Kahlbaum, en expliquant. la pathogénie de son symptomo- complexe, le divise en phénomènes. différents ; il rapporte les uns aux symptômes d'excitation, contractions cloniques et toniques, verbigération ; les autres aux symptômes d'inhi- bition, atonité ; les poses habituelles des catatoniques, il les rapporte plutôt à la contracture. ' En 1874, lorsque l'ouvrage de Kahlbaum venait de paraî- tre, la science n'était pas encore si avancée dans l'étude des fonctions de l'écorce cérébrale, comme actuellement ; c'est pour cela que Kahlbaum devait se contenter seulement par l'indication des symptômes, sans s'arrêter d'une maniée plus précise sur leur base anatomo-pathologique. […] La contracture, la dis-. […] Il s'agit'd'un jeune homme de dix-huit ans qui était atteint d'une paraplégie motrice avec contracture et trépidation dans les membres inférieurs, exagération des réflexes rotuliens, abolition des réflexes cutanés dans les parties paralysées, et enfin d'une anesthésie totale dans la moitié inférieure du corps. […] Il s'agit d'un ouvrier peintre, âgé de quarante-sept ans, quia été pris de contractures des membres inférieurs d'abord, puis des membres supérieurs avec secousses spasmodiques, tremblements des mains, conservation des réflexes cutanés, exagération des réflexes tendineux, etc.