cette année. Il s'agira tantôt de leçons presque improvisées sur des
malades
qui me sont encore peu connus, tantôt de leçons i
ovisées dans l'acception rigoureuse du mot, concernant cette fois des
malades
qui, pour la première fois, se présentent à la co
prolonger ces préliminaires, j'entre immédiatement en matière. lre
Malade
Nous allons aujourd'hui, en commençant, procéde
de Nous allons aujourd'hui, en commençant, procédera l'examen d'une
malade
qui est dans le service depuis six mois et dont,
dans la salle du cours.) M. Gharcot [indiquant un siège à la jeune
malade
): Mettez-vous là, mademoiselle, en face de moi.
menacent. Pendant que je dissertais, vous avez vu et entendu notre
malade
déjà bâiller plusieurs fois ; chez elle, veuillez
z courts., du reste. Sous ce rapport, il s'est produit, depuis que la
malade
est entrée à l'hôpital, quelques changements que
le bâillement, par conséquent, était le seul mode de respirer que la
malade
eût à son service. Il fut un temps également où
Pour ce qui est du bâillement considéré en soi, il ne diffère chez la
malade
, en rien d'essentiel, du bâillement physiologique
ue par sa répétition presque incessante que le bâillement, chez notre
malade
, s'éloigne de l'état normal, on peut même dire
e fois de plus cette régularité singulière, ce rythme qui, chez notre
malade
, marque le retour des bâillements : rythme et cad
ire les mouvements étranges, souvent fort complexes, qu'exécutent les
malades
lorsqu'ils sont sous le coup de leur accès. Il y
à nous en ce moment, est celle-ci : le bâillement est-il, chez notre
malade
, un symptôme solitaire ? En d'autres termes : l'h
ire de ce qui me reste à dire concernant l'histoire clinique de cette
malade
. Je vous rappellerai que notre jeune malade est
toire clinique de cette malade. Je vous rappellerai que notre jeune
malade
est aujourd'hui âgée de dix-sept ans. — Considéro
ion de le répéter, en matière de pathologie nerveuse l'observation du
malade
qu'on a sous les yeux ne saurait être considérée
s nerveux. Il n'en est pas de même pour ce qui concerne la sœur de la
malade
. Il est même très intéressant de relever, chez ce
éveil. Les nuits, du reste, étaient fort agitées et plusieurs fois la
malade
s'est réveillée à terre hors de son lit. Puis app
tre sujet,sont,en quelpue sorte, àl'état rudimentaire. Tout à coup la
malade
ressent des étouffements, il lui semble qu'une bo
e connaissance qui peut durer un quart d'heure et plus. Souvent, la
malade
, après les attaques, tombe dans un profond sommei
d'insister: il est clair que les accidents divers que présente notre
malade
sont hystériques et que tout, chez elle, est hyst
e veux diriger votre attention sur un autre côté de la question. 2e
Malade
. Tout à l'heure, je vous rappelais le fait bien
t de se répandre, en quelque sorte, épidémiquement. Vis-à-vis de la
malade
dont je viens de vous conter l'histoire, je vais
s'imposent sans résistance. Eh bien, vous le voyez, tandis que notre
malade
n° 1 continue à. bâiller comme tout à l'heure, à
r comme tout à l'heure, à intervalles égaux, le n° 2, c'est-à-dire la
malade
somnambulisée, fait mine de vouloir résister à la
. Ses bâillements sont plus forts, même, plus bruyants que ceux de la
malade
qui lui sert de modèle ; ils sont également sépar
t, mathématiquement, si l'on peut dire, avec les tracés relatifs à la
malade
n° 1. Il s'agit là d'une imitation par approximat
out à l'heure.) M. Charcot : Qu'avez-vous donc à bâiller ainsi ? La
malade
: Je ne sais pas, je n'y comprends rien ; j'ai pr
le, à l'aide de la suggestion, de la ramener à l'état normal • (Les
malades
n° 1 et n° 2 sortent de la salle ; une troisième
mal • (Les malades n° 1 et n° 2 sortent de la salle ; une troisième
malade
est introduite.) 3e Malade. Ce matin, messieu
n° 2 sortent de la salle ; une troisième malade est introduite.) 3e
Malade
. Ce matin, messieurs, à la consultation externe
Ce matin, messieurs, à la consultation externe, s'est présentée une
malade
dont je vous ai déjà entretenu l'an passé (Leçons
ée hystérique. Je vous ai fait remarquer, dans ce temps-là, que notre
malade
, alors âgée de vingt ans, était israélite, et je
er, sur les antécédents héréditaires très chargés, relevés chez notre
malade
; je n'y reviendrai pas aujourd'hui. Qu'il me suf
tions par minute. Tout cela se fait silencieusement et sans bruit. La
malade
ne semble pas anxieuse, bien que les inspirations
on des actes d'inspiration et d'expiration est d'ailleurs, chez notre
malade
, un phénomène de l'état de veille, comme le sont
ui rappellent l'aura de l'hystérie convulsive. Il semble alors à la
malade
qu'elle ressent une eonstriction à la gorge, suiv
œuvre, et rien n'annonce qu'elles doivent changer prochainement. 4e
Malade
(Homme de 39 ans). Un quatrième malade est intr
changer prochainement. 4e Malade (Homme de 39 ans). Un quatrième
malade
est introduit dans la salle, c'est un homme d'une
d'années, d'origine polonaise, non israélite. M.Charcot : Voici un
malade
qui s'est présenté à nous il y a quelquesjours.il
s mouvements convulsifs, complexes,quelquefois très étendus, et notre
malade
offre justement un ensemble du dernier genre. Le
st ce dont vous deviendrez convaincus, chemin faisant, par l'étude du
malade
que j'ai appelé devant vous. Vous connaissez bi
tion d'une démangeaison intense,etc., etc. Pour ce qui est de notre
malade
, vous le voyez par moments fléchir tout à coup so
t d'Erb. Mais le mouvement de défense en question diffère, chez notre
malade
, du mouvement physiologique qu'il imite, en ce qu
hors. La brusquerie et l'intensité du mouvement sont tels, chez notre
malade
, que sa femme, d'habitude, le soir quand il se co
déjà en commençant ; c'est que derrière le tic se cachent, chez notre
malade
, comme chez la plupart des autres du même genre,
nt de mettre en évidence. Vous avez pu remarquer qu'au moment où le
malade
est pris de son tic nerveux, on l'entend souvent
mais bien dans l'articulation d'un mot, et ce mot, messieurs, que le
malade
profère à haute voix d'une façon très distincte,
mot grossier, ordurier, ou encore un juron; dans l'espèce, chez notre
malade
, c'est du mot de Cambronne qu'il s'agit : m., de.
rouvera, comme vous allez le reconnaître, sa justification chez notre
malade
. Nous allons, en effet, observer chez lui un cert
ées, des qualités intellectuelles de premier ordre. M. Ciiarcoï (au
malade
) : Voulez-vous nous parler de ce qui vous arrive
ttre que vous venez d'écrire, ou encore de la mettre àia poste ? Le
malade
: Je cachette bien la lettre, en général, je mets
e irrésistible, qui constituent l'état pathologique. M. Charcot [au
malade
) : Racontez-nous, s'il vous plaît, ce que vous no
e que vous nous avez dit l'autre jour, relativement aux rasoirs. Le
malade
: Eh bien, lorsque je vois un rasoir ou un coutea
onfirmer la règle. Malheureusement, fils d'un réfugié polonais, notre
malade
n'a pas connu toute sa famille et il ne peut, par
qu'il faut aller chercher la cause de l'aftection dont souffre notre
malade
. Policlinique du Mardi 30 Octobre 1888 DEUXIÈ
alade. Policlinique du Mardi 30 Octobre 1888 DEUXIÈME LEÇON 1er
Malade
. — Sur un même sujet : sciatique avec déformation
la suite d'un coup reçu sur le front, Neurasthénie et Hystérie. 2e
Malade
. — Chorée paralytique chez un enfant de huit ans
un enfant de huit ans ; hérédité arthritique et névropathique. 1er
Malade
M. Gharcot : Le premier malade que nous allons
arthritique et névropathique. 1er Malade M. Gharcot : Le premier
malade
que nous allons étudier ensemble aujourd'hui est
moment, dirigeons notre attention d'un autre côté. Aujourd'hui, le
malade
se présente à nous comme atteint d'une douleur oc
ique? c'est ce que nous allons avoir à rechercher. Je vais prier le
malade
de se déshabiller. Lorsqu'il se sera dépouillé de
s, surtout quand il s'agit de neuro- 3 pathologie, à examiner les
malades
nus toutes les fois que des circonstances d'ordre
ffée comme le serait un atelier de peintre ; nous pouvons examiner le
malade
tout à loisir, sans le souci de commettre un acte
lir par une étude régulière qu'il en est bien réellement ainsi. Notre
malade
est-il bien et dûment atteint d'une sciatique gau
manque sur ce sujet. Ajoutons encore les traits suivants : quand le
malade
est couché à terre sur le dos et qu'on élève au-d
e manœuvre subit le nerf sciatique. Au contraire, si l'on imprime au -
malade
reposant toujours à terre un mouvement brusque d'
nter, etc., etc., suffirait pour bien établir qu'il s'agit chez notre
malade
de Ylschias nervosa postica et nom de Ylschias ar
pposé à la sciatique, absence complète de soulèvement du pied du côté
malade
. Eh bien, Messieurs, il convient d'apporter un co
a formule ; en effet, ainsi que vous pouvez le reconnaître chez notre
malade
d'aujourd'hui où l'existence d'une sciatique régu
é absolu pendant environ cinq semaines ; au bout de huit semaines, le
malade
a pu reprendre son travail ; mais il a toujours s
s nécessité un nouveau séjour au lit ; mais, à un moment donné, notre
malade
mis dans l'impossibilité de fournir un travail su
n nombre de caractères cliniques qui révèlent suffisamment chez notre
malade
l'existence de la neurasthénie, comme on l'appell
fréquente et elle sévit souvent avec force et ténacité. Chez notre
malade
, ce n'est évidemment pas de cette cause qu'ils'ag
faits qui précèdent devait nous conduire à rechercher, si, chez notre
malade
, la neurasthénie, fort apparente, n'était pas dou
rie hystérie épilepti forme, et nullement à l'épilepsie. Chez notre
malade
, le rétrécissement concentrique, occupant les deu
s; 3° attitudes passionnelles ; cela nous ne le voyons pas chez notre
malade
. Mais nous en voyons assezcependantpour pouvoir a
e quand on y produit un frôlement rapide ou une pression unpeuvive,le
malade
ressent quelques-uns des phénomènes de l'attaque:
s zones hystérogènes ; elles peuvent se développer spontanément. Le
malade
en effet,depuis trois mois,a éprouvé ce qu'il app
s faire remarquer une fois de plus, combien il importe d'examiner les
malades
sur toutes les faces, quand on ne veut rien négli
rien négliger. En somme, la deuxième partie de l'histoire de notre
malade
est plus intéressante encore peut-être que la pre
utile actuellement de remonter encore une fois dans le passé de notre
malade
pour rechercher s'il n'y a pas soit dans son hist
it héréditaire soit acquise ? L'observation va montrer que chez notre
malade
, l'apparition des névroses en question, dans les
ste,et ne voulait voir personne ; laguérison n'a pas été complète, le
malade
est resté « toujours un peu drôle ». Il est mort
ans des attaques de nerfs, désignées épileptiques. — La mère de notre
malade
est morte de la poitrine. Un de ses frères était
de tuberculeux, tuberculeuse. | _ | Cousine ger- V. . des Notre
malade
; Frère du maine du ma- sciatique malade : l de
sine ger- V. . des Notre malade ; Frère du maine du ma- sciatique
malade
: l de : Neurasthénie Épileptique Epileptique.
rne M. le docteur Guinon (2). articles auxquels je vous renvoie. 2e
Malade
(Entre une mère portant dans ses bras sa fille,
uvent aller beaucoup plus loin qu'elles ne le sont, chez notre petite
malade
; la première fois que j'ai été frappé de l'exist
aient été agités de mouvements choréiques très prononcés. La petite
malade
guérit complètement au bout d'une vingtaine de jo
ne raison pour que cette formule se trouve démentie chez notre petite
malade
d'aujourd'hui. Je ne saurais trop vous engager,
M. Charcot. —Vous avez eu d'autres enfants que celle-ci; ont-ils été
malades
? dites-moi ce qu'ils ont eu. La mère. — La pet
; elle n'a pas perdu connaissance, mais peut-être qu'elle était déjà
malade
avant l'accident, car son caractère depuis plusie
tre encore pour un mois. Ne vous tourmentez pas(l). 1. Cetto petite
malade
s'est présentée de nouveau à la consultation le 2
aris. Policlinique du Mardi 6 Novembre 1888 TROISIÈME LEGON 1er
Malade
. — Intoxication par le sulfure de carbone. 2me Ma
ÈME LEGON 1er Malade. — Intoxication par le sulfure de carbone. 2me
Malade
. — Hémiparaplégie spinale croisée (syndrome de
on traumatique de la moelle épinière dans sa moitié latérale. 1er
Malade
M. Charcot : Vous avez sans doute, messieurs, p
niement de cette substance, dans les diverses industries connexes. Le
malade
que vous avez sous les yeux vous offre justement
e « vulgaire » à laquelle je faisais allusion tout à l'heure. Notre
malade
, donc, est un homme de soixante-trois ans, assez
a pu continuer à marcher tant bien que mal. Ce fut alors que notre
malade
se présenta à la Pitié, où il fut admis le 28 sep
ie, que je dois de pouvoir vous présenter aujourd'hui cet intéressant
malade
et, qu'en outre, la plupart des détails que nous
rtout à mon collègue qu'il faudra le rapporter. Je vais prier notre
malade
de se lever et de faire quelques pas devant vous.
e chez lui date de six semaines déjà. Remarquez qu'en marchant, notre
malade
traîne après lui son membre inférieur parésié, co
en, le membre parésié ne cesse de reposer sur le sol où il traîne, le
malade
ne fait aucun effort pour l'élever à chaque pas ;
mouvements de traction ou de torsion les plus énergiques sans que le
malade
ait notion de cé qu'on lui fait. Il ignore aussi
tic hystérie, trouve son complément lorsqu'on fait tirer la langue au
malade
. Cet organe en effet prend alors cette forme de c
re en toute assurance. Un mot maintenant-sur l'état mental de notre
malade
. Si je n'admets pas que l'hystérie puisse être dé
es rêves terrifiants. Cette tendance-là est fort prononcée chez notre
malade
d'aujourd'hui; souvent, en effeffort souvent,pres
server chez l'hystérique mâle et très accentué en particulier chez le
malade
d'aujourd'hui, c'est qu'on a voulu les considérer
érie qui est enjeu. Je citerai comme exemples du genre les cas où les
malades
éprouvaient dans les membres des douleurs vives e
ines, en même temps qu'ils marchaient d'une façon incoordonnée. Ces
malades
-là ont été considérés quelquefois comme des ataxi
oolisme, béribéri, etc., etc., et que l'incoordination motrice de ces
malades
, si l'on y eût regardé de près, eût présenté les
porter le nom d'accidents nerveux toxiques. • Maintenant que notre
malade
s'est retiré, disons un mot sur le pronostic et s
rieux, cela paraît être la règle dans l'hystérie mâle des adultes. Le
malade
guérira difficilement s'il guérit : en tous cas,
notisable. — Oùva-t-on chercher que tout le monde,les sains comme les
malades
,peuvent être hypnotisés ? — Donc il ne pourra p
de mise. Il va de soi enfin, qu'il conviendra d'engager notre pauvre
malade
à renoncer aux usines ou l'on fabrique le sulfure
si les forces lui reviennent,reprendre son métier de terrassier. 2e
Malade
. M. Charcot : Le second malade sur lequel je vi
endre son métier de terrassier. 2e Malade. M. Charcot : Le second
malade
sur lequel je viens aujourd'hui appeler votre att
elles que nous venons d'indiquer à propos de de l'accident dont notre
malade
a été victime. Un homme présente le tronc incliné
inze jours, au plus, après l'accident (2). Or, vous voyez que notre
malade
a eu de la chance puisqu'il a échappé à 1. Voy.
on sont permanents ; il y aurait donc lieu d'admettre que, chez notre
malade
, dans les premières heures ou jours après l'accid
à l'heure chercher la justification dans l'histoire clinique de notre
malade
, expliquera de plus comment, par suite de la rétr
suite de la rétrocession des phénomènes d'irritation consécutive, le
malade
a pu survivre et même guérir, du moins partiellem
ins partiellement. Il est intéressant de recueillir de la bouche du
malade
des renseignements relatifs aux premiers effets d
nt c'est le syndrome de Brown-Séquard qu'on avait sous les yeux et le
malade
a entendu plusieurs fois retentir à ses oreilles
reuse du mot, d'une hémiplégie spinale fruste qu'il s'agit chez notre
malade
. Mais vous allez être amenés à reconnaître que 1'
plète pendant une quinzaine de jours ; à partir de cette épocpie le
malade
a commencé à pouvoir remuer progressivement les d
sthésie, comme je l'appelle, qui consiste principalement en ce que le
malade
sent quand on le pince, quelquefois avec un retar
e ligne remontait jusqu'au niveau de l'aisselle tandis que chez notre
malade
(V. fig. 17),elle passe en avant par le pli de l'
ublier que l'observation de Müller est relative à un cas récent; le
malade
ayant succombé au bout d'une quinzaine de jours,
il ne me venait pas à l'instant un scrupule. La raison en est que le
malade
en question m'a été adressé par un de mes élèves
est absolument démontré par les détails de l'observation, que chez le
malade
cette symptomatologie s'était déjà réalisée imméd
l'hystérie dans la production du syndrome de Brown-Séquard chez notre
malade
,et je rattache ce syndrome à la lésion traumatiqu
moelle épinière. Mais je n'irai pas jusqu'à prétendre que notre jeune
malade
est tout à fait exempt de phénomènes hystériques
a valeur de quelques phénomènes relevés par notre collègue chez notre
malade
en dehors de l'hémiparaplégie et qui l'avaient co
; 4° Vertige de Ménière; forme chronique et vertiges par accès. lre
Malade
. M. Charcot : La malade qui vient d'être placée
orme chronique et vertiges par accès. lre Malade. M. Charcot : La
malade
qui vient d'être placée sous vos yeux est suivant
dans cet hospice, ce qu'on appelle une « dormeuse ». En effet, cette
malade
dort — si cela peut toutefois s'appeler dormir —
on à ce 1. L'attaque de sommeil s'est terminée le 29 novembre. — La
malade
a donc « dormi » pendant vingt-neuf jours. 10
ont changées, dis-je, en attaques de sommeil. La première fois que la
malade
a « dormi », son attaque de sommeil a duré quaran
déjà eu plusieurs fois l'occasion d'entretenir mes auditeurs de cette
malade
, plus particulièrement en décembre 1883 ; les leç
Voir p. 24, Attaco disonno, et 38 ancora dell attaco di sonno). La
malade
, lorsque je l'ai présentée dans cette occasion à
es phénomènes qui s'offrent en ce moment à notre observation. Notre
malade
dort donc depuis douze jours; elle a dormi plusie
s plus homogènes. Je vous ferai remarquer en premier lieu que notre
malade
, qui parait dormir si profondément, présente cepe
ractère plus important et qui se trouve parfaitement accentué chez la
malade
d'aujourd'hui, c'est la vibration,les palpitation
du monde. Ce n'est pas tout à fait le cas qui se présente chez notre
malade
d'aujourd'hui : cependant vous voyez comment la c
ive ou de ses prodromes. C'est ce qui a lieu dans la règle chez notre
malade
d'aujourd'hui: au moment où elle va entrer dans s
tation indiquent la fin de la crise ; ainsi sontles choses chez notre
malade
et chez beaucoup d'autres du même groupe; il ne f
. Non, certainement cela n'est pas, et il peut arriver qu'on voie ces
malades
s'affaisser tout à coup et tomber lourdement à te
sans doute qu'un peu avant chacune de ces salutations on voit chez la
malade
de l'écume sortir de la bouche comme pour marquer
uinze jours (8.000 accès) et vingt-six jours (avec 21.708 accès). Une
malade
de mon service, la nommée Habill... •est sujette
la température reste au taux normal ou à peu près : ainsi, chez notre
malade
d'aujourd'hui, elle est de 37° 2 avec un pouls de
êtes tous posée pendant que je procédais à mon exposé : Comment notre
malade
peut-elle se nourrir pendant cette longue durée d
avons pas à l'invoquer dans la circonstance actuelle : en effet notre
malade
se nourrit chaque jour ou pour mieux dire on la n
un instant dans la bouche, est bientôt automatiquement dégluti par la
malade
. Ainsi l'alimentation se fait chez elle tant bien
la léthargie hypnotique, et à ce propos je ferai remarquer chez notre
malade
d'aujourd'hui un fait qui m'a été signalé par mon
e jour. Vous voyez que lorsqu'on soulève les membres supérieurs de la
malade
, ceux-ci ne retombent pas et conservent au contra
s traits restent immobiles,impassibles comme vous le voyez chez notre
malade
et j'ajouterai que chez elle aussi les yeux un in
lequel j'aurai certainement l'occasion de revenir quelque jour. Notre
malade
, toujours dormant, va être reconduite clans son s
ons sur les maladies du système nerveux. — Voir l'Appendice 11 2e
Malade
. Je vais maintenant, conformément à nos habitud
ant, conformément à nos habitudes, étudier avec vous quelques-uns des
malades
qui se sont présentés ce matin même à la consulta
t un an. Il ne procède pas de gens nerveux et jamais il n'avait été
malade
avant un accident dont je parlerai dans un instan
uarts d'heure encore. Examinons maintenant de près l'état actuel du
malade
; nous compléterons dans un instant l'histoire de
ents qui se sont produits à la suite de cette chute. M. Charcot (au
malade
) : Veuillez mettre à nu vos jambes et vos cuisses
éjà si accusés à l'état de repos, s'exagèrent encore lorsqu'on dit au
malade
de raidir ses membres autant que possible. Alors
reliefs musculaires sont relativement peu accusés, alors même que le
malade
fait tous ses efforts pour produire d'énergiques
on de dégénération et enfin l'exagération du réflexe rotulien du côté
malade
, beaucoup moins accentué aujourd'hui toutefois qu
jourd'hui de quelques-remarques qui s'appliquent plus spécialement au
malade
que nous avons sous les yeux. L'histoire de l'a
oduction a'une amyotrophie très prononcée et qui longtemps privera le
malade
de l'usage de ce membre. Ainsi que je le faisais
si que la douleur s'étant considérablement amendées dans le genou, le
malade
commença à pouvoir quitter le lit et à faire quel
u'il est, toujours fort gênés; c'est au point qu'il est impossible au
malade
de courir. Voilà qui est fait pour surprendre, lo
it l'objet d'une -de mes leçons cliniques (T. III, 2e leçon). Chez ce
malade
qui.lui aussi, avait •été frappé d'une amyotrophi
être continué depuis lors, régulièrement, sans grands intervalles, le
malade
, depuis sa sortie de l'hospice ayant confiné de s
s la voir disparaître complètement sans laisser de traces. 3e et 4e
Malades
On introduit une petite fille âgée de douze ans
u côté droit les traits du visage restent absolument immobiles. (Au
malade
) : Quel âge avez-vous ? Le malade (en bégayant
stent absolument immobiles. (Au malade) : Quel âge avez-vous ? Le
malade
(en bégayant fortement) : Vingt-huit ans. M. Ch
uit ans. M. Charcot : Depuis quand avez-vous cette paralysie ? Le
malade
: Depuis onze jours. M. Charcot : Avez-vous res
rcot : Avez-vous ressenti un peu avant une impression de froid ? Le
malade
: Je ne m'en suis pas aperçu, mais j'ai été consu
voyez, Messieurs, voilà une étiologie imposée par le médecin ! (Au
malade
) : Avez-vous souffert du côté de l'oreille ou de
vous souffert du côté de l'oreille ou de la face, ces jours-ci ? Le
malade
: Non, monsieur, absolument pas ; je n'ai rien se
avez, que par un examen électrique que nous aurons à pratiquer. (Au
malade
) : Vous avez toujours bégayé comme vous le faites
(Au malade) : Vous avez toujours bégayé comme vous le faites ? Le
malade
: Oui, monsieur, c'est chez nous une maladie de f
ous à relever encore dans la famille quelque chose d'important. (Au
malade
) : Y a-t-il dans votre famille quelque cas de mal
le bégaiement en somme est plutôt une infirmité qu'une maladie. J e
malade
: J'ai eu un frère, mort maintenant, qui a été tr
point de vue de l'hérédité nerveuse suffisamment significatifs ? 5e
Malade
. On introduit dans la salle un homme de 54 ans
homme de 54 ans exerçant la profession de forgeron. M. Charcot (au
malade
) : Pourquoi venez-vous nous consulter ? Le mala
M. Charcot (au malade) : Pourquoi venez-vous nous consulter ? Le
malade
: C'est que je me sens souvent menacé de tomber d
rcot : Avez-vous des bourdonnements d'oreille, et de quel côté ? Le
malade
: Oui, monsieur, du côté gauche et de ce côté-là
. Charcot : Etes-vous jamais tombé par le fait de votre vertige? Le
malade
: Non, je ne suis jamais tombé; j'ai toujours pu
ir. M. Charcot : Mais vous êtes sérieusement menacé de tomber? Le
malade
: Si je n'avais pas une canne, je serais exposé à
. Il vous faut donc un double appui pour marcher clans les rues? Le
malade
: Oh ! monsieur, je ne puis pas marcher dans les
. Charcot : Votre étourdissement est donc permanent, incessant ? Le
malade
: Oui, monsieur,à peu près, seulement par moment
envies de vomir. M. Charcot : Vomissez-vous alors quelquefois? Le
malade
: Non, je ne vomis pas, mais j'ai bien mal au cœu
cot : A quoi ressemble le bruit que vous avez dans les oreilles? Le
malade
: C'est une espèce de bourdonnement ; on dirait u
: Et la nuit, quand vous êtes au lit, qu'est-ce qui vous arrive? Le
malade
: J'ai souvent des vertiges, il me semble que je
ond. M. Charcot : Avez-vous donc été en mer par un gros temps? Le
malade
: Oui, monsieur, j'ai fait la campagne de Crimée.
Vous n'avez jamais perdu connaissance au moment de ces vertiges? Le
malade
: Non, monsieur, jamais ; j'ai toujours dans ces
Charcot : Avez-vous eu des douleurs d'oreille, des écoulements? Le
malade
: Non, monsieur, jamais. M. Charcot : Depuis qu
eur, jamais. M. Charcot : Depuis quand avez-vous ces vertiges? Le
malade
: Depuis six semaines seulement. J'oubliais de vo
er et alors j'ai vomi. M. Charcot : Avez-vous été traité déjà? Le
malade
: Oui, monsieur, on m'a dit que j'étais atteint d
. Charcot : Je le crois bien. J'ai tenu, Messieurs, à faire parler ce
malade
devant vous, longuement, parce qu'il explique par
les phénomènes vertigineux, le traitement sera toujours le même : le
malade
prendra pendant deux ou trois séries de quinze jo
an». Policlinique du Mardi 20 Novembre 1888 CINQUIÈME LEÇON 1er
Malade
. — Cas complexe : paralysie spinale infantile, pa
, paraplégie alcoolique, attaques hystéro-épileptiques. 2°, 3e, et 4e
Malades
. — Paralysie faciale périphérique. 1er Malade.
iques. 2°, 3e, et 4e Malades. — Paralysie faciale périphérique. 1er
Malade
. I Messieurs, je vais faire comparaître, clans
ien assez réussi, et qui mérite à tous égards qu'on s'y arrête. (Le
malade
est introduit.) M. Giiarcot. — Veuillez remarqu
nous devons nous attendre à rencontrer surtout lorsqu'il s'agit d'un
malade
step-peur qui vient nous consultera l'hôpital.
e step-peur qui vient nous consultera l'hôpital. Nous avons prié le
malade
de mettre à nu ses membres inférieurs et nous pou
x genoux, sont froids au toucher, surtout à gauche. C'est pourquoi le
malade
entoure habituellement la jambe et le pied de ce
partie seule du vaste interne est conservée). Cependant de ce côté le
malade
peut étendre la jambe sur la cuisse et opposer, d
rd'hui ont disparu, étaient fort accentués. C'est ainsi qu'alors le
malade
souffrait surtout dans les jambes de douleurs viv
J'ai hâte maintenant de vous montrer que l'étude des antécédents du
malade
et en particulier de ses habitudes de vie ne cont
à l'exposé de quelques points de l'histoire des antécédents de notre
malade
. C'est un garçon d'environ 27 ans, né à Paris, au
is intéressant d'en détacher quelques fragments communiqués par notre
malade
qui la sait par cœur pour l'avoir bien souvent ch
s'étant accentuée de façon à constituer une véritable paraplégie, le
malade
dut entrer une première fois à la Salpêtrière dan
ion des pieds et des jambes s'accentuait, etc., etc. En même temps le
malade
souffrait le matin de pituites, la nuit ses rêves
ance motrice disparut en grande partie et à partir du 18 août 1882 le
malade
put reprendre son travail qu'il ne quitta plus qu
et dont l'un n'a pas duré moins de huit jours ; pendant cet accès le
malade
très bruyant dut être maintenu au lit par la cami
nous fondant sur l'histoire des premières périodes de la vie de notre
malade
qu'il a été frappé de très bonne heure, vers l'âg
Voici autant, qu'il a pu être reconstitué d'après les souvenirs du
malade
son « pedigree ». A. Père âgé de 57 ans, mécani
ze enfants. Six d'entre eux sont morts de « convulsions »;Br... notre
malade
, est le septième ; on sait que lui aussi a eu des
eur. C'en est assez sur ce point. Il est temps d'en revenir à notre
malade
; lui n'est pas un « Edmond » ; c'est, parait-il,
il nous paraît nécessaire, désormais, de mettre en lumière chez notre
malade
tout un côté de son caractère et de ses mœurs que
oduisant comme par le passé, environ trois fois par mois, bien que le
malade
, très surveillé depuis son entrée à la Salpêtrièr
en effet ce que nous trouvons noté dans les observations ad hoc : le
malade
prévoit qu'il va avoir son attaque ; le premier s
igé de l'attacher à été plusieurs fois brisé en mille pièces. Notre
malade
est donc un hystérique, cela n'est pas douteux et
anciés relevés par M. Parinaud à propos de l'examen oculaire de notre
malade
(Fig. 23). L'examen de l'œil D G Fig. 23. d
t de l'œil gauche, le réflexe du clignement n'a pas lieu. En outre le
malade
ne présente pas de ce côté les modifications pupi
nctivale. Lorsque, les deux yeux étant ouverts, on fait regarder au
malade
un carré de papier blanc, il ne voit qu'une image
prisme donnant une déviation de l'image de 10 centimètres environ, le
malade
voit deux carrés de papier blanc, au lieu d'un ;
ans cette même expérience un verre coloré devant un des deux yeux, le
malade
voit une image colorée et une image blanche et le
e devant l'œil droit, on le place devant l'œil gauche amaurotique, le
malade
ne voit qu'une seule image. Ainsi l'œil gauche,am
ologiques que l'analyse clinique nous conduit à distinguer chez notre
malade
. Vous avez bien compris qu'il ne faut pas voir
es de maladies éteintes. Que pourrons-nous faire en faveur de notre
malade
? C'est toujours chose fort sérieuse que l'existe
i lui convient. Finir par Bicêtre ! Hélas, pauvre « Don Juan » ! 2e
Malade
Trois malades atteints de paralysie faciale pér
Finir par Bicêtre ! Hélas, pauvre « Don Juan » ! 2e Malade Trois
malades
atteints de paralysie faciale périphérique sont i
périphérique sont introduits. M. Charcot. — Le premier de ces trois
malades
dont nous allons nous occuper un instant est un g
pouvait recueillir dans les antécédents personnels et héréditaires du
malade
les preuves d'une prédisposition nerveuse accentu
lesquelles je terminais les considérations présentées à propos de ce
malade
dans la leçon du 18 juin 1888 : « Chez notre mala
es à propos de ce malade dans la leçon du 18 juin 1888 : « Chez notre
malade
, les douleurs de l'oreille et des dents n'ont pas
ien, messieurs, cela ne paraît pas être tout à fait le cas chez notre
malade
, car l'exploration électrique pratiquée il y a qu
s intérêt de constater aujourd'hui ce qui est advenu chez notre jeune
malade
, qui n'a pas cessé d'être soumis au traitement él
iale qu'on pourrait croire à peu près complètement épuisé. 3e et 4e
Malades
Il s'agit ici de deux cas de paralysie faciale
. Il a été impossible de trouver dans les antécédents héréditaires du
malade
la moindre trace d'une tare nerveuse. Le second
éditaires du malade la moindre trace d'une tare nerveuse. Le second
malade
, âgé de 18 ans. est également atteint de paralysi
après les accès. 3° Hystérie chez un saturnin âgé de 28 ans. lre
Malade
. Messieurs, Je vais faire placer sous vos yeu
ver dans ce genre un certain nombre de cas rares, exceptionnels. Un
malade
est introduit sur une civière. M. Charcot : Voi
Un malade est introduit sur une civière. M. Charcot : Voici notre
malade
, nous allons l'examiner très rapidement ; sa situ
e enfin; une semaine après, le côté droit a été pris à son tour. Le
malade
est venu à la consultation de l'hospice pour la p
la première. Les accidents nerveux s'étaient rapidement aggravés : le
malade
est ce jour-là, énormément agité sur la chaise où
hydrate de de chloral (2 à 3 gr. par jour.) Nouvelle présentation du
malade
le 19 novembre. Empirement très accentué de tou
le 19 novembre. Empirement très accentué de tous les symptômes : le
malade
ne dort pour ainsi dire plus depuis deux nuits. L
situation évidemment devient sérieuse et sur la demande de sa mère le
malade
est admis dans les salles de la Clinique. Les dif
de pot., 6 gr., hydrate de chloral, 4 gr.) Mardi 20 novembre. — Le
malade
n'a pas dormi de la nuit ; il s'est montré très a
à constater quelque perturbation mentale. Mais, désormais, chez notre
malade
, les troubles de ce genre dépassent évidemment le
ires c'est ainsi qu'il prétend avec assurance, être persécuté par les
malades
du service ; tous ceux qui ont aidé à le mainteni
mais, s'agit-il d'une amélioration sérieuse ? on n'ose l'espérer. Le
malade
est, en réalité, très prostré, très amaigri, les
squement à40° ;le pouls est à 120, régulier. Samedi ^novembre. — Le
malade
n'a pas paru agité cette nuit : mais son état ce
st sèche, le ventre creusé en bateau, comme ratatiné, etc., etc. Le
malade
peut être ramené dans les salles : (Le malade est
tatiné, etc., etc. Le malade peut être ramené dans les salles : (Le
malade
est porté hors de de la salle), le voilà parti, n
hospital, pour une période de 31 ans,16 cas ; a l'hôpital des Enfants
malades
, dans une période de 15 ans, on n'en a pas compté
tions-là existent d'une façon très accentuée dans l'hérédité de notre
malade
. Autre question : Quels sont, étant donnée la c
mais c'est certainement le cas habituel. « On a peine à contenir les
malades
... Ils brisent les liens dont on les entoure, se
compléter le tableau : En premier lieu, l'amaigrissement rapide du
malade
, la teinte cyanosée des téguments, la cessation b
à la règle, sous ce rapport, car si la température s'est, chez votre
malade
, élevée rapidement à un moment donné, et elle a a
t ce que vous voudrez : je dois vous l'avouer, l'état de notre pauvre
malade
ne m'inspire aucune confiance et je redoute fort,
Mais, hélas! les autres symptômes ne marchaient point de pair, et les
malades
succombaient, à la vérité, en pleine défervescenc
organique grossière n'explique ces terminaisons-là. Ainsi, chez notre
malade
, s'il succombe comme je le redoute, il n'y aura c
les convulsions ont cessé ou se sont considérablement affaiblies, le
malade
restant toutefois dans le coma Le danger est alor
restant toutefois dans le coma Le danger est alors imminent,et si le
malade
succombe, ce qui est, hélas ! bien fréquent, l'au
te, l'occasion de revenir très prochainement à propos de notre pauvre
malade
. J'en viens maintenant à compléter son histoire
Vous le voyez, messieurs, le rhumatisme articulaire joue, chez notre
malade
un rôle assez important. On le voit sévir à plusi
ociée au rhumatisme articulaire que l'affection, chez notre infortuné
malade
, s'accompagne de symptômes graves ; car l'on sait
ide jetant par la fenêtre. l'âge de 43 ans. de sa femme. Le père du
malade
La mère du malade Suicide Hémoptysies nerveuses
fenêtre. l'âge de 43 ans. de sa femme. Le père du malade La mère du
malade
Suicide Hémoptysies nerveuses (?) supplémentair
tres enfants morts Le 4e enfant, A., .cl en bas âge. Gabriel, notre
malade
, né le 13 avril 1871 (après le siège), nerveux
t pour nous, dans l'évolution de cet arbre généalogique. Le père du
malade
exerçait la profession de peintre sur porcelaine
ernel n'est pas non plus indemne de tares nerveuses. La grand'mère du
malade
a en effet souffert d'attaques de nerfs et sa mèr
ence qui nous font redouter pour bientôt une terminaison fatale. 2e
Malade
. Le second sujet dont je veux vous parler maint
s concernant les antécédents tant personnels qu'héréditaires de notre
malade
; relativement au second point nous n'avons pu re
ce qui est de l'enfant elle-même, elle n'avait jamais, parait-il, été
malade
lorsque, à 7 ans, elle fut un soir épouvantée par
noncé. En 1887, la petite, ayant été placée à l'hôpital des Enfants
malades
, a été traitée par le bromure; sous l'influence d
particulière. Je vous disais que l'accès n'était, chez notre jeune
malade
, précédé par aucune sensation d'aura et cela est
lement vous dire un mot. Voici en quoi elles consistent, chez notre
malade
. Ce sont de brusques mouvements cloniques qui, le
lles sont légères, elles sont d'autrefois tellement puissantes que le
malade
peut être renversé à terre avec un cri produit pa
ar M. Reynolds et j'ai vu la même chose survenir fréquemment chez une
malade
de mon service à la Salpêtrière. Quelque intens
récède l'accès, à titre d'aura et cesse après lui. Chez notre jeune
malade
, les choses rentrent dans le cadre vulgaire et c'
ous les six ou huit jours par exemple, on pourrait dire que chez la
malade
le rétrécissement est un phénomène en quelque sor
sorte permanent. Dans le but de bien établir que dans le cas de notre
malade
, où il s'agit d'épilepsie et non d'hystérie, le r
sera advenu après l'expérience que nous allons mettre en œuvre. 3e
Malade
. Le dernier malade que je vous présenterai aujo
expérience que nous allons mettre en œuvre. 3e Malade. Le dernier
malade
que je vous présenterai aujourd'hui est un nouvel
aturnine (1).[I1 vous serafacile de reconnaître par la description du
malade
que chez lui l'hystérie provoquée par le saturnis
nsulter le 19 octobre 1888. Voici en quelques mots l'état actuel du
malade
: teinte jaunâtre et pâle des téguments ; liséré
ncerne la sensibilité profonde; ainsi partout excepté à la main où le
malade
conserve quelques notions des mouvements imprimés
n dehors de ces cas-là. En voilà assez pour bien établir chez notre
malade
, l'existence de l'hystérie classique. Rien n'y
r la pression des zones hystérogènes déterminée inconsciemment par le
malade
durant son sommeil. Peu importe du reste, pour
er les modifications psychiques très accentuées, observées chez notre
malade
, afin de montrer une fois de plus que ces modific
bres prévisions dont je vous faisais part mardi dernier, notre pauvre
malade
atteint de chorée aiguë a succombé dans la nuit d
mal épileptique et l'état de mal choréi-que se trouve justifié. 1er
Malade
Je vous présente actuellement une jeune fille â
d'une façon prédominante ; tel est en particulier le cas de la jeune
malade
que nous avons sous les yeux. Voici d'abord ce
ion de cette mort qui parait avoir du reste provoqué chez notre jeune
malade
le développement de l'affection. Ajoutons en pa
Actuellement, je vais mettre sous vos yeux le pedigree de notre jeune
malade
et vous allez reconnaître jusqu'à quel point il e
de nerfs. 8 enfants dont 3 morts en bas âge. Une des sœurs de la
malade
, âgée de 10 ans, a eu plusieurs attaques de rhuma
de 10 ans, a eu plusieurs attaques de rhumatisme articulaire. Notre
malade
, âgée de 12 ans, choréique ; — a des idées fixes,
tc. Voilà un exposé qui certes n'a pas besoin de commentaires. 2e
Malade
Je saisis avec empressement l'occasion qui s'of
r là, il sera bon d'insister un peu plus sur les antécédents de notre
malade
. L'étude des antécédents de famille ne fournit
'autre à peu près de même durée, vers le milieu de juillet 1888. Au
malade
: Vous n'avez jamais eu lagravelle, des coliques
e : Vous n'avez jamais eu lagravelle, des coliques néphrétiques? Le
malade
: Non, monsieur. M, Charcot: Je remarque en pas
qu'il ne présente pas de concrétions tofacées sur les oreilles. Àu
malade
: Voua avez eu la goutte deux fois? Où siégeaient
la goutte deux fois? Où siégeaient la douleur et le gonflement. Le
malade
: Oui, monsieur, chaque fois elle a duré de dix à
époque la douleur était-elle surtout vive ; la nuit ou le jour? Le
malade
: Oh ! monsieur,c'était la nuit ; je ne pouvais j
qu'il s'est agi dans ces deux accès, il n'y a pas à s'y tromper. Au
malade
: Avant cet accès de goutte, vous n'avez jamais é
mper. Au malade : Avant cet accès de goutte, vous n'avez jamais été
malade
? Le malade : Non, monsieur, jamais je n'avais c
lade : Avant cet accès de goutte, vous n'avez jamais été malade? Le
malade
: Non, monsieur, jamais je n'avais connu la malad
mais je n'avais connu la maladie. M. Charcot: Vous avez servi? Le
malade
: Oui, j'ai été aux chasseurs d'Afrique. J'ai fait
ordeaux a bien étudié (1) dans ces derniers temps. Dans ces cas, le
malade
a perdu non seulement le souvenir de ce qui s'est
s donner créance sans réserve aux récits que vous font volontiers les
malades
lorsque vous les interrogez sur les circonstances
le nom de neurasthénique. Les choses sont ainsi en réalité chez notre
malade
. Bien qu'il ait conservé l'appétit, le matin sa b
a fatigue, du malaise un besoin impérieux de dormir. Cela, chez notre
malade
contraste singulièrement avec ce qui existait aut
nullement menacée : mais en ce sens qu'il me paraît douteux que notre
malade
puisse jamais reprendre son service. Voilà près d
urement dynamiques cependant, et mieux eut valu a pour, moi », dit le
malade
,« unejambe cassée ».« Je vois bien, ajoute-t-il,q
nées. Le Progrès médical, 1888, t. VIII, 6me série, p. 58. 3* et 4e
Malades
(Deux jeunes malades, l'un âgé de 12 ans, l'aut
l, 1888, t. VIII, 6me série, p. 58. 3* et 4e Malades (Deux jeunes
malades
, l'un âgé de 12 ans, l'autre de 20 ans, sont intr
hent à ce sujet, si je leur annonce qu'il n'y a pas longtemps que les
malades
ont été frappés, reconnaîtront qu'il s'agit de ca
été frappés, reconnaîtront qu'il s'agit de cas anormaux. De nos deux
malades
en effet, l'un est âgé de 12 ans et l'autre a att
st développée ne sera pas la seule que nous aurons à relever chez nos
malades
et c'est là justement ce qui fera leur intérêt. C
est, un épisode absolument isolé. J'en viens à l'étude de nos deux
malades
; le premier est, comme vous le voyez, un gros et
probablement d'une paralysie obstétricale. Lui, n'avait jamais été
malade
et l'affection dont il souffre aujourd'hui est at
aurait remarqué la présence d'une tache bleuâtre, d'une ecchymose? Le
malade
est resté au lit toute la journée. Le lendemain 1
délire, une fièvre vive et le lendemain matin lors d'une accalmie, le
malade
voulant aller aux cabinets, sentit son membre inf
ins cas et dont il n'existe d'ailleurs pas de traces chez notre petit
malade
. A part ce fait de la présence, à un moment don
aralysé, il n'y a plus rien que de normal à signaler chez notre jeune
malade
, si ce n'est toutefois sur un point que jt relève
ériode d'infirmité est donc définitivement constituée. Notre second
malade
est un garçon âgé aujourd'hui de 21 ans et qui a
xerçait la profession de coupeur en souliers. Jamais il n'avait été
malade
et il était en état de santé parfaite, lorsque le
. Policlinique du Mardi 11 Décembre 1888 HUITIÈME LEÇON s lre
Malade
. — Cas complexe. — Ataxie locomotrice et hystérie
lre Malade. — Cas complexe. — Ataxie locomotrice et hystérie. 2e
Malade
. — Cas complexe. — Hystérie et sclérose en plaque
mportance pour le diagnostic de l'étude des troubles oculaires.) 3e
Malade
. — Chorée molle chez un enfant de 12 ans. — Héréd
ut aussi bien que partout ailleurs en pathologie. L'examen de notre
malade
d'aujourd'hui nous permettra aussi de vous montre
tout en ce qui concerne le diagnostic et le pronostic. ri -1- lre
Malade
. [Une malade est introduite dans la salle de co
concerne le diagnostic et le pronostic. ri -1- lre Malade. [Une
malade
est introduite dans la salle de cours.) Il s'agit
ui adresser devant vous, les principales phases de sa maladie. A la
malade
: Veuillez nous parler, je vous prie des première
er, je vous prie des premières douleurs que vous avez éprouvées. La
malade
: Vous voulez parler de 1876 ? M. Charcot : C'e
. Charcot : C'est cela même ; vous aviez alors 46 ans je crois ? La
malade
: Oui monsieur ; c'est le commencement de mon mal
une forte pression eût été moins douloureuse que le frôlement ? La
malade
: Je ne saurais vous dire,monsieur ; mais c'était
e élancements suivis de calme, ou était-ce tout à fait continu ? La
malade
: Je ne puis préciser ; la douleur, il me semble,
resthésie extrême, n'admettant pas le moindre frôlement, donnant à la
malade
l'idée d'un vésicatoire à vif. Voilà un phénomène
de l'autre ? Avant de rien décider laissons parler les faits. A la
malade
: Combien de temps cette douleur a-t-elle duré ?
. A la malade : Combien de temps cette douleur a-t-elle duré ? La
malade
: Quatre jours, monsieur, après cela la grande dou
as dépassé quatre jours, qui a marqué le début de l'affection. A la
malade
: Parlez-nous de ce qui s'est passé après la doul
ade : Parlez-nous de ce qui s'est passé après la douleur du dos. La
malade
: Quelques jours après, j'ai commencé à ressentir
n temps ; elles sont pareilles à ce qu'elles étaient autrefois ? La
malade
: Oui, monsieur, tout à fait. M. Charcot : Par
ent, vous les connaissez bien et vous pourrez nous les décrire ? La
malade
: Oh! monsieur, ce sont des douleurs tout à fait
temps en temps ; combien de temps durent les accès de douleurs ? La
malade
: Monsieur cela dure habituellement pendant quatr
M. Charcot : Sont-elles aussi fortes maintenant qu'autrefois ? La
malade
: Oui, monsieur, à peu près; il n'y a pas longtem
au devient-elle très sensible, douloureuse au moindre frôlement? La
malade
: Monsieur, c'est tout à fait la même chose que c
faitement libres pendant lesquels vous ne soutirez pas du tout ? La
malade
: Oui monsieur, certainement : ainsi aujourd'hui
e vous ont deviné de quoi il s'agit. Mais poussons plus avant. A la
malade
: Vous nous avez dit tout à l'heure que les doule
es inférieurs ont plus tard envahi les avant-bras et les mains ? La
malade
: Oui, monsieur, mais cela s'est fait bien longte
ent dans les mains; d'abord, existent-elles dans les deux mains? La
malade
: Oui, dans les deux mains, mais jamais dans les
ortes que dans les jambes ? montrez exactement où elles siègent. La
malade
montre l'extrémité inférieure du bord cubital de
ment un engourdissement dans les deux derniers doigts des mains? La
malade
: Oui, monsieur, mais non constamment, je les ress
ns.) Mais nous allons rencontrer maintenant, dans l'histoire de notre
malade
, un autre syndrome souvent précoce et également f
thèse d'un de mes élèves, M. Dubois. Ce syndrome a fait, chez notre
malade
, son apparition en 1882, il y a six ans décela, s
six ans décela, six ans après celle des douleurs fulgurantes. A la
malade
: Contez-nous l'histoire de ces vomissements dont
stoire de ces vomissements dont vous m'avez parlé bien des fois. La
malade
: Monsieur, je vous l'ai dit, ce sont les douleurs
e des douleurs dans le dos ou dans les jambes dont vous parlez ? La
malade
: Je n'ai plus souvent de douleurs dans le dos, bi
i; et les vomissements par accès dont, en ce moment, nous parle notre
malade
ne sont pas autre chose que les fameuses « crises
d'hui dite préataxique, parmi les symptômes les plus précoces. A la
malade
: Souffrez-vous dans l'estomac quand vous vomisse
ns l'estomac quand vous vomissez ? qu'est-ce que vous vomissez ? La
malade
; Je vomis de Feau et des glaires : rien ne peut
rcot : Est-ce que vous avez souvent ces crises de vomissements ? La
malade
: Je les ai maintenant beaucoup plus rarement qu'
s en avons fini, sans doute, avec ceux des symptômes initiaux dont la
malade
, en évoquant ses souvenirs, peut nous rendre co
tivement, l'époque à laquelle elle a commencé à se manifester. A la
malade
: Depuis quand avez-vous remarqué qu'il vous étai
vez-vous remarqué qu'il vous était devenu difficile de marcher ? La
malade
:11 y a quatre ans que j'ai commencé à m'apercevo
e legs ».Nous l'appelons, nous, « l'effondrement des jambes ». A la
malade
: Voulez-vous vous lever, s'il vous plaît, et vou
out ? Fermez les yeux tout à coup : vous le voyez, les yeux fermés,la
malade
oscille et menace de choir; c'est là ce qu'on app
; c'est là ce qu'on appelle le signe de Romberg. M. Charcot prie la
malade
de marcher ; elle fait quelques pas devant l'audi
La démarche, remarquez-le bien, ne répond pas au type classique ; la
malade
ne progresse pas en lançant ses pieds en avant, c
way of the legs), de telle sorte qu'il semble à chaque instant que la
malade
va s'affaisser sur elle-même ; cela imprime àia d
démarche une allure sautillante qui n'est point chose vulgaire. La
malade
étant assise de nouveau, on constate que les réfl
ents qu'on veut leur imprimer, n'est pas notablement diminuée. A la
malade
: Vous urinez, je crois, difficilement; depuis qu
la malade : Vous urinez, je crois, difficilement; depuis quand? La
malade
: Depuis trois ou quatre ans peut-être, je suis f
bétiques, à vous faire connaître les résultats qu'a donnés chez notre
malade
l'examen des fonctions oculaires. En premier lieu
Je vais maintenant insister sur un détail dont nous a fait part la
malade
et dont il était fort intéressant de vérifier l'e
, procédant à l'examen ophtalmoscopique de l'œil incriminé chez notre
malade
, — cet examen a été fait par M. le Dr Parinaud, —
° Dyschromatopsie dans les deux yeux pour le vert et pour le bleu, la
malade
au contraire perçoit le rouge parfaitement. Cec
nt. Ceci n'est pas, remarquez-le bien, un phénomène tabétique ; les
malades
atteints d'amaurose tabétique, lorsqu'ils devienn
lle des autres couleurs ayant disparu. Y aurait-il donc, chez notre
malade
, complication d'hystérie? 4° L'examen campimétr
t à cet égard des résultats à peu près décisifs. Il existe chez notre
malade
un rétrécissement du champ visuel portant sur les
rement concentrique. La présence d'un élément hystérique chez notre
malade
n'est donc guère douteuse. 5° Elle est encore d
halmologiques nous a donc conduit 1. Il existe en outre, chez cette
malade
une paralysie conjuguée des muscles oculaires dan
au résultat important que voici :—Tout n'est pas tabétique chez notre
malade
; l'hystérie est là, présente,il s'agit de lui acc
des crises, on exerce une pression surla région ovarienne droite, la
malade
ressent ces mêmes battements épigastriques, cette
ans s'influencer beaucoup mutuellement. Avant d'en finir avec cette
malade
, il me reste encore à relever quelques ooints qui
ystérique. L'hystérie, faut-il ajouter, s'est développée chez notre
malade
en dehors de toute intervention connue, d'une cau
e font pas défaut dans l'histoire des antécédents personnels de notre
malade
et c'est une circonstance à faire valoir dans l'é
vaut presque nécessairement au privilège de l'hérédité nerveuse. 2e
Malade
. La seconde malade qui va nous occuper n'est pa
rement au privilège de l'hérédité nerveuse. 2e Malade. La seconde
malade
qui va nous occuper n'est pas sans présenter de n
nels ne sont pas sans intérêt. Les tendances névropa-thiques de notre
malade
se manifestent de bonne heure : étant petite,elle
époque. Après avoir séjourné à l'Hôtel-Dieu pendant quelques mois, la
malade
a été admise à la Salpêtrière en mars 1888, dans
rd vague, incertain qui frappe lorsqu'on examine la physionomie de la
malade
avec quelque attention, tient à l'existence d'un
là incontestablement, dans les conditions où on l'observe chez notre
malade
, un symptôme hystérique. Décoloration atrophiqu
gauche, l'anesthésie cutanée est compliquée d'anesthésie profonde. La
malade
a perdu, les yeux fermés, la notion de la posiàon
1/308 à droite, l/20e à gauche. On note que depuis le mois de mars la
malade
a eu, à plusieurs reprises, des phases d'amaurose
que nous avons été conduit à mettre en valeur dans l'examen de notre
malade
toute une série de phénomènes qui autrement serai
connaissance dans la pratique vous épargnera bien des mécomptes. 3e
Malade
. On introduit dans la salle du cours un petit g
t dans les jointures ? La mère. —- Non, monsieur, il n'a jamais été
malade
auparavant; il n'a jamais souffert dans les joint
essive avec l'ataxie? C'est on ne peut plus probable. (A l'oncle du
malade
) : C'était votre frère. Vous devez bien connaître
e frère. Vous devez bien connaître sa famille : y avez-vous connu des
malades
? L'oncle.— Un autre de mes frères âgé de quara
AIUS. Policlinique du Mardi 18 Décembre 1888 NEUVIÈME LEÇON 1er
Malade
. — Femme de 47 ans. Autrefois paraplégie par mal
ériques, simulant un retour du mal vertébral et de la paraplegic 2e
Malade
. — Simulation hystérique du m^\ rje p0tt chez un
lation hystérique du m^\ rje p0tt chez un garçon âgé de 24 ans. lre
Malade
. Vous avez devant les yeux une vieille connaiss
on cas avait été considéré comme incurable. De fait, j'ai connu cette
malade
complètement paralysée des membres inférieurset,
de traces, du moins en apparence. Toujours est-il que, depuis 1870,1a
malade
se tient debout sans fatigue, marche aisément, fa
re des phénomènes pathologiques qui ont été relevés 25 chez notre
malade
, dans les antécédents d'abord, puis dans le temps
A partir de cette époque, elle n'a plu,'' Cefé Pe^mt ^nglemp* d être
malade
; elle put reprendre son travailIcepenu *' et le
aboutissant, au dernier terme, à une impuissance très prononcée. La
malade
dut, en conséquence, demander de nouveau son admi
étention d'urine et que les douleurs thoraciques. En juillet 1870, la
malade
était sur pied,et,en août,la guérison étant consi
e spasmodique persiste en quelque sorte à l'étatrudimentaire chez ces
malades
qui parais sent bien complètement guéries de la
ai vus jusqu'ici, aujourd'hui encore. Ainsi vous constatez chez notre
malade
la trépidation assez marquée produite par le redr
ance motrice. De toutes ces éventualités il est bon, je pense, que le
malade
soit prévenu, afin qu'il apprenne à les éviter, e
ue intéressants qu'ils soient, que je vous présente aujourd'hui notre
malade
. J'ai voulu surtout appeler votre attention sur
nous nous sentions disposés à partager entièrement les craintes de la
malade
. Un examen plus attentif devait bientôt nous rend
, souvent anguleuse que présente le 1. Voir Charcot. Leçons sur les
malades
du système nerveux. T. II p. 93. Delà compression
ens sur laquelle je viens d'appeler votre attention à propos de notre
malade
. Dans un cas de ce genre, observé avec Michaud, c
proposé d'atteindre et j'en reviens actuellement à l'examen de notre
malade
. Je vous rappellerai en deux mots les accidents d
notre malade. Je vous rappellerai en deux mots les accidents dont la
malade
se plaint depuis le 9 décembre dernier, il y a un
ier. L'examen des membres inférieurs fait constater ce qui suit: la
malade
exagère inconsciemment la faiblesse des membres i
gments du membre aux mouvements qu'on veut lui imprimer, alors que la
malade
s'y oppose, n'est pas moindre qu'elle ne l'était
oilà un fait qui ne concorde guère avec l'idée d'un retour chez notre
malade
des phénomènes de compression spinale. Nous sav
ordre les jointures des orteils, du cou-de-pied, du genou sans que la
malade
s'en aperçoive, et en outre, les yeux fermés, ell
éral des paralysies hystériques psychiques. S'agit-il donc chez notre
malade
d'hystérie ? Oui, et c'est chez elle l'hystérie q
nce de l'élément hystérique est encore marquée d'ailleurs, chez notre
malade
, par l'existence d'un rétrécissement unilatéral t
ie de la ménopause : c'est de cela qu'il s'agit simplement chez notre
malade
. La nature hystérique chez elle de la grande majo
duction, dans une certaine mesure des lésions organiques spinales, la
malade
a éprouvé des douleurs rachialgiques et en ceintu
rétation exagérée du sentiment de faiblesse, de fatigue accusé par la
malade
dans les bras, toutes les fois qu'elle voulait s'
pour ce qui est des phénomènes hystériques, il importe de rassurer la
malade
sur l'issue des événements, de relever ses forces
sue des événements, de relever ses forces et de savoir attendre. 2e
Malade
. Par le fait d'une coïncidence assez singulière
e, nous avons encore à parler du mal de Pott à propos de notre second
malade
. J'aurai à vous rappeler combien il est difficile
façon la plus frappante dans l'hystérie. Bonneuil, où est né notre
malade
, Me...ier, aujourd'hui âgé de 24 ans, est, vous n
rop exclusif. Rappelez-vous d'abord les antécédents héréditaires du
malade
: père amputé pour une tumeur blanche ; chez le m
éréditaires du malade : père amputé pour une tumeur blanche ; chez le
malade
lui-même, l'existence passée d'une pleurésie doub
t étudier avec vous, qui avait frappé l'attention. Vous avez vu notre
malade
faire son entrée dans la salle de cours en s'aida
osses iliaques, surtout dans la droite. Lorsque nous avons examiné le
malade
au lit, nous avons remarqué qu'il ne peut s'asseo
ent, se transforment même en courbures inverses et si, pendant que le
malade
effectue ces mouvements, on applique les doigts s
ements signalés ci-dessus. Mais il n'en est plus de même chez notre
malade
, tant s'en faut : le tronc, lorsqu'il se fléchit
ères cliniques du mal de Pott. D'après la description donnée par le
malade
, du siège, de l'étendue, du 1. ~Lanné\ongne,Tub
t ; tout ce qu'il nous reste à relever, maintenant dans l'histoire du
malade
nous en éloignera de plus en plus. Examinons d'
s douloureuses. Lorsque l'attaque doit se développer spontanément, le
malade
en est prévenu par une sensation particulière qui
nt les convulsions, évolue en effet, je vous le rappelle,lorsque le
malade
est couché ou à terre, sans bruit, sans fracas, s
ques-uns d'entre vous pourraient supposer que, chez notre intéressant
malade
, ce dernier élément sans préjudice de l'autre aya
sie des testicules et du scrotum était aussi prononcée que chez notre
malade
d'aujourd'hui, et en même temps, par un singulier
et fructifier. Donc, notre confrère traitait depuis quelque temps un
malade
souffrant d'une déviation vertébrale et en même t
, par l'application du corset de Sayre. Au bout de quelques jours, ce
malade
annonça que les douleurs fulgurantes très vives,
ux détails pratiques recueillis 1. Application de la suspension des
malades
au traitement de quel fues affections de la moell
ité d'accomplir l'acte sexuel. Myosis. Au bout de 29 suspensions,le
malade
marche beaucoup mieux; sa démarche, en réalité, e
êmement remarquable de l'incoordination motrice pendant la marche. Le
malade
, sans canne, peut monter facilement un deuxième é
voulu m'adresser récemment, M ..le Dr Motchoutkowsky m'apprend que ce
malade
qui, depuis près de cinq ans, a cessé tout trai
5 kilomètres. Les douleurs fulgurantes n'ont pas reparu. Le second
malade
est âgé de 42 ans. Il a été atteint autrefois de
s'agit d'un cas d'ataxie très avancée. En effet, il est impossible au
malade
de se tenir debout sans Faide d'une personne étra
inture ; crises gastriques très violentes. Aux membres inférieurs, le
malade
souffre de fourmillements et d'une sensation de f
tensité. Après 80 suspensions, elles avaient complètement disparu. Le
malade
est devenu bien plus solide sur ses jambes : c'es
ence de la lumière. Lorsque les yeux sont fermés, c'est à peine si le
malade
oscille. Par contre, le traitement paraît n'avo
ence sur les réflexes rotuliens qui sont toujours abolis. Troisième
malade
âgé de 55 ans : c'est à peu près le même cas que
ion exercée sur les membres inférieurs par le procédé de Volkmann. Le
malade
étant couché, on exerça pendant quelques jours un
lité. Les premiers bons effets ont commencé à se faire sentir chez ce
malade
après la vingtième séance. Quelques préceptes f
d'une petite courroie qui empêchera le collier de glisser lorsque le
malade
sera suspendu. L'application Fig. 47. — Apparei
fixera du deuxième au cinquième environ suivant la grosseur du cou du
malade
. Il est rare qu'on soit obligé d'interposer ent
'allonger ou se raccourcir à volonté suivant la taille ou le poids du
malade
. Le jeu de cette courroie, on le comprend, est
uscles du cou à la traction qu'ils vont supporter. On doit engager le
malade
à éviter autant que possible les mouvements qui s
latéraux, les mouvements de torsion qui pourraient se produire. Le
malade
ayant quitté le sol, de telle façon que la pointe
és individuelles et de particularités inhérentes, surtout au poids du
malade
. Alors par exemple qu'on n'éprouve aucune difficu
difficulté à faire tolérer d'emblée deux minutes de suspension à des
malades
pesant de 60 à 70 kilo g., il n'en est plus de mê
ui ne doit pas être quand l'opération est bien conduite. Il est des
malades
chez lesquels le désir d'être soulagés est si imp
elques détails d'ordre secondaire méritent d'être signalés encore. Le
malade
doit, au moment d'être suspendu, quitter son vête
doivent être naturellement éliminés du groupe. Restent donc quatorze
malades
dontnous avons à nous occuper aujourd'hui. Il imp
diagnostic n'a laissé subsister l'ombre d'un doute. La plupart de ces
malades
nous étaient d'ailleurs antérieurement déjà connu
e, dans un court exposé, ce qui est advenu chez les autres. Premier
malade
.— Voici d'abord un homme vigoureux, âgé de 50 ans
commencé à s'accuser. L'observation abrégée qui constate l'état du
malade
au moment de la première suspension est ainsi con
devenue difficile ; l'incoordination motrice est assez prononcée. Le
malade
ne peut marcher longtemps, il est obligé de s'ass
intenses. — Douzième séance : La miction s'est améliorée encore. Le
malade
a pu descendre seul du tramway en marche, ce qui
ne s'est pas produit depuis longtemps. — Vingt-troisième séance : Le
malade
a eu pour la première fois depuis un an une érect
un an une érection. Les réflexes rotuliens sont toujours absents. Le
malade
fait remarquer qu'il n'a pas ressenti ses douleur
ti ses douleurs, bien que le temps soit fort humide. M. Charcot, au
malade
: Les douleurs dont vous souffriez étaient-elles
uffriez étaient-elles très vives ; depuis quand les aviez-vous ? Le
malade
: Je les ai ressenties pour la première fois il y
à l'égard de ces douleurs depuis que vous suivez le traitement? Le
malade
: Les douleurs ont disparu après trois ou quatre
étée, ce serait déjà de la part de celle-ci un bienfait signalé. Au
malade
: Comment s'est produite la fracture de la jambe d
racture de la jambe dont il est question dans votre observation? Le
malade
: J'étais assis devant un bureau et je me suis ba
ux mouvement. M. Charcot : Voilà bien une fracture d'ataxique. Au
malade
: Parlez-moi, je vous prie, de votre marche; que
je vous prie, de votre marche; que s'est-il produit de ce côté? Le
malade
: Je marche décidément beaucoup mieux. Je me tien
asins sans être forcé de m'asseoir à chaque pas. M. Charcot prie le
malade
de se tenir debout les pieds rapprochés l'un de l
On constate dans cette épreuve l'absence du signede Romberg; puis,le
malade
étant assis,on peut reconnaître que l'absence d
tre que l'absence des réflexes rotuliens persiste. — S'adressant au
malade
: Voulez-vous dire maintenant si vous avez gagné
nt si vous avez gagné quelque chose pour l'émission des urines ? Le
malade
: Oh ! de ce côté là, l'amélioration est bien mar
n une seule fois. C'est comme dans le temps, alors que je n'étais pas
malade
. M. Charcot : Il y a encore un autre résultat o
ne se sont pas démentis un seul instant depuis l'origine. Deuxième
malade
. — Le second malade est un nommé Des...mes, âgé d
ntis un seul instant depuis l'origine. Deuxième malade. — Le second
malade
est un nommé Des...mes, âgé de 43 ans. Il remplit
ès notable dans la marche qui est moins affectée par l'obscurité ; le
malade
descend les escaliers plus facilement. La miction
trente-sixième séance, on note de grands progrès dans la marche ; le
malade
peut faire maintenant de longues courses à pied :
ru. Réflexes rotuliens toujours absents. M. Charcot, s'adressant au
malade
: Tout ce que je viens de dire est-il bien exact
ant au malade : Tout ce que je viens de dire est-il bien exact ? Le
malade
: Oui.monsieur, certainement ; je n'ai plus de do
-vous commencé à mieux marcher? Comment va maintenant la vessie? Le
malade
: Une quinzaine de jours après le début du traite
er, je suis très bien descendu du tramway en marche. M. Charcot, au
malade
: Ne faites pas trop de ces prouesses-là. Les os
-là. Les os des ataxiques sont fragiles ; demandez ce qu'il en est au
malade
qui vous a précédé ici. Troisième malade. — C'e
emandez ce qu'il en est au malade qui vous a précédé ici. Troisième
malade
. — C'est un nommé G...fin, âgé de 32 ans. Il a ét
oindre fréquence dans le besoin d'uriner. Après la septième séance le
malade
affirme qu'il sent mieux le sol, qu'il n'a plus d
la vingt-quatrième séance, les résultats acquis sont les suivants: le
malade
peut faire d'assez longues courses sans se servir
ne. Les érections sont plus fortes et plus durables. M. Cearcot, au
malade
: Voulez-vous bien nous dire ce que vous pensez d
e que vous pensez des efïets du traitement que vous avez suivi ? Le
malade
: Monsieur, ce qu'il y a de plus clair c'est que
seul. M. Gharcot : Parlez-nous de vos douleurs, de vos urines, Le
malade
: Je n'ai plus la sensation de coton sous les pie
ui paraît les remplacer. J'urine presque comme autrefois. Quatrième
malade
. - Extrait de l'observation : B...geois (Louis),
nce, il se produit une amélioration très manifeste dans la marche. Le
malade
peut marcher beaucoup plus longtemps qu'il ne le
. Vers la vingt-deuxième séance, les érections,au grand étonnement du
malade
, reparaissent plus fréquentes et plus soutenues.
.rges, âgé de 32 ans. Hérédité nerveuse très chargée,syphilis.Chez ce
malade
, l'évolution de la maladie avait été extrêmement
entôt corrigée, de la pièce mentonnière. Dans un cas seulement, où le
malade
était atteint de crises laryngées — ce cas ne fai
ne seront sans doute pas déplacées ici. Nous rappelons que tous ces
malades
étaient des tabétiques avérés,déjà avancés dans l
'incoordination.Elle s'est fait sentir dès les premières séances. Les
malades
nous ont dit souvent qu'aussitôt après la séance
ertain nombre de séances, elle se prononce et devient permanente. Les
malades
se tiennent beaucoup plus facilement debout ; ils
sparu,ou s'est pour le moins considérablement atténuée. Chez quelques
malades
, les fonctions vesicales sont redevenues normales
station si fréquente du tabes et qui impressionne si fâcheusement les
malades
. Les douleurs fulgurantes doivent être citées p
gourdissement des pieds s'est atténuée ou a disparu et que, chez deux
malades
, des plaques d'anesthésie plantaire sont redevenu
i prononcées, produites aussi rapidement sur un aussi grand nombre de
malades
à la fois. Mais après cette déclaration je sera
ne jeune fille de 13 ans, atteinte de la maladie de Friedreich. Cette
malade
, après un traitement de trente séances, a obtenu
dans deux cas d'impuissance liée à la neurasthénie. Par contre, un
malade
atteint de sclérose en plaques avec exagération c
nt au bout de trois jours. Nous comptons, dans ce second groupe des
malades
non ataxiques, multiplier à l'avenir et varier le
APPENDICE Après la leçon qu'on vient de lire, un grand nombre de
malades
se sont présentés à la Salpêtrière pour y être tr
traitement. Il y a lieu de les diviser en plusieurs groupes. Trente
malades
sont'venus de une à cinq fois seulement, et n'ont
e à cinq fois seulement, et n'ont plus été revus ensuite. Beaucoup de
malades
d'ailleurs fréquentent l'hôpital dans le but d'ap
vorable,on le conçoit, à l'observation, car il est assez rare que les
malades
qui sont en possession d'un appareil reviennent d
lever que nous avons pu, à la date du 8 mars, réunir tous les anciens
malades
présentés comme améliorés à la leçon du 15 janvie
ncope que rien ne faisait prévoir, a été observé. Chez un quatrième
malade
âgé de 43 ans, suspendu huit fois, les symptômes
du reste avant le traitement, se sont aggravés sous son influence. Ce
malade
était profondément anémié. Enfin, dans un cinqu
s, et qu'il peut être dangereux dans eer-tains cas de l'abandonner au
malade
lui-même. Relevons,en passant,que trois de nos
quatre cas de paralysie agitante (maladie cle Parkinson). Aucun des
malades
atteints de paraplégie spasmodique (huit cas dont
oduire jamais une aggravation des symptômes paralytiques. Les trois
malades
atteints de maladie de Friedreich, traités p-ar l
té des membres et les symptômes pénibles, parfois douloureux, que les
malades
y éprouvent ont été fortement atténués ; chez une
que les malades y éprouvent ont été fortement atténués ; chez une des
malades
(femme de -43 ans) le phénomène d'antépulsion a d
e de Basedow avec l'hystérie, l'ataxie locomotrice progressive. 1er
Malade
M. Ghargot. — Messieurs, le malade dont nous al
e locomotrice progressive. 1er Malade M. Ghargot. — Messieurs, le
malade
dont nous allons nous occuper en premier lieu est
cavalerie et il a fait de nombreuses campagnes. Jamais il n'avait été
malade
lorsque, il y a dix ans, il a commencé à souffrir
, des poignets, des coudes sont devenus plus tard le siège du mal. Le
malade
insiste sur ce fait, que les douleurs, pendant le
les entendre énumérer, que c'est la goutte qui est ici en jeu. Notre
malade
est donc un sujet arthritique au premier chef; ce
out par une tendance à être projeté vers la gauche, côté de l'oreille
malade
. Cette sensation de translation violente était
ux. Malgré tout, —cela est parfaite ment établi dans le souvenir du
malade
, — il n'y eut pas un instant perte de connaissanc
re. Rien n'y manque : sentiment de translation soudaine entraînant le
malade
dans une direction toujours à peu près la même po
ître le résultat d'un examen otoscopique régulier pratiqué chez notre
malade
par M. Gellé, quelques semaines après l'accès qui
ce grand accès vertigineux de quinze jours de durée enfin terminé. Le
malade
pourra désormais quitter le lit, se tenir debout
rtigineux habituel persiste à un assez haut degré. Voyez comment le
malade
, lorsqu'on le prie de faire quelques pas dans la
titude rai de et de ce regard toujours dirigé droit vers la terre, le
malade
nous la donne en disant « qu'il est toujours en é
celui-ci lui paraît subir à chaque instant. » Ainsi, l'attitude du
malade
en marche traduit jusqu'à un certain point la lut
e qui existait à la date du 13 novembre dernier, époque à laquelle le
malade
vous a été présenté pour la première fois, vous c
paraître sous l'influence des causes occasionnelles; mais lorsque le
malade
est bien calme, bien tranquille, assis ou couché
de chute soudaine ou de tournoiement autour de l'axe vertical, que le
malade
dépeignait avec des couleurs si vives, ils ont co
uivi depuis cette époque avec persistance. Du 13 au 28 novembre, le
malade
a pris chaque jour, 0,75 centigrammes de sulfate
ceux-ci se sont montrés si intenses et si fréquemment répétés que le
malade
a dû se confiner chez lui où il est resté presque
i, et de cela, vous le comprenez, il est absolument nécessaire que le
malade
soit prévenu dès l'origine ; sans quoi, il ne man
ymptômes, pendant les deux semaines de repos qui furent prescrites au
malade
, revinrent au niveau où ils étaient, antérieureme
icile, au contraire, lorsqu'il s'agit des premiers. Ainsi, chez notre
malade
, si j'en juge par une expérience déjà longue dans
ever les doses et les porter à un gramme et plus par jour. Mais notre
malade
est confiant, résolu, et je compte beaucoup sur l
puis affirmer que j'ai à peu près constamment atteint le but chez les
malades
auxquels je suis parvenu à faire partager ma conf
heures. Eh bien, après la guérison, l'ouïe est restée dans l'oreille
malade
ce qu'elle était au moment où le traitement a été
était au moment où le traitement a été institue'. 2e 3e 4e 5e et 6e
Malades
. Les circonstances nous ont permis de réunir, p
e ses épaules ou sur le sommet de sa tête. Vous reconnaissez même, le
malade
s'étant dépouillé de ses vêtements, que la plupar
opos que sans aucun doute Basedow se fût refusé à reconnaître chez ce
malade
l'affection qu'il a le premier décrite. L'argumen
nnue ; par contre les causes occasionnelles ne font pas défaut. Notre
malade
est père de quatre enfants; il a récemment fait,e
sent fait reconnaître ce qui suit : amaigrissement très prononcé ; le
malade
assure qu'il aurait perdu 10 livres depuis trois
uverons à des degrés divers dans trois des cas qui vont suivre. Notre
malade
nous a fait remarquer que souvent, pendant la sta
opos de l'ataxie locomotrice. Mais le tabès ataxique n'est chez notre
malade
nullement en jeu : à la vérité les réflexes rotul
membres inférieurs en effet, étendus ou fléchis volontairement par le
malade
, résistent fort peu aux mouvements de sens contra
t, j'en viens à l'exposé deb principaux traits de l'histoire de notre
malade
. Les antécédents de famille sont ici tout à fai
dité nerveuse tient une large place.La grand'mère maternelle de notre
malade
a été aliénée ; sa mère a des hallucinations de l
tremblement est beaucoup moins accentué que dans le cas précédent. La
malade
est presque incessamment sous le coup d'une diarr
sur le tronc. La peau paraît chaude, le pouls varie de 100 à 150. (La
malade
est priée de se retirer.) C'est ici le lieu d'e
Le 20 » 38,2 38,6 Le 21 » 38,4 Ainsi, la fièvre existe chez notre
malade
, sans qu'elle puisse être expliquée par l'interve
les chiffres étaient ceux de l'état normal, 37°5, 37°2. Lorsque cette
malade
est sortie de l'hôpital, tous les symptômes de la
onduire à mal et nous voilà quelque peu rassuré sur l'avenir de notre
malade
. Nous ne devons pas négliger de faire remarquer
jambes ; ces mêmes particularités, nous allons les retrouver chez la
malade
qui va suivre. III. Il s'agit, cette fois, d'un
rs du côté paternel, a été atteinte de chorée. Plusieurs frères de la
malade
sont morts de convulsions en bas âge ; une de ses
1888. Sous l'influence du traitementélectrothérapique,l'état de la
malade
s'est singulièrement amélioré, sur tous les point
adie de Basedow est le suivant. En premier lieu, on observe cheznotre
malade
, ainsi que nous le faisions pressentir tout à l'h
dans un instant. Le second point est relatif à l'apparition chez la
malade
des symptômes hystériques,dans le temps même où c
t ici atteindre un haut degré d'intensité. Grâce à elle, en effet, la
malade
a été, pendant plusieurs mois, affectée d'une imp
n sommaire des principaux faits consignés dans l'observation de cette
malade
. L'étude des antécédents a appris ce qui suit: le
tait depuis plusieurs semaines devenue â peu près complète lorsque la
malade
est entrée à la Salpêtrière en juillet 1884. Elle
quelle, au même degré, jusqu'en septembre 1885, époque à laquelle la
malade
a commencé à pouvoir se tenir debout et marcher.
puissance motrice des membres inférieurs était à peu près absolue. La
malade
avait dû y être transportée sur une civière ; ell
autres ; la température de la peau et sa coloration sont normales. La
malade
n'y accuse aucune douleur, fulgurante ou autre, a
nce motrice porte principalement sur le membre inférieur gauche où la
malade
ne peut mouvoir volontairement que les orteils, e
ectum; pas de douleur en ceinture on rachialgique. Lorsqu'on prend la
malade
sous les aisselles pour l'aider à se tenir debout
e sur elle-même. Au moment où l'amélioration est survenue, quand la
malade
a pu commencer à se tenir debout et à marcher, el
scientifique,sont animés par la seule poursuite d'un but lucratif. La
malade
que vous avez sous les yeux oifre un exemple du g
n arriver en somme que, sous l'influence de l'émotion éprouvée par la
malade
en présence de l'auditoire, l'ensemble symptomati
importe que vous soyez rendus témoins. M. Gharcot, s'adressant à la
malade
: Veuillez, je vous prie, vous approcher de cette
vous prie, vous approcher de cette table qui est.là, près de moi. (La
malade
comprend immédiatement ce qui lui est dit et elle
avec soin tous les détails de la pantomime à laquelle se livre notre
malade
; vous voyez, elle fait signe d'abord qu'elle ne
r, mais on dirait qu'il y a quelque chose qui m'en empêche. » Notre
malade
est donc,i vous le voyez, atteinte d'aphasie motr
amplement, pour produire une articulation distincte. A la vérité, la
malade
est aphone ; elle ne peut pas émettre un son, un
ui est advenu relativement aux deux autres éléments du langage. Notre
malade
peut-elle lire mentalement et comprendre ce qu'el
ts les mots: «. Admission d'urgence. » M. Charcot, s'adressant à la
malade
: Lisez, je vous prie, et dites-moi ce que cela v
ade : Lisez, je vous prie, et dites-moi ce que cela veut dire ? — (La
malade
examine le papier, lit et se met immédiatement à
sous leurs yeux sans toutefois y rien comprendre. S'adressant à la
malade
: Je vous demande ce que c'est qu'une admission d
alade : Je vous demande ce que c'est qu'une admission d'urgence ?— La
malade
reprend le papier et écrit : «Admission d'urgence
reprend le papier et écrit : «Admission d'urgence à l'hôpital, comme
malade
. » M. Charcot, aux auditeurs : Allons, cette fo
iteurs : Allons, cette fois-ci c'est parfait : vous voyez que notre
malade
peut lire et qu'elle comprend fort bien ce qu'ell
comprendre ce que ces paroles signifient. En est-il ainsi chez notre
malade
? C'est ce que nous allons voir : déjà vous avez
mais regardons-y encore de plus près. M. CnARCOT : s'adressant à la
malade
: Voulez-vous regarder les objets qui sont sur la
le. Je vous ferai remarquer en passant que nous trouvons chez notre
malade
les conditions d'une analyse psycho-physiologique
aut, le seul accident hystérique que nous ayions à relever chez notre
malade
; il ne constitue même qu'un épisode récent surve
lle se reproduisirent en grand nombre encore les jours suivants et la
malade
futen conséquence admise à l'hôpital de Saint-Den
a suite d'une forte attaque. C'est à cette occasion que le mari de la
malade
est venu nous prier d'admettre sa femme dans notr
d'après l'étude de celles dont nous avons été témoin hier chez notre
malade
. Il y a une aura; battements de cœur,constriction
l y a une aura; battements de cœur,constriction épigastrique ;puis la
malade
, qui quelquefois reste debout, redresse la tête e
ns intérêt de relever. Il nous a été impossible de décider si-nôtre
malade
porte quelques stigmates permanents de la névrose
ablement les parents, d'autant plus que le jeune frère de notre petit
malade
, âgé de A ans seulement commençait lui aussi à pr
lle seule peut savoir appliquer convenablement soit au traitement des
malades
, soit aux recherches physiologiques et psychologi
ner en maîtresse absolue et repousser toute intrusion? 2e, 3e et 4e
Malades
. Lorsque l'on parle de neurasthénie ou d'hystér
ureau central où se présentent pour l'admission dans les hôpitaux des
malades
atteints des affections les plus diverses, sans s
sion de revenir : j'en viens actuellement à l'examen de notre premier
malade
. Il offre, vous disais-je, un exemple de neurasth
mencent à sévir les vives inquiétudes, les impressions pénibles. Le
malade
perd l'appétit. Il ne dort plus que d'un sommeil
casque lourd et trop étroit ; elle s'étend également à la nuque où le
malade
a des craquements lorsqu'il tourne la tête à droi
nte et difficile à mettre en œuvre : « ma tête est comme vide, dit le
malade
, mes idées sont confuses », d'ailleurs les moindr
étrique : la main droite donne 45 seulement et la main gauche 55 ; le
malade
, cependant, n'est pas gaucher. Il se plaint d'êtr
us parler d'une sensation de pression, de constriction pénible que le
malade
éprouve d'une façon habituelle sur toute l'étendu
ccipitale » ou « cérébelleuse» ainsi que la désignent quelquefois les
malades
, l'un des éléments les plus constants de la cépha
lité de fixer l'attention d'une façon un peu soutenue, — vertiges. La
malade
ne peut fréquenter le monde; le moindre bruit, la
embres inférieurs et l'existence de la « plaque sacrée » ; à peine la
malade
peut-elle faire quelque pas sans voir s'exaspérer
les faits cliniques qu'il nous reste à examiner. Que dire de notre
malade
au point de vue du pronostic ? Certainement le
rien. Sous l'influence du traitement mis en œuvre, depuis l'entrée du
malade
à la Salpêtrière, et qui a consisté principalemen
te plus depuis longtemps. Contrairement à ce qui avait lieu chez le
malade
précédent, l'hérédité nerveuse ne fait pas défaut
veuse. nerveuse. colique en se jetant par la fenêtre. Le frère du
malade
est sujet à des attaques qualifiées d'hystériques
hérédité nerveuse est ici passablement chargé. Lui n'avait jamais été
malade
, lorsqu'il fut atteint, en novembre 1887, d'une p
plus belle et en même temps la paupière de ce même côté se ferma: le
malade
ne pouvait plus l'ouvrir sans l'aide d'un de ses
. Ainsi que nous l'avons annoncé, les symptômes observés chez notre
malade
peuvent être ramenés, les uns à l'hystérie, les a
; la pression dynamométrique cle la main gauche donne en effet 21. Le
malade
se plaint plutôt de douleurs que de faiblesses da
attaques. 11 n'existe pas de points hystérogènes. Les rêves dont le
malade
est tourmenté la nuit pendant son someil méritent
ente, et s'exaspère sous l'influence des moindres efforts que fait le
malade
pour mettre son intelligence en jeu. Grande torpe
nt ébranlé, à la fois neurasthénique et hystérique. III.—Le dernier
malade
que nous examinerons aujourd'hui est un homme âgé
avait une certaine difficulté à articuler les mots ; en même temps le
malade
s'aperçoit qu'il a perdu le goût. « Les aliments
e, comme on voit; elle a mis six semaines environ à se développer. Le
malade
entre à la Salpêtrière le 19 décembre 1888, deux
té pour le membre inférieur, en ce qui concerne l'insensibilité. Le
malade
peut se tenir debout et marcher, mais il traine a
.W.lS. Policlinique du Mardi 5 Février 1889 TREIZIÈME LEÇON 1er
Malade
. *— Encore une dormeuse. — Réveil produit par la
veil produit par la compression exercée sur la région ovarienne. 2e
Malade
. — Contracture hystéro-traumatique chez une tabét
ade. — Contracture hystéro-traumatique chez une tabétique. 3e et 4e
Malades
. — Deux cas d'hystéro-neurasthénie chaz l'homme f
urasthénie développée chez les individus de la classe ouvrière. lre
Malade
Une jeune fille paraissant plongée dans un prof
viens de faire placer sous vos yeux un nouvel exemple du genre. Notre
malade
d'aujourd'hui est beaucoup plus jeune que ne l'ét
connue ; son père est mort « de la poitrine ». Sa mère n'a jamais été
malade
* mais il y a eu un oncle maternel, exerçant la pr
ique, vous le voyez, ne fait pas défaut dans la famille. Chez notre
malade
les premiers accidents nerveux de quelque importa
janvier, les vomissements diminuent de fréquence et d'intensité : la
malade
mange avec un certain appétit, mais par contre on
Une pesée faite le 23 même, précisément quelques instant avant que la
malade
ne s'endormit avait donné 37 k. 700; une autre pe
ments sont devenus moins intenses et plus rares, en même temps que la
malade
a commencé à manger avec appétit ; cela explique
commença l'attaque de sommeil. Les jours qui suivent l'attaque, la
malade
ne vomit presque plus et elle continue à bien man
ement, dès le début de la crise, craindre à chaque instant de voir la
malade
se réveiller, et de me trouverpar là privé du pla
à un certain point, quelques jours à l'avance, l'époque à laquelle le
malade
se réveillera. Or, chez notre dormeuse, une analy
elques jours encore. Donc, le 31 janvier vers 9 heures du matin, la
malade
se sent indisposée, inquiète, elle s'était levée
convulsive préalable. On note que toutes les vingt minutes environ la
malade
ouvre les yeux tout grands, s'assied sur son séan
ut le vaincre assez facilement. De fait l'alimentation est facile. La
malade
a pu avaler aujourd'hui un peu de viande hachée,
lleurs voici venir un événement bien significatif : Vous le voyez, la
malade
ouvre les yeux ; elle se dresse sur son séant et
ouvre, non sans éprouver une certaine résistance, les paupières de la
malade
et je maintiens un instant ses yeux exposés au gr
pières et c'est tout; toujours pas de réveil. Nous savons que notre
malade
est ovarienne gauche, c'est dire, en d'autres ter
n jeu. Si, par l'application de ce procédé, nous parvenons chez notre
malade
à produire le réveil, ce sera une analogie de plu
elques bons offices. M. Gharcot s'approche du lit où est couchée la
malade
; il applique sur le flanc gauche de celle-ci, mi
pression progressivement croissante delà paroi abdominale. Bientôt la
malade
pousse un cri perçant, ouvre les yeux, et aussitô
-il bientôt obtenu : les grands mouvements ont cessé complètement. La
malade
se dresse sur son séant et jette un regard étonné
se dresse sur son séant et jette un regard étonné autour d'elle. La
malade
; Où suis-je, qu'est-ce qu'il y a ? M. Charcot,
e. La malade ; Où suis-je, qu'est-ce qu'il y a ? M. Charcot, à la
malade
: Eh bien vous êtes dans la salle du cours; vous
s en avez entendu parler ? Vous avez dormi. Quel jour sommes-nous? La
malade
, avec un air de conviction : Eh bien, jeudi ! M
st endormie; la voilà donc en retard de cinq jours. (S'adressant à la
malade
.) Qu'est-ce que vous avez rêvé ? La malade : Ri
jours. (S'adressant à la malade.) Qu'est-ce que vous avez rêvé ? La
malade
: Rien, je ne me rappelle rien. M. Charcot : Al
, c'est ainsi que vont les choses, j'ai cessé toute compression et la
malade
reste parfaitement éveillée. On peut la ramener m
sera définitif. Gela peut être, mais cela n'est pas certein (1). 2e
Malade
. Le cas dont nous allons nous occuper en second
ion d'une douleur vive et soudaine ressentie dans l'un des genoux. La
malade
est coutumière du reste de ces douleurs brusques
rs. Nous rechercherons tout d'abord ce que sont ces douleurs que la
malade
connaît depuis longtemps pour les avoir maintes e
pour les avoir maintes et maintes fois éprouvées. M. Charcot, à la
malade
. — Quand avez-vous ressenti pour la première fois
ous ressenti pour la première fois vos douleurs dans les jambes? La
malade
. — Monsieur, il y a à peu près trois ans. M. Ch
Dites-moi, je vous prie, où vous les ressentez le plus souvent. La
malade
. — Au voisinage du genou, tantôt dans la jambe dr
communiquée à la société de Biologie (décembre 1881 par M. Feré. La
malade
. — Très souvent maintenant. Mais quelquefois je s
; si elles sont bien vives; si elles vous empêchent de dormir ? La
malade
. — Elles ressemblent à des coups de couteau qu'on
ion se trouve justifiée par le concours d'autres circonstances. (A la
malade
) Avez-vous quelquefois de semblables douleurs dan
elquefois de semblables douleurs dans les mains, dans les bras ? La
malade
. — Oui monsieur, fort souvent au bout de ces doig
siège presque classique des douleurs fulgurantes dans le tabès. (A la
malade
) Est-ce que vos jambes fléchissent quelquefois qu
vos jambes fléchissent quelquefois quand vous avez vos douleurs? La
malade
. — Oui, quand les élancements sont forts dans les
de l'idée que c'est bien le tabès ataxique qui est en jeu chez notre
malade
. En effet, il y est dit qu'il y a 3 ans, il a exi
iron sont survenus des troubles de la miction consistant en ce que la
malade
est obligée parfois de faire effort pour expulser
réflexe rotulien n'est pas, tant s'en faut, chose rarissime. Notre
malade
est donc, à n'en pas douter, une tabétique. Il co
C'était un matin vers 8 heures, il y a de cela trois semaines ; la
malade
descendait son escalier lorsqu'elle ressentit tou
douleurs fulgurantes y reparaissaient de temps à autre. D'ailleurs,la
malade
put, ce jour-là,remonter son escalier sans trop d
tte articulation sont gênés, lents, mais il ne sont pas abolis car la
malade
peut élever le membre au-dessus du plan du lit et
l'on peut constater en même temps que lorsque ses yeux sont clos, la
malade
n'a aucune notion des mouvements qu'on imprime au
ion du sens musculaire, tout cela le démontre surabondamment. Notre
malade
est donc hystérique? Cela certes n'est pas douteu
manifestement encore, lorsque l'on remonte dans les antécédents de la
malade
, ou encore lorsqu'on étudie à ce nouveau point de
rticulier : la contracture hys-téro-traumatique développée chez notre
malade
, sur un membre où le réflexe rotulien n'était pas
en mettant à profit la connaissance des points hystérogènes. — Notre
malade
est une hystérique à attaque, et la contracture d
ette contracture ne sera pas très difficile à obtenir (1). 3e et 4e
Malade
. J'en reviens actuellement au sujet dont nous n
ntracture a disparu. deux cas nouveaux ; nous aurons à comparer ces
malades
les uns aux autres et à faire ressortir comment i
gagera surtout, si je ne me trompe, de l'étude comparée de nos quatre
malades
. Tous nos sujets appartiennent à la classe des
les appellent, vous devez vous attendre à rencontrer fréquemment les
malades
de ce genre et de cette classe dans la population
hôpital Necker, il s'est à un moment donné, trouvé sur un total de 40
malades
mâles, une réunion de 8 cas d'hystéro-neurasthéni
point pour le moment : il est temps d'en venir à l'examen de nos deux
malades
d'aujourd'hui. Eux ne sont pas des vagabonds, ils
lères, épilep-tique ou hystérique. sujette à des étour-dissements. Le
malade
l'a vue sans connaissance pendant plusieurs minut
fois à Sainte-Anne. 8 enfants dont 2 seuls restent ; 1° un frère du
malade
, bien portant, migraineux. — 2° Le malade lui-mêm
ls restent ; 1° un frère du malade, bien portant, migraineux. — 2° Le
malade
lui-même. Lui, notre malade est un pauvre hère,
lade, bien portant, migraineux. — 2° Le malade lui-même. Lui, notre
malade
est un pauvre hère, sans intelligence. Bien qu'
it du tronc. Tout cela était fort léger, car. au bout de 11 jours, le
malade
demandait à sortir de l'hôpital, se croyant compl
que, avec serrement le long du sternum remontant jusqu'à la gorge. Le
malade
se réveille alors tout ému, respirant difficileme
, bains sulfureux.) Les cauchemars et les vertiges sont plus rares le
malade
al'air moins découragé, moins prostré. Le dynamom
-neurasthénie, n'en sort pas si facilement... quand il en sort! Notre
malade
très certainement sera pour longtemps encore inca
ar la neurasthénie. De fait, les choses ont été ainsi chez le dernier
malade
dont nous nous sommes occupés ; elles se sont pro
urs (mutisme hystérique). « J'entendais et je comprenais bien, dit le
malade
, tout ce que les autres disaient, et les mots me
Apoplectique avait eu souvent des convul- sions étant jeune. Notre
malade
— Hystéro-neurasthénique. On voit que les tares
nse, ne saurait être donnée dans l'état actuel des choses. Nos quatre
malades
seront mis à la disposition d'un clinicien expert
les femmes hystériques hémianesthésiques. Il est très commun que ces
malades
, même dans leurspériodes d'accalmie, soient tourm
ire ou grise, plus rarement d'un rouge vif, se présentent pour chaque
malade
du même côté, et ce côté où l'hallucination se de
animaux passent en série et courent rapidement venant de derrière la
malade
et se dirigeant d'arrière en avant. Ils disparais
matisme comitial ambulatoire. Messieurs, Vous avez devant vous un
malade
nommé Men...s, que quelques-uns connaissent fort
t étranger aux excès alcooliques ou autres; que jamais il n'avait été
malade
jusqu'à l'époque où, il y a deux ans, commencèren
besoin, à la fois de sa moralité et de sa véracité. S'adressant au
malade
: — Voulez-vous me dire, je vous prie, comment vou
s, etc., qu'il livre aux clients et dont il touche les factures. Le
malade
: Ce jour-là, je suis parti de bonne heure de la m
ier, 8 heures du soir, la nuit complète se fait dans son esprit. — Au
malade
: Quand vous êtes-vous réveillé ? Le malade : L
t dans son esprit. — Au malade : Quand vous êtes-vous réveillé ? Le
malade
: Le 26 janvier ; il était deux heures de l'après
issance ? Contez-nous cela, je vous prie, dans tous les détails. Le
malade
: Je me suis trouvé sur un pont suspendu, au mili
mais beaucoup entendu parler, sans savoir comment il y est venu. — Au
malade
. Ëtiez-vous sale, vos souliers étaient-ils usés ?
u. — Au malade. Ëtiez-vous sale, vos souliers étaient-ils usés ? Le
malade
: Non, monsieur, mes habits étaient propres, et me
s allures ou dans sa physionomie qui pût le faire considérer comme un
malade
, comme un aliéné. Au malade : Vous aviez, m'ave
ie qui pût le faire considérer comme un malade, comme un aliéné. Au
malade
: Vous aviez, m'avez-vous dit, de l'argent dans v
de : Vous aviez, m'avez-vous dit, de l'argent dans votre poche ? Le
malade
: Oui, monsieur ; c'est la première chose à laque
ymptôme qu'il a remarqué à la fin de presque toutes ses crises . Au
malade
: Allons, continuez; racontez-moi bien toutes vos
: Allons, continuez; racontez-moi bien toutes vos mésaventures. Le
malade
: Pendant que je déjeunais je me demandai ce qu'il
sieurs, vous allez le voir. Que lui avez-vous dit, au gendarme ? Le
malade
: Je lui ai conté tout ce qui m'était arrivé ; je
ecin consulté lui aurait expliqué ce que tout cela voulait dire. Le
malade
: Monsieur, après avoir lu le papier, il me l'a r
: « Maintenez l'arrestation ; l'argent qu'il porte est à moi. » Le
malade
: Oui, monsieur, c'est cela. Le patron est nouvea
que j'avais sur moi; que tout cela s'était passé parce que je suis
malade
et j'ai montré de nouveau votre ordonnance. Le ma
s choses en s'éclairant des seules lumières delà « raison pure ». —Au
malade
: Combien de temps, en somme, êtes-vous resté en
épargnerait à l'infortuné prévenu mille tribulations imméritées. Le
malade
: Monsieur, je suis resté en prison six jours ple
e dépêche de mon patron qui disait : « J'apprends que mon employé est
malade
, ayez pour lui des égards. » Alors on m'a donné 4
pas actuellement et cela, dans le passé, n'a jamais existé chez notre
malade
, qui, je crois devoir le répéter, n'a jamais souf
rfait. La durée en a été de quatorze heures seulement. S'adressant au
malade
: Voulez-vous nous répéter une fois de plus ce qu
er une fois de plus ce que vous savez relativement à cet accès ? Le
malade
: J'étais parti ce jour-là de la rue Amelot à 8 h
oncorde. M. Cuarcot : Croyez-vous avoir marché tout le temps ? Le
malade
: Monsieur, je le suppose : mes souliers étaient
z-vous de l'argent dans votre poche ? avez-vous mangé en route ? Le
malade
: Je ne crois pas avoir mangé. En tout cas je n'a
ont telles qu'il passe au milieu de tous sans être remarqué (1). — Au
malade
: Vous deviez être bien fatigué après tout cela.
1). — Au malade : Vous deviez être bien fatigué après tout cela. Le
malade
: Oui, monsieur,je n'ai pu travailler que le surl
, plus long que le précédent ? Contez-nous ce que vous en savez. Le
malade
: Oui, monsieur,il a duré quarante-deux heures. D
s pour lui porter aide et qui le conduisent au poste de secours. — Au
malade
: Est-ce bien cela? Dites-nous le reste. Le mal
de secours. — Au malade : Est-ce bien cela? Dites-nous le reste. Le
malade
: Oui, monsieur, c'est exactement cela ; au poste
n connaisse le motif, il se précipite dans la Seine. — S'adressant au
malade
: On vous a reconduit chez vous ? Le malade : N
Seine. — S'adressant au malade : On vous a reconduit chez vous ? Le
malade
: Non, monsieur. Le secrétaire du commissaire, au
la nuit du 1er juillet ? Où avez-vous couché? Avez-vous mangé ? Le
malade
: Monsieur,je n'en sais absolument rien. Je n'ai p
ès offrent une tendance marquée à s'allonger et à se rapprocher. Au
malade
: Yous étiez, je crois, le 23 août, vers 11 heure
es du soir, couché près de la Seine non loin du pont d'Asnières. Le
malade
: C'est exactement cela,c'est cette fois-là que j
un restaurant où il a commandé un bifteck qu'il n'a pas mangé... Le
malade
: Oui, monsieur, je suis parfaitement sûr de tout
thérapeutique a été instituée en conséquence. Nous avons prescrit au
malade
de faire usage journellement d'un mélange contena
is pour commencer. Cette prescription, messieurs, a été suivie par le
malade
très régulièrement, au pied de la lettre, et vous
accès dont je tiens à vous faire connaître les principauxdétails. Le
malade
va lui-même nous dire ce qu'il en sait, ou mieux
lui en a été dit par les personnes qui l'ont vu en ce moment-là. Le
malade
: Ce jour-là, je suis parti comme d'habitude pour
rès tout ce que nous en savons, est au moins fort vraisemblable. Le
malade
: Je suis allé d'abord rue de Clignancourt chez u
nne étrangère eût pu voir chez lui quelque chose de particulier. Le
malade
: Une fois dans la voiture, je me suis réveillé p
seulement par des vertiges sans accompagnement convulsif et dont les
malades
ont quelquefois conscience ; ces accès, qu'il ne
nviron quatre heures. Il n'y a pas eu de perte de conscience; mais le
malade
prétend avoir senti que, s'il eut été à pied « il
jour-là,est survenu un accès qui n'a pas duré plus de deux heures Le
malade
le décrit,ainsi qu'il suit : « Je suis sorti de c
deux bonnes heures. Tenez, marchez dans la chambre, moi, je suis plus
malade
que vous, je vais m'étendre sur votre lit. Donnez
e, un rapprochement entre l'observation de Mme T... et celle de notre
malade
Men.. s qui, par suite de ce rapprochement même,
lorsqu'il s'agit du délire épileptique post-convulsif, les malheureux
malades
s'ils se sont échappés et ont parcouru les voies
sujetà des accès de petit mal à la suite desquels, souvent, comme le
malade
de M. Gowers, il se déshabille sans le savoir et
automatisme avait duré environ deux heures. Une autre fois cette même
malade
, après avoir éprouvé encore une attaque d'hystéri
ulisme provoqué des sujets hypno-tisables, à imprimer aux membres des
malades
des attitudes cataleptiques, ainsi que l'a signal
e d'un repos (sommeil) de plusieurs heures sur la terre humide. 1er
Malade
Voici un homme dans la force de l'âge — il est
ons entreprendre avec plus de profit l'étude clinique du cas de notre
malade
. I L'existence possible dans le tabesdetroubl
che ces divers accidents. Les crises gastriques ont disparu ; mais le
malade
a présenté par la suite tous les symptômes de l'a
néanmoins vivement contestée par plusieurs médecins qui visitèrent le
malade
. Plus tard mes prévisions ne se sont que trop jus
sont véritablement, paraît-il chose fort rare. Après le cas de notre
malade
d'aujourd'hui, je n'en ai rencontré qu'un du même
cide chlorhydrique, en pareil cas, explique suffisamment pourquoi les
malades
souffrant de crises gastriques se plaignent parfo
te d'indolence, d'indifférence, voire même de stupeur qui fait que le
malade
, presque inconscient d'ailleurs, ne répond pas au
uels, après avoir souffert de ces crises pendant plusieurs années, le
malade
en a été enfin délivré, les autres symptômes tabé
avoir vomi nuit et jour, pendant une période de cinq ou six jours, le
malade
s'écriait tout à coup, à la fin de la crise qui s
, accompagnant ou suivant les troubles gastriques; d'autres fois, les
malades
ont présenté du strabisme; d'autres fois enfin,la
e : cyanose, crampes dans les mollets, algidité, pouls concentré ; le
malade
ressemble à un cholérique. Plusieurs fois on l'a
semblablement accentuée dans le sens de I'ataxie locomotrice, chez le
malade
de M. Debove, ne se révélera pas définitivement,
e peuvent se montrer véritablement atroces; c'est alors qu'on voit le
malade
pousser des cris affreux, se rouler dans son lit
ation profonde et incapable de rendre compte de sa situation. Chez un
malade
de ce genre, auquel j'ai pendant longtemps donné
qui font défaut. Vulpian a fait allusion aux cas de ce genre (1). Un
malade
de M. le professeur Fournier était sujet à des cr
teur à la région épigastrique bientôt suivi d'une douleur vive que le
malade
compare à celle que produirait la morsure d'un ch
paisement. II En ce qui concerne les crises gastriques, le cas du
malade
[que^nous sommes préparés maintenant, par tout ce
u'au bout de la troisième année. Nous allons maintenant adresser au
malade
quelques questions ; ses réponses nous mettront,
ar la maladie dont il souffre depuis bien longtemps. S'adressant au
malade
: C'est bien le 3 décembre 1883, que votre maladi
'estomac a commencé ; avant ce jour-là vous étiez bien portant ? Le
malade
: Oui monsieur. Je me rappelle la date exactement
e la date exactement. Je n'avais 1. Loc. cit., p. 255. jamais été
malade
auparavant. Cependant, depuis cinq ou six mois, a
portés et telle a été pendant fort longtemps la seule alimentation du
malade
. C'est ainsi qu'il nous a raconté les choses. L
entation du malade. C'est ainsi qu'il nous a raconté les choses. Le
malade
: Oui, monsieur, c'est bien ainsi que les choses s
s dit que, dans ce moment-là, vous avez été presque inconscient. Le
malade
: Inconscient, pas tout à fait, mais fort engourd
les crises ont reparu, à peu près régulièrement tous les mois... Le
malade
: Pas précisément tous les mois, monsieur, mais t
fectée les crises dans leur réapparition périodique. — S'adressant au
malade
: C'est seulement pendant la durée des crises, et
et non dans les intervalles que les Vomissements noirs ont paru? Le
malade
: Oui, monsieur, c'est bien cela. Les crises part
conséquence des accès de douleurs fulgurantes (2) ?... S'adressant au
malade
: Voulez-vous me dire ce qui vous est arrivé à pa
se, c'est-à-dire cinq ou six mois après le commencement de tout. Le
malade
: Je vous ai dit que j'ai commencé à me lever à l
uleurs fulgurantes. Archives de neurologie 1880-81, ¹ 4, p. 536. Le
malade
: Monsieur, elles ont continué jusque dans ces der
vant cette époque déjà l'état de votre estomac s'était amélioré. Le
malade
: C'est vrai, monsieur. Les crises, à la vérité,
ns pour un observateur expert en pareilles matières. S'adressant au
malade
: A quelle époque vous a-t-on coupé la luette ? p
le époque vous a-t-on coupé la luette ? pourquoi l'a-t-on fait ? Le
malade
: Monsieur, c'est un peu après la première crise
rd'hui? Veuillez prêter, Messieurs, attention à la voix qu'émet notre
malade
quand il parle. Il détonne à chaque instant ; de
récipite, vous entendez, à chaque inspiration, un léger cornage. Le
malade
: Je me suis aperçu, monsieur, que j'avais la voi
t que l'examen fait ces jours-ci, par M. Cartaz, du larynx chez notre
malade
, donne la raison de cette dysphonie, de la raucit
ait quelque peu sur la titillation de ces régions... S'adressant au
malade
: A quelle époque avez-vous eu la' première de ce
larynx qui quelquefois vous jettent à terre sans connaissance ? Le
malade
: C'était à Vichy, monsieur, en 1884, après ma se
La même chose vous est arrivée plusieurs fois depuis, je crois ? Le
malade
: Oui, monsieur, quatre ou cinq fois. La dernière
ns la plupart de ces cas (1). Mais j'en reviens, Messieurs, à notre
malade
. N'est-il pas clair que tous ces symptômes laryng
vélés par l'étude de l'état actuel La démarche tabétique est, chez le
malade
, tout à fait conforme à la description typipue :
ent être incriminées comme causes occasionnelles provocatrices. Notre
malade
a de l'instruction. Il a exercé tour à tour la pr
ù l'ataxie procède on ne sait d'où, et vient on ne sait comment. 2e
Malade
. Le second malade que nous avons à étudier aujo
n ne sait d'où, et vient on ne sait comment. 2e Malade. Le second
malade
que nous avons à étudier aujourd'hui est un nommé
naler que les rêves généralement pénibles qui, depuis qu'il est tombé
malade
, troublent ses nuits. Tantôt il revoit les scènes
nce de l'amélioration survenue dans l'état physique et moral de notre
malade
, en conséquence des soins hygiéniques qui lui ont
ulières pérégrinations (1). 1. A la date du 10 août, on note que le
malade
peut être considéré comme à peu près complètement
prendre l'intérêt qui s'attache à cette constatation. Maintenant le
malade
, soulevé par des aides, va être transporté du lit
anomalie motrice dans ses membres inférieurs. Enfin, je prescris au
malade
de se lever et de se tenir debout. V7ous le voyez
ez-vous, ces troubles fonctionnels si particuliers dont vous dites le
malade
atteint ? Ils vont se révéler immédiatement, Mess
nditions plus simples de ce que j'appellerai « la mise en train ». Le
malade
étant debout, tranquille, immobile, je le prie de
se produisent involontairement, dans les temps de repos, soit que le
malade
se tienne couché ou assis, soit qu'il se tienne d
l'appeler, est pour ainsi dire le seul qui soit intéressé chez notre
malade
: ainsi je lui prescris de se déplacer pour se ren
orme aux lettres et pour les assembler sous forme de mots. Chez notre
malade
, au contraire, les images motrices graphiques sub
'un jeune garçon jusque-là parfaitement bien portant ; il était tombé
malade
tout à coup, en conséquence de l'émotion qu'il re
e force et la même précision que dans l'état normal. Lorsque le jeune
malade
me fut amené je constatai également que, couché a
nerveux chez la femme, publié en 1885 (1), le passage suivant : « La
malade
conserve le libre usage de « ses membres quand el
à genoux, l'absence de « coordination se manifeste immédiatement. La
malade
tombe alors d'un côté, « cherche à se redresser,
ents vulgaires des membres ; la « faiblesse n'y est pour rien, car la
malade
, assise, montre une force consi-« dérable. » Evid
ie et de la perte du sens musculaire et ne s'observe qu'alors que les
malades
sont privés du contrôle de la vue. Je suis reve
uelconque dans l'exécution des mouvements de ces membres, tant que le
malade
est couché ou assis. C'est seulement, je le répèt
ments complexes associés en vue d'un but spécial pouvant permettre au
malade
de se déplacer, de se transporter comme il l'ente
s uns des autres. a. Je signalerai d'abord les cas dans lesquels le
malade
qui, couché, exécute cela est bien entendu, avec
era plus de même dans les deux groupes qui vont suivre. b. Chez une
malade
à la fois astasique et abasique que j'ai observée
roubles atteignaient leur maximum. En efïet, à chaque pas que fait la
malade
, dit l'observation, elle se baisse et se redresse
ser, on reconnaît bientôt ce qui suit : on voit, au moment même où la
malade
se baisse, les cuisses se fléchir sur les jambes
nsidérés jusqu'à un certain point comme des actes de compensation. La
malade
en question, comme les autres du même groupe, pou
par cette circonstance qu'on les verrait disparaître aussitôt que la
malade
cesserait de se tenir debout ou de marcher. Jamai
e se tenir debout ou de marcher. Jamais ils n'apparaîtront lorsque la
malade
est assise ou couchée. Ils sont, en réalité, excl
à 25 ans, ou beaucoup plus tard, à l'âge de 41 ans, comme chez notre
malade
d'aujourd'hui; plus tardivement même encore à l'â
mme cela s'est fait justement, nous le dirons tout à l'heure, chez le
malade
ici présent. Quelquefois l'abasie s'associe che
chez le malade ici présent. Quelquefois l'abasie s'associe chez le
malade
à divers stigmates : hémianes-thésie, rétrécissem
leçon d'aujourd'hui. Nous avons décrit le syndrome à propos duquel le
malade
est venu nous consulter et nous avons cherché à l
une croisée à tabatière. Le 15 novembre dernier, se sentant fatigué,
malade
, enrhumé, il rentra chez lui de bonne heure, et s
as, peut avoir le caractère rétrograde, c'est-à-dire faire oublier au
malade
les circonstances qui ont préparé l'asphyxie, et
articulier de l'abasie qui se sont, par la suite, produits chez notre
malade
? Il n'en est rien, pensons-nous, mais pour légiti
e connaître les antécédents tant héréditaires que personnels de notre
malade
. Ils sont les uns et les autres parfaitement sign
désespoir que lui causa cet abandon qui le conduisit au suicide. Le
malade
connaît mal ses parents du côté paternel ; sur le
e. Mère Tante 0 Aliénée — Internée dans un asile. Frère Notre
malade
Ataxique. hystérique abasique. 6 enfants 4 mo
nt ses tendances neuropa-thiques, il n'avait jamais été véritablement
malade
, lorsqu'il y a trois ans il éprouva un profond ch
pas oublié, dans l'exposé des suites de cet accident, au moment où le
malade
, après une période amnésique que nous avons con
s'était établie en quelque sorte en permanence et c'est alors que le
malade
s'est présenté à la Salpêtrière pour implorer not
nce à toute autre détermination hystérique. N'oubliez pas que notre
malade
était déjà, avant l'asphyxie, sous le coup de la
hasard lui a fait dans la rue rencontrer un obstacle, a pris chez le
malade
le caractère d'une image « forte » et s'est objec
simplement à l'état de veille, et, dans ce dernier cas, après que le
malade
aura été pleinement rassuré sur l'issue des événe
. Policlinique du Mardi 12 Mars 1889 DIX-SEPTIÈME LEÇON O 1er
Malade
. — Nouvel examen du malade atteint d'abasie tré
2 Mars 1889 DIX-SEPTIÈME LEÇON O 1er Malade. — Nouvel examen du
malade
atteint d'abasie trépidante présenté dans la de
ade atteint d'abasie trépidante présenté dans la dernière leçon. 2e
Malade
. — Chez une femme : paraplégie alcoolique avec
paraplégie alcoolique avec rétractions fïbro-tendineuses. 3e et 4e
Malades
. — Hystérie et dégénérescence chez l'homme. Mes
l'espère, et peut-être pourrai-je dans quelques jours vous montrer le
malade
complè- 31 tement débarrassé de ces troubles
mplistes. Quoi qu'il en soit, voici comment nous avons procédé : le
malade
soumis à l'emploi du fer et des toniques a reçu t
d'une demi-heure. Le seul résultat obtenu a été de provoquer chez le
malade
une grande fatigue, des lourdeurs de tête, des do
toujours tout à fait de même de la suggestion à l'état de veille. Le
malade
avait été déjà fort influencé sans doute par ce q
fois que si, pendant qu'il marche, on vient inopinément pousser le
malade
parle dos, les trépidations reparaissent pour un
s'atténueront à mesure que les forces reparaîtront, et qu'alors notre
malade
sera suffisamment guéri pourpouvoir, sans danger,
ent guéri pourpouvoir, sans danger, rentrer dans la vie commune. 2e
Malade
. Voici une femme nommée Be... eut, âgée de quar
portant : « atteinte de manie aiguë, elle trouble lé repos des autres
malades
. » Elle ne resta à Sainte-Anne que quelques jou
e diagnostic à mesure que l'exposé des symptômes vasedérouler, que la
malade
nous a été bienvcillamment adressée par notre col
mains surtout où elle était assez accentuée lors de l'admission de la
malade
à l'hôpital, elle tend chaque jour à s'atténuer.
e troubles trophiques. Vous êtesfrappés tout d'abord, en examinant la
malade
,de voir que les jambes sont en permanence et symé
une tendance très marquée à l'adduction, surtout prononcée lorsque la
malade
fait effort pour les redresser ; ce qui tient à c
p moins à proportion que les pieds cependant, et la résistance que la
malade
peut opposer à la flexion qu'on lui imprime est f
l'étude plus minutieuse des phénomènes cliniques présentés par notre
malade
, quelques nouveaux traits nous permettant de suiv
tension forcée et déchirer les brides fibreuses périarticulaires. Les
malades
, d'ailleurs, ont parfaitement guéri. » - Aujourd'
s d'exploration auxquelles, à plusieurs reprises, ont été, chez notre
malade
, soumis les membres inférieurs, elle a le plus so
es et les pieds. Ces sensations douloureuses s'exaspèrent la nuit; la
malade
s'en plaint amèrement, « on dirait que mes jambes
liminer. J'ajouterai que, même après la constatation faite chez notre
malade
, à un moment donné, d'une chute de la paupière, p
, dores et déjà, l'idée du tabès. Remarquez en particulier chez notre
malade
le caractère des douleurs qui ne rappelle en rien
peut-être aussi pensez-vous que nous avons bien tardé à interroger la
malade
, dans le but d'obtenir d'elle des aveux nous perm
ous les prendriez en flagrant délit, n'avoueront leur vice. Or, notre
malade
d'aujourd'hui n'échappe pas à cette règle ; elle
eux, jouent un rôle important. Ils sont fort bien formulés chez notre
malade
; ainsi, tantôt elle voit des animaux bizarres et
ar l'exposé que nous allons vous présenter dos p.: Léccdents de notre
malade
. m Son père était un alcoolique ; il est mort
'hui âgée, comme on l'a dit de quarante ans ; elle n'avait jamais été
malade
dans son enfance, et nous ignorons si elle a prés
es renseignements qui vont suivre ne viennentpas, bien entendu, de la
malade
; ils nous ont été communiqués par son beau-frère,
sement des membres inférieurs remonte à peu près à la même époque. La
malade
ne s'en inquiétait guère, elle l'attribuait à « d
e plus insister, que c'est bien de cela qu'il s'agit. Depuis que la
malade
est entrée dans nos salles il s'est produit chez
é des membres supérieurs et pour ce qui est des membres inférieurs la
malade
commence à pouvoir un peu partout leur imprimer v
il faudra de toute nécessité, nous l'avons fait prévoir, pour que la
malade
soit mise en mesure de se tenir debout et de marc
progrès du mal : ils sont hélas ! tous restés sans effet. 3° et 4e
Malades
. Je vais maintenant, Messieurs, faire passer so
uites toutes vers quatre ou cinq heures du soir. Il y a une aura : le
malade
se plaint de mal de tête, de confusion dans l'esp
nation involontaire. Un léger stertor termine la scène;après cela, le
malade
revient à lui assez rapidement et se relève en se
Mais d'après les renseignements que nous avons recueillis auprès du
malade
lui-même, notre homme aurait de temps en temps al
dans l'impossibilité de nuire aux autres. II j'en viens au second
malade
du groupe. C'est un pauvre diable, âgé de vingt-q
alors âgé de cinq ans. Pendant son séjour à Mettray,il n'a jamais été
malade
. Il dit n'y avoir jamais souffert ; il trouve seu
éditaire aidant, l'hystérie a paru. Elle est représentée chez notre
malade
sous ses deux grands aspects. Les stigmates perma
soit le testicule lui-même, soit les téguments qui le recouvrent, le
malade
éprouve la sensation de quelque chose qui lui rem
à dix minutes en tout. Une fois, à la suite d'une de ses attaques, le
malade
a été frappé d'une hémiplégie gauche incomplète a
s. C'est de cette époque que date la première apparition, assure le
malade
, d'un phénomène peu connu encore dans l'histoire
reliquats. De quel genre d'amyotrophie progressive s'agit-il chez ce
malade
? Existe-t-il une relation entre la maladie de l'e
lèverai que les tares nerveuses ne font pas défaut dans la famille du
malade
. Sa mère, d'après le récit qu'il nous donne, étai
e en deviennent de plus en plus difficiles. Ainsi, je le répète, le
malade
ayant atteint l'âge de 36 ans, on voit ce membre
Debove, d'être mis en mesure de vous présenter, actuellement, ce même
malade
déjà étudié séparément, avec grand soin, par les
Les cuisses présentent relativement un volume assez considérable ; le
malade
affirme néanmoins que depuis quelque temps elles
iste on arrive à sentir très facilement les surfaces articulaires. Le
malade
ne peut pas étendre l'avant-bras sur le bras sans
s prononcée, de l'épaule et du bras, mêmes secousses fibrillaires. Le
malade
peut encore lever ce bras en l'air, mais quand il
e paraissent pas grosses ni allongées en museau ; siffler est pour le
malade
chose facile; les yeux sont ouverts également des
aladie infantile ou pour le moins juvénile ; or, vous savez que notre
malade
n'a vu apparaître les premiers symptômes de l'amy
mmédiatement écartée. Nous avons en effet relevé avec soin chez notre
malade
l'absence de contractures, de rigidité musculaire
toucher. La tephro-myélite antérieure chronique développée chez notre
malade
à l'âge de trente-six ans, a-t-elle une relation
remier lieu; mais plusieurs fois, ainsi que cela a eu lieu chez notre
malade
, c'est la localisation scapulo-humérale qui s'est
dans les cas que nous considérons ici et parmi lesquels figure notre
malade
, la myélite aiguë de l'enfance, et la myopathie p
mais dont le pronostic, quoad vitam, en somme, est si différent. 2e
Malade
(1). Vous avez devant vous un malade qui présen
somme, est si différent. 2e Malade (1). Vous avez devant vous un
malade
qui présente trois éléments nosographi-ques super
tin. Dans ces attaques, qui ne laissaient d'ailleurs dans l'esprit du
malade
aucune espèce de souvenir, il se mordait la langu
elque sorte les caractères chimiques de l'épilepsie. Eh bien, notre
malade
qui donne en moyenne 21 granmes d'urée à l'état n
taque. Il est donc épileptique et voilà dûment constaté, chez notre
malade
, le premier élément nosographique auquel sont ven
anesthésie est parfaite. Vous voyez qu'on peut traverser la peau du
malade
de part en part avec uneaiguille, promener un blo
utres affections et en particulier avec l'épilepsie. Eh bien, chez ce
malade
, nous n'avons pas seulement les stigmates de l'hy
ma fig. 82). Si je presse sur ces deux points, vous voyez les yeux du
malade
devenir fixes, hagards, et si vous l'interrogez e
s hystérogènes,dont la pression détermine la production de l'aura. Ce
malade
n'aurait point d'attaques convulsives que cela no
consistent-elles, en quoi diffèrent-elles des crises épileptiques? Le
malade
les a distinguées lai-même. Illes appelle ses cri
il a manifesté le désir de se coucher. Poursuivant sa description, le
malade
nous a appris que ces crises-là sont très fortes
ais elle me gêne fort, je vous l'avoue, car elle estabsurde. Voilà un
malade
qui est sous le coup de deux affections foncièrem
vation tout ce qui se passe et photographient toutes les attitudes du
malade
Dans la première phase le sujet a les yeux fixe
rente. Voilà l'origine de cette dénomina tion d'hystéro-épilepsie. Le
malade
se comporte comme un épileptique, en ce Fig. 85
Nous arrivons au troisième élément nosographique que présente notre
malade
, à la névrose artificielle qu'il a créée en lui,
s en 24 heures, est chose vulgaire dans l'espèce. Voici comment notre
malade
est arrivé à cet état : Vous savez comment, apr
Nous appelons périodes d'euphorie les périodes pendant lesquelles le
malade
n'éprouve pas le besoin de morphine. Lorsque le m
'euphorie sont séparées par des entr'actes d'amor-phinisme, alors les
malades
accusent une série de troubles qu'il faut bien co
lades accusent une série de troubles qu'il faut bien connaître. Notre
malade
est, en ce moment, au début de la période de beso
aître parce qu'ils vous permettront de découvrir la maladie quand les
malades
s'en cachent, ce qui est d'ailleurs assez fréquen
ui se passe le plus communément, dans les périodes amorphini-ques. Le
malade
accuse des sueurs froides, une inquiétude vague,
. » La maladie « du ventre » avait depuis longtemps disparu ; mais la
malade
était devenue morphinomane : elle n'avait pas aut
les récidives fréquentes. J'ai la conviction d'ailleurs que jamais le
malade
ne voudra se laisser faire. Et puis, en admettant
plus ou moins directement de la fulguration. L'accident dont notre
malade
a été victime, s'est produit le 7 mai dernier, c'
ctuel. I Je vais maintenant exposer, avec détails, tout ce que le
malade
sait, tout ce qu'il nous a dit sur la maladie pou
s il y a lieu de remarquer que, relativement à ses grands-parents, le
malade
ne peut fournir aucun renseignement. Il les a à p
faire connaître tous ces détails afin de vous bien montrer que notre
malade
n'était rien moins à cette époque qu'un débile, u
il se proposait de cueillir pour l'apporter à Paris... S'adressant au
malade
: Veuillez nous dire le reste. Quelle heure était
dire le reste. Quelle heure était-il lorsque l'orage a éclaté ? Le
malade
. C'était entre 3 et 4 heures de l'après-midi. Le
ssieurs, une attention particulière aux détails qui vont suivre. Au
malade
: C'est alors que, comme vous l'avez dit, vous av
avez vu la foudre de près ? Veuillez nous conter cela en détail. Le
malade
: A l'instant même où j'entendais éclater au dess
tou après que s'est produit le grand bruit d'assiettes brisées ? Le
malade
:Acet égard je ne puis rien préciser, tout ce que
fées, trois petits nuages Fig. 95. — D'après un croquis fait par le
malade
. — a, le fossé ; b, la route ; c, le baril lumine
s de ce choc que vous dites avoir ressenti dans la jambe gauche. Le
malade
: Je l'ai ressenti au moment même où la boule de
gourdies. M. Charcot, aux auditeurs: Avant-hier, j'ai faitplacer le
malade
sur le tabouret électrique et on a tiré d'une de
s faits, sans plus de commentaires ; la critique viendra plustard. Au
malade
: Dites-nous, je vous prie, ce qui s'est passé ap
passé après la secousse ressentie dans le côté gauche du corps. Le
malade
: Monsieur, ainsi que je vous l'ai dit, à partir
de Paris. M. Charcot: Vous avez un instant perdu connaissance? Le
malade
: Oui,monsieur, complètement, pendant huit ou dix
us voici arrivés au moment, où couché sur le dos, en pleine route, le
malade
reprend, au moins en partie, possession de lui-mê
te, le malade reprend, au moins en partie, possession de lui-même. Au
malade
: Continuez votre récit. Le malade : Quand je m
rtie, possession de lui-même. Au malade : Continuez votre récit. Le
malade
: Quand je me suis réveillé, je ne me suis pas bi
ous l'influence de la moindre émotion on le voit fondre en larmes. Au
malade
: Vous êtes-vous souvenu enfin de ce qui s'était
fin de ce qui s'était passé avant que vous ne fussiez renversé ? Le
malade
: Oui, monsieur. Je me suis rappelé presque aussi
mur ; il pouvait à peine parler tant il bégayait. » — S1 adressant au
malade
: Tout cela est-il exact? Le malade : Monsieur,
l bégayait. » — S1 adressant au malade : Tout cela est-il exact? Le
malade
: Monsieur, je le crois ; il me semble bien me ra
on esprit. M. Gharcot: Avez-vous vraiment dormi cette nuit-là? Le
malade
: A peine, monsieur; à chaque instant j'avais des
nous dire, actuellement comment s'est passé la journée du 8 mai. Le
malade
: Après la visite de mon patron qu'on vous a conté
e jours après la fulguration. III Tel est, messieurs, le récit du
malade
, récit complété et contrôlé, comme vous l'avez vu
e, à mon avis, une nouvelle garantie de la véracité du récit de notre
malade
. Il est une première objection qui, sans aucun
'intérêt, c'est justement, vous ne l'avez pas oublié, celle que notre
malade
a invoquée pour nous dépeindre le corps lumineux
e odeur acre, suffocante, prenant à la gorge qui, suivant le récit du
malade
, se dégageaient de la masse incandescente ; l'ode
vants, mais dont la réalité toutefois n'est pas à discuter, que notre
malade
a assisté. Une autre question se présente. D...
l pense que, même dans les conditions indiquées par le récit de notre
malade
, il se peut qu'une décharge se soit détachée du g
re à signaler quelque chose d'assez typique, sur l'état mental que le
malade
a présenté à la suite de l'accident, à partir du
genre de délire, se rapportent a des soldats, ou à des marins. Notre
malade
, ne l'oubliez pas appartenait à cette classe. Il
suivait celle du mouvement. Elle était totale. Quatre jours après, la
malade
éprouva des fourmillements dans les parties paral
nt les parties naguère paralysées ; trois heures après l'accident, le
malade
put, en s'aidant du bras d'un de ses amis, monter
à la perte de conscience survenue à la suite du choc ressenti par le
malade
; elle était déjà parfaitement constituée au momen
n'a pas été, à la vérité, constatée directement, à ce moment-là ; le
malade
ne s'en est aperçu que le lendemain matin. Mais i
int, cependant, et un point capital, par lequel la paralysie de notre
malade
s'éloigne du tableau classique : 2. Settier, lo
s'aggravant de telle sorte que le lendemain de l'accident, lorsque le
malade
a voulu se lever, il l'a trouvée beaucoup plus ac
de ce qu'il était justement le lendemain de l'accident, alors que le
malade
, après une nuit agitée par des rêves terrifiants,
peu après que l'anesthésie cutanée a été bien et dûment constatée, le
malade
s'étant cogné le membre contre un meuble, assez d
des de la sensibilité : tact, température. — b, plaque hystérogène.
malade
. Ce jeune homme est sans doute un de ces « esprit
ien. Voici maintenant ce qui est relatif à la paralysie motrice. Le
malade
marche en boitant, sans frotter le sol du pied, s
pas d'achromatopsie. Vous avez pu remarquer lorsque j'ai examiné le
malade
, l'existence chez lui d'un bégaiement assez prono
es même, ils ont été suivis de perte de connaissance absolue, mais le
malade
ignore si, dans ces circonstances, il a eu des co
rconstances, il a eu des convulsions. Il existe d'ailleurs chez notre
malade
, au dessous du rebord costal du côté gauche, une
r ne pas voir les choses telles qu'elles sont dans la réalité : notre
malade
est un hystérique et l'on peut ajouter que l'hyst
1880, t. LXXX, p. 345. vement et de la sensibilité dans la main. Le
malade
est sorti de la clinique, guéri, quatre mois seul
l existe des analogies frappantes entre la paralysie observée chez ce
malade
et les paralysies hystériques : même invasion bru
ication sur le membre de l'électrisation faradique. Plusieurs fois le
malade
en question a éprouvé des crises convulsives, déb
4 grammes par jour ; 4° régime tonique. Le 29 mai, jour d'orage le
malade
s'est plaint une demi-heure environ avant qu'on a
llé que le lendemain matin, très calme d'ailleurs. Lell juillet, le
malade
ditque son état s'est fort amélioré ; quesajambeg
nférieur gauche persiste telle qu'elle était au moment de l'entrée du
malade
, mais au membre supérieur gauche et à la face ell
plus forte pourpro-voquer le phénomène de l'aura. Le 23 juillet, le
malade
dit qu'il se sent aussi fort de la jambe gauche q
coup moindre qu'elle ne l'était il y a quelques jours seulement. Le
malade
a voulu absolument sortir ce jour-là fort amélior
Policlinique du Mardi 4 Juin 1889 VINGTIÈME LEÇON o 1er et 2e
Malades
. — Deux malades, étudiées comparative-ment : 1° T
u Mardi 4 Juin 1889 VINGTIÈME LEÇON o 1er et 2e Malades. — Deux
malades
, étudiées comparative-ment : 1° Tics généralisés
gton ; — on insiste sur les difficultés du diagnostic. 3e, 4e et 5e
Malades
.— Cas d'abasie : 1° Abasie paralytique chez un ho
nnent par accès plus ou moins répétés et plus ou moins longs, que les
malades
peuvent souvent, pour un temps, les arrêter par u
u près, on peut croire que c'est la chorée qui est enjeu. lre et 2e
Malades
L'étude comparative des deux malades que j'ai f
rée qui est enjeu. lre et 2e Malades L'étude comparative des deux
malades
que j'ai fait placer, côte à côte, sous vjs yeux,
sommaire, désigné comme atteinte de chorée chronique, celle des deux
malades
qui au contraire, je vais vous le démontrer dans
permettront d'établir, à coup sûr, cette distinction. L'une de nos
malades
, la nommée J... est âgée de 21 ans, l'autre, la n
Tracés reproduisant les mouvements involontaires de la tête chez une
malade
atteinte de tics convulsifs, et chez une choréiqu
uvements chez J... ; tandis que le tracé B fait bien voir que chez la
malade
Ch., les mouvements n'ont plus cette brusquerie,
as difficiles. Autre différence : examinez comparativement les deux
malades
pendant une assez longue période de temps, et vou
en embrasser l'histoire tout entière. Ch..., la plus âgée des deux
malades
— elle a plus de 51 ans — nous est connue déjà. J
en général, font leur première apparition dans l'enfance ; que notre
malade
compte dans sa famille quatre cas de chorée chron
accompagent si vulgairement les tics convulsifs. J., notre seconde
malade
, est, comme on l'a dit, âgée de 21 ans seulement,
te époque, les bruits laryngés et la coprolalie s'étaient accusés. La
malade
ne pouvait pas souffrir qu'on lui portât inopiném
e chronique. L'écholalie est actuellement très accusée et, déplus, la
malade
involontairement répète souvent à haute voix les
eux états morbides dont le pronostic est si différent. 3e, 4e et 5e
Malades
. Dans la leçon du mardi 5 mars de cette année (
iforme ; mais j'avais signalé tout d'abord « les cas dans lesquels le
malade
qui couché, exécute, avec les membres inférieurs,
t, ne fût-ce qu'un instant, et s'affaisse sur lui-même ; puis le même
malade
, immédiatement après, s'il est soutenu par deux a
d'hémorragie cérébrale. Le grand-père de ce côté n'a pas été connu du
malade
. Sa mère exerçait, elle aussi, la profession d'
onnels de notre homme. Jusqu'à l'âge de 34 ans, il n'avait jamais été
malade
; sa santé était parfaite, seulement il était très
et depuis 8 ans : celle-ci dura environ 2 jours ; pendant ce temps le
malade
ne put pas quitter le lit. Les accidents nerveu
ns aujourd'hui : en effet, il est parfaitement établi par le récit du
malade
que, lors de cette première atteinte, les membres
pas produit de nouvelles crises de tremblement, précédées d'aura. Le
malade
a été traité à l'hôpital d'Angou-lèmé ; les appli
deux ou trois jours. Au bout de ce temps, les crises ayant cessé, le
malade
voulut sortir du lit, mais l'astasie s'était repr
origine. Vous reconnaîtrez facilement, messieurs, que lorsque notre
malade
est couché sur le brancard, ou assis sur une chai
on du vermis. Dans ces cas, comme dans ceux que nous étudions ici, le
malade
étant au lit, peut, vous le savez, déployer dans
l'intégrité parfaite des mouvements des membres inférieurs lorsque le
malade
est couché ou assis, et leur vicieuse adaptation
certains artifices. En général, elle s'accuse très évidente quand le
malade
, après avoir marché pendant quelque temps, se pré
-ce qu'en quelques mots, les principaux traits de l'histoire de notre
malade
, Il y a chez lui quelques antécédents héréditai
et pleurant pour les motifs les plus futiles. Il n'avait jamais été
malade
cependant, à proprement parler, lorsqu'il y a hui
tout d'abord l'état des mouvements des membres inférieurs lorsque le
malade
est couché ou assis. Vous voyez que dans ces cond
emne dans tous ses modes. Aucun trouble des fonctions vésicales. Le
malade
se tient debout parfaitement, et, au premier abor
d'extension brusque, qui maintient la jambe rigide. Gela fait que le
malade
progresse les jambes raides, en précipitant l'all
nt de vue que nous essaierons tout d'abord de le traiter (1). 1. Le
malade
en question, O...L, a voulu quitter le service à
à plusieurs reprises présenté les phénomènes suivants: Tout à coup le
malade
éprouve une sensation de malaise difficile à défi
s dans les tempes, une obnubilation de la conscience et finalement le
malade
tombe à terre. Quelques mouvements convulsifs des
oliclinique du Mardi 28 Juin 1889 VINGT ET UNIÈME LEÇON 1er et 2e
Malades
. — Cas de syringomyélie gliomateuse. 3e Malade. S
ÈME LEÇON 1er et 2e Malades. — Cas de syringomyélie gliomateuse. 3e
Malade
. Simulation hystérique de la syringomyélie. Mes
llègue M.Debove, que nous devons d'avoir pour la première fois,sur un
malade
qui justement sera placé sous vos yeux tout à l'h
a trait à l'historique. Actuellement avant de procéder à l'examen des
malades
que je me propose d'étudier avec vous, je crois u
des réflexes tendineux, sont les premiers qui attirent l'attention du
malade
et des médecins. Ils n'ont, considérés en eux-mêm
ésultant de brûlures ou de plaies produites accidentellement chez les
malades
sans qu'ils en aient été avertis par aucune doule
n de son Electrisation localisée, « est quelquefois si grande que les
malades
ne perçoivent ni les excitations faradiques les p
de placer sous vos yeux, pour les soumettre à l'analyse clinique deux
malades
chez lesquels vous trouverez présente toute la sy
mtomatologie classique de la syringomyélie. III Le premier de ces
malades
est justement celui que M. le Dr Debove a présent
oyez, messieurs, que jusqu'ici, l'impression produite par l'examen du
malade
est qu'il s'agit chez lui de l'atrophie musculair
inférieure de la poitrine, surtout à gauche, sur la tête, le cou, le
malade
éprouve un sentiment pénible de brûlure lorsque l
us avons mesure le degré de sensibilité thermique de la peau chez nos
malades
, se compose ainsi que le montre la figure ci-join
s indistinctement toutes les parties du corps (fig. 108 et 109). Le
malade
s'était depuis longtemps plusieurs fois aperçu à
ns toute leur originalité, les troubles sensitifs observés chez notre
malade
. On voit qu'ils se rapportent de tous points au t
use linguale, comme celle de la cavité buccale, sont analgésiques, le
malade
, par contre, perçoit parfaitement le goût des ali
constate l'existence d'une légère scoliose à convexité droite que la
malade
n'a point remarquée. 3° Depuis 1884, il s'est pro
tails qui vont suivre permettront de compléter l'observation de cette
malade
. Il n'y a pas à signaler d'antécédents hérédita
d'hémoptysîes. L'affection d'aujourd'hui auraiteommencé en 1879. La
malade
aurait éprouvé d'abord pendant près de six mois u
ssantes leçons sur les anesthésies hystériques, publiées en 1887. Les
malades
, dit-il, perçoivent alors les contacts, ils souff
ondant sur les principes plus haut acceptés, pour supposer chez notre
malade
l'existence d'un cas fruste de syringomyélie ?
érisons soudaines, inopinées, figurer dans l'histoire passée de notre
malade
. Cette histoire comporte deux périodes distinct
urd'hui, survenue tout à coup pendant le sommeil. Dans ce temps-là,le
malade
avait les nuits tourmentées par des rêves pénible
ployés sans succès, et cela inopinément, tout à coup, au moment où le
malade
, oubliant en quelque sorte un instant son impuiss
et elle occupe exactement les mêmes parties. Donc,en se réveillant,le
malade
a trouvé sa main droite de nouveau paralysée, com
our nous embarrasser dans notre nouveau diagnostic. Sans doute, notre
malade
n'a point d'attaques, point d'attaques régulières
ous faudra savoir démasquer. A partir du 28 juin 1889, époque où le
malade
a été présenté à la leçon, les accidents hystériq
APPENDICE ¹ 1 Hystérie et névrose traumatique. Voir leçons 7 (2e
Malade
, p. 131); 12 ( 2% 3° et 4e Malades, p. 256); 13 (
rose traumatique. Voir leçons 7 (2e Malade, p. 131); 12 ( 2% 3° et 4e
Malades
, p. 256); 13 (3e et 4e Malades, p. 283); 17 (3° e
(2e Malade, p. 131); 12 ( 2% 3° et 4e Malades, p. 256); 13 (3e et 4e
Malades
, p. 283); 17 (3° et 4e Malades, p. 392). Parmi
° et 4e Malades, p. 256); 13 (3e et 4e Malades, p. 283); 17 (3° et 4e
Malades
, p. 392). Parmi les observations de Railway Spi
ofesseur Charcot, le 3 juillet 1889. Antécédents héréditaires. — Le
malade
ne peut donner aucune indication sur l'état de sa
subitement à 69 ans : elle n'était pas nerveuse et n'avait jamais été
malade
. Un oncle vit encore, bien portant. Le malade a e
e et n'avait jamais été malade. Un oncle vit encore, bien portant. Le
malade
a eu onze frères ou sœurs : une sœur est morte en
t de pneumonie à 32 ans. Tous les autres vivent en parfaite santé. Le
malade
affirme qu'il n'y a dans sa famille, ni goutteux,
ris aussitôt enécharpe par un train express lancé à toute vitesse. Le
malade
raconte qu'il était debout dans le couloir du wag
tout ému. On dut l'aider à descendre du wagon. Rentré chez lui, le
malade
s'alita jusqu'à la complète guérison de ses contu
persistaient. Parfois il était pris de vertiges. Tel était l'état du
malade
, lorsque dans les premiers jours de novembre, il
le sent qu'elle va avoir sa crise »,appelle auprès d'elle la femme du
malade
. Au sortir de cette première attaque, Glaw... r
ent moins fréquentes. Depuis lors tous les troubles que présentait le
malade
lors de sa première attaque ont persisté sans se
iques diverses auxquelles il a été soumis. Voici quel est l'état du
malade
le 3 juillet 1889, jour de son entrée à la Salpê-
est tirée droite et se meut dans tous les sens sans difficulté. Le
malade
se plaint d'avoir perdu ses forces; à peine a-t-i
Le membre supérieur droit est un peu moins affaibli que la jambe. Le
malade
peut exécuter avec son bras droit tous les mouvem
n tremblement continu assez rapide, qui s'atténue légèrement quand le
malade
laisse reposer sa main sur ses genoux, et qui s'a
nd il saisit un objet. Les oscillations sont assez fortes pour que le
malade
ne puisse pas porter un verre d'eau à sa bouche s
is jours après chaque attaque, il acquiert une intensité telle que le
malade
est incapable de se servir de sa main droite pour
moins que le bras. Par contre, il est relativement plus affaibli. Le
malade
ne peut pas se tenir debout sur le pied droit ; i
tie droite de Thypogastre immédiatement au-dessus du pli de Faine, le
malade
accuse d'abord une vive douleur, puis il sent com
attaque. État mental. — Depuis l'accident dont il a été victime, le
malade
est triste, apathique; il cause peu; parfois il p
trop d'hésitation et sans trop varier dans ses assertions. Enfin le
malade
accuse toujours cette céphalée gravative incessan
l étouffe et il a le sang à la tête après le repas. Le 6 juillet le
malade
demande sa sortie. Nous l'avons revu et examiné à
amen du 26 août), signes qui faisaient encore défaut à l'époque où le
malade
a quitté l'hôpital. Il est difficile, en vérité
les symptômes de l'une et l'autre névrose se trouvent réunis chez ce
malade
de façon à constituer un complexus en apparence a
rie et la neurasthénie peuvent apparaître successivement chez le même
malade
, comme elles peuvent se montrer isolément sur des
de leur névrose. Les rêves effrayants auxquels l'accident dont les
malades
ont été victimes sert très souvent de thème, les
côte. Souvent le choc physique a fait défaut ou n'a pas atteint le
malade
; celui-ci n'a été ni contusionné, ni commotionné
le, pour avoir failli être tamponné en traversant la voie ferrée, est
malade
au même titre que tel autre voyageur qui a subit
les effets matériels et psychiques d'une collision. Le premier de ces
malades
n'appartient plus à la série traumatique. Son cas
pasmodique hystérique. (Pied bot hystérique (3). Voir la Leçon 17 (2°
Malade
, pp. 381, 384). « Considéré en soi, le premier
offre plus guère actuellement qu'un intérêt purement rétrospectif. La
malade
dont 1. Voir la leçon 13, p. 292, et le tableau
Cela étant fait, nous n'aurons pas à nous étonner outre mesure que le
malade
ait guéri, car on possède aujourd'hui un certain
ique d'origine spinale que je veux particulièrement insister. Notre
malade
est aujourd'hui âgée de 62 ans ; elle a eu cinq e
eprendre d'elles-mêmes la position dont on les éloigne. Or chez notre
malade
, ce n'était plus cela qu'on observait ; l'extensi
opération en trois fois, il s'est passé encore deux mois avant que la
malade
pût marcher. Sous l'influence du repos prolongé,
pour les ramener aux conditions normales. Enfin, depuis trois ans, la
malade
est guérie ; elle ne souffre plus, fait de longue
enregistrer le fait et à en tirer parti, pour le plus grand bien des
malades
, le cas échéant. Maisje nedois pas vous laisser
xtension forcée, déchirer les brides fibreuses périarticulaires ; les
malades
ont parfaitement guéri. On ne s'étonnera pas de
e spasmodique n'existe plus, et à ce point de vue on peut dire que la
malade
est guérie, malgré les apparences contraires qui
ouronnée d'un plein succès. Il nous sera facile de démontrer que la
malade
est bien hystérique et que le double pied bot qu'
ira pour cela d'indiquer les principaux traits de l'histoire de cette
malade
. Elle a un père aliéné mort à l'asile de Glermo
ui les vestiges. Il y avait un an à peu près que cela durait quand la
malade
est entrée Lia Salpêtrière. Nous avons pu constat
ques mouvements ont reparu dans l'articulation tibio-tarsienne, et la
malade
a pu alors se tenir debout sur la pointe des pied
, comme vous le voyez aujourd'hui. Vous pou vez observer comment la
malade
peut marcher sans appui en faisant reposer les pi
ure spasmodique n'existe plus ? Oui, je le crois. Vous voyez que la
malade
peut, dans une certaine mesure, mouvoir son pied
rgument absolument décisif en faveur de la thèse que je soutiens : la
malade
a été soumise à la chloroformisation et, pendant
au succès de l'entreprise, et il n'y a pas à hésiter. Ce soir même la
malade
sera confiée aux soins de M. Terrillon, et j'espè
en effet pratiquée par M. Terrillon quelques jours après la leçon. La
malade
est sortie de l'hôpital deux mois après complètem
s complètement guérie. "Voir d'ailleurs la fin de histoire de cette
malade
dans la Nouvelle Iconographie de la Salpêtrière,
. 73 Antécédents héréditaires. — Les renseignements donnés par le
malade
sur l'état de santé de ses parents sont fort inco
ui suivirent, la paralysie s'améliora surtout au membre inférieur; le
malade
put se lever et marcher, sans trop boiter, sans t
lade put se lever et marcher, sans trop boiter, sans traîner la jambe
malade
. Celle-ci néanmoins restait très affaiblie; et le
ner la jambe malade. Celle-ci néanmoins restait très affaiblie; et le
malade
aurait été incapable de se tenir longtemps debout
ers mouvements des doigts et de la main. Quanta la face, au dire du
malade
, elle n'a pas été touchéee par la paralysie ; à a
ns l'autre. Le 8 août, voyant que son état restait stacionnaire, le
malade
se décida à entrer à l'hôpital. Voici ce que l'on
de flexion des doigts et d'extension de la main, voilà tout ce que le
malade
peut faire. Le membre paralysé est flasque; on pe
r.— Le membre inférieur gauche est très incomplètement paralysé. Le
malade
peut exécuter à peu près tous les mouvements qu'o
n lui commande, mais ces mouvements sont lents et comme inhabiles. Le
malade
ne peut se tenir debout sur la jambe gauche; dès
es est profonde. On peut tordre les doigts, les tirailler sans que le
malade
accuse la moindre douleur. , Le sens musculaire
use la moindre douleur. , Le sens musculaire est très compromis. Le
malade
ne peut, les yeux fermés , porter l'index gauche
roite; dès qu'on éloigne la montre de 5 cent, de l'oreille gauche, le
malade
cesse de l'entendre. Le goût est également dimi
uinine, sucre en poudre). L'odorat ne semble pas être intéressé; le
malade
reconnaît l'eau de Cologne, le benjoin. Par contr
adressant aux élèves de la clinique, M. Ballet déclare en présence du
malade
, de façon à être bien entendu de lui, que cette p
activité grande de cette préparation pharmaceutique, on recommande au
malade
de la prendre en deux fois, de s'abstenir d'en in
emière produirait des effets trop énergiques... etc. Le 10 août, le
malade
nous dit que la pilule « l'a violemment travaillé
ats suivants: Main droite = 50 k. — gauche = 15 k. on prescrit au
malade
deux nouvelles pilules fulminantes. Le 11 août,
paralysés. Main droite = 50 k. — gauche = 25 k. Le 12 août, le
malade
se trouve complètement guéri ; il affirme qu'il a
e sensorielle est partout normale. Durant les quelques jours que le
malade
passa encore à l'hôpital, en attendant la dispari
il en place pour la tête . . ......... 206 Fig. 48. — Suspension du
malade
.............. 20 Pages. Fig. 49, 50. —Tremble
bles psychiques concomittants.............. 13 DEUXIÈME LEÇON 1er
malade
. —Sur un même sujet: sciatique avec défor- mati
up reçu sur le front, neurasthénie et hystérie............. 19 2e
malade
. — Chorée paralytique chez un enfant de 8 ans ;
té arthritique et névropathique. ......... 37 TROISIÈME LEÇON 1er
malade
. — Intoxication par le sulfure de carbone .... 43
ÇON 1er malade. — Intoxication par le sulfure de carbone .... 43 2e
malade
. —'¦ Hémiparaplégie spinale croisée (syndrome de
aplégie alcoolique, attaques hystéro-épileptiques ... 84 2e, 3e et 4e
malades
. — Paralysie faciale périphérique ... 100 SIXIÈ
nt quelques anomalies..................... 140 HUITIÈME LEÇON 1er
malade
. —Cas complexe. Ataxie locomotrice et hystérie 15
ON 1er malade. —Cas complexe. Ataxie locomotrice et hystérie 151 2e
malade
. —Cas complexe.Hystérie etscléroseen plaques. A p
ance pour le diagnostic de l'étude des troubles oculaires. . . 162 3°
malade
. — Chorée molle chez un enfant de 12 ans. Hérédit
s,simulant un retour du mal vertébral et de paraplégie...... 175 2e
malade
. — Simulation hystérique du mal de Pott chez un
sthénie chez l'homme............ 256 TREIZIÈME LEÇON Pages. 1er
malade
.— Encore une dormeuse. Réveil produit par la co
t par la compression exercée sur la région ovarienne...... 271 2e
malade
. —Contraction hystéro-traumatique chez unetabé-
tique chez unetabé- tique........................... 277 3e et 4e
malades
.—Deux cas d'hystéro-neurasthénie chez l'homme, fa
provoqués par la foudre........ . . 435 VINGTIÈME LEÇON 1er et 2e
malades
. — Deux malades étudiées comparativement: 1° Tics
foudre........ . . 435 VINGTIÈME LEÇON 1er et 2e malades. — Deux
malades
étudiées comparativement: 1° Tics généralisés sim
r les difficultés du diagnostic.................. 463 3% 4° et 5e
malades
. — Cas d'abasie : 1° Abasie paralytique chez un h
chez un vieillard de 75 ans............................. 469 1er
malade
. — Nouvel examen du malade atteint d'abasie trépi
ans............................. 469 1er malade. — Nouvel examen du
malade
atteint d'abasie trépidante présenté dans la dern
d'abasie trépidante présenté dans la dernière leçon......... 379 2°
malade
. — Chez une femme : paraplégie alcoolique avec
ue avec rétractions fibro-tendineuses............... 381 3e et 4e
malades
. — Hystérie et dégénérescence chez l'homme 392
érescence chez l'homme 392 VINGT ET UNIÈME LEÇON Pages. 1er et 2e
malades
. —Casde syringomyélie gliomateuse .... 487 3e mal
es. 1er et 2e malades. —Casde syringomyélie gliomateuse .... 487 3e
malade
. — Simulation hystérique de la syringomyélie . .
n'est, à tout prendre, qu'un épouvantail qui, au grand détriment des
malades
, retient trop souvent les timides sur le seuil d'
èrement partie delà maladie, les symptômes simulés que l'artifice des
malades
y surajoute ? C'est ainsi que, prenant pour exemp
nt le troisième volume est en cours de publication. Quelques-unes des
malades
qui ont été sou-mises à mon observation, et dont
ations destinées à prouver qu'elle ne s'applique pas spécialement aux
malades
de la Salpêtrière, mais qu'elle convient égalemen
s pendant plu-sieurs jours, d'un cortège de phénomènes permettant aux
malades
de prévoir le moment où elles vont tomber en atta
r de suite une idée d'ensemble, je rapporterai le fait de Tune de nos
malades
qui, après être demeurée pendant sept mois sans a
premiers qui apparaissent. Quelquefois huit jours avant l'attaque, la
malade
, ainsi qu'elle le dit elle-même, se trouve changé
de folle gaieté, dont la cause est souvent aussi insaisis-sable. Les
malades
se livrent à toutes sortes d'enfantillages et un
s facultés affectives sont en même temps exaltées ou per-verties. Les
malades
sont inquiètes, jalouses, soupçonneuses et 1. V
mais le danger du délire des épilep-tiques. L'impulsion à laquelle la
malade
obéit alors n'est pas un instinct de destruction
indiquée1. Les chats, les rats, etc., courent en passant devant la
malade
, de gauche à droite ou de droite à gauche, suivan
mianesthésié. Mais, le plus souvent, le fantôme passe aux côtés de la
malade
, il vient de derrière elle pour s'évanouir en ava
jours du côté insensible. Ces vi -sions sont diversement colorées; la
malade
voit aussi des scin-tillements d'étoiles, des bou
ces animaux viennent dans la salle. Ils passent alors à gauche de la
malade
, venant d'arrière en avant, ou bien faisant un ci
aient le plus forts. Il n'est pas parlé d'hémianesthésie3. Chez nos
malades
, les exemples ne sont pas rares. Pendant qu'ell
y emploie, elle ne peut parvenir à les chasser. Presque toutes les
malades
ont des sifflements d'oreille, tou-jours plus int
». Toutes ces hallucinations se produisent le jour et obsèdent les
malades
, même au milieu de la société de leurs compagnes.
était qu'une rapide vision, devient une longue scène dans laquelle la
malade
joue son rôle. Gl... voit souvent dans l'angle
ce sur elle à distance, et par des moyens cachés. La plupart de nos
malades
et Gen... en particulier nous offrent des exemple
e » dont l'histoire est assez curieuse1. Et s'il arrive que certaines
malades
, le jour une fois levé, se rendent compte de l'il
plusieurs années commerce avec le diable, etc. » 1. Son imagination
malade
a forgé tout un roman. Elle aurait été fiancée da
ympathies. Ces hallucinations existent parfois, comme chez les autres
malades
, en dehors du temps des attaques; mais elles se p
nuits pendant lesquelles surviennent ces hallucina-tions, toutes les
malades
qui en sont l'objet accusent une fatigue extrême.
ura. Le 16 juin l'hal-lucination est triste et la vision terrible. La
malade
veut se dé-tacher pour fuir et crie d'une voix fo
apparition des phénomènes dou-loureux. Ils paraissent constants. La
malade
a de l'inappétence, ou bien le goût se pervertit.
ace dans les prodromes de l'attaque hystéro-épileptique. Toutes les
malades
s'en plaignent. Elles se montrent d'abord isolées
l'aura hystérique. Ces palpitations sont tel-lement intenses, que les
malades
les perçoivent dans toute la poi-trine, jusque da
nt aussi de l'hyperesthésie à la pression et au contact du lit, et la
malade
était obligée de changer souvent de position. On
'approche des attaques, la faiblesse musculaire augmente; sou-vent la
malade
ne peut se servir du bras anesthésié. Elle ne peu
elle atteint jusqu'à vingt et une. La démarche est mal assurée, les
malades
ne sont pas « solides sur leurs jambes ». Celle d
ssion du tendon rotulien. Lessecousses qui agitent par instants nos
malades
sont semblables à celles qui se rencontrent dans
et le corps tout entier participe au mouvement. Quand elle marche, la
malade
peut être renversée à terre; quand elle se trouve
s secousses; mais cependant elles peuvent se montrer dans le jour. La
malade
est réveillée en sursaut; il lui semble qu'elle t
te nous montre ces divers troubles du mou-vement réunis chez une même
malade
. Ang... a des attaques environ tous les mois, a
mbres contractures est des plus variables ; tou-tefois, chez une même
malade
, elle se reproduit presque toujours d'une façon i
s et dont il a été question précédemment. Lesp..., au moment d'être
malade
, se sent envahir par une con-tracture générale qu
re les incisives inférieures, ou dans lecoin gau-che de la bouche. La
malade
entend encore tout ce qui se passe autour d'elle,
est toujours à peu près le même : aussi n'est-il pas rare de voir les
malades
le désigner avec une concordance parfaite. Sur un
ales avec l'horizontale se trouve le foyer douloureux qu'accusent les
malades
et que la pression exercée à l'aide du doigt met
'eux-mêmes à l'approche des crises, et cette sensation provoquée, les
malades
la reconnaissent pour l'avoir ressentie cent fois
oint, la conscience s'affecte profondément, et dans leur trouble, les
malades
n'ont plus la faculté de décrire ce qu'elles épro
en donner un exemple, je rapporterai ce qui se passe chez une de nos
malades
dont il a été déjà question, L. Gl... Gl... est
ge ce n'est plus une dou-leur, c'est une sensation de suffocation; la
malade
sent à la bas( du cou comme une petite pomme d'ap
t parfois d'une violence qui paraît lépasser toute imagination et les
malades
n'ont pas d'expressions assez fortes pour les exp
rger) qui détermine des accidents hystériques analogues. J'ai vu deux
malades
, dit Kosenthal, chez lesquelles l'introduction du
ppellerai qu'il est une zone d'hyperesthésie com- mune à toutes nos
malades
et dont il a été déjà question. Je veux parler de
arie ne manque presque jamais. Nous l'avons constatée chez toutes nos
malades
, et lorsqu'on même temps que l'hyperesthésie ovar
e à l'autre, elles persistent toujours aux mêmes places chez une même
malade
. La simple inspection des figures 9 et 10 perme
nt plus que l'attaque convulsive est plus imminente. Il semble que la
malade
qui est sur le point d'avoir les attaques, soit c
la décharge. En effet, lorsque les convulsions ont eu lieu et que la
malade
, si l'on veut bien me permettre cette expression,
ous avons signalées. L'expérience a été répétée maintes fois*chez nos
malades
et a toujours donné les mêmes résultats. Ainsi un
uvelle excitation du même point. La même chose existe chez toutes les
malades
dont nous avons parlé. J'ajouterai qu'en généra
dans le second il faut donner la préférence à la pression. Quand la
malade
possède plusieurs zones hystérogènes, l'attaque o
éciproquement-L'expérience peut être ainsi variée chez chacune de nos
malades
suivant la situation et le nombre de leurs zones
degrés. Pendant les quelques secondes que durent ces phénomènes, la
malade
a conscience de ce qui se passe en elle. Mais déj
it, de telle sorte que pendant un inslant, très court il est vrai, la
malade
ne re-pose plus que par le siège. La secousse peu
dent rapidement. Puis en un clin d'oeil toute agita-tion cesse, et la
malade
retombe sur son lit dans la résolution la plus co
le début de la période épileptoïde peut être tellement brusque que la
malade
tombe comme foudroyée, et la perte de connaissanc
ovoquée est tellement subit que si la cause occasionnelle surprend la
malade
pendant son sommeil, celle-ci n'a pas le temps de
st facile de constater et ce qui arrive toutes les fois que, chez une
malade
endormie, on vient à toucher les points hystérogè
ser les convulsions en même temps que l'on ramène la connaissance, la
malade
n'a aucune conscience de ce qui s'est passé. Le
la strangulation; elle a lieu subitement et à partir de ce moment les
malades
ne voient plus, n'entendent plus et ne sentent pl
piqûres ne sont en aucune manière senties, et quand après l'accès les
malades
sont revenues à elles-mêmes, elles n'ont aucun so
nérales de médecine, le Dr Mesnet raconte qu'un jour on présenta à la
malade
une. lettre : aussitôt vio-lentes attaques d'hyst
onc on vient à l'exercer pendant les autres périodes de l'attaque, la
malade
qui reprend ses sens, raconte parfaitement le suj
but de nos tracés. Mais avant d'ar-river à Y immobilité tétanique, la
malade
exécute avec les m cm- bres quelques grands mou
Phase tonique avec mouvements. Les mouvements alors exécutés par la
malade
ont une grande analogie avec ceux qui se rencontr
-1. Bourneville et Regnard, Iconog. phot., tome li, p. 63. vaut les
malades
. Elles sont générales, mais le plus souvent avec
errées, et, par un mouvement de diduction du maxillaire inférieur, la
malade
fait entendre un grincement de dents souvent très
e la phase tonique quelques grands mouvements qui varient suivant les
malades
, mais qui chez le même sujet se répètent toujours
. (Fig. 19.) Fig. 19. Phase tonique. Grands mouvements toniques. La
malade
se trouve ramassée en boule et fait un tour compl
immobilisation. (Pl. II, p. 41.) Après les convulsions toniques, la
malade
se trouve bientôt im-mobilisée par la tétanisatio
au qui est le point culminant de toute la courbe. La position de la
malade
ainsi immobilisée est variable, le plus souvent e
c et les membres, diversement fléchis ou étendus, peu-vent donner aux
malades
les positions les plus imprévues et les plus biza
ne dure que fort peu, et dans quel-que situation qu'il immobilise la
malade
, le tétanisme se résout bientôt et la deuxième ph
uvent même s'y montrer exclusivement. (Fig. 26.) Ils surprennent la
malade
dans la position que lui a donnée la phase toniqu
e corps ou seulement dans un membre. Cette contracture imprime à la
malade
, pendant la période du stertor, des attitudes var
nterrompu par des ( secousses générales qui soulèvent complètement la
malade
et la font quelquefois se ramasser en boule (fig.
rapport une régularité re-marquable. Des moyennes prises sur diverses
malades
et pendant plusieurs états de mal, alors que les
rapporter ici quelques exemples concrets, choisis parmi celles de nos
malades
qui nous ont présenté la période épileptoïde dans
lternative-ment, se croisent quelquefois. Le tronc se contourne et la
malade
, qui se trouve ramassée en boule, exécute parfois
sur elle-même (%. 19). b) Immobilité tonique. —De courte durée; la
malade
se trouve dans les positions les plus bizarres et
tits mouvements cloniques, d'abord extrême-ment menus, surprennent la
malade
dans l'attitude tétanique qui précède, kicher.
Cette phase est mar-quée par un calme généralement assez court. Et la
malade
passe ensuite aux grands mouvements de la deuxièm
nt devant la figure. Les jambes s'élè-vent, le tronc se contourne. La
malade
se trouve parfois à plat sur le ventre; d'autres
piration se suspend, la conges-tion de la face esta son comble, et la
malade
demeure quelques instants dans une attitude varia
se fléchissent, le tronc se contourne. b) Immobilité tonique. — La
malade
demeure rigide en diverses situa-tions, le plus s
nts de circumduction que nous avons vus si développés chez les autres
malades
citées précé-demment. Quelquefois même ces mouvem
ité tonique. — Si les mouvements toniques sont peu accusés chez cette
malade
, par contre l'immobilité tonique se prolonge pend
espiration stertoreuse. Les secousses qui de temps à autre agitent la
malade
, se montrent plus fortes dans les membres supé-ri
'immobilité tétanique manque absolument. Par exemple (fig. 34) : La
malade
commence par exécuter quelques grandes convul-sio
quer. § 1. — PHASE DES CONTORSIONS OU ATTITUDES ILLOGIQUES Ici la
malade
prend les positions les plus variées, les plus im
ne idée ou d'un sentiment, il en est une pour laquelle la plupart des
malades
semblent avoir une préférence marquée. Elle se re
2). La rigidité de tous les membres est telle, qu'on peut déplacer la
malade
, la mettre sur le ventre ou sur le côté sans modi
des talons. Tantôt la tête ne participe pas à l'arc de cercle, et la
malade
repose sur la partie supérieure du dos (fig. 36);
oreiller (fig. 44). Au lieu de reposer sur les pieds et la tête, la
malade
peut ne porter que sur un point du ventre, le res
à plusieurs types principaux que l'on pourrait désigner ainsi : 1° La
malade
étant courbée en arrière (opisthotonos), et par l
r abdominal ou renversé. 2° Si, au lieu d'être courbée en arrière, la
malade
est courbée en avant, (emprosthotonos), le plan p
ou latéral. 3° Enfin, bien que nous l'ayons observé moins souvent, la
malade
peut être courbée sur le côté (pleurothotonos), e
a tympanite qui soulève les parois du ventre chez la plupart de nos
malades
. De plus les membres inférieurs du tétanique, com
térique. Nous avons observé l'arc de cercle chez presque toutes nos
malades
; nous verrons dans les observations que nous avon
ème période. Après un repos de quelques minutes pendant lesquelles la
malade
semble dormir, elle se tord tout à coup, prenant
météorisé, agité de secousses répétées, avec borborygmes sonores. La
malade
pousse de petits cris étouffés. C'est cette phase
ème période qui débute par les kicher. • (i grands mouvements. La
malade
exécute sur son lit un grand saut qui rap. pelle
nds mouvements qui consistent en une sorte de mouvement de roulis, la
malade
étant couchée sur le dos et tournant rapi-dement
on (fig. 46) peut être considérée comme un arc de cercle renversé, la
malade
reposant sur le sommet de l'arc, c'est-à-dire sur
n voit les attitudes illogiques se succéder parfois nombreuses, et la
malade
passe de l'une à l'autre sans transition. Tantôt
e frappent avec violence l'oreiller. Dans ce mouvement d'extension la
malade
prend un point d'ap- Fig. 50. — Grands mouvemen
ds mouvements. — Variété remarquable par l'étendue du mouvement. — La
malade
passe successivement par les trois positions figu
oit, par exemple, vient frapper le genou gauche (fig. 49); ou bien la
malade
réunit les deux bras en avant pour les lancer de
l se répète plusieurs fois de suite, le plus souvent trois fois. La
malade
s'enfonce dans son lit ou se ramasse sur elle-mêm
viens de décrire. Ils consistent parfois en une sorte de lutte. La
malade
se tourne dans tous les sens, elle essaye de se d
tiennent (fig. 53). C. — Survient quelquefois une sorte de rage. La
malade
entre en Fig-. 53. — Lutte. furie contre elle
g, qu'on est obligé d'interposer un coussin. Fig. 54. — liage. La
malade
s'en prend aux personnes qui l'entourent, elle ch
nt diffi-cile. Pour en citer un exemple, je rapporterai le fait d'une
malade
de la Salpêtrière que j'ai eu l'occasion d'observ
linet, les jambes se flé-chissent et s'étendent avec lenteur; puis la
malade
s'immobilise dans une attitude qui peut varier, l
xième période. — Après un instant de repos, ou bien tout de suite, la
malade
se place en arc de cercle en poussant a plusieurs
e visage, et, arrivée au dernier degré de violence et de rapidité, la
malade
retombe épuisée, ou, se ramassant sur elle-même,
e jusqu'à cinq ou dix minutes. Troisième période. — J'ai observé la
malade
près d'une heure et je n'ai vu qu'une seule fois
et principalement par Varc de cercle. Dans cette dernière position la
malade
entreprend parfois son imitation habituelle du ch
uvements de « chemin de fer ». Chaque fois que nous avons réveillé la
malade
par la pression ovarienne au milieu de ces mouvem
présentent presque toujours avec les mômes caraeLères chez une môme
malade
. Je montrerai plus loin comment l'exagération de
ort difficile de s'en rendre un compte exact. Mais à la façon dont la
malade
s'agite, lutte, et cherche à déchirer ou à mordre
tudes de la troisième, en ce que, dans ces dernières, la pose de la
malade
est constamment en rapport avec l'hallucination q
s la contorsion il n'y a aucun lien nécessaire entre l'attitude de la
malade
et la nature de l'hallucination, quand elle exist
et, ce n'est pas ici un simple délire de mémoire ou d'imagination; la
malade
est en proie à des hallucinations qui la ravissen
ive par la traduction qu'elle en fait. Quand elle est réveillée, la
malade
conserve le souvenir de tout ce qui s'est passé,
deux procédés qui, sur-le-champ, font évanouir le rêve et ramènent la
malade
à la réalité : c'est, en première ligne, l'excita
et de ces hallucinations est le plus souvent puisé dans le passé delà
malade
. Les scènes, qui dans un sens heureux ou mal-heur
e création qui varie avec la richesse d'imagination dont est douée la
malade
. On peut distinguer deux phases: la phase des h
par une autre. Il y a là comme la taquinerie d'un malin génie que les
malades
ne peuvent éviter. Elles s'en plaignent souvent a
mme il y a plus de malheur que de bonheur ». Gl... est celle de nos
malades
chez laquelle ces poses plastiques ou attitudes p
ible. Les grands mouvements se terminent par une vive agitation. La
malade
semble lutter pour se soustraire à des étreintes,
on sent que le malheureux ne se laisse pas toucher. Brusquement la
malade
retombe sur son lit comme terrassée par une force
un geste de terreur ou de menace se trouve brusquement interrompu, la
malade
demeure interdite comme sous le charme d'une ap
usique est très entraînante. Ces détails nous ont été donnés par la
malade
en dehors de son Fig. 64. — Attitude passionnel
a troisième période de l'attaque de Marc... Pour l'interpréter, notre
malade
se livre à une mimique des plus mou-vementées et
uellement gêné par la cami-sole de force dont on a soin de revêtir la
malade
au moment de ses attaques. Mais il n'y a aucun da
. Pendant cette lutte la connaissance revient peu à peu. Bientôt la
malade
reconnaît les personnes qui l'entourent et répond
rante années les scènes qui ont vivement impressionné l'enfance de la
malade
, se reproduisent pendant ses attaques, comme au p
tudes passionnelles, va-riait suivant la richesse d'imagination de la
malade
. Sur un pre-mier thème fourni par les causes occa
aladie, et qui n'est que l'expression pure et simple de la vérité, la
malade
peut créer des développements, et, si l'on veut m
elle fut poursuivie par un homme et éprouva une violente émotion. La
malade
se souvient de tout cela avec une grande précisio
ous pouvons opposer àl'observation de Ler... celle d'une autre de nos
malades
hystéro-épileptiques, tout nouvellement entréeà l
à régularité de succes-sion des diverses périodes de l'attaque qu'une
malade
ne saurait in-venter, je rappellerai la présence
s émotions. Nous avons eu maintes fois l'occasion d'observer chez nos
malades
quel- ques modifications des attaques survenues
le plus abondante. Deuxième période. —Après un repos assez court la
malade
est. prise de grands mouvements de flexion et d'e
u-jet parmi les personnes qu'elle a vues pendant l'état de veille, la
malade
crée une scène toute de fantaisie. !• D après s
a malade crée une scène toute de fantaisie. !• D après sa tante, la
malade
aurait toujours été sage; on ne lui aurait jamais
enir depuis, et de l'imagination plus ou moins vive dont est douée la
malade
, on retrouvera presque toujours la raison des hal
la sensibilité générale et spé-ciale est complètement abolie, mais la
malade
conserve la liberté de ses mouvements. 4° Après
la liberté de ses mouvements. 4° Après l'attitude passionnelle, la
malade
garde le souvenir de ses hallucinations. CHAPIT
est revenue, mais en partie seulement, et pendant un certain temps la
malade
demeure en proie à un délire dont le caractère va
ment. Ce délire constitue une quatrième période par laquelle passe la
malade
avant de retrouver son équilibre normal. C'est co
e de mémoire, il porte sur les événements qui ont marqué la vie de la
malade
. Il est triste et mélancolique. La malade raconte
qui ont marqué la vie de la malade. Il est triste et mélancolique. La
malade
raconte toute son histoire et l'accompagne de lam
ur un sujet différent; ce qui prouve que pendant le temps d'arrêt, la
malade
a complètement perdu la mémoire de ce qui vient d
dans l'autre c'est le délire d'action. Dans la quatrième période, la
malade
converse et raconte; dans la troisième, elle agit
, les événements qui, par l'impression vive portée sur l'esprit de la
malade
, avaient occasionné les premières attaques, ou en
ujets les plus divers. S'il touche aux grandes émotions passées.de la
malade
, c'est pour en parler comme d'un fait éloigné et
re de la fin puise son sujet dans les im-pressions journalières de la
malade
et dans les préoccupations de son esprit ou de so
tion de la volonté rend même toute dissimulation impossible. Aussi la
malade
découvre-t-elle parfois ses plus secrètes pensées
la troi-sième période de la quatrième. Dans la troisième période, la
malade
est complètement distraite du monde extérieur, et
ovarienne, amène ce délire de la qua-trième période» Chez une même
malade
la distinction de la troisième et de la quatrième
: c'est la musique des militaires rouges qui se fait entendre, et la
malade
, attentive et joyeuse, ac-compagne le rythme du m
laintes sont troublées de temps à autre par des visions d'animaux. La
malade
a recouvré en partie connaissance, et nous devons
la quatrième période de l'attaque. Peu à peu les larmes cessent et la
malade
revient complètement à elle. Dans toutes ses atta
aime pas tous ces hommes-là. » On entend du bruit à l'extérieur, la
malade
tressaille : « Sauvons-nous, voilà quelqu'un... j
r... (Nous avons fait remarquer que, pendant la troisième période, la
malade
demeure insensible à toute espèce de bruit ou d'e
. M. X... sort là-bas... Non, laissez-moi la paix. » Plus calme, la
malade
se couche dans son lit avec l'intention évidente
re de la quatrième période n'esf pas toujours aussi accusé chez notre
malade
Gl..., par contre il peut prendre une extension
ennent.) Laissez-moi. Nous pouvons bien nous en aller, je ne suis pas
malade
... (Elle tend la main vers Camille.) Tu t'en vas.
. » D'autres fois le délire est remplacé par un mutisme obstiné. La
malade
est taciturne, elle fuit la société, il est impos
ermine habituellement ses attaques. Enfin, ce qui est plus rare, la
malade
demeure stupide, elle cherche dans son lit, arran
Le délire est mêlé d'hallucinations, des voix se font entendre... La
malade
se lève pour courir au-devant de celui qui l'appe
ci quelques exemples de cette quatrième période des attaques de notre
malade
Ler... 11 février 1878. — La grande attaque don
es hallucinations. Les personnes du service qui assistent sou-vent la
malade
pendant ses attaques ne s'y trompent pas. Elle se
s pouvons rapprocher ces faits de ce qui a lieu chez une autre de nos
malades
dont nous avons parlé, Gl..., qui, au moment où s
l'attaque que se produisent les affirmations les plus audacieuses. La
malade
croit à la réalité de ses rêves et de ses halluci
ontracture généralisée peut être douloureuse au point d'arracher à la
malade
, complètement revenue à elle, des cris déchirants
perte de connaissance n'existe pas, il n'y a pas d'hal-lucination, la
malade
a parfaitement conscience de son état; elle Fig
e ces crampes généralisées donne à certaines de ces attaques, que les
malades
appellent du nom de tortillements, un caractère p
our, après s'être décamisolée toute seule, et en maugréant contre les
malades
de la salle qui se plaignaient. Elle reste dans l
ire qu'une attaque n'est pas finie qu'une autre commence aussitôt. La
malade
ne reprend pas con- naissance. Dans ce cas, la
ne laissant par jour que peu d'heures de repos, pendant lesquelles la
malade
prend quelque nourriture. Et cet état peut durer
tudes passionnelles se suivent sans interruption, et ne laissent à la
malade
ni trêve ni repos. C'est en quelque sorte le fast
n-trent de loin en loin et finissent par s'épuiser complètement. La
malade
demeure encore en proie à quelques-uns des phé-no
t heures et demie, il est neuf heures vingt lorsque nous observons la
malade
. Nous sommes au plus fort de la série, qui se ter
es qui s'accompagnent d'une perte de connaissance de courte durée. La
malade
demande à grands cris qu'on la soulage. Nous lu
a donc été de quatre minutes. A la suite des séries d'attaques, la
malade
est courbaturée, mais elle est loin d'éprouver un
qui me paraît devoir bien faire comprendre ce qui se passe ici, notre
malade
ressemble à ces boîtes à musique qui possèdent pl
motif suivant, le n° IV, qui s'exécute. De telle sorte que chez cette
malade
nous pouvons à volonté laisser se dérouler l'une
s de notre description ont été puisés presque exclusivement parmi les
malades
hystéro-épileptiques réunies dans le service de M
hystérie avec les caractères que nous avons décrits soit spéciale aux
malades
de la Salpêtrière, sur lesquelles se sont plus pa
s inédites recueillies en dehors de la Salpêtrière et relatives à des
malades
venues de différents points de la France ou de l'
ière. Nous avons réuni ici les observations relatives aux nouvelles
malades
hystéro-épileptiques entrées depuis peu dans le s
sthésie ovarienne est double avec une prédominance du côté gauche. La
malade
possède, en outre, deux autres points hyperesthés
é gauche. Je rappellerai ici que les deux zones hystérogènes de cette
malade
se trouvent également situées du côté gauche. 1
la phase clonique. b). Après quelques courts instants de calme, la
malade
se met en arc de cercle, elle pousse de grands cr
ments cloniques sont très accusés, l'écume coule des lèvres. b). La
malade
pousse des cris de rage et s'agite. —Survient l'a
rcle, pendant laquelle le ventre est animé d'ondulations rapides. —La
malade
se tourne de côté et d'autre, exécutant une sorte
de roulis. —Rage, cris. Arc de cercle sur le ventre, (fig. 46.) — La
malade
se contourne et roule plusieurs fois sur elle-mêm
ation du ventre. — Grands mouvements, cris.— Nouvel arc de cercle, la
malade
repose sur les pieds et la tête; puis tout d'un c
et en se jetant à droite et à gauche. c). Attitude de terreur : la
malade
est à genoux, penchée en avant : « Ah ! tous ces
lle attitude passionnelle se reproduit, elle est toute admirative. La
malade
est sur son séant, les deux mains jointes : « Oh
rienne. 10 h. 23. Bien que la compression ne soit pas maintenue, la
malade
garde sa connais-sance quelques instants. Mais bi
ê-tée au milieu de la phase clonique par la compression ovarienne. La
malade
reprend ses sens. La pression sur le point hypere
ètement cette série d'attaques qui se prolonge, nous soumettons notre
malade
aux inhalations de chloroforme. 29 septembre 18
la troisième période, dont la source est dans l'imagi-nation de notre
malade
et sur lesquelles nous avons déjà insisté ailleur
as particulier, nous avons eu la bonne fortune de pouvoir observer la
malade
avant son entrée à la Salpêtrière, alors qu'elle
ivement à une attaque dont je fus témoin en ville le 14 mars 1879. La
malade
est entrée à la Salpêtrière le 24 mars. Quelque
ne raconte que celle-ci cherche à s'isoler. Elle sent qu'elle va être
malade
, souffre de partout et principalement du ventre.
difficile de la maintenir. Quatre personnes y parviennent à peine. La
malade
se soulève en arc de cercle et retombe brusquemen
toutes les directions et cherche à se déchirer elle-même. Enfin la
malade
retombe affaissée, dans la résolution. Quelquefoi
elles paraît faire complètement défaut. Cependant la mère de la jeune
malade
nous raconte qu'à la suite de ses attaques, alors
evêtir les caractères que nous avons observés plus tard, alors que la
malade
était depuis quel-ques mois dans le service de M.
auche. Les attaques que nous avons l'occasion d'observer chez cette
malade
le 9 septembre 1879 présentent les trois périodes
bservons, elles durent depuis une heure en-viron. I. — 10 h. 55. La
malade
porte lamain à l'estomac et se frotte la poitrine
se résout tout d'un coup, et les hallucinations commencent. c). La
malade
s'agite, en proie à une vive terreur. Elle fait d
.; sa physionomie respire le conten-tement. II. — 10 h. 58. Mais la
malade
porte bientôt la main à sa poitrine, elle se renv
des passionnelles de la troisième période. Expression d'anxiété. La
malade
se tient la langue, qu'elle tourne en divers sens
nstant de rai-son est fort court. V.—11 h. 15. Nouvelle attaque; la
malade
se frotte la poitrine et exécute aussitôt les gra
es sont un peu plus accusés que nous ne l'avons observé jusque-là. La
malade
se raidit en s'enfonçant dans son lit, le tronc s
e la période épileptoïde, la phase clonique manque complètement. La
malade
exécute ensuite ses grands sauts entremêlés de cr
as sont contractures. 11. h. 22. Nouvelle attaque. Nous quittons la
malade
. Mais il est facile de prévoir que la série touch
t observé les grandes attaques hystériques. Il est possible que cette
malade
soit à la fois hystérique et épileptique, ou autr
grande hystérie ou « hystéro-épilepsie à crises combinées », dont la
malade
présente d'ailleurs d'autres signes importants. E
uts irréguliers, un grand cri prolongé, puis un « arc de cercle », la
malade
reposant sur le côté. c). La troisicmepériode s
Attitude de me-nace, expression terrible. — Expression plus calme, la
malade
met un doigt sur sa bouche. — Elle se saisit la g
téral et les bras fixés derrière le dos. c.) Assise sur son lit, la
malade
semble interroger du regard un être invi-sible, l
e passionnelle, reproduisant le moment où, dans une scène d'amour, la
malade
menaça son amant de se faire mourir en s'étrangla
lle attaque. 11 b. 4. — id. 11 h. 8. — id. Ace moment on met à la
malade
le compresseur de l'ovaire. Les attaques sont sus
(fig. 37), arc de cercle renversé (fig. 46). c). Hallucination. La
malade
se tient la tête, elle veut fuir. Cette période e
g. 37). c). Hallucination. —Vision affreuse en haut et à droite; la
malade
veut fuir. Par la pression thoracique nous arrêto
e veut fuir. Par la pression thoracique nous arrêtons l'attaque et la
malade
reprend aussitôt connaissance; mais à peine cesso
mprostotonos), les bras et les jambes étendus (fig. 45); d'un bond la
malade
se jette sur le ven-tre; arc de cercle renversé (
puis va-t'en... » Elle donne un baiser. Pendant toute cette scène, la
malade
est complètement insensible à toute excitation du
e au milieu de la période des contorsions. On place de nouveau à la
malade
l'appareil compresseur des ovaires, et l'attaque
oit en somme que pendant une troisième période fort développée, cette
malade
cause fort peu. Dans d'aulres attaques nous avons
s'exagère et existe surtout à gauche. De ce côté gauche du ventre la
malade
ressent des «- glouglou ». Puis la sensation doul
nds mouvements et les cris de la deuxième période ont subi chez cette
malade
une modification singulière. Ils concourent tous
e. Dans les séries d'attaques que nous avons pu observer chez cette
malade
, nous avons vu la période épileptoïde ne pas se r
toïde fait complètement défaut. Retombée dans le décubitus dorsal, la
malade
commence à faire avec les lèvres quelques « ch...
tronc se soulève complètement pour retomber ensuite sur le lit, et la
malade
pousse des cris aigus et prolongés qui imitent le
it avec le tronc. La face est sans expression. Dans cette position la
malade
conserve l'immobilité pendant quelques instants.
troisième période. Ensuite l'hallucination survient. Spontanément la
malade
prend une attitude d'effroi, qui se rapproche de
qui présente les trois périodes. Première période très marquée. La
malade
se raidit en faisant entendre une longue plainte.
nnelles commence par l'attitude catalep-tique déjà signalée.— Puis la
malade
pousse un ah! d'étonnement : « Tu ne m'attraper
cédente. 11 h. 20 m. Nouvelle attaque, id. H h. 25m. On endort la
malade
par le chloroforme. En résumé, chez cette malad
25m. On endort la malade par le chloroforme. En résumé, chez cette
malade
la période épileptoïde est très-accusée. La deu
. La grand'mère a eu des accès nerveux. Réglée à qua-torze ans, notre
malade
a toujours joui d'une bonne santé; elle est petit
ndre une expiration bruyante, et que la connaissance se perd. Puis la
malade
se raidit, et aussitôt commencent l'arc de cercle
lit. A cette agitation succède un mo-ment de calme pendant lequel la
malade
est rigide comme une barre de fer, et la respirat
ps. Elle peut durer une heure. Réveillée à ce moment de l'attaque, la
malade
déclare n'avoir aucune conscience de ce qui s'est
. La respiration devient bruyante et se préci-pite peu à peu. Puis la
malade
se soulève, exécute trois sauts et pousse deux cr
n du corps en arrière est exagérée. 10 h. 9 m. Le stertor cesse, la
malade
se tourne à gauche, la respiration se précipite,
itude. Mais la respiration cesse bientôt son ronflement bruyant. La
malade
ouvre les yeux, regarde à droite, dans son lit; l
» 10 h. 13 m. Ondulation du ventre, la respiration se précipite, la
malade
se place dans l'extension. Grands sauts entremêlé
t ramassée en boule et regarde fixement sur son lit. 10 h. 17 m. La
malade
se renverse, la tête tourne à droite, tout le cor
nsion. Ondulation du ventre; la respiration se précipite. Sauts; la
malade
conserve l'attitude de l'arc de cercle quelques i
ntre : respira-tion précipitée. Sauts et cris. Stertor très court. La
malade
regarde dans son lit : « Oh! les queues de rats..
s pieds, oh! ces queues!... » 10 h. 25 m. 30 s. Le délire cesse, la
malade
paraît calme dans le décu-bitus dorsal; mais de n
nt une demi-heure environ et les attaques ne reparaissent point. La
malade
est restée au lit tout le jour et a dormi. En r
lit tout le jour et a dormi. En résumé, nous voyons que chez cette
malade
la période épileptoïde manque complètement. Les a
e période. Nous avons eu occasion d'observer une attaque chez cette
malade
avant son entrée à la Salpêtrière. On verra que s
st pas dans le sens que l'imitation aurait pu lui imprimer, car cette
malade
est dans le même dortoir que Suz... Dub..., Léono
issent facilement soulever, les pupilles sont très dilatées. —Déjà la
malade
est insensible à toute excitation extérieure. — S
issent par instants. Insensiblement l'agitation grandit. Bientôt la
malade
se débat, se roule dans son lit, tire les couvert
l'extase ou plutôt l'« attitude passionnelle » s'accuse davantage. La
malade
demeure plus longtemps immobile, ses gestes sont
porte... elle me prend mes boucles d'oreille. » A 8 h. 45 m. notre
malade
reconnaît sa tante et les personnes qui sont au-p
hent de l'attaque de somnambulisme. Après avoir repris ses sens, la
malade
est courbaturée, elle se plaint de souffrir de la
phases; nous en notons quelques-unes : Une attaque est terminée, la
malade
a repris connaissance, elle demande à boire, et c
gard devient fixe, elle paraît absorbée, et tout d'un coup : a). La
malade
se raidit, la tète tourne à gauche, les yeux sont
ssent et s'étendent avec force ; le tronc s'incurve en arrière, et la
malade
se met en arc de cercle, prenant un point d'appui
fois de suite ; il a lieu également dans le décubitus latéral, et la
malade
, pendant qu'elle est courbée en arc, repose sur l
arc, repose sur le côté gauche. Au milieu de tous ces mouvements, la
malade
aune tendance à tournera gauche, la tête tourne
au prix de beaucoup d'efforts. Il semble qu'en se débattant ainsi, la
malade
soulève des montagnes ; la respiration est diffic
s'exécute avec bruit. Au milieu de cette lutte pénible, on entend la
malade
prononcer quel-ques exclamations et quelques phra
hase a duré deux fois 1 minute et une fois 45 secondes. b). Puis la
malade
s'arrête immobile, elle ouvre les yeux démesuréme
ionomie exprime la terreur. Les membres sont plus ou moins raides. La
malade
conserve cette attitude quelques instants, 20 sec
ovoque le retour de la connaissance par la compression ova-rienne, la
malade
dit qu'elle voit une série de fantômes blancs pas
leurs. Ces hallucinations durent quelques minutes, puis laissent à la
malade
un répit de durée variable avant le retour d'une
ons de rapporter ont toutes été recueillies à la Salpêtrière sur des,
malades
réunies dans un même service. Que faut-il pense
ressemblances que nous avons constatées entre les crises des diverses
malades
, et ne doit-on voir là qu'une sorte de petite épi
e et non sur la nature même du phé-nomène. Si la réunion de plusieurs
malades
hystériques dans un même service, dans une même s
'ont pu recevoir de l'influence du milieu extérieur ou de l'organisme
malade
que des modifications de surface et sans action a
es; c'est surtout un des privilèges des hystériques. Il suffit qu'une
malade
ait vu une fois un geste, aperçu un acte qui l'au
ations singulières plus ou moins propres à frapper l'imagination. Les
malades
imitent les cris, les gestes bizarres, les mouvem
ènes variés, ce n'est pas à coup sûr ce qui peut frapper l'esprit des
malades
et porter à l'imitation. Or c'est précisément p
présentant une marche identique, varie dans sa forme extérieure d'une
malade
à l'autre. Chez Math..., les grands mouvements
Enfin les hallucinations de la troisième période se modifient d'une
malade
à l'autre; chacune en puise le sujet dans les im-
r ce point qui parait prêter le plus à l'imitation, nous avons vu nos
malades
conserver chacune leur originalité. Les trouble
'imitation ne peut être invoquée. Nous n'avons plus affaire ici à des
malades
réunis dans un même établissement, dans une même
ats les plus divers, isolément, et sans aucune relation avec d'autres
malades
semblablement atteints, offrant au contraire, cha
e pouvait être causée ni par un coup ni par un effort quelconque ; la
malade
était en ce moment assise sur l'escarpolette, acc
s paroles de Brodie : « N'y touchez pas ! » L'affaiblissement de la
malade
augmentait de jour en jour. Le défaut d'ali-menta
ement hydrothérapique de Passy; elles ont trait pour la plupart à des
malades
auxquelles M, le professeur Charcot avait prescri
itement qu'il incliquait. La famille se soumit à tout. On sépara la
malade
de ses proches, et le trai-tement hydrothérapique
ses proches, et le trai-tement hydrothérapique fut institué. Notre
malade
voyait des anges partout, elle leur envoyait des
lle avait des crises cataleptiques 1 d'abord, puis épileptiformes. La
malade
est sur son lit, raide comme une barre de fer. La
moindre flexion. Parfois, après quelques minutes de cette raideur, la
malade
se contracte vivement en arc de cercle, s'appuyan
L'état général est complètement transformé. Les nuits sont bonnes, la
malade
s'occupe à des travaux d'aiguille, les crises son
ur le membre contracture. Nous marchons ainsi pendant cinq mois, la
malade
niant toujours que 1. M. Pascal, sous cette dén
qu'une raideur tétanique de tout le corps. 2. Plusieurs fois cette
malade
a eu des crises avec attitudes passionnelles fort
ment hydrothérapique encore quelques semaines. Et deux jours après la
malade
reconnaissait combien nous avions raison. Un de s
rdet, de Vichy. A la suite de violents chagrins, domestiques, notre
malade
avait perdu l'appétit. Quelques temps après survi
devinrent plus violentes et plus régulières. Au début de la crise la
malade
éprouvait une sensation d'étranglement (boule hys
ntinuait durant une demi-heure ou trois quarts d'heure. Après quoi la
malade
tombait anéantie, accusant une céphalie très inte
à l'institut hydro-thérapique de Passy madame X..., de Paris. Cette
malade
âgée de trente ans était d'origine espagnole. Rég
le docteur Brongniart se décida pour l'hydrothérapie. L'état de la
malade
se compliquait de crises hystéro-épileptiques biq
gularité parfaite à neuf heures du matin et à huit heures du soir. La
malade
éprouvait un léger malaise, lourdeur de tète, con
t entrée à l'institut hydrothérapique de Passy le 10 août 1873; cette
malade
présentait tous les dehors d'une bonne santé. D'u
M. Charcot qui conseilla le traitement hydrothérapique. Chez cette
malade
le début de l'attaque était marqué par la sensati
ne douleur violente du côté de l'utérus, de la raideur des jambes. La
malade
marchait sur la pointe des pieds jusqu'à ce qu'el
avoir essayé sans succès de nom-breuses médications, on conduisit la
malade
à M. le professeur Charcot qui prescrivit l'hydro
les phénomènes suivants. Vomis-sements continuels, alimentaires si la
malade
essayait de prendre quelque nourriture, purement
re, purement glaireux si elle s'abstenait de toucher aux aliments (la
malade
ne se séparait point de son bol destiné à recevoi
fixes, à 9 heures du soir principalement, l'agitation commençait. La
malade
voyait des animaux, des chiens et des chats; elle
es mouvements de projection du bassin étaient très accusés. Tantôt la
malade
se plaçait en arc de cercle, tantôt elle conser
e nécrophobie que rien ne peut vaincre, attaques convulsives, etc. La
malade
, âgée de vingt-cinq ans, était entrée à l'institu
ystérie des plus violentes. Après s'être couchée comme d'habitude, la
malade
avait senti vers deux heures une violente douleur
s sonner et appeler la maîtresse d'hôtel. A l'arrivée de celle-ci, la
malade
avait perdu connaissance. On appela aussitôt le d
nnaissance. On appela aussitôt le docteur Fleury. A notre arrivée, la
malade
se tordait sur son lit, ramenant sur le bassin le
it la position de l'arc de cercle. Après ces diverses contorsions, la
malade
repre-nait connaissance à demi. C'est alors qu'el
à peu. A treize ans, époque vers laquelle les règles s'établirent, la
malade
ne conservait plus que la contracture de la jambe
son fut spontanée; la contracture avait duré environ six ans. Cette
malade
fut examinée par M. Charcot, et le docteur Bouyer
e, les attaques offraient de grandes ressemblances avec celles de nos
malades
de la Salpêtrière. HUITIÈME [OBSERVATION. Nou
r cérébrale ou qu'il rattachait pour le moins à l'épilepsie. Le jeune
malade
avait des crises depuis plusieurs mois, dans lesq
, je trouve à ma rencontre le méde. cin traitant qui m'apprend que le
malade
est justement clans ses crises et que je pourrai
auche une plaque d'hyperes-thésie. En pressant sur ce point, le petit
malade
quitta brusquement l'atti-tude d'arc de cercle et
i garçon auparavant, avait pris des goûts féminins depuis qu'il était
malade
, et s'était mis à jouer comme une petite fille.
ille est à peine celle des garçons de son âge. Depuis huit mois, le
malade
a complètement perdu la faculté du travail. Tout
e professeur Charcot fût appelé en con-sultation. Après l'examen du
malade
, et sur les renseignements qui lui furent don-nés
-dant six mois. Lorsque les forces furent revenues, on mit le jeune
malade
à la gymnas-tique; plus tard on lui fit faire de
ces faits en rend parfois le diagnostic difficile. Au sujet du petit
malade
dont on vient de lire l'observation, je ferai rem
epuis six mois ne lui permettait pas de quitter le lit. Cette jeune
malade
présentait les phénomènes suivants : hémianeslhés
uche était im-primé à la tète, l'écume apparaissait aux lèvres, et la
malade
tombait comme une masse inerte. Au bout de cinq à
is l'agitation des membres, et finalement l'attitude passionnelle. La
malade
était alors assise sur son lit, avançant les bras
emps elle accusait une violente douleur dans la région du cœur. Si la
malade
était laissée à elle-même, la crise durait une ou
rothérapique appliqué à chaque crise triompha de la maladie. La jeune
malade
s'est mariée depuis et n'a pas eu la moindre re-c
onseils de M. Charcot, appelé en consultation par le docteur Pain. La
malade
arrive d'Etain (Meuse), elle est âgée de dix-sept
it une accalmie. A ces précautions nous ajoutons celle de placer la
malade
sur un ma-telas par terre, afin que, dans ses con
é-riode) et la forme passionnelle (troisième période) de la crise, la
malade
ne puisse ni s'échapper, ni se blesser. Car il fa
er que la crise commen-çait toujours par un envahissement brusque, la
malade
tombait comme fou-droyée. Cet état durait une ou
la phase hystéro-épilep-tique survenait, l'agitation grandissait, la
malade
prenant appui sur les talons et sur la tête ; il
extrême succédaient les attitudes de la prière, pendant lesquelles la
malade
lève les yeux au ciel et croise les bras, jusqu'à
re crise qui éclata à cinq heures du soir, le jour de l'arrivée de la
malade
, résista à tous les moyens employés pour l'arrête
er alors les applications de glace et l'enveloppement. Vers minuit la
malade
revint à elle. Nous pûmes alors lui faire prendre
et lait. La nuit suivante fut plus agitée encore que la première. La
malade
ne reprit pas connaissance une seule fois. Nous
nt la nuit de toutes les intermittences de la crise pour alimenter la
malade
. Nous entrions dans la période des règles. Effe
ublé. Mlle X... quitte l'établissement. Un mois après nous revîmes la
malade
dans le cabinet de M. le professeur Charcot, les
ion de médecins eut lieu; leur opinion fut qu'il fallait sou-tenir la
malade
au moyen du malaga et de la viande crue. Les alim
l'hydrothérapie après avoir essayé des différents emména-gogues. La
malade
prend dix-huit douches en pluie. La leucorrhée au
M. Pascal sur la forme des attaques convulsives. » Les forces de la
malade
n'ont pas diminué, en proportion de la vio-lence
n plein jour. » Tel est le résumé du journal tenu par la mère de la
malade
jusqu'au moment où, suivant la prescription de M.
tut hydrothérapique de Passy. A son entrée (mai 1873), l'état de la
malade
peut se résumer ainsi : ap-pétit nul; vomissement
ans là région épigastrique, la région précordiale et dans la tête. La
malade
, sentant l'invasion du mal, essaye de lutter, dis
nvasion du mal, essaye de lutter, disant : « Non, je ne veux pas être
malade
. » Puis l'attaque débute brusquement par la perte
me accompagnée de cris perçants, il y a des soubresauts vio-lents, la
malade
rejette la tête en arrière, les mains se crispent
ements si violents que la femme de chambre ne parvient à maîtriser la
malade
qu'en s'asseyant sur ses genoux. —Ensuite survien
devient horrible, la face est rouge et les yeux injectés. Enfin la
malade
retombe dans l'immobilité tétanique qui inaugure
uccèdent ainsi pendant sept à huit heures. Tant que dure la crise, la
malade
est complètement insensible aux accidents extérie
la connaissance. L'insensibilité cutanée per-siste encore lorsque la
malade
est revenue à elle-même. Les contractures de la
drothérapique. Aussi-tôt que l'électricité eut quelque peu rendu à la
malade
la liberté de ses mou-vements, on la fit sortir d
et celle d'un puits qui se trouve dans la maison fut indiquée par la
malade
elle-même. On put alors faire une friction généra
ors faire une friction générale qui mit fin à cet état. Cette fois la
malade
était en proie à des accès de suffocation bien fa
nouvelles crises que nous n'avons pas été à même d'observer. Cette
malade
arrivait de Bourges pour consulter à Paris et se
térie s'est développée sous l'influence de vives émotions, lorsque la
malade
habitait une ville du Midi. Elle habite aujourd'h
de la menstruation; mais elles ont toujours eu le même caractère. La
malade
habite maintenant Paris. Ceux qui entourent hab
alade habite maintenant Paris. Ceux qui entourent habituellement la
malade
ont remarqué chez elle, dès le matin qui précède
crit un léger arc de cercle dont laconcavité répond à la gauche de la
malade
. Les membres sont dans l'extension forcée, l'avan
ède, sans transition aucune, une nouvelle période pendant laquelle la
malade
est agitée de violents mouve-ments du tronc et de
arrière, et chaque fois la tête retombe violemment sur l'oreiller. La
malade
est complètement étrangère à tout ce qui se passe
om-plète. A cet entr'acte succède une scène dramatique jouée par la
malade
et des personnages invisibles. Ce sont des hommes
es attaques sont suivies ordinairement d'un délire non incohérent. La
malade
retrace avec une grande richesse d'expressions de
avons décrites. Il n'est pas sans intérêt de faire observer que cette
malade
arrivait du Brésil et n'avait eu, par conséquent,
u mois de juin 1879, nécessité par la santé du père, l'état, de notre
malade
est satisfaisant ; un seul accident survient: pen
ence et les accidents variés qu'elles avaient déjà présentés. Puis la
malade
demeure 29 jours contracturée de tout le côté dro
ite de laquelle toute contracture disparaît. Au bout de huit jours la
malade
pou-vait sortir. Mademoiselle de B... est partie
elle se trouvent consignés les caractères des grandes attaques que la
malade
a présentées, je joindrai le récit d'une crise lé
s. On ne peut toucher même légèrement au bras contracture sans que la
malade
pousse des cris. Elle ressent en outre, dans tout
illements douloureux se montrent dans le cou du côté gauche. Enfin la
malade
, sans cesse tourmentée, se plaint continuelle-men
tourmentée, se plaint continuelle-ment. La nuit a été mauvaise. La
malade
n'a pas pu fermer l'œil à partir de minuit. Elle
ourant en divers sens. Cette vision se produisait du côté droit de la
malade
. (La douleur ovarienne était à droite autrefois;
douleurs du côté contracture ont été plus vives qu'à l'ordinaire. La
malade
s'est plainte en outre de bourdonnements dans les
oit, de modifier la contracture qui existe à gauche. A 5 heures, la
malade
semble s'assoupir, elle est prise d'étouffements
s à propre- richer. — Hystéro-épilepsie. • 14 ment parler, car la
malade
est toujours maintenue dans le décubitus dorsal p
bras droit exécute des mouvements de moulinet. Puis tout d'un coup la
malade
se dresse sur son séant et se renverse brusquemen
de peu d'in-stants, le bras gauche reprend sa position habituelle, la
malade
porte sa main droite à la tète, puis à l'épaule ;
de l'accès sont si conformes à ceux que nous avons observés chez nos
malades
, qu'en l'entendant décrire ses diverses sensation
oire. Comme antécédents personnels, elle affirme n'avoir jamais été
malade
jus-qu'en 1875, époque où elle fut débarrassée d'
mmédiate-ment après constituèrent tout le traitement. De l'aveu de la
malade
, ces atta-ques étaient tantôt courtes et sans per
sen-sibilité des ovaires à droite surtout. Chaque fois qu'elle est
malade
, elle affirme que la douleur part du ventre, s'ir
attaque à'hysteria major. Il n'y a pas perte de connaissance, mais la
malade
est en proie à une surexcitation nerveuse qui la
s de spire, et, la main dans la flexion forcée, le coude au corps, la
malade
porte à la bouche les doigts que le hasard ou la
tympanisme est si grand, que, malgré l'avantage de ma position sur la
malade
qui est couchée à terre sur un matelas, mes for
ue je la fasse maintenir de force. Au milieu de tout ce désordre la
malade
pousse deux sortes de cris : des cris d'effroi et
ats de rire. Dans toutes les autres séries d'attaques la figure de la
malade
revêt le masque de la tristesse. On dirait qu'ell
des muscles postérieurs du cou lui arrachent des plaintes. Enfin la
malade
revient au monde réel et répond aux questions qu'
, dès les premières inspirations, provoquait des vomissements chez la
malade
, et chez moi une forte irritation des bronches, à
avril, j'ai appliqué sur le bras droit un aimant en fer à cheval, ma
malade
s'est endormie, l'accès n'était pas des plus viol
le délire est généralement commencé, mais il arrive ce-pendant que la
malade
a parfois conscience de ses actes et de ses mouve
elle n'est qu'esquissée. 4° Lorsque la connaissance revient, que la
malade
a plus ou moins con-science du sentiment du inond
diations ascendantes s'accusent. L'épigastre devient sensible et la
malade
y éprouve comme un serrement; les battements card
près cette phase de réso-lution, qui dure de deux à trois minutes, la
malade
, sans coma, sans respi-ration stertoreu.se, entre
tiques représentant exactement les idées qui assiègent l'esprit de la
malade
, cessent; la malade se laisse tomber sur son lit,
exactement les idées qui assiègent l'esprit de la malade, cessent; la
malade
se laisse tomber sur son lit, comme accablée; ell
pé-riode de délire post-hystérique, la période des hallucinations; la
malade
a de la zoopsie, elle voit des animaux, des perro
laissent après elles et momentanément les phéno-mènes suivants : La
malade
ne voit pas, elle ne parle pas, elle n'entend pas
inférieures. Après un temps variable, une demi-heure à une heure, la
malade
commence à voir les objets et les personnes; mais
ficile, mais bientôt les mots sont nette-ment articulés; seulement la
malade
ne parle plus qu'anglais, elle ne peut prononcer
d'espagnol ni de français. Enfin la mémoire revient complètement, la
malade
reparle les trois langues et reprend son état hab
tes oscillations brèves et saccadées. Celles-ci cessent bientôt et la
malade
tombe dans la résolution et le calme. 2° Cet en
duit par des hallucinations de la vue et principalement de l'ouïe. La
malade
paraît endormie, mais tout à coup elle se met bru
hystérique, consistant en : douleur au pli de l'aine gauche (le petit
malade
est monorchide droit, le testicule gauche est enc
chement des muscles. 2° Après une à deux minutes de calme, le petit
malade
grimace, contourne ses membres, crispe ses doigts
t la période de délire et des hallucinations commence. ¦4° Le petit
malade
ne voit pas d'animaux, mais il entend des bruits
... se met à prêcher, à pérorer. Puis tout rentre dans l'ordre, et le
malade
n'a plus ' qu'un vague souvenir de ce qui vient d
ication assez variée et le séjour à la campagne parurent améliorer la
malade
; mais bientôt les symptômes nerveux s'accentuèren
udo-arthropathie coxo-fémorale gauche, et voici ce que l'examen de la
malade
nous révèle (mai 1877) : L'articulation coxo-fé
lète, sensorielle et sensitive ; en effet, rien n'est apprécié par la
malade
, ni la douleur (analgésie), ni le chatouillement
ques s'ajoutent avant l'attaque les phénomènes de Yaura hysterica. La
malade
éprouve une sensation dou-loureuse, mais complexe
es jambes. Après les convulsions toniques apparaît le tétanisme. La
malade
est dans l'extension et le décubitus dorsal, on p
u'environ deux minutes et demie. Dans cette phase de résolution, la
malade
est couchée sur le clos, la tête est fléchie sur
e laisse échapper de la salive, et l'on entend respirer bruyamment la
malade
. B. Période des contorsions et des grands mouve
nt violemment en arrière et servant cette ibis de point d'appui, la
malade
, arc-boutée des pieds et de la tête, lance son co
même été donné de constater, une fois ou deux, par les réponses de la
malade
, que celle-ci n'avait point perdu toute notion du
lors de l'hallucination. C. Période des attitudes passionnelles. La
malade
estencore en mouvement et en contorsion quand on
ent, s'entremêlent et correspondent, ainsi que l'apprend plus tard la
malade
, à certains faits de sa vie. Toute cette phase di
l'administration d'une douche. Mais il n'y a pas seulement chez cette
malade
des hallucinations gaies et tristes : celles-ci s
le semble révéler une tristesse réfléchie. D. Période de délire. La
malade
a repris ses sens, mais incomplètement, et la pha
lequel des voix d'anges se font entendre l'appelant au ciel. Alors la
malade
paraît en extase et chante des cantiques. Puis ap
que est terminée, après une durée moyenne de vingt-cinq minutes. La
malade
est revenue à elle, elle a recouvré entièrement l
aspère, et spontanément, par les seuls progrès de ce flot montant, la
malade
perd connaissance. L'attaque commence (dé-cembre
sance. L'attaque commence (dé-cembre 1878) : Première période. — La
malade
reste dans la position où elle a été-surprise par
cessent peu à peu, tout en apparaissant de temps â autre, comme si la
malade
recevait une décharge électrique; enfin, après s'
nd on les abandonne; il en est de même des extrémités inférieures. La
malade
est donc en décubitus dorsal et semble dormir; el
ionnelles indiquant la crainte et des hallucinations de la vue que la
malade
fait connaître après l'attaque. La malade, dura
inations de la vue que la malade fait connaître après l'attaque. La
malade
, durant cette phase, reste insensible aux excitat
on attaque semble troublée dans ses phases. Quatrième période. — La
malade
porte la main à la région ovarienne gauche, elle
e seulement. Il existe encore des hallucinations, surtout la nuit; la
malade
voit passer à côté d'elle ou se tenir à sa gauche
un mucus vaginal assez abondant. La connaissance revient alors et la
malade
reste un peu brisée, parfois anéantie avec parési
ui-même, les jambes et les cuisses rappro-chées du tronc ; ou bien la
malade
est placée sur un côté et comme tordue sur elle-m
cette scène affreuse en poussant des cris de douleur et de rage. La
malade
a perdu complètement connaissance. Troisième pé
te contracture, accompagnée de crampes dou-loureuses, fait revenir la
malade
à elle; celle-ci pousse des cris de douleur, pleu
xaltée. D. Période de délire. — C'est la dominante chez cette jeune
malade
qui, la connaissance revenue, mais seulement part
ne abon-dance de détails qui ne permet aucun doute. La plupart de ces
malades
après avoir épuisé les ressources médicales de le
in (Meuse) (obs. x), de Bourges (obs. xi), de Marseille (obs. xn). La
malade
qui fait le sujet de l'observation xiv n'est jama
êmes attaques pendant les huit jours suivants, toutes les fois que la
malade
avoit mangé ou qu'elle vouloit se tenir debout :
tenir debout : leur durée n'étoit jamais que de quelques minutes. La
malade
rendit, dans cet intervalle, beaucoup de vents pa
; émotions vives, par des causes morales ou physiques, auxquelles la
malade
auroit été peu sensible dans l'état de santé. Tro
la belle saison que les accès sont devenus bien moins fréquents ; la
malade
n'en eut plus que très rarement durant le prin-te
lsifs, si violens, qu'il falloit plusieurs personnes pour empêcher la
malade
de se nuire ; yeux ouverts, étincelans, ne distin
un effet nuisible en favorisant leur retour. On a fait prendre à la
malade
, pendant quelque temps, presque tous les mois, tr
qu'à l'ordinaire. La musique a fait différentes impressions sur la
malade
pendant les accès. Le clavecin en a toujours redo
e guérie par l'ellébore. Ce traitement fit beaucoup souffrir les deux
malades
, au point que celle qui fait le sujet de l'obse
èrent; et ce n'est que lorsque la menstruation a été rétablie,fque la
malade
a recouvré la santé. Une nouvelle suppression, à
la contraction tétanique cesse, l'agi-tation devient plus grande, la
malade
frappe sa tête avec force à poings fer-més, veut
des accidents convulsifs avec ceux que nous avons ob-servés chez nos
malades
est frappante. La période épileptoïde existe avec
ient plus grande (2e période) et survient un délire pendant lequel la
malade
appelle sa mère, etc. (3° pé-riode) . Enfin les
ze jours. Pour les apaiser un médecin conseilla les bains. La jeune
malade
en avait pris neuf, lorsqu'elle éprouva une attaq
si fortes, qu'à peine trois ou quatre personnes pouvaient contenir la
malade
. Elle poussait par in-tervalles des cris aigus; l
l'exercice mili-taire, etc. )) Enfin les sentiments opposés que la
malade
témoigne à sa mère immédiatement après ses attaqu
CINQUIÈME OBSERVATION1. Observation incomplète d'hystérie grave. La
malade
présenta des symptômes variés, convulsions, synco
minuée, les mouvements convulsifs acquièrent une force prodigieuse;la
malade
est dans un tel état d'hypersthénie, qu'elle rési
entendre crier un vivant sous son scalpel. Ilestmoins rare de voir la
malade
entrer, sur la fin de Vaccès, dans un état voisin
dans l'exaltation et l'aberration des fa-cultés intellectuelles : la
malade
parle et dirige d'abord ses idées avec jus-tesse;
nts, se terminait par des sanglots et des larmes abondantes. Alors la
malade
re-tombait par degrés dans le calme et l'assoupis
ention que sur la forme spéciale des crises que présenta l'une de ces
malades
. On y trouvera de nombreux points de ressemblance
s de ressemblance avec celles de nos hystéro-épileptiques. La jeune
malade
dont il est question fut également observée par S
es et ne l'ont plus quittée. Ces crises, au dire des parents et de la
malade
, sont de deux espèces par rapport à l'intensité.
t de la malade, sont de deux espèces par rapport à l'intensité. Cette
malade
a offert une particula-rité que nous avons consta
grandeur naturelle, ne se dilatait ni se contractait. Par moments, la
malade
avait des mouvements convulsifs et bondissait sur
souvent, la connaissance reve-nait aussitôt l'accès terminé. La jeune
malade
n'accusait ni douleur, ni fati-gue ; sa figure, t
rieur. Les crises, sous cette influence, devinrent très violentes, la
malade
bondit de son lit sur le tapis, se roula en tous
t de l'esto-mac, et le père a eu en 1861 une attaque de paralysie. La
malade
a eu du rachitisme et n'a marché qu'à quatre ans.
rvenue à l'âge de dix-sept ans; sa seule cause appréciable est que la
malade
avait reçu des coups sur la tête. Depuis lors les
tête se fléchit et la face se tourne vers l'épaule droite sans que la
malade
puisse s'y opposer. Elle ne perd pas encore conna
s ne peut parler, sauf dans quelques cas où elle crie : « Ah! je suis
malade
; » puis elle tombe si elle est debout. Pendant ce
de constriction pharyngienne et de contracture des muscles du com, la
malade
souffre beaucoup jusqu'à ce qu'elle perde connais
erde connaissance. Celte perte arrive plus vite si, dans sa chute; la
malade
se heurte contre un meuble ou tombe violemment su
urs, et sont suivies quelquefois d'un peu de délire pendant lequel la
malade
déraisonne légèrement, se croit ail-leurs que là
r-taine époque, elles revenaient tous les jours pendant deux mois. La
malade
, dont l'intelligence est peu active, ne peut donn
vagues, surtout avant ses attaques. Tous les mois environ, elle est
malade
pendant plusieurs jours de suite. Entre ces pério
long de la colonne vertébrale... 24 octobre. — Hier soir plusieurs
malades
voisines avaient leurs attaques, chacune avec son
al épileptique (obs. L); une troisième, une attaque d'hystérie; notre
malade
, qui avait été indisposée toute la journée, eut u
n, mais ils sont épars et exposés sans ordre. L'hystérie chez cette
malade
s'est déclarée à seize ans, sous l'influence d'un
y a une épidémie d'attaques hystériques et hystéro-épileptiques; cinq
malades
en ont à la fois. Notre malade a d'abord une atta
ériques et hystéro-épileptiques; cinq malades en ont à la fois. Notre
malade
a d'abord une attaque hystérique : spasmes, convu
s, face vultueuse non convulsée, insensibilité à toute excitation. La
malade
cherche à mordre, et une mèche de ses cheveux éta
ptiques ; deux sœurs sont bien portantes; le seul enfant qu'ait eu la
malade
est mort à huit jours dans des convulsions qui av
informations qu'a prises M. Moreau, ces renseignements fournis par la
malade
sont exacts. La malade a eu des convulsions à l
M. Moreau, ces renseignements fournis par la malade sont exacts. La
malade
a eu des convulsions à l'âge de cinq ans. Depuis
âge ont paru de longues attaques avec cris et grandes convulsions. La
malade
a été traitée par M. Falret, à la Salpêtrière, et
er soir ily a eu une attaque convulsive complexe, pendant laquelle la
malade
, insensible à toute excitation externe, parlaitàh
u'elle eut à son arrivée à Paris en visitant la Morgue. 7 mai. — La
malade
a eu du délire plusieurs fois; ce matin ce sont d
ons laissent souvent après elles une grande tristesse. Aujourd'hui la
malade
est très susceptible et irritable. 8 juin. — Ag
ent par un mouvement de rotation alternative à droite et à gauche. La
malade
pousse des gémissements, de petits cris plaintifs
rés par les autres doigts. II n'y a pas de grands mouvements, mais la
malade
s'arc-bouté de la tête et des pieds sur son lit
fixes, le regard est sans expres-sion. Après un instant de repos, la
malade
s'agite et l'accès recommence sans que l'écume pa
ès franc d'épilepsie avec écume à la bouche. 1er juillet. — Hier la
malade
déchirait ses vêtements, elle ne peut dire pourqu
à la bouche. 4 juillet. — L'agitation est constante et extrême; la
malade
veut se tuer; elle menace, crie et mord; on a dû
elle a eu trois accès convulsifs. Décembre 1861. — L'état de cette
malade
a peu changé. Les phénomènes morbides ont toujour
ens que l'hystérie existait!1 à associée à l'épilepsie vraie ; que la
malade
ait été d'abord épileptique, puis, l'hystérie sur
'auteur, il est fort probable, sinon certain, qu'il en était de cette
malade
comme de celles que nous avons observées; et que,
ques, il est, entre les phénomènes morbides variés qu'a pré-sentés la
malade
et ceux que nous avons nous-même observés, de nom
... (Louise), âgée de trente-six ans. Réglée à vingt et un ans, cette
malade
a une forte constitution, mais elle éprouvait ava
pport des dames surveillantes, des filles de service et de toutes les
malades
voisines, des étourdissements fréquents, qui se p
ourdissements fréquents, qui se passent de la manière suivante. Si la
malade
n'est pas debout, elle se lève sans laisser tombe
nnent de préférence, mais non exclusivement, au moment des règles. La
malade
sent venir ses attaques et demande à être camisol
lents témoignent que quelque chose se passe dans l'intelligence de la
malade
qui semble assistera la mort de sa mère, car elle
sur sonvisage qui est bouleversé. Après celte forte crise, tantôt la
malade
revient à elle définitivement, ou jusqu'à un nouv
ideur du cou, de l'écume à la bouche, puis la résolution arrive et la
malade
reprend connaissance ; il lui semble qu'elle a fa
notre description. On y retrouve sans peine les diverses périodes. La
malade
voit du sang pendant la période des hallucination
est donc pas nécessaire de faire intervenir ici l'épilepsie, et cette
malade
peut bien n'être qu'une hystéro-épileptique sans
peut bien n'être qu'une hystéro-épileptique sans épilepsie, comme nos
malades
. QUINZIÈME OBSERVATION1. La jeune Marie B. es
un trem-blement général,alors arrivent les contractions cloniques; la
malade
s'êgra-tigne la figure, se tire les cheveux; proj
e fois la camisole de force .Puis toute cette agitation disparaît, la
malade
a-un abandon général de tout le corps. Elle dit é
; viennent ensuite des phénomènes cérébraux d'un tout autre ordre. La
malade
, les yeux fermés bien entendu, a des hallucinatio
n que les inhalations d'éther ou de chloroforme occasionnent chez nos
malades
une variété de la grande attaque qui se trouve
tions de la troisième période persiste après l'attaque, tandis que la
malade
de M. Baillif ne garde la mémoire ni de son délir
int de ressemblance avec ce qui se passe dans le somnambulisme. Cette
malade
, d'ailleurs, pendant le sommeil provoqué, présent
omnambulisme provoqué. SEIZIÈME OBSERVATION1. Tout d'abord, notre
malade
est parfois (pas toujours) prise de contrac-tures
compagne souvent cet état tétanique. La respiration semble abolie, la
malade
paraît étouffer, et porte par des mouve-ments bru
e, le pouls est fréquent, les battements du cœur tumultueux. Puis, la
malade
se rapproche de la franche attaque a" hystérie, s
s lente, le pouls fréquent et les battements tumul-tueux. Ensuite, la
malade
retombe dans le coma, sorte de trêve, répit donné
tions cloniques et toniques, dure en moyenne trois heures, lorsque la
malade
est abandonnée à elle-même. Après quoi, sans enco
te de l'attaque d'hystérie. Une chose digne de remarque, c'est que la
malade
ne reprend la mémoire que du moment où elle ouvre
ergique et plus prolongée. Ce moyen nous a toujours réussi chez cette
malade
, et elle n'a jamais repris son attaque. Voici c
, et elle n'a jamais repris son attaque. Voici ce qui se passe : la
malade
, tout d'abord, revient peu à peu à elle, elle sem
nt le type de ce qu'on a appelé l'hystérie libidineuse, cessèrent. La
malade
porta les mains à sa gorge; il semblait qu'elle é
emplacés par une hallucination qui dura à peine quel-ques minutes. La
malade
, ouvrant les yeux démesurément, se jeta dans la r
. Jamais, depuis que ses attaques existaient, il n'était ar rivé à la
malade
d'uriner au lit. Les prodromes de l'accès consi
ution à l'étude des névroses extraordinaires, Paris 1874, p. 20. la
malade
se sentait prise d'en ennui indéfinissable, et il
nul. Ensuite viennent des convulsions cloniques pendant lesquelles le
malade
a de l'écume à la bouche et une émission involont
s il survient une série remarquable de mouvements pendant lesquels le
malade
recouvre les sens, au point qu'il peut répondre a
que intérieur ou extérieur. « Pendant cette partie de l'attaque, le
malade
déchire avec ses mains et avec ses dents tout ce
esprit. Enfin l'élément purement hystérique cesse de préva-loir et le
malade
pleure et rit tour à tour et finit peu à peu par
étés de l'attaque, il est facile de constater que les attaques de ces
malades
ont présenté la plupart des carac-tères sur lesqu
ne douleur dans l'abdo-men. Voici maintenant une nouvelle phase. La
malade
accusait un élancement douloureux dans la région
e était vis-queuse au lieu d'être écumeuse. Souvent, pas toujours, la
malade
était avertie de l'approche d'une attaque, et cel
stérique. Ni la langue, ni la face n'étaient déviées... Enfin, la
malade
présente de fortes attaques hystériques convulsiv
é-nation, mais que la mère est morte d'une fièvre cérébrale et que la
malade
a éprouvé une frayeur à l'âge de quinze ans. L'at
fut provoquée par l'annonce brusque de la mort subite de son père; la
malade
tomba dans un état de dépression bientôt suivi d'
ques d'hystérie. Une se-maine après, elle fut effrayée à la vue d'une
malade
agitée et tomba dans une sorte d'extase ou de mor
térales. Il y avait habituellement perte complète de connaissance, la
malade
tombant et se contusionnant, au lieu de se laisse
possession démoniaque, mais il est cer-tain que, pendant sa durée, la
malade
était insensible aux excitants énergi-ques. Elles
t l'attaque et causait une aphonie hystérique de quelques minutes. La
malade
éprouvait une contrariété évidente de ne pouvoir
et de calme apparent se succèdent un nombre de fois indéterminé. Les
malades
se frappent la poitrine, se tordent les bras ou s
juger du reste de la description par les extraits sui-vants : « Les
malades
qui conservent en partie l'usage des fonctions cé
royables, des détonations, des sifflements, etc. » Presque tous les
malades
se plaignent ou profèrent un cri particulier qui
contournée et violette comme dans l'épilepsie; quelquefois aussi les
malades
rendent, comme ces derniers, une écume abondante
sent et se redressent alternativement avec une telle force que, si le
malade
est libre, il fait des sauts, des bonds, des chut
vulsives et des contorsions des membres, qui ne font point changer le
malade
de place. (Contorsions, attitudes illogiques...)
rts, tumultueux, les carotides sont vibrantes, j'ai observé plusieurs
malades
qui vomissaient fort souvent des flots de sang du
ments convul-sifs cessent pour quelques instants, pendant lesquels le
malade
se plaint, mais ne recouvre point ordinairement l
présentent des intervalles de repos plus grand, pendant lesquels les
malades
reviennent à eux, boivent et même prennent des al
la suite de leurs attaques ou dans l'intervalle des pa-roxysmes, les
malades
tombent dans un état de rêvasserie ou de somnam-b
tire de l'état des fonctions de l'entendement. Tantôt, en effet, les
malades
ne perdent point tout à fait connaissance, et tan
our ainsi dire, que des efforts commandés par la douleur; ce sont les
malades
eux-mêmes qui donnent cette explication, comparan
vité musculaire plutôt qu'un état morbide variable. » Mais chez les
malades
qui perdent complètement la connaissance, les con
ntournée. C'est dans cette classe que s'observent le plus souvent les
malades
qui, dans leurs attaques, ont de l'écume à la bou
re, immobile, l'œil fixe, insensible aux excita-tions extérieures, la
malade
offre pendant les rémissions de ses attaques, un
ystérique et de la contraction spasmodique des muscles du pharynx, la
malade
pousse un cri aigu ou un son rauque et inarticulé
st souvent aussi livide que dans l'épilepsie. Chez un grand nombre de
malades
, les mouvements convulsifs qui agitent les lèvres
qui servent à la flexion ou à l'extension des membres. Chez quelques
malades
la convulsion devient tonique, etc. Gendrin2 si
ut à fait irrégu-liers, par des contorsions bizarres et sans but. Les
malades
les jettent deçà, delà, sans pouvoir ni les dirig
ir. Il n'y a point non plus d'ensemble dans ces mouvements ; aussi la
malade
ne peut ni se tenir droite, ni se tenir assise. I
émission qui semble être la fin de' la crise, et pendant la-quelle la
malade
presque toujours reste immobile, frémissant au mo
edoublements moins violents, et la crise s'éteint insensiblement. Les
malades
étendent les bras et les jambes, bâillent et éter
te de rêve en rapport avec les pensées qui occupent habituellement la
malade
ou qui l'ont vivement frappée peu de temps avant
uveau dict. de méd, et de chir., 1874. « Le plus ordinairement, les
malades
s'agitent, tantôt comme si elles vou-laient échap
corps qui y causerait une grande gêne, soit vers l'épigastre, que les
malades
cherchent à déchirer, ou à frappera poings fermés
ar la souffrance, et eh particulier par la suffocation à laquelle les
malades
sont en proie, à laquelle elles semblent vouloir
d'expressions passionnées les divers mouve-ments auxquels se livre la
malade
à ce moment de l'attaque : « Au moment, dit-il,
s ou moins incohérentes, est plus ou moins complète chez les diverses
malades
. » Elle est très souvent limitée à l'expression
quer et les passages suivants les désignent assez clairement. « Les
malades
présentent une succession de tableaux dans lesque
, et celle de toutes les sensations. » Pendant les convulsions, les
malades
sont souvent prises d'un délire plus ou moins vif
ncohérent. Il a généralement rapport, soit à des scènes auxquelles la
malade
se croit présente, ou aux-quelles elle se reporte
ce et constituer une véritable crise de sanglots, dans laquelle les
malades
recouvrent complètement connaissance..... On voit
des recouvrent complètement connaissance..... On voit chez quelques
malades
, au lieu d'un accès de larmes, se produire un acc
eurs, c'est un rire sans motifs... » Enfin, chez un petit nombre de
malades
, il reste un-état de délire et de rêvasserie, pen
ades, il reste un-état de délire et de rêvasserie, pendant lequel les
malades
font des choses déraisonnables. » L'on voit par
nt de la frapper.....Sauvage assure que pendant les paroxysmes, des
malades
ont vu des spectres affreux. » ..... Hibbert, d
d'état de mal épileptoïde. Les accès se suivent sans interruption; la
malade
est dans un coma qui se prolonge, et la gravité a
e composer d'un nombre considérable de crises. M. Gharcot parle d'une
malade
dont Vétat de mal a persisté pendant plus de deux
xister entre l'hystéro-épilepsie et l'épilepsie vraie. Au sujet de la
malade
citée plus haut, M. Gharcot insiste sur ce point
ignes en faveur de l'hystérie. Entre deux accès, on voit parfois la
malade
se mettre en arc de cercle et y demeurer un temps
une ébauche de la deuxième période. Ou bien, au sortir du sommeil, la
malade
prend une attitude déterminée, elle demeure quelq
pré-cédente. Quelquefois elle se prolonge un peu plus longtemps. I^a
malade
pousse alors quelques plaintes et semble reprendr
augmenl et de déclin persistèrent pendant une demi-heure. » ... Une
malade
que je soigne maintenant a des attaques quotidien
articipent. » Le |)lus souvent il n'y a pas de chute, mais certains
malades
tombent presque toujours... » ... La contractio
ils avaient la vue perdue ou tout au moins trou-blée..... Six autres
malades
mentionnaient un trouble de l'intelligence qu'ils
de la secousse, perdent ou ne perdent pas connaissance. » Chez cinq
malades
la commotion était presque toujours accompagnée (
vaient une dyspnée plus ou moins intense ; chez deux seulement de ces
malades
, la secousse s'accompagnait du cri. Deux épilepti
s muscles de la face. Parfois les secousses de-viennent générales, la
malade
perd connaissance un instant, et il se produit co
s de la face se plissent, la parole est brusquement interrompue et la
malade
perd le fil de la conversation. Bientôt la contra
s secousses, les commo-tions, et l'attaque épileptoïde. Chez une même
malade
on observe souvent, pendant la période prodromiqu
spasmes, se fait d'une façon tellement irrégulière, que la vie de la
malade
semble en danger. La température rectale est de
autres accidents, que de l'hystérie. En etfet, presque aussitôt la
malade
ouvre les yeux, semble revenir à elle, mais elle
l'épilepsie vraie. Dans l'observation qui suit et qui a trait à une
malade
hystéro-épileptique du service de M. Delasiauve,
, au bout d'une minute environ, la tète retombe sur l'oreiller, et la
malade
se retrouve dans l'altitude de contracture généra
'un sommeil léthargique qui peut se prolon-ger plusieurs heures. La
malade
est contracturée le plus souvent dans l'extension
maintenir. t.ijrf,q'ii persiste souvent, gêno les mouvements de la
malade
. On la voit sourire, appeler un être imaginaire o
néral et manque parfois complètement. Quatrième Période. — Alors la
malade
revient à elle, mais la contracture ne disparaît
ne promptement la connaissance et, en arrachant des cris affreux à la
malade
, im-prime à toute l'attaque un cachet de souffran
e imaginer K La description qui précède s'applique surtout aux deux
malades
que nous avons eues sous les yeux, elle est en qu
quées par des symptômes extrêmement variés et que je vais décrire. La
malade
était prise de convulsion de tous les membres et
'une manière spasmodique, et devenaient très douloureuses; ou bien la
malade
éprouvait un resserrement de poitrine, du gonflem
de manière à n'en être séparée que de l'intervalle de deux doigts. La
malade
restait dans celte position pendant une demi-heur
ccès il y avait des étouffements, perte de la parole ou loquacité. La
malade
était tantôt gaie, tantôt triste. Ordinairement e
iété d'attaque, la perte de connaissance n'est pas complète. Quelques
malades
ont môme pleinement con-science de leur état, cl,
ère un docteur d(3 province écrivait à M. Charcot au sujet d'unejeune
malade
dont les violentes attaques convulsives lui faisa
ou d'un ictère grave. J'ignore la cause de ia mort Je l:i mère. La
malade
a été réglée à treize ans. Dès l'àge do onze ans,
ce qu'elles sont aujourd'hui; je vais essayer de les dépeindre. La
malade
sent l'approclie des attaques; elle en est préven
ion se renouvelle plusieurs fois, la face devient congestionnée et la
malade
tombe suffoquée, les poings serrés, le pouce en d
at-taque le pouls est très calme. Lorsque l'attaque est terminée la
malade
ne se souvient de rien. La main gauche reste quel
mblent pas coïncider avec l'apparition ou la cessation des règles. La
malade
est restée une fois cinq mois sans rien ressentir
bsolu-ment semblables à ceux que nous avons observés souvent chez nos
malades
et particulièrement chez Ler... Nous les avons re
sistèrent en une série de mouvements rapides, produits pendant que la
malade
était au lit, le dos en extension forcée comme da
et elles furent suivies d'une période de détente pendant laquelle la
malade
riait et pleurait alternati-vement. » {Loc. cit.
aux phénomènes de cette étrange affection. Du reste, l'accès fini, la
malade
n'avait plus conscience de ce qui s'était passé.
es reparurent tous les deux ou trois jours, avec la môme violence, la
malade
éprouvant de plus, dans les muscles de la respira
vements iTthinés des membres, soulève-ments en arc de cercle,...) une
malade
dont l'observai ion a été rapportée par Motlard e
bien régulièrement à cinq heures du malin. A partir de ce jour, la
malade
cosse tout travail. Mélancolie profonde. Horreur
i 1840, où ils suivirent encore la même marche. La santé s'altère. La
malade
devient d'une faiblesse extrême. En mai 18il les
remière crise avait toujours lieu très exactement à la même heure. La
malade
perd subitement connaissance; elle tombe sur le d
er supposer qu'il y eût rien de simulé. La crise cesse subitement; la
malade
répond alors aux questions (pii lui sont adressée
des religieuses. A sa sortie de l'établissement, 7 octobre 1813, la
malade
est grasse, forte, colorée, les règles sont plus
'étlier. Sous l'intluence de la respiration des vapeurs d'éther, la
malade
Toit appiuaître les halkicinations qui composent
immédiatement l'hal-lucination et ramène la connaissance, laissant la
malade
dans un état d'ébriété qui persiste, comme effet
e l'extase n'est qu'un des incidents de l'attaque; d'autres l'ois les
malades
tombent brusquement en extase sans aucun pro-drom
e et les attitudes passionnelles. Le plus souvent, lorsque chez nos
malades
l'attaque hystéro-épileptique se trouve réduite à
le, ainsi que nous l'avons parfois ob-servé chez quelques-unes de nos
malades
et principalement chez Gen... Chez cette dernière
unes de nos malades et principalement chez Gen... Chez cette dernière
malade
l'attitude revôiaii alors les traits les plus fra
nous a données. Quelle que soit d'ailleurs l'attitude prise par la
malade
, elle la conserve durant dix, quinze, vingt minnl
pant. Eu ef-fet, après avoir assisté à cette extase, dans laquelle la
malade
est en quelque sorte transilgurée, l'observateur,
et chauds; les avant-bras se fléchissent, puis s'étendent comme si la
malade
se détirait. Elle porte les mains à son cou, qu'e
ard inquiet, tous les membres agités par un tremblement convulsif; la
malade
, complètement étrangère à ce qui se passe autour
es avait diminué, les conceptions délirantes s'étaient affaiblies; la
malade
reve-nait peu à peu au sentiment de la vie réelle
tique; tout particulièrement intéressante à notre point de vue. Cette
malade
âgée de dix-sept ans commença par avoir des crise
trente fois dans la journée, et ne duraient que quelques minutes. La
malade
perdait connaissance et se livrait en cet état, à
heures du soir; je devais me bâter, me dit-on, si je voulais voir la
malade
à l'état de veille, parce que ses accès arrivaien
e7isibilité était complète. Quelques instants s'écoulèrent. Puis la
malade
fit des mouvements qui avaient évidemment pour bu
lité, pour recommencer quelque temps après les mêmes mouvements. La
malade
a paru fatiguée des diverses épreuves que je lui
pt enfants, me pria do m'en occuper et d'essayer sa guérison. Mais la
malade
avait annoncé, depuis plusieurs jours, que ces cr
mps en temps, nous remarquons un léger clignement. » 1 b. 8 min. La
malade
laisse tomber sa tête sur l'épaule gauche; même é
47 m. c'est-à-dire pendant les trente-six minutes qui vont suivre, la
malade
va imiter les diverses scènes de la passion, chan
gués par des contractions pro-longées. Nous mettons sous le nez de la
malade
un flacon d'ammoniaque concentré : l'odorat est é
croix est fini : le crucifiement ya commencer. » Tout d'un coup, la
malade
se rejette en arrière, se couche sur le dos, éten
relève et à la fin de la crise il est à 70, » De temps en temps la
malade
fait un effort pour se lever ; alors elle remue l
, et celui qu'il nous a été donné d'observer le plus souvent chez nos
malades
, résulte de la réunion des troubles psy-chiques e
n d'esprit et les circon-stances présentes au miheu desquelles vit la
malade
. Très souvent Marc... a des attaques pendant le
ant alors de plus en plus doulou-reuses et persistantes, on soumet la
malade
aux inhalations de chloroforme. Gl... à la suit
t; mais après un répit de 3 ou 4 minutes, les paupières palpitent, la
malade
devient immobile, le regard est fixe; les bras se
is il m'a cha-touillé... je l'ai mis à sa place. » Nous revoyons la
malade
dans l'après-midi : elle est toujours en conversa
: le 9, T.R. 38°; — le 10, matin, 37°,8; soir, 38%4. On a sondé la
malade
à 5 heures (10 juillet) et on a retiré une grande
ble cause les phénomènes singuliers de délire qu'a présentés le jeune
malade
dont je dois l'observation à mon excellent ami P.
ersé avec de longues épingles toutes les parties du corps sans que le
malade
accusât, par un mouvement quelconque, la moindre
existait également dans les intervalles qui séparaient les crises. Le
malade
qui nous voyait lui traverser les bras avec des é
prises. A ce moment également, nous avons entendu plusieurs fois le
malade
se plaindre, après les attaques, d'une sensation
entiers, fut interrompu par de fréquentes at-taques : par instants le
malade
s'agitait, lançait les bras et les jambes au hasa
-ticules : les grands mouvements redoublèrent, et à deux reprises, le
malade
se mit en arc de cercle, ne reposant sur le lit q
ras. Il entendait certainement sa chanteuse. Nous n'avons veillé ce
malade
que pendant une nuit, et nous n'avons pu relever
faire entrer à Sainte-Anne. M. Fcrréol voulut bien venir voir notre
malade
qu'il trouva dans le délire, et nous délivra un c
gues et d'une lenteur extrême. Le visage exprime une vive anxiété. La
malade
ne manifeste cependant par ses paroles aucune idé
btenir que des renseignements vagues. Dans Tune de ces attaques, la
malade
était assise, la tête renversée en arrière, la bo
vait pu se rendre que très tard (on était à la campagne) auprès de la
malade
. La convalescence fut très longue, sans cependant
naître de violentes convulsions, des syncopes, et jetaient parfois la
malade
dans une immobilité catalep-tique. A ces symptôme
des vomissements réitérés, incoercibles, qui, ne permettant pas à la
malade
de garder aucun aliment solide ou li-quide, la pl
érus; lors-qu'on place la main sur cette région, les mouvements de la
malade
deviennent d'une autre nature, et elle dit elle-m
ette voix voulait représenter une personne dif-férente de celle de la
malade
, et s'en distinguait exactement en se rendant obj
en distinguait exactement en se rendant objective et en parlant de la
malade
à la troisième personne. Dans ce que disait cette
ière chose qu'on entendit, ce fut une voix sortant de la bouche de la
malade
, et qui disait : « Va-t'en, es-prit immonde, reti
à peu de nouvelles voix s'ajoutèrent à la première, jusqu'à ce que la
malade
en comptât six, différant entre elles, soit par l
la voix d'une personne distincte, et était annoncée comme telle à la
malade
par la première voix qu'elle avait si souvent ent
ourts. Le 9 février, qui, comme le 31 janvier, avait été annoncé à la
malade
comme un jour de délivrance, mit fin à cet état m
sieurs reprises son départ, qu'on entendit sortir de la boucln» de la
malade
ces mots : « Va-t'en, esprit immonde, re-tire-toi
née de phénomènes convulsifs. Elle peut se montrer isolément chez une
malade
qui présente d'autre part des attaques convulsive
à une époque plus ou moins reculée, ou même qui n'en a jamais eu. Nos
malades
, chez qui l'hystérie présente à un si haut degré
ans effet. Il était impossible de fixer un instant l'at-tention de la
malade
, et toutes les pratiques hypnotiques, qui d'ordin
ui ont de grandes analogies avec ce que nous avons observé chez notre
malade
Bar... Je consignerai ici les passages de son obs
endocardite. Ce rhumatisme a duré six mois, à la suite desquels notre
malade
est demeurée bien portante pendant un mois. Puis
s, époque à laquelle, à la suite de vives con-trariétés, elle retomba
malade
. Assez mal réglée depuis l'âge de quinze ans, ell
crises. Tout ce temps entre-mêlé de rémissions, pendant lesquelles la
malade
était dans son état ordi-naire et n'avait aucun s
ute sur la nature éminem-ment hystérique des accès délirants de cette
malade
. Obs. I. Hortense M..., vingt et un ans. Enfant
t, faisant place à fies accidents névrosiques analogues à ceux que la
malade
avait ressentis au- trefois, mais beaucoup moin
ois avec excitation maniaque, cris, pleurs, rires alternatifs... La
malade
resta dans le même état, alternativement atteinte
Elles pré-sentent toutes les mêmes caractères : cris, agitation ; la
malade
se roule par terre, portant la main à sa gorge, s
ègles coulent avec abondance. Le matin, à la visite, nous trouvons la
malade
immobile sur son lit, les yeux fixes, le regard a
exceptionnels et essentiellement transitoires. Que l'on interroge les
malades
au plus fort de leurs divagations, alors même qu'
e la période prodromique offrent habituellement ce même caractère. La
malade
n'est point complè-tement absorbée par l'objet de
che de ce qui se passe dans l'état de somnambulisme pendant lequel la
malade
accomplit des actes avec une adresse qu'elle ne s
ales prennent une activité surprenante. Ainsi, dans quelques cas, les
malades
se servent d'un langage plus distingué que celui
e, parfois, aux extré-mités les plus funestes. » « Le talent de ces
malades
, « ditNiemeyer, » pour inventer des états par les
u assez égard aux dispositions morbides spéciales à chacun d'eux, les
malades
qui nous ont exclusivement servi dans ce genre de
. Je tiens donc à bien in-diquer que nos recherches ont porté sur des
malades
atteintes de grande hystérie, 6t sur celles dont
PRODUCTION DE LA CATALEPSIE ET DE LA LÉTHARGIE HYSTÉRIQUES 1° — La
malade
est placée devant un vif foyer lumineux (lampe Bo
et parfois d'une façon ins-tantanée, survient l'état cataleptique. La
malade
est comme fas-cinée, immobile, l'œil grand ouvert
la conjonc-tive injectée et humide. L'anesthésie est complète. Si la
malade
^était hémianesthésique, elle devient anesthésiqu
à ce que tous les auteurs ont décrit sous le nom de catalepsie. Et la
malade
peut garder pendant longtemps des p^ses qu'elle a
endre quand elle n'est point dans cet état. Toute communication de la
malade
avec le monde extérieur semble interdite, et elle
ement, ou si l'on empêche le rayon lumineux de parvenir à l'œil de la
malade
en interposant un écran, ou simplement en baissan
avec la cessation de fimpression lumineuse : si elle était debout, la
malade
tombe à la renverse, la tête rejetée en arrière,
acture. Il faut insister, et encore ne réussit-on pas chez toutes les
malades
. Chez Wit..., par exemple, on arrive facilement à
B.par exemple, souvent la tête conserve un léger degré de roideur. La
malade
étant assise, le dos renversé sur une chaise, la
is hystérique, ou première phase de la léthargie provoquée. Mais la
malade
, jusque-là inerte, peut, sous l'influence de cert
musculaire, frémissement des paupières, etc.). Pour faire sortir la
malade
de cet état, comme de l'état catalep-tique, il su
age ou de comprimer les ovaires. Au moment où elle revient à elle, la
malade
est prise d'un spasme pharyngien qui amène un peu
, fort variable. 2. Plusieurs fois nous avons compté le pouls de la
malade
et nous n'avons trouvé aucune différence sous ce
sité de l'excitalion, l'éclosion ou l'arrêt de l'attaque, sans que la
malade
sorte, pour ainsi dire, de l'état hypnotique. La
, sans que la malade sorte, pour ainsi dire, de l'état hypnotique. La
malade
n'a absolument conscience de rien ; la pression d
e l'attaque, ne détermine point en même temps le réveil, et laisse la
malade
dans le même état de sommeil que celui dans leque
faire la part large à l'imitation ou à la simulation, de prêter à nos
malades
, illettrées pour la plupart, des connaissances si
iences que je rapporterai plus loin; répétées d'abord chez une de nos
malades
, elles se sont ensuite reproduites exactement ave
uite reproduites exactement avec les mêmes caractères chez les autres
malades
à l'iusu des-quelles, cela va s'en dire, avaient
endant l'état léthargique, nous les avons facilement trouvés chez nos
malades
et leur excitation souvent répétée a toujours don
te expérience de l'excitation du nerf cubital a donné chez toutes nos
malades
le même résultat. L'excitation du nerf médian l
cles soit de l'œil, soit du nez, soit de la bouche. Chez une de nos
malades
Witt..., l'excitation des muscles de l'oreille a
mière ramène la catalepsie, il suffit de soulever les paupières de la
malade
léthargique pour faire revenir tous les signes de
observateur, suivant qu'il maintient ouverts ou fermés les yeux de la
malade
. Cette expérience peut être variée de la façon
Cette expérience peut être variée de la façon suivante. Supposons la
malade
plongée dans l'état cataleptique sous l'influence
la propriété de conserver les attitudes qu'on leur com-munique. La
malade
est à la fois, on peut le dire, liémiléthargique
s contractures variées que l'état de léthargie permet de don-ner à la
malade
se résolvent d'elles-mêmes et immédiatement, si o
que et contracturée, la contracture persiste alors indéfiniment et la
malade
, complète-ment revenue à elle, offre toutes les a
muscles qu'elle avait primitivement atteints. Ainsi, supposons notre
malade
affectée de contracture permanente artificielle d
le réveil, de la contracture provoquée. En réveillant directement la
malade
léthargique, la con-tracture persiste souvent, ma
ces ont été reproduites sous l'influence des vibrations so-nores. Les
malades
Gl... etB... sont assises sur la boîte de renforc
chet qui frotte son extrémité ouverte. Au bout de peu d'instants, les
malades
entrent en catalepsie, les yeux restent ouverts,
re le bruit laryngien, les membres tombent dans la résolution, et les
malades
sont plongées dans la léthargie. — Ici la létharg
, et la catalepsie n'en persister pas moins. En effet, nous voyons la
malade
sur laquelle on a répété ces diverses expé-rience
tismus, avec planches, léna, 1878. 1. Nous avons vu que lorsque les
malades
étaient rendues cataleptiques par la lumière, il
t. Tant que dure la vibration sonore, l'on peut fermer les yeux de la
malade
, et la catalepsie n'en persiste pas moins. SIXI
e nous soyons plus permis de répéter cette expérience chez nos autres
malades
qu'avec la plus grande réserve. Cependant, le bru
a été répétée depuis, et le plus souvent avec succès, chez les autres
malades
hystéro-épileptiques du service de M. Charcot. Lo
res malades hystéro-épileptiques du service de M. Charcot. Lorsque la
malade
est prévenue et qu'elle voit l'instrument qui fai
la série des phénomènes babituels. A une certaine époque l'une de nos
malades
Dub..., n'était pas icndue cataleptique sous l'in
qui occasionna le singu-lier accident que nous avons rapporté, cette
malade
demeure complètement indifférente au bruit du gon
'un foyer lumineux ou des vibrations sonores. — Il suffit de fixer la
malade
dont le re-gard est dirigé sur celui de l'expérim
'expérimentateur ^ B... dont la sensi- 1. La fixité du regard de la
malade
sur un objet quelconque, et surtout lors-^lu'il y
léthargique, précédé de l'inspiration sifflante habituelle. Chez les
malades
plus longues à endormir par ce moyen, la léthargi
nnalité de l'expérimentateur y soit pour quelque chose. Une fois la
malade
endormie de cette façon, il suffit de lui ou-vrir
peut répéter à volonté, et nous ajoutons sans grande fatigue pour la
malade
, toute la série des expériences reproduites plus
ie des expériences reproduites plus haut. Dans cette expérience, la
malade
paraît être plongée d'emblée dans l'état léthargi
est toujours le même, et que la catalepsie passe inaperçue. Chez une
malade
un peu longue à en-dormir par ce procédé, on rema
xer cette phase qui n'est autre que l'état cataleptique; en effet, la
malade
, abandonnée à elle-même, ne se réveille pas, elle
n un mot, elle est cataleptique. Nous avons observé chez une de nos
malades
endormie par ce procédé, quelques détails de la l
rés, suivant la loi de la pesanteur. Il suffit d'ouvrir les yeux à la
malade
pour la rendre complètement cataleptique et faire
. Cette observation nous a conduit à rechercher si, chez les autres
malades
qui ont une résolution plus complète pendant la l
procédé employé déjà par M. Lasègue, provoque, chez la plupart de nos
malades
, un sommeil qui n'est autre que la létiiargie que
ique cette pression, on provoque une sorte de vertige épileptoïde, la
malade
se renverse, se raidit, quelquefois un peu d'écum
et de la tête, on voit survenir une ébauche d'attaque épileptoïde; la
malade
se ren-verse et se raidit, ses membres dans l'ext
nd, et l'écume vient aux lèvres; mais les choses en restent là, et la
malade
se trouve dans un nouvel état de som-meil avec ri
ce, rien n'est changé à l'état de léthargie hystérique dans lequel la
malade
se trouvait plongée, il n'y a qu'un instant. Mais
édés ordinaires. De plus, si on vient à soulever les paupières de h
malade
, la catalepsie n'est plus possible, le membre sou
que dans la léthargie avec hyperexcitabilité musculaire. En effet, la
malade
se lève avec plus de vivacité, marche plus facile
il, si l'on vient à exercer une pression sur les globes oculaires, la
malade
pousse un pro-fond soupir, quelquefois un bruit p
fait entendre, et il y a retour de l'hyperexcitabilité musculaire. La
malade
est de nouveau dans le premier sommeil, la léthar
ité. De sorte que, chose bien curieuse, on peut à volonté, chez notre
malade
, faire apparaître alternativement, ou la léthargi
expérience a été répétée depuis avec succès cliez presque toutes nos
malades
. Voici en quelques mots les résultats de nos nouv
procurer le sommeil magnétique, endormit devant nous plusieurs de nos
malades
. II fit des passes, les regarda fixement en leur
tenant les mains, appliqua la main au creux de leur estomac, etc. Nos
malades
au bout de peu d'instants perdirent connaissance
'existe pas. L'insensibilité aux piqûres est absolue et générale. Les
malades
répondent aux questions, m.archent, écrivent, etc
etc., en un mot accomplissent certains actes de somnambulisme. Nos
malades
nous ont paru alors dans le même état que celui q
l'hyper-excitabilité neuro-musculaire, absoluiïient comme lorsque les
malades
avaient été endormies par nos procédés, La diifér
LEPSIE HYSTÉRIQUE PROVOQUÉE. ACTIONS INCONSCIENTES. AUTOMATISME. La
malade
est endormie par la convergence des rayons visuel
s ont acquis la propriété de conserver les attitudes communiquées, la
malade
est dans l'état cataleptique. Je résumerai les
Fixité du regard. Les yeux sont ouverts. Immobilité. Passivité. La
malade
conserve fort longtemps les attitudes les plus ét
par la-quelle il est possible d'impressionner d'une façon variable la
malade
. L'œil est fixe et semble ne rien voir. En effe
ion ainsi provoquée, l'état cataleptique peut cesser complètement, la
malade
marche et suit l'objet sur lequel son regard est
Mais lorsque l'objet fixé est soustrait rapidement aux regards de la
malade
, l'œil reprend aussitôt sa fixité première et l'é
l'attitude cataleptique. Et la musique im-pressionne profondément la
malade
au point de lui faire prendre toutes les attitude
nt, en quelque sorte, voltiger l'objet que l'on maintient en l'air,la
malade
a parfois l'hallucination d'un oiseau, qu'elle ch
ient aussitôt avec toute son intensité. Nous verrons plus loin que la
malade
entend aussi la voix. Lorsque l'attention du su
sorte fatale, à la suite de l'excitation des différents sens. A. La
malade
cataleptique, dont l'œil est en état de percevoir
mais il suffit de répéter le mouvement une ou deux fois, pour voir la
malade
, transformée en un véritable automate, reproduire
on tous les mouvements dont l'image vient impressionner sa rétine. La
malade
se comporte à la façon de l'image de l'observateu
des mouvements semblables, mais exécutés par les membres droits de la
malade
. Par exemple si l'expérimentateur lève le bras dr
de la malade. Par exemple si l'expérimentateur lève le bras droit, la
malade
lèvera le bras gauche, de même pour la jambe et s
de même pour la jambe et si l'expérimentateur se penche à droite, la
malade
se penchera à gauche. En un mot, la malade est un
eur se penche à droite, la malade se penchera à gauche. En un mot, la
malade
est une véritable image de miroir, mais d'un miro
ent par la voie des nerfs mo-teurs. On peut faire exécuter ainsi à la
malade
les mouvements les plus variés non seulement des
ffit que le bruit soit entendu. Ainsi l'observateur placé derrière la
malade
frappe-t-il des mains, celle-ci frappe aussi des
aussi du pied ; de même pour le petit bruit fait avec les ongles, la
malade
cherche à le reproduire par un mouvement analogue
e sont pas exécutes parle membre cor-respondant; à un saut complet la
malade
peut répondre en levant un seul pied, etc.. K N
s ou en se mouchant avec bruit. Les mouvements silencieux laissent la
malade
complètement impas-sible. Aussitôt que la malad
ncieux laissent la malade complètement impas-sible. Aussitôt que la
malade
n'est plus en mouvement, elle retombe dans l'état
n des membres est l'image. Par exem-ple, dans l'angle d'une pièce, la
malade
est placée un pied sur les barreaux d'une chaise,
" 8, 1880 Herausgegeben von Dr. P. Börner). elle communiquée que la
malade
en un clin d'œil a escaladé la chaise et qu'on a
uspendue. La première fois que cette expérience fut tentée chez notre
malade
B.... nul ne savait au juste quel résultat l'on p
ts. La môme expérience fut répétée avec succès chez plu-sieurs de nos
malades
, mais non chez toutes. L'une d'elles, Léonore Rob
st qu'au bout de quelques instants qu'elle redevient cataleptique. La
malade
est placée à terre « à quatre pattes y une main e
avant de l'autre, aussitôt le mouvement suit et dans cette posture la
malade
marche avec rapidité, passe sous les tables... ju
at cataleptique général reparaisse. Si l'on place les membres de la
malade
dans l'attitude du dé-but de l'attaque, c'est-à-d
vo-qué par l'observateur. Ainsi en rapprochant les deux mains de la
malade
comme pom^ les croiser, les doigts, à peine engag
t se croisent complètement. En rapprochant du nez une des mains de la
malade
de façon que la base du nez se trouve saisie entr
çon que la base du nez se trouve saisie entre l'index et le pouce, la
malade
se mouche, etc.. Tous ces faits sont de même ordr
e la mémoire et du sou-venir 1. Si l'on place entre les mains de la
malade
cataleptique un objet quelconque dont l'usage est
sorte fa-talement, à l'acte pour lequel l'objet est destiné. Chez les
malades
qui sont susceptibles de ce mode d'automatisme (c
onné les mêmes résultats. On met successivement entre les mains de la
malade
un chapeau, elle le tourne entre ses mains et le
, etc.. Vient-on brusquement à retirer l'instrument des mains de la
malade
, elle redevient aussitôt cataleptique. Si au cont
elle redevient aussitôt cataleptique. Si au contraire on abandonne la
malade
à elle-même, le mouvement se prolonge jusqu'à ce
se ralentisse de lui-même, et finisse par s'arrêter complètement. La
malade
est alors spontanément redevenue cataleptique, l'
ême chose se produit aussi bien du côté gauche. Si l'on aban-donne la
malade
à elle-même le mouvement se prolonge, puis enfin
fort précis et ne diffèrent en aucune façon de ceux pour lesquels la
malade
à l'état de veille déploie toute son intelligence
n'est complètement interrompue ciue par l'occlusion des deux yeux. La
malade
est alors rendue complètement léthargique. On m
alors rendue complètement léthargique. On met entre les mains delà
malade
, toujours pendant l'état cataleptique, du tabac e
nt pas. Cette expérience montre que, dans cet état d'automa-tisme, la
malade
vit bien sur son propre fond. Elle use des ressou
le ne sait pas. Au lieu de tabac, nous mettons entre les mains delà
malade
la petite boîte qui renferme son travail au croch
odifie son mouvement dans le but de le rendre réellement efficace. La
malade
n'a selon toute vraisemblance conscience de rien;
nsi sa manœuvre habituelle pour arriver au but cherché. D'ailleurs la
malade
n'oppose aucune résistance à celui qui lui enlève
anément. Nous avons vu dans quelques expériences précédentes que la
malade
n'opposait aucune résistance aux obstacles vari
e attaque, avec cette différence toutefois que, pendant l'attaque, la
malade
est complètement insensible à toute excitation ve
oment oû se produit l'hallucination, l'état ca-taleptique cesse et la
malade
peut exécuter tous les mouvements en rapport avec
nt. Lorsque après avoir provoqué une hallucination, on abandonne la
malade
à ses propres ressources, celle-ci, suivant la ri
agenouiller, et faire le geste de rouler une bande autour d'un membre
malade
. La vue d'une troupe de petits enfants lui insp
t des yeux bleus. Elle les trouve tous fort gentils. Une autre de nos
malades
, au contraire, lorsqu'on lui suggère cette halluc
s des injures et des malédictions. Au contraire si l'on montre à la
malade
le paradis entrouvert sur sa tête, la sainte Vier
vête-ments des personnages célestes, etc., etc. Naturellement chaque
malade
se crée son paradis en rapport avec son degré d'i
s l'empire d'une hallucination varient, comme je l'ai déjà dit, d'une
malade
à l'autre et suivent, dans leurs développements,
e dans la troisième période de l'attaque hystéro-épileptique de cette
malade
les sujets de pure imagination avaient une large
cri perçant et se sauve à l'autre extrémité de la chambre. Chez cette
malade
, il faut insister plus que d'habitude pour chasse
et par le même procédé qu'elle a été suggérée. Il suffit de dire à la
malade
, que tout a disparu, qu'il n'y a plus rien, ou qu
dans la naissance ou la disparition de ces singuliers phénomènes. La
malade
absolument passive est impressionnée de la même f
r s'effacer par degrés et disparaît spontanément laissant toujours la
malade
en état cataleptique. Pendant que la malade dom
nt laissant toujours la malade en état cataleptique. Pendant que la
malade
dominée par une hallucination se livre à une mimi
respondant du corps, dont les muscles de-viennent hyperexcitables (la
malade
est hémiléthargique de ce côté) ; mais l'hallucin
pond à l'œil demeuré ouvert. Si c'est l'œil gau-che qui est fermé, la
malade
n'interrompt pas son discours et répond aux quest
léger sur le visage suffit pour faire complètement revenir à elle la
malade
et ramener la connaissance ; quand il y a halluci
, il faut avoir recours a des moyens plus puissants pour réveiller la
malade
, à la compression ovarienne par exemple. Le pou
nous avons ren-contrée, pendant l'état cataleptique, chez deux de nos
malades
. l'hallucination. On peut provoquer chez lui de
ue, pendant cet état cataleptique, il suffit de placer les bras de la
malade
dans l'attitude du début de l'attaque pour que ce
e répétée bien des fois a toujours donné les mêmes résultats. Cette
malade
pendant l'état de veille ne peut par sa seule vol
Il faut que les mots aient un sens et que ce sens soit compris de la
malade
. Alors l'im-pression psychique existe et si les m
décrire n'accompagnent pas toujours l'état cata-leptique. Il est des
malades
chez lesquelles l'état cataleptique se borne aux
lle succède à la léthargie, la catalepsie ne peut être modifiée et la
malade
demeure insensible à la plupart des excitants ven
itude cataleptique. Mais là se borne l'action de l'observateur sur la
malade
ainsi cataleptique. Il a beau chercher à provoque
ets entre les mains, soit en lui adressant de vives appel-lations, la
malade
ne bouge pas plus qu'une statue, et l'état cata-l
ré. Wit... Dub... et Gl... rentrent dans cette catégorie. Une autre
malade
,Rob..., tient en quelque sorte le milieu entre le
Une autre malade,Rob..., tient en quelque sorte le milieu entre les
malades
qui précèdent et celles chez lesquelles nous avon
stiné K Ce genre d'automatisme ne peut donc exister. Enfin chez les
malades
Bar... et Suz. N..., qui nous ont présenté dans l
pression sur le conduit auditif externe du côté gauche seulement (la
malade
est anesthésique à droite) amène, au bout de peu
on, si développés lorsque la catalepsie est produite autrement, et la
malade
demeure indifférente à tout autre mode d'excitati
lles sont moins fatales, la mimique n'y est pas aussi expres-sive, la
malade
raisonne son hallucination tout en y apportant, i
quelques cas les halluci-nations de la vue ne sont pas possibles (les
malades
ont dans cet état les yeux fermés) pendant que to
aleptique n'existe pas, ou il existe dans des liantes restreintes; la
malade
raisonne son action et peut s'y refuser. Le plu
sique à l'état de veille. L'anesthésie à la piqûre est complète. La
malade
répond aux questions qu'on lui adresse et peut re
e, à faire disparaître l'hyperexcitabilité musculaire. A ce moment la
malade
éprouve un tressaillement, général, quelquefois i
e. La parole est conservée, et, de même que dans l'état précédent, la
malade
peut communiquer ses impressions. Les sens sont d
odorat persistant du côté dioit. Mais tandis que tout à l'heure, la
malade
rectifiait toute idée ou sensa-tion fausse que no
ortes sont possibles, à l'exception toutefois de celles de la vue. La
malade
les subit fatalement. a) . Elle reconnaît par l
sensibilité ou de la motilité. Pendant tout ce temps les yeux de la
malade
demeurent clos. Si l'on vient à soulever ses paup
uveaux signes. L'état des sens demeure le même que précédemment et la
malade
rend aussi bien compte de ses sensations, mais el
Pendant cet état hallucinatoire, si l'on soulève les paupières de la
malade
, l'hallucination continue; mais, contrairement à
rsistent quelquefois pendant un certain temps après le réveil de la
malade
, se rappro-chant en cela de la contracture qui su
lequel elle a été provoquée. L'état dans lequel se trouvent alors les
malades
se rapproche beaucoup de ce qui a lieu dans la qu
Je me contenterai d'en indiquer quelques-uns. J'ai déjà dit que la
malade
conservait une certaine conscience d'elle-même, q
l'observation précédente ne sont pas toujours pos- sibles et notre
malade
B..., dont l'état cataleptique est si riche en tr
e est si riche en troubles psychiques variés, en est un exemple. La
malade
répond avec beaucoup de sens aux questions qu'on
ne lui avons cependant jamais vu dépasser les limites naturelles. La
malade
écrit, travaille, marche avec aisance et sans se
ue la place. Enfin je signalerai un état spécial d'attraction de la
malade
pour certaines personnes et qui paraît résider da
ns, mais l'état spécial d'attraction, dont je parle, n'existe pas; la
malade
demeure im-passible. Cependant ce curieux phénomè
tement en faveur de celui qui, le premier, quel qu'il soit, touche la
malade
et particulièrement les parties nues de son corps
ion particulière du tact qui s'opère en dehors de la conscience de la
malade
. Pendant ({uc la malade est plongée dans le som
ui s'opère en dehors de la conscience de la malade. Pendant ({uc la
malade
est plongée dans le somnambulisme par la fric-tio
emparent chacun d'une de ses mains. Que va-t-il se passer? Bientôt la
malade
, de ses deux mains, presse celles de chacun des o
. L'état spécial d'attraction existe à la fois pour les deux. Mais la
malade
se trouve en quelque sorte divisée par moitié. Ch
ié. Chaque observateur ne possède la sympathie que d'une moitié de la
malade
et celle-ci oppose la même résis-tance à l'observ
quée dans cet état. L'observateur dont le contact est supporté par la
malade
peut à son gré, par l'excitation légère de la pea
lumière est brusque, l'invasion de la léthargie est instantanée et la
malade
tombe à la renverse. 1. « Vieussens rapporte l'
rs d'une abolition complète des fonctions cérébrales. H s'agit d'un
malade
d'une forte constitution, d'un tempéramentlymphat
péramentlymphatico-bibeux, atteint de catalepsie depuis trois ans. Ce
malade
fut observé à l'asile d'aliénés de Rome, oi:i il
d'aliénés de Rome, oi:i il était depuis dix-huit mois. l'accès, la
malade
perd complètement le souvenir de ce qui s'est pas
même pour ses autres besoins physiques. Ce rapport établi entre le
malade
et son infirmier, ajoute cet observateur, rappell
à fétat léthargique. Une excitation légère suffit pour réveiller la
malade
: souffle sur le visage, pression ovarienne, etc.
ION Je rapproche de la catalepsie cet état singulier dans lequel la
malade
sous l'empire d'hallucinations provoquées se livr
cision je désignerai sous le nom d'état de suggestion, — parce que la
malade
ne s'appartient pas et, dans un cas comme dans l'
e avec lui. Il se produit là une sorte de balancement qui fait que la
malade
, sortie de l'état cataleptique pour entrer en éta
t l'état de suggestion qui se remplacent réciproquement chez une même
malade
offrent encore entre eux le rapprochement suivant
s deviennent possibles du moment oîi l'on soulève les paupières de la
malade
. Mais c'est ici que se produit le fait sur lequel
dure pas longtemps, elle s'évanouit bientôt spontanément et laisse la
malade
dans un état cataleptique pro-fond, indifférent à
le regard a perdu sa fixité. L'état catalep-tique n'existe pas et la
malade
conserve la liberté complète de ses mouvements.
ls sont à l'état normal et permet à l'observateur d'impres-sionner la
malade
de diverses façons. 4° Actions inconscientes. A
rsuivi par l'acte auto-matique, ou avec l'hallucination qui domine la
malade
. Je ferai remarquer ici les analogies nombreuse
ment bornés au cercle restreint dans lequel s'exerce l'activité de la
malade
. Pendant qu'elle se livre à un acte d'automate ou
nouveau point de rapprochement consiste dans le souvenir vague que la
malade
conserve parfois des hahucinations provoquées.
'abaissement de la paupière supérieure fait le plus souvent tomber la
malade
en léthargie. Enfin, la pression sur les globes
ques, conduisent au môme résultat, mais par-fois en faisant passer la
malade
par un état cataleptique de peu de durée, quoique
torpidcs, réagissant peu, plus promptes à pleurer qu'à s'irriter. Les
malades
de cette seconde classe doivent être choisies pou
ves gén. de médecine, 1865. richer. 27 n'importe quel procédé, la
malade
éprouve une sensation d'engour-dissement toute pa
soulèvent da-vantage, les globes oculaires sont convulsés en haut, la
malade
cesse de répondre et elle s'endort d'un sommeil p
Au début de ce sommeil nous avons presque toujours observé chez nos
malades
, quel que soit le procédé employé pour le pro-dui
ystérique, en dehors de laquelle nous n'avons pas expéri-menté. Des
malades
en proie a de vives douleurs ont pu bénéficier de
iraud-Teulon « des douleurs utérines très vives qui tourmentaient les
malades
jour et nuit, des névralgies qui avaient résisté
à l'état de veille demeurent complètement abolis) et permettent à la
malade
d'accomplir cer-tains actes de somnambulisme. L
me. L'hyperesthésic que nous n'avons que rarement observée chez nos
malades
se rencontre de préférence lorsque l'hyperexcitab
le sommeil hypnotique : les bras étant dans la résolution, on prie la
malade
de serrer un objet quelconque, un 1. Cette dist
nstants. La distinction est facile à établir et saisis-sante chez les
malades
qui présentent les deux états. L'expérience suiva
é et la léthargie sans hyperexcitabilité peuvent se partager la n)ême
malade
et se montrer chacune dans une moitié du corps av
côté du corps, du côté correspondant à l'œil pressé. Voici donc notre
malade
léthargique possédant l'hyperexcitabilité d'un cô
. Mais la différence des doux états nerveux qui se partagent alors la
malade
ne consiste pas seulementdaiis cciii- seule modif
érents actes qu'on lui commande. Nous savons en outre que, chez cette
malade
, le siège de la parole, suivant la règle habituel
dans Baillif un fait analogue. « Le 3 février nous trouvâmes notre
malade
, tes mains et les doigts douloureu-sement contrac
le savions ; bientôt ses mairs revin-rent à leur état ordinaire et la
malade
, à son réveil, fut fort étonnée de voir ses extré
manifestation. Lorsqu'on soulève un peu brusque-ment le membre d'une
malade
dont les muscles sont en état d'hy-perexcitabilit
ovoquer cet état d'une façon sûre et constante chez la plupart de nos
malades
par la friction ou simplement la pression sur le
ous avons vu quelquefois cette variété de léthargie survenir chez nos
malades
, complètement en dehors de notre action; elle se
re action; elle se produisait sans causes appréciables pendant que la
malade
était plongée dans la léthargie avec hyperexcitab
t état de somnambulisme hystérique immédiatement sans faire passer la
malade
par les différents états nerveux dont nous avons
é, en dehors de la volonté de l'observateur et de la conscience de la
malade
; fait absolu-ment d'ordre somatique dans lequel l
s parfait que dans la léthargie avec hyperexcitabilité musculaire. La
malade
répond mieux aux questions \ accomplit les actes
bulisme dont il s'agit ici, apparaît d'une façon saisissante chez les
malades
sus-ceptibles de présenter successivement les deu
est, la prière dans ce cas est en quelque sorte rai-sonnée puisque la
malade
résiste aux distractions et est capable de souten
ur dépeindre ce qu'elle voit. Sans aucune résistance de la part de la
malade
, l'observateur, par la parole seule, peut faire d
parole seule, peut faire disparaître l'hallu-cination. En résumé, la
malade
par le simple soulèvement des paupières est passé
attaques. » Mais le phénomène le plus singulier présenté par notre
malade
est le suivant : Pendant un espace de tem|îs vari
, ar-rivait à la strangulation. » (Briquet.) Dans tous ces cas, les
malades
s'endormaient très rapidement. Elles avaient un v
ns notre première expérience. II en différait encore par ceci, que la
malade
, une l'ois revenue à elle, avait conscience d'avo
ait tourmentée par un délire dont elle conservait le souvenir. « La
malade
est tourmentée par un singulier besoin de dormir.
a duré de dix heures du soir jusqu'au 5 août dix heures du matin. La
malade
n'a pas uriné au lit. 30 août, — Del... est pri
e fait cesser com-plètement le sommeil. Questionnée sur ses rêves, la
malade
n'est pas, ce matin, disposée à répondre. L'att
la première pièce et sur la ligne médiane provoque une attaque. La
malade
possède, en outre, deux autres points hystérogène
eprésenter la période épilep-toïde. Puis l'arc de cercle s'accuse, la
malade
s'agite en tous sens, se con-torsionne (deuxième
récemment par le Landonzy dans le Pro-grès Médical. Il s'agit d'une
malade
entrée dans le service de M. le professeur Hardy,
ire... Au moment où fut faite la première application d'aimant, cette
malade
ne pré-sentait plus d'autres manifestations hysté
faits, de l'ordre de celui que nous rapportons, astuce de la part des
malades
et simplicité de la part des observateurs, seront
qui allait lui être fait, nous commençâmes par bander les yeux de la
malade
qui reposait, au lit, dans le décubitus horizonta
s de contact. Les choses étant ainsi dispo-sées nous causâmes avec la
malade
, espérant, eu détournant son attention, lui faire
e, de petits mouvements coiivulsifs; au môme instant, la parole de la
malade
(ne ressentant rien de particulier, elle continua
le fait la conversation d'une per-sonne qui tombe de sommeil, puis la
malade
se tut; c'est alors que nous eûmes beau élever la
e bras, en la pinçant, en la piquant même fortement, rien n'y fit, la
malade
semblait plongée dans un sommeil profond avec ane
due et comme intensité, à ceux que nous avions constatés avant que la
malade
fût endormie, puis la malade (dont on avait déban
x que nous avions constatés avant que la malade fût endormie, puis la
malade
(dont on avait débandé les yeux) ouvrit les paupi
hose de froid qu'elle ne sentait plus : à ce moment, non seulement la
malade
sentit très exactement qu'elle n'avait plus rien
e du corps. 7) Cette première observation terminée, nous remîmes la
malade
en expé-rience, mais, cette fois en bandant simpl
ommeil ni anesthésie, nous mîmes (toujours sans rien faire savoir àia
malade
) les pôles de l'aimant en contact avec la face an
dans le poignet et dans la commissure labiale du côté droit, puis la
malade
deve-nant insensible à tous nos moyens d'excitati
eau. Le bandeau fut retiré, et nous y prenant de telle manière que la
malade
ne pût savoir ce qu'on lui mettait sur le ventre,
pières avec lesdoigls : deux minutes ne s'étaient pas écoulées que la
malade
retomba de la même manière, dans un état de somme
mant, on le laisse en place et on se contente d'ouvrir les yeux de la
malade
qui, immé-diatement, revint complètement à elle,
ditions (application de l'aimant sur un point quelconque du corps, la
malade
ayant les yeux fermés ou couverts) ; toujours la
du corps, la malade ayant les yeux fermés ou couverts) ; toujours la
malade
revint à elle et recouvrait la sensibilité dès qu
ister la ma-lade et éviter toute supercherie : tantôt, à l'insu de la
malade
, nous avons remplacé l'aimant par un morceau de f
rs, il a suffi de la substi-tution de l'aimant au fer pour plonger la
malade
dans le sommeil » Ce fait est fort remarquable
sser la léthargie : en retirant l'aimant ou en ouvrant les yeux de la
malade
, le réveil était presque instantané. Le sommeil
oire était complète au réveil. Il procurait un grand soulagement à la
malade
tourmentée par de vives douleurs abdominales. Enf
te des séances d'hypnotisme a été accusée presque constamment par les
malades
sur lesquelles nous avons expéri-menté. En résu
ait méconnaître. Nous avons vu que, dans la léthargie provoquée, la
malade
, au moment où survient le sommeil, présente quelq
re et ses trois enfants n'avaient jamais eu de maladies nerveuses. La
malade
était forte, bien faite, tempérament sanguin; trè
3 décembre 1820, quatre mois après que les règles se sont formées, la
malade
a ressenti une céphalalgie intense, une grande se
mer, médecin de l'empereur, Capellini et Schœf-fer, on déclara que la
malade
, étant épuisée du côté de ses forces, ne laissait
er aucun signe de sensibilité : le galvanisme fut employé sans que la
malade
montrât quelque contractilité ; M. Frank même la
s irritants, et après une heure et demie, la respiration augmente, la
malade
ouvre les yeux, et, frappée par l'appareil de la
assez vite par l'emploi des bains aromatiques et des toniques, et la
malade
, dont le système nerveux était débarrassé entière
vait dtiré cinq heures, d La dui^ée de la léthargie a été, chez ces
malades
, de deux à huit jours. Il ré.suUerait de ceci q
a description d'un accès : Début brusque. Pendant qu'elle cause, la
malade
sent un besoin irrésis-tible de dormir, avec pesa
erment malgré elle. Elle bâille, et s'endort subitement. Au lit, la
malade
est dans le décubilus dorsal, le tronc un peu inc
'influence du massage, mais incomplètement, et revient aussitôt. La
malade
n'est pas complètementimmobile dans la situation
ntre les deux épaules, n'a jamais provoqué d'accès, ce qui arrive aux
malades
qui portent en ce point une zone hystérogène. L
n ce point une zone hystérogène. La femme de chambre raconte que la
malade
a eu quelques crises de nerfs. Elle a assisté à l
a eu quelques crises de nerfs. Elle a assisté à la plus violente : la
malade
se plaignait au début de maux de tête épouvantabl
d'heure par un sommeil analogue à celui que nous avons observé. La
malade
arrive de Vienne. Elle a vingt-cinq ans, et est m
particulier qu'elle n'existait que d'un seul côté, du côté droit. La
malade
était hémianesthésique à gauche. Cette observatio
tivement à la situation singulière dans laquelle se trouve une de mes
malades
atteinte d'hystérie grave. Depuis environ un mo
. deuxième lettre Monsieur le professeur. Je viens de revoir ma
malade
, à mon entrée elle était assise sur son lit, se t
abituelle et existe plusieurs heures par jour, dans les moments où la
malade
n'est pas en proie à son accès tétanique. Mon a
étanique. Mon arrivée, qui est toujours fortement désirée, calma la
malade
; elle se mit à causer et à répondre à toutes les
ne pho-tophobie des deux yeux tellement intense que depuis un mois la
malade
n'a pu ouvrir les yeux. Pendant que je Pexamine
en effet au bout de dix à quinze secondes la contracture cesse et la
malade
se sert de la main et du pied gauches. Une minute
inze secondes et se passe pour recommencer ainsi cinq ou six fois, la
malade
étant toujours en pleine connaissance. Les pare
le côté gauche, ne manquent jamais de se produire chaque fois que la
malade
va passer dans un de ses grands accès de raideur
voir si je n'arriverais pas à une contracture per-manente, je vis la
malade
tourner plusieurs fois la tête de ce côté et cher
s fois les contractures passagères des deux membres gauches. Comme la
malade
se plaignait beaucoup de sa douleur de tête, je l
la contracture de tous les muscles ceryico-dorsaux. A son réveil, la
malade
accuse, en outre de ses douleurs de tête, des p
hose singulière ! une seule personne était douée de ce pouvoir sur la
malade
, l'attouchement de tout autre provoquait infailli
e, du médecin ordinaire de la famille. Je puis observer cette jeune
malade
le jour même de son arrivée à Passy, 6 mars 1879.
. Elle est accompagnée de ses parents et de son médecin. Je vois la
malade
à 9 heures du soir, la crise dure depuis 6 heures
d'avoir re-cours au sommeil hystérique provoqué par le médecin. La
malade
est à genoux sur son lit, accroupie, la face entr
rayer. Devant notre insuccès, nous prions le tuédecin d'endormir la
malade
par son procédé habituel. Il place alors la main
é habituel. Il place alors la main sur les yeux et sur le front de la
malade
qui ne résiste pas. Au contraire, le calme se fai
e résiste pas. Au contraire, le calme se fait peu à peu et bientôt la
malade
semble plongée dans un profond sommeil. La résolu
récédemment. Si nous ne la trouvons pas aussi développée que chez nos
malades
, elle n'en existe pas moins manifestement ici. En
n emploie l'extrémité d'une petite baguette de bois. Pendant que la
malade
est dans cet état, j'essaye, mais sans résultat a
lant sur le visage. En plaçant ma main sur le front et les yeux de la
malade
pour essayer la pression oculaire, je ramène la c
l'a déjà fait une première fois. Il souffle alors sur le visage de la
malade
qui tout d'un €oup se réveille souriante et ne se
ec phénomènes cataleptiformes. Ces faits sont ceux dans lesquels la
malade
présente l'attitude du sommeil. Les yeux sont fer
s pas que M. Lasègue produisait cette variété de cata-lepsie chez ses
malades
, en pressant sur les globes oculaires. Favrot r
i, celles-ci (les attaques) reparurent beaucoup plus fréquemment ; la
malade
passait rarement un jour sans en avoir, et c'étai
ordinairement entre cinq et six heures du soir. Au mois de juin, la
malade
vient à Paris, Hôtel-Dieu, service de M. Le-groux
fois. Voici ce que nous avons observé au sujet de ces dernières : La
malade
est ordinairement avertie de l'invasion prochaine
aux membres inférieurs, au tronc et à la tête. Toutes les fois que la
malade
est calme et dans le sommeil extatique que nous v
re assez forts pour que plusieurs personnes aient peine à contenir la
malade
, qui, dans beaucoup d'attaques moins violentes, p
tion qui ne mérite pas le nom de convulsion. Nous avons vu aussi la
malade
à terre se transporter d'une partie de la salle à
, dans une salle de couture. Nous voyons que pendant son attaque la
malade
présentait Fap-pai^ence du sommeil, elle avait le
uivait la loi de l'hyperexcitabilité. Nous voyons, en effet, que la
malade
avait les yeux fermés et que la catalepsie s'acco
ison du nombre des muscles contractés. En même temps, les idées de la
malade
s'obscurcissent de plus en plus, et sa vue se tro
'elle perd connaissance. Le son le plus léger faisait éprouver à la
malade
plongée dans cet état une sorte de secousse élect
ttitude communiquée. Durée de l'accès de 1 heure à 3 heures. Quand la
malade
revenait à elle et recou-vrait son intelligence,
res, on faisait cesser la contraction des muscles orbiculaires, et la
malade
,jusque-là privée de senti-ment, ouvrait les yeux
er les contractions des autres muscles. En un mot, il restituait à la
malade
la plénitude de son intelligence sans lui rendre
u bout de quelques secondes faire retomber le bras sur le lit, » La
malade
n'eut que ce seul accès, elle guérit; j'eus occas
e ; c) La catalepsie apparaît sous forme d'accès distincts chez une
malade
qui, d'autre part, a des attaques convulsives ou
ous avons vu, pen-dant les attitudes passionnelles, les membres de la
malade
présenter tous les caractères de l'état catalepti
échissent et s'étendent; le tronc s'incurve en divers sens. Tantôt la
malade
se trouve ramassée en boule, tantôt elle se tourn
ension forcée. Le tétanisme se passe dans une de ces attitudes que la
malade
garde immobile pendant un temps fort appréciable
inations provoquées que nous avons rapportées plus haut. L'état de la
malade
est certainement le même, et la seule différence
erai que la même chose existe dans la catalepsie provoquée chez cette
malade
, qui s'éloigne par là du type que nous avons décr
certain degré, à droite; de l'œil droit, le regard suit le doigt. La
malade
se relire sous l'influence du flacon d'ammoniaque
la narine droite. Une fois réveillée par la pression ovarienne, la
malade
est plongée par la fixité du regard dans un somme
leptique de tous les muscles que la friction ne fait point cesser. La
malade
conserve pendant longtemps des attitudes pénibles
ussi bien que tous les sens. L'œil droit ne suit plus le doigt. Et la
malade
ne se retire plus lorsqu'on approche le flacon d'
s l'une ou l'autre narine ne modifie en aucune façon l'attitude de la
malade
. Cependant les yeux se remplissent de larmes. U
iolent du goug demeure sans résultat. Sous l'influence de ce bruit la
malade
, quand elle a sa connaissance, tombe en catalepsi
mettre; en un mot, ce spectacle était si effrayant, que la mère de la
malade
fut prise d'un violent accès hystérique la premiè
r, elle qui, avant l'accès, avait à peine la force de parler. Notre
malade
eut, pendant l'espace de deux mois, plus de vingt
ent le paroxysme. Après tous ces accès de catalepsie hystérique, la
malade
eut, pendant près de deux mois, un heureux interv
. L'attitude est expressive et il existe des hallucinations dont la
malade
conserve le souvenir. (( La plupart des personn
ve cette union des hallucinations de l'extase et de l'état 1. Cette
malade
a été observée par M. Privat en 1758. (Favrot, to
a été observée par M. Privat en 1758. (Favrot, toc. cit. p. 67). 2.
Malade
observée par M. Jolly, membre de l'Académie de mé
(qui rappellent la phase épileptoïde) durent une minute au plus et la
malade
s'endort plus ou moins profondément. » Nous voy
elle se rattache par des affinités déjà signalées. Chez une de nos
malades
, B...,j'ai observé plusieurs fois un état catalep
avait pris pour tâter le pouls, resta levé ; je fis alors as-seoir la
malade
, je soulevai les membres inférieurs, ils conservè
arynx ; puis, après deux minutes de convulsions pendant lesquelles la
malade
écartait ses vêtements et semblait vouloir écarte
mais pas chaque fois) à un délire tout particulier, pendant lequel la
malade
, les yeux fermés, causait avec son père qu'elle a
es, cette seconde vie étaient interrompue par des scènes pénibles; la
malade
poussait des cris désespérés, se voyant au milieu
n de l'attaque survenaient du hoquet et de légères secousses, puis la
malade
se réveillait, et montrait un grand embarras quan
rapporte une observation qui mérite d'être consignée ici. Bien que la
malade
qui en fait le sujet n'ai pas présenté d'autres s
de catalepsie préparé par les émotions et les tortures morales de la
malade
, fut suivi d'un accès de délire qui présenta tous
ses idées. Nous avons fréquemment observé ce dernier fait chez notre
malade
Gen... dont les attaques sont pai^fois suivies d'
spectacle, firent imaginer tout ce qu'il y avait de plus bizarre ; la
malade
fut toujours comme une cire molle qui prend succe
e Vacher; ces messieurs allèrent souper et revinrent bien vite à leur
malade
. Ils la trouvèrent revenue de son accident, qui a
même plus intenses que la pre-mière fois. Quand ils furent finis, la
malade
, assise dans son fauteuil, se mit à parler pendan
appréciable, arrêtées presque aussitôt. A quatre heures du matin, la
malade
tombe dans un profond sommeil. Dans le décubitus
Anesthésie. Le 8. Assoupissement. On ne parvient pas à réveiller la
malade
. Le soir les membres ont une raideur presque téta
presque tétanique ; ils gardent la position où on les met. Le 9. La
malade
n'a pas remué de la nuit : la catelepsie est parf
est forte est bien timbrée, mais la conversation est incohérente. La
malade
ne sait ni où elle est, ni à quel moment de la jo
emande de la laisser se coucher, et lui reproche de lui faire mal. La
malade
rêvait. Pendant cette scène, les membres conserve
le. Le 10, à cinq heures du matin, tout s'apaise, et on retrouve la
malade
dans un état de catalepsie absolue comme la veill
e absolue comme la veille. Cet état persiste pendant tout le jour. La
malade
est soumise à des expériences variées et répétées
tique, gardent l'empreinte de la main, — Il n'y a pas d'agitation. La
malade
ne cesse de demander à boire et de dire que quelq
ées à plusieurs reprises. A A h., quelques pandiculations ; puis la
malade
se réveille en pleurant. Elle se met aussitôt à p
ement, et cette convulsion paraît si douloureuse, qu'elle arrête la
malade
au milieu de ses phrases. — Elle a une extrême av
aissance. A quatre heures, la connaissance est revenue complète. La
malade
se rend compte qu'elle a dormi longtemps, mais ne
peu d'agitation; quelques paroles incohérentes. Le 10. Au matin la
malade
a paru se réveiller. La somnolence persiste. Anes
soir retour de la ca-talepsie parfaite. Le 19. Demi-somnolence. La
malade
a sa connaissance, mais parle peu et avec difficu
ircit, la sensibilité commence à apparaître. Le 22. id. Le 23. La
malade
est complètement réveillée. Les idées sont nettes
nir de ce qui s'est passé depuis le début de son attaque. Le 24. La
malade
est presque revenue à l'état normal. Le 1" mai.
Le 24. La malade est presque revenue à l'état normal. Le 1" mai. La
malade
ne se ressent plus des suites de son accès, et to
table. C) LA CATALEPSIE APPARAIT SOUS FORME d'aGCÈS ISOLÉS CHEZ DES
MALADES
QUI ONT ÉGALEMENT DES ATTAQUES CONVULSIVES ou PRÉ
tenant aux diverses périodes de l'attaque, et alter-ner chez une même
malade
, soit avec des attaques convulsives com-plètes, s
lesquelles le diagnostic est entouré de plus grandes difficultés. La
malade
n'a pas d'autres sortes d'attaques que les attaqu
tre de catalepsie compliquée. En dehors des accès de catalepsie, la
malade
n'avait jamais pré-senté aucune attaque convulsiv
lète. Au sortir des accès, quelquefois pendant plusieurs heures, la
malade
demeurait muette, sourde, aveugle, complètement p
uette, sourde, aveugle, complètement para-lysée à droite. Enfin, la
malade
soumise aux pratiques de f hypnotisme eut des acc
èse que nous sou-tenons. Sous finfluence de manœuvres spéciales, la
malade
pouvait être rendue, au même moment, léthargique
fussent faites et si longtemps qu'on les prolongeât; au contraire la
malade
était-elle sous l'influence de l'hypnotisme, chaq
out des yeux; delà catalepsie ou de la danse de Saint-Guy. Bientôt le
malade
présente ? plus ou moins l'image d'une personne p
spiration est à peine per-ceptible, et lorsque l'accès est passé, les
malades
reviennent à eux comme sortant d'un sommeil ; d'a
c) Le somnambulisme apparaît sous forme d'accès distincts chez une
malade
qui, d'autre part, a des attaques convulsives ou
nvestigation de l'observateur, parce que la sensation éprouvée par la
malade
, lors de leur attouchement, est si pénible qu'ell
semble y avoir un peu d'amélioration vers la fin de décembre, mais la
malade
est de plus en plus plongée dans une inertie mora
de l'extase devait être effrayante, à en juger par l'expression delà
malade
et l'attitude qu'elle nous présentait; elle était
4janvieraccès de somnambulisme fort remarquables pendant les-quels la
malade
avec une persistance et une fixité d'idées étonna
. » Nous profilâmes d'une période de catalepsie pour déshabiller la
malade
et la mettre au lit; nous avions constaté son éta
inq ou six nuits encore une période d'excitation, pendant laquelle la
malade
s'entretenait avec sa fille aînée, faisant à la f
nelles. A la suite d'une attitude passionnelle avec hallucination, la
malade
devient somnambule sans transition. Il semble qne
nature de la manifestation morbide. Dans l'attitude passionnelle, la
malade
voit ses enfants, ils vont périr et l'appellent à
ons ressortir entre l'attitude passionnelle et le somnambulisme de la
malade
de M. Mesnet, les deux états n'en conservaient pa
hallucination, dans le somnambulisme la vision n'existait plus, et la
malade
, livrée à elle-même, suivait le cours de son idée
l'idée dominante et exclusive-ment limité à son étendue. Enfin, si la
malade
, après la crise, se souvenait d'avoir vu ses enfa
ée par leD' Billet, et composée des trois premières périodes. La même
malade
vit, dans la suite, ses attaques se modifier un p
re des accidents nerveux, si bizarres qu'ils aient été. Cette jeune
malade
, âgée de 17 ans, offrait tous les attributs du te
répéter dans des détails, toutes les phases par lesquelles passait la
malade
. La première partie de l'attaque différa peu sens
issent. Ces contractions vont toujours en augmentant. 9 h. 30. — La
malade
s'appuie sur les pieds, tandis que sa tête, compl
itable. Jusqu'à ce mo-ment je n'ai pu entrer en communication avec la
malade
. Si je la touche, je ne produis ni secousse ni tr
it signe de prendre sa place, je répète sa mimique; innnédiatement la
malade
vient à moi et ne s'arrête qu'à ma poitrine; du d
de raconter, peut se reproduire indéfiniment, ou du moins tant que la
malade
est dans l'état somnambulique actuel. Dans ce s
Les trois sens disparaissent toujours et entièrement au réveil de la
malade
. Interrogée, elle me répond qu'elle se réveille
s. Calme jusqu'à 9 h, 45 minutes. Pouls à 84. 9 h. 45 minutes. — La
malade
se croise les bras derrière le dos. Pouls à 96.
t, comme par des décharges électriques ; tête fortement défléchie. La
malade
se dresse avec force, et chaque fois qu'elle reto
eviennent de plus en plus étranglés, les mains portées à la gorge; la
malade
se dresse en se soutenant sur les mains comme pou
état cataleptique. Interrogée sur l'objet de ses hallucinations, la
malade
me répond qu'elle voit sa mère morte depuis quelq
e dans les oreillers. 12 h. 19 minutes. — Projections du bassin, la
malade
se soulève et re-tombe plusieurs fois. 12 h. 20
la place de la période des attitudes passionnelles. Après l'accès, la
malade
ne conservait aucun souvenir de tout ce qui s'éta
et emporté; un second frère paraît atteint d'une maladie du cœur. La
malade
, dans son enfance, a toujours souffert de céphala
ifficiles et irrégulières. Pendant la première époque menstruelle, la
malade
dit avoir eu peur et être tombée immédiatement da
nt éclater une violente attaque d'hystérie qui dure douze heures : la
malade
affirme que c'est la première depuis six mois. Vo
es et un sommeil réparateur; émission d'urine abondante au réveil. La
malade
ne ^ peut dire ce qui s'est passé pendant son att
i s'est passé pendant son attaque, mais elle a conscience d'avoir été
malade
..... 19 février. — A cinq heures du soir, attaq
somnam-bulique. Un contentement extrême est peint sur la figure de la
malade
; ses yeux sont ouverts, mais elle paraît ne rien
font reprendre connaissance très rapidement en arrêtant le délire. La
malade
croit alo3*s avoir dormi et veut dormir encore; e
idité vient une attaque que suspendent les inhalations d'éther, et la
malade
reprend enfin pleine possession d'elle-même. Elle
e qui lui est arrivé depuis le début de l'attaque. 28 février. — La
malade
a passé ces sept derniers jours dans un état de d
stralgie..... 9 mai. — Hier est survenu du délire somnambulique. La
malade
raisonne, mais d'une façon bizarre et qui ne lui
le s'est tenue tranquille pour ne pas troubler le sommeil des autre
malades
. L'anestliésie est complète au point qu'une urtic
état ; la peau est froide, d'un blanc mat, complètement exsangue; la
malade
est plongée dans une indifférence et dans une ine
sur les événements des trois derniers jours. On a beau rap-peler à la
malade
ses actes et ses paroles, elle ne peut croire ce
ter-mine des spasmes du larynx. La voix s'éteint, le pouls baisse, la
malade
semble à l'agonie et accuse un froid glacial dans
ute, résolution et coma. Puis, au réveil, les yeux s'ouvrent, mais la
malade
ne dit rien ; elle paraît ne rien voir et cherche
plusieurs fois de suite à de très courts intervalles, et sans que la
malade
ait le temps de reprendre complètement connaissan
tant, la connaissance renaît, on obtient même quelques réponses de la
malade
, mais l'extase recommence bientôt et dure jusqu'à
les quelques renseignements du docteur Hillairet,au sujet d'un jeune
malade
, qu'il adresse à M. Charcot. « Je vous adresse
ment violent. Tout cela s'est terminé par une détente générale, et le
malade
a ouvert les yeux dans son état habituel, sans fa
tude. On n'a pu me dire s'il y avait palpitation des pau-pières. La
malade
montre.très nettement une douleur ovarienne gauch
resthésie, indiquent suffisamment que la névrose dont est atteinte la
malade
, ne saurait être autre que l'hystérie. Les accè
ns cloniques, générales ou partielles, des pleurs et des sanglots. La
malade
était une jeune fille américaine de l'âge de neuf
nalée la phase épileptoïde avec prédominance marquée du tétanisme; la
malade
se plaçait ensuite en arc de cercle. Voici un r
ques est décrite tout au long. Véritable scène de somnambulisme. La
malade
après s'être endormie, ouvre les yeux, se lève, m
inhalations ammoniacales arrêtent ici l'attaque. Mais à son réveil la
malade
se plaint d'étourdissement et de douleur vive à l
l s'agit ici et ceux que j'ai rangés dans la catégorie suivante. La
malade
avait deux sortes d'accès de somnambulisme : les
es hallucinations provoquées pendant l'état de somnambulisme, chez la
malade
de M. Ghambard, de ce que nous avons observé chez
tion seconde peuvent se présenter sous deux formes : 1 dans l'une, la
malade
ressemble à une personne plongée dans un sommeil
établit habituellement après quelques mouvements de déglutition. La
malade
, interrogée sur ce qu'elle éprouve depuis le mome
efois abolie, est toujours très émoussée; on peut pincer fortement la
malade
, serrer un pli de sa peau sans déterminer de plai
ureuses de la peau sans qu'il soit possible toutefois de réveiller la
malade
aussi sûrement et aussi prompte-ment qu'il avait
à celle qui caractérise l'accès épileptique : tantôt, en effet, notre
malade
est très surprise de ne plus retrouver son vin qu
niques et contorsions des membres, sensation de strangu-lation que la
malade
exprime en portant la main à son cou et en disant
rayeur telle qu'elle en ressentit à plusieurs reprises par le fait de
malades
aliénées et agitées qui occupaient la même salle.
it un couteau pour s'en frapper (à ce moment, la physionomie de notre
malade
exprime la ter-reur et la souffrance et elle se m
quée pendant l'état de somnambulisme. J'ai insisté sur ce fait que la
malade
pouvait se maintenir dans les limites de la sugge
rsqu'un cousin qui paraît jouer un certain rôle dans le cœur de notre
malade
les sépare et lui donne raison. Celle-ci de s'écr
point de départ. Dans une autre expérience, nous avions endormi la
malade
en faisant bril-ler à ses yeux la lumière d'un ru
-SIVES OU SIMPLEMENT d'AUTRES SIGNES d'hYSTÉRIE. Presque toutes les
malades
dont les accès d'hystérie sont en-tremêlés de phé
es troubles cérébraux qui lui ont fait perdre la vue d'un côté » La
malade
qui fait le sujet de l'observation suivante n'a j
ement réussi; par la fixité du regard, on y arrive très bien; mais la
malade
ne veut plus s'y soumettre. L'occlusion des paupi
«Ce jour-là, 19 mars, pendant que j'étais en train d'interroger la
malade
, deux élèves de service se sont approchés de son
t, sans la prévenir, l'un d'eux lui a fermé les yeux avec la main. La
malade
a essayé de lutter quel-que peu; mais au bout de
iolemment sur le globe oculaire. Eu trois ou quatre insufflations, la
malade
a été réveillée. Elle a commencé par se frotter l
e l'endormir. Le sommeil n'avait été pro-longé que de dix minutes. La
malade
a voulu parler; mais la contrainte à la-quelle el
es. Elle répond alors à son opérateur et soutient la conversation. La
malade
connaît ce détail et m'a dit: « Je sais que je su
out ce qu'elle a fait ou a dit pendant son sommeil. C'est du moins la
malade
qui l'affirme. » Aujourd'hui, 15 juillet 1875,
19 mars. La santé générale n'a changé ni en mieux ni en plus mal. La
malade
compte bien aller passer quelque temps dans sa fa
principaux caractères à l'aide desquels il serait possible, chez une
malade
dont l'hystérie ne se traduirait que par les atta
bulisme et la catalepsie surviennent parfois isolé-ment chez une même
malade
, constituant chacun des accès d'un genre différen
réunis dans une même attaque, se succédant l'un à l'autre sans que la
malade
re-prenne connaissance. On conçoit facilement l
istent entre notre première variété de léthargie et la catalepsie. La
malade
peut être rendue instantanément cataleptique par
un coup de lam tam produisent le même effet. (Voy. p. 360 et suiv.)
malade
au lit; la faiblesse et le mal de tête l'y retena
d'Alibert rapportée par Favrot ^. Pendant l'accès cataleptique, la
malade
âgée de 14 ans était très facilement plongée dans
t cependant citer des exemples d'hallucinations agréables. « Quelques
malades
... entendent des musiques, des voix mélodieuses;
delirium tremens, dont trois seulement ont été graves, a rencontré 20
malades
qui voyaient des chats, des chiens, des souris, d
es, frémissements des muscles delà face, surtout en parlant... » Le
malade
reste levé pendant presque toute la nuit, parlant
de l'alcool qui se trouve mélangé à la liqueur d'absinthe, ou que le
malade
a pris en môme temps sous forme de vin ou d'eau-d
l'année 18G2, ils augmentent avec les xcès, diminuent un peu quand le
malade
, trop fatigué, obligé de garder le lit, s'affranc
ectes. La nuit est mauvaise, le lendemain, l'agitation continue et le
malade
arrive à l'Asile le 3 juillet. A son entrée, les
ofondes et s'étendre jusqu'aux muscles et aux os. Les yeux fermés, la
malade
perd la notion de la position de ses membres, et,
rche de la sensibilité. Quel que soit le degré de l'anesthésie, les
malades
en sont rare-ment gênés. Beaucoup sont anesthésiq
andolt. Nous avons pu constater en effet que, chez un grand nombre de
malades
, c'est pour le rouge que le champ visuel est le p
conformément à la loi reconnue pour l'état normal. S'il s'agit d'une
malade
chez laquelle le rouge est, dans l'état normal, l
u'il suit : le cercle du violet se rétrécit jusqu'à devenir nul et la
malade
, distinguant toutes les couleurs, sera incapable
servée, et alors les objets n'apparaissent plus en quelque sorte à la
malade
que sous l'aspect où ils se présentent dans une p
S10 G èn e s. — expérience fondamentale de m. burq*. Supposons une
malade
hémianesthésique. On a fait, sans modi-fier en ri
on successive de plusieurs mé-taux; on arrive enfin à celui auquel la
malade
est sensible — c'est l'or par exemple — deux ou t
supposons que ce soit l'avant-bras — au bout de quelques minutes, le
malade
éprouve de la lour-deur dans le membre, des fourm
ûres d'épingles dans le voisinage immédiat de la pièce (les yeux delà
malade
étant fermés soigneusement), ces piqûres donnent
ensibles les dernières (anesthésie de retour, de Burq), après quoi la
malade
se retrouve dans son état primitif. La durée tota
n indique une force en rapport avec le développement musculaire de la
malade
. L'aug-mentation peut être et est souvent de tren
e sorte, la continuation et la répétition du transfert. Supposons une
malade
hémianesthésique à gauche. Sous l'influence d'app
uitte un des côtés du corps que pour envahir l'autre. Chez d'autres
malades
, le phénomène est moins régulier, la un écartem
temps à autre, il y a comme des interruptions, pendant lesquelles la
malade
demeure complètement anesthésique sur toute l'éte
V. — La rapidité, la durée, le nombre des oscillations varient d'une
malade
à l'autre. Elles varient même chez une même malad
ions varient d'une malade à l'autre. Elles varient même chez une même
malade
, sous certaines influences, dont la mieux connue
plus facilement. VII. — Lorsque les oscillations sont terminées, la
malade
de-meure, au point de vue de la sensibilité, dans
eures, mais qui varie. Nous en avons observé trois variétés : 1" La
malade
recouvre pour quelque temps la sensibilité totale
" La malade recouvre pour quelque temps la sensibilité totale ; 2" la
malade
demeure en état de transfert, c'est-à-dire que si
on qui se prolonge et dont la fin n'a pas été ob-servée; 3° enfin, la
malade
se retrouve dans le même état qu'avant l'expérien
servateurs sur l'existence des oscillations consé-cutives. Lorsqu'une
malade
a été soumise à l'action d'un agent aesthésiogène
des sens anesthésiques recouvrent leurs fonctions, et, s'il s'agit de
malades
hémianesthésiques, le phénomène du transfert et d
achromatopsique en même temps qu'elle disparaît 1. Chez toutes nos
malades
nous avons observé, au sujet du retour et de la d
tion des couleurs, un détail qui ne manque pas d'intérêt. Lors-qu'une
malade
examine avec attention un papier coloré qu'elle v
'est en réalité. Au con-traire, lorsqu'une couleur doit se perdre, la
malade
aperçoit un petit cercle gris ou ])lanc au milieu
re-paraît suivant l'ordre inverse dansi'œil primitivement sain. La
malade
est revenue au point de départ, elle est dans l'é
e. Après cette succession d'oscillations, le résultat final varie. La
malade
se retrouve dans le même état qu'avant l'expé-rie
achromatopsique du même côté. L'achromatopsie n'est pas complète, la
malade
a conservé la notion du rouge. Elle distingue don
A 9 m. 40 s. celle du jaune. La notion du rouge persiste. Voici la
malade
revenue à l'état premier ; mais les choses n'en r
dant trois minutes, c'est-à-dire jusqu'à la prochaine oscillation, la
malade
est anesthésique totale, et achromatopsique des d
e aussi pour l'œil droit. Cette fois il n'y a pas eu de transfert. La
malade
distingue parfaitement toutes les couleurs des de
tat durait encore 45 minutes après la fm de cette expérience. Mais la
malade
observée trois heures après fut retrouvée hémiane
la sen-sibilité. Il a été ainsi facile de constater que, suivant les
malades
, le phénomène commence à se produire plus ou moin
s rapides qu'elles se produisent plus facilement) ; que chez une même
malade
les oscillations ne sont pas d'égale longueur e
sensibilité générale et de la même façon que précédemment. Chez une
malade
qui ne présente pas actuellement d'anesthésie, ma
vec laquelle se pro-duisait l'anesthésie provoquée diminuait chez les
malades
à mesure que s'affaiblissait chez elles la diathè
t autre symptôme, à annoncer avec certitude qu'une hystérique va être
malade
ou vient de l'être. Dans l'intervalle des crises
icilement appréciables, d'émotions vives par exemple. Chez une même
malade
la sensibilité métallique ne change pas d'ordinai
nsibilité métallique ne change pas d'ordinaire; on a vu cependant des
malades
, au bout d'un certain temps de traitement, cesser
ux eux-mêmes^ Première expérience. — Nous plaçons devant une de nos
malades
un dis-que composé de secteurs verts et rouges co
es un dis-que composé de secteurs verts et rouges complémentaires. La
malade
est achromatopsique partielle, elle a perdu la no
t tourner à côté du disque rouge et vert un disque rouge et blanc. La
malade
affirme que ce dernier est rose, tandis que le pr
ubjective) par contraste simultané. Quand on présente ce dis-que à la
malade
, elle le déclare tout blanc; mais, à peine est-il
lle le déclare tout blanc; mais, à peine est-il en mouve-ment, que la
malade
accuse la présence de la raie rose subjective. Le
s différents services de la Salpêtrière, il n'exis-tait pas une seule
malade
qui ne présentât, sinon l'ensemble, au moins cert
un mou-vement analogue dans la jambe du côté opposé. Chez une de nos
malades
dont nous avons déjà souvent parlé, Alphonsine Ba
que, etc.), ou qui, prenant de l'extension en même temps que le petit
malade
grandira, deviendra générale et, en outre des sym
u pied est fortement abaissée et les orteils sont fléchis. Chez une
malade
, dont l'histoire a été rapportée plus haut (page
même expérience a été tentée une seule fois en notre présence sur une
malade
hémiplégique par lésion cérébrale avec contractur
e. Il suffit d'opposer une résistance à un mouvement volontaire de la
malade
pour amener la contracture des mus-cles mis en je
la contracture provoquée K Un effort musculaire un peu violent des
malades
elles-mêmes conduit au même résultat. Dans les ex
té faradique la contracture envahir'en quelques instants tout le côté
malade
. Il survint même des convulsions générales et pen
er la généralisation de cette contracture, non seulement dans le côté
malade
, mais jusque dans le côté sain. Les application
nous avons eu particulièrement l'occasion d'observer chez une de nos
malades
dont nous avons peu parlé jusqu'ici, mais dont l'
demeure paralysée de la jambe gauche. La paralysie est flasque et la
malade
traîne en marchant un membre complètement inerte,
égiques de cause cérébrale est considérable, de voir, chez une de ces
malades
qui jusque-là n'avait présenté que peu ou point d
se montrer eu un point du corps et même se généraliser à tout le côté
malade
. M. Terrier en a rapporté un intéressant exempl
t-bras sera tenu courbé, d'une façon permanente, au moins tant que la
malade
restera éveillée, car le spasme est généralement
e d'exemple, un cas de chorée rhythmique observé en 1878 chez une des
malades
, dont nous avons bien des fois parlé dans le cour
lgaire,ainsi que nous avons pu en observer un exemple chez une de nos
malades
que, par con-traste, M. Gharcot cite dans sa leço
. Un tel sup-phce répété aussi souvent que nous l'avons fait chez nos
malades
exige pour le supporter sans sourciller une force
tc., sont autant de faits d'une intelligence assez difficile, que les
malades
ne peuvent connaître et par conséquent simuler.
ont pas des faits isolés. Ils ont été observés sur un grand nombre de
malades
, aussi bien dans les hô-pitaux que dans la client
rvateur toutes les garanties de bonne foi désirables de la part de la
malade
.En effet, il ne répond à rien de connu dans ce g
ui n'est pas averti pourrait-il en avoir connaissance ? Or jamais les
malades
que nous avons soumises à nos expériences ne se s
ées de simulation, ne sauraient manquer à cette double règle : a) une
malade
qui ne voit pas le rouge ou le bleu, suivant les
ant les cas, ne saurait distinguer aucune des autres couleurs; h) une
malade
qui voit le violet doit distin-guer toutes les au
pas perception er-ronée des couleurs, il y a défaut de perception. La
malade
, au heu et place des couleurs, ne doit voir que b
ées de mille façons. Après avoir soigneusement bandé les yeux de la
malade
, des plaques de différents métaux, ou même d'autr
-que multipliées qu'aiert été les tentatives faites pour tromper la
malade
, jamais nous n'avons vu l'action des agents œstli
le peut, à ce point de vue, acquérir une importance capitale chez les
malades
qui sont, à l'état normal, anesthésiques partiell
l'état normal au-delà d'une durée facilement appré-ciable et que les
malades
en expérience dépassent de beaucoup. d) . L'inf
u-sion des yeux (voy. p. 371), sont autant de faits inattendus qu'une
malade
ne saurait imaginer. é) L'influence de l'état c
xemple — qui en résulte, sont des faits que ne peuvent inventer des
malades
dont les connaissances physiologiques ne sauraien
certitude suffisants pour le mettre en garde contre la supercherie de
malades
qui ne sauraient avoir d'autre règle que la fanta
ement à l'action des aimants et des solénoïdes sur la catégorie des
malades
sur laquelle on expérimentait, sans prendre les p
aisonnement, qu'elle ne tiendrait pas devant les faits eux-mêmes. Les
malades
n'ont jamais été averties du résultat cherché, qu
même. 11 suffit de dire toutes les tentatives faites pour dérouter la
malade
, et de rappeler les nombreuses expériences de con
ristique pour qu'un médecin un peu expérimenté ne puisse confondre un
malade
hystérique avec un malade épilep-tique. Mais l'
n un peu expérimenté ne puisse confondre un malade hystérique avec un
malade
épilep-tique. Mais l'embarras devient réel lors
Il suffit pour le moment de faire remarquer que, chez les nombreuses
malades
épileptiques qui composent le service de M. Gharc
osent la Symptomatologie de la grande hystérie, la santé générale des
malades
ne paraît pas souffrir. La grande attaque, les lo
profondément affectée et, sous le rap-port des forces physiques, les
malades
sont au dernier jour comme au premier. Il en est
re, il y a défaut d'intelligence et compréhension difficile. 4" Les
malades
sont stupides, paresseux, indifférents. Ils doi-v
Or il est bien curieux pour nous de remarquer que l'histoire de cette
malade
offre les plus grandes analogies avec celle des h
ent l'observation du Morel. « ..... L'observation complète de cette
malade
serait l'histoire la plus intime, la plus vraie
de l'u-térus et dans les accidents nerveux éprouvés par ces sortes de
malades
. On a été jusqu'à supposer, sinon une simulation
ectuelle, dit Foville, arrive plus constam-ment et plus vite chez les
malades
affectés de vertige, ou petit mal, que chez ceux
du jugement, de la réflexion. Les actes deviennent automa-tiques. Les
malades
sont apathiques. Presque toutes ont un tic, une m
. Elles affectent certaines attitudes, font certaines grimaces. Telle
malade
^ se promène dans les cours avec l'air réfléchi d'
eine parler, elle a tout oublié, jusqu'à son nom ^, etc., etc. Chaque
malade
revêt ainsi une physionomie spéciale et constitue
ns organiques s'accomplissent normalement. A la dernière période, les
malades
sont gâteuses, ne quittent plus leur fauteuil et
accidents ont cessé presque subitement en 1875. Et aujourd'hui cette
malade
peut être considérée comme guérie. Chez Etch...,
e, font cesser les convulsions, amènent la résolution, et plongent la
malade
dans un sommeil suivi souvent d'un délire spécial
Régnard ^. Nous avons toujours procédé de la manière suivante : la
malade
étant en attaque, nous appliquions, au moyen de b
mple frappant de cette sédation obtenue par le courant continu. Cette
malade
peut avoir jusqu'à trente attaques en une heure.
