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174. (1829) Anatomie pathologique du corps humain : ou descriptions, avec figures lithographiées et coloriées, des diverses altérations morbides dont le corps humain est susceptible. Tome second

On conçoit d'ailleurs qu'il est impossible que l'os sur lequel est implantée une végétation plus ou moins considérable n'éprouve pas quelque changement de texture, soit dans ses couches superficielles, soit dans toute son épaisseur, et il est évident que ces modifications de nutrition, qui s'étendent quelquefois au loin et qui consistent tantôtdansune plus grande compacité, tantôt dans un développement plus grand du tissuspon-gieux, ne changent rien à la nature delà maladie, en tant que végétation. […] La demi-transparence qu'acquiert la sclérotique, dans ce cas, n'est pas une conséquence nécessaire de son amincissement : il faut qu'il s'opère dans les molécules de cette membrane quelques-unes de ces modifications décrites dans les cours de physique, qui font varier la transparence et l'opacité du corps.

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