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173. (1855) Journal du magnétisme [Tome XIV]

Se fondant sur les conditions physiques de la vision, il nie que la faculté de voir à l’aide de la peau soit possible par une exaltation ou par un changement, un déplacement de la sensibilité : « On sait, dit-il, qu’il ne nous est pas donné de connaître les couleurs avec les doigts, quoique nous puissions parvenir à distinguer au moyen du toucher, le corps ou le grain de quelques matières colorantes étalés en couches épaisses, parce qu’elles offrent des inégalités, et qu’elles contractent de l’adhérence avec les parties qui y touchent. […] Qu’on se couche horizontalement, comme le font les individus plongés dans le prétendu sommeil magnétique, et un bandeau placé sur les yeux n’empêchera pas qu’on voie par dessous l’étendue tout entière d’une chambre. […] En résumé, l’auteur spiritualise tout, les facultés phrénologiques, les vertus théologales, les péchés capitaux, etc. ; c’est un panthéon en miniature. 11 attribue aux esprits la rotation et le langage des tables, bien qu’il pense que la chaleur accélère le mouvement, tandis que le froid le paralyse, « par la raison que la chaleur est un principe de vie et le froid un dissolvant. » Dans ce cas, comment les esprits pourraient-ils traverser les couches froides d’air raréfié pour arriver dans les tables ?

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