1878, p. 61. 2. Reme mensuelle, t. Il, septembre 1878. Une autre
malade
, Alphonsine Ba...,nousa donné des résultats ident
ans une période où passait le courant que pendant un temps égal où la
malade
était laissée à elle-même. Sur toutes nos malad
n temps égal où la malade était laissée à elle-même. Sur toutes nos
malades
, nous avons eu des résultats analogues. Il nous
s le courant au moyen du commutateur. L'attaque s'arrête tout net. La
malade
se réveille comme étonnée, porte la main à sa têt
général, il faut employer qua-rante à cinquante éléments. Plusieurs
malades
, Louise G..., Gélina M... et Witt... nous ont trè
eureux, l'attaque avorte, mais la connais-sance ne revient pas, et la
malade
passe directement dans une sorte d'état comateux,
te des ef-fets de la compression ovarienne, en pareil cas, est que la
malade
soit étendue horizontalement sur le sol, ou, si c
prolongée, ou si sa durée en serait seulement abrégée; c si enfin les
malades
pourraient supporter cette compression sans incon
eil. » Pour appliquer le compresseur, on passe la gouttière sous la
malade
, et on l'adapte au bassin (son bord inférieur s'a
us ou moins profondément à l'aide de vis, suivant que le ventre de la
malade
est plus ou moins gros. Ceci fait et les vis des
Taprès-midi, et on ne la lève qu'à 10 h. du soir. Pendant ce lemps la
malade
a mangé et dormi. A 10 h. on enlève l'appareil, l
égère inhalation de chlo-roforme et tout est fini pour ce jour-là. La
malade
n'accuse aucune douleur abdominale. » Depuis, l
uis, l'appareil a été appliqué un grand nombre de fois sur celle même
malade
, toujours avec le même succès; quelquefois même l
-épileptique. L'appareil compresseur a été appliqué souvent sur celle
malade
, pendant 12, 24 el même 48 heures, pour interromp
esseur. )) Observation 111. — Ba..., hystéro-épileptique. Sur cette
malade
l'appa-reil a été appliqué très souvent, soit pou
interrompre une série d'attaques, soit pour prévenir les attaques. La
malade
, prévenue par les prodromes qui annoncent les cri
état de raison en établissant gra-duellement la compression. )) Les
malades
manœuvrent elles-mêmes l'appareil, augmentent ou
uperficielle, soit profonde. » Il n'est pas besoin de surveiller la
malade
, l'appareil n'offrant aucun danger, même s'il vie
rition des points hystérogènes,. qui cessent d'exister pendant que la
malade
subit la compression et qui reparaissent aussitôt
ession et qui reparaissent aussitôt l'appareil enlevé. » Toutes les
malades
ne sont pas également sensibles à la com-pression
les diverses manifestations de l'hystérie. Chez quelques-unes de nos
malades
, nous avons vu survenir sous cette influence l'at
sant sur les nerfs, c'était l'harmonica l Duvernoy constate chez un
malade
que les accès d'hystérie soïit diversement modifi
e en léthargie, installa un orchestre militaire dans la chambre de la
malade
, en comman-dant qu'on exécutât les marches les pl
c. cit., p. 595.) Bourdois,. voyant une harpe dans la chambre d'une
malade
qui ne donnait aucun signe de vie, conçut l'idée
'un qui se servît de cet instrument. Le pouls reparut et peu à peu la
malade
sembla sortir d'un profond Fommeil; enfin elle al
up de pistolet qui à l'instant dissipa tous les accidents. Chez nos
malades
l'essai des vibrations sonores du tam-tam a toujo
on physique du sujet, l'autre au moral. TRAlTEMEiNT. 1° Isoler le
malade
. Le sepdrer ue son entourage habituel, des parent
maladie. Ce premier point peut être obtenu facilement en envoyant le
malade
dans un établissement d'hydrothérapie spécial où
être dirigé par une main sûre et expé-rimentée. Un certain nombre des
malades
dont j'ai cité les observations ont dû leur guéri
ie favorable-ment, sans se départir d'une prudente réserve. Une des
malades
dont nous avons rapporté l'histoire plus haut a d
ent : Après avoir déterminé par une série d'essais le métal auquel la
malade
est sensible (métalloscopie, voy. p. 535), on a l
des procédés opératoires, le même que pour les au-tres maladies. Le
malade
placé (ordinairement, mais non toujours) sur un t
t de la manière dont cette charge lui est soustraite. 1° Ou bien le
malade
est abandonné à lui-même et il perd continuelle-m
e ou si on lui substitue une boule, on peut approcher l'instrument du
malade
sans provoquer de vent appré-ciable; mais, aune c
eyde dont les arma-tures étaient mises en contact avec deux points du
malade
plus ou moins distants l'un de l'autre. Ce procéd
Cette communica-tion se faisait autrefois au moyen d'une tige dont le
malade
tenait l'extré-mité dans la main. 11 y avait à ce
l'extrémité de la tige conductrice sur le tabouret, de cette façon le
malade
est tout à fait passif et la séance peut être pro
éral, les manifestations et la ténacité de la diathèse. Prenons une
malade
affectée d'hémianesthésie et soumettons-la au bai
tanément et si on l'in-terroge de temps à autre, soit en tirant de la
malade
de petites étincelles, soit en lui faisant des pi
ansférée en même temps, ainsi que l'on s'en assure en présentant à la
malade
des papiers colorés qu'on lui fait regarder d'un
fois, et la sensibilité générale et spéciale est normale partout. La
malade
peut alors quitter le tabouret. Telle est la ma
métriques du côté insensible. B. L'appHcation est faite sur le côté
malade
. Même marche du phénomène. Action richer. 39
l'étendue et ce n'est que lorsque après une ou plusieurs séances, la
malade
a acquis une hémianesthésie régulière que celle-c
s. Il arrive parfois que l'on est étonné de ne pas obtenir chez une
malade
la restitution de la sensibilité qui les jours pr
ne et souvent, c'est le seul, les signes prémonitoires familiers à la
malade
n'ayant pas encore paru. Les effets généraux de
on sont d'ailleurs chez les hystériques les mêmes que chez les autres
malades
. Tantôt ils sont d'abord à peine marqués, tantôt
ée. C'est une augmentation d'activité des fonctions senso-rielles; le
malade
déclare qu'il voit et entend mieux (divers cas d'
à parler. Délire hystérique (démence). — Nous l'avons vu chez deux
malades
cesser après plusieurs jours de durée par le bain
mmédiatement à un résultat. Il faut recon-naître la susceptibilité du
malade
et mesurer en conséquence l'action élec-trique, c
s varient sous ce rapport dans les limites les plus surprenantes. Tel
malade
est influencé par le seul voisinage de la machine
tré^, Valentiner^ et Charcot*. Nous avons vu (par l'histoire de nos
malades
) quelle influence jouent, dans l'étiologie de la
loppée, les accès commen-çaient par des convulsions épileptiques. Les
malades
tombaient à terre, haletants, sans connaissance,
pte du diable. Les prêtres eurent recours aux exorcismos. Souvent les
malades
réunis en troupes vomissaient des imprécations co
s grandes attaques hystériques. La musique saisissait fortement les
malades
; elle excitait et augmentait leurs accès. Aussi l
t jusqu'à la furie l'extase, peut-être sans cela bénigne, de bien des
malades
. Dans les temps ultérieurs, le but principal qu'o
urs dans les hallucinations des hystériques et com-ment ces sortes de
malades
subissent, en maintes occasions, une fascination
que d'hystérie. Vers la fin de l'épidémie, du temps de Schenck, des
malades
n'étaient saisis de leurs accès qu'une fois dans
ns leur vaga-bondage. Ils imitaient les gestes et les convulsions des
malades
, et répan-daient la contagion en parcourant le pa
e les plus grandes ana-logies avec la danse de Saint-Guy. Parmi les
malades
: « Les uns éprouvaient une altération sensible
pas rapprocher ces faits de ce que nous avons vu se produire chez nos
malades
, dans cet état d'automatisme hypno-tique dont nou
isation; suivant le mode de la mesure ou l'expression du morceau, nos
malades
^^ivraient inconsciemment à une mimique variée; r
ent puisque les danseurs fatiguaient les plus robustes musiciens, les
malades
s'arrêtaient tout à coup, et tombaient à terre da
mencer la danse... » (Hecker, loc. cit.) Je rappellerai ici que les
malades
avaient une prédilection marquée pour les armes b
accès. En général, l'influence de l'éclat des métaux sur les sens des
malades
fut très souvent observée. La vue de l'eau et d
Saint-Guy dans les torrents. Cet état... se traduisait chez d'autres
malades
par la jouissance que leur causait la vue des ver
ici cette influence curieuse des couleurs sur les senti- meiits des
malades
. En Allemagne les danseurs ne pouvaient supporter
ls ne peuvent trouver de termes pour exprimer leur surprise lorsqu'un
malade
découvrait quelques-unes de ces couleurs qui lui
nte volupté. » A la vue des couleurs qui leur étaient odieuses, les
malades
entraient dans une fureur inexprimable. « Matth
morsure de la tarentule, comme étant de nature très diverse. Quelques
malades
étaient pris d'accès de joie, ils restaient longt
cette maladie... y (Hecker, loc. cit.) « On voyait fréquemment des
malades
perdre la voix, d'autres devenir aveugles pendant
erser souvent des larmes sans cause extérieure apparente. Beaucoup de
malades
se trouvaient soulagés en se faisant balancer et
plus grandes analogies avec ceux que nous avons pu observer chez nos
malades
hystériques. En outre des hallucinations et des i
'heureuse influence du changement de milieu et de l'isolement sur les
malades
atteintes de grande hystérie n'a pas changé. De n
nou s avons rapporté plus haut un si remar-quable exemple chez notre
malade
Gen... (Page 14). L'hallucination de la mère pr
ur entraîner la conviction de juges non prévenus. L'histoire de notre
malade
Gen... peut nous permettre de nous rendre un comp
de la croyance à la réalité d'une hallu-nation. De la part de telles
malades
, les accusations, quelque fausses qu'elles soient
des religieuses contre Grandier, sont juste-ment les mêmes que notre
malade
Gen... invoque dans un but semblable. « La preuve
ment dans la catégorie des hallucinations du genre de celles de notre
malade
Gen... et devient par cela même un des signes les
démons put exciter l'autre ainsi qu'il disait 2.,. » Chez une même
malade
les convulsions suivant la forme qu'elles revê-ta
quelques refus : C'est celui qui a ét mis en croix... ^ » Plusieurs
malades
présentaient par instants les signes de l'extase
vu qu'il empruntait, ses principaux caractères au genre de vie de la
malade
, à ses préoccupations habituelles. A Loudun, le
ues qui entraient pour une part dans les relations journalières de la
malade
. Ces hallucinations reflé-taient les occupations
és au-dessus des remèdes naturels. Dans l'histoire de ces premières
malades
, il est facile de reconnaître les signes de la gr
tuer. Une autre sœur (l'aînée), Julienne âgée de quinze ans, devint
malade
vers la fin du même mois de mai. « Unjour, dit
lligent, d'une bonne santé, frère des ma-lades précédentes, est tombé
malade
au commencement de juin. Voyant un jour ses tro
y avait plusieurs filles ou femmes, il était rare, si l'une devenait
malade
, que les autres ou quelqu'une d'entre elles ne le
quelqu'une d'entre elles ne le devînt pas aussi. Les unes tombèrent
malades
tout â coup, disent-eUes ; les auti-es, ce fut le
ent devant elle un inconnu qui n'existe que dans son imagination déjà
malade
et dont elle a peur. La fille B... (Jeanne), se
ant dans les soi-disant possédées que ce qu'elles étaient, de pauvres
malades
. A Loudun, le cardinal de Lyon avait dit au cur
ui m'accompagnaient dans mes courses pour me guider et m'indiquer les
malades
qui, le plus souvent, se cachaient ou dissimulaie
le chiffre des convulsionnaires qu'il a pu observer. On comptait 120
malades
connues depuis l'origine de la maladie. • Quelq
e un état intermédiaire qui facilite les rap-prochements. Parmi les
malades
, les unes ont un aspect maladif, sont maigres, no
639. « La femme du Tavernier, se trouvant à Morzines, proposa à une
malade
de la tou-cher avec une relique d'une grande vert
qui lui avait été apportée de Rome et qui pour-richer. 43 Quelques
malades
cherchent à cacher leur situation, mais la plupar
extase, de catalepsie et de somnambulisme ; depuis et chez toutes les
malades
que j'ai visitées, les accidents iie sont que con
ue par leur volume ou leur durée et le plus ou moins de loquacité des
malades
... » Au miheu du calme le plus complet, raremen
, et les yeux participent aux mouvements généraux. A ce moment, les
malades
dont l'aspect avait d'abord paru exprimer la fray
s lèvres sont souvent souillées de salive; ce qui a fait dire que les
malades
écumaient. » Les mouvements, bornés d'abord aux
ronc et les membres inférieurs; la respiration devient haletante, les
malades
redoublent de fureur, deviennent agressives, dépl
la détente d'un ressort, se renversaient en ar- rait la guérir; la
malade
ayant accepté, cette dame lui posa sa montre sur
es, quelques gaz s'échappent par la bouche, et la crise est finie. La
malade
regarde autour d'elle d'un air un peu étonné, arr
ent. » Une autre, la femme B... (Nicolas), âgée de trente-huit ans,
malade
depuis rois ans, aboie pendant ses crises, elle a
nts vomissements qu'ede prétend avoir toujours eus lepuis qu'elle est
malade
, et bien qu'elle ne boive pas de vin habituelleme
onvulsion était générale, l'aneslhésie l'était de même. Mais chez les
malades
, par exemple, dont l'agi-tation était bornée aux
» Le goiàt et l'odorat m'ont paru à leur état normal; deux ou trois
malades
seu-lement font exception. » {Ibid., p. 65 et 66.
5 et 66.) L'épidémie ne se termina qu'en 1862, parla dispersion des
malades
et leur internement dans des asiles d'abénés. P
retraite prêchée avec grande pompe par un père jésuite. La première
malade
, jeune fdle de vingt-six ans, présentait depuis h
prêtre, de la vue des objets sacrés, etc. Pendant sept mois, cette
malade
fut l'unique possédée; mais, en juillet 1878, plu
ise paroissiale de Verzegnis et à laquelle on fit assister toutes les
malades
. Un curieux rapprochement à établir entre ces d
eur Franzolini, le pays fut occupé par les carabiniers royaux, et les
malades
les plus gravement atteints furent transportés à
ngea ses voyes et celles dont il se servit alors pour la guérison des
malades
fut de les faire passer par des douleurs très viv
rmants, il y avait des intervalles de 7 à 8 jours pendant lesquels la
malade
semblait reprendre un peu de force et pouvait mêm
la suite d'un « prodigieux » vomissement de sang. Le 16 juillet, la
malade
se fait porter au tombeau du diacre Paris, elle y
a maladie et relativement aux accidents convulsifs dont fut saisie la
malade
au cimetière Saint-Médard, nous permettent de pré
temps à autre pendant tout le temps de leur durée. « La mère de la
malade
nous décrit plusieurs de ses attaques. 11 y avait
en font les frais. Nous trouvons dans la suite de l'histoire de cette
malade
de nouveaux détails intéressants au sujet de la f
enu bien plus fréquent avec un grand batte-ment de cœur.....» Cette
malade
était atteinte depuis quinze mois d'une affection
nts convulsifs que j'ai eus, sans perdre con-naissance, raconte cette
malade
, m'obligeaient à battre des pieds la terre, les c
ix plaintive... II est arrivé quelquefois, la tombe étant couverte de
malades
lorsque je m'y pré-sentais et n'y pouvant trouver
us inquiétantes; des tremble-ments se joignent à l'anxiété morale; la
malade
annonce qu'il se passe en elle des choses qui lui
en efforts superflus pour empêcher sasœurdese frapper;la figure de la
malade
devient vultueuse, ses yeux setournent, elle répè
confondait et se distinguait pourtant dans ce bruit affreux. J'étais
malade
d'horreur. Et comme si la voix ne leur eût pas su
ion et leur disparition étaient, je pense, tou-jours prédites par les
malades
... l^a perte de l'ouïe et de la visions survenait
dée comme contagieuse par le vulgaire : « elle la prit et en fut bien
malade
» dit fun; « qu'a-t-elle? » demande-t-on. « Oh! l
sistant en une extase plus ou moins involontaire, pendant laquelle le
malade
croit voir ou entendre des choses divines, surnat
ules, quelquefois des bonds et des sauts souvent si impétueux, que le
malade
ne pouvait se tenir assis sur une chaise, ni rest
uait ou augmentait singulièrement ces contorsions. Un seul mot que le
malade
regardait comme impie... occasionnait à l'instant
és se trouvaient présents, sans cela moins souvent, rarement quand le
malade
était seul, et presque jamais la nuit. Je ne sach
alade était seul, et presque jamais la nuit. Je ne sache pas qu'aucun
malade
se soit plaint d'avoir ressenti de la douleur, ex
un signe infaillible de la présence du Saint-Esprit dans le corps du
malade
et comme une preuve de la difformité du péché.
reilles, les vêtements rouges et autres futilités ; bien des fois les
malades
parlaient desvisions qu'ils avaient dans le ciel
faut de ne pas s'ac-com[)lir... Pendant les ])aroxysmes, les yeux des
malades
brillaient d'un éclat extraordinaire, mêlé souven
Le degré le plus élevé, dit Sonden, serait l'état oii se trouvent les
malades
après une attaque de convulsion, lorsqu'ils tombe
nie, la mélancolie et la démence, dans lesquelles tombent parfois ces
malades
, comme des degrés plus élevés de la même maladie.
enté des exemples de cette maladie : il paraît que, hormis le premier
malade
, une femme depuis longtemps exclusivement adonnée
r imitation, et ne se montrait guère la nuit ni dans la solitude. Les
malades
ne présentaient du reste aucun trouble dans leur
nde piété et miséri-corde accueillaient les pauvres, et servaient les
malades
et les gens mal aisés, en leur hôtel, et leur adm
qu'd avait coutume, par amour de Dieu, de tenir en son hôtel, et les
malades
, et les mal aisés qu'il trouvait par les rues et
ieds et si fière angoisse qu'elle ne la put souf-frir, et en fut très
malade
, si bien qu'elle ne pouvait marcher, quand elle r
it intervenir, dans ce but, la vertu d'obéissance à laquelle la jeune
malade
s'était engagée en entrant dans le tiers-ordre de
rlé plus haut, l'avantage d'être portatif et de ne point condamner la
malade
à garder le lit pendant tout le temps de l'applic
es dimensions transversales de l'appareil à celles de la taille de la
malade
. » Le ressort à coulisse supporte une ou deux p
Les dimensions des pelotes à employer (P) sont variables pour chaque
malade
, suivant que la compression doit être plus ou moi
plus par-ticulièrement par la facilité de son emploi, qui permet à la
malade
« qui sent venir ses attaques » de se l'appliquer
traver en quoi que ce soit les divers mouvements. C'est ainsi que les
malades
de la Salpêtrière en usent volontiers et la garde
) . — Le somnambulisme apparaît sous forme d'accès distincts chez une
malade
qui d'autre parta des attaques convulsives ou sim
clinique proprement dite comprenant une centaine de lits recevant des
malades
de la ville et nos consultations du mardi qui con
ltat et sur leur mécanisme. En voici un cas tout à fait typique. La
malade
que vous avez devant les yeux est âgée de 42 ans.
te disparaît, résorbée. Remarquez qu'on ne constata jamais chez cette
malade
l'issue de fragments d'os au dehors. Ce fait peut
es, vous pourrez trouver, en cherchant en d'autres régions chez votre
malade
, d'autres signes qui n'appartiennent qu'à la sclé
a thèse que je vous citais tout à l'heure (1883). Regardez cette même
malade
; vous verrez en quoi il consiste. Le nez est a
Salpêtrière, comme déjà Duchenne (de Boulogne) l'avait vue, quand les
malades
l'ignorent et qu'elle se présente chez eux sous f
de la maladie de Morvan. Messieurs, avant de procéder à l'examen du
malade
que voici et qui présente, à ce que je pense, un
te une très bonne observation (Gazette hebd., 1887). L'autopsie de ce
malade
a été faite plus tard par M. Gombault (Soc. méd.
e vient l'observation de M.Hanot en 1887 (elle est relative à ce même
malade
que je vais vous montrer aujourd'hui), le travail
iration de M. Hanot. Cet auteur rapporte la suite de l'observation du
malade
publiée antérieurement par son maître, et réunit
de pratiquer une incision pour arriver à l'extraction. « Et comme le
malade
n'acceptait qu'avec un entrain « modéré, nous ajo
nous trouvons huit panaris, neuf dans un cas de Morvan, sept chez le
malade
de Jùr-gensen. Ce sont là, à vrai dire, des cas e
ode de plus de quarante années, de douze à cinquante-six ans. Chez le
malade
de Jiir-gensen, ils ont mis dix années à évoluer,
s cas. Mais ici, il est bon de faire quelques réserves. Chez certains
malades
, et le nôtre est du nombre, ainsi que vous le ver
orvan, par ce seul fait que l'on aurait constaté qu'il y a eu chez un
malade
, à une certaine époque, des panaris accompagnés d
tous cas assez fréquente, car on l'observe environ chez la moitié des
malades
. Enfin, dans l'observation de Prouff, on note des
dix, quinze, vingt ans et plus. Je vous ai dit plus haut que chez le
malade
de Prouff, elle avait été de quarante- quatre a
e Prouff, qui exerçait dans le même pays. Fait assez singulier, notre
malade
, comme vous le verrez, est breton lui aussi. Mais
ation momentanée. Mais, tout d'abord, une simple question adressée au
malade
nous fera savoir qu'il est né ou a séjourné dans
mesure, Messieurs, de tirer parti de l'étude que nous allons faire du
malade
que nous devons à l'obligeance de M. Hanot, et qu
plus dans les antécédents personnels. Il ne se rappelle pas avoir été
malade
étant petit, ni plus tard. Il nie la syphilis e
tre ans plus tard, c'est-à-dire il y a trois ans, en juillet 1886, le
malade
s'aperçut que sa cuisse gauche s'engourdissait da
ssait davantage. Puis apparut un gonflement du -pouce qui suppura. Le
malade
l'ouvrit lui-même avec un canif. Bientôt (septemb
rent, en novembre de la même année, au médius et à Y annulaire, et le
malade
resta ainsi pendant huit mois avec sa main malade
Y annulaire, et le malade resta ainsi pendant huit mois avec sa main
malade
. Lorsque la guérison fut obtenue (le malade ne co
nt huit mois avec sa main malade. Lorsque la guérison fut obtenue (le
malade
ne consulta personne et se soigna lui-même tout l
s'était accompagné de douleurs extrêmement vives, qui empêchaient le
malade
de dormir et le faisait se promener des nuits ent
enant du pouce et du médius avait été plusieurs fois enlevés par le
malade
pendant les pansements. Ceux-ci furent faits tout
furent faits tout le temps avec des cataplasmes de farine de, lin. Le
malade
prenait, en outre, des bains de main prolongés da
s dans de la décoction de guimauve. Une fois les panaris guéris, le
malade
s'aperçut qu'il n'avait plus aucune force dans le
ubliée par M. Hanot dans les Archives générales de médecine. Déjà, le
malade
avait noté fl'anes-thésie de la main et de l'avan
à l'intérieur. Depuis sa sortie de l'hôpital de Pont-St-Esprit, le
malade
était sujet à des bourdonnements dans l'oreille g
d'hui. Etat actuel. — Ce qui frappe, au premier abord, en voyant ce
malade
marcher, c'est la position qu'il prend et sa déma
due à la sensation continuelle de bourdonnement et de vertige que le
malade
éprouve dans l'oreille gauche. La force est abs
dans l'avant-bras et l'épaule gauches, mais non absolument nulle. Le
malade
exagère d'ailleurs un peu l'impotence de ce membr
che, comparés à ceux de la main droite. Mais il faut remarquer que le
malade
ayant eu un panaris des gaines, il s'est produit
nes hystéro-gènes (testicule, point pseudo-Ovarien, etc., etc.). Le
malade
n'a d'ailleurs jamais eu de crises de nerfs. Il
ration, les bras également, ainsi que les cuisses et les jambes. Le
malade
est d'ailleurs parfaitement musclé, sans être un
de déformation de la colonne vertébrale. Pas la moindre scoliose. Le
malade
, comme je l'ai dit, est un peu voûté, et quand il
te que la droite, ce qui tient surtout à la position dans laquelle le
malade
tient la tête qu'il penche de ce côté, en même te
des cauchemars, toujours les mêmes (chute dans des précipices). Le
malade
reconnaît qu'il a beaucoup changé de caractère de
cela, pas d'état mental particulier. Vous connaissez maintenant le
malade
, Messieurs ; vous voyez que lorsqu'il était pour
e complication absolument accidentelle ? Mais rien dans l'histoire du
malade
ne nous autorise à admettre une semblable hypothè
ation est-elle survenue? Probablement lorsque, les panaris guéris, le
malade
s'est vu condamné, par ses déformations persistan
e limitée de la maladie de Morvan et, lorsque pour la seconde fois le
malade
s'est confié aux soins de M. Hanot, celui-ci a pu
ces terribles déformations des doigts et de la main qui font de notre
malade
un infirme et le condamnent à perpétuité à invoqu
e de la connaissance de l'hystérie pour le chirurgien. —• Histoire du
malade
: chute d'une hauteur d'un deuxième étage, perte
out, en contestent encore la réalité, vous verrez, par l'exemple du
malade
que je place aujourd'hui sous vos yeux, qu'il n'e
is bien d'une affaire éminemment pratique, dans laquelle l'intérêt du
malade
est très souvent en jeu. Le chirurgien doit auj
que le médecin. Je vous montrerai un jour, par l'étude de deux jeunes
malades
, deux sœurs, que nous avons en ce moment dans le
vice, combien l'ignorance de ces questions peut être préjudiciable au
malade
(V. plus loin le n° VI). Vous comprendrez par con
n° VI). Vous comprendrez par contre, en entendant l'histoire de notre
malade
d'aujourd'hui, comment doit se conduire et motive
comme disent les Anglais. Mais arrivons tout de suite à l'étude du
malade
, pour pouvoir tirer ensuite de cette étude même l
us très probablement alcoolique. Il est mort il y a peu de temps ; le
malade
n'a pu nous dire de quelle maladie. Sa mère est e
out à fait insuffisants. La recherche des antécédents personnels du
malade
ne nous fait rien connaître de bien intéressant
chargés. Le 24 décembre 1888, c'est-à-clire il y a treize mois, le
malade
travaillait dans un atelier de la Compagnie des c
eil inamovible plâtré fut appliqué, et, au bout d'un mois environ, le
malade
quitta l'hôpital. La fracture était bien guérie à
ne sorte d'engourdissement delà main et de l'avant-bras qui gênait le
malade
pour travailler et qui le força à entrer à l'Hôte
cas actuel, à l'application d'un appareil à fracture, devient pour la
malade
l'occasion d'une auto-suggestion involontaire, le
olue du membre ou d'une partie du membre intéressé. Au moment où le
malade
entra clans le service de M. Chaput (7 mars 1889)
cela s'est rencontré dans plusieurs observations bien connues. « Le
malade
accuse des fourmillements et des picotements, san
es fourmillements et des picotements, sans siège précis, dans la main
malade
. « La sensibilité à la douleur est absolument d
ité est peut-être un peu exagérée dans les membres inférieurs. « Le
malade
n'a jamais eu d'attaques ni de troubles psychique
que Vintervention, ncût-elle qu'un effet local, serait fort utile au
malade
en soustrayant sonnerf aune compression certaine
d'autre part l'opération pouvait, par Veffet moral produit, guérir le
malade
de sa monoplégie, je décidai d'intervenir et fis
s de Florence sans drainage. Pansement iodoformé. « Aussitôt que le
malade
est réveillé, on constate que la sensibilité est
e la perception. « Deux pansements à huit jours de distance. « Le
malade
part à Vincennes le 1er avril. La gué- rison de
par M. Chaput (22 décembre 1889). Après sa sortie de Vincenncs, le
malade
put reprendre son travail et la guérison se maint
endineux du membre supérieur sont plus forts du côté sain que du côté
malade
. De plus, le membre supérieur tout entier est l
utions. Vous voyez. Messieurs, avec quelle douceur je remue la main
malade
. C'est qu'en effet le sens musculaire n'est aboli
que dans la main et l'avant-bras. Il persiste au niveau du bras et le
malade
a conscience des mouvements que l'on fait exécute
s du membre paralysé, ce qui n'est point la règle en pareil cas. Le
malade
ne se plaint pas de douleur. En aucun point du me
, et l'axe du médius ne correspond plus à l'axe de l'avant-bras. Le
malade
n'a jamais eu d'attaques de nerfs, mais il est su
ns les deux yeux et une diplopie monoculaire assez nette à droite. Le
malade
dit voir double quelquefois. On remarque que, qua
la langue ne provoque pas la moindre grimace de dégoût sur la face du
malade
, et, de fait, il dit ne point sentir le goût de c
x côtés. Le réflexe pharyngien est aboli à droite et à gauche. Le
malade
avait autrefois de fréquentes insomnies. Il dort
rs, ni d'hallucinations hypnagogiques terrifiantes. Il y a, chez ce
malade
, plusieurs points intéressants à examiner. Il est
néral, cette dissociation si particulière de l'anesthésie. Chez notre
malade
, vous voyez que la sensibilité est abolie dans to
qu'il éprouve de temps en temps et dont l'un a occasionné la chute du
malade
du haut de son échelle, chute qui a été l'agent p
à d'un vertige apoplectique ? C'est bien peu vraisemblable. Jamais le
malade
, à la suite de ces étourdissements, n'a présenté
nt attaque d'apoplexie. Peut-on penser à un vertige de Menière ? Le
malade
présente, en général, avant la courte perte de
uoi aller chercher si loin quand nous trouvons dans la description du
malade
des caractères qui ne peuvent permettre le doute.
èle d'une façon parfaitement nette. Les vertiges dont souffre notre
malade
sont donc en réalité de petites attaques d'hystér
chirurgical que médical et ce sont, en effet, les chirurgiens que le
malade
est allé trouver et qui ont eu chez lui à interve
adressée M. Chaput, chirurgien distingué des hôpitaux, au sujet de ce
malade
. Vous avez pu voir que la nature de cette monoplé
ttement dans une autre note qu'il nous a adressée en nous envoyant le
malade
, sur les troubles de la sensibilité qui lui sembl
oral produit par cette opération pouvait aussi contribuer à guérir le
malade
de sa monoplégie hystérique. C'était parfaitement
. Le double résultat qu'il attendait s'est produit. Tout d'abord le
malade
a été délivré de sa compression nerveuse et il a
laisse pas aussi facilement déloger quand elle a élu domicile chez un
malade
. Il est vraisemblable que, même après la guéris
en probable, du moins quand on connaît l'histoire ultérieure de notre
malade
. En effet, cette guérison de la monoplégie ne se
légie ne se maintint pas longtemps. Au bout de deux mois de répit, le
malade
voyait peu à peu l'impotence motrice se reproduir
accompli, passait la main aux neuropathologistes et nous adressait le
malade
. Vous voyez une fois de plus par cet exemple, c
es douches, des toniques, lui faire faire de la gymnastique du membre
malade
pour réveiller dans son cer- veau, par des mouv
s'est justifié de tous points dans la suite. Au mois de mars 1890, le
malade
est encore porteur de sa mono-plégie brachiale av
quelques jours au plus, il se dissipe spontanément. Chez très peu de
malades
ce trouble du mouvement reste permanent. Il se re
ns sur le tremblement hystérique. (Progr. Méd., septembre 1889). de
malades
rassemblés par nous à cet effet dans le service d
s son type de parfait développement. En pareil cas, vous le savez, le
malade
reste littéralement immobile quand il repose. Il
quelque autre signe univoque de l'hystérie. Il en a été ainsi chez un
malade
observé récemment par M. Joft'roy. Dans ce cas, l
ar une pression exercée sur les points hysté-rogènes. Chez certains
malades
, le tremblement hystérique peut être très fugace,
nt des mois et des années, et, justement, c'est ce qui arrive chez un
malade
qui va vous être présenté. Je vais actuellement
va vous être présenté. Je vais actuellement étudier avec vous deux
malades
que je considère comme représentant deux des type
nouvelles attaques se produisent là, ainsi qu'à l'hôpital Bichatoù le
malade
fut admis plus tard (1888). Le tremblement avait
ment classique de la sclérose en plaques. Mais procédons. Je dis au
malade
de se dresser sur ses jambes et de se tenir debou
er un verre à la bouche. Tout cela s'exagère encore si on prescrit au
malade
de marcher. Des secousses généralisées aussi in
. Est-ce donc à des phénomènes de ce genre que serait due, chez notre
malade
, cette grande trépidation des membres inférieurs
nt volontaire n'est en cause, il se manifeste par moments, chez notre
malade
, un léger tremblement parfois diffi- Flg. 15. —
ilés également à droite. Il nous a été impossible de déterminer si le
malade
porte un rétrécissement concentrique du champ vis
, de l'hystérie seule et sans mélange; tout lui appartient chez notre
malade
, aussi bien le tremblement que les stigmates et l
encore l'espoir de trouver à la fin quelque moyen de soulager notre
malade
et peut-être même de le guérir, car, en somme, ap
ne fille qui est atteinte do tics convulsifs. Lui-même n'a jamais été
malade
; il ne présente pas de signes d'alcoolisme et n'a
ce et transporté à l'hôpital. J'ai eu l'occasion de vous présenter ce
malade
autrefois (1); il était devenu, à la suite de cet
s persistèrent seuls pendant quelques mois, jusqu'en février 1889. Le
malade
était très inquiet, attribuant son mal à la trépi
ni à l'alcoolisme, dont les signes sont complètement absents chez ce
malade
. Mais ce n'est pas tout et vous allez voir que no
arcot montrait, dans une de ses conférences cliniques (1), un nouveau
malade
atteint de la forme intentionnelle du tremblement
tionnelle du tremblement hystérique. Je donne ici l'observation de ce
malade
, d'après les documents qui m'ont été obligeamment
ette histoire est antérieure à son départ pour le régiment. Il en fut
malade
* dit-il, pendant un mois, éprouvant une sorte de
sensibilité est absolument normale. (1) L'observation résumée de ce
malade
se trouve dans le travail sur le tremblement hyst
en particulier au membre inférieur droit. Il n'existe pas quand le
malade
est tranquillement couché. Mais, dès qu'il lève u
de la tête chez le nommé M... Dans la moitié gauche de la figure, le
malade
est debout sur place ; dans la moitié droite, il
et la tête est animée de secousses dans le sens antéro-postérieur (le
malade
« dit oui »). Le rythme de ce tremblement est p
r une zone hystérogène rachidienne, après les attaques de nerfs. Le
malade
a à peu près une attaque tous les mois. Elles son
ique, dont nous avons déjà donné la description plus haut, d'après le
malade
lui-même. Elles consistent en convulsions désordo
que du type intentionnel qui peut être justement rapproché du premier
malade
de la leçon précédente. L'analogie avec la scléro
ur de diagnostic a été faite clans l'un des hôpitaux où a séjourné le
malade
antérieurement à son arrivée à la Salpêtrière. L'
cillations dans les mouvements volontaires, sa cessation complète, le
malade
étant couché, n'a aucun rapport avec le trembleme
iodique plus ou moins net. Début dans l'enfance. Présentation de la
malade
: Début anormal, à l'âge de 30 ans, de la migrain
uelquefois traitement antisyphilitique. Messieurs, A propos d'une
malade
qui s'est présentée à l'une do nos policliniques
ature les principaux caractères de l'affection dont je parle, chez la
malade
en question. Bien qu'elle se présente là sous une
roduit un trouble aphasique temporaire qui cause presque toujours aux
malades
les plus vives inquiétudes alors même qu'ils sont
'ophthalmoplégie interne, à savoir: paralysie de l'accommodation : le
malade
ne peut plus lire à la distance ordinaire 9 un ve
t là justement ce qui s'est produit à de certaines époques chez notre
malade
d'aujourd'hui. La maladie commence en général d
; on parle quelquefois d'hérédité nerveuse et migraineuse. Chez notre
malade
, le père a été saturnin, et il y a eu du côté mat
ici désormais mis en mesure de bien comprendre l'intérêt du cas de la
malade
qui vient d'être placée devant nous. Comparé au
ophthalmoplégique s'est produite en 1885; c'était au mois de mars. La
malade
a conservé le parfait souvenir de toutes les ci
o-temporale et pénètre enfin dans l'orbite. « On dirait alors, dit la
malade
, que l'oeil est violemment attiré en arrière, ver
ée atteint son plus haut degré d'intensité le soir vers 9 heures ; la
malade
a de la peine à s'endormir ; le matin, au réveil,
mars. La crise paraît avoir été provoquée par une émotion morale. La
malade
avait été appelée inopinément à se rendre en prov
sition d'un verre convexe très fort (3.50 diopt.) pour permettre à la
malade
de lire à la distance ordinaire. On n'a constaté,
je crois devoir relever particulièrement dans l'observation de notre
malade
(1). Ils suffisent, si je ne me trompe, pour étab
érer particulièrement le côté pratique. Qu'ad-viendra-t-il chez notre
malade
par la suite : que convient-il de tenter chez ell
s la première en date (1), viendrait à l'appui de cette hypothèse. Le
malade
ayant succombé, on trouva, à l'autopsie, le nerf
tion migraineuse, les produits néoplasiques. Existe-t-il chez notre
malade
une lésion permanente ? D'après l'exposé que nous
te d'un malentendu, le traitement bromure a été seul mis en œuvre. La
malade
, depuis le 21 mai, a pris chaque jour le bromure
suivie d'un ptosis de peu de durée, il ne s'est plus produit chez la
malade
aucun accident; tout est rentré dans l'ordre : ac
15 ans, une pleurésie il y a 3 ans. Vers l'âge de 15 ou 16 ans, la
malade
a commencé à souffrir de migraines qui revenaient
Ces migraines ontpersisté jusqu'àl'âge de 23ans, époque à laquelle la
malade
a commencé seulement à être réglée. Depuis cette
buté les accidents actuels, il y a de cela 5 ans, en février 1885. La
malade
a souffert alors d'un mal de tête qui se localise
sont généralement accompagnés de vomissements. Ceux-ci, au dire de la
malade
, diffèrent grandement de ceux qu'elle éprouvait a
lle. Jamais de maux de gorge, pas d'éruptions cutanées, etc., etc. La
malade
est mariée depuis 6 ans. Pas de fausses couches.
et état actuel. — Depuis novembre 1889, jusqu'au 28 janvier 1890, la
malade
a eu une période de repos complet pendant laquell
graines, ni symptômes de paralysie oculaire. Le 28 janvier 1890, la
malade
dut se rendre en Bourgogne, à propos de la mort i
. L'examen dynamométrique donne à droite 25 kil., à gauche 20 kil. La
malade
n'est point gau-chère. Rien du côté des membres i
t. Impossibilité de relever la paupière de ce côté. Quand on dit à la
malade
d'ouvrir les yeux, la paupière de l'œil gauche se
uand on porte la bougie dans le champ d'action du droit externe. La
malade
sort de l'hôpital le 21 mai, à peu près dans le m
e, vomissements, puis ptosis de peu de durée. Le 7 juillet 1890, la
malade
est dans l'état suivant: Pas de ptosis, pas de di
gestion somnambulique, un œdème bleu absolument identique à celui des
malades
précédents. A propos du traitement, considération
par sa superficie, qu'on a bien de la peine à persuader aux personnes
malades
qu'elles ne sont pas hydropiques. » La dernière
taques convulsives classiques. M. Wallet, entre les mains de qui la
malade
se trouvait à l'époque des premiers accidents, a
res inférieurs qui montrent bien à quel point le gonflement du membre
malade
était parvenu. La circonférence du cou-de*pied dr
vait d'ailleurs point de fièvre, pas d'état général grave et la jeune
malade
ne souffrait même en aucune manière. C'était en e
u moins superflue. J'en eus d'ailleurs la preuve plus tard. Déjà la
malade
était une vraie hystérique, ayant eu autrefois un
écent travail de M. Trintignan (1), qui le doit à M. Raymond. Chez ce
malade
le poignet, la main et les doigts du côté droit é
existait une différence de température entre le côté sain et le côté
malade
, qui s'élevait à 10 et 12 degrés centigrades. C
C'est aussi au membre supérieur qu'a paru l'œdème bleu chez les deux
malades
que je vais vous présenter aujourd'hui. Ce siège
le côté opposé. Enfin il existe un refroidissement notable de la main
malade
, perceptible par le simple toucher, et qui est re
e (côté sain) s'élève à 28°5 tandis que celle de la main droite (côté
malade
) n'atteint que 24°3. Il y a donc entre les deux u
ture de ces parties. Vous allez voir maintenant, par l'histoire de la
malade
, comment ces divers accidents ont pris naissance.
re. Celle-ci est nerveuse elle-même. Son père, le grand-père de notre
malade
, avait été atteint de convulsions. De plus, un de
z quelle importance il faut attacher à une pareille hérédité. Notre
malade
a eu des convulsions dans l'enfance, et les fièvr
Sans cause aucune, sans émotion ni contrariété, sans traumatisme, la
malade
est tenue éveillée toute une nuit par des douleur
iolette, presque noire. Il n'y avait à ce moment, les souvenirs de la
malade
sont précis à ce sujet, ni anesthésie, ni raideur
e; le gonflement persistait ainsi que le refroidissement de la région
malade
. Mais un phénomène nouveau avait apparu : les doi
nts employés, n'avait fait au contraire qu'empirer. C'est pourquoi la
malade
, désespérée, est venue nous consulter et nous a r
ns la catégorie de l'hystérie la mieux caractérisée. En effet notre
malade
présente la plus grande partie des stigmates hyst
orat sont obnubilés à droite ; l'ouïe est presque abolie à gauche. La
malade
n'entend la montre que collée contre le pavillon
nt du champ visuel, ni de troubles oculaires d'aucune sorte. Enfin la
malade
a des attaques de nerfs et l'on trouve sur la sur
et disparaître de temps en temps à la suite d'attaques. C'est sur ce
malade
que j'ai pour la première fois observé ce genre d
nde, si, étant donné qu'il s'agit d'hystérie, vous trouvez chez votre
malade
la dissociation de l'anesthésie, qui paraît être
on sait, dans l'hystérie. C'est précisément ce qui est arrivé chez le
malade
que vous avez maintenant sous les yeux. Il se n
avait, paraît-il, à cette époque, une anesthésie complète des parties
malades
. Cet accident guérit soudainement, puis se reprod
oute, s'il pouvait subsister encore, n'est plus possible. En effet le
malade
, ainsi que je l'avais prévu dans la première péri
des points hystérogènes. Telle est en peu de mots l'histoire de ce
malade
à propos duquel je ne veux pas entrer dans de plu
oigt, la même teinte bleu-violet, le même refroidissement des parties
malades
. Une seule différence existe : chez notre homme,
sprit (1) Loc. cit. (2) L'observation complète et détaillée de ce
malade
se trouve dans le travail de MM. Gilles de la Tou
ectifs : léthargie, catalepsie, somnambulisme. Le 26 avril 1890, la
malade
étant placée dans la période somnambulique de l'h
ache rouge-vermillon très accentuée, qui dure quelques instants. La
malade
ne peut plus porter ses bagues. Dès le lendemain
gonflement considérable de la main et des doigts du côté opposé. La
malade
remue assez difficilement le poignet. Il existe c
omme les autres, au moins pour l'instant. La température de la main
malade
est de 26°5 (centigr.). Celle de la main saine de
iellement et celui que nous venons d'étudier chez nos deux précédents
malades
. Mais je vais encore vous montrer, Messieurs, et
re suggestion va le défaire. Je fais placer pour cela de nouveau la
malade
dans la période somnambulique et on va lui suggér
lle n'est plus gonflée ni violette, tout en pratiquant sur cette main
malade
des massages destinés à aug menter l'effet de n
Georges Guinon, avait déjà fait cette même expérience sur cette même
malade
et elle avait donné identiquement les mêmes résul
n au début de la maladie a produit de si désastreux effets chez notre
malade
. Je ferai remarquer à ce propos que tout récemm
de M. Tôlken, je continue à me défier du bandage inamovible chez les
malades
de ce genre. Ses observations démontrent seulemen
ette leçon. Dès les premières séances, je réussis à provoquer chez la
malade
une sorte d'état somnambuliforme, les yeux fermés
La main n'était pas bien forte, mais du moins elle était libre et la
malade
pouvait s'en servir. Cette guérison se maintint
i (5 octobre 1890) la main reste guérie toute la journée. Le soir, la
malade
se couche avec sa main libre ; le lendemain matin
cependant dans la suite à appliquer cette thérapeutique à notre jeune
malade
. On pourra arriver ainsi à faire durer la guériso
légitime d'espérer. J'ajouterai encore un mot à l'histoire de cette
malade
. Elle a présenté, pendant son séjour à la Salpêtr
suivi avec une régularité absolue. Tous les matins, régulièrement, la
malade
était hypnotisée et la suggestion mise en œuvre.
ie d'hystériques (l'histoire de cette épidémie et la présentation des
malades
atteintes ont été faites par M. le Professeur Cha
t, pour laquelle divers traitements furent tentés vainement. Enfin la
malade
vint à la Salpêtrière, où l'on reconnut la nature
einte de maladie nerveuse, est en traitement dans le même service. La
malade
nie absolument toute tare nerveuse, tout alcoolis
tre part, les renseignements ci-dessus sont à peine dignes de foi, la
malade
étant tout à fait obtuse et ignorante. Antécéde
ante. Antécédents personnels. — Elle ne se souvient pas d'avoir été
malade
étant petite, ni plus tard. Sa première maladie s
royant sans doute à quelque lésion articulaire organique, endormit la
malade
avec du chloroforme et ouvrit la main. Puis il pl
889. — Ce qui attire tout d'abord l'attention, c'est l'attitude de la
malade
. Elle porte son bras droit habituellement en echa
de la flanelle, évitant les chocs et garant de son mieux cette partie
malade
. Lorsqu'on lui enlève l'écharpe et le pansement,
eil, la résolution ayant cessé, la contracture reprend subitement. La
malade
, même sous le chloroforme, quand la résolution n'
fréquente, expectoration, douleurs intercostales. Dans la suite la
malade
quitta l'hôpital sur sa demande, non encore guéri
n encore guérie. Voici maintenant l'observation de la sœur de cette
malade
, atteinte de coxalgie hystéro-traumatique. Obs.
main; celle-ci n'en dit pas plus long). Antécédents personnels.— La
malade
ne se rappelle rien de son enfance. Il y a cinq a
de côté ont duré environ 5 mois. Le 3 mai 1889, dix jours après, la
malade
entra dans un petit hospice privé. Quelque temps
ongé le membre pendant le sommeil chloroformique; ce qui fut fait. La
malade
resta avec un poids au bout du pied pendant 53 jo
cin et le chirurgien de l'hôpital, peu de jours avant la sortie de la
malade
, lui proposèrent la désarticulation de la cuisse.
Les douleurs de hanche, qui se confondaient d'abord, au dire de la
malade
, avec les douleurs de côté du début, n'ont pas ce
e ce qu'elles sont aujourd'hui. Etat actuel (8 décembre 1889). — La
malade
étant couchée, car elle ne quitte pas cette posit
le talon sont plus inférieurs à droite, mais aussi, si on découvre la
malade
, l'épine iliaque de ce côté. En réalité, cet allo
et le (l) La plupart de ces renseignements touchant le séjour de la
malade
dans le premier établissement, particulièrement e
été reconnus faux, après informations prises auprès des médecins. La
malade
avait construit elle-même, parait-il, tout ce pet
onne vertébrale et d'ensellure. Mais cela est très peu prononcé. La
malade
étant debout (c'est-à-dire soutenue' complètement
long de la cuisse jusque dans lo ventre et bien qu'elle ne donne à la
malade
aucune sensation de constriction gastrique ou pha
oit atrophié. Rien du côté du tronc ou des membres supérieurs. La
malade
est maigre, faible, son intelligence est plutôt a
u qu'il n'existait pas de signe de Brodie au niveau des articulations
malades
. Sensibilité diminuée pour la douleur, le chaud
ande faiblesse, des évanouissements fréquents. 18 février 1890.— La
malade
est sortie hier en ville et, se trouvant dans une
uvant dans une chambre cirée, elle a glissé et est tombée sur le côté
malade
. Elle se plaint d'une violente douleur à la hanch
uleur à la hanche. On n'observe pas de contusion, pas d'ecchymose. La
malade
ne peut localiser exactement la douleur. Les mo
isive en ce qui concerne la nature hystérique de cette coxalgie. La
malade
sortit de l'hospice quelque temps plus tard, sur
tement légitime. L'amyotrophie due seulement à l'inactivité du membre
malade
peut se rencontrer dans la sciatique-névralgie, m
rampes dans le3 jambes pendant le travail. Presque aussitôt après, la
malade
ne sent plus ses jambes qui sont comme engourdies
fourmillements dans la plante du pied. — Refroidissement de la jambe
malade
. L'électrisation des muscles de la région antér
aire du pied, mais bien moins accentué. Au bout de six semaines, la
malade
essaie de se lever, mais ne peut marcher qu'avec
et après avoir perforé la base du crâne. Pendant plusieurs jours la
malade
, dans un assez mauvais état, resta inerte dans so
nt, elle se trouvait dans l'état suivant : Pied gauche tombant ; la
malade
est obligée de relever la hanche pour que la poin
tement électrique — mais non "persistante, car trois ans plus tard la
malade
avait encore son anesthésie et une atrophie des m
e du sciatique poplité externe, ne sont point facilement curables. La
malade
en était encore affectée trois ans après le début
lle due à l'intensité du traumatisme, qui a été très grand chez cette
malade
? Cette idée pourrait venir à l'esprit tout d'abo
étroit supérieur. Quatre applications de forceps avec chloroforme. La
malade
dit que pendant le travail elle ressentait de viv
sensibilité revient un peu à la jambe ; enfin, après neuf mois, la
malade
peut remuer un peu ses orteils, mais non étendre
feste pendant la marche. Le pied se pose en deux temps sur le sol. La
malade
est obligée de le maintenir par des bottines mont
e qui est pris dans son ensemble (extenseurs et péroniers). Chez le
malade
qui fait le sujet de l'observation suivante, les
secours de la sage-femme en quelques heures. Au bout de neuf jours la
malade
se lève et passe la journée aux Halles à travaill
e aux troncs nerveux animant les muscles extenseurs, de même chez les
malades
porteurs de nerfs sciatiques déjà en souffrance,
e névrite localisée au domaine du sciatique poplité externe. Deux des
malades
dont nous rapportons plus loin l'histoire ont fai
quatre mois il s'est présenté cinq fois à notre observation. Ces cinq
malades
font tous partie soit du service de la clinique,
le grand-père est mort emphysémateux, la grand'mère est inconnue. Le
malade
a plusieurs frères et sœurs qui sont tous bien po
vations de toute espèce, il est rentré dans ses foyers sans avoir été
malade
un seul jour. Il n'a jamais eu de rhumatisme aigu
ession est plus lucrative que l'ancienne, mais beaucoup plus dure, le
malade
étant continuellement exposé à toutes les intempé
atteint d'une sciatique du côté gauche. Le début eut lieu l'été et le
malade
ne se rappelle pas avoir été exposé avant cette
en tout trois fois, à peu près une fois par an en moyenne. Jamais le
malade
n'a constaté avant l'apparition de l'attaque aucu
première fois limitées à la fesse, descendirent jusqu'au genou et le
malade
indique de lui-même le point péronier. La troisiè
atrième attaque elles furent moins vives, bien qu'empêchant encore le
malade
de dormir, mais elles siégeaient sur tout le traj
de de dormir, mais elles siégeaient sur tout le trajet du nerf que le
malade
dessine presque exactement sur son membre inférie
atique se trouve facilement comprimé entre la cuisse et la chaise. Le
malade
n'était à peu près à son aise qu'étendu horizonta
taque disparut le 25 décembre 1888. Aussitôt les douleurs cessées, le
malade
s'aperçut qu'il existait une faiblesse considérab
gauche. Ce pied laissait traîner sa pointe à terre dans la marche. Le
malade
affirme formellement qu'auparavant il ne s'était
cé à gauche qu'à droite. — Il n'existe aucune déviation du rachis. Le
malade
affirme d'ailleurs que même pendant les poussées
te du péroné, et limitée ainsi: Fig. 21. — Zone d'analgésie chez le
malade
de l'Observation VII. a) sur la face antérieure
la Fig. 21.) Fig. 22. — Aneslhésie à la chaleur et au froid chez le
malade
de l'Observation VII. 2° Sensibilité a la tempé
que la bande interne sen- Fig. 23. — Ânesthésie au contact chez le
malade
de l'Observation VII. sible du dos du pied est
grave, il est vrai, et à répétition. Pendant deux ans et neuf mois le
malade
souffre des retours de sa maladie et pondant tout
ns. Elle avait été at teinte pendant longtemps de douleurs, dont la
malade
ne sait pas définir la nature. Le père est inconn
nt la malade ne sait pas définir la nature. Le père est inconnu. La
malade
ne connaît pas non plus la famille de son père.
t pas non plus la famille de son père. Antécédents personnels. — La
malade
a toujours été bien portante. Pas de coqueluche,
ée de vingt-deux ans, qui est sourde-muette. Pendant la grossesse, la
malade
dit avoir eu beaucoup d'ennuis. Elle était maltra
d'emblée. A la douleur s'ajouta une faiblesse du membre, telle que la
malade
ne pouvait se tenir debout, la jambe ployant sous
après la crise qu'elle se redresse. Etat actuel (31 mai 1890). — La
malade
paraît assez forte, sans obésité ni maigreur exag
Il existe des fourmillements dans le membre déjà depuis longtemps (la
malade
ne peut pas préciser l'époque de leur début). Ell
rieure de la jambe. Démarche.— Le pied est complètement tombant. La
malade
marche difficilement. Elle craint de tomber en ac
action dans les muscles de la région antéro-externe de la jambe. La
malade
ayant parlé de troubles utérins, d'une métrite av
pécial qui ait pu être considéré comme cause de cette sciatique. La
malade
présente une légère déformation de la colonne ver
ite. Fig. 24.— Zone d'analgésie et d'hypoesthésie thermique chez la
malade
de l'Observation VIII. Nous avons été fort éton
t le résultat de l'examen électrique de M. le Dr Vigouroux chez cette
malade
. Nous nous attendions à trouver là la réaction de
ans ce cas. Un autre point aurait pu prêter à discussion chez cette
malade
. Les premiers accidents douloureux avaient débuté
bien d'une sciatique simple non traumatique. On a vu que chez cette
malade
les troubles de la sensibilité étaient moins acce
de méthyle, qui amenèrent un certain soulagement. Actuellement, le
malade
souffre dans la partie postérieure de la cuisse e
font défaut du côté opposé, dus probablement à la chute du pied. Le
malade
en marchant relève le genou droit plus que le gen
comme l'attestent les douleurs vagues musculaires et l'eczéma dont le
malade
a été atteint pendant de longues années. Dans I
be droite, très vives au niveau du mollet. Le pied est douloureux, la
malade
ne peut le poser à terre, elle est obligée de gar
chambre. Il y a quatre ans, au mois de mai, nouvelle récidive ; la
malade
est obligée de garder le lit pendant quatre mois.
depuis se soignait seule chez elle. Etat actuel (3 mai 1890). — La
malade
est entrée à la Sal-pêtrière, salle Duchenne (de
es de la partie postérieure. La démarche est assez particulière. La
malade
steppe évidemment de son pied droit dont la point
gauche Fig. 27 et 28. — Ancsthésie au tact et à la douleur chez la
malade
de l'Observation X. (Les stries simples indique
maxi- Fig. 29 et 30. — Anesthésie pour le chaud et le froid chez la
malade
de l'Observation X, mum (gros fil) et galvaniqu
nt place ceux que nous avons rencontrés à l'état d'isolement chez les
malades
qui font le sujet des observations précédentes.
bles moteurs et sensitifs sont donc facilement explicables chez cette
malade
. Dans le cas suivant, au contraire, nous serons o
e, ni nerveux; un de ses frères est asthmatique. Les deux frères du
malade
et sa soeur jouissent d'une bonne santé et n'ont
ance.— Luxation du coude en arrière à droite en 1881, non réduite. Le
malade
est émotif, pleure facilement, n'a jamais eu d'at
bre inférieur droit devient raide. On s'aperçut à cette époque que le
malade
était hémianesthè-sique; lui-même remarqua qu'il
n avril 1890 à la consultation de la Salpêtrière. Etat actuel. — Le
malade
se plaint de douleurs qui suivent le trajet du sc
au repos quand le membre inférieur est en extension. Attitude. — Le
malade
présente une légère déviation du tronc vers la ga
autres mouvements ne sont pas plus faciles; ils exigent de la part du
malade
un véritable effort, que vient contrecarrer un sp
abdomen. L'abduction de la cuisse s'exécute mieux que l'adduction; le
malade
croise difficilement la cuisse droite sur celle d
bre inférieur droit, sauf dans la région que nous allons indiquer, le
malade
ne sent pas le pinceau, ne per- Fig. 31 et 32.
le pinceau, ne per- Fig. 31 et 32. — Etat de la sensibilité chez le
malade
de l'observation XI (sciatique et hystérie). Le
le deuxième orteil, et s'étendant jusqu'au bord externe du pied, — le
malade
est complètement anesthé-sique, aussi bien sur la
a face plantaire. Fig. 33. — Rétrécissement du champ visuel chez le
malade
de l'Observation XI (sciatique et hystérie).
de phénomènes hystériques. Ce ne sont pas les seuls. La démarche du
malade
, qui traîne sa jambe mi-paralysée, mi-contracturé
revêtu le manteau hystérique. La diathèse hystérique, à laquelle le
malade
était singulièrement prédisposé de par l'hérédité
es douleurs, la misère, les souffrances de tout genre endurées par le
malade
depuis l'apparition de la sciatique. On pourrai
lité. Enfin, et c'est là, ce nous semble, le meilleur argument, cette
malade
ne présentait aucun autre phénomène hystérique. P
ait du reste l'avis de M. le professent Charcot lorsqu'il présenta ce
malade
dans une de ses leçons cliniques. Du groupement
e ( 1 ) ; Il nous a paru intéressant de publier l'observation d'une
malade
actuellement dans le service de clinique de la Sa
ce de clinique de la Salpêtrière, d'autant plus que l'examen de cette
malade
ayant été le sujet d'une des Leçons du Mardi (2)
génie de la sciatique. Le fait que la névrite dont est atteinte notre
malade
semblerait consécutive à l'abus de la machine nou
rère vivants et bien portants. Notons cependant qu'une des sœurs delà
malade
, employée dans le même atelier qu'elle et ouvrièr
uis, elle ne s'en est point ressentie. Antécédents personnels. — La
malade
a généralement été bien portante, elle est réglée
gie und Therapie, Mal. du syst, nerv., p. 95. mais elle n'avait été
malade
; cependant, il y a deux ans, pendant quelques moi
l'empêchait de dormir. Mais, de crainte de perdre son travail, notre
malade
dissimulait sa souffrance à l'atelier, évitant de
hanter. Pendant trois semaines, la douleur est extrêmement vive et la
malade
ne peut absolument pas s'asseoir sur la fesse dro
lument pas s'asseoir sur la fesse droite. Toutes ces douleurs, que la
malade
localise bien sur le trajet du sciatique, existai
devant la persistance et l'exagération de ce dernier symptôme que la
malade
se présente à la consultation de la Salpêtrière,
nc, membre inférieur gauche, sains. B. Membre inférieur droit. — La
malade
fléchit et étend sans peine et sans douleur la cu
on qu'on lui imprime est un peu moindre que pour le membre sain. La
malade
assise peut s'appuyer aujourd'hui sur sa fesse dr
r, c'est la jambe gauche qui porte tout le poids du corps. Debout, la
malade
repose sur la jambe saine. La jambe droite est lé
Le moindre obstacle exige un effort considérable et bien souvent la
malade
manque de tomber, soit que son pied accroche dans
e-même. Les réflexes rotuliens sembleraient un peu exagérés du côté
malade
. Pas de trépidation épileptoïde. Le réflexe phary
u'au genou, dont elle occupe la région externe. La jambe et le pied
malades
semblent présenter une légère hyperesthésie. La s
au froid est partout conservée, sauf dans la zone d'anesthésie. La
malade
ne présente aucun trouble de la vision, nidiplopi
presque complètement disparu; ni spontanément, ni par la pression, la
malade
n'accuse de souffrance aux points si douloureux i
cotement, chatouillement, survenant irrégulièrement, surtout quand la
malade
est restée longtemps assise. Troubles trophique
hésie cutanée dans le domaine du crural. PIED. Le périmètre du pied
malade
excède de 1 centimètre celui du pied sain (à la r
molleóle externe........ 20 c. 21c. Troubles vaso-moteurs.— Le pied
malade
est beaucoup plus froid que le pied sain, il est
c'est une anomalie dans l'espèce. Quand on veut fléchir le pied de la
malade
sur la jambe, à un moment, on est arrêté par une
ce d'un traitement approprié qui serait surtout Température du pied
malade
. — du pied sain . — des deux cuisses 24°,
rait prêter à erreur. En se reportant à l'observation, on voit que la
malade
présente une plaque d'anesthésie qui occupe la fa
à une complication. L'examen attentif des organes des sens chez notre
malade
ne nous a rien donné, mais nous voyons dans ses
e du pharynx. Donc, la zone cl'anes-thésie un peu paradoxale de notre
malade
ne serait qu'un symptôme de l'hystérie, et d'aill
iatique simple et sciatique double non symploma-tiques. — Histoire du
malade
: début de la sciatique double ; début de l'amyot
ison du nerf. Messieurs, Je désire attirer votre attention sur un
malade
dont l'histoire clinique vous intéressera certain
myotrophie et les autres troubles trophiques qui l'accompagnent. Le
malade
que vous avez sous les yeux, le nommé Chap..., vo
léchisseurs étaient d'ailleurs aussi paralysés que les extenseurs. Le
malade
se plaignait, en outre, de violentes douleurs dan
ux, fut qu'il s'agissait d'une paraplégie alcoolique. A la vérité, le
malade
niait énergiquement avoir fait des excès de boiss
procéder méthodiquement à l'étude des symptômes, nous avons admis le
malade
dans nos salles, et voici ce que nous avons const
it, affectant la même disposition qu'à gauche. Pendant ce temps, le
malade
, que ses souffrances empêchaient de dormir, maigr
tipyrine et de l'acétanilide, les douleurs se sont calmées, et que le
malade
a retrouvé le sommeil et l'appétit, j'en aurai fi
ques, il faut avouer que c'est tout au moins exceptionnel ; enfin, le
malade
affirme qu'il ne boit pas et, renseignements pris
ns exactement limitées au domaine du sciatique ? Du reste, l'urine du
malade
ne contient pas de sucre. La blennorrhagie port
ons d'autant plus nous arrêter à cette recherche, qu'à son entrée, le
malade
nous disait qu'il était obligé de faire de grands
rive à une cause à laquelle on devait naturellement penser chez notre
malade
, au mal de Pott. C'est une affection qui n'est pa
nature de la paraplégie, et mon diagnostic était déjà posé lorsque le
malade
m'apprit qu'il avait été traité, deux ans auparav
as contraire. Je rejette ces deux dernières hypothèses, car notre
malade
ne présente ni troubles de la vessie et du rectum
parfois (Leyden, etc.) de scia-tique double. L'aspect cachectique du
malade
à son arrivée plaidait, il est vrai, en faveur de
e dans cette idée, c'est le changement qui s'est opéré dans l'état du
malade
depuis son entrée à l'hôpital. Il souffre beaucou
exposé qui va suivre. J'ai fait placer sous vos yeux un de nos deux
malades
. Chez lui, les apparences cliniques de F ophthalm
quoique pour une cause différente. Ainsi que vous le voyez chez ce
malade
, qui présente un beau type du faciès d'Hutchinson
des paupières. D'ailleurs, vous pouvez reconnaître aisément que le
malade
est inhabile, s'il ne meut sa tête, à diriger ses
ceaux latéraux et par conséquent sans exagération des réflexes). Ce
malade
qui vous a montré tout à l'heure les caractères d
tellement atrophiés et paralysés que la tête tombe en avant et que le
malade
ne peut la relever sans faire de grands efforts ;
rt, dans une (1) L'évolution progressive continue cependant chez ce
malade
et actuellement (août 1891) le bulbe inférieur co
lleurs plus loin (n° XI) les observations complètes et détaillées des
malades
qui ont été présentés dans cette leçon. (G. G).
7 mois. Aujourd'hui nous assistons à la période de rétrocession ; le
malade
, chez lequel l'ophthal-moplégie externe, extrêmem
qui se terminent invariablement par la mort. Chez le second de nos
malades
, le pronostic me paraît moins sombre. Il semble q
tique des noyaux moteurs ; polioencéphalomyélite). Ce sont celles des
malades
auxquels M. le Pr Charcot faisait allusion ou qu'
amment communiquée par notre maître M. le Dr Troisier. Il s'agit d'un
malade
soigné par lui et vu plusieurs fois en consultati
de côté droit. Traitement : iodure de potassium, électrisation. Le
malade
est vu pour la première fois par M. Troisier à la
ulaires sur lesquelles nous reviendrons plus loin, on constate que le
malade
commence à parler du nez depuis février. De plus,
asonnement est tel que la parole est presque indistincte. De plus, le
malade
sent ses lèvres « comme paralysées » et ne peut p
ble de la parole. Il y a deux ans les yeux se prirent à leur tour (la
malade
s'en aperçut par la diplopie). Aujourd'hui (mai
amaigrissement simple qu'à de l'atrophie musculaire véri- (1) Cette
malade
a été observée à la consultation particulière de
table, car tous les mouvements, bien que faibles, sont conservés. La
malade
n'a jamais été bien grasse, mais c'est depuis tro
ant exister le plus souvent dans les cas de ce genre. Notre premier
malade
est un ancien peintre en voitures, âgé de quarant
survint un an après le début des premiers accidents. Actuellement, le
malade
présente le faciès d'Hutchinson : tous les muscle
Henri, 41 ans, peintre en voitures. Antécédents héréditaires. — Le
malade
n'a jamais connu son père non plus que sa famille
it un ivrogne qui est mort alcoolique. La grand'mère est inconnue. Le
malade
, parmi ses oncles et tantes, n'en a connu qu'un s
, mariée depuis deux ans, sans enfant, Antécédents personnels. — Le
malade
ne se rappelle avoir fait aucune maladie étant en
attaque convulsive très courte, et que souvent pendant leur durée le
malade
urinait dans son pantalon. Il ne se rappelle pas
aissance ; elles duraient environ une heure ou deux au maximum, et le
malade
allait et venait, prononçait des paroles incohére
ans crise convulsive, spontanément, et dans le reste de la journée le
malade
était abattu, fatigué, avait mal à la tête. La
sans que l'on puisse assigner une cause quelconque à la guérison. Le
malade
n'a jamais remarqué^de crises comitiales véritabl
ue de coliques de plomb. Depuis cette époque (1876) jusqu'en 1888, le
malade
n'eut absolument aucune maladie. Histoire de la
maladie actuelle. — Elle débuta dans le cou-rant de l'année 1888. Le
malade
ressentait continuellement une grande lassitude;
bras, puis à l'épaule, et enfin, au mois d'octobre 1889, lorsque le
malade
entra à l'Hôtel-Dieu, il était absolument impoten
ans le même état. Etat actuel. — Ce qui frappe tout d'abord chez ce
malade
, quand on l'examine'iassis et à l'état de repos,
es. Ptosis un peu plus prononcé à gauche qu'à droite. Quand on dit au
malade
d'élever les yeux, la paupière supérieure se relè
omplète. Les mouvements latéraux vers la droite s'exécutent mieux. Le
malade
n'a jamais éprouvé de diplopie. Le champ visuel e
langue, qui se meut bien en avant, en bas et latéralement. Mais le
malade
ne peut pas du tout en relever la pointe, ni la c
sses nasales. Cet accident n'arrive d'ailleurs pas très souvent. Le
malade
dit que depuis six ou sept mois sa voix s'est cas
s, portion supérieure du trapèze, etc.). Il en résulte que la tête du
malade
n'est plus soutenue dans la position verticale et
sque continuelles. Ces secousses sont assez considérables, au dire du
malade
, pour soulever quelquefois ses couvertures lorsqu
mpérature. Le sens articulaire et musculaire est partout conservé. Le
malade
n'a jamais éprouvé de douleurs vives, sinon de te
'atrophie, mais sans inversion de la formule. En septembre 1891, le
malade
, qui n'a pas quitté le service de la Salpêtrière,
t toujours le même, ainsi que l'immobilité des globes oculaires et le
malade
présente à un haut degré tous les caractères du f
un haut degré tous les caractères du faciès d'Hutchinson. Le second
malade
, qui présente les signes de la po-liencéphalomyél
la cuisse et à la jambe. Le ptosis était très accusé à gauche, et le
malade
y remédiait en partie en contractant son fronta
, les globes oculaires sont beaucoup moins fixes qu'auparavant, et le
malade
, qui ne pouvait même pas se tenir debout, commenc
nuaient à s'affaiblir et à s'atrophier. A partir du 1er janvier, le
malade
cessa de sortir de chez lui. Il faisait quelques
il en fut de même de la main droite et du bras. Depuis un mois, le
malade
ne peut regarder de côté ; il est obligé jde tour
tre = 0. La main ne serre pas du tout. La paume forme un creux que le
malade
ne peut faire disparaître. Le pouce et l'index se
ne peut s'étendre sur la cuisse; elle se fléchit incomplètement. Le
malade
ne peut croiser la cuisse droite sur la cuisse ga
cuisse est parfaite. L'abduction est un peu affaiblie. Tronc. — Le
malade
, couché sur le dos, peut redresser le tronc; il n
veau de la cuisse; pour bien la mettre en relief il faut maintenir le
malade
debout. L'amaigrissement du triceps est tel que l
le. 14 élém., 55° = AS contraction très légère. ~ ~ j néant. Le
malade
accuse une sensation de froid permanente dans le
s d'adipose sous-cutanée, pas de troubles trophiques de la peau. Le
malade
ne souffre en aucun point des membres. La sensi
us accusé le soir que le matin, plus prononcé un jour que l'autre. Le
malade
y remédie en contractant le frontal ; aussi le so
très lentement et ne peut monter une marche d'escalier. Néanmoins, le
malade
considère ce qu'il peut faire aujourd'hui comme u
is de juillet. L'amélioration s'est poursuivie, si bien qu'en août le
malade
pouvait se tenir debout seul et commençait à marc
taient encore œdématiées à la fin de la journée. Le 1er octobre, le
malade
marchait dans la salle dont le parquet venait d'ê
e sont pas connus. Dans les antécédents personnels on relève que le
malade
a dans sa jeunesse été atteint d'épilepsie. Cette
de la vessie. Histoire de la maladie actuelle. — En janvier 1890 le
malade
fut atteint de l'influenza, qui guérit bien.^Quel
in la paupière supérieure droite se prit à son tour et à ce moment le
malade
était affecté d'un double ptosis. A ce moment il
aient seulement un certain degré de faiblesse ou, pour mieux dire, le
malade
, par suite d'une sorte de sensation de tremblemen
rapportés d'après les notes prises par le premier médecin qui vit ce
malade
et fit le diagnostic de polioencéphalite supérieu
t suivies d'une salivation modérée et ne furent point poussées par le
malade
au delà de huit. Tout cela resta sans influence b
de la paupière supérieure couvre plus de la moitié de la cornée et le
malade
pour voir est obligé de relever la paupière avec
extrêmement restreints. La diplopie est presque continue et force le
malade
à ne jamais regarder que d'un ceil. Pour regarder
A vrai dire l'orbiculaire des lèvres n'est pas nettement paralysé, le
malade
ne laisse pas écouler sa salive par les commissur
cte dans tous ses modes sur toute l'étendue de la surface cutanée. Le
malade
se plaint d'une sensation très vive de refroidiss
es genoux ; mais on ne constate pas en ces points, ni ailleurs, et le
malade
n'y a jamais observé de changement de coloration
e changement de coloration ni de troubles trophiques véritables. Le
malade
dit avoir fréquemment constaté l'existence de sec
Les réactions électriques des muscles n'ont pu être recherchées, le
malade
ne s'étant trouvé soumis à notre observation que
doive pas l'attribuer au progrès de la maladie elle-même. En effet le
malade
était médecin, se rendait parfaitement compte de
plus haut de l'Ico-nographie de la Salpêtrière, l'histoire de ce même
malade
a été publiée par M. Goldflam (de Varsovie) (1) q
servation précédente. Mais, de plus, il nous fait connaître l'état du
malade
à son retour en Pologne. Les symptômes ophthalmop
égulier. Ainsi que nous l'apprenons par le travail de M. Goldflam, le
malade
était mort d'une pneumonie, l'issue fatale ayant
halite, la maladie n'a pas évolué de la même manière. Chez le premier
malade
, le nommé Br..., elle est manifestement chronique
et l'usage forcé des béquilles ainsi que cela existait chez un de nos
malades
(Obs. IV). Lorsque l'atrophie a envahi les extens
sation la plus habituelle des lésions. Qu'il soit debout ou assis, le
malade
a toujours un certain port de tête, qui, joint à
tourne difficilement à droite et à gauche, mouvement que cependant le
malade
est obligé d'exécuter fréquemment, car c'est le s
ncore bien plus accentuées. Cet aspect se remarquait chez l'un de nos
malades
(Obs. III). Les bras sont « ballants », tombent
tombent de chaque côté du corps comme des masses inertes. Lorsque le
malade
veut s'en servir, il est obligé, pour les faire p
tenir sa béquille. Lorsque l'atrophie est suffisamment prononcée, les
malades
ne peuvent plus s'habiller eux-mêmes. Passer les
ures sont exactement les mêmes. Là aussi les bras sont ballants et le
malade
est obligé de les lancer par un mouvement des épa
ndant le long du corps, les mains atrophiées en griffes. De plus le
malade
présente un faciès bien particulier. Il a un air
e rire bête, qui s'accentue notablement quand on lui parle ; alors le
malade
n'en finit plus de rire. Ou bien la déformation d
en différent aussi de celui qui existe dans la polioencéphalite. Ce
malade
à l'air pleurard et hébété conserve encore son œi
e la myopathie. La chose la plus saillante, ce sont les gros yeux des
malades
, largement découverts par les paupières dont l'oc
upière, ride le front en travers et ne contribue pas peu à donner aux
malades
cet air soucieux ou étonné si différent du faciès
du faciès myopathique. Il peut se faire cependant que chez certains
malades
atteints de polioencéphalite le front soit lisse
ns publiées de polioencéphalite et nous avons constaté aussi chez nos
malades
, deux signes qui sont constants dans la myopathie
minution supposable du nombre des fibres musculaires saines. Chez nos
malades
on trouve une diminution considérable de l'excita
irons autant au sujet des rétractions tendineuses. Chez l'un de nos
malades
, qui avait été soumis à une époque de sa vie à l'
cette hypothèse ne pouvait tenir devant un examen un peu minutieux du
malade
. Tout d'abord cette absence de troubles dans les
ne plaide point en faveur de l'idée d'une polynévrite. De plus notre
malade
n'était plus, à l'époque où sa maladie a débuté,
le d'établir un diagnostic posi-tif (1). Il s'agit dans ce cas d'un
malade
, dont l'âge n'est pas connu, mais chez qui la mal
par la gué-rison. Après une période de santé de deux ans et demi, le
malade
fut repris en 1883. L'observation faite à cette é
nde attaque de paralysie dura plus d'un an et guérit complètement. Le
malade
ne conserva qu'un certain degré de paralysie du d
ulbe inférieur et à la moelle. On devra donc toujours, en présence de
malades
de ce genre, penser à la polynévrite généralisée.
certains cas, et le nôtre nous paraît être de ce nombre, bien que le
malade
ait été autrefois soumis à une cause importante d
t porter le diagnostic de polioencéphalite. La guérison ultérieure du
malade
ne doit même pas être un obstacle à l'affirmation
'affirmation d'un pareil diagnostic. En effet on a vu que l'un de nos
malades
était en voie d'amélioration à la suite du traite
on retrouvera, sinon dans l'état actuel, du moins dans l'histoire du
malade
, l'existence de ces douleurs violentes qui caract
la dissociation particulière des troubles de la sensibilité. Chez les
malades
atteints de polioencéphalite, celle-ci est toujou
moment; un trait commun aux diverses lésions, c'est la fonte du tissu
malade
et la formation consécutive d'altérations cavitai
lé le nommé Schw..., autrefois marchand de journaux à l'Odéon, ancien
malade
de la Salpêtrière, qui n'avait pas, à l'époque où
é cependant la dissociation syringomyélique (cas de Broca, Dayot). Le
malade
que je vais étudier avec vous représente justemen
. Joffroy ont un tout autre caractère (1). Dans son premier cas, la
malade
, que j'avais observée pendant longtemps dans mon
euse typique. La seconde autopsie n'a pas été moins démonstrative. La
malade
présentait de son vivant, sur une main, un pouce
panaris syringomyélique avec un dessin représentant la main gauche du
malade
avant l'opération qu'il a dû subir et qui a consi
Vous pouvez à première vue constater les mutilations qu'a subies le
malade
à la main gauche. Deux doigts seulement sont rest
a phalangette ; la phalan-gine étant à son tour gravement menacée, le
malade
demande à être amputé. C'est alors qu'on pratiqua
e sera le cas ou jamais de désigner l'état morbide dont souffre notre
malade
sous le nom de syringomyélie type Morvan. On pe
qui est fait ne saurait se défaire »; je crains que notre malheureux
malade
, désormais incapable de tout labeur régulier, ne
égie survenue chez un diabétique. Mais avant d'en venir à l'examen du
malade
lui-même, j'entrerai, si vous le voulez bien, dan
ui se trouve souvent en quantités considérables dans l'urine chez les
malades
atteints de ces complications, ou bien par un de
us rappelle ici en passant que j'ai depuis longtemps reconnu chez ces
malades
l'existence de la claudication intermittente, pro
t que je voudrais développer devant vous à propos de l'observation du
malade
que j'ai fait placer sous vos yeux. Mais avant
que lorsque la paralysie n'est pas complète, c'est-à-dire lorsque le
malade
marche encore, on trouve le signe de Rom-berg et
phénomène d'auto-intoxication. Voici tout d'abord l'observation de ce
malade
: Il s'agit d'un nommé B... (Ferdinand), âgé de
s nerveuse. — 5 frères et sœurs, dont le premier n'a pas été connu du
malade
; le deuxième est fou; la troisième bien portante;
au minimum. Etat actuel. — Homme petit, maigre (poids accusé par le
malade
, 50 kilos) à faciès ridé, vieillot, bien qu'il n'
ffit pour précipiter 2 centimètres cubes de liqueur de Fehling). Le
malade
se plaint en outre, depuis 18 mois, de douleurs à
de douleurs dans les jambes, mais il se produit facilement dès que le
malade
reste quelque temps assis, des fourmillements qui
s tout cela n'est pas très accentué et il faut attirer l'attention du
malade
sur ces phénomènes, qu'il a à peine remarqués lui
e pupillaire absolument normal pour la lumière et l'accommodation. Le
malade
dit que sa vue a beaucoup baissé depuis le début
hésitante, mal assurée, cependant pas réellement titubante. Quand le
malade
se lève de son siège, il a une certaine difficult
ritable paralysie des extenseurs du pied, principalement à droite. Le
malade
étant assis et les jambes élevées, si on veut lui
eurs violentes dans l'oreille. Puis celles-ci cessèrent le jour où le
malade
remarqua qu'il coulait du pus par le conduit audi
par litre d'urine et par jour pendant les premiers jours du séjour du
malade
à l'hôpital. On voit que le glycose excrété en vi
nées que développées par le frôlement ou la pression profonde. Ici le
malade
n'accuse aucune de ces sensations douloureuses. I
tain degré de parésie. Mais les pieds sont tombants. Non seulement le
malade
ne peut pas résister aux mouvements passifs de fl
ans l'exclusion de ce dernier diagnostic. Eh bien! Messieurs, notre
malade
n'est pas un alcoolique et ne l'a jamais été. C'e
nts sont nés, dont le deuxième et le cinquième sont aliénés, et notre
malade
diabétique. Cela vous montre une fois de plus que
apparaître à une époque en général assez tardive, dans les urines des
malades
. M. Oppenheim et d'autres auteurs ont cité des ca
aplégie diabétique1. Messieurs, Vous vous rappelez sans cloute un
malade
fort intéressant que je vous ai montré il y a tro
paraplégie diabétique ou de cause diabétique. Depuis cette époque, le
malade
est resté dans le service de la clinique pour y ê
on assez grave que celui-ci avait entraînée. Je remets aujourd'hui ce
malade
sous vos yeux, parce qu'il est survenu chez lui d
ai pas, nous a donné des résultats favorables. Quiconque a vu notre
malade
il y a trois mois et le revoit aujourd'hui ne peu
y. Pl. II et III.) Il en est de même de l'azoturie. Autrefois notre
malade
rendait jusqu'à 180 grammes d'urée par jour. Aujo
ore guérie. Tant qu'elle ne sera pas disparue totalement, tant que le
malade
aura les avant-pieds tombants, il sera obligé de
es extenseurs de la jambe droite, qui était et qui est encore la plus
malade
, une réaction de dégénérescence complète, et dans
efois parfaitement caractérisé, n'existe plus du tout aujourd'hui. Le
malade
se tient debout les yeux fermés sans perdre le mo
ous l'aspect si caractéristique des douleurs fulgurantes du tabès, le
malade
continue à souffrir de certaines sensations dyses
persiste encore aujourd'hui. Vous le voyez, Messieurs, bien que ce
malade
ne soit certes pas encore complètement guéri, il
accidents nerveux : cumul des agents provocateurs. Messieurs, Le
malade
que je vais vous présenter aujourd'hui est toutsi
ois de mai 1891. de Paris, où l'on a appris à connaître ce genre de
malades
, et où l'on s'attache volontiers à eux. Ainsi, pa
nt transfiguré, et cela, on peut le dire, pour le plus grand bien des
malades
et des médecins : des malades, qui au lieu d'être
ut le dire, pour le plus grand bien des malades et des médecins : des
malades
, qui au lieu d'être repoussés comme des non-valeu
dans le service de M. Chauffard *. Il montre que dans une salle de 32
malades
, on avait reçu en un an 2G hystériques mâles. Son
m'arrêter plus longuement sur ces préliminaires ; j'en viens à notre
malade
. Encore une fois je ne le vous présente pas comme
s habitudes alcooliques sont en effet parfaitement avérées chez notre
malade
. D'autres partisans des hystéries multiples viend
fférents points que je viens d'énumérer, je veux étudier avec vous le
malade
cli-niquement et vous faire connaître son étal ac
aucune déviation de la langue. Mais si l'on fait rire ou grimacer le
malade
, on voit la commissure gauche se relever notablem
nd zygomatique) ne se fait pas, et nous savons en outre, parce que le
malade
nous a raconté, à savoir qu'il était obligé autre
ue (Prog. méd., 1888). souvent tordue, enroulée sur elle-même et le
malade
ne peut la sortir hors de la bouche. Il en est ai
it séparés. Vient enfin le cas de M. Ballet2, qui a trait à ce même
malade
que je vous présente aujourd'hui, suivi bientôt d
ient de mettre en relief dans notre observation. Il nous faut chez ce
malade
, dont nous ne connaissons encore que l'état actue
portant à relever, parce que je crois reconnaître l'histoire de notre
malade
dans une publication importante, et émanant de bo
e, vous l'avez compris par ce qui précède, je ne puis voir chez notre
malade
qu'un cas d'hystérie « comme un autre » dans lequ
aque avait eu lieu, comme on l'a dit, quelques mois avant l'entrée du
malade
au service militaire. Au régiment, il s'abstient
la prédisposition, dans l'hérédité nerveuse qui, du reste, chez notre
malade
est fortement accusée. En effet, son père ancien
dant son service militaire, où faute d'argent il ne pouvait boire, le
malade
n'avait eu que des vertiges et non de grandes att
t ptosis spasmodique. — Importance de la situation du sourcil du côté
malade
: il est relevé dans le premier et abaissé dans l
e. Or, il résulte de notre examen ultérieur qu'il n'existe chez cette
malade
aucune lésion organique, que nous n'avons là qu
oir un tubercule dans un pédoncule cérébral, alors que, du vivant des
malades
, on n'avait point constaté la paralysie alterne c
voilà maintenant en mesure d'aborder ensemble l'examen de notre jeune
malade
. Elle se trouve, vous disais-je en commençant, pl
ns le syndrome en question. Voyons donc si nous retrouvons chez notre
malade
ces divers caractères. Chez elle, le début de l'h
otrice complète, c'est-à-dire à une hémiplégie droite qui condamna la
malade
au lit pendant dix mois. Est-il besoin de vous di
eu à peu, spontanément, après avoir duré plus d'une année. Lorsque la
malade
put quitter le lit et commencer à marcher, elle m
paraît-il, accompagnée d'une hémianesthésie tellement profonde que la
malade
ne sentait ni le courant électrique, ni les point
e passé ni dans le présent, d'attaques convulsives d'hystérie mais la
malade
nous a fait le récit de certaines « syncopes » qu
y a un instant, assez de stigmates, je pense, pour affirmer que notre
malade
est hystérique et dûment hystérique. Sans doute
animée de frémissements convulsifs spontanés s'accentuant lorsque le
malade
fait effort pour ouvrir son œil et que, quand on
dée d'une lésion organique pouvait venir à l'esprit. J'adressai cette
malade
à un oculiste très distingué qui me la renvoya av
in qui occupe sa hauteur normale. Faites froncer les sourcils à cette
malade
, vous verrez que cette asymétrie ne disparaît poi
riste et chagrin que vous voyez. Cet abaissement du sourcil du côté
malade
, nous l'avons retrouvé, avec les mêmes caractères
aisaient défaut et les rides du frontal étaient plus accusées du côté
malade
. Les deux schémas suivants vous donneront par con
ier. En définitive, nous pouvons, je crois, nous arrêter chez notre
malade
au diagnostic de blépharospasme tonique d origine
enait de quitter la salit» pas voulu souligner en présence de cette
malade
. La demoiselle que vous venez de voir est fille d
névropa-thique (du côté paternel) que nous ayons pu retrouver, cette
malade
n'ayant pu nous donner aucun renseignement sur la
oilà bien un tableau complet d'hérédité convergente, et certes, notre
malade
peut jusqu'ici s'estimer heureuse, avec des antéc
mardi, le 18 février 1891. Antécédents héréditaires.— La mère de la
malade
soutfre depuis longtemps de « crises gastralgique
rares. Le père est un émigré polonais qui, paraît-il, n'a jamais été
malade
. C'est un grand buveur qui boit beaucoup d'absint
cauchemars nocturnes et des douleurs dans l'hypochondre droit. Notre
malade
appartient à une famille de quatre enfanls dont l
gnements sont nuls, car ils vivent en Pologne et sont incon nus de la
malade
. Dans la branche maternelle, l'hérédité névropa-t
iables, de préférence à l'époque menstruelle. Outre ces migraines, la
malade
présentait encore des douleurs assez singulières
se serait accompagnée de perte de la sensibilité. On aurait piqué la
malade
du côté droit sans qu'elle le sentit ; sa mère et
égie a duré pendant dix mois sans amélioration ; durant dix mois Ja
malade
est restée au lit sans pouvoir faire aucun mouvem
n'y décèle aucune augmentation de résistance. Lorsqu'on ordonne à la
malade
de fermer les yeux, elle le fait facilement et av
l du côté sain fonctionne plus énergiquement que son homonyme du côté
malade
, de telle manière que la peau du front se ride tr
ustes de syringomyélie, difficultés du diagnostic. — Observation d'un
malade
:'lésion de la moelle, lésion des nerfs du plexus
soit de lui attribuer des méfaits dont elle doit être innocentée. Le
malade
que je vais vous présenter est bien propre à four
l, le diagnostic n'est pas, tant s'en -faut, chose indifférente. Le
malade
que vous avez sous les yeux, le nommé B...., es
bre inférieur gauche. Je vous ai dit tout à l'heure que l'examen du
malade
semble d'abord justifier le diagnostic de syringo
en, Strümpell, Oppenheim, ont relevé cette cause; ils ont noté que le
malade
fait parfois remonter le début à un traumatisme ;
ée à Bernhardt, était tombé d'un arbre, cinq ans auparavant. Un autre
malade
, dont Wichmann a rapporté l'histoire (observation
dique très marquée ; le membre est raidi en extension , vous voyez le
malade
marcher : l'extrémité du pied droit ne quitte pas
st déjà beaucoup que d'avoir éclairé la situation et d'avoir rendu au
malade
tous les services qu'il est en droit d'exiger de
en! une même lésion peut expliquer tous les phénomènes que le bras du
malade
nous a présentés. Admettez que cette lésion porte
r la cause, une cause conforme à ce que nous apprend l'observation du
malade
. Rappelez-vous l'événement d'il y a quatre ans. U
e est dans l'extension, attitude qui était vraisemblablement celle du
malade
au moment de l'accident. C'est vous dire que si
ler par une opinion prématurément conçue. M. Tuffier qui a opéré le
malade
a bien voulu nous communiquer la note suivante :
et on collodionne la plaie. Au neuvième jour, on supprime le tout. Le
malade
(chose curieuse) n'accuse aucun trouble fonctionn
du cou. Il regagne la Salpêtrière le onzième jour. 15 juillet. — Le
malade
est revenu à la Salpêtrière où on l'a soumis à no
syringomyélie ne figurait pas eacore dans la no-sographie. Mais le
malade
qui en est le héros s'étant représenté à nous, ce
us subordonnés à la volonté ; ils ont une certaine incohérence, et le
malade
est obligé de regarder où il marche et de calcule
n de ces derniers muscles est tellement prépondérante que, lorsque le
malade
veut poser la plante du pied sur le sol, il n'y p
hétose. D'autre part, les antécédents héréditaires ou personnels du
malade
ne plaident pas davantage en faveur du tabès. Il
elquefois elle ne se plie pas du tout. » C'est dans cet état que le
malade
vint consulter M. Charcot en 1875. De ce qui pr
avec une certaine régularité pendant six mois chez M. Keller. Puis le
malade
rejoint son régiment en province et M. Charcot le
groupement est néanmoins si caractéristique que M. Brissaud engage le
malade
à se présenter chez M. Charcot un mois plus tard,
it pas encore « de nom dans la science il y a quinze ans. » Etat du
malade
examiné par MM. Charcot et Brissaud, en octobre 1
is grâce à la conservation des fonctions du poignet et des doigts, le
malade
peut encore exécuter certains mouvements, dont il
oitié gauche du corps, y compris la face, la langue et le pharynx. Le
malade
déclare qu'il ne perçoit que les températures trè
eurs nul trouble visuel, si ce n'est une légère diplopie « lorsque le
malade
regarde à gauche, derrière lui, en portant fortem
s était le siège de crampes plus ou moins intenses, rapportées par le
malade
à la contracture de muscles profondément situés,
e d'une partie de la phalangette. En résumé, l'état actuel de notre
malade
diffère singulièrement de ce qu'il était il y a q
ellerons l'analogie singulière que présentait la main gaucho de notre
malade
avec une main d'acromégalique. La ressemblance es
enté d'assimiler ce trouble trophique, limité à l'extrémité du membre
malade
, à une variété de la maladie de Marie. Il s'agira
alique et l'hypertrophie syringomyélique. Pour ne parler que de notre
malade
, il est certain que l'augmentation de volume de l
avez avec quelle complaisance je m'arrête sur l'habitus extérieur des
malades
qui viennent à notre consultation. Lorsque, par e
t-bras est fléchi et en supination, la main fermée. Voyez comme cette
malade
marche « en fauchant » de la jambe gauche. Aussi
a démarche est bien connue, il n'en est pas de même de celle des deux
malades
que je dois vous présenter maintenant. Le premi
quoique moins accusée. Mais reprenons la clinique de Todd. « L'autre
malade
, ajoute-t-il, ne marche pas de la même façon. Ell
ion (1).] • Pour remonter à la cause de l'hémiplégie, chez nos deux
malades
, et par là même pour en déterminer la véritable n
parence justifié, fut sans doute institué pour la raison suivante. Le
malade
se plaignait à cette époque et encore aujourd'hui
esquisse d'attaque. Arrivons à l'hémiplégie. Todd dit, à propos du
malade
qui balaie le sol en marchant, qu'il n'a générale
. Maintenant que vous connaissez tous les symptômes que présente ce
malade
, cherchez, si vous le pouvez, à les expliquer par
t considérer comme atteint de syphilis cérébrale. Chez notre second
malade
, l'hémiplégie, bien que de même nature, est un pe
et découragé par la perte d'une petite fortune longuement amassée, le
malade
était une proie facile pour l'hystérie. Aussi bie
je n'ai que bien rarement encore observé des guérisons absolues. Ces
malades
, incapables de travailler, sont les hôtes inévita
ieurs, A la consultation de mardi dernier, nous avons recueilli une
malade
qui, quelques jours auparavant, avait éprouvé une
tructif au reste par lui-même. Voici d'ailleurs l'histoire de cette
malade
,que j'ai fait de nouveau placer sous vos yeux. Ch
au traitement antisyphilitique. Les convulsions que présente cette
malade
sont celles de l'épilepsie partielle ; elles dé
ace et le membre inférieur, mais n'oubliez pas que dans ces crises la
malade
se mord la langue et perd involontairement ses ur
région moyenne, par la main et le membre supérieur, comme chez cette
malade
. La lésion mônin-gitique siège-t-elle en dehors d
Déjà, mardi à la consultation, nous n'avons pas manqué de poser à la
malade
quelques questions destinées à vérifier l'hypothè
céphalée telle qu'elle nous a été très intelligemment racontée par la
malade
, qui en a gardé le souvenir poignant et très préc
mise par mon interne, M. Souques. Vers la fin de novembre dernier, la
malade
fut prise un jour, sans cause apparente, de maux
que le matin. Elle était si horrible qu'elle arrachait des cris à la
malade
et la privait complètement de sommeil, la forçant
halée était réellement atroce et intolérable, à tel point, raconte la
malade
, qu'elle poussait des cris comme un enfant et qu'
de l'épilepsie partielle, la céphalée était fort atténuée chez notre
malade
; elle n'existait plus que sous forme d'ébauche,
ui peut-être a pu rester ignoré. Mais l'étude des antécédents de la
malade
ne devait pas nous laisser dans cette incertitude
i serait à peu près caractéristique, même à l'état d'isolement. Cette
malade
est depuis fort longtemps tourmentée par une obnu
pileptoïdes, lesquels ont enfin appelé sérieusement l'attention de la
malade
et du médecin. En outre, l'étude des antécédents
en appris. Mais nous avons trouvé l'hérédité nerveuse vulgaire. Notre
malade
est la fille d'une hystérique ; deux de ses cousi
s avec la plus grande distinction. Nous avons mis, depuis que cette
malade
est entrée ici. le traitement en œuvre et j'espèr
uffisamment long. Telle est, en résumé, la morale de ce cas. (1) La
malade
est restée deux mois dans le service sans présent
sans action sur l'hémiplégie qui reste incurable. Présentation d'un
malade
de ce genre. Cécité verbale avec hémiopie et agra
e intensif lorsque le médecin l'applique à temps. Présentation d'un
malade
de cette sec onde catégorie. Messieurs, Dans
l'a conduite, à la hauteur des circonstances. Aujourd'hui, les deux
malades
que je vais examiner avec vous sont également, à
pas de ce genre d'altération qu'il s'agit chez le premier denos deux
malades
. Chez lui, c'est l'ar-térite syphilitique qui est
c'est dans ces conditions que nous nous trouvons, à mon avis, chez ce
malade
. Il s'agit d'un homme de quarante-cinq ans, intel
orticales en foyer. Dès les premiers temps de son hémiplégie, notre
malade
s'est aperçu que, bien que sa vision fût parfaite
e négative. En général, du reste, la cécité verbale est isolée. Notre
malade
n'a donc pas de surdité verbale. Est-il agraphiqu
ntellectuelle vraiment profonde qui s'est accomplie chez notre pauvre
malade
, et, en particulier, une amnésie vraiment troubla
Abordons maintenant la question des prodromes. L'hémiplégie, chez ce
malade
, ne s'est pas déclarée tout à coup, soudainement
ge reparurent plus accusés et pour ne plus disparaître cette fois. Le
malade
n'avait pas perdu connaissance; il avait assist
éveloppée l'hémiplégie. Elle était continue, — c'est la femme même du
malade
qui nous adonné ces détails, — mais elle grossiss
a été impossible de savoir par l'interrogatoire de la femme. Quant au
malade
lui-même, en raison de sa profonde amnésie, il ne
ec énergie et rapidité. Je n'en veux pour garant que le cas du second
malade
que j'ai fait placer sous vos yeux. C'est un ho
iale du même côté, le bras gauche se prendre à leur tour, et enfin le
malade
perdre connaissance. Le mal datait de trois mois
ublier de vous dire que, l'an dernier, durant deux mois environ, ce
malade
a éprouvé dans les mollets des douleurs atroces,
inique, M. Georges Guinon, a recueillis avec soin, depuis l'entrée du
malade
à l'hôpital. Il s'agit d'un adulte de trente-de
face du côté gauche, puis le bras du même côté s'agita ; enfin, notre
malade
perdit connaissance. Depuis cette époque, il a
utôt à tout le crâne. Elle avait revêtu un caractère si atroce que le
malade
en avait complètement perdu l'appétit et le somme
es moindres indices de la syphilis cérébrale, si on veut épargner aux
malades
, qui viennent nous consulter, les conséquences te
corser aux moindres indices d'un retour agressif. Quant au premier
malade
, en face de son hémiplégie permanente, nous somme
écifique des symptômes que je vous faisais constater chez deux de nos
malades
. Ces symptômes, vous disais-je, sont à la fois d'
épars dans le système nerveux cérébro-spinal, alors que, du vivant du
malade
, nous nous étions rattachés au diagnostic de sclé
En effet, le $3 décembre 1877, je pouvais montrer à mes auditeurs une
malade
chez laquelle la paraplégie spasmodique occupait
la sclérose multiple se dégrade, je n'hésitais pas à présenter cette
malade
comme un exemple de sclérose en plaques anormale
d'actes et d'entr'actes terminés depuis lors. Trois mois après, cette
malade
succomba et l'autopsie vint confirmer pleinement
de 17 0/0). Il y a actuellement dans le service de la Clinique deux
malades
atteints de sclérose en plaques anormale (forme p
un strabisme congénital qui a duré jusqu'à l'âge de douze ans. Cette
malade
présente, en plus, une paralysie conjuguée de la
ait existé autrefois durant trois semaines environ. Aucun de ces deux
malades
n'offre de troubles pupillaires ni de rétrécissem
3° La recherche, même en dehors des troubles visuels accusés par le
malade
, des lésions du fond de l'œil. Il s'agit là d'u
.) Cet auteur a examiné, sous le rapport des troubles visuels, cent
malades
atteints de sclérose en plaques. Chez quarante-ci
, 1889, p. 514). elle que de six mois. Par contre, plusieurs de ces
malades
, porteurs de lésions ophthalmoscopiques, ne se pl
e de début et la marche des troubles visuels chez vingt-quatre de ses
malades
, constata que dans un tiers des cas l'amblyopie a
parti pris, aller à la recherche de ces lésions papillaires, que les
malades
accusent ou n'accusent point des troubles de la v
en quelque chose. Nous allons maintenant examiner ensemble quelques
malades
qui vont nous permettre de constater de visu la r
r faire revivre le passé, il va vous suffire d'écouter le récit de la
malade
; elle va vous apprendre qu'elle a eu autrefois
et maladies infectieuses. {Progrès rnéd., 1884, p. 287.) chez cette
malade
. Ce début s'est fait au milieu d'accidents comate
s de cela — M. Féréol fut appelé dans un service voisin pour voir une
malade
« atteinte, dit-il, de rhumatisme articulaire aig
t toujours M. Féréol qui parle — qu'une nouvelle phase commençait; la
malade
eut quelques tremblements fibrillaires dans les m
t..... A la visite du matin, je trouvai une amélioration réelle. La
malade
parlait, répondait juste et sans délire..... Dans
t : « Cependant l'amélioration se maintenait. Il était évident que la
malade
allait guérir. La convalescence fut fort longue e
ort longue et Yagitation choréiforrnepersista; toutes les fois que la
malade
voulait remuer un membre, le mouvement se faisait
ormes augmentèrent encore et ils persistèrent jusqu'à la sortie de la
malade
, qui eut lieu le 2 septembre. A ce moment, la mar
encore aujourd'hui. L'interne du service, M. Avezou, a été visiter la
malade
chez elle en novembre dernier, et il l'a trouvée
cision désirable. Un pas de plus et le diagnostic était formulé. La
malade
, âgée de 41 ans, que vous avez aujourd'hui sous l
ire de la sclérose disséminée. Depuis cinq ans que je connais cette
malade
, son affection est restée stationnaire, et la gri
Ni l'un ni l'autre n'avaient eu de maladies nerveuses. Une sœur de la
malade
est morte de la poitrine à vingt-sept ans ; une p
aujourd'hui. Au mois d'août 1889, c'est-à-dire il y a huit mois, la
malade
fut prise d'un affaiblissement graduel des membre
it. Cette faiblesse survint graduellement et si insidieusement que la
malade
est incapable de préciser exactement la date du d
de même aujourd'hui. Ils survenaient spontanément et aussi dès que la
malade
ingérait quelque nourriture. En même temps, léger
p survint la paralysie faciale droite. Un matin, en se réveillant, la
malade
s'en aperçut. Pas d'attaque pendant la nuit précé
peu à peu pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Dès cette époque la
malade
s'aperçut que l'œil n'accomplissait pas les mouve
uvements vers l'angle externe. Depuis lors, jusqu'à aujourd'hui, la
malade
souffrit de temps en temps de ses maux de tête, l
aleur. La force est moindre du côté sain (15 kilogrammes) que du côté
malade
(25 kilogrammes), mais cela est dû aux déformatio
sé. Le peaucier du cou est également pris à droite. Quand on dit à la
malade
de le contracter, on voit les fibres se dessiner
s tous ses modes. Le sens musculaire est parfaitement conservé. La
malade
n'a jamais souffert des oreilles. Pas d'écoulemen
écheresse de la fosse nasale droite, due à ce que les larmes de l'œil
malade
n'y tombant plus, mais s'écoulent sur la joue. Le
flux des boissons par le nez. Très légère constipation habituelle. La
malade
est réglée depuis l'âge de dix-neuf ans régulière
ur l'instant. Si Ton examine avec plus de détails les yeux de cette
malade
, on voit qu'il existe : 1° Une paralysie de l'o
mouvement de convergence. Quand l'objet est porté à la gauche de la
malade
, rien de particulier à signaler. Rien à signaler
et en haut et en bas. Quand on déplace l'objet vers la droite de la
malade
, ce qui frappe tout d'abord, c'est que l'œil gauc
rde pas à se porter en dedans, également par un mouvement brusque. La
malade
est alors en strabisme convergent prononcé des de
la ligne médiane, près du dos du nez, alors qu'il est à droite de la
malade
et à la distance de trois mètres. Diplopie homo
al. O. D. V.=-f O. G. V.=-f. M. le Pr Charcot, qui a présenté cette
malade
dans une de ses leçons cliniques, a insisté sur c
oit à lu contracture primitive, tantôt on prend l'œil sain pour l'œil
malade
, car une paralysie peu accusée peut développer su
it que la déviation primitive est celle de l'œil qui louche, de l'œil
malade
. La déviation secondaire est celle que présente l
x et de leur innervation commune pour un même mouvement. Chez notre
malade
, il s'agit d'un trouble du même (1) Parinaud. S
ne une symptomatologie différente. Nous voyons d'abord qu'au repos la
malade
ne louche pas. Il n'y a donc pas de déviation pri
s de déviation primitive. Si l'on fait fixer un objet placé devant la
malade
en couvrant alternativement l'œil paralysé et l'œ
oins fortement la contraction du droit externe paralysé en forçant la
malade
à regarder à droite ; c'est alors que l'œil sain,
uement en dedans. On détermine alors un état singulier dans lequel la
malade
ne fixe plus avec aucun œil l'objet qu'on l'invit
ielle dont la présence nous explique les troubles présentés par notre
malade
? Les symptômes relatés dans l'observation, la cé
thèse qui paraît la plus plausible. Nous voyons, d'autre part, que la
malade
présente quelques signes, peu accentués il est vr
e lésion est loin d'expliquer tous les phénomènes présentés par notre
malade
. Elle est atteinte, outre la paralysie du facial
tons une hémiplégie du même côté que la paralysie faciale. Si notre
malade
était gauchère, — et elle ne l'est pas, —-nous po
Charcot dans la leçon clinique qu'il a consacrée à l'examen de cette
malade
et à laquelle nous avons fait de nombreux emprunt
elle M. le professeurCharcot présenta aux auditeurs de la Clinique la
malade
qui fait l'objet de notre première observation (2
-neuf et sept ans) sont bien portants. Antécédents personnels. — La
malade
a été élevée à la campagne, chez sa grand'mère, j
sait pendant la nuit pour reparaître le matin au réveil. Néanmoins la
malade
avait un sommeil très agité et tombait souvent de
qui précédemment avait arrêté pour un instant les quintes de toux, la
malade
se présenta au commencement du mois d'août à la c
plète. Ils s'accompagnent rarement de pandiculations ; seulement la
malade
porte fraquemm3nt îl'una ou l'autre main devantgs
douleur provoquée par la pression de la région ovarienne gauche. La
malade
a été réglée pour la première fois à l'âge de tre
s rares. Le tracé suivant (Fig. 55) représente la respiration de la
malade
pendant 8 minutes consécutives (chaque ligne corr
ervalle, et se montrant principalement après les quintes de toux : la
malade
s'endort tout à coup, le corps et les membres son
tion d'une boule montant de l'épigastre à la gorge; en même temps, la
malade
entend des bourdonnements dans les oreilles, puis
15 octobre. — Les troubles précédents se sont notablement amendés. La
malade
reste de plus en plus longtemps sans être prise d
i-grandeur naturelle). La figure 56 représente la respiration de la
malade
inscrite pondant 5 minutes consécutives (chaque l
endant que d'ordinaire, en raison de l'émotivité très grande de cette
malade
; ils présentent aussi, par intervalles assez lon
é de bâillements produits chez une hystérique, mise en présence de la
malade
qui fait l'objet de cette observation, après avoi
tation représentent assez bien, à première vue, les bâillements de la
malade
, le tracé y décèle des différences notables : les
temps et non de deux ou trois bâillements secondaires, comme chez la
malade
; de plus, l'inspiration et l'expiration sont sép
ration sont séparées par un plateau inspiratoire assez prolongé. La
malade
a quitté la Salpêtrière, le 31 octobre 1888, à pe
Dr Auvard, pour des troubles utérins (octobre 1888). La mère de la
malade
a des crises d'hystérie. — A partir du moment où
he. Ce gonflement d'abord intermittent devint ensuite permanent et la
malade
,- se croyant atteinte d'une péritonite ou d'une a
erveux, voulut bien demander à M. Gilles de la Tourette d'examiner la
malade
avec lui. Nous constatons chez Mme X... une hém
nt notre attention, ce sont les bâillements réitérés qui affectent la
malade
pendant la durée de notre examen. A des intervall
urée de notre examen; quelquefois ils sont incomplets, ce qui, dit la
malade
, la fatigue beaucoup. Elle semble éprouver une so
La grand'mère est peu connue. Le grand-père est mort d'accident. La
malade
a une sœur qui est bien portante. Antécédents p
perte de connaissance. Ces attaques ne duraient que peu de temps. La
malade
poussait des cris aigus, se plaignait d'une viole
ersistèrent ainsi jusqu'au commencement de 1889. A cette époque, la
malade
voyant que tous les traitements employés restaien
s, les attaques se sont succédé très fréquentes et très violentes. La
malade
dit en avoir de deux espèces différentes, les une
âge de douze ans, reviennent toujours deux ou trois fois par mois. La
malade
peut les prévoir près de douze heures à l'avance,
ure. Pendant ce temps, la connaissance est absolument conservée. La
malade
entend ce qu'on dit, mais ne peut répondre, car e
ieurs et inférieurs, ainsi que des mouvements lents de salutation. Le
malade
se penche en avant et finit par se trouver complè
si incessants qu'au début de l'attaque. Ils permettent cependant à la
malade
de marcher et même de vaquer à ses occupations to
ncentrique un peu irrégulier du champ visuel dans les deux yeux. Le
malade
porte plusieurs points hystérogènes caractéristiq
rmal, à l'intensité du bâillement. Quand elle a la bouche ouverte, la
malade
est en inspiration et elle ne fait point d'expira
inaire, ne soulevant pas le thorax outre mesure. D'ailleurs, quand la
malade
ouvre la bouche, commençant un bâillement, on n'e
t-à-dire forte et souvent un peu bruyante à l'état normal. Chez notre
malade
, on note aussi une expiration forcée, souvent acc
e remarque point touj ours et la plupart du temps le bâillement de la
malade
n'est point sonore. Obs. IV. — Mlle Léontine M,
inintelligent. Antécédents personnels. Histoire de la maladie. — La
malade
a été réglée avant douze ans, assez régulièrement
ces bâillements sont devenus une véritable infirmité. Ils prennent la
malade
parfois le matin, mais plus généralement le soir
is plus généralement le soir vers 8 heures. Ils sont très longs et la
malade
ne peut les arrêter. Ils sont précédés d'une aura
Ce tremblement s'étend jusqu'aux mains et aux membres inférieurs. La
malade
dit même avoir perdu connaissance plusieurs fois
connaissance, savoir si elle s'est étendue en arc de cercle, etc. La
malade
a de fréquents cauchemars la nuit. Elle tombe dan
ssible d'assister à une de ses crises de bâillement. A l'examen, la
malade
se présente assez intelligente ; elle accuse une
droite, à gauche 60. Un peu de micromégalopsie du côté droit. La
malade
voit nettement les couleurs. Goût aboli à droit
père est mort de la rupture d'un anévrysme, Il était rhumatisant. La
malade
assure qu'il n'avait jamais souffert d'aucune mal
écédents personnels. — Rien de bien remarquable pendant l'enfance. La
malade
a eu la coqueluche, la rougeole deux ou trois foi
ait déjà un symptôme morbide, se produisaient tantôt spontanément, la
malade
bâillait alors toute la journée sans savoir pourq
eaucoup plus intenses et beaucoup plus fréquents. Etat actuel. — La
malade
a l'apparence d'une femme faible, anémique. Son t
nseignements détaillés sur ces pertes de connaissance dont souffre la
malade
et de savoir si elles sont ou non accompagnées de
in qu'il s'agit là véritablement de petites attaques d'hystérie. La
malade
se plaint en outre de phénomènes dyspeptiques a
nts. Les stigmates de l'hystérie sont très peu accentués chez cette
malade
. Il existe néanmoins un léger trouble de la sensi
ènes hystériques, sous deux aspects différents. Dans le premier, la
malade
, — car nos cas se rapportent uniquement à des fem
tigation superficielle tout au moins, par leur persistance même. La
malade
de l'observation I, avant de présenter des crises
cela tient-il à ce que les bâillements sont tellement répétés que la
malade
n'a pas besoin de subvenir à l'hématose insuffisa
exagéré, par exemple, ainsi qu'on peut s'en convaincre par la vue des
malades
, c'est l'amplitude de l'écartement des mâchoires
et même bâillement (Fig. 56). Il peut être avorté ; dans ce cas la
malade
de l'observation III accusait une sensation de ma
fs de l'aura. Avant la crise, ou même lorsque celle-ci va venir, la
malade
accuse une sensation de boule qui remonte de l'ép
nvaincre, de considérer le tableau suivant relatif aux attaques de la
malade
dont l'histoire est rapportée dans notre première
e, la nommée Marg. Chev..., qui se trouvait dans la même salle que la
malade
de l'Observation III, et en même temps qu'elle. C
èrent à ce manège et à chaque bâillement la luxation s'effectuait; la
malade
faisait un effort de ses muscles releveurs de la
douleurs épouvantables à chaque crise. On fut obligé de maintenir la
malade
engourdie pendant plusieurs jours sous l'influenc
ce de la connaissance de l'hystérie pollile chirurgien. — Histoire du
malade
: chute d'une hauteur d'un deuxième étage, perte
iodique plus ou moins net. Début dans l'enfance. Présentation de la
malade
: Début anormal, à l'âge de 30 ans, de la migraine
gestion somnambulique, un œdème bleu absolument identique à celui des
malades
précédents. A propos du traitement, considération
iatique simple et sciatique double non symptoma-tiques. — Histoire du
malade
: début de la sciatique double ; début de l'amyot
et ptosis spasmodique. —Importance de la situation du sourcil du côté
malade
: il est relevé dans le premier et abaissé dans l
ustes de syringomyélie, difficultés du diagnostic. — Observation d'un
malade
: lésion de la moelle, lésion des nerfs du plexus
sans action sur l'hémiplégie qui reste incurable. Présentation d'un
malade
de ce genre. Cécité verbale avec hémiopie et agra
ue intensif lorsque le médecin rapplique à temps. Présentation d'un
malade
de cette seconde catégorie. . 385 XXI. Des fo
ysie générale, et, alors que Billod n'en cite que trois cas sur 400
malades
examinés, et que Galezowski n'en ait trouvé qu'
lades examinés, et que Galezowski n'en ait trouvé qu'un seul sur 40
malades
; Clifl'ort Allbutt avait rencontré l'atrophie p
'ort Allbutt avait rencontré l'atrophie papillaire 41 fois sur 54
malades
. 1 Jehn de Siegburg, un an plus tard, notait ég
a paralysie générale, l'atro- phie papillaire. Il avait examiné 167
malades
et noté 18 fois l'atrophie. Ach. Foville fils,
a question : « L'oeil peut être le premier lésé, on peut voir des
malades
qui, pendant quelques années, n'ont présenté co
quait d'une hyperémie de la papille. Enfin chez 8,2/3 p. 100 de ces
malades
existait une atrophie du nerf optique. Dans d
100. Klein décrit en 1887 une rétinite paralytique 18 fois sur 42
malades
, la décoloration de la papille une fois, deux foi
sliip que nous avons déjà citée, ils y ajoutent celle-ci : « 111 Le
malade
devint aveugle plus de deux ans avant l'apparit
; 2° Les mêmes accidents oculaires se produisirent chez une autre
malade
, une femme âgée de 26 ans qui ne semblait avoir
rapporte un cas d'atrophie papil- laire trouvée, avec Jocqs, sur 37
malades
examinés. Neil 4 ANATOMIE PATHOLOGIQUE. James
ltérations du nerf optique lesquelles sont très fréquentes chez les
malades
; il se demande en ter- minant quel est le proc
ND DE L'OEIL CHEZ LES PARALYTIQUES GÉNÉRAUX. 5 resté que 51. Ces 51
malades
, étaient tous des paralytiques généraux arrivés
ne rapporterons pas ici par le détail les 51 observa- tions de nos
malades
et nous renverrons le lecteur désireux de les c
iables comme intensité, nous'les avons rencon- trées chez 42 de nos
malades
, soit dans la proportion de 82,35 p. 100. Che
e nos malades, soit dans la proportion de 82,35 p. 100. Chez sept
malades
, dont la paralysie générale avait déjà atteint
e. Une fois de la scléro-choroïdite postérieure des deux yeux. Le
malade
n'était pas myope, sa sclérochoroïdite était mo
aient l'ensemble ophthalmoscopique. Comme troubles fonctionnels, le
malade
nous dit avoir vu bien souvent des éclairs pass
ille 1902. V Casson, éditeur, Lille. 6 ANATOMIE PATHOLOGIQUE. Ces
malades
étaient tous alcooliques, cinq d'entre eux prés
l les lésions du fond de l'eeil étaient très accusées. Les autres
malades
présentaient des lésions moins avan- cées. La f
apille, nous l'avons retrouvé plus ou moins accentué chez 13 de nos
malades
. Ce n'était plus la papille de l'atrophie grise
ée de la papille normale, les artères n'étaient pas filiformes. Les
malades
avaient encore une acuité visuelle suffisante p
nt toutefois que leur état mental le permet- tait. Chez 22 autres
malades
l'aspect était quelque peu différent, et la pap
phie papillaire blanche, mais le pas est vite franchi, et un de nos
malades
chez qui nous avions constaté cet état flou de
s lésions intéressaient inégalement les deux yeux chez 18 de ces 35
malades
, chez les 17 autres, une seule "papille était a
était altérée, la droite dans 12 cas, la gauche dans 5. ' Chez 9
malades
nous n'avons pas trouvé de lésion du fond de l'
lavé, de la papille tel que nous l'avons rencontré chez de nombreux
malades
; quoi qu'il en soit nos recherches viennent se
tabes par exemple ? Ainsi que nous l'avons dit plus haut, tous nos
malades
étaient alcooliques, quelques-uns étaient syphi
partie des atrophies observées, aux antécédents alcooliques de ses
malades
sans se baser du reste sur des raisons bien imp
vons pas observé de lésions dechorio-rétinitepréatrophique chez nos
malades
, nous n'avions pas affaire à des atrophies simp
ille étant flou dans presque tous les cas, et l'acuité visuelle des
malades
ne semblant pas diminuer proportion- nellement
c étiologique certain. D'autre part, l'atrophie papillaire de nos
malades
ressem- blait à celle que l'on observe chez les
rmis de corro- borer l'examen clinique; ce sont celles : 1° de deux
malades
présentant des lésions peu intenses de la papil
L'OEIL CHEZ LES PARALYTIQUES GÉNÉRAUX. 9 sont bien adéquats.) 2° Du
malade
V..., atteint d'atrophie papillaire blanche bil
'oeil gauche paraissait normal. L'affection évolua rapidement et le
malade
mourut dans le marasme le 16 avril 1902. Vautop
s pro- l'ig. 1. Coupe transversale de la rétine de l'mil droit du
malade
13... Grossissement 'r10 diamèlres. Seules les
ig. o Coupe longitudinale de la papille et du nerf optique droit du
malade
B . . son ciitieu dans le globe de l'cetl, Gros
vées conjonc- Fig. 4. Coupe tmnsoer.sule du nerf optique droit du
malade
B..., pratiquée un centimètre du chiasma. Gross
tion par la fuchsine acide, et, celles qui aboutissent aux cellules
malades
sont profondément altérées ; leur aspect est mo
le est pâle, décolorée et floue, à gauche son aspect est normal. Le
malade
s'affaiblit rapidement, présente de nombreuses
rons plus, Fig. 5. m, Coupe transversale du nerf optique droit ou
malade
5..., un centimètre en arrière du globe ocul.me
xis- tent en abondance moins grande que dans la papille droite du
malade
B... Nous ne retrouvons pas ici d'hypertrophie in
pas l'importance que revêtaient celles constatées dans la rétine du
malade
B... 2° La papille présente peu d'altérations;
? tétine parallèlement au méridien horizontal de 1, £ Pil droit du
malade
V... ; a, artère centrale ; v, veine; c, petit va
es sont plus Fig. 8. Coupe longitudinale du nerf optique droit du
malade
1'..., à son entrée dans le globe oculaire, l,
ancées, mais déjà notables de ces mêmes éléments. En effet, chez le
malade
B... la demi- sphère temporale de la papille dr
incomparablement plus prononcée que dans tout autre point. Chez le
malade
S..., les lésions étaient moins prononcées, l'o
moscopique présentait quelques-unes des lésions rencontrées du côté
malade
, mais à un degré beaucoup moindre. L'histolog
alytiques généraux il ressort ce qui suit : I. La majorité de ces
malades
hommes, internés à l'asile d'Armentieres présen
sont en rémission qui n'en présentent point. IL -On trouve chez 7
malades
dont la paralysie générale a déjà atteint une p
e pouvoir plus s'occuper de sa maison, de ses en- fants. Se sachant
malade
, elle s'inquiète de ne pas guérir, elle se voit
i par faire place à un état d'anxiété continuelle, jour et nuit. La
malade
n'est plus en état de discuter ses obsessions e
lire mélancolique caractérisé (délire systématisé secondaire). Le
malade
, comme le dit Schuele, accepte l'idée obsédante q
édante devient un délire véritable. C'est ainsi qu'on voit certains
malades
passer du doute à la croyance, d'un simple scru
ercle de plus en plus restreint; rabâ- chage monotone; l'état de la
malade
rappelle celui des gémis- seurs de Morel. (b)
nt chez les obsédés. «Poussé par une force irrésistible, dit-il, le
malade
est contraint de suivre cette marche pathologiq
olument arrêtée. » « Je suis continuellement distrait, me disait un
malade
atteint de la folie du doute ; malgré tous mes
profondes que présente leur état mental fondamental avec celui des
malades
chez lesquels on observe d'ordinaire les délire
t quelque peu modifiées. Souvent, les interrogations que se pose la
malade
font place à une certitude par une sorte de con
t se relient également à des rêves hypnagogiques, représentant à la
malade
tous les faits qu'elle redoute d'avoir accompli
sensibles à l'idée fixe et au délire systématisé. Petit à petit, le
malade
perd vis-à-vis de ses obsessions tout pouvoir d
s. En même temps, l'angoisse concomitante devient moins intense; le
malade
lutte moins, est plus passif, plus « indifféren
sation, et trouvent leur explication dans les inconvenances que le
malade
a commises ou pu commettre. Idées d'un complot
tard, se sont placées au premier plan. Elles ont fini par amener la
malade
à se considérer comme un être privilégié éprouvé
presque toujours ces idées de persécution expriment, de la part du
malade
, l'idée d'une contrainte subie ; ils invoquent
peuvent imprimer leur marque à l'obsession elle-même et faire les
malades
si différents les uns des autres, fussent-ils a
l'on peut trouver non seulement isolés, mais réunis chez un même
malade
, et cette notation n'est pas de peu d'importance
rétation, la justification d'un état de conscience contre lequel le
malade
ne lutte plus, mais qui est désormais accepté.
u- vements actifs ou passifs sur les organismes vivants, sains ou
malades
, faisant bénéficier de ces notions nouvelles non
ndividus sains qu'ils s'efforçaient d'en faire bénéficier; pour les
malades
atteints de troubles moteurs on cherchait surto
saient pas complètement de la fonc- tion, qu'en prescrivant à leurs
malades
les mouvements volontaires, la gymnastique ou l
veuses ne sont pas rares non plus : nous savons maintenant que les
malades
aphasiques par destruction de la troisième fron
eurs, d'indiquer sur quels points portera en pareil cas l'examen du
malade
, et quels sont ceux qui comportent des conclusi
in d'en saisir les indications et de ne pas l'entreprendre chez des
malades
qui n'en peuvent pas béné- ficier. Non seulemen
- ficier. Non seulement lorsque la fibre musculaire elle-même est
malade
il n'y a rien à en attendre, mais il faut encore
-ci n'agit que par suggestion. Outre que l'on a des succès chez les
malades
les moins accessibles à la suggestion, lorsqu'o
st- à-dire de la substitution de la volonté du médecin à celle du
malade
, est la rééducation en cas de troubles moteurs d'
cale, chez les tiqueurs par exemple, puisqu'ici c'est la volonté du
malade
qu'on s'efforce de fortifier et de régu- larise
eu à peu l'appré- hension qui se manifeste chez tout sujet, sain ou
malade
, lorsqu'il s'agit pour lui d'exécuter un mouvem
la Station et la Locomo- tion ? Comment pourrait-il apprendre à un
malade
marcher, s'il n'était familier avec les conditi
pas exister de série immuable d'exercices appli- cables à tous les
malades
atteints d'une même affection. Pour diriger uti
es, de l'intelligence et de la bonne volonté du sujet. Rééduquer un
malade
, c'est 64 THÉRAPEUTIQUE. faire une oeuvre ess
ces symptômes propres non seulement à chaque maladie, mais à chaque
malade
pris en particulier. II. La rééducation des a
du tabes il intéresse tous les médecins et un groupe important de
malades
, et aussi parce qu'il représente un des chapitres
ataxiques étaient depuis longtemps sou- mis, comme nombre d'autres
malades
, à des exercices systé- matiques. Dans les étab
cices systé- matiques. Dans les établissements fréquentés par ces
malades
, à Lamalou notamment, on avait même imaginé des
gymnastique très géné- rale et indistinctement appliquée à tous les
malades
suivant une même progression. Si on relit les p
ions que la thérapeutique doit s'approprier aux besoins de chaque
malade
, cette règle, il a fallu néanmoins la rappeler
génie, leurs consé- quences mécaniques, leurs localisations chez un
malade
donné. 3° Les procédés qu'on peut opposer à c
on- taire est plus instructive encore. Tout d'abord il existe des
malades
chez lesquels la contraction volontaire de certai
ence paralysés et dont l'exer- cice méthodique permet peu à peu aux
malades
de retrouver la contraction volontaire plus ou
N MOTRICE. 13 Il est indispensable encore de procéder pour chaque
malade
en particulier à ce travail d'analyse des élément
omprendre les perturbations apportées dans la mécanique de chaque
malade
par les troubles divers qu'on aura constatés ; c'
'y remédier. Avec un peu d'habitude cette com- préhension de chaque
malade
se fait plus facilement, mais bien vite elle mo
ue, combien en réalité sont variés les types de locomotion chez ces
malades
. Enfin il n'est pas superflu de faire observer
e- ment à l'action de chaque muscle ou chaque groupe muscu- laire
malade
. Les seconds, plus variés, et d'abord simples p
la marche et notamment dans le type de marche que l'on propose au
malade
; les uns comme les autres, si monotones et fast
c'est-à-dire dans des condi- tions telles que toute l'attention du
malade
puisse être con- centrée sur la seule région de
hoisir et souvent imaginer les exercices qui conviennent à chaque
malade
en particulier. La compréhension exacte du troubl
ivent être simples : les uns auront pour raison d'être de forcer le
malade
à exécuter un mouve- ment volontaire précis, il
un deuxième groupe on peut rapprocher les appareils qui offrent au
malade
un appui dans la marche; l'emploi de ces dernie
rtain nombre de qualités pratiques de la part du médecin comme du
malade
: c'est une lutte minutieuse qu'ils entreprennent
igence et son assi- duite : on pourrait dire justement que c'est le
malade
qui se traite et se guérit sous la direction de
c à souhaiter, et la meilleure façon de l'obtenir est de décider le
malade
à se consacrer entièrement à sa rééducation ; c
plus l'influence du milieu, les rapports quotidiens avec les autres
malades
, l'exemple des progrès dont ils sont témoins ch
d'une profession est une raison plus que suffisante pour décider un
malade
à corriger son incoor- dination. Ce qui est plu
e au second plan, mais l'effort considérable que représente pour le
malade
le travail de rééducation pourrait même alors e
ilibre. Nous ne redirons pas quelles qualités il faut demander au
malade
, mais le dernier élément, essentiel, il est vrai,
contre-indications ont été méconnues, le tabes s'est aggravé, le
malade
est indocile ou inattentif, ou le rééducateur est
un travail d'entraînement physique un tabétique, c'est-à- dire un
malade
dont les forces sont toujours amoindries et à q
s, mais leur durée n'a rien de fixe, . elle peut varier avec chaque
malade
. Si la plupart des tabé- tiques se fatiguent ra
de guérir; il ne faut donc pas s'en rapporter aux indications du
malade
et on tiendra compte plutôt des signes physiques
uotidiennes qu'il dirige en personne, le médecin donnera donc à son
malade
les indications les plus minutieuses relativeme
r, les moyens dont on s'aidera auront été déterminés exactement. Un
malade
capable de s'observer à tout instant est un mal
s exactement. Un malade capable de s'observer à tout instant est un
malade
qui s'améliorera régulièrement et vite, nous l'
t l'abandon de tout effort : pour cela les relations établies entre
malades
sont excellentes, car le spectacle d'un succès
ns- tituer par l'exercice de nouveaux mécanismes moteurs chez des
malades
; heureusement dès les premières semaines on ob
obtient en règle très générale des progrès assez nets pour que le
malade
les constate et en soit encouragé, mais c'est p
ur chacun des éléments de l'ataxie, on peut dire qu'il n'est pas de
malade
qui ne voie, s'il donne un peu d'attention et d
on à un point de vue plus pratique. LA RÉÉDUCATION MOTRICE. 81 Le
malade
, naguère impotent et immobilisé dans un fau- te
tout instant de son entourage se montre le plus heureux; nombre de
malades
, ceux en particulier que leur condition sociale
ale, on peut dire que, sauf en cas de complications, la plupart des
malades
qui avaient perdu leur indépendance peuvent la
avéré, mais si un semblable exemple est la fois consolant pour les
malades
et instructif pour les médecins, il ne faudrait
considérer comme don- nant la mesure de l'amélioration que tous les
malades
sont Archives, 2" série, t. XV. 6 82 THÉRAPEU
datant de sept ans. Incoordination motrice datant de deux ans. Le
malade
a dû renoncer au service actif pour se faire do
les progrès réalisés ont déjà changé les conditions d'existence du
malade
. Un mois plus tard, c'est à peine si on retrouv
che a été rapide s'est accentuée à ce point que depuis deux mois la
malade
n'a pas quitté le lit. Au LA RÉÉDUCATION MOTRIC
impossibles. Les progrès se montrent réguliers et assez rapides, la
malade
arrive assez vite à'se tenir seule, puis à fair
brusquement au commencement de 1901, et quand on n',ous apporte la
malade
, le 13 novembre 1901, elle était au lit depuis se
ement rééducateur est commencé en novembre -1901. A ce moment, le
malade
arrive encore à marcher seul, mais dif- ficilem
ation a en grande partie disparu, l'équilibre s'est bien assuré, le
malade
a retrouvé une attitude régulière et n'hésite p
la marche et la station debout sont impossibles; on doit porter le
malade
pour le déplacer. L'ataxie se corrige assez rég
remontant à deux ans. Le traitement est commencé en avril 4902. Le
malade
ne marche alors qu'en s'appuyant d'une main sur
che rapide appa- rue en quinze jours et assez accentuée pour que le
malade
ait besoin de deux appuis pour se déplacer. La
cinq ans, avocat. Incoordination extrême avec hypotonie accusée. Le
malade
doit se faire por- ter pour les moindres déplac
station debout est impossible. Après trois mois de rééducation, le
malade
arrive à marcher seul pendant quelques mètres.
ronc et le membre inférieur gauche. Le LA RÉÉDUCATION MOTRICE. 85
malade
marche seul encore, mais sans assurance et avec d
descente sont encore brusques et incer- tains. L'histoire de ces
malades
pourrait servir de conclusion à cette étude de
, hémorragies, dégénérescence, quelques cylindres, etc.) : l'organe
malade
était précisément l'homologue du viscère volont
, la réaction pupillaire est excessive. Chez un certain nombre de
malades
, chez ceux qui, à la suite du sommeil, demeurent
ritative exercée sur ces dernières par des cellules sphinctériennes
malades
voisines. L'union centrale des noyaux sphinctér
feste un peu de céphalée, d'hébétude et de congestion; l'haleine du
malade
présente alors une odeur spéciale qui peut le g
nsport d'un aliéné en chemin de fer; il est contre-indiqué chez les
malades
congestifs. F. 1301SS1ER. IL Maladie de Basedow
xcès ; par le pr BoiNET. (Revue neurologique, août 1899.) Chez le
malade
dont l'observation est relatée, le corps thyroïde
et trop massive pour permettre une intervention utile, emporta le
malade
quelque temps après. L'autopsie n'a pas été prati
Sciences médicales de Lyon, avril 1901.) M. Gauthier présente un
malade
opéré par M. Jaboulay pour une névralgie du tri
. Jaboulay pour une névralgie du trijumeau datant de quatre ans. Le
malade
souf- frait dans la zone des nerfs maxiliaires
s est rede- venue possible. Six mois après l'opération, l'état du
malade
est prospère : il a engraissé de 4 kilogs. Il e
, il novembre 1901.) SOCIÉTÉS SAVANTES. 101 M. Lépine présente un
malade
atteint d'épilepsie jaksonienne, dont chaque cr
n des membres supérieurs, le gauche le plus souvent, et alalie). Ce
malade
ayant eu autrefois un écoulement de l'oreille, M.
OES présente un débardeur de trente-six ans atteint d'aor- tite. Ce
malade
éprouve à propos du froid, d'efforts, du vent, et
l'apoplexie. M. BRISSAUD depuis la dernière séance a observé quatre
malades
en état d'apoplexie peu de temps après l'ictus.
ment le signe de Babinsktri. M. Marie a observé le même fait sur un
malade
deux heures après l'ictus. Méthode de l'isole
rière pour la cure d'isolement et de psychothérapie appliquée aux
malades
trop pauvres pour pouvoir être traités dans les m
commune. La condi- tion d'accepter l'isolement absolu est posée au
malade
avant son entrée. Il est tenu dans un lit dont
er les soins matériels. Le dia- gnostic n'est jamais fait devant la
malade
, on se contente de lui affirmer qu'elle doit gu
contente de lui affirmer qu'elle doit guérir. M. Déjerine, sur 200
malades
, n'a eu que 2 insuccès. Il traite ainsi des hys
les médecins des hôpi- taux à s'organiser pour faire bénéficier les
malades
pauvres de cette méthode. Maladie de Dupuytre
binski sur trois scléroses en plaques et ne l'ont pas trouvé sur un
malade
atteint d'un syndrome hystérique simulant la sc
trouble organique. Enfin ils ont constaté la diadococinésie sur un
malade
atteint d'une lésion cérébelleuse consécutive à
se consécutive à un traumatisme occipital. Examen de la moelle d'un
malade
porteur du signe 6t'A)'o ? ? o ! 'e)'(M : . Tab
ruste. M. Henri Dufour montre les coupes de moel4e provenant d'un
malade
mort tuberculeux et n'ayant présenté comme seul s
met donc de considérer comme tabétiques avérés un certain nombre de
malades
qui n'ont pour tout signe clinique que l'Argyll
signe de Babinski. Cette association flascospasinodique est chez le
malade
entièrement nette. La ponction lombaire ne décèle
tion. A une période plus avancée, ils sont extrêmement égoïstes. Un
malade
me traduisait sou état mental par ces mots : «
: la psychologie des phtisiques au contraire, est celle de tous les
malades
infectés et épuisés. J'estime qu'il ne faut pas
decins de nos jours se préoccupent de l'oppor- tunité d'éclairer le
malade
sur son état. En révélant la vérité au - tuberc
107 exercent cette influence sur la moralité et la conscience des
malades
. - M. Caznux (d'Eaux-Bonnes). En principe, je s
formes et des ménagements ; le médecin de famille peut préparer le
malade
et l'entourage et leur épargner un aveu brutal.
service de la Salpêtrière, je ne perds guère, par an, plus de deux
malades
pour cause de tuber- culose. C'est qu'ils ont,
très bon appétit ; sinon on les gave. Quant à l'état mental de ces
malades
, il faut distinguer ceux qui sont atteints de t
lles anormales. Somnoforme et suggestion. M. Paul FAREZ, Certains
malades
ne peuvent, pour diverses raisons, être plongés
paratif, chez tous les individus, jeunes ou vieux, bien portants uu
malades
, assis ou couchés, déshabillés ou non, avant ou
e non lieu et appli- qué un régime non déshonorant d'internement du
malade
. En pas- sant en revue les actes les plus fréqu
ompli avec une soudaineté brutale habituelle aux épi- leptiques, le
malade
s'étant acharné sur le cadavre de la victime do
TOULOUSE, Le mercredi matin, visite du service et présentation des
malades
intéressantes. Maison nationale DE CHARENTON.
ut être définie : l'action de la suggestion exercée par un esprit
malade
sur un ou plusieurs esprits sains, qui réagissent
et à trois personnes. Dans ce genre de délire communiqué, il y a un
malade
qui domine l'autre ; l'un est le persécuté acti
ontagion est un fait physique résultant des variations que le sujet
malade
fait subir au sujet sain dans sa dépense d'éner
défi- nition, n'est pas autre chose que la suggestion d'un esprit
malade
sur un ou plusieurs esprits sains, qui 'réagissen
vie commune aussi intime que possible ; 2° l'ascendant habituel du
malade
sur le ou les sains d'esprit ; 3° l'action ince
s, frappent l'imagination et sont d'autant plus contagieuses que le
malade
paraîtra plus fou. Ce sont d'elles que relèvent
commissaire et qu'il croyait bien que sa maîtresse était gravement
malade
. Depuis quatre jours, il n'avait plus entendu les
chez le sujet passif, et commentjuger les réactions de ce genre de
malades
? Il nous semble que le fait même de l'impositi
Sa mère, prédisposée alcoolique a été internée en même temps que la
malade
pour des phénomènes délirants nés sous l'influe
blent avoir donné une nouvelle force aux phénomènes délirants de la
malade
. En effet, au mois d'août les troubles hallucinat
ons délirantes et idées de persécutions. Signé : Dr Magnan. Cette
malade
est restée dans le service de M. Magnan jusqu'au
u mois de janvier 1902, moment où nous l'avons perdue de vue, cette
malade
est restée persécutée et hallucinée. De nou- ve
e présente des troubles vaso- moteurs de la face et des mains. La
malade
qui fait le sujet de cette observation présente
jet passif et son évolution ultérieure après la séparation des deux
malades
. 1 Les renseignements suivants sont dus à l'ama
mêmes interprétations; à cela s'ajoute le cachet particulier de la
malade
qui'est alcoolique et dont l'intel- ligence com
igné : Dr Magnan. D'après les renseignements que nous avons eus, la
malade
est restée cinq mois à l'asile de Maison-Blanch
t rire; on lui laissait exprès les croisées ouvertes pour la rendre
malade
, etc. « Les hallucinations de l'ouïe et de la v
action des impressions sugges- tives se faisait sentir tant que les
malades
étaient en com- mun, en donnant une plus grande
rême bienveillance et amabilité nous a permis de suivre de près les
malades
qui font l'objet de cette étude. 156 PATHOLOGIE
es impulsions épileptiques , sont incons- cientes, automatiques, le
malade
n'a aucun souvenir des actes accomplis. Chez le
ons existe une hallucination, très rarement une obsession. Bref, le
malade
est l'esclave de ses sensations et de sa maladi
de mille manières. C'est ainsi qu'on rencontre souvent chez un même
malade
soit une seule obsession ou impulsion, qui se r
nte en clinique, n'est que l'image fidèle de l'histoire complète du
malade
; grâce à celle-ci seulement, nous arri- vons à
e scinder leur substratum commun et par suite à amputer le corps du
malade
même. Voilà à quelles considérations nous mèner
à cause de ce défaut cérébral, du service militaire. Le père de la
malade
est lui-même mort à l'âge de soixante-quatre an
d'une fluxion de poitrine ; elle était de tempérament nerveux. La
malade
, enfin, a eu cinq frères et une soeur; trois frèr
nerveux. Une soeur bien portante s'intéresse particulièrement'à la
malade
. La malade, elle-même, n'a pas fait de graves m
ne soeur bien portante s'intéresse particulièrement'à la malade. La
malade
, elle-même, n'a pas fait de graves maladies dans
rique) ; quelquefois, ces douleurs arrivaient à un tel point que la
malade
s'évanouissait, d'autres fois des crises de lar
ladie. Ces idées, à la longue, préoccupaient moins l'esprit de la
malade
; celle-ci gardait l'espoir de s'en débarrasser e
n dommage considérable causé par un prêtre à toute la famille de la
malade
, à tel point que l'évêque dût s'en mêler; 2° la
re, qui entrait dans leur fabrication était un poison énergique, la
malade
qui était présente, se troubla, sentit une vive
très tenaces, et, d'après le dire d'une amie, il y a quatre ans, la
malade
alla même jusqu'à râper des allumettes dans du
ées- mélancoliques- et, quelques idées de suicide, mais sans que la
malade
fasse de tentative véritable; d'autre part elle
ve. Pendant DES OBSESSIONS ET IMPULSIONS. '163 que celui-ci était
malade
, M. B... était chargé de lui donner les soins n
la. place à sa soeur. Peu de temps après, son père mourut, et la
malade
souffrant énormément, rentra à Paris consulter
ntre à l'asile clinique dans le service de M. Magnan. A l'asile, la
malade
présente une attitude triste qui indique des so
'acte. Mais par intervalles, les impulsions sont plus fortes, et la
malade
se trouve alors dans un état d'anxiété 164 PATH
y a des jours au contraire où ces idées sont moins intenses, où la
malade
paraît calme. Dans ces intervalles, Marque B...
ononçait automatiquement des paroles incohérentes : « Pourquoi...
malade
... oh ! non... je ne guérirai pas... mon Dieu..
eau éclater, consécutivement à la rémission présente, attristent la
malade
, exagérant d'ailleurs ses souffrances. Finaleme
tête). DES OBSESSIONS ET IMPULSIONS. 16S L'examen somatique de la
malade
ne révèle aucun stigmate physique de dégénéresc
particularités suivantes : 1° Le syndrome homicide éclate chez la
malade
par des accès paroxystiques à la suite des caus
parfois sans cause, il devenait triste pendant plusieurs jours. La
malade
ne peut pas nous fixer davantage sur ce point.
fixer davantage sur ce point. Dans les antécédents personnels de la
malade
on ne trouve ni convulsions, ni maladie fébrile
genèse, brusquement, l'idée du suicide surgit dans le cerveau de la
malade
. Cette idée obsédante n'avait aucune relation a
ndrome ainsi caractérisé se présenta, trois fois, et chaque fois la
malade
tenta de se suicider. La première fois, il y a
malade tenta de se suicider. La première fois, il y a cinq mois, la
malade
en parfaite santé, donnait des soins à ses enfa
te de nos questions sur l'idée qui s'est emparée de son cerveau, la
malade
commence à pleurer et finit par s'étonner elle-
ul motif appréciable. Finalement, après dix jours d'observation, la
malade
, moins inquiète, est envoyée à l'asile de Maiso
n-Blanche, dans un état d'amélioration sensible. Chez cette seconde
malade
, nous remarquons que le syn- drome suicide exis
ne manière brusque, sans nulle réflexion antérieure, et pousse la
malade
à l'exécution de l'acte instantanément ; aucune
pour rentrer se soigner chez lui; actuellement il est rétabli. La
malade
a été bien portante pendant son enfance. Elle n'a
uvre plusieurs fois par jour et souvent pendant la nuit ; jamais la
malade
n'exerçait l'onanisme digital. A dix-sept ans,
tenant'sa chemise serrée entre ses jambes. A l'âge de vingt ans, la
malade
eut les premiers rapprochements sexuels. De vin
x sensations qu'elle avait éprouvées lors de son premier coit. La
malade
, par suite de l'onanisme répété, éprouvait du pru
rait avec plus d'acharnement à la masturbation. En même temps. la
malade
se sentait poussée à des actes extra- ordinaire
se et de douleur le long de la moelle épinière. Dans cet état, la
malade
est amenée à Sainte-Anne. A l'asile, elle est t
toucher. Parfois, elle se sent poussée à fouiller dans les lits des
malades
pour voir s'il n'y existe pas des porte- monnai
lui écrive, parce qu'elle doute si au milieu du bruit fait par les
malades
elle n'a pas entendu le nom de la couleur, et que
trouveraient là et dont elle ne distinguerait pas la couleur. La
malade
met trois heures à s'habiller et déshabiller, exa
er caché des billets de banque ou des porte-monnaies. Parfois. la
malade
est agitée, profère des invectives surtout quand
e traitement moral du médecin influence énormément sur l'état de la
malade
; enfin, au bout de seize mois elle arrive à se
s, qui s'étaient emparées d'elle il y a quelques mois. Chez cette
malade
, nous constatons donc une coexistence d'un cert
LSIONS. lui t mais n'a fait jamais aucune tentative. Une sceurde la
malade
s'est suicidée à l'âge de vingt-quatre ans. Ell
de ces crises elle s'est noyée. Une autre est morte phtisique. La
malade
ne commença à parler qu'à l'âge de cinq ans et av
, l'accusant de lui avoir volé un petit chien. Dans son enfance, la
malade
était triste, craintive et cher- chait la solit
et la rendent incapable de con- tinuer l'école. C'est alors que la
malade
commença la couture. En même temps, Marie-Louis
e de Saint- Guy. Tout son corps tremblait et même la bouche, dit la
malade
, ce qui lui créa une certaine difficulté pour s
gt ans, à cause de ses crises hystériques répétées et de chorée, la
malade
fut internée à l'asile de Bron (Lyon), d'où ell
e fatigue générale (à la suite du plaisir sexuel). Pendant que la
malade
travaillait la couture, elle volait la soie du
asins du Bon Marché. A la suite d'un vol commis dans ce magasin, la
malade
fut condamnée à six mois de prison. Elle accomp
peine, quand, à la suite des crises répétées qui la rendirent trop
malade
, elle fit voir ses habitudes maladives, et fut
ladives, et fut mise en liberté. A part ces impul- sions au vol, la
malade
présentait continuellement des idées vagues de
êtée pour être ame- née à l'infirmerie et de là à Sainte-Anne. La
malade
présente une faiblesse marquée du côté intellectu
égion épigastrique et ovarienne, hémianesthésie du côté droit. La
malade
à l'asile a parfois des idées noires ; elle se se
apparaissent et se répètent aux différentes époques de la vie de la
malade
. Tous sont greffés sur un même terrain : la dég
ladie remonte à l'âge de trente-quatre ans. Jusqu'à ce moment, la
malade
était bien portante sauf le caractère un peu tris
bougie allumée sans avoir peur de voir s'allumer un incendie. La
malade
avait surtout la crainte de blesser sa fille ou u
avait surtout la crainte de blesser sa fille ou une personne 'Cette
malade
. selon les renseignements du M. le D'Garnier, méd
ilité et de persé- cution, et quelques anciennes idées de doute. La
malade
s'imagi- nait que des assassins étaient cachés
de suite pour le crime dont on l'accu- sait. Trente jours après, la
malade
est sortie complètement guérie. Elle alla passe
l'asile Sainte-Anne pour la troisième fois le 25 février. 1902. La
malade
à l'entrée piésente cette fois des idées mystiq
. Ces troubles diminuent sensiblement et, au bout de trois jours la
malade
devient lucide ; tout avait disparu, elle ne se
cette observation, nous saisissons ces faits caractéristiques : La
malade
a présenté, dans l'intervalle de treize années,
favorable, mais à la con- dition capitale de ne jamais négliger le
malade
, de l'avoir chaque jour sous les yeux, de lui i
nomènes. Ladurée de dix ans est rare (Observ. I et 111.) Souvent le
malade
succombe au premier accès (Observ. IV.) Pendant l
lontaire semble intact, la paralysie musculaire sur- vient quand le
malade
lance à plusieurs reprises des impulsions volon
elle l'hypothermie des animaux auxquels on a injecté du sang de ces
malades
(Ce.ni). Travail complet en préparation. P. KER
Une intervention chirurgicale' est réclamée par la famille, mais le
malade
succombe à une pneumonie, dont il présentait les
horizontales et mouvements de la tête. Il ne diffère chez les deux
malades
que dans la rapidité et l'amplitude des oscillati
6 mars 1901.) MM. Josserand et Lesieur présentent le coeur d'une
malade
ayant succombé à une méningite cérébro-spinale,
nationale de Médecine de Lyon, 20 mai 1901.) M. Duplant présente un
malade
qui, immédiatement après un grave accident, eut
omplète du membre supérieur; il n'y a pas de paralysie faciale ; le
malade
craint la lumière; voit bien les objets éloigné
yon, 12 juin 1901.) M. Collet rapporte l'observation curieuse d'une
malade
qui, en résumé, a présenté les phénomènes suiva
supérieurs, mais étendu à la face, à la langue, au maxillaire. Le
malade
, cultivateur, est âgé de cinquante-neuf ans et n'
alade, cultivateur, est âgé de cinquante-neuf ans et n'a jamais été
malade
. Il se plaint seulement de tremblement, de rai-
Pas de tremblement du larynx. La marche se fait à petits pas. Le
malade
présente l'attitude classique de la maladie de
rant un quart d'heure. Pendant l'examen, le pouls battait à 110. Le
malade
reste somnolent et abattu pendant la soirée qui
téri- que. La distribution de l'anesthésie est caractéristique ; le
malade
présente en outre une zone hystérogène daus le
nale de médecine de Lyon, 2 décembre 1901). M. Leclerc présente une
malade
avec le sydrôme de paralysie athénique bulbo-sp
nale a prévalu sur celle d'asthénie bulbaire ; car ehez beaucoup de
malades
, l'asthénie musculaire occupe non seulemet les
iques. D'après les antécédents trouvés du côté des parents et de la
malade
, on employa à cette époque (août 1896 à mai 189
oment, le diagnostic de syphilis héréditaire. En octobre 1897, la
malade
présentant de l'affaiblissement des REVUE DE PA
xistence d'un kyste. L'amélioration consécutive fut passagère et la
malade
rentra en juillet 1898 à l'hôpital présentant :
mptôme concomiltant. Le diagnostic se fera par l'examen attentif du
malade
, cepen- dant au premier abord, on peut croire q
ion ferme en restant dans les généralités. En ce qui concerne les
malades
internés d'office, c'est-à-dire sans que les pa
n ne puisse REVUE DE MÉDECINE LÉGALE. 195 sûrement éviter que les
malades
de cette nature soient victimes d'injustices. O
par de l'inégalité pupillaire et de l'hésitation dans la parole. Ce
malade
était syphilitique. Dans le troisième cas, il s
- phalite tuberculeuse. MM. ANGLADE et CIIOCREAUX (d'Alençon). Le
malade
avait subi un violent traumatisme à huit ans, p
onlo-cérébelleuse. M. Thomas présente les pièces de l'autopsie d'un
malade
pour lequel M. Touche et lui-même avaient posé
ophagisme, catatonisme. MM. Brissaud et Henri Meige, présentent une
malade
de cinquante- neuf ans, atteinte de mouvements
un état mental parti- culier, obsession nosophobique qui pousse la
malade
à exprimer par une mimique extrêmement dramatiq
amatique, les douleurs dont elle se dit atteinte. En réalité, cette
malade
est incapable de préciser le siège de ses doule
téréo- typés non convulsifs ; ils cessent dès que l'attention de la
malade
est attirée ailleurs ; ils s'exagèrent dès qu'e
otéger contre la douleur. On peut présager, étant donné l'âge de la
malade
, cinquante-neuf ans, que son désordre mental et
ateur, qui n'aurait pas assisté au début des troubles moteurs de la
malade
, et qui n'aurait pu entendre les explications q
rouve dans la majorité des cas de cachexie même sans myélite. Les
malades
de M. Guillain n'étaient-ils pas des tabétiques c
s ana- logues et des phénomènes cloniques qu'on provoque chez des
malades
dits neurasthéniques, phénomènes plus ou moins co
pronostique, à notre avis, est importante à connaître. Deux de nos
malades
, plusieurs mois avant leur mort, eurent des idé
mois avant sa mort, eut une psy- chose érotomaniaque, un quatrième
malade
eut un délire religieux, il s'est pendu. Nous o
d'ailleur avoir par eux-mêmes un pronostic grave, puisque un de nos
malades
s'est suicidé. Ces troubles psychiqnes ne sont
oolique (vin, absinthe, amers). Enfin, depuis de longues années, ce
malade
tousse aisément et il a des bronchites longues
ctilité électrique sont allé en s'aggravant progressivement. ' Le
malade
rentre en mars 1900 avec des signes indéniables d
eux, d'indolent, de vicieux,, celles de lympha- tique, d'anémié, de
malade
en un mot, et au lieu de sévir, il pré- viendra
a plupart des conférences seront accompagnées de présenta- tions de
malades
, de démonstrations cliniques de psychothérapie,
uer pour ne pas envoyer à l'asile et les traiter comme aliénés, des
malades
qui doivent guérir à l'hôpital ou y mourir. L
à temps. Il a eu l'occasion de voir récemment dans un asile, une
malade
envoyée comme atteinte de psychose post-opératoir
mmunication à la Société de Chirurgie (le mars 1898) l'exemple d'un
malade
envoyé en plein délire fébrile d'un service par
it dans un article du Bulletin médical (14 septembre 1898), que les
malades
auxquels il était fait allusion n'étaient pas d
liénés chez lesquels des opéra- tions ont été pratiquées ; mais des
malades
qui ont été opérés à l'hôpital et qui ne sont v
tion à la Société de Chi- rurgie, l'un de nous ' avait présenté ces
malades
sans étiquette en se bornant à montrer que cett
on clinique. La plupart des aliénistes d'ailleurs déclarent que les
malades
qui délirent après les opérations sont des préd
tion héréditaire ou acquise, doivent être tenus pour suspects. La
malade
G... (obs. I) était nettement une prédisposée ;
obs. I) était nettement une prédisposée ; il en était de même de la
malade
II... (obs. II). Le premier malade de M. Dubous
ée ; il en était de même de la malade II... (obs. II). Le premier
malade
de M. Dubousquet (obs. VI), présentait très net
(obs. VIII), nous avons peu de renseignements sur l'histoire de la
malade
. En tout cas, il s'agit d'une débile et le déli
nt de vue pratique, la classe des psychoses post-opératoires. Les
malades
qui en sont atteints avaient jusqu'alors échapp
n plus le chapitre des psychoses en s'abstenant d'opé- rer certains
malades
. M. Régis pense que dans ces conditions on doit
de coïncidence, nous pouvons citer, d'ailleurs, l'ob- servation du
malade
du Dr Legrain et qui se trouve à la fin de ce m
Legrain et qui se trouve à la fin de ce mémoire (obs. IV). 1 . Un
malade
opéré de cure radicale présente quelques troubl
déjà quelques symptômes avant son opération. Quoi qu'il en soit, le
malade
devient paralytique général. Il est certain q
qu'alors latents. Les mêmes réflexions peuvent être faites pour la
malade
Q... (obs. III). Les opérations gynécologiques
s bien définies; on ne saurait évidemment y faire rentrer le cas du
malade
cité plus loin et devenu paralytique général ap
nt toxique crée les variétés du délire d'intoxication. Chez telle
malade
hystérique qui a présenté autrefois des accès de
auront sollicité ou pratiqué une opération dans le but de nuire au
malade
. Chez tel malade, l'opération pourra, par la pe
ou pratiqué une opération dans le but de nuire au malade. Chez tel
malade
, l'opération pourra, par la perte de sang ou le
nts héréditaires, des formes de troubles mentaux présen- tés par la
malade
, surtout aussi du degré de prédisposition, enfi
us ce rapport, l'un de nous a eu l'occasion de voir récemment une
malade
, depuis longtemps hypochondriaque et mélancolique
guë avec tendance au suicide, qui disparut brusque- ment dès que la
malade
put se lever. Le diagnostic découle des considé
e mémoire déjà cité (1 ? mars 1898) l'un de nous citait le cas d'un
malade
envoyé dans un asile pour un délire post-opérat
entièrement du degré de la prédisposition héréditaire ou acquise du
malade
. Les considérations qui précèdent, nous permett
La symptomatologie est très variable et dépend surtout de l'âge du
malade
, des antécédents héréditaires, du degré de la p
de la forme des troubles mentaux; présentés antérieurement par les
malades
; enfin, de la nature de l'opération pratiquée.
nte d'une mort pro- chaine et certaine. Depuis quelques jours, la
malade
refuse même les aliments, se confine au lit et
interrogé nous fournit les renseignements suivants : Le père de la
malade
, de constitution délicate, supporte très mal la
encore ainsi que sa femme et ont tous deux soixante-quinze ans. La
malade
a deux frères et une soeur très normaux. Une co
frères et une soeur très normaux. Une cousine est imbécile. Notre
malade
était très exaltée mais gaie et active; elle a eu
liora- lion très rapide de l'état mental et de l'état physique ; la
malade
engraisse. Le 20 avril, rechute. Les idées hy
l'a lu dans les journaux. Elle reconnaît de ses parents parmi les
malades
. Des hallucinations menaçantes de l'ouïe la terri
lle fait une tentative de strangulation. Le 28 septembre 1899, la
malade
toujonrs émotive, pleure dès qu'on l'interroge.
condriaques et les idées de négation ont disparu; « je croyais être
malade
, c'était des idées... quand on n'a pas de cerve
tématisées comme s'il y avait de l'affaiblissement intellectuel. La
malade
fait en outre des erreurs de personnalité : elle
de personnalité : elle croit reconnaître sa belle-mère dans une des
malades
, ses enfants dans ceux qui jouent dans les jard
. Il s'agit d'une observation très nette au point de vue mental. La
malade
n'était avant l'opération qu'une simple exaltée
Le père était normal; la mère est morte d'un cancer, s'enivrait. La
malade
a eu à l'âge de dix- neuf ans une fièvre typhoï
l'on décida l'abla- tion d'un fibrome par la voie abdominale. La
malade
, qui avait déjà en terreur d'entrer à l'hôpital s
ésente des lacunes. L'état physique commence à s'améliorer; mais la
malade
est tou- jours très anémiée, très affaiblie.
convalescence. Réflexions. Il s'agit dans cette observation d'une
malade
méfiante avant l'opération, et très certainement
cie), née le 8 octobre 1858, à Paris. Renseignements fournis par la
malade
. Antécédents hérédi- taires : Père et mère d'or
r de la mort de son père survenue quand elle avait dix-neuf ans, la
malade
dut subvenir à la vie de sa mère et se surmena.
tervalle (décembre 1889 et jan- vier 1890). A partir de ce jour, la
malade
s'est sentie physique- ment affaiblie. En 189
is reprirent au bout de quelques jours. A partir de ce moment, la
malade
devint irritable, émotive, prompte à s'effrayer
a. Elle avait de fréquentes insomnies. Histoire de la maladie. La
malade
fut opérée le 24 mai 1897, î, pour un polype du
ies nasales, et à qui elle avait dû cacher la mort de sa mère. La
malade
raconte que sous le chloroforme, elle croyait sen
e de vomissements. Pendant les premiers jours après l'opération, la
malade
ressent des fourmillements, 'qu'elle compare à
vec et les bras aussi. Du mois de mai jusqu'au mois de septembre la
malade
doit res- ter couchée, elle dormait peu, et fut
ien. Mère, morte de fièvre typhoïde, cinq ans après la naissance du
malade
. Un fière ainé, cinquante ans. « Boit comme un
n fière ainé, cinquante ans. « Boit comme un suisse et n'est jamais
malade
». Garçon de lavoir, marié, deux enfants bien por
pas joueur. Peu porté sur les plaisirs sexuels . A aucun moment le
malade
n'avait pré- senté de tendance à la mélancolie,
ujours d'un caractère gai et expansif. Ilabitudes de boissons. Le
malade
marié depuis vingt-huit ans avait toujours été
es conseils de son médecin.» Habitudes de boissons avouées par le
malade
^ à l'entrée. (14 mars 1898). Vin rouge 2 litres
eux fois par jour. Jamais de vulnéraire. Histoire de la maladie. Le
malade
était affecté d'une hernie inguinale depuis sa
anteur fort possible au niveau de sa hernie. Dès cette époque notre
malade
a présenté nettement les allures d'un mélancoli
pendant que dans les cinq à six jours qui ont suivi l'opération, le
malade
était vraiment bien. On aurait dit que les idées
is de séjour à la clinique, vingt et un jours après l'opération (le
malade
avait passé ce temps-là toujours alité), le chi
r aucun renseignement sur son état. 4 mars 1898. La femme ramène le
malade
chez lui, mais presque aussitôt elle voit son é
dit la femme, il avait toujours peur de se faire du mal. Etat du
malade
à son entrée (14 mars 1898). Malade très obnu-
eur de se faire du mal. Etat du malade à son entrée (14 mars 1898).
Malade
très obnu- bilé. Lenteur extrême des conception
ofond de la mémoire portant seulement sur les faits récents, car le
malade
nous dit bien son âge, son lieu de naissance, l
aire, mais ses mouvements sont très indécis. Quand on commande au
malade
de la tirer, il ne la tire pas complètement et il
e... je ne sais pas... je ne sais pas. » 28 avril 1898. - L'état du
malade
a été en s'améliorant de jour en jour sous l'in
LE. .naïade a conscience annonce l'anesthésie des sphincters. -Le
malade
semble nettement envoie de gnérison. Réflexions
ettement envoie de gnérison. Réflexions. Il s'agit dans ce cas d'un
malade
prédis- posé (asymétrie faciale ; vertiges prob
e. Accidents fébriles consécutifs. Deux mois après l'opération la
malade
présente des étourdisse- ments accompagnés d'éb
us donne aucun renseignement sur les antécédents héréditaires de la
malade
et ne dit pas ce qu'elle était avant d'être opé
s orage se calme après quelques jours de traitement approprié et la
malade
paraissait en voie de guérison, lorsque, un moi
érison se fit jour dans ma pensée. Mais je n'avais pas fini avec ma
malade
qui vingt-deux jours après notre intervention e
nts. Mon excellent ami le Dr Ballet est appelé par moi auprès de la
malade
et comme moi pense que nous avons affaire à une
rice au niveau de la région hépatique ». Au moment de sa sortie, le
malade
nous donne facilement les renseignements suivan
ants, tous bien portants. Quoique délicate, elle n'avait jamais été
malade
. En juillet 1898, elle est prise subitement d'u
Un médecin consulté ordonne un vésicatoire. Après trois semaines la
malade
va mieux. En septembre le point de côté revient
nant du pus. C'est là que les idées délirantes apparaissent. - La
malade
qui a conservé le souvenir complet de son délire,
ues et de persécution ont disparu, ainsi que les hallucinations, la
malade
manifeste toujours par ses paro- les et ses act
ns survenus chez une débile. Il eût été intéressant de savoir si la
malade
avait présenté d'autres délires avant l'opérati
trua- tion s'était montrée le 25 mars 1900. Le 28 août elle tombe
malade
avec des douleurs dans le bas ventre. Le médecin
Pourtant, elle était très faible et très nerveuse et les gardes-
malades
la regardaient comme étant trop sensible. A Noël,
aisons , je résolus de me laisser gui- der par la température de la
malade
et d'entreprendre la laparo- tomie quand la tem
mie; 0.070 centimètres cubes de chloroforme furent administrés à la
malade
. Il fut impossible de se former une idée de la
ésions faites à celles-ci pendant l'opération. Après l'opération la
malade
était très affaiblie, le pouls faible et accélé
8°7 centigrades; 38°3 centigrades). Il fut bientôt évident que la
malade
avait des hallucinations de persécution. Elle n
ne chambre (elle avait été isolée)', où furent soignés trois autres
malades
, et aussitôt elle se calma, dormait bien et guéri
nous avons soumis à l'épreuve de ce traitement un certain nombre de
malades
atteints de cette affection qui se sont présent
ques nous avons été amené à approfondir l'histoire pathologique des
malades
que nous avons eus à traiter, et nous avons été
ser induire en erreur et prendre pour du tic la grimace que fait le
malade
au moment d'un paroxysme, grimace provoquée uni
ent par une sensation particulière, sorte d'aura qui fait dire au
malade
: «je sens ma crise venir », et laissant après le
r d'endolorissement ou seulement une appréhen- sion qui fait que le
malade
redoute le moindre attouchement de la face comm
produire une nouvelle secousse. Il est vrai d'ajouter que quelques
malades
attirent l'attention surtout sur une douleur co
ne lésion locale du nerf ou des centres correspondants. Autant de
malades
, autant de descriptions variées de l'accès, et
nt ici bien souvent considéré comme du tic la grimace que fait le
malade
lorsque surgit la douleur. Les cas de tic vrai
s par lui, n'a pu constater le tic que chez 4 d'entre eux. Sur 13
malades
atteints de névralgie faciale grave, nous ne l'
ste assez sou- vent inaperçue, mais que l'on constate chez quelques
malades
au cours de crises violentes et prolongées. Qua
à la douleur, et nous l'avons trouvée d'autant plus marquée que le
malade
traversait une période plus douloureuse de sa c
influence d'une façon à peu près constante chez la plupart de nos
malades
. C'est d'abord l'influence atmosphérique, ce qu
ersement; ce qui fait qu'à ces époques de transi- tion, on voit les
malades
revenir par série consulter et déplorer le reto
jours très accentuée. Nous nous sommes efforcés de déceler chez nos
malades
la cause probable de la névralgie à type grave,
is, si souvent invoquées sans fondement bien réel. Chez un de nos
malades
la névralgie paraissait devoir être rapportée au
r, et se localise de préférence à la branche ophtalmique. Mais ce
malade
nous confia qu'en dehors de ses grandes crises
arités d'ordre clinique que nous avons pu relever chez une série de
malades
atteints de névralgie du trijumeau. ' II. Tra
qui veut dire que dans tel ou tel type de névralgie 1 Chez un autre
malade
franchement tabétique, les crises névralgiques
raitement électrique visaient de même à appliquer cette méthode aux
malades
atteints de névralgie faciale. Nous avons eu re
s intensités n'étaient pas égale- ment bien supportées par tous les
malades
, quelque dou- ceur et quelque précaution que l'
ssé quelque peu influencer parles sensations et les impressions des
malades
eux-mêmes et nous sommes-nous contentés d'inten
tions faciales. Le dispositif a été combiné de telle sorte que le
malade
puisse faire les applications lui-même sans dange
urveillance du traitement. Il lui appartiendraseulementde tenir son
malade
1 La plupart des malades arrivent au buut de tr
t. Il lui appartiendraseulementde tenir son malade 1 La plupart des
malades
arrivent au buut de très peu de temps à bien ap
C. Intensité. L'électrode faciale étant bien appliquée sur le côté
malade
, l'électrode indifférente étant fixée au moyen
douleurs faciales, sciatiques, intercostales disparaissent et si le
malade
a la constance de se soumettre à un traitement
puissante de ce procédé. Nous avons essayé d'appliquer à certains
malades
les inten- sités élevées. Il est certain que ce
ément supportées surtout si on a la précaution d'y accou- tumer les
malades
en leur faisant prendre des séances quotidienne
s quotidiennes à intensités progressivement croissantes. Mais les
malades
n'aiment pas beaucoup, en général, la sensation
sation énergique fournie par les intensités élevées, et plus d'un
malade
nous a déclaré préférer renoncer l'électricité qu
L'emploi de hautes intensités demande une surveillance constante du
malade
, ce qui ne signifie pas cependant que la méthod
terruption brusque dans le circuit,, soit du fait d'un mouvement du
malade
, soit du fait d'un contact défectueux peut amen
lige de s'informer de temps à autre des sensations éprouvées par la
malade
sous l'influence du courant. Lorsqu'on emploi
dont l'évaluation est impossible. Les sensations éprouvées par les
malades
au moment du passage du courant sont interprété
u passage du courant sont interprétées de façon très diverse. Tel
malade
déclare ne rien sentir du tout avec 4, 5, 6 milli
ème aura une impression de chaleur bienfaisante. A aucun moment les
malades
auxquels nous avons appliqué les intensités fai
tâtonné dans cette voie, le minimum de temps que nous imposons aux
malades
est une heure. Nous avons recherché parmi les o
ans l'autre, quarante à cin- quante minutes. Autant que nous, les
malades
sont convaincus de l'avantage des séances prolo
longues. Ces séances prolongées ne produisent aucune fatigue, le
malade
n'ayant aucun appareil à tenir. Il est indispen
rs en état d'humidité parfaite. On n'oubliera pas de recommander au
malade
qui fera lui-même les applications de s'assurer
a repris son aspect normal. Immédiatement au sortir de la séance le
malade
éprouve un sentiment de bien-être, une détente
des applications. Un bon moyen pour en obtenir l'exécution chez les
malades
est de les enga- ger à s'y soumettre le matin d
des douleurs, fait sur lequel il y a lieu d'appeler l'attention du
malade
, afin de ne pas le laisser con- clure à l'ineff
nt encore aucun résultat, ou traversant la période hyperalgique, le
malade
se trouvait découragé, et s'apprêtait à renonce
moyenne que nous avons généralement adoptée. Au bout dece temps les
malades
les plus gravement touchés accusent à peu près
uspendre d'une façon définitive. Il est nécessaire en effet que les
malades
reviennent de temps à autre à l'électricité, et
ces séances dans la semaine précédant la menstruation. Cer- taines
malades
se sont même tellement accoutumées à cette faço
Mias, Guilloz, Vernay. Toutes ces observations se rapportent à des
malades
traités par la méthode de Bergonié, ou tout au
offrent un intérêt primordial puisque l'auteur a pu suivre certains
malades
pendant sept à huit ans. Malheureusement tous l
ons dans la cure de névralgie faciale. Nous avons traité ainsi 17
malades
atteints de névralgie faciale dont la plupart a
u à peu près tout, pour obtenir un peu de soulagement. Sur ces 17
malades
, 7 ont présenté une névralgie du type grave ave
névralgie du type grave avec tic plus ou moins prononcé. Sur ces 7
malades
nous devons noter un insuccès complet; tous les
proportions variables. Cette amélio- ration a été moyenne chez une
malade
qui ne s'est pas sou- mise au traitement avec l
mais elle a été très marquée au contraire chez les 5 autres. Six
malades
avaient le type grave mais sans tic. Sur ces G
e de douter de l'amélio- ration obtenue, mais si l'on interroge les
malades
avec soin et si l'on ne se borne pas à leur pos
ctrisation a usé la névralgie » (Bergonié). Lorsqu'on demande aux
malades
d'étabir une comparaison entre les sensations é
douloureuses. « Ce ne sont plus des éclairs, nous a dit l'un de nos
malades
, je sens qu'il va y avoir quelque chose, et ce
tue un bénéfice indiscutable, dont il faut tenir compte et dont les
malades
sont du reste unanimes à'reconnaître l'importan
ître l'importance. Deux, et nous pourrions même dire trois de nos
malades
avaient, avant le traitement, des idées de suicid
'appréciation de la valeur du traitement électrique. Parmi tous nos
malades
qui constituent le groupe de ceux qui ont obten
liorations ces pério- des d'accalmie que l'on observe chez bien des
malades
dans l'évolution de leur névralgie. Sans doute
te éventualité si favorable ne se soit pas produite chez un ou deux
malades
, mais il faudrait vraiment un concours de circo
péné- trant dans la paroi d'un capillaire, préalablement intact ou
malade
, envahir la lymphe qui arrose cellules et fibre
mouvement, il a l'air de chercher quelque chose. L'accès passé, le
malade
ne se rappelle que partiellement son délire de
modère plus l'accroissement : celui-ci s'est donné carrière du côté
malade
. La paralysie ayant eu lieu aux âges indiqués,
sion que l'on fait subir aux muscles des extrémités inférieures des
malades
. Ces réflexes sont au nombre de trois. REVUE
Médecine de Lyon, 13 mai 1901.) M. Lépine présente le cerveau d'une
malade
qui a succombé dans son service avec les symptô
double. Il y a un an, on lit le diagnostic de tumeur cérébrale. La
malade
succomba dans une crise épi- leptoïde. A l'auto
nale de médecine de Lyon) 8 juil- let 1901. M. Lépine présente un
malade
qui au mois de janvier dernier éprouva quelques
es phénomènes durèrent plusieurs jours et tous ceux qui virent le
malade
diagnostiquèrent à ce moment une affection cérébe
de mal de Pott sous- occipital et porteur d'une minerve plâtrée. Ce
malade
, il y a deux mois, se plaignait de troubles de
s ûrs Soukanoff et SaNNOUCHgINE. Dans les trois quarts des cas de
malades
psychiques, la con- traction idio-musculaire es
até chez une jeune fille de vingt ans. A l'âge de dix-huit mois, la
malade
était tombée sur la tête et il en était résulté
mais reparurent quatre ans après et entraînèrent alors la mort delà
malade
. Du rapprochement de cette observation avec dix
dès lors un strabisme interne permanent de l'oeil droit. Chez un 3°
malade
, existent, d'abord une paralysie de l'élévation
sie est seule capable de donner la clef du syndrome présenté par ce
malade
, d'en préciser le siège soit nucléaire, soit ex
ne façon évidente à l'évacuation défectueuse de la vessie. Chez ces
malades
, les lésions de l'appareil respiratoire et circ
unn et Roux. (Revue de médecine septembre 1901.) Observation d'un
malade
appartenant à une famille de cinq personnes aya
de polynévrite mo- trice. Comme il est établi, d'autre part, que le
malade
était atteint depuis deux ans de tuberculose pu
ce sens; 6° dans quel- ques cas d'artériosclérose, la démarche des
malades
est modi- fiée, mais cette modification est ass
paralysie pseudo-bulbaire ; par le D'' l'cRac : as. II s'agit d'un
malade
atteint, sans aucun doute, de paralysie pseudo-
colis mental, aussi intéressant au point de vue des attitudes de la
malade
, des subterfuges qu'elle emploie que de l'idée
erfuges et artifices de statique, est la peur continue qui hante la
malade
de voir son cou se casser et sa tête tomber {Re
o- plégie : les attaques surviennent tous les jours chez quelques
malades
, mais chez la plupart les dates d'apparition sont
vril 1893 à janvier 1893, santé parfaite, au moins au jugement delà
malade
; de 1893 à 1895, nouveaux troubles : diplopie lat
-sclérose chez les aliénés a déterminé l'auteur à traiter plusieurs
malades
par l'in- gestion de la poudre minérale de Trun
toute la durée du traitement, l'auteur a examiné l'état mental des
malades
, leur nutrition générale, leur pouls, leurs réf
du traitement, l'anxiété et l'agitation ont disparu chez plusieurs
malades
; la nutrition générale et les troubles diges-
rendre des services en médecine mentale en relevant les forces des
malades
, en combattant les altérations nutritives des c
des granulies tuberculeuses. M. Bienvenu lit quatre observations de
malades
, emportés en quelques jours, par une granulie d
au et ses enveloppes, ce qui a été vérifié par le microscope. Ces
malades
ont présenté, depuis le début de l'affection jusq
e ses injeclious qui sont renouvelées tous les huit jours. Sur sept
malades
qui ont suivi ce traitement pendant trois mois,
. llili. Vicouaoux et JAQUEUER communiquent trois observations de
malades
, ayant présenté un délire hallucinatoire ressembl
ique. Je désirerais savoir dans quel état se trou- vait le foie des
malades
qui en font l'objet. 1 M. VIGOUROUX. Dans les d
éciale et enfin mort pour bron- chite infectieuse assez rapide. Une
malade
observée par l'auteur et atteinte de tous les s
ns du faisceau pyramidal. MM. G. Ballet et L. Delherm présentent un
malade
qui permet d'affirmer que sans aucun signe de l
lonisme ressemblait de tous points à celui qu'on rencontre chez les
malades
affectés de lésions organiques ; il était notam
Ce clonisme n'a été que transitoire. Trois jours après l'entrée du
malade
, on ne l'a plus noté ; ce qui contribue encore
t d'une lésion organique. Ce cas permet donc d'affirmer que chez un
malade
présentant des symptômes neurasthéniques et SOC
cas, sa physiologie pathologique soit identique. En effet, chez le
malade
de l'Hôtel-Dieu a existé et existe encore un trem
e, ce tremblement était plus accusé et plus diffus à l'époque où le
malade
présentait la trépi- dation. Il pourrait se fai
e voir des paralysies infantiles sans diminution du squelette et le
malade
de M. Marie n'est peut-être pas absolument inde
e, sinon spontanément, du moins avec un traumatisme minimum chez un
malade
atteint de myopathie progressive primi- tive. L
DELIT-LE et Jean Camus ont eu l'occasion de faire l'autopsie d'une
malade
du service de M. le Dr Déjerine, trois semaines
d'ailleurs ce dernier traitement et croit à l'amélioration que les
malades
en retirent parce que peut-être il veut y croire
la formuler non pas dans la journée, mais le soir, au moment où le
malade
vient de se mettre au lit et va s'endormir. Ma su
suggestion est ainsi ce qui occupe en dernier lieu la conscience du
malade
; c'est sur elle qu'il s'endort ; elle constitué
érés ou des névropathes. Souvent leur estomac et leur intestin sont
malades
et fabriquent des toxines ; leur nutrition géné
établir chez eux ce que j'appellerais l'orthonu- trition. Un de mes
malades
avait l'idée fixe d'assassiner son père; il en
uand même et par-dessus tout, médecins. Nous ne négligeons chez nos
malades
aucune des indications de la thérapeutique géné
de nombreux cas où celle-ci est loin de suffire. Certains de nos
malades
, nerveux ou mentaux, sont en imminence de guériso
érébelleuse aiguë d'origine organique, compliquée par l'hystérie.
Malade
, de cinquante-quatre ans, ancien alcoolique, devi
ystérie. Malade, de cinquante-quatre ans, ancien alcoolique, devint
malade
subitement de la manière suivante : tout d'abor
int ni vomissements, ni de cépha- lalgie; en ce temps on arracha au
malade
l'une des dents ; immé- diatement après l'opéra
it plus en état de marcher. Outre l'ataxie on pouvait noter chez le
malade
des symptômes de compression de certains nerfs
mpliquées de symptômes de caractère fonctionnel, l'auteur soumit le
malade
àla suggestion, après quoi l'ataxie s'affaiblitco
t ; après la seconde séance de suggestion l'ataxie dis- parut et le
malade
commença à bien marcher. 11 mourut à la suite d
petites régions du cervelet. Puisque la lésion du cervelet chez le
malade
en question n'était pas grande, donc ou ne peut
e modi- fications vasctilaires. D''St ! nBSEx voit chez le second
malade
des phénomènes indubi- tables de démence qui pr
observé dans l'hôpital de Sainte-Catherine deux cas d'alexie. C(M/.
Malade
, journalier, cinquante ans, grand buveur, n'a j
ces) ; abolition des réflexes patellaires ; hémianopsie gauche. Le
malade
ne peut presque pas lire, même l'imprimerie en gr
ctée, mais il déchiffre mal les mots écrits (même par lui-même). Le
malade
comprend mal les dessins et les tableaux. En suiv
ièrement. L'ouïe est normale des deux côtés. Pen- dant le séjour du
malade
à l'hôpital tous les phénomènes morbides s'amél
de même que l'alexie qui commença à disparaître progressivement. Le
malade
n'était pas gaucher. Cas Il. Malade de quante-c
sparaître progressivement. Le malade n'était pas gaucher. Cas Il.
Malade
de quante-cinq ans, ouvrier de fabrique, fut am
ience. Sur les antécédentes on parvint seulement à apprendre que le
malade
avait eu la syphilis à l'âge de vingt ans et co
ne confusion mentale, une mauvaise orientation dans l'entourage; le
malade
ne comprend pas tout de suite ce dont on lui parl
é d'examiner d'une manière plus détaillée et plus circonstanciée le
malade
en question. SOCIÉTÉS SAVANTES. 305 Etalprése
Vision de l'oeil droit = - - , vision de l'oeil gauche = Le 10 dO
malade
distingue bien les couleurs. Il déchiffre les car
ù il s'est arrêté ; le plus souvent malgré toutes ses recherches le
malade
lit des fragments de phrases dans diffé- rents
, plus du côté gauche. L'odorat s'est affaibli. Point d'aphasie. Le
malade
souffre d'amnésie antérograde (et en partie rét
le début de sa maladie il ne se rappelle de rien ; de sa chambre le
malade
doit être reconduit, car malgré le séjour d'une
pital, il ne peut trouver lui-même, ni sa chambre, ni son lit. Le
malade
n'est pas gaucher. La particularité de ces cas
orrespond à une lésion de l'hémisphère gauche), malgré que les deux
malades
ne sont pas des gauchers. L'auteur s'associe à
meil pathologique, différent du sommeil normal par l'inclination du
malade
à s'endormir-de nou- veau tout de suite après l
le Dr V. Weidengammer se basant sur la connaissance personnelle des
malades
en question, ne peuvent pas être d'accord avec
de provoquer bien des réformes destinées à améliorer le sort de ses
malades
. Ses travaux sur les questions médico-admi- nis
e, témoignent de sa préoccupation constante d'améliorer le sort des
malades
et de sa connaissance profonde des questions d'
JoQaNrac, médecin-directeur. La population de l'asile était de 635
malades
le 1-jaiivier 1901, de 764 au 31 décembre, dans
ne sait ni lire, ni écrire et se trouve forcé d'avoir recours à un
malade
pour tenir la petite comptabilité qui lui incom
ans tous les i ap- ports de ce genre, la nature de l'eau donnée aux
malades
, et à procéder de temps en temps à des analyses
mières pour 308 aliénées dont 257 indigentes; à la colonie, pour 39
malades
, il y a 1 chef de culture, 1 basse-courière, 3 su
Dr Charon, médecin directeur. Le 1er janvier 1901, on comptait 557
malades
(282 H. et 275 F.), dont 17 cas de folie alcool
, les décès de 61 (44 H. et 17 F.). 11 restait, le 31 décembre, 572
malades
(284 H. et 288 F.). «Dans les admissions figure
e, 572 malades (284 H. et 288 F.). «Dans les admissions figurent 14
malades
de la Seine. En 1891, il y a eu 116 admissions;
nnaires dans l'Allier, depuis cinq ans tout au moins. » Parmi les
malades
admis pour la première fois, figurent 22 idiots
liale d'Ainay-le-Château, dépendant du département de la Seine. Ces
malades
, tous âgés, sont arrivés, pour la plupart, dans
décès et de considérer 54 décès sur une popu- lation traitée de 700
malades
. Le pourcentage est alors plus faible et donne
moins placés dans des chambres particulières, à l'écart des autres
malades
qu'ils peuvent ainsi plus difficilement contami
tives et progrès depuis 1900. Deuxième Section : Adultes valides ET
MALADES
. - (Assistance médicale, visite des pauvres, as
gé en 1862. Sir John Sibbald a parlé ensuite des soins à donner aux
malades
mentaux hors l'asile fermé. Ce dernier imprime,
à côté des établissements de ce genre des cliniques ouvertes où ces
malades
, dès le début et les premiers signes de maladie
L'intérêt de l'enseignement se trouve là con- cilié avec celui dès
malades
. Cette communication a servi de base aux décisi
ieu d'ordinaire un au après la prise d'habit), elle tomba gravement
malade
. « Cette maladie, qui étoit toujours accompagné
4 ». « A la première signature des Religieuses, en 1661, elle tomba
malade
à l'extrémité de la douleur qu'elle ressentoit d'
4. ° Vies, lI, 364-7. PHYSI0-PSYCH0L0GIE DES RELIGIEUSES. 323 3
malade
d'une dissenterie à la fin de septembre, et l'on
oit portée, avec laquelle je fis trois signes de croix sur mon côté
malade
, la priant que, comme elle avoit autrefois dema
a douleur fixe et violente qui, sous peine de syncope, condamne les
malades
à l'immobilité dans le décubitus dorsal, l'inap
légère altération des neurones corticaux provoquée par elle, et la
malade
est ainsi conduite à faire une neuvaine, au cou
l se produisit un réveil de ses co- lonies hépatiques. « Elle tomba
malade
, le jour des Saints Inno- cens, d'un abcès qu'e
ture, et de crainte de la mort. A la fin de juin 1666, elle retomba
malade
. Le 2 juillet, il lui prit « une fort grande co
» 1, ce qu'elle fit « avec un grand trouble »1. « Elle étoit alors
malade
et elle craignoit de mourir dans une désobéissa
ET CRITIQUE. alors, me fit craindre qu'il ne tombât dangereusement
malade
. La mère supérieure lui venant dire adieu, le t
tions. En août 1666 (trente-trois ans), elle tomba dangereuse- ment
malade
. Elle mourut le 1 ? avril 1684, vers 8 heures du
neuf à soixante-quatre ans), elle fut « toujours infirme et souvent
malade
4 ». « Elle fut attaquée, le 22 janvier 1724 (s
pose de véritables tortures, constitue un bénéfice apprécié par les
malades
, d'autant plus que l'intervention est exempte d
24 fois la résection du ganglion de Gasser et n'avoir perdu que 2
malades
. Tous les autres seraient guéris et la névralgie
ie, et dans l'autre, de neurasthénie ( ? ). Si l'on ajoute qu'une
malade
n'a été soignée qu'un temps insuffisant, qu'une a
t en présence de l'amélioration dont on peut faire bénéficier les
malades
par le traitement électrique méthodique tel que
on méthodique (parmi lesquels le traitement opiacé) on soumettra le
malade
à l'élecii-isatio2z pendant un temps suffisamme
ce n'est qu'en désespoir de cause et devant la demande formelle du
malade
ou la menace péremp- toire de suicide, que l'on
Observation I. M ? T..., quarante-sept ans, couturière. En 1888, la
malade
éprouve quelques sensations désagréables dans l
'autres médicaments qui calmèrent les douleurs tem- porairement, la
malade
s'est fait arracher deux dents sans résultat ma
droit. En 1898 on lui fait une double opération (résection) dont la
malade
porte du reste la cicatrice, l'une sur le nerf
apparu aussi vio- lentes qu'auparavant. A quelques mois de là, la
malade
a pris de l'iodure qui lui a pro- curé un soula
on de la névralgie. En 1899, la névralgie redouble d'intensité : la
malade
essaie à deux reprises différentes de se remett
sans aucun bénéfice. ' État actuel. La douleur se montre chez cette
malade
avec un double caractère. C'est d'abord : -.
ses, rendent la mastica- tion absolument impossible, si bien que la
malade
ne peut prendre que des liquides. Lorsque se pr
gue. L'oeil parait être projeté hors de l'orbite. Chaque pas que la
malade
fait sur les pavés delà Salpêtrière provoque de
Une sensation pénible qui n'est pas une véritable douleur et que la
malade
compare à un fourmillement, à un creu- sement,
qu'aux cheveux. Leur attouchement est supporté difficilement par la
malade
. Lorsque la malade vient nous voir, il lui est
attouchement est supporté difficilement par la malade. Lorsque la
malade
vient nous voir, il lui est absolument impos- s
e d'origine dentaire, car toutes les dents ont été enlevées du côté
malade
. L'hystérie ne parait pas devoir être mise en c
de. L'hystérie ne parait pas devoir être mise en cause, bien que la
malade
ait eu, il y a dix ans, une crise de nerfs, et
syphilis ne parait pas non plus devoir être incriminée bien que la
malade
ait eu sur 8 grossesses, 4 fausses couches de d
r 8 grossesses, 4 fausses couches de deux, trois et quatre mois. La
malade
présente néanmoins un terrain névropathique ind
nt sans douleur. 340 CLINIQUE NERVEUSE. A partir de septembre, la
malade
ne vient plus que de temps en temps « pour être
quelques jours avant ses règles. De septembre 1900 à mai 1901, la
malade
n'a eu que de très rares~secousses dans la face
s la face sans grande intensité. En mai 1901, nous conseillons à la
malade
un mois à un mois et demi de traite- ment proph
al supportées; deux crises dou- loureuses de cinq jours chacune; la
malade
continue le traitement tous les jours. En juill
très satisfaisant. Les quelques élancements que présente encore la
malade
de temps à autre, durent à peine une seconde et
rs ont été plus courtes, durant à peine une seconde. Le 23 août, la
malade
cesse le traitement pour partira la campagne.
emaines et a été l'une des plus violentes, et la plus longue que la
malade
ait eue depuis le traitement. Toutefois, la viole
d'autrefois. Diarrhée persistante à ce moment. Depuis novembre la
malade
reprend un traitement suivi. Les secousses doul
anifeste et très rapide. A partir de février, nous conseillons à la
malade
de prendre par précaution huit à dix séances ch
gles. PARTICULARITÉS CLINIQUES DE L\ NÉVR-11,GIIP FACIALE. 341 La
malade
a une petite fille âgée actuellement de cinq ans
e dans la tête a pris un caractère de névralgie faciale typique. La
malade
estime que des chagrins de famille sont pour be
cinq à six heures ; la disparition n'était complète que lorsque la
malade
avait dormi une nuit entière. Tout à fait au dé
it dormi une nuit entière. Tout à fait au début, il est arrivé à la
malade
d'être en proie à ces douleurs pendant une péri
nts cependant, la douleur affecte le type nocturne, de sorte que la
malade
ne prend aucun repos. Son intensité a été parfois
ement à leur déclin. La névralgie date actuellement de huit ans. La
malade
a essayé tous les traitements que l'on recomman
. Plusieurs avulsions dentaires n'ont amené aucun soulagement. La
malade
déclare avoir eu quelquefois des crises qui parai
ernativement des deux côtés de la face. Vers la trentième séance la
malade
éprouve une amélioration très considérable, et
A la fin de septembre, on cesse le traitement, et nous engageons la
malade
à ne plus faire que quelques séances avant l'ép
leurs, sauf quelques sensations pénibles au moment des règles. La
malade
continue à suivre son traitement, faisant à titre
raison de leur médiocre inten- sité, de leur courte durée. Aussi la
malade
se considère-t-elle comme guérie. Notons comme
eu une névralgie faciale qui a provoqué la chute des dents du côté
malade
, ainsi que des cheveux. Chez elle les douleurs
s. Etat actuel. La crise est annoncée par un léger picotement. La
malade
se raidit pour essayer de lutler, mais néanmoins
is la douleur décroit insensiblement. Elle ressemble, au dire de la
malade
, à des pointes d'acier que l'on enfonce dans la
de la malade, à des pointes d'acier que l'on enfonce dans la région
malade
. Pas de tic d'aucune sorte. Au moment des règ
langue du côté affecté. La langue parait épaissie et tuméfiée à la
malade
, mais cet état diminue au déclin des crises.
s dans leur intervalle il n'y a aucun trouble de la sensibilité. La
malade
a usé de tous les médicaments qu'on lui a conseil
mpaludisme. Aucune étiologie bien nette. Le traitement chez cette
malade
a été commencé le 11 mai 1900. Séances d'un qua
cinq milliampères. Amélioration progressive. Après 20 séances, la
malade
déclare constater un mieux très sensible, la ma
1901, alors que le traitement paraissait avoir son plein effet, la
malade
est prise de douleurs très violentes, avec gonfle
de la parotide, de la sous-maxillaire et de la sublinguale du côté
malade
. Augmentation de volume très marquée des vaisse
s veines ranines. La langue est très épaissie. Le 3 mars 1901, la
malade
cesse de venir. Elle s'est fait une entorse pou
duites à quelques fourmillements insignifiants. Un mois entier la
malade
a vécu pour ainsi dire sans souf- france. Mais
s intensités de 12 à 20 milliampères pendant vingt minutes, mais la
malade
s'en trouve mal et accuse une recrudescence des
longées fournissent une amélioration très nette, et permettent à la
malade
de dormir sa nuit entière, alors qu'auparavant, e
e dormait pas. Le 1 ? juillet, après un mois de ce traitement, la
malade
trouve que les crises sont beaucoup moins longu
sous-maxillaire qui n'a pas tardé à disparaître. V, L'état de la
malade
reste satisfaisant en août et septembre. Elle c
ure. En octobre, l'état reste très satisfaisant. Nous revoyons la
malade
en novembre au sortir d'une petite crise qui a
ntensité aucune des crises antérieures. En dehors de cette crise la
malade
déclare n'avoir que des phénomènes douloureux r
, il y en a aujourd'hui à peine trois. Les nuits sont bonnes, et la
malade
peut très bien dormir toute sa nuit. Elle décla
t entre autres la campagne de Crimée. Il déclare n'avoir jamais été
malade
. Le début de la névralgie remonte à seize ans,
ents saines, mais pratiqua néanmoins l'avul- sion sur la demande du
malade
. Les phénomènes douloureux cédèrent bien pendan
ce moment les douleurs présentent un caractère d'acuité extrême. Le
malade
ne peut tenir en place, se roulant parterre, et
re supérieur. Quand la dou- leur est sur le point de venir, le côté
malade
semble pesant, puis surviennent quelques élance
Elle semble avoir pour point de départ le nerf sous-orbitaire. Le
malade
a du tic vrai, il fait la grimace et porte la mai
ue le retour et le réveil s'accompagne de douleurs répétées dont le
malade
compare la succession aux décharges d'un feu d'
siées. On note de l'épiphora, mais pas de troubles trophiques. Le
malade
se plaint parfois d'irradiations du côté opposé.
ès difficile à prendre en raison de l'impossibilité où se trouve le
malade
de soutenir une conversation, chaque phrase étant
ue phrase étant entrecoupée d'un accès douloureux. Traitement. Le
malade
a subi toutes sortes de traitements : antipyrin
es, et les douleurs cèdent bientôt à nouveau. Lelor août 1901, le
malade
déclare se trouver extrêmement bien, et à parti
état est de nouveau parfaitement satis- faisant. En mars 1902, le
malade
se plaint d'avoir quelques « chatouil- lements
ne compagnie de chemins de fer. En 1884, en se faisant la barbe, le
malade
res- sent une légère douleur au niveau de la ré
aire. Dans la nuit qui suit l'apparition de ce point douloureux, le
malade
est pris subitement d'une douleur semblable aun
partir de ce moment les douleurs sont telle- ment violentes que le
malade
ne peut ni parler ni manger. Après avoir encore
e de méthyle. Tous ces procédés n'amenèrent aucun changement. Et le
malade
nous dit que ne pouvant prendre aucun repos et
- tion fut suivie d'un soulagement momentané de dix mois; mais le
malade
, homme intelligent d'ailleurs, a le sentiment qu'
peu moindre des douleurs. Les douleurs que, depuis cette époque, le
malade
éprouve, siègent dans la région maxillo-temporale
tes, la plupart très violentes, éclatantes, suivant l'expression du
malade
, absolument épouvantables, l'obligeant à crier.
le nerf maxillaire inférieur n'est atteint. Les opérations que le
malade
a subies n'ont pas diminué le nom- bre de crise
ne toutes les minutes ». Lorsque les crises sont très violentes, le
malade
prend un purgatif et se met au régime lacté mix
la muqueuse nasale ou de la salive. Etat actuel. Depuis dix ans le
malade
est en proie à sa névral- gie qui ne cède que p
t surviennent nuit et jour. C'est à ce moment que nous examinons le
malade
. Etiologie. Parmi les antécédents héréditaires
aciale à forme grave. Pas de rhumatisme, pas d'impaludisme. Mais le
malade
paraît être nettement tabétique. En 1879-80 e
ienne paralysie de la troisième paire droite survenue en 1880. Le
malade
ne pense pas avoir contracté la syphilis. Trait
orte qui a duré quatre jours, la douleur n'est jamais revenue. Le
malade
pense que le résultat obtenu doit être attribué e
es périodes a été de cinq mois. Revu six mois après, en février, le
malade
est toujours dans un état très satisfaisant. En
aitement. Toutefois, ces sensations pénibles n'ont pas persisté. Le
malade
nous a déclaré à ce moment qu'une séance d'une
dix-sept ans : névralgie faciale. Il y a quinze ou seize ans, cette
malade
a reçu au-dessus de l'oeil droit un coup assez
algie el cette cause. Toutefois, ce n'est que depuis six ans que la
malade
souffre dans la région droite de la face de doule
t demie; d'ordinaire cependant la crise dure quelques minutes. La
malade
a essayé de nombreux médicaments dont aucun n'a
(séances de vingt minutes, 4 milliampères). Après la 56e séance, la
malade
déclare que les crises sont aussi nombreuses qu
nq minutes au maximum, et leur intensité est beau- coup moindre. La
malade
ne veut pas quitter le traitement élec- trique.
ents et cause long- temps, sans ancune douleur. Malheureusement, la
malade
a con- tracté une bronchite qui l'a forcée à in
leurs aiguës en coup de fouet, sans aura cependant, douleurs que la
malade
essaie de maîtriser en maintenant sur sa figure
en augmentant jusqu'au soir, se prolongeant la nuit et empêchant la
malade
de reposer. Vêts onze heures, le repos devient po
; le seul fait saillant est la chute habituelle des cheveux du côté
malade
, trouble trophique sur lequel, du reste, la mal
cheveux du côté malade, trouble trophique sur lequel, du reste, la
malade
attire plusieurs fois notre attention. Vers la
des mouvements péristaltiques « ana- logues à des serpents, dit la
malade
» vomissements pituiteux et glaires, surtout au
t des crises douloureuses, mais pas exclusivement matutinales. La
malade
, toutefois, avoue prendre fréquemment, dans l'int
vec les troubles intestinaux et augmente dès que ceux-ci cèdent. La
malade
a eu recours au bromure et à d'autres potions d
apparent. Depuis plusieurs mois la névralgie est assez intense. La
malade
présente en outre un léger goitre avec tachycar
ique, un bruit très net de clapotage, la langue est sale, sèche. La
malade
se plaint d'avoir notablement maigri; elle ne p
cette forme de névralgie semble indé- terminée, nous soumettons la
malade
au traitement électrique, le 27 avril 1901 ; el
ente minutes, durée minima) l'amélioration se produit au dire de la
malade
. Les crises sont plus rares et les douleurs moi
es symptômes intestinaux, amélioration qui a persisté au dire de la
malade
. Cas. VIII. M-11 B..., fleuriste; névralgie fac
a malade. Cas. VIII. M-11 B..., fleuriste; névralgie faciale. Cette
malade
a cessé tout traitement au bout de quatre séanc
le moindre mouvement amenait des douleurs atroces. A ce moment le
malade
redoutait la pression la plus minime sur la fig
névralgie a disparu pen- dant treize mois. Jusqu'en février 1901 le
malade
n'a absolument rien ressenti sauf cette impress
En février 1901 ayant été obligé de sortir beaucoup parle froid, le
malade
sent le besoin de garantir sa joue avec son mouch
ois ayant constaté qu'il suffisait de se frapper légèrement le côté
malade
pour diminuer la douleur, le malade utilise ce
se frapper légèrement le côté malade pour diminuer la douleur, le
malade
utilise ce procédé de pseudo-massage pour prendre
ampères pendant un mois, et obtenu une très petite amélioration, le
malade
continuant à avoir des douleurs, consulte le Pr
non plus sur le tégument mais dans la bouche,sur la mu- queuse, le
malade
détermina la production d'une escarre. A plu- s
de détermina la production d'une escarre. A plu- sieurs reprises le
malade
avait du reste essayé le traitement par la quin
HIQtJE nerveuse. de névralgie faciale à forme grave que présente ce
malade
, il existe de temps à autre des périodes où app
un traitement par la quinine associée à l'antipyrine. Lorsque le
malade
vient nous trouver, il éprouve des douleurs vio
un repas ou aucune conversation sans de nom- breuses douleurs. Le
malade
présente en outre du tic vrai, c'est chez lui un
avantage. Il y a là comme une sorte de contracture per- manente. Le
malade
accuse encore de l'épiphora bilatéral lors- qu'
goût. A aucun moment il n'y a eu de zona ophtalmique et pourtant le
malade
déclare avoir eu il y a deux ans du zona interc
ieurs dents ont été arrachées sans aucun résultat. Traitement. Le
malade
a fait lui-même les applications sous notre dir
s le mois de janvier 1902, au moment des grands froids. En mai le
malade
déclare être depuis deux mois dans un état très
à la ménopause et s'installer d'une façon permanente. Chez notre
malade
, le début remonte à 1899, c'est-à-dire à trois
ut remonte à 1899, c'est-à-dire à trois ans. Déjà il y a dix ans la
malade
se plaignait de douleurs lancinantes pénibles,
e amblyopie aurait coïncidé avec des douleurs très violentes, et la
malade
soumise à l'obscurité guérit rapide- ment de ce
ant envi- ron une trentaine de minutes. Quand la crise approche, la
malade
la devine par une lassitude considérable de tou
e de tout son être, des sen- sations pénibles dans les jambes. La
malade
compare ses douleurs à des coups de marteau extrê
pagnent parfois d'un léger tic où plutôt d'un léger ressaut du côté
malade
, mais ce n'est pas là un phénomène constant.
seulement pendant cette période, une hyperesthésie marquée du côté
malade
. La face de ce côté est rouge, injectée, chaude
roubles de la sensibilité gustative ni salivation anormale; mais la
malade
déclare que pendant les crises très violentes i
entes il y a suppression complète de l'écoulement salivaire du côté
malade
. Il est difficile de rattacher cette névralgie
2e série, t. XV. 23 3 ? j 4 CLINIQUE NERVEUSE. faut noter que la
malade
a eu des dents cariées, qui ont été enle- vées
trois anset la ménopause qui date de cette époque serait d'après la
malade
en corrélation avec l'affection qu'elle présente.
on de 5 mA pendant vingt minutes, et, à partir de la 15° séance, la
malade
déclare ne plus souffrir du tout et n'avoir à s
r à se plaindre que de quelques douleurs vagues dans les yeux. La
malade
éprouve de nouveau quelques douleurs espacées p
ent vers la lin août et au commencement de septembre, bien que la
malade
ne suive son traitement que d'une façon très irré
ue de petites crises faibles et rares. A partir de ce moment, cette
malade
est venue très irrégulièrement, demandant quelq
cence Liés marquée depuis un an. L'observation détaillée de cette
malade
a été égarée. Cette malade a subi un traitement
n an. L'observation détaillée de cette malade a été égarée. Cette
malade
a subi un traitement d'une durée de quatre mois
miers jours de janvier et à partir du 10 janvier 1902, l'état de la
malade
ne s'améliore plus. Elle cesse le traitement le
es douleurs disparaissent, et pendant cette période de rémission la
malade
se marie. Réapparition des douleurs au 6e mois
r la lèvre supérieure, l'aile du nez, le front, la tempe gauche. La
malade
les compare à des tremblements électriques occa
sauf en été pendant deux mois environ. Impossibilité de manger, la
malade
est obligée de «sucer du bouil- lon » elle ne p
ller, l'orbiculaire et le releveur de l'aile du nez. En tous cas la
malade
affirme avoir eu des secousses dans les accès les
Rien de particulier dans les antécédents. Pas de fausse couche ; la
malade
a eu 3 enfants dont l'un est mort de méningite,
vec une intensité de 4 à G milli- ampères. Au bout de dix jours, la
malade
éprouve un grand sou- lagement, n'ayant plus qu
nvier et février se passent sans douleur notable. Le 10 lévrier, la
malade
déclare que depuis quinze jours elle n'a pas ép
quelques irradiations dans le cerveau. Du 17 mai à la fin juin, la
malade
se plaint encore de quelques dou- leurs, mais r
n aucune avec les douleurs d'autrefois. Il est certain que si cette
malade
avait pu reprendre de temps à autre le traiteme
par accès durant une vingtaine de minutes. D'après les dires da la
malade
il est difficile de se rendre compte du type ex
d'autres fois, toutes les demi-heures seulement. Pendant l'accès la
malade
ne peut ni manger, ni parler, ni marcher, ni se
il n'y a eu le moindre tic ; il n'y a pas non plus de grimaces, la
malade
cherche au contraire à obtenir l'immobilité la
du tri- jumeau s'étendant au bulbe pileux est parfois telle, que la
malade
ne peut ni mettre son chapeau ni se coiffer. L'
paraît plus que dans les périodes très violentes. Bien entendu la
malade
a épuisé toute la série des médicaments et des
le commence le traitement électrique. Dès les premières séances, la
malade
éprouve un notable soula- gement et peut dormir
ence et les accès s'espacent. Au bout de deux mois de traitement la
malade
déclare n'avoir plus que quelques petites doule
lus que quelques petites douleurs passagères. A partir de juin la
malade
se trouve dans un état très satisfai- sant et c
de la maladie remonte à trois mois et parait d'origine grippale. La
malade
venait d'avoir une atteinte de grippe très légè
légère ayant duré quatre à cinq jours. Au cours d'une grossesse, la
malade
aurait déjà éprouvé des douleurs faciales analo
eu de jours. Peu après la cessation de la fièvre (février 1902), la
malade
res- sent de chaque côté de la région occipital
rsisté; elles s'accentuent au moment des changements de temps. La
malade
a été mise en traitement, et au bout d'un mois, l
lades atteints de névralgie du type grave. Chez l'un de ces deux
malades
, le début remonte a six ans, chez l'autre à tro
tre à trois ans environ. Le traitement a été commencé chez ces deux
malades
en mars 1902 (séances d'une heure tous les jour
r sur les résultats des conclusions définitives. Toutefois ces deux
malades
ont été amélio- rés dans une très notable propo
nous proposons de communiquer leur histoire avec quelques autres de
malades
actuellement en traitement, mais seulement lors
é par une hébétude profonde avec perte totale de la mémoire dont la
malade
a une vague conscience ; elle répète à chaque i
une parti- cularité tératologique importante qu'on relève sur cette
malade
. Elle est atteinte de fibromatose généralisée d
essus donne une idée suffisante de cette singulière affection. La
malade
nous a affirmé qu'elle « avait ça de naissance »
santé physique; elle radote de la façon suivante : a Je ne suis pas
malade
; c'est de l'ennui; mon pauvre père est mort; il n
de marasme progressif. 6 mai. A la suite d'une série d'attaques la
malade
, profondé- ment cachectique, succombe le 6 mai.
ns ce cas de paralysie générale. Nous ignorons notamment si cette
malade
a eu la syphilis. La seule chose d'ailleurs qui n
matose, affection congénitale et familiale, d'après les dires de la
malade
, dont il n'y a pas lieu de sus- pecter la vérac
PATHOLOGIE MENTALE. chait la faiblesse congénitale cérébrale de ses
malades
à l'alcoolisme des parents'. 1. En 1893, mon
MENTALE. 36S Chaque accès est ainsi constitué. Le premier jour, la
malade
est irritable, maussade, irascible, demi-anxieu
te absolue. Ayant constaté des anneaux de taenia dans les selles du
malade
on administra l'extrait de foudre mâle : un tcc
CSQU6aD0. (Revista de llediciau y cir. r<7e<. no 696). Une
malade
à la suite d'une lièvre puerpérale est frappée de
. L'auteur déconseilla d'abord l'internement et isola simplement la
malade
avec nu traitement très actif pour parer aux ac
acèrent encore sa vie. Après un au l'état mental restant mauvais la
malade
est internée avec un non- restreint absolu et t
as publiés.. Le tableau clinique des troubles intellectuels chez la
malade
avait présenté deux stades bien différents. Au
r, après avoir pris dans la bouche de l'urine et des excréments, le
malade
sentit une irritation à la bouche et une démang
ar avouer ses tristes habitudes. L'examen de la sphère psychique du
malade
et de ses antécé- dents démontrent d'une manièr
s moins précises. 1 La suggestibilité intensive et pathologique des
malades
des deux derniers groupes devient l'adjuvant le
Mais on ne peut prétendre que ce soit là un traitement curatif; ces
malades
sont des victimes de la société et de sa prétendu
s les urines. Du reste, la plupart des conceptions délirantes de la
malade
se rattachaient d'une façon étroite aux trouble
non dépigmentés. L'absence complète de pilosité sur le corps de la
malade
, la chute de tous les cheveux dans l'espace d'u
totype du médecin d'asile auquel rien de ce qui peut intéresser ses
malades
ne doit demeurer étranger. Pitoyable à toutes l
lentes et d'obsessions homicides. 378 sociétés savantes. Les deux
malades
sont des dégénérés héréditaires ; tous deux ont
Dans un cas, il s'agit d'une véritable obsession consciente, que le
malade
annonce en réclamant l'iso- lement pour s'en dé
le malade annonce en réclamant l'iso- lement pour s'en défendre. Le
malade
fut arrêté courant un cou- teau en main après d
ifs à un traumatisme de la main. AI. Monnier-Villard présente une
malade
chez laquelle un traumatisme de la main nécessi
écise et peut être souvent diagnostiquée. La démarche d'un de leurs
malades
était caractéristique : il ne présentait pas d'
rche avec traîne- '382 SOCIÉTÉS SAVANTES. ment de jambes, chez un
malade
atteint d'hérédoafaxie cérébelleuse. L'autopsie
n malade atteint d'hérédoafaxie cérébelleuse. L'autopsie du premier
malade
a montré des lésions des cordons postérieurs co
ans la sclérose combinée. Enfin ils ont pu relever chez un de leurs
malades
un début subaigu qui présentait les signes d'un
s ses caractères typiques et constants, surtout s'il existe chez un
malade
nerveux, dégénéré. On sait, en effet, que ce sy
térie. L'analyse un peu serrée d'un cas de ce genre concernant un
malade
de quarante ans entré à l'hôpital pour entérite c
n cas de sclérose combinée. MM. VASCHIDE et Rousseau. L'examen d'un
malade
atteint de sociétés savantes. 383 sclérose co
Une seule fois la lymphocytose a été discrète ; il s'agissait d'un
malade
tabétique depuis huit ans, aveugle, ayant peu d
De A. KORNILOFP et De A. SMIRXOFF ont fait la descrip- tion de deux
malades
avec présentation de l'une d'elles. Fillette de
re fois un tremblement des extrémités supérieures et de la tète. La
malade
commença à marcher un peu à un an et demi, mais
es rien d'anormal. L'expression de la face est peu intelligente; la
malade
sourit continuellement. Les capacités mentales
la sclérose disséminée. La démarche est spasmodique et ataxique; la
malade
ne peut marcher sans soutien. Les réflexes tend
é des nerfs crâniens on peut noter : un léger nystagmus, lorsque la
malade
tourne les yeux du côté droit ; des mouvements
les yeux du côté droit ; des mouvements comme ataxiques, lorsque la
malade
tire la langue. Pendant la déglutition souvent
t tantôt très fréquents, tantôt plus rares. Pendant les accès, ' la
malade
conservait toujours sa conscience; le caractère n
rien de particulier. Rien d'anormal dans la sphère psychique de la
malade
. Point de céphalalgie, ni de ver- tige. La paro
du corps est volontaire ; la démarche est un peu irrégulière ; la
malade
relève le pied gauche et le pose sur le bord exte
ns des sens supérieurs ne sont pas dérangées. La langue, lorsque la
malade
la tire, se dévie un peu à droite ; le pli labi
ont sans modification. Deux semaines après l'entrée à l'hôpital, la
malade
fut atteinte de la rougeole, après laquelle les
muscles en contraction. La conscience ne disparaissait point. La
malade
, ce dernier temps, devint plus faible et plus mai
parais- saient encore des tiraillements de l'oei ! . Le poids de la
malade
aug- menta et elle commençait à marcher; la fai
ller très accentués. La démarche a un type un peu hémiplégique : la
malade
se met surle bord externe de la plante, ne plie
érie. Dr G. Hossomio, qui pendant la démonstration de la deuxième
malade
, a observé chez elle plusieurs accès de convulsio
que; le lien et l'abus des boissons fortes sont absolument niés. Le
malade
, jouissant toujours d'une bonne santé, tomba ma
lument niés. Le malade, jouissant toujours d'une bonne santé, tomba
malade
subitement; la maladie débuta 390 SOCIÉTÉS SAVA
e. Trois jours après le début de la maladie, le 20noxembre 1899, le
malade
entra à l'hôpital. Sa tem- pérature était un pe
urs après et la température resta normale tout le temps. De plus le
malade
se plaignait de maux de tête dans la région fro
e s'améliora et après plus de trois mois du débyt de la maladie, le
malade
se rétablit entièrement. Six mois après sa sort
ion très marquée des symptômes morbides principaux. On donnait au
malade
le natrium iodaturn (1,0-2,0 par jour). Avant de
natrium iodaturn (1,0-2,0 par jour). Avant de quitter l'hôpital, le
malade
avait fait 12 frictions d'onguent gris (2,0). C
al, le malade avait fait 12 frictions d'onguent gris (2,0). Cas II.
Malade
de vingt ans. Père alcoolique. Mère provenant d
mais sans réapparition ultérieure de ces symptômes. Durant un an le
malade
était obligé de s'occu- per dans une localité t
tal fébrile. Le 26 septembre 1901, troisième jour de sa maladie, le
malade
entra à l'hôpital. Le cours de la maladie dans
ici aussi ressort au premier plan. La maladie céda peu à peu, et le
malade
quitta l'hôpital le 9 décembre 1901, mais il se
e de l'abducteur droit reste encore. Tliérapie- les cantharides. Le
malade
ne pouvait supporter l'iode. Discussion. 1), A.
du cubitus, MM. Bourneville et Paul Boncour concluent que les os
malades
présentent des modifications uniquement imputable
? clences d'un Tiqueur. Ils ont eu la bonne fortune de soigner un
malade
intelligent, bon observateur de lui-même et psych
ubtil qui était, selon leur expression, le prototype du liqueur. Ce
malade
est allé au-devant des interrogations, et les ren
à un ques- tionnaire qui aurait pu le suggérer. L'observation de ce
malade
est complète, les tics convulsifs se sont dével
Brissaud. Un chapitre intéressant sur les gestes et stratagèmes des
malades
pour remédier à leur infirmité, montre bien leu
ements convulsifs, ce sont des actes souvent professionnels que les
malades
finissent par répéter involontairement. Leur or
rès son admission l'administration fait une enquête et transfère le
malade
dans l'asile de son département. Elle ne peut,
, où avant ou après l'accès de la ma- nie on pouvait noter chez les
malades
un état dépressif, tant soit peu prolongé, en r
tivement, parfois très prolongés; on ne peut dire pour sûr d'aucun
malade
, qui a supporté l'une des maladies sus-nom- Arc
mées, que cette maladie ne se répétera pas. Ayant affaire ;IL un
malade
, atteint d'une maladie psychique aiguë pour la
sur ce point de vue, nous ne trouvons pas nécessaire de séparer les
malades
ayant eu un seul accès de manie, des malades, c
essaire de séparer les malades ayant eu un seul accès de manie, des
malades
, chez lesquels la manie a été constatée plus d'
s de maladie comme des maniaques station- naires ainsi que ceux des
malades
de la consultation externe de la Clinique. Le n
es de la consultation externe de la Clinique. Le nombre général des
malades
, enregistrés dans la Clinique psychiatrique de
2) était 4434, dont 2840 hommes et 1594 femmes ; parmi ce nombre de
malades
psychiques nous avons trouvé possible de reconn
ous avons trouvé possible de reconnaître la manie seulement chez 40
malades
, 'dont 16 hommes et 24 femmes. Les données que
m- ble, nous verrons alors que la fréquence de la manie parmi les
malades
psychiques est de 0,9 p-. 100. Mais si nous pre-
ns les femmes et les hommes à part, nous verrons que parmi tous les
malades
psychiques hommes les maniaques font 0,56 p. 10
lades psychiques hommes les maniaques font 0,56 p. 100 et parmi les
malades
psychiques femmes, les maniaques font 1,50 p. 1
e chez les femmes il revient 2 cas de manie. Quoique le nombre de
malades
souffrant de manie n'est pas grand en général, ma
nique pour la période de temps sus-indiqué, le rapport du nombre de
malades
psychiques hommes (ZS'r0) au nombre des malades
apport du nombre de malades psychiques hommes (ZS'r0) au nombre des
malades
psychi- ques femmes (1894) est de 1,79 : 1. Si
le nombre, indiquant le pourcentage des maniaques hommes, parmi les
malades
psychiques en général, avec le nombre correspon
s vingt-cinq ans. Il faut encore noter, entre autres, que parmi nos
malades
l'âge le plus jeune du premier accès de manie é
; pourtant, les chiffres indiquant le nombre des manies parmi les
malades
psychiques, cités chez les autres auteurs, pré-
tersbourg dans la période de temps de 1870-1890 a trouvé parmi 1323
malades
157 cas de manie, ce qui fai t 11, 8 p.100 (8 p
dépend de cela que toutes les investigations étaient faites sur les
malades
stationnaires et peuvent seu- lement témoigner
t peuvent seu- lement témoigner le nombre des maniaques parmi les
malades
psychiques, se trouvant dans l'établissement spé-
nt dans l'établissement spé- cial et non parmi le nombre général de
malades
psychiques; quant à notre matériel, il appartie
al de malades psychiques; quant à notre matériel, il appartient aux
malades
qui ont tous passé (et les malades stationnaire
otre matériel, il appartient aux malades qui ont tous passé (et les
malades
stationnaires aussi) par la consul- tation exte
. Il est indubitable que le nombre relatif de maniaques parmi les
malades
, qui ont passé par la consultation externe, est
xterne, est bien moins grand que le nombre de maniaques parmi les
malades
stationnaires, car le matériel de consultation
matériel de consultation externe est raréfié par toute une série de
malades
qui n'ont pas besoin de séjour à l'hôpital. Il
l'hôpital. Il est donc indubitable que la composition générale des
malades
psychiques est repré- sentée d'une manière bien
s aliénistes en 1893 dans le gouver- nement de Moscou, où de 2940 1
malades
psychiques pour la part de la manie il revient
n héréditaire est niée, con- cernent des femmes. En examinant les
malades
, qui ont servi de matériel pour le travail prés
symptômes sui- vants : Il Une irritabilité générale, qui rend le
malade
impatient, agité, sensible à l'excès à toutes l
e anxieuse, et l'angoisse est toujours mise au premier plan par les
malades
dans le récit de leurs peines. Or il n'en est p
is aucun .cas de psychose ni de diathèse graves dans la famille. La
malade
ne présente pas d'ailleurs de stigmates physiqu
En juin 1901, pendant un séjour à l'étranger, au cours duquel la
malade
a mené une vie mondaine très agitée et très fatig
peu près de se voir. Cette décision, au lieu de tranquilliser la
malade
pour l'avenir, soulève au contraire brusquement
des crises anxieuses, bien que toujours inquiète et découragée, la
malade
se rend compte de la fausseté de ses il. 10 CLI
on peut avoir des renseignements, des aveux sur la vie sexuelle des
malades
, on voit qu'elle est presque toujours troublée
'amélioration est peu marquée au bout de deux mois. A ce moment, la
malade
se remarie et reprend sa vie sexuelle. 412 CLIN
à soixante- six ans de coma diabétique. Antécédents personnels du
malade
: rougeole, fièvre thyphoïde à 18 ans, kyste hy
. Le quatrième jour, en descendant à ineufchàteau pour déjeuner, le
malade
se sent fortement indisposé. Il éprouve une imp
end son voyage. Au début du mois d'août suivant, nouvelle crise. Le
malade
est brusquement réveillé la nuit par une peur i
é trouve une dilatation d'estomac, piescrit un régime et rassure le
malade
. L'angoisse diminue. NOUVELLES OBSERVATIONS D
En octobre suivant, après trois jours de route en automobile, le
malade
dîne de bon appétit et couche à Avignon. Vers onz
tre jours après, nouvelle crise nocturne qui dure quatre heures. Le
malade
est persuadé qu'il est atteint d'une maladie de
vantes, crises noc- turnes. Les journées sont assez calmes, mais le
malade
éprouve sans cesse un sentiment d'inquiétude et
ucune lésion, et attribue tous les accidents à l'état gastrique. Le
malade
rassuré une fois encore, reprend un peu d'énerg
es sont moins fortes qu'au début, mais beaucoup plus nombreuses. Le
malade
est sous l'impression d'angoisse, en attente an
nous éclairer sur la nature même de la maladie. Nous y voyons le-
malade
atteint franchement d'une hyperexcita- bilité d
se et neurasthénie se rencontrent si souvent associées chez le même
malade
et aient été confondues jusqu'à ce jour dans un
ua « d'une hydropisie très fâcheuse*' », fit beau- coup souffrir la
malade
, s'aggrava en octobre, et se termina parla mort
les élèves des Petites-Ecoles. En 1649 (quinze ans), « je tombai
malade
, dit-il,... d'une très grosse fièvre avec un tr
ine nous a rapportée dans les siens. Antoine Le Maistre était alors
malade
à la mort. « Un soir, lorsque tnut le monde étoit
boïsme des neurones). En 1684 (cinquante ans), il fut tès gravement
malade
, mais se rétablit complètement. En 1696 (soixan
personne de son âge ° ». « 11 avoit eu quelque tems avant d'être
malade
, un dessein formé de quitter le monde, et il prio
Bourneville, dans les observations si complètes qu'il prend de ses
malades
', avait recherché si les enfants arriérés, idiot
goût et de l'affaiblissement d'autres fonctions corticales chez ces
malades
. P. Keuaval. XXXIX. Contribution clinique à l'é
gsbourg se compose de neuf trous étroits, sales, sans fenêtres. Les
malades
sont aux fers, sans nourriture, sur de la paille.
bres d'isolement » qui leur ressemblent fort. On y enferme certains
malades
dans la journée, de moins en moins il est vrai,
sole de force, c'est-à-dire pratiquement l'abolir. Si le fou est un
malade
, il ne faut pas l'enfermer, pas plus la nuit que
ces faits exceptionnels, il est certain qu'on emploie à l'égard des
malades
des asiles beaucoup de force et de brusquerie inu
sexes; c'est la rudesse du langage et de la conduite : on mène les
malades
et on leur commande, au lieu de les persuader e
rocédés sont essentiellement propres à créer et à cultiver chez les
malades
l'excitation et la violence, et il en trouve la
mé. Tout le monde sait qu'il y a dans l'épilepsie une période où le
malade
est parti- culièrement irritable : mais dans d'
ents maladroits, être prolongés et aggravés, au grand détriment des
malades
et du personnel lui-même, dont le service est r
nnel de la sympathie, de la douceur et de la patience à l'égard des
malades
qui doivent être traités avec encore bien plus
infirmières, et faire leur service dans les salles et au milieu des
malades
paraît pouvoir remédier à toute difficulté. Il
e preuve dans ce fait que, dans presque tous les asiles, les hommes
malades
ou infirmes sont soignés par un personnel mascu
ucune raison de ne pas employer des femmes dans les salles d'hommes
malades
et infirmes, sous la direction d'infirmières ho
et qu'elle soit la nuit aussi réelle que le jour. Mais, bien que le
malade
qui a besoin d'être surveillé le jour en ait to
jour en ait tout aussi grand besoin la nuit, coinme la plupart des
malades
dorment la nuit, le personnel de nuit n'a pas bes
x que le personnel de jour. A l'asile de Stirling, qui contient 690
malades
et comporte 250 entrées par an, le service de n
s environ du personnel de jour et un agent de surveillance pour 3
malades
. Avec ce personnel, la surveillance est absolumen
i dans un local commun est naturellement applicable aux asiles. Les
malades
sont classés d'après les symptômes qu'ils prése
urveillance nécessité par leur état. On objectera qu'il suffit d'un
malade
bruyant pour troubler le repos de toute une salle
ffisance du personnel et non dans les allures bruyantes de certains
malades
, et que d'ailleurs le Dr Elkins a démontré que
cet isolement de la nuit qui exagère le caractère bruyant de ces
malades
, tandis que bien maniés par un personnel adroit e
utant mieux qu'il ne s'agit guère que de surveiller trois ou quatre
malades
; de même il lui est arrivé, accidentellement, d
malades; de même il lui est arrivé, accidentellement, de placer un
malade
par trop bruyant dans une chambre spéciale, sou
uston a constaté lui- même que, sous l'influence de ce système, des
malades
qui, sous l'ancien système, avaient été durant
de bruit et plus d'agitation, ce qui n'est pas le cas, même si les
malades
dormaient moins facilement, il faudrait encore
u voir au contraire les effets de l'iso-' lement pendant la nuit de
malades
qui ont bien plus besoin d'être surveillés par
ts de cet internement nocturne sont nuisibles et dégradants pour le
malade
; ils sont en outre démoralisants pour le person
dans un asile réussissent moins bien dans une autre, c'est que les
malades
de certains districts sont plus accessibles que
valable en tout cas pour l'asile que l'auteur dirige, et dont les
malades
sont fournis par les régions les plus vicieuses,
fessionnels. Il est remarquable de voir avec quelle promptitude les
malades
aigus renoncent à toute tentative Archives, 2°
nce. A l'asile de Sainte-Anne, qui est le centre de répartition des
malades
des divers asiles de Paris, le Dr Magnan reçoit
ortoir de l'asile, sauf trois de chaque côté, contenant ensemble 34
malades
, est sous la surveillance d'une infirmière ou d
- toirs sans infirmières ont leurs portes ouvertes. La moitié des
malades
est en observation continue, les trois quarts en
tes battantes, con- tenant chacun 80 lits, qui sont occupés par des
malades
calmes et travailleurs, et dont les dimensions
système, il y a, nécessité d'augmenter le cube d'air individuel des
malades
, le chiffre a été réduit à 4. î80. L'auteur f
argent, au moyen d'un personnel très nombreux. Quant au nombre de
malades
que peut surveiller pendant la nuit un seul ser
voir dépasser 25 dans une asiles d'aliénés. 467 salle d'aigus, de
malades
ou de sujets affaiblis, mais peut aller jusqu'à
blis, mais peut aller jusqu'à quarante dans une salle contenant des
malades
qu'il faut lever à cause de leurs habitudes mal
ur usage est généralement considéré comme une faveur accordée à des
malades
tranquilles et dont beaucoup rendent de menus s
comme dans la plupart des asiles, occupées pendant la nuit par des
malades
agités, bruyants et destructeurs. Mais, dans ce
que s'aggraver : aucun effort ne pouvait être tenté pour rendre les
malades
plus propres, pour les empêcher de déchirer leu
mis en pièces et une odeur infecte. 11 faut ajouter que souvent, le
malade
ainsi enfermé passait toute la nuit à crier et à
ec une extrême réserve, et jamais sans l'ordre du médecin. Chez les
malades
à tendances homicides, chez quelques autres peu
s, mais non sans avoir pris les mesures nécessaires pour assurer au
malade
le bien-être, les soins, et la surveillance. Mieu
ernières années, il n'a pas été nécessaire d'isoler la nuit un seul
malade
dans le quartier des hommes; et depuis deux ans
'un seul isolement dans le quartier des femmes; il s'agissait d'une
malade
avec idées d'homicide. L'expérience a montré to
rants dans un dortoir com- mun, il n'en va pas de même à l'égard de
malades
qui ont été habitués à être internés la nuit; i
tuellement ouvertes, pourraient être fermés dans ces cas spéciaux, (
malades
à idées de suicide, moribonds, etc.), 468 asile
s d'aliénés. mais alors un serviteur spécial serait placé auprès du
malade
et n'aurait à s'occuper que de lui. Le person
tion faite des surveillants, le personnel de nuit est à l'égard des
malades
dans le rapport de 1 à 54 ce qui n'a rien d'exc
sion. Ils indiquent : la date, le numéro de la salle, le nombre des
malades
, les noms de ceux qui se mouillent et sont malp
malpropres, la liste des pièces de lingerie souillées, les noms des
malades
qui ont des attaques et le nombre de ces atta-
ues, les noms de ceux qui sont agités et bruyants, de ceux qui sont
malades
et nécessitent des soins spéciaux, de ceux qui co
alle, les plaintes au sujet de cette température, la température du
malade
s'il y a lieu, enfin tous les faits qui peuvent
es quatre colonnes; ces colonnes comprennent la première le nom des
malades
qui ont besoin de médicaments et d'extras; la s
t d'extras; la seconde le nom des entrants; la troisième le nom des
malades
qui ont besoin d'une attention spé- ciale, la q
e de l'infirmerie de nuit; la température des salles, le nombre des
malades
malpropres dans chaque salle, le nombre des mal
, le nombre des malades malpropres dans chaque salle, le nombre des
malades
ayant eu des attaques, les asiles d'aliénés. 46
s asiles d'aliénés. 469 visites du personnel dans les salles, les
malades
qui prennent des médicaments et des stimulants.
y a-t-il eu des omissions dans les mesures à prendre à l'égard des
malades
difficiles, et pourquoi ? La descrip- tion de c
trop facilement à la contention mécanique.et l'iso- lement ; si le
malade
déraisonnait, elles prennaient peur, et si comm
de nuit doivent être secondés par un personnel sachant observer les
malades
et habile à les manier : il est nécessaire pour
uite un point épineux, l'emploi des femmes pour soigner les aliénés
malades
et infirmes : sur ce point tout a été dit, et t
nue. Tout le monde est d'accord pour reconnaître qu'il y a certains
malades
qui ne sauraient être soignés par des femmes, ',
de l'agita- tion, de l'insomnie, etc. Souvent on s'apercevra qu'un
malade
est facilement agité la nuit parce que, avant s
gime aura aussi une grande importance : tout le monde connaît ces
malades
atteints de boulimie sentie, qui dorment après le
l on évite bien des symptômes aigus. Les jours de pluie, il y a des
malades
qui dorment moins bien. faute d'air et d'exerci
s, d'apoplexies et autres maladies soudai- nes, de suicide chez des
malades
non soupçonnés de cette tendance, et même d'hom
es dor- toirs est surprenant. Naturellement, il y a quelquefois des
malades
bruyants, il n'en saurait être autrement, puisq
e les habi- tants ? Un autre résultat très avantageux c est que les
malades
SOCIÉTÉS SAVANTES. 471 1 malpropres ont consi
e Leavesend, depuis l'adoptiondu nouveau système, non seulement les
malades
ont des nuits meilleures, mais sous l'influence
ployés. On objectera peut-être que ce qui a été réalisable avec les
malades
de Leavesden ne l'est pas avec les malades d'au
été réalisable avec les malades de Leavesden ne l'est pas avec les
malades
d'autres asiles : l'auteur ne saurait accepter
ond, Ballet et Marie n'admettent pas cedia- "" gnostic, pour eux la
malade
est nettement atteinte d'une affection organiqu
u- ment clair. Quand on chauffe le liquide céphalo-rachidien d'un
malade
atteint de paralysie générale, de méningite chron
le après chauffage. Donc dans le liquide céphalo-rachi- dien de ces
malades
il existe de la serine. Nous avons observé, dan
ysie générale. Au contraire, dans 20 autres cas où il s'agissait de
malades
atteints de psychoses diverses, démence précoce,
istants. Sclèrème cutané dans la myopathie. M. Ballet présente un
malade
atteint de myopathie généralisée et attire l'at
ralisée et attire l'attention sur la dureté spéciale des mollets du
malade
, dureté à laquelle participe la peau et avec la
vraisemblablement de chorée chronique. L'affection a débuté chez ce
malade
à l'âge de sept ans; il n'exis- tait dans sa fa
t troisième, dorsales. MM. Armand UELILLE ET MaxEGGER présentent un
malade
atteint de paralysie radiculaire du type Iclump
conservation Topongnosie, sans troubles visuels. M. Ernest Duphé.
Malade
de 53 ans, ancien grand buveur et fumeur, sans
te. Le déficit est purement mnésique, nullement intellectuel : le
malade
raisonne correctement sur tout et a gardé intacte
n topographique absolue. Habitant chez sa fille depuis six mois, le
malade
est incapable de se diriger dans les trois pièc
oubles vaso-moteurs) d'une émotion que ne ressent pas d'ailleurs le
malade
, il s'agit là d'un trouble psychoréllexe de la
oréllexe de la mimique émotive et non de l'émotivité elle-même : le
malade
s'étonne lui-même de ces troubles, auxquels il
x organiques, atteints d'hémianopsie tem- porale double. Mais notre
malade
ne présente pas de cécité, ni corti- cale,ni ve
mers. Malgré cette perte complète du sens des attitudes, les deux
malades
réalisent avec leur extrémité anesthésique toutes
ever. Il ne s'agissait même pas d'une paraplégie hystérique, car la
malade
retirait vivement ses pieds lorsqu'on les lui c
lisation de la suggestion. Celle-ci fut exécutée à l'heure dite. La
malade
se leva, traversa plusieurs pièces et alla ouvr
s, l'aboulie motrice s'était localisée aux mem- bres supérieurs. La
malade
restait capable d'accomplir tous les mouvements
fectionné toute une collection d'objets en aluminium. En outre la
malade
ne pouvait exercer sur les touches du piano des p
t, se groupent en sociétés d'étudiants. Nulle perte de temps, les
malades
sont amenés à la clinique, les élèves sont cond
és à la clinique, les élèves sont conduits par groupes aux lits des
malades
, des interro- gations sont toujours posées. A
est venue la recrudescence coutumière ; depuis plus de six mois, la
malade
souffre d'un état pathologique chronique avec d
xacerbations fréquentes. SOCIÉTÉS SAVANTES. 479 Hypnotisée, cette
malade
se remet à dormir la nuit et à s'ali- menter ;
ce genre. Toutes les fois que la chose est possible, je demande au
malade
de venir systématiquement se soumettre à quelqu
acilement les récidives. M. Pau)MAGN)N rapporte l'observation d'une
malade
qu'il traite en ce moment et qui présente une c
cr·cepeuliytle Cül Sé>'219)z de Tr2mccl, (avec présentation d'un
malade
). Professeur W. Rom. Le malade présenté est un
e Tr2mccl, (avec présentation d'un malade). Professeur W. Rom. Le
malade
présenté est un trafiquant de quarante-deux ans.A
yeux l'expression d'étonnement, comme figée sur la physionomie du
malade
. Ses yeux sont ouverts plus que d'ordinaire, le f
aussi un enchaînement assez significatif, de sorte que l'aspect du
malade
rappelle au premier coup d'oeil la paralysie ag
a paralysie agitante. Les mouvements sont lents et maladroits; le
malade
ne peut pas courir. Les mouvements complexes réus
motion; la langue présente des tiraillements rythmiques, lorsque le
malade
l'allonge, les muscles faciaux subissent altern
rythmique, faisant 2.4 oscilla- tions par seconde ; le pied, que le
malade
relève étant couché au lit, se balance aussi, e
ent isolés dans les muscles faciaux. En partie, la rigidité chez le
malade
peut être expliquée par la tension volontaire d
e, ayant pour but de suppri- mer les mouvements supplémentaires. Le
malade
, malgré le trem- blement, mange lui-même, mais
même, mais il ne peut pas boire avec la sou- coupe. En marchant, le
malade
regarde ses pieds, risquant de tomber s'il relè
es syllabes, point d'accrochements temporaires, mais on voit que le
malade
a toujours beaucoup de peine à diriger l'appare
ires continuels, auxquels il doit toujours s'opposer. Si on prie le
malade
de scander, alors sa prononciation devient plus
a prononciation devient plus distincte. Pendant la déglu- tition le
malade
avale souvent de travers. Point de paralysie, de
des membres supérieurs sont normaux. Point de réflexe Babinski. Le
malade
ne peut longtemps retenir l'urine; impotence. La
cience est nette, la mémoire peul-être un peu affaiblie, mais le
malade
en différents temps pouvait toujours communiquer,
iminuée à ce qu'il semble ; le cercle des intérêts est rétréci ; le
malade
est assez apathique, lent, peu communicatif. Du c
1891 survint un trouble de la parole ; on prenait quel- quefois le
malade
pour un ivrogne. Tous les phénomènes morbides ,
C1É1'ES SAVANTES. 483 se développaient en progressant lentement. Le
malade
jusqu'à cette dernière année continuait à vendr
dosclérose sans déterminer l'essentiel du processus morbide chez le
malade
donné. Il est possible qu'on a affaire ici à un t
s fibres nerveuses ayant rapport aux mouve- ments. Le traitement du
malade
par l'injection sous-cutanée de sérum de Trunec
ation de la parole et de la démarche, et aussi de l'état général du
malade
. Lorsque les injections étaient supprimées, les
e Sockhanoi-'f. Les auteurs se sont servis pour leur travail de 1-1
malades
stationnaires de la Cli- nique psychiatrique de
es stationnaires de la Cli- nique psychiatrique de Moscou, et de 85
malades
de la consultation externe de la Clinique. Dans
indépendante que l'hystérie ou l'épilepsie. Parmi le nombre de ces
malades
, atteints d'obsessions morbides, les hommes pou
s de caractère, consta- tées dans beaucoup de cas de ce genre ; ces
malades
sont des indi- 484 1 SOCIÉTÉS SAVANTES. vidus
envers les êtres qui les ~ entourent; souvent on constate chez ces
malades
des idées liypo- chondriaqueset, en particulier
es sexes, de la description des particularités du caractère de tels
malades
. D1' W. Mouratoff envisage comme « neurasthénie
lFr.r insiste sur l'état émotionnel mobile particulier chez de tels
malades
. Dr A. Bernstein est. d'accord avec l'élévation
ctères principaux sont : l'hérédité chargée, souvent similaire, des
malades
; le début précoce (enfance, puberté); la persis
e, de délire du toucher, de polypbobies se succè- dent chez le même
malade
(peur angoissante de la phtisie, des épingles,
que les médecins doivent être réservés et observer avec soin leurs
malades
avant de prononcer l'incurabilité. D'où la nécess
4 fr.), 10 infirmiers de 3° classe (2.160), soit un agent pour neuf
malades
. « Le recrutement du personnel de surveillance
irmières ont partagé le régime commun et bien que la nourriture des
malades
de cette catégorie soit suffisante, elle est in
ni personnel, ni crédit, et que j'utilise du côté des garçons un
malade
(persécuté hypocondriaque), ancien instituteur et
int d'enfants qui vont en classe s'explique par ' la qualité de nos
malades
en grande majorité idiots complets, épileptique
la femme, intelligente et dévouée, se dévoue littéra- lement à ses
malades
; tandis que la seconde est aux mains d'infir-
ieuse qui ne s'inté- resse que médiocrement à l'amélioration de ses
malades
, par inertie surtout, peut-être aussi par inapt
le considérer comme un irresponsable. C'est à coup sur, dit-il, un
malade
. Et le praticien traitant de son cas dit à ce p
ent ce maintien par des rai- sons médicales et par intérêt pour les
malades
. Mais ce ne sont pas 494 VARIA. des justifica
. Quelques-uns prennent la précaution d'obtenir le consentement des
malades
et, dans l'état actuel de la législation, cette
auront mieux ce qu'il convient de faire, à l'hôpital en présence de
malades
délirants. La place de ce malade nous paraissai
faire, à l'hôpital en présence de malades délirants. La place de ce
malade
nous paraissait plutôt être à l'asile d'aliénés
nt pas gravement sur la nutrition générale ni sur l'état mental des
malades
... » ne contenaient pas quoique dits hystérique
NCEPTIONS ET DÉFINITIONS DE L'HYSTÉRIE. 505 sonnable. Déclarer à un
malade
atteint de monoplégie psychique que sa paralysi
our ne parler que du dernier, l'auteur a groupé les observations de
malades
guéris par la suggestion hypnotique de la façon
it pas obtenu plus de faveur de la part des neurologistes... et des
malades
. Revenant à son récent travail, nous constatons
les caractéris- tiques de cet établissement. Nombre peu élevé des
malades
(80 à 100 lits). Proportion relativement consid
lativement considérable du nombre des pavillons (huit pour 80 à 100
malades
). Absence de galeries couvertes. Différenciat
ation de chaque pavillon avec adaptation spéciale à la catégorie de
malades
qu'il doit recevoir. Multiplicité et organisati
assistance médicales devant être aussi rapprochées que possible des
malades
qui en ont le plus besoin). Installation télé
e du personnel médical et des infirmiers (un infirmier pour 2,5 à 3
malades
; cinq médecins pour 80 à 100 malades). Instal
s (un infirmier pour 2,5 à 3 malades; cinq médecins pour 80 à 100
malades
). Installation de la clinique. Plan D'ENSEMBL
nts universi- taires a pour avantage de permettre de transférer les
malades
des autres services hospitaliers at la clinique
heures des leçons. La faculté accordée aux étudiants de suivre les
malades
en dehors des heures de cours est de nature, dit
on au point de vue optique, en même temps qu'il est utilisé par les
malades
auto- risés à se promener dans le parc, qui peu
euvent venir se reposer sous des berceaux de verdure ombreux. Les
malades
des pavillons de tranquilles (pavillon n° 11) ont
mie des asiles conçus d'après ce plan est entièrement modifiée. Les
malades
, répartis par petits groupes suivant leurs affi
es, mais par suite du logement des médecins dans les pavil- lons de
malades
. Le nombre de ces pavillons est de huit : 4, si
ux sujets des catégories suivantes : 1° Tranquilles, pensionnaires,
malades
cultivés; 2° Tranquilles ayant besoin d'une sur
tations munie de tous les appareils né- cessaires pour l'examen des
malades
: (appareils électriques pour courants constant
et de 2° classe, tranquilles et sociables. On y met aussi certains
malades
de 3° classe qui par leur éducation, leur cultu
ation tout- à fait isolée de ce pavillon favorise les admissions de
malades
«nerveux» qui entrent facilement de leur propre
as munies de grilles; elles possèdent des volets intérieurs que les
malades
peuvent manoeuvrer à leur guise et qui né serve
utre moitié du pavillon, pour transformer, au cas où la présence de
malades
à idées de suicide l'exige, le rez-de-chaussée
à servir de pavillons de traitement et de surveillance pour 12 à 15
malades
tranquilles, déprimés, ou à idées de suicide. U
surveillance, à l'aide d'un signal électrique), une chambre pour un
malade
convalescent, une chambre pour un médecin assista
llons de surveillance continue (pavillons n° 111) sont réservés aux
malades
agités, mais susceptibles néanmoins d'être trai
e grande salle de jour d'une capacité de 175 mètres carrés sert aux
malades
qui ne gardent pas le lit ; elle est éclairée p
eût sous la main tous les aménagements nécessaires pour traiter les
malades
(baignoires, lavabos, water-closets, etc.). De
erme, en 3 placards distincts, du linge de corps pour le change des
malades
, des draps, des peignoirs, des vêtements de caout
les divers angles présente des avantages pour l'examen de certains
malades
(eschares) pendant la nuit. Des dispositions on
parer aux accidents les plus à craindre : ni les infirmiers ni les
malades
n'ont de prétexte pour sortir delà salle. Aux f
men clinique, où le médecin peut interroger individuellement chaque
malade
loin du bruit. L'examen du médecin est d'autant
st seul avec le médecin que lorsqu'on l'interroge devant les autres
malades
et les infirmiers. En outre le médecin a sous la
ites opérations qui pourraient impressionner péniblement les autres
malades
: alimentation à la sonde, etc. Ces salles d'exa-
annemann, facilitent considérablement les rapports du médecin et du
malade
; seules elles permettent au médecin d'entrer pl
qui sert à amortir le bruit. Ces deux chambres sont destinées à des
malades
bruyants (ronfleurs), mais ne doivent pas être
écrire par un couloir bien éclairé, assez court. Il est réservé aux
malades
agités et insociables. Le nombre de lits est de
age, naturel et artificiel, parfait, chauffage sans danger pour les
malades
, et assurant à toutes les pièces une températur
grande salle de 90 mètres carrés possédant trois lits destinés aux
malades
les moins agités (paralytiques et autres). Une
qui vient d'une bouche de chaleur située entre les deux portes. Le
malade
ne peut ainsi ni voir ni atteindre la bouche de
donner aux CLINIQUE psychiatrique DE l'université DE GIESSEN. 528
malades
des aliments et des boissons chaudes, même pendan
t pas un quartier cellulaire dans l'ancienne acception du mot : les
malades
y sont traités par le repos au lit, la porte de
tence d'une salle de surveillance assez spacieuse où l'on place les
malades
qui doivent garder le lit : sujets inconscients
soignée. Deux salles de distribution des aliments. Classement des
malades
. La dispersion des pavillons est une source d'a
sonnel de surveillance est suffisamment -élevé. Au lieu de voir les
malades
se nuire réciproquement par suite de la central
surveillance continue (pavillon II, côté gauche)'. 2° Section pour
malades
tranquilles et convalescents de 3° classe (pavi
alescents de 3° classe (pavillon II, côté droit). 3° Section pour
malades
tranquilles de la classe moyenne (côté droit de
e des pavil- lons jumeaux 1). 826 ENSEIGNEMENT. 5° Section pour
malades
demi-agités (1er étage des pavillons de surveil
de surveillance continue, nc III). 6° Salle de surveillance pour
malades
agités mais non dange- reux, avec surveillance
Salle de surveillance et section de surveillance (cellulaire) pour
malades
agités et violents avec surveillance continue. Un
la vapeur dans une canalisation souterraine. Dans les pavillons de
malades
les appareils de chauffage sont placés dans de
sur les murs; aucune disposition spéciale ne les protège contre les
malades
, mais ils ne peuvent être manoeuvres qu'à l'aid
niveau avec les parties correspondant aux extrémités que lorsque le
malade
est couché : on empêche ainsi la formation de «
le tiers moyen, une couverture de laine et des draps. Les lits des
malades
sujets à des attaques convulsives peuvent être
jardin entouré de murs est réservé, dans chaque division, pour les
malades
insociables et évadeurs. Dans les pavillons de
une clef spéciale; les cages d'escalier sont accessibles à tous les
malades
. Dans les pavillons de pensionnaires les portes
r, a été donné par M. HASKOWS (dePrague). Voici quel estl'aspect du
malade
étudié ici. Cet homme, âgé de quarante-deuxans,
contorsionne désespérément dès qu'il a un travail devant lui. Ce
malade
ne présente pas des signes d'hystérie, mais il a
erveux périphérique n'est pas épargné. Il s'agit, en effet, de deux
malades
qui, au cours d'une blennorrhagie ont été attei
rement aux données de la physiologie classique, il existait chez la
malade
de M. Lannois une exagération manifeste des réf
e l'emploi récupéré des voies courtes, ce qui s'est produit chez sa
malade
. En premier lieu compression de la moelle, irri
s les parties tolérantes du cerveau et dans l'hémisphère droit ; le
malade
ne S34 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. présenta
un traitement mixte qui au bout d'une dizaine de jours procura au
malade
une certaine amélioration. Les bourdonnements d
sont amincis. Pas de troubles de la sensibilité. Subjectivement, la
malade
n'accuse qu'une sensa- tion de froid. Cette o
Dlcdiumnité. MM. Ballet et DIIEUA. Cette observation est celle d'un
malade
qui a été en proie à un délire des plus intense
omènes de médiunanité. MM. GILBERT Ballet ET Monier-Vinard. Chez le
malade
dont l'observation a été présentée, aux phénomè
se tout médium s'est progressivement accentuée, et mainte- nant, le
malade
rappelant en cela le visionnaire Swedenborg, ef
est le facteur étiologique de tous ces troubles. M. G. Ballet. - Le
malade
dont il est question dans cette observation est
que Swedenborg était une puissante intelligence tandis que notre
malade
est un imbécile. Archives, 2 séné. t. XV. 35
imbécile. Archives, 2 séné. t. XV. 35 846 SOCIÉTÉS SAVANTES. Le
malade
, AI. X..., est introduit. Il raconte ses voyages
ont à rapprocher du dermo- graphisme qu'on rencontre chez les mêmes
malades
et qu'on peut attribuer à la même cause. M. Ï
. ÏREUEL. J'ai eu précisément l'occasion de voir cet oedème chez le
malade
dont j'ai présenté l'observation récemment. La
il 1902. Un cas d' hémihypertrophie faciale avec présentation d'une
malade
. Dr L. AIinor. Il s'agit d'une fille de trente
n et le côté opéré. La communication, outre la présentation de la
malade
, a été accompagnée encore par la démonstration d'
a mâchoire inférieure et d'une série de photographies concernant la
malade
en question et aussi les cas des autres auteurs
cérébelleux et avec le trouble de divers nerfs cérébraux. Cas 1.
Malade
K ? de soixante-cinq ans. La période initiale d
s. Diabète. Diagnostic : Affection de la moelle allongée. Cas 11.
Malade
B..., quarante-cinq ans. Commencement pro- gres
c : Affection spécifique du tegmentum du pont de Varole. Cas Il[.
Malade
, de quarante-deux ans. Période initiale apo- pl
té droit. Nystagmus rotatoire et vertical plus accentué, lorsque le
malade
regarde à gauche. Point d'affaiblissements des
F trouve possible qu'une partie des phéno- mènes, observés chez les
malades
en question, étaient d'un carac- tère réflexe.
six ans au moins, quelques-uns mêmes depuis quatorze ans. Parmi ces
malades
cinq sont tabétiques, trois sont paralytiques gén
s troubles étaient profonds, eut l'occasion de rechercher sur cette
malade
le vertige voltaïque. Après la première séance
Une seconde séance eut lieu, le vertige fut plus intense encore, la
malade
perdit presque connais- sance et en revenant à
termit- tente, variété à marche très particulière. On électrise des
malades
atteints de cette ailection pendant des mois sa
avait déclenché quelque chose. En tout cas, au prochain accès de sa
malade
, M. Babinski devrait recommencer cette pratique
la maladie. Alénizgisnze ou méningite. M. P3r(ISSAUD présente une
malade
qui à plusieurs reprises eu tous les symptômes
l'absence de tout stigmate et de tout commémoratif de syphilis, la
malade
est partie guérie. Elle a eu à intervalles asse
. Les réflexes tendineux sont diminués. M. Babinski fait de cette
malade
une tabétique. M. MARIE montre les pièces de de
a à étudier la question, grave entre toutes, de la surveillance des
malades
pendant ces dix heures de séjour au lit. il n'y
un passé qui n'est pas bien lointain, on enfermait chaque soir les
malades
aigus ou agités dans des chambres sépa- rées, l
nce veillerait sur eux et qu'il n'arriverait rien de fâcheux. Si un
malade
se suicidait, si un épileptique étouffait, c'étai
monde sait qu'il arrive des malheurs. Il n'en est plus ainsi et les
malades
aigus ou nouvellement admis, ceux qui ont des i
somatiques n'est pas ce qu'elle devrait être ; 213 que beaucoup de
malades
n'ont pas besoin de cette surveillance de nuit et
toutes les heures par exemple, parait absolument superflue pour des
malades
parmi lesquels ou n'a laissé aucun de ceux qui
dans les dortoirs d'observation. La ronde ne fait que réveiller des
malades
tranquilles. Une sonnette dans cha- que pièce s
nquilles. Une sonnette dans cha- que pièce suffit pour le cas où un
malade
aurait besoin d'assistance. Dans l'asile que di
ons les plus fâcheuses que l'on puisse concevoir à la fois pour les
malades
et pour le personnel. La porte des chambres d
ir ; un pareil arrangement est également préjudiciable au repos des
malades
et du personnel. Il ne faut pas demander cette
os : si on le réveille, il sera irri- table et disposé à calmer les
malades
par des mesures sommaires. D'ailleurs le voisin
qu'une fausse sécurité, et pour peu qu'il ait le sommeil lourd, un
malade
peut en étrangler un autre dans le dortoir sans
e dans le dortoir sans qu'il s'éveille. 3° Si dans un asile de fi00
malades
on augmente le chiffre du personnel de nuit dan
énéraux, le concours de dames, instruites dans l'art de soigner les
malades
, et qui exerceront sur l'asile, pendant la nuit
desiderata formulés par' l'auteur sont les sui- vants : 1° que les
malades
des deux sexes soient soignés par des infirmièr
des dortoirs spéciaux sous une surveillance constante ; 3° que les
malades
qu'il convient de surveiller, mais non d'une ma
es dortoirs ordinaires soumis à des visites périodiques; 4° que les
malades
tranquilles, inoffensifs, en qui on peut avoir co
nts; " que ce soit une dame, expérimentée dans l'art de soigner les
malades
, qui exerce les fonctions de surveillante en ch
ur lui donner des ins- tructions sur la conduite à tenir envers les
malades
. Boukxeville. IV. La construction des asiles
e, si l'on veut pouvoir réclamer d'eux ces soins diligents pour les
malades
et un aide attentif pour les médecins. A. MARIE
pour les médecins. A. MARIE. X. De l'examen' anthropologique des
malades
des asiles ; par Ed. Goodvll. (l3rit. nzecl. Jo
dans un cabinet contigu à sa chambre à coucher. Le malheureux était
malade
et semblait ne plus jouir de ses facultés menta
is, par Lacassag<eetA)artin.i7t. Anthropologique. Examen des
malades
, par Goodal, 572. Aphasie. Un point d'histoire
plexie. Voir Orteils. ARG1LL-130BERTSO\. Examen de la moelle d'un
malade
porteur du signe - - Tabes fruste, par Du- fo
rps, par- Thomas, 90. Un cas d' - faciale avec présentation d'une
malade
, par Minor, 548. , Hérédité. Voir Alcool. Hi
vres, n'a pas été étran- gère à l'affluence subséquente de nouveaux
malades
qui presque tous ont bénéficié à leur tour de c
ous a été possible des antécédents héréditaires et personnels des
malades
, et des particularités cliniques qui ont plus par
eignements circonstanciés sur les antécédents héré- ditaires de nos
malades
. Nous avons cependant relevé, comme les auteurs
Mais nous pouvons aller plus loin et affirmer que chez cer- tains
malades
au moins, cette sensation n'est même pas perçue
M. Janet, on en trouve plusieurs exemples, et chose curieuse, ces
malades
présentent souvent des syndrômes hystériques en
sont justiciables de la méthode suggestive; le plus jeune de nos
malades
avait six ans et le plus âgé vingt-trois ans. Dès
Cinq nuits sèches. Janvier 1895. Plus de mictions involontaires, la
malade
se considère comme guérie et ne revient plus.
venir qu'en cas de retour de l'incontinence. Je n'ai pas revu cette
malade
. Il s'agit comme on le voit d'une jeune fille n
lablement définitive, car la mère n'eût pas manqué de me ramener la
malade
. Observation X. T. U..., fille de treize ans. P
aintenue. La guérison s'est fait attendre assez longtemps chez ce
malade
sans qu'on entrevoie pour quel motif. Je soupçonn
er » est immédiatement efficace, et à un point tel que lorsque la
malade
, à son lever, veut uriner volontairement, elle ne
nomie après la disparition de l'incontinence. Un. certain nombre de
malades
, en effet, au plein de l'affection, ont le faci
e nocturne, un qui a guéri spontanément à quinze ans et notre jeune
malade
. Il pisse au lit depuis sa naissance et toutes le
agnait de vaginisme. Nous n'avons pas essayé la suggestion chez ces
malades
, mais nous nous proposons de le faire quand la
our à la suite de fausses couches. Il s'agissait peut-être chez ces
malades
de véritable incontinence hystérique. B. Amél
. 29 Malgré l'attestation des parents, nous ne rangeons pas cette
malade
dans la catégorie des guéris. L'action incomplète
auto-suggestion plus forte, ce qui s'explique d'autant mieux que la
malade
est, malgré son jeune âge, une hystérique à sti
is elle est neutralisée par des auto-sugges- tions plus fortes. Les
malades
de cette catégorie sont les plus tarés au point
rte, Membre correspondant de la Société ,¡¡Mico-Psychologlque. La
malade
qui fait le sujet de notre observation a, depuis
sisme s'agit-il ? II nous a été impossible de le savoir. Le père du
malade
s'est pendu; il était très hypocondriaque, et fut
oophobie persiste. Quelques jours avant que nous l'exami- nions, le
malade
, frôlé par un chien, crut avoir été mordu et se
our la tuer. n On le voit, les idées déli- rantes ont progressé; le
malade
ne dit plus qu'on va lui reprocher d'avoir eu d
omettantes pour lui ». L'anxiété devient de plus en plus vive et le
malade
se jette, un jour, à genoux devant nous, demand
marche ascendante. La crainte d'être inhumé vivant ne quitte pas le
malade
; il dit qu'on a creusé une tombe dans le jardi
nnement persistent. a J'ai peur, nous dit 36 RECUEIL DE FAITS. le
malade
, que vous m'ayez fait venir auprès de vous pour n
is bientôt apparaissent de nouveau des hallucinations de l'ouïe. Le
malade
entend son beau-frère, sa soeur : « Vous voyez
le; je me vengerai. » Cet état persiste pendant plusieurs jours. Le
malade
ne mange pas parce qu'il entend son père lui dé
irer l'attention, c'est cette sorte d'objectivité du délire. ' Le
malade
craint d'être accusé, il ne cesse d'avoir des d
térieures; plus de cris, elles parlent « par l'esprit » ; alors, le
malade
est moins anxieux. Enfin, tout se calme, et la
e- 38 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. ment vers cette époque que la
malade
commença à parler. A douze ans, elle fut réglée
la première fois. Pas de paralysie des sphincters. Au repos, cette
malade
ne présente pas de mouve- ments anormaux (fig.
cessent complè- tement pendant le sommeil. Si on fait marcher la
malade
(fig. 2 et 3), on constate l'extension permanen
puis du tronc : tout le corps se met en extension exagérée quand la
malade
est debout; puis s'opère la flexion du tronc qu
ebout; puis s'opère la flexion du tronc quand elle veut avancer. Là
malade
remédie à cette flexion exagérée par l'usage d'un
ux lombes et quelques symp- tômes qui seront énumérés plus loin. Ce
malade
entre plus tard à la Salpètrière, en sort après
rotum. Les muqueuses participent à l'anesthésie, c'est ainsi que le
malade
ne sent rien quand on le sonde ; il ne sent rie
enfant, sujet de l'observation. La conclusion est donc que le jeune
malade
est atteint de une ou de plusieurs lésions en foy
remplacées par des manifestations hystériques diverses, enfin la
malade
présentait de nombreux stigmates permanents de la
, et qui se manifeste surtout par de grandes crises convulsives. Ce
malade
se présente à Saint-Louis porteur d'une ulcérat
dans l'enfance et d'avoir le caractère familial. Chez l'intéressant
malade
dont l'histoire fait l'objet du présent mémoire
ée. 48 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. Remarque importante, chez ce
malade
, les muscles de la région sacro-lombaire sont n
rétrocèdent sous l'influence d'onctions mercurielles énergiques. Le
malade
sort et se remet à boire; les accidents revienn
uleurs. Les dou- leurs dans les extrémités inférieures empêchent le
malade
de mar- cher, à fortiori de courir, les mouveme
éliorations notables. Les recherches de l'auteur ont porté sur sept
malades
(six hom- mes et une femme) atteints d'épilepsi
fois la médication bromurée instituée, les accès ont cessé chez un
malade
et ne se sont pas reproduits (depuis trois mois
'opium, à haute dose, ont été sans gravité : vomissemenls chez deux
malades
seulement, à la suite d'une dose de 1.20. La cons
sociésauxbromures, ont sufn pour les faire disparaître. Si tous les
malades
ont bien supporté le traitement opiacé et sa su
clinique de la paralysie générale à sa période termi- nale. Chez un
malade
dont le coeur était le siè ! 2 : e de lésions de
bromure qui est contenue dans cet organe. L'auteur a traité seize
malades
(onze femmes et cinq hommes), par la méthode de
douze cas, et ne se sont pas reproduits depuis deux ans, chez trois
malades
. Chez cinq autres ils ne se sont reproduits qu'
g a une action favorable sur l'état mental des épilepti- ques ; une
malade
a été, à ce point de vue, considérablement amé-
e Wulff, de Benneke et les siennes : REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 63
malades
pendant plus d'une année et ses conclusions sont
un répit favo- rable dans les attaques ; 3° de plus elle calme les
malades
irritables en même temps qu'elle égaie les mala
s elle calme les malades irritables en même temps qu'elle égaie les
malades
ayant une tendance à la dépression mélancolique
Par la cessation des accès et des autres symptômes inquiétants, les
malades
redeviennent aptes à jouer un rôle actif dans la
e prescrite en granules de demi-milligramme dont on fera prendre au
malade
de trois à six par jour. G. D. VU. Revue DE thé
e des chances d'amélioration existent, il faut que la vita- lité du
malade
soit assez forte pour triompher de la fièvre pro-
r de la fièvre pro- duite par l'alimentation thyroïdienne, sinon le
malade
s'affaiblirait, déclinerait rapidement. , D'a
(1874) suivant le système ducorridor; la popu- lation était de 500
malades
. En 1891-92 le manque de places néces- sita la
laces néces- sita la construction de deux pavillons, chacun pour 40
malades
; ces pavillons furent construits sur le modèle
our un parc. Le nombre des bâtiments est de 33 dont 20 réservés aux
malades
qui sont au nombre de 600. On y adopté l'organi
et colonie ouverte, sans grilles (système de l'open-door) pour 200
malades
. La colonie se compose de trois villas pour chaqu
SOCIÉTÉS SAVANTES. division, avec une population variant de 33 à 44
malades
par villa. L'asile fermé comprend pour chaque d
e. Les états de sommeil pathologiques et la nnrco- lepsie.-Chez une
malade
de l'asile de Bonn se produit subitement t et p
de donner un secours quotidien de 0,50, 0,60, 0,75 ou 1 franc, aux
malades
de cette catégorie et comme le prix de journée
ond, les altérations histo- logiques que présentait la moelle d'une
malade
morte avec une .compression des nerfs de la que
ologiques.il s'agissait dans le fait rapporté par ces auteurs d'une
malade
morte à la suite de la compression des nerfs de
'une chose rare d'avoir reconnu une pachyméningite du vivant de son
malade
; il se plait à énumérer les difficultés surmont
s et sans aucune contracture S'agit-il d'un cerveau chroniquement
malade
, on est naturellement conduit à croire à une simp
es Annales médico-physiologiques. C'est ce qui a eu lieu pour notre
malade
; la marche, le grou- pement, l'aspect des sympt
quinzaine par le Dr D... suppléant de M. Magnan alors en congé. Le
malade
comprend qu'il est à l'hospice, il ne se péoccu
démarche est indécise, quelque peu vacillante, impossible quand le
malade
ferme les yeux. Les pupilles sont très inégales
is, avec perte absolue de connais- 1 Nous avons su plus tard que le
malade
était en 'effet excellent écuyer et avait appri
surtout, chez un paraly- tique aussi avancé que le paraissait notre
malade
. On pouvait par conséquent nier l'existence de
lle était alors l'origine de la pachyméningite ? Je rappelle que le
malade
était un arthritique héréditaire, un type de ce
e aux vaisseaux chroniquement atteints de la pie- mère. Les artères
malades
des centres nerveux étaient en effet ' Wigleswo
n pesant rigoureusement chacun des symptômes. Enfin, en présence de
malades
supposés atteints de paralysie géné- rale à mar
ses à la S,dpêlrièl'c. Parmi Pes questions que le médecin pose au
malade
pour établir son diagnostic, il en est une des
s plus importantes et qui n'est jamais omise, celle de savoir si ce
malade
prend ou non de l'alcool et, en cas d'affirmati
uestion ne soit pas posée d'une manière suffisamment claire pour le
malade
, soit qu'elle soit mal comprise par lui. LA RIC
RICHESSE ALCOOLIQUE DES BOISSONS USUELLES. d09 l'our la plupart des
malades
en effet, surtout pour ceux qui composent la cl
mmes d'alcool. La dose quotidienne étant de 2 verres à Bordeaux, le
malade
absorbera donc 14 grammes d'alcool. Le vin de g
vra tout d'a- bord s'enquérir du mode d'alimentation habituel de ce
malade
et évaluer la proportion d'alcool qu'il absorbe
uscles de la nuque. Les muscles des membres sont très rigides et le
malade
immubile sur son lit ne réagit à aucune sorte d
té de Berkshire, à une trentaine de milles de Londres, contient 640
malades
soit ],81 hommes et 124 REVUE DE MÉDECINE LÉGAL
uence de la folie puerpérale et a été étonné de voir considérer ces
malades
comme aussi dange- reuses envers la société que
uis trente ans qu'il est ouvert, l'asile de Broadmoor, a reçu i,097
malades
. L'asile de Perlh, pour les aliénés criminels,
criminels, est une dépendance de la Prison générale. Le nombre des
malades
n'y est que de 55, soit 40 hommes et 15 femmes.
lité de celte nature. Malgré ses cinq condamnations antérieures, le
malade
en question continuera, dès l'expiration de sa
e soeur du père idiote, deux cousins épilepliques, un frère aîné du
malade
rub iste et intelligent. Accouchement normal et
ien plus ancienne et impossible à retrouver dans les antécédents du
malade
. L'ictus épileptique, inconnu dans sou essence,
is par mois des crises caractérisées par une douleur brusque que la
malade
compare à celle que pourrait produire un noeud
sauf un peu de constipation. Les premières crises n'ont frappé la
malade
que par la douleur, mais bientôt elle a remarqu
ses qui se manifestent en séries tous les deux ou trois mois. Cette
malade
a présenté en outre, à deux reprises, un vérita
'attention des cliniciens; ils sont cependant notables car, sur 400
malades
examinés à cet égard, l'auteur a trouvé 30 132
l'auteur a trouvé 30 132 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. p. 100 des
malades
chez lesquels existait une anosmie plus ou moins
sie chez les hommes et 2 pour 100 chez les femmes, l'auteur sur 400
malades
examinés, n'a rencontré de l'achromatopsie que
nsité du délire chronique, mais ce dernier ne guérit pas; 3° un tel
malade
peut être assez pénétrant pour tirer parti du dia
appliquées dans les asiles : séparation des tuberculeux des autres
malades
durant la nuit; désinfection des crachats, du lin
dans les asiles d'idiols, a recommandé d'examiner fréquemment les
malades
afin de pouvoir les isoler à temps. Le préfet d
prendre des mesures contre la contagion de la tuberculose; tous les
malades
doivent être fré- quemment examinés à ce poiut
dans un dortoir spécial en les laissant en contact avec les autres
malades
dans la journée ? Il est certains quartiers où
e le pavillon de traitement qui renferme une grande pro- portion de
malades
curables, où l'attention du personnel est occu-
e de résultais en pratique. Le contrôle des variations de poids des
malades
peut fournir d'utiles indications. L'éducation
t que les aliénés atteints de tuberculose soient séparés des autres
malades
même pendant le jour. Là où la chose ne sera pa
faut au moins que les tuberculeux ne séjournent pas au milieu des
malades
curables dans les quartiers de traitement. P. S
Wildermuth et Schlisp ont, il y a plnsieurs années, montré que les
malades
de ces asiles, même des plus con- sidérables d'
médicaux fort insuffisants. Dans un asile de plusieurs centaines de
malades
, les aliénés n'étaient l'objet d'aucun traiteme
ement dirigé par.un ecclésiastique et dont la population est de 187
malades
, le service médical est confié à un médecin prati
re leur service moins pénible. 11 conviendrait aussi de séparer les
malades
curables des incurables en construi- 136 SOCIÉT
ensable d'augmenter le nombre des médecins si l'on veut traiter les
malades
. Au point de vue de la réforme de la législatio
. Ce n'est pas seulement dans les asiles privés qui reçoivent des
malades
incurables, mais encore dans les hospices d'incur
0 ma- lades on doit exiger un médecin à demeure. Si le nombre des
malades
augmente, des assistants deviennent nécessaires.
s par le Kreisphy- sicus offrirait des garanties sérieuses pour les
malades
et pour les établissements eux-mêmes, si ces mé
lemagne ne craint pas la comparaison avec celle qui est faite à ces
malades
dans les autres pays. Il rappelle l'appré- ciat
cupe. Le plus grand uombre des asiles allemands sont encombrés de
malades
; pour quelques-uns d'entre eux l'encombrement est
e produisent, comme le prouve l'expé- rience de tous les jours. Les
malades
tranquilles s'agitent, la guéri- son des sujets
nt d'un asile d'aliénés offre en outre des dangers sérieux pour les
malades
, les médecins et le personnel de surveillance.
ité tromper l'espoir 138 " SOCIÉTÉS SAVANTES. et la confiance des
malades
et de leur famille, c'est anéantir le zèle et l
l'on envoie dans nos asiles. Il faut protester, dans l'intérêt des
malades
contre la pré- sence des aliénés criminels au m
ux exigences de la science, de l'expérience et de l'humanité. Les
malades
incurables ont besoin de soins comme les curables
ssiens est une source d'inconvénients graves et de dangers pour les
malades
, les médecins etle personnel de surveillance. I
(criminels devenus aliénés) dans les asiles est nuisible aux autres
malades
: elle rend difficile le « traitement libre »,
t exagéré; de sorte que lorsqu'on examine pour la première fois des
malades
nouvellement admis qui ont fait un long trajét
ce du phénomène du genou. Celait un cas de manie simple, récent. Le
malade
guérit et put reprendre ses fonctions de profes-
l dans les cas de psychoses séniles rassemblés par l'auteur. Sur 21
malades
qu'il observe actuellement et qui présentent le
e manifeste l'exagération du réflexe du genou. En résumé, chez un
malade
qui n'est pas profondément épuisé, une exagératio
ient compte que les recherches des auteurs ont porté tantôt sur des
malades
au cours même de leur accès, tantôt sur des sujet
es quérulants ne doivent pas être rangés dans la paranoïa. D'autres
malades
aussi peuvent persécuter les autorités, fatiguer
maladie mentale. Tels sont le nombre des mémoires, la conduite des
malades
, l'aspect de ses manuscrits. Mais la démonstratio
tout de conceptions délirantes. Le médecin doit montrer comment le
malade
est arrivé à créer ses idées délirantes et indi
une compréhension tout à fait fausse du contenu. L'intelligence des
malades
est d'ailleurs fréquemment affaible. Ils ont to
stic s'appuyer sur le fait des réclamations. Il faut montrer que le
malade
est un aliéné, est atteint d'une alfec- tion me
s signale que, assez souvent, c'est un déni de justice réel dont le
malade
a souffert, qui a été le point de départ de l'aff
de ce point de départ positif; on tient toutes les affirmations du
malade
pour mensongères, ce qui irrite profondément celu
énés, il y a un a querulan- tenwahnsinn », et il y a aussi d'autres
malades
qui présentent cer- taines particularités des p
e dans quel- ques cas exceptionnels. D'ailleurs on voit souvent des
malades
qui ne présentent point de signes de débilité m
s très accentuée. Les interprétations sur lesquelles s'appuient les
malades
sont parfois impossibles à con- trôler ; elles
aux caractères des persécutés ; je veux parler de la catégorie des
malades
, que vous désignez sous le nom de mélancoliques
ées par ce fait qu'elles sont des phénomènes subjectifs, et que les
malades
ne croient pas à leur réalité extérieure. Que
n élément additionnel qui n'efface pas les idées de persécution. Le
malade
affiche hautement ses idées de persécution ; ma
d'un délire de persécution d'origine toxique. On sait que chez les
malades
atteints de délire de persécution, sans forte t
es atteints de délire de persécution, sans forte ténacité, chez les
malades
jeunes ou frappés à la suite d'un ictus ou d'un
ec les moyens dont nous pouvions disposer l'éducation de ces jeunes
malades
et je vais sommairement exposer les résultats obt
dées sur le traitement de l'ataxie des mouvements et nous montra un
malade
, chez lequel il a obtenu des résultats très enc
ici neuf nouvelles observations de tabes dorsalis. Quatre de ces
malades
ont été soignés par nous à la Salpê- trière dan
l'avons appelée : gymnastique raisonnée, voulant dire par là que le
malade
devait comprendre le sens des mouvements. Nous
loin la description des exer- cices auxquels nous avons soumis nos
malades
. Quels que soient ces exercices, ils devront to
ment, aussi régulièrement que possible et d'une façon réfléchie. Le
malade
doit comprendre le sens et l'utilité de chaque ex
ation motrice chez les tabétiques, on est frappé de ce fait que les
malades
ont littéra- lement oublié quels muscles il fau
ner, etc. De là une analyse détaillée de chaque mouve- ment, que le
malade
aura à exécuter. Pour obtenir des résul- tats f
vra pas appliquer schématiquement les mêmes exercices chez tous les
malades
. Il faut préalablement étudier les particularit
ambes on a recours aux exercices suivants : 1° Exercices au lit (le
malade
étant couché) ; 2° Exercices debout. ' Ces de
bre sta- tique ; b. Exercices de locomotion. Exercices au lit. Le
malade
étant couché sur un lit ou sur un canapé, les j
uvement de rotation du pied dans l'articulation tibio-tarsienne. Le
malade
doit décrire un cercle avec le bout du pied; 3°
nte du pied repose sur le plan du lit, le bassin est immobilisé. Le
malade
doit exécuter le mouvement sans saccades et en
jambes sont allongées et rapprochées l'une de l'autre, on invite le
malade
de s'asseoir dans son lit, sans s'appuyer sur s
jambes bougent ; 10° le même mouvement avec cette différence que le
malade
est couché dans une position horizontale. On
ition horizontale. On comprend aisément le but de ces exercices. Le
malade
doit apprendre à dominer ses contractions muscu
ne régularité aussi parfaite que l'homme bien portant. Au début le,
malade
surveillera avec les yeux attentivement ses mou
ncore. Mais quel que soit le degré de l'incoordination motrice, les
malades
retireront le plus grand bénéfice de ces exerci
meubles, avec un parquet non ciré ou recouvert d'un tapis cloué. Le
malade
devra être légèrement vêtu. Pour les dames, nou
e gymnastique. Au début du traitement il est très important que les
malades
puissent voir leurs jambes. Exercices d'équilib
ades puissent voir leurs jambes. Exercices d'équilibre statique. Le
malade
est debout, le médecin se tient à côté de lui.
que. Le malade est debout, le médecin se tient à côté de lui. Si le
malade
ne marche plus on le soutiendra à l'aide de la
che plus on le soutiendra à l'aide de la ceinture de Frenkel. Si le
malade
ne peut se tenir debout qu'à l'aide d'une canne
vec de la craie les contours de la semelle juste à l'endroit, où le
malade
aura à placer son pied. Ces exercices seront ré
en' touchant le sol avec toute la surface de la plante du pied. Le
malade
doit compter ses pas à haute voix; 4° mar- cher
par terre des morceaux de bois à égale distance l'un de l'autre. Le
malade
doit marcher entre ces morceaux sans les déplac
ces exercices, ce qui les distingue de la gymnastique, c'est que le
malade
doit appliquer toute son attention à les exécut
Chaque exercice devra être répété aussi souvent, jusqu'à ce que le
malade
soit par- venu à masquer pour ainsi dire son in
DORSALIS. Ib7 mandera en dehors des exercices le repos au lit. Les
malades
qui marchent encore relativement bien ne doiven
ue se manifeste chez le tabétique Dans la période pré- ataxique les
malades
accusent presque toujours une fatigue rapide et
e d'hyperesthésie succède une période d'anesthésie à la fatigue. Le
malade
n'éprouve aucune fatigue même après une marche
perception de sensation de fatigue. En effet nous avons observé des
malades
qui ne se sentaient nullement fatigués après av
a perte par le repos. Le médecin devra donc exactement prescrire au
malade
pen- dant combien de temps il pourra marcher ou
sont portés à des exagérations à cetgard. Ainsi quelques-uns de mes
malades
qui, avant de suivre notre traitement, se con-
de fatigue au bout de leur promenade. Eh bien, il faut avertir les
malades
que ces exagérations leur sont très nuisibles.
ent avec beaucoup de prudence en tenant compte de l'état général du
malade
et de sa résistance. En dehors de la dépense de
nellement, et, si les circonstances le permettent, surtout chez des
malades
alités, deux fois par jour. IV. Théorie de la
ie de la méthode. Avant d'analyser les résul- tats obtenus chez nos
malades
, nous croyons utile d'exposer ici la théorie de
ment est incontestablement d'ordre moral. En relevant le courage du
malade
, en lui faisant espérer l'amélioration du sympt
nesthésies profondes et qui ne sont cependant pas ataxiques; et les
malades
atteints de la maladie de Friedreich, c'est-à-d
iser les troubles de 170 CLINIQUE NERVEUSE. l'équilibre, dont ces
malades
souffrent. Puis sans pouvoir être pour le momen
n : Tant que le processus tabétique est en développement rapide, le
malade
ne pourra pas com- penser les troubles de la se
oubles chan- gent et s'aggravent pour ainsi dire tous les jours. Le
malade
est continuellement en lutte avec des nouveaux
essus soit très lent, ou que la maladie s'arrête définitivement, le
malade
s'adaptera plus facilement à ses troubles de la
hez les tabétiques à cette amélioration de la sensibilité. Chez nos
malades
nous avons toujours vu, 174 CLINIQUE NERVEUSE.
ité ne s'améliorait que très tardivement, long-; temps après que le
malade
avait déjà obtenu une très grande amélioration
e quantitativement modifiée et peut être tellement affaiblie que le
malade
n'aura conscience que des mouvements de très gr
vations. Nous croyons inutile d'insister sur le diagnostic chez nos
malades
. Là-dessus il ne peut y avoir aucun doute : dan
sympto- matiques, que nous avons eu l'occasion d'étudier sur nos
malades
, notamment : la distribution inégale des phénomèn
le côté gauche qui est plus affecté que le côté droit. Sur nos neuf
malades
on n'en trouvera qu'une seule (Cas. V) chez laq
pas seulement l'ataxie qui est plus développée à gauche. Chez nos
malades
, les symptômes avec une disposition unilatérale
urs celle-ci qui s'améliore le moins vite. C'est cette jambe que le
malade
qualifie de mauvaise. C'est la jambe gauche qui
es organes situés à droite. ' . Nous avons constaté chez tous nos
malades
un phénomène particulier d'hyperesthésie planta
voquer le réflexe plantaire/ cetté légère friction produit chez les
malades
parfois une douleur tellement vive, qu'ils pous
. Dans ce dernier cas, et s'il n'y a pas d'anesthésie tactile, le
malade
accuse d'abord la sensation tactile de la frictio
euse, cette sensation est cependant différem- ment traduite par les
malades
. Le plus souvent c'est une « écorchure avec un
trice, le symptôme le plus important pour nous, on peut diviser nos
malades
en deux catégories : Les impotents, c'est-à-dir
ar- chent plus et sont confinés au lit (OBS. II, III et VI) ; Les
malades
qui marchent encore, mais avec plus ou moins de
de difficultés, étant forcés d'être soutenus pendant la marche (les
malades
de nos six autres observations). Disons tout de
que quel que fût le degré de l'ataxie avant le traitement, tous nos
malades
ont été améliorés d'une façon remarquable. Dans
l'amélioration est telle qu'on peut considérer l'ataxie chez cette
malade
comme complètement guérie. Il est vrai qu'au mo
émiataxique. Néanmoins, l'incoordination motrice élait telle que la
malade
était incapable de se tenir debout et à plus fo
nsidère l'état d'impotence absolue dans lequel nous avons trouvé la
malade
. Elle était incapable de s'asseoir, ni de se re
es. Grâce aux exercices nous sommes arrivés à faire marcher cette
malade
. Il est vrai qu'il fallut pour cela presque un an
as d'un tabes qui a évolué très rapidement. En moins de deux ans le
malade
est arrivé à ne plus pouvoir marcher, ni même s
e plus pouvoir marcher, ni même se tenir debout tout seul. L'âge du
malade
était également peu favorable pour tenter une r
u favorable pour tenter une rééducation de la coordination. Puis le
malade
n'a pu se sou- mettre à notre traitement que pe
s minutes en s'appuyant sur le bras de quelqu'un. Tous nos autres
malades
, quoique fortement incoordonnés, appartiennent
avons entrepris chez eux le traitement marchaient encore. Tous ces
malades
ont retiré du traitement le plus grand bénéfice
ce groupe nous insistons surtout sur les Observations I et VIII. Le
malade
de l'OBSERVATION I est par- venu à pouvoir si b
qui était très prononcé chez lui a presque complètement disparu. Le
malade
peut se tenir debout et marcher les yeux fermés
est intéressante par la gravité des phé- nomènes ataxiques, que le
malade
présentait au début du trai- tement, ainsi que
énuée à la suite des exercices. Après six semaines de traitement ce
malade
pouvait à l'aide d'une canne Archives, 2° série
durée d'une demi-heure. D'après les lettres que nous recevons de ce
malade
, qui habite la province, son ataxie s'améliore
s grâce aux exercices qu'il con- tinue à faire tous les jours. La
malade
de l'OBSERVATION IV mérite une place à part. Qu
élioration. On ne peut donc pas juger jusqu'à quel point chez cette
malade
notre traitement doit être incri- miné dans la
cri- miné dans la disparition du symptôme ataxie. En effet, cette
malade
a quitté l'hospice de la Salpêtrière complètement
servant les symptômes cardinaux de tabes dorsalis. Au dire de cette
malade
elle s'améliorait beaucoup plus rapidement sous
t. Nous ne trouvons rien de particulier à relever chez nos autres
malades
. Ce sont des tabétiques chroniques avec ataxie
arallèllement avec l'amélioration de l'ataxie, on constate chez nos
malades
une certaine amélioration des troubles de la se
sensibilité. Cependant il faut reconnaître qu'il s'agit chez nos
malades
plutôt d'amélioration subjective, et qu'objective
nt certainement plus rares et généralement moins intenses. Tous les
malades
affirment qu'ils sentent mieux leurs jambes, qu
e lit, que les jambes sont moins froides et moins engourdies. Les
malades
se plaignent moins de différentes paresthésies :
en coton, de rai- deur, etc. Nous n'avons jamais constaté chez nos
malades
à la suite de notre traitement des modification
t influencée par notre méthode de traitement. Quelques-uns de nos
malades
sentaient certainement mieux les mouvements qu'
l'amélioration de la sensibilité musculo-articulaire. Il y a des
malades
chez lesquels l'ataxie s'améliore, pendant que le
é ne subissent aucune modification (Ces. III, VI et VIII). Chez nos
malades
, chez lesquels nous avons observé une améliorat
que, il est incontestable que tous les symptômes présentés par le
malade
sont favorablement influencés par le traitement.
r le traitement. L'état général devient manifestement meilleur. Les
malades
repren- nent espoir, deviennent plus gais, se p
observation III il fallait plus d'un an de traite- ment pour que la
malade
réapprenne à marcher. Toutes conditions égales
l qui n'a pas trop souffert, s'amélioreront plus rapidement que des
malades
vieux, qui ont perdu toute énergie, qui ne sont
aison d'être dans la période préataxique, car dans cette période le
malade
est complètement maitre de tous les mouve- ment
èse générale, la méthode de Frenkel sera contre-indiquée chez, tout
malade
auquel les exercices physiques violents sont nu
de Frenkel, car le concours de l'intelligence et de la volonté du
malade
est indispensable pour la réussite du traitement.
bles de la sensi- bilité musculo-articulaire et cutanée pour que le
malade
puisse coordonner ses mouvements avec le concou
jours, comme c'est le cas dans le tabes à marche rapide, comment le
malade
pourra-t-il arriver à s'adapter à ces troubles,
e, l'aggravation se fait souvent par des poussées. En examinant les
malades
pendant ces poussées 182 CLINIQUE NERVEUSE. o
marche, pendant ces périodes. On fera mieux de laisser reposer les
malades
. Au bout de quelques jours de repos on pourra r
de quelques jours de repos on pourra reprendre les exercices et le
malade
s'adaptera très vite à ses nouveaux troubles de
culaire. Con- trairement à la période ataxique pendant laquelle les
malades
ont souvent de l'anesthésie à la fatigue muscul
rente, mais directement nui- sible, car les exercices exténuent les
malades
sans aucune utilité pour eux. Observation 1.
de cinquante-sept ans d'une apoplexie foudroyante. Un des frères du
malade
est atteint d'une myélite syphilitique. Les autre
sont arthritiques, mais bien portants. Antécédents personnels. - Le
malade
était toujours d'une excel- lente santé et n'a
ctions pulmonaires. Début du tabes. - A l'âge dé vingt-cinq ans, le
malade
avait des douleurs insignifiantes aux extrémité
RSALIS. 183 suite d'un grand chagrin et d'un surmenage physique (le
malade
veillait son enfant malade pendant une dizaine
d chagrin et d'un surmenage physique (le malade veillait son enfant
malade
pendant une dizaine de nuits) une forte crise d
l conseilla des douches froides et de l'antipyrine à haute dose (le
malade
a absorbé en un mois 80 grammes d'antipyrine).
ne prin- cipalement du côté gauche. En juillet de la même année, le
malade
s'est aperçu qu'en descendant une côte il ne po
serré dans uuétau. A cette époque la digestion se faisait mal et le
malade
..rait très mauvaise mine. En octobre 1892, il
jambes, dont l'incoordination s'aggrave de plus en plus. Au dire du
malade
et de son entourage l'état général s'est sensib
sensiblement amélioré à la suite de ce traitement. En août 1893, le
malade
fait à Aix-la-Cha- pelle une cure antisyphiliti
cure reste sans aucune influence sur les symptômes de tabès. ' Le
malade
n'a jamais eu de diplopie, ni de blépharoptose. A
us de l'impuissance génésique. ' Etat actuel (5 janvier 1894). Le
malade
est de haute taille, robuste, bien musclé. Il a
ment son avenir. Rien d'anormal dans la conformation de la tête. Le
malade
ne présente aucun stigmate physique de dégénére
accommodation. 11 n'y a ni strabisme, ni'diplopie, ni nystagmus. Le
malade
distingue bien les couleurs. Son acuité visuelle
st aboli à la plante des deux pieds, sur le reste des extrémités le
malade
sent et localise bien le moindre frôlement de l
a plante des pieds provoque une douleur vive, qui arrache un cri au
malade
. Cette douleur persiste pendant un cer- tain te
s les articulations des extrémités inférieures. Les yeux fermés, le
malade
ne reconnaît pas la position qu'on donne à ses
es il ne sent que les grands mouvements. Incoordination motrice. Le
malade
exécute assez bien les mou- vements au lit. Il
Il ne peut pas se lever ayant les pieds joints. Debout. Quand le
malade
est debout ses pieds sont agités par des mouvem
ussitôt qu'il ferme les yeux, il chancelle et tombe. Locomotion. Le
malade
n'a pas la démarche classique de l'ataxique. Il
gauche a tous les mouvements plus incoordonnés que la droite. Le
malade
a de temps en temps des douleurs fulgurantes aux
ans les jambes. La crise dure parfois plusieurs jours et empêche le
malade
de dormir. La phénacétine calme les douleurs. R
L'ATAXIE DANS LE TABES DORSALIS. 185 mois nous avons fait faire au
malade
des exercices tous les jours, et ensuite pendan
telle qu'il n'existait presque plus d'incoordination motrice. Le
malade
sortait seul avec une canne, et faisait plusieurs
is, etc.). Le signe de Romberg s'est atténué à un tel point, que le
malade
peut rester debout les yeux fermés et "même les
té. Le seul exercice qu'il n'a pas pu apprendre c'est la course. Le
malade
ne peut toujours pas courir. Les douleurs fulgu
antes se montrent moins souvent et sont beaucoup moins intenses. Le
malade
souffre également moins de sa cuirasse. La sens
staté cette amélioration qu'au bout de six mois de traitement. Le
malade
, a} anl1es yeux fermés, sent maintenant parfaitem
s les articulations des pieds n'ont pas bougé. Nous avons revu le
malade
le 8 avril 1896 et nous avons constaté que l'am
urs de l'insensibilité motrice dans les articulations des pieds. Le
malade
nous dit y qu'il a des jours où il marche moins
t, qui observe sur elle l'oedème bleu, décrit par lui chez d'autres
malades
quelque temps auparavant. Elle passe de là dans
plus accentué encore, les crises recommencent. En novembre 1895 la
malade
réapparaît à la Salpêtrière, chez M. Ray- mond
nce du lobule auriculaire des deux côtés. Ordinairement calme, la
malade
est, à certains moments parti- culièrement exci
été renvoyée de la Salpêtrière comme « dangereuse dans-une salle de
malades
». En effet, dès les premiers jours, nous la vo
absolument trempée. 188 RECUEIL DE FAITS. Description de la main
malade
. - On est, dès le premier abord, frappé par l'o
bord, frappé par l'oedème très prononcé de la main gauche, que la
malade
nous montre en la soulevant de l'autre main, rest
vague, qui n'est plutôt qu'une gêne, une pesanteur désagréable. La
malade
se plaint « qu'elle lui fait mal au roeur » et
yanosé. L'expérience est interrompue au bout d'un quart d'heure, la
malade
accusant une sensation de malaise cardiaque « u
nément la main oedématiée. Ayant en effet un matin, demandé à la
malade
, au cours du sommeil provoqué, si la main n'avait
parition de chacune de ces formes s'ac- compagnerait, au dire de la
malade
, d'une sensation spéciale : dans le cas d'oedèm
ent, 3 centimètres et demi en largeur) et de coloration normale. La
malade
, triste, maussade, s'est impa- tientée toute la
e, s'est impa- tientée toute la journée, invectivant infirmières et
malades
. Sitôt qu'on s'occupe d'elle, tout cesse comme
s et de la largeur même de la bande, encore toutes saignantes. La
malade
se serait, la veille, fait frotter la main ave; u
30. A 10 heures du matin, la main est totalement désentlée, et la
malade
commence à pouvoir coudre. Néanmoins la préhen-
ransfert, survenu sans sugges- tion préalable, s'est, au dire de la
malade
, produit déjà une fois à la Salpêtrière. ' La
a face palmaire du bout des doigts. Sensation de froid telle que la
malade
expose sa main au soleil durant toute la journé
- T. G. 25°,2 ; T. D. 25°,6. Apparition des règles. 4. Le matin, la
malade
refuse de se laisser masser la main, crie, trép
e doigt. Mouvements normaux. T. G. 24°,6 ; T. D. 25°,6. ' . 5. La
malade
, après avoir ressenti des picotements sur le fron
parole sont difficiles. La prononciation est tout à fait viciée. La
malade
très irritable pleure, répète qu'elle ne guérir
- trique, du côté sain, est absolument indolore. 6.- Le matin, la
malade
est endormie par l'occlusion des pau- pières et
si que les mouvements de haut en bas, particulièrement à droite. La
malade
serre moins facilement les dents de ce côté. T.
rs. Les traces d'oedème persistent toujours aux sourcils. 1 8. La
malade
, ayant entendu dire qu'on la photographierait a
ations de ces températures locales avec la température générale, la
malade
étant restée apyrétique. Quant à l'élévation ph
plus en plus fiéquentes, de plus en plus graves, et maintenant le
malade
devient, dans ces accès^ fort dangereux, brise to
cercle, puis phase délirante durant une heure, pendant laquelle le
malade
chante, pleure, gesticule, exhale ses colères c
réflexe cornéen. La pression sur l'hypocondre gauche fait bondir le
malade
. Frissons. Ce sont les crises de frissons qui f
e d'une heure, environ une centaine dans la journée. En revanche le
malade
traverse des périodes de huit à dix jours sans
». Le frisson arrive ensuite, avec sensation d'horri- pilation, le
malade
« sent ses cheveux D. Chose curieuse il n'y a pas
aphisme, avant qu'il ait été constaté médicalement, était ignoré du
malade
. On le suscite facilement aujourd'hui en passan
soit de la journée, et tous les jours, pendant tout le temps que le
malade
passe à l'asile. D'autre part, L... prétend ne po
s à des crises paroxystiques de sueurs, égale- ment bilatérales. Le
malade
ressentirait à certains moments une sensation d
après. Les pieds transpirent facilement, été comme hiver. Enfin le
malade
attire l'attention sur ce fait que la transpira
tout cas aucune influence sur l'hyperhy- drose. , Ajoutons que le
malade
ne présente aucune trace d'une intoxi- cation q
Admission pour avoir été né- gligée lors des entrées successives du
malade
, reste nulle. On ne peut penser à une intoxicat
nt l'état général, d'ailleurs, est excellent. Il y a donc chez ce
malade
, en plus de troubles sécrétoires (hyperhydrose)
re. Nous souhaitons avec lui que, pour le bien de la science et des
malades
, on arrive à resserrer partout, dans un égal se
nous arrive, nous en éprouvons un grandejoie. Vivant au milieu des
malades
, connaissant mieux que personne leurs besoins m
auditive, il y a trois degrés dans l'hallu- cination. 11 est des
malades
qui disent entendre des sons, de simples bruits
graphiques combinées à des hallu- cinations auditives initiales, le
malade
écrivant automatiquement et inconsciemment sous
nstitué : le phénomène se détache du moi, de la personna- lité ; le
malade
n'a plus conscience qu'il joue un rôle actif dans
s sont constamment en rapport intime avec les idées délirantes du
malade
. C'est ce qui se passe, par exemple, dans le déli
emps et revêt parfois les caractères d'un délire hypocondriaque, le
malade
est pris d'une hallucination de l'ouïe. Or, cel
lique se développent des idées de persécution, en un mot il devient
malade
du cerveau. Alors, mais alors seulement, il int
qui lui disent des choses désagréables. Ce qui s'est passé chez mon
malade
fait comprendre le mécanisme des prétendues hal
jective, c'est-à-aire sans objet et celle-ci est interprétée par le
malade
. Dans tous ces cas de lésions auriculaires, il se
correctement ou incorrectement, suivant qu'il est lui-même sain ou
malade
. On voit donc qu'il n'y a pas, à pro- prement p
e hallucination appartiennent, en réalité, à l'illusion. Voici un
malade
qui a des bruits dans les oreilles et ne peut e
rs à des illusions et des interprétations délirantes, tandis que le
malade
atteint de délire chronique ou psychose systémati
est à la calomnie. M. PARISOT (de Nancy) présente le cerveau d'un
malade
qui était atteint pendant sa vie d'épilepsie pa
psychiques, pseudo- hallucinations, ou hallucinations motrices, le
malade
n'entend pas ou ne voit pas comme un homme norm
empe, tentative de suicide commise dans la période d'inquiétude. Le
malade
entend un ennemi différent logé dans chacune de
r des phénomènes l réels, mais se passant dans les organes mêmes du
malade
, sont t hallucinatoires; c'est cette théorie qu
cuell. Il cocaïnise la cicatrice du moignon à l'extrémité duquel le
malade
objective un pied imaginaire ; l'injection coca
circonvolutions frontale et pariétale ascendantes gauches. Cette
malade
fut traitée et guérie par l'opération de la cra-
udacieuse et couronnée de succès par l'observation antérieure d'une
malade
assez semblable, mais qui mourut non opérée et
de ces deux affections. L'acrocyanose débute insensiblement : la
malade
s'aperçoit un jour que ses mains et ses pieds s
dème, de paralysie, de parésie et de contracture. L'état général du
malade
est excellent, sa température nor- male. Dans l
vaso-moteurs provoqués par la névrose hysté- rique. - La première
malade
que nous avons eu l'occasion d'observer était a
appelé l'acrocyanose. Cette particularité exis- tait, au dire de la
malade
, depuis deux mois, et avait débuté in- sensible
a pleurésie guérit; mais l'acrocyanose resta toujours identique. La
malade
quitta l'hôpital en avril complètement guérie d
s hystérique et acrocyanotique. SOCIÉTÉS SAVANTES. 223 La seconde
malade
chez laquelle nous avons constaté l'acrocya- no
nfant unique. Comme antécédents personnels, rien que l'hystérie. La
malade
portait tous les stigmates de la névrose. Elle
mêmes caractères. La sensibilité était nor- male aux extrémités. La
malade
affirma être atteinte de cette infirmité depuis
ils surviennent généralement dans la deuxième période, lorsque les
malades
prennent de l'em- bonpoint. M. SELIGM1N, au n
aris'qui communique depuis six mois environ avec l'ange Gabriel. La
malade
, qui fait le sujet de cette observation, est at
es faits se produisent comme elle les annonce, quelques-unes de mes
malades
et d'autres personnes ne sont pas éloignées de
coexistence de l'hys- térie avec une affection organique..Chez une
malade
atteinte de sclérose en plaques que j'ai observ
ion impossible. M. A. Voisin signale ensuite quatre observations de
malades
non hystériques, avec vibrations musculaires in
c une barre de fer doux entourée d'un solénoïde, Schiff examina les
malades
de Charcot, lançant le cou- rant à l'insu des m
f examina les malades de Charcot, lançant le cou- rant à l'insu des
malades
et.de tout le monde et aimantant le fer à volon
aimantation par le courant à l'exclusion de toute intluence sur les
malades
en l'absence de courant et partant d'aimantatio
ades en l'absence de courant et partant d'aimantation. Au sujet des
malades
signalés par M. A. Voisin et présentant des con
e l'internement en ce qui concerne chaque catégorie particulière de
malades
; c'est ainsi qu'il étudie successivement à ce
e critérium d'internement, car on doit hospita- liser également les
malades
avant qu'ils n'aient troublé l'ordre ou menacé
écessités du traitement moral et pharmaceutique exigeraient que les
malades
confiés à chaque chef de service fus- sent beau
s sont commandées quand il s'agit d'autoriser la sortie de certains
malades
que la logique même de leur délire rend éminemm
divistes les précautions précitées. M. Charpentier pense que les
malades
à ne pas interner dans les asiles ordinaires ma
pas à rejeter, car il est salutaire comme moyen de discipliner ces
malades
; c'est par suite de la confusion actuelle de ces
liner ces malades ; c'est par suite de la confusion actuelle de ces
malades
avec les malades ordinaires dans les asiles, qu
; c'est par suite de la confusion actuelle de ces malades avec les
malades
ordinaires dans les asiles, qu'il est permis de
t indiqué dans les projets législatifs nouveaux, hôpital ouvert aux
malades
eux-mêmes qui pourraient y demander personnelle
uvert aux familles et aux auto- rités qui pourraient y placer leurs
malades
sans les lenteurs actuelles si nuisibles, ouver
ison de la folie et la durée de la maladie avant l'admission. - Les
malades
soumis aux soins des médecins d'asile le sont t
s statistiques. La moyenne de la maladie avant l'admission pour les
malades
entrés à l'asile de Blois pendant l'es- pace de
ntérêt à demander deux cer- tificats médicaux pour l'admission d'un
malade
faisant l'objet d'un placement volontaire. Ce d
iénés vraiment dangereux se trou- SOCIÉTÉS SAVANTES. 237 vent des
malades
victimes d'une erreur judiciaire sur lesquelles
able des médecins d'asiles écrasés par des contingents de 500 à 600
malades
, dont les trois quarts échappent à toute action
it être repoussé et la colonie familiale répond à des catégories de
malades
très distinctes de celles que l'on pourrait éli
1838 est une loi de protection à l'action tutélaire de laquelle nos
malades
ont droit ; d'ailleurs, les éléments sont de caté
r l'asylum dementia décrit par les auteurs anglais et le réveil des
malades
replacés en un milieu familial normal après éva
ans sur 500 ma- lades, l'expérience de l'Ecosse depuis 1803 (2,000
malades
) et les essais analogues de Liernieux, Ekaterni
criminels et dange- reux. , M. Paris. A propos d'observations de
malades
violées et enceintes guéries d'un accès d'alién
reçu sans certificats. Dans l'hôpital de Bethléem qui renferme 260
malades
environ, la proportion des pensionnaires libres
brochure contenant un grand nombre de faits relatifs à l'entrée des
malades
pour montrer tous les ennuis apportés aux paren
r montrer tous les ennuis apportés aux parents, aux médecins et aux
malades
eux-mêmes, par l'application de la loi nouvelle;
le ; de plus, qu'on peut permettre aux familles de vivre avec leurs
malades
des journées entières, de les faire sortir au d
à volonté pour tous, il ne faut admettre la chose que pour certains
malades
, le plus grand nombre, et en exclure les autres
st l'une des plus importantes de l'assistance et du traitement «des
malades
alié- nés. L'internement ou mieux le placement
és dans les asiles s'impose dansla grande majorité des cas. Pourles
malades
pauvres ou peu aisées, il est presque toujours
ermettant de guérir un plus grand 40 SOCIÉTÉS SAVANTES. nombre de
malades
; que, plus le placement est retardé, moins il
cement est retardé, moins il il y a de chances de guérison ; que le
malade
, dont le placement n'est accordé que tardivemen
eaucoup de médecins ignorent qu'ils peuvent envoyer directement les
malades
aux asiles comme à l'hôpital, les prescriptions
r l'asile de l'hôpital, si vous voulez rap- procher les aliénés des
malades
ordinaires, il faut rendre. les pla- cements fa
al. Alors moins de résistance des familles, moins de résislance des
malades
, puisque l'idée de Maison de santé aura remplac
es. Dès lors que les difficultés de l'admission sont levées, que le
malade
est en mesure d'être soigné, j'attache moins d'
ces dépenses seraient mieux appliquées à l'amélioration du sort des
malades
qu'à payer de nouveaux magistrats. Sur ce point
ions administratives. » Le placement est décidé. Il convient que le
malade
soit envoyé directement à l'asile. 11 en est ai
ors, un devoir s'impose : cet internement doit être bénéficiable au
malade
. Nos asiles doivent être le moyen de traitement p
être le moyen de traitement par excellence. Pour cela le nombre des
malades
de ces établisse- ments, celui de chaque servic
p d'asiles, le nombre des médecins, par rapport à la population des
malades
est beaucoup trop limité, ce qui rend tout traite
'y a que deux médecins en chef et deux médecins adjoints pour 1,500
malades
et quelquefois davan- tage. Il en est ainsi à M
nts, les ivrognes, ce sont des êtres humains ; mais on place là des
malades
, arrêtés dans le tas, des prévenus que la socié
e qui habitue les gardiens et les gardiennes à la dureté envers les
malades
. Alors le véritable isolement, l'isolement médica
s criminels. Et, contre ces pratiques, nous, les défenseurs-nés des
malades
, nous ne saurions trop protester. Ces considéra
cement immédiat des aliénés dans les asiles ; - 2° envoi direct des
malades
à l'asile ; : 3° organisa- tion des asiles de m
du traitement, partant désencombrement; 4° limitation du nombre des
malades
pour chaque médecin ; - 50 personnel secon- dai
e instruit professionnellement; sociétés de patronage pour aider le
malade
guéri ou amélioré, pour éviter des rechutes et pa
ur la nécessité de ces réfot mes qui n'ont pour but que le bien des
malades
et qui sont au bénéfice des finances départe- m
certains états aigus dans lesquels une guérison rapide permet au
malade
d'échapper à la déchéance morale qu'implique touj
iscussion et Arcli. de Neurologie, passim. SOCIÉTÉS SAVANTES. 245
malades
, ne se prêtent aucun secours mutuel. D'où la conc
a conclusion à ses yeux, qu'il y a lieu de créer des annexes où les
malades
seraient mis en observation et traitement tempo
ssaire. La condition essentielle de ce traitement est de placer les
malades
non pas dans des .chambres isolées, mais dans d
des .chambres isolées, mais dans des dortoirs : une cinquantaine de
malades
distribués dans 246 SOCIÉTÉS SAVANTES. 2 à 3
un quartier d'observation. Les entrants se voyant entourés par des
malades
couchés ne résistent généralement pas et ne che
rs épais et aux vitres incassables. Depuis ces dernières années nos
malades
sont traités par le séjour au lit et les cellul
uire et à les utiliser dans un but lout autre que la contention des
malades
. M. Paris, de l'asile de Maréville-Nancy, après
henot, médecin en chef de l'asile de Montdevergues (Vaucluse). - La
malade
, née en avril 185'z, a été placée à l'asile à l
ntes et réduites souvent à de simples vertiges en même temps que la
malade
devenait plus calme, plus sociable. Elle tombai
ne hyperostose ou exostose pouvant laisser présumer la syphilis. La
malade
était vierge. Après lecture de l'observation, M
e appréhension de la digestion, une sorte de phobie, qui pousse les
malades
à redouter les effets 250 SOCIÉTÉS SAVANTES.
au début, ne tarde pas à laisser reparaître les mêmes troubles. Les
malades
ne songent plus absolument qu'à leur alimentation
impressions digestives dans le cerveau, que signalent eux-mêmes les
malades
. Cet état peut s'accompagner de rumination et p
n'insiste pas assez, ce sont les actes de ces deux catégo- ries de
malades
. Les persécutés raisonnants ne sont dangereux que
de leurs actes. Eh bien, dans ces dernières années, j'ai observé un
malade
chez lequel on trouva réunies'ces deux formes d
n quelconque, surtout celle de rougir. Même, seule, elle obsède les
malades
, et c'est ainsi qu'il leur arrive de rougir dan
de vraiment curieux, ce sont les artifices auxquels ont recours les
malades
pour empêcher ou pour dissimuler leur crise de
ge; seulement au lieu d'être bleu, ce serait rouge ». Tel cet autre
malade
qui, après une application de sang- sues et le
ment en particulier par la médication psychique. Chez nos autres
malades
, qui étaient ou neurasthéniques ou dégénérés, nou
voir également observé dans le service de M. Bernheim (de Nancy) un
malade
dont la paralysie faciale recon- naissait pour
ait pour cause une lésion de la capsule interne. Présentation d'une
malade
. M. BERNHEIM présente une apha- sique qui sans
teint le pied de la troisième circonvolution frontale gauche. Cette
malade
est suggestible, et est mise, sur l'ordie qui lui
pérature, du poids et de la taille, concernant plusieurs groupes de
malades
: 1° des enfants atteints de myxoedème infantil
s avons eu l'occasion d'observer récemment à l'Asile cli- nique, un
malade
chez lequel l'émission de la parole était liée
es des violences journalières auxquelles il se livrait sur d'autres
malades
de la salle. > , . . Les antécédents hérédit
choses ; les informations que nous avons pu recueillir émanent du
malade
lui-même et de son correspondant à Paris ; nous l
et hôpital, séjour qui dura du mois de janvier au mois de mai. Le
malade
s'était parfaitement comporté durant les premiers
pulsives ; à plusieurs reprises il aurait menacé et frappé d'autres
malades
, bref il devenait dangereux. Dans ces conditions
ves ; qu'il se livre journellement à des voies de fait sur d'autres
malades
de la salle absolument inoffensifs. Névrose com
ui constituent l'intérêt principal de l'histoire pathologique de ce
malade
, sontintimement et unique- ment liés, ainsi que
nt et les caractères objectifs que l'on observe. Si l'on adresse au
malade
K... une question quel- conque, on voit tout au
ements spas- modiques à gauche, il suffit de tenir le bras droit du
malade
sans le serrer, les mouvements de flexion et d'
t, n'existe pas à gauche. Les membres inférieurs, sauf lorsque le
malade
est dans le décu- bitus dorsal, sont susceptibl
accidents con- vulsifs y affectent une forme atténuée et parfois le
malade
étant assis ou même debout, peuvent faire compl
mais toujours alternativement. Si la question que l'on a posée au
malade
, comporte une réponse un peu longue qui l'oblig
vements cloniques du bras droit s'exagère; en vain, dans ce cas, le
malade
essaie de modérer ce mouvement si carac- ;. tér
existait une simple atténuation des phénomènes convulsifs, et le
malade
exprimait ce qu'il avait à dire dans un langage q
- ceptibles de se prolonger plus longtemps encore. Pendant que le
malade
est sous le coup des manifestations con- vulsiv
phénomènes spasmodiques se produit et ne se dissipe qu'après que le
malade
a parlé ou un temps relativement long. 264 CL
des muscles respiratoires, va être complète, l'obstacle cède et le
malade
profite du peu d'air qui s'échappe encore pour pr
es recommencent et selon la succession des mêmes phases tant que le
malade
voudra parler. Parmi les causes susceptibles d'
ément ressentie. Plus la connaissance d'une langue est familière au
malade
plus les accidents spasmodiques sont atténués,
ient, à son arrivée, très accusés, très violents et pour peu que le
malade
fût ému on assistait dès qu'il voulait parler au
u près le même. Ce- pendant les intermittences durant lesquelles le
malade
peut par- ler sans effort et sans mouvements co
sont là autant de symptômes classiques et des plus nets chez notre
malade
. Le mode de début de l'affection dont le trauma
ite d'une vive émotion. Mais ces accidents sont survenus chez notre
malade
à un âge où il n'est pas habi- tuel d'observer
s rarement après l'âge de onze ou douze ans ' 1 n. Or, chez notre
malade
, les troubles de la parole ne sont sur- venus q
articulation particulièrement ardue n'ont jamais offert pour notre
malade
la moindre difficulté. Les troubles moteurs ass
UE mentale. de les signaler au cours de l'histoire pathologique des
malades
qui en étaient affectés. Toutefois les accident
t ave'c eux des analogies morphologiques. A l'aspect extérieur du
malade
et en assistant aux phases d'agitation musculai
r qu'a la volonté d'arrê- ter les mouvements lorsqu'on l'ordonne au
malade
et enfin le fait que les mouvements volontaires
othétique. Cependant l'examen du ta- bleau clinique présenté par le
malade
K..., éveille logique- ment par certains traits
epsie symptomatique, les manifestations diverses éprou- vées par le
malade
K..., et nous ne jugeons même pas qu'il soit né
carac- tères communs. Bien que les accidents présentés par notre
malade
soient assurément sous la dépendance de troubles
iques qui sont soignés dans des asiles spéciaux (un seul a reçu 261
malades
en quinze mois). La commission, en transmettant
n outre, dix-huit établissements privés autorisés, ren- fermant 819
malades
. - Entretien des malades. Jusqu'en 1893, il n'y
ments privés autorisés, ren- fermant 819 malades. - Entretien des
malades
. Jusqu'en 1893, il n'y avait pas d'uni- formité
de près de 160 francs par tête, tout en alimentant et traitant les
malades
avec une ample libéralité. (Les dépenses prévue
.) Régime alimentaire. La commission, préoccupée du bien-être des
malades
et désireuse d'unifier leur régime alimentaire, a
destinée à servir de base uniforme. La ration journalière de chaque
malade
doit se composer de : Viandes, avec os (compren
e l'an prochain. Il faut donc construire encore pour loger tous ces
malades
. La sagesse veut qu'on prévoie une augmentation
it absorbée par le souci de loger un nombre sans cesse croissant de
malades
(il a décuplé en vingt ans); il fallait constru
nts séparés pouvant loger 25 hommes et 25 femmes, choisis parmi les
malades
offrant le plus d'espoir de guérison, et qui se
e, de même que la loi a opposé le nom d'hôpital à celui d'asile.)
