Troisièmement, pendant que cette idée délirante se déroule, la malade bleuit ; elle respire si difficilement qu'il semble qu'elle va étouffer : elle ne peut plus mouvoir ses muscles respiratoires. A d'autres moments, au contraire, survient une véritable polypnée : des trémulations de tous les muscles respiratoires se répètent jusqu'à 280 fois par minute. Chose curieuse, aussi longtemps qu'elle est sous le coup de ces phénomènes respiratoires, les idées délirantes, par une sorte de balancement, disparaissent presque et. d'autre part, il y a inversion de l'action des muscles respiratoires. […] L'auteur part de ce point de vue bien juste que le cerveau, comme les muscles, demande un exercice approprié. […] Les réactions électriques des muscles et des nerfs ne présentent rien de particulier.