Une ressemblance le frappe : cette malheureuse aux cheveux épars, renversée sur le dos, les reins cambrés, le cou saillant, la bouche grimaçante, les yeux convulsés et la langue tirée de travers, n'est-ce pas le portrait réaliste d'une de ses malades de la Salpêtrière? […] Charcot en fut frappé, car il ne dédaignait pas le macabre, lorsqu'il s'y ajoutait une symbole philosophique, comme dans les Danses des Morts des maîtres allemands, comme dans les peintures de Holbein le vieux ou de Hans Baldung. […] Avec les amis de sa jeunesse ou avec quelques familiers, il exerçait son ironie ; ses traits frappaient dur, mais juste. […] Au demeurant, Charcot cédait volontiers au désir de croquer , en quelques traits de plume, une figure qui l'avait frappé.