Malades
payants. Aux malades non indigents, on fait payer
a opposé le nom d'hôpital à celui d'asile.) Malades payants. Aux
malades
non indigents, on fait payer environ 2 fr. 65 p
r tout à fait comme des fous ordinaires. Or, ces deux catégories de
malades
vont sans cesse en augmentant et la place manqu
s d'exécution; les réparations extraordinaires, etc.; le nombre des
malades
présents au début de l'exercice, les admis, les c
guéris, améliorés et stationnaires, les morts, le nombre total des
malades
traités et la population journalière moyenne pe
dmissions, à la population journalière moyenne, au nombre total des
malades
traités et au nombre des congédiés pendant l'an-
al. 11. Indiquer le nombre des médecins par rapport au nombre des
malades
, aussi bien exclusivement qu'inclusivement des mé
jours), consacre-t-il réellement sou temps aux soins médicaux des
malades
et combien de temps donne-t-il approximativement
l'hôpital et la mesure de leur utilisation pour le trai- tement des
malades
. 23. Fait-on à l'hôpital des leçons cliniques s
? 27. Décrire la marche suivie habituellement à l'admission d'un
malade
, en ce qui concerne les examens pour déterminer l
De même, pour les moyens de distraction et d'amusement offerts aux
malades
, dire la nature et la fréquence de ces distrac-
36. Indiquer les divers genres d'occupations et le nombre moyen des
malades
qui prennent part à chacun d'eux, durant l'anné
e. 37. Se sert-on de moyens mécaniques pour se rendre maîtres des
malades
? Si oui, quels sont ces moyens, y compris les dr
utilité ? 2 44. Indiquer la proportion, relativement au nombre des
malades
des infirmiers et infirmières, à l'exclusion de
er les meilleurs résultats, au double point de vue du bien-être des
malades
et de l'économie ? 54. Serait-ce, selon vous,
54. Serait-ce, selon vous, un moyen de favoriser la guérison des
malades
, comme d'assurer une plus grande économie que d'e
it et dirigerait la préparation et la cuisson des aliments pour les
malades
, avec assez de subordonnés sous ses ordres pour
S L'ÉTAT DE NEW-YORK. 279 quelle mesure et pour quelle catégorie de
malades
? Favorisez-vous cette disposition et dans ce c
lles raisons ? Quel sont, à votre avis, le maximum et le minimum de
malades
que l'on peut réunir dans un dortoir avec sécur
59. Exposer les règles suivant lesquelles on donne des bains aux
malades
, en ce qui concerne la fréquence, le renouvelleme
rnit-il de serviettes à rouleau propor- tionnellement au nombre des
malades
? Donne-t-il aussi des essuie- mains individuel
ffrent pas d'in- térêt pour nous. 4. Le prix de revient de chaque
malade
est très variable sui- vant les hôpitaux. Le pl
quefois des médecins du dehors en consul- tation ; les familles des
malades
ont d'ailleurs toute liberté à cet égard. Il y
? Si oui, à quel âge et à la suite de quelles circonstances ? Le
malade
a-t-il quelque parent qui ait commis des actes de
Ont-ils jamais eu la syphilis ? Auquel de ses parents ressemble le
malade
, physiquement et mentalement ? Conditions de
physiquement et mentalement ? Conditions de la propre famille du
malade
... Historique du malade. - Enfance. Etat de l
ment ? Conditions de la propre famille du malade... Historique du
malade
. - Enfance. Etat de la mère pendant la grossess
'état DE NEW-YORK. 283 Age adulte. Etat de la constitution ? Le
malade
a-t-il été atteint : de fièvre typhoïde ou interm
ons, quelles en furent les particularités ? Les conséquences ? Le
malade
a-t-iljamais de grands troubles vaso-moteurs (rou
et ces conditions duraient-elles quelque temps ? Y Le naturel du
malade
était-il variable parfois ou périodique- ment ?
social, au sujet de la profession, du ménage, de la parenté ? Le
malade
s'est-il surmené de quelque façon ? Impuissance
elles présenté des anomalies pendant, à la délivrance ou après ? La
malade
se portait-elle mieux qu'à l'ordinaire pendant se
Historique du désordre mental. Les causes supposées : a) d'après le
malade
; 6) d'après ses proches ? 284 li. asiles d'a
ie ? Trouble de la parole ? Pouvoir de l'attention ? Mémoire ? Le
malade
se rappelait-il mieux lés événements passés que l
ntinus ou intermittents ? Se sont-ils montrés successivement ? Le
malade
a-t-il menacé ou commis quelque violence sur lui-
iver, pianos, billards, etc., etc. Il y a aussi des écoles pour les
malades
, ce qui les occupe, etc. 35. On emploie les m
oles pour les malades, ce qui les occupe, etc. 35. On emploie les
malades
aux différents travaux de menuise- rie, boulang
du domaine varie de 40 à 400 hectares. 36. Environ 50 p. 100 denos
malades
(dit un rapport) subissent un genre de traiteme
vaille volontaire- ment (126 hommes et 131 femmes sur un millier de
malades
). Dans les autres hôpitaux, on compte plus de 6
malades). Dans les autres hôpitaux, on compte plus de 60 p. 100 de
malades
tra- vailleurs. 37. Parmi les moyens de contr
ue seulement à certaines salles, soit pour environ le cinquième des
malades
. 41. Tous les rapports sont favorables à ce sys
l existe des cours entourées de murs pour faire prendre l'air à ces
malades
. Partout ailleurs, on préfère de longues promen
nuisibles, parce qu'ils agissent comme cause d'excitation pour les
malades
troublés et disposent les gardiens à se relâche
leur surveillance. 44. On compte, en général, 1 gardien pour 7 à 10
malades
. La nuit, il y a un surveillant pour 40 à 80 ho
dination et l'ivrognerie que par les mauvais traitements envers les
malades
. 50 et 51. Une partie des employés ont des cham
. Flint, paraît très suffisant en quantité, qualité et variété. Les
malades
(presque sans exception) augmentent rapidement
ner plus de latitude aux médecins pour modifier le régime extra des
malades
. 54. Réponses affirmatives et générales à cette
resque partout, il y a des dortoirs plus ou moins spacieux pour les
malades
calmes et les déments ; de plus petits pour ceux
s, plus propres, la même eau ne pouvant servir deux fois. 59. Les
malades
sont baignés au moins une fois par semaine et c
0. Presque partout il y a des serviettes à rouleau, une pour 4 à 10
malades
, que l'on change trois à quatre fois par jour. Ma
un asile pour les aliénés dits cri- minels. Pour cette catégorie de
malades
les quartiers de cel- lules, bien ogranisés, bi
nible et difficile, mais elle n'a rien de caractéristique. Certains
malades
doivent s'appuyer sur un aide, d'autres stcppen
tisme, il y a perte de connaissance immédiate, puis revenu à lui le
malade
s'aperçoit 292 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE.
on d'urine. La paralysie se dissipe en partie et progressivement la
malade
arrive à présenter le tableau clinique actuel n
s'ulcéra, le mamelon tomba et le cancer ne fit plus de doute. Cette
malade
, une nuit, fut brusquement frappée d'hémiplégie
cancer du sein et la paraplégie duraient depuis vingt-cinq ans. La
malade
guérit aussitôt qu'on l'eut transportée sur le
uttière épitrochléenne aggravèrent plutôt la situation. En 1894, le
malade
en était presque au marasme, tant il souffrait. L
e ce que l'on avait pris la bande postérieure, seule accusée par le
malade
pour une névralgie du cubital, alors qu'un examen
s extrémités, le même phénomène avait également été observé chez la
malade
de la première observation. Rétention complète
s fécales. OEdème marqué des membres inférieurs et du ventre. Cette
malade
, comme la précédente, tomba rapidement en maras
it de nature syphilitique, l'immense foyer de myélite de la seconde
malade
, est réellement un foyer inflammatoire à évolu-
uent dans la myopathie, ils sont dus à l'hystérie associée, chez le
malade
, à l'affection musculaire. Il en est de même pour
e. En effet, en explorant la vessie avec une sonde métal- lique, le
malade
ayant les yeux bandés, celui-ci ne sent pas la
ue bien des particularités intéressantes de la morphologie de ces
malades
échappent aux observateurs. Ce sont ces particula
e observation inédite et en reproduisant les photographies de vieux
malades
connus de la Salpêtrière. L'observation est c
te-huit ans, le cas est tout à fait classique, sauf en un point, la
malade
a tou- jours froid. On sait que c'est le contra
On sait que c'est le contraire qui s'observe chez presque tous les
malades
, ils éprouvent une sensation de chaleur pénible
des membres infé- rieurs un angle obtus ouvert en arrière. Chez la
malade
ce même angle se trouve ouvert en avant. C'est
ieurs avec atrophie musculaire généralisée. En quelques semaines la
malade
-devient complètement impotente, puis troubles
ente, puis troubles vésicaux et rectaux. Au mois d'octobre 1896, la
malade
était dans l'état suivant : état général satisf
ique, l'anesthésie de l'hystérie a des caractères sui generis. La
malade
mourut peu après, par suite d'une infection dont
e, la marche n'est pas ataxique, mais elle est moins assurée, et la
malade
vacille dans l'obscurité sans cependant pré- se
ensibilité générale et spéciale, sauf en ce qui concerne la vue. La
malade
voit les objets troubles, confus, elle n'a plus
teurs de l'oeil n'est pas admise par l'auteur, parce que surtout la
malade
n'a jamais présenté de symptômes méningitiques,
syphilis, parce qu'on ne la retrouve pas dans les antécédents de la
malade
, ni dans ceux de son mari, parce que l'examen d
yphili- tiques, expose-t-il, et tous les symptômes observés chez la
malade
, ainsi que leur mode de succession constituent
du sens de la vue et des autres sens spéciaux militent, chez cette
malade
, en faveur de l'hystérie. Le tremblement est po
raitement prolongé par les injections de morphine sans résultat. La
malade
se décide à aller se faire soigner à Naples, elle
r que dans deux de ces trois observations de hoquet hystérique, les
malades
étaient convalescents de l'iniluenza, preuve no
ophtal- moplégie externe. Je résume succinctement l'histoire de son
malade
. Observation. N..., soixante-dix-sept ans, sans
pathologique d'aucune sorte, robuste vieillard qui n'a jamais été
malade
, n'a jamais fait d'excès et n'a même jamais, dans
e supérieur droit et de l'épaule. Au moment où l'auteur le voit, le
malade
est dans un état vraiment misérable. Articulati
douleur au côté gauche du thorax, sensation de chaleur interne, le
malade
ne peut conserver ses couvertures au lit, même
0 pulsations. Les fonctions de nutrition s'accom- plissent bien. Le
malade
succombe en décembre 1893, dans un accès de dys
ique du professeur de Renzi. Observation. Homme, trente-huit ans,
malade
depuis sept ans. Rien à relever dans les antécé
ent dilatées. Certaine difficulté dans la miction. On voit que ce
malade
présente des phénomènes de paraplégie et d'atroph
atteint de pachy- méningite cervicale hypertrophique. En effet, le
malade
présente nombre de symptômes qui n'existent pas
enseurs de l'avant- bras, l'excitation galvanique est conservée. La
malade
est triste et irritable. Aucun autre trouble ne
mb à la peau au moyen du sulfure de sodium. Il est évident que la
malade
est empoisonnée par le plomb, elle s'est intoxi
au moyen d'injections sous-cuta- nées de bichlorure de mercure. Le
malade
ayant suspendu ses injections, nouvelle attaque
est conservée. Réflexes rotuliens exagérés, surtout à gau- che. Le
malade
ne peut pas parler, mais il semble entendre, urin
exes rotuliens diminués. Anes- thésie absolue des mêmes membres, la
malade
ne les sent pas. T = 38°. Rétention d'urine. In
la moelle, l'hystérie n'est pas en cause. Du reste, on hypnotisa la
malade
sans résultat. L'auteur admet que ce foyer de m
ctes, si ce n'est la sensibilité à la douleur qui est très vive. La
malade
se plaint de faiblesse dans les membres inférie
ectuelles bien développées. Caractère extraordinairement mobile, la
malade
passe avec la plus grande facilité de la tristess
bservé à Eastern Hospital 1,071 cas de diphtérie. Sur ce nombre 362
malades
sont morts avant d'avoir eu le temps de devenir
i ces 125 cas le sexe était masculin 55 fois et féminin 70 fois; 96
malades
avaient moins de dix ans; 25 étaient entre dix
n aiguë éclate qui dure quatre mois et nécessite l'inter- nement du
malade
. Pendant cette période il passe d'abord par une
ptômes somatiques. ' Westphal a signalé l'humeur fantasque de ces
malades
; Bern- hardt insiste sur l'allure enfantine et
contré que dans les cas de tumeur des circonvolutions frontales. Le
malade
observé par M : Lührmauu pré- sentait lui aussi
ne, dans cet ai ticle, les résultats de deux autopsies nouvelles de
malades
atteints de l'ostcite de Paget et il REVUE D'AN
augmentent la fragilité des os, surtout des côtes, et exposent les
malades
à des fractures, à l'occasion du plus léger tra
térieurs. Dans l'observation relatée par l'auteur, il s'agit d'un
malade
atteint de délire mélancolique et qui reçut d'u
d'un malade atteint de délire mélancolique et qui reçut d'un autre
malade
un coup de pied sur la poitrine. Le coup de pie
la poitrine. Le coup de pied avait été donné avec le pied nu et le
malade
ne parut pas sur le moment être incom- modé de
A. SOENSER. (Neurolog. Centralbl., XIV, 1895.) Cinq observations de
malades
auxquels après avoir successive- ment réséqué p
aux incidents consécutifs. Les attaques observées chez le premier
malade
présentaient les symptômes cardinaux d'un accès
e par une crise de larmes. S'agissait-il d'hystérie ? L'hérédité du
malade
est chargée; mais on n'a pas relevé chez lui de
daison n'a pas eu la soudaineté des manifestations épileptiques; le
malade
se laissait tomber à terre et l'inconscience n'
es dans ces dernières années. La population de l'asile est de 1,708
malades
, dont 801 hommes et 827 femmes. Dans ce nombre
ntraire à la loi et parait singulier dans un asile de plus de 1,700
malades
2. L'encombrement existe aussi à l'asile. Il se
il est impossible aux médecins même les plus dévoués de traiter 800
malades
: c'est 4 médecins qu'il faudrait. Ils auraient
». 3 : 26 SOCIÉTÉS SAVANTES. C'étaient bien là les bastilles des
malades
; elles furent forcées en même temps que la fort
é- BIBLIOGRAPHIE. 329 riaux fournis par l'examen psychologique du
malade
, d'après un schéma analytique des fonctions psy
édité neuro ni psychopathique. J'usqu'à l'âge de vingt et un ans la
malade
était d'une très bonne santé. Syphilis à l'âge
fils âgé actuellement de trente et ans et qui est bien portant. La
malade
nie d'avoir jamais fait des excès alcooliques.
s faciales qui reve- naient par crises et duraient jour et nuit. La
malade
n'a jamais eu de crises du nerfs. ' - Début d
du nerfs. ' - Début de la maladie. - Quelques mois avant de tomber
malade
, étant à table, la malade se mit tout d'un coup
maladie. - Quelques mois avant de tomber malade, étant à table, la
malade
se mit tout d'un coup à loucher et à voir doubl
te, et ne s'est plus jamais renouvelée. Vers la fin de mars 1888 la
malade
1 Voir Archives de Neurologie, n° 9. Archives
ents ont persisté pendant trois jours. Au bout du troisième jour la
malade
en voulant se lever le matin de son lit, s'est
M. Charcot. Pendant le premier temps de son séjour à l'hospice, la
malade
eut de fortes douleurs fulgurantes aux quatre e
l'endroit doulou- reux calmait plutôt la douleur. A cette époque la
malade
ne pou- vait pas se tenir sur ses jambes, ni se
rémités supé- rieures diminuèrent, mais pendant longtemps encore la
malade
ne pouvait ni éctire, ni coudre. Pendant la pre
fficultés d'uriner, jamais d'inconti- nence. Forte constipation. La
malade
est restée une fois vingt- quatre jours sans al
urs sans aller à la garde-robe. Etal actuel (2 décembre 1894). - La
malade
très intelligente, a l'air plus jeune que son â
uvements dans les doigts de la main gauche visible surtout quand la
malade
se boutonne ou fait un noeud à son jupon. Ext
Sensibilité. Il n'y a aucun trouble de la sensibilité cutanée. La
malade
sent le moindre frôlement. La perception de la do
musculaire et articulaire. < : Jambe droite. Dans cette jambe la
malade
sent tous les mou- vements qu'on imprime aux di
les mouvements régulièrement sans saccades. Jambe gauche. Ici la
malade
ne sent pas du tout les mouve- ments qu'on impr
roite. Il n'y a aucun trouble d'incoordination dans celte jambe. La
malade
exécute tous les mouvements avec une régularité
-ex- ternes de la jambe. Ce n'est qu'avec beaucoup de peme que la
malade
arrive à redresser le pied. Les mouvements de cet
ment incoordonnés. Cette incoordination apparaît sur- tout quand la
malade
doit exécuter des mouvements tant soit peu comp
fortement exagé- rée par l'occlusion des yeux. Station debout. La
malade
ne peut pas se tenir debout, Soute- nue des deu
e et ne touche le sol qu'avec la pointe du pied. Une fois debout la
malade
est incapable de con- tracter un seul muscle de
tte jambe. On les sent du reste com- plètement flasques. Quand la
malade
est assise elle ne touche le sol qu'avec le pied
qu'avec la pointe et un peu avec le bord externe. Locomotion. La
malade
ne marche pas. Soutenue des deux côtés sous les
énéral sont bons. Commencement du traitement le 2 décembre 1894. La
malade
apprend assez vite à exécuter les exercices au
ce à une énergie et une intelligence vraiment merveil- leuses de la
malade
qu'elle arrive peu à peu par des efforts de vo-
nou- veau très rapide. Voici quel était son état le 1 ? avril : la
malade
marche dans la salle seule, sans canne. Elle s'
artir de ce moment la coordination s'améliore de plus en plus. La
malade
reste debout et marche les yeux fermés. La marche
persiste toujours dans la jambe gauche. Dans le courant de juin la
malade
fait même des courses relativement grandes. Ain
eule à l'hospice à pied depuis la gare d'Orléans. 15 mai 1896. La
malade
peut être considérée comme complè- tement guéri
it 11' 4. Sans hérédité neuropathique. Antécédents personnels. La
malade
avait toujours une excel- lente santé. Réglée d
1883. L'infection syphilitique chez la femme est donc probable. La
malade
n'a jamais fait d'excès d'aucun genre. Début de
e la maladie. -En 1889, quelques mois avant.la mort de son mari, la
malade
a commencé à sentir des douleurs aux reins surt
leurs revenaient par crises, duraient une journée et donnaient à la
malade
des vomissements qui du- raient tant que' persi
L'ATAXIE DANS LE TABES DORSALIS. 341 . En juin et juillet 1891, la
malade
en descendant un escalier avait la sensation co
sant même de grandes courses. Le 13 décembre de la même année, la
malade
éprouvait une grande difficulté pour marcher da
qui a duré huit jours. On a eu recours à la morphine pour calmer la
malade
. De temps en temps, douleurs fulgurantes dans l
entrée à l'hospice elle n'a plus quitté le lit. Il y a trois ans la
malade
a eu pour la première fois une crise laryngée d
semblent être provoquées par le froid. Depuis un mois la voix de la
malade
a changé de timbre. Voix d'enfant. Au mois de jui
qui a duré deux heures ( ? ). Etat actuel (le 2 décembre 1894). La
malade
est fortement obèse, elle nous dit d'avoir beau
obèse, elle nous dit d'avoir beaucoup engraissé depuis qu'elle est
malade
. La face est bien colorée. La mémoire n'a pas s
nystagmus. Rien de particulier à la langue, au goût, à l'odorat. La
malade
a toutes ses dents. Troubles de la sensibilit
a toutes ses dents. Troubles de la sensibilité.- Le toucher. - La
malade
ne sent pas le frôlement, ni la pression sur to
te des pieds provoque une douleur intense qui arrache des cris à la
malade
. Sensibilité à la douM) ? Retard considérable d
s doigts présentent un certain degré d'incoordination motrice. La
malade
ne peut ni coudre ni écrire, ni saisir des objets
s les articulations des extrémités inférieures. Les yeux fermés, la
malade
ne sait pas où sont ses jambes et elle n'a aucu
e la jambe. TRAITEMENT DE L'ATAXIE DANS LE TABES DORSALIS. 3}3 La
malade
n'est pas capable de rester debout. Si on la main
rable au traitement par la réédu- cation des mouvements. D'abord la
malade
ne marchait plus du tout depuis plusieurs année
ême soutenue par deux hommes à l'aide de la ceinture de Frenkel. La
malade
était donc arrivée au degré du nec plus ultra d
ra de l'ataxie. Ajoutons à cela les indispositions fréquentes de la
malade
, qui faisaient que pendant des semaines nous étio
es mouvements au lit cela allait encore. Dans l'espace d'un mois la
malade
a appris a dominer assez convenablement les con
Maintenant (au bout d'un mois de traitement) cela n'a plus lieu. La
malade
se sent plus légère. Elle peut se retourner et s'
ue l'amélioration de la coordination commençait à se manifester, la
malade
parlait tout de suite d'une bonne et d'une mauv
e du traitement commençait à partir du moment, où il fallait que la
malade
apprenne à se tenir debout. Malgré ses efforts
équin, les genoux chancelaient à gauche et à droite, et exténuée la
malade
se laissait tomber lourdement sur le fauteuil.
oit d'être fiers, nous sommes tout de même parvenu à faire tenir la
malade
convenablement droite. Nous passons alors aux e
sons alors aux exercices de marche. Soutenue par deux personnes, la
malade
apprend à faire des.pas. Au début de ces exerci
ire des.pas. Au début de ces exercices, il fallait faire asseoir la
malade
après tous les cinq, six pas. La malade était fat
il fallait faire asseoir la malade après tous les cinq, six pas. La
malade
était fati- guée, et fatiguait souvent les pers
énorme. Mais peu à peu les pas deviennent plus solides, puisque la
malade
fatiguait beaucoup moins les personnes qui la m
personnes qui la menaient. Au commencement du mois de juin 1895, la
malade
pouvait en s'appuyant avec une main le long des
lier impos- sible. Le plus difficile du reste est fait chez cette
malade
et nous sommes persuadés que sa marche pourra ê
e, muscu- laire) sont restés sans modification. - 15 mai 1896. La
malade
à appris à marcher en s'appuyant sur le bras de
'incoordination motrice. Au moment du commencement du traitement la
malade
était déjà très améliorée. Après deux mois de t
malade était déjà très améliorée. Après deux mois de traitement la
malade
peut être considérée comme guérie de son ataxie
s'est bien portée dans son enfance. Depuis l'âge de dix-neuf ans la
malade
se fatiguait beaucoup dans les lieux de plaisir
XIE DANS LE TABES DORSALIS. ù4t) légère fièvre typhoïde. En 1892 la
malade
étant forcée de marcher beaucoup et de se fatig
e phénomène mor- bide n'apparaît. Vers le mois de septembre 1893 la
malade
ressent des douleurs violentes dans les deux ge
t et la démarche est peu assurée, presque titubante. A ce moment la
malade
souffre de crampes dans les jambes très dou- lo
eurs peu violentes, plutôt gênantes, faisant sans cesse croire à la
malade
qu'elle a un corset trop serré. Elle souffre d'
ntrées. A cette époque l'incoordination se révèle, surtout quand la
malade
descend ou monte un escalier. Elle ne peut plus
x. Elle n'a pas eu de diplopie, ni aucun autre trouble oculaire. La
malade
n'a présentéaucun trouble du côté de la vessie.
r à la selle. Parfois elle ne sentait pas les matières partir. La
malade
nie la syphilis. Elle n'a jamais abusé de boisson
sion galante sans enthousiasme. Etat actuel (le 16 juin 1894). - La
malade
dit avoir beaucoup maigri dans ces derniers moi
ers mois. L'intelligence est assez vive. La mé- moire est bonne. La
malade
est d'un tempérament calme. Depuis un an, elle
fond de l'aeil. L'ouïe est légèrement affaiblie du côté gauche. La
malade
n'a jamais eu de bourdonnements. Il y a une lég
auvais âoi7l. Les dents se cassent facilement ou se déchaussent, la
malade
en a ainsi perdu deux. Membres supérieurs ne pr
Membres inférieurs. - Sensibilité au tact normale. A la piqûre : la
malade
ne peut sur les membres inférieurs distinguer la
ire) présente peu d'al- térations appréciables. Les yeux fermés, la
malade
apprécie avec peu de précision les positions qu
'on lui ordonne. L'incoordination motrice est considérable quand la
malade
est debout et surtout quand elle marche. Debout
quand la malade est debout et surtout quand elle marche. Debout la
malade
ne peut pas se tenir immobile dans la station v
ement le sol, parfois les pieds s'enchevêtrent et font chanceler la
malade
qui manque de tomber, tourne sur elle-même. Il
ac un peu dilaté. Commencement du traitemeut le 29 avril 1895. La
malade
faisant très régulièrement tous les mouvements au
emiers jours du traitement, le progresse fait rapidement sentir. La
malade
apprend très vite tous les exercices. Elle a perd
dé- marche a presque complètement perdu le caractère ataxique. La
malade
arrive à faire de longues promenades toute seule.
plomb sur ses jambes, les genoux ne fléchissent plus. Le 15 juin la
malade
est sortie pour faire une course en ville. Elle
ORSALIS. 347 Ce résultat rapide doit être attribué à ce fait que la
malade
était, déjà en voie d'amélioration quand nous a
période de convalescence aurait été beaucoup plus longue chez cette
malade
, puisque comme elle le disait elle-même, elle n
e la disparition presque complète de l'incoordination mo- trice, la
malade
reste néanmoins tabétique : elle conserve le sign
très atténué, mais jusqu'à un certain degré il existe toujours. La
malade
ne tombe pas quand elle a les yeux fermés, cepe
st moins sûrc et moins régulière. Elle tâtonne avec les pieds. La
malade
a quitté la Salpêtrière au mois d'août 189a, et n
n nocturne. Ces crises durèrent pendant une semaine et rendaient la
malade
inca- pable d'aucun travail, la privaient compl
. Ces accidents vont progressant pendant une quinzaine de jours. La
malade
incapable de sortir seule cesse de vaquer à ses
(tous les deux jours pendant trois minutes). Le 14 février 1894 la
malade
dit ressentir manifestement une grande améliora
ée à l'hospice. Etat actuel (26 avril 1895). L'aspect général de la
malade
est bon. Elle a conservé son appétit. L'intelli
oscopique, les papilles des deux côtés sont blanches, crayeuses. La
malade
souffre d'une amblyopie légère qui date depuis le
t par des vertiges fréquents, une ou deux fois suivis de chutes, la
malade
n'ayant pu se soutenir et se retenir après un meu
ieds et aux jambes, ne dépassent pas le genou, empêchent souvent la
malade
de dormir et la réveillent au milieu de la nuit
nde (articulaire, musculaire) est très affectée. Les yeux fermés la
malade
n'a aucune notion sur la position qu'on donne à
n augmente considérablement à l'occlusion des veux. Etant assise la
malade
se lève brusquement en repoussant la chaise ave
se lève brusquement en repoussant la chaise avec les mollets. La
malade
étant debout regarde fixement ses pieds , qui son
s gênée qu'autrefois, s'exécute par pas rapides, brusques. Quand la
malade
s'arrête pour changer de direction, elle se ret
fléchissent brusquement. Le moindre obstacle la fait trébucher; la
malade
tombe souvent. Les réflexes sont totalement abo
ui consistent dans des exercices au lit, debout et de locomotion la
malade
apprend à marcher sans appui. Elle sort seule,
ré une amélioration incon- testable de l'incoordination motrice, la
malade
exécute assez cor- rectement tous les exercices
ccentuée. La démarche est toujours fortement ataxique. Cependant la
malade
affirme qu'elle se sent plus ferme sur ses jamb
., âgé de soixante-neuf ans, ancien directeur d'hôpital. Le père du
malade
était alcoolique, mort à l'âge de quarante ans. L
u malade était alcoolique, mort à l'âge de quarante ans. La mère du
malade
était nerveuse, elle est morte à l'âge de quarant
à l'âge de quarante- neuf ans d'une maladie de coeur. Une soeur du
malade
était atteinte 350 CLINIQUE NERVEUSE. de tabe
ans d'une pneumonie. Antécédents personnels. - Dans sa jeunesse le
malade
souffrait de diarrhée, mais il n'a jamais fait
- ment anormales (coït debout). Début du tabès. Il y a dix ans le
malade
avait souvent des maux de reins qui revenaient
dans les cuisses, dans les jambes et aux orteils. A cette époque le
malade
marchait encore très bien, même dans l'obscu- r
ans l'obscu- rité. En juin 1894 la démarche devient défectueuse. Le
malade
monte difficilement l'escalier, les pieds s'enc
on de ceinture et de corset en fer. Vers la fin de l'année 1894, le
malade
ne peut plus marcher seul, ni se tenir debout.
ment dans les doigts et les mains. Etal actuel (le b mai 1895). Le
malade
est bien conservé pour son âge. Malgré l'envahi
é l'envahissement rapide du tabès, l'état général est resté bon. Le
malade
mange et dort bien. L'intelligence et la mémoir
umière, et ne réagit que très lentement à l'accommodation. Ouïe. Le
malade
n'entend pas bien depuis quelques mois. Le tic
2 centimètres de l'oreille. Extrémités supérieures. Sensibilité. Le
malade
dit qu'il a le toucher moins fin, il sent les o
y a pas d'incoordina- tion dans les mouvements usuels. Cependant le
malade
se plaint qu'il écrit moins facilement. TRAIT
e des pieds produit une sensation de brûlure tellement forte que le
malade
pousse des cris de douleur. La sensibilité prof
té profonde (articulaire musculaire) est profondément t altétée. Le
malade
ayant les yeux fermés ne reconnaît pas la posi-
ouvements, même les plus sim- ples, sont fortement incoordonnés. Le
malade
ne peut pas s'as- seoir dans son lit sans s'app
en l'air, surtout la gauche. Assis. Etant assis sur une chaise, le
malade
ne peut pas se mettre debout seul. Si on lui ai
t et son corps est projeté en avant. Une fois debout, les jambes du
malade
sont agilées par des mouvements continuels. Le
genoux ont lieu avec des redressements brusques. Les yeux fermés le
malade
tombe comme une masse. Locomotion. - La march
é par un mouvement de ressort en haut et en avant. On dirait que le
malade
est agité par des mouvements de la grande choré
de chorée. Les jambes se croisent, les pieds s'enchevè- trent et le
malade
s'abandonne aux personnes qui le soutiennent. O
le malade s'abandonne aux personnes qui le soutiennent. On porte le
malade
pour le mettre dans la petite voiture de pro- m
s pu imaginer un cas moins favorable pour notre méthode. L'âge du
malade
, la rapidité avec laquelle les symptômes tabétiqu
cation de la coordination. Néanmoins nous avons en peu de temps (le
malade
ne pouvait malheureusement pas rester à Paris,
s), en un mois, - obtenu un résultat absolument remarquable pour ce
malade
, puis- qu'il est arrivé à pouvoir s'asseoir et
pense, nous avons eu les mêmes difficultés à vaincre pour amener le
malade
à dominer les contractions désordonnées de ses
ns ses mouvements que la jambe droite. Le traitement a eu chez ce
malade
une influence manifeste sur sa constipation. Dè
ste sur sa constipation. Dès les premiers jours du traitement, le
malade
n'avait plus besoin d'avoir recours aux purgatifs
s modifications. Pendant tout" le temps qu'a duré le traitement, le
malade
n'a pas eu de crise de douleurs fulgurantes.
eu une attaque d'apoplexie, et elle est maintenant hémiplégique. Le
malade
a un frère qui souffre de la goutte. ' Antécéde
a un frère qui souffre de la goutte. ' Antécédents personnels. - Le
malade
était toujours d'une santé très robuste. A l'âg
de syphilis, Dans sa jeunesse il a beau- coup abusé des alcools. Le
malade
était toujours très émotif. La TRAITEMENT DE L'
s, dont l'ainé souffre de diarrhées chroniques. Il y a cinq ans, le
malade
souffrait d'insomnie. Il avait la nuit des idées
sme rectal. Sensation de corps étranger dans le rectum. En 1890, le
malade
qui était excel- lent marcheur s'aperçoit qu'il
te et comme s'il marchait sur du galet. Paresthésies aux fesses. Le
malade
a la sensation d'être assis sur un hémisphère q
n 1893, à la suite d'un séjour au bord de la mer, pendant lequel le
malade
restait beaucoup dans l'eau en péchant la crevett
courir il s'aperçoit que la course lui est impossible. En 1894, le
malade
marchait encore seul. En janvier 1895, le malade
sible. En 1894, le malade marchait encore seul. En janvier 1895, le
malade
tombe dans sa chambre et se contusionne le geno
sa chambre et se contusionne le genou gauche. Le genou enfle et le
malade
est forcé de s'aliter pendant huit jours et de re
t un mois. A partir de ce moment la marche s'aggrave rapidement. Le
malade
ne sort plus seul. On est forcé de le soutenir,
up de peine parcourir 300 mètres. Etat actuel (le20 mai 1895). - Le
malade
est un homme robuste, bien musclé, avec un embo
ne d'Argyll Robertson. Elles régissent bien à l'ac- commodation. Le
malade
distingue bien les couleurs. Rien du côlé de l'
tain degré d'anesthésie urétrale ou au col de la vessie, puisque le
malade
ne sent pas quand il urine, ni quand il a fini d'
obilité anormale dans l'ar- ticulation, ni de suhluxation. Quand le
malade
se tient debout, on constate un certain degré d
certain degré de genu z·ec2trvatztrn à gauche, et en mar- chant le
malade
doit produire des tiraillements sur les ligaments
sibilité profonde (articulaire, musculaire). - Les yeux fer- més le
malade
n'a aucune notion sur.la position qu'on fait pren
plus accusée dans la jambe gauche que dans la droite. Debout. Le
malade
ne peut pas se lever seul de sa chaise. Il rest
rapprochés. Impossibilité de se tenir sur un pied. Aussitôt que le
malade
ferme les yeux; il tombe comme une masse. Lnc
e malade ferme les yeux; il tombe comme une masse. Lncomotion. Le
malade
ne peut pas marcher seul. Il donne le bras et s
et s'appuie sur une canne. La démarche est franchement ataxique. Le
malade
regarde attentivement ses pieds. Il déplace la
donne aucun résultat. Commencement du traitement le 20 mai 1895. Le
malade
a suivi notre traitement pendant deux mois. Voi
ent pendant deux mois. Voici quels résultats nous avons obtenu : le
malade
s'assoit et se lève sans aucune diffi- culté et
ure. La démarche n'est plus lourde, comme elle était auparavant. Le
malade
ne frappe presque plus le sol avec le talon. Il
Il monte et descend bien les escaliers. En marchant dans la rue, le
malade
n'a plus besoin de regarder ses pieds. Dans un
arder ses pieds. Dans un appartement il peut marcher sans canne. Le
malade
exécute avec une très grande régularité tous no
ns l'articulation du genou et dans l'articulation coxo- fémorale le
malade
apprécie assez bien les mouvements qu'on im- pr
u pied droit et dans toutes les articulations de la jambe gauche le
malade
sent qu'on imprime des mouvements à ses articul
Le signe de Romberg a notablement diminué. Appuyésur sacanne, le
malade
peut rester debout les yeux fermés, il peut même
restés sans modification. D'après les nouvelles que nous avons du
malade
, l'arthropa- thie du genou gauche a beaucoup au
à l'âge de soixante-six ans d'une attaque apoplectique. La mère du
malade
est bien portante, mais très nerveuse. Le grand
la famille maternelle, il y a également de l'aliénation mentale. Le
malade
a deux frères qui sont bien portants. Antécéd
deux frères qui sont bien portants. Antécédents personnels. - Le
malade
était toujours maigre et 350 CLINIQUE NERVEUSE.
principalement aux orteils. Mais déjà quelques mois auparavant le
malade
souffrait de temps en temps de douleurs dans le r
après le coït. En 1890 sensation de ceinture. En septembre 1891, le
malade
tombe de bicyclette et se fracture le péroné de
rantes atroces à l'endroit de la fracture. Au mois de mars 1893 le
malade
sent de la gêne en marchant. La jambe gauche rest
rière. A cette époque le signe de Romberg existait déjà, puisque le
malade
tombait en se lavant la figure pendant la toilett
jambes se développe très rapidement. Vers la fin de l'année 1892 le
malade
ne pouvait plus marcher seul sans s'appuyer sur
rapports sexuels, parsuite d'une anesthésie tactile de la verge. Le
malade
a des érections normales, mais il ne sent pas le
ne sent pas le contact de la femme. Etat actuel (12 mai 1895). Le
malade
est de grande taille, maigre, la coloration de
taille, maigre, la coloration de la peau est d'un pâle verdâtre. Le
malade
s'occupe activement de ses affaires. Son intell
a paupière gauche recouvre plus que la moitié du globe oculaire. Le
malade
peut parun effort de volonté corriger ce léger de
éger degré de ptosis. 11 n'y a pas de diplopie, ni de strabisme. Le
malade
distingue bien les couleurs. Les pupilles sont
ice dans tous les mouve- ments des mains et des bras. L'écriture du
malade
n'est pas changée. Extrémités inférieures. Se
re est bien con- servée. Rien d'anormal aux articulations. Quand le
malade
est couché, le pied gauche prend la position de
des muscles antéro-externes delà jambe. Par un effort de volonlé le
malade
parvient à corriger cette position. vicieuse du
cette position. vicieuse du pied, mais aussitôt que l'attention du
malade
n'est pas dirigée de ce côté, le pied retombe.
fondément troublée aux deux jambes. Si on lui croise les jambes, le
malade
, ayant les yeux fermés, ne sait pas quelle jamb
ples, sont très irréguliers et avec beaucoup d'écart. 1 Assis. Le
malade
étant assis, les genoux sont rejetés au dehors,
n abduction, le pied gauche renversé. Pour se lever de son siège le
malade
se cramponne avec les mains sur les bords du fa
eds volent en l'air quand il tombe dans le fauteuil. · Debout. Le
malade
ne peut pas rester debout seul. Il faut le sout
se relève et le ma- lade pivote sur les talons. Quand on invite le
malade
de fléchir les genoux, il les fléchit alternati
Le signe de Romberg est très prononcé. Locomotion. En marchant le
malade
surveille attentivement ses pieds, aussitôt qu'
eds, aussitôt qu'il lève les yeux, le pied gauche se renverse et le
malade
tombe. Il n'a pas la démarche caractéristique des
talon le sol. Il a au contraire l'air de toucher à peine le sol. Le
malade
met avec précaution le pied en avant en laissan
x fléchissent brusquement, tantôt une jambe refuse de suivre, et le
malade
reste comme collé sur place. Sans être soutenu
vre, et le malade reste comme collé sur place. Sans être soutenu le
malade
n'ose pas faire un pas. Même soutenu il ne peut
tion. Légère incontinence des urines le jour et surtout la nuit. Le
malade
mouille souvent sa chemise. Commencement du tra
e souvent sa chemise. Commencement du traitement le 12 mai 189b. Le
malade
n'a pu suivre notre traitement que pendant quar
e, il a été consi- dérablement amélioré. Voici quel était l'état du
malade
avant son départ. Il exécute assez bien tous le
mouvements au lit. Au lit le pied gauche ne se renverse plus. Le
malade
s'assoit et se lève, sans canne, sans qu'on le so
n le sou- tienne et sans qu'il ait besoin de regarder ses pieds. Le
malade
marche assez convenablement à l'aide d'une cann
s sur une jambe. Enfin il exécute assez bien tous les exercices. Le
malade
monte et descend des escaliers en se tenant à l
naît main- tenant quelle jambe est dessus, laquelle est dessous. Le
malade
ayant les yeux fermés, reconnaît la position qu
S DORSALIS. 359 égale à gauche et à droite. Depuis quelque temps la
malade
n'a plus d'incontinence nocturne des urines, il
ications. 15 mai 1896. D'après les nouvelles que nous recevons du
malade
qui habite la province, l'état du malade va toujo
elles que nous recevons du malade qui habite la province, l'état du
malade
va toujours en s'améliorant. Il marche de mieux
malade va toujours en s'améliorant. Il marche de mieux en mieux. Le
malade
continue les exercices tous les jours. Observ
d'une méningite à l'âge de cinq ans. Début du tabes.- En 1882, le
malade
sentait ses jambes lourdes, il lui semblait qu'
s symptômes vésicaux et des douleurs intestinales. Jusqu'en 1893 le
malade
marchait et sortait seul. Il pouvait ainsi fair
issaieut souvent et il tombait fréquemment. Au mois de juin 1893 le
malade
se fait une entorse légère au pied gauche, qui
tient au lit pendant une dizaine de jours. A partir de ce moment le
malade
n'ose plus sortir seul. Il se fait accompagner et
ssait toujours moins que la droite. Etat actuel (5 juillet 1895. Le
malade
est de grande taille, robuste. L'état général e
ade est de grande taille, robuste. L'état général est excellent. Le
malade
dort et mange bien. Très intelligent et d'humeu
issent lentementà lalumière, mais très bien à l'accommo- dation. Le
malade
a la vue bonne et distingue très bien les cou-
st normale dans le bras et dans la main droite. Main gauche. - Le
malade
ayant les yeux fermés ne sent pas les positions
ination dans les mouvements de la main gauche. De temps en temps la
malade
a des douleurs fulgurantes daus les trois derni
r toute la surface des jambes, excepté à la plante des pieds, où le
malade
sent un peu moins nettement. Il y a un certain re
jambes ce retard diminue. Il disparaît à la hauteur des genoux. Le
malade
n'a pas de thermo-anesthésie. Phénomène plantai
e douleur (une cuisson), qui persiste pendant plus d'une minute. Le
malade
croit que je l'ai brûlé avec un thermocautère.
est très peu trou- blée ; excepté à l'articulation des pieds, où le
malade
ne senl pas les mouvements qu'on leur fait pren
e ne senl pas les mouvements qu'on leur fait prendre. Aux genoux le
malade
sentie moindre mouvement. Aux hanches le malade
ndre. Aux genoux le malade sentie moindre mouvement. Aux hanches le
malade
ne sent que les mouvements à grande amplitude.
Rien d'anormal aux articulations. Incoordinaton.- Couché. Quand le
malade
lève la jambe droite d'une seule pièce, il se p
t des mouvements d'oscillation du genou à gauche et à droite que le
malade
ne peut pas empêcher. En même TRAITEMENT DE L'A
ar des contractions fibrillaires. Etant couché la tête basse, si le
malade
essaie de s'asseoir sans s'appuyer de ses mains
es mains les jambes se sou- lèvent, surtout la gauche. Debout. Le
malade
ne peut pas rester debout les pieds joints. Les
s pieds sont agités de mouvements. Le pied gauche tourne, malgré le
malade
, sur le talon et se place la pointe en dehors.
ce la pointe en dehors. Les pieds se soulèvent sur les talons et le
malade
tombe en arrière. Si le malade essaie de fléchi
ds se soulèvent sur les talons et le malade tombe en arrière. Si le
malade
essaie de fléchir le corps en avant les genoux
ssent brusquement. C'est le genou gauche qui fléchit le premier. Le
malade
s'assoit lourdement et se lève difficilement. L
ficilement. Le signe de Romberg est très prononcé. Locomotion. Le
malade
peut marcher seul sans canne. La dé- marche est
tuliens, plantaires et crémastériens sont totalement abolis. , Le
malade
est constipé. Le jour il est forcé d'uriner souve
itement amélioration considérable de l'incoordi- nation motrice. Le
malade
peut maintenant marcher seul pendant plus d'une
té également favorablement influencée par le traitement. Le jour le
malade
reste trois, quatre heures sans uriner. Depuis lo
ings étant un peu inférieurs. 364 asiles d'aliénés. qu'un pour 16
malades
, la proportion étant de 1 pour 7 dans les hôpit
es qualités qu'exige un bon infirmier. - - -'4. La nourriture des
malades
est insuffisante en quantité, qua- lité et vari
es aliments, ni sur l'exécution du programme. Quant au régime des
malades
, il l'a jugé insulfisant comme variété. L'enquête
s des aliénés. 5. Le vêtement, le coucher et l'ameublement pour les
malades
est insuffisant en quantité et de qualité infér
nerait pas les stimulants alcooliques nécessaires au traitement des
malades
. - Accusation légère qui tient probable- ment à
que dans le quartier des hommes, on avait parfois baigné plusieurs
malades
dans la même eau. 8. Les instruments et appar
ALIÉNÉS DANS L'ÉTAT DE NEW-YORK. 36S 10. On a signalé la mort d'un
malade
par des doses exagérées de drogues puissantes.
5 gr. 5 de chloral. Le médecin qui a prescrit ces doses dit que la
malade
avait une tolérance remarquable pour ces dro- g
été infectée avant son admission. 12. On aurait fait faire à des
malades
femmes des travaux exces- sifs et peu compatibl
déré. 13. On a dû abandonner un asile délabré pour transférer les
malades
dans un autre avant que celui-ci fût complètement
llégaux et des détentions prolongées indûment après la guérison des
malades
. La commission n'a pu découvrir aucun fait just
s des facilités suffisantes pour la distraction et l'occupation des
malades
. C'est exact pour cer- tains asiles qui restent
ur général reconnaît que les asiles renferment actuelle- ment 2,500
malades
de plus qu'ils n'en peuvent contenir. Les lits
ork, 18 établissements privés d'aliénés, pouvant recevoir depuis 12
malades
jusqu'à 375, volontaires ou d'office. La popula
guéris l'année précédente. Ils comptent 36 médecins (soit 1 par 24
malades
). Quelques-uns sont proprié- taires et ont des
Ces maisons rivalisent de zèle pour les soins et le traitement des
malades
, électricité, hydrothérapie perfectionnée. - Jeux
ASILES d'aliénés. En moyenne, il y a 1 gardien ou infirmier pour 3
malades
. La surveillance de nuit s'exerce à tour rôle.
s pendant l'année : métier pénible et pas très bien rémunéré. Les
malades
des deux sexes n'ont généralement pas de réfec-
375 francs par semaine. Le plus grand établis- sement a 6 p. 100 de
malades
gratuits. Par contre, son prix maxi- mum est de
onnaires. L'ensemble des 18 établissements a reçu, dans l'année, 70
malades
volontaires, 43 hommes, 27 femmes. Cinquième
NEW-YORK. 375 376 asiles d'aliénés. Durée de l'internement des
malades
restant Durée alléguée de la folie antérieureme
la folie antérieurement en traitement il la fin il l'admission îles
malades
reçus pendant de l'année fiscale 1894 l'année 1
ÉS DANS l'ÉTAT DE NEW-YORK. 377 Lieux de naissance. Sur les 4,001
malades
admis en t80t, 2,320 étaient nés aux États-Unis.
se hâter de donner un certificat d'incurabilité. Il s'agit de deux
malades
qui, après un séjour de huit années à l'asile,
lard, et fut surpris de les trouver guéris. L'histoire de ces deux
malades
montre bien qu'il faut se garder d'oublier dans
devient décidément chronique, c'est souvent un devoir, si l'état du
malade
permet de le faire sans danger pour lui-même ou p
ation de l'attention : « L'oubli dépend plutôt pour moi, dit un des
malades
de Colella, du manque de l'intérêt que je porte
admissions par année est, en moyenne de 2,200 sur lesquelles 1,500
malades
sont admis pour la première fois; ces derniers
s par la commission spé- ciale instituée en 1879, pour l'examen des
malades
à interner. (Amrt'ican journal ofinsanity. Avri
ue, juin 1893.) On trouvera dans cette note l'observation de deux
malades
ayant des habitudes alcooliques, qui ont présen
ons pupillaires, mais sans trouble marqué de la parole. L'un de ces
malades
a guéri complètement, et cette gué- rison se ma
s plaintes à propos des mauvais traitements qu'ils subissaient; les
malades
courent en vociférant, veulent rentrer à la maiso
importe de faire remarquer que dans tous les cas où il s'est agi de
malades
jeunes les troubles psychiques ont duré long- t
étiologiques, entre autres l'ignorance dans laquelle se trouvait le
malade
qu'il dût rester dans l'obscurité après l'opéra
u genre de vie antérieur du patient. A Pavie et à Innsbriick où les
malades
viennent en grande partie des campagnes voisine
orme CIBCUL41RG ; par FpOENKEL. (Nezrrolog. Central., XIV, 1895.)
Malade
observé pendant cinq ans et demi, de 1875-1889. A
période de dépression et d'impuissance, et toujours ainsi. Ces deux
malades
étaient sujets, sous l'influence surtout des ch
s nuits dans lesquelles les accidents nerveux se manifestaient, les
malades
étaient d'une activité mentale excessive et ano
qui durait plusieurs semaines parfois. En dehors de ces crises les
malades
présentaient quelques particularités notables,
SilTx. (British médical foumal) 4 janvier 1896. Observation d'une
malade
de vingt-six ans sans antécédents héré- ditaire
ns cutanées, difficulté de la parole, criesthésie. En mars 1895, la
malade
dans cet état fut sou- mise au traitement par l
te mais minutieuse de l'idée principale qui préoccupe et déprime le
malade
; lorsqu'on a pu gagner sa confiance, on attaque
pu gagner sa confiance, on attaque la destruction dans l'esprit du
malade
des conceptions erronées qui le plongent dans l
faut se garder de le heurter de front, mais rassurer et soutenir le
malade
en lui promettant du secours. REVUE DE THÉRAPEU
nts publics; par le Dr F. Roi311sori. La question de savoir si un
malade
est mieux traité dans un asile ou hors d'un asi
parmi lesquels Weir lllitchel (de Philadelphie), prétendent que les
malades
sont mieux traités hors l'asile que dans l'asile.
traitement le plus mauvais est celui qu'on fait au domicile même du
malade
. La première condition est donc d'éloigner le m
micile même du malade. La première condition est donc d'éloigner le
malade
de chez lui, mais qu'en faire ? Beau- coup de f
ercer une direction mentale et morale de tous les ins- tants à leur
malade
mais elle est féconde en résultats et lorsqu'on
, qui va, rien que pour le département de la Seine, d'un millier de
malades
internés au commencement de ce siècle, à 12,500
\a.période d'état, la surdité verbale domine la scène clinique, le
malade
entend distinctement mais ne comprend pas les mot
ité verbale peut être plus ou moins grand, mais presque toujours le
malade
reconnaît son nom BIBLIOGRAPHIE. 403 prononcé
es degrés d'aphasie senso- rielle qui passent inaperçus lorsque les
malades
ne sont pas obser- vés méthodiquement. La réc
que cette cécité n'existe pas par- fois pour les symboles. Ainsi un
malade
, incapable de lire les mois « République França
ssitôt en présence d'un cartouche renfermant les lettres R. F. Le
malade
atteint de cécité verbale ne peut lire ni l'impri
ré de cécité verbale est encore très variable; le plus sou- vent le
malade
conserve la faculté de lire son nom ou quelques
e son nom ou quelques mots spéciaux toujoursles mêmes pour tous les
malades
(prénoms, noms de la femme et des enfants, de l
le natale, du métier). Il n'y a que dans les formes intenses que le
malade
perd la faculté de reconnaître les lettres. *
riode d'état. L'écriture spontanée est impossible; mais bien que le
malade
ne puisse spontanément écrire une seule lettre,
ubles intellectuels. Tels sont les signes cliniques que présente un
malade
frappé d'une lésion de la zone du langage qui o
ure, surdité verbale pure), le langage intérieur est conservé et le
malade
peut parler spontanément. . L'aphasie transco
tin sous le nom de dyslexie qui consiste en l'impossibilité pour le
malade
de compren- dre ce qu'il lit après quelques mot
la deuxième frontale (localisation de l'agraphie de Charcot). Ce
malade
aurait dû être atteint d'agraphie pure, mais fobs
coordonner les mouvements nécessaires pour tracer des lettres, les
malades
atteints d'agraphie pourraient former des mots
és à tracer les lettres n'étant plus nécessaires. Or, chez tous les
malades
, l'agraphie exis- tait tout aussi bien pour ce
intéressantes sont : l'observation 59 (personnelle) ayant trait un
malade
atteint de cécité verbale et littérale totale a
e cécité verbale et littérale totale avec agraphie dans laquelle le
malade
ne reconnaît et ne peut écrire que son nom. -
t ne peut écrire que son nom. - L'observation 60 dans laquelle le
malade
, atteint d'aphasie sen- sorielle complète, est
présente une paraphasie et une jargonaphasie très marquée. Ce même
malade
, qui ne peut répéter les paroles dites de la Ma
nédite), recueillie avec M. Escat dans le service de M. Gaucher. Le
malade
est atteint de cécité verbale pure. Très bon de
. (La Justice, du 12 oct.) 41 2 VARIA. Il s'agit là, non pas d'un
malade
atteint d'idiotie, maladie congénitale ou de l'
e atteint d'idiotie, maladie congénitale ou de l'enfance, mais d'un
malade
devenu aliéné. Les séquestrations illégales de
ultés admi- nistratives. On ne veut ordonner le placement que si le
malade
est dangereux, a commis des attentats contre le
i on connaissait un établissement voulant se charger de ce genre de
malade
on pourrait solliciter la charité de quelques fam
année. (Petit Journal, 27 août 1896.) Le petit Janot nous paraît un
malade
. Ce n'est pas un cas exceptionnel ; il appartie
ique. La grande majorité des enfants envoyés en correction sont des
malades
. FAITS DIVERS. Jeune mystique. Dans les Avent
en général, dit J-Iarcé 2, l'empreinte du milieu dans lequel vit le
malade
et varient singulièrement selon l'époque, les p
t, disent aussi MM. Magnan et Sérieux 2, sous lequel se présente le
malade
atteint de délire chronique varie, non seulemen
comme l'a fait très justement M. H. Dagonet', plusieurs genres de
malades
. , 1° Démonomanie externe. Les sujets ont avec
t des illusions d'une nature spéciale. 2° Démonomanie interne. -Les
malades
sont véritablement possédés, ils sont convaincu
t, pour simuler des phénomènes de possession vraie. Certains de ces
malades
se plaignent que l'on détruit leurs organes, qu
ent de leurs ennemis, et les dégâts commis dans leur organisme, ces
malades
trouvent tou- jours le moyen de s'en défendre o
ême des conditions affectives; les ten- dances émotionnelles de ces
malades
ne changent pas de carac- tère, elles ne font p
plaignant d'entendre leur pensée volée, formulée par le diable, ces
malades
reconnaissent com- plètement qu'elle est toujou
éfense ; les premières consistent en apparitions diaboliques où les
malades
voient Satan sous des formes diverses, ou bien
éveloppé la même idée. DES PSYCHOSES RELIGIEUSES. 425 L'un de nos
malades
assistant à un orage voit dans les jeux de lumi
expression de la physionomie, un simple geste parfois permettent au
malade
de comprendre la signification et le but de l'a
DES PSYCHOSES RELIGIEUSES. 427 I auxquels elles s'opposent). Ces
malades
répètent les oracles d'une voix intérieure qui
t et que les extases réitérées pour ainsi dire à volonté donnent au
malade
la con- viction qu'il est en communication suiv
avail syllogistique sous-jacent, ayant pro- gressivement préparé le
malade
à une interprétation vers laquelle tout son êtr
ffère aussi de la méga- lomanie de certaines formes modernes, où le
malade
arrive à se croire Dieu mais par une série de d
la couleur nouvelle des idées délirantes (théomanie). Tantôt ces
malades
conservent la notion de leur unité psy- chique
établit une sorte de dialogue entre le patient, représenté par 1 Un
malade
que nous observons (voir Traité des maladies ment
que débitaient tout haut, ces improvisateurs hallucinés. Le même
malade
peut, d'ailleurs, passer de l'un à l'autre de ces
léments liés aux images sensi- bles ou abstraites réalisent pour le
malade
les êtres, les per- sonnalités ayant une vie pr
e. On peut obtenir parfois d'eux, des explications suffisantes, les
malades
spécifient qu'ils n'enten- dent pas les réponse
ngue et des lèvres, qui lèvent t tous les doutes. Il semble à ces
malades
qu'on leur parle en pensée ; ils croient conver
traire, qu'ils attribuent à d'autres. Si on observe à leur insu ces
malades
, au milieu de leurs monologues, on remar- que q
tte seconde voix devient d'autant plus sonore et plus claire que le
malade
est plus surexcité '. » Inversement le phénomèn
énué pour qu'il ne soit pas saisi par l'observateur, ni même par le
malade
qui, inconscient de ses propres mouvements impe
gienne. il. Janet, après avoir remarqué que chez ces sortes de
malades
il y a comme deux personnalités, dit qu'elles viv
oquement (à la différence du dédoublement des mélanco- liques). Les
malades
sont même assez fiers de ce détraquement et se
ne surintelligence qui parle par leur propre bouche (Bertrand). Une
malade
du D'' Despine ne fait rien sans consulter inté
intérieurement un bon génie auquel elle se sent forcée d'obéir. Une
malade
de Charpignon ne peut répondre sans dire : <
ission de son ou avec un son si faible qu'il n'est perçu que par le
malade
. * Si on admet que l'halluciné prononce réellem
ée comme le font les ventriloques ; enfin, si on se rappelle que le
malade
a perdu la conscience que tout cela vient de lu
induire en erreur, puisque ce guide est Dieu lui-même 2. » Chez ces
malades
, la pensée se confond tellement avec celle d'au
tre dont ils subissent l'influence et qui s'est identifié à eux. Un
malade
de J. Moreau (de Tours)3 3 parlait tout haut et
vres remuer sous les doigts, * On influence ma pensée, dit un autre
malade
du même auteur, on me fait parler malgré moi. »
ent à faire de l'homme un Dieu 1. Esquirol avait dit de même : « Le
malade
rêve tout éveillé,il donne un corps aux produit
de M. le D'' Baratou, citée par MM. Séglas et Besançon (p. 25). La
malade
sent en elle deux esprits. Un bon qui lui veut
un fou guéri deux fois par les médecins et une fois sans eux.) Un
malade
de Lélut entendait depuis longtemps des paroles
par l'oreille, et bien faciles à distinguer de ces dernières ». Ce
malade
entendit ainsi, une nuit, la voix de Dieu parta
eure. (Lelut. Démon de Socrate, p. 280. Baillar- ger, p. 3âi.) Un
malade
, que nous avons cité avec M. Vallon au Congrès
ne l'écoute pas. Ces écrits sont émaillés de signes hébraïques (le
malade
est israélite). (A suivre.) ASILES D'ALIÉNÉS.
endôme, trouble la tranquillité de l'établissement et incommode les
malades
et les militaires blessés; une autre épileptiqu
viande et l'installation d'une petite infirmerie pour deux et trois
malades
; la signature d'un médecin, le Dr Desfray, fig
ir, il devait exiger des médecins un rapport trimestriel sur chaque
malade
. En prévision du départ des aliénés de la maiso
s à faire pour constructions, distributions et la trans- lation des
malades
, le seraient aux frais du département. Toutes l
énéral'. Il était encore dit, dans l'arrêté, que les admissions des
malades
, à l'hospice des aliénés, se feraient à la suit
lusion absolue; les méde- cins pourraient autoriser les parents des
malades
à les visiter, mais l'entrée de l'établissement
que la guérison de la folie peut s'obte- nir en faisant traiter les
malades
au début ! Que de gens aussi attendent que tout
tendent que tout espoir de guérison soit perdu, pour - confier leur
malade
aux soins des spécialistes ! L'asile des alié-
l n'existe pas un lieu où ces individus, qui ne sont encore que des
malades
, puissent recevoir le traitement qui leur con-
94, manifestation d'une douleur au rachis qui s'exaspérait quand le
malade
marchait ou faisait de grands mouvements. Peu a
e la compression de la moelle, et il fait voir qu'il s'agit chez ce
malade
d'une lésion localisée de la moelle au niveau d
seconde vertèbre dorsale. La symptomato- logie, dit-il, chez notre
malade
est absolument telle qu'elle serait si on avait
uberculose aux sommets des poumons, caverne certaine à droite. Ce
malade
est pris brusquement et sans cause appréciable de
oroforme. En quelques jours amélioration marquée, et quand enfin le
malade
sortit de l'hôpital, il marchait très bien et n
itaire. Emotion violente à la suite de laquelle il est sérieusement
malade
un mois. Très superstitieux, il a, la nuit, seul
cessite un long séjour à l'hôpital. Quelque temps après, il retombe
malade
à nouveau ; faiblesse, douleurs dans les membre
aux membres inférieurs une forme réellement très bizarre. Quand le
malade
est couché ou assis, les genoux semblent normau
et antérieure. La courbe est assez prononcée, pour que la taille du
malade
varie de 4 à 5 centimètre-, selon que celui-ci
de 4 à 5 centimètre-, selon que celui-ci est debout ou couché. Le
malade
peut marcher, mais avec peine et en steppant; la
ité postérieure. On tente, et inutilement, tous les traitements. Le
malade
est réformé à la fin de 1893 et il rentre dans
s sa famille. Deux ans après, 1895, l'auteur apprend que son ancien
malade
est tout à fait guéri, mais il ne peut se procute
oxiques, certains phénomènes existent qui n'existaient pas chez son
malade
, ou qui n'existaient qu'à un degré trop léger.
normalement. Un tiaitement antisyphili- tique est proposé, mais le
malade
affirmait d'abord qu'il n'avait 164 REVUE DE PA
? Peut-on en faire un symptôme de la nostalgie ? Non, puisque les
malades
, sujets des observations précédentes, ne sont pas
érit aussitôt que sa cause disparait, c'est-à- dire aussitôt que le
malade
retourne dans sa résidence habi- tuelle. Il est
urne dans sa résidence habi- tuelle. Il est même probable que si le
malade
luttait, c'est-à- dire que s'il persistait à de
468 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. Toute l'observation clinique du
malade
pourrait se résumer dans la phrase qu'il répète
es quatre observations publiées dans ce travail, c'est que chez les
malades
atteints de cette affection, il n'est pas questio
semblaient devoir offrir des troubles laryngés. Or, chez 19 de ces
malades
, l'examen n'a révélé aucun trouble des mouvements
peutique : impor- tance anatomo-pathologique, parce que l'examen du
malade
suffit pour clore le débat sur le siège des lés
examiné plus spéciale- ment cet organe chez un nombre déterminé de
malades
et de sujets sains. Sur 154 sujets sains, la lu
00, allongée dans\ 5 cas, bifide dans 2 cas, double dans 1. Chez 57
malades
atteints de maladies nerveuses, la luette était
Bregman. (Neurolog. Centralbl., XIV, 1895.) Etude analytique d'un
malade
de vingt-sept ans chez lequel il existait une p
l'éminence thénar, ont atteints, du moins dans un cas (Zander), le
malade
ne pouvant fléchir la première phalange du pouc
es des doigts disparais- sent, ceux-ci récupèrent leur mobilité, la
malade
se remet aux fins ouvrages de femme, porte enco
ose et d'affaiblissement. On cesse le suc thyroïdien, alitant ') la
malade
et lui administrant du fer. Le coeur paraît se ca
us âgée qu'elle. Cette dernière finit par subjuguer complètement sa
malade
avec laquelle des relations sexuelles s'établir
prison est un hôpital; comme les autres hôpitaux, elle renferme des
malades
, des êtres bien malheureux, mais non des coupab
ns élémentaires d'anatomie et l'on enseigne qnels soius exigent les
malades
en général et les aliénés en particulier. On év
conclut à la nécessité de la séparation absolue des sexes pour les
malades
et le personnel. 1.11ERCKr,IN.- Une heure de co
, qui compte 36 lits pour les deux sexes, sur une population de 6U0
malades
, correspond a la proportion de 12 p. 100, mais
proportion de 12 p. 100, mais elle renferme actuellement de 40 à 50
malades
(15,8 à 18,3 p. 100). Les deux rapporteurs du C
g, et dans quelques mois une salle de huit lits sera réservée à ces
malades
. Une fois éliminés les agités et les infirmes a
surveillance. On peut se passer d'une salle de réunion. Sur les 12
malades
non traités par le repos au lit, il en est 2 qu
closet, un lavabo. 4° Une chambre d'examen médical dans laquelle le
malade
peut être conduit, couché dans son propre lit,
est aussi contre l'installation d'une baignoire dans la salle. Les
malades
sont mis au bain pour leur agitation; celle-ci
t dont il est très satisfait. M. 11t1'.nctr.m fait observer que les
malades
traités à Eppendorf ne sont pas en général des
isite que nous avons faite, il yadeux ans, au moment du coucher des
malades
à l'asile de Bron près Lyon nous avait suggéré
it de fatigues non justifiées. Enfin, con- vaincu que l'intérêt des
malades
, que le bon fonctionnement de nos asiles et l'é
us avons trouvé dans les premiers quartiers, un certain nom- bre de
malades
couchés sur les matelas déposés directement sur
ée puisque vous venez de voter le crédit, sera très avantageuse aux
malades
et rendra l'aspect des dortoirs un peu moins désa
e et des deux dortoirs du premier; si elle est retenue auprès d'une
malade
, elle ne peut remédier au désordre et aux accid
uels étaient couchées, nues ou découvertes, un cer- tain nombre de -
malades
, tandis que d'autres se promenaient au milieu d
a porte. Il en résulte que, l'agitation se communiquant de maladeen
malade
, loin de s'amender leur folie s'aggrave. « Da
nes voisines qui se livraient à des pratiques obscènes '. Une autre
malade
, en chemise, la poitrine apparente, à genoux su
es embrasser et les toucher. Pour tout ce quartier des agitées (190
malades
) - un enfer, - il n'y a qu'une veilleuse ! « Au
ier des gâteuses, même encombrement. De plus, comme à Vaucluse, les
malades
, couchées sur les matelas déposés sur le parque
ténuer l'encombrement des dortoirs, on couche, sur des matelas, des
malades
dans les lavabos, dans les salles de réunion. L
notre visite quelques jours plus tôt. En effet, le transfert de 47
malades
avait diminué l'encombrement. « La Commission e
e d'un programme d'ensemble des asiles 1 A l'asile de Vaucluse, les
malades
des dortoirs de 8 lits situés dans les combles
t plus préoccupé des prisonniers et des prisons que des aliénés des
malades
- et des asiles. Les alcooliques ont été aussi
La maison d'aliénés de Ka hmazov, dans le Michigan, a muni tous ses
malades
valides de bi vclettes, t depuis l'introduction
de procéder par exclusion. « Lorsque, dit-il, j'ai bien examiné une
malade
et que je ne trouve rien en elle qui se rapport
sur des signes positifs et de ne qualifier d'hys- tériques que les
malades
qui présentent quelques manifestations de la né
n, que lire les détails d'une observation et avoir sous les yeux le
malade
sont deux choses différentes. Nous sommes, du res
ons encore une troisième raison : qu'un hystérique vive à côté d'un
malade
atteint d'organopathie spinale, il n'en faut pas
considérables. Deux cas peuventse présenter en clinique; tantôt le
malade
présente des stigmates actuels d'hystérie; tantôt
règle générale, le problème est le suivant. Démontrer : 1° Que le
malade
est hystérique; 2o Qu'il n'est qu'hystérique.
première proposition, puisque, d'après les données du problème, le
malade
présente des stigmates hystériques. Pour les co
es. Le contraste est frappant; et, lorsqu'on voit survenir chez tel
malade
donné une guérison brillante, au grand étonnement
ent convenablement dirigé pouvant avoir raison de ces accidents. Le
malade
guérira. Quand et comment ? C'est ce qu'il est
ir de succès l'élément hystérique. 11 n'est pas indifférent pour un
malade
atteint de tabes, par exemple, d'être débarrass
ler et l'empêchait de parler. Elle avait en outre des migraines. Le
malade
a eu huit frères ou soeurs. Quatre sont morts :
si j'étais là, je le mange- rais plutôt ! » Il ct cinq ans, notre
malade
a perdu sa femme après dix-huit mois de maladie
ière. Etat actuel (27 juillet 1890). Troubles moteurs. - Lorsque le
malade
est assis, on ne remarque rien d'anormal; on di
t intentionnel est augmenté par la fatigue et l'émotion. Dès que le
malade
repose son bras sur la table, le tremblement disp
e est tremblée. Hémiplégie droite. Cette hémiplégie que présente le
malade
est très nette. Au dynamomètre : main droite, 15;
et du coude sont égaux et normaux des deux côtés. Lorsqu'on dit au
malade
de tirer la langue, il ne peut la sortir de sa
ières sont à demi closes et animées d'un clignotement incessant. Le
malade
se plaint de céphalalgie et de vertige. Il n'
éférence quand il est ému ou fatigué. Troubles delà sensibilité. Le
malade
présente de l'héîiiiaîlesthésiedroile .' complè
sont vus bleus. Spasme palpébral. L'oeil droit est amaurotique. Le
malade
ne distingue pas les doigls à la distance normale
normalement. Pas de lésions du fond de l'oeil. Pas de nystagmus. Le
malade
est soumis à un traitement par l'hydrothérapie et
on organique cérébro-spinale, mais bien de l'hystérie. En effet, ce
malade
est hystérique. Est-il besoin de rappeler qu'il
ervice de M. le professeur Charcot. Antécédents héréditaires. -Le
malade
n'a pas connu ses grands-parents; il en a peu e
soixante-sept ans d'une fluxion de poitrine; il n'avait jamais été
malade
. C'était un homme sobre mais très violent. Sa m
ortante. Du côlé de ses oncles et tantes, cousins et cou- sines, le
malade
ne peut donner de renseignements ; il les connaît
et ne pouvait pas parler. Ceci ce passait en mars ou avril 1888 (le
malade
ne peut préciser davantage, sa mémoire ayant beau
tire d'abord l'attention chez DI... c'est le tremblement. Examen du
malade
couché. Dans le décubitus horizontal, lorsque la
ent sur le plan du lit, on ne constate rien d'anormal. Si on dit au
malade
de soulever sa tête, celle-ci s'agite aussitôt
s ces membres. Il cesse dès qu'ils reviennent au repos. Examen du
malade
assis sur une chaise. Le membre inférieur gauche,
tremblent pas. Sa tête tremble (n'étant pas appuyée). Si on dit au
malade
de croiser sa jambe gauche sur sa jambe droite,
Cnt h)stériquc (Obse ! \atiou 11), Fic. 3. - Ecriture chez le munie
malade
, à quatre mois d'intervalle- ÉTUDE DES SYNDROME
cimens tracés à quatre mois d'intervalle (fig. 2 et 3). Examen du
malade
debout et dans la marche. Dès que le malade se
fig. 2 et 3). Examen du malade debout et dans la marche. Dès que le
malade
se lève, ses membres inférieurs se mettent à tr
mblement; mais il n'y a pas de sigue de Romberg bien net quoique le
malade
affirme qu'il tomberait en arrière, si on conti
e, sans aucune espèce d'asymétrie. Pas de troubles tro- phiques. Le
malade
dit avoir maigri depuis le début de sa maladie. C
même côté. Le champ visuel et l'oeil n'ont pu être examinés, car ce
malade
présente des zones hystérogènes rétiniennes qui l
ois de juillet 1890. Auparavant, l'an dernier par exemple, quand le
malade
a été examiné par DI11. Charcot et Dutil, il étai
e, la moitié gauche restant tout à fait sèche. Le carac- tère de ce
malade
s'est modifié depuis sa maladie : il est triste,
a reparu avec sa violence primitive. Si on ne tenait compte chez ce
malade
que du mode de début de la maladie actuelle : v
é. Et pourtant il ne saurait être question de sclérose multiple. Ce
malade
est un nerveux héréditaire ; le début de l'affect
nation mentale dans une maison de santé. Antécédents personnels. Ce
malade
a uriné au lit pendant longtemps; il a été « so
dans la sclérose en plaques. La langue est tremblante; elle paraît au
malade
raidie, comme collée dans le fond de la bouche.
. La parole est hésitante, traînante, scandée. Pas de nystagmus. Le
malade
se plaint de vertiges et de troubles de la visi
stement rétréci à droite. Oligurie. Au bout d'un mois de séjour, le
malade
part pour Vincennes amélioré mais non guéri. Il
inzaine de jours. 5 septembre 18'JO. Nous avons revu aujourd'hui ce
malade
, et complété les renseignements qui nous avaien
ue suivi d'hémiplégie droite et de tremblement que la profession du
malade
fait qualifier de mercuriel. Une deuxième attaque
uvreur, entre le 14 juin 1890 à l'hôpital Necker. Antécédents. Le
malade
n'a jamais eu d'autres maladies que les fièvres
toujours plus faible, le bras du même côté était aussi parésié. Le
malade
s'est aperçu à l'hôpital qu'il avait de la diffic
. Sa parole était plus embarrassée. Etat actuel. 1° Tremblement. Le
malade
considéré au repos, dans le décubitus horizonta
n debout, le corps tout entier est agité de secousses telles que le
malade
me- nace de tomber. L'occlusion des yeux ne par
ter l'instabilité. Pendant la marche, le tremblement augmente et le
malade
ne saurait aller bien loin sans tomber, car il
ment el séparément et la voix présente une sorte de d'émulation. Le
malade
se plaint encore de céphalalgie, d'étourdisseme
cker où M. le professeur Dieulafoy fit le diagnostic d'hystérie, ce
malade
sortait d'un service hospitalier avec le diagno
siotts. Parmi les cinq qui vivent se trouve une fille, soeur de la
malade
, qui a eu des crises convulsives ; elle a actue
ns et jamais bien. A dix-huit ans, après un accouchement normal, la
malade
a eu de l'ictère et des coliques hépatiques. Qu
res normaux. L'ouïe est intacte. L'odorat est aboli. 3 décembre. La
malade
a eu du méloena à diverses reprises. Depuis le
x yeux 10. - Le goût et l'odorat sont abolis. Anesthésie totale. La
malade
ne sent aucun contact, ni le plan du lit, ni le
RAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. d'urine et constipation non opiniâtre. La
malade
souffre toujours de l'estomac. 4 14 mars 1889
lis; elle plisse peu son front. Lorsqu'on fait lever les mains à la
malade
, on voit dans la main droite un tremblement qui
gue est agitée d'un tremblement continuel qui s'accentue lorsque la
malade
la tire hors de la bouche. Les divers viscères
ellement. Ce tremblement s'exagère quand on fait lever la main à la
malade
et dans les mouvements voulus. Dans le membre s
sité variable qui ne se modifie pas quand on fait lever la main à la
malade
. 2 juin. On commence à électriser la malade ave
fait lever la main à la malade. 2 juin. On commence à électriser la
malade
avec les courants continus. L'anesthésie reste
avec les courants continus. L'anesthésie reste complète. 3 juin. La
malade
sent les piqûres aussitôt après la séance, mais
anée est revenue plus du côté droit que du côté gauche. 10 juin. La
malade
remue volontairement les orteils du pied droit pe
e de la même manière les orteils du pied gauche. Le 12, on dit à la
malade
de lever les jambes au-dessus du plan du lit, ell
échir de quelques degrés les jambes sur les cuisses. Le 10 juin, la
malade
peut s'asseoir sur le bord du lit, les jambes p
année, M. le D'' Babinski, remplaçant M. Joffroy, trou- vait cette
malade
dans l'immobilité absolue (août 1890). Le 15 se
on à l'état de veille et la faradisation, au bout de cinq jours, la
malade
pouvait faire des mouvements spontanés de flexi
ptembre. ÉTUDE DES SYNDROMES HYSTÉRIQUES « SIMULATEURS ». 31 - La
malade
peut se lever de son lit et marcher dans la salle
lé soigné pendant un an. Etat actuel. Ce qui frappe d'abord chez ce
malade
, c'est un tremble- ment qui agite tout le corps
s mouvements et s'exagère sous l'influence des émotions. Quand le
malade
esl debout, tout le corps paraît animé de petites
ui sont indéniables bien que peu connus. » Mais, d'autre part, ce
malade
est un hystérique; comme stigmates, il pré- sen
relève de la grande névrose. Au sortir du service de M. Rendu, ce
malade
est entré à la Salpêtrière, où il a passé un an
la- région dorsale. Cette amélioration se maintint dans la suite. La
malade
ÉTUDE DES SYNDROMES HYSTÉRIQUES « SIMULATEURS »
er mes jolies fleurs, etc. » accom- pagnée en choeur par les autres
malades
. La conséquence de cette excitation fut que, le
il ne saurait s'agir ici de sclérose cérébro- spinale. En effet, la
malade
est une hystérique; railleur le signale expli-
porté le premier deux obser- vations de cette nature : du vivant du
malade
, il avait porté le diagnos- ticdesclérosemultil
s que mentionner, elle sort un peu de notre cadre. Si, en effet, la
malade
est hystérique, l'ophthalmoplégie externe sembl
ns cette critique rétrospective, admettre comme hystériques que les
malades
qui en portent des signes appréciables. Or, c'e
umière de nos connaissances actuelles, permettent d'affirmer que le
malade
était hystérique et que, sans aucun doute, le c
ne produit pas de troubles de la sensibilité, on rencontre, chez ce
malade
, les analgésies, les hyperesthésies, les douleurs
et le goût sont complètement perdus, l'anaphrodisie est absolue. Le
malade
, âgé actuellement de quarante-trois ans, est entr
art d'heure. Pendant ces crises, la cécité était complète ; mais le
malade
entendait très bien tout ce qu'on disait autour
e, très irritable. Des souffrances variées et cruelles mettaient le
malade
à la torture. Celaient, d'abord une céphalalgie
es jambes, le cou-de-pied, etc. Vers la fin de l'année dernière, ce
malade
passa quarante-cinq jours il la Charité; il n'y
ndèrent. Un phénomène nouveau, qui était apparu vers l'époque où le
malade
entra à l'hôpital, une contracture douloureuse
le-même est un peu plus facile qu'avant l'emploi de ce moyen. Et le
malade
se loue d'autant plus chaude- ment de cette méd
pas il terre : la plante des pieds reste anesthésiée, et, quand le
malade
la pose sur le sol, il éprouve la même sensalio
ne pression forte y est perçue. Les mains tremblent un peu quand le
malade
est ému, mais ce tremblement ne ressemble pas à c
t pas ques- tion d'alcoolisme. Egalement, comme les alcooliques, ce
malade
se sent plus souffrant les jours d'orage. Il es
utre forme de procès : « En présence du fa- ciès caractéristique du
malade
, de la longue durée des symptômes, qui ne se so
quelle nous nous inscrivons en faux. Non pas que nous réclamions ce
malade
comme hystérique; il s'agit bien plutôt de quel
itement, amélioration étonnante de lous les signes paralytiques. Le
malade
sort. Le même jour, il revient à l'hôpital, il
En octobre 1878, amélioration importante de tous les symptômes. Le
malade
marche seul, se sert de ses membres supérieurs, p
r- bide avec des symptômes identiques et une évolution analogue. Le
malade
mourut le 2 mars 1881 et l'autopsie resta négat
ation spéciale. Membres supé- rieurs. Si on ordonne un mouvement au
malade
, dès qu'il le commence, la main se met à trembl
trembler dès que le 1ti NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE.
malade
veut se mettre sur son séant. Pas de céphalalgie,
candée; la voix est monotone. Pas de nystagmus; pas de diplopie. Le
malade
assure qu'il entend bien, qu'il sent, qu'il a c
es grossiers. La vessie et le rectum sont intacts. Fin mai 1873. Le
malade
est tombé de son lit sans s'en douter. Le trem-
n appuyé sur la poitrine et le regard fixé vers le sol. En 1874, le
malade
, couché dans la position horizontale, tremble d
ouïe semble bonne. « L'odorat et le goût sont normaux, de l'avis du
malade
. » En mars, on remarqua souvent que la nuit le ma
de l'avis du malade. » En mars, on remarqua souvent que la nuit le
malade
avait des crises convulsives. Il agitait les br
es au repos; ils sont animés d'un tremblement rhythmique dès que le
malade
exécute un mouve- ment. Les membres inférieurs
mes qui dure une demi-heure et s'accompagne d'hémiplégie droite. Le
malade
avoue à ce moment qu'il a déjà eu des ictus ana
novembre, délire nocturne. Le 13, parole presque inintelligible. Le
malade
a des hallucinations. - Le 19, hémiplégie gauche
levée. Incontinence d'urine. - Le 21, la paralysie se dissipe et le
malade
reprend sa connaissance. Le 22, le tremblement
. Les accidents disparaissent lie 1 er décembre et le 8 février, le
malade
quitte l'hôpital ne conservant qu'un léger trembl
ilité. Exagération des réflexes tendineux. Etat mental bizarre : le
malade
est pleureur et peu intelligent. Pas de trouble
lles paresseuses. Rien à l'ophtllalmoscope. Dans les antécédents du
malade
on relève une his- toire de syphilis remontant
ur caractère d'ètre continuel et de s'exagérer toutes les fois que le
malade
veut exécuter un mouvement intentionnel. Un tra
puis un quinzaine de jours, de nouveaux symptômes sont survenus. Le
malade
a été repris de vertiges et d'étourdissements et
ien pour déterminer des oscillations et des secousses rhythmées. Le
malade
guérit en quatre se- maines sous l'influence du
alogue à celui de la jambe. La jambe recommence à trembler quand le
malade
veut marcher ou quand il se tient debout. Dans
onnés s'arrêtent. La trépidation spéciale est exagérée à gauche. Le
malade
souffre d'une rachialgie cervicale qui l'empêche
s léger mouvement voulu montre un tremblement des mains. Lorsque le
malade
veut faire un mouvement intentionnel, survienne
s, surtout celui de sclérose en plaques. Plusieurs années après, ce
malade
mourut dans son service. Dans le cerveau, dans
(Wagner, in Berliner hlin. Woch., 1880, p. 519). Wagner présente un
malade
âgé de trente ans atteint de symptômes nerveux co
nce d'autres détails le différend nous semble facile à trancher. Le
malade
est hystérique à n'en pas douter. Le tremblement
ie fonctionnelle. Le D' Playfair m'écrivait en novembre 1889 : « La
malade
va apparemment très bien; elle ne se sert plus de
nne santé jusqu'à ces deux dernières années ; elle n'a pas l'aspect
malade
; elle se plaint de difficultés dans la marche
érament hautement hystérique. Il parait que deux ans auparavant, la
malade
avait entièrement perdu la vue, de l'oeil droit;
OYAUX MOTEURS (Polioencéphalomyélite) (Suite') t) Notre premier
malade
est un ancien peintre en voitures, âgé de quara
rvint un an après le début des premiers accidents. Actuellement, le
malade
présente le facies d'Hutchinson : tous les musc
arante et un ans, peintre en voitures. Antécédents héréditaires. Le
malade
n'a jamais connu son père non plus que sa famil
un ivrogne qui est mort alcoolique. La grand'mère est inconnue. Le
malade
, parmi ses oncles et tantes, n'en a connu qu'un s
ne, mariée depuis deux ans, sans enfant. Antécédents personnels. Le
malade
ne se rappelle avoir fait aucune maladie étant
ttaque convulsive très courte, et que souvent pendant leur durée le
malade
urinait dans son pantalon. Il ne se rappelle '
issance; elles duraient environ une heure ou deux au maximum, et le
malade
allait et venait, prononçait des paroles incohé-
crise convulsive, spon- tanément, et dans le reste de la journée le
malade
était abattu, fatigué, avait mal il la tête. La
ans que l'on puisse assigner une cause quelconque à la guérison. Le
malade
n'a jamais remarqué de crises comitiales vérita
de coliques de plomb. Depuis cette époque (1870) jusqu'en 1888, le
malade
n'eut absolument aucune maladie. Histoire de la
maladie actuelle. - Elle débuta dans le courant de l'année 1888. Le
malade
ressentait continuellement une grande lassitude;
ras, puis à l'épaule, et enfin, au mois d'octobre '1889, lorsque le
malade
entra a l'Hôtel-Dieu, il était absolument impoten
ans le même état. Etat actuel. Ce qui frappe tout d'abord chez ce
malade
, quand on l'exa- mine assis et à l'état de repo
Ptosis un peu plus prononcé il, gauche qu'à droite. Quand on dit au
malade
d'élever les yeux; la paupière supérieure se re
plète. Les mouvements latéraux vers la droite s'exécutent mieux; Le
malade
n'a jamais éprouvé de diplopie. Le champ visuel e
langue, qui se meut bien en avant, en bas et latéralement. Mais le
malade
ne peut pas du tout en relever la pointe, ni la
es nasales. Cet accident n'arrive d'ailleurs pas très souvent. Le
malade
dit que depuis six ou sept mois sa voix s'est cas
ortion supérieure du tra- pèze, etc.). Il en résulte que la tête du
malade
n'est plus soutenue dans la position verticale
ue continuelles. Ces secousses sont assez considérables, au dire du
malade
, pour soulever quelque- fois ses couvertures lo
érature. Le sens articulaire et musculaire est partout conservé. Le
malade
n'a jamais éprouvé de douleurs vives, sinon de te
l'est l'atrophie, mais sans inversion de la formule. Notre second
malade
, Peyn..., est un homme de trente-sept ans, de t
le voir sur la planche, le ptosis était très accusé à gauche, et le
malade
y remédiait en partie en contractant son fronta
s globes ocu- laires sont beaucoup moins fixes qu'auparavant, et le
malade
, qui ne pouvait même pas se tenir debout, comme
ient à s'affaiblir et à s'atrophier. ' A partir 'du 1er janvier, lé
malade
cessa de sortir de chez lui. Il faisait quelque
il en fut de même de la main droite et du bras. Depuis un mois,- le
malade
ne peut regarder de côté; il est obligé de tour-
e = 0. La main ne serre pas du tout. La paume-forme un creux que le
malade
ne peut faire disparaître. Le pouce el l'index
iveau de la cuisse; pour bien la mettre en relief faut maintenir le
malade
debout. L'amaigrissement du triceps est tel que
us accusé le soir que le matin, plus prononcé un jour que l'autre. Le
malade
y remédie en contractant le frontal ; aussi le
ès lentement et ne peut monter une marche d'escalier. Néanmoins, le
malade
considère ce qu'il peut faire aujour- d'hui com
ois de juillet. L'amélioration s'est poursuivie si bien qu'en aoùt le
malade
pouvait se tenir debout seul et commençait à ma
ent encore oedématiées à la fin de la journée. Le le, octobre, le
malade
marchait dans la salle dont le parquet venait d
nous a permis de le diagnostiquer sûrement à première vue chez le
malade
dont voici l'observation. Ons. - L..., Georges,
s'emporte faci- lement. De ce côté deux tantes et un oncle dont le
malade
ne sait rien dire. Pas de renseignements sur le
NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. Antécédents personnels. Le
malade
a uriné au lit jusqu'à 1/ âge de qua- tome ans,
ours du délire qui a nécessité l'emploi de la camisole de force. Le
malade
nie toute habitude alcoolique. Néanmoins, cuisini
enaient il l'occasion îles mouvements volontaires, surtout quand le
malade
voulait saisir un objet. Elles se sont ainsi mo
mum, et la sensibilité a disparu. Cet état de choses persistant, le
malade
entre quatre jours après il l'hôpi- tal Saint-A
la main et des doigts est presque aussi considérable que lorsque le
malade
n'était pas endormi. On en conclut qu'il ne s'a
r en premier lieu que l'anesthésie hystérique suffit, chez certains
malades
, à abaisser la tem- pérature du membre anesthés
un degré rarement atteint dans la maladie de Raynaud. » Mais, le
malade
ayant quitté l'hôpital, Trintignan a vu disparaît
nnement des tendons; l'anesthésie et la parésie sont supprimées. Le
malade
nous dit que celte disparition de son oedème s'
ve, plus lente que la première fois. Troisième attaque d'oedème. Le
malade
nous a soigneusement caché cette partie de son
ne façon très indirecte que nous l'avons appris, et au moment où le
malade
était déjà hors de notre portée. Nous n'avons sur
RIÈRE. est à son maximum, dès ce moment les crampes ont cessé. Le
malade
ne se décide à entrer à l'hôpital qu'au bout d'un
nnes cliniquement familia- risées avec l'hystérie et qui verront le
malade
reconnaîtront là un facies caractéristique. La
essine à peu près l'os sous-jacent. L Anesthésie absolue de la main
malade
(voir plus loin). "11uqueuses. Anesthésie phary
ngual. ' Odorat : Anosmie complète à droite, au grand étonnement du
malade
. Ouïe : Diminution de l'acuité auditive du côté
tandis qu'il l'est encore à 30 centimètres par l'oreille gauche. Le
malade
s'est aperçu depuis quelque temps de cette dure
certain temps. Sens musculaire conservé.. Description de la main
malade
(fig. 9). - Ce qui frappe au premier abord, c'e
luence sur le volume de l'oedème ou la coloration des téguments. Le
malade
nous dit qu'a Saint-Antoine, l'élévation de la ma
araît un peu exagérée dès que le doigt cesse la pression. La main
malade
est manifestement plus froide que la main saine.
contraction tétanique. Depuis quelques jours seulement, au dire du
malade
, la main est prise, i intervalles irréguliers e
s'est produit sous nos yeux à diverses reprises pendant l'examen du
malade
. Dans la position de demi-flexion où est la mai
mi-fléchis et le pouce touchant l'index, on a tout àl'ait, quand le
malade
tremble, la position et le mouvement de la main
crétion exagérée de sueur. An bout de quelques heures la chemise du
malade
est littéralement trempée de ce FIG. 9. - Diver
RIQUE. 73 côté jusqu'à la ceinture. C'est un symptôme sur lequel le
malade
attire volon- tiers l'attention. Cette hyperhyd
ent de lire dans les quarante-huit heures qui ont suivi l'entrée du
malade
à l'hôpital. Bien nous en a pris, car le z16 au
détail important que n'avaient point relevé ceux qui ont étudié ce
malade
avant nous. Mais depuis cette première atteinte
près avoir été fatigué par l'examen un peu prolongé de ses yeux, le
malade
se sentait la tête très lourde, et que facileme
nous rappelle le passage suivant de l'observa- lion de Perr..., le
malade
étudié par M. Charcot'; c'est le malade qui par
bserva- lion de Perr..., le malade étudié par M. Charcot'; c'est le
malade
qui parle : « Quand il m'a vu, M. D... lui a di
il n'a pas eu de crises, eh bien, il en aura. » Et effectivement le
malade
a eu de grandes attaques. Une fois de plus ceci
uvant se manifester tout d'abord par de grandes attaques. 1 Notre
malade
étant donc constaté hystérique, nous ne pensons p
. 3° Enfin, singularité capitale, nous avons observé- sur la main
malade
des variations de température remarquables, et ce
ulement de 34°2à 27°, soit une oscillation de 2°8, celle de la main
malade
variait de 18° à Si0',A-, soit une oscillation
s'est produite qu'une fois sous nos yeux ; mais nous n'avons eu le
malade
que trois jours à notre disposition; qu'elle a ét
le a été passa- gère, « comme un coup de folie de sa main », dit le
malade
; mais qui nous'dit qu'elle ne peut se maintenir
y a, mais d'une façon constante, une élévation de 2° sur la partie
malade
. Notre cas est donc le premier où on ait consta
paralysie d'un membre. » Nous eussions volontiers étudié chez notre
malade
, s'il eût daigné prolonger son séjour à l'Hôtel
oedème. 5° Relation entre les variations de température de la main
malade
et les variations de l'hyperhydrose axillaire.
ges- tion pendant le sommeil hypnotique, a sans doute effrayé notre
malade
qui a impérieusement, réclamé son exeat dès le
l un truc pour faire reparaître son oedème-ati bon moment, comme un
malade
récemment signalé par M. Féréol à la Société mé
suggestion inconsciem- ment fournie au sujet par nous ou les autres
malades
. Nous étions seuls avec la malade dans une cham
au sujet par nous ou les autres malades. Nous étions seuls avec la
malade
dans une chambre, ne prononçant pas une parole à
ivers accidents ou manifestations de l'hystérie. La première de nos
malades
est une nommée Witt... qui est à la Salpêtrière
stérie et sur l'hypnotisme. Le 22 mars 1890, nous hypnotisons cette
malade
par la fixation d'un objet brillant et elle tom
tères distinctifs, nous plaçons un verre rouge devant les yeux delà
malade
. Immédiatement nous lui voyons esquisser un léger
onnement, puis l'admiration. Ces deux sentiments sont très nets. La
malade
élève les bras et les écarte, comme lorsqu'on e
vue, nous nous adressons à l'odorat, plaçant sous les narines de la
malade
un flacon ouvert conte- nant une substance odor
rible et répugnante. Eau de Cologne. La scène change subitement. La
malade
sourit INFLUENCE DES EXCITATIONS SENSITIVES ET
ncer un geste, qu'elle ne termine pas et la main reste en route, la
malade
demeurant figée dans l'expression qu'elle avait
ient en frappant très douce- ment sur un tam-tam. Immédiatement, la
malade
tombe dans une violente attaque de contracture.
ours les diverses contractures qui lui restaient de son attaque, la
malade
, ceci est im- portant à noter, ne nous racontai
elques massages eurent raison des contractures qui persistaient. La
malade
revient alors progressivement à son état habituel
us avons données à la cataleptique, nous verrons que le récit de la
malade
s'applique exactement à tous les jeux de physiono
peut donc dire que chaque impression sensorielle a éveillé chez la
malade
une suggestion absolument personnelle à elle-même
uci- nations suggérées, tableaux qui défilent devant les yeux de la
malade
, ou scènes un peu plus complexes dans lesquelle
LES. 81 Nous n'avons pas poussé plus loin nos recherches chez cette
malade
, à cause du petit accident qui avait interrompu
vait interrompu notre première série d'expériences. Notre seconde
malade
, la nommée Cless... est une hystéro-épilep- tiq
de carbone. Dégoût très prononcé, avec gestes. Eau de Cologne. - La
malade
sourit, lève les yeux au ciel, puis joint ses m
uelqu'un du regard. Éther. Contentement absolu, bonheur parfait (la
malade
est quelque peu éthéromanc). Alcool. - Elle f
ont donné aucun résultat appréciable. Comme on le voit, chez cette
malade
, les gestes et les expressions de physionomie p
des scènes qui, pendant la catalepsie, avaient provoqué chez notre
malade
les sentiments dont ses gestes et ses jeux de p
de sugges- tions quelconques, sans l'aide de la parole. Chez cette
malade
, comme chez la suivante et chez quelques autres
excita- tions auditives, les sensations cutanées. Les réponses des
malades
étaient toujours formelles à ce point de vue et
te simple raison qu'elles ont toutes été négatives. Notre troisième
malade
, la nommée Schey..., est une jeune fille de vin
ux excita- tions sensitivo-sensorielles, comme chez nos deux autres
malades
, non plus que dans la période somnambulique, ai
. En ce qui concerne le sens de l'ouïe, il est à remarquer que la
malade
ne réagit qu'aux excitations relativement simples
esprit. Nous avons répété plusieurs fois ces expériences chez cette
malade
et chez la précédente. Toutes les fois elles no
au point de vue qui nous occupe, c'est que dans le somnambulisme le
malade
possède des points de comparaison. Il voit les
lonté de l'opérateur et soumises au hasard de l'inter- prétation du
malade
, toujours dirigé par quelque souvenir latent ou
e particulier, c'est que, quoique toujours les mêmes chez un même
malade
, elles varient considérablement d'un malade à l'a
les mêmes chez un même malade, elles varient considérablement d'un
malade
à l'autre. On ne saurait donc dire qu'il existe
aire la véritable nature du tableau qui se peint dans le cerveau du
malade
est plus difficile à saisir lorsqu'il ne 88 NOU
dépendantes de la volonté de l'opé- rateur et de varier avec chaque
malade
qui interprète à sa façon chacune des sensation
ns ont pour but de montrer la voie où je me suis engagé. L'étude du
malade
, le diagnostic aussi exact que possible de l'af
nce avec ceux où je ne m'en étais pas occupé. Lorsqu'on examine les
malades
opérés, un mois, deux mois, trois mois après l'
cture peut être maintenu aussi longtemps que l'on veut, sans que le
malade
éprouve aucune fatigue, pendant plus d'une heur
à quatre-vingt-seize par minute. Dans cette situation anormale, le
malade
peut aller et venir, parler, boire, etc., sans
dulations assez fortes quand elle reprend sa position normale. Le
malade
dit qu'il lui semble, au moment où la masse intes
int de vue nous a montré que nous ne nous étions pas trompés. Notre
malade
présente en effet une anesthésie pharyngienne a
ques petits accidents lorsque l'on fait compter, siffler ou rire le
malade
(fig. 23). La ligne de la respiration abdominal
dernières fausses côtes, est réduite à son minimum, et cependant le
malade
peut se maintenir ainsi relativement longtemps
raît presque anormal de l'appareil respiratoire. L'histoire de ce
malade
nous a paru digne d'être rapportée à plu- sieur
ale. Fixe. 23. Immobilisation du thorax Tiacé jmenmographiquc, lo
malade
comptant C, sifllant 8,;t riant IL 1 Fin. 2t.
ntrac- ture, c'est-à-dire la tendance spasmodique présentée par ces
malades
. C'est, comme nous l'avons dit, le caractère sp
extérieur qui n'est pas sans analogie avec l'aspect bien connu des
malades
affectés de trémulationalcoolique, de paralysie
d'une manière nulle ou insignifiante; aussi ne gène-t-il guère les
malades
que dans l'accomplissement des menus actes qui
Celui-ci, comme chacun sait, toujours s'apaise et cesse dès que le
malade
passe de l'action à l'état de repos. Les hystér
ise et qui s'impatiente. Les choses étant ainsi, si l'on ordonne au
malade
d'élever une de ses jambes en la maintenant éte
a langue tremble aussi quelquefois. Il en était ainsi chez nos deux
malades
des observ. 111 et IV. La trémulation dont elle e
ée, on pourrait presque dire scandée. Si maintenant l'on enjoint au
malade
de se lever et de se tenir debout, aussitôt les
erie plus grandes : la tête, le tronc, les I tc. 26. - Blumlierg ..
Malade
couché. Tremblement nul au repos, provoqué par un
nd cas, elle est saccadée, mais ferme et assurée. Si l'on invite le
malade
il s'étendre tranquille- ment sur son lit, dans
le, la seule attitude FiG. 27. Rlumberfi... Tremblement de la tête (
malade
au repos, puis en marche). F.r. 28. Malade assi
Tremblement de la tête (malade au repos, puis en marche). F.r. 28.
Malade
assis. Tremblement du membre supérieur droit pers
sparaître pour quelques instants. Mais ceci n'a lieu que lorsque le
malade
est dans un état de calme absolu; et pour peu q
sent aussitôt. En somme, ce tremblement persiste au repos, que le
malade
se tienne debout ou qu'il soit assis. Il peut c
tte dernière attitude. Il cesse toujours et complètement dès que le
malade
prend la position couchée. Toujours il s'accentue
sclérose en plaques et en quoi il en diffère. , Lorsqu'on voit un
malade
affecté de cette forme de tremblement se lever
l'esprit de l'observateur le tableau que présentent la plupart des
malades
atteints de sclérose multiloculaire, quand ils so
uence des mouvements intentionnels; que l'on se borne à examiner le
malade
couché sur son lit, et on croira que ce tremble
TREMBLEMENTS HYSTÉRIQUES. 113 dès lors possible. Et de fait, un des
malades
dont nous rapportons plus loin l'observation a
ète; la plus légère émotion, le fait seul d'éveiller l'attention du
malade
en lui adressant la parole, produisent une accent
un « beau cas » de tremblement mercuriel, nous avons trouvé chez le
malade
des stigmates hystériques, des attaques ou des
e et sous forme d'attaques. Et quand on interroge attentivement ces
malades
, presque toujours alcooliques, on apprend que l
qui dans l'espèce ont bien leur importance, il faut interroger les
malades
avec plus de précision, avec plus d'insistance qu
et il en est qui renvoient l'ouvrier trembleur comme on ferait d'un
malade
atteint d'une affection contagieuse. Nous avo
s tremblements hystériques, la coexistence, très fréquente chez les
malades
exposés il l'intoxication mercurielle, de ces tre
monie à soixante-huit ans, pas nerveux, pas alcoolique, un frère du
malade
est épileptique. Antécédents personnels. Dans s
ans. Histoire de là maladie. Un jour du mois de septembre 1887, le
malade
vit son jeune enfant près d'être écrasé par une
eval et put l'arrêter à temps. Son enfant n'eut pas de mal; mais le
malade
éprouva une émotion violente; il se sentit près d
le- ment des jambes mais de tout le corps, ses dents claquaient. Le
malade
raconte que pendant les trois mois qu'il passa
remblement persistait toujours. Bref, depuis sa première attaque le
malade
n'a jamais cessé de trembler; il n'a jamais pu re
à son obligeance que nous devons d'avoir pu admettre et observer ce
malade
dans le service de la Cli- nique. Etat actuel
, est immédiatement suivie de l'apparition de l'aura hystérique. Le
malade
accuse d'abord une sensation de boule qui de l'
un arc de cercle caractéristique. Pendant celle seconde période le
malade
crie, cherche à se mordre les mains, déchire ses
mains, déchire ses habits. Enfin les grands mouvements cessent, le
malade
sanglote et pleure pendant quelques instants. A
on lui pose et l'attaque est finie. (Les attaques spontanées que le
malade
a eues ultérieurement pendant son séjour, à l'h
us les sens. , 2° Une parésie légère des membres du côté gauche. Le
malade
accuse de lui-même cet affaiblissement du bras
l'expérience des mouvements provoqués avec résistance de la part du
malade
, les divers segments du membre supérieur et du me
gauche qu'à droite. Toutefois, celte parésie n'est pas telle que le
malade
ne puisse exécuter avec son bras et sa jambe to
A la tête les oscillations se font dans le sens antéro-postérieur, le
malade
dit « oui ». Il ne s'agit nullement de mouvemen
ommes assuré en immobilisant complètement les membres inférieurs du
malade
par une pression très énergique exercée sur ses
secousses actives et qui leur soient propres. Si l'on ordonne au
malade
d'étendre le bras, la face palmaire de la main
tement, et leur am- plitude s'accroît. Il en est de même lorsque le
malade
accomplit un morve- ÉTUDE CLINIQUE DES TREMBLEM
articulations du genou et du cou-de-pied, de sorte que le corps du
malade
s'abaisse et s'élève à chaque oscillation. On se
cousses du tremblement prennent alors une amplitude plus grande; le
malade
raidit la,jambe en posant le pied sur le sol. Il
pause reprendre son rhythme et son intensité dès que l'attention du
malade
est éveillée, dès qu'il se sent observé. Le tremb
cesse complètement pendant le sommeil. En somme, lorsqu'on voit le
malade
s'avancer avec sa démarche raidie, brusque, mai
ssemblance grossière, et on ne tarde pas, pour peu qu'on examine le
malade
, à remarquer chez lui une foule de détails qui
t complè- tement il l'état de repos. Lorsqu'on est en présence d'un
malade
atteint de celte affection, tranquillement assi
objet. Or, ce n'est pas ainsi que les choses se passent chez notre
malade
. Les mains tremblent sans cesse, comme aussi ses
es purement et simplement inten- tionnels. ' Cependant lorsque le
malade
se couche sur son lit le tremblement s'apaise e
pour porter un verre à ses lèvres par exemple. Quand on examine le
malade
ainsi couché, l'analogie est vraiment frap- pan
. Ce tremblement existe donc depuis deux ans, et depuis l'entrée du
malade
à la Salpêtrière il n'a jamais cessé. Il s'accr
alade à la Salpêtrière il n'a jamais cessé. Il s'accroît lorsque le
malade
est ému, en colère, ou contrarié. Il s'accroît
connaissance durant une demi-heure environ. 1. L'observation de ce
malade
figure résumée dans la note de Mi Rendu, loc. cil
scandée, mais non canonnée, elle n'est pas lente, au contraire. Le
malade
ne cherche pas ses mots. Les membres supérieurs
er tremblement trépidatoire très net dans la position verticale. Le
malade
ne saule pas en marchant. (Il a été impossible
a bouche. Elle participe d'ailleurs il l'élat dc contracture, carie
malade
la projette à peine en avant. Il.ne peut la remue
cousses musculaires de la bouche, de la langue et des mâchoires. Le
malade
craignant beaucoup que celte manoeuvre ne le fi
e de séance le tremble- ment avait diminué d'au moins la moilié. Le
malade
a pu boire un verre d'eau avec la main gauche,
uide. Au côté opposé le tremblement était le même. Une parente du
malade
est venue trouver le D' L... le 4 juin, pour lui
malade est venue trouver le D' L... le 4 juin, pour lui dire que le
malade
allait si bien que sa femme lui avait écrit pour
. L'aspect du sujet était très analogue il celui que présentent les
malades
attcints de paraplégie spasmodique de nature or
tremblement est d'ailleurs identique à celui qui existait chez les
malades
répondant au type ré- mittent-intentionnel géné
es réflexes se trouvent être exagérés, comme c'était le cas chez le
malade
dont nous allons rapporter l'histoire, c'est à la
ent uréthral devint chronique. Et il persistait encore, uous dit le
malade
, il y a quelques mois. Cet état l'inquiétait fort
alcooliques. Ces troubles divers persistèrent. Tel était l'état du
malade
, lorsqu'il y a cinq mois, pendant le sommeil de l
e se tenir debout. Il a toujours persisté depuis cette époque. Le
malade
a séjourné pendant quatre mois à l'hôpital Laribo
on de la Salpêtrière, où il a été admis le 13 août dernier. Étal du
malade
(15 août). Sujet de taille moyenne, bien musclé,
oyenne, bien musclé, un peu amaigri. Qu'il soit debout ou assis, ce
malade
présente un tremblement incessant et très inten
que par des secousses qui se succèdent irrégulièrement. Quand le
malade
tend la jambe en avant ou lorsqu'il se lève, la t
, la trépidation se produit aussitôt avec une violence telle que le
malade
peut à peine se tenir debout. 1 Le tremblemen
out. 1 Le tremblement se calme un peu après quelques instants et le
malade
peut alors marcher. Sa démarche est sautillan
ence fort peu et même parfois le supprime momen- tanément. Quand le
malade
se couche sur son lit, le tremblement cesse aus-
ation, une rougeur très vive de la face; puis la vue se trouble, le
malade
chancelle, demande à s'asseoir. Mais il ne se p
des- cence du tremblement des membres inférieurs, alors même que le
malade
est couché. C. TREMBLEMENTS PUREMENT INTENTIO
sant uniquement à l'occasion des mouvements volontaires. Lorsque le
malade
était au repos, dans le décubitus horizontal, o
, à la suite des émotions causées par une grosse perte d'argent. Le
malade
n'était pas prédisposé aux accidents névropathiqu
gauche du corps et une heure après je fus slupéfail quand je vis le
malade
souriant, alerte, cxpansif, débarrassé de l'hémip
évident que nous avions eu affaire à un hystérique et non pas à un
malade
atteint d'une lésion organique des centres ner-
sser de commentaires. " Le tremblement hystérique que présentait ce
malade
est bien une copie fidèle du tremblement de la
Gesellsc7taft (¡il' Psycho uncl Ne·u., 14 juillet 1890)4. Chez une
malade
qui fut traitée à la Charité en 1887, il existait
s deux complexus mor- bides. Lorsqu'on se trouve en présence d'un
malade
ayant de l'embarras de la parole, du tremblemen
s, etc., le pro- blème à résoudre est toujours le suivant : 1° Le
malade
est-il hystérique ? 2° Tout chez lui est-il d'o
il, iio 2, 1890. 131 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. des
malades
atteints de sclérose. La perte de la mémoire, la
rires et des pleurs sans motif sont communes aux deux catégories de
malades
. L'hystéro-neul'asthénique est, avant tout, tacit
L'hystéro-neul'asthénique est, avant tout, taciturne, pleureur ; le
malade
atteint de sclérose en plaques est plutôt gai, il
ci suffisamment exercé la sagacité des méde- cins. En présence d'un
malade
dont l'attitude seule révèle le dia- gnostic, o
e, de sépara- tion constante; il est fréquent de voir, chez un même
malade
, une paralysie d'abord flasque devenir, brusque
ter. Son frère et sa soeur sont morts en bas âge de convulsions. Le
malade
eu question est un jeune homme de vingt-quatre
il n'existe pas un mal de Pott. C'est dans cette incertitude que ce
malade
est envoyé à la Salpêtrière. État actuel. Jeune
vanouissent devant l'étude des seuls symptômes douloureux que notre
malade
présente : c'est là du moins une hypothèse inut
matique. Il y a un hémi-tremblement du côté droit, surtout quand le
malade
veut marcher. Dans le membre inférieur droit, l
LA SALPÊTRIÈRE. En définitive, lorsqu'on se trouve en présence d'un
malade
qui, consécutivement à un traumatisme, se trouv
llent pas sur-le-champ. Pendant quelques heures, quelques jours, le
malade
peut vaquer à ses occupations; il médite sa par
loureux qui suivent si souvent le traumatisme et qui, condamnant le
malade
au repos et à l'immobilité absolue, peuvent fai
e sont pas'connus. Dans les antécédents personnels on relève que le
malade
a dans sa jeu- nesse élé al lein d'épilepsie( ?
e de la vessie. Histoire de la maladie actuelle. Eu janvier 1890 le
malade
fui atteint,/ de l'influenza, qui guérit bien.
la paupière supérieure droite se prit à son tour et à ce moment le
malade
était affecté d'un double ptosis. A ce moment il
ient seulement un certain degré de faiblesse ou pour mieux dire, le
malade
, par suite d'une sorte de sensation de tremblem
NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. premier médecin qui vit ce
malade
et fit le diagnostic de polioencéphalite supéri
suivies d'une salivation modérée et ne furent point poussées par le
malade
au delà de huit. Tout cela resta sans influence
la paupière supérieure couvre plus de la moitié de la cornée et le
malade
pour voir est obligé de relever la paupière ave
rêmement res- treints. La diplopie est presque continue et force le
malade
à ne jamais regarder que d'un oeil. Pour regard
vrai dire l'orbiculaire des lèvres n'est pas nettement paralysé, le
malade
ne laisse pas écouler sa salive par les com- mi
e dans tous ses modes sur toute l'étendue de la surface cutanée. Le
malade
se plaint d'une sensation très vive de refroidiss
s genoux ; mais on ne constate pas en ces points, ni ailleurs et le
malade
n'y a jamais observé de changement de colo- rat
angement de colo- ration ni de troubles trophiques véritables. Le
malade
dit avoir fréquemment constaté l'existence de sec
Les réactions électriques des muscles n'ont pu être recherchées, le
malade
ne s'étant trouvé soumis à notre observation qu
ve pas l'attribuer au progrès de la maladie elle- même. En effet le
malade
était médecin, se rendait parfaitement compte de
signe de Romberg, ni troubles de la sensibilité. L'état général du
malade
est excellent et l'affection, dont le début remon
té gauche. Le médecin australien suspecta une tumeur du cerveau. Le
malade
avait des céphalalgies intenses. L'inflammation
lles, que le médecin conseilla l'énucléation du globe de l'oeil. Le
malade
refusa et vit les accidents inflammatoires dispar
nfin il entra à l'hôpital où Sachs eut l'occasion de l'examiner. Le
malade
nie la blennorrhagie et la syphilis. On ne trouve
ule est un peu grosse. Ce qui frappe le plus dans la physionomie du
malade
c'est le double ptosis, ptosis qui, étant donnée
ois de voir très bien. Il a souffert autrefois de la goutte. Le
malade
présente une ophthalmoplégie externe presque comp
n peu atrophié et le maxillaire inférieur tombe de ce côté quand le
malade
ouvre largement la bouche. Il y a de la faiblesse
hercher à Halle les secours de l'art. État le 16 janvier 1889. La
malade
fait actuellement encore l'impression d'une jeu
lles. Il leur suffisait de les tou- cher avec la main, en disant au
malade
: « Le roi te touche, Dieu te guérit. » Nos c
iracle ne* se produisait pas toujours et n'opérait pas sur tous les
malades
. , - ^ ' La cérémonie avait lieu après le sacre
rinces, de prélats et de gardes du corps. Il s'approchait dé chaque
malade
, lui traçait sur le visage le signe de la croix
el luy respondit qu'à la vérité lors qu'il eut touché deux ou trois
malades
il fit semblant de se vouloir torcher la main,
vient à lui 5. » Le 7 mai 1613, il touche encore mille soixante-dix
malades
, et mille soixante-six le 22 juillet 1616 *\
scrofuleux\ Après la cérémonie du sacre, Louis XV toucha deux mille
malades
et Louis XVI en toucha deux mille quatre cents,
peu modifiée : le roi cessait d'affirmer que Dieu allait guérir le
malade
, il se bornait à le souhaiter. Aussi, Charles X
le lendemain de son sacre, ne trouva plus à toucher que cent vingt
malades
, qui lui furent pré- sentés par Alibert et Dupu
ne première observation et de deux photographies (Pl. XXI) de cette
malade
, prises a l'âge de onze ans, quelques mois après
t restée à la suite plissée et trop lâche. Le 18 avril, la petite
malade
présente sur les bras une éruption formée de pe
ril, la poussée est presque éteinte. Le 30, plus rien à la peau. La
malade
pesée le 2 mai pèse 53 livres. Le 15 mai, secon
ence l'état mental qu'elle présente. Ni le père ni la mère de notre
malade
ne présentent autre chose digne de remarque. Il
nt alcoolique et dénaturée, si l'on en croit le récit du père de la
malade
. Celait un cuisinière de grande maison qui aban
qui vont suivre ainsi que les précédents nous ont été donnés par la
malade
elle-même et ont été contrôlés et confirmés par
Début de la maladie actuelle.-En décembre 1880, Armandineest tombée
malade
et s'est alitée. Elle souffrait depuis trois jour
x mois après le début de ces éruptions, elle est entrée aux Enfants
Malades
d'oit on l'a retirée au bout de huit jours. Elle
ller et faites en mai 1881, donnent une idée exacte de l'état de la
malade
à cette époque. Depuis sa sortie de Saint-Louis
ux, il n'y a ni achromatopsie ni rétrécissement du champ visuel. La
malade
se plaint seulement d'un peu de faiblesse de la v
idé de la peau varie suivant les régions et suivant l'altitude- de la
malade
. ' A la tôle, du côlé du crâne, rien à noter; l
lements sont particulièrement aptes, lorsqu'on les observe chez des
malades
un peu avancés en âge, à simuler la paralysie agi
m rapporte, à la suite de cette observation, l'histoire d'un sècond
malade
, chez lequel le tremblement était apparu, comme
tre : main droite, 10 kilogr.; main gauche, 15 kilogr. Cependant la
malade
peut exécuter avec ses membres supérieurs tous le
repos. 182 NOUVELLE ICONOGRADUE DE LA SALPÊTRIÈRE. ni lorsque la
malade
exécute avec ses mains lel ou tel mouvement. Sous
-trois ans, a été admise à la Salpê- trière le 7 juillet 1886. La
malade
ne peut donner aucun renseignement précis sur ses
elle pleure sans pouvoir se retenir. Le vendredi 18 mai 1889, la
malade
sorliten permission, accompagnant sa mère, laqu
a rue, un gros chien se jela tout à coup sur sa mère en aboyant. La
malade
eut très peur, elle se mil à trembler de tous ses
parurent complètement au boul d'une heure environ. Le soir venu, la
malade
retourna à pied à la Salpê- trière, mais au mom
ise alla s'accentuant pendant une demi-heure environ; après quoi la
malade
qui s'était mise au lit fut prise tout à coup d'u
en môme temps, etc. Au bout d'une heure le tremblement cessa et la
malade
s'endormit. Le lendemain elle se leva ne trembl
s fort; elles fléchis- saient brusquementet presque àcbaque pas; la
malade
, pouvant à peine se tenir debout, fut obligée d
ille gauche; 5- ovarie double. Si l'on comprime l'ovaire gauche, la
malade
suffoque aussitôt; elle accuse une sensation de
rienne. La sensibilité générale est partout normale. Motilité. La
malade
est très faible. Elle se soutient à peine sur ses
184 . NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. côté gauche, mais la
malade
n'a pas remarqué cela; elle se sent également f
qui caractérisent l'aura hystérique, et quelques''heures après que la
malade
eut éprouvé une vive frayeur), jusqu'à la premi
le début du tremblement. Voici comment les choses se passaient : la
malade
était prise toutà coup, et presque toujours vers
e.. Peu à peu les forces revenaient dans les membres inférieurs, la
malade
pouvait marcher, monter et descendre les escali
ifs de flexion et d'extension de la cuisse et de la jambe. Quand la
malade
est assise, elle trépide exacte- ment à la faço
tants liés courts, pour recommencer aussitôt. Quand on ordonne à la
malade
d'étendre sa jambe en la soulevant au-dessus du
s. Parfois même le tremblement s'atténue et même disparaît quand la
malade
, passant ainsi du repos à l'action, étend sa ja
ot pour recevoir les organes sous-jacents. Au niveau du tronc, la
malade
étant examinée dans le décubitus hori- zontal,
la jambe, le pied sont relativement peu touchés. Si on examine la
malade
debout ou assise dans son lit, les rides que nous
èche, ni écaillée, ni luisante; la sueur cependant est diminuée; la
malade
dit qu'elle n'a jamais vu de sueur sur son front.
oteurs. Les ongles sont d'aspect normal, sans stries ni sillons; la
malade
les coupe tous les huit jours. Les dents sont
donné des résultats qui, étant donné le régime alimentaire de notre
malade
, sont normaux et ne trahissent aucun trouble de
ersistaient. Parfois il était pris de vertiges. Tel était l'état du
malade
, lorsque dans les premiers jours de novembre il e
temps de grandes attaques, et qui appelle auprès d'elle la femme du
malade
« lorsqu'elle sent qu'elle va avoir sa crise ».
moins fréquenles. De- puis lors tous les troubles que présentait le
malade
lors de sa première attaque ont persisté sans s
ues diverses auxquelles il a été soumis. Voici quel est l'état du
malade
le 3 juillet 1889, jour de son entrée à la Salp
st tirée droite et se meut dans tous les sens sans difficulté. Le
malade
se plaint d'avoir perdu ses forces; à peine a-t-i
droite de l'hypogastre immédiatement au-dessus du pli de l'aine, le
malade
accuse d'abord une vive douleur, puis il sent com
'attaque. État mental. -Depuis l'accident dont il a été victime, le
malade
est triste, apathique; il cause peu; parfois il
ns trop hésiter et sans varier jamais dans ses assertions. Enfin le
malade
accuse toujours cette céphalée gravative incessan
étouffe et il a le sang à la tête après le repas. Le 6 juillet, le
malade
demande sa sortie. Nous l'avons revu et examiné à
en du 26 août), signes qui faisaient encore défaut à l'époque où le
malade
a quitté l'hôpital. Tremblement. L'histoire du
é l'hôpital. Tremblement. L'histoire du tremblement que présente ce
malade
, peut se résumer ainsi : Lorsque Claw..., gué
lait. Ce tremblement fut assez intense pour l'empêcher d'écrire et le
malade
dut prier un de ses camarades d'écrire pour lui
s aussitôt en écharpe par un train express lancé [otite vitesse. Le
malade
raconte qu'il était debout dans le couloir du wag
très ému. On dut l'aider à descendre du wagon. Rentré chez lui, le
malade
s'alita jusqu'à la complète guérison de ses con
, ou bien en exerçant une légère pression au creux épigastrique. La
malade
accuse d'abord une sensation d'étouffement, pui
le côté droit de la langue; l'odo- rat est affaibli de ce côté. La
malade
souffre toujours d'une céphalée occipi- tale, c
ois d'août et de septembre offre les caractères suivants : quand la
malade
tient son avant- bras et sa main mollement appl
mouvements alternatifs de flexion et d'extension'. Mais 'lorsque la
malade
est un peu émue, le tremblement 'devient d'abor
peu près ces mêmes caractères lorsqu'on fait étendre le bras de la
malade
; l'amplitude des oscillations s'accroît seulement
otable. Tout ce qui précède a trait aux périodes dans lesquelles la
malade
, ayant eu peu de temps auparavant une attaque con
emblement. Quand, se trou- vant dans un de ses moments de calme, la
malade
saisit un crayon et trace, même d'une façon fic
lève de 7 il 8 par seconde. Lorsqu'on comprime l'ovaire droit de la
malade
, alors que sa main a cessé do trembler, aussitô
ors que sa main a cessé do trembler, aussitôt, en même temps que la
malade
accuse les symptômes de l'aura, le tremblement
s. Dans ces moments les oscillations disparaissent complètement. La
malade
peut écrire très exac- tement une lettre; mais
professeur Charcot, en juillet 1889 : Antécédents héréditaires. Le
malade
ne peut donner aucune indica- tion sur l'état d
e sens vertical. Étudions d'abord la marche du tremblement quand la
malade
laisse reposer sa main sur une table. Parfois l
vec une régularité parfaite. Puis on le voit cesser tout à coup. La
malade
laisse retomber sa main, il ne reparaît pas, el
elques secondes. El si on l'examine un peu superficiellement, cette
malade
paraît trembler d'une façon incessante. Ce trem
e cesse guère dans la station debout et la slation assise. Quand la
malade
s'étend sur son lit, le tremblement disparaît.
s où ce symptôme est d'une intensité moyenne. Mais si on observe la
malade
, le jour même ou le lendemain d'une de ces ébauch
décubitus horizontal; son amplitude s'accroît à chaque fois que la
malade
passe de l'état du repos à l'accomplis- sement
e de l'état du repos à l'accomplis- sement d'un acte quelconque. La
malade
reproduit alors exactement l'aspect extérieur e
sseur Charcot. Antécédents héréditaires. Grand-père pas connu de la
malade
. Grand'- mère pas nerveuse, sanlé parfaite, mor
ivre seule. Côté paternel. Grands- parents ne sont pas connus de la
malade
. Père très emporté, coléreux, al- coolique. Tro
x tantes bien portants. Leurs enfants ne sont pas bien connus de la
malade
. Antécédents personnels. A l'âge de sept ou hui
it mois. Troisième accès avec perte de connaissance. La soeur de la
malade
annonce qu'elle entre dans un couvent. Aussitôt
eur de la malade annonce qu'elle entre dans un couvent. Aussitôt la
malade
se tourmente, cela la cha- ÉTUDE CLINIQUE DES T
is mois. Un jour, la rigidité des membres cessa brus- quement et le
malade
recouvra « comme par enchantement » l'entière lib
e d'une attaque qui fut, paraît-il, par- ticulièrement violente, le
malade
vit sa main et son avant-bras droit s'atro- phi
. Le 6 juin, Cah... entre dans le service de la clinique. État du
malade
(le 10 juin 1889). Le sujet est de taille peu éle
. Vigoureux). Malgré cette parésie et cette atrophie musculaire, le
malade
se sert sans difficulté de sa main et de son br
e produisent dans le sens verlical (flexion, exlcnsion), lorsque le
malade
tient son bras et sa main tendus hori- zontalem
tat de repos, et leur amplitude ne, s'accroît que forl peu quand le
malade
élève la main pour saisir un objet ou placer so
s l'attitude du serment. Les mouvements sont peu gênés en somme. Le
malade
peul rouler une cigarette, porter un verre à sa b
au membre supérieur droit. Nous n'avons pas pu constater chez ce
malade
l'action de la zone hysté- rogènc sur ce trembl
sion provoque immédiatement l'attaque. A côté de ce tremblement, le
malade
en présente parfois un autre, mais d'une forme
ol, ou bien lorsqu'il l'élève horizontalement. Par contre, quand le
malade
a sa jambe fléchie à angle droit, le pied repos
dynanomètre : main droite, 6 kilogr. ; main gauche, 20 kilogr. La
malade
cependant peut mouvoir son bras et sa main dans t
n trouble de la motililé. Il n'existe aucune zone hystérogène. La
malade
n'a jamais eu d'attaques. Depuis le 29 juin, no
jamais eu d'attaques. Depuis le 29 juin, nous avons réexaminé cette
malade
à plusieurs reprises. A cette époque, elle n'av
termina par des larmes et des sanglots. Un examen méthodique de la
malade
pratiqué le 15 sep- tembre a montré que les sti
sont ses caractères : Tremblement. Le tremblement a été chez cette
malade
la première manifestation importante de la névr
La fréquence des oscillations est de 5 à 5 1/2 par seconde, quand la
malade
laisse reposer sa main sur une fable ou sur ses
faux points et parfois même se pique les doigts. » La mère de la
malade
nous affirme que ce tremblemement s'arrête par-
réditaires. Père alcoolique et de race juive; mère hys- térique. Le
malade
a cinq frères, dont deux sont manifestement névro
tituait tout son passé pathologique. L'hystérie s'est révélée chez ce
malade
' dans le mois de mai 1885, dans les circonstan
3 juillet 1889, époque à laquelle nous avons commencé à observer ce
malade
, jusqu'à ce jour (15 septembre) ce tremblement a
mais les oscillations sont plus amples, plus apparentes lorsque le
malade
place sa main dans l'attitude du serment. Ce
Mais par moments il devient intermittent; alors, si l'on observe le
malade
dans l'état de repos, sa main reposant sur ses ge
e retour des oscillations. Il nous a semblé que plus l'attention du
malade
était distraite, plus ces arrêts étaient fréquent
volontaires réveillent le trem- blement ou le font s'accroître. Le
malade
a beaucoup de peine alors à couper son pain, et
crises de nerfs. Père bien portant, pas nerveux, pas alcoolique. La
malade
et sa mère ne peuvent fournir aucun renseigneme
ts ne produisirent aucune amélioration. Tel était donc l'état de la
malade
lorsque, vers le 28 juillet environ, elle fut p
t rapidement dans l'espace d'une heure ou deux, ;i tel point que la
malade
ne put achever sa besogne et qu'elle dut renonc
bre supérieur droit, a toujours persisté depuis. Jusqu'à ce jour la
malade
n'a eu aucune crise nerveuse, aucune syncope. S
t ça la soulage ». Etat actuel (29 juin 1889). Il existe chez cette
malade
: 1° Sensibilité. Une diminution notable de la
t ses cheveux en la peignant, elle souffre vivement. En outre, la .
malade
présente de temps en temps, surtout lorsqu'elle
ne se raidissent pas, le tremblement ~ ne s'accroît ni ne cesse. La
malade
est un peu ébaubie, mais ne perd pas con- naiss
s du membre supérieur n'existent pas constam- ment. Parfois, que la
malade
soit assise, debout, ou bien en marche, le memb
te en repos; la main droite repose alors sur les genoux, ou bien la
malade
la tient derrière son dos, ou bien elle la soutie
vements reparaissent. Pour arrêter les secousses qui commencent, la
malade
applique fortement sa main contre son ventre, o
êcher le trem- blemenl de se produire. Presque toujours, quand la
malade
soulève sa main droite, veut saisir un objet, o
t si elles fai- saient défaut. Ansi, il est presque impossible à la
malade
de prendre un verre et de le porter à sa bouche
tilité. Il n'y a pas de trace de paralysie dans le côlé droit. La
malade
boite un peu en marchant, mais cette boiterie est
état douloureux de la région du cou-de-pied droit. En marchant, la
malade
éprouve une légère douleur dans l'articulation
stic de tremblement hystérique. Or, dans la nuit du 6 septembre, la
malade
mourut subitement. A l'autopsie nous avons pu c
nous avons obtenus dans nos tentatives thérapeutiques : tous nos
malades
ont été soumis à des séances réitérées d'électris
plusieurs heures, un aimant puissant mis en contact avec la région
malade
. Souvent nous affirmions aux malades en posant
t mis en contact avec la région malade. Souvent nous affirmions aux
malades
en posant l'aimant près d'eux que c'était là un
de la suggestion dans l'état de sommeil hypno- tique, aucun de nos
malades
n'étant hypnotisable. A. DUTIL, Ancien intern
vent du domaine de la médecine générale, l'examen morphologique des
malades
est complètement relégué au second plan. Et si
autre ordre. Effacée et de moindre importance chez certains de nos
malades
, cette partie de l'examen somatique acquiert un
e les données résultant de cet examen chez la majeure partie de nos
malades
, il n'en doit pas moins être pratiqué; car il c
que d'être assez peu praticable à cause de l'agitation de certains
malades
, ou de la défiance, ou de l'orgueil de certains
hologie de la tête qui se repré- sentent assez fréquemment chez les
malades
de nos services pour mériter l'attention et fai
as d'épaisseur. On applique avec une main, en se plaçant au côté du
malade
, une branche de l'instrument sur le point le pl
us postéro-latéral prolongé chez l'enfant. Cette asymétrie chez nos
malades
est fréquente ' et souvent très accentuée; c'est
s de difTércntcs déformations crâniennes ont été faites d'après des
malades
de llicèlrc appartenant au service de notre maî
de et évolue avec une telle rapidité qu'elle entraîne la mort de la
malade
en six mois. OBS. XXXII. Polio encéphalite supé
erveuse dans la famille. Aucune cause apparente de la maladie. La
malade
présente actuellement une paralysie faciale gauch
plètement intactes. Aucune différence entre les pupilles. Mais la
malade
présente en outre le tableau typique de l'atrophi
z elle (plusieurs heures de chemin de fer) fut bien supporté par la
malade
. Quatre jours après avoir quitté l'hôpital, elle
ore plus diffi- cilement intelligible dans les derniers jours et la
malade
aurait avalé de travers. Le cerveau et la moe
nnent les cas de Rosen- thal, Bristowe, Sachs, Seeligmüller ; notre
malade
, Brau... rentre également dans cette catégorie
aralysie de l'accommodation) qui attire tout d'abord l'attention du
malade
. Dès le début, la marche essentiellement chroniqu
en même temps, à en juger par cette phrase de l'observation : « la
malade
souffrait depuis quatre ans d'une sensation de fa
Cette phase atrophique ne resta pas longtemps isolée chez ces deux
malades
: car au bout d'un an, un an et demi, la poliomyé
ins cas pour annihiler complètement certains mouvements et faire du
malade
un véritable infirme. Les muscles atrophiés s
te réaction de dégénéres- cence soit expressément signalée. Chez le
malade
de Seeligmùller et chez Brau... il y avait simp
x espèces de courant, sans inversion de la formule. Chez ce dernier
malade
, M. Vigouroux a remarqué que l'anomalie de réac
éflexes tendineux sont affaiblis ou supprimés au niveau des parties
malades
. ` . Les sphincters fonctionnent normalement; l
lysés. Les douleurs un peu vives font constamment défaut; un seul
malade
a éprouvé de légers élancements dans les épaules
e sens articulaire et mus- culaire est partout conservé. L'un des
malades
est très sensible au froid; au moindre abaisse-
a polioencéphalomyélite chronique est des plus variables. Chez deux
malades
, en effet, l'affection remonte à douze et quinz
Bristowe et de Sachs) et semble aujourd'hui éteinte. Chez un autre
malade
, tout en procédant avec une extrême lenteur ell
fin, Brau... appartient à un type chronique et progressif; il n'est
malade
que depuis deux ans, et déjà la paralysie bulba
par la paralysie bulbo-protubérantielle. Eicchorst rapporte que sa
malade
fut atteinte tout d'abord de paralysie faciale ga
inférieurs ne vint qu'en second lieu. Il en fut de même chez notre
malade
de l'observation XXVII. Début par la paralysie
l arrive d'or- dinaire dans la poliomyélite antérieure subaiguë. Ce
malade
pliait sur lui-même, avait la plus grande peine
un peu violacée; la température y est en même temps abaissée : le
malade
en a conscience et se plaint d'avoir constamment
n du bulbe inférieur au compo. bide. Malgré tout, l'avenir de notre
malade
paraissait bien sombre; et pouvait-il en être a
a colonne grise antérieure ? On se rappelle quelle fut la fin de la
malade
de Eichhorst, comment la paralysie glosso-labio
ait; l'avenir lui a donné raison. Peu de temps après son entrée, le
malade
commença à aller mieux. Il reprit peu à peu à l
l'usage forcé des béquilles ainsi que cela existait chez un de nos
malades
(obs. XXVI). Lorsque l'atrophie a envahi les exte
tion la plus habituelle des lésions. Qu'il soit debout ou assis, le
malade
a toujours un certain port de tète, qui, joint
ne difficilement à droite et à gauche, mouvement que cepen- dant le
malade
est obligé d'exécuter fréquemment, car c'est le s
e bien plus accen- tuées. Cet aspect se remarquait chez l'un de nos
malades
et on peut s'en rendre compte en regardant la p
ombent de chaque côté du corps comme des masses inertes. Lorsque le
malade
veut s'en servir, il est obligé pour les faire
nir sa béquille. Lorsque l'atrophie est suffisamment prononcée, les
malades
ne peuvent plus s'habiller eux-mêmes. Passer le
es sont exactement les mêmes. Là aussi les bras sont ballants et le
malade
est obligé deles lancer par un mouvement des ép
n griffes. DE L'01'IITIIAI.\IOI'LÉC : IC EXTERNE. -227 De plus le
malade
présente un facies bien particulier. Il a un air
rire bête, qui s'accentue notablement quand on lui parle; alors le
malade
n'en finit plus de rire. Ou bien la déformation
en différent aussi de celui qui existe dans la polioencéphalite. Ce
malade
à l'air pleurard et hébété conserve encore son
la myopathie. La chose la plus saillante, ce sont les gros yeux des
malades
, largement découverts par les paupières dont l'
ière, ride le front en travers et ne contribue pas peu à donner aux
malades
cet air soucieux ou étonné si différent du faci
du facies myopathique. Il peut se faire cependant que chez certains
malades
atteints de polioencéphalite, le front soit lis
publiées de polioencéphalite et nous avons constaté aussi chez nos
malades
, deux signes qui sont constants dans la myopath
tion supposable du nombre des fibres muscu- laires saines. Chez nos
malades
on trouve une diminution considéra- rable de l'
irons autant au sujet des rétractions tendineuses. Chez l'un de nos
malades
, qui avait été soumis à une, époque de sa vie à
tte hypothèse ne pouvait tenir devant un examen un peu minutieux du
malade
. Tout d'abord cette absence de troubles dans le
e plaide point en faveur de l'idée d'une polynévrite. De plus notre
malade
n'était plus, à l'époque où sa maladie a débuté,
fficile d'établir un diagnostic positif. Il s'agit dans ce cas d'un
malade
, dont l'âge n'est pas connu, mais chez qui la m
par la guérison. Après une période de santé de deux ans et demi, le
malade
fut repris en 1883. L'observation faite à cette é
attaque de paralysie dura plus d'un an et guérit complètement. Le
malade
ne conserva qu'un certain degré de paralysie du d
be inférieur et à la moelle. On devra donc toujours, en présence de
malades
de ce genre, penser à la poly- névrite générali
ertains cas, et le nôtre nous paraît être de ce nombre, bien que le
malade
ait été autrefois soumis à une cause importante
ter le diagnostic de polioencépllalite. La guérison ulté- rieure du
malade
ne doit même pas être un obstacle à l'affirmation
ffirmation d'un pareil diagnostic. En effet on a vu que l'un de nos
malades
était en voie d'amélioration à la suite 'du tra
dissociation particulière des troubles de la sensibilité. Chez les
malades
atteints de polioencépha- lite, celle-ci est to
la poliomyélite antérieure su- baiguë et chronique. Parmi les sept
malades
atteints d'atrophie mus- culaire combinée il l'
et l'affection n'en poursuivit pas moins son cours. Enfin nos deux
malades
ont été particulièrement examinés à ce point de
be inférieur se prenne à son tour : c'est ce qui est arrivé chez la
malade
de Seeligmùller, morte d'accidents pulmonaires d'
la maladie ? Mais l'amélioration est très notable chez l'un de nos
malades
. Nous avouons que nous ne nous faisons guère il
um, bien qu'il n'y eut rien de syphilitique dans les antécédents delà
malade
. Depuis cette époque, le ptosis survint de nouv
OBs. XXXI. Tabes avec ophthalmoplégie (IIuLchinson-GolI"ersl). Le
malade
qui niait la syphilis, mais dont l'un de ses enfa
mptômes suivants : .. , Paupières tombantes, surtout à droite; le
malade
peut les abaisser, mais il lui est impossible d
xes pupillaires sans myosis. Simultanément, para- lysie faciale; le
malade
ne peut ni siffler ni relenir sa salive; un peu d
églutition. Notable degré de surdité. Au bout de trois semaines, le
malade
fut pris un jour d'une quinte de toux, suivie i
ogressive. Il s'appuie notamment sur ce que chez la première de ses
malades
il y avait une atrophie des sterno-mastoïdiens et
diminution de l'acuité visuelle, amblyopie progressive. En 188 ? le
malade
commence à avoir une respiration laryngée bruya
doncules cérébraux montrent que les noyaux des 3° et 4° paires sont
malades
; la substance grise du plan- cher du 4° ventric
. Celte faiblesse s'accroît et rend la marche impossible. Jamais le
malade
n'a éprouvé de douleurs fulgurantes ni de troub
perdu; l'ophthalmoscope révèle une pâleur notable des papilles. Le
malade
bredouille en parlant, et cela depuis peu de temp
membres inférieurs, mais la sensibilité articulaire persiste et le
malade
a la notion de la position de ses membres. Le s
où elles se montrent accidentellement. Aucun symptôme cérébral. Le
malade
meurt subitement, trois mois après son entrée l'h
drie. Au moment où il fut examiné par Westphal (septembre 1882), le
malade
présentait l'état suivant : deux cicatrices bie
l'état suivant : deux cicatrices bien nettes sur le pénis, mais le
malade
affirmait ne jamais avoir eu la syphilis; l'expre
flexe patellaire à droite. Assez souvent mictions involontaires. Le
malade
succomba au mois d'octobre 1883 à la suite d'un o
ance avec déviation conjuguée de la tête et des yeux (novembre), le
malade
fut pris de nouveaux accidents. Le 17 décembre
o- vembre 1874. ' Vers la seconde moitié du mois de septembre, le
malade
travaillait dans son usine lorsque soudain non
ler cependant la lucidité de son esprit. Lorsque Gayet examine le
malade
, il constate une chute des paupières et un stra
L'histoire clinique de cette affection peut se résumer ainsi. Les
malades
sont de grands buveurs; un malade de Wernicke ava
ction peut se résumer ainsi. Les malades sont de grands buveurs; un
malade
de Wernicke avait tenté de s'empoisonner avec d
ar la mort dans un laps de temps variable de six à vingt jours; les
malades
ont succombé dans le collapsus. Le malade de Th
e six à vingt jours; les malades ont succombé dans le collapsus. Le
malade
de Thomsen seul a guéri presque complètement au
ure de la pie-mère spécialement au niveau de la région lombaire. Le
malade
qui a présenté la dégénérescence nucléaire est
.. ? ,, : t - ' : f 1 Dans notre travail sur les Dillbrnies et les
Malades
dans l'art', nous avons déjà cité le célèbre ta
s salles ; cette action nous effraya beaucoup, parce que l'habit du
malade
était couvert d'écume et des dégoûtantes évacuati
édé. Le général continua avec calme et intérêt sa visite, parla aux
malades
, chercha, en leur adressant des paroles de consol
e de naïveté, que de naturel, s'écrie le critique, dans le geste du
malade
qui porte involontairement la main il sa chevelur
spirée par M. le professeur Char- cot, qui m'avait confié plusieurs
malades
atteintes d'attitudes vicieuses des membres par
d'une hémiplégie succédant à une hémorrhagie cérébrale. Ces deux
malades
, qui étaient absolument impotentes ci gardaient
urs des cicatrices indélébiles. Dans le courant de l'année 1888, la
malade
revient à Paris, pour consulter M. le professeu
en place jusqu'au 20 septembre; à cette époque il fut enlevé et la
malade
commença à marcher avec des béquilles. En oct
rcher avec des béquilles. En octobre 1890, M. le Dr Rambault vit la
malade
et me donna, dans une note manuscrite, les rens
que commencé ici et continué à Lisbonne avec persévérance. Enfin la
malade
marchait seule à l'aide d'une canne, en hésitan
très prononcée des muscles des deux jambes et des deux cuisses. La
malade
occupait dans le lit une position accroupie qu'
toutes les tentatives de mouvements, et à tous les traitements. La
malade
fut alors transportée à Paris, au mois de mai 189
nseilla-t-il de recourir aux moyens chirurgicaux et me confia cette
malade
. Quand je l'examinai, je la trouvai accroupie d
u tendon d'Achille ne jouaient ici qu'un rôle peu accentué. Cette
malade
était d'une maigreur extrême, et les muscles des
iveau du bassin. La première opération eut lieu le 21 juin 1890; la
malade
étant chloro- formée. ' Une section totale et
dant quarante jours et furent assez bien supportés. Le 4 août, la
malade
étant endormie de nouveau, et il me fut possible,
ue la section de ces muscles était indispensable. Le 22 novembre la
malade
fut endormie. A l'aide de ténotomes assez gros,
laissé en place pendant quarante jours, puis enlevé. A ce moment la
malade
occupait dans son lit la position horizontale e
enir presque complètement debout. Actuellement, 10 janvier 1891, la
malade
marche debout et droite, les plantes du pied re
fesseur Charcot, vientd'en donner la preuve clinique, à propos d'un
malade
qu'il a présenté à ses audi- teurs, le 17 mars
magistrale de M. le professeur Le Fort dans le service duquel notre
malade
avait déjà séjourné avant de venir à la Salpêtr
ne la démonstration de M. Le Fort : il représente la main gauche du
malade
avant l'amputation du médius. Le second montre
r Charcot. Antécédents héréditaires. Les renseignements fournis par
malade
à 1. Le Fort, Panaris s;/)'tn;/om;/e/t(;ueej)/e
rois ans, est bien portant; c'est un homme sobre qui n'a jamais été
malade
. Sa mère est aussi en bonne santé et ne présent
i de l'index il n'y eut nécrose osseuse. Le 30 septembre 1890, le
malade
entra à la Pitié, dans le service de M. le prof
oût sans raison et sans douleur. Voici d'après M. Le Fort l'état du
malade
à cette époque : Le 30 septembre, à l'entrée du
rt l'état du malade à cette époque : Le 30 septembre, à l'entrée du
malade
, le doigt était considérablement gonflé, troué
jusqu'à l'épaule, où elle finit brusquement. De temps en temps le
malade
donne une réponse exacte; au bout d'une, série
ive- ment sur l'un ou l'autre avant-bras, l'une et l'autre main, le
malade
indique, et cela ;i plusieurs reprises, qu'à ga
avec un nombre égal d'éléments, on obtient des contractions du côté
malade
alors que l'on ne produit rien du côté sain; ce
escence. Il ne semble pas que la secousse soit plus brusque du côté
malade
que sur les muscles sains. En appliquant le pôl
au bras et au coude, elle fournit des résultats identiques du côté
malade
et du côté sain. Il n'y a, du reste, sur le tra
L'épaule droite paraît un peu tombante, surtout quand on examine le
malade
debout et par derrière; existe à la région inféri
légère courbure scoliotique dont la cavité est tournée à droite. Le
malade
a lui-même remarqué cette légère déformation de
le fonctionnement de la main, et sur les instances pres- santes du
malade
, pratiqua l'amputation du médius sans l'aide du c
, décoller le lambeau, désarticuler, faire les sutures, sans que le
malade
ait donné le moindre signe de souffrance, sans
furent enlevées, la réunion était complète. Le 13 janvier 1891, le
malade
partait à Vincennes en convalescence d'où il re
Salpêtrière. ÉTAT ACTUEL(6février 18(1)(t.'XXIX, XXX). -L'examen du
malade
fournit aujourd'hui des résultats identiques, e
1 l'observation si complète que nous venons de rapporter, l'état du
malade
n'ayant pas sensiblement varié depuis sa sortie
çue comme une piqûre simple, nullement douloureuse, comparée par le
malade
à la pointe d'un crayon. Les piqûres très profo
ésultats suivants : 111. D.=34°; M. G. =28°. 12 mars. Ce matin le
malade
, en se lavant les mains, s'est aperçu que la fa
3 Cet oedème coloré, chaud, indolent, dur, aurait autrefois, dit le
malade
, précédé l'apparition du premier panaris; d'abo
ous soulignerons simplement : l'existence presque certaine, chez ce
malade
, malgré l'absence d'une enquête de famille, de
sera le cas ou jamais de désigner l'état morbide dont souffre notre
malade
sous le nom de syringomyélie type Morvan 2. A.
ugmentèrent de jour en jour; ses jambes devinrent si faibles que le
malade
dut rester constamment couché; la faiblesse gag
'on remarqua des troubles dans les mouvements des yeux; la santé du
malade
empira de plus en plus, le 23 février, il fut a
il fut apporté à la clinique dans l'état suivant : État actuel. Le
malade
est constamment couché parce qu'il ne peut non
certaine cyanose à la figure et aux extrémités. La connaissance du
malade
est très obscurcie; de temps en temps il peut e
aine loquacité et par une tendance à gesticuler. Le plus souvent le
malade
délire; il a indubitable- ment des hallucinatio
paupière supérieure des deux yeux, surlout du droit si bien que le
malade
ne peut les soulever à volonté (ptosis). Le mal
t si bien que le malade ne peut les soulever à volonté (ptosis). Le
malade
s'oppose en fermant fortement les yeux aux essais
ne semble pas avoir souffert; du moins il est incontestable que le
malade
voit de l'un et de l'autre oeil; on ne peut pas n
imenté; on n'a pas pu non plus résoudre la question de savoir si le
malade
voyait double. L'appétit a complètement disparu
cre; le soir la température était de 36 ? 2.1' février. L'état du
malade
est pire; l'état cyanolique du isi-c et des mai
érature était le matin de 35°4 et le soir de 35°8. 25 février. Le
malade
est tout à fait privé de connaissance ; de temps
e réagissent plus. Au bout de peu de temps, l'agonie commença et le
malade
expira à midi. Autopsie pratiquée le 26 février
est une affection des plus graves qui entraîne la mort ou fait ¡ du
malade
un véritable infirme : il n'existe jusqu'ici aucu
t jamais eu de maladie. Le quatrième, c'est le petit idiot, qui est
malade
depuis le moment où il a été sevré. C'est alors
LLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. cette évolution scrofuleuse, le
malade
subit, à partir de l'âge de deux ans, les attei
vergent très accusé. Toutes ces particularités donnent à la face du
malade
un aspect caractéris- tique, qui devient absolu
pas chez lui d'une façon égale pour chaque côté de la figure. Le
malade
ne mesure que lm40 de hauteur. Le tronc présente
s ongles ne sont représentés que par des points rudimentaires. Le
malade
dit avoir encore souvent des douleurs passagères
e faciale est fréquente en effet et parfois très accentuée chez nos
malades
. Faite de profil (norma lateralis) l'inspection
ve- loppement de la mandibule se rencontre assez souvent chez nos
malades
(idiots, débiles, etc.) etcertains auteurs y atta
exige du sujet une immobilité sou- vent difficile à obtenir de nos
malades
. Aussi la mesure directe de l'angle facial sera
du diagnostic d'une maladie qui se rencontre assez souvent chez nos
malades
, je veux parler du goitre exophthalmique. D'aut
t la présence de l'arc sénile de la cornée chez quelques-uns de nos
malades
peu avancés en âge. Les difformités de l'iris p
génitale, est importante à retenir, car elle est fréquente chez nos
malades
, en dehors même de tout symptôme de paralysie g
al est de 63 à 69. Les difformitôes du nez sont fréquentes chez nos
malades
; elles peuvent être acquises (chutes chez les
est un des plus importants et ne doit jamais être négligé chez nos
malades
; il comprend l'examen des lèvres, de la voûte p
logiques qui affectent le' plus souvent le système dentairechez nos
malades
, c'est d'abord la carie dentaire pré- coce (idi
ion peut être l'indice d'habitudes vicieuses si fréquentes chez nos
malades
. Cet examen des organes génitaux de la femme es
tatations, faites la plupart du temps en dehors du consentement des
malades
, peuvent être l'origine d'accès d'agitation, d'
) pouvant révéler des habitudes de pédérastie si répandues chez les
malades
qui nous sont confiés. Enfin il sera utile auss
isés; leur abondance et leur couleur surtout par rapport à l'âge du
malade
(albinisme, canitie et calvitie précoces) ; la fo
En résumé, vous voyez, messieurs, que l'examen morphologique de nos
malades
peut encore nous donner bon nombre de renseigneme
tement une raison qui doit vous faire comprendre l'utilité chez nos
malades
d'un examen morphologique sérieux. Au lieu de not
la Vigerie a eu la grande obligeance de nous confirmer le récit du
malade
en nous écrivant : « Je l'examinai très attentive
gulier à gauche, facilement corrigeable. Je soumis immédiatement le
malade
à un traitement par les douches et le ou les brom
ut d'un mois ou d'un mois et demi, j'eus la satisfaction de voir ce
malade
sinon guéri, du moins singulièrement amélioré. Le
lla l'iodure de potassium. Au bout d'un mois ou un mois et demi, le
malade
guérit encore de cette nouvelle affection... Enfi
le affection... Enfin, au mois de juillet de cette année (1890), le
malade
fut pris d'une autre affec- tion des yeux. On c
ablement vers la protubérance. » Mais reprenons l'histoire de notre
malade
. En janvier 1890, il la suite de l'infiuenza, a
mètre : main droite, 46; main gauche, 43. Lorsqu'on fait marcher le
malade
, il va en traînant la jambe droite. Troubles ur
aînant la jambe droite. Troubles urinaires. Depuis quatre jours, le
malade
souffre de paresse vésicale avec difficulté de
ient encore huit jours après, d'après ce que nous a dit la femme du
malade
, qui l'avait conduit à l'hôpital Necker, à la con
aucune douleur subjective dans les membres inférieurs. En outre, ce
malade
présente une ébauche d'hémispasme glosso-labié
c elle certainement. Dans tous les cas, l'histoire ultérieure de ce
malade
relève uniquement de la névrose. Déjà une premi
aires des manifes- tations hystériques ? En outre, actuellement, ce
malade
est porteur de stigmates scnsitivo-sensoriels.
and-père paternel est mort subitement d'une rupture d'anévrysme. La
malade
a deux tantes maternelles qui sont mortes d'affec
re qui a duré quatre mois. C'est pendant la convalescence que notre
malade
s'aperçut que ses membres inférieurs se raidiss
a l'hôpital pour entrer à la Sal- pêtrière. État à l'entrée de la
malade
. - Motilité. - Les membres inférieurs sont raid
deux mouvements sont peu accusés, ce qui donne à la démarche de la
malade
une allure toute spéciale. Quand elle progresse,
nsibilité. Les troubles de la sensibilité, absents à l'entrée de la
malade
, se présentent le jour'où elle quitte le service
1887 dans le service de M. le D'Empis. Antécédents. - Le père de la
malade
était très irascible; sa mère est morte hémiplé
oire et se fend le sourcil gauche. A la suite de ce traumatisme, la
malade
présenta une lté21a2esthésie gauche qui fut con
service de M. Empis. La conva- lescence commence au mois d'août; la
malade
se lève pendant trois semaines, tout en conserv
gmentait de volume. En même temps que se montra cette tympnnite, la
malade
commença à avoir des difficultés pour uriner. E
al, on perçoit une sensation de résistance très nette. En outre, la
malade
se plaint de vives douleurs pendant le cathé- t
érisme. Le besoin d'uriner est licitement perçu. En décembre 1887, la
malade
306 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE.
urs tentatives de chloroformisation et d'hypnotisation l'état de la
malade
ne s'améliora pas, et elle quitta le service le 1
tions en faveur de l'origine hystérique de cette paraplégie, car la
malade
est manifes- tement hystérique. La névrose se
cal. A partir de cette époque, la santé se modifie. En décembre, la
malade
ressentit une douleur ovarienne qui existe enco
attribuait surtout il la douleur du dos. A partir de ce moment, la
malade
prend l'habitude d'incliner le tronc vers le côté
représentées que par une exagération de la dou- leur ovarienne. La
malade
mange fort peu ; elle a des cauchemars; elle rêve
ctuel (29 janvier 1881). A la visite non annoncée de M. Charcot, la
malade
est prise d'une crise de toux et de trépidation d
d'une crise de toux et de trépidation des membres infé- rieurs (la
malade
est assise sur un fauteuil, les membres allongés
l'extension; on a de la peine à les fléchir, surtout le gauche. La
malade
elle-même les fléchit volon- tairement assez bi
la trépidation spinale par le redressement de la pointe du pied. La
malade
connaît bien cette trépidation; elle dit qu'ell
d on presse, on provoque aussi l'aura en question. L'attitude de la
malade
au lit est celle indiquée plus haut. Habituelle
partie supérieure du bras (l'épaule comprise), à la base du cou. La
malade
assure que par moments l'hyperesthésie s'étend
mie du membre supérieur gauche, mais pas de paralysie véritable; la
malade
se sert de sa main et de son membre. Pas d'exal-
é appliqués sur la région spinale et sur- le côté gauche du dos. La
malade
marche inclinée à droite avec l'aide d'une béquil
ayer l'action de l'aimant. Ces moyens ne donnent aucun résultat. La
malade
entre chez Beni-Barde, à Auteuil, le 10 juin 1881
prévoir le mieux qui était à la veille de se produire. Notre chère
malade
, poussée, paraît-il, par un rêve qu'elle avait fa
ochain. » Le 28 novembre 1881, le D' Charpentier, qui avait revu la
malade
, confir- mait cette amélioration : « la marche
raideur des membres est peu prononcée ; au contraire, depuis que la
malade
marche, l'hémihyper- esthésie gauche est bien p
it comme aujourd'hui sans appui. 14 décembre 1881 (Etat actuel). La
malade
est venue chez M. Charcot; elle marche sans app
E. et pendant les cinq derniers mois la raideur était telle, que la
malade
était confinée au lit sans pouvoir du tout marc
plusieurs reprises, une toux rauque particulière. Habituellement la
malade
est très calme et ne rêve pas. Son rêve du 21 est
ste à gauche. Un peu d'ovarie du même côté. Depuis cette époque, la
malade
n'a pas été revue par M. Charcot. Mais M. le Dr
a rien de particulier. En 1884, même état satisfaisant. En 1885, la
malade
se marie, elle épouse son neveu, continuant les
frère sont, parait-il, nerveux, irascibles. Elle ne connaît pas de
malades
dans sa famille. En octobre 1887, elle fut pris
ible pen- dant tout le mois de juin; au commencement de juillet, la
malade
ne peut plus se tenir sur ses jambes, et dans l
les mouvements sont hésitants, gauches, saccadés. Si on demande à la
malade
de porter le doigt sur un point quelconque du c
u'à la partie supérieure des hanches et inférieure de l'abdomen. La
malade
ne peut guère localiser, elle se trompe de memb
. Pendant quelques jours, cette sensation s'est montrée sans que la
malade
pût se retenir et au bout de ce temps, la fonct
aques de parésie ni depuis le début de la présente affection. Cette
malade
qui était menstruée depuis l'âge de treize ans,
s sont moins discordants et plus assurés aux membres supérieurs. La
malade
se sert des mains avec plus d'adresse et peut s
, pour la jambe, un certain mouvement d'extension et de flexion. La
malade
est capable de soulever cette jambe d'une vingt
dix-neuf ans, domestique. Antécédents héréditaires. Inconnus de la
malade
. , Antécédents personnels. A sept ans, rougeole
sont redevenus mous et flasques. État actuel (20 février 1888). La
malade
est grande et d'aspect vigou- reux. Néanmoins,
é à chaque respiration; pas de tirage abdominal. Avec ses mains, la
malade
écarte sa chemise de son cou, comme si elle étouf
La sensibilité de la cornée est perdue. L'ouïe est normale, mais la
malade
dit ne rien entendre à certains jours. Le goût
ci des deux côtés. . 9 avril 1888. Depuis une semaine environ, la
malade
commence à marcher. En même temps, son caractèr
e de cette paraplégie, ressort avec évidence de l'histoire de cette
malade
. Elle nous semble inatta- quable, quoiqu'on ait
ques convul- sives). Antécédents personnels. Dans son enfance, la
malade
n'a jamais fait de maladies, mais elle était to
l actuel. Paraplégie spasmodique. La marche est très difficile ; la
malade
ne progresse qu'avec l'aide d'une chaise qu'elle
au redevient lisse, mais garde sa coloration violacée. En outre, la
malade
est très émotive; elle tremble à la moindre émo
ait consigné n'a pas pu être retrouvée par nous. Juillet 1886. La
malade
est prise d'épistaxis, de céphalalgie, de fièvre,
, même ce diagnostic, à cause des antécédents, resta en suspens. La
malade
mourut, et, à l'autopsie, en dehors des lésions i
est, il nous semble qu'elle comporte un enseigne- ment précieux. La
malade
était morte de fièvre typhoïde; les divers visc
l'on veut bien considérer qu'il est noté dans l'observation que la
malade
avait de l'hémianesthésie gauche, que les mains
nsons, avec de bonnes raisons, que tout était hystérique chez notre
malade
. On nous objectera peut-être que l'examen microsc
t expliquer. C'est une objection qui ne nous paraît pas valable. La
malade
était manifestement hystérique et nous sommes e
, sur l'ensemble, sur les antécédents héréditaires et personnels du
malade
, sur le début et la marche de l'affection, qu'i
issement du champ visuel. Pas de lésions oculaires. 13 novembre. La
malade
est confinée au lit; elle ne peut marcher que t
e; pas de zones douloureuses. Rien aux yeux. `1cJ novembre 1887. La
malade
quitte l'hôpital dans le même état. Que l'hys
l'hôpital dans le même état. Que l'hystérie soit en jeu chez cette
malade
, cela n'est pas douteux ; que tout chez elle re
ain. Nous n'oserions l'affirmer n'ayant pas observé nous-même cette
malade
. Nous avouons volontiers que cette observation pr
te sa vie des crises de nerfs, « elle tombait du haut mal », dit la
malade
. Antécédents personnels. Dans les deux première
pas avoir de prix, crainte qui l'avait vivement impressionnée), la
malade
a commencé à avoir des attaques de nerfs. Bient
une demi-heure, une heure en moyenne. , Début de la paraplégie. La
malade
souffrait depuis quelque temps de métrorrhagies
aucun corps fibreux, on diagnostique une métrite, et on parle à la
malade
de grattage. Ayant peur de cette opération, ell
constate une amélioration ; peu à peu la paraplégie. se modifie; la
malade
remue un peu les jambes dans son lit, et c'est se
é- rieure des deux genoux. Cette hyperesthésie est très vive, et la
malade
redoute de se laisser toucher en ces points. La
moteurs et sensitifs et ces signes probables d'hérédo- syphilis, la
malade
présente un état mental caractéristique; elle rit
igine névropathique de tous les accidents morbides observés chez le
malade
. Ici l'existence même de l'hystérie est en caus
M. le Dr Sirot (de Beaune) qui avait dès le début donné ses soins au
malade
. Dans sa première enfance, Denis n'a eu d'autre
l qui nous avions annoncé ! la guérison' brusque et complète de son
malade
, cherchant dans ses souvenirs, ajoute : .« Rien
rmal, la santé générale satisfaisante. ' ' . 25'mars, '- Le petit
malade
en s'éveillant ce matin s'est figuré que ses ja
acture du jeune D.... Elle est la reproduction photographique d'une
malade
du service atteinte d'une paraplégie analogue.
em- blait conjuré pour écarter ce diagnostic. En raison de l'âge du
malade
, de ses antécédents héréditaires tuberculeux, d
lé un certain nombre dans notre mémoire sur « les Difformes et- les
Malades
dans l'art o, oeuvres d'ailleurs d'un mérite in
main gauche pour secourir la suprême faiblesse sous les traits d'un
malade
, d'un infirme. Et ce malade privé de l'usage de s
suprême faiblesse sous les traits d'un malade, d'un infirme. Et ce
malade
privé de l'usage de ses membres inférieurs, ass
ne,deBoulogne, sous le'nom de griffe atrophique des interosseux, Ce
malade
n'est point un enfant, ainsi' que le pourrait f
té étant sous- cutanée. » Klemperer, en 1888, a étudié chez trois
malades
la poitrine en en- tonnoir qu'il considère comm
nstante de troubles fonctionnels qui la laissent parfois ignorée du
malade
lui-même. Ajoutons enfin que cette anomalie a pu
quatre-vingt cinq ans, ayant exercé la profession de journalier. Ce
malade
, dont les deux soeurs ont été aliénées, dont le
xième et troisième orteils. Ichthyose généralisée. Un petit-fils du
malade
a la même atlection. ' La poitrine présente une
ements sur les antécédents héréditaires. Langage très imparfait; la
malade
parle nègre. Emotivité excessive, irascibilité,
qui ne dépasse pas 25 millimètres. On constate également chez celte
malade
une saillie latérale et symétrique du thorax à
rostose de l'olécrane et une cicatrice consécutive à un abcès. La
malade
est sourde; son acuité visuelle est diminuée OD,
ividu exerçant la pro- fession d'homme de peine qui, comme tous nos
malades
précédents, ne pré- sentait point de signe de r
tôt une fosse comme dans les cas publiés par Toldï et Ebstein. Ce
malade
, alcoolique chronique (hyperesthésie plantaire),
le font des excès de boisson. Mère débile avec idées de suicide. Le
malade
est apathique, habituellement immobile, il se l
éger geiiit valgum à droite. Le thorax en entonnoir que présente ce
malade
est de tout point con- forme à la description q
ans. Klemperer donne comme congénitale la malformation de ses trois
malades
. Le thorax en entonnoir ne paraît pas entraîner
er des escaliers, sans trouble aucun de la respiration. Deux de nos
malades
sont des hommes très vigoureux ; l'un est excel
ble à leur déformation. Le rétrécissement aortique constaté chez le
malade
de l'observation XII n'est évidemment qu'une coex
uter au tableau déjà si chargé des signes physiques dégénératifs du
malade
. Cependant on conçoit que l'excavation plus ou
constater parfois chez eux, ainsi que nous l'avons vérifié sur nos
malades
, l'existence de malformations dont la cause doi
Dupuytren (1828) ; cette cause ne saurait être incriminée chez nos
malades
dont les amygdales n'étaient pas hyperlrophiées.
ges costaux (Ray- mond, Malad. du syst. neru" Paris, 1889). Chez un
malade
atteint d'atrophie musculaire généralisée d'ori
rétrécissement mitral con- génital et de l'hystérie, note chez ses
malades
un arrêt de déve- loppement de la taille, une m
ne se traduit, dans l'état ordinaire, par aucun signe objectif; le
malade
qui en est atteint con- serve foute la liberté
iquement fermé. Le souffle sur le visage réveille instantanément la
malade
. La main droite garde l'attitude qu'on vient de
ent modifiée; elle existe au même degré qu'avant l'expérience et la
malade
se plaint de souffrir de la pression des doigts e
s sens, mais le bras tout entier n'en est pas moins impotent, et la
malade
elle- même ne peut le soulever. Un aimant est a
siste toujours dans les mêmes conditions. L'aimant est retiré. , La
malade
est endormie de nouveau. La contracture persiste
t produite par impression psychique pendant l'état cataleptique. La
malade
est plongée alors dans l'état somnam- bulique p
u à peu, la main s'ouvrir et la contracture cesser complètement. La
malade
est réveillée, il n'y a plus trace de contractu
ont marqué fortement leur empreinte dans la paume de la main que la
malade
dit être douloureuse. Pendant l'état léthargiqu
pro- duite par l'excitation mécanique des muscles fléchisseurs. La
malade
est ensuite plongée dans l'état cataleptique. L
eau suggérer que la main s'ouvre, la contracture ne bouge pas. La
malade
est réveillée et la contracture persiste. L'appli
ment se- fléchit ou s'étend, mais le poing reste toujours fermé. La
malade
est alors mise en état de catalepsie : le regar
l'état som- DIATHÈSE DE CONTRACTURE. 351 nambulique. On dit Ù la
malade
que sa main s'ouvre et en même temps les doigts
e sans anesthésie ou en dépasse les limites. Ainsi, chez une de nos
malades
hémianesthésique, la diathèse de contracture ét
lisa au côté anciennement anesthésique. Puis, plus tard, lorsque la
malade
redevint hémianesthésique, la diathèse de contr
nt à l'état de diathèse de contracture. Il cite l'observation d'une
malade
dont le membre supérieur droit considérablement
sont pas uniformément répandues sur tout l'individu. Ainsi chez une
malade
hystérique du service de M. Charcot nous avons
luence du froid, et il paraît prédisposer aux engelures : un de mes
malades
a eu les oreilles gelées et a perdu une partie
e nerveuse ou mentale. Il affirme aussi que lui-même n'a jamais été
malade
jusqu'à l'âge de quarante et un'ans. Etant enfa
lacée des plaques diminue d'intensité, mais il suffit de laisser le
malade
nu pendant un quart d'heure pour qu'elle se mon
te, sans cri, sans miction. Après une courte période de stupeur, le
malade
se lève pour aller et venir. Abattement peu app
sortie, le 19 mai, il n'a plus eu aucun paroxysme. Le 22 avril, le
malade
se plaint de souffrir des pieds. On constate que
ux francs. Ces plaques noires ont une sensibilité très obtuse. Le
malade
reste au lit et prend quatre grammes d'ergoline d
peut-être aussi de l'ergotine; et dans les premiers jours de mai le
malade
a pu marcher, cependant les plaques noires n'ét
n plus rien trouvé qui fùt digne de remar- que. En somme, chez ce
malade
, les manifestations épileptiques et les trouble
ieurs 9. Je dois ajouter en manière de réserve que chez cinq autres
malades
qui présentent d'une façon bien marquée des phé
me côté est respecté. Lorsqu'on pince\ le bras ou la jambe du petit
malade
, celui-ci témoigne vivement qu'il perçoit J la
tc. (Pl. XXXVII). ' D'autre part, la langue, lorsqu'on dit au petit
malade
de la sortir, ne peut être tirée hors des arcad
e. » 21 février. Au point de vue physique et intellectuel, le petit
malade
est dans un état de torpeur assez accentué. Il
appréciable. Nous n'avons pas depuis cette dernière date revu ce
malade
. Il est à craindre qu'une issue funeste, que l'
emple remarquable dans ses Leçons du -mardi. L'observation de cette
malade
a été rapportée ici même par MM. Parinaud et G.
pportée ici même par MM. Parinaud et G. Guinon1. Chez notre petit
malade
nous trouvons l'abducens et l'hypoglosse paraly
. A. Nous avons, l'an dernier, rencontré à l'hôpital des Enfants-
Malades
une fillette de neuf ans, traitée en ville pour m
ue côté de la crète apophysaire.Le fait n'est pas très rare sur les
malades
débilités et amaigris des hôpitaux : nous l'avo
vice de M. le professeur Dieulafoy. Antécédents. Dans l'enfance, la
malade
a eu la scarlatine, la variole et la rougeole.
es : hémoptysies, râles du côté droit, fièvre, amaigris- sement. La
malade
doit avoir eu déjà deux mois auparavant des crach
ion rubéoliforme qui disparait par la cessation de l'antipyrine. La
malade
était alors très affaiblie ; elle avait une for
six fois. A la onzième séance, on note une légère amélioration ; la
malade
soutenue par deux aides sous les bras peut se t
s douleurs dans là région lombaire. Pointes de feu réclamées par la
malade
ci qu'on renou- velle dans la suite lous les hu
en janvier suivant. le' novembre. Amélioration de la paraplégie. La
malade
peut marcher dans la salle en se tenant aux lit
lorée avec soin ne présente aucun trouble sensitif ni sensoriel. La
malade
n'accuse du reste aucune douleur; elle est très f
s ? » 372 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. Et aussitôt la
malade
se met à sauter à pieds joints et à remonter ains
ine de marches. Quinze jours après, l'amélioration est telle que la
malade
peut aisément détacher ses pieds du sol et monter
Depuis la sortie de Necker, nous avons eu l'occasion de revoir cette
malade
. Le 15 juin, elle était totalement guérie, elle
brachiale et ses hémoptysies, on ne se douterait pas qu'elle a été
malade
. Elle n'accuse aucun phénomène nouveau, ne veut
indiscutables. Il ne saurait être ques- tion ici de supercherie, la
malade
étant dans le coma et le délire, du moins penda
ces derniers accidents semblent fidèlement calqués sur ceux que la
malade
présentait deux ans auparavant. Du reste, ils ont
plégie syphilitique. « Pour moi, disait M. le professeur Sée, cette
malade
est probable- ment atteinte de paraplégie hysté
ucun autre symptôme bien caractéristique d'hystérie. Je sais que la
malade
a eu la syphilis et que vous tous et mon chef de
sirop de Gibert), et cependant je n'en crois rien. Tout, chez celle
malade
, et le mode de début de sa paraplégie, et l'abs
nce de tous autres symptômes et les antécédents personnels de cette
malade
me portent de plus en plus vers cette opinion q
n ne constatera aucun signe pathogno- monique de myélite, et que le
malade
sera dûment hystérique, on sera autorisé à diag
sonnels interrogés avec soin permettent de relever dans le passé du
malade
un ou plusieurs épisodes hystériques dont la va
qui fut de sa part l'occasion d'une méprise. H. Huchard, qui vit la
malade
, songea à l'hystérie, et l'événement vint lui d
térie. « Quelquefois, dit M. Charcot Ii, l'abasie s'associe chez le
malade
à divers stigmates : hémianesthésie, rétrécisseme
re de péritonite, les autres à la suite de maladies inconnues de la
malade
. Il lui reste un frère et une soeur qui sont bi
vingt ans. Dans sa première enfance, elle a toujours été chétive et
malade
; elle a eu la rougeole et la scarlatine, des ab
ne vertébrale et avec des douleurs en ceinture qui enser- raient la
malade
« comme dans un corset de fer ». Au mois de novem
re 1888, l'impotence motrice est devenue absolue, et depuis lors la
malade
n'a plus quitté le lit. Les crises douloureuses
1890). 1° Troubles de la motricité. - Paraplégie complète tenant la
malade
au lit depuis deux ans. Elle ne peut soulever les
insi que des mouvements d'extension, d'abduction et d'adduction. La
malade
parvient cependantà les remuer et à les déplacer,
2° Troubles de la sensibilité. Dans le courant de cette année, la
malade
a eu des crises douloureuses. Ce sont des douleur
s dans les membres supérieurs, au niveau du coude et de la main. La
malade
les localise de préférence au niveau des articula
ourdes, disséminées dans les membres. En dehors de ces douleurs, la
malade
présente des troubles de la sensibilité caracté
articulaire est complètement aboli dans les membres inférieurs. La
malade
n'a aucune espèce de notion de la position de s
nt les résultats moteurs et sensitifs généraux lorsqu'on examine la
malade
au lit. Lorsqu'on la lève et qu'on essaye de la f
890). V (0. G.) = Diplopie homonyme apparaissant à un mètre de la
malade
et persislantau' delà à toutes les distances. L
e électrique augmentée = 7300 ohmes. Pas d'attaques convulsives; la
malade
n'en a jamais eues. Etat psychique spécial cara
état gé- néral est bon, l'appétit conservé, la digestion facile; la
malade
est gaie, d'aspect assez vigoureux et rien ne t
ait s'imposer a réellement été porté à diverses reprises. Or, cette
malade
est hysté- rique. L'anesthésie complète des mem
fréquents dans l'hystérie que dans le tabes. Etant donné que cette
malade
est hystérique et que l'hystérie seule suffit à l
s ont débuté à la suite d'un accident émouvant; d'une femme qui est
malade
depuis douze ans, c'est-à-dire depuis l'âge de
técédents héréditaires. Grands-parents du côté paternel inconnus du
malade
; ceux du côté maternel sont morts, l'un de vieill
apoplectique. Antécédents personnels. Ni syphilis ni alcoolisme. Le
malade
a toujours été bien portant. Il y a sept ans, i
flexes rotuliens sont normaux et égaux des deux côtés. En outre, ce
malade
accuse des douleurs dans les membres inférieurs,
ésie notable. Au dynamomètre : main droite, 19; main gauche, 16. Ce
malade
présente encore des troubles vésicaux caractérisé
ra et une attaque même si on continuait. Rien n'est plus redouté du
malade
que cette exploration. Troubles oculaires (Exam
ique du champ visuel des deux côtés à 511 (fig. 69). Amblyopie : le
malade
ne compte les doigts qu'à cinquante centimètres;
tés. -L'ouïeesl très affaiblie. Outre ces troubles sensoriels, le
malade
est sujet à des attaques spéciales. Il en a eu
ar quelques secousses de toux parfois suivies de vomissements. Ce
malade
est en général triste, d'humeur assez versatile;
al aussi. Dans les divers viscères, rien à noter. Il y a, chez ce
malade
, assez de symptômes réunis pour qu'on puisse so
Romberg, etc. Et cependant il ne saurait être question de tabès. Le
malade
est d'abord hystérique; on nous le concédera sa
ndance l'incoordination et les troubles vésicaux. La démarche de ce
malade
qui s'avance courbé en deux, constamment préocc
es d'aura. L'esquisse dé spasmes saltatoires qu'on provoque chez ce
malade
relève aussi de la névrose, quoique ces spasmes
coolisme, pas de syphilis, pas d'acci- dents saturnins. En 187G, le
malade
étant aux colonies a eu les fièvres inter- mitt
t d'une certaine angoisse précordiale. Depuis trois mois et demi le
malade
présente des douleurs dans les membres infé- ri
- lion bien nette; elle est un peu hésitante au moment où on dit au
malade
de se retourner pour revenir sur ses pas. 11 ne
qu'on lui fait fermer les yeux, la station debout est impossible; le
malade
tombe si on ne le retient pas. Il raconte même,
gauche.-Diplopie monoculaire et mi- cromégalopsie du môme côté. Le
malade
n'a,jamais eu de crises convulsives. Il est enf
pu être fait aussi complètement qu'on l'aurait voulu. En outre, ce
malade
présente un tremblement vibratoire généralisé.
nt été communiquées par M. Calbet. Nous avions examiné nous-même ce
malade
; son départ brusque nous a empêché de compléte
w suffisent amplement à expliquer tous les signes constatés chez ce
malade
; les douleurs, les crises gastriques, l'incoord
n Gaz. iiiéd. de Paris, 20 septembre 1890). M. Pitres considère son
malade
comme un pseudo-tabétique. cl Il n'a pas, dit-i
ion prouve bien qu'il ne s'agissait pas de tabès ; d'autre part, la
malade
était hys- térique et tout chez elle relevait b
ble que l'hystérie existe dans ce cas et peut tout expliquer. Cette
malade
, avant son ictère, présen- tait déjà des douleu
cidant avec le retour de la sensibilité plantaire. D'autre part, la
malade
est manifestement hystérique. « Celle malade étai
aire. D'autre part, la malade est manifestement hystérique. « Celle
malade
était hys- térique, dit Vulpian, mais l'affecti
il y a deux ans, un exemple fort curieux d'ataxie locomotrice. Son
malade
mourut, et, à l'autopsie, on ne trouva aucune l
d. de Paris, 20 septembre 1890), M. Pitres, revenant sur son ancien
malade
, reconnaît son erreur en ces termes : « En relisa
tômes du tabès étaient si nets, que tous les médecins qui ont vu le
malade
, tous sans exception, ont porté le diagnostic d
forcément en clinique par des signes révélateurs. D'autre pari, une
malade
qui présente de telles anomalies est un sujet émi
squ'ici qu'on ne meurt pas d'hystérie, et nous croyons que, chez ce
malade
, la plupart des accidents relèvent de la névros
S HYSTÉRIQUES « SIMULATEURS ». 403 tence du tabès, lorsque, chez un
malade
, on découvre associé ou non aux symptômes vulga
ien ;que ses bé- quilles. » Ce conseil ne saurait s'adresser qu'aux
malades
riches. Mais la sentence' du dessin qui,est au-
ger par le'long outil que le chirurgien tient à la main. La pose du
malade
est remarquable de naturel et de* vérité. La pr
voir ' qu'elle peut atteindre d'assez fortes proportions. Chez deux
malades
, il y avait une différence entre le plus grand
es, il y avait une différence entre le plus grand périmètre du bras
malade
et celui du bras sain de 3 centimètres, et, che
as malade et celui du bras sain de 3 centimètres, et, chez un autre
malade
, il y avait entre les deux mains une différence
elte atrophie peut se développer avec une grande rapidité. Chez une
malade
, elle est déjà appréciable, tout au plus quinze j
, que, depuis la thèse de son interne M. Michaut, il avait, chez le
malade
en question, assisté il la fonte de l'éminence
rquer, il ce propos, qu'il serait peut-être bon de revoir encore ce
malade
avant d'affirmer la nature hystérique de l'atro
s la paume. En même temps que les deux mains se contracturaient, la
malade
a ressenti à la gorge une sensation de strangul
contracture. Le lendemain, les mains étaient dans le même état, la
malade
se sentant en outre fatiguée est restée au lit
dinaires, non sans quelque gène ni raideur, mais sans douleur. La
malade
s'est en ce moment aperçue que ses mains avaient
mains de quelqu'un qui a froid ». État actuel (21 juillet 1890). La
malade
présente une héntiher'es- thésie cutanée du côt
cès convulsif absolument analogue au premier. Le 27 juin 1885, la
malade
éprouve une violente émotion, en voyant mourir
quelques accès de spasme laryngé. Outre ces attaques d'hystérie, la
malade
présente toujours, de temps à autre, des accès
quand on place un prisme devant l'oeil sain. Pour s'assurer que la
malade
ne trompe pas et que c'est bien l'oeil amauroti
. L'épreuve de Stiling donne un résultat négatif. Quand on dit à la
malade
de fermer les yeux et de les ouvrir, la paupièr
uche. Mouvements choréiques, véritable chorée de Sydenham. Enfin la
malade
présente des attaques d'hystérie classiques, et
s doigts (main de singe) et l'opposition fait défaut. (En somme, la
malade
peut écrire, faire du crochet, coudre..., chose
lent, dont il avait, il y a quatre ans, rapporté l'histoire. Or, ce
malade
présentait tou- jours le même degré d'atrophie
rise a duré une demi-heure en moyenne. Les dernières, au dire de la
malade
, auraient été précédées (le bourdonnements d'or
Ceux-ci sont limités au côté droit, sans perte de connaissance. La
malade
les distingue très explicitement. Ces attaques
ans l'oeil droit, diminution considérable de l'acuité visuelle : la
malade
compte seulement les doigts. Amaurose droite sa
vec le côlé gauche qui est normal, une certaine hémiparésie dont la
malade
s'est 'du reste aperçue depuis son enfance (Pl.
on du fond de l'oeil, etc.1. Mais toute la symptomatologie 1. Cette
malade
récemment rentrée dans le service présente actuel
ante-quatre ans phthisique et éthylique. Mère vivante mais toujours
malade
, migraineuse. , Antécédents personnels. A de tr
s malade, migraineuse. , Antécédents personnels. A de trois ans, le
malade
a été frappé d'hémiplégie gauche dans les circo
partir de l'âge de dix-huit ans jusqu'à l'âge de vingt-huit ans, le
malade
accuse des excès alcooliques, principalement des
et le membre inférieur droits étaient complète- ment paralysés. Le
malade
ne se souvient pas si la face était paralysée. Il
intelligence était restée complètement intacte. Le 1" août 1888, le
malade
entre à l'Hôtel-Dieu (service de M. le professeur
mps, il n'y eut aucune modification du côté des membres gauches. Le
malade
s'était aperçu, à la fin de son séjour à l'hôpita
ndant ce temps, l'atrophie n'avait fait qu'aug- menter à droite. Le
malade
s'aperçut que son pied droit tournait en dedans.
aperçut que son pied droit tournait en dedans. Le 15 avril 1889, le
malade
aune seconde attaque identique à la première, l
n état. Le 7 février 1890 il revient à l'Hôtel- Dieu. Cette fois le
malade
a eu chez lui une troisième attaque semblable aux
- sibilité revient, mais reste toujours émoussée. Etat actuel. Le
malade
a l'aspect d'une bonne santé et les principales
aucun trouble de la miclion ni de la défécation. Si l'on examine le
malade
au point de Mie de la motilité, de la nutrition
gauche. On doit noter tout d'abord d'une façon générale que, si le
malade
peut mouvoir ses jambes dans son lit, elles sont
trémulation épileptoïde du côté gauche. Lorsqu'on plie la jambe du
malade
et qu'on lui dit de s'opposer au mouvement de fle
e plantaire exagérée donne au pied l'aspect du pied creux varus. Le
malade
ne peut imprimer à ses orteils gauches que des mo
aces antérieure et postérieure de la cuisse sont très atrophiés. Le
malade
fléchit et étend dif- ficilement le genou, et l
que temps à l'air. Ces troubles vaso-moteurs s'exagèrent dès que le
malade
se tient debout. (b) Membre supérieur gauche. -
s étant en extension, tandis que les dernières sont en flexion ; le
malade
ne peut écarter les doigts les uns des autres; le
ique pourquoi l'avant-bras tombe brusquement sur le bras lorsque le
malade
le fléchit et que la flexion a dépassé l'angle
r le bras, ne peut abso- lument plus être remis en extension par le
malade
. L'avant-bras, mesuré à trois travers de doigts
iculaire des lèvres ne paraît pas participer à cet état, quoique le
malade
ne puisse ni souffler, ni siffler. On ne consta
nts, soit liquides, soit solides, repas- sent parfois par le nez du
malade
. (d) Tronc. Au tronc, on ne constate point d'at
onservés, mais l'extension est limitée aux dernières phalanges : le
malade
ne peut pas relever les bords du pied. Au molle
n léger degré de tremblement pour le membre; il augmente lorsque le
malade
est debout. (b) Membre supérieur droit. - A dro
he. Les mouvements du pouce sont con- servés, quoique affaiblis. Le
malade
peut encore écrire; c'est l'abduction qui est l
oisièmes phalanges qui ne peuvent rejoindre le creux de la main. Le
malade
peut écarter les doigts, mais les rapproche diffi
second, il retombe sur celui-ci de son propre poids, et si alors le
malade
peut replacer son avant-bras dans sa position nor
EURS». 437 prétation aussi bien que de faire la part, comme chez le
malade
de l'observation LXXII, de ce qui revient à la
ance, M. le professeur Debove, le premier, l'a diagnostiquée sur un
malade
dont il communiqua l'observation à la Société méd
.) Et notre maître, M. Charcot, nous a montré cette année même deux
malades
, l'un lépreux, l'autre tahétique, porteurs tous
e moderne ', cet auteur complète ses premières recherches. Sur sept
malades
qu'il a eu occasion d'examiner avec M. Tui- lan
utre part. Ce travail est basé sur l'examen du champ visuel de sept
malades
atteints de syringomyélie que nous avons eu l'o
cette année, nous avons fait, à ce point de vue, l'examen de trois
malades
atteints de syringomyélie et nous n'avons jamais
es Guinon (Progrès médical, `31. janvier 1891) que, chez six de ses
malades
, il avait examiné avec soin le champ visuel et
xploré dans les mêmes conditions matérielles le champ visuel de ses
malades
. De cette seule comparaison on pourra conclure
apiers colorés (2 centimètres de côté), en ayant soin de laisser le
malade
se reposer quelques instants avant de passer d'un
e au centre, et choisi comme limite du, champ visuel le point où le
malade
a donné à la couleur son nom véritable. Avant
leur son nom véritable. Avant d'annoncer la véritable couleur, le
malade
a commencé par voir le papier coloré d'abord bl
trouvé sept fois un rétrécissement notable du champ visuel. Sur nos
malades
examinés il diverses reprises, nous n'en avons ja
veur de l'hystérie un certain nombre des signes présentés par cette
malade
, il incline à penser qu'il s'agi de gliomatose.
RAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. chargée, les phénomènes nerveux que cette
malade
a présentés à deux reprises, son état psychique
use de l'hystérie. L'oedème de la main, accompagné, au dire de la
malade
, de parésie, la dissociation de la sensibilité
ieure et de l'aisselle. Dans cette même note, je signalais un autre
malade
chez lequel la partie infé- rieure du même musc
pour se prêter à une représentation démonstrative ; mais ce dernier
malade
ayant succombé depuis, j'ai pu disséquer les musc
qu'incomplètement reconnue. Quelques points de l'observation de ce
malade
méritent d'ailleurs de fixer l'attention. Le
ite chronique; 2° fille, née avant terme, morte à un mois; 3° notre
malade
; 4° fille morte de convulsions à dix-sept mois;
supérieur se font bien, mais il est cependant plus faible, comme le
malade
a pu le remarquer dans de nombreuses circonstan
les expériences suivantes offrent un certain intérêt à cet égard. Le
malade
tient alternativement de la main droite et de l
50 centimètres environ. Le champ visuel est légèrement rétréci. Le
malade
distingue mal les nuances du violet du même côté.
olet du même côté. Résultats douteux pour l'odorat et le goût. Le
malade
esl généralement prévenu qu'il va avoir un accès
oule qui remonte du creux épigastrique jusqu'au cou; quelquefois le
malade
peut arrêter l'accès à ce moment en faisant de fo
dité du membre supérieur droit. Même après ces excès incomplets, le
malade
est fatigué pendant plusieurs jours, il a de la c
Assez souvent, à la suite du début partiel que nous avons décrit, le
malade
, au lieu de tomber en convulsions générales, se
s par jour, depuis le commen- cement de mai. 4 septembre 1889. Le
malade
se plaint depuis plusieurs jours de démangeaiso
et on supprime ce médicament. 3 octobre. A partir du moment où le
malade
a cessé de prendre du borax, l'éruption s'est r
marqué que d'ordinaire. Cet état qui n'est pas d'origine toxique, le
malade
ne prend aucun médicament, dure jusqu'au 5 avri
eux Sont bénéficié d'une amélioration très grande. 1. Quatre de ces
malades
nnt abandonné le traitement dès le début pour des
pour témoignage que les statistiques duprofesseur Charcot (2). Les
malades
qui se sont mis au traitement à sa clinique étaie
u continuer le traitement pour diffé- rentes raisons. Ainsi sur ll1
malades
traités par la suspension il n'y en avait en ré
au professeur IIyrt ? C'est d'autant plus probable que z103 de ces
malades
appartenaient à sa clien- tèle de ville. Il est
où une application malheureuse de cette méthode a causé la mort du
malade
. L'aggravation des symptômes se rencontre surto
continuer le traitement sans surveillance. Après une des séances le
malade
est tombé dans un état comateux et est mort dans
Ainsi Borsari (29) cite un fait où, après la huitième séance, le
malade
eut une crise gastrique suivie au bout de trois j
d'un état comateux et de mort9. Erb rapporte un cas analogue : le
malade
tabétique mourut subite- ment le cinquième jour
nt considérable- ment et peuvent même disparaître. Presque tous les
malades
voient les symptômes vésicaux s'améliorer et le
inué et la paralysie s'est suffisamment améliorée pour permettre au
malade
de marcher. Dans la sclérose latérale, les résu
llatérale avec amélioration consécutive de la nutrition des régions
malades
ne pourrait avoir lieu qu'au bout d'un temps pl
UVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPËTIUËKH. n'aurait dû agir que sur les
malades
porteurs d'adhérences des méninges, et cependan
hérences des méninges, et cependant elle agit non seulement sur ces
malades
, mais même sur les individus bien portants. -
er et Adam l'appareil lui- même exerce une grande influence sur les
malades
. Ils ont cent fois entendu parler de l'action m
s. S'il en était ainsi, on aurait pu comprendre encore pourquoi les
malades
guérissent ou s'améliorent, mais comment explique
mmatoire. Je rapporte ici un cas de ma pratique person- nelle. La
malade
A. E... entre à l'hôpital israélite d'Odessa dans
a dans la division du D' Jousefovitsch le 10 décembre 1889. Cette
malade
est atteinte d'une forme classique de tabcs dont
huit mois ou deux ans. Après les premières séances de suspension la
malade
se sent très bien; les douleurs lancinantes don
érature redevient normale. Ce n'est que huit jours plus tard que la
malade
se débarrasse de ses douleurs dorsales. Pour
une cause accidentelle coïncidant avec la suspension, je donne à la
malade
un repos de huit jours, et je recommence la suspe
rant de toutes les précautions voulues. Après la première séance la
malade
éprouve de nouveau ses douleurs dorsales, et le
elle redevient normale. Nous renonçons alors à la suspension et la
malade
sort de l'hôpital en nous affirmant qu'elle se
A droite, Antoine le valet magnétiseur, qui s'empresse autour d'une
malade
en proie à une crise d'hystérie convulsive, résul
er, coiffé d'un bonnet d'âne, emporte dans la chambre des crises un
malade
que' s'apprête à recevoir son valet magnétiseur.
duisait de violentes crises, ainsi que le montre le cartouche des «
malades
au baquet ». 484 NOUVELLE ICONOGRAl'lllE DE LA
cès convulsifs n'étaient pas les seuls accidents dont souffrait notre
malade
. La phthi-sio était là présente, antérieure même
cidents nerveux qu'il venait nous consulter. J'avais, en admettant ce
malade
dans le service, l'intention de vous le présenter
ienne, minimo en somme, du moins par son volume, qui existait chez ce
malade
comme cause des accidents convulsifs? Comment ai-
intéressant le sens musculaire, si le membre frappé est traîné par le
malade
derrière lui, comme un corps inerte, soupçonnez l
oppe rapidement d'abord sur un membre inférieur, puis sur l'autre. Le
malade
étant tuberculeux, on diagnostiqua une mé-ningo-m
t des semaines, des mois, des années même. C'est ainsi que chez notre
malade
elle a duré quatorze mois, et c'est encore la tub
uberculose pulmonaire est évidente, mais non encore très avancée ; le
malade
est atteint do crises convulsives dues à une loca
t se rapprochant de façon à déterminer l'état de mal. Par ce fait, le
malade
est en danger de mort et c'est par le cerveau qu'
r le produit morbide et ainsi pourra-t-on espérer prolonger la vie du
malade
. La phthisie, en somme, n'est pas toujours incura
s particularités les plus intéressantes de l'histoire de notre pauvre
malade
qui a été recueillie par MM. À. Souques et J.-B.
s atteindre les membres du côté opposé, et que le Charcot, t. ii. 2
malade
ne perdait connaissance qu'après avoir assisté à
et sourdement. Je dis sourdement, car elles ne préoccupaient guère le
malade
, qui se présentait à notre consultation, ne se pl
phiques, vaso-moteurs et de troubles objectifs de la sensibilité : le
malade
n'accusait que quelques tiraillements douloureux,
embre inférieur gauche, et, le lendemain, nous constations chez notre
malade
une monoplégie crurale de ce côté. En même temps,
ute suggestion inconsciemment fournie au sujet par nous ou les autres
malades
. Nous étions seuls avec la malade dans une (1)
ie au sujet par nous ou les autres malades. Nous étions seuls avec la
malade
dans une (1) Par Georges Guinon et Sophie Woltk
nous tout bas, à l'aide do la langue allemande, inconnue de nos trois
malades
. Les trois sujets sur lesquels nous avons expér
ivers accidents ou manifestations de l'hystérie. La première de nos
malades
est une nommée W...qui est à la Salpêtrière, dans
stérie et sur l'hypnotisme. Le 22 mars 1890, nous hypnotisons cette
malade
par la fixation d'un objet brillant et elle tombe
ctères distinctifs, nous plaçons un verre rouge devant les yeux de la
malade
. Immédiatement nous lui voyons esquisser un léger
étonnement, puis l'admiration. Ces deux sentiments sont très nets. La
malade
élève les bras et les écarte, comme lorsqu'on est
a vue, nous nous adressons à l'odorat, plaçant sous les narines de la
malade
un flacon ouvert contenant une substance odorifér
ble et répugnante. Eau de Cologne. — La scène change subitement. La
malade
sourit et donne tous les signes d'un grand conten
encer un geste, qu'elle ne termine pas, et la main reste en route, la
malade
demeurant figée dans l'expression qu'elle avait à
n obtient en frappant très doucement sur un tam-tam. Immédiatement la
malade
tombe dans une violente attaque de contracture. N
ujours les diverses contractures qui lui restaient de son attaque, la
malade
, ceci est important à noter, ne nous racontait
Quelques massages eurent raison des contractures qui persistaient. La
malade
revient alors progressivement à son état habituel
nous avons données à la cataleptique, nous verrons que le récit de la
malade
s'applique.exactement à tous les jeux de physiono
On peut donc dire que chaque impression sensorielle a éveillé chez la
malade
une suggestion absolument personnelle à elle-même
hallucinations suggérées, tableaux qui défilent devant les yeux de la
malade
, ou scènes un peu plus complexes dans lesquelles
active. Nous n'avons pas poussé plus loin nos recherches chez cette
malade
, à cause du petit accident qui avait interrompu n
avait interrompu notre première série d'expériences. Notre seconde
malade
, la nommée Cless..., est une hystéro-épileptique
carbone. — Dégoût très prononcé, avec gestes. Eau de Cologne. — La
malade
sourit, lève les yeux au ciel, puis joint ses mai
lqu'un du regard. Ether. — Contentement absolu, bonheur parfait (la
malade
est quelque peu éthéromane). Alcool. — Elle fro
ont donné aucun résultat appréciable. Comme on le voit, chez cette
malade
, les expressions de physionomie et les gestes pro
ou des scènes qui, pendant la catalepsie, avaient provoqué chez notre
malade
les sentiments dont ses gestes et ses jeux de phy
oqué de suggestions quelconques, sans l'aide de la parole. Chez cette
malade
, comme chez la suivante et chez quelques autres q
les excitations auditives, les sensations cutanées. Les réponses des
malades
étaient toujours formelles à ce point de vue et s
te simple raison qu'elles ont toutes été négatives. Notre troisième
malade
, la nommée Schey..., est une jeune fille de vingt
aux excitations sensitivo-sensorielles, comme chez nos deux autres
malades
, non plus que dans la période somnam-bulique, ain
se. En ce qui concerne le sens de l'ouïe, il est à remarquer que la
malade
ne réagit qu'aux excitations relativement simples
esprit. Nous avons répété plusieurs fois ces expériences chez cette
malade
et chez la précédente. Toutes les fois elles nous
i nous occupe, Charcot, t. 11. 3 c'est que dans le somnambulisme le
malade
possède des points de comparaison. Il voit les ob
a volonté de l'opérateur et soumises au hasard de l'interprétation du
malade
, toujours dirigé par quelque souvenir latent ou q
ci de particulier, c'est que, quoique toujours les mêmes chez un même
malade
, elles varient considérablement d'un malade à l'a
rs les mêmes chez un même malade, elles varient considérablement d'un
malade
à l'autre. On ne saurait donc dire qu'il existe d
raire, la véritable nature du tableau qui se peint dans le cerveau du
malade
est plus difficile à saisir lorsqu'il ne donne le
t indépendantes de la volonté de l'opérateur et de varier avec chaque
malade
qui interprète à sa façon chacune des sensations
mier, M. Mesnet, dans deux mémoires où il relatait l'histoire de deux
malades
atteints de somnambulisme, avait remarqué ce fait
vait remarqué ce fait. Bien qu'il n'ait pas rattaché le délire de ses
malades
à l'hystérie elle-même, attendu qu'à cette époque
que nous avons entreprises. Il avait vu, en effet, que chez ses deux
malades
et en particulier chez le second on pouvait jusqu
he par des procédés divers. M. Mesnet avait bien noté à quel point le
malade
dans cette sorte de délire est concentré en lui-m
à ce but, il essaya tous les moyens et s'aperçut que chez l'un de ses
malades
, en s'adressant au sens du toucher en particulier
ommença aussitôt avec l'un de nous des recherches méthodiques chez un
malade
de son service, qui présentait une phase passionn
ation de leur véritable auteur (2). Nous donnons ici l'histoire de ce
malade
, dont l'observation nous a conduits à faire de pl
rtout à la jambe gaucho, tellement violentes, qu'elles empêchaient lo
malade
do dormir. Le 8 mars, il est transféré dans le
époque, les mêmes attaques se reproduisent presque tous les jours. Le
malade
ne peut presque plus marchera cause de douleurs d
assionnelle de l'attaque.—En plaçant un verre vert devant les yeux du
malade
, il sourit, puis se met à rire. Verre bleu. — H
embres. Il crie, il pleure, il grince des dents. Verre orange. — Le
malade
parle indistinctement; il veut se lever de son li
ience. —Verre rouge. Le placement des divers verres devant lesyeux du
malade
à l'état normal ne produit pas l'attaque et ne pr
ements, il se met à danser et à fredonner des airs. A ce moment, le
malade
, fatigué, couvert d'une sueur abondante, retourne
sur la figure. Le verre vert provoque une expression de frayeur et le
malade
cherche à s'enfuir. Le verre violet amène une séd
Le lendemain de cette seconde série d'expériences, on suggère au
malade
, pendant la période hallucinatoire 'de l'attaque,
rieur suggéré n'est pas intervenu. La suggestion a été faite, mais lo
malade
n'y a pas obéi. Le 9 décembre, on reprend de no
nte avec le verre bleu. (Voir plus haut.) Après ces expériences, le
malade
se couche.— Son pouls est fréquent et il a quelqu
— Il fait des mouvements d'escrime du sabre. Le lendemain matin, le
malade
fait le récit suivant qui lui a été commandé par
u détail des expériences et d'autre part aux deux récits faits par le
malade
, on voit qu'il nous raconte d'une façon à peu prè
. De cette observation, bien qu'un peu incomplète en ce sens que le
malade
ne parlait pas pendant qu'on lui donnait des hall
fie la marche du délire et ajoute des tableaux nouveaux à ceux que le
malade
voyait sponta nément pendant la phase passionne
constatée de diriger ce délire suivant la volonté de l'opérateur, le
malade
interprétant à sa manière chaque sensation perçue
n il serait intéressant de poursuivre ces recherches sur les nombreux
malades
qui étaient à notre disposition à la Salpêtrière.
jeune fille de vingt-quatre ans, la nommée Schey... (Pauline). Cetto
malade
est depuis quatre ans dans le service de M. le pr
ions d'éther, soit par l'application du compresseur de l'ovaire. La
malade
étant hypnotisable, nous profitons de cette circo
illeurs. Tiens, si on allait voir la petite Léonie. (C'est une petite
malade
du service.) Elle n'est pas grossière, elle. Ah !
voir chez nous. Tu sais, je te le dis à toi, ici j'aurais peur d'être
malade
... » (Après la lecture de ce délire il est à pein
taques d'hystérie.) Ici, nous arrêtons le délire en appliquant à la
malade
un compresseur de l'ovaire. Une heure et demie ap
s, le chloroforme est employé généralement ici soit pour examiner des
malades
atteints de contracture, soit pour obtenir la rés
pauvre mère. » (Elle pleure, la figure dans les mains.) Chez cette
malade
, il est absolument impossible, même en s'incorpor
e concentration se manifeste aussi dans ce fait que la réaction de la
malade
vis-à-vis d'une excitation sensorielle donnée est
ns est à rapprocher de celle que nous avons constatée chez cette même
malade
sous l'influence d'excitations sensorielles analo
bles à ce point de vue, ce qui n'est pas étonnant, étant donné que la
malade
réagit surtout suivant ses souvenirs, qui ne vari
ns maintenant à la description de nos expériences sur notre troisième
malade
. Il s'agit d'un jeune ouvrier, âgé d'une vingta
épileptoïde et des grands mouvements, nous abandonnons un instant le
malade
à son délire et constatons que celui-ci consiste
és. Après la relation presque littérale du délire de notre précédente
malade
, nous nous contenterons pour celui-ci de décrire
gourmande vigoureusement un spectateur qui regardait les jambes de la
malade
. Il la prend dans ses bras, la porte dans l'allée
ressant au sens de l'ouïe on pouvait donner quelques suggestions à ce
malade
, mais en se conformant à son délire habituel, c'e
eune homme, le degré de concentration est presque le même que dans la
malade
de l'observation précédente. Comme elle, il est a
llée en jaune, le verre rouge la blessure sanglante. En un mot, ces
malades
sont tous identiques les uns aux autres, non pas
orts qui les unissent si étroite- (1) L'observation complète clo ce
malade
se trouve, avec une série d'autres, dans mon Mémo
la volonté de l'opérateur et laissées exclusivement à l'initiative du
malade
, qui s'approprie la sensation perçue et la transf
révérence, danse le menuet, puis va se recoucher. Telle aussi, cette
malade
observée par M. Charcot, qui, au milieu d'un cauc
déterminés ; nous nous rappelons, à cette occasion, avoir observé une
malade
de la Salpêtrière (1) qui, dans son accès, se liv
s les signes delà terreur, sautait par (1) Il est question do cotto
malade
dans les Leçons du Mardi, 1887-1888, p. 167,1" éd
quet. On a pu compléter ou vérifier, à l'occasion de cette dernière
malade
, quelques-uns des symptômes qui relèvent de ce so
la journée précédente elle s'était livrée à cet acte religieux. La
malade
de la Salpêtrière, à laquelle j'ai déjà fait allu
le trouble dont il s'agit ne dure que quelques instants, et alors le
malade
, par exemple, continue inconsciemment le travail
. (Charcot). Il s'agit enfin, d'autres fois, d'actes criminels, les
malades
sont en proie à un véritable délire : un cordonni
tères psychiques et impulsifs sont rarement les seuls que présente le
malade
. Le plus souvent il a eu de véritables vertiges o
omatisme co-mitial ambulatoire, et qu'il a étudiées à l'occasion d'un
malade
extrêmement intéressant. Nous rapporterons l'hist
un malade extrêmement intéressant. Nous rapporterons l'histoire de ce
malade
qui peut être considérée comme un type de ce genr
émarches de son ancien patron, il fut libéré. Toutes les fugues de ce
malade
ont été de même caractérisées par cette tendance
, et ne commettant aucune action qui pût le faire considérer comme un
malade
. Il existe dans la science un certain nombre d'
e des « équivalents épileptiques. » Le diagnostic en sera aisé, si le
malade
présente des crises convulsives dans ses antécéde
oduisons l'expression, M. Charcot a pu montrer à ses auditeurs divers
malades
dont chacun réalisait objectivement les différent
que hystéro-épileptique est caractérisée par un délire dans lequel le
malade
, par ses paroles et par ses gestes, paraît être s
s réponses du sujet aux questions qu'on lui adresse (1). Cependant le
malade
n'est pas autrement suggestible, et ne présente p
« condition seconde ». Dans son état normal ou condition première, la
malade
est grave et travailleuse. Tout à coup, il semble
t ne se souvient que des périodes normales antérieures. (Ribot.) La
malade
que M. Charcot a présentée à son cours comme type
re état, elle présente une esquisse d'attaque convulsive. Une autre
malade
de la Salpêtrière, qui est également hystéro-épil
une d'elles, la phase passionnelle, qui chez le plus grand nombre des
malades
dure seulement quelques minutes, peut, sans perdr
le de se rendre compte de la nature réelle du délire chez la première
malade
de M. Mesnet(l). Il s'agissait d'une jeune femme
d'hystérie, nous réservant d'y revenir plus loin à propos d'un de nos
malades
. Les choses en étaient à ce point chez la malad
ropos d'un de nos malades. Les choses en étaient à ce point chez la
malade
de M. Mesnet, lorsqu'une nuit, immédiatement au s
précédées et suivies, comme la première, d'une période convulsive, la
malade
est en proie à des hallucinations visuelles terri
son, elle a renoncé à une tentative indigne d'elle. En observant la
malade
, M. Mesnet s'était aperçu qu'elle était renfermée
passionnelle de l'attaque. Elle l'est peut-être moins chez le second
malade
de M. Mesnet, dont il publia l'histoire quatorze
tails du délire de cet homme, absolument analogue à celui de tous les
malades
que l'on doit faire rentrer dans la catégorie des
écrire. Mais nous laisserons de côté cette particularité du cas de ce
malade
, pour y revenir plus loin à propos d'un des nôtre
ait réduite au minimum. Dans un autre, emprunté à E. Chambard (3), la
malade
était à un certain degré accessible à quelques su
ous citions. Nous y reviendrons avec quelques détails à propos de nos
malades
. Depuis longtemps, M. Oharcot avait fait remarq
nt du champ visuel. Outre cette tare héréditaire paternelle, le petit
malade
a encore une tante maternelle qui a eu la chorée
nts, peu de temps après l'accident arrivé à l'enfant. Chez ce petit
malade
le délire était assez actif et bruyant. Il court
, après quelque temps de séjour à l'hôpital, les attaques de ce petit
malade
se modifièrent notablement. La période délirant
est que dans le délire l'initiative est laissée presque totalement au
malade
qui, le plus souvent, règle ses idées délirantes
près-midi ou la soirée. Après une courte période convulsive, le petit
malade
entrait dans son somnambulisme qui se prolongeait
lendemain de l'accident et pendant les quinze jours qui suivirent la
malade
eut une série d'attaques convulsives, précédées d
f dont voici la description : Délire; galéanthropie hystérique. —La
malade
était debout; tout à coup, sans prodrome d'aucune
e, en accord avec les mouvements de la tête et les déplacements de la
malade
; le strabisme a cessé. Elle va, vient, passe ave
l'attaque, rien de particulier à noter. Ce même jour, 3 juillet, la
malade
quitta la Salpêtrière par évasion et retourna che
; ovaire gauche un peu sensible; rien autre. Vers la fin d'août, la
malade
fut amenée une après-midi à la Salpêtrière par so
ttaque se produisit, suivie d'une phase de délire pendant laquelle la
malade
imitait son aveugle. Le délire galéanthropique ne
longée d'un objet quelconque suffit pour provoquer l'attaque chez les
malades
qui en sont porteurs. L'existence de ce point h
uve dans les leçons de M. le Pr Gharcot un cas absolument typique. Le
malade
n'avait pas pu être examiné en ce qui concerne
rien, reportons-nous simplement pour l'instant à l'histoire du second
malade
de M. Mesnet, dont nous rapportions plus haut l'h
duire celui-ci. Eh bien, il n'en est rien. On n'a nullement chez ce
malade
produit l'état hypnotique, mais simplement dévelo
écessaire pour l'intelligence de l'observation qui va suivre. Chez le
malade
qui en fait le sujet, des personnes, non du métie
Georges Guinon (Progrès Médical, 1890, n° 36). Observation du premier
malade
, le nommé B... aboutir l'ingérence du public na
tions terrifiantes se montrèrent presque constamment les mêmes que le
malade
nous à fait voir ici et dont il sera parlé plus b
ort. Voici maintenant le tableau de quelques accès délirants que le
malade
a eus devant nous. Le malade ayant dit que les
eau de quelques accès délirants que le malade a eus devant nous. Le
malade
ayant dit que les phénomènes provoqués par les te
lète se produisit, les paupières continuant de vibrer, et aussitôt le
malade
se mit à exécuter quelques mouvements convulsifs
qu'à les porter derrière le dos. Cela dura quelques secondes, puis le
malade
se remit, Les yeux étaient toujours fermés, les p
es lettres à travers leur enveloppe, que l'on citait comme exploit du
malade
, noua avons tenté un effort dans ce sens. Le mala
comme exploit du malade, noua avons tenté un effort dans ce sens. Le
malade
nous a répondu en se moquant un peu : a Pourquoi
impossible, et une fois que l'on voulait trop attirer l'attention du
malade
en le forçant à lire quelques lignes improvisées,
tanément. Quelques jours plus tard, à 6 heures précises du soir, le
malade
,qui dans un des accès provoqués du matin avait in
soulèvement du bassin au-dessus du plan du lit. Par ce mouvement, le
malade
esquissait comme un arc de cercle incomplet. Tous
. Tous ces mouvements ont duré quelques secondes à peine. Aussitôt le
malade
a parlé : « Ah ! voilà les soldats..... Attenti
gênant à la fin ! » Puis, seconde série de contorsion des mains; le
malade
cherche à déchirer sa couverture, se retourne bru
ticulier qu'il produit en faisant claquer ses lèvres. S'adressant aux
malades
, aux infirmières : « Qu'est-ce que vous faites-là
s'étaient ajoutées. Letel... avait fait connaissance avec les autres
malades
de la salle, il s'était mis au courant des habitu
er, à côté de lui, à coups légers sur un gong, et on s'aperçut que le
malade
percevait ce son et s'appropriait cette sensation
que cette prédiction ne s'est nullement réalisée. Car un an après le
malade
est encore dans le service avec des attaques qui
e grande hystérie. (G. G.) carafon, à midi. » (Le nommé N... est un
malade
du service, atteint de vertiges, qui donne souven
'en casse douze... Il me faut un cuisinier... G... (il s'adresse à un
malade
de la salle), c'était de l'urine à B... (autre ma
s'adresse à un malade de la salle), c'était de l'urine à B... (autre
malade
)... Je lui demande du rhum...,c'était du jus de f
gon rouge!... Non, c'est Guiard. » D. « Vois-tu !à-bas M. B...? » (un
malade
de la salle avec qui il cause souvent). R. « Non,
ulièrement et presque exclusivement de la vue, la possibilité pour le
malade
de communiquer avec le monde extérieur et les per
, t. ij 3° De plus, il est à remarquer que le ton, sinon la voix du
malade
, change pendant la période délirante. A l'état no
rte d'ébauche de la période de contorsions qui commence l'attaque. Le
malade
ne semble pas à ce moment capable de communiquer
individu. Les hallucinations peuvent être assez variées chez un même
malade
, leur nombre peut s'augmenter quand la période so
mais elles forment une sorte de fond pour ainsi dire immuable. Si le
malade
répond, ce qui n'est pas dans la règle, et à ce p
e délire des somnambules hystériques. Déjà M. Mesnet, chez son second
malade
, avait constaté qu'à cet égard il n'était point i
ister sur les caractères spéciaux de ces suggestions (2). De plus, la
malade
dont l'observation l'a conduit à faire ces recher
rons que pour mémoire l'observation du médecin d'Odessa, parce que le
malade
ne parlant pas quand il était sous l'empire de se
de rien. Or, on s'aperçut que pendant cette phase passionnelle, le
malade
étant en proie à telle ou telle hallucination, il
squ'à un certain point indépendantes de la volonté de l'opérateur, le
malade
partant à sa guise sur une impression sensorielle
dant qu'il était en proie à ces conceptions délirantes provoquées, le
malade
ne parlait pas. Comme il présentait d'autre part,
* Cette observation, bien qu'un peu imparfaite en ce sens que le
malade
ne traduisait pas ses conceptions délirantes par
ée par les Docteurs Motchoutkowsky et Sophie Woltke, l'appliqua à ses
malades
, au cours de l'étude approfondie qu'il fit du dél
s réservant d'y revenir dans la suite à propos de quelques-uns de nos
malades
, nous avons vu jusqu'ici le délire hystérique de
at normal. Ce fait s'est produit à plusieurs reprises chez une de nos
malades
. La nommée Sch...er Pauline, âgée de 24 ans, en
ns, est très nerveuse. Une autre sœur est morte de la poitrine). La
malade
est la 3e de 5 enfants, toutes filles ; l'aînée a
vait des étourdissements, et manifestait une grande crainte de tomber
malade
, comme sa sœur). (1) Toute cette première parti
des convulsions dans son enfance (1). Antécédents personnels. — La
malade
est née à Saint-Denis, où son père habite depuis
t restée 2 ans dans la même place, jusqu'au moment où elle est tombée
malade
et a dû entrer à l'hôpital. En novembre 1886, S
tonnèrent sur le côté droit. Quelque temps après (février 1887), la
malade
entrait pour la première fois à la Salpêtrière. A
es sont arrêtées par la compression de la région ovarienne droite. La
malade
présente en outre des stigmates hystériques perma
rès une nouvelle attaque de chorée rhythmée. Pendant tout ce temps la
malade
assiste ou prend part à des scènes extrêmement va
r par écrit ce qu'elle racontait. Voici un aperçu de ce que disait la
malade
pendant les 8 jours qu'a duré son attaque déliran
peut-être, mais je ne l'ai jamais aimé. Hier, on m'a dit que tu étais
malade
; j'avais peur que tu meures; mais, tu sais, cela
me fassiez mal. Sont-ils drôles? tous ces hommes-là. Oh ! que je suis
malade
, j'ai mal à la tête..... » Le jeudi 21 juin, da
e ne se rappelle rien de ce qui s'est passé. On lui dit qu'elle a été
malade
, elle ne le croit pas. Le soir, au dîner, elle a
e possible. Nous provoquions généralement l'attaque en suggérant à la
malade
, pendant la période somnambulique de l'hypnose, q
éral. Nous nous adressions alors successivement aux divers sens de la
malade
par les procédés dont l'énumération suit : En p
'énumération suit : En plaçant un verre rouge devant les yeux de la
malade
, sa physionomie revêt une expression de terreur,
ts, etc. Nous mettons alors un morceau de camphre sous le nez de la
malade
: « Des habits I... Monsieur Binet, j'ai un rhume
ai assez du jardin, je sors un peu. » Avec du sulfure de carbone la
malade
fait une grimace de dégoût : « Oh ! c'est infect.
les voir... Tiens, si, allons voir la petite Léonie (il s'agit d'une
malade
du service). Elle n'est pas grossière, elle... Oh
r chez nous... Tu sais, je te le dis à toi, ici, j'aurais peur d'être
malade
... » Suit une interruption d'une heure et demie
bientôt quatre ans qu'elle est à la Salpêtrière. nous remettons la
malade
dans son état normal en lui comprimant la région
des hallucinations bien singulières qu'explique le long séjour de la
malade
à la Salpêtrière et la mémoire qu'elle a de tout
impression sensorielle un peu plus compliquée ne provoque chez cette
malade
de modification du délire ni d'hallucination en r
note publiée en collaboration avec Mlle Woltke (d'Odessa) (1). Cette
malade
est, en effet, une grande hypnotique. Après l'avo
e terreur. Un verre jaune donne l'hallucination de grand soleil et la
malade
met ses mains sur ses yeux comme une visière, pou
ls une excitation suggère une hallucination, à l'égard de laquelle la
malade
réagit par des gestes et des jeux de physionomie
uchent de près les manifestations de l'hypnose et de l'hystérie. Le
malade
que nous allons étudier maintenant est un jeune h
utre mort de maladie aiguë. Les trois enfants d'un de ces oncles sont
malades
; ils sont « pris par les jambes. » L'un d'eux ma
res, l'autre le soir à la même heure. Comme il troublait le repos des
malades
, on l'envoya à Sainte-Anne. Mais, pendant le séjo
r laquelle nous reviendrons plus loin. Les attaques dont souffre le
malade
sont des attaques d'hystérie le mieux caractérisé
que d'une autre manière. Il suffisait pour cela de faire fixer par le
malade
un objet, le bout du doigt, par exemple, placé à
uelque distance de la racine du nez. Au bout de quelques secondes, le
malade
commençait à renverser la tête en arrière et à ex
r quelques mouvements de déglutition. Si on arrêtait là l'épreuve, le
malade
disait ressentir tous les phénomènes de l'aura, b
s, les yeux sont grand ouverts, clignant peu. De plus, on note que le
malade
n'est pas contracturable, ni par la pression sur
réellement le délire, ni modifier à notre gré le mode de réaction du
malade
aux impressions que nous lui fournissons. C'est a
f... dessus... menez-la donc chez le pharmacien... O'te femme-là est
malade
... Ah! c'est bien fait, toi, si tu t'étais pas ta
t donner une idée parfaite du délire tant provoqué que spontané de ce
malade
. Il faut le voir marcher, gesticuler, peindre sur
le tout à fait caractéristique. Nous avons vu chez notre précédente
malade
qu'il était absolument impossible de modifier le
te ! Tortillard ! » Malgré cette impressionnabilité à la parole, le
malade
est cependant encore dans un état de concentratio
c-similé de trois feuillets sur lesquels nous avons fait écrire notre
malade
(Fig. 1, 2 et 3). M. Mesnet, dans son mémoire s
ait absolument identique (l). Après avoir enlevé successivement à son
malade
tous les feuillets sur lesquels il avait écrit, i
e de la chanson commencée dans la Figure 1. Le feuillet sur lequel le
malade
écrivait la première partie, a été soustrait vive
s caractères. Fig. 3. — Accentuation el ponctuation ajoutées par le
malade
sur un feuillet blanc et relatives à la chanson d
'attaque hystérique. * * * Nous avons vu chez nos deux derniers
malades
la crise somnámbulo-delirante précédée des autres
re catégorie rentre à bon droit le deuxième cas de M. Mesnet. Chez ce
malade
« la transition de la santé à la maladie se fait
homme, « précédé d'un malaise, d'une pesanteur vers le front, que le
malade
compare à l'étreinte d'un cercle de fer. » N'est-
ères du délire lui-même, si parfaitement identique à celui des autres
malades
que nous avons examinés, et nous n'aurons point d
catégorie. D'autre part, à la lumière des connaissances nouvelles, le
malade
de M. Mesnet, s'il se présentait aujourd'hui, app
i résoudre, nous semble-t-il, d'après les caractères propres tirés du
malade
lui-même, mais qui se trouve singulièrement amoin
« c) Le somnambulisme apparaît sous forme d'accès distincts chez une
malade
qui, d'autre part, a des attaques convul-sives ou
'autres signes d'hystérie. » Cette catégorie de cas comprend celui du
malade
de M. Mesnet. La seconde englobe précisément ces
Mais revenons à nos cas de somnambulisme. Nous dision s donc que nos
malades
Schey... et Poign... représentaient des types com
réditaires névropathiques sont donc fort nettement accentués. Notre
malade
, né à Lyon, est entré au collège chez les jésuite
uel est normal. De plus : achromatopsie et polyopie monoculaire. Le
malade
nous dit qu'il est hypnotisable et que dans les s
. On verra plus loin quel est l'état dans lequel on met en réalité le
malade
à l'aide de ce procédé. La main droite est le s
édé. La main droite est le siège d'un léger tremblement qui gêne le
malade
pour écrire (Voir planche II le spécimen de son é
e guère que pendant cet^acte. Au repos il n'est pas appréciable. Le
malade
décrit ainsi une de ses crises nerveuses, d'après
but de son séjour à la Salpêtrière. Deux jours après son entrée, le
malade
nous prie de vouloir bien l'hypnotiser, comme on
pression sur les globes oculaires. Au bout de quelques secondes, le
malade
présente des mouvements de déglutition et de régu
bras soulevé reste, raidi, dans la position qu'on lui donne. Puis le
malade
est agité de quelques frissonnements et bientôt l
ques frissonnements et bientôt les membres redeviennent souples et le
malade
reste assis, calme, la tête un peu inclinée sur l
e la scène vint confirmer nos soupçons. Quelques instants après, le
malade
, les yeux toujours fermés, commence à réciter à v
moment, nous lui crions dans l'oreille droite : « Des soldats ! » Le
malade
cesse sa citation d'Horace, et au bout de quelque
ce. On frappe alors quelques coups de gong, légers et rhythmés : Le
malade
prend une attitude plus calme, qui semble exprime
it de la face, qui était anesthésique à l'état de veille; aussitôt le
malade
manifeste que la sensation est perçue, en faisant
les mouches !... » On frappe de nouveau quelques coups de gong; le
malade
se frotte les yeux, comme quelqu'un qui s'éveille
, à l'aide des caractères propres du délire que présentait ensuite le
malade
, de distinguer cet état de somnambulisme hystériq
herchant à explorer la sensibilité, on ferme avec la main les yeux du
malade
, qui retombe aussitôt dans son attaque. On observ
Au bout de quelques secondes, les membres redeviennent souples et le
malade
reprend l'attitude calme d'une personne qui somme
avec les doigts, en frappant sur une table, une marche militaire : le
malade
, les yeux fermés, tourne la tête à droite et à ga
On lui présente sous les narines un flacon de sulfure de carbone. Le
malade
, avec dégoût : « Ça ne sent pas les roses d'Al-«
ruit métallique, en frappant sur un aimant avec un morceau de fer. Le
malade
, paraissant s'adresser à (1) En ce qui concerne
tard, on « devient propriétaire, comme le pharmacien Fenayrou... » Le
malade
a quelques frissonnements convulsifs, puis repren
i présente un verre coloré en rouge. Au bout de quelques secondes, le
malade
, avec anxiété, s'écrie : «Oh ! l'incendie... », e
500 lignes de copie !... » On frappe trois coups sur une table. Le
malade
, avec autorité: « En scène, mesdemoiselles !... »
d'artiste), « qui fait le Delaunay au petit pied ! » On présente au
malade
un verre coloré en bleu ; avec admiration: « Oh!
u !... » On frappe quelques coups légers, rhythmés, sur le gong. Le
malade
, avec ironie : « Ne me le faites pas à la marche
n universelle de Paris en 1889). On lui présente un verre rouge. Le
malade
, avec anxiété, s'écrie : « Au feu !... Une femme
onné dans les faits divers de ce genre : « M. Lépine est-il là ? » Le
malade
répond, avec anxiété : « Oui, il est là, près d'u
re..., il va se faire « tuer... » On lui présente un verre bleu. Le
malade
, avec ironie, sur un ton emphatique : « Tiens, je
la chanson de nos 20 ans ! » On frappe trois coups sur la table. Le
malade
, changeant de ton, et comme s'il se parlait à lui
En frappant sur un aimant, on produit comme le son d'une cloche. Le
malade
imitant le ton des employés : « Chillon !... e Ve
ppant sur une table avec les doigts, on imite le bruit du tambour. Le
malade
, se parlant à lui-même avec tristesse : a C'est u
nement, « manque de majesté... » On fait passer sous les narines du
malade
un flacon d'eau do Cologne. Vivement, et sur un t
dresse : « Je t'aime toujours « bien... » On frappe sur le gong. Le
malade
, étonné, et avec ironie : « Qu'est-ce que cette g
e grosse caisse?... » On fait entendre plusieurs coups de sifflet. Le
malade
, toujours sur le même ton : « Qu'est-ce que ce si
la musique !... » On comprime la région pseudo-ovarienne droite. Le
malade
a quelques mouvements de régurgitation, puis il s
aujourd'hui, c'est du côté gauche qu'existe un point hystérogène. Le
malade
dit qu'il est mieux à son aise quand l'anesthés
e se rappelle pas qu'hier il s'est endormi. On plonge de nouveau le
malade
en attaque à l'aide de la pression sur les globul
l'interrompt en piquant avec une épingle le côté droit de la face. Le
malade
, portant la main de ce côté et avec mauvaise hume
s l'estomac cette omelette n'était qu'une omelette soufflée... » Le
malade
a quelques secousses convulsives puis de nouveau
e, les yeux fermés. On frappe un coup sur une table, avec la main. Le
malade
, relevant la tête, et fortement: « Entrez!...» Pu
cuisine, ni bourgeois... » On frappe sur une boîte en fer-blanc. Le
malade
avec ironie : « Ah! des chaudronniers..., des fil
e légers coups rhythmés sur un aimant imitant le son d'une cloche. Le
malade
, sur un ton mélodramatique et et avec des gestes
vont se marier, ce grand enfariné là-bas, avec... » A ce moment le
malade
est pris de quelques frissonnements convulsifs.
siaque... » On place un étui cylindrique, rouge, devant les yeux du
malade
. Avec surprise: « Oh! le joli porte-or... ce sont
ont des louis qu'un éditeur m'envoie, sans doute. » Cherchant si le
malade
extériorise ses sensations, on place un prisme de
xtériorise ses sensations, on place un prisme devant l'œil gauche. Le
malade
, avec étonnement : « Tiens, j'ai un monocle... »
ur et se reculant: « Ils viennent vers moi..., allez-vous-en!... » Le
malade
se renverse en arrière : quelques mouvements conv
e : quelques mouvements convulsifs ; puis, résolution musculaire ; le
malade
est calme. On met un flacon de sulfure de carbo
t calme. On met un flacon de sulfure de carbone sous les narines du
malade
. Avec impatience : « Bon ! les senteurs de l'écur
on devrait- bien placerles reporters, de façon... » On réveille le
malade
, en lui soufflant sur les yeux. Il paraît ne pas
s délirantes portent au suprême degré le cachet de la personnalité du
malade
. C'est un journaliste, un « gendelettres », sans
autour de lui, il parlait souvent, dans son délire, de l'hôpital, des
malades
, des médecins, toujours avec cette note sceptique
ibilité d'être influencé par les excitations des organes des sens. Le
malade
, il est vrai, est beaucoup moins actif. Les jeux
s de la chaise où on l'a assis. De plus, le degré de concentration du
malade
est certainement un peu moindre que dans les cas
'est surtout à un autre point de vue que le degré de concentration du
malade
apparaît moindre que dans les cas précédents. Il
tour, et nous avons constaté également que le fait était possible. Le
malade
, pendant son délire, est susceptible d'accepter d
beaucoup, à certains points de vue, au deuxième cas de M. Mesnet, le
malade
acceptait toutes les suggestions. II présentait e
complexité. B... avait eu, pendant la matinée, dans le dortoir des
malades
, une attaque spontanée qui avait été suivie de la
vait doublement réussi. Elle avait prouvé la possibilité d'imposer au
malade
des suggestions multiples et difficiles à admettr
e à un plus ou moins haut degré. Nous avons dit plus haut que notre
malade
est journaliste. Il est aussi poète et fait des v
blée et avec ces fautes évidentes, nous provoquons une attaque et, le
malade
étant dans la phase délirante, nous l'excitons à
gêne tant. Nous avons maintes et maintes fois fait écrire ainsi le
malade
pendant ses attaques de somnambulisme hystérique,
qu'elle donne une idée assez exacte de l'état moral habituel de notre
malade
, plus riche d'esprit que d'écus, un peu désillusi
gèrement « fin de siècle » , pour employer l'expression à la mode. Le
malade
la récitait volontiers spontanément pendant son d
let de faveur. Cette poésie écrite, nous plaçons devant les yeux du
malade
une feuille de papier sur laquelle nous avons écr
urs facile de voir, à l'assurance et à la rapidité avec lesquelles le
malade
écrivait les vers ci-dessus, qu'il ne faisait que
là il est facile de se rendre compte que le degré de concentration du
malade
dans son délire, s'il est bien net, n'est du moin
trop d'hésitation. Quelques jours après son entrée à l'hospice, le
malade
, qui. observait avec intérêt tout ce qui passait
l'hospice un mardi matin, les allures et la physionomie des nombreux
malades
et des personnes de service. Il s'étend peu sur l
ue sans retouches. Trois jours après on recommence l'expérience. Le
malade
prend la plume et, délibérément, sans hésitation,
si au haut de chaque page le dernier mot de la page précédente. Notre
malade
ne manque jamais d'agir aussi à chaque page blanc
cessifs chez cet homme. Cela ne se produit pas toujours chez tous les
malades
, ou du moins il est impossible de s'en rendre com
ucinatoire ou ecmnésique, ce qui domine, c'est ceci, à savoir que les
malades
sont en proie à un délire plus ou moins actif, to
de ce délire consiste également dans le cachet individuel que chaque
malade
imprime à ses idées délirantes et qui dépend de c
le délire varie suivant la profession, l'éducation, l'instruction du
malade
, suivant ses idées ou ses préoccupations du momen
llucinations et de ses conceptions délirantes. Enfin, notre dernier
malade
, de B..., le journaliste, est avant tout un ouvri
e morale. Nous pourrions rappeler aussi à ce point de vue le second
malade
de M. Mesnet. Deux périodes paraissent avoir fait
trouvait sur la scène. Cette note individuelle apportée par chaque
malade
dans son délire, loin de constituer une différenc
hystérique est une simple réminiscence des pensées qui ont occupé les
malades
hors l'état d'attaque (1). » Une pareille affirma
souvent l'occasion de citer au cours de ce travail. Chez sa première
malade
(1860), il note que « les déterminations et les a
orte, à l'appui de son opinion, l'observation fort intéressante d'une
malade
qui, à la suite d'une peur occasionnée par le réc
Le délire ecmnésique deMM.PitresetBlanc-Fontenille(2), dans lequel la
malade
se croit reportée à une période antérieure, quelq
açon d'interpréter les choses. Evidente dans le délire spontané des
malades
, cette note individuelle, due à leur éducation, à
'avait déjà notée. Dans son premier mémoire, il écrit, à propos de sa
malade
, « que la sensation n'est éveillée en elle qu'aut
on étendue. » C'est pour cela que nous ne pouvons intervenir chez ces
malades
que d'une façon détournée, c'est pour cela aussi
uels sont les caractères de ces hallucinations provoquées, comment le
malade
s'empare à sa guise de l'impression reçue, la tra
ogie frappante a pu être parfaitement mise en lumière chez une de nos
malades
, la nommée Schey..., qui était en même temps hypn
at. La seule différence essentielle a été que, dans la catalepsie, la
malade
ne rend compte de l'idée dominante que par des ge
viter les redites, nous renvoyons le lecteur à l'observation de cette
malade
donnée plus haut en détail. Quoi qu'il en soit
able dans l'une que dans l'autre. Peut-on dire qu'il y ait chez ces
malades
un véritable dédoublement de la personnalité? Oui
ils que nous avons donnés touchant la rédaction de la nouvelle que le
malade
corail) Gilles de la Tourette. — L'hypnotisme et
t approprié que le nommé de B... Et il est bon de dire que de pareils
malades
ne se rencontrent pas souvent. Chez la plupart de
il nous semble, que de conserver ce nom à cette catégorie spéciale de
malades
, dont nous nous occupons ici. Mais aujourd'hui le
point certaines réserves à faire. (V. la note, page 162). (G. G.).
malades
de ces autres sortes de somnambules, M. Oharcot p
nocturne. Nous avons été à même d'observer un pareil fait chez deux
malades
, dont l'une, en particulier, était entrée à la Sa
isait cesser en touchant un point hystérogène et en ramenant aussi la
malade
à l'état de veille, au milieu de quelques convuls
eprésentant un rudiment d'attaque. Il en était de même chez une autre
malade
, grande hysté- Charcot, t. ii. H rique, qui a
mbules ne sont en réalité que des somnambules hystériques. Une de nos
malades
, que l'on avait crue longtemps simple noctambule,
era fort possible pour qui n'y regardera pas de très près. Voici un
malade
, tranquillement assis sur une chaise. Nous lui fe
ue instantanément, soit au bout d'un certain temps, nous voyons notre
malade
exécuter quelques mouvements de déglutition, se r
ar là, combien ils diffèrent l'un de l'autre. Cela est arrivé pour la
malade
de M. Garnier, dont nous avons sommairement racon
ent raconté l'histoire. Nous avons pu également l'observer chez notre
malade
Schey..., et c'est même d'après elle que nous ven
nambulisme dans la catégorie de l'hypnose, bien qu'il admette chez sa
malade
l'existence de l'hystérie, rendue grossièrement m
que tout médecin expérimenté doit arriver à hypnotiser 80 0/0 de ses
malades
, et que « tout homme est par lui-même plus ou moi
s suggestible et par conséquent hyp-notisable ». 11 existe d'autres
malades
qui affectent avec les somnambules hypnotiques de
variabilité tenant à l'éducation, la profession, le milieu social du
malade
qui, sous l'empire de ces influences diverses, in
(Dédoublement hystérique Ue la personnalité (2). Messieurs, \ La
malade
qui va faire l'objet de notre leçon d'aujourd'hui
es somatiques et psychiques du grand hypnotisme existaient chez cette
malade
à l'état de veille d'une façon permanente. Or, ce
, ce n'est pas ainsi que les choses se passent, et, en réalité, cette
malade
présente deux états; c'est là, en somme, un exemp
ous signaler le passage suivant que j'em (1) Voir au sujet de cette
malade
n° XXVII, p. 67. prunte à un travail que vient
exposerons l'histoire, très curieuse, comme vous allez voir, de notre
malade
actuelle. Hab... est née à Saint-Denis le 15 dé
taques convulsives et doit quitter son service. Elle est reçue, comme
malade
cette fois, à Necker d'abord, puis à La-riboisièr
ter ensemble les caractères de l'une et de l'autre personnalité de la
malade
. Dans sa seconde personnalité, dans l'état B, H
te, elle sait lire, écrire et calculer dans cet état B ; c'est qu'une
malade
du service (la nommée L...) a entrepris de l'inst
et la contracture somnambuliquepar le simple frôlement de la peau. La
malade
est éminemment suggestible ; il est facile de lui
'état prime, état A. Dans cet état, où vous la voyez maintenant, la
malade
est très notablement modifiée en ce qui concerne
Elle ne sait plus ni lire, ni écrire, ni calculer et affirme que la
malade
L..., qui, vous vous le rappelez, lui a servi de
l y a à considérer un certain nombre de nuances qui font que tous les
malades
, bien qu'identiques quant au fond, ne se ressembl
tions délirantes, modifications d'ailleurs toujours imprévues chez le
malade
qu'on examine pour la première fois, pour cette r
ode somnambulique antérieure; et cela avec une précision telle que le
malade
en question était capable, pendant une crise, de
ir qu'il est délirant. C'est ainsi que cela se passait chez un de mes
malades
(Voir plus haut n° XXVIII, p. 134,obs. du nommé d
e ressemblance avec l'état normal est singulièrementaccentuéechez les
malades
de ce dernier genre, et il est quelquefois fort d
n en trouvera une preuve bien convaincante dans ce fait que l'une des
malades
, dont l'observation est plus loin, a pu rester en
iculière, d'autant plus difficile à dépister dans bien des cas que le
malade
n'attire pas spontanément l'attention sur ce suje
en somnambulisme. » C'est qu'en effet, pendant son état second, la
malade
a conservé la notion très exacte des faits accomp
ans doute par un certain degré de blépharospasme), ce qui fait que la
malade
est obligée cle relever la tête pour regarder les
ces, dont l'excitation fait cesser l'attaque à forme spéciale dont la
malade
est affectée, en provoquant quelques phénomènes c
utes les transitions possibles. Eh bien, nous allons trouver, chez la
malade
de M. Dufay, une transition entre les derniers ex
ontrée l'allure d'attaque hystérique que revêt bien nettement chez la
malade
de M. Dufay chaque accès de condition seconde. Le
avoir eu l'intention de commencer. » M. Dufay put observer chez sa
malade
ces phénomènes de dédoublement de la personnalité
ésiques. * * * L'élément hystérique, qui saute aux yeux chez la
malade
de M. Dufay, est encore bien plus accentué dans l
n plus accentué dans le cas qui a été rapporté par F. Vizioli (2). Le
malade
observé par cet auteur est un jeune homme de ving
breux exemples. Quoi qu'il en soit, dans les crises que présente le
malade
de M. Vizioli, l'élément hystérique est largement
ercle, suivie d'attitudes passionnelles variées pendant lesquelles le
malade
parle, crie, chante, gesticule. Cette période, do
compagné d'une perte complète de la connaissance et de la mémoire, le
malade
n'ayant aucune notion des actes de sa vie ordinai
un retour de la connaissance et une lucidité mentale surprenante. Le
malade
a les yeux fermés comme dans les deux autres stad
indéfinie. Le sommeil n'aurait point de fin si l'on ne réveillait ce
malade
artificiellement, en lui ouvrant les paupières
t Rev. de l'hypnot. expèrim. et thèrap., 1er mars 1888, p. 257). La
malade
de M. Ladame, jeune fille de 27 ans, a une hérédi
les caractères qui distinguaient chacune des deux personnalités de sa
malade
. « Pendant l'état second, Mlle X... change comp
n de noter, en passant, que M. Ladame n'a jamais constaté, chez cette
malade
, d'anesthésie cutanée ni aucun autre stigmate d'h
oublement de la personnalité. Celle-ci lui succède immédiatement ; le
malade
sort de l'une pour tomber dans l'autre, comme cer
second. En ce qui concerne le souvenir, il est bizarre de voir que la
malade
, bien que se souvenant dans l'état II de tous les
n est à peu près de même dans le cas dû à M. Bo-namaison (1). Chez sa
malade
les facultés paraissaient plus affinées dans l'ét
algie du même côté, clou hystérique, etc.; hémiamyosthénie gauche. La
malade
fait usage d'apiol pour ramener les règles dont l
au sortir de la courte phase cataleptoïde qui en marque le début, la
malade
, par une inspiration profonde, entre dans l'état
s revenue à l'état normal. « Pendant l'attaque de somnambulisme, la
malade
a gardé le souvenir de tout ce qui s'est passé pe
s attaques de somnambulisme précédentes. « Quelquefois cependant la
malade
paraît avoir oublié, pendant l'état second, les f
u'on avait auparavant servi le dîner. « Revenue à l'état normal, la
malade
a complètement oublié tout ce qui s'est passé et
bliés pendant l'état normal. « Comme nous l'avons dit plus haut, la
malade
entre en somnambulisme chaque soir entre six et s
it quelquefois pendant plus d'une heure, cessant quand on réveille la
malade
pour reprendre dès qu'elle va se rendormir. La ma
on réveille la malade pour reprendre dès qu'elle va se rendormir. La
malade
en a à peine conscience... » Ajoutons enfin que
ormir. La malade en a à peine conscience... » Ajoutons enfin que la
malade
était hypnotisable et que l'on pouvait provoquer
pnotisme. M. Bonamaison a utilisé avec succès cette disposition de sa
malade
au point de vue thérapeutique. En ce qui concer
as de Dufay, de Ladame, l'état II est relativement plus agréable à la
malade
que son état normal après les premières crises. D
l, et portent alors sur toutes les périodes d'état second. Si cette
malade
entre dans son vigilambulisme par l'intermédiaire
elle revient à l'état normal. Avant d'arriver à l'histoire deb deux
malades
bien connus de Camuset et d'Azam, qui, par leur i
ar M. Verriest (1) est particulièrement intéressant en ce sens que sa
malade
présentait dans les deux états des phénomènes mor
normale sont devenues de plus en plus courtes et, actuellement, cette
malade
vit presque continuellement dans son existence se
ce première ; celle-ci ne dure pas, en général, plus d'une heure ; la
malade
en profite pour se désaltérer, puis elle s'assoup
ecousses nerveuses se produisent dans les membres supérieurs, puis la
malade
ouvre les yeux ; alors elle ne sait plus où elle
l'hypnotiser et de la réveiller comme précédemment. Dans cet état la
malade
est gaie, sa figure est souriante, elle cause vol
les deux états sont complètement séparés et dans aucun d'entre eux la
malade
ne se souvient de ce qui s'est passé dans l'autre
alyser, en raison du grand nombre d'auteurs qui se sont occupés de ce
malade
et qui ont publié le résultat de leurs observatio
e les mains de MM. Bourru et Eurot. A cette époque (avril 1885), le
malade
est atteint d'une hémiplégie motrice et sensitivo
'hémiplégie par les moyens œsthésiogènes, placent un aimant auprès du
malade
. Peu de temps après, une petite crise se déclare
est transférée au côté gauche; le caractère s'est modifié en bien. Le
malade
est à Bicètre, salle Cabanis, service de M. J. Vo
s de son existence. A la suite d'une autre application d'aimant, le
malade
se croit à Mâcon, en 1881, et a oublié tout le re
te, on assiste au développement d'une véritable petite crise, puis le
malade
est soldat dans l'infanterie de marine, en garnis
milieu de la succession de tous ces états variés de personnalité, le
malade
se souvient de toute sa vie, sauf la seconde part
res procédés analogues, et aussi par la suggestion hypnotique (car le
malade
est hypnotisable), MM. Bourru et Burotont pu prod
à reconstituer avec certitude l'histoire détaillée de la vie de leur
malade
, dont les circonstances ainsi dévoilées par lui-m
ts où il était passé. Sorti de l'hôpital militaire de Rochefort, le
malade
fut transféré à l'asile de Lafond où, confié aux
e crois nécessaire d'insister une fois de plus sur la manière dont le
malade
entrait dans ses divers états de personnalité ou
ne comprendrai pas le cas de M. Tissié (1) pour cette raison que le
malade
, dans son état second, était sous le coup d'une i
bien connu de M. Azam, celui de Félida X... M. Azam a observé cette
malade
pendant une longue période de trente-deux ans (18
peu près guérie. » Reste à savoir s'il n'eût pas mieux valu pour la
malade
guérir dans l'autre sens, comme M. Azam espérait
0. Elle est encore actuellement dans le service de clinique. Ces deux
malades
ont été présentées à diverses reprises par M. Oha
personnels et la vie antérieure de Marguerite. L'interrogatoire de la
malade
mettra ultérieurement les faits en lumière. C'est
ssait, interrompu par quelque attaque convulsive, on s'aperçut que la
malade
ne pouvait plus marcher, qu'elle avait les jambes
entrée à l'hospice, quelques instants après l'admission, alors que la
malade
, encore entourée de sa famille, avait eu tout jus
a famille, avait eu tout juste le temps de pénétrer dans la salle des
malades
pour y déposer ses affaires, que je l'ai prisedes
Je commence par décrire cet état parce que c'est celui dans lequel la
malade
se trouve le plus ordinairement. En réalité, bien
ar MM. Egger et Lereboullet pour désigner l'état second de Félida (la
malade
de M. Azam dont l'observation est résumée plus ha
l'employer. Mais cette jeune fdle d'apparence normale est cependant
malade
; elle présente des troubles qui méritent d'attir
50° à droite (v. Fig. 1) et une dyschromatopsie presque complète : la
malade
ne voit plus que le rouge. Fig. 4 — Champ visue
otion de la vie antérieure, autrement dit de la personne première. La
malade
connaît, on l'a vu, le nom de son père, son adres
endant sa maladie. A partir de ce moment la nuit est complète et la
malade
n'a pas la moindre notion de ce qui s'est passé a
que journalière de la vie. Mais ce qu'il y a de bizarre, c'est que la
malade
conserve pour ainsi dire automatiquement la corre
qu'elle est à l'hôpital, elle a lié connaissance avec la plupart des
malades
du service et, en particulier, successivement ave
la Salpê-trière et, en particulier, une sorte de grand jardin où les
malades
vont se promener pendant la journée et que l'on a
e cela se passait pendant le jour) à une (1) L'observation de cette
malade
a été publiée dans une leçon de M. Charcot sur l'
s gaiement. Mais ce n'est pas tout : le jour même de l'entrée de la
malade
à l'hôpital, je m'aperçus qu'elle présentait cert
peau on fait contracturer les muscles sous-jacents; d'autre part, la
malade
accepte à peu près sans résistance toutes les sug
re de la visite, il revint seul dans l'après-midi, s'aboucha avec les
malades
dans les jardins de l'hospice. Il leur proposa de
inqualifiable conduite. On voit par cet exemple à quel degré notre
malade
est suggestionnable. L'expérience de la photograp
graphie le prouve encore surabondamment. On met devant les yeux de la
malade
un carré de bristol, au verso duquel on a fait au
M. Charcot, tel qu'il se présente le plus habituellement aux yeux des
malades
, assis dans son fauteuil, dans son cabinet, à l'h
orsque l'hallucination est bien fixée, on place, hors de la vue de la
malade
, le bristol marqué, dans un paquet d'autres carte
que temps, une demi-heure, quelques heures, un jour, on présente à la
malade
le paquet de cartes en lui disant d'y chercher, q
t employer ici ce terme, et être transportées dans l'état A. Alors la
malade
, pendant une période d'état normal provoquée, voi
empiéter sur la Charcot, t. ir. 15 description de l'état A, que la
malade
dans celui-ci ne prend pas de la même manière, pa
ssez intéressante à noter et qui monlro bien cette indifférence de la
malade
dans l'état B, à laquelle je faisais allusion plu
t que pendant la nuit, commençant peu de temps après le coucher de la
malade
et cessant le matin au moment du réveil, pour fai
de l'état B. Il dure donc seulement oendant la nuit, de sorte que la
malade
dort sa vie normale. Mais après quelques investig
confusion avec l'autre, est un trouble particulier de la motilité. La
malade
ne peut pas marcher. Elle n'est pas paraplégique,
e psychologique, p. 130), qui cite également (p. 108) quelques cas de
malades
paraplégiques à l'état de veille et parfaitement
visuel est beaucoup moins prononcé (60° à gauche, 70° à droite) et la
malade
distingue parfaitement bien toutes les couleurs (
ce qui concerne la description des phénomènes de l'état A chez cette
malade
, à la description ci-dessus de l'état B. J'ai sui
érisant chacun des deux états, nous constatons que, dans l'état A, la
malade
a absolument perdu toutes les manifestations hypn
table, produire subitement un grand bruit, même avec un fort gong, la
malade
manifeste de l'agacement, mais elle reste dans so
longue observation de chaque jour, à laquelle nous avons soumis notre
malade
, on peut dire, et on verra plus loin l'importance
i cependant là-dessus l'attention de Marguerite F..., l'amie de notre
malade
, et cette jeune fille m'affirma que le matin au r
aucoup moins violente, les poings se ferment, les bras se tordent, la
malade
se renverse en arrière, ébauchant un arc de cercl
e Ton provoque artificiellement le passage d'un état dans l'autre. La
malade
étant habituellement pendant le jour dans l'état
onvulsives. Tout cela dure quelques secondes et, quand c'est fini, la
malade
est dans l'état A, astasique-abasique, non sugges
ifs se produisent et l'état B est rétabli. Au mois d'avril 1891, la
malade
quitta le service toujours dans le même état, éta
n'ai pas besoin d'insister plus longuement sur l'observation de cette
malade
. J'ai mentionné chemin faisant les points les plu
. Eh bien, si, opérant par suggestion verbale, nous affirmons à cette
malade
, non endormie, je le répète, que son bras droit e
antérieure à 1884-1885. Suivant le plan adopté pour notre première
malade
, commençons par étudier l'état B. 1° Etat B (ét
de vigilambulisme). C'est l'état dans lequel, depuis 1884-1885, la
malade
vit habituellement jour et nuit. Il n'est guère i
e, à écrire, à compter et à faire du crochet et de la dentelle, Cette
malade
, interrogée, nous dit en effet que Marie IL... ne
rnes et chefs de clinique de M. Charcot. Il en est de même pour les
malades
qui ont séjourné avec elle à l'hospice. Elle ne s
ns pu, grâce à notre connaissance de sa vie antérieure, adresser à la
malade
des questions précises, dont je donne ici les plu
n somme assez naturel. Mais nous ne pensions pas sur le moment que la
malade
pût reconnaître M. Proust qu'elle n'avait pas v
nterne. » C'était ainsi en effet en 1885. De même pour ce qui est des
malades
, ses compagnes, elle connaît bien B... et P..., m
porte également, dans l'état A, sur les phénomènes hypnotiques que la
malade
présentait à un si haut degré dans le vigilambuli
érations auxquelles nous nous sommes livrés à propos de la précédente
malade
, et qui peuvent être appliquées à Marie H..., nou
econd s'est fait à l'occasion des états de mal successifs auxquels la
malade
a été en proie pendant la seconde moitié de 1884
at B, ce qui explique les divergences existant dans les paroles de la
malade
qui, ramenée en condition première, dit tantôt êt
assage provoqué, était assez longue et violente et nécessitait que la
malade
fût maintenue par deux ou trois personnes. Peu à
heure, pour pouvoir tenir une conversation quelque peu suivie avec la
malade
dans l'état A. Même par les suggestions les plus
es secousses des bras et un arc de cercle. Comme chez la précédente
malade
, la figure ci-contre (Fig. 9) peut servir à schém
st latente depuis cette époque, sauf les dites réapparitions. Cette
malade
est encore actuellement (décembre 1892) dans le s
ans. Comme on le voit par la lecture de ces observations, nos deux
malades
appartiennent à la catégorie dans laquelle il y a
là, ce semble, de quoi différencier profondément ces deux espèces de
malades
. Le dédoublement de la personnalité existe chez t
au réveil, tandis que, au contraire, dans l'état de somnambulisme, le
malade
conserve non seulement la notion de sa personnali
ystérique. Dans tous les cas, ce qui incite encore à considérer ces
malades
comme dédoublés en deux personnes, c'est que, dan
ans l'un et dans l'autre. D'une façon générale, dans l'état second le
malade
conserve la notion de son être, contrairement à c
viendrons donc point. Outre cette conscience intime de son être, le
malade
conserve encore dans l'état second un certain nom
ersiste dans son entier. Je n'en veux pour exemple que celui de notre
malade
, Marguerite D..., qui savait encore lire, écrire
e fût, d'arithmétique. Dans certains cas, il est remarquable que le
malade
choisit pour ainsi dire, parmi ses acquisitions a
antées, ainsi que je l'ai montré chemin faisant à propos d'une de nos
malades
? Est-ce dû au contraire à ce que la seconde perso
même y voir quelquefois, ainsi que nous l'avons mentionné chez notre
malade
, Marguerite D..., la physionomie plus vive, plus
s que nous avons pu réunir, et n'ont été rencontrés que chez nos deux
malades
. Mais si les auteurs ne les mentionnent pas dans
oublement de la personnalité, mais, étant donné le souvenir que cette
malade
m'a laissé, ses allures pendant son séjour à l'hô
que, à ce point de vue, est celui de Ca-muset. Dans un état donné son
malade
était méchant, emporté, voleur; dans un autre, il
correspondant revenait, soit spontanément, soit artificiellement. La
malade
de Dufay était communicative, gaie dans l'état se
condition normale. Comme on le voit, dans presque tous les cas, le
malade
est, si l'on peut ainsi parler, en meilleure situ
cette sensation de bien-être dans laquelle se trouvent la plupart des
malades
provient encore, d'une autre circonstance. Il est
considérablement dans l'état normal. Il en est de même chez nos deux
malades
que l'hystérie laisse bien plus tranquilles dans
on rencontre, à ce point de vue, des modifications considérables. Le
malade
de Camuset est encore ici le plus caractéristique
et avait un spasme de l'oesophage dans l'état second. Notre deuxième
malade
, Marguerite D..., était atteinte d'astasie-abasie
trouve pas mentionnés dans la plupart des observations. Chez nos deux
malades
, nous avons rencontré des modifications profondes
é dans aucun des autres cas publiés et qui existait chez l'une de nos
malades
. Je veux parler de ce retour spontané périodique
à été observé par M. Azam chez Félida, ainsi que par M. Dufay chez sa
malade
. Celle-ci se couchait en état de vigilambulisme e
que l'état second s'étaitprocluit accidentellement dans la soirée, la
malade
étant restée pendant la journée précédente dans l
ac Nish nous sommes au début en présence d'une attaque de sommeil. Le
malade
de Bonamaison entre dans l'état B par une crise c
ésenté que par quelques secousses des membres supérieurs. Quant aux
malades
de M. Camuset et de M. Azam, il ne peut y avoir a
ans son autre cas (Albert X...). J'insisterai principalement sur la
malade
de M. Dufay, parce qu'elle présente, au point de
pour Marie H... Mais il est des cas de somnambulisme hystérique (le
malade
de B... de notre précédent travail, l'homme de M.
ve les vigilambules dont l'état second se prolonge très longtemps. La
malade
de M. Dufay, par exemple, était concentrée lorsqu
ystérique du casT Cette amnésie n'est en réalité qu'apparente. La
malade
enregistre les faits dans son cerveau : Preuves t
t de nature et d'origine hystérique. Mais, avant de vous présenter la
malade
qui doit faire l'objet de cette étude, il me semb
e plus de trente trois ans, remplie d'événements innombrables dont la
malade
a conservé le parfait souvenir. Or, fait qui mé
ite d'être souligné en passant, durant ce laps de temps oublié par la
malade
(période d'amnésie rétrograde), la mémoire s'est
). Enfin et surtout on s'aperçoit, à partir de ce même moment, que la
malade
est devenue incapable désormais d'enregistrer dan
vous parlais du caractère pourtant si accentué de l'amnésie de notre
malade
. En vous entretenant de la période rétrogade, je
entrevoyez la suggestion post-hypnotique comme méthode curatrice : la
malade
gardera à l'état de veille la trace des suggestio
parviendrons, je l'espère, à la remplir. Avant de faire entrer cette
malade
, je voudrais encore ajouter quelques mots pour vo
ope, quand on la contrarie. Le moment est venu de vous présenter la
malade
. C'est, comme vous le voyez, une femme d'aspect n
nus dans ces trois dernières années, qui nous ont été racontés par la
malade
elle-même et confirmés par le mari et le médecin.
rain déjà prédisposé par l'hérédité. C'est aussi de la bouche de la
malade
elle-même que nous tenons les renseignements rela
dire, conformément au récit qui nous a été fait par le mari de cette
malade
. Tout d'abord, dans la période rétrograde, rien d
ont cité, chacun de leur côté, un exemple de ce genre. Or, chez notre
malade
, il y a eu émotion violente. Ne pourrait-on pas s
. de Bordeaux, 1887, p. 588). environ quatre heures du soir ; notre
malade
venait de quitter une voisine chez qui elle trava
, des voisins est formelle sur la réalité de la scène racontée par la
malade
. Celle-ci du reste, dans le sommeil hypnotique, n
e ajouter, pour vous convaincre entièrement, que dans l'hypnose cette
malade
nous a raconté que la crise avait été précédé de
aire, de dire, d'entendre ou de voir. Les choses vues ou en- (1) La
malade
a eu aujourd'hui une série d'attaques de nerfs oc
fants. Ces crises n'ont apporté aucune modification dans l'état de la
malade
(22 janvier 1892). tendues peu auparavant, elle
c'est là le fait essentiel, capital. Un court interrogatoire de cette
malade
va du reste vous donner un spécimen de son amnési
e pour ce ressouvenir, car elle affirme (1) Avant de questionner la
malade
sur les principaux événements de la période rétro
ent, dans la théorie, de la même interprétation. Eh bien ! chez notre
malade
, il s'agit encore d'une transformation de la phas
hine et je me fis là une petite plaie qui me fit mal pendant (1) La
malade
, qui avait été prise à l'écart, est ramenée devan
facile que de profiter du sommeil hypnotique pour suggestionner cette
malade
et lui rendre ainsi sa mémoire. C'est en effet le
d'ordinaire incluses entre deux crises convulsives. Cependant, notre
malade
ne présentant aucune zone hystérogène, nous nous
simple et peut-être unique dans son genre. Après quelque temps, la
malade
fut confiée aux soins de M. Pierre Janet, profess
s encourageants ont été obtenus. Grâce à la suggestion hypnotique, la
malade
sait, à l'état de veille, le nom de la salle oU e
,l'Institut Pasteur. Ces souvenirs, en vérité peu nombreux encore, la
malade
les fait revivre assez lentement. différents de
ouvelle preuve de l'enregistrement inconscient, dans la mémoire de la
malade
, de tous les faits qu'elle paraissait oublier auj
ontait quelquefois jusqu'à 11 grammes par litre. Nous avons connu des
malades
qui éliminaient saus interruption du sucre pendan
on côté. Eulen-burg3 relève (u° 12 de ses 125 labéliques) le cas d'un
malade
atteint de tabès vrai dont l'urine avait renfermé
s récemment, M. Gilles de la Tou-rette a examiné à la Salpêtrière 100
malades
atteints d'ataxie locomotrice progressive et n'a
Gravelle. Tics. Arriérée. Mélancolie. (1) Ce tableau est celui du
malade
qui fait le sujet de la leçon déjà citée de M. Ch
ve trois cas de diabète sucré avec hérédité névropathique. Une de ses
malades
avait un père epileptique; elle-même avait été at
méd., 1888.) reste fournir ici un exemple de cette association; la
malade
qui en est l'objet a été examinée par M. le profe
u une conduite fort irrégulière : c'est un impulsif. La mère de notre
malade
est morte d'une tuberculose pulmonaire. Une tante
ments et cette gêne ont gagné ensuite le membre inférieur droit. Le
malade
fait naturellement remonter sa maladie actuelle à
dans les urines. On peut résumer les antécédents héréditaires de ce
malade
de la manière suivante : TABLEAU XXI COTE PAT
de l'origine rhumatismale du tabès et que M. Belugou, sur trente-deux
malades
, relève chez dix-sept des antécédents personnels
s ou sœurs qui sont tous morts jeunes d'affections inconnues de notre
malade
. Il ne peut donner de renseignement sur ses gra
aurait pratiqué une incision d'urgence et trois semaines après notre
malade
aurait quitté l'hôpital Saint-Antoine, non complè
(8 à 9 litres par vingt-quatre heures), polyphagie et polydepsie. Le
malade
fut alors envoyé à Cusset, ayant toujours sa post
des urines révèle la pré sence d'une quantité notable de sucre. Le
malade
a de la poly-depsie et de la polyphagie modérées
es réflexes rotuliens. La force musculaire générale est affaiblie; le
malade
se fatigue plus vite que d'habitude, et il se sen
oubles de la vue. Les troubles de la sensibilité sont multiples. Le
malade
se plaint d'engourdissement dans les deux jambes,
dorat sont normaux. L'ouïe est très affaiblie, surtout à gauche où le
malade
n'entend pas le tic tac d'une montre appliquée su
oncée. Atrophie nacrée des papilles. Amblyopie encore peu accusée, le
malade
voit assez nettement, joue aux cartes, etc.. L'
n appréciable. Depuis son entrée dans le service de la clinique, le
malade
a été soumis au régime et au traitement. Dans les
, après avoir duré seize mois. 24 septembre. Ce matin au réveil, le
malade
s'est trouvé paralysé du côlé gauche, sans partic
phie du nerf optique. Les quatre premiers n'existent pas chez notre
malade
. Quant à l'atrophie du nerf optique, inutile de f
remarquer que le développement de l'amblyopie a coïncidé, chez notre
malade
, avec l'institution d'un régime et d'un traitemen
e épi-nière. (Tii. de Paris, 1890.) Antécédents héréditaires. ¦— Le
malade
ne peut donner aucun renseignement précis sur ses
Aliéné. Démence sénile. Colère. Goutteux. 5 frères et sœurs. Notre
malade
. Sœur. Rien à noter. Tabès et diabète. Chorée d
e. Chorée de Sydenham. Antécédents personnels.— K... n'a jamais été
malade
, ni dans son enfance, ni dans son adolescence. A
Signe de Romberg. L'incoordination motrice est absolument typique. Le
malade
appuyé sur une canne progresse en.déviant de la l
les signes de Romberg et de West-phal, les troubles urinaires. Notre
malade
est en outre un véritable diabétique. Deux obje
es extenseurs du pied. Diabèle constaté il y au moins trois ans. Le
malade
a toujours été et est encore gros mangeur et boit
se était sensiblement normale. Depuis cette époque six mois après, le
malade
a repris son régime habituel. En 1889, il eut u
eux ou trois fois par jour; ces accès n'ont pas cessé depuis lors. Le
malade
les distingue très explicitement d'un endolorisse
re. Comme troubles moteurs, incoordination absolument tabétique. Le
malade
ne peut marcher sans aide; il jette follement ses
n'y a aucune espèce de parésie, la force musculaire est intacte et le
malade
résiste vigoureusement, normalement aux mouvement
rocédé de Jendrassik. Le signe de Romberg est poussé à l'extrême ; Je
malade
est incapable de se tenir debout, les yeux ouvert
dix ans « cessa, dit-il-, subitement et définitivement le jour où le
malade
fut frappé d'accidents cérébraux, dus probablemen
dorsale. Les urines et les selles sont si impérieuses parfois que le
malade
a à peine le temps de sortir de chez lui. Diminut
ferme de 10 à 25 grammes de sucre par litre. L'auteur a souvent vu le
malade
depuis cette époque et constata la persistance de
e d'Argyll Robertson. Fischer signale bien le myosis chez deux de ses
malades
, mais outre que cet auteur les met sous la dépend
r de la maladie, un œil est toujours plus affecté, excepté lorsque le
malade
est devenu complètement aveugle, tandis que, dans
uère le temps de se compléter et de produire une amaurose absolue, le
malade
succombait avant cette terminaison (Lecorché, Ïes
iées jusqu'ici parlent toutes en ce sens. Dans le cas d'Oppenheim, la
malade
rendait de 7 à 13 grammes de sucre par litre, soi
e par litre, soit de 21 à 38 grammes dans les vingt-quatre heures. Le
malade
de Roumont dont la quantité d'urine était normale
Celle-ci en effet est d'ordinaire abondante. « Toutes les fois qu'un
malade
rendra dans les vingt-quatre heures une quantité
, d'après les recherches les plus récentes, on pourra affirmer que ce
malade
est atteint de diabète vrai et non de glycosurie
le cortège habituel des glycosuries symptomatiques coexistent chez le
malade
: inconstance, petite quantité de sucre, densit
elques-uns des symptômes de l'ataxie héréditaire font défaut chez nos
malades
: c'est le nystagmus et la déviation vertébrale,
mus et la déviation vertébrale, qui ont été consignés chez cinq des 9
malades
du mémoire de Friedreich. De plus, contrairement
é à des recherches de ce genre systématiquement chez presque tous les
malades
de sa consultation, recueillir un certain nombre
ite méningite passait ses nuits hors de son lit. Frère. 3 sœurs. Le
malade
, bien portants. 32 ans. Epileptique. TABLEA
névropathe. Père. Rhumatismes articulaires souvent répétés. La
malade
. — Mmc X... Syphilis (?) Tabes. TABLEAU XXXVII
ghes Bennet et Thomas Savill (2). Ils ont pu faire l'autopsie de leur
malade
et ont trouvé une lésion du noyau de la sixième p
e brachiale gauche qui était survenue brusquement pendant la nuit. La
malade
resta ainsi pendant deux mois, puis un matin elle
roite par une contraction spasmodique du sterno-mastoïdien gauche. La
malade
mourut un mois après son entrée à l'hôpital, et à
d'intéressant, en remontant à deux générations, au delà desquelles le
malade
ne connaît plus personne. Tous les membres de la
in de 1889. A cette époque, vers les mois de septembre et octobre, le
malade
affirme avoir été complètement anesthésique de to
douleurs en demi-ceinture à gauche. Depuis le mois de septembre le
malade
, s'aperçut d'une notable diminution du pouvoir se
embre, est devenue une impuissance complète. Il faut remarquer que le
malade
, qui a soixante-deux ans, est marié à une femme b
bien dans la journée pour calmer les vertiges que pendant la nuit, le
malade
ne ressent ni sensation vertigineuse, ni sensatio
n d'entraînement vers la gauche. Il disparaît complètement lorsque le
malade
, appuyé au bras de quelqu'un, se met à courir; il
ion et qu'il ne cesse de regarder. Rien d'autre n'est ressenti par le
malade
assis, quand la sensation de vertige qu'il éprouv
t vers la gauche, mais son vertige diplopique persiste toujours et le
malade
tâche de le corriger comme nous l'avons indiqué p
a tête et les yeux sont toujours dans la même position que lorsque le
malade
est assis. Les yeux fermés, rien de spécial à n
Debout, légère oscillation du corps, quelquefois chute en arrière. Le
malade
incline son corps à droite : non pas qu'il se sen
e pas de trace de contracture. Cette faiblesse était bien connue du
malade
, qui s'était aperçu depuis longtemps qu'il traîna
té pratique à plusieurs reprises par M. Parinaud, qui avait envoyé ce
malade
à la Salpêtrière après l'avoir vu à sa clinique p
mmencement de janvier 1890. A cette époque, il constatait déjà que le
malade
avait une certaine tendance à tenir la tête dévié
ns toute l'étendue du champ visuel. Au résumé, dans l'état actuel, le
malade
a une paralysie des mouvements horizontaux, dans
té visuelle ne s'est pas modifiée. Traitement. — Au début on mit le
malade
au traitement antisyphilitique, bien qu'il nie av
sans résultat. Histoire de Vaccident terminal. — Le 27 février, le
malade
commence à ne plus pouvoir se lever à cause de l'
gestion a envahi tout le poumon gauche et la base du poumon droit. Le
malade
ne peut plus retenir ses urines ni ses matières f
otubérantiel, mais d'une localisation un peu différente. Chez notre
malade
, la paralysie tout d'abord unilatérale est devenu
L'hémiplégie gauche, sans participation du facial, qu'a présentée le
malade
, mérite aussi d'attirer notre attention. L'hémipl
ieures du noyau commun n'ont pas été envahies. Les vertiges dont le
malade
souffrait sont en grande partie attribuables à sa
n'avons pas constaté pendant la vie de troubles de la sensibilité. Le
malade
prétendait, il est vrai, avoir été au début de
rande obligeance de pouvoir rapporter in extenso l'observation de son
malade
, qu'il a bien voulu me communiquer, avec les clic
ervice de M. le Dr Brissaud. Antécédents héréditaires. — Le père du
malade
est mort à 48 ans d'une affection intestinale (pr
eint de cataracte. La mère est morte de suites de couches; elle était
malade
de la poitrine. Il a eu sept frères et sœurs, d
o-pneumonie. Antécédents personnels et histoire de la maladie. — Le
malade
a eu à douze ans une scarlatine, sans suites fâch
re, l'action de souffler, avaient déjà été faites dans l'entourage du
malade
, et on s'était aperçu qu'il éprouvait une grande
ler accompagner son frère qui part comme soldat. De 1870 à 1886, le
malade
peut marcher assez bien pour aller travailler à l
igts, en particulier du pouce, et de la main, cpui oblige dès lors le
malade
à tenir ses outils entre l'index et le médius.
on lui met des pointes de feu le long du rachis. De 1886 à 1890, le
malade
remarque que sa face grossit, que ses lèvres sont
scles. Le membre supérieur droit peut être utilisé directement : le
malade
arrive à porter ses aliments à sa bouche avec l
et l'index; la tête est fléchie en avant et rapprochée de la main. Le
malade
tient sa plume à écrire comme sa fourchette. Le m
palement dans ces derniers temps, en particulier pendant le séjour du
malade
dans le service. Les deux articulations tibio-t
iratoires imputables à la paralysie du diaphragme. Pour marcher, le
malade
cambre son bassin et a l'aspect lordosique. Les m
ause. Pour passer de la position assise à la position verticale, le
malade
est obligé de s'appuyer sur un objet voisin avec
Les mâchoires* sont plus employées que les lèvres dans la parole. Le
malade
ne peut former la circonférence labiale de la let
droite par sa pointe. Il n'y a pas de troubles de la déglutition. Le
malade
n'a pas remarqué que sa voix soit modifiée. La
ngée. Conservation parfaite du sens musculaire. En octobre 1890, le
malade
a eu une hydarthrose des deux genoux, survenue pe
alement ici, il est bon de signaler deux phénomènes constatés chez ce
malade
et qui sont un peu anormaux dans la myopathie pro
ce diagnostic, qui est imposé par tous les autres signes : habitus du
malade
, envahissement delà face, localisations spéciales
de ne pas y attacher une importance décisive, en particulier chez le
malade
de M. Brissaud. Mais le point le plus important
e n'étaient pas non plus des muscles régénérés, mais bien des muscles
malades
, chez lesquels l'évolution myo-sclérosique avait
peut s'affirmer, mais encore par ses localisations spéciales chez ce
malade
. Je ne parle pas ici de la face, au niveau de laq
les muscles ou les groupes de muscles pseudo-hypertrophiques, chez le
malade
de M. Bris-saud, on constate précisément que la p
e édition. Paris, 1872, p. 595 et suivantes. non, constaté chez ses
malades
lorsqu'il décrivit la forme infantile héréditaire
ltoïde droit et du triceps de la cuisse gauche. L'observation de ce
malade
a été publiée en 1890, dans la Revue de médecine,
la maladie s'accentue. Le bras droit s'affaiblit, ce qui détermine le
malade
, qui était garçon d'hôtel, à changer de métier et
diée chez les myopathiques avec M. Souques (1). C'est d'ailleurs ce
malade
même que nous avons présenté à la Société a,natom
lume et sa consistance apparents. 11 est en effet très affaibli et le
malade
, pour porter son bras jusqu'à l'horizontale, tran
t, si nous en jugeons d'après l'examen actuel et d'après les dires du
malade
. Us ne sont pas, c'est certain, sans aucune actio
ces noyaux de pseudo-hypertrophie, qui n'existaient pas à l'entrée du
malade
à la Salpêtrière. Rien de semblable ne s'observ
s sensiblement diminué. Je n'insiste pas sur l'habitus extérieur du
malade
, sur son ensellure, sur sa démarche. Ces phénomèn
étaient très accentuées au niveau du genou et du tendon d'Achille, le
malade
était confiné au lit depuis plusieurs années. Il
ant la vie, MM. P. Marie et Onanoff (1) avaient déjà constaté chez ce
malade
une déformation crânienne, dont ils ont donné la
ui n'étaient pas confinés au lit. Nous vous présentons à ce propos un
malade
, le nommé B..., qui, atteint de la forme facio-sc
donnée plus haut avec assez de détails. C'est, en effet, un des deux
malades
cités dans le numéro précédent et qui, atteint de
, et l'an dernier MM. Le Noir etBezançon l'ont constatée chez ce même
malade
que nous vous présentons aujourd'hui et dont ils
tout dans les cas difficiles. Il est certain qu'à première vue, si le
malade
ne porte pas sur sa face le cachet typique de sa
des cas, pour leur permettre de prendre leurs précautions, ou bien le
malade
, au moment où il est sous le coup de (1) Travai
également du cadre de l'aura certains phénomènes, qui, chez quelques
malades
, précèdent, à échéance plus ou moins longue, l'ac
paraît la règle : l'aura semble rare. Mais si l'on pousse un peu les
malades
, si on aide leurs souvenirs en dirigeant leur mém
dre que dans l'hystérie. Cependant il existe des cas dans lesquels le
malade
ne signale aucune espèce d'aura précédant l'accès
non pas tant à l'absence réelle de l'aura qu'à l'ignorance forcée du
malade
. Ce sont les cas dans lesquels les accès sont exc
els les accès sont exclusivement nocturnes et complètement ignorés du
malade
. Alors il ne les connaît que 13 lendemain matin s
ent au nombre de quatre (n0s 45, 49, 59 et 70 du tableau). D'autres
malades
à accès nocturnes, au contraire, sont réveillés a
es manifestes. C'est ce qui explique le relativement petit nombre des
malades
qui composent notre statistique (soixante et onze
compression. Nous avons également rejeté hors de notre cadre tous les
malades
atteints de sclérose cérébrale infantile avec ou
aralysie. Leur témoignage, car c'est la plupart du temps aux dires du
malade
qu'il faut se conformer, ne nous paraissait pas a
lus difficile entre l'hystérie et le mal comitial. Mais chez tous les
malades
de cette catégorie, dont nous donnons l'histoire,
e des constatations positives, pour éviter les longueurs. Mais chaque
malade
a été examiné entièrement à l'aide d'une sorte de
ous parlions plus haut. Nous ne donnerons pas les observations de ces
malades
; on en trouvera la nomenclature dans le tableau
mouvements de salutations involontaires, d'une violence telle que la
malade
serait renversée à terre si elle ne se faisait im
sensation douloureuse de tiraillement dans la région stomacale. La
malade
n'est pas encore réglée. Observation IX. Del...
ait même pas défaut avant les accès nocturnes; la colique réveille la
malade
de son sommeil et l'accès se produit dans les mêm
et jamais à l'hystérie. » C'est exactement ce qui arrivait chez la
malade
de l'observation IX. La crise avait lieu au water
orés successivement en rouge, bleu, vert et violet. En même temps, la
malade
entend une voix d'homme qui rit. Se produit const
me qui rit. Se produit constamment avant chaque attaque. De plus la
malade
présente depuis deux mois, dans l'intervalle des
, migraine, rétrécissement du champ visuel. Nous n'avons plus revu la
malade
depuis cette époque. Ce cas est rendu curieux p
constituait l'aura était bien différent du scotome scintillant et la
malade
savait parfaitement les distinguer l'un de l'autr
n, nous ne saurions être affîrmatifs à ce sujet, n'ayant plus revu la
malade
six mois après la disparition des symptômes. 4°
istant en une hallucination auditive pure. Un autre se rapporte à une
malade
chez laquelle l'aura revêtait la forme du syndrom
s et l'assourdit. Depuis l'âge de 14 ans (apparition des règles) la
malade
est sujette à des attaques d'hystérie, précédées
les accès de petit mal. Quelquefois, mais rarement en proportion, la
malade
se livrait aux soins du ménage. Le plus souvent e
tion XIX. Legr... Marie, 21 ans. Père nerveux, mère migraineuse. La
malade
est une enfant du siège de Paris, née d'une mère
ritable réminiscence et non d'une hallucination auditive. En effet le
malade
n'entend pas dans l'oreille l'air de la vieille c
senter avec l'aura hystérique. Selon lui, au degré le plus simple, le
malade
se plaint seulement d'avoir mal à l'estomac d'une
s périodes d'état de mal d'une durée de douze à quinze heures. La
malade
n'a pas le souvenir de l'aura, mais la mère affir
ènes de l'aura hystéroïde paraît bien avérée dans ce cas, bien que la
malade
ne se souvienne pas de les avoir ressentis. Mais
oureuse, vague, remontant de l'estomac vers la gorge. Chez les deux
malades
qui précédent l'aura hystéroïde est tout à fait f
x fois par mois. L'aura n'est pas constante. Lorsqu'elle existe, la
malade
a le temps de se garer d'une mauvaise chute, sino
la gorge et l'étouffer. Comme on le voit, chez ces trois dernières
malades
, les phénomènes ont acquis plus de développement
de l'aura hystérique) que de l'attaque qui la suit et de l'examen du
malade
au point de vue de l'hystérie, seront, dans la ma
roïde s'accompagner d'hallucinations de la vue et du toucher, etc. La
malade
semble créer à son gré l'association de phénomène
de grand mal et de petit mal. Aura très courte, ne prévenant pas la
malade
assez à temps pour lui éviter des blessures dans
énérale. Durée variable, mais toujours suffisante pour permettre à la
malade
d'éviter la chute. Il existe quelques accès avort
battements de cœur. Pas d'affection cardiaque. L'aura chez ces deux
malades
est absolument la même en ce qui concerne les phé
ènes qui les constituent, diffèrent en somme pratiquement chez chaque
malade
. Dans un cas, en effet, elle est courte, au point
haque malade. Dans un cas, en effet, elle est courte, au point que la
malade
incapable d'éviter la chute se blesse souvent en
brûlure qu'elle se fit ainsi. Nous retrouvons dans l'aura de cette
malade
le phénomène visuel du scotome scintillant que no
dangereuse, plus courte est l'aura et par suite moins avertie est la
malade
. Jusqu'ici nous n'avons examiné que des cas dan
ourdonnements dans les oreilles. On est donc en présence chez cette
malade
d'une association de phénomènes auditifs, visuels
n évolution, sa durée. Dans l'hystérie, elle attire l'attention des
malades
, qui l'ignorent rarement ou qui en rendent facile
lepsie, au contraire, elle reste presque toujours au second plan ; le
malade
parle de son attaque et spontanément beaucoup moi
issance. Il arrive souvent qu'avant l'apparition de ces phénomènes la
malade
est pressée d'un besoin impérieux d'aller à la ga
s phénomènes en question étaient perceptibles. Or, sur ce total de 67
malades
, nous avons trouvé l'aura 43 fois, soit en moyenn
est vrai que sa statistique porte sur le total considérable de 1,000
malades
. Il a trouvé l'aura présente dans 505 cas, absent
a clinique de M. le Pr Charcot à la Salpêtrière. Il comprend tous les
malades
non hospitalisés, venant pour consulter le profes
sidérable et c'est parmi eux que se recrutent la plupart du temps les
malades
intéressants qui font le sujet des leçons cliniqu
tin, jour de la consultation, dès la première heure, aussitôt que les
malades
ont commencé à emplir la salle d'attente, MM. les
nte, MM. les internes de M. Charcot pratiquent un premier examen. Les
malades
sont triés d'avance en deux caté-gories, ceux qui
cas jugés à première vue les plus intéressants, un certain nombre de
malades
qui lui fourniront une partie des éléments de sa
ire pratique l'examen et institue ou change le traitement de tous les
malades
restants, nouveaux et anciens. Leur nombre étan
e diagnostic est clair et facile à établir, cela est tout simple : le
malade
est immédiatement nanti de son ordonnance, dont i
de l'hospice, les autres jours de la semaine, par petits groupes, les
malades
de cette catégorie et l'on peut consacrer à leur
t assez considérable pour que ce service d'examen, à l'intérieur, des
malades
difficiles de la policlinique, ait pu occuper exc
ique et sur les services nombreux qu'elles rendent tous les jours aux
malades
et aux médecins. M. Gellé, qui est à la tête du s
s par eux-mêmes (1). En 1890 il a donné 545 consultations et vu 227
malades
nouveaux. Parmi ces derniers, 60 appartenaient au
ppartenaient au service de clinique de l'hospice; il restait donc 167
malades
venant de la policlinique. En 1891-92 (année scol
e), le chiffre des consultations a été de 510; sur un nombre total de
malades
s'élevant à 334, 268 appartenaient à la policlini
t enfin complétée par un service de médicaments fait gratuitement aux
malades
pauvres du dehors par la pharmacie de l'hôpital e
une idée exacte de son importance, lorsqu'on connaîtra le nombre des
malades
qui la fréquentent. Déjà, en 1885, M. P. Marie av
le premier semestre de l'année (1). Les chiffres qu'il fournit, 1.020
malades
, dont 860 nerveux, sont inférieurs à ceux que nou
ns relevés pendant l'année 1891. En effet, depuis 1885, le nombre des
malades
habitués de la policlinique a augmenté dans des p
tations s'élève à 3.168, parmi lesquelles 1.913 cas observés chez des
malades
venant consulter pour la première fois. Le dénomb
our 1.913. En d'autres termes, d'une façon à peu près exacte, sur 100
malades
venant consulter à la policlinique neuropathologi
du moins en ce qui les concerne eux-mêmes. Il semble en effet que les
malades
fassent spontanément la sélection entre eux, car
n'est nullement faite d'avance et on examine indistinctement tous les
malades
qui se présentent à la consultation. Le nombre
atisme subaigu et chronique notés dans le tableau ci-dessus. Mais les
malades
de ce genre forment depuis longtemps une sorte de
i nous paraissent ici pas très rares en raison du grand nombre de nos
malades
, passent pour des fables ou du moins semblent trè
ls ailleurs. C'est un joli chiffre en effet que celui de 325 nouveaux
malades
hystériques examinés par an, à la policlinique se
essant, mais d'une interprétation assez difficile. Il s'agissait d'un
malade
qui présentait tous les signes classiques de la m
M. Charcot. Sur ce total, on compte 1.255 consultations données à des
malades
en cours de traitement et 1.913 malades nouveaux
5 consultations données à des malades en cours de traitement et 1.913
malades
nouveaux vus pour la première fois, ce qui fait e
la première fois, ce qui fait en moyenne par jour de consultation 86
malades
, dont 52 nouveaux. En multipliant ces derniers
re de semaines de l'année), nous aurons pour un an un nombre total de
malades
passés à la policlinique, se montant à 4.472, sur
^MMalgré la fréquente répétition de ces bruits ou leur intensité, le^
malade
, chose re-marqua^e^neTôïïîTre Fig. 21. — Toux h
ndre les oiseaux de basse-cour. Cela ne s'arrête que la nuit quand la
malade
s'est endormie, ou encore durant le jour pendant
and la malade s'est endormie, ou encore durant le jour pendant que la
malade
est occupée à lire à haute voix ; mais à peine a-
tation n'entraîne aucune gêne sensible, aucun malaise, à moins que la
malade
ne veuille courir. Pas de douleur, pas de chatoui
lace au bégaiement que vous pouvez constater encore aujourd'hui. La
malade
a dans son enfance été atteinte de rhumatisme art
même temps que les paupières supérieures se ferment un instant. La
malade
n'a jamais eu d'attaques convulsives; mais la pré
écimen que j'ai fait replacer sous vos yeux. — Vous voyez que chez ce
malade
, le nommé Gaub...t, en frappant à l'aide du marte
e à celui que donne, à la vérité d'une façon rhythmée, notre dernière
malade
de tout à l'heure (Bill...). Mais veuillez remarq
attaques. C'est de la maladie des tics qu'il s'agit chez cette petite
malade
, tandis que Bill..., qui lui ressemble à tant d'é
die qui tenait un couteau à la main. « Jette-le, » répond aussitôt le
malade
et en même temps il jette le couteau, caries acte
xemples de ce genre (1). Je vous disais en commençant que la première
malade
que jevous ai montrée aujourd'hui avait très vrai
n qu'elle ne la regarde pas en ce moment, les grimaces que fait cette
malade
chaque fois qu'elle pousse son cri. Ces représent
iques (1). Messieurs, Je voudrais profiter de la présence de deux
malades
pour agiter un instant devant vous les deux quest
et je passe à l'étude analytique des faits. "Ss* Le premier de nos
malades
est un homme de 27 ans, peintre en bâtiments, du
aiblie ; peut-être s'agit-il là d'un tabès ? Une des sœurs de notre
malade
, actuellement âgée de 38 ans, aurait eu, depuis l
es instants après; pas de mouvements violents; cependant, parfois, le
malade
ne portant sur le lit que par les pieds et par la
ues ; elles ne surviennent plus guère que tous les quinze jours. Le
malade
se plaint, en outre, d'avoir souvent des contract
récissement du champ visuel des deux côtés, mais surtout à droite; le
malade
, de ce côtédà, ne voit que le rouge. L'ouïe est
ercher à rattacher ces accidents et l'hémianesthésie constatée sur le
malade
au saturnisme. En effet, l'anémie, la coloration
eau, le liseré gingival caractéristique, établissent nettement que le
malade
est saturnin, malgré l'absence des manifestations
que l'anémie saturnine. Les accidents convulsifs que présente notre
malade
appartiennent-ils donc au saturnisme ? Eh bien,
ttaques de K... ne sont pas ceux de l'épilepsie saturnine. Jamais les
malades
, dans ce cas, ne décrivent d'arc de cercle dans l
s attendre plus de 5 à 6 jours ; sinon, au bout d'un mois au plus, le
malade
est guéri, et s'il est soustrait à l'influence du
strait à l'influence du plomb, l'épilepsie ne récidive pas. Or, notre
malade
qui a commencé à avoir des convulsions, il y a de
sion cérébrale? On ne peut guère incriminer la syphilis, puisque le
malade
paraît n'avoir jamais présenté aucune manifestati
uestion, occupons-nous des troubles de la sensibilité que présente le
malade
. Il existe, comme nous l'avons vu plus haut, un
'on veut mettre les accidents convulsifs et l'hémianesthésie de notre
malade
sur le compte d'une seule et même affection — Cha
imple et facile à légitimer, sans faire intervenir aucun artifice. Le
malade
présente 'des phénomènes qui constituent les stig
considération des symptômes concomitants. Or, dans le cas présent, le
malade
étant en même temps hystérique et saturnin, il me
ué un rôle dans la production des troubles nerveux que présente notre
malade
? Cela me paraît vraisemblable. Je pense que, ch
accompagnée d'aucun autre phénomène saturnin. Il y a 5 semaines, ce
malade
a été pris de nouveau d'un accès de colique. Il é
s et qui cessa complètement au bout de 10 jours. Il y a 6 jours, le
malade
se croyait complètement guéri, il mangeait et se
igé de le porter dans son lit. L'attaque a été subite, cependant le
malade
assure qu'il n'a éprouvé ni étourdissement, ni ve
ans déviation de la bouche). La parole s'embarrassa quelque peu et le
malade
remarqua lui-même qu'il bégayait en parlant (muti
parlant (mutisme hystérique). Tout se borna là, et, le lendemain, le
malade
put se lever ; il put même marcher un peu, malgré
et malgré une sorte de tremblement chronique, de danse, comme dit le
malade
, occupant le côté droit du corps (tremblement hys
au moins aussi singuliers et aussi exceptionnels que les premiers. Le
malade
était, le matin, assis près de son lit, lorsqu'il
côté paralysé (attaque hystérique à forme d'épilepsie partielle). Le
malade
fut renversé, et il fallut le replacer dans son l
l fallut même Vaicle de plusieurs infirmiers pour maintenir au lit le
malade
qui assure que, pendant tout ce temps, il ne perd
assure que, pendant tout ce temps, il ne perdit pas connaissance. Le
malade
nous a assuré qu'il n'a pas eu d'écume à la bouch
e depuis, et, lorsqu'elle eut cessé, tout rentra dans l'ordre et le
malade
se trouva dans l'état où il était un instant aupa
ras dans les idées. Liseré bleu des gencives extrêmement prononcé. Le
malade
peut fermer la main avec un certain degré d'énerg
ives, lançait ses jambes en marchant.) Antécédents personnels. — Le
malade
lui-même aurait eu des convulsions dans son enfan
e sont montrés, consistant en tremblement des mains, cauchemars où le
malade
revoit des épisodes de la campagne, frayeurs, cra
lle attaque : l'hémiplégie disparaît, mais il survient du mutisme. Le
malade
dit ne pas avoir de souvenir de ces premières att
e la guerre). Ces attaques durent à peu près une heure et demie. Le
malade
en a eu par mois jusqu'à 19, et maintenant il en
lade en a eu par mois jusqu'à 19, et maintenant il en a de 8 à 10. Le
malade
présente de plus du tremblement prédominant du cô
père violent, oncle vraisemblablement ataxique, mère hystérique ; le
malade
lui-même atteint de convulsions dans l'enfance. L
ent d'origine hystérique. (Leçon). Sommaire. — Présentation de la
malade
: shock nerveux, attaque, amnésie rétrograde ; am
hystérique du cas. Cette amnésie n'est en réalité qu'apparente. La
malade
enregistre les faits dans son cerveau : Preuves t
rganisation de la —, 431 ; Cliniques annexes de la —, 432; Nombre des
malades
traités à la —, 433 ; Statistique de la —, 434; H
VlGILAMBULISME hysterique : 67, 70, 168, 177; Aspect extérieur des
malades
dans le —, 184; Mémoire dans le —, 184, 252, 257
maintes fois l'occasion de vous présenter, dans nos conférences, des
malades
qui fréquentent l'hospice à titre d'externes. Ces
rences, des malades qui fréquentent l'hospice à titre d'externes. Ces
malades
ne se refusent pas, tant s'en faut, aux démonstra
un service où pourraient être admis, temporairement, quelques-uns des
malades
qui viennent nous consulter du dehors. Cette créa
ue de Y électro-diagnostic et de Y électrothérapie, et où de nombreux
malades
viennent, trois fois la semaine, recevoir des soi
ique. C'est dire que nous aurons à envisager tel cas particulier, tel
malade
qu'il s'agira de guérir ou pour le moins de soula
cation physiologique : agir autrement ce serait s'exposer à perdre le
malade
de vue et à défigurer la maladie. » Yoilà, à mon
ntifique en pathologie, et sans cette base, la physiologie de l'homme
malade
ne serait qu'un vain mot. S'il fallait, dans la
mais bien de la simulation intentionnelle, voulue, dans laquelle des
malades
exagèrent des symptômes réels, ou encore créent d
piration. II. Tracé du tambour à réaction. mules que l'artifice des
malades
voudrait y surajouter. Nous aborderons donc, avec
pathique. Messieurs, Par son origine, l'affection dont souffre le
malade
qui va vous être présenté peut être dite chirurgi
x pour lesquels il avait dû être placé dans une maison de santé. Ce
malade
vous est présenté couché, bien qu'il soit capable
ertaines particularités qui ne peuvent bien s'observer que lorsque le
malade
est au lit. Je ferai ressortir tout d'abord que
uscles de ce membre qui laisse à désirer. Il y a un an environ que le
malade
souffre de cette difficulté de la marche. L'exa
e. L'examen méthodique nous fait reconnaître ce qui suit : quand le
malade
est au lit, le membre inférieur droit exécute nor
par le crural et plus spécialement le triceps qui sont affectés. Le
malade
peut s'opposer, bien qu'avec moins de force qu'av
ralysie limitée aux extenseurs du genou se révélera encore lorsque le
malade
va descendre de son lit, parle côté gauche, et se
a situation s'est beaucoup améliorée depuis quelques jours : quand le
malade
est entré, les caractères de la démarche, très gê
s montre l'état de la nutrition des muscles. Au moment de l'entrée du
malade
, il y a 8 jours, et) l'excitation galvanique et f
alvanique du nerf), se contracte au contraire énergiquement quand, le
malade
étant placé sur le tabouret de la machine à élect
Il n'en aurait cependant pas toujours été ainsi, d'après le récit du
malade
: ainsi, autrefois, les jumeaux et les muscles an
us les phénomènes que nous avons soigneusement étudiés. En résumé, ce
malade
est atteint d'une paralysie avec atrophie simple,
rs qui suivirent, il survint un peu de gonflement de la jointure.; le
malade
resta au lit, mais sans fièvre. Les médecins qui
lus efficace que les courants, à provoquer la contraction d'un muscle
malade
. C'est ce que nous avons constaté, ces jours-ci e
ignification clinique de cette réaction. Venons-en au traitement du
malade
. Depuis la leçon,, il a été électrisé statiquemen
ères (pour la galvanique), on les obtient maintenant dans les muscles
malades
avec 4 ou 5 centimètres d'écartement des bobines,
'une tige ou boule métallique, ne sont pas indispensables. Pour notre
malade
, elles ont été surtout un moyen d'exploration; po
nient de chercher à provoquer, quand même, la contraction d'un muscle
malade
. Théoriquement nous voyons l'action trophique l
probable que la question n'est pas si simple que cela. En somme, le
malade
, sujet de la leçon de M. Charcot, nous a donné am
ièrement et nous aurons l'occasion d'y revenir, à propos de plusieurs
malades
qui se trouvent actuellement dans le service. T
, en effet, depuis plus de 12 ans. Elle appartient à la catégorie des
malades
que, dans le service, on désigne sous le nom ¥ hy
'hystéro-épilepsie à crises mixtes, qui prête à la confusion. Notre
malade
est à la fois atteinte de grande hystérie et d'ép
cés presque complètement dans le cours de ces dernières années, et la
malade
était considérée par nous, depuis 5 ou 6 ans, non
mbre inférieur gauche, qui avait supporté le choc. Nous avons vu la
malade
, le lendemain matin, et nous l'avons trouvée dans
ujourd'hui, et que nous allons vous faire constater à l'instant. La
malade
vous est présentée couchée sur le côté droit. Le
nées, offrent un contraste frappant avec l'attitude de notre première
malade
, dont la physionomie trahit un état intellectuel
ement affecté par la répétition des crises épileptiques. L'une de ces
malades
offre une anesthésie par plaques et une ovarie ga
uise. Il vient actuellement à notre consultation externe une petite
malade
dont l'histoire confine à celle de l'hystérie, si
nvulsion. Yoilà le type vulgaire. Considérez maintenant notre jeune
malade
: ici le spasme se produira quand nous le désir
tence de ces points d'arrêt, que le médecin doit chercher, et que les
malades
trouvent souvent eux-mêmes, empiriquement. Dans l
ant à l'aide du bandeau, que lorsque cette opération est faite par la
malade
elle-même. Or, cela n'a pas lieu. Il y aurait don
ment chez moi d'un soupçon, mais bien d'une conviction. Oui, la jeune
malade
simule ou tout au moins exagère. J'admets volonti
urg' : en effet, une opération de section nerveuse a été préparée, la
malade
a été chloroformisée ; on s'est arrêté en route.
lacée sur le tabouret électrique, les paupières à découvert, la jeune
malade
paraît se fatiguer visiblement ; au bout d'un qua
eulement un traitement qui serf de prétexte. J'espère que notre jeune
malade
nous restera attachée encore pendant quelque temp
myotrophies prédominant dans les muscles extenseurs des articulations
malades
.— Exagération des réflexes tendineux. — Avec l'am
flexe d'origine articulaire. Messieurs, Je vais vous présenter un
malade
qui nous ramènera à l'étude de ces paralysies amy
à s'exercer; il y a donc Jaune sorte d'incubation. Ainsi, chez notre
malade
, ce n'est qu'au bout de cinq années de séjour dan
peu prononcé; il n'y a jamais eu ni rougeur, ni fièvre ; jamais le
malade
n'a été forcé de s'aliter, mais il a été gêné, to
état. Actuellement, il est facile de reconnaître les articulations
malades
, et les altérations dont elles sont atteintes son
léchisseurs, et la même loi se confirme pour toutes les articulations
malades
. Les modifications des réactions électriques qu
t de même pour le genou. Vous le voyez donc, tout concorde, chez ce
malade
, pour les points essentiels, avec ce que nous avo
l'exaltation du réflexe tendineux, marqué non seulement sur le membre
malade
, mais encore sur celui qui est sain en apparence
e révélant l'exaltation de l'excitabilité réflexe se retrouve chez le
malade
queje vous montre aujourd'hui, et à un degré beau
ier maintenant l'exaltation des réflexes rotuliens, je fais placer le
malade
assis sur le bord du lit, l'extrémité des pieds r
dans l'école de Bonnet, de Lyon, on fait valoir surtout l'instinct du
malade
qui s'applique à imposera la jointure une positio
tandis qu'elles s'atténuent au contraire dans la veille, alors que le
malade
est en état de lutter contre elles. Sans nier l
. — Scotome scintillant. — Hémianopsie. Messieurs, I. La première
malade
sur laquelle je désire appeler votre attention pr
s, comme vous pouvez en juger à distance par la direction du pied. La
malade
marche assez bien, et quand elle a fait quelques
tient à l'atrophie du petit fessier. Je tenais à vous montrer cette
malade
, dont l'histoire doit être rattachée à celle des
alangette et une flexion de la phalangine, comme vous le voyez sur la
malade
que je vous présente (Fig. 7). Telles sont les
aussi bien que celles qui se voient aux autres jointures de ces mêmes
malades
, genoux, coudes, etc., à la contracture spasmodiq
quer que la contracture spasmodique a cessé depuis longtemps chez ces
malades
; mais les déformations qu'elle a produites persi
pour ainsi dire, soient des attitudes prises instinctivement par les
malades
pour éviter, autant que possible, la douleur, en
n maintenant l'articulation dans une situation fixe. En examinant les
malades
pendantla période d'acuité de l'affection, on rec
eu. Ainsi, par exemple, dans l'hémiplégie spasmodi-que infantile : la
malade
que je vous présente offre une contracture spasmo
e mobilité articulaire exagérée, dans certains mouvements, lorsque la
malade
veut étendre la main, on voit se prcùiuirTrïnre
nsion du rhumatisme chronique. — Dessin de M. P. Richer. montrer un
malade
dont l'affection est d'un ordre tout à fait diffé
s du début, fait d'une façon très intelligente, par la jeune femme du
malade
. Je vous rappellerai que, d'après M. Jules Falr
ire ambitieux, satisfaction de soi-même et de son entourage, etc. Ces
malades
gagnent des millions, ont des prétentions à la po
contraste frappant avec la précédente. a) Délire mélancolique, les
malades
se croient ruinés, déshonorés, etc. b) Quelquef
marche, titubation. C'est la paralysie générale sans aliénation. Ces
malades
ont conscience de leur décadence, ils peuvent enc
C'est cette variété congestive au début qui s'est produite chez notre
malade
, et chez lui, les diverses formes d'attaques se s
rie, telle qu'elle se présente habituellement chez un grand nombre de
malades
de notre service. Je vous montrerai de nouveau de
sparu. Qu'est-il arrivé depuis le moment où nous avons vu ensemble la
malade
? Les règles sont apparues, mais les crises hystér
ai que la tendance à la contracture paraît ne plus exister chez notre
malade
, car l'application de l'aimant au voisinage du me
due du côté gauche. Cette circonstance donne à penser que, chez notre
malade
, la tendance Voir p. 38. Chakcot. LEuvres com
emps les manifestations hystériques ne se renouvelleront pas, mais la
malade
restera exposée à subir les accès épilepli-ques.
ais l'hémianesthésie persiste encore aujourd'hui. Vous voyez que la
malade
endure non seulement la piqûre, mais encore la fa
longtemps et peut-être à l'état permanent. J'ai signalé chez ces deux
malades
l'existence de rhémianesthésie, phénomène qui occ
ur, dans la moitié du tronc et de la tête. Vous voyez que cette jeune
malade
supporte les faradisations les plus intenses, san
n peut, en excitant les nerfs et les muscles, déterminer, sans que la
malade
souffre, une contraction assez prononcée et plus
ssement du champ visuel est, pour le clinicien, très intéressant. Les
malades
ne peuvent le prévoir ni l'exagérer, et il n'es
cercle du violet pourra se rétrécir jusqu'à devenir nul, et alors la
malade
, mise en face de la couleur, sera incapable de la
s-mêmes disparaître ; alors on dit qu'il y a achromatopsie totale. La
malade
reconnaît bien la forme des objets, mais les voit
suel pour le rouge est plus grande que pour le bleu, de sorte que les
malades
peuvent avoir perdu la notion du violet, du vert,
le et Regnard, t. III, jp. 48). Nous devons encore relever, chez la
malade
qui fait l'objet de notre examen, l'existence, du
exercés sur ce point provoquent une attaque, et même les camarades du
malade
, ayant surpris le secret, se donnent souvent le m
onduire au Gymnase de***, son fils complètement guéri1. 1. Le jeune
malade
fut soumis à l'électrisation slalique tous les de
es, puis la zone hystérogène bregmatique disparut, et quand le petit,
malade
partit un mois environ après le commencement du t
je voudrais surtout mettre en relief à propos de l'étude de ces deux
malades
de sexe différent, entre lesquels j'essaierai d'é
de folie, d'épilepsie, etc. Parmi les antécédents personnels de la
malade
, nous ne Fig. 17. — Contracture hystérique de l
soit dans le présent, des phénomènes de l'hystérie con-vulsive. Notre
malade
paraît ignorer absolument la boule hystérique, le
on peut se convaincre facilement, grâce à cette circonstance, que la
malade
étant insensible de ce côté, l'exploration peut ê
ion produit une griffe cubitale partielle qui rappelle celle de notre
malade
, et dans laquelle les interosseux et l'adducteur
ces mêmes attitudes sont permanentes, comme vous le voyez, sur cette
malade
, chez laquelle vous nous voyez produire par simpl
ous nous voyez reproduire exactement la déformation de notre première
malade
, en excitant le muscle opposant dans la paume de
rès cette digression un peu longue, il est temps d'en revenir à notre
malade
. Nous venons d'établir qu'il s'agit d'une contr
nt une grande importance. Il y a plus d'un an, le 2 novembre 1881, la
malade
, en cassant un carreau, s'est fait sur le dos de
ent la nature du substralum. Si les attaques font défaut chez notre
malade
, elle présente cependant nombre de troubles nerve
non seulement la main, mais les deux membres, le tronc, la tète ; la
malade
n'est pas affectée parla faradisation de la peau.
entée par un sixième de la normale. Nous retrouvons donc chez cette
malade
tous les caractères de l'hémianesthésie hystériqu
ais comme nous ne retrouvons aucun signe de ces affections chez notre
malade
. 1. Ch. Féré. — Sur quelques phénomènes observé
a, je pense, de compléter par quelques détails l'histoire de la jeune
malade
qui nous a occupés dans la dernière leçon. Vous
rience destinée à vérifier la réalité de la contracture de la main.
malade
. L'avant-bras est appliqué sur une table contre l
ttitude particulière que présente la main contracturée de notre jeune
malade
. Le pouce qui a été maintenu appliqué contre l'in
jusqu'ici qui distingue nettement le cas du simulateur de celui de la
malade
; mais c'est dans le tracé respiratoire que va se
Messieurs, que cette épreuve à laquelle nous avons soumis notre jeune
malade
est, en quelque sorte, une épreuve de luxe ; déjà
pathologiques parfaitement légitimes, et dans lesquels la volonté du
malade
Charcot. Œuvres complètes, t. ni, Système nerve
que ce qui vient d'être dit à propos de la contracture de notre jeune
malade
, nous pensons l'appliquer point pour point, au ca
t il s'agit là d'hérédité maternelle et d'hérédité similaire, 1. La
malade
a été soumise à l'application répétée de l'aimant
araître; dans sa leçon du 12 janvier 1883, M. Charcot a pu montrer la
malade
complètement guérie de sa déformation, mais conse
sous la forme fruste ; et c'est justement ce qui se présente chez le
malade
qui va nous occuper. J'espère pour- tant parven
t bien de l'hystérie qu'il s'agit, et rien que de l'hystérie. Notre
malade
est un homme de 3i ans, forgeron, père de quatre
itation et sans défaillance l'attitude vraiment pathologique de notre
malade
. Il est certain, en tout cas, qu'on ne saurait
à plusieurs reprises. Nous nous proposons du reste de soumettre notre
malade
à l'épreuve pneumographique, et je ne doute pas q
maginaire, artificiellement provoqué par l'intervention volontaire du
malade
, il me reste à établir que, de même que chez notr
ante de l'origine hystérique, il y a lieu de conclure que, chez notre
malade
, tous les phénomènes soumis à notre observation a
chez la jeune fille que nous venons d'étudier. Tel était l'état du
malade
, le 7 octobre. Depuis lors, sous l'influence d'un
e, au bras, mais non à la main et au poignet. Sur ces entrefaites, le
malade
est sorti, craignant, pour des raisons spéciales,
ltat que de rame jier la sensibilité dans le membre contracture. Le
malade
fut dès lors en proie à des souffrances extrêmeme
spontanées avaient déjà été notées, quoique moins intenses, quand le
malade
était anes-thésique). Comme il réclamait avec ins
mation, du médian. Cette opération qui, antérieurement déjà, quand le
malade
était encore dans le service de M. Debove, avait
on de sa position naturelle. En sortant du sommeil chloroformique, la
malade
éprouve dans l'avant-bras et la main des fourmill
e par une paré-sie des muscles primitivement atteints. En montrant le
malade
guéri, dans la leçon du 12 janvier 1882, M. Charc
sie et atrophie des muscles fessiers du côté droit. Messieurs, Le
malade
qui va vous être présenté et qui fera l'objet de
grand fessier. Aujourd'hui encore, lorsqu'il presse sur ce point, le
malade
éprouve un sentiment douloureux. Je ferai remarqu
ons d'une contusion limitée au sciatique se sont réalisées chez notre
malade
, et rien ne pourra faire supposer que jamais l'ar
l'exposé qui va suivre. Le choc avait été assez violent pour que le
malade
fût jeté à terre ; mais aussitôt il put se releve
ns points où la pression l'exaspère. Nous relevons surtout chez notre
malade
, l'existence: 1° d'un point fémoral supérieur sié
jambe était vivement fléchie sur la cuisse. Ajoutons que, chez notre
malade
, les douleurs fixes ou intermittentes, les engour
e pouvait pas être rapportée entièrement à la crainte éprouvée par le
malade
d'exaspérer la douleur; car cette impotence fonct
à un haut degré ; car, pendant un autre mois, il a été impossible au
malade
de se tenir debout en équilibre sans s'appuyer su
ie de ce genre existait très certainement, à cette époque, chez notre
malade
, bien qu'il ne Tait pas remarquée. Vous verrez da
départ de tout le mal, et qui mettent dans tout son jour, chez noire
malade
, la participation du centre spinal. Donc, vers
ois jours après, survint une impossibilité d'uriner. Le lendemain, le
malade
urina goutle à goutte, involontairement, et sans
ue des explorations ultérieures ont confirmé. Depuis cette époque, le
malade
n'a pas cessé de se sonder deux ou trois fois par
éjaculalion. Eh bien, les faits cliniques établissent que, chez noire
malade
, ces deux centres ont été, eux aussi, affectés. E
ot. L'examen approfondi de l'état des membres inférieurs chez notre
malade
va nous fournir, d'ailleurs, des arguments nouvea
ments nouveaux et d'un grand poids à l'appui de notre assertion. Le
malade
est entré à la Salpêtrière, le 8 novembre dernier
r. Il est remarquable que le membre gauche soit seul incriminé par le
malade
. Cependant, le membre inférieur droit est, lui au
lexes rotuliens sont exagérés à droite, normaux à gauche. Lorsque, le
malade
étant assis, vous frappez sur le tendon rotulien
que, comme dans l'acte de monter sur une chaise. Vous voyez que notre
malade
est dans l'impossibilité d'accomplir cet acte san
n dorsale du pied sont aussi fortement atteints. Il est impossible au
malade
, par exemple, de se tenir sur la pointe du pied.
iaque droite. L'insuffisance en question se révèle mieux encore si le
malade
détache du sol son pied droit, comme pour exécute
on à droite, ce qui n'a pas lieu ici, tout au contraire. Lorsque le
malade
marche, cette insuffisance du moyen fessier est m
otions à l'étude de l'état trophique des muscles atrophiés chez notre
malade
; mais il faut à présent indiquer en quoi consist
e tendance à la reconstitution des éléments affectés. On prescrira au
malade
de ne point se soumettre de longtemps encore aux
nitive par l'intervention chirurgicale. Messieurs, I. La première
malade
qui va vous être présentée, dans la leçon d'aujou
lopper dans cette région ; la tumeur s'ulcéra, et, il y a 18 mois, la
malade
dut se résoudre à une opération ; mais, dès Je
t encore reproduite. Enfin, le sein gauche fut pris à son tour, et la
malade
fut admise à la Salpêtriôre, dans la division des
es nodules cancéreux disséminés qui existent sur la poitrine de notre
malade
. L'intérêt est d'un autre côté. Depuis 4 mois,
urs dans la région lombo-sacrée, qui ne se manifestaient que quand la
malade
était dans la station verticale, qu'elle marchait
où. elles sont devenues continues, mais beaucoup plus fortes quand la
malade
fait un mouvement, ou essaie de se tenir debout o
s c'est surtout à gauche que les souffrances sont 1res vives. a) La
malade
se plaint encore de douleurs dans le pli de l'ain
leur assez vive ; et c'est là aussi que la douleur prédomine quand la
malade
se tient debout, essaie de marcher, ou fait des m
icipation du nerf crural ; 3° l'exaspération de la douleur lorsque la
malade
est debout et marche, ainsi que la sensibilité à
fester sous forme d'une simple dépression indurée de la peau, dont la
malade
n'a quelquefois pas connaissance ; mais ce n'est
gite cervicale hypertrophique. L'intérêt de ce cas est double : 1° la
malade
a guéri ; 2° la gué-rison s'est complétée par une
points d'importance secondaire. Yoici, en deux mots, l'histoire de la
malade
. Elle a été atteinte, à l'âge de trente-trois ans
se rangea à mon opinion, et voulut bien se charger de l'opération. La
malade
fut placée dans son service d'où elle est sortie
ait connaître les principaux incidents qui ont marqué le séjour de la
malade
dans son service. Etat à Ventrée. — Les jambes
nt est due aux lésions du tissu fibreux périphérique. 4 juillet. La
malade
est chloroformée, et on pratique, des deux côtés,
de l'appareil. L'appareil est enlevé le 15 août. Dès cette époque, la
malade
peut se tenir debout et marcher un peu ; depuis,
is, les progrès ne se sont pas ralentis l. En résumé, l'étude de la
malade
qui vient de vous être présentée fournit un certa
ctions se sont peu à peu réta- -blies, et aujourd'hui (4 mai 1883) la
malade
peut circuler dans les cours delà Salpêtrière et
irurgicale est nécessaire en pareil cas ; elle seule peut délivrer le
malade
d'une complication qui, seule désormais, mettrait
ns l'armée de l'Est, où il a beaucoup souffert, mais sans être jamais
malade
. Il n'a jamais eu de rhumatisme articulaire ; pas
it connaissance. A partir du moment de l'accident, les souvenirs du
malade
sont très vagues. Il sait qu'on l'a porté au chem
lui était impossible de relire sa propre écriture. Ainsi, voilà un
malade
devenu tout à coup aphasique, ou plutôt paraphasi
bout de quelques jours l'aphasie disparait et aussi l'hémiplégie ; le
malade
peut écrire, il écrit assez lisiblement pour donn
l. C'est là la première mention que nous trouvions dans l'histoire du
malade
, d'une hémia- nopsie latérale droite, qui depui
le existe encore aujourd'hui, bien qu'atténuée. En résumé, quand le
malade
est venu nous consulter, le 3 mars 1883, il n'exi
Mais il nous faut actuellement étudier de plus près l'état de notre
malade
, au moment où il s'est présenté à nous pour la pr
exercice de l'écriture et de la lecture. Je dirai d'abord que notre
malade
ne présente aucun trouble dans les mouvements de
umé des études que nous avons faites presque journellement. L'état du
malade
s'est amélioré aujourd'hui d'une façon notable, i
en jeu, et ce sont les notions qu'il fournit qui permettent seules au
malade
de vérifier les notions vagues qu'il recueille pa
re de lettres. On lui fait lire une ligne en caractères imprimés : le
malade
met 8 minutes à la déchiffrer et 3 minutes seulem
me ligne en lettres cursives. On remarque que toujours, en lisant, le
malade
trace les caractères dans l'espace, avec la main
ans la lecture mentale des signes écrits, on fait fermer les yeux aux
malades
, on arme sa main d'une plume et communiquant à sa
cture, on fera encore les remarques suivantes. Enlisant l'imprimé, le
malade
ne meut pas ses lèvres, ne parle pas à voix basse
progressive. En résumé, vous le voyez, les notions fournies chez ce
malade
par la vision, dans la lecture, sont vagues et in
rtiel de la faculté d'expression par le langage. Bien que, chez notre
malade
, l'acuité visuelle n'ait subi aucune modification
, dans sa Médecine pratique, qui date de 40 ans, M. Gendrin3 parle de
malades
qui « se trouvaient dans l'impossibilité de lire,
oigts nécessaire pour tracer les mots ; la lettre une fois tracée, le
malade
n'est plus capable de la reconnaître ». Une des
4 appartient à cette catégorie. «Yoici, dit ce grand observateur, un
malade
qui ne sait plus lire, cependant il parle à merve
est que cet homme ne peut lire ce qu'il écrit très correctement. » Ce
malade
, comme le nôtre, avait été hémiplégique et aphasi
égie droite qui a bientôt disparu, ainsi que cela s'est vu chez notre
malade
. Dans les premiers jours, il y a eu, le plus souv
nt. Toutes ces circonstances, vous le voyez, se retrouvent chez notre
malade
. Mais il importe de relever que la cécité verbale
in nombre de cas ; l'hémianopsie, telle qu'elle existait chez notre
malade
, se trouve mentionnée dans une seule observation,
autre fait qui nous intéresse : vous n'avez pas oublié comment notre
malade
, lorsqu'il fait des efforts pour lire, soit un éc
ions vagues fournies par les images visuelles. En d'autres termes, le
malade
ne peut lire qu'en écrivant. Or, le même fait se
l'avez pas oublié, comme moyen de traitement. Tous'les jours, notre
malade
fait un devoir qui consiste à lire un certain nom
d des progrès assez rapides. Dans l'observation de MUe Skwortzoff, la
malade
hémiplégique à droite ne recevait, sans doute, pa
'après le conseil de M. Magnan, eut recours à un autre expédient : la
malade
apprit à reconnaître, par le toucher, de grosses
ctères en relief par le toucher ; mais, au bout de plusieurs mois, la
malade
ne pouvait encore lire par ce procédé que des mot
nt sous sa dépendance la cécité verbale que nous observons chez notre
malade
. Il est bien entendu que nous ne nous arrêtons à
-mianopsie, dans le cas où il n'est pas aussi accentué que chez notre
malade
, dans les cas, par exemple, où la ligne qui limit
poser nécessairement. Je ferai remarquer en passant que, chez notre
malade
, soit spontanément, soit sous l'influence du trai
er avec vous en quoi consiste l'altération qui détermine chez notre
malade
l'hé-mianopsie et la cécité verbale, et par quel
Mais nous ne sommes pas parvenus à établir que la migraine dont notre
malade
a souffert ait été véritablement une migraine oph
onc de la sylvienne a été oblitéré. Ainsi s'exp iquera qu'au début le
malade
a été aphasique, amnésique, et en outre paralysé
ue nous avons tout lieu d'espérer, nous n'aurons qu'à en féliciter le
malade
, car, à en juger d'après l'histoire des cas publi
gné, suivi cette déchéance de la mémoire visuelle observée chez notre
malade
. Aujourd'hui M. X... doit, comme à peu près tou
eprésentation visuelle des objets, Yà^céché verbale existe chez noire
malade
à un certain degxé,;. Prié d'écrire les alphabets
ir et de le lire pour le désigner. La note suivante, rédigée par le
malade
, à ma sollicitation, complétera sur plusieurs p
tifs, moteurs, les représentants de chacun de ces grands types, notre
malade
, M. X..., serait, par excellence, un visuel. D'ap
sculaires. A côté de cette hypertrophie, vous pouvez voir, chez notre
malade
, une véritable diminution de volume et surtout de
-être à l'efficacité du 'traitement; en un mot, elle laisse vivre les
malades
qui sont parfaitement capables de procréer et de
ujourd'hui âgé de 11 ans, le début a eu lieu dans l'enfance. Le petit
malade
présente l'ensellure, la démarche caractéristique
dre la position verticale, ainsi qu'il est ordinaire chez ce genre de
malades
. Après cela, regardez les masses musculaires; n
ou plus exactement des jambes. Cette atrophie est très prononcée; la
malade
peut à peine marcher sans être soutenue, et si on
l'impotence des muscles de la jambe, la pointe du pied tombe quand la
malade
, dans la marche, relève son membre inférieur pour
thénar. Bien qu'il n'y ait ici aucune trace d'hérédité, bien que la
malade
n'ait ni frères ni sœurs atteints de la même mala
s la Revue photographique des hôpitaux, on 1. L'observation decotte
malade
se trouve in extenso dans un mémoire de MM. Charc
s, faites par Duchenne lui-même, et représentant la face de plusieurs
malades
atteints de cette affection. Ici, le début de la
Elles montrent le maximum d'occlusion des yeux auquel peut arriver la
malade
. 1er, cette forme infantile est héréditaire et
ore dans ces cas de myopathies primitives. Je puis vous montrer une
malade
reproduisant exactement la plupart des traits de
re, fait qui n'avait pas été noté, je crois, par Duchenne, chez notre
malade
, le facial supérieur est pris lui aussi ; la peti
chez notre malade, le facial supérieur est pris lui aussi ; la petite
malade
ne peut plisser son front, relever ses sourcils ;
est impossible du côté de l'extension comme du côté de la flexion. La
malade
ne pouvant lever son bras, dans l'acte de se mouc
tes abstraction de la participation de la face et vous aurez chez vos
malades
l'image de la forme juvénile d'Erb. Il est donc t
é l'occlusion incomplète des yeux et l'asymétrie des lèvres, quand le
malade
veut siffler. Fig. 32. — Sur cette figure, ï'ex
s des signes de la forme infantile de Duchenne. Chez presque tous nos
malades
, en effet, même chez celui qui ne présente ni atr
echercher pour les trouver. Nous observons, en ce moment, deux autres
malades
qu'il nous est malheureusement impossible de vo
ionzittern des auteurs allemands) ; qu'il cesse d'exister lorsque les
malades
sont abandonnés à un repos complet, couchés dans
réapparaître le phénomène partiellement dans un membre, commandez au
malade
de porter à sa bouche un verre, une cuiller. Cet
ndue et de durée courte. Vous pouvez constater ces caractères chez le
malade
que je mets sous vos yeux. Remarquez que la main
demi-schématique du tracé obtenu par la méthode graphique, chez deus
malades
du service. en adduction vient s'appuyer par sa
portant, en dehors de tout mouvement volontaire. Si vous commandez au
malade
de porter un verre à sa bouche, vous verrez peut-
ical et horizontal, se succédant sans régularité, pendant lesquels la
malade
semble dire par geste oui et non, sont tout à fai
aphique, ainsi que l'a fait M. Marie. Si l'on place dans la main d'un
malade
une poire en caoutchouc communiquant par un tube
eur du côté gauche, de petites secousses plus ou moins accentuées. La
malade
ramène brusquement sa main contre son corps ou la
dant, on puisse remarquer des mouvements de la face et dupeaucier. Le
malade
ne peut rien tenir dans sa main, rien porter à sa
généralités, je vais successivement faire passer sous vos yeux trois
malades
qui présentent à des degrés différents les symptô
agit là d'une affection rebelle, dont on débarrasse difficilement les
malades
. Cette femme est âgée de 26 ans. Elle a été marié
1. Voir à PAfpendice (p. 441) l'observation plus détaillée de cette
malade
. que, d'engourdissement de tout le corps, et ce
que l'hémianeslhésie s'est déplacée d'abord, puis a disparu. Mais la
malade
est encore loin, je pense, de la guérison complèt
actuellement, et d'ailleurs, je vais tout à l'heure vous montrer une
malade
chez laquelle les accès durent depuis plus de t
rte un souvenir de l'attaque hystérique vulgaire antérieure. Alors la
malade
ressent une douleur et des battements dans l'épig
ce bras part, animé de mouvements cadencés, rapides, dans lesquels la
malade
semble battre les œufs. Puis elle fléchit ses doi
ion. Les membres inférieurs s'agitent également à leur tour, et si la
malade
est debout et soutenue, elle danse alternativemen
s ou des Zingari d'Andalousie. Pendant toute la durée de l'attaque la
malade
est complètement consciente, et, fait remarquable
7, 38, 39. soit précédé d'une représentation mentale qui avertit la
malade
de ce qui va se passer V. Yous pouvez l'interro
crise fort analogue se pro- Fig. 46, 47, 48. duire chez une autre
malade
, à la suite de manœuvres semblables. C'est chez c
histoire de l'hystéro-épilepsie. Actuellement, il ne reste chez notre
malade
aucun signe permanent d'hystérie, et on ne trouve
bras, soit en percutant le tendon rotulien, comme chez notre première
malade
. Mais avant de faire naître une de ces attaques
ette époque plus intenses et plus longues. Regardez en ce moment la
malade
. Nous n'aurons pas besoin d'intervenir ; car l'ém
uire les secousses rhylhmées du bras, les mouvements malléaloires. La
malade
a les yeux fermés. Puis à celte période succède u
s répondent dans la série des actes physiologiques. En même temps, la
malade
émet une sorte de cri ou mieux de chant, de plain
La crise cesse sous nos yeux spontanément. Pendant toute sa durée, la
malade
n'a pas un seul instant perdu connaissance. Vou
ongtemps et devenir une infirmité horriblement gênante, empêchant les
malades
de se livrer à aucune occupation et les obligeant
a chorée rhythmée et je puis, en opposition avec les deux précédentes
malades
, vous en présenter une troisième chez laquelle le
lgaire. En un mot, la chorée rhythmée, qui revêt chez cette troisième
malade
la forme malléatoire, est un accompagnement de l'
r; les yeux restent clos ou les paupières palpitent. Par instants, la
malade
esquisse un arc de cercle qui interrompt la monot
ovarienne droite fait cesser la crise et alors, pendant un moment, la
malade
reste sans parler et sans pouvoir remuer sa langu
fection est encore plus nettement accusée que chez les deux premières
malades
. La maladie rhythmée ne s'est pas détachée, en qu
volonté en pressant sur l'un des points hystérogènes que présente la
malade
. Julie possède en effet des stigmates hystériques
douze ans, pâle et anémique comme son frère et sa sœur, est le moins
malade
des trois, bien qu'il ait néanmoins une, deux, qu
s symptômes fugaces d'hystérie que présentent ces enfants : Julie est
malade
depuis quatre mois, et, si l'isolement paraît avo
'admission à l'hospice me permettait de réaliser : Véloignement des
malades
du lieu où leur maladie s'était déclarée ; Vabs
s que nous possédions à celte époque. L'isolement respectif des trois
malades
n'était donc pas tout à fait complet : nous avion
aine d'années, les maisons de santé hydrothérapiques soignent de tels
malades
avec un plein succès, disposées qu'elles sont à c
enez que l'installation y est souvent et forcément défectueuse. Les
malades
sont placés sous la direction de personnes compét
pratique généralement très expertes dans le maniement de ce genre de
malades
Une main bienveillante mais ferme, beaucoup de ca
u'au jour où, une notable amélioration s'étant montrée, on permet aux
malades
, à litre de récompense, de les voir, d'abord à in
leterre, sous le nom d'anorexie nerveuse ou ^anorexie hystérique. Les
malades
ne mangent pas; elles ne veulent pas, elles ne pe
rvenir : il atteint des proportions véritablement extravagantes : les
malades
ne sont plus, sans amplification, que des squelet
temps, la marche et la station debout sont devenues impossibles ; les
malades
sont confinées au lit, où elles peuvent à peine s
le est survenue. Telle était à peu près la situation chez la petite
malade
d'Angoulême lorsque je reçus une lettre du père m
« Un déplacement est inutile, lui répondis-je, je puis, sans voir la
malade
, vous donner le conseil approprié : conduisez l'e
, tout effaré, un confrère d'Angoulême, qui m'apprenait que la petite
malade
, dont il avait été le médecin, était à Pa- ris,
.) V. Mais, je m'aperçois qu'il est temps d'en venir à nos jeunes
malades
; je voudrais vous montrer ce qu'est devenue leur
propos, il y a environ une quinzaine de jours, je présentai ce petit
malade
à mon éminent confrère de Londres, M. le Dr Russe
uait que notre méthode de traitement avait porté ses fruits et que le
malade
était en voie de guérison. Celle-ci, du reste, en
: Railway-spine. — Ténacité des stigmates hystériques chez les grands
malades
des deux sexes. Relation de trois cas typiques
dans le service de la clinique une collection vraiment remarquable de
malades
, que je pourrai faire passer sous vos yeux et étu
n'existe pas, chez ces sujets, de lésion organique. Yoilà donc des
malades
tout à fait semblables à ceux de MM. Putnam et ^Y
is et des années; 2° Une autre raison, c'est que l'état psychique des
malades
n'est pas celui des hystériques. Les troubles de
n'est pas celui des hystériques. Les troubles de cet ordre, chez ces
malades
, n'ont pas les allures changeantes, mobiles de ce
n'ont pas les allures changeantes, mobiles de ceux de l'hystérie. Les
malades
sont plutôt déprimés, mélancoliques d'une façon p
ué de faire reconnaître la permanence de ce rétrécissement. L'autre
malade
, la nommée Aurel..., actuellement âgée de 62 ans,
ujourd'hui, c'est-à-dire après une longue période de 34 ans ! — Cette
malade
est soumise à notre observation depuis 15 ans, et
fatigant. Les antécédents héréditaires sont fort remarquables chez ce
malade
. Son père vit encore ; il est âgé de 76 ans. De 3
argent, il a souffert d'attaques de nerfs sur la nature desquelles le
malade
ne peut qu'imparfaitement nous renseigner. Sa mèr
pei'sonnels, nous relevons les faits suivants : À 19 et à 29 ans, le
malade
a été atteint de rhumatisme articulaire aigu, san
ne note dans les antécédents ni syphilis, ni alcoolisme, bien que le
malade
ait été tonnelier. Il est arrivé à Taris à l'âge
sectionnée, le sang jaillit ; l'hémorrhagie et la frayeur aidant, le
malade
tomba par lerre privé de sentiment et de mouvemen
la clinique, et, à son entrée, nous constatons l'état suivant : Le
malade
est pâle, anémique, il a peu d'appétit, surtout p
ependant est obnubilée d'une façon assez nette, surtout à gauche ; le
malade
n'entend pas mieux quand on applique sur le crâne
e plus profond, au niveau du creux poplité du côté droit, point où le
malade
porte un kyste extrêmement douloureux spontanémen
ènes, soit accidentellement, soit volontairement, fait naître chez le
malade
tous les phénomènes de l'aura hystérique: douleur
s dans les oreilles et battements dans les- tempes. A ce moment, le
malade
perd connaissance et Y attaque proprement dite co
en quatre périodes bien nettes et bien séparées. Dans la première, le
malade
esquisse quelques convulsions épileptiformes. Pui
alors seuls le lit et le corps faisant le pont. Pendant ce temps, le
malade
pousse des cris sauvages. Puis vient la 3a périod
tard, jusqu'à ce que, après trois ou quatre attaques successives, le
malade
ait retrouvé enfin complètement l'état normal. Ja
e chez la femme. Je vous rappellerai, en outre, comment, chez notre
malade
, les manifestations hystériques se sont développé
ue la blessure elle-même. Je veux parler delà terreur éprouvée par le
malade
au moment de l'accident et qui s'est traduite peu
rôle, vous allez la retrouver, Messieurs, chez la plupart des autres
malades
qui vont maintenant vous être présentés. Les ca
et ne revenaient plus qu'à de longs intervalles, lorsque, en 1880, le
malade
fut victime d'une agression nocturne. Il reçut
et plus nombreuses qu'autrefois ; c'est pourquoi, en février 1883, le
malade
se présenta à l'Hôtel-Dieu où il fut admis. Il y
e de potassium à haute dose, sans le moindre amendement. Lorsque le
malade
fut admis à la Salpétrière, en janvier 1885, nous
fiant ; il semble éviter les regards et ne fréquente guère les autres
malades
du service. Il ne se livre, dans la journée, à au
u avant et à la suite des attaques. Elle s'exagère surtout lorsque le
malade
se livre à la moindre occupation, lorsqu'il veut
sur les plaques hystérogènes, dont le siège vient d'être indiqué, le
malade
éprouve immédiatement tous les symptômes de l'aur
e temps à autre par l'attitude en arc de cercle; pendant ce temps, le
malade
ne cesse de pousser des cris sauvages Un rire con
mples parfaitement caractéristiques1. 1. Quelques mois plus tard ce
malade
mourait brusquement, après avoir ingéré tout d'un
pression physique et mentale qui existe à un si haut degré chez notre
malade
. J'ai eu soin de relever que chez lui ces divers
re, je crois, que deux éléments biens distincts coexistent chez notre
malade
G. En premier lieu, l'état neurasthénique, conséq
s de l'observation. J'en viens maintenant à l'examen d'un troisième
malade
qui, du reste, rentre exactement, ainsi que je vo
rères et sœurs ; un seul de ses frères est vivant : il n'a jamais été
malade
, paraît-il, et n'est pas nerveux. Vers l'âge de
on ne se fit pas attendre très longtemps, et au bout de deux mois, le
malade
put rentrer chez lui. Bientôt après, les hallucin
stant. En janvier 1885, par suite d'un changement de personnel, les
malades
de M. Luys passèrent dans notre service et c'est
isparu. G... n'est pas triste, il converse volontiers avec les autres
malades
et se rend utile dans la salle. L'hémianesthési
Il ne s'exagère pas sous l'influence des mouvements volontaires1. Le
malade
peut se servir de sa main pour boire et manger, e
e droite et des battements principalement à la tempe du même côté. Le
malade
perd alors complètement connaissance ; la période
xtrêmement violents qui s'entremêlent avec des gestes désordonnés. Le
malade
brise ou déchire tout ce qui se trouve à la porté
sur le lit. D'autre fois, enfin dans l'attitude de l'arc de cercle le
malade
repose, soit sur le côté droit, soit sur le côté
recherche d'un être imaginaire. La fin de l'attaque est chez notre
malade
souvent marquée par une sorte d'aphasie motrice q
qui, une fois, a persisté pendant près de six jours. Alors, quand le
malade
veut parler, quelques sons rau-ques, inarticulés,
out aussi caractérisée que dans les cas précédents, chez trois autres
malades
du service de la clinique. DIX-NEUVIÈME LEÇON
lles diminuèrent peu à peu dénombre et d'intensité. Au moment où le
malade
entre à la Salpêtrière, on constate l'état suivan
issement du champ visuel, plus accentué du côté droit. De ce côté, le
malade
ne distingue pas le violet, tandis qu'à gauche il
haut dans leur orbite, les bras se raidissent dans l'extension, et le
malade
, s'il est debout, tombe en perdant connaissance.
