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165. (1851) Journal du magnétisme [Tome X]

Ils n’oseraient nier la possibilité d’une communication des désirs, de la volonté, des pensées même de celui qui magnétise avec la personne magnétisée, et ils aiment à s'élayer de la pensée suivante de l’illustre Laplace : Nous sommes si éloignés de connaître les agents de la nature et leurs divers modes d’action, qu’il serait peu philosophique de nier l’existence des phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. » Dans ce même procès, l’honorable Me Jules Favre produisait un rapport qui se termine ainsi : « Il résulte de ces observations, i° que dans l’état de somnambulisme, M11' Coeline a indiqué les maladies de trois personnes avec lesquelles on l’a mise en rapport; 2° que la déclaration de l’une, l’examen que l’on a fait de l'autre, après trois ponctions, et l’autopsie de la troisième se sont trouvés d’accord avec ce que celte somnambule avait annoncé; 3“ que les divers traitement» qu’elle a prescrits ne sortent pas du cercle des remèdes qu’elle pouvait connaître, ni de l’ordre de choses qu’elle pouvait raisonnablement recommander, et qu’elle les a appliqués avec une sorte de discernement. » l'n des témoignages les plus imposants que l’on puisse alléguer, en faveur du magnétisme, est celui du I)1 Rostan, c’est-à-dire d’un des médecins les plus distingués de la Faculté de Paris.

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