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168. (1850) Journal du magnétisme [Tome IX]

Mme Josefa Santafé, âgée de cinquante ans, d’une très-robuste constitution, mère de plusieurs enfants, souffre depuis quinze mois d’une grave maladie au ventre et à ,1’estomac, qu’elle attribue à de violents chagrins domestiques. […] Le néoplatonisme, enseigné par Fjcin, l’âme de l’Académio florentine, plraîoait vers ceg créations si consolantes pour rbon>me, «jiji lui font perdre 4,3 la terre pour s’élever à Dieu, aux anges et à l’harmonie des sphères ; mais il avait pour grave défaut les extases religieuses les plus mystiques : l’homme ne tenait plus à la terre. […] On n’a pas craint de s’acquitter autrement des soins qu’il avait donnés et de la sanlé qu’il avait rendue, en traitant par le magnétisme une jeune fille de très-bonne fa--mille, atteinte d’une maladie nerveuse tellement grave, que la médecine ordinaire, aux abois, avait depuis longtemps, déjà renoncé â l’espoir de la guérir, qu’en répandant contre lui toutes sortes de calomnies, et qu’en tournant en ridicule son dévouement, sa patience et son courage. […] Qui aurait cru, en effet, qu’un homme aussi grave que le professeur américain eût pu descendre et s’abaisser jusqu’au rôle de prédestiné, pour la propagation des doctrines théologiques du révélateur suédois? […] Il est vrai que l’admission d’une pareille conclusion aurait eu, pour Bush, une grave conséquence : tout l’échafaudage sur lequel il élève ses droits à la mission d’apôtre choisi surnaturellemeut, par Swedenborg, se fût écroulé.

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