qui lui fait suite est excessivement violente et de longue durée: Le
malade
pousse des cris, mord tout ce qu'il trouve à sa p
nt chez l'homme. Ainsi que vous l'avez pu remarquer, chez notre jeune
malade
, bien que deux ans se soient écoulés, depuis le m
peu après, en conséquence d'une mauvaise plaisanterie imaginée par un
malade
couché dans la même salle, paraît avoir décidé la
ntécédents personnels ne sont pas moins intéressants à relever. Notre
malade
a toujours été peu intelligent, faible d'esprit,
raient à peu près régulièrement toutes les nuits. Lors de l'entrée du
malade
à la clinique de la Salpêtrière, on constate ce q
in, survient la phase des attitudes passionnelles pendant laquelle le
malade
paraît en proie à un délire sombre ou furieux. Ai
fréquemment chez la femme. mauvaise habitude depuis qu'il est tombé
malade
. 11 y a trois ans, il a eu un érysipèle à la face
orce de racine de grenadier. Le remède produisit l'effet attendu ; le
malade
rendit d'abord des fragments, puis le ver tout en
nous fut pas donné d'assister. Le lendemain, l'examen méthodique du
malade
nous fait constater ce qui suit : anesthésie géné
ntiment d'une boule au cou, etc. Dans ce moment même, et avant que le
malade
ait perdu connaissance, la langue, raidie, est at
n; la tête elle-même, enfin, est fortement tournée vers la gauche. Le
malade
en ce moment est, depuis quelque temps, devenu in
à la face, ne tarde pas à se généraliser, et roulant sur lui-même, le
malade
se trouve bientôt couché sur le côté gauche. C'es
t, d'autre part, nous relevions sommairement, dans les antécédents du
malade
, l'histoire d'un rhumatisme articulaire aigu qui
e, très nettement de l'examen détaillé que nous allons faire de notre
malade
. Obs. VI.— Le nommé Pin..., âgé de 18 ans, exer
ifs ou passifs. Paralysie incomplète du membre supérieur gauche. Le
malade
pouvait encore, très incomplètement toutefois, fl
ux diverses jointures des mouvements de torsion violente, sans que le
malade
en ait conscience le moins du monde. La perle des
ses notions rattachées au sens musculaire est également complète ; le
malade
est dans l'impossibilité de déterminer, même appr
. 78. fonde, aussi accentués que ceux que nous observons chez notre
malade
. On devait donc, de toute nécessité, écarter en
trouvent réunis et nettement accusés, comme ils l'étaient chez notre
malade
, suffisent largement, vous le savez, pour révéler
pleinement notre diagnostic. Le 15 mars, 4 jours après l'entrée du
malade
, on rechercha avec soin, ce qui n'avait pas été f
ous assistions ainsi à la première attaque d hystéro-épilepsie que le
malade
eût jamais éprouvée. Cette attaque était d'ailleu
celle des grands mouvements. Ceux-ci sont d'une violence extrême, le
malade
dans ses mouvements de salutation va jusqu'à frap
quée. Dans l'une d'elles qui a eu lieu pendant la nuit du 17 mars, le
malade
a uriné dans son lit. Deux autres attaques se pro
nouvelle crise pendant laquelle le bras gauche s agite. Au réveil, le
malade
pouvait, à son grand étonnement, mouvoir volontai
ude. L'idée me vint alors que, peut-être, en agissant sur l'esprit du
malade
, par voie de suggestion, même à l'état de veill
ce d'une attaque dans le membre autrefois complètement paralysé. Le
malade
peut, vous le voyez, mouvoir à volonté toutes les
ute. — Monoplégie avec anesthésie du bras et de l'épaule. — Examen du
malade
: impuissance motrice avec flaccidité, anesthésie
nce du 24 juillet dernier, M. le Dr Troisier a de nouveau présenté le
malade
Porcz... qui fait l'objet de cette leçon (voir la
aire, n° 31, 1885). Dans la même séance, M. le Df Joffroy a montré un
malade
de mon service, le nommé Pin..., dont il a été qu
réellement, il me suffira de vous renvoyer à la discussion dont le
malade
présenté par mon collègue, M. Troisier, a été l'o
ier a bien voulu, et je suis heureux de l'en remercier, me confier ce
malade
, dont l'histoire, je n'en doute pas, après, ce qu
tail, il est bon que je vous dise quelques mots des antécédents de ce
malade
. Sa mère est morte à 59 ans d'une maladie du fo
re inférieur est d'ailleurs notablement plus faible que l'autre et le
malade
boite légèrement de ce côté ; cette faiblesse rel
24 décembre 1884, le cheval que conduisait Porcz... s'emporta ; notre
malade
fut projeté de son siège sur le pavé de la rue ;
guides de la main gauche. Pendant les cinq heures qui suivirent, le
malade
prit du repos ; la douleur et la gêne des mouveme
ans l'acception la plus rigoureuse du terme. Le 8 janvier 1885, notre
malade
se rend à l'hôpital Tenon, dans le service de M.
e, tous les faits que nous signalons actuellement d'après le récit du
malade
. Aujourd'hui, 1er mai, quatre mois après le déb
oplégie, les choses sont encore dans le même état: nous retrouvons le
malade
exactement dans les conditions où il était lorsqu
ourdement quand, après l'avoir soulevé, on l'abandonne à lui-même; le
malade
est obligé de le porter en écharpe pour éviter le
de la peau, pas d'œdome; seulement, il existe peut-être sur le membre
malade
un très léger abaissement de la température. Ains
a révélés dans l'étude du membre paralysé. Il existe en outre chez ce
malade
, je dois vous en prévenir, Messieurs, en dehors d
sur l'épaule, et un certain nombre des phénomènes observés chez notre
malade
paraissent, à première vue, pouvoir s'expliquer t
assez heureux pour pouvoir placer sous vos yeux, à côlé de p..., un
malade
chez lequel il existe une monoplégie brachiale qu
, d'une chute sur la partie postérieure de l'épaule, comme chez notre
malade
, mais d'un choc violent portant sur cette même ré
as. Recherchons quelles en ont été les conséquences chez notre second
malade
, dont voici l'histoire en abrégé Le nommé Deb..
elques minutes qui ont suivi l'accident, 5 ou 6 minutes peut-être, le
malade
est resté conscient. 11 se rappelle très bien, en
s heures. Lorsque Deb.,. re- i. Tout récemment, l'observation de ce
malade
a été donnée in extenso, par Mlle Klumpke, dans s
dès ce moment, tels que nous allons les voir. A partir de ce jour le,
malade
a séjourné dans divers hôpi taux où il a été so
existe elle se montre aussi complète que nous l'avons vue chez notre
malade
Por... Seulement, son mode de distribution est bi
utanée est exactement la même que celle que nous observons chez notre
malade
Deb... Or, chez ce dernier, il y a lieu d'admettr
nale ou cérébrale en foyer. — Symptômes nettement hystériques chez ce
malade
: hémianesthésie droite, polyopie monoculaire ave
avons été conduit à reconnaître que les symptômes observés chez notre
malade
ne relèvent pas d'une lésion des nerfs du plexus
ar conséquent, sous ce rapport, à celle que nous observons chez notre
malade
. Mais en pareille occurence, outre le début brusq
le être localisée, pour donner lieu aux symptômes observés chez notre
malade
?S'agit-il chez lui d'un foyer intéressant la caps
tion des localisations cérébrales corticales Or, dans le cas de notre
malade
, et c'est là un fait qu'il conviendra de mettre e
'on leur imprime. En outre, si les réflexes sont conservés chez notre
malade
, ils ne sont pas notablement exagérés, ainsi que
nt de raisons qui doivent nous conduire à ne pas admettre, chez notre
malade
, l'existence d'une lésion corticale en foyer, com
ai prévenus, messieurs, en exposant les symptômes observés chez notre
malade
, il est quelques-uns d'entre eux— et, dans l'espè
imer. Vous prévoyez certainement de quelle hypothèse il s'agit: notre
malade
est-il un hystérique? porte-t-il en lui les stigm
rutalement enfoncé jusqu'à toucher l'épiglotte ne provoque chez notre
malade
aucun acte de réflexe. Ce phénomène est, vous le
es, symptôme que M. leDr Pa-rinaud a étudié depuis longtemps, sur les
malades
de mon service 1 et qu'il a, je pense, signalé le
u du reste ajouter au tableau un nouveau trait. Il y a cinq jours, le
malade
est sorti de l'hôpital et il est rentré de son ex
irconstances de l'hérédité et de par l'existence des stigmates, notre
malade
doit être considéré comme un hystérique, mais que
ure qu'il est, en constater très nettement l'existence, chez les deux
malades
. Vous voyez jusqu'à quel point les deux cas se
L'existence de la diafhèse hystérique se révélait d'ailleurs chez le
malade
par des traits significatifs: analgésie répandue
le de ce genre. A propos de ce dernier cas, je ferai remarquer que le
malade
ayant succombé ces jours-ci inopinément (il aurai
stéro-épi-leptique parfaitement classique. C'était la première que le
malade
eût jamais éprouvée; elle fut suivie de plusieurs
agirait d'une lésion organique destructive. Sans doute, chez nos deux
malades
, la paralysie, déjà de date ancienne, pourra pers
allons provoquer. Je vous ferai remarquer en passant que cette jeune
malade
n'ayant été soumise encore que quatre ou cinq foi
voix : « Votre bras droit est paralysé », dis-je en m'adressant à la
malade
d'un ton convaincu. « Vous ne pouvez plus le mouv
lorsqu'on l'abandonne à lui-même après l'avoir un instant soulevé. La
malade
ne peut en aucune manière mouvoir son bras, elle
périence, vous voyez qu'il fait actuellement complètement défaut : La
malade
, en effet, lorsqu'un écran est placé devant ses y
immédiatement, sont exactement ceux que nous avons relevés chez notre
malade
Pin..., au moment de son entrée dans nos salles e
ployé pour la faire disparaître. — Production successive chez la même
malade
de la paralysie des différents segments du membre
ous faut, tout d'abord, passez-moi l'expression « déparalyser » notre
malade
. Il nous suffira pour cela de détruire les effets
ée de chacun des segments du membre. En premier lieu, je suggère à la
malade
l'idée qu'il lui est devenu impossible de mouvoir
détails, les caractères cliniques que présente la monoplégie de notre
malade
Porcz____En effet, dans les deux cas, c'est exa
'anesthésie chez notre sujet hypnotisé, à celle qu'il affecte chez le
malade
Porcz... ; vous voyez que ces territoires offrent
Observation de Pin... à la monoplégie observée chez notre deuxième
malade
Pin... [Fig. 70 et 71). Nous avons donc pu, en so
e résultat, vous le voyez, ne se fait pas attendre ; immédiatement la
malade
tressaille, pousse un cri et, interrogée sur ce q
. Eh bien! si, opérant par suggestion verbale, nous affirmons à cette
malade
, non endormie, je le répète, que son bras droit e
nous ont été, vous allez le voir, d'une certaine utilité. Nos deux
malades
, Porcz..., et Pin..., sont soumis depuis quelques
ée que nous vous exposions tout à l'heure, à savoir que chez nos deux
malades
, la paralysie se serait produite par un mécanisme
t sortir de force du lit où elle était depuis longtemps immobile, une
malade
atteinte d'une paraplégie de ce affectés sont s
fit les mouvements volontaires qui y subsistent encore, chez les deux
malades
, à la vérité, à un degré très faible, et nous che
amogène du centre visuel sur le centre moteur, conseillons-nous à nos
malades
de regarder toujours très attentivement leur main
s qui meuvent ces jointures sont sollicités à agir isolément. Mais le
malade
ayant répété l'exercice du dynamomètre plusieurs
à se contracter syuergiquement. On les voit, en effet, pendant que le
malade
1. Sur l'influence dynamogène des excitations s
ée le 29 mai 1885. Huit jours plus tard, parlant incidemment des deux
malades
en traitement, M. Charcot s'exprimait en ces term
ns l'aisselle et au pli du coude (fig. 72 et 73). En même temps, le
malade
semble récupérer la notion de position, au niveau
manqueront, sans doute, pas de se produire dans la suite, chez nos
malades
, sous l'influence de la prolongation du traitemen
oncerne la restauration des mouvements, les résultats obtenus chez ce
malade
ne sont pas moins remarquables (fig. 75). Le 5 ju
ut de deux semaines, de 2tk quinze jours plus tard. Le 11 juillet, le
malade
a quitté l'hôpital brusquement ; durant la semain
entôt obtenu. Malgré cela, il importe de le remarquer, la guérison du
malade
n'eût pas sans doute encore été parfaite, car au
t soigné alors dans un service de chirurgie, se disputa avec un autre
malade
, à propos d'une partie de dominos. L'émotion qu'i
v..., traumatisme initial sur le membre inférieur gauche, attitude du
malade
; forme de la fesse et du pli fessier. — Analogie
utenir et que ne rend guère vraisemblable, je l'avoue, l'apparence du
malade
si 1. Recueillie par M. le Dr Marie. éloignée
e, par exemple, la paralysie ou la contracture d'un membre. Chez le
malade
que je vous présente aujourd'hui, il ne s'agit, à
C'est qu'en effet, par suite d'une singulière tournure d'esprit, les
malades
atteints de celte affection réclament parfois à g
zia, 1873. active; aussi comprendrez-vous aisément que, lorsque ces
malades
atteints de mania operativa gassiya, comme l'a di
ticulièrement difficile, surtout quand, ainsi que cela est chez notre
malade
, il s'agit de la hanche. Voici les principaux car
és les uns et les autres. Après ces préliminaires, je reviens à mon
malade
, chez lequel je crois pouvoir affirmer la natur
d'être notés. Il a servi comme zouave pendant 7 ans et n'a jamais été
malade
pendant ce temps-là ; il n'a notamment jamais épr
est demeuré ce que vous le voyez aujourd'hui. Si nous examinons le
malade
d'abord couché, voici ce que nous constatons :
se comme soudée au bassin dans une position à peu près immuable. — Le
malade
accuse une douleur spontanée au niveau de l'aine,
circonférence est moindre de un centimètre environ. Maintenant, le
malade
étant debout, si nous le regardons par devant (ji
rofesseur Lannelongue, auquel je présentais une bonne photographie du
malade
vu debout, l'altitude et la tenue des coxalgiques
i sont capables de se tenir debout. Si maintenant nous examinons le
malade
par derrière (fig. 76, B), nous remarquons tout d
efaire autant que possible, après l'avoir bien étudiée, l'attitude du
malade
. Les résultats de cette étude comparative 1. Ba
interfessier est incliné de bas en haut, de gauche à droite, du côté
malade
vers le côté sain ; il existe enfin une courbure
quelle est maintenu le bassin, et sur tout de son élévation du côté
malade
. Je vous ferai remarquer en dernier lieu que c'es
ble. Fig. 77. Pour ce qui est de la démarche claudicante de notre
malade
il n'est sans doute pas nécessaire d'y insister ;
revenir tout à l'heure sur ce sujet. Auparavant je veux examiner le
malade
à un autre point de vue. Je vais me placer dans l
éral de cet homme, nous voyons que, depuis deux ans et demi qu'il est
malade
, il n'est nullement affaibli cependant : pas d'am
r là, Messieurs, que, si l'attaque hystérique n'existe pas chez notre
malade
, on peut, chez lui, tout au moins provoquer les p
réflexe. Tout ce qui précède nous conduit à conclure : 1° Que notre
malade
est un hystérique; 2° que l'affection articulaire
de deux ans et demi. Tout serait donc de nature hystérique chez notre
malade
aussi bien l'affection générale que l'affection l
llement ce moyen, nous avons voulu l'employer, mais jusqu'à présentie
malade
s'est obstinément opposé à se laisser faire. Je n
e. Très certainement, la coxalgie organique n'existe pas chez notre
malade
, cela est bien établi; mais il existe chez lui un
s l'action du chloroforme. — Phénomènes présentés en ce moment par le
malade
. — Coxalgies mixtes ou hystéro-organiques. — Coxa
probable. Messieurs, J'ai fait de nouveau placer sous vos yeux le
malade
que je vous ai présenté dans notre dernière leçon
t. C'est qu'en effet, faute d'avoir pratiqué la chloroformi-sation du
malade
, nous n'avions pas pu nous assurer par nous-même
inture. Eh bien, Messieurs, ces doutes sont levés aujourd'hui. Le
malade
qui, jusqu'ici, s'était refusé à l'emploi du chlo
it complet. Les muscles étaient en entière résolution; ceux du membre
malade
furent les derniers à parvenir à cet état; la pea
e, Messieurs, de vous faire connaître les phénomènes présentés par ce
malade
pendant la période du réveil : — la raideur comme
la raideur commença à reparaître à un certain degré dans les muscles
malades
, avant qu'aucune manifesta-lion douloureuse se mo
jointure. La sensibilité de la peau était déjà en partie revenue, le
malade
commençait à répondre à quelques questions, alors
érique. Si j'ai tenu aussi instamment à donner le chloroforme à mon
malade
, c'est qu'il eût pu se faire, en somme, que nous
crofuleuse ; 2° lésions dynamiques de la coxalgie hystérique. — Notre
malade
est hystérique très certainement et présente nett
1 ans; la mère a de nombreuses attaques d'hystérie. Le membre du côté
malade
est contracture non-seulement au niveau de la han
ion des accidents qui datent de 5 mois, à l'époque où l'on examine la
malade
. Douleur vive à la hanche et au genou, raccourcis
. Douleur vive à la hanche et au genou, raccourcissement apparent; la
malade
marche à l'aide de béquilles, posant à peine à te
ne amélioration sérieuse ; il se produit une nouvelle rémission et la
malade
redevient capable de marcher sans trop de douleur
turelle doit être bien connue du clinicien. Pour en revenir à notre
malade
, il est, nous l'avons démontré, atteint d'une cox
ans les conditions mentales spéciales à l'état hypnotique. Les deux
malades
que je fais placer devant vous sont toutes deux
artificiellement, pendant l'état hypnotique; naturellement, chez ces
malades
, les choses n'ont pas été poussées très loin, mai
'eût pas été soumis lui-même à la plus légère torsion. Chez l'autre
malade
, nous nous sommes contentés, pendant qu'elle étai
re, bien que nous n'ayons parlé que d'une contusion sur la hanche, la
malade
s'est plainte en même temps d'une douleur dans ce
'une douleur dans celle-ci et dans le genou; et quoique auparavant la
malade
fût anes-thésique de ce côté, on peut constater m
sensible. Je vous ferai remarquer de plus qu'une fois éveillées, nos
malades
ignoraient absolument notre intervention et croya
aitement compris, Messieurs, que, dans mon opinion, la coxalgie de ce
malade
doit être interprétée suivant la théorie appliqué
en essayé de faire acte d'autorité, de persuader avec insistance à ce
malade
, au moment où il sortait du sommeil chloroformi-q
lle circonstance, ce serait nous compromettre en pure perte auprès du
malade
. — Quant à l'emploi des pratiques hypnotiques, qu
olument pas en entendre parler. Depuis une douzaine de jours, notre
malade
a été soumis à un traitement fort simple consista
apparent de la jambe gauche. M'étant donc décidé à essayer, chez ce
malade
, les effets du massage, je priai M. le Dr Gautiez
t d'abord en un simple effleurage avec la main sur la fesse gauche du
malade
; peu à peu, la main appuie plus fortement, et c'
elque brutalité, sans rencontrer la moindre résistance et sans que le
malade
témoigne la moindre douleur. Maintenant encore, v
des douleurs et de la conlraclure n'est pas absolument intégral, le
malade
reconnaît volontiers qu'à mesure que le nombre de
ai, sur une autre circonstance dont je vais vous entretenir, quand le
malade
se sera retiré..... Cette circonstance est la s
rra compter à l'avenir. En conséquence, la situation mentale de notre
malade
sera, je l'espère, profondément modifiée, lorsqu'
tenir encore un peu votre attention sur les résultats obtenus chez ce
malade
par le massage. Sans doute, vous ne supposez pas
i donc dépendent les résultats vraiment singuliers obtenus chez notre
malade
? — Je crois pouvoir affirmer qu'ils sont dus à l
argument en faveur de l'existence de la névrose hystérique chez notre
malade
; mais je crois vous avoir suffisamment convaincu
semaines, dans quelques mois peut-être, je pouvais vous présenter ce
malade
, que nous venons d'étudier ensemble, avec quelque
ri de l'affection dont il souffre depuis près de trois ans 1. 1. Le
malade
nous a quitté et a abandonné tout traitement; nou
véritable stigmate révélateur de l'état hystérique. — Amélioration du
malade
, à la suite de divers traitements : cependant, le
i paraît relever de la production du tissu fibreux. Messieurs, Le
malade
qui va être l'objet de la leçon d'aujourd'hui est
n développement. Yoici, en quelques mots, l'histoire clinique de ce
malade
: C'est un homme de 30 ans, nommé Dum..., né dans
s conditions suivantes : Il y a de cela 4 mois et demi environ — le
malade
ne peut préciser la date exacte, — il était aux h
demi-bœuf dont le poids était considérable ; le crochet cassa, et le
malade
fut renversé, son bras gauche pris sous le bœuf.
er, pour les voir tous disparaître 3. Quoi qu'il en soit chez notre
malade
, les phénomènes du choc local (Local shock) parai
ui ont suivi l'accident. Deux jours seulement après l'événement, le
malade
se décida à aller consulter un chirurgien à l'hôp
Lariboisière, consulté à son tour, a eu l'obligeance de m'adresser ce
malade
(¡6 mai 1886), jugeant qu'il s'agissait d'un cas
-être que la chirurgie. Vous pouvez reconnaître comment, chez notre
malade
, le membre supérieur gauche, habituellement por
z les hystériques tout un groupe de contractures spasmodiques — et le
malade
dont nous nous occupons offre un exemple de ce ge
centuée, se montre, dans la règle, manifestement atténuée tant que le
malade
dort, et cette atténuation persiste pendant quelq
crois en avoir dit suffisamment pour montrer non-seulement que notre
malade
est sous le coup de la diathèse hystérique, mais
nstration de la proposition que je viens de formuler. Voici un second
malade
que vous connaissez déjà : c'est le nommé Mouil..
ait très manifestement atténuée, les doigts s'étaient redressés et le
malade
était parvenu enfin à leur faire exécuter ainsi q
oignet, à son coude, à son épaule, des mouvements assez étendus. Le
malade
, je le répète, sortit de l'hôpital ce jour même e
l'époque où il nous a échappé. Voici quel est actuellement l'état du
malade
. Dans le membre supérieur gauche, la sensibilité
erveux, t. III, 1er fascicule, p. 123. 2. Le 18 octobre dernier, le
malade
a été soumis auv inhalations de chloroforme. Le s
s lèvres, de la langue, etc. — L'intelligence n'est pas affectée, les
malades
ont conservé la faculté d'écrire couramment et de
rs, C'est pour les opposer l'un à l'autre que je vous présente deux
malades
dont l'affection respective comporte un pronostic
de trois à quatre mois à l'exécution de l'arrêt. C'est que ce dernier
malade
est sous le coup d'une lésion bulbaire organique,
ions. Sommairement, les traits communs sont les suivants : les deux
malades
sont placés, l'un dans l'impossibilité absolue, l
litée par l'intermédiaire de l'écriture. Non seulement, en effet, nos
malades
sont en pleine possession de leur intelligence et
s faire ressortir ultérieurement. Je m'occuperai d'abord du premier
malade
, celui qui doit être l'objet principal de cette l
le; tantôt de quelques heures, de quelques jours à peine — chez notre
malade
, il existe depuis trois semaines ; — on l'a vu s'
re le chapitre des exceptions. C'est ainsi que, dans certains cas, le
malade
peut parfaitement ne pas récupérer d'emblée et en
'arrive à l'exposé des éléments constitutifs du syndrome. Bien que le
malade
ait conservé l'exécution intégrale des mouvements
'imiter les mouvements dar-ticulation qu'il voit faire devant lui. Le
malade
est donc muet, dans l'acception la plus rigoureus
une conséquence naturelle de l'aphonie poussée au plus haut point. Le
malade
est muet parce qu'il n'a pas de voix, parce que l
ts vulgaires de la langue et des lèvres — vous avez pu voir que notre
malade
pouvait parfaitement souffler et siffler, — c'est
ce — que, dans l'aphasie motrice organique, même la plus complète, le
malade
pousse des cris, émet à haute voix quelques sylla
général, jusque dans sa dernière période — celle dont notre deuxième
malade
offre un exemple complet, — bien qu'existe la par
s caractères, parce que, dans le mutisme hystérique, je le répète, le
malade
est muet, parfaitement muet, en même temps qu'il
r nettement sa pensée. Il se produit là, en pareil cas, de la part du
malade
, une mimique saisissante au plus haut point, et q
ement en proie à l'un de ces accès de prétendue aphasie. J'abordai le
malade
, et il me fit signe, en portant la main à sa gorg
ntre temps, j'avais pu rapidement constater qu'il était possible au
malade
de tirer la langue, souffler et siffler comme dan
aître que la syphilis n'avait jamais existé que dans l'imagination du
malade
et dans celle du médecin consultant. Les événemen
air, néanmoins, que l'observation resterait incomplète si l'examen du
malade
n'était pas poussée plus loin. Or, c'est bien rar
ul témoin de la maladie, et c'est là justement ce qui se voit chez le
malade
que nous avons sous les yeux. Il y a là, vous l
ital ; on peut alors faire fausse route sans qu'il en résulte pour le
malade
de bien grands inconvénients. Mais, il n'en ser
absolument péremp-toire : ainsi que le font les muets hystériques, la
malade
écrit vite et correctement et c'est de cette faço
, après les préliminaires dans lesquels nous venons d'entrer. Notre
malade
, vous ai-je dit, est âgé de 33 ans. Après avoir e
ues. On y retrouve l'aura, Tare de cercle, les grands mouvements ; le
malade
assure qu'il ne perdait pas connaissance. Cependa
es heures de durée, le mutisme se reproduisit. Vous voyez que notre
malade
présente tous les caractères classiques du mutism
ptômes que nous puissions invoquer en faveur de l'hystérie, car notre
malade
est indemne de tous stigmates. Le mutisme se prés
e considérer comme parfaitement légitime. J'en viens à notre second
malade
. Je laisse de côté l'âge de 72 ans, car la maladi
progressif de cette difficulté de la parole : s'il ne peut parler, ce
malade
crie encore, tout au moins. Il y a paralysie et a
mouvements généraux de la langue et des lèvres. J'ajouterai que le
malade
laisse involontairement échapper sa salive ; que
ion. Vous voyez, Messieurs, après ce parallèle, qu'entre nos deux
malades
, il n'existe, en somme, que des ressemblances gro
riques, alors qu'elles fréquentaient journellement, au contraire, des
malades
atteintes d'anarlhrie, par paralysie labio-glosso
comment on peut produire artificiellement ce phénomène du mutisme. La
malade
étant plongée dans la période somnambulique de l'
draient acquérir, à cet égard, de plus amples informations 2. 1. Le
malade
hystérique qui avait assistée une partie de la le
partie supérieure des cuisses. — En général, à ce moment du rêve, le
malade
se réveille en sursaut et poussant des cris. A l'
rêtez, ne fouettez pas le cheval, il va m'écraser. » En réalité, le
malade
a complètement perdu la mémoire ds tout ce qui s'
de deux mois qu'il ht à l'Hôtel-Dieu. Durant la première semaine, le
malade
n'a pas cessé d'être plongé dans le coma. A son r
peu complète. M. Capitan a bien voulu, le 25 mars, nous adresser le
malade
. Voici les symptômes permanenls-que nous avons ob
ez lui, en dehors des c?nses qui seront tout à l'heure décrites. Le
malade
est couché dans le décubitus dorsal, prostré, sil
e siège. — La langue, tirée hors de la bouche, n'est pas déviée. Le
malade
est maigre ; son pouls plutôt lent et faible. La
ondante. La langue est naturelle, la température centrale normale. Le
malade
mange peu, mais il mange. Les membres supérieur
s présentent un léger tremblement qui s'accentue notablement quand le
malade
porte un verre à sa bouche. Mais c'est l'état d
uleur, pas même la moindre sensation ; quand les yeux sont fermés, le
malade
ignore absolument les attitudes que l'on imprime
il élevé, fléchi au pied, au genou, à la hanche, posé sur l'autre, le
malade
n'en sait rien absolument; à la peau, les piqûres
pincée de sulfate de quinine est appliquée sur la langue, sans que le
malade
puisse dire de quoi il s'agit. Il y a de plus ano
l'abdomen et du tronc, l'anesthésie des membres inférieurs chez notre
malade
. En avant [fig. 84), cette limite est représentée
caractérisées, permet d'établir péremptoirement l'existence, chez le
malade
, du fonds hystérique. Mais on peut aller plus loi
D'un autre côté, le mode de limitation de l'anesthésie, chez notre
malade
, reproduit, au contraire, exactement la dispositi
e de présenter les choses, on objectera sans doute que, d'un côté, le
malade
n'a pas été soumis à l'hypno-tisalion et que, d'u
stions. Mais l'on doit se demander actuellement quel a été, chez le
malade
ainsi préparé, le point de départ de la suggestio
a pas oublié que dans les premiers jours qui suivirent l'accident, le
malade
portait sur la partie antérieure de la cuisse dro
d'autres qui n'appartiennent pas à la même catégorie : on a vu que le
malade
souffre d'une façon permanente d'une céphalée con
parfois la stupeur persistent ; de temps à autre un peu d'anurie. Le
malade
se nourrit mal; il vomit souvent. Sueurs profuses
let, les attaques prennent un caractère spasmodique plus accentué. Le
malade
se débat davantage ; il esquisse l'arc de cercle,
mesure que les convulsions tendent à prédominer. Le 15 août 1886, le
malade
a eu le matin une attaque convulsive très bien de
barreaux du lit que celui-ci en a été déplacé. L'attaque terminée, le
malade
est descendu de son lit et s'est mis à marcher, d
erne les mouvements des membres inférieurs, ne s'est pas démentie; le
malade
marche de mieux en mieux ; il est sorti plusieurs
re éclatante l'opinion formulée concernant la nature delà maladie. Le
malade
cependant, plus d'un an après l'accident, ne peut
n chemin de fer où on l'occupe à faire la manœuvre. Jamais il n'a été
malade
jusqu'ici; il ne parait nullement nerveux et ne s
eux d'ordre chirurgical. Mais néanmoins, sous l'influence du choc, le
malade
perdit connaissance immédiatement et il s'affaiss
er que la paralysie motrice n'a pas été immédiatement complète. 5° Le
malade
ressentait un affaiblissement général tel qu'il l
ême. Il n'a pu se lever et sortir du lit qu'au bout de 13 jours. Le
malade
fut transporté à Lariboisière, hôpital voisin de
tions est d'ailleurs complètement négatif. Le 13° jour seulement le
malade
put sortir du lit. Il fut évacué dans un service
été continué sans interruption et sans aucun résultat. L'examen du
malade
fait à la Salpêtrière, lors de l'entrée, le 2 mar
çus; 3° les notions du sens musculaire sont complètement abolies ; le
malade
ne sait pas où est son membre, il ignore si l'on
contracter les muscles ne détermine absolument aucune sensation. Le
malade
n'a pas et n'a jamais eu rien qui ressemble à des
igure sur toute l'étendue du côté droit du corps; partout ailleurs le
malade
ne sent pas le froid (fig. 88 et 89). Les troub
r lu pharynx et l'y maintenir sans déterminer la moindre réaction. Le
malade
n'est pas hypnotisable. Le 1er novembre 1886, 1
ie sans modification des réactions électriques s'est produite chez ce
malade
assez rapidement. Cette amyotrophie hystérique, à
fois directrice et dynamogène de l'image visuelle du mouvement. Notre
malade
Pin... 1 offre aujourd'hui un bel exemple du genr
ifications qui se produisent dans l'exercice des mouvements, chez les
malades
de ce genre, lorsque le concours des représentati
ttention; comme il serait possible que les accidents présentés par la
malade
disparussent d'un moment à l'autre, j'ai cru oppo
à l'autre, j'ai cru opportun de vous présenter aujourd'hui même cette
malade
. Henriette A..., âgée de 19 ans, d'une bonne sa
œur ne présentent pas de phénomènes nerveux anormaux. Quand à notre
malade
elle-même, elle a eu à l'âge de 16 ans une scarla
e de 17 ans, les règles sont devenues tout à fait normales. Jamais la
malade
n'a eu de rhumatisme, il n'y a aucun signe de lés
potence éLaiL telle à ce moment qu'il fallut reconduire en voiture la
malade
chez ses parents. Les jours suivants, 1er, 2, 3
dans lesquelles s'est produite l'hémiplégie dont a été frappée notre
malade
, il est temps d'aborder l'étude des caractères qu
résie plus accentuée sur certains muscles que sur d'autres; aussi, la
malade
peut-elle marcher quoiqu'en boitant légèrement. I
ysie des muscles du tronc. En somme, la paralysie présentée par cette
malade
est non pas, à proprement parler, une hémiplégie,
actérisé. Reste l'examen du sens musculaire : nous allons dire à la
malade
de saisir de sa main gauche saine la main droite
us cherchons à résumer les différents phénomènes, présentés par cette
malade
et à les grouper ensemble, de façon à arriver à u
grande évidence après l'examen détaillé que nous avons fait de cette
malade
, et nous n'avons qu'à l'accepter en ayant soin d'
tait dans tout le membre supérieur et la paralysie avait disparu ; la
malade
se servait de son bras aussi bien qu'avant l'acci
nt il ne constitue pas une loi, mais tout au plus une règle. Quatre
malades
du service de M. Charcot, atteints de paralysie h
qui ne peut être attribuée à une autre cause que l'hystérie. Tous ces
malades
ont été présentés par M. Charcot à ses leçons cli
savoir qu'elle peut atteindre d'assez fortes proportions ; chez deux
malades
il y avait comme différence entre le plus grand p
des il y avait comme différence entre le plus grand périmètre du bras
malade
et celui du bras sain, 3 centimètres, et chez un
du bras malade et celui du bras sain, 3 centimètres, et chez un autre
malade
, il y avait entre les deux cuisses une différence
° cette atrophie peut se développer avec une grande rapidité. Chez un
malade
, elle était déjà appréciable tout au plus 15 jour
tait 3 centimètres de différence entre les deux bras; chez les autres
malades
, le développement de l'amyotrophie a été aussi tr
nd une paralysie dure depuis longtemps déjà ; c'est ainsi que chez un
malade
, le nommé Porcen... atteint de monoplégie hystôro
.. atteint de monoplégie hystôro-traumatique (il s'agit d'un des deux
malades
sur lesquels M. Charcot s'est fondé pour établir
e année entière, n'avaient pas subi la moindre atrophie. Or, chez les
malades
dont il est ici question, l'atrophie s'est dévelo
ur Charcot a traité ce sujet, dans ses leçons 2, à propos de quelques
malades
dont il a bien voulu me permettre de rapporter le
appartiennent évidemment à la même catégorie. Eu égard au nombre de
malades
, hommes et femmes, atteints d'hystérie, on peut d
son Traité, dit que « l'aphonie et plus souvent la dysphonie, car les
malades
peuvent encore parler à voix basse, se rencontren
5, Sédillot présentait à l'Académie des sciences l'his- toire d'une
malade
atteinte de mutité et d'aphonie depuis douze anné
t pas la confondre avec le mutisme plus ou moins obstiné de certaines
malades
. Dans l'observation intéressante qu'ils ont pub
l'explication des phénomènes d'aphonie et de mutisme présentés par le
malade
. Trois autres cas qu'il a observés en môme temps
jusqu'ici, j'ai rassemblé une vingtaine de cas. L'examen attentif des
malades
que j'ai pu suivre permet de reconnaître dans ce
minutieuse des diverses manifestations qui caractérisaient, chez ces
malades
, l'hystérie. J'ai cependant fait exception pour l
, appelé en consultation, confirme ce diagnostic. Le surlendemain, le
malade
revenait à lui. Rechute, quelques jours plus tard
; je pouvais me faire comprendre cependant. » 11 faut ajouter que le
malade
se laissait aller à des excès vénériens et alcool
t inspiratoire comme un soupir qui remet les choses en ordre. Notre
malade
passe ses journées à lire, a écrire de vrais mémo
bord inférieur du cricoïde. Mais ces exercices fatiguent beaucoup le
malade
, bien qu'il s'y soumette bien volontiers, convain
en tendues, mais ne se ferment pas complètement au milieu, lorsque le
malade
prononce les différentes voyelles, laissant ainsi
istant en bains tièdes, électricité, toniques et bromures. Au dire du
malade
, à l'examen laryngoscopique, on trouva les cordes
arole revient quelques jours plus tard et il sort le 21 juillet. Le
malade
n'a pas voulu s'étendre en détail sur les événeme
mp visuel, ni achromatopsie. L'odorat esta peu près nul à gauche ; ce
malade
ne perçoit pas l'odeur de l'ammoniaque. Il a rema
ent écartées, dans la position d'inspiration profonde. Si l'on dit au
malade
d'émettre un son, e, i, on voit les cordes se rap
, ni voilé, rien. Quand on lui fait prononcer certaines consonnes, le
malade
arrive, par le jeu des lèvres, à produire un lége
s avec persistance de l'intelligence. Aussi, quand on l'interroge, le
malade
ne cherche-t-il pas à faire des mouvements des lè
sont très libres ; il n'existe aucun trouble de la déglutition et le
malade
est très affirmatif sur ce point, qu'à aucune de
ans cesse. En 1880, d'après le témoignage de son médecin espagnol, le
malade
aurait eu la syphilis, mais lui le nie absolument
ns toutes les directions, il n'existe aucune déviation de la face. Le
malade
peut faire les gestes de siffler, souffler ; la d
ractérisque, fit soupçonner l'hystérie. M. Charcot fit déshabiller le
malade
et reconnut une hémianalgésie droite; de ce côté,
it est atteint de chorée analogue à la chorée post-hémiplégique. Le
malade
fut soumis à un traitement tonicrue, bromure et à
Pour le membre inférieur, l'hémichorée est visible, surtout quand le
malade
est assis. Voici des spécimens des réponses du
tout quand le malade est assis. Voici des spécimens des réponses du
malade
au moment de son départ, quelques jours plus tard
la gorge, de sensation de boule, de douleurs dans les jambes, que la
malade
qualifie de crampes, avec gonflement. Depuis, e
antécédents héréditaires ; pas d'antécédents personnels. Cependant la
malade
se plaignait souvent de douleurs dans la région o
un médecin qu'on a appelé constata la perte absolue de la parole ; la
malade
ne sait ni lire ni écrire. A son arrivée à l'hô
lire ni écrire. A son arrivée à l'hôpital, mutisme absolu ; mais la
malade
comprend ce qu'on lui demande, au moins répond-el
uand on la fait sourire : la langue semble un peu déviée à droite. La
malade
peut cependant facilement souffler une bougie. Se
; les cordes vocales sont dans l'abduction complète. Si l'on dit à la
malade
de pousser un son, de dire é, de crier, on voit l
défaut de tension du thyro-aryténoïdien). Il ne sort aucun son ; la
malade
ne peut non plus parler à voix basse. Le mutisme
se fait plus complètement et dit: «et puis..., non. » Le 6 mai. La
malade
prononce quelques paroles. Il n'y a plus d'appare
eut prêter à discussion et M. Charcot, au moment de l'admission de la
malade
, n'était pas disposé à voir là un cas d'hystérie,
semble rentrer dans la catégorie des manifestations hystériques. La
malade
est sortie du service quelques mois après, non gu
ra, perte de connaissance, période tonique, clonique, etc.). Quand le
malade
reprend connaissance, il ne peut plus parler; il
n delà gorge ; à mesure que cette sensation de pression disparaît, le
malade
recouvre la parole. Chez Gué..., pendant cet ét
une enfant de onze ans. On trouvera l'histoire détaillée de la petite
malade
dans la thèse du Dr Peugniez, élève du service de
etc.. La voix s'affaiblit graduellement à partir de ce moment, et la
malade
devient aphasique. Depuis trois mois, elle ne pro
goût, de l'odorat ; rétrécissement du champ visuel, achromatopsie. La
malade
répond: Ah, oh, aux questions. Le 11 mai, à la su
6, à la suite de l'impression du froid humide, du moins au dire de la
malade
, elle fut prise de toux, et bientôt la voix, ne t
ttement perçus. L'amélioration va progressant jusqu'à guérison, et la
malade
, au moment où l'auteur publiait son observation,
était manifestée que par des attaques incomplètes. Il y a 18 mois, la
malade
fut péniblement impressionnée par des discussions
yen d'une ardoise sur laquelle elle écrit ce qu'elle ne peut dire. La
malade
est entrée plusieurs fois à l'hôpital. Tous ceux
mot, en dehors des troubles laryngiens et de la douleur ovarienne, la
malade
ne paraît présenter rien d'anormal. La paralysi
iller l'épiglotte, sans provoquer de mouvements réflexes, sans que la
malade
en éprouve aucune gêne. L'examen laryngoscopique,
vocales; celles-ci font un mouvement presque imperceptible lorsque la
malade
cherche à émettre un son. La compression de l'o
ques accès d'une toux sèche, puis quelques cris étouffés. Enfin, la
malade
put articuler ces mots d'abord d'une voix presque
minutes chaque séance), l'émission du son devint plus distincte et la
malade
cessa d'être muette ; elle n'était plus qu'aphone
paralysie disparaît. Pas de dyschromatopsie. Du 14 au 28 avril, le
malade
continue à présenter cette alternance de phénomèn
êter en comprimant le testicule. A la suite d'une de ces attaques, le
malade
fut pris de contracture occupant tout Je côté d
ite; la peau, la conjonctive, la muqueuse nasale sont insensibles. Le
malade
raconte que, trois mois environ après le début de
es de tête et en écrivant sur une ardoise. Wilks, consulté pour celte
malade
, crut reconnaître un cas d'hystérie et promit la
alade, crut reconnaître un cas d'hystérie et promit la guérison si la
malade
voulait venir à l'hôpital. Après un premier refus
olontaires. Enfin, un beau jour, après une séance d'électrisation, le
malade
se met à pousser des hurlements de joie, accompag
peu, l'ouïe reparaît. Lorsqu'on lui crie très fort dans l'oreille, le
malade
manifeste qu'il a entendu, puis il chuchotte quel
ilité reparaissent du côté gauche. Bref, un mois après son entrée, le
malade
parle à voix basse mais assez distinctement pour
mois au minimum, à six mois au maximum, époques pendant lesquelles la
malade
ne pouvait tirer la langue, ni même ouvrir la bou
avoir visité la Californie et la région méridionale de notre pays, la
malade
partit de nouveau pour l'Europe et alla passer un
es de quelques jours et accidentellement d'une semaine au plus, où la
malade
ne pouvait parler qu'à voix chucholtée.Elle est e
e fonctionnel qui a résisté à tout traitement jusqu'à la visite de la
malade
au Dr Jackson. Le traitement du Dr Jackson n'a
1885. Mère très nerveuse; père hypochondria-que. Il y a deux ans, la
malade
a eu de violents chagrins, puis une fausse couche
raduellement de caractère. A son entrée, l'aphonie est complète; la
malade
chuchote à peine. Aucune douleur à la pression du
z prononcée du pharynx. Signes de phlhisie pulmonaire commençante. La
malade
est très nerveuse, pleure sans motifs et entre da
jour, on fait une séance d'électrisation ; dès la seconde séance, la
malade
crie avec vigueur, et les jours suivants, la voix
et les jours suivants, la voix et la parole reviennent ; il faut à la
malade
un certain effort ; l'articulation ne devient net
éral, soudain; à la suite d'une frayeur, d'une émotion quelconque, le
malade
est privé de la parole. Nous disons, en général
arrive subitement, sans cause accidentelle bien appréciable. 2° Le
malade
est dans l'impossibilité décrier, d'émettre un so
, ce succès facile et toujours surprenant de guérir instantanément le
malade
, quelquefois par la seule application du miroir.
ssibilité de parlera voix haute ; mais la voix chuchofée persiste. Le
malade
peut se faire comprendre par la parole à voix bas
le paralysie d'un des muscles du larynx les troubles observés chez le
malade
qui fait le sujet de la première observation. Ch.
a glotte, troubles dépendants d'une paralysie du larynx supérieur. Le
malade
était, à son entrée dans le service, absolument m
était complet, comme je l'ai observé moi-même ; quand j'ai examiné ce
malade
la paralysie laryngée était cependant moins local
cales s'écarter ou se rapprocher de la ligne médiane, quand on dit au
malade
de chercher à crier. On constate également une an
itôt qu'on l'interroge, et c'est là un signe bien caractéristique, le
malade
, conscient de son incapacité, ne cherche pas à ré
a reconnu la nature hystérique du mutisme à la seule façon d'être des
malades
, quand on les interroge. Aussi ne saurait-on acce
aux aphasies de cause organique. Dans ce dernier cas, nous voyons le
malade
faire un effort pour saisir et répéter le mot, le
phonie est moins complète, la différence s'accuse moins nettement. Le
malade
a quelquefois du mal à prononcer le mot parce qu'
ns les antécédents, d'autres manifestations de l'hystérie. Souvent le
malade
présente de l'anesthésie, des zones hystérogènes
confirmer le diagnostic. L'hémiplégie, qui est survenue chez quelques
malades
, en même temps que l'aphasie, pourrait embarrasse
e hystérique. Pendant la période de somnambulisme, on fait causer une
malade
; puis baissant la voix, on lui dit : je n'entends
is... mais tu ne peux donc plus parler... et au bout d'un instant, la
malade
est aphasique .fît aphone, ne pouvant ni crier ni
pas. » C'est la représentation exacte des troubles observés chez nos
malades
, mais je ne fais que signaler en passant ces rech
ints principaux de l'enseignement de notre maître, sur ce sujet. La
malade
dont il s'agit est une femme de 64 ans, présentan
époque, il a existé une véritable impossibilité d'écrire, quoique la
malade
pût parfaitement tenir une plume, sût très bien c
plus d'une façon formelle que, depuis cette attaque d'hémiplégie, la
malade
lisait son journal tous les jours et parlait dist
autre affaire ; elle en est absolument incapable. En résumé, celte
malade
a conservé l'image visuelle, l'image auditive et
ements vulgaires, ainsi qu'on peut s'en assurer en faisant copier aux
malades
des caractères ou des dessins, ou en leur faisant
hie, à tel point même que, comme l'a montré M. Charcot chez plusieurs
malades
atteints de cécité verbale, c'est en retraçant av
, CVC. — Que le centre visuel des mots soit le siège d'une lésion, le
malade
pourra encore voir les mots écrits, mais il ne le
e le cas le plus fréquent, un autre phénomène viendra s'y joindre, le
malade
ne percevra plus par celte région du cerveau, par
ouvent de si remarquables résultats. Instinctivement, d'ailleurs, tel
malade
atteint de surdité verbale, comme celui de Fraenk
'articulation des mots vient au secours du centre auditif; ou bien ce
malade
écrit le mot qu'il entend et en saisit alors le s
yotro-phies prédominant dans les muscles extenseurs des articulations
malades
. — Exagération des réflexes tendineux. — Avec l
eux. 34 spine. — Ténacité des stigmates hystériques chez les grands
malades
des deux sexes. Relation de trois cas typiques
ute. — Monoplégie avec aneslhésie du bras et de l'épaule. — Examen du
malade
: impuissance motrice avec flaccidité, aneslhésie
pinale ou cérébrale en foyer. Symptômes nettement hystériques chez ce
malade
: hémianesthésie droite, polyopie monoculaire ave
ployé pour la faire disparaître. — Production successive chez la même
malade
de la paralysie des différents segments du membre
v..., traumatisme initial sur le membre inférieur gauche, attitude du
malade
; forme de la fesse et du pli fessier. — Analogies
ous l'action du chloroforme. Phénomènes présentés en ce moment par le
malade
. — Coxalgies mixtes ou hystéro-organiques. — Coxa
véritable stigmate révélateur de l'état hystérique. — Amélioration du
malade
à la suite de divers traitements ; cependant, les
s lèvres, de la langue, etc. — L'intelligence n'est pas affectée, les
malades
ont conservé la faculté d'écrire couramment et de
e (L') dans le traitement de l'hystérie, 240. Eloigne ment (L') des
malades
du lieu où s'est développée l'hystérie, 240. El
ns français, de Paris ou des départements, qui n'y aient envoyé des
malades
; la di- versité des langues qu'on y entend parl
its intéressants qu'on est toujours sûr d'y rencontrer. Lorsqu'un
malade
présente objectivement quelque intérêt- ce qui
sidé- rablement la comparaison des cas analogues même lorsque les
malades
ont disparu depuis longtemps. La présente publica
méthode que nous avons employée et qui consiste à faire marcher les
malades
les pieds préalablement enduits d'une substance
17 février 1887 dans le service de la Clinique. Actuellement, le
malade
, de taille moyenne, se lient presque toujours au
re atten lion. Le membre inférieur gauche est fiasque et inerte; le
malade
ne peut en aucune façon le soulever; le réflexe
dement, si on insistait, une véritable attaque d'hystérie. Aussi le
malade
ne peut-il rester dans le décubitus dorsal. i N
s marqué du champ visuel sans dyschromatopsie (fig. 3). Le second
malade
, Gr... Noël, actuellement, comme le premier, en t
ses convulsives semblables t 1 : i première. Au bout de ce temps le
malade
put se lever, mais il fut forcé pour marcher de
appareil fut enlevé et on constata, en essayant de faire marcher le
malade
, qu'il existait une paralysie flasque du membre i
suivie d'une nouvelle crise, et à partir de cette époque l'état du
malade
ne se modifia plus jusqu'à son entrée à la Salpêt
squ'à son entrée à la Salpêtrière (2 novembre 1887). Etal actuel.
Malade
d'assez forte constitution, intelligent, d'allure
isuel est notablement rétréci des deux côtés (fit. 6) ; à droite le
malade
ne voit que le rouge; à gauche il a pcrdu le viol
exposé nécessaire du passé pathologique et de l'état actuel de nos
malades
, il nous faut maintenant examiner la façon dont i
figure 7 rend parfaitement compte. Mais, regardons marcher notre
malade
. Comme le membre inférieur gauche lui refuse to
le pied droit s'est porté en avant de la quantité indiquée, si le
malade
veut progresser à nouveau, il lui faut son- ger
n nouveau pas recommence toujours de la même façon. En résumé, le
malade
ne marche, ne progresse que d'un côté et ne fai
s complet de marche dans l'hémiplégie hystérique. Quant au second
malade
, il présente quelques particularités fort inté-
r gauche (sain) était animé d'un tremblement déjà très-manifeste le
malade
étant couché. Aussitôt que ce membre exécute un
la durée de l'appui, l'équilibre devient tout à fait instable et le
malade
est menacé de tomber. Aussi s'ap- puic-t-il au
..., qui, lui, marche 1. Nous n'avons pas tenu compte chez ces doux
malades
de deux mensurations toujours relevées dans l'é
le caractère spécial du mouvement de la jambe paralysée lorsque la
malade
marche, lequel, dans mon opinion, est caractéri
lajambe paralysée, faisant décrire au pied un arc de cercle. Notre
malade
, au contraire, ne marche pas de cette façon; el
ar hémor- rhagie cérébrale, une période qui s'étend du moment où le
malade
peut mettre pied à terre et progresser, jusqu'à
nimée », suivant sa propre expression. Et certainement, devant un
malade
tel que en s'en tenant au simple aspect de la
; mais en admettant que ceux-ci n'existent pas ou à peine, que le
malade
pour son entrée dans la névrose ait été frappé
rences de la Salpêtrière, M. le pro- fesseur Charcot, à propos d'un
malade
porteur d'une prétendue défor- mation de la col
qui, dans la pratique journalière, s'opposent parfois à l'examen du
malade
nu puissent devenir la cause de graves erreurs. I
de la région lombaire trouvent leur application dans l'histoire du
malade
dont il nous reste à parler maintenant. Il s'ag
e longue odyssée nous ne relèverons ici que l'épisode suivaut. Le
malade
se plaignait depuis un certain temps de violentes
ut alors considérée comme une déviation vertébrale pathologique. Le
malade
en porte encore aujourd'hui les marques indéléb
sans ressources sa femme et trois enfants. Notons à ce sujet que le
malade
ne se soustrait en aucune façon aux demandes qui
ait sur le front. De 1880 à 1884, la syphilis reste silencieuse; le
malade
en profite pour se livrer à une série d'excès d
inte se met en contact direct avec les grosses molaires droites. Le
malade
ne peut proférer aucun son : le mutisme dura de
'attaque, la contracture reste com- plète ; pendant la deuxième, le
malade
commence à mouvoir un peu son bras et sa jambe;
es cuisses et de la tête persistent avec une intensité telle que le
malade
ne peut se coucher. Aux céphaléesnocturnes se j
de juillet 1884, le 21 i NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE
malade
, sans aucun symptôme prémonitoire, tombe subiteme
lus déviée que la première fois. Au bout de trois à quatre jours le
malade
peut se faire comprendre. L'évolution des phé
a première fois. Au mois de décembre la contracture a disparu et le
malade
peut marcher facilement avec une canne. Pendant
ntracture du côté droit cesse peu à peu et, quelques mois après, le
malade
peut marcher avec une canne. Le 5 septembre 188 :
edeviennent tout à fait souples; les maux de tête disparaissent, le
malade
se sent redevenir un homme . Cette amélioration
étouffements suivis de pertes de con- naissance pendant laquelle le
malade
se débat au point qu'on est obligé de le lier s
l'attaque légère contracture du côté droit pendant une heure. Le
malade
reprend cependant son travail ; mais au bout de t
ne restait pas de paralysie du côté droit, mais, chaque fois que le
malade
se fatiguait, il était pris d'une N,OTE SUR L'A
n peu de bromure, de l'antipyrine et des frictions mercurielles. Le
malade
constate que, depuis 1884, il a fait plus de ce
dresser. Lorsqu'il marche, il porte le poids du corps du côté droit
malade
en s'appuyant sur sa canne, qu'il tient de la mai
cette contracture n'est pas assez forte toutefois pour empêcher le
malade
d'imprimer au membre inférieur certains mouveme
il- leurs normale, avons-nous dit. Cette saillie a du reste valu au
malade
quatre grands cautères dont persistent les trac
e du côté gauche. Le sens musculaire est très diminué à droite : le
malade
hésite à dire quel doigt on lui prend, quel mou
ec rétrécissement presque maximum (10 pour 100) du champ visuel; le
malade
voit tout gris, la cataracte estpresque complèt
i durait depuis plusieurs années. Or, nous n'avons observé que deux
malades
chez lesquelles l'application de la bande n'a que
es. M. Charcot avait observé depuis longtemps, à l'occasion d'une
malade
atteinte de mal de Pott et de paraplégie spasmodi
que M. Joffroy a observé (communication orale). Il s'agissait d'une
malade
entrée dans son service de la Salpê- trière pou
de rétractions fibreuses justiciables d'une opération, et confia la
malade
dans ce but à M. Terrillon. Ce chirurgien secti
e, et, à la suite de cette opération, la déformation disparut et la
malade
put marcher. J'ai vu la malade alors que la gué
ation, la déformation disparut et la malade put marcher. J'ai vu la
malade
alors que la guérison était complète. Voici éga
l'on a dû faire pour ainsi dire un diagnostic rétrospectif dont la
malade
a bénéficié. Observation I. - Contracture spasm
ta quels qu'ils fussent étaient vomis presque aussitôt après que la
malade
les avait absorbés et cela sans efforts, sans d
de coliques, ni accompagnées de douleurs. Selon l'expression de la
malade
, « cela partait naturellement ». En même temps,
mps en diminuant toutefois d'intensité. Du fait de ces accidents la
malade
avait dû s'aliter, lorsqu'elle fut prise il y a
t et l'ap- pétit revint; mais la contracture persista et obligea la
malade
à conserver le lit. C'est brusquement, tout'
a deux mois) à la suite d'un bain de pied trop chaud (au dire de la
malade
), les jambes redevinrent tout à coup souples, et
rche. Celle situation se proton-, géant sans aucune modification la
malade
prit le parti de venir à la Salpe. trière. Et
position est congénitale et existait chez le père et la' mère de la
malade
. , Les muscles du mollet et de la jambe ne sont
isément en essayant de plier la jambe étendue, j lorsqu'on dit à la
malade
de résister. Toutefois les déformations empêchent
it à la malade de résister. Toutefois les déformations empêchent la
malade
de se tenir debout, car elle manque de base de su
es des deux côtés. La sensibi- i lité est partout intacte ; mais la
malade
affirme, qu'à un certain moment, j les jambes a
scles sont peu excitables soit directement i soit indirectement. La
malade
ne présente aucun stigmate hystérique, ni aucun
essés facilement et immobilisés en bonne position. Octobre 1887. La
malade
, complètement guérie, marche aisément el normal
nale de l'affection, il est aisé de reconstituer l'his- toirc de la
malade
, palhologiqucmcnl parlant. NOUVELLE ICONOGRAPHI
t0-TGNDIGUSE5. 33 Les préoccupations et les soucis continuels de la
malade
lésée dans ses intérêts matériels sont ici la c
airée par l'observation presque analogue en tous points d'une autre
malade
que nous allons rapporter, qui fut, celle-ci, s
tractions fibre-tendineuses sont également semblables chez ces deux
malades
et ont nécessité les mêmes manoeuvres opératoires
les vestiges. Il J avait un an à peu près que cela durait quand la
malade
est entrée à la Salpê- trière. Nous avons pu co
ouvements tus ont reparu dans l'articulation tibio-tarsienne, et la
malade
a pu alors se tenir debout sur la pointe des pi
omme on la voit aujourd'hui. On peut ob- server (Pl. IX) comment la
malade
peut marcher sans appui en faisant reposer les
de progrès. L'examen révèle il cette époque les faits suivants : La
malade
peut, dans une certaine mesure, mouvoir son pied
oses sont toujours poussées à l'ex- trême, si bien qu'en général la
malade
ne peut imprimer aucun mouvement aux parties co
us savons, dans la production du tissu fibreux péri-articulaire. La
malade
a été soumise à la chloroformisation et, pendan
stée telle qu'elle était sans que nous ayons rien pu gagner... La
malade
est confiée aux soins de M. Terrillon. Une premiè
pr,ttion) DES RÉTRACTIONS F113RO-TFiNDINEUS17S. 35 Le 24 juin, la
malade
put se lever, les pieds étant redressés; un léger
n des orteils qui peut-être nécessitera une troisième opération. La
malade
marche seule et sans béquilles et n'accuse aucu
les et n'accuse aucune douleur '. ' Quand M. Charcot présenta cette
malade
à ses auditeurs elle était sur le point d'être
squels tantôt la sensations péni- ble remonte à l'estomac, prend la
malade
à la gorge, l'empêchant de respi- rer, et déter
e impuissance ne dure guère plus d'une heure et, après ce temps, la
malade
peut marcher sans souffrir. Cos accès revenaient
donne issue à une notable quantité de pus. Cet accident obligea la
malade
à garder le lit pendant trois semaines au bout de
seur d'une balle située sur la partie antéro-inlerne du genou. La
malade
dut garder le lit deux mois. Depuis ce temps elle
les attaques ces- sèrent pendant ce nouveau séjour au lit. Puis la
malade
se lève malgré l'avis du médecin : la marche es
e. État actuel (mai 1887). Depuis le mois de septembre l'état de la
malade
ne s'est pas modifié. M... reste assise dans so
xtension mais surtout dans l'adduction forcée, si bien que lorsque la
malade
est dans le décubitus dorsal il repose sur le p
edans. Lorsque avec beaucoup de peine on est parvenu à cou- cher la
malade
sur le ventre, on voit que le pli fessier est aba
e sent arrêté dans ces tentatives par une résistance élastique, et la
malade
accuse en même temps des douleurs très vives; i
te dans le côté gauche du corps aux divers modes de sensibilité. La
malade
a aussi une anesthésie pharyngée très accentuée
en outre une autre particularité intéres- sante. On a tenté chez la
malade
, intempestivement, en pleine période spasmodiqu
ilisation n'ont rien pu contre la contracture, mais encore la jambe
malade
offre depuis ce temps des troubles divers : dou
tefois, il est juste de reconnaître aussi que la constitution de la
malade
est quelque peu prédisposante : c'est une arthrit
maladies du système nerveux. 'un TYPE DE paralysie AGITANTE .La
malade
que représente la planche VII est célèbre dans l'
et elle y est accompagnée de deux dessins. L'un, qui représente la
malade
en 1874, reproduit l'attitude ca- ractéristique
oideur musculaire, devenue permanente, dit M. Charcot, impose à ces
malades
, dans beaucoup de cas, une attitude toute parti
it fixée dans cette position, car ce n'est pas sans efforts que les
malades
parviennent à la porter en haut, à droite ou à ga
ions qu'il est bon de connaître... » Le second dessin représente la
malade
quatre ans plus lard en 1878, à un degré plus a
l'exagération de l'attitude en question. Dans ces deux dessins la
malade
est debout. J'ai retrouvé dans mes notes de cet
terne dans le service de M. Charcot - un troisième dessin, où notrè
malade
est figurée assise dans son grand fauteuil, ainsi
phie de la Salpêtrière, où il rappellera le souvenir d'une ancienne
malade
du service, en même temps qu'il montrera l'alti
pris pour modèle un homme atteint de contracture du pied droit. Le
malade
mis en scène par Albert Dürer appartient à une
e ou maladie de Friedreich et faisait suivre l'ob- servation de son
malade
de considérations fort intéressantes. Il remarq
ives de Necrologie (mars 1887, p. 217) l'observation d'un cinquième
malade
qui fut, de la part de M. Charcot, l'objet d'un
r Charcot avait fait, le 15 février 1884, une première leçon sur un
malade
atteint de cette affection. Cette leçon avait été
ns déjà l'honneur d'être attachés à son service et l'observation du
malade
que nous avions recueillie avec .tous lés détai
fants; cinq sont encore vivants; aucun n'a la même affection que le
malade
. Le premier, âgé de vingt ans, est robuste et b
est robuste et bien portant ; le deuxième, dix-huit ans, est notre
malade
; le troisième est mort à vingt et un mois à la
; la septième est morte à cinq mois d'une méningite (trois semaines
malade
, cris, convulsions); le huitième, sept ans, bien
ée. Dans le courant de l'année dernière (on mai 1883), il est tombé
malade
et a dti garder le lit pendant quinze jours. Au
d'arrière en avant; les orteils se relèvent conti- nuellement et le
malade
se porte tour à tour du talon sur la pointe du pi
tre vient s'enchevêtrer dans la lettre précédente. Si on examine le
malade
au lit, dans le décubitus dorsal et au repos, les
es sens musculaire et articulaire sont également bien conservés; le
malade
se rend bien compte, les yeux fermés, des diverse
cture, pas de rigidité musculaire, pas de phénomène du pied. - Le
malade
n'a jamais eu de douleurs ressemblant à celles de
Léger nys- lagryus qui devient très net lorsqu'on fait regarder le
malade
de côté et un peu en haut. NOUVELLE ICONOGRAP
Jamais de troubles vésicaux. Organes génitaux bien conformés. Le
malade
quitte le service au mois de mars 188-f.; dans ce
epuis le mois de juin il 887, il nous a été donné d'observer quatre
malades
atteints de cette affection, et deux sont actuell
ôté du grand-père et de la grand'mère maternels. - Un frère de la
malade
, âgé de vingt-trois ans, est bien portant; une so
lement ne paraît pas avoir augmenté. État actuel, aoùt 1885. - La
malade
est intelligente,- elle a appris facile- ment à
côté des yeux, léger nystagmus dans le sens transversal. Lorsque la
malade
est assise, léger tremblement de la tête. Dans
es yeux, les oscillations deviennent beaucoup plus prononcées et la
malade
est obligée de se retenir aux objets environnan
tisant. La mère qui est bien portante a eu trois enfants : 1° notre
malade
; 2° une fille actuellement âgée de huit ans; 3°
APHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. Tête. - Intelligence conservée. Lorsque la
malade
parle il existe un peu de scansion des mots. Lo
rmation. Ce n'est qu'en faisant exécuter des mouvements actifs a la
malade
qu'on constate des troubles. * Si l'on dit à
ctifs a la malade qu'on constate des troubles. * Si l'on dit à la
malade
de porter son doigt sur son nez, elle n'y arrive
n motrice se montre encore avec plus de facilité lorsqu'on dit a la
malade
de prendre une cuillère et de la porter il. sa bo
jours plus marquée il gauche. Lorsqu'on fait étendre les bras de la
malade
, on constate qu'elle ne peut conserver cette situ
t équin, beaucoup plus prononcé à gauche qu'à droite. La mère de la
malade
affirme que celle déformation remonte à six moi
ant et le pied légèrement renversé sur son bord interne. Lorsque la
malade
lient sa jambe étendue, elle ne peut conserver ce
olontaires, el en particulier lors de la marche. Si l'on dit à la
malade
de se tenir debout, elle ne peut se tenir immobil
le sol. Souvent les jambes s'enchevêtrent l'une dans l'autre, et la
malade
trébuche. La malade ne peut s'accroupir sans ri
mbes s'enchevêtrent l'une dans l'autre, et la malade trébuche. La
malade
ne peut s'accroupir sans risquer une chute. Réf
inq ans, bien portante, de taille au-dessus de la moyenne; 2° notre
malade
. Il est il noter qu'entre la première et la sec
Cette affection laissa chez elle une grande faiblesse générale; la
malade
fut incapable de se servir de ses jambes pendan
isante et en rapport avec la petite taille et l'état d'anémie de la
malade
. L'écriture est irrégulière. Les organes thoraciq
trois enfants : 1° un garçon mort, d'accident à seize ans; 1° notre
malade
; 3°un garçon âgé de dix-sept ans, actuellement bi
tant. Depuis cette époque, la maladie a constamment progressé et le
malade
so présente ainsi qu'il suit à noire examen.
, par exemple, et l'un pourra juger de l'aspect tout particulier du
malade
. 56 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. "»
nystagmus lors des mouvements extrêmes en dehors ou en dedans. Le
malade
est myope. Les pupilles sont égales des deux côté
sont bien vues. L'orbiculaire des paupières résiste bien quand, le
malade
ayant les yeux fermés, on cherche à les ouvrir.
s ontun aspect tout particu- lier qui s'accentue surtout lorsque le
malade
étant assis sur une chaise élevée les faces pla
ques. , Cette saillie dorsale s'atténue considérablement lorsque le
malade
est de- bout, sans disparaître toutefois complè
ré- sentant l'empreinte d'un pied, normalement conformé. Lorsque le
malade
est debout, les mouvements dont les orteils son
3). 5S NOUVELLE CON 0 G nA]> HIE DE LA SALPÊTRIÈRE. Lorsque le
malade
se lève et se tient debout, on remarque qu'il éca
ait ou si l'on n'ouvrait pas les paupières. La façon dont marche le
malade
est tout à fait particulière. Notons qu'il ne p
s les sens, oscillations encore plus marquées lorsqu'on commande au
malade
d'aller' toucher avec l'extrémité du pied un ob
e fluxion de poitrine. Il était peu intelligent, mais non nerveux. La
malade
, en raison de l'état social de son père, ne con
tante. Ainsi en est-il des cousins et du frère et de la soeur de la
malade
. Antécédents personnels. Pasc..., à part une fi
les au moment de ses règles. Début. Il y a une dizaine d'années, la
malade
avait alors dix ans, l'affec- Ition commença pa
avec des mouvements bizarres, « comme si j'avais été ivre », dit la
malade
. Depuis, ces phénomènes persis- tent et s'aggra
cident qui fut qualifié de sciatique par le médecin,, et obligea la
malade
à garder le lit un mois. Depuis, la marche devi
de précision aux questions qu'on lui adresse. Tête. - Au repos, la
malade
se tient dans le décubitus dorsal, et on ne rem
al. Il n'existe pas de nystagmus. La parole esl très altérée : la
malade
parle distinctement, mais avec une Fie. 25. G
s, se révèle un degré d'incoordination manifeste : si l'on dit à la
malade
de prendre un verre et de le porter à sa bouche
fut fracturé à la suite d'une chute. Enfin, si l'on ordonne a la
malade
de tenir son bras étendu et immobile, le membre
où le creux du pied est extrêmement accentué. Dès que l'on engage la
malade
à faire un mouvement, par exemple à atteindre l
as au but. La marche est encore possible, mais seulement lorsque la
malade
est sou- tenue par des aides. Elle offre les ca
rvées; ainsi. on ne parvient pas à plier le genou quand on dit â la
malade
de résister. - Sensibilité. - Pas de douleurs.
sse aucun doute sur la nature de l'affection dont sont atteints les
malades
qui en font le sujet. On y retrouve tous les sy
nouvelles. Voici en effet ce que l'un de nous' écrivait à propos du
malade
Seltz... observé en 1884 dans le service de la
qu'en effet, ainsi que le montrent les em- preintes, les pieds des
malades
atteints de la mala- die de Friedreich, sont as
ie anor- male, du, tarse en dos d'âne, visible surtout lorsque le
malade
étant assis sur un siège élevé, les mem- bres i
e se corrige singulièrement par le seul poids du corps lorsque le
malade
, de la station assise sur un siège élevé,'passe
i approuva mon opinion et voulut bien se charger de l'opération. La
malade
fut placée dans son service, d'où elle est sortie
immobilisée par l'induration fibreuse périphérique. i. juillet. La
malade
est chloroformisée et on pratique des deux côtés
édiate de l'appareil; il est enlevé le 15 août; dès cette époque la
malade
peut se tenir debout et marcher un peu. Depuis,
n peu. Depuis, les progrès ne se sont pas ralentis. Mars 1887. = La
malade
, complètement guérie depuis longtemps, est pré-
qu'il fit à celle occasion, avait du reste rapproché ce sujet de la
malade
II... (observation II) comme appartenant à des
cas nécessaire pour faire disparaître la déformation. » Chez cette
malade
, de plus, les rétractions fibro-tendineuses étaie
n date : Le 21 janvier 1854, étant dans un corridor peu éclairé, la
malade
prend la porte de la cave pour une autre porte
le portait le corps. Elle tombe et roule en bas de l'escalier. ' La
malade
n'accusait de douleur qu'à la partie supérieure e
erne de la ; jambe. \ Au niveau de la tête du péroné, point où la
malade
accusait la douleur, il y avait une légère tumé
cation à la Société de chirurgie sur ce même sujet, à l'occasion d'un
malade
dont ,' nous indiquons plus loin l'observation
HIE DE LA SALPÊTRIÈRE. dans l'observation de Duplay. Le premier des
malades
qu'il cite avait été pris par l'arbre de couche
nous allons relater. Il en est de même pour le cas de Perrin, où le
malade
eut la jambe prise entre le sol et le corps de so
tre bord, le pied gauche reste accro- ché par une broussaille et le
malade
retombe en arrière; le corps porte sur la jambe
irradiant jusqu'à la partie supérieure et externe de la jambe. Le
malade
ne peut mettre le pied gauche à terre, la moindre
ouleur est continue et très aiguë, comparable à un tiraillement. Le
malade
dit qu'il éprouvait un grand soulagement lorsqu
ureuse. En même temps que les douleurs spontanées ressenties par le
malade
dans la profondeur du membre et les douleurs à
érieur, comprend la partie antérieure de la malléole externe, 1. Ce
malade
a fait l'objet, le 20 décembre 1887, d'une premiè
ment notable de la température, Pendant les huit premiers jours, le
malade
eut une fièvre à peu près con- tinue avec perte
dant vingt et un jours. État actuel, 17 décembre 1887. Marche. - Le
malade
a une démarche caractéristique. Lorsqu'il veut-
it le pied retomber inerte, la pointe tournée vers le sol. Quand le
malade
pose son pied à terre, la pointe et le bord ext
inte et le bord externe touchent le sol les premiers. En un mot, le
malade
steppe de la jambe gauche. Aspect. La jambe g
ment plus volumineuse que celle du côté opposé. ' Mouvement. - Le
malade
ne peut communiquer au pied gauche aucun mouvem
alysie des extenseurs et la bande d'hypoesthésie décrite chez notre
malade
. Enfin, tout récemment, M. Blocq, interne du se
M. Blocq, interne du service, nous a montré, à la consultation, un
malade
atteint de paralysie des extenseurs de la jambe
accompagnant une plaque d'engourdissement analogue à celle de notre
malade
, plaque consécutive à la plaque d'anesthésie. M
de, plaque consécutive à la plaque d'anesthésie. Malheureusement le
malade
n'est pas revenu à l'hôpital au jour qu'on lui
ié. En pareil cas, les commémoratifs, l'étude de la constitution du
malade
deviendront très importants pour le diagnostic en
e. Examinons maintenant le tracé de la zone d'anesthésie de notre
malade
(fig. 37) : elle reproduit exactement la distribu
la zone qui remonte à la partie antéro-externe de la jambe. Or, le
malade
a remarqué que dans cette zone, alors que l'ane
t pas toujours analogue à celui que nous avons rencontré chez notre
malade
. Le nerf se trouve lésé, soit au, moment de la
Il n'en est pas de même dans tous les cas. Citons comme exemple le
malade
de Duplay, qui quitta l'hôpital sans présenter
rf sciatique poplité externe, il est loin d'être favorable. Chez le
malade
d'IIergott, il resta pendant deux mois et demi
resta pendant deux mois et demi une impossibilité de la marche. Un
malade
de Weber conserva une paralysie incomplète des
conserva une paralysie incomplète des fléchisseurs du pied. Chez le
malade
de Brand, il persista quelque temps une paralysie
ralysie incomplète des muscles et une anesthésie cutanée locale. Le
malade
de Duplay présentait encore au bout d'un an une
s muscles extenseurs du pied et des péroniers latéraux. ' Chez le
malade
.de Perrin, la paralysie, au bout de deux mois, re
mois, restait telle que le premier jour. M. Terrier a vu, chez son
malade
, des dou- leurs violentes et une anesthésie du
ajouter des accidents secondaires de paralysie. Enfin, chez notre
malade
, l'accident primitif date de plus de deux mois
l faut, comme M. Gérard Marchant l'a si heureusement tenté chez son
malade
, intervenir par une opération 1. BLIN et DAMA
Clinique des maladies du système nerveux. 1. Nous ajouterons que le
malade
dont l'observation sertdebase à l'intéressant tra
y. à ce sujet, et pour ce qui regarde l'histoire clinique de ces deux
malades
, une 88 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPETRIERE
. Avec des traits d'une laideur moindre, nous retrouvons chez no;
malades
atteints de cet hémispasme glosso-labié une défor
immobilisées. Malheureusement, l'examen plusjapprofondi de quelques
malades
a montré que chez un certain nombre d'entre eux
s cette rétraction musculaire. Quand on examine attentivement f les
malades
atteints de ces déformations, on constate un autr
rvé dernièrement dans le service de mon ami, le docteur Debove2. Le
malade
a été présenté par lui devant la Société médica
usieurs années. La réaction électrique des muscles est parfaite. Ce
malade
, atteint d'une infirmité aussi déplorable, et i
isparaître d'un jour à l'autre et permettre la guérison complète du
malade
; tel a été également l'avis des membres de la S
est impor- 1. Bulletin médical. 1887, p. 109. 2. L'histoire de ce
malade
, le nommé nUI]1... est rapportée pour la première
tence avec un certain nombre de malformations cérébrales. Chez ce
malade
, toute la partie des hémisphères située en arrièr
it ainsi conçu : Imbécillité, malformation crânienne. La soeur du
malade
nous a appris que son père était sobre et qu'il
on insouciant, buveur, on ne sait pas ce qu'il est devenu; 4° notre
malade
; 5° fille bien portante. Antécédents personnels
u- mineuse. V... a été élevé au sein par sa mère, il n'a jamais été
malade
et se serait développé normalement jusqu'à troi
d de cheval sur la région frontale (sa soeur ne sait pas s'il a été
malade
à la suite de cet accident, mais elle a entendu d
années, plusieurs exemples remarquables. La persistance chez notre
malade
d'un certain degré d'intelligence peut toutefoi
tique, aucune d'elles n'a été relevée dans les antécédents de notre
malade
. C'est donc là un point qui reste obscur, et no
vent également sur la face interne de l'hémi- sphère droit de notre
malade
(pl. XXI et fig. 41). FIG, 42. - Face interne d
dilatation des ventricules latéraux était remplie de sérosité. Son
malade
était donc, comme le nôtre, atteint d'une hydro
rveau antérieur. Il y avait toutefois, entre le cerveau de ces deux
malades
, une différence importante : abstraction faite du
elui de V... pesait 1260 grammes, tandis que le poids du cerveau du
malade
de M. Poterin-Dumotel ne dé- passait pas 978 gr
èse z10 ! >·9 grammes chez l'homme, et 907 gr. chez la femme. Le
malade
de M. Poterin-Dumotel était donc un microcéphal
féminin. Phimosis. , La sensibilité paraît égale des deux côtés. Le
malade
est gaucher : force dynamométrique de la main d
le-même `. 1 Nous avons eu, sauf trois, l'occasion de voir tous les
malades
, au nombre de douze y compris les nôtres, attei
uel on n'a pas, croyons- nous, suffisamment attiré l'attention. Ces
malades
, quoiqueleur intelli- gence soit parfois assez
e, de nous avoir permis de reproduire les traits]de son intéressant
malade
(Le Plen ? pl. XII) et quelques particularités
là des exceptions et les troubles si accentués présentés par notre
malade
nous firent songera A rechercher s'il n'existai
e à celle de l'hystérie. » Le même jour, M. Parinaud examinait le
malade
de M. Joffroy et s'exprimait ainsi : « Le Pl...
ère. [Depuis la publication de la première partie de ce travail, la
malade
, Suzanne Desch..., qui fait le sujet de l'obser
ent pas il être agités de mouvements cloniques en même temps quc la
malade
, se por- tant sur le côté gauche, l'ail des esq
ent avec une régularité absolue. On peut mème observer chez le même
malade
des différences très importantes dans des accès
e une idée de ces diffé- rences sur les tracés que j'ai pris sur un
malade
de mon service qui a succombé à un état de mal.
n, comme on le voit sur les figures 53, 54, 55. ' 1. Il s'agit du
malade
atteint d'épilepsie traumatique que j'ai présenté
période de secousses chez L... Fin. 57. Tracé du pouls chez le même
malade
immédiatement aprs un accès. 1 ir. 5S. Tracé du
immédiatement aprs un accès. 1 ir. 5S. Tracé du pouls chez le mémo
malade
vingt minutes après un accès. Fie. 59. · Tracé
ien conformé. S'il est porté, c'est que ses jambes sont égale- ment
malades
; on peut distinguer en effet un pied enveloppé de
rvations qui forment la base du présent travail. De plus, un de nos
malades
étant mort, nous avons pu disséquer l'articulat
Chauffard, en 1885, présenta il la Société médicale des hôpitaux un
malade
atteint de pied tabétique. Cette communication ré
la Société de médecine interne de Berlin, M. Bernhardt présenta un
malade
tabétique atteint d'une arthropathie du pied ga
ion assez vive s'est montrée dans les premiers temps, comme chez un
malade
o' serve par M. Bail, et chez un individu soign
gonflé; la tuméfaction est plus marquée au ni- veau de la jointure
malade
et reconnaît pour cause une effusion consi- dér
démontrer l'erreur. C'est ce que nous avons pu voir chez une de nos
malades
(Ces. 1). Pendant la vie il existait une simple
tement latéral et de son angle d'ouverture; l'axe du pied, chez ces
malades
, est sensiblement paral- lèle à la directrice,
la Société médicale des hôpi- taux 2 par M. Troisier, à propos d'un
malade
qui est actuellement soi- gné dans le service d
la marche de l'ataxique. Si la déformation est très développée, le
malade
ne peut plus se reposer sur son pied arthropath
ée. Dans les différentes autopsies, le tibia et le pé- roné étaient
malades
. Dans l'observation Y de MM. Charcot et Féré il
opathie peut ne siéger au pied qu'au niveau d'un orteil. Chez noire
malade
, on ne trouvait aucune autre arthrophathie du p
ait de grands progrès; une arthropatliic du genou gauche obligea la
malade
à entrer à l'hôpital. Peu il peu, insidieusemen
ouloureuse que dans les mouvements de la marche. En mars 1888, la
malade
ressentit de vives douleurs d'estomac qui persis-
disparurent il la suite d'une abondante héma- temese. Etat de la
malade
à son entrée à l'hôpital (novembre z1887>. Dou
ne de Rombcrg. Les troubles trophiques sont très marqués chez cette
malade
. Le genou gauche est le siège d'une athropalhic
formé, augmenté de volume au voisinage du premier métatarsien. La
malade
meurt le 8 avril 1888, à la suite d'une ]Jhleglil
as, démontrer assez facilement l'absence de contracture. Chez mes
malades
, après la disparition de la contracture, on pou-
es qu'à condition de ti- railler les muscles, de faire souffrir les
malades
et d'augmenter secon- dairement la contracture
ns le cas de doute, il faut toujours user de ce moyen. Lorsque le
malade
est profondément endormi, et que ses muscles so
ros orteil; cette flexion a pour inconvénient principal, lorsque le
malade
commence à marcher, de provoquer des douleurs;
tit les causes de raideur et d'atténuer la difficulté qu'éprouve le
malade
à s'appuyer complètement sur la plante du pied. I
s muscles. Rien ne peut remplacer l'exercice modéré qu'on impose au
malade
, malgré la douleur, la difficulté de la station
tation et la raideur des jointures. On doit commencer par mettre le
malade
debout, soutenu par un ou deux aides. Cette pos
rouges et chauds; mais tous ces phénomènes disparaissent quand le
malade
est remis dans la position horizontale; aussi ils
ournée par petites séances et limitée par la douleur éprouvée parle
malade
, on doit employer les manipulations. Celles-ci
s d'action. Celle-ci est d'autant plus importante qu'elle permet au
malade
des exercices, et que, pendant la marche, la mo
mêmes principes. - Il Observations. - Les observations de mes six
malades
répondent il trois groupes distincts, la rétrac
urs séances, en commençant par la section des tendons rétractés. La
malade
est chloroformée, et je pratique des deux côtés
Quinze jours après la section des tendons, on soumet de nouveau la
malade
;t l'anesthésie par le chloroforme. Des tentati
ssement qui a permis d'obtenir une rectitude presque complète. La
malade
reste ainsi immobilisée pendant six semaines. A c
algré cela, la mobilité revint petit à petit; au bout d'un mois, la
malade
mit le pied à terre; les articulations devinren
ns devinrent plus souples et moins douloureuses; actuelle- ment, la
malade
peut marcher dans de parfaites conditions. Celt
que complètement abolie. Ce n'est qu'après de grands efforts que la
malade
peut relever de quelques degrés la face dorsale d
cles réagissent facilement sous l'influence de l'électricité, et la
malade
peut produire quelques contractions volontaires q
pothymie, vomissements. 1 mat. - L'appareil plâtré est enlevé. La
malade
peut fléchir et étendre les pieds. Mais les ort
position vicieuse, et la flexion exagérée du gros orteil empêche la
malade
de mettre sa chaussure. 9 mai. Section du tendo
ils en extension. 11 juin. - Les appareils plâtrés sont enlevés. La
malade
descend du lit et peut se tenir debout sans app
éance d'un quart d'heure de massage chaque jour. 1" juillet. - La
malade
sort dans le jardin au bras d'une infirmière. D
durent jusqu'au mois de novembre 1885. Au mois de novembre 1885, la
malade
éprouve des douleurs extrêmement violentes dans
mouvements des pieds sont très limités. Avec de grands efforts, la
malade
arrive à porter la pointe des pieds en dedans et
s il angle droit. 28 août. - Les appareils plâtrés sont retirés. La
malade
descendue du lit peut se tenir debout sans appu
lit peut se tenir debout sans appui. Du 28 août au 20 septembre. La
malade
se promène dans la salle en s'aidant d'une chai
bre ait 24 octobre. La marche devient de plus en plus facile, et la
malade
se promène dans le jardin. Le 30 novembre 1887
deux gros, sont légèrement fléchis, et malgré tous ses efforts, la
malade
ne peut complètement les relever. Si on saisit
rts s'opposent à ce mouvement. Celle position défectueuse oblige la
malade
à porter des chaussures un peu grandes. Tous ce
nt in- tolérables, et la contracture augmente. A cette époque, la
malade
ne présentait que des symptômes d'hystérie asse
e générale. Les tentatives d'hypnotisme restent infructueuses. La
malade
étant profondément chloroformée, on constate la m
é la douleur et le gonflement avec rougeur de la peau qui gênent la
malade
, elle peut bientôt marcher avec une chaise, pui
qu'avant sa maladie. III. Troisième groupe. Ce groupe comprend les
malades
ayant pré- senté des altérations résultant d'un
s ans; madame Jonnery, femme Bonnet, quarante-six ans 1. Ces deux
malades
ont fait le sujet d'une leçon de M. le professeur
pare les lésions qu'elles onf présentées avec celles que portait la
malade
atteinte de pachyméningite cervicale. Ces deux
portait la malade atteinte de pachyméningite cervicale. Ces deux
malades
, à la suite d'une paralysie alcoolique occupant l
sme très marqué et empêchant la marche. M. Coffin, le médecin de la
malade
, me pria de la voir et je constatai un équinism
he. 156 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. Le père de notre
malade
est âgé de quarante-huit ans. Il est boulanger a
pas consanguins, il est résulté trois enfants. L'alné, c'est notre
malade
; le deuxième est un frère âgé de treize ans qui
ccombé à la suite d'une fluxion de poitrine ; elle n'avait jamais été
malade
; rien d'anormal dans sa marche. La maladie ac
à l'àge de douze ou treize ans, et précisément, fait sur lequel le
malade
insiste avec persistance, cinq ou six mois aprè
urité, ainsi que lui fit remarquer un médecin de Clermont. Il. - Le
malade
a l'air triste et sombre : cette tristesse est en
ossible de se tenir debout. Des secousses énormes surviennent, etle
malade
tombe. C'est le signe de Romberg, aussi net que
u tronc : il est armé d'une canne dont il ne peut se sé- parer ; le
malade
en frappe le sol avec violence, tellement il a be
ombent sur le sol qu'elles frappent du talon. De temps en temps, le
malade
fait un ou plusieurs pas de côté, après quoi il r
homme ivre (démarche cérébelleuse en même temps qu'ataxique). Si le
malade
vient à déplacer un instant ses regards de ses
e dont ils s'accomplissent est différente. Ce qui frappe chez notre
malade
, c'est l'absence de violence, d'excessive énerg
vrai 158 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. de dire que le
malade
s'appuie sur sa canne dont il frappe violemment l
brisée. En résumé, on pourrait caractériser la démarche de notre
malade
par ce mot : démarche tabéto-cérébello-parétiqu
l'écriture. Il est assez curieux de faire remarquer que notre jeune
malade
n'a jamais pu apprendre à écrire correctement. So
de plus près, on constate qu'il existe très peu de courbes, que le
malade
prend mal la plume, qu'il « manque l'encrier », q
ate. La force musculaire est diminuée à peu près partout chez notre
malade
, mais il faut, pour arriver à cette conviction,
également. Voici, par ordre de faiblesse, l'état des muscles de mon
malade
: 1° Fléchisseurs de la jambe; 2° fléchisseurs de
e « durcissent » énergiquement pendant la contraction. Lorsque le
malade
reste entièrement au repos (couché), il y a peu o
peler convulsif. La tète fait de temps à autre (et surtout quand le
malade
marche, s'émotionne, parle) des séries de mouveme
ecousses, des petits battements partiels, visibles surtout quand le
malade
se dispose à rire ou vient de rire ou de parler
e intensité variables. A de certains moments, et notamment quand le
malade
est dans un calme absolu, ces mouvements font a
ssemblant un peu à celle des gens avinés. ' Le pied est déformé. Le
malade
ne peut nous renseigner sur le moment de l'appa
vée à son maxi- mum, l'extension dure un certain temps, comme si le
malade
oubliait de relâcher ses muscles. Notre malad
temps, comme si le malade oubliait de relâcher ses muscles. Notre
malade
présente une scoliose à courbure convexe à droite
plus, une lordose légère dont le centre est la région lombaire. Le
malade
ne peut pré- ciser le moment de l'apparition de
de la scoliose. Il se borne à dire qu'elle existe depuis qu'il est
malade
. IV. Alex. P... n'a jamais eu de douleurs d'auc
imant, l'une après l'autre, les apophyses épineuses, on voit que le
malade
n'accuse de la douleur que lorsqu'on arrive à d
adic- toires, variables selon les jours et les heures, selon que le
malade
vient de prendre sa douche ou non, etc... Ce ma
moussement de la sensibilité. Dans tous les cas, si l'on examine le
malade
de plus près, on trouve des points où l'altérat
araissent, la plupart cependant per- sistent, et, à leur niveau, le
malade
ne perçoit rien. Il est intéressant de faire re
ion mécanique pouvait ranimer les filets nerveux compromis. Si le
malade
sent l'attouchement et le frôlement partout en de
e les localise pas partout avec une égale exactitude. Je touche mon
malade
à la partie moyenne de la jambe, il accuse l'atto
a jambe et de la cuisse; mais, par contre, la plupart du temps, mon
malade
localise assez bien, mais il faut l'avouer, rar
ater une fois de plus les incertitudes et les contradictions de mon
malade
. On peut dire qu'il ne savait jamais à coup sûr,
t 50 grammes (le poids principal, étalon, était de 100 grammes). Le
malade
a montré toujours la plus grande incertitude, et
ont été tout autres. J'appréciais fort bien les différences que le
malade
ne saisissait en aucune façon. (A suivre.) F. S
técédent précis de ce côté. Sa mère a cinquante ans, n'a jamais été
malade
; elle ne donne sur sa famille aucun renseigneme
it né avant terme, ils n'ont pas eu de convulsions; puis vint notre
malade
; ensuite deux filles qui se portent bien; et enfi
les accès ont aussi un peu diminué de fréquence. L'histoire de ce
malade
ne présente guère de traits saillants en dehors
ur ce point. J'avais dans ce travail donné les observations de deux
malades
du ! service de M. le professeur Charcot; et, à c
aite dans le service de M. le pro- fesseur Charcot et deux nouveaux
malades
observés à sa consultation, notre maître a bien
é- rieurs, sauf du côté de la gorge. Jusqu'à l'âge de seize ans, le
malade
était d'une taille tout à fait ordinaire, plutô
ces; depuis cette époque, en effet, il mesure 5 pieds 11 pouces. Le
malade
était d'une bonne santé et d'une force musculaire
est pas encore complètement terminé, car, dans ces derniers temps, le
malade
croit avoir remarqué qu'il avait un peu plus de
rémité de l'auriculaire et l'extrémité du pouce ainsi écarté par le
malade
est de 292 millimètres. Circonférence du poigne
lles de la Ptc. 78 et 79. Les deux mains inférieures sont celles du
malade
, les deux mains supérieures sont celles (l'un h
ntent très nettement le phénomène du « doigt à ressort », ce que le
malade
attribue à une sorte de traumatisme éprouvé en
général assez flasques, la force médiocre, eu égard à la stature du
malade
. . Quant au tronc, ce qui frappe immédiatement
qui s'exagère et devient tout à fait étrange quand on fait faire au
malade
un effort inspiratoire énergique. Les parties l
e la respiration est surtout diaphragmatique et costo-inférieur. Le
malade
marche bien, chasse sans difficulté des journées
hé qu'une fois, les testicules étant alors fortement rétractés). Le
malade
accuse une certaine diminution dans l'appétit g
arfaitement normale (circonférence du mollet, 385 millimètres) ; le
malade
est d'ailleurs un grand marcheur et passe, main
e depuis ce laps de temps. Sur toute l'étendue du corps, la peau du
malade
a une teinte jaune brun mélangé d'une légère nu
elles ont donné lieu à des hémorrhagies de quantité modérée. : Le
malade
a toujours eu bon appétit et mange bien, un peu p
ans son enfance et jusqu'à l'âe de vingt-deux à vingt-quatre ans le
malade
avait la face ronde et assez joufflue, le nez p
une dépression qui fait un peu ressembler la région frontale de ce
malade
à celle d'une vache. Les sourcils sont bien fou
ci d'au moins deux millimètres. Il y a douze ou quatorze ans que le
malade
a remarqué un changement dans la position respect
tions de M. le professeur Erb, n'a donné aucun résultat. La voix du
malade
, qui dans l'enfance, était assez aiguë et pouvait
oilée (fume beaucoup, surtout la cigarette) ; en faisant solfier le
malade
devant un piano on constate que les seules note
des organes des sens voici ce que l'on peut noter : La vue, dit le
malade
, est à peu près intacte et notamment quand il est
ccusant un état d'étranglement assez accentué. L'ouïe, d'après le
malade
, serait un peu faible, mais cependant il entend
ptômes, de ces bizarres phénomènes, qui avait appelé l'attention du
malade
. Chose singulière, il n'avait attaché aucune im
un canon au passage d'une montagne. La seule chose qui détermina le
malade
à venir (mai 1888) d'Espagne à Paris, pour cons
182 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. inviter à examiner ce
malade
avec lui, et c'ast avec la glus grande sur- pri
ait atteint. ' Pour en revenir à cette céphalalgie, voici ce que le
malade
racon- tait à son sujet. En juin 1885, il avait
revint, mais c'était seulement le matin, quand vers sept heures le
malade
, après avoir pris le chocolat, cherchait à se r
ly a a deux ans (1880) que la céphalalgie revint plus fréquente; le
malade
avait alors l'habitude de s'administrer une purga
rs dans les articulations scapulo-humérales (surtout la gauche). Le
malade
se plaint en outre de craquements dans les geno
genoux semblent tenir). Après avoir passé quelques jours à Paris ce
malade
retourna en Espagne : il est actuellement soumi
est plus favorable encore, j'ai été à même de me convaincre que le
malade
appréciait presque partout aux jambes des différe
le cou- rant faradique, elle est manifestement diminuée. J'ai vu le
malade
insen- sible à des courants qui nous incommodai
dure plus longtemps. Les secousses sont toutes transversales. Si le
malade
regarde vaguement au loin, il n'y a pas de seco
varient beaucoup dans les diverses explorations, et suivant que le
malade
est émotionné, fati- gué, etc. Quelquefois, j'a
our bien se rendre compte de la physionomie du nystagmus chez notre
malade
, il faut se rappeler qu'il s'accompagne de battem
ans ses opérations fondamentales, est absolument intacte chez notre
malade
, et, comme je l'ai déjà fait remarquer, elle a un
u normales. Les phénomènes vaso-moteurs sont représentés chez notre
malade
par certains troubles dans la circulation des p
lle est peu marquée au dos du pied. Elle augmente beaucoup quand le
malade
se met debout. C'est alors qu'elle est manifeste
rtout, même à la face dorsale du pied. En outre, les pieds de notre
malade
sont toujours froids, d'après ce qu'il dit, en
le refroidissement ne s'étende pas à la jambe. Jamais d'oedème. Le
malade
ignore le moment du début de ces phénomènes.
i quoi que ce soit d'anormal. Les organes génitaux sont, chez notre
malade
, normaux et bien dévelop- pés. Pénis avec phimo
froy, Teissier). Dans tous les autres cas, il n'y a qu'une personne
malade
dans la famille. Parmi les observations étrangère
vent à cinq, comme dans le cas de M. Joffroy, fournissent déjà deux
malades
. Il n'y aurait dans tout cela qu'une .simple ques
és jusqu'au moment de l'observation le seront toujours ? Ainsi, mon
malade
a un frère de treize ans et je ne suis pas rass
ler l'attention sur la di- minution de la force musculaire chez mon
malade
, réelle, pourtant, quoique inégalement répartie
nt par Kahler et Pick. J'appelle l'attention sur la démarche de mon
malade
: je l'ai appelée tabéto-cérébello-parétique :
eux et intéressant de les relever. Le pied bot diffère chez notre
malade
du type qu'a si bien décrit M.le professeur Cha
e valoir la forme particulière du pied bot que j'ai trouvé chez mon
malade
. Mais je tiens surtout à relever les troubles d
Mais je tiens surtout à relever les troubles de la sensibilité. Mon
malade
n'a pas de douleurs fulgurantes; il rentre par là
bution, sont en dehors des habitudes de cette névrose, alors que le
malade
porte des lésions qui peuvent en rendre compte
rculation vasomotrice que j'ai constatés au niveau des pieds de mon
malade
. Ces phénomènes n'ontpas été, que je sache,sign
'instinct génital pouvait ne pas s'être encore développé chez notre
malade
. C'est là un fait à raprocher du retard de la m
me. Mais ce retard est la seule chose qui soit authentique chez ces
malades
comme trouble génital. Beaucoup d'auteurs disen
étaient souvent des Friedreich, du reste. Ainsi, pour revenir à mon
malade
, je suis persuadé que si l'instinct génital dor
rs. A l'appui de cette incrimination, est rapportée l'histoire d'un
malade
d'ailleurs névropathique, dont les saillies tub
d'urine s'échappaient parfois par regorgement. On soumit d'abord le
malade
il des cathétérismes et il des lavages journalier
son état : lestroublesvési- caux quoique diminués persistèrent; le
malade
vidai incomplètement sa vessie. ''Il retourna d
n instant, à la myélite, on revint à l'idée d'hystérie. On mit au
malade
une ceinture de gros sous, en lui annonçant qu'il
pour l'urèthre. La rétention d'urine disparut définitivement, et le
malade
put marcher. Mais pour le rec- tum, le résultat
fut pas complet, car la constipation persista. Le 3 avril 1887, le
malade
sortit de l'hôpital'. ° Ayant éprouvé de nouvea
d'être définitivement en présence d'un mal de Pott, et on envoya le
malade
dans le service de chirurgie, le 15 mai 1888. C
e Pott, nous résolûmes de nous livrer à un minutieux examen. , Le
malade
a' de la peine à se tenir debout; il ne peut se r
qui s'est consi- dérablement rapprochée du bassin (Pl. XL). , Le
malade
marche très difficilement, à demi fléchi : il lui
ent, et même déterminer une incurvation à concavité postérieure. Le
malade
fut remis sur le dos; a la place de la dé- pres
t. Lorsque le réveil eut lieu, la correction obtenue persista et le
malade
fut transporté dans son lit. Le lendemain, la s
ceaux transversaires, il incline la colonne de son côté. Chez notre
malade
, la contracture du carré des lombes gauche pourra
es vertèbres les unes sur les autres, qui n'existait pas chez notre
malade
. La flexion si prononcée du torse en avant, au
torsion du tronc dont il s'agit. Tout autre était l'aspect de notre
malade
. Dans un cas de scia- tique duuble que nous avo
emier examen la déformation de la Vénus hottentote. Enfin, si notre
malade
avait eu jadis des douleurs de sciatique, elles
thie double des pieds. Arthro- pathie d'un orteil. Il s'agit d'un
malade
ataxique soigné en 1886, dans le service du docte
loureuse. Le pied droit présente un certain degré de varus quand le
malade
le laisse aller dans la résolution complète.
s- chino, à l'hôpital Laënnec. Toujours bonne santé. En 1877 la,
malade
ressentit pendant plusieurs mois de très vives do
lus raide à la suite de ces douleurs. Dans le mois de mars 1880, la
malade
se promenait dans la rue, et en des- cendant le
pital Laënnec, dans le service de M. le professeur Damas- chino. Le
malade
a eu la syphilis à l'âge de vingt-cinq ans. Il
syphilis à l'âge de vingt-cinq ans. Il y a cinq ans environ que le
malade
ressentit dans les membres infé- rieurs des dou
i. Il y a mal perforant au pied droit. A sa sortie de l'hôpital, le
malade
recommença à travailler; mais il dut entrer de
irent aussi de notables déformations. État actuel. La démarche du
malade
est lente, mal assurée; il ne peut se retourner
rcher un appui avec les mains. Abolition des réflexes rotuliens. Le
malade
ne peut rester dans la station debout, s'il fer
est diminuée partout, principalement au niveau du pied droit, où le
malade
perçoit à peine les piqûres d'épingle Mans une zo
é au, froid donnent les mêmes résultais; dans toute la même zone le
malade
perçoit il peine la différence entre la chaleur
bio-pé°onéo-tccrsiemae gauche. Arthropalhie du premier orteil. Ce
malade
a été soigné en 188 dans le service du professeur
On ne trouve rien de particulier à signaler dans les antécédents du
malade
. Pas d'éthylisme, pas de syphilis. Vers l'âge
s gros que le droit, et cette tumé- faction devint considérable. Le
malade
ressentit quelques douleurs sourdes pendant la
asquettier. Rien à signaler dans les antécédents héréditaires. La
malade
dit avoir eu une fracture de la jambe droite dans
es douleurs survenaient brusquement et disparaissaient de même ; la
malade
les compare à des coups de canif. Le genou gauc
Le genou avait repris son volume normal. Les années suivantes, la
malade
ne ressentit que très rarement des dou- leurs.
mation consé- cutive du premier orteil droit. Il y a six mois, la
malade
s'aperçut qu'elle était, maladroite de ses mains,
s mains, et qu'elle avait de la peine à coudre. État actuel. - La
malade
ne peut marcher : il existe une arthropathie vo
sur le vivant ne pouvait laisser soupçonner. C'est ainsi que sur le
malade
de l'observation I, la déformation du pied étai
ste que ces arthropathies n'apparaissent que sur des mem- bres déjà
malades
, frappés d'incoordination ou ayant présenté des
le professeur Charcot, l'arthropa- thietabétique frappe souvent les
malades
au début de leur ataxie loco- motrice, alors qu
trouvait exclusivement attirée sur la lésion articulaire,et que les
malades
, sans tenir compte des phénomènes de l'ataxie (
les services de chirurgie pour se faire guérir de leur articulation
malade
.- La préoccupation de l'affection locale peut f
vidu. L'arthropathie tabétique du pied ne menace pas directement le
malade
. - Mais il est grave parce que la jointure mala
as directement le malade. - Mais il est grave parce que la jointure
malade
devient rapidement le- siège d'altérations perm
la marche pénible et difficile et qui, bien souvent, empêcheront le
malade
de marcher et l'obligeront à garder le lit. C
axie locomotrice. De plus, une arthropathie du pied, qui forcera le
malade
à ne plus sortir de son lit, pourra, dans certa
ertains cas, retentir d'une façon fâcheuse sur l'état général de ce
malade
condamné par ce fait à ne plus quitter son lit
en effet fréquent de voir le sujet recouvrer l'usage de son membre
malade
, qui reste plus ou moins déformé, mais qui ne l
d'une arthropathie du pied : il n'avait pu redresser l'ankylose. Le
malade
mourut d'érisypèle. Il nous semble bien bizarre
ous semble bien bizarre de pratiquer une amputation du pied chez un
malade
« dont la faiblesse des jambes et l'ataxie avaien
t Un tableau de Le Sueur représentant saint Paul guérissant des (
malades
mérite une mention spéciale. ! Dans l'angle de
malades mérite une mention spéciale. ! Dans l'angle de droite, un
malade
à genoux est atteint d'une oph- thalmie intense
fait le diagnostic à distance, dans la rue, ou aux premiers pas du
malade
dans son cabinet. La description, aujourd'hui c
xceptions, et M. le professeur Charcot a été conduit, au sujet d'un
malade
de la Clinique, à admettre une variété nouvelle
nalée dans une de ses dernières confé- rences. C'est à propos de ce
malade
dont nous publions aujourd'hui plusieurs dessin
ralisée qui est la cause de l'immobilité qu'affectent ces sortes de
malades
et de la lenteur 16 214 NOUVELLE ICONOGRAPHIE
pourrait appeler le type de flexion (fig. 81). - Biais il est des
malades
, et celui que nous avons en vue plus particu- l
re en erreur un esprit non prévenu, comme c'a été le cas pour notre
malade
, sur- tout lorsqu'il s'y ajoute l'absence d'un
on (fig. 82). On voit, en effet, d'après la pl. XLIII, que si notre
malade
ressemble à ses autres confrères en maladie par
cuisses. Quant aux genoux-, ils se fléchissent peu, ce qui force le
malade
à faire de grandes enjambées. Cette persistance
nts. Néanmoins, deux autres grands caractères persistent chez notre
malade
, c'est la tendance à l'antépulsion et la diffic
on en rapport avec leur direction variable, d'ailleurs, suivant les
malades
. Ainsi, chez B... les sourcils sont élevés, et
le muscle frontal qui est enjeu. Nous avons observé,'chez d'autres
malades
, des rides exclusivement vertiçales, avec l'aba
ES DU RACHIS I Il nous a paru intéressant d'étudier/chez quelques
malades
qui se sont présentés à notre observation, les
ôtel-Dieu, salle Saint-Jean, lit n° 20. En 1881, étant soldat, le
malade
tombe du haut des remparts de Brest, à une prof
e sans résistance, comme s'il eùt été à charnière. On transporte le
malade
à l'hôpital militaire de Brest, ou il reste en tr
re lombaire, et l'immobilisèrent dans une gouttière de Bonnet. Le
malade
éprouva des douleurs vives au niveau du membre in
médicamenteux, le chatouillement ainsi provoqué amenait, au dire du
malade
, une sensation génésique voluptueuse, qui fut a
aux et urinaires n'ont laissé aucune trace dans l'état ultérieur du
malade
. L'état,général à cette époque se maintint exce
e la gouttière de Bonnet vers le centième jour après l'accident, le
malade
commença à marcher, d'abord à l'aide de deux cann
lques picotements, pas de véritable douleur. Le sol était senti. Le
malade
raconte qu'il guidait difficilement sa jambe droi
hissait, surtout dans les premiers mois, et à plusieurs reprises le
malade
tomba. L'atrophie restait stationnaire; pas de
symptômes d'alcoo- lisme, troubles digestifs, cauchemars. Le membre
malade
s'affaiblit consi- dérablement. Douleur assez v
Douches, électrisa- tion, amélioration sous tous les rapports. Le
malade
se marie le 22 décembre 1886. Il raconte qu'une h
ns la jambe gauche, crampes survenant surtout la nuit et forçant le
malade
à se lever. Persuadé que les excès de boisson
u même côté. La force musculaire de ce membre baissa beaucoup. Le
malade
vint habiter Paris, y vécut misérablement, exposé
mplissent normalement. Pour ce qui est des fonctions digestives, le
malade
se plaint de pituites matinales, de pesanteurs
phénomènes suivants. Nous avons décrit, d'après l'interrogatoire du
malade
, les douleurs dont ce membre est le siège; les
; c'est un artifice destiné à allonger -le pas qu'exécute le membre
malade
. -Réflexes. - Réflexe patellaire complètement a
, à très peu de chose près, la même .pour les deux membres, car, le
malade
étant debout, les deux épines iliaques anléro-s
l'autre baignant dans de l'eau salée où plongeait le pied droit du
malade
. Courant maintenu à 12 milliampères, avec quelq
ment les mêmes chiffres qu'à l'entrée. Pendant trois semaines, le
malade
continua a être soumis aux douches jour- nalièr
té très notable des pu- pilles, la droite étant la plus dilatée. Le
malade
dit avoir remarqué à plusieurs reprises, depuis
u'à la dilatation de la pupille' droite. Nous aurions désiré que le
malade
revînt nous trouver, suivant sa promesse, pour
ercer de préférence sur le côté atteint. Bien que chez les autres
malades
dont nous allons rapporter l'histoire, il y ait
d. Cette douleur, plus fréquente par les temps humides, surprend le
malade
subitement, elle est d'emblée très-intense, téréb
saurions toutefois, étant donnée l'intelligence un peu médiocre du
malade
, considérer comme absolument précis. L'anesth
aux pieds; ce phé- nomène semble être exclusivement subjectif. Le
malade
sent mal ses jambes dans son lit. Chatouillemen
dement fixés par les muscles. De légers obstacles font trébucher le
malade
. Troubles trophiques. - La cuisse gauche est un
mée passant devant les yeux. Pupilles égales. Ainsi donc, chez ce
malade
, troubles de la motilité relativement légers, t
és dans le membre inférieur gauche. Chez lui, comme chez le premier
malade
, épaississement de la peau du côté atrophié. Pas
t sur le siège, qui porta sur un amas de moellons. Les souvenirs du
malade
sont peu précis sur les détails de cette chute. I
ivants. Le coma se prolongea pendant trois jours, après lesquels le
malade
, en dépit du pronostic sévère qui avait été por
ensibilité au contact y était fort émoussée, et c'est à peine si le
malade
sentit la brûlure qu'on lui fit au mollet à l'aid
ientôt des ulcérations apparurent sur les orteils du pied droit. Le
malade
entra le 6 décembre à l'hôpital de Château-Thierr
suivant. Taille et embonpoint moyens, apparence de bonne santé. Le
malade
se tient notablement voûté, quand il est debout o
atrice pigmentée, circulaire, grande comme une pièce de 1 franc. Le
malade
attribue l'origine de ces diverses cicatrices il
occipitale externe, une légère saillie osseuse, qui remonte, dit le
malade
, à sa chute dç 1877, et qui est due, suivant lui,
e tenant courbé en avant, les mains fixées sur un point d'appui. Le
malade
attire immédiatement l'attention sur l'état de se
oloration normale; cependant il devient rapidement violacé quand le
malade
est assis. Sous la tête du premier métatarsien,
cette même place se serait développée, huit jours après l'entrée du
malade
à l'hôpital de Château-Thierry, une ampoule noi
ecins incisèrent. Le durillon se serait montré à la suite, quand le
malade
commença à marcher. Il gêne beaucoup la marche pa
e celui du pied droit, préexisté à la gelure, et même à la chute du
malade
. - Le malade ne se plaint de douleurs d'aucune
droit, préexisté à la gelure, et même à la chute du malade. - Le
malade
ne se plaint de douleurs d'aucune sorte, si ce n'
assez bien aux fatigues de la marche, mais flé- chissent dès que le
malade
veut soulever des fardeaux un peu lourds. La ja
le- ment qui ressemble fort au tremblement alcoolique; cependant le
malade
nie tout excès de boisson. Ce phénomène daterai
excès de boisson. Ce phénomène daterait de l'époque de la chute; le
malade
s'en serait aperçu en cherchant à écrire, occupat
fréquentes (quatre à cinq par jour); aujourd'hui, c'est à peine si le
malade
en présente une par vingt-quatre heures. Ces at
s durent quelques minutes, puis la conscience reparaît entière ; le
malade
ignore alors ce qui s'est passé. On lui a donné p
aque dont les circon- stances nous furent rapportées par les autres
malades
. Étant en train de manger sa soupe, assis dans
s qu'elles tenaient. Ce fut l'affaire de quelques instants, puis le
malade
reprit connaissance, sans traverser une période d
onger chez lui à une syphilis ignorée ou dissimulée. A propos de ce
malade
, plusieurs questions se posent. 1° S'agit-il bi
formation rachidienne que nous avons signa- lée, déformation que le
malade
fait très nettement remonter àl'époque de sa ch
rnière hypothèse ne s'appuie- rait sur aucun symptôme hien' net. Le
malade
, très sincère, croyons- nous, nie absolument to
rhumatisante. Il ne connaît pas d'autres de ses parents qui soient
malades
. Lui-même ne se souvient pas d'avoir fait aucun
n dans les jointures. En même temps que ces douleurs, les forces du
malade
s'affaiblissaient gra- duellement, quoique la s
atement frappé du dévelop- pement énorme de la face et des mains du
malade
, quoiqu'il n'attire lui-même l'attention que su
re de l'angle à la symphyse 12 centimètres au niveau de sa base. Le
malade
ne peut ouvrir complètement la bouche, l'augle sa
ements dans les articulations, les mou- vements sont limités, et le
malade
arrive difficilement à mettre la main sur sa tê
quelque temps, surtout depuis le mois de septembre ou d'octobre. La
malade
a toujours eu les membres assez gros, mais ce n
alerons plus loin ; ces modifications étaient telles que lorsque la
malade
est revenue chez sa mère pour se reposer, ni ce
peut être vaincu. Il en est de même pour la flexion plantaire. La
malade
peut très bien remuer les orteils, les écarter et
lon- gueur, ce qui leur donne un aspect tel que, dès qu'on voit la
malade
, c'est sur les mains que l'attention est attiré
de volume évidente, et il semble que, d'après les affirmations de la
malade
, cette diminution de volume du premier espace i
e : -. L'ACROMÉGALIE. 235 Main droite, 24 ; main gauche, 27. La
malade
était droitière; la flexion des premières phalang
dant le bras gauche est notablement moins fort que le droit, et la
malade
dit s'être aperçue elle-même que son bras gauch
'état normal, ils peuvent tous s'accomplir sans gène nnlable. et la
malade
peut faire tout ce qu'elle veut. Il en est de mêm
s; elle est aussi épaissie; son volume est nettement augmenté. La
malade
est un peu sourde, il faut lui parler assez haut;
rme de crête. C'est au niveau de la dépression du côté droit que la
malade
accuse d'une façon per- manente une douleur ass
pendant lequel les douleurs de tête avaient été très violentes, la
malade
sort sur sa demande. Nous avons cherché à;retro
sur sa demande. Nous avons cherché à;retrouver depuis lors les deux
malades
qui font l'objet des observations II et III mai
t été infructueux. Au contraire nous avons pu continuer à suivre la
malade
de l'observation IV et il nous a même été donné
cette époque première attaque de rhumatisme ( ? ). Un an après, la
malade
a eu la variole ; elle s'est bien portée depuis
t demi, mariée à seize ans; unipare. Début. - t1 vingt-neuf ans, la
malade
a fait une chute d'un endroit élevé sur un tas
ous-maxillaire et aux grandes lèvres. C'est à celle époque que la
malade
s'aperçut que sa taille avait grossi. Rien enco
s hémorrhagies apparaissaient régulièrement tous les trois mois. La
malade
était encore forte et pouvait marcher, mais tout
fond de l'oeil). Vers l'âge de frente-deuv. à trenle-trois ans, la
malade
fut prise tout à coup de faiblesse ; elle ne po
avait augmente de volume, le chapeau étant t devenu trop petit; la
malade
s'était mise alors à grandir assez rapidement ; o
un peu diminué et que leur volume n'égale pas celui d'autrefois; la
malade
affirme de la façon la plus formelle qu'à une cer
hiées qu'on ne les voit aujourd'hui. La faiblesse dont souffrait la
malade
dura environ un an, puis les forces revinrent p
dura environ un an, puis les forces revinrent petit à petit, et la
malade
put de nouveau marcher. A trente-trois ans, deu
ans, deuxième attaque de rhumatisme, qui dura environ six mois ; la
malade
put encore marcher, mais se trouva dans l'impossi
vicale une certaine courbure à concavité antérieure qui fait que la
malade
est un peu voûtée. Par suite de la position inc
u de l'épine iliaque antéro-supérieure. A l'âge de dix-huit ans, la
malade
portait une chaussure de la pointure n° 37, et
plus, dans l'articulation scapulo-humérale une certaine raideur ; la
malade
ne peut mettre la main sur l'épaule opposée en
che qu'à droite. Le triceps crural a beaucoup diminué de force ; la
malade
ne peut presque pas résister à la flexion passi
est de 6 centimètres, la plus grande largeur de 4 centimètres ; la
malade
dit qu'auparavant elle avait une oreille, sinon t
un peu en dedans de la base du pouce, 4. ' L'aspect général de la
malade
estïun peu cachectique, teinte jaunâtre de la p
générale (et aussi de la crainte vraiment excessive éprouvée par la
malade
que ses hémorrhoïdes ne viennent à sortir). Dan
fait de dosages quantitatifs) n'a rien présenté d'anormal. Cette
malade
mourut dans l'été de 1887 d'une façon assez brusq
pouls est constamment si petit qu'on ne peut souvent le trouver. Le
malade
a pris toutes sortes de remèdes altérants et évac
ont été analysées fraîches et conservées, et Harmant, médecin de ce
malade
, n'y a pas découvert les principes ordinaires q
-on pas conclure que la terre de l'urine se portait aux os, chez ce
malade
? Dans le cours de l'année 1771, le malade n'av
ortait aux os, chez ce malade ? Dans le cours de l'année 1771, le
malade
n'avait plus constaté d'augmen- tation de volum
ours après, la respiration est devenue gênée et la tête pesante; le
malade
éprouvait un accablement général; tout son corps
poque il n'a plus été possible de faire passer les lavements, et le
malade
, se plaignant dans les derniers temps d'être co
faite connaissance. » . Ons. VI1. A la fin de 1860, visitant les
malades
chroniques de l'église Santa Maria ai Nuovi Sep
IE DE LA SALPÊTRIÈRE. Milan, j'étais resté frappé de l'aspect d'une
malade
dont le visage, d'une pâ- leur de cire et d'une
es, ou dans ceux de forme mixte. Je trouve dans les notes sur celte
malade
qu'en novembre de la même année elle fut attein
'aine, du creux poplité sont normaux. Il n'y a pas de paralysie; le
malade
peut remuer bras et jambes, cependant les mouve
de cire. Fis. 87. - Obs. X (d'après Henrot). Contour de la main du
malade
; les lignes pointillées représentent la main d'
ui présente, surtout quand ils ont un petit volume. En un mot, ce
malade
est étendu dans son lit comme une masse inerte; i
pays sont réputés pour leur haute taille et leur belle stature). Le
malade
ne sait pas au juste combien il mesurait, mais
t vraisemblablement sur tous les points. Elles sont décrites par le
malade
comme des tensions, des tiraillements. En même
ent des mains avec rougeur de celles-ci ; d'après la description du
malade
il ne s'agissait pas là d'un processus aigu infla
mais les pieds n'ont été notablement dou- loureux. Dans le temps le
malade
prétend avoir eu des fourmillements dans les ma
ut aussi d'une manière très notable; mais, d'après la conviction du
malade
, les bras et les jambes n'auraient éprouvé aucune
oindre effort; depuis six ou sept ans fréquentes palpitations. Le
malade
n'a jamais été un fort mangeur. Constipation depu
es perte de toute excitation génitale; n'a plus de pollutions. Le
malade
prétend avoir remarqué une diminution de la mémoi
s sont à la vérité élargis, mais, en comparaison avec les doigts du
malade
, ils paraissent plutôt petits. Les phalangettes s
té hépatique : bord supé- rieur de la quatrième et sixième côte. Le
malade
tousse et crache un peu, sécrétion catarrhale m
lbumine, pas de sucre. Constipation, L'intelligence est intacte. Le
malade
jouit même d'une excellente humeur. On ne s'ape
n est bonne, la parole peut-être un peu lente. Le-17 septembre le
malade
éprouva du malaise, et eut une syncope, perte d
ents collaborateurs MM. Charcot et Paul Richer : les Difformes et les
Malades
dans l'art. Nos lecteurs pourront juger, d'aprè
ans la moelle épinière, le môme fait a souvent été observé chez les
malades
atteints de la forme nerveuse de la maladie. On a
méllingo-encéphalite aiguë, rapidement mortelle. Les autopsies des
malades
de ce groupe démon- trent l'existence d'une mén
niques de cette nature, résulte l'extrême gravité du pronostic, les
malades
qui sur- vivent aux formes nerveuses aiguës de
e et de la contracture est extrêmement variable chez les différents
malades
; elles ne gardent pas entre elles de rapport c
du changement des pas. Au contraire de ceux- là, il existe d'autres
malades
chez qui paralysie el contracture atteignent le
ncipale- ment athétosiformes, sont fréquents. Quelquefois, chez des
malades
pré- sentant des phénomènes de paralysie et de
anx sont extrêmement intenses ; mais on ne les observe pas chez des
malades
ne souffrant pas de troubles nerveux, lorsqu'il
cas où les troubles moteurs sont minimes (PI. III, IV, V). Chez des
malades
dénués de perturbations dénonciatrices de lé- s
outre, il n'est pas rare que l'on constate des convulsions chez des
malades
dénués de troubles moteurs et qui ne présentent
la trypanoso- miase. Nous avons encore eu l'occasion d'observer une
malade
, ayant une infection qui datait de deux mois, d
un aspect comparable il la tétanie, par ses crises répétées. Cette
malade
est morte pendant une des crises convulsives, e
quide céphaio-racbidien il des cobayes révéla le parasite. Les deux
malades
retirèrent une amélioration considérable, l'ata
de manifestations nerveuses de Iryp : 111()s()misr, ; )e nombre de
malades
que nous avons vus, présentant la l'orme nerveu
nsi que nous l'avons vu, est repré- sentée par presque totalité des
malades
; dans les formes chroniques, les malades suppor
e par presque totalité des malades; dans les formes chroniques, les
malades
supportent longuement la maladie, et ils arrivent
te, dans le décubitus dorsal. Impossibilité absolue de maintenir le
malade
dans l'attitude verticale, quoi- qu'il ait de l
lleuse des plus intenses. Dans l'attitude verticale, sans appui, le
malade
perd vite l'équilibre, le tronc penche en avant,
nc. Le tremblement augmente considérablement, 8 CHAGAS lorsque le
malade
marche. Le malade cherche avec la vue à maintenir
augmente considérablement, 8 CHAGAS lorsque le malade marche. Le
malade
cherche avec la vue à maintenir son équilibre;
e tremblement généralisé persiste, dans toute son intensité, quand le
malade
est assis sur le sol ou accroupi. Phénomènes
substances liquides se fait avec une grande difficulté. Lorsque le
malade
boit de l'eau, celle-ci tombe par ses fentes gi
er. Force musculaire dans ses membres inférieurs bien conssrvée. Le
malade
exécute des mouvements d'extension et de flexio
n degré d'insuffisance mentale, mais assez éloigné de l'idiotie. Le
malade
a l'audition générale et l'audition verbale norma
culation du liquide céphalo-rachidien et du sang périphérique de ce
malade
à des cobayes, a révélé dans les deux cas, la pré
une communication à la Société de Neurologie (1). Il s'agit d'une
malade
qui fut examinée pour la première fois par l'un
être toutefois précédés ni accompagnés de douleurs épigastriques. La
malade
tomba rapidement dans un état de faiblesse prof
temps survinrent des douleurs dans les membres et la ceinture et la
malade
fut prise de rétention d'urine qui nécessita le
qui nécessita le cathétérisme. EXAMEN. - La marche est pénible, la
malade
avance a petits pas, elle ne titube pas au dépa
bles subjectifs de la sensibilité, les dou- leurs dont se plaint la
malade
dans les membres et le tronc ; elles varient d'
externe est par contre hyperesthésique dans le domaine de C° CI. La
malade
.attire l'attention sur quelques troubles de la v
n conservés, toutefois à différentes reprises, surtout le matin, la
malade
a vu double. Les pupilles sont inégales, mais r
le cou et les épaules. Il existe enlin des troubles de miction, la
malade
n'nrine qu'avec effort et on doit avoir recours
on doit avoir recours fréquemment au cathétérisme. L'état de cette
malade
malgré un traitement hydrargyrique énergique rest
ode. Le 13 juin 1910 neuf mois après sa sortie de la Salpêtrière la
malade
est transportée à la Pitié, son état s'étant co
g supinateur. La-motilité volontaire est extrêmement affaiblie ; la
malade
est simplement [capable de soulever un peu les ép
impression douloureuse. La sensibilité profonde paraît intacte. La
malade
se plaint de douleurs dans les épaules et la ré
terne de tout le membre. Il existe des troubles des sphincters : la
malade
urine par regorgement et ses urines sont troubl
positive dans le liquide céphalo-rachidien. L'état général de cette
malade
est très précaire du fait de ses escarres sa- c
s environ l'infection urinaire augmente, la température s'élève, la
malade
tombe dans un demi-coma et meurt au bout de tro
de trois jours : » L'analyse seule des troubles observés chez celle
malade
nous avait permis de préciser la nature et le s
in révèleut une infiltration conjonctive interstitielle des racines
malades
. Les lésions radiculaires n'existent du reste qu'
actuellement, parmi nos pièces de laboratoire, les cerveaux de deux
malades
dont l'état clinique a été très soigneusement obs
ère de trois enfants, et dont le métier était celui de buandier. Ce
malade
passa les dernières années de sa vie à l'Hospic
sa mort. Le fait est bien établi que cet homme était droitier. Le
malade
eut, en février 1910, une pneumonie du sommet à a
aillés. Voici, du reste, ce qui a été noté dans l'observation de ce
malade
sur les phé- nomènes qu'il présentait à ce mome
légère de trépi- dation épileptoïde, mais des deux côtés. N Ce
malade
présentait donc une hémiplégie droite à distribut
rise et ce membre inférieur ne semblait pas atteint de tout. Or, ce
malade
n'a jamais exhibé la moindre trace d'aphasie. L
érébelleuse. Malgré l'asthénie que la pneumonie avait provoquée, le
malade
vécut encore quelques mois, mais ses forces déc
ubi aucune modification. Jus- qu'au jour où le coma est survenu, ce
malade
a conservé intégralement t ses facultés de comp
ents personnels rien de particulièrement inté- ressant, sauf que la
malade
était atteinte depuis longtemps d'endocardite et
ondait plus lorsqu'on lui adressait la parole. Fait assez étrange, la
malade
elle-même n'a dû guère s'émouvoir de la circons
De retour en ville, et juste au moment où elle entrait en gare, la
malade
fut brusquement saisie d'un accès convulsif trè
et demeura ainsi pendant une semaine environ.Au bout d'un mois, la
malade
avait recouvré intégralement l'usage de la parole
n ne constata, à l'examen, aucun déficit résiduaire. Non seulement la
malade
pouvait dire tout ce qu'elle voulait et parlait
crise suivante venait l'abattre de nouveau. Le 20 février 1911, la
malade
eut un véritable ictus apoplectique et fut plon-
e aphasie motrice très nette s'était définitivement ins- tallée. La
malade
continua à enrichir quelque peu son vocabulaire p
me partie. La parole spontanée était à peu près nulle; tout ce que la
malade
disait était donné en réponse aux questions qui
'on devait assister alors à de vives protestations de la part de la
malade
jusqu'à ce que sa pensée ou son désir fût intég
étaient les mots qui lui faisaient le plus complètement défaut. La
malade
pouvait généra- lement répéter, après les avoir
alité de sa vigueur intellectuelle. Il faut dire, cependant, que la
malade
ne pouvait pas lire, ce qui était peut-être dû.
tion progressive et assez notable. Au bout de quelques semaines, la
malade
pouvait marcher faci- lement à l'aide d'une can
et elle succomba à l'oedème pulmonaire. AUTOPSIE. - Bien que cette
malade
ne fût pas un cas d'hôpital nous eûmes cependan
e, les manifestations cliniques que nous avons observées chez notre
malade
. Il serait logique, nous sem- ble-t-il ; de sup
l'écorce cérébrale. Tout ce que l'on peut dire c'est que chez notre
malade
, l'aphasie passagère qui a suc- cédé à chaque c
, et dont l'histoire clinique se superpose exactement à celle de la
malade
dont nous venons de rapporter l'observation. Ce
e, ni aucune altération des ménin- ges ou de l'écorce cérébrale. Le
malade
mourut un an plus tard d'une affection intercur
de l'aphasie motrice transitoire si fréquemment observée chez notre
malade
, le fait sur lequel aucun doute ne peut subsist
, le fait sur lequel aucun doute ne peut subsister, c'est que celle
malade
n'a jamais présenté d'aphasie motrice permanent
légers troubles de la-parole. Au début du mois de juillet 1911, le
malade
se réveille,un matin,avec de la difficulté pour
s actuels que dans la crainte du retour des accidents passés,que le
malade
vient nous consulter. Rich... accuse, en outr
affectionne assez. L'odorat est resté aussi fin qu'auparavant : le
malade
diffé- rencie très bien les odeurs qui se dégag
rencie très bien les odeurs qui se dégagent dans le laboratoire. Le
malade
accuse une très légère faiblesse dans les membres
ment parfait. Il n'y a, dans les urines, ni albumine, ni sucre. Le
malade
n'a pas maigri, n'a pas eu de fièvre. Antécéden
N. - Ce qui frappe tout de suite, quand on fait ouvrir la bouche au
malade
, c'est la déviation de la langue du côté gauche,
llante, la gau- che plus mince, plus inégale et plus en retrait. Le
malade
porte assez bien sa langue en haut et en bas, d
e la commissure la- biale ; pour le porter à droite (côté sain), le
malade
le sent pesant et lui fait à peine dépasser la
ligne médiane. A l'intérieur de la cavité buccale, lorsqu'on dit au
malade
de redresser la langue et de porter la pointe e
le de deux côtés : le passage du courant est également perçu par le
malade
tant à gauche qu'à droite. Malgré les troubles
ant à la parole, en dehors du « chuintement » des s sur le- quel le
malade
a attiré l'attention et qui aurait passé inaperçu
rides de la face et du front sont à peu près également creusées. Le
malade
souffle assez bien ; pour siffler, il appointe se
ls sont toujours plus énergiques et plus étendus à gauche. Quand le
malade
veut appointer sa langue, on constate un soulèv
é de parésie à droite, mais peut-être moins marqué qu'au début : le
malade
siffle mieux. Il est difficile de mettre toutes
4e jour. 32 RAUZIER ET ROGER En résumé, nous trouvons chez notre
malade
, un syndrome complexe, comprenant une iiémiatko
a bou- che, les mouvements sont au contraire plus faciles, quand le
malade
la re- lève vers le côté sain. Cette parliculai
sence des tremblements fibrillaires complète le tableau. Chez notre
malade
, comme dans la plupart des cas d'hémiatrophie lin
e ne s'accompagne pas de troubles sensitifs : soulignons chez notre
malade
certaines modifica- tions dans les sensibilités
ATROPIIIE LINGUALE ET LE COMPLEXUS symptomatique présenté par NOTRE
MALADE
. - Ce diagnostic, en particu- Il) D'après les r
ate du 6 décembre 1912, l'état ne s'est guère amélioré, depuis que le
malade
a quitté l'hôpital : déviation de la langue à g
u de la gorge, céphalée qui disparaît la nuit ainsi qu'au repos. Le
malade
a subi trente injections hydrargyriques. hémiat
u toxiques (Gino-Riva, Riv. spé- rim. di ¡l'en. 1905). Chez noire
malade
, la lésion périphérique peut être écartée ; nous
s fréquente de ces hémiatrophies. En sa faveur plaident, chez notre
malade
, l'atrophie très marquée et les tremblements fi
e faciale et des troubles sym- palhiques du même côté. En outre, la
malade
offre une ophtalmoplégie ancienne, probablement
rose en plaques (Ebstein, Jellinek) ne sont pas en cause chez notre
malade
. La lésion la plus probable parait, à cause du
moelle est tout indiquée, logique, et indispensable pour sauver le
malade
.' Arriver à la dure-mère de la moelle épiniére
m- pant le sommeil ; pour trouver un adoucissement à la douleur, le
malade
devait se lever et marcher. L'intensité de la d
en obser- vation dans une clinique à l'étranger pendant un mois, le
malade
subit la sec- tion de plusieurs nerfs intercost
lui, dès la troisième se- maine, après la névrotomie pratiquée, le
malade
commença à ressentir un affai- blissement des m
e la peau, ou bien au contact du froid. Dans cette même période, le
malade
res- sentit les premières douleurs sous forme d
aladies vénériennes ; usage modéré des boissons alcooli- ques. Le
malade
se plaint principalement de la paralysie des memb
s, accentuées dans les endroits indiqués ci-dessus. Etat actuel.-Le
malade
est grand, maigre,bien bâti. Nerfs crâniens,membr
a pression des côtes 6 et 7 à droite, paraît la plus douloureuse au
malade
. Réflexes patellaires vifs, le droit plus vif ; r
t en outre le degré d'affaiblissement augmente vers la périphérie. Le
malade
ne reconnaît pas du tout le sens du mouvement d
spastiques font décider une opé- ration chirurgicale à laquelle le
malade
se prête volontiers. 27 Laminectomie (Dr L. Kra
aminectomie (Dr L. Krause) avec narcose au chloroforme, position du
malade
latérale. Ablation des apophyses épineuses des ve
s en plus facile. La sensibilité tactile reparait complètement ; le
malade
commence à per- cevoir l'attouchement à froid e
de l'endroit opéré, douleurs dans les membres inférieurs. 25. Le
malade
remue le pied droit, rapproche les membres écarté
état empire même momentanément ; dans les com- mencements d'août le
malade
commence à se servir de la voiture d'Eulenbourg.
aleur se fait moins sentir aux jambes et aux pieds, et il arrive au
malade
de prendre le froid pour la chaleur. Au commencem
e on l'a vu après, l'indice principal de l'endroit comprimé, car le
malade
se plaignait surtout de douleurs au niveau de l
le mol- let droit et dans la cuisse, puis dans la jambe gauche. Le
malade
,contraint sou- vent à s'aliter par suite de la
ériostaux des deux côtés normaux. Sensibilité normale. Couché, le
malade
remue convenablement les extrémités inférieures,
uent souvent de la douleur dans les endroits indiqués plus haut. Le
malade
supporte saus douleur la pression exercée sur la
ble de l'appareil d'extension sur les douleurs et l'état général du
malade
, le résultat négatif de la réaction de Pirquet,
La nécessité de l'intervention chirurgicale gagne du terrain et le
malade
donne son ac- quiescement. t. 14 octobre 1910
lète du néoplasme et après avoir nettoyé les alentours de la partie
malade
, les plaies ont été tamponnées. Ainsi donc le n
colonne vertébrale. Les douleurs, qui tourmentèrent sans cesse le
malade
, leur localisation stricte depuis la période in
es de force faible ; trépidation des pieds bilatérales ; souvent le
malade
donne des indications erronées sur la po- sitio
orteils aux deux pieds. 23 novembre . - Dans la position couchée le
malade
remue les deux extrémités inférieures dans des
du mouvement dans les articulations des pieds, tenu par la main, le
malade
avance encore, mais avec précaution ; il est de n
le voyons, les douleurs, qui font l'objet principal des plaintes du
malade
, disparaissent pour un mois tout de suite après l
ion est constante et rapide ; la portée des mouvements augmente, le
malade
recommence à marcher. La démarche devient de plus
comme avant l'opération et à la fin de janvier (23 janvier 1911), le
malade
recommence à marcher plus difficilement. Les do
ments le passage des aliments par l'oesophage,minent les forces du
malade
,qui, découragé, quitte l'Hôpital. Si nous con
s et persistant pendant les trois dernières semaines de sé- jour du
malade
il l'hôpital, on pouvait croire, disons-nous, que
facilement arriver. Cinq semaines après sa sortie de l'hôpital, le
malade
se trouve encore plus mal. Simultanément avec l
dans l'extrémité inférieure droite, les crampes réapparaissent. Le
malade
commence à uriner avec difficulté; son état génér
il se décide à retourner l'hôpital. 8 avril 1911 . Etat actuel. Le
malade
ne peut se lever ; c'est à peine s'il 46 ROTSTA
moelle ait été mise à nu sous la dure-mère. Dès le jour suivant le
malade
commença à remuer les orteils ; il pliait et redr
de la vessie satisfaisant; l'absence de fièvre et l'état général du
malade
témoignaient d'un résultat étonnamment heureux
ente à l'opération. 10. - 15 juillet. - Mouvements plus libres ; le
malade
ne distingue pas toujours exactement-la directi
TRAITEMENT CHIRURGICAL DES TUMEURS DE LA MOELLE 47 2-28 août. Le
malade
fait ses premiers pas avec aide. La sensibilité
es orteils n'est plus que légèrement atteinte. 5-21 septembre. -'Le
malade
marche seul sans symptômes de paralysie ou cara
t faible clonus du pied ; le signe de Babinski persiste. Lorsque le
malade
respire plus profondément ou fait un faux mouve
xyphoïde. Dans les dix derniers jours de son séjour à l'hôpital,le
malade
fut atteint de refroidissement; il en résulta u
nie ; les crachats ne renfermaient pas de bacille de Koch. Comme le
malade
avait la fièvre, toussait, ce qui influait en mal
son état normal, la toux cessa. Pendant ce temps l'état nerveux du
malade
n'empirait pas ; au contraire la démarche gagna
e n'empirait pas ; au contraire la démarche gagnait en sûreté et le
malade
continuait à marcher normalement sans le secour
mmencèrent à fonctionner. L'amélioration conti- nua régulière et le
malade
recommença à marcher. Dans la période finale de
gagne les mouvements des genoux et l'articulation de la hanche. La
malade
marche, mais la démar- che devient de moins en
urs jours douleurs dans l'aine, rétention com- plète de l'urine. La
malade
, quoique anémique, était jusque-là assez bien p
ive du 9-10e segment dorsal (vertèbres dorsales 7-8) et poussent la
malade
à consentir à l'opération. ' . 21 janvier midi.
a' parésie des extrémités inférieures, notam- ment de la droite. La
malade
cesse de marcher, ne quitte pas le lit ; appari-
rémité inférieure gauche, jusque-là à mou- vements assez libres. La
malade
a deux enfants bien portants ; a eu une fausse
vée, elle ne peut être maintenue et la jambe retombe sur le lit; la
malade
ne peut accomplir l'abduction de la jambe. Par
l'abduction de la jambe. Par contre, si on lui soulève la jambe, la
malade
redresse avec effort et de façon insignifiante
avec la jambe gauche un peu plus libres, plus fortes ; toutefois la
malade
ne peut pas remuer du tout le pied gauche ainsi q
la tumeur, sa taille, l'opération elle-même et ce qu'est devenue la
malade
, tout cela ne nous permet pas d'analyser plus c
eur extramé- dullaire. Malgré l'absence de symptômes médullaires le
malade
a été opéré (Sick) et on découvrit en effet, pa
nucléation supprima les douleurs, rendant en même temps la santé au
malade
. Dans les deux cas décrits plus haut l'influence
e prononcée et l'allorythmie étaient parfois si angoissantes que le
malade
croyant sa mort prochaine, de- manda à voir sa
croyant sa mort prochaine, de- manda à voir sa famille. Quoique le
malade
prétendit que des symp- tômes pareils, cependan
e second traitement n'ait pas, en définitive, complètement guéri le
malade
, toujours est-il qu'il améliora considérablement,
er à marcher. En outre l'état général s'améliora nota- blement ; le
malade
se sentirait après l'opération tout à fait bien s
nt avec une telle violence qu'elles attiraient toute l'attention du
malade
. La pression sur ces endroits provoquait une doul
casion d'un cas concret. Il est hors de doute que l'observation des
malades
a toujours quelque chose de plus touffu qu'un e
tuberculeux parmi ses ascendants. Les antécédents pathologiques du
malade
sont peu intéressants. Au point de vue psycholo
e « social et humain ». C'est la seule hallucination verbale que le
malade
ait eue dans sa longue période délirante. Le so
ra point condamnée ». Comme on le voit par cette observation, notre
malade
a poursuivi en dépit de tous les obstacles la m
ritique rationnelle est évi- demment très diminuée chez ce genre de
malades
, soit que la passion l'inhibe, soit qu'elle res
sses : 5 filles, toutes bien bâties, et en dernier lieu notre petit
malade
. Antécédents personnels . - A 8 ans, l'enfant c
'oeil gauche. Constipation assez marquée il cette époque ; le petit
malade
restait trois ou quatre jours sans se présenter à
pliique de la papille. Ultérieurement la vue continue à baisser. Le
malade
va successivement aux Quinze-Vingts, chez le Dr
x sont infanti- les. La voix est fluette. Elle ne s'est pas, dit le
malade
, modifiée depuis l'en- fance. Examen du malad
s'est pas, dit le malade, modifiée depuis l'en- fance. Examen du
malade
(novembre 1911). - 1. Etat fonctionnel des muscle
s génitaux externes infantiles ; testicules gros comme des pois. Le
malade
n'a ni désirs, ni érections. Il n'a jamais eu de
ance du thymus. Thy- roïde normale. Cas de Vigoureux et Delmas. -
Malade
de 42 ans, considéré comme un infantile hypo th
Schiiller, de la façon suivante : si la marche a lieu vers le côté
malade
, il n'y a aucune différence; mais elle se réalise
e côté contraire, et alors, an commencement de l'abduction, le pied
malade
racle le sol par son bord externe Ce n'est pa
cuisse) qu'on doit attribuer l'embarras dans la marche vers, le côté
malade
. Entre le type Schüller et le type Grasset, Cas
ici les points qui nous ont paru dignes d'être signalés. Chez les
malades
dont la démarche latérale obéit au type Sclnller,
on longitudinale, de façon à ce que, au tri bout de quelques pas le
malade
se tourne peu à peu autour de l'axe du corps, v
out à fait en avant, si l'on ne prend la précaution d'en avertir le
malade
. Ce fait nous a semblé très habituel et nous l'
nous a semblé très habituel et nous l'avons encore observé quand le
malade
suit le type Grasset. Mais comme dans ce dernier
aralysé, le corps tend à tourner plutôt dans la direction du membre
malade
. La démonstration des troubles que nous venons
résentons, choisi parmi plusieurs d'autres, se rapporte encore à un
malade
avec une hémiplégie organique spasmo- dique à l
l'adduction, la ré- duction du pas, la situation antérieure du pied
malade
et la modification dans le sens de l'axe longit
ystérique, quelle que soit la direc- tion de la marche, soit que le
malade
chemine vers le côié hémiplégique, soit vers l'
de Dubini. Papillon et Gy ont présenté à la Société de Pédiatrie un
malade
de 18 mois myoclonique, probablement atteint d'
et André Cain ont décrit une myoclonie du membre inférieur, chez un
malade
, comme équivalent jacksonien dans une monoplégie
utre. Dejerine et Camus ont présenté à la Société de Neurologie une
malade
avec des mouvements myocloniques congénitaux, l
es hystériques sontdans le même cas. Nous l'avons constaté chez une
malade
qui était dans notre ser- vice en même temps qu
nt de rappeler les to- piques principaux de cette observation. Le
malade
de Friedreich, un homme de HO ans, présentait des
et de l'avant-bras ou un petit déplacement de la rotule. Quand le
malade
était éveillé, les secousses étaient constantes.
ent dans le décubitus, dans l'immobilité et surtout au moment où le
malade
s'endormait. Les émotions, le froid, le relâcheme
s disparaissaient complètement pendant le sommeil. Très rarement le
malade
était réveillé par de brusques flexions des cuiss
des secousses présente aussi les plus grandes différences. Chez le
malade
de Friedreich, apparaissait très rarement des dép
it si on devait, étant donné que les contractions musculaires de sa
malade
pro- duisaient des effets locomoteurs, séparer
rvait les mouve- ments volontaires avec une certaine régularité. Le
malade
disait qu'il n'avait rien perdu de son agilité
ements volontaires. Elles sont involontaires et exagérées quand les
malades
cher- chent à les éviter. Les régions du corp
i d'une lésion organique quelconque. Observation I (PI. XVII). La
malade
M. A., de 15 ans, est entrée à l'infirmerie des m
on entrée à l'hôpital S. José le 16 octobre 1909. Etat actuel. - La
malade
est de faible constitution, mais elle est gaie et
sée par un ici courant électrique. Le phénomène se produit quand la
malade
est debout, assise ou couchée. Ces mouvements s
ntanément aux membres supérieurs et quelquefois à la face. Quand la
malade
était debout on constatait un déplace- ment et
phragme et les muscles de la phonation sont atteints et obligent la
malade
à faire une expiration subite qui est suivie d'un
ubite qui est suivie d'un ou de deux petits cris. En 1909, quand la
malade
a été observée par M. Ferreira da Costa, elle p
ais. Cette coprolalie a disparu. L'insistance employée auprès de la
malade
pour éviter la prononciation de telle expression
ffé sur l'état morbide que nous sommes en train d'étudier. Quand la
malade
est assise, elle exécute les mêmes mouvements q
ébaucher, parfois, un coup de pied à droite. En décubitus dorsal la
malade
exécute des mouvements similaires à ceux observ
à celles déjà décrites dans les autres positions. La marche de la
malade
est normale. Elle est altérée seulement par l'app
aissent complètement. Réflexes normaux. Sensibilités normales. La
malade
, après l'apparition des secousses, n'a jamais ces
salvarsan, la psychothérapie, tout sans aucune amélioration pour la
malade
. , On ne constate que la disparition du commenc
ne. Antécédents héréditaires. - Le père est robuste, mais, selon la
malade
, il a quelquefois un spasme ou tic de l'olbicul
st entrée, il y a un an, à l'Hôpital de l'Université de Coimbra. La
malade
a commencé à cette époque-là à pousser des cris
ugmenté de plus en plus. Tout cela n'a pas eu d'origine émotive. La
malade
n'a pas subi de grands chocs moraux. Les cont
ux et hydrothérapiques sans bénéfice. 96 MONIZ Etat actuel. -La
malade
estune jeune fille très développée, intelligente,
as, etc., sont des formes diverses des contractions musculaires de la
malade
. D'autres fois les contractions sont localisées
e et les muscles de la phonation entrent aussi en contraction et la
malade
émet des cris, deux ou trois notes aiguës, mais e
trois notes aiguës, mais elle ne prononce jamais un mot. Quand la
malade
est assise elle présente les mêmes mouvements que
isses sur le tronc. Le tronc tombe quelquefois en avant comme si la
malade
allait se précipiter dans une chute volontaire.
e si la malade allait se précipiter dans une chute volontaire. La
malade
a trouvé une position dans laquelle les secousses
ère et se cramponne avec les mains au fond de la chaise. Quand la
malade
est couchée les mouvements sont les mêmes. Il n'y
soit avec des mouve- ments de la face plus ou moins complexes. La
malade
, quand elle est couchée, a trouvé aussi une posit
lle fait des faux pas ou frappe le sol avec le pied. Néanmoins la
malade
marche et peut traverser les rues sans grandes di
marche et peut traverser les rues sans grandes diffi- cultés. La
malade
a moins de contractions quand elle est distraite;
moment où elles ont commencé, avec des alternatives d'intensité. La
malade
estaujourd'hui dans le même état qu'il y a un a
'ai pu constater cette influence. Le froid aussi les augmente. La
malade
peut vaquer au service domestique, manger et boir
les extrêmes on voit parfois de petits mouvements, surtout quand la
malade
regarde à droite; ces mouvements sont arythmiqu
es ni de douleurs dans les muscles qui entrent en con- traction. La
malade
semble, parfois, fatiguée ; mais elle ne se plain
ué, la diminution a été peu appréciable. - Après ce traitement la
malade
a eu une petite contrariété et, tout de suite,
e que nous disons. Ainsi dans la fig. 1 (obs. I) nous voyons que la
malade
, entre la première et la seconde photographie,a
s mouvements. Ce caractère a été déjà décrit par Friedreich chez le
malade
qui a servi à définir la maladie . Cette brusqu
ne contraction tétanisante. Nous avons déjà dit que chez une de nos
malades
les contrac- tions musculaires avec déplacement
es de seconde. La fréquence est très variable. Variable pour chaque
malade
sous les influences accélératrices ou inhibitoi
ces ou inhibitoires, ou même sans cause appréciable, et variable de
malade
à malade suivant les types myocloniques. Dans l
hibitoires, ou même sans cause appréciable, et variable de malade à
malade
suivant les types myocloniques. Dans le cas de
dans le cas de Ziehen et 180 dans le cas de 13echterew. Chez nos
malades
la fréquence des contractions est très inconstant
phiquement, par le myographe, les contrac- tions musculaires de son
malade
. Dans certains cas il a vu se produire simpleme
ent ino- pinément, sans que rien les provoque, contre la volonté du
malade
. Chez nos deux malades et spécialement chez la
s que rien les provoque, contre la volonté du malade. Chez nos deux
malades
et spécialement chez la seconde, quand on appelle
é. C'est la règle générale dans les observatious publiées. Quand la
malade
est au repos les contractions sont plus intenses,
s la majorité des descriptions confirme ce fait. Chez notre seconde
malade
les contractions sont plus fortes quand la mala
hez notre seconde malade les contractions sont plus fortes quand la
malade
est au lit et surtout avant de s'endormir. C'est
cas. Mais il y a des exceptions. Ainsi dans le cas de Friedreich le
malade
était quelquefois réveillé par une brusque flex
mbes. C'est même le mouvement le plus étendu qu'il signale chez son
malade
. Dans les cas de Loewenfeld, SeeligmiU 1er (secon
sont pas modifiés chez les myocloniques. Comme nous l'avons vu, nos
malades
peuvent marcher, manger, écrire, coudre, etc.,
exagère les contractions des myocloniques. Chez la première de nos
malades
l'émotion est la cause appréciable de la maladie
maladie et surtout de son exagération. Les secousses de la seconde
malade
ont augmenté, une seule fois, après une petite
nt la symétrie, mais elle manque souvent aussi. Chez notre première
malade
il y a symé- trie de certains groupes musculair
'existe pas dans les muscles du membre inférieur. Chez la seconde
malade
la symétrie existe aussi, mais pas parfaite. Sy
action, mais dans divers moments. C'est ce qu'on voit chez nos deux
malades
. Les contractions sont asynchroniques. Déjà F
puisse nous donner des conclusions précises et exactes. Chez nos
malades
tous ces muscles et bien d'autres sont également
licité de mouvements que nous avons décrits surtout chez la seconde
malade
. Ce n'est que rarement que les contractions peu
s plus elles sont fortes. C'est ce qu'on observe pour notre seconde
malade
chez laquelle on voit de vraies crises de contrac
fortes. Les contractions myocloniques ne sont pas douloureuses. Les
malades
se plaignent d'une légère fatigue des muscles l
observé une exagération des réflexes rotuliens. Chez notre seconde
malade
les réflexes radiaux et tricipitaux sont vifs;
ments nystagmiformes comme nous l'avons constaté chez notre seconde
malade
. Dernièrement Lenoble et Aubineau ont décrit un
les formes myocloniques. Il y a des cas (comme chez notre première
malade
) dans lesquels les contractions surviennent ave
sité après une émotion. Dans d'autres cas (comme chez notre seconde
malade
) les secousses sont au commence- ment localisée
et l'intensité d'aujourd'hui, depuis cinq ans, chez notre ptemière
malade
et depuis trois ans chez la seconde. Aucune des
mière malade et depuis trois ans chez la seconde. Aucune des deux
malades
n'a eu de périodes de repos, mais toutes les de
le syndrome de Kogewnikoff, c'est-à-dire, l'existence chez le même
malade
des crises d'épilepsie jacksonienne et des seco
e moment qu'elles sont le plus fortes et le plus vio- lentes. Les
malades
finissent généralement par s'immobiliser au lit e
res, fils 'd'un père alcoolique. Weiss et Cavaleri ont examiné sept
malades
appartenant à quatre générations. Lundborg se réf
iliale, et qui persiste toute la vie avec les mêmes caractères. Les
malades
présentent souvent avec le nystagmus (qui est t
mus- cle ou un groupe musculaire. Il y a habituellement, chez ces
malades
, des anomalies de développement et des stigmate
ions, ce qui n'est pas constant, et le fond neuropa- thologique des
malades
. Le froid est aussi incriminé. Dans un cas de S
is la myoclonie n'affecte ni la vie physique ni la vie psychique du
malade
. 108 MONIZ Anatomie pathologique. - Pathogéni
e sont pas incommodés dans l'exécution de ces actes. Notre première
malade
peut t enfiler une aiguille et coudre comme ava
enfiler une aiguille et coudre comme avant sa maladie ; la seconde
malade
écrit avec une facilité relative et dans ses le
la chorée il y a une inquiétude motrice constante (Oppenheim) ; le
malade
n'a pas d'intervalle de repos. Dans la myocloni
sé, il se répète toujours d'une manière stéréotypée (Oppenheim), le
malade
peut toujours l'éviter pendant quelque temps so
énergique de la volonté. Nous n'avons trouvé rien de cela chez nos
malades
. Les mou- vements sont les plus divers, les plu
u leurs caricatures (Charcot) dans ceux que nous observons chez nos
malades
. En admettant cela, on pourrait voir des systém
MYOCLONIES ESSENTIELLES i 1 f En outre la volonté n'a pas chez nos
malades
une action inhibitoire sur. les secousses et da
entiques aux nôtres et nous trouvons d'autres cas dans lesquels les
malades
ont de vrais tics, une grande tendance imitativ
polymorphisme, ni la même soudaineté, ni la même brusquerie. Ces
malades
présentent, d'ailleurs, une certaine coordination
s et ils peuvent les dominer par la volonté. Au contraire, chez nos
malades
nous n'observons pas l'imitation. Elles ne repr
fait intervenir ils augmentent. D'ailleurs, l'étal mental de nos
malades
n'est pas atteint tandis que chez les liqueurs
miner les mouvements et l'imitation, dans cer- taines limites. La
malade
avait un état psychique spécial. Entre ce cas q
il faudrait connaître leur genèse, leur évolution, le psychisme du
malade
, etc. Je pense qu'on a trop généralisé les idée
caractère particulier (Henry Meige). Nous le trouvons chez nos deux
malades
et dans la majorité des cas décrits. Il est b
ent de ce que nous trouvons chez les liqueurs. A propos d'un de ses
malades
Gilles de la Tourelle disait en 1899 dans une r
899 dans une remarquable leçon : « il vous suffira d'observer notre
malade
pour noter que les secousses musculaires qui l'
i- tale de la voix. 5 janvier 1912. - Hier soir en se couchant la
malade
est tombée à terre, se raidit, écumant de bouch
u provoque des cris, mais non le réveil. A 11 heures du matin, la
malade
revient à elle ne se souvenant de rien. Plus d'
gie depuis 8 heures 1/2 du soir à 1 heure de l'après-midi. 24. La
malade
est en état de sommeil depuis le 22 à 5 heures du
morsure de la langue, ne gâte jamais. Pendant leur intervalle, la
malade
suit avec régularité et succès les cours pédago
à arrêter l'écoulement sanguin, pendant que tout le petit monde des
malades
se demande avec terreur ce qui se passe derrièr
pendant toute la nuit. Si bien qu'au réveil le propre organe de la
malade
présentait l'apparence des meurtrissures de celui
ans, tisserand, entre à l'H. G. de Nantes le 23 mars 1878. Etat du
malade
à son entrée. - D'après les notes de l'observatio
lade à son entrée. - D'après les notes de l'observation de 1878, le
malade
était atteint à son entrée de mélancolie avec idé
te (agitation anxieuse pro- bable). Etat actuel 19 mars 1912. -Le
malade
, âgé actuellement de 74 ans,est un hypomaniaque
n pas alerte ; il parle avec facilité. « Ma santé est parfaite. Moi
malade
? Je suis plus amoureux que malade... amoureux du
té. « Ma santé est parfaite. Moi malade ? Je suis plus amoureux que
malade
... amoureux du travail et de la bouteille. Je m
siens, mais dans le service il se montre doux, affectueux pour les
malades
qui souffrent. Il a quelques sous qu'il gagne e
alors trop courts et trop étroits. Etat somatique. - Excellent. Le
malade
est de petite taille et un peu voûté. Le regard
iaque. - Tous les rensei- gnements que nous avons recueillis sur ce
malade
concordent. Le Dr Biaute, médecin de l'asile de
oncordent. Le Dr Biaute, médecin de l'asile depuis 1884, connaît le
malade
P... depuis cette époque; il l'a toujours vu te
tableau clinique. Antécédents. - Nous tenons les renseignements du
malade
et aussi de sa soeur actuellement âgée de 66 an
'asile. La soeur est bien portante. Personnellement, n'a jamais été
malade
. Il a fait sept ans de service mili- taire. C'é
rait « tombé » dans la mélancolie à la suite de chagrin d'amour. Le
malade
dit aussi parfois qu'il est venu 12G RENON ET D
e que nous supposons en attendant de le démontrer à l'aide d'autres
malades
. Notre sujet, au cours de sa mélancolie, aurait
précoce en fournit les plus beaux exemples. Nous estimons que notre
malade
représente un des types de bouffon du temps pas
tuberculose pulmonaire disséminée. Dans l'autre il s'agissait d'un
malade
.de 62 ans atteint d'une paralysie agitante très
ation et enfin dans une neurunophagie plus avancée que L'AGE DE NOS
MALADES
NE LE COMPORTE. 3. Nous attirons l'attention au
rat et fallacieux comme l'étude des antécédents héréditaires de nos
malades
. Au contraire l'histoire des familles illustres
1911, présentèrent à la So- ciété médicale des Hôpitaux de Paris un
malade
atteint d'achondroplasie partielle avec dischon
sité. Il faut noter que la grand'mère, et trois oncles paternels du
malade
étaient achondroplasiques, le père ne l'était pas
e vue pathogénétique. Nous donnerons d'abord les observations des
malades
que nous avons eu la bonne chance d'étudier.
su adipeux. Ce dernier est d'ailleurs généralement abondant chez ce
malade
et les muscles excepté les gastrocnémiens ne pr
oir remarqué une ébauche du signe de Babinski. L'intelligence de ce
malade
ne semble présenter rien d'anormal. Il a suivi
apparents. Sur les téguments quelques nxvi pig- mentaires. ' (Le
malade
prétend qu'il a fait l'objet d'une leçon clinique
G. Ottée, 24 ans (PI. XXVII). Les parents ont, d'après les dires du
malade
, la taille normale. Il a encore 5 frères. Il pr
ent normaux. Leur grand diamètre : 5 centimètres. Disons ici que le
malade
déclare avoir l'appétit sexuel normal et même qu'
conservées. Les pieds surtout celui du côté gauche sont plats. Le
malade
ne présente pas de troubles de la sensibilité. L'
radiographies : , Sur celle qui représente le crâne (PI. XXVIII) du
malade
de la première observation on remarque une dila
des doigts. La radiographie du bassin et des membres inférieurs du
malade
H. Y... n'est pas bien réussie. 11 semble exist
du fémur et du tibia est élargi. Sur la radiographie du genou du
malade
G. 0... (Pl. XXIX), on remarque également l'éva
c Marbé l'observation détaillée d'un autre cas d'achondroplasie. Le
malade
succomba depuis lors et nous avons pu pratiquer
nières les altérations peuvent être en rapport avec l'âge avancé du
malade
, son alcoolisme et la maladie dont il est mort,
n. Nous donnerons d'abord un résumé de l'observation clinique de ce
malade
. N. R., 57 ans (en 1905). Les parents du malade
tion clinique de ce malade. N. R., 57 ans (en 1905). Les parents du
malade
ainsi que sa soeur ont eu la taille normale. Pe
nne qui n'atteint que 123 centimètres. On remarque en outre chez ce
malade
un crâne volumineux et presque globuleux par la
ar contre la mémoire de fixation est très affaiblie. L'éducation du
malade
, très rudimentaire, ce qui tient peut-être auss
autre confrère avant t que nous ayons eu connaissance de la mort du
malade
. Nous ignorons donc le poids total de la glande
s les cas d'achondroplasie. Nous avons eu l'occasion d'observer une
malade
avec micromélie sur- tout rhizomélique et qu'on
considérer comme un cas d'achondro- plasie fruste (Pl. XXXI). Cette
malade
a été internée dans l'hospice Màr- coutza) pour
ts que nous avons trouvés notés dans les registres de l'hospice. La
malade
P. P., âgée de 22 ans, entre dans l'hospice le 24
st alcoolique et épilepti- que. Nous ignorons les antécédents de la
malade
elle-même. Au point de vue somatique on trouve
35 centimètres. . Malheureusement on n'indique pas la taille de la
malade
mais celle-ci était bien réduite et cela à caus
qui concerne son état psychique on constate un état d'agitation. La
malade
chante, crie, pleure, est toujours en mouvement,
maces. Insomnie. Elle est mauvaise avec l'infirmière et les autres
malades
. Elle ne prend pas garde aux soins de propreté
mêmes. Pour nous demander ? Pour nous donner du pain. 15 mars. La
malade
de mauvaise humeur, ne répond pas à nos questions
in- sislance. Ne garde pas les attitudes imprimées. 14 juin. - La
malade
est mieux disposée. Répond facilement à nos ques-
en riant qu'elle ne sait pas écrire. Elle nous dit qu'elle a été
malade
, étourdie. Si on lui dit de tirer la langue pou
'elle veut se marier, elle rit, cherche la société des hommes. La
malade
sortit guérie. Nos trois premiers cas constitue
e une intéressante déformation thoracique et vertébrale. Le premier
malade
présente le sternum en partie creusé en gouttiè
de dans l'achondroplasie. Mais elles peuvent pourtant exister et le
malade
dont nous avons jadis publié l'observation ici
du nez dans notre second cas el surtout la très petite taille de ce
malade
due en partie aussi à l'état de flexion des jam
lexion des jambes sur la cuisse présenté par lui. Chez le troisième
malade
la main en trident n'était pas bien nelte. Si-
'insertion deltoïdienne, que la radio- graphie montre aussi chez le
malade
G.O. 198 PARIION LT ATH. SCHUNDA Nous n'avons
en affirmer sur leur rapport pos- sible avec l'achondroplasie. La
malade
de la quatrième observation rappelle l'achondropl
peut penser dans ce cas à un état d'achondroplasie fruste. Cette
malade
a présenté des troubles psychiques qu'on peut éti
'achon- droplasie. Cette intoxication se trouvait également chez le
malade
dont l'un de nous a publié l'observation avec M
psychologiques rappelant ceux de la manie. Dans le cas de Lauze la
malade
a présenté un état maniaque. Ii s'agis- sait d'
iante, ne manifestant jamais le désir de quitter l'hôpital. Cette
malade
qui présente une micromélie rhizomélique et qui n
de rire, suivi d'un son guttural toujours le même. Lecas de cette
malade
présente une certaine ressemblance avec celui q
des fortes doses de glande thyroïde pendant sa grossesse et que le
malade
de V.Z.Cope (9 t ) était porteur d'un goitre et
trophies dont la nature est mieux connue. L'observation (1) d'une
malade
attteinte d'achondroplasie avec adiposité démon
sont morts en has-àge, aucun n'a présenté de signes de nanisme. La
malade
est la dixième. Une cousine germaine de la bran
tes fonctions organiques se font normalement. L'appétit est bon. La
malade
digère bien, elle accuse simplement un peu de c
douloureux. Dans l'intervalle se produisent des pertes blanches. La
malade
est vierge. La vue est bonne, mais l'acuité aud
ment en colère, ne manifeste au- cune jalousie vis-à-vis des autres
malades
. Elle est d'une propreté méticuleuse. Examen. -
sales du corps et par la formation de nombreux bourrelets. Quand la
malade
se tient debout, dans la position du soldat sans
UMEL ET MARGAROT Le diagnostic de la dystrophie présentée par cette
malade
nous parait facile. D'une façon générale, la mi
lasie. Mais, s'il est facile d'accorder au syndrome présenté par la
malade
une individualité clinique précise, il est plus
manifestaient les premiers signes de l'adiposité. On trouve chez la
malade
des bouffées de chaleur, des palpi- tations ; e
our origine d'autres glandes endocrines. C'est ainsi que chez notre
malade
s'expliquerait l'adjonction aux manifestations ac
servé, soit pour la riche symptomatologie bulbaire présentée par le
malade
et qui ne rendait pas facile l'interprétation d
ffisantes au point de vue de la mentalité. Les deux frères de notre
malade
sont morts : l'un à la suite d'une pneumonie, l
rte que l'enfant ne réussissait pas à avaler les aliments solides. Le
malade
n'a jamais présenté de pertes des urines, ni de
, les muscles mimiques de gauche se contractent plus facilement. Le
malade
pousse souvent des cris, mais il ne réussit pas à
cependant à faire spontané- ment aucun mouvement avec la tête. Le
malade
n'accomplit aucun mouvement des membres supérieur
lexes iriens à la lumière sont conservés, il y a de la mydriase. La
malade
semble amblyopique, et on ne peut, d'autre part,
nt certain sur l'état du goût et de l'odorat, à cause du mutisme du
malade
. L'ouïe ne présente pas d'altération importante,
L'ouïe ne présente pas d'altération importante, étant donné que le
malade
prend rapidement les ordres. Pulsations : 104 à
t même serrer avec une certaine force le doigt de l'examinateur. Le
malade
lit aussi des tentatives pour prononcer quelques
ratoire n'est plus exclusivement abdominal mais costo-abdominal. Le
malade
, invité à mouvoir les membres supérieurs, réussit
mouvements cho- réiformes involontaires, plus marqués à gauche. Le
malade
réussit à se tenir seul debout. Cependant, en c
frère est mort de méningite. Depuis les premiers mois de sa vie, le
malade
présentait un accroissement du crâne supérieur
sie et plus tard une vraie tétraplégie. Dans les derniers temps, le
malade
présenta des troubles de la respira- tion, des
le résultat de l'examen des sens spécifiques à cause du mutisme du
malade
, à l'exception de l'ouïe, qui ne présentait pas
ans globuline. Peu d'heures après la première ponction lombaire, le
malade
réacquit en partie la motilité des.membres et r
rement normal. Dans les jours suivants, les conditions générales du
malade
s'améliorèrent encore davantage, de même que l'
premier examen. Le 22 juin 1912, environ 26 jours après l'entrée du
malade
à la Clini- que, on constata que tous les sympt
le retour aux conditions normales de toutes les fonctions du petit
malade
. Il persiste seulement une exagération des réfl
donnés la symptomalologie clinique, le cours, la guérison du petit
malade
, grâce au traitement pratiqué, il est facile de
ique. La première idée fut que nous nous trouvions en présence d'un
malade
atteint d'un commencement de méningite purulent
endant de ne pas être en doute au sujet des deux maladies. Chez mon
malade
, en somme, les troubles de la vue étaient très
e la nuque, la céphalée ne semblait pas tourmenter excessivement le
malade
, la tem- pérature était légèrement fiévreuse, i
L'HYDROCÉPHAUE INTERNE 215 harmonie avec les données de l'examen du
malade
et avec nos déductions diagnostiques. Etant e
el, comme dans le mien, il exis- tait un mutisme complet ; un autre
malade
, observé également par lui, était aphone et ava
ne pourrait donc être plus ressemblant à celui pré- senté par notre
malade
. Toutefois certains faits donnèrent l'idée de se
ve cependant ne pré- senterait pas une véritable garantie. Chez mon
malade
, comme je le dis plus haut, tandis que bien peu
e pour l'exclure avec une facilité relative. Dans l'anamnèse de mon
malade
, il n'a pas été démontré, de fait, ni douleurs
uelle porte avec elle l'abolition des réflexes, tandis que chez mon
malade
dans le membre inférieur les achilléens étaient
- 218 PUBLIO CIUFFINI leurs, comme on devrait l'admettre chez mon
malade
, sont des faitsexcep- tionnellement rares. La p
tique pouvait t tout au plus entrer en discussion au début chez mon
malade
. Sur cette paralysie bulbaire spéciale l'attent
voquer comme base d'une rigoureuse conception diagnostique chez mon
malade
. Comme il s'agissait d'un malade qui venait de
e conception diagnostique chez mon malade. Comme il s'agissait d'un
malade
qui venait de la campagne, nous avons dû penser
plète paralysie de tous les membres, comme on l'a constaté chez mon
malade
. D'autre part, comme Marchiafava le remarque, q
e. D'autre part, comme Marchiafava le remarque, quand on examine un
malade
atteint d'infection pernicieuse avec symptô- RÉ
ce crânienne plus forte que la normale. On sait en outre, que les
malades
qui ont pendant quelque temps souf- fert d'hydr
que la très légère hydrocéphalie congénitale, qui existait chez mon
malade
, ou spontanément, ou par l'action d'une cause p
n diagnostique du cas, mais aurait aussi amélioré les conditions du
malade
. Les faits donnèrent raison à l'hypothèse que n
juin, c'est-à-dire 9 jours après la troisième ponction lombaire, le
malade
pou- vait se dire tout à fait guéri. Comme mo
t certainement' pas dif- ficile, alors que l'on- pense que chez mon
malade
l'hydrocéphalie était lo- calisée d'une façon p
quelle ils étaient en rapport immédiat. Vraisemblablement, chez mon
malade
,les premiers à apparaître devaient être les tro
umées par Bonhoeffer : s'il se trouve, dit celui-ci, chez un adulte
malade
, avec les signes d'une hydrocéphalie hy- diopal
e à la palpation. Des raisons différentielles suffisaient, chez mon
malade
, à faire admettre l'exa- cerbation d'une hydroc
quelle on l'ait dépendre l'hydrocéphalie congénitale latente de mon
malade
, quelles que soient les hypothèses qui puissent
lente de liquide cérébro-spinal réussit à ramener les conditions du
malade
à l'état primitif. BIBLIOGRAPHIE 1 Oppenhei
é jusqu'alors bien portant et ne se rap- pelle pas avoir jamais été
malade
. Il était venu à la polyclinique demander conse
des pavillons. De même nous sommes accoutumés à voir que, chez les
malades
atteints de lapa- ralysie du grand dentelé, les
e lui donner des analgésiques et des opiacés en grande quantité. La
malade
souffre tellement qu'elle ne peut faire aucun mou
e peut faire aucun mouvement que nous lui demandions avec le membre
malade
, et elle nous empêche de lui toucher son membre
3 NOICA ET ZAUARESCU l'apparition des douleurs, c'est-à-dire que la
malade
tient le genou légèrement fléchi, et la jambe r
er, comme elle fait d'ailleurs avec le pied sain (fig. 1) ; mais la
malade
peut abaisser le pied malade si nous lui soulevon
s avec le pied sain (fig. 1) ; mais la malade peut abaisser le pied
malade
si nous lui soulevons passivement la pointe du
urner le pied en dedans, si nous l'avons redressé d'avance, mais la
malade
peut faire un loger mouvement de rotation en de
et l'excitation avec l'épingle réveille des douleurs sensibles à la
malade
. La sensibilité superficielle objective est con
s orteil et dans l'extenseur commun des orteils. On recommande à la
malade
des massages, des bains et de l'électrisation a
e certaine sen- sation de brûlure sur la plante du pied. 20. - La
malade
commence à marcher, mais elle steppe avec le pied
he, car il lui est impossible de soulever la pointe du pied. 23. La
malade
très améliorée quitte la Maternité, mais toujours
ourut à 6 mois d'affec- tion indéterminée, en nourrice. La femme du
malade
est bien portante, mais obèse. Le malade nie la
, en nourrice. La femme du malade est bien portante, mais obèse. Le
malade
nie la syphilis. Il a exercé les professions de m
'oenilisme, ni d'intoxication même fruste par l'oxyde de carbone ; le
malade
couchait dans une chambre sans feu et à distanc
le service de M. le Prof. Jaboulay, qui parla d'une opération que le
malade
Nouvelle Iconographie DE la Salpêtrière. T. X
ut avoir plus de détails ; en tout cas, pas d'amaigrissement, et le
malade
fut soulagé par la médication alcaline et du char
lagé par la médication alcaline et du charbon. Il y a quatre ans le
malade
tomba d'un marchepied sur le pouce gauche en fl
e la main. Affection actuelle. Il y a environ deux mois et demi, le
malade
fait 15 kilo- mètres en automobile un jour qu'i
t la paralysie persista telle quelle, les jours suivants. Examen DU
malade
. Système nerveux : Sensibilité : est intacte
re, main droite : 26 kilogrammes ; main gauche : 28 kilogrammes. Le
malade
est aussi bien gaucher que droitier. Pouce gauc
te peut par- faitement être accepté. Considérations cliniques. Ce
malade
présente une paralysie du mou- vement d'extensi
monon dans sa thèse (1), ne ressemble pas du tout à celui que notre
malade
a présenté ; chez lui ni hémiplégie, ni ictus.
firmer que celte paralysie n'est pas due à une section nerveuse, le
malade
n'ayant reçu- aucun coup d'un instrument tranchan
er qu'une névrite latente a évolué pendant de longs mois chez notre
malade
; un examen électrique aurait sans doute alors re
d'une hematomyélie, etc.; l'existence de ces affections chez notre
malade
, sinon impossible, est trop incertaine. C'est,
intoxications, on ne saisit pas très nettement celle a laquelle le
malade
aurait été sou- mis, hormis, peut-être, l'actio
e elle l'est aussi parfaite- ment par le poumon et nul doule que le
malade
n'en ait absorbé ainsi, la tête penchée sur son
e négligeable la dose d'alcool, toujours faible il est vrai, que le
malade
ajoutait à son essence, et qu'il absorbait par le
omplète, mais les excitations les plus fortes que peut supporter le
malade
ne donnent rien.» Comme étiologie, ils admettent
est d'autant plus intéressant, d'autantplus facile àsuivre, que le
malade
dont il s'agit est un comptable, vivant uniquemen
ar suite d'une meilleure équilibration. Le 5 novembre dernier, le
malade
vient nous revoir, pour une compli- cation impr
i, la cause efficiente du trouble ? ' ? Nous faisons déshabiller le
malade
,un peu malgré lui, après cette consta- tation q
s appliqués tout au moins pendant les pério- des delà journée où le
malade
travaille. Nous conseillons une bande élas- tiq
rmées. Le bandage très simple et peu coûteux, a été fabriqué par le
malade
lui-même. Il le met pour s'en aller au travail
ous pouvons rattacher à ces signes les troubles de la mic- tion, le
malade
se trouvant en pleine conscience, l'abolition des
st basé sur l'examen de trois moelles dorsales, appartenant à trois
malades
dont l'histoire clinique est cilée plus loin. A
us ex- poserons d'abord brièvement l'histoire clinique de nos trois
malades
. Premier cas. M. N..., juif, âgé de 26 ans, ent
ont à droite < qu'à gauche. Hémiparésie insignifiante gauche. Le
malade
ne se tient pas debout sans l'aide d'autrui ; i
ante du cervelet et d'autre part vers la moitié droite du pont», le
malade
est envoyé dans le ser- vice de chirurgie du Dr
5 mai 1907 sans que la tumeur fût trouvée. Le 21 mai mort subite du
malade
. L'autopsie a donné le tableau suivant (2) :
avec laquelle il a pratiqué l'examen du fond de l'oeil de nos trois
malades
. (2) Les trois autopsies furent pratiquées avec
servés des deux côtés. Pouls 104, respiration 9-10 à la minute, la
malade
étant couchée. Nous avons diagnostiqué une tume
de l'hémisphère gauche. Le 10 décembre l'opération fut proposée à la
malade
. Le 12 la malade meurt subitement. A l'autops
uche. Le 10 décembre l'opération fut proposée à la malade. Le 12 la
malade
meurt subitement. A l'autopsie nous avons const
auche. Surdité du côté gauche. Parole paresseuse et embarrassée. Le
malade
, restant debout et marchant, penche à gauche. Hém
du traitement spécifique, amélioration notable et le 22 novembre le
malade
sort de l'hôpital. Il rentra de nouveau le 8 av
rf facial gauche. Hémiparésie gauche plus marquée qu'auparavant. Le
malade
ne peut ni se tenir debout, ni marcher sans êtr
Réflexes rotuliens tantôt + =, tantôt à gauche <qu'à droite. Le
malade
- est passé dans le service chirurgical du Dr Sil
es cellules médul- laires. Et examinant quatre moelles épinières de
malades
, qui avaient la tumeur siégeant dans la fosse c
Sous ce nom, ces auteurs ont décrit des cas d'infantilisme ; leurs
malades
, d'ailleurs fort comparables, sont en effet des c
E la SALPLTRI1 : RE. T. XXVI. Pl. XXXVIII GIGANTISME EUNUCHOÏDE
Malade
de l'Obs. I. - Radiographie du poignet. (J. Reb
rne certaines variétés d'infantilisme. L'élude attentive des deux
malades
dont nous allons maintenant rap- porter l'obser
ne nous retient pas, car de suite l'on est frappé par la taille du
malade
. Il est en effet « tout en jambes », et a des m
st normalement développé pour un. homme de cette con- dition. Notre
malade
raisonne très bien, n'est pas vantard, a une exce
s triste ni mélancolique ; sa façon de se comporter avec les autres
malades
est sans re- proches. Pas d'émotivité exagérée,
pation ne décèlent rien d'anormal du côté de la rate. Pourtant le
malade
avoue une moyenne de 2 litres de vin par jour, d'
gée et parfois fort com- pliquée. 262 REBATTU UT GfiAVIER Notre
malade
est né à la Martinique. Son père était créole e
. De 6 à 12 ans, état de santé absolument normal. A 12 ans, notre
malade
s'engage comme mousse à bord d'un petit bateau de
pas d'or- chite ; depuis lors jamais l'écoulement n'a réapparu. Le
malade
ne connaissait pas d'homme de l'équipage qui fû
u 4 jours, buvant de l'alcool,whisky, bière, etc. Mais il tombe alors
malade
, il est soigné dans un hôpital anglais. Il es
ar le massage. En tous cas, après deux mois de convalescence, notre
malade
redevient un solide gaillard et s'établit alors e
ion. Mais ce sont surtout les renseignements que nous fournit notre
malade
, sur sa croissance et sur sa vie génitale, qui
, ils sont nettement atrophiés, et pourtant jamais l'atten- tion du
malade
ne fut attirée à ce sujet, soit spontanément, soi
quiner. Quant aux manoeuvres solitaires ou pédérastiques, jamais le
malade
ne s'y adonna, fût-ce une seule fois. A 16 an
s par'semaine, mais jamais plus d'un par nuit. C'est toujours notre
malade
qui réclame son dû ; chaque fois il arrive à l'éj
i sont-ils pratiqués plus rarement, une fois par mois seulement. Le
malade
ne semble pas d'ailleurs en être très ennuyé.
soir. Ce qui frappe surtout l'attention, c'est la haute stature du
malade
. Assis, il paraît d'une taille moyenne. Mais vi
i8 REBATTU ET ~GRAVIER De plus, la sécrétion externe existe chez le
malade
de l'observation Il, dont les testicules sont d
esticules sont de volume normal, tandis qu'elle fait défaut chez le
malade
de l'observation I, dont l'atrophie testiculaire
sence des caractères sexuels secondaires, et rappro- chent-ils leur
malade
des cryptorchides bilatéraux. Pareille hypothèse
mi les derniers, mais, comme on le verra plus loin, même chez noire
malade
, il vient de se produire un chan- gement dans l
ravant la maladie avait pris une allure progressive au point que la
malade
était tombée dans un tel état d'émaciation qu'a
il tousse très souvent. Sa mère est nerveuse et très émo- tive. La
malade
a un frère plus jeune qui présente une scoliose e
tes facilement mais qui l'effraient beaucoup. ' A cette époque la
malade
avait un aspect effrayant à cause de l'exophtalmi
aques de morphée coïncide avec ce commencement d'amé- lioration. La
malade
dit qu'il apparaît une tache brunâtre ayant une b
RODERMIE 275 j Le pouls bat; pendant le repos, à 130 par minute. La
malade
est très émo- tive, elle est fatiguée après le
uite de 20-30 pulsations. Les tremblements sont très manifestes, la
malade
est toujours agitée et pré- sente des tressaill
paraître des plaques de sclérodermie au visage et aux mains chez un
malade
atteint d'un goitre exophtalmique. La galvanisa-
- tion du sympathique ayant produit une amélioration dans l'état du
malade
et ayant fait en même temps disparaître les pla
nulaire de la main droite. A l'âge de 29 ans, crises de tétanie. La
malade
, au moment de la présentation, avait tous les sym
tétanie. Mais il la discussion qui a suivi cette présentation de la
malade
, Joffroy fait des réserves sur le diagnostic de
présenté à la Société de Psychiatrie et de Neurologie, de Vienne un
malade
, âgé de 29 ans, souffrant d'un Basedow grave et t
x extrémités supérieu- res et inférieures et en partie au tronc. La
malade
présentait en outre un goître assez développé,
siège d'un nodule de la grosseur d'une petite noix. Le regard de la
malade
est fixe, on remarque une exophtalmie très légè
tre simple. Panegrossi (4) a vu apparaître la sclérodermie chez une
malade
de 60 ans, goitreuse et parkinsonienne. Il a ob
e l'insuffisance thyroïdienne. Vincent (2) a communiqué le cas d'un
malade
chel lequel un rhuma- tisme aigu fut suivi d'un
cas intéressant esl celui présenté par Pauchet (3). Il s'agit d'une
malade
, âgée de 44 ans, qui depuis 2 ans présentait un g
poser l'existence d'une insuffisance de la glande thyroïde chez ces
malades
. Nous avons déjà noté dans cer- tains cas avec
odifications du corps thyroïde appréciables à l'examen clinique des
malades
. (1) L. Liciitwitz, Ueber einen Fait von Sklero
in directeur de la consultation externe de l'Hôpital. Le père de la
malade
est mort de choléra à 30 ans, sa mère est vivante
mais quitté le pays : un frère et deux soeurs se portent bien. La
malade
a été réglée très tard (17 ans), toujours réguliè
érienne. Pas de trace d'impaludisme. L'affection pour laquelle la
malade
se présenta à la consultation externe de l'hôpi
ues mois, puis elle céda la place à une colora- tion violette et la
malade
ressentit en même temps une sensation subjective
et quelques-uns isolément sur le front jet sur le cuir chevelu. La
malade
a noté une exacerbation très nette de ces trouble
onnées aux extrémités, aux coudes et aux genoux, de façon à rendre la
malade
à peu près impotente à tout travail. L'état g
intestinales dans les intervalles d'une constipation opiniâtre. La
malade
est soumise à un traite- ment par les comprimés
ujours humide et moite par une sudation abon- dante et continue. La
malade
a remarqué depuis longtemps cette hyperhydrose
u, ces nodules sont le siège de douleurs fort péni- bles lorsque la
malade
se met à genoux, de façon telle que cette positio
, L'ouie estdiminuée à droite par suite d'une ancienne otite que la
malade
a eue dans l'enfance. Réflexe massétérin normal
be digestif fonctionne assez bien, bien que depuis quelque temps la
malade
soit sujette à des crises de diarrhée. Rien aux
analogies avec la myopathie essentielle primitive. En plus, notre
malade
présente encore, au pourtour des bandes de sclé-
phie hypophysaire. En plus de l'examen radiographique, on soumit la
malade
à un traite- ment par les rayons X en lui faisa
ularités, dignes de remarque, que nous avons pu observer chez notre
malade
. Il n'y a pas de doute à propos du diagnostic :
p- tionnellement observés. Nous avons constaté encore, chez notre
malade
, une légère diminution de la sensibilité au niv
et il provoque des crises d'asphyxie locale. Comme chez tous les
malades
atteints de sclérodermie, nous avons ob- servé
rmal, devançant par consé- quent la sclérose superficielle. Notre
malade
justement a présenté des phénomènes de myosite in
e produisant aux extrémités supérieu- res, ont déterminé chez notre
malade
la production d'une griffe spéciale avec inflex
ctés. Pour ce qui a traita la coloration brune constatée chez notre
malade
, nous ferons observer qu'elle affectait de préf
nd complet les éléments du syndrome Basedowien. Même chez plusieurs
malades
le syndrome de Basedow a été le premier en date
point de vue la première observation de Profichet est typique : son
malade
, âgé de 61 ans, était maigre, à teint pâle ; la p
ar Brissaud et Grasset. L'observation de Lexa (3) est analogue : le
malade
est émacié, les masses musculaires sont atrophi
de l'ichthyose, des eschares, un état pigmentaire des téguments. Le
malade
est cachectique. Mêmes constatations dans le ca
émités sont violacées, la peau présente des taches pigmentaires, le
malade
est cachectique. Voici ce que l'on trouve dans
rti- culaires, la peau adhère aux plaques sous-jacentes. Enfin la
malade
de Busi présentait : des douleurs violentes dans
voir décrit ce processus de formation des nodules cutanés chez des
malades
sûrement sclérodermiques. Seulement jusqu'à pré
l'analyse chimique des écailles que nous avions pu enlever à notre
malade
; le résultat de cette analyse révéla l'existen
Médecine de Jassy. Nous avons eu l'occasion d'observer le cas d'une
malade
présentant un vitiligo, d'origine congénitale -
tiologie du vililigo. Nous donnerons d'abord l'observation de cette
malade
pour discuter ensuite la topographie de la dyst
logie et sa pathogénie dans-ce cas. Observation (Pl. XLVI). La
malade
N. IL ? 27 ans. Ses parents ne vivent plus. Le pè
a suite d'une maladie consomptive dont la nature resta ignorée par la
malade
, alors petite ; sa mère est morte à la suite d'
iase vésicale, et un frère souffrant depuis longtemps d'otite. La
malade
avait eu la coqueluche pendant l'enfance. A Page
couche. Son mari n'au- rait pas eu de maladies vénériennes, mais la
malade
affirme qu'il présente sur les jambes des cicat
s jambes des cicatrices qu'il attribue il des morsures de chien. La
malade
entre dans le service de la Clinique médicale pou
côté de l'appareil respiratoire ; ils datent de quelques mois et la
malade
les attribue à un refroidissement. Elle aurait eu
ntenant et qui nous ont déterminés à publier cette observation. .La
malade
est de petite taille, 1 m. 38 seulement. Le front
urface de cette excroissance présente une apparence croûteuse et la
malade
dit qu'elle se desquame pendant l'été. Elle prése
ction de Wassermann dans le sang fut trouvée fortement positive. La
malade
fut soumise dans le service à un traitement mercu
, l'état des téguments restant inaltéré. En résumé, il s'agit d'une
malade
présentant de multiples symptômes (je syphilis
e de la syphi- lis dans l'étiologie du vitiligo. Ils ont observé un
malade
atteint d'un viti- ligo très étendu et s'étant
ue dans ces cas il s'agit de simples coïn- cidences, car il a vu un
malade
atteint d'un vitiligo ancien contracter la syph
taire dans ce cas, ce qui concorde bien avec la petite taille de la
malade
et avec les importantes déformations tibiales q
t Bauer (10) ont présenté à la Société de Neurologie de Paris, deux
malades
présentant, outre quelques symptômes tabétiques,
Pierre Marie remarqua que le bassin et la cuisse droite d'un de ces
malades
rappellent ce qu'on observe dans la maladie de
cités. Souques (11) rapporta, lui aussi, un cas de vitiligo chez un
malade
pré- sentant le signe d'Argyll,du myoss,une par
troubles des réflexes tendineux et sans douleurs fulguran- tes. Le
malade
niait la syphilis, mais il était pourtant en plei
par un traite- ment approprié. P. Marie et Guillain (12) sur six
malades
atteints de vitiligo trouvèrent trois fois une
iminution considérable des réflexes rotuliens. Chez un de ces trois
malades
on nota en outre des maux perforants et d'autres
s trou- bles nerveux très difficiles à diagnostiquer. Chez un autre
malade
, le viti- ligo coexistait avec une double atrop
- ligo coexistait avec une double atrophie des'nerfs optiques. Deux
malades
ne présentaient pas de troubles du névraxe. Les
e cas que nous venons de citer, il ne s'agit pas de tabes, mais les
malades
doivent présenter, probablement, des lésions non
blement, des lésions non labéti- ques des cordons postérieurs. Le
malade
de Souques présentait un l'p'iissiscment des tégu
nérale pour les troubles de la pigmentation. La petite taille de la
malade
ainsi que ses troubles menstruels justifient ce
être invoquée pour expliquer la topographie dp vitiligo chez noire
malade
. Une influence nerveuse nqus semble, ajnsi que
m. L'oedème a toujours existé là, il devient plus fort après que le
malade
a marché pendant quelque temps, et diminue lors
ce testicule paraissait am- plifié. Il y a 15 jours' que je vis le
malade
à nouveau, et alors nous pû- mes constater que
accru et qu'il y avait un épanchement à l'en tour. A présent que le
malade
a été couché durant 15 jours on n'y trouve plus
us foncée de couleur qu'à l'état normal ; pendant qu'on soignait le
malade
à l'hôpital. la peau a été presque tout le temp
séjour à l'hôpital, anormalement froide. On voit encore, chez le
malade
, qu'il y a quelques cicatrices sur le 318 s BOK
ulcère superficiel, sur lequel se trouvaient,quand on a examiné le
malade
il y a 15 jours, de petites croûtes sales sous le
guéris par le repos et d'autres soins. Sur l'assurance formelle du
malade
ces petits ulcères se sont formés sans qu'il se
cous-de-pied ; là, il y eut autrefois, d'après la décla- ration du
malade
, des petites plaies; venues sans raison connue.
; mais les autres symptômes de la maladie de Basedow manquent. Le
malade
nous assure qu'il n'est pas incommodé par ses gro
ment froids, mais plutôt chauds. Nous avons, durant le temps que le
malade
a été soigné à l'hôpital, cher- ché les différe
aussi qu'il n'y a rien d'anormal, qui puisse causer l'oedème, et le
malade
ne souffre pas d'artério-sclérose. Il n'y a pas
a constaté qu'il n'y avait pas de troubles du ses- tème nerveux. Le
malade
n'est pas hystérique. OEDÈME CONGÉNITAL FAMILIA
issance. Et j'ai trouvé que, chez quelques membres de la famille du
malade
, il existe de l'oedème des extrémités inférieur
ce point j'ai noté ce qui suit (voir le tableau) : Les parents du
malade
sont tous les deux vivants et ni l'un, ni l'autre
, ni ceux de sa femme aient eu les jambes enflées. Les parents du
malade
ont huit enfants, desquels le malade estleplus
jambes enflées. Les parents du malade ont huit enfants, desquels le
malade
estleplus jeune. " De ces huit enfants, l'ain
n, et n'a pas d'oedème ; non mariée. Le huitième enfant est notre
malade
, qui est venu au monde avec de l'oedéme aux deu
donc en certifier l'existence. Nous avons donc affaire, chez notre
malade
, à un cas d'anomalie, dans lequel existe l'oedè
par Hope et French, on trouve de I'oedème aux cuisses. Puis chez un
malade
de Milroy il a été constaté de l'oedème au scrotu
lroy il a été constaté de l'oedème au scrotum, ainsi que chez notre
malade
qui en a également au scrotum. Dans leplus gran
après, parce que pour cela il faut se fier au dire des parents des
malades
et de plus il n'est pas facile de constater sûr
avec la croissance du corps et dans quelques autres, comme chez les
malades
de Hope et Ii'reuch, que l'oedème s'étendait plus
s de cet oedème en sont incommodés. Milroy raconte de l'un de ses
malades
, qui avait de l'oedème au scrotum, que ses test
e Milroy dut le lui enlever. Nous trouvons également que chez notre
malade
les testicules ont grossi. Dans aucun cas on n'a
, d'après lui, ces raisons sont justifiées, puis- que chez quelques
malades
on a trouvé des varices aux extrémités inférieu-
arices ont été seulement trouvées par exception, que la plupart des
malades
n'en ont pas et que dans aucun cas on n'a prouv
bservation de Milroy, dans laquelle I'oedème des deux jambes de son
malade
disparut, après qu'il eut retiré un des testicule
sentir ni douleur, ni gêne, ni fatigue. Il y a 9 ans environ, notre
malade
se plaint pour la première fois de dou- leurs a
t douter d'un névrome d'amputation. C'est avec ce diagnostic que le
malade
est opéré le 4 avril 1912 sous anes- thésie chl
uelques tiraillements, toute souffrance est dissipée. 2G...... ? Le
malade
remet son membre artificiel et, après un séjour i
Toutefois, au début de juillet, à l'occasion d'une forte grippe, le
malade
a ressenti encore quelques secousses douloureus
rès, chez d'autres c'est la lecture et l'écriture : il y a même des
malades
qui passent successivement par les trois périodes
s cas, l'aphasie tend à s'a- méliorer spontanément et pour quelques
malades
on peut presque par- ler de guérison. La 1'esti
ou provoquée peut être cepen- dant poussée assez loin pour que les
malades
communiquent librement avec leurs semblables.
ement avec leurs semblables. C'est ce qui a eu lieu pour les deux
malades
, dont nous rapportons les observations au cours
la physiologie pathologique des troubles du langage. Chez ces deux
malades
le langage s'était recons- titué très notableme
as chez elle de spécificité avouée. Six semaines après l'attaque la
malade
a pu marcher. Elle est restée 4 mois sans pouvo
=10. Le 5 janvier 1897 on note que depuis son entrée à l'hôpital la
malade
a fait quelques progrès au point de vue de l'éc
ent sous l'influence de l'émotion. Le 28 mars 1898, spontanément la
malade
écrit : il fait du soleil, il y a un concert, i
bonne. Examen du 16 août 1899.- Parole spontanée. - On demande à la
malade
, le récit du début de sa maladie. Elle répond
s... mal à la tête ». Il faut poser plusieurs fois la question à la
malade
pour qu'elle continue à répondre, car elle parl
ots essentiels de la phrase sont répétés exactement. Récitation. La
malade
savait des fables de La Fontaine. Elle ne peut pl
fourmi, ni le Corbeau et le Renard. Lors- qu'on les lui demande, la
malade
dit : Je sais, eh bien ! je ne peux pas rappeler.
rêmement lente ; il faut plus d'une demi-heure pour faire lire à la
malade
les deux phrases précédentes. Elle s'arrête apr
cubes. Même résultat qu'avec la plume. Chiffres et opérations. - La
malade
dit qu'elle ne savait pas compter. Intelligence
endre et bien répondre. Mémoire. - C'est ce qui manque le plus à la
malade
. Emotivité. Assez grande. La parole, comme l'éc
eaucoup plus de difficulté, si ou regarde ou si on reste à côté de la
malade
. Mimique. - Entièrement conservée. Vision. -
servée. Vision. - Bonne. Pas d'hémianopsie. Il est à noter que la
malade
a eu la grippe en mai 1898 ; pendant 15 jours e
qui a 336 DEJER1NE ET ANDRÉ-THOMAS été très lente à diminuer ; la
malade
est revenue ensuite, au point de vue de la paro
, et ma fille. Trois enfants en trois ans. Quand êtes-vous tombée
malade
Y Trois jours après ma fille. Aviez-vous eu une
l l'est avec difficulté, écrit horizontalement. Surdité verbale. La
malade
comprend tout ce qu'on lui dit sans hésita- tio
ssit bien chez elle. Ecriture. De la main gauche. Spontanée. - La
malade
écrit : J'ai été au bateau de la j'ai été au ba d
e se fatigue pas très vite. La mi- mique est conservée. Jamais la
malade
n'a eu de crises convulsives. Elle a continué à f
te avec aphasie. Au dé- but, d'après les renseignements obtenus, la
malade
semblait étrangère à tout ce qui se passait aut
enseignement précis sur l'état du langage à cette époque. Jamais la
malade
n'a eu d'épilepsie jackso- nienne. Examen en
e. Le membre supérieur est contracture en flexion très marquée ; la
malade
peut exécuter quelques petits mouvements de flexi
cette déviation s'accuse beaucoup quand on fait rire ou pleurer la
malade
; mais le côté gauche de la face ne reste pas c
éva- teur de la lèvre supérieure n'est pas tout à fait paralysé. La
malade
ne peut ni siffler, ni souffler, ni faire la mo
, sans disparition complète. La notion de position est altérée : la
malade
ne se rend pas un compte exact de la position q
n'y a pas de rétrécissement du champ visuel. Parole spontanée. - La
malade
ne peut dire que oui et non. Parole répétée el
Parole répétée el lecture à haute voix. Impossibles. Chant. - La
malade
chantait assez bien avant son aphasie ; actuellem
t chanter aucun air. avec ou sans les paroles. Audition verbale. La
malade
comprend bien ce qu'on lui dit. Evucation des i
le. - La compréhension des mots usuels est seule conservée ; car la
malade
ne comprend aucune phrase, à moins que cette phra
Nulle (elle ne peut écrire que des lettres). Copie. Conservée ; la
malade
copie très exactement de la main gauche le»text
le»texte qu'on lui donne et transcrit l'imprimé en manuscrit, La
malade
n'est pas plus capable d'écrire avec des cubes al
plication. ' Etat intellectuel. - A été relativement peu touché. La
malade
se rend très bien compte de son état. ' Cette
u touché. La malade se rend très bien compte de son état. ' Cette
malade
est donc bien atteinte d'aphasie motrice. En pren
miroir n'a pas été employé, à cause de la répugnance qu'éprouve la
malade
à s'y regarder (paralysie faciale gauche) ; on y
ion de l'F). Les progrès fu- rent très rapides, puisque le 4 mai la
malade
articulait correctement toutes les consonnes av
rès rapides encore dans cette deuxième partie de la rééducation. La
malade
faisait tons les jours des exercices d'écriture :
ition d'un e muet entre les deux consonnes; on faisait répéter à la
malade
de plus en plus vite les deux syllabes ainsi déco
bien que l'e muet disparaissait bientôt dans la prononciation, et la
malade
répétait exactement la syllabe composée. Peu
a malade répétait exactement la syllabe composée. Peu à peu cette
malade
a pu répéter les mots simplement entendus, sans
semaines, toute cette partie de la rééducation était termi- née. La
malade
pouvait dire quelques mots spontanément, répéter
t la copie était toujours très correcte. Depuis le mois de juin, la
malade
n'a été examinée qu'à des intervalles assez élo
la lecture à haute voix. Lecture mentale. Encore très altérée ; la
malade
ne comprend la plu- part des mots qu'après les
is tombée ma- lade il y a cinq ans, elle écrit : n chesui bondal la
malade
yn yei d. La même phrase est mieux écrite quand
phrase est mieux écrite quand on épelle chaque mot : je suis p tomben
malade
il y a cip ans. Copie. Très correcte. Elle es
, les multiplications sont impossibles. Examen du 7 juin 1898. La
malade
qui a quitté l'hôpital vient de temps en temps
al vient de temps en temps à la Salpêtrière. Parole spontanée. La
malade
a un assez grand nombre de mots à sa dis- posit
position ; elle parle nègre. On lui demande comment elle est tombée
malade
; elle répond avec hésitation « malade... encein
mande comment elle est tombée malade; elle répond avec hésitation «
malade
... enceinte... mal... bête... médecin... mon ma
ation « malade... enceinte... mal... bête... médecin... mon mari...
malade
... médecin... Cochin... malade... tête « . Elle d
al... bête... médecin... mon mari... malade... médecin... Cochin...
malade
... tête « . Elle désigne bien et sans hésiter p
me, lampe, verre). Parole répétée. Egalement altérée. On dit à la
malade
de répéter la phrase : « il a fait un orage hie
« fait un... a... hier... tombé... grêle». Lecture à haute voix. La
malade
lit syllabe par syllabe, détachant bien tontes
àûe de 9 ans. 346 DEJERINE ET ANDRÉ-THOMAS Audition verbale. - La
malade
comprend incomplètement ce qu'on lui dit, sitôt
écrit : il fait un ole. La copie d'imprimé est moins mauvaise : la
malade
écrit : t Ru Bun Aux ptite procès bien parisien
dre ? Trois ans... six ans. Saviez-vous lire et écrire avant d'être
malade
? - Oui, oui .. très bien... trois ans à l'écol
nfants ? Trois... deux garçons... une petite cinq ans et demi. La
malade
prononce difficilement à cause de sa paralysie fa
out ceci est lu très exactement. La lecture est assez ra- pide ; la
malade
lit en syllabant et articule comme dans la parole
ture des chiffres est bonne; celle des nombres est plus pénible. La
malade
peut ouvrir un livre à telle page indiquée. Aud
- Epreuve de Hc ? <e ! N : -Z)'e)'tMe. Impossible à essayer, la
malade
ne pouvant comprendre ce qu'il lui faut faire.
ention est capable de se fixer assez longtemps sans se fatiguer. La
malade
ne se met pas en colère facilement, et n'est pas
bonne. Diminution notable de l'acuité auditive du côté gauche. La
malade
est enceinte de sept mois. Elle a eu il y a un mo
observations sont instructives à divers points de vue. La première
malade
a été frappée très jeune, à l'âge de 25 ans, et m
tion telle que la grippe, il s'est produit de nouvelles embolies la
malade
était atteinte de rétrécissement mitral qui ont
nsorielle, et pendant les premières années ou les premiers mois, la
malade
s'est comportée sans doute comme une aphasique
'audition verbale el la lecture mentale, ainsi que l'écri- ture, la
malade
ne donnait pas l'impression d'une aphasique senso
sorielle, mais celle d'une aphasique motrice. Nous ignorons si la
malade
a été rééduquée (intentionnellement ou non) par
si l'on a égard à l'extrême étendue des lésions. Chez la deuxième
malade
, il s'agit encore d'une très grosse lésion, qui
suivi l'apparition de l'aphasie, on est en droit de supposer que la
malade
a été atteinte tout d'abord d'aphasie totale :
mières tentatives, il fut surpris par la facilité avec laquelle la
malade
put répéter les syllabes d'abord en lisant sur
des mots qu'elle n'avait pas prononcés depuis qu'elle était tombée
malade
et qu'on ne lui avait même pas fait répéter au co
prononciation s'est restaurée est d'autant plus surprenante que la
malade
était atteinte simul- tanément d'hémiplégie dro
outre, la manière dont la rééducation s'est faite prouve que cette
malade
a utilisé les anciennes re- présentations verba
ace que celle de l'adulte. Ce sont les rééducations pédagogiques de
malades
, dont l'aphasie a per- sisté très longtemps et
st légitime d'admettre que les territoires épargnés de l'hémisphère
malade
jouent aussi leur rôle dans les phénomènes de s
vecPélissierà la Société deNeurolobie(191y) ; à l'autopsie de cette
malade
, successivement aphasique totale, puis aphasique
es enfants. Le résultat très remarquable obtenu chez notre deuxième
malade
, dont une très grosse partie de la zone du lang
jeune, même si la lésion est très vasle, comme chez noire première
malade
; nul doute également que chez elle l'améliorat
i elle avait été éduqué'e et entraînée dès le début. Notre deuxième
malade
n'était âgée que de 28 ans, quand elle fut frap-
tait chez elle relativement moins compro- mise que chez la première
malade
qui n'est restée que quelques mois sans pouvoir
ité, en quelque sorte, les suppléances par l'hé- misphère droit, la
malade
n'étant plus gênée par les restes d'un méca- ni
ait peut-être tenir compte à la fois de la difficulté qu'éprouve le
malade
à se servir d'un appareil au maniement duquel il
hers) et de l'obstacle apporté par les débris d'un mécanisme que le
malade
se croit encore en mesure de faire jouer, tandi
lésions, un des principaux facteurs- des différences observées d'un
malade
à l'autre dans l'évolution de l'aphasie et de l
cerveau ». Les suites de cette affection ont été très gra- ves. Le
malade
ne voit pas ou presque : il voit un peu la lumièr
e.- Depuis l'âge de deux ans envi- ron, c'est-à-dire depuis 1881,le
malade
est atteint d'excitation maniaque; celle- ci ne
u clinique vers l'âge de 8 à 10 ans. Durant des heures entières, le
malade
qui ne voit ni n'entend, ni ne parle, danse en
ez fréquemment aux cabinets. Il ne mange ni ne s'habille seul. Le
malade
est amené à l'asile parce que sa mère est morte r
ené à l'asile parce que sa mère est morte récemment et son père est
malade
au lit. ' A la maison il restait seul, entouré
é de chaises. Il y est resté 30 ans. Etat actuel : 16 juin 1912. Le
malade
est déshabillé : on constate qu'il est dans un
la taille est un peu au-dessous de la moyenne, le tho- FiG. 1. - Le
malade
danse, saute sur la pointe des pieds ; les bras s
rge est forte. ' 77 ! /joefënte. Après quelques minutes d'examen du
malade
debout, on constate qu'il se met à danser. Il d
pprochée de la danse de certaines peuplades primitives. Assis, le
malade
, ne garde pas davantage l'immobilité. Le buste es
Insomnie habituelle. Appétit excellent. Fio. 2. Par intervalles, le
malade
reste immobile. Euphorie. Il a croisé sponlané-
e . Sans doute nous faisons le diagnostic objectivement, puisque le
malade
est incapable d'exprimer verbalement ses sensatio
que la souplesse de ses mouvements, leur rapidité et leur durée. Ce
malade
qui est en définitive un danseur,- un danseur pri
es photographies et le cro- quis d'après nature que nous donnons du
malade
, permettront de se rendre compte de ce que nous
e, elle détermine très vite un entraînement des traits vers le côté
malade
, c'est-à-dire une déformation inverse de celle qu
usceptibles, quand elles sont légères, de n'être pas perçues par le
malade
, et, quand elles sont intenses, d'être pour lui
ntracture permanente à laquelle elles se surajoutent, sont pour les
malades
qui en sont atteints l'objet d'une gêne considéra
, normalement le sourcil s'abaisse en même temps. Or, chez certains
malades
, atteints de paralysie faciale ancienne parvenu
quelconque. Histoire de la maladie. Au commencement d'août 1903, la
malade
, déjà en proie à des chagrins domestiques, surm
uche qui était entraînée vers l'oreille droite.Deux jours après, la
malade
s'expose à un courant d'air et éprouve tout à cou
face tout entière qui se congestionne également des deux côtés. La
malade
s'étant mise à la fenêtre, éprouva une seconde fo
les larmes s'écoulaient sur la joue. Pendant la nuit qui suivit, la
malade
très inquiète ne dormit point, elle ne cessait
de la bouche était très apparente au repos et s'exagérait quand la
malade
parlait ou riait; il existait une dou- leur sou
atteint de paralysie complète : avec cela, le goût avait diminué, la
malade
trouvait tous les aliments fades, elle ne recon
son état restait stationnaire. Sur les conseils de son médecin, la
malade
commença alors un traitement électrique qu'elle s
smodique persistait après trois mois de ce nouveau trai- tement, la
malade
fut adressée à la consultation des maladies nerve
e fut adressée à la consultation des maladies nerveuses. Etat DE la
malade
LE 18 février 1905. - Au premier aspect, on est f
s restent complètement absentes à gauche. Mais l'effort fait par la
malade
entraîne dans l'hémiface gauche une série de mo
nt impos- sibles au début de la paralysie faciale. Actuellement, la
malade
peut silller, souffler, faire la moue, mais la
nt dans le territoire du facial inférieur et dans le peaucier. La
malade
ne peut presser et maintenir un objet peu volumin
fier, de les suspendre ou de les arrêter. Elles sont perçues par la
malade
mais ne sont nullement 372 PITRES ET ABADIE d
par l'état spasmodique de l'hémiface gauche. Elles ont, d'après la
malade
, une tendance à s'étendre à toute cette hémifac
sommeil, en même temps que s'atténuerait légèrement, dit encore la
malade
, l'état spasmodique de la face. Elles ont apparu
elles n'ont jamais disparu complètement depuis leur apparition. La
malade
reste cependant quelquefois plusieurs heures sans
laire. Si au contraire on maintient les paupières relevées ou si la
malade
garde ses yeux grands ouverts, des secousses n'
moue très HÉMISPASMES SYNCINÉTIQUES DE LA FACE 373 énergique à la
malade
(acte qui s'accompagne chez elle, comme chez tout
lontaire de l'orbiculaire. En poursuivant l'examen de la face de la
malade
, on ne constate d'aucun côté, de troubles troph
amais de bruits subjectifs auriculaires. L'examen somatique de la
malade
a révélé une intégrité de tous les organes spla
ormales. La fusion des secousses est beaucoup mieux obtenue du côté
malade
que du côté sain. L'excitabilité électrique des
n sens inverse de la déviation première. Exami- née à ce moment, la
malade
présente : 1° Des reliquats de paralysie facial
prendre pour des tics les contractions de la face que présentait la
malade
précédente. Comme dans le tic convul- sif, les
d'après la terminologie adoptée par Brissaud, Meige et Feindel. La
malade
de l'observation précédente était donc atteinte d
: celle qu'on peut établir entre les phénomènes relatés chez notre
malade
et les caractères donnés dans ces dernières ann
ectrique du nerf facial. etc., etc. N'existent-ils pas tous chez la
malade
de l'observation qui précède ? Si, d'autre part
e caractère, et l'on est obligé de se lier entièrement aux dires du
malade
ou plus exactement de son entourage. Ensuite, p
S' DE LA FACE 377 Enfin, nous ferons remarquer en passant que notre
malade
présentait ; comme éléments de la contracture d
e l'on observait dans t'hémiface paralysée et contracturée de notre
malade
. Il ressort nettement de l'étude des caractères
les secousses brusques au clignement des paupières : chez tous ces
malades
, les secousses apparaissaient en même lemps que
ne se montraient jamais dans l'intervalle de deux clignements ; le
malade
provoquait leur apparition aussi souvent qu'il
ment L paralysée. L'observation attentive permettait, chez tous ces
malades
, d'é- lablir un rapport étroit entre tetabio-bt
labio-blépharospasmes intermittents obser- vés par nous. Chez deux
malades
, on voyait même apparaître, suivant j'intensité
en masse de la commissure labiale et de la joue. Chez tous les six
malades
, il existait des mouvements associés involontai
omène morbide. Pour achever cette démonstration, il fallait chez un
malade
atteint de paralysie faciale ancienne, du type
héréditaires qui mérite d'être retenu. Antécédents personnels. La
malade
a euune bonne santé dans son enfance et son ado
yphilis. Histoire de la maladie. - Il y a deux ans, en juin 4903,1a
malade
qui avait alors 31 ans, se trouvait un jour en
bout de sept à huit heures, la paralysie faciale était complète, la
malade
était dans l'impossibilité de fermer l'oeil gau
faciale apparurent bien d'autres symptômes qui alar- mèrent fort la
malade
. D'à bord un tremblement convulsif des membres su
es s'exor- bitèrent, la vision devenait rapidement troublé quand la
malade
fixait son re- gard un moment; il n'y eut cepen
, le jour comme la nuit, sans prédilection pour cette dernière ; la
malade
les compare à la sensation très douloureuse d'u
érablement les douleurs ; ces céphalées persistent encore. Enfin la
malade
était atteinte d'in- somnies qui ne l'ont pas q
alytiques en étaient au même degré, quand, sans raisons connues, la
malade
ressentit des tiraillements dans le côté paraly
abord déviés du côté sain étaient entraînés de plus en plus du côté
malade
; au bout de quelques jours, la déviation du vis
u phénomène et de la persistance des céphalées et des insomnies, la
malade
quitta son pays et vint à Bordeaux pour s'y fai
ur s'y faire soigner. Etat actuel le 17 mai 1905. En regardant la
malade
, on est immédiate- ment frappé par l'asymétrie
ce. - Quand on fait plisser le front ou fron- cer les sourcils à la
malade
, on voit le frontal et le sourcilier gauches se c
et moins profonds à gauche qu'à droite : l'effort ainsi fait par la
malade
n'amène aucun mouvement associé dans les muscles
fler, de souffler, de faire la moue sont possibles aujourd'hui ; la
malade
les exécute même fort bien ; mais on remarque que
e fait à peu près également bien des deux côtés des lèvres, mais la
malade
déclare avoir moins de force dans la moitié gau
utrefois, au début de la paralysie faciale et pendant longtemps, la
malade
était obligée de repousser vers le côté droit l
ns l'hémiface gauche. Mais, si on fait exécuter volontairement à la
malade
des mouvements de clignement des paupières, ce
ans l'intervalle de deux clignements ; elles sont involontaires, la
malade
les perçoit légèrement mais ne peut les empêcher
bilité de la face est normale des deux côtés et à tous ses modes. La
malade
a eu de la salivation pendant trois ou quatre m
normaux. Examen électrique des muscles de l'héntilace gauche. - La
malade
n'a jamais été traitée électriquement. L'explor
es des muscles de l'héiniface gauche. En poursuivant l'examen de la
malade
, on ne constate aucun trouble de la motilité de
membres tant supérieurs qu'inférieurs, droits que gauches. Mais la
malade
se plaint d'avoir moins de force dans le bras et
sistent toujours. Pas de douleurs spontanées dans les membres. La
malade
est revue deux mois après, le 8 juillet 1905. Ell
aires synchrones au clignement des pau- pières. Il est ordonné à la
malade
deux pilules de Méglin par jour. Elle est revue
toujours, mais elles sont moins intenses et moins nombreuses. : La
malade
est revue de nombreuses fois, dans les années 190
our les provoquer de faire exécuter des clignements très forts à la
malade
. Les mêmes phénomènes ont persisté à ce dernier d
en sens inverse de la déviation première. Examinée à ce moment, la
malade
présente : 1° Des reliquats de paralysie faci
ce point, Raymond et Egger (1) signa- lent sans y insister, chez un
malade
atteint d'une affection bulbaire inté- ressant
lieu pendant le clignement, le regard en bas, il suffit de dire à la
malade
de fermer les yeux pour se rendre compte du phé
ême réflexe de l'orbiculaire. » Plus loin, à propos d'une troisième
malade
atteinte d'hémispasme fa- cial survenu à la sui
comparent les contractions syncinétiques ainsi observées chez leurs
malades
aux mouvements associés involontaires qui ont été
1), M. André-Thomas fait des constatations analogues au sujet de sa
malade
de l'observation III : « Par intervalles, il
e clignement des yeux ou bien encore par les efforts que faisait la
malade
pour parler, etc... » (t) André-Thomas, loc. ci
p. 1275. 390 PITRES ET ABADIE L'examen détaillé de celte dernière
malade
n'a pu être pratiqué, mais, d'après M. André-Th
ace des traces très légères de parésie faciale. L'observation de ce
malade
est prise en détail surtout sur ces points. Ant
ler. Le père du ma- lade est en vie, il a 72 ans, il n'a jamais été
malade
, il a toujours été sobre. La mère est morte à P
ersonnels. - Sauf quelques affections sans gravité de l'enfance, le
malade
a toujours eu une santé robuste. Il a fait cinq a
en particulier avant l'apparition de ces mouvements de la face, le
malade
n'a eu de paralysie faciale quelconque. Examen
a face, le malade n'a eu de paralysie faciale quelconque. Examen du
malade
. Le malade est examiné spécialement au point de
malade n'a eu de paralysie faciale quelconque. Examen du malade. Le
malade
est examiné spécialement au point de vue des mo
ecousses analogues dans la moitié gauche, et plus générale- ment le
malade
n'a jamais de secousses musculaires convulsives a
tes palpitations de la peau, ne modifiant en rien la physionomie du
malade
. Elles sont si légères qu'à une distance de 1 m.
ie du malade. Elles sont si légères qu'à une distance de 1 m. 50 du
malade
, on ne les perçoit plus. Elles offrent des caract
s contractions musculaires précédentes. Au contraire même, quand le
malade
met en action les muscles intéressés par les seco
que : on ne les observe jamais en dehors de ce clignement; 2° si le
malade
résiste au clignement, les secousses sont suspend
araissent qu'avec le premier clignement qui échappe à la volonté du
malade
; 3° les secousses apparaissent chaque fois que
olonté du malade ; 3° les secousses apparaissent chaque fois que le
malade
cligne volontairement et elles sont d'autant plus
ont nulles. Si le frémissement palpébral apparaît, même sans que le
malade
se réveille, les secousses ap- paraissent aussi
avons constaté nous-même). ' Il faut ajouter qu'à aucun moment le
malade
ne présente et n'a présenté de contraction pers
t une augmentation du volume du foie. La pleurésie pour laquelle le
malade
est entré à l'hôpital est entrée rapidement en vo
de régres- sion. Légère induration douteuse du sommet gauche. Le
malade
quitte l'hôpital deux mois après, complètement gu
l'hémi- face droite ont toujours présenté les mêmes caractères. Le
malade
est revu par hasard sept mois après ; les secou
munication, l'auteur annonce qu'il a observé, chez une vingtaine de
malades
qui avaient présenté une lésion centrale ou périp
d'effleurer même dans certains cas quelques cils de l'oeil du coté
malade
. D'autres fois, il faut au contraire presser fort
(enfant en bonne santé), mais qui eut comme suites, aux dires de la
malade
, une infection puerpérale (frissons, fièvre à gra
est d'abord frappé de l'aspect déprimé et presque cachectique de la
malade
, qui paraît beaucoup plus que son âge. La face
tinence d'urine est permanente et due à une rétention vésicale, la
malade
urine par regorgement. La céphalée, vive au déb
s ne relevons aucune trace d'épidémie locale dans l'entourage de la
malade
. Le liquide de la rachicentèse est clair, ne renf
des apophyses épineuses. Il n'y avait pas la moindre gibbosité. La
malade
. ne se plaignait d'aucune sensation subjective
de liquide. Celte évacuation n'amena pas le moindre malaise. Notre
malade
était cependant atteinte de plusieurs tumeurs c
tion interne. Nous observons précisément, depuis plusieurs mois, un
malade
qui présente un mélange de troubles dystrophiqu
cadre des syndromes pluriglandulaires. Voici l'observation de notre
malade
. Le malade BI... Fernand,21 ans,entre à l'Hôpit
dromes pluriglandulaires. Voici l'observation de notre malade. Le
malade
BI... Fernand,21 ans,entre à l'Hôpital Privé (Fon
bien portants, sa mère a eu 6 enfants tous vigoureux et normaux. Le
malade
a une soeur jumelle normale, mariée et mère d'u
hors de ces éruptions cutanées, qui ont surtout attiré l'attention du
malade
, sa famille nous raconte qu'elle a toujours été
. Ces lésions du poumon ont du reste progressé pendant le séjour du
malade
à l'Hôpital Privé. On est frappé dès le premier
déve- loppés. Les lèvres, le menton et les joues sont glabres ; le
malade
dit n'avoir jamais eu de poils sur la face. Au
lume d'un doigt. Il n'existe aucun poil dans la région pubienne. Le
malade
n'a jamais eu ni désirs sexuels, ni érections,
a peau du scrotum présente également des lésions eczématiformes. Le
malade
transpire très peu, il n'a presque jamais de sueu
te. Ces lésions pulmonaires se sont accentuées pendant le séjour du
malade
à l'hôpital. Le foie présente des dimensions no
ée, la mémoire bonne, l'état intellectuel est celui d'un adulte; le
malade
n'est pas apa- thique, il se rend bien compte d
gne d'être signalée, l'ossification des phalanges étant achevée. Ce
malade
a fait dans notre service un séjour de quatre moi
re, thyroïdienne et pan- créatique ne modifiaient en rien l'état du
malade
. Les ulcérations périanales se cicatrisèrent le
ement par Pair chaud. En résumé, nous sommes en présence d'un jeune
malade
de 24 ans qui, depuis environ dix ans, est affe
s divers symptômes, à quelle lésion commune les rattacher ? Notre
malade
est en premier lieu un infantile. On peut écart
part les lacunes qu'entraine l'absence de tous sens sexuels); notre
malade
ne reproduit nullement le masque figé et abruti d
e la croissance. Ce n'est pas à dire que le corps thyroïde de notre
malade
doive être affirmé égal à celui d'un individu n
isme testiculaire décrit par cet auteur, on trouve comme chez notre
malade
des organes génitaux - testicule, bourses, verg
donc tout naturellement tenté au premier abord de considérer notre
malade
comme un type d'infantilisme testiculaire, bien
in 1912. 416 LEREBOULLET, FAURE-BEAULIEU ET VAUCHER A propos d'un
malade
déjà étudié par M. Burnier (1) sous le nom de n
belles figures qui ornent leurs mémoires, nous montrent en effet un
malade
presque superposable au nôtre, et qui n'en diffèr
et Chauvet, un infantilisme hypophysaire, dont, par analogie, notre
malade
parait fournir un nouvel exemple. Dans le même
cique viennent compléter l'analogie, à cela près que celle de notre
malade
semble même diminuée d'étendue, ce qui est de n
8 LEREBOULLET, FAURE-BEAULIEU ET VAUCHER l'infantilisme, chez notre
malade
, d'un diabète insipide bien caractérisé. Voyons
muqueuses, chute spontanée et sans carie préalable des dents),notre
malade
ne présente pas cette perturba- tion du métabol
es de revolver au niveau du temporal droit. Peu de temps après le
malade
avait commencé à engraisser ; en même temps éta
tembre 1913. , 420 LEREBOULLET, FURE-BEAT1LIEU ET VAUCHER Chez un
malade
de 29 ans qui urinait 5 litres, la pituitaise dès
us contenterons des faits qui précèdent pour montrer que chez notre
malade
l'existence de diabète insipide vient corroborer
peut être invoquée comme dans le cas de MM. Carnot et Dumont; notre
malade
n'en présente aucun stigmate, et son sérum ne d
siègent habituellement dans les bourses. L'enfant n'a jamais été
malade
et se porte très bien, a une taille et un déve-
résultant de la réaction du tissu mé- ningé. A ce point de vue nos
malades
se rapprochent de ceux de Berto- lotti (34) ; c
ânienne puisse déterminer son empreinte sur les parois ? Mais nos
malades
se distinguent de ceux de l'auteur italien par le
n crâne. Nous ne pouvons donc pas admettre que le rachitisme de nos
malades
soit un syndrome dystrophique pluriglandulaire.
RBON Quant à l'exophtalmie qui fait toute la différence de nos deux
malades
, elle n'est qu'une conséquence mécanique de la
vante mérite donc d'être enregistrée. L'atrophie pré- sentée par le
malade
est semblable au type pseudo-hypertroplique de
de Rio de Janeiro, est en- tré à l'hôpital le 3 février 1908. Le
malade
ne peut renseigner sur ses antécédents de famille
malade ne peut renseigner sur ses antécédents de famille. Examen du
malade
. - Système musculaire el nerveux. A l'inspection
disproportion du développement de certains groupes musculaires. Le
malade
a le facies myopathique ; la bouche reste demi-ou
tent très atrophiés. Les deltoïdes ne sont pas très atro- phiés, le
malade
pouvant faire encore l'abduction des bras et les
rac- téristique qu'on peut voir par la photographie (PI. LXI). Le
malade
présente de la lordose lombaire (ensellure de Duc
nce à se pencher en avant, ce qui sollicite un effort de la part du
malade
pour porter son centre de gravité en arrière ; la
eurs SUR UN CAS D'ATROPHIE MUSCULAIRE CHEZ UN NÈGRE 431 rieur, le
malade
ayant le thorax en guêpe de Pierre Marie. On voit
pertrophiés ni douloureux la pression. Locomotion . En observant le
malade
debout, on voit qu'il écarte d'une manière exag
nées de morsure de la langue et suivies de sommeil et d'amnésie. Le
malade
fut remis bientôt à l'hôpital de son étal pénib
vailler dans l'atelier de cordonnerie. Quelques mois après il tomba
malade
de la scarlatine et mourut de la néphrite. De
rd, c'est l'aspect véritablement anormal, par son volume, du crâne du
malade
(la photographie et le dessin ne rendent d'aill
ne découvre rien de particulier dans les antécédents personnels du
malade
: ni syphilis ni maladie infectieuse ou traumatiq
RTROPHIE CRANIENNE SIMPLE FAMILIALE 447 Notons tout de suite que le
malade
n'éprouve aucun trouble fonctionnel, de quelque
es sont semblables et normales. Le thorax est un peu en tonneau (le
malade
est emphysémateux), le tour de poitrine, à l'en
athologiques. Le bassin semble normal. La marche et l'attitude du
malade
debout n'ont rien de spécial. Les réflexes, que
iforme et sans modification appréciable du diploé. Ainsi, chez le
malade
qui nous occupe, les modifications osseuses por-
t songer chez notre L'HYPERTROPHIE CRANIENNE SIMPLE FAMILIALE 449
malade
, mais l'absence de certains signes cardinaux de c
considérable, mais tout le reste du squelette est normal chez notre
malade
: les os longs ne 450 KLIPPEL ET FELSTEIN son
normaux. 5° L'acromégalie pourrait être envisagée, mais chez notre
malade
, pieds, mains et thorax sont normaux. Seule l'e
squelette crânien est normal. Le nez est un peu camard, mais notre
malade
n'a pas une face épaisse, aux lèvres grosses, à
t, mais les autres manifesta- tions rachitiques manquent chez notre
malade
. L' hydrocéphalie chronique, avec son front hau
e et la dy- sostose cléido-crânienne héréditaire. Le crâne de notre
malade
se rappro- che un peu du crâne des achondroplas
on- droplasiques, on ne retrouve point les autres caractères de ces
malades
: micromélie rhizomélique, saillie des fesses,
étaient manifes- tement de même nature que celles de notre premier
malade
. Parmi les 3 crânes de pagétiques que nous avon
ns la thèse de Vincent (1904), où se trouve l'observation de- notre
malade
, le fait n'est pas rapporté. Les os de la base
crâne comme au niveau de tous les os chez les pagétiques : chez ces
malades
,en effet,il y a,en dehors d'une ostéopathie raréf
un aspect fuyant très spécial, extrêmement net sur la tête de notre
malade
n° 1 (PI. LXVIII, fig. 1) et sur le crâne sec.n
Rien de remarquable pour ce qui est des antécédents héréditaires du
malade
. Dans ses antécédents personnels on trouve la v
ouve la variole à l'âge de 20 ans et la syphilis à celui de 21 ; le
malade
n'a suivi aucun traitement spécifique pour la s
vec des troubles trophiques aux ongles, excepté pour les pouces. Le
malade
rongeait ses ongles durant un certain temps, ma
ubles trophiques sur les ongies Il y a de la macroglossie. Quand le
malade
se met à marcher, l'ataxie des jambes est évident
'tsou est très net. Pas de troubles de la sensibilité objective. Le
malade
se plaint de douleurs dans le corps, surtout au
rmaux. D'après ce qu'on vient de lire, on voit qu'il y a chez notre
malade
deux NOUVELLE Iconographie DE la Salpêtrière.
DU PIED CHEZ UNE TABÉTIQUE, PAR PIERRE MARIE etBOUTTIER. Les
malades
que nous avons l'honneur de présenter à la Sociét
à des types cliniques bien différents (Pl. LXXII). Chez le premier
malade
nous observerons en effet le pied tabétique de
montre ici des lésions ostéo-articulaires (Pl. LXXIII). La deuxième
malade
présente le pied-bot varus équin décrit par Jolfr
elques caractères particuliers : dans ce cas, malgré ce fait que la
malade
est confinée au lit depuis de longues années, ii
de longues années, ii n'existe aucun phé- nomène de paralysie ; la
malade
exécute très correctement des mouvements de fle
s semble être la défor- mation du pied que présente notre troisième
malade
. Ici lorsque nous 474 MARIE ET BOUTTIER impri
be, le pied est secoué dans tous les sens : il est. « ballant ». La
malade
est dans l'impossibilité complète d'exé- culer
térations physiques et fonctionnelles que présente le pied de cetle
malade
, on cons- tate qu'elles ne rentrent ni dans le
u de l'extenseur commun des orteils, à gauche, c'est-à-dire du côté
malade
, une inexcitabilité complète des muscles de la
il que cliniquement la déforma- tion présentée par le pied de cette
malade
tabétique semble rentrer dans un autre groupe d
part, le pied-bot tabétique d'autre part et dont nos deux premiers
malades
offrent des types très complets. UN CAS DE MÉGA
ortait que sur un côté. Le pied gauche était absolument normal Le
malade
ne présentait aucune autre anomalie de développem
ait déjà possible de se rendre compte par la palpation du vivant du
malade
et qui s'est trouvé pleinement confirmé à l'autop
iner de très près dans l'avenir les organes génitaux de ce genre de
malades
. 482 BOCKS i TABLEAU CLINIQUE DES MALADIE
t, et presque dans le même temps Lépine a publié l'observation d'un
malade
qui n'a présenté que des dou- leurs de la colon
phocytose. Nous passons maintenant à l'histoire clinique des quatre
malades
que nous avons eu ^occasion d'observer dans le
bservation I. C. J.'Ned..., âgé 4b ans. Entré le 14 mars 1912. Le
malade
vient à l'hôpital pour des douleurs dans la régio
. La faiblesse a gagné ensuite l'autre jambe, de telle sorte que le
malade
ne pouvait plus marcher sans l'aide d'une canne
nt fait leur première apparition il y a 6 ans, tourmentaient aussi le
malade
à la même date. L'impotence des membres inférie
potence des membres inférieurs est restée telle jusqu'à l'entrée du
malade
dans notre service. A l'examen du malade, on co
elle jusqu'à l'entrée du malade dans notre service. A l'examen du
malade
, on constate que dans le décubitus dorsal il ne p
r aboli, le supérieur maintenu. Phénomène de Babinski présent. Le
malade
accuse des douleurs violentes dans les flancs, su
t du mois d'août on constate une faible amélioration dans l'état du
malade
: il peut fléchir à demi le genou droit. Il sembl
e liquide se prend en une masse consistante, translucide. L'état du
malade
reste le même ; il nous affirme toutefois que les
ration réelle, mais passagère. Observation II. P. Gh., 37 ans. Le
malade
entre le 16 avril 1911 à l'hôpital pour la faible
ver et le printemps suivant. Il a continué pourtant à travailler le
malade
est laboureur - jusqu'au mois de septembre 1910
he ont persisté jusqu'à son entrée dans le service. A l'examen du
malade
on constate une impotence complète des membres
reste en extension, à la droite le genou est en flexion de 45°, le
malade
ne peut le mette en extension qu'en se servant
utanés abdominaux sont maintenus. Le réflexe épigastrique aboli. Le
malade
accuse des douleurs lombaires intenses avec irr
la moitié inférieure du corps. - Comme troubles sphinctériens, le
malade
présente incontinence des urines et constipatio
a région fessière. L'évolution de la maladie pendant le séjour du
malade
dans notre service fut toujours progressive. A
x nécessitaient un cathété- risme journalier. Urines purulentes. Le
malade
a fréquemment des frissons avec ascensions ther
ction des muscles abdominaux et probablement du diaphragme aussi.Le
malade
perçoit, un instant avant cet accès, une vive dou
ncide avec la contraction mention*' née. A cause de la douleur,' le
malade
fléchit la colonne vertébrale.' SUR LE SYNDROME
effacé à droite. L'infection urinaire n'a pas pu être enrayée et le
malade
a succombé dans un marasme général le 18 mars 1
es pigmentaires (cuisse, avant-bras). Depuis le mois de janvier, le
malade
souffre de douleurs lombaires avec ir- radiatio
avec ir- radiations dans la cuisse gauche, survenant par accès, le
malade
étant obligé de garder le lit pendant les exace
lit pendant les exacerbations. Les douleurs étaient si vives que le
malade
criait et était très agité. La démarche était p
a maladie, la force musculaire de la jambe gauche a fai- bli, et le
malade
n'a plus pu marcher qu'à l'aide d'une et puis de
douleurs atroces dans les lianes et les deux jambes re- tiennent le
malade
au lit. Etat présent. Le malade a un facies alt
t les deux jambes re- tiennent le malade au lit. Etat présent. Le
malade
a un facies altéré, presque cachectique. La mot
e, constipation opiniâtre. 3 juin. - L'état général va empirant. Le
malade
a heaucoup maigri, vraie fonte musculaire, cach
nté de volume, nouvelle ponc- tion avec résultat négatif. 15. -Le
malade
maigrit toujours; depuis quelques jours, il est t
tion des globulines avec le sulfate d'ammonium se fait en masse. Le
malade
a quitté le service le 28 juin. Son état s'est co
chnine, et puis une circoncision. Trois jours après l'opération, le
malade
commence à présenter une difficulté de la démarch
des bras n'est possible que jusqu'à la posi- tion horizontale. Le
malade
est incapable de rester debout et de marcher. A
ns les deux tubes. 5 janvier 1912. - Pendant la visite médicale, le
malade
perd subitement connaissance, la tête pend iner
lus calme, dort bien la nuit, n'a plus d'hallucinations. 3 mars. Le
malade
peut relever, étant en décubitus dorsal, les jamb
ctériens. 9. Le signe de de Graefe n'est plus constatable. 28. Le
malade
marche seul sans s'aider, mais à petits pas. Le p
bratoire est reparue au niveau des os des pieds. 25 septembre. Le
malade
est presque complètement rétabli ; il persiste
chromie. C'est par hasard que nous avons pu épuiser avec ces quatre
malades
presque toutes les possibilités cliniques et pa
scomps, Blanchetière et Lejonne, Roger et Mes- trezat). L'un de nos
malades
(n° 2) représente une phase de transition ayant
es muscles de la face, phénomènes bulbaires, délire), après quoi le
malade
a commencé peu à peu à se rétablir, de sorte qu'i
nte ou d'une réaction méningée généralisée. Chez nos deux- premiers
malades
, nous avons porté le diagnostic de méningo-myél
nt privée de vérification nécropsique, concerne presque sûrement un
malade
atteint d'un sarcome vertébral, et regarde ainsi
ans les néo- plasmes rachidiens. Le tableau clinique du quatrième
malade
n'indique nullement une compression médullaire,
une rachianesthésie stovaïnique et dès les pre- miers symptômes, le
malade
a présenté une intense réaction méningée. Il no
Roger). Les caractères des liquides obtenus chez nos deux premiers
malades
coïncident avec ceux observés par presque tous
auteurs dans les syndro- mes dont il s'agil. En ce qui concerne le
malade
avec sarcome vertébral, le résultat de la ponct
yse méningée, néoplasme rachidien, mal de Pott, etc. Avec notre 'le
malade
, nous abordons la question du liquide céphalo-
e. Il est hors de doule qu'en dehors de la réaction méningée, notre
malade
a présenté aussi des troubles indiquant 'des lé
uelque intoxication ou infection anté- rieure ou chronique. Notre
malade
, de par sa profession et son milieu d'existence,
fesseur Charcot à la Salpêtrière, j'ai observé un certain nombre de
malades
ne présentant uniquement que de la paralysie at
rs résultant de ces symp- tômes devint telle que depuis six mois le
malade
dut abandonner son travail. Pendant tout ce tem
ce de M. le professeur Straus. Antécédents héréditaires. Le père du
malade
est mort de pneumonie à Fic. 2. Fic. 3. \ N
Antécédents personnels. - Il no se souvient pas d'avoir jamais été
malade
, si l'on en excepte quelques poussées furoncule
sont difficiles à gauche, impossibles il droite. Des deux côtés le
malade
ne peut exécuter de mouvement d'opposition du p
exécuter de mouvement d'opposition du petit doigt. Sensibilité. Le
malade
se plaint de picotements presque continus dans
d'à peu près la moitié de celte extrémité. Autres appareils. - Le
malade
offre les signes de l'insuffisance mitrale ; le
côté parternel rien il noter sur les grands parents. Le père de la
malade
est alcoolique, sa mère a été prise de crises v
dans sa famille. Antécédents personnels . Mme IL.. n'a jamais été
malade
. Elle n'est ni rhumatisante, ni syphilitique, n
te, la main gauche s'est prise peu de temps après. En même temps la
malade
ressentait des dou- leurs comparables à des éla
lyctène compa- rable à celle que produit une brulûre, au dire de la
malade
, bulle à laquelle aurait succédé une plaie indo
icularités les plus notables de ces observations. Le premier de nos
malades
ne présente pas d'antécédents héréditaires inté
s au territoire desservi par le nerf cubital. La troisième de nos
malades
, elle, a des antécédents nerveux bien caractéri
stri- bution anatomique du nerf cubital. Enfin la dernière de nos
malades
a vu son affection s'installer insi- dieusement
était altérée au niveau des trois derniers espaces interosseux. Le
malade
ne sentait pas la pression ni les excitations p
sant, par des troubles de la sensi- bilité dans la main droite. Les
malades
se plaignent de sensations' douloureuses, ou pl
phénomènes de cet ordre sont peu marqués, il n'est pas rare que les
malades
ne s'en préoccupent pas; ils ne tardent pas à ê
roisième phalanges des doigts sont maintenues fléchies alors que le
malade
ne peut pas fléchir les premières qui restent d
onctions du membre sont en conséquence singulièrement gênées, et le
malade
, tout en se servant encore de ses mains, peut r
sont complètement insensibles à tous les modes d'exploration. La
malade
porte des cicatrices de brûlures et, lors des acc
thénar est aplatie. Il n'existe pas de tremblement fibrillaire. Le
malade
ne peut résister quand on tente d'écarter son pou
vec moins d'appréhensions. M. Panas ' a relaté l'observation d'un
malade
atteint d'une paralysie du nerf cubital se mont
exposé à des traumatismes, pressions ou chocs venus du dehors. Le
malade
, interrogé alors sur ses antécédents, apprenait q
uatre ans d'une part, la pro- fession de forgeron qu'exerçait notre
malade
d'autre part, ne laissent pas que de nous inspi
d'un côté la pré- disposition générale héréditaire notée chez notre
malade
, et de l'autre l'effet localisateur occasionnel
ancien, pour inter- préter pathogéniquement celte observation. Le
malade
, prédisposé par ses antécédents héréditaires à un
personnels. - A toujours été de constitution délicate, mais jamais
malade
. A beaucoup souffert de misère physiologique. Mar
diminuée, l'exten- sion et la flexion de la main sont possibles; la
malade
ne peut pas rappro- cher ses doigts les uns des
s son origine, mais attestée par les deux soeurs épileptiques de la
malade
. Dans cette seconde série de faits il s'agit do
ment à eux seuls un caractère spécial à l'attaque hystérique. Une
malade
dont j'ai publié ailleurs l'observation', les pré
ent du cou de la grande attaque que celui que nous présentait notre
malade
. Mais, en y regardant de plus près, il n'était
ion de la tête et du cou était telle que, pour regarder en face, le
malade
était obligé d'incliner fortement le tronc en a
cles profonds qui viennent s'y attacher. Nous retrouvons chez notre
malade
tous ces caractères, auxquels nous pouvons ajou
marquer, pendant les quatre mois qu'a durés cet accident chez notre
malade
, que le degré du gonflement variait avec le degré
échis. Celte attitude ne pouvait être en aucune façon modifiée par le
malade
, elles tentatives de mouvements communiqués éta
uses, apparues vers le deuxième ou troisième jour, tourmentèrent le
malade
pendant le même temps. Elles sur- venaient excl
cousse s'accompagne d'une légère douleur. Depuis le traumatisme, le
malade
est constipé et use de lavements quoti- diens.
dème de la main a disparu depuis six semaines. Du côté du cou, le
malade
signale les douleurs extrêmement vives qu'il ép
se, surtout dans la région lombaire et dans la région cervicale. Le
malade
se tient fortement courbé en avant dans la stat
ovoquer une sensation douloureuse dans la région dorso-lombaire; le
malade
se repose en s'asseyant dans un fauteuil, le do
langes est très incomplète et celle des troisièmes presque nulle. Le
malade
fait remarquer que la première phalange du pouc
s limitée. La motilité est très affaiblie dans tous les membres. Le
malade
porte assez difficilement la main droite sur la
possibles, mais sans force. Aussi la marche est-elle très pénible. Le
malade
marche à petits pas, les pieds écartés, sans tr
ontact, au chatouillement; la sensibilité au froid est exagérée. Le
malade
dit qu'il est très péniblement impressionné par
mes que nous avons vus se dérouler dans l'histoire des PréCé7 dents
malades
. Observation V. Fracture de sacrum remontant à
is le siège, puis la nuque touchèrent successi- vement le sol. La
malade
ne perdit pas un instant connaissance. Voulant se
nt par la suite deux fragments d'os assez volumineux, au dire de la
malade
. Pendant les premiers jours, elle fut en proie
s membres inférieurs, paralysie complète et anesthésie telle que la
malade
a été, sans s'en apercevoir, forte- ment brûlée
edevint normale. Il se produisit, au bout d'un certain temps que la
malade
ne peut préciser, une atrophie musculaire des d
mouve- ments involontaires des orteils. Au bout de seize mois, la
malade
quitta l'hôpital. Ses deux membres inférieurs d
, la paralysie s'est fort amendée; deux années après l'accidenl, la
malade
commençait à pouvoir marcher. Elle en est arrivée
ne présenta pas de phénomènes spéciaux, si ce n'est, au dire de la
malade
, un volume du ventre beaucoup plus considérable
été de trente-six heures. L'enfant se porte bien. Nous examinons la
malade
le in mars. ' . Elle a les apparences d'une bon
e lésion du sacrum sont localisés aux deux membres inférieurs. La
malade
marche difficilement et les mouvements des membre
sent dans l'articulation du genou sont plus faibles que ceux que la
malade
peut produire dans la hanche. Elle accuse, comm
aurait parfois des douleurs spontanées dans le dos, surtout, dit la
malade
, quand elle reste trop longtemps assise. L'expl
ulièrement réparties. En divers points on trouve des lésions que la
malade
attribue à l'action du froid et qu'elle dit être
rouve une phlyctène d'un centimètre et demi de diamètre due, dit la
malade
, au frottement de cette partie contre les draps
e du pied gauche, au niveau de la tête du cinquième métatarsien. La
malade
dit que ses pieds enflent pour peu qu'elle marche
e musculaire, troubles trophiques des extrémités inférieures que la
malade
attribue à l'action du froid (celui-ci n'ayant
s du système nerveux à la Salpêtrière, a bien voulu nous montrer la
malade
dont il va être question, et nous en transmettre
GNÉES DES TRAUMATISMES DE LA MOELLE. 29 mois. L'examen actuel de la
malade
permet de préciser leur siège exact. Il existe
ques s'amendèrent, la 30 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÈTHIÈRE.
malade
put s'asseoir et actuellement elle offre ce qui s
également située un peu plus haut que l'épine iliaque droite. La
malade
est endormie, le 4 juin, avec l'aide du docteur T
ent est réel. L'articulation est saine. Si, avant de faire lever la
malade
on examine les réflexes rotuliens; on constate
ite et une disparition du pli fessier à gauche...... ' Lorsque la
malade
veut marcher sans béquilles, le corps se porté "a
ÉLOIGNÉES DES TRAUMATISMES DE LA MOELLE. 31 9 juin. - La mère de la
malade
nous dit que, depuis un mois, il s'est t produi
facilement l'une de l'autre. On voit en somme, chez cette dernière
malade
, les phénomènes s'amender progressivement jusqu
M. Gilies de la Tourette faisait observer, quand il présenta cette
malade
à la Société de médecine légale, qu'un médecin, a
raplégie flasque qui devint spasmodique, eschares qui guérirent. Le
malade
quitta l'hôpital avec de la paraplégie spasmodi
al avec de la paraplégie spasmodique. Quoi qu'il en soit, chez la
malade
de M. Gilles de la Tourette, il s'est développé
profondément situés, occupent toute la région latérale du cou. - Le
malade
n'a pas présenté un état de shok très prononcé. C
n trouve aussi quelques râles fins à gauche. (Il est à noter que le
malade
, antérieurement à l'accident, n'avait jamais to
dans les deux pou- mons, surtout dans le droit. 2 décembre. - Le
malade
accuse de la douleur dans le membre inférieur d
ignes de congestion pulmonaire persistent à droite. 27 décembre. Le
malade
quitte l'hôpital. Il subsiste une paralysie du
és réagissent bien sous l'influence de l'électricité galvanique. Le
malade
marche assez facilement, il traîne légèrement l
observation V). Deux fois, nous avons rencontré des lésions que les
malades
attribuaient à l'action du froid, et qui parais
uriaaioes et les troubles de la défécation, constants chez tous nos
malades
à la suite de la fracture, n'avaient- persisté
ons médullaires à marche ascendante se sont montrées chez un de nos
malades
. Du moins c'est ce que semble démontrer la marc
le développement d'accidents épileptiformes présentés par un de nos
malades
. Telle est l'énumération des phénomènes que nou
les nerveux tardifs, entraîne pour ces fractures, même après que la
malade
a échappé aux premiers acci- dents, un pronosti
acci- dents, un pronostic assez sévère. Ils créent en effet pour le
malade
une infirmité définitive, plus ou moins grave.
fatigue provoque ou exagère; mais ces phéno- mènes gênaient peu les
malades
que nous avons observés. Resterait à savoir au
il existe à la suite des accès d'épilepsie, chez un grand nombre de
malades
du moins, un affaiblissement musculaire qui pré
premières figures représentent les courbes dynamogra- phiques d'un
malade
à une époque éloignée des accès; le malade est
dynamogra- phiques d'un malade à une époque éloignée des accès; le
malade
est gaucher. La courbé (fig. 5), se lisantde dr
Les figures 8 et 9 reproduisent les tracés dynamographiques du même
malade
une demi-heure après un accès. On voit que l'affa
normal, la figure 12 donne deux tracés du même muscle chez le même
malade
deux et trois heures après une attaque d'épilep
du côté opposé peuvent produire le même résultat. J'ai déjà cilé un
malade
qui, sous ' l'influence d'un effort léger de la
uche. - 44 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. Chez d'autres
malades
du même genre, il suffit d'une excitation senso-
pour produire le même résultat; Bravais' a rapporté l'histoire d'un
malade
qui était pris d'un accès d'épilepsie hémiplégiqu
xamen de l'acuité visuelle, de la vision chromatique, etc. D'autres
malades
ont des accès chaque fois que leur attention est
auditive produite par la vibration d'un dia- pason. Chez ce dernier
malade
comme chez le premier, et comme chez celui de B
ngée, il se produit un accès d'épilepsie, à moins toutefois que le'
malade
n'ait été déchargé par un accès récente. Je f
la rougeole,quand elle avait quatorze ans, elle n'avait jamais été
malade
. Elle 1. Voy. les n" 5 et 6, t. I, 1888. - 2.
rosse et plutôt pâle. La peau n'était pas sèche au toucher, mais la
malade
affirmait qu'elle ne transpirait jamais. La thy
Jusqu'à ces dernières deux années et demie elle n'avait jamais été
malade
. A celte époque la scarlatine éclata dans la ma
a scarlatine éclata dans la maison, un de ses enfants en mourut. La
malade
elle-même eut mal à la gorge et de l'oedème des p
chaque main faite à la région moyenne est de 9 pouces; autrefois la
malade
faisait usage de gants n° 7. Les pieds étaient
tion et la respiration. En fait, c'est pour cette affection que la
malade
demanda Transactions, 1888, séance du 13 avril,
n complémentaire de MM. Bal- lance et Hadden au sujet de cette même
malade
. . 48 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÈTRIÈRE.
ance complétèrent sur quelques autres points l'observation de cette
malade
, ces nouveaux renseignements proviennent d'un exa
e 2 pouces i/2 ; i aucun affaiblissement de la force musculaire, la
malade
se sert de ses mains aussi bien qu'auparavant.
, probablement hypertrophiée. Nous avons récemment découvert que la
malade
est presque complète- ment, aveugle de l'oeil d
l droit. La date de la diminution de la vue est incertaine, mais la
malade
croit que .sa vue a été trouble depuis qu'elle a
Le crâne n'avait pas subi de modification. dans ses dimensions; la
malade
n'a, notamment, jamais été obligée de modifier
peu faibles. , , . En 1877, à l'âge de vingt-huit ans, il sembla au
malade
que ses doigts com- mençaient à devenir plus ép
entèrent aussi d'épais- seur de plus en plus, de telle sorte que le
malade
ne put bientôt plus jouer du violon, étant dans
puis dans le droit; cette dimi- nution devint telle qu'en jouant le
malade
ne pouvait plus lire les notes. L'ouïe semble
l'oreille gauche. (État actuel) 1er novembre 1886 (fig. 19). - Le
malade
est de moyenne grandeur (104 centimètres), para
ent peut-être un peu volumineux, surtout FIG. 20 (Obs. XIV). Nez du
malade
vu par en bas. M 12 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA
ste aucune manifestation paralytique, mais la force dont dispose le
malade
est en général assez faible. Pression de la main
el pour les couleurs n'a pas été recherché d'une façon spéciale; le
malade
reconnaissait le vert des deux yeux et centraleme
L'acuité auditive est aussi plus atteinte il gauche qu'à droite. Le
malade
entend, le tic-tac, d'une montre à droite à une
as d'augmentation de la sensation de la soif. ' L'intelligence du
malade
est libre; la parole est lente, un peu monotone,
est lente, un peu monotone, mais ne présente aucune anomalie. Le
malade
est d'une humeur un peu triste, ce qui s'explique
agisse là de quelque chose de pathologique, étant donné l'âge de la
malade
, l'épaisseur de la peau et celle de la couche adi
vaut la peine d'être signalé. Pendant son séjour à la clinique, la
malade
eut deux accès de migraine avec vomissements fr
e, bains tièdes lactate, de fer, extrait de quinquina. Lorsque la
malade
sortit, elle paraissait notablement améliorée, el
aient moins gigantesques. En octobre 1887, M. Erb fit revenir cette
malade
pour rechercher s'il trou- verait chez elle la
albumine, phosphates abondants. Assez souvant gêne respiratoire, la
malade
a éprouvé une fois encore. des douleurs de tète
dithyrambiques (pi.VII) ? Nous n'en'savons'-rien : : - peut-être un
malade
guéri par Mesmer; à coup sûr un enthousiaste de
nt ses doctrines, ils le mettent au pied du mur en lui envoyant des
malades
à traiter, espérant ainsi le discréditerauxyeux
ocureur général de l'ordre religieux de la Charité, lui amenait des
malades
et pro- clamait les bienfaits de la nouvelle sc
pour Mesmer et se rendait à l'hôtel Billion exploiter avec lui les
malades
qui venaient réclamer un soulagement à des maux
ments, magnétisait un arbre situé au haut de la rue de Bondy où les
malades
, désireux de bénéficier du précieux fluide, s'att
érés... Il y a une salle matelassée et destinée primitive- ment aux
malades
tourmentés de ces convulsions, une salle nommée d
siste pas moins dès que le médecin peut, s'il le veut, abuser de sa
malade
. Les occa- sions renaissent tous lesjours, àtou
t soeurs; l'une de celles-ci est entrée en religion. Au couvent, la
malade
était gaie et assez causeuse; peut-être avait-ell
s fixes; huit jours après, période d'excitation pendant laquelle la
malade
cherche a fuir et, profitant un jour d'un manqu
tre il la Salpêtrière (service de M. Fluet) le 20 mars 1888. , La
malade
est une jeune fille de vingt ans, aux traits régu
un coup en chemise dans la cour en cherchant la porte de sortie. La
malade
étant au lit, nous constatons à la face plan- t
de quatre centi- mètres environ (fin. 22). Nous nous informons : la
malade
ne porte que des chaussons, elle a frotté un jo
, mais régulier, est à 52. La température est au-dessous de 37°. La
malade
ne répond que par monosyllabes, elle affirme ci
nt du mois de juin, nous recherchons les stigmates hystériques : là
malade
, qui, à aucun moment, n'a pris de bromure, a l'an
froid, semble diminuée à la douleur; pas de zones douloureuses; la
malade
voit les couleurs (violet, bleu, jaune, etc.),
on champ visuel parait rétréci des deux côtés, surtout à gauche. La
malade
dit n'avoir jamais eu d'attaques de nerfs autrefo
jouer dans le phénomène un rôle important, car si on interpelle la
malade
, les bras étant ainsi placés, ceux-ci retombent
on a dû faire une fois le curage du rec- z tum. Le 31 juillet, la
malade
recommence ses plaintes, elle prie qu'on lui pa
SERVATION DE MÉLANCOLIE CATALEPTIQUE. 69' ? Le.4 août, on note que la
malade
semble présenter des phases régu- lières; elle
mains. " Le 23, on provoque les attitudes horizontales des bras; la
malade
les modifie rapidement quand on lui parle. On p
fois se-balance comme les idiots. . II . 1 L'observation de cette
malade
présente plusieurs particularités inté- ressant
u moins par certains côtés, à ce que nous' avons observé chez notre
malade
, nous résumerons brièvement les traits principa
extase tragico-religieuse que révèlent les paroles et les actes des
malades
; puis la verbigération ou répétition de mots et d
sans aucun sens ou ne se suivant pas, mais prononcés comme si le
malade
faisait un discours; les gestes stéréotypés, les
etc... Si à cet exposé rapide nous comparons l'observation de notre
malade
, nous constaterons de nombreux points communs.
urraient peut- être trouver leur équivalent dans l'habitude qu'a la
malade
de tenir obstinément les yeux fermés, de se cac
ervice et de lui embrasser les mains. Enfin il n'y a pas chez notre
malade
de verbigé- ration ; elle marmotte souvent, il
tonie, il nous semble qu'on n'est pas en droit d'affirmer que notre
malade
soit une catatonique. Tout au plus pourrait-on la
s étroit avec un terrain hystérique. ' ; Cette existence chez les
malades
de ce genre du tempérament hysté- rique, qui re
et leur fréquence relative. Ces faits sont très évidents chez notre
malade
. - '¡ Dans sa période de stupeur la respiration
à étudier, ce sont les phénomènes calaleptoïdes présentés par notre
malade
. Nous avons déjà signalé chemin faisant plusieu
rôle dans ces atti- tudes, car sitôt qu'on fixait l'attention de la
malade
sur un point quel- conque, de quelque façon que
destiné à en compenser les effets. En appliquant à la fois à notre
malade
et à un sujet sain les mêmes 1. Binet et Féré,
er, la Grande Hystérie, 1885, p. 615. Fiv. 3. - Tracé obtenu sur la
malade
Ant. E... par le tambour à réaction placé sur la
d'investigation, voici ce que nous avons constaté'. Les bras de la
malade
sont étendus horizontalement, un tambour à réacti
deux sujets étant dans la même position. Sur le tracé obtenu sur la
malade
pendant 15 minutes (et dont la figure 5 reprodu
dant la deuxième minute, ' '. 'Rien de tout cehin'existe chez notre
malade
. La figure 29 nous montre sa respiration à l'ét
'expiration. Si l'on fait tenir horizon- talement les bras de celte
malade
pendant, plusieurs minutes, ces caractères de l
elle reste toujours \( ., i ., ? Fin. 5. - 'fla.ce obtenu sur la
malade
.\111..., E... p'¡l"le mjor..IJ'¡1C placé sur les
ffort chez le sujet sain. , Il y a plus; nous avons noté chez notre
malade
des rires subits, s explosifs; ces rires qui la
;- 7 r 4 c FiG. 29. Respiration (costale supérieure) de la
malade
Ant. E... à l'étal de repos pendant 27 secondes.
xamen de ces tracés que cet état catalep- toïde provoqué chez notre
malade
ne trahit pas chez elle d'effort appré- ciable
* Interne des hôpitaux. Fig. 31. - Exemple d'un lire isolé chez la
malade
.\nl. E..., les bras étemlus hOlizonlalcll1ont. (
t, par le même procédé opératoire, les fonctions sexuelles d'autres
malades
atteints d'impuissance sexuelle d'origine nerveus
82 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPËTRIËUE. soulever les bras du
malade
afin que la traction qui s'exerce sur la colonn
lons succinctement analyser les résultats obtenus. Ajoutons que nos
malades
étaient tous des tabétiques a, ères ; la plupart
squ'elle existe; elle se fait sentir dès les premières séances. Les
malades
disent qu'aussitôt après la séance la marche es
ures, puis, après huit ou dix séances, elle devient continue. Les
malades
se tiennent beaucoup plus facilement debout; ils
e des courses assez longues, ce qui a été très appréciable chez nos
malades
de la Salpêtrière, obligés de venir de loin pou
ce de trois mois ; toutefois, sous ce rapport, les affirmations des
malades
ne nous ont pas semblé moins catégoriques que s
ation d'engourdissement des pieds s'atténue ou disparaît; chez deux
malades
, des plaques d'anesthésie plantaire redevinrent s
ué à la disparition des douleurs fulgurantes. En résumé, tous les
malades
que nous avons traités ont été améliorés à des
à nouveau amener une amélioration des phénomènes. Chez aucun de nos
malades
, même chez les plus améliorés, au bont de trois
jeune fille de treize ans atteinte de maladie de Friedreich. Cette
malade
qui avait subi trente séances a été également p
mblement, qui avaient été consi- dérablement améliorés. Chez deux
malades
neurasthésiques et impuissants, les fonctions s
nsi que Motchou- kowsky lui-même l'avait remarqué. Par contre, un
malade
atteint de sclérose en plaques avec exagération
89) de revenir sur le traitement par la suspen- sion. Avec d'autres
malades
plus récemment améliorés, il a présenté à nouveau
eu plaques, myélite transverse, etc.) ont dû être écartées. Chez ces
malades
, la sus- pension doit être surveillée de très p
la suspension a donné des résultats très appréciables chez plusieurs
malades
atteints de paralysie agitante, en calmant les
sions dont nous avons surveillé l'applica- tion chez un total de 40
malades
. L'opération en elle-même est chose des plus si
'une petite courroie qui empêchera le collier de glisser lorsque le
malade
sera sus- pendu. Fin. 33. - Appareil do Sayre
llonger ou se raccourcir à volonté suivant la taille ou le poids du
malade
. Le jeu de cette courroie est très important. E
muscles du cou à la traction qu'ils vont sup- porter. Il engage le
malade
à ne pas faire de mouvements, souvent in- volon
à éviter les déplacements latéraux, les mouvements de torsion. Le
malade
a quitté le sol, de telle façon que la pointe des
à faire tolérer d'emblée deux minutes. 'de' suispeii'sioii ? t des
malades
pesant 60 1 70 kilogr., il n'en.est pas de même
qui ne doit pas être quand l'opération est bien faite. Il est des
malades
chez lesquels le désir de guérir - bien légitime
i évidemment est fort nuisible à l'obtention de bons Fic.. 35. - Le
malade
sllsprn'It'. 9U NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SAL
r, ni fatigue, sous peine d'être inefficacc. Aussi, alors que des
malades
de poids faible (60-70 kilogr.) pourront parfai
qui, quoique secondaires, ne manquent pas d'un certain intérêt. Le
malade
doit quitter son vête- ment de dessus de façon
paraplégie spasmodique dans un cas de sclérose en plaques. - Deux
malades
atteints de paralysie agitante, et qui y sont act
gé de 46 ans, peintre en bâti- ments, se porte bien, n'a jamais été
malade
, n'a jamais eu d'accidents saturnins. Deux oncl
ler dans la rue à la suite de ses attaques ou de ses vertiges. Ce
malade
est sujet à se faire des luxations en dehors des
rand pectoral gauche. On ne sent pas non plus de petit pectoral. Le
malade
ne sent pas de gêne dans les mouvements d'adduc
odlee ouvrit et draina ce kyste avec amélioration des symptômes. La
malade
, qui auparavant avait été plutôt mince (had bee
pécialement de la mâchoire inférieure, des mains et des pieds. La
malade
était issue d'une famille de goutteux et de rhuma
langue était très épaisse et large; vision bonne; toucher normal; la
malade
jouait encore de l'orgue aussi bien qu'auparava
al est celui d'une faiblesse marquée et en voie d'augmentation ; la
malade
marche en traînant les jambes comme une vieille
pieds qui ont l'apparence de pieds-plats, sur leurs bords quand la
malade
est debout, les chairs sous la pression rebrousse
itaires. - Père rhumatisant ; mère morte d'une maladie de coeur. La
malade
n'a pas connu ses grands parents paternels ni m
ès le premier jour, il l'a été assez fortement; puis il sembla à la
malade
qu'il tendait à se fermer cncore davantage les jo
davantage les jours sui- vants. Ilortense J... n'avait jamais vu de
malade
atteint de blépharospasme. Elle avait été hypno
ie et sa coxalgie hystériques. État actuel (27 novembre 1887). = La
malade
a toujours son aphonie, sa coxalgie hystérique
Champ visuel un pou rétréci (30-50); pas de dysclroma- lopsie. La
malade
présente la diathèse de contracture, caractérisée
en avant, mais sans arc de cercle bien net. De temps à autre, la
malade
qui est complètement aphone est prise d'une tou
quemment prise de sa toux rauque. Lorsqu'on examine la face de la
malade
à l'état de veille, on remarque que l'ceil gauc
le es- saye d'ouvrir l'oeil. Celui-ci reste encore fermé lorsque la
malade
est couchée sur le dos et que la tète repose su
a paupière supérieure de cet oeil, et que l'on ferme l'oeil droit, la
malade
ne voit rien. L'usage du prisme et des images c
armoiement, sans qu'il y ait de sensation douloureuse perçue par la
malade
. Autour de l'oeil gauche il y a une zone d'anes
zone ' périorbitaire d'environ deux centimètres. L'aphonie de la
malade
persiste toujours. Depuis son entrée à la Salpè-
le 27 novembre 1887, on commence il traiter le blépharospasme de la
malade
par suggestion, en même temps qu'on continue à tr
temps qu'on continue à traiter son aphonie par le môme moyen. La
malade
étant hypnotisée par pression sur les globes ocul
aître l'amaurose par le même procédé, en fermant l'oeil droit de la
malade
et en lui suggé- qu'elle peut voir avec l'oeil
à neuf heures et demi du matin : on réussit ainsi à faire parler la
malade
à haute voix, -il lui faire ouvrir l'oeil gauch
à faire disparaître l'amaurose de cet oeil. Après la suggestion, la
malade
voit donc avec son oeil gauche; néanmoins, l'ac
S. 11 Il; bien faible. On prend immédiatement le champ visuel de la
malade
, celle-ci étant toujours en somnambulisme, et l
ne se ferme que le soir neuf heures et demie, heure il laquelle la
malade
s'endort. Le 12 décembre, il neuf heures et dem
tive leur sensibilité. Ce jour-là, à six heures et quarl du soir, la
malade
a une attaque d'hystérie qui dure environ une d
quatre ou cinq heures et cet oeil reste ouvert jus- qu'à ce que la
malade
s'endorme le soir, de même qu'elle peut parler à
haute voix jusqu'à ce moment. On remarque que l'hypnotisme de la
malade
s'est pour ainsi dire perfec- tionné : elle pré
tenir les pau- pières relevées, elles retombent d'elles-mêmes cl la
malade
reliasse dans la phase léthargique. Quelques
reliasse dans la phase léthargique. Quelques jours plus tard, la
malade
présente la phase cataleptique bien nette : lor
e ses paupières, celles-ci- ne retombent plus d'elles- mêmes, et la
malade
reste dans toutes les attitudes qu'on lui imprime
s, elle repasse dans la phase léthargique. On remarque aussi que la
malade
accepte de plus en plus facilement les suggesti
gique : il suffit alors de répéter plusieurs fois à l'oreille de la
malade
que, dès qu'elle sera réveillée, elle pourra pa
. Dans la dernière quinzaine du mois de décembre 1887, l'état de la
malade
est toujours sensiblement le même. Tous les mat
jamais pouvoir rendre par suggestion la sensibilité à cet oeil. La
malade
parle alors à haute voix et son oeil gauche res
du soir. Mais l'amaurose de l'oeil gauche reparaît plus tôt, et la
malade
cesse de voir avec cet oeil vers six heures et
ux fois par semaine en moyenne, vers cinq ou six heures du soir, la
malade
a une attaque convulsive : alors, immédiatement a
anesthésie et de l'analgésie à la surface du tégument externe de la
malade
: elles sont complètes dans tout le segment supér
, à neuf heures et demie du matin, comme d'habitude, on enlève à la
malade
, par suggestion en somnambulisme, son aphonie, so
s pupilles des deux yeux réagissent normalement. , Ce même jour, la
malade
a une attaque à cinq heures du soir : après l'a
, l'aphonie elle blépharospasme ont reparu. Le 27 décembre 1887, la
malade
a une attaque convulsive à six heures du soir a
à leur niveau provoquent une douleur assez intense et font crier la
malade
; l'articulation du poignet est également douloure
constate un changement dans l'état de la sensibilité cutanée de la
malade
: il y a toujours hémianesthésie et hémianalgésic
bras et les doigts forte- ment fléchis dans la paume de la main. La
malade
étant hypnotisée, on peut lui enlever ces contr
phases léthargique et cataleptique du grand hypnotisme; lorsque la
malade
est dans l'une de ces dernières phases et que l
anvier 1888, on remarque que l'étal de la sensibilité cutanée de la
malade
s'est encore une fois modifié : il est resté le
oignet. Pendant tout le cours du mois de janvier 1888, l'état de la
malade
reste sensiblement le même : il y a persistance
me et l'aphonie ne se reproduisent pas le môme jour (à moins que la
malade
n'ait une attaque), et ne reparaissent que le l
il se reproduisait tous les soirs. Enfin, le 10 février, lorsque la
malade
s'est réveillée, elle put ouvrir Son oeil gauche
demain au réveil. Le 8 février, à la suite d'un refroidissement, la
malade
fut atteinte d'une légère angine catarrhale, qu
subi aucune modification, non plus que l'état de la sensibilité. La
malade
a toujours en moyenne une attaque convulsive par
et revenaient sous forme d'attaques. On peut dire néanmoins que la
malade
n'en a jamais été complètement indemne, car jus
2, 43). Le goût,'l'ouïe et l'odorat sont normaux. Le 11 décembre la
malade
demande son exeal. Persistance du même état. Ce
ons nous borner à l'étude du seul blépharospasme présenté par notre
malade
. Cet accident n'est pas rare dans l'hystérie. D
nte la photophobie peut exister, ce qui n'avait pas lieu chez notre
malade
. De plus la contracture de l'orbiculaire s'accomp
ns de blépharospasme hystérique; c'est un phéno- mène sur lequel le
malade
lui-même ne tarde pas à attirer l'attention. Ma
'existence de la névrose. Cette omission involontaire de la part du
malade
de l'existence des troubles sensitifs tient à p
mise en oeuvre. Le 29 novembre z nous avons opéré sur une première
malade
, la nommée CI..., atteinte d'hystéro-épilepsie,
novembre-décembre 1880; janvier-février, juillct-aoùt, 1887. 3. La
malade
étant hémianu5tliésiquc droite, nous expérimenton
cartées, on constate que l'oeil est frappé d'amaurose complète ; la
malade
ne peut même plus distinguer avec cet oeil la lum
aux. Ces constatations faites à l'état de veille, nous remettons la
malade
en somnambulisme et nous lui suggérons qu'elle
ibilité normale. Nous avons répété la même expérience sur une autre
malade
, Louise Rich..., atteinte elle aussi d'hystéro-
entant également les phénomènes du grand hypnotisme ; comme cette
malade
est hémianesthésique du côté gauche, nous avons d
points semblable à celui qui s'était développé spontanément chez la
malade
hystérique qui l'ait l'objet de notre observati
mé ce fait pour les muscles des paupières : lorsqu'on suggère a une
malade
, qui est en somnambulisme, l'idée de ne pouvoir o
ne peut être faite par la suggestion, car on ne peut inculquer a la
malade
que le fait de ne pouvoir owrir focs); c'est tell
ore sur l'importance de ce signe, que si le médecin consulté par la
malade
de l'observation II en avait connu la valeur, i
appareil très compliqué pour effectuer le changement des draps, la
malade
restant au lit en permanence. On lui applique a
que le tégument cutané. Au bout de vingl mois (septembre. 1883), la
malade
restant toujours couchée, on s'aperçoit que la
nt se fatiguer beaucoup, on y applique également un appareil que la
malade
a porté dix-huit mois. .En décembre 1887, vive
n décembre 1887, vive rougcur des yeux survenant subitement, dit la
malade
, dans l'espace d'une heure. Violentes douleurs
s'elitr'ouvrir et garde encore un peu de son acuité visuelle. La
malade
s'est aperçue tlès le premier jour que les fricti
es douleurs provoquées dans le domaine des 'nerfs sectionnés, et la
malade
est admise le 5 juin il la 8alpclriérc. · J.
tion coxo-fémorale gauche. L'oeil gauche est complètement fermé; la
malade
peut toutefois faire mouvoir un peu sa paupière
obstacle actif. La vision est complètement abolie de ce côté. La
malade
porte des lunettes à verres fumés, car il existe
marqués au niveau de l'oeil gauche. A son entrée à l'hôpital, la
malade
est soumise à l'usage quotidien des douches, de
amendement rapide et progressif. Aujourd'hui, 15 décembre 1888, la
malade
qui depuis sept ans était contractnréc au point
de l'orhiculaire de l'oeil gauche reste toujours très accentué, la
malade
ne peut ouvrir l'oeil. L'hylereslhésic de la zo
'être signalée, parce qu'il s'agit d'une anomalie peu fréquente. Le
malade
qui en est l'objet présente d'ailleurs quelques
consanguinité. Les parents de B... ont eu G enfants. L'aîné est le
malade
qui nous occupe. Le second, âgé de 31 ans, céliba
s, et c'est à ce moment qu'il eut quelques attaques convulsives. Le
malade
était alors âgé de 16 mois. Précoce au point de v
t alors âgé de 16 mois. Précoce au point de vue intellectuel, notre
malade
connaissait ses lettres à 18 mois; il deux ans, i
de la maladie. - Les premiers accès convulsifs observés chez notre
malade
remontent à la première dentition, à l'âge de 15-
rfaite qu'avant l'accès. A trois ans, il la suite d'une frayeur, le
malade
a un nouvel accès. Il poussa un cri «maman, mam
angue, pas de miction. L'accès dure ainsi une ou deux minutes et le
malade
reprend connaissance; la raideur disparaît; il su
suivent, la santé fut parfaite; alors survient un nouvel accès. Le
malade
pousse un cri et tombe à lerre. Tous les membres
nt l'accès. Après quelques secondes tout rentre dans l'ordre, et le
malade
recouvre immédiatement son intelli- gence. Ju
telligence esl troublée, la sensibilité obtuse. Pendant 12 jours le
malade
a le délire, il déraisonne complètement, ne rec
ependant, peu à peu l'intelligence revient, l'appétit reparaît etle
malade
recouvre la santé. Les accès ne reparurent plus
; l'intelli- gence cependant est toujours très nette, et ce jour le
malade
n'a pris comme traitement que, de temps à autre
ris tous les jours de G à 7 grammes de bromure. Etat actuel. - Le
malade
entre le 14 juin 1888 à l'hospice. Le facies ex
et l'urètre, l'évacuation de l'urine et du sperme se fail bien, le
malade
a des éjaculations nocturnes et involontaires.
odromes. La veille ou l'avant-veille de ses crises, le caractère du
malade
change brusquement, il devient agacé, maussade
réables. ]86 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÈTRIÈRE. Accès. - Le
malade
pousse un cri et tombe à terre. Les yeux se ferme
l y a écoulement de sperme. L'accès dure sept à huit minutes, et le
malade
se relève ; il accuse un vio- lent mal de tête
et ses idées restent confuses. 15 juin. Pendant toute la journée le
malade
rit sans cause et à chaque instant. 10 juin.
cès et un vertige. 19 juin. Un accès et un vertige. 23 juin. - Le
malade
, dont l'intelligence élail restée obtuse à la sui
septembre. 6 septembre. -Accès pendant la nuit. A son réveil, le
malade
commence à déraisonner, il se figure issu d'une
déjà vus antérieurement en rêve à la suite d'accès. Aujourd'hui le
malade
paraît ne pas être certain de ce qu'il avance ;
nt la nuit, mais est beaucoup moins surexcité. 16 septembre. - Le
malade
est revenu il son état normal. j, 20, 21, 24 se
ut à fait « toqué ». 18 octobre. Le délire a cessé complètement, le
malade
est rentré dans son état normal. 6 novembre.
de la verge, qui constitue l'anomalie la plus intéressante chez ce
malade
, est une anomalie qui paraît exceptionnelle. Dema
qui figurent dans les articles les plus récents sur la question. Le
malade
de Godard était monorchide, celui de Verneuil a
n hypospadias, celui de Guerlain avait une verge très petite. Notre
malade
est microrchide. Cette anomalie ne paraît pas exi
A suivre). PIERRE Marie. FIG, 47. ' .lcromégalie (Brigidi). LES
MALADES
DANS L'ART1 On comprend qu'il n'est pas nécessa
térieur d'une salle d'hôpital au moment où l'on donne les soins aux
malades
. La reproduction au trait que nous en donnons n
un détail curieux. Une miniature du siècle nous montre nne salle de
malades
à l'Hôtel-Dieu. Elle provient d'un manuscrit su
mporel et au spirituel2. 1. Extrait du livre : Les Difformes et les
malades
dans l'art, par J. M. Charcot (de l'Ins- titut)
Tabdeo 01 BAIITIIOLO. yECltO&NIE6 ET BAIE. .EI>ITEC" S LES
MALADES
DANS L'ART. 147 Cette peinture a surtout un int
. 147 Cette peinture a surtout un intérêt historique. On y voit les
malades
couchés à deux dans un lit ? recouverts jusqu'a
es de miséricorde, le segment, consacré aux soins prodi- , gués aux
malades
, regros curare, est un morceau exquis, d'ailleurs
rs bien connu (Fig. 48). Les deux extrémités sont occupées par deux
malade
? < couchés dans leur lit. Celui de gauche e
rouve dans la fresque de Taddeo di Bartholo, signalée plus haut. Le
malade
de l'angle de droite appartient à une autre cat
une autre catégorie. Egalement dans son lit,1 comme doit être tout
malade
au moment de la visite, il est assis plus franc
de point d'appui pour le soulien du membre tout entier, en même LES
MALADES
UAPi5 L'ali'l'. 119 temps que par la pression d
t les assistants se manifeste par des gestes quelque peu outrés, la
malade
est représentée dans une attitude affaissée ple
eine de vérité. Nous citerons seulement pour mémoire les figures de
malades
de Pesello (Francesco) dit il Pesellino,-dans u
ant saint Côme et saint Damien s'aidant fraternellement à panser un
malade
; de Ricci de Lorenzo dans un tableau aux Office
me et saint Damien enlevant une jambe gangrenée et toute noire à un
malade
; de Andréa Pisano dans un losange du Campanile
ée du Louvre, la Maladie, etc.. Nous ferons, remarquer, à propos de
malades
alités, que les patients étaient couchés complè
onde la plaie. Sur la droite, un élève prépare une compresse. LES
MALADES
DANS L'ART. 151 C'est ici que nous devons citer
ntérieur dont les détails d'ameublement ont été souvent relevés. La
malade
, renversée dans son fauteuil dans une pose lang
lus naturel que le geste du médecin, si ce n'est l'expression de la
malade
et le regard interro- gateur qu'elle lève sur l
er le person- nage sévère et morose du médecin aux jeunes et jolies
malades
. Dans la Malade d'amour, du musée de la Haye, u
e sévère et morose du médecin aux jeunes et jolies malades. Dans la
Malade
d'amour, du musée de la Haye, une jeune femme a
s montre un médecin également l occupé à tâter le pouls d'une jolie
malade
est la Femme malade, de la collection Van der S
également l occupé à tâter le pouls d'une jolie malade est la Femme
malade
, de la collection Van der Sloop, à Amsterdam. L
n geste très naturel est en même temps plein de déférence. La jeune
malade
est assise, la tête enveloppée d'un foulard bla
train de lièvre; mais elle sou- rit, et si elle ne raille, la jolie
malade
, son mal ne doit pas être bien sérieux. Dans
le- ment en scène un médecin. Il est intitulé la Consultation. La
malade
est au lit, près d'elle le médecin est assis, ten
ttention est dirigée sur une femme qui arrive tenant un broc .. LES
MALADES
DANS L'ART. 153 d'une main'et un verre plein de
core de Jan Steen nn tableau du musée d'Amsterdam intitulé la Femme
malade
. Deux ligures coupées il mi-corps forment toute
e résultat du remède. C'est d'un cordial que paraît avoir besoin la
malade
, dont les traits sont bien languissants et qui,
, le peintre des élégances néerlandaises, a mis en scène les jolies
malades
vêtues de Satin et de velours. La Con- wltation
urs fois bien observée, regarde l'urinai qu'il élève en l'air. La
malade
de Van der Neer au môme musée est également pâmée
ppliqué au niveau du coude, nous révèle la cause de la pamoison. La
malade
vient d'être saignée et le sang remplit encore
périodes la peau devient sèche, cassante et squa- meuse '. Ce même
malade
présente, en outre, une arthropathie d'un doigt
fants nés de ce mariage quatre sont morts, le seul survivant est le
malade
qui nous occupe ; tous ont eu des convulsions dan
ions de percepteur. Pas de syphilis dans les antécédents. Examen du
malade
. - C'est un individu d'apparence robuste ; tail
n léger tremblement, cependant la prononciation est peu altérée, le
malade
ne bredouille pas. Ce qui frappe dans sa conver
gent pas, la maladie paraît rester stationnaire. 1,t mai 1887. Le
malade
a du délire mélancolique et est triste, anxieux,
paraît surtout le préoccuper, il se plaint continuellement « il est
malade
de par- tout ». Le malade s'exprime difficileme
er, il se plaint continuellement « il est malade de par- tout ». Le
malade
s'exprime difficilement ; la parole est hésitante
t ; la parole est hésitante, traînante tremblante. 25 octobre. Le
malade
s'affaiblit, il se plaint de fatigue au moindre e
A SALPÊTRIÈRE. 9 juillet 1888. La parole est devenue impossible, le
malade
ne peut pro- noncer un seul mot, il fait entend
dante sous forme d'écailles blanches transparentes. Pour peu que le
malade
s'agite, sa respiration de- vient haletante et
la pas- sion n'y réveille aucune douleur. 23 avril. Le faciès du
malade
exprime l'hébétude, il paraît indifférent il to
sustentation, et avance cependant avec lenteur et hésitation. Noire
malade
a une asymétrie faciale assez prononcée ; le côté
tout sur les bords. Ce tremblement augmente encore lorsqu'on dit au
malade
de projeter l'organe hors des arcades dentaires
urs, le tremblement est peu accusé lorsqu'on fait tendre le bras du
malade
et qu'on lui fait écarter les doigts, cependant i
olontaires qui avaient cessé pendant quelque temps reparaissent; le
malade
souille ses vêtements et son lit sans en avoir
ire lorsqu'on lui parle de ses enfants. ' Vu l'état mental de notre
malade
, l'examen de la sensibilité est presque impossi
La respiration est normale. Le pouls a Ci pulsations par minute. Le
malade
mange avec un appétit poussé quelquefois jusqu'à
ovoqués sont possibles et n'éveillent aucune douleur. 4- juin. Le
malade
maigrit. Poids G3 kg. 500. L'appétit est cepend
la maladie de Mme II... paraît remonter il un an. A celte époque la
malade
dit avoir ressenti de violents maux de tête qui o
est traînante et tremblotante d'une manière carac- téristique ; la
malade
s'exprime difficilement. La langue est tremblot
'action de la lumière. Pas d'idées de grandeur ou de satisfaction; la
malade
est dans un état de tristesse assez marquée san
ssez marquée sans délire ni hallucination. Depuis trois semaines la
malade
s'est aperçue qu'elle avait au niveau des mains
ure du dos de la main a gardé sa cou- leur normale très bistrée (la
malade
est femme de ménage), ainsi que le reste des do
le. Les mouvements de déglutition se font assez réguliè- rement. Ce
malade
devait être soumis il un examen plus minutieux, m
ents du corps; elle est la cause de cette immobilité impassible des
malades
, de la lenteur de leurs mouvements, de leur all
extension prédominant dans les membres, sur la flexion, imprime aux
malades
un aspect très différent et capable d'induire en
M. P. Richer a publié ici même 3 plusieurs dessins-représentant ce
malade
dans la station debout et pendant la marche. Il
ladie de Parkinson peut imprimer aux individus qu'elle frappe. La
malade
dont nous allons rapporter l'observation appartie
eur. Les enfants de ces oncles jouissent d'une santé par- faite. La
malade
n'a pas connu ses grands-parents.C< patent Pèr
alysée pendant 10 ans, elle bavait et bredouillait en parlant. La
malade
a eu un frère qui est mort à 33 ans à la suite d'
émotions violentes, aux transes par lesquelles elle passait, que la
malade
attribue ce qu'elle appelle sa paralysie. Histo
le sa paralysie. Histoire de la maladie. Il y a deux ans environ la
malade
commença à éprouver une sorte « d'énervement »
une certaine amélioration. Après chaque séance, le bras et la jambe
malades
étaient moins engourdis, plus souples; mais la
ut, l'attitude de la 168 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE.
malade
est la suivante (pi. XXVIII, XXIX) : la tête est
Ce facics associé au redressement de la tête el du tronc donne à la
malade
un air de majesté très singulier. ' Pendant l
nfé- rieur est maintenu en extension par la rigidité musculaire, la
malade
avance en balançant ses hanches et décrivant à
lité est intacte à lous les modes d'exploration. ' ' Par contre, la
malade
se plaint avec insistance d'une certaine lourdeur
n l'antépul- sion et les autres symptômes subjectifs accusés par la
malade
, sont autant de signes qui ne laissent aucune p
cas de paralysie agitante dans lequel il exis- tait, comme chez la
malade
dont nous venons de rapporter l'histoire, un re
Il Les phénomènes constatés, particulièrement chez notre première
malade
d'une part, les expériences concordantes faites c
une véritable révélation. Nous avions alors dans le service deux
malades
atteints de ce spasme qu'il nous était loisible
intéressait. Cela était d'autant plus regrettable, à priori, que le
malade
était, au moins d'une façon intermittente, atte
sthésie s'était nettement superposée au spasme. L'examen 'du second
malade
(Obs. IV), le nommé Lelog..., devait nous donne
t, nous avons été assez heureux pour retrouver les clichés de cette
malade
que la planche XXX représente sous ses divers asp
épilepsic. L'aspect de la physionomie (pl. XXX) est normal quand la
malade
porte un bandeau maintcuant sur l'ocil droit un
mpression du globe oculaire pratiquée par une autre personne que la
malade
n'amène pas la cessation du spasme : la jeune fil
fille elle-même met son bandeau, et tout rentre dans l'ordre. La
malade
entre à la Salpêtrière dans le service de M. Char
et, le 22, les attaques coïncident avec les règles. Le 1` avril, la
malade
fut placée sur le tabouret isolant d'une machine
able de la face. Cet élat syncopal se dissipe spontanément, et la
malade
se trouve dans le même état qu'avant. Pendant l
vert. A la suite de la disparition du spasme de l'orbi- culaire, la
malade
a été prise de diplopie. A ce sujet, M. le D' Par
de jours. Aujourd'hui 29 juillet, les attaques sont plus fortes. La
malade
fait de grands mouvcmenls pendant une minute à
pendant une minute à une minute et demie. Entre chaque attaque, la
malade
reprend connaissance. La compression de l'ovaire
mérite-t-elle pas d'être rappro- chée de celle observée chez notre
malade
Lelog... ? Il est vrai qu'il est dit dans l'obs
contracture très visible surtout au moment des efforts faits par le
malade
pour tirer au dehors la langue contracturée. Or,
ne d'insertion des fibres du peaucier. Chez Leiog..., comme chez la
malade
de M. P. Richer, l'anesthésie et le spasme se s
du côté gauche, absolument analogue il celui d'Alex... Comme cette
malade
,Clés... appuie fortement sur son oeil pour rompre
spasme. Il existe un sen- timent de tension nettement accusé par la
malade
dans la région frontale gauche. L'examen minu
rielle ». Pour terminer ce qui a trait Clés...,. nous dirons que la
malade
, grande hypnotique, est immédiatement mise en s
'at- taques de même nature, la langue n'est pas mordue; on sonde la
malade
toutes les quatre heures. Pendant toute celte p
e déterminer une attaque complète (ordinai- rement présentée par la
malade
) par la pression des deux zones hystérogénes ha
ous de l'omoplate gauches. Le lundi 18 juin, à 4 heures du soir, la
malade
semblant moins absorbée, nous déterminons une a
ure droite qui est fermée activement et légèrement abaissée, car la
malade
ne fume pas la pipe de ce côté. L'exploration m
toucher. Le 20 juin, M. Charcot s'exprimait ainsi en présentant la
malade
à sa Policlinique 1 : « Nous allons ordonner à
sentant la malade à sa Policlinique 1 : « Nous allons ordonner à la
malade
de tirer la langue. Vous la voyez ouvrir la bou
het dont la concavité regarde à gauche. » Les jours qui suivent, la
malade
va au traitement électrique et l'hémi- plégie d
pières et le peaucier qui est nettement contracture (l'aspect de la
malade
esl identiyuc à celui d'Alex... que représente la
ntracturée dans la même situation. Une séance de suggestion chez la
malade
qui est facilement hypnotisable suffit pour enl
racture de la langue est permanente. 1. M. Charcot a présente cette
malade
à sa Policlinique du 2G juin 1888. 1`n ? Leçons d
RIÈRE. Le 20 décembre, nouvelle attaque : au sortir de celle-ci, la
malade
est toute étonnée de mouvoir sa langue qui étai
ôte est habituellement le siège. Le goût est complètement aboli; la
malade
, avons-nous dit, a toujours présenté ces dernie
t en dehors. La langue est très légèrement déviée à gauche, mais le
malade
éprouve une grande difficulté à la tirer hors d
bords en sont fortement relevés; elle a la forme d'un bateau et le
malade
ne peut ni la mettre à plat, ni encore la mettr
e à gauche. La langue est insensible dans sa totalité, alors que le
malade
est seule- ment hémianesthésique à gauche. Tout
gauche, côté de l'hémianesthésie; le goût est totalement aboli. Le
malade
n'a jamais eu de crises nerveuses. III Aux pr
it du côté opposé au spasme, normalement anesthésique chez les deux
malades
, un transfert de la sensibilité dans des limite
sthésique) il s'est fait un léger transfert de la sensibilité. La
malade
, d'habitude très facilement hypnotisable, n'est e
en avant du pavillon de l'oreille qui est sensible (fin. 58). La
malade
qui est facilement hypnolisable est plongée dans
dans les cas de blépharospasme hystérique, à commencer par notre
malade
de l'observation II, quand on n'a pas cru devoir
u'il ne reste plus rien à glaner dans son champ d'opérations. Noire
malade
n'avait jamais eu de crises, et mal- heureuseme
plus grand honneur de la pathologie et pour le plus grand bien des
malades
. Gilles DE la TOURETTE, Clii-f de clinique de
saud et Marie sur le spasme losso-labiédes hystériques, quechezces
malades
la langue est assez souvent le siège de contractu
musculature linguale chez les hystériques. Chez plusieurs de mes
malades
, susceptibles d'être hypnotisées, je les ai repro
ir la langue se contracturer lorsqu'on ordonne simul- tanément à la
malade
de la tirer hors de la bouche. Mais, comme je l
e chez les hystériques, je fus surpris, en ordonnant à l'une de mes
malades
de tirer la langue au dehors, de voir celle-ci se
même plus. Mes expériences ont plus particulièrement porté sur deux
malades
dont je vais résumer rapidement l'histoire path
et passagères des extrémités supérieures et inférieures gauches. La
malade
est facilement hypnotisable. NOUVELLE ICONOGRAP
es phénomènes disparaissent d'eux-mêmes. Pendant la contracture, la
malade
ne peut pas spontanément rentrer la langue dans
né ces phénomènes, j'ai essayé avec succès de produire chez la même
malade
la contracture de la langue par excitation direct
, mais à un degré encore plus accentué, si possible, chez une autre
malade
. ZM NOUVELLE [ICONOGRAPHIE DE LA SalL1'L'l'IIIL
guliers d'hystéro-épilepsie ; facilement hypnotisable. Chez cette
malade
on peut déterminer des contractures de la langue
je l'ai dit, la diathèse de contracture est si accentuée chez cette
malade
qu'elle ne peut tenir son bras horizontalement pe
es contractures du bras et de la langue s'associent donc chez cette
malade
. Me réservant d'insister ultérieurement sur ces
voir, en 1882, avec mon maître, M. le professeur Charcot, une jeune
malade
atteinte de contracture hystérique du membre in
a contracture du membre inférieur persiste, il est impossible il la
malade
de s'asseoir : elle mange debout et marche sur le
udo-contractures. Elles sont dues à l'appréhension qu'éprouvent les
malades
à la suite des tentatives de redressement ou de
pas d'épileptiques, d'aliénés, de nerveux dans ses ascendants. Le
malade
est le troisième d'une famille nombreuse; la mère
e. Pas de mauvais instincts. Intelligence affaiblie depuis 1878. Le
malade
figure à propos de ces accès procursifs dans le
, f, XIII, 1" 3U. SUR UN CAS D'ÉPILEPSIE. 215 C'est en 188 que le
malade
paraît avoir ressenti pour la première fois une
lantaire duquel s'est développé récemment un durillon (fig. 61). Le
malade
ressent un chatouillement qui, partant de ce po
i se géné- ralise mais reste toujours plus accentuée de ce côté. Le
malade
réussit quel- quefois à arrêter l'accès en fléc
. En février 1887, le service passe aux soins de M. Féré. Etat du
malade
à cette époque. - Poids : 53 kilogr. 500. Côté ga
ré. Physionomie un peu hébétée, parole légèrement bredouillée. Le
malade
a encore des vertiges procursifs et des accès ave
r dans le membre inférieur du même côté. Il arrive parfois que le
malade
ne perd pas connaissance. S'il est debout par e
Fie. 01. 916 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA 5.1LP1;'l'1t1È111. Le
malade
reste souvent debout cependant, le membre inférie
debout cependant, le membre inférieur gauche dans la rectitude. Le
malade
entend tout ce que l'on dit : il peut même par-
exion du gros orteil ou la compres- sion du nerf sous-orbitaire. Le
malade
, lorsqu'il ne perd pas connaissance, porte lui-
le immédiatement dans le nombre des accès et vertiges, seulement le
malade
peut au bout de quelque temps mar- cher pieds n
s durillons sont à peu près guéris, celui de droite tout à fait. Le
malade
a cependant encore des secousses, il montre les d
e recrudescence des accès et vertiges en août et septembre 1887. Le
malade
guéri de ses durillons avait cessé momentanément
juré : le jet d'urine est alors très fort. Depuis celte époque, le
malade
a changé de caractère; il est devenu que- relle
a changé de caractère; il est devenu que- relleur, se bat avec les
malades
et les infirmiers. Amélioration néanmoins : ses
nés il celle époque; on note seulement le fait suivant : souvent le
malade
au milieu du repos se lève, sort vivement dans
accès et 210 ver- tiges en 1887. SUR UN CAS D'ÉPILEPSIE. 217 Le
malade
engraisse, il se sert toujours de ses chaussures
ures spéciales. Les vertiges procursifs ne sont plus notés, mais le
malade
devient de plus en plus méchant et querelleur.
querelleur. Plusieurs fois enfermé à la Sùreté. En février 1889, le
malade
a abandonné l'usage de ses chaussures, il ne re
la place des an- ciens durillons. L'état général est excellent, le
malade
engraisse, et le 23 avril 1889 il pesait 66 kil
r. 500 déplus qu'en février 188 7. 9 mai 1889, depuis cinq jours le
malade
ressent de nouveau une aura par- tant du pied g
acine de l'orteil, on constate du gonflement et de la rougeur. Le
malade
ne peut appuyer la plante du pied sur le sol en m
n provoque une vive douleur, et la trépidation reparaît. Parfois le
malade
tombe, tandis que les mouvements oscillatoires
n pressant le nerf sous-orbitaire. Pas de perte de connaissance. Le
malade
continue parfois à parler d'une voix sac- cadée
ation manifeste. Incision dorsale et plantaire sans chloroforme. Le
malade
pousse un cri au moment de l'incision, qui donne
es secousses deviennent de plus en plus rares. Le 29 mai 1889, le
malade
peut se lever et marcher sur la plante du pied
'l'111ERE. Actuellement (28 juin 1889, poids : 63 kilogr. 500), le
malade
est com- plètement guéri de son phlegmon du pie
rvenues si, à cette époque, ou auparavant, les os n'avaient pas été
malades
au point de perdre leur résistance naturelle. P
ibia ni le pied ne sont plus longs que normale- ment. AUTOPSIE DU
MALADE
DE L'OBSERVATION XI ('1'1 ès résumée) ' 1 (Fn
nsmis les anciens auteurs, particu- lièrement en ce qui regarde les
malades
du système nerveux, ne sont pas toujours facile
uire à l'Hôtel-Dieu où elle a une soeur religieuse. « A peine notre
malade
y est-elle que, sans perdre de lemps, M. Seron,
it encore. M. Seron est si convaincu qu'ils ne font que fatiguer la
malade
en pure perte qu'il les fait tous cesser, et co
ure perte qu'il les fait tous cesser, et comme on ne garde point de
malades
incurables dans cette maison, le G janvier 1731
s de sa main. Sa charitable maîtresse l'embrasse, la soulève, et la
malade
se soutenant un peu sur sa jambe droite, se ser
nieuse à se procurer les soulagements nécessaires et la piété de la
malade
encore plus active que la nature, et qui la porto
es sa maîtresse, pour laquelle elle a une profonde affection, tombe
malade
. La voici doublement désespérée, incapable qu'e
ment, on la retire de dessus le tombeau pour faire placé à d'autres
malades
: on l'arrache malgré elle de cet autel déposi-
'elle avoit avant sa maladie. » Les médecins qui avaient déclaré la
malade
incurable quelques jours auparavant encore « ne
le : elle court depuis le matin jusqu'au soir pour visiter tous les
malades
qu'elle peut connaître, et qu'elle tâche de sou
drons pas sur les antécédents héréditaires et pa- thologiques de la
malade
, fille d'exilés par fanatisme religieux, fana-
evoir quand on y enfonçoit des épingles ». Là langue est prise ; la
malade
n'est pas muette au vrai sens du mot, elle peut
LLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPls1'RIRE. telle et à très bref délai. La
malade
ne reprend .même pas connais- sance, car dans t
ement passé au lit à la suite de l'ictus apo- plectique, lorsque la
malade
commence à se lever, déjà la dégéné- rescence d
onction de cette dégénérescence. C'est à cette raideur même que les
malades
, doivent de trouver un point d'appui, indispensab
croit-on pas en présence de l'observation de M.-A. Couronneau. « La
malade
, dit le célèbre médecin anglais, traîne après e
miplégie organique. - Carré de Montgeron nous apprend encore que la
malade
« obligée de rester sans cesse dans un lit ou d
faible vitalité des tissus comprimés. ' ' Du côté de la face, notre
malade
présentait encore des phénomènes du plus haut i
résulte de la déviation des commissures peut s'exagérer lorsque le
malade
s'efforce de mouvoir sa langue à demi paralysée
agement. C'est alors que sa maîtresse qu'elle chérit vient à tomber
malade
. Désespérée d'être elle-même un embarras dans c
6 252 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA Salpêtrière. Il étudiait quatre
malades
. « Dans deux de ces cas, dit-il, il s'agit d'un
savoir qu'elle peut atteindre d'assez fortes proportions; chez deux
malades
, il y avait comme différence entre le plus gran
, il y avait comme différence entre le plus grand périmètre du bras
malade
et celui du bras sain, trois centimètres, et ch
s malade et celui du bras sain, trois centimètres, et chez un autre
malade
il y avait entre les deux mains une différence
cette atrophie peut se développer avec une grande rapidité. Chez un
malade
elle était déjà appréciable tout au plus quinze
rapportait à la Société médicale des hôpitaux l'histoire d'un jeune
malade
de treize ans atteint de mono- plégie brachiale
sifi- cation. Notre intention est de publier les observations des
malades
qui ont servi aux leçons de notre éminent maîtr
termittent. ÉTUDE DES TROUBLES TROPHIQUES DANS L'HYSTÉRIE. 2 ? Le
malade
après un assez long séjour à 131eêtre est entré d
temps en temps par l'arc de cercle. 3° Attitudes passionnelles, le
malade
se redresse et s'asseoit sur son lit ou se met à
it par les grands mouvements et ainsi de suite. Etat mental. - Le
malade
est parfois triste, chagrin, maussade, querel-
grande chaîne de montre en simili-or, etc. Atrophie .musculaire. Le
malade
ne peut dire quand a commencé celle atrophie. M
la main, prenant d'emblée tous les muscles, elle gagna le bras; le
malade
a nettement remarqué qu'elle était précédée au br
s mouvements fibrillaires se retrouvent sur tout le bras gauche. Le
malade
qui les a parfai- tement constatés dit qu'ils o
t et reparut à diverses repri- ses. Il se montre surtout lorsque la
malade
essaye de s'appuyer pour marcher sur lajambegau
sion, le talon ne pouvant toucher le sol. Vers la fin de 1888, la
malade
a perdu subitement connaissance pendant plusieu
it, surtout pen- dant les froids, lorsque, au mois de mars 1889, la
malade
s'est éveillée un matin avec le bras droit cont
s huit il dix jours. Par- fois même, sous l'influence du spasme, la
malade
se mord légèrement la langue et les lèvres du c
centimètres com- parativement avec le membre inférieur droit. La
malade
étant endormie à l'aide du chloroforme, la cont
- État de la nutrition générale suffisant; dort peu; cauchemars. La
malade
dit avoir beaucoup perdu la mémoire depuis six
nt ce que nous voyons exister dans nos observations II et III. Le
malade
de l'observation 1 semble, il la vérité, faire ex
parti- culièrement ses efforts du côté droit : l'hémianeslhésie du
malade
siège à droite; le bras droit a été atteint, à
tions hystériques présentées antérieurement ou actuellement par le
malade
. Parmi celles-ci, les troubles de sensibilité tie
mérite d'attirer particulièrement l'attention, c'est que nos trois
malades
, à l'inverse de ceux décrits par M. Babinski, off
présentant à ses auditeurs. Elles sont si accentuées que les trois
malades
les ont spontanément remarquées; ils ont tous e
oit très étendue; il en est de même d'ailleurs pour les deux autres
malades
. Les quatre malades de M. Babinski examinés par
en est de même d'ailleurs pour les deux autres malades. Les quatre
malades
de M. Babinski examinés par M. Vigoureux pré- s
res musculaires atrophiés, la réaction de l'atrophie simple. Or, le
malade
de l'observation II, examiné électri- quement à
es plus nets de la réaction de dégénérescence; chez les deux autres
malades
, c'est d'atro- phie simple qu'il s'agit. En p
r sa superficie, qu'on a bien de la peine à persuader aux personnes
malades
qu'elles ne sont pas hydropiques. » De l'oedème
ain était complètement insensible; le contact n'était pas perçu; le
malade
qui commençait à bien s'observer est très affirma
urais été a Lourdes, bien sûr, j'aurais cru a un miracle )J, dit le
malade
. La guérison se maintint de septembre en mars 188
ments de la main et des doigts sont abolis. La main pend inerte. Le
malade
ne peut ni étendre ni fléchir les doigts et le
ralysés que pour le mouvement de flexion isolé du poignet. Quand le
malade
fait un effort pour déplacer : Se;' doigts, on
en à noter; seul le goût est obnubilé à droite. Vers le 10 juin, le
malade
s'est plaint de crampes dans les membres, appar
serrement de la gorge il vingt minutes d'intervalle. 24. juin. Le
malade
se sent courbaturé, il a des élancements dans les
matie et se refroidit dans l'espace de deux heures sous les yeux du
malade
et des assistants. Les mouvements de- viennent
montant rapidement jusqu'à la gorge, de courte durée. 20 juin. Le
malade
en s'évcillanl trouve la main complètement dégon-
ns force. Dyn. = 6 kilos. 27 juin. « La guérison » se maintient; le
malade
peut se déboulonner, couper sa viande, accompli
le gonflement et la paralysie ont reparu le matin. Le lendemain, le
malade
peut à peine écrire. L'anesthésie avec dissocia
de la main s'atténue, les mouvements rede- viennent plus libres; le
malade
est très énervé, de mauvaise humeur. Durant la
battements très violents dans les tempes, « énervement général ». Le
malade
se couche et tout à coup il tombe pour la premi
ous avons assisté à deux d'entre elles. - Phase épileptoïde. - Le
malade
commence parfaire des efforts de déglu- tilion
s. Cette phase dure quelques secondes pendant lesquelles la face du
malade
devient rouge, \iolac6a; il n'écume pas et ne s
rrière. Ces grands mouvements se répètent une ou deux fois, puis le
malade
se remet dans le décubitus dorsal, les yeux fer
pour m'aider à les élever, etc. » Nous Interpellons à ce moment le
malade
qui nous répond : « Je suis courbaturé, laissez
e en a ! laques. Nous arrivons il la fin de la première attaque. Le
malade
qui est dans le décubitus dorsal en est à la ph
rs. Il croit toujours que c'est un demi-setier de trop quand on est
malade
... Il m'a dit : « Paralysie a frigore. » Qu'est-c
Cinquième attaque. - Le délire recommençait, nous avons réveillé le
malade
en l'interpellant vivement en le secouant; il est
du bras. Les autres stigmates n'ont suhi aucune modifi- cation. Le
malade
a de chaque côté, dans le flanc, une zone hystéro
gir les muscles de l'avant-bras gauche. Mercredi 25 septembre. - Le
malade
remue un peu mieux les doigts de la main gauche
gauche état stationnaire. Elles sont de nouveau anesthésiques. Le
malade
est revenu deux ou trois fois en octobre se faire
s et la jambe est immo- bilisée en extension, de telle sorte que la
malade
marche péniblement en soulevant son membre tout
'ils comportent. Sans doute, l'absence de fièvre, l'état général du
malade
sont en ces circonstances des indices précieux,
nze ans, 1. Noire regretté maître voulut bien nous donner sur cette
malade
des renseignements complémentaires d'où il résu
ent que quelques jours et les autres se prolongeaient davantage. La
malade
recevait alors sur sa bonne mine des compliment
icaire l'excitabilité vaso-motrice que présente parfois la peau des
malades
atteints de cette affection. Mais Gull le premier
tieu- sement le phénomène qui nous occupe à propos de deux jeunes
malades
, atteints d'urticaire vraie. Dans la littérature
servation dans les Archives de neurologie et M. Lwoff présentait un
malade
à la Société médico-psychologique. Antérieurement
question; car ayant eu l'occasion de le rechercher sur cent trente
malades
, épileptiques ou nerveux, nous l'avons observé,
ts signalés, nous trouvons une prédominance chez deux catégories de
malades
: d'une part, les femmes hystériques; d'autre p
nous avons découvert l'excitabilité remarquable de la peau chez le
malade
dont nous donnons ici la reproduction. Toutes l
qui est à peu près exactement celui tracé par Zunker à propos d'un
malade
, peut s'appliquer à la généralité des cas avec
te du reste de grandes variations individuelles; et l'examen de nos
malades
nous a montré que toutes les transitions pouvai
D'ailleurs la même expérience pratiquée dans la région sternale, le
malade
ayant gardé l'immobilité absolue, les bras croi
unker note seulement une légère sensation de chaleur chez un de ses
malades
; mais il y a loin delà au prurit intense, carac
excitation hydro-mécanique) a pu produire l'oedème congestif sur le
malade
de M. Chambard'. Le même malade, dont l'excitab
produire l'oedème congestif sur le malade de M. Chambard'. Le même
malade
, dont l'excitabilité était remarquable, a présent
entôt suivie de l'apparition de papules d'urticaire typiques. Une
malade
de 111. Blachez°- était particulièrement sensible
Ainsi la {urad isation avec le pinceau n'a fai t apparaître, sur le
malade
photographié ici qu'une faible rougeur (au zéro
e, en pareille matière, faire la part de l'excitabilité spéciale du
malade
. En tous cas, la différence observée dans les d
rs, en raison de l'absence d'observa- tion longtemps poursuivie. La
malade
de M. Dujardin-Beaumetz, tenue en observation p
e côté, dans l'espace de z1 à 2 mois, nous n'avons pas noté sur nos
malades
de changement important et durable. Il s'agit v
d'étudier les variations passagères du phénomène. Chez deux de nos
malades
, l'un présentant des poussées d'urticaire°, l'a
ions intéressantes3. 1 1. Zunker, loc. cit., p. 505. 2. Ce même
malade
dont la région dorsale est photographiée ici, pré
sur tout le monde. Après l'accès, nous avons pu examiner trois des
malades
qui la présentaient à un fort degré en temps or
lie ; - chez les deux autres, saillie très faible. Enfin chez un 4°
malade
qui présentait une réaction cutanée d'intensité
nions alors. Toutefois nous avons observé pendant de longs mois une
malade
, Biz... (pl. XLIV, XLV) qui, comme on le verra,
e que, bien souvent, l'attaque de sommeil avait lieu sans aura : la
malade
tombait par terre, assommée pour ainsi dire, co
ire, : dàns ces circonstances, de surveiller très attentivement les
malades
afin qu'elles ne puissent se nuire. La violence
il qui restait aussi profond que l'instant d'auparavant. Chez cette
malade
, la pression seule d'une zone hystérogène était
ement. Dans le mémoire de 1888, nous donnions l'observation d'une
malade
qui intriguait alors surtout le monde extra-scien
aux politiques avaient baptisée « la dormeuse de Thenelles ». Cette
malade
que nous étions allé voir avec le Dr Charlier [
oujours le même, avec anesthésie géné- rale. L'amaigrissement de la
malade
ne m'a pas paru beaucoup plus grand que lorsque
né la surveillance médicale constante à laquelle a été sou- mise la
malade
et le diagnostic indiscutable dans la circonstanc
logique. Ces recherches qui ont porté sur un;très grand nombre de
malades
et ont nécessité une quantité très considérable
exclusivement à ce qui regarde l'attaque et les états de mal. Nos
malades
, hommes et femmes à l'encontre de ce qui avait ét
de l'état de mal léthargique ou attaque de sommeil, ont porté sur G
malades
donnant un total de 11 états de mal pour lesque
aire ressortir les particularités qu'offraient individuellement nos
malades
. Nous pouvons dire déjà que chez tous la tempér
t l'état de mal. Nous ne voulons en retenir que ceci : c'est que la
malade
, qui n'absorbait absolument rien, pesait 57 kilog
grande la dénutrition pendant l'état de mal léthargique lorsque les
malades
n'absorbent rien. La cinquième malade (Saint-De
al léthargique lorsque les malades n'absorbent rien. La cinquième
malade
(Saint-Denis, 15 ans 1/2) a été présentée par M
anvier 1889, les sécrétions se maintiennent à ce taux inférieur. La
malade
, qui sort le 25 au soir de son état de mal par
S EXCRÉTIONS. 297 « Les jours qui suivent l'attaque (précédente) la
malade
ne vomit presque plus et elle continue à bien m
is pu dès le début de la crise craindre à chaque instant de voir la
malade
se réveiller et de me trouver par là privé du p
un certain point quelques jours à l'avance l'époque à laquelle la
malade
se réveillera. Or, chez notre dormeuse, une analy
analyse devant ses auditeurs les divers phénomènes présentés par la
malade
dont le sommeil est entrecoupé pendant la leçon
ue; tandis que, d'un autre côté, les tentatives que fait parfois la
malade
pour sortir de son lit et s'enfuir en prononçan
ies d'attaques hystéro-épileptiques. » M. Charcot réveille alors la
malade
par la pression d'une zone hystérogène située a
auche, pression qui déter- mine une attaque convulsive. Le soir, la
malade
est pesée et donne 37 kil. 100 gr. En cinq jour
sser quoique ce fut entre les dents contracturées. Le lendemain, la
malade
pouvait absorber 5 ou (i00 grammes de lait avec
dans l'état de mal léthargique; le réveil est forcément brusque, le
malade
, pour employer une expression aussi vraie que n
l'alimentation avait été absolument nulle. Qui peut donc ainsi, la
malade
ne prenant aucune alimentation, in- fluencer le
a vu, sous l'influence de ce médicament, se pro- duire, chez trois'
malades
, une poussée de psoriasis qui aurait guéri par
etits placards arrondis recouverts de croûtes. "" - Chez le premier
malade
, l'éruption a duré six semaines. -.Chez le seco
s nausées, les troubles gastriques, qu'il a provoqués chez nos deux
malades
, ne sont pas étrangers à la pathogénie de leur ér
température rectale. Or, pendant ces deux périodes apyrétiques, la
malade
excrète de 5 à 7 grammes d'urée et de 30 à 40 c
mes d'urée et 1 gr. 40 à 1 gr. 60 d'acide phosphorique. , La même
malade
à une poussée fébrile; M. 39°,4; S. S8°,S. Elle
es recherches. Nous avions, dans les salles de la Clinique, trois
malades
atteintes de goitre exophtalmique à diverses pr
r exemple. Ces analyses ont duré huit jours consécutifs pour chaque
malade
; le tableau A est le résumé, pour chacune d'ell
yses. Or, les chiffres qu'il renferme indiquent que, chez nos trois
malades
, les quantités d'excrela, rapportées auldlogram
arras gastrique, angine légère, etc.. z Le 11 janvier, l'une de nos
malades
, Dufr..., vingt-six ans (pl. XLVII) (39 kilogr.
la Faculté, à l'hôpital S.\inl-Loui... UN CAS DE SYRINGOMYÉLIE Le
malade
dont nous rapportons l'observation a été présenté
ntaient en effet à l'esprit. Duchenne (de Boulogne) qui avait vu le
malade
en 18G8, dans le service de Monneret à l'hôpita
ion avait débuté de bonne heure, ;\ 17 ans; de plus cette époque le
malade
était déjà anesthésique; presque dès cet âge il
ire de l'adulte ». « L'anesthésie est quelquefois si grande que les
malades
ne perçoivent ni les excita- tions faradiques l
oblème que la physiologie n'a pas encore complètement élucidé. Le
malade
présente donc un cas-type de syringomyélie : débu
éviée vers la gauche (scoliose il convexité regardant à gauche). Le
malade
se rappelle bien que c'est il cet âge que sa mère
estée stationnnairc. depuis. Dans ces dernières 10 à 15 années le
malade
souffre de temps en temps d'une névralgie facia
nt survenues, dans les muscles, des contractures douloureuses. Le
malade
prétend avoir eu pendant six mois, à l'âge de 33
e musculaire et les autres symptômes que nous venons de décrire, le
malade
se porte très bien. Les organes thoraciques et ab
courte durée en général, qui, sans affecter le type présenté par le
malade
, peuvent néanmoins le mo- NOUVELLE ICONOGRAPHIE
ce phénomène n'a pas lieu au niveau des parties anesthésiées. Le
malade
porte sur l'avant-bras droit une cicatrice demi-c
un lien de caoutchouc destiné à retenir la manche de la chemise. Le
malade
, qui se dépouillait rarement de sa chemise et d
ée au niveau des membres inférieurs. Sens musculaire : aboli : le
malade
perd ses jambes dans le lit. Examen des yeux (1
quelques-unes d'entre elles (fig. 87, 88, 89, 90, 9'1, 92, 93). Le
malade
, âgé de 23 ans, menuisier de son état, commença s
coup. Cependant, au dernier moment, il remplaça un de ses camarades
malade
et le 4 mars il assista au service qui fut fait à
ucuns phénomènes de paralysie; pas deinorsuires à lalangue.Apeinele
malade
est-il dans son lit que survient une attaque vi
puis elles de- vinrent moins fréquentes et, vers la fin du mois, le
malade
n'en avait plus 1. On compulsera également, a'
les interrompre (du moins au début de l'attaque) en apostrophant le
malade
à haute voix. Il se mettait alors subitement su
sions, clownisme, qui se sé- pare si nettement de la précédente, le
malade
exécute des mouve- ments difficiles à décrire e
'expression du visage varie avec les hallucinations qui obsèdent le
malade
; chez notre sujet, ce qui prédomine ce sont les
que nous portâmes malgré les difficultés que présentait l'examen du
malade
se base sur les, faits suivants : 1. Aspect typ
sion à l'hôpital, les attaques devinrent moins nombreuses; et si le
malade
en eut encore à la fin de mars et au commencement
le changement d'humeur qu'il ' avait éprouvé ; puis, peu à peu, le
malade
se mit à parler avec ses cama- rades de lit et
DE LA SALPÊTRIÈRE. temps. En effet, vers la fin de janvier 1889, le
malade
, qui avait quitté son état de menuisier pour se
s - après les attaques), 5, 6, 7, 8. 9, 10, 11, 12, 13, il. Femme
malade
(la) par Jan Steen, 52. fessier (pli), C2. Hy
nées et provoquées de la langue chez les -), par Laufenaucr, 203.
Malades
(les - dans l'art), par Charcot et Richer, 146.
VERTIGE MARIN. 111) sions de nous en assurer maintes fois chez les
malades
que notre illustre professeur et maître M. Char
tant les personnes qui sont sur le pont du bateau qui deviennent
malades
, mais surtout celles qui sont dans l'intérieur
avant-bras. Pen- dant dix ans, ce symptôme resta stationnaire et la
malade
nepré- senta pas d'autres troubles nerveux. Il
membre supérieur gau- che se mirent à marcher plus vite, ce que la
malade
rattache à un refroidissement; des douleurs par
droits et persistèrent jusqu'à présent. Il y a près de sept ans, la
malade
avait été atteinte d'abcès qui se répétèrent to
a faiblesse de ces muscles correspond au degré de l'atro- phie ; la
malade
serre la main assez fort. La force, mesurée d'apr
aule ; les autres mouvements sont normaux. Membres inférieurs. La
malade
marche sans assurance, en faisant de petits pas
colonne vertébrale ne provoquent pas de douleurs. Dans la tête, la
malade
éprouvait parfois un malaise, de la pesanteur,
u vertige. La disposition d'esprit est un peu sombre, déprimée ; la
malade
prête beaucoup d'attention à toutes ses sensati
ons anormales. Les fonctions intellectuelles sont en bon état. La
malade
ne demeurait pas à Moscou et je ne l'ai vue que
près un séjour de trois mois au bord de la mer en Angleterre, où la
malade
prit plus de60 bains chauds (27-28°R.) et de l'
progressait lentement, jusqu'au mois de mai 1885, lorsque je vis la
malade
pour la dernière fois. Aucon- traire l'atrophie
eant à la partie centrale du membre inférieur droit empira : ici la
malade
ne percevait que la différence de-4°, tan- disq
vaient tout le temps une sensibilité normale. L'état général de la
malade
était satisfaisant. Dans le courant des deux dern
ie paraissait avoir progressé ; on me communi- qua que l'état de la
malade
empira considérablement. Le 25 février, j'ai eu
phénomènes d'une paralysie atrophique en sont presque disparus. La
malade
marche assez bien, c'est surtout dans l'articul
vements, exigeant de la précision, sont devenus difficiles pour la
malade
. L'écriture est devenue un peu plus jetée. Poin
e. Point d'analgésie, ni d'anesthésie thermique sur la langue. La
malade
se plaint dé douleurs spontanées conti- nues qu
tion et de sensibilité dans la cavité de la bouche. Néanmoins, la
malade
éprouve dans la bouche une certaine constrictio
énérale s'est considérablement améliorée. Depuis septembre 1884, la
malade
a gagné vingt- trois livres. La disposition d
de palpitations. Les membres sont constamment froids, mais si la
malade
se réchauffe au lit, elle éprouve un sentiment
tze. On peut supposer que tel était notre cas aussi, que chez notre
malade
, la gliomatose s'était compliquée d'un certain
défaut, mais les abcès ont été cités dans les antécé- dents de la
malade
. Observation VII. Homme de vingt-sept ans. -
sez mal développés, on n'aperçoit nulle part d'atrophie. Souvent le
malade
éprouve une sensation difficile à décrire à l'é
Les nerfs et les muscles ne sont pas douloureux à la pression. Le
malade
se plaint de toute une série de symptômes subject
isement, d'état semi-syncopal. Point d'agoraphobie marquée, mais le
malade
se DE LA GLIOMATOSE MEDULLAIRE. 33 sent plu
ur hypochondriaque. Pas d'hallucinations, ni d'idées délirantes. Le
malade
pense un peu len- tement, il faut lui tirer ses
n'est pas troublée, l'écriture n'est pas changée, pas d'ataxie : le
malade
marche aussi bien les yeux fermés. Pas de dou-
ien. Dans les autres régions de la sphère thermanes- thésique, le
malade
ne sent pas par places la différence de 400, ma
eu de diplopie. Les pu- pilles sont égales et réagissent bien. Le
malade
mène un train de vie régulier. Ses occupations so
Archives, t. XVI. 3 . 18. 34 PATHOLOGIE NERVEUSE. famille du
malade
. Le père était alcoolique, la mère est bien por-
hilis ni des fièvres intermittentes. Il y a longtemps qu'il se sent
malade
sans pouvoir préciser le début de la maladie ac
vertigi- neuses depuis trois à cinq années. 11 y a trois ans que le
malade
a un recours à l'hydrothérapie sans résultats a
ours à l'hydrothérapie sans résultats appréciables. J'ai observé le
malade
pendant une année. Depuis le commen- cement du
hangeait point, mais le degré de l'anesthésie devenait moindre : le
malade
commença à percevoir partout la différence de 3
du fer et du sulfate de quinine, qui améliorèrent l'état général du
malade
; plus tard l'iodure de potassium et les pointes
la cavité crânienne, etc., doivent aussi être considérés chez notre
malade
, de même que dans d'autres analogues ayant prés
influences nocives, sauf peut-être les influences rhumatismales (le
malade
dormait dans un local très froid) dans les anté
le malade dormait dans un local très froid) dans les antécédents du
malade
. Le malade rapporte le début de l'affection au
ormait dans un local très froid) dans les antécédents du malade. Le
malade
rapporte le début de l'affection au mois de mai
ns le cou- rant de l'année et n'ayant plus inquiété que rarement le
malade
durant les deux dernières années. Cette courbat
la tête et le corps, ayant eu une marche aiguë pendant l'enfance du
malade
. 36 PATHOLOGIE NERVEUSE. Sept mois avant l'en
ce du malade. 36 PATHOLOGIE NERVEUSE. Sept mois avant l'entrée du
malade
à l'hôpital, il éprouva un jour, au réveil, des
associée à l'atrophie mus- culaire progressait jusqu'à l'entrée du
malade
à l'hôpital Cathe- rine, vers la fin du mois de
du mois de décembre 1886. Ici, les médecins qui avaient observé le
malade
, MM. Anoff et Clratalof signalèrent ce qui suit
excepté les mouvements fibrillaires de la langue au moment où le
malade
la tirait hors de la bouche. Membres supérieurs
ragme, thorax, muscles abdominaux, etc.). La sensibilité tactile du
malade
est partout normale : il localise des attouchem
ttouchements légers avec grande précision. Sensibilité générale. Le
malade
localise et distingue partout des piqûres légèr
supérieurs à un degré plus élevé dans leurs parties centrales et le
malade
prend souvent des piqûres con- sidérables pour
s inférieurs, le ventre, la partie inférieure du dos. A la face, le
malade
ne per- çoit que la différence de 1 l°/2-2°. Au
ant constant sur le dos, et en bains tièdes. Le 19 février IS87, le
malade
sort de l'hôpital, se considé- rant comme guéri
g, par Ferrier, ont tenté la trépanation et l'ablation de la région
malade
dans six cas de lésions cérébrales chez l'homme
ire. Incendie sous l'influence de sa femme. - Irrespon- sabilité du
malade
et condamnation de sa femme. - Internement et p
l'embarras de la démarche ; les facultés sont très affaiblies et le
malade
est sou- vent violent. MAL PERFORANT CHEZ UN
les mois de juillet, août et septembre, l'affection pro- gresse, le
malade
peut à peine se tenir debout, les réflexes ont
uement) ; nous n'avons pu savoir si l'ulcération était sensible, le
malade
étant peu conscient et résistant à tout, machin
tre'jusqu'à l'os, revêtu encore de son périoste. Mais les forces du
malade
diminuèrent rapidement et il s'éteignit dans le
pas présenter d'altérations. REMARQUES. - On notera que, chez notre
malade
, le mal perforant est survenu de dehors en deda
J. Christian, il y eut rémission de la paralysie générale dont les
malades
étaient atteints, à la suite de la suppuration
, car les observations qu'ils ont recueillies appartenaient à des
malades
atteints d'ataxie locomotrice. Notre observatio
e dans la paralysie générale à sa période d'état, alors même que le
malade
peut encore vivre au dehors, la suggestion, pou
te Kiernan. Enfin la lecture des observations nous montre plus d'un
malade
, la / majorité même, présentant différents trai
il est juste de le dire, semblent s'être, dans l'exa' men de leurs
malades
, assez peu préoccupés de la question de la dégé
rmes, épileptiformes, etc., ou bien on se contente de noter : qu'un
malade
a l'aspect hys- térique ; cependant nous inclin
E CRITIQUE. qu'une recherche plus attentive eût pu déceler chez les
malades
/ la présence de quelques stigmates hystériques
ul auteur qui ait comblé en partie ces lacunes dans l'examen de ses
malades
et ses observations l'ont en somme amené à décr
de ». D'ailleurs, la recherche de l'hystérie chez cette espèce de
malades
peut être intéressante pour expliquer, au moins d
résentent les catatoniques. Nous rapportons ici l'observation d'une
malade
hystérique dont l'affection présentait de nombr
à l'âge de treize ans seulement, Mlle Ch ? aurait com- mencé à être
malade
, un peu nerveuse : elle fut soignée alors comme
uze ans. Depuis cette époque, l'agitation n'a fait qu'augmenter, la
malade
ne mange plus, l'insomnie est absolue. 24 jui
que violente; on peut cependant fixer par moments l'attention de la
malade
en insistant ou en la secouant énergiquement. E
lle évidente; l'examen delà vision est très difficile. Cependant la
malade
nomme toutes les couleurs et il ne parait pas y
e, sans répondre aux ques- tions qu'on lui adresse. 6 juillet. La
malade
est très agitée, surtout anxieuse : le fa- ciès
inuelles ; cependant, en insistant, on peut fixer l'attention de la
malade
. Par moments, elle prend des attitudes ressemblan
pendant elle est bien L... Elle se croit persé- cutée par une autre
malade
; elle a pris la maladie d'une autre et cela lui
, etc. Plus d'états cataleptiques, commence à dormir. 16 août. La
malade
ne délire plus, dort, travaille, peut être cons
de est morte démente, ainsi que son fils, grand-père paternel de la
malade
. Le père est lui-même un homme très nerveux, bi
Antécédents personnels. Pas de renseignements sur l'enfance de la
malade
; elle a toujours été très nerveuse, bizarre, fant
fait place à de la dépression mélancolique; elle a peur de devenir
malade
, elle a le choléra, elle va mourir, demande pardo
utisme absolu, refus complet d'aliments, amaigrissement extrême, la
malade
ne peut même plus se tenir debout ni assise et
t dus à l'obligeance de M. Ch. Féré, médecin de Bicêtre, qui vit la
malade
à cette époque. 62 REVUE CRITIQUE. 11 septemb
mbre 1886. Le délire n'a pas reparu, mais on peut constater chez la
malade
la présence de stigmates hystériques et d'accid
dans cette maladie. Les mouvements involontaires qu'exécutent les
malades
ne sont pas incoordonnés, ils ne sont pas mieux
Leclerc ET BLANC. (Lyon 7 ? 2éd., 1886, t. 52.) Observation d'un
malade
âgé de dix-neuf ans, qui fut pris subi- tement,
, dont la nature est inconnue. P. K. XIV. Etat DE la moelle chez un
malade
ayant subi l'élongation sanglante DES sciatique
à une pacby- méningite ayant déterminé des accidents psychiques. Le
malade
congédié comme amélioré mourait subitement au b
tant ordinaire, soit par suite d'une prédisposition chez l'individu
malade
(Cas. I, II), ou bien acquis soit à la suite d'
e, ou bien, tout en ayant subi une évolution régulière sont devenus
malades
ou plus ou moins incapables de fonctionnement,
fec- tées ; le résultat de cet état de choses c'est que l'esprit du
malade
ne présente que ce degré inférieur d'évolution
devaient venir à l'appui du fait que j'avais-énoncé à savoir qu'une
malade
dont je donnais l'obser- vation avait « le fron
as le résultai d'un artifice : et elle est assez naturelle chez une
malade
en proie à un délire de caractère mélancolique
donc, à peu de chose près, le degré d'inclinaison de la tête de ma
malade
; il y a entre l'attitude de ma photographie et
e de Broca, nous avons : Or, d'après la classification de Broca, la
malade
ne serait pas dolichocéphale, pas même une sous
défavorable. D'après celles de Huxley, de'l'hurnam, de \Velcher, ma
malade
aurait un indice céphalique de sous-brachycépha
(l'indice maximum de la dolichocéphalie n'atteignant que 74), notre
malade
rentrerait dans le groupe des sus-mésaticé- pha
c'est ainsi que j'ai d'ailleurs défini ce que j'ai observé, chez ma
malade
, et les oxycéphales, têtes à front plus ou moin
cination dans le développement de l'idée ambitieuse, car souvent le
malade
lutte contre cette idée ambitieuse et repousse
pathie juvénile. - En présentant une collection de photographies de
malades
ayant été affectés d'atrophie musculaire progress
réquente, qui succède aux grandes pertes de sang. L'épui- sement du
malade
était semblable à l'épuisement par hémorrha- gi
t. En revanche, dans quelques cas, ce réflexe avait diminué du côté
malade
. On réséqua des mor- ceaux de muscles tant aux
minué du côté malade. On réséqua des mor- ceaux de muscles tant aux
malades
présentant des épanchements récents dans l'arti
ompte et rapide dans la contusion musculaire. Pas plus que chez les
malades
, il ne se produisit d'accidents inflammatoires
i- lisés pendant un assez long temps en situation varus-équin. La
malade
, très intelligente, peut utiliser ses doigts pour
ont subi une mauvaise posi- tion. Ne laissez pas trop longtemps vos
malades
dans le repos au lit horizontal. Discussion :
cetitbi-c 1887. Présidence DE M. Westphal. M. Opfenueim présente un
malade
atteint de maladie d'Addisoil et de maladie de
le direc- teur 'de l'établissement adresse le bulletin d'entrée du
malade
, accompagné de la copie de la demande d'admissi
isans des mesures expéditives indispensables pour le traitement des
malades
dans l'intérêt desquels la loi était proposée,
trine qui lui avait servi de règle, à savoir que, l'aliéné étant un
malade
, le premier but de la loi c'est d'aviser aux mesu
but de la loi c'est d'aviser aux mesures nécessaires pour guérir le
malade
et tout au moins le soigner ou le garder, et pr
'esprit du législa- teur de 1838, de hâter la mise en traitement du
malade
. « Ce but est également atteint par le projet q
la part de tous ceux qui, s'attachant avant tout à l'inté- rêt des
malades
, à la cause de l'aliéné, peuvent invoquer une e
re qu'elle apporterait les plus sérieux obstacles au traitement des
malades
. Le gouvernement a reconnu la nécessité de lais
rminer le degré de rigueur qui peut être apporté à la maintenue des
malades
entrant dans ces quartiers d'observation, penda
oir qu'il y a une foule de circonstances où il ne fautpas isoler le
malade
, où il ne faut pas le placer dans ce que vous a
'un est toujours le médecin-secrétaire, doivent visiter la personne
malade
... M. Combes. C'est supprimé, monsieur de Gavar
rs qu'une modification quelconque peut se produire dans l'état du
malade
et, par conséquent, à côté du médecin directeur d
pouvoir appartient-il de statuer définitivement sur l'admission des
malades
dans les asiles d'aliénés ? Pour la bien précis
ncipes sans lesquels il n'y a pas d'oeuvre du- rables; l'intérêt du
malade
, sans lequel tout le reste serait vain, et enfi
tion posée de la sorte ne coin- porte qu'une réponse. Ce fou est un
malade
et le médecin seul a compétence pour étudier et
messieurs, vous faites fléchir un principe, la vérité, l'intérêt du
malade
inséparable de l'intérêt de la société, devant
visoire n'a jamais lieu que sur le rapport du médecin qui soigne le
malade
ou d'un médecin qui connaît la maladie. A son arr
ur la pro- tection des personnes aussi bien que la surveillance des
malades
; pour un système enfin qui leur assure, pendant
ode à appliquer. Il s'agit simplement d'une folie à constater, d'un
malade
à interner. En l'espèce de l'aveu de tout le mo
vrai pour les magistrats, sans profit aucun pour la société et le
malade
. (Très bien ! sur plusieurs bancs.) Encore est-
elles sont de préceptes utiles au médecin dans ses rapports avec le
malade
. L'auteur conseille d'employer le braidisme dan
de formation, qui contrebalancent l'influence néfaste des cellules
malades
. C'est dans les villes que la pro- portion des
ar M. Sainte-Marie. Th. Paris, 1880. M. Sainte-Marie a observé deux
malades
atteintes de la maladie de Basedow, dont l'une
r d'exiger de ses préfets et sous-préfets le transfert immédiat des
malades
à l'asile départemental; enfin, nous réclamions
rofiterez pour constateras conditions dans lesquelles setrouventles
malades
; vous recommanderez au directeur de vous signa
les douches ne doivent être prescrites que pour le trai- tement des
malades
et qu'ils doivent rigoureusement s'abstenir de
ompte de la tenue générale de l'établissement, des soins donnés aux
malades
et du résultat des enquêtes que vous auriez cru
nquêtes que vous auriez cru devoir ordonner à l'égard de tel ou tel
malade
. « Il me parait également indispensable d'appel
re attention sur les mesures prises dans certains cas à l'égard des
malades
pla- cés en observation dans les hospices. Je m
m'a été indiqué comme se pratiquant dans certains départements. Les
malades
seraient parfois transférés d'un hospice dans u
la religieuse qui nous accompagnait et c'est hélas trop vrai ! Les
malades
y sont laissés deux, quatre, huit, quinze jours
ès exigu placé en haut, près du plafond. On passe la nourriture aux
malades
par un trou de 30 à 35 centimètres sur 25 à 30
de 30 à 35 centimètres sur 25 à 30 cent. et fermant en dehors. Les
malades
n'y resteraient que deux ou trois jours. - 5°
infirmier d'une des salles voisines qui ap- porte la nourriture aux
malades
des cabanons. 7° A l'hôpital de Chartres, seule
rt de vestibule, autant de moyens de pendaison à la disposition des
malades
. Le jour de notre visite, il y avait un homme dan
y a, la nuit, ni infirmier ni infirmière. Lorsqu'il y a cinq ou six
malades
, ce qui se produit parfois, on place des lits d
être plus mal traités. Cependant, il n'y aurait que demi-mal si les
malades
ne fai- saient que passer dans ces cabanons sor
préfecture veut savoir si la famille ou la commune paieront, si le
malade
est ou non dangereux, questions qui paraissent
plus digne, d'administrateurs vraiment républicains, de placer les
malades
dans l'asile, situé à quelques centaines de mèt
tranformations radicales de. ces cachots et surtout pour que les
malades
soient dirigés immédiatement, ou au moins dans le
decin de l'asile, indi- quant son appréciation sur l'état mental du
malade
. c Mon collègue désirant rester seul juge de la
exiger le ministre de l'intérieur, c'est que toutes les lettres des
malades
soient adressées aux personnes qui, en vertu de l
udes n'ont pas tardé à se dissiper, grâce au nombre considérable de
malades
que nous avons ob- servés, surtout à Hydra et à
malheureusement très brièvement exposées, deux se rapportent à des
malades
qui sont morts l'un au bout de vingt-quatre heu
les histoires très brièvement exposées et sans précision de quatre
malades
, dont deux seule- ment ont été observés par l'a
uteur; les histoires des deux autres lui ont été racontées, car les
malades
appartenaient l'un à l'Astyclinique et l'autre
s la cinquième, il fait une analyse des symptômes présentés par ses
malades
, l'auteur ayant la tendance à considérer ses ca
handre. » Ce distingué médecin a commis l'erreur de considérer le
malade
qui fait le sujet de son observation comme atte
le casque ainsi que la tunique avec toutes ses annexes, sans que le
malade
s'aperçoive de quelque chose d'anormal. Cinq mi
de soif à la région précordiale : la respiration est gênée, car le
malade
évitait les inspirations pro- fondes dans la cr
Ces vertiges peu à peu augmentèrent telle- ment d'intensité que le
malade
, ayant essayé de se tenir debout, sentit immédi
, dès qu'on commence à le toucher, la même sensation survient et le
malade
pousse des cris , en priant ses compagnons de l
issance subite, complète et sans convulsions. Deux heures après, le
malade
revenu à lui se sent parfaitement bien sans ver
d'heure environ, un nouvel aspect clinique se présente. Soudain le
malade
se sent affaissé sous lui ; se plaint de douleu
nsibles que ses compagnons lui enfoncèrent une aiguille sans que le
malade
en eût la moindre sensation. Au bout de dix jou
ensation. Au bout de dix jours, durant lesquels il fallut sonder le
malade
, la rétention des urines fut suivie, au contrai
ète : l'urine coulait goutte à goutte et mouillait constam- ment le
malade
. Il en fut de même pour le rectum.-A la fin de la
en fut de même pour le rectum.-A la fin de la troisième semaine, le
malade
a commencé à avoir, surtout la nuit, des secous
forcé de s'asseoir. Cependant, vers la fin du mois de mars 1876 le
malade
, sans tenir compte de son état de santé, repren
t. Toutefois il attei- gnait, mais rarement, jusqu'à 20 brasses. Le
malade
affirme d'une façon formelle que la reprise de
nute tout au plus. Immé- diatement après l'enlèvement du casque, le
malade
sent des douleurs aux lombes, sa parésie légère
m- pression brusque. Dix minutes après l'enlèvement du casque, le
malade
est attaqué de douleurs aux lombes avec pression
rd connais- sance pendant trois minutes seulement. Revenu à lui, le
malade
a 156 CLINIQUE NERVEUSE. les membres de nouve
en du 15 février 1885. Pour peu qu'on y fasse attention, on voit le
malade
légèrement boiter et traîner un peu son membre
. Impossible de la provoquer au membre gauche sans faire marcher le
malade
avant l'essai, et encore le pied ne trépide que
malade avant l'essai, et encore le pied ne trépide que très peu. Le
malade
a quelquefois des secousses pendant la nuit dan
ue galvanique. DES ACCIDENTS PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. 1S7 Le
malade
a de temps en temps de l'incontinence d'urines, t
par un malaise indéfinissable à la région lombaire. Aussitôt que le
malade
sent le besoin d'aller à la selle, il se presse
nt suivies plusieurs fois de pertes séminales, qui affaiblissent le
malade
. L'examen très soigneusement fait au point de v
e décomprime en une demi-minute. Dès qu'on lui enlève le casque, le
malade
est pris de fortes douleurs à la région gastriq
ite de ce gonflement, la respiration était fort gênée. En outre, le
malade
avait des nausées continuelles et des éructatio
ment la respiration. En même temps que ces symptômes gastriques, le
malade
sentait un engour- dissement et une faiblesse,
le, ni embarras de la parole : enfin, aucun symptôme céphalique. Le
malade
dit que ses trois membres paralysés étaient ins
de la quatrième semaine, des secousses ont commencé à tourmenter le
malade
, surtout la nuit. Plusieurs fois aussi, il sent
tre jours pendant la nuit et plusieurs fois précédée d'un rêve ; le
malade
croyant être réveillé commençait à uriner. Il l
Les selles lui venaient aussi quel- quefois involontairement. Le
malade
garde le lit pendant une année entière, ayant les
obligé de se servir de nouveau de l'appui pour mar- cher. État du
malade
le 27 juillet 1885. Le fait dominant presque ex
e 27 juillet 1885. Le fait dominant presque exclusivement l'état du
malade
est une paraplégie des membres inférieurs, suit
e des membres inférieurs, suitout à droite. Si l'on fait marcher le
malade
, on remarque que pour marcher il est obligé, en
ève à chaque pas et touche à peine le sol. Il devient impossible au
malade
de marcher sur un plan incliné, sous peine de t
t pour faire brusquement projeter la jambe deux ou trois fois. Le
malade
est tourmenté de contractures, qui durent un temp
te. Grande amélioration par le travail dans l'air comprimé. Etat du
malade
le 20 juillet 1884. Cortège symptomatique de la
a été atteint de l'acci- dent que nous allons décrire. Cependant le
malade
affirme qu'il a fait plusieurs fois dans le cou
ident suivant. Pendant six minutes après l'enlèvement du casque, le
malade
n'a rien senti; mais, au bout de ce court délai
ut, accompagnée de monoplégie de l'extrémité supérieure gauche. -Le
malade
dit que ses deux membres inférieurs étaient seu
douleurs à l'épaule droite et paralysie de trois membres cités, le
malade
avait de la rétention d'urine et une constipation
s membres sus-mentionnés persiste complète. On applique la sonde au
malade
; purgatif à l'huile de ricin. La rétention d'u
érie. Cependant, malgré une si rapide et si grande amélioration, le
malade
renonce au traitement par l'air comprimé, et, c
cès de boisson; les progrès de l'amélioration arrêtent. Examen du
malade
le 20 juillet 1884. On entend de loin le bruit
men du malade le 20 juillet 1884. On entend de loin le bruit que le
malade
fait en frottant le sol : il est forcé d'incliner
r. La même chose doit avoir lieu pour l'autre membre : toutefois le
malade
marche sans appui. Tous les mouvements réflexes
ent, surtout au réveil et sous l'influence d'émotions morales. Le
malade
est tourmenté la nuit de secousses fréquentes : i
emps variable. Quand on veut faire mouvoir les membres paralysés du
malade
, on éprouve une résistance assez marquée, sans
sés du malade, on éprouve une résistance assez marquée, sans que le
malade
s'y oppose à cause de la dyscampsie des arti- c
ques. Amélioration par le traitement dans l'air comprimé. Etal du
malade
le 15 juillet 1884. Syndrome symptomatique de p
ant cette immersion. Immédiatement après l'enlèvement du casque, le
malade
a été pris d'une très forte douleur au-dessous
nt : il y avait seulement une certaine gêne de la respira- tion, le
malade
étant forcé de ne pas faire des inspirations pro-
urgatifs. Du 15 mai, jour de l'accident, jusqu'à la fin de juin, le
malade
a été forcé de garder le lit sans pouvoir se te
ts, mais sa paraplégie restait dans un état stationnaire. Etat du
malade
le 15 juillet 1884. Il marche sans appui quel-
r, après avoir décrit un arc de cercle. Quant à la jambe gauche, le
malade
peut très bien faire mouvoir sans employer le p
oit qui s'use à la pointe parce que c'est de la jambe droite que le
malade
frotte le sol dans sa marche. 11 a des secousses
des secousses fréquentes pendant la nuit, plus souvent à droite. Le
malade
au lit sent ses membres se raidir dans l'extens
moteurs. Vessie et rectum normaux. Comme symptômes céphaliques le
malade
a des frayeurs la nuit ; voit des têtes grimaça
urs d'une façon assez brusque et l'enlèvement du casque, soudain le
malade
perd tout à fait la vue ; aussitôt après, il es
ut de cinq minutes, la cécité s'est passée d'une façon complète, le
malade
voyait comme avant l'accident, mais il n'en a p
nes. Ses mem- bres paralytiques étaient insensibles à la piqûre. Le
malade
enfin avait en outre des rétentions d'urine et
. Le 3 novembre, vingt-quatre heures environ après l'accident, le
malade
a commencé à pouvoir articuler quelques mots ; dè
revenir, car il sentait quoique vaguement la piqûre. Ce jour-là le
malade
a eu de l'incontinence d'urines et de selles. P
a pu marcher sans appui. Dès ce moment, l'amélioration s'arrête, le
malade
boite, il traîne ses jambes, il frotte le sol e
s qui le tourmentent assez souvent. Durant quatre mois, l'état du
malade
resta tel que nous venons de le décrire, sans a
e le décrire, sans aucune tendance à la guérison. Le 2 mai 1872, le
malade
se décide à reprendre ses immersions, comme moyen
'EMPLOI DES SCAPHANDRES. '16S fois était prolongé jusqu'à ce que le
malade
suât abondamment; la décompression ne durait pa
uin, il s'est débarrassé complètement de son état paraplégique ; le
malade
faisait de longues courses sans se fati- guer.
Depuis sa guérison jusqu'au 15 février 1884, jour de l'examen de ce
malade
, il m'a raconté qu'il faisait régulièrement ses c
de l'accident sans aucun autre symptôme quel qu'il fût. Examen du
malade
, le 15 février 1884. - Il n'y a pas le moindre
, ni de la motilité, ni de la sensibilité des membres inférieurs du
malade
. Le sens musculaire ne présente aucune altération
uer qu'il n'était pas fatigué. , Dès qu'on lui enlève le casque, le
malade
perd connaissance, sans aucun symptôme prodromi
elon l'habitude des scaphandriers. Au bout d'une heure et demie, le
malade
revient à lui, n'ayant plus les mâchoires serré
é de lourdeur de tête. Mais par contre, les membres infé- rieurs du
malade
étaient complètement paralysés et anesthésiés.
apisme très fort, le pénis était dans un tel état d'érection que le
malade
nous raconte qu'il ne se ' souvient jamais avoi
turgescent. Le 18 mai, c'est-à-dire troisjoursaprès l'accident, le
malade
recou- vra entièrement la motilité et la sensib
- dent. Le 8 mai de la même année, il a eu l'accident suivant. Le
malade
ne peut nous décrire exactement les conditions da
eurs ont persisté toute la nuit avec une intensité si grande que le
malade
n'a pas fermé les yeux; elles n'ont cessé que l
ne pas augmenter sa douleur épi- gastrique. Outre cette douleur, le
malade
se trouvait dans l'impos- sibilité absolue d'ar
de langage ont complètement disparu. Six heures se passent et le
malade
se sent parfaitement bien, sans aucun symptôme cé
Le 4 juillet, c'est-à-dire quarante jours après son accident, le
malade
commence à se tenir debout et à faire quelques pa
marche sans appui, mais depuis lors, l'amélioration s'arrête et le
malade
reste dans un état stationnaire jusqu'au 13 mai 1
faire le diagnostic de la paraplégie spasmodique, car on entend le
malade
venir par le bruit qu'il fait en frottant le so
rrière. La même chose arrive pour le membre opposé, de sorte que le
malade
a dans sa marche un balancement tout particulie
observe aussi un phénomène du même ordre, qui est le sui- vant. Le
malade
étant couché, les jambes tendues, et dans une p
ous avons déjà exposées aux observations qui précèdent. La nuit, le
malade
est tourmenté de secousses fréquentes. Il sent
normale. Il n'y a pas le moindre trouble trophique. Les membres du
malade
ont leur volume nor- mal. Leur musculature est
ne pré- sente aucune altération. Pas de troubles vaso-moteurs. Le
malade
a quelquefois un peu de difficulté pour uriner.
et en rend l'introduction impossible, ce qui a sur- tout décidé le
malade
à venir me consulter. Pas de troubles du rectum
oubles du rectum. Pas de symptômes céphaliques. J'ai conseillé au
malade
le traitement par compression, c'est-à- dire, d
progressive, au point qu'au bout de trois mois de ce traitement, le
malade
a été presque guéri. Etat actuel (20 août 1884)
nt, le malade a été presque guéri. Etat actuel (20 août 1884). Le
malade
marche bien sans boiter : impossible de reconna
ependant il se fatigue vite en marchant. Il faut faire marcher le
malade
pour pouvoir, par des essais répétés, provoquer
peut avoir lieu, mais l'éjaculation se fait toujours immédiate. Le
malade
s'est engagé volontaire dans l'armée, car il n'a
et lombaire de la colonne vertébrale, et une médication tonique. Le
malade
après un mois de traitement marchait sans se fa
re et comme marque de la proexistence de la paraplégie spastique du
malade
était une petite exaltation des réflexes rotuli
res. A minuit, paraplégie avec rétention d'urines et de selles ; le
malade
reste paralysé pendant treize ans. Evo- littion
ute. Aussitôt après sa montée, il a senti un malaise général que le
malade
ne peut définir. Sans tenir compte de son état,
au pour se déshabiller. Cette douleur qui était, d'après le dire du
malade
, semblable à celle d'un coup de poignard, était
sensation ayant la même marche ascendante arrive au côté droit. Le
malade
marche très bien, sans vertiges ni mal de tête,
is avec une petite douleur à l'orifice externe. Le 9 novembre, le
malade
a eu .une hématurie intense qui se répétait tou
écembre 1873, c'est-à-dire deux mois et demi après son accident, le
malade
commence à se tenir debout et à faire quel- que
it. Ses membres paralysés ont gardé, dit-il, leur volume normal. Le
malade
a commencé aussi à avoir, outre son hématurie,
ond du vase. Le 10 février, il a pu marcher sans appui. L'état du
malade
tel que nous venons de le décrire est resté san
ion. Il se livrait pendant tout ce temps à des excès de boisson. Le
malade
faisait tous les ans régulièrement ses campagne
ute. Un quart d'heure après sa montée et l'enlèvement du casque, le
malade
est pris d'une sensation de chaleur à la nuque
nuque qui bientôt après se trans- forme en une constriction que le
malade
compare à quelque chose qui l'écrasait, et qui
ncore. '172 CLINIQUE NERVEUSE. Etat actuel le 15 juillet 1886. Le
malade
marche toujours sans bâton; sa démarche est for
e marche et sous l'influence de causes morales, émotions, etc. Le
malade
a des contractures passagères, surtout la nuit, e
que l'on constate facilement, si l'on fait mouvoir les membres du
malade
. La sensibilité examinée sous tous ses modes et
raux gastriques ou autres. Evolution des symptômes spasmodiques. Le
malade
reste paraplégique jusqu'en 1884 : excès contin
paraplégique jusqu'en 1884 : excès continus de boissons. État du
malade
, le 20 juillet 1884. Syndrome de la paraplégie
toux, pas de refroidissement avant l'immersion, pas de fatigue. Le
malade
affirme que plusieurs fois déjà, antérieure- me
Une demi-heure après la montée et l'enlèvement de son casque, le
malade
est pris d'un frisson général absolument semblabl
s il perd connaissance pendant une heure. Au bout de ce temps, le
malade
revient à lui, sans avoir ni vertiges, ni trouble
rsistant pendant un mois. On était naturellement forcé de sonder le
malade
tous les jours, ou tous les deux jours. Au bout
anes génitaux. Au début de la quatrième semaine de son accident, le
malade
commence à avoir des secousses. Il a été forcé
est resté presque tel qu'il était. N'oublions pas de noter que ce
malade
n'a cessé de s'enivrer et qu'il n'a jamais essa
et qu'il n'a jamais essayé le traitement par immersions. Etat du
malade
le 20 juillet 1884. Le malade peut marcher sans
le traitement par immersions. Etat du malade le 20 juillet 1884. Le
malade
peut marcher sans appui ; il ne s'en sert que q
appui ; il ne s'en sert que quand il est fatigué. A chaque pas, le
malade
incline le tronc de son corps à gauche et lève la
un tour et frotter le sol. Le même procédé doit être employé par le
malade
pour le mem- bre gauche, qu'il ne peut détacher
etc. - 174 CLINIQUE NERVEUSE. Si l'on fait mouvoir les membres du
malade
, on sent une résis- tance considérable sans opp
es coups portés sur les tendons rotuliens secouent tout le corps du
malade
. La trépidation épilep- toide peut être facilem
anée surtout au réveil et sous l'influence des émotions morales. Le
malade
est tourmenté de secousses et de contractures p
nesthésiées sont froides et livides. Pas de troubles trophiques. Le
malade
a quelquefois un peu de difficulté pour uriner.
n était sonore, mais il n'y avait pas de sifflement. En outre, le
malade
ne voyait pas clair, ayant un éblouissement et
ir, ayant un éblouissement et un obscurcissement assez prononcé. Le
malade
enfin ajoute qu'il avait aussi des bourdonnemen
e qu'il avait aussi des bourdonnements d'oreilles très forts ; le
malade
croyait entendre par intervalles rapprochés des b
ui traverser la peau de part en part avec une aiguille, sans que le
malade
s'en aperçût. A 5 heures et demie, c'est-à-dire
heures et demie, c'est-à-dire une demi-heure après son accident, le
malade
recouvra aussi bien la motilité que la sensibi-
ents d'oreilles continuent. La rétention d'urine gêne beaucoup le
malade
, car il est en voyage, et sa vessie depuis quatre
sie depuis quatre jours déjà n'avait pas été vidée. Le 2 août, le
malade
fut rapatrié à Hydra. A l'instant, notre excell
supérieure ni de la face. La sensibilité n'était pas alté- rée. Le
malade
était tourmenté de douleurs lombaires, qu'il com-
en deux. Rien du côté des sens spéciaux; pas de bourdonnements ; le
malade
parlait bien ; il n'avait ni vertiges ni aucun
arifiées, des frictions et des toniques : il a continué à sonder le
malade
tous les matins pendant quatre jours, au bout d
est revenue à son état normal. Pas de constipation. Le 22 août, le
malade
a pu marcher à l'aide d'un seul bâton. Les doul
i sou- vent s'agitent d'un tremblement involontaire. Depuis lors le
malade
n'a pas suivi son traitement. Etat actuel, 15
de n'a pas suivi son traitement. Etat actuel, 15 février 1884. Le
malade
boite d'un seul côté ; son membre inférieur gau
droit et le fait avancer avec une grande facilité, de sorte que le
malade
en marchant a un balancement unilatéral et pour
dant. Quant au membre droit, il faut préalablement faire marcher le
malade
et encore faire plusieurs essais pour obtenir l
encore faire plusieurs essais pour obtenir le phénomène du pied. Le
malade
est tourmenté de secousses, surtout à gauche, ses
le, toutefois assez court. Si on fait mou- voir le membre gauche du
malade
, on rencontre une très grande b DES ACCIDENTS
ACCIDENTS PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. H7 i difficulté sans que le
malade
s'y oppose à cause de la dyscampsic de ses arti
mpsic de ses articulations. Au point de vue de la sensibilité, le
malade
présente la sensa- tion étrange suivante : si o
iveau du pied gauche. Il n'y a pas trace d'atrophie; les membres du
malade
, aussi bien le gauche que le droit, ont gardé l
; pas d'autres troubles trophiques. Comme troubles vaso-moteurs, le
malade
se plaint seulement d'une sensa- tion de froid
dérable et rapidement progressive au point qu'à 1 heure du 60t)' le
malade
a pu faire une course. Impuissance sexuelle com-
Pas d'antécédents hérédi- taires. Comme antécédents personnels, ce
malade
était atteint de blennorrhagie intense, au mome
de douleurs très fortes et continues au coude droit. A ce moment le
malade
n'avait pas d'autres symptômes. Sans tenir co
our le faire monter. Au moment même de l'enlèvement du casque, le
malade
perd connaissance. On lui donne du vin chaud pour
suit le vomissement provoqué par ce simple moyen et fait revenir le
malade
.-La durée totale de la perte de connaissance a
totale de la perte de connaissance a été de une heure et demie. Le
malade
revenu à lui est pris d'étourdissements; il res
iels ou autre symptôme céphalique. Comme symp- tômes gastriques, le
malade
avait une grande soif qu'on a pris garde de ne
e du soir, c'est-à-dire deux heures et demie après son accident, le
malade
est pris de douleurs générales telle- ment fort
qu'aux côtes, aurait été complète- ment abolie. C'est à peine si le
malade
avait le sentiment du besoin naturel de la défé
côté du rectum; rien du côté de la vessie. A 10 heures du matin, le
malade
commence à sentir et à mou- voir ses membres pa
blement surprenante s'est arrêtée. Au bout d'un mois à peu près, le
malade
a commencé à avoir des secousses dans les membr
ses étaient plus fréquentes la nuit : pas de contractures. Quand le
malade
faisait une longue course, ou qu'il était sous
remblement involontaire, mais plutôt le membre droit. Cependant, le
malade
faisait des courses avec son bâton sans boiter;
la fatigue venait vite, surtout du membre droit. A cette époque, le
malade
avait recouvré la sensation de la défécation. L'i
la défécation. L'impuis- sance génitale persistait complète. - Le
malade
continue son travail pendant les mois de juillet
l'éjaculation survenait moins vite. Etat actuel (15 mars 1884). Le
malade
marche parfaitement bien ; il constate seulemen
s et plus fré- quentes au membre droit. Il a fallu faire marcher le
malade
et tenter plusieurs essais pour obtenir la trép
sais pour obtenir la trépidation épileptoide seulement à droite. Le
malade
ajoute que toutes les fois qu'il se fatigue apr
u rectum sont normales. Les fonctions génitales, d'après le dire du
malade
, laissent encore à désirer. En effet, les érect
s de vin, pas de femmes, pas de tabac, pas de fatigue. J'ai revu le
malade
le 10 mai 1885, et il était complètement guéri.
raplégie complète et anesthésie des quatre extrémités. Le 7 mai, la
malade
a recouvré entière- ment la motilité et la sens
sie de la motilité et de la sensibilité des membres supérieurs du
malade
constituait à elle seule toute la symptomatologie
l'autre, a fini par se transformer en une paraplégie complète ; le
malade
ne pouvait soulever aucun de ses quatre membres
olition de la sensibilité était complète; on a continué à sonder le
malade
, on lui a donné un purgatif pour le faire aller
s 182 CLINIQUE NERVEUSE. inférieurs restent dans le même état. Le
malade
rend seul ses urines bien que difficilement. Re
point que le 7 mai , c'est-à-dire quinze jours après l'accident, le
malade
a recouvré l'intégrité de ses mem- bres supérie
ir des secousses; la difficulté d'uriner persiste. Le 10 juin, le
malade
commence pour la première fois à pou- voir se t
iner n'était pas constante, quelquefois l'urine sortait sans que le
malade
fût obligé de faire le moindre effort. Depuis l
ues qui lui a permis de marcher à l'aide d'un seul appui, l'état du
malade
est resté tel que nous allons le décrire. Eta
ement involontaire dont l'in- tensité augmente d'autant plus que le
malade
s'efforce de l'arrê- ter. Ce tremblement ne tar
cette douleur violente et continue a disparu tout à fait. Alors le
malade
se portait parfaitement bien. Pas de vertiges, pa
férieure du tronc aurait été com- plètement abolie. A ce moment, le
malade
ne pouvait rendre ses urines. Rétention des mat
symptômes. Un médecin a employé la sonde et un purgatif. L'état du
malade
pendant les trois jours suivants 26, 27 et 28 m
fs. Le 29 mai, un léger changement s'était produit dans l'état du
malade
. 11 pouvait soulever ses membres inférieurs, mais
i-même. La défécation avait lieu d'une façon normale. Le 2 juin, le
malade
peut se tenir debout et marcher un peu en s'app
ce moment, l'amélioration a grandement progressé. Le 18 juin, le
malade
peut marcher à l'aide d'une seule canne. Il ava
cun changement dans les troubles urinaires. D'un jour à l'autre, le
malade
sentait ses membres infé- rieurs plus libres, a
influence de la fatigue et des émotions morales. Le 2 juillet, le
malade
se rendit à Egine, pays de son capitaine. Depui
Egine, pays de son capitaine. Depuis le moment de son accident, le
malade
n'a pas travaillé. Etat actuel (20 juillet 4886
ment presque imperceptible. C'est à peine si l'on re- marque que le
malade
traîne un peu le membre droit en marchant. Il y
ses membres inférieurs, sur- tout le droit, toutes les fois que le
malade
se fatigue ou se trouve sous le coup d'une émot
s troubles trophiques. - Aucune trace de troubles vasomoteurs. Le
malade
éprouve un peu de difficulté pour uriner. Cette d
ès et au premier chef des excès d'alcool; e) éviter la fatigue. -Le
malade
a bien suivi le traitement que nous lui avons p
e a bien suivi le traitement que nous lui avons prescrit. Etat du
malade
(,10 août 4886). Au bout de vingt jours, l'état
Etat du malade (,10 août 4886). Au bout de vingt jours, l'état du
malade
s'est considérablement amélioré. En effet, le ma-
e il affirme qu'elle n'existe pas du tout. On doit faire marcher le
malade
et essayer plusieurs fois pour obtenir avec beauc
les de la sensibilité. Depuis lors, nous avons vu plusieurs fois le
malade
qui a continué son traitement et nous avons pu
ymptômes DE DÉBUT Les divers symptômes de début présentés par nos
malades
peuvent être rangés en quatre groupes princi- p
il a été en connexion avec d'autres symptômes céphaliques ; chez le
malade
de l'OBSERVATION I, la perte de connaissance ét
sparu avec la perte de connaissance, les compagnons de trois autres
malades
affirment d'une manière catégorique qu'ils n'on
ns pré- cédentes. Les vertiges qui ont été présentés par nos deux
malades
sont d'un aspect clinique différent. Chez le ma
par nos deux malades sont d'un aspect clinique différent. Chez le
malade
de l'OBSERVATION I, le vertige avait les carac-
c- tères de ce qu'on appelle vertiges de translation, en effet ce
malade
sentait que tout se mouvait autour de lui et av
la même sen- sation que nous venons de décrire recommençait et le
malade
poussait des cris, en priant ses compagnons de
NTS PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. 189 Le vertige dont était pris le
malade
de l'OBSERVA- TioN X ressemblait à ce qu'on app
ges. 7). Etourdissements. Ce symptôme a existé une seule fois. Le
malade
de l'OBSERVATION XI revenu de sa perte de conna
orté ou le premier degré de ce vertige. Les étourdissements chez ce
malade
ont duré environ sept heures et demie. e). Tr
nsti- tuer deux fois un des symptômes du groupe cépha- lique. Les
malades
des Observations V et VII avaient perdu tout à
avec leur entourage, était la mimique. Il n'y avait pour ces deux
malades
ni mémoire visuelle des mots, ni mémoire des mo
n invasion. Sa marche a été si rapidement rétrogressive que chez le
malade
de l'OBSERVATION V, l'aphasie motrice dans ving
sie motrice dans vingt-quatre heures a commencé à se dissiper et le
malade
articu- lait quelques mots; depuis ce moment, s
de la marche rétrogressive de l'aphasie devient surprenante chez le
malade
de l'OBSERVATION VU ; en effet, l'impossibilité
n obscurcissement des yeux, toutefois assez prononcé, comme chez le
malade
de l'OBSERVATION X jusqu'à la cécité complète p
de de l'OBSERVATION X jusqu'à la cécité complète présentée par le
malade
de ]'OBSERVATION V. La cécité de ce malade a de
plète présentée par le malade de ]'OBSERVATION V. La cécité de ce
malade
a des caractères bien spéciaux et propres à DES
lie gazeuse. Les symptômes oculaires étaient associés chez notre
malade
à d'autres symptômes céphaliques : chez celui d
ôme que nous rencontrons sont les bourdonnements d'oreilles chez le
malade
qui fait le sujet de LO.BSERVATION X et qui cro
ont aussi très fréquents, car ils ont été présentés par sept de nos
malades
. Ils doivent être divisés en deux catégories di
rs épigastriques qui gênent la respiration (OBS. I, IV, VII) ; le
malade
craignant de faire des inspirations plus ou moi
traver et à rendre la respiration encore plus gênée. Enfin, pour le
malade
de l'Observation XII les mouvements respiratoir
les mouvements respiratoires sont gênés par le grand poids que le
malade
sent à la région épigastrique. La deuxième caté
. Ces troubles respiratoires n'ont existé qu'une seule fois chez le
malade
de l'Observation X, et ont consisté eu une dysp
agnée de respiration sonore sans qu'il y ait de sifflement. Chez ce
malade
, il n'y avait pas de troubles gastriques. Il pe
gastriques. Il peut très bien se faire qu'on rencontre chez le même
malade
les trou- bles respiratoires des deux catégorie
bles respiratoires des deux catégories susmentionnées comme chez le
malade
de l'Observation I qui, à côté de sa gêne respi
s intenses, parfois intolérables; elles sont caractérisées par le
malade
de l'Observation VIII comme poignantes. Leur du
ttention sur un autre fait : le gonflement gazeux de l'estomac du
malade
de l'Observation VIII, qui, ayant commencé envi
EUSE. - ACCIDENTS PAR LES SCAPHANDRES. trace de paraplégie, dont le
malade
n'a senti le déve- loppement qu'à minuit, après
il. Le dévelop- pement de gaz est tel que l'estomac chez nos deux
malades
formait une saillie considérable et très mar- q
er moment de son invasion; il disparaît aussi très rapidement, le
malade
renvoyant les gaz par les orifices du canal dig
ut autre symptôme gastrique. Pas de douleurs, pas de gonflement. Le
malade
res- sentait seulement à la région épigastrique
nq minutes. a). Soif. Ce symptôme paraît souvent tourmenter les
malades
. Parmi nos observations, il figure quatre fois;
), et une seule fois il existait seul (Cas. XI). Les compagnons des
malades
se gardent bien de satisfaire cette sensation,
. Cette sensation de brûlure a été remarquée une seule fois chez le
malade
de l'Observa- tion I, accompagnée d'autres symp
s douloureux progressèrent de telle manière, qu'il y a trois ans le
malade
cessa de travailler. Observation X. Georges W
s traces de brûlures, produites il y a deux et cinq ans, lorsque le
malade
dormait sur le poêle. Une fracture de clavicule
mois de septembre de l'an- née passée, par suite d'un effort que le
malade
fit afin de soutenir un chariot qui allait tomb
sur les avant-bras, les mains et le membre inférieur gauche, où le
malade
ne distingue pas la différence thermique de 30"
où le malade ne distingue pas la différence thermique de 30". Le
malade
ne soupçonnait pas d'avoir de la thermanesthésie.
les deux dernières années. Il n'existe pas dans les antécédents du
malade
de moments étiologiques, qu'on pourrait relier
perte absolue du sens de la tem- pérature est relativement rare. Le
malade
sentie froid de la neige, l'eau chaude lui donn
est pourtant pas facile de délimiter les régions dans lesquelles le
malade
distingue, par exemple, un écart de 5°, de cell
t, mais en revanche la neige donnait la sensation de froid. Chez ce
malade
, on pouvait DE LA GLIOMATOSE MEDULLAIRE. Oi a
i aussi observer dans d'autres endroits de même que chez d'autres
malades
que, dans les régions de la therma- nesthésie,
; cela fait supposer la possi- bilité de l'existence chez quelques
malades
de l'anal- gésie partielle, seule avec conserva
gement de la sensibilité à la chaleur et à la douleur. Chez notre
malade
, par exemple (OBS.V), on observait à côté d'une
eu, comme, par exemple, dans notre premier cas et surtout chez le
malade
d'Oppenheim, chez lequel l'anesthésie tac- tile
de la maladie, pour un temps plus ou moins long. Plus souvent les
malades
se plaignent de paresthé- sies de différente so
. XVI. 14 210 PATHOLOGIE NERVEUSE. poser d'après les plaintes des
malades
; à l'exception de rares exacerbations, elle n'
même avec de l'épanchement dans les papilles; et dans le nombre des
malades
atteints de gliomatose sont notés les « hommes
gies des organes internes au nombre de symptômes, observés chez ses
malades
. Les troubles vaso-moteurs paraissent être la s
ns supposer parfois, d'après leur existence dans les antécédents du
malade
, qu'elle s'est développée plusieurs années avan
années avant l'apparition de tout autre symptôme, dont s'aperçut le
malade
. La formation de tumeurs pâteuses limitées dans
suffisant avaient été observées assez souvent. D'ordi- naire les
malades
ne sentent pas ces fractures; le ma- lade décri
que par le bruit de la fracture, qu'elle s'était produite; notre
malade
(OBs. X) n'a appris la fracture de sa clavicule
s'étant aperçu du gonflement de l'épaule. Morvan a trouvé chez ses
malades
, outre les troubles trophiques locaux, un abais
a diminution de la sensibilité à la douleur, ne permettant pas au
malade
de s'épargner à temps les moments trauma- tique
pisodique : de grandes cicatrices de la peau sont attribuées par le
malade
à une brûlure « acciden- telle » des fractures
el, etc., et pourtant ces accidents se répètent chez la plupart des
malades
avec un caractère typique remarquable. Ces trou
signifiante provoque l'eczéma, etc. Morvan a observé chez un de ses
malades
un eczéma impétigineux siégeant dans la sphère
que, qui constituent des symp- tômes qu'on observe souvent chez nos
malades
. La source de ces phénomènes se trouve, selon n
es sen- sations indéfinies, enchaînant constamment l'attention du
malade
, épuisant son système nerveux, surtout au momen
l'atrophie des muscles. Plusieurs années peuvent s'é- couler, le
malade
peut mourir sans avoir présenté la totalité ou
fert. La famille a souffert également. - Enfin, nous citons qu'un
malade
de Crète, âgé de vingt-cinq ans, marchand, très
IN. 23,') fois sont suffisants ; si les vomissements empêchent le
malade
d'absorber l'antipyrine, celle-ci peut être in-
précédente une autre observation suivie également d'autopsie; le
malade
n'avait présenté que très tardivement des acci-
is, en nourrice, on ne sait de quoi ; 3° fille, mort-née ; 4° notre
malade
; 5° fille, morte à cinq mois, de la variole; 6°
ien conformés. Deux fausses couches à cinq et à trois mois. Notre
malade
. Rien de particulier à la conception; pas de ra
à celles qu'on trouve dans la plupart des cerveaux d'idiots. - Ce
malade
a eu des accidents cérébraux dès l'âge de six m
ivi de lacunes du souvenir. Le délire ne sépare pas complètement la
malade
du monde extérieur; c'est pourquoi elle avait c
grêle sont remplis de matières fécales; leur muqueuse ne parait pas
malade
. La rate pré- sente un volume normal; son tissu
nite double à l'examen ophthalmoscopique. L'affection, au dire du
malade
, aurait débuté par de violents .maux de tête, a
étourdissements et diplopie. Pas d'alcoolisme, pas de syphilis. Le
malade
succombe à une pneumonie chronique. A l'autop
Séance du Tj juin tSSS. Présidence DE 11. Cotard. Présentations de
malades
. M. Bux présente deux paralytiques généraux don
s dont elle a parfois conscience. M. croit voir dans celle dernière
malade
une impulsive ordinaire conservant, suivant la
impulsions sont liées au morbus sacer, car le délire d'action de sa
malade
est toujours précédé de la même phrase : « Ah !
nion par l'étude même des pièces du procès et l'examen direct des
malades
. Il pense que les arguments contradictoires qui o
deux points importants ont été négligés : le caractère habitue] des
malades
, qui joue un grand rôle dans leur délire et aus
ennent jamais ? iz-jgaloîi2ancs. - Il faut tout d'abord écarter les
malades
, qui n'ayant pas à proprement parler d'idées de
e que la période ambi- tieuse soit passée inaperçue. Quant aux deux
malades
de M. Mai- ret, l'un était malade alcoolique et
passée inaperçue. Quant aux deux malades de M. Mai- ret, l'un était
malade
alcoolique et l'autre a éprouvé, au dire même d
Il fautse garder d'en faire usage devant le personnel ouïes aulres
malades
pour des raisonsfaciles à comprendre (Gn.sttEV).
igé de se contenter d'une guérison relative et de laisser sortir le
malade
parce que, à raison des reliquats de la modalit
parce qu'il est bien rare qu'au dehors on puisse mettre ce genre de
malades
en des conditions favorables et leur fournir le
t lorsque, la lucidité et la connaissance commençant à renaître, le
malade
est utile chez lui; on l'accordera alors sans s
manie. Prenons le délire des persécutions : un grand nombre de ces
malades
s'engluent, par la tranquillité et l'uniformité
traîne une rémission de plusieurs années sinon de toute la vie, le
malade
accommodant son délire à l'existence réelle. Les
ique aiguë il faut en user, à la période de convalescence, quand le
malade
reprend un peu possession de sa personnalité, q
la stupidité, à la période de convalescence, notamment lorsque le
malade
commence à être tourmenté de nostalgie normale.
'il a donné une suffisante im- pulsion à la guérison, congédiez vos
malades
bien que non guéri-. Il est manifeste que dans
rait-ce que parce qu'il perpétue chez 292 SOCIETES SAVANTES. le
malade
le souvenir de son délire. àl. Hertz ; Les formes
d'exemples de folie systématique partielle incurable concernant des
malades
déclarés dangereux pour la sécurité publique qu
eraient les rapports journaliers du per- sonnel sur les allures des
malades
. M. Grashey s'en est bien trouvé àDe ? endorf o
ré l'absence de folie. Mais, avant que le diagnostic définitif d'un
malade
ou d'un prétendu malade soit fait, l'admis- sio
ais, avant que le diagnostic définitif d'un malade ou d'un prétendu
malade
soit fait, l'admis- sion n'en existe pas moins.
outre , l'étroitesse particulière des vaisseaux notée chez ces deux
malades
constituait une prédisposition à l'érythème nou
mental pour le district de Postdam, d'après lequel l'admission d'un
malade
dans un établissement privé devait dépendre de
e n'estjustifiée. 3° Pour recevoir dans un asile de traitement un
malade
, il faut exiger un rapport aussi détaillé que pos
tement médical, ou d'un autre praticien amené par les autorités. Le
malade
une fois entré dans l'établissement, son repos
veillance de l'Etat qu'un asile d'hospitali- sation dans lequel les
malades
sont soignés par des gens qui ne sont pas médec
seulement du lieu même de l'asile, mais ,de la patrie d'origine du
malade
; il en résulte des longueurs, des lenteurs, de
cessité du cer- tificat d'un médecin fonctionnaire pour recevoir un
malade
dans un asile d'aliénés privé. M. Sander. La ré
e cependant une assimilation com- plète, car en somme, on prive les
malades
malgré eux de la liberté ; c'est pourquoi le pu
s du lieu d'origine à moins de cas médico- légaux ; vous nuiriez au
malade
en ébruitant sa maladie et d'ail- leurs en quoi
oup. On peut toujours tourner la loi. Et puis qui paiera ? Tous les
malades
ne le peuvent toujours. Enfin, s'il s'agit d'af
des certificats des médecins de l'asile privé après récep- tion du
malade
; eh bien ! ce fonctionnaire n'a-t-il pas toute la
partir de l'instant où le parquet est informé de l'ad- mission d'un
malade
dans un asile d'aliénés, et par suite, devient
ce de l'établisse- ment. A quoi bon s'adresser au lieu d'origine du
malade
? M. Kanzow. L'aliéné avant tout ! Ce qu'il fau
ons qui ont - présidé à l'entrée, prend connaissance des papiers du
malade
, ré- clame ceux. qu'il lui faut, examine le pat
d'une observa- tion détaillée en faveur de l'admission; mais, si le
malade
de- meure dans l'établissement, il faut que l'o
ssitôt après ' l'admission, car quatre semaines plus tard, quand le
malade
, un peu habitué à l'établissement, est en voie
sans lui accorder le droit de décider qu'un individu séquestré est
malade
ou non ; il faut pour cela un examen approfondi
ligion quand il prendra en mains les questions de droit de quelques
malades
. Au Physikus ou conseiller médical du gouvernem
certificat d'un médecin-fonctionnaire, c'est léser les intérêts des
malades
et de leurs familles; c'est un besoin qui jusqu
t. Il y a six ans, sa soeur a été aliénée comme elle. Chez les deux
malades
, il y a une tendance au suicide très intense. L
ix semaines on venait d'ad- mettre sa soeur à l'asile; elle retomba
malade
. Identité de ressem- blance physique et psychop
a encore eu un tremblement assez fort mais le pouls est normal, le
malade
a augmenté de deux livres et peut écrire l'aprè
z les alcooliques avec lipo- thymies.M.Rehm croit que l'économie du
malade
avait manifes- tement été détériorée avant l'us
ncte; l'an- goisse fait place à une courte agitation; après quoi le
malade
reprend sa bonne humeur, tout en restant un peu
squ'il remplit sa fonction privée, lorsqu'il est appelé auprès d'un
malade
pour lui donner des soins, il fait exactement l
ompétent, que lui seul peut donner; mais c'est aussi un avis que le
malade
est libre de suivre ou de ne pas suivre. C'est
t sur une feuille de papier l'avis qu'il a donné auprès du lit d'un
malade
, on appelle cet.écrit une ordonnance, mais pas un
dans lequel l'aliéné avait été placé, il était bien constaté que le
malade
était aliéné. Mais ici se présente la même diffic
st pas besoin d'être médecin pour le savoir : il suffit d'avoir été
malade
. Personne n'ignore quel doute s'élève dans l'es
été malade. Personne n'ignore quel doute s'élève dans l'esprit des
malades
sur la valeur du conseil que le médecin adonné.
présentant du corps social, qui lui donnerait le droit de priver un
malade
ou un citoyen de sa liberté pendant un certain
ur. C'est vrai 1 M. Testelin. Mais ici, il s'agit d'une question de
malades
, car, au bout du compte, qu'est-ce qu'un aliéné
malades, car, au bout du compte, qu'est-ce qu'un aliéné ? C'est un
malade
. Oh ! cela n'a pas toujours été reconnu, et cel
éclame pas du tout pour les médecins le privilège de déclarer qu'un
malade
restera enfermé ou ne restera pas enfermé. La l
: Pourquoi enferme- t-on les aliénés ? Parce que ce ne sont pas des
malades
comme les autres ; ce sont des malades dangereu
Parce que ce ne sont pas des malades comme les autres ; ce sont des
malades
dangereux pour eux-mêmes, dangereux pour la soc
ourage, de toutes les conditions au milieu desquelles il est devenu
malade
, cela fait le même effet que s'il était enfermé
rouvez-vous pas étrange qu'il faille un tribunal pour décider qu'un
malade
sera traité d'une façon ou d'une autre, car ce
resterez le nombre de jours qui nous conviendra ! De plus, je tombe
malade
dans le lazaret : est-ce qu'on va aller chercher
Le maximum des points sera de 20. 3° Une épreuve clinique sur deux
malades
aliénés. Il sera accordé 30 minutes pour l'exam
malades aliénés. Il sera accordé 30 minutes pour l'examen des deux
malades
, 15 minutes de réflexion et 30 minutes d'exposi
, 15 minutes de réflexion et 30 minutes d'exposition. L'un des deux
malades
devra être examiné et discuté plus spécialement
deur digne d'une meilleure cause. Il est rare pourtant que les deux
malades
reproduisent exacte- ment la même physionomie;
ans deux catégories. Dans les unes, les moins nombreuses, les deux-
malades
sont actifs ; ils écha- faudent leur délire en
férent. Voilà pour la première catégorie. La seconde comprend des
malades
dont la part est très inégale dans la confectio
des dont la part est très inégale dans la confection du délire. Ces
malades
sont tous sous le coup d'une influence générale
a clinique les différencie totalement de la première catégorie de
malades
que nous avons indiquée. De ces quelques lignes
. nuance toutefois pour la folie transformée, dans la- quelle les
malades
passifs sont des individus déjà dé- lirants, au
déjà dé- lirants, au moment où ils subissent l'influence d'autres
malades
. Ce sont les cas de folie communiquée qu'il - n
ent des élections, on voit entrer à Sainte- Anne un grand nombre de
malades
ambitieux décla- rant qu'ils viennent d'être él
es reflètent les idées du moment. Si l'on examine l'état mental des
malades
, on retrouve celui des déséquilibrés, ceux que
e s'effectuait, stupéfiait tout le monde, car, la veille encore, le
malade
était actif et n'était nullement mélancolique.
tte étude nous conduit à reconnaître que, le plus souvent, les deux
malades
qui ont associé leurs conceptions délirantes, n
le délire, c'est le second qui l'a copié. Le premier peut être un
malade
intelligent, le second est toujours un faible d
rement dans le délire à deux, dont l'étiologie est tout autre. Deux
malades
, pouvant fort bien être intelligents, s'associe
bien 330 PATHOLOGIE MENTALE. différent de celui que subit l'homme
malade
. Dans l'espèce, la participation de l'homme pon
n'est pas initié à l'évolution des maladies de l'es- prit. L'homme,
malade
suit dès le début, les yeux fer- més, la fausse
piste qui lui est indiquée; il adopte sans réflexion les erreurs du
malade
et, finalement, il se les approprie. Un sembl
Donc, dans la folie communiquée, l'un des délires est l'oeuvre d'un
malade
actif qui l'a tiré de lui-même, les autres sont
propagé en atteignant les faibles d'esprit, formant l'entourage du
malade
, en commençant logiquement par le plus faible,
les plus indulgents, qu'il s'opère une réaction contre les idées du
malade
de la part des gens bien pondérés. Mais il n'en
lire chro- nique, la contagion se conçoit d'autant mieux. Ici, le
malade
est un homme intelligent, possesseur pour tout
d'affaires relatives à des délirants chroniques, qui sont bien les
malades
les plus difficiles à tenir enfermés, en raison
donc facile de concevoir qu'un débile, vivant au contact de pareils
malades
, se laisse aller inconsciemment à partager leur
pant d'excentricité, tellement que pour y croire, il faut être déjà
malade
soi-même. En d'autres termes, l'idée ambitieuse
naires ; ces mouvements sont essentiellement automatiques, et la
malade
n'y peut rien. D'autres fois, le visage est grima
agnés de l'émission de sons laryngés, sans aucune signification. La
malade
interprète ses mouvements irrésistibles en disa
sprit qui parlait ; elle se révoltait et ne se livrait pas. Cette
malade
a un enfant de douze ans, également débile, vi-
possible encore de constater des différences, entre le délire du
malade
actif, du chef de file en quelque sorte et celui
re du malade actif, du chef de file en quelque sorte et celui des
malades
passifs ? Nous avons déjà noté, chemin fai- san
mblable au délire qui lui a servi de modèle ; le plus souvent, le
malade
influencé ajoute à son délire sa note person- n
établir une distinc- DE LA FOLIE COMMUNIQUEE. 335 tion. Des deux
malades
, l'un est délirant chronique, l'autre est débil
t débile ; ou bien, tous deux sont débiles. Dans le premier cas, le
malade
influencé étant a priori, un débile, n'ayant à
rra les défendre avec toute l'énergie d'un individu convaincu, d'un
malade
qui est bien l'auteur de son délire, l'autre se
il ne pourra jamais s'assimiler complè- tement. L'attitude des deux
malades
sera évidemment si caractéristique, que la diff
les sépare s'imposera. C'est dans ces cas que la participation du
malade
influencé au délire primitif est forcément in-
C'est aussi dans ces cas qu'on observe une autre manière d'être du
malade
passif. Une fois que son équilibre intellectuel
lire communiqué. - Mère délirante chronique. Fille débile. Les deux
malades
qui font le sujet de la présente observation so
heure lui sera restituée. Telle est en peu de mots l'histoire de la
malade
active de notre groupe. Esquissons main- tenant
Maria a eu des rires irrésistibles, absolument non motivés, que la
malade
elle-même distingue très bien d'autres rires égal
hais pas d'importance u. Le fait capital, de l'histoire de nos deux
malades
, Archives, t. XVI. 22 338 PATHOLOGIE MENTALE.
la croit immédiatement sur parole. A quelque temps de là, nos deux
malades
se promenaient sur le boulevard Haussmann; Mme
ssassinat. Ces derniers mots indiquent que, déjà à cette époque, la
malade
tendait à faire admettre ses idées délirantes dan
phénomènes halluci- natoires. Il est exceptionnel de voir les deux
malades
partager les mêmes hallucinations. Dans l'évolu
ment le cortège symptomatique des délires communiqués. Lorsque le
malade
actif est un faible d'esprit, son délire est be
olonté peut être com- plètement annihilée. Dans ces conditions, les
malades
n'acceptent pas toujours un délire dont ils ser
oir. Ces faits donnent déjà une juste idée de l'état mental de la
malade
, qui, absolument sans défense et sans initiative,
et la durée des délires établissent encore une différence entre les
malades
actifs et les malades passifs. Ces derniers ne
s établissent encore une différence entre les malades actifs et les
malades
passifs. Ces derniers ne sont en quelque sorte
hez les passifs, le délire n'a pas de solides attaches. Ce sont des
malades
influencés, mal- léables par excellence, et de
ultat, il est bon de ne pas perdre de temps, afin d'é- viter que le
malade
passif, une fois ébranlé, n'écha- faude pour so
et essentiellement dépendante des diverses influences auxquelles le
malade
sera soumis. Il est bien évident que les ressou
aitement seront d'autant plus nombreuses que l'on aura affaire à un
malade
plus faible d'esprit, car le degré de systémati
ecte des moyens que possède l'aliéné. Il en est tout autrement du
malade
actif. Son délire aura la marche et la durée ju
du ma- lade passif échappe à toute description clinique, celui du
malade
actif rentre forcément dans un cadre noso- logi
ion médico-légale ? Un récent procès a amené devant la barre quatre
malades
complices du même crime. Il s'agissait en réali
sé précédent. Il faut séparer radica- lement le délirant actif, des
malades
sur lesquels il a fait sentir son influence, et
ce, et interner le premier qui pourrait faire d'autres victimes. Le
malade
passif gué- rit souvent de lui-même, quand il r
à une seule articulation, comme par exemple, les douleurs que le
malade
de l'OBSERVATION III avait à l'articulation de
uper presque toutes les articula- tions, comme c'est arrivé à notre
malade
de l'OBSER- VATION XI, qui, au moment de l'inva
sité toujours très grande, parfois exceptionnelle, au point que le
malade
pousse des cris déchirants. Elles sont continue
thies peuvent avoir pour siège plusieurs parties du corps; ainsi le
malade
de l'OBSERVATION III avait une pression doulour
énéralisé de l'OBSERVATION IX et les four- millements très forts du
malade
de l'OBSEIiVATIONVIIl, lesquels ayant commencé
lle. Cet intervalle de bien- être parfait a existé chez cinq de nos
malades
. Sa durée est à peu près d'un quart d'heure (OB
). On ne peut préciser la durée exacte de cet intervalle chez les
malades
des Observations VIII et XI, car tous les deux
s, toujours très court, varie entre quelques minutes (comme chez le
malade
de l'OBSrRVATION I, dont la paraplégie ayant co
gie des membres inférieurs. Tel est le cas de I'OBSERVATION XII. Ce
malade
était pris à 1 1 heures du matin d'une parésie
de mettre en relief une autre par- ticularité présentée par le même
malade
dans l'éta- blissement de sa paraplégie. La par
demain, elle était remplacée par une paraplégie double complète, le
malade
étant dans l'impossibilité absolue de faire le
ours. C'est ainsi que la monoplégie du membre supérieur gauche du
malade
de I'Observation III et la paraplégie des extré-
I'Observation III et la paraplégie des extré- mités supérieures du
malade
de I'Observation XII ont commencé à se dissiper
gie sont divers. Les prin- cipaux sont ceux qui ont existé chez nos
malades
et qui consistaient en troubles : 1° de la sens
s de la vessie. Les troubles vésicaux qui ont été présentés par nos
malades
sont les suivants : La rétention d'urines, qui
et, elle a manqué une seule fois sur treize observa- tions. Chez le
malade
que nous avons observé avec M. le Dr Xanthos, l
travers de doigt. Ce symptôme a duré un temps qui a varié chez nos
malades
entre deux jours (Cas. V) et un mois (OBs. II e
mois (OBs. II et IX); pendant ce temps, la néces- sité de sonder le
malade
devient impérieuse, ce qui oblige les scaphandr
nence involontaire d'uriner. Une seule fois, l'incontinence chez le
malade
de l'OBSERVATION VI, a eu lieu d'emblée pendant
nce involontaire de matières fécales. Une. seule fois (OBS. VI), le
malade
d'emblée, durant sa perte de connaissance, a re
ableau. Les symptômes génitaux qui ont été présen- tés par ces deux
malades
sont de nature différente, en quelque sorte opp
urs à la paraplégie, ce qui fait au total seize jours. Chez l'autre
malade
de l'OBSERVATION XI, il y avait par contre une
ouleurs aux lombes. C'est un symptôme qui a existé chez deux de nos
malades
(OBS. I etX); celui de la dernière observation
ect de l'étape ultérieure de l'histoire pathologique des différents
malades
qui ont servi de sujets pour la constitution de
se, il n'y en a pas une seule qui soit flaccide. Exception faite du
malade
de l'OBSERVATION VI qui, le troisième jour de s
es coups portés sur les tendons rotuliens secouent tout le corps du
malade
. Il nous est arrivé parfois de constater, en mê
ut être comptée comme n'ayant duré que trois jours, de sorte que le
malade
de l'OB- SERVATION V est le seul chez lequel no
s fréquentes la nuit : tout d'un coup, les membres inférieurs des
malades
se fléchissent et s'étendent brusquement. 4). C
araplégie spastique est plus ou moins avancée, les membres de nos
malades
se raidissent en extension pendant un temps var
scampsie des articulations. - Quand on fait mouvoir les membres des
malades
, on sent une résis- tance plus ou moins marquée
egré de la rigidité musculaire qui existe sans que la volonté des
malades
s'y oppose. En général, dans les cas avancés, l
es s'y oppose. En général, dans les cas avancés, les membres de ces
malades
sont rigides et quasi lourds et ils les sentent
est plus ou moins avancée et suivant le moment où l'on examine le
malade
. Les allures cliniques de la démarche spasmodiq
se convaincre par la description de la démarche spasmodique de nos
malades
. Les allures cliniques de cette démarche, quand
e l'ouïe qui, percevant de loin le bruit tout particulier que ces
malades
font pendant la marche en frottant le sol, trah
e plus paralytique ou le plus parétique. Dans ce cas-là, lorsque le
malade
boite d'un seul côté, la démarche spasmodique e
'un seul côté, la démarche spasmodique est uni- latérale : ainsi le
malade
de l'OBSGRVATION IV était obligé d'incliner le
. 359 la flexibilité. La même chose, mais vice versa, arrivait au
malade
de l'OBSERVATION X qui avait une prédomi- nance
s fruste, il va même jusqu'à disparaître; ce qui est arrivé chez le
malade
de l'OBSERVATION XT, qui, un mois après l'invas
s ou moins avant que l'épilepsie spinale fasse son apparition. Ce
malade
dans le cours de sa maladie n'a jamais eu ni co
s 1884, jour de notre examen. Le 10 mai, jour où nous avons revu le
malade
, son syndrome a disparu : pas de parésie, pas d
un certain degré d'exaltation du réflexe rotulien droit. Chez le
malade
de )'OBSERVATiON XIII, le syndrome spasmodique
plégie spasmodique s'atténue de plus en plus : c'est ainsi que le
malade
de l'OBSERVATION 1, le'15 février 1876, marchai
la rétrogression commence, le syndrome s'atténue et nous voyons le
malade
vers le milieu du mois d'avril 1876, marcher sa
ut au mem- bre gauche. Depuis ce moment, nous n'avons pas revu le
malade
pour constater si la rétrogression a con- tinué
lade pour constater si la rétrogression a con- tinué son chemin. Le
malade
de ! 'OBSERVATION IV, le 2 juillet, marche en s
- dique commence à rétrograder, à s'atténuer et le 22 juillet, le
malade
frotte bien moins et traîne moins ses membres q
1884, c'est-à-dire sept ans après son acci- dent, nous trouvons le
malade
avec son syndrome spasmodique atténué, surtout
urtout au membre gauche. La rétrogression et l'atténuation chez les
malades
des Observations V et VII vont jusqu'à la dispa
tout aux excès alcooliques. Nous sommes bien con- vaincu que si les
malades
, une fois tombés paraplé- giques, étaient à tem
iques, étaient à temps soumis à un traitement appro- prié et si ces
malades
étaient soustraits aux excès, surtout aux excès
effet, au cours de cette marche essentiellement rétrogressive, le
malade
fait une campagne de pêche et une nouvelle para
lète survient, qui enraye son état, en voie d'amélioration. Chez le
malade
de l'OBSERVATION I, dont l'état se trouvait en
intercurrents ne sont pas si complets, mais par contre, l'état du
malade
s'aggrave, par exemple l'état du malade de l'OB
mais par contre, l'état du malade s'aggrave, par exemple l'état du
malade
de l'OBSERVATION VIII, qui était resté stationn
ainsi que, si l'on piquait ou si l'on touchait le membre gauche du
malade
de l'OBSERVATION X, celui-ci éprou- vait une se
es vaso-moteurs figurent trois fois sur douze observations a). le
malade
de t'OBSERVATiON I avait le pied droit froid en
it froid en même temps que sa couleur était rouge bleuâtre b). le
malade
de'l'OBSERVATION IX avait ses plaques anes- thé
par- 366 CLINIQUE NERVEUSE. faite de ses fonctions. En outre, le
malade
de l'OBSER- VATION VII, le 15 mai 1884, présent
ent, comme du reste, tous les autres symptômes de l'affection; le
malade
fut complètement guéri. Il en est exacte- ment
lade fut complètement guéri. Il en est exacte- ment de même pour le
malade
de l'OBSERVATION XIII qui, le 20 juillet, prése
les troubles de la vessie persistent, bien qu'atténués. Ainsi le
malade
de l'OBSERVATION IX, le 10 juillet 1884, c'est-
ait encore de temps eu temps un peu de difficulté pour uriner. Le
malade
de l'OBSERVATION I, le 15 février 1885, c'est-
égion lombaire. Pour être complet, n'oublions pas que les urines du
malade
, le 15 juillet 1886, c'est-à-dire environ treiz
plus qu'une seule fois, atténués, et même presque guéris. Chez le
malade
de l'OBSERVATION I qui, au moment de l'invasion
le à s'atténuer, voir même à disparaître. C'est ainsi que chez le
malade
de l'OBSERVATION VII, le 15 mai 1884, jour de n
ormal. Il en est exactement de même pour les trou- bles génitaux du
malade
de LOBSERVATION XI, qui s'atténuaient, peu à pe
ubles génitaux ne va pas jusqu'à la disparition. C'est ainsi que le
malade
de l'OBSERVATION I avait encore des troubles gé
compagner le syndrome spasmodique. , Les symptômes céphaliques du
malade
de I'Obser- 'ATION IV, frayeurs la nuit, rêves
s multiples et les plus variés ; elle débutera par exemple chez tel
malade
, par un symptôme du groupe céphalique ou autre.
cons- titué par un groupe capital, qui se rencontre chez tous les
malades
sans exception, c'est-à-dire le syndrome spasmo
ans l'air comprimé, pointes de feu, seigle ergoté, hygiène. Etat du
malade
le 2 juin 1884. Amende- ment considérable des s
n de ses compagnons qui assiste à notre examen, nous affirme que le
malade
n'était pas pris du moindre mouvement couvulsif;
as pris du moindre mouvement couvulsif; au bout de trois heures, le
malade
revient, n'ayant ni troubles de la parole, ni t
une aiguille sans provoquer la moindre sensation. En ce moment, le.
malade
ayant envie d'uriner essaye, mais en vain. Cett
quelques petits pas, à l'aide de doux appuis; à la même époque, le
malade
a commencé à avoir des secousses. L'amélioratio
vait déjà grandement marché continue son chemin; le 24 novembre, le
malade
a pu marcher à l'aide d'un seul appui : à ce mo
rvenaient subitement avec une intensité très grande au point que le
malade
criait, et après une durée momentanée, elles di
ouleurs fulgurantes a duré 7 heures. Pendant deux mois de suite, le
malade
continuait à marcher à l'aide d'un appui, traînan
us les dix ou quinze jours, les douleurs fulgurantes suivenaient au
malade
par accès d'une durée variable, toutefois assez
la même intensité. En outre, au commence- ment du mois de mars, le
malade
a commencé à souffrir des douleurs constrictive
constrictives, à la base du thorax. Etat actuel (2 avril 1883). Le
malade
marche sans appui. Un coup d'oeil suffit pour c
tater les allures de la démarche spas- modique ; c'est ainsi que le
malade
est obligé d'incliner son tronc à gauche et de
ur son membre infé- rieur gauche. Si on veut mouvoir les membres du
malade
on sent une résistance assez marquée, grâce à l
tre facilement provoquée par les procédés les plus élémentaires. Le
malade
dit qu'au point de vue de ses accès de douleurs
es membres, çà et là, quelques plaques d'anesthésie. Si l'on dit au
malade
de fermer les yeux, il oscille énormément ; les
une demi-heure avant chaque repas; 4° une hygiène appropriée. Le
malade
a bien suivi le traitement pendant deux mois. Voi
ues qu'elles étaient, surviennent d'une manière intermittente. Le
malade
est aussi très content,d'être débarrassé de ce ch
le à peine en fermant les yeux. Depuis ce moment, je n'ai pas vu le
malade
; toutefois on a pu remarquer que le malade est
ment, je n'ai pas vu le malade ; toutefois on a pu remarquer que le
malade
est en voie de guérison. OBSERV.%TIO-q XV. Io A
raplégie, anesthésie, rétention d'urines ont disparu subitement. Le
malade
reprend ses immersions. Le 2 mars 1886, à Samol
ion, est redescendu une fois encore dans les mêmes conditions. Le
malade
dit que, étant dans le fond, il était dél)arrassé
mmence à le frictionner. Cinq minutes ne se sont pas passées que le
malade
revient; il se lève, il se promène parfaitement
bien-être parfait a duré une heure. A G heures, tout d'un coup, le
malade
tombe paralytique des membres inférieurs et du
ire sentir et, au bout de quinze jours, c'est-à-dire le 18 mars, le
malade
a pu mar- cher en s'appuyant sur un seul bâton.
ton. Le 28 mai, il marche sans appui. Etat actuel (2 juin ±8SG). Le
malade
est atteint d'une para- lysie qui est assez pro
la partie supé- rieure du jarret et la troisième au dos du pied. Le
malade
, étant dans le lit, perd la notion de la positi
devient très incertaine lorsqu'il ferme les yeux. Si on commande au
malade
d'approcher les pieds à la station debout et de
symptômes céphaliques. Depuis ce moment, nous avons perdu de vue le
malade
. Observation XVI. Accident provoqué le 20 janvi
evient lout à fait. Une vingtaine de minutes se passent sans que le
malade
présente aucun symptôme. Pas de gonflement gast
vomissements. Le lendemain 21 jan- vier, vers 6 heures du soir, le
malade
revient sans avoir aucun symptôme céphalique, s
379 q deux cautères à la région lombaire. Le 25 mars, jour que le
malade
, dit-il, n'oubliera jamais, car il a eu une crise
n ceinture continuent; elles sont même plus fortes. Le 15 mai, le
malade
a commencé à se tenir debout et à faire quelques
uel (20 juin 1884). Au moment de notre visite, nous avons trouvé le
malade
en proie à des douleurs très intenses, qui, sur
intervalles qui ne dépassaient pas deux minutes. En même temps, le
malade
avait des douleurs du même caractère, mais moin
ébrale et une injection morphinée. Le lendemain, nous avons revu le
malade
pour compléter notre examen. Quand on fait marc
evu le malade pour compléter notre examen. Quand on fait marcher le
malade
, on remarque que pour détacher du sol et faire
le de descendre un escalier ou de marcher sur un plan incliné. Le
malade
est très souvent pris de secousses; ses jambes, d
un cer- tain degré de difficulté d'uriner qui rarement survient au
malade
. Les fonctions de la vessie paraissent se faire
nnaissance complète, qui a duré huit heures; pas de convulsions. Le
malade
revenu à lui, se plaignait d'une dyspnée consid
agnée d'un certain degré de pesan- teur de l'estomac ; en outre, le
malade
avait des douleurs intenses aux articulations d
complète des membres inférieurs au point qu'il était impossible au
malade
de faire le moindre mouvement. L'anesthésie éta
itantes, sondages et purgatifs. ' Le lendemain matin, au réveil, le
malade
n'avait plus de dyspnée; pas de râles sibilants
avec une petite excoriation à la région sacrée, pas d'escarres. Le
malade
a commencé à mouvoir un peu ses membres inférie
urs, le membre droit est bien plus parétique, ce qui fait boiter le
malade
. En effet, quand il marche, il est obligé de s'ap
emble et sur- tout quand il marche sur un plan incliné; rarement le
malade
tremble de son membre gauche. Il y a une exalta
par exemple une aiguille, une région quel- conque de ce membre, le
malade
ressent la même sensation de picotements d'aigu
s, mais un senti- ment très désagréable de tout le membre et que le
malade
ne peut définir. Pas d'autres troubles sensitif
céphaliques. Il n'y a fréquence d'urines, et, de temps en temps, le
malade
rend involontairement ses urines. Les fonctions
au moins apparent de l'arliculation, et d'une dyspnée intense ; le
malade
avait la sensation d'un poids considérable qui
23 juin. Le 3 juillet, une nouvelle crise de douleurs survient au
malade
, avec la même intensité, le même caractère et à
ité, le même caractère et à peu près la même durée. A ce moment, le
malade
a commencé à avoir des secousses, ses membres s
on de position de ses membres. Enfin, durant une année et demie, le
malade
a été forcé de garder le lit, son état étant te
tat étant tel qu'il suit : paralysie très prononcée au point que le
malade
ne pouvait se tenir debout; anesthésie, inconti
position de ses membres. Vers la fin du mois de novembre 'JS80, le
malade
a pu se tenir debout et faire quelques pas à l'
s de janvier 1881 avec un appui. Au mois de mars de cette~année, le
malade
a été dans la possi- bilité de marcher sans app
s crises de douleurs fulgurantes ne manquent pas de tourmen- ter le
malade
, bien que les intervalles de crises soient plus e
ient plus espacés, et que leur force soit quelque peu amoindrie. Le
malade
oscille quand il ferme les yeux, il marche avec
oujours, et l'enlèvement du casque, il était 10 heures du matin, le
malade
a été atteint de douleurs très vives aux lombes
lire ni écrire. Il avait, en outre, des vertiges de translation. Le
malade
sentait le bateau fortement s'agiter sans qu'il y
piration, ni gastriques. A 10 heures et demie, tout d'un coup, le
malade
a recouvré complètement la mémoire des mouvemen
ant. Le 7 avril, il marche à l'aide d'un seul appui. Ce jour-là, le
malade
ayant beaucoup marché, dit-il, et s'étant fatig
De grand matin, les douleurs ont disparu. Les jours sui- vants, le
malade
avait des secousses et du tremblement aux pieds.
escalier. L'amélioration a fait encore quelques progrès, mais le
malade
ayant continué son travail sans aucune prudence,
t le temps fort long (plus de cinq ans) qu'on suit l'histoire de ce
malade
. Il traînait toujours les pieds qui, de temps e
aplégie des membres inférieurs qui prédomine à droite. La marche du
malade
est nette- ment spasmodique, il s'appuie un peu
as-là, aussi bien que dans l'obscurité, il marche difficilement. Le
malade
est pris, maintes fois, de douleurs fulgurantes
res symptômes céphaliques ; ainsi, la perte de connaissance chez le
malade
de I'Observation XV était précédée d'illusion v
it précédée d'illusion visuelle et suivie de cépha- lalgie. Chez le
malade
de I'OI3SLRVATION XVII, elle était précédée d'é
de attaque de perte de connaissance d'une demi-heure. après quoi le
malade
revient complètement. Ce nouvel intervalle de l
ervalle de lucidité n'avait pas encore dépassé vingtminutes, que le
malade
avait été pris d'une troisième attaque qui, cet
ion XIX, a présenté les caractères de vertige de la translation. Le
malade
sentait le bateau s'agiter sans qu'il y ait eu
s l'invasion de la troisième attaque de la perte de connaissance du
malade
de 1'0] ! SËRVAT[ON XVI. d). Troubles du lang
ubles du langage. - Nous n'avons rencontré ces troubles que chez le
malade
de l'OBSERVATION XIX. Nous ferons la même remar
emarque qui a déjà antérieure- ment été faite, que le trouble de ce
malade
consiste aussi en aphasie motrice. Il comprenai
une demi-heure. e). Céphalalgie. Elle a été présentée par un seul
malade
. D'une intensité remarquable, elle siégeait sur
oculaires. Illusions visuelles. On voit figurer ce symptôme chez le
malade
de l'OBSERVA- tion XV, qui, étant descendu pour
comitants : telle est la gêne de la respiration présentée par le
malade
de I'Observation XVI et due au gonfle- ment de
spiration, et ils en dépendent directement. Telle est la dyspnée du
malade
de J'OB- SLRVATION XVIII, qui avait même la sen
stomac a existé parmi les symptômes du début une seule fois chez le
malade
de 1'013SERVATION XVII sans être accompagnée d'
ATION XVII sans être accompagnée d'autres symptômes gastriques. Les
malades
des Observa- TIONS XIV, XV, XVIII, XIX n'ont pa
localisent à une seule articula- tion, comme, par exemple, chez le
malade
de l'On- servation XV à l'épaule droite, chez c
ntôt elles se localisent à plusieurs articulations, comme chez le
malade
de t'OBSERVATtON XVII, aux articulations des co
Période paralytique. L'invasion de la para- lysie chez trois de nos
malades
. (Cas. XIV, XVII, XVIII) a eu lieu sans interva
nière brutale ses vaines espérauces. Cet intervalle, pour ces trois
malades
, a été de un quart à deux heures. Cela dit, pas
PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. 393 a). Mode d'invasion. Chez 15s six
malades
, l'in- vasion de la paraplégie a été très brusq
n- vasion de la paraplégie a été très brusque, soudaine. Chez les
malades
aussi elle a été complète dès son début, la par
ue et complète, comme la para- plégie qu'elle accompagnait. Chez le
malade
de l'OB- SERVATION XVII, ce n'est plus une mono
iginal, en ce qui concerne lemode de l'invasion de la paraplégie du
malade
de l'OBSERVATION XV. En effet, après l'interval
fs; 2° vésicaux ; 3° rectaux. c). Symptômes sensitifs. Chez les six
malades
, la sensibilité a été trouvée profondément alté
'urines. Par suite de cette rétention, qui a duré dixyjours chez le
malade
de l'observation, la vessie a été énormément di
normal (OBs. XIV, XV, XIX), tantôt à une diffi- culté d'uriner, le
malade
étant obligé de pousser pour D L.1 GLIO>L1TO
blions pas de noter la décomposition d'urines qui a eu lieu chez le
malade
de l'OBS. XVI. e). ? Mr6CM ? Dans la majorité d
ble de néoplasme. Causes prédisposantes. L'âge : chez cinq de mes
malades
, l'affection s'est déclarée entre dix-sept et v
tion s'est déclarée entre dix-sept et vingt-cinq ans; chez un autre
malade
elle parut à quarante-neuf ans et chez un autre
procédé aux premières manifestations de la maladie aperçues par les
malades
, Mais il n'est pas rare de trouver dans les ant
us pensons que différents moments épui- sants par lesquels passe le
malade
ne donnent qu'un coup de fouet à la marche plus
avait été observé à un certain degré de la maladie chez une de nos
malades
, chez laquelle nous avons pu suivre la marche u
- mique n'arrêtent pas pour la plupart du temps l'at- tention des
malades
et souvent échappent à l'observa- 410 PATHOLOGI
serva- 410 PATHOLOGIE NERVEUSE. tion du médecin dans le cas où le
malade
le consulte pour d'autres symptômes. Pour cet
d'hypertonie, comme le démontre l'autopsie faite par Schultze d'un
malade
chez lequel Erb avait diagnostiqué durant sa vi
ntant de l'analgésie, il est très important de préserver la peau du
malade
des influen- ces nocives traumatiques et autres
ications pénibles (comme le phlegmon, la pyémie) menaçant la vie du
malade
. La maladie, à l'étude clinique de laquelle j'a
- tant le nom de néoplasme, de tumeur, mais agissant sur l'organe
malade
non par la masse, par la pression mais en y pro
gique (Fin). Des deux observations qui précèdent, relatives à des
malades
atteints l'un d'épilepsie procursive , pouvant
nement très prononcé de quelques mots ou de quelques syllabes. Le
malade
était maladroit, lourd, incapable d'exécuter un t
ication à la lûle); c'est à une attaque de ce genre que succomba le
malade
, 423 PATHOLOGIE NERVEUSE. M. llescllede s'éte
NERVEUSE. M. llescllede s'étend ensuite sur l'élat intcllectuel du
malade
tombé presque en démence et sujet à des période
sifs diffèrent quelque peu de ceux que nous avons observés chez nos
malades
, toutefois l'absence d'antécédents nous empêche
e était associée à d'autres lésions encéphaliques; aucun de leurs
malades
n'est signalé comme ayant présenté des accident
rsifs ont beaucoup moins d'influence sur l'état intellectuel de ces
malades
; tant qu'ils existent seuls, l'intelligence par
NERVEUSE. gauche à droite, qui s'opérait delà manière suivante; la
malade
étant assise roulait sur son siège avec une gra
on devint difficile, l'intelligence s'altéra de plus en plus, et la
malade
mourut huit ans après le début de son affection
procursifs observés à une certaine période de l'affec- tion de ce
malade
, de l'étendue de cette lésion cérébelleuse et
itement amenant parfois une amé- lioration passagère dans l'état du
malade
. RECUEIL DE FAITS NOTES SOMMAIRES SUR DEUX CA
pourrait le croire, si l'on en jugeait d'après le petit nombre des
malades
de cette catégorie qui sont admis dans les asil
le ' Nous espérons pouvoir publier plus tard l'observation de cette
malade
. » 4M RECUEIL DE FAITS. d'esprit et fait des
cireuse ; eczéma des lombes, du dos et un peu des bras. Ces deux
malades
présentent dans l'ensemble et dans les détails
s l'ensemble et dans les détails tous les caractères de nos anciens
malades
, atteints d'idiotie avec cachexie pachy dermiqu
en que leurs parents aient des nez aquilins. De même que nos autres
malades
, ils ont : 1° des cheveux bruns-z·oux ou blonds
hainement l'observation dans le Progrès médical. Même chose chez un
malade
de Cuiling, de M. Bonchand, etc., etc. Archives
Pacha et Gra... avaient des hernies inguinales, nos deux nou- veaux
malades
ont des hernies ombilicales ; cette fréquence des
staté cette absence de la glande thyroïde u l'autopsie d'un nouveau
malade
, nommé Bourg... REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 4
arait pas avoir d'habitudes vicieuses. M. Savage considère ce petit
malade
comme hystérique ; le traitement a consisté à n
lui faire faire chaque jour de la gymnastique et de la natation. Le
malade
est en bonne voie de guérison. R. 1)1. C. 436
esse d'être lent. La mobilité apparente des objets a lieu, quand le
malade
regarde à l'infini, dans le sens d'une roue à r
rcuit monte vers l'anode et descend du côté de la cathode; quand le
malade
regarde de près la roue tourne horizontalement,
Journal of Mental Science. Avril 1885.) L'autopsie révéla chez le
malade
dont il s'agit un foyer de ra- mollissement rou
.lleratal Science. Juillet z.) Dans le premier cas, c'est chez une
malade
atteinte de folie chronique avec accès récurren
s que cet effet a été observé : REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 445 celle
malade
, qui a été antérieurement très agitée, est actuel
parul en môme temps que l'action anesthésique. Un peu plus tard, le
malade
ayant été agité, on lui administra une faible dos
essous de la normale. S'il ne tombe pas et reste rapide, même si le
malade
est calme, il y a des chances pour que l'attaqu
ant et souvent, après un som- meil artificiel par un narcotique, le
malade
se réveille guéri, ou du moins amélioré. - Si
ntourage s'oppose à l'envoi dans un asile ? Il faut alors mettre le
malade
dans une chambre à part et l'isoler de tout le
'appel de la Société de médecine mentale belge '. Présentation du
malade
. M. Lwofî présente un malade atteint d'un troub
ine mentale belge '. Présentation du malade. M. Lwofî présente un
malade
atteint d'un trouble vaso-moteur qu'il désigne
la terminologie, d'urticaire. M. Ciiambart qui a déjà présenté un
malade
offrant les mêmes manifestations neuro-cutanées
z pathologie ordinaire et qu'au point de vue morphologique, le
malade
de M. Lwotî présente bien une affection qu'on peu
her de lattes qui, recouvertes de linoléum, établissent, des que le
malade
se lève, un courant électrique : ce courant, pa
s vivant en dehors de l'établissement. Il faut faire surveiller ces
malades
par deux gardiens. Pas davantage. M. TtGGES.
ile sont tenus de consigner sur un registre des notes sur l'état du
malade
, quotidiennement pendant les quatorze premiers jo
teint. Examinant, par conséquent, le système nerveux central d'un
malade
mort au cours d'une première attaque congestive b
ivent être rattachées aux hémisphères cérébraux. M. OEDEKE. Chez un
malade
observé par lui, à la suite de trois attaques h
LL soumet à l'assemblée des préparations d'écorce céré- Loale d'une
malade
morte de délire aigu. Femme mariée, sans enfant
1,3 cellule ronde pour 1 cellule nerveuse. Sur le cerveau de cette
malade
, elle présente dans la même temporale 1,8 pour
1,4 cellule ronde pour 1 cellule nerveuse. Sur le cerveau de celte
malade
, elle présente dans la même frontale 1,9 pour 1
l convient d'abord de ne pas perdre de vue que l'on a affaire à des
malades
qu'il .s'agit de soigner ; les asiles sont donc d
, sauvegarde l'établissement et son direc- teur, mais l'intérêt des
malades
et de leur famille, celui du fisc et celui de l
ingestion ici est malsaine. Toute latitude pour les placements des
malades
dont ils sont légalement responsables doit être a
aire tout préparé à ) ? N ? m ? MMM ? sa)on[ lieu de naissance du
malade
, aux tribunaux, aux parquets correspondants. 8°
u'un simple traitement à déterminer ; que l'on est en présence d'un
malade
et que la médecine sule peut déterminer le trai
ue la médecine sule peut déterminer le traitement qui convient à ce
malade
, et que la chambre du conseil n'a rien avoir dans
ple diagnostic à établir; s'il s'agissait d'un simple traitement de
malade
, assurément, ni le Gouvernement dans son projet
puisque ce traitement aura cette première conséquence de priver le
malade
de sa liberté individuelle, et cette autre consé-
édecin, de l'inspecteur médecin, le droit de statuer sur le sort du
malade
. Il y a cette distinction capitale à établir :
toute latitude; ils peuveut procéder immédiatement au traitement du
malade
, ils peuvent ordonner toutes les pres- cription
atteinte très grave aux droits, à l'état civil et à la capacité du
malade
. (Nouvelles marques d'approbation à gauche.) Or
c et de statuer à lui tout seul sur l'état et la capacité civile du
malade
. Nous rencontrons ici une situation qui existe
ureur, introduisent une instance pour demander l'interdiction de*ce
malade
. Que fait alors la justice ? La justice ordonne
. On commet un ou plusieurs médecins qui sont chargés d'examiner le
malade
et de dire s'il est ou non dans état habituel d
y avait quelque chose de plus à faire pour protéger les malheureux
malades
qui n'ont pas la plénitude de leurs facullés; c
plénitude de leurs facullés; c'est précisément cette protection des
malades
qui ne peuvent pas être interdits ou dont les f
purement et simplement l'avis donné par le médecin ayant examiné le
malade
, et qu'en conséquence, la chambre du conseil, a
e; car, dans un article ultérieur, s'occupant de la manière dont le
malade
détenu dans une maison d'aliénés devra être tra-
re plus indé- pendant, n'hésitera pas à faire valoir les droits des
malades
et de la science, n'en déplaise aux Bureaux ; l
e cérébrale, par Zacher, 9. Délire aigu (écoroe cérébrale d'nne
malade
morte de), par Snell, 450. Délire chronique, pa
r. Quelques semaines après, cette hémiplégie disparaît en effet. La
malade
a la compréhension de l'écriture, la compréhens
tanée est revenue en grande partie ainsi que la parole en écho ; la
malade
peut lire un peu, mais ne peut écrire spontanémen
... se trouvait de rassembler les détails nous firent penser que le
malade
ne nous paraissait pas dans de bonnes condition
e Lumacst·e). AK<6cëJe ? ! /të;'eJ<<an-es. (Fournis par le
malade
). Père : peintre en bâtiment, mort à trente-hui
ois ou quatre ans, convul- sions et, plus tard, à une époque que le
malade
ne peut préciser, fièvre typhoïde. Il n'a jamai
erreur que commettent d'ailleurs beaucoup de personnes. 2° Goût. Le
malade
trouve à une goutte d'alcool mise sur sa langue
gentiane : violet; le vert d'a- niline est moins bien reconnu : le
malade
le voit aussi violet. La cataracte qui le prive
st également intact. Les fonctions sensitives sont donc, chez notre
malade
, tout à fait normales et s'il commet quelques e
régulières et sa santé générale est absolument satisfaisante. Le
malade
, cependant, boit et urine beaucoup. Son urine est
nce du parasite de l'érythrasma : le microsporon minutissimum. Le
malade
ne sait a quelle époque faire remonter le début d
ne; aussi peut-on imprimer un objet quelconque sur la peau de notre
malade
comme sur un cachet de cire ou dessiner à la su
ction du jet d'eau divisée, l'on pourrait imprimer dans le corps du
malade
des éruptions génériques artificielles dont l'o
ns bien caractérisés. Nous appliquâmes d'abord sous la clavicule du
malade
deux plaques en étain, recouvertes d'une peau h
t110\EUItoSE STEREOGIi,APII1QUE ET ËRYTHUASMA. 17 i insérer à notre
malade
, en uneseule fois, troisdouzaiucs démoules : il
moindre embarras gastrique ni la plus petite éruption cutanée. Le
malade
dont nous venons de relater l'histoire, mérite
art ont été observés chez des femmes hysté- riques. Chez uue de ces
malades
, M. Huchard' a vu, au moment des époques menstr
e en relief avec tant de netteté que M. Mesnet, appelé à voir cette
malade
, lui avait donné le nom de « femme cliché, femm
mènes vaso-moteurs analo- gues à ceux que nous observons chez notre
malade
, mais beaucoup moins prononcés, s'observent sur
vec facilité sous l'influence d'une friction légère sur les membres
malades
de sujets paraplégiques, hémi- plégiques ou mêm
s seulement remarquer, en terminant, l'absence complète, chez notre
malade
du moins, de prurit au niveau des papules, cara
avaient le caractère de constric- tion avaient été présentées parle
malade
de FOBSER- ovation XV. Quant aux douleurs en ce
XV. Quant aux douleurs en ceinture, elles n'ont existé que chez les
malades
des Observations XIV et XVI. p). Troubles du
p). Troubles du sens musculaire. Ces troubles ont consisté chez nos
malades
: 1° au signe de Romberg qui a existé dans tout
s yeux fermés et dans l'obscurité, qui a été présentée par tous les
malades
; 3° à la perte de notion de position des membre
e forme et se pervertir. Cette perversion est très curieuse pour le
malade
de ]'OBSERVATION XVII; ainsi quand on pince à l
par exemple une aiguille, une région quelconque du membre droit, le
malade
ressent la même sensation de picotements d'aigu
membre. 5). Crises gastriques. Elles ont existé seulement chez le
malade
de l'OBSERVATION XVI et avaient tous les caract
III. Les symptômes vésicaux qui ont survécu chez les trois autres
malades
au moins jusqu'au moment de notre examen, consi
roubles du côté du rectum, nous ne les rencontrons plus que chez le
malade
de l'OBSERvA- tion XVIII, qui a une incontinenc
le tableau clinique aboutit à un fond commun existant chez tous les
malades
et caractérisé par deux syndromes, celui de sym
la colerette du scaphandre se rompit et, à partir de ce moment, le
malade
ne se rappelle plus rien, il n'eut même pas le
te aussi sans réponse, on doit le remonter immédiatement. Or, notre
malade
n'entendit ni le premier ni le second signal, e
le) et qui peut être estimé, croyons-nous, à trois minutes; donc le
malade
serait resté environ trois ou quatre minutes so
tement paralysés, les membres supérieurs l'étaient aussi un peu, le
malade
avait une grande difficulté à les soulever. Les
ver. Les urines et les matières fécales étaient rendues sans que le
malade
en eût conscience; à ce moment, la sensibilité
es, mais non ses aliments. Etat actuel (13 juin 1883). Motilité. Le
malade
lève bien les jambes, étant dans son lit et fra
eds sont légèrement portés en dehors et écartés l'un de l'autre, le
malade
frappe un peu le sol et chaque fois qu'un pied
une note de notre excellent confrère Parinau qui, ayant examiné le
malade
le 4 1 juin 1883, a noté : « Pas de lésions ocu
pointes de feu, ioditi-e de potassium, hygiène appropriée. Etat du
malade
le la octobre 1886. Amendement considérable de
re se passe après la décompression et l'enlèvement du casque, et le
malade
se porte parfaitement bien; pas le moindre symptô
involontairement ses urines et ses selles. Le 18 mars au matin, le
malade
commence à mouvoir son bras gauche; vers le cou
ure. Il est resté au lit une vingtaine de jours, durant lesquels le
malade
avait dans les membres des douleurs isolées, comm
'un coup. Il a eu aussi deux fois des crises gastriques. Soudain le
malade
aurait été pris de douleurs à l'apopliysexyphoï
s fonctions. Par contre, de nouveaux symptômes se déclarent : 1° le
malade
sentait la base de son thorax serrée comme dans
uand il faisait obscur. Etat actuel (13 juillet 1886). La marche du
malade
est nette- ment ataxique, il projette brusqueme
marchant. Le talon touche le sol un peu avant le reste du pied; le
malade
frappe le sol. Toutes les fois que ses pieds to
ois que ses pieds touchent le sol, il a un mouvement de ressort. Le
malade
oscille tellement, les yeux fermés, qu'il est o
étendues. Les douleurs en ceinture n'ont pas cessé de tourmenter le
malade
à des intervalles très irréguliers; leur durée
pénis. Il n'y a pas de symptômes céphaliques. Nous avons ordonné au
malade
le travail dans l'air comprimé, l'application d
, l'iodure de potassium et une hygiène appropriée à son état. Notre
malade
a fidèlement suivi le traitement prescrit pendant
dèlement suivi le traitement prescrit pendant trois mois. Etat du
malade
le 1 octobre 1886. La démarche est incer- taine
é à continuer son traitement ; malheureusement, nous avons perdu le
malade
de vue. Observation XXII. Accident survenu le 1
e trois fois par semaine, iodure de potassium et arsenic. Etat du
malade
(le 20 septembre 18S). Amendement considé- rabl
e et demie, il s'est fait brusquement remonter comme d'habitude. Le
malade
affirme que, dans le 36 CLINIQUE NERVEUSE. co
la décompression et l'enlè- vementdu casque, pendant lesquelles le
malade
se porte parfaite- ment bien. Au bout de ce tem
moment donc, il y a disparition complète de tous les symptômes; le
malade
cause bien, mange bien, et à minuit environ, il
es médicaments qu'il ne peut pas définir. Vers la fin de juin, le
malade
est tout d'un coup pris de dou- leurs uréthrale
ntensité, parfois légères, le plus souvent atroces, au point que le
malade
sentait son canal déchiré, par- couru par des l
de rasoir; la dyurie coexistante servait à prolonger le supplice du
malade
. Les douleurs fulgurantes n'ont pas cessé de vi
e du malade. Les douleurs fulgurantes n'ont pas cessé de visiter le
malade
. Il avait des sensations de brûlures à la cuiss
nes. État actuel (t3 mai 1885). Si l'on examine avec attention le
malade
, il n'est pas trop difficile de se convaincre qu'
ché z qu'on me passe cette expression. Si on commande en effet au
malade
de se lover subitement d'une chaise basse pour se
ace, dis-je, est anesthésique sous tous les modes. Très souvent, le
malade
est pris d'engourdissements de pieds par suite
e myatroplie, pas d'altération de la contractilité élastique.' Le
malade
a des pollutions de deux, trois, quatre fois par
pendant quatre mois et l'amélioration a été considérable. Etat du
malade
, le 20 septembre z. L'ataxie ébauchée n'existe
e et l'évolution de l'étape ulté- rieure de l'accident de ces trois
malades
, concordent si bien, qu'on a' le droit de dire
ntes périodes de cette forme, je me hâte de remarquer que chez le
malade
de M. Marie, l'invasion de l'accident a lieu im
onstitutifs de la symptoma- tologie de la période du début chez nos
malades
, les uns sont cépllaliques, les autres respirat
a pas été de moins de trois semaines. Durant ce temps très long, le
malade
n'avait absolument conscience de rien. Cette du
eptionnelle. Elle n'était pas accom- pagnée de convulsions. Chez ce
malade
, la perte de connaissance ayant disparu a fait
é observée chez le DES ACCIDENTS PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. 41
malade
de l'OrsRVATton XX, dont la cécité a presque le
i est tout à fait secondaire, c'est que la dis- parition chez notre
malade
s'est faite après cinq minutes, tandis que celu
es du langage, nous avons à noter seulement la surdité psychique du
malade
dé I'Obser- vation XXI « qui ne comprenait abso
). Augmentation du volume de la tête. D'après ce qu'on a raconté au
malade
de M. Marie, il avait la tête considérablement
Symptômes gastriques. Ce genre de symp- tômes est représenté par le
malade
de lOsERVa1'roN XXII, qui avait des douleurs à
thoraciques. b). Toux quinleuse. Les quintes, suivant le récit du
malade
, étaient précédées d'une inspiration pro- longé
c). Hémoptisie. Ce symptôme accompagnait chaque quinte de toux du
malade
de t'OBSERVATiON XXII. Tout ce qui précède dé
abilité de la mise en scène du drame morbide : on verra que chez le
malade
de I'Observa- TION XX, l'accident a débuté par
ie. Quel polymorphisme du début ! 2. Période paralytique. Chez le
malade
de l'OBSER- vation XX, l'invasion de la paraplé
ériode du début, en d'autres termes durant cette période. Chez le
malade
de l'OBSERVATION XXI, l'apparition de la parapl
ion complète de tout symptôme du début. Durant cet intervalle, le
malade
se portait parfaite- ment bien. Il nous a été i
impossible de définir exacte- ment la durée de cet intervalle : le
malade
ayant remarqué sa paralysie dans les conditions
heures du soir, tout symptôme delà période du début disparaît et le
malade
reste éveillé, parfaite- ment bien portant jusq
soit la forme à laquelle elle appartient. En effet, chez les trois
malades
, la paraplégie était survenue brusquement et el
le était complète aux premiers mo- ments de son invasion. Chez le
malade
de l'OBST.RVA1'lON XXII, la paraplé- gie n'étai
ne paralysie de membres supérieurs. Il n'en est pas de même pour le
malade
de l'OBSERVATION XX, qui avait en même temps qu
urtout de remarquable c'est le mode d'in- vasion de la paralysie du
malade
de l'ÛBSKRVATioN XXI, qui a saisi successivemen
qu'en quelques minutes, les quatre membres étaient paralytiques, le
malade
ne remuait plus que la tête. Les paralysies des
ération de la motilité. Cette altération est repré- sentée chez nos
malades
sous la forme de paralysie. La 'sensibilité aur
x. Les troubles de la vessie que nous voyons figurer chez nos trois
malades
ont consisté, chez ceux des Observations XX et
même forme que ceux de la vessie, à savoir : chez les deux premiers
malades
, incontinence de matières fécales; chez le troi
nalement guérit tout à fait. C'est ce qui est arrivé chez les trois
malades
. La durée totale de la paralysie a été très var
a durée totale de la paralysie a été très variable; ainsi chez le
malade
de 1'013SERVATION XX elle a été de quatre mois
fs. Les symptômes positifs que nous avons rencontrés chez nos trois
malades
peuvent être rangés en quatre groupes : a). le
ce syndrome qui existe dans les trois cas et qui domine l'état des
malades
à cette période. C'est le caractère essentiel e
s, qui partaient tout d'un coup, ont été pré- sentées par les trois
malades
. Ce symptôme a fait son apparition pendant la p
c'est ainsi que le DES ACCIDENTS PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. 47
malade
de M. Marie a commencé à avoir la sensation d'u
errement durait chaque fois un temps variable, généralement chez le
malade
de l'OBSERVATiON XX, de e cinq à dix minutes, c
c'est pendant des journées entières que cette sensation dure et le
malade
souffre alors énor- mément. 3° Crises gastriq
iques. Ce symptôme a été re- marqué deux fois ; tout d'un coup, les
malades
des OBSERVATIONS XX et XXI, sans écart de régim
ales ? Les crises survenaient par intervalles irréguliers chez le
malade
de l'OBSERVATION XXI. Celles de l'autre (Obs. X
ate. Plus tard, les crises 48 CLINIQUE NERVEUSE. gastriques de ce
malade
étaient devenues plus fré- quentes et sur huit
berg. - L'occlusion des yeux déterminait dans l'équilibre des trois
malades
des oscillations très manifestes, au point que,
llations très manifestes, au point que, si elle se prolongeait, les
malades
tombaient en arrière. Il est inutile d'ajouter
attacher la perte de notion de posi- tion des membres inférieurs du
malade
de 1OBSI : RYA- Tiori XX 1. 5° Démarche ataxi
X 1. 5° Démarche ataxique. L'ataxie a été observée chez ces trois
malades
à des degrés de développe- ment différents. Par
des degrés de développe- ment différents. Par exemple, l'ataxie des
malades
des Observations XX et XXI est tout à fait typi
ouvements, enfin rien ne manque au tableau. Par contre, l'ataxie du
malade
de l'OI3SLIrvATIOr XXII est pour ainsi dire éba
équilibre par l'occlusion des yeux, mon- trent évidemment que notre
malade
était en pleine voie de devenir ataxique ou plu
des pieds. Nous avons re- marqué l'existence de ce symptôme chez le
malade
de l'OBSERVATION XXII, qui très souvent était t
eçons. Lorsqu'il se préparait un changement de temps, ou lorsque le
malade
se fatiguait, ses engour- dissements variables
absence des symp- tômes de Westphal a été constatée chez nos deux
malades
. Il n'en est pas de même pour les réflexes rotu
x malades. Il n'en est pas de même pour les réflexes rotuliens du
malade
de M. Marie, qui étaient même légèrement augmen
suppuration, soit d'inflamma- tion, soit d'ulcération. Un matin, le
malade
ayant observé que ses ongles étaient décollés e
on du syndrome tabé- toïde. Ce syndrome a commencé chez les trois
malades
dès le premier temps de la période paralytique
ire, la paralysie étant l'élément qui domine de la situa- tion du
malade
. Petit à petit, le tableau clinique change cons
abétoïde persiste, s'ag- grave même, et peu à peu, domine l'état du
malade
; tandis que l'élément paralytique rétrograde et
complètement, le syndrome tabétoïde dominant tout à fait l'état du
malade
. A ce moment, le tableau cli- DES ACCIDENTS PAR
xclusivement constitué par ce syndrome, c'est à cette époque que le
malade
entre dans la période du syndrome tabétoïde.
Poursuivons l'évolution ultérieure de ce syndrome, Chez les trois
malades
, il tend à s'aggraver et marche vers l'ataxie.
ieurs, occasionnée peut- être par la fatigue chez les deux premiers
malades
et par le refroidissement chez le troisième. Le
pour aborder son stade ataxique, n été très variable chez les trois
malades
: c'est ainsi que chez le malade de M. Marie, i
été très variable chez les trois malades : c'est ainsi que chez le
malade
de M. Marie, il a fallu plus de six ans et demi
le malade de M. Marie, il a fallu plus de six ans et demi; chez le
malade
de t'OBSERVA- TION XXII, il n'a pas fallu plus
- TION XXII, il n'a pas fallu plus de quatre mois; enfin, chez le
malade
de l'OBSERVATIOI; XXI, un mois seule- ment et q
étude de sa marche ultérieure et de ses terminaisons chez nos trois
malades
. Ce syndrome une fois commencé ou complètement
son ataxie est considérablement amendé, ce qui est ar- rivé chez le
malade
de ]'OBSERVATION XXI, qui, a l'aide d'un traite
triques n'avaient plus reparu. Malheureusement, nous avons perdu le
malade
de vue et nous ne pouvons dire si le syndrome t
on ataxie reste stationnaire, mais il ne progresse pas ; tel est le
malade
de l'OBSERVATION XX qui est resté ataxique pend
e son ataxie arrive à son dernier stade, c'est-à-dire sans que le
malade
soit conflué au lit. b). Symptômes vêsicaux. No
urs- uréthrales DES ACCIDENTS PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. je du
malade
de l'OBSERVATIO ? XXII qui, survenant par inter
xistante à une certaine époque servait à prolonger le supplice du
malade
; 2° l'incontinence d'urines. L'incontinence d'u
u malade; 2° l'incontinence d'urines. L'incontinence d'urines des
malades
des Observations XX et XXI paraît de nature par
ntelle surtout sous l'influence delà fatigue. Celle au contraire du
malade
de l'OBSERVATION XXII paraît de nature spasmodi
'avons à noter comme symptômes de ce genre que la constipation du
malade
de l'OBSERVATtON XXI. d). Symptômes génitaux. A
une impuis- sance de deux mois, dès l'invasion de l'accident, le
malade
de l'OcsERVATtONXX n'a plus de troubles géni- t
beaucoup amélioré après le traitement. Enfin nous observons chez le
malade
de l'OBSERVA- tion XXII des pollutions par cris
nale postérieure. b). Symptômes myatrophiques. Aucun de nos trois
malades
ne présentait trace de myatrophie les muscles é
céphaliques. Il n'y avait pas un seul symptôme céphalique. Ceux des
malades
des Observations XX et XXI immédiatement après
cette forme, l'uniformité est encore plus prononcée chez nos trois
malades
. En effet, le tableau clinique dégagé de sa par
. Charpentier qui, par une coïncidence fortuite, ayant observé le
malade
de M. Marie, Gromillet, a publié l'obser- vatio
ure se passe après la décompression et l'enlèvement du casque et le
malade
se porte parfaitement bien. Pas de perte de con
s, soit muscu- laires, soit articulaires. Au bout d'une heure, le
malade
a commencé à ne plus perce- voir le contact de
passer une nuit blanche. Le lendemain malin, ces douleurs, que le
malade
comparait à des piqûres d'aiguille, ont tout à
mbes. Les picotements d'aiguille n'ont pas cessé de tourmenter le
malade
, survenant à des intervalles très réguliers et va
ctum et des organes génitaux. Nous avons chaudement recommandé au
malade
comme trai- tement les immersions à l'aide de l
se transformer en une guérison com- plète et définitive. État du
malade
le 3S août 1884. Il n'y a plus de plaques d'ane
'état normal. Pas de pico- tements d'aiguille. Nous avons revu le
malade
plusieurs fois depuis cette époque et nous avon
naux ne sont précédés, et c'est ce qui arrive généralement chez les
malades
apparte- nant aux formes précédentes, comme aus
s fournissent un si grand nombre de cas que j'espère rencontrer des
malades
appartenant, à cette forme et pouvoir alors con
s douleurs violentes à l'épaule gauche. Au bout de cinq minutes, le
malade
perd connaissance pendant quatre heures; il n'a
; il n'avait conscience de rien. Au bout de cet espace de temps, le
malade
revenu com- plètement, est pris aux diverses ar
nué avec la même activité, à tel point que, le quinze septembre, la
malade
a pu marcher sans appui. A ce moment le malade
quinze septembre, la malade a pu marcher sans appui. A ce moment le
malade
commence à avoir des secousses; son membre para
minutes. Etat actuel do janvier 1885. Toute la symptomatologie du
malade
consiste en une parésie spatique dumembre inférie
ie spatique dumembre inférieur droit. La parésie est légère, car le
malade
peut faire une heure de chemin sans se fatiguer
si la marche se continue encore, commence à trembler et bientôt le
malade
est obligé bon gré mal gré de se reposer. Il fa
est obligé bon gré mal gré de se reposer. Il faut faire marcher le
malade
pour pouvoir provoquer l'épilepsie spinale, qui
eu, iodure de potassium, seigle ergoté, hygiène appropriée. Etat du
malade
l, 10 novembre 1884. Guérison. Histoire. --Pier
heure et demie après la décompression et l'enlèvement du casque, le
malade
tout d'un coup voit qu'il ne peut articuler un
heures, ces symptômes céphaliques disparaissent complètement et le
malade
pendant quelques minutes était tout à fait libr
. L'amélioration n'ayant pas cessé un seul instant de continuer, le
malade
, le 20 juillet, quitte le bâton et marche sans
nsion, pendant quelques minutes. Etat actuel (2 septembre 1884). Le
malade
fait de longues courses sans se fatiguer beauco
us les huit jours. Ce trai- tement a été suivi deux mois. Etat du
malade
le 10 novembre 1884. Le boitement n'est plus du
rès la décompression et l'enlèvement du casque, pendant lesquels le
malade
se porte par- faitement bien, mais au bout de c
e malade se porte par- faitement bien, mais au bout de ce temps, le
malade
est pris d'une très forte sensation dépression
elle-même, vers le coucher du soleil, à une paralysie complète, le
malade
ne pouvant faire aucun mouvement. La sensibilité
dessus de sa racine; quand on le pinçait, il ne le sentait pas. Le
malade
à ce moment aurait eu un certain degré de rétenti
l'autre, l'amélioration continuait, au point que le 15 octobre, le
malade
put marcher sans appui en boitant légère- ment
contre, le gauche est parétique, ce qui fait légère- ment boiter le
malade
. Il y a une exaltation très marquée de tous les
bre est plus froid que l'autre. Plus de fréquence d'uriner, mais le
malade
est obligé d'uriner dès le besoin perçu.$. S'il
tement après la brusque décompression et l'enlèvement du casque, le
malade
est pris de douleurs violentes à l'estomac, les
re se raidissait en extension pendant quelques minutes. Aussitôt le
malade
reprend son travail par compression, 10 à 15 br
élioration marche rapidement au point que, au bout de dix jours, le
malade
marche sans bâton. Là, l'amé- z lioration s'arr
par jour). Malgré ces conditions absolument défavorables, l'état du
malade
ne s'est pas empiré; il est resté stationnaire
empiré; il est resté stationnaire pendant trois années entières, le
malade
traînant toujours son membre inférieur droit, q
et frottait le sol. Etat actuel (16 juillet 1884). La démarche du
malade
est unilatéralement spasmodique ; c'est ainsi q
e inférieur droit, on sent une résistance très marquée, bien que le
malade
ne s'y oppose pas. .La sensibilité est un peu é
ien du côté de la vessie, du rec- tum et des organes génitaux. Le
malade
a des hallucinations visuelles (animaux, figures
symptômes du début. L'invasion des symptômes du début chez quelques
malades
(Cas. XXIV et XXVII) a eu lieu sans intervalle,
ifs; d), Symp- tômes céphaliques. Ces symptômes présentés par les
malades
des Observations XXIV et XXV étaient les suivan
et XXV étaient les suivants : ' a). Perte de connaissance chez le
malade
de l'OBSER- vation XXIV, laquelle a duré quatre
ns. b. Troubles de là parole. Ces troubles qui ont existé chez le
malade
de l'OBSERVITION XXV ont con- sisté en aphasie
XV ont con- sisté en aphasie motrice et en surdité psychique ; le
malade
ne pouvait articuler un seul mot et ne com- pre
t-il, j'entendais qu'on me parlait, mais je ne comprenais pas. « Le
malade
ne savait ni lire ni écrire. Ces espèces d'apha
gauche qui ont précédé de cinq minutes la perte de connaissance du
malade
de l'OB- 70 CLINIQUE NERVEUSE. SERVATION XXIV
erses articu- lations, qui ont suivi cette perte de conscience du
malade
et qui l'ont fait énormément souffrir pendant q
. 2° Période monoflégique. L'invasion de cette pé- riode chez les
malades
des OBSERVATIONS XXIV, XXVI et XXVII a eu lieu
légie un certain temps, toutefois assez court, deux heures, pour le
malade
de l'OBSERVATION XXIV et plus de six heures pou
ciés. Les symptômes qui sont associés à la monoplégie de ces quatre
malades
sont l'altération de la sensibilité et les trou
rvation XXVI et encore incom- 72 CLINIQUE NERVEUSE. plètement, le
malade
étant forcé de pousser pour uriner. c). March
e se montre tou- jours quelque temps après son invasion, quand le
malade
peut se tenir debout et faire quelques pas. Ce
ues pas. Ce temps varie considérablement, c'est ainsi que chez le
malade
de l'OBSERVATiON XXV il a été de deux jours, ch
au contraire, elle continue ses progrès et avec rapidité. Ainsi, au
malade
de l'OBSGRVATIONXXV, il a suffi de onze jours,
peut être provoquée, mais difficilement; il faut faire marcher le
malade
pour y arriver (uns. XXIV), tantôt elle est fac
nuit. 4° Contractures passagères. Ce symptôme a existé chez deux
malades
, Observation XXVI et XXVII, le membre paralytiq
t com- muniquer des mouvements passifs au membre paraly- tique du
malade
de t'OBSERVATiON XXVII, on sent une résistance
de t'OBSERVATiON XXVII, on sent une résistance notable, sans que le
malade
s'y oppose. 6). Démarche spasmodique unilatéral
Démarche spasmodique unilatérale droite. Telle e est la démarche du
malade
de ]'OBSERVATION XXVII qui est forcé d'incliner
l'épilepsie spinale. A cette époque, nous n'avons pas examiné le
malade
pour constater si les réflexes étaient exaltés;
pement, il peut avorter; pour ainsi dire, comme cela est arrivé aux
malades
des Observations XXIV et XXV. Il arrive parfois
ti- culaire et la démarche spasmodique, ce qui est arrivé chez le
malade
de l'OBSERVATION XXVII chez qui, une fois arriv
st pas notable (Cas. XXVII). c). Symptômes vaso-moteurs. Excepté le
malade
de l'OBSERVATION XXVI, qui avait une sensation
ce genre, nous n'avons a mentionner que l'impuissance incomplète du
malade
de I'Observation XXVI. B). Symptômes négatifs
me spasmodique. Les hallucinations visuelles et le tremblement du
malade
de l'O.BsrRYATION XXVII sont des symptômes indé
articulations de l'épaule, du coude et du poignet, qui, au dire du
malade
n'étaient nullement gonflées. Ces douleurs, tou
me d'accès durant quelques minutes ; à ce moment les souffrances du
malade
devenaient intolérables, elles étaient accompag
bles, elles étaient accompagnées d'une sorte de raideur du cou ; le
malade
ne pouvait remuer la tête, son cou étant immobi
e même s'aggra- vait d'un moment à l'autre. 0 Le 20 septembre, le
malade
est dans l'impossibilité de remuer le membre su
ées à la partie posté- rieure du cou et à l'épaule. A ce moment, le
malade
étant à Egine consulte un médecin qui lui appli
engourdissements et les fourmillements n'ontcessé de tourmenter le
malade
. De son membre paralysé, il pouvait faire quelque
n membre aurait commencé à devenir grêle. ' Le 3 octobre 1883, le
malade
a été effrayé en constatant que son membre infé
de avenir à Athènes; c'esL alors que nous fûmes consulté. Etat du
malade
(6 octobre 1883). Le membre supérieur droit est
ralysie complète de ce muscle, il est matériellement impossible au
malade
d'écarter directement le bras, il en est de même,
sés, comme il est facile de le constater, quand on place le bras du
malade
dans l'adduction et qu'on lui fait porter la main
e, ce qu'on peut constater en essayant de redresser l'avant-bras du
malade
préa- lablement fléchi. Le biceps est fortement
s, fléchisseurs, extenseurs et interosseux ne sont pas atteints. Le
malade
était dans la possibilité de fléchir et d'étendre
ous les autres muscles du membre supérieur droit. Sensibilité. Le
malade
se plaint encore avec amertume de ses douleurs
l'intérieur trois grammes d'iodure de potassium par jour. Etat du
malade
(21 octobre 1883). Au bout de quinze jours de t
Les réflexes sont bien moins exaltés. Nous avons conseillé à notre
malade
d'insister sur le traitement institué. Etat du
llé à notre malade d'insister sur le traitement institué. Etat du
malade
(18 novembre 1883). L'amélioration est con- DES
pas cessé de continuer, vers le milieu du mois de décembre 1883, le
malade
a intégralement recouvré la motilité de ses mus
ité de la guérison, aussi bien de la paralysie radiculaire de notre
malade
que des autres troubles. En effet, la guérison
examens du pouls et de la température ont été trop peu nombreux, la
malade
n'étant pas dans un service d'hôpital ou d'asil
t, présenter les résultats d'une observation sérieuse. Marche. La
malade
ne peut marcher sans s'appuyer sur les meubles
e de M. Charcot. De plus, nous donnons une figure représentant la
malade
Pih... de Croisilles dont nous avons inséré l'obs
avons insérées dans notre ancien travail', on verra que tous ces
malades
ont une physionomie tout à fait semblable et ca
étude attentive de ces nouvelles observations montre aussi que les
malades
offrent tous les mêmes symptômes et 1 Ces figur
gues à ceux que nous avons minutieusement décrits. Chez aucun des
malades
vivants dont nous avons publié l'observation, a
ctères somatiques s'applique aussi aux phénomènes psy- chiques; les
malades
peuvent être au début très peu impres- sionnabl
aques). On cherche à l'hypnotiser par la pression sur les yeux ; la
malade
s'endort en léthargie et présente tous les cara
isme et on constate toutes les propriétés inhérentes à cet étal. La
malade
reste ainsi dix-huit mois à la Salpètrière et,
s de développer la catalepsie par l'ou- verture des yeux lorsque la
malade
est en léthargie. Peine inutile. Un jour, la ma
yeux lorsque la malade est en léthargie. Peine inutile. Un jour, la
malade
était occupée à faire de la couture; elle n'ava
il en est parfois ainsi, il y a tout lieu d'en faire bénéficier les
malades
qui ne peuvent être amenés à un état d'hypnotis
quoi consistent ces phénomènes : , Si par exemple on présente à uu
malade
en état de suggestion une feuille de papier div
itié la sensation du vert complémentaire (Parinaud). - On dit à une
malade
en état de somnambulisme de regarder fixement un
ré de papier et on lui en présente un autre semblable sur lequel la
malade
voit la couleur complémentaire de celle qu'on l
ie congénitale pro- vert, et il paraît jaune si l'on a suggéré à la
malade
l'hallucination de la couleur bleue sur le prem
on suggère ; si par exemple on se contente de suggérer du rouge, la
malade
peut se représenter soit le rouge qui a pour co
euses au sein des co- lonnes de Clarke. Mais l'hémiplégie unique du
malade
, la locali- sation des lésions des cordons post
s forment un fonds bigarré où puisent les conceptions délirantes du
malade
; celui-ci tronque ses souve- nirs et brode ave
e à l'asile qu'a l'époque de la mort, Cage du plus grand nombre des
malades
porteurs de mala- dies du coeur était compris e
ans les cas chroniques ou avancés. 10° Les artères sont fréquemment
malades
chez les aliénés ; mais si l'on tient compte de
être influencée plutôt par la durée de la maladie que par l'âge du
malade
. 11° Chez les sujets sains d'esprit, les affect
, au point de modifier le tempérament et de changer le caractère du
malade
; ces modification-; peuvent devenir assez impor
M. C. V. Fracture DC sept côtes, reconnue après la mort, chez un
malade
d'asile, par Ilanax A. 13h\11.1x. (Tite Journal o
nal of Mental science, 5 aviil 188.) La terreur qu'inspirait à ce
malade
le moindre contact lors de son entrée à l'asile
à cet égard, un traumatisme anté- SOCIÉTÉS SAVANTES. Ho rieur. Le
malade
fut soumis à une surveillance très étroite, en
d'aucun dépla- cement. On apprit qu'avant son entrée à l'asile, ce
malade
, qui était aveugle, s'était livré chez lui, à d
que, lorsqu'on rencontre des fractures de côtes, à l'autopsie d'un
malade
interné dans un asile, on est naturellement enc
emonter l'enquête jusqu'à une période antérieure à l'ad- mission du
malade
, on peut préciser l'origine des lésions consta-
erne AL Lewolf. J'ai en ce moment même, dans mon service, une autre
malade
qui a été prise d'hallucinations avec idées de
ite de tentatives d'hypnotisme. Ce fait est très évident chez cette
malade
qui est tombée alors dans un état mental partic
onnant l'apparence de certains étals hypnotiques. D'ailleurs, cette
malade
n'a jamais dormi et ce pseudo-hypnotisme ne con
llure un peu particulière dans les- quelles elles sont apparues, la
malade
ayant l'apparence d'une cataleptique, mais étan
lleur4, était d'autant plus possible à un examen superficiel que la
malade
était suggestihie à l'état de veille. D'un autr
indi- quée. Ces considérations diver-es, ainsi qu'une fugue de la
malade
, hors de son domicile pour aller rejoindre le mag
a spartéine parcequ'elle a déterminé très vite des vomissements. Le
malade
a guéri sans incidents. M. Christian termine sa
édaction.) '120 a SOCIÉTÉS SAVANTES. tes de prendre : soutenir le
malade
en lui administrant des toniques et surveiller
s'injectait le sujet de M. Christian me rappelle ajoule-t-il, deux
malades
de mon service qui, elles aussi, avaient pris l
us-cutanés, plus fréquentes dans la région du dos, qui donnaient au
malade
la sensation d'un léger choc. Plus tard, quand
ne aux autres aliénés leur devient applicable. M. CIIIlISTI.1\. Mon
malade
ne m'a parlé d'aucune de ces sensa- sions ; il
qu'il n'ait des hallucinations, car on doit le considérer comme un
malade
hanté par des obsessions sous l'influence desqu
ent pour l'empêcher de continuer ses piqûres. M. Christian. Si le
malade
veut bien entrer dans l'une de ces maisons de s
des résultats obtenus. M. Riu cite deux observations : une première
malade
, de qua- rante ans, entrée à l'asile dans de ma
s vomissements. Les hallucinations ont persisté pendant un an. Le
malade
a guéri au bout de quinze mois. La seconde obse
des mains. Le dixième jour, tous ces phénomènes disparaissaient. La
malade
n'a plus d'attaques et on peut la considérer comm
tels que MM. llack- Tuke, Yellowlees, Richardson etc. Le nombre des
malades
qui peuvent être ainsi placés chez les paysans
les aliénés tranquilles, colonies où la dépense occasionnée par les
malades
sera moindre que celle qu'ils entrai- neraient
en- tant les admissions opportunes, on fait croître le nombre des
malades
guéris ou assez améliorés pour pouvoir être renvo
e les aliénés, quand il y a danger public, et non dans l'intérêt du
malade
? 5° On a bien fait certaines faveurs pour le r
er pour une raison ou pour une autre aux sociétés en question leurs
malades
. Il faudrait plutôt pratiquer la facililatiota
tionnel- lement envers les particuliers, mais à la condition que le
malade
ait été séquestré dans un délai déterminé à la
ation, et asiles hospices, car dans les premiers on peut réunir aux
malades
curables ceux des incurables qui ne nuisent à a
drait en effet payer). Or ces sorties sont utiles non seulement aux
malades
, mais encore à l'admission opportune des nouvea
ronée très répandue, d'après laquelle, au moment où l'on admet un
malade
dans un asile de traitement et hospitalisation, l
n suffisamment prolongée (surtout à l'asile en commun avec d'autres
malades
), sur des commémoratifs pris avec soin, sur la
semaine la défervescence commençant chez le plus grand nombre des
malades
dès la seconde semaine; diarrhée modérée; rareté
ent dû à la fièvre typhoïde; ce sont : 1 maniaque dément de 20 ans,
malade
depuis 18 mois, qui guérit pen- dant la convale
t la convalescence de la fièvre typhoïde. 1 femme maniaque, 19 ans,
malade
depuis mois, qui guérit dès le début de la fièv
a la période do désordre, avec incohérence dans les idées, 19 ans,
malade
depuis 2 mois, qui guérit pendant la convalesce
ence de la fièvre typhoïde. 1 femme mélancolique chronique, j2 ans,
malade
depuis 2 mois, qui guérit pendant la convalesce
rtificat délivré par le médecin de l'établissement d'où provient ce
malade
et d'une copie des pièces légales concernant ce d
rtificat délivré par le médecin de l'établissement d'où provient ce
malade
et d'une copie des pièces légales concernant ce
r ce registre les changements survenus dans l'état mental de chaque
malade
, au moins chaque semaine pendant le premier moi
également sur ce registre la date de la sortie et l'état mental du
malade
au moment où elle a lieu, la date et les causes
u le médecin inspecteur des aliénés est d'avis que l'état mental du
malade
pourrait compromettre la sécurité, la décence,
font connaître le nom, la résidence des personnes qui ont retiré le
malade
, son état mental au moment de la sortie et, aut
que, pendant le voyage de transport, un arrêt est indispensable, le
malade
est déposé dans un hospice ou hôpital civil, ou
voyage de transport dans un asile, un arrêt sera indispensable, le
malade
sera déposé dans un hospice ou hôpital, ou, à déf
nspiré en limitant strictement la durée du temps pendant lequel des
malades
aliénés peuvent être gardés sous prétexte de mi
été sans résultat; les locaux z sont de plus en plus mauvais et les
malades
y sont toujours aussi délaissés, pendant des mo
, le dépôt ou l'observation des aliénés, ni pour les soins dont les
malades
doivent être l'objet, ni pour la surveillance.
place à un point de vue purement clinique. L'élève qui aborde un
malade
doit en effet, s'enquérir avant tout des commémor
tue en somme le gros de l'ouvrage, sa matière, concerne l'Examen du
malade
au moment où il se pré- sente sous les yeux de
matière qu'a tout d'abord à traiter le médecin mis en présence d'un
malade
. Natu- rellement l'auteur analyse chacun des sy
on pas seulement le tact mais la recherche de l'appréciation par le
malade
de la sen- sation de pression, de douleur, du l
ent complété son t)(t6-mect<m du ? 2euro-patitologiste au lit du
malade
; cette expression, qu'il nous permettra de formul
supérieur ci trois pour une place; 3° Une épreuve clinique sur deux
malades
aliénés. Il sera accordé 168 VARIA. · trente
l sera accordé 168 VARIA. · trente minutes pour l'examen des deux
malades
, quinze minutes de ré- flexion et trente minute
inutes de ré- flexion et trente minutes d'exposition. L'un des deux
malades
devra être examiné plus spécialement au point d
périeur à trois pour une place ; 3° Une épreuve clinique sur deux
malades
aliénés. Il sera accordé trente minutes pour l'
ades aliénés. Il sera accordé trente minutes pour l'examen des deux
malades
, quinze minutes d'exposition. L'un des deux mal
examen des deux malades, quinze minutes d'exposition. L'un des deux
malades
devra être examiné et dis- cuté plus spécialeme
- phylaxie de la fièvre typhoïde; Panaris. 3° Ep. Clinique : Deux
malades
aliénés. Le concours s'est terminé par la nominat
Nancy a dû être désigné pour remplacer varia. 173 là le Dr Bayle,
malade
et parce que la liste des Directeurs-médecins e
e ce décret. 11 sera de règle qu'un certificat basé sur l'examen du
malade
soit dressé par le Physikus ou le chirurgien du
trict (Crets) où habite l'aliéné. Le certificat devra porter que le
malade
qu'il vise est aliéné, qu'il est atteint de tel
u'il est nécessaire qu'il soit admis dans un asile d'aliénés. Si le
malade
en question a déjà été traité ou observé par un
étaillé et circonstancié de n'importe quel médecin diplômé, mais ce
malade
devra être examiné, dans les vingt-quatre heures
fréquente du tabes avec l'existence de la syphilis dans le passé du
malade
a été reconnue par les médecins, grâce à une lo
oit à l'hôpital. Observation I. Mm0 A. S..., cinquante ans. Tomba
malade
à l'âge de trente- huit ans environ. Chronologi
famille. A l'âge de vingt-deux ans et en parfait état de santé, la
malade
épousa un ivrogne atteint peu avant le mariage de
ivrogne atteint peu avant le mariage de syphi- lis ; plus tard, la
malade
eut des maux de gorge, fut atteinte d'ulcères d
f3asmannaïa. Une année et demie avant d'être admise à l'hôpital, la
malade
souffrait de froid et de douleurs lancinantes d
s bilieuses et de masses acides. Pendant son séjour à l'hôpital, la
malade
fut atteinte à plusieurs reprises de diplopie.
fait par moi, en août 1887). Outre les symptômes déjà indiqués, la
malade
présente les suivants : affaiblissement de l'ou
et pendant les mouve- ments au lit. Lorsqu'elle ferme les yeux, la
malade
tombe à l'ins- tant. Force des jambes parfaitem
es dou- leurs lancinantes après un état de fièvre assez aigu que la
malade
eut à supporter pendant son séjour à l'hôpital
e érésypèle de la face). Antécédents. Les parents, les frères de la
malade
jouissent tous d'une santé excellente; une de s
était autrefois anémique, mais actuellement elle se porte bien. La
malade
n'a ni abusé, ni même usé de boissons alcooliqu
énitaux après le coït; les médecins y reconnurent la syphilis et la
malade
entra à l'hôpital de la Miassnitzkaja (réservé
espèces de sensibilité, la plus atteinte est le sens musculaire (la
malade
ne peut se rendre compte de la position d'un me
ace); les autres espèces de sensibilité n'ont que peut souffert. La
malade
peut à peine se tenir deboutavec les yeux ouver
e. Quoique la force soit parfaitement intacte dans les jam- bes, la
malade
peut à peine marcher quand on la soutient sous
exes rotuliens sont abolis dans les deux jambes. Antécédents. -La
malade
est mariée. Sept ans avant l'appari- tion de la
i attrapa la syphilis avec une autre femme ; peu de temps après, la
malade
vit apparaître des ulcères aux organes génitaux
le corps se produisit une éruption qui dura deux mois. Dès 1882, la
malade
ne fut pas atteinte d'au- tres symptômes morbid
Entra le 21 mai 1887 à l'hôpital des ouvriers, section de la Yausa.
Malade
depuis trois mois, à ce qu'elle dit. J88 PATHOL
nt clos, ataxique, surtout en ce qui concerne la jambe gauche et la
malade
chancelle ; le même fait se remarque lorsque la
gauche et la malade chancelle ; le même fait se remarque lorsque la
malade
, couchée dans son lit, remue les jambes; elle ne
ument dans les deux jambes. Antécédents. Le père et la mère de la
malade
étaient par- faitement bien portants; la malade
re et la mère de la malade étaient par- faitement bien portants; la
malade
a accouché à terme, de 12 enfants, dont 4 sont
nt enceinte et fit une fausse couche. Depuis lors, pas dérègles; la
malade
nie tout abus de spiritueux, refroidissements,
bataire, entra à l'hôpital de la Yausa, le 28 octobre 4886. Se sent
malade
depuis deux ou trois mois au plus; ressentit d'ab
ion d'engourdissement et des fourmillements ; quand elle marche, la
malade
a sous les pieds l'impression d'un tapis moelle
prononcée lorsque les yeux sont ouverts; quand elle les .ferme, la
malade
tombe.- La jambe gauche est la plus atteinte ;
mbes. Les réflexes rotuliens manquent absolument. Antécédents. La
malade
ne peut évoquer aucune hérédité ner- veuse, nie
ns les jambes douleurs lancinantes terribles ne permettant pas à la
malade
ni d'être assise, ni d'être couchée, ni de mang
son dans les deux yeux. Ataxie lors des mouvements des jambes, la
malade
étant au lit; cette dernière tombe lorsque, étant
à la pression particulièrement diminuée. Hyperesthésie au froid. La
malade
ne sent pas les objets chauds appliqués aux end
deux jambes, absence totale des réflexes rotuliens. Antécédents. La
malade
, d'excellente constitution, nie absolu- ment to
lara une ataxie qui se développa si rapidement que, depuis lors, la
malade
est alitée. Etat actuels La malade a excessivem
apidement que, depuis lors, la malade est alitée. Etat actuels La
malade
a excessivement maigri, mais cepen- dant la for
accès d'engourdissement complet dans toute la face, à ce que dit la
malade
; chaque crise est accompagnée d'un trismusqui dur
rgiqu e opérée sur les deux joues, dans la région des masséters. La
malade
craint exces- sivement ces attaques. Catarrhe t
région de la vessie rappellent tout à fait les crises vésicales; la
malade
a z ressenti en ma présence des douleurs ressem
re, d'une hy- dropisie. Pas de maladie nerveuse dans la famille. La
malade
s'est toujours bien portée, n'a pas eu de refro
nt où appa- .rurent les douleurs a tiraillantes dans les jambes, la
malade
ne se plaignit de rien. Observation VIII. 1
les symptômes que nous venons d'indi- quer, nous remarquons chez la
malade
: myose prononcée et 192 ), PATHOLOGIE NERVEUSE
ons. La sensibilité à la température est aussi très affai- blie, la
malade
sent à peine le contact des objets chauds. Force
s excellente. Réflexes rotuliens totalement abolis. Antécédents. La
malade
appartient à la classe aisée de la société; l'i
ir aucune trace d'hérédité morbide dans la famille. Le père de la
malade
, qui a soixante-quinze ans, est en excellent état
e s'était formé sur le mameloo de son sein droit. En même temps (la
malade
ne se souvient pas si cela apparut avant ou apr
andes lèvres. Les médecins la traitèrent de la syphilis (quoique la
malade
dise - qu'elle était parfaitement exempte d'éru
lle n'enfante plus, il est difficile d'en dire la raison exacte, la
malade
recou- rant mais depuis lors à divers moyens po
s depuis lors à divers moyens pour éviter la grossesse. En 1881, la
malade
se rendit au Caucase, où elle se soigna par , É
sulfureux. Depuis l'époque de sa dernière fausse couche environ, la
malade
commença à souffrir de constipations opiniâtres
ésumé concis de la description de ces mala- dies ; parmi toutes mes
malades
, il n'y en avait pas une seule qui présentât le
cas, elle était au moins très probable. Outre l'aveu spontané des
malades
et t'interrogez toire détaillé que je leur ai f
d'un doute sur l'existence antérieure de la syphilis. L'âge de mes
malades
était, par ordre descendant : cinquante ans (de
de seize ans. Par conséquent, les signes de tabes visibles pour les
malades
se sont pro- duits entre la troisième.et la sei
urs moins de valeur que les données affirmatives. Le fait que les
malades
que j'ai soignées à l'hôpital pour les ouvriers
cela en raison du niveau intellectuel peu élevé de cette classe de
malades
, et à cause du peu de renseignements que ces ma
ette classe de malades, et à cause du peu de renseignements que ces
malades
peuvent fournir sur l'état de santé, non seulem
ême les données négatives au sujet de l'hérédité fournies par les
malades
soignées à l'hôpital acquièrent un cer- tain po
je me permettrai d'y relever encore un fait, savoir que deux de mes
malades
, atteintes de tabès, étaient des juives apparte
l'étiologie du tabes. Au premier plan figure la syphilis chez les
malades
; on compare la fréquence de la syphilis dans l'
la seule affection grave formant époque dans les antécédents des
malades
, était la syphilis. Ayant fixé mon attention su
Ayant fixé mon attention sur ce point et examiné mes notes sur les
malades
que j'avais soignés, je suis arrivé à la persua
qu'on y trouve, découlent des faits très simples : /). Parmi les
malades
atteints d'affections nerveuses, le tabes et la
nt ceux chez lesquels la syphilis était probable) il y avait deux
malades
atteints de tabes, soit 18,18 p. 100. Sur * vin
vons relevé l'existence de cette maladie dans les antécédents des
malades
. En admettant un écart de 4, 5 p. 100 comme fau
ans les trois dernières années, il a inscrit dans son journal 2,403
malades
(1,364 hommes et 1,039 . 204 PATHOLOGIE NERVEUS
qui soit indiquée dans cette statistique. Chez un des deux hommes
malades
, il y avait eu syphilis; chez l'autre, elle n'a-
encontrent ci peu de chose près avec une fréquence égale chez les
malades
atteints d'affections nerveuses (sur le même no
es malades atteints d'affections nerveuses (sur le même nombre de
malades
, soixante cas indubitables de tabes et quarante
D'' Korsakoff. Pendant les trois dernières années, il a noté 2,610
malades
(2,041 1 ambulataires et 569 soignés chez eux);
); ce nombre se divise en 1,196 hommes et 1,414 femmes. Parmi ces
malades
il y avait 89 juifs (32 hommes et 57 femmes). L
tteignaient le chiffre de 66 (58 hom- mes et 8 femmes) et parmi ces
malades
se trouvaient 4 juifs (3 hommes et 1 femme); ma
uvaient 4 juifs (3 hommes et 1 femme); mais au nombre des 3 juifs
malades
, un des cas n'était que douteux, taudis que les
E L'ÉTIOLOGIE DU TABES. 207 syphilis dans l'anamnèse. Il y avait 69
malades
atteints de paralysie progressive (61 hommes et
tistique pré- cédente, nous y voyons en effet que : 1). Parmi les
malades
atteints d'affections nerveuses, le tabes et la
n ou la fonction centrifuge peut rester com- plètement intacte; les
malades
n'ont pas perdu le pou- voir de parler ou d'écr
Dans le fait, la sensation auditive est quelquefois si aiguë que le
malade
est susceptible de recevoir l'im- pression acou
é verbale, pour cette raison, est un trouble purement psychique; le
malade
entend ce qui se fait en sa présence, mais pour
à plus ou moins de troubles moteurs. L'histoire cli- nique de la
malade
dont je donne un résumé som- maire, comprend la
dilatation de la pupille droite; céphalalgie violente qui oblige la
malade
à porter de temps à autre la main à la tôle. Lo
Les noms des objets et des personnes prononcés en présence de la
malade
ne font pas revivre dans son esprit les images
as, les mémoires visuelle et kinesthésique étaient intactes, car le
malade
pouvait lire, parler et écrire. Comme c'est s
,,er2 et Wernicke" ont tous deux rapporté des cas dans lesquels les
malades
étaient regardés comme aliénés; et comme dans l
ficile- ment dans cette erreur, car, comme le dit Kussmaul, « les
malades
peuvent parfaitement avoir des idées cor- recte
celle du langage articulé; dans le cas de Bernhardt, déjà cité, le
malade
ne pouvait reconnaître des airs bien connus cha
un objet ou d'un événement est représentée à la conscience, mais le
malade
ne peut raviver le mot correspondant dans sa mé
mes yeux, à l'hôpital de Norwich'. Quand ou montrait une bourse au
malade
, et qu'on lui demandait de dire ce que c'était,
du mot qu'on prononçait devant lui. C'est tout à fait différent du
malade
affligé de surdité verbale; en vain son centre
J'ai décrit dans lotis leurs détails les symptômes observés chez ce
malade
dans mon ouvrage sur l'A7asie, p. G5-73. Cette br
verbale, est aussi une forme d'amnésie ver- bale, dans laquelle le
malade
a perdu la mémoire du sens conventionnel des sy
que, est parfait, et l'ophtalmsocope n'y découvre aucun trouble. Le
malade
voit les mots ; mais ne com- prend pas leur sen
champ de 210 PATHOLOGIE NERVEUSE. la vision qui reste intacte, le
malade
continue à per- cevoir la lumière, et l'on peut
Charcot dans ses leçons professées à la Salpê- trière ; et comme le
malade
était en observation depuis un temps considérab
e '. D'après l'analyse de cette histoire clinique, on voit que le
malade
avait perdu toute notion des signes du langage
i était mal écrit, mais que c'était lui qui ne pouvait lire. » Ce
malade
était atteint d'hémianopsie bilatérale homo- ny
remière vue paraître de la cécité verbale ? r Quand on demandait au
malade
de lire un livre, il se servait d'expressions i
ité verbale, expression qui serait limitée aux cas dans lesquels le
malade
n'ap- précie pas le sens des mots imprimés ou é
pas le sens des mots imprimés ou écrits. En analysant le cas de ce
malade
, on verra que les conducteurs centripètes de ré
quelle il donne un récit détaillé de cécité subite survenue chez un
malade
de son service, chez lequel, après la mort, il
on, d'inquiétude ; il n'a pas fermé l'oeil. Le 3 juin, le matin, le
malade
se lève ayant la voix rauque et toussant, pas d
'avait pas été fatigué. Un quart d'heure se passe pendant lequel le
malade
se sent parfaitement bien portant. Au bout de c
uivie de celle des membres inférieurs. Quelques minutes après, le
malade
est réduit à l'impossibilité absolue de mouvoir
ges, il n'y a pas de symptômes céphaliques ou autres. Le soir, le
malade
commence à mouvoir ses membres supérieurs et da
le 18 mai, pas d'amélioration. ; Le 19 mai, à 3 heures du matin; le
malade
a pu se tenir debout et faire de petits pas à l
is les jambes. Il a pu rendre seul ses urines. Enfin, le soir, le
malade
était complètement et définitivement guéri, la
embres inférieurs étant revenue à l'état normal. Nous avons vu le
malade
le 16 juillet 1886, c'est-à-dire, deux mois apr
difications variées que la faculté du langage a présentées chez nos
malades
appartenant à cette forme, nous distinguons (a)
en avec son entourage, par la mimique et surtout par l'écriture. Le
malade
sachant bien écrire, écrivait ce qu'il voulait.
Le capitaine du bateau lui répondait aussi, soit par l'écriture, le
malade
étant dans la possibilité de comprendre très bi
très bien ce qui était écrit, soit en lui adressant des paroles, le
malade
concevant parfaitement bien ce qu'on lui disait.
liques. Cet état a duré une heure et demie au bout de laquelle le
malade
a brusquement récupéré l'usage, de la parole. Dep
mer sa pensée, il s'entendait avec ceux qui l'entou- raient. ' Le
malade
concevait bien ce qu'on lui disait et ce qu'on lu
on lui disait et ce qu'on lui écrivait.' Cette fois-ci encore, le
malade
n'avait eu ni perte de connais- sance, ni bouch
OI DES SCAPHANDRES. 231 quelles il se fait remonter brusquement. Le
malade
affirme d'une manière catégorique qu'il avait d
se passent après la décompression et l'enlèvement du casque, et le
malade
se portait très bien et n'avait aucun trouble d
4, 10 heures du malin, c'est-à-dire une heure après l'accident). Le
malade
se trouve dans une incapacité presque absolue d
, son pays, son âge, etc., etc., ce qu'il a fait correctement. Le
malade
n'a pas perdu un seul instant sa connaissance. Il
de la fu-itivité extrême des acci- dents cérébraux, j'ai prédit au
malade
et à ses parents que ses troubles de la parole
en toute hâte, dès l'amélioration com- mencée. A onze heures, le
malade
commence à pouvoir articuler quel- ques mots. J
ots. Je-fus appelé immédiatement, et je me rendis aussitôt chez mon
malade
. Mon pronostic était pleinement confirmé, en ef
z mon malade. Mon pronostic était pleinement confirmé, en effet, le
malade
a recouvré intégralement la parole. La durée to
culer nn seul mot ; il n'émettait que quelques sons inarticulés. Le
malade
concevait parfaitement bien ce qu'on lui disait
itement bien ce qu'on lui disait, mais il ne pouvait y répondre. Le
malade
ne savait ni lire ni écrire. ' ' Dans l'après
savait ni lire ni écrire. ' ' Dans l'après-midi, vers z heures, le
malade
a commencé à pouvoir articuler quelques mots qu
e heure à l'autre avec une rapidité telle qu'à Il heures du soir le
malade
était dans la capacité absolue déparier et d'ar
sauf quelques accidents dou- loureux des diverses articulations, le
malade
ne pouvant définir les conditions qui ont causé
compression, DES ACCIDENTS PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. 233 3 le
malade
est pris d'engourdissements aux lèvres et aussitô
trième aphasie motrice suivie cette fois-ci de guérison complète du
malade
. Histoire. = Paul Calamatas, âgé de 30 ans. Son
é. Une heure après la décompression et l'enlèvement du casque, le
malade
se porte à merveille. Au bout de ce temps, le s
lui disait, sans pouvoir y répondre, il n'émettait que des cris. Le
malade
ne savait ni lire ni écrire. Au bout de trois à q
it pareil aux deux autres précédents et de même. durée, survient au
malade
. Enfin, au bout de six à sept minutes d'interva
tervalle, un quatrième et dernier trouble de la parole a atteint le
malade
, exactement sous le même aspect clinique que le
Après cinq minutes environ, ce trouble de la parole disparaît et le
malade
n'avait plus rien. Pas de perte de connaissance;
période du début de la- forme centrale spinale postérieure chez le
malade
de l'OBSER- VATION XXI. Nous allons maintenant
on accident. Ce scaphandrier n'a appris ni à lire ni à écrire. Le
malade
n'aurait eu ni vertiges,, ni perte de connaissans
et on m'ap- pelle en toute hâte. Je me rendis aussitôt près de mon
malade
. ' Etat du malade le 10 octobre à deux heures d
en toute hâte. Je me rendis aussitôt près de mon malade. ' Etat du
malade
le 10 octobre à deux heures du soir. Le malade
malade. ' Etat du malade le 10 octobre à deux heures du soir. Le
malade
se trouve dans l'impossibilité d'articuler un seu
séjour pendant une heure. Il fait son immersion à quatre heures. Le
malade
affirme que déjà au fondit a été surpt is de co
ouvements coordonnés qu'il faut faire pour articuler les .mots. Les
malades
de ces observations étaient absolument incapabl
mot : par contre, la mémoire auditive n'avait pas été modifiée, les
malades
entendaient tout et compre- naient tout. En ce
des entendaient tout et compre- naient tout. En ce qui concerne les
malades
des Observations XXXIII et XXXIV, la mémoire vi
'ont jamais acquis ces deux facultés du langage. C'est seulement le
malade
de l'OBSERVA- tion XXX11 qui possédait ces facu
odi- fiée que sous le rapport de sa mémoire auditive des mots; le
malade
entendait tout, mais il ne comprenait rien. 11
ifs de la faculté du langage peuvent être altérés. Ainsi, chez le
malade
de l'OBSERVATION XXXVI, le langage a été modifi
mouvements coordonnés qu'il faut faire pour articuler les mots ; le
malade
ne profé- rait pas un seul mot : b), la mémoire
'ou- blions pas de noter le fait original qui s'est passé chez le
malade
de I'Observation XXXI. Son aphasie motrice surv
te la symptomatologie de cet accident. Au bout d'une demi-heure, le
malade
a commencé brusque- ment à voir clair et tout r
décompression etl'enlèvement du casque, c'était 10 heures matin, le
malade
est pris dans les yeux de douleurs si intenses,
si intenses, qu'il poussait des cris, pitoyables; en même temps, le
malade
avait perdu presque complètement la vue; il dis
, cette perception luminense disparait à son tour tout à fait et le
malade
ne distinguait pins le jour de la nuit. Ses conjo
rûlure avaient disparu. Pendant trois semaines après l'accident, le
malade
ne voyait rien et ne distinguait pas le jour de
uelquefois changeait de couleur. ' Au début de quatrième semaine le
malade
, à sa grande joie; avait commencé à voir clair.
grandement marché au point qu'à la fin de la quatrième' semaine, le
malade
voyait comme avant son accident. ` Ce malade, e
atrième' semaine, le malade voyait comme avant son accident. ` Ce
malade
, excepté quelques petits vertiges n'aurait eu ni
t les suivants : 1° la brusque- rie de son invasion ; chez tous nos
malades
, l'invasion Archives, t. XVII. 16 .242 CLINIQ
axi- mum de leur intensité dès le début ; en effet, chez tous les
malades
, la cécité a été complète ou presque complète d
de ce genre dans mes notes. Les troubles auditifs présentés par mes
malades
con- sistent essentiellement, comme symptôme ma
l n'y aurait rien eu nulle part. A 10 heures, presque subitement le
malade
recouvra intégralement ses facultés auditives.
LOI DES SCAPHANDRES. 24S 5 Immédiatement après la décompression, le
malade
n'entend plus. Sa surdité est complète, absolue
liose, il avait des bruits auriculaires continus et intenses que le
malade
compare au bruit d'une chaîne de fer, violemmen
t, à coup sûr, le caractère le plus important. 2° Chez les quatre
malades
, l'intensité de la surdité était excessive. Les
les quatre malades, l'intensité de la surdité était excessive. Les
malades
n'entendaient rien, pas, 246 CLINIQUE NERVEUSE.
ables au point qu'il poussait des cris déchirants, quand soudain le
malade
sent de l'air sortir de son oreille en sifflant
leurs au genou droit de quelques heures dans des conditions que le
malade
ne peut pas définir. Le 3 août 1884, de retour
n me fait appeler en toute hâte : je me rendis aussitôt près de mon
malade
, et voici ce que nous avons constaté. Etat ac
us avons constaté. Etat actuel 3 août 1884, 3 heures du matin. Le
malade
est cou- ché dans le lit en proie à des accès c
rande hauteur : 41° ; pouls, 150. Nous sommes resté près de notre
malade
jusqu'à la disparition complète et définitive d
d'eau de menthe. Depuis ce moment, nous avons plusieurs fois vu ce
malade
et nous avons appris que depuis lors les accès
conjonctives auraient été en même temps rouges. Aussitôt après, le
malade
sent son bras gauche extrêmement lourd et il ne
n peu de travers, de façon à attirer l'attention. En même temps, le
malade
se plaignait d'une douleur à la région gastrique
, une paralysie du membre inférieur gauche survint. A ce moment, le
malade
est pris de vomissements qui l'ont soulagé de s
qu'on le frottait ou qu'on touchait le côté gauche de son corps, le
malade
sentait très bien. Il se plaignait seulement de
i est arrivé le 10 juillet de l'année précédente, mais le droit, le
malade
étant dans l'incapacité de faire le moindre mou
du membre inférieur droit, sans troubles de la sensibilité, car le
malade
sentait bien, quand on le touchait ou qu'on le
s que les sept précédentes. Une dizaine de minutes se passent et le
malade
se porte parfai- tement bien. Au bout de ce tem
droit et aux inférieurs. Sauf quelques petits étourdisse- ments, le
malade
n'avait aucun autre symptôme céphalique. Pas d'
Etat actuel (15 août 1884, le dix-neuvième jour de l'accident). Le
malade
a une certaine difficulté de lever son bras gauch
lui dit de porter le doigt indicateur sur le bout du nez, alors le
malade
ne réussit pas et déplace la main. Il est, en o
génitaux paraissent fonctionner régulièrement. Nous avons revu le
malade
après trois mois, le 20 novembre 1884. 11 n'y a
facile de comprendre comment il est possible de produire chez les
malades
de cette catégorie une série de symptômes caracté
artie, à la suggestion inconsciente qu'exerce l'opérateur sur les
malades
, ou même la suggestion produite par un malade sur
l'opérateur sur les malades, ou même la suggestion produite par un
malade
sur les autres. Ces faits démontrent la puiss
position donnée. Nous avons observé récemment à la Salpêtrière, une
malade
la nommée Ri..., qui s'est comportée exactement
t qu'à l'état d'ébauche. Nous devons faire remarquer que chez cette
malade
les phénomènes psychiques étaient encore moins
ractures. Sous l'influence de la répétition des mêmes manoeuvres la
malade
s'est perfection- née ; mais, et nous insistons
rand hypnotisme ne se constitue d'une façon complète que lorsque le
malade
a été soumis à de nombreuses manipulations. Nou
[contraire, lui prêter un appui très sérieux. Voici, en effet, une
malade
qui est restée pendant dix-huit mois environ da
sser de la léthargie en catalepsie. Or, dans une circonstance où la
malade
n'était soumise à aucune expérience d'hypnotism
a montré à la séance du premier congrès des médecins italiens, une
malade
, Mlle Medici, de Napies, qui présentait tous le
avec des sujets qui n'avaient sans doute jamais subi le contact des
malades
de la Salpêtrière, ont obtenu des résultats sem-
se). c Je contracturai les muscles de l'avant-bras droit chez mon
malade
éveillé et assis devant une table, puis je plaçai
uspendre pour aimanter et désaimanter l'électro-aimant, sans que le
malade
s'en aperçût. Je crois avoir pris alors toutes
ruments dans une serviette et je m'en servais alter- nativement. Le
malade
ne pouvait donc pas savoir quel était le vérita
l), où j'habitais alors, au mois de mars 1881. Je lui présentai mon
malade
. Sans m'a- vertir de son projet, il pressa sur
e l'hémi-léthargie. Nous pûmes constater à cette occasion que notre
malade
offrait très nettement les phénomènes qui ont é
ues. )I. Delboeuf, après avoir fait quelques observa- tions sur les
malades
qu'il a eus à sa disposition a acquis la convic
t donc seule probante, et il faut par conséquent être à l'affût des
malades
encore imma- culés, susceptibles d'être hypnoti
estion d'une simple coïncidence. Nous rappellerons de nouveau qu'un
malade
peut n'avoir jamais eu une seule attaque et êtr
le en pareil cas de rechercher dans les antécédents personnels du
malade
l'existence de quelques phénomènes qu'on puisse r
est souvent possible de prouver ainsi par les commémoratifs que le
malade
est bien atteint de cette névrose. Il faudrait
tériques diminuer de nombre et d'intensité quand on hypnotisait les
malades
. Nous avons, d'autre part, souvent observé chez
ommence à disparaître. Pendant la convalescence, la pupille du côté
malade
se rétrécit légèrement ; elle réagit plus rapi-
xiste bien souvent dans la phtisie unilatérale : la pupille du côté
malade
serait toujours dilatée. De l'inégalité pupilla
THES ; par A. STRUEMPELL. (VG2li·Ol. CenlralGl., 1887.) Quand, le
malade
, étant couché sur le dos, on lui dit de placer
d le pied vient à s'appuyer sur le lit, tout disparait ; dès que le
malade
étend la jambe, la contracture reprend, et ains
Rien n'est variable, non seulement en général, mais chez un même
malade
, suivant le moment et les conditions de chaque ca
ll ? \DEL (Neurol. Centrnlbl., 1887.) , Après avoir établi chez son
malade
(homme de cinquante-et-un ans), l'existence d'a
les illusions et les hallucinations sensorielles présentées par sa
malade
. Le délire, auquel on attache une trop grande p
c une instanténeïté et un acharnement dignes d'un épileptique. Le
malade
qui, passait pour avoir toujours été un peu origi
ur concéder. M. Legkain trouve dans les antécédents héréditaires du
malade
l'explication de son impulsion. M. Vallon pen
d'un infirmier du service de M. Dagonet. M. l3nt.wo demande si le
malade
de M. Camuset était sujet à des attaques épilep
certaine mesure, l'acte impulsif qu'il a commis. M. CW1USLT. - Aton
malade
a été frappé de sa première attaque épileptifor
u genou; aucun fait ne révélait de l'ataxie; enfin, chez les autres
malades
, les réflexes tendineux étaient affaiblis, ou n
g a appli- qué ce genre d'électricité jusqu'ici à soixante-quatorze
malades
convenablement choisis atteints de névroses div
tion agissant comme une espèce de massage central et améliorant les
malades
en quelques séances. . ' A rapprocher des frict
ses qui se surajoutent en plein système nerveux central). Sortir le
malade
de chez lui, lui donner le plus grand calme psy
ons et idées de persécu- tion. Sous l'influence de ce traitement le
malade
se crut transformé en bouc et en prit les allur
é morbide, que les illu- sions de la mémoire à l'aide desquelles le
malade
brode de fabuleux délires (confabulation). (Pub
ité plus grande des idées délirantes qui se traduisent, sans que la
malade
y puisse rien, dans le moindre de ses actes, da
trouver les substantifs propres, à exprimer une notion concrète; le
malade
changera à tout instant de subs- tantif, il le
t, à l'aide des impressions que lui fournissent les autres sens, le
malade
récu- père l'activité verbale, en touchant les
xtenso dans le Jnrh61tcher. f. Psych 1. M. Wernicke présente deux
malades
de sa clinique. C'est d'abord un cas d'aphasie
t de vociférations sans fin. Quand on arrive à fixer l'attention du
malade
, on obtient une parole intelligible. La manie,
urdité absolue; on l'a également observée de temps à. autre chez ce
malade
, on a cependant réussi dans ces conditions à fa
ade, on a cependant réussi dans ces conditions à faire concourir le
malade
, bien qu'il ne comprit pas un mot, à un choeur
les commémoratifs, sans éléments- épileptiques, ni hystériques; les
malades
peuvent continuer leurs occupations ou se maint
emble pas que j'innove avec hardiesse en consacrant ce fait que tel
malade
continue ses occupations pen- dant qu'il délire
C'estauxjuges et aux lois de l'avenir à concilier les intérêts des
malades
et de leurs familles, avec l'équité et, par-des
l s'agit de gens peu fortunés ou indigents. Voici, par exemple, une
malade
à la charge de la commune, qui réclame sa sorti
persistance de l'aliénation mentale. On lui demande alors si cette
malade
serait en état de délibérer sur les suites de s
ur d'un établissement. Le tribunal réclame en conséquence sur celte
malade
, un certificat médical du médecin officiel (kre
on mentale soit faite dans les mêmes conditions que pour tout autre
malade
dont l'internement est provoqué et suivant les
s,' sans chercher à reconnaître les étapes par où ont pu passer ces
malades
avant d'arriver à ce dernier terme. En effet, s
du tra- vail intellectuel, etc. C'est ainsi que quelques-uns de ces
malades
s'enfuient subitement de leur domicile pendant
ile de rechercher tous les signes de l'alcoolisme, d'interroger les
malades
et leur assistance, afin de tâcher de découvrir
ion lente ou rapide par les spiritueux, lorsqu'on constate chez ces
malades
des changements dans la conduite et dans le car
retto, quelque définitions : hystérique, l'hystérique n'est pas une
malade
, c'est une per- sonne chez laquelle l'état d'hy
ans d'autres pays. Il recevra, et autant que possible éduquera. les
malades
entre sept- et vingt ans, venant de toutes les
s sont enlièrement occu- pées, l'infirmerie des femmes contient 250
malades
, l'infirmerie des hommes 150; l'expérience qui
une augmentation du service des femmes pour le soin de ce genre de
malades
. La classe supérieure de l'école des infirmiers
nfirmières et quels soins on prend de les rendre aptes à donner aux
malades
les soms les meilleurs et les plus intelligents.
l prof. Luciani, Vizioli e Morse)) ! . In Archivio lialiai2o per le
malade
ner- t'ose, 1881. 3 li z2 PHYSIOLOGIE. conv
somme de 130 cas de tabes et de paralysie chez des Russes, ces 4
malades
sont pris sur 89 Juifs seulement, ce qui fait u
en consi- dération ; mais le plus important c'est que l'un des 3
malades
de M. le D'' Korsakou' figure déjà dans une sta
M. le D'' Korsakou' figure déjà dans une statistique; c'est donc un
malade
commun aux deux statistiques; de plus, le seul
c'est donc un malade commun aux deux statistiques; de plus, le seul
malade
atteint de para- lysie que nous présente la sta
il est plus exact de prendre en considé- ration la somme réunie des
malades
du Dr Korsakoff et des miens, et la somme des c
w- nik-off, un est inscrit au nombre des 2 cas de ma statistique (
malade
B); ce même cas est le seul qui se trouve dans
qu'il ne peut indiquer qu'un seul cas de Juif atteint de paralysie,
malade
qui se trouve encore actuellement dans cet hosp
ifs atteints de para- ÉTUDE DE L'ET10LOG11 : DU TABES. 365 lysie,
malades
qui peuvent s'être trouvés à l'hôpital, mais do
le professeur Kojewniko0' et de M. le Dr Korsakoff, com- bien de
malades
, Russes ou Juifs, atteints d'affections nerveus
atistique, j'ai eu encore 3 cas de tabes chez des Juifs. Ces cinq
malades
avaient eu indubitablement la syphilis. Dans la
cas; dans celle du Du Kosaloff, il y en a 4 ; si l'on en exclut une
malade
qui se trouve déjà dans ma statistique, nous au
ue, dans la composition de l'anamnèse, l'attention et la volonté du
malade
jouent un grand rôle; maint malade qui, au prem
se, l'attention et la volonté du malade jouent un grand rôle; maint
malade
qui, au premier interrogatoire, avait déclaré q
données fournies par les sujets appartenant à la clientèle' privée,
malades
qui sont en général plus intelligents et plus f
levées' par les statistiques d'hôpital ; tandis que chez tous les
malades
tabétiques appartenant à ma clientèle privée, l
ette différence provient en partie de l'ignorance dans laquelle les
malades
se trouvent de leur passé; mais elle est causée
nt disparu, grâce au traite- ment parle mercure et cela quoique les
malades
nias- sent opiniâtrement avoir eu la syphilis.
ux mois que nous avons renvoyé de notre hôpital, après guérison, un
malade
qui y était entré avec une paraplégie inférieur
oyeu de frictions mercurielles que je lui avais prescrites que le
malade
avoua avoir eu la syphilis, ajoutant qu'il voul
et qu'il craignait que sa femme n'apprît sa maladie par d'autres
malades
. , , Ainsi l'opinion qui s'affermit de jour en
e d'au- tres causes agissant en même temps et déterminant chez un
malade
l'apparition de l'hémiplégie, chez un autre l'a
adie a cependant existé, mais qu'elle a passé inaperçue aux yeux du
malade
et des médecins; mais comme nous n'avons aucune
lever aucun signe d'hérédité. Buvait, parfois même avec abus. Le
malade
sait lire et écrire, est intelligent et sensé, pa
ment négatif. De temps à autre seulement, on peut remarquer chez le
malade
une hyperplasie assez considérable des glandes
es sous-maxillaires, ce qui s'explique peut-être par le fait que le
malade
a beaucoup de dents cariées. Il assure lui-même
t pour la première fois à la suite d'un violent refroidissement; le
malade
n'a jamais eu d'éruptions, d'ulcères suspects,
ns la gorge, etc. Depuis son enfance, pendant plus de vingt ans, le
malade
s'occupe de la fabrication de papier de plomb p
n à l'hôpital. Pendant les huit premières années de son travail, le
malade
se porta toujours bien ; au bout de cet interva
chaude et était de sang-froid. D'après les indications précises du
malade
, il s'agissait ici d'une paralysie typique du n
e du nerf radial, et, étant donnés l'intelligence et le bon sens du
malade
, je ne puis ne pas croire en sa déposition quan
Ces accès duraient deux ou trois jours, quittaient pour un temps le
malade
, puis revenaient de nouveau. C'est pendant l'un d
puis revenaient de nouveau. C'est pendant l'un de ces accès que le
malade
entra dans notre hôpital. Dès 1885, t...-avait
t arrivée à une impuissance complète. Eu avril 188G, au retour du
malade
à Moscou, les coliques et les constipations s'a
out l'été, il se sentit relativement assez bien. En août 1886, le
malade
passant le soir dans la cour obscure de la fabr
es, à Moscou ; il s'y trouve encore actuellement. Etat actuel. Le
malade
est de taille moyenne, maigre, mais pas trop ce
ption de la rate qui a un peu augmenté de volume; tous les soirs le
malade
se sent mal. Température, le matin, 36° 4; le s
e, la température tombe, le matin à 36° 4 et le soir à 36° 8, et le
malade
se sent beaucoup mieux. Pouls de moyenne tensio
<. Examen du système nerveux. L'état psychique et la parole du
malade
sont parfaitement normaux ; rien d'anormal dans l
, les pupilles réagissent bien à la lumière et à la convergence. Le
malade
se plaint de ce que depuis cinq ans, il lui éta
surtout dans l'oeil droit; outre cela, une héméralopie légère. Le
malade
se plaint souvent de maux de tête et de vertige.
ent normaux en ce qui concerne la force; mais lorsque les yeux du
malade
sont fermés, on peut y remarquer une légère alaxi
s les extrémités inférieures, la force est parfaitement inlacle; le
malade
, étant couché et malgré sa faiblesse générale, pe
tons que ÉTUDE DE L'ÉTIOLOGIE DU TABES. 373 Il depuis l'entrée du
malade
à l'hôpital, le 20 octobre 188G, jusqu'à mainte
arce que-l'ataxie qui, comme nous allons le voir, existe chez notre
malade
, n'est dans aucun cas paralytique. Lorsque I...
s n'atlei- gnent pas le but qu'il se.proposait. " .... Lorsque le
malade
entra à l'hôpital, il pouvait se tenir debout;
xie tabétique typique avec cours progressif : Au commencement, le
malade
marchait seul, à l'aide d'une canne; maintenant i
ie, dans les extrémités supérieures. Ainsi, nous remarquons chez le
malade
une anesthésie prononcée du côté droit du dos s
fai- sait l'effet d'un simple contact. Quant à la température, le
malade
la distingue à peine aux jambes, même avec un é
ion de froid; dans la hanche droite, il y a même des endroits où le
malade
peut distinguer même la différence de 29° 3'-&g
xcessivement affaiblie ; dans la région des deux crista* tibia;, le
malade
ne sent pas même la plus fo1te pression; dans l
ations est très inexacte, mais il n'est pas possible de dire que le
malade
ait indiqué le siège des sensations trop près d
lectrode (sans courant électrique) n'est presque pas perçu, mais le
malade
peut indiquer le point de contact quand le cour
ourant à travers le point exci- table du nerf peroxeus sinister, le
malade
ressent à cet endroit un tiraillement douloureu
es est intacte. Marche de la maladie. Les symptômes relevés chez le
malade
pendant le cours de nos observations ont progre
s limites extrêmes. A l'époque de son entrée dans notre hôpital, le
malade
avait tous les soirs une certaine faiblesse, de
2 3G°,8, et le matin à 36° - 3G°r; les douleurs ressenties par le
malade
"Tau côté gauche se calmèrent, mais par contre app
t de nouveau dans les jambes. Jusqu'au 28 décembre, la situation du
malade
est assez satisfaisante, mais le soir de ce jou
oration de peu de durée (température 36°o 37°), pendant laquelle le
malade
commença à se plaindre pour la pre- mière fois
72; transpiration. Enfin le 4, 3G°5, le matin et 36°3, le soir. Le
malade
est très épuisé, pâle; bientôt se produisirent
oduisirent des saignements de nez qui affaiblirent ' encore plus le
malade
. C'est précisément à cette époque que se fit re
poque que se fit remarquer une forte aggravation dans l'ataxie ; le
malade
ne pouvait déjà plus se mouvoir tout seul et c'
eurs térébrantes dans le genou droit et le côté droit de l'aine; le
malade
ressent des douleurs semblables entre les omopl
prolongea 3 jours et se termina par une transpiration. Ensuite, le
malade
fut de nouveau sans fièvre, mais il ressentit p
e fièvre après un essai d'hydrothérapie. En résumé, nous avons un
malade
présentant les symptômes d'un épuisement généra
ssant assemblage de troubles nerveux que nous retrouvons chez notre
malade
? Nous ne pouvons admettre comme cause de ces p
s, puisque toutes ces causes sont niées catégoriquement par notre
malade
et que nous n'avons aucune raison de ne pas le
nte la cause des troubles nerveux que nous avons relevés dans notre
malade
. Mais, si même il y avait des cas semblables, c
qu'avant son entrée dans notre hôpital, il arriva sou- vent que le
malade
continua son travail même pen- dant ses accès e
voici comment Kahler et Pick décrivent leur cas : « Le 1ex août, le
malade
, étant alors en bonne santé, fut tout à coup pr
piration toujours très abon- dante; pendant cette transpiration, le
malade
est extrêmement faible et reste couché comme ét
importance capitale c'est que 382 PATHOLOGIE NERVEUSE. chez notre
malade
le commencement des symptômes nerveux a été rem
veur de cette étiologie, c'est que pendant presque toute sa vie, le
malade
s'est occupé sans interruption de travailler le
leau d'une intoxication chronique par ce métal, grâce à laquelle le
malade
a dû, à plusieurs reprises, rester à l'hôpital.
des coliques et une paralysie du bras et douze ans plus tard, le
malade
entrait dans notre hôpital ayant un liséré plom
t ensemble des symptômes nerveux que nous avons observés chez notre
malade
? Il est indubitable que chacun de ces symptôme
rs et des semaines. Les douleurs lancinantes ont commencé chez le
malade
longtemps avant l'apparition de l'ataxie et cet
te dernière était excessivement moins violente lors de l'entrée des
malades
dans notre hôpital qu'elle ne l'est maintenant.
mptôme isolé, mais sur l'ensemble des symptômes existant chez notre
malade
, nous aurions, malgré l'état normal des muscles
nt ne peut pas avoir d'importance dans notre cas, puis- que notre
malade
est vivant. Secondement, le développement aigu.
troncs nerveux : aucun de ces phénomènes ne se retrouve chez notre
malade
. Nous devons ajouter ici que ces parésies obser
intéressante, c'est l'état de la sensibilité chez quelques-uns des
malades
de M. Fuczek. Dans le cas XXIII, par exemple, l
e Weber; les contacts simples étaient sentis presque partout par le
malade
. 390 pathologie nerveuse. Un fait qui est trè
r- vations. Nous avons été assez heureux pour observer de visu un
malade
déséquilibré héréditaire. Voici cette belle obs
pression et l'enlèvement du casque, il était 10 heures du matin, le
malade
commence à vociférer, à crier, à faire des gest
n me fait appeler en toute hâte. Je me rends aussitôt auprès de mon
malade
et voici ce que nous avons constaté : Etat ac
nt déchirés. Ses membres sont'agités de mouvements incessants. Le
malade
a un besoin de mouvement impérieux; il s'agite, s
QUE NERVEUSE. si incohérentes qu'il est difficile de les suivre. Le
malade
tantôt lance des sentiments tendres à son entou
au complet et en provoquant l'entourage d'une façon dégoûtante. Le
malade
voit rarement des animaux qui l'effrayent et qu
strique formant une saillie con- sidérable étant presque bombée. Le
malade
expulse continuelle- ment par la bouche et par
être provoqué. Mais cette fois, la crise ne s'est pas terminée, le
malade
par les vomissements, n'est soulagé que momenta
ent de ses ver- tiges qui augmentent aussitôt après d'intensité, le
malade
étant forcé de garder la position horizontale p
ques, respiratoires ou autres. . Depuis lors, jusqu'à présent, le
malade
a été atteint, tantôt une fois, tantôt deux foi
ait remonter. Dix minutes après l'enlèvement du casque, soudain, le
malade
est pris d'un bruit auriculaire très fort, surt
très fort, surtout à l'oreille droite, et qui, d'après le récit du
malade
, pou- vait être comparé à celui d'un coup de fu
llade a été bientôt suivie d'une sensation vertigineuse intense; le
malade
avait la sensation qu'il se trouvait dans un ba
fort (sensation de bateau agité), terminai- son par des nausées. Le
malade
avait la marche titubante, comme si, d'après so
moins intenses et plus rares. Il est important de remarquer que le
malade
n'a jamais perdu connaissance, même pendant les
Immédiatement après la décompression et l'enlèvement du casque, le
malade
est pris du même accès de vertige et d'une aggr
ubles visuels. Enfin, sauf un certain degré de lourdeur de tête, le
malade
ne présente aucun symp- tôme céphalique. La mot
ubi la moindre alté- ration. Il importe de faire remarquer que le
malade
est venu nous consulter non seulement pour son
neux et ses crises, mais encore et surtout pour le fait suivant. Le
malade
est dé- sespéré de ne plus pouvoir continuer so
suite, douze grains de sulfate de quinine. Au bout de ce temps, le
malade
vint me remercier pour la disparition complète
nous avons là le tableau du syndrome de Ménière, les vertiges du
malade
de la première observation considérés en eux-mê
effet attentivement le mode d'évolution de ce syndrome, chez nos
malades
, on aura certes remarqué son exces- sive intens
du syndrome de Ménière provenant de l'emploi des scaphandres. Le
malade
de 1'013SERVATION I, de par son accident du 7 s
pression, il a été pris d'une crise de vertige de translation, le
malade
ayant la sensation que sa chaise s'enfonçait av
vomissements qui ont * suivi le vertige, n'ont fait que soulager le
malade
momentanément de ses vertiges qui, aussitôt apr
de ses vertiges qui, aussitôt après, augmentaient d'intensité ; le
malade
était forcé de s'immobiliser dans la position h
is des années, du vertige de Ménière, sont développées chez noire
malade
dès le premier moment de son DES ACCIDENTS PAR
rence énorme comme mode d'évolution. Il en est de même pour l'autre
malade
de l'O.BSrRVATION II. (Dès le premier moment, é
ura déjà deviné, la disparition si rapide du syndrome chez ces deux
malades
. C'est ainsi que chez le malade de l'OBSERVATIO
rapide du syndrome chez ces deux malades. C'est ainsi que chez le
malade
de l'OBSERVATION I, son accident de vertige dé
hérapeutique, si bien que le 17 novembre, que nous avons examiné ce
malade
, ce qui fait six mois en- viron depuis l'invasi
compression sans accident. Immédiatement après la décompression, le
malade
perd connais- sance pendant quatre heures, au b
ience de rien pendant vingt- quatre heures. Au bout de ce temps, le
malade
revient, se plai- gnant d'un peu de mal de tête
al- dos et qui m'a fait l'honneur de m'appeler pour étu- dier son
malade
. C'est avec plaisir que je saisis l'occa- sion
. Vers le commencement de 1874, il a eu son premier accident ; le
malade
ne peut en fixer exactement la date. Ce jour-là,
heures, de 2 heures du soir à-10 heures du matin le lendemain. Le
malade
revenu à lui a observé que ses quatre membres é
édé la perte de connaissance persistaient. Pendant treize jours, le
malade
a dû garder le lit, ayant ses quatre membres pa
du involontairement ses urines et ses selles. Les mois suivants, le
malade
n'avait plus qu'une petite faiblesse et un cert
isssance, qui a duré une heure et demie à deux heures environ. Le
malade
revenu à lui a été pris d'un véritable accès de m
sicale et rectale proexis- tante a empiré. Cette fois-ci encore, le
malade
avait des vertiges et de la diplopie. Il est re
ntuée au membre gauche. La démarche est tout à fait spasmodique. Le
malade
est forcé d'incliner le tronc de son corps à dr
y a un certain degré de strabisme. Si nous faisions regarder notre
malade
à droite, la tête étant dans l'immobilité, nous
dedans. Ces paralysies nous expliquent parfaitement la diplopie du
malade
. L'examen du champ visuelfaitpar le périmètrede
rs vaisseaux artériels sont dilatés, ce qui explique l'amblyopie du
malade
. , , Si on fait parler le malade, on ne tarde p
, ce qui explique l'amblyopie du malade. , , Si on fait parler le
malade
, on ne tarde pas à remarquer un certain embarra
rras de la parole. Les vertiges n'ont jamais cessé de fréquenter le
malade
, tantôt légers et tantôt forts. Le malade se pl
is cessé de fréquenter le malade, tantôt légers et tantôt forts. Le
malade
se plaint d'une amnésie qui, en effet, est asse
ac- ture permanente, au pied-bot spasmodique, et, en effet, notre
malade
ne fait pas d'exception à cette loi : il a sa p
n tableau de manie aiguë des plus caractéristiques ; en effet, le
malade
avait une loquacité intarissable; il parlait si
qui ordinairement sont assez intenses pour arracher des cris aux
malades
, est très courte et dans l'immense majorité des
mptômes que l'on voit souvent figurer dans la symptomatologie des
malades
appartenant aux différentes formes cliniques. J
triques. A. Zoca/Ma/M ? ? aMe ? Une seule fois, j'ai ob- servé un
malade
à localisation exclusive au foie. Il s'agissait
ervé un malade à localisation exclusive au foie. Il s'agissait d'un
malade
dont j'ai malheureusement perdu l'observation t
rueusement, de manière à défigurer d'une façon hideuse le visage du
malade
. C'étaient surtout les paupières qui avaient fo
atteint son maximum d'intensité, de développement. A ce moment, le
malade
était revenu de sa perte de connaissance. En même
pitations, ni troubles respiratoires, ni symptômes gastriques. Le
malade
pendant trois jours n'a pas fait d'immersions et,
out à la région gastrique qui était gonflée. A 4 heures du soir, le
malade
était complète- ment revenu, et il riait, en vo
e entendue ; il ne savait ni lire ni écrire. A 5 heures du soir, ce
malade
commen- çait à parler, mais il ne trouvait pas
cident. Pas de troubles, ni de la motilité ni de la sensibilité. Le
malade
s'endort et se lève à 6 heures du matin parfait
ixième jour, il fait encore trois immersions la suite desquelles le
malade
entendait aussi bien qu'avant son accident. La
son accident. La guérison fut absolue et définitive. Chez un autre
malade
, la rougeur des conjonctives accompagnée de brû
uccéder, se grouper pour constituer l'accident complexe, composé du
malade
dont voici l'observation : OBSERVAT ! ONLVIL
ec des douleurs intenses aux lombes et à l'estomac surviennent au
malade
. A ce moment, le malade était pris d'une parésie
es aux lombes et à l'estomac surviennent au malade. A ce moment, le
malade
était pris d'une parésie des membres inférieurs
rdu connais- sance. A ce moment, on lui demande comment il va; le
malade
ne répond que ha ! ha ! ha ! et après quelques
Il concevait parfaitement bien ce que l'on disait autour de lui. Le
malade
ne sait ni lire ni écrire. -- i Au bout de vi
, disparait pour faire place à des symp- tômes mentaux suivants. Le
malade
se met à rire d'une façon éclatante et spasmodi
qu'au lieu de les faire rire, il les a effrayés. Notons bien que le
malade
se rappelle ce rire, mais il ne parait pas en c
pitaine ajoute qu'il a très bien chanté la chanson tout entière. Le
malade
interrogé sous ce rapport nous affirme qu'il n'
te scène pendant trois heures et demie, juste. Pendant ce temps, le
malade
se frottait follement la tête avec ses mains. A
t follement la tête avec ses mains. Au bout de ce laps de temps, le
malade
revient à son état normal, parfaitement bien po
on travail de la même forme d'accident, à preuve, par exemple, le
malade
de ]'OBSERVATION XLV qui a eu depuis le 10 juil
de céphalalgie a duré trois jours seulement, au bout desquels le
malade
se portait parfaitement bien, au point qu'il a re
Cette paralysie a duré une heure et demie, au bout de laquelle le
malade
se porte parfaitement bien, remuant son membre pa
s. Au bout de deux heures, il recouvre l'usage de ses membres et le
malade
le lendemain malin a repris son travail. Ce plo
inférieur droit; sa bouche aurait été de travers. En même temps le
malade
avait un trouble du langage assez prononcé, il
férieurs qui est devenue complète dans deux heures. A ce moment, le
malade
a eu une rétention d'urine qui a néces- sité le
ine qui a néces- sité le sondage. La constipation est opiniâtre. Le
malade
sentait bien quand on le pinçait et quand on le
près un mois il marchait sans appui. Etat actuel (10 juin 1881). Le
malade
a un léger boitement, quand il marche, il frott
à la sensibilité examinée sous tous ses modes, de temps en temps le
malade
a des engourdisse- ments aux membres surtout so
, de 10 heures du matin à 8 heures du soir. Au bout de ce temps, le
malade
revient sans pouvoir articuler un seul mot, il
, il ne prononçait que quelques sons inarticulés. En même temps, le
malade
ne distinguait pas les objets environnants, il
l n'avait conservé que la perception lumineuse. Bientôt après, le
malade
est atteint subitement d'une paralysie du membr
mme revient complètement. La paralysie n'était plus com- plète ; le
malade
a pu se tenir debout et à l'aide des appuis, fair
entement, mais progressivement. Etat actuel, 3 septembre 1883. Le
malade
marche bien, on ne peut pas distinguer le moindre
des autres organes paraissent se faire réguliè- rement. ' Etat du
malade
, le 15 novembre 1883. Rien. Guérison com- plète
outable, car l'état général s'aggrave, le marasme se prononce et le
malade
meurt. A preuve par exemple deux observations d
atroces dans la région de l'estomac ; constipation constante. Le
malade
est très anémié. On lui donne d'abord du sirop
rave encore; une eschare gangreneuse envahit le prépuce et enfin le
malade
suc- combe dans le marasme trois mois après son
et que je provoquais des éva- cuations par des lavements. L'état du
malade
s'améliora par ces soins, la peau à la région d
soins, la peau à la région du sacrum revint à son état normal et le
malade
sembla pendant quelque temps marcher à la guériso
ut fut inutile ; la gangrène amena de grandes lésions auxquelles le
malade
résista, gardant l'appétit et n'ayant point de
er : le mouvement des doigts des pieds avait déjà commencé, mais le
malade
détestant le cathétérisme tâchait,* par des pre
es tendons ; la langue se sécha, les vomissements survinrent, et le
malade
s'affaiblissant petit à petit décéda le 21 octo
du secours; mais la mort arriva au bout de vingt-quatre heures. Le
malade
était resté tout ce temps dans l'immobilité la
ils lui firent les frictions ordinaires avec du vinaigre chaud. Le
malade
parla trois heures après, en disant qu'il avait d
te-cinq ven- touses sèches le long de la colonne vertébrale, que le
malade
, par de petits mouvements, montrait qu'il senta
, qu'il remuait difficilement, sans avoir de l'étourdisse- ment; le
malade
ne perdit point connaissance, et il parlait bien
emuaient, quoique avec une certaine difficulté. Mais tout à coup le
malade
fit un mouvement forcé de tout son corps pour e
cle aux déterminations des termes d'un jugement normal. Souvent, la
malade
s'endort sur son travail pour devenir rêveuse.
er et faire pénitence pour aller à Dieu ! - Même état plus tard; la
malade
prétend que les prières et les privations qu'el
oins, les parties du corps qui sont sous l'empire de la volonté. La
malade
est dans un état d'inertie complète par elle-mê
jambes, des lèvres, des paupières... qui ne cessent que lorsque la
malade
se sent toute seule, isolée, non excitée. Parei
tremblement qui n'est que la réflexion avortée des centres moteurs
malades
. On ne saurait expliquer autrement un trembleme
ce sont surtout les mouvements volontaires qui sont intéressés. Les
malades
sont dans l'impossibilité de regarder à gauche,
ominence de la paralysie du droit externe gauche avec strabisme. Ce
malade
présente en outre un trouble du mouvement des p
1,OGIQUE. 439 1161) REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. il. Charcot. Le
malade
habitué surtout à lire des lettres com- mercial
ne congénitale ou tout au moins datant de la première enfance. La
malade
présentait avec la tendance au sommeil signalée d
cutive à la fièvre typhoïde. Dans une observation de Mi Roudoff, un
malade
, à la suite d'une REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE.
ion sui- vante : . Vingt jours après le début d'une diphtérie, la
malade
perd le sens du goût; parole nasonnanle, liquid
? ). De l'observation précédente, on peut rapprocher l'histoire du
malade
suivant, rapportée par M. Platonoff. Paralysi
paralysie générale qu'en raison des soins que réclame l'état de ces
malades
. Altérations du système nerveux consécutives à
pyra- midal avait été touché par le processus pathologique; or le
malade
avait présenté dans les derniers temps des phénom
Une observation qui nous a beaucoup intéressé a été celle - d'un
malade
atteint ^d'intoxication saturnine chronique : les
ture caractéris- tique, etc.). Ces symptômes s'atténuaient quand le
malade
.cessait son métier de plombier; trois fois il
o-hypertrophique vraie chez un en- fant de douze ans.. - Un autre
malade
était atteint d'une ophtalmoplégie externe. J
rs, observé à Kiew dans le service de M. le professeur Sikorsky. Le
malade
, aveugle de- puis trois ans, avait remarqué, de
s de cachexie pachydermique. Etat intellectuel et 2)hy- sique de la
malade
ik trente et un ans. Absence probable de la gla
r son pouvoir d'arrêt sur les extrémités nerveuses surexcitées. Les
malades
de M. Saury faisaient usage de la morphine en m
qu'il puisse provoquer des hallu- cinations et du délire. Les trois
malades
dont il a parlé ont pu s'injecter impunément du
c la mor- phine seule. Il a eu l'occasion de donner des soins à une
malade
qui avait été prise d'hallucinations de la vue
Il demande si la mémoire était complètement abolie ou si plutôt la
malade
de M. Garnier n'avait pas perdu seulement le souv
yeurs qui nécessi- tèrent son placement dans un asile d'aliénés. La
malade
poussait des cris et se croyait en butte aux ob
tifs sont de peu de valeur, attendu que l'hystérie peut simuler les
malades
nerveuses les plus complexes, soit par suggesti
e Dr C.-K. Mills relate un cas semblable où la face était prise. Le
malade
mourut subitement et on ne put faire l'autopsie.
augmentés par les.excitations, les efforts pour se servir du membre
malade
, au moment d'un mouvement associé. Il en résult
deux sexes. Le prix de pension annuelle sera de 450 francs pour les
malades
du grand duché qui sont à la charité publique ;
RAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE DEUX CAS DE MALADIE DE MORVAN Les deux
malades
dont nous donnons ici l'histoire ont été observés
le diagnostic difficile au premier abord. Voici l'histoire de ce
malade
: Ous. I. - Carcan.... Jean, cinquante-six ans,
us dans les antécédents personnels. Il ne se rappelle pas avoir été
malade
étant petit, ni plus tard. m. 1 2 NOUVELLE IC
e ans plus tard, c'est-à-dire il y a trois ans, en juillet 1886, le
malade
s'aperçut que sa main gauche s'engourdissait dava
ait davantage, puis apparut un gonflement du pouce, qui suppura. Le
malade
l'ouvrit lui- même avec un canif. Bientôt (sept
is, se formèrent dans la même année au médius et à l'annulaire ; le
malade
resta ainsi pendant huit mois avec sa main mala
l'annulaire ; le malade resta ainsi pendant huit mois avec sa main
malade
. Lorsque la guérison fut obtenue (le malade ne
huit mois avec sa main malade. Lorsque la guérison fut obtenue (le
malade
ne consulta personne et se soigna lui-même tout
tait accompagné de douleurs ex- trêmement vives, qui empêchaient le
malade
de dormir et le faisaient se promener des nuits
nt. du pouce et du médius avaient été plusieurs fois enlevés par le
malade
pendant les pansements. Ceux- ci furent faits t
cataplasmes de farine de lin. Le DEUX CAS DE MALADIE DE MORVAN. 3
malade
prenait en outre des bains de main prolongés dans
dans la décoction - de guimauve. Une fois les panaris guéris, le
malade
s'aperçut qu'il n'avait plus au- cune- force da
l'intérieur. Depuissa sortie de l'hôpital de Pont-Saint-Esprit, le
malade
était sujet à des bourdonnements dans l'oreille
Etat actuel. Ce qui frappe au premier abord en voyant marcher le
malade
, c'est la position qu'il prend et sa démarche. Il
e à la sensation continuelle de bourdonnements et de vertige que le
malade
éprouve dans l'oreille gauche. La force est abs
nt-bras, le bras et l'épaule gauches, mais non absolument nulle. Le
malade
semble d'ailleurs exagérer légèrement l'impoten
e, comparés à ceux de la main droite. Mais il faut remarquer que le
malade
ayant eu des panaris des gaines, il s'esL produ
ones hystérogènes (testicule, point pseudo-ovarien, etc., etc.). Le
malade
n'a d'ailleurs jamais eu de crises de nerfs.
à la mensuration, les bras, les cuisses et les jambes également. Le
malade
est d'ailleurs parfaitement musclé. Les réactions
que la droite, ce qui tient surtout à la position dans laquelle le
malade
tient sa tête, qu'il penche de côté, en même te
es cauchemars, toujours les mêmes (chute dans des précipices). Le
malade
reconnaît qu'il a beaucoup changé de caractère de
ulier. On le voit, il y a d'eux états morbides à considérer chez ce
malade
. D'une part la maladie de Morvan, affection dis
le interne ne paraît nulle- ment justifié. Rien dans* l'histoire du
malade
ne prête à une sem- blable hypothèse. Il faut d
observer à plusieurs reprises ces troubles trophiques depuis que le
malade
est entré dans le service de la Clinique. Voici e
nsistent : , Tous les mois ou tous les deux mois, la main droite du
malade
est le siège d'une éruption de bulles ou phlyct
C'est une sorte d'agacement, d'cndolorisement vague et profond; le
malade
ne sait t trop commentle définir (pl. III). En
le, aux points précis où les bulles vont apparaître, inopinément le
malade
s'aperçoit qu'il a quatre, cinq et jusqu'à huit
NOUVELLE ICONOGRAPHIE. T. 111. PL III FACE DORSALE DES MAINS D'UN
MALADE
ATTEINT DE MALADIE DE MORVAN FRUSTE (LE COTÉ
in de ce côté descend moins bas que la gauche, le dos est voûté; le
malade
boite légèrement; cette attitude, ces déformation
corps vertébraux. ' Cette déformation n'existait pas, au dire du
malade
, lorsqu'il quitta l'hôpital après son accident,
ts : nystagmus très prononcé. Parésie des membres du côté droit. Le
malade
peut porter sa main et son bras droits dans tou
. Le membre inférieur droit est aussi plus faible que le gauche; le
malade
ne peut se tenir debout sur son : pied droit. L
bilité générale sans participation du sens musculaire. 1 Ces deux
malades
présentent entre eux de nombreuses analogies. C
e sujet. Que l'on veuille bien remarquer cependant combien nos deux
malades
se ressemblent jusque dans certains traits qui pe
it d'ailleurs le diagnostic ferme auquel on s'arrête pour le second
malade
, la similitude de l'un et de l'autre de ces deux
meurant habituellement à Vienne (Autriche), née u Lember (Galicie),
malade
depuis l'âge de huit ans, entrée dans mon service
els. - Diverses manifestations strumeuses marquent l'enfance de la [
malade
: impétigo du cuir chevelu, écoule- ments d'ore
res et des joues, glandes au cou, etc. Vers l'âge de huit ans, la
malade
fut prise pour la première fois de douleurs art
, tout en faisant un contraste étrange avec l'aspect enfantin de la
malade
, rappellent pour- tant qu'elle est à l'âge de l
rononcé qu'aux mains. En outre de ces déformations articulaires, la
malade
présente un arrêt de développement assez marqué
peu diminué de volume (pi. VI) : , En un mot, l'état de la petite
malade
était notablement amélioré lorsque la mère vint
n signaler seulement les points les plus importants. 1° L'âge de la
malade
au, début de la maladie. - Inutile d'insister s
e l'affection et l'arrêt de développement sur- venu chez- la petite
malade
immédiatement après les premières atteintes. '
du crâne qui ont leur volume normal et en rapport avec l'âge de la
malade
. (Nous avons actuellement dans le service une p
e de la malade. (Nous avons actuellement dans le service une petite
malade
, âgée de quatorze ans, qui a eu du rhumatisme a
médecins, qui, dans leur propre intérêt, et surtout dans celui des
malades
doivent posséder des notions exactes et précises
it-il, surtout lorsqu'il s'agit de neuro-pathologie, à examiner les
malades
mes toutes les fois que des circonstances d'ord
En 1879, Homolle a relaté dans le Progrès médical l'histoire d'une
malade
observée par lui dans le service de M. le profess
ale et au repos complet; elles augmentent, au contraire, dès que la
malade
s'émeut, dès qu'on l'examine, par exemple lorsq
des jambes et des membres supérieurs qui gênait considérablement la
malade
pour marcher et pour travailler. En 1887, dan
s de quelques jours, il se dissipe spontanément. Il est très peu de
malades
chez lesquels le trouble des mouvements reste p
Il ne s'exagère pas sous l'influence des mouvements volontaires. Le
malade
peut se servir de sa main pour boire ou pour ma
se développent quelquefois d'une façon tellement insidieuse que les
malades
, interrogés sur l'époque de l'apparition de leu
p d'une émotion un peu vive, en apprenant une nouvelle fâcheuse, le
malade
éprouve tout d'abord une sensation de boule ou
rolongé un certain temps, tout à coup, sans perdre connaissance, le
malade
se met à trembler violemment de tous ses membre
ne véritable attaque de tremblement (Obs. II et V). Chez une de nos
malades
le tremblement se montra ainsi d'une manière si b
remblements sont quelquefois si légers qu'ils ne gênent en rien les
malades
dans l'exécution de leurs mouvements, et qu'il fa
le tremblement peut acquérir une intensité telle que la marche des
malades
devient difficile, incertaine. De même, aux membr
on sous l'influence des mouvements volontaires, etc., impriment aux
malades
qui en sont affectés un habitus extérieur qui r
ctés un habitus extérieur qui rappelle à s'y méprendre l'aspect des
malades
atteints de paralysie agitante, de sclérose en
trouble moteur passager qui n'attire pas toujours l'atten- tion des
malades
, mais que nous avons pu cependant constater maint
autres symptômes de l'hystérie. Il en a été ainsi chez deux de nos
malades
dont on trouvera plus loin les observations dét
oscillations rapides est généralisé, très prononcé et permanent, le
malade
se trouve dans un état de vibration perpétuelle
erticales dont tout le corps est animé. Si l'on fait déshabiller le
malade
, on -peut constater que les muscles des membres e
usculaires, la parole est un peu tremblée et l'habitus extérieur du
malade
rappelle assez exactement l'aspect bien connu que
out à fait comparable à celui qu'on observe chez cette catégorie de
malades
que notre maître et ami M. P. Marie, nous a app
omplet. Il suffit, pour le voir, de jeter les yeux sur les mains du
malade
lors- qu'il les laisse reposer tranquillement s
blement des membres inférieurs était toujours apparent, soit que le
malade
se tînt debout, soit qu'il fut assis, les jambe
nale vient à se pro- duire, mais avec cette différence que chez nos
malades
. les réflexes tendineux n'étaient pas exagérés.
rruption (Obs. I et II). Mais il ne garde pas toujours chez le môme
malade
un même degré d'intensité. Sous des influences
es d'apaisement. Voici ce que nous avons observé à cet égard. Si le
malade
a une attaque, au sortir de la crise, le tremblem
ne viennent renforcer momentanément la trémulation. Chez un de nos
malades
, le nommé Hacq... la compression des points hys
qu'on pressait légèrement sur l'une de ses zones hysté- rogènes, le
malade
était pris d'une quinte de toux convulsive, accom
orte aucune gêne dans l'exécution des mouvements. La démarche des
malades
est ferme et assurée. Aux membres supérieurs, seu
peu troublés par la trémulation de la main et des doigts. Mais les
malades
ne sont nullement gênés dans l'accomplisse- ÉTU
uvements d'un tour plus grossier sont également troublés; un de nos
malades
avait beaucoup de peine à rouler une cigarette.
ine à rouler une cigarette. Dans ces moments de vive agitation, les
malades
sont encore capables d'exécuter les différents
e stationnement debout t devenait aussitôt difficile, les genoux du
malade
fléchissaient fréquem- ment par un mouvement br
temps à autre jusqu'à deux et trois fois presque coup sur coup; le
malade
se plaignait alors d'une sensation d'agacement da
exions brusques et involontaires des jambes gênaient notablement le
malade
. Il marchait les jambes écartées, avec un léger
ésie des membres inférieurs à aucun degré; car si l'on examinait le
malade
assis ou couché, en ce qui concerne la force et l
oteurs que nous avons vu se développer à plusieurs reprises chez ce
malade
et toujours con- jointement avec une exagératio
ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. son allure habituelle. Notre second
malade
, le nommé Chérub... est resté pendant longtemps
trouble moteur (dérobement de jambes) se voit communément chez les
malades
de cette dernière catégorie que nous avons cru
essemblance que nous indiquions au début de ce cha- pitre entre les
malades
atteints de maladie de Basedow avec trem- bleme
tremblement hysté- rique répondant au type vibratoire. Chez notre
malade
de l'Obs. I, le tremblement s'est développé bru
ment°. Les tracés I et II (fig. 17, 18) ont été recueillis sur le
malade
qui fait l'objet de l'observation I. Le premier
r, la face antérieure de la cuisse, un peu au-dessus de la rotule (le
malade
étant assis ou tenant sa jambe horizontalement
tremblement (fig. 19). Les tracés du tremblement de notre second
malade
(Chérub...) pré- sentent exactement les mêmes p
rectiligne, tantôt une ligne irrégulièrement ondulée, selon que nos
malades
étaient plus pu moins calmes au moment de la pris
demnes de toute tare nerveuse hé- réditaire ou acquise, la fille du
malade
, actuellement âgée de six ans, est at- teinte d
die des tics. Antécédents personnels. - Lui-même n'avait jamais été
malade
avant l'apparition des premiers troubles nerveu
il ne s'est jamais adonné à la boisson. Voici comment il est devenu
malade
. ' Il est employé à la compagnie du chemin de f
par M. le professeur Charcot, dans la leçon du décembre 1888. Notre
malade
, lui, n'éprouva, au moment du choc, qu'une très l
mment conduit à exposer les considérations qui vont suivre. Notre
malade
, âgée de dix-neuf ans, à hérédité nerveuse très c
sa par toutes les nuances ordinairement observées en pareil cas. La
malade
affirmait, ne s'être pas heurtée; elle était sûre
IÜss, clinicien de premier ordre, auquel il est donné d'observer la
malade
, non seulement nous décrit d'une façon extrêmem
is encore il saisit sur le vif le mécanisme de leur formation. La
malade
était devenue un objet de curiosité il Stockholm,
erchait à se prendre de querelle, il se disputer avcc quelque autre
malade
et l'excitation qui s'ensuivait avait fort souven
ute une filiation 1. ])on\ cas d'onomatomanio : coexistence chez un
malade
de l'hystérie et d'une variété spéciale U'onouu
longue, 1 jour, 2 jours, jours et plus; pendant toute sa durée, les
malades
sont inquiètes, agitées; elles réagissent d'ail
e considérés comme des phénomènes transitoires; mais, chez certains
malades
, chez les enfants en particulier, ils peuvent, pa
re des halluci- nations à l'état de veille. Nous avons vu un de nos
malades
, un homme, l'attaque terminée, se lever brusque
t produire directement les troubles physiques, une paraplégie si le
malade
a cru tomber dans.un précipice, et aussi ces ec
pressément notés par Sydenham et qui sont l'apanage constant de ces
malades
. Etant donné leur état d'impressionnabilité cér
si que nous l'avons péremploirement démontre'. Nous connaissons une
malade
de cet ordre, hospitalisée depuis plusieurs ann
s surveillantes de la sallene s'y trompent guère : « Bab... va être
malade
», viennent- elles nous dire, et nous savons al
., 1889. GO NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA Salpêtrière. « Rose était
malade
et paralysée : aucun remède ni physique ni moral
diqué devant lui et M. Charcot, en présentant à ses auditeurs cette
malade
comme un type remarquable de la simu- 62 NOUVEL
répidante, détermination hysté- rique alors absolument inconnue. Le
malade
, marié, père de famille, vivant d'une modeste p
bruit épouvantable. A la première étincelle, longue d'un pouce, le
malade
sauta à bas de son lit, et se mit à courir en cri
il, comme les attitudes passionnelles des attaques, car ce sont ces
malades
qui ont des convulsions. L'allure générale peut ê
t ses études sur cette question, de recueillir les observations des
malades
, de les lui remettre et de remarquer le lendema
es maladies du système nerveux. UN CAS DE CARCINOSE VERTÉBRALE La
malade
dont je donne ici l'histoire a été étudiée dans l
à travers les trous de conjugaison, dans un cas semblable. Notre
malade
, on le verra par la lecture de l'observation, p
. Mère bien portante, n'a jamais eu aucune ma- ladie, au dire de la
malade
. Pas de tumeurs, pas de cancers dans la famille
famille. Rien chez les collatéraux. Antécédents personnels. - La
malade
ne se rappelle pas avoir fait de maladies penda
es. Il y a trois ans les ganglions de l'aisselle étaient pris et la
malade
subit au mois de janvier 1887 l'amputation du s
ar le même chirurgien (septembre 1888). A partir de cette époque la
malade
se croyait guérie et de fait il ne se forma pas
un point. ' Vers le mois de juin 1889, il y a environ huit mois, la
malade
commença à souffrir des reins. Néanmoins elle c
il actif. Le séjour au lit amena une diminution de la douleur et la
malade
se releva, mais pour passer tout son temps dans
e un abaissement progressif de la taille qui alla en augmentant. La
malade
nous dit qu'elle était autrefois un peu plus gr
On peut donc évaluer approximativement la taille première de noire
malade
à 'il62. Aujourd'hui elle ne mesure plus que lm
a marche devint de plus en plus difficile. Outre les dou- leurs, la
malade
ressentait une espèce de fatigue continuelle dans
les jambes et une faiblesse qui s'accentuait de plus en plus. La
malade
fut soignée tout d'abord pour une sciatique. Puis
ou consistant en sensation de violente courbature. Elles gênent la
malade
pour marcher, sont en grande partie cause du tr
sses sont très violentes. C'est dans la position horizontale que la
malade
souffre le moins. Assise, elle souffre davantag
loin. Démarche. - Le trouble de la démarche consiste en ceci : la
malade
s'étant mise à grand'peine debout, à l'aide de se
nguet CARCINOSE DE la RÉGION lombaire DE la COLONNE Vertébrale La
Malade
est vue de profil pour montrer l'effacement de la
ent part en rien. Les pas sont courts, rapides, c'est-à-dire que la
malade
s'efforce, à cause de la douleur des reins, de
du côté des muscles des lombes, lequel travail étant douloureux, la
malade
préfère céder au mouvement passif que d'essayer d
. , Déformations, pl. X, XI, XII; fig. 31, 33. Si l'on examine la
malade
toute nue, placée de profil, voici ce que l'on co
de la face antérieure du tronc, que l'on remarque en examinant la
malade
de face. Le ventre semble remonté, comme pointant
a bien voulu nous donner au sujet de l'anatomie des formes de cette
malade
la note ci-dessous : « La déformation du tronc
note ci-dessous : « La déformation du tronc dont est atteinte cette
malade
est carac- térisée par ce fait que la colonne l
lonne vertébrale, en appuyant avec force sur les deux épaules de la
malade
, comme pour tasser les corps vertébraux les uns s
sternum, mais qui ne paraissent pas relever de la même cause. La
malade
a notablemant maigri depuis cinq mois. Elle pesai
nt écraser avec une facilité remarquable, car il est à noter que la
malade
a cessé de marcher et de travailler avant le dé
t le début de la diminution de la taille. Celle-ci s'est opérée, la
malade
restant continuellement couchée ou assise dans un
ont pas sans intérêt, mais que l'on ne peut observer que lorsque le
malade
est complètement à nu : ce sont des mouvements
tions n'atteint pas 100 grammes; à un contact sur le bout du nez le
malade
ne réagit avec sa langue qu'en 51 centièmes de se
seconde)1. Il existe d'ailleurs un bégayement assez marqué quand le
malade
a eu récemment un accès ou est fatigué; en géné
APHIE DE LA S1LI ? l'ltlliltl;. chez bon nombre d'épileptiques ; le
malade
allonge démesurément certaines syllabes. P. a
x Babé, EDITEURS HÉMIPLÉGIE SPASMODIQUE INFANTILE. 8 ? Lorsque le
malade
est complètement nu, on constate qu'il ne se pa
ancements douloureux dans les tempes, un malaise général tel que le
malade
devait se reposer pendant un ou deux jours. E
tement pendant quelque temps pour se montrer de nouveau. Enfin le
malade
maigrissait, il avait peu d'appétit. Tous ces tro
alysie. « Il avait cette idée-1 : ') en tête ». Tel était l'état du
malade
lorsqu'il eut sa première attaque dans les cir-
t des cris (ces renseignements nous ont été fournis par la femme du
malade
). Les cris, les grands mouvements, les convulsion
usqu'à sept heures du soir. A ce moment, les attaques cessèrent, le
malade
reprit 1. Voy. le n° 1, t. III, 1890 88 NOUVE
. Chacune d'elles a é tépré- cédée d'une aura bien caractérisée. Le
malade
a senti que quelque chose lui montait à la gorg
mordre, à déchirer ses habits..., etc. Dans ces derniers temps, le
malade
est devenu triste, soucieux ; son intel- ligenc
cite légère- ment l'une des zones hystéro5ènes qui existent chez le
malade
. Tandis que dans les périodes de calme il ne gê
veau de ces points détermine d'abord une douleur très vive, puis le
malade
accuse une sensation de serrement ci la gorge ave
) accom- pagnés de cris ; 3° d'une phase de délire dans laquelle le
malade
rit, se 90 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA S.1LP&
heures. Depuis son entrée dans le service de la Clinique, l'état du
malade
, en dépit du traitement auquel il a été réguliè
les articulations, presser fortement le testicule droit sans que le
malade
accuse la moindre douleur, le moindre contact. Il
e tremblement s'accroissent; cela dure 3 ou i jours, après quoi, le
malade
se sent un peu plus solide sur ses membres infé
tténue et les choses vont ainsi jusqu'à l'attaque suivante. Chez ce
malade
il n'y a ni goitre ni exophthalmie ; nous avons c
t morte d'hémorrhagie cérébrale. Le grand-père n'a pas été connu du
malade
. Sa mère exerçait, elle aussi, la profession d'
pendant deux jours le tremblement des membres fut si intense que le
malade
ne put pas quitter le lit. Au bout de cette pério
ouvait exactement dans l'état où nous le retrouvons aujourd'hui. Le
malade
raconte, en effet, d'une manière très nette, qu
'abasie-astasie dura alors près de quatre mois, pendant lesquels le
malade
fut traité à l'hôpital d'Angoulme. L'amélioration
s. Au bout de deux jours, le trem- blement s'étant un peu calmé, le
malade
voulut sortir du lit, mais l'astasie s'était re
DESSIN INÉDIT D'ADRIEN BRAUWER Dans leur livre si intéressant : les
Malades
et les Difformes dans l'art1, livre dont la Nou
M. le professeur Charcot présenta aux audi- teurs de la Clinique la
malade
qui fait l'objet de notre première observation
-neuf et sept ans) sont bien portants. Antécédents personnels. - La
malade
a été élevée à la campagne, chez sa grand'mere,
it pendant la nuit pour reparaître le matin au réveil. Néanmoins la
malade
avait un sommeil très agité et tombait souvent
qui précédemment avait arrêté pour un instances quintes de toux, la
malade
se présenta'j'au commencement du mois d'août à
eur provoquée par la pression de la région ovarienne gauche. , La
malade
a été réglée pour la première fois à l'âge de tre
rares. Le tracé suivant (fig. 39), représente la respiration de la
malade
pendant 8 minutes consécutives (chaque ligne co
d'une boule montant de l'épigastre à la gorge ; en même temps, la
malade
entend des bourdonnements dans les oreilles, puis
bre. -Les troubles précédents se sont notablement amendés. 1 1 La
malade
reste de plus en plus longtemps sans être prise d
urnissent la preuve. * La figure 40 représente la respiration de la
malade
inscrite pendant' FIG. 30. - ncspilalion costa)
ni CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES BAILLEMENTS HYSTÉRIQUES. 107; cette
malade
; ils présentent aussi, par intervalles assez long
e bâillements produits chez une hystérique, mise en .nrésence de la
malade
qui fait l'objet de cette observation, après avoi
on représentent assez bien, à première vue, les bâil- lements de la
malade
, le tracé y décèle des différences notables : les
ps et non de deux ou trois bâillements secondaires, comme chez la
malade
; de plus, l'inspiration et l'expiration sont sépa
on sont séparés par un pla- teau inspiratoire assez prolongé). La
malade
a quitté la Salpêtrière, le 31 octobre 1888, à pe
Dr Auvard, pour des troubles utérins (octobre 1888). La mère de la
malade
a des crises d'hystérie. A partir du moment où
Ce gonflement d'abord inter- mittent devint ensuite permanent et la
malade
se croyant atteinte d'une péritonite ou d'une a
rveux voulut bien demander à M. Gilles de la Tourette d'examiner la
malade
avec lui. Nous constatons chez MmeX... une hémi
DES BAILLEMENTS HYSTÉRIQUES. 100 lements réitérés qui affectent la
malade
pendant la durée de notre examen. A des interva
de notre examen ; quel- quefois ils sont incomplets, ce qui, dit la
malade
, la fatigue beaucoup. Elle semble éprouver une
nd'mère est peu connue. Le grand-père est mort d'accident. , . La
malade
a une soeur qui est bien portante. , , Antécéde
erle de connaissance. Ces attaques ne duraient que peu de temps. La
malade
poussait des cris aigus, se plaignait d'une viole
es attaques se sont succédé très fréquentes et très vio- lentes. La
malade
dit en avoir de deux espèces différentes, les une
e de douze ans, reviennent toujours deux ou trois fois par mois. La
malade
peut les prévoir près de douze heures à l'avance,
e. Pendant ce temps, la connaissance est absolument conservée. La
malade
entend ce qu'on dit, mais ne peut répondre, car e
urs et inférieurs, ainsi que des mouvements lents de salutation. La
malade
se penche en avant et finit par se trouver complè
incessants qu'au début de l'attaque. Ils permettent cependant à la
malade
de marcher et même de vaquer à ses occupations to
ls. - Quoiqu'il ait toujours été chétif il n'a cependant jamais été
malade
dans sa première enfance. Mis en classe de six
mental. Bientôt, il ne donna plus de ses nouvelles. Il serait tombé
malade
de janvier à Pâques 1889, mais on n'a que très
ique un peu irrégulier du champ visuel dans les deux yeux. , . La
malade
porte plusieurs points hystérogènes caractéristiq
l, à l'intensité \ du bâillement. Quand elle a la bouche ouverte la
malade
est ëninspi- ? <ration, et èlle ne fait point'
re, ne. soulevant ipas le thorax outre mesure; D'ailleurs, quand la
malade
ouvre labbuche, commençant un bâillement, on n'
forOE et : s'oüveIÍt un peu bruyante a l'état normal. 'Chez notre.
malade
, on note aussi u'n'e expiration forcée, souvent
remarque point toujours et la plupart du temps le baiUcment, de la
malade
n'est point sonore. OBS. IV. - Mlle Léontine M.
inintelligent. Antécédents personnels. Histoire de la maladie. -La
malade
a été réglée avant douze ans, assez régulièreme
bâillements sont devenus une véri- table infirmité. Ils prennent la
malade
parfois le matin mais plus généralement le soir
plus généralement le soir vers 8 heures. Ils sont très longs, et la
malade
ne peut les arrêter. Ils sont précédés d'une au
tremblement s'étend jusqu'aux mains et aux membres inférieurs. La
malade
dit même avoir perdu connaissance plusieurs fois
naissance, savoir si elle s'est étendue en arc de cercle, etc. La
malade
a de fréquents cauchemars la nuit. Elle tombe dan
ssible d'assister à une de ses crises de bâillement. A l'examen, la
malade
se présente assez intelligente; elle accuse une
droite, à gauche 60. Un peu de micromégalopsie du côté droit. La
malade
voit nettement les couleurs. i Goût aboli il dr
ère est mort de la rupture d'un anévrysme. Il était rhumatisant. La
malade
assure qu'il n'avait jamais souffert d'aucune m
ents personnels. - Rien de bien remarquable pendant l'en- fance. La
malade
a eu la coqueluche, la rougeole deux ou trois foi
it déjà un symptôme morbide se produisaient tantôt spontanément, la
malade
bâillait alors toute la journée sans savoir pou
eaucoup plus intenses et beaucoup plus fréquents. Etat actuel. - La
malade
a l'apparence d'une femme faible, ané- mique. S
eignements détaillés sur ces pertes de connaissance dont souffre la
malade
et de savoir si elles sont ou non accompagnées
qu'il s'agit là véritablement de petites attaques d'hystérie. La
malade
se plaint en outre de phénomènes dyspeptiques ass
nts. Les stigmates de l'hystérie sont très peu accentués chez celle
malade
. Il existe néanmoins un léger trouble de la sen
ystériques, sous deux aspects différents. 1 - Dans le premier, la
malade
, - car nos cas se rapportent unique- ment à des
tigation superficielle tout au moins, par leur persistance même. La
malade
de l'observation I, avant de présenter des cris
a tient-il à ce que les bâille- ments sont tellement répétés que la
malade
n'a pas besoin de subvenir à l'hématose insuffi
t même bâillement (fig. 40). Il peut être avorté ; dans ce cas la
malade
de l'observation III accu- sait une sensation d
fs de l'aura. Avant la crise, ou même lorsque celle-ci va venir, la
malade
accuse une sensation de boule qui remonte de l'
aincre, de considérer le tableau suivant relatif aux attaques de la
malade
dont l'histoire est rapportée dans notre premiè
PÊT)UËRE. mière vraisemblablement sous l'influence de la volonté du
malade
. On peut ainsi lui faire prendre différentes at
autres organes. Si l'on compare les phénomènes présentés par notre
malade
à ceux qu'on décrit habituellement dans la cata
qui, au début, étant donné surtout la situation militaire de notre
malade
, avaient fait penser à la possi- 126 NOUVELLE I
. Ici il est nécessaire d'examiner en détail les attitudes de notre
malade
. - Évidemment nous n'avons pas affaire à de la
même quelque chose de différent encore : en effet il semble que le
malade
, comprenant le geste qu'on veut lui faire exécute
à placer le membre dans une attitude un peu différente. A peine le
malade
se sent-il ou même se croit-il touché, qu'il ra
attitudes cataleptoïdes est en général très courte si on laisse le
malade
livré à lui-même. Tout à coup, il fait une grim
cette diminution considérable de la volonté dans tous les actes du
malade
: il lui faut toujours très longtemps pour se d
i pour permettre cet effort. Le gâtisme dans lequel est tombé notre
malade
prouve également bien le trouble profond de la
peut observer des phéno- mènes cataleptoïdes analogues. Chez notre
malade
, cet état mélan- colique paraît être primitif.
vice de M. Charcot. Depuis le 20 mars 1889, un très grand nombre de
malades
se sont présentés à la Clinique des maladies du
suspension, d'affections d'ailleurs très variées. Trois groupes de
malades
méritent seuls d'être retenus, car les essais q
rigidité douloureuse. Nous suivons ainsi, depuis plus d'un an, des
malades
que seul ce mode de traitement a pu soulager; nou
nous indiquerons bientôt. Nous appuyons ces considérations sur des
malades
que nous observons depuis plus d'un an et demi.
symptômes, dans 30 à 35 p. '100; résultat négatif pour le reste des
malades
. A part quelques cas de syncope passagère, deux
est encore plus intéressante, car elle porte sur un grand nombre de
malades
. Q Pendant ces deux dernières années, 85 tabéti
) ; 2° des dou- leurs vives à la suite du choc violent des pieds du
malade
sur le sol par suite de la rupture d'une corde.
nt le principal, sinon le seul obstacle à cette tolérance. Certains
malades
supportent assez facilement une à deux minutes de
ment, et, sur- tout, pendant que celle-ci a lieu, tenir l'esprit du
malade
constamment en éveil. On lui parlera, on attire
certainement échoué, 'et, en donnant, par exemple, l'as- surance au
malade
qu'il n'est suspendu que depuis une minute ou une
s'il n'estpas survenu d'amélioration, on devra interrompre; mais le
malade
ne devra pas pour cela avoir perdu tout espoir.
devra pas être inférieur à un mois et demi. De même, chez certains
malades
qui se suspendent depuis longtemps déjà, l'amél
la forme du pied-bot équin direct. L'autre jambe est saine, car ce
malade
ne possède qu'une seule béquille dont il se ser
ossesse. Le second bas-relief (pl. XXIII) ne nous montre qu'un seul
malade
, mais il est d'une espèce toute particulière et
du même genre, car les lésions spinales constatées à l'autopsie du
malade
ont été considérées, par quelques histologistes
e Charcot pour oser faire, à l'aide d'une autopsie survenue chez un
malade
trente-trois ans après le début de la maladie,
Il nous suffira de rappeler qu'à l'époque où M. Schültze observa le
malade
, deux ans avant l'autopsie, l'auteur allemand fai
84, la paralysie était assez avancée pour qu'il fût impossible à la
malade
de marcher et de se servir de ses membres supér
trouble ni de la sensibilité, ni des sphincters. A l'entrée de la
malade
à l'hôpital, en février 1887, on constata que l
11 survint en der- nier lieu des troubles de la respiration, et la
malade
succomba trois ans après, en 1886, dans un accè
s auparavant. Pendant les deux mois qui suivirent son admission, la
malade
s'asseyait encore facilement sur son lit, et po
et ceux-ci furent pris d'une atrophie très prononcée. Dès lors, la
malade
est incapable de marcher malgré l'appui qu'on l
dyspnéique. Les membres supérieurs s'affaiblissent et bientôt la
malade
peut difficilement se tenir à l'aide de ces mêm
ubles s'aggravent, la respiration est de plus en plus difficile, la
malade
manque d'air. Battements cardiaques précipités. M
bien voulu nous confier les pièces provenant de l'autopsie de cette
malade
, ce dont nous le remercions infiniment. Voici l
ACROMËGALIE A DÉBUT PRÉCOCE L'observation qui suit a trait à une
malade
rencontrée par nous à la clinique de M. de Lape
es frères et soeurs sont bien portants. Un seul est plus âgé que la
malade
, c'est un vigoureux garçon de vingt ans. La m
elle nous nous sommes livré sur les antécédents de famille de notre
malade
fait ressortir nettement la fré- quence des alt
stée jusqu'à quatorze ans de petite taille. Cette affirmation de la
malade
et de ses parents est corroborée par ce fait qu
s ce moment; il n'a pas reparu depuis.. C'est à cette époque que la
malade
commença à grandir d'une manière démesurée. Sa
ACROMÉGALIE A DÉBUT PRÉCOCE. 119 ticulier celle de la famille de la
malade
; le développement des mem- bres supérieurs a ét
gure est de lm,83, c'est- à-dire dépasse de 0 ? 15 la hauteur de la
malade
. Pour bien faire ressortir les symptômes primor
si obtenue un point de comparaison tout à fait applicable à notre
malade
. Tête. - Les mensurations mettent bien en évide
e la glabelle à l'occiput : 18cm,01 en moyenne; 18 COI,5 chez notre
malade
. Diamètre transverse entre les deux apophyses m
les deux apophyses mastoïdes : 1 ? Z7 en moyenne; 12cl,5 chez notre
malade
. Dès que la face intervient dans la mesure, le
is la partie inférieure du vomer jusqu'au menton 7cm, 35 chez notre
malade
, au lieu de 5COI,9 (moyenne). Les grandes dimen
ypertrophie des mains est bien évidente sur les photographies de la
malade
; je n'y insiste pas et je renvoie au tableau po
l'hyperthrophie de l'extrémité. Le pied est surtout très large, la
malade
ne trouve pas, de ce fait, de souliers à sa point
acula ni à la périphérie. En résumé, le processus qui conduit notre
malade
à la cécité est celui de la névrite optique ave
méd. inG. de Berlin, 1G janv. 1889) en présentant le squelette d'un
malade
observé par Fraentzel et considéré comme acromé
ne enfant de quatorze ans, amène l'accroissement exagéré d'un 1. La
malade
a été présentée à la Société centrale do médecine
ue j'ai soumis à son obli- geante attention les photographies de la
malade
et un résumé de son observation. M. Marie a bie
os. Ce spasme de la paupière supérieure apparaît surtout lorsque le
malade
mange en regardant en bas : la paupière se relè
sant' absolument sain à tous égards °. j .1'observeÏactuellement un
malade
qui présente, comme on peut le voir sur les fig
t 3 de la planche XXVI, les signes de Stclhvag et de de Graefe'. Ce
malade
, âgé de quarante-deux ans, est épilep tique dep
IEURE RÉTRACTION N$VROPATIIIQUE DE LA PAUPIÈRE SUPÉRIEURE. 159 le
malade
ferme bien les yeux (fig. 1). Quand il regarde en
et que le clignement est très rare. Ce signe s'accentue lorsque le
malade
est excité, il découvre alors au moins 4 millim
omentanément à découvert une large étendue de sclérotique. Ces deux
malades
ne présentent non plus aucun trouble qui puisse
ues troubles dépendant du système nerveux central observés chez les
malades
atteints de goitre exophthalmique (Rev. de médeci
cas d'acromégalie publiés jusqu'aujourd'hui, il s'agit toujours de
malades
présentant l'affection dans son entier développe-
certaines autres. 11 eût été intéres- sant, après avoir observé la
malade
en z1890, de la suivre régulière- ment pendant
. Malheureusement cela n'était pas facile. Il ne s'agit point d'une
malade
d'hôpital, admise à demeure à la Salpêtrière, c
dans un asile aux environs de Grenoble. Antécédents personnels. La
malade
, née à terme et bien portante lors de sa naissa
ne émotion ou d'une contrariété. Je possède la photographie de la
malade
à l'âge de quinze ans. Il est facile de voir su
t à Paris, et un an après se maria (juillet 1885). A ce moment la
malade
, qui était assez grosse, n'avait cependant pas
ieux. L'ac- coucheur de l'hôpital Lariboisière recommanda même à la
malade
, si jamais elle redevenait enceinte, de se prés
e fois. Il s'agit là probablement de vestiges du rachitisme dont la
malade
dit avoir souffert en nourrice. Ce sont, d'aill
les seuls, ainsi qu'on le verra par la suite de l'observation. La
malade
a été réglée à quinze ans. Jusqu'à son mariage, e
une trop grande fréquence a remplacé les arrêts et les retards. La
malade
a ses règles tous les quinze jours, quelquefois
t de la maladie actuelle. Ce n'est qu'il y a deux ans z1888) que la
malade
s'est aperçue qu'elle changeait beaucoup : sa fac
ont augmenté aussi pour leur compte en largeur. L'al- liance de la
malade
, qui autrefois était très large à l'annulaire, es
ement serrée. Il en est de même pour les extrémités inférieures. La
malade
ne trouve pas facilement de chaussures à son pi
us de niveau avec les dents de la mâchoire supérieure. Autrefois la
malade
était sujette de temps en temps à quelques maux
tère absolument différent, presque continue et fort gênante pour la
malade
. ' . Etat actuel (avril 1890).' Extrémité cépha
Mains. La main droite est un peu plus grosse que la gauche : 'La
malade
, on l'a vu plus haut, dit que ses mains se sont é
t cubitale. A ce propos, il est bon de rappeler qu'air- dire -de la
malade
elle auraifété « nouée » pendant son enfance.
ées, avec de larges et profondes « salières » au-dessus d'elles. La
malade
a constaté qu'il existait une notable diminutio
est vrai, en présence, de cette bosse, penser au rachitisme dont la
malade
a souffert pendant son enfance, mais le sternum
sversal, et bien que cette disposition soit assez peu accentuée, la
malade
elle-même l'a cependant re- marquée. Je n'ai
nt d'origine rachitique. L'histoire du premier accouche- ment de la
malade
, qu'on a lue plus haut, ainsi que les recommanda-
alangiennes mesure 21 centi- mètres. J'ai rapporté plus haut que la
malade
s'était aperçue de cette hypertrophie des pieds
ait pu penser en raison de la légère exoph- thalmie que présente la
malade
. Au contraire, la résistance électrique est con
maladie de Basedow, ni goitre, ni tachycardie, ni tremblement. La
malade
se plaint d'une grande impressionnabilité au froi
es symptômes viennent s'en ajouter quelques-uns qui montrent que la
malade
n'est pas seulement une acromégalique, mais enc
t douloureux xyphoïdien parfaitement caractéris- tiques. Enfin la
malade
a de petites attaques de nerfs de nature nettemen
nt être aussi facilement éliminées, y compris le rachitisme dont la
malade
à été autrefois atteinte, mais dont les déforma
ivés à leur entier développement. L'observation ultérieure de cette
malade
peut seule me donner raison à ce sujet. Malgré
deux tambours inscripteurs, pression faite au commandement, par un
malade
atteint d'hémiplégie droite incomplète avec con
gique retombe plus tard que celle du côté sain, c'est-à-dire que le
malade
éprouve la même difficulté à faire cesser la co
ataxique, plutôt que formellement paralytiques* et chez ,ces mêmes
malades
le temps de réaction peut rester longtemps à peu
lle n'était pas au-dessous de la moyenne normale; et chez ces mêmes
malades
le temps des réactions variait de O ? 181 à 0 ? ?
umeurs de narghilé. - Maintes fois il m'est arrivé d'examiner des
malades
souffrant de la poitrine; ayant voulu remonter
tre d'été, M. le professeur Charcot présentait à ses auditeurs deux
malades
atteints d'ophthalmoplégie externe et d'atrophi
thoraciques. Notons qu'il n'y avait ni diphthérie ni alcoolisme. Ce
malade
succomba au bout de peu de jours dans un profon
ar Warner3 et Bristo\ve; elle est d'autant plus intéressante que la
malade
, atteinte de maladie de Graves avec hémianesthé
ordre bien régulier. Le premier symptôme qui attire l'attention du
malade
est soit la chute de la paupière, soit la diplopi
. Parfois l'invasion se fait avec une remarquable lenteur : chez un
malade
de Lichtheim, le ptosis précéda de trois ans la
es muscles. Une fois l'ophthalmoplégie complétée, la physionomie du
malade
présente un cachet tout particulier bien décrit
rgicales z1879). Les paupières sont demi-tombantes, ce qui donne au
malade
un air endormi, et couvrent à moitié la cornée
axes visuels ne convergent pas exactement. Pour regarder de côté le
malade
est obligé de tourner la tète; il ne peutporter
e extérieure. Souvent les sourcils sont arqués, le front plissé, le
malade
cherchant à suppléer à l'insuffisance du releveur
ibre de la paupière arrive à peu près au milieu de la pupille et le
malade
se sert efficacement de ses yeux pour la vision
s et peut disparaître en partie sous l'influence de la volonté : le
malade
possède donc plu- sieurs moyens de le corriger;
a diplopie est rare. Dans sa thèse, Blanc cite l'observa- tion d'un
malade
chez qui il lui fut impossible d'obtenir les imag
es, de toute réaction cérébrale en un mot et le bon état général du
malade
, nous en aurons fini avec le tableau symptomati
t de l'affection s'était fait len- tement : deux ans auparavant, le
malade
avait remarqué le ptosis de la pau- pière droit
moment, et pour cause, la diplopie avait disparu. En même temps, la
malade
scrupuleuse- ment étudiée accusait un léger fou
, si les nouvelles conditions optiques dans lesquelles se trouve la
malade
n'étaient pour elle la cause d'un vertige très
mine, tout au plus sont-elles riches en phosphates, Spontanément la
malade
m'a raconté qu'elles étaient devenues plus rare
fisant des quelques notes cliniques qui nous ont été remises sur la
malade
qui a fait l'objet de notre examen anatomique. Il
o- phique du diaphragme constatée pendant la vie, et il laquelle la
malade
a succombé. Celte lésion a entraîné consécutive
s au bout d'une douzaine de jours. Le 14 février 1873, elle tomba
malade
et entra alors à l'hôpital Saint- Louis. Depuis
ons et était transportée dans cet état à l'hôpital (14 février). La
malade
n'avait pas encore perdu connaissance, car elle
té recueillie ne peut être reconstituée que par les souvenirs de la
malade
; la statistique consultée porte la mention « hé
que consultée porte la mention « hémorrhagie cérébrale » ( ? ).) La
malade
reste dans cet état sans amélioration notable j
omme la première fois, la paralysie avait été progressivement et la
malade
avait vu ses membres s'affaiblir peu `l00 NOUVE
de diar- rhée et de constipation. Lorsqu'elle a de la diarrhée, la
malade
laisse aller sous elle. Pas d'incontinence d'
ts où elle voit des bêtes (pas d'alcoolisme). `0 janvier 1874. - La
malade
se lève un peu, et fait quelques pas (en étant
nt l'inspiration. 1r février. - Diarrhée colliquative qui épuise la
malade
. OEdème cachectique des jambes (pas d'albuminur
s où elle paraît très chaude, d'autres où elle est froide, et où la
malade
a constamment l'onglée. Ces troubles vaso- mote
ration électrique faite hier avec la machine à courants induits, la
malade
a éprouvé une très grande amé- lioration. Progr
du bras et de l'avant-bras aussi volumineux qu'avant la maladie. La
malade
est très forte aujourd'hui et s'utilise activem
he : moins avancée, raideurs articulaires. En décembre 187 ? - La
malade
entre à la Charité, salle Sainte- Madeleine, n°
m ; qui nous a de même communiqué les notes suivantes. État de la
malade
le 16 décembre 1874. Le corps est dans un état
un peu flasques; le tissu graisseux ne semble pas très abondant. La
malade
n'accuse aucune faiblesse des membres supérieurs;
léchis dans leurs deux dernières pha- langes sont très amaigris, la
malade
ne peut ni les étendre, ni les fléchir complète
g. 57). La sensibilité cutanée est conservée sur les deux mains, la
malade
perçoit même des différences de température ass
vient pas à faire naître de secousses fibrillaires dans les muscles
malades
. La température présente un abaissement notable
lexion sans déterminer l'extension des deux dernières phalanges. La
malade
perçoit très peu le passage des courants dans l
les contrac- tions se faisaient avec les courants galvaniques). La
malade
accuse une certaine faiblesse des membres infér
e trace d'atrophie; la face plantaire semble un peu creuse, mais la
malade
prétend que c'est une disposition natu- relle c
alade prétend que c'est une disposition natu- relle chez elle. La
malade
ne présente aucun symptôme général, pas de fièvre
ommuniqué par M. le professeur Ilayem et représentant la main de la
malade
en 1875.) POLIOMYÉLITES ET POLYNÉVRITES. 205
cale, le pôle négatif alternativement sur l'une ou l'autre main. La
malade
se plaint de sentir des élancements douloureux
e amélioration. 21 décembre. - L'amélioration est très sensible, la
malade
peut étendre presque complètement les doigts de
d'électricité avec la pile d'Onimus. - 22 décembre. - Ce matin la
malade
présente un abaissement con- sidérable de la te
monté de 33° à 33° 6. ' 23 décembre. - Dans l'après-midi d'hier, la
malade
a pris un bain. L'abaissement de la température
froidissement est à peu près égal aux deux mains. 5 janvier. - La
malade
se plaint de ne pouvoir marcher sans souffrir b
vi une marche très irrégulière les jours suivants. 18 janvier. - La
malade
se plaint d'une douleur très violente dans le b
es troubles trophiques. 19 janvier. Partie à la Salpêtrière. La
malade
fut mise en observation, dans le service de M. Ch
laquelle elle se trouvait, contient une description de l'état de la
malade
, que nous ne reproduisons pas, car elle répète
y lisons relativement aux antécédents les notions suivantes, que la
malade
a du reste'confirmées à l'un de nous. Elle trav
t son internat dans le service de M. Charcot, relatait l'état de la
malade
à cette époque, dans les lignes suivantes : E
lignes suivantes : Etat de A. P... le 2 mars z1587. - Depuis que la
malade
est dans Fie. 58. (Communiqué pnr AI. Ic B Br
muscles du tronc, des jambes et des bras sont toujours indemnes. La
malade
vaque comme autrefois à ses occupations, marche
'une pneumonie qui n'en était probablement que le premier signe, la
malade
est atteinte d'une bronchite chronique, et prés
matité des sommets, souffle amphorique adroite... etc. L'état de la
malade
fut en dernier lieu noté par M. A. Dutil alors
bles vésicaux, ni oculaires, ni sensoriels. Etat stationnaire. La
malade
succomba des suites de sa tuberculose pulmonaire
SENSIBILITÉ L'histoire clinique que nous rapportons est celle d'un
malade
atteint de symptômes tabétiques et de dissociat
: ce sont là les seuls renseignements que nous ayons pu obtenir, le
malade
qui nous les fournithabitantl'Amériqueà à cette é
année. A la fin de l'année 1888 et dans tout le courant de 1889, le
malade
fut tourmenté par des douleurs fulgurantes dans
te une petite plaque érythémateuse. Devenu un véritable infirme, le
malade
quitta Buenos-Ayres pour venir à Paris au début
ée. État actuel. - Les grandes douleurs fulgurantes ont disparu. Le
malade
ne se plaint plus que de picotements, d'élancem
douleurs en ceinture, de serrement de la poitrine. Pour uriner le
malade
éprouve de grandes difficultés ; il n'a pas l'env
résentent aucune lésion. Le coeur bat normalement, sans souffle. Le
malade
a eu à plusieurs reprises des accès d'étouffeme
bout de huit à dix minutes cessait comme par enchan- tement. , Le
malade
lance un peu le pied en marchant et frappe légère
re et que la puissance des membres inférieurs soit considérable, le
malade
résistant bien aux mouvements de flexion et d'e
procède par comparaison avec l'autre pied, qui est plutôt froid. Le
malade
en a' du reste conscience; mais par instants il l
du pinceau est perçu, mais plus faiblement que partout ailleurs. Le
malade
conservé la notion du sol et distingue bien le
st' de même pour les mains et le tiers inférieur des avant-bras. Le
malade
sent le contact du thermomètre de surface élevé à
IUNGOMYËLIQUE DE LA SENSIBILITÉ. 217 l'impression est identique, le
malade
ne fait aucune différence entre le froid et la
Fig. 70, 71). Bobine à fil fin de l'appareil de Dubois- Reymond. Le
malade
sent avec retard le frémissement, mais ne sent pa
pointes doit èlrc laissée deux ou trois minutes en place pour que le
malade
perçoive le frémissement; encore faut-il faire
examen de M. Parinaud). - Pas de déviation des globes oculaires. Le
malade
compte très difficilement les doigts à dix centi-
ection et, d'autre part, ils sont très nettement accusés chez notre
malade
. Curct... a, en effet, sOl1f- Fir..G8. Fig. 6
c était des plus difficiles. Langhans même a publié l'histoire d'un
malade
diagnostiqué lépreux et qui en réalité avait un
éritable origine l'ensemble des symptômes nerveux présentés par les
malades
. Dans certains cas, on a en effet constaté au n
LA SALPËTHICRE. Les troubles de la sensibilité présentés par notre
malade
pourraient donc à la rigueur s'expliquer par le
l'un ni l'autre n'avaient eu de maladies nerveuses. Une soeur de la
malade
est morte de la poitrine à vingt-sept ans; une
aujourd'hui. Au mois d'août 1889, c'est-à-dire il y a huit mois, la
malade
fut prise d'un affaiblissement graduel des memb
Cette faiblesse survint graduellement et si insidieusement, que la
malade
est incapable de préciser exactement la date du d
p survint la paralysie faciale droite. Un matin en se réveillant la
malade
s'en aperçut. Pas. d'attaque pendant la nuit préc
eu à peu pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Dès cette époque la
malade
s'aperçut que l'oeil n'accomplissait pas les mo
s mouvements vers l'angle externe. Depuis lors jusqu'aujourd'hui la
malade
souffrit de temps en temps de ses maux de tête
eur. La force est moindre du côté sain z15 kilogrammes) que du côté
malade
(25 kilogrammes), mais cela est dû aux déformat
. Le peaucier du cou est également pris à droite. Quand on dit à la
malade
de le contracter on voit les fibres se dessiner
PARALYSIE DU FACIAL & DE L'ABDUCENS DU COTÉ DROIT Fig. i . La
malade
regardant droit devant elle ; pas de strabisme
droit devant elle ; pas de strabisme appré- ciable. Fig. 2. La
malade
regardant ? gauche; pas de déviations anomales.
malade regardant ? gauche; pas de déviations anomales. Fig. 3. La
malade
regardant à droite ; strabisme interne de l'oei
ue la déviation primitive est celle de l'oeil qui louche, de l'oeil
malade
. La déviation secondaire est celle que présente
leur innervation commune pour un même mouvement. '\ Chez notre
malade
il s'agit d'un trouble du même ordre mais qui d
une symptomatologie différente. Nous \ oyons d'abord qu'au repos le
malade
ne louche pas (Fig. 1). Il n'y a donc pas de dévi
de déviation primitive. Si l'on fait fixer un objet placé devant la
malade
en cou- vrant alternativement l'oeil paralysé e
ns fortement la contraction du droit externe paralysé en forçant la
malade
à regarder à droite; c'est alors que l'oeil sai
ment en dedans. On détermine alors un état singulier dans lequel la
malade
ne fixe plus avec aucun oeil l'objet qu'on l'in
lle dont la présence nous explique les troubles présentés par notre
malade
? Les symptômes relatés dans l'observation, la
èse qui paraît la plus plausible. Nous voyons, d'autre part, que la
malade
présente quelques signes, peu accentués il est
ion est loin d'expliquer tous les phénomènes présentés 1\ par notre
malade
. Elle est atteinte, outre la paralysie du facial
ns une hémiplégie du même côté que la para- lysie faciale. Si notre
malade
était gauchère, - et elle ne l'est pas, - nous
harcot dans la leçon clinique qu'il a consacrée à l'examen de cette
malade
et à laquelle nous avons fait dé nombreux empru
e 8 juil- let'1887, à la Société médicale des hôpitaux de Paris, un
malade
atteint de sciatique et offrant très nettement
déformation. Il a même consacré une leçon entière ! à l'examen d'un
malade
qui présentait l'attitude sciatique et qui plus
posé à la sciatique; absence complète du soulèvement du pieddu côté
malade
, était un peu trop étroite et que le second terme
cond terme de la formule avait besoin d'un [correctif. En effet, le
malade
qui faisait l'objet de cette leçon avait le tal
s, le tronc, contrairement à la règle, s'était incliné vers le côté
malade
, il s'agissait de scialique spasmodique avec ex
entier sur son mode de terminaison, car nous n'avons pu suivre les
malades
assez longtemps. » Ayant eu l'occasion, au cour
que. Mère bien portante. Une soeur et un frère qui n'ont jamais été
malades
. Le malade ne peut donner que des renseignement
en portante. Une soeur et un frère qui n'ont jamais été malades. Le
malade
ne peut donner que des renseignements fort incomp
un autre très violent et très emporté. Antécédents personnels. - Le
malade
n'a jamais eu de blennorrhagie ni de rhumatisme
atrice d'un vieil abcès. Depuis l'âge de neuf ans il n'a jamais été
malade
. La chambre qu'il habite n'est ni humide ni fro
accrue peu à peu jusqu'aux limites actuelles. Le 10 décembre, le
malade
rentre à la Salpêtrière, dans le service de la
t indolente et peu gênée par la douleur. Dans la station debout, le
malade
se présente, le membre inférieur droit légèreme
de indiquée par la figure. La station assise est douloureuse, et le
malade
est obligé de se lever ou de changer de place.
r qu'elle provoque. Si on veut essayer de la compléter de force, le
malade
pousse un cri de douleur en portant la main à l
nt fléchie. Dans le cas contraire, cette manoeuvre très redoutée du
malade
réveille la douleur, d'abord à la fesse, puis d
rallèles comme dans l'attitude normale. Le membre inférieur du côté
malade
est légèrement fléchi (la cuisse sur le bassin,
stance, et même d'indiquer presque à coup sûr le membre affecté. Le
malade
marche'sans boiter, avec une allure particulière;
déformation du tronc. ' En dehors de cette sciatique déformante, le
malade
ne présente aucune lésion appréciable. Les dive
in à diverses reprises, n'offre aucun trouble appréciable. , . Le
malade
, est traité par la suspension : on le suspend tro
atre et cinq minutes, eton ajoute un poids de kilogrammes au membre
malade
. Immédiatement après chaque séance, la déviatio
ous le remercions vivement, a bien voulu nous donner au sujet de ce
malade
les renseignements suivants : « Ne reconnaissan
ie, et croyant à une simple contracture musculaire, j'ai endormi le
malade
et constaté que la déformation se réduisait compl
ctrisation, faite sous la direction du D' Larat. » Le 11 août, le
malade
revient à la Salpêtrière. Il est guéri complète-
lus qu'au- trefois du reste. Mais il est facile de les raviver : le
malade
étant assis, il suffit de lui dire d'étendre sa
lesse et une amplitude phy- siologiques. Si, par exemple, on dit au
malade
de fléchir sa jambe droite sur la cuisse, il le
-ci est toujours incomplète et dou- loureuse. Nous avons essayé, le
malade
étant assis, de pratiquer l'exten- sion forcée
lorsque ces membres restent dans l'exten- sion. Si au`contraire le
malade
, dans cette même station debout, a soin de fléc
tisfaisant, la digestion facile. Les divers viscères sont sains. Le
malade
avoue qu'il est un peu nerveux, qu'il s'énerve
due. Il y a une légère amyotrophie du membre inférieur gauche. Ce
malade
a guéri depuis lors. Sa déviation (fig. 72, 73),d
ur me donner un espoir sérieux. C'est alors que j'appelai auprès du
malade
M. le professeur Charcot. Se basant sur l'insuc
trois fois consécutivement; les douleurs allèrent en diminuant; le
malade
put marcher quelques pas, puis se redresser gra
te de lajambe sur la cuisse. Et cependant, malgré ces stigmates, le
malade
se croit et semble guéri; il peut marcher, cour
rd, sous quelles influences cette guérison s'est-elle produite ? Le
malade
a été soumis à un traitement complexe : pendaison
-t-il des sujets prédisposés à cette terminaison heureuse ? Chez le
malade
de l'obs. I, un élément hystérique n'aurait-il
élément hystérique n'aurait-il pas pu avoir quelque influence ? Ce
malade
est im- pressionnable, coléreux; il est fils d'
, cause première de l'attitude vicieuse, s'atténue ou disparaît. Le
malade
ne souffrant plus ou souffrant fort peu n'a plu
tion sans accidents de hautes doses de médicament. Mais si certains
malades
acceptent volon- tiers la discipline des boisso
par elle-même capable de provoquer des phéno- mènes réflexes. Les
malades
soumis à des doses élevées ou même à des doses
on que j'ai essayé de pratiquer l'an- tisepsie intestinale chez les
malades
menacés de perdre les avantages de la médicatio
sur la face, naphtol et salicylate de bismuth. L'acné a disparu, le
malade
travaille et prend plutôt de l'em- bonpoint (50
ogressif des membres. Enfin, à son entrée à l'hôpital, l'état de la
malade
« présente les caractères de l'ivresse » ; elle
ie spinale. : De plus, il survient une récidive (c'est alors que la
malade
entre dans le service de M. Ilayem), et cette f
e deuxième attaque avec la poliomyélite. L'étude ultérieure de la
malade
confirme, au besoin, cette manière de voir. Les
te maladie ? On ne saurait tenir grand compte des allégations de la
malade
à l'égard du facteur étiologique professionnel
vue spécial qui nous occupe, les antécédents héréditaires de notre
malade
ne présentent rien d'inté- ressantà noter. Sa m
ans, elle a la variole. Début de la maladie- actuelle. En 1871 (la
malade
avait alors trente ans) elle avait été rejoindr
e le diagnostic de goutte. Ce gonflement du pied qui, au dire de la
malade
, ne se serait pas accompagné de rougeur, ne dis
té opposé. État actuel. - Ce qui frappe au premier abord chez notre
malade
, NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE la Salpètrière T. : 1
ise sur laquelle nous allons revenir. Impotence absolue. Lorsque la
malade
veut changer son pied de position, pour se déla
plus petit mouvement, exaspèrent au point d'arracher des cris à la
malade
. Aussi redoute-t-elle tout examen et tout dépla
vec la plus grande précaution. Ces douleurs se calment lorsque la
malade
reste immobile, sans dis- paraître cependant. E
uleur, soit en raison de l'énorme volume des membres inférieurs, la
malade
est réduite à une impotence absolue. Depuis hui
tiques et localisé aux deux pieds. Les renseignements donnés par la
malade
sont trop incomplets, à cette longue distance, po
erçue, aussi bien que l'inflammation des régions affectées, dont la
malade
ne semble pas avoir gardé le souvenir. Il faut du
tence antérieure est purement hypothétique. '. D'autre part, notre
malade
a-t-elle eu réellement une al laque de goutte,
e rapporte dans son Compendium des maladies des yeux l'exemple d'un
malade
, atteint depuis quinze ans d'ophthalmoplégie ex
e restée invariable pendant vingt-cinq ans. Frappé par le faciès du
malade
qui était venu le consulter pour des douleurs r
. V. - Ophthalmoplégie avec parésie du facial supérieur (Birdsall).
Malade
de vingt-neuf ans, atteinte au début, qui remonte
égie externe avec parésie du facial (UhthofP). L'auteur présente un
malade
de quinze ans atteint d'ophthalmoplégie externe
Acuité visuelle surtout affaiblie à gauche. Facial non intact. La
malade
a fait une chute sur la partie postérieure de la
atin les aliments passent bien. Amélioration. En février 1882, la
malade
revient : plus de parésie faciale, presque plus
e parésie faciale, presque plus de vertiges; même état oculaire. La
malade
avait été traitée par l'iodure de potassium.
edikt et la difficulté à ava- ler remarquée par Hirschberg chez son
malade
. ans. X. Ophthalmoplégie externe avecdcviationd
externes qui se com- plète en quelques jours. Parfois il semble au
malade
que ses oreilles sont bouchées. Par moments, so
ciale a frigorie. - Guérison (purgatifs, bains de vapeur, séjour du
malade
pendant six semaines dans un lieu à température
dans un lieu à température élevée et constante). État général du
malade
bon. Vigoureux, sanguin. Pommettes rouges, un u
embres inférieurs. - Quelques douleurs dans les articulations. - Le
malade
urine assez souvent; il est toujours un peu altér
plus en plus prononcée. En même temps la soif devient plus vive; le
malade
boit beaucoup plus et a fréquemment besoin d'urin
15°; pas d'albumine, 15 grammes de sucre par litre. On soumet le
malade
au régime antidiabétique. La paralysie n'a dispar
en effet, était en déviation permanente vers le grand angle, et le
malade
était incapable de le porter en dehors, quelque e
s tous les gens de sa profession. Interrogé sur ses antécédents, le
malade
nia toute syphilis, etjen'ai aucune raison de d
evue un traitement légèrement anti- phlogistique et révulsif, et le
malade
revint me voir au bout d'un mois comme je le lu
ès quelque temps survient une somnolence invincible, si bien que le
malade
dort presque continuellement. Tels sont les dét
ne chute progressive des paupières supérieures. Présentement, celle
malade
offre une paralysie bilatérale du moteur oculaire
on. (Dufour dans son mémoire donne la suite de l'observation). La
malade
quitta la clinique médicale de Berne avec la ment
Celle somnolence, survenue assez tardivement il est vrai chez notre
malade
, est un symptôme caractéristique quoique non co
ouveau sans que les symptômes se modifient d'une façon notable : la
malade
se plaint seulement de faiblesse générale, d'apat
ans les premiers phéno- mènes bulbaires. Lorsque Blanc examina son
malade
, il constata que la langue était tirée difficil
n peu tombantes, que la physionomie avait un air pleurard et que le
malade
ne pouvait ni siffler ni souffler. Aussi l'aute
Homme âgé de cinquante-huit ans, ouvrier carrossier; n'a jamais été
malade
avant l'affection actuelle. On ne trouve dans ses
avec de l'albuminurie. C'est ainsi que l'an dernier on soignait ce
malade
pour sa glycosurie dans le service de M. Audhou
nurie considérable dans le service de M. G. Sée à l'Hôtel-Dicu. Ce
malade
n'a cependant pas l'aspect d'un diabétique, il
othèse d'une néphrite interstitielle, de même que l'état général du
malade
, qui se promène constamment dans les couloirs d
'accommodation est difficile il préciser à cause de l'âge avancé du
malade
, qui a d'ailleurs une hypermétropie de près de 1
peu tombantes, ce qui donne un aspect pleurard à la physionomie. Le
malade
ne peut ni siffler ni souffler une chandelle (p
cation. L'intelligence est très nette et très lucide, cependant le
malade
se plaint que sa mémoire a un peu faibli. Sensi
nurie, tel est l'ensemble symptomatique qui semble indiquer chez ce
malade
un processus bulbo-protubérantiel. Ons. XVIII
es pupilles dilatées réagissent cependant un peu. Double ptosis. Ce
malade
est nettement rhumatisant et a déjà les 1. Uubo
s semaines. Pas d'antécédents syphilitiques manifestes. On donne au
malade
une solution iodurée à dose progressive. Quelqu
. Quelques jours après son entrée à l'hospice des Quinze-Vingts, le
malade
est pris de paralysie du pharynx avec anesthési
ie complète. Les aliments et les boissons refluent par le nez et le
malade
peut à peine avaler. On le trans- fère dans le
ficielle pendant deux jours à intervalles rapprochés, mais enfin le
malade
succombe avec tous les symptômes de l'asphyxie.
tiqué. C'est six ans après l'apparition de l'ophthalmoplégie que le
malade
de Duboys fut atteint de paralysie bulbaire inf
de Duboys fut atteint de paralysie bulbaire inférieure. Au dire du
malade
, les accidents oculaires revenaient chaque année
teur gauche, qui resta plus faible qu'à droite. . Actuellement le
malade
commence à se plaindre de douleurs de tête et de
., âgée de vingt-cinq ans, paraît bien constituée et n'a jamais été
malade
. - - Au mois de septembre 1875, elle est attein
gauche. Rien à l'ophthalmoscope. L'orbiculaire est parétique et la
malade
ne peut fermer complètement les yeux. . Tous
hagie. Peu à peu la paralysie labio-glosso-larYI1(Jée s'affirme. La
malade
ne peut bientôt plus parler ni avaler et finit pa
é visuelle à droite Fo- 1 ) à gauche presque normale. Le 1G mai, la
malade
se plaint d'étouffement; l'impossibilité d'avaler
parésie de tous les extenseurs des mains, faiblesse des jambes. La
malade
quitte la clinique. (.(Evidemment, elleest morte
faire complètement défaut. La paralysie est totale d'emblée chez le
malade
d'Etter; mais contrairement à ce qui se voit d'
essoire. L'affection commença par la parésie de l'accommodation. La
malade
ne pouvait lire le journal, bien qu'elle vît en
nde gêne dans la déglutition, si bien même que trois jours après la
malade
ne pouvait plus boire. Cette attaque subaiguë c
niquée par notre excellent maître M. le D' Troisier. il s'agit d'un
malade
soigné par lui et vu plusieurs fois en consultati
côté droit. Traitement : iodure de potassium, électri- salion. Le
malade
est vu pour la première fois par M. Troisier à la
aires sur lesquelles nous reviendrons plus loin, on constate que le
malade
commence à parler du nez horriblement depuis fé
onnement est tel que la parole est presque indistincte. De plus, le
malade
sent ses lèvies « comme paralysées » et ne peut p
yaux mo- teurs des yeux que dans ceux des 90e, 11, 12e paires. La
malade
de M. Hérard présentait, en même temps que les sy
le nez. Cette dysphagie devint bientôt tellement douloureuse que la
malade
préférait souvent se passer complète- ment de n
3). 306 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. de strabisme. La
malade
ressentit en outre vers la même époque des envies
ble de la force musculaire. C'est quelques mois après que je vis la
malade
, et je constatai les divers symptômes que je vi
bien sensible que le jour où M. Duchenne, auquel j'avais adressé la
malade
, voulut bien la soumettre à un traitement méthodi
Depuis lors les accidents reparaissent comme en 18G7. J'ai revu la
malade
il y a quelques semaines, et j'ai constaté de nou
palement dans les mouvements d'extension. Ce qui fatigue le plus la
malade
, c'est la sen- sation de plénitude de la poitri
ble de la parole. Il y a deux ans les yeux se prirent à leur tour (la
malade
s'en aperçut par la diplopie). Aujourd'hui (m
le, car tous les mouve- ments, bien que faibles, sont conservés. La
malade
n'a jamais été bien grasse, mais c'est depuis t
pro- gressivement, la poliencéphalomyélite qui entraîne la mort du
malade
en six mois et celle qui met des années à se dé
mptomatique soient le fait d'une cause univoque. Du reste, les deux
malades
que nous avons observés n'étaient nullement syp
upières à la paralysie : « Dans l'hémiplégie de cause centrale, les
malades
peuvent fermer les deux yeux, l'occlusion simul
ux, l'occlusion simultanée des deux yeux se fait toujours; mais les
malades
sont incapables de fermer l'oeil du côté malade
toujours; mais les malades sont incapables de fermer l'oeil du côté
malade
tout seul, tandis qu'ils peuvent en général fer
plus difficile- ment, plus lentement et moins complètement du côté
malade
que du côté sain ». De son travail, Ilallopeau
ar nous avons pour notre part ren- contré, depuis trois ans, quatre
malades
chez lesquels il existait une paralysie de l'or
sourcil correspon- dant plus élevé; si, d'autre part, on invite le
malade
à froncer le front, on note que le sourcil du c
gnent de l'attei nte de l'orbiculaire des paupières : chez certains
malades
la fente palpébrable de l'oeil du côté paralysé e
alysée se montre flasque et tarde à se contracter. Enfin sur les 25
malades
examinés, 22 fois la fermeture isolée de l'oeil
25 malades examinés, 22 fois la fermeture isolée de l'oeil du côté
malade
était impossible. Ce pourcentage (96 p. 100) es
e, il a fallu employer le moyen suivant : quand on met le thorax du
malade
en état d'inspiration maxima et qu'on mesure co
é est moins développée que celle du côté sain. Si au contraire le
malade
fait une expiration maxima, la demi-circonférence
ence la parésie de ce nerf. Voici comment nous avons procédé sur 30
malades
de l'hos- pice Saint-Jacques, avec la collabora
connaissance ! i 6 CLINIQUE NERVEUSE. En examinant avec soin le
malade
, en se plaçant bien en face de lui, surtout à u
cas où les rensei- gnements étaient suffisamment précis. Quand le
malade
fait exécuter des mouvements aux mus- cles inne
n régulièrement progressive ou au contraire par saccades ? Quand le
malade
laisse ses muscles frontaux au repos ou s'il co
es des deux côtés et noter parfois des différences appréciables. Le
malade
tenant les L'ÉTAT DU FACIAL SUPÉRIEUR. 7 ye
nt toutes ces recherches que nous avons prati- quées chez 30 de nos
malades
hémiplégiques et dont nous allons exposer les r
ées sur le même plan horizontal : la langue est déviée à droite; le
malade
peut siffler. La paralysie du facial inférieur
égale ; les sourcils se relèvent et se baissent également bien ; le
malade
ferme isolément chaque oeil. Le seul fait à noter
que, la commissure gauche abaissée ; la langue n'est pas déviée, le
malade
ne peut pas siffler. Les rides du front sont ég
zontal ; la fente palpébrale gauche est plus petite que l'autre. Le
malade
relève également bien les sourcils des deux côt
A première vue, la face ne présente rien d'anormal; mais quand le
malade
parle ou quand il veut siffler, on s'aperçoit que
ut siffler, on s'aperçoit que la bouche se dévie du côté gauche. Le
malade
est d'ailleurs dans l'im- possibilité de siffle
E. sourcils ce fait aussi facilement d'un côté que de l'autre. Le
malade
peut fermer isolément l'oeil gauche, mais pas l'o
acte. Réflexes tendineux exagérés. La face est très peu touchée. La
malade
n'aurait jamais présenté de troubles de la paro
pendant la commissure buccale droite est un peu abaissée ; quand la
malade
parle, la commissure gauche est plus tirée que
nte du facial inférieur. Le facial supérieur est à peine touché. La
malade
exécute tous les mouvements, à volonté, sans au
front sont peut-être un peu plus marquées à gauche qu'a droite. La
malade
peut fermer isolément l'un et l'autre oeil, mais
eur est à peine touché ; la déviation ne se décou- vre que quand la
malade
parle. La pointe de la langue se dévie légèreme
a commissure buccale droite est abaissée, mais légèrement; quand la
malade
parle, la joue droite est soulevée par l'air expi
r le même plan, les rides sont à peu près égales des deux côtés. La
malade
ferme facilement et avec force l'oeil gauche, m
abaissée, le voile du palais est légèrement tombant à droite ; le
malade
peut siffler. Le facial supérieur est peu touché
ouvements des sourcils sont égaux et symétriques des deux côtés. Le
malade
ne peut. fermer isolément l'oeil droit, mais ce
. fermer isolément l'oeil droit, mais cela n'a aucune valeur car le
malade
affirme qu'avant sa paralysie il était incapable
le pli naso-génien gauche est plus accentué que le droit. Quand la
malade
parle et surtout quand elle rit, sa bouche se d
st pas indemne. Le front est plus lisse à droite au repos; quand le
malade
fronce les sourcils, les rides s'accusent moins
xagération des réflexes. La paralysie faciale serait, au dire de la
malade
, beaucoup moins accentuée aujourd'hui que jadis
levée que la gauche ; la déformation est surtout accentuée quand la
malade
parle : les plis de la face du côté droit sont al
lus accentuées du côté droit du front au repos, et surtout quand la
malade
ferme ou élève les sourcils. La ma- lade ferme
i naso-génien est moins profond; la langue est déviée à droite ; la
malade
a d'ailleurs de la peine à la sortir de la bouc
prochée de 'angle inféro-externe de l'orbite que du côté gauche. La
malade
n'a jamais pu, même avant son attaque de paraly
evé que le droit, d'environ un demi-centimètre. Quand on dit à la
malade
de froncer les sourcils ou de les élever, on voit
on du sourcil droit est plus étendu que celui du sourcil gauche. La
malade
ferme isolément l'oeil droit mais pas l'oeil ga
abaissée de ce côté, les rides sont moins profondes à droite. Le
malade
est dans l'impossibilité de siffler. Légère dévia
moins vite et moins bas. Son champ d'excursion est donc limité. Le
malade
ferme isolément l'oeil gauche et ne peut le fai
he. La commissure buccale gauche est plus élevée que la droite ; le
malade
ne peut sif- fler. Le facial supérieur droit es
es fentes palpélrales sont sensiblement égales des deux côtés. Le
malade
peut relever les sourcils et froncer le front. Ma
e gauche est tombante et flasque; la langue est déviée à gauche; le
malade
ne peut siffler. Les rides du front sont égales
ite que le gauche ; son champ d'excursion est aussi plus étendu. Le
malade
ne peut fermer ni ouvrir isolément l'oeil gauch
Le sourcil gauche se relève et s'abaisse moins vite que l'autre. Le
malade
ne ferme isolément aucun des deux yeux ; il ne
n plan inférieur. La langue est très légèrement déviée à gauche. Le
malade
ne peut siffler. Les rides du front sont effacé
. 13 ils présentent aux mouvements passifs la même résistance. Le
malade
ferme isolément l'un et l'autre oeil. Observati
ien gauche est abaissé et etiacé. La langue est déviée à gauche; le
malade
peut siffler. Les rides du front sont effacées
des sourciis aux mouve- ments passifs est égale des deux côtés. Le
malade
ferme isolément i'uuetl'autreoeii. 1. Observa
le droite est légèrement déviée ; la langue est déviée à droite. Le
malade
ne peut siffler. Quand il rit, les muscles de l
et s'abaisse moins que le gauche. Il se meut aussi par saccades. Le
malade
, même avant la paralysie, n'a jamais pu fermer
, mais plus profond qu'à droite ; la langue est déviée à droite, le
malade
ne peut siffler. Les rides du front sont moins
ée de l'aiigle inféro- externe de l'orbite du côté sain que du côté
malade
. Le champ d'excursion du sourcil droit est limi
u sourcil droit est limité; en outre, il se meut par sac- cades. La
malade
ne peutfermer isolément l'oeil droit, tandis qu'e
sure buccale gauche est abaissée; la langue est déviée à gauche. Le
malade
ne peut siffler; quand il mange, les aliments s
urcilier gauche est moins épais et moins résistant que le droit. Le
malade
ne peut fermer isolément l'oeil gauche, ce qu'i
droite est abaissée; la langue est légalement déviée à droite ; le
malade
ne peut pas siffler. Les rides du front sont ab
oite. Secousses brus- ques dans les muscles du côté gauche quand le
malade
parle ou rit. Le facial supérieur gauche semble
levé et presque L'ÉTAT DU FACIAL SUPÉRIEUR. ' 15 immobilisé. La
malade
ne peut fermer isolément ni l'oeil droit ni l'o
endu à gauche, affaissé, et la luette est déviée vers la droite. Le
malade
ne peut siffler, ce qu'il faisait bien jadis. Les
sourcil droit. Les fentes palpébrales sont sensiblement égales. Le
malade
abaisse et élève facilement les sourcils, mais le
ourcils aux mouvements passifs est moindre à gauche qu'à droite. Le
malade
ferme isolé- ment l'un et l'autre oeil. Pas d
flexe rotulien du côté gauche. Sensibilité intacte. Dysarthrie : le
malade
trouve facilement tous les mots, mais accroche
si affaissée, plus tendue, plus rapprochée de la ligne droite. Le
malade
peut le plus souvent froncer simultanément les
il s'arrête plus bas que celui du côté op- posé. Si l'on ordonne au
malade
d'abaisser les sourcils autant que possible, le
ion d'amplitude du champ d'excursion, il suffit de faire répéter au
malade
, sans inter- ruption, une série de mouvements d
rmer isolément un oeil. 11 faut donc s'enquérir avec soin auprès du
malade
pour savoir si jadis, avant sa paralysie, il po
er un oeil iso- lément. Il ne faudra tenir compte que des cas où le
malade
sera très affirmatif à cet égard. A défaut de c
firmatif à cet égard. A défaut de ces renseignements, même quand le
malade
ferme à-volonté l'oeil du côté sain, et ne peut
e à-volonté l'oeil du côté sain, et ne peut en faire autant du côté
malade
, le signe de Revillod n'a pas une valeur absolu
de Revillod mérite d'être recherché, et dans certains cas, quand le
malade
a perdu la faculté de fermer isolément l'oeil d
est un indice certain de la paralysie du facial supérieur. Si le
malade
ne peut fermer isolément l'oeil du côté para- l
, il est aussi incapable de l'ouvrir isolément. On fait fer- mer au
malade
les deux yeux ; si on lui commande d'ouvrir iso
iese et Alilla, loco. cit. 30 0 CLINIQUE NERVEUSE. de trois des
malades
qui ont servi de base à ce travail. L'examen ma
ériphé- rique, l'oeil du côté paralyse est largement ouvert et le
malade
ne peut abaisser sa paupière. Le facial supérieur
EUR. 23 apparent que réel. Quand on examine avec soin les yeux du
malade
, on se rend parfaitement compte que cet aspect
jours élargie, plus grande du côté paralysé que du côté sain, et le
malade
est dans l'impossibilité de fermer L'ÉTAT DU
ns un asile d'aliénés les mélancoliques forment un groupe à part de
malades
par l'aspect clinique, l'attitude et LES MELA
é très grande de la couche corticale et des centres ner- veux ; les
malades
sont très mobiles, expansifs, exubérants dans l
s forces et de l'activité intellectuelle ; conscient de cet état le
malade
arrive au découragement le plus complet ; bient
prend part aux irritations et altérations des centres nerveux, les
malades
sont pris d'anxiété, angoisse précordiale, ont
détermination ; la volonté en un mot fait complètement défaut; les
malades
sont continuellement dominés par leurs idées tr
mélancolie anxieuse et la mélancolie avec stupeur confirmée. Les
malades
, en cherchant une explication à leurs senti- me
mple incorrec- tion ou inconduite dont l'idée tourmente parfois les
malades
. D'autres sont tourmentés par l'idée de ruine;
en, indignes de vivre (humilité) ; d'autres, par l'idée qu'ils sont
malades
(délire hypochondriaque, noso- manie), leur est
ue prennent parfois les hallu- cinations nous explique pourquoi les
malades
qui jusqu'ici étaient immobiles, apathiques, de
'haleine des mélanco- liques est forte, mauvaise, surtout celle des
malades
qui ne mangent pas. Les sécrétions sont aussi d
le, coupé par des rêves, des .cauchemars et des hallucinations. Les
malades
caractérisés par leur attitude, leur contractur
vité mentale intense, consti- tuée par un délire interne caché. Les
malades
sont minés par des idées de tristesse, de ruine
age plus haut aux centres moteurs céphaliques ; c'est alors que les
malades
commettent diffé- rents actes désordonnés (meur
fréquente ; c'est elle qu'on observe surtout dans les asiles où ces
malades
sont surtout amenés pour sauvegarder la sûreté
le dans les familles. Les sensations, délires et hallucinations des
malades
peu- vent être isolés ou rouler dans un même or
ans la mélancolie religieuse ou nrédomine le délire religieux ; les
malades
, et ce sont surtout les dévots qui en sont atte
ina- tions internes, viscérales, organiques qui prédominent ; les
malades
ont peur des maladies : exemples, syphiliophobie,
la démence si une affection intercurrente ne vient hâter la fin du
malade
. L'apparition d'un délire spécial, ainsi nommé
ons, délire d'immortalité, dénote l'incurabilité. Tout manque à ces
malades
; ils n'existent plus, n'ont plus d'organes ; i
les, il est à noter que la dépression morale dont sont atteints les
malades
se répercute aussi sur les actes physiques et p
sitiophobie, refus de manger en nour- rissant artificiellement les
malades
par la sonde oesophagienne - ou nasale, ce qui
et la peine sera presque toujours inutile en voulant persuader les
malades
de l'inanité de leur délire, qui occasionne la
sont pleins, bouchés, collés, ou encore ce qui arrive chez d'autres
malades
qui ne mangent pas parce qu'ils se croient indi
euses. Les autres organes normaux. Etat psychique. - L'aspect de la
malade
dénote la tristesse et l'abattement, elle tient
t complètement conservée tant pour les faits récents qu'anciens. La
malade
nous répond exactement aux questions de son âge
able : j'ai commis des péchés. Les premiers jours de son entrée, la
malade
a eu des hallucina- tions, surtout la nuit, ell
reté sont conservés. Le sommeil est troublé d'une façon notable, la
malade
ne dort pas sans hypnotiques. Le 25 janvier, su
hypnotiques. Le 25 janvier, survient un affaiblissement marqué, la
malade
n'est plus en état de se tenir debout, et couch
de se lever. Les facultés intellectuelles sont aussi amoindries, la
malade
n'est plus en état de donner une réponse, quelq
Antécédents héréditaires. Rien à noter. Antécédents personnels. Le
malade
a eu, dans son enfance, plusieurs abcès scroful
ement de sa maladie mentale qui s'est déclarée il y a une année, le
malade
a eu des vertiges et une peur inexpli- cable, i
tardée. La sensibilité spéciale paraît bonne, mais l'état mental du
malade
ne permet pas de s'en rendre un compte exact. La
ilatée, elles réagissent bien à la lumière et à l'accommodation. La
malade
distingue bien les couleurs. La langue offre de
pression. La marche est normale. Les autres organes sont sains. La
malade
avoue des abus alcooliques et nous dit qu'elle
les liqueurs et surtout le kirsch ? Etat psychique. L'aspect de la
malade
est triste, le regard fixe et surtout dirigé en
re est très altérée, autant pour les faits ré- cents qu'anciens. La
malade
ne se rappelle plus combien d'enfants elle a eu
e moi. On voit par cette réponse que le raisonnement est altéré. La
malade
n'a pas d'hallucinations ni d'illusions. Les se
rés. Le sommeil est troublé et interrompu par des rêves, mais la
malade
ne peut pas nous préciser la nature de ses rêves,
marche est un peu difficile, ce qui tient à l'état psychique de la
malade
, comme nous le verrons dans la suite. A noter u
s se trou- vent à l'état normal. Etat psychique. L'attitude de la
malade
dénote la tristesse, l'abattement et l'anxiété,
ssible 42 PATHOLOGIE MENTALE. d'arracher un seul autre mot à la
malade
, malgré toutes les insis- tances possibles ; ai
'état de la mémoire, de la perception et du raisonne- ment de notre
malade
, ainsi que de ses sentiments ou délires. . La m
ment de notre malade, ainsi que de ses sentiments ou délires. . La
malade
se plaint et soupire continuellement, se retire d
reste ainsi des heures. entières. Quand quelqu'un s'approche de la
malade
, on observe qu'elle est saisie par la peur, l'i
c les questions et l'examen, autant l'anxiété et l'inquiétude de la
malade
augmentent, et quand nous nous retirons de notre
augmentent, et quand nous nous retirons de notre examen médical, la
malade
soupire profondément comme soulagée et comme si
. A la suite d'une fièvre typhoïde qu'elle a contractée en 1893, la
malade
resta atteinte dans ses facultés intellectuelle
organes thoraciques et abdominaux sont sains. Etat psychique. La
malade
se présente avec un air triste et abattu, elle
temps interrompu par des périodes d'agitation impulsive, quajid la
malade
profère des mots dénués de sens, émet des cris
rente-deux ans, entre à l'hospice le 3 août 1895. Etat physique. Le
malade
est haut de taille, de constitution moyenne. Le
xagérés. La sensibilité générale à la douleur est un peu obtuse, le
malade
ne localise pas bien la place où il a été piqué.
. Les ganglions inguinaux augmentés de volume. Etat psychique. Le
malade
se présente convenablement, humble, modeste, l'
dirigé en bas, les mouve- ments lents. La perception est bonne, le
malade
répond de suite à nos queslions, mais la répons
minuée tant pour les faits ré- cents qu'anciens. Le raisonnement du
malade
est altéré, il croit être amené ici (à l'hospic
l a commis. L'idéation et l'association des idées sont réduites. Le
malade
est déprimé, découragé, toujours la tête penchée,
cordonnier, entre à l'hospice le 18 octobre 1895. Etat physique. Le
malade
est de petile taille, le système mus- culaire e
ume. " .Ë'<6ttp')/c/t ! <y ! fe.L'attitude et l'expression du
malade
dénotent la dépression et la tristesse. La perc
ire est altérée. La volonté est en défaut. Aux interrogations, le
malade
ne nous répond pas le plus sou- vent, il ne nou
té et sous l'empire d'un délire, en état de raptus melancolicus, le
malade
vole un couteau qui servait à l'atelier de cord
ent s'étant adonné beaucoup à la masturbation. Etat psychique. Le
malade
parait très peu inquiet et préoc- cupé. En impr
. Le malade parait très peu inquiet et préoc- cupé. En imprimant au
malade
diverses positions, il les garde (calatonie) et
s d'aucun sens spécial ou internes. Il est congédié en 1896. ' Le
malade
est ramené à l'hospice, le 30 juillet 1897, prése
ères fécales et de l'urine ; fiés sale; dort bien. 31 juillet. - Le
malade
est dans l'immobilité, dans un état de mutisme
énagère, entre à l'hospice le 5 janvier 1896. Des antécédents de la
malade
, nous n'apprenons que ce seul faitquiotfrequelque
nous n'apprenons que ce seul faitquiotfrequelque inté- rêt : que la
malade
a tenté deux fois le suicide en se coupant le c
oignés. Le pouls est petit, presque filiforme. Etat psychique. La
malade
a l'aspect triste, est très abattue, elle reste
ce n'est pas normale, le raisonnement est altéré par le fait,que la
malade
soutient que; si elle ne mangeait pas, elle viv
de longues insistances. Elle dort bien la nuit et est propre. La
malade
succombe le 13 mars à la suite.de la tuberculose.
d'un caractère irritable, d'après ce que nous écrit la famille; la
malade
, après avoir terminé les cours de l'école profe
vent de peur d'échouer à l'examen. Le 13 août 1895, vers minuit, la
malade
tombe de son lit, criant : « Je suis un fantôme
fantôme ! Je suis empoisonnée. » Après trois jours d'agitation, la
malade
commence à se calmer, mais elle est alors prise
commence à se calmer, mais elle est alors prise de vomissements; la
malade
était constipée depuis cinq jours. , Jusqu'au
lle et lente. La sensibilité générale à la douleur esteonservée; la
malade
commence à pleurer quand nous la piquons avec u
urs du bras sont exagérés. L'alimentation se fait difficilement, la
malade
se montre indif- férente et refuse les aliments
ments de la langue, des lèvres et des doigts. Examen psychique. La
malade
se présente dans une tenue absolument négligée;
corps incliné; les mains pendantes. z 48 PATHOLOGIE MENTALE. La
malade
est en état de rester des heures entières dans ce
xpres- sion de la figure est plus variée, plus expressive; quand la
malade
nous voit, ou quand nous lui adressons la parol
dents personnels . Cinq semaines avant son entrée à l'hos- pice, la
malade
rentrant chez elle, de retour de son atelier, tro
tend à peine et qui sont dénués de tout sens. . Etat physique. La
malade
est petite de taille, prognathe, les dents sont
st pas possible de constater l'état du réflexe pharyngien, ni si la
malade
présente des tremble- ments de la langue et des
a malade présente des tremble- ments de la langue et des doigts, la
malade
s'opposant à cet examen. LES MÉLANCOLIQUES.
noter du côté delà respiration. Etat psychique. - L'altitude de la
malade
est très abattue, le faciès exprime la tristess
n autre; de sa bouche s'écoule une bave fétide et abondante, que la
malade
laisse s'écouler involontairement; elle ne s'es
moire, de ses idées, de son intelligence et de son raisonnement, la
malade
gardant un mutisme obstiné à toutes nos questio
ure, conservée; la sensibilité à la douleur est un peu diminuée; le
malade
ne peut indiquer d'une façon précise l'endroit
es viscères et des autres organes. ZD Etat psychique. L'attitude du
malade
est très tranquille, con- venable; le regard fi
le, en bon état. L'affectivité, pourtant, est un peu diminuée. Le
malade
dort bien sans hypnotiques. Il n'a pas de zoopsie
ternel, mort à soixante-dix-huit ans, d'une entérite, sobre, jamais
malade
. - Grand'mère paternelle, morte à soixante-seiz
ole centrale ; 4° une fille, dix-huit ans, bien portante ; 5° notre
malade
; 6° un garçon, bien portant, pas de convulsion
bien portant, pas de convulsions, apprend convenable- ment. Notre
malade
. A la conception, le père dit « qu'il avait le
.. ce sont des charlatans... ils vous font du mal... je ne suis pas
malade
... qui donc a inventé la médecine ? ... qui ? .
er et JosuL. {Presse médicale, 27 juillet 1898.) Observation d'un
malade
atteint de paralysie ascendante aiguë. à l'auto
M. Mally cou- seille de s'abstenir de traiter par l'électricité les
malades
atteints de paralysie faciale grave, c'est-à-di
plus considérable, telle, parfois, que ce membre touche la face du
malade
. M. Frenkel indique le moyen de constater l'hyp
tonie est très accentuée, il est possible de la reconnaître chez le
malade
au repos par suite de l'attitude plus ou moins an
hez les tabétiques. Les troubles de la vessie et du rectum chez ces
malades
sont plutôt de nature hypotouique que parétique
ive. Dans plusieurs cas, elle a eu une évolu- tion foudroyante. Six
malades
sur seize ont succombé. Une parti- cularité cli
le Gram. M. Assimis a retrouvé ce même agent dans le sang de trois
malades
pendant leur vie. Ce microbe a pu être cultivé
de, 10 septembre 1898.) L'auteur rapporte plusieurs observations de
malades
atteints d'affections nerveuses unilatérales d'
sont manifestées ou ont été provoquées à un moment donné, chez ces
malades
; ces éruptions ont présenté cette particularit
hèmes de la syphilis et des fièvres éruptives apparaissant chez des
malades
atteints d'affections spnsmo-paralytiques, ont
n rôle dans la détermination de la localisa- tion au membre sain ou
malade
. A. Fenayrou. VII. Rapports entre la maladie du
e lèpre anesthésique à l'hôpital de Pittsburgh.Un examen des tissus
malades
lui montra les bacilles de la lèpre. Ces bacill
affai. blissement des facultés sans délire. 2° Frère du précédent
malade
, plus jeune, même aspect, même état, irritabili
à quarante-trois), deux soeurs choréiques avec sénilité précoce, le
malade
choréique '.identiquement aux deux cas ci-dessu
parcourent tous les muscles du corps ; le plus habituel- lement le
malade
ne s'en aperçoit qu'à l'occasion de certains acte
s'affaiblissant graduellement. La contraction est-elle exagérée, le
malade
s'en aperçoit par une douleur. La station debout,
miques du tabes. C'est ce qu'a fait M. Freiiiiel sur cent cinquante
malades
, soit à l'établissement d'Heiden, soit à la cli
uand elle élait passée inaperçue, lorsqu'on fait fermer les yeux au
malade
, non seulement dans la station verticale, mais au
ait atteint un degré élevé. La vue sert à renseigner et orienter le
malade
sur la situation de ses membres avant le début
Ceiiti-albl.,XVI,1897.) L'auteur indique qu'il a suivi et traité 47
malades
. Huit n'avaient eu ni chancre mou, ni signes co
a première étape du traitement d'un tel cas doit être de ramener le
malade
aux habitudes réglées. Il peut être nécessaire
. Ces cas offrent un intérêt encore plus spécial parce que les deux
malades
étaient jumeaux et par l'opération pratiquée po
r leur état consistant dans une transplantation musculaire. * Les
malades
, deux hommes, furent inscrits dans le service de
es a augmenté progressivement jusqu'au degré "présent, sans que les
malades
aient jamais vu des images doubles. Chez l'un
mière et la con- vergence n'est observable. Surtout chez le premier
malade
il y avait une légère parésie du nerf facial, s
ntée par lui-même. Premièrement, on a opéré l'oeil gauche du second
malade
, puis le même mil du premier. L'opération fut p
e cas premièrement opéré, on a obtenu une guérison pri- maire et le
malade
peut maintenant lever sa paupière jusqu'à envir
hes supérieures du côté droit, dans le premier cas. Le fait que les
malades
étaient jumeaux et que la maladie avait commenc
ine réelle de ce trouble psychique. Lorsqu'après une opération un
malade
délire, il faut, pour rechercher la cause de ce
délires d'origine médicale, dépendant d'une affection antérieure du
malade
(les centres nerveux exceptés) : 2° le délire t
ritable qui survient sans fièvre chez des sujets qui ne sont ni des
malades
ni des intoxiqués. Les diverses variétés du dél
; le plus souvent, ils ne se montrent que tardivement, alors que le
malade
a été perdu de vue ; ce n'est plus le chirurgien
élire qui ne s'observe que dans une catégorie toute particulière de
malades
. Ce sont des aliénés anciens, atteints de folie
ve ; par les D,s K. Mils et A, SCIIIVELY. L'histoire clinique de la
malade
était la suivante : femme de soixante-quatre an
le synthèse des leçons précédentes. Le siège de la tumeur, l'âge du
malade
peuvent servir d'indice pour la nature de la tu
d'abord un cas typique, complet, de celte affection. Quatre autres
malades
présentent une forme fruste de cette maladie où
dans bien des cas. La leçon suivante est consacrée à l'étude d'un
malade
qui, devenu syphilitique en septembre 1894, pré
lume se termine par l'étude de deux cas d'hystérie mâle. Le premier
malade
présente une monoplégie du bras avec névrite tr
lexie, due à l'hémorrhagie cérébrale, sur- viendra en général si le
malade
ne succombe pas, l'hémiplégie qu'il sera import
e la cavilé buccale et secondaire- ment des poumons, d'alimenter le
malade
dès que cela sera pos- sible. Quant a l'hémiplé
eurs pour le neurasthénique vrai dépend souvent de l'état social du
malade
. Le diagnostic différentiel doit se faire d'abo
thénie plus que partout ailleurs, il faudrait déplacer et isoler le
malade
; malheureusement en général il s'agit BIBLIO
important du traitement psychique consiste dans l'isolement de ces
malades
des personnes de leur entourage. Le traitement
les oppressions, les malaises nécessitent de nouvelles piqûres. Le
malade
à celle période pour user moins de la morphine
ue l'organisme est saturé, la morphine ne produit plus d'effets, le
malade
en ressent tous les inconvénients sans en éprouve
démorphinisation rapide. Comme pour toutes les autres d'ailleurs le
malade
avant de commencer cette démorphi- 86 bibliog
on profitera également de ce moment pour déshabituer brusquement le
malade
des intoxica- tions surajoutées. Mais, une de
t le médecin doit redou- bler de surveillance tant pour empêcher le
malade
de retomber dans ses habitudes que pour parer a
rait thébaïque à la morphine puis on débarrasse assez facilement le
malade
de sa nouvelle habi- tude d'opium. Septième l
é. Le traitement même du vertige consistera à faire absorber par le
malade
, pendant quinze jours, une dose variable de sul
n des cas, le pied plat valgus ne devient douloureux que lorsque le
malade
a contracté une blennorragie qui produit de l'art
ntrôle ont été faites par les Dr3 Bce- deker et Falkenberg3 sur les
malades
de l'établissement de Hertzberg, service du Dr
ant aux aliénés non paralytiques, les expériences ont porté sur 280
malades
hommes pris au hasard, et 100 femmes seulement
eur, et chez lesquels le réflexe patellaire manquait ; or, chez ces
malades
, 23, soit 74/100 montrèrent l'absence de la réa
s sur les aliénés de l'asile d'Armentières. Elles ont porté sur 626
malades
hommes : 84 paralytiques géné- raux et 542 autr
ndications nouvelles au point de vue de la sensibilité générale des
malades
. Les troubles de la sensibilité sont, en effet,
noter du côté des aatres viscères et organes. Etat psychique. La
malade
garde une attitude humble, son regard est sans
pour la seconde fois à l'hospice, le 7 juin 1896. Etat physique. Le
malade
est haut de taille, de constitution forte, bien
aboli. La sensibilité générale est diminuée, mais il parait que le
malade
, quoique sentant un peu la douleur, souffre san
es. Etat psychique. Attitude caractéristique de la mélancolie, le
malade
reste couché, absolument immobile, sans énergie e
facteur postal, entre à l'hospicc le 24 juillet 1896. .Ep/tf/Me.Le
malade
est moyennement développé, consti- tution plutô
est un peu dilatée et irrégulière, réagissant un peu faiblement. Le
malade
connaît et distingue bien les couleurs, mais ne
la douleur (cette dernière paraît même un peu exa- gérée); mais le
malade
ne peut pas localiser d'une façon précise le po
bables : la syphilis et l'alcoolisme. Etat psychique. L'attitude du
malade
est très tranquille, cor- recte, il se soumet a
conservée. L'association des idées, l'idéation sont alté- rées, le
malade
a l'idée qu'il est faible, malade, indigne, etc.
s, l'idéation sont alté- rées, le malade a l'idée qu'il est faible,
malade
, indigne, etc. L'in- Lelligeuce et le jugement
la sphère morale gardée, les sentiments affectifs amoin- dris. Le
malade
est propre, dort bien sans l'aide des hypnotiques
malheur de perdre un enfant âgé de huit mois, syphilitique. Notre
malade
est de taille moyenne, présente un peu d'asymé-
ais il localise assez bien. ' La sensibilité spéciale est bonne; le
malade
ne distingue pour- tant pas assez bien les coul
oût est un peu émoussé mais conservé. Etat psychique. L'aspect du
malade
est humble, les larmes aux yeux, si es émotif,
L'état comateux dure jusqu'à trois heures de l'après-midi, quand le
malade
succombe. LES MELANCOLIQUES. 109 Observatio
La marche lente et sans sûreté. Comme parole il est à noter que le
malade
. répond très difficile- ment, après de longues
nce. Les autres organes sont normaux. Etat psychique. L'attitude du
malade
est humble, il est continuellement couché par t
apissier, entre à l'hospice le 17 septembre 1896. Etat physique. Le
malade
est de taille moyenne, de bonne constitution et
e; elles réagissent bien directement et moins par association. Le
malade
ne distingue pas bien les diverses nuances des
er et la température, celle à la douleur diminuée aux jambes, où le
malade
ne peut pas préciser l'endroit où il a été piqu
tibias et clavicules sont réguliers. Etat psychique. L'attitude du
malade
est très tranquille, il reste retiré, le regard
actéristique. Le patient se tient à l'écart et s'éloigne des autres
malades
, il lie sa verge avec des chiffons et du fil ju
our le toucher et la douleur. La sensibilité spéciale conservée, la
malade
reconnaît bien les couleurs et distingue les nu
écifiques. Les tibias et clavicules réguliers. Etat psychique. La
malade
garde une attitude tranquille et convenable, le
le est collée à la colle forte, à la glu, que tous ses organes sont
malades
, qu'elle veut mourir parce qu'elle a commis un
e à l'hospice le 30 novembre 1896. Etat physique et stigmates. Le
malade
est de taille moyenne, bien constitué et dévelo
à droite; on constate aussi des trem- blements aux lèvres quand le
malade
montre ses dents et quand il tire la commissure
ur le toucher et la tem- pérature; à la douleur un peu retardée, le
malade
ne peut pas localiser l'endroit où nous le piqu
oit où nous le piquons. Il n'y a pas de trépidation épileploïde. Le
malade
a des pituites matinales et du pyrosis. Les bru
gure con- tractée exprime la tristesse, le regard dirigé en bas, le
malade
est toujours debout, retiré dans un coin et élo
lade est toujours debout, retiré dans un coin et éloigné des autres
malades
. Il se soumet à l'examen, exécute ce qu'on lui
ulement après insistance, il refuse la viande parce qu'elle le rend
malade
. Demande à faire maigre. Observation XXI. La no
ans, ménagère, entre à l'hospice le 6 mars 1897. Etat physique. La
malade
est de taille moyenne, constitution débile, les
s molaires cariées. La voûte du palais très excavée. Antécédents.
Malade
depuis le 10 février 1896. Le père de la malade
vée. Antécédents. Malade depuis le 10 février 1896. Le père de la
malade
est mort il y a huit ans, probablement à la suite
uite d'une paralysie générale, d'après ce que raconte la mère de la
malade
qui nous dit qu'il avait le délire des grandeur
l, beaucoup d'argent, etc.; la parole élait altérée). La mère de la
malade
est bien portante, n'abuse pas des alcooliques.
ère de la malade est bien portante, n'abuse pas des alcooliques. La
malade
a encore trois soeurs qui vivent et sont bien p
malade a encore trois soeurs qui vivent et sont bien portantes. La
malade
a eu dix enfants, dont trois avorte- ments, deu
u'on est forcé à la nourrir. A l'examen physique ou constate que la
malade
présente deux cicatrices au niveau de l'union d
il est douloureux à la pression. Etat psychique. L'attitude de la
malade
est très abattue, le regard fixe et dirigé en b
érieures usées, les supérieures éloignées les unes des autres. La
malade
présente une ulcération à la jambe gauche; plusie
par association, par réaction sensitive, c'est-à-dire en piquant la
malade
sur le corps. Le réflexe pharyngien est conserv
té générale au toucher et à la doulenr paraît conservée, quoique la
malade
ne puisse pas préciser si nous la piquons avec la
rchant un délire quelconque, nous trouvons de l'auto-accusation. La
malade
répète continuellement qu'elle n'a tué personne
à voix basse et faible, elle raconte tout ce qui lui est arrivé. La
malade
succombe le 5 juillet 1897. Observation XXIII.
ingt-sept ans, entre à l'hospice le 27 juin 1897. Etat physique. La
malade
est de taille moyenne, de faible constitution,
des autres organes. Pas de signe de syphilis. Etat psychique. - La
malade
se tient habituellement à l'écart, ne fraie et
habituellement à l'écart, ne fraie et ne parle pas avec les autres
malades
. Sa figure dénote la souffrance, son regard est
elle ne peut pas nous donner des indications depuis quand elle est
malade
et comment la maladie lui est venue. Elle deman
uante ans, entre à l'hospice le 28 juillet 1897. Etat physique. La.
malade
est de taille moyenne et dévelop- pement médioc
és froides. Des réflexes et la sensibilité sont à l'état normal. La
malade
pré- sente de nombreuses cicatrices provenant d
partie absentes. La voûte du palais excavée. · Etat psychique. La
malade
est retirée d'habitude, elle ne parle pas aux a
que. La malade est retirée d'habitude, elle ne parle pas aux autres
malades
. Sa figure exprime la souffrance. Elle se consi
ort bien. Après quelque temps de séjour à l'hospice, l'état de la
malade
parait un peu amélioré, elle dit qu'elle est mi
e bon appétit. Ce mieux est pourtant éphémère et trompeur, car la
malade
succombe le 12 octobre 1897. Ce cas entre dans
inférieures irrégulières. La voûte du palais n'est pas excavée. La
malade
présente au grand doigt de la main droite une p
dit l'acte médico-légal d'une morsure. Histoire de la maladie. La
malade
âgée de quarante-cinq ans, mariée depuis vingt
in 1897, étant à la maison avec un de ses enfants, âgé de onze ans,
malade
de la fièvre, elle le prit de son lit, le porta
elle-même ne sait pas comment cela lui est venu. Etat psychique. La
malade
est dans un état d'inquiétude con- tinuelle, so
abus alcooliques. Les sentiments affectifs paraissent conservés, la
malade
désirant voir ses enfants et son mari. Elle dor
x ans, entre à l'hospice le 18 novem- bre 1897. Etat physique. Le
malade
est de taille moyenne, de constitu- tion forte
perte de l'élasticité de la peau qu'on observe au dos des mains, le
malade
ayant souffert antérieurement de la pellagre. C
icielle (à la suite d'un abcès, d'antrax d'après ce que nous dit le
malade
). Les dents incisives inférieures sont disposée
che manque, à la suite d'un traumatisme, d'après ce que nous dit le
malade
. La pupille gauche semble plus dilatée que la d
t à la lumière et à l'accommo- dation. Il n'y a pas de diplopie. Le
malade
distingue bien les cou- leurs et les nuances. L
l n'y a pas de trépidation épileptoïde. La marche est difficile. Le
malade
marchant les yeux fermés, est pris d'oscillations
eur est normal ; mais le pouls est petit, contracté, filiforme.' Le
malade
accuse des douleurs dans la région de l'hypocho
lie avec stupeur). LES MÉLANCOLIQUES. '21 rate sont normaux. Le
malade
souffre de la constipation. La vessie est énorm
retire par la sonde un litre et demi d'urine. Etat psychique. Le
malade
est très déprimé. La mémoire est diminuée tant
uvent il ne fait que répéter lentement ce que nous lui disons. Le
malade
doit être forcé pour manger. Ses mouvements son
les mettant dans diverses positions, ils restent fixes, figés ; le
malade
semble privé de volonté, et ne change de positi
par ordre des centres moteurs. La perception est très réduite. Le
malade
parait éprouver une très grande difficulté et d
-trois ans, entre à l'hospice le 1S janvier 1898. Etat physique. La
malade
est de taille moyenne, de bonne constitution et
its; les pavillons sont bien con- formés et normalement insérés. La
malade
présente quelques ecchymoses à la région fessiè
directement et par association. La vue est conservée et normale, la
malade
reconnaît bien les couleurs et différencie les
le d'avoir une 122 PATHOLOGIE MENTALE. réponse de la part de la
malade
, nous ne pouvons rien apprendre de bien précis.
'état normal. Il n'y a pas de signe de syphilis. Etat psychique. La
malade
se tient dans une attitude penchée, en priant;
en stupeur. Inerte, immobile, figée. Elle fuit le monde, les autres
malades
, les infirmières, etc. Elle se tient retirée dans
nq ans, entre à l'hospice le 22 jan- vier 4SJ8. Etat physique. La
malade
est de taille moyenne, le tissu cel- z lulaira
ensibilité générale à la douleur est conservée en grande partie, la
malade
précise bien les attouchements faits avec la tête
ble. Le nez et les extrémités sont froids. Comme antécédents. -La
malade
nous apprend qu'elle a eu sept enfants, dont un
ts, dont un seul est vivant (quatre avortements). Les parents de la
malade
sont morts, mais elle ne sait pas de quoi. La m
parents de la malade sont morts, mais elle ne sait pas de quoi. La
malade
n'abusait pas des alcooliques, tout en en usant m
ant modé- rément. i LES MÉLANCOLIQUES. 123 Etat psychique. La
malade
est continuellement agitée, elle pleure sans ce
ontinuellement agitée, elle pleure sans cesse, nous dit qu'elle est
malade
, attaquée de la poi- trine, que le Dr Asaky a d
venir en aide et encore moins nous. Les bruits que font les autres
malades
de l'hospice] sont tout de suite interprétés pa
terprétés par elle dans le sens de son délire, c'est-à-dire que les
malades
lui crient qu'elle est attaquée. Continuellement
re d'auto-accusation nous déduisons les observations suivantes : la
malade
se plaignant nous dit qu'une grande honte plane
ts avec les animaux et que c'est à cause de cela qu'elle est tombée
malade
et qu'elle souffre tant et qu'elle cherche à éc
oire est bonne, elle nous dit qu'elle est née à la Saint-Pierre. La
malade
nous raconte assez bien ses antécédents. Elle n'a
t qu'elle est aussi dans un asile d'aliénés, et qu'ici on amène des
malades
qui n'ont pas les moyens de se soigner à la mai
e cerveau et comment en pourrait-il être autrement quand toutes les
malades
crachent quand elles la voient ? Elle n'a auc
, ouvrier, entre à l'hospice le 11 février 1898. Etat physique.- Le
malade
est de taille moyenne, très amaigri ; des lésio
et par association à l'accommodation et par réaction sensitive. Le
malade
reconnaît les couleurs et leurs nuances. Peu de
pé- rature conservée partout. Le sens musculaire est conservé. Le
malade
ne répond pas normalemement à l'esthésiomètre. Le
es or ganes et viscères sont sains. Etat psychique. L'attitude du
malade
est humble, sa figure exprime une profonde dépr
re côté, et ne fait aucune attention à ce que nous lui disons. Le
malade
se trouve dans une immobilité absolue et garde un
ue de son état mélancolique, délire qui parait exister, mais que le
malade
refuse à nous avouer. On ne peut pas savoir s'i
avoir s'il a des hallucinations visuelles ou audi- tives ; seul, le
malade
garde la même immobilité, humilité, mu- tisme.
ilité, humilité, mu- tisme. Malgré cet état grave de mélancolie, le
malade
mange assez bien, mais il ne dort pas et est in
rente-deux ans, entre à l'hospice le 20 mai 1898. Etat physique. Le
malade
est petit de taille, constitution et développem
ux bras, sur les parties exter- nes des cuisses et des jambes où le
malade
ne peut pas localiser les piqûres. A l'esthésio
ù le malade ne peut pas localiser les piqûres. A l'esthésiomètre le
malade
répond à 4 centimètres au tronc et aux membres
anes et viscères n'offrent rien de pathologique. Etat psychique. Le
malade
est convenable, l'altitude est tranquille, il e
entement. Il n'accuse aucune douleur, mais dit qu'il est souffrant,
malade
et dans cet état de mélancolie depuis six ans.
d'auteurs, nous avons trouvé en effet que le foie était atteint et
malade
dans pi,esqite tous les cas : soit une congesti
res, etc. Les poumons étaient souvent pris; environ 80 p. 100 des
malades
ont succombé à la suite de la tuberculose dont on
ous pouvons donner, ce sont les quelques détails qui suivent sur la
malade
elle-même. Archives, 2e série, t. VU. 9 130
ne exception bien nette à la loi de More ! , d'après laquelle, la
malade
que nous avons observée, en raison de son propre
en informer l'autorité judiciaire qui examine ou fait examiner le
malade
par deux médecins... Les aliénés indigents non ma
aliénée devant lui ou devant un autre juge. Ce dernier examine le
malade
où il veut et le fait visiter par un médecin ; ap
rner, il délivre un ordre de placement. » Il peut arriver que les
malades
soient interrogés par le juge en audience publi
de formalités aussi nombreuses que variées, est sans danger pour le
malade
et pour la société, et l'on sait que la folie n
t journalières dans les jardins auxquelles prennent part tous les
malades
, sauf les infirmes et les malades agités ; alors
auxquelles prennent part tous les malades, sauf les infirmes et les
malades
agités ; alors que, chez nous, ces promenades n
it en attendre, autant je suis l'ennemi déclaré des exhibitions des
malades
dans les foires, dans les assemblées publiques.
pas chez nous, nous dit M. le Dr Toulouse, est celle qui accorde au
malade
la liberté d'écrire à qui.bon lui semble, « qui
les aliénés en France, n'est pas moins mise au courant de l'état du
malade
par les certificats médicaux de vingt-quatre he
mier, ou confié à un parent, à un ami. A l'asile de Vaucluse, les
malades
qui sont autorisés à sortir dans ces conditions a
ersonnes résidant dans le voisinage de l'asile se plaignent que les
malades
sortent sans un nombre suffisant de gardiens, o
soumises à aucune formalité, si ce n'est à un engagement moral. Le
malade
est maintenu sur les contrôles de'l'asile qui c
aliénés cesse d'être retenue aussitôt que le médecin déclare que le
malade
est guéri, ou qu'il peut vivre au dehors sans d
lement le livre des restreints où il mentionne les noms de tous les
malades
qui ont été isolés ou attachés, et explique les
édical de tout nouvel entrant, il signale au Comité tous les cas de
malades
reçus à l'asile en état de restreint mécanique,
ment les quartiers, soit le soir, soit la nuit. Il désigne seul les
malades
qni peuvent assister aux exercices religieux, i
ication à l'égard des gardiens. Ils doivent, pour le traitement des
malades
, suivre les instructions qui leur sont données
rvices, dans les conditions que nous venons de rappeler, est de 340
malades
et, cependant, les guérisons y sont sensiblemen
opulation de nos asiles. Est-ce qu'on a la prétention de guérir ces
malades
? Gela peut se dire dans un journal politique,
Les formalités de séquestration sont les mêmes, qu'il s'agisse d'un
malade
à placer dans un asile privé ou dans un asile p
dont nous nous occupons dans cette analyse. « En cas d'urgence, le
malade
peut être reçu à 1 asile d'emblée, sur la produ
loi ne fait d'examen personnel. Guéri, ou simplement amélioré, le
malade
peut quitter l'asile sur le simple avis du méde
uitter l'asile sur le simple avis du médecin, lorsqu'il s'agit d'un
malade
placé dans un asile privé. S'il s'agit d'un ind
malade placé dans un asile privé. S'il s'agit d'un indigent ou d'un
malade
réputé dangereux, la sortie, dans le premier ca
liénés ou par procureur fiscal, suivant la situation pécuniaire des
malades
. Les congés ou les sorties à titre d'essai, son
Leur nombre n'est pas très élevé : 138 pour une population de 6.500
malades
. Mais il y a lieu de remarquer que les placements
ien n'est brutal comme un chiffre, nous allons donner le nombre des
malades
des deux sexes qui jouissent de ce mode de trai
indre infraction. « Il ne faudrait pas croire, dit Foville, que les
malades
sont libres de circuler ainsi et qu'ils soient
n du Conseil général, il y avait à l'asile de Murthley un tiers des
malades
hommes libres, sur parole, dans l'intérieur de
t d'un quart pour les hommes et d'un dixième pour les femmes. Les
malades
qui ont la liberté de sortir hors de l'asile aprè
ivante : Lar- bert, 47 hommes et 4 femmes sur une population de 500
malades
; à Morningside, 20, et à Murthley, 4 ou 5 sur
rthley, 4 ou 5 sur 160. C'est à quelque chose près la proportion de
malades
absolument libres qu'on trouve dans certains as
'open-doon, de l'open- door appliqué à une plus grande catégorie de
malades
, par suite de dispositions des locaux. Les co
chez nous en ce qui concerne les indigents, par exemple. Quant aux
malades
placés dans les asiles privés, je me demande si
spéciale supérieure à celles de leurs collègues étrangers, que nos
malades
sont anssi bien traités et mieux nourris. Est
l semble que ce sont plutôt les architectes que les médecins ou les
malades
. Est-ce à dire encore que notre législation ne
le staphylocoque ; mais en se reportant aux conditions mentales des
malades
chez qui se trouvèrent ces micro-organismes, la
chaleur. L'auteur rapporte sept cas de psychro-oesthésie : chez les
malades
atteints, il fut impossible de découvrir aucun
temps assez long, le temps de l'abstinence varie beaucoup avec les
malades
; 6° la guérison définitive est assez rare, les r
contraire, fréquentes. Tout dépend du degré de dégénérescence du
malade
; 7° les rechutes s'observent plus souvent lorsqu
moment de la maladie, mais il est préférable de le faire lorsque le
malade
n'est pas ivre. Il est contrindiqué d'hypno- ti
e influence sur la confiance qu'inspire le médecin et sa méthode au
malade
. , E. Margouliès. V. Le suicide comme agent de
résultats, ou même des guérisons, l'auteur joint l'observation d'un
malade
atteint de goitre exoplithal- mique qu'il a sou
amélioré par le traitement thyroïdien Pendant trois mois environ la
malade
a absorbé 25 centigrammes à 1 gramme d'iodolhyr
complète. Deux mois après la cessation du traitement, l'état de la
malade
continuait à être très satisfaisant. L'auteur p
santé générale est améliorée par son usage. L'examen du sang de ses
malades
avant et après le traitement thyroïdien accom-
à cellules rondes. Les suites opératoires furent très bonnes. Le
malade
recouvra le mouvement dans le côté gauche six j
une angiome. Les suites de l'opération furent très bonnes, mais la
malade
présenta le phénomène curieux d'aphémie post-opér
litique possible. Le diagnostic de paralysie générale, de mon jeune
malade
avait été porté par M. l3riand, dix-huit mois a
n, non pas parce que le sujet était jeune, mais plutôt parce que le
malade
n'a jamais présenté aucune trace de délire. On
milles, qui les consulteraient sur le cas de ces malheureux enfants
malades
. * Il est regrettable que l'auteur n'ait pas eu
2 de sérum sanguin d'épilep- tique, injecté à souris de 13 gr. Très
malade
, survie. 182 ) PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE. Ex
rait peu toxique dans l'intervalle des attaques, c'est-à-dire les
malades
n'ayant pas eu d'attaques au moins douze heures
en outre, que le sang fût immédiatement d'avant l'attaque. Nos deux
malades
avaient eu des attaques seulement une demi-heur
sont de courte durée et l'on arrive toujours trop tard auprès du
malade
. IV. Toxicité du sang immédiatement après l'a
se, torpeur, secousses dans les membres. Survie. Expérience XIV. La
malade
E... a eu une attaque épileptique le 20 mai. Vi
de la respiration. A l'autopsie pas d'embolie. Expérience XV. La
malade
le,... a eu une attaque le 3 juin, à 4 heures d
nges et du cerveau. Congestion des deux poumons. ExpERiEKCEXVI.La
malade
F... a eu un vertige le 7 septembre, à 5 h. 20
actées. Le lendemain le lapin vivait encore, mais semblait un peu
malade
. Le surlendemain il se portait bien. Expérience
u malade. Le surlendemain il se portait bien. Expérience XVII. Le
malade
K... a eu une attaque de courte durée à 5 heure
iret. PATHOLOGIE MENTALE. DU SENS TACTILE ÉTUDIÉ CHEZ LES MÊMES
MALADES
AUX TROIS PÉRIODES DE LA. PARALYSIE GÉNÉRALE '
lion du tact siégeait des deux côtés. Je citerai encore le cas d'un
malade
qui eut une aberration étrange, une aberration
sta normal, puis s'exagéra lors d'une crise d'agitation et alors le
malade
n'eut plus cette bizarre sensation qui d'ailleu
tion ; mais si on a la patience et la constance de-suivre les mêmes
malades
en assez grand nombre à toutes les périodes de
nalité physique, mais les sensations subjectives ressenties par les
malades
dans la peau, engourdissements, fourmillements,
rent par tout le corps et parurent influencer l'état mental, car le
malade
passait une grande partie de la journée à se tâ
r tout le corps, mais plus spécialement localisée aux genoux que le
malade
frictionnait durant des heures entières. La s
qu'on constate cette bizarre tendance, et le curieux est que les
malades
sont presque toujours incapables d'en fournir l
- portât un élément de pronostic; nous voyons, il est vrai, 'deux
malades
avec de l'altération en plus survivre trois ans,
de la paralysie. Ils apportent, les réflexes étudiés chez les mêmes
malades
aux trois périodes de la paralysie générale : C
s d'un très grand nombre de constatations effectuées chez les mêmes
malades
à toutes les phases de la maladie. Nous les rés
sumerons dans les conclusions suivantes : I. En suivant les mêmes
malades
aux trois périodes de la paralysie générale, no
ndis que l'affai- blissement a été constaté quel que fût l'état des
malades
. XIII. C'est dans la forme expansive que les tr
ssi avec les sensations subjectives ressenties dans la peau par les
malades
; LE SENS TACTILE ET LA PARALYSIE GÉNÉRALE. 2
les affections parasitaires, celles qui peuvent faire craindre aux
malades
d'être atteints d'une affection parasitaire, et
celle qui engendre le plus souvent des phobies ; l'état mental des
malades
qui en sont atteints, est caractérisé surtoutpar
ermatophobies, il faut signaler l'état psychique de l'entourage des
malades
; cet élément joue un rôle prépondérant dans la pr
asthéniques, nervins, hydrothérapie, le système nerveux ébranlé des
malades
. A. FENAYRori. V. Note sur les délires d'auto-i
suggestion peut également être employée thérapeutiquement chez ces
malades
. Elle parait réussir surtout dans les cas où, à l
is traités dans un asile d'aliénés et sont à peine considérés comme
malades
. C'est dire que c'est sur- tout au médecin de f
sénile, la sclérose en plaques, etc. En même temps qu'il empêche le
malade
de ruiner sa famille ou de causer des scandales
use de l'identité du terrain sur lequel les troubles mentaux de ces
malades
ont évolué et parce qu'elles peuvent donner une
oisième cas présente un exemple des délires surajoutés chez un même
malade
: il existe en effet des hallucinations visuell
apporte trois observations personnelles de délire aigu. Deux de ses
malades
moururent : l'une au bout de deux semaines, l'a
: vision de rats, de scorpions, grande excitabilité musculaire : le
malade
est toujours en mouvement, il s'arrache les che
ogique est mal connue et l'auteur n'a pu faire les autopsies de ses
malades
; il croit cependant que la mort est causée par
mais tout à fait au début. Il faut toujours chercher à alimenter le
malade
qui dépérit très vite, faire l'antisepsie de l'
ue au début dans un asile d'aliénés ? Pour soigner et guérir un tel
malade
, il suffit d'une atmosphère saine, d'un entoura
la mélancolie au début est un sanatorium. Pour le traitement de ces
malades
, devraient être créés des hôpi- taux spéciaux,
cette façon, les familles hésiteraient moins à faire pla- cer leurs
malades
, à la période la plus curable de l'affection. D
ou sans oedème et albuminurie; 2° soit par arrêt subit du coeur, le
malade
mourant en syncope; 3° soit par épuisement rapi
chez les aliénés, chez les intoxiqués par l'alcool, comme le second
malade
, dans les cas de fièvre spécifique et particuli
z les gens à hérédité nerveuse très chargée, comme était le premier
malade
. Dans les deux cas 1 apportés la condition subc
ristique de l'alcoolisme avait depuis longtemps troublé l'esprit du
malade
: puis lorsque les effets toxiques de l'alcool
int, l'inhibition ayant disparu, fut instantanément réalisée par un
malade
en état subconscient. (American jourrzal o/' 21
tendances suicides,, homicides ou destructives il faut interner le
malade
dans un asile. Le plus souvent le médecin de
au début pourrait être traitée d'une façon avantageuse sans que les
malades
soient frappés du « stigmate de la folie » qu'a
ébut fut annexée à la loi sur les aliénés. Grâce à cette clause les
malades
, au début de leur accès d'aliénation ou dont
de folie, cause de chocs mo- raux profonds pour les familles et les
malades
. Marie. REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. XX. Sur
nt par l'endémie physique et dysentérique. L'asile prévu pour 1 000
malades
en contenait 1 400. Les eaux ne sauraient être
e le germe infectieux dans les aliments. L'affection, étendue à 534
malades
en trois épidémies, affecta la forme de névrites
branche furent coupées. Les suites opératoires furent bonnes, et le
malade
guéri put reprendre son travail abandonné depui
survient l'anl3losc ? Lorsque celle-ci est déclarée, l'attitude du
malade
est caractéristique. Il semble comme soudé, com
; les articulations du genou prennent seules part à la marche et le
malade
, pour éviter une position fatigante, est obligé
La suggestion thérapeutique ne consiste pas toujours à endormir le
malade
en lui faisant croire qu'il est guéri. Cette sugg
(Journ. de Neurologie, 1898, 110 20.) Pendant dix ans environ la
malade
dont l'observation est relatée dans ce travail
èrent de perte de connaissance. Rien, ni dans les antécédents de la
malade
, ni dans la marche des accidents, n'a permis de
ilitique. L'auteur croit pouvoir expli- quer les accidents de cette
malade
par l'existence dans le cerveau d'une tumeur gl
ette affection et ceux des états myxoedé- mateux et crétinoïdes. Le
malade
a succombé avec des signes de oléninâo-encéphal
t de faiblesse psychique et soma- tique dans lequel elle laisse les
malades
, des névrites infectieuses post-typhoïde, puerp
psychique par suggestion, la contrac- ture a cédé rapidement, et le
malade
a recouvré la mobilité absolue de ses membres i
es muscles para- lysés, retard et diminution de la sudation du côté
malade
après les injections de pilocarpine, déviation
a langue, déviation du globe oculaire en haut et en dehors quand le
malade
voulait fermer les yeux, douleur de la région f
le traitement rationnel doit d'abord commencer par l'éloignement du
malade
de sa famille. L'éloignement seul fera cesser
le mutisme; 2° la méthode d'inattention intentionnelle à l'égard du
malade
. Quant à l'hypnotisme, il pourra rendre aussi d
t resté qu'aliénés et infirmes. Le premier médecin nommé pour ces
malades
ftil Iloller, qui prit son service en 1801. En 18
238 REVUE D'ASSISTANCE ET DE LÉGISLATION. plans d'un asile de 600
malades
, destiné à remplacer celui de Pforzheim ; la Di
r 3.000 lits. L'encombrement des asiles acluelf, l'accumulation des
malades
agités en des établissements qui ne sont pas in
que de 1,7 p. 100, ce qui représente annuellement un surplus de 200
malades
à hospita- liser. Dans le duché de Bade il faud
ir peut-être 67, au moins 50 aliénés nouveaux. La séquestration des
malades
atteints de troubles intellectuels acquis y a c
cquis y a crû de 122, de 4889-1895. Dès maintenant cinq à six cents
malades
sont prêts à remplir un nouvel a<i)e et tous l
ns il conviendrait de compter sur un accroissement mini- mum de 100
malades
. Le simple agrandissement des asiles existants
pice, la nature de la direction qui partout n'est pas médicale. Les
malades
aliénés y jouissent d'une certaine liberté, y s
ants aux autres asiles, notamment à celui d'Emmendingen, pour leurs
malades
difficiles et susceptibles d'amé- lioration.
