Mais, d'après cet auteur, le principal rôle reviendrait à l'une des conditions suivantes : exception- nellement application d'un appareil à traction mal placé et tirant sur le tibia; d'ordinaire atrophie inégale des muscles de la cuisse, plus marquée sur la face postérieure, laissant au contraire une action prépondérante au muscle quadriceps ; enfin et surtout position rectiligne du membre, qui ne repose franchement sur le lit qu'en haut au niveau de la fesse, et en bas au niveau du mollet, tandis que le creux poplité porte à faux. […] Et l'auteur ajoute : « Nous croyons pouvoir attribuer les bonnes et promptes digestions des nourrices à la fréquente application de leurs nourrissons sur leur estomac. » Hufeland qui consacre une courte notice à cette méthode ajoute ce com- mentaire : « Quand on considère,dit-il,quels effets produit sur un membre paralysé la vapeur qui s'élève du corps d'un animal qu'on vient de mettre à mort, et combien l'application d'un animal vivant est puissante pour calmer les douleurs causées par un mal violent, on doit convenir que cette méthode n'est point tout à fait à dédaigner. » D'autre part les croyances populaires ont conservé cette notion d'un pouvoir particulier que posséderaient les organismes jeunes et sains, de réconforter la vieillesse. […] Parfois il leur racontait des songes agréables qu'il avait eus et en faisait d'habiles applications morales. […] C'est en réalité une application de la médecine statique de Sanctorius, , et de sa théorie de la perspiration au problème de la longévité.