Ce ralentissement procède de l’épuisement du fluide nerveux lui-même, qui, employé, dissipé par les sensations, par l’action musculaire et par toutes les opérations organiques, finit par ne plus être en quantité suffisante pour tenir distendus les nerfs de l’ordre sensible ; alors les nerfs tombent sous l’empire de la compression. » Un sommeil profond afTaiblit les prérogatives do l’âme sur le corps; un sommeil léger réveille des sensations. […] La même chose a eu lieu en Allemagne, et les savants, le grand Alexandre de Humboldt en tête, ont commencé par déclarer que l’on devait se faire illusion, et que l’on prenait pour le résultat de l’action my stérieuse d’un fluide encore inconnu, l’effet de l’action musculaire et de la volonté, ou du moins du désir, combinés d’un certain nombre de personnes.