Il ne recevrait que l'excédent des autres asiles, c'est-à-dire des
malades
déjà examinés et calmes, déments, faciles à con
nconvénients de l'accumulation dans nos établissements d'aliénés de
malades
dangereux et criminels, auxquels il ne sied-pas
concerne les cliniques. Nous n'avons pas l'admission volontaire. Un
malade
ramassé par la police ne peut être reçu tant qu
inique. Aucun établis- sement d'aliénés n'a le droit d'admettre des
malades
dépourvusde parents qu'il serait urgent de trai
nt, par définition, destinés à l'aliénalion mentale ancienne et aux
malades
avant besoin de l'assistance d'un REVUE D'ASS
rapidité devrait être tout autant de mise que dans l'admission d'un
malade
pour la première fois. Les réformes sont urgent
2° Manque de direction médicale; . 3° Soins insuffisants donnés aux
malades
, particulièrement aux gâteux, aux affaiblis et
épileptiques; 4° Nombre insuffisant d'infirmiers, ce qui force les
malades
à rester enfermés, particulièrement l'hiver;
ont été réparés, aménagés en 1895. de façon à pouvoir recevoir 200
malades
. Ces bâtiments sont distants d'un demi-mille l'
fournis par la Colonie elle-même. Un examen des plus complets du
malade
est fait à son entrée à la Colonie, en même tem
ue les antécédents sont recherchés auprès de la famille. A chaque
malade
correspond une fiche où les crises sont notées.
sont notées. Il arrive souvent qu'r leur entrée à la Colonie les
malades
sont en quelque sorte intoxiqués par des doses
qu'ont été créées les installations variées de la Colonie. Aucun
malade
ne sort de la Colonie comme guéri avant que deu
sé le projet de créer de nouvelles constructions et de répartir les
malades
dans divers cottages dont chacun constituera un
s élevé à plus de 5 p. 100. L'hôpital actuel est construit pour 200
malades
. (American journal of insanity, juillet 1898.)
umontpallier, président de la Société. M. VL : 1VIANOS présente une
malade
atteinte d'agoraphobie et traitée avec succès p
les murs et ainsi usait ses vêtements du côté gauche. Ces sortes de
malades
sont souvent des abouliques et c'est la ré- édu
ossolimo. Ataxie cérébelleuse héréditaire (avec démonstra- tion des
malades
). L'orateur a eu l'occasion d'observer trois ma
ra- tion des malades). L'orateur a eu l'occasion d'observer trois
malades
, une soeur et deux frères (les deux derniers on
leur famille ne présente de strabisme ou de démarche titubante. Les
malades
ont encore une soeur et deux frères, tous bien po
précédée par d'autres affec- tions : traumatisme du genou (chez la
malade
1); maladie fébrile (chez la II) ; masturbation
1); maladie fébrile (chez la II) ; masturbation prolongée (chez les
malades
Il et 111). 248 SOCIÉTÉS SAVANTES. Discussi
eux cas d'infantilisme. L'orateur rappelle d'abord l'observation du
malade
D... (âgé de vingt-un ans et ayant l'air d'un e
donné aucun résultat appré- ciable. 11 présente ensuite une autre
malade
S... âgée de quatorze ans et demi, issue d'une
is ans. Sa taille, avant le traitement, était de 88 centimètres. La
malade
présentait des signes non équivoques de myxoedè
s observations à celles des auteurs français, l'orateur rattache le
malade
D, au type Lorain, bien que certains signes le
e certains signes le rapproche du type myxoedémateux, tandis que la
malade
S... appartient à la catégorie des infantiles m
« dysthyroïdie ». Discussion : M. Mouratow ne pense pas que le 1 ?
malade
D... présente des symptômes de myxoedème ; par
e système nerveux central et périphérique ; sarcomes mul- tiples.
Malade
âgé de vingt-deux ans; pas de syphilis; abus d'al
L'organisation d'un cabinet spécial pour l'examen scientifique des
malades
, à côté de la salle de surveillance; 5° La conn
Il est bon de noter qu'on trouve à Giessen un infirmier pour trois
malades
et qu'outre le professeur de clinique, qui rempli
chef, il y a quatre médecins assistants; l'asile peut recevoir 100
malades
, mais le nombre habi- tuel des malades présents
s; l'asile peut recevoir 100 malades, mais le nombre habi- tuel des
malades
présents pendant les derniers mois a oscillé entr
ntemporaine, dans l'ouest où nous avons encore pu observer l'un des
malades
éclata de même à la suite d'une mission prêchée
émiques. Plusieurs de nos observations personnelles portent sur des
malades
de l'Ouest. Les campagnes fournissent dans ce
namisme psycho-sensoriel ou moteur. L'éréthisme sensoriel pousse le
malade
à attribuer More). Traité des maladies mentales
ossession par le bon ou mauvais ange est donc renon- ciation par le
malade
, d'une même vérité psychologique, à savoir, la
es. Lorsque la psychose religieuse systématisée se stéréotype, le
malade
, par suite de complication progressive de son d
e. Le langage incompréhensible et les néologismes compliqués de ces
malades
n'excluent pas la conservation parallèle du lan
ire. Mais ce sont parfois là des confidences délicates à obtenir du
malade
qui s'isole de plus en plus dans son délire ; a
érance des idées de force, de capacité, de calcul, de puissance. Le
malade
ne doute ni n'hésite, tout lui est facile, jama
loppé sur un état mala- dif des centres moteurs ou volitionnels. Le
malade
est d'une activité exubérante, il est toujours
o-encéphalite sans excitation maniaque, avec simple exubérance, les
malades
offrent toujours de ces contrastes typiques dan
oujours de ces contrastes typiques dans leurs divers titres. Tel ce
malade
qui était à la fois Dieu puissant et con- cierg
eligieuse , quelquefois même on observe des idées de possession Ces
malades
ont d'ailleurs une vaso-constriction inverse de
êve de l'alcoolique offre aussi parfois, un caractère religieux. Le
malade
lutte avec acharnement contre les démons, ou se
mentales, p. 701. 272 CLINIQUE MENTALE. que l'inactivité de ces
malades
est fréquemment dirigée dans l'esprit des prati
e demandé souvent si les dispositions puisées dans le milieu où ces
malades
ont vécu antérieurement ne sont pas pour beauco
ot et de ses élèves : Les Démoniaques dans l'Ait (1887), puis les
Malades
et les difformes dans l'Ai-1 (1889), l'Elude cl
rs l'hystérie n'exclut pas les psychoses systématisées chez le même
malade
. Pouvant se développer sur un fond mental dégén
ette, p. 26. Briquet, p. 23.) Si l'on compare à ce point de vue les
malades
à délire mystique systématisé avec les hystériq
oyances religieuses s'implantant chez eux, très facilement'. » Un
malade
de ce genre que nous avons cité avec M. Vallon
liée par M. Lapointe. Nous avons nous-mêmes suivi celui d'entre ces
malades
dont les troubles mentaux ont persisté. Il figu
me début, même marche et terminai- son brusque. Pendant l'accès, le
malade
est dans un état anxieux avec panophobie, il vo
ortirent. La vie com- mune et l'échéance du deuxième accès de notre
malade
fit reparaître les mêmes accidents non seulemen
ville avec le père et la mère, le fils cadet changea de pays; notre
malade
isolé dès lors délira seul périodiquement; ses
nes étaient l'élément passif, dans cette folie communiquée; notre
malade
représentait le chronique qui marque l'épidémie a
raison inverse des tares; plus celles-ci sont nombreuses, moins le
malade
résiste en quelque sorte à son délire; et s'att
systématiques. - Il n'y a donc pas lieu au point de vue spécial des
malades
qui nous occupent (mystiques), d'établir une op
Tout ce qu'on peut dire d'après les faits précités, c'est que les
malades
chez lesquels se trouve une hérédité accumulée,
s, arrachant parfois des plaintes ou des gestes de souffrance aux
malades
jusque dans leur inconscience, et persiste d'ha-
ations mentales. D'autres fois, comme des vieillards sénilisés, les
malades
somnolent à tout instant, dans un vague assoupi
délicats, et d'oublis absurdes, extravagants, poussés au comble. Le
malade
aura parlé correctement, sans erreur, de faits
ns les vésanies pures il n'en est pas généralement ainsi et que les
malades
, une fois revenus à la raison, se rappellent pa
ù elle a passé, des médecins qui l'ont traitée, ni même d'avoir été
malade
et croit simplement avoir été enceinte et avoir
ur l'ensemble des souvenirs présents ou récents, j'ai noté chez une
malade
que je suis actuellement et qui est convalescen
ans l'amnésie verbale ou aphasie amnésique d'origine organique'. La
malade
se souvient assez bien de tout et elle connaît
il irrésistible ou sous le coup d'un narcotique qui le stupéfie, le
malade
retombe, aussitôt abandonné à lui-même, dans so
par le rêve simplement parlé. Ecoutez et regardez attentivement un
malade
qui délire sous l'influence de la fièvre typhoï
ter à un rêve porté à son maximum. Comme le rêveur hypnagogique, ce
malade
, si gravement atteint qu'il soit, fait entrer l
ompose de scènes de rêve, mobiles, variées, mais suivies. ' e) Le
malade
est acteur, il est comme dans un rêve sont- nam
élire peut être suspendu par une intervention exté- rieure. g) Le
malade
perd la notion de temps. li) La guérison est fr
on l'a vu, s'il ne serait pas possible d'arriver à hyp- notiser les
malades
atteints de psychoses infectieuses ou auto-toxi
sychoses infectieuses ou auto-toxiques et, en cas de succès, si ces
malades
ne recou- vreraient pas, dans le sommeil artifi
ces, bien faites, on le com- prend, pour les intéresser. Un autre
malade
, alcoolique avec poussées d'auto-intoxi- cation
même rêve d'action que l'accès de paludisme. Chez quelques autres
malades
, atteints de fièvre typhoïde et de typhus exant
ts. A plusieurs reprises, j'ai traité et guéri de la sorte certains
malades
atteints de délire toxi-infectiew. Il va sans d
. Déjà Gcorget disait en 1820, à propos du Délire .aigu : .' « Le
malade
presque toujours assoupi, somnolent, paraît rêv
l'état morbide que j'ai décrit, c'est surtout la manière dont les
malades
rentrent dans le monde réel au moment de la gué
it autour d'elle des voitures chargées de cercueils)'(Obs. VII); la
malade
qui fait le sujet de la quatrième observation,
rtir. » Sauze, traçant en 1852 les règles du traitement moral des
malades
atteints de stupidité aiguë, au moment où ils sor
iver sans relâche les opérations cérébrales; il faut interroger les
malades
, fixer leur attention, insister quand leur répo
ns nous ont dit qu'il leur semblait sortir d'un lony sommeil. A ces
malades
qui se réveillent, il faut expli- quer tous ces
le trouble pathologique est à son plus haut degré, il semble que le
malade
ait perdu tout rapport avec le monde extérieur
Quelquefois la guérison arrive avec une très grande rapidité et le
malade
semblant s'éveiller d'un profond sommeil s'orie
ts eux-mêmes n'offrent plus entre eux de rapports appréciables ; le
malade
est dans un état analogue à celui du rêveur '.
nous bornerons simplement citer en quelques mots l'histoire de ce
malade
, venu ces jours derniers à notre consultation de
point de départ de toute une série de déductions s'y rattachant. Le
malade
se croyait recherché par la police ; on 300 P
sivement, comme une sorte de trame, avec identification complète du
malade
à son rêve, jusqu'au jour où, déjà moins confus
ura qu'une semaine ou deux ; mais pendant plusieurs mois encore, le
malade
, tout à fait lucide le jour, continuait la nuit
nérale- ment pas dans les asiles. Sur un total d'une trentaine de
malades
de ce genre que j'ai connus, dans ces dernières
YCHOSES d'auTO-INTOXICATION. 301 pas permis de garder, ou enfin des
malades
devenus chro- niques. Il est certain en effet q
tuelle si la confusion mentale aiguë du début ne tourne pas chez la
malade
, à la mélancolie simple avec idées de culpabili
l qui mérite d'être lu, qu'au moment de l'amélioration il semble au
malade
qu'il se réveille peu à peu d'un long cauchemar
, les bains, les toniques, etc. Nous avons essayé une fois, chez un
malade
atteint de confusion mentale aiguë prolongée, l
l'heureuse influence qu'il a eue, en entretenant pour ainsi dire le
malade
dans une vague idée qu'il était atteint de quel
on de la faiblesse mentale dans laquelle se trouvent la plupart des
malades
au sortir de leur crise et on peut dire que dan
ement, ou exagéré, ou ne se produit pas, suivant que la virilité du
malade
est normale, exagérée ou absente ou résultante
radial et le cubital donnent au territoire du médian ont permis au
malade
d'apprécier presque immédiatement les impressio
deux premiers mois et demi de l'affection que quand on sondait le
malade
. Trois fois le début a été lent. La paralysie f
no- vembre 1898.) Les auteurs rapportent les observations de deux
malades
atteintes REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE
e desquelles ils ont trouvé des lésions cérébrales importantes. Ces
malades
, du sexe féminin, étaient des alcooliques avéré
culaires, de diapédèse, ni de prolifération interstitielle. Chez la
malade
atteinte de psychose polynévritique, ont été obse
s régions de la moelle correspondant à l'origine des nerfs les plus
malades
, con- courent, avec les caractères de la chroma
erfs et de la moelle; par les D18 GmAUDEAuet LL ? 1. 11 s'agit d'un
malade
de 25 ans, atteint trois mois auparavant d'une
ervation intéressante d'atrophie du lobe gauche du cervelet chez un
malade
épileptique qui avait été soumis à la sympathec-
à une affection cérébelleuse. Un point très spécial indiqué par le
malade
était la conservation habituelle de la conscien
d'anarthrie capsulaire avec autopsie; par J. ABDIE, Il s'agit d'un
malade
ayant présenté tous les signes de la pré- tendu
Malgré cette destruction très étendue des faisceaux capsulaires, le
malade
n'avait pas d'aphasie ; il ne présentait que cell
la forme d'un choc brus- que dans la région céphalique, donnant au
malade
la sensation d'une attrition, sensation qui per
t par leurs rapports de succession et de coïncidence chez les mêmes
malades
, et par l'influence qu'exerce sur eux la médica
me d'Erb. Une observation nouvelle; par L. Roques. L'histoire de la
malade
rapportée par l'auteur se rapproche des faits d
ale n'est pas atteinte, il n'y a pas eu de crises de dyspnée, et la
malade
s'en- goue rarement. (Revue neurologique, sept.
, énorme et molle, sont ceux d'un noevus angiomateux qui donne à la
malade
un aspect monstrueux et bestial fixé dans une p
lisation de trois mois, la conso- lidation paraît parfaite et notre
malade
en état de marcher. Vaine- ment, on essaie de l
nce du. 20 novembre 1898. MM. Soukhanoff et N. Orloff présentent un
malade
atteint de psychose polyneuritique. L'observati
forant à la base de la troisième phalange du gros orteil gauche. La
malade
meurt de pyémie. m 0 A l'autopsie on trouve à
ait remarquer que le processus suppuratif constaté chez la première
malade
dans le cours de l'arthrite du genou n'est pas
onte le long de la colonne vertébrale. Au bout de trois semaines le
malade
remarque que son tronc se courbe en avant; au b
normal au bout de six semaines. A noter encore qu'il y a six ans le
malade
eut une arthrite des deux poignets qui s'était te
gnets qui s'était terminée par l'ankylose complète. A l'examen du
malade
on constate que l'ankylose comprend toute la co
veut recourir à la suggestion hypnotique. Après avoir endormi le
malade
, il le rend tout à fait calme et le fait dormir p
ation est complète, la lucidité de l'intelligence est revenue et le
malade
peut reprendre ses occupations. Celui-ci, en outr
ie spontanée chez une /tsM)' : (/ue.M.BËRiLLOK. Depuis deux ans, la
malade
est sujette à des crises d'hystéro-épilepsie qui
e avec secousses toniques et cloniques. Les mouvements terminés, la
malade
tombe dans un état de sommeil profond dans lequ
rtie masqués par une exaltation cérébrale intense. Par instants, la
malade
pousse de toutes ses forces des cris de frayeur o
rmaux. Dans la nuit du 28 au 29, l'agitation tend à se calmer; la
malade
, après ingestion de trois grammes de chloral, dor
re un caractère moins pénible; le regard est vif et bril- lant ; la
malade
rit fréquemment et sans motif apparent; elle con-
veau extrême avec les mêmes caractères que lors de l'entrée de la
malade
: cris de frayeur, mouvements désordonnés, actes
ts, étaient comme étouffés au milieu de l'exaltation générale de la
malade
, sont aujourd'hui beaucoup plus nets : elle a f
NCE MENTALE. ÉTAT NÉVROPATHIQUE. 339 Dans les jours qui suivent, la
malade
continue à se calmer progressivement, mais inco
er- tains moments, comme de véritables bouffées qui saisissent la
malade
dans un raptus d'une intensité souvent extrême.
ge. Puis, brusquement survient un raptus hallucina- toire, alors la
malade
gémit, s'agite, ses traits se contractent, expr
e faciès plus reposé ; il n'y a plus de tremble- ment des mains. La
malade
s'alimente suffisamment; elle garde volontiers
es, dont l'effet sédatif est remarquable : il arrive souvent que la
malade
, mise très agitée dans son bain, s'y calme rapi
abondantes, sans apporter de modification notable dans l'état de la
malade
. Le 26 mai, dans un moment de calme, elle avoue
. Les nuits continuent à être ordinaire- ment assez tranquilles, la
malade
dormant, en moyenne, quatre à cinq heures ; l'a
es réactions qui sont en rapport avec les perceptions fausses de la
malade
. Passons rapidement en revue les différents dia
. Il en serait de même de la Manie, l'agitation désordonnée de la
malade
n'étant, elle aussi, qu'une réaction secondaire
ien plus, elle est loin d'être absolue, puisque nous voyons notre
malade
fournir, au plus fort de son raptus hallucinatoir
onitoire d'inquiétude, de confusion, d'angoisse, qui fait perdre au
malade
la conscience nette des choses ; puis l'éclo- s
de la psychose, si, par la connaissance des antécédents de notre
malade
, nous serons plus heureux. Antécédents hérédita
ez dissipée, et a fini par se ruiner complètement. La mère de notre
malade
, qui était également très nerveuse, est morte d
plique d'ailleurs naturellement, par la moindre résistance chez ces
malades
, du cerveau, qui, ébranlé pour un temps par l'a
de délire. Nous avons actuellement, dans le service, deux autres
malades
chez qui l'on peut facilement reconnaître cette
ellement, c'est-à-dire trois mois après le début de l'affection, la
malade
est encore en plein délire ; elle s'éloigne des a
ntre- tenir des conversations avec ses voix. Or, la mère de cette
malade
était très nerveuse, elle avait fré- quemment d
elle faisait ordinairement usage du vulnéraire chaque matin. Notre
malade
, elle-même, a toujours été fantasque, emportée,
voici plus de vingt jours, en effet, qu'il dure, et actuellement la
malade
est encore très fortement déli- rante : jour et
as, c'est que consécutivement à ces troubles hallucinatoires, notre
malade
ne présentera vrai- semblablement pas le moindr
psychose, si certaines causes prédispo- santes viennent agir sur la
malade
; car le délire actuel dis- paru, nous resteron
de l'état mental. Il y a, par exemple, des journées entières où la
malade
paraît complètement sauvée, causant de choses e
t au jardin où elle se tient fort bien, reconnaissant qu'elle a été
malade
; puis, subitement, éclate une crise d'exaltation
peut regarder la guérison comme assurée. Une journée seulement, la
malade
a présenté une tiès légère dépression mélancoliqu
ns insister, c'est l'embon- point, l'état de santé florissant de la
malade
, au soi tir d'un accès d'agi- tation aussi long
énomène de l'allochirie sen- sorielle. En effet, si en bandant la
malade
on lui applique un corps chauffé sur le genou d
e de la colonne. Un autre phénomène attirait l'attention chez cette
malade
: quand la pointe d'une aiguille pénétrait dans
pas le contact ni la douleur que pouvait lui causer l'aiguille, la
malade
mouvait le pied dans le sens de l'extension dor
onné régulièrement. Tels ont été les symptômes qu'a présentés cette
malade
dans les deux premières semaines qui ont suivi
expliquer, nous avons cru convenable de résumer l'histoire de cette
malade
pendant les deux aus qu'elle a été l'objet de n
compte à plusieurs reprises différentes que pendant son sommeil la
malade
pouvait communiquer à son membre des mouvements
ut l'attribuer à la longue immobilité à laquelle a été condamnée la
malade
. Il résulte donc de ce qui a été exposé que, im
des mem- bres atteints. Ayant ainsi complété l'histoire de cette
malade
, nous allons tâcher de donner quelques explicat
études, rend parfaitement compte des symptômes observés chez cette
malade
dans le membre abdominal droit, où, comme nous
ique et d'une constatation rela- tivement facile chez une espèce de
malades
qui nous oppo- sent souvent bien de la résistan
ent souvent bien de la résistance pour l'examen. En ordonnant à nos
malades
de regarder et fixer notre doigt à une distance
bien plus physique et phy- siologique et en dehors de la volonté du
malade
. Le phéno- mène de l'accommodation à distance e
des difficultés que nous rencontrons dans son exploration chez des
malades
qui sont bien obstinés dans leur mutisme ou qui
uvent fausses et suggestionnées par nos demandes. Chez les quelques
malades
où nous avons pu obtenir des réponses, le champ
t-bras, les membres inférieurs, la face, le thorax et l'abdomen. Le
malade
succombe aux progrès de la phtisie, parvenu à u
w a été observé plusieurs fois dans ces dernières années. Chez la
malade
qui fait l'objet de ce travail l'apparition des s
e fonction. Le traitement thyroïdien a. du reste, enrayé chez cette
malade
le développement des antécédents myxoedémateux.
atiquées à l'état de veille et pendant le sommeil hypnotique, et le
malade
fut complètement débarrassé de son infirmité. G
l recommande l'examen préalable des urines pour éviter d'opérer des
malades
en puissance d'accidents inflammatoires. A. M.
les muscles les plus gra- vement atteints. La coexistence chez le
malade
des troubles trophiques muscu- laires et de cer
e valeur fait l'admiration des savants; elle inspire aux malheureux
malades
la confiance et l'espoir; c'est avec joie que j
dans le même lieu, procurent à ceux, qui comme lui dévoués à leurs
malades
et aux intérêts de notre corporation, contribue
ant votre séjour à Marseille. Je n'oublie point le Dr Grenier, qui,
malade
et alité, m'a exprimé tout le chagrin qu'il avait
leur nature, elles représentent les préoccupations antérieures du
malade
ou les idées délirantes nées pendant l'accès psyc
le passage de l'une à l'autre de ces formes s'observe, chez le même
malade
, après plusieurs accès. B. Les délires systémat
ires de négation. Nous avons nous- même rapporté l'observation d'un
malade
qui, après quelques accès de mélancolie et de m
prouve aussi que, contraire- ment à l'opinion de Krafft Ebing, ces
malades
ne sont pas des déments, carie sujet en questio
secondaire, il est souvent, en effet, primitif, notamment chez ces
malades
négateurs d'emblée dont a parlé le rapporteur, et
côte. Chaque année un repas de gala est donné dans'la maison, aux
malades
travailleuses (buandières, lingères, etc.). De mê
x malades travailleuses (buandières, lingères, etc.). De même aux
malades
travailleurs ; mais pour ceux-ci le repas a lieu
volumes. Mais la plupart sans intérêt pour la grande généralité des
malades
: ce sont en effet des ouvrages d'histoire, de
étais appelé en consultation, par un de mes confrères, auprès d'une
malade
qui, après une attaque d'influenza, présentait,
fluenza avait duré un mois et demi environ et c'est au moment où la
malade
se sentait mieux que les troubles, dont j'ai pa
nt : quatre mois après le début de l'influenza, quand on plaçait la
malade
dans une position horizontale, le pied se plaça
devinrent impossibles. Rien ne put arrêter l'évolution du mal et la
malade
, qui restait sur un fauteuil, fut obligée de s'
risme ne fut jamais nécessaire. Quant à l'appareil respiratoire, la
malade
avait de la dyspnée, dès qu'elle essayait de fa
inantes et d'une violence telle -qu'elles arrachaient des cris à la
malade
, qui ne pouvait supporter le moindre contact. C
mais elle était moins intense. En ce qui regarde la sensibilité, la
malade
percevait le contact d'un corps appliqué surlap
e. Peu à peu, il se développa une véritable confusion mentale; la
malade
parlait, sans qu'on put établir de lien entre ses
s mal aux questions posées. Amnésie, absence absolue de volonté; la
malade
tombait dans un véritable état de stupeur. Huit
lmonaire ; enfin, brusquement une syncope vint clore la scène et la
malade
succomba. Les pneumo-gastriques, ou du moins le
plus atteinte quela sensibilité; cependant, on trouvait chez notre
malade
certains symptômes qui pouvaient faire penser à
retrouve certains des symptômes que nous avons signalés chez notre
malade
, tels que l'atrophie des éminences thénaret hyp
d'origine périphérique ou à une affection de la moelle ? Chez notre
malade
, les membres para- lysés n'étaient pas flasclue
ieure les douleurs sont moins vives que dans la névrite. Chez notre
malade
, il y avait de l'oedemedes membres, ce qui se v
a une durée beaucoup plus longue que le mal qui avait frappé notre
malade
. Pour toutes ces raisons, nous conclûmes que no
qu'il y ait eu une névrite ascendante à la fois dans tous les nerfs
malades
. Il semble, je crois, qu'il y ait eu aussi myél
sychoses polynévritiques qui ont été publiées, on s'aperçoit que le
malade
a été victime d'une intoxication ou d'une auto-
notre observation ; mais, comme il arrive presque toujours pour les
malades
de la ville, la nécropsie fut refusée par la fa
e de poiler le verre à la bouche, de boire et de répéter l'acte, la
malade
tremble beaucoup; elle tremble de plus en plus
e signe classique de la sclérose en plaques n'existe pas chez notre
malade
, puisqu'on somme elle porte correctement un ver
ent seuls pour porter le verre de la table à la bouche. De même, la
malade
est incapable, à cause du tremblement, d'enfile
érose en plaques. A ces deux points de vue, le tremblement de notre
malade
est l'opposé du tremblement classique de la scl
Je reconnais que l'hémianesthésie transitoire et l'émotivité de la
malade
pourraient faire penser à l'hystérie. Mais les
ois la lésion organique parait aussi certaine que possible pour une
malade
encore vivante. Et s'il y a lésion, ce ne peut êt
s avez visité hier l'Asile Saint-Pierre. Construit en 1838 pour 800
malades
au maximum sur un plan qui avait le mérite de l
87 parce qu'avant cette date l'asile Saint-Pierre llospnalisait les
malades
du département du Var internés aujourd'hui à l'
que médical, ces énormes agglomérations de 1200, 1;00 et même 1800
malades
. On est d'accord sur ce principe qu'il ne faut
que la population totale d'un asile dépasse le chiffre de S ou 600
malades
et qu'un même médecin en chef ait dans son serv
ce plus de 300 aliénés. Or, à Saint-Pierre, nous avons près de 1100
malades
, et chacun de nos services en compte plus de 000
ajouter toujours et sans cesse aux asiles de nouveaux bâtiments de
malades
, sans penser qu'au sur et à mesure les services
ration où seraient retenus, pour les besoins de l'enseignement, les
malades
aigus et, parmi les chroniques, ceux qui seraie
vec tous les perfectionnements de l'hygiène moderne. Le chiffre des
malades
à garder pour le service de l'admission à Saint
'étude de la descendance des neurasthéniques le montre. Sur mes 200
malades
, 51 sont célibataires et 149 mariés. Sur les 12
nosologique, mais éliologique ; il ne suf- fit pas de convaincre le
malade
qu'il ne présente aucune lésion cardiaque, il f
aclère fulgurant. Le bras gauche commençait à se prendre lorsque la
malade
commença à présenter les phénomènes bulbaires q
trent : tristesse, inertie, etc. Un mois après son entrée, le petit
malade
est pris d'un engourdissement de la jambe gauche
eurs pensent que la présence de l'albumine dans l'urine de certains
malades
est liée à l'intensité de l'asphyxie plus ou mo
u'antérieurement à l'institution du traitement par les bromures, le
malade
entrait dans un état de fureur redoutable qui néc
dans cette dernière année à 58. Dans celle du troisième groupe, le
malade
soumis au traitement par le trional depuis un moi
e répondrait pas à l'idéal du mariage ; 2° nuirait aux intérêts des
malades
et des partis contractants d'autant plus que, 3
dans ces cas. Même si le divorce devait porter atteinte à l'état du
malade
, il serait difficile de mesurer exactement le d
t évidente pour l'époux bien portant, surtout lorsqu'il s'agit d'un
malade
violent et dange- reux ; 3° Dans les cas diffic
rois au moins, désignés parle tribunal, et après une observation du
malade
pendant trois mois au moins, La demande en divo
able, en la réservant toutefois aux seuls cas où la personnalité du
malade
a subi de graves altérations et qu'il est devenu
tion d'un cas de pse 2t(lo - ltype i-1 i,oi)hie anus- caluioe. Le
malade
est âgé de dix-sept ans, sans antécédents hérédit
lle on constata un affaiblissement des facultés intellectuelles; le
malade
négligea ses études, devint apathique et frileux
réobrajensky. Un cas de pSei<0-Aype)'Op/tt'e iiiiiseil- lai,e.
Malade
, âgé de douze ans, né d'un père alcoolique. Six e
ie, un frère, âgé de 29 ans est atteint de la même affection que le
malade
, l'affection ayant débuté chez celui-là à l'âge
i-là à l'âge de 12 ans et l'ayant conduit à l'impotence absolue. Le
malade
a supporté dans l'enfance une maladie infectieu
volume. La façon de se lever du tapis est très caractéristique. Le
malade
répond lentement, parle peu, ayant visiblement
éfléchir et orienter ses pensées. Pendant son séjour à l'hôpital le
malade
contracte la dysenterie et en meurt. A l'exam
atre nouvelles observations dont voici le résumé : Observation I.
Malade
âgé de soixante ans, sans antécédents héréditai
rsonnels. Parfois il se montre de la glycosurie. En automne 1897 le
malade
supporta une affection fébrile, à la suite de l
trouble de la mémoire sous forme d'amnésie et de faux souvenirs. Le
malade
ne se rap- SOCIÉTÉS SAVANTES. 415. pelle pa
nésie et des douleurs aux jambes. La faiblesse augmente bien que le
malade
cesse l'usage d'alcool. Etat présent. 30 I. 189
nésie pour les événe- ments présents et récents. Observation 111.
Malade
âgé de quarante-six ans, alcoolique avéré. 11 y
aquelle récidiva au mois de jan- vier 1898. Au mois de mai 1898, le
malade
eut une attaque avec perte de connaissance, mai
d'un ramollissement cérébral d'origine alcoolique. Observation IV.
Malade
âgé de quarante-cinq ans, alcoolique avéré. A p
n verre qui est censé contenir une liqueur quelconque; on invite le
malade
à porterie verre à ses lèvres, mais on arrête l
Des soins à donner aux épdcpliques ; instructions pour les gardes-
malades
; par le Dr WILDEnMUl-11. (Traduit de l'Allemand p
des soins à donner aux épileptiques; l'aération; l'alimentation des
malades
; les médi- caments ; les soins de la peau et de
di- caments ; les soins de la peau et de la bouche; vêtements des
malades
; le traitement pendant la crise; le traitement ps
de faire comprendre l'intérêt de ces notes et leur utilité pour les
malades
. IL IX. La confusion mentale; par le Dr G. Gomb
particulier des atechnies, ces troubles de la motricité poussent le
malade
à vouloir changer d'occupations, de métier, et
est une névrose conservative, elle est continue et progressive. Les
malades
qui en sont atteints sentent qu'ils ont un gran
cution avec lesquelles il a pu être confondu. L'auteur divise les
malades
qu'il a observés en deux catégories : les dégén
des conditions biologiques noimales. Au point de vue clinique, les
malades
diffèrent : chez les dégé- nérés héréditaires,
nce. Le pronostic est en général défavorable, étant donné que les
malades
, les héréditaires par leur penchant morbide et le
ont guéri de leur amour ceux-là seulement qui n'en étaient pas bien
malades
. De même pour les alcooliques, le traitement mo
- téré des préceptes de Kowalevsky : « Tantôt, dit Kowatevsky, le
malade
réclame de l'indulgence, de la bonté ; tantôt il
u rail- leur... » Cela demande sans doute une grande habitude des
malades
, un sens clinique exercé ; mais le professeur rus
s gravité. Un certain nombre de curieux s'étaient groupés autour du
malade
qui a repris enfin connaissance un bon moment a
délirante d'un changement dans les conditions de la personnalité du
malade
, mais ne représente que l'exagération dans le m
t saisir, souvent très nette, dans l'attitude, les discours même du
malade
, est celle de l'amour- propre vexé, du mépris a
te espèce de rayonnement centri- fuge du délire du mélancolique. Le
malade
n'envisage pas les conséquences que peuvent avo
isation des plus nets. Les moin- dres faits sont interprétés par le
malade
dans le sens de ses idées et deviennent autant
que habituel à la mélancolie. En dehors de leur délire partiel, les
malades
conservent toute leur lucidité, toute leur viva
chez les persécutés systématiques. En parlant des réactions de ces
malades
, nous devons une mention toute particulière aux
ue d'une empreinte si caractéristique le délire du mélancolique. Le
malade
se sent simplement humilié de son infériorité e
t le rayonnement centrifuge de celui du délirant mélan- colique. Le
malade
reste absorbé dans l'analyse subjective de son
empreint au contraire d'une systématisation des plus évidentes. Le
malade
ne se contente pas d'affirmer son infériorité, de
ontraire bien en lumière le manque absolu de critique de la part du
malade
, opposé à l'ana- lyse qu'il fait de son « état
à évident. Il apparaîtra encore plus net, lorsque l'on saura que le
malade
apprécie de la même façon, non seule- ment les
fait, cela ne veut nullement dire qu'il soit isolé. Au contraire le
malade
aujourd'hui juge delà même façon tous les détai
e qu'un incapable, lâche, hypocrite et men- teur. Malgré tout, le
malade
ne semble pas se résigner volontiers à cette pe
Les considérations précédentes nous montrent que le délire de ce
malade
, soigneusement analysé, ne présente pas les car
e, il en est un fondamental, qu'il nous reste à examiner chez notre
malade
, celui de l'ori- gine secondaire ou primitive.
faisait partie, comme dans l'administration où il était employé, le
malade
, en raison même de ses scrupules, n'était que p
de, en même temps qu'une ténacité plus grande, depuis le mariage du
malade
, il y a neuf mois déjà. Au point de vue de son
uleur morale profonde du mélancolique. Par instants seu- lement, le
malade
'éprouve quelqu'angoisse, mais cela n'est que p
ulation, la respiration, la diges- tion, etc., sont normales, et le
malade
n'accuse aucune sen- sation particulière du côt
sont pas non plus celles du mélancolique. Nous avons déjà vu que le
malade
continuait à travailler aussi facilement, aussi
ristiques de cette affection. Quel est, en pareil cas, l'avenir des
malades
? Dans la forme chronique que nous, avons en vu
ant d'auto-accusation ne fait que confirmer le diagnostic. Quelques
malades
au contraire pas- sent du délire d'auto-accusat
tellectuelle, ni d'anxiété simples. Une fois le délire installé, le
malade
peut se montrer déprimé ou anxieux. Mais il ne
ter, et se reflète dans l'atti- tude, la physionomie, le langage du
malade
, tantôt déprimé, triste, anxieux, presque muet,
t causeur, en un mot « ondoyant et divers », comme disait un de nos
malades
. Les mêmes variations qui existent dans le ton
du délire. Tout en s'obstinant dans ses convictions erronées, le
malade
ne fait d'ailleurs pas preuve d'ordinaire, à tout
s environ, ne voyant se produire aucune amé- lioration, bien que le
malade
eut été envoyé à la campagne et isolé de son mi
à le placer. C'est alors que nous pûmes l'observer. A ce moment, le
malade
émettait toujours les mêmes idées délirantes d'
ieuses auprès des membres de la famille qui n'avaient pas quitté le
malade
ne nous ont pas permis de retrouver avant elles
désordres coenesthé- tiques, pas de dépression, pas d'anxiété : le
malade
simplement préoccupé, comme tout son entourage
permit de le rattacher à la mélancolie. Rien dans l'extérieur du
malade
ne révèle l'aliéné. Son attitude, DÉLIRE syst
digestifs, etc.; le som- meil laisse seul un peu à désirer, mais le
malade
n'a jamais été un - grand dormeur. Il ne se pla
mmeil s'améliore, ce qui même ne laisse pas de vexer quelque peu le
malade
qui trouve là une nouvelle preuve de son indign
de troubles émotionnels perma- nents. Par intervalles seulement, le
malade
se montre irritable lorsqu'on le contredit dans
une anxiété sans but, M. B... se mêle très volontiers aux autres
malades
. Il en est même qui l'intéressent ; il les étudie
tre notée; car elle montre bien un côté particulier du caractère du
malade
et peut taire tout au moins soupçonner que ses
gueil humilié plutôt que d'humilité vraie. Quoi qu'il en soit, le
malade
ne tarda pas à rentrer dans sa famille, à repre
côté des hallucinations, moins fré- quentes, notamment le jour. La
malade
commence à dormir. Deux jours après, elle comme
êtue par les troubles déli- rants. En effet, deux ans auparavant la
malade
avait eu un accès tout à fait semblable de déli
citation en cas de lésions du pli courbe (g. supraangularis). Le
malade
lit les lettres et les mots. mais sans y rattache
'insistance on arrive à lui faire prendre ses repas avec les autres
malades
. Nous posons le diagnostic de dépression mélanc
existe cependant encore un peu d'obnubi- lation intellectuelle, le
malade
continue, semble-t-il, à ne pas se rendre compt
e une rachialgie intermittente siégeant à la région lom- baire ; le
malade
l'a fait disparaître instantanément en se ceignan
L'nuïe, normale du côté droit, est abolie à gauche; de ce côté le
malade
n'entend même pas une montre appliquée sur l'orei
e la mémoire des faits anciens. Dans la mélancolie avec stupeur, le
malade
ne répond pas il est vrai quand on l'interroge,
formes légères de la mélancolie, comme celle présentée par P..., le
malade
est en état de ren- seigner aussi bien sur ses
simple dépression mélancolique comme celle dont a été atteint notre
malade
: les souvenirs se rapportant à celle période p
D'après les renseignements très précis qu'il nous a donnés, notre
malade
est resté atteint, pendant dix-huit jours, d'une
eures et, au maximum, quelques jours. On voit donc que chez notre
malade
elle a eu une durée anormale. Il est vrai que dan
stérie, t. 1, page 337. 470 O RECUEIL DE FAITS. brusquement, le
malade
recouvrant entièrement tout d'un coup la- parol
ication, très légers, se bornaient à une difficulté qu'éprouvait le
malade
à ramener les aliments sous les arcades dentair
nes psycho- logiques subconscients si fréquents dans l'hystérie. Le
malade
ne pouvait pas parler, ce qui lui a fait croire
sueurs, la polyurie. En résumé, l'hystérie s'est révélée chez notre
malade
par un grand nombre de syndromes : amaurose, mu
de dégénérescence mentale du genre de celui qui existait chez notre
malade
: M. Ballet et ses élèves MM. Marquezy, Tabarau
tervention de l'inspection psychiatrique des prisons pour placer le
malade
dans un asile ordinaire et non dans un asile sp
dre des Archives, 2° série, t. VII. 31 482 SOCIÉTÉS SAVANTES.
malades
pour des coupables. Tout ce que nous venons de di
il est absolument fâcheux de voir qu'on y envoie encore souvent des
malades
, comme des épileptiques par exemple. M. Gi- S
ises. M. Rey. S'il y avait des asiles spéciaux pour ces sortes de
malades
, les tribunaux et le jury enverraient peut-être p
ux et le jury enverraient peut-être plus faci- lement à l'asile des
malades
dont ils craignent l'évasion dans les asiles or
M. 1.1131LLE. il m'est donné souvent d'observer une catégorie de
malades
militaires la plupart venant des compagnies de
'ils avaient été examinés avec soin, auraient dû être traités comme
malades
. Quant aux enfants aliénés ou dégénérés, dont a
dégénérescence qui les rendaient com- parables avec beaucoup de nos
malades
aliénés, hospitalisés dans les asiles. Si nous
clusion qu'un grand nombre d'entre eux sont, comme les aliénés, des
malades
. Si, dès la constatation des actes anormaux, on
ons à ce travail le montrent d'une façon très nette. Chez nos trois
malades
il existait de la polyurie, avec augmen- tation
és, puis l'état de conscience venant à disparaître complètement, le
malade
entre de plain-pied dans le délire. Nous avons
e malade entre de plain-pied dans le délire. Nous avons observé des
malades
répondant à ces différents stades. Paralysie
Marie et ViGOUROux. Les auteurs rapportent trois obseo- vations de
malades
présentant des paralysies d'origine d'apparence
VIGOUROUX. La colonie de Dun, créée en 1892, compte aujourd'hui 500
malades
; la colonie de Bussy-Wyzerolles, créée en 1894
la colonie d'Anay-le- Chàteau, en formation en ce moment, compte 30
malades
et peut facilement en contenir 200. Trois point
angers créés par le placement familial. M. Vigoureux répond que les
malades
envoyés à Dun-sur- Auron ont déjà séjournes dan
nes dans les asiles et qu'ils ont été choisis par les médecins; les
malades
agités sont renvoyés à Bourges. Personne ne dem
ne demande l'application des asiles à portes ouvertes pour tous les
malades
. Alitement (traitement par le repos au lit) dan
ons différentes, capables de changer complètement la physionomie du
malade
: tout d'abord, il entend des injures, des prov
ont subir le dernier outrage. Aiguil- lonné par ces excitations, le
malade
répond, injurie, se querelle, court, s'élance,
ode d'évolution à cause du souvenir un peu confus qu'en gardent les
malades
, on peut du moins indiquer avec certitude leur
instants quand l'individu se réveille, puis de simples rêves et le
malade
finit par apprécier avec une certaine exactitud
les hallucinations ne tardent pas à disparaître même la nuit et le
malade
peut alors être installé dans la section des tr
s hommes du mois d'octobre 189 jusqu'au 30 novembre 1898, sur 1.062
malades
soumis à l'alitement, 392 étaient atteints de d
n; ces mouvements désordonnés sont d'habitude de courte durée et le
malade
finit par se glisser dans les draps et se repos
et à n'intervenir que dans les cas, d'ailleurs peu fréquents, où le
malade
sort du lit et est porté à frapper ses voisins et
e plus en plus rares, d'ailleurs, de vio- lences ou d'agression des
malades
; transformation heureuse de l'asile par la sub
rapport avec les divers renseignements des veilleurs sur l'état du
malade
la nuit, le sommeil, la température, signale s'
es (tuberculose par exemple), c'est l'inverse que l'on observe, les
malades
pesés tous les huit jours augmentent généraleme
, les salles sont largement aérées et chaque jour, presque tous les
malades
passent suivant leur état, de i à 4 heures en p
des pratiques d'onanisme semblent vouloir devenir habituelles, les
malades
sont levés, mais passent leur journée soit dans
otamment, les conceptions délirantes mégaloma- niaques ont chez ces
malades
un cachet spécial de niaiserie, d'absurdité : o
tte opinion : l'idée délirante y est net- tement systématisée et le
malade
raisonne parfaitement son délire. Trois particu
plus saillant, c'est la systématisation de l'idée délirante chez le
malade
: l'idée d'un héritage qu'il vient de faire est
involontaires, qui se renou- vellent plusieurs fois par minute, la
malade
immobilise son mem- bre supérieur droit en se c
s, parallèles. Le 6, les mouvements cho- réiformes sont tels que la
malade
tombe de son lit. Trismus, mâchonnement, raideu
constate les signes d'une caverne au sommet du poumon gauche; cette
malade
devient gâteuse, elle ne peut conserver ni ses
, la paralysie flasque des deux jambes est complète. Nous voyons le
malade
deux jours après le début de cette affection. E
ns les cas de Galleta. On voit sur les coupes de la moelle de notre
malade
, quelques rares bacilles minces auxquels l'abse
ccouchements difficiles. Il est donc probable que, chez notre petit
malade
, cette asphyxie des nouveau-nés s'est accompagnée
, face comprise, une déviation conjuguée de la tête et des yeux. Le
malade
regarde sa lésion. Pupilles très resserrées, te
poursuit pas l'opération par crainte d'une nouvelle hémorragie. Le
malade
meurt dans la soirée et, à l'autopsie, on trouv
ent contracturée. Cet état comateux dura vingt-quatre heures ; le
malade
reprend connaissance et se souvient qu'alors son
e n'est possible qu'avec l'appui de deux aides qui sou- tiennent le
malade
de chaque côté. Le membre inférieur droit n'est
r- tige, sans perte de connaissance. Le 1)" Uoulet qui voit cette
malade
deux heures plus tard, constate une hémiplégie ga
la même progression ascen- dante du côté des membres supérieurs. Ce
malade
succomba avec des phénomènes de paralysie bulba
ieurs, paraplégie complète, marche impos- sible, pieds tombants; la
malade
ne peut se tenir debout, troubles ' Voir sur le
ille. Le délire et les phé- nomènes infectieux s'accroissent, et la
malade
succombe dans un état comateux, trois mois et v
s Barie a vu, dans un cas analogue, des streptocoques. Chez notre
malade
, ces manifestations spinales, sur lesquelles la t
ches-du-Rhône. La population de son asile, le 9 avril, était de 786
malades
dont ]407 et 319 femmes. Ces malades proviennen
sile, le 9 avril, était de 786 malades dont ]407 et 319 femmes. Ces
malades
proviennent des Bouches-du-Rhône, de la Corrèze e
ombrement de l'asile. C'est ainsi que l'un des dortoirs renferme 35
malades
, alors que le nombre des lits réglementaires es
à donner maintes fois des preuves de son inaltérable dévouement aux
malades
qu'il soi- gna avec une sollicitude qui ne se d
sion artérielle ; c'est un des meilleurs agents qui conviennent aux
malades
en hypotension. Chez les mélancoliques, les dép
t, 497. Paralysie générale. Du sens tactile étudié chez les mêmes
malades
aux trois périodes de la ,par iniai-atidoii d
ne de la clinique. Je ferai passer devant vous un certain nombre de
malades
, en les réunissant quand jele pourrai par group
t pas en mesure de constater au moyen de ses propres sens et que le
malade
seul peut percevoir ; la douleur, la sen- satio
es phénomènes subjectifs. C'est sur des troubles de ce genre que le
malade
commence d'habitude par attirer l'attention du
re, c'est de dissocier à son gré, comme le fait involontairement le
malade
atteint de paralysie radiale, dans un mouvement
bras et celle du long supinateur ; faites exécuter ce mouvement au
malade
en question et vous constaterez que le long sup
oquent de la diplopie qui est un phénomène subjectif, et mettent le
malade
dans l'impossibilité de porter le globe oculaire
'antagoniste dépourvu de contre-poids, et qui s'accentue lorsque le
malade
cherche à regarder un objet situé du côté du mu
ononcé quand il existe ; de plus, il ne s'accentue guère lorsque le
malade
s'efforce de porter son regard vers le côté de
s'associe à une parésie du droit interne de l'autre oeil. Voici une
malade
dont l'analyse vous permettra de voir une fois de
e gauche et que cette disposition s'accentue notablement lorsque la
malade
fait fonc- tionner les muscles de la face, qu'e
eut être obtenu volontairement. Mais, en examinant attentivement la
malade
pen- dant qu'elle cherche à fermer les yeux, vo
pas que la constatation d'un ou de plusieurs de ces signes chez un
malade
ne permet pas d'exclure l'idée qu'il simule ou
s découvrirez ainsi bien des fois, pour le plus grand profit de vos
malades
, des troubles qui autrement auraient passé inap
ique. Le médecin a besoin de l'intervention, de la collaboration du
malade
pour arriver à la connaissance de ces phénomène
ais la céphalée peut en être la première manifestation, conduire le
malade
à consulter et mettre sur la voie du diagnostic
eil vestibulaire, et c'est à cause de ce phénomène subjectif que le
malade
demande le secours d'un neurologiste. Une dimin
st fréquemment interrompu par des sursauts semblables. Le troisième
malade
se plaint aussi de douleurs vives, lanci- nante
ssi de douleurs vives, lanci- nantes, un peu comparables à celle du
malade
précédent ; mais vous constatez ceci de particu
ses musculaires. Il y a bien des chances pour que le dernier de ces
malades
soit atteint d'une névrite périphérique, le deu
: ils ne sont pas empreints du sceau de la réalité. Un quatrième
malade
consulte aussi pour des douleurs occupant les d
nent alors de boiterie, s'accentuent et deviennent très vives si le
malade
continue à marcher ; s'il s'arrête, elles s'attén
claudication intermittente liée à une lésion artérielle. Tel autre
malade
se plaint de douleurs au tronc en des points fixe
encéphalique peut n'avoir rien de caractéristique par elle-même le
malade
dit qu'il souffre, mais sans être en état de dé
s souffrances; il en résulte que dans bien des cas les plaintes des
malades
de ce genre ne sont pas appréciées à leur valeu
lle vint me trouver quelques jours après l'entrée à l'hôpital de la
malade
en question et me tint ce langage : a Vous êtes d
sorbée, on voit qu'elle souffre. Croyez-moi, c'est du sérieux. » La
malade
succomba quelque temps après cette conver- sati
estibulaire. On peut penser qu'il s'agit bien de vertige lorsque le
malade
dit qu'il a la sensa- tion de tourner sur lui-m
« Avant d'explorer la sensibilité, je me contente de recommander au
malade
de me prévenir dès qu'il aura perçu une sensati
upérieurs et des membres inférieurs, et enfin je fais palper par le
malade
des objets ayant des formes diverses. Si je n'en
n neurologique et il va sans dire que j'ai exclusivement en vue des
malades
ayant des manifestations incontestables d'hystéri
e exploration toutes les fois que j'ai eu l'occasion d'examiner des
malades
présentant des manifestations hystériques et le r
ues, à certaines paroles imprudemment prononcées par lui devant les
malades
qu'il faut attribuer la genèse des stigmates hy
tériques ou pithiatiques. Il n'était pas rare autrefois de voir des
malades
sujettes à de grandes attaques de longue durée,
tion des médecins et des élèves qui faisaient cercle autour de ces
malades
durant la crise, en échangeant leurs idées souv
en détail, a présenté une inten- sité et une ténacité telles que la
malade
a été obligée de garder le lit pendant onze ann
sciatique. Malgré les divers modes de traitement mis en oeuvre, la
malade
arrivée à l'âge de 22 ans se trouve dans une si
nt extrêmement vives, la raideur s'étend aux muscles du tronc et la
malade
ne peut même pas se mettre sur son séant. Plusi
lgie hystériques. M. Charcot veut bien, sur ma demande, recevoir la
malade
dans son service à la Salpêtrière. Après plus
service à la Salpêtrière. Après plusieurs mois de traitement, la
malade
guérie sort de l'Hospice. Voici des renseigneme
appelés à la soigner pendant la période de i ans où elle avait été
malade
, impotente. En réalité ce sont eux je n'en dout
de ces troubles, véritables obsessions, mais ses entretiens avec le
malade
qui guette ses paroles, capables de lui être ut
e spasmodique de plusieurs mois de durée; je l'ai constaté chez des
malades
qui étaient incapables de mouvoir volontairement
la plante du pied, mais, comme en pareil cas, il n'y a pas chez le
malade
même de point de comparaison, la réalité d'un t
abolis ; c'est à la face que la paralysie est le moins accentuée ; la
malade
marche en fauchant, les membres sont contractur
es caractères sont semblables à ceux que nous avons relevés chez la
malade
précédente, sauf que les mouvements voli- tionn
a suite de l'excitation de la plante du pied gauche. La troisième
malade
a été frappée il y a un an d'une hémiplégie droit
t plus prononcée à droite, où la paralysie est plus mar- quée. La
malade
suivante est atteinte d'une paraplégie spasmodiqu
Le phénomène des orteils est ici encore plus accentué que chez les
malades
précédentes ; l'extension est très forte aux ci
ils, à un moment donné, s'étendent au lieu de se fléchir. Cet autre
malade
présente une paraplégie spasmodique d'origine syp
e une extension très légère du gros orteil. Enfin, cette dernière
malade
est une femme de vingt-six ans, atteinte de tab
, ou même abolis du côté paralysé. C'est ainsi que chez la deuxième
malade
que je PHÉNOMÈNE DES ORTEILS ET SA VALEUR SÉMlO
du triceps bra- chial était normal à droite, exagéré à gauche ; le
malade
avait eu quelques douleurs lancinantes et sa pu
membres inférieurs et les réflexes tendineux étaient exagérés ; la
malade
que je vous ai présentée en dernier lieu fait e
nts convulsifs occupaient le côté gauche du corps. Ayant examiné le
malade
immédiatement après une crise, j'ai vu que l'ex
qui avait ingéré de la strych- nine à dose toxique ; chez ces deux
malades
, les membres inférieurs étaient atteints de con
tur- bation. Par contre, il peut faire complètement défaut chez des
malades
dont le système pyramidal est profondément alté
me sujet et c'est ce que vous avez pu constater chez la plupart des
malades
que je vous ai présen- tés. Néanmoins, ils peuv
t rare, et quand il existe il est peu prononcé, tandis que chez les
malades
atteints d'une perturbation du PARAPLÉGIE SPASM
il s'a- gissait d'hystérie ou de simulation ; ayant observé chez ce
malade
une abduction très nette des orteils, j'ai émis
parfois très difficile à réaliser ; sans compter les enfants et les
malades
atteints de troubles mentaux, qui s'insurgent c
n angle obtus ; les pieds reposent sur le sol par le talon. 3" Le
malade
est couché sur le dos ; le talon porte sur le pla
unilatéraux. Il va sans dire qu'en pareil cas les réflexes du côté
malade
doivent être considérés comme affaiblis ou exag
reconnaitre. Les réflexes tendineux examinés exclusivement du côté
malade
offrent déjà, d'ordinaire, les caractères intri
actères précédents qui peuvent être frustes, la comparaison du côté
malade
avec le côté sain décèle la surréflectivité. Dans
arquée de la cuisse paralysée, tandis que la môme manoeuvre du côté
malade
n'est suivie d'aucune réaction du côté sain ou
affirmative à la question posée. J'ai relaté (') l'observation d'un
malade
atteint d'une tumeur intra-crânienne comprimant
ré, présente de l'intérêt. Voici comment on procède : on demande au
malade
d'entr'ouvrir la bouche sans raidir la mâchoire
ogique, 1 ! l11, 2" semestre, p. t4t) ont publié l'observation d'un
malade
atteint d'une lésion traumatique de la région cer
déterminé une solution de continuité complète de la moelle ; chez ce
malade
les réflexes de défense étaient exagérés, tandi
nt des causes de surréflectivité tendineuse. Voici, par exemple, un
malade
atteint de paraplégie liée à une affection spin
ections du système pyramidal, j'ai fait remarquer que chez quelques
malades
, tandis que l'excitation de la plante du pied dét
xprimé en ces termes : « Je m'étais souvent demandé, en présence de
malades
atteints de para- plégie avec contracture inten
ans bien des cas, elle a été couronnée de succès. Grâce à elle, des
malades
, dont l'impotence était principalement subordonné
t indépendante de la surréflectivité tendineuse. En effet, chez les
malades
qui la présentent, les réflexes tendineux ne sont
percussion du tendon rotulien, un mouvement plus énergique du côté
malade
que du côté sain et simuler ainsi, si l'on n'y pr
ie hystérique veuillent bien présenter à leurs collègues de pareils
malades
, car ce n'est, en quelque sorte, que « pièces en
précier ici la valeur exacte des observa- tions recueillies sur des
malades
comme ceux de M. Levi, que nous n'avons pas vus,
e la Société de Neurologie de Paris, séance du 5 février igog. Le
malade
que je présente est un homme de 60 ans, dont la s
on réveil, le membre supérieur gauche était totalement paralysé. Le
malade
se leva et remarqua que le membre inférieur gauch
elle s'atténua un peu ultérieurement. Le 15 janvier, j'examine le
malade
et, après avoir fait mettre à nu la partie supé-
les uns sur les autres ; cependant on ne peut pas soulever le bras
malade
aussi facilement qu'à l'état normal, ce mouvement
attitude, on constate qu'il se porte immédiatement en pronation. Le
malade
, avec des efforts, parvient à fléchir sponta- n
suffit d'avoir établi d'abord que la monoplégie dont est atteint ce
malade
est d'origine organique. Voici maintenant les a
érieur ; la cuisse et le bras se portent simultanément en avant et le
malade
, vu du côté gauche, semble aller l'amble ; en r
d'une propulsion exercée par la cuisse. .b) Lorsqu'étant debout, le
malade
tourne sur lui-même avec une certaine brusque-
e encore alors que le membre sain est déjà revenu au repos. c) Le
malade
étant assis ou debout, si après lui avoir recomma
s nombreuses et ne revient que plus tardive- ment au repos. d) Le
malade
étant assis ou debout, si, après avoir attiré ses
, du côté sain, l'attitude que je lui ai donnée, tandis que du côté
malade
la main glisse sur la mienne et se porte en arriè
peut conduire le médecin à des prescriptions très préjudiciables au
malade
. Il n'est pas non plus nécessaire de disserter
ique faite à l'hôpital de la Pitié. 92 SÉMIOLOGIE miplégie, si le
malade
n'a pas de stigmates de l'hystérie, s'il est syph
l ne faudrait pas en conclure que toute hémiplégie attribuée par le
malade
à un choc moral soit hystérique. Ne sait-on pas
à un choc moral soit hystérique. Ne sait-on pas d'abord combien les
malades
sont enclins l'aire dépendre de ce facteur les
s de la face du côté sain est particu- lièrement apparente quand le
malade
parle; on constate alors aisément que les muscl
et les troubles de motilité s'atténuant plus ou moins, suivant les
malades
, mais toujours d'une manière progressive et n'é
taires que les muscles de la face sont appelés à exécuter. Chez tel
malade
par exemple les deux côtés de la face fonctionn
ralysé ; ce phénomène est particulièrement apparent tantôt quand le
malade
ouvre la bouche toute grande, tantôt quand il flé
mouvement d'extension qu'on cherche à lui imprimer, tantôt quand le
malade
siffle, souffle ou exécute des mouvements de dégl
pasme du côté normal, mais plutôt d'une parésie du peaucier du côté
malade
, qui apparaît dans les mouvements synergiques q
un véritable spasme ; on constatait du reste en même temps chez ces
malades
, du côté de l'hémiplégie, un abaissement de la co
e, dans le décubitus dorsal, les bras croi- sés sur la poitrine, le
malade
fait un effort pour se mettre sur son séant, du
eut être plus ou moins accentué que dans l'acte précédent, quand le
malade
, après s'être mis sur son séant, les bras toujo
re pour reprendre la position primitive ('). C'est surtout quand le
malade
se renverse avec brusquerie que le mouvement est
ste la réalité de cette parésie est incontes- table, car lorsque le
malade
, se trouvant couché sur le dos, cherche à maint
urquoi le mouvement de flexion de la cuisse se reproduit lorsque le
malade
, après s'être mis sur son séant, cherche à repr
miplégie, l'impo- tence du côté paralysé étant complète, ou bien le
malade
est tellement prostré qu'il est incapable de fa
de vous faire la .description fait défaut. Quand on fait coucher le
malade
sur le dos et qu'on 1 invite à se mettre sur so
ulaire postérieure concomitante. On constate aussi chez beaucoup de
malades
de la trépidation épileptoïde du pied et parfois
ause de quelque autre affection concomitante. Voici par exemple une
malade
atteinte d'une lésion de l'articulation tibio-tar
e dans l'hémiplégie ancienne. J'ai constaté aussi ce signe chez des
malades
atteints à la fois d'hémiplégie ancienne et de
éambulation spécial qui a été décrit magistra- lement par Todd : le
malade
porte le tronc sur le côté opposé à la para- ly
acilement sa propre main entre les doigts et la paume de la main du
malade
. Si alors on cherche à porter celle-ci dans l'e
n d'ensemble que l'on a très nettement à l'examen de la plupart des
malades
atteints d'hémiplégie organique spasmodique, à
fois de suite et en même temps cherchez, en posant des questions au
malade
, à détourner son attention de ce que vous faite
n de ce que vous faites. Vous constaterez alors que chez le premier
malade
le bras para- lysé retombera immédiatement comm
ra un effort statique qui sera toujours le même quand il s'agira du
malade
atteint d'hémiplégie organique et qui, au contr
interprétations me paraissent soutenables. On peut supposer que le
malade
a perdu la faculté d'évoquer les images motrices
dans l'hémiplégie cérébrale, et qui consiste dans ce fait F que les
malades
ignorent ou paraissent ignorer l'existence de la
ais abstraction des cas où, l'intelligence étant très amoindrie, le
malade
ne peut avoir qu'une notion vague de ce qui le
chologie normale et patholo- gigue, numéro de mars-avril 19 12.) La
malade
qui fait l'objet de ce travail était atteinte d
rientation dans le temps et l'espace est complète. » De plus, cette
malade
a « des hallucinations visuelles manifestes ; ell
t ni confusion mentale, ni fabulation, ni hallucinations. Une des
malades
en question, examinée avec le Dr Langlois, agrégé
ntrastait avec la conservation apparente de l'intelligence de cette
malade
, c'est qu'elle semblait ignorer l'existence de l'
ensibilité des membres paralysés était troublée mais non abolie; la
malade
percevait un peu les déplacements passifs et se p
ue des désordres mentaux graves apparurent ultérieurement et que la
malade
finit par succomber, après être restée quelque te
, après être restée quelque temps dans un état démentiel. Une autre
malade
, que j'ai observé avec le Dr Larcher, atteinte ég
n de m'électriser ? Je ne suis pourtant pas paralysée. » Chez cette
malade
, l'anesthésie était profonde ; elle ne paraissait
erpréter ces faits ? On pourrait supposer que cette ignorance de la
malade
, cette anoso- gnosie est feinte; on sait que bi
de la malade, cette anoso- gnosie est feinte; on sait que bien des
malades
, par coquetterie, par amour-propre, cherchent à
S'il s'agit d'une tentative de dissimulation, la persistance que les
malades
y ont apportée est remarquable, car elles aurai
Je ne saurais l'affirmer, et il m'a été impossible d'interroger les
malades
d'une façon suffisante pour être fixé sur ce po
nt demandé instamment d'éviter toute question pouvant détromper les
malades
et les troubler dans leur quié- tude. Si elle e
médiaires. En outre, je tiens à faire ressortir que si, pour chaque
malade
, il existe au cours d'un examen une certaine prop
trer en contraction en même temps que les muscles des membres ; les
malades
ont parfois alors des débâcles gazeuses ou des mi
eau. C'est tou- jours à lui que j'ai recours d'abord. Chez certains
malades
, il est facile de provoquer le phénomène en exc
voquer le déclenchement du réflexe de défense en portant la main du
malade
en hyperextension ou en supination forcée, comm
de ces divers procédés d'après leur degré d'eflicacité, car un même
malade
peut se montrer plus sensible à l'un ou l'autre
rtant sur le tégument ou venant des régions profondes ; chez certains
malades
, la réplétion de RÉFLEXES DE DÉFENSE 119 La d
est caractérisé par la flexion réflexe du pied que provoque, chez les
malades
atteints de lésion de la voie pyramidale, l'exc
poser divers arguments. Il n'est pas rare, en effet, d'observer des
malades
chez lesquels l'excitation du tégument du dos d
motilité volontaire est profondé- ment troublée et chez beaucoup de
malades
elle est complètement ou presque complè- tement
de la voie pyra- midale. » J'ai eu l'occasion d'observer chez une
malade
atteinte de paraplégie spasmodique en flexion u
sur lesquelles je crois devoir insister. C'est ainsi que chez les
malades
ayant conservé en partie leur motilité volition
et être considéré à tort pour un réflexe de défense. Chez d'autres
malades
, un mouvement spasmodique « spontané » risque d
2, à la Société royale de médecine de Londres, avec présentation de
malades
et projection de films cinématographiques. MESS
on de l'observer en clinique. On le constate ordinairement chez des
malades
présentant des troubles notables de la motilité
du pied. La zone réflexogène est plus ou moins étendue suivant les
malades
. Souvent, elle occupe seulement le pied et la j
la cuisse ; j'ai particu- lièrement observé cette modalité chez des
malades
plus ou moins contrac- turés, dont les jambes,
es intermédiaires. En outre, il est à remarquer que si, pour chaque
malade
, il existe, au cours d'un examen, une certaine
scription qui précède se rapporte à des observations faites sur des
malades
atteints d'affections organiques intéressant la v
al, la contraction est rapide, de courte durée, tandis que chez les
malades
dont il est question, l'attitude en flexion obt
état du réflexe cutané plantaire. Pendant les six mois que passa ce
malade
dans mon service, le réflexe cutané de la plante
l'un des films que je ferai passer devant vos yeux. Il s'agit d'un
malade
atteint de paraplégie incomplète liée vraisembl
lexion des orteils. Or, dans certains cas patho- logiques, chez les
malades
atteints d'hémiplégie cérébrale organique, la m
s ou même abolis du côté paralysé. » On observe très couramment des
malades
atteints de paraplégie cru- rale plus ou moins
é- risés. Je suis convaincu, certain même, qu'autrefois beaucoup de
malades
(1) Semaine médicale, 27 juillet rt3g3. RÉFLE
ce fait est relaté (') : « Ce qui est capital c'est que, chez cette
malade
, où l'existence d'une affection organique de la m
r lesquelles je crois devoir insister. « C'est ainsi que chez des
malades
ayant conservé en partie leur motilité volition
et être considéré à tort pour un réflexe de défense. Chez d'autres
malades
, un mouvement spasmodique « spontané » risque d
ien. Opération. Guérison. . En décembre 191 ! , on note ceci : « La
malade
présente une paraplégie spasmodique en extension
blement pareille à celle des spasmes involontaires spontanés. » La
malade
est opérée en janvier 1912. L'intervention est su
holo- giques survivent à tous les autres troubles. " Entre autres
malades
de ce genre, j'en puis citer un qui, guéri d'une
n ictus apoplectique. Souvent, dès les premiers jours, alors que le
malade
est encore dans le coma, que la paralysie est c
ension reflex » de Philipson. « Pour l'observer, il faut choisir un
malade
très spasmodique, non pas, comme nous l'avons d
sir un malade très spasmodique, non pas, comme nous l'avons dit, un
malade
atteint de paraplégie spasmodique syphilitique,
, progressive et prolongée ; aussi est-il préférable de choisir des
malades
présentant des troubles de la sensibilité, de m
contradiction avec certains faits. Vous verrez sur un des films une
malade
atteinte de paraplégie incomplète ; elle peut m
ntrer en contraction en même temps que les muscles des membres; les
malades
ont parfois alors des débâcles gazeuses ou des mi
it donc pas entièrement libérée des centres supérieurs; or, chez ce
malade
, bien souvent, des excitations diverses détermi
Signe des orteils et flexion réflexe du pied très caractérisés. La
malade
reçoit une heure avant l'opération, en injection
t 20 minutes, jusqu'au moment de l'ouverture du canal rachidien, la
malade
étant plongée dans un sommeil profond, les réflex
t indépendante de la surréflectivité tendineuse. En effet, chez les
malades
qui la présentent, les réflexes tendineux ne sont
son et Cie, éditeurs, 1922 p. 38g-3gg. 15o SÉMIOLOGIE « Voici une
malade
qui présente précisément cette contracture en f
s la victoire de la flexion implique une aggra- vation de l'état du
malade
. « Y a-t-il seulement libération de la moelle ?
extension. - - RÉFLEXES DE DÉFENSE 153 n'existait pas chez notre
malade
de lésions mésocéphaliques, mais sim- plement u
côté sain, différente suivant qu'on excite le côté sain ou le côté
malade
. Dans le premier cas, la main se porte sur le poi
in était-elle appliquée sur la tête à la suite du pincement du côté
malade
, on obtenait son dépla- cement vers le membre i
en pinçant la jambe saine ; et si alors on pinçait la jambe du côté
malade
, le bras s'élevait de nouveau et la main se por
s être associées. Nous pensons que les réactions observées chez les
malades
qui font l'objet de notre travail sur la réflec
ainsi une surprise, un état d'anxiété que traduit la physionomie du
malade
, bien que sa conscience puisse être considérabl
ibilité d'exécuter des mouvements élémentaires isolés. Lorsque le
malade
cherche à mouvoir un segment de membre, les aut
vec plus de netteté si on oppose une résistance au mouvement que le
malade
veut exécuter. Inversement, la flexion du pied en
er en ana- lysant quelques-uns des mouvements conjugués. Voici un
malade
atteint de paraplégie spasmodique en extension.
ers segments de membre et sans aucune intervention volitionnelle du
malade
. Il est à remarquer que les mouvements conjugué
Enfin, il faut tenir compte de la parésie musculaire qui conduit le
malade
, cherchant à effectuer un mouvement isolé, à pl
in nombre d'excitations elles deviennent inexactes. Bien souvent le
malade
déclare qu'une excitation porte sur la ligne mé
ons sur lesquelles ce travail est fondé ; elles se rapportent à des
malades
présentant le syndrome de Brown- Séquard, état
territoire atteint, cette hypoesthésie n'est que quantitative : le
malade
reconnaît bien toutes les excitations thermique
cri) semblant dénoter comme une surprise douloureuse ; d'ailleurs, le
malade
accuse une sensation particulièrement désagréab
pour que la réaction se produise. Observation II. Il s'agit d'un
malade
dont nous avons déjà rapporté l'histoire dans u
Après une période de malaises vagues ayant duré plusieurs mois, le
malade
est pris en février 1920, au cours d'une marche,
des crampes analogues se renouvellent deux ou trois fois. Puis, le
malade
s'aperçoit de troubles sensitifs à la jambe gau
nt à l'épaule et au bras droit ; ces douleurs existent encore. Le
malade
nie la syphilis ; d'ailleurs la réaction de Wasse
céphalo-rachidien. A son entrée à l'hôpital, en janvier 1921, le
malade
présente un ensemble de signes dénotant l'exist
par les grimaces, le bruit respiratoire, cette sorte de cri que le
malade
fait entendre. Mais il n'est pas démontré, tant
hèse de réaction volontaire : a) Il est à remarquer d'abord que nos
malades
déclarent que ces mou- vements se produisent in
A cet argument, il est vrai, on peut objecter, si l'on considère le
malade
de l'observation III, que l'absence de mouvemen
ient de le montrer, exagère notable- ment ces réflexes. Voici une
malade
atteinte d'une paraplégie crurale liée à une comp
à 25 minutes. Quelques minutes après que la bande a été enlevée, la
malade
exécute spontanément divers mou- 174 SÉMIOLOGIE
ense ? Ce qui prouve qu'il n'en est pas ainsi, c'est d'abord que le
malade
distingue lui-même ces deux ordres de mou- veme
effet, la réapparition des mouvements volontaires, chez les divers
malades
sur lesquels nous l'avons observée, s'est présent
nière systématique, comme j'ai l'habitude de le faire chez tous mes
malades
, les divers signes objectifs qui peuvent se man
contracte très nettement. 176 SÉMIOLOGIE après la première, la
malade
étant restée pendant cet intervalle dans la piè
n effet déclarer d'abord que la contractilité pupillaire chez cette
malade
est soumise à des fluctua- tions quotidiennes d
ù le sujet pénètre dans cette pièce, devient plus fort après que la
malade
y a séjourné quelque temps : je ferai remarquer
u réflexe, à fer- mer hermétiquement avec un bandeau les yeux de la
malade
et à les lais- ser ainsi pendant vingt à trente
e façon relative, mais même d'une manière absolue. » Voilà donc une
malade
dont le réflexe à la lumière est très affaibli ou
une quantité bien plus grande de lumière, tout en faisant fixer à la
malade
SÉMIOLOGIE OCULAIRE 177 un objet éloigné afin
ur compléter la description de ce trouble que les pupilles de cette
malade
réagissent à la convergence et à l'accommodation.
que de la méningite chronique syphilitique ? Assurément non, car la
malade
ne se plaint d'aucun des signes subjectifs qui ap
erturbation à l'épilepsie ou à la médication bromurée à laquelle la
malade
est soumise depuis quelque temps déjà ? Cette opi
e transitoire, et qui, depuis deux mois, est devenue permanente. La
malade
est obligée de garder le repos complet, et elle
sont abolis des deux côtés. Aucun autre signe objectif à noter; la
malade
n'a jamais eu de douleurs dans les membres, ell
neuf ans. Rien de particulier à noter dans les antécédents de cette
malade
, si ce n'est qu'elle a eu deux enfants morts, l
s de troubles vésicaux, pas trace d'incoordination motrice. Chez la
malade
qui fait le sujet de l'observation I on constate
ndidat au tabes ou à la paralysie géné- rale. J'estime que, chez la
malade
qui nous occupe, c'est bien à une lésion du sys
ut lieu de supposer que la syphilis est le lien qui unit chez cette
malade
la lésion aortique aux troubles pupillaires. Da
faits conformes à notre idée (6); il rapporte l'histoire de quatre
malades
du service de Raymond à la Salpétrière, atteint
l'ap- pui de laquelle nous présentons aujourd'hui à la Société des
malades
actuellement hospitalisés dans le service de l'
nfluence de l'accommodation, comme à l'état normal. Du reste, cette
malade
, comme la précédente, n'a aucun autre signe obj
e organique du système nerveux. Mais, contrairement aux deux autres
malades
, il a quelques troubles subjectifs : il est suj
la vision, qu'il n'est guère susceptible de frapper l'attention du
malade
, il doit être recherché systématiquement chez tou
érébelleuse.. ... Les troubles de motilité, dont est atteint H. M. (
malade
de l'observa- tion I), sont indubitablement une
té qui, à ma connais- sance, n'ont pas été décrits. L'attitude du
malade
, quand il cherche à marcher, a un aspect tout à
stic, confirmé par la nécropsie, d'affection cérébel- leuse chez la
malade
qui fait le sujet de l'observation II... ' 186
e noté pendant l'examen pratiqué dans la station debout. Lorsque le
malade
étant debout cherche à porter la tête en arrièr
st capable, la main en pronation, puis en supination, Observez le
malade
H. M., atteint, comme vous le savez, d'asynergie
ait répéter le même acte un grand nombre de fois en recommandant au
malade
de ne pas interrompre les mouvements. , Voici
près normaux ; à gauche, ils sont analogues à ceux qu'exécutent les
malades
que vous venez de voir ; ce cas est particulièr
r gauche s'impose à l'observation. On observe donc chez tous les-
malades
que je viens de faire passer sous vos yeux un t
ppareil cérébelleux. MOUVEMENTS DEMESURES : HYPERMÉTRIE. Chez les
malades
atteints d'affections cérébelleuses on peut const
t généralement avec le plus de netteté. On ordonne, par exemple, au
malade
de porter l'extrémité de l'index (droit ou gauc
t de là va en dehors et en arrière, vers la joue et l'oreille. Le
malade
étant assis, on lui dit de mettre sa main en pron
e feuille de papier on abaisse une ligne verticale, et l'on prie le
malade
de tracer à son tour, de gauche à droite, des lig
té nouvelle, la diadococinésie, que nous étudierons plus loin. Le
malade
étant debout, aidé au besoin ou surveillé, si on
: . SÉMIOLOGIE CÉRÉBELLEUSE 19t. Si, étant couché sur le dos, le
malade
cherche à placer le talon d'un côté sur le geno
emps que le talon revient se poser sur le genou. Si maintenant le
malade
, restant étendu sur le dos, cherche à rappro- c
qu'ils atteignent avec quel- que précision la limite fixée. Si le
malade
répète ces mêmes épreuves, tantôt en gardant les
bouche et y arriver sans dépasser le but ; or, dans l'es- pèce, le
malade
, il est vrai, finit par atteindre l'endroit visé,
oire en mai 1909. Notre attention était attirée sur ce fait que les
malades
cérébelleux que nous examinions présentaient de
ats. Les désordres dans les membres inférieurs sont plus graves; le
malade
marche avec les jambes écartées, en oscillant c
de l'index au bout du nez. Il se peut qu'occasionnellement ces deux
malades
accomplissent un mouvement fort comparable, que
une lenteur suffisante pour être capable de s'y arrêter. Enfin, si le
malade
ferme les yeux, il n'apparaît guère de changeme
rs moyens dont on dispose, paraissait complètement intacte chez les
malades
de ce genre que nous avons eu l'occasion d'examin
favorable- ment à l'étude des phénomènes dans leur forme type. Le
malade
, dont la force musculaire est normale et la sensi
ce du mouvement démesuré de flexion de la cuisse. Aussi, lorsque le
malade
, ayant reposé brusquement et avec bruit sur le
orps reste en place et la progression est impossible. Pour que le
malade
puisse avancer, il faut donc que les aides impri-
phénomènes se manifestant au cours des épreuves suivantes : a) Le
malade
se tenant debout et immobile, on l'invite à porte
ve en arrière, et les genoux sont portés en avant. Au contraire, le
malade
en question garde les jambes verti- cales et à
ce qui se produisait tout à l'heure dans la marche. b) Lorsque le
malade
, après s'être couché à plat sur le dos et avoir
mettre de maintenir volontairement son talon fixé au sol. , c) Le
malade
étant assis, on l'invite à porter le bout du pied
au but ou le dépasse, lancée avec une certaine brusquerie. Quand le
malade
cherche ensuite à replacer le membre dans la po
eut être constatée aussi dans un exercice que l'on fait exécuter au
malade
couché à plat sur le dos, et qui consiste à por
l'avons mentionné ci-dessus, lors de ces deux dernières épreuves le
malade
accomplit, surtout s'il manoeuvre vite, des mouve
osés et démesurés. Il ne faut pas s'attendre, en effet, à ce que le
malade
au cours des diverses épreuves puisse à tour de
n un trouble à part. Mais, certes, elle n'atteint pas chez tous les
malades
un pareil degré de développement; elle peut être
ée ou fruste. : En décrivant en 1899 l'asynergie cérébelleuse chez le
malade
qui SÉMIOLOGIE CÉRÉBELLEUSE 197 nous a servi
'observation : · La déambulation sans aide est impossible. Quand la
malade
est soutenue des deux côtés et qu'elle cherche à
t. » Conformément au diagnostic qui avait été porté on constata, la
malade
étant morte brusquement, qu'une tumeur de la gr
e asynergie ; il faut l'attribuer à l'impossibilité où se trouve le
malade
d'associer, comme à l'état normal, dans l'acte de
semble encore plus fondée quand on considère l'attitude spéciale du
malade
cherchant à courber le tronc en arrière. Cette ép
ns ici en vue ; nous avons bien spécifié, en effet, qu'il s'agit de
malades
dont les muscles ont toute leur vigueur. Nous s
e qui nous occupe est exécuté d'une manière imparfaite parce que le
malade
n'associe pas ou associe mal le mouvement d'ext
il est vrai, d'assez grandes analogies avec celle du tabétique. Le
malade
, en même temps qu'il fléchit la cuisse, étend l
férence s'accroît encore lorsqu'on considère les deux catégories de
malades
à l'état statique. Nous allons le montrer en ét
échies sur les cuisses, les pieds écartés l'un de l'autre. Quand le
malade
, après s'être mis sur le dos, sou- lève les mem
a même position ; elle subsiste longtemps, plusieurs minutes, et le
malade
, contrairement à ce qui a lieu chez les sujets
n. Nous avons vu avec Hallion, en comparant des sujets normaux à un
malade
atteint de catalepsie cérébelleuse type, que chez
véritable catalepsie cette stabilité seule suffit à distin- guer le
malade
d'avec un tabétique. Celui-ci placé dans la même
ement (Littré). En le comprenant ainsi on est autorisé à dire qu'un
malade
atteint de catalepsie cérébelleuse présente une e
une exalta- ao6 SÉMIOLOGIE tion de l'équilibration. Or, comme ce
malade
est à la fois asynergique et cataleptique, on e
ssé. Pierre Marie dit avoir constaté « plus d'une fois que chez des
malades
porteurs d'une lésion en foyer du cervelet et p
s, que l'on obtient en électrisant avec des courants voltaïques les
malades
atteints de vertige auriculaire ; elles mériten
droite occupant les deux branches du nerf. Un médecin électrise le
malade
et observe ce fait, qui frappe d'ailleurs le suje
division 9 ou à la division 8 du chariot Gaiffe, alors que du côté
malade
il suffisait de placer la division i 1 ou II 1/
excitation du nerf ou des muscles était toujours plus forte du côté
malade
que du côté sain. L'examen voltaïque a été prat
milliampères et demi si on excitait les muscles, alors que du côté
malade
le tronc du facial, tous les muscles innervés par
our les muscles entre 9 divisions et 11 divisions et demie. Du côté
malade
le facial est excitable à la division de 12 et le
l sain est seulement excitable avec 4 milliampères et celui du côté
malade
avec 2 et demi. Les muscles sains sont exci- ta
ns sont exci- tables entre 3 et 4 milliampères, les muscles du côté
malade
réagissent avec 1, 1 et demi, 2 milliampères au
d on a dépassé le seuil de l'excitation, à intensité égale, le côté
malade
réagit plus que le côté sain, surtout quand on po
. . Il me parait incontestable que les troubles constatés chez le
malade
qui fait le sujet de l'observation I sont sous
la Société de Neurologie de Paris, séance du inars igi5. Les deux
malades
que je présente sont atteints d'une contusion lég
à la perte du tendon achilléen que l'on observe chez l'un des deux
malades
(chez l'autre, le réflexe achilléen est aboli) ;
, a déjà signalé cette particularité qu'il a observée chez quelques
malades
atteints d'atrophie musculaire progres- sive, d
ésente, est facile à mettre en évidence par la comparaison. du côté
malade
au côté sain, les troubles étant unilatéraux ;
vibrations correspondant aux secousses cessent complètement du côté
malade
, ce qui indique que le tétanos complet est obte
la séance du mars igi5 de la Société de Neurologie, présentant deux
malades
atteints de contusion légère du nerf sciatique, c
résente, est facile à mettre en évidence par la comparaison du côté
malade
au côté sain, les troubles étant uni- latéraux
vibrations correspondant aux secousses cessent complètement du côté
malade
, ce qui indique que le tétanos complet est obtenu
rmie étant géné- ralement la plus prononcée à l'extrémité du membre
malade
, il y avait lieu de penser que la fusion des se
pied qu'à la jambe, et l'observation confirme cette idée. Chez les
malades
de ce genre, comme chez le sujet que je présent
és atteints de troubles d'ordre réflexe après immersion des membres
malades
dans de l'eau chaude ou après diathermie : la c
vons pu, grâce à la voltaïsation, déceler chez un certain nombre de
malades
l'excitabilité faradique latente et nous pouvons
blement affaiblie. On est frappé, après avoir fait déshabiller la
malade
, par la surcharge adipeuse du corps et l'aspect
. 5 et 6), qui contraste avec la taille, d'une hauteur moyenne ; la
malade
, du reste, n'est pas menstruée. L'intelli- genc
ux côtés. Tels sont les caractères objectifs qui furent notés. La
malade
succomba peu de temps après le premier examen.
la Société de Neurologie de Paris, séance du 7 février 1 go 1. Le
malade
que je présente à la Société est une femme âgée d
ire depuis 18 mois, étaient devenus extrêmement violents privant la
malade
de som- meil, sans interruption, sauf pendant l
sif, suivi pendant un an, ne donna aucun résultat appréciable. La
malade
consulta alors le Dr Dubrisay, qui voulut bien me
nation crânienne, pour amener de la décompression, est indiquée. La
malade
accepte avec empressement ma proposition de la fa
cet unique motif que dans la région pariétale c'est à gauche que la
malade
accuse de la douleur. Voici la note qui m'a été
ure gcm,4 de long sur 5cm,8 de haut. Suites opératoires simples. La
malade
se lève au toe jour. Depuis l'opération, la dou
uleur et les vomissements n'ont plus reparu, à la grande joie de la
malade
. Un nouvel examen ophtalmoscopique prati- qué l
rois devoir insister sur l'accalmie qui succédait toujours, chez la
malade
que je présente, à la période menstruelle ; elle
érifier cette idée en pratiquant la ponction rachi- dienne chez des
malades
atteints d'urémie à forme cérébrale. TROIS CAS
e et la stase papillaire, ainsi que le montre l'observa- tion d'une
malade
que je vais présenter à la Société. La trépanatio
es. De temps en temps vomissements sans efforts. En septembre, le
malade
constate que sa vision s'affaiblit surtout à droi
pillaire ; du côté gauche, l'acuité visuelle est 7/10 ; à droite le
malade
reconnaît à peine la main que l'on déplace devant
t à gauche. j'io TUMEURS CÉRÉBRALES ET COMPRESSIONS CÉRÉBRALES Le
malade
entre dans mon service à la Pitié le 6 janvier ig
uvais état général, la crâniectomie me paraît contre-indiquée. Le
malade
succombe peu de jours après son entrée à l'hôpita
e proposant en particulier de le soumettre à un examen oculaire. Le
malade
ne se présente pas à la consultation le jour indi
mais deviennent particulièrement intenses à certains moments. Le
malade
est somnolent, mais son intelligence semble intac
droite, il y a un grand affaiblisse- ment de la vue ; toutefois le
malade
est en mesure de compter les doigts de la main ;
ètres cubes de liquide ; on y constate une lymphocytose nette. Le
malade
est soumis à un traitement mercuriel. Le 12 fév
mine à gauche. Malgré la gravité de l'état dans lequel se trouve le
malade
, j'estime qu'il y a lieu de tenter une opératio
sont pas reproduites, mais l'affaiblissement général a augmenté. Le
malade
meurt le 26 février. A l'autopsie, après avoir
s sont normaux sauf le réflexe achilléen gauche qui est aboli. Ce
malade
est atteint d'un polype naso-pharyngien qui repou
largement à expliquer les troubles de compression dont souffrait le
malade
. - Mais sous la dure-mère incisée on trouva une
longtemps sur la nécessité de trépaner aus- sitôt que possible les
malades
qui présentent un syndrome d'hypertension céréb
re part, contrairement à ce qui avait été supposé pendant la vie du
malade
, la nécropsie a montré que les tumeurs, qui éta
re inférieur est un peu moins paralysé que le membre supérieur ; le
malade
, il est vrai, est incapable de se tenir debout
S M. Weill a pratiqué l'examen du larynx et l'a trouvé normal. Le
malade
semble obnubilé, déprimé, ne répond aux questions
qué par M. Chaillous, décèle une névrite oedémateuse bilatérale. Le
malade
, d'ailleurs, est dans le même état si ce n'est
rès marquée. Pas de sédation de la céphalée après la ponction. Le
malade
qui a contracté la syphilis à l'âge de 20 ans est
grammes de calomel. Huit jours après le début de ce traitement, le
malade
sort de son état de demi-prostration, il se lèv
courte durée, et malgré la continuation du traitement intensif, le
malade
décline de nouveau ; le 17 mai, il est dans l'imp
lexes et celui du fond de l'oeil sont stationnaires ; la torpeur du
malade
augmente ; il présente des signes de congestion p
e passent d'habitude : dans une première période de l'affection, le
malade
qui se plaint de lourdeur, de douleurs de tête, d
e ou à de la paralysie générale. Un jour, on constate que la vue du
malade
a diminué : on pratique un examen ophtalmoscopiqu
èle de la stase papillaire ; on porte alors un diagnostic exact. Le
malade
est soumis à une cure hydrargyrique sous divers
ouvent, même dans les néoplasies nullement syphilitiques, l'état du
malade
paraît quelque peu s'améliorer sous l'influence
tion, mais la vision est extrêmement réduite et les bénéfices que le
malade
pourrait tirer de la chirurgie sont alors singu
illous (') des faits ana- logues et particulièrement probants : des
malades
présentant les symp- tômes essentiels des tumeu
semblable qu'il s'est agi parfois d'une simple coïncidence, car les
malades
en question, ceux, en particulier, chez lesquel
ut-être parce qu'en pareil cas, j'ai l'habitude de ponction- ner le
malade
placé dans la position horizontale afin d'évacuer
s oculaires sont précédés par une période parfois très longue où le
malade
ne pré- sente que des troubles subjectifs, tels
souvent aussi en considérant comme de vulgaires neurasthéniques des
malades
qui sont atteints d'hypertension artérielle ou de
ET COMPRESSIONS CÉRÉBRALES cure iodurée. Si, après avoir soumis un
malade
à ce double traitement, on constate l'apparitio
restée normale et que les troubles subjectifs dont se plaignait le
malade
se soit atténués : il sera alors, à la rigueur,
t qu'on se trouve, ce qui a lieu très communément, en présence d'un
malade
dont l'acuité visuelle a déjà notablement diminué
Paris; séance du jeudi 1 il, e igoo. TE présente à la Société un
malade
atteint d'hémispasme, dont j l'étude me paraît
entit des picotements dans le bras gauche ; quelque temps après, le
malade
s'aperçut d'une diminution de la force du membr
ns l'état serait à peu près stationnaire. Etal actuel. Lorsque le
malade
est debout son attitude se modifie d'un instant à
faire saillie sous la peau. L'avant-bras est fléchi sur le bras. Le
malade
a pris l'habitude de porter la main gauche derriè
s quand le membre supérieur gauche est en avant du thorax et que le
malade
cherche à porter la main gauche en avant. On voit
e douloureux, donnent lieu à une sensation de fatigue qui pousse le
malade
à reprendre le plus tôt possible l'attitude dan
spasmodiques ne disparaissant jamais complète- ment, même quand le
malade
est couché. Ils ne cèdent que pendant le sommeil.
viscères, dans l'état intellectuel. Ajoutons, en terminant, que le
malade
a été soumis à la balnéothérapie, depuis quinze
on considère que les caractères cliniques du spasme du cou chez le
malade
que je vous présente sont semblables à ceux qu'on
ne autre séance. Je me contenterai de dire à ce sujet que l'état du
malade
, entré tout récemment dans mon service et soumi
1. J'ai présenté l'année dernière à la Société de Neurologie (') un
malade
j atteint d'un hémispasme prédominant au cou ai
es du torticolis que M. Brissaud appelle « mental ». Or, chez cette
malade
, M. Destarac a constaté le phénomène des orteil
manège se renouvela plusieurs fois, ce qui impressionna vivement le
malade
. Les jours suivants, ce trouble s'accentua et de
en mal semblent aussi bien souvent indépendantes de toute cause. Le
malade
est encore capable, à certains moments, de réagir
d'une hypertrophie du côté droit. L'intelligence est normale ; le
malade
se comporte à tous égards comme un homme parfai
ans la discussion qui a suivi l'année dernière la présentation du
malade
atteint d'hémispasme, n'a pas contesté l'idée d'u
phénomène mental ». Tel n'est pas mon avis ni en ce qui concerne le
malade
de l'année der- nière, ni en ce qui regarde le
i concerne le malade de l'année der- nière, ni en ce qui regarde le
malade
que vous avez devant les yeux. Je ne crois pas
séance du mai 192.2. (Addendum à la séance du 9 mars 1922.) Le
malade
que nous présentons à la Société est venu consult
droite. Il fut examiné à cette époque par Kirmisson(') aux enfants
malades
, qui remarqua que cette scoliose était sous la dé
liotique provoquée par une exostose sous-scapulaire gauche, chez un
malade
présentant des exostoses multiples. TORTICOLIS
en des massages. Au mois de mars 1921, voici quel est l'aspect du
malade
: La tête est légèrement inclinée à gauche et e
n particulier le sentiment d'être observé, comme le dit lui-même le
malade
, augmentent le spasme. Les mouvements et surtou
t et à droite. La déviation de la tête devient bientôt telle que le
malade
s'efforce de la diminuer, en plaçant les deux m
rnée sous l'influence de la fatigue ; il persiste encore lorsque le
malade
est couché. Mais il disparaît totalement pendant
lement disparu. On peut le mettre en évidence en faisant marcher le
malade
. Il lui reste trois ordres de phénomènes perman
ont à peu de chose près les mêmes dans les différentes attitudes du
malade
, qu'il soit couché, assis ou debout. Ce qui les m
iennent à céder presque complètement, si l'on arrive à distraire le
malade
. Par l'examen des mouvements passifs, on met en
du côté sain ne déterminent au contraire aucune syncinésie du côté
malade
. Dans la marche, le sujet avance et lève l'épau
l'extrémité semblent alors moins prononcés qu'à l'état de repos. Le
malade
boite, mais il est à remarquer que son tibia gauc
té hyperalgésique : quand on pince la peau du cou-de-pied gauche le
malade
parait souffrir, fait une grimace, et détache le
existait des altérations osseuses des vertèbres du cou. Chez notre
malade
, l'examen de radiographies faites à plusieurs rep
nce osseuse. La selle turcique nous a paru normale. En résumé, le
malade
que nous présentons est atteint, d'une part, d'un
sont susceptibles de subir des alternatives en bien et en mal. Le
malade
, comme nous l'avons vu, présente des signes objec
. J'ai présenté à la Société de Neurologie il y a trois ans (') une
malade
atteinte d'un torticolis dit mental, qui, après
e de pratiquer un examen électrique plus appro- fondi, parce que la
malade
, devenue très douillette, se refusa à une ex- p
ai fait subir, il y a trois ans, la même opération que chez l'autre
malade
, avec cette différence qu'elle a été bilatérale.
'inter- vention a été très satisfaisant et très persistant. Chez ce
malade
aussi, le sterno- mastoïdien, des deux côtés, s
sont d'autant plus instructives que la période pendant laquelle les
malades
ont été suivis après l'opération a été plus lon
es plus favorables, le succès de l'opération n'est pas certain. Les
malades
doivent en être prévenus, et il est sage, afin
nre et notamment une obser- vation que j'ai relatée en 1907 ('). La
malade
qui en fait l'objet a été revue par moi t4 ans
de déplacement apparent de la tète et n'incommodaient aucunement la
malade
. Je l'ai présentée à la Société de Neurologie à c
gue au précédent. J'ai relaté aussi en 1910 C) l'observation d'un
malade
atteint de mouve- ments spasmodiques de divers
s de 10 ans, avait perdu un peu de terrain ; néan- moins, l'état du
malade
était sensiblement meilleur 15 ans après l'opéra-
pendant 2 ans, s'aggravant constamment et rendant l'existence de la
malade
extrêmement pénible, je lui proposai l'opération
tion qu'elle accepta et qui fut pratiquée par le 1) Baumgartner. La
malade
sortit de l'hôpital, son état s'étant amélioré, e
qu'il reste complètement atrophié, comme cela a lieu aussi chez la
malade
guérie depuis 17 ans. Il me paraît impossible d
ation et l'intervention, d'autant plus que l'on avait affaire à des
malades
longuement traités médicalement et chez lesquel
euvre pendant une période sufli- samment longue, surtout lorsque le
malade
déclare que les spasmes incessants qui mettent
ôtés ; parfois alors, le phénomène se manifeste d'un côté, quand le
malade
passe de la position horizontale à la position as
sition horizontale à la position assise, et côté opposé, lorsque le
malade
exécute le mouvement inverse. Mais c'est surtou
IET.] Publié dans la Revue Neurologigue du lei' décembre 1921. La
malade
qui fait l'objet de cette présentation a été atte
période fébrile a duré environ trois semaines au bout desquelles la
malade
, en apparence tout à fait remise, a repris son tr
roposé d'appeler « kinésie paradoxale ». A la première visite, la
malade
ayant cessé depuis longtemps tout traitement, s
, de négativisme ? Nous croyons pouvoir écarter cette hypothèse. La
malade
ne commet et n'a jamais commis aucun acte dérai
me hystérique car, en pareil cas, comme dans l'observation de notre
malade
, l'intelligence est parfaitement conservée et l
elatées, diverses particularités que nous avons relevées chez notre
malade
font défaut. Le mutisme hystérique ne s'accompa
a été même constaté à peu près semblable à ce qu'il est chez notre
malade
, chez un sujet vu par l'un de nous et par M. Souq
s son rapport sur les « syndromes parkinsoniens ». « Quand il (le
malade
) veut parler ou répondre à une question, il en es
ment une heure et a dû repartir sans obtenir un mot. Or, parfois ce
malade
est capable de parler aisément. Dans ce cas, il
eut proférer un seul mot malgré les plus grands efforts ('). » Ce
malade
d'ailleurs était au point de vue mental tout à fa
formes de la kinésie paradoxale parkinsonienne. C'est ainsi que le
malade
de M. Souques « qui ne pouvait généralement se
a rapproche du mutisme parkin- sonien, est surtout marquée quand le
malade
est obligé de réfléchir pour répondre à une que
iré l'attention sur les troubles respi- ratoires constatés chez des
malades
atteints d'encéphalite léthar- - L gique et pré
d à cette même société en juillet 1922 Q. Nous avons observé deux
malades
rentrant dans cette catégorie. Cas I. Voici une
cépha- lite léthargique. Lorsqu'au mois de mai de la même année, la
malade
reprit ses occupations de comptable, l'aspect p
mouvements, fixité du regard. Pas de tremblement. En même temps, la
malade
éprouve une gêne particulière de la respiration s
fréquence, d'intensité et de durée. C'est pour ces troubles que la
malade
est venue consulter à la Pitié en mars 1922. Il s
nte, comme si le sujet voulait éteindre une bougie par le nez. La
malade
nous a dit spontanément qu'elle « éprouvait comme
t. Toutefois son intelligence reste normale. Depuis lors, l'état du
malade
s'est peu modifié, sauf en ce qui concerne la som
jourd'hui, ce qui tient sans doute à ce que, depuis trois jours, ce
malade
est soumis à l'action de la scopolamine. Il y
ction de la scopolamine. Il y a tout lieu d'admettre que ces deux
malades
sont atteints d'un syn- drome parkinsonien frus
sidération ce fait que les troubles respiratoires observés chez nos
malades
sont très analogues, pour ainsi dire identiques à
point sur lequel nous désirons attirer l'attention : notre première
malade
, nous n'avons pas encore étudié à cet égard le de
ée de SYNDROME PARKINSONIEN FRUSTE POST-EN( : GPII1LITInUE E z la
malade
à l'hôpital, intervenant en pleine crise, quelque
oit en un phénomène émotif, soit en un phénomène intellec- tuel, la
malade
devenant capable d'enrayer par un acte de volonté
absolument indépendante de l'hystérie, faisait ressortir que « ces
malades
peuvent souvent, pour un temps, les arrêter par u
é considéré comme de nature spécifique par le médecin qui traita le
malade
, car il le soumit à une cure mercurielle; à 24
donnements d'oreille et la marche devint encore plus difficile. Le
malade
déclare que, trois semaines après le début de l
uation ne se serait pas sensiblement modifiée ; dès cette époque le
malade
aurait été dans l'état dans lequel nous l'avons
État actuel (novembre t 8gg). Aspect extérieur. L'état général du
malade
paraît satisfaisant, il a un embonpoint moyen.
gauche et parfois d'avant en arrière. Motilité (Examen pratiqué, le
malade
étant assis sur une chaise). La force musculair
u près normale, ce dont on peut s'assurer lorsqu'après avoir dit au
malade
d'étendre ou de fléchir tel ou tel segment d'un m
es mouvements ; il est particulièrement net quand on fait porter au
malade
soit un verre à la bouche, soit l'extrémité d'u
est toujours atteint. L'occlusion des yeux Fig. 10. Physionomie du
malade
au repos. Fig. 1 J. OBSERVATION PRINCEPS 28
e est très difficile; ci-dessus un spécimen. Quand on commande au
malade
de porter la pointe du pied vers un point déter-
rrive au but, lancée avec une certaine brusquerie. Quand ensuite le
malade
cherche à replacer le membre dans la position pri
us difficiles et moins étendus du côté droit que du côté gauche, le
malade
ne peut plisser son front que très difficilemen
ément troublée ; il est assez difficile de comprendre ce que dit le
malade
, à moins de s'être habitué à sa manière de parler
e que cette perturbation n'est pas liée à une affection mentale; le
malade
, en effet, à la jouissance complète de ses facult
gine basque du sujet. ' - (Examen dans le décubitus.) -' Lorsque le
malade
, après s'être placé à plat sur le dos et avoir
sentent des oscillations en divers sens qui amèneraient la chute du
malade
si on ne le maintenait pas énergiquement. Il parv
sont très légères, elles s'accentuent progressivement et enfin le
malade
tomberait si on ne venait pas à son secours.
une grande influence sur le maintien de l'équilibre ; en effet, le
malade
peut rester debout sans osciller et sans être sou
ssi longtemps que les yeux soient ouverts ou fermés. ' Lorsque le
malade
cherche à porter la tête en arrière et à courber
un individu normal (voir fig, 15). Il tombe en Fig. 12. Attitude du
malade
sur le dos faisant effort pour se mettre sur so
inférieurs se décompose d'une l3ewss,. la Fig. n. - Attitude du
malade
dans la station debout, cherchant à porter la t
r le tronc dans le même sens en forme d'arc. Fig. 16. Attitude du
malade
pendant la marche, soutenu par deux aides. 2)O
nt par les deux mains et l'attire légèrement vers lui ou bien si le
malade
, privé de l'aide d'autrui, trouve de distance e
ure du tronc sans lui imprimer de propulsion, dès le premier pas le
malade
est arrêté, le pied en effet se trouve porté en
INCEPS .<; 29 t constate est du nystagmus, qui apparaît quand le
malade
porte le globe oculaire en dehors ou en haut.
l'amertune de la quinine n'est pas du tout perçue de ce côté et le
malade
dit que quand il mange, du côté droit de la bou
ent aucune perturbation. La déglutition s'opère avec difficulté. Le
malade
avale assez bien les solides, mais il arrive so
VOLITIONNEL CINÉTIQUE. ASYNERGIE ET CATALEPSIE ? ) Voici un autre
malade
, H. M..., atteint d'une lésion cérébello-protubé-
e l'équilibre volitionnel est particu- lièrement manifeste quand le
malade
, après s'être mis sur son dos, sou- lève les me
position ; cette fixité persiste longtemps, plusieurs minutes, et le
malade
, contrairement à ce qui a lieu chez les sujets
Aux membres supérieurs il y a du tremblement intentionnel, mais le
malade
, après avoir soulevé les bras, peut les maintenir
ivent leur avoir été imprimées par autrui ; ici, en effet, c'est le
malade
lui-même qui prend ces attitudes quand on l'y inv
eur ténacité. Or nous sommes aujourd'hui renseignés à cet égard, le
malade
ayant succombé à un cancer de l'estomac. Voici
us venons d'observer dans le courant de ces six derniers mois trois
malades
présentant un syndrome assez bien défini, dont le
début, sinon que la céphalalgie s'est atténuée et qu'il a maigri. Le
malade
est, en effet, maigre, pâle, paraît très faible
de ce côté qu'à gauche. La motilité est profondément troublée. Le
malade
ne peut marcher sans être sou- tenu ; il est sa
ces caractères, mais d'une manière bien moins prononcée. Lorsque le
malade
, placé dans le décubitus dorsal, après avoir fléc
nd sur le bassin et le talon vient s'appliquer sur le sol. Quand le
malade
se met à genoux sur une chaise, à droite le mouve
la différence à cet égard entre les deux côtés est minime. Quand le
malade
, placé dans le décubitus, cherche à se mettre sur
ite, est sensiblement plus étroite que la droite. Dès l'entrée du
malade
à l'hôpital on cherche à lutter contre la faibles
uel l'un de nous a attiré l'attention, l'hémiasynergie, qui chez ce
malade
constituait le principal trouble de la motilité
té de Neurologie de Paris, séance du Il mai igo.,). E présente un
malade
dont l'étude montre qu'une lésion bulbaire peut,
oeil gauche est plus petit que le droit et tout injecté de sang; le
malade
ne s'en était pas aperçu. C'est pour ces troubl
laires sont d'ailleurs normaux des deux côtés. Du côté droit, où le
malade
éprouve une sensation de froid, on constate un re
sont sains. L'appareil digestif fonctionne bien, si ce n'est que le
malade
se plaint de déglutir difficilement ; il n'aval
oitié droite du pharynx. Il n'existe aucune paralysie du voile ; le
malade
ne rejette pas les liquides par le nez. Les fon
es fonctions visuelles et les fonctions auditives sont normales. Le
malade
, qui, depuis l'enfance, souffrait de sueurs profu
er, sans avoir subi aucun traitement spécial. Le // mars au soir le
malade
sent tout à coup que sa main droite se réchauffe,
te ; la main droite est un peu plus rouge que la gauche. Quand le
malade
lève ses mains en l'air, la saillie des veines di
orer comparativement des deux côtés l'état de la vasomotilité de ce
malade
, à l'aide du pléthysmographe dont il est l'inve
portants relatifs à la technique. Principaux faits observés chez le
malade
B... - 10 Sans aucun doute possible, le pouls c
vaisseaux se dilatent progressivement. Que se produit-il, chez notre
malade
, lorsqu'il arrive et séjourne dans la pièce ass
BULBE Il me parait incontestable que les troubles observés chez ce
malade
sont liés à une lésion occupant le côté gauche
ire et la suppression de la transpiration des pieds signalée par le
malade
; cette perturbation aurait-elle joué un rôle dan
j'incline vers la seconde hypothèse pour les motifs suivants. a) Le
malade
s'est toujours plaint d'éprouver une sensation
une abolition de la sensation de vertige, per- mettant parfois aux
malades
de supporter, sans être incommodés, des courant
que soit le sens du courant, la tête s'incline du côté de l'oreille
malade
; en pareil cas, à l'ouverture du courant, la têt
tendu d'un côté que de l'autre. Par- fois la tète s'incline du côté
malade
lorsque le pôle positif occupe ce côté et, quan
pas nécessairement liées les unes aux autres. J'ai observé bien des
malades
atteints de lésion auriculaire dont le réflexe ca
ertige voltaïque, une conservation du nystagmus électrique chez des
malades
qui n'ont plus trace de nystagmus calorique.
e générale l'unilatéralité ou la prédominance des réactions du côté
malade
ou le plus atteint. Quand les lésions vestibula
'intéressant à noter au point de vue des antécédents héréditaires. La
malade
n'a pas eu la syphilis. Elle souffre depuis d
ptique double ; le réflexe des pupilles à la lumière est faible. La
malade
est en état de circuler dans la salle, mais elle
ipitale et rend le sommeil difficile. L'intelligence se trouble; la
malade
devient sujette à des accès d'agitation et présen
uel impossible à examiner en raison des réponses incohérentes de la
malade
; acuité visuelle OD = 5 OG = 35· » 15 35 P
ressivement affaiblie, finit par disparaître. Néanmoins, au lit, la
malade
est en mesure de mouvoir ses membres qui ne son
sont normaux. Au commencement de janvier 1896, on constate que la
malade
a une tendance à maintenir les cuisses fléchies
ès une photographie.) SUR UNE FORME DE PARAPLÉGIE SPASMODIQUE 317
malade
maintient toujours les membres dans cette positio
tation en dehors. De plus, ces tractions font pousser des cris à la
malade
, et les membres, dès qu'on les abandonne à eux-mê
électrique des muscles des membres inférieurs est aussi normale. La
malade
délire et ne répond pas aux questions qu'on lui
tendineux et osseux des membres supérieurs sont normaux. Parfois la
malade
soulève un bras et le main- tient pendant dix m
s divers troubles persistent et s'aggravent encore dans la suite ; la
malade
se cachectise et succombe le 15 avril 1896. .
entrée à l'hôpital, mais, en raison de la dépression mentale de la
malade
, il est impossible d'ajouter complètement foi à
tion de la plante du pied donne lieu au phénomène des orteils ('). La
malade
se plaint de ressentir des douleurs très vives
e des genoux qui sont pressés l'un contre l'autre et aux talons. La
malade
meurt, profondément cachectisée, quelques jours a
é à céder. Cette résistance est d'autant plus intéressante que la
malade
était vieille et que sa moelle présente, indépen-
service à l'hôpital de la Pitié, le 8 janvier 18g5. La mère de la
malade
est morte à la suite d'une attaque d'apoplexie.
ole à l'âge de dix-huit ans, Pradine n'aurait été atteinte d'aucune
malade
infectieuse. Elle a été menstruée à onze ans et
, très marqué, semblable à ce qu'il est au moment de l'entrée de la
malade
à l'hôpital. Fig. 26 (Obs. II). - Coupe au nive
e époque l'affaiblissement des membres inférieurs devint tel que la
malade
fut obligée de garder le lit d'une manière perm
rmanente. En janvier t8g5, c'est-à-dire au moment de l'entrée de la
malade
à l'hôpital, les membres inférieurs sont presqu
ilité au tact, à la piqûre, à la température est conservée, mais la
malade
ressent, quand elle cherche à se mouvoir, des dou
côté ; pas de troubles de la sensibilité aux membres supérieurs. La
malade
urine parfois avec difficulté, mais il n'est pas
tères du tremblement dit sénile. Pas de troubles sensoriels. ' La
malade
quitte l'hôpital après y être restée plusieurs mo
ril 1897, il se forme une eschare à la région sacrée. Le 20 mai, la
malade
est frappée d'une attaque d'apoplexie. Elle suc
s observations les unes des autres, on doit remarquer que les trois
malades
, au point de vue clinique, à côté de quelques p
de de la flexion forcée. , A. FroenkelQ rapporte l'observation d'un
malade
atteint de tumeurs des méninges rachidiennes, d
se en plaques que j'ai rapportée dans ma thèse (') ; il s'agit d'un
malade
atteint de paraplégie spasmodique avec flexion
pendant deux ans, depuis le début de sa maladie jusqu'à sa mort, un
malade
dont l'histoire me paraît fort instruc- J tive
ensibilité générale et les sensibilités spéciales sont normales. Le
malade
ne souffre pas, n'a pas de douleurs de tête, so
he et de la circonvolution de Broca. Trois mois après, je revois le
malade
avec le médecin traitant, mon collègue le Dr Le
mbre supérieur peuvent être accomplies, mais non sans difficulté ; le
malade
soulève le bras droit moins bien que le gauche,
ganique, mais cette hypothèse me parait peu vrai- semblable, car le
malade
n'a jamais eu de sa vie de manifestations hysté-
aitement venait à échouer. Pendant une période de plusieurs mois le
malade
est soumis à l'usage du mercure, que l'on inter
e. Du mois de décembre 1904 au mois d'octobre igo5, la situation du
malade
s'amé- liore et s'aggrave alternativement plusi
résultat absolument négatif. D'octobre 1905 en mai igo6, l'état du
malade
subit les mêmes alternatives que par le passé e
érale s'accentue ; la parole est lente et, outre la difficulté que le
malade
PARALYSIE PAR COMPRESSION DU FAISCEAU PYRAMIDAL
e persiste et la marche, très difficile, est pourtant possible ; le
malade
peut, en s'aidant de sa canne, faire quelques pas
ccord avec moi pour conseiller l'opération, qui est acceptée par le
malade
et sa famille. Il est convenu avec le chirurgie
pération. La dure-mère étant incisée autour de la partie qui semble
malade
, il constate qu'il existe effectivement un gros
l y a une nouvelle syncope, et, malgré tous les moyens employés, le
malade
succombe. Comme on le voit, le diagnostic porté
troublée quand le syndrome est bien constitué, et chez beaucoup de
malades
elle est complètement ou presque complètement a
is le début jusqu'à la fin; il en était ainsi, par exemple, chez la
malade
qui fait le sujet de l'observation I de mon pre
des muscles ait subi de perturbation ; c'est ce qui a lieu chez la
malade
que je soumets aujourd'hui à l'examen de la Socié
ette raideur cède en partie par instants et que j'ai pu examiner la
malade
à de pareils moments, que j'ai eu même l'occasion
énéralement le phénomène des orteils ; il en est même ainsi chez la
malade
que je viens de présenter et dont les réflexes te
E DES RÉFLEXES OSSO-TENDINEUX(") Nous présentons à la Société une
malade
atteinte, depuis huit ans envi- ron, de trouble
nstitué, et détermina une certaine amélioration. Il y a un an, la
malade
s'aperçut pour la première fois que son pied se
u même ordre à la main droite, qui s'affaiblissait, au point que la
malade
s'en trouvait gênée pour écrire ou pour travaille
e a gardé la coloration et la température normales. La force que la
malade
peut déployer de la main droite est très inféri
cher les troubles observés, dans le membre supérieur droit de cette
malade
, des troubles pltysiopathiques (hypothermie, cyan
été, l'un de nous présentait, en collabo- ration avec R. Dubois, un
malade
atteint d'hémiplégie gauche, qui parais- sait d
membre inférieur accompagnée de quelques troubles voso-moteurs. Ce
malade
avait enfin une hémianopsie gauche. Au même tit
on analogue peut être donnée des troubles physiopathiques que notre
malade
présente au membre supérieur droit. BAmasst. 2
spasmodique, et en général rattachés à l'immobilisation. Mais cette
malade
n'est pas immobilisée ; elle se déplace aisémen
re 1921. L'observation clinique que nous rapportons est celle d'une
malade
de dier comme nous l'aurions désiré, qui toutef
sympathiques plus ou moins durables, permanentes même comme chez le
malade
dont l'histoire ana- tomo-clinique a été rappor
ensions extrêmement réduites, puisque nous ne constatons chez cette
malade
aucune atrophie musculaire, et qu'il existe une i
l'étiologie de ces troubles, du traumatisme violent qu'a reçu cette
malade
. La radiographie ne nous a toutefois révélé auc
agne ordinairement d'une exagération de réflexes tendineux, chez le
malade
que je présente, les réflexes tendineux et osseux
s de douleurs, pas de troubles dyspeptiques) et, à aucun moment, le
malade
n'avait présenté de symptômes pathognomoniques
us syphilitique sur les extrémités osseuses ? L'arthropathie de mon
malade
est-elle due à des lésions nerveuses du tabes, d'
réflexes tendineux des membres inférieurs ; de plus, cette deuxième
malade
est atteinte de démence précoce ou de méningo-
t constitué. L'hérédo-syphilis se manifeste encore chez la première
malade
par la kératite interstitielle ainsi que par l'
x de la syphilis peuvent être méconnus. Il est à remarquer que la
malade
de l'Observation I, sauf les ulcérations anales
puis plusieurs années, toutes les fois que je suis en présence d'un
malade
atteint de tabes, je m'informe, s'il est marié, d
e la Société de Neurologie de Paris, séance du 5 juillet igoo. La
malade
que je présente à la Société est atteinte de trou
abes vulgaire, d'origine alcoolique. Voici l'observation de celte
malade
: Femme de 28 ans, mariée depuis quatre ans, n'
Depuis, quelques indispositions passagères, des rhumes, auxquels la
malade
n'a attaché aucune importance, qui ne l'ont jam
o A/PLA'G/BS AFFECTIONS DE LA MOELLE Mon ami, le Dr Dehenne, que la
malade
avait consulté, eut la complaisance, dont je le
e dans l'état suivant. Du côté gauche, cécité presque complète ; la
malade
ne perçoit aucun des objets que l'on place devant
i à gauche, conservé à droite. Aucun autre trouble à signaler. La
malade
fait usage d'iodure de potassium depuis deux sema
que alcoolique qui, semblable en ceci à la névrite optique de notre
malade
, est susceptible, après avoir produit des trouble
er en se fondant sur l'exanthème et les ulcérations buccales que la
malade
a présentés peu de temps après son mariage, ain
es. ASSOCIATION DE TABES ET DE LÉSIONS SYPHILITIQUES ? ) Les deux
malades
que je soumets à l'examen de la Société sont atte
manifeste- ment de la syphilis. Voici les observations de ces deux
malades
: Observation I. Femme âgée de 58 ans, ayant eu
le ; l'examen ophtal- moscopique n'a pu être pratiqué ce jour. La
malade
fut soumise au traitement mixte (frictions mercur
droit; du côté gauche l'acuité visuelle est de 5/1; du côté droit, le
malade
ne distingue aucune couleur; à gauche il n'y a
parais- saient anormaux, nous avons pu, pendant un an, observer ce
malade
, prendre de nombreux tracés de son champ visuel
abétiques que nous avons examinées, soit à la Pitié, soit parmi nos
malades
particuliers. M. Morax a eu l'obligeance de nou
à l'hôpital La Pitié, dans le service de l'un de nous, et parmi nos
malades
de clientèle. 1° Le champ visuel est irrégulièr
des contours des champs visuels de l'atrophie tabétique. Chez deux
malades
, on constate un rétrécissement rappelant un champ
à maintenir l'acuité visuelle telle qu'elle était au moment où les
malades
ont été soumis au traitement, qui n'a pas été c
'affection. Et cette distinction augmente encore de valeur quand un
malade
tabétique fait une amblyopie toxique, sans avoir
56 PARAPLÉGIES - AFFECTIONS DE LA MOELLE apparent. L'observation du
malade
que M. Morax nous envoya à l'hôpital La Pitié m
as paru avoir été signalées jusqu'ici : Nous avons étudié chez ce
malade
à plusieurs reprises et avec le plus grand soin
opposé à la lésion qu'ils se produisaient le plus faci- lement ; le
malade
avait du reste remarqué que les excitations du cô
l'excitabilité réflexe tendineuse. Depuis la présentation de notre
malade
, nous avons eu l'occasion d'exa- miner un secon
de l'autre côté, fait d'autant plus intéressant que chez le second
malade
les troubles étaient nettement unilatéraux. Nou
larités qui nous semblent dignes d'être rapportées. Chez un premier
malade
(Observation I), atteint de paraplégie avec ane
e des racines sacrées. Nous avons alors recherché, chez deux autres
malades
atteints égale- ment de paraplégie avec anesthé
og, une semaine environ après une grippe qui avait duré 5 jours, le
malade
s'étant baissé pour prendre un objet, ressentit à
de est fortement diminuée au membre inférieur, au pied surtout : le
malade
ne se rend aucun compte des attitudes données a
L'état des réflexes tendineux et cutanés est le même qu'à l'entrée du
malade
à l'hôpital. Les grands mouvements involontaire
temps que ce membre s'affaiblit : « Je traînais la jambe », dit la
malade
. Ces phénomènes s'accentuent, et se montrent au
rent au membre inférieur gauche. La marche est alors très gênée, la
malade
ne peut plus que se traîner péniblement entre'
sion de la moelle dorsale à sa partie supérieure, et, chez les deux
malades
qui la portent, la sensibilité est conservée su
constatation peut nous servir à interpréter le cas de la troisième
malade
. Observation III. M"e F..., 32 ans. Cette mal
e la troisième malade. Observation III. M"e F..., 32 ans. Cette
malade
est atteinte de paraplégie spasmodique avec troub
eurs, du membre droit surtout. L'impotence est presque absolue : la
malade
peut seulement faire quelques mouvements très lim
rve une conservation relative de la sensibilité. Sur cette zone, la
malade
perçoit, mais d'une façon inconstante et variable
xistait déjà en igo6, puisqu'il est noté dans l'obser- vation de la
malade
: « L'anesthésie semble intéresser le domaine des
one sensible en selle. » On pourrait penser qu'il existe chez cette
malade
une lésion portant sur quelques racines dorsale
tte disposition est probablement fréquente, puisque, chez les trois
malades
atteints de troubles profonds de la sensibilité,
e la sensibilité sui- vant des zones radiculaires existent chez des
malades
atteints de lésion médullaire et semblent devoi
miner d'une façon minutieuse les zones des racines sacrées chez les
malades
atteints de paralysie avec troubles de la sensibi
- baires) et nous rapportions en même temps l'observation des trois
malades
chez qui nous avions observé cette particularit
articularité. M. André Thomas a publié depuis(=) l'observation de 3
malades
atteints de lésion transverse de la moelle, che
rouver là même distribution des troubles sensitifs chez deux autres
malades
. Le premier, atteint de paraplégie spasmodique,
attention. Voici l'exposé de ces nouvelles observations : Premier
malade
(quatrième cas). - NI. E..., négociant, se portai
de position est conservée pour la jambe et la cuisse. 1 Deuxième
malade
(cinquième cas). S... Henri, 44 ans, charretier,
premiers kilomètres avec difficulté. Au moment où nous examinons ce
malade
, il existe au membre supérieur droit une atroph
ées, la sensibilité thermique est presque absolument conservée : le
malade
répond vite, avec assurance et justesse (').
nts de flexion des divers seg- ments du membre; mais en plaçant les
malades
dans certaines positions, on obtient parfois d'
s recherches soient faites clans le calme le plus complet et que le
malade
soit à l'abri de toute cause capable d'engendre
ique. De ce qui précède il résulte que quand on se trouve devant un
malade
présentant des signes de compression de la moel
ES - AFFECTIONS DE LA MOELLE fait de cet ordre. Il s'agissait d'une
malade
ayant des manifestations carac- téristiques d'u
i, d'abord très léger, s'accentue progressivement. En septembre, la
malade
a besoin d'un appui pour marcher ; c'est avec une
out de plusieurs secondes, mais, quel que soit l'endroit excité, la
malade
localise'la sensation douloureuse qu'elle éprouve
Opération, le 17 mars 19 II. - Anesthésie générale au chloroforme. La
malade
est placée sur le ventre, en position proclive,
oire guérit par première intention. Le soir même de l'opération, la
malade
, que l'on devait sonder depuis huit jours, urin
ne se reproduisirent plus après l'opération. Le troisième jour, la
malade
peut exécuter quelques mouvements volontaires de
Depuis, l'amélioration a été continue; au bout de trois semaines la
malade
a pu rentrer chez elle et, actuellement (5 nove
paru ; le réflexe plantaire se fait en flexion des deux côtés et la
malade
a retrouvé suffisamment de force pour marcher seu
e com- munication à la Société de neurologie ('). Il s'agit d'une
malade
qui fut examinée pour la première fois par l'un
tre toutefois précédés ni accompagnés de douleurs épigastriques. Le
malade
tomba rapidement dans un état de faiblesse prof
temps survinrent des douleurs dans les membres et la ceinture et la
malade
fut prise de rétention d'urine qui nécessita le
qui nécessita le cathétérisme. Examen. La marche est pénible, la
malade
avance à petits pas, elle ne titube pas au dépa
oubles subjectifs de la sensibilité, les douleurs dont se plaint la
malade
dans les membres et le tronc ; elles varient d'in
xterne est par contre hyperesthésique dans le domaine de C5C'. La
malade
attire l'attention sur quelques troubles de la vu
n conservés, toutefois à différentes reprises, surtout le matin, la
malade
a vu double. Les pupilles sont inégales, mais r
le cou et les épaules. Il existe enfin des troubles de miction, la
malade
n'urine qu'avec effort et on doit avoir recours
t au cathétérisme. COMPRESSIONS MÉDULLAIRES 38t 1 L'état de cette
malade
malgré un traitement hydrargyrique énergique rest
e. Le 13 juin 1 9 10 neuf mois après sa sortie de la Salpêtrière la
malade
est trans- portée à la Pitié, son état s'étant
g supinateur. La motilité volontaire est extrêmement affaiblie ; la
malade
est simplement capable de soulever un peu les é
impression douloureuse. La sensibilité profonde paraît intacte. La
malade
se plaint de douleurs dans les épaules et la régi
terne de tout le membre. Il existe des troubles des sphincters : la
malade
urine par regorgement et ses urines sont troubl
positive dans le liquide céphalo-rachidien. L'état général de cette
malade
est très précaire du fait de ses escarres sacrées
s environ l'infection urinaire augmente, la température s'élève, la
malade
tombe dans un demi-coma et meurt au bout de tro
ut de trois jours. L'analyse seule des troubles observés chez cette
malade
nous avait per- mis de préciser la nature et le
min révèlent un infiltration conjonctive interstitielle des racines
malades
. Les lésions radiculaires n'existent du reste q
tatif, et, à un examen rapide, ce trouble peut passer inaperçu ; le
malade
reconnait ici toutes les excitations, mais il l
particulièrement marqués vers la fin de l'examen, à un moment où le
malade
est manifestement fatigué, moins attentif et plus
esthésie complète, perçues vaguement, ne sont pas localisées par le
malade
d'une manière précise, mais sont rapportées soit
s marquée et de ceux dont la fixité est établie par des réponses du
malade
toujours concordantes, on risque de fixer trop ba
e tuât la marche devint tout à fait impossible. Nous examinons la
malade
pour la première fois au commencement de l'année
ue au contact des fesses ; les spasmes sponta- nés tourmentent la
malade
jour et nuit; les réflexes de défense sont deve
anents et néces- sitent des soins continuels fort gênants pour la
malade
et le personnel. Quant à l'anesthésie, elle pré
itifs s'étaient déjà un peu atté- nués ; au bout d'une quinzaine la
malade
disait qu'elle était capable d'effectuer par mo
e est encore très limitée, et ce n'est que de temps en temps que la
malade
est en état de mouvoir un peu son pied ; il exist
oivent entraver les mouvements qu'elle voudrait exécuter. Mais la
malade
nous dit que, si les spasmes des membres inférieu
s vertébraux. Plus d'un an après notre premier examen, l'état de la
malade
n'ayant subi aucune amélioration, la paraplégie
, dont on connaît la compétence en pathologie des os, d'examiner la
malade
, et nous le remercions d'avoir bien voulu se re
plus caractérisées, ce n'est que 7 mois après l'intervention que la
malade
commença à exécuter quelques mouvements volonta
que 10 mois après l'opération ('). Or, actuellement, depuis 8 ans, la
malade
est complètement guérie. Observation II. Mlle
Séquard dû probablement à une compression médullaire par tumeur. La
malade
rapporte le début des troubles qu'elle présente
, une amélioration se produit, et depuis l'été de ig23 l'état de la
malade
reste stationnaire. ' Nous l'examinons pour la
a pointe d'une épingle sur la partie anesthésiée de bas en haut. la
malade
, lorsqu'on arrive au-dessus de la frontière, dit
des troubles sensitifs ou semble même la dépasser quelque peu. La
malade
se plaint de douleurs qui s'accentuent sous l'inf
lte fois par la voie lombaire ; la radiographie, faite après que la
malade
est restée quelques minutes la tête en bas, montr
e Dr de Martel. En voici le compte rendu : anesthésie à l'éther. La
malade
est placée en décubitus latéral gauche. Incisio
anesthésie à tous les modes. Pendant quelques jours l'état de la
malade
ne fait que s'aggraver : la paraplégie Fig. 60.
son retour se fait attendre un mois. Deux mois après l'opération la
malade
peut se lever et marcher, mais avec peine, et a
é s'est rétablie à tel point qu'il est manifeste pour nous, pour la
malade
et les siens qu'elle marche bien plus facilement
uraient rétrocédé ensuite dans une mesure appréciable ; du moins la
malade
et son entou- rage sont affirmatifs à cet égard
use. Il est permis de se demander si les troubles constatés chez la
malade
dès son réveil, et qui faisaient défaut avant l
que tran- sitoire. A la fin de juillet, au moment où nous vîmes la
malade
pour la dernière fois, son état s'était très no
quelque habile qu'il soit, ne peut avoir la prétention de mettre le
malade
à l'abri de tout danger. Mais il y a lieu de se
e, nous avons constaté sur la radiographie, laquelle a été faite la
malade
étant placée la tête en bas, qu'une grosse partie
s où une compression par tumeur semble probable, de ne soumettre le
malade
à l'épreuve du lipiodol par voie cervicale que
ef délai. Dans un cas où l'on croirait avoir intérêt à soumettre le
malade
à cette épreuve sans être cependant certain qu'
ol ne res- tera pas en contact avec la partie atteinte ; dès que le
malade
reprendra la position normale, elle descendra d
es ; toutefois survenant principalement la nuit, elles empêchent la
malade
de dormir. De temps à autre, étant assise, elle
ubles continuent à augmenter el, vers le milieu de février tgto, la
malade
devient incapable de marcher ou de se tenir debou
complète, et la sensibilité est à peu près totalement abolie. La
malade
est tourmentée par des mouvements spasmodiques in
de modification appréciable. 9 décembre 1911. Premier examen. La
malade
présente une paraplégie spasmodique en extensio
racturés. 4o8 PARAPLÉGIES - AFFECTIONS DE LA MOELLE nombreux), la
malade
perçoit une sensation désagréable lorsqu'on lui a
thésie devient un peu moins profonde au-dessus des plis de l'aine; la
malade
commence à percevoir, quoique encore très rarem
ent abolie aux membres inférieurs et sur une partie du ventre. La
malade
perd ses urines et ses matières. Ajoutons qu'on
ieurs, ni à la tête. Étant donné les troubles observés chez cette
malade
, leurs caractères, leur mode d'évolution, le di
constate déjà une légère atté- nuation des troubles sensitifs : la
malade
sent une piqûre d'huile camphrée qu'on lui fait
rement, mais très lentement pendant les jours suivants ; bientôt la
malade
commence à sentir le passage des urines pendant
é. Le 25 janvier, c'est-à-dire trois semaines après l'opération, la
malade
est pour la première fois en état d'esquisser,
la jambe gauches. Après une nouvelle période de trois semaines, la
malade
exécute ces mouvements sans faradisation, mais
oit, le froid, le chaud, la piqûre sont partout sentis ; à gauche, la
malade
reconnaît moins bien ces excitations. La pres
pour les grandes articulations. Pendant les quelques semaines où la
malade
reste encore' à l'hôpital, la sensibilité s'amé
réflexes de défense est à peu près la même qu'avant l'opération. La
malade
part chez elle, en province, le z3 mars 1912. V
bout et peut se tenir avec l'aide de béquilles. En avril igi3, la
malade
commence à marcher avec une canne. En février i
u définitivement vers le mois d'avril igi3. Le la juin 1[)14 : la
malade
vient nous voir. Elle marche toute seule, sans
lité consistant en hypoesthésie de la face antérieure des cuisses. La
malade
d'ailleurs n'en est pas incommodée et ne s'en i
t. L'affection évolue lentement, progressivement. En décembre, la
malade
marche avec une grande difficulté ; les troubles
sent, l'affection s'aggrave rapidement. Vers la fin de mai iga6, la
malade
se traîne péniblement, et quand nous la voyons po
nt l'huile iodée qui se trouvait déjà dans le cul-de-sac sacré : la
malade
est placée en position presque verticale, tête en
AFFECTIONS DE LA MOELLE Déjà quelques heures après l'opération, la
malade
éprouve un soulagement; les membres inférieurs
nsitifs s'atténuent de jour en jour. Vers la fin du mois d'août, la
malade
est capable de faire quelques pas avec le soutien
e nous signalons plus haut. Depuis la fin d'octobre, l'état de la
malade
s'est encore notablement amélioré. Nous l'avons
mbre ; 1 incoordination de la jambe droite a totalement disparu. La
malade
marche presque normalement. Voici la note conce
ilité en juin ig26. COMPRESSIONS MÉDULLAIRES 417 A l'époque où la
malade
avait été vue par M. Foix, c'est-à-dire trois m
de notre premier examen. C'est, du moins, ce que nous avait dit la
malade
et ce que M. Foix a confirmé dans Babinski. 27
ki. 27 Fig. 66. Mme G... Radiographie faite le 1er juillet 1926, la
malade
étant placée tête en bas. 418 .t ? G/ËS AFFECTI
gnes de compression étaient encore très peu marqués. Or, chez notre
malade
, les troubles étaient déjà très accentués. Notr
ait tout naturellement conduits à proposer une laminectomie à notre
malade
. Toutefois, il nous avait paru rationnel d'avoi
a hauteur du disque qui sépare la 3e de la lie vertèbre dorsale. La
malade
n'ayant été laissée, bien entendu, qu'un temps
gique , 20 mai ? 9. Nous avons suivi, pendant près de deux ans, une
malade
présentant un syndrome neurologique qui, à notr
logique qui, à notre connaissance, n'a pas JL encore été décrit. Le
malade
ayant succombé, la nécropsie a été faite et l'e
g2 ('). Nous rapportons aujourd'hui l'observation clinique de cette
malade
et nous chercherons à interpréter les faits en
it à petit et finissent par disparaître. C'est dans cet état que la
malade
entre à l'hôpital le 9 février 1925. Au premi
qu'elle rend impossible tout mouve- ment de la jambe ; toutefois la
malade
arrive à la fléchir après qu'on a obtenu un cer
lorsqu'on excite la face postérieure du membre inférieur droit, la
malade
étant couchée sur le ventre, on voit se produ
on et liée manifestement à l'exagération des réflexes de défense ; la
malade
accuse des mouvements spasmodiques spontanés ac
5 on pratique l'épreuve du lipiodol par voie lombaire. Après que la
malade
est restée pendant cinq minutes en position renve
terminale, il n'y a eu ni troubles sphinctériens, ni escarre. La
malade
succombe en novembre 1926 à un état infectieux, h
point de vue de l'in- terprétation des troubles présentés par notre
malade
. i° Il s'agissait d'une tumeur intra-médullaire
mode d'association, notamment à la première période du séjour de la
malade
à l'hôpital, ils sortent de l'ordinaire et ils
u de la lésion. Nous ferons remarquer à cette occasion que certains
malades
, tout en percevant et en localisant même assez bi
l hypothétique la genèse de tous les troubles obser- vés chez cette
malade
, il faudrait supposer qu'il est capable de donner
méningite syphilitique, il y a plutôt lieu de penser que chez cette
malade
, malgré ses dénégations, la syphilis est en cau
c du côté opposé à la sciatique, sans soulève- ment du pied du côté
malade
; de là, une attitude toute spéciale qui dis- ti
sciatique, « scoliose homologue », où le tronc est incliné du côté
malade
. L'abolition du réflexe achilléen dans la sciat
igne sous la dénomination de sciatique névrite, mais aussi chez des
malades
atteints de la forme légère de cette affection,
par tous les neurologistes. En 1908, j'ai rapporté l'histoire d'un
malade
, atteint de spondylose et de douleurs très vive
rcher l'état du réflexe du triceps brachial, et qu'en présence d'un
malade
qui se plaint de douleurs au bras on se content
mpte seulement de certaines particularités morphologiques du membre
malade
, observé au repos et dans les gestes divers, on p
e ne m'abuse, des notions nouvelles sur cette affection. Voici un
malade
atteint d'un hémispasme de la face occupant le cô
ique du nerf facial semble l'atténuer pour quelque temps; enfin' le
malade
déclare qu'il n'est nullement maître de ces convu
; on observe une déformation du nez dont la pointe se porte du côté
malade
et dont le bord antérieur forme une courbure à
asme; c'est une fossette irrégulière qui apparaît au menton du côté
malade
. f) Ces contractions s'associent les unes aux a
le sommeil; je n'ai pas été en mesure de vérifier ce point chez le
malade
dont je viens d'entretenir la Société, mais che
l'électrisation de certains filets du nerf facial. Ainsi donc mon
malade
est bien atteint d'un hémispasme ayant des cara
nir au rudiment. « Le spasme facial chez le plus grand nombre des
malades
a un point de départ oculaire. La contraction d
le facial en même temps que sur le trijumeau, de même que chez mon
malade
la lésion a porté à la fois sur le facial et l'hy
a actuellement, à la Salpêtrière, dans le service de M. Charcot, deux
malades
qui sont dans ce cas. MYOPATHIE PROGRESSIVE P
ervice de notre maître M. Charcot, qui a bien voulu mettre tous ses
malades
à notre disposition, dix sujets atteints de div
orrespond à la description que nous venons de donner. Chez quelques
malades
, il est vrai, la localisation de la myopathie n
s, alors que les muscles prédisposés sont intacts ; mais chez aucun
malade
on ne peut constater dans une région quelconque
quoi la myopathie débute-t-elle et prédomine-t-elle chez les divers
malades
tantôt dans une région, tantôt dans une autre ?
t leur parait inexplicable. Des observations faites sur plusieurs
malades
atteints de dystrophie musculaire progressive n
atteignent principalement les muscles de la racine des membres. Le
malade
ne peut soulever le bras au-dessus de l'horizon
as sur le bras est faible surtout à gauche, mais même de ce côté le
malade
peut résister avec une certaine énergie aux tra
ait état. Quelles sont les notions qui se dégagent de l'étude de ce
malade
? i" On est frappé d'abord par la diminution ou
nt pas gravement sur la nutrition générale et sur l'état mental des
malades
qui en sont atteints. Mais est-on en droit, com
nt pas gravement sur la nutrition générale et sur l'état mental des
malades
; la neurasthénie peut durer des années sans amen
uand on prétend obtenir des guérisons par suggestion. Déclarer à un
malade
atteint d'une paralysie psychique que ce trouble
; le médecin en agissant ainsi, loin de chercher à suggestionner le
malade
, tend à annihiler la suggestion où l'autosugges
es instants après la mise en oeuvre d'un moyen propre à inspirer au
malade
l'espoir de la guérison ('). Aucune autre affec
s que l'on essuie quand on cherche à guérir par persuasion certains
malades
sur les- quels ce moyen semble a pri01'idevoir
'un trouble qui rend sa -vie intolérable ; admettons de plus que ce
malade
soit hypno- tisable. Il semble vraiment qu'un c
démenti à ces vues préconçues ; la persuasion pourra procurer à ce
malade
un peu de calme, mais elle est incapable de le gu
grave les phénomènes neurasthéniques. Si l'on arrive à persuader au
malade
que ses craintes ne sont pas fondées et qu'il d
suasion. Pour préciser ma pen- sée, je prendrai un exemple. Soit un
malade
atteint d'une monoplégie brachiale flasque et c
nihiler la persua- sion du médecin ; s'il est possible de placer le
malade
dans des condi- tions qui entravent cette actio
ractère, outre leur fixité, de se développer d'habitude à l'insu du
malade
; ce sont l'anesthésie du fond de la gorge, l'hém
dont on la définit. Il en résulte que, lorsqu'on a constaté chez un
malade
un trouble présentant un des caractères attribu
groupe nosologique, il leur suffit, pour l'appeler hystérique, que le
malade
chez qui ils l'observent présente les stigmates
de nombreuses années, chaque fois que je me trouve en présence d'un
malade
atteint d'hémianesthésie, de rétrécissement du
état est un gagne-pain, et qui sont plutôt des simulateurs que des
malades
, je suis CONCEPTION DE ? yS7'E/E ET DE L'HYPNOT
is abolie dans ce cas. Les stigmates se développeraient à l'insu du
malade
et ce serait là leur second caractère cardinal.
déjà été soutenu par le D" Bernheim, de Nancy. L'interrogatoire du
malade
, les questions qu'on lui pose ordi- nairement,
sible, à l'abri de cette cause d'erreur. Je me garde d'examiner ces
malades
les uns devant les autres et d'entretenir, en l
. Avant d'explorer la sensibilité, je me contente de recommander au
malade
de me prévenir dès qu'il aura perçu une sensati
périeurs et des membres inférieurs, et enfin, je fais palper par le
malade
des objets ayant des formes diverses. Si je n'en
n neurologique et il va sans dire que j'ai exclusivement en vue des
malades
ayant des manifestations incontestables d'hysté
de différentes couleurs ; a,i préalable, on a pris soin de dire au
malade
de prévenir dès qu'il cessera de voir l'index,
as des phénomènes permanents, ils ne se développent pas à l'insu du
malade
, ils font défaut, tout au moins dans la grande
sujet en expérience a été suggestionné. Au contraire, déclarer à un
malade
atteint d'une paralysie psychique que le troubl
es instants après la mise en oeuvre d'un moyen propre à inspirer au
malade
l'espoir de la guérison('). Aucune autre affect
s que l'on essuie quand on cherche à guérir par persuasion certains
malades
sur lesquels ce moyen semble a priori devoir agir
'un trouble qui rend sa vie intolérable; admettons, de plus, que ce
malade
soit hynopti- sable. Il semble vraiment qu'un c
démenti à ces vues préconçues ; la persuasion pourra procurer à ce
malade
un peu de calme, et lui être utile, mais elle e
grave les phénomènes neurasthéniques. Si l'on arrive à persuader au
malade
que ses craintes ne sont pas fondées et qu'il d
'HYSTÉRIE ET DE L'HYPNOTISME 477 guérir par la persuasion un pareil
malade
. Sans doute, vous pourrez lui rendre service, c
ontaire de l'urine. Tout cela est incontestable, car on observe des
malades
chez lesquels il est parfois possible de faire
s accidents hystériques primitifs. Qu'on me montre, par exemple, un
malade
atteint d'hémiplégie hystérique avec des réflexes
avec rapidité ; et, d'autre part, rien n'empêche d'admettre que ces
malades
, tout en étant atteints d'une para- lysie périp
cela dans un double but, d'abord pour renforcer dans l'esprit de la
malade
l'idée qu'elle avait été victime d'un accident, e
t été acceptées sans contrôle suffisant, Je me rappelle plu- sieurs
malades
, longtemps considérés comme atteints d'hémoptysie
les précautions permettant d'écarter la super- cherie, ou bien les
malades
n'ont pas été suffisamment suivis pour qu'il so
core, il y a un écueil à éviter et il faut avant tout être sur que le
malade
observé n'est pas sujet, dans d'autres circonst
-heure peut provoquer une élévation de température ; chez un pareil
malade
, la fatigue due à une grande attaque hystérique
succès en apparence extraordinaires que l'on obtient chez certains
malades
porteurs de lésions incontestables, par les diver
évelopper des manifestations hystériques, hyp- notiser c'est rendre
malade
et comment est-il permis alors d'employer l'hyp-
il est préférable de s'en abstenir d'habitude. Si j'ai affaire à un
malade
ayant une culture intellectuelle le rendant apt
venir un mode de persuasion. Mais, lorsque je suis en présence d'un
malade
atteint d'une manifestation hystérique de longu
oeuvre (hydrothérapie, électrothérapie, isolement, etc.), et que le
malade
, après mûr examen, me parait sceptique, en ce q
persuasion, à ce point de vue, n'a aucune action sur lui ; mais ce
malade
est suggestionnable et les manoeuvres d'hypnoti
rrasser de la monoplégie brachiale que je croyais définitive » ; le
malade
est devenu ainsi acces- sible à la persuasion e
oyens de persuasion qui lui sont le plus conformes ; suivant que le
malade
est intelligent ou borné, très désireux de guér
ement facile de les développer 488 HYSTÉRIE-PITIIIATISME chez des
malades
, ce qui se comprend d'ailleurs très bien ; que l'
STÉRIE TRADITIONNELLE 489 de ce genre. Voulait-on guérir de pareils
malades
par des pratiques d'hypnotisme, méthode que l'o
ire, ce qu'on observe parfois au début de la tuberculose ; si cette
malade
avait eu des crises hystériques, si, de plus, i
et des ordres de toute sorte, je cherche à détourner l'attention du
malade
de ce qui fait l'objet principal de la mienne ;
iente ou subconsciente, a besoin, pour subsister, de l'attention du
malade
concentrée sur ce point ; celle-ci vient-elle à
qui vivent dans leur famille, ne sont pas en contact avec d'autres
malades
et dont la première crise, immédiate- ment cons
stances propres à émouvoir, soit due directement à l'émotion que le
malade
a pu ressentir. Voici une jeune fille atteinte
dre le retour à l'état normal. Prenons un autre exemple, celui d'un
malade
atteint de paraplégie ou d'hémiplégie rebelle à t
produire, en pareil cas, un changement dans le cours des idées ? Le
malade
, cessant de penser à sa paralysie, recouvre tout
lle a eues devant les yeux, puis c'est une troisième, une quatrième
malade
qui sont atteintes de la même manière, et il se
ces phénomènes et y ont donné de l'importance, aux yeux des autres
malades
, par leur attitude et les paroles qu'ils ont écha
on, la psycho- thérapie sont des moyens qui, appliqués à de pareils
malades
, font mer- veille. L'influence des circonstance
bordonnés à la volonté, à la fantaisie plus ou moins consciente des
malades
qui deviennent parfois capables de se guérir gr
rsuasion, et cela est d'autant plus remarquable que beaucoup de ces
malades
sont capables de déployer, dans des circonstances
la génération précé- dant la nôtre s'appliquent rigoureusement aux
malades
que nous obser- vons actuellement. On peut dire
par le raisonnement, la persuasion ; la confiance qu'inspirent aux
malades
les moyens thérapeutiques employés et celui qui
se des phénomènes pithiatiques, le médecin, tout en obser- vant ses
malades
, doit s'observer lui-même ; il surveillera attent
as d'agir en personne, par des pratiques psychothérapiques, sur les
malades
atteints de troubles pithia- tiques ; il s'ingé
la suggestibilité est exagérée, il devient indiqué d'hypnotiser les
malades
atteints de ces ma- nifestations pathologiques.
traîne celle d'une sorte de complot nécessi- tant la connivence des
malades
en contact journalier avec les mystifica- teurs
ne accusation précise n'a été portée contre elles. Bien souvent des
malades
atteintes d'affections organiques, vivant dans
pas la conséquence de l'hypnotisme, elle provenait du fait que les
malades
étaient suggestionnables ou susceptibles de sub
er le but que vous visez ; en effet, si après avoir annoncé à votre
malade
que vous l'endormirez, vous subissez un échec, vo
stigmates hystériques qui se développaient, disait-on, à l'insu des
malades
, à la manière d'un trouble organique, sans repr
ordres. Je m'en suis assuré par l'étude systématique d'une série de
malades
atteints d'accidents hystériques et qui jusque-là
aques nerveuses; elles se propageaient autrefois dans les salles de
malades
sous forme d'épidémie, lorsqu'on n'en connaissa
leur appareil impressionnant bien propre à éveiller l'attention du
malade
et à diriger son imagination dans des voies sou
oudre est défectueuse. Voici en quoi elle consiste : étant donné un
malade
atteint d'un accident hystérique, on tâche d'ét
ière il faut tenir pour suspects les renseignements fournis par les
malades
, enclins, même quand ils sont atteints d'une af
echerche par prospection. Il n'est pas fait appel au témoignage des
malades
et à leurs interprétations. Cette méthode perme
autrefois, il n'était pas rare d'observer dans une salle plusieurs
malades
à la fois en proie à des contorsions, à des cri
, en compagnie de mon collègue Richardière, à l'hôpital des Enfants
Malades
. Pendant une période de dix-huit ans où près de
r la note de la p. (GS3), c'est- à-dire lorsqu'elle éveille chez le
malade
le désir de certains avantages, ou i des inquié
décérébrée », ont relaté, avec grands détails, l'observation d'une
malade
sujette à des crises de cata- lepsie auxquelles
es ses répercussions physiologiques. » N'ayant pas eu à examiner la
malade
, que sa mythomanie rend a priori suspecte et qu
ET PITHIATISME 5ai diverses épreuves auxquelles ils ont soumis leur
malade
et, pour ce motif, je me garderai d'en faire l'
prétations psychologiques, ou même de l'étude du fond mental de ces
malades
. Les moyens plus précis d'investigation neurolo-
, à des neurologistes avertis, le diagnostic d'hystérie. Chez cette
malade
, en particulier, les crises toniques se trou- v
de faire reconnaître la permanence de ce rétrécissement. L'autre
malade
, la nommée Aurel..., actuellement âgée de soixant
c'est-à-dire après une longue période de trente-quatre ans ! Cette
malade
est soumise à notre observation depuis quinze a
omme stigmates de l'hystérie, je dirai qu'un médecin interrogeant ses
malades
, en évitant de les suggestionner, n'aura aucune
sensorielle doit être toujours présent à l'esprit dans l'examen des
malades
. C'est là, soit dit en passant, un enseignement
lu- sieurs jours sans qu'il y en eût et souvent on voyait plusieurs
malades
atteintes à la fois ou successivement, dans une
collègue d'aujourd'hui, M. Souques, relevait « dans une salle de 32
malades
, 26 cas d'une authenticité indiscutable », avec a
d'une ambulance divisionnaire. Tous les blessés et tous les soldats
malades
du secteur correspondant passaient par cette am
ns les complications pithiatiques dont les accidents nerveux de nos
malades
peuvent être l'objet, d'un moyen terme qui s'inte
et ce moyen terme serait la confusion mentale légère qui permet au
malade
l'exercice d'une activité fonctionnelle où il cou
re en quelques instants par contre-suggestion et à faire marcher le
malade
. Au cours d'une deuxième rachicenthèse le sujet
iate par la seule persuasion. I)ans la nuit qui suit cet examen, le
malade
, au cours d'un rêve se met à parler et à partir
usées par le choc et les circonstances diverses dans lesquelles les
malades
seront placés. Mais il est essentiel, nous le r
idées en cours et se modèlent sur les conceptions individuelles des
malades
. Une description complète et détaillée des acci
tude, d'autant plus fréquentes et plus accentuées que la fatigue du
malade
aug- mentait sous l'influence des exercices aux
e, la bande se romprait. D'autre part, il est invraisemblable qu'un
malade
, qui d'ailleurs ne se plaint pas d'insomnie, re
'une contraction volontaire des muscles. Or, chez les deux premiers
malades
de M. Déjerine, cette condition fondamentale n'es
l'intensité de laquelle M. Déjerine insiste même. Chez le troisième
malade
, il est vrai, M. I)éjerine fait ressortir que,
ré, les orteils ne le sont pas : mais précisément chez ce troisième
malade
, que je viens d'exa- miner, il m'a été possible
ficiel- lement le pied et parfois seulement de laisser séjourner le
malade
dans une chambre chaude pour voir le réflexe re
es cas de ce genre, il s'agit toujours d'une simple supercherie des
malades
ou, au contraire, d'une lésion organique de nat
traire, d'une lésion organique de nature vasculaire ou nerveuse. Le
malade
de M. Raynaud, présentant une blessure à la face
tation neurologique de Salins d'excellents résultats. Le séjour des
malades
dans des services spéciaux où ils peuvent être ré
taux de la gratification. Bauiksri. 35 546 HYSTÉRIE-PITHIATISME
malades
présentant des désordres qui appartiennent à cett
es d'isolement, comme suspects d'aboulie et même de simulation, des
malades
atteints de troubles physiopathiques sur lesque
s services d'isolement, éloignés des grandes agglomérations, où les
malades
pourraient être soumis à une règle médicale et so
ociés (le ? phénomènes organiques ou physiopathiques, à changer les
malades
de milieu et à les soustraire à toute action cont
ait en 1891, dans ses Leçons cliniques sur l'hystérie à propos d'un
malade
atteint d'atrophie musculaire consécutive à un
ans une communication à laquelle nous nous sommes déjà reportés, un
malade
atteint de contracture du pied droit immobilisé
semaines après, alors que la plaie opératoire était cicatrisée, le
malade
a vu son pied se mettre en adduction et assez r
cture s'est établie au degré que vous la voyez. On a chloroformé le
malade
et immobilisé le pied dans un appareil plâtré.
e du pied, ni clonus de la rotule. Il existe, par contre, au membre
malade
, des troubles vaso-moteurs marqués et tenaces,
accidents dits réflexes. Mais la réflectivité tendineuse du membre
malade
n'était pas notablement exagérée et nous manquion
résoudre cette dernière question, il nous parut bon de soumettre ce
malade
à la chloroformisation. Il était d'autant plus lé
s réflexes tendineux et des réflexes cutanés, on observait, du côté
malade
, de la surréflectivité tendineuse et même un clon
narcose cette exagération élective des réflexes tendineux du membre
malade
. Nous étions ainsi en possession, sinon d'un ca
elle était douteuse à l'état de veille. Chez quelques-uns de ces
malades
le caractère que nous venons d'indi- quer faisa
ces faits des descriptions anciennes. L'observation attentive d'un
malade
présentant un type de paralysie (') H. Meige, M
, sans réaction de dégénérescence. Les réflexes tendineux du membre
malade
étaient conservés. L'hypothèse d'une affectio
riques ou simulés, comme certains l'avaient pensé ? Soumettant le
malade
à un examen méthodique, à la recherche de quelq
oteurs, elle n'était pas seule en cause. Examinant de nouveau les
malades
dont il a été question précédem- ment et chez l
ec lenteur de la secousse. On les retrouvait de même chez plusieurs
malades
présentant ces types de contractures, si partic
fférences dans leur degré d'intensité. Nous montrions que le membre
malade
subit d'une manière anormale l'influence de la
oire nerveux bien défini. Ils peuvent occuper la totalité du membre
malade
mais ils prédominent aux extrémités et s'y cant
. IL Bauinsm. 30 562 TROUBLES PHYSIOPATHIQUES sain avec le côté
malade
. Au membre inférieur, cette asymétrie dans la c
eur, cette asymétrie dans la coloration est plus prononcée quand le
malade
est debout que lorsqu'il est couché, elle peut
être très accentuée. L'écart de température observé entre le membre
malade
et le membre sain (température locale et superf
tant à l'autre, suivant la tempé- rature extérieure, suivant que le
malade
à séjourné ou non dans une pièce chauffée. Aprè
une immersion de courte durée dans de l'eau à 38° ou 4o", le membre
malade
devient dans certains cas aussi chaud et même p
roduite par la pres- sion du doigt sur le dos de la main ou du pied
malade
, au lieu de dispa- raître plus lentement que du
é- ralement pas à se reproduire et l'hypothermie reparaît au membre
malade
qui est en quelque sorte hé térotherme . Nous
que sorte hé térotherme . Nous avons cherché à déterminer, chez nos
malades
, au bras, à la cuisse, au poignet et au cou-de-
ainsi que : à {humérale et a la fémorale nous avons noté : 7° (côté
malade
) pour Il,° (côté normal) ; 11" pour I/¡o : 12" po
tandis que nous trouvions à la radiale et aux tibiales : o",5 (côté
malade
) pour 6° (côté sain) ; 1° pour 5° ; 1° pour 7"
étaient très mar- qués (1). Les oscillations observées au membre
malade
sont fréquemment, par rapport à celles du membr
urs réflexes une diminution de l'amplitude des oscillations du côté
malade
; souvent cette diminution est considérable. Si
elui que l'on peut observer à l'état normal, c'est toujours du côté
malade
que. le chiffre est le moins élevé et l'écart est
née que nous avons vu les oscillations radiales ou tibiales du côté
malade
se réduire à o",5 ou 1", alors que du côté sain
au très froide. L'excitabilité augmente alors, notablement, du côté
malade
dans les muscles des extrémités tan- dis qu'ell
ints de troubles nerveux d'ordre réflexe, après immersion du membre
malade
dans l'eau chaude, ou après diathermie, la cont
eut être très mar- quée dans certains groupes musculaires du membre
malade
et faire complètement défaut dans les autres. S
s. Le blessé lève-t-il brusquement les bras ou marche-t-il, la main
malade
pend et oscille comme un corps inerte, elle se dé
diminution de volume des masses musculaires : à la jambe du côté
malade
le périmètre est par exemple de 3 à 6 centi- mè
ière expérience a été répétée à plusieurs reprises chez de nombreux
malades
et elle a toujours donné les mêmes résultats (').
elle vient confirmer. Le réchauffement des pieds faisait chez notre
malade
réapparaître les réflexes cutanés plan- taires
r en rien l'anesthésie psychique. » Troubles de la sensibilité. Les
malades
atteints de contractures réflexes se plaignent
on durant la narcose chloroformique à une phase pendant laquelle le
malade
est très obnubilé et la sensibilité générale de
are de constater que les téguments, surtout à l'extrémité du membre
malade
, sont moites ; quelquefois même la peau est com
remarquer que les troubles sécrétoires, qui étaient apparus du côté
malade
peu de temps après la blesssure, avaient gagné, q
ste aux extrémités. Sur l'épreuve positive, le squelette de la main
malade
apparait plus clair, le dessin des travées osseus
ence : exagération élective de la réflectivité tendineuse du membre
malade
; spasme provoqué partout effort de correction
tant plus frappant que la flexion excessive de l'avant-bras du côté
malade
contrastait avee l'extension forcée de l'avant-br
extension forcée de l'avant-bras du côté sain. Enfin, chez quelques
malades
nous avons été frappés, durant cette phase d'ex
nt servir de fil conducteur aux médecins non spécialisés. Chez un
malade
, blessé à la partie supérieure de l'avant-bras, v
en- dineux du membre supérieur sont ordinairement plus vifs du côté
malade
que du côté sain. Ce dernier caractère implique
on. La température de ces régions est de 3° à 4° plus basse du côté
malade
que du côté sain. Les oscillations mesurées à l'a
aire à une association hystéro-réflexe. Nous en dirons autant de ce
malade
qui est atteint, à la suite de gelures, d'une p
grande partie des troubles paralytiques, et les exercices auxquels le
malade
a été soumis réchauffent le membre auparavant e
s et thermiques étaient d'origine hystérique. Mais, si l'on suit le
malade
, on s'aperçoit que les déductions tirées de l'épr
est redressé. B... arrive même à sauter à cloche-pied sur le membre
malade
. Il se félicite du résultat obtenu et ne sait c
es cas que nous avons cités. Les troubles nerveux constatés chez un
malade
peuvent dériver de ces trois sources : la lésio
mètre par un écart qui n'excède pas 8" entre la température du côté
malade
et celle du côté sain, toute excitation mécaniq
s de convalescence pourront être accordés, mais à condition que les
malades
, à l'expiration de ces congés, soient renvoyés
tibles d'être exagérées par l'intervention de l'auto- suggestion du
malade
et qu'il n'est pas toujours aisé, quand on a obte
, ayant contracté la syphilis à l'age de 23 ans. Il y a cinq ans le
malade
a commencé à éprouver des douleurs et une sensati
cissement très notable du champ visuel et de la dyschromatopsie, le
malade
ne percevant que très mal le rouge et le vert ;
s troubles génésiques. La vessie fonctionne d'une façon normale. Le
malade
n'a jamais eu de douleurs fulgurantes. Ses main
aires continuent à s'accentuer, mais au bout de ce laps de temps le
malade
constate un arrêt dans l'évo- lution des symptô
agit là d'un cas de tabes un peu anormal, il est vrai, parce que le
malade
n'a jamais eu de douleurs fulgurantes : de plus,
en raison de l'apparition d'une gingivite assez intense. Depuis, le
malade
a fait de nouveau plusieurs fois usage de mercu
58y Le 2 juillet de cette année, le Dr Parinaud et moi revoyons le
malade
. Les réflexes tendineux n'ont subi aucune modif
améliorations rapides de l'acuité visuelle chez quelques-uns de nos
malades
, de quelques conseils sur la technique à suivre
atismes crâniens, des néoplasmes des centres nerveux. Et chez notre
malade
, souffrant longtemps encore après le trauma de
ns suivantes, on retrouve des symptômes de méningites. Chez un seul
malade
, la syphilis aurait été en cause. Chez trois de
un seul malade, la syphilis aurait été en cause. Chez trois de ces
malades
, les symptômes oculaires furent la névrite oedé
'agissait d'un cas de méningite. C'est surtout l'étude clinique des
malades
des observations I, II, III, IV, V, qui nous a
telles sont, en résumé, les modifications que l'on observe chez nos
malades
. Si l'acuité visuelle et le champ visuel ne sont
e à l'oculiste par la stase de la papille sans qu'elle se révèle au
malade
par des troubles de la vision. Plus tard, la cont
èse inaugurale. L'étiologie des troubles nerveux constatés chez nos
malades
des obser- vations II, III, V, VI, est restée o
'absence de symptômes suffisamment nets dans les antécédents de nos
malades
, de joindre le traitement anti-syphilitique à l'é
résultats que nous avons obtenus, l'irrégularité avec laquelle les
malades
se soumettent aux injections hydrargyriques, la
ou relusée, pour un motif quelconque (Obs. VIII). Chez plusieurs
malades
atteints de tumeur cérébrale, que nous avons ob
en petite quantité (8 à 10 cm3 au maximum); 3" on recommandera au
malade
de garder le repos au lit pendant plusieurs jours
e traitement. V La recherche du vertige voltaïque pratiquée sur des
malades
nullement atteints, d'ailleurs, d'affections au
phénomène qui s'observe sans qu'il soit fait appel au témoignage du
malade
, ce qui exclut l'idée de suggestion, est partic
ige, dure fort longtemps et même indéfiniment ; jeconnais nombre de
malades
qui après avoir été atteints, durant des mois,
diothérapie à laquelle j'ai eu recours dans plusieurs cas. Chez une
malade
(tumeur à la région dorsale) opérée ultérieure-
1 : DULL. : ll1 ? ES 5c1 toire des troubles moteurs ; chez un autre
malade
(tumeur à la région dorsale) opéré aussi plus t
ont été les suites de l'extraction de la tumeur ? Dans 5 cas, les
malades
ont succombé au shock très peu de temps après l
meilleures conditions, il y a des risques à courir. Dans un cas, le
malade
, malgré l'énucléation de la tumeur, est resté d
ment. Dans un autre cas, il y a eu une amélioration rapide, mais le
malade
a succombé à une broncho-pneumonie grippale pen
e, mais je ne puis dire s'il a été complet, car depuis longtemps le
malade
a quitté Paris et ne nous a pas donné de ses no
devint petit à petit de plus en plus difficile ; en juillet 1918 la
malade
s'alita et, à partir d'octobre suivant, la motili
faites par moi et Jarkowski, dans une série d'exa- mens auxquels la
malade
fut soumise pendant une quinzaine de jours : abol
ndant les quatre semaines consécutives à l'intervention, l'état de la
malade
ne s'améliora pas du tout ; il y eut au contrai
ette période, l'anesthésie toutefois subit une légère atténuation. La
malade
repartit alors chez elle en province. D'après l
y a une augmentation de poids très appréciable. En février 1920, la
malade
commence à exécuter quelques mouvements volontair
ressée le Dr Séjournet, j'extrais le passage suivant : « L'état de la
malade
s'est consi- dérablement amélioré depuis l'opér
vrai dire, mais incontestables puisque aujourd'hui, étant assise, la
malade
peut mettre sans aide ses jambes dans l'extensi
es mouvements provoqués ou spontanés. Somme toute, quand on a vu la
malade
il y a 4 ans, contrac- turée en position foetal
nd à un stade plus avancé de l'affection. En effet, chez ces quatre
malades
, la guérison complète et définitive a été obten
plète et définitive a été obtenue. Les observations de trois de ces
malades
, les plus anciens, ont déjà été publiées. Il su
cédé et les mouvements spasmodiques avaient cessé ; le 3e jour, la
malade
pouvait déjà exécuter quelques mouvements, tandis
amélioration progressive et, environ 10 mois après l'intervention, le
malade
est complètement rétabli. Cette guérison se mai
e monter dans les tramways en marche et d'en descendre. Une autre
malade
(3), chez laquelle le début des accidents semble
ostic probable de tumeur extra-dure- mérienne. Lecène, qui opère la
malade
, trouve effectivement un néoplasme extra-dure-
ant plusieurs mois. Elles s'atté- nuent alors et, en même temps, la
malade
commence à éprouver une sensation de fatigue au
sse devient progressivement plus marquée et, à partir d'octobre, la
malade
n'est plus en état de marcher sans aide. A son
esthésie se manifestant par des erreurs fréquentes commises par la
malade
dans l'ap- préciation des divers excitants (fro
THÉRAPEUTIQUE partie du territoire anesthésié ; le surlendemain, la
malade
est en mesure d'exécuter quelques mouvements de
opératoire, l'anesthésie et les troubles vésicaux ont disparu ; la
malade
peut exécuter tous les mouvements élémentaires de
involontaires. Quatre semaines après l'intervention, on autorise la
malade
à se lever et on constate qu'elle peut se tenir
e manière normale et ne tarde pas à guérir complètement. Chez cette
malade
, les troubles ont rétrocédé avec une rapidité tou
époque, comme peuvent le consta- ter les congressistes auxquels la
malade
est aussi présentée. Ces cures sont d'autant pl
aussi présentée. Ces cures sont d'autant plus intéressantes que les
malades
chez lesquels elles ont été obtenues étaient at
mois, des années de souffrances. Il doit exister de tous côtés des
malades
de ce genre sus- ceptibles d'être guéris ; il s
INTENSITÉ ÉLEVÉE fJ. Babinski ET I)ELIIER711.I | (Présentation du
malade
.) Publié dans les comptes rendus de la Société
s de la Société de Neurologie de Paris, séance du 7 juin 1906. Le
malade
que nous présentons souffre depuis plusieurs anné
de Gasser et la sympathectomie, les chirurgiens avaient déclaré au
malade
qu'il était impossible d'intervenir de nouveau,
riée du maxillaire inférieur, devint rapidement très intense, et le
malade
se fit arracher la dent. Cette avulsion ne donn
faible intensité ; le passage du courant était à peine senti par le
malade
. En igo4, on extirpa le ganglion de Gasser; cet
Plusieurs chirurgiens furent encore successivement consultés par le
malade
dont les douleurs n'étaient calmées par aucune
ur parler ou pour manger. Le sommeil était devenu impossible, et ce
malade
avait des idées de suicide. Nous décidons de so
isse couche de peau de chamois et d'ouate, fut placée sur la région
malade
et solidement fixée par des courroies, de telle m
les grandes crises disparurent complètement. Après la neuvième, le
malade
, qui n'avait pu prononcer son nom le premier jo
En janvier 1906, les petites crises étaient très espacées, mais le
malade
, absolument hanté par le souvenir de ses grande
tative avait échoué. Depuis cette époque jusqu'à présent, l'état du
malade
ne s'est guère modifié. En résumé, C... depuis
e la Société médicale des hôpitaux de Paris, 3o novembre igo6. Le
malade
, D. H., âgé de quinze ans, que je présente à la s
itude anormale de la tête qui est fortement fléchie et que le petit
malade
ne peut redresser, de telle sorte qu'il est oblig
à remarquer que la force musculaire est encore assez grande, car le
malade
peut, en faisant des efforts, s'opposer aux mou
lité dans le membre inférieur droit, qui se raidit un peu et que le
malade
ne peut plus faire fonc- tionner avec aisance,
Pendant les mois de vacances (août et septembre) je perds de vue le
malade
. J'apprends à la rentrée, au commencement d'oct
mouvements passifs, mais ceux-ci sont très limités. D'autre part le
malade
qui paraît bien plus contracturé que paralysé,
X n'ont pas exercé une action thérapeutique et je fais soumettre le
malade
d'une manière systématique à cet agent. Voici l
rogradé avec une rapidité remar- quable. Avant la fin d'octobre, le
malade
peut déjà se mettre sur son séant, il remue ass
e, le membre supérieur droit est revenu à peu près à la normale, le
malade
peut se tenir debout avec l'aide de quelqu'un, ma
les jambes ne se croisent plus. Enfin, aujourd'hui, 3o novembre, le
malade
peut franchir une distance de plus de vingt mèt
ture généralisée au cou, au tronc et aux quatre membres, rendant le
malade
absolument impotent, incapable de mouvoir ses j
le membre supérieur droit peut se mouvoir suffisamment pour que le
malade
soit en mesure de porter les aliments à sa bouc
que le malade soit en mesure de porter les aliments à sa bouche. Le
malade
est soumis alors systématiquement à des pratiqu
loyés pour la première fois, 131ltiNsri. 3g 60 THÉRAPEUTIQUE le
malade
a recouvré intégralement l'usage du membre supéri
ont joué un rôle thérapeutique, on peut faire valoir que l'état du
malade
qui, jusqu'alors n'avait fait qu'empirer, a com
résumée une action résolutive. J'ai observé, il y a quatre ans, une
malade
dont l'histoire, rapprochée de celle que je vie
es jusque-là ont commencé à s'améliorer quelques temps après que la
malade
eut été soumise à deux séances de radiographie.
GIQUES TRÈS ATTÉNUÉES A LA SUITE DE PRATIQUES /}D/07'E ? ES(') Le
malade
que je présente est atteint depuis sept ans de do
ts en devenant plus étendus et plus intenses qu'autrefois. Quand le
malade
est venu me consulter pour la première fois il
Les réflexes tendineux étaient normaux. Il y avait deux ans que le
malade
ne pouvait plus marcher qu'en s'aidant de deux
ulier, sans aucun résultat. Sur ma demande, le Dr Delherm soumit le
malade
à la radiothérapie. Le traitement commencé le 7
la deuxième séance les douleurs s'atténuèrent ; après la huitième, le
malade
pouvait marcher sans cannes et sa taille s'étai
ée ; les douleurs sur le trajet des nerfs sciatiques ont disparu ; le
malade
marche sans se servir de cannes et il est en me
ervicale avait été suivie rapidement d'une amélioration notable. Le
malade
, lorsque je l'ai présenté à la Société six sema
gomyélie avec atrophie traitée par la radiothérapie ; chez ces deux
malades
l'atrophie s'est atténuée à la suite du traitemen
e ego5, santé excellente. En janvier 1906, sans cause apparente, la
malade
commence à éprouver des four- millements dans l
es, d'abord très légers, vont en s'accentuant progressivement. La
malade
consulte un médecin qui pratique sur elle trente
aussi se développer spontanément et entravent parfois le sommeil. La
malade
reste constamment étendue sur le dos, incapable
troubles rectaux. La vessie fonctionne à peu près bien ; toutefois la
malade
est obligée de satisfaire immédiatement ses bes
e clair ; l'examen cytologique décèle une légère lymphocytose. La
malade
est soumise de nouveau à un traitement hydrargyri
es, c'est-à-dire jusque vers le milieu du mois de mai. L'état de la
malade
ne se modifie pas. Il faut noter seulement que
it de l'iodure de potassium à la dose de 6 grammes par jour, que la
malade
n'a cessé de prendre depuis. Jusqu'au commencem
de la jambe gauche une ulcé- ration produite par une brûlure que la
malade
affirme n'avoir pas sentie. Du 2 octobre au g o
t pas plus accentués jusqu'au 2 octobre. A partir du g octobre la
malade
est soumise, dans mon laboratoire radiologique(')
a direction du 1)' Charpentier qui opère de la manière suivante. La
malade
est couchée sur le ventre ; une plaque de plomb m
trente-cinq minutes. Le cône des rayons X actifs venait frapper la
malade
suivant un cercle coupant en haut la 3e vertèbre
ition sur le chiffre théorique on est en droit d'admettre que cette
malade
a reçu une dose de 12 H environ sur la région dor
commencée, on constate une amélioration très nette dans l'état de la
malade
qui est devenue capable de fléchir légèrement l
s segments du membre infé- rieur gauche des mouvements passifs ; la
malade
peut se déplacer dans son lit et tourne son cor
r la jambe sont très étendus, quoique encore laborieux. A droite la
malade
peut fléchir un peu la cuisse sur le bassin, ma
plus marqués des deux côtés. Dans les premiers jours de février la
malade
se lève de son lit et, un peu soutenue par deux
ections organiques, mais elle me paraît peu probable ; en effet, la
malade
n'a jamais présenté aucune manifestation hystér
plus que la syphilis soit en cause. Outre les décla- rations de la
malade
, nous pouvons invoquer en faveur de notre opinion
ques. Son tronc était flé- chi et sa colonne vertébrale rigide ; ce
malade
pouvait à peine marcher en s'aidant de deux can
s quelques séances de radiothérapie, les douleurs disparurent et le
malade
put franchir, sans canne, une distance d'un kil
é droit, par des douleurs vives sur le trajet du nerf sciatique. Le
malade
est mis au repos absolu pendant 2 mois et on lu
atigue ramenait des douleurs assez violentes. En juillet igo6, le
malade
, qui n'était jamais revenu à l'état normal, se tr
abinski, in Revue Neurologique, 1908, p. 262. 618 . THÉRAPEUTIQUE
malade
est encore obligé de garder le lit pendant deux m
frictions alcoolisées. Une amélioration se produisit; mais quand le
malade
recommença à travailler, la colonne vertébrale
e la région lombaire. En fin janvier 1907, nouvelle crise aiguë. Le
malade
souffrait tellement que la marche était impossi
possible. La scoliose existait, toujours fortement accentuée, et le
malade
, debout, se pré- sentait plié en deux et inclin
médication énergique, on n'obtint guère d'amélioration. En mars, le
malade
fut adressé à l'un de nous; il souffrait encore
l'abolition du réflexe achilléen du côté droit. Il fut décidé que le
malade
serait soumis à la radiothérapie. La première
lications eurent lieu tous les deux jours. Dès la deuxième séance, le
malade
accusa un mieux sensible, une diminution consid
e 18 avril 1907, juste un mois après le début. Déjà, à ce moment le
malade
ne souffrait pour ainsi dire plus et était tout à
it tout à fait redressé. La scoliose avait complètement disparu. Le
malade
reprit ses occupations fatigantes et, à un exam
nt, mais le temps d'aller de chez le médecin à son domicile, dit la
malade
, elle était reprise de douleurs aiguës. En sept
t pas une grande amélioration, et depuis le début de l'affection la
malade
absorbait des médicaments analgésiques habituel
coup pendant le mois de septembre, si bien que lorsqu'en octobre la
malade
vint consulter l'un de nous, elle était courbée
ans les mêmes conditions. Dès la deuxième séance de radiothérapie, la
malade
cessa de souffrir et, après les huit séances, l
e souffrir et, après les huit séances, la scoliose avait disparu ; la
malade
, complète- ment guérie, reprenait ses occupatio
siphonages, bains sulfureux, cachets d'aspirine. On fit ensuite au
malade
quatre injections épidurales de cocaïne. La premi
'octobre, n'apportèrent aucun soulagement. Au début de novembre, le
malade
fut soumis au traitement par les injections d'air
articulation de la hanche est normale à droite et à gauche. Du côté
malade
, le réflexe achilléen est aboli. L'épreuve de W
uleurs sont tellement considérables que l'on est obligé de faire au
malade
des piqûres de morphine. La radiothérapie est c
lles séances analogues. Après la troisième séance de rayons X, le
malade
éprouva une légère améliora- tion ; celle-ci s'
très nette après la deuxième série de séances. Le 20 janvier, le
malade
souffre très peu, mais on constate que la rigidit
s, la scoliose, qui était très marquée à gauche et qui obligeait le
malade
à marcher dans une attitude penchée, a disparu co
lade à marcher dans une attitude penchée, a disparu complètement ; le
malade
se tient droit. Le malade est revu le 3o mars
de penchée, a disparu complètement ; le malade se tient droit. Le
malade
est revu le 3o mars : il marche sans canne pendan
classique, ne disparait pas. En juillet, elle s'étend au mollet. Le
malade
prend un mois de repos, se traite avec de l'asp
ur reparaît ensuite, aussi forte qu'auparavant. Le 25 octobre, le
malade
est obligé de suspendre son travail. Il ne peut m
inférieur gauche. Les troubles de la marche sont très accentués. Le
malade
porte le poids du corps sur le côté droit et se p
tout le trajet du sciatique et on constate le signe de Lasègue. Le
malade
n'accuse aucun antécédent syphilitique. L'épreuve
n antécédent syphilitique. L'épreuve de Wassermann est négative. Le
malade
est soumis à la radiothérapie, uniquement sur l
série de séances se termine le 28 février. Vers le 21 décembre, le
malade
se trouve mieux. Après la troisième séance, il se
t faire plusieurs kilomètres sans en avoir besoin. Le 2 avril, le
malade
, complètement guéri, marche sans canne et très dé
siques, courant galvanique, etc., il y aurait lieu de soumettre les
malades
à l'action d'un agent physique qui semble susce
22 à la Société Royale de Médecine de Londres, avec présentation de
malades
et projections de films cinématographiques (Rev
sent à l'attention des observa- teurs. Cette déformation donne 'aux
malades
une attitude toute spéciale que notre maître M.
arcot nous semble être le premier à avoir remarquée. C'est sur un
malade
de sa clientèle privée que M. Charcot a observé
Charcot, dans ses leçons cliniques, annoncer à distance chez les
malades
présentant ce symptôme, non seulement l'existen
s encore son siège sur tel ou tel membre. L'examen plus direct du
malade
confirmait ensuite de tous points le dia- gnost
M. Ballet a eu dans ces derniers temps l'occasion de rencontrer un
malade
de cette catégorie qu'il a présenté à la Sociét
médicale des hôpitaux (séance du 8 juillet 1887). L'attitude de ces
malades
est, comme nous l'avons dit, toute spéciale, si
ans un cas douteux. C'est ainsi que M. Ballet n'est arrivé chez son
malade
à reconnaître la sciatique que grâce à la conna
pression, de la fatigue, et quelquefois sans cause appréciable. Le
malade
a continué pourtant à vaquer à ses occu- pation
t à vaquer à ses occu- pations habituelles. Vers la même époque, le
malade
commença à éprouver dos troubles dyspeptiques ;
douleurs 4 ' PATHOLOGIE NERVEUSE. se manifestent surtout quand le
malade
marche quelque temps ou que l'on cherche à modi
étendre la cuisse gauche sur le bassin, il ressent des douleurs. Le
malade
en éprouve aussi lorsqu'on cherche à étendre co
sur le bassin peuvent être elfectués sans souffrance. Lorsque le
malade
est debout, il présente une attitude toute part
roit est très rapproché de cette crête. Si l'on examine le dos du
malade
on constate que la colonne vertébrale présente
c ne peut être mo- difiée, car, dès que l'on cherche à redresser le
malade
, il éprouve de la douleur et l'on sent une rési
aît pas non plus; l'inclinaison latérale du tronc persiste quand le
malade
est couché sur le dos et la cuisse gauche est f
t la cuisse gauche est fléchie sur le bassin ; il est impossible au
malade
, en raison de la flexion du tronc sur le bassin
ntinues, mais cependant supportables, et pondant un mois et demi le
malade
continua son travail. Les douleurs devinrent en
u'il entre à la Salpê- trière le 23 janvier 1887. Etat actuel. Le
malade
ressent dans le membre inférieur gauche, le lon
inguinal, mais ils sont tous aussi éten- dus que du côté opposé. Le
malade
n'éprouve pas de souffrances lorsqu'on percute
presse sur le talon, après avoir fait étendre la jambe. Quand le
malade
est debout, on constate qn'il repose surtout su
odifier cette attitude etla déformation du troncper- siste quand le
malade
est au lit ; le malade ne peut se coucher sur l
etla déformation du troncper- siste quand le malade est au lit ; le
malade
ne peut se coucher sur le ventre, et quand il e
commencé à se développer deux mois après le début des douleurs. Le
malade
souffre quand dans la marche le membre inférieu
de l'ar- ticulation de la hanche sont tout aussi étendus du côté
malade
que du côté opposé, et le malade n'éprouve pas
he sont tout aussi étendus du côté malade que du côté opposé, et le
malade
n'éprouve pas de douleurs lorsqu'un percute le
ts héréditaires . Père mort à cinquante-deux ans d'entérite, dit la
malade
.- Mère vitet se porte bien. Un frère est très n
aternel a eu un accès de folie furieuse. Antécédents personnels. La
malade
a toujours été très ner- veuse. Elle a eu trois
fille de treize ans qui est bien por- tante, mais très nerveuse. La
malade
tousse un peu tous les hivers. La douleur don
e un peu tous les hivers. La douleur dont souffre actuellement la
malade
a débuté il y a trois mois : elle éprouva une n
l les douleurs névralgiques deviennent excessivement intenses et la
malade
tient le tronc fortement incliné du côté gauche
s vives et la marche plus facile. Etat actuel (22 juillet 1887). La
malade
souffre encore beau- coup tout le long du traje
s, sauf l'extension de la jambe sur la cuisse, qui fait souffrir la
malade
, n'exaspèrent que très peu la douleur ; il en e
points ischiatique et poplité pro- voque de la douleur. Lorsque la
malade
est assise, elle ne repose que sur la fesse gau
lade est assise, elle ne repose que sur la fesse gauche. Lorsque la
malade
est debout, son atti- tude est la suivante : el
e droite par rapport à la crête iliaque gauche. Dans la station, le
malade
repose presque exclusivement sur le membre infé
e papier, entre le sol et le talon ou la pointe du pied droit. La
malade
étant debout, les talons écartés l'un de l'autre
e à concavité droite. Si l'on cherche à modifier l'attitude de la
malade
, elle éprouve DE LA DÉFORMATION DU TRONC. 1'1
omènes vaso-moteurs. Rien du côté des viscères. On conseille à la
malade
de continuer les bains de vapeur et on lui fait p
vapeur et on lui fait prendre 1 gr. 50 d'acetaniiide par jour. La
malade
revient quinze jours après. Les douleurs sont bie
Les deux observations succinctes qui suivent se rap- portent à deux
malades
qui ont été examinés par M. Charcot en consulta
e la sciatique. M. Charcot a pris brièvement quelques notes sur ces
malades
et en a fait des croquis que nous reproduisons
sentiels de la déformation qu'ils présentaient. Observation IV.
Malade
examiné le 3 septembre 1886. Sciatique gauche r
ger amaigrissement du membre inférieur gauche, Observation V. '
Malade
âgé de quarante-sept ans et demi, examiné le 8 dé
sous le nom de sciatique et que la déformation présentée par les
malades
est sous sa dépendance. Nous devons cher- cher
anomalies que nous avons signa- lées en décrivant l'attitude de nos
malades
portent, comme on l'a vu, sur diverses parties
eur à celui de l'épaule opposée, et, d'autre part, l'épaule du côté
malade
est, dans un cas, sur le même niveau que l'épau
niveau que l'épaule du côté opposé; dans deux cas, l'épaule du côté
malade
est plus élevée que du côté sain, et, dans deux
oncavité gauche. Dans l'OBSI-1-111AT[ON I I (sciatique droite) la
malade
est un peu penchée en avant, mais ce qui domine
s Otismv.\'no\s t et ni est située sur un niveau plus élevé du côté
malade
que du côté opposé. La disposi- DE LA DÉFORMATI
été dirigée de ce côté, car l'élévation de la crête iliaque du côté
malade
doit être sous la dépendance de l'inclinaison d
deux côtés sur le sol. Dans l'OBSERVATION III on remarque que le
malade
repose presque exclusivement sur le membre infé
tention a été dirigée de ce côté, on a constaté que le pied du côté
malade
, quoique appuyant sur le sol avec moins de forc
signes qui caractérisent la déformation de la sciatique lorsque le
malade
se tient débout. Nous devons encore l'étudier à
c des mouvements passifs, et que la déformation persiste lorsque le
malade
est couché. Il serait intéressant de savoir ce
ier sur son mode de terminaison, car nous n'avons pas pu suivre les
malades
assez longtemps. Voici les quelques renseigneme
é, les dou- leurs névralgiques sont excessivement intenses, et la
malade
tient le tronc fortement incliné du côté gauche.
rs moments de la journée. C'est ainsi que dans l'OBSERVATION III la
malade
est moins inclinée le matin à son réveil, alors
moins intenses et la dé- formation un peu moins accentuée. Chez la
malade
qui fait le sujet de l'OBSERVATION III, il en a
nous occupons existe, tout en étant moins accentuée que chez les
malades
dont nous avons rapporté les observations. Or,
ent une pareille déformation, lorsqu'elle est légère, d'examiner le
malade
tout nu, et l'on n'a guère l'habitude, surtout
tte catégorie. Le membre affecté pré- sente, chez la plupart de nos
malades
, un peu d'amyo- trophie, et la déformation s'es
bre inférieur entrent en contraction, est supprimée dans le membre
malade
par suite du relâchement de ses muscles. D'autr
re malade par suite du relâchement de ses muscles. D'autre part, le
malade
, tout en évitant d'exercer une pression du côté
i la sciatique et l'absence complète de soulèvement du pied du côté
malade
. Il s'agit donc là simplement d'un mouvement in
izontale. Biais, à la longue, sous l'influence de l'habitude que le
malade
contracte d'incliner son tronc, il se développe
il en est ainsi , la déformation devien- drait évidemment, chez ces
malades
, indélébile, même ' si la sciatique venait à di
able à celle de sciatique; mais, dans la plupart des cas, le membre
malade
est légèrement soulevé, et le talon, de ce côté
n'est pas due à une paralysie des mouvements ordinaires, puisque le
malade
se sert très bien de sa main pour exécuter les
e ne tient pas à une paralysie des mou- vements généraux puisque le
malade
exécute, à l'aide des membres inférieurs, avec
é- rieurs. Rien n'attire l'attention du côté de ces mem- bres, le
malade
peut se lever, mais, dès qu'il a les pieds à te
sieurs de ses Leçons, publiées par le Dr lliliotti, à propos de la
malade
Gom..., dont nous donnons plus loin l'observati
sous la dépendance de l'anesthésie et ne s'observe qu'alors que les
malades
sont privés du contrôle de la vue. Le second es
iques, mais souvent elle existe sans aucune espèce de paralysie. La
malade
, dans ces cas, n'a pas de troubles de la sensib
enoux, l'absence de coordination se manifeste immédiate- ment. La
malade
tombe alors d'un côté, cherche à se redresser,
nts volontaires d'un membre; la faiblesse n'y est pour rien, car la
malade
, assise, montre une force considérable'. On p
rnier faites à la Salpêtrière par M. Charcot au sujet de cette même
malade
Gom..., dont a été parlé déjà dans les Leçons r
trépidation du pied, ni trace de contracture. On fait descendre la
malade
du lit en l'aidant, et elle se tient debout par
13 avril 1877. - Sa mère est migraineuse : lui-même n'a jamais été
malade
. Il est tombé malade brusquement le 3 mars; à l
mère est migraineuse : lui-même n'a jamais été malade. Il est tombé
malade
brusquement le 3 mars; à l'occasion d'une solen
membres inférieurs, et Ja coor- dination parfaitement conservée. Le
malade
, soutenu, ne peut que se traîner au lieu de mar
TASIE ET DE l'ABASIE. 35 tive. Du moins en 1882, cinq ans après, le
malade
n'avait plus eu aucun accident nerveux depuis.
sont en bonne santé. Antécédents personnels. Goh... n'a jamais été
malade
pen- dant sa première enfance. A l'âge de cinq
ec cet exercice. DE l'astasie ET DE l'abasie. 37 Depuis qu'il est
malade
, dit-il, il n'a jamais fait de rêves dans lesqu
ne bonne santé; son père est mort depuis plusieurs années. Le petit
malade
n'a soufferk précédemment d'aucune affec- tion
ne légère douleur dans la colonne vertébrale. Etendu sur un lit, le
malade
essayait de-- mouvements variés avec les pieds,
goutteux. L'enfanl lui-même n'est pas rhumatisant et n'a jamais été
malade
. L'affection a débuté sans cause morale ou phys
les membres inférieurs, 40 PATHOLOGIE NERVEUSE. Etat actuel. Le
malade
se tient couché sur un lit ou sur un soplia et
dans l'impossibilité absolue de se tenir debout et de marcher. Le
malade
se sert de ses membres supérieurs, mais les mains
nt dans l'extension et se raidissent quand on veut les fléchir : le
malade
lui-même peut les fléchir, on constate alors qu
nt exagérés; on ne peut démontrer le phénomène du pied. On met le
malade
à terre : il se tient les genoux fléchis. Il mo
a été examinée par M. Charcot, le 18 décembre 1883. Le père de la
malade
, banquier, a été condamné pour attentats aux mo
s, etc. La douleur se calma, mais revint dans la région dorsale, la
malade
se tient courbée. Puis survinrent les troubles
nostiquèrent un mal de Pott, une myélite, etc. Depuis ce moment, la
malade
porte un corset. Elle est depuis plusieurs mois
lit, les membres inférieurs sont fléchis et il est impossible à la
malade
de les étendre volontairement; sa mère dit que
e on étend les membres fléchis, sans la moindre diffi- culté, et la
malade
résiste quand, la jambe étendue, on veut la flé
devient de plus en plus pro- noncée. Jamais il n'y a eu chute. Le
malade
récupérait bientôt le pouvoir de maîtriser ses
. Une nouvelle aggravation fut un saut convulsif, ou mieux que lé
malade
ne'pouvait empêcher. Aussitôt que les genoux étai
on des genoux, mais peu à peu la flexion s'exagéra tellement que le
malade
était complètement courbé, si bien que la parti
rieure de la cuisse touchait le mollet. Quand, dans cette phase, le
malade
progressait sans soutien, il fléchissait tout à
te que ce mouvement amènerait, DE L'ASTASIE ET DE L'ABASIE. 43 le
malade
fait un mouvement compensateur en avant, et comme
out le corps s'élève de plusieurs pouces au-dessus du sol. Quand le
malade
s'appuie sur les bras d'un aide, il ne saute pa
reaux, ne produit également aucun mouvement. Au contraire, quand le
malade
est debout, on provoque la flexion du genou en
neux et du semi-membraneux ; les genoux se fléchissent alors, et le
malade
est menacé d'une chute. Il n'y a aucun trouble
issance : elle a quitté ses enfants, et ne s'en est plus occupé. La
malade
ne peut donner de renseignements sur ses autres p
maines. C'est une douleur qui commence entre les sourcils et que la
malade
compare une constriction par un lien élas- tiqu
rche les troubles atteignent leur maximum. A chaque pas que fait la
malade
elle se baisse et se redresse alternativement p
on cherche à les analyser voici ce.qu'on observe : au moment où la
malade
se baisse, les cuisses se fléchissent sur les j
st grimaçante. La compression du point ovarien arrête l'attaque. La
malade
conserve sa connaissance pendant toute la durée
»devient plus facile après les attaques. Il y aurait, au dire de la
malade
, une sorte de balancement entre les attaques et
s l'appétit est diminué. Quinze jours après ses couches, lorsque Ja
malade
voulut se lever, il lui fut impossible de march
les membres inférieurs qui vont en s'accentuant rapidement, et la
malade
est au bout d'une demi-minute dans l'impossibilit
le ne s'asseyait. Si on analyse avec plus de soin la démarche de la
malade
voici ce qu'on observe : au moment où la gêne ap-
talon se soulève une ou plusieurs fois et vient frapper le sol, la
malade
cherche alors à éviter une chute et s'efforce d
embre se répètent les mêmes phénomènes, et on voit, à mesure que la
malade
continue à faire des efforts pour marcher, les
es efforts pour marcher, les symptômes sus-énumérés s'acceuluer. La
malade
porte un pied en avant puis en arrière, piétina
tend le bruit des talons qui viennent frapper le sol, et bientôt la
malade
s'affais,-e. Il lui est impossible de des- cend
le de des- cendre même quelques marches d'un escalier. Lorsque la
malade
est assise, on constate que la force muscu- lai
e fais disparaître immédiatement les troubles de la marche, et la
malade
peut descendre un escalier de trois étages. Elle
est l'épétée plusieurs fois pendant une période de quinze jours. La
malade
paît com- plètement guérie : les crises elles-m
la marche seule a persisté ainsi que les douleurs lombaires, et la
malade
vint à la Salpêtrière. Etat actuel. C'est une f
éflexes sont normaux. La puissance musculaire est très diminuée; la
malade
résiste mal aux mouvements qu'on im- prime à se
Pendant la marche ces mouvements s'exagèrent considérablement : la
malade
iléchit à chaque pas sur les genoux comme si elle
station et la marche sont impossibles les yeux fermés, car alors la
malade
s'affaisserait si on ne la soute- nait. Les tro
la soute- nait. Les troubles sont plus prononcés du côté gauche. La
malade
marche à l'aide de deux cannes, les yeux fixés
Les autres appareils organiques n'offrent rien d'anormal. Mais la
malade
présente des stigmates hystériques très caracté-
tuée à droite : (fi.g. 7 et 8) lorsqu'on presse sur cette région la
malade
sent « que cela lui remonte et la suffoque ».
amené jusqu'à présent d'amélioration sensible dans l'état de la'
malade
. (A suivre.) CLINIQUE NERVEUSE DES ÉPHIDROSES
erver dans le service de notre savant maître M. le Dr Lancereaux un
malade
atteint de tuberculose pleuro-pulmonaire et qui
1 CLINIQUE NERVEUSE. diagnostic de la lésion qui chez notre premier
malade
a pu produire les symptômes relatés. Nous n'a
de M. MOUTARD-MARTIN. ' Jusqu'à présent, cet homme n'a jamais été
malade
. Il y a . cinq ans cependant il aurait eu une t
dorale du côté gauche du corps et sur le tronc semble normale. Le
malade
remarque que depuis plusieurs mois il sne davan-
duisent plus rapidement l'hypersudation que les aliments froids. Le
malade
n'a jamais remarqué que l'idée de manger, ni la
st précédée d'une série d'étourdissements. Si l'on fait manger le
malade
on voit presque aussitôt sourdre de fines goutt
que dure le repas et ne cesse que cinq ou six minutes après que le
malade
a fini de manger. En plaçant alternativement
sa- tions générales ou spéciales sont parfaitement perçues par le
malade
, mais on ne détermine aucune hypéridrose. Les imp
rsqu'il est très fatigué et qui ne durent que quelques secondes. Le
malade
dit que sa tète tourne; mais il n'est pas oblig
eux bras et aux avant-bras. Mais déjà au niveau du poignet droit le
malade
commence à différencier plus difficilement le c
tout à partir de la moitié inférieure des premières phalanges, le
malade
ne perçoit plus du tout la chaleur. On peut le
que persistent dans toute l'étendue des membres supérieurs; mais le
malade
nous dit qu'il sent moins du côté droit, affir-
vicale et le sympathique cervical ne donnent aucun ré- sultat. Le
malade
quitta l'hôpital le 15 février. (Nous avons rev
at. Le malade quitta l'hôpital le 15 février. (Nous avons revu ce
malade
à la fin de juillet. Son état est toujours le m
appartiennent les observations suivantes : Bichat cite le fait d'un
malade
atteint d'éphidrose faciale gauche avec hémiplé
abondante survenait sur le côté gauche du front. Il y avait chez ce
malade
des troubles oculaires. Roque rapporte le cas d
é- quente. Des vertiges et des attaques comateuses apparurent. La
malade
entre à l'hôpital dans le coma. Le visage est p
le, il y avait une hypéridrose de la face et du cou. Ogle a vu un
malade
chez qui à la suite d'une abon- dante suppurati
tation de température de cette partie de la face. Frankel cite un
malade
qui, avec une hypertrophie du corps thyroïde, é
e. Nitzelnadel (cité par Rosenthal) rapporte l'observa- tion d'un
malade
atteint de goître exophthalmique qui présentait
le Dr LAN- CEREAUX. Comme antécédents morbides, on relève chez ce
malade
une fièvre typhoïde, une pneumonie et une pleur
n est mu- queuse, aérée; quelques crachats déchiquetés. Examen du
malade
. Thorax aplati et amaigri. Matité aux deux som-
deuxième période et pleurésie tuberculeuse à droite. En outre le
malade
est couvert d'une sueur abondante sur toute la
acide, sécrétée à tout instant, aussi bien au repos que lorsque le
malade
est éveillé, parle ou mange. Elle n'augmente pa
s de mastication, des émotions ou des mouve- ments. Au réveil, le
malade
est couvert de sueurs générales, et la sudation
ion lacrymale. - Rien d'anormal dans la sécrétion sali- vaire. Le
malade
n'accuse aucune sensation subjective; il n'est
e; aussi bien l'éphidrose de la face que les sueurs générales. Le
malade
s'affaiblit de plus en plus. Le 16 mai, il est
tiforme; les mou- vements convulsifs ont duré quelques instants; le
malade
a déliré pendant un quart d'heure, puis il a re
il ressent un certain bien-être. Le 18 mai, état stationnaire. - Le
malade
mange un peu. Le 19 mai, il meurt subitement. -
ins. Examen microscopique du ganglion cervical inférieur, du côté
malade
. (Voir planche V'.) - L'enveloppe fibreuse du g
cléaire que l'on trouve dans le ganglion cervical inférieur du côté
malade
. - Le tronc du nerf est également normal. En ré
tteignait son maximum, il y avait hypérémie de la région. Chez ce
malade
, l'affection paraissait être héréditaire : la s
ans un travail de M. Bergou- nhioux, des observations semblables de
malades
trai- tés dans le service de Nélaton. Ces obser
erfs du goût qui interviennent comme point de départ du réflexe. Le
malade
mange, et aussitôt on voit perler sur la région
sudorales du facial. En 1740, Kastremsky rapportait le fait d'un
malade
qui suait lorsqu'il prenait des aliments salés
la face après avoir mangé. - M. Bouveret a vu chez M. Gallard un
malade
atteint d'éphidrose faciale, lorsqu'il prenait
de l'anosmie de ce côté et une éphidrose faciale droite, lorsque le
malade
parlait. Le cathétérisme amena la guérison de c
une diminution de l'éphidrose. Erasmus Wilson mentionne le cas d'un
malade
qui, après de violentes douleurs gastriques, su
RSIFS. Nous avons déjà vu dans les observations précé- dentes des
malades
présenter concurremment avec des accès de type
sif comme constituant un accès in- complet, mais il s'agit alors de
malades
chez lesquels on constate la transformation gra
être un accident isolé indépendant de l'accès, Tel est le cas du
malade
qui fait l'objet de l'observation sui- vante :
mort également jeune d'une fracture de la colonne vertébrale. Notre
malade
est né treize mois avant le décès du père. Gros
métier de bijoutier sur deuil. Description d'un accès (1882). Le
malade
était assis dans un fauteuil, on entend un cri
boutit à un sommeil profond qui permet de prendre la température du
malade
sans qu'il réagisse. T. R., 37° 9 1/2. Pas de m
t, faisant allusion à son accès, il dit que ce n'est pas vrai. Ce
malade
est d'habitude violent, plusieurs fois, on a retr
ars. - La mémoire est assez bien conservée; la parole est libre. Le
malade
est sujet à des périodes d'excitation violente
de bromure de camphre. 1886. Janvier. - La mémoire est médiocre; le
malade
est dans un état de semi-démence. Dynamomètre à
état de semi-démence. Dynamomètre à droite : 30; à gauche : 40. Le
malade
se roule pendant les accès. {"juillet. Le trait
epsie n'est ici, comme toujours, qu'une cause occasionnelle chez un
malade
prédisposé. Nous noterons que, jusqu'à ces dern
u'à ces derniers temps, c'est-à-dire pendant une longue période, le
malade
n'a présenté aucun phénomène procursif; que ceu
. 81 notable accélération survenue dans ces derniers mois chez ce
malade
, amélioration qui s'est encore accen- tuée en 1
1887, mais ce n'est là que pure hypothèse. Rappelons de plus que ce
malade
avait des accès accompagnés de tournoiement. (A
rivé Mistral d'un bien que la société doit avant tout assurer aux
malades
d'esprit reconnus incurables : nous voulons dire
tion de l'asile, comme elle l'a d'ailleurs avoué, et l'entourage du
malade
profileraient seuls d'une augmentation de dépen
donnons un extrait de cet examen judiciaire à la suite duquel le
malade
fut sans hésitation renvoyé dans son asile. TRI
on cérébrale, une sorte d'apoplexie hystérique; d'autres ibis les
malades
tombent dans une espèce de collapsus. Les fonctio
st insensible et la chaleur animale semble entièrement éteinte; les
malades
sont froides, pâles, insensibles, immo- biles e
e nous possédions encore sur la question. L'observation XI, dont la
malade
qui en est le sujet est encore à la Salpêtrière,
vement excité l'attention publique. Depuis plus de quatre ans cette
malade
est plongée dans le sommeil hystérique; elle a
tte suc- cession d'attaques dura environ vingt-quatre heures, et la
malade
resta après la dernière dans l'état léthargique
(7 avril I S8 i). Le lendemain et les jours suivants, l'état de la
malade
ne se modifiant pas, il fallut songer à pratiqu
alle de plusieurs jours ; elles devinrent de plus en plus rares; la
malade
rendit involontairement des matières dures tout
attaques convulsives survenant brusquement pendant lesquelles la
malade
se déchirait la poitrine et la figure avec ses on
s énergiques. DES ATTAQUES DE SOMMEIL HYSTÉRIQUE. 101 Un jour, la
malade
perdit une certaine quantité de sang par le nez
e zone n'existe plus aujourd'hui et il y a plus de deux mois que la
malade
n'a pas eu de crises spontanées. Fig. 12. 102
L'anesthésie de la surface cutanée et des muqueuses est totale; la
malade
ne réagit sous l'influence d'aucune excitation. T
r suite de la contracture dont les muscles du cou sont le siège. La
malade
est du reste éminem- ment contracturable. Si on
omes; le plus souvent on note un certain nombre de phénomènes : les
malades
sont de mauvaise humeur, aga- cées, tristes et
t DES ATTAQUES DE SOMMEIL HYSTÉRIQUE. '107 (p. 148), qui, sur 420
malades
, a seulement relevé « trois cas d'hystérie avec
odique; puis, les organes périphériques sont, dit l'auteur, devenus
malades
et l'atrophie s'est développée, s'opposant à la
S savantes. Déjà le lendemain, une amélioration 'était survenue; le
malade
ne voulait plus boire, l'insomnie et l'anorexie
rainte des chimistes », c'est qu'il avait trouvé dans le foie de la
malade
4G centigrammes de chlorhydrate de morphine à l
dents imputables à la morphine peuvent se produire après que les
malades
en ont cessé l'usage. Dit délire chronique (sui
u médicament présenté. Sans même parler il est bien évident que les
malades
subissaient tout simplement une suggestion. M.
certain nombre de troubles morbides qu'il a notés chez beaucoup de
malades
atteints plus Lard de paralysie générale et qui
s'installent dans cet organe. M. FALRET. C'est en effet chez des
malades
de cet ordre que Baillarger les avait surtout r
uditives survenues à la suite de troubles de l'ouïe. il s'agit d'un
malade
âgé de trente-trois ans acluellement en obser-
t avec plus de SOCIÉTÉS SAVANTES. 'H7 I netteté. Actuellement, le
malade
entend des voix qui sont tou- jours de son oncl
ense plus à ta femme, c'est une coquine; pense à ta mère, etc. » Le
malade
les entend aussi bien de l'oreille droite que d
'une apparence. Discutant son observation, M. Ballet montre que son
malade
était un nerveux, bien avant d'être un hallucin
Les hallucinations auditives analogues à celles observées chez le
malade
dont il s'agit, doivent être rangées parmi les st
tes : en premier lieu, elles sont obsédantes et déterminent chez le
malade
un phéno- mène d'angoisse des plus pénibles, en
aurait trop s'élever. Pas d'hallucination sans cause matérielle. Le
malade
dont parle M. G. Ballet n'est pas un véritable ha
à Ilerthen, près Bade, destiné aux idiots et aux crétins, avec 198
malades
: direc- tion du pasteur Rolfus; le 15 juin 188
dans un établissement d'idiots étendu et possédant toute espèce de
malades
de ce genre (instruction théorique et pratique)
d'idiots du grand- duché de Hesse, près Darrnstadt : population 123
malades
, et celle de l'établissement de Scheuern. près
ndelenburg. Rapide amélioration ; quelques se- maines plus tard, le
malade
se sert de son bras droit et marche à l'aide de
noncés. Hypertrophie cardiaque se portail surtout sur la gauche. La
malade
vient consulter pour des phénomènes d'obstruction
st encore assez pénible ; elle cause une certaine angoisse, mais le
malade
peut marcher à l'aide de deux cannes, sans autr
térieurs (quatre autopsies déjà communi- quées). Sur les vingt-cinq
malades
restants, cinq autres ont suc- combé; il y a eu
CIÉTÉS SAVANTES. trois ans, une communication' qui portait sur cinq
malades
; trois étaient déjà morts. Aujourd'hui il a une
s. Aujourd'hui il a une somme de six cas à sa disposition ; les six
malades
ont succombé, dont cinq à l'affection qui avait
Ces quelques mots sont lus correctement sans para- phasie, puis le
malade
se trouve incapable de continuer; après une pau
e sa cécité verbale proprement dite, c'est que, dans la dyslexie le
malade
reconnaît encore les mots, mais il n'en peutrec
près un modèle); si M. Berlin n'a pas examiné à ce point de vue ses
malades
, c'est que ses observations sont anté- rieures
s'adressent à des profanes qui ne considèrent pas comme aliénés les
malades
dont nous parlons. D'un autre côté, il est incont
us parlons. D'un autre côté, il est incontes- table que tels de ces
malades
conviennent plutôt à un établisse- ment fermé,
pratique propre à rendre compte' de l'opportunité de placer chaque
malade
en tel ou tel établissement. Voici ce que M. He
ux qui ne rentrent pas dans la catégorie envisagée; des milliers de
malades
y répon- dent qui cependant doivent subir un tr
umettant rigoureusement aux prescriptions sus-énon- cées. Comme les
malades
en question doivent être reçus dans des maisons
valles réguliers suivant le degré de la maladie et la résistance du
malade
. (Anch. f. Psych. u. Nerv. XVIII, .) P. KERAVAL
at inspecteur ne possédait aucun renseignement sur la situation des
malades
. Il est impossible d'obtenir de l'administra- t
mettre : « ... ou fait procéder par le juge de paix du domicile du
malade
à une enquête... » M. LE Président. Alors vous
de ce qu'elles ont à faire. Le rap- port signale que la plupart des
malades
visités étaient couverts de vermine. Dans beauc
s du comté DE SUSFEX, A HAYwARD'S HE.1TH. - L'a- sile contenait 824
malades
à la fin de 1886; c'est-à-dire 29 de moins que
Outre les aliénés venant des deux comtés, l'établissement a reçu 33
malades
payau chacun par semaine la somme de 14 s. En 188
aine la somme de 14 s. En 1886 il y '158 faits divers. avait 1167
malades
, 21 de plus que l'année précédente. Il y a eu u
e 1886 : 49 épilep- leptirlues et 21 paralytiques généraux. ' Les
malades
jouissant d'une certaine liberté dans cet établis
ns les drames de Shalispeare (18S;)); JJis¡Jcn- saires pour enfants
malades
(1881); - Différents articles dans le Dictionna
ier 1886, se plaignant de la faiblesse des membres supérieurs. Le
malade
naquit dans le gouvernement de Foula, dans un e
pes, d'a- trophies, de psychose, etc. Jusqu'à l'âge de neuf ans, le
malade
restait à la campagne, se portant bien et étant
érit assez vite, on ne fit pas d'incision, il sortit peu de pus. Le
malade
ne se souvient pas d'avoir souffert le long de
d sur les autres doigts. En essayant l'extension forcée passive, le
malade
éprouvait une douleur dans les tendons des fléchi
ouvements convulsifs dans le médius. Depuis l'âge de treize ans, le
malade
travaillait le métier d'enduiseur en été et de
ompagné ni de douleur ni de rougeur de la peau. En automne 1883, le
malade
se brûla le dos pour la pre- mière fois, après
uf ans, très épuisé par le travail et l'insuffisance du sommeil, le
malade
se rendit chez lui à pied vers la Noël. Après a
eloppa la scoliose. Vers l'été le bras gauche faiblit également. Le
malade
ne put plus s'occuper de son métier, mais conti
ncement de 1885, il abandonna aussi ce travail. Etat actuel. - Le
malade
est de taille moyenne, de com- plexion faible,
est restée après une suppuration anté- cédente d'un ganglion que le
malade
rattache à la brûlure de la fesse. Il porte enc
otique à droite qui ne se redresse pas à la position horizontale du
malade
. La courbe est produite par toute la partie thora
part, ni d'altérations pathologiques indi- quant le rachitisme. Le
malade
rattache l'incurvation de la co- '164 pathologi
pathologie NERVEUSE. lonne vertébrale à son travail d'enduiseur. Le
malade
s'aperçut pour la première fois d'une déformati
re indique 20 à droite et 35° K. à gauche. Membres inférieurs. Le
malade
marche et court bien; cependant il lui semble q
ée du sens de la température se répand jusqu'à la crète iliaque. Le
malade
perçoit partout les différences de température
milieu de la place thermo-anesthé- sique située sur la poitrine, le
malade
ne perçoit même pas la différence de 15°. La
lade commence à percevoir d'abord la t° de + 50°, qui ne donne au
malade
qu'une sensation de tiédeur, mais du côté gauch
çant à tour de rôle les pieds du compas sur les mêmes^endroits le
malade
indique avec une grande précision l'endroit de ch
aux autres phénomènes qui eurent lieu pendant les douze mois que le
malade
passa à l'hôpital, ils ne présentèrent pas de c
qu'on ait eu besoin de recourir au cathétérisme. L'état général du
malade
s'améliora peu. Le traitement consistait principa
épinière et des bains tièdes. Le premier temps, on administrait au
malade
de l'iodure de potassium qui agissait défavorab
avait souffert de céphalalgies intenses, le frère s'est suicidé. Le
malade
avait joui d'une santé parfaite, avait fait de
de quarante-cinq ans, chancre mou. La maladie actuelle, à l'avis du
malade
, commença depuis le mois d'octobre 1883 par un ch
s d'altérations objectives; le DE LA GLIOMATOSE MEDULLAIRE. 171
malade
marche beaucoup et bien ; la jambe droite et plus
deux côtés. Sensibilité. Une série d'altérations subjectives : le
malade
se plaint éter- nellement de sensations indéfin
le membre Fig. 16. 1 I PATHOLOGIE NERVEUSE. inférieur droit le
malade
perçoit de petites différences ther- miques de
sur la paume et le dos de la main paraît égal des deux côtés ; le
malade
est assez inattentif et ne perçoit que.les différ
visuelle est normale; les muscles normaux. L'ouïe est normale ; le
malade
éprouve dans l'oreille gauche un bruit synchron
est normale. Le sommeil est bon. Mois d'août 1885. Au printemps, le
malade
avait pris de l'io- dure de potassium et suivi
ux n'ont pas subi d'altérations. Mars. Au mois de décembre 1885, le
malade
éprouva une douleur très pénible à la nuque. Il
but même du traitement ; tous les autres symptômes ont empiré. Le
malade
a beaucoup maigri, la bronchite empiré, le foie a
int d'altérations anatomiques no- tables dans les articulations. Le
malade
se plaint principalement t DE LA GLI01A'fOSP MÉ
ies du thorax restés auparavant libres. Dans tous ces endroits le
malade
ne perçoit que la différence 3-4°. Ainsi un deg
i la paume des mains et les doigts. Sur les paumes de la main, le
malade
ressent une pression de 300 grammes comme si c'
une pression de 300 grammes comme si c'était un attouchement. Le
malade
perçoit l'augmentationdu poids de 400 à4;)0gram
s tôt). Là une différence de 2° est encore perçue, tandis qu'ici le
malade
ne perçoit que 4° de différence. L'état général
t jusqu'à la clavicule) et le pied gauche. Ici, comme à la face, le
malade
perçoit la différence t° de 2 à 3° ; des piqûres
es sensations diverses sont éprouvées dans le dos et le ventre : le
malade
est obsédé par la crainte de toutes sortes de m
uvre en lui, comme du cancer, de la phtisie, etc. L'état général du
malade
s'est considérablement amélioré pendant l'été q
érablement amélioré pendant l'été qu'il a passé à Essentouky, où le
malade
prenait des bains tièdes et buvait de la source
du lait. Le caractère hémiplégique des troubles existants chez ce
malade
dans le premier stade de la maladie, faisait su
ic. A ces derniers, il faut ajouter l'hypo- condrie qui, chez notre
malade
, s'était manifestée à un degré très marqué. O
s douleurs qu'elle éprouvait dans la main droite. Etat actuel. La
malade
est pâle, maigre, mais ne présente pas de troub
ois aussi dans les autres muscles de la main et de 1 avant-bras. La
malade
se plaint d'une douleur sourde et profonde si
e plus léger attouchement est partout perçu et bien localisé par la
malade
. La sensibilité à la douleur est abaissée dans
e. Les mains ne sentent pas la différence de t° entre 17 et 28°. La
malade
trouve qu'une température de 7° est plus chaude
ges. Pas de changement dans la sécrétion sudorale. Antécédents du
malade
. - L'époque à laquelle parut la therma- nesthés
upérieur droit nous est inconnue. Il y. a deux ans, au moment où le
malade
travaillait, une douleur se diri- geant vers le
survint la douleur. La cause de la maladie nous est inconnue. La
malade
habite la campagne du gouvernement de Kalouga e
morts à différents âges, les autres jouissent d'une bonne santé. La
malade
jouissait en général d'une bonne santé ; les rè
a à maigrir sans aucune cause apparente. D'abord on administra à la
malade
le traitement par le mas- sage à la suite duque
mèrent un peu, les autres phénomènes' restèrent sans changement. La
malade
éprouva une seule fois une douleur sourde dans
avait un caractère légèrement différent de celle du côté droit. La
malade
ne passa qu'un mois à Moscou, après quoi elle p
essive de la main. Phelgmon, panaris, etc., dans les antécédents du
malade
. Mathieu Béliaïeff, âgé de trente ans, jardinie
enfants. Dix d'entre eux sont morts à des âges différents; outre le
malade
sont restées vivantes deux filles adultes et un
t ans, vertiges au lever du lit. Durant quinze jours auparavant, le
malade
s'était mal nourri (c'était le carême). A l'â
t-bras n'enflait pas. La douleur avait été parfois très intense. Le
malade
ne consultait pas les médecins et se con- tenta
ça à être gêné dans ses mouvements, il y a deux ans de cela, que le
malade
s'aperçut d'une petite excavation dans le voisi
. De temps à autre, une fois par an par exemple, d'après le dire du
malade
, il se produisait une contraction idio-musculai
ire simultanément aux contractions des mouvements fibrillaires : le
malade
les sent; ils ne se produisent pas dans les mai
n d'Achille; les réflexes cutanés sont conservés. Sensibilité. - Le
malade
sent et localise partout régulièrement l'attouc
chaque pied du compas séparément est très justement localisé par le
malade
, de même que l'attouchement dans chaque espace
haque doigt se définit aussi d'une manière parfai- tement juste. Le
malade
se trompe à l'avant-bras dans la locali- sation
arait être parfaitement conservée sur toute la surface du corps. Le
malade
détermine infailliblement la diffé- rence de pr
corps ; il l'est un peu moins sur le front et la joue gauche, où le
malade
sent la différence thermique de 2 à 3°; au maxi
e thermique de 2 à 3°; au maximum dans les membres supérieurs où le
malade
ne perçoit pas de différence de 25°, et à la pa
différence de 1 à 20° n'est pas perçue. Durant tout le temps que le
malade
a passé à l'hôpital il se plaignait de toute un
Les organes internes sont en bon état. La complexion est solide. Le
malade
ne resta pas longtemps à l'hôpital et sortit dans
nt pas douloureux et « sont comme brûlants », selon l'expression du
malade
. Il lui semble qu'ils sont plus forts. La mai
s comme auparavant. 9 octobre 1883. Depuis le mois de juillet, le
malade
sent un affaiblissement du sens de la douleur e
onservés ; objectivement on n'ob- serve point de faiblesse, mais le
malade
se plaint d'un affaiblisse- ment du pouce et de
. Le thénar et l'hypothénar sont atrophiés, le pouce est faible. Le
malade
serre assez fort le poing. L'état de sensibilit
mon, le panaris, la tendovaginite, etc. Il est à remarquer que ce
malade
aussi nous a fait entendre toute une série de p
le, pour laquelle elle avait été prise d'abord, lorsque je vis le
malade
au dispensaire, et l'examen ne fit pas découvri
ature avait ainsi échappé pendant très longtemps à l'attention du
malade
et ne fut déterminée par moi qu'à l'hôpital, qu
u'elle pût être constatée sans aucune peine, si, n'ayant pas cru au
malade
, je m'étais contenté au moins d'une épreuve gro
d'abord, de constater ce fait commun à tous les cas : lorsque le
malade
est assis ou couché, on n'observe rien d'anorma
embres persiste, la conscience musculaire est in- demne ; enfin, le
malade
exécute, avec force et préci- sion, tous les mo
nts involontaires, ni secousses. Ce n'est que lorsqu'on commande au
malade
de se tenir debout et de marcher que se révèlen
rtiori, la marche sont complètement impossibles. Dès qu'on met le
malade
sur pied, en le maintenant sous les ais- selles
it s'il n'était soutenu. Cependant, contraste saisissant, le même
malade
, mis dans la position genu-pectorale, marche «
« à quatre pattes » sans aucune difficulté. Dans d'autres cas, le
malade
se tient debout lors- qu'il est faiblement main
êt, et nous les signalons dans ce but. Il arrive ainsi que quelques
malades
se créent des procédés de translation particuli
sautant comme une pie » ou à l'aide d'une chaise sur laquelle le
malade
s'asseoit et qu'il soulève avec ses mains en la
dopter. Dans beaucoup de cas, l'examen complet et appro- fondi du
malade
ne décèle rien de plus que cette in- coordinati
ans une obser- vation, toutefois, nous avons cru devoir ranger la
malade
dans la catégorie que nous décrivons, quoique l
de ce genre, dans la relation duquel il est dit : « Lors- que la
malade
, est au lit, elle peut bien étendre la jambe su
s bien différentes (projection du pied en avant). Mais, surtout, le
malade
au repos offre toujours de l'incoordination pou
maladie de Friedreich, l'incoordination se manifeste également, le
malade
étant assis ou couché et affecte aussi les memb
cès ; de plus, les accès eux-mêmes se produisent pen- dant que la
malade
est couchée; enfin, lors de l'accès, tous les a
ssi les mouvements anor- maux nuls dans la station assise, et si le
malade
est cou- ché, se manifestent aussitôt qu'il pos
corps à 10 et 15 centimètres du sol et qui ne cessent que quand le
malade
retombe épuisé ou s'assied. Dans la majorité de
le malade retombe épuisé ou s'assied. Dans la majorité des cas, le
malade
étant assis ou couché, les mouvements des membr
res, qu'il est permis de lui attribuer semblable interprétation. Le
malade
dont Erlenmeyer relate l'histoire, offre des ph
te l'histoire, offre des phénomènes presque identiques à ceux de la
malade
Go..., dont le cas si typique a été l'occasion
sement des membres inférieurs et du tronc ; le saut que présente le
malade
d'Erlenmeyer, et qui survient après quelques pa
a touché le sol, ne se continuent pas ensuite jusqu'à épuisement du
malade
, enfin en ce que ni la percus- sion ni le chato
ection dans laquelle les mouvements parti- culiers normaux quand le
malade
est couché ou assis, et encore dans certains ac
quinze ans, mais les adultes n'en sont pas indemnes, deux de nos
malades
avaient vingt-deux et vingt- cinq ans. Nous avo
né. Enfin, il serait logique à l'aide de travailler à rééduquer les
malades
et de leur appren- dre à marcher. IV. Physiol
qui réalise presque une expérience à cet égard. Il s'agissait d'une
malade
qui fut, pendant sa vie, atteinte de mal de Pot
la marche était redevenue possible. Pendant plus d'un an, on vit la
malade
marcher régu- lièrement et sans fatigue, souven
par les détails de l'observa- tion, que dans l'acte de la marche la
malade
pouvait faire quelques pas normalement, et ce n
posés, peut être obtenue d'ailleurs par voie de suggestion chez des
malades
hystériques plongées dans l'état de grand hypno
mpathique cervical, les symptômes que nous présentait notre premier
malade
et qui sont ana- logues à ceux qui sont signalé
nous avons relatée. Outre l'éphidrose faciale que présentait notre
malade
, nous avons vu que si les sensibilités spéciale
rse ! ) ! , Ebstein, Riehl avaient noté dans les autopsies de leurs
malades
certaines altérations portant sur les ganglions
les cellules et riche dépôt de pigment, en faisant l'autopsie d'une
malade
atteinte d'eczéma gé- néralisé et morte de bron
avons trouvées en examinant le ganglion cervical inférieur de notre
malade
. Ce sont justement celles qui ont été signalées
nfluence d'un mouvement ou lorsque tout le corps est en sueur ; -le
malade
remar- quera alors que la sudation est plus pro
res et les phénomènes vaso-moteurs. Ceux-ci n'incommodant pas les
malades
, réclament moins impérieusement un traitement q
te éphi- drose, qui survient à tout moment et qui devient pour le
malade
une gêne perpétuelle, une préoccupation de tous
aut logiquement s'adresser. Nous avons vu, en effet, que chez notre
malade
toutes les substances dirigées contre le seul s
nglion. F. Prolifération embryonnaire comprimant. G. Les cellules
malades
du ganglion. DE L'ÉPILEPSIE PROCURSIVE' ; Par
d'auto- matisme que nous avons eu l'occasion de relever chez nos
malades
de Bicêtre. I. Automatisme simple. L'automatism
es n'ayant aucun rapport avec leurs habitudes; tel est le cas de la
malade
de Herpin qui paraissait imiter un joueur de gu
etc., dans la famille.] Deux enfants etune fausse couche : 1° notre
malade
; 2° fausse couche à deux mois et demi ; 3° garç
° garçon, cinq ans, intelligent, n'a pas eu de convulsions. Notre
malade
. A la conception qui a eu lieu peu de jours apr
faire ce qu'on lui ordonne. Motilité. Avant ses séries d'accès, le
malade
marchait, en chancelant un peu, se servait bien
ets. 1884. zzovembre. Soir : T. R. 40°,2. 6 nov. Dans la nuit, le
malade
a eu vingt-deux accès; dans la journée, il en a
ant vibrant et rapide, on a pratiqué une saignée de 300 grammes. Le
malade
a eu trois accès pendant les préparatifs de la
n était conservé sauf de suite après les accès. - Aujour- d'hui, le
malade
est agité, prononce des paroles incohérentes, c
isse progressive- ment jusqu'à 36°,8. - Le 17 et jours suivants, le
malade
a demandé à aller à l'école, ou chez ses parent
eure d'intervalle, sans re- tour de la connaissance. 11 h. 50. Le
malade
est dans le décubitus dorsal, dans le coma avec
iratoires sont rapides, mais réguliers. '18" accès. - Subitement le
malade
tourne la tête vers la droite, les yeux sont fo
ès, coma et stertor. L'infirmier raconte qu'au début du 9° accès le
malade
a poussé un cri. Ce cri ne s'est pas renouvelé
a;porte fortement à gauche, puis à droite... Durée : une minute. Le
malade
a uriné sous lui. T. R. immédiatement après l'a
. R. 41°, matin et soir. Symptômes de conges- tion méningitique. Le
malade
meurt à 7 h. 45 du matin. T. R. immédiatement a
rien de particulier. Il en est de même du lobule de l'insula. Le
malade
Gr. a présenté des actes automatiques ne se dif
de moins que le droit. Les phéno- mènes rotatoires présentés par le
malade
auraient été sous la dépendance de cette lésion
s écarte un peu de notre sujet, il est un point de l'histoire de ce
malade
que nous ne pouvons laisser passer sans attirer
it reçus d'une employée de son père. Jarr..., né le 20 mars 18G. Ce
malade
a des vertiges diurnes accompagnés de marche. -
t appelé l'attention (13.). DE l'épilepsie PROCURSIVE. 12115 Ce
malade
accomplit des actes automatiques après ses accès.
ice de M. BOURNEVILLE) et y est décédé le 2 dé- cembre 1 SSo . - Ce
malade
se déchire, se déboutonne, retire son pantalon,
tré le 26 novembre 1881 à Bicêtre (service de M. Bourneville). Ce
malade
cherche après l'accès, pendant dix minutes, à ouv
service de M. BOUftNEVILLE). DE L'ÉPILEPSIE PROCURSIVE. 247 -1 Ce
malade
, dont l'un de nous a déjà publié l'observation',
si- blement. C'est sous cet aspect que nous avons observé chez ce
malade
l'automatisme à la suite d'un accès le 8 février
. Nous avons ici affaire à un cas d'automatisme professionnel; ce
malade
est tailleur; après l'accès il fait semblant de c
tré le 23 décembre 1880 à Bicêtre (service de M. Bourneville). Ce
malade
est occupé à la buanderie; il a présenté de l'aut
nt aux questions qu'on lui adresse ; la face devient pourpre, et le
malade
se dirige vers le bassin, prend du imce et une
urneville). C'est encore un exemple d'automatisme professionnel. Ce
malade
travaille au marais. Après un des accès observé
ourpre. A ces cas nous ajouterons les suivants, observés chez des
malades
du service de Bicêtre : Observation L. - Père a
édé le 15 avril 188. 250 CLINIQUE NERVEUSE. L'observation de ce
malade
a déjà été publié par l'un de nous*. Il s'agit
! «Dans ses mouvements, les objets étaient brisés. A Bicêtre, le
malade
n'avertissait pas, mais on assure que avant ses
dans les journaux et les recueils de médecine des observations de
malades
atteints d'épilepsie accompa- gnée d'automatism
pés. Les'poumons, le coeur, les organes abdominaux sont normaux. Le
malade
, les yeux fermés et les pieds rapprochés l'un d
On ne note pas de troubles de la sensibilité et de la motilité. Le
malade
présente une hyper- esthésie généralisée à tout
, les veines sont très dilatées, les pupilles sont nor- males. Le
malade
eut son premier accès, il y a cinq ans, sans ca
nt ensuite chaque se- maine de deux à trois fois ; à leur suite, le
malade
ne revenait t à lui qu'après un assez long temp
face, chute sans mouvements convulsifs. Le pouls est accéléré et le
malade
reste à la suite hébété pendant quelques minu-
ccès ont parfois un tout autre caractère ; en voici un exemple : Le
malade
essayait de tirer un tiroir droit à lui, lors-
ni secousses toniques. Après une à une minute et demie environ, le
malade
complè- tement hébété se relève, déchire ses ef
psychique. - Dans les premiers temps de son*séjour à la Charité le
malade
ne présentait qu'un léger degré d'affaiblis- se
ment des facultés intellectuelles s'est enfin accru au point que le
malade
ne saisit plus bien le sens des questions un pe
extase tragico-religieuse que revêtent les paroles et les actes des
malades
. Ils déclament et récitent perpétuellement en g
es sans aucun sens ou ne se suivant pas, mais prononcés comme si le
malade
faisait un discours. Cette « Verbigération » es
autre part, des idées de grandeur, de naissance illustre : quelques
malades
, durant le stade de stupeur, ne sont pas la pro
tatonique la monotonie des actes et la résistance, l'opposition des
malades
lorsqu'on cherche à faire prendre à ces actes u
s, il surviendra un stade de stupeur. Ou bien, si l'on voit chez un
malade
franchement mélancolique un état pathétique spé
n presque certaine le début de la stupeur (Attonitât). Enfin, si un
malade
qui parlait se tait d'une façon continue en ava
s le sommeil et lorsque celui-ci dure depuis déjà quelque temps, le
malade
offre l'aspect suivant. Il semble endormi pro
jets qui sont en proie aux attaques de sommeil ne diffèrent pas des
malades
en butte aux accidents hystériques d'un autre o
avons-nous dit, où la contracture est pour ainsi dire totale. Notre
malade
était très intéressante à ce point de vue. Au m
'de la respiration, de la circulation et de la température chez nos
malades
, il nous est permis, avant de parler des divers
elle elle peut être assez facilement régularisée surtout lorsque le
malade
est couché dans un service d'hôpital, ainsi qu'
bien quelquefois (Bourneville et Regnard, Ons. XI) à alimenter le
malade
en lui introduisant dans le fond de la bouche div
ntroduites par l'ouverture laissée libre par deux dents brisées, la
malade
fut et est encore alimentée tous les jours àl'a
ènes qui peuvent entrecouper l'attaque : on comprend qu'a priori le
malade
qui dort sans interruption d'une façon calme dé
c, il est à se demander si véritablement, dans ces cas anciens, les
malades
ne s'alimentaient pas à l'insu de leur entourag
ares, t. IV, p. ? 0, 1S13), paraitbien se rapportera l'hystérie. La
malade
resta à plusieurs reprises quarante jours sans
préciable à la vérité, nous a paru presque toujours ralentie; notre
malade
urinait peu, et, lorsque nous l'avons examinée
de ma- tières fécales. Il faudrait donc s'astreindre à sonder les
malades
régulière- ment pour ne pas perdre d'urine, à r
EIL HYSTÉRIQUE. 273 Ces recherches ont été cependant tentées sur un
malade
du service de M. Charcot qui, sorti de la Salpê
t incomplète par le refus de l'aubergiste de laisser transporter le
malade
à l'hôpi- tal. J'aurais voulu étudier l'urine a
normale comme quantité; jus- qu'au cinquième jour j'ai du sonder le
malade
, mais à partir de ce moment il a uriné, par sug
écrétion de la bile a dû être peu abondante pendant le sommeil ; ce
malade
n'a eu que deux selles et la seconde était t gr
llow de la Société des chimistes. ' Voy. pour l'observation de ce
malade
, le nommé Chauffât, qui a été surtout étudié au
s avons eu l'occasion de faire pratiquer l'analyse de l'urine d'une
malade
du service de M. Charcot en proie depuis 28 heu
HYSTÉRIQUE. 575 j' mes d'urine, ce qui est peu si l'on songe que la
malade
n'avait uriné, depuis le début de l'attaque, ni
6 par litre, proportion considérable d'urate acide de soude. » La
malade
n'avait donc excrété que 4 grammes d'urée dans le
'observation de M. Keser, que, dans certains cas tout au moins, les
malades
étaient influençables, suggestibles en un mot2,
nsensibilité à la piqûre, au froid, à la chaleur est complète ; les
malades
sont des anesthésiques totaux. Cette insensibil
t pas moins atteints; le bruit le plus violent ne peut réveiller le
malade
; il reste insensible à l'inspiration de vapeur
stable qu'il a été publié un certain nombre d'observa- tions où les
malades
ne se souvenaient nullement au réveil des diver
us haute importance. En effet, comme nous le verrons bien- tôt, les
malades
sortant le plus souvent de leur sommeil, à l'ai
taques; après la dernièreD... est réveilée. « ... 3 et 5 août. La
malade
s'est endormie le 3, à 10 heures du soir et s'e
ente et les recherches minutieuses que nous fimes à ce sujet sur la
malade
ne nouspermirentpas de déceler la réapparition
e que nous avons cités, il s'est montré dans les cas relatifs à des
malades
nettement hystéri- ques, présentant plusieurs a
, p. 241.) DES ATTAQUES DE SOMMEIL HYSTÉRIQUE, 279 est totale; la
malade
ne réagit sous l'influence d'aucune exci- tatio
'élai men lai et de ses modifi- cations pendant l'attaque : ici les
malades
doivent être groupés sous plusieurs chefs. Il e
le et Regnard (p. 138), on observe des mouvements automatiques. Ces
malades
semblent lutter, faire des efforts pour écarter
secours à haute voix; la physionomie exprime la terreur. Quand les
malades
conservent le souvenir de leurs rêves, elles ra
ns l'observation de Pitres et dans celle de Keser, on peut voir les
malades
conserver jusqu'à un certain point la faculté d
. Briquet avait déjà noté la conservation de l'ouïe. « Une de ces
malades
, dit-il (p. 423), celle qui avait eu l'attaque la
t ses trois enfants n'avaient jamais eu de maladies ner- veuses. La
malade
était forte, bien faite, tempérament sanguin ;
décembre 1880, quatre mois après que les règles se sont formées, la
malade
a ressenti une céphalalgie intense, une grande
Vienne, tels que MM. Pierre Franck, Mal/'atti,... on déclara que la
malade
étant épuisée du côté de ses foices, ne laissai
aucun signe de sensibilité; le galvanisme fut employé sans que la
malade
montrât quelque contractilité. M. Frank même la j
rritants, et, après une heure et demie, la respiration augmente, la
malade
ouvre les yeux, et frappée par l'appareil de la
ssez vite par l'emploi des bains aromatiques et des toniques, et la
malade
, dont le système nerveux était débarrassé entière
, qui interrompent le sommeil pour un certain temps. De ce fait, le
malade
ne reprend pas davantage connaissance et, au so
est actuellement (juil- let 1887) de plus de quatre ans, puisque la
malade
s'est endor- mie le 31 mai 1883. C'est du reste
remière attaque de sommeil reste bien rarement isolée. « Chez une
malade
cependant, dit Briquet (p. 422), l'attaque léth
a- lades ; il y en avait eu deux à trois chez quatre; la dernière
malade
en avait eu un nombre qui n'a pas été noté. » L
eville et Regnard est surtout instructive à ce point de vue, car la
malade
, depuis 1870, n'a pas passé d'années sans avoir
uante jours. Comment se termine l'attaque de sommeil ? comment le
malade
sort-il du sommeil hystérique et quelles sont les
e dans les idées, soit de la pesanteur de tête. » z En somme, les
malades
sortent fréquemment du sommeil hystérique comme
convulsive ou bien par des lèves, des pleurs, de l'excitation. Les
malades
sont étonnées, paraissent ne plus se sou- venir
s sa troisième classe, de toutes la plus grave, et ajoute que « les
malades
sont froides, pâles, insensibles, immobiles et
286 REVUE CRITIQUE. Il s'agit d'une femme de quarante-quatre ans,
malade
depuis longtemps, observée par M. Martinenq*. L
» Si l'autopsie n'avait pas été faite, on aurait pu penser que la
malade
avait succombé à toute autre chose qu'à une atta-
ation éclatante de la névrose; mais il faut sup- poser aussi que le
malade
a été ramassé dans la rue, apporté à l'hôpital,
on pourrait s'y tromper, car il est des sujets qui, à l'exemple du
malade
Gairdner, peuvent présenter du ronflement (snor
yons qu'il existe de bien meilleurs signes en dehors de l'aspect du
malade
, qui, d'ail- Archives, t. XV. 19 290 REVUE CR
ant alors une hémiplégie. On pourrait nous objecter que, lorsque le
malade
est ré- veillé, le diagnostic de l'attaque de s
ésulterait même d'une observation inédite de M. Charcot relative au
malade
précédemment cité, qu'on pourrait obtenir le tr
93 des cas dans lesquels la face participe à l'hémiplégie, que le
malade
soit encore plongé dans le coma ou qu'il en soit
rigides. Dans la promenade, quand cette paralysie est complète, le
malade
tire sa jambe après lui, comme si elle était mo
ommeil, narcolepsie et bien étudiée par Gelineau 1 et Ballet 2. Les
malades
sont encore des héréditaires, comme toujours, m
vation est d'autant plus intéressante que, sous forme de lettre, le
malade
nous fait pénétrer lui-même dans l'intimité de so
de Cerise. De cette discussion, il résulta néanmoins que chez ces
malades
le sommeil, lorsqu'il existe véritablement, est d
l'autopsie n'avait révélé aucune lésion du système nerveux chez le
malade
de Legrand du Saulle ; de même chez le sujet de
s ensuite une léthargie s'est déclarée quia duré plusieurs mois, la
malade
a dormi de quarante-huit à soixante- huit heure
ée. Celui-ci informe le mari de la résur- rection de son épouse. La
malade
conserva depuis une parfaite santé ; j'ai eu mo
es. On soupçonna que le siège de la maladie était dans le crâne, le
malade
ayant déclaré auparavant à ses amis qu'il avait
ion fut annoncée à ses parenls assis à côté de son lit, pour que le
malade
l'entendit. On pratiqua trois incisions, le cui
evelu fut enlevé et le crâne ratissé. Pendant cette opé- ration, le
malade
ne manifesta aucun signe de douleur; seule- men
tions, particulièrement de celle rapportée par l41abille s, que les
malades
peuvent être violées pendant l'état 'Le viol da
ique n'a péri dans un accès de léthargie ; il faut donc laisser les
malades
dormir et l'on attendra tranquille- ment leur r
et à nous en servir, une fois constatées, au mieux des intérêts du
malade
confié à nos soins. REVUE DE THÉRAPEUTIQUE I.
oire méd., 1886.) Ce travail contient les observations de plusieurs
malades
qui ont été guéris d'accidents divers (névralgi
lisme nocturne par l'immobilisation des articulations du genou ; le
malade
ne pouvant se lever est réveillé et par con- sé
ès le début de ce traitement, la température se mit à baisser et le
malade
se rétablit cornplè- tement. G. D. SOCIÉTÉS S
. (Arcïe. f. Psch., XVII, 1.) Administration de ce médicament à des
malades
auxquels la caféine avait antérieurement rendu
rapporte, à ce propos, une observation concluante : il s'agit d'un
malade
âgé de quarante-deux ans, dont la dégénérescence
qui vient de nous être communiquée par M. Saury, il est dit que le
malade
n'avait pas d'hallucinations auditives : d'aprè
considéré comme délirant chronique. bl. SAunv ne sait pas si son
malade
aurait pu être confondu avec un délirant chroni
nique diagnostiqué par MAI. Magnan, Garnier, Briand. L'une de ces
malades
n'avait pas d'hallucinations, mais de simples int
reils antécédents on ne doit*pas être étonné de rencontrer chez les
malades
la preuve de cette hérédité : myerocéphalie, acro
ne observation de délire chronique reconnue par AI. Magnan, chez un
malade
ayant eu des convulsions de Archives, t. XV. 20
s, des irrégularités discontinues. Parce point, il ressemblait à un
malade
affecté de tumeur cérébrale. Les symptômes cont
randes oscillations dans les symptômes psychiques. ' Aujourd'hui le
malade
paraîtra d'une lucidité étonnante; demain, ce s
mai, brusquement, paralysie incomplète du bras droit, aphasie ; le
malade
ne peut émettre que quelques monosyllabes, il a
qui veillaient suffisamment, qui assuraient tout : et l'intérêt des
malades
, et l'intérêt des familles, et l'intérêt des bi
il doit indiquer notamment : la date de la dernière visite faite au
malade
par le signataire, sans que cette date puisse r
ainsi que les motifs d'où résulte la nécessité de faire traiter le
malade
dans un établisse- ment d'aliénés et de l'y ten
érêt de l'ordre public, et le secret des familles, et l'intérêt des
malades
? Tenez, je parlais tout à l'heure d'un général
es théologiens et les jurisconsultes pour condam- ner de malheureux
malades
. IV. Les anesthésies hystériques des muqueuses
ATION EN 1887 I. Asile Sainte-Amie. 1° Service de l'admission : Les
malades
présents au 1" janvier étaient au nombre de 169
4 H., 4,479 F.). Venus de la Clinique, 109 (58 H., 51 F.).Total des
malades
traités : 3,î2l (2,109 II. et 1,612 F.). Les ca
ce, 95 H., 62 F. - Evasions, 3 H., 1 F. - Reste au 31 décembre, 149
malades
. (68 H., 81 F.). 2° Asile proprement dit : Les
écembre, 149 malades. (68 H., 81 F.). 2° Asile proprement dit : Les
malades
présents au le, janvier étaient au nombre de 63
nts au le, janvier étaient au nombre de 638 (321 H. et 317 F.); 229
malades
(196 H., 133 F) sont entrés du le, janvier au 3
épar- tements, 5 H., 3 F. Evasions, 5 H. Reste au 31 décembre 624
malades
(310 H., 314 F. et 4 lits vacants). 3° Clinique :
gement de service, 109 (58 H., 51 F.). -- Reste au 31 décembre, 148
malades
(99 H., 49 F.). Lits vacants, 11. IL Asile de
lades (99 H., 49 F.). Lits vacants, 11. IL Asile de Vaucluse. Les
malades
présents au ler janvier 1887 étaient au nombre
ient au nombre de 860(385 H., 365 F., 110 idiots à la colonie). 694
malades
sont entrés depuis le ler janvier 1887 (247 IL,
leurs, 295 (136 H., 159 F.). III. Asile de Ville-Evrard. 1° Asile :
Malades
présents au 1er janvier 1887, 931 (582 H., 349
10 IL, 4 F.). Evasions, 32 (31 IL, 1 F.). Reste au 31 décembre, 865
malades
(473 H., 392 F.). Lits vacants, (109 d'hommes,
s, 37 femmes couchent sur des lits supplémentaires; 2o Pensionnat :
Malades
présents au 1er janvier 1887 : 195 (82 H., i 13
(82 H., i 13 F.).- Entrées du ler janvier au 31 décembre 1887 : 97
malades
, (56 H., 41 F.). Causes de sorties : Guérisons,
7 (11 H., 6 F.). Evasions, 1 homme. Reste au 31 décembre 1887 : 181
malades
(76 H., 105 F.). Pas de lits vacants. IV. Asi
s (76 H., 105 F.). Pas de lits vacants. IV. Asile de Villejuif. -
Malades
présents au ler janvier 1887, 509 (114 H., 315
94 F.). - Fvasions, 25 (20 H., 5 F.). - Reste au 31 décembre, 982
malades
(410 H., 572 F.). Lits vacants, 160. La colonie
lonie. Ce petit noyau s'accrut de plus en plus, et actuellement les
malades
sont au nombre de 845, et on compte plus de soi
ts et aux aliénés. Le fondateur crut pouvoir créer un refuge où ces
malades
seraient soignés et guéris s'il était pos- sibl
cette colonie d'épilep- tiques. Depuis sa fondation, plus de 2,000
malades
y ont été soi- gnés ; plus de 150 ont été guéri
des deux sexes. La laiterie et la ferme occupent un grand nombre de
malades
, surtout pour la récolte des graines de végétau
nt cinq années de préparation. L'établissement tout entier avec les
malades
et les différents employés compte 1,500 habitan
mployés compte 1,500 habitants. Ce chiffre augmente sans cesse; les
malades
arrivent des différentes parties de l'Europe et
on est ici d'accord sur le réel progrès qui a été fait. Quand les
malades
ont été bien classés et subdivisés, et qu'ils s
tes sont plus graves; des accidents arrivent plus souvent parmi les
malades
, pendant que se fait le service de la maison. E
fait le service de la maison. En effet, avec le système actuel, les
malades
doivent souffrir plus ou moins, étant abandonné
soins de la maison. Le service de l'asile et les soins à donner aux
malades
sont VARIA. 331 deux facteurs invariables à c
miers, qui seuls seraient employés à la surveillance constante des
malades
; tandis que le gros ouvrage serait fait par des
. Il serait encore utile de construire des chambres dejour pour les
malades
, pendant que se fait le nettoyage des chambres
us appétissante; une moins grande quantité en serait perdue, et les
malades
seraient surveillés plus attentivement pendant le
onie de la vie de l'hôpital. Comme il est nécessaire de diviser les
malades
par catégories pendant le repas, comme pendant
sification adoptée dans les différents quartiers. Pour les quelques
malades
, qui, pour des raisons différentes, ne peuvent
ie souterraine. Cette même voie serait utilisée pour le passage des
malades
pour aller et venir du réfectoire lors du mauvais
t nécessaire d'établir des cellules séparées pour le traitement des
malades
dangereux et mutins, en plus grand nom- bre que
m- bre que d'ordinaire, afin de pouvoir isoler temporairement les
malades
plus excités que leurs compagnons. Un grand nombr
risons sont obtenues au moyen de ces cellules; il faut donc que les
malades
soient soustraits, le plus possible, à toute in
résente sou- vent, dans les quartiers d'aliénés, que la plupart des
malades
sont troublés le jour et tenus éveillés la nuit
ain nombre de cellules d'isolement est donc nécessaire pour de tels
malades
, celte question a été déjà élucidée, afin d'obt
malades, celte question a été déjà élucidée, afin d'obtenir que les
malades
les plus tranquilles ne soient pas troublés ou
s éveillés, de même que pour ob- tenir le plus grand calme pour les
malades
turbulents. L'impor- tance de cette question do
evoir de proscrire ce qu'il peut considérer comme un danger pour un
malade
, lorsque c'est pour le bénéfice des autres. U
e étude. On remarquera toutefois qu'il est utile de donner à chaque
malade
huit cents pieds cubes d'air dans les salles du
'une écono- mie de travail et de nourriture. Si l'avantage pour les
malades
peut être aussi grand que je le pense, le nombr
je le pense, le nombre des guérisons s'accroîtra, et le nombre des
malades
furieux et turbulents dimi- nuera ; pour cela,
85, j'ai mis le post-scriptum suivant : « Si la guérison de notre
malade
se démentait plus tard, chose « que nous ne cro
mptômes qui ont figuré au tableau clinique si net et si saillant du
malade
, à savoir : les vertiges, le tremblement pendan
pseudo-tabès. 339 fois au contraire, à l'ouverture des cadavres de
malades
ayant présenté de leur vivant toute la série de
ans les- quels la moelle est indemne de toute altération chez des
malades
qui, de leur vivant, ont eu des accidents d'ap-
ogie analogue à celle du tabes. M. Rockwill' estime que plusieurs
malades
consi- dérés comme des ataxiques guéris n'avaie
abes des névropathes. Il rap- porte quatre observations inédites de
malades
se plai- gnant de douleurs fulgurantes, de cris
breux et paraissaient si précis que tous les médecins qui ont vu le
malade
ont porté, sans réserves, le diagnostic d'ataxi
moi-même partagé cette erreur et à diverses reprises j'ai montré ce
malade
à ma clinique comme un exemple d'ataxie confirm
vril, mai, juin et juillet 1876. Puis elles disparurent sans que le
malade
ait fait aucun traitement, et durant l'hiver de 1
nstantanées et si brusques qu'elles faisaient souvent tressauter le
malade
. Elles siégeaient, pendant les premières semaines
violentes et plus rapprochées. En outre, dans leurs intervalles, le
malade
commença à souffrir d'une douleur fixe constricti
emps apparut un symptôme important : l'incertitude de la marche. Le
malade
s'aperçut d'abord qu'il lui était difficile de
on motrice augmentaient considérablement dans l'obscurité. Quand le
malade
voulait marcher les yeux- fermés, ses jambes se
ns voluptueuses. Vers la fin de 1880 et le commencement de 4881, le
malade
eut à plusieurs reprises de la difficulté à uri
jours. Elles sont d'une violence excessive. « Il me semble, dit le
malade
, qu'on m'arrache tout à coup l'os de la cuisse
- sidérable. Le dynamomètre placé dans le jarret marque, quand le
malade
fléchit la jambe sur la cuisse, 19 kilos du côté
du côté gauche. Malgré cette conservation apparente des forces, le
malade
se fatigue rapidement etserait incapable de fai
on des membres inférieurs est bien con- servée. Les yeux fermés, le
malade
se rend très bien compte des déplacements qu'on
r retard et avec un dédoublement des sensations par suite duquel le
malade
per- çoit d'abord un contact simple, puis une p
e incertaine et hésitante. Dans tous les cas, si on fait marcher le
malade
sur les genoux il éprouve la même sensation d'aff
onsignées les particularités suivantes : « Depuis un an environ, le
malade
a dans les membres inférieurs de véritables cri
qu'autrefois, mais moins violente. » En mars eten juillet 1883, le
malade
a eu deux grandes crises gastralgiques. La prem
de lieu. Les sensations de chaleur sont mal appréciées. Un jour, le
malade
se chauffant les pieds devant le feu, laissa brûl
e et sa sensibilité à la pression et au choc est très affaiblie. Le
malade
ignore à quelle époque a débuté cette atrophie
giques, etc. Ces acci- dents persistent pendant près de dix ans. Le
malade
meurt d'une affection tuberculeuse aiguë interc
t peut-être, en analysant après coup les symptômes présentés par ce
malade
, faire des réserves sur la légitimité du diagno
erait pas très sérieuse, car jamais on ne trouve réunis sur un même
malade
tous les symptômes tabé- tiques connus. On po
ngtemps à simuler des souffrances qu'il n'éprouvait pas ? 2 Notre
malade
présentait bien réellement, cela est certain, l
esquelles des méde- cins expérimentés, ayant posé, durant la vie du
malade
, le diagnostic de sclérose en plaques ou de par
poplectique causé par une vaste hémorrhagie cérébrale, que l'état
malades
atteints de paralysie générale, de sclérose en
et surtout une étude attentive, portant sur les antécé- dents des
malades
, sur leurs antécédents de famille, nous apprenn
se heurte à une autre difficulté : c'est la discrétion voulue des
malades
qui s'efforcent de dissimuler au médecin les af
tique du côté droit qui a persisté pendant cinq mois environ. Cette
malade
, très impressionnable nous dit qu'elle souffre
, mais, malgré les lacunes qu'elle présente, l'histoire de ces deux
malades
n'en est pas moins probante et instructive. Les
pas moins probante et instructive. Les névralgies faciales dont la
malade
de la première observation a souffert à diverse
, les accidents nerveux dont ont été frappés les deux enfants de la
malade
(le mari de celle-ci n'étant ni nerveux, ni iss
très nerveuse. Un oncle maternel est épileptique, une sceccr de la
malade
est morte de méningite à l'âge de cinq ans. A
cauchemars, insomnies fréquentes. Mariée depuis dix-huit ans, la
malade
n'a eu qu'un enfant, qui est mort de méningite à
iénation mentale. Un oncle maternel mort aliéné, deux scezcrs de la
malade
mortes à la suite de maladies ner- veuses ( ? )
E NERVEUSE. L'hémiplégie faciale date du mois d'octobre dernier; la
malade
ne s'est pas exposée au froid et ne sait à quel
aines revenant une ou deux fois par mois. Il y a quelques années la
malade
a eu, à diverses reprises, des attaques convuls
ron ; elle est survenue brusque- ment sans raison apparente pour le
malade
. Tous les muscles innervés parle facial gauche
jouissent également d'une bonne santé. Antécédents personnels : Le
malade
n'a jamais eu aucun acci- dent nerveux; interro
ie de coeur. Mère épileptique morte il y a neuf ans; un frère de la
malade
est choréique; un autre frère est épileptique.
), d'une maladie noire, nous dit-elle. Antécédents personnels : La
malade
nous raconte que depuis son enfance elle a touj
mort il y a cinq ans à la suite d'une maladie du cerveau ( ? ). La
malade
ne peut préciser davantage. Mère bien portante,
à vingt ans, fièvre typhoïde; depuis cette dernière alfec- tion la
malade
est restée très impressionnable, mais elle n'a ja
s. L'hémiplégie de la face qui siège à droite date de deux mois; la
malade
l'impute au froid; elle nous raconte qu'elle a
onnels : Irrégulièrement menstruée depuis l'âge de quatorze ans, la
malade
a eu dans la première enfance la rou- geole, pl
s'est noyé il y a treize ans (les renseignements que nous donne le
malade
au sujet de la mort de son père permettent de c
suicide) ; sa mère est bien portante. Antécédents personnels : Le
malade
n'a jamais eu d'accidents nerveux ; mais il nou
facilement. L'hémiplégie faciale est survenue il y a onze jours; le
malade
s'en est aperçu le matin au réveil; il croit de
st atteint depuis trois semaines d'une paralysie faciale gauche; le
malade
croit pouvoir l'attribuer au froid. Les renseig
Antécédents héréditaires : Mère morte phtisique, père ataxique. La
malade
a trois soeurs qui toutes sont très nerveuses; l'
gour- dissement se manifeste exclusivement le matin au réveil. La
malade
n'a pas eu d'autres accidents nerveux et parait,
onnue pour D... Elle date de six mois en- viron (20 avril 1887). La
malade
s'était couchée très bien portante, le lendemai
ante ans à la suite d'un cancer utérin. Antécédents personnels : La
malade
, bien réglée depuis l'âge de quinze ans, a touj
dans notre premier travail : il s'agis- sait dans l'un des cas d'un
malade
qui, après avoir eu, à l'âge de treize ans, une
quait à M. Charcot l'his- DE LA PARALYSIE FACIALE. 365 toire d'un
malade
hystéro-épileptique qui a été atteint deux fois
ciale du côté droit, incom- plètement guérie. Depuis deux ans, le
malade
est en proie à des attaques hysléro- épileptiqu
être aussi rares qu'on l'avait cru jusqu'à présent. Chez les deux
malades
des Observations XII et XIII, nous avons relevé
Rougeole, scarlatine et fièvre typhoïde dans l'enfance. En 1880 le
malade
a contracté la syphilis. Au mois de mars 1881,
1881, trois mois après l'apparition des accidents syphilitiques, le
malade
s'est aperçu qu'il ne pouvait plus ouvrir qu'in
diplopie qui ne s'est mon- trée qu'en 1886. Il y a huit jours, le
malade
a été pris d'une paralysie faciale gauche qu'il
est survenue brusquement le 5 février 1887 sans cause connue. Ni la
malade
, ni les parents ne savent à quoi rap- porter l'
est nerveuse, a eu souvent des crises hystériques ; une sceun de la
malade
est morte à la suite de l'opération d'un bec de
de tête et de douleurs zzévral- giques dans la figure; une sevur du
malade
est hystérique, une autre soeu)' est rhumatisan
te de quinze jours ; elle est survenue sans cause apparente pour le
malade
. L'examen électrique nous révèle l'existence de l
1887 ; elle est atteinte d'une paralysie faciale du côté droit ; la
malade
nous donne les renseignements suivants sur ses
une autre tante du côté de la mère atteinte d'eczéma chronique; la
malade
a une sceur plus jeune qu'elle qui est cho- réi
s été bien portant, quoique ner- veux. La paralysie faciale chez ce
malade
date de trois semaines; il ne s'est pas exposé
t chez un sujet quelconque. Les choses ne se passent pas ainsi; les
malades
atteints de paralysie de la septième paire sont
majorité des cas, l'origine apparente de l'hémiplégie échappe au
malade
et au médecin, et la maladie semble alors être
e en lumière la vraie cause de la paralysie faciale. L'histoire des
malades
, l'histoire de leurs ascendants et de leurs col
fications des réactions électriques. La paralysie faciale chez ce
malade
, complète dès les premiers jours, durait depuis
es d'une façon marquée; la différence entre le côté sain et le côté
malade
était minime et nullement en rapport avec l'int
P. BRIDON. VI. AnATOMIE PATHOLOGIQUE. Le nombre des autopsies de
malades
atteints d'épi- lepsie procursive ou d'accident
ns déjà parlé incidemment des lésions rencontrées à l'autopsie de
malades
dont nous avons rapporté l'observation; voici m
de suicides, etc., dans la famille.] Pas de consanguinité. Notre
malade
.- Grossesse bonne.-Accouchement normal, à terme,
es bien conformés, le droit est un peu plus élevé que le gauche. Le
malade
paraît se masturber pendant l'examen ; il se fr
ens sont difficiles à examiner vu l'état de démence coi7z- plète du
malade
; l'ammoniaque le fait tousser, mais il ne se dé-
6. Purgatifs. 42.- Le mieux, qui avait continué jusqu'àhiermatin le
malade
avait pris du lait et du bouillon et n'avait pa
es. Lavement purgatif. Potion de Todd et lait. Soir : T. R. 42°. Le
malade
meurt le 16 septembre à une heure du matin. Tem
ur les P/t)'e' ! Mpa</t : 'M, 1852. ' 8 Griesinger, - Traité des
malade
. ment. (trad. franc, de Doumic, 1865.) 9 More
u- leur, à la température. Pas de troubles du sens musculaire. Ce
malade
a la faculté singulière de conserver indéfiniment
neuf ans. Petites secousses musculaires. Même propriété que l'autre
malade
, même plus prononcée : il reste, parait-il, plus
crit sous le nom d'extase, différent de l'extase de certains autres
malades
, surtout hystériques, pouvant aussi présenter l
es mouvements saccadés du bras droit, presque con- tinuels. Cette
malade
, que nous avons perdue de vue, a guéri quel- qu
dants de toute idée délirante; et l'on peut voir que, chez certains
malades
, ils semblent soumis à l'influence de la volont
'attention du sujet. C'est là un fait qui a été constaté sur un des
malades
de M. Ch. Féré et sur une femme que nous avons
en dehors du domaine de la volonté, indépendants de l'attention du
malade
, inconscients et pouvant, comme dans notre dern
de caractéristique : car les états variables par lesquels passe le
malade
n'ont rien de régulier dans leur mode d'apparit
s mêmes phénomènes, va jusqu'à cher- cher dans la vie antérieure du
malade
un accès de manie survenu plusieurs années avan
niaque nous parait être souvent de l'anxiété mélancolique, bien des
malades
observés se présen- Allg. Zeitsch, f. Psych., B
ments d'athé- tose, qui sont très évidents aux orteils, lorsque les
malades
marchentpiedsnus, ce qu'ils déclarent moinsbien
t saisi jusqu'à son arrivée à la bouche). Ni l'un ni l'autre de nos
malades
n'a de vertiges et n'offre de nystagmus. La m
ce des exercices musculaires, on parvient d'abord à faire tenir les
malades
debout, puis à les faire marcher en les soutena
fin, on perfec- tionne la marche â l'aide du chariot. Chez nos deux
malades
nous avons eu recours, en outre, à l'hydrothéra
s, en outre, à l'hydrothérapie. 11 est cer- tain aussi que chez des
malades
plus jeunes on obtiendrait une amélioration bea
èvres et des autres muscles de la face qui n'existent pas, chez les
malades
atteints de sclérose en plaques et tandis que l
- ques, le tremblement va sans cesse en augmentant et souvent les
malades
ne peuvent atteindre le but. Chez nos malades,
entant et souvent les malades ne peuvent atteindre le but. Chez nos
malades
, au contraire, le tremblement parait moins accu
des progrès, tandis qu'il reste le môme, ou peut diminuer chez les
malades
atteints d'athétose double. Dans la sclérose
ralytiques diffèrent trop de ceux que nous avons consignés chez nos
malades
pour qu'il soit nécessaire d'insister. Enfin, l
périodes les plus avancées, la force musculaire s'affaiblit et les
malades
demeurent confinés au lit (paraplégie). Dans l'at
assez long après l'apparition de l'incoordination motrice chez les
malades
atteints d'ataxie héréditaire. On voit enfin se
es considérations que nous avons à pré- senter à propos de nos deux
malades
. De nouvelles observa- tions nous fourniront pr
ts, idiopathiques ou transformés Chez dix-huit hommes psychopathes,
malades
depuis quelques jours ou quelques années, et sé
ques congestives apoplectiformes des paralyti- ques généraux ou des
malades
atteints d'affections organiques du cerveau. L'
est venue ultérieurement. Quand s'est produite l'amé- lioration, la
malade
a récupéré d'abord les plus anciennes images co
lisation du souvenir ou de l'image commémorative dans le .temps, la
malade
la puisait dans le degré de vivacité, d'intensité
tagion chez des époux ou sur le personnel employé au traitement des
malades
. P. K. XXI. Contribution A la question DE l'i
ilis; par C. DIETZ. (Allg. Zeitsch. f. Psych., XLIII, 3). Sur 539
malades
hommes entrés à la Clinique deLaipzig pendant l
rvé des faits semblables chez dix para- lytiques généraux, chex dix
malades
atteints de folie circulaire, huit atteints de
cas dans lequel les troubles de coloration se montrèrent, là où le
malade
ressentait des douleurs ; il semble admettre que
dre aux critiques présentées par M. Séglas d'après l'examen de huit
malades
actuellement à la Salpêlrière. Comme ces aliéné
qu'on possède à la Salpêlrière le meilleur moyen de con- trôle, les
malades
elles-mêmes. M. Séglas, dit-il, dans une partie
sultat de son observation. J'ai voulu naturellement revoir les huit
malades
de la Salpêlrière choisies par notre con- tradi
du avec un délire systématisé de toute autre espèce. Sur les huit
malades
j'en ai trouvé sept encore dans les services de
ptômes pour passer immédiatement aux antécédents per- sonnels de la
malade
sur lesquels M. Séglas nous parait avoir été ma
morale, paresse et incapacité de travailler. - Si vous examinez la
malade
, vous trouverez une femme intelligente, à la pa
rrait nous auto- riser, sans doute, à joindre la photographie de la
malade
à cette discussion et chacun pourrait ainsi s'a
uler. M. Magnan. M. Séglas nous présente deux photographies de la
malade
D... : sur l'une, la tête est fortement fléchie,
tête des jeunes enfants pour assujettir la coiffure. La troisième
malade
, à son entrée à l'asile Sainte-Anne, était à la
lui. » M. Séglas a encore été mal informé sur le compte de celte
malade
, elle n'a jamais eu la manie de la propreté; dans
des appréhensions de cette nature : j'ai placé dans les mains de la
malade
des pointes, des épingles, du cuivre, toute sor
messieurs, combien est pénible la crainte du tou- cher et quand un
malade
a été sous le coup de cette obsession, il en co
t la réflexion sui- vante : « Je ne dirai que peu de chose de cette
malade
, qui est peut-être, à mon avis du moins, au poi
sonnes qui bégaient dont l'intelligence est intacte. La cinquième
malade
est un exemple assez net de délire chro- nique.
quième malade est un exemple assez net de délire chro- nique. Cette
malade
, qui jusqu'ici n'aurait eu que des idées de per
era une grande partie de sa fortune. L'examen que j'ai fait de la
malade
diffère de la description de M. Séglas, en ce q
étrie de la face, si elle existe, n'est guère appréciable et que la
malade
m'a parue intelligente ; c'est aussi, d'ailleur
eize ans. Enfin, pour ne rien omettre, je ferai observer qne, si la
malade
remue trois fois les doigts; c'est pour obéir aux
l n'y a là rien de comparable à l'obsession du nombre. La sixième
malade
présente les symptômes habituels du délire chro
ervalles, un peu de serrement des lèvres et un léger claquement; la
malade
, qui venait de parler, a prétendu ne pas le fai
un quart d'heure et descendait avant d'arriver à destination. » La
malade
prétend qu'elle n'était pas assez riche pour pa
délire du toucher ? Assurément personne ne le reconnaîtrait. Cette
malade
ebl très hallucinée et il lui arrive parfois de s
aison, cette marche un peu rapide. J'avais, pour ma part, sur cette
malade
entrée dans mon service en novembre 1884, quelq
prétation que M. Séglas donne des phénomènes observés chez cette
malade
? Voilà une femme atteinte de délire de persécuti
il n'en sera plus de même si nous jetons les yeux, non point sur ce
malade
synthétique de M. Séglas, mais sur chacune des
point sur ce malade synthétique de M. Séglas, mais sur chacune des
malades
que nous avons examinées; sur chacune d'elles nou
t certai- nement vous avez été frappés de ce fait que plusieurs des
malades
choisis justement par M. Séglas, examinés il y
ature particulière, délire qui nous avait permis de prévoir que ces
malades
persécutées deviendraient ambitieuses. C'est préc
e que la clinique nous permet de reconnaître un groupe déterminé de
malades
qui par des étapes successives passent de l'inq
ègues. Les antécédents héréditaires, cependant assez chargés de mes
malades
, n'ayant par suite plus pour lui d'impor- tance
ervations, l'enquête particulière à laquelle M. Magnan a soumis mes
malades
, le soin tout spécial avec lequel il cherche à
xemple, surtout en ce qui concerne la parole et l'instruction de la
malade
qui n'a appris à lire que vers vingt ans, une f
ortie de l'école. Pour l'Otzr : uv.·nou 11, les photographies de la
malade
que j'ai eu l'honneur de vous soumettre ainsi q
té des faits que j'ai avancés. Je n'ai jamais dit d'ailleurs que la
malade
.de l'U11SLIt\'1TIOY 111 ait eu de la folie du duu
A110N IV, M. Ma- gnan oublie de rappeler que toute la famille de la
malade
était bègue comme elle. La malade de l'ÛBSERVA'
ppeler que toute la famille de la malade était bègue comme elle. La
malade
de l'ÛBSERVA'noN V manifeste dans différentes c
). En admettant môme que ce soit le fait d'hallucinations, comme la
malade
entre bien pour quelque chose dans la couleur q
été, d'un autre côté, constaté par M. Legrand du Saulle. - Pour la
malade
de l'ODSERYATiON VI, on lui a toujours connu se
moi avons pu constater la réalité des faits qui y sont avancés. La
malade
460 SOCIÉTÉS SAVANTES. de l'OnS¡¡RVA11ON VIII
ne voyons pas là le début du délire, mais un délire rétrograde, la
malade
d'ailleurs, ambitieuse aujourd'hui, faisant aus
rieurs, de l'idiotie par exemple. Quant à ne pas exis- ter chez mes
malades
, je me permettrai de faire observer à M. Ma- gn
s, qu'importe leur existence puisque, lorsqu'il les trouve chez mes
malades
M. Magnan ne les signale pas ou nie leur impor-
seigne- ments sur certaines particularités de la vie antérieure des
malades
, je crois plutôt à ceux qui m'ont été donnés de
familles qu'à ceux qu'a pu recueillir M. Magnan qui n'a vu que les
malades
seules. Quant à la seconde partie de ma communi
dans l'autre serait de nommer une commission qui examinerait si les
malades
présentent oui ou non des stig- mates physiques
e prouve pas grand chose contre la doctrine en discussion, que huit
malades
classées improprement, suivant M. Séglas, dans
ong, s'ache- mineront vers la démence. Faut-il laisser ce groupe de
malades
à physionomie si personnelle à marche si réguli
omatique désigné par Esquirol sons le nom de lypémanie un groupe de
malades
présentant un délire partiel dont il fait une e
t, des ma- lades qui guérissent presque toujours, d'autre part, des
malades
qui ne guérissent presque jamais. Ces persécu
uelles il a fondé ses in- ductions délirantes; un certain nombre de
malades
ne va pas au delà. Ce qu'il a entendu il a pu,
rsuivis par des hallucinations sans être ni plus ni moins gravement
malades
, p. 139. » Plus loin nous voyons encore : « L'h
ution sans hallucinations, on ouvre la porte à un certain nombre de
malades
, notamment aux persécutés persécuteurs que 464
ant en séparant des lypémaniaques d'Esquirol un pre- mier groupe de
malades
; mais celte espèce pathologique basée presque e
non seulement le caractère du détire, mais aussi les antécédents du
malade
et la marche de la maladie. Voyons à présent ce
ation des conceptions déli- rantes : transition à l'idée qu'ont ces
malades
d'être appelés à de grandes destinées, p. 714.)
s le début de la deuxième période : avec les premières injures, tel
malade
se plaint de démangeaisons, qu'il attribue à la
-nov. 1877.) SOCIÉTÉS SAVANTES. 467 Que voyons-nous chez ces sept
malades
? six ont du délire am- bitieux et sur les six,
e brutalement en quelque sorte, sans nul raisonnement de la part du
malade
, il semble que le ter- rain soit devenu propice
est pour cela que je crois devoir désigner ce groupe bien limité de
malades
sous le nom de délire chronique à évolution sys
us le faire comprendre. «Si nous examinons, dit M. Cotard, un autre
malade
et que celui-ci, dans le courant de la conversa
onostic devient dans ce cas beaucoup moins sombre. Ce sont donc des
malades
tout différents et je dirai volontiers, comme M
sociétés savantes. 471 me raconte que depuis quelques semaines le
malade
se plaint qu'on lui fait des misères et qu'aupa
s plus ou moins rétrospectifs ? Quand nous sommes appelés près d'un
malade
qui a un frisson, ne sommes-nous pas obligés d'
n : M. LHTHOFF fait ressortir combien les troubles de la vue de ces
malades
ressemblent à ceux des saturnins (névrite optiq
i a continuellement employé le procédé de Jendrassik sur vingt-cinq
malades
. Sur quinze paralytiques généraux présentant le
progressive des muscles de l'oeil (opthalmoplégie externe). Le même
malade
était atteint de dégénérescence grise des cordo
3 juin 1887. - Présidence de M. W. SANDER. M. Bernhardt présente un
malade
ayant une paralysie trauma- tique du radial (vo
887) 1. Discussion. - M. REMAK a eu l'occasion d'examiner ce même
malade
fin octobre dernier, au moment où il venait de su
e n'appartient pas à une simple piqûre. M. Bernhardt présente une
malade
atteinte d'accidents faisant penser à une (alté
iques, même dans leurs branches musculaires. M. Remak présente un
malade
atteint de parésie bilatérale du pathétique. Ho
les phases de la maladie ». Ces expressions supposent que l'état du
malade
aura compris des périodes succes- sives de recr
t immédiat, et que le docteur en médecine n'aura vu qu'une fois son
malade
. Comment décrira-t-il alors des phases qui n'au
nt ! vous voulez empêcher une famille de dépayser un de ses membres
malades
dans les conditions terribles que vous savez ?
r, de Français oubliés, abandonnés dans des asiles de Belgique; ces
malades
, venus d'abord dans des conditions d'aisance et
estelin sait ce qui se passe du côté de la Baltique - on envoie les
malades
en voyage dans ce pays pour s'en débarrasser. N
s ou des lits des Etats. D'autres vivent sur le prix que paient les
malades
, ou de dona- tions privées. Très peu de pauvres
ymnase, au piano, complétaient un ensemble parfait. L'or- phéon des
malades
de l'asile et deux pensionnaires MM. A... et X.
ires de la maison, se sont fait chaleureusement applau- dir par les
malades
et les invités du directeur : M. le Ur Dubief.
nglion. F. Prolifération embryonnaire comprimant. G. Les cellules
malades
du ganglion. Ê%Ieux. I.b. ILbIt183hY, nup. - 58
de Clinique des Maladies du Système Nerveux. Messieurs, Le cas du
malade
qui va faire l'objet de la leçon de ce jour se ra
a été commise, en particulier, par le médecin qui nous a adressé le
malade
que je vais vous présenter. Pour lui, il s'agis
euses con- séquences. Une occasion de ce genre m'est fournie par le
malade
qu'on vient de placer devant vous. C'est un n
port avec l'affection dont il est atteint. Vers l'âge de 10 ans, le
malade
a eu des convulsions ;. sa tète se dé- viait su
viait surtout à gauche. Les yeux se convulsaientun peu en haut ; le
malade
ne perdait pas con- naissance. Ces crises, au
se sont mises il faiblir; dès les premiers jours qui ont sui\i, le
malade
y éprouvait des fourmillements. Le 22 août, Ch.
llements plutôt que des douleurs proprement dites. Le 26 août, le
malade
a eu les lèvres et les paupières enflées. Il parl
ouffrances horribles; il n'éprouvait pas de douleurs spontanées. Le
malade
mettait un peu plus de temps à uriner qu'avant
es. Le malade mettait un peu plus de temps à uriner qu'avant d'être
malade
, mais il ne présentait pas de troubles des sphinc
aroi abdominale, et, en partie, à l'impossibilité où se trouvait le
malade
de se redresser sur son lit. A partir de ce mom
s. Cependant la sphère des nerfs crâniens a dû être touchée, car le
malade
assure que, par moments, il a vu double et louc
mon chef de clinique M.Gasne, le 29 septembre, jour de l'entrée du
malade
à l'hôpital. Ch... s'est présenté à la consulta
ur expression tranchait sur le reste du masque facial (Pl. I). Le
malade
était dans l'impossibilité de se tenir debout, sa
segments des membres supérieurs se compor- taient de même. Aussi le
malade
était-il encore en état de s'hahiller et de man
es (Pi. II). Le jeu de la physionomie était complètement aboli ; le
malade
ne pou- vait ni plisser la peau du front, ni fr
e la sclérotique restait visible sur une assez grande étendue. Le
malade
pouvait ouvrir largement la bouche, et les muscle
ation que lorsqu'on l'excitait par le Foucher. Jamais, du reste, le
malade
n'avait avalé de travers et encore beaucoup moi
à ce qu'il prétendait. Les troubles de la parole, présentés par le
malade
, reconnaissaient la même cause : Ch... ne remua
e ti- raillement, imprimé à un tronc nerveux, arrachait des cris au
malade
; le NOU,ICONOCHAPFIIE DE~lA SALPÊTRIÈRE. T.
ET POLIOMYÉLITE' O signe de Lasègue existait au plus haut degré. Le
malade
n'éprouvait pas de douleurs spontanées. Il ne
empérature était manifestement abaissée, aux mains et aux pieds. Le
malade
avait les jambes émaciées, les éminences thénar e
musculaire circonscrite dans le sens propre du mot. D'ailleurs, le
malade
affirmait n'avoir pas maigri. De temps en temps,
ait normale. La respiration également était accélérée (28), mais le
malade
n'avait t aucune sensation subjective de dyspné
. - Depuis le 29 septembre, date de son entrée dans la clinique, le
malade
a été traité par l'électrisation et le massage.
'extrémité. L'état général était bon. * . .... Aujourd'hui le
malade
se lève, marche,se promène, mange et dort bien.
nation sont correctes. ' Reste le masque facial : vous voyez que le
malade
siffle et souffle difficile- ment. Cependant,du
ractères du fourmillement. Dix jours au plus s'étaient écoulés, et le
malade
dut prendre-le lit, en raison des progrès de la
ue, elle avait dû empiéter sur la sphère des nerfs crâniens, car le
malade
a présenté de la diplopie et du 8 F. RAYMOND
à atteindre son apogée.Quand nous avons vu pour la première fois le
malade
, elle subsistait dans toute l'étendue des quatr
c, - Messieurs, la question de diagnostic, que soulève le cas de ce
malade
, me parait des plus faciles à résoudre : . Une
sse- ments et de diarrhée. Nous ignorons s'il a eu de la fièvre, le
malade
ne peut nous renseigner à cet égard, mais certa
arition. C'est bien ainsi que les choses se sont passées chez notre
malade
. D'autre part, il est exceptionnel que dans un
ue paralysie des muscles de l'oeil, et vous vous rappelez que notre
malade
a présenté, à un moment donné, de la diplopie e
la 7e paire ; la constatation d'une diplégie faciale, chez no- tre
malade
, plaide donc en faveur de l'hypothèse d'une polyn
nt donné, la moindre pression exercée sur les masses musculaires du
malade
, le moindre tiraillement auquel on exposait ses
ité, l'absence de troubles objectifs que nous constatons chez notre
malade
s'observe dans les deux affections que je suis
uleurs spontanées ; il est vrai qu'elles ont fait défaut chez notre
malade
. Rappelez-vous cependant qu'il a éprouvé, à un
gré de la pa- ralysie.C'est précisément ce qui a eu lieu chez notre
malade
; à une époque où la paralysie avait atteint son
ement porte sur les centres respiratoires et cardio-vasculaires, le
malade
est voué à une mort à peu près certaine. Dans u
ances de survie sont donc con- sidérables. Aussi bien, chez notre
malade
, les troubles cardiaques et respiratoires, qui
ances de faire des cures qui passeront pour merveilleuses, chez des
malades
atteints d'une paralysie atrophique aiguë et suba
e polynévrite aiguë géné- ralisée, la conduite à tenir, pour que le
malade
, une fois arraché aux dangers inhérents il l'en
tôt disparu l'endolorissement des muscles il la pression, sitôt les
malades
devenus maniables et transportables, vous leur fe
es frais principaux. Il, F. RAYMOND En outre, vous soumettrez les
malades
il des exercices de gymnastique bien gradués, e
adies Nerveuses de Toulouse. L'observation suivante relative à un
malade
que nous avons eu l'occasion d'examiner et de s
ans la main. A part cela il était robuste et vigoureux. Cependant, le
malade
n'a pas fait son service militaire. Il a bénéfi
s de 28 jours. Il avait alors 25 ans. 16 E. NOGUÈS ET J. SIROL Le
malade
fit bien ces deux périodes d'instruction militair
le et enfin normale. Ce- pendant, après avoir fait un kilomètre, le
malade
était las et devait se re- poser. Il remarqua
s'est rendu à Toulouse où nous le voyons. Etat actuel. L'examen du
malade
nous a permis de constater une atro- phie très
approcher de celui-là. Lorsqu'on percute brusquement les muscles du
malade
à la cuisse, ;1 la jambe ou aux bras, on provoq
s mais non abolis. Il n'y a pas de troubles de la sensibilité. Le
malade
est légèrement constipé depuis un an environ. Il
constate rien d'anormal sinon un peu d'amaigrissement. Cependant le
malade
sent que ses forces ont beaucoup diminué et il
gts. Telle est, aussi complète que possible, l'observation de notre
malade
. Ce qui a préoccupé le malade et l'a décidé il
que possible, l'observation de notre malade. Ce qui a préoccupé le
malade
et l'a décidé il venir nous consulter, c'est la
elle atrophie constituent la note dominante de l'affection de notre
malade
et lorsqu'on l'examine, ce sont les manifestati
ces formes irrégulières. Dans une certaine mesure, le cas de notre
malade
ressemble à ce dernier type et peut en être rap
fections diffèrent essentiellement, c'est dans l'absence chez notre
malade
de troubles de la sensibilité, de troubles vaso-
s les symptômes présentés par X... Sans'doute, l'affection de notre
malade
n'est ni héréditaire, ni familiale et cependant
cond lieu, il faut tenir compte de la contracture passagère dont le
malade
triomphe par un effort plus ou moins grand et q
premiers pas au début d'une promenade. Enfin, il existe chez notre
malade
de la difficulté dansTacte de la masti- cation
st vrai, à l'acte de la mastication a pu être notée chez le père du
malade
constituent un ensem- ble symptomatique que l'o
les deux affections ne pourraient-elles pas coexister chez le même
malade
? On observe assez souvent de ces associations. C
ture, nous préférons mettre en regard les observations de nos trois
malades
dans un même tableau, où se trouvent condensées
ille de Twer. Twer. Twer. sance. Antécédents Le père de ces trois
malades
est mort à l'âge de 64 ans héréditaires. d'une
vée. De quoi les Démarche vacil- Faiblesse des bras Faiblesse des
malades
se plat- tante et faible ; fai- et des jambes ; d
ée dans la clinique de M. le prof. Ko- . jewnikow en 1895 , (le
malade
avait alors 21 ans), eu même temps qu'un '
çon quement de la ligne très accusée quand droite vers l'un ou la
malade
tourne. l'autre côté. Tourne Pas d'indices des
ÉBELLEUSE 29 Olga S. illicltel S. Nicolas S. rentes, la ligne est
malade
écrivait tou- oblique. jours mal, mais le der
de même que des organes pel- viens sont normaux chez tous les trois
malades
. Membresinfé- Le squelette et la Rien d'anormal
la sen- sibilité. I Subjectivement il existe chez tous les trois
malades
une , sensation de fatigue et de courbature.
teurs. et moites. Sensibilité Acuité visuelle normale chez tous les
malades
. spéciale. Le fond de l'oeil a été trouvé norma
a été trouvé normal chez les deux frères Vue. (pas examiné chez la
malade
Olga). ' Le champ visuel, normal chez Olga et N
lucinations. ' Le sens moral est bien développé chez tous les trois
malades
. Nou ? ICO"OGI<AI'HIE DE 1 A SALPêIRIÈRF.
Le diagnostic repose sur l'ensemble des données suivantes : 1° Les
malades
appartiennent à la même famille : 2° La maladie
jambes : 7° Exagération des réflexes rotuliens chez tous les trois
malades
et clo- nus du pied chez le 2e et le 3e malades
chez tous les trois malades et clo- nus du pied chez le 2e et le 3e
malades
; 8° Gêne dans les petits mouvements des mains
tag- mi formes ; 10° Mimique faciale exagérée chez le 2e et le 3°
malades
; 11° Secousses choréifonnes dans les muscles i
intentionnelles dans les muscles supérieurs de la face (chez le 3e
malade
) ; 12° État mental presque normal. Ces donnée
omatologie, de ce que nous avons vu dans l'observation de nos trois
malades
. 3° Diplégie infantile, qui se développe à la s
ère fami- lial (P. Marie). Nous trouvons cette affection chez nos
malades
dans le stade précoce de son développement. En
ns le stade précoce de son développement. En effet, chez le premier
malade
, elle ne dure que 4 ans, chez le deuxième ans,
iège de secousses, de contractions fibrillaires, de contracture. Le
malade
va ensuite habiter Marseille; il suit à l'hôpital
ralysie faciale. Enfin, dans le courant de ces dernières années, le
malade
ne pouvait plus réussir à fermer complètement l
procédé de la photocollographie une photographie stéréoscopique du
malade
. En l'examinant avec un appareil stéréoscopique o
ment il gauche. Le front est lisse, dépourvu de rides (PI. XI).. Le
malade
ne peut ni souffler ni siffler, il est incapable
de 5 à 6 millimètres à gauche et d'un demi centimètre à droite. Le
malade
s'efforce, sans y réussir, de fermer les yeux en
lésions du fond de l'oeil ; pas de tremblement des paupières. Le
malade
tire la langue, mais celle-ci ne se dégage que tr
e faire la moue, etc. Membres supérieurs. - Lorsqu'on découvre le
malade
, on voit que les bras sont considérablement éma
ilement déprimer et qui fait brusquement saillie au dehors quand le
malade
tousse : il y a là une pointe de hernie du poumon
ôtes est un peu voussure à gauche. Mouvements Vof.OTT.1112GS.- Le
malade
ne fléchit l'avant-bras sur le bras qu'au prix
bouche, etc., ne sont possibles qu'en pronation forcée et encore le
malade
est-il incapable de diriger et de soutenir ces
19 kilos à gauche, de 14 kilos à droite. Depuis quelques mois le
malade
éprouve de très grandes difficultés pour se met
ambe a constam- ment une tendance à fléchir sur la cuisse, aussi le
malade
traîne-t-il ses orteils incurvés sur le sol (di
ni sucre ni albumine ; le dépôt ne contient pas de cylindres. Le
malade
quoique affaissé, répond assez bien aux questions
suffisants pour satisfaire ses goûts d'humoriste. Ses docteurs, ses
malades
, comme tous les personnages de ses tableaux, 60
iciens, et l'on devine qu'ils sont pleins de sollicitude pour leurs
malades
. A vrai dire, ceux-là ne sont pas les plus nombre
les Des-- fonandrès, de l'Amour médecin. Pareillement, les jolies
malades
que ces plaisants docteurs sont appelés à soign
vure Hansstaengl. MAL D'AMOUR Tableau de JAN Steen, intitule La
Malade
, eu Rijks-Museum d'Amsterdam. )¡I.\SSO 1 : 1
e abandonnée pend tristement sur la muraille. La pauvrette est bien
malade
. Elle se sou- tient à peine ; elle n'a pu, comm
ui torturent cruellement les jeunes filles ; mais je gage que notre
malade
souffre encore par ailleurs : ces yeux rougis,
rsonne qui a le coeur bien gros. Ne cherchons pas plus avant. Notre
malade
me semble atteinte de cette affection à la mode q
ée de la Haye, seconde victime (1). Ici le cas est plus sérieux. La
malade
est alitée (Pl. XIII). , Qu'on se rassure : ce
C'est d'abord une mouche qu'il a fait appliquer sur la tempe de sa
malade
: traitement externe. Puis, c'est un breuvage rou
UR Tableau de JAN STEEN, intitulé Un médecin rendant visite à nue
malade
au Musée royal de la Haye. Maison et C-1, Édi
sur la nature du mal. L'ensemble en est séduisant. La figure de la
malade
est expressive. Le médecin a du décorum, et la
verrons bientôt laquelle. A la Haye encore, on peut voir une autre
malade
de Jan Steen (1) (PI. XIV). Si ce n'est pas l
Steen lui a peut-être servi plus d'une fois de modèle. La seconde
malade
du musée de La Haye est donc encore une jolie bou
'urinai comme son nom l'indique, servait à recueillir les urines du
malade
, dont le médecin exami- nait la limpidité, la c
quer les yeux. Il faut savoir accommoder sa mise à la qua- lité des
malades
. Il faut aussi que les paroles se montrent à l'un
re pourtant qu'à demi. Il nous rassure sur les dangers que court la
malade
, nous apprend que le médecin n'est pas doué d'u
ectoire ; vous arri- verez droit au but : c'est le cour de la jolie
malade
... Là est la blessure dont elle souffre, et ce
rte ou- verte. Trois personnages au premier plan : le docteur, sa
malade
et une sui- vante. Le docteur est un digne ém
bleau de JAN Steen, intitule Un médecin tâtant le pouls d'une femme
malade
à l'ancienne Pinacothèque de Munich. Masson e
isant une révérence, qui est bien la plus comique du monde. Si la
malade
n'en est pas reconfortée ; c'est qu'apparemment s
uis si faible, si lasse, si brisée..... Que ma pauvre tête est donc
malade
et que mon coeur me fait souffrir Voyez : il me
ur de la jeune femme. La légende est écrite sur une lettre que la
malade
tient dans sa main : « Daer helpt geen medecyn,
ue chez les peintres hollandais, à commencer par Jan Steen. Et, les
Malades
d'amour de Jan Steen ne sont pas seulement de sé-
xe des membres. Sans doute la ligne de démarcation entre les tissus
malades
et les tissus sains est mal déterminée ; et il se
tations, se retrouve à peu près invariablement la même. Les parties
malades
sont la tête, le cou, la région supérieure du b
lp., no 1, p. 22, 1895. 91 GILLES DE LA TOURETTE ET G. DURANTE Le
malade
succomba le G mai 1898 à l'hôpital St-Antoine ; l
ar rapport à celles des faisceaux pyramidaux dont le droit est plus
malade
que le gauche. Le chevelu de la substance grise
avons pas trouvé de périartérite très notable dans le cerveau de ce
malade
, qui présente moins de lésions vasculaires- que d
nts que nous avons coupés, les su- perficielles ne se sont montrées
malades
que dans la région occipitale. C'est du reste d
eurologique, 1898. SYPHILIS HÉRÉDITAIRE DE LA MOELLE ÉPINIÈRE 105
malade
il se peut qu'elle soit précisément tombée sur l'
sont produites partout particulièrement sur le point antérieurement
malade
et amenant une extension de la lésion pri- miti
r droit. Cette atrophie a débuté, à de 12 ans, époque à laquelle le
malade
, en faisant un saut périlleux, tomba sur l'épau
près cet accident, les fonctions de ce membre sont récupérées et le
malade
peut s'en servir comme par le passé ou peu s'en
s amaigries et les douleurs persistent très vives dans l'épaule. Le
malade
peut cependant se servir de son bras ; il a du re
vai- nes pour les mêmes raisons. La reprise du travail, au dire du
malade
, influe- rait toutefois sur la réapparition rel
lleux d'un vésicatoire. Antécédents héréditaires. Les parents de ce
malade
sont vivants et en - excellente sauté ; ils n'o
Dans ces deux expériences, on est obligé de maintenir le poignet du
malade
. A gauche, la pression dynamométrique de la mai
vement qu'on imprime aux surfaces articulaires. Quand on demande au
malade
de reporter les épaules en arrière, de rappro-
his, il n'y par- vient pas pour l'omoplate droite (on dirait que le
malade
ne sait plus faire ce mouvement, tant il hésite
dehors du plan du corps. On est en présence d'un membre ballant. Le
malade
ramène la main derrière lui, mais avec peine et s
le grand dor- sal qui l'est encore dans une certaine mesure). Le
malade
ne peut porter la main en avant dans Pacte d'urin
La flexion volontaire de l'avant-bras est nulle. Pour l'obtenir, le
malade
est obligé de projeter le membre par un mouveme
la main et des doigts ne se fait pas sans le secours d'un aide. Le
malade
ne peut faire le simulacre de jouer du piano qu'a
ion et l'abduction des doigts sont promptes et assez énergiques. Le
malade
n'oppose aucune résistance à l'extension de l'ava
s. Le sens musculaire et la notion de position sont conservés. Le
malade
se rend bien compte de sa position dans le lit et
bien compte de sa position dans le lit et il va saisir le mem- bre
malade
sans hésitation avec la main gauche. 116 J. SAB
La sensation douloureuse, en revanche, a subi des perturbations. Le
malade
ne se souvient pas d'avoir jamais eu d'insensib
Interrogé au sujet de la température subjective de ses membres, le
malade
prétend avoir toujours plus froid en hiver il d
ormale gauche. Une secousse élec- trique bien supportée même par le
malade
, au bras gauche, l'a un jour, dans une foire, j
doigts qui sont maintenus à grand'peine dans un plan horizontal. Le
malade
prétend avoir eu des tremblements du petit doig
ouille légèrement la peau, au-dessous de l'omoplate, on voit que le
malade
réagit davantage à droite qu'à gauche. Membres
ire. Pas de dou- leur localisée à la colonne vertébrale. Quand le
malade
est resté longtemps assis, on note quelques rares
iation de la luette qui est très mobile. Pas de lésions des joues (le
malade
souffle et siffle bien). Pas de déviation des t
u- lature de la face. Le réflexe massétérin ne se produit pas. Le
malade
lit très bien. Son écriture est rendue difficile
tte écriture n'est pas 120 - J. SABRAZÈS ET L. MARTY tremblée. Le
malade
écrit bien de la main gauche. Sa mémoire est parf
SSEUSE 121 sion même légère des testicules est très douloureuse. Le
malade
déclare que cette hyperesthésie est plus marqué
e les extenseurs de la main droite sont-ils un peu plus faibles. Le
malade
a de plus remarqué qu'il ne peut plus mettre la
Tous les réflexes inférieurs sont restés très vifs. D'ailleurs, le
malade
pré- sente un état d'excitation générale qui lu
USCULAIRE ET OSSEUSE 123 ment contre la paroi thoracique. Or, notre
malade
n'a pas vraisemblable- ment présenté cette vari
s constatés avant la réduction. Ce jour-là et les jours suivants le
malade
ne sentait pas la piqûre profonde dans le domai
et de l'avant-bras gauche. Le hras droit même s'est affaibli et le
malade
insiste sur ce symptôme. La sensibilité est intac
pour le médian, fait naître une douleur bien plus vive dans le bras
malade
que dans le bras sain. Faut-il mettre tous ces
il en soit, ce fait se rapproche beaucoup du cas de notre pre- mier
malade
et on pourrait, au besoin, mettre sur le seul com
eul compte de la luxation de l'épaule l'atrophie dont notre premier
malade
est atteint. Mais là ne se bornent pas les trau
scapulaires et conservation de la sensibilité qui jamais au dire du
malade
n'a été diminuée dans ce membre. La part de cette
te hyperalgésie. Les traumatismes nombreux qui ont frappé le membre
malade
ont déterminé une lésion radiculaire chroni- qu
traction sur le plexus brachial cesse momentané- ment. De plus, ce
malade
a une tendance à porter la main dans sa poche,
vraisemblable, qu'aujourd'hui, que V... ne peut plus mettre la main
malade
dans sa poche sans s'aider de la main saine, il
naires et médullaires. L'atrophie musculaire et osseuse de notre
malade
est donc sous la dé- pendance de plusieurs fact
hy- peresthésie cutanée, musculaire, osseuse et nerveuse du membre
malade
. Déplus l'élongation et l'ébranlement des tronc
llaire, et le sensditmuscu- laire ne peut ici être mis en cause. Le
malade
oscille parce qu'il se repré- sente maison atti
it pas réaliser activement telle altitude commandée; mais, quand ce
malade
, couché les yeux fermés, et à qui on prescrit la
e dans les observations cliniques ? Comment, on cherche à placer le
malade
dans une abstention musculaire telle que le sen
eux, et l'on constate, précisément alors, qu'il a disparu z chez ce
malade
? En réalité, l'ataxique, qui ne sait pas où sont
t on perçoit les mouvements ; ou bien en faisant ouvrir les yeux du
malade
aussitôt le mouvement de la tête exécuté et en no
ement sont signalés ; chose curieuse, c'est, remarque-t-il, le seul
malade
chez lequel il ait trouvé des troubles auditifs
roubles labyrinthiques. D'ailleurs la surdité peut être méconnue du
malade
interrogé et de plus les grandes différences ob
es dans la proportion des troubles auditifs dans les deux séries de
malades
peuvent encore tenir aux différences dans le pr
auteurs. Il est certain que si l'on se conten- tait d'interroger un
malade
sur la qualité de son audition, on se verrait f
n se verrait fréquemment trompé de la meilleure foi du monde par le
malade
lui-même, qui peut ignorer sa surdité, quand el
uand elle est très prononcée. Il ne suffira donc pas de demander au
malade
s'il a ou non tel 1 trouble auditif, il faut le
159 Styx, Urbantschitsch. J'ai publié (1), pour ma part, celle d'un
malade
qui vint me consulter à l'hôpital Cochin pour u
e le la- byrinthe fut lésé dans l'opération, car, dès le réveil, le
malade
, qui n'avait qu'une otorrhée, accusa un vertige
d je le vis (trois mois après), je cherchai le signe de Romberg; le
malade
tombait invariablement à gauche, c'est-à- dire
de retour n'est pas plus conscient ni volontaire que le premier, le
malade
a forcément l'impression que ce sont les objets
globes oculaires vers la gauche, avec une telle brusque- rie que le
malade
ne voit rien. Puis l'abducteur droit et l'adducte
ur les globes vers la droite, mais plus lentement, et cette fois le
malade
voit les objets tourner en sens inverse du déplac
ion auriculaire vertigineuse en l'attribuant au côté vers lequel le
malade
voit lés objets tourner. Ajoutons que quand le
ers lequel le malade voit lés objets tourner. Ajoutons que quand le
malade
se sent lui-même tomber, il tombe également de ce
rckner) ou dans certaines attitudes. Juliusberger signale le cas du
malade
tabétique qui provoquait en lui l'au- dition d'
sus tout des opérations du sens ampullaire. Si celui-ci est lésé le
malade
présente l'une des formes du signe de Rom- berg
éritable incohérence de l'exercice de l'oculomotricité réflexe. Mon
malade
eut à peine fermé les paupières, très clignotante
s fréquent est le strabisme divergent avec diplopie au moment où le
malade
rouvre les paupières : ce stra- bisme, que je n
stater encore qu'après une longue occlusion des paupières, quand le
malade
rouvrait les yeux, la pupille du côté de la lé-
almie double après l'ablation de poly- pes de la caisse. Tous les
malades
de cette catégorie avaient soit de l'insuffisance
ent internucléaire le plus curieux que j'aie signalé est celui d'un
malade
, que m'adressa M. le Dr Charrier, affecté d'une s
ntes. Dès la première, qui poussa le bouchon contre le tym- pan, le
malade
sans avoir éprouvé ni vertige, ni sensation de co
dans des conditions iden- tiques. Aujourd'hui, quatre ans après, ce
malade
est un tabétique confirmé. Ilolt a signalé un c
nstratif. M. Brissaud voulut bien m'adresser, il y a trois ans, une
malade
atteinte de vertige labyrinthique consécutif au
r son strabisme, mais comme l'oreille gauche était atteinte, que la
malade
tombait de ce côté, il me semble légitime de l'at
présenté dans le service de M. Dieula- foy, à l'hôpital Necker, une
malade
sur laquelle on constatait, outre un ptosis du
résentait un état spasmodique nettement caracté- risé. » Chez cette
malade
, syphilitique, M. Sauvineau a supposé qu'une pe
t des diagnos- tics et des pronostics à longue portée en évitant au
malade
les risques d'interventions locales non justifi
nterne des hôpitaux. L'observation que nous rapportons a Irait à un
malade
qui entra dans le service de notre maître Gille
il n'est pas marié et n'a pas eu d'enfants. Pendant son enfance, le
malade
prétend avoir eu des crises sur la nature desquel
de la maladie de Parkinson : aussi étant donnés les antécédents du
malade
, la notion de crises antérieures, la cause de ces
fois encore l'hystérie était en cause. L'examen plus approfondi du
malade
confirma ce dia- gnostic : en effet il fut faci
p visuel un peu plus accentué à gauche qu'a droite, mais tel que le
malade
nous raconte qu'il renversait très souvent des ob
aurait pu le broyer qu'il fut saisi par elle ; d'autre part sur ce
malade
« vihrant de partout » nous constatâmes un nyst
net dû à des secousses des muscles de roi)." Tel était l'état du
malade
à son entrée à l'hôpital ; pendant son séjour i
a de vérifier ce fait. Pour ce faire, après avoir fermé les yeux du
malade
, nous introduisîmes une sonde dans l'ur;thre :
de l'eau froide el, après avoir vidé la vessie, de l'eau à 70° ; le
malade
ne sut à peine faire la différence entre les de
à maintenir les doigts dans de l'eau à celte température ; enfin un
malade
du service à qui nous injectâmes dans la vessie
qui s'entr'ouvre bruyam- ment, entre avec grand fracas une foule de
malades
et de curieux. En tète, un vigoureux gaillard q
us le sein droit et un grand frisson. A son entrée il l'hôpital, le
malade
présente il la base droite tous les signes d'une
; la température reste il 40° jusqu'au 7 jour, époque à laquelle le
malade
commence sa défervescence qui ne se maintient pas
nce sa défervescence qui ne se maintient pas, car dès le 9e jour le
malade
avait 40° de température vespérale, malgré une di
alysie, qu'au moment de sa convalescence. Jamais,' aupara- vant, le
malade
n'avait eu la moindre gêne dans les mouvements de
uscle grand dentelé droit. ' Etat actuel. I. Si l'on examine le
malade
dans la station debout les bras tombant le long
IV. Bras élevés dans la direction verticale. Quand on fait élever au
malade
le bras droit isolément, il arrive à le porter
gion scapulaire présente la même morphologie que dans les cas où le
malade
élève directement le bras en dehors. 1° Mouve
r l'épaule droite, même par une pression très énergique, lorsque le
malade
résiste à cette pres- sion. Dans cette attitude
e on obtient des C. à 120 millimètres. Il est possible que, chez ce
malade
, la paralysie du grand dentelé soit incom- plèt
plète ; mais les excitations les plus fortes que peut supporter le
malade
ne don- nent rien. Il est vrai que dans la régi
me côté. Voilà dans quelles conditions s'est produite, chez ces dix
malades
, la paralysie du grand dentelé (4). Il conviend
titude de l'épaule ressemblent à ceux du premier cas. Toutefois, le
malade
aurait toujours pu lever le bras au-dessus de l'h
de souligner ici la profession rude et péni- ble qu'exerçaient ces
malades
, de faire remarquer qu'il s'agit toujours d'hom
toujours d'hommes et que la paralysie siège chez tous, sauf chez le
malade
de Bernhardt, du côté droit, c'est-à-dire du cô
lement fait le plus d'ell'orts et subit le plus la fatigue. Chez le
malade
de Bernhardt, qui fait exception, c'est le côté
Bouillaud-Broca. Le cas de Wiesner a une valeur de même ordre : son
malade
porte de lourds fardeaux sur l'épaule droite, e
invoqué dans les trois cas de Marcbessaux, Busch et Bernhardt ? Le
malade
de Marchessaux dormait près d'une muraille humi
tic de la paralysie ou de l'atrophie du grand dentelé, alors que le
malade
nepeut élever volontairement son bras. » Cosigne
state en faisant porter les épaules en avant. On voit alors du côté
malade
: « 1° Le moignon de l'épaule entraîné en avant
de cet os sur son axe vertical. Cette attitude du scapulum, du côté
malade
, faisait alors un contraste frappant avec l'att
il est en outre un peu porté en de- hors de la ligne médiane. Le
malade
de Voodmann avait l'angle inférieur du scapulum p
e du côté sain. En outre, cet an- gle s'écartait du thorax. Chez le
malade
de Busch, le bord spinal de l'omo- plate est se
'épine dor- sale et saille plus fortement que du côté sain. Chez le
malade
de Wiesner, l'omoplate est très légèrement écar
ngle inférieur est plus élevé de trois centimètres environ. Chez le
malade
de Buchmiiller, le scapulum se détache du thora
lévation s'effectue jusqu'à la verticale. Il en est de même chez le
malade
de Bruns. Cet auteur cite en note un travail de
xceptionnels est- elle applicable dans tous les cas ? Chez les deux
malades
de Bacumler et de Bruns, il s'agissait effectiv
ntale. Dans le cas de Jolly, il s'agissait d'une jeune fille. Notre
malade
enfin est médiocrement musclé. Il est vrai que
10 enfants vivants. Il y a 18 mois l'enfant' qui n'avait jamais été
malade
remarque sur son front la présence d'une tache
a pression. Pas de trouble de sensibilité au niveau do la tache. La
malade
est revue au bout de mois; la plaque de sclérose
ne robuste famille de cultivateurs, l'enfant qui n'avait jamais été
malade
s'aperçoit un jour qu'elle porte sur le front u
u'on se le figure souvent. L'un de nous a observé antérieurement un
malade
(1) de 32 ans qui portait sur le front 2 bandes d
uelques mois après le début de la lésion cutanée. Chez notre petite
malade
, il fut impossible de découvrir aucune tare név
nce de l'enfant. Une soeur âgée de 16 ans, bien portante. La petite
malade
est née à 7 mois. A été élevée au sein jusqu'au
levée au sein jusqu'au moment de la mort de la mère. N'a jamais été
malade
. Rougeole il y a trois ans. La lésion sclérodermi
les muscles atrophiés reprennent un peu de fermeté. Chez ces deux
malades
, le processus sclérodermique a évolué en l'ab-
es doigts est plus pâle et la main plus cyanosée. Une soeur de la
malade
, âgée de 2 ans, présente depuis l'âge de 6 ou 7
cette affection. Nous avons pu examiner les pièces provenant de ce
malade
: les lésions que nous avons observées sont des
eunesse. En 1860, chancre dont la nature n'est pas bien établie. Le
malade
n'a jamais présenté d'accidents secondaires.
hi un certain nombre de groupes musculaires, resta stationnaire. Le
malade
put conti- nuer son métier jusqu'en 1890, époqu
ôté présente un intérêt moins grand que du côté droit, parce que le
malade
présente une hémiplégie gauche légère pour laqu
rvation n'est pas plus délai liée, cela tient à l'état psychique du
malade
. Il est bizarre, fantasque, d'un caractère diff
ux pulmonaire très pro- bablement. Taille normale. Histoire DE la
malade
. La malade est née aux Tllermes, près de Saint-
très pro- bablement. Taille normale. Histoire DE la malade. La
malade
est née aux Tllermes, près de Saint-Fioul' (Canta
les règles, celles-ci ont cessé pendant 11 mois pendant lesquels la
malade
ne se plaignait que de quelques vertiges. A 1
nstruelle durant 8 jours et sans caillots. A 16 ans et li. mois, la
malade
se marie. Elle pèse alors 180 livres. A 24 ans,
hernie ombili- cale. Cette hernie s'est étranglée une fois, mais la
malade
a pu la réduire. Plus tard, s'est développé un
et régulièrement tout en respectant la figure. . Il y a ;; ails la
malade
pesait 555 kilogs. Actuellement elle ne pèse plus
s ne nous étendrons pas en longs détails sur l'aspect général de la
malade
et les particularités dél'ormatives dues à ses ma
ur l'hérédité soit ascendante, soit descendante. C'est ainsi que la
malade
est issue d'un père obèse, adipeux et pesant un
aut mettre en cause surtout l'hérédité et nous remarquons que cette
malade
a réalisé un type plus accentué, al- lant jusqu
êchaient de voir ces or- ganes, même les cuisses étant écartées, la
malade
peut effectuer ses diver- ses fonctions de défé
çon convenable. Disons en passant, qu'un audacieux coït, même si la
malade
s'y prêtait, serait absolument impossible. Nous
t d'un cas de lipomatose et non d'un éléphantiasis véritable. Celle
malade
a été vue jadis par Péan qui lui proposa l'ablati
plus gênantes, mais elle-s'y refusa. Notre maître, M. Segond, cette
malade
ne souffrant pas, se trouvant suffisamment heur
survenant chez les enfants issus d'ascendants syphilitiques. Notre
malade
a eu sur 8 grossesses sept enfants morts de ménin
a directrice du dispensaire qui connaît depuis fort longtemps celte
malade
. Très saine, très bien portante et mariée pour
ient pas du tout à l'éruption ac- tuelle. Les cheveux tombèrent, la
malade
eut mal à la gorge, et le mari, qui lui aussi a
die tous deux étaient atteints. La grossesse suivit son cours et la
malade
mit au monde une fille qui ne présenta rien d'a
elle, et d'autre part en raison de la situation très modeste de la
malade
, le méde- cin n'étant appelé que pour constater
professionnelle eczématiforme des la- veuses ; et, en effet, notre
malade
va très fréquemment au lavoir : il exis- tait à
u'une syphilide pigmentaire de la nuque, douteuse cependant, car la
malade
était peu soi- gneuse de sa personne, et l'été
ressive de'), puis 2, puis 3, 4 et 5 grammes, et recommandais il la
malade
de prendre cette médication, fùt-elle mal tolér
s des pilules de protoiodure d'hydrargyre de 0,05 centigrammes : là
malade
en prit 50 pendant un mois. Le 23 avril suivant
douloureuses, furent très bien supportées, et le 10 avril 1896, la
malade
accouchait à terme d'une fille très bien cons-
au 16 mars 1897, je ne trouve sur la fiche propre à chacune de mes
malades
du dispensaire que les indications suivantes :
l nous importait de relever. Et voici la question qui se pose : Les
malades
d'amour représentées par les peintres des Pays-
s, en effet, dé- montrer premièrement, tentative absurde, - que les
malades
d'amour en peinture étaient atteintes d'une lés
r des procédés différents, mais presque toujours avec succès. Les
malades
d'amour de Jan Steen se distinguent toutes par un
ntuer le contraste par le choix des cou- leurs dont il a revêtu ses
malades
et par le teint fleuri des assistants. Cette pâ
idis ; « green Sickness » disent lés Anglais. Fait remarquable, les
malades
d'amour malgré leur extrême pâleur, ne sont jam
es voyant on soit tenté de s'écrier avec Sganarelle : « Voilà une
malade
qui n'est pas dégoûtante et je tiens qu'un homme
la suite d'une émotion. 234 HENRY MEIGE potelées des gentilles
malades
de La Haye ou de Munich doivent leur mo- delé à
de langueur et de tristesse particulière». Il n'est pas une de nos
malades
d'amour dont on ne puisse en dire autant. La
t languissant. Mais une plus large part relève de l'état mental des
malades
. A cet égard encore les chlorotiques ne diffère
lades. A cet égard encore les chlorotiques ne diffèrent en rien des
malades
d'amour. ' « Elles soupirent et pleurent souv
s chlorotiques d'aujourd'hui. Et voici ce que disait Sau- vages des
malades
d'amour : « Elles sont tourmentées de mille mal
et de santé. Ainsi sautent aux yeux l'asthénie et la mélancolie des
malades
d'amour. Un degré de plus, et cette « imbécilli
dont Cazin a noté le caractère suspicieux, « lié à la tristesse des
malades
». Nous verrons que Jan Steen, Frans Mieris et
ow, n'ont pas négligé d'indiquer ces symptômes. En montrant que les
malades
d'amour portent la main sur le côté gauche de l
ssi le geste . instinctif que provoque la crise de palpitations. La
malade
d'amour cher- che à comprimer le « mouvement dé
nificatifs des amoureux ? On les nomme encore soupirants. Certaines
malades
d'amour soupirent à fendre l'âme. Cette agitati
Jan Steen interroger attentivement le pouls de leurs languissantes
malades
. Leur doigté subtil, mieux exercé assurément qu
'apprécier les troubles circulatoires. On voit que les médecins des
malades
d'amour ne négligeaient pas de recueil- lir ces
est constant que les chloroliques souffrent de maux de tète. Les
malades
d'amour témoignent surabondamment par leurs attit
s dont la destinée thérapeutique n'est pas encore oubliée. Chez les
malades
d'amour, la mouche temporale est une règle. Et l'
s parler de pica ni de malacia, l'on sait quel attrait ont pour ces
malades
z les aliments et les boissons acides. Le cit
cides. Le citron il demi-pelé, que nous avons vu sur la table de la
malade
d'amour de Munich, n'est-il pas un indice de ce
téristiques. Mieux vau- drait connaître le chimisme stomacal de nos
malades
. Sont-elles hypo]JI'J ! - tique : ; ? Ont-elles
, fait remarquer avec Ovide que, si le mal n'est pas incurable, les
malades
cependant répugnent à se laisser soigner. Omn
tout ceci faudra-t-jl donc conclure que les images représentant des
malades
d'amour ne sont que des portraits de chlorotiques
tistes contemporains voulant peindre le mal d'amour, ont doté leurs
malades
d'un certain nom- bre d'attributs que nous retr
faciliter cette comparaison. Quant à la cause de l'abondance des
Malades
d'amour dans les oeuvres de l'école hollandaise
me sujet. Le goût de l'époque ayant affirmé le succès des premières
malades
d'amour, chaque artiste tint Ù honneur de produir
ou par l'intermédiaire d'Adrien Van Ostade, on peut affimer que ses
malades
d'amour lui appartiennent en toute propriété. Il
T. XII. PL. XXXV. MAL D'AMOUR Tableau de JAN STEEN, intitulé La
Malade
d'Amour. Galerie de Schwerin. MASSON et C ? É
ombre ce groupe qui contraste par sa gaieté avec la tristesse de la
malade
et qui suffit à dissiper toute impression pénible
..... * .... Au musée de l'Ermitage, à St-Pétersbourg, sixième
malade
(1) (PI. XXXVI). Malade d'amour, elle aussi,
de l'Ermitage, à St-Pétersbourg, sixième malade (1) (PI. XXXVI).
Malade
d'amour, elle aussi, comme sa compatriote du musé
aurais guéri de merveilleuse manière ! ... » - Plaisanterie dont la
malade
ne semble guère réconfortée, mais qui fait 'sou
dans son entourage. En tous cas, elle ressemble singulièrement aux
malades
d'amour d'Amsterdam et de la Haye, Charcot et P
er, mentionnant cette peinture (1), lui donnent pour titre La femme
malade
. « Une femme assise, la tête enveloppée, boit u
e résultat du remède. C'est d'un cordial que paraît avoir besoin la
malade
dont les traits sont bien languissants, et qui,
que son geste exprime, la similitude de son maintien avec celui des
malades
d'amour authentiques, tout cela nous le reconnais
rit et l'on devine que, par de persuasives paroles, il encourage la
malade
à surmonter sa répugnance pour la médication. C
sont suffisantes (1) Cune4· T PAUL R,¡CI11111, Les difformes et les
malades
dans l'art, p. 11G. 246 HENRY MEIGE pour qu'o
souf- frant de tous les maux de la fièvre amoureuse. La Visite à la
malade
de la collection Steengracht est d'apparence be
ce certaine grâce voluptueuse qui n'inspire guère la commisération.
