Le plus grave est qu'on n'arrive jamais à faire plus de deux ou trois coupes totales dans un hémisphère frais, sans que les rapports des différentes parties soient bouleversés; la mollesse du tissu encéphalique est telle, surtout chez les sujets qui ont succombé à une grave lésion cérébrale, que la plupart des autopsies, pour ce qui ne concerne pas exclusivement l'écorce, sont en grande partie incomplètes : on examine avec soin le foyer principal, et les régions adjacentes sont sacrifiées; car, ou bien elles ont été comprimées par les mains, ou bien elles ont été mal entamées par le couteau. […] Mais cela n'est pas un inconvénient grave. Il eût été beaucoup plus grave de représenter les choses réduites ou agrandies, c'est-à-dire dans des dimensions qui rendent toujours plus difficile l'interprétation de la nature.