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130. (1907) Revue de l'hypnotisme et de la psychologie physiologique, Tome 22

Parmi de nombreux cas, je citerai celui d'un enfant de douze ans qui à la suite de convulsions était resté complètement paralysé jusqu'à l'âge de huit ans, son développement intellectuel était presque nul (il ne dépassait guère celui d'un enfant de deux ans) ; de plus, il devait être classé parmi les arriérés agités, instables, nous avons dû pendant plusieurs mois d'abord nous borner par des exercices appropriés à fixer son attention. […] Ce mot signifie aussi convulsions, attaques de nerfs. […] L'aflluence à la porte de ces réunions devenant de plus en plus nombreuse, la police dut créer un service d'ordre dans la rue. « Quand la salle était pure, c'est-à-dire qu'elle ne contenait plus d'impies, alors commençaient « les convulsions, le langage en idiomes étrangères et les explications de ces langues et des textes saints. » Dallmeyer écrit : « Ce qui était désagréable dans nos assemblées, ce furent les cris et le tumulte des assistants, mais c'est très explicable : le Saint-Esprit, en voulant prendre possession de certaines personnes, y trouva la résistance du diable ; en d'autres cas, les possédés ne pouvaient pas supporter la puissance divine : ils avaient besoin de pousser des cris de joie. […] Tous les hystériques sont-ils sous des influences suggestives, exposés à être atteints de paralysies, de contractures, de convulsions, etc. ?

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