Malade
d'amour, cette belle dénudée ? Peut-être...., m
ulin. MAL D'AMOUR Tableau de JAN Steen, intitulé La Visite à la
Malade
. Collection du Baron Steengracht, à La Haye.
itz, à Prague. .\IASSON et CI', Éditeurs. LE MAL D'AMOUR 249 La
malade
elle-même dissimule mal son sourire. Quant au méd
omen imposant qui bombe de façon très appréciable. La posture de la
malade
y prête assurément, car elle a le pied gauche p
'une proémi-' nence abominable assez suspecte, sur l'attitude de la
malade
, sur le dé- braillé de son ajustement, sur le g
épugnante aux plus libertins ? nent vraisemblablement à a série des
malades
d'amour. Il est possible que certains de ces ta
fondent avec ceux que nous avons examinés. 3 Le médecin el sa jeune
malade
, vente Laperrière (t817), « tableau admirable : i
« tableau admirable : il se compose simplement de trois figures, la
malade
, la mère et le médecin ». 2° Médecin tdlarze le
lever quelques difficultés. En vérité, c'est du Steen tout pur : La
malade
alanguie, son grotesque docteur, les assistants
, bonus, bona, bOl/u1n..... etc. Voilà justement ce qui fait que la
malade
ne se porte pas bien ! ......... » C'est mervei
plein de malice et de gailé. Au milieu de cette joie débordante, la
malade
, pâle, languissante, anéantie, est assise dans
ner un nom. C'est une chose rou- geâtre et de forme arrondie que la
malade
tient à pleine main entre ses cuisses, et par d
ier sa compassion pour le mal charmant qui s'attaque à de si jolies
malades
. Toute pensée joyeuse est bannie de son oeuvre,
s s'y montrent à l'unisson. Sont-ils plus pers- picaces ? ... Les
malades
cependant, malgré la réserve et la distinction de
rve et la distinction de leurs ma- nières, demeurent avant tout des
malades
, et les peintres nous renseignent amplement sur
e direct de Rembrandt, Samuel VAIN IIoOGSTllAATEN (1627-1678). La
Malade
de la collection van der IIoop, au Rijk muséum d'
Collection van der Hoop. - LE MAL D'AMOUR 2S'7 jeune femme, - la
malade
- et un homme entre deux âges, le méde- cin deb
t un homme entre deux âges, le méde- cin debout derrière elle. La
malade
est assise, une chaufferette sous les pieds, le c
sion de vérité, aussi bien dans la ligne que dans la couleur. Et sa
malade
d'amour ressemble singulièrement à une chlorotiqu
ue que le jeune docteur appelé par G11- rard Dow auprès de la jolie
Malade
d'amour dont le portrait se trouve à Buckingham
e et de Schwerin, ainsi que de nombreuses répliques ou copies. La
Malade
d'amour de Buckingham Palace ne le cède en rien a
ses figurants ! Dans le silence, et non sans quelque émotion, la
malade
attend que le médecin se prononce. C'est une
ow a choisi son docteur parmi les moins âgés de la Faculté. A jeune
malade
, jeune médecin. Celui-ci est des plus novices;
eil le plus exercé. Une fois guérie, on peut refaire la maladie. Le
malade
, naturellement insou- ciant, se néglige, abando
ai 1896, il ne restait plus rien de tout cela. (Fig. 3.) Guérie, la
malade
ne tarda pas à délaisser son traitement. L'oppres
t, les symptômes s'aggravent et se multiplient. Toute sa vie, cette
malade
a été. constipée et dyspepti- que. Le médecin q
'objet de notre étude. L'épouse K... (PI. XLVI, 20), comme les deux
malades
précédentes, offre surtout des lésions trophiqu
Ils alternent entre eux. Ils s'installent si insidieusement que le
malade
se figure n'avoir jamais été autrement qu'il n'es
sonnement. Les régions supérieures semblent s'engorger d'abord. Les
malades
se plaignent beaucoup de ce symptôme et lui att
suel. Des bruits de cloches se font entendre. D'après l'auteur, les
malades
n'aiment pas à s'expliquer sur ce point. Est-ce
y a attiré mon attention sur ces symptômes, j'ai interrogé quelques
malades
et j'ai pu me convaincre que les faits avancés
l'occiput, elle'en- vahit la moitié correspondante du crâne et les
malades
la désignent sous le nom de migraine. Elle se d
raine vraie en ce qu'elle est plus intense le matin, au lever de la
malade
, et se dissipe vers le soir, après un repas cop
la malade, et se dissipe vers le soir, après un repas copieux. Les
malades
sont si habituées à cette céphalalgie continuel
Le médecin, bien souvent impuis- sant à les combattre, encourage la
malade
dans ce mode d'interprétation et donne au malle
t après un bon repas. C'est peut-être ici le moment de dire que les
malades
recherchent instinctivement le coup de fouet du v
éjà parlé de la disproportion entre Page réel et l'âge apparent. La
malade
a-t-elle des enfants ? Combien en a-t-elle mis au
re ressortir. Elle siège le plus sou- vent entre les omoplates. Les
malades
disent que le dos est comme rongé, évidé. Cette
té de se coiffer. D'au- tres fois, les genoux sont entrepris et les
malades
éprouvent une réelle souffrance à se relever d'
un type spécial, très caractéristique. Elle devient suspirieuse,le
malade
, après chaque bout de phrase, faisant une inspi
e douleurs lancinan- tes très pénibles, qui effraient fortement les
malades
. Appareil circulatoire périphérique. - J'ai déj
de volume et l'appétit est conservé. Dans les cas plus avancés, les
malades
se plaignent d'un poids dans l'hypochondre; les
it, malgré le sommeil. La température du corps est sub-normale. Les
malades
transpirent facilement. Les mains sont froides,
DtE BÉNIGNE CHRONIQUE 293 tion persistante de froid éprouvée par le
malade
». C'est là, nous l'avons déjà dit, un symptôme
leurs du foie. L'administration de doses trop fortes décou- rage le
malade
et effraie le médecin plus qu'il ne le laisse voi
dit de la méthode. 3. La médication thyroïdienne ne peut rien si le
malade
ne s'astreint à quelques mesures diététiques, q
pas chez ces femmes et chez ces enfants. Il faut .avoir traité ces
malades
, qui toutes ont fait du « Kneipp », pour se ren
e. Sur ces dix enfants, il y a neuf filles. L'aînée a été longtemps
malade
et perd beaucoup de sang. La seconde présenta p
ventre gonfle très rapidement au point d'empêcher tout travail. La
malade
supporte mal le froid. La consti- pation est op
acilement à la brosse. Les dents sont en majeure partie cariées. La
malade
a eu et a encore des hémorrholùes très gênantes
par jour, le poids étant de 83 kilogrammes. Le 14 mars suivant, la
malade
se sent plus dégagée. Elle n'est plus si enserr
récédées de vives douleurs dans le dos et dans la région sacrée. La
malade
souffre beaucoup de la tête et est obligée de s
ations douloureuses dans les cuisses diminuent. Le 18 août 1898, la
malade
n'a plus mal ni il la tête, ni dans le dos, ni da
rtant, intelligent et actif. Au cours de sa troisième grossesse, la
malade
résida dans un village poldérien aux environs d
maux de tête, de dos, d'estomac avaient complètement disparu et la
malade
se considère comme guérie. OBS. VII. Météoris
pastille et demie. Le 28 octobre, le ventre ne fait plus souffrir la
malade
. Plus de maux de tête ni de dos ; le pelvis est
le soir et la chassent du lit. Très constipée. Les dents sont très
malades
, pres- que toutes cariées ; les gencives rouges
e siège de fourmillements très péni- bles et il est impossible à la
malade
de se tenir longtemps en place. Les bour- donne
se très loin. La vue présente des phénomènes hallucina- toires ; la
malade
aperçoit des étoiles brillantes, elle voit des ob
ion. (Observation IV, 1 ? ) Fig. 29. -nlyxoedème franc; 40 ans.
Malade
de la f g. 6. OBs. IV. -X4..., âgé de 14 ans, a
ns sont froides, couvertes d'engelures et font beaucoup souffrir le
malade
. « En hiver, ce sont les mains », dit-il, « et
rand myxoedème. Le traitement thyroïdien a fait beaucoup de bien au
malade
. Il a réduit pres- que complètement l'incontine
parties velues du corps, et par une véritable vésanie qui porte les
malades
non seulement à se gratter mais surtout à arrac
lablement incurable; la médication qui paraît le mieux soulager les
malades
est l'isolement des parties prurigineuses soit
tchouc. Besnier, Jullien et Fournier ont fait remarquer à propos du
malade
de IIallopeau que la trichotillomanie peut être
ontinué jusqu'à la fin d'avril. C'est alors qu'on a remarqué que le
malade
portait les mains hors de son pantalon et on a
ancée : au point de vue clinique, les symp- tômes signalés chez les
malades
ne semblent pas devoir être rapportés à l'atrop
imentale (J88H) et celle que nous venons de rapporter (4). Les deux
malades
qui en font l'ohjet ont été vus par M P. Marie
érons ce cas comme douteux parce que les symptômes observés chez le
malade
offraient, au point de vue clinique, des différen
sur lequel nous n'oserions émettre d'opinion formelle, parce que le
malade
a été frappé d'hémiplégie et qu'il y avait quel
oute la hauteur de la moelle ; il n'en était pas de même chez notre
malade
IL ? les racines présentent des altérations dégén
eints dans le cas de Marinesco, étaient un peu dégénérés chez notre
malade
, mais beaucoup moins que dans son cas. Ces lé
es 6 semaines à 15 ans). A la [période d'état, lorsqu'on examine le
malade
, on est frappé du contraste qui existe entre l'
lus avancé, la plante du pied est complètement portée en dedans, le
malade
marche sur le bord externe du pied, les jambes un
oute rétraction tendineuse. ' II n'est pas rare d'observer chez les
malades
des secousses musculaires NOIi ? ICONOGPAPHIL D
atro- phie de la papille. L'état mental est parfois spécial, les
malades
sont bizarres, fantasques ; dans un cas, nous a
tellementra- lentie que nous avons pu recueillir l'observation d'un
malade
âgé de 81 ans, qui pouvait encore marcher alors
se produit encore plus facilement chez les tabétiques, catégorie de
malades
essentiellement suggestionnables qui présentent
lité qu'on observe dans les cas de tabes; ces troubles varient d'un
malade
à l'autre, ils varient chez le même maladed'un
st morte à 35 ans, il en reste une autre, mariée, bien portante. La
malade
est la deuxième de la famille. Elle a eu la rouge
oitié de la face plantaire droite. (1) Les examens oculaires de ces
malades
ont été faits par M. Kônig. illi. il TROUBLES D
On ne signale pas d'affections nerveuses chez les collatéraux. La
malade
est la dernière de la famille ; réglée à 13 ans,
ection. Début de la maladie. - Il y a quatre ans, en avril 1895. La
malade
voit trouble et double à la fois. Ces modificat
année et la vue redevient normale. Peu de temps après le début, la
malade
commence à ressentir des douleurs dans les jamb
que se déclarent des troubles de la miction qui devient difficile, la
malade
est obligée d'attendre et de pousser pour pouvo
s. Lorsque les phénomènes douloureux commencèrent à se produire, la
malade
s'aperçut qu'elle sentait mal le sol sous ses p
tirée en arrière. La marche devenant de plus en plus difficile, la
malade
vient la Salpêtrière le 31 mars 1898. On la sou
trois mois à l'élongation, qui a été mal tolérée. Étal actuel. La
malade
présente un certain nombre de stigmates de dégé-
le amène à droite 19 kilogr., à gauche 15 kilogr. Actuellement la
malade
éprouve des douleurs passant rapidement en éclair
portants, Il n'y a pas de maladies nerveuses dans la famille. La
malade
est l'aînée ; réglée à 17 ans, elle l'a toujour
dynamomètre elle amène 18 kilogrammes à droite et 13 à gauche. La
malade
ressent encore des douleurs dans les genoux, la r
fillette qui est atteinte de la maladie de Basedow. Au dire de la
malade
, elle n'aurait pas eu la syphilis, dans les commé
bles ; on la soumit à quelques exercices au lit. Etat actuel. - La
malade
a l'aspect fatigué, la peau est sèche et ridée»,
che et jusqu à la colonne vertébrale ; elles sont fulgurantes. La
malade
éprouve dans les doigts, surtout à la main gauche
e lui dans la collection Stcengracht, il la Haye, intitulé l'Enfant
malade
, qui peut passer à juste titre pour un chef-d'o
ante. Donnée bien simple : une mère tient sur ses genoux son enfant
malade
, mais que de tendresse anxieuse chez cette mama
, Dumoulin. MAL D'AMOUR Tableau de GABRIEL Metzu, intitulé ' La
Malade
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg. \fy55
rvation; là, son ta- lent minutieux a pris une réelle ampleur. La
Malade
du musée de l'Ermitage, à St-Pétersbourg (1), don
ble avec un lourd tapis d'Orient. Au milieu de la pièce se tient la
malade
; bien entendu, c'est une per- sonne de distinc
rassurer sur la gravité du cas. C'est, derrière le fauteuil de la
malade
, une vieille servante, vêtue et coiffée de noir
ment. Et nous en trou- vons la preuve, d'abord dans l'altitude delà
malade
dont la défaillance nous est connue par maints
ge aux blonds cheveux. . Elle tient par son visage et sa pose de la
Malade
de Steen du musée d'Amsterdam, à laquelle elle
- il m'en coûter mon bonnet ! ... » 344 HENRY MEIGE La gentille
malade
de Metzu aurait bien pu en dire autant. Cependa
er et qui nous permet d'affirmer qu'il s'agit du Mal d'Amour. Si la
malade
n'estpas des plus dangereusement atteintes, à cou
rières est ouvert ; c'est l'Ancien Testament. Langoureusement, la
malade
tourne à demi la tête vers son docteur, levant
tant les médecins d'alors se montraientpro- digues du sang de leurs
malades
. L'anémie, la pâleur, la perte presque complète
pour une scène médicale qui ne fut pas exécutée. On n'y voit qu'une
malade
, mais très soigneusement figurée. C'est une jeu
détails sont insuffisants pour qu'on puisse dire qu'il s'agit d'une
malade
d'amour. Mais cette étude consciencieuse mérite d
RIÈRE. T. XII. PL. LXI. Dessin de FRANS VAN MIERIS le Vieux Femme
malade
Bibliothèque Albertine, Vienne. ET CI" Éditeu
moulin. MAL D'AMOUR Tableau de P. van Slingelant, intitulé Dame
malade
. Galerie de Mannheim. Massok ET Ci-, Editeur
tention de faire oeuvre d'ironiste (1). Assise sur une chaise, la
malade
s'appuie du coude sur une table,tenant dans sa
'amour que Slingelant a voulu représenter. La pâleur blafarde de la
malade
, son affaissement, sa langueur en' sont des sig
pisodes de la vie médicale. Chose curieuse, tandis que dans leurs
Malades
d'Amour, Hoogstraaten et Gérard Dow n'ont évoqu
oin, comme Jan Steen, de nous dire qu'il I a fait le portrait d'une
malade
d'amour, nous ne savons pas si cet amour-là est
hent plus ou moins directement à la même interprétation. » Les deux
malades
que nous voudrions rapprocher aujourd'hui de ceux
, il y a sept ans, et s'est beaucoup aggravée depuis quatre ans. La
malade
, qui se désespère, a pris la résolution de suivre
ord, cette attitude permanente, que nous observons pen- dant que la
malade
est debout, le pied posé à terre, éveille l'idée
remarque très vite qu'il ne s'agit pas d'une contracture. Quand la
malade
est couchée bien tranquille, qu'elle ne songe p
marcher, tout disparaît, le pied rede- vient souple. Même quand la
malade
est debout et quand le pied porte à terre on le
e pied porte à terre on le sent revenir à l'attitude normale, si la
malade
n'essaie plus de marcher et si elle est forteme
is qui se reproduit par un mouvement complexe et brusque dès que la
malade
essaie de marcher ou mieux dès qu'elle pense à
le pied ; à force de s'observer, de s'interroger sur l'état du pied
malade
, elle l'a vu peu à peu se déformer jusqu'à rend
cette interprétation. .. Oiis. II. Rapprochons de cette première
malade
un jeune homme de 20 ans, Te..., qui présente é
douloureuse par oblitération artérielle ; mais l'examen de la jambe
malade
nous amène à une autre supposition. Cette jambe
portable et qui amène, à sa suite, la raideur de toute la jambe. Le
malade
sent très bien que la flexion des orteils se fa
s. Cette jambe ne présente aucun autre trouble du mouvement ; si le
malade
est étendu, la force du membre est conservée, les
ile et musculaire est intacte. Tout au plus peut-on observer que le
malade
sent quelquefois une impression de froid il ce
cyclette le spasme ne se produit pas. Enfin, au grand étonnement du
malade
, nous lui faisons constater que, s'il marche pied
et de volonté. L'éliologie est moins nette que pour Db... Ce que le
malade
peut nous raconter, c'est qu'il a toujours eu d
a à peu près s trois ans. Ce trouble aurait commencé, comme dit le
malade
, parce qu'il a beaucoup souffert en mettant un
uis l'enfance. Le traitement a été à peu près le même chez les deux
malades
. Nous avons essayé de leur faire bien comprendr
rible du mer- cure et de la faire renoncer à l'opération. Quand les
malades
ont compris qu'il s'agissait d'une mauvaise hab
Charcot. Nous n'insistons que sur quelques détails particuliers. La
malade
Db... guérit très vite, en quelques semaines, e
OPATHIQUE 359 1. Rapidité DE L'ÉVOLUTION. Très habituellement, la
malade
d'Aran-Duchenne évolue dans un laps de - temps
tuberculeuse à l'hôpital de Nancy. Remarié. Dur... n'a jamais été
malade
antérieurement ; il a reçu un éclat d'obus au n
s. v Comme maçon, il monte des moellons l'échelle. Depuis 2 mois,le
malade
s'est aperçu d'une certaine faiblesse dans la m
e plus saisir une allumette pour allumer sa pipe ; en même temps le
malade
accuse des fourmillements dans la main droite. ,
alade accuse des fourmillements dans la main droite. , État actuel.
Malade
bien conformé, très robuste; 2 hernies inguinales
e gouttière circonscrite par les ten- dons extenseurs. ' ' . ' Le
malade
ne peut absolument pas étendre les doigts, ne peu
t bien. Les mou- vements de supination ne se font qu'à moitié. Le
malade
arrive encore il mettre la main derrière sa tête,
nt flasques, surtout l'avant- bras ; la force est presque nulle. Le
malade
s'assied et se recouche facilement. Les mouveme
acilement. Les mouvements des bras et des jambes se font bien. Le
malade
marche bien. Les omoplates ne sont pas saillant
eur gauche, et provoqués très énergiquement par la percussion. Le
malade
ne peut pas ramasser une épingle dans le lit, mai
eil se font bien ; occlusion complète. La parole est très nette. Le
malade
siffle bien. Pas de mouvements fibrillaires de la
culier à noter dans les autres appareils. 27 septembre. - L'état du
malade
reste stationnaire ; il est électrisé tous les
olume des membres supérieurs est resté ce qu'il était à l'entrée du
malade
. La force musculaire presque nulle n'a pas vari
ée du malade. La force musculaire presque nulle n'a pas varié. Le
malade
sort. Le malade rentre le 8 novembre 1895. L'
orce musculaire presque nulle n'a pas varié. Le malade sort. Le
malade
rentre le 8 novembre 1895. L'état est resté sta
resté stationnaire encore un mois après sa sortie de l'hôpital, le
malade
travaillant un peu. A partir du mois de janvier
é les muscles du dos en allant vers la gauche jusqu'à l'épaule ; le
malade
ressentait des douleurs lancinantes continuelle
ent des douleurs dans les reins et dans les genoux, aussitôt que le
malade
avait fait deux ou trois cents mètres. Les cuis
. Les crampes des mollets ont tou- jours persisté. Etat actuel. -
Malade
amaigri. Le bras et la main gauche présentent e
de supination se font lentement, surtout la supination à gauche. Le
malade
peut mettre les deux mains derrière la tête. Me
rofonde est surtout douloureuse dans le bras gauche et au cou. Le
malade
marche assez bien ; même les yeux fermés, il peut
s de l'annulaire en demi-flexion. Les doigts étant en extension, le
malade
ne peut arriver à amener sa 4re phalange au niv
t possibles mais lentes. Pour mettre sa main droite sur sa tète, le
malade
avance d'abord le coude au niveau de la partie
cée, met la main sur le front et la laisse glisser en arrière. Le
malade
peut descendre seul de son lit, mais en se tordan
le coude, fait un mouvement d'extension et arrive à s'asseoir. Le
malade
marche assez facilement, sans grande modification
exactement sur le lobule. Le mouvement se fait mieux à droite. Le
malade
étant assis, pour se coucher, se laisse tomber en
petites lanières. Les muscles des lombes sont atropliiés puisque le
malade
ne peut pas se lever, mais l'atrophie n'est pas
crampes n'existent plus spontanées comme au moment de la rentrée du
malade
. Elles ne se produisent que quand il fait des mou
nts. Pas de modification des muscles de la face. Langue normale. Le
malade
ne peut pas siffler et se plaint de ne pas pouv
rer au niveau des commissures labiales. Troubles de déglutition, le
malade
avale de travers mais moins sou- vent qu'aupara
uche. Souffle tubaire intense, mais pas encore de ràles. 29. - Le
malade
ne tousse plus. Le souffle a complètement disparu
lésions sera pratiquée et fera l'objet d'une note ultérieure. Le
malade
a succombé à une broncho-pneumonie intercurrente,
a 3 semaines. Pas d'alcoolisme, pas de syphilis. En juin 1890, le
malade
ressentit des picotements dans le .nains, de l'en
dans les autres régions. Les autres appareils sont normaux. ' Le
malade
quitte le service en août 1891. Signalons encor
t en partie conservés surtout dans le 1/3 supérieur. La main : Le
malade
laisse le poignet en demi-flexion; la main a l'as
ées à droite qu'à gauche. Mouvements des membres supérieurs. - Le
malade
ne peut élever le bras en abduction et horizont
ns le biceps reste mou. Au bout d'un certain nombre de flexions, le
malade
se fati- gue et est pris de crampes. Du côté
aigres. Léger méplat à la face interne des muscles de la cuisse. Le
malade
plie facilement la cuisse. 368 G. ÉTIENNE Men
40 gauche.... 39 du mollet droit ..... 29 - gauche .... 29 Le
malade
étant couché au repos, on constate clans tous les
ales. Après électrisation avec courants continus pendant 1 mois, le
malade
dit se trouver beaucoup plus fort. Quitte l'h
fort. Quitte l'hôpital le 2 mai 1890. Rentré le 8 mai 1891. Le
malade
est resté à l'hôpital depuis ce moment, les sympt
ant bien. Pas de troubles auditifs, Déglutition difficile. Quand le
malade
avale soit des aliments solides, soit des alime
- gauche...... 29 Motilité. - Mouvements de la tête conservés. Le
malade
ne peut s'asseoir sur son lit tout seul sans aide
ement. Face : atrophie musculaire. . Abolition des réflexes. Le
malade
quitte le service à la fin de novembre 1891 ; et
la profession de garçon meu- nier et les occupations habituelles du
malade
, nous voyons qu'il employait toute sa journée à
pporter tout le poids du corps sur cette jambe (Hammond). Parmi les
malades
présentant le mode habituel de début, nous retr
nnant appui éga- lement sur les paumes des mains (obs. I) ; chez le
malade
qui est l'objet de l'observation V, cocher qui
nie. Il fut reformé pour pied plat gauche datant de l'enfance. Le
malade
a remarqué que la jambe gauche a toujours été plu
RES PROGRESSIVES D'ORIGINE MYÉLOPATHIQUE 371 Depuis quatre mois, le
malade
a constaté l'amaigrissement des membres inférie
éciable des muscles fessiers et lomhaires. , Marche normale. - Le
malade
se baisse facilement pour ramasser un objet. Pa
a partie postérieure de l'avant-bras ; atrophie des * radiaux. Le
malade
peut fermer les doigts avec une force médiocre.
des muscles du bras. Le biceps semble assez bien conservé, mais le
malade
ne peut résister quand on veut éten- dre le bra
aires sont aplatis. Il existe une atrophie légère des pectoraux, le
malade
croise facilement les bras et porte sans peine la
essants : c'est l'intervention de la poliomyélite chronique chez un
malade
atteint dans l'enfance d'une poliomyélite aiguë.
elles de MM. Ray- mond, Quinquaud, Rémond et Bernheim. Chez notre
malade
, l'atrophie progressive a très nettement débuté s
yélitique. Dans l'observation précédente, nous avons trouvé chez le
malade
des antécédents poliomyélitiques personnels ; c
bien por- tants. Maladie ACTUELLE. - Il ? j a 18 mois environ, le
malade
a commencé à sentir de la faiblesse dans la mai
uscles de l'avant-bras et du bras droit. Depuis environ 8 mois le
malade
dit avoir remarqué une diminution de force dans
eulement la tête fléchit et tombe (PI. LX, A), en même temps que le
malade
a de la difficulté pour parler, pour manger et po
thénar sont complètement disparus, ainsi que les interosseux. Le
malade
peut mettre légèrement l'index en extension, ce q
fortement, mais les mouvements d'oppositions sont presque nuls. Le
malade
pouvant à peine arriver à toucher l'index avec
rne. Il en est de même des muscles du bras ; il est im- possible au
malade
de mettre le bras sur la tête et même d'arriver à
auche. - Les doigts de la main gauche sont restés en extension ; le
malade
peut les fléchir. Force au dynamomètre à peu près
atrophie considérable des muscles de l'avant-bras et du bras. Le
malade
ne peut soulever le bras même au niveau de l'hori
chie forte- ment sur le sternum (Pl. LX, fig. A et B), toutefois le
malade
peut encore la redresser mais ne peut la mainte
ans cet état. Les muscles pectoraux sont assez bien conservés. Le
malade
peut se soulever sur son séant, sans le secours d
oucher. Membres inférieurs considérablement atrophiés, toutefois le
malade
marche encore facilement : tous les mouvements
au-dessus de la rotule. droite 36 - Tremblements fibrillaires. Le
malade
accuse des crampes dans les cuisses et les moll
r de la bouche, ce qui empêche la mastication et la déglutition. Le
malade
avale difficilement sa salive qui coule souvent
e difficilement sa salive qui coule souvent hors de la bouche. Le
malade
peut encore siffler. ( Pas d'inégalité pupillai
, pas de nystagmus ; tous les mouvements de l'oeil se font bien. Le
malade
accuse une diplopie passagère, fréquente après un
(niveau du biceps) : 7 Diminution de l'excitabilité faradique. Le
malade
dort bien la nuit, n'a pas de cauchemar, pas de c
n. Ne présente rien de particulier. Digestion. - Bien conservée, le
malade
digère bien ce qu'il prend. Pas d'hypertrophie
live continue à s'écou- ler, par intervalles, hors de la bouche, le
malade
ne peut manger seul. 10 avril. - Même état, pas
e, pas d'amé- lioration, mais pas d'aggravation notable. 26. - Le
malade
veut partir à tout prix et demande sa sortie. V
. Il affirme n'avoir jamais eu de fièvre. Depuis quelque temps le
malade
, qui avait toujours été légèrement voûté, s'ape
la tubérosité. Cette luxation se serait produite brus- quement ; le
malade
dit avoir senti un beau matin « son épaule descen
externe de la clavicule est luxée et mobile. 378 G. BTIENNE ' Le
malade
ne peut élever le bras droit jusqu'à la verticale
les du cou ont totalement dis- paru. La tête pend en avant, et le
malade
éprouve une grande difficulté à la rele- ver (f
yenne de la jambe droite, 31 cent. 5 ; gauche, 31 centimètres. Le
malade
peut s'asseoir seul dans son lit sans se servir d
énorme. Même sensation subjective de poids pendant la marche. Le
malade
se tient debout, bien que titubant un peu ; il pe
personnelle; léger tremblement; insomnies; 380 ' ' G. ÉTIENNE le
malade
ne se trouve jamais bien au lit, il se relève, se
à la base; pas d'hypertrophie cardiaque, artères un peu dures. Le
malade
quitte le service, mais vient très souvent se fai
forme de cuirasse, située en arrière des anciennes. 25 octobre. Le
malade
absolument impotent, rentre à la clinique. L'at
effet, par suite de l'atrophie précoce des muscles de la nuque, la
malade
porte la tête penchée en avant, ainsi que le mo
cération de la cornée gauche. Cachexie extrême. A aucun moment le
malade
n'a présenté le moindre accident bulbaire. Le m
ucun moment le malade n'a présenté le moindre accident bulbaire. Le
malade
succombe à une véritable cachexie trophique, le 2
rancs (V. fig. N, pl. LX111) (1). Au moment de l'effort fait par le
malade
, il s'est donc produit une rupture de la synovi
dans une de ses leçons à l'hospice de la Salpêtrière, disait : « le
malade
que nous allons examiner nous four- nira le mot
de ce membre. » L'observation que nous rapportons est celle d'un
malade
observé dans le service de M. le professeur Ray
d'un malade observé dans le service de M. le professeur Raymond. Ce
malade
s'est présenté à la consultation de la Salpêtri
ection de la moelle incu- rable souvent, parfois mortelle. (1) Le
malade
qui fait le sujet de cette observation a été prés
mois, et elle était consécutive à un accident que nous a raconté le
malade
. C'était en 1898 le 4 juin, il revenait de son
usion. Tou- tefois avant de travailler de nouveau au jardinage,' le
malade
préfère se reposer quinze jours, il reste donc
s augmentée de volume, il n'y avait pas d'arthrite, au contraire le
malade
constate que son bras, que son épaule ont maigr
et état anormal dure des mois. En 1899, vers le mois de février, la
malade
, qui jusqu'alors avait conservé tous les mouvem
tinale violente, qu'on lui dit être la dysenterie, il fut deux mois
malade
, il guérit. Tels sont ses antécédents personnels.
un alcoolique ni un absinthique, ce n'est pas un scléreux. Notre
malade
âgé, avons-nous dit, de G3 ans, est de taille plu
t le muscle grand pectoral a son relief normal. Quand on regarde le
malade
de dos, les bras tombant le long du corps, l'ép
lpant avec la main la masse des muscles ronds et grand dorsal. Le
malade
a conservé tous les mouvements de ses doigts et d
incapable de vaincre une résistance légère. Il est impossible au
malade
de soulever les bras jusqu'à l'horizontale (PI.
sont normaux, le slerno mastoïdien a conservé son aspect normal. Le
malade
étend et fléchit la tête facilement, il la tour
ntimètres ;t gauche, on ne trouve que 21 centimètres à droite. Le
malade
n'a que peu de troubles de la sensibilité subject
e d'atrophie, aucun trouble trophique sur les membres supérieurs du
malade
. Les réflexes tendineux du poignet sont très ex
après l'atrophie se montre à l'épaule gauche et au bras gauche. Le
malade
se présente à la Salpêtrière au mois de juin 18
musculaires du type sca- pulo-huméral. Il ne s'agit pas chez notre
malade
de paralysie hystérique, il n'a aucun stigmate
brachial dont d'ailleurs il n'existe aucune raison pathogénique. Le
malade
est arrivé à un âge beaucoup trop avancé pour q
amyotrophique. Au contraire, l'atrophie musculaire présentée par le
malade
par ce fait qu'elle est survenue après un traum
a plaie guérit sans complication. Peu de temps après l'accident, le
malade
qui n'avait pas cessé de travailler, remarqua que
fibrillaires. Le réflexe rotulien était notablement exagéré du côté
malade
. Pas de douleurs, aucun trouble de la sensibilité
u côté malade. Pas de douleurs, aucun trouble de la sensibilité. Le
malade
marchait sans difficulté, sans boiter. Il accusai
ée, ni provoquée. Tous les mouvements étaient faciles, seulement le
malade
était incapable de se tenir longtemps debout, d
ouver un sentiment de fatigue très marquée dans le membre inférieur
malade
. Un jeune homme (1) héréditaire nerveux et nerv
Le membre inférieur droit s'atrophie, et quand Charcot le voit, le
malade
est obligé de s'aider d'une canne pour marcher.
côtés. Il n'existe pas de troubles de la sensibilité. Chez un autre
malade
de Charcot, une atrophie du même caractère s'é-
n séjour au lit de plusieurs- semaines ou de plusieurs mois chez un
malade
ayant une lésion articulaire grave, une fracture
ait une longue mar- che après l'accident et ne s'immobilise pas. Le
malade
qui fait le sujet de notre observation avait to
le professeur Raymond, nous avons profité de l'observation de notre
malade
pour rappeler rapidement la nature et la sympto
et les stigmates de dégénérescence assez fréquemment notés chez ces
malades
. Mais avant de procéder à cette revue des docum
acromégaliques présentent des troubles psychiques, et que, chez ces
malades
, l'aliéna- tion mentale est environ 8 fois plus
80 ans de vieillesse, la mère à 50 ans, de congestion cérébrale. Le
malade
n'a qu'une soeur, fort nerveuse et émotive, mar
puberté et persistent encore. Elles ont déterminé l'internement du
malade
à Bicêtre, de 1871 à 1891, sauf un essai démise
auf un essai démise en liberté bien vite abandonné; depuis 1891, le
malade
est interné à la Maison de santé de Ville-Evrard.
a famille n'a remarqué de modifications notables dans les traits du
malade
, ni dans le volume de ses mains ; une photographi
sée en dehors, ce caractère se retrouve d'ailleurs chez la soeur du
malade
. Aucune maladie infectieuse, ni dans l'enfance,
alade. Aucune maladie infectieuse, ni dans l'enfance, ni depuis. Le
malade
serait vierge ; il n'aurait jamais commis d'exc
aucoup l'obliquité du diamètre occipito-mentonnier, qui, chez notre
malade
, fait, avec l'horizontale, un angle de 35 à 40° e
ométrique ne donne-t-il que 21 à droite et 35 à gauche (bien que le
malade
ne soit pas gaucher). Contrastant avec le faibl
ules sont normaux. Nous en aurons terminé avec l'examen physique du
malade
quand nous aurons dit que sa vue est hasse (l'a
matité rétrosternale dans la région thymique. Nous avons dit que le
malade
était sujet depuis l'enfance à des crises épile
eau suivant résume les manifestations comitiales qu'a présentées le
malade
depuis janvier 1898. ? H ' ? 3 ? ë .. Mars Avri
is; le traitement bromure prolongé et intensif auquel est soumis le
malade
ne parait pas influer sur la fréquence de ces man
manifestations. Actuellement les facultés intellectuelles de notre
malade
sont très mo- destes, et il peut être considéré
est parfois agressive, surtout après ses crises. En résumé notre
malade
est très nettement acromégalique ; il est de pl
ie partielle. Mais elle ne saurait en aucune façon convenir à notre
malade
, qui présente depuis l'enfance les symptômes de
rvations d'abord au point de vue des antécé- dents héréditaires des
malades
qui en sont l'objet; nous étudierons ensuite le
E MENTALE 403 notée deux fois d'une façon douteuse ; la tante d'une
malade
de Yerstrce- ten (35) parait avoir été acroméga
fois signalé, soit dans les antécédents héréditaires, soit chez le
malade
lui-même [Haskover (12), Lancer 'eaux (16), Pic
r, la mère, goitreuse. Gïtiiioîî,(11), en 1890, publie le cas d'une
malade
acromégalique et hys- térique ; le père et les
eststrabique ; sur 9 enfants, on compte, outre l'acromégalie de la
malade
, un cas de strabisme, un cas mortel de méningit
de méningite, un cas d'imperforation congénitale de l'oesophage. Le
malade
d'Haskovec (12), déjà cité, diabétique et alcooli
ue dont la mère mourut mélanco- lique dans un asile d'aliénés. Le
malade
de Lancereaux (16) avait « une lourde tare hérédi
sse ; le père était un ner- veux, bizarre et exalté. Le père d'un
malade
d'Uzverricht (34) meurt d'apoplexie. Un autre m
Le père d'un malade d'Uzverricht (34) meurt d'apoplexie. Un autre
malade
d'Haskovec (13) a sa mère et un oncle maternel mé
3) est mort d'apoplexie. Garnier et Saintenoise (8) observent une
malade
aliénée et acromégali- que, dont une tante pate
ernelle a été internée, tandis qu'un frère est goi- treux, comme la
malade
elle-même. 404 F. FARNARIER Enfin Feindel et
04 F. FARNARIER Enfin Feindel et Froussard (7) publient le cas d'un
malade
de M. Bris- saud, dont le père, alcoolique, s'e
ractère, les psycho- ses et névroses fréquemment signalées chez ces
malades
et que nous allons passer en revue. II. Troub
notion de ces troubles est devenue classique. « Le caractère des
malades
est d'ordinaire sombre et mélancolique, leur hu
es, indolence, apathie». Celles de Gerdinier (9) : « les enfants du
malade
ont noté que depuis l'an dernier la mémoire a b
mémoire a baissé et le caractère s'est modifié, par ce fait que le
malade
rit à tout propos; d'autre part, il se montre i
i se passe autour de lui », et du même auteur, à propos d'un second
malade
: « on ne peut obtenir aucun renseignement préc
(25), par Marinesco (21), par Chai ? (5), ainsi que celui de notre
malade
. La malade déjà citée de Guinon (11) est une hy
rinesco (21), par Chai ? (5), ainsi que celui de notre malade. La
malade
déjà citée de Guinon (11) est une hystérique (pla
dien, attaques de nerfs nettement hystériques). DerCU1n (6) cite un
malade
« qui a eu, à plusieurs reprises, de véritables
eprises, de véritables accès de dépression mélancolique ». Un des
malades
d'Hccslrovec (12) est également sujet, la nuit su
chez une jeune femme de 25 ans. , Tamburini (31) cite le fait d'une
malade
qui, acromégalique à l'âge de 28 ans, fut attei
des persécutions avec phases d'agitation et démence terminale. Un
malade
déjà cité d'llaskovec (13), atteint de faiblesse
ut de quelques années. Tanzi (32), en 1891, donne l'histoire d'un
malade
soigné une première fois à l'asile de Genève pe
ent interné. Plus récemment, Gamieret Sainlenoise (8) observent une
malade
entrée à l'asile de Dijon avec le diagnostic de
là que d'un épisode délirant dû à la dégénérescence mentale (cette
malade
, déjà citée, était nièce d'une alié- née, soeur
tre 12 et 20 ans (la taille à 25 ans était de 1 m. 58, une soeur du
malade
âgé de 30 ans mesure 1 m. 38) ; que le malade d
1 m. 58, une soeur du malade âgé de 30 ans mesure 1 m. 38) ; que le
malade
de Moncorvo (23), déjà cité, était un microcéphal
entes dans les familles d'acromégaliques; et que, d'autre part, les
malades
présentent eux-mêmes souvent des manifestations d
ion mélan- colique jusqu'à des idées systématisées de persécutions (
malade
de Blair), depuis des stigmates physiques bénin
Après différents séjours à Bichat, à l'Hôtel-Dieu, à Lariboisière, la
malade
entra à la Salpêtrière il y a deux ans; il ce m
té des sondages et qui persiste encore, mais à un degré moindre, la
malade
parvenant à uriner seule. Elle a éprouvé des trou
ns, ayant présenté pendant 5 ans, de grandes crises convulsives. La
malade
dit n'avoir jamais eu de syphilis, et on ne rel
à 15 jours pen- dant lesquelles elle était obligée de s'arrêter, la
malade
continuait à marcher et à piquer à la machine ;
ans, elle a eu une bronchite qui dura plusieurs mois. Au dire de la
malade
elle n'a jamais eu la syphilis ; dans les commé
e cette infec- tion. Début de la maladie. - Il y a quatre ans, la
malade
, âgée de 43 ans, éprouva de la faiblesse dans l
Les règles ne viennent pas depuis deux mois. Du côté de l'oeil, la
malade
n'a pas présenté de diplopie transitoire ; il y a
onc : le dynamomètre donne à gauche 31 kilogr. et 33 à droite. La
malade
ressent actuellement dans les jambes des élanceme
se couche. Il n'y a pas de maladies nerveuses dans la famille. La
malade
est née à terme dans de bonnes conditions ; réglé
violentes elles parcouraient les membres dans toute leur étendue la
malade
les compare à des coups de lance. A la même époqu
os orteil a lieu en flexion à droite, il est douteux à gauche. La
malade
présente de l'atrophie musculaire à un degré asse
; le dynamomètre amène à gauche 18 kilogr., à droite 4 kilogr. La
malade
souffre actuellement de démangeaisons douloureuse
tamment à la plante des pieds où il y a 2" de retard. Chez tous ces
malades
on voit l'importance de ces troubles de la sensib
nes anesthésies et hyperesthésies que nous avons constatée chez nos
malades
; elles ne nous expliquent pas non plus le cara
du tableau (un homme blessé à la main, deux femmes avec des enfants
malades
, une servante qui apporte un flacon sur un pla-
e gagner à être mises en contact. N'oublions pas d'ailleurs que les
malades
d'amour, aussi bien celles de Sauvages que cell
al. Clignant des yeux d'un air narquois, il montre avec le doigt la
malade
à l'une des assistantes. Ce geste peut s'interp
rquer. (2) N° 183, t. 7, 81,1. 72. 426 HENRY MEIGE docteurs des
malades
d'amour. Et cet Evanouissement de l'Académie de V
nnes, un dessin aux crayons blanc et noir, re- présentant une Femme
malade
, et qui est attribué à G. Mnrsu (1). La patient
othèque de Munich par un tableau bien connu sous le nom de La Femme
malade
(3). C'est une admirable peinture de la syncope
pal du tableau, au premier plan, en belle lumière. Le costume de la
malade
est traité avec une élégance et un fini vrai- m
ole française, XVI le siècle, détails inconnus) et intitulé La Dame
malade
. Au milieu d'une société élégante, pendant un r
t-il pas là ? Un docteur très savant, qui ne s'embarrasse pas de la
malade
et ne perd pas son temps en soins précipités. Q
, avant de rien tenter, un coup d'oeil à l'urinai. Et tandis que la
malade
perd ses sens et s'affaisse sur le plancher, notr
es ne nous renseignent pas : le vase intime qu'on voit auprès de la
malade
peut s'expliquer de mille façons. Et t 428 HENR
mot n'a rien d'excessif en cette occasion.' Resplendissante est la
malade
, somptueux est son ha- billement. Visage nobl
bras et les épaules nues, soutient à deux mains le bras droit de la
malade
. Une autre, plus âgée, à droite et vue de profi
un liquide rutilant. C'est du sang. Et regardez le bras droit de la
malade
. Vous y verrez, au niveau du coude, comme une l
précédents, les deux seuls tableaux qui représentent au Louvre les
malades
et les mé- 432 HENRY MEIGE decins des Pays-Ba
t un sentiment très touchant de compassion. Le visage fatigué de la
malade
, ses yeux inquiets aux paupières alour- dies; l
(1) Voyez à ce sujet CHARCOT et PAUL Riciier, Les Difformes et les
Malades
dans l'Art, p. 114. (2) Un autre tableau La V
ésique avec paraphasie : leur étude clinique, que l'état mental des
malades
n'a malheureusement pas permis de faire avec to
Pitres. Le symptôme prédo- minant a bien été chez l'une et l'autre
malade
l'amnésie des mots et plus exactement l'amnésie
de l'exa- men. La cécité littérale n'existe sûrement pas chez la 2e
malade
. Quant à l'autopsie, elle vient dans le 1er cas
érisées et se succèdent brusquement. Les actes et le langage de. la
malade
sont bien différents dans les deux cas, et il e
servé. Il existe une hémianesthésie droite complète sur laquelle la
malade
attire elle-même l'attention en disant : « Comme
ation maniaque, soit à la dépression psychique, 43G , trénel , la
malade
comprend tout ce qu'on lui dit : elle exécute imm
pouvez, je ne pourrais pas. » Aphasie amnésique el paraphasie. La
malade
est incapable de dénommer un objet quel qu'il s
t ce qu'il faut, je vois ce que c'est va-t-en voir ma vieille 1 (la
malade
est ce jour là dans une période d'excitation maui
nde en plaisantant si c'est une règle ici de couper les cheveux aux
malades
). ' Cécité psychique. - Il n'y a pas trace de c
). ' Cécité psychique. - Il n'y a pas trace de cécité psychique, la
malade
recon- naît tous les objets et sait parfaitemen
u recommencer l'expérience, il a été impossible de rien obtenir. La
malade
n'a pu reconnaître d'ailleurs dans les différents
premier lieu). Dans la suite de l'examen c'est toujours un A que la
malade
montrait quand on lui demandait de désigner une
e la cécité littérale. Il a d'ailleurs été impossible de décider la
malade
à réciter l'alphabet. Elle compte inexactement
celle-ci : 5 doigts, plus 5 doigts moins trois, ce qui fait 7 ; la
malade
a gesticulé et compté, si l'on peut dire, d'nne
x, ça fait trois. » Ecriture. - La seule fois où j'ai pu décider la
malade
à tenter d'écrire, j'ai obtenu les résultats su
ivants : Fio. 1. - Spécimen d'écriture représentant le prénom de la
malade
(Marie). Sur l'ordre d'écrire son nom (Marie),
graphie, sans compter l'impotence fonctionnelle. L'indocilité de la
malade
n'a pas permis de renouveler cet examen. Elle r
nt devenues plus fréquentes, l'intelligence a baissé rapidement. La
malade
est morte avec des symptômes d'une hémorrhagie
Au point de vue clinique nous ferons les remarques suivantes : La
malade
quoique reconnaissant tous les objets et sachant
ion visuelle simple et la vision psychique sont conservées, mais la
malade
est incapable d'appliquer volontairement, spontan
mieux dire de l'impulsion verbale si l'on peut s'exprimer ainsi. La
malade
sait ce qu'elle veut dire (spontanément), ce qu
ue généralisé. - Dysarthrie. - Paraphasie ; aphasie amnésique. - La
malade
ne peut dénommer la plupart des objets qu'on lui
mase, agmmmatisme). - Pas de cécité verbale ou plutôt littérale (la
malade
n'ayant jamais su que ses lettres). Surdité not
e,femme R.,âgée de 59 ans,entrée à l'Asile St-Yon en avril 1899. La
malade
est atteinte depuis quatre mois de ramollissement
présente les caractères de l'aphasie amnésique avec paraphasie. La
malade
désigne tout très bien, gens et objets qu'on lui
la tête ? Ça comme ça. (Elit ! fait signe qu'elle a des cornes.) La
malade
est incapable de dénommer quelqu'objet que ce soi
ro- prié. Les exemples suivants donnent une idée du langage de la
malade
; On montre une clef. - Un gnon, peux pas le di
, sucre. On lui montre un morceau de sucre, elle le dénomme cru. La
malade
éprouve les plus grandes difficultés à dire son p
ument et son geste professionnel est très exact au dire d'une autre
malade
qui a été sa camarade d'atelier). On éprouve de
r). On éprouve de grandes difficultés à faire répéter une phrase la
malade
, car elle est inattentive, excitée, bruyante et
'un ton de moquerie, car il fait en réalité un temps af- freux). La
malade
refuse de répéter la phrase. Dites : Je veux al
Tout cet interrogatoire est entrecoupé de formidables jurons et la
malade
finit par déchirer violemment tous les objets q
en riant : « C'est mon mari, c'est mon mari. » Etal physique. - La
malade
présente une raideur spasmodique généralisée; l
ment ; les mouvements passifs sont obtenus sans résistance quand la
malade
est calme. Les réflexes rotuliens sont très exagé
SIQUE l'aresie sp.tsmodiyuc ynér.tlisec prédominant Ù g.tuchc. La
malade
grimace d'une façon spasmodiquc dès qu'on s'occup
ehors de ce dernier symptôme iLn'y a rien à noter au bras droit. La
malade
n'est pas gauchère. Il n'y a pas de paralysie
ante et lé- gèrement déviée a gauche. Il n'y a pas de dyspbagie, la
malade
avale glouton- nement. D'habitude elle' ne lais
er comparativement des deux côtés, en raison de la résistance de la
malade
. La malade est pleurarde ou plutôt criarde, sur
ement des deux côtés, en raison de la résistance de la malade. La
malade
est pleurarde ou plutôt criarde, surtout dès qu'o
aux interrogatoires. Au point de vue des troubles du langage cette
malade
se rapproche beaucoup de la précédente et appar
nt bien reconnus, bien désignés, mais sauf de rares ex- ceptions la
malade
ne peut les dénommer ; quelques noms ça et là sur
oujours au moins une désignation pa- raphasique, tandis que l'autre
malade
, plus manifestement aphasique (1) Depuis plusie
ion du pouls (en rapport peut-être seulement avec l'émotivité de la
malade
), enfin cette émotivité même, cette hyperexcita
es choses. (1) Peut-être syphilitiques. - A noter que le mari de la
malade
, que j'ai vu sans pouvoir l'examiner, a la paro
peu gagné la cuisse, sans toutefois causer la moindre douleur. » La
malade
fut admise à l'hôpital, et dès le premier examen,
les, sur la face dorsale du pied, et cela principalement lorsque la
malade
est restée debout un certain temps. Car l'enflu
pu s'en contenter. Mais, en poussant plus loin l'interrogatoire, la
malade
nous apprit qu'une de ses soeurs, un peu plus â
IGE OBSERVATION II. Ar..., âgée de 21 ans, soeur de la précédente
malade
, vint à l'hôpital Saint-Antoine, et confirma to
det qu'à la condition d'être prolongée et très forte. Au dire de la
malade
, cette empreinte était beaucoup plus facile à o
OPHOEDÈiIIE CHRONIQUE HÉRÉDITAIRE 457 En résumé, chez cette seconde
malade
, les deux membres inférieurs sont envahis par u
alement, sous tous ses modes, des deux côtés, de haut en bas. Et la
malade
ne présente aucun stigmate d'hystérie. Tout au pl
on rouge des téguments. La première fois, il y a 7 ans, en 1891, la
malade
est entrée à l'Hô- pital St-Louis où elle fut s
ments, la pression, elles avaient débuté au pli de l'aine ; mais la
malade
ne se rappelle pas qu'elles aient siégé sur un
uatre nouvelles poussées semblables se,sont produites, obligeant la
malade
à s'aliter. Chaque fois, elle est allée se repose
te, sans aucune affection cardiaque ni rénale ; elle n'a jamais été
malade
; ses grosses jambes, qui sont effectivement l'
RÉDITAIRE 459 Observations V et VI. Deux frères de la mère de nos
malades
, leurs oncles maternels par conséquent, ont été
e n'est pas tout encore.... Observation VII. La grand'mère de nos
malades
, âgée de 60 ans, actuellement vivante et bien p
le père de cette vieille femme, l'arrière grand-père de nos jeunes
malades
, avait été, le fait est certifié, affligé de la
ien que ce nom soit de- venu d'usage courant dans la famille de nos
malades
, il semble bien super- flu de s'y arrêter. La
e diagnostic serait il coup sûr défendable, bien qu'à vrai dire, la
malade
n'ait pas gardé le souvenir qu'au cours de ces po
ux aient été spécialement douloureux. Au sur- plus, pour les autres
malades
, la phlébite ne peut être mise en cause. On pou
asique il la suite de l'ablation des gan- glions inguinaux (1). Nos
malades
n'ont subi aucune opération ; leurs gan- glions
on ne pouvait s'empêcher de songer par le simple examen des membres
malades
, c'est l'éléphantiasis. Nous ferons remarquer d
ds causée par la filariose, il ne saurait en être question ici, les
malades
, ainsi que leurs parents, sont originaires de la
, sans pourtant présenter de lésions cardiaques ou rénales. Mais ce
malade
guérit sous l'influence du régime anti-alcooliq
érale apprécia- ble et sans modifications des urines. Chez certains
malades
, l'apparition de l'oedème coïncidait avec une c
les cheveux se décoloraient, puis tombaient à leur tour. Sur les 7
malades
, 5 étaient syphilitiques, et chez eux, les oedè-
licitement qu'aucun cas analogue n'exis- tait dans la famille de sa
malade
. (2) Dhummond, Alcoholic oedema. Northumberland
nclusion. En tous cas, la syphilis n'est pas coupable chez nos huit
malades
. Plus récemment, MM. A. Mathieu et Sikora ont c
Soc. méd. des hôpi- taux, 11 novembre 1892. - C'est l'histoire d'un
malade
, émotif, névropathe, albuminu- rique, atteint d
ème et sous la dépendance d'une lésion thyroïdienne (2). Mais nos
malades
n'avaient aucun symptôme de goitre exophtalmique.
nd nombre de manifestations oedémateuses. Pour la première de nos
malades
, le diagnostic d'oedème hystérique eut été cert
erposés aux paralysies ou aux contractures hystériques). Chez notre
malade
, la botte anesthésique correspondait bien à la lo
de remarquer que cyanose et ulcérations font défaut chez toutes nos
malades
, même les plus avancées en âge. Sous le nom'de
use de cet oedème que favorisait en outre la faiblesse du coeur. La
malade
était artério-scléreuse avec des symptômes d'as
rrespondent assez bien à celles que nous avons indiquées ; mais nos
malades
ne sont ni lithia- siques, ni eczémateuses, et
oni- toires accompagnées de douleurs rappellent celles d'une de nos
malades
, Fe.... Mais il n'est fait mention d'aucun cas
is il n'est fait mention d'aucun cas analogue dans la famille de la
malade
de Follet (1). Dans une thèse parue en 1897, A.
chauds. L'observation personnelle publiée par Lourier a trait à une
malade
de 30 ans, sujette à des crises nerveuses, atte
de la même variété d'oedème segmentaire des membres inférieurs. Ces
malades
, sans lésions cardiaques appréciables, étaient
euse. Tel fut aussi l'avis de M. Joffroy qui ce propos,le cas d'une
malade
atteinte de paralysie infantile du membre infér
hique consécutif à une ancienne lésion nerveuse. Chez une seconde
malade
âgée de 60 ans, obèse, artério-scléreuse, non a
lui de M. Debove s'en rapproche davantage (1). Le jeune âge de la
malade
. la localisation de l'oedème, l'absence de lé-
as les caractères objectifs de ceux que nous avons décrits chez nos
malades
. (2) Dans un cas d'oedèmeéléphantiasique des me
araître à la suite de poussées aiguës ; c'est aussi le cas de notre
malade
, Fe... D'autre part, la forme chronique peut pe
antiasis. Tel semble avoir été le cas d'un des oncles de nos jeunes
malades
. Mais ces- accidents exceptionnels ne sauraient
ique. Nous rappellerons à ce propos la lipomalose monstrueuse d'une
malade
deM. Second, dont l'histoire et les photographi
ition segmentaire, analogue à celle du trophoedeme. Chez une de nos
malades
, Ar ? il ne s'en faut guère que la répartition
enant des .précautions pour éviter les excoriations de la peau, les
malades
devront se contenter, jusqu'à nouvel ordre, d'a
poplité : les mouvements du pied sur la jambe sont très libres. La
malade
n'éprouve pas de douleur dans la jambe et n'en a
l ne soit intéressant de publier les cas qu'on a pu observer. Notre
malade
présente d'ailleurs quelques particularités sym
jardinier. Antécédents héréditaires. - Le grand-père et le père du
malade
étaient bègues. Chez l'un comme chez l'autre ce
il diminue ensuite à mesure que le sujet avance en âge. Le père du
malade
qui vit encore ne bégaie plus en ce moment. A
à Lige de 18'ans. De 18 à 20 ans cette infirmité était telle que le
malade
avait la plus grande difficulté à s'exprimer. V
nifeste qu'à l'occasion d'une émotion. A part cette infirmité notre
malade
jouissait d'une excellente santé lors- qu'au mo
dique se produisant, la tête était entraînée, malgré les efforts du
malade
et demeurait dans la position anormale (flexion e
ce ne fut que de temps à autre que ces crises se produisirent ; le
malade
avait quelques instants de répit. Au bout de quel
ent augmenté en intensité et en durée ; au moment où nous voyons le
malade
, ils persistent toute la journée. Lorsqu'on obs
normale, pour s'incliner de nouveau. Par un effort de la volonté le
malade
peut résister à une contraction. Dans cette lut
roduisent avec une violence et une rapidité variables. Cependant le
malade
peut par certains procédés modifier et môme quel-
spasme s'arrête presque complètement, mais il recommence dès que le
malade
demeure au repos. Nouv. Iconographie DE la SALP
ement pour atténuer et même faire disparaître le spasme, mais si le
malade
est distrait ou s'il parle pendant cet exercice
n doigt autre que le sien produit le même résultat. Dernièrement le
malade
a inventé un petit appareil très ingénieux qui
ilieu du ressort qui soutenait les porte-verres. Il suffit que le
malade
place cet appareil sur son nez pour que le spasme
que son torticolis se produise. Il n'est même pas nécessaire que le
malade
fixe l'extrémité de la tige ; il suffit simplem
muscles sterno-mastoïdien et trapèze, ceux-là mêmes qui chez notre
malade
sont animés de mouvements spasmodiques. Outre q
rouve que dans le torticolis spécial décrit par M. Brissaud : Notre
malade
peut à volonté arrêter le spasme en plaçant son
486 E. NOGUÈS ET J. SIROL M. Brissaud, présentant à ses élèves un
malade
atteint d'un spasme com- parable à celui de not
élèves un malade atteint d'un spasme com- parable à celui de notre
malade
, leur disait : « L'homme que voici ne peut s'em
ition normale, manque de l'énergie suffisante pour la maintenir. Le
malade
paraît déployer des efforts considérables pour
libre aisément conservé. Comme le fait remarquer M. Brissaud, « le]
malade
fait à son insu un dédoublement de sa personne
nvo- lontaire. « Le mouvement une fois exécuté, dit M. Brissaud, le
malade
ne peut pas parvenir à relâcher ses muscles et
issance faisant équilibre à la contraction musculaire. Enfin, si le
malade
, en appliquant son doigt comme nous l'avons dit,
Le doigt étranger ne peut vaincre la résistance alors que celui du
malade
en vient facilement à bout. Notre cas diffère u
ui ont servi à définir le type de ce curieux syndrome. Chez notre
malade
, en effet, le torticolis ne s'est pas développé p
élèves, dès que la tète a été amenée dans sa position vicieuse, le
malade
s'épuise en efforts stériles s'il essaye de la
t de la volonté ; mais que « l'appui moral » fourni par le doigt du
malade
, appliqué sur un point de la face, et n'ayant a
, suffit pour redres- ser la tête très facilement. Si, chez notre
malade
, l'application du doigt sur la joue, le nez, le
sitôt après que la tête a pris sa po- sition normale, mais enfin la
malade
peut la redresserai' un simple e/fort de la vol
rétend que si l'on cherche à substituer son propre doigt à celui du
malade
pour redresser la tête ou la maintenir dans la po
cilà en- core un caractère que nous n'avons pas constaté chez notre
malade
. Si nous essayons de redresser la tête de X...
te de X... lorsqu'elle est déviée ou si nous remplaçons le doigt du
malade
par le nôtre lorsqu'il la maintient dans la rec
bre ; puisque un petit appareil, ingénieu- sement combiné et que le
malade
place sur son nez comme un lorgnon, lui permet
er, de causer, de se mouvoir, sans que son tic se reproduise. Notre
malade
présente aussi un symptôme intéressant dans son é
a d'ailleurs signalé ce fait, que, lorsqu'on étudie sérieusement un
malade
atteint de torticolis mental, on finit toujours p
t un fait qui reste à prou- ver. » Il n'est pas douteux que notre
malade
soit un dégénéré par le seul fait de son bégaie
79 ans; il ne s'était adonné il la boisson qu'après la naissance du
malade
. La mère est morte ci 48 ans hydropique. Un frère
e, ni tabagisme, ni blennorrhagie, ni syphilis, ni traumatismes. Le
malade
était exposé aux refroidissements en raison de
lité et la trophicité de la face. L'acuité visuelle est bonne.; le
malade
lit sans lunettes ; les pupilles égales réagiss
ue de mouvements très rudimen- taires de flexion et d'extension; le
malade
ne peut s'en servir ni pour .manger ni pour s'h
um remontant à l'enfance. La station sur un pied est impossible. Le
malade
se tient debout les yeux fermés, mais incoordinat
Iconographie DE la SALPÊIRIERF. T. XII. 1'1. LXXXV1 LE VIEILLARD
MALADE
Tableau de JAK S'I EEN, Musée de l'Ermitage, à
RES DE LA MEDECINE (ÉCOLES FLAMANDE ET HOLLANDAISE). LE VIEILLARD
MALADE
DE JEAN STEEN PAR HENRY MEIGE. Le musée de
étersbourg, possède un tableau de Jean Steen, intitulé Le Vieillard
Malade
(1) (PI. LXXXV1). C'est une de-ces fantaisies h
onie avec autant d'à,propos,, d'entrain et d'esprit. . Le Vieillard
Malade
de Jean Steen semble au premier abord comme une
ade de Jean Steen semble au premier abord comme une illustration du
Malade
imaginaire de Molière. Ne reconnaissez-vous pas
ère, la donnée de cette scène s'é- carte singulièrement de celle du
Malade
imaginaire. Argan synthétise merveilleusement t
naire. Argan synthétise merveilleusement tous les ridicules du faux
malade
. En outre, il est faible, craintif à l'excès, a
dif. Il a plus d'un tra- vers ; il n'a pas de vices. Du Vieillard
Malade
de Jean Steen, il n'est malheureusement pas pos-
ir qu'une trêve fût-elle momentanée, - lui permettra . LE VIEILLARD
MALADE
DE JEAN STEEN 499 de réveiller sous des cendres
nces... Voilà une hardiesse bien grande, une étrange rébellion d'un
malade
contre son médecin ! ? » On connaît la tonitrua
420. Meige (Henry). Les peintres de la méde- cine. Le vieillard
malade
de Jean Steen (1 phot.), 197. MEIGE (Henry).
que héréditaire (HENRY Meige), LXXX, LX<TYf, LXXXII. Vieillard
malade
de Jean Steen (Henry Meige), LXXXVI. Le aéran
doit forcer l'attention lors- que le hasard met en présence de ces
malades
; il faut les examiner avec d'autant plus de so
récemment de présenter il la Société de Neurologie de Paris (1) une
malade
âgée de 56 ans atteinte de l'affection il en qu
née tout au plus de quelques très vagues malaises thoraciques. La
malade
venait nous trouver, moins pour son affection oss
effet sont unilatérales : seule la moitié droite du sque- lette est
malade
, frappée au niveau des os de la jambe, de la cuis
et les radiographies ci-jointes montrent bien l'état des lésions. La
malade
reslera-t-elle toujours une « Unipaget », ou bi
re été rapporté,à notre connaissance tout au moins. La main du côté
malade
est atteinte, nous l'avons dit : en effet, les
out trouble articulaire, infirment absolument ce diagnostic ; notre
malade
est simple- ment une pagétique qui a lésé les d
erlha.ud, Pans. A PROPOS D'UN CAS D'OST1 : LTE DEFORMANTE 3 Notre
malade
présente enfin, au niveau du membre inférieur att
jambe gauche, saine, a une sensation de frais; sur la cuisse droite (
malade
) une sensation de tiède, et une sensation de ch
et une sensation de chaud, au niveau de la jambe du même côté (très
malade
). La température est donc surtout élevée au niv
i l'emporte. Voici, dans tous ses détails, l'observation de notre
malade
: Observation. C'est pour des palpitations que
uelque temps. Ce qui frappe à première vue, lorsqu'on examine cette
malade
, c'est la déformation osseuse qu'elle présente
et de la colonne vertébrale. Sur la date du début de sa maladie la
malade
man- que de précision : sa mémoire en effet a f
colonne vertébrale. Les jupes devin- rent trop longues en avant, la
malade
se voûta et s'ankylosa dans cette posi- tion ;
subitement une attaque d'apoplectiforme, sans cause apparente : la
malade
qui se trouvait dans sa chambre eu train de vaq
de jours. A la suite de cet ictus, et pendant un certain temps, la
malade
comprit mal ce qu'on lui disait, parla mal, en
bégayant, eut de la difliculté à se faire comprendre. Peu à peu, la
malade
revint à son état antérieur, ne conservant de s
illeurs en l'étudiant au point de vue intellectuel. Aux dires de la
malade
ce serait surtout depuis cet ictus que les troubl
t acquirent, il y a quatre mois environ, une intensité telle que la
malade
dut s'aliter : il est remarquable de noter que
que ce sont pour ces troubles de la sensibilité car- diaque que la
malade
a dû interrompre son travail, et non pour les acc
eurs, qui ont été indolores jusqu'à ce jour. Lorsqu'on examine la
malade
, elle frappe, à première vue, par son aspect gr
scoliose dorsale s'oppose au contraste relaté plus haut, lorsque la
malade
était vue de face : il n'y a plus superposition d
emi-corps ap- partenant à deux êtres différents, l'un sain, l'autre
malade
. La malade peut marcher ; elle le fait sans que
partenant à deux êtres différents, l'un sain, l'autre malade. La
malade
peut marcher ; elle le fait sans que ses jambes n
t, très incurvé, est apparemment moins long '- que le gauche, et la
malade
boite, le tronc s'élevant en quelque sorte lors-
'hypertrophie et de défor- mation ; elle n'est pas asymétrique ; la
malade
n'en a pas souffert ; elle n'y a pas constaté d
l'os hyoïde. La colonne vertébrale est manifestement \ atteinte. La
malade
présente une scoliose très marquée, qui commence
rvation fémoro-tibiale, à diminuer considérablement la taille de la
malade
; les bras pendants, les extrémités digitales arr
argeur). L'examen détaillé du système nerveux s'imposait chez notre
malade
: or il nous a révélé peu de choses. La motrici
La motricité est normale, tant aux membres droits que gauches ; la
malade
s'oppose avec une énergie suffisante à tous les m
té enfin on constate une diminution considérable de la mémoire ; la
malade
, nous l'avons dit, ren- seigne mal sur le début
l'aisselle, et semble symptomatique d'une insuffisance mitrale (La
malade
nie toute atteinte antérieure de rhumatisme artic
e nie toute atteinte antérieure de rhumatisme articulaire aigu). La
malade
n'est pas très notablement artério-scléreuse (pas
L'analyse des urines de 24 heures a fourni les chiffres suivants (la
malade
est au 2e degré d'alimentation hospitalière) :
ré d'alimentation hospitalière) : 10 KLIPPEL ET PIERRE-WEIL Notre
malade
elle-même n'a jamais éprouvé le moindre symptôme
aus. - Une question des plus importantes se pose au sujet de notre
malade
. quelle est la pathogénie de son affection ?
ques acquis, deux avec Gau- ckler (1),une avec Rubens Duval (2); la
malade
de Cltartier et Descomps (3) était tabétique, e
s un organisme quelconque, et à plus forte raison dans un organisme
malade
, d'une substance médicamenteuse, peut donner à la
e dans le tibia J A PROPOS D'UN CAS D'OSTÉITE DÉFORMANTE 17 leurs
malades
et de même, Eugenio Medea et Corrado de Fano (1)
atomi- ques ? Léopold Lévi pense que les lésions médullaires de son
malade
sont dues à la sénilité : il y a pour lui une s
is cas où les nerfs ont été étudiés liistologiquement, ils ont paru
malades
(leur cas ; celui de G. de la Tourelle et IVIar
faisceau en virgule de Seliultze sont à peu près indemnes. Les deux
malades
autopsiés par Gilles de la Tourette et Marinesco
sque, dans les trois cas où les nerfs ont été examinés, ils étaient
malades
. Mais ces altérations de névrite ne seraient-elle
a été un des premiers à insister sur ces faits : il radiographie le
malade
de M. Gail- lard (2) dont les artères périphéri
ques ; elle est notée dans un très grand nombre d'observations : le
malade
de Ménétrier et Gauckler avait des artères tellem
e, ainsi que la tibiale postérieure et le tronc tibio-péronier ; le
malade
de Medea et de Fano était emphysémateux et athé
ie, avec de la sclérose sur- tout à l'orifice aorlique » ; les deux
malades
deJ. Walter (3) (qui sont d'ailleurs le frère e
ailleurs le frère et la soeur) sont tous deux athéromateux ; un des
malades
d'Apert et Bornait-Lagueute (4) est artério-sclér
scléreux (chez l'autre l'état des vaisseaux n'est pas noté) ; notre
malade
, sans présenter des ar- tères aussi calcifiées
voit parfois, l'était incontestablement, à un moindre degré. Un des
malades
de Paget avait de grosses lésions cardiaques ;
é. Un des malades de Paget avait de grosses lésions cardiaques ; un
malade
de Thibierge(S) avait le 2° bruit aortique claqué
rge(S) avait le 2° bruit aortique claqué, et les artères dures ; un
malade
de Marie (6) était artério-scléreux ; le malade
artères dures ; un malade de Marie (6) était artério-scléreux ; le
malade
de Moizard et Bourges (7) avait des plaques athér
ET PIERRE-WEIL l'aorte, sur les valvules aortiques eu mitrales ; le
malade
de G. de la Tou- rette et rylagdelaine, celui d
i de Meunier (1), celui de L. Lévi (2) étaient artério-scléreux. Le
malade
de Guinon (3) semble seul faire exception : Hud
tait pas fait davantage, et pourtant il était incontestable que ces
malades
étaient des artério-scléreux, au sens clinique
(4), Chrétien, etc. Les ulcères va- riqueux sont fréquents chez ces
malades
, ainsi que la sclérose cardiaque, l'emphysème,
eut envahir un certain nombre d'os sans aucune systématisation : le
malade
Gaillard-Béclère avait, ainsi que l'a montré l'
interne. Il nous faut rapprocher de ce cas l'observa- tion de notre
malade
, qui, elle aussi, présentait des altérations du s
de la main droite, et des phalanges tout particulièrement. Chez le
malade
Gaillard-Béclère ces lésions étaient très irrégul
n'explique pas ces cas où la ma- ladie débute précocement : un des
malades
de Paget vit, à 28 ans, débu- ter ses altératio
térations ; c'est à 15 ans que les douleurs auraient débuté chez le
malade
de Cadet, à 10 ans chez celui de Schwartz ( ? ! )
; c'est à l'âge de 21 ans que les déformations commencèrent chez le
malade
de Moizard et Bourges. « On a l'âge de ses artè
suite d'un traumatisme : le fait est rare, certes, mais il existe. Le
malade
de Moizard et Bourges, tout particulièrement, v
thritiques sont fréquents chez les pagétiques ; mais combien de ces
malades
qui ne sont ni arthritiques, ni rhumatisants ! 1
certain nombre de cas nous avons eu l'occasion de vérifier sur des
malades
les observations que nous avons faites sur des
eté de tels faits nous engage à rapporter ici l'ob- servation d'une
malade
qui fut soignée dans le service de notre maître
uivi aucun trai- tement. Pas de grossesse depuis cette époque. La
malade
n'estjpas alcoolique. L'affection, pour laquell
ue. La malade n'estjpas alcoolique. L'affection, pour laquelle la
malade
vient à l'hôpital, semble avoir débuté il y a c
GAUTHIER dans les membres inférieurs. Dès cette période de début la
malade
présenta aussi de la diplopie. Il y a trois a
e toux ou bien après une sensation de chatouillement à la gorge, la
malade
tom- bait et perdait connaissance. Le malaise d
t impérieuses, et dans la suite par de l'incontinence véritable, la
malade
urinant sans s'en apercevoir. En janvier 1902 (
'en apercevoir. En janvier 1902 (il y a par conséquent deux ans) la
malade
, se trouvant dehors, voulut soulever un sac de
ours qui ont suivi. L'impotence fonctionnelle fut assez longue : la
malade
ne put se remettre à marcher que trois mois plu
dination, ataxie. Cette ataxie fut progressive : depuis dix mois la
malade
ne peut marcher seule. Actuellement. - Ataxie t
lade ne peut marcher seule. Actuellement. - Ataxie très marquée. La
malade
ne peut marcher que si on la soutient sous les
E SPONTANÉE DE LA ROTULE CHEZ UNE TABETIQUE 29 De temps à autre, la
malade
a des mouvements de déglutition involontaires,
e travers de doigt environ (confirmation par la radio- graphie). La
malade
ne peut pas détacher son talon du plan du lit.
eut pas détacher son talon du plan du lit. Depuis quelques mois, la
malade
n'a pas vomi. Elle a bon appétit, digère bien :
urines. 25 octobre 1904. On est frappé aujourd'hui en examinant la
malade
de voir aux membres inférieurs une atropliie mu
membres inférieurs ; elles sont apparues spontanément, sans que la
malade
se soit heurtée et fout penser aux ecchymoses s
oses spontanées décrites chez les tabétiques. 10 décembre 99U. - La
malade
présente ce matin une agitation générale inusit
sations de fourmillement et de piqûres cutanées. 6 avril 1905. La
malade
a un peu de peine à tirer la langue, dont la po
ement déviée à droite. Elle semble un peu atrophiée. 28 octobre. La
malade
a de la difficulté pour avaler ; la mastication e
maintenant des signes d'insuffisance aortique. 11 décembre 1905. La
malade
meurt à la suite d'une pleuro-pneumonie gauche.
t le plus intéressant de l'observation ci-dessus. ' Lorsque cette
malade
entra à l'hôpital, complètement impotente et at
tait survenue au cours de la période préataxique, à un moment où la
malade
n'avait encore que de l'hypoesthésie de la plante
ba sans pouvoir se relever, bien que n'éprouvant aucune douleur. Le
malade
de Mauclaire s'était fracturé la rotule en vou-
t surtout dans les fractures des os du pied. On a vu que chez notre
malade
il n'y avait eu aucune consolidation : il est v
ans ses antécédents héréditaires on note le goitre chez sa mère. La
malade
elle-même (J. G.) souffrit pendant l'enfance de p
gottre fit son apparition il y a quinze ans,donc à l'âge de 9 ans.La
malade
remarqua dans la région thyroïdienne du côté ga
ur dans la région sus-sternale. La colonne vertébrale au dire de la
malade
était bien conformée jusqu'à l'âge de 10 ans. C
'état où elles se trouvent aujour- d'hui (PI. X). Etat actuel. La
malade
est de petite taille, 1 m. 25, ce qui tient assur
o-abdominaux ne semblent pas présenter de troubles importants. La
malade
ne présente pas de tachycardie. La tension arté
insuffisance relative des ovaires. Notons en passant que chez celle
malade
comme chez celle que nous avons étudiée dans ce
vertébrale s'obser- vent d'ailleurs assez fréquemment chez d'autres
malades
présentant des altérations des glandes à sécrét
ruc dont l'observation fut publiée par Brissaud et i\I11GE (32), le
malade
de Matignon (33), représentent des exemples dém
t d'étudier à l'aide de la radiographie la colonne vertébrale de la
malade
dont nous venons de parler. Malheureusement cel
ctobre 1908, on nous envoya à l'Institut de radiologie médicale une
malade
alitée dans un service de chirurgie de l'hôpital
n le cas par la radiographie. Voici en peu de mots l'histoire de la
malade
: Tarello Margherita, âgée de 25 ans, née à Bor
e l'affection. Il y a deux ans et demi, c'était en mars 1906, notre
malade
devint enceinte une deuxième fois. Après deux ou
tte faiblesse dans les mouvements de la nuque s'ac- centuait, notre
malade
commença à remarquer que le timbre de sa voix ava
èbres cervi- cales en se basant sur ces faits, d'autant plus que la
malade
accusait en même temps une gêne dans la dégluti
dia- gnostic de luxation ou fracture de la colonne cervicale, et la
malade
fut envoyée à l'hôpital Saint-Jean de Turin où
men radiographique pratiqué par nous, étudions l'étal présent de la
malade
. Elle a une allure tout à fait particulière et
t à fait particulière et qui frappe tout de suite l'observateur. La
malade
marche d'une façon un peu gênée sans aucune alt
le lordose lombaire ; en un mot on est frappé par la démarche de la
malade
qui ressemble à celle des joseaux. Examen de
il- liers se fait avec une mobilité normale. Si l'on ordonne à la
malade
d'ouvrir largement sa bouche, on peut voir que
ne soit pas en cause. Les muscles masticateurs sont indemnes, la
malade
peut serrer ses dents avec force et peut casser
ans le tiers postérieur de la langue (glossopharyngien). Chez notre
malade
on observe des troubles plus ou moins accentués d
e la déglutition et de la respiration. Examen de la phonation. - La
malade
parle à voix très basse, presque aphone. Ce tro
lénoïdes latéraux. En conclusion les troubles laryngiens chez notre
malade
peuvent se résumer ainsi : Paralysie des musc
n très vif, soit par la sensibilité laryngée qui est exquise. Notre
malade
réagit tout de suite au toucher de la glotte par
la Xe paire. Examen de la fonction respiratoire el cardiaque. Notre
malade
présente en moyenne 14 à 15 inspirations à la m
pas de souffles. Examen de la déglutition. Nous avons observé notre
malade
pendant ses repas à plusieurs reprises. Il est
es de la langue. Tous les troubles que nous avons constatés chez la
malade
pendant l'acte de la déglutition se résument donc
e relève qu'à moitié, La paralysie du voile se montre bien quand la
malade
veut avaler des liquides En plus les muscles de
s avons déjà signalé en passant la démarche très particulière de la
malade
: ce qui frappe à première vue,ce sont les altéra
les altérations morphologiques intervenues dans cette région. La
malade
vue de profil avec sa tête maintenue légèrement e
rions pu attribuer au spinal l'attitude des cordes vocales de notre
malade
pendant la phonation. On peut retenir en effet
rappelle vraiment l'allure de certains oiseaux de basse cour.Notre
malade
regardée de profil semble promener sa tête sur un
t du splénium est complètement disparue. Au contraire, alors que la
malade
tient sa tête fléchie en avant, l'on voit un reli
brusque et anormale (V. PI. XII, 7). Si l'on ordonne alors il la
malade
de relever sa tête dans la position verti- cale
lordose lombaire et en pliant un peu ses genoux. Si l'on dit à la
malade
de ramasser un objet par terre ou d'ôter ses soul
de lous les muscles de la région cervi- cale postérieure chez notre
malade
, de telle façon que le cliché radiographique a
s plus nets encore que d'habitude. Nous ajouterons encore que notre
malade
a été radiographiée debout et as- sise de façon
gauche* Au contraire le mouvement d'élévation du bras est gèné, la
malade
difficile- ment peut maintenir ses bras dans la
relief du rhomboïde qui se dessine sous la peau. Si l'on regarde la
malade
pendant qu'on lui ordonne de lever les bras dans
faisceau claviculaire du trapèze (V. PI XII, 5). En regardant la
malade
par derrière, on constate que les deux omoplates
etrouvés en bon état et parfaitement en place. Depuis trois mois la
malade
a vu cesser ses règles, elle a des nau- sées, l
parait avoir augmenté, l'utérus est palpable au-dessus du pubis. La
malade
se croit enceinte (1). La sensibilité objective
s. (1) Dernièrement (19 février 1909) j'ai reçu des nouvelles de la
malade
: elle se sent toujours plus faible. Il y a 8 j
la percussion directe des muscles avec le marteau de Dejerine. La
malade
présente une cyphose cervico-dorsale et une lordo
e ; pour le moment nous dirons qu'elle est tellement accusée que la
malade
a remarqué que ses jupons depuis quelque temps
ixer. Signalons enfin la fréquence de la toux galvanique chez notre
malade
, qui réagissait à un faible courant d'un millia
motilité eussent été seulement à gauche, du côté de l'épaule où la
malade
avait placé son lourd fardeau, cette hypo- hèse
es trou- bles auraient dû aller en diminuant, tandis que chez notre
malade
nous nous trouvons en présence d'une affection
en avant et le menton avait creusé une plaie sur le sternum. Cette
malade
guérit avec le port d'un appareil orthopédique
iciper à l'a- trophie les mêmes muscles qui ont été pris chez notre
malade
et plus pro- prement le trapèze, le grand dorsa
sé que dans une des formes d'amyotrophie myélopalhique. L'âge de la
malade
, l'absence de tout caractère héréditaire et fam
tient compte de la cypho-scoliose cervico-dorsale présentée par la
malade
, mais tous les autres symptômes sont négatifs.
uë ou chronique et la sclérose latérale amyotrophiqae. Chez notre
malade
nous nous trouvons en présence d'une amyotrophie
indre signe d'une altération du faisceau pyramidal, mais chez notre
malade
la XIIe comme la Xe et la IX. paires sont absolu-
orbide soit en rapport à un fait traumatique survenu pendant que la
malade
était char- gée de son sac de blé et que tous l
t soient tombés d'accord la-dessus, il y a dans l'histoire de notre
malade
quelques faits qui peuvent jeter une autre lumi
is de juin 1906, dans les premiers temps de sa grossesse, que notre
malade
commença à ressentir ses premiers troubles; elle
t antérieUl au mois de décembre 1906, c'est-à-dire à l'époque où la
malade
s'était alitée (1) Voir la dernière édition du
part, sans y insister beaucoup, nous ferons observer que chez notre
malade
la polyomyélite a débuté précisément parles mus
lourds sacs de blé ou de farine. Le débat de l'affection chez notre
malade
demeure toujours exception- nel par sa topograp
main- tenue dans la position verticale et tombe sur la poitrine du
malade
qui est t obligé de la soutenir avec sa main da
peut bien s'expliquer par l'atteinte du plexus cervical chez notre
malade
. Dans le cas de Ferrio l'hypoglosse était touch
qui existe entre le cas de Ferrio et le syndrome présenté par notre
malade
. Dans le cas de Ferrio le ptosis de la tète éta
la nature et le siège de la forme myélopathique présentée par notre
malade
, il nous reste à traiter la question h'ès débattu
demnes, il est certain que les symptômes bulbaires présentés par la
malade
tombent sous la dépendance de cette lésion et d
iagnostic de laryngite aiguë. Après quelque temps Ferrio examina la
malade
et constata une amo- trophie de la langue à gau
vons cités plus haut(1), nous retrou- vons l'histoire clinique d'un
malade
atteint de poliomyélite antérieure chronique, q
Ferrio ou ptosis complet de la tête. Or il faut noter que, chez le
malade
en question, il existait des troubles du larynx e
les signes d'une lésion bilatérale des noyaux de la XIe paire et la
malade
présentait des troubles paralytiques symétrique
alogies qui existent entre le syndrome laryngien présenté par cette
malade
et les résultats de labora- toire obtenus par C
pi- nal dans la fonction motrice du larynx. Dans l'histoire de la
malade
, nous avons soigneusement relevé l'état de la s
ent en haut. Or nous avons vu que le maintien de la tête chez notre
malade
était parfaitement le même que dans la posi- ti
enues dans la courbe normale de la colonne vertébrale. Chez notre
malade
nous avons noté une lordose cervicale exagérée, u
.Cette dernière était tellement accentuée qu'au premier abord notre
malade
avec son ensellure lombaire et son amyotrophie à
ire inférieure. Nous avons noté en effet que si l'on'ordonnait à la
malade
d'ouvrir com- plètement sa bouche, ce mouvement
ssent pour empêcher que la tête soit fléchie en avant. Chez notre
malade
, étant donné l'insuffisance des muscles extenseur
qui se faisait un peu en retard et après un effort volontaire de la
malade
; voilà pourquoi, tout en étant parfaitement in
de ces méthodes et l'inconstance de leurs résultats, abandonne son
malade
à lui-même en lui disant que son affection est in
telle nature de soins, et qu'en tout cas, loin de se décou- rager,
malade
et médecin doivent unir leurs efforts pour triomp
té, ou se prolongent bien au delà, en dépit des efforts que fait le
malade
pour les arrêter ». Enfin, le mot d'ataxie se l
tes les observations si l'on recherche avec soin les antécédents du
malade
. Tous sont des névropathes, tous présentent soi
taires du patient on retrouve des cas de maladies sem- blables : un
malade
de Berger, atteint de crampe des écrivains, avait
mpe des écrivains, avait un oncle atteint de la même affection ; un
malade
de Cassirer, pianiste, souffrant d'une crampe d
avait un fils atteint de la crampe des écrivains ; Gallard cite une
malade
sujette à la crampe des écrivains dont la soeur
Poore (109) rapportent un certain nombre de faits dans lesquels les
malades
avaient une légère impotence fonction- nelle po
ur cerlains actes, en dehors de leur incapacité professionnelle. Un
malade
de Poore avait de la difficulté à mouvoir le régu
uce et l'index. Nous avons recherché systématiquement chez tous nos
malades
atteints de crampes professionnelles s'il n'exi
nt pour les autres actes de la vie courante. Dans certains cas, des
malades
sujets à la crampe des écrivains ont accusé pen
gissait tou- jours, soit de sujets ayant une lésion locale, soit de
malades
s'observant de très près, craignant de devenir
e passagère, prit un caractère de ténacité remarquable : dès que le
malade
voulait marcher vite cette douleur angoissante ré
tte douleur angoissante rétro-sternale appa- raissait et forçait le
malade
s'arrêter; la marche un peu longue était de mêm
il 1902, que survint l'impossibilité d'écrire vile ou longtemps. Le
malade
étant instituteur écrivait beaucoup, soit au ta
ideur des muscles qui ne pouvaient plus mouvoir le porte, plume, le
malade
devait s'arrêter d'écrire. Après quelques instant
u bout d'une ligne ou deux, surtout s'il fallait écrire vite, et le
malade
devait s'arrêter encore. Peu à peu les troubles
rtérielle se releva à 15 1/2 gauche, 16 à'droite. En mai 1904, le
malade
, après plusieurs mois de rémission complète, fut
ntinua le même traite- ment : trinitrine et sérum de Trunecek. Le
malade
fut ensuite perdu de vue pendant cinq années, pui
le pour l'obliger à aban- donner la position. Il est à noter que le
malade
pourrait garder assez facile- ment le bras élev
s celles-ci apparaissent, avec palpitations et angoisse, dès que le
malade
bâte le pas. A part cette infirmité, le malade,
angoisse, dès que le malade bâte le pas. A part cette infirmité, le
malade
, qui a une bonne hygiène, peut remplir ses fonc
est de 12,5 à gauche, 13 à droite au sphygmomanomètre de Potain. Le
malade
prend depuis plu- sieurs mois, trois semaines p
i bien que l'on dut amputer cet orteil. Depuis ce temps, dès que le
malade
voulait marcher vite ou longtemps, il ressentait
ais bientôt les mêmes douleurs reparaissaient. A la fin de 1906, le
malade
eut des douleurs dans la main droite : douleurs
d'intensité ; enfin survint une crampe de la main droite dès que le
malade
écrivait vite ; les douleurs devenaient alors si
vait être reprise. Les mêmes phénomènes se produisaient lorsque le
malade
jouait du piano ; en dehors de ces circonstance
u, qu'il pensait à sa crampe, qu'il écrivait en public. De même, le
malade
de Kronenberg n'avait sa crampe que lorsqu'il é
posés au nervo- sisme ; et la lésion artérielle qui chez les autres
malades
ne provoquait qu'un spasme banal, se spécialisa
ui « professionnalisait » la crampe. - Brissaud (22), à propos d'un
malade
atteint de claudication intermit- tente du memb
de certains spasmes vasculaires. Mais comment expliquer, chez notre
malade
, ou celui de Kronenberg, l'influence du psychis
ationsles plus nettes. Il est donc permis de penser que, chez noire
malade
, le fait d'écrire provoquait une association mo
t donc, dans ce cas, une origine corticale évidente. Localement, le
malade
présentait un signe intéressant : c'était de l'ac
novite sèche telles qu'il nous a été donné d'en voir chez un de nos
malades
, atteint de crampe des écrivains, et dont voici l
ivant, et qu'il tremblait légèrement. Au bout de quelques jours, le
malade
qui s'étu- diait attentivement, observa que les
rsuadant alors que ces accidents étaient d'origine syphilitique, le
malade
suivit un traitement spécifique plus sévère, et
lentement, avec des caractères droits et arrondis. A l'examen du
malade
, on constate qu'il n'existe du côté des memhres s
geuse très marquée des deux côtés, mais surtout à droite, et que le
malade
a observée d'ailleurs spontanément. Or, si le s
'accusent dès que les doigts remuent pour tracer les lettres, et le
malade
localise la gène fonctionnelle au niveau des gain
nerveux cor- respondant. Poore (109) rapporte l'observation d'un
malade
, ébéniste, qui, lors- qu'il voulait scier du bo
ne petite no- dosité, vraisemblablement un névrome, et conseilla au
malade
de se le faire extirper. Pour diverses raisons,
seilla au malade de se le faire extirper. Pour diverses raisons, le
malade
a jusqu'à maintenant ajourné cette opération. U
té. L'impotence fonctionnelle est professionnelle en ce sens que le
malade
ne peut jouer du hautbois ni du piano, par impo
tent la mise en marche des extenseurs sont mal exécutés, ou bien le
malade
« truque » pour en venir à bout ; ainsi pour écri
des troubles moteurs. Et cependant, si l'on voulait faire écrire le
malade
, on constatait que, dès que le bec de la plume
sé le dessus en dessous. En dehors de ces mouvements d'écriture, le
malade
pouvait se servir parfaite- ment de sa main pou
, les troubles disparurent progressivement au bout d'un mois, et le
malade
put reprendre ses fonctions. B. Crampes profess
ofessionnelles. Un certain nombre d'auteurs ont rapporté des cas de
malades
voyant survenir une névrose d'occupation à la s
ne névrose d'occupation à la suite d'une peur. C'est par exemple un
malade
de Berger (cité par Remak) qui eut une crampe des
ir semblable infirmité, fut prise à son tour de cette névrose. Un
malade
de Joil'i-oy (81), caissier, ayant vu à côté de l
t des grimaces, alors qu'aucune contraction ne survenait lorsque le
malade
mangeait, soufflait, au même sifflait un air.
air. D'autre part il est facile de s'apercevoir que, chez tous les
malades
atteints de spasme fonctionnel, l'émotion augme
les troubles. Elle peut même suffire à ramener la névrose. Ainsi un
malade
de Turner, joueur de cornet âgé de 29 ans. et j
é de remuer la langue : or ce trouble n'apparaissait que lorsque le
malade
devait jouer à la chapelle ; s'il était seul à la
eul à la mai- son, il pouvait jouer sans aucun accident. Un autre
malade
, observé par Raymond et Janet (113) écrivait fort
le d'écrire un mol ; si l'on s'écartait, l'émotion se calmait et le
malade
pouvait écrire indéfi- ment. t. 2° Crampes pr
ès accusés, et passer au premier plan. Il en était ainsi chez une
malade
de Raymond et Janet (113), atteinte de crampe d
aule, et la plume tombait des doigts. Or, depuis longtemps déjà, la
malade
avait un dégoût profond de son métier ; elle n'
e foule de dérivations intellectuelles et viscérales. Chez un autre
malade
de Raymond et Janet, la crampe des écrivains co
d'une crampe à une autre crampe. Il arrive assez fréquemment qu'un
malade
atteint d'un spasme fonc- tionnel du côté droit
ent ces cas ne sont point la règle, -et Ber- ger, Gowers citent des
malades
pouvant écrire depuis de longues années de la m
(Congrès de Dijon, 1908) a rapporté l'histoire curieuse d'un de ses
malades
, atteint successivement 92 MACÉ DE L1 : P1NtlY
des pianistes des deux mains. Voici d'autre part l'observation d'un
malade
atteint d'une crampe des écrivains à droite, pu
pouce avec adduction forcée contre la paume de la main, dès que le
malade
prenait le porte-plume. En même temps les autres
muscles de l'avant-bras, qui irradient souvent jusqu'à l'épaule. Le
malade
est d'ailleurs mal à son aise pendant toute ÉTU
u début, la crampe ne survenait que de temps à autre, et lorsque le
malade
avait écrit pendant un certain temps ; mais bie
, l'écriture en public, la faisaient survenir à coup sûr ; et plus le
malade
faisait d'efforts pour s'en débarrasser, plus i
lus la crampe était tenace et angoissante. Si, au lieu de plume, le
malade
prenait un crayon, la crampe ne se produisait p
la crampe ne se produisait pas, ou n'avait pas la même rapidité; le
malade
trouve qu'avec un crayon il peut mieux prendre un
ait, d'où l'impossibilité d'écrire. A peu près à la même époque, le
malade
eut de la peine à saisir avec la main droite so
ste rien actuellement. Pour tout acte, autre que celui d'écrire, le
malade
est très adroit de ses mains ; il n'a aucun tre
ne peine une lime, un ciseau ou un poin- çon entre les doigts. Le
malade
, écrivant de plus en plus difficilement aussi bie
'uu an, survint dans la main droite une crampe des fléchisseurs. Le
malade
se con- fectionna alors une sorte de palette qu
ccompagnant d'angoisse, et de douleurs dans le bras et l'épaule. Le
malade
abandonna dès lors la ma- chine à écrire, et n'
ion périphérique appré- 94 MACÉ DE LFPINAY ciable. Mentalement le
malade
, très intelligent, est un timide et un émotif.
bien voulu nous communiquer l'intéressante his- toire d'une de ses
malades
qui, atteinte depuis plusieurs années de crampe
véritable spasme dans les muscles du larynx qui se produit quand la
malade
parle à voix haute, en public. Sous l'influence d
. La crampe peut précéder le torticolis : ainsi en était-il chez un
malade
de Meige (98) qui, dans l'adolescence eut une cra
tal : la crampe reparut quelque temps au cours de ce torticolis. Un
malade
de Pitres avait eu de même un torticolis spasmo
apparaît la difficulté d'écrire que le torticolis se manifeste : le
malade
suivant, que nous avons soigné la Salpêtrière,
er irrégulièrement les lettres qui deviennent illisibles ; enfin le
malade
est obligé de s'arrêter, et ce pour deux raisons
lus facile, mais la crampe de la main survient néan- moins quand le
malade
est fatigué ou ému. A plusieurs reprises, M. Lef.
es du côté droit, et une crampe des écrivains de la main gauche. La
malade
, malgré son hémichorée droite, pouvait écrire d
à faire des préparatifs comme pour une personne qui va mourir. La
malade
se rappelle seulement avoir fait dans la nuit fat
s s'exécutent dans leur ensemble suffisamment bien : par exemple la
malade
peut relever son bras gauche, mouvoir l'avant-
nature de la lésion qui a provoqué les troubles décrits chez notre
malade
, parce que la chose est très difficile à établi
très difficile à établir avec certitude, ayant égard à l'âge de la
malade
et à l'insuffisance des renseignements sur son
ilis, la tuberculose, etc., et de même l'existence d'une tumeur, la
malade
ne présentant aucun symptôme plausible pour cet
personnels. Ethylisme léger dans la jeunesse ; pas de syphilis. Le
malade
a été pris en janvier 1907 d'un ictus d'apparitio
oissance, dans une résolu- tion très incomplète, mais qui permet au
malade
de se servir à peu près conve- nablement de sa
on des mots est lente, mais se fait d'une manière satisfaisante. Le
malade
étant intelligent comprend parfaitement les quest
stations sont discrètes. Elles affectent le type larmoyant, mais le
malade
se prépare la plupart du temps beaucoup plus à
e, aucune tristesse ; une fois que tout est rentré dans l'ordre, le
malade
devient morose parce qu'il redoute de ne jamais g
êmes ; on n'arrive pas à vaincre complètement cette contracture. Le
malade
fauche en marchant, tout son membre inférieur e
t moins nettes, il faut pour constater leur présence amener chez le
malade
une NOUVELLLE Iconographie DE la Salpêtrière
compagne d'achoppement des syllabes, de répétitions du même mot. Le
malade
bredouille et s'arrête par moments. Son domaine
s l'avons déjà vu, la langue se mobilise bien, pas de ptyalisme. Le
malade
s'engoue habituellement au moment de son repas. C
croissante. Il prend d'abord une allure étonnée, pitoyable, puis le
malade
rejette la têtf en arrière et le rire devient a
u ni ? "ux, violent. Il donne une sensation de fatigue profonde. La
malade
met tout en jeu pour modérer et juguler cette h
pleurs inextinguibles, parfois coupés par des rires qui donnent au
malade
successivement uue allure lugubre et joviale qui
tions pour diminuer ces phénol mènes excessivement pénibles pour le
malade
, mais sans résultat thérapeutique satisfaisant
cture très atténuée. Les autres appareils ne sont pas touchés. Le
malade
traîne la jambe en marchant ; les doigts de la ma
main et l'avant- bras sont en demi-flexion, naturellement, mais le
malade
peut les mobiliser comme il le désire avec cepe
C'est encore à la face que la contracture est la plus nette du côté
malade
; les sillons nasogéniens sont accentués, la bo
tte à la piqûre du côté droit, mais sa recherche est difficile : le
malade
réagit peu, n'écoute pas, ou apporte aux questi
oculaires, linguales, de ptyalisme, de trou- bles sensoriels. Le
malade
parle posément, sans se reprendre, sans répétitio
ER SPASMODIQUES 123 sont des crises bruyantes pendant lesquelles le
malade
verse de grosses larmes, pleure comme un vérita
ise passée, et elle dure de quelques minutes à un quart d'heure, le
malade
demeure abattu, mais bientôt il n'y paraît plus.
is au contraire une grande insouciance (PI. XVII, S). n Les trois
malades
dont nous présentons les observations sont affect
Babinski peut seule nous satisfaire. L'émotivité particulière des
malades
est discutée ; chez certains elle est t nulle e
) ; pour d'autres elle joue un rôle certain. Chez le premier de nos
malades
, les phénomènes spasmodiques sont peu intenses,
ar hémorragie cérébrale) comme le veut BRISSAUD. Le second de nos
malades
a généralement besoin d'un excitant pour mettre
irritation capsulaire secondaire. Enfin, chez le troisième de nos
malades
, il existe un état émotionnel accentué qui joue
e troubles du langage. La thérapeutique employée chez chacun de ces
malades
(traitement mercuriel) n'a donné de résultats q
ogatoire on est frappé par la difficulté avec laquelle s'exprime le
malade
: la voix est voilée, enrouée, les lèvres, les
aidissent, le thorax et les bras s'immobilisent. Dans l'ensemble le
malade
prend un air pleurard qu'accentue encore le ton d
examen et si le sujet se sent observé. Lorsqu'il ne parle pas, le
malade
ouvre normalement la bouche, sa langue est parf
la voix s'éteint, la parole devient presque impossible. Quand le
malade
parle à voix basse, les mêmes phénomènes spasmodi
ion s'ajoute à un certain degré la difficulté de la mastication. Le
malade
ne peut mâcher que lentement ; il sent,dit,il, «
les crises se traduisent par les troubles dans le son de la voix du
malade
, sans phénomènes respiratoires. Les groupemen
. II, p. 554. 130 RIMBAUD ET ANGLADA Dans l'autre observation, le
malade
présente, par crises, des contrac- tions subite
il ne paraît pas que la contracture intermittente présentée par le
malade
ait une allure quelconque professionnelle, il ne
et il n'y a qu'à se rapporter aux photographies ci- jointes, que le
malade
montre par moment des contractions de l'hémi-face
lement pas du côté du larynx puis- que pour présenter ce tableau le
malade
doit garder le silence absolu. Lorsqu'il parle,
ents où la crise est à son maximum, les phénomènes sont tels que le
malade
immobilise tous les muscles désignés,et est fin
cou immobilisés, puis sur ceux de la partie supérieure du tronc. Le
malade
n'émet que des sons inintelligibles et est alor
usculaire, c'est qu'elle est invo- lontaire ; elle est subie par le
malade
et non provoquée. De plus elle suit toujours le
inhibitoire du langage articulé datant de l'enfance ». Comme notre
malade
, à peine prononce-t-elle quelques paroles qu'elle
manifestent. Lorsqu'elle est seule, ils n'existent plus. Chez notre
malade
au contraire, cette influence psychique est nul
es signes distinctifs en faveur du spasme : l'impossibilité pour le
malade
de contracter sa musculature volontairement, jusq
ble de donner une explication qui soit rigou- reusement valable. Le
malade
, qui est un homme intelligent, assure que tous
la ligne ombilico-pubique au contraire très courte. En regardant le
malade
par derrière on voit que le dos est extrêmement a
cette affection, mais aussi parce que les symptômes cliniques de la
malade
de Schrumpf et sur- tout les données de l'exame
semblable faiblesse, Molière aurait fait .dire à Sganarelle que le
malade
ne savait signer, parcequ'il était atteint d'une
de la faculté de se déterminer librement à poser certains actes. Le
malade
sait vouloir pourtant, mais sa volonté n'est pl
ibition elle-même doit probablement être cherchée dans les idées du
malade
qui, au moment où il veut signer, a fortement p
able de m'intéresser à autre chose. Malgré ma volonté qui n'est pas
malade
ou, [tout au moins, mal- gré mon désir, elles m
estation de l'habitude Il n'est donc pas éton- nant de voir tant de
malades
rester' sous l'influence d'un choc « moral » dont
eurement les atteintes. L'émotion s'est littéralement figée. '. Les
malades
sont impuissants à surmonter leur tristesse par e
Babinski, etc. Or Haskovec (de Prague) (69) a signalé trois cas de
malades
atteints de spasme professionnel chez lesquels
doigts de la main droite avec léger tremblement chaque fois que le
malade
, tailleur de pierres de son métier, se mettait
s de crampe des écrivains de la main droite, il y avait, lorsque le
malade
se mettait à écrire de la main gauche un spasme
ons pu observer un phénomène de tous points analogue chez un de nos
malades
, atteint de crampe des écrivains à forme spasmo
in se consti- tua une crampe spasmodique des écrivains : dès que le
malade
prend la plume, le pouce droit se contracte, la
le porte-plume, et l'écriture devient irrégulière et illisible. Le
malade
se frappe beaucoup de cette affec- tion qui peu
toïde, et a tendance à remuer en même temps que la main gauche ; le
malade
se rend d'ailleurs très bien compte de cette co
mouvements associés n'ont pas lieu sans la participation du cerveau
malade
,et leur coexistence avec une crampe professionn
elles, les causes occasionnelles, le plus souvent invoquées par les
malades
, sont les émo- tions. Les conditions enfin du b
rticulièrement difficile, lorsqu'il faut l'exé- cuter en public. Le
malade
, qui emploie le télégraphe Morse, éprouve beau-
première ligne vient l'alcoolisme, que Berger relève chez 38 de ses
malades
. L'intoxication par le plomb peut s'observer à
e plomb peut s'observer à l'origine du spasme fonctionnel. Ainsi un
malade
de Berger travaillait dans une fabrique de chap
némie saturnine marquée. L'existence du mal de Bright chez certains
malades
atteints de cram- pes professionnelles a été mo
ension du régime lacté fit revenir la crampe, qui disparut quand le
malade
se remit au régime. Il est probable, dit Bonnie
ue si l'on recherchait systématiquement le brightisme chez tous les
malades
atteints de crampes professionnelles, on le ret
fessionnelles, on le retrouverait dans un bon nombre de cas. ' Un
malade
du Dr de Ranse, atteint de crampe des écrivains,
904, à suivre une cure de démor- phinisalion. Depuis quatre ans, le
malade
se fait chaque jour dix injections sous-cutanée
te, et l'écriture de la main droite fut complètement impossible. Le
malade
apprit à écrire de la main gauche, mais éprouva
ais éprouva ensuite dans cette main des phéno- mènes semblables. Le
malade
fut soumis à la cure de démorphinisation par le
La crampe des écrivains apparaît, en général, progressivement. Le
malade
s'aperçoit qu'il éprouve une certaine peine à ten
re est de plus en plus considérable, et apparaît bientôt dès que le
malade
prend le porte-plume. Souvent cependant le suje
on peut supporter un certain poids, et arrive par suite à rendre au
malade
le même service que la béquille à l'estropié »
crayon on n'a pas à craindre de salir par des taches le papier. Le
malade
se frappe toujours de son infirmité qui menace de
l A. Forme spasmodique. Dans celle variété, on observe, dès que le
malade
se met écrire, tantôt une brusque. extension de
les muscles du bras et de l'épaule : Duchenne a ainsi observé deux
malades
dont la main exécutait un mouvement de supinati
point de vue graphologique, en rap- portant l'histoire d'un de nos
malades
, soigné depuis deux mois à la Salpêtrière ; -
n d'une crampe des écrivains de la main droite. Il n'a jamais été
malade
; il n'est point syphilitique, mais il est notoir
architecture ; il y emploie le crayon, la plume, le tire-lignes. Le
malade
a commencé à ressentir, il y a un peu plus d'un a
ible à exécuter, puis l'écriture courante à la plume ; au crayon le
malade
pouvait Fia. 2, Crampe des écrivains. Forme spa
est vif, dit-il, et facilement irritable. Veut-on faire écrire le
malade
devant soi, il commence par vous dire que cela
épaule, le membre supérieur tout entier formant un bâton rigide, le
malade
trace avec peine des lettres irrégulières, de p
racture sur le porte-plume est très marquée ; elle cesse dès que le
malade
lâche la plume. Veut-on faire écrire le malade
e cesse dès que le malade lâche la plume. Veut-on faire écrire le
malade
en tenant le coude fléchi, l'impotence est plus
à fait impossible. Avec un crayon, la maladresse est moindre, et le
malade
peut exécuter quelques dessins (fig. 2). Au tir
imensions, le dessin est exécuté sans effort et sans hésitation. Le
malade
est d'ailleurs fort adroit pour tous les menus
ière fois par Duchenne de Bou- logne qui l'observa chez deux de ses
malades
. « Les doigts dirigeaient parfaitement la plume
mêmes troubles fonction- nels. » En somme, dans celle variété, le
malade
est pris subitement, pendant qu'il manie la plu
n et de l'avant-bras qui ne lui permet pas le moindre mouvement. Un
malade
de Gallard (60) disait : « Mon porte- plume se
) disait : « Mon porte- plume se trouve comme dans un trou. » Si le
malade
laisse la plume, roideur et fatigue disparaisse
écriture était liée à l'empêchement de porter le bras en dehors; le
malade
écrivait ainsi quelques mots, puis s'arrêtait,
PROFESSIONNELLES 203 ment tout à fait et deviennent illisibles. Un
malade
, observé par nous, présentait nettement cette a
scille plus ou moins rapidement de droite à gauche, de façon que le
malade
qui écrit est obligé d'accomplir cet acte compl
ne se produit qu'à l'occasion de l'écriture, qu'il cesse lorsque le
malade
abandonne le porte- plume, et qu'il ne se manif
épidente. Nous avons eu l'occasion, à la Salpêtrière, d'observer un
malade
qui présentait un tremblement très marqué de la
n'existe pas ; il commence à se montrer si l'on attire l'attention du
malade
sur sa main droite en lui disant de prendre la
trémulente. 206 - MACÉ DE LÉPINAY Le tremblement cesse lorsque le
malade
abandonne la plume ; il ne se montre, dans la v
A... à faire le diagnostic de paralysie générale au début ; mais le
malade
n'est pas syphilitique ; il a sept enfants bien
n connaissant tous ces facteurs, c'est-à-dire en étudiant à fond le
malade
et son syndrome morbide. D'une façon générale
ostic de ces affections est en général facile ; le plus souvent les
malades
le font d'eux-mêmes. Le premier point à recherche
s applications thérapeutiques. Si l'on se bornait à faire écrire le
malade
devant soi, et à examiner les altérations graph
asme fut pris pour une crampe des écrivains. Deux ans plus tard, le
malade
écrivait saus iuterruption depuis trois heures,
ma- tières fécales, et sommeil stertoreux. Depuis cette époque, le
malade
a pris 5 grammes de bromure par jour, et il n'a
ampe des écrivains ordinaire par ce fait que, le spasme terminé, le
malade
pouvait reprendre la plume. Cliez un petit mala
sme terminé, le malade pouvait reprendre la plume. Cliez un petit
malade
que nous avons pu observer, et guérir à la Sal-
a- vant, et se manifestant surtout lorsque l'enfant veut écrire. Le
malade
, très intelligent, a toujours été émotif, impre
SIONNELLES 209 vient ; le tremblement s'exagère beaucoup lorsque le
malade
est ému, et lorsqu'il est en public ; mais il p
napte à tracer les mots (fig. 5). Le tremblement diminue dès que le
malade
repose la plume ; il est moins intense, mais ce
on ordonne des douches, et un long séjour à la campagne où le petit
malade
devra exécuter les gros travaux des champs. Deu
e rigidité extrême de la main et de tout le membre supérieur, et le
malade
peut à peine tracer une lettre ou deux. Mais, a
et, une fois lancé, n'éprouve plus aucune difficulté. En somme, ce
malade
présente, sous l'influence de l'émotion, une immo
les douleurs névralgiques sont fré- quentes au moment du spasme, Le
malade
que nous avons pu suivre (observ. VII) avait d'
ibilité de continuer devenait absolue ; lespasme cessait dès que le
malade
quittait la machine à écrire, mais reparaissait
issait à toute nouvelle tentative d'écriture ; c'est en vain que le
malade
s'é- tait fabriqué une sorte de palette suppléa
ignet, et le jeu de la machine à écrire avait dû être abandonné. Ce
malade
avait d'ailleurs été atteint simulta- nément de
es deux affections. Meige (234) a-de même tout récemment observé un
malade
qui avait eu successivement une crampe des écriva
ins avec la crampe des dacty- lographes, et l'impossibilité pour le
malade
de remplacer momentané- 212 MACÉ DE LÉPINAY m
itable, et les nuits étaient privées de sommeil. De 1866 à 1868, le
malade
interrompit la manipulation, mais lorsqu'au bout
hénomènes parétiques, tantôt du tremblement. Quoi qu'il en soit, le
malade
est dans l'impossibilité d'exécuter correctement
forme celle névrose, comme toutes ses congénères, cesse dès que le
malade
interrompt son acte professionnel. Le Dide Hans
douleurs névral- giques prirent bientôt une telle intensité que la
malade
dut renoncer momen- tanément au jeu de son inst
amena la sédation presque complète de ces douleurs. Chez une autre
malade
du Dr de Ranse, la crampe des pianistes ac- com
istes ac- compagnait une crampe des écrivains de la main droite. Le
malade
cité par Meige avait à la fois une crampe des p
pe des pianistes, et une crampe des écrivains droite et gauche. Une
malade
de Savill avait une crampe des pianistes et une
t instrument, peuvent être atteintes simultanément ou isolément. Un
malade
de Remak, âgé de 52 ans, et jouant de la flûte
ui ne se manifestait que pour les actes professionnels : dès que le
malade
prenait le marteau et commençait à battre le fer,
, qui ont de nombreuses vaches à traire plusieurs fois par jour. Le
malade
ressent assez souvent des fourmillements dans l
e de la main gauche ; cette crampe ne se manifestait que lorsque le
malade
tenait le volant, mais elle était alors si inte
métier avec le pied. On peut'rapprocher de ces différents cas la
malade
observée par Bon- nus (171), harpiste, qui avai
par le repos à la campa- gne, mais se manifesta de nouveau quand la
malade
reprit sa profession. Crampes professionnelles
les du cou, de la face, de la langue. Andral a observé en 1855 a un
malade
dont la tête tournait à droite par la contracti
is. Il faut tenir compte en outre de l'état mental du sujet : si le
malade
est un aboulique, un psychopathe avéré ; s'il s
et, pour être complet, doit s'appuyer sur l'examen psychologique du
malade
. Il importe de rechercher ses antécédents névro
s auteurs ont constaté une fragilité particulière des os chez leurs
malades
; d'autres ont recherché des modifications de la
de dentelle. Nous résumerons très brièvement l'état des différents
malades
sur les- (1) Sciilipre, Deutsch. Zeitschr. f. N
st marquée. L'épaule est assez bien fixée à la cage thoracique ; le
malade
présente en outre du ptosis bilatéral, et de l'
. La main gauche est très atrophiée, surtout l'éminence thénar ; le
malade
ne peut qu'ébaucher la llexion du poi- gnet, ne
pouce est im- possible. Quand on percute les os avec le marteau, le
malade
accuse une dou- leur assez marquée, ce phénomèn
ode et la plaque. 232 MERLE ET RAULOT 4° Mah..., 45 ans. C'est un
malade
moins atteint que les précédents. Il peut encor
éflexes ne sont pas perceptibles. Le faciès est caractéristique. Ce
malade
s'est fracturé la rotule à la suite d'une chute
culaire. Les cuisses sont beaucoup plus atteintes que les bras ; le
malade
peut encore mettre les mains sur la tête assez
xion et l'extension du tronc sur le bassin sont très compromis ; le
malade
peut même à peine se tenir en équilibre dans la
otence des membres supérieurs est à peu près complète; cependant le
malade
peut écrire encore un peu. Quand les muscles du b
face est prise, ainsi que les muscles du trouc et de l'abdomen, le
malade
ne peut rester assis; c'est lui qui s'est fractur
t fracturé l'humérus en tom- bant de sa voiture. 70 pot ? 12 ans.
Malade
que nous avons pu examiner et radiographier grâ
trophie de l'éminence thénar. Les mouvements sont très limités ; le
malade
ne peut mettre la main sur la tète, ni fléchir l'
visible à l'ordinaire, a ici complètement disparu. Chez les autres
malades
, on retrouve sensiblement les mêmes modifica- t
avons trouvé sur la radio- graphie une fracture de la rotule que le
malade
ignorait complètement. Il s'est détaché de la p
sus de la partie moyenne, et qui est très marqué. Remarquons que ce
malade
présentait dans le milieu de la masse du tricep
ulaire. Le même genre de modifications se rencontre chez les autres
malades
. Coude. Dans une radiographie de coude normal,
disposées autour de la cavité olécranienne. Chez la plupart de nos
malades
, les trabécules osseuses ontpresque disparu. L'op
s cause des fractures fréquentes,, qui peuvent passer inaperçues du
malade
. Les altérations de forme consistent dans : L
r l'inaction, comme cause possible d'altération osseuse, puisque ce
malade
se sert journellement de ses mâchoires qu'il mo
. le Professeur agrégé Vires). Antécédents héréditaires. Le père du
malade
a joui d'une bonne santé jusqu'à l'âge de trent
euses. Il est actuellement garçon d'hô- tel. Le cinquième est notre
malade
. Le sixième et le septième sont mort jeunes, l'
ans de différence. On ne trouve dont point dans l'hérédité de notre
malade
de trace d'hérédité nerveuse ; sim- plement un
243 que par son extrémité antérieure. Pour se tenir en équilibre le
malade
cambre la taille et rejette en arrière sa tête
. - Se fait par le soulèvement successif des membres inférieurs, le
malade
balance latéralement les hanches et le tronc en r
9 années et demie après le début de l'affection. Aspect général du
malade
au repos. Le malade, assis sur son lit, offre l
près le début de l'affection. Aspect général du malade au repos. Le
malade
, assis sur son lit, offre l'aspect suivant : la
res et saillan- tes. Cet affaissement disparaît du reste lorsque le
malade
le désire. La ceinture scapulaire et les bras s
nditions habi- tuelles. Tous ces mouvements sont possibles, mais le
malade
ne les produit qu'avec une certaine lenteur.
n qui persistent mais excessi- vement atténués. C'est à peine si le
malade
peut écarter légèrement le bras du corps. De to
contractures, de tremblements, de mouvements athétosi- formes. Le
malade
écrit mais en traînant un peu la main, en s'appli
bilisation des membres inférieurs est essentiel- lement réduite. Le
malade
ne peut ni marcher, ni se tenir sur ses jambes.
talement disparu, ils se réduisent à une flexion très légère, et le
malade
pour changer de place ses membres inférieurs est
e l'évolution de la myopathie s'est orientée. Depuis trois ans le
malade
a cessé de marcher, et l'étendue de sa mo- bili
ne trouve aucune modi- fication. La myopathie prend donc chez ce
malade
une amplitude qui tend à occuper tous les group
s permet de supposer l'existence de la syphilis chez les parents du
malade
. Antécédents personnels. - Il a été élevé dans
e dans une troupe d'élite. Il faut noter que, à cette époque, notre
malade
était un bel homme, bien portant et très bien c
firmatif à cet égard, et tout porte à croire que réelle- ment notre
malade
n'ait jamais eu aucune infection syphilitique.
onsultés à cette époque, en présence des symptômes présentés par le
malade
: atteinte des petites articulations des mains, l
iques et d'iodures. Ce traitement demeura sans aucun effet et notre
malade
continua a ressentir . ses douleurs sans toutef
jambe gauche fut la première à se déformer. Quelque temps après, le
malade
s'aperçut que son dos s'était voûté et que sa t
artériel très prononcé dans la région temporale et pariétale. Le
malade
de soi-même s'aperçut encore que l'augmentation d
ADIE OSSEUSE DE PAGET (Pascarolo et Bei-tolotti). Photographie du
malade
en 1893 et aujourd'hui (1909)' SUR UN CAS D'OST
e toutes ces altérations du squelette allaient s'établissant, notre
malade
remarqua encore que son visage s'était modifié, s
Malgré toutes ces altérations du système osseux, l'état général du
malade
ne commença à se modifier que dans ces derniers
ner à sa figure un aspect franchement sénile (PI. XXXI). La tête du
malade
dans son ensemble a une forme particulière ; très
tête semble rentrer dans les épaules et incliner en avant. t. Le
malade
, étant habillé, se présente comme un rachitique q
poire et ses jambes courbées en dedans. Ce n'estqu'en examinant le
malade
complètement nu que les altéra- tions caractéri
ince dans le sens transversal. Ce fait est très prononcé chez notre
malade
notamment du côté gauche. A l'examen détaillé d
liaque, l'eût deformé en le repliant en deliors. Vu de profil, le
malade
présente une silhouette altérée il cause de la cy
eloppe en besace. 1 Les mesures des différentes parties du corps du
malade
ont donné les chiffres suivants : ' Tête :
lonne dorso-lombaire s'accomplit d'une façon très défec- tueuse, le
malade
ne peut se plier, ni ramasser un objet placé à se
nce des nodules d'Héberden. - Examen radiographique. Chez notre
malade
les parties du squelette les plus intéressantes à
mparons maintenant à un échantillon normal le tibia gauche de notre
malade
, c'est-à-dire la partie de son squelette qui est
suite par la remarquable hypotension artérielle présen- tée par le
malade
. L'abdomen est un peu douloureux à la palpation
l'arc costal jusque à la ligne ombilicale transverse. Alors que le
malade
est placé dans le décubitus horizontal, en examin
rebord même dans le décubitus horizontal, tandis que, alors que le
malade
est debout, ce sillon se porte plus eu haut et vi
existe, de même que le réflexe cornéal. La sensibilité objective du
malade
a été examinée sous toutes ses formes : les sen
e de la verge et des testicules, toutefois la puissance génitale du
malade
dans ces derniers temps a diminué beaucoup et act
trophiée. Le tissu sous-cutané est très peu développé. La voix du
malade
n'a pas changé de tonalité. Le larynx est norma
ifficile de classer notre cas et d'établir le diagnostic chez notre
malade
. Il s'agit incontestablement ici d'un cas typiq
mble pas en train de vouloir s'arrêter, la vie malheureuse de notre
malade
n'étant pas encore sérieusement compromise. D
ne lenteur dans l'évolu- tion, puisque les déformations osseuses du
malade
, que nous avons étu- diées cliniquement et pal'
rio (43) dans sa traduction italienne d'Albutt, et qui a trait à un
malade
du Professeur Bozzolo de Turin. Il s'agissait d
un des deux membres inférieurs qui est le plus atteint. Chez notre
malade
au contraire celle distribution asymétrique est r
mportant qu'il faut relever dans l'histoire pathologi- que de notre
malade
est celle qui tient à sa manifestation initiale.
malade est celle qui tient à sa manifestation initiale. En effet,le
malade
nous a dit d'une façon tout à fait affirmative qu
es deux auteurs relatent ce détail fort curieux à savoir que, du côté
malade
où il existait des déformations osseuses, on av
itement égale des deux côtés. 264 PESCAROLO ET BERTOLOTTI 1 notre
malade
pour noter l'importance des lésions osseuses et a
nt une manifestation du trouble osseux hypertrophique, puisque leur
malade
ne présentait aucune autre lésion pouvant être
à la conclusion que l'existence des nodules d'Iléber- den chez leur
malade
plaide pour la parenté qui existe entre la maladi
fication trop exclusive à ce fait nous ferons re- marquer que notre
malade
était de famille goutteuse et arthritique. Bien
et d'autres symptômes qui sont loin d'être négligeables chez notre
malade
. Nous rappellerons en effet qu'il existait chez
mante de Paget sont loin d'être exceptionnels. Déjà dans le premier
malade
du mémoire classique de Paget, l'auteur avait c
découvrit des lésions athéromateuses avec dépôts calcaires. Chez le
malade
de M. Lévy aussi, on avait constaté une insuffisa
d, de Sée, de Dieulafoy, de Medea, etc. Il y a toutefois chez notre
malade
une particularité tout à fait étrange et qui a
- SUR UN CAS D'OSTÉITE DÉFORMANTE DE PAGET 265 porales chez notre
malade
, on aurait pu croire qu'elles étaient le siège
s avons soigneusement analysé les antécédents héréditaires de notre
malade
, mais nous n'avons pu rassembler aucun fait pos
dmettre avec la moindre probabilité la syphilis héréditaire chez le
malade
. L'examen chimique des urines nous a révélé des
'Université d'Odessa. A l'hôpital des aliénés d'Odessa se trouve un
malade
chez lequel se développa peu à peu une contract
ans. Quinze ans après sa mort, c'est-à-dire il y a trois ans, notre
malade
, âgé alors de 55 ans, com- mença à voir se cour
l'autre doigt annulaire. La rétraction des doigts n'empêche pas au
malade
de se servir des autres. Le doigt droit est plu
autres. Le doigt droit est plus retracté que celui de gau- che ; le
malade
peut des deux côtés faire des mouvements de flexi
voit un trait tendu venant du doigt droit à la paume de la main. Le
malade
a souffert auparavant d'obsessions. Maintenant il
omme, une contracture commença à se développer peu à peu chez notre
malade
à l'âe de 55 ans sans cause apparente ; le doigt
ait pas chez son père. Mais parce que le doigt était symétrique, le
malade
étant intellectuel (aca- démicien), conclut qu'
érêt au point de vue de l'étiologie et de la pathogénie. Chez notre
malade
, sans cause extérieure, sans phénomènes de névrit
d'une papule après la suggestion. Pour le moment nous observons un
malade
avec six doigts à la main dont la mère étant ence
a ses particularités. Si l'apparition de la contracture chez notre
malade
à la main droite peut être expliquée par l'héré
range. Elle n'a 272 ROUDNEW pu être transmise par l'hérédité ; le
malade
n'a jamais pensé à la possibi- lité de ce fait.
cas une explica- tion pareille après la blessure du doigt chez son
malade
et à la suite de l'irritation d'un côté qui en
le, du côté opposé qui n'est pas atteint. Et en effet, chez notre
malade
, le doigt gauche est moins frappé que le doigt
ans l'autre cas,il obtint l'amélioration après 12 injections. Notre
malade
a refusé tout traitement. BIBLIOGRAPHIE 1. Du
lle prétend qu'elle va rui- ner sa famille ; ses filles vont tomber
malades
parce qu'elles se sont tuées à la soigner. Les
rmalement. Pas de trouble de l'équilibre ; la marche est lente ; la
malade
semble lever difficilement ses pieds; on ne con
UIS CHEZ UNE F ? l\IME 279 D'après les renseignements donnés par la
malade
, l'apparition de ce goitre re- monterait à moin
nte aucune modification de couleur; sa température est normale ; la
malade
ne se plaint d'aucune douleur spontanée dans se
diminué de volume, mais l'oedème reste toujours prononcé. 27. La
malade
consent à se lever. Elle reste assise dans un fau
Depuis quelques mois, le caractère de M... est insuppor- table ; la
malade
se plaint de tout et de tout le monde ; elle prét
urs difficile. Les hallucinations de l'ouïe sont moins actives ; la
malade
entend encore de temps en temps qu'on l'appelle
gions oedématiées ; pas de varices veineuses ou lymphathiques. La
malade
a encore perdu une grande partie de ses cheveux ;
res sont faibles ; le réflexe cutané plantaire est normal. Quand la
malade
soulève les pieds au-dessus du sol, ceux-ci sont
nt atrophiés ; l'atrophie paraît résul- ter de l'inertie même de la
malade
. Les muscles de la face du côté droit sont légè
chez les myxoedémateux, Les troubles trophiques présentés par notre
malade
sont à rapprocher de,ceux l'apportés. actuellem
que la peau très hypertrophiée repose sur un tissu plus mou; notre
malade
se plaint en outre de douleurs spontanées dans le
esseur A. STCHERBAK (de Varsovie). Observation. Il s'agit d'une
malade
âgée de 25 ans, d'une famille névropathique. Depu
eurés sans résultat, il y a 18 mois, les médecins qui traitaient la
malade
lui ont fait la résection d'une prétendue côte
dans l'extrémité supérieure droite ces- sèrent, mais, au dire de la
malade
, survinrent des symptômes de lésion trau- ,mati
traitement méthodique, les suites de l'opération disparurent et la
malade
se rétablit complètement. Pourtant, il y a deux
, les douleurs, aussi bien que les autres symptômes, reparurent. La
malade
eut recours aux mêmes médecins, qui lui conseillè
qui lui conseillèrent de se soumettre derechef à une opération. La
malade
s'adressa alors à moi (elle m'avait déjà demand
seillée, mais elle ne m'obéit pas). Je refis l'examen complet de la
malade
et le retrouvai le même tableau que j'avais noté
ns toute l'extrémité supérieure droite. Ces douleurs empêchaient la
malade
de dormir, de manger et s'aggravaient au moindr
nt au moindre mouvement. Cependant, en détournant l'attention de la
malade
, on pouvait produire des mouvements passifs très
mouvements convulsifs du pouce, éclatant spécialement alors que la
malade
y prète son attention ; elles disparaissent ave
st-typlioïdique) qui par elle-même ne faisait nullement souffrir la
malade
. Les médecins, qui avaientd'abord observé la ma
ent souffrir la malade. Les médecins, qui avaientd'abord observé la
malade
, envisageaient, évidemment, la prétendue côte cer
maladie de leur côté témoignent clairement que les douleurs dont la
malade
a si atrocement souffert n'étaient nullement d'or
l'opération, qui a pu pour un an faire cesser les douleurs chez la
malade
, agissait en qualité de moment psychique et n'é
clion de la côte cervicale ou de l'apo- phye prétendue telle, notre
malade
parut s'être rétablie complètement. Les douleur
le symptôme organique qu'est l'atrophie des muscles, au dire de la
malade
, disparut aussi. Si cela eût été réel, c'était
tat de la sug- gestion de la part des médecinsqui avaient traité la
malade
et qui, voulant trouverchez elle des symptômes
lle des symptômes de lésion organique, attirèrent l'attention de la
malade
sur la possibilité de la présence des a contracti
possibilité de la présence des a contractions fibrillai- res ». La
malade
, en effet, les reproduisit telles qu'elle les ava
ue de ce symptôme se manifeste, entre autres cho- ses, en ce que la
malade
elle-même (femme non intelligente et non initiée
es, il n'en est aucune qui puisse assurer à coup sûr la guérison du
malade
. Sans doute il existe un certain nom- bre de pr
t de commencer tout traitement, on se trouvera bien d'imposer à son
malade
, s'il en a la possibilité, un repos professionnel
st incapable d'amener la sédation des troubles : nous avons cité ce
malade
, atteint delà crampe des écrivains de la main dro
l est souvent impossible d'imposer un long repos professionnel à un
malade
qui n'a que son mé- tier pour vivre. Néanmoin
sera utilement con- seillé, et son rôle sera double; il forcera le
malade
à penser à autre chose qu'à sa profession, à dé
ut au plus pourra-t-on prescrire du bromure de potassium lorsque le
malade
, comme cela se présente souvent, est un excité,
diquée que dans un très petit nombre de cas, que faut-il faire à un
malade
qui vient vous trouver pour une crampe professi
n faisant plusieurs rangées de pointes de feu au niveau des muscles
malades
. On y pourra joindre le massage, comme nous le ve
s vu, vivement à conseiller, mais il n'est pas toujours possible au
malade
de quitter pour quelque temps sa profession. Au
st vrai, pratiqué la ténotomie du long fléchisseur du pouce chez un
malade
atteint de crampe des écrivains, et le sujet avai
ar l'électricité deux cas de crampes des écrivains ; chez un de ses
malades
, il pratiqua la fara- dilation des muscles exte
pratiquer la galvanisation du cerveau, et en- suite celle du membre
malade
: le cerveau est électrisé tantôt d'une tempe à
ut agir utilement, il faut localiser l'excitation aux seuls muscles
malades
, mais là encore il est nécessaire de prendre des
a inconsciemment soigné plus les antagonistes sains que les muscles
malades
. Enfin Arthuis et Vigouroux ont employé la /yc
tte méthode consiste essentiellement à faire du massage des muscles
malades
, puis de la gymnastique active et passive des f
e- ment ; l'équilibre ne sera pas rétabli, tout au contraire, et le
malade
deviendra non seulement un impotent, mais un in
le processus de réparation des vaisseaux, des muscles et des nerfs
malades
». Ainsi le massage, sous toutes ses formes, pe
4° L'hydrothérapie générale et locale ne sera pas moins utile aux
malades
que le massage. L'hydrothérapie générale, sera
sera particulièrement indiquée dans deux circonstances : lorsque le
malade
est un névropathe excité, ce qui est le cas le
et et en pluie, soit le bain chaud de chaque jour ; - ou lorsque le
malade
est déprimé, neurasthénique ou psychasthénique; e
quement conduite jouera un rôle important dans le rétablissement du
malade
. Si le patient a la possibilité d'interrompre p
n hélium et en substances radio- actives, Néris exerce sur tous les
malades
, après une courte excitation passagère, une séd
eur de Ranse a bien voulu nous communiquer les observa- tions de 17
malades
, atteints de crampes professionnelles, qu'il a eu
des danseuses ; une fois de crampe des forgerons. Presque lous ces
malades
avaient des formes spasmodiques et doulou- reus
odiques et doulou- reuses de dyskinésies fonctionnelles. Sur ces 17
malades
, 10 éprouvèrent rapidement une amélioration dur
bains locaux de 20 minutes à 35°; douches sédatives sur les parties
malades
, en pluie et à faible pression, à 35° pendant 1
ement, et éprouvant une certaine gêne dans l'épaule et au coude. Le
malade
fut guéri, et il recommença sa vie, gardant de
s notables. « Il convient, dit Vaschide, d'endormir profondément le
malade
et d'attaquer la genèse de ses préoccupations s
ailleurs l'hypnose ne peut être indifféremment appliquée à tous les
malades
, et Vaschide lui-même ne conseille pas d'en gén
é appliquée avec non moins de succès chez les hémiplégiques, et les
malades
atteints de polynévrite (Faure, Kouind- jy, Ray
djy (228) a consacré une importante étude à la rééducation chez les
malades
atteints de crampe profession- nelle. Chacun de
de caoutchouc creuse est placée sur la face dorsale des doigts. Le
malade
projette la balle en l'air et la saisit avec la m
à propre- ment parler de l'écriture. Voici comment on procède. Le
malade
s'assied en présentant à la table son côté droit,
laire, est muni d'une plume de ronde. Ces dispositions prises, le
malade
écrira la main renversée. Tandis que les quatre
B majuscules en demanderont trois (fig. 9). Il faut recommander au
malade
d'écrire aussi lentement que possible, et en fixa
appliqué cette méthode sous la direction de M. Kouindjy, sur trois
malades
atteints de crampe spasmodique des écri- vains
ri- vains ; nous avons été surpris de voir avec quelle facilité les
malades
apprenaient ce nouveau mode d'écriture ; tous y
nous le savons, il faut tenir compte du terrain, de la docilité du
malade
, de la forme et de l'ancien- neté de la névrose
après guérison, redouter une récidive toujours possible lorsque le
malade
est soustrait à l'influence du médecin ; c'est
pour cela que Kouindjy recommande de « garder le contact » avec son
malade
, en le faisant revenir tous les mois ou tous les
exercices de rééducation proprement dits au genre de profession du
malade
Pour la crampe des pianistes, par exemple, comm
nt à son tour l'archet, le jeu du violon redeviendra possible. Le
malade
atteint de crampe des télégraphistes, outre les e
ller lentement, patiemment, progressivement, de donner confiance au
malade
, et de ne point se décourager si les pro- grès
accomplir chaque jour. C'est ain ^que Thomas (251) recommande à ses
malades
de s'exer- cer à calquer les lettres de l'alpha
« une espèce de gymnatique de l'écri- ture o que doit accomplir le
malade
. Comme on a remarqué, dit Zabludowski, que le b
ure en miroir. Voici en quoi consiste ce procédé thérapeutique : Le
malade
s'assied devant une feuille de papier double, e
e petit effort qu'il nécessite pour être bien exécuté, empêchent le
malade
de penser avec autant d'intensité à ses troubles
nt un certain temps, rendrait, d'après Meige, de réels services aux
malades
atteints de crampe des écrivains, et pourrait à
main droite, et Meige propose de la pratiquer en faisant écrire le
malade
peu, lent, rond, gros, droit. Cette formule com
eige en justifie d'ailleurs les termes de la façon suivante : a) Le
malade
atteint de crampe des écrivains devra écrire peu;
Pour remédier à cette perturbation, il est essentiel d'abord que le
malade
s'impose d'écrire lentement ; il faut par suite q
en plus grand nombre (fig. 13). Meige a soigné un certain nombre de
malades
atteints de crampe des écrivains en réunissant
ouble de l'écriture, survenu progressivement, n'a guère inquiété le
malade
au début ; mais il a entendu parler de la crampe
ble de la motilité, ni de la sensibilité, ni de la réflectivité. Le
malade
n'éprouve pas de douleur dans le membre supérie
deux mains, simultanément, la main gauche écrivant en miroir. Le
malade
s'est astreint à suivre ce traitement de façon ré
environ 60 lignes à l'heure. Au commencement de septembre 1905, le
malade
est entré à Paris dans une étude^de notaire. Il
écrire assez vite ». Des spécimens de son écriture, avant d'être
malade
, .pendant la crampe, et. après traitement, mont
estion hypnotique. De cela surtout il faut qu'il se défende, car le
malade
doit être immédiate- ment prévenu que sa collab
fections nerveuses. Les moyens sont infiniment variés, vis-à-vis de
malades
différents, et aussi pour le même malade ; ils
ment variés, vis-à-vis de malades différents, et aussi pour le même
malade
; ils varient aussi suivant les médecins, « chacu
s d'employer des exercices gymnastiques passivement exécutés par le
malade
. Il faut en outre exiger de celui-ci sa partici
MACÉ DE LÉPINAY l'acte prescrit. Lorsque le médecin peut obtenir du
malade
sa part de collaboration active, on peut toujou
ment indiqués, joindre des expli- cations appropriées, indiquant au
malade
quelles sont ses fautes motrices, pourquoi elle
iter. Il faut à la fois faire agir, et faire vouloir agir ; dire au
malade
pourquoi et comment il doit agir. Mais, dit F
avec fruit ce procédé thérapeutique : ils doivent con- sidérer les
malades
, non point comme des patients chargés d'exécuter
avec lesquels ils travaillent de concert à l'oeuvre de guérison. Le
malade
lui-même doit être pénétré de cette idée que, p
ncienne, et s'est ancrée dans l'esprit du sujet ; soit parce que le
malade
, névropathe avé- ré, ne peut fixer suffisamment
à la première occasion : surmenage, émotion ; et faisant tomber le
malade
dans de navrantes rechutes ou récidives, plus p
e ; aussi le médecin fera-t-il bien de suivre pendant longtemps son
malade
, à intervalles réguliers. , De ce long chapitre
est loin d'être désarmé, et qu'avec la collaboration active de son
malade
il peut entreprendre avec bon espoir une thérap
ce sujet. Dans tous les cas, intervient le psychisme particulier du
malade
, qui coordonne les troubles, les augmente et le
faudra toujours redouter les fausses guérisons- cessant dès que le
malade
n'est plus soumis à l'influence médicale et les
complet que si l'on fait attentivement l'exa- men psychologique du
malade
. Celle étude aura un double but ^re- connaître
lequel évoluent ces névroses, et gagner peu à peu la con- fiance du
malade
, condition essentielle pour obtenir un heureux ré
e la main droite (crampe des écrivains) qui s'opposent à ce que les
malades
puissent écrire. Broch., 1845. 34. Cedehsciijol
. et chir., 1860. - Coup d'oeil sur quelques appareils destinés aux
malades
affectés de paralysie partielle des membres. Bu
lepsie jzclaonzienne. Le 12 octobre, pendant la visite du matin, le
malade
est pris, sous nos yeux, sans perte de connaissan
membre contracture; pendant l'accès, qui dure quelques minutes, le
malade
s'efforce de maintenir avec sa main gauche son
droit. La sensibilité reste normale. Interrogé attentive- ment, le
malade
se rappelle que, depuis un an, il a eu, à quatre
on est frappé par l'état de torpeur, d'abattement et d'asthénie du
malade
dont les téguments prennent une colo ration bro
de ! a gelée de groseille. La dyspnée s'accroît progressivement, le
malade
se cachectise de jour en jour et succombe le 8
us avons faite à l'Académie de médecine (1). Le 22 janvier 1908, le
malade
est atteint brusquement, sans prodromes, d'un i
limine le diagnostic d'hémorragie cérébrale. Le 24 janvier 1908, le
malade
présente tous les signes et symptômes ca ractér
on. La sensibilité sous ses divers modes ne parait pas modifiée. Le
malade
ne peut parvenir à ouvrir la bouche et à tirer
la difficulté des recherches due à la gravité de l'état général, le
malade
accuse de l'hémianopsie. L'obtusion cérébrale a
d'une broncho-pnenmonie très grave entraînant rapidement la mort du
malade
qui succombe dans un état subco- mateux entreco
peut pré- ciser. Histoire de la maladie. Elle raconte qu'elle est
malade
depuis 15 ans ; en 1896, elle a été atteinte d'
hors; il existait une anarthrie marquée et, depuis cette époque, la
malade
a perdu l'usage de la parole. En 1903, un lip
e la région latérale gauche du thorax, et partir de cette époque la
malade
a pris un embonpoint considérable. Evolution cl
oues ; ils doivent être ramenés sur la langue par les doigts que la
malade
introduit dans la bouche, puis, poussés vers le p
afin d'amorcer la déglutition qui reste difficile et laborieuse. La
malade
s'é- trangle facilement ; la gêne de la dégluti
a langue ne peut être projetée hors de la bouche ; pour la sortir, la
malade
est obligée de la prendre entre ses doigts et d
son a est prononcé. Les troubles de la parole sont intéressants. La
malade
n'a plus pu parler depuis son ictus; elle peut
s, sans cause appréciable. La diarrhée est intense. Le facies de la
malade
est assez mauvais ; la face est pâle, les pomme
, une amélioration notable se produit, la tachycardie a cessé. La
malade
présente en outre un nystagmus latéral incessant,
ils élèvent et écartent facilement la commissure labiale gauche. La
malade
ne peut siffler. Les muscles faciaux paralysés
e prononcée, l'anarthrié est complète ; quelques sons sont émis, la
malade
ne dit que eu, eu, mais comprend très bien toute
n toute la con- versation. La déglutition est très difficile ; la
malade
ne boit que lentement, péni- blement, par petit
ut de cette paralysie ne s'est pas accompagné d'ictus. En somme, la
malade
ne peut ouvrir son oeil gauche, ni fermer complèt
éclatent de temps en temps ; la dyspnée d'effort est constante. La
malade
éprouve par moments des mouvements convulsifs t
e est dévié en dehors et n'aperçoit pas le doigt placé en avant. La
malade
accuse une vision obtuse et ne perçoit que la m
s. Le pied droit est complètement flasque, en varus équin. Quand la
malade
veut se redresser, en se servant des mem- bres
sourds, profonds, réguliers, sans souffle. Le 1er décembre 1908, la
malade
tombe progressivement dans le coma ; la tempéra
attache, en partie, l'adi- posité considérable que présentait cette
malade
. Cette surcharge graisseuse a été observée chez
rveuses se produisent au cours d'une infection grave qui emporte la
malade
en quelques jours, déterminant dans tous les orga
fant de 1 an, né à terme ; bien portant. En septembre 1908, cette
malade
est entrée à la Maternité, au 6° mois de sa gro
un-délire tranquille sans fièvre élevée (36°5-37°5). Dès ce moment la
malade
accuse de vives douleurs dans la jambe gaucho q
- tracturée. Les selles et les mictions étaient involontaires. La
malade
, dans un état d'obnubilation profond, se souill
née, le 17 septembre,à à l'hôpital Saint-Pierre. 18 septembre. La
malade
est dans un état de prostration profonde. Elle
sculature des membres inférieurs est considérablement atrophiée. La
malade
est étendue sur le dos, les cuisses en légère fle
légers mou- vements de flexion et d'extension dans les orteils. La
malade
devait encore tou- jours être sondée. Le 7 oc
à nu les tendons des péroniers. Pendant tout un mois l'état de la
malade
reste stationnaire ; les mouvements étendus des
inue légèrement pour atteindre 39°2 le 5 no- vembre. A ce moment la
malade
délire, en proie à des hallucinations, e pouls
s en plus misérable,la respiration s'embarrasse et le 7 novembre la
malade
succombe aux progrès de la myocardite. En résum
la malade succombe aux progrès de la myocardite. En résumé. - Une
malade
de 30 ans est prise au cours d'une grossesse, d
uit une escarre au membre inférieur droit ; au bout de deux mois la
malade
meurt, sans que l'atrophie musculaire n'ait rét
faire le diagnostic de polynévrite. . Enfin l'affection de notre
malade
pouvait se distinguer de la poliomyélite antéri
atrophiée, ce qui s'explique aisément par l'état de cachexie de la
malade
. Toutefois aux membres inférieurs l'atrophie mu
es de glomérules tortueux. En résumé l'examen du sciatique de notre
malade
nous permet d'affirmer que nous nous trouvons e
venons de voir que l'étude histologique du nerf sciatique de notre
malade
, nous a permis de démontrer l'existence des deux
dus, le premier, à l'état de misère physiologique profonde de notre
malade
, le second aux phénomènes inflammatoires dont l
trouve encore renforcée par l'intoxication profonde qui a enlevé la
malade
. Résumé. L'examen anatomique dont nous venons d
firme péremptoirement le diagnostic de polynévrite. La survie de la
malade
nous a fait constater non pas l'état aigu de l'af
avait pas encore atteint les terminaisons muscu- laires, lorsque la
malade
succomba aux progrès de la myocardite. Nous ter
ns malheureusement trop peu de ren- seignements sur l'état de notre
malade
avant son entrée à la Maternité, et nos connais
ées et décrites dans le cas actuel ? La survie assez lon- gue de la
malade
rend la réponse difficile. La constatation de l
localisées uniquement aux cellules radiculaires d'origine des nerfs
malades
, sans lésions de myélite et sans lésion des pet
ns pour cela de données exactes sur l'état et les occupations de la
malade
avant son entrée à la Maternité et à l'hôpital
d'infections secondaires. Dans le fait que nous allons relater, le
malade
a été emporté par une syphilis nerveuse à march
nfin la chute des cheveux. Un mois avant son entrée à l'hôpital, le
malade
fut pris, dans les mem- bres inférieurs et dans
t re- devient normale au-dessus : la miction est très difficile, le
malade
est obligé depousser longtemps pour uriner. Auc
egré de conges- tion pulmonaire qui augmente rapidement; le 14e, le
malade
succombe après une agonie calme. Autopsie. El
vue épidémiologique il faut encore ajouter à ces cas le frère d'un
malade
(obs. XIX) qui est mort chez lui le troisième j
mille ; 8 fois, on avait vu les enfants, deux (ou plusieurs) tomber
malades
le môme jour, comme nous-même l'avons observé une
les sont dans un état de contracture, et qu'il peut arriver que les
malades
tiennent le dos fléchi en arrière. Néanmoins Du
D'un autre côté, la méthode de Quincke a un grand avantage pour les
malades
, auxquels on fait la ponction, car on a l'assur
xxii 26 382 PETHEN ET EHRENBERG Nous avons retracé l'histoire des
malades
aussi brièvement que possi- ble. En général, no
ons surtout insisté sur les renseignements que nous ont fournis les
malades
et leurs parents, ou sur les observations que n
mployé. Ces symptômes ont persisté une semaine. Pendant ce temps le
malade
avait toute la colonne vertébrale rigide et imm
t pas quel jour ce symptôme s'est montré. Etat le 2 mars 1907. - Le
malade
a une parésie partielle du membre inférieur gau
battu et indolent pendant deux ou trois jours, le patient est tombé
malade
le 2 novembre avec mal de tête et douleurs dans l
érieur droit et les membres supérieurs ont une motilité normale. Le
malade
peut marcher un peu. Les douleurs dans le dos
mbre inférieur a augmenté pendant quelque temps, mais depuis que le
malade
, qui avait été auparavant debout, est resté que
et demi, du département (laen) de Kronoberg. ' ' Elle est tombée
malade
le 9 mai 1905 avec mal de tête et une forte fièvr
bre inférieur droit. t, 384 PETREN ET E11RENBERG Quand je vois la
malade
le 20 juin 1905, il y a une parésie très étendue
epuis, la parésie a diminué peu à peu. Le 2 juin 1908, je vois la
malade
. L'examen est assez difficile parce qu'elle ess
amling, entre à la clinique le 24 mars 1908. Cette fille est tombée
malade
soudainement le 10 mars avec mal de tète et des
ion de la force musculaire. Les muscles abdominaux sont normaux. La
malade
a été traitée à la clinique jusqu'au 12 juillet e
la han- che droite. Il n'y avait jamais de raideur de la nuque. La
malade
n'est pas tout à fait sûre qu'il n'y ait pas eu
ien, sans qu'on l'y aidât. t. Pendant l'été de 1907, j'ai revu la
malade
; les symptômes s'étaient amé- liorés, mais ils
rche assez bien, même pendant 10 kilomètres, si on l'en croit. La
malade
dit qu'il est apparu en même temps plusieurs cas
muscles abdominaux sont flasques et évidemment parétiques. Aussi la
malade
ne peut-elle se tenir assise dans le lit. La po
ques, mais le 5 mai, nous constatons une amélioration marquée et la
malade
peut s'aider un peu elle-même, quand on la fait
le bassin sont aussi parétiques. Le 19 mars 1909, nous revoyons la
malade
. Elle peut maintenant bien marcher sans qu'on o
sensible- ment réduite. Quand nous essayons de faire s'asseoir la
malade
couchée, elle peut le faire NOUVELLE Iconograph
sa toux est nettement affaiblie. Il y a parésie de la vessie et le
malade
est cathétérisé régulièrement. Une ponction lom
es par millimètre cube, le reste étant des lymphocytes. Le 29, le
malade
commence à uriner spontanément. Etat le 10 févr
partie inférieure de la colonne vertébrale. On ne peut soulever- le
malade
pour l'asseoir, parce que de vives douleurs s'éve
plus le signe de Lasègue. Depuis un mois nous avons fait asseoir le
malade
dans un fauteuil, d'abord seulement quelques mo
causées par son essai d'employer les muscles parétiques du dos. Le
malade
peut maintenant tousser assez bien. Il fait d'abo
8 ans, du département de .Taenkceping. En août 1905, il est tombé
malade
avec mal de tête, spécialement dans la nuque. I
ement dans la nuque. Il y avait aussi une raideur de la nuque et le
malade
tenait la tête fléchie en arrière. De plus, il
ont venues des douleurs des cuisses et c'est seulement alors que ie
malade
s'est alité. Au dire du malade les membres infé
sses et c'est seulement alors que ie malade s'est alité. Au dire du
malade
les membres inférieurs étaient alors raides et
bre inférieur droit s'est améliorée peu à peu. Quand j'examine le
malade
, le 22 juin 1907, je ne peux trouver aucun autre
nt de Kro- noberg. Il y a maintenant trois ans qu'elle est tombée
malade
avec de la fièvre, mal de tête (surtout douleur
le tronc, et ont duré deux ou trois mois. Depuis, lors l'état de la
malade
a toujours conti- nué de s'améliorer. Quand j
a malade a toujours conti- nué de s'améliorer. Quand j'examine la
malade
le 10 juin 1908, je trouve qu'il n'y a que très
nds droits. ' ÉTUDES CLINIQUES SUR LA POLIOMYÉLITE AIGUË 391 1 La
malade
est traitée pendant quelques semaines par des exe
mais a disparu à gauche au bout de peu de temps. Quand j'ai vu la
malade
le 21 juillet de la même année, il y avait parési
atrophie très étendues dans le membre inférieur droit. J'ai revu la
malade
le 1°r,juin 1906 et trouvé la parésie assez amé
asseoir ni rester assis sans être aidé. Pendant les jours suivants le
malade
a 392 PETRÉN ET EHRENBERG quelquefois observé
rectum. ' . Elat le 22 septembre. - Pour les membres inférieurs, le
malade
ne fait que quelques mouvements minimes des pie
s minimes des pieds et des orteils. Il y a une parésie du tronc. Le
malade
a perdu quelques-uns des mouvements de l'épaule d
peut faire tous les mouvements, mais la force en est diminuée. Le
malade
a quitté la clinique déjà au bout de deux semaine
. Quant à son état postérieur, je sais seulement par des parents du
malade
que la motilité a toujours (février 1909) été e
entre à la clinique le 12 novembre 1907. ' Le 9 novembre il a été
malade
et s'est plaint d'un mal de tête. Le lendemain
te. Le lendemain il est resté au lit, et le 11 novembre, le père du
malade
tenant son fils sur ses genoux a observé qu'il
stent, mais il y a une parésie des muscles abdo- minaux, puisque le
malade
ne peut se tenir assis. Il y a une raideur pron
Il y a une raideur prononcée de la nuque et aussi opisthotonos. Le
malade
éprouve de la douleur quand on presse n'importe
quand on presse n'importe quel point de la colonne ver- tébrale. Le
malade
a mal de tête. Ces derniers symptômes ont subsi
inférieur gauche est normale. Pen- dant le mois de février 1908, le
malade
a commencé de marcher s'il est soutenu aux aiss
ie du membre inférieur gauche et du bras droit. Elat le 22 août. La
malade
a tout le dos raide. Il y aune paralysie des de
ÉTUDES CLINIQUES SUR LA POLIOMYÉLITE AIGUË 393 La motilité de la
malade
ne s'est améliorée que très lentement,et maintena
la clinique le 24 août 1908. Un frère de la jeune fille est tombé
malade
le 20 août avec des symptômes semblables et est
ut à fait flasques ; on ne peut sentir aucune contraction, quand la
malade
essaie de lever la tête et les épaules. Les réf
plus facile et la raideur de la nuque avait disparu. Le 28 août, la
malade
qui avait été jusque-là cathétérisée, commence
noncée, surtout pour les mouvements des épaules. Le 18 janvier la
malade
est brusquement atteinte d'une pneumonie lobaire
ubles des membres inférieurs. Le 20 février 1907, je vois encore le
malade
. La parésie de l'épaule droite et du bras droit
tion du petit rond et du sous-épineux. En avril 1909 je revois le
malade
, mais sans pouvoir l'examiner; il décla- re que
département de Kronoberg. Pendant l'automne de 1905, il est tombé
malade
avec une forte fièvre, des douleurs dans la nuq
on a commencé et a toujours continué. Le 30 juin 1908, je vois le
malade
et je constate qu'il y a une parésie très répan
ois, fille de Gladsax. Quand l'enfant avait 7 mois, elle est tombée
malade
avec une fièvre qui a persisté un jour et demi.
IOMYÉLITE AIGUË 895 inférieurs plus prononcée pour ces derniers. La
malade
ne peut se tenir sur ses jambes, si on ne l'y a
e parésie de la mus- culature du tronc. , Dans la région où cette
malade
demeure, il y a eu presque en même temps cinq a
iolent, qui a continué les cinq jours suivants, pendant lesquels le
malade
a été alternative- ment sur pied et au lit, Ens
dans la tête se sont aggravées, particulièrement dans la nuque. Le
malade
dit qu'il a eu quelques secousses des membres pen
ter pendant quelques jours, presque pendant une semaine, d'après le
malade
. Il y avait alors une paralysie de la vessie et
une paralysie de la vessie et il a été cathétérisé une semaine. Le
malade
croit qu'il n'y a pas eu de parésie du tronc pl
ont apparu quelques jours après le commencement de la paré- sie. Le
malade
est resté au lit jusqu'à Noël. Son état s'est amé
e la musculature du tronc est normale. Le 6 juin 1907, je revois le
malade
. L'amélioration de la parésie a fait des progrè
droite, près de l'ombilic. Il n'y avait pas alors d'obstruction. Le
malade
est resté debout encore deux ou trois jours ; pui
té affaiblis. Autant qu'on en peut juger d'après les indications du
malade
, il n'y a pas eu de symptômes bulbaires. Cet état
ire des progrès mais très lentement. Le 4 juin 1908, j'examine le
malade
et je trouve une paralysie complète de quelques
on service militaire comme médecin, a été en contact avec un soldat
malade
qu'on supposait atteint d'une poliomyélite aigu
i abattu, mais est resté debout. Le lende- main il s'est senti plus
malade
et s'est mis au lit; il avait encore mal à la têt
s épaules, et aussi dans les membres inférieurs. Ensuite, l'état du
malade
a persisté presque identique pendant une semain
tte même semaine, avec un maximum de 39°. Le 23 octobre l'état du
malade
a empiré; une faiblesse des membres supé- rieur
pé- rieurs a apparu et aussi une certaine difficulté à respirer. Le
malade
lui-même dit maintenant qu'il ne pouvait alors
ondes. Cette difficulté de respirer n'a duré que quelques jours. Le
malade
lui-même a ob- servé qu'il y avait alors une pa
s n'ont pas été fortes et elles ont disparu beaucoup plus tôt. Le
malade
est traité à la clinique médicale de Lund du 7 ja
ieurs est encore complète et combinée avec une atrophie marquée. Le
malade
ne peut s'asseoir dans le lit sans qu'on l'y aide
mbe en avant, s'il n'est pas soutenu. Le 2 juillet 1908, je vois le
malade
et constate qu'il peut faire tous les mouvement
ominaux et on constate encore presque la môme impossibilité pour le
malade
à tenir le tronc droit sans que la partie supérie
e le faire tout à fait sans aide. En examinant les histoires de ces
malades
, un fait nous frappe en pre- mier lieu, sur leq
éjusclu'à, un certain point indécis, l'observation con- tinue de la
malade
a confirmé en tout cas notre conclusion du premie
droit. La sensation de chaleur avait alors disparu. Le même soir la
malade
a constaté une parésie du tronc, car elle ne po
ad) ; le sens musculaire est examiné en étudiant le pouvoir qu'a la
malade
de percevoir la direction des mouvements les plus
couramment employée à notre clinique depuis plusieurs années). La
malade
ne peut faire aucune contraction des muscles abdo
réflexes abdominaux. Il y a une paralysie complète de la vessie et la
malade
est cathétérisée. Il y a une parésie marquée
s se trouve uu peu incertaine à gauche. Le 5 décembre au soir, la
malade
a une attaque de crampe tonique des bras, avec
e nous avons constatés auparavant. - Le 11 décembre, l'examen de la
malade
nous révèle que la sensibilité tactile a dispar
certaine variation de l'anesthésie tac- tile ; surtout au tronc la
malade
perçoit souvent des contacts un peu forts, mais
grandes. Si, en premier lieu, nous regardons seulement l'étal de la
malade
pendant les premiers temps passés à la clinique
16 indiqués comme étant sans cause connue. Cependant, l'état de la
malade
a subi à la clinique des changements très remar
quée d'une paraplégie spasmodique. Nous ajouterons seulement que la
malade
a été traitée avec des frictions mercurielles e
tant le début de la maladie, les premiers symptômes indiqués par le
malade
(ou par ses parents), même quand ils ont été as
part des cas la date initiale n'est pas douteuse. L'histoire de nos
malades
nous fournit de nombreux exemples des symp- tôm
XVI, XVIII), mais il s'agit seulement d'un vomissement chez chaque
malade
; sur 6 cas, 4 étaient des enfants, et c'est un
ten- dance à devenir chronique et une névrite périphérique. Chez ce
malade
les symptômes de méningite spinale ont été très
ies de la colonne vertébrale ; car, lorsqu'on veut faire asseoir le
malade
dans le lit, on constate qu'il n'est pas possible
on verticale les mem- bres inférieurs (avec les genoux extendus) du
malade
couché. Celle réduc- tion de la motilité passiv
evons dans ces cas recourir aux seules informations données par les
malades
eux-mêmes (ou leurs parents). Nous pouvons alor
R LA POLIOMYÉLITE AIGUË 41 H cales semble nécessaire ; néanmoins ce
malade
avait été traité déjà avan- la ponction par des
nique le 16 janvier 1908. Il y a deux semaines, le garçon est tombé
malade
avec frissons, mal de tête, vomissements et fiè
mais il ne se portait pas tout à fait bien. Le 8 janvier il est tombé
malade
presque de la même façon ; puis il est resté au
nvier, la raideur de la nuque a beaucoup diminué. L'état général du
malade
est maintenant bon. La numération des globules bl
quelquefois des vraies attaques de douleurs. Etat le 12 avril. - La
malade
a une apathie assez prononcée, mais la conscien
signe de Kernig-La- sègue est encore bien marqué. Le 27-avril, la
malade
se trouve (comme auparavant) toujours dans le dé-
de la raideur du dos sont pour la plus grande par- tie disparus. La
malade
peut se mettre dans le décubitus dorsal sans se
que longtemps après le début de la maladie, nous avons demandé aux
malades
(ou à leurs parents) s'il avait existé des symp
r exemple, ces troubles aient déjà disparu quand on a fait lever le
malade
et soient ainsi passés inaperçus. Dans nos six
l n'y a, par exemple, parésie que d'un seul membre ; mais alors les
malades
n'en meurent pas. Mais, pour tous les cas où nous
, la paralysie ait disparu au cours de l'observation postérieure du
malade
; Bernheim rapporte un cas où la parésie était
liaque, si bien qu'il est apparu une hernie à cet endroit quand les
malades
ont toussé ou fait contracter d'une autre façon l
as pendant tout le temps que nous avons poursuivi l'observation des
malades
: Dans l'un de ces cas (XI), le temps écoulé depu
e dans l'état du 6 mai). Cette méthode consiste en ceci : mettre le
malade
dans un fauteuil, donner au tronc une position
du tronc pour mouvoir le tronc ; d'un aulre côté, l'extension où le
malade
peut faire des mouvemepts avec le tronc (sans s
de tous les muscles abdominaux était cette fois encore complète (la
malade
est alors morte d'une pneumo- nie lobaire). D
'état des muscles abdominaux était difficile à cause de l'âge de la
malade
(2 ans et quelques mois) et nous n'avons pas po
ant pas été décrit plus haut, nous donnons ci-dessous l'histoire du
malade
. Observation XXX. F. B.. , fils d'un paysan, 20
enti indisposé pendant deux ou trois jours, il est rapidement tombé
malade
le 8 juin avec des douleurs intenses dans les d
e des membres inférieurs est tout à fait la même que le t8 juin. Le
malade
peut s'asseoir dans le lit en s'aidant des bras
s muscles abdominaux se contractent (par exemple, dans le cas où le
malade
étant couché essaye de s'asseoir) ; car le hord
proémi- nentà gauche qu'à droite (voy. Pl. XLIII). En examinant le
malade
plus attentivement on trouve que la cause en es
gauche. Cette parésie se constate aussi par la palpation, quand le
malade
essaie de contracter les muscles abdominaux.
ue infime. Couché, il ne peut fléchir la cuisse sur le bassin. Le
malade
peut maintenant se tenir assis sans aucun appui e
s de l'ombilic s'est retirée vers la colonne vertébrale. Quand le
malade
, dans la position assise, s'est penché en avant e
le des grands droits, l'ombilic se déplace vers le thorax, quand le
malade
fait contracter ses muscles abdominaux (dans la m
paralysie, c'est la déformation du thorax qui se manifeste quand le
malade
fait se contracter ses muscles abdominaux ; alo
'observation X. Dans ce cas, nous avons eu l'occasion d'examiner la
malade
, qui avait depuis longtemps déjà quitté la cliniq
rax qui se manifeste par une proéminence du bord du thorax quand la
malade
fait contracter ses muscles abdominaux; mais no
29 430 PETREN ET EHRENBERG déjà, mais moins développée, quand la
malade
est couchée sur le dos au repos. Quand la malad
veloppée, quand la malade est couchée sur le dos au repos. Quand la
malade
fait contracter ses muscles abdominaux, on ob-
ya une paralysie des muscles abdominaux et que,par conséquent, les
malades
ne peuvent ni s'asseoir ni se tenir assis. Néan
ne motilité normale des muscles du dos : des l'observation X, où la
malade
pouvait se pencher en avant pour ramasser un ob
aucune note sur l'état des muscles du dos. Dans le cas XIX, où la
malade
est morte d'une pneumonie lohaire, nous n'avons
l'occasion' d'examiner le fonctionnement des muscles du dos, car la
malade
a eu tout le temps une paralysie complète des mus
la faiblesse des muscles du dos en faisant se pencher en avant les
malades
assis et en étudiant quelle résistance ils peuv
aralysie des muscles du dos se montre par l'im- possibilité qu'a le
malade
assis (de très haute taille, probablement environ
elle a plusieurs frères et soeurs en bonne santé. L'enfance de la
malade
n'a rien offert d'anormal ; elle n'a jamais eu de
norrhée persista pendant six mois. Puis les règles reparurent et la
malade
a été réglée assez régulièrement depuis trois m
sans peine, mais sa famille nous dit que depuis t'age de 12 ans la
malade
se plaignait de maux de tête qui ont persisté jus
maladie actuelle remonte à deux ans. A cette époque (mai 1906), la
malade
présenta du ptosis de la paupière droite et du st
sion d'efforts, lorsqu'elle voulait marcher rapidement ou courir,la
malade
sentait ses genoux fléchir et se laissait tombe
s apparaissaient par périodes sous forme de crises et la mère de la
malade
a observé que pendant ces crises la par- tie an
crises où survenaient les accidents que nous venons de décrire, la
malade
paraissait à son entourage à peu près normale et
plus fréquents ; ils étaient devenus également plus intenses et la
malade
éprouvait plus de difficulté à se relever après
dents du côté des mem- bres supérieurs. Enfin, tout récemment, la
malade
commença à être atteinte de crises d'étonf- fem
nts détermina ses pa- rents à la conduire à l'hôpital. Etat de la
malade
le 2 : 1. mai 1908. - Pacte, Le masque facial, im
bile, a perdu toute expression ; le front est lisse, sans rides. La
malade
ouvre faci- lement les yeux, mais elle éprouve
ion de la trachée. Les muscles du cou se sont nettement parésiés.La
malade
couchée, immobile, laisse sa tête reposer sur l
te est ballante et retombe en arrière. Cependant si on ordonne à la
malade
d'exécuter les mouvements de flexion et d'extensi
angue, voile du palais, larynx. La langue n'est pas paralysée et la
malade
lui fait exécuter des mouvements sans difficulté.
té. Mais la déglutition est difficile ; quand nous faisons boire la
malade
, elle hésite à introduire le liquide dans sa bo
reprises rejeter les liquides par le nez. La voix est nasonnée. La
malade
éprouve une grande difficulté à souffler, et mê
ent au dynamomètre qui ne marque pas plus de 10. Si on ordonne à la
malade
de serrer la main qu'on lui tend, elle la serre l
tenseurs de l'avant-bras sur le bras offrent, quand on ordonne à la
malade
de s'opposer à un mouvement, une certaine résis
ltés. Les réflexes tendineux sont faibles. Membres inférieurs. La
malade
étant au lit, elle peut sans trop de diffi- cul
surtout à la racine des membres. Nous essayons de faire lever la
malade
et de la faire marcher, mais brus- quement elle
nous avons assisté reproduit, au dire de la mère, les crises que la
malade
présente depuis le début des acci- dents. Surve
de l'odorat il existe nette- ment de l'hyperosmie douloureuse ; le
malade
ne peut supporter les odeurs trop fortes, celle
lle de la radiale prise au sphygmomanomètre de Potain est de 12. La
malade
se plaint t de palpitations et de sensation d'o
25 mai 1908. Malgré le repos au lit, crise d'étouffement, 26. La
malade
ne se plaint d'aucun trouble respiratoire ; cepen
pouls est régulier à 65. De 4 heures à 7 heures de l'après-midi la
malade
a éprouvé une grande dif- ficulté à respirer ;
cielle. Peu à peu, les mouvements respiratoires ont réapparu, et la
malade
qui avait perdu connaissance est revenue à elle
it perdu connaissance est revenue à elle ; au cours de cette crise la
malade
ne s'est pas débattue, mais elle a eu une micti
sentent la même variabilité que l'ophtalmoplégie : c'est ainsi que la
malade
qui ne pouvait élever les bras au début de notr
des troubles respiratoires constatés la veille. L'état mental de la
malade
mérite d'attirer notre attention. Elle a un aspec
orientée dans l'espace et dans le temps. Vers 9 heures du soir, la
malade
est prise brusquement d'une crise d'oppres- ' s
mais malgré nos efforts, le pouls cessait peu à peu de battre et la
malade
succombait. Autopsie. - L'autopsie a été pratiq
tte observation : on y retrouve en effet tant dans l'histoire de la
malade
, que dans l'examen que nous avons pu en faire,
est presque la règle, c'est à des troubles respiratoires que notre
malade
a succombé. L'examen électrique n'a pas été pra
atiqué en raison du peu de temps pendant lequel nous avons suivi la
malade
: nous ne pensons pas que cela puisse infirmer
ons trouvées dans ces glandes indiquent qu'elles étaient chez notre
malade
en hyperfonclionnement : nous n'insis- terons p
nd de son régiment. Pendant son service militaire, il ne fut jamais
malade
. Il assure que, depuis cette époque, il n'a plu
vérité de leur hypothèse aurait été fournie du vivant même de leurs
malades
. C'est à MM. Launois et Roy que revient le méri
aux sont souvent atrophiques ; ce caractère n'existe pas chez notre
malade
qui présente au contraire des organes génitaux
outes ces lésions sont légères et relatives à l'âge avancé de notre
malade
, Celui-ci est légèrement dyspnéique, sa respira
héréditaire. Le spécialiste a noté en outre que la papille de notre
malade
est très petite, fournie de vaisseaux plutôt mi
- férente selon que nous admettons ou non la possibilité chez notre
malade
d'une infection syphilitique acquise. A ce prop
ruste, car notre CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DU GIGANTISME 467
malade
ne présente pas de douleurs fulgurantes, ni d'ata
ale des réflexes tendineux aux extrémités inférieures quoique leurs
malades
ne présentassent aucun autre symptôme de tabes
za uvæ) pourrait beaucoup mieux s'expliquer en admettant chez notre
malade
l'in- fluence héréditaire de la syphilis patern
e, car l'énorme épaisseur des parois crâniennes et l'instabilité du
malade
toujours dyspnéique nous ont rendu impossible d
radiculo- métamérique est des plus nette chez un certain nombre de
malades
que nous avons eu l'occasion d'examiner. Nous n
leuse. Aucun membre de sa famille n'a de naevus connu d'elle. Notre
malade
présente sur la face antéro-externe de l'avant-br
sales gauches (fig. 17,18,19,20). OBSERVATION 6. Il s'agit d'un
malade
d'une vingtaine d'années, entré à Tenon dans le
pressés à reconnaître la part qui lui revient dans ce travail. Ce
malade
présente au niveau de la région pectorale et du m
e T. XXII. Pl. LIII NAEVUS A DISPOSITION RADICULAIRE (Obs. 6. -
Malade
du service du Dr Launois). (Klippel et Pierre-
nent une intensité très grande. Toutefois, à l'autopsie d'un de ces
malades
dont nous avons rapporté précédemment l'observa
nt nous avons rapporté précédemment l'observation clinique (obs. 6,
malade
du Dr Launois), nous avons constaté dans la moe
e la région inférieure du cou ; on constate de la paresttésie et le
malade
accuse des douleurs dans le dos, au cou et au n
d'atrophie musculaire ni de modifications de la sensibilité chez un
malade
qui a présenté de la spon- dylose. Ils considèr
ions anatomo-palhologiques. Observation (PI. L1V). Il s'agit d'un
malade
que nous avons présenté de son vivant à la Sociét
lorsqu'on passe les doigts sur la peau, on provoque un rire que le
malade
ne peut pas contenir. Les ré- flexes vasculaire
arole, imbécillité. Il n'y avait pas de bossus dans la famille du
malade
. Son grand-père est mort à l'tige de 110 ans ;
e. Le médecin appelé a fait poser 15 ventouses, ce qui a soulagé le
malade
pour trois jours ; mais après ce court délai, i
ins chauds ainsi que des exercices des muscles du cou. Ainsi, notre
malade
présente une spondylose ou une mobilité très affa
T DES CÔTES 497 Les réflexes exagérés, les douleurs accusées par le
malade
à son entrée à l'hôpital parlent en faveur de l
l'origine nerveuse de son affection. Si nous admettions chez notre
malade
une inflammation des méninges surve- nue à la s
e de voir a été exprimée par nous lors de 'la présentation de notre
malade
à la Société médicale d'Odessa. Le professeur Lew
tion basse du diaphragme et l'absence de respiration costale. Notre
malade
est mort un an après de pneumonie catarrhale. L
résente des symptômes qu'on trouve dans la maladie de Bechterew. Le
malade
présente, en effet, une immobilité de la colonn
muscles dorsaux. N'ayant pas trouvé d'atrophie musculaire chez son
malade
, Troschine pense que la cause principale de l'i
s ? ANKYLOSE DE LA COLONNE VERTÉBRALE ET DES CÔTES 505 Chez notre
malade
, l'atrophie musculaire n'était pas suffisamment p
ébrale ou bien comme une des suites d'un trouble général ? Comme le
malade
avait contracté la syphilis et que, d'autre part,
e gommeuse,manquent également. Etant donné la paralysie générale du
malade
, on peut supposer un trouble général des échang
colonne vertébrale, ce que nous avons également observé chez notre
malade
. La sclérose osseuse était de la même origine que
ous ne pouvons pas expliquer tous les symptômes observés chez noire
malade
par l'existence de celte affection. Il faut donc
ion du processus pathologique de notre cas de la façon suivante. Le
malade
atteint de syphilis prend un fort refroidisse-
ux. En tout cas, l'affection a eu au début une évolution aiguë : le
malade
pris par les dou- leurs et les élancements ne p
z ces derniers ce symptôme disparaît avec le rhumatisme, chez notre
malade
, au contraire, le refroidissement a donné un co
orables pour l'évolution de la pneumonie catarrhale fatale pour les
malades
. NOUVELLE Iconographie DE la Salpêtrière T. X
ie mais que l'on peut, selon toute probabilité, lui rattacher. Le
malade
présentait une ostéo-arthropathie remarquable de
graphie nettement démonstrative. Observation (pal. LV, LVI). Le
malade
est un certain C. Sebastiane de Turin, âgé de 44
tion de courants faradiques : si bien qu'après 15 jours environ, le
malade
était en état de reprendre son travail. Le 13 j
lui prescrivit des doses plutôt élevées d'acide santonique,dont le
malade
tira un très grand profit qui persista pendant
épine dorsale, au niveau de la région lombaire. La sensation que le
malade
éprouva en ce moment, fut telle que s'il y avai
en objectif, fait environ deux mois après le craquement noté par le
malade
dans la colonne vertébrale, avait mis en évidence
s particularités morbides inhérentes à la lésion spinale dont notre
malade
est atteint et que je crois utile de rapporter su
un effort considérable pour amener le jet qui ne s'amorce que si le
malade
est dans la position accrou- pie : d'autre part
e travail cité ci-dessus, rapporte deux examens nécrosco- piques de
malades
dont on possède l'histoire clinique. Un lui pub
rièvement de la façon suivante : Les os avoisinant l'articulation
malade
subissent des altérations très graves. Ils sont
e vertébrale. Les autres vertèbres qui sont au voisinage de la plus
malade
, présentent également des phénomènes d'ostéopor
presque des ponts osseux entre une vertèbre et l'autre. Chez un des
malades
de Baduel on pouvait noter que la 2e lombaire é
rticulier ; d'autre part, elle nous permet de recueillir chez notre
malade
une quantité de données anatomo-pathologiques, qu
serait normalement fait sentir en aucune façon, les effets pour le
malade
ne furent pas aussi désastreux qu'on aurait pu
que suffisante, de telle façon que ce symptôme de tabes dont notre
malade
souffre, présente en réalité pour lui moins d'in-
a quoique, dans le cours de sa maladie, on ait rencontré chez notre
malade
des phénomènes de névrite sur les membres supérie
iés plu- sieurs exemples, parce que l'atrophie que présentait notre
malade
n'a aucun caractère qui puisse établir, en aucu
s progressives. Il me semble donc certain que, dans le cas de notre
malade
l'atrophie du membre inférieur gauche est due à
sence d'un cas exceptionnel, c'est-à-dire alors même que chez notre
malade
nous aurions affaire à une compression médullai
à l'état particulier de la sensibilité, précisément parce que notre
malade
est un tabétique et qu'il présente de plus des tr
lieu en réalité. A part cela, il est à remarquer combien chez notre
malade
, même sans compter l'atrophie du membre inférie
bres inférieurs et ceux considérables siégeant dans l'autre, notre
malade
ne présentait pas le signe de Romberg et n'est
ale et avec elle s'accorderait très bien le fait observé chez notre
malade
: il savoir l'absence d'ataxie malgré toute la
soeur utérine mourut à 45 ans de cancer ovarieu, semble-t-il. Le
malade
n'a eu dans son enfance d'autre maladie que la ro
rent plusieurs fois à de grands intervalles ; dans le même temps le
malade
affirme avoir remarqué une incurvation progress
t des membres inférieurs avec atrophie musculaire et depuis lors le
malade
boita de plus en plus à cause du raccour- cisse
la graisse du fait du profond état d'amaigrissement où est tombé le
malade
. Les mandibules sont normales tant pour la forme
oite il soulève 14 ki- logrammes, avec la gauche 20 kilogrammes. Le
malade
ne peut marcher seul qu'avec peine et en boitan
haleine fétide. Aucun trouble de la déglutition. Peu d'appétit ; le
malade
ne tolère que des aliments liquides ou des bisc
s de vomissements. Les fonc- tions intestinales sont régulières. Le
malade
n'accuse pas de douleurs spon- tanées. Abdomen
té soumis à un trai- tement ioduré, sans résultat appréciable. Le
malade
se nourrissait presque exclusivement de mets liqu
ugmentait progressivement, mais il n'y eut ja- mais de fièvre. Le
malade
ne voulant pas mourir dans la clinique nous quitt
it et des autres os, et d'un affaiblissement général. Bien que le
malade
affirme ne jamais s'être aperçu que son crâne éta
ile par les déformations du squelette. Du reste l'aspect général du
malade
, renseigne mieux qu'une description. Sur les ph
admettre celui-ci quoique dans le tableau général pré- senté par le
malade
manquent l'inclination caractéristique de la tête
transversal de l'abdomen qui ont porté des auteurs à assimiler ces
malades
à des singes anthropomorphes. D'autre part, je
bassin, les fractures, les traces de cals osseux et le jeune âge du
malade
(30 ans dans le cas de Sternberg) constituent d
dit pied. Dans mon cas, la mère, une soeur et peut-être la femme du
malade
sont mortes de tumeurs malignes de l'ovaire et
leuse, tandis que la durée prolongée de l'affection et le fait que le
malade
avait constaté des améliorations, par périodes,
tendu et aminci la peau, un trauma occasionnel (rappelé même par le
malade
dans l'anamnèse) a produit l'ulcération; le peu
spondant avec les symptômes spinaux relevés par Pick chez un de ses
malades
, et que G. et M. tendaient à mettre en rapport
artérielles sont presque constantes, il ne faut pas oublier que les
malades
atteints d'ostéite déformante sont ordinairement
es et d'une étendue considérable. D'autre part, l'histoire de notre
malade
ne nous paraît pas dénuée d'intérêt au point de
e à l'asile d'Evreux, en 1901. Antécédents héréditaires. Le père du
malade
est encore vivant. Cet homme semble présenter u
oubles de la tenue et du caractère s'accentuent de plus en plus. Le
malade
ne manifestait plus à l'égard de sa famille aucun
gravité d'ailleurs. Un jour il écrit à son père qu'il se sentait
malade
, et qu'il n'avait plus aucune mémoire. Uue sema
étaient rédigées en quelques mots comme celle-ci : « Viens, je suis
malade
». Il est placé en 1899 dans une maison de sant
res, il exécute des sauts tantôt sur un pied tantôt sur l'autre. Le
malade
est fréquemment violent pour son entourage. En
B... pour mériter une description un peu détaillée. Au moment où le
malade
a été photographié (octobre 1908), ils occupaient
inaire, ces troubles n'apparaissent pas ; mais, si l'on demande aux
malades
de respirer plus fortement, les troubles devienne
endant longtemps de difficultés spéciales à respirer, mais quand la
malade
fut atteinte d'une pneumonie, nous eûmes l'occa-
lie cet âge. Dans les cas XI, XVI et XXV, il a été constaté que les
malades
avaient pendant la phase aiguë une certaine dif
mouvements sont restreints et causent une douleur considérable. Le
malade
manifeste de la douleur quand on exerce une pre
r la lumière se maintient. Les mouvements de bulbes sont libres, le
malade
est apathique, mais il n'y a pas de gros troubl
ouche. La pression tombe à 150 millimètres. Pendant la ponction, le
malade
n'a montré aucune réaction. Des laxatifs (huile
entre à la clinique le 30 septembre 1907, mort le 1er octobre. Le
malade
avait contracté la syphilis, il y a un an. Depuis
in. D'ailleurs, rien de re- marquable dans l'histoire antérieure du
malade
. Le 23 septembre environ le malade s'est senti
le dans l'histoire antérieure du malade. Le 23 septembre environ le
malade
s'est senti un peu abattu et il avait de légers
eptembre, une céphalalgie intense a commencé et il s'est senti plus
malade
, mais il pouvait encore accomplir son travail. Le
reinte. Il y a paralysie du tronc, paralysie aussi de la vessie et le
malade
a été cathétérisé. La respiration est très di
phre, il s'est amélioré. La température était, le soir, de 38°I. Le
malade
maintenant ne se plaint plus de mal de tête ni de
ne syphilis manifeste. Le 1 ? octobre. la dysphagie est apparue. Le
malade
a aussi une difficulté prononcée à parler, qui
, entré à la clinique le 29 janvier, mort le 30 janvier. (L'état du
malade
pendant le temps où nous l'avons observé nous a r
venu un « mal de gorge » pendant le même jour, et il semble que le
malade
lui- même ait présumé une angine, mais probable
digalène), on voit le pouls s'améliorer et aussi l'état général du
malade
. Le malade a été en- suite transporté à la clin
on voit le pouls s'améliorer et aussi l'état général du malade. Le
malade
a été en- suite transporté à la clinique intern
interne. Flat le ^janvier vers 11 heures du malin. La conscience du
malade
n'est point du tout altérée, mais il a une très
u qui se contractent. Ainsi la respiration est très insuffisante,le
malade
a une sensation de dyspnée et ouvre largement l
de 80 degrés. Il n'y a pas de raideur de la nuque bien marquée. Le
malade
n'éprouve pas de douleurs quand on presse sur l
emps la cya- nose. N'ayant point du tout la conscience troublée, le
malade
a la sensation très nette qu'il va mourir d'une
sparaître ; le pouls continue d'être assez bon. Cependant l'état du
malade
reste par ailleurs tout à fait le même : il ne
ion sous-cutanée avec une solution de glycose. Pendant la nuit le
malade
ne pouvait naturellement pas dormir et il est de-
tes. Exception faite pour les inspi- rateurs auxiliaires du cou, ce
malade
a respiré seulement par le diaphragme et la plu
paces intercostaux supérieurs, sur le côté antérieur du thorax. Ce
malade
est resté à peu près deux années dans cet état. I
alysie absolue des muscles abdomi- naux que présentait également le
malade
. Il a semblé à plusieurs repri- ses, pendant ce
au- tant que je sache. La possibilité de tousser est, chez celle
malade
, également très diminuée. Toutefois, quand elle
ntrac- tions sont volontaires ou si c'est la tentative faite par la
malade
pour tous- ser qui a provoqué ces contractions,
parésie du diaphragme s'est développée sous nos yeux. Par suite, le
malade
est mort par une suffocation et n'a point eu la
terme de leur développement quand j'ai vu pour la première fois le
malade
, et, par conséquent, je ne sais pas si la paral
les mus- cles intercostaux. D'après les informations données par le
malade
, on ne peut décider si les premiers signes de l
direction descendante. Wickman remarque que la paralysie, chez les
malades
qui meurent de la maladie, peut être soit ascen-
qui est tout à fait en accord avec no- tre observation XXXII que le
malade
était tout près de mourir d'une pure suffocatio
uffisante rendaitpos- XXII 37 5a4 PETRÉN ET EHRENBERG sible aux
malades
de dire quelques mots. En outre, il est bien reco
de la respiration est survenu presque soudainement ; auparavant la
malade
avait seulement pendant quelques heures montré un
PETREN ET EHRENBERG séance. Il me semble à peu près sûr que cette
malade
était alors très près de mourir par un arrêt de
l est nettement indiqué que l'on a été obligé de cathé- tériser les
malades
. Les troubles moteurs de la vessie n'ont pas été
cas XIX,4 jours).Dans les autres cas (XXXII, XXXIII), il s'agit de
malades
morts le second jour après l'entrée à la cli- n
ire assez étudié. Mais en regardant les résultats observés chez mes
malades
, j'ai trouvé des raisons de traiter briè- vemen
c'est-à-dire 20 0/0 ; cependant il faut remarquer qu'un frère de la
malade
de l'observation XIX est mort chez lui à la mêm
e le cas ÉTUDES CLINIQUES SUR LA POLIOMYELITE AIGUË z) XIX, où la
malade
est morte au bout de 5 mois d'une pneumonie lobai
a eu beaucoup d'influence sur le pronostic de la pneumonie). Les
malades
observés par moi qui sont morts pendant la phase
lement disparaître. Dans tous ces cas, j'ai observé moi-même où les
malades
m'ont indi- qué que l'amélioration a continué p
elques mots. Pendant la phase aiguë, j'ai toujours fait traiter les
malades
par l'appli- cation de sacs de glace le long du
des préparations de salicylate, etc. Les méthodes pour traiter les
malades
pendant les phases chroniques, traitements élec
cipe de cette méthode : c'est de faire exécuter systématiquement au
malade
les mêmes mouvements plusieurs fois en opposant
usieurs fois en opposant au mouvement le degré de résistance que le
malade
peut encore vaincre. Mais si le malade ne peu
degré de résistance que le malade peut encore vaincre. Mais si le
malade
ne peut lui-même exécuter le mouvement, il faut q
idant lemalade à le faire, procède très lentement et qu'il exige du
malade
de s'efforcer le plus possible en employant toute
ation qui : peut être conservée. Par ce moyen on arrive à ce que le
malade
puisse exercer son innervation et ses muscles, mê
nc) forme un obstacle. Cette méthode consiste à faire pratiquer aux
malades
les mouvements dans des bains d'eau. Quand on obs
trouve en effet très souvent qu'il y a quelques mouvements que les
malades
peu- vent exécuter dans les bains, mais qu'ils
proposé d'utiliser ce fait pour le traitement et de faire faire aux
malades
ces mouvements dans des bains. D'après mon opinio
ns des bains. D'après mon opinion, il est très bon de prescrire aux
malades
d'exécuter continuellement pen- dant leur bain
dans le bain. C'est une prescription quej'ai toujours donnée à ces
malades
. Cepen- dant, il me semble difficile d'arriver,
s notables (quoi- que inconstantes) des échanges nutritifs chez ces
malades
et si elles n'ont pas apporté aucune preuve déc
. en 24 heures). Dans un second examen des urines fait au retour du
malade
dans la clinique, sur une quantité de 1.500 centi
hange matériel pendant une période de cinq jours ; on administra au
malade
ses aliments préférés, tous les jours en quanti
emple dans la maladie de Basedow), par suite de l'état de santé des
malades
qui s'améliore ou empire. Le fait mérite d'être é
ouvent trouvé à l'autopsie des altéra- tions du pancréas ; chez ces
malades
, on a aussi fréquemment observé, de leur vivant
antes, d'autres seulement fréquentes, d'autres enfin variables d'un
malade
à l'autre. . L'étude de l'échange matériel de l
ression des symptômes acromégaliques ; la période d'observation des
malades
qui ont subi cette grave opération est aujourd'
ux qui ne supportent qu'avec peine son voisinage. Il n'a jamais été
malade
, sauf pendant son enfance. Il eut entre 8 et 10 a
nd pour un syndrome de Weber. Nous n'avons pas observé nous-même la
malade
; nous savons seulement, par une fiche qui nous
par une fiche qui nous a été remise dans le service, que chez cette
malade
il existait une hémiplégie droite avec contract
sses et des jambes, mais l'émotivité et le défaut d'attention de la
malade
empêchaient tout examen sérieux. Les sensibilités
ic de syndrome de Wéber était évident ; on s'était demandé si cette
malade
n'était pas atteinte de sclérose en plaques. La
ndé si cette malade n'était pas atteinte de sclérose en plaques. La
malade
mourut en septembre 1907. Examen anatomique. (P
on en rencontre encore quelques-unes, mais fort disséminées et très
malades
; celles qui persistent sont petites ; certaines
sent avoir leurs dimensions normales; les cellules ne sont pas très
malades
; les fibres myéli- niques sout bien conservées,
r le Van Gieson. Au niveau du foyer les vaisseaux ne paraissent pas
malades
. Les fibres du noyau dentelé semblent à l'aeil
rité des cellules ; on en constate encore quelques-unes, mais très
malades
, ratatinées, globuleuses, sans prolongements, l
parois des vaisseaux. Quant au syndrome de Weber présenté par cette
malade
il reconnais- sait pour cause un petit foyer si
la vie par aucun symptôme : rappelons qu'on avait pensé chez notre
malade
à l'existence d'une sclérose en plaques; l'insu
Hérédité. - Père 24 ans, bien portant. Mère, 25 ans. N'a jamais été
malade
avant la naissance de l'enfant. Depuis a fait u
s sur le bras et à porter la main en avant, sur le ventre. Le petit
malade
ne cherche jamais à se servir du membre malade.
le ventre. Le petit malade ne cherche jamais à se servir du membre
malade
. Lorsqu'on lui commande certains mouvements, il
u'on lui demande. Le caractère est toutefois assez difficile : le
malade
est insoumis, coléreux pleurant et riant à prop
utiles. Attention très fugace. Le sommeil est régulier; souvent, le
malade
pousse des cris au milieu de la nuit, sans qu'i
tés intellectuelles de l'enfant parais- saient normales. Le petit
malade
ne présentait jamais de vomissement et ne se plai
auditive était normale des deux côtés. Les troubles relevés chez ce
malade
consistaient essentiellement eu lésions de cert
ntra l'existence d'aucun élément cellulaire anormal. Peu après le
malade
fut transféré dans une clinique particulière où i
enter de phénomène de Cheyne-Stokes. Enfin, au mois d'août 1908, le
malade
succomba au progrès des lésions bni- baires, sa
rt une coupe intéressant à peu près la même région chez notre petit
malade
. Nous attirerons dès maintenant l'attention sur
saient spécialement le tissu graisseux et les organes génitaux. Ces
malades
nous ont paru intéressants précisément à cause de
dystrophiques. Observation I. I. E. M. entré dans le service des
malades
nerveux de l'hôpital Pantélimon, le 30 août 190
ont eu 7 enfants, dont 2 filles et 5 gar- çons ; tous les frères du
malade
se portent bien, sauf un, qui a aussi une gross
malade se portent bien, sauf un, qui a aussi une grosse tête. Le
malade
a souffert depuis sa première enfance d'incontine
nocturne survient également pendant la journée. Etal présent. Le
malade
, assez bien constitué, est petit pour son âge, et
ntion et ne comprend pas très bien ce qu'on lui dit. La démarche du
malade
est spasmodique. Il touche le sol de toute la pla
présente en outre des mouvements nys- tagmiformes verticaux. - Le
malade
souffre d'incontinence d'urine diurne et nocturne
dien clair et qui s'écoule avec une forte pression. Le lendemain le
malade
a des maux de tète très violents et des vomisse
t des vomissements. Après 48 heures, ces troubles disparaissent, le
malade
se sent mieux qu'avant la ponction, son intelli
u- jours. L'acuité visuelle ne s'est pas modifiée. 13. Le soir le
malade
est pris par une faiblesse considérable, il ne pe
e considérable, il ne peut pas marcher ni se tenir debout. 14. Le
malade
a, depuis qu'on lui a pratiqué la ponction lombai
centi- mètres cubes de liquide qui coule en gouttes rares. 19. Le
malade
ne peut plus rester assis dans son lit, même en s
on lit, même en s'appuyant sur ses mains. 25. - L'intelligence du
malade
est meilleure, il se maintient mieux dans la po
utenu, autrement il tombe en arrière à chaque pas. 28 octobre. Le
malade
perd la connaissance pendant deux minutes, et p
3 jours de semblables attaques depuis longtemps. 25 novembre. Le
malade
ne peut plus marcher ni se tenir debout depuis
s semaines. Incontinence d'urine et des matières. ter mars 1906. Le
malade
continue à dépérir. La force dynamométrique est
14 octobre. Rien d'important à noter jusqu'à cette date, lorsque le
malade
est pris soudainement pendant le déjeuner de ve
onné la cyanose devient très intense et la respiration s'arrête. Le
malade
revient peu à peu, la respiration se rétablit e
deux côtés, les réflexes rotuliens sont exagérés. 16 octobre, - Le
malade
est dans le même état qu'avant l'ictus apoplectif
de Babinski ne se produit plus qu'au pied gauche. Novembre 1907. Le
malade
s'est émacié peu à peu, le tissu adipeux très a
coup. Examiné de nouveau, on note à cette date : Etat général. Le
malade
, de constitution moyenne, a le système osseux n
s des membres, les premières mensurations sont faites à l'entrée du
malade
dans le service de la clinique (août 1905), à l
on extension est incomplète. Dans l'articulation tibio-tarsienne le
malade
n'exécute aucun mouvement, il prétend ne pas po
l'oeil droit. Nystag- mus horizontal qui devient vertical quand le
malade
regarde en haut. Le nys- tagmus n'existe pas to
exécutent assez bien, mais avec une certaine lenteur. La marche. Le
malade
ne peut marcher que soutenu, et alors il tient le
e pied droit tourne en dedans pendant qu'il marche, de sorte que le
malade
s'appuie sur le bord externe du pied. La marche
' L'asynergie cérébelleuse ne peut pas être constatée parce que le
malade
ne peut pas ou ne veut pas se soulever seul du
oire est faible et le raisonnement est très réduit. Le caractère du
malade
a beaucoup changé : il est devenu indolent, eutêt
AS D·HYDROCÉPHaLIE AVEC ADIPOSE GÉNÉRALISÉE 633 20 février 1908. Le
malade
garde l'attitude suivante : décubitus dorsal, les
loyant la force. Il présente un nystagmus latéral et irrégulier. le
malade
ne parle plus et ne mange plus depuis deux jours,
técédents héréditaires ou personnels à cause de l'état mental de la
malade
, on doit donc seulement se contenter de l'exame
, et la jambe sur la cuisse. Mais cette attitude n'est pas fixe, la
malade
pouvant les étendre. Tous les segments des membre
la tête, du visage et du globe oculaire s'exécutent normalement. La
malade
peut se soulever dans la position assise et mêm
t. La mobilité des membres supérieurs est tout à fait nor- male. La
malade
ne se sert pas bien des membres inférieurs, malgr
ynamométrique ne peut pas être prise à cause de l'état mental de la
malade
. Fic, 4. DEUX CAS D'HYDROCÉPHALIE AVEC ADIPOS
ne se produisent pas. La sensibilité générale semble conservée. La
malade
réagit promptement à la piqûre et à la chaleur.
le est très difficilement examinée à cause de l'état men- tal de la
malade
. La vue paraît être normale, de même que l'ouïe,
tal de la malade. La vue paraît être normale, de même que l'ouïe, la
malade
répétant tout ce que l'on prononce auprès d'ell
ant au goût et à l'odorat, il est impossible de les apprécier. La
malade
pèse 52 kil. 800. L'urine ne contient ni du suc
ntient ni du sucre, ni de l'albumine. Gâtisme. L'intelligence de la
malade
est très réduite. Elle parle sans difficulté, et
s la prononciation des mots. , 3 mai 1905. On examine de nouveau la
malade
qui est actuellement âgée de 18 ans, et on cons
aux. Elle est menstruée tous les 3 ou 4 mois. ' Depuis 5 mois, la
malade
a commencé à maigrir, les muscles se sont atro-
melles qui étaient énormes sont devenues flasques et atrophiées. La
malade
continue à s'émacier, et vers la fin de septembre
uses. En effet, de tels troubles peuvent se produire, mais chez nos
malades
, ayant en vue que la dystrophie s'est réalisée d'
l'embonpoint ont augmenté de plus en plus, de sorte qu'à présent le
malade
représente le type infantile féminin, se traduisa
de poils, l'obésité et des organes génitaux très peu développés. Ce
malade
a été vu par Froehlich à l'âge de 12 et de 14 a
fille âgée de 19 ans qui ressemblait jusqu'à un certain point à la
malade
de Bahinski, Elle avait le tissu graisseux abonda
ont guéri et un est mort. Un de ces cas se rapporte justement à une
malade
ressemblant à l'un des nôtres. Il s'agit d'une
rait pas possible que l'adipose et l'infantilisme observés chez ces
malades
, ne fussent pas la conséquence de la lésion hypop
duire aussi une exagération de la croissance ; or, au contraire, le
malade
était très petit pour son âge. Plus encore, comme
le cas de Babinski que nous venons de citer, et à l'autopsie duquel
malade
les organes génitaux, utérus et ovaires, étaien
nnaissent t avoir été surpris par l'aspect féminin qu'avait pris le
malade
après une année de maladie. A cette occasion
n , ainsi qu'un arrêt du dévelop- pement des ovaires. De nos deux
malades
, comme nous venons de le dire, le premier était
esquelles il a trouvé des troubles de la menstruation. L'une de ces
malades
ne fut jamais menstruée et avait un (1) YATAKA-
nt thyroï- dien fut suivi de la descente du testicule. Chez notre
malade
l'administration du corps thyroïde n'a eu aucun
e ca- 'ractère progressif et ne l'empêcha jamais de marcher. . Le
malade
est né à terme ; étant enfant, à une époque qu'il
tion de la langue in situ est normale ; elle est bien allongée : le
malade
peut en exécuter tous les mouve- ments. Les mus
s directs que les indirects nous obligent à conclure que chez notre
malade
déjà alteint de paralysie spinale infantile dép
e. Je suis tout à fait d'accord avec Medin que les histoires de ces
malades
sont bien caractéristiques pour une poliencépha
onsultations publiques des hôpitaux, un très grand nombre d'enfants
malades
) une année un cas de poliencéphalite et l'autre
ou chez des individus différents de la même famille ou chez le même
malade
pour considérer les observations comme des rais
t la phase initiale auraient bientôt et complètement disparu si les
malades
avaient vécu plus longtemps. Ces citations et
uefois observé que les deux maladies se rencontrent ou chez le même
malade
ou en même temps chez des indi- vidus différent
as est connu surtout pour être cité par Pierre Marie ; deux enfants
malades
en même temps, l'un d'une poliomyélite, l'autre
iomyélite, l'autre d'une poliencéphalite) ; Pasteur (75) (7 enfants
malades
en même temps, deux d'une poliomyélite, un autr
e, les autres sans paralysie) ; Pierre Marie et Rossi (chez le même
malade
, poliomyélite qui avait causé la paralysie de l
ralysie de l'autre; examen anatomique) ; Neurath (71) (chez le même
malade
, hémiplégie spastique et, d'après l'auteur, éga
et l'exa- men électrique n'a pas été fait) ; Hoffmann (deux enfants
malades
le même jour, l'un d'une poliomyélite, l'autre
gts est possible, mais la force de ce mouvement est très petite. Le
malade
peut exécuter l'opposition du (lt.Iuce, mais pas
is beaucoup mieux conservée. La paralysie est partout flasque. Le
malade
peut s'asseoir de lui-même sans s'aider des bras.
normales. Le sens musculaire est diminué pour les orteils ; car le
malade
ne peut indiquer la direction des mouvements mi
des membres. Il n'y a aucune réaction de dégénérescence. L'état du
malade
s'est aggravé pendant les premiers temps passés à
ux doigts (examen par la même méthode que ci-dessus). Maintenant le
malade
ne peut plus s'asseoir sans s'aider des bras. L
on ne peut obtenir aucune contraction. Etat le 27 avril. L'état du
malade
, s'est pendant les deux derniers mois, amélioré
semble qu'il ait une force assez considérable daus ces muscles. Le
malade
peut contracter ses muscles abdominaux, ce qu'on
é à la douleur est partout normale. Le 7 mai il est constaté que le
malade
peut maintenant faire des mouve- ments très min
aire d'en parler spécialement. Si l'on regarde les histoires de ces
malades
, on a seulement à remarquer que le développe- m
embres et la motilité normale des muscles du tronc, au moment où le
malade
est entré à la clinique. En outre, la réparti
juger d'après les symptômes des cas non mortels, bien que, chez les
malades
morts pendant la phase aiguë, on ait en général
s de la moelle, Paris, 1892. 63. - Sur la coïncidence, chez un même
malade
de la paraplégie cérébrale infantile et de la p
Soc. méd., p. 90, 1901. 86. Rossi (1.). - Coïncidence chez un même
malade
de la paraplégie cérébrale infan- tile el de la
érieure du bras gauche des cicatrices profondes et irrégulières. Le
malade
raconte que dans son enfance il a été opéré au
mains et de faiblesse générale (10 octobre 1908). Les parents de la
malade
étaient de taille assez élevée, jouissaient d'u
ni au moment de l'exploration. Dans la première année de sa vie la
malade
contracta la variole, et c'est à cette époque que
isseuse, après quoi elle se plaça comme cuisinière. La taille de la
malade
est de 1 m. 71 ; elle est d'une constitution asse
nce qui constitue le petit brightisme. Etant donné le genre même de
malades
que nous observons, il nous est arrivé souvent
rines systématiquement pratiqué, nous avons recherché chez tous nos
malades
les signes cliniques manifestant l'insuffisance
rvée dans les hôpitaux. Chez tous les sujets soumis à notre examen (
malades
d'asile, par conséquent), nous avons poussé l'e
es mentaux, temporaires ou définitifs, suivant la prédisposition du
malade
. Seuls les (1891) Des manifestations délirantes
le délire apparaît comme l'unique manifestation du brightisme. Le
malade
n'a plus les apparences d'un brightique, il a l'a
tisme, en l'absence de renseignements précis sur les antécédents du
malade
, et devant la confusion mentale ou le délire ha
, et devant la confusion mentale ou le délire hallucinatoire que ce
malade
présente, le médecin con- clut volontiers à un
ents exclusive- ment alcooliques. D'ailleurs, en présence de tels
malades
, n'est-ce point déjà avoir fait un grand pas qu
ir être mis en cause. De plus, il faut s'inquiéter de l'avenir d'un
malade
dont le délire paraît être passager et pouvoir
arde contre le retour des accidents qui l'ont amené à l'asile. Le
malade
ayant présenté de l'ivresse délirante et guéri
Cette dernière épreuve a été pratiquée sur un grand nom- bre de nos
malades
, surtout chez ceux dont les signes clini- ques
délirante d'origine urémique. Dans les cas cura- bles, il voit des
malades
pour ainsi dire «déflorés. » Dans les cas chron
deux phénomènes. Quel a été le rôle de l'altération du rein chez le
malade
Br... (dément précoce albuminurique) et chez le
ein chez le malade Br... (dément précoce albuminurique) et chez les
malades
Ca... et Sch..., aujourd'hui déments et égaleme
ir remonter mieux que nous n'avons pu le faire dans le passé de ces
malades
. Pourtant quelques-unes de nos observations sem
et la lésion viscérale éloignée (Du Cai., Schu...). Chez de tels
malades
, à qui il est impossible de faire ad- mettre la
ngement d'alimentation, nous avons plusieurs fois constaté chez les
malades
Dus... et So... que les périodes de dépression
édisposition au délire qui constitue la tare ? Les descendants d'un
malade
nous paraissent avoir tout intérêt pour leur hy
est atteint de' mal de Pott. La quatrième grossesse de la femme du
malade
a coincidé il y a sept ans avec l'affection rhu
t vrai qu'une très petite quantité de boisson suffisait a le rendre
malade
. Il y a un an, il fut brusquement pris de trouble
issance. - Cet état aigu ne dura que quelques jours, mais depuis le
malade
est sujet à la céphalée et aux étourdissements.
riva dans le service le 31 mai. Examiné au moment de son entrée, le
malade
est calme ; c'est un homme bien constitué, de 1
mblement fibrillaire. Il n'y a pas de trouble de la parole, mais le
malade
cherche ses mots, parle peu. Les réflexes patel
ment un disque rougeâtre d'uro-hématine. Au point de vue mental, le
malade
présente encore un certain degré de confusion.
r la cause de son entrée à l'asile, il répond : « Parce que je suis
malade
», et continuant comme s'il écrivait à sa femme
s déjà notés ont été confirmés par sa femme. Du le' au 8 juin, le
malade
est laissé au régime ordinaire, et son état ne
langue est saburrale. La parole rare, mais sans troubles réels. Le
malade
qui est d'origine suisse parle assez mal le fra
révèle une quantité notable d'albumine. Au point de vue mental- le
malade
est assez confus. Invité à répondre par écrit à
cosurie alimentaire a donné un résultat négatif. Très rapidement le
malade
s'est amélioré. En dehors des idées confuses de
ondantes et plus claires. L'albumine dimi- nue. Le 20 juillet, le
malade
* est mis au travail. Il a pu travailler réguliè
ue division il existe en effet deux médecins connaissant à fond les
malades
et pouvant se remplacer mutuelle- ment sans que
iniques. La Clinique disposant de 80 à 100 lits, c'est donc 20 à 25
malades
qui sont attribués à chaque médecin, sans tenir
proportion des médecins est encore plus élevée et assure ainsi aux
malades
une surveillance médicale et une observation sc
rtion élevée des infirmiers et infirmières permet de surveiller les
malades
d'une façon constante. Pour chaque division d'hom
avec un surveillant et une surveillante en chef; soit pour 80 à 100
malades
34 agents, proportion considérable (1 pour 3,5)
à la suppression de lits spéciaux pour gâteux, des cellules où les
malades
gisent dans le varech ou la paille, etc. Le s
e période de cinq jours un même infirmier n'est en contact avec les
malades
que les premier, troisième et cin- quième jours
rofessionnelle : notions générales de médecine, rap- ports avec les
malades
, conduite à tenir en présence d'agités, déli- r
les exigences de l'enseignement doivent présider à l'admission des
malades
. Si une clinique psychiatrique doit avant tout
x de pen- sion le moins élevé est de 1 mark. Pour l'admission des
malades
, la personne qui la sollicite doit rédiger une
rme ou non la nécessité du maintien. Dans les cas où la sortie d'un
malade
est refusée à la famille par le médecin, le min
nt ou non au maintien. En résumé : 10 la clinique peut recevoir des
malades
de toute classe sans considération de nationali
une subvention annuelle de 77.000 francs. La clinique évacue ses
malades
dans les asiles de Heppenheim et Hofheim. Il n'
ompte que des exigences de l'ensei- gnement. Dans certains cas, des
malades
transférés dans les asiles peuvent être ramenés
Dans la seconde année de son ouverture, la policlinique a traité 10
malades
, parmi lesquels 48 nerveux, 37 sujets atteints
admis dans le cours de la première année de son fonctionnement 184
malades
(hommes, 79; femmes, 10); le chiffre de sa popu-
n à l'expiration de la première année était de 51, ce qui donne 133
malades
sortis se répartissant ainsi : 22 2 enseignemen
épartissant ainsi : 22 2 enseignement. 2° qu'un certain nombre de
malades
chroniques peuvent être mis en liberté après l'
La population de la clinique s'élevait, au Il, janvier 1898, à 56
malades
(2G hommes et 30 femmes). Le nombre des admis-
en 1897, avait été de 154 (76 hommes, 78 femmes). La proportion des
malades
nécessitant une surveillance con- tinue (malade
La proportion des malades nécessitant une surveillance con- tinue (
malades
à idées de suicide, malpropres, agités, isolés),
, eurent lieu des conférence avant tout cliniques : présentation de
malades
atteints de psychoses simples, interrogatoire d
ue possible, afin de pouvoir y soumettre le plus grand nombre des
malades
. ' Le professeur R. Sommer, dans son Traité des
réalisés (mouvements passifs, mouvements ou attitudes suggérés au
malade
à l'aide de leur exécution par l'expérimentateur)
diées dans la quatrième partie peuvent être utilisées chez tous les
malades
: telles sont les recherches sur l'orienta- tio
mples des questionnaires divers qui sont remplis sous la dictée des
malades
. Questionnaire concernant l'orientation et les
tiez-vous à Noël précédent ? 17- Etes-vous triste ? 48. Etes-vous
malade
? 19. Etes-vous persécuté ? 20. Se moque-t-on
l, mais qui peut donner la solution des questions suivantes : 10 Le
malade
a-t-il reçu une instruction scolaire ? 2° Est-i
s plus intéres- sants du Règlement sur l'admission et la sortie des
malades
à la clinique psychiatrique de Giessen, du 14 j
ur les nerveux atteints de troubles psychiques. II. Admission des
malades
. § 2. La clinique est destinée en premier lieu
on n'aura pas pour résultat d'empêcher de recevoir les Hessois, des
malades
non Hessois ne faisant pas partie de la catégor
ssion écrite doit être adressée au directeur par le représentant du
malade
, (parent le plus proche, tuteur, repré- sentant
cteur d'une clinique. La demande d'admission peut être faite par le
malade
lui-même. § 5. A la demande d'admission doivent
a date de la naissance), la situation de famille, les ressources du
malade
. Il est fait mention du nom de la personne à qui,
recueillis touchant les faits tendant à établir les dangers que le
malade
aurait présentés pour la sécurité publique. § 6
t présentés pour la sécurité publique. § 6. Dans les cas urgents un
malade
pourra être admis provisoirement par le Directe
ans un laps de quatorze jours. En cas d'admission provisoire d'un
malade
relevant de l'assistance publique, ou faisant p
ce ont lieu à la clinique : 1° par arrêté de l'autorité policière :
malades
dangereux pour eux-mêmes ou pour la sécurité pu
ation pénitentiaire : détenus devenus aliénés. III. Transfert des
malades
à la clinique. § 16. Il est interdit aux agents
que. § 16. Il est interdit aux agents de police qui accompagnent un
malade
d'être en uniforme. § 17. Les frais du transpor
nent un malade d'être en uniforme. § 17. Les frais du transport des
malades
à la clinique incombent à la personne qui est r
onne qui est responsable du paiement des frais de séjour. § 18. Les
malades
conduits à la clinique doivent toujours être acco
ignements pou- vant être demandés par la clinique dans l'intérêt du
malade
. Les paragraphes 19, 20, 21 fournissent des ind
urnissent des indications concernant le trousseau à fournir par les
malades
, l'entretien du trousseau. IV. Sorties de la cl
etien du trousseau. IV. Sorties de la clinique. § 22. La sortie des
malades
, sauf les cas prévus par le paragraphe 29, est
berté non seulement les sujets guéris ou améliorés, mais encore les
malades
non améliorés, devenus inoffensifs et n'ayant plu
jets Hessois est toujours une sortie provisoire, dans les cas où le
malade
est mis en liberté et rentre dans le milieu où
nt un laps de temps de trois mois, à dater du jour de sa sortie, le
malade
peut, en cas d'aggravation, être réintégré à la
du trimestre qui suit la sortie, celle-ci devient définitive et le
malade
ne peut être placé de nouveau qu'après l'exécu-
25. Le Directeur de la clinique, lorsqu'il a décidé la sortie d'un
malade
, prévient son correspondant afin que celui-ci vie
fait pas valoir des raisons sérieuses contre la mise en liberté, le
malade
est conduit à son domicile aux frais du correspon
nduit à son domicile aux frais du correspondant. §26. La sortie des
malades
non-Hessois est toujours définitive. § 27. Les
a sortie des malades non-Hessois est toujours définitive. § 27. Les
malades
qui ne peuvent être conservés à la clinique par
sque leur état exige encore des soins spéciaux. Le correspondant du
malade
est alors avisé afin qu'il puisse donner son co
nner son consentement. § 29. Dans les cas où le représentant d'un
malade
déclarerait s'opposer au transfert, le ministre
SEIGNEMENT. même lorsque la sortie, réclamée par le représentant du
malade
, serait refusée par le Directeur de la clinique
térêt du patient ou de la sécurité publique. § 30. La sortie d'un
malade
peut être prononcée d'une façon définitive et n
de rechute doit être écartée ; 2" sur la demande du représentant du
malade
ou sur la propre requête de ce dernier lorsqu'i
pter la clinique de Giessen, est de trois : Asile de Hofheim, 863
malades
; Asile de Heppenheim, 436 malades; Asile de
trois : Asile de Hofheim, 863 malades ; Asile de Heppenheim, 436
malades
; Asile de Darmstadt (pour idiots), 143 malades.
e de Heppenheim, 436 malades; Asile de Darmstadt (pour idiots), 143
malades
. Le nombre total des malades est de 1497 (762 h
Asile de Darmstadt (pour idiots), 143 malades. Le nombre total des
malades
est de 1497 (762 hommes, 733 femmes), avec 19 m
de la clinique de Giessen dans le but de faciliter le transfert des
malades
de ce dernier établissement et aussi pour combl
elle le portait dans son sein, la mère du jeune Gustave n'a pas été
malade
, la grossesse a été tout à fait normale, mais l
e fémur est incurvé de façon à offrir une convexité postérieure (le
malade
étant supposé debout). La diaphyse de l'os est
ille est très connue de l'un de nous comme nous l'avons dit), notre
malade
est le seul atteint de rachitisme, et ce qui aj
us pourrait-on relever qu'à l'époque où se place la conception du
malade
, c'est-à-dire en juin,' le père pouvait être sur-
is reparu " depuis. Pas d'incontinence nocturne d'urine. 4° Notre
malade
.-Ala corzception, les parents étaient encore bien
qui précède que l'on doit s'occuper activement des idiots les plus
malades
, complets, êtres végé- tatifs et ne pas les rel
me certains médecins qui ne con- naissent que superficiellement les
malades
, n'ont quelque- fois ni vu ni lu, le demandent,
et de l'état ca<a<0)ttMe. Applications. On lève le bras d'un
malade
de ce genre, on éveille ainsi en lui l'idée qui
céphalie interne idiopa- pathique. L'affection a débuté soudain. La
malade
, une femme de soixante ans, tombe tout à coup d
par la famille, et elle était survenue sans que, à aucun moment,le
malade
ait dû interrompre ses occupations de jar- dini
certainement pas pu prendre naissance pendant les seize mois que le
malade
a passés à l'asile. 2° Pendant la dernière péri
W. IAC-DON.%LD. (The Journal of Mental science, janvier 1902). Le
malade
dont l'observation sert de base à cette note avai
la question suggérée par cet état cérébral, et par l'état mental du
malade
- de savoir s'il y a un rapport, et quel est le
baire fut prati- tiquée deux fois sans inconvénient chez le premier
malade
dont l'abcès avait eu pourpoint de départ une p
départ une plaie infectée delà région occipitale. Chez le second
malade
c'est à une otite moyenne et à une mas- toïdite
ession bulbo protubérentielle causée par l'abcès. Chez le premier
malade
, c'est la constatation de troubles allô- niques
, l'hémianopsie faisait défaut ou du moins les réponses évasives du
malade
n'ont n'ont pas permis de la constater. G. DENT
ulbaire du goitre exophtal- mique. Suit ensuite l'observation d'une
malade
atteinte de cette affection qui a pris pendant
ente du cervelet. Le traitement spécifique énergique que subit la
malade
a eu pour conséquence une résolution rapide des
accident. Il faut noter que les accès d'épilepsie que présentait la
malade
survécurent à la disparition des autres trouble
n de l'intelligence, migraines, réflexes abolis d'un côté chez un
malade
) ; et des signes communs à ces deux types cliniqu
rvée, l'hémiplégie droite ancienne et l'aphasie dont est atteint le
malade
en question, doivent être considérées comme de
t de l'affection, dans son évolution, l'état mental particulier des
malades
qui per- mettront d'éliminer l'idée de lésion o
ues considérations sur l'amnésie en général, et conclut que chez le
malade
qui fait le sujet de l'observation, la perte de l
ied. Démarche chancelante ; l'enfant ne peut se porter sur la jambe
malade
. , Réflexe du genou absent à gauche, légèrement
cana Deux cas d'izénzicraniose. BRISSAUD LEREBOULLET,présententun
malade
devingt-qua- tre ans, chez lequel depuis l'enfa
auche et la région sus-orbitaire du même côté. Depuis quatre ans ce
malade
a eu une dizaine de crises comitiales sans symptô
es associés. Or AIM. Brissaud et Lerebotillet ont observé une autre
malade
présentant une hémi-hypertrophie crânienne droite
olithique. On peut se demander si les crises convulsives du premier
malade
ne sont pas symptomatiques de productions analo
ès l'infection. \111. DnaemNg, Ciiiray ET CORNÉLIUS. Il s'agit d'un
malade
, âgé de soixante-sept ans, qui contracta la syp
faisait pas de doute. Dans la famille on attribuaitl'in- firmité du
malade
à la rencontre faite par sa mère, enceinte de l
olivaire. Pseudo-tcabes spondylilique. M. Babinski, présente deux
malades
atteints de raideur de la colonne vertébrale av
ques dans la maladie de Parkinson. M. Huet et Alquier. Chez douze
malades
, aux différents degrés de la maladie on a exami
entation de la résistance, par compa- raison avec les muscles moins
malades
. Ces modifications ne dif- lérentpas sensibleme
nette à toutes les périodes de la maladie. Toutefois chez certains
malades
, la percussion des tendons ne déterminepas depro-
essionnel. Si la maladie ne sociétés savantes. 79 9 touche que le
malade
, le secret doit être gardé, c'est bien entendu,
s, qui assaillent le médecin de questions indis- crètes au sujet du
malade
qu'il vient de visiter. 11. PAUL AIagnin. Affra
il se prête à l'évocation du subconscient, en particulier chez les
malades
qui ont des idées fixes, des pliobies, des obses-
empêcher en y songeant, se strabisme ne survient que quand notre
malade
malade y pense, pour disparaître quand ce dernier
cher en y songeant, se strabisme ne survient que quand notre malade
malade
y pense, pour disparaître quand ce dernier est
rnier est distrait. Au bout de quelques séances d'hypnotisme, notre
malade
voit son obsession diminuer; il a assez de volo
es. Les alcoo- liques sont plus hypnotisables que beaucoup d'autres
malades
. Ceux qui ne présentent pas la prédisposition h
ente ; par Henry MEtGE (de - Pans). L'examen d'un grand nombre de
malades
atteints de tics m'a conduit à faire quelques r
manifestation du réflexe. De la même façon, si l'on commande à ces
malades
de relâcher brusquement tel ou tel muscle, ils
mouvements continuer à se produire pendant un certain temps. Ces
malades
présentent donc une aptitude catato721q ? ie et a
faire une large part aux exercices qui ont pour but d'apprendre aux
malades
à obtenir instantanément, à volonté, le relâche
s d'employer des exercices gymnastiques exécutés passivement par le
malade
. Il faut en outre exiger de celui-ci sa partici
ervice aux ataxiques. Il ne suffit pas, en effet, d'enseigner à ces
malades
une série d'exercices méthodiques; il est néces
e sont souvent que des ignorances musculaires. C'est en donnant aux
malades
l'éduca- tion qui leur fait défaut que l'on arr
vue d'exécuter l'acte prescrit. Lorsque le médecin peut obtenir du
malade
sa part de collaboration active, on peut toujou
ssent pas en général la totalité des éléments. Il y a dans la corne
malade
, un' certain nombre d'éléments presque normaux,
pour arriver à ce but peuvent différer. Je ne m'occupe ici que des
malades
qui, dès l'enfance, ont donné des marques de dégé
, dès l'enfance, ont donné des marques de dégénéres- cence ; de ces
malades
qui, au début de leur vie, sont des Enfants ano
ans leur jeune âge, soit dans l'âge adulte, il convient ce sont des
malades
de chercher à les guérir ou tout au moins à amé-
constituée par des conseils bien compris et bien appliqués par les
malades
. Il ne s'agit pas de com- mander impérieusement
mais de se faire bien comprendre. C'est la volonté et la raison des
malades
eux-mêmes qui doivent les conduire à exécuter l
ection de la notion des attitudes. Il est même habituel de voir ces
malades
adopter des attitudes anormales de tel ou tel s
suggestion, soit par des exercices d'accoutumance accomplis par le
malade
à son insu. XI. De la surdi-cécité et desmoyens
e de rechercher les différents procédés pour commu- niquer avec ces
malades
. Les meilleurs jusqu'ici semblent être l'écritu
riture passive (mouvements imprimés passivement à la main droite du
malade
), et l'écriture dermographique, c'est-à-dire le
le creux de la main ou sur toute autre partie sensible du corps du
malade
. ' VARIA. TREIZIÈME CONGRÈS DES MI3DECINS ali
s avons exposé les effets, chez lui, du traitement thyroïdien. Le
malade
qui était un type, aussi caractéristique que pos-
orte tuberculeuse. Renseignements imcomplets sur les antécédents du
malade
. Marche à dix-huit mois. Propre de bonne heure.
ssure et épaississement de la peau a partir de trois ans. Etat du
malade
le le, février 1890. Lésions scrofuleuses et ra
u péricarde, qui ne s'était traduite par aucun symptôme, puisque le
malade
allait et venait comme d'habitude, avait mangé
d'exsudat entre les fibres connectives. En somme, il s'agit d'un
malade
syphilitique et alcoolique, qui, un an avant de
ictus suivi d hémiplégie. Depuis 40 ans, sa femme ne l'a pas connu
malade
. A l'âge de 31 ans, il a reçu sur la tête un ma
sez lourd. Cet accident n'a pas eu de con-équences im- médiates. Le
malade
a toujours été d'un naturel assez vif, s'exal-
rive dans le service le 3j janvier 1902. Au moment de son entrée le
malade
est assez agité. Turbulent; euphorique il prétend
énérale. La force musculaire est un peu diminuée du côté gauche. Le
malade
nous dit que cet affaiblissement a suivi un ict
quantité 'd'albumine (U,7 : i par litre au le, examen) : De plus le
malade
dit qu'il est oblige d'uriner souvent surtout l
at d'excitation persiste pendant la première quinzaine du séjour du
malade
à l'asile. D... pleure souvent, accuse sa femme
cevoir sa femme un jour qu'elle est venue le visiter. D'ailleurs le
malade
a fort bon appétit et a grand soin de sa personne
e du régime lacté. Depuis celte époque jusqu'à l'heure actuelle, le
malade
a passé par des alternatives de dépression et d
, Le régime mixte alterne avec le régime lacté absolu, parce que le
malade
se lasse vite de celui-ci. Au début du mois de
ue le malade se lasse vite de celui-ci. Au début du mois de mai, le
malade
a été pendant quelques jours très abattu, pleur
diarrhée très rebelle et très fétide contribua encore à épuiser le
malade
. La mort survint dans le coma le 16 octobre. En
ersécution) qui ont les caractères du délire alcoolique. Ensuite ce
malade
présente des alternatives d'anxiété mélancoliqu
a toujours aussi violent pen- dant les premiers lemps du séjour. Le
malade
fit même une tenta- tive de suicide. Puis au bo
ois semaines, sous l'influence du )ègime lacté et de la digitale le
malade
eut une diurèse abondante et en quelques jours,
ait eu les caractères du délire alcoolique, l'abstinence totale du
malade
depuis 3 ans, le régime lacté intégral qu'il su
ns, et ne l'a vu de- puis que rarement. Il sait seulement que notre
malade
ayant couché trois jours dans la neige pendant
avons constatés : . Examiné au lit à son entrée dans le service le
malade
parait plus âgé qu'il n'est en réalité ; sa phy
t nul. La sensibilité générale ne parait pas être atteinte. Mais le
malade
accuse de fré- quentes douleurs dans les membre
es inférieurs. La marche est dif- ficile. Quand il est debout, le
malade
exécute une série d'oscillations involontaires
nt euphorique, avec quelques préoccupations hypoclroudria- ques. Le
malade
se plaint en particulier de ne pouvoir manger. Il
ps et du lieu lui font complètement défaut. Mis au régime lacté, le
malade
, dans les quelques jours qui suivirent, urina p
que le tremblement généralisé qui s'exagère dès qu'on s'approche du
malade
et qu'on lui adresse la parole. Le la février
core terminée. DÉLIRE ET FETIT BRIGHTISME. 1-13 Le 20 février, le
malade
, qui réclame toujours à manger et qui n'a presq
modifications. Les pi éoccupationshypochondriaques reviennent; le
malade
pleure continuellement, manifeste un certain état
ois de mai au mois d'octobre, il n'y eut pas à noter dans l'état du
malade
de modifications importantes. A deux reprises e
influence qu'il parut avoir sur l'état mental. Au régime lacté, le
malade
est resté euphorique et inconscient, s'affaibli
ne me- ningo-encéphalite à forme spéciale (type Klippel). Chez ce
malade
, sur le fond démentiel de l'état mental, apparais
on et l'état d'agitation conti- nuelle avec gâtisme que présenta le
malade
jusqu'à sa mort fit que cet examen ne fut pas r
la colonie Craig, consacrée aux épileptiques, 50 p. 100 environ des
malades
admis à la colonie sont eapables de travailler
e, des 1771 épileptiques qu'il a soignés, 33 p. 100 ont leur esprit
malade
, 62 p. 100 leur esprit faible, et 5 p. 100 seul
eur esprit sain. Le problème, par conséquent, de la guérison de ces
malades
est difficile; mais il peut être ajouté, et cel
les jours de pluie, les jours fériés et les dimanches, et quand les
malades
ne travaillent pas,les accès doublent dénombre
mente rapidement, ainsi que l'irritabilité et le mécontentement des
malades
. Il suggère que ce système de gymnastique qui ser
intensif paraissent d'au- tant plus grandes que l'on a affaire à un
malade
plus jeune. Ce qui disparait en premier lieu so
ition rapide et durable des douleurs fulgurantes ressenties par les
malades
. Presque toujours il suffit d'un mois de traite
primitif, moins de sept ans; 2° de la contamination de la femme du
malade
, qui elle aussi est devenue tabétique ; mais chez
ues. L'auteur n'a observé qu'une fois des symptômes sérieux chez un
malade
tabétique avec symptômes de paralysie générale,
ation d'iodures mercureux insolubles, M. Devay a pu constater qu'un
malade
qui prenait 13 grammes d'iodure depuis un mois,
deux ans à la suite des injections et des effets obtenus. Sur 10
malades
, 8 ont bénéficié d'une action bienfaisante : 5
d'un autre épileptique ; 1 avait reçu son propre sérum. Sur les 8
malades
heureusement traités, il se produisit trois foi
ation physique avec augmentation de poids de 29 kilog. Chez les 2
malades
dont l'état s'aggrava, les crises et accidents
e de la réac- tion individuelle ne varie pas ; il reste pour chaque
malade
im- muable. Quelles sont les substances activ
ulle règle à suivre, nul auteur à consulter : c'est la tolérance du
malade
qui règle la conduite du médecin. Les médi- cam
e dans son étiologie. L'auteur a imaginé pour le soulagement de ces
malades
un appareil nouveau qui tout en fournissant le
tion du traitement de Toulouse et Richet modifié par Balint à trois
malades
atteints d'épilepsie grave, ayant de 20 à 30 ac
t leur intensité accoutumée. Dans les huit jours ultérieurs, un des
malades
en a 12, les deux autres, 19. P. KERAVAL. VII
ontés de l'enfant, sous le prétexte qu'il ne faut pas contrarier un
malade
, estl'un des plus sûrs moyens d'aboutir à une a
ante qu'un chirur- gien des hôpitaux préconise une intervention. La
malade
, effrayée de ce péril revient en toute hâte à s
ile d'aliénés et l'établissement d'hy- drothérapie. On y traite des
malades
libres affectés de formes de psychoses légères,
réquemment observé est la manie avec délusions. Le plus souvent ces
malades
sont bruyantes, obscènes et sujettes à des paro
ntale pouvant aller jusqu'à la mélancolie. On a dit que l'âge de la
malade
avait une in- fluence sur la folie de la gestat
guérison : les principales sont les suivantes : 1° l'fige : plus la
malade
est âgée, plus les chances de guérison diminuen
par E. i)llNDEL (NeUI-010g. Ceiiti-cilblatt, XX, 1901). Sur 424C4
malades
admis à la policlinique, il y avait 20 539 hom-
du goût et del'odorat. Parole bulbaire accusée, surtout le soir; la
malade
se fatigue à parler, notamment quand on la fait
a réaction myasthénique, les changements observés dans l'état de la
malade
le matin et le soir ne permettent pas de-s'y ar
Les émotions peuvent y pré(lispo-er ; il en était ainsi chez trois
malades
anxieuses de ne pas voir rentrer leuis maris oc
on organique ou fonctionnelle différente. D'ailleurs la plupart des
malades
envisagés en l'espèce étaient de préférence des
de la tête et les muscles dits bulbaires inférieurs. A l'entrée du
malade
à la Salpètiière, le professeur Raymond note :
ion.J/smr<;s/))/ë ? 'MM)'s : asttoenie semblable généralisée. Le
malade
a de la peine à exécuter avec ces membres les mou
une lésion des noyaux d'origine ou des racines de la 3° paire ? Le
malade
aurait présenté un ictus apoplectiforme ou, dan
pas une anesthésie purement bulbaire, mais aussi spinale. Chez le
malade
faisant l'objet de cette leçon clinique, on retro
de dans le service de Lancereaux pour faire avec lui « l'épreuve du
malade
». J'arrive en avance ; le savant médecin de la
le savant médecin de la Pitié. entouré d'élèves, était au lit d'une
malade
; c'était une morphinique. Et Lancereaux lui fai
s les événements de la matinée. Dans la seconde il s'agissait d'une
malade
de cinquante ans chez laquelle une crise déteim
être la cause détermi- nante du syndrome comitial C'est ainsi qu'un
malade
de M. Na- geotte, minus habens, alcoolique, épi
ve, titubalinn. Ces troubles de- viennent permanents et engagent le
malade
à venir consulter à la Salpêtrière, en décembre
La station debout et suriout la marche sont caractéristiques : le
malade
, pour se tenir en équilibre, écarte les jambes, p
van- çant plus à gauche qu'à droite. Quelle en est la nature ? Le
malade
est trop jeune pour qu'il soit question d'hémor
t la tuberculose se déve- loppe avec une grande lenteur. Le jeune
malade
a été opéré parM.Segond : ouverture de la fosse
e, 172 -REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. ' surtout à droite. Mais le
malade
prend de la belladone. Surdité à droite. Démarc
. Confusion des idées et diminution de la mémoire. Petit à petit le
malade
s'affaiblit physiquement et mentalement. Les cr
entes (97 en 27 mois) mais ne sont pas suivies d'accès de manie. Le
malade
meurt. L'aura était très nette et marquée par u
tion chirurgicale fut posée mais réolue négativement par la mère du
malade
. Il faut ajouter que le malade avait une soeur
s réolue négativement par la mère du malade. Il faut ajouter que le
malade
avait une soeur épileptique. A l'autopsie on tr
iches Paralysie saturnine. MM. 13rai\rtn et Salomon présentent un
malade
atteint de para- lysie saturnine double du type
dont un atteint d'aphasie traumatique. On n'a pas voulu classer les
malades
d'après les schémas cliniques usuels voulant se
sente SOCIÉTÉS SAVANTES. 118 l'intérêt d'avoir réuni chez la même
malade
de nombreuses vaiié- tées de sarcome, types fib
s émises par M. Déje- riue à la séance de juin, ranger cette petite
malade
dans une catégorie spéciale spasmodique de la m
t aussi l'intégrité de la face. Dans son service presque toutes les
malades
hémiplégiques infantiles sont épileptiques. Le
e toutes les malades hémiplégiques infantiles sont épileptiques. Le
malade
dtplégique de .M. Marie n'est pas épileptique,
ébile, donc son intelligence s'est pas absolument intacte, enfin ce
malade
n'a pas non plus une face intacte. La petite mala
tacte, enfin ce malade n'a pas non plus une face intacte. La petite
malade
de M. Brissaud n'a pas non plus la face intacte
sie, son jeune âge lui per- met de la voir apparaître plus tard. Un
malade
de M. Uejerinett'a en sa première aitaqiieépile
Phénomène de Slrumpel. 11111. llanm et Croczon présentent divers
malades
atteints de sclérose spasmodique chez lesquels,
Gilbert Ballet décrit les lésions rencontrées dans le cerveau d'un
malade
affecté de surdité verbale avec paraphasie, agrap
VANTES. Trois cas de névrites radiales. M. BADiNsEi présente deux
malades
et rapporte le cas d'un troisième atteint d'une
e connue) du radial supérieur. M. Marie, fait observer que les deux
malades
ont une attitude identique, tenant l'épaule gau
lonie et Epilepsie. MM. Gilbert Ballet et Paul BLocu présentent une
malade
âgée de dix-sept ans qui, depuis l'âge de douze
usses se produisent toujours ou dans la matinée ou la nuit quand la
malade
se lève pour uriner. La malade en a pleine cons
ans la matinée ou la nuit quand la malade se lève pour uriner. La
malade
en a pleine conscience, ces secousses ne s'accomp
des symptômes d'un tabes à la période d'incoordina- tion motnce. Le
malade
présente des troubles gastro-intestinaux (dyspe
tre. Les déplacements etl'activité de cet animal expliquent pour le
malade
tous les symptômes qui relè- vent chez lui soit
rsécutés et à celle à type de possession zoopathique interne de son
malade
. 180 . SOCIÉTÉS SAVANTES. Aspect ondulé persi
dont l'apparition paroxystique et itérative a composé chez la même
malade
une histoire clinique fort intéressante. Leméni
ique du signe de Babmski, constituent les plus intéres- sants. La
malade
ayant perdu sa soeur de méningite tuberculeuse ci
nalité, que caractérise le retour à 1 état mental de l'enfance : la
malade
a vécu, pendant une dizaine de jours, en manife
culté, car trop de personnes pensent qu'être suggestible c'est être
malade
et que la suggestibilité est nn phénomène anorm
té, en mon- trant combien souvent l'individualisme pathologique des
malades
s'harmonise mal avec les descriptions didactiqu
ttre en lumière « combien souvent l'individualisme pathologique des
malades
s'harmonise mal avec les descriptions didactiqu
RS. 191 i intéressante à connaître. Il est probable que c'est une
malade
nous en avons de semblables dans notre service
distingue avec raison deux ordres de faits très différents. Un même
malade
est parfois en même temps un obsédé et un délir
ant prouve la possibilité de cette coïncidence. Observation I. La
malade
est une jeune fille, quatrième enfant d'une fam
die suivit une marche rémittente, durant les paroxysmes violents la
malade
ne présentait que les symptômes OBSESSION ET DE
carac- tère antérieur apparaissait par moments. C'est ainsi que la
malade
craignait alors de descendre l'escalier et s'an
e peuvent pas porter préjudice à autrui. Marié à vingt-cinq ans, le
malade
a eu deux ans après un fils et n'en a plus eu d
rvinrent des hallucinations de l'ouïe en rapport avec le délire. Le
malade
entendit des voix du ciel qui lui reprochaient
TES. '107 Î de traitement. Cette guérison s'est-elle maintenue ? Le
malade
quand il quitta l'établissement n'avait plus d'
antôt les raisonnements obsédants, etc.; mais en questionnant les
malades
de ce genre on parvient toujours à constater de p
de processus psychiques obsédants les plus variés avec lesquels le
malade
s'arrange et même quelquefois s'ha- bitue à tel
je me permets de citer ici un des cas de ce genre. Il s'agit d'une
malade
d'âge moyen, provenant d'une famille dégénérati
d'une malade d'âge moyen, provenant d'une famille dégénérative. La
malade
était considérée comme une personne nerveuse et
d'après ses paroles, elle se souvient de sa plus tendre enfance. La
malade
possède un caractère scru- pulo-itaquict, sur l
une façon très prononcée. Il y a quelques années apparurent chez la
malade
des idées de jalousie envers son rnari, ne corr
pondant pas à la réalité; dès lors ces idées quittaient rarement la
malade
, lui causant beaucoup d'in- quiétude et de tour
idées de jalousie revê- tirent un caractère particulier. Lorsque la
malade
est calme, c'est- à-dire lorsque les idées et l
oilà que de nouveau surgit la crainte de l'infidélité conjugale, la
malade
commence à s'agiter, à se tourmenter à propos de
d'une façon déterminée; lorsque les idées jalouses apparaissent la
malade
s'inquiète à. propos de chaque papier qu'elle v
serviteurs, même aux personnes qu'elle ne connaît pas ; lorsque la
malade
reçoit, d'après son opinion, des preuves suffis
ité ne dure pas longtemps; les idées de jalousie réapparaissent, la
malade
de nouveau commence à vérifier ses soupçons, qu
à vérifier ses soupçons, questionne son mari, etc. D'autres fois la
malade
s'in- quiète à propos de cela qu'elle se souvie
d'un sentiment très pénible. Comme je l'ai déjà dit plus haut, le-
malade
, se délivrant pour un certain.temps de ses crai
de jalousie, comme l'une des formes de la paranoïa raisonnante ; la
malade
en question n'améme pas de délire de,jalousie p
ousie hystérique, qui s'exprime dans une toute autre forme; cette
malade
n'a point de symptômes de dégénérescence hystéri-
ssive, La tendance aux peurs obsé- dantes a été observée chez cette
malade
en général; par exemple, par moment elle se tou
re, commun aux peurs obsédantes ou aux phobies; dans l'esprit de la
malade
surgit une peur que son 200 CLINIQUE MENTALE.
papier, en les collant et en les examinant, d'après mon avis, le
malade
ne cherche pas dans cela la preuve de la trahison
z bien des mala- des, souffrant des obsessions morbides, chez notre
malade
aussi existent des idées hypochondriaques, s'ex
ns le cas donné, d'un côté saute aux yeux la conduite absurde de la
malade
sous l'influence de la peur obsédante de l'infi
libre de ses phobies. Nous avons pu : aussi constater chez cette
malade
un caractère scrupulo-inquiet, une personnalité
e pareils cas existe une combinaison des états psychopathiques ; la
malade
, dont il s'agit, provient, comme cela a déjà ét
; le penchant à la jalousie pathologique appa- raît, donc, chez la
malade
comme anomalie psychique héré- ditaire, et comm
et de ne pas s'en servir comme de coutume; l'examen du pouls de la
malade
avec une montre à la main était, sans doute, to
ait impossible, puisque la seule vue de la montre éveillait chez la
malade
un senti- ment d'une grande peur. Dans le cas d
é sans modification jusqu'à l'heure actuelle. Depuis son entrée, ce
malade
reste alité. Il est dans un état de torpeur pre
éres- sante à noter, c'est que sous l'influence du régime lacté, le
malade
devient plus euphorique, tandis que son albumin
fisance urinaire, s'améliorent sous l'influence du régime lacté. Le
malade
devient moins triste, mais l'état démentiel ne
s période d'amélioration après reprise du régime lacté intégral. Le
malade
fut plus docile jusqu'en octobre 1901. En oct
n'y a pas de troubles objectifs de la sensibilité générale mais le
malade
se plaint de ressentir depuis sept ans, à la suit
, mais l'auscultation du coeur ne révèle pas de bruits anormaux. Le
malade
est habituellement constipé. De plus, il a de f
e de « médicaments » mais, ajoute-til ça n'était pas sérieux. Si le
malade
a commis des excès alcooliques son récent séjou
emble bien prouver que ces excès sont de date ancienne. L'état du
malade
est sensiblement le même après un séjour d'une
ler et ne trahit pas d'hallucinations. A la fin du mois de juin, le
malade
est pris de vomissements qui se répètent pendan
rveux. Il aurait été « débauché » à dix- sept ans par la mère de la
malade
,111 ? veuve Lec..., alors âgée de plus de vingt
3" une fille, sujet de l'observation. Antécédents personnels. Notre
malade
. Conception dans des conditions normales, mais
en est circulaire, non frangé. Les seins sont à peine naissants. La
malade
n'est pas réglée. La sensibilité générale et sp
rieurs, eux aussi, sont animés de mouvements brusques, violents. La
malade
frappe des pieds, surtout du droit, comme un ch
Voici la description aussi exacte que possible des tics de notre
malade
: Le cuir chevelu glisse en arrière, le front s
leur donnent une certaine expression. Quelquefois, en effet, notre
malade
frappe du pied, lâche ses mains qui étaient réu
des diag- nostics du moment- Il est intéressant de constater qu'un
malade
est excité, déprimé, stupide, confus, délirant,
ui se multiplient, les en- quêtes qui embrassent la vie entière des
malade
, l'étude de l'homme normal, nous font concevoir
dans lesquelles on se borne à énoncer le pourcentage des cas où les
malades
présentaient des antécédents héréditaires ou des
s de négati- visme et d'affaiblissement des facultés; finalement le
malade
de- vint complètement dément. C'était bien là,
ête que je fis quelque temps après m'apprit que le frère aîné de ce
malade
avait eu un jour, sans motif, une altercation s
'entourer avant d'affirmer l'absence de toute hérédité morbide. Mon
malade
, quoique non dégénéré, était un héréditaire, et
rares, ne se reproduisant que trois ou quatre fois dans la vie des
malades
. H va de soi qu'il ne s'agit pas, en l'occurenc
bistouri, parfois longues et profondes, n'ont jamais amené chez le
malade
la moindre plainte ni la moindre réaction de dé
toutefois, on a pu remarquer une légère contraction de la face. Le
malade
, à ce moment-là dans une période de dépression
ient sous sa responsabilité les feuilles d'observations de tous les
malades
de la section et y inscrit les modifications que
renseigné sur l'état de nutrition de l'a- liéné. Quand un aliéné
malade
réclame des soins spéciaux, ou encore quand il
dans la marche et dans les symptômes que présentent les différents
malades
, en particulier dans les cas qui ont été qualif
resque constantes à des degrés très variables, il est vrai chez ces
malades
; aussi ne me parait-il pas légitime de se baser,
100), dans un de l'éosino- philie (6 p. 100). Chez tous les autres
malades
, la formule était normale. Le chiffre total des
ement de la nature et des progrès de l'âge. Ils rendent ainsi leurs
malades
moins aptes à être soignés, car à l'état mental d
e de tout contact avec d'autres enfants. Ceci dit, arrivons à nos
malades
. Pour chacun d'eux, nous nous bornerons à un co
c retenues, écoute les leçons orales et en profite. , 1903. Notre
malade
, devenu tout à fait propre, continue à pro- gre
me lenteur, nous avons vu l'engourdisse- ment qui enveloppait notre
malade
se dissiper. 1899. Il ne gâte plus le jour, mai
Grâce au traitement persévérant des douches en pluie sur les mains
malades
, elles ne sont plus ulcérées et notre malade a pu
n pluie sur les mains malades, elles ne sont plus ulcérées et notre
malade
a pu enfin se servir de la plume. 1901. 11 a
iquer le traitement médico-pédagogique dont la partie ressort à ces
malades
, varier les occupations, alterner les exercices
s leçons de choses. Il y a aussi avantage à pla- cer un enfant plus
malade
entre deux enfants moins malades Avec l'éducati
avantage à pla- cer un enfant plus malade entre deux enfants moins
malades
Avec l'éducation individuelle, isolée, il n'y a
ogénétiqueattribuable au ra- chitisme. Dans la plupart des cas, nos
malades
n'étaient pas des idiots probants, mais plutôt
ppui, les photographies prises à différentes époques de deux de nos
malades
(louss.. et Wei..). Elles permettent de constat
érisée principalement par ]a.physionomie mongolienne ou kalmouk des
malades
et par un arrêt de développement physique, compli
mongolienne). Den- tition tardive. Voûte palatine ogivale. Sur neuf
malades
présents, un seul a des végétations adénoïdes,
. 254 -li SOCIÉTÉS SAVANTES. - La figure est plate, arrondie. Les
malades
ont un air vieillot, Leur physionomie rappelle
régulière. Onnote cependant des cas de cryp- torchidie. Deux de nos
malades
ont été réglées régulièrement à dix ans et demi
ment de deux centimètres. Les cartilages ne sont pas ossifiés. Le
malade
, actuellement âgé de onze ans, mesure 1 m. 185
800 grammes. Les cartilages de conjugaison ne sont pas ossifiés. Le
malade
, actuellement âgé de dix-huit ans, mesure 1 m.
centimètres. Quant au poids, il est resté sensiblement le même, le
malade
n'ayant perdu qu'un kilogr. 200. Dans le deuxiè
olf... n'a gagné que 5 millimètres. La radiographie montre que ce
malade
, bien qu'âgé de vingt ans, n'a pas ses cartilag
ns, n'a pas ses cartilages de conjugaison complètement ossifiés. Le
malade
, âgé de vingt ans, mesure 1 m. 415. La taille moy
raphie montre que les cartilages de conju- gaison sont ossifiés. Le
malade
, âgé actuellement de dix-neuf ans et demi, mesu
30 juin 1903). Mêmes doses : 1 centi- mètre, soit 5 centimètres. La
malade
mesure 1 m. 05, soit encore 30 centimètres en m
premiers symptômes, ou évolue avec une telle lenteur que la vie du
malade
en est à peine diminuée. C'est dans 30 p. 100 des
s, nous avons observé le phénomène suivant : lorsque le regard du
malade
se dirige en bas, la paupière supérieure s'abaiss
celle du côté sain. Dès lors si, danscette attitude, on commande au
malade
de fermer fortement les yeux, on voit aussitôt la
même temps une cya- nose permanente des extrémités supérieures. Le
malade
, un garçon de seize ans et demi, est, depuis so
épiderme et les sensations de raideurs, de cuisson signalées par le
malade
, ampli- fiée d'ailleurs par la préoccupation co
éilophobie ne tarda pas à disparaître également. En expliquant au
malade
la conformation normale et le fonction- nement
Ce résultat dissipa ses préoccupations nosophobiques. Dès lors, le
malade
fut transfiguré; il se décida à vivre comme tou
s à l'aide d'expériences qui nécessitent la collaboration active du
malade
et dont les bons résultats lui font reconnaitre
l'appréciation de ce tonus-fait maintenant partie de l'exa- men des
malades
nerveux et pourtant nous n'avons pas de moyens
es sujets sains. Deux cas seulement faisaient exception, mais les ,
malades
corresponddnts présentement des caractères cliniq
st cette forme que présentent, avec des variations d'intensité, les
malades
qui font l'objet d'une série de neuf obser- vat
immédiate de l'agitation; l'attention est relati- vement facile, la
malade
devient docile. ' La pathogénie de ces troubles
ssant à mesure qu'ils se succèdent. Chez les myopathiques, chez les
malades
affectés d'atrophie névritique, les choses se p
dans la trachée (je ne l'ai jamais vu). Et l'on peut administrer au
malade
une nourriture très variée jusqu'à consistance de
i faire intervenir dans la pathogénie des troubles présentés par ce
malade
l'existence de tares névropathiques fami- liale
phacéla et s'élimina. La plaie était en voie de guérison lorsque la
malade
succomba. A l'examen, outre le ramollissement c
vées les phénomènes vaso-moteurs de longue durée présentés par leur
malade
. On sait en effet que c'est aux lésions de cette
est là la psychothérapie rationnelle. Il faut donner con- fiance au
malade
en lui montrant, par un examen méthodique, qu'i
é(littii2nilé. MM. Ballet ET DIIEUR communiquent l'observation d'un
malade
qui a été en proie à un délire des plus intense
et Monier-Vinard donnent lecture des remarques suivantes : Chez le
malade
dont l'observation a été présentée, aux phénomè
ise tout médium s'est progres- sivement accentuée, et maintenant le
malade
rappelant en cela le visionnaire Sovedeuborg, e
nérale. » M. Trénel a communiqué dernièrement l'observation d'une
malade
chez laquelle un oedème transitoire avait précédé
ar des suggestions d'ordre général à la rééducation delà volonté du
malade
et à la formation de son caractère. 3° Réaliser
ces rappellent en tous points les autres accidents hystériques. Les
malades
de ce genre sont complètement aveugles et n'ont
afin d'y étudier les mo- dalités du sommeil. Dans l'épilepsie. les
malades
dorment et leur 28G VARIA. sommeil est lourd
et influent sur l'état de veille. 11 peut arriver que chez certains
malades
des accès nocturnes soient la première ma- nife
t typique telle qu'il ne sait pas au juste s'il dort ou veille. Ces
malades
ne rêvent que rarement, .et éprouvent au réieil
es coexistant marchent de pair, s'accentuent parallèlement et les
malades
, lorsqu'ils succombent meurent en artétio scléreu
s'attaquant à l'artério-sclérose. Dans les cas sans ressources les
malades
abou- tissent au ramollissement. VARIA. LES
tion de la tenue d'été des infirmiers ries asiles; Distiactions aux
malades
; Rapport sur les travaux du Congrès des aliénist
us m'a paru intéressant à publier parce qu'il relate l'odyssée d'un
malade
qui, depuis vingt ans, a déjà été examiné par u
us les jours si on l'y autorisait; au lieu de chercher ù Mi- mer le
malade
, elle ne fait que l'exciter davantage en déblatér
e. Il termine une de ses lettres par cette phrase : « Pitié pour un
malade
, la paralysie me monte de jour en jour au cerve
rigea vos premiers pas, que « vous avez bien aimée, ayez pitié d'un
malade
, d'un pauvre père de t famillequi n'est pas cou
es, il révolutionne le quartier où il se trouve placé, excitant les
malades
contre les gardiens ou leur jouant des tours pe
ureusement nos asiles sont mal organisées pour conserver de pareils
malades
; ils y jettent le trouble, aussi s'empresse-t-on
ivé à un tel degré d'intoxication qu'on puisse le regarder comme un
malade
de l'al- cool, ayant perdu la valeur de ses act
la portée de ses actes pour que nous en fissions « actuellement un
malade
irresponsable et séquestrable, mais son « état
lle les gardiens pour les motifs les plus futiles; tantôt il se dit
malade
et demande le médecin, tantôt il vent qu'on cer
qui ont eu avec lui un contact suffisant le con- sidèrent comme un
malade
. C'est l'avis du 1) Déricq qui l'a observé à Bo
impuissant à modifier leur trouble organique. Ce qui distingue ces
malades
des criminels, c'est la spontanéité, la brus-'
uïes avouent et leur absence de remords. Ce qui en fait surtout des
malades
, ce sont les nom- breuses tares que l'on rencon
de l'enfance ou de la puberté. Or D... est bien un de ces types de
malades
. Nous connaissons son hérédité morbide, nous sa
ns un asile ordinaire. Passant leur leur temps à exciter les autres
malades
et tramant des complots, ils peuvent amener les
ntal nécessite son internement ; 4° De plus, comme il s'a- git d'un
malade
à tendances plutôt malfaisantes et capable de p
. Sous le rapport des mesures prises en fa- veur de cette classe de
malades
, ainsi que des faibles d'es- prit, nous sommes
et traités. En 1773, l'évêque de Wûrzburg fonda un asile pour les
malades
atteints d'épilepsie ou, comme on l'appelait alor
ing sickness ». Cet asile était affecté en partie au traitement des
malades
susceptibles de guérison et en par- tie à la ga
nstruisit un bâtiment destiné à recevoir gratuitement quarante-huit
malades
. En 1838, des dispositions furent prises pour s
olonies : les aliénés et les sains d'esprit. En ce qui concerne les
malades
de la première classe, la première mesure prise
e de Prestwich (Lancaster County Asylum) recommandait de placer les
malades
épilep- tiques des différents asiles du comté d
rapport dans lequel ils recommandaient de soigner ceux qui étaient
malades
aussi bien physiquement que mentalement, dans d
es, avec la salle de récréation adjacente ; et huit villas pour les
malades
. Ces villas sont des bâtiments à un seul étage
llas sont des bâtiments à un seul étage et chacune peut recevoir 36
malades
et le personnel nécessaire pour assurer le fonc
ondèrent à Mag- hull, près de Liverpool en 1888 et qui contient'150
malades
. Le bâtiment lui-même est une vieille résidence
ues des deux sexes ont été érigés sur la propriété de sorte que les
malades
sont bien classés et subdivisés. Les hommes son
mmes et jeunes filles épileptiques de deux à trente-cinq ans. Les
malades
de toutes les parties de l'Angleterre y sont admi
des accès a diminué. Les enfants épileptiques forment une classe de
malades
dont le traitement promet de bons résultats et
ucoup d'autres colonies pour pourvoir aux besoins de ces infortunés
malades
. On évalue à 40 000 le nombre des épileptiques
, et de plus le traitement dans les colonies doit être appliqué aux
malades
qui ont été traités dans les hôpitaux, mais che
S. comme un phénomène secondaire. C'est le symptôme par lequel le
malade
répond à certaines causes, soit psychiques, soit
analogues, bien plus, à des inter- valles très courts chez le même
malade
. L'agitation automatique est d'origine plus obs
imes. Il faut, il est vrai, se défier de leur dire, car parfois ces
malades
, tout en jouissant d'un sommeil sinon complet,
uvent à l'asile, c'est l'insomnie des mélancoliques simples, de ces
malades
qu'à chaque ronde le veilleur trouve assis sur
ielle, d'origine centrale ou péri- phérique, dans l'insomnie de ces
malades
. Chez les hallucinés à hallucinations génitales
ensations anormales manifestes produisent le réveil ; chez tous ces
malades
, dont les sensations internes sont perverties,
ons pu constater, en toute cer- titude, dans certains cas, chez des
malades
capables de rendre compte de leurs sensations a
lire hallucinatoire. Mais il est probable que, chez nombre d'autres
malades
, les tiou- bles, non définis encore, des divers
examine, dit-il, les faits pathologiques, on constate que certains
malades
ne parviennent pas à s'endormir, mais finissent
ouveraient chez les circu- laires : dans la période dépressive, ces
malades
s'endorment diffi- cilement, rêvent beaucoup, s
ions : dans la période dépressive, il conseille de faire prendre au
malade
de la paraldéhyrle, qui agit vite, et dans la p
chercher à établir un certain nombre de formes d'insomnie chez ces
malades
. Pour schématiser, adoptons une classification
résulte un état d'exhaustion nerveuse qui peut être grave; 2° les
malades
dorment un temps variable, mais restent longtemps
rendorment plus. Le trouble du sommeil est tel que certains de ces
malades
voient avec terreur arriver l'heure, nous ne di
mmeil, et que l'épilepsie nocturne peut rester longtemps ignorée du
malade
même. Quelques mots sur l'insomnie des enfant
e remarque Brodmann. En tout cas, Brodmann a constaté ceci chez son
malade
trépané; au moment du sommeil, une augmentation
at habituel d'hypotension exagérée, De Fleury a observé un de ces
malades
chez qui la pression, déjà souvent basse à l'état
us les muscles. Des bruits subjectifs peuvent être entendus par les
malades
quand le phénomène du relâche- ment se passe da
sur lui-même. On en conçoit facilement les conséquences chez des
malades
tels que les neurasthéniques. L'insomnie au cou
t loisible d'ad- mettre qu'il doit se produire chez certains de nos
malades
et chez eux l'insomnie habituelle peut, en deho
ment du délire et de l'agitation. On se trouve chez certains de ces
malades
, en présence d'un cercle vicieux où l'agitation e
, de leur histoire thérapeutique. On peut dire que la moitié de nos
malades
sont amenés dans les asiles en état d'agitation :
atistique de M. Magnan, que nous reproduisons (p. 131), donne 10000
malades
traités par l'alitement (donc presque tous agités
nées ne sont guère recommandables. Seulement il arrive que chez les
malades
où l'action du chloral s'épuise vite, il est in
d'aldéhyde que prend l'haleine et qui en réduit presque l'usage aux
malades
non conscients, dans les asiles. Comme action s
lleux. Il est cependant des cas où il faut à toute force calmer les
malades
et les défenseurs les plus résolus du no-reslra
ux ou une potion de Todd est d'un effet excellent, agréable pour le
malade
et plus inoffensifque la plupart des autres méd
és contre ce symptôme. L'action de l'alcool chez cette catégorie de
malades
a été signalée déjà par certains auteurs allema
ée variables selon des indications faciles à déterminer. Chez les
malades
qui ont conservé une endurance suffisante à la
mentation considérable de la sécrétion un- naire ; et l'on voit des
malades
que l'anurie surtout empêchait de dormir se déc
drate de scopolamine en injections sous-cutanées chez de nom- breux
malades
agités. L'action thérapeutique de cet alcaloïde l
lamine, n'a jamais été dépassée. Dans un certain nombre de cas, les
malades
soumis à ce mode de traitement ont présenté de
. M. Trénel. L'alitement a l'avantage incontestable de calmer les
malades
; l'aspect d'un service d'agités couchés est tout
eux noyaux vésiculeux et pourvues de nom- breux prolongements. La
malade
ayant survécu un peu plus de deux mois au début d
prolongée de l'orga- nisme. La terminaison peut être favorable, le
malade
au bout d'un temps plus ou moins long, se remet
comme MM. Briand et Marie l'ont appli- qué avec succès à plusieurs
malades
déprimés de leurs services. M. Cullerre reconna
onnaît l'utilité fréquente du sérum, mais ne l'a pas appliqué à son
malade
qui était un persécuté. Syndromes solaires expé
roïde. A ce propos, j'ai soigné depuis environ trois ans, plusieurs
malades
, porteurs d'un goitre plus ou moins bien dévelo
tées, malgré l'absorp- tion quotidienne de fortes doses de KBr. Ces
malades
n'étaient pas à proprement parler des basedowie
rouve assez souvent dans l'hé- rédité myxoedémateuse. Chez tous ces
malades
, l'administration de 0,50 centigrammes à 1 gram
merie) et administratif de la colonie. Hygiène et alimentation des
malades
hospitalisés chez les habitants; l'habillement. V
ues mots sur les ori- gines de l'assistance familiale. Du choix des
malades
. Peut-on se guider dans ce choix par les indica
icale indispensable pour assurer le bien-être moral et matériel des
malades
. Les inconvé- nients des grandes colonies. La p
e un axiome définitif la limitation au chiffre de 400 du nombre des
malades
d'une colonie. Tout dépend des con- ditions par
iculières et ce chiffre n'est admissible que pour la proportion des
malades
par médecin. Tous les services d'une grande col
doivent être subdivisés entre les méde- cins par groupe de 3 à 400
malades
par médecin (exemple Gheel) sans autre limitati
ouloureuses à caractère angois- sant et à périodicité nocturne. Ces
malades
ont été guéris par un traitement psychothérapiq
e. Ces crises journalières résistèrent à tous les traitements et le
malade
finit par s'injecter 10 centigram- mes de morph
'était pas aussi usuelle qu'aujourd'hui. Quand, au bout d'un an, le
malade
me fut confié, les crises revenaient régulièremen
s vers huit heures du' matin. Lorsque j'étais présent, je voyais le
malade
couver sa crise, la face se gripper et je sentais
à les empêcher de se pro- duire. Pendant tout le temps que j'eus le
malade
en traitement, les crises étaient conjurées et.
tin et s'arrêtant brusquement à huit heures du soir. En trompant la
malade
sur l'heure, par exemple, en avançant l'heure d
de la pendule, le rugisse- ment cessait à l'heure artificielle. La
malade
guérit d'ailleurs par le traitement psychique.
cès se répétaient plusieurs fois par jour depuis des mois. Comme le
malade
vivait malgré la fréquence de ces accès, je pen-
la théorie du Neurone. M. G. DURANTE (de Paris). A l'autopsie d'un
malade
dont le médian avait, cinq ans auparavant, été
as où la syphilis existait manifes- tement dans les antécédents des
malades
atteints d'amyotrophies SOCIÉTÉS SAVANTES. 345
TÉS SAVANTES. 345 progressives, soit qu'elle ait été avouée par les
malades
et notée dans les observations, soit qu'elle ai
çues ; d'autre part, il est à peu pi ès impossible d'apprendre d'un
malade
si la parésie a réellement précédé l'atrophie,
nne les résultats avantageux de la médication thyroïdienne chez les
malades
atteints de ces diverses catégories dont l'une
les déments précoces. M. Paul 1li.som (Gbeel). Sur un total de 825
malades
(servi- ces réunis desDrs Meeus et Paul Masoin)
bistouri, parfois longues et profondes, n'ont jamais amené chez le
malade
la moindre plainte, ni la moindre réaction de d
outefois, on a pu remarquer une lé- gère contraction de la face. Le
malade
, à ce moment-là, dans une période de dépression
use et l'adresse. C'est en présence de situations nouvelles pour le
malade
que l'on doit juger de son niveau intellectuel.
des sentiments, des ten- dances, des goûts et des occupations : les
malades
jouent à la pou- pée, aux soldats, etc. ; par l
ns les plus curieux de la graphologie des tout petits écoliers. Les
malades
acceptent les friandises, les joujoux; tutoient
lorsque le pué- rilisme s'allie à la dépression du ton affectif, le
malade
boude, fait la moue, entre dans des colères pué
em- prunte encore ici sa caractéristique à l'humeur enfantine du
malade
. Lorsque le puérilisme apparaît sur un fond d'a
qui se marque par la nature des goûts, des occu- pations, etc., des
malades
: c'est ainsi qu'on voit, dans les asiles, cert
lis, l'alcoolisme, le surmenage, l'hérédité, etc., pouvant chez ces
malades
comme chez les autres déterminer la production
rs, ont été frappés par l'état mental spécial présenté par certains
malades
, notamment par ceux chez lesquels prédominent l
rédominent les troubles tro- 352 SOCIÉTÉS SAVANTES. phiques ; ces
malades
sont chagrins, maussades, se plaignent pour la
hincters, d'une syringomyélie qui évolua progressivement et dont le
malade
près de trente ans plus tard présentait la plupar
iens. Quelque temps après le début de l'affection, l'entourage du
malade
s'aperçut que son caractère se modifiait : devenu
us sombre ; incapable de travailler et réduit à la mendicité, notre
malade
d'abord déprimé était atteint sept ans avant la
s étaient légèrement affaiblies. Transporté à l'asile de Dury, le
malade
y succomba quelques jours après son entrée des su
ation réside dans ce fait que les troubles mentaux présentés par le
malade
, semblent en rapport avec l'affec- tion médulla
la syringomyélie car l'état de dépression dans lequel fut plongé le
malade
quelque temps après le début de la maladie para
l'influence de la perturbation profonde qui apporte dans la vie des
malades
l'apparition de certains symptômes (douleur, tr
ement courtes : chacune d'elles ne dure que vingt-quatre heures. La
malade
a régulière- ment, depuis dix mois, une journée
e journée d'agitation et une journée de dépression. Le père de la
malade
était alcoolique et syphilitique ; celle-ci, d'
istique, est lente et pâteuse; la démarche est un peu hésitante, la
malade
ne peut se tenir debout les yeux fermés ; les r
356 SOCIÉTÉS savantes. l'iris. En un mot, il est probable que cette
malade
a présenté, il y a quelques années, une irido-c
, il faut que le médecin sache inspirer une confiance entière a son
malade
et semble avoir lui-même une foi absolue dans l'e
cot, quoique non croyant, n'envoyait-il pas à Lourdes ceux de ses
malades
susceptibles de bénéficier de la suggestion relig
sieurs points de vue : 1 la nature des crises hyperalgésiques de la
malade
ont été méconnues pendant douze ans; les crises
à l'extrême amabilité du Dl Otto Wetterstrand, je pus examiner ses
malades
, qu'il me soit donc permis de le remercier bien
et des leçons cliniques sur la psychothérapie avec présentations de
malades
. 358 SOCIÉTÉS SAVANTES. En 1891, il a publié
gers sont venus chez lui pour appren- dre la méthode d'endormir les
malades
et de faire la suggestion entre autres, M. le p
Timojeff, de St-Pétersbourg, et bien d'autres encore. 11 venait des
malades
de lalVorvèâe, du Danemark de la Finlande, de l
Soyez calme et tran- quille, vos fonctions s'accompliront bien. Les
malades
ne se réveil- lent que pour satisfaire leurs be
soins : boire, manger, etc. Ayant une grande confiance en M. W. les
malades
suivent ses conseils à la lettre. Au bout de
ses conseils à la lettre. Au bout de deux ou trois semaines, les
malades
reprenent leurs forces, l'équilibre du système
enent leurs forces, l'équilibre du système nerveux se rétablit, les
malades
peu- vent alors quitter l'établissement; ils pa
nt; ils passent dans la deuxième ca- tégorie. Celle-ci comprend les
malades
qui se rendent chez le doc- SOCIÉTÉS SAVANTES.
d'attente; 2° un cabinet de travail dans lequel il examine tous les
malades
*. Cet examen se pratique le matin ou l'après-mi
nces de suggestion ; 3° un petit salon où il n'endort qu'un ou deux
malades
, ceux qui doivent rester seuls; 4° un grand sal
les sinus frontaux et sa main gauche sur la région précordiale. Le
malade
s'endort alors doucement, le D1' Wetterstand re
le D1' Wetterstand revient plusieurs fois et applique sur l'organe
malade
une main ou deux. Les malades qui ont besoin de
sieurs fois et applique sur l'organe malade une main ou deux. Les
malades
qui ont besoin de soins plus prolongés s'étendent
bienveillante et persuasive du médecin. Le D1' Wetterstrand va d'un
malade
à l'au- tre, et à demi-voix suggestionne chacun
obtient de bon résultat qu'au moyen de l'hypnose profonde. Moins le
malade
est nerveux, plus il s'endort facilement. Le D1
sont les plus faciles à endormir ; au con- traire, très souvent ces
malades
re s'endorment pas du tout, mais ils sont très
mais ils sont très faciles à suggestionner à l'état de veille. Les
malades
se réveillent eux-mêmes, sans qu'on leur dise d
habillés. Suivant les doses, les cas pathologiques, la mentalité du
malade
la technique employée, le contenu des suggestio
: I. L'hypercarnose sera réalisée de préférence chez les nombreux
malades
qui se plaignent de n'avoir jamais pu être endorm
impressionnent, en tant que suggestions appropriées à son cas, le
malade
qui les repoussait à l'état de veille. Cette narc
impose 362 SOCIÉTÉS SAVANTES. inéluctable. D'autre part, certains
malades
repoussent l'hypno- tisme, arguant qu'il leur e
a parole par suite de malformation anatomique chez un de nos jeunes
malades
. Voici le résumé de son observation : âgé de qu
o-pédagogique, mais tous les enfants en général. M. BOURNCVILLE. Le
malade
, dont M. le Dr Larrivé vient de nous exposer l'
in nombre de cas, le chirurgien est appelé à aider le médecin. Le
malade
de M. Larrivé, bien que profondément atteint au
s les yeux des membres du Congrès des photographies collectives des
malades
de chaque groupe). Les résultats que nous a s
ent dans l'esprit de beaucoup de médecins sur l'incurabilité de ces
malades
car, à quelque groupe qu'ils appartiennent, ces
es car, à quelque groupe qu'ils appartiennent, ces enfants sont des
malades
et relèvent d'abord du médecin dont les pédagog
c'est : pour les plus atteints, des asiles- écoles ; pour les moins
malades
et ceux qui ont été améliorés dans les asiles-é
rée, mais la désillusion fut rapide : un petit effort de toux de la
malade
avait tout à coup suffit à entr'ouvrir dans tou
. Le catgut était à peu près entière- ment résorbé. En ce temps, la
malade
ne manifestait ni appréhen- sion, ni souffrance
avec la thyroïde, parait aussi insuffisante dans le cas actuel ; la
malade
est à peine réglée ; elle a souvent des bouffées
reté devenue proverbiale, et or- nées de gravures et de fleurs, des
malades
, couchés ou assis, gar- dés par de jeunes infir
ure des gazons, et de la présence de femmes dévouées au service des
malades
, on con- çoit que les aliénés trouvent la sédat
qui est l'intelligence du coeur, et acquiert ainsi, aux yeux de son
malade
, une autorité qui manquerait totalement chez nous
àfait ressemblant : il y a des cellules qui servent parfois, et des
malades
qu'il faut attacher, comme partout ; mais la cr
rra recouvrir la surface cruentée. A côté de l'amputé, est la jambe
malade
: elle présente à sa face antéro-interne une long
pas douteux; on pourrait, un instant, envoyant t'age déjà avancé du
malade
dont le visage est ridé, penser que l'on a affair
qu'un aide tient dans ses mains, rendra bientôt plus de service au
malade
que sa jambe toujours ulcérée. Par terre sont l
soir qui a dû remplacer le couteau d'amputation. Enfin, derrière le
malade
, sont alignées trois bassins de cuivre remplis
ment du mois de novembre de l'année dernière, je fus invité chez le
malade
A. D., âgé de vingt-deux ans, étudiant de l'éco
tion parfaitement proportion- nelle. A ? ia ? 2zesis. J'appris du
malade
et de ses parents qu'en été 1895 le patient en
e, qui trouva les symptô- mes de amblyopitt nicotiazzn, défendit au
malade
l'usage du tabac et lui conseilla le mouvement
s de strychnine. Vers le 18 octobre de la même année, le médecin du
malade
in- vita un neuropatliologue, et tous les deux
rium lodatum en dedans. Sous l'influence de ce traitement l'état du
malade
ne s'améliora pas, bien au contraire, l'affaibl
t ressent ence moment des douleurs aiguës dans la vessie pleine. Le
malade
ne souffre pas de syphilis : ni héréditaire, ni
de syphilis : ni héréditaire, ni acquise. La semaine précédente le
malade
avait eu de violentes douleurs a la tête, surto
du cou et dans les mains (la sensation des fourmis). Diagnostic. Le
malade
souffrait-il réellement de l'acroméga- lie (mal
s lésions ou anormalités tyicEU9 b(pnp ? l'acromégalie. Résumé : le
malade
souffrait de l'affaiblissement de la vue, de la
violent, jointe à la perte de connaissance, avait provoqué chez le
malade
il y a quelques an- nées le paehymeningitishemo
ès le travail intellectuel intensifet de longue durée. En outre, le
malade
après sa chute devint apa- pli UN CAS DE GUÉR
aux pratiques à l'institut polytechnique, il se déve- loppa chez le
malade
dans la partie occipitale de l'hémispère droit
fois ce dernier phénomène n'est pas une propriété indivi- duelle du
malade
) peuvent être expliqués par la pression sur la
moyen de pilules de podophylin; plus tard, il se ma- nifesta que le
malade
souffrait à la suite d'une constipation chro- n
efficaces. Mon ordonnance des remèdes absorbants fut la suivante le
malade
eut tous les jours des bains de 3S°-36° C (20-3
ensuite. En tout, on opéra vingt-six frictions. Durant la cure, le
malade
prit des préparâtes de brome le soir et pendant
in blanc mêlé de Levico. Le 23 novembre eut lieu l'exploration du
malade
par le docteur J.-H. Ileneavec le périmètre de
atée seulement au centre du champ visuel droit. De l'oeil gauche le
malade
ne distinguait que les mouvements des doigts et
a périphérie du champ visuel et de la perception des cou- leurs. Le
malade
comptait les doigts à la distance de 5,75 m. et
le et celui de la perception des couleurs s'étaient agrandies et le
malade
pouvait déchiffrer le 1 des tables deJager. Le
iblie . PAVILLON D'ISOLEMENT DES ALIENES TUBERCULEUX. 403 Donc le
malade
peut aujourd'hui voir tout à fait bien, il est de
symptômes de maladie ont disparu. Durant tout le mois de janvier le
malade
prit'des bains chauds. Au mois de février et au
e du quart des décès, fait qu'à l'asile d'Armentières le nombre des
malades
qui en sont atteints est considé- rable. C'est
rable. C'est ainsi que l'an dernier, par exemple, 20 pour 100 des
malades
décédés étaient tuberculeux. Aussi, depuis bien
n 1901, trans- mise par M. le Préfet- de tenter « l'isolement » des
malades
atteints de tuberculose, seule mesure efficace
notre esprit. Comment arriver à grouper dans un même quartier des
malades
aussi divers ? Comment décider un certain nombre
nous permettait de consacrer un pavillon, deux s'il le fallait, aux
malades
que nous avions l'intention d'isoler. Nous avons
ier étage, existent deux dortoirs de seize lits, destinés, l'un aux
malades
tranquilles, l'autre aux malades plus turbulent
de seize lits, destinés, l'un aux malades tranquilles, l'autre aux
malades
plus turbulents. Enfin, deux chambres existent
ubage de cha- cune des pièces assure 28 à 30 mètres cubes d'air par
malade
. Le mobilier très simple est facilement aseptis
ble. Enfin, PAVILLON D'ISOLEMENT DES ALIÉNÉS TUBERCULEUX. 405 les
malades
ont à leur disposition une vaste cour de 45 mè-
pleine campagne. Tel est le milieu dans lequel nous avons placé nos
malades
. Les premiers, nous conviendrons qu'il est impa
notre pavillon, une vaste galerie vitrée, exposée au soleil, où les
malades
pour- ront se reposer et séjourner l'hiver ; pu
re pararfinés incessamment. Nous avons procédé au groupement de nos
malades
. Ce n'était pas la partie la plus commode. La l
rapports médicaux journaliers pour relever les noms de ceux de nos
malades
qui, pendant ces dernières années, avaient été
villon spécial, La chose n'alla pas toujours toute seule ; quelques
malades
protestèrent, mais, usant de douceur, nous les
nt les premiers à nous remercier maintenant. C'est qu'en effet, nos
malades
se sentent dans ce nouveau quartier, entourés d
és, pas un seul ne se soit plaint et n'ait demandé à changer. Les
malades
atteints de tuberculose, groupés actuelle- 406
pavillon même la propreté la plus méticuleuse, afin d'éviter à nos
malades
toute affection secondaire ou complication, et
ger en même temps le personnel contre la maladie ; 3° Traiter les
malades
. Nous nous sommes inspirés, pour pratiquer la d
'être stable et de présenter une grande surface, ce qui permet au
malade
couché d'expectorer facilement dans bon crachoir
uartier : bancs, tables, par- quets, murailles, etc. Le linge des
malades
, qui est du reste marqué, est des- cendu dans l
0 de cristaux de soude et 1,15 p.100 de savon. Quant aux selles des
malades
, elles sont recueillies dans une solu- tion de
ution de lysol à 2 p.100. Ils bénéficient du régime alimentaire des
malades
. L'isolement que nous avons ainsi réalisé est a
nsi réalisé est aussi com- plet que possible; car non seulement nos
malades
tubercu- leux sont ainsi groupés, mais ils rest
ures prophylactiques que nous avons prises. Quant au traitement des
malades
, il consiste surtout dans la suralimentation. N
ependant, nous avons institué un régime déjà fort satisfaisant. Nos
malades
font chaque jour vers trois heures, un repas su
ile de foie de morue et chacun en prend la dose qu'il désire. Les
malades
ont été pesés à leur entrée dans le pavillon ; il
tant de titres. D'autre part, le régime, auquel nous soumettons nos
malades
, nous permet CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA CACAT
i, dans la mesure de nos moyens, cherché à renvoyer améliorés les
malades
déjà atteints de tuberculose et nous aurons surto
attribue à des contrariétés à l'occasion du mariage du frère de la
malade
. Depuis ce mariage, elle aurait montré des idées
nseignements à une autre source, près d'une personne qui connaît la
malade
et qui a l'habitude des aliénées ; alors ce n'e
lus représenté que par une rémission ; j'apprends, en effet, que la
malade
a toujours montré une religiosité exagérée, des
t, exécuter le moindre mou- vement. Peu à peu l'anxiété diminue, la
malade
ne comprend plub les questions les plus simples
de ses compagnes, automatiquement en quelque sorte ; voit- elle une
malade
tourner sur elle-même à côté d'elle, elle en fait
'on ajoutait foi aux renseignements donnés par le père, auquel la
malade
cachait le plus possible ses préoccupations pre-
d'hystérie dans sa jeunesse, arrive dans le service en mai 1902.
malade
depuis quatre mois. Les troubles intellectuels on
ous observons de temps en temps des rires purement automatiques, la
malade
répond un peu aux questions, pressantes. ' Cata
En juin et juillet les rires automatiques sont assez fréquents, la
malade
continue à s'occuper automatiquement, elle ne par
, en octobre 1902, quelque temps à soigner jour et nuit une parente
malade
. Puis elle reprend son service habituel, mais s
ion à son aménorrhée. Amaigrissement. Bien que nous affirmions à la
malade
, à maintes reprises, qu'elle n'est pas en- cein
; à la confusion mentale succède bientôt l'inactivité cérébrale, la
malade
ne peut plus donner la moindre réponse aux ques
e dit possédée du diable, refuse les aliments, trouble le repos des
malades
, et, trouvant une fenêtre ouverte, se précipite d
stique d'automatisme. Tendance manifeste à la démence. Chez cette
malade
, nous avons, en somme, comme chez les autres :
tologie générale, sinon par leur durée. Nous voyons chez toutes nos
malades
de l'hérédité, chez la plupart des causes émoti
elle peut, en partie au moins, échapper à l'entourage familial des
malades
et c'est ainsi qu'un certain nombre d'aliéniste
, t. XVI. 21 418 CLINIQUE MENTALE. se tient immobile au milieu de
malades
bruyantes, sans manifester jamais la moindre ém
c insistance ? Je ne sais pas, je ne peux pas dire. - Avez-vous été
malade
? Non, 11f... - Jamais ? Je n'ai jamais eu de g
s été bonne pour elle. Il m'est arrivé maintes fois de mettre cette
malade
en stupeur catatonique en fai- sant intervenir
les de mo- ments de stupeur catatonique est bien manifeste, mais la
malade
ne touche pas encore à la démence. Cette femm
lement devoir examiner le fond de l'ceil chez une nouvelle série de
malades
. La grande fréquence des lésions observées anté
quentes chez les paralytiques généraux. - Sur les cinquante et un
malades
examinés il y a un an, il en restait vingt-troi
tériser chaque espèce. A la suite de quelques ictus congestifs, le
malade
C... est passé de la seconde à la troisième pér
sa papille gauche alors normale est actuel- lement blanchâtre. Le
malade
B... paralytique à la seconde période ne présenta
évolué présente toujours le même état flou des papilles. Six autres
malades
chez lesquels la paralysie générale n'a fait au
IE PATHOLOGIQUE. papillaire se produire dans deux cas alors que les
malades
avaient à peine atteint la seconde période de l
le blanchâtre du côté droit; l'oeil gauche étant normal chez un des
malades
tandis que la papille gauche du second était fl
uche du second était floue surtout dans le segment nasal ; Quatre
malades
présentaient une papille blanc grisâtre ; Les p
inq autres avaient l'aspect lavé, les vaisseaux étaient sinueux, un
malade
avait la papille droite lavée tandis que la gau
la papille droite lavée tandis que la gauche était normale ; Onze
malades
présentaient l'état flou des deux papilles, la dr
chez quatre autres, la gauche seule dans un autre cas ; Enfin six
malades
seulement avaient leur fond d'oeil normal. Tren
six malades seulement avaient leur fond d'oeil normal. Trente-huit
malades
sur quarante-quatre présentaient donc des lésio
de l'oeil ce qui fait 73,33 p. 100 d'altérations. La plupart de ces
malades
sont des paralytiques généraux déjà arri- vés a
reste à apprécier, parait fort peu diminuée chez la plupart de ces
malades
, et lorsque leurs papilles sont floues et même
déterminé ne nous a point paru possible ; car si 80,0 p. 100 de nos
malades
étaient alcooliques, le reste ne l'était pas et
0, 3 fois le chiffre de 9J milli- mètres. Ce dernier concernait des
malades
depuis longtemps en traitement : les autres se
s en question. Dans la sciatique, alors que l'on presse sur le nerf
malade
, elle s'élève de 25 et de 30 millimètres. Chez
urs dans les jambes dues à la tension musculaire. Du 25 au 28. le
malade
reste au lit étendu sur le dos comme » s'il éta
u mouvement des jambes. Les réflexes du genou ont présenté chez ces
malades
des conditions vanées, mais on sait que sauf da
s réflexes pupillaires et la vision ont également présenté chez les
malades
des conditions inégales; mais ici l'explication
de ces symptômes des fluctuations décevantes. Presque toujours les
malades
se plaignent de troubles des sensa- tions (engo
nce, avril 1902). L'auteur rapporte avec détail l'observation de ce
malade
, à l'au- topsie duquel on trouva une volumineus
pouces. Le symptôme le plus accentué que l'on ait observé chez ce
malade
est un sommeil persisatnt. Cet état de somnolence
constaté pour la première fois environd eux mois après l'entrée du
malade
et il dura jusqu'à sa mort, à peu près six mois p
alade et il dura jusqu'à sa mort, à peu près six mois plus tard. Le
malade
dormait constamment jour et nuit, on était d'aill
mence précoce, M. Masoin dit l'avoir rencontrée 65 fois sur les 800
malades
de la colonie de Streel que comprend son servic
orphinique se distingue de celui des alcooli- ques parla gaité : le
malade
est le héros et non la victime d'un roman hallu
e refus de certains muscles, voire de tous, d'obéir à la volonté Le
malade
est empêché de se mouvoir à sa guise, d'où raideu
du négativisme. Cette servitude de la locomotion augmente quand le
malade
se sent observé, ou quand on l'invite à exécuter
st en réalité la forme catatonique de la démence pré- coce. Cette
malade
dit à présent qu'il lui est impossible d'avoir un
nnes, notamment des médecins. Elle parle sans contrainte aux autres
malades
et aux infirmières, mais dès qu'elle a affaire
ort de croire que l'état de négation suppose invariablement que les
malades
qui en sont atteints soient des récalcitrants d
alée dans ces dernières années par ,le D1' Sandwith. Depuis 189 les
malades
entrés à l'asile du Caire pour folie pellagreus
parasitaires (ravu., anchylostome, distome de Dilhartz, etc.). Les
malades
sont pres- que toujours amenés tardivement à l'
ps, se desquame et disparaît jusqu'au printemps sui- vant. Quelques
malades
se plaignent de brûlures et de déman- geaisons,
ement, et, à la dernière période, les symptômes pré- sentés par les
malades
ont une grande ressemblance avec ceux REVUE DE
mais quelquefois la musique était accompagnée de chant. L'examen du
malade
pratiqué par un oto- logiste distingué, le D1 H
onvient, la disposition et l'aménagement des pavillons destinés aux
malades
, il faut tenir compte que Meerenberg n'est pas
t un asile d'indigents et qu'on y trouve aussi un certain nombre de
malades
payants, répartis en quatre classes, dont les p
on a encore quelquefois recours à l'isolement en cellules pour les
malades
trop bruyants, c'est toujours pendant un temps
incipal sinon l'unique moyen de traitement. Plus de GO p. 100 des
malades
sont occupés. Nous- avons successivement visité l
rc et au dehors, de nombreux moyens de distraction sont offerts aux
malades
sous la forme de concerts, de soirées théâtrale
eux journaux ou revues. Malgré la grande liberté dont jouissent les
malades
, les évasions sont rares et les suicides presqu
du personnel de nuit on compterait en moyenne un infirmier pour six
malades
environ. MEEREMBERG 451 1 .Mais si le bon fon
e la physiologie, les principes de l'hygiène, les soms à donner aux
malades
, aux blessés, aux nerveux et aux aliénés. Les é
qui pensent que dans un établis- sement consacré au traitement ces
malades
, tous les services. aussi bien administratifs q
développé que les hommes les qualités nécessaires pour soigner les
malades
, le Dr Van Deventer a remplacé les infirmiers d
confiance à une longue expérience des résul- tats obtenus chez les
malades
qui formaient son immense clien- tèle, et aussi
ns la station. Il rappelle la fondation qu'il fil et qui permit aux
malades
indigents de venir demander aux sources le soula-
centres moteurs corticaux, la représentation des mouvements que les
malades
affectés d'une paralysie hystérique se croient
dans le traitement des désordres ataxiques du tabès et dont tant de
malades
, parmi MONUMENT CHARCOT. zig 1 ceux qui fréqu
sant de rappeler comment Charcot fut d'abord conduit à envoyer ses
malades
à Lamalou. Duchenne de Boulogne, le créateur du
tion à Charcot. L'année suivante, ce dernier y envoya ses premiers
malades
, ils y obtinrent des résultats très favorables. D
Prague, etc., etc., suivirent l'exemple du maître et envoyèrent des
malades
à Lamalou. C'est li 6 -) VARIA. pourquoi la s
large escharre apparaît à la cuisse gauche. Vers la même époque, le
malade
constate que l'usage de la jambe gauche lui rev
sie a fait place à une sorte dedysesthé- sie, qui ne permet plus au
malade
de distinguer les diverses excitations de la se
minés tout le lopg du membre inférieur. 1 1 Depuis cette époque, le
malade
a été revu plusieurs fois sans qu'aucun phénomè
a situation s'est aggravée pour arriver au point où elle en est. Le
malade
meurt quelques jours après son entrée. A l'au
ns qqi avaient entraîné la symptomatologie observée du vivant d,u
malade
. Comment était constitué le foyer principal d'e l
ve. Il est intéressant de rapprocher de l'observation clinique du
malade
les constatations faites au laboratoire d'anatomi
quions des renseignements que nous avons recueillis de la bouche du
malade
, nous apprendre qu'il s'est agi là d'un travail
les centres de la toni- cité spiiiiitérienne et nous savons que le
malade
a eu, dès le début, îles troubles des réservoir
bcès qui s'est ouvert dans le service de médecine où se trouvait le
malade
, puis s'est cicatrisé. Mais, si de nouvelles co
m- plexité des signes cliniques présentés dès cette époque par le
malade
, et dans les altérations histologiques dont lystr
tant qu'il extériorise d'une façon automatique la pensée intime du
malade
, est un excel- lent moyen d'observation de son
tout phénomène extérieur cesse mais on est autorisé à penser que le
malade
n'en continue pas moins son discours, soit qu'i
e retire, l'aliéné reprend son mono- logue à voix haute. Certains
malades
, qui ont l'habitude de parler seuls à voix haut
nt en présence de personnes avec lesquelles ils vivent communément (
malades
, infirmiers) ; mais dès qu'un visiteur les appr
à la présence de telle ou telle personne; c'est ainsi que certains
malades
, qui m'ont vu dans le ser- vice depuis une anné
D'aucuns mêmes sont influencés par le lieu où ils se trouvent; tel
malade
monologue avec énergie, à voix haute lorsqu'il
tion puissante, d'une hallucination intense, il arrive que certains
malades
, qui, d'ordinaire ne monologuent jamais, se pre
respondants mimiques réels de leur langage. Ajoutons que certains
malades
avouent leur habitude de monologueur et l'expli
de cette bizarrerie. Mais n'oublions pas que toute une catégorie de
malades
, surtout les persécutés, se cachent avec le plu
ne le font souvent que lorsqu'ils ne se sentent pas observés. Là le
malade
poursuit et exprime une idée nette et suivie en
éor- rhée, assounances, etc. Mais dans bien des cas, la pensée du
malade
paraît passer d'une idée à une autre sans qu'il y
nt les monologues dialogués, sorte de conversation dans laquelle le
malade
fait à la fois demandes et réponses. Parfois mê
elle le malade fait à la fois demandes et réponses. Parfois même le
malade
change de registre pour répondre à la demande q
e d'une idée fixe prépondérante dominant à tout instant l'esprit du
malade
. B... est un ancien persécuté systématique chez
f y a des trous pour le prince, de Galles, » Dans certains cas le
malade
monologue pour répondre à des hallucinations. C
nes sont seules conscientes. « C'est moi qui dis cela », déclare la
malade
, lorsqu'on l'interroge au moment même à ce suje
sistible (Zwangsz·eclez). « Hélas, disait à Max Simon, une de ses
malades
, je suis brisée. j'ai crié toute la matinée, je
le plus souvent avec véhémence, énergie, violence même. Témoin ce
malade
épileptiquc cité par Kraft Ebinc, qui délirait
de l'épilepsie est court ; c'est le plus souvent une insulte que le
malade
profère apiès sa crise. Un des malades de notre
us souvent une insulte que le malade profère apiès sa crise. Un des
malades
de notre service dit constamment après ses cris
ussi et son discours est incohérent, décousu, illogique. Certains
malades
atteints de confusion mentale se mettent aussi
s et dont nous avons rapporté un exemple. En voici un autre : B...,
malade
du service, se promène lente- ment en tournoyan
le lcazgcge ·é/lexe (B,obertson). On sait qu'en ce dernier cas, le
malade
parle, émet des idées généralement très banales ;
dépourvues de sens et cependant der- rière elles il n'y a rien. Le
malade
n'a pas pensé, n'a rien élaboré. C'est le cas d
ureraient encore les mono- logues par éclaolalie. Dans ce cas les
malades
ne répètent, que les mots entendus. tels IVI...
le, monologue, lorsqu'il voit l'interne de sel- vice gaver quelques
malades
, dit à voix haute : « Donnez-lui la sonde (si l
tout le fond de ce monologue est pris dans des faits extérieurs. Le
malade
communique ses impressions, pai le de ce qu'il
t des façons les plus diverses. Tel est par exemple le cas de F...,
malade
en état de démence alcoolique avec excitation c
tre le caractère, la forme et la couleur d'un délire ; parce que le
malade
ne subit pas les suggestions d'un interrogatoir
ous les motifs connus qui le rendent réticent. il est même certains
malades
qui gardent un mutisme obstiné lorsqu'on les in
.. qui peut les vaincre... Bravo, bravo, P... » A signaler que ce
malade
ne monologue que lorsqu'il se croit seul ou lor
t, ça se distribue jonrneltement. J'ai passé la visite. - Vous êtes
malade
, ici là en première catégorie, vous ausculte;,
us ausculte;, entrez sans frapper; voilà... Je dis cela car je suis
malade
. -On a besoin de respirer, on crache le sang, o
alade. -On a besoin de respirer, on crache le sang, on n'est pas le
malade
... on l'est malade, mais on ne le croit pas. La
de respirer, on crache le sang, on n'est pas le malade... on l'est
malade
, mais on ne le croit pas. La force physique, l'
logue. L'importance de cette donnée résulte de l'exa- men même d'un
malade
à différentes étapes de son affection. En voici
qui et s'accompagne de gestes, de mimique spéciale : par exemple le
malade
se déculotte et exa- mine sa verge en public, à
uver les traces de son chancre et les ravages de la syphilis ? Ce
malade
est moit a cette période, sans cela il eût évolué
s cela il eût évolué sans nul doute, de la même façon que cet autre
malade
du même genre qui, à la fin, ne répétait plus q
élire se rétrécit et le monologue traduit cette modifica- tion ; le
malade
ne décrit plus avec ce luxe tout particulier de
e de tant de détails, de tant d'explications qu'un squelette que le
malade
conservera. C'et ainsi que P..., autrefois déli
c- compagne d'interprétations et d'hallucinations visuelles : les
malades
qui l'entourent sont des sorcières, elle voit de
les hallucinations deviennent moins fréquentes, mais cependant la
malade
nous dit entendre encore parfois les mêmes voix q
it une certaine quantité de cérumen. A la visite du jour suivant la
malade
déclare qu'elle a bien dormi et qu'elle n'enten
e déclare qu'elle a bien dormi et qu'elle n'entend plus de voix. La
malade
sort complètement guérie le 30 avril; elle a co
s voix étant nettement extériorisées. Fait important, sur lequel la
malade
attire notre attention, et qu'elle confirme apr
ours en rapport avec les idées 1 1 les préoccupations dominantes du
malade
? » Ajoutons enfin ' Séglas, loc. cil. ' Régi
ont la fréquence et l'intensité sont pg'des du côté sain et du côté
malade
. Pour se produire, l'hallucination n'a pas eu b
stimulus de l'otite qu'il faut attribuer leur apparition chez notre
malade
et n'est-ce pas pour cette raison qu'elles ont
aliéniste de Bicêtre, que les voix sont localisées du côté lésé. Le
malade
transforme les bruits subjectifs unilatéraux en u
e sans peine avec le cas de M. Mabille. Notons immédiatement que la
malade
de Pick est une aliénée chronique dont l'état h
point de départ est une sensation subjective de l'ouïe ». Chez la
malade
de Pick les hallucinations sont à ce point indé
ctère spasmodique, à la fois habituelle et intermit- tente, que les
malades
peuvent corriger immédiatement, mais d'une faço
bterfuge consiste dans la simple apposition de la main gauche de la
malade
sur la joue correspondante; cette apposition su
s considérable, ne produit pas le même effet. D'autre part, si la
malade
se trouve distraite de ses préoccupa- tions mor
elligible; respiration tiès gênée, ins- pirahon presque nulle. Le
malade
, penche la tète en avant; il a la mine de quelqu'
s, la paraly- sie générale reste aussi peu fréquente (4 cas sur 25K
malades
, dont 3 ayant vécu longtemps hors de la Lozère)
bourgeois. Mais le dénombrement n'en ayant pas été fait chez les
malades
, on ne peut affirmer qu'une seule chose, c'est qu
r étroitement de celles qui existent dans les hôpitaux. 2° Tous les
malades
aigus, bruyants, sales, destructeurs doivent êt
ger d'après les conséquences souvent déplorables des transferts des
malades
de la Seine dans les asiles des autres départe-
cette thèse est sujette à caution. (U.) 5t6 asiles d'aliénés. les
malades
sans exception sont l'objet d'une surveillance de
jamais été accumulée dans un asile. Il est rare d'y voir entrer un
malade
capable d'un travail quelconque; la plupart du
a clientèle à peu près exclusive de l'Asile de Leavesden. Sur 1.780
malades
, 350 sont tuberculeux, 400 autres sont assez ma
den. Sur 1.780 malades, 350 sont tuberculeux, 400 autres sont assez
malades
par d'autres causes pour devoir être maintenus
nombre total des salles est de 30; les plus petites contiennent 39
malades
, les plus grandes 75. Les chambres isolées sont a
Jusqu'à une époque récente, la population de l'asile était de 2.000
malades
; mais en présence de la fréquence de la tuberc
ulose et de la néces- sité d'augmenter le cube d'air individuel des
malades
, lechitrre a été réduit à 1.780. L'auteur fai
argent, au moyen d'un personnel très nombreux. Quant au nombre de
malades
que peut surveiller pendant la nuit un seul ser
eur, il ne parait pas devoir dépasser 25 dans une salle d'aigus, de
malades
ou de sujets affaiblis, mais peut aller jusqu'à
blis, mais peut aller jusqu'à quarante dans une salle contenant des
malades
qu'il faut lever à cause de leurs habitudes mal
ur usage est généralement considéré comme une faveur accordée à des
malades
tranquilles et dont beaucoup rendent de menus s
comme dans la plupart des asiles, occupées pendant la nuit par des
malades
agités, bruyants et destructeurs. Mais, dans ce
que s'aggraver : aucun effort ne pouvait être tenté pour rendre les
malades
plus propres, pour les empêcher de déchirer leu
mis en pièces et une odeur infecte. Il faut ajouter que souvent, le
malade
ainsi enfermé passait toute la nuit à crier et à
ec une extrême réserve, et jamais sans l'ordre du médecin. Chez les
malades
à tendances homicides, chez quelques- autres pe
s, mais non sans avoir pris les mesures nécessaires pour assurer au
malade
le bien-être, les soins, et la surveillance. Mieu
ernières années, il n'a pas été nécessaire d'isoler la nuit un seul
malade
dans le quartier des' hommes; et depuis deux an
'un seul isolement dans le quartier des femmes; il s'agissait d'une
malade
avec idées d'homicide. L'expérience a montré to
rants dans un dortoir com- mun, il n'en va pas de même à l'égard de
malades
qui ont été habitués à être internés la nuit; i
tuellement ouvertes, pourraient être fermés dans ces cas spéciaux, (
malades
à idées de suicide, moribonds, etc.), mais alor
onds, etc.), mais alors un serviteur spécial serait placé auprès du
malade
et n'aurait à s'occuper que de lui. Le person
tion faite des surveillants, le persounel de nuit est à l'égard des
malades
dans le rapport de 1 à 54 ce qui n'a rien d'exc
usion. Us indiquent : la date, le numéro de la salle, le nombre des
malades
, les noms de ceux qui se mouillent et sont malp
malpropres, la liste des pièces de lingerie souillées, les noms des
malades
qui ont des attaques et le nombre de ces atta-
ues, les noms de ceux qui sont agités et bruyants, de ceux qui sont
malades
et nécessitent des soins spéciaux, de ceux qui co
alle, les plaintes au sujet de cette température, la température du
malade
s'il y a lieu, enfin tous les faits qui peuvent
es quatre colonnes; ces colonnes comprennent la première le nom des
malades
qui ont besoin de médicaments et d'extras; la s
t d'extras; la seconde le nom des entrants; la troisième le nom des
malades
qui ont besoin d'une attention spé- ciale, la q
e de l'infirmerie de nuit; la température des salles, le nombre des
malades
malpropres dans chaque salle, le nombre des mal
, le nombre des malades malpropres dans chaque salle, le nombre des
malades
ayant eu des attaques, les visites du personnel
yant eu des attaques, les visites du personnel dans les salles, les
malades
qui prennent des médicaments et des stimulants.
y a-t-il eu des omissions dans les mesures à prendre à l'égard des
malades
difficiles, et pourquoi ? La descrip- tion de c
trop facilement à la contention mécanique età l'iso- lement ; si le
malade
déraisonnait, elles prenaient peur, et si comme
de nuit doivent être secondés par un personnel sachant observer les
malades
et habile à les manier : il est nécessaire pour
uite un point épineux, l'emploi des femmes pour soigner les aliénés
malades
et infirmes : sur ce point tout a été dit, et t
nue. Tout le monde est d'accord pour reconnaître qu'il y a certains
malades
qui ne sauraient être spignés par des femmes, m
de l'agita- tion. de l'insomnie, etc. Souvent on s'apercevra qu'un
malade
est facilement agité la nuit parce que, avant s
gime aura aussi une grande importance : tout le monde connaît ces
malades
atteints de boulimie sétille, qui dorment après l
l on évite bien des symptômes aigus. Les jours de pluie, il y a des
malades
qui dorment moins bien. faute d'air et d'exerci
s, n'apollexies et autres maladies soudai- nes, de suicide chez des
malades
non soupçonnés de celte tendance, et même d'hom
es dur- toirs est surprenant. Naturellement, il y a quelquefois des
malades
bruyants, il n'en saurait être autrement, puisq
le les habi- tants ? Un autre résultat très avantageux cest que les
malades
malprupreuutconsidérablementrélorméleurslrahitu
Leavesrud, depuis l'adoption du nouveau système, non seulement les
malades
ont des nuits meilleure ? mais sous l'influence
ployés. On objectera peut-être que ce qui a été réalisable avec les
malades
de Leavesde'i ne l'est pas avec les malades d'a
été réalisable avec les malades de Leavesde'i ne l'est pas avec les
malades
d'autres asiles : l'auteur ne saurait accepter
63 'J'22 asiles d'aliénés. pour recevoir toutes les catégories de
malades
pauvres de la ville. Il était donc nécessaire d
d'asile, mais seulement de séjour temporaire d'ad- mission : si les
malades
ne sont pas rapidement améliorés, ils sont diri
dirigés sur un asile. En même temps que les aliénés, il reçoit les
malades
qu'il est nécessaire de séparer des autres, ceux
its. Les hommes sont au rez-de-chaussée, les femmes au premier. Les
malades
bruyants sont à l'extrémité de chacun des étage
s agrandissements réalisés, et malgré la courte durée du séjour des
malades
(les moyennes décennales montrent qu'elle ne dé
sque absolument à l'emploi des narcotiques. On essaye de calmer les
malades
par des moyens plus inoffensifs et plus humains
gés. Ce n'est qu'en cas de paroxys- mes violents, dangereux pour le
malade
et pour le personnel qu'on prescrit les narcoti
otiques. S'il est nécessaire dans un cas chirurgical, d'empêcher le
malade
de se lever, on le maintient couché au moyen d'
tre réforme très importante. Les femmes qui donnaient des soins aux
malades
étaient d'une catégorie trop inférieure et d'un
hommes est éga- lemrnt desservi par des femmes, saut pour quelques
malades
trop difficiles ou atteints de delirium lremens
ngement a donné les meilleurs résultats. On a même remarqué que des
malades
vio- lents et excitables qui menaçaient de frap
ant pour l'enseignement psychiatrique d'être ainsi alimenté par des
malades
qui se renouvellent incessamment. car les futur
trouve aussi son avantage, car il envoie à ce pavillon ceux de ses
malades
qui, au cours d'autres maladies sont atteints d
ux familles moins de répu- gnance que l'asile, et qu'on y amène les
malades
plus tôt et plus volontiers qu'on ne les condui
l'éli- mination des toxines agissant sur la cellule cérébrale et le
malade
guérit de ses troubles intellectuels. M. Lica
malade guérit de ses troubles intellectuels. M. LicavN compare au
malade
de M. Vigoureux un de ses malades dont les mani
ellectuels. M. LicavN compare au malade de M. Vigoureux un de ses
malades
dont les manifestations pénibles du petit briglis
- lioraient après chaque ponction lombaire pratiquée chez lui. Ce
malade
qui est en même temps épileptique verrait ses att
es hallucinations de l'ouie, d'une nature un peu particu- lière. Ce
malade
croyait entendre parler les objets inanimés, tels
puis la der- nière séance son opinion s'est modifiée au sujet de la
malade
qu'il avait présentée. Il la considérait alors
la main analogue à celle qui se produit au niveau du pied chez ces
malades
. « Le signe de la main bote » doit donc prendre
les non recherchées jusqu'ici chez SOCIÉTÉS savantes. S37 de tels
malades
. Ces analgésies sont fréquentes et analogues ch-
Sclérodermie à disposition radiculaire. HUET et SICARD montrent une
malade
atteinte de scléroder- mie du membre inférieur
syndrome de la paraplégie flasque. L'histoire clinique de ces deux
malades
est analogue ; elle peut se résumer ainsi : cance
comme organiques les phénomènes de myoclonie que présente encore le
malade
, et ils expliquent par des foyers hémorrhagique
t. M. 13ABi.NsKi à l'appui des conclusions de M. Lévi présente un
malade
syringomyélique présentant très typiquemeut l'imm
l'état de la musculature oculaire de trois tabétiques. Leur premier
malade
, quarante-neuf ans, tabétique avec ataxie très
cinq mètres d'un tableau sur lequel est peint un disque coloré, le
malade
le voit nettement, comme un individu normal.
s'assure que le disque est bien dans le champ visuel deceteeil ; le
malade
ouvre alors l'autre oeil ; immé- diatement il v
il voit deux disques et cette diplopie malgré tous ses efforts, le
malade
est incapable de la corriger. S'il ferme un oei),
seul disque ; parfois, la diplopie semble disparaître, bien que le
malade
ait les deux yeux ouverts, mais c'est que, alors,
que le malade ait les deux yeux ouverts, mais c'est que, alors, le
malade
ne regarde le disque que d'un oeil, l'autre oeil
de le disque que d'un oeil, l'autre oeil ne le voit pas, mais si le
malade
cherche à apercevoir le disque avec les deux ye
evant J'autre oeil, immédiatement la diplopie réapparaît. Le second
malade
est un tabétique ataxique.très avancé ayant un
et du ptosis d'un côté; même examen, mêmes phénomènes. Le troisième
malade
moins ataxique que les deux autres n'a jamais e
ésdivers. La glande thyroïde est très fréquemment atteinte chez ces
malades
, que son volume reste normal, qu'il soit diminu
procher du myxoedème ? M. IIaLLer voudrait être plus certain que la
malade
de M. Dide soit bien une démente précoce et dem
une médication qui jusqu'à ce jour ne compte pas d'in- succès : le
malade
est chloroformisé d'une façon incomplète; après
elques frictions sur les membres atteints, frictions perçues par le
malade
; puis, toujours sous chlo- roforme, les membres
t de l'hystérie; il a sur les autres les avantages suivants : 1- le
malade
est toujours en auto-suggestion; 2° le malade ne
ages suivants : 1- le malade est toujours en auto-suggestion; 2° le
malade
ne voit plus ses rnembiei, il oublie donc de bo
ne m'arrêterai que sur les principes. En étudiant l'hérédité de mes
malades
(des cliniques et des hôpitaux de Moscou), je n
s à l'aide d'expériences qui nécessitent la collaboration active du
malade
et dont les bons résultats lui font reconnaître
En deuxième lieu, le sérum de chien avait provoqué chez deux de nos
malades
des accidents locaux et généraux (tétanie, acci
ieur droit, et même ce membre présente des mouvements sponlané., le
malade
l'étend et cherche à saisir ce qui se trouve il
contractures. Il existe une paralysie du facial inférieur droit, le
malade
fume la pipe et soulève à chaque expiration la
onstatons la persis- tance et l'aggravation de l'état comateux : le
malade
est étendu dans son lit, sans déviation de la t
e et effilée à gauche, le facial infé- rieur gauche est parésié. Le
malade
respire la bouche ouverte. Les membres du côté
t athéromaleuses. Les urines recueil- lies par cathétérisme (car le
malade
a de l'incontinence de ses sphincters) sont de
température est montée hier soir à 39 ? et ce matin est in 39"7. Le
malade
meurt ce même jour à une heure après-midi. Auto
ériennes intéressées par notre coupe, étaient elles aussi nettement
malades
et présentaient dans leur portion périphérique
mode de cette effraction sanguine. C'est évidemment sur une artère
malade
que dans les deux cas se produit la rupture, ma
fin quelle importance diagnos- tique elles peuvent revêtir. Notre
malade
avait certainement présenté une symptoma- tolog
l qu'après une longue période d'un violent délire d'action. Notre
malade
présentait nettement une hémiplégie gauche. Or
s que très rarement noté. Nous n'avons point recherché chez notre
malade
le signe de Kernig, et il est probable que cett
urs connue rares, et cependant nous avons pu cons- tater chez notre
malade
une série do crises absolument typiques d'épile
miner cette analyse s-mploma- lique sans rappeler d'abord que notre
malade
a présenté une courbe de température analogue à
importante valeur diagnostique, Si nous considérons par exemple le
malade
dont nous venons de rapporter l'histoire, nous
ont égales, le lendemain l'inégalité était apparue. Chez certains
malades
on peut même voir l'inégalité se produire tantôt
d'épilepsie jacksonienne s'y trouvent réunies. En présence de tels
malades
on a bien l'impression que la lésion est en varia
pu, en diminuant la ten- sion inlra-cranienne, améliorer l'état du
malade
? C'est là chose possible, et c'est ce que démo
mes d'origine corticale obser- vés dans un court délai chez un même
malade
, variabilité qui a été très nette dans notre ca
inutile. CLINIQUE MENTALE. Du sens génital étudié chez les mêmes
malades
aux trois périodes de la paralysie générale;
lytiques généraux il y a trois sources d'informations. D'abord le
malade
lui-même. J'ai été, en effet, très surpris de con
autres moyens de contrôle démontraient être exacts. De même que le
malade
qui se prétend empereur ou million- 1 Archives
nes que nous mettions dans les aliments pour calmer les ardeurs des
malades
, et tous deux juraient que dehors, ils se faisa
ordinaire assez facile de s'assurer si l'excitation indiquée par le
malade
est exacte. On a encore dans les taches des che
l'entrée, mais encore souvent l'état à l'asile, et cela môme si les
malades
ne sortent pas en permission de promenade ou en
le qui se produit par des excès génitaux pouvant même entraîner les
malades
à des actes immoraux, d'autres fois', au contra
nt avec fureur à l'onanisme; on en peut citer d'autres qui, quoique
malades
depuis longtemps, sont encore capables de se li
s du début à la terminaison de la paralysie générale chez les mêmes
malades
. Les fonctions sexuelles, nous apprend M. Schul
nsité des troubles moteurs aux phases initiales, l'étiologie ou des
malades
, l'inlluence de ces troubles sur le délire, leu
s de la paralysie générale. Les constatations opérées sur ces 108
malades
se sont éle- vées à 150 ? , mais toutes n'ont p
onscience est plus marquée; autant il est facile de s'assurer qu'un
malade
à la troisième période a le sens génital aboli,
aboli, autant cette constatation est difficile à la première, si le
malade
, honteux de son impuissance, la dissimule. No
d'observation tandis que au dehors, avant l'entrée, les femmes des
malades
sont en mesure de les cons- tater jour par jour
ormes expan- sives, opinion due sans doute à l'étalage que font ces
malades
de leurs excitations génitales; ce sont en réal
embres ; grincement des dents ; accès de cris. Epilepsie. Etat du
malade
en 1898 : idiotie complète; diplégie et contractu
est terminé par la guérison, est surtout intéres- sant par l'âge du
malade
(lez ans) ; on n'est guère habitué à obser- ver
icile d'autre part de voir là un cas de folie de la puberté, car le
malade
ne présentait aucun des signes de cet état de t
les plus remarquables de cette observation sont d'abord l'âge de la
malade
, chez laquelle l'affection mentale parait avoir
rine et des matières fécales et les attaques, les habi- tudes de la
malade
devenant plus propres pendant les mois où elle
et impliquent un processus morbide essentiellement différent. Le
malade
est un homme de trente-neuf ans ayant eu une sy
masie aortique, athérome des artères périphériques, des rénales (le
malade
avait de l'albumi- nurie) ; athérome des artère
oïde). Quant à l'âge, Berkham a fait une statistique portant sur 41
malades
qui montre le maximum de fréquence entre dix et
dification de l'affectivité et en une sorte d'obsession portant les
malades
à orienter toute leur vie psychique vers un seul
surtout qui doit tendre à réveiller l'initiative indivi- duelle du
malade
, l'action et l'énergie individuelle étant incompa
faut diriger tout l'effort éducateur vers un seul but : procurer au
malade
une certaine habileté profes- sionnelle, qui lu
(Zeitschrift sur HY¡J1lotismus, novembre 1899 et mars 1900.) Neuf
malades
atteints de troubles nerveux et psychiques ont ét
et Broca. Les seuls vrais alcoolo- manes sont les dipsomanes et ces
malades
ne sont pas des alcooliques chroniques. Au rest
celui-là 52 ) REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. que je préconise, dont nos
malades
se trouvent bien et qui les fait guérir. Il con
rents agents ne cons- titue qu'une thérapeutique symptomatique : le
malade
étant agité et délirant, on cherche à l'endormi
la suppression de l'excitant habituel. En somme, en présence d'un
malade
intoxiqué depuis longtemps par l'alcool, non seul
r succéder une médication plus rationnelle, consistant à traiter le
malade
atteint de delirium tremens comme un individu i
de cas. L'auteur rapporte sommairement les obser- vations de trois
malades
, chez qui ce mode de traitement, com- biné avec
f; cette amélioration s'est accentuée encore après la seconde et le
malade
est devenu tout à fait tran- quille. Fait il no
isés elles simples ivrognes. A ces deux variétés bien distinctes de
malades
doivent répondre deux espèces tout aussi distin
n plus d'aliénés par suite d'excès alcooliques, de plus en -plus de
malades
chez lesquels l'alcool a joué un rôle certain (
ts organiques ou séniles, idiots et imbéciles, maniaques excités ou
malades
excitables et confus, fous périodiques. On obti
proportion minima de 56 p. 100, c'est-à-dire plus de la moitié des
malades
hommes, qui ne doivent ingérer aucune boisson a
lissement et supprimer bien des causes de désordre. Pour les autres
malades
, il conviendrait encore de rayer tout à fait le
ysique et moral, car elle gagnera plus aisément la confiance de ses
malades
. Ceci aura encore un autre avantage relatif aux
ministration locale vis-à-vis des aliénés. Mauvaise répartition des
malades
dans ces asiles, par rapport au lieu de leur or
u lieu de leur origine, absence de lois qui règlent l'admission des
malades
et enfin encombrement par des malades incurable
qui règlent l'admission des malades et enfin encombrement par des
malades
incurables. L'auteur propose pour remède d'étab
mploi avec la colonisation agricole qui répond il des catégories de
malades
tout autres, moins nombreuses d'ail- leurs ; «
s maladies mentales et à l'enseignement clinique. Il contient 100
malades
environ, des deux sexes, répartis en huit pavillo
derne, et en vue de l'examen complet et du traitement rationnel des
malades
: appareils d'électrothérapie, d'hydrothérapie,
n grand amphi- théâtre permet l'enseignement et la présentation des
malades
, les projections photographiques, etc. Enfin, u
ns photographiques, etc. Enfin, une consultation externe permet aux
malades
de se faire examiner dès le debut de leur malad
ables de tout travail, Cet asile a été ouvert eu juin 1892 avec 131
malades
(80 hommes et 51 femmes). 11 est très bien orga
terrains qui les entourent et les séparent. L'enseignement que les
malades
y reçoivent est exclusivement industriel. On y tr
et quelques cas curieux de difformités et de troubles nerveux. Les
malades
sont bien nourris, convena- blement vêtus et vi
ntion de l'Etat qui représente la moitié de l'entretien pour chaque
malade
. Le chiffre moyen des malades est de 400. L'aut
e la moitié de l'entretien pour chaque malade. Le chiffre moyen des
malades
est de 400. L'auteur donne ensuite quelques dét
C'est l'asile des hommes, situé à peu de distance du précédent. Les
malades
sont employés à la fabrication des corbeilles e
section, qui visitent continuellement les aliénés à domi- cile. Les
malades
appartiennent à deux catégories, les indigents,
ionnaires. Au commencement de 1897, il y avait dans la commune 1983
malades
(au lieu d'environ 800 en 1861) dont 1809 indig
e d'observation, est aussi une infirmerie véritable, qui reçoit les
malades
delà colonie. Les aliénés répartis dans les hab
e aux médecins adjoints et aux médecins assistants qui visitent les
malades
incu- rables au moins une fois par mois, et au
e raison quelconque ; souvent les visites sont quotidiennes. Chaque
malade
reçoit aussi une fois par mois la visite d'un gar
es instructions. Les membres du comité local visitent également les
malades
de loin en loin. Pour les pensionnaires les con
r pour frais généraux : la literie et le mobilier des chambres de
malade
sont fournis par l'administration. Outre les bain
deux établissements de bains et il y en aura bientôt quatre. Les
malades
sont répartis à peu près également sur la surface
le bourg, la plupart dans les hameaux voisins : on ne donne pas de
malades
à loger aux habitants trop pauvres. Chaque mala
ne donne pas de malades à loger aux habitants trop pauvres. Chaque
malade
a sa chambre particulière, dont les dimensions
minimum sont réglées (j30 pieds cubes) ; il y a ordinairement deux
malades
dans chaque maison ; le mobilier est convenable
s par les jardins de l'administration. Il n'y a jamais plus de deux
malades
chez le même habitant, de façon à ce que la vie
t commune entre le logeur et le logé. La liberté dont jouissent les
malades
est subordonnée à leur état. La nourriture de
appropriés à chaque saison ; leur prix de revient est de 40 fr. par
malade
. Les aliénés paraissent être généralement trait
ils paraissent satisfaits et ne se plai- gnent pas. La plupart des
malades
que l'auteur a vus pouvaient parfaitement être
eux ailleurs. Si l'on recherche actuellement quels sont, pour les
malades
, les résultats de ce traitement, il faudra, ava
heel, on n'admet pas toutes les formes d'aliénation men- tale : les
malades
violents, agressifs, intraitables, dangereux, ne
sion générale de l'auteur est que, pour la très grande majorité des
malades
soignés il Gheel le traitement est préférable à
toutefois, comme il l'a dit plus haut, qu'un certain nombre de ces
malades
serait mieux à sa place dans un asile, mais il
e nombre doit être peu considérable. Il est rare qu'il arrive aux
malades
des accidents sérieux. De 1888 à 1893 il n'y a
le surtout si l'on considère la somme de liberté dont jouissent les
malades
. Durant les cinq dernières an- nées la moyenne
la société, il faut constater d'abord que le prix d'entretien d'un
malade
à Gheel est très notablement inférieur il celui
s, même en tenant compte de la non admission il Gheel de certains
malades
particulièrement onéreux pour les asiles. Au poin
inquante ans il n'y a pas eu un habitant sérieusement blessé par un
malade
. Sur le second point, on ne pourrait répon- dre
ord organisé commeune annexe de Gheel où, en avril 1884, il entra 4
malades
venus de Gheel avec un gardé de section. Peu il
el et rendue indépendante par décret royal. Elle contenait alors 27
malades
, et en juillet 1896 elle en contenait 420. La c
e non médicale de l'admi- nistration. Le médecin-directeur voit les
malades
curables une fois par semaine au moins et plus
urables, une fois par mois. Les gardes de section visitent tous les
malades
deux fois par semaine. L'infirmerie de Lierneux e
ue. Le bourgmestre peut requérir l'admission à l'infirmerie de tout
malade
qu'il considère comme dangereux ou comme pouvan
durée ne pouvant excéder 8 jours. Les habitants qui reçoivent les
malades
se divisent en deux catégories : les hôtes, qui
ntion, ils sont passibles de la radiation. Ils ne peuvent loger des
malades
de sexe différent. Pour les indigents, le prix de
. 40 c. ; sur cette somme, le nourricier reçoit 85 centimes pour un
malade
qui travaille, 93 centimes pour un malade qui n
eçoit 85 centimes pour un malade qui travaille, 93 centimes pour un
malade
qui ne travaille pas et 1 fr. 10 c. pour un malad
centimes pour un malade qui ne travaille pas et 1 fr. 10 c. pour un
malade
mal- propre ou épileptique. Le reste est versé
x. Il est stipulé que les moyens de contention et l'isolement des
malades
ne doivent être employés que dans des cas tout à
decin-directeur, le Dr Depé- ron, montrent qu'il y a à Lierneux des
malades
auxquels le sys- tème de la colonie n'est pas u
mieux dans des asiles ordinaires. Le confort des habitants et des
malades
, à Lierneux, paraît un peu supérieur à celui de
urriture est saine et suffisante ; le règlement prescrit que chaque
malade
aura au moins 1 kilogramme de viande par semain
t ni sans inconvénient dans la colonie ; ce sont les suivantes : 1°
malades
réduits à la vie purement végétative; 2° malade
les suivantes : 1° malades réduits à la vie purement végétative; 2°
malades
atteints de démence oiganique, chez lesquels le
scence pro- gressive ; 3° idiots de l'espèce la plus inférieure; 4°
malades
à la dernière période de la paralysie générale
de de la paralysie générale ; 5° la plupart des épilep- tiques ; 6°
malades
dans un tel état de débilité physique qu'on ne
sique qu'on ne peut pas les transporter sans aggraver leur état; 7°
malades
mal- propres ou sur le point de le devenir. R.
e du mouvement associé de l'abaissement des yeux. M. 13.\BINSKI. Un
malade
jusque-là bien portant a été subitement frappé
frappé d'un ictus suivi de plusieurs heures de coma. Depuis lors le
malade
présente constamment l'attitude suivante : flexio
es s, l'intelli- gence est paresseuse. La société connait déjà ce
malade
que MM. Marie et Crouzon avaient déjà présenté,
on avis mais bien sus-nucléaire. M. Ballet observe cependant que le
malade
peut encore abaisser les yeux dans les mouvemen
encorel'impossibilité du mouvement d'abais- sement associé chez son
malade
, malgré la persistance du recou- vrement d'une
érité est qu'ils le deviennent après un certain entraînement. Cette
malade
que j'hypnotise devant vous, n'a pu être endorm
ebuter par un premier échec. Le succès dépend de la persévérance du
malade
et de celle du médecin. BIBLIOGRAPHIE. 1. L
l'a toujours employée quand il a essayé de remonter le moral de son
malade
et chacun de nous en fait dans la discussion, et
r arriver à une synthèse finale. Dans l'influence du mariage sur le
malade
lui-même, il arrive à voir que les rapports sex
éjugé répandu u surtout pour les femmes que le mariage est utile au
malade
. Quand par exception on ne peut pas le déconsei
par exception on ne peut pas le déconseiller, il faut pré- venir le
malade
de toutes les conséquense funestes qui peuvent en
ment ne pourrait être appliqué qu'avec la plus extrême prudence aux
malades
affaiblis physiquement, atteints d'affections c
ard des paroxysmes con- vulsifs et des accidents délirants de leurs
malades
. En même temps, de plusieurs côtés, surtout en
re service de Dicètre. Une première série (juin 1898) comprenait 12
malades
, tous adultes, de bonne sauté physique, présent
ant à la fois des vertiges et de grands accès sans état de mal. Ces
malades
ont pris le premier jour 0 ? r.03 d'extrait d'o
ée. L'opium était donné en trois fois dans la journée. Sur ces 12
malades
, 1 a refusé de continuer au bout de trois jours
, somnolence constante, hébétude, délire. En même temps, 3 de ces
malades
avaient des accès et vertiges nombreux, et, apr
à intervalles variables, suivant les indications de Flechsig. Ces 6
malades
ont été suivis pendant un an, à dater du début
QUE. lades P... et G... Il est à remarquer que, notamment chez le
malade
P... elle porte surtout sur les premiers mois du
premiers mois du trai- tement. Il est à noter aussi chez ces deux
malades
que si le chiffre total annuel des vertiges n'a
itement dans les premiers mois. Le fait est surtout évident pour le
malade
G... Quant aux troubles psychiques nous devons
alade G... Quant aux troubles psychiques nous devons dire que ces
malades
, plus ou moins idiots ou imbéciles, ne présentaie
'un de nous a soumis à la cure de Flechsig une nouvelle série de 10
malades
. L'un d'eux, arrivé à 0,40 d'ex- trait d'opium,
eurs, fréquemment, au- paravant des attaques en série. Un troisième
malade
, arrivé à 0,70 d'extrait d'opium, commença à pr
de café, et se dissipèrent ensuite en quelques jours. Les 7 autres
malades
qui étaient arrivés à ce moment à la dose de 0,
- mènes ne vinssent encore à s'aggraver comme chez le précé- dent
malade
, nous n'avons pas osé augmenter la dose d'opium
jugé plus prudent d'interrompre le traitement. Ainsi, chez tous les
malades
de cette seconde série, l'admi- nistration de l
ment de Flechsig n'est supporté que par un nombre très restreint de
malades
. Son administration nécessite des soins et une
par un système d'exercices du mouvements, de remettre sur pieds un
malade
quiaurail perdu la possibilité démarcher, par s
de névrologie se sont acquis le grand mérite de réveiller chez leur
malade
le désir de marcher et cela par leur influence
ne chose que nous rencontrons rarement. Que d'hystériques, que de
malades
après des inflammations articulaires, ne devien
, que s'il est à même de traiter simultanément un grand nombre de
malades
, c'est-à-dire s'il peut faire faire des exercices
re, en changeant la quantité des poids; ajoutons que c'est, pour le
malade
, un grand relève- ment moral de pouvoir, à l'ai
réussirent beaucoup mieux quand on eut placé une planche devant la
malade
, à la hauteur du siège sur lequel elle était as
s-midi, avec poids de 50 grammes. Après huit mois de traitement, la
malade
pouvait surmonter vingt fois de suite une résis
dons du poignet s'en suivit. Mon collègue H... de Riga m'adressa le
malade
après être parvenu, par le galvanisme, à fortif
force de 8 grammes à 700 grammes. A partir du mois de mai 1896, le
malade
ne se fit plus traiter et travailla dans une fa
us offre le tableau suivant : - 0 CURE DE MALADIES DE NERFS. 93
malade
ne pouvait pas, en écrivant, garder l'index allon
ymnastique (Vienne, 1890), Antoine Bum a publié à Vienne des cas de
malades
où mes appareils et ma gymnastique des doigts o
ans l'hystérie ; dans des cas semblables, je fais faire au membre
malade
des exercices passifs par le membre bien portant,
con- viennent très spécialement au traitement des hystériques. La
malade
vous aflirrne-t-elle, par exemple, ne pouvoir sou
erai observer qu'il faut, petit à petit, tenir le cordon de la main
malade
plus court que celui de la main bien por- tante
s qu'il ne juge pas le temps écoulé suffisant pour considérer ses
malades
comme guéris. Dans l'histoire qui va suivre, le c
oûte palatine étroite, le front bas, la chevelure très épaisse ; la
malade
est réglée depuis quelques mois. Le père a fait
athologique et parait jouir d'une belle santé. L'unique frère de la
malade
a neuf ans, il est intelligent et bien portant,
se dissipait peu à peu. L'intelligence était déjà très atteinte, la
malade
ne faisait aucun progrès à l'école de l'asile,
ureuse ; les lèvres deviennent fuligineuses, le pouls est petit, la
malade
s'amaigrit et souffre de plus en plus, l'état g
ue la démarche soit encore lente elle est possible, et chose que la
malade
n'a pas fait depuis très longtemps elle lit et
blier encore. En effet le 25 juin un léger vertige se produisit, la
malade
ayant reçu une mauvaise nouvelle nous crûmes à
aise nouvelle nous crûmes à une lypothymie. Mais le loir juillet la
malade
souffrit de la tête et ent plusieurs vertiges le
tation maniaque qui dura quelques jours. Dans la suite l'état de la
malade
redevint exacte- ment ce qu'il avait été pendan
EPILEPSIE ET TRÉPANATION. 101 arrivé à une occlusion totale si la
malade
avait survécu. C'est à peine si l'on retrouve l
timètres de côté. (Fig. 4 et 5.) L'histoire préépileptique de cette
malade
aussi bien que la forme et le caractère de ses
ient faire songer à un autre genre d'épilepsie et faire hésiter, la
malade
devait en tout cas profiter de la présomption p
ayant eu lieu au cours d'un état de mal et presque à l'agonie de la
malade
, la gravité de la situation céda aussitôt. A pa
ans de tels cas ce procédé s'est trouvé inefficace. Enfin chez le
malade
de Collins l'affection était récente, et l'auteur
erver dans le service de notre maître le professeur Raymond, quatre
malades
atteints de méningo- myélite syphilitique avec
nquante-sept ans,cordonnier. Absence d'antécédents héréditaires. Le
malade
né à terme, n'a pas eu de convulsions; a été at
oeil gauche et dans la suite deux fausses couches de sa femme. Le
malade
nie tout excès alcoolique.' La maladie actuelle
ggravé et la démarche a pris le caractère nettement spasmodique. Le
malade
est grand, bien constitué, ne présentant ni troub
le réflexe cutané plantaire se fait en extension des deux côtés. Le
malade
est obligé de pousser en urinant et se plaint de
ceptionnelle ; le mari est mort en effet de paralysie générale ; la
malade
aurait eu 9 grossesses, et nous y avons relevé
es mains s'exécutent sans tremblement et sans incoordination ; la
malade
accuse des fourmillements dans la sphère du cubit
e frôlement est en eflet suivi d'un retrait convulsif du pied. Le
malade
se plaint de douleurs fulgurantes sur le trajet d
es de la parole, ni nystagmus, ni incoordination cérébelleuse. La
malade
aurait présenté de la diplopie en 1892. Actuellem
sis et pré- sentent le signe d'Argyll-Robertson. En résumé, nos 4
malades
sont des syphilitiques qui se présentent à nous
es réflexes tendineux et à la trépidation spinale. « C'est chez ces
malades
qu'on trouve des troubles oculo-pupil- laires f
ngo-myélite syphilitique. Il semble bien, au premier abord, que nos
malades
sont des exemples de cette variété de méningo-m
s im- portant, et que nous voulons surlout mettre en lumière, nos
malades
diffèrent de ce type par un signe nouveau, le sig
ous éloigner du terrain de la clinique. Dans cet ordre d'idées, nos
malades
diffèrent essen- tiellement des malades de M. G
Dans cet ordre d'idées, nos malades diffèrent essen- tiellement des
malades
de M. Gilles de la Tourette. Dans sa forme pseu
Déjerine et Mirallié (Archives de physiologie, 1595), puisque leur
malade
, syringomyélique, présentait du côté gauche les
e signe d'Argyll-Robertson. Ainsi nous ne pouvons supposer chez nos
malades
qu'une lésion de méningo-myélite irritant la 1
NINGO-MYÉLITE SYPHILITIQUE. 109 Faut-il, dès lors, admettre que nos
malades
présentent une association morbide ? Un premier
ingomyélie-tabéti- forme. Ce sont là des faits exceptionnels et nos
malades
ne rentrent pas dans ces deux groupes. Au contr
hypothèse qui peut expliquer la perte du réflexe lumineux chez nos
malades
, la syphilis créant la myélite spasmodique et l
'un processus tabétique à un processus de myélite syphilitique. Nos
malades
ne sont pas en effet exclusivement des tabétiqu
faisceau pyramidal. D'autre part, nos 110 0 PATHOLOGIE NERVEUSE.
malades
ne sauraient être considérés comme des paralytiqu
n des reflexes tendineux. Nous pouvons, par suite, supposer que nos
malades
sont des tabétiques avec signe d'Argyll et pers
ue avec des douleurs fulgurantes et le signe d'Argyll. Mais nos 4
malades
sont des spasmodiques médullaires par l'absence
de l'orphelinat religieux où elle était placée. - Description de la
malade
à son entrée. En mars 1899, délire religieux, dur
- lement elle est domestique» et se porte assez bien ; - 2° Notre
malade
3° Garçon, mort à deux ans, rachitique, beaucoup
inion, M. Van Gehuchten rapporte dans ce travail l'observation d'un
malade
atteint d'hémiplégie avec contrac- ture, chez l
cture de ces os, et note quelques particularités dans le régime des
malades
avant la maladie. C. ScuÉPILOFF. VII. Remarques
; par R. F. William- son. (British médical Journal, Il, 1898.) Le
malade
observé présente assez bien le cortège de symptôm
de la lésion. Enfin l'auteur étudie en terminant le spasme du côté
malade
: il rappelle que Charcot a enseigné que, dans
ce fait que malgré la paralysie des quatre membres présentée par le
malade
la voie pyramidale ou voie motrice cortico-médu
t l'alitement à portes ouvertes. En somme il a été alité vingt-neuf
malades
ainsi au'il suit : - REVUE DE THÉRAPEUTIQUE.
réduire les violents et les agités en les noyant dans la masse des
malades
tranquilles, en les couchant à côté des tranqui
régime, tendre à l'aggravation; 4° Pendant l'alitement le poids des
malades
diminue sans que l'on constate parallèlement un
L'alitement modifie peu la quantité des narcotiques nécessaires aux
malades
; 8° L'alité parait aller moins souvent à la sel
e le non alité; 9° L'alitement diminue le nombre des collisions des
malades
entre eux et avec les infirmiers, et calme les
s laisser aller et venir en costume de nuit; 11° La spécificité des
malades
à l'alitement doit être rigoureusement individu
t dans le service des, femmes de M. Bechterew. Il l'a appliqué à 13
malades
. 140 REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. est contre-indiq
ontre-indiqué ; 2° L'alitement diminue assez souvent le poids de la
malade
; c'est l'effet probablement du séjour continu au
pas les soporifiques; 4° Il nuit à l'évacuation intestinale; 5° Les
malades
s'habituent tellement au lit que celles que l'o
nt à se coucher ; 6° Il ne convient pas d'aliter trop longtemps les
malades
; il convient au contraire, dès que cela est po
8° Il est plus difficile de s'opposer à l'onanisme ; 9° Toutes les
malades
se sont, sans qu'il fût nécessaire d'employer l
rive à une proportion de guérison de 50 p. 100; 11° Aliter tous les
malades
sous prétexte que c'est dans l'intérêt de la tran
vue que, dans les cas où l'alitement a agi favorablement sur les
malades
, celles-ci s'y étaient volontiers soumises. P. KE
cette section n'exige pas actuellement plus de 1 infirmier par six
malades
. On tâtonna pour le groupe- ment convenable des
ier par six malades. On tâtonna pour le groupe- ment convenable des
malades
de chambre en chambre ; beaucoup se couchèrent
on ordre, tel devint le résultat. Voici par quartiers le nombre des
malades
et les formes morbides en traitement en septemb
le régime est commencé, il n'est pas enfreint parce que tel ou tel
malade
se lève pour quelques instants. La plupart des
ue tel ou tel malade se lève pour quelques instants. La plupart des
malades
, au reste, se couchent et demeurent couchés si
es et moins graves. A ce dernier égard cependant 1 infirmier pour 6
malades
ne suffit pas. En effet le dispositif le plus e
ce, c'est un dortoir moyen bien éclairé et bien ventilé pour 8 à 10
malades
, autour duquel sont installés 1 dortoir ou 2 do
de l'hôpital des aliénés du Zemslwo de Samarsky comprend 210 à 220
malades
. Depuis le 1er janvier 1898, on a dans la secti
pièces destinées à la surveillance continue par fractionnement des
malades
; l'alitement dans les cellules des insociables
inue des assistants. L'auteur se loue de ce système. Aucun de ces
malades
n'a été couché par la force ; l'alitement a été
intestins trop pleins. On laisse du reste, les premiers jours, les
malades
récalcitrants s'asseoir sur leur lit, aller et ve
n place le lit dans une cellule dont on ne ferme la porte que si le
malade
est agressif. REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 14 Alit
nt 'avec une qninzaine d'heures de décubitus ; le reste du temps le
malade
se peut asseoir dans son lit, passer quelque te
ques, des confus et des alcooliques, c'est que ces trois espèces de
malades
prédominent ; c'est aussi chez eux que l'alite-
on ait disparu. Il n'a pas fallu pour cela plus de 10 jours pour 74
malades
; il a fallu, de 3 à 4 semaines pour 38 d'entre
on s'atrophient (démonstration mathé- matique) ; 3° la propreté des
malades
augmente et avec elle la pureté de l'air noso-c
la pureté de l'air noso-comial et l'hygiène de l'aliéné ; 4° les
malades
, plus tranquilles, dorment mieux et sans narcotiq
ubercules du cerveau et 4 des tuber- cules du cervelet. Sur les 4
malades
opérés pour des tubercules du cervelet, 2 sont
ès l'opération, et 2 quelques mois après, de récidive. Sur les 12
malades
opérés pour des tubercules du cerveau, 1 est mo
ique comme -facile. En tenant compte des antécédents et de l'âge du
malade
, de la cause et des caractères de l'ictus, de l
orbitaire ; par J. Crocq. (Journ. de Neurologie, 1899, n° 23.) La
malade
qui fait l'objet de cette observation était attei
e Neurologie, 1899, n° 23.) . Le sujet de cette observafion est une
malade
qui trois mois après avoir fait un violent effo
de huit jours, bien que les eschares continuent à augmen- ter ; la
malade
présente un jour un état comateux inquiétant, pui
-F. 1'ann. (Journal of nervous and mental discale, février 1899.)
Malade
atteint d'alrophie double de la papille. Il prése
échoué, sauf l'hypnotisme, qu'on n'a pas encore essayé et auquel le
malade
va être soumis. (Revista de lled. y Cir. practica
Strumpell, toujours avec des faits précis, l'auteur réhabilite les
malades
qui demandent aux compagnies des indemnités ; qui
est démons- trative. L'influence suggestive de la procédure sur le
malade
n'est pas celle que Strumpell lui attribue. Le
encore possibles. La région thoracique est incurvée. Chez quelques
malades
existe de l'anesthésie, de l'hyperesthésie, de
r dégager, de la pression supérieure du corps, les autres vertèbies
malades
; et la colonne s'immobilise dans cette situatio
alvules aortiques; dilatation anévrysmale de l'aorte ascendante. Le
malade
(qui vit encore) présente en outre une paralysi
nergique tandis que les autres symp- tômes ont été peu modifiés. Le
malade
vit encore. P. KERAVAL. XIX. Thrombose de l'art
nnaissance. Délire grave. Deux jours plus tard, la fièvre cesse, le
malade
revient à lui; il ne se rappelle plus qu'une chos
s cinq années ulté- rieures, amélioration graduelle de l'ataxie, le
malade
réapprend successivement à s'asseoir, à parler,
edème pâteux indolent qui descend jusqu'au milieu de la cuisse ; le
malade
raconte que, quelques jours auparavant, il a re
LOEWKKFELD. (Centralblatt f. Ne1'venheilk" XXII, N F. X., 1899.)
Malade
suivi depuis dix années. Ses parents etses grands
de sa mère ont été atteints de la même affection, et les aïeux du
malade
devaient porter cette prédisposition en eux à l'é
lénitude de son intelligence. Il en est de même pour un oncle de ce
malade
, vieillard avancé, choréique depuis sa jeunesse
Séance du 26 mars 1900. - Présidence de M. Magnan. Présentation de*
malade
. - M. Marchand présente un jeune paralytique gè
: 1° Cette hérédité est exceptionnelle (7 fois seulement sur 237
malades
). Délire hypochondriaquc à forme évolutive- - M
iptions pour un annuaire départemental qui ne paraissait jamais. Ce
malade
était certainement irrespon- sable. Il fut enfe
du genou avec hydar- throse et déformation énorme des articulations
malades
, l'un des genoux présente une luxation en arriè
gue. sociétés savantes. 165 Sitiomanie. M. G. Ballet présente une
malade
atteinte d'impul- sion irrésistible et angoissa
pt mois ; enfin quatrième accès à 34 ans, ayant duré six mois. La
malade
a actuellement quarante ans, elle est en plein ét
ns, elle est en plein état d'obses- sion depuis le mois d'avril. La
malade
appelle elle-même son état « la maladie de la f
e ceux de la mélancolie intermittente comme dans le fait actuel. La
malade
engraisse beaucoup pendant ses accès. M. DÉJERI
asthénies avec accès de boulimie pendant lesquels au contraire, les
malades
maigrissent, pour engraisser de nouveau quand i
nde d'un lion mort, tout en restant d'une maigreur extrême. Mais la
malade
présentée engraisse et son était pourrait prend
e phénomène : la contraction pupillaire, qui se pro- duit, quand le
malade
se forçant de fermer les yeux on s'y oppose en
ant les paupières écartées, comme je le fais actuelle- ment avec ce
malade
, se rencontre chez 75 p. 100 des paralytiques g
. 100 des cas, le deuxième phé- nomene dans 42 p. 100 des cas. Le
malade
sur lequel je viens d'avoir l'honneur de vous mon
bétique, soigné à la consulta- tion de M. le Dr Déjeune. La seconde
malade
chez laquelle on voit ce signe aussi très nette
bétique du service de M. le D1' Déjerine. Je veux prier un de ces
malades
de circuler parmi vous, de façon à ce que vous
ose en tenant les paupières écartées, se rencontre souvent chez les
malades
, dont les pupilles sont rigides, mais il se renco
le tabes, le réflexe lumineux est aboli du côté sain comme du côté
malade
; M. Babinski s'appuie sur ce fait pour montrer
ion du tabès et de lésions syphilitiques. M. Babinski présente deux
malades
présentant d'une part des signes de tabes, abolit
raitement antisyphilitique et lobes. - M. Bamcvss a pu traiter deux
malades
atteints de lobes au début, chez lesquels sous l'
instinctif chez les animaux. Quand on veut faire prendre aux chiens
malades
une médication alcoolique, on est obligé de rec
lsions jacksonniennes in- diquaient le siège de la lésion. Ces deux
malades
ont été opérées. Les résultats ont été satisfai
ngomyélie peut se présenter associée au tabes. La présentation d'un
malade
qui réalise cette association, permet au professe
très grandes de diagnostic. Témoin le fait de syringomyélie chez un
malade
, atteint de paralysie saturnine. Bien que connu
les causes de la folie et les combattre, de hâter le traitement des
malades
par l'internement. En 1892 le nombre des membre
. Le comité fixe le montant du secours à accorder, et le remet au
malade
lui-même ou au membre qui est son représentant. L
u membre qui est son représentant. Le président peut à la sortie du
malade
lui allouer un secours qui ne doit pas dépasser
s complémentaires pour faire enfermer D... Aussitôt, les parents du
malade
viennent supplier M. Raynaud- Lacroze de ne pas
et très violentes impulsions. Ce fait horrible dû à un épileptique
malade
depuis des années montre combien nous avons rai
quement et sans cesse notre campagne en faveur de l'internement des
malades
aliénés aussitôt que se produisent les premiers
urgence le placement des individus reconnus aliénés. La guérison du
malade
, la sécurité publique doivent l'emporter sur le
Programme, empla- cement, dimensions des pavillons et des salles de
malades
, description des divers quartiers,. services gé
ts, sans souci exagéré de la symétrie ; Nombre très restreint des
malades
dans chaque pavillon; Organisation matérielle e
ièvement les caractères principaux : Clinique de soixante lits pour
malades
aigus ; -'deux pavillons- de trente lits chacun
ts). Mais à Wirzbourg, on dispose pour l'enseignement, en outre des
malades
de la clinique, de 88 sujets incurables (40 ali
ui des lits, d'où le renou- vellement fréquent des patients. Chaque
malade
séjourne en moyenne soixante-treize jours. Le c
de 40. Enfin, l'admission des cas aigus est très facilitée : les
malades
sont admis sans plus de formalités que dans les s
disposés à droite et à gauche du premier, comprennent chacun trente
malades
de chaque sexe. (Voir la fit.6.) -. . Les locau
ge, les logements des médecins et quelques chambres destinées à des
malades
n'ayant besoin d'aucun aménagement spécial. L
problèmes se sont posés à propos de l'organisation des pavillons de
malades
. 11 fallait, en effet, tenir compte des conditi
ient se prêter à l'application du traitement par le lit de tous les
malades
non tranquilles et de ceux dont l'état physique l
au système des pavillons détachés, on a mis les deux pavillons de
malades
en communication avec le bâtiment principal à l'a
de cas aigus : d'où une proportion anormale de sujets agités ou de
malades
ayant besoin d'une surveillance permanente (50
ales. Chacun de ces quartiers comprenant 30 lits, c'étaient donc 16
malades
agités ou à surveiller, pour lesquels-il fallai
blème était ainsi posé : grande proportion de cas aigus : agités ou
malades
à surveiller suppression des quartiers cellu- l
mportantes de la psychiatrie. M. Rieger part de ce principe que les
malades
agités et malpro- pres ont besoin d'une surveil
plus, l'agitation n'est pas habituellement permanente chez un même
malade
; l'agité de tout à l'heure est calme maintenant.
ffirme, fort d'une expérience de dix années, qu'on peut traiter les
malades
agités sans cellules, et cela dans de meilleure
aniaque furieux ou très bruyant : ne faut-il pas, tantôt mettre les
malades
à l'abri de ses cris, de ses violences, tantôt
gité contre lui-même ? - C'est préci- sément, répond M. Rieger, ces
malades
-là que, loin d'enfermer entre quatre murs, il i
nient les laisser en cellule 1 A cela M. Rieger de répondre que ces
malades
, dont l'agitation ne parait pas dangereuse pour
produit leur oeuvre : il devient alors exact de dire que de pareils
malades
ne peuvent vivre qu'en cellule '. ' Il convient
S PSYCHIATRIQUES. 20J M. Rieger examine ensuite l'argument tiré des
malades
bruyants. Il rappelle l'opinion du professeur H
ime le regret de se voir obligé, pour respecter le repos des autres
malades
, de reléguer loin de la surveillance du médecin
part des infirmiers. La chose est d'autant plus regrettable que les
malades
en question ne sont pas à même, en raison de leur
isolement acoustique sans soustraire, dans une certaine mesure, les
malades
en question à la surveillance qu'ils réclament.
tituée par la partie verticale. La première partie est réservée aux
malades
trauquillee ? G seconde aux agités et aux sujet
ains, enfin un autre vestibule. Cette première section destinée aux
malades
paisibles comprend encore un office, des water-
une chambre à coucher (3 mètres x 6 mètres). La deuxième section (
malades
agités ou à surveiller) comprend un second vest
s fermant à clef. Le prix de revient de chacun de ces pavillons (30
malades
) a été de 100 000 francs. La constitution mat
ice de surveillance. Tout est combiné pour que, pas un instant, les
malades
ne cessent d'être étroitement surveillés par un
s six médecins (dont quelques-uns sont logés dans les pavillons des
malades
) et des étudiants stagiaires ; il y a ainsi un
des médecins assistants qui sont dans la proportion de un pour dix
malades
, dont quatre aigus, il y ait presque en permane
tion, au lieu de déterminer purement et simplement la relégation du
malade
dans un quartier d'agités plus ou moins éloigné
cellule dont parois et parquet sont soigneuse- ment capitonnés. Le
malade
est conduit aux closets à heure fixe. S'agit-il
Parfois il suffit d'un changement de milieu, du transport du lit du
malade
dans la salle d'examen pour calmer l'excitation.
ns la salle de surveillance, de paravents, ou bien on transporte le
malade
dans une des deux chambres qui donnent sur cett
pas quelques quarts d'heure. De cette manière, on ne laisse pas au
malade
le temps de souiller le local. L'agitation, qui
et infirmiers ont le patient sous les yeux, pendant que les autres
malades
, à la vue desquels l'agité est soustrait, sont
onvénients dans un établissement dont la population atteindrait 200
malades
. Le repos nécessaire au traitement des psychose
yants ou agités'. Population de la clinique (1"' janvier 1898) : 51
malades
(19 hom- mes, 32 femmes). - Nombre des admissio
des (19 hom- mes, 32 femmes). - Nombre des admissions en 1897 : 220
malades
(98 hommes, 122 femmes). -Pei-sonnel médical :
s lits est de 80. La proportion des serviteurs est de un pour trois
malades
. - ? Voir sur cette question : P. Sérieux. La c
ision respective. La policlinique sert non seulement à recevoir les
malades
de la consultation, mais à hospitaliser un cert
d'hommes et de femmes comprend quatre villas destinées chacune aux
malades
suivants : 1° tranquilles et pensionnaires ; 2°
e pavillon des agités se trouvent, en outre des locaux réservés aux
malades
, un laboratoire avec appareils photogra- phique
t des baignoires entourées de rideaux qui permettent de baigner les
malades
agités près de leur lit. Comme dans les autres
du personnel médical : Il y a, à Giessen un infirmier pour 2,5 à 3
malades
. Outre le professeur de clinique, qui remplit les
édecins volontaires pour un service de 80 lits. Le nombre moyen des
malades
présents pendant les derniers mois a oscillé entr
50 Organisation d'un cabinet spécial pour l'examen scientifique des
malades
, à côté de la salle de surveillance ; 6° Connex
assistance médicales devant être aussi rapprochées que possible des
malades
qui en ont le plus besoin. La construction des
esoins de l'enseignement clinique; il peut recevoir gratuitement 10
malades
, dont les frais de séjour sont supportés par le b
7, on a compté 184 entrées. - Population (Ie1' janvier 1898) : 56
malades
(26 homme, 30 femmes). Nombre des admissions en
ral sert à la fois de bâtiment d'admi- nistration et de quartier de
malades
; les deux étages en sont réservés aux pensionna
er- veux J'. Les deux bâtiments' latéraux servent au logement des
malades
de deuxième et de troisième classes. En arrière
La population de l'établissement était, au FI' janvier 1890. de tC8
malades
(91 hommes, 77 femmes). Nombre des admissions e
e vastes jardin*, une annexe (fondée en 1890) pour une quinzaine de
malades
convalescents ou de « nerveux ». Il sert de bur
e établissement du Grand-Duché, l'asile-colonie de Rlankenhain (260
malades
). Les admissions se font très facile- ment, mêm
e journée varient de 1,20 à 0 marks 50. Le nombre des admissions de
malades
« nerveux » va sans cesse en augmentant. Le p
sur les maladies mentales. - Population, le l01' janvier 1898 : 198
malades
(100 hommes, 98 femmes). - Nombre des entrées e
histoire très nette d'injection syphilitique datant de cinq ans. Le
malade
fut traité par l'iodure de potassium à doses cr
hystérie; par George C. HAHLAN (de Philadelphie). 11 s'agit d'une
malade
de vingt-trois ans, hystérique, qui, pendant un
onsidéré comme une manifestation d'une certaine forme de folie. Les
malades
sont, dans ce cas, comme ces jeunes filles qui
était retombée à environ six centimètres de la paroi osseuse. Le
malade
présente encore des crises convulsives pendant un
la région envahie expliquaient les symptômes qu'avait présentés la
malade
; c'est ainsi que l'alté- ration des noyaux et l
ème qu'un rapport de succession. M. Faure rapporte l'histoire d'une
malade
atteinte depuis huit ans de goitre exophtalmiqu
diction avec aucun fait. M. Faure n'a trouvé dans le cas de cette
malade
aucune particularité capable d'appuyer la théorie
r le Dr Weber. (Rev. méd. de la Suisse Romande, 1900, n° 3.) - La
malade
dont l'observation fait l'objet de ce travail éta
a somnambule lui conseillait, et voyant que son mari ne tombait pas
malade
revint la voir à plusieurs reprises pour lui de
as normales et la force de résistance psychique très diminuée. La
malade
n'ayant pas présenté de troubles délirants propre
circonstances. un motif d'excuse, au point de vue pénal' ? Voici un
malade
ayant été considéré par tel spécialiste comme att
er, dans l'intérêt du bon ordre de la maison, et dans l'intérêt des
malades
eux-mêmes, quelques douceurs (tabac, argent de
i io Ce sont des moyens à l'aide desquels on essaye d'assurer Jes
malades
à exercer sur eux-mêmes autant de pouvoir que la
maison, dans la mesure du possible. Mais il y a un grand nombre de
malades
qui sont absolument inaccessibles à ce moyen d'
té ravi à l'affection des siens, de ses amis, de ses élèves, de ses
malades
, au moment même où il mettait la der- nière mai
population actuelle. De l'avis presque unanime un premier groupe de
malades
, les déments séniles, les déments organiques, l
s d'assistance sont préconisés : l'assis- tance au domicile même du
malade
, l'hospice-asile, la colonisation familiale. L'
spice-asile, la colonisation familiale. L'assistance au domicile du
malade
, serait évidemment la plus simple mais elle réc
n hôpital-asile permet à Gheel de recevoir toutes les catégories de
malade
et facilite de bonne heure pour le convalescent s
ou quelque phase d'excitation. Un second et un troisième groupe de
malades
que l'on tend à détacher de l'asile ou à placer
oulu faire appel aux lumières du Congrès. Quoi qu'il en soit, ces
malades
aigus, alités, hospitalisés, au bout d'un temps
ou moins long, donnent des convalescents en voie de guérison ou des
malades
plus tranquilles mais encore délirants. Les pre
une longue observation, bénéficier du régime de colonisation. Ces
malades
sont en général des délirants systématisés qui dé
bsessions et d'hallucinations impératives dirigées contre la vie du
malade
et de son entourage. On signale en même temps t
9 cas. La folie avec conscience dure en général la vie entière; 6°
Malades
perdus de vue après le premier accès, 30 cas. L'a
. Au deuxième degré, la rougeur se complique de peur anxieuse. Le
malade
s'affecte de son infirmité en redoute le retour,
paroxystiques. Au troisième degré la peur est devenue chronique. Le
malade
pense sans cesse à sa rougeur : elle devient un
l'obsession de la rougeur suivant que les tares dégénératives des
malades
sont plus ou moins accentuées. La vraie cause d
ipales pratiques de cette période, au bout de laquelle on assure au
malade
, que son état nerveux général, qui constitue l'
aura disparu d'elle-même. De cette phobie, on n'en parle jamais au
malade
, on évite qu'il en soit parlé devant lui, on écar
a seconde période, le rôle du médecin consiste à faire accomplir au
malade
, sous sa direction, des exercices d'accoutu- ma
les effets- morbides de cette peur, l'inhibition et la retraite du
malade
, au moment même où elle se déchaîne. Il faut qu
e à l'accoutumance ; chaque essai qui réussit contribue à rendre au
malade
confiance et espoir. C'est donc en réalité dans l
t le traitement de la phobie. Mais ce traitement a lieu à l'insu du
malade
. Et tel est le second avantage de la méthode :
r le médecin à des déplacements souvent incommodes pour suivre le
malade
sur le terrain de sa phobie (voiture, chemin de f
s'ils seraient ou non devenus impotents. Les 38 restants donnent 19
malades
ayant traversé la période d'im- potence, et 19
cription classique répond tout au plus à la moitié des cas. , Les
malades
qui deviennent impotents présentent tous des symp
omprend seulement deux cas. Le second, avec neuf cas, est celui des
malades
qui ont succombé à une affection étran- gère à
tion étran- gère à la paralysie générale. Le troisième renferme les
malades
emportés par un ictus cérébral, et il compte 36
ls que les a décrits Freud, avec une exactitude frappante, chez des
malades
qui ne présentent, d'autre part, aucun des stigma
eux neurasthéniques : et quand ces états d'anxiété dominent chez un
malade
, on pro- nonce volontiers le terme de neurasthé
eux accès vésaniques antérieurs. Entre les deux accès de folie, son
malade
contracta la syphilis. (.1 suivre.) Section d
nt; il y a eu possibilité de se passer complètement d'isolement des
malades
dans les cel- lules, les pavillons isolés antér
antérieurement pouvaient être con- vertis en des chambres pour des
malades
tranquilles. Bien que le régime au lit était ap
on pouvait de même, grâce à lui, tout à fait renoncer à la mise des
malades
dans des quartiers de cellules qui depuis ce te
kow, qui avaient fait des recherches relatives à ce régime, sur les
malades
de la clinique psychiatrique de Saint-Pétersbou
nt au bon ordre de l'asile d'aliénés surtout si on l'applique aux
malades
agités. Cependant il y a eu une assez grande dive
ppliquant avec insis- tance ce régime on était conduit aux abus les
malades
seraient parfois maintenus de force par qualre
ités qui demandent à être particu- lièrement surveillés et tous les
malades
nouvellement arrivés; d'autres disaient que c'é
ent arrivés; d'autres disaient que c'était faux de mettre ainsi les
malades
de différentes catégories ensemble; les uns ins
el qui chan- gent d'un individu à l'autre; 2° le séjour au lit des
malades
s'obtient non pas par violence, mais par influe
litement doit être une organisation spéciale de la surveillance des
malades
. J'y ajouterai volontiers de mon côté : 4° que
tème d'alitement à l'asile est réglé d'après l'examen de chacun des
malades
eu traitement et qu'on s'était bien posé la que
uestion, dans quelle mesure le régime au lit convenait à tel ou tel
malade
. Dans certains cas, il faut un repos au lit pro
mois, dans d'autres, ce repos se réduit au minimum, par exemple, le
malade
ne reste au lit que la nuit et le matin jusqu'à
açon suivante : ' 1° Le régime au lit absolu, lorsqu'on veut que le
malade
soit constamment au lit. Il arrive certainement
ue le malade soit constamment au lit. Il arrive certainement que le
malade
se lève brusquement, se met marcher, alors on l
ique. 1 qu'il ne doit pas le faire ; dans la plupart des cas, les
malades
, même astreints au régime absolu, sont autorisés
de chambré) ou à se servir d'une chaise percée. Il n'y a que les
malades
très faibles sous lesquels on passe le vase. Il v
. Il va sans dire qu'il n'y a point d'infraction au régime, si le
malade
est assis dans son lit. La position horizontale c
aises suites. C'est pourquoi dans la plupart des cas, même chez les
malades
très agités, mais apyrétiques, on ne s'en sert
jours, mais on est obligé de prolonger davantage ce régime chez les
malades
fébriles ou souffrant de maladies somaliques;
dîner, sur la chaise qui se trouve près du lit ou de la table ; les
malades
, pendant ce temps, passent également un léger v
'autorisation de faire une promenade une ou deux fois par jour. Les
malades
, avant de sortir, mettent leurs vêtements; puis
tin du médecin. Ensuite, si ce dernier l'autorise, il est permis au
malade
de rester toute la journée hors du lit. La plup
rester toute la journée hors du lit. La plupart du temps de tels
malades
, surtout dans les premiers temps, se recouchent
G° Enfin, il y a des cas plus ou moins nombreux dans les- quels les
malades
sont autorisés, par le médecin, à se lever avan
, à se lever avant sa visite. Ce sont quelques convalescents et des
malades
chroniques tout à fait calmes qui s'occupent de
ades chroniques tout à fait calmes qui s'occupent de travaux. Ces
malades
sont ordinairement placés dans des salles à part
provoquer, à cause de leur régime, de protesta- tion chez d'autres
malades
. S'ils sont plusieurs, ils sont mis DE l'alitem
lonie ou- vrière. Il va sans dire qn'une telle classification des
malades
d'après la durée de leur séjour au lit; doit se
s avoir pré- sent à l'esprit que c'est le régime qui existe pour le
malade
, et non pas le malade pour le régime. Il s'en
esprit que c'est le régime qui existe pour le malade, et non pas le
malade
pour le régime. Il s'ensuit de ce qui vient d'ê
être appliqué même alors qu'il y a, à un moment donné, très peu de
malades
astreints constamment à ce régime, que cela tie
nts constamment à ce régime, que cela tientà l'assortiment même des
malades
ou bien à d'autres conditions. Le principe du s
pour chaque individu et que la nécessité de considérer l'élat du
malade
sous ce rapport pénètre tout le personnel du ser-
ous ce rapport pénètre tout le personnel du ser- vice ainsi que les
malades
eux-mêmes. II. Quant au second point fondamenta
u régime au lit, je crois que le milieu doit contribuer à ce que le
malade
se couche volontairement. Pour cela, il faut d'
on bien ordonnée, ensuite que les gens du service et la plupart des
malades
aient tous la conscience de la nécessité de cet
e perfectionnement de tous les moyens qui contribuent it ce que les
malades
, même les plus agités, prennent l'habitude du l
gissent dans ce sens, est celui-ci, à savoir que l'on engage chaque
malade
nouvellement arrivé à se mettre au lit, et le t
dépend uniquement de son état de santé apprécié par le médecin; les
malades
ne gar- dent que leur linge de corps et sont co
du personnel surveillant qui dictent l'ordre de la répartition des
malades
. Dans la plupart des cas, l'effet suggestif du
art des cas, l'effet suggestif du milieu sur la sphère psychique du
malade
est tel qu'il reste couché sans protestation. C
ue du malade est tel qu'il reste couché sans protestation. Chez les
malades
agités il n'est pas rare de voir que les premie
est ainsi 280 THERAPEUT1QUE'. dans la plupart des cas, lorsque le
malade
se trouve dans la salle commune. Cependant il
salle commune. Cependant il y a, incontestablement, des cas où le
malade
proteste beaucoup contre ce régime. On se compo
tre le maintien au lit par des infirmiers : il irrite souvent les
malades
ne pouvant souffrir aucun contact, augmente l'e
n ne doive jamais user de ce moyen : il est nécessaire lorsque le
malade
tend à se faire des lésions importantes, il est q
importantes, il est quel- quefois également nécessaire pour que le
malade
reste au lit. Il y a des malades pour lesquels
is également nécessaire pour que le malade reste au lit. Il y a des
malades
pour lesquels le repos au lit est une indi- cat
ades pour lesquels le repos au lit est une indi- cation vitale (des
malades
fortement excités, avec une tem- pérature élevé
pareils il est préférable de recourir au maintien que de laisser le
malade
dépérir dans la chambre isolée. Mais si j'admet
e isolée. Mais si j'admets dans quelques cas isolés le maintien des
malades
au lit par les infirmiers, je ne saurais trop i
n des fins à ne pas être forcé de re- courir à la camisole pour les
malades
chirurgicaux, de même, en imposant progressivem
on finit par être de moins en moins obligé de faire maintenir les
malades
dans leur lit. Il ! . L'organisation d'une surv
soi-disant ce quar- tier d'observation », où l'on mettait tous les
malades
qui DE l'alitement. 281 exigeaient une survei
ais l'essentiel pour moi, c'est que tous les gens du service et les
malades
se pénètrent de la notion qu'il faut une survei
cord avec ceux qui croient que l'entassement dans la même salle des
malades
de nature très différente puisse être pénible p
malades de nature très différente puisse être pénible pour bien des
malades
, et alors la division du local par des paravent
ait pas grand'chose. Il est beaucoup plus pratique d'avoir pour les
malades
qui agissent mal l'un sur l'autre, des locaux d
rriver à l'endroit où l'on en aurait le plus besoin. Les quelques
malades
qui sont excités par la présence d'autres malad
n. Les quelques malades qui sont excités par la présence d'autres
malades
ou qui sont agressifs, doivent être traités dan
ans des salles communes. Dans les maisons de santé privées où les
malades
ont des dlambl es à part, l'effet n'est plus le m
que, dans les salles communes, répartie qu'elle est sur plu- sieurs
malades
, elle a plutôt l'air de soins prodigués. IV. Je
rité, l'amélioration de l'observation clinique et du traitement des
malades
; d'aulres y ajoutent : l'augmentation du nombre
e », car le régime au lit donnerait la possibi- lité de soigner ces
malades
dans des salles qui leur serait assignées aux h
is- pose beaucoup à l'inactivité, au quiétisme, non seulement les
malades
, mais aussi les médecins. C'est qu'effectivement,
d'attention à tout ce qui pourrait éveiller l'énergie psychique du
malade
, on pense peu à ce qui pourrait utilement l'occ
ux maladies chroniques. C'est tout à fait inexact. Presque tous les
malades
, après une certaine période, parfois courte, de
dans un asile d'aliénés bien organisé, il doit se faire pour les
malades
beaucoup plus que dans les hôpitaux somatiques
que cette mesure provoque parfois des protestations de la part des
malades
et ne soit pas par conséquent un objet de vexat
as de suicide sont devenus plus rares chez les mélanco- liques, les
malades
faibles conservent plus de forces avec le régim
ns constant et d'une durée plus ou moins longue chez la plupart des
malades
agités, surtout les maniaques purs, les malades
chez la plupart des malades agités, surtout les maniaques purs, les
malades
faibles et fébriles, les mélancoliques, enfin,
aibles et fébriles, les mélancoliques, enfin, chez presque tous les
malades
atteints de formes aiguës des psychoses à leur
lance ; il est préférable de disposer les dortoirs surtout pour les
malades
agités à l'étage inférieur (rez-de-chaussée) po
oivent se trouver près des salles ou des dor- toirs communs, où les
malades
sont alités. CONCLUSIONS 1. Dans la question
ière de la surveillance qui ne serait qu'une manière de soigner les
malades
et de suivre et de bien observer les symp- tôme
asile, surtout s'il est encombré, une sécurité plus grande'pour les
malades
, une plus grande faci- lité pour leur donner de
ication principale pour le repos au lit est l'état d'excitation des
malades
. Le régime au lit très prolongé et appliqué d'u
et appliqué d'une manière rigoureuse est contre-indiqué chez les
malades
à l'intelligence paresseuse, prédisposés à l'apat
lie. Il peut y avoir des indications vitales à l'appliquer chez des
malades
dont le trouble mental se rattache à une infect
, le 29 novembre, en pleine convalescence de sa fièvre typhoïde, le
malade
attire l'attention sur son cou qui avait déme-
Basedow, signes de Graefe et de Moebius, faisaient défaut; mais le
malade
avait des bouffées de chaleur le surprenant subit
état demeura sans grande modification jusqu'au 9 février 1898 où le
malade
sortit de l'hôpital militaire Desgenettes pour al
séjour à l'hôpital, il s'établit des intermittences perçues par le
malade
et quelquefois par le médecin, qui n'étaient ja
en temps; de violentes crises de palpitations, venaient au dire du
malade
, compliquer ce tableau; mais elles n'ont jamais
rfois un peu d'oedème prétibial provoqué surtout par les efforts du
malade
pour marcher. Le tremblement oscillatoire menu
e. L'éclat du regard persista également jusqu'à la lin du séjour du
malade
à l'hôpital. L'urine ne présenta jamais ni sucre
ut institué un traitement par la glande thyroïde de mouton, dont le
malade
absorba tous les jours deux lobes, sauf pendant
nt la période aiguë sur la glande, puis, après guérison complète du
malade
, les lésions thyroïdiennes peu- vent persister,
t de toutes les parties du corps, le sain des parties saines, et le
malade
des parties malades. » Nous citonscette doctr
ties du corps, le sain des parties saines, et le malade des parties
malades
. » Nous citonscette doctrine hippocratique de l
nt séparés par une pression interne toujours croissante, et plus le
malade
est jeune, plus grande est l'expansion. L'atrop
crânes correspondants, les photographies des cerveaux et celles des
malades
, prises tous les deux ans, depuis leur enlrée j
qu'il s'agisse des maniaques, mélancoliques, des hal- lucinés, des
malades
atteints du délire systématisé, des épilep- tiq
e systématisé, des épilep- tiques, des paralytiques généraux ou des
malades
atteints de la démence, le mieux est encore l'a
les Archives. SECTION DE PSYCHIATRIE. 321 cin pourra permettre au
malade
, si bon lui semble, de quitter le lit, pour pre
illement dans les corridors et dans les salles de réunion ; 2° Le
malade
sera mis au lit dès son arrivée, ou plutôt après
ière application thérapeutique. Comme il est indispen- sable que le
malade
soit au lit pour le premier examen médical, tou
rêt général, son application* « peut » être indiquée aussi pour des
malades
reconnus incapable^ de subir une action thérape
pte de l'état mental individuel, surtout en plaçant et groupant les
malades
d'une façon judicieuse, soit dans une des salle
eutique c est le repos physique, c'est-à- dire le repos de l'organe
malade
; d'autre part, dès que les mani- festations aig
r et activer les restes de la personnalité psychique en imposant au
malade
des occupations ad lr.oc à partir d'un moment d
nne, on établira la proportion suivante : pour chaque cen- taine de
malades
, deux ou trois divisions renfermant chacune à p
e nécessaire, pour les bains ; 5° On comptera 100, tout au plus 200
malades
pour un seul médecin, même si les malades ne ch
era 100, tout au plus 200 malades pour un seul médecin, même si les
malades
ne changent pas fréquemment. Autrement l'alitem
e fait plus souvent. Il est évident qu'en soignant réel- lement des
malades
on se fatigue davantage qu'en surveillant des h
- bres à coucher séparées n'étant plus nécessaires pour nombre de
malades
; 9° Des statistiques faites à Leubus font voir
es ressources de la science. IL Seront confiés au lit : 1° tous les
malades
atteints de psy- choses aiguës ou de psychoses
des états intercurrents d'excitation ou de dépression ; 2° tous les
malades
souffrant d'un trouble de la nutrition générale
alades souffrant d'un trouble de la nutrition générale; 3° tous les
malades
qui ne savent pas se conrluire conformément aux
se conrluire conformément aux règles de la vie ordinaire : gâteux,
malades
refusant leur nourriture, ou ayant une tendance
ayant une tendance au suicide, à la destruction, etc. ; il tous les
malades
atteints d'une affection somatique d'une certai
ent chacun un rôle efficace dans l'observation et le traitement des
malades
; 3° qu'on ne se serve d'aucun moyen de contrai
'y a que deux médecins. Il faut être très prudent dans le choix des
malades
. Y a-t-il des résultats thérapeutiques, en dehors
s rapidement. Les recherches de ces deux auteurs ont porté sur 90
malades
femmes. Ils les ont divisées en deux groupes :
t surtout étudié les effets de la clinothérapie. A. Les premières
malades
sont au nombre de 35 et réunissent les divers g
la folie des persécutions exceptée, folie alcoolique). Sur ces 55
malades
: la guérison dans le lit a été obtenue 11 fois,
auteurs de la communica- tion ont été obligés de faire lever leurs
malades
; ou bien parce que, malgré la prolongation de
ona- nisme, gâtisme, aggravation du délire) ; parmi ces dernières
malades
, 13 ont guéri ultérieurement, une fois levées. En
ltérieurement, une fois levées. Enfin 6 décès se sont produits et 3
malades
sont encore actuellement alitées depuis plus de
es constatations faites, MM. Mairet et Ardin-Delleil, prenant leurs
malades
atteints des mômes genres de folie que les alitée
) ; si l'on porte même à l'actif de ce procédé thérapeutique les 13
malades
guéries après le lever, la nouvelle proportion
psychiques qui sont des indications formelles pour l'aire lever les
malades
; 3° L'alitement, dans certains cas, parait util
our quelque temps libres de tout frein; c'est le fait connu que des
malades
avec surdité verbale survenue brusquement présen-
cins. Elle sera facilement déjouée par une observation attentive du
malade
et une étude soigneuse des commémoratifs. En
e P'' F. RAYMOND (de Paris). L'auteur communique l'observation d'un
malade
qui depuis l'âge de quarante ans, présentait le
ec une certaine ataxie des mouvements intentionnels. La démarche du
malade
était incertaine, par moment titubante. Enfin l
démarche du malade était incertaine, par moment titubante. Enfin le
malade
présentait une paralysie des mouvements associés
ableau morbide ne s'est pas sensiblement modifié jusqu'à la mort du
malade
, qui a été la conséquence des progrès de la bron-
ès de la bron- chite tuberculeuse. Le diagnostic porté du vivant du
malade
a été celui de néoplasie vraisemblablement tube
mouvements associés de latéralité vers la droite, constatée chez le
malade
. En tout cas, l'observation relatée par l'auteur
opsie; par . J. DEJERInE et A. Thomas (de Paris). Il s'agit d'uue
malade
âgée de cinquante-neuf ans : il n'y a rien de p
apparus quatre ans auparavant à la suite de chagrins. L'état de la
malade
s'aggrava assez rapidement un an avant son entr
e salive abondante s'écoule des commissures labiales affaissées. La
malade
est prise assez fréquemment d'accès de rire ou
cette technique, sur laquelle j'insiste et que je recommande, cette
malade
est aujourd'hui complètement guérie. M. GARNA
mes, ni les arbres. Les interprétations fausses sont nombreuses. Le
malade
s'accuse d'avoir plongé le monde entier dans le
, plus de méde- cins : tous les hommes sont morts, sont brûlés ; le
malade
n'a pas de nom, ne peut pas mourir, est éternel
ellectuel l'ait des progrès, se montrent des idées de grandeur. Les
malades
racontent qu'ils peuvent faire de l'or, guérir
s. Cependant on est étonné souvent de la lucidité avec laquelle les
malades
peuvent répondre à cer- taines questions et man
cesse des sottises, d'être devenus fous, etc. Dans d'autres cas le
malade
n'est pas touché par les con- tradictions les p
ntiment de force surabondante de la jeunesse. Plus de 61 p. 100 des
malades
se trouvaient être entre cinquante et soixante
s avancée de la vie, BIBLIOGRAPHIE. 33 Avec l'âge plus avancé des
malades
, on voit augmenter progressi- vement les formes
ile et aussi de l'alcoolisme. Il faut noter d'ailleurs que chez les
malades
les plus âgés, les renseignements font sou- ven
présente d'ailleurs une certaine tendance à la récidive. Parmi les
malades
de Kraepelin il s'en trouvait 15 p. 100 qui avaie
ubles dépressifs se sont manifestés au cours de la quarantaine. Ces
malades
paraissent très facilement influençables par de
dront des aliénés de la Seine payants au détriment de leurs propres
malades
indigents. Drames DE l'alcoolisme. Un père qu
gardiens, les nommés Goerling et Konkewitz, se sont livrés sur une
malade
à de telles violences, que la malheureuse victi
égie comme un pis-aller de la situation et qui veut qu'on laisse la
malade
tranquill e et au jeu du hasard. ' Il. Marie. T
lus besoin des soins de l'homme compétent, que n'importe quel autre
malade
, ne serait-ce que pour son état moral. L'hémipl
ur et l'adducteur du pouce. A l'hôpital, où nous faisons masser les
malades
par des aides peu expérimentés, nous recommando
nels par la rééducation des mouvements. Nous apprenons d'abord au
malade
à se lever sur son séant el à descendre de son li
eux hémiplégiques, qui marchent depuis long- temps. Chez une de nos
malades
, que nous avons soignée à, la Salpêtrière, l'ic
ous avons soignée à, la Salpêtrière, l'ictus remonta à six mois; la
malade
pouvait marcher lorsqu'on la mettait debout et
eule masse. Dans un autre cas, l'accès datait depuis deux ans et la
malade
ne pouvait pas se coucher toute seule. Après qu
rès quelques jours de rééducation nous arri- vons à apprendre à nos
malades
la manière de descendre et de remonter sur le l
er patiemment quel est le mouvement qui se trouve conservé chez ces
malades
, même en état de reliquat. Puis on est obligé d
miplégique qu'il est en mesure de l'accomplir. Pour prouver à nos
malades
qu'ils peuvent exécuter les mouvements indiqués
rs. Pour obtenir plus facilement la flexion de la jambe, lorsque le
malade
est debout, nous nous servons des petits bancs
des petits bancs ou des petites caisses de différentes hauteurs. Le
malade
, en s'appuyant sur sa béquille ou sur sa canne,
lle ou sur sa canne, doit arriver à poser successi- vement son pied
malade
et sans toucher le bord sur ces diffé- rents ba
à lui, nos hémiplégiques arrivent à marcher sans traîner leur jambe
malade
. Le pro- cédé d'Erben pour obtenir la flexion d
hérapeutique. en fléchissant les deux cuisses et en élevant le pied
malade
, l'hémiplégique perd facilement l'équilibre et
légique perd facilement l'équilibre et se dépêche de poser sa jambe
malade
, n'importe comment. Dans notre cas, nous lui do
la flexion (le pied étant posé sur le petit banc), ce qui permet au
malade
de relâcher le groupe musculaire fléchisseur et
r l'éducation de la marche par la pose- du pied en quatre temps, le
malade
marchait sur le bord externe de son pied malade
en quatre temps, le malade marchait sur le bord externe de son pied
malade
. La pose du pied se composait ici de quatre tem
ANOTH&RAPIQUE DES HÉMIPLÉGIQUES. cGI Grâce à cet exercice notre
malade
est arrivé à marcher d'abord lentement, ensuite
rd il corrigea plus vite ce défaut et actuellement il pose son pied
malade
normalement. Fiv. A Appareil de traction à doub
ux exercices du bras paralysé pendant l'ascension et la descente du
malade
. Nous nous servons également pour apprendre à n
r des mouvements passifs du bras dès le début de l'hémiplégie et la
malade
pouvait à la fin de la deuxième année à peine b
t indiqué, quitte à le faire irréguliè- rement. Plus tard, quand le
malade
est capable de faire le mouvement, nous lui ind
bras, c'est un mouvement positif; le mouvement sera réel quand le
malade
écartera son bras en extension. L'adduction exa
par conséquent, pendant le traitement, nous ne quittons jamais nos
malades
sans s'assurer du degré de l'ab- duction de ce
, nous sommes arrivé après deux mois de traite- ment à permettre au
malade
d'allonger son pouce et de le placer en dehors
voulus. Un appareil, appliqué mal à propos, fatigue et désespère le
malade
. - Voici l'ensemble de notre méthode de traitem
exige de la part du méde- cin une persévérance exceptionnelle. Les
malades
, surtout les hémiplégiques résiduels, selon l'e
leur est utile et leur rend de réels services, parce, que nul autre
malade
ne se décourage plus vite qu'un hémiplégique. L
ré l'interdiction formelle du médecin traitant de ne pas toucher le
malade
et, au bout de deux mois et demi, notre malade
de ne pas toucher le malade et, au bout de deux mois et demi, notre
malade
descendait déjà l'escalier. Dans un autre cas,
ous avons débuté à la fin du troisième mois après l'accès, et notre
malade
se promenait dans la voi- ture trois mois après
ent plus difficilement. Néanmoins, au bout de deux mois et demi, la
malade
pouvait déjà tra- verser seule l'énorme cour qu
- ment étaient plus lents à venir dans ce cas, c'est parce que la
malade
fut massée par les masseuses du service, dont l'i
plaques du bulbe, le traitement masso-mécanothérapique permit à la
malade
de quitter le service du professeur Ray- mond t
ncement du traitement. Outre la monoplégie droite supérieure, celte
malade
présen- tait encore d'autres phénomènes bulbair
restèrent à peu près sans modification au moment de la sortie de la
malade
, tandis que la monoplégie s'améliora considérab
e vient avec les exercices quo- tidiens que nous recommandons à nos
malades
. Le mieux est de ne pas discontinuer le traitem
la population réelle est plus considérable. En 1898, le nombre des
malades
s'élevait à 145 (75 hommes, 70 femmes); 25 lits
t pas été adopté de préférence au système caserne. Les quartiers de
malades
, au lieu d'être répartis dans une série de pavi
aux agités, elles n'ont qu'un rez-de-chaussée. (Voir le plan.) Les
malades
paisibles sont logés dans le bâtiment central : l
La population des différents quartiers varie de G à 7, 8, 12 et 13
malades
. Chaque quartier comprend : une salle de réunion,
apacité des locaux ont été calculées de façon à ce que, pour chaque
malade
, on dispose de 16 mètres carrés et de 36 mètres
Leur superficie totale est de 2 hectares. Les jardins réservés aux
malades
tran- quilles, aux « nerveux », sont vastes, av
peur sous pression. En outre de la grande construction affectée aux
malades
, la clinique comprend encore quatre bâtiments :
tre de l'établissement, en arrière du bâtiment central (quartier de
malades
) auquel ils sont réunis par des galeries couverte
rs de notre visite (1894) la population de la clinique était de 150
malades
(chiffre normal : 435).- Nombre des admissions
l : 435).- Nombre des admissions dans le cours de l'année 1895 : 55
malades
. Sor- ties : 531k ; - décès : 68. Population, l
ro- pathologie, et trois médecins volontaires. Les admissions des
malades
se font avec un minimum de forma- lités. Le dir
ressource pour l'enseignement clinique. Il peut ainsi admettre les
malades
intéressants, quels que soient leur nationalité,
veillance se compose de 26 infirmiers et infirmières, soit 1 pour 5
malades
. Les agents des services généraux sont au nombr
4. Le total est donc de 50 employés et serviteurs pour moins de 150
malades
. Les infirmieis n'ont pas de chambre spéciale.
atrique; 3° cours de psychiatrie médico-légale avec présentation de
malades
; 4° cours de physiologie du cerveau. LES CLIN
persécution en général, des idées mélancoliques. Il présente trois
malades
, dont l'un, un mélanco- lique avec conscience,
an du non-reslreint et un adversaire de l'isolement cellulaire. Les
malades
ne restent isolés en cellule que durant quelque
ent isolés en cellule que durant quelques heures. Nous avons vu des
malades
déchireurs avec les manches de leur maillot cou
sues, mais les bras libres. Population, le 1er janvier 1898 : ICI
malades
(85 hommes, 76 femmes). Nombre des admissions e
malades (85 hommes, 76 femmes). Nombre des admissions en 1897 : 580
malades
(358 hommes, 222 femmes). Université de Halle
réunion, produisent, en général, une impression désagréable sur les
malades
et sur leurs familles ; leur aspect rappelle trop
rain d'assiette. Plus en arrière, l'amphithéâtre. Les pavillons des
malades
sont tous entourés de jardins avec jeux de boul
lus 20 sujets atteints d'affections nerveuses, soit un total de 110
malades
répartis en six pavillons (trois pavillons pour
nagement de la clinique de la grande proportion des admis- sions de
malades
aigus, ainsi que des installations spéciales né
(hauteur, 4 m. ;i0). Ce vestibule sert de salle d'attente pour les
malades
de la consultation et pour les autres visiteurs.
la consultation et pour les autres visiteurs. Une autre partie des
malades
de la policlinique trouvent place dans une peti
ant besoin d'une surveillance permanente ; l'autre est destinée aux
malades
paisibles et aux nerveux. Elles communiquent pa
rrés, et la capacité de 560 mètres cubes; ce qui donne, pour chaque
malade
, 9,6 mètres carrés et 56 mètres cubes. Les murs
ni barreaux, ni chainet- tes ; elles s'ouvrent néanmoins au gré des
malades
, sans cependant permettre les tentatives d'évas
sidéré l'influence des barreaux aux fenêtres comme fâcheuse sur les
malades
et sur le public : les grilles donnent l'impressi
nctionné. Tenant compte à la fois des susceptibilités légitimes des
malades
et des familles à l'endroit des grillages ou des
sque exclusif des bâtiments à rez-de-chaussée. Aussi la plupart des
malades
de la clinique sont-ils logés au rez-de-chaussé
s malades de la clinique sont-ils logés au rez-de-chaussée. Sur 110
malades
, 17 seulement (pensionnaires dé 1 ro et de 2° c
es autour d'un axe vertical; ils peuvent ainsi être ouverts par les
malades
à leur guise, tout en ne laissant qu'une ouvert
reaux, pas d'accidents, pas d'évasion, liberté complète laissée aux
malades
d'ouvrir et de fermer les fenêtres à leur guise,
u bâtiment principal, à moins qu'il ne s'agisse d'un agité, ou d'un
malade
inoffensif, ou d'un « nerveux ». Si un accès d'
ients de cette salle, et trouble le repos des autres, ou bien si le
malade
a lui-même besoin de ménagements spéciaux d'un
rte plus solidement construits afin de permettre l'iso- lement d'un
malade
en proie à un accès d'agitation, peut-être pas-
veillance et les cinq chambres d'isolement reçoi- vent en outre les
malades
atteints d'affections intercurrentes. Quant à l
« nerveux », de vingt à trente lits pour les catégories suivantes :
malades
à surveiller, malades sou- mis au traitement pa
à trente lits pour les catégories suivantes : malades à surveiller,
malades
sou- mis au traitement par le lit, sujets attei
e lit, sujets atteints d'affections intercur- rentes. La moitié des
malades
de troisième classe (au nombre de 73) peuvent d
sée, un premier étage et un grenier. Ce sont les seuls pavillons de
malades
ayant un premier étage. Dans le sous-sol de la
de cette salle se groupent six chambres à coucher, dont deux pour 0
malades
, une pour 5, une pour 2 ou 3, une pour 1 ou 2 e
malades, une pour 5, une pour 2 ou 3, une pour 1 ou 2 et une pour 1
malade
. Les fenêtres des chambres à coucher sont orien
ut; mais elles peuvent, ainsi que les portes, être ouvertes par les
malades
; on ferme les jalou- sies pendant la nuit. L'é
. Chacun des pavilons d'iso- lement (un par sexe), con-truit pour 5
malades
, en contient néan- moins de 10 à 12. Une porte
irectement sur la salle de réunion. Les deux cellules destinées aux
malades
particulièrement bruyants don- nent sur de peti
leçons par semaine, à 2 h. 30 et à 4 heures. En 1896, le nombre des
malades
traités, soit à la consultation externe, soit à l
sur- LES CLINIQUES PSYCHIATRIQUES. 3g5 veillante en chef pour 56
malades
femmes. Mêmes chiffres pour la division des hom
ns, formant ainsi un dossier à inclinaison variable grâce auquel le
malade
peut, sans fatigue, rester assis à moitié dans so
t d'une table spécialement construite dans le but de permet- tre au
malade
de prendre commodément ses repas au lit. Cette
st placée une chaise percée dont l'usage est aussi indiqué pour des
malades
maintenus au lit. No- tons encore un aménagemen
re à la vue des autres pa- tients les cancéreux, les moribonds, les
malades
qui ont besoin d'examens spéciaux (organes géni
par la bouche, à la dole de 0,10 à 0,30 centigrammes par jour. Les
malades
sont alimentés à la sonde deux ou trois fois pa
ous fait remarquer que les pavillons d'isolement, construits pour 5
malades
chacun, sont insuffisants. Ils contiennent en r
es chacun, sont insuffisants. Ils contiennent en réalité de 10 à 12
malades
chaque pour une population totale de 120 sujets
t tomber dans un réservoir contenant une solution de créoline où le
malade
ne peut aller les chercher. Le réservoir est ré
s, des surveillants et des autres infirmiers les soins à donner aux
malades
, la. petite chirurgie, la façon de se conduire
cesse d'être pour toutes identique. On les place dans la main du
malade
dont on veut-examiner l'appréciation des variatio
et Ed. Hitzig quelques renseignements sur le régime alimentaire des
malades
de la Clinique de Halle. Ceux-ci sont groupés e
t préparés avec salade, fruits, etc. Les médecins ont le menu des
malades
de première classe, mais en outre ils font un s
les médecins : 2,04 marks par jour ; î 16 marks par an 1. Pour les
malades
de la première classe : l,ï4 mark par jour; fi3
première classe : l,ï4 mark par jour; fi37 marks par an. Pour les
malades
de la deuxième classe : 1,47 mark par jour; 510
an. Pour le personnel : 0,72 par jour : 26 marks par an. Pour les
malades
de la troisième classe : 0,61 mark par jour; 22
re. Le menu varie chaque semaine. Les auteurs ont calculé que les
malades
de troisième classe recevaient par jour 12S,85
8, la situation de la clinique était la suivante : Population : 123
malades
(63 hommes, 60 femmes) ; Personnel médical : le
de la population avait été, pour l'année 1897, de : Entrées : 6cJ5
malades
(395 hommes, 300 femmes). Sujets traités : 810
trées : 6cJ5 malades (395 hommes, 300 femmes). Sujets traités : 810
malades
(461 hommes, 319 femmes). Sorties : 651 malades
ets traités : 810 malades (461 hommes, 319 femmes). Sorties : 651
malades
(368 hommes, 283 femme's). Décès : 36 (30 hommes,
a population normale de l'établissement, ouvert en 1882, est de 600
malades
Population réelle (1er janvier 1890), 507 (232
docent et de trois assistants. Population (le,' janvier 1898) : 601
malades
(26G hommes, 335 femmes). Nombre des admissions
alades (26G hommes, 335 femmes). Nombre des admissions (1897) : 453
malades
(221 hom- mes, 232 femmes). ' E. et Ed. Ilitz
21 hom- mes, 232 femmes). ' E. et Ed. Ilitzig. L'alimentation des
malades
el du personnel de la Clinique de psychiatrie e
79. Un agrandissement de la clinique est pro- jeté. Le nombre des
malades
(fin 1893) s'élevait à 35, non compris les cas
uffage central. Cellules. Fenêtres : les unes hors de la portée des
malades
, les autres munies de vitres incassables. Les m
s cellules, lit massif, scellé dans le parquet ; dans d'autres, les
malades
couchent sur un matelas. Nous avons remarquél'e
ue dortoir possède une chaise percée à fermeture her- métique : les
malades
ne doivent pas se rendre au cabinet la nuit. 11
t dans chaque dortoir des porte-manteaux qu'on enlève, une fois les
malades
couchés, dans les quartiers d'agités. Couchag
coussin à air, soit au lit, soit dans un fauteuil. Les jardins des
malades
tranquilles sont vastes, dessinés avec goût : r
que assistant se trouve ainsi à la tête d'une section de 120 à 1 in
malades
. Les assistants sont chargés en outre des rappo
nt à l'entrée du professeur Grashey. Ce dernier est accompagné d'un
malade
; il appelle de suite un étudiant qui vient s'in
prolongé en cellule, en raison des habitudes de malpropreté que les
malades
y contractent. Il applique le non-restreint, et
: Grashey raconte avoir observé un cas de paralysie radiale chez un
malade
camisolé dont on avait immobilisé les bras par
rapprocher de celle du corps. Population le ter janvier 1898 : 530
malades
(253 hommes, 285 femmes). 1 Ce bouton, dû au
S HALLUCINATIONS PSYCHIQUES. 395 Nombre des admissions en 1897 : 22
malades
(124 hommes, 100 femmes). Actuellement (1899)
es Variations de l'état électrique des muscles chez l'homme sain et
malade
. Partant de ce fait parfaitement démontré et ad
ès totale- ment lorsque les muscles sont réduits à tel point que le
malade
ne puisse plus exécuter aucun mouvement. Uans d
ent aux muscles dans la production de ces courant ? . Chez quelques
malades
atteints d'hyperhydrose unilatérale d'on- gine
'état de repos on pût dériver de la surface cutanée du bras du côté
malade
un courant (glandulaire) bien plus fort que cel
'EI. ·GC13 ? .OL'NTS1QLOCxIE LT D'·L'LECTR,oTHEItAPIE. -403 du côté
malade
, la contraction du bras de ce côté-provoquait un
ne hypersécré- tion sudorale très marquée, l'effort cérébral que le
malade
faisait pour exécuter un mouvement sans y about
de dégénérescence existe le z plus souvent. Lucien Roques chez un
malade
atteint du syndrome ,1'rlr, mais qui ne présent
ecommandé le courant continu pour lutter contre la douleur chez les
malades
atteints de zona. Il place le pôle positif au n
de zona. Il place le pôle positif au niveau de l'origine des nerfs
malades
et promène le pôle négatif relié à un pinceau m
l'intensité du courant qui doit atteindre suivant la tolérance des
malades
de 1/3 de milliampére à 3 milliampères par cent
à une plaque de 200 centimètres carrés qui est placée sur le dos du
malade
; le pôle positif est placé sur le goitre à l'a
à 80 centimètres carrés. L'intensité du courant varie, suivant les
malades
, de 5 10 milliampères. La durée d'application v
guérison complète durant depuis trois ans. Trois améliorations. Une
malade
a abandonné le traite- ment après quelques séan
a abandonné le traite- ment après quelques séances Chez la sixième
malade
, qui avait un goitre unilatéral, l'exophthalmie
donne quelques coupes. De cette' façon le médecin qui a observé le
malade
peut s'instruire des changements anatomo-pathol
tudier les altérations. Il donne un procédé pour apprécier, chez un
malade
, la sensation de résistance, c'est-à-dire la se
male d'allégement. G... montre par des exemples que dans cer- tains
malades
le poids nécessaire à donner cette sensation doit
N'y a-t-il pas un mouvement actif du bras dans l'effort que fait le
malade
pour tenir son bras étendu ? M. le professeur
ns muscu- laire, par lésion cérébrale, où il se trouvait chez trois
malades
atteints des lésions organiques. Ce syndrome ra
on intermittence même, et dès lors, sa dépendance de la volonté des
malades
si souvent affectée dans les affections qu'il s
osition supportée sans incidents ni accidents et jugée par tous les
malades
qui peuvent la comparer à la suspension tête en
st pas toujous le même, comme l'avait admis Todd. Si la plupart des
malades
traînent le membre paralysé comme une pièce de
r, tandis que dans le pas antérieur le sujet l'ait glisser son pied
malade
assez en avant pour que le double pas du côté p
smodiques ; par le professeur Brissaud (de Paris). Présentations de
malades
. Troubles de la parole recueillis au moyen du p
ne mentale de 1889. Il indique, à l'aide des photographies de ces
malades
, prises d'année en année ou tous les deux ans, et
les pyramidales (grandes cellules du lobule paracentral) chez douze
malades
, morts de maladies générales (pneumonie, 'tuber
ment l'occasion de constater les mêmes lésions dans des cerveaux de
malades
ayant présenté des états maniaques et mélancoli
matisme. C'est cette activité invo- lontaire et automatique que les
malades
désignent souvent par ces formules significativ
volupté, c'est bien, par contre, à un dégénéré psycho-sexuel, à un
malade
qu'on a affaire, lorsque l'in- dividu obéit à u
oires, et qui n'a jamais eu lieu de se repentir d'avoir donné à ses
malades
cette marque de confiance. « Depuis que j'ai su
alle, M. Damerow occuper de cette dernière façon, la plupart de ses
malades
, j'ai cru bon d'imiter cet exemple à Bicêtre, et
l chargé du service de Bicêtre, j'ai eu à m'occuper de désigner les
malades
qui seraient admis à cette table et de les clas
ssources que me présente l'école pour exercer l'intelligence de mes
malades
, ignorants ou instruits, et je multi- plie, aut
ant qu'il est en moi, les occupations de ceux qui y sont admis. Les
malades
réunis, à l'école, au nombre de deux ou trois c
s ou pour chanter. La lecture est faite ordinairement par plusieurs
malades
qui, ayant chacun un exemplaire d'un même livre
n de le dire, non pas de faire jouer la comédie, mais de guérir mes
malades
. « J'ai voulu aussi essager de la musique et du
ni musicien, il m'a fallu en chercher parmi les aliénés. J'avais un
malade
, ancien ménétrier, dont jusqu'alors je n'avais
e, afin d'agir sur lui, quand je songeai au violon. Je conduisis le
malade
dans la salle de bains, je lis couler, devant l
obtenir quelque chose de plus. Je le conduisis à l'école, quelques
malades
s'y trouvaient que j'engageai à chanter, mon mé
une assez grande sévérité, et j'ai la satisfaction, en quittant mes
malades
, de leur laisser quelques idées et quelques sen
endons dans un grand jardin attenant à l'hos- pice, et là, tous nos
malades
rangés avec ordre autour des musiciens et des c
un projet d'éducation musicale adapté à l'état intellectuel de nos
malades
, projet que j'espère pouvoir bientôt mettre à e
t mettre à exécution. « Toutes les fois que le temps le permet, les
malades
, qui sont en état de marcher, et qui ne peuvent
olutions, je n'emploie jamais aucun surveillant, mais seulement des
malades
. Ceux qui, parmi les malades, font preuve de pl
aucun surveillant, mais seulement des malades. Ceux qui, parmi les
malades
, font preuve de plus d'intelligence et de bonne
s faveurs, afin d'appeler l'attention sur eux et d'encou- rager les
malades
qui voudraient les imiter. « A l'aide de cette
A l'aide de cette organisation quelque peu militaire, la visite des
malades
, qu'elle se fasse dans les salles ou dans les cou
aliénés, c'est là un précepte fondamental pour le traitement de ces
malades
, précepte donné au moins depuis trente ans, par
uis attaché à rendre pénibles les idées déraisonnables, afin que le
malade
fit effort pour les repousser ; et alors, j'ai
decin d'aliénés doit avoir pour but de se rendre maître de tous ses
malades
; mais il n'atteindra jamais ce but, s'il ne mul
e cette organisation médicale conçue en vue de l'intérêt absolu des
malades
? Rien ou à peu près rien. Nous avons essayé de
central. Nous citerons principalement celles de Cestan '. Parmi les
malades
qu'il a examinés, se trouvent six paralytiques
non sans juste raison. IV. Nos recherches ont porté sur trente-cinq
malades
présentant le syndrome de la paralysie générale
lan- taire. C'est ainsi que nous avons laissé de côté ceux de nos
malades
qui, pour une raison ou pour une autre, présen-
n grande partie celle préconisée par Babinski. Pour l'examen de nos
malades
, nous avons cherché à obtenir une résolution co
btenir une résolution complète des muscles du membre inférieur. Les
malades
sont étendus dans le décubitus dorsal, les memb
pied dans une légère abduction. Nous faisons couvrir les yeux au
malade
, afin qu'il ne soit pas prévenu des expé- rienc
chnique que nous venons d'indiquer, tantôt en fai- saut asseoir les
malades
sur le bord de leur lit, les jambes pendantes,
sible toute contrac- tion musculaire. Disons enfin que, pour chaque
malade
, nous sommes passés successivement des incitati
au ci-après résume les résultats que nous avons obtenus pour chaque
malade
. Afin de rendre ce tableau à la fois plus simpl
ne des orteils. Toute- fois, la modalité que nous ont présentée nos
malades
, est légèrement différente de celle observée pa
signe de Babinski et décrite plus haut (voir A, 2°). a). Sur sept
malades
, présentant une démence avec trou- bles paralyt
à de l'exagération du réllexe rotulien. b). Sur quatre de ces six
malades
, l'extension des orteils se produisait égalemen
ors une simple dimi- nution du réflexe plantaire. c). Le septième
malade
, tout à fait à la période initiale de sa cérébr
dre le bénéfice de l'assistance à cette intéressante catégorie de
malades
et d'infirmes. La loi sur les aliénés, quelle qu'
et surtout à sauvegarder la liberté' individuelle et la fortune des
malades
; ici nous avons affaire à des mineurs dont les
ve : par placement d'office et ce mode de placement est réservé aux
malades
qui trou- blent l'ordre public et compromettent
ouvoir et c'est à lui qu'incombe le soin de diriger l'éducation des
malades
qui fait partie du traitement moral. Tel est, s
evenus parce qu'ils sont orphelins, ou parce que leurs parents sont
malades
ou en prison, ou pour quelqu'autre motif analog
ent comme des aliénés à enfermer les enfants idiots, mais comme des
malades
, 1 Disons en passant combien est regrettable l'
re intervention, voir en eux que des enfants à instruire et non des
malades
à soigner. La dis- cussion des rapports de la C
nérique d'aliénés, les idiots, les imbé- ciles, les crétins. Que le
malade
soit maniaque, mélancolique, paralytique généra
squ'elle permet de rendre à la vie commune un certain nombre de ces
malades
. Etant admis que l'on peut « trans- former ces
classes spéciales pour les enfants arriérés, c'est-à-dire les moins
malades
et dont le rapporteur ne dit pas un mot, dans t
année, il aurait vu que tous ces enfants sont incontestablement des
malades
et que, p1.r conséquent, c'est à des médecins q
erveuses, l'électrodiagnostic et l'électrothérapie (présentation de
malades
et exercices pra- tiques) ; -le cours (gratuit)
nnée ? , les asiles muni- cipaux d'aliénés recevant directement des
malades
, le nombre des admissions a diminué à la Charit
un secteur déterminé de la ville de Berlin. En 1893, le nombre des
malades
admis a été de U47 (669 hommes et 478 femmes).
gliche psychiatrische Klinik.) Population (le, janvier 1898) : 4
malades
(21 hommes, 24 fem- mes). - Nombre des admissio
s. La clinique a été construite aux frais de l'Etat. Elle admet les
malades
ayant leur domicile de secours dans la province
eur Cramer ; cinq assistants '. Population (ter janvier 1898) : 315
malades
(206 hommes, 139 femmes). 1\Tom6nn, des admissi
(206 hommes, 139 femmes). 1\Tom6nn, des admissions (en 1897) : 138
malades
(82 hommes, 56 femmes). Université de Tûbinge
ramer. LES CLINIQUES PSYCHIATRIQUES. 4ï7 Population normale : 120
malades
de 3° classe ; 20 pensionnaires de 1"° et de 2°
1880, 1892, 1891 et ils9 : >, comptait, au le" janvier 1898, 704
malades
(403 hommes, 361 femmes;. Le nombre des admissi
2 hec- tares. Lapopulation réelle était, le le" janvier 1890, de 84
malades
. Le nombre des admissions s'est élevé, en 1889,
cins stagiaires (Volontirür4te). Population (1° janvier 1898) : 116
malades
(00 hommes, 56 femmes). Nombre des admissions e
malades (00 hommes, 56 femmes). Nombre des admissions en 1897 : 280
malades
(153 hommes, 127 femmes). M. Kraepelin, qui c
doivent être placés les sujets atteints de psychoses récentes, les
malades
à idées de suicide, ceux qui refusent les alime
on d'avoir deux sections de surveillance distincte^, l'une pour les
malades
calmes, l'autre pour les agités. La lion des in
les agités. La lion des infirmiers doit être au minimum de 1 pour 3
malades
. Université de Marbourg (Prusse). (Faculté de
s de traitement, les infirmiers sont dans la proportion de 1 pour 2
malades
. Dans les autres quar- tiers, dont la populatio
malades. Dans les autres quar- tiers, dont la population est de 20
malades
environ, la proportion est de 1 infirmier pour
rler. Le quartier des agités possède 7 chambres d'isolement pour 40
malades
. Des salles de bains sont contiguës aux chambre
res, etc. Infirmiers et infirmières couchent dans les dortoirs des-
malades
. Le surveillant en chef et la surveillante en che
ement. Nombre de lits : 300. Population au ler janvier 1898 : 2t7
malades
(111 hommes, 13G femmes). Nombre des admissio
111 hommes, 13G femmes). Nombre des admissions (année 1897) : 228
malades
(114 hommes,. 114 femmes). 480 0 ENSEIGNEMENT
us. Le nombre des lits est de 90. Population (1° janvier 1S90) : 94
malades
(39 hommes et 55 femmes). Nombre des admissio
des (39 hommes et 55 femmes). Nombre des admissions en 1889 : 121
malades
. Population (fer janvier 1898) : 113 malades (1
missions en 1889 : 121 malades. Population (fer janvier 1898) : 113
malades
(18 hommes, G3 femmes). Nombre des admissions
lades (18 hommes, G3 femmes). Nombre des admissions en 1897 : 134
malades
(81 hommes, 73 femmes). Le personnel médical
de quartier municipal d'aliénés. Population (ICI' avril ils(0), 199
malades
(103 hommes, 96 femmes). Séjour moyen des mal
ril ils(0), 199 malades (103 hommes, 96 femmes). Séjour moyen des
malades
, 70 jours. Personnel médical ; le professeur We
t) et deux médecins assistants. Population (1 ? janvier 1808) : 215
malades
(107 hommes, 108 femmes). ' D'après Buffet, V
CLINIQUES PSYCHIATRIQUES. li 81 Nombre des admissions (1897) : 766
malades
(532 hommes, 234 femmes). Université de Stras
linique psychiatrique. La clinique admet aussi un certain nombre de
malades
transférés de l'hôpital pour délire alcoolique
, en 1889 : 564 cas. Population de la clinique (juillet 1895) : 120
malades
. Personnel médical : le professeur Fürstuer et
sions en 1897 : aliénés : 304; nerveux et épilep- tiques : 173. -
Malades
traités à la policlinique : 554. (A suivre.) XI
t l'époque de l'histoire. L'inverti constitutionnel est toujours un
malade
dont les tendances doivent être irrésistibles pui
eut être légitimement établi, il n'hésitera pas, étant en face d'un
malade
, à le déclarer irresponsable, par application l
eût voulu recevoir d'elles ; le fétichisme également, comme chez un
malade
que j'ai récemment observé et qui n'éprouvait d
lysie générale que l'on trouve fréquemment dans les familles de ces
malades
, aussi bien chez leurs ascendants que chez leur
érêt que les aliénés, dont les autopsies sont obligatoires, que les
malades
de nos hôpitaux. L'idiotie morale est très fréq
de de Nissl. Des lésions très importantes furent constatées chez la
malade
dont la confusion mentale se déclara au cours d'u
les pyramidales (grandes cellules du lobule paracentral) chez douze
malades
, morts de mala- dies générales (pneumonie, tube
peuvent être répétés ; d'autres (eau, chaise) le sont. Lecture : le
malade
dit qu'il ne peut lire à haute voix. Chant : ja
: le malade dit qu'il ne peut lire à haute voix. Chant : jamais le
malade
ne chante ni ne fredonne. Ci.J1n¡,réhension des
cussion. A. Thomas (de Paris). La parapliasie dont était atteint le
malade
de M. Lemos devait éveiller l'attention sur l'éta
n générale. Dans l'atrophie papillaire des tabétisants l'aspect des
malades
est différent. Les malades sont bien nourris, o
papillaire des tabétisants l'aspect des malades est différent. Les
malades
sont bien nourris, ont un air de santé, il n'ex
composé de plusieurs espèces distinctes ; c'est ainsi que les deux
malades
présentés ici, tout en étant des tabé- tiques,
es. J'ai observé, il est vrai, ainsi que mes collègues, beaucoup de
malades
atteints d'atrophie papillaire tabé- tique et n
franchement ataxiques. J'ai, dans ma clientèle privée, beaucoup de
malades
qui sont depuis un grand nombre d'années attein
interne, les voies sensitivo- motrices sont demeurées indemnes ; la
malade
, trois jours avant sa mort, pouvait encore marc
e. L'auteur procède ensuite à l'étude analytique de l'autopsie du
malade
dont il a donné l'observalion dans le Nevrologisc
k. t. V., 1, 1897 et la Deutsche Zeitschr. f. Nervenheilk, 1897. Ce
malade
est mort de pneumonie. Il croit qu'il s'agit en
a même place dans l'écorce et dans la couche optique. Chez les deux
malades
en question cette infirmité datait de l'enfance
e la sensibilité chez un amputé. M. Touche rapporte l'histoire d'un
malade
atteint de bras fantôme; on provo- quait dans l
ique ou radiculaire suivant le point du thorax que l'on palpait. Ce
malade
est très probablement hystérique. Psamm6me de
s intéressés. Paralysie du grand dentelé. - M. Souquer présente une
malade
robuste, qui en tombant dans un escalier, s'est
llement vif que la main est restée crispée sur un barreau et que la
malade
a dû avec la main gauche détacher la main droit
. Paralysie infantile avec scoliose tardive. M. Marie présente un
malade
, qui ayant subi à l'âge de cinq ans une paralysie
°, 25°, a persisté un temps variable : 20 jours, 30 jours. Certains
malades
ont quitté l'hôpital, le présentant encore. Deu
rché ce signe au cours des attaques. Dans une première catégorie de
malades
, il y a immobilité abso- lue pendant toute l'at
ceau (de Nérondes) expose que, par l'hypnotisme, il a pu guérir des
malades
rebelles à toute autre médication et qui présen
qu'elles ne s'adressent qu'au symptôme. Si nous interrogeons nos
malades
, après les avoir plongés dans le sommeil hypnotiq
us arrivons parfois à découvrir que la véritable cause de leur état
malade
réside dans une idée fixe, un rêve, etc., demeuré
ffranchir cet homme d'une telle sujétion. M. Jadis, à la Pitié, une
malade
de Dumontpallier présenta des accidents syphili
ur une chaise près de la- fenêtre pendant que l'on fait son lit. Le
malade
, qui ne peut pas se tenir sur son séant, a été
e brigadier et ses amis ont pénétré chez la famille Diettrich, le
malade
venait d'être reporté dans son lit et les pauvres
ile, pas plus que l'interpellation du brigadier ordonnant au pauvre
malade
de se lever. » Cette mystérieuse affaire a eu u
schide, chef des travaux, et d'autres spécialistes, à. l'examen des
malades
et aux diverses manipulations de la psycha- 532
t Wahl, 186. P.1EAL1SIE générale . Du sens génital chez les mêmes
malades
aux trois périodes de la ,au Marandon de Alon
ôme assez important, la petitesse du corps, qui nous manque : notre
malade
dépasse de 2 centi- mètres la moyennepour les E
en général, que des dégénérés au premier chef - des monstres et des
malades
à la fois. On peut dire, (1) Loc. cil., p. 15.
et peut-être une très légère infiltration des tissus de la face. La
malade
mangeait d'elle-même, était propre et était capab
bé en avant et les avant-bras en demi-flexion sur les bras. Cette
malade
fut opérée pour son goitre au mois de juillet 190
u'au mois d'octobre, quand nous avons examiné attenti- vement cette
malade
on constatait les faits suivants : La malade do
ttenti- vement cette malade on constatait les faits suivants : La
malade
dont l'âge apparent est d'à peu près 40 ans (1),
s assez fournis ne sont pas plus rares dans leur moitié externe. La
malade
ne présente donc pas le signe du sourcil. Les o
position tient à une paralysie traumatique du sciatique gauche. La
malade
exécute tous les mouvements, excepté ceux du terr
'amplitude de certains d'entre eux. Les mouvements sont lents. La
malade
garde quelques instants la position qu'on imprime
une certaine amplitude, les mouvements deviennent douloureux et la
malade
gémit. Aux membres inférieurs, on constate que
pour les autres formes de sensibilité.bien que l'état psychique de la
malade
ne nous permette pas d'obtenir à ce point de vu
de doigt. Les fonctions digestives ne semblent pas altérées. 'La
malade
n'est pas constipée. Elle n'est pas menstruée.
. Observation II (PI. VII et VIII). Nous avons connu une deuxième
malade
, une vieille femme, présentant des déformations
s ne possédons malheureusement pas l'observation de cette femme, la
malade
étant dans un autre service et son observation n'
la tète enfon- cée entre les épaules, les jambes fléchies. Cette
malade
succombant, nous avons pu confirmer notre diagnos
ès intéressants. Voici ce que l'on constate à la nécropsie de cette
malade
. Il s'agissait d'un cadavre considérablement ém
le lipochrome des cellules est abondant, ce qui tient à l'âge de la
malade
. Mais la méthode de Nissl, comme celle de Cajal
ostéomalacie sénile et dans les deux la glande thyroïde fut trouvée
malade
(1 ). Dans l'un de ces cas le corps thyroïde ét
c l'augmentation du goitre. L'examen histologique de ce dernier (la
malade
a été opérée) montra une transformation adénoma
ée, dit l'auteur, sur des bases nerveuses. L'auteur a vu encore une
malade
ayant perdu la voix et les dents et présen- tan
rnum et la colonne étaient douloureux il la pression. Deux autres
malades
observés par l'auteur se plaignent que les dents
lui aussi des troubles psychiques, phénomènes d'exci- tation. Le
malade
présente en même temps une cyphoscoliose, de l'ex
ion du tronc, etc.), étaient apparus deux mois avant l'entrée de la
malade
à l'hôpital. Pourtant, au dire de l'entourage,
trée de la malade à l'hôpital. Pourtant, au dire de l'entourage, la
malade
présentait déjà une gibbosité re- montant à une
des diarrhées intenses. Deux ans à peu près après la ligature, la
malade
commença à présenter des tuméfactions douloureu
processus diffé- rent de celui de l'ostéomalacie puerpérale, car la
malade
n'a jamais eu de gros- sesse, les séparations o
cas on trouve en même temps l'ostéomalacie et une thy- roïdite. La
malade
avait 90 pulsations par minute. Dans 7 cas on n
s (cliniquement) un corps thyroïde d'ap- parence anormale, mais les
malades
présentaient pourtant certains symp- tômes thyr
urtant dans un de ces cas on trouve 108 pulsations par minute et la
malade
avait souffert de transpirations généralisées).
us avons déjà cités il existait des phénomènes de tétanie et que la
malade
de notre première observation présentait une téta
térations dentaires parfois très accusées comme chez notre première
malade
sont fréquentes aussi dans l'ostéomalacie. La r
nt de vue étiologique. Charin et Moussu (143) réussirent à rendre
malades
des animaux par 62 MARINESCO, PARHON ET MINEA
devons dire ici que dans l'un des deux cas de Stefanelli et Lévi la
malade
avait une hypertrophie du corps thyroïde ainsi qu
ots sur les phénomènes de tétanie latente présentés par la première
malade
. Ces phénomènes doivent être en rapport, selon
intéressant à signaler,c'est le bon résultat obtenu chez celle même
malade
par le traitement au chlorure de calcium. Ce tr
ses. Pas de maladies graves. Il ne fit pas de service militaire. Le
malade
assure qu'il eut toujours celle saillie anormal
ormité du poignet, observée par eux aussitôt après la naissance. Le
malade
et ses pa- rents nous disent que la diftormité
rticulaires paral- Fig. 1. - Poignet normal. ]ig. 2. - Po'gnet du
malade
. 76 QUADRONE - léleS aux facettes articulaire
00.000 habitants. Blot ne l'a observée qu'une seule fois sur 10.000
malades
des hôpitaux et des cliniques, et Fort éga- lem
a vu qu'un cas en trois ans dans un asile d'aliénés abritant 1.500
malades
. Pour d'autres, au contraire, comme Guersant, G
it à la Presbyophrénie les hon- neurs de plusieurs présentations de
malades
à la Société de Psychiatrie et à la Societé cli
intervention chirurgicale, avec gastro-entérostomie bien réussie ; le
malade
est aujourd'hui en convalescence. « Comme le
, qui, à son âge, étaient de l'effet le plus co- mique. « L'autre
malade
, Mme H..., âgée de 84 ans, était, vous vous en so
énements mal interprétés et de sensations hypocondriaques. Ces deux
malades
avaient ceci de commun que l'expression du visa
- ,hyopUrénie, proposé par Kahlbaum et adopté par Wernicke. « Les
malades
(2) sont d'un abord facile, et peuvent suivre san
s, ayant agi sur leur sensibilité, persistent plus solidement ; une
malade
, par exemple, savait encore, au bout de quelques
stants, les visites et les observations qu'on lui avait faites. Les
malades
ne savent plus où et quand ils ont pris leur re
ig, 1910. (2) Dans la précédente édition Kraepelillajoutait que ces
malades
« étaient pour la plupart des femmes ». U4 DE
i est le plus profondé- ment altérée. Après des mois de séjour, les
malades
ignorent où ils se trou- vent, depuis quand ils
t parfois un air de vérité, mais elles varient continuellement. Les
malades
se croient à l'hôtel de l'Aigle, à un ma- riage
teur. « Quelques patientes prennent pour des hommes d'autres femmes
malades
. Elles ignorent la date du jour, de l'année, et
0 ans, le père a le même âge, le fils entre dans sa 80e année ; une
malade
se disait plus jeune de deux ans que sa fille ; d
qui remontent à une époque éloignée est conservé ; par exemple, les
malades
se rappellent leur nom de jeune fille, celui de
ntation ». Si' on les presse de répondre à des questions, certaines
malades
prétendent qu'elles ne se sont jamais intéressé
on n'y pense pas, « cela appar- tient au domaine de l'oubli ». Une
malade
disait : « Pour une femme de 80 ans, ma mémoire
voir ». « Je suis un vieil homme et ne m'occupe de rien ». Certains
malades
se sentent faibles de tète, mal à l'aise, étourdi
et les embellissent encore, si ou les y pousse. Le matin, certaines
malades
disent avoir travaillé ; la veille, elles sont
encore sOigner leur mari (mort depuis longtemps) qui est gravement
malade
. « On rencontre quelques rares et faibles idées
alade. « On rencontre quelques rares et faibles idées délirantes.Le
malade
est atteint d'une affection nerveuse, pulmonair
ir de faim, être crucifié, les autres parlent de lui. Le mari d'une
malade
vient de prendre une autre maîtresse, sa belle-so
eut s'em- parer de son argent, dans son lit couche un étranger ; un
malade
vient de faire un héritage, il s'adresse au méd
portant. a Le jugement est bon tant qu'il s'agit de notions que les
malades
ont acquises antérieurement. Des phrases dépour
est noire, quand on a jeté de la poussière dessus ». Beaucoup de
malades
ne réagissent pas à des phrases dépourvues de sen
acher un objet trouvé, être convoqués par les gendarmes. Une de mes
malades
racontait qu'elle venait de voir le bourgmestre
femme du même nom. Par contre, dans l'apprécia- tion du temps, les
malades
commettent les contradictions les plus invraisem-
isse en- core avoir des enfants : « Tout est possible », disait une
malade
. « Au cours de la conversation, les malades son
t possible », disait une malade. « Au cours de la conversation, les
malades
sont actifs, souvent bavards, assez présents, p
nsi que la perte de l'o- rientation. Mais ici il s'agit toujours de
malades
d'un âge avancé, tandis que la psychose de Kors
tations est beaucoup plus considérable, à tel point que souvent les
malades
ont perdu leurs acquisitions antérieures les pl
lexes rotuliens. « Souvent la presbyophrénie (1) s'observe chez des
malades
qui présentent des signes manifestes de polynév
tive se précise. ( (1) Fischer, il est vrai, ajoute que deux de ces
malades
auraient été agités et confus quelques heures a
rvenu il y a quelques mois la suite d'un ictus. Depuis deux ans, le
malade
présentait des signes d'artério-sclérose cérébral
ètement après un ictus qui survint un an avant la mort et laissa le
malade
dans un état de démence absolue. M. H..., après
sénile. - Syndrome lJ1'esbyopltl'él ! ique sans polynévrite (1).
Malade
âgée de 78 ans. Pas d'antécédents morbides intére
pris pour le dîner; alimente perpétuellementson chat, à l'en rendre
malade
; etc.... Elle se perd dans la rue ; sa fille att
etc.... Elle se perd dans la rue ; sa fille attache au collet de la
malade
un papier portant son nom et son adresse ; la mèr
t infirmier, sans avoir jamais vérifié le témoignage de sa mère. La
malade
est ensuite envoyée à Sainte-Anne, puis à Ville-E
ue son âge.C'est très important le costume, pour un médecin. » La
malade
est devenue maussade et coléreuse. Egarée dans le
ndrome presbyoplirénique avec paramnésie. Pas de polynévrite (1).
Malade
âgée de 77 ans. Jamais d'affection grave ; caract
ir volée : il est venu dans sa chambre, et sous prétexte d'aider la
malade
à retrouver un objet perdu, il a fouillé dans l
, mon père est contrarié qu'on m'ait amenée ici, car je ne suis pas
malade
; vous ne connaissez pas mon père ? Il est fatigué
ère est décédé depuis plus de 30 ans ; après la mort de sa mère, la
malade
a, pendant plusieurs années, habité seule avec so
niqzee. Démence avec polynévrite chez une femme âgée (64 ans). La
malade
dit quelle est entrée à l'hôpital parce qu'elle s
pour voir son fils qui fait son service militaire. Chaque jour, la
malade
indique un âge différent pour elle et pour son fi
par son mari, à l'infirmerie spéciale de la préfecture de police ;
malade
depuis 15 ans ; insomnies, irritabilité, troubles
voit des animaux, assiste à des scènes de meurtre). A l'infirmerie,
malade
calme. Ignore la date et les événements récents d
qu'elle donne de ces différents assassinats est très variable ; la
malade
se contredit souvent ; à plusieurs reprises, il e
ie générale. Syndrome presbyophrénique chez une adulte (40 ans). La
malade
a été arrêtée au moment où elle volait des rideau
rence, l'inertie mentale ordinaire aux déments séniles. Cette autre
malade
(obs. IV), qui présente de l'amnésie de fixation,
iniques de celle confabulation. L'amnésie de fixation est, chez nos
malades
, très accusée ; aucun d'eux n'est capable de ra
trie 1900 et 1901. AMNÉSIE ET FABULATION 109 fractures, etc.). Le
malade
n'inscrit plus, dans le registre des souvenirs,
entre l'instant actuel et les instants précédents. Interrogeons le
malade
sur ce qu'il vient de faire, sur ce qu'il a fai
110 DEVAUX El' LOGRE plus se faire dans le présent, perçu par le
malade
; elle est rejetée ail- leurs, dans le passé ou
nt remarquable;àcertains moments sur- tout, chez nos trois premiers
malades
. Ce déroulement automatique facile des associat
éléments consti- tutifs. Nous distinguerons, à cet égard, chez nos
malades
, diverses moda- lités de fabulation, ordinairem
ficielle et momen- tanée s'exercent dans le présent; les pensées du
malade
, son imagination appartiennent au Il vit parmi
et niaises; il s'agit d'événements très simples, très habituels; le
malade
évoque les occupations professionnelles de l'âg
a fabulation est, parfois, d'une richesse beaucoup plus grande ; le
malade
a quelque bonne histoire toujours prête et il imp
écents; fabulation spontanée issue de l'auto-suggestion, lorsque le
malade
, au cours de la conversation fait lui-même appe
er fait clinique se dégage : c'est la croyance presque constante du
malade
il sa propre fabulation. En vertu d'une loi gén
v s 1 J Í DEVAUX ET LOGRE. - AMNÉSIE ET FABULATION 1 conteste. Le
malade
tend à objectiver, à réaliser sesassociations d'i
sur la mémoire et l'imagination, elle ramène, à certains égards, le
malade
aux conditions psychologiques de l'enfance. De
ématiser autour d'un thème déterminé, afférent à la personnalité du
malade
, réaliser un délire vérita- ble, délire dont le
évidente, peut offrir un certain intérêt médico-légal. L'une de nos
malades
accusait un voisin de l'avoir volée, et appuyai
e nouvelle épidémie. La maladie elle-même n'est pas mortelle et les
malades
meurent de causes accidentelles ou d'autres mal
s des épaules, et dans l'articulation de la hanche droite. Il a été
malade
près de deux ans. Il séjourna à l'hôpital pen-
dité pathologique, la syphilis et l'urétrorrhée sont ex- clues : le
malade
était alcoolique depuis 10 ans. Depuis l'âge de 6
irurgien de notre hôpital, sur notre proposition a chlo- roformé le
malade
et nous avons constaté que l'incurvation et l'imm
ologique de l'hôpital Staro-Ekaterininsky le 12 décembre 1902. Le
malade
se plaignait de douleurs au dos, à la poitrine, a
ula- tions du bassin et de l'immobilité du cou et du dos ; il était
malade
depuis 10 mois ; il est mort le 1er avril 1902,
de 46 jours (Spondylose rhizomélique). Anamnèse, - Les parents du
malade
sont alcooliques et lui-même est alcoo- lique ;
arents du malade sont alcooliques et lui-même est alcoo- lique ; le
malade
nie avoir eu la syphilis et la blennorrhagie. A 1
nt l'an 1903 à la clinique privée du Dr Kourdumoil à Moscou. Il est
malade
depuis cinq ans (Spondylose rhizomélique). An
se. L'hérédité pathologique n'existe pas. Avant t'age de 10 ans, le
malade
eut la rougeole, la scarlatine, la diphtérie. Il
Au mois de janvier de l'an 1898, après avoir pris un bain chaud, le
malade
est retourné à la maison pendant une tempête de
n progressive des mouvements des articulations des épaules. Etat du
malade
au moment de l'examen. Le malade est pâle et amai
articulations des épaules. Etat du malade au moment de l'examen. Le
malade
est pâle et amaigri. Les viscères sont intacts.
de l'impossibilité de redresser le dos et d'une faiblesse générale.
Malade
depuis 10 ans (Spond. rliizom.). 1 ? G ELDAROFF
Spond. rliizom.). 1 ? G ELDAROFF Anamnèse. - Hérédité normale. Le
malade
, dans soo enfance, était ché- tif, mais n'eut a
s disparurent, mais elles réapparurent plusieurs fois ; à 26 ans le
malade
eut la syphilis. Un an et demi après, c'est-à-dir
la région lombaire et dans les articulations de l'épaule. Etat du
malade
au moment de l'examen. Le tissu adipeux et surtou
plaignant de douleurs au dos, aux épaules et aux cuisses. Il était
malade
depuis deux ans et séjourna à l'hôpital deux mo
eux mois et demi (Diagn. clin. Spond. rhizomélique). Anamnèse. - Le
malade
a un père alcoolique et sa mère est morte de la
jour, portant ses ustensiles lourds sur les épaules ; à 19 ans, le
malade
eut la fièvre typhoïde et, à 20 ans, la syphilis
yphilis ; il n'a pas eu d'urétrorrhée, pas de contusions du dos. Le
malade
s'adonne à la boisson. Deux ans avant sou entré
out à la région lombaire et aux cuisses; en même temps, sans que le
malade
s'en soit aperçu, se développa la déviation et
pa la déviation et l'immobilité de la colonne vertébrale. Etal du
malade
au moment de l'examen. Les viscères sont intacts.
; il disait res- sentir des douleurs dans les articulations. Il est
malade
depuis deux ans et séjourna à l'hôpital pendant
dant 26 jours. (PI. XVIl) (Diagn. clin. Spoud. rhiz.). Anamnèse. Le
malade
dit n'avoir eu ni la syphilis ni l'urétrorrllée.
tation des mouvements dans les articulations des épaules. Etat du
malade
au moment de l'examen. - Les viscères sont intact
at du malade au moment de l'examen. - Les viscères sont intacts. Le
malade
a l'air épuisé, il ne peut redresser le dos. Cyph
admis dans le service neuro-patho- logique le 21 septembre 1906. Le
malade
se plaignait de douleurs à la région lombaire e
une faiblesse dans la main gauche et une immobilité du dos. Il est
malade
depuis 5 ans (PI. XVIII). " Anamnèse, - Le mala
du dos. Il est malade depuis 5 ans (PI. XVIII). " Anamnèse, - Le
malade
a un père alcoolique et lui-même s'adonne à la
s il a eu l'urètrorrhée qui évolua sans complications. A 21 ans, le
malade
ressentit pendant 6 semaines des douleurs irrad
ans l'articulation gauche du bassin. A part cela, il n'a jamais été
malade
. Depuis l'âge de 12 ans, il est garçon de restaur
du bassin ont été faiblement et passagèrement atteintes. Etat du
malade
au moment de l'examen. Les viscères sont intacts.
ments ; la colonne vertébrale par elle-même ne fait pas souffrir le
malade
. Le système nerveux reste normal. OnsERvArroN V
hologique de l'Hô- pital Staro-Ekaterininsky le 10 juillet 1906. Le
malade
se plaignait d'une immo- bilité du dos, de doul
ns temporo-maxillaires sont intéressées passagèrement. A 21 ans, le
malade
a une gonorrhée qui passe vite; à 24 ans, une p
passe vite; à 24 ans, une pleurésie du côté droit et un érysipèle. Le
malade
nie avoir eu la syphilis, il n'est pas alcooliq
malade nie avoir eu la syphilis, il n'est pas alcoolique. Etat du
malade
au moment de l'examen. La région cervicale de la
et du bassin et d'avoir des douleurs dans ces articulations. Il était
malade
depuis 8 ans (PI. XVIII). Anamnèse. Hérédité
nce d'urine et de l'anesthésie locale; il 31 ans, blennorrhagie. Le
malade
nie avoir eu la syphilis. Abus marqués in vener
ouleurs et s'est développée une immobilité complète du dos. Etat du
malade
au moment de l'examen. -Le malade est de hauts ta
mobilité complète du dos. Etat du malade au moment de l'examen. -Le
malade
est de hauts taille ; il a un teint pâle Les vi
laisser de traces. Il y a 3 ails. après une chute dans un fossé, le
malade
eut une contusiou du dos et une hémoptysie. Dep
is un mois, il ne peut plus redresser le dos. Il est alcoolique. Le
malade
nie avoir eu la syphilis'. Etat du malade au mo
os. Il est alcoolique. Le malade nie avoir eu la syphilis'. Etat du
malade
au moment de l'examen. Assez chétif Signes de tu-
le séjour à l'hôpital oscille entre 38 et 40° ; pendant ce séjour le
malade
a eu un érysipèle. Le malade est mort des progr
entre 38 et 40° ; pendant ce séjour le malade a eu un érysipèle. Le
malade
est mort des progrès de la tuberculose pulmo- n
e, de vomissements, de la dé- viation et de l'immobilité du dos. La
malade
est morte le 14 mai 1905. Diagnostic clinique :
s les membres inférieurs. Douleurs de l'abdomen et vomissements. La
malade
est morte an LA SPONDYLOSE rhizomélique Z1 mi
5 ans (Spond. rhizom. P. Marie). - Anamnèse. Hérédité normale. Le
malade
se distinguait auparavant par une grande force
tinguait auparavant par une grande force physique et n'était jamais
malade
. Il nie avoir eu la syphilis ou la blenuorrhagi
ne difficulté des mouvements apparurent dans la région lombaire. Le
malade
passa trois mois à l'infirmerie et, pendant ce te
essenti des douleurs névralgiques aiguës, se développa, à l'insu du
malade
, une difficulté des mouvements de toute la colonn
l'épaule droite ni dans toutes les autres articulations. Etal du
malade
au moment de^'examen. - Le malade est d'une const
les autres articulations. Etal du malade au moment de^'examen. - Le
malade
est d'une consti- titution forte ; il a une bon
diffi- culté de la déglutition et d'une faiblesse générale. Il fut
malade
pendant 3 ans et mourut le ler mars 1909. Il sé
pondylose rhizomélique. Tuberculosis pulmonum. Anamnèse. Le père du
malade
était alcoolique. On ne trouve pas dans la fami
trouve pas dans la famille d'affection comme celle dont souffre le
malade
. A 18 ans, il eut la syphilis, it 23 ans, 1'tir
ssentit des rétré- cissements et une immobilité du cou. Sans que le
malade
s'en soit rendu compte, le dos commença graduel
t apparut l'ankylose dans les articulations de la cuisse gauche. Le
malade
continua d'exercer son métier de portefaix jusq
étier de portefaix jusqu'au jour de l'entrée à l'hôpital. Etal du
malade
avant son entrée. - Le malade est épuisé, amaigri
jour de l'entrée à l'hôpital. Etal du malade avant son entrée. - Le
malade
est épuisé, amaigri, il a un teint pâle. Symptô
insi s'explique sans doute la difficulté de la déglutition, dont le
malade
s'est toujours plaint). Amai- grissement généra
ème nerveux est nor- mal. Après un séjour d'un mois à l'hôpital, le
malade
est mqrt de tuberculose. Le compte-rendu de l'a
ies nerveuses de l'Hôpital Staro-Ekaterininsky le 23 février 1909. Le
malade
se plaignait d'immobilité complète du dos, d'un
leurs à la colonne vertébrale et aux articulations affectées. Il est
malade
de- puis 4 ans 1/2 (Diagnostic, : Spond. rhizom
ans 1/2 (Diagnostic, : Spond. rhizomélique). Anamnèse. - Le père du
malade
a le dos un peu voûté, la mère souffre de LA SP
DYLOSE rhizomélique 133 rhumatisme. Avant son service militaire, le
malade
jouissait d'une excellente santé. Dès I âge de
le droite et, enfin, dans les articulations temporo-maxillaires. Le
malade
n'a pas eu la gonorrhée ; 9 mois avant son entrée
mois avant son entrée à l'hôpital, il eut la la syphilis. Etal du
malade
au moment de l'examen. Le malade est robuste. La
, il eut la la syphilis. Etal du malade au moment de l'examen. Le
malade
est robuste. La co- lonne vertébrale est d'une
e service neuro-pa- thologique de l'Hôpital Staro-Ekaterioiasky. Le
malade
se plaignait d'immobi- lité complète du dos, du
ations des extrémités et dans les articulations des épaules. Il est
malade
depuis 5 ans. Diagnostic : Rhumatisme chronique
ants. A 12 ans, pour la première fois, après un refroidissement, le
malade
eut pen- dant un mois et demi des tumeurs et de
ulations des épaules, des douleurs et l'immobilité y apparurent. Le
malade
est alcoo- lique. Il y a trois ans, il eut, pen
rois ans, il eut, pendant un mois et demi, des hémoptysies. Etat du
malade
au moment de l'examen. Le malade est de haute s
et demi, des hémoptysies. Etat du malade au moment de l'examen. Le
malade
est de haute stature, il est pâle et maigre. La
,admisdaus la clinique privée du Dr Kotirdumoff le 19 mars 1902. Le
malade
se plaignait de douleurs dans les articulations d
dos, dans les côtes et dans les muscles de l'épaule gauche. Il est
malade
depuis 6 ans (Arthrite et spondylite citron, rhum
ans (Arthrite et spondylite citron, rhum. aukylos.). Anamnèse, - Le
malade
eut, dans l'enfance, la scrofule, un abcès à l'or
his. La syphilis, la gonorrhée et l'alcoolisme sont exclus. Etat du
malade
au moment de l'examen. - Le malade se tient debou
'alcoolisme sont exclus. Etat du malade au moment de l'examen. - Le
malade
se tient debout, les pieds arqués dans les arti
er une certaine amélioration subjective et objective dans l'état du
malade
après un traitement d'un mois ; un certain accroi
e début de la maladie se fail à un âge peu avancé : 20 il 40 ans (9
malades
de 20 à 30 ans, 4 malades de 30 à 40 ans, 1 malad
ail à un âge peu avancé : 20 il 40 ans (9 malades de 20 à 30 ans, 4
malades
de 30 à 40 ans, 1 malade de 19 ans). 3° La du
20 il 40 ans (9 malades de 20 à 30 ans, 4 malades de 30 à 40 ans, 1
malade
de 19 ans). 3° La durée de la maladie est de
tes et aiguës s'accentuent au moindre mouvement à tel point que les
malades
sont obligés de conserver une immobilité absolu
lques mois, les douleurs s'apaisent et les parties du corps, que le
malade
tenait immobiles à cause des douleurs (c'est le
réquentes, la mala- die commence lentement, insensiblement pour les
malades
, et se développe dans une période de plusieurs
malades, et se développe dans une période de plusieurs années ; le
malade
ne ressent qu'une gêne et de faibles douleurs,
aucune douleur (Gasne, Spillmann et Etienne). 8° Le moment où le
malade
s'aperçoit de l'immobilité objective après l'ap
ankylosées en demi- flexion. 16° La statique et la dynamique des
malades
dépendent : de l'état de l'ankylose de la colon
lonne vertébrale, qui a été signalée plus haut). Chez deux de nos
malades
(obs. VIII et IX) on a observé un léger épaissis-
s. XI) il y a un tabes, qui a été diagnostiqué pendant la vie de la
malade
et confirmé par les résultats de l'autopsie; à
nt sans aucun traumatisme, quelquefois même presque sans effort. Un
malade
de Charcot s'est cassé la jambe en tirant sa bott
d'arthropathie et de fractures spontanées survenues aussi chez des
malades
syringomyéliques, chez des diabétiques, et chez
croyons intéressante à plusieurs points de vue ; il s'agit d'un des
malades
de notre clinique, chez qui nous avons observé
là tète de l'os, ce qu'on voit très bien dans la radiographie de ce
malade
(voir pi. XX et XXI). , Observation. (PI. XIX
rtant, malgré les douleurs qu'il ressen- tait dans son articulation
malade
, il sortait en boitant et en s'appuyant toujours
les douleurs dans la hanche sont devenues tellement fortes, que le
malade
n'a pu ni sortir, ni marcher. Celles-ci apparaiss
ni marcher. Celles-ci apparaissaient à tout mouvement de son membre
malade
et même spontanément, de sorte que le patient p
droit est tout à fait immobile et, au moindre mouvement passif, le
malade
pousse des cris à cause des douleurs provoquées
. Il existe une atrophie très marquée de tous les muscles du membre
malade
. Mais surtout l'atrophie est grande aux muscles d
et en bas (pied-bot paralytique) dans une immobi- lité absolue, le
malade
ne pouvant exécuter que'quelques mouvements de fl
s fulgurantes, pas d'a- taxie, pas de signe d'Argyll.Robertson). Le
malade
a parfois de la rétention d'urine, pour laquell
tumeur, qui est douloureuse à la pression, et même spontanément ; le
malade
ressent des douleurs à cet endroit. Une autre t
est de consistance plutôt solide et douloureuse il la pression. Le
malade
ressent en outre des douleurs spontanées à cette
e, pas de sucre. Poumons. - Rien d'anormal. Appareil digestif. Le
malade
présente des taches de muguet dans la bouche, s
la constipation. Pendant les der- niers jours de son existence, le
malade
s'est plaint d'une forte douleur dans la région
ints. La réaction de Wassermann fut trouvée positive, malgré que le
malade
niait qu'il eût jamais contracté la syphilis.
ure du col du fémur probablement syphilitiques. Les tumeurs, que le
malade
présentait dans les autres parties de son corps
ent au moins, comme des gommes. Nous avons par conséquent soumis le
malade
au traitement spécifique, et appliqué au membre
que, et appliqué au membre fracturé l'extension continue. L'état du
malade
a paru s'améliorer au début, tant au point de v
evenu. Mais celte amélioration n'a pas duré long- temps ; l'état du
malade
n'a pas tardé à empirer, celui-ci se cacheclisa d
e plus en plus, la fièvre s'éleva de 37"S à 38°5. Ayant soumis le
malade
entre temps à l'examen radiographique(Pl.XX), n
l du fémur luxé est-il usé aussi à un certain degré. . La mort du
malade
est survenue le 13 mai z1910 clans une profonde
élioma glandulaire. Malheureusement, n'ayant pu faire l'autopsie du
malade
, nous n'avons pas vu où était le siège primitif d
'arthropathie et la fracture spontanée qui sont sur- venues chez ce
malade
étaient-elles dues aussi à une métastase cancéreu
ces lésions ostéoarticulaires ? Nous ne le croyons pas, puisque le
malade
n'a pas eu de signes de tabes évidents, ni d'au
ctures sponta- nées peuvent être rencontrées non seulement chez des
malades
tabétiques et syringomyéiiquesmais chez d'autre
organes eL sur le système nerveux. L'observation clinique de celle
malade
a été publiée ici même par M. Prunier (1). Elle
nt très douloureuses à la pression.Le moindre contact amène chez la
malade
des mouvements de défense et provoque des cris
usqu'à sa mort, la situation ne s'est pas sensiblement modifiée. La
malade
est décédée à l'âge de 58 ans le 3 janvier 1909,
oppent, à Cage de 49 ans, les symptômes de la maladie de Dercum. La
malade
meurt à l'âge de 58 ans. A l'autopsie on ne renco
syndrome de Dercum. Il est intéres- sant de relever que chez notre
malade
, il n'existait donc comme lésions importantes q
ctions du champ visuel. Tous ceux qui ont été appelés à soigner des
malades
atteints de tumeur cérébrale ont été frappés de
Ces derniers persisteraient après la décompression. Ayant soigné un
malade
qui survécut G ans à une trépanation, j'osais esp
n le trépanant. Reculer l'échéance fatale n'est un avantage pour le
malade
que lorsque les jours qui lui sont donnés sont
REBRAL 155 doute moins que les affections d'origine vasculaire ; le
malade
est donc plus conscient de son état misérable e
e de l'rlque- duc, du IVe ventricule, du trou occipital) forcent le
malade
à se présenter lôt au médecin ; à celui-ci à pe
ouvent négligés pendant longtemps par le patient, preuve en soit la
malade
de DE QUELQUES ALTÉRATIONS DU TISSU CÉRÉBRAL 1
plutôt pitoyable : cela me semble confirmé par la présenta- tion de
malades
que fit M. Krônlein, de Zurich un chirurgien de q
ments anatomiques. C'est le fait que nous avons constaté chez notre
malade
. Des injections de biiodure de mercure à dose h
ié et père de 2 enfants en bonne santé. Lui-même n'avait jamais été
malade
, mais se livrait, depuis plusieurs années, à de
nant vu l'intempérance habituelle de son mari. Elle ne le considéra
malade
qu'au début de février, une paralysie complète
if, ni trophique appréciable, une incontinence des sphincters. Ce
malade
présente donc le syndrome de confusion mentale av
de substance est complètement réparée. Au point de vue mental, le
malade
est dans le même état de confusion. Son aphasie
s qui causèrent pareilles complications. Il en fut ainsi chez celte
malade
de Fournier (4), qui, à sa 20e piqûre, eut un h
C'est pourtant d'une telle solution que l'on s'est servi pour notre
malade
. Mais on ne saurait s'éton- ner qu'une substanc
ons d'une véritable effraction. Nous pensons donc que, chez de tels
malades
, il est prudent de recourir a un autre mode d'a
sujet mieux que la vérole se prêterait à une mascarade, et que ces
malades
croûteux et dépilés, victimes de « cette quinte e
don- nait une fréquence dans cette ville d'un syphilitique sursepl
malades
dans sa statistique. Montaiglon cite le vieux p
é comme un mot nouveau : « A causes davoir à pansser et à curer les
malades
de la maladie que l'on dit la gorre. » Les dict
pavillon, nommé communément \' Archet. C'était là qu'on plaçait le
malade
nud, ou en camisole, assis ou (1) Le Pileur, La
eprises quelques trochisques ou tablettes de parfum ;en sorteque le
malade
demeuroit exposé depuis les pieds jusqu'à la tête
isse il prendre. Et, nous savons par le Pourpoinct qu'à ces pauvres
malades
incapables de marcher, il faut y avoir...la pet
que la béquille soit l'emblème le plus im- portant du Triumphe. Les
malades
sont bien affaiblis, mais de plus, il est d'hie
arin, en coulleur et forme de la pelure d'un vieil formage. » Les
malades
passés à l'éluve sous l'archet étaient aussi touj
: \ : \1\' . 13 194 SOUQUES La sensibilité n'est pas abolie : le
malade
retire les jambes quand on les pique mais retir
auche qu'il droite et les réflexes tendineux paraissent normaux. Le
malade
élève cons- tamment le membre gauche en dirigea
e paralysie faciale apparente ; on ne peut faire tirer la langue au
malade
. Pendant l'examen, il présente à plusieurs repr
début de la crise, ne participe pas aux phénomènes jacksonniens. Le
malade
perd ses urines. La température est à 38° et le p
embre supérieur, du côté droit, auraient seuls été agités. ' - Le
malade
est dans le même état de demi-sommeil, ne réponda
aux des deux côtés. Dans les urines, grande quantité d'albumine. Le
malade
est toujours dans le demi-sommeil, ne répondant p
E CÉRÉBRALE RÉCENTE A FOYERS MULTIPLES 195 13 avril. Il y a chez le
malade
une raideur généralisée très prononcée (membres
. Pas de signe de Kernig, pas de Babinski, pas de photophobie. Le
malade
est sorti de sa torpeur; il ne présente plus de d
ntil, je vous remercie beaucoup. » Température 36°9, pouls 80. Le
malade
a été à la selle pour la première fois depuis s
n'a pas eu de vomissements. 21 avril. Depuis quelques jours que le
malade
est sorti de la torpeur, il est gâteux et paraî
nt régulier et plus lent. Rien à la face ni au membre inférieur. Le
malade
a une espèce de stéréotypie : si on lui lève le b
ite et courte poussée le 20 avril au soir (38°5). ler août 1909. Le
malade
est ramené à l'infirmerie, après avoir présenté
. 2. Coma moins profond ; mêmes signes d'hémiplégie gauche. 3. Le
malade
présente dans le membre supérieur droit des mouve
Rien à la face ni au membre inférieur. Le coma est absolu. 4. Le
malade
meurt à Il heures du matin, sans avoir présenté d
uteur d'un regard inexpressif. La sensibilité n'est pas abolie : le
malade
réagit quand on le pince. La face est pâle et m
on sur cette dyspnée. L'examen somatique montre qu'il n'y a chez ce
malade
ni paralysie ni con- tracture proprement dites.
n liquide clair, sans éléments cellulaires, sans hypertension. Le
malade
reste pendant près de trois mois à l'infirmerie,
irrégulier, inégal, la respiration fréquente et embarrassée. Et le
malade
meurt, le 18 août 1910, sans oedème, sans fièvr
vait faire soupçonner ces foyers hémorragiques disséminés. Ces deux
malades
ont présenté, comme trait commun,la longue évol
ueduc : les trois premiers ventricules sont fortement distendus, la
malade
avait présenté le syndrome d'hyper- tension int
différent, sans exagération nette des réflexes tendineux. Enfin, la
malade
semblait atteinte d'aphasie, ne pouvant articuler
ed gauche en varus équin. D'après les renseignements que donnait la
malade
, cette atro- phie serait survenue à l'âge de 3
Babinski, mais, avec une légère flexion de la cuisse sur la jambe. La
malade
subit une large trépanation et succomba le jour
, vertiges, vomissements, diplopie, stase papillaire, amblyopie. Le
malade
compte à peine les doigts, faiblesse de mouvement
des tissus sous jacents. J'ai eu dernièrement l'occasion de voir un
malade
de syringomyélie, qui présentait un aspect part
iminution de la force dans ce membre. Plus tard (3-4 mois après) le
malade
constata que la main et les doigts à droite de-
illait de son métier de tail- leur. Dans le mois de mars 1909, le
malade
note que la main, ou plutôt le premier espace d
main est maintenue pendant longtemps dans la position verticale, le
malade
a une sensation spéciale, à' endurcissement, qui
sensation spéciale, à' endurcissement, qui lui est très pénible. Le
malade
se brûle fréquemment les doigts ou la main avec l
erti par la douleur ; il s'en aperçoit seulement en la voyant. Le
malade
nous raconte que les doigts de la main droite pré
e (janvier 1908) le thorax commença à se déformer. Ce ne fut pas le
malade
qui s'en aperçut mais un ami à lui, tailleur ég
ho-scoliose à convexité droite, de la 4e jusqu'à la 10e dorsale. Le
malade
s'aperçut de cette deforma- tion au commencemen
la maladie (janvier 1908). Par conséquence de cette déformation, le
malade
penche vers le côté gau- che ; de ce côté, à pe
transversal très net, qui n'existe pas du côté droit. Vision. Le
malade
voit très bien. Les mouvements des globes oculair
lui donne un cachet spécial qui nous a frappé de suite en voyant le
malade
, c'est l'état de la peau. Les petits carrés de
intestinaux, ni génitaux. Sensibilité. Sensibilité subjective. - Le
malade
n'éprouve aucune sensa- tion anormale; pas d'en
donc là un trouble dans la notion de l'intensité de la douleur. Le
malade
, du reste, nous raconte qu'il se trouve parfois d
se trouve parfois des aiguilles enfoncées dans la peau des mains le
malade
est tailleur sans s'en apercevoir. Ces altérati
embres supérieurs et sur la région de l'épaule. Dans ces régions le
malade
ne fait pas de distinc- tion entre le chaud et
i peut atteindre à 20 se- condes. Nous avons déjà rapporté que le
malade
se brûle fréquemment et profondé- ment sans s'e
que la main gauche. Il est hors de doute qu'il s'agit,, chez notre
malade
, d'un cas de sy ringo- myélie. La main en gri
inutile de rappeler aussi les autres symptômes existant chez notre
malade
et discuter un diagnostic différentiel, la conclu
ent plus rares parce que la distance entre eux est augmentée, et le
malade
même, qui est d'ailleurs un homme intelli- gent
peau depuis sa maladie sont devenus plus distants entre eux du côté
malade
que du côté sain n. L'épaisseur de la peau es
e et fine, ce qui fait ressortir de plus la différence avec le côté
malade
. Nous sommes donc en présence d'un aspect parti
omyélie, nous ne trouvons rien de semblable à ce que présente notre
malade
. Brissaud (1), à propos de la sclérodermie, s'e
r de la main lui donne l'aspect d'une main gelée, Il suffit que ces
malades
sortent pour que leur main prenne un aspect rou
tiques. Leur forme est modifiée ; ils sont fusiformes chez tous ces
malades
mais avec des nuances. Il s'agit en somme d'u
la peau. Mais ce n'est pas ainsi que se présente la peau chez notre
malade
. En effet, chez lui l'altération est limitée à
est encore si obscure. Un autre fait mérite d'être mentionné. Le
malade
, depuis l'âge de 12 ans, exerce la profession de
la clinique. 2o juillet 1891. Renseignements fournis par le père du
malade
. Le père et le côté paternel n'offriraient rien
n père est mort de la poitrine, sa mère d'un cancer à la joue. Le
malade
est venu à terme. La grossesse de sa mère avait é
sa classe ; il apprenait lentement. Il y a deux ans G. a été très
malade
, paraît-il, pour avoir entendu crier une dame q
n travail, il devient taciturne, paresseux, disant qu'il se sentait
malade
, se plaiguant d'avoir mal à la poitrine (D'aill
t. Secousses musculaires spontanées. Si on frappe sur un tendon,-le
malade
saute tout entier. Pas d'attitudes cataleptiques.
e, pour prendre un objet quelconque. 28 août. -- Il dit : « Je suis
malade
; c'est la flemme, ça dure plusieurs mois, ça c
sortie de la Salpêtrière dans les magasins du Bon Génie, il retombe
malade
. Il est envoyé à Sainte- Anne avec le certifica
n. Le teint est grisâtre sans indi- cation pathologique précise. Le
malade
, s'étant assis sur l'injonction répétée à voix
n un peu plus animée. Autorisé à se lever par l'interne, lorsque le
malade
va aux W -C., il va, vient, tourne sur lui-même
alors : « Vous ne voulez pas me donner la main, Monsieur G. ? » Le
malade
sourit et répond : ' Un de ces jours. » On lu
ui est venue le voir qu'il se souvenait parfaitement avoir été déjà
malade
une pre- mière fois. 22 avril. Commence à gât
Nouvelle lettre aualogue à celle du 20 mai : Lettre adressée par le
malade
G. à sa femme, le 16 juin 1909. « Ma chère peti
la cour, jetant son paletot qu'il vient d'en- lever sur la tête des
malades
qu'il rencontre. Paroles incohérentes prononcées
de mots sur son nom. 224 CHASLIN ET SÉGLAS Depuis son entrée, le
malade
n'a en somme guère varié; on a noté à diver- se
nsuite au côté droit. Bave non sanguinolente. Pas de ster- tor ; le
malade
revient à lui au bout de deux minutes environ. De
onique. - D'octobre 1891 à mars 1892, rémission pendant laquelle le
malade
, sorti de l'asile, travaille dans un grand maga
internement de deux années. Sorti de l'asile le 9 juin 189'1, le
malade
traverse une longue intermit- tence de plus de
ans son ensemble, est très caractéris- tique ; et l'indifférence du
malade
, la maniérisme, les stéréotypies, le négativism
ails de notre observation nous montrent nettement réunis chez notre
malade
, d'une façon persistante, les éléments divers d'u
e, a pré- senté à la Société de Psychiatrie (1) l'observation d'une
malade
, âgée de 45 ans, certainement démente depuis de
tés intéressantes pour cette question de dia- gnostic. Chez cette
malade
en effet, de 1892 à 1896, l'affection a procédé p
sidérer comme une intermittence, puisque, pendant tout ce temps, la
malade
a repris sa place dans la vie sociale et a pu f
u cours de son évolution non seulement des rémissions permettant au
malade
de (1) Séglas et LOGIIL, Des réntisaions dans l
plètes, etdont le véritable caractère s'affirme dans ce fait que le
malade
peut jouer un rôle actif, tenir sa place dans la
r un terrain de dégénérescence, favorisé l'éclosion du délire. Le
malade
présente quelques varices surtout marqués au memb
anciens. Crampes, amaigrissement, habitudes alcooliques ». Cette
malade
présente un noevus vasculaire, qui nous paraît re
s, elles sont situées en dehors et en bas de la précédente. Cette
malade
nous paraît également intéressante, à cause de la
avons fait une série de coupes anatomiques microscopiques de notre
malade
et, pour comparaison, des préparations microscopi
préparations microscopiques d'un homme normal de même âge que notre
malade
et mort d'une cause accidentelle. A l'étal norm
t par la pression sur les vertèbres mala- des ou sur les épaules du
malade
et surtout à l'occasion des mouvements du rachi
ssi affectées, les douleurs irra- dient en ceinture ; les vertèbres
malades
font une saillie en arrière et forment une cyph
Les dépôts osseux extérieurs peuvent être sentis sous la peau d'un
malade
, ce qui n'arrive pas dans la spondylose rhizomé-
outeux, les symptômes caractéristi- ques sont : la présence chez le
malade
d'un cancer primaire, l'existence d'adénopathie
r l'une dans l'autre ou être ob- servées simultanément chez le même
malade
en différentes articulations. 7° Spondylose myo
nt décrit des cas d'immobilité du rachis d'origine myopathique. Les
malades
se plaignaient de douleurs à la nuque, au dos e
Dans l'observation n" 1, l'incurvation et l'immobilité du rachis du
malade
ne subirent aucune modification sous le chlorof
Les signes communs des deux cas sont les suivants : le jeune âge des
malades
(22-23 ans), l'évolution très lente et sans fiè
e de neige sans avoir boutonné son manteau, le len- demain il tomba
malade
(Obs. 3). Le garçon de restaurant courait 16 heu-
les genoux, le 10° jour de l'écoulement; l'anamnèse de cinq autres
malades
signale une légère forme d'urétrorrhée sans auc
de longues heu- res. Nous trouvons dans nos observations celle d'un
malade
avec ankylose du rachis, du cou et de la tête d
liquent parfaitement tous les phénomènes observés pendant la vie du
malade
, mais pour comprendre la pathogénie de l'affectio
expliquent que l'amélioration réelle soit très douteuse. , 2. Les
malades
meurent de causes accidentelles ou d'affections c
e pour l'aimable autorisation qu'ils nous ont donnée d'observer des
malades
, M. le Professeur V. Voronin, qui a bien voulu m'
taient âgés de plus de 65 ans. Le reste provient pour la plupart de
malades
morts à Sct Hans Ilospi- tal ou au 6" service d
ujets n'ayant présenté aucune maladie du système cérébrospinal. Aux
malades
de l'Hospice de Bicêtre il a été fait une injec
n'avons pu établir aucune relation.Nous avons trouvé aussi chez des
malades
qui n'ont eu aucune maladie cérébrale les mêmes p
des lésions dans les ganglions rachidiens correspondant aux membres
malades
. Ainsi, dans le premier cas de paralysie spinal
s dans les cellules nerveuses des ganglions rachidiens de la région
malade
portent sur l'appareil nucléolaire, les noyaux,
tes les fois que nous l'avons observée, il s'agis- sait de cellules
malades
; cellules à noyaux et nucléoles hypertrophiques,
ÉMISYNDROME BULBAIRE (C. Foix). A, Paralysie faciale gauche. - La
malade
regardant a gauche, l'oeil gauche reste immobile
AR Charles FOIX, Ancien interne, médaille d'or des Hôpitaux. La
malade
dont nous apportons l'observation présente un hem
ervation. Mme Louise M..., 72 ans, non mariée, femme de ménage, est
malade
depuis deux ans environ. Elle n'avait eu jusq
n âge elle travaillait encore, elle ne se sentit pas suffisam- ment
malade
pour interrompre ses occupations et se rendit com
ne Impression de raideur, et en effet il est encore impossible à la
malade
de tourner sa tête dans un sens ou dans l'autre
dans l'autre. Depuis elle a renoncé à son travail. A mesure que la
malade
parle, on constate un enrouement très marqué. La
très marqué. La voix est à la fois enraillée, sourde et rauque. La
malade
racle perpétuellement sa gorge. Cet enrouement
le verrons, de la paralysie d'une corde vocale. 1 ? xanie ? z. - La
malade
est une petite vieille, sèche, ridée, parcheminée
sse profonde due à l'atropliie du stermo-cleido-l1lastoïdien. Cette
malade
présente en effet, dans le domaine des nerfs bulb
du regard vers la gauche. Il n'y a jamais eu de diplopie, mais la
malade
présente une amblyopie de l'oeil droit. Cette
opposé. Eu résumé, paralysie de l'abducens du côté gauche chez une
malade
présen- tant d'ailleurs d'autres lésions oculai
front sont effacées du même côté. A l'état dynamique : . Quand la
malade
lève les yeux la différence entre les rides du fr
férieure est tirée vers la droite. Le rire est unilatéral droit. La
malade
ne peut ni souffler, ni siffler, l'air s'échappe
plète du sterno-mastoï- dien s'ajoutant à la maigreur extrême de la
malade
creuse une véritable fosse dans le creux sns-cl
ue en avant et surtout en arrière. On voit, lorsqu'on commande à la
malade
de porter ses épaules en haut et en arrière, l'
omoplate dont on aperçoit la saillie. Il faut noter en outre que la
malade
éprouve une grande gêne dans tous les mouvement
viée vers la droite, se dévie vers la gauche quand on commande à la
malade
de la tirer au dehors. L'hémiatrophie est extrê
bres supérieurs et inférieurs aussi bien à droite qu'à gauche. La
malade
marche avec lenteur comme une grande sénile, mais
, où l'on constate une hémihy- poesthésie gauche. Sensooialüé. La
malade
entend parfaitement il droite et ;i gauche. Mis
isuelle. VOU : compte les doigts à 40 centimètres à peine. VOG : la
malade
ne sait pas lire. Son acuité paraît normale, II
droit. Conclusion. Paralysie de l'abducteur du côté gauche chez une
malade
présentant des traces d'iritis gauche et de cho
Pouls 80. Rien autre d'anormal. Somme toute, on note chez cette
malade
: 1° Un hémisyndrome bulbaire gauche caractéris
ive dans le sérum, négative dans le liquide céphalo-rachidien. La
malade
présente par conséquent à la fois les syndromes d
sion est ordinairement plus ou moins bilatérale. ' Au reste notre
malade
ne présente aucun signe de tabes. Les réflexes
de la syringomyélie et nous-môme avons eu l'occasion d'examiner une
malade
qui présentait du côté droit une paralysie du mo-
tre rares. Il nous paraît cependant impossible de penser chez notre
malade
à une syringomyélie étant donné l'intégrité par
e lésion, l'on constaterait des troubles bulbaires graves que notre
malade
ne présente pas. Nous ne croyons pas davantag
'hypoglosse avec celle du spinal. Tel était probablement le cas des
malades
de Minor et en particulier il en était probableme
ent de phénomènes cérébelleux qui manquent complètement chez, notre
malade
, phénomènes cérébelleux par l' compression qu'i
de la tuberculose. C'est la raideur de la nuque que présente notre
malade
, et qui l'empêche de tourner librement sa tète
oit suffisamment nette pour constituer un signe important. Enfin la
malade
se plaint de douleurs de tête qui prédominent il
. Ces modifications du liquide manquaient complètement chez notre
malade
, et ce signe ajouté aux considérations que nous a
e cette dernière hypothèse nous paraît la plus vraisemblable. Notre
malade
qui présente des lésions oculaires (Iritis, cho
rves sur la possibilité d'une tumeur en surface des méninges, cette
malade
paraît justiciable d'un traitement qui restera
genre que nous avons observé récemment. Un examen attentif de notre
malade
nous a montré qu'il existait chez lui tout un g
iniques : Voici notre observation : 314 MOSSÉ Observation. Le
malade
André L..., âgé de 20 ans, boulanger à Paris, ent
és 4 enfants. Deux mois et demi après son mariage, la mère de notre
malade
fit une fausse couche. Elle l'attribue à une
e à la rencontre d'un chien, animal particulièrement redouté par la
malade
. Ensuite, grossesse normale, donnant deux jumea
e, André et Marcel. Tous deux sont vivants, l'un d'eux André est le
malade
qui nous intéresse. L'accouchement fut laborieu
sonnel, voici ce que nous avons recueilli : Dès sa naissance, notre
malade
a été considéré par sa famillo comme un être pa
ctées. Etat actuel. -Nous nous sommes servis pour l'examen de notre
malade
d'une excellente observation publiée par M. Mag
membres inférieurs partir du pubis : 0 m. 90. Par conséquent, si le
malade
gardait les mêmes proportions entre ses diffé-
nt admirablement charpentées, mouvements articulaires normaux. Le
malade
fait preuve d'ailleurs d'une certaine agilité dan
niveau de la jambe droite et du genou. Nous avons vu enfin que le
malade
a les pieds plats, ce qui d'ailleurs ne le gêne
mité inférieure du médius droit de l'extrémité du médius gauche, le
malade
étant debout, les membres supérieurs étendus en
XXIV. P. XLVII DÉFORMATIONS ACROMÉGALOÏDES (Mossé) . A, A'. Le
malade
A. L. et son frère. B, lui'. Pieds du malade A.
(Mossé) . A, A'. Le malade A. L. et son frère. B, lui'. Pieds du
malade
A. L. et de son frère. DÉFORMATIONS ACROMÉGALOÏ
lade A. L. et de son frère. DÉFORMATIONS ACROMÉGALOÏDES 317 Notre
malade
a donc non seulement des extrémités énormes mais
in est identique des deux côtés : 14 centimètres. Ajou- tons que le
malade
n'est pas gaucher. Comme les pieds, les mains b
: 0 m. 95) donne une large idée de la structure puissante de notre
malade
. Dos normal. Pas de cyphose. Pas de déformation
mment cette .impression de force, de solidité que donne le tronc du
malade
se remarquent aussi très bien sur la photographie
très intéressant, à savoir que les épiphyses sont déjà soudées (le
malade
n'a que 20 ans). - Les travées osseuses sont tr
Organes génilo-urinaires. Les urines ont été analysées à l'entrée du
malade
à l'hôpital : on a constaté la présence de trac
, sans anomalie. Les bourses sont plutôt volumineuses bien que le
malade
n'ait aucune trace de varicocèle. Elles renfe
yen : d'ailleurs d'un inter- rogatoire minutieux, il résulte que le
malade
a eu de fréquents rapports sexuels. A son dire,
. Au bout de quelques jours, cet appétit excessif s'est calmé et le
malade
a avoué qu'il n'avait pas toujours mangé ô'sa f
paraît présenter aucune lésion. La respiration est normale, mais le
malade
est rapidement essoufflé après une petite cours
rapidement essoufflé après une petite course. Système nerveux. Le
malade
se plaint fréquemment de céphalée ; ses maux de
ulaire au dynamomètre donne du côté gauche 65, du côté droit 60. Le
malade
savait d'ailleurs mal s'en servir. Il semble donc
la fois plus gros et plus court que le droit. Etat mental. - Notre
malade
n'est pas seulement un homme aux grands pieds e
par sa mère pendant 3 semaines ; au bout de ce temps, la mère étant
malade
, l'enfant fut confié aux soins d'une nourrice.
MENCE PRÉCOCE ET DÉFORMATIONS ACROMÉGALOÏDES (A. Mikiilski) A. Le
malade
N. N. à l'âge de 2 ans. - B. B'. Etat actuel. - C
A. Le malade N. N. à l'âge de 2 ans. - B. B'. Etat actuel. - C. Le
malade
atteint de son tic douloureux. Masson & C
endait de l'é- nergie du traitement appliqué. A l'âge de 16 ans, le
malade
commença à souffrir de maux de tête intenses ;
ne forte agitation, d'hallucinations, d'illusions sensorielles ; le
malade
s'emportait et se querellait facilement, enfin,
in, ses facultés intellectuelles s'étant notablement affaiblies, le
malade
fut interné. Etal acluel. La taille est de 170
s ; son diagnostic ce- ci) J'ai mesuré la mâchoire inférieure de 70
malades
qui se distinguaient soit par une taille au-dl
ause, on n'a pas pu examiner le fond de l'oeil. Etat mental. - Le
malade
est arrivé à l'hôpital dans un état de démence
signes d'un grand affaiblissement intellectuel, on observe chez le
malade
des mouvements stéréotypés, des bizarreries, de
alade des mouvements stéréotypés, des bizarreries, des grimaces; le
malade
contemple des heures entières son image dans le
te son nez, se frotte les paupières. La parole est embarrassée ; le
malade
parle la langue pendante, remuant les lèvres avec
dulation. Aux personnes de son entourage, médecins, surveillants et
malades
, il donne des surnoms fantasques, quelquefois b
ce qui l'entoure ; la voix de la soeur de charité, distribuant aux
malades
leur nourriture, le réveille de cette apathie ;
r le' coin droit de la bouche. Ce qui attire l'attention chez notre
malade
,c'est le tic douloureux de la face dont il souf
la crise était d'uue minute; elle était toujours de même type : le
malade
portait brusquement la main droite il l'oreille
CROMÉGALIE ATYPIQUE 327 "1 quelques secondes ; pendant la crise, le
malade
tapait le genou gauche avec sa main, ou bien po
aladie durant déjà depuis 8 ans au moins Nous constatons chez notre
malade
des troubles du côté du corps hypophysaire, des o
e d'une maladie à marche lente. Il faut noter également que notre
malade
a eu de la syphilis dans son enfance. Il est di
ni jusqu'à présent. Le fait particulièrement intéressant chez notre
malade
est la coexistence de l'acromégalie avec une ma
quents. Brunet (8) les a observés 14 fois sur un nombre total de 52
malades
, ce qui fait : .5 0/0. Un certain degré d'abattem
i. Une enquête minutieuse faite sur les antécédents héréditaires du
malade
fournit comme résultat que parmi ses as- cendan
tique droite que j'ai déjà signalée, l'exa- men objectif général du
malade
donne un résultat négatif. L'examen radiographi
ion d'un point cutané quelconque. Il est mis en évidence lorsque la
malade
ébauche ou s'efforce de faire un mouvement comman
rcée dans la main. Sensibilité. Rien d'appréciable. L'inertie de la
malade
rend la recherche difficile. 1 Membres inféri
a peau. Sensibilité diminuée. - Variations dans les réactions de la
malade
, lorsque l'on pique diverses zones cutanées des
NOUVELLE Iconographie DE la SALP1 : TRIL`RC. T. XXI\'. PI. LI\'
Malade
en 1890 Malade en 191 1 PARAPLÉGIE SPASTIQUE
raphie DE la SALP1 : TRIL`RC. T. XXI\'. PI. LI\' Malade en 1890
Malade
en 191 1 PARAPLÉGIE SPASTIQUE SPINALE EN FLEXIO
contre son entourage. Pas de lésions viscérales saisissables. La
malade
eut, il y a quelques jours, uu singulier épanchem
et serait en rapport avec un choc moral vio- lent : au moment où la
malade
travaillait dans les champs, elle fut surprise
n entrée à St-Julien, la marche était pos- sible, mais pénible ; la
malade
avait tendance à tomber en avant ; l'impotence ne
s'installer et à devenir complète en novembre 1883. A ce moment, la
malade
est dans le décubitus dorsal, elle ne peut se nou
t pour se saisir de son vase dans sa table de nuit. Vers 1881, la
malade
, à la suite d'une émotion vive, la mort de sa mèr
, et exagération des réflexes cutanés de défense. En réalité, notre
malade
constitue un exemple des plus purs de paraplégie
la première description. Voici quelques-uns de ceux-ci : 1° Le
malade
étant couché dans son lit, si nous lui demandons
fixe, car il os- cille latéralement en dehors ou en dedans. 2° Le
malade
étant couché dans la même position, si on lui dem
ile, appuyé sur le genou, car il continue de bouger. 3° Disons au
malade
de rester debout ; on remarque, s'il est bien ata
férieurs et du corps en général sont d'autant plus marquées, que le
malade
tien les yeux fermés pendant les exécutions de
les exécutions de ces mouvements volontaires. Si nous demandons au
malade
de marcher avec les yeux ouverts, il marche ass
et les pieds se mettent par terre avec un certain bruit. Mais le
malade
ne jette pas le pied démesurément, et si le pied
erver l'équilibre de son corps. Si au contraire nous prions le même
malade
de marcher avec les yeux fermés, sa marche devi
t même LE MÉCANISME DE L'ATAXIE TABÉTIQUE 343 si fortement que le
malade
risque de tomber à droite ou il gauche. Il fait
lui donnant le bras, ou en lui donnant une canne pour s'appuyer, le
malade
marche beau- coup plus facilement, l'équilibre
trouble de sensibilité objective, et dans laquelle on verra que le
malade
présentait t seulement les phénomènes ataxiques
, ni après. Histoire de sa maladie actuelle. - Il prétend qu'il est
malade
seulement depuis l'année dernière, quand il a s
es des extrémités phalan- giennes correspondantes. Aujourd'hui le
malade
a un mauvais état général, caractérisé par une fa
servant aucune paralysie des muscles de l'oeil, quand on demande au
malade
de regarder en divers sens, nous dit que très sou
ous résistait. Aux membres supérieurs, rien d'anormal. Quoique ce
malade
ne présente ni des troubles de sensibilité superf
une canne, on ne penserait pas qu'il est ataxique ; et cependant le
malade
nous dit que, souvent dans la rue, surtout quan
- tômes précédents d'ataxie, que nous avons décrits d'après ce même
malade
. Il est inutile par conséquent de les reproduir
e par conséquent de les reproduire encore une fois. Ajoutons que le
malade
ne jette pas la jambe en l'air et ne talonne pas.
més, on observe un balancement. Celui-ci est plus marqué lorsque le
malade
se love de sa chaise ; et comme il a peur de to
ais s'il les ferme, on observe que son corps oscille légèrement. Le
malade
est incapable de se maintenir sur un seul pied, s
t si les yeux sont fermés. Il y ci donc des cas incontestables de
malades
tabétiques et ataxiques sans aucun trouble de s
nsibilité objective consciente. L'examen d'un assez grand nombre de
malades
tabétiques nous a con- duit iL la conclusion :
core de les dis- tinguer. Nous pourrions citer d'autres exemples de
malades
pareils il celui de l'observation précédente, m
e sensibilité puisse aggraver l'ataxie. Il est bien entendu que ces
malades
, avec de légers troubles de sensibilité, sont des
u que ces malades, avec de légers troubles de sensibilité, sont des
malades
de transition entre le malade décrit dans notre o
rs troubles de sensibilité, sont des malades de transition entre le
malade
décrit dans notre observation el ceux par exemp
ssique, celui que Duchenne de Boulogne disait patbonomo- nique : le
malade
étant couché dans son lit, et s'il veut soulever
ille en dehors ou en dedans, et même elle continue à osciller si le
malade
veut la maintenir il une hauteur fixe, une fois
a comparaison avec la jambe de notre ataxique, qui oscille quand le
malade
la soulève et veut la maintenir en l'air, est a
ntenir en l'air, est absolument exacte. Certainement que chez notre
malade
, l'extrémité mo- bile du levier, c'est-à-dire l
nous devions attribuer les oscillations. En d'autres termes, que le
malade
ataxique devait pré- senter une telle hypotonie
dant l'exécution des mouvements volontaires. Biais en examinant nos
malades
, comme on fait d'habitude pour chercher l'hypot
ous avons remarqué que si, pendant que nous cherchions l'ataxie, le
malade
était découvert, on observait chez lui que, dès l
tinuel état d'agitation. Ces contractions, qui s'observent quand le
malade
relève en l'air le membre inférieur, on les obs
rale, mais aussi dans les muscles des jambes et des pieds, quand le
malade
, par exemple, reste debout ; mais certaine- men
ar leurs contractions doivent provo- quer les oscillations quand le
malade
couché dans son litsoulévela gauche en l'air. I
actions, provoquent ces oscillations du bassin et du tronc quand le
malade
est debout, car ce sont surtout ces muscles qui
ion bipède et dans la marche. Nous disions tout à l'heure que si le
malade
précédent fermait les yeux, ces oscillations ét
s de la sensibilité pro- fonde. L'explication est la suivante- : le
malade
ayant les yeux fermés, se rend moins bien compt
pendant l'exécution d'un mouvement volontaire, car aussitôt que le
malade
laisse, par exemple, reposer la jambe sur le li
essent M8 8 NOICA complètement. On comprend maintenant que, si le
malade
est debout ou s'il marche, n'étant plus fixé da
risque à tout moment de perdre son équilibre. Voilà pour- quoi les
malades
ataxiques, s'ils sont priés de ne pas se servir d
des grands pas, les jambes oscillent plus facilement ; mais si les
malades
ont gardé leurs forces musculaires, s'ils peuve
anger de perdre leur équilibre. Voilà comment on comprend que des
malades
, très ataxiques, peuvent marcher dans la rue et
aire un bandage en double spire. Le résultat est le suivant : Si le
malade
est couché dans son lit,on observe qu'il soulèv
xécuter ces mouvements au lit, on ne pourrait pas soupçonner que le
malade
est ataxique. S'il est debout, le malade paraît
it pas soupçonner que le malade est ataxique. S'il est debout, le
malade
paraît au début un peu gêné dans cet appareil q
jambes. La station bipède est presque parfaite, et même j'ai vu des
malades
se maintenir sur une seule jambe, chose qu'ils
fermés, tandis qu'avant ils présentaient le signe de Romberg. Si le
malade
marche, on observe que, quoique ses pas soient li
éguliers, les jambes n'oscillant plus latéralement, de sorte que le
malade
met les pieds où il veut, c'est-à-dire en bonne
l la garde, il n'a plus besoin de suivre des yeux ses pieds, car le
malade
étant sûr de leur direction, il regarde droit dev
pparaîtrait, mais à un degré moindre qu'auparavant. En somme, notre
malade
, quoique se servant d'une canne, marche tout seul
tant son équilibre, a disparu dès le moment qu'avec son bandage, le
malade
se sent plus sûr de lui. J'avais essayé plusieu
ique. Le résultat n'a pas été tout à fait satisfaisant, quoique mes
malades
aient été contents ; car l'appareil, tel qu'on me
n'avons pas guéri l'ataxie, mais nous avons pu venir en aide à nos
malades
, et avec un résultat immédiat. Ce ban- dage con
, et avec un résultat immédiat. Ce ban- dage convient seulement aux
malades
ataxiques pas trop avancés. Il est bien entendu
t bien entendu qu'il ne faut pas cessé de soigner l'étal général du
malade
, d'en- tretenir ses forces musculaires par des
cinétique, nous les observons surtout aux membres inférieurs de nos
malades
ataxiques, car il s'agit ici de segments du corps
os et très lourds et qui doivent se maintenir bout à bout. Quand le
malade
est debout, il faut que tout le poids de son corp
; au contraire, chez l'ataxique, cette harmonie étant détruite, le
malade
risque sans cesse de perdre son équi- - libre.
uelquefois, surtout au début de l'incoordination musculaire, que le
malade
oscille très légère- ment, sans qu'il en ait co
teils, J'ai vu dernièrement une observation faite par la femme d'un
malade
atteint d'ataxie locomotrice, auprès duquel j'éta
viennent bientôt se mêler des contractions volontaires. Dès que le
malade
a conscience de la perte de son équilibre, on l
si la tête du fémur glisse dans tous les sens, contre la volonté du
malade
, c'est parce que, pendant l'exécu- tion d'un mo
où il en résulte des oscillations que nous observons, soit quand le
malade
est couché et désire soulever le membre inférie
classique d'ataxie, que nous avons donné plus haut, dans lequel le
malade
, étant couché dans son lit, soulève le membre inf
'ATAXIE TABÉI'IQUE 353 tomber. C'est ce qui arrive en effet chez le
malade
ataxique. Faut-il considérer ce trouble comme u
me un mouve- ment coordonné ? Certes, pour que l'homme sain ou le
malade
puisse s'asseoir ou se relever, plusieurs artic
ou se relever, plusieurs articulations entrent en jeu ; mais si mon
malade
tabé- tique ne peut faire de mouvements qu'en s
'un trouble d'équilibre cinétique. Il est si peu incoordonné que le
malade
précédent, étant assis sur une chaise, si, en lui
nécessaires à l'action de se relever. Enfin un dernier exemple. Le
malade
est debout, s'il veut soulever la jambe avec l'
archer, la jambe risque d'osciller en dedans ou en dehors, et si le
malade
veut marcher, le corps oscillera lui aussi. Est
des mouvements coordonnés et comment ce mécanisme étant troublé, le
malade
tabétique s'en ressent. Il est temps maintenant
début du mou- vement. t. Si nous soulevons nous-même le membre du
malade
en lui disant de ne LE MÉCANISME DE L'ATAXIE ,T
les muscles antérieurs qui sont durs, et ceux-ci par la volonté du
malade
. Disons-lui d'abaisser le membre, et de le laisse
es durcissent de nouveau, et de nouveau ils se relâchent et puis le
malade
laisse tomber son membre, en nous disant qu'il
ouvait plus, qu'il se sentait fatigué. Ceci s'explique parce que le
malade
, pour maintenir fixement le membre en l'air, avai
mps pour apparaître. Si le membre oscille par conséquent quand le
malade
le soulève et quand il veut le maintenir dans u
and le membre repose tranquillement sur le lit, et il dure quand le
malade
soulève le membre et le maintient en l'air. Il
eu et qu'elle disparaît rapidement. Il est vrai aussi que plus le
malade
soulève le membre, plus on sent. seulement du c
collatéral, nous comprenons alors pourquoi les segmenls du corps du
malade
ataxique ne peuvent plus se maintenir fixement,
peuvent plus se maintenir fixement, bout à bout, pendant lorsque le
malade
a la volonté de conserver l'équilibre statique et
iles, la station sur un pied, soit restant sur place, soit quand le
malade
marche et doit s'appuyer à un moment donné seul
r une jambe, sont d'autant plus difficiles que, dans ces cas-là, le
malade
doit se raidir vigou- reusement pour ne pas se
cannes à la fois. Ce phénomène de flaccidité a été observé chez les
malades
tabétiques depuis très longtemps. Dans le trava
teurs anciens, nous trouvons déjà signalée dans les observations de
malades
communiquées par eux la flaccidité de la mus- c
oute qu'il trouve l'hypotonie, lel qu'il la comprend, même chez des
malades
tabétiques, dont la musculatule au repos ne pré-
un cas particulièrement intéressant de syphilis cérébro-spinale. Le
malade
était demeuré en observation pendant de longues
anatomo-histo ! ogique seront réduits au minimum. L'observation du
malade
remplit à elle seule plusieurs cahiers d'obser-
rveux, par l'inégalité pupillaire. En 1884, à l'âge de 24 ans, le
malade
fut frappé d'un premier ictus, qui le laissa, m
les ne se dissipèrent qu'au bout d'une année entière. En 1891, le
malade
présenta les premiers indices d'un symptôme qui
roite suivant la direction centripète. En cette même année 1895, le
malade
souffrit dans les organes pelviens de troubles
citer le quatrième ictus, survenu en 1897, à la 37° année d'âge du
malade
; il détermina des troubles des nerfs crâniens V
ses nasales. En 1905, cinquième iclus, suivi d'aphasie. En 1906, le
malade
était absolument dément et il mourut cette anné
pseudo- tabes syphilitique. Depuis l'année 1894, jusqu'en 1897, le
malade
pré- senta à l'observation l'abolition de la ré
t malgré la mise en oeuvre d'un traitement spécifique énergique; le
malade
y fut soumis à différentes reprises de 1878 jus
c les troubles en question. Dans le cas de ces derniers auteurs, le
malade
avait présenté pendant sa vie une paralysie spi
as à la Maternité pour ses 8* et 6° grossesses ; mais elle fut très
malade
: ses enfants ne vécurent que quelques mois : aus
t être prises à la Charité. La dernière grossesse date de 1900 : la
malade
avait alors 37 ans. Etat actuel. Il suffit de
des organes des sens. Etat psychique. Au point de vue psychique, la
malade
présente une in- telligence plutôt, au-dessous
us que l'alcoolisme ; mais rien n'y fait penser spécialement, et la
malade
affirme que ses parents étaient très sobres. A
s doute, notre sujet jouit d'une santé excellente; ce n'est pas une
malade
, et pour ceux qui sont partisans de l'achondrop
y était huissier, était normalement constitué ; il en était (1) Le
malade
est dans le service des vieillards de l'hôpital g
e l'étranger il est impossible de savoir ce qu'elle est devenue. Le
malade
affirme qu'il est le seul achondroplasique de s
son hospitalisation, de revendre ce genre de marchandise à d'autres
malades
, cela à des prix trop avantageux pour lui, si b
des auteurs estiment avec Souques que l'état mental de ce genre de
malade
n'a rien de spécial ; ce qui n'est pas un argumen
s la manie. Tout cela se trouve jusqu'à un certain point chez notre
malade
, à l'exception cependant des crises de manie qui,
ent les lois de la psychologie normale au fonctionnement du cerveau
malade
» et de tomber ainsi dans un « vice de raisonne
« soudure intellectuelle » (Brissaud) à la soudure physique de ces
malades
ou bien se demander s'il << s'agit bien là,
e et qui menait avec tact et intelligence ces 150 nains ». Enfin le
malade
dont nous avons rapporté plus haut l'observation
bien que ce phénomène se retrouve plus fréquemment chez de pareils
malades
que chez les hommes au psychisme normal. Plusie
servation I (PI. LXI, LXII). S. C..., 28 ans, d'après les actes (la
malade
prétend n'en avoir que 22). Ses parents ainsi q
Ses parents ainsi que ses frères et soeurs seraient bien portants. La
malade
ne peut pas nous donner de renseignements sur s
nts. Elle n'a pas été à l'école. N'est pas mariée. L'examen de la
malade
nous montre les faits suivants : Sa taille est
présentant,à notre avis,des doigts surnuméraires rudimentaires : La
malade
ne présente pas de troubles de la sensibilité obj
irrégulières, parfois il se passe un ou même deux mois sans que la
malade
soit réglée. L'examen du sang au point de vue d
ans. Nous ne possédons pas de détails précis sur les antécédents du
malade
. Son père ne vit plus. Sa mère est bien portant
mère est bien portante. Les parents n'ont pas été consan- guins. Le
malade
a encore un frère et une soeur bien portants. L
guins. Le malade a encore un frère et une soeur bien portants. Le
malade
a suivi l'école primaire z classes). Il était méc
mécanicien aux che- mins de fer. Il paratt avoir eu la syphilis.
Malade
depuis deux ans. Trois mois avant le début de sa
erne du pouce un sixième doigt plus court que les autres et dont le
malade
ne peut pas se servir. Trem- blements de la lan
sme prononcé. ' En co qui concerne l'état psychique, on note que le
malade
reste tranquille (1) Pour les relations du corp
ti est une ville près de Bucarest). Ici, ajoute-t-il, on soigne des
malades
pour l'aliénation mentale et pour insu- bordina
ivision où les réponses sont inexactes. Mais il faut remarquer que le
malade
donne les, réponses sans essayer le moindre eff
ension, etc. (PI. LXIV). Nous avons à plusieurs reprises examiné le
malade
surtout à ce point de vue de la flexibilité cér
d'une façon très accentuée et très caractéristique. C'était même le
malade
qui la présentait de la façon la plus accentuée d
malade qui la présentait de la façon la plus accentuée de tous les
malades
de l'hospice dont la population dépasse 900 malad
uée de tous les malades de l'hospice dont la population dépasse 900
malades
. Voici donc deux cas de polydactylie observés t
rappelons que la polydactylie a été observée par Cyon (1) chez des
malades
présentant des troubles trophiques atribuables
lièvre et le pied-bot ont été ohscrvés parMarsh ( ? ) chez une même
malade
. Ces faits auxquels notre cas vient s'ajouter p
planté sur le 'même métacarpien que les phalanges du pouce. Chez ce
malade
le phéno- mène est unilatéral. - . v Les aute
itutionnelle pouvaient voir dans la présence de l'anomalie de notre
malade
un argument en faveur de leurs idées. Quoi qu'i
devons reconnaître en effet que la polydaclylie représente chez.ce
malade
la trace d'un trouble congé- nital du développe
être interprété dans ce sens. Il en est de même pour le fait que le
malade
ne peut pas se servir de son doit surnuméraire.
gale- ment être invoquées ici. EXPLICATION DES FIGURES Pl. LXI.
Malade
de la première observation vue de face et de prof
l. On observe très nettement le goitre. Les deux mains de la même
malade
. Remarquer le rudiment du sixième doigt au niveau
alange du petit doigt. Pl. LXII. Radiographies des mains de la même
malade
montrant l'état normal des os. Le petit apendic
petit apendice chirnu n'a pas de rapports avec le squelette osseux.
Malade
de la seconde observation. Remarquer le doigt sur
supplémentaire est représenté par une seule phalange. PI. LXIV. -
Malade
de la seconde observation dans les attitudes cata
a rareté de ces manifestations, leur association et le jeune âge du
malade
donnent, croyons-nous, quelqu'intérêt à notre o
A ce stade, le nez n'est pas douloureux ; cependant, quand le petit
malade
, venant de dehors, entre dans une pièce chaude
produit également une sensation de brûlure pénible, quand le petit
malade
entre sans transition dans une pièce chauffée e
sont boudinés et les ongles ont une teinte bleutée. Quand le petit
malade
est resté exposé au froid, le soir surtout, ces
rrain. Existence antérieure. Vie sexuelle. Il ne semble pas que ces
malades
aient une hérédité chargée : ce ne sont pas des e
s, de l'appétit, d'allure assez commune, ce qui frappe toujours les
malades
, c'est la baisse, puis la perte de leurs fondio
et (puisqu'il ne s'agit ici que de l'habitus général) l'allure des
malades
, d'après les photographies que nous en avons pu
, minces, grêles, d'allure juvénile ; les photographies de nos deux
malades
en reproduisent bien les traits; les autres, mo
cussions pathogéniques. La question pourrait se résumer ainsi : ces
malades
présentent-ils du myxoedème ? C'est bien de myx
es 20 observations ? On voit noté,d'une façon très générale,que les
malades
ont le teint pâle et blafard et la peau fine ;
t de la peau, les rides restent un fait d'exception : sauf pour les
malades
âgés (au-dessus de 45 ans), on ne voit pas cet ét
inution de volume, tantôt une atrophie vraiment surprenante; tel le
malade
de l'observation II, qui, après avoir possédé une
lle vierge : cela est d'autant plus remarquable que chez une de nos
malades
il s'agissait d'une multi- pare et qu'il a bien
culations, par conséquent des possibilités d'un coït. Ceux même des
malades
qui sont encore capables de turgescence la voient
l'influence d'un désir, et ne peuvent la -mener à bien. L'un de nos
malades
affirmait avoir de temps à autre une pollution ;
OU TARDrF "a IL 3 : .r " roïde est quelquefois décelée du vivant du
malade
, et l'on signale alors concomitamment des phéno
rges pigmentaires du cou et de la face. C'est ainsi que l'un de nos
malades
, sans avoir de vraie mélanodermie et sans prése
és : la baisse de pression est la règle ; elle est évidente chez le
malade
de Gan- dy el chez l'un des nôtres (120 mm. au
enne ? La question est encore plus difficile à résoudre lorsque les
malades
ont continué à grandir entre 25 et 35 ans et de
atés chez les castrats ne sauraient être comparés à ceux de no- tre
malade
; car la croissance s'est faite chez l'adulte et
doivent être différenciés les castrats, même castrés adultes,et nos
malades
qui sont dysorchidiens et non pas anorchidiens.
un terrain débilité. J. Evolution. Essais thérapeutiques. Des vingt
malades
cités quatre sont morts ; celui de Djemil-Pacha
e succès ; tous ont été incomplets. Nous avons dû, chez l'un de nos
malades
, le délaisser en raison de l'amaigrissement rap
)a Iché (Ob5, V) a fourni la contribution la plus intéressante. Son
malade
suivit avec constance son traitement opo- Ihéra
n, du chétivisme de Bauer ou du pué- ril isme d'Ellore Lévi.Car les
malades
dont nous nous occuponsonteu une phase de plein
oïdie, hypo-épinéphrie ; mais le diagnostic qui s'imposait chez son
malade
était celui de syndrome de Mickulicz. Il tend de
ine traumatique) est incontestablement la première en date chez les
malades
de Coffin et Lereboullet, Achard et Démanche, G
Notons aussi l'absence complète de signes d'hypothyroïdie chez les
malades
de Gallavardin et Rebattu, Achard et Démanche, et
lésion testiculaire : celui-là est un mutilé ; celui-ci seul est un
malade
, el verra de ce fait se produire des lésions se
e plus ordinaire- ment l'altération commence par l'un d'eux. « Le
malade
ne s'aperçoit de cette destruction, qui s'opère i
e que celle qui s'est déclarée en Egypte ; et nous avons appris des
malades
eux- mêmes qu'elle reconnaissait la même cause,
testicules reprennent du volume. Cinq mois après l'intervention, le
malade
revient et l'on note : Face d'une pâleur cireus
bouffie. Le facies est loin de donner l'impression de l'âge réel du
malade
. Les joues sont glabres, les moustaches sont cell
e l'atrophie des organes génitaux qui a passé inaperçue aux yeux du
malade
. Il est soigné à diverses reprises dans deux hô
ui trouva une hypertrophie du foie et de la rate. On donnerait au
malade
à peine 18 ans, alors qu'il en a 33. Sous une tei
du cou, de la face dorsale des mains des doigts et des pieds (mais le
malade
a 45 ans) : Asthénie. l'infantilisme RÉGRESSI
les s'atrophièrent. La peau est pâle, épaissie, sans myxoedème ; le
malade
n'a que de rares poils au menton et aux lèvres;
SSIF OU TARDIF 437 faibles. L'impuissance sexuelle est absolue ; le
malade
n'a pas eu d'érections depuis l'âge de 43 ans.
438 CORDIER ET REBATTU A part ces accidents spécifiques, l'état du
malade
est exactement semblable à celui quia été noté
teinte ecchymolique violacée très foncée. Il raconte qu'il fut très
malade
. Lors- qu'il quitta l'hôpital après un séjour d
s indéterminées et en bas âge ; les parents sont en bonne santé. Le
malade
n'a gardé le souvenir d'aucune affection de l'e
typhique comme nous en avons décrit.C'est cette même période que le
malade
s'aperçoit de la disparition progressive et à p
. Obs. \V11. - Radiographie de la main. Soudure des épiphyses. Le
malade
continue cependant grandir. Masson & Cie, E
lente, d'amaigrissement et de température. C'est à ce moment que le
malade
a été présenté à la Société Médicale des Hôpi-
ociés fut pour- suivi pendant 3 mois sans aucun succès. Depuis le
malade
est parti la campagne. Mais il est revenu dans le
s sont assez mal proportionnés ; étendu sur un plan résis- tant, le
malade
mesure debout 1 m. 730. Or on trouve : 442 CORD
s mous, indolores il la pression et de la taille d'une noisette. Le
malade
a prétendu, mais il tort, qu'il avait encore des
Le rôle de l'hypophyse est plus intéressant : disons d'abord que le
malade
n'a pas d'hémiall()ple et que la radiographie d
selle turcique anormale (voir le cliché). D autre part, lorsque le
malade
est de- bout, il présente une. légère cyphoscol
s ré- sultats suivants : 444 CORDIER ET REBATTU En examinant le
malade
que nous a présenté M. Cordier daus la précédente
de l'observation, c'était l'association de signes hypophysaires. Le
malade
que nous a présenté M. Cordier ne pré- sentait
massives, des doigs boudinés, des mains en battoirs. Interrogé, le
malade
fut très affirmatif ; il avait été obligé d'aug
la pointure de ses chaussures et de ses gants. Depuis quatre ans ce
malade
vient me voir deux ou trois fois par an ; arse-
peine avec une voix eunuchoïde aux questions qu'on lui pose. Or ce
malade
m'avait donné dès son enfance une impression pa
s, minces, duveteux, mais assez longs et frisés, alors que jadis le
malade
avait une toison abondante remontant jusqu'à l'
sseaux : la prostate passe inaperçue au toucher. Actuel- lement, le
malade
n'a plus guère qu'une érection par mois ; il la p
ilosité, ce sont les questions très pressantes qui y font penser le
malade
. Pas de pigmentation addisonienne, la tension e
u. De l'association de ces diver- ses insuffisances résulte chez un
malade
un syndrome complexe d'insuf- fisance pluriglan
perfonctionnemenl et dysfonc- tionnement glandulaires : sur la même
malade
, on notait, en effet, du (1) CLAUDE et Gougerot
Gougerot, publiée en 1907-1908. L'évo- lution a été identique ; le
malade
avait le même habitus, le même faciès ; les res
bservations (1) et que le diagnostic fut posé dès que nous vîmes le
malade
. Les lésions anatomiques, macroscopiques et micro
, macroscopiques et microscopiques sont superposables chez les deux
malades
. Chez tous deux on retrouve la même éliologie b
tlade, nous avons cru revoir le premier, les photographies des deux
malades
sont presque impossibles à différencier. NOUVFL
mucoïde qui est la définition môme du myxoedème. En môme temps le
malade
se plaint d'une abolition des fonctions génitales
lésions des surrénales. L'évolution a été lente et insidieuse. Le
malade
atteint de spondylose rhizomélique progressive se
adie aiguë s'est localisée sur la thyroïde, ou sur les testicules. Le
malade
ne se rappelle aucun trouble ni du côté du cou,
pileux qui n'ont fait que s'accentuer jusqu'à la date actuelle. Le
malade
est en même temps un tuberculeux, ainsi qu'en tém
ont très clairsemés et font défaut il la partie externe, les (1) Le
malade
a été présenté en collaboration avec notre regret
airsemés et mau- quent presque complètement à la partie médiane. Le
malade
fait spontané- ment remarquer que sa barbe rasé
- pation des bourses montre que les testicules sont atrophiés. Le
malade
qui, autrefois, était prompt au travail, se plain
56 GOUGEROT ET GY - - La marche devient de plus en plus pénible, le
malade
se voûte encore da- vantage, il se plaint de do
affirmera l'insuffisance testiculaire. Il est frappé de l'asthénie du
malade
, de la chute des poils, de la desquamation et d
dès la naissance ; elle existait éga- lement chez un frère aine du
malade
. « . Les enquêtes pratiquées dans les familles
festations articulaires dont il a été question chez certains de nos
malades
, leur association aux manifestations osseuses n
rophie persistait avec ses caractères habituels. Chez notre premier
malade
, la lésion osseuse persiste dix mois après l'ac
nt pas superposables car le second blessé, contrairement au premier
malade
, n'a pas repris le travail. L'existence de l'at
'avons vu, la constatation d'une lésion osseuse chez notre première
malade
modifia complètement notre impression première. A
s pro- duit. Ces phénomènes, nous les trouvons seulement chez des
malades
qui pré- sentent de grands troubles de sensibil
des quelques phénomènes ataxiques. Voilà ce qu'on observait chez ce
malade
, dont nous n'avons pas pu prendre indépendamment
ment de notre vo- lonté l'observation complète. Si je disais à ce
malade
de toucher avec sou index droit le bout de son ne
tion fut même un peu vive, tellement j'étais surpris de voir que le
malade
, ne faisait pas cette chose, qui me paraissait à
ntre son doigt et la peau de la figure. En effet de cette manière, le
malade
a parfaitement bien réussi. Nous avons fait ens
i. Nous avons fait ensuite l'expérience contraire,en de- mandant au
malade
, que tout en partant du lobule de l'oreille avec
contact et voltigé un peu en l'air avec son doigt. Cette fois-ci le
malade
n'a pas pu exécuter notre de- mande, car une fo
ons par conséquent au- torisés de tirer la conclusion que, si notre
malade
se trouvait dans l'impossi- bilité de loucher s
cédentes, nous les avons reproduites avec le même résultat chez nos
malades
tabétiques, ataxiques des membres supérieurs, e
les avons étudiées minutieusement en les variant à l'infini chez un
malade
tabétique et très ataxique, dont l'observation se
ation sera expo- sée maintenant. Observation II. Il s'agit d'un
malade
, J... A..., tabétique et ataxique des quatre memb
dit n'avoir jamais eu de fausses couches. Sept ans avant de tomber
malade
de tabès, il a eu une hémiplégie droite, qui a ét
XIE TABÉTIQUE 483 même impossible et les mains très maladroites. La
malade
se trouve dans l'im- possibilité de marcher dep
de temps eu temps avec des injections de morphine. Etat actuel. Le
malade
, d'une apparence très forte et un peu obèse, ne
supérieur droit ne se ressent plus de l'attaque d'hémiplégie que le
malade
a eue autrefois ; la force dynamométrique à la ma
s. Le membre inférieur droit est.au contraire bien paralysé, car le
malade
peut à peine faire quelques mouvements limités
ôtés, aux membres supérieurs comme aussi aux membres inférieurs. Le
malade
souffre de constipation, mais jamais de troubles
de souffre de constipation, mais jamais de troubles de mictions. Le
malade
présente des troubles très grands de sensibilité
tés. Les mouvements de la tête sont conservés et bien sentis par le
malade
. - Reprenons maintenant nos expériences précéde
s expériences précédentes. Nous disions qu'avec les yeux bandés, le
malade
pouvait toucher le bout de son nez, du moment que
uitte pas le contact. Voici d'autres expériences. Nous demandons au
malade
, de partir avec son doigt - toujours avec les y
té d'exécuter notre demande, s'il ne survenait le fait suivant : le
malade
quittant de sa main brusquement l'ombilic, vient
ilic, vient tou- cher son cou ; alors,sentant le contact,on voit le
malade
chercher avec la pulpe de son index, pour bien
la peau. . Voici encore une dernière expérience de ce genre. Si le
malade
part avec son doigt de l'ombilic pour arriver à
mmédiatemont la peau,dès qu'il a com- mencé à déplacer son doigt,le
malade
promène son doigt inutilement dans l'air. Ces d
ous arrivent de la périphérie à notre conscience. Il est connu que le
malade
ataxique, non seulement n'arrive pas à toucher
dans différents points. Ce fait s'ob- servait nettement chez notre
malade
, et voilà encore quelques expériences analogues
re sur lui dans ce sens, en partant de l'ob- servation suivante. Le
malade
était dans l'impossibilité de quitter son lit, il
ranches, avec le couteau qu'il tenait dans la main droite. Comme le
malade
coupait son pain trop vite et trop brusquement, j
à la perte du sens profond. Nous avons vu aussi que pendant que le
malade
coupait son pain les yeux fermés, souvent le co
rmés, souvent le couteau déviait et coupait de travers, sans que le
malade
puisse s'en rendre compte. Ce phénomène doit êt
ai dit de suivre l'aiguille avec les yeux. Le résultat a été que le
malade
dépassait toujours le but de 5 et même 10 divis
qu'à la 45e division par exemple. De ces exemples il résulte que le
malade
ne peut graduer la vitesse du mouvement qu'il d
ces. En lui fermant les yeux, j'ai mis entre le pouce et l'index du
malade
, qui s'appuyait de la main droite sur la planch
yeux et de prendre la pierre qu'il voyait maintenant devant lui. Le
malade
, après quel- ques hésitations, la prit entre so
aient aussi nous reviendrons plus loin sur ce dernier phénomène. Le
malade
nous explique XXIV 31 486 ' noicA pourquoi
donnai de la mie de pain, en le priant d'en faire des boulettes. Le
malade
, malgré sa bonne volonté, ne réussissait pas, par
était plus démonstrative encore et on comprend pourquoi - quand le
malade
la faisait avec les yeux fermés. L'explicatio
ux fermés. L'explication est la même que dans le cas précédent : le
malade
écrasait la mie, parce qu'il la pressait trop v
lontaire pour la préhen- sion est très troublée quand il manque aux
malades
des sensations périplié- riques, comme celles d
ons passer maintenant à une autre série de troubles que présente ce
malade
, et que nous attribuons seulement à la perte du s
parler de l'impossibilité dans laquelle se trouve aujourd'hui notre
malade
de faire beaucoup de mouvements isolés des doigts
roite ils se font seulement avec l'index et avec le médius et si le
malade
essaie de les faire avec les autres, tous les d
igé d'ouvrir toute la main. Ces troubles, on les observe quand le
malade
a les yeux ouverts, mais s'il ferme les yeux, i
'ensemble remplacent si impérieusement les mouvement isolés, que le
malade
ne peut pas même relâcher un doigt et plier les a
ment un doigt du milieu, pendant que les autres restent fermés, le
malade
ne nous laisse pas faire, car en tenant fermés
ements isolés des doigls. Nous allons citer quelques exemples. Le
malade
ne peut pas frapper avec un doigt isolément, comm
frapper ensemble. Dans un exemple antérieur, nous avons vu que le
malade
ne peut pas pren- dre un objet entre le pouce e
rons maintenant d'autres phénomènes que nous observons chez le même
malade
. Il s'agit de l'impossibililé dans laquelle il se
lontairement du côté opposé. Voici quelques exemples. 1° Quand le
malade
fléchit un doigt, même de ceux qu'il peut remuer
eu, pendant ce temps celui du côté opposé ne s'étend pas ; mais si le
malade
insiste pour étendre le doigt complètement, on
as, il arrive que, nous nous opposons à ce qu'il ouvre une main, le
malade
, après avoir ouvert 488 NOICA involontairemen
se reproduit alors de l'autre côté involontairement, et sans que le
malade
le sache. Les seuls mouvements de l'épaule peuv
r isolément. Nous rappelons avoir dit, au cours de l'observation du
malade
, que c'était la seule articulation du mem- bre
ait conservé. Il y a encore une autre série de mouvements que notre
malade
ne peul plus faire, et qui sont très intéressan
e tous ces mouvements. Voici quelques exemples : a) Je demande au
malade
de fléchir les deux dernières phalanges de tous
les extenseurs des doigts qui étendent les premières phalanges. Le
malade
, avec la meilleure volonté, ne peut pas faire ce
elle-ci,c'est l'action du court abducteur du pouce (Duchenne). - Le
malade
, pour exécuter ce double mouvement, réussit à pei
chisseurs interviennent ici et troublent le mouvement, parce que le
malade
voulant approcher et serrer sur la pulpe du pou
parlant des mouvements d'ensemble des doigts, nous avons dit que la
malade
ne pouvait prendre un objet rond entre le pouce e
réussit à étendre aussi les deux dernières phalanges. La main du
malade
étant ouverte et tous les doigts bien étendus et
t ouverte et tous les doigts bien étendus et écartés, je demande au
malade
de rapprocher les doigts (adduction), tout en lai
ait à prévoir, qu'il serait impossible de les étudier, parce que le
malade
ne peut ni marcher, ni même se mettre debout. I
observer à la main, et chose curieuse, je l'ai observé chez ce seul
malade
. La présence de ce phénomène seulement chez ce ma
chez ce seul malade. La présence de ce phénomène seulement chez ce
malade
, tient peut-être au fait,que ce n'est que chez
des mouvements passifs qu'on lui faisait faire. Si je demandais au
malade
de fléchir le genou, tout en maintenant le pied
'exécuter ces mouvements que séparément, pas les deux à la fois. Le
malade
se trouvait dans la même impossibilité, si on lui
t, ainsi que le mouvement précédent, que s'il relâchait le pied. Le
malade
nous explique cette difficulté en nous disant que
genou de fléchir. Cette impossibilité dans laquelle se trouve notre
malade
de pouvoir faire les mouvements combinés avec l
te du pied en haut. Ce sont ces mouvements combinés qui manquent ce
malade
. A quoi peut tenir cette perte, sinon à l'absen
ements combinés ? Quoique nous n'ayons pas trouvé chez nos autres
malades
, ataxiques des membres inférieurs, cette absenc
he soit parfaite. Déjà au membre supérieur nous avons vu chez notre
malade
que les mouve- ments se faisaient trop rapideme
ne fallait. Si nous considérons que pendant la marche de pareils
malades
- que nous verrons immédiatement il intervient
es, doit être troublée. Mais avant de citer des exemples de pareils
malades
, nous ne voulons pas laisser incomplète l'obser
it la jambe à peine à une hauteur de 20-30 centimètres. En plus, le
malade
présentait de très grands troubles ataxiques du
émonstratifs, je désire les décrire un peu. Déjà en s'approchant du
malade
, on était frappé de voir que le lit était d'un
était d'un côté fermé par une grande planche mise tout du long, Le
malade
nous explique le besoin de cette planche : très
jambes l'une sur l'autre, et incline son corps un peu en avant. Le
malade
ne peut pas rester assis avec les jambes étendues
urs sur son séant, je lui demande de relever les bras en l'air : le
malade
les soulève à peine jusqu'à la position horizonta
tombe en arrière. Au contraire. quand il est couché sur le dos, le
malade
soulève les bras tout aussi bien que e nous.
isfaisante jus- qu'à il y a cinq mois. A partir de cette époque, le
malade
a commencé à sentir que ses jambes devenaient l
nt son entrée il l'hôpital. Etat actuel. De constitution faible, le
malade
tousse un peu. A l'examen des organes, on trouv
econd temps est fort ; les reins, le foie, la rate sont normaux. Le
malade
se plaint des douleurs fulgurantes, d'incontinenc
qu'on observe quand on lui renverse le mem- bre sur l'abdomen. Le
malade
étant couché au lit, si on lui demande de souleve
t, surtout en dehors, et elle risque de tomber de ce côté-là, si le
malade
exécute ce mouvement avec les yeux fermés. Pour
, il ne peut pas le maintenir en place, tant il oscille sur place. Le
malade
est incapable de se mettre debout, à moins qu'i
pas deux cannes pour s'appuyer' dessus. Il est indiscutable que ce
malade
ne peut pas rester debout sur un seul pied, mêm
dans ce dernier cas, qu'avant de s'asseoir son bassin oscille et le
malade
risque alors de s'asseoir à côté de la chaise, et
, la marche, la façon de s'asseoir, ou la façon de se lever chez ce
malade
, c'est un trouble très grand d'équilibre statiq
alement et à son insu. Tous ces symptômes, en les comparant avec le
malade
de la première observation prouvent que les mus
iations mus- culaires se fait beaucoup moins bien. En somme chez ce
malade
, les moyens de fixité qui maintiennent fixement
ations bout à bout sont très altérés. Mais il y a encore, chez le
malade
actuel, d'autres faits nouveaux, d'un tout autr
lève brusquement. En d'au- tres mots, ce que nous observons chez ce
malade
, c'est l'absence de gradation, la brusquerie et
ons les troubles ataxiques des membres supérieurs que présentait le
malade
de la seconde observation, nous voyons alors qu
ment à côté du sens profond,qui yjoue un rôle impor- tant. Quand le
malade
, cité plus haut,est couché au lit et soulève le m
inement à l'absence du sens articu- laire. La preuve est que, si le
malade
exécute ce mouvement avec les yeux ouverts, et
dépasser la limite qu'il veut atteindre. Mais nous avons vu, chez le
malade
dont nous exposerons l'observation plus loin, e
ait pas l'arrêter. Il est logique de penser alors que chez ces deux
malades
, qui avaient de l'hypotonie dans le sens de Frenk
ulaires s'étendaient plus qu'il n'était normal - de le faire, et le
malade
ne pouvait plus retenir le membre, qui avait pris
s ne se contractent pas ce qui se passe en réalité chez des pareils
malades
trop avancés le membre prend alors dès le début
très accentué. L'explication nous parait très simple, car, chez ce
malade
, l'équilibre statique et cinétique étaient très
ce cas, le sens articulaire étant aboli aux membres inférieurs, le
malade
était privé de renseignements de sensations pér
ra à compléter la symptomatologie de l'ataxie, voici encore chez ce
malade
un phénomène ataxi- que (1) très intéressant. C
s intéressant. Ce symptôme, nous l'avons trouvé aussi chez d'autres
malades
, qui, comme celui-ci, avaient perdu le sens artic
chacun dans une position différente, nous observons ce qui suit. Le
malade
qui ne sait pas dans quelle position se trouvent
s membres inférieurs des couteaux et qu'on les tord sur place. Le
malade
n'a jamais eu de douleurs lancinantes. La miclion
urine sort goutte par goutte et avec beaucoup d'effort de la partdu
malade
. Aucun appétit sexuel depuis 6 ans. La vue a- b
x membres supérieurs, mais il y a tout de même un commencement : le
malade
ne peut plus rouler sa cigarette, et si nous lu
. La chair des membres inférieurs est molle, flasque, et en plus le
malade
a une telle hypo- tonie que lui-même nous montr
rvée relative- ment, car nous ne pouvons pas plier son genou, si le
malade
résiste. Tous les réflexes tendineux des membre
temps, on observe un léger réflexe crémastérien gauche. - Quand le
malade
soulève la jambe en l'air, celle-ci oscille latér
uverts, il s'asseoit au contraire beaucoup plus doucement. Comme le
malade
est très ataxique, et que par conséquent la stati
marcher dans la salle, comme fait dans la rue un cnl-de-jatte. Le
malade
est très démonstratif pour se rendre compte des p
ur Marinesco. Nous essayerons tout de même de les analyser. Notre
malade
se tient debout, se fixant sur le bord du lit par
et il fait une pose avant d'aller plus loin. Pendant ce temps le
malade
se trouve appuyé sur ses deux pieds, toute la p
en arrière, tout prêt à porter celle-ci devant l'autre. Pourquoi le
malade
ne fait-il pas la même chose que l'homme sain ? P
malade ne fait-il pas la même chose que l'homme sain ? Parce que le
malade
a peur qu'en s'appuyant seulement sur une jambe
avait fait son pas antérieur avec les yeux fermés. En réalité le
malade
, pose le pied moins loin qu'auparavaut lorsqu'il
auparavaut lorsqu'il avait les yeux ouverts, et voilà la preuve. Le
malade
est debout et s'appuie avec la main gauche sur
que nous lui recommandons de surveiller celle-ci attentivement. Le
malade
soulève assez bien le pied, en oscillant très l
en arrière la ligne horizontale que nous avons tracée. En effet le
malade
porte assez correctement le pied eu arrière et
il exécute assez correctement notre demande. On prie maintenant le
malade
de faire le même pas en avant, mais avec les ye
in que dans le cas précédent. En réalité, après avoir fait poser au
malade
le pied par terre, je prends à nouveau son emprei
sou pied et de le remettre à côté de l'autre. On voit alors que le
malade
soulève très haut le genou, et remet son pied à
zontale. Cette expérience a été répétée plusieurs fois, sans que le
malade
sache ce que nous voulions' cher- cher, et touj
cher- cher, et toujours avec le même résultat. En d'autres mots, le
malade
avec les yeux fermés, en voulant faire le pas e
vements sont toujours rapides et démesurés. Si nous demandons au
malade
de faire quelques pas avec les yeux fermés, s'a
t qu'il lui est im- possible de marcher avec les yeux fermés. Si le
malade
, qui paraît sincère, nous dit la vérité, ce phé
un autre que nous avons vu dans la première observation, lorsque le
malade
ne touchait pas son nez et s'arrêtait avec son
t plus où se trouvait son doigt dans l'espace. En d'autres mots, le
malade
, après avoir fait un pas ou deux, avec les yeux
plus les conduire. Pour compléter l'observation, ajoutons que le
malade
a les pieds tombants et use ses bottines sur le
té consciente et surtout de la sensibilité consciente profonde. Les
malades
z qui présentent ces phénomènes ont, en même te
sont beaucoup plus exagérés que nous ne les avons trouvés chez nos
malades
décrits dans la première partie, car la maladie
musculaire ou articulaire. Nous n'avons encore jamais rencontré de
malades
tabétiques ataxiques présentant ces derniers ph
troubles de sensibilité profonde, ce qui n'empêchait t pas que les
malades
soient des tabétiques ataxiques. Ceux qui souti
e. Et l'erreur de Duchenne est venue de ce que, ayant affaire é.des
malades
hystériques, il croyait ceux-ci de bonne foi, qua
analyser les dissociations musculai- res, mais sans chercher si les
malades
présentaient des pertes de sensibilité profonde
s sont plus exagérés comme amplitude et comme vitesse, parce que le
malade
n'a plus dans sa conscience de renseignements pér
éficiant de l'irresponsabilité attachée à sa soi- disant qualité de
malade
, pendant deux ans au moins, a réussi à en sorti
rifiantes de la vue; dans l'autre, il se lève, renverse le lit d'un
malade
, le matin on le trouve couché sous le sien. Cin
es journalistes, etc. Il méprise profondément les infirmiers et les
malades
qui l'entourent; il ne manque aucune occasion d
rvu de sens moral et de sen- timents affectifs, sans pitié pour les
malades
, malgré toutes ses réclamations humanitaires, i
(en 1892), je le trouvai dur pour moi. Je consultai un nommé G...,
malade
évadé d'un asile d'aliénés près d'Aix (Bouches-du
n de tromper tout le monde. « Enfin un matin je m'entends avec le
malade
G... et faisant avec ma ceinture et une serviet
é à l'asile d'aliénés de D... « J'étudiai les genres différents des
malades
. Je vis un hysté- rique que j'étudiai voulant s
me fier à sa bonne foi, ce dont il parut très flatté vis-à-vis des
malades
et du person- nel. Tout alla bien pendant quelq
rer son savoir-faire en même temps qu'il passait son temps loin des
malades
et des surveillants. Ayant retrouvé parmi le pe
répliquait par des propos indécents, excitant encore contre eux les
malades
et leur montrant comment ils pourraient escalad
l ne montrait ni bienveil- lance, ni tolérance, frappant un jour un
malade
, pour mettre un terme à ses bruyantes déclamati
temps d'enlever à cet homme 24 ik MÉDECINE LÉGALE. la qualité de
malade
. Il n'avait pas d'ailleurs hésité, dans un accè
iénés à ceux des hôpitaux; mais qui oublient qu'un bon tiers de nos
malades
vivent de la vie végétative la plus com- plète,
en province, peuvent être dangereux pour la santé, le bien-être des
malades
; mais je considère aussi que les services de 2
-être des malades ; mais je considère aussi que les services de 200
malades
, et même 150, ainsi que cela a été demandé au C
l est celui qui consiste à donner le plus de liberté possible aux
malades
, en tant que compatible avec leur état mental et
ence de cette mesure, l'asile a été aménagé de manière à donner aux
malades
le plus de liberté possible. Ce ne sera pas, se
la disposition de grands espaces clos, en dehors des préaux, où les
malades
pourront se livrer à des jeux divers,-se promen
é qui s'étendra non plus à quelques privilégiées, mais à toutes les
malades
qui seront susceptibles d'en jouir dans une cer
'étranger, il a été créé un réfectoire central pouvant recevoir 300
malades
. Y prendre ses repas constituera une récompense
casiers, avec un numéro correspondant à celui de son lit, où chaque
malade
déposera les divers objets qui servent à sa toi
oilette et qui. dans la plupart des asiles, sont communs à tous les
malades
du même quartier. En arrière de ces porte-serviet
res, soit 3 par section, destinées à recevoir, pour la journée, les
malades
qui peuvent être atteintes d'une crise aiguë, e
ans ma pensée elles ne devront servir que pour isoler, la nuit, les
malades
qui ne peuvent rester en dortoir. Le quartier cel
'il s'agit de grandes gâteuses, cette alèze est roulée autour de la
malade
, qui se trouve ainsi emmaillotée comme un enfan
de la malade, qui se trouve ainsi emmaillotée comme un enfant. Les
malades
, cela n'est pas douteux, passent la nuit dans l
segments de nos services, avec cette différence, cependant, que nos
malades
sont moins mouillées, une partie de l'urine fil
que nous avons adopté pour nos services de gâteuses. La moyenne des
malades
de cette catégorie est de 12 p. 100, soit de 30
ique dans certains asiles C'était par trop com- mode de coucher ses
malades
et d'attendre jusqu'au lendemain matin pour les
avait pas d'uni- forme ; à l'asile de Clairbury, notamment, chaque
malade
choisit le tissu qu'il préfère et on fait la ro
es nécessités de service ne nous permettant pas de laisser à chaque
malade
le choix de sa robe, nous avons adopté un moyen
que à l'étranger et ce qui existe chez nous. A Maison-Blanche les
malades
auront le choix entre trois robes de nuance diffé
aître. Dans les asiles de province, à Dun-sur-Auron, notamment, les
malades
sont absolument libres d'acheter sur leur pécul
11 y aurait à la fois une économie et une satisfaction à donner aux
malades
. J'en connais qui n'ont jamais voulu quitter l'
es épileptiques, malpropres et infirmeries un sur- veillant pour 10
malades
; dans les autres, un surveillant pour 20. Cette
t dans nos salles de gâteux. (B.) 32 ' REVUE CRITIQUE. tous les
malades
, c'est là une lacune, voulue, ou non, qui n'en
en tourne pas moins au grand avantage du travail et, surtout, des
malades
. Ne sont admises dans l'ouvroir que les malades a
il et, surtout, des malades. Ne sont admises dans l'ouvroir que les
malades
absolu- ment calmes et qui sont susceptibles de
ces généraux ; mais n'est-ce pas un non-sens que de lui confier des
malades
qu'il ne connaît pas, auxquels il n'est pas hab
i on ne fera jamais comprendre qu'il a pour mission de conduire des
malades
et non des ouvriers, des mercenaires ? Au Ve as
ent dite, nous aurons un atelier de couture par quartier, où chaque
malade
donnera la dose de travail qu'elle pourra donne
servéesetpermettent la plupart du temps une survie assez longue des
malades
. Aussi de ce côté sommes-nous plus avancés sans q
en attentif de ses observations montre que dans beaucoup de cas les
malades
n'ont été examinés qu'un ou deux ans après l'ic
cas la notion de position est manifestement altérée tandis que les
malades
conservent la notion brute du mouvement actif et
anesthésies corticales. A vrai dire elle est rarement complète; les
malades
parétiques ont encore la sensation brute du mou
ler de suite l'image mentale de l'objet considéré. Nous avons vu un
malade
anesthé- sique complet au tact mais dont le sen
u, la démence apparaît, il survient des crises épileptiformes et le
malade
succombe sept mois après son entrée ; l'autopsi
influence d'un traitement anlisyphili tique des plus énergiques, le
malade
guérit en quelques mois. (The American Journal
tion. M. Duplay attribue les troubles psychiques ob- servés chez ce
malade
, à une prédisposition à délirer résultant de sa
patellaire, du crémastérien et du pharyngien étudiés chez les mêmes
malades
aux trois périodes de la paralysie générale; pa
roche les résul- tats des recherches qu'il a faites, chez les mêmes
malades
, sur chacun de ces réflexes séparément, recherc
t prédominer ; mais l'auteur n'a pu établir l'étiologie que pour 39
malades
. La lutte pour la vie est un terme collectif dési
98.) Importante monographie écrite à l'aide d'une cinquantaine de
malades
et de la bibliographie existante. I. Troubles s
on périphérique. Le pronostic n'est cependant pas mauvais, quand le
malade
peut quit- ter l'atmosphère morbigène, au moins
ions anormales. Au milieu de sa loquacité exubérante et joyeuse, le
malade
se plaint tout il coup de boutons de soufre qu'
2° Les rémissions sont devenues fréquentes et considérables. Les
malades
peuvent souvent reprendre leurs occupations penda
es pério- diques et circulaires, sont regardées comme affectant des
malades
entachés d'hérédité alors que la manie simple a
tout en- tière. Le moi peut être modifié, pathologiquement modifié,
malade
même si les sensations qui agissent sur lui, so
ême titre que les pseudo-paralysies géné- rales. C'est ainsi que le
malade
, dont l'intéressante histoire est publiée et do
cl'4 REVUE DE-MÉDECINE LÉGALE. En même temps on constatait chez ce
malade
des signes d'al- coolisme : tremblement très ac
r admettre la nature alcoolique de la paranoïa constatée chez son
malade
l'auteur se base sur l'existence d'un état d'into
dées mystiques et idées érotiques. Pendant près de deux mois, cette
malade
a obsti- nément refusé toute nourriture et a dû
atténuée; les fous moraux sont et doivent être considérés comme des
malades
et l'on n'a pas à se REVUE DE MÉDECINE LÉGALE.
THÉRAPEUTIQUE. 61 1 amélioration de l'état intellectuel et chez une
malade
une suppres- sien presque complète de l'urinati
ologie clinique et thérapeutique, janvier 1899.) Observation d'un
malade
qui, ayant pris, à l'occasion d'une éruption d'
la mise en oeuvre du second. Au bout de six jours de traitement, le
malade
était guéri. A propos de cette observation, M
e foi la suggestion thérapeutique ; il faut, en effet, réveiller le
malade
, tout au moins dans une certaine mesure, pour l
dont dispose le médecin psychologue pour s'assurer l'obéissance du
malade
et le diriger à son gré. Bien qu'il ne soit pas
principalement par la suggestion à l'état de sommeil provoqué, 488
malades
. Sur ce nombre, 55 seulement ont été réfractaires
réfractaires aux manifestations hypnotiques. La grande majorité des
malades
traités étaient des adolescents ou des adultes
10 p. 100; l'effet n'a été nul que dans 17 p. 100 des cas. Sur 27
malades
atteints d'affections organiques du système ner-
hérapeutique a été employée avec avantage chez un certain nombre de
malades
atteints de troubles mentaux divers : Ainsi M.
n grand nombre de cas incurables, il a réussi à faire du bien à ses
malades
par un traitement psy- chique et suggestif; il
chologie clinique et thérapeutique, juillet 1898.) Il s'agit d'une
malade
de vingt et un ans, atteinte de sclérose Archiv
ait mettre en oeuvre, M. IIartenberg a eu l'idée de faire sur cette
malade
un essai de rééducation'fonctionnelle. Les symptô
traitement et le mécanisme de son action : « Nous faisons agir nos
malades
et nous dirigeons leur activité précisément dans
affirme et se fo·tifie. 4° Enfin, l'exécution de l'acte est pour le
malade
la preuve indiscutable de sa possibilité. Elle éb
veau au sommeil hypnotique. L'expérience n'a pu être poursuivie, la
malade
étant morte trois semaines après. 3° Observat
. (The New-Yorlc médical Journal, 16 juillet 1898.) Autrefois les
malades
atteints de crétinisme soit endémique soit spor
ues, il faut bien admettre d'autre part que chez un grand nombre de
malades
, ils ne donnent aucun résultat avantageux, et q
orité. Ce qui est vrai, c'est que le plus souvent, surtout chez les
malades
saturés, la diminu- tion brusque ou même progre
nu- tion brusque ou même progressive des doses améliore l'état du
malade
, diminue dans une mesure importante le nombre des
s symptômes vont en s'aggravant, et en juillet 189 l'auteur voit le
malade
, et porte le diagnostic de myxoedème. Il y avait
t longtemps, mais s'était notablement accentuée depuis deux ans. La
malade
fut mise au repos -absolu, et traitée par les t
l serait même plutôt aiguisé et affiné) et qu'il ne résulte pour le
malade
de l'emploi des pratiques hypnotiques aucune at
, accompagnés ou non de symptô- mes nerveux, par exemple lorsque le
malade
a perdu son indivi- dualité et ne se rend plus
re du crâne avec dépression osseuse : pen- dant qu'on l'examine, le
malade
est calme, ne souffre pas et expli- que les con
dinaire, est surtout intéressante en raison du traitement auquel le
malade
a été soumis. L'auteur expose que dans la syphi
viron soit 9 à 10 injections et chaque injection contiendra, si le
malade
peut supporter cette dose, deux grains (c'est-à-d
e 0,12 a 0,13 centigrammes) de salicylate de mercure. Beaucoup de
malades
tolèrent cette dose que l'on abaissera de près de
de ces injections. En graduant la dose suivant la susceptibilité du
malade
, ces injections sont peu ou point douloureuses
tion des doses telle qu'elle a été indiquée plus haut place donc le
malade
sous l'action continue du mercure. Il est ind
e avant de commencer les injections de s'as- surer que les dents du
malade
sont en parfait état, et de constater aussi l'a
dans les circon- volutions centrales. L'observation ultérieure du.
malade
vint éclairer la question et montrer que la tum
chement déterminant une hémorragie importante. Après l'opération le
malade
resta à l'hôpital ; il n'avait plus d'attaques
a surface de la tumeur, et ouvert, donna issue à du pus. Bientôt le
malade
eut des hallucinations de la vue ; la tumeur cont
uche, un ob- jet saisi ne peut pas être reconnu les yeux fermés; le
malade
appré- cie si l'objet est froid ou chaud, mou o
égion rolandique. Le traitement spécifique a d'ailleurs amélioré le
malade
. Il faut, pour que ces troubles soient apprécia
els cas à Bi- cêtre. M. Brissaud et M. MARIE font remarquer que ces
malades
ne font aucun effort pour déterminer la forme o
où ils ne voient plus. M. Ballet. Delirium tremens chloralique. Un
malade
de vingt- six ans, morphinique, prenant du chlo
e l'encéphalopathie, depuis la simple dépression constante chez ces
malades
, jusqu'à l'encépha- lite complète. Brown-Séquar
linique de 1\1. Dieulafoy. Existe-t-il une troisième catégorie de
malades
, dont l'affection dépende d'une simple diminuti
thénie musculaire, en tout semblable à celle des adissoniens ,/ Ces
malades
, classés actuellement dans le groupe si commode
on s'est manifestée, elle n'a fait que progresser chaque jour et la
malade
, après vingt mois de cè traitement, guérie depuis
ment de la queue de cheval en ce point. 1 lI. Achard présente une
malade
atteinte de tabes et de goitre exophtalmique ;
par l'im- mobilisation en légère flexion du membre inférieur que la
malade
déploie avec le bassin, en s'aidant d'une béqui
horticulteur, variqueux. Crises méral- giques survenant lorsque le
malade
bêche, au bout d'un quart d'heure, puis presque
ronne. Puis elles disparaissent peu à peu. Depuis la fin d'août, le
malade
ne souffre plus : il lui semble seulement parfois
e, je remarquerai l'état nettement variqueux du nerf chez un de mes
malades
. Au point de vue théra- peutique, la marche en
t observer que M. Etienne lui-même dit dans sa communication que ce
malade
s'était déjà montré sujet au purpura. La procha
dermatologistes : il la consultation de l'hôpital Saint-Louis, les
malades
défilent tout nus devant le personnel médical e
e troisième pour un bégaiement nerveux ou labio- phobie. Ce dernier
malade
, encore en cours de traitement, a déjà été très
quivalent et comme l'ébauche de crises hystériques. Je fis à cette
malade
, pendant l'hypnose, la suggestion que toutes les
redi à 9 h. 1/2 visite du service. Conférences cliniques au lit des
malades
. Suicide d'enfant. - A la suite d'une faute lég
ès net de chorée dégéné- rative. J'ai pu suivre l'observation de ce
malade
pendant quatre ans environ et j'en ai fait réce
ailler. Il avait cinq frères et une soeur, oncles et tante de notre
malade
. Le frère aîné mort choérique à soixante-quinze
trente ans, elle est morte octogénaire. Quant à la mère de notre
malade
, elle est morte à quatre-vingt- deux ans d'un c
d'un catarrhe bronchique. Troisième et quatrième générations. Notre
malade
, marié, choréique, sans enfants, avait trois fr
Pas d'enfants de sa seconde femme. Les deux autres frères de notre
malade
sont morts jeunes, l'un à vingt-trois ans, l'au
la dégéné- rescence rapide et irrémédiable de la famille de noire
malade
. Antécédents personnels. - Alfred 13... était e
ls étaient souvent provoqués par des causes morales, des ennuis. Le
malade
s'énervait facilement, il recevait très mal les
ble de sa mémoire. Symptômes cliniques. Status en novembre 1897. Le
malade
d'apparence chétive, âgé de quarante-huit ans,
par les mouvements incoor- donnés de la bouche et de la langue. Le
malade
répond très len- tement, et par saccades, aux q
ibrillaires. Les mouvements des yeux sont normaux. La démarche du
malade
est très gênée, comme ébrieuse. Il fait deux ou
rée de IIuntington consistait dans la suspension que la volonté du
malade
pouvait momentanément exercer sur les mouve- me
chorée vulgaire. Ce caractère n'a pas d'importance à notre avis. Le
malade
avait bien la faculté de réprimer jusqu'à un ce
e même la parole fut de plus en plus embarrassée et indistincte. Le
malade
ne put prononcer aucune parole pendant les quin
ffrait depuis longtemps de troubles ataxiques de la déglutition. Le
malade
mangeait très gloutonnement. Six mois avant son
ua plusieurs fois de s'étouffer comme cela est arrivé pour un des
malades
de Facklam, et dans un cas rapporté par Osier.
étaient très exagérés. Quand on tapait sur le tendon du rotulien le
malade
avait des soubresauts de tout le corps. Pas de
clonus de pied. . Pendant les derniers six mois de son existence le
malade
ne pouvait pas non plus s'habiller seul. Sa fem
ée journalière n'était pas une mince affaire ; d'autant plus que le
malade
s'emportait au moindre prétexte, et abreuvait s
jet, à la description des troubles psychiques. Notons encore que le
malade
n'offrait aucun trouble de la sensibilité et qu
rir aucun signe patho- logique dans les viscères de ces cavités. Le
malade
eut toujours un gros appétit et un excellent so
n lui servît des omelettes de huit oeufs ! Symptômes psychiques. Le
malade
qui avait toujours été d'un caractère difficile
uré que jamais il n'a fait une véritable tentative de suicide. Le
malade
n'a jamais eu d'hallucinations ni d'idées déli-
rit était conservée, sauf peut-être dans ses accès de fureur, où le
malade
ne voulait rien entendre. Son caractère devenai
n plus enfantin ; son humeur était désa- gréable et capricieuse. Le
malade
avait les exigences d'un enfant gâté, ses mouve
exigeait la maladie de son mari. Pendant les dernières semaines, le
malade
ne pouvait plus sortir de son lit; il s'affaibl
ertes, retombent complètement paralysés lorsqu'on les soulève. Le
malade
ne peut plus avaler ; son pouls s'affaiblit progr
ni rythme intermittent, devient de plus en plus superficielle. Le
malade
se cyanose et se refroidit; il s'éteint sans sueu
IE NERVEUSE. trait essentiel et fondamental de l'état psychique des
malades
atteints de chorée héréditaire. C'est lui qui m
ique de la « psychose choréique dégénérative progressive ». Notre
malade
, qui représentait un type très pur de chorée de
t la réalité des faits. ' Depuis que Huntington a affirmé que ces
malades
avaient des impulsions fréquentes au suicide, p
esque tous les auteurs répètent à l'envi cette affirmation. Or, mon
malade
n'avait jamais fait de tentative de suicide, bi
rs, car je n'ai pu me pro- curer le travail original, une seule des
malades
de King, sur un très grand nombre d'autres, a t
e suicide a quelque relation avec la chorée. Quoi qu'il en soit, le
malade
observé par l'auteur n'a pas manifesté d'idées
t à l'alcool et non à la chorée qu'il faut attribuer ce suicide. La
malade
elle-même qui fait le sujet de l'observation, n
at mental des choréiques. Voici ce passage : « Chez beaucoup de ces
malades
il existe au début de leur affec- tion un pench
Elles répondent exac- tement à ce que nous avons observé chez notre
malade
et doivent être expliquées autrement, comme nou
il est ques- tion d'impulsions au suicide, sans autres détails. La
malade
menaçait son mari avec une hache ou des couteau
e cas de même nature que celles que nous avons observées chez notre
malade
, c'est-à-dire plutôt des menaces dans les accès
on que d'un seul cas de suicide chez la tante choréique d'un de ses
malades
, qui se noya de désespoir. Nous tenons enfin un
N'omettons pas en outre de faire remar- quer qu'il ne s'agit pas du
malade
qu'il a observé lui-même, mais d'une parente qu
l'eau. Cette tentative eut lieu sous l'in- fluence de l'alcool ; le
malade
s'était enivré et était atteint de fureur alcoo
près cette longue revue et les observations que j'ai faites sur mon
malade
, je conclurai que le suicide ou les tentatives
ment d'un accès de désespoir causé par le sentiment qu'au- rait le
malade
du triste avenir qui lui était réservé. On cons-
ts de colère. Ce n'est pas dans l'intention de s'ôter la vie que le
malade
annonce qu'il va se suicider, mais uniquement p
longtemps après le début de la maladie, le plus souvent lorsque le
malade
était à un âge avancé et pour des motifs étrang
nt mentionné par les auteurs. Il n'en a pas été ques- tion chez mon
malade
. Il y a sans doute chez la plupart des malades
ques- tion chez mon malade. Il y a sans doute chez la plupart des
malades
atteints de chorée de Huntington des poussées tra
que j'aurai fait les recherches nécessaires sur le cerveau de mon
malade
, dont le durcissement n'est pas encore terminé. A
ence, ni troubles intellectuels. Toutefois il ne paraît pas que ces
malades
aient été soumis à une analyse psychologique sp
e Huet (obs. XVI prise dans le ser- vice de Déjerine, à Bicêtre) le
malade
âgé de cinquante-deux ans était atteint de chor
iblissement des facultés intellectuelles. 11 est à remarquer que ce
malade
n'avait pas d'antécédents hérédi- taires névrop
ion de Ilallock d'appeler cette maladie « Démence cho- réique ». Le
malade
de Loewenfeld avait conservé intact ses faculté
vait conservé intact ses facultés intellectuelles et un oncle de ce
malade
, arrivé à la vieillesse, après avoir souffert t
iques, avait conservé aussi ses facultés. Au point de vue mental le
malade
de Loewenfeld présentait toutefois une par- tic
ns au suicide, et, en y regardant de plus près nous voyons que ce
malade
appartenait bien plutôt à un autre groupe patholo
as lieu et c'est ce qui est arrivé pour l'hémisphère droit de notre
malade
. On y voit le segment inférieur se perdre au sein
e anomalie comme un stigmate de dégénérescence. Le cerveau de notre
malade
en présente du reste plusieurs autres. l3etzius
rties distinctes. Une autre anomalie de l'hémisphère droit de notre
malade
se voit dans l'arrangement général des sillons
ect particulier. Or, sous ce rapport, l'hé- misphère droit de notre
malade
a tout à fait le cachet pithécoïde. Un large si
t presque toujours rattaché. Or, dans les deux hémisphères de notre
malade
le sillon transverse était indépendant du sillon
els, ce qui est une erreur. Quoi qu'il en soit, de cerveau de notre
malade
offre, en résumé, dans sa configuration exté- r
cée des circonvolutions rolandiques dans l'hémisphère droit de leur
malade
. En outre, la pariétale ascendante à droite éta
int des vésaniques, mais des cérébraux et que si les enfants de ces
malades
sont voués à une classe de maladies spéciales e
s avons trouvé 263 individus, c'est-à-dire 263 frères et soeurs des
malades
, eux compris, ce qui donne comme moyenne G,5 po
les conséquences, c'est-à-dire les incalculables calamités pour les
malades
, pour leurs proches, pour la société tout entière
temps opportun. Sans doute on a clamé : Où s'arrêtera le nombre des
malades
? Une assistance perpétuelle engloutira le budg
ctuellement observés sont anormalement renforcés par la poussée des
malades
qui se sont pour ainsi dire amassés jusqu'aux p
ettra de liquider l'ar- riéré et de recevoir rapidement de nouveaux
malades
. Il arrivera un moment où le chiffre des nouvea
cédente et d'autant moindre que les causes de l'accumulation des
malades
auront cessé, que ces malades seront traités à te
que les causes de l'accumulation des malades auront cessé, que ces
malades
seront traités à temps. Il va de soi que l'on s
er par le moyen d'hôpitaux ou d'infirmeries, où l'on maintienne les
malades
sans conditions; de colonies closes impliquant
ES ALIÉNÉS EN RUSSIE. lu hospitaliserait, séance tenante, cinquante
malades
qui n'auraient pas à aller à l'asile du gouvern
des gouvernements. Elle montre aussi que, si le temps de séjour des
malades
dans les sections d'admission ne dépassait pas
gereux ; 4° celui des tranquilles dangereux ; 5° la proportion des
malades
à isoler ou à contenir; 6° celle des agités non d
nt toutes les exigences médicales, c'est qu'il est accaparé par des
malades
dont la place serait dans une colonie. Les mala
caparé par des malades dont la place serait dans une colonie. Les
malades
propres à l'assistance coloniale seront au nombre
nature telle qu'ils doivent permettre de négliger la proportion des
malades
justiciables d'une colonie et l'avantage matériel
essaire pour certaines catégories d'aliénés, avanta- geuse pour les
malades
comme pour la population saine qui les entoure.
'ont pas guéri ou ne sont pas assez améliorés, pour pouvoir sortir.
Malades
en somme observés pendant 3 ou 4 ans, voués jus
dix gouvernements, et qu'il faudrait que cette colonie comprit 1500
malades
au moins, car il importe de compter avec un cer
nt et à gauche; 3° une atrophie hémilatérale de la langue ; 1 4° le
malade
en s'asseyant et en se couchant soutenait sa tête
dividus sains. M. Gumpertz a donc réexaminé en'détail gens sains et
malades
. Or, sur cinquante et un sujets, il n'a vu que
EREW. (Centralbl. f. Nervenheilk., XXI, N. F. IX. 1898.) Voici un
malade
mort dans le cours du 3° stade d'une paralysie
ntre autres, une guérison complète, absolue, grâce à la patience du
malade
, au massage, à l'électricité. P. KERAVAL. XX.
mise par l'âge ou la maladie, il faut n'envoyer qu'avec prudence le
malade
dans un climat froid, mais il faut néanmoins da
udat par le pus, et diminue ainsi le danger dans tous les cas où le
malade
survit pendant les trois ou quatre premiers jou
des cas semblables. 6° Je suis convaincu que chez le premier de mes
malades
, l'amé- lioration aurait été plus rapide si l'u
us ; et si je rencontrais un autre cas pareil à celui de mon second
malade
, je n'hésiterais pas à injecter pendant les pre
uvrir une cause provocatrice. Le chancre datait de quatre ans et le
malade
avait été sérieuse- ment traité par des médecin
t toujours aggravée pen- dant la nuit. Dans la journée, l'aspect du
malade
rappelait plu- tôt la démence, avec un état sou
u- tôt la démence, avec un état soupçonneux. Une fois interné, le
malade
s'améliora rapidement ; est-ce sous l'influence d
sans la moindre hâte du chirurgien et sans la moindre souffrance du
malade
. R. DE Musgrave-Clay y XXXIII. La bromipine dan
'accom- 1 SOCIÉTÉS SAVANTES. 167 ï pagner de délire à deux si les
malades
vivent en commun. Les cas de démence précoce, p
ints de paralysie générale. - M. Brunet a pesé l'encéphale de 313
malades
morts de cette affection dont il a résumé les r
lexion des orteils. Or, dans certains états pathologiques, chez des
malades
atteints d'hémiplégie cérébralé organique, la mêm
éflexes. Les membres de la Société peuvent vérifier le fait sur les
malades
atteints d'hémiplégie organique que j'ai fait v
lière de la peau de la barbe chez un tabètique. M. Pierre Marie. Le
malade
présenté porte au niveau de la peau de la barbe
ologistes les ont consi- dérées comme 'des troubles trophiques : le
malade
présente plu- sieurs signes de présomption en f
iagnostic ferme. Tic d'élévation des deux yeux. M. O. CRouzoN. Le
malade
présenté a l'habitude quand il veut fixer son a
é au devant de ses pas. SOCIÉTÉS SAVANTES. 171 L'histoire de ce
malade
est très simple : au mois d'août 1899, il eut u
e trouble de la vision. L'examen de l'appareil de la vision chez ce
malade
a montré qu'il ne s'agissait ni d'une paralysie
ter un diagnostic de paralysie géné- rale. 11 s'agit donc chez ce
malade
d'un tic et cette localisation à une une foncti
e prodromique de paralysie générale, pas plus qu'il ne pense que le
malade
soit un paralytique général. Pour lui, d'ailleu
peut-être syphi- litique (sans accidents secondaires). De plus, le
malade
était un tuberculeux avancé et avait eu une fra
ner une part plus importante aux lésions endogènes, la moelle étant
malade
par elle-même; et ne faut-il pas dans 'ce cas a
nséquent laisser voir des dégénérations.. Mais dans le cas cité, le
malade
étant tuberculeux, ces lésions lombaires peuven
vent bien n'être que des lésions cachectiques. M. Dupré. De plus le
malade
était alcoolique, ce qui suffirait pour expliqu
0. CROUZUN. Les pièces présentées pro- viennent de l'autopsie d'un
malade
présentant, depuis quatre ans, comme seul sympt
Après cela, les suggestions thérapeutiques peuvent être faites. Le
malade
est ensuite réveillé sans difficulté. Sans dout
cotique pour produire un état suffisant de suggestibilité chez des
malades
réfractaires à l'hypnotisme. Aussi, Auguste Voisi
re, faisait respirer de très petites doses de chloroforme, chez des
malades
qui s'agitaient, se débattaient, brisaient tout
ifficile, ne nous laissons pas décourager : exigeons des délais; le
malade
doit faire l'apprentissage de ce traitement, s'
puissante contre ces derniers symptômes, aussi longtemps que la z
malade
en dissimula la cause. Lorsqu'elle eut confessé q
Impulsions homicides guéries par suggestion. M. Jules Voisin. Une
malade
était obsédée par l'idée de tuer son enfant; el
nce de rêves chez un hysléro-épileplique. M. Béiullon présente un
malade
âgé de trente-un ans, qui parfois, le matin, qu
lontaire ; elles reproduisent un rêve survenu pendant la nuit. Ce
malade
est actuellement soumis au traitement hypnotique.
plus boire, mais a perdu la force morale »... Les buveurs sont des
malades
susceptibles d'être traités et curables par des
drait divisés en trois sections successivement occupées par le même
malade
à mesure que l'amélioration se produirait et qu
te à rétrocéder dans une section inférieure en cas d'incartade. Les
malades
étant curables et néces- sitant une action assi
de la part du médecin, chaque service ne devrait avoir plus de 100
malades
pour un médecin, sans préjudice des médecins ad
l rigoureusement choisi, abstinent, sûr et bien payé. En sortant le
malade
se place- rait sous la tutelle d'une société de
quarante et un ans, à la suite d'une rupture d'anévrysme, dit notre
malade
. Il n'avait jamais contracté d'habitudes d'alco
, elle a même eu de grandes attaques convulsives d'hystérie dont le
malade
a été souvent le témoin. Ce dernier a un frère âg
, enfin à Saïgon. Pendant ce séjour aux colonies, il n'a jamais été
malade
, il a partout échappé aux maladies de ces pays.
fréquents, le jet de l'urine devenant de plus en plus filiforme, le
malade
croit à une affection de son canal de l'urèthre
ensations de dérobe- ment de jambes, ni soubresauts dans le lit. Le
malade
n'a jamais eu de douleurs à type fulgurant ou l
égale des deux côtés en acuité. L'odorat est fortement diminué : le
malade
sent à peine le chloroforme, l'assa fetida, l'amm
ier. Il n'existe pas d'haphalgésie pour l'or ou pour l'argent. Le
malade
n'a jamais ressenti enfin de sensations douloureu
tit est bon, les digestions sont faciles, les selles régulières. Le
malade
n'a jamais présenté ni polyphagie, ni polydipsi
rencontrer un seul au moment de l'examen ou dans les antécédents du
malade
. La palpation n'est pas douloureuse sur le traj
égrité absolue de ces organes. La vessie a une capacité normale. Le
malade
a la sensation du liquide qui entre dans la cavit
n'est pas, à proprement par- ler de l'incontinence que présente le
malade
: il éprouve tout à coup le besoin d'uriner et
moins en moins considérable. Il peut arriver au contraire que le
malade
reste facilement une heure sans uriner. En moyenn
r même caractère de brusquerie, qui réveille, souvent trop tard, le
malade
endormi. D'ailleurs, ces caractères n'ont pas v
POLLAKIURIE HYSTÉRIQUES. 199 Cependant, il y a un mois environ, le
malade
, éprouvant tout à coup le besoin d'uriner, fut
oduire. C'est dans ces conditions que nous avons fait recueillir au
malade
la totalité des urines émises en vingt-quatre h
une infirmité intolérable. Pourtant la polyurie, apparue chez notre
malade
, s'est présentée chez lui avec des caractères d
cultés mentales, toutes choses que nous avons constatées chez notre
malade
. - L'histoire clinique de notre polyurique sera
ut encore passer inaperçue. Mais il n'en est pas de même chez notre
malade
: c'est au contraire le seul symptôme que rappo
a nécessité impérieuse de satisfaire l'acte. Le premier interdit au
malade
toute application soutenue dans son tra- vail,
et la miction peut être retardée dans une certaine mesure au gré du
malade
. La même interprétation s'applique d'ailleurs à
nécessité d'expulser immédiatement le contenu de la vessie. Si le
malade
résiste, les réflexes se succèdent en courant ini
andée par l'activité du centre cérébral urinaire. Le cas de notre
malade
n'est cependant pas comparable à l'un de ces tr
Quelle explication faut-il donc fournir de la pollakiurie de notre
malade
? Le réflexe de la miction est dû, pour Kûss et
ucun de ces symp- tômes n'existe dans l'observation précédente : le
malade
per- çoit le passage du cathéter tout le long d
de vessies irritables en tous points sem- blables à celle de notre
malade
: de lésions organiques, point, dans l'appareil
. L'étude attentive des faits antérieurs, l'examen minutieux de ces
malades
doivent rendre aux uns et aux autres leur vérit
être l'unique manifestation clinique. · Quoi qu'il en soit, notre
malade
ne réclamait de nous ni des considérations, ni
xcrétion est de 25. Le 19 décembre, le traitement est institué : le
malade
, frappé par la coloration étrange de ses urines
à son tour la nature hystérique des accidents que présentait notre
malade
. Il nous a paru curieux de faire, pour ainsi di
la polyurie à son tour. Saisi par cette supposition suggestive, le
malade
voit en réalité le volume de ses urines monter
le besoin d'uriner se faisait sentir chaque fois normale- ment ; la
malade
pouvait y résister et la quantité émise chaque
mène n'a suivi cette hyperdiurèse : la faim n'est pas augmentée, la
malade
a bu un demi-litre d'eau à peine en plus de sa
ère à cette dernière. L'ordre est accepté et fidèlement exécuté. La
malade
qui avait pissé plus de 5 litres la veille, n'u
ans aucun rap- - port avec les phénomènes bizarres présentés par la
malade
. Celle-ci a été plus d'une fois dans ces dernie
n changement vraiment appréciable n'est survenu dans l'état de la
malade
en expérience, si ce n'est des modifications du
jusqu'au 18 mai. J'ai fait de la resensibilisation progressive à ma
malade
que je mettais à chaque séance en somnambulisme
me semble que ce n'est pas collé. -Séance de une heure et demie. La
malade
sent très bien son pied à la douleur, à la piqû
CANIQUE DE L'HYSTÉRIE. 215 peau, les muscles, l'os de la cuisse. La
malade
fléchit la cuisse sur le bassin, accomplit auss
deux dans le sens antéro-postérieur et vertical : c'est lorsque la
malade
a recouvré à peu près entièrement la sensibilit
anche et de la fesse droite. Les séances sont très douloureuses; la
malade
accuse surtout la sensation de l'os iliaque ron
de la tête, dans le lobule paracentral. Au sur et à mesure que la
malade
sent davantage, les divers points douloureux s'ef
rends la sensibilité du bas-ventre, organes génitaux et périnée. La
malade
accuse des tiraillements partant des reins et d
TIQUE. de la main sur l'avant-bras, de l'avant-bras sur le bras. La
malade
s'étire, après avoir accusé nettement un point
[retour de la sensibilité du membre inférieur, sont accusées par la
malade
qui ne sent plus aucune douleur lorsque tout én
vement a dis- paru. Le point de la colonne s'efface. Je réveille la
malade
: la sensibilité normale est revenue. 8. Rese
sensibilité normale est revenue. 8. Resensibilisation du dos : La
malade
réagit par de faibles mouvements en arc de cerc
ste que quelques points douloureux à la pression de la colonne : la
malade
sent son dos. 9. Resensibilisation de l'abdomen
ser- pent qui se noue et se dénoue. Mon ventre est chaud, dit la
malade
. Puis, elle ne sent plus rien et l'anesthésie a d
en et l'anesthésie a disparu. 10. Flanc droit, région hépatique. La
malade
accuse une sensation de brûlure, de picotements
Les réactions sont intéressantes pour ce qui concerne l'estomac. La
malade
, lorsque je lui fais sentir son estomac, a un poi
e pariétale. Les points cérébraux sont accusés très vivement par la
malade
lorsque l'anesthésie est en voie de régres- sio
il, je percute doucement les points cérébraux sans avoir prévenu ma
malade
. Je lui demande ce que je lui fais et ce qu'ell
enons de signaler. Quant aux sensations subjectives accusées par la
malade
, elles sont les suivantes : brûlures, tiraillem
barre transversale disparait, l'estomac est chaud, puis froid , la
malade
a faim à son estomac. Déjà le réveil de la bouche
u sternum est la plus longue à être récupérée. J'ordonne enfin à la
malade
de sentir l'intérieur de sa poitrine, de sentir
plus amples, s'accompa- gnant d'une sensation d'étouffement que la
malade
ne peut ana- lyser, mais qu'elle localise dans
s se rapetisse, il y a quelque chose qui me brûle là-dedans, dit la
malade
. Puis, on dirait que c'est pourri là où ça m'ét
rime les points cérébraux en même temps que le point médullaire, la
malade
se contorsionne, souffre beaucoup de la poi- tr
velé plu- sieurs fois cette expérience; toujours, à la pression, la
malade
s'étouffait davantage, souffrait de plus en plu
n cessait. J'ai aussi percuté les pieds des deuxièmes frontales. La
malade
a nettementaccusé des sensations de coups dans
qui cessaient lorsque cessait ma percussion. Je dois ajouter que la
malade
n'a définitivement recouvré la sensibilité de l
he est froid, le droit brûle encore un peu + Il se refroidit -r- La
malade
fronce les sourcils, se frotte les yeux. - + Je
est bleu, rouge, c'est blanc, blanc, toujours blanc. Je réveille ma
malade
qui s'écrie : Oh ! que j'y vois clair ! 1 218 T
gt-un ans. C'est le 9 mai, 8 heures et quart du matin. Je laisse la
malade
endormie jusqu'à 11 heures 10 du matin. Sentez
me fait mal, j'ai des vomissements -)- C'est le 1G mars -+- Je suis
malade
-f- L'estomac me fait souffrir + Je rends + Le
peur + Je souffre moins ? Je reste huit jours couchée et trois mois
malade
z C'est le mois d'avril, mai, juin, je suis un pe
toujours mal. A ce moment, il est 8 heures et quart. J'ordonne à ma
malade
de se sentir complètement des pieds à la tête +
de stigmates permanents qui, tous, ont disparu. Commentaires. La
malade
que j'ai traitée par la méthode de M. P. Sollie
e, l'anesthésie viscérale avait amené un grand amaigrissement de la
malade
qui mangeait excessivement peu et qui, par péri
ren- dait à peu près tout ce qu'elle prenait. Notons aussi que la
malade
était en proie à une insomnie tenace et rebelle à
que tous mes membres se collent. Le travail auquel j'ai soumis ma
malade
m'a permis de contrôler les vues si intéressant
? Je percute la zone de l'estomac, par exemple ; je demande à la
malade
, plongée en somnambulisme, de me dire ce que je
ouvelé l'expérience pour le larynx, pour la poitrine, sans que la
malade
travaillât à ce moment à la resensibilisation du
é un certain degré de sensibilité des deux organes, constamment, la
malade
a répondu : Vous me frap- pez à la gorge, à la
ne donné, j'obtiens constamment des sensa- tions déterminées que la
malade
localise dans l'organe, je suis en droit de con
equel je désire appeler l'attention. Lorsque je fais récupérer à ma
malade
la sensibilité de la poitrine, je note une ampl
ainsi 224 4 RECUEIL DE FAITS. qu'une sensation d'étouffement; la
malade
accuse un point douloureux médullaire au-dessou
rsions en arc de cercle. Je cesse brusquement la compression : la
malade
respire mieux, plus à fond, est moins suffoquée q
arité, le D1' Bon- net, a constaté sur le registre légal, que cette
malade
avait de fré- quentes attaques d'épilepsie. E
t asile en 1871 et 1872, j'ai observé avec le plus grand soin cette
malade
dont le cas me paraissait intéressant et je n'a
utrefois. Je l'ai fait observer d'une manière spéciale par les deux
malades
assez intelligentes qui cou- chaient de chaque
cérébrale. Comment l'attaque d'hémiplégie a-t-elle agi chez notre
malade
? L'autopsie n'ayant pas été faite, on ne peut
nt-Jacques de Nantes', nous avons exposé et discuté l'histoire d'un
malade
atteint de crises convulsives. Ce malade a été
et discuté l'histoire d'un malade atteint de crises convulsives. Ce
malade
a été soumis à la craniectomie. Nous nous borno
eux ; sa mère est vivante et bien portante. Les frères et soeurs du
malade
ne présen- tent aucun accident nerveux, sauf un
ade ne présen- tent aucun accident nerveux, sauf un frère jumeau du
malade
qui a uriné au lit jusqu'à un âge assez avancé.
au lit jusqu'à un âge assez avancé. Bien portant jusqu'alors, notre
malade
, couvreur, subit un trau- 1 La leçon a été publ
front est blessé, le poignet droit fracturé ; pendant huit jours le
malade
reste sans connaissance à la clinique chirurgic
que chirurgicale où l'on constate une fracture du crâne. Dès que le
malade
revint à lui, il s'aperçut qu'il avait perdu la v
le même aujourd'hui. Sorti de l'hôpital, après vingt-sept mois, le
malade
put travail- ler comme manoeuvre ; sa santé éta
st annoncée par la vision de l'ami mort. De plus chaque fois que le
malade
voit passer devant lui un enterrement, la crise
ésentent le caractère de somnambulisme. Sans en avoir conscience le
malade
transporte un objet d'un point à un autre. En 1
ansporte un objet d'un point à un autre. En 1896, nous examinons ce
malade
avec notre collègue et ami Vignard. Il a eu la
crises d'hystérie. Après avoir repris quelques mois son travail, le
malade
est enfin hospitalisé à Saint-Jacques, dans la
ensei- gnements puisés près des infirmiers et des voisins de lit du
malade
: notre homme pousse un cri unique ; le bras dr
gauche. Les membres sont ensuite agités de secousses cloniques. Le
malade
se mord la langue, mais n'urine jamais sous lui
e se mord la langue, mais n'urine jamais sous lui. Le lendemain, le
malade
se réveille brisé, mais ne se souvient en rien
gue seule lui en indique l'existence. Telle est l'histoire de notre
malade
; voyons ce que nous donne son examen. 01 La
act, douleur, chaud, froid; le sens musculaire est très diminué, le
malade
n'arrive pas, ou arrive très lentement après une
stéréognostique est aboli. L'ouïe est très diminuée à droite : Le
malade
n'entend une montre qu'à quatre centimètres à d
centimètres à gauche; l'odorat est aboli complètement à droite : le
malade
ne reconnait ni l'ammoniaque, ni l'éther, ni le
orale très nette pour toutes les couleurs, blanc, fouge et vert. Le
malade
ne perçoit que les objets placés dans la moitié
Pas de trouble des sphincters ; pas trace d'atrophie musculaire; le
malade
est au con- traire fortement musclé. Les réfl
mains. L'intelligence est bien conservée. La parole est nette ; le
malade
trouve facile- ment ses mots et les articule ne
trice ou sensorielle. A la région frontale gauche supérieure, notre
malade
présente la cicatrice d'une ancienne fracture.
cune autre altération. Quel traitement allons-nous faire subir à ce
malade
? Le traite- ment bromuré a été essayé, sans au
la tré- panation dans l'épilepsie jacksonnienne ; il put retrouver
malades
opérés jadis, et comptés parmi les plus brillan
gi- caux, et voici ce qu'il constate : 230 RECUEIL DE FAITS. 1°
Malade
de vingt-huit ans, était atteint depuis six ans d
crises réapparaissaient ; une nouvelle trépanation débar- rassa le
malade
d'une récidive de la tumeur, en même temps qu'o
on furent des plus satisfaisantes, et pendant plus de trois mois le
malade
n'eut pas de crises. Puis elles revinrent et le
rois mois le malade n'eut pas de crises. Puis elles revinrent et le
malade
finit par succomber. 2° Deux mois après une int
leptiformes persistent et n'ont jamais cessé depuis. Aujourd'hui le
malade
a dix-neuf ans ; son épilepsie s'est compliquée
Ce serait là une exagération ridicule et en particulier chez notre
malade
, nous serions partisan d'une intervention. Cet
complètement impuissant. Nous n'avons pas le droit de priver notre
malade
de la seule chance qui lui reste, l'interventio
que faible que puisse être cette chance. Nous ferons donc opérer ce
malade
, mais nous n'oublierons pas le conseil qu'Allen
Starr tire de sa grande expérience. Nous exposerons la situation au
malade
, nous lui mon- trerons l'inanité du traitement
l'aléa de cette thérapeutique. Nous ne promettrons en somme rien au
malade
, nous contentant de le laisser tenter sa chance
er sur la calotte cranienne, et respecter la masse encéphalique. Le
malade
est opéré à la fin de juin 1898 par notre collègu
ratoires sont des plus simples. Pendant les jours qui suivirent, le
malade
accusa une augmenta- tion de l'acuité visuelle
ne se maintint pas et peu à peu l'oeil revint à l'état primitif. Le
malade
rentré au service des épileptiques, ne présente p
: un accès de douze minutes le 6 et un le 23 août. A cette date le
malade
quitte Nantes pour aller dans sa famille à Paris.
ttaque du 2 janvier 1899, qui s'est produite dans notre cabinet. Le
malade
subitement, après nous avoir exposé certains ch
ntaire. Cette attaque dura au moins un quart d'heure, après quoi le
malade
resta plusieurs heures dans un coma absolu. Il
le diagnostic d'épilepsie essentielle. L'opération a eu, chez ce
malade
, un résultat favorable mais passager. Dans le s
ais cependant assez fréquentes et assez intenses pour empê- cher le
malade
de se livrer à un travail quelconque. Mais à me
précoce, le pronostic est presque absolument défavorable. Sur 109
malades
observés par l'auteur, il n'y eut aucune guérison
ente la dégradation psychique quelquefois décroissante, spécia- des
malades
. lement en raison de l'allure clffé- rente de l
tés fort intéressantes. Ces songes ne se produisent que lorsque les
malades
ont des attaques; ils ne surviennent pas en deh
ante : « Il est des songes spéciaux toujours les mêmes pour un même
malade
ZOO REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. qui imprègne
omplètes. Une observation est encore intéressante en ce sens que le
malade
présentait des .troubles psychiques transitoire
es cubes pour les femmes. La densité moyenne pour le même nombre de
malades
, de 1.019. La réaction a toujours été acide. Le
hez les sujets déprimés. Les oxalates étaient en excès chez six des
malades
déprimés. Dans trois cas sur quatre, les chloru
elquefois difficile; et comment elles demeurent souvent ignorées du
malade
, ne se traduisant au -réveil que par des sensat
ent sans être nécessairement accompagnés de rêves voluptueux, et le
malade
n'en conservait que rarement le souvenir, bien
st que lorsque des troubles nocturnes de cet ordre existent chez un
malade
, il convient de soigner, non seulement l'état loc
ulement l'état local s'il y a une lésion, mais encore de traiter le
malade
comme un épileptique avéré ; et si un problème
e qui a été publiée avec une photographie, par le Dl' Peterson ; la
malade
est passée depuis sous la direction du D1' Clar
qui a complété l'observation; il signale surtout à propos de cette
malade
un détail fort intéres- sant et que le D1' Pete
folie partielle ; cependant il est dangereux de laisser de pareils
malades
en liberté. Elle est surtout fréquente chez la fe
cet enfant avait eu de l'ictère des nouveau-nés, et que deux autres
malades
atteints comme celui-;ci de crétinisme sporadiq
Dans le second cas, où une amélioration fut obtenue comme chez le
malade
précédent et par le même traitement, il y avait
eut marcher sans être soutenu. La voix a un timbre normal. Le petit
malade
a toujours froid. Dans le troisième cas, il s'a
nts cas, le traitement thyroïdien a certainement arraché ces petits
malades
à une idiotie perpétuelle, mais il n'a pu about
des membres. L'action favorable du traite- ment thyroïdien chez ces
malades
est encore discutée. L'auteur rapporte ici une
ire, ainsi que la cécité partielle que l'on observait chez ce petit
malade
paraissaient une consé- quence de la dégénéresc
rps. La température rectale est nor- male, et l'intelligence de ces
malades
est ordinairement très vive. Dans aucun des cas
note, pour le cerveau les mêmes symptômes; pour l'intelligence, le
malade
ne veut ni voir du monde ni rester seul : il es
her et de la thermo-esthésie, lenteur du sens musculaire, etc. - Le
malade
s'amaigrit rapidement, et lui qui était grand tra
issement de la densité pulmonaire était d'autant plus marqué que le
malade
avait présenté des stigmates de dégénéres- cenc
ë. Puis les bacilles disparaissaient, l'expectoration cessait et le
malade
guérissait; aucun des malades ainsi atteints n'
ssaient, l'expectoration cessait et le malade guérissait; aucun des
malades
ainsi atteints n'est mort de tuberculose. Dans
viscères chez les aliénés à admettre qu'il existe toujours chez ces
malades
un état fibreux, très accusé chez les dégénérés
s qu'elles passent souvent inaperçues en raison de l'état mental du
malade
. Lorsque la maladie débute par des REVUE DE PAT
l faut faire le diagnostic différentiel avec l'épilepsie : l'âge du
malade
y aidera beaucoup, l'épilepsie étant une maladi
du moment où la maladie est constatée est peut-être due à ce que le
malade
est entouré de plus de soins, mais peut-être au
ent il con- vient de ne jamais désespérer et de faire bénéficier le
malade
d'un traitement raisonné et assidu, tel qu'on l
1900. Spondylose rhizomélique. MM. VACHARD et Clerc présentent un
malade
atteint d'ankylose des septième vertèbre cervical
T LAVASTI1E présente un cas typique de spondylose rhizomélique ; le
malade
a une ankylose complète de la colonne vertébral
de l'épaule droite ne permet qu'une abduc- tion de 30° environ. Le
malade
pour se tenir debout présente une attitude en Z
sont nor- males. Sur un cas a" hémispasme. J. 13AUmsm. - Voici un
malade
âgé de trente-quatre ans, qui est atteint d'un
Les mouvements spasmodiques apparaissent à tout instant quand le
malade
est à l'état de veille ; ils se reproduisent jusq
u'à huit et dix fois par minute; ilssont surtout intenseslorsque le
malade
est debout et qu'il cherche à porter le bras ga
us 254 SOCIÉTÉS SAVANTES. les phénomènes nerveux observés chez ce
malade
sont de même origine, qu'en particulier le spas
on considère que les caractères chimiques du spasme du cou chez ce
malade
sont semblables à ceux qu'on observe dans les c
et fait observer que pendant le paroxysme spasmodique la main de ce
malade
ressemble a une main athéto- sique, ce qui n'es
mprendre la ressemblance entre ce syndrome et celui présenté par le
malade
examiné, chez qui le signe de Babinski dénote u
il n'y a pas identité absolue entre les mouvements de la main de ce
malade
et ceux de l'athétose dans notre cas la main pr
ique du signe de Babinski est-elle absolue ou relative ? Une de mes
malades
, vingt ans, hystérique à crises convulsives trè
ène des orteils dans l'hystérie; je ne l'ai jamais constaté chez un
malade
dont le système pyramidal pût être considéré co
. Dans le cours d'une tuberculose ulcéreuse à marche subaiguë, un
malade
fut pris brusquement d'une soif ardente ; puis, c
ique : les huit ou dix litres d'urine émis quoti- diennement par le
malade
ne renfermèrent jamais ni sucre, ni excès d'uré
é que la tuberculose fit appa- raître le diabète hydrurique chez ce
malade
, qui d'ailleurs était un prédisposé héréditaire
Deux cas de ramollissement du cervelet. M. Touche. Sa pre- mière
malade
a présenté des symptômes tout à fait semblables
is et les régions voisines. M. Babinski. -A propos de la première
malade
, il n'y a pas lieu de s'étonner si une lésion c
e FLEURY présente les graphiques de la force dynamométrique de deux
malades
atteints d'épilepsie générale d'emblée avec pré
as d'épilepsie sensorielle (auditive). Chez l'une et l'autre de ces
malades
, les accès se sont d'abord constitués de simple
curabilité de la lésion médullaire, soit au contraire parce que le
malade
, immobilisé au lit, ne peut, con- trairement à
ce que font les ataxiques, traumatiser sans cesse son articulation
malade
. Psychose d'origine infectieuse.- M. Ballet pou
d'origine infectieuse.- M. Ballet pour M. ANGGLAD cite le cas d'un
malade
atteint de polynévrite des membres inférieurs et
aux douleurs par le fait du besoin d'interpréta- tion de la part du
malade
. Dans un tel cas si l'on peut dire névrite infe
rapports avec l'ancienne affection cérébrale est évi- ' dente. 2°
Malade
adulte. A partir de l'âge de 20 ans, accès d'épil
on. M. S. KORNILOFF croit que les lésions trouvées chez le deuxième
malade
de M. Mouratow dans les circonvolutions central
l'attention sur la forme spéciale des paralysies oculaires chez son
malade
; on les rencontre rarement aussi bien caractér
cas est intéressant au point de vue étiolo- gique. Il a trait à une
malade
qui fut atteinte de céphalées inten- ses et ens
droite. La paralysie céda au traitement par le K. J. Le mari de la
malade
est syphili- tique. Au bout de quatre ans il se
e est syphili- tique. Au bout de quatre ans il se développe chez la
malade
dans l'espace de trois-quatre jours des phénomè
érés. On institue un traitement mercuriel et ioduré et l'état de la
malade
s'améliore rapidement (en dix jours). L'auteu
ique dont le moment étiologique est la syphilis. Observation III.
Malade
tabétique présentant les symptômes d'Argyll-Rob
te. La température monte jusqu'à 39,2. Pendant huit jours l'état du
malade
est variable. Finalement ilmeurt de para- lysie
s phénomènes névritiques récents aux membres inférieurs. Le père du
malade
est mort de tuber- culose. La mère est atteinte
mort de tuber- culose. La mère est atteinte de la même maladie. Le
malade
, le plus âgé de huit enfants ,est né en état d'
lore des doigts. Cicatrice au poignet. Abus d'alcool. A l'examen le
malade
apparaît de taille moyenne et de nutrition suff
musculaire. Les réflexes patellaires sont exa- gérés. La mère du
malade
est âgée de cinquante-cinq ans. Il y a vingt an
à l'asile, seul permis aujourd'hui, le placement dans la famille du
malade
et les colonies familiales. M. Pornain propose
à lire, l'histoire complète de l'assistance des divers grou- pes de
malades
énumérés plus haut et les meilleurs moyens d'as-
n avis, le placement familial direct, c'est-à-dire le traitement du
malade
dans sa propre famille avec allocation de secou
suite, éclatent à l'impro- viste. Ce que je viens de dire pour ces
malades
du placement fami- lial direct, je le redirai d
artier spécial d'épilep- tiques que j'ai organisé à Ville-Evrard un
malade
qui a subi six opérations, deux à droite et deu
Pornain, mais, en pratique, seule la famille a le droit d'isoler un
malade
qui n'a pas encore commis aucun méfait : le res
c, c'est de faire comprendre aux familles qu'il est de l'intérêt du
malade
de réclamer l'assistance et que cette assistance
se l'idée d'un raisonnement d'un besoin d'explication de la part du
malade
, amenant le délire ambitieux. Celui-ci éclot sp
ou simplement inspiré par d'obscu- res auto-suggestions ignorées du
malade
lui-même, nous est donnée par des faits dont la
Ce raisonnement n'est peut-être pas expli- citement formulé par le
malade
, surtout si celui-ci appartient à la forme aigu
avant d'abou- tir à sa conclusion logique, a obsédé et angoissé le
malade
pendant des jours, parfois des mois et des anné
, dans un autre ordre d'idées, chez les délirants mystiques. Un des
malades
que j'observe actuellement voulant combattre, e
ime souvient d'avuir été une fois appelé en toute hâte auprès d'une
malade
qu'une de ses compagnes, atteinte d'un délire d
s, est admise le 27 mars 1890. Père et mère vivants, très âgés, non
malades
. Une nièce du père s'est pendue dans un accès d
s, dont les scènes de ménage mettent tout le village en émoi, et la
malade
. Cette dernière, bien que délicate de santé, n'
ré trois heures. Ensuite elle a recommencé à interpeller les autres
malades
, à les menacer, les accusant de lui avoir jeté
pendre Au moment où le délire change de forme, on a remarqué que la
malade
faisait de grands efforts de vomissements avec
Au bout d'un mois, la crise délirante s'est peu à peu apaisée et le
malade
a repris toute sa lucidité. Il sort guéri fin fév
. Il sort guéri fin février 1803. Dans ses crises panophobiques, ce
malade
, pour ses réactions défensives, se sert de tout
trument de l'acte, a donc un sens nette- ment mystique, bien que le
malade
n'en ait peut-être pas eu pleine conscience et
aient relativement assez grandes. 19 décembre. Hier, à l'entrée, la
malade
est calme mais a l'air effrayé, le regard effar
se précipite d'un bond à l'autre bout de la salle et saisissant une
malade
par le's cheveux, elle la secoue avec violence
volume à 7j centilitres environ. A la suite de cette hémorrhagie la
malade
succombe en quelques minutes, en pleine connais
examiné. Nous relevons, parmi les idées délirantes émises par la
malade
, la suivante qui est bien caractéristique : « On
e ci soixante-quinze ans de phtisie galopante; deux enfants : a) le
malade
, b) un frère mort d'albuminurie ci soixante- qu
aissance. La crise été précédée d'une aura que décrit assez bien le
malade
; il lui semblait avoir quelque chose de lourd
hase de con- vulsions cloniques, ronflement et assoupissement. Le
malade
ne conserve aucun souvenir de sa crise ; après ce
crises, courte en général, n'a jamais dépassé quelques minutes. Le
malade
suit un traitement par le bromure de potassium à
ohérence des idées ou des actes. Sommeil bon, pas de cauchemars. Le
malade
, très impressionnable, pleure faci- lement ; ét
o- chondrie. Etat physique : pas d'anomalies. En octobre 1897, le
malade
, alors qu'il était assis près de sa EPILEPSIE.
dres chaudes et de quelques charbons ardents, ne flambait pas. Le
malade
, n'a jamais pu savoir combien de temps il était r
, pansement il la vaseline boriquée, renouvelé tous les jours. Le
malade
n'a jamais eu de température, ni de réaclion géné
eau des points A et 13, à leur partie correspondante sur la tête du
malade
, la plaie parait dépri- mée. Ces deux dépressio
ions car- diaques. Le soulèvement de ces régions s'exagère quand le
malade
tousse, éternue, fait des efforts, etc. Le ma
xagère quand le malade tousse, éternue, fait des efforts, etc. Le
malade
qui, avant son accident, prenait deux ou trois fo
t toujours de légers mouvements d'expansion. Etat général bon. Le
malade
que nous avons vu à plusieurs reprises en janvier
exactement, le nombre des accès, suivre et examiner de plus près le
malade
; mais il s'agit d'un cas de clientèle observé p
e à effet avec la fièvre typhoïde sont aussi fort probables, car le
malade
avant son infection éberthienne n'était pas con
nné la variété d'aura sensorielle (auditive) si bien décrite par le
malade
, et l'affaiblissement notable de l'ouïe, nous a
uditif; nos in- vestigations n'ont pas abouti, car les souvenirs du
malade
ne sont pas assez précis, et l'examen otoscopiq
été, dans notre cas, très étendue et très profonde, et pourtant le
malade
a supporté sans complications, et la suppuratio
tltém- peutique de la trépanation accidentelle constatée chez le
malade
après sa brûlure, sur ses crises convulsives. L
arrière de la précédente (ftg. 10). La brûlure a fait chez notre
malade
ce qu'aurait fait le trépan du chirurgien. Si l
e ce qu'aurait fait le trépan du chirurgien. Si l'on note l'état du
malade
avant, pendant et après l'accident, il ressort
sychiques, qui peuvent être même le seul symp- tôme présenté par le
malade
; quand il y a participation isolée ou précoce d
n question se produit (Bernhardt). On l'observe chez la plupart des
malades
atteints d'immobilité pupillaire réflexe (para-
r la contraction de la paupière comprimant l'oeil, car, ni chez les
malades
à pupilles immobiles sous l'influence de la lum
de l'énergie de la contraction palpébrale. Voici par exem- ple une
malade
atteinte de paralysie de l'oculomoteur commun d
'oculomoteur commun du côté gauche depuis de longues années; l'eeil
malade
ne peut du tout se mouvoir en haut ou en bas, l
; le troisième, plus petit, est en arrière du canal de droite. La
malade
, dont provient cette pièce, avait une série de tr
a moelle, et attire particulièrement l'attention sur ce fait que le
malade
pré- sentait à la fois une exagération des deux
le gommeuse); par M. F. Sans. (jours. de Neural., 1899 n° 13.) La
malade
qui fait le sujet de cette observation se plaigna
uleuse au niveau de la zone rolan- dique semblait s'imposer mais le
malade
guérit complètement et rapidement à la suite de
es de nitrate d'argent auxquelles M. Crocq avait attribué devant le
malade
des propriétés miraculeuses. Cette guérison par
l. (Riv. di pat. nerv. et ment., fac. IV, 1899.) Observation d'un
malade
de cinquante-six ans. Au point de vue so- matiq
sque. Voix épaisse, indistincte, nasillarde. Parole fatigue vite la
malade
. Constricteurs du pharynx complètement parétiqu
KLER. . (Journal of nCl'vous and mental diseuses, sept. 1899.) La
malade
, âgée de trente-sept ans, présenta sept ans aupar
ifflante, indistincte. Apho-- nie devient presque complète quand la
malade
a parlé quelque temps, puis, après un certain t
des paralysies bulbaires orga- niques. Dans les antécédents de la
malade
on ietrouve du nystagmus avec tremblement de la
cas, le myxoedème a suivi les symptômes du goitre exophtalmique. Ce
malade
au con- traire présenta d'abord les caractères
Dans 61autopsies d'acro- mégaliques, 58 fois on trouva l'hypophyse
malade
; 2° l'histoire clinique : chez un très grand n
ainsi une compression du bulbe. Le second cervelet était celui d'un
malade
légèrement hydrocé- phale, ici les deux amygdal
s dont la mère souffre depuis vingt ans de goitre exophtalmique. La
malade
après avoir présenté toute sa vie des troubles
ulanger. M. HUET. Ce cas est un fait de névrite professionnelle, le
malade
ayant l'habitude de diviser la pâte exclusiveme
s ser- vices comme le sien où se trouvent un très grand nombre de
malades
à lésions circonscrites, plus certainement que da
ité verbale pure, mais qui devint ensuite aphasique sensorielle. Le
malade
de Lipmann avait aussi la surdité verbale pure,
lle tran- sitoire d'abord puis permanente. L'autopsie montra que la
malade
était une paralytique générale avec prédominanc
c aphasie. M. Marie communique pour M. ToucnE ce cas dans lequel la
malade
avait conservé.la faculté de chanter des chanso
nostic me devint sus- pect le jour où j'assistai à une crise que le
malade
calma en fléchissant la région lombaire, sans q
moindre essai de marche ; leurs caractères, l'attitude prise par la
malade
, rappelaient absolument la méralgie et c'est un
plégie hystérique et suggestion curative suggérée au médecin par la
malade
elle-même. M. Maurice BLOC11. - Une malade attein
ggérée au médecin par la malade elle-même. M. Maurice BLOC11. - Une
malade
atteinte 352 BIBLIOGRAPHIE. de paraplégie hys
nt été reconnus comme non aliénés, ce qui réduit les admissions des
malades
de cette catégorie à 144. Sur ces 144 alié- nés
iots, d'imbéciles, d'épileptiques et de déments. Le petit nombre de
malades
curables, admis à l'établissement de Dijon, se
s fonctions, ne puisse pas soigner, dans une année, une centaine de
malades
au plus, et assurer, en même temps, les soins h
naît que les renseignements sur les antécédents étiologiques de ces
malades
n'étaient pas toujours très complets, Archives,
ueuses leurs conditions hygiéniques, augmente leur mortalité. Trois
malades
sont morts de fièvre typhoïde à l'asile, où elle
ion. Il est un des plus anciens asiles de France, recevant déjà des
malades
en 18f3, et a été bâti d'après un plan très déf
AU. 359 1835. Son grand-père était médecin, il voyait beaucoup de
malades
, mais à vrai dire, peu de clients ; propriétaire
nt de la capitale, l'évacuation en province d'une grande partie des
malades
de l'asile Sainte-Anne, mesure de prévoyance qu
é, il reprend son service, heureux de se retrouver au milieu de ses
malades
. Il publie alors en collaboration avec Magnan d
10 et les mois correspondants de 1871 ; le second : Statistique des
malades
entrés en 1870 et en 1871 au Bureau d'admission
sile Sainte-Anne, et dans cet important service, au milieu de ses
malades
, sa générosité naturelle eut occasion de prendre
ssor. Partisan convaincu des avantages pour certaines catégories de
malades
de l'assistance familiale, il prêta son concour
n d'un office central d'accueil et de protection pour les anciennes
malades
des asiles et aussi pour les femmes en détresse
et d'amis, du personnel de l'établissement et d'un grand nombre de
malades
, six discours ont été prononcés : M. Pelletier,
s mois correspondants de 1871, et, d'autre part, la statistique des
malades
entrés dans le même Bureau d'admission de 1870
al un grand fond de bienveillance le servait beaucoup auprès de ses
malades
, de qui il arrivait sans peine à gagner la conf
le Dr Bouchereau. D'un caractère franc, loyal, paternel pour ses
malades
, bienveillant, sans faiblesse avec son personnel,
e sélection. C'est de son service que partit le premier convoi de
malades
de la Seine pour la colonie de Dun qui a pris un
uviens surtout de la joie touchante que manifestaient les anciennes
malades
de son service de l'Asile clinique lorsqu'elles
n'a cessé de se consacrer avec le dévouement le plus grand à ses
malades
, et l'on a pu vous dire tout le succès de son ens
énés qu'il soignait. C'était le véritable amour qu'il portait aux
malades
qui lui a permis de faire tout le bien qu'il leur
, le 312 NÉCROLOGIE. - dernier hommage de son personnel et de ses
malades
. Cet hommage eut été assurément beaucoup mieux
doit être bon avant tout. C'est dans son service, au milieu de ses
malades
, que la bonté, la générosité naturelle du D'' B
s ne se sont pas démenties; il fut un ami fidèle et dévoué pour ses
malades
, comme il l'avait été pour ses collègues. Je
douleur de tous quand on a appris la fatale nouvelle. L'une de vos
malades
que vous aimiez, et vous les aimiez toutes, mal
vous contempler, une dernière fois, sur votre lit mortuaire. Vos
malades
, auxquelles vous avez consacré votre vie, nous
mbulances. Vous avez obtenu l'évacuation en province de trois cents
malades
de l'asile Sainte-Anne et dans tous les service
hereau. Au nom de votre personnel, mon cher Maître, au nom de vos
malades
, au nom de tous ceux qui vous ont connu et aimé
ait naturelle. Tous ceux qui l'ont approché, élèves, collègues ou
malades
, sans oublier son personnel qui lui était si re
tune, connue de lui, aurait pu n'être pas soulagée. Les anciennes
malades
de son service, pour lesquelles il se montrait
enfait, toujours spontané, n'attendait jamais la sollicitation. Les
malades
étaient d'ailleurs l'objet de ses constantes pr
dans la façon d'assister le malheureux, de soigner l'infirme ou le
malade
; nous recommandons cet essai à la Commission d
tenue, de l'aspect heureux, de ce service, de l'attachement que les
malades
marquaient à leur médecin. On m'a dit aussi, et
t la simplicité du cadre avive encore le tableau, - qu'une pauvre
malade
infirme avait demandé à être portée auprès du lit
égime alimentaire et au sujet de l'organisation d'ateliers pour les
malades
. Il fut un des précurseurs dans cette voie du t
tance, et c'est de son service qu'est parti le premier convoi de
malades
à destination de Dun-sur-Auron. En proclamant,
en ces termes : « D'un caractère franc et loyal, paternel pour ses
malades
, bienveillant sans faiblesse avec son personnl,
e maximum des points sera de 20. 3° Une épreuve clinique sur deux
malades
aliénés. Il sera ac- cordé trente minutes pour
es aliénés. Il sera ac- cordé trente minutes pour l'examen des deux
malades
, quinze minutes de réflexion et trente minutes
minutes de réflexion et trente minutes d'exposition. L'un des deux
malades
devra être examiné et discuté plus spécialement a
plusieurs alcooliques. C'est au cours de l'alcoolisme aigu que les
malades
la manifestent. Dès la première heure de leur i
s phénomènes que nous avons recherchés très minutieusement chez nos
malades
dans les services de nos maîtres, à l'Infirmeri
On avait déjà constaté qu'il suffisait de faire fermer les yeux aux
malades
pour que les hallucinations apparaissent (Kraff
er- sistante. Si les visions hallucinatoires surviennent chez ces
malades
au moment où, à la périphérie le nerf optique est
de tonalité. D'ailleurs nous rappelons plus loin l'observation d'un
malade
chez qui les frictions sur les oreilles et l'ap
s voix venaient- elles à se taire, ou devenaient-elles confuses, le
malade
se frictionnait la peau de l'avant-bras à plusi
u simplement un bout de papier, après avoir fait fermer les yeux au
malade
, nous avons provoqué des hallucinations gustati
, disons-le en passant, revient souvent troubler le souvenir de nos
malades
. Pour- tant, dans la sphère de la gustation, le
expliquer autrement que par l'hyperesthésie corticale, que le même
malade
, calme, n'ayant aucun mau- vais goût en bouche,
ue rares, des sensations plus agréables se révèlent quelquefois. Un
malade
avait le goût du « sucre », un autre, un « goût
ir à une action mécanique pour éveiller les troubles. Chez certains
malades
, fortement intoxiqués, la suggestion suffit. Il
un ton affirmatif : « regardez, voyez-vous l'homme qui est là. » Le
malade
qui contait son histoire de.voleurs, d'assassin
renouille ou un être de ce genre rampe sur sa poitrine, on verra le
malade
fixer des yeux l'endroit désigné, et, une expre
allucinatoires ; à ce litre, elle entre dans notre sujet. Ainsi, le
malade
, à qui l'on donne des petits coups sur la poitr
oitrine ou les membres, sent douloureusement le choc. C'est le nerf
malade
qui réagit. Mais immédiatement des hallucinatio
qui réagit. Mais immédiatement des hallucinations le réveillent, le
malade
ressent des morsures, des piqûres d'animaux, «
cher. Pour les observer, nous avons examiné un bien grand nombre de
malades
. Et il a fallu les examiner dès la première heu
cun de nous ayant été interne dans un de ces services, le choix des
malades
nous était facile. Autant que possible nous avo
iquement chercher le calme et l'hygiène de l'asile. Beaucoup de ces
malades
, d'après le peu d'expérience que nous avons des
us avions la prévoyance de ne point sug- gérer, aussitôt en face du
malade
, des idées qui pussent éveiller des hallucinati
choix. Quand il s'agit de démontrer un nouveau phénomène chez des
malades
, il faut des faits probants, nets, au-dessus de
. Nous savons tous qu'il est impossible de fixer l'attention de ces
malades
. Et c'est la première condition que nous réclam
des choses, des constitutions médico-religieuses. Revenons à nos
malades
. II. Observation I. Dégénérescence mentale. P
sez marquée, surtout en ce qui concerne le réflexe patellaire. La
malade
ne présente pas en ce moment d'hallucinations spo
note rien de particulier. 4 juillet. La nuit a été assez calme, la
malade
a dormi quel- que peu. Les hallucinations de l'
ment de calme on refait l'expérience de la veille, immédiatement la
malade
se plaint d'entendre des grossiè- retés par les
nlême état. Transférée il l'Asile clinique. Voilà donc une première
malade
dont le père était alcoo- lique. Les enfants de
rogne sont tous devenus buveurs soit d'absinthe, soit de vin. Notre
malade
est, de plus, une dégénérée syndromique, la cri
membrane du tympan. En maintenant nos mains sur les oreilles de la
malade
, ou bien en les frot- tant, elle entend des voi
ïde à l'àge de treize ans, ayant duré deux mois. A dix-huit ans, le
malade
buvait déjà beaucoup. Il aidait sa mère dans le
ALE DANS L'ALCOOLISME AIGU. 395 Au commencement de l'année 1808, le
malade
fut pris au milieu de la nuit, d'un accès de de
récemment, dès le début de la période de vingt-huit jours que notre
malade
accomplit à l'heure actuelle, il se produisit une
contorsions de tout le corps, avec des mouvements de défense, et le
malade
exprime une véritable douleur. Le pincement n
é de Liepmann, les hallucinations provo- quées sont très nettes. Le
malade
aperçoit des lueurs tremblo- tantes, des étince
t à coup, deux minutes envi- ron après le début de la sensation, le
malade
s'écrie : « Je n'en- tends plus rien, c'est fin
est rendue dans des termes identiques. Goût. - On ferme les yeux du
malade
, on lui fait tirer la langue et on lui passe de
s- tion) n'amènent aucun résultat, et, à chaque interrogation, le
malade
répond : « Non, je ne sens rien. » 14 juin. L..
t demande sa liberté, se disant guéri. Le tremblement a diminué. Le
malade
est toujours sous l'influence de ses idées mélanc
ne pas aimer l'absinthe. Café et petit verre après chaque repas. Le
malade
, qui prétend n'avoir jamais été en état d'ivresse
çant de monter jusqu'à lui., Outre ces rêves, depuis longtemps le
malade
souffre de pituites, et de plus, il s'est aperç
ecul avec sur la figure une expression de douleur très nette, et le
malade
s'écrie : « Mais vous me faites mal, lais- sez-
es des régions plantaires et palmaires. Si l'on ferme les yeux du
malade
et qu'on lui frappe l'une de ces parties brusqu
e vision qui reparaît. Ouïe. En frottant légèrement les oreilles du
malade
, et en soufflant dans le conduit auditif extern
oliques chroniques, surtout quand ce délire prend, comme chez notre
malade
, une forme presque systématique, persistant plu
suis arrivée en observant les traitements spécifiques réitérés des
malades
nerveux, qu'avaient déjà eu la syphilis antérie
le savon au mercure (sapo mercurialis), dont on frotte le corps du
malade
, trempant la main dans l'eau, durant un temps m
erait interrompre le traite- ment commencé quoiqu'on frictionnât le
malade
chaque jour avec du savon mercuriel ou de l'ong
e pouvais laisser de cinq six semaines mes 404 CLINIQUE NERVEUSE.
malades
sous l'influence d'une assez grande quantité de m
égularité de leurs fonctions na- turelles et sans provoquer chez le
malade
, ni la salivation, ni l'affection de la cavité
'affection de la cavité de la bouche et des gencives. Le sommeil du
malade
était régularisé par des bromures. Quant à l'em
trerait quelle quantité exacte de mercure suffirait pour un kilo de
malade
dans le but de le guérir radicalement de la syp
tion sous-cutanée, serait suffi- sante pour la guérison complète du
malade
. Mais les récidives, les affections des vaissea
dans un temps comparativement court de lido à 200 et plus, et le
malade
non seulement n'était pas guéri, mais la maladie
as guéri, mais la maladie récidivait toujours ou menaçait la vie du
malade
, par l'affec- tion des organes importants. Voic
sont stationnaires, etc., etc. Et vraiment, prenons de nouveau deux
malades
, friction- nons l'un avec du mercure en forme d
quand les affections graves sont disparues, il faut prescrire au
malade
les frictions mercurielles. Après le traitement
s frictions mercurielles, pendant cinq ou six semaines, je donne au
malade
une se- maine ou deux de repos, et je lui presc
Si le fonctionnement du coeur s'affaiblit un peu, alors je donne au
malade
, du vin léger par moitié avec l'eau de Seltz, e
que peut se porter un homme de son âge. Il va sans dire que si le
malade
est en état de joindre au traitement mercuriel
ves syphilitiques qui n'étaient pas suffisamment traitées ou que le
malade
était sous l'in- fluence de fréquents refroidis
qui niaient obstinément les antécédents syphi- litiques ; mais ces
malades
, de même, ne pouvaient rien dire de positif, pa
t après la fin des manifestations primitives et secondaires chez le
malade
, surtout quand le sujet ne peut plus en infecte
te ! Ajoutez-y encore que tout syphilologue contemporain traite son
malade
abso- lument par les.injections sous-cutanées m
en cas de désobéissance. Maintenant, parlons du traitement de ces
malades
. La forme du tabès la plus répandue est la suiv
es malades. La forme du tabès la plus répandue est la suivante : le
malade
, âgé de trente à quarante ans, les yeux fermés,
du tabès dorsalis ataclica. De ce type se distingue clairement les
malades
atteints de tabès supérieur, avec les réflexes
nt'les voyages ou à la chasse. ' u '%l Quant au traitement de ces
malades
, certainement, il ne peut être question de leur
nt qu'au traitement mercuriel antisyphilitique, Soumettant ainsi le
malade
à un traitement antisyphilitique énergique, je
force différente, c'est comme si l'on n'électrisait pas du tout le
malade
. Il faut s'expliquer clairement : que voulons-nou
mpères den'importe quelle direc- tion. Au contact des électrodes le
malade
n'éprouve évidem- ment encore aucun courant. En
ut être nommée absurde. Il est vrai qu'au moment de l'injection, le
malade
sent une certaine excitation : il lui semble qu
che mieux, mais une fois l'action excitante passée, la faiblesse du
malade
reparaît. , Mais si les injections de spermin
éthode d'étendre la colonne vertébrale au moyen de la suspension du
malade
, comme méthode du traitement de la moelle épini
nt les premières suspensions on remarquait, en effet, chez quelques
malades
, la diminution des douleurs lancinantes, la dém
mple morphine, que l'action calmante dure plus longtemps, et que le
malade
ne s'habitue jamais à ces injections, ce qui fa
je fais subir aux tabétiques, et il n'y a pas eu un seul cas où le
malade
ne sentît un certain soulagement assez considér
ement assez considérable- de ses symptômes maladifs. La démarche du
malade
devient plus régulière, il chancelait moins les
ystères, la sensibi- lité douloureuse disparue, se rétablissait, le
malade
se sen- tait en général plus fort, les douleurs
inaires ; mais, même CORDE MUSCULAIRE DANS LA MÉLANCOLIE. 413 ces
malades
avaient encore de temps en temps le sentiment d
pupilles. A cause de cela, il est aussi impossible de regarder ces
malades
comme complètement guéris de la sclérose des co
« beaucoup de lypémaniaques doivent avoir les voies diges- tives
malades
bien avant de commencer à délirer... ; sur quel
n à un degré infime de ce que nous voyons au suprême degré chez les
malades
en état de stupeur ». Au Congrès internationa
s seulement et moins accusé que dans le sexe masculin. Sur nos 32
malades
des deux sexes présentant le phéno- mène de la
e délire mélancolique, trois de mélancolie anxieuse; trois de nos
malades
étaient dans le stade mélancolique d'une folie à
ration et l'activité cardiaque demeurent intactes, ce qui permet au
malade
entière- ment paralysé de vivre ; son épave flo
toire même ; les autres par les exsudats gommeux venant des artères
malades
dans les points où il existe un tissu lâche, ou
tuelle progressive, somnolence, fai- blesse physique générale. Ce
malade
était un homme solide, aux traits forts et aux ex
usculaire, il n'y avait aucun symptôme articulaire et l'un des deux
malades
présentait divers symptômes spasmodiques et dis
el il commit plusieurs actes de violence. Le lendemain au réveil le
malade
ne conservait aucun souvenir des actes accompli
santé physique des épilep- tiques et des causes de la mort chez ces
malades
, et il insiste sur l'extrême fréquence de la tu
t noter d'ailleurs que le passage de la raison à la folie, chez ces
malades
, est commun, et que l'on perd le plus souvent e
n liberté, il faut reconnaître qu'il y a lieu de s'occuper d'un tel
malade
, et tout au moins de le surveiller, 430 REVUE D
moyen d'institutions appropriées ; c'est l'intérêt bien compris du
malade
et de la société, et l'auteur développe ce double
a 'maison et on souleva dans la presse la question de savoir si les
malades
du sexe masculin ne devaient pas être soignés p
es, en cas de délire passager d'un des pensionnaires. Le nombre des
malades
de l'établissement est de 119, chez lesquels on
à Westbrook, dans le comté de Surrey. L'établissement est petit (20
malades
), mais donne, lui aussi de très satisfaisants r
nourriture simple et abondante. La colonie a débuté en 1891 avec 9
malades
, elle en renferme aujourd'hui 85 et s'amé- nage
de tra- vail pour les épileptiques aliénés, qui recevra environ 300
malades
. L'auteur entre ensuite dans quelques détails s
ine par une très sommaire revue des insti- tutions consacrées à ces
malades
dans les autres pays. La première en date est l
l de l'Ohio, ouvert en 1893 et actuellement en mesure de réunir 900
malades
. Des établissements analogues existent dans les
actes compliqués et intentionnels peuvent être exécutés sans que le
malade
en con- serve le moindre souvenir après l'attaq
particulièrement avantageuse au 432 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE.
malade
, toutes les précautions possibles ont été prises
violence et de destruction accomplis sans aucun but. Chez d'autres
malades
, mais dans les deux mala- dies aussi, les actes
ités des tractus sensitivo-moteurs correspondants. Quelquefois le
malade
présente, au moment même de l'acte, des idées d
apporter, en ce qui les concerne, aux renseignements fournis par le
malade
. Ce qui pa- rait démontré, c'est que la mise en
manque presque jamais, et de quelque façon qu'ils la décrivent, les
malades
la rapportent toujours à la môme partie du crân
sant de noter que le mal de tête est beaucoup plus intense chez les
malades
qui n'ont, après l'attaque, que peu ou point de
ou précipités par un entourage malavisé qui se hâte de réveiller le
malade
. On peut ajouter que le pronostic doit être bea
ajouter que le pronostic doit être beaucoup plus réservé chez les
malades
qui n'ont pas de période de sommeil après l'attaq
eptique sans être suivi de convulsions apparentes. Dans cet état le
malade
peut se livrer à toutes sortes de violences même
e conscience est incomplète ou atténuée, s'observe surtout chez les
malades
qui ont pris beaucoup d'agents sédatifs (comme
e ces troubles c'est la difficulté et la lenteur avec lesquelles le
malade
revient à son état normal, difficulté et lenteu
on s'aperçoit souvent, en serrant de près les faits, que ce que le
malade
ou les assistants appellent l'aura n'est autre
rtant : c'est l'in- fluence de l'attaque isolée sur la mentalité du
malade
et sur les processus physiologiques de son orga
dence de M. A. Joffroy. T abes conjugal. - ni. Souques présente une
malade
atteinte de tabes classique, le mari est lui-mê
res traces de sypliilis qu'une fausse couche de septmois. Une autre
malade
eut, en 1884, une pa- ralysie transitoire de la
puis plusieurs années, toutes les fois que je suis en présence d'un
malade
atteint de tabes, je m'informe, s'il est marié,
yome; myalgie et rigidité musculaire. - ? II. KLIPPEL pré- sente un
malade
atteint de cette curieuse affection ; toute excit
t de crampe dans les muscles du membre supérieur des deux côtés. Le
malade
a souf- fert de rhumatismes. Thorax en bateau
souf- fert de rhumatismes. Thorax en bateau. M. Marie présente 3
malades
porteurs de celte déformation et un malade myop
au. M. Marie présente 3 malades porteurs de celte déformation et un
malade
myopathique du type Landouzy- Déjerine dont le
. - 1\1. Ballet 442 ) SOCIÉTÉS SAVANTES. présente le cerveau d'un
malade
qui, au cours d'une paralysie générale classiqu
ire d'un mélancolique qui tenta de se pendre ; la corde cassa et le
malade
fut trouvé sans connais- sance au pied du murco
rcontre lequel il s'était pendu. Après plusieurs heures de coma, le
malade
se réveille en proie à un délire hallu- cinatoi
e que les deux carotides ont été comprimées. Au contraire, un autre
malade
dont la tentative de pendaison a échoué aussi n
quer par la présence de signes d'hysté- rie chez les sujets. Ici le
malade
n'avait pas l'ombre d'un stig- mate d'hystérie.
aire général à Nancy. Il serait bien à désirer, dans l'intérêt' des
malades
et pour assurer un, bon recrutement du haut per
ion « la question de la sensibilité osseuse (avec présentation d'un
malade
). Lorsqu'on applique un diapa- son vibrateur à
faiblement ou pas du tout. Si la sensibilité cutanée est abolie, le
malade
ne perçoit que le contact du métal, tandis qu'à
de polyarthrite déformante. Les observations détaillées de tous ces
malades
sont communi- quées à la Société, de même que l
la syringomyélie (ostéomalacie). - N... présente l'observation d'un
malade
(paysan) de la clinique atteint de syrin- gomyé
urtout du côté gauche) et du tendon d'Achille. Fin octobre 1898, le
malade
s'étant coupé le pouce gauche, un abcès se form
t chaud. L'ongle se détacha au bout d'une quinzaine de jours, et le
malade
l'arracha sans aucune douleur. Quelque temps aprè
-dessus de l'abcès s'amincit et donna issue à du pus. A l'entrée du
malade
à la clinique on constate une augmentation cons
l'endroit des os. L'auteur admet que le processus observé chez son
malade
s'ap- proche de l'ostéomalacie. Il existe évide
er Hôpital municipal le 18 janvier 1899. Il y a deux ans et demi la
malade
commença à accuser une faiblesse générale, de l
itôt ayant 446 SOCIÉTÉS SAVANTES. atteint le membre supérieur, la*
malade
perdait connaissance. Pendant son séjour à l'hô
la*malade perdait connaissance. Pendant son séjour à l'hôpital, la
malade
eut 19 accès jacksoniens, de sept à quatorze jo
on. M. Korniloff doute que les adhérences trouvées chez la première
malade
soient bien la cause des accès épilep- - tiques
s phénomènes d'acromégalie dans les deux mains. Chez la troisième
malade
il existe à l'heure actuelle une fracture spontan
ifeste par des repré- sentations èt des émotions délirantes dont le
malade
a pleinement conscience. Il cite l'observation
dans la rue et cent autres objets d'une valeur insignifiante. Ce
malade
, sans cesse harcelé et angoissé par ces préoccupa
Tremblement et forme pui,liirso7zieizne. M. BÉRILLON présente un
malade
qui, il y a trois mois, offrait dans ses grande
fou de la Charité. -Un de nos confrères racontait, ce matin, qu'un
malade
conduit par des agents à l'hôpital de la Charité
déclare que les choses se sont passées de la façon suivante : Le
malade
, qui se nommeEmile 0..., fut bien envoyé à l'hôpi
t. (Le Temps du 17 mars 1900 ). Les agents auraient dû emmener le
malade
avec eux au com- missariat de police. Le 16 m
d'aliénés de Saint-Pons, à Nice. Cette religieuse était, parait-il,
malade
depuis quelque temps. Tout le monde, sauf quelq
n crut d'abord à un évanouissement. Mais tous les soins donnés à la
malade
ne pouvaient la ranimer. On appela un médecin.
t était due à une syncope causée par l'horreur qu'avait éprouvée la
malade
en se voyant mettre la camisole de force. (Le T
il est mort des suites d'une affection cardiaque. Le père de notre
malade
, fut bien portant durant sa jeunesse, il n'eut
apparaissent. En cinq ans, ils avaient faits de tels progrès que le
malade
était hors d'état de travailler. D'abord canton
le mit au monde. Marié à dix-huit ans, il eut deux enfants, notre
malade
, et quatre ans après, un autre garçon. Le frère
tre malade, et quatre ans après, un autre garçon. Le frère de notre
malade
fort bien portant étant jeune, était garçon bou
us ses modes. CHORÉE CHRONIQUE HÉRÉDITAIRE D'HUNTINGTON. 467 Î Ce
malade
a toujours eu un caractère très vif; avec cela lé
hes furent toujours les plus atteints. Depuis quel- ques années, le
malade
rêvait beaucoup et tout haut. Au moment où nous
certain degré de parésie et nous sommes obligés de faire coucher le
malade
dès son arrivée. L'examen physique dénote chez
. Les organes génitaux paraissent normaux. On ne relève pas chez ce
malade
de traces de syphilis ni d'alcoo- lisme. Mais c
vers la jambe, le talon quittant à peine le sol. Si l'on assied le
malade
, il s'incline subitement à droite ou à gauche s
u reste du corps. Dans le décubitus dorsal, position où l'examen du
malade
a été le plus favorable, les membres sont égale
mouvement. La flexion l'emporte en énergie sur l'extension, car le
malade
n'est jamais en état de résolution complète. Les
dre, des extensions passagères et jamais complètes. Fréquemment, le
malade
couché, dresse verticalement un membre inférieu
logue à celui que produit le chatouillement. L'attitude générale du
malade
d'ailleurs serait assez justement comparée dans
our se faire caresser. . Etant donné l'état de déchéance mentale du
malade
, les mou- vements intentionnels qu'on peut lui
.. parait être en plein état de démence. '" 16 septembre 1899. Le
malade
ne peut absorber aucun ali- 470 PATHOLOGIE NERV
ur son lit d'où il ne bouge pas, et ne parle que fort peu. 25. Le
malade
gâte. On l'envoie au quartier spécial Leuret. T
oins étendus. Par contre, l'agitation intellectuelle s'accroît : le
malade
crie, surtout la nuit, lance des injures de sa
ostérieure de la jambe, au niveau du condyle interne du fémur. Le
malade
tombe dans le marasme ; les accidents choréiques
oins en moins sensibles. Le 3 novembre, à 10 heures 15 du matin, le
malade
meurt, les membres en résolution. Autopsie. E
risâtre, presque incolore. A côté de ces cellules qui semblent déjà
malades
, nous en voyons un assez grand nombre en voie d
sieurs fois. Antécédents personnels. - Ne se rappelle pas avoir été
malade
pendant sa jeunesse. A l'école, à l'âge de huit
ire exagérés, au point qu'il est presque impos- sible de toucher le
malade
, tant au moindre frôlement ses gestes sont brus
. 24 juin. La nuit a été meilleure que la précédente, bien que le
malade
ait encore très peu dormi. Les hallucinations d
ans la vie du HYPERESTHÉSIE CORTICALE DANS L'ALCOOLISME AIGU. 479
malade
, si ce n'est des rhumatismes articulaires à l'âge
n et les moyens ordinaires ne réveillent aucune halluci- nation. Le
malade
répond très bien qu'il ne voit, n'entend et ne
plus aussi évidents, sauf le tremblement, toujours très accusé. Le
malade
est transféré à Ste-Anne à six heures du soir.
ons provoquées par la suggestion cessent avec la stimulation, et le
malade
, devenu calme, reprend son histoire d'assassins
es excitations périphériques ; ainsi par le procédé de Liepntunn le
malade
voit « des étoiles..., une bande d'individus, d
eilleraucune hullucination sous l'action des chocs. 5 avril. - Le
malade
a bien dormi, sans cauchemars. Il n'a pas eu d'
cinations. Transféré le 12 avril à Ville-Evrard. L'hérédité chez ce
malade
est nette. Le père, alcoolique, bizarre, déséqu
nations multiples de la vue, de l'odorat, du goût. Jusqu'ici, nos
malades
avaient été examinés en plein délire, dans les
e sous l'influence encore des hallucinations. Voilà donc un premier
malade
qui n'a plus d'hallucinations spontanées, mais
Pas de renseignements sur les deux premiers. Le troisième est notre
malade
. Antécédents personnels. Ainsi chargé par l'hér
l'action de frottement d'une tête d'épingle. «C'est pâteux », ditle
malade
, en goûtant lentement, et il ajoute bientôt, «
plantaires normaux. Pas de diminution du champ visuel. 21 avril. Le
malade
a bien dormi, sans trop de cauche- mars, mais h
tremblent toujours. Le 22 avril toute hallucination a disparu. Le
malade
, complète- ment revenu à lui, se rend compte de
milieu des hallucinations de la vue, des troubles auditifs : notre
malade
a entendu un roulement de tambour lorsque nous
aucun nerf sensoriel ne réagit sous l'excitation périphérique. Ce
malade
est intéressant à plusieurs points de vue. Nous n
ue qui réagit; dans tel autre cas, ce sont les oreilles. Chez notre
malade
, il y a un ensemble, tout le cerveau ou, pour m
pourrons-nous tirer de cette observation ? Faut-il voir chez notre
malade
un cerveau plus dégénéré, donc plus apte à l'hy
nomènes ne sont pas l'unique propriété des alcoo- liques ; d'autres
malades
non intoxiqués par l'alcool ont des hallucinati
n cutanée, ou d'un organe des sens. M. Séglas rapporte le cas d'une
malade
qui s'est entendue appeler « vieille pouilleuse
cinations. Chaque choc correspondait à une syllabe. Mais tous ces
malades
sont habituellement hallucinés. On ne peut dire
toute hyperesthésie. n'ayant pas été atteint antérieurement. Les
malades
, chez lesquels on observe ces phénomènes, sont
résentant les phénomènes d'hyperesthésie curticale. Chez tous nos
malades
, disons-nous, nous avons trouvé derrière l'alco
'abstinence l'écorce se débarrasse de son toxique. Théoriquement le
malade
dès ce moment ne devrait plus avoir de symptôme
ons y apporte son influence : D'après nos recherches, soit chez les
malades
dont nous rap- portons l'observation, soit chez
erveau d'une hyperesthésie spéciale ? Nous aurions voulu suivre ces
malades
durant des années, leur prêcher l'abstinence, b
rois moisr. z Secousses de la tête et du tronc. Description de la
malade
ù l'entrée (novembre 189î). - Ay- métrie crânie
enfants : 1° une fille, pas de convulsions, intelligente; 2° notre
malade
. IDIOTIE SYMPTOMATIQUE DE LÉSIONS DE L'INSULA.
d'elle. On remarqua encore que le côté gauche du corps était plus
malade
que le droit. A partir de ces convulsions, l'en
1,EYriSKY. (Journal of nervous and mental disease, février 1899.)
Malade
de trente-six ans. Début de croissance exagérée d
rouge. Pas de scotome central. Olfaction complète- ment abolie. Le
malade
était fort buveur de wisky, et on pou- vait pen
gérés, et quelquefois on constate le clonus du pied, si bien que le
malade
présente Iles symptômes de paraplégie ataxo-spa
inanition. Elle se présente sous les aspects cli- niques suivants :
Malade
en delirium tremens ; le delirium cesse, et lai
ants : Malade en delirium tremens ; le delirium cesse, et laisse le
malade
irritable, agité, hébété, en divagation. D'autres
e malade irritable, agité, hébété, en divagation. D'autres fois, le
malade
passe en cet état sans avoir débuté par du deliri
maux de tête, de vertiges et de vomissements. A l'autopsie de ce
malade
qui succomba dans le coma on trouva un noyau tu
à la résection du nerf spinal accessoire, mais il faut prévenir le
malade
que la guérison n'est pas à espérer de l'opéra-
nal, 8 mai 1897.) Ce travail porte sur l'examen de l'urine de douze
malades
pen- dant trente jours : on a recherché le poid
e. D'ailleurs le diagnostic ne peut être fait que post mortes. Le
malade
, âgé de soixante ans, observé par l'auteur, entre
n conservée, vision normale. On observe une raideur des muscles; le
malade
ne peut s'asseoir et semble être fait d'une seule
2 p. 1000 524 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. d'albumine. Comme le
malade
présentait les phénomènes rénaux depuis dix ans
nts la raideur des muscles augmente, la pupille ne réagit plus ; le
malade
vomit, semble plus abattu. On se préoc- cupe su
du rétrécissement. Le cinquième jour de son arrivée à l'hôpital, le
malade
meurt dans les convulsions cloniques et une per
stite et le rétrécissement de l'urèthre. Le fait à noter est que le
malade
souffrait seulement depuis deux semaines. Le co
'action compensatrice, d'autres cellules étaient entrées en jeu. Le
malade
avait l'intelligence affaiblie, la perception e
un cas du gliome de la partie antérieure du corps calleux; chez le
malade
de l'auteur, la raideur des muscles augmentait
t chaque jour, l'opistôt- hosnos était bien marqué. Les méninges du
malade
ont été trou- vées saines. On peut considérer c
ois des troubles dans la vision, ainsi, que le pré- tend Martin. Le
malade
de l'auteur a présenté une vision oculaire norm
t ; une sorte d'agitation choréiforme de la langue. Enfin, le petit
malade
a eu d'une façon intermittente et à des interva
la sclérose en plaques. Toutes les manifestations observées chez le
malade
figuraient dans la symptomatologie de cette affec
it pas catégoriquement. Dans l'une comme dans l'autre hypothèse, le
malade
n'avait que peu de chances d'amélioration. La m
que la pupille, à l'ophtamoscope, est normale ; que beaucoup de ces
malades
ont de l'achroma- topsie, ou de la dyschromatop
otisme quelque chose de plus que dans la suggestion. Chez un de mes
malades
, j'obtiens facilement pendant l'hypnose ce qu'i
aires réflétés dans une glace. J'ai vu aussi chez Dumontpallier des
malades
présenter un sommeil pathologique et, une fois gu
ur les mots. Même quand nous n'avons pas profondément endormi notre
malade
, nous l'avons plongé dans un état particulier e
tat particulier et, ainsi, rendu plus sugestilVe. i Présentation de
malades
. M. 13ÉRILLON présente : 1° une jeune fille att
te une obser- vation recueillie dans le service de M. P. Marie : le
malade
après une chute contre une porte, a été pris de
a même source d'irrigation de ce tubercule et du lobe occipital. Le
malade
n'avait jamais présenté de signes d'aphasie sen
s de l'avant- bras sont restés indemnes. ' A l'âge de neuf ans le
malade
s'est fait une fracture du coude, consistant, c
se. Amélioration rapide. Guérison datant de quatre mois et demi. Le
malade
a augmenté de 17 kilos, chasse, a des éjacula-
nt pour en parler. Gigantisme et acromégalie. M. ACHARD présente un
malade
qui dès l'âge de vingt ans mesurait 21,oui et a
assez fréquente chez les acromégaliques. M. Brissaud, voit dans ce
malade
une confirmation de sa théorie, qui met dans le
M. LESAGE montre des photographies et des coupes de la moelle d'un
malade
qui avait présenté aux quatre extrémités des pa
romes ni bacilles dans les nerfs des membres. M. DÉJEUNE a connu ce
malade
et n'est pas éloigné d'en faire un lépreux à ca
e de Weber. - MM. CESTAN et Bourgeois rapportent l'observation d'un
malade
atteint de cette affection. A l'autopsie ils on
llissements, sur la perte du réflexe lumineux consensuel. Chez^leur
malade
examiné un mois après le début apoplectiforme,
de Babinski. 1 M. SCIIEI\B d'Alger envoie des photographies d'une
malade
atteinte de tic professionnel. Tic de la mendia
es externes étaient logés et entre dans le service de Leuret. alors
malade
, et suppléé par Delasiauve; celui-ci s'inté- re
urer. Leuret, ayant repris son service, lui offrit d'accompagner un
malade
en Italie. Il accepta avec enthousiasme. « Je l
devait dès lors s'écouler doucement, partagée entre sa famille, ses
malades
et l'étude. Le 11 décembre 1860 l'Académie de M
la maison de santé de Saint-James où se trpuvaient encore quelques
malades
et où il entretenait une ambulance à ses frais.
quelques semaines, dans une anxiété perpétuelle, tremblant pour les
malades
confiés à ses soins et angoissé par la pensée q
t angoissé par la pensée que sa femme, éloignée et dangereusement
malade
, pouvait mourir sans qu'il lui fut donné de la re
qu'au point de vue moral. Les en punir est monstrueux : ce sont des
malades
et, comme tels, ils ont besoin d'un traitement
ier l'observation suivante, malgré les lacunes qu'elle présente, le
malade
appartenant à la clientèle privée et n'ayant pu
âge de 30 ans. Jamais il n'a souffert de traumatismes à la tète. Le
malade
s'est marié et a eu des enfants bien portants. Se
jusqu'à l'fige avancé auquel il est parvenu. ' Au printemps 1893 le
malade
ressentit les premiers accès prononcés de ver-
mière fois en juillet 1895, et nous constatâmes l'état suivant : Le
malade
est dans un état vertigineux habituel. Il ne se
sens, qui n'ont du reste pas été soumis à un examen approfondi, le
malade
ne se plai- gnant ni de son ouïe ni de sa vue.
normales, un peu affaiblies, en rapport avec la sénilité accusée du
malade
. La mémoire est bonne pour les choses ancien- n
ée du malade. La mémoire est bonne pour les choses ancien- nes ; le
malade
comprend très bien ce qu'il lit. Il répond sensém
meil est souvent troublé par des rêves et cauchemars, surtout si le
malade
n'a pas su se modérer à son repas du soir. Tous
te sont gênés, raides. Après le vertige ce qui incommode le plus le
malade
ce sont des douleurs dans la région précordiale
à 60 pulsations par minute, irrégulier, avec des intermittences. Le
malade
se plaint souvent de palpitations, surtout pend
à la per- cussion et à l'auscultation des poumons. Pollakiurie. Le
malade
se relève plu- sieurs fois pendant la nuit pour
éoles ni des paupières. L'appétit est généralement bon ; parfois le
malade
a de vrais accès de boulimie et ne peut se rass
c cérébral. Traitements Régime lacté mitigé. Iodure de sodium. Le
malade
ne se plaignant d'aucun bruit dans la tête, nous
5. Après un copieux repas, où les tranches de jambon dominaient, le
malade
fut atteint soudain pendant la nuit d'une attaq
violents et répétés. Vertige extrême. Grande faiblesse générale. Le
malade
est tombé de son lit. Il ne peut s'asseoir, ni
e. Bientôt le délire se manifeste, sans hallucinations des sens. Le
malade
ne sait où il est. Complètement désorienté, il
sensibilité tactile est conservée sur toute la surface du corps. Le
malade
sent le contact du côté analgésie comme du côté g
ce de ce syndrome dans le même côté du corps, jusqu'au moment où le
malade
perdit complètement con- naissance peu de temps
après l'attaque. Chaque fois que l'on essayait de faire asseoir le
malade
dans son lit ou de le faire tenir debout, hors
du côté opposé à la lésion). Du reste pas de paralysie faciale ; le
malade
siffle, grimace, fait la moue, etc. sans di fficl
se meut sans aucune difficulté dans tous les sens, à la volonté du
malade
. La parole est distincte, mais très lente, de p
Bientôt s'ajoutent à ce tableau des troubles de la déglutition, le
malade
s'engoue à tous les repas et risque de s'étouffer
ais il est impossible de faire l'exa- men de cette diplopie, car le
malade
s'embrouille immédiatement quand on le question
paire a gauche). La paupière gau- che èst un peu tombante, mais le
malade
la relève dès qu'on le sort de sa som- nolence
sme). Vers le milieu de septembre, pendant une nuit d'agitation, le
malade
tombe de nouveau de son lit, son garde-malade s
rte pendant la nuit. Le délire porte toujours sur le même thème. Le
malade
se croit en voyage, à l'étranger. Il ne veut ab
. et le pouls atteignant plus de 140 pul- sations à la minute. Le
malade
succomba le 6 octobre 1895. i Autopsie. 7 oct
marche qui devint nettement titubante (titubation cérébelleuse). Le
malade
avait une démarche ébrieuse, sans présenter alors
lle élait surtout prononcée dans la main droite, à tel point que le
malade
était incapable d'écrire (ataxie des mouvements
ns peu impor- tanles. Le 27 août 1895, après un repas copieux, le
malade
fut atteint d'une attaque apoplectique qui débu
t nette- menl un peu plus faiblesà droite qu'à gauche. Peu après le
malade
présenta du délire, mais il répondait toujours
gauche était plus étroite que la droite. Vers la fin de sa vie le
malade
souffrit de troubles de la déglutition. Au mili
ou la région protubé- rautielle, en raison de l'habitus général du
malade
et des attaques apo- plectiformes, ainsi que de
sions organiques de l'encéphale, dont nous avons parlé, la santé du
malade
ne fut réellement troublée que peu de mois avan
à la suite d'une nouvelle attaque apoplectique. On s'aperçut que le
malade
ne pouvait plus se tenir debout et tombait touj
que dans notre cas, ou même faisait complètement défaut. Chez notre
malade
les premiers symptômes d'un trouble encéphalique
deux côtés du corps, et se manifestait par la démarche ébrieuse du
malade
qui avait peine à maintenir son équilibre lorsqu'
nt que tout à fait à la fin, peu de temps avant la mort, lorsque le
malade
délirait ou était déjà dans le sopor. C'est alo
sion,du pédoncule cérébelleux moyen. Nous avons constaté chez notre
malade
un trouble tout à fait particu- lier de la sens
e fut pas compliquée de troubles de la motilité proprement dits. Le
malade
, incapable de s'asseoir ou de se tenir debout,
se génémlisée. Notre but est de présenter l'observation complète du
malade
que nous avons pu suivre de 1895 à 1899 à l'Hôt
its mal connus ou nouveaux qu'il nous a été donné d'étudier chez ce
malade
. Observation clinique. Antécédents héréditair
tout avec des phénomènes douloureux : douleurs lombo-sacrées que le
malade
localise à la région comprise entre la 5° vertèbr
NOUV. Iconographie DE la SALP$TR7$Rk. T. XIII. PI. IV Attitude du
malade
en 1895. Attitude du malade en 1898. NEUROFIB
TR7$Rk. T. XIII. PI. IV Attitude du malade en 1895. Attitude du
malade
en 1898. NEUROFIBROMATOSE GÉNÉRALISÉE (P. Mar
sanguins en nombre assez considérable. . Les vaisseaux cutanés sont
malades
. Ils sont sclérosés. Et la lésion a son maximum
ue étiolo(ti1[ie, le début tardif de la neurofibromatose chez notre
malade
; au point de vue anatomique l'existence de lés
s cutanés vraisemblablement développés en dehors des nerfs. Notre
malade
faisait remonter à l'âge de S2 ans le début de so
tion subite fut cette gelure des pieds et des jambes. à laquelle le
malade
attribuait tous ses maux; elle aurait joué le mêm
s clansla neuro- fibromatose. Jeanselme et Orillard (1) ont chez un
malade
trouvé, outre une ectopie testiculaire gauche,
lans sa thèse récente, non seulement parle des déformations denotre
malade
,que nous lui avions mon- tré à ce point de vue
neurofibromatose, qui peut ar- river progressivement à condamner le
malade
à une immobilité presque complète. Brigidi avai
. neurofibromatose généralisée 39 * BRANCA (1) dans l'autopsie du
malade
Guill..., l'un des malades étudiés par l'un de
alisée 39 * BRANCA (1) dans l'autopsie du malade Guill..., l'un des
malades
étudiés par l'un de nous dans ses leçons de l'H
préter celte revue générale iconographique. L'habitus extérieur des
malades
atteints d'adéno-lipomatose symétrique- lorsque
es tuméfactions. C'est ainsi que dans les cas les moins accusés, le
malade
présente seu- lement, au-dessous du menton, une
et plus ou moins bosselés, autour de la face et du cou. La tête du
malade
de Virchow émerge comme d'un énorme coussin. L'en
es de circonférence, 44 d'une oreille à l'autre. Bouju trouve à son
malade
une encolure de 52 centimètres. « La tète est app
à ces man- chons graisseux. ' Dans de nombreuses observations, le
malade
est porteur de mamelles comme une femme qui nou
ent toute la surface du corps ainsi que l'a observé Langer, dont le
malade
avait le ventre et surtout le dos comme capiton
is des ganglions lymphatiques petits et durs. De plus, chez notre
malade
, on rencontrait le long de la face interne de c
d'aucun trouble viscéral et ne retentit pas sur l'état général des
malades
. Il existe, toutefois, des exceptions à celle r
ue se trouve signa- lée dans plusieurs des observations. Chez notre
malade
, l'asthénie élail très marquée; jointe à la pâl
igine névropathi- que de l'affection. , Par contre chez plusieurs
malades
il existai ! un état cérébral anormal se tradui
l'irritabilité, tantôtpar de l'apathie ou de l'hy- pochondiîie. Le
malade
de Williams avait perdu la mémoire. Parmi les s
des chlorures et très faible de l'urée. L'examen du sang, chez son
malade
, a révélé une augmentation du nombre des hémati
es blancs est tantôt normal, tantôt légèrement exagéré ; chez trois
malades
où nous avons pu faire un examen détaillé du sa
eté des petits globules blancs mono- nucléaires ; chez un quatrième
malade
, le sang ne présentait aucune alté- ra lion dig
ion des tumeurs se fait lenlement, sans déterminer de douleurs, les
malades
ne peuvent préciser ni l'époque de leur début,
et Bensaude, l3ull. de la Société méd. des HBp., 7 avril 1898. Un
malade
âgé de 32 ans/alcoolique avéré, présente des tumé
on peut percevoir, dans la profondeur, des parties plus dures. Le
malade
a le faciès d'un leucocythémique; pas de leucémie
tits mononucléaires). La, raie est un peu augmentée de volume. Le
malade
présente, en outre, quelques phénomènes qui font
céraux. Les tumeurs de la nuque ont été extirpées sur la demande du
malade
. Elles ont été consti- tuées'uniquement par du
causent pour ainsi dire aucun trouble fonctionnel. A la demande du
malade
cependant, le profes- 48 . P. E. LAUNOIS ET R.
opérer et enlève en 2 séances une partie de la tumeur cervicale. Le
malade
promet de venir se faire opérer une 3 fois. OBs
e, de la ligne blanche et de la cuisse. La tumeur du cou causant au
malade
de la dysphagie, de la dyspnée et dans les dern
il y a environ 7 ans ; les 2 plus petits il y a 4 ans. Il semble au
malade
que les tumeurs changent de volume à certains m
malade que les tumeurs changent de volume à certains moments. Le
malade
est un fort buveur, a des digestions mauvaises, m
omes symétriques existent aux deux aines. Rien ailleurs. Au dire du
malade
les tumeurs changent de volume de temps à autre
et au milieu du dos. L'aspect difforme que les tumeurs confèrent au
malade
l'empêche d'ob- tenir un emploi et de gagner sa
tuées au niveau des avant-bras. L'affection ne cause aucune gêne au
malade
. OBS. IX (Pl. VIII, L.). - ÂNDERSON in Marc Cor
use de la disposition intéressante de la tumeur du dos. PI. X, P.
Malade
de M. Sihedet. Photographie étiquetée cttglüte
otographie étiquetée cttglüte appartenant à la collection Méheu. Le
malade
fait partie de la série que nous étudions comme l
u une appa- rence piriforme analogue à celle qu'on observe chez des
malades
atteints d'oreillons.. Oiis XI (Pl . XI, Q).
le sup- purée dans l'enfance. Enorme collier graisseux qui donne au
malade
une apparence grotesque. D'autres tumeurs lipom
x, respi- ration, déglutition, accès de suffocation nocturne). Le
malade
réclame l'ablation de ses tumeurs une première fo
blions montre jusqu'à quel degré d'émaciation peuvent atteindre des
malades
chez lesquels nulle affection organique ne vient
ions étant jeune. - 52 GEORGES GASNE Antécédents personnels. La
malade
est née à terme d'une grossesse très bonne, l'a
entendait avec terreur. C'est alors qu'elle était seule près de la
malade
que celle-ci tout à coup éprouva' une nouvelle
mardi au vendredi et les crises réappa- raissent. La mère quitte la
malade
, le 22 décembre tout s'arrête, il n'y a pas eu
lle pari, cependant ses seins sont toujours un peu douloureux et la
malade
a toujours peur qu'ils soient heurtés ; en outr
actuellement que des troubles passagers de la motilité ; dès que la
malade
est assise plus d'une demi-heure elle a de la dif
ards, d'abord par la peinture naïve des subterfuges employés par la
malade
pour ne pas manger, puis par l'ex- plication vé
anesthésie de celle muqueuse,n'a pu être éclaircie ici; dès que la
malade
été soumise à notre examen, l'appétit lui est r
e pour cela que le diagnostic n'est pas porté, au grand dommage des
malades
. Monosymptomatique ou non, l'anorexie se guérit d
us dirai que je ne sais si c'est la maladie ou le cerveau qui était
malade
, butté je ne sais quoi, eh bien ! j'avais acqui
s il mettre en relief cette sincérité ap- parente avec laquelle ces
malades
affirment qu'elles sont prêles à guérir. Qu'ell
it. Ces promesses ne seront pas tenues. Et ce n'est pas toujours la
malade
seulement qui cherche à émouvoir le médecin, ce
t d'isolement effraie ; il faut résister et imposer sa volonté, ces
malades
guérissent comme par enchantement, lorsqu'elles
deux oncles maternels, l'un est bien portant, l'autre est toujours
malade
. Depuis dix ans, on le soigne pour une maladie
avec l'aide de ses parents, il va aux eaux à Néris. Enfin, toujours
malade
il rentre à Paris et se fait hospitaliser il Sain
gestions sont parfois difficiles, mais Sans incommoder nettement le
malade
. L'appétit est moyen. Les selles sont toujours ré
cription des anciens médecins légistes de l'armée (1), on a prié le
malade
de souffler avec suite sur un objet, ou de rester
vres n'ont point modifié l'état de l'abdomen. Des photographies du
malade
prises avant et après le gonflement mon- trent
eut jouer l'ensellure lombaire dans la défor- mation. En mettant le
malade
sous la toise et en mesurant le périmètre abdom
décubitus dorsal, ou en constatant l'attitude spéciale que prend le
malade
dans la déambulation. Cette saillie antérieure
minales ne soient distendues, et cette distension persiste quand le
malade
passe de la position couchée à la po- sition as
les contrac- tions de l'intestin soit pour frapper l'imagination du
malade
: galvanisa- tion, poudres absorbantes, strychn
avait fait de la rapidité du météorisme un signe de l'hystérie : le
malade
assiste en quelque sorte à la distension instanta
: vérifier la persistance de la courbure de la colonne lombaire, le
malade
étant dans. le décubitus dorsal ; pendre le mal
nne lombaire, le malade étant dans. le décubitus dorsal ; pendre le
malade
par les mains, lui faire faire un profond mouve-
du chloroforme ou de la suggestion hyp- notique, pendant que notre
malade
aurait été en état de météorisme. La nature hys
pprimait cette dernière, l'atonie disparaissait). Mais l'intérêt du
malade
, comme l'intérêt du fait rapporté ne nous ont pas
suffisamment avec la rapidité de la distension intestinale de notre
malade
et surtout avec le fait que le retour à l'étal
t démontré l'existence de la surproduction ga- zeuse en mettant son
malade
dans un bain : celui-ci aurait Motte à la sur-
s succès, la même 68 F. BENOIT ET R. BERNARD expérience sur notre
malade
. Il est bien clair, comme le disent MM. Ray- mo
mènes sont fort complexes et ne sont 1 pas identiques chez tous les
malades
». Nous préférons, pour expliquer les alternati
t si brus- ques du gonflement et du retrait de l'abdomen chez notre
malade
, invoquer une paralysie momentanée de la muscul
hystériques. On sait combien est fréquente la constipation chez ces
malades
; ne peut-elle pas être considérée comme le premie
vons pas pu nous en assurer de visu'. Lors de la naissance de notre
malade
, tout se passa normalement pendant la grossesse
a tumeur, ti- rant en arrière, gênait par son poids la marche de la
malade
qui devait, de ce fait, se pencher en avant. C'
ide qui s'est ainsi écoulé. Le surlendemain, le ` ? G septembre, la
malade
entre à la Charité. Le suintement était encore
re a ce moment tellement considérable que dans le trajet que fit la
malade
de la porle de la salle à son lit, on voyait le
se faisait par toute la surface de la tumeur. " : L'examen de la
malade
, debout, nous montre que la tumeur, énorme, tom
mètre transversal, de 40 cm. au même niveau (l'l. XIV). 'Quand la
malade
est assise dans son lit, la tumeur s'étale tout a
tion est complète vers le 20 octobre et le 1er no- vembre la petite
malade
quitte la Charité. A ce noment, on constate une
cès des trépanations en- couragent les espérances illusoires de ces
malades
. Je sais une malheureuse femme à la cervelle dé
naïfs, des simples, et, qui sait ? - peut- être aussi par de vrais
malades
en quête d'un soulagement, hélas ! plus que dou
cette gravure est une satire où l'auteur veut bafouer à la fois les
malades
trop crédules et les opérateurs éhontés qui les e
rwyl men beesich is syn keye quyt te maken. Arent (Aaron) à la tête
malade
frappe Siewert sur la joue, tandis qu'on est oc
hé à le pénétrer, et il a sçu par l'aveu qu'il a enfin arraché à la
malade
, qu'elle avalait en secret depuis huit ou neuf
vu l'homme, et dit qu'il parle d'assez bon sens, qu'il n'est point
malade
comme quel- ques-uns l'ont cru, bien qu'il soit
actères (convulsive ? ). La ma- ladie débute à ce moment précis. La
malade
recouvra bien ses sens après l'at- taque, mais
s patrons la renvoyèrent. C'est alors qu'elle vint à la ville. La
malade
se présenta d'abord à la consultion externe de l'
102 F. SOCA à la lumière. La marche était à peu près impossible, la
malade
se tenait péni- blement debout. Vomissements in
eux mois, trois, cinq, six, sept mois sans variation importante. La
malade
dormait toujours, toujours de son sommeil paisibl
ces cas elle demandait souvent à manger. Mais dans tous les cas la
malade
ne tardait pas à se rendormir. En outre le sommei
e sans aucune modification d'aucune sorte. Quant à l'examen de la
malade
, il a été fait un grand nombre de fois et très
emain de son entrée à l'hôpital. Lors de son entrée à l'hôpital, la
malade
avait des vomissements continus, bilieux qui di
urent au bout de 5 ou 6 jours.Ils ne se sont jamais représentés. La
malade
se plaignait aussi à son entrée de céphalalgie fr
et occipi- tale. Cette douleur était assez forte pour réveiller la
malade
qui demandait UN CAS DR SOMMEIL PROLONGÉ PENDAN
barrasse. Mais au bout de quelques jours la céphalalgie cessa et la
malade
ne s'en est plus jamais plaint. Un autre phénom
généralisée de la peau surtout accentuée aux jambes et au tronc. La
malade
,ainsi qu'il a été dit, a l'aspect d'une personne
de troubles marqués de la parole. Au point de vue intellectuel' la
malade
a changé sensiblement depuis son arrivée à l'hôpi
n retard réel de la transmission, un effet de l'abrutissement de la
malade
. La sensibilité sensorielle n'est pas intacte par
tact ; sens musculaire intact. La mobilité est assez at- teinte. La
malade
ne peut pas rester assise dans son lit ni encore
utanés normaux ; réflexe de Babinski physiologique; sphincters : la
malade
se salit. ' Pas d'atrophie. Les autres appare
e premier signe d'une bronchopneumo- nie tuberculeuse qui enleva la
malade
le 25 du même mois. L'autopsie pratiquée 24 heu
lument insolite par la longue durée dans sa monotone uniformité. La
malade
dort sept mois d'un sommeil profond et presque
la longue durée et la difficulté ou l'impossibilité de réveiller le
malade
. Dans les sommeils divers je comprends aussi la
és ; mais on pouvait toujours réveiller plus ou moins facilement le
malade
. En somme les sommeils divers com- prennent deu
sie ni stigmates hystériques d'aucune sorte. On pouvaitréveiller la
malade
par tous les moyens ordinaires, etc. etc. Il ne
és dans le coma, toujours d'après Mayet : le' degré, coma léger. Le
malade
est étendu sans mouvements, la respi- ration pr
mais les excitations très fortes amè- nent un réveil incomplet. Le
malade
balbutie quelques paroles incohé- rentes. La do
.- te degré : intelligence abolie, aucune excitation ne réveille le
malade
, etc. etc.Je m'arrête parce qu'il ne viendra à pe
m'arrête parce qu'il ne viendra à personne l'idée de faire de notre
malade
un cas de coma de 2e ou 3e degré. Mais pourrait
chef. 108 F. SOCA Je relève cependant ceci d'assez précis : Le
malade
est difficilement ré- veillé ; quand on le réve
entes et se rendort. Si ceci est exact il n'est pas douteux que notre
malade
est dans le sommeil simple et non dans le coma.
rouve aussi quelquefois dans les observations cette indication : Le
malade
s'endort facilement. J'ajoute que beaucoup de c
ques d'au- tomatisme. Etat actuel. Maladie organique du coeur. La
malade
est triste, indifférente, répond d'une manière
as de con- tracture. 112 F. SOCA 1er octobre céphalalgie forte.
Malade
apathique, ne parle pas. Hémiplégie, mé- moire
ème des papilles, bilatéral. 15. - Opération par le Dr Jaboulay. La
malade
quitte le service, améliorée. Revenue, meurt da
ntécédents héréditaires, ni personnels impor- tants. Vue en 1896 la
malade
paraissait souffrir depuis 6 ou 7 ans. Pendant le
peu il peu une sorte de somnolence qui arrive à un degré tel que la
malade
s'endort tout à coup en parlant ou en mangeant.
uité visuelle a diminué très rapidement dans les derniers temps. La
malade
dort constamment. Il y a 4 jours, la malade pou
es derniers temps. La malade dort constamment. Il y a 4 jours, la
malade
pouvaitencore faire son ménage sans pouvoir exécu
de tête sont devenues de plus en plus violentes. Le 8 novembre, la
malade
est sans connaissance, ne répond pas, ne réagit t
spontanés. Main gauche inerte, trismus, atrophie de la papille. La
malade
rentre de plus en plus dans le coma et meurt. L
sé antérieur que 4 jours avant tecommen- cement de l'observation la
malade
pouvait encore faire son ménage. Mais ce qui es
LONGÉ PENDANT SEPT MOIS 113 passager de la maladie ; il poursuit la
malade
pendant les 3 ou 4 dernières années de sa vie.
1835. Pas d'antécédents hé- réditaires. Personnellement alcoolique,
malade
stupide, répond par monosyl- labes, renseigne m
émités gauches, vue normale, parole intacte, mais parlait peu. Le
malade
dormait presque toute la journée, la nuit il se p
la journée, la nuit il se plaignait beaucoup. L'auteur observa son
malade
6 semaines pendant lesquelles l'état varia peu.
ent. La miction et la défécation sont contrôlées par la volonté, le
malade
appelle l'infirmier quand il en sent le besoin; l
volonté, le malade appelle l'infirmier quand il en sent le besoin; le
malade
se promène quelquefois, la paralysie' s'étant a
orée un peu. Si le médecin ou l'infirmier ne le réveillaient pas,le
malade
dormait toujours. Il répondait toujours bien au
tôt qu'il retombait dans sa somnolence le pouls descendait à 50. Le
malade
a succombé le 18 février à des phénomènes pulmona
de sommeil d'une durée considérable. Le Dr Staliniens a observé son
malade
6 semaines et très probablement, il dormait déj
provoqué possible sérail le phénomène dominant de la mala- die. Ces
malades
dormiraient ainsi dès le commencement jusqu'à la
dinaire même si l'on discutait la nature du sommeil que présenta ma
malade
. On peut ajouter encore, à part le sommeil, que
alement la proposition de Leclerc.De toutes façons l'histoire de ma
malade
paraît la contredire. Un mois avant l'examen pra-
pas eu examen d'oculiste avant l'abaissement de la visionpoiti- la
malade
, la conclusion ne peut être absolue. Une dern
à la Société de biologie de Paris, la même année. L'observation du
malade
est rapportée in extenso dans les bulletins t ! =
détails incomplets concernant les arthropathies vertébrales de ces
malades
. Sous cette forme cependant et dès ce moment, ell
vertébrale de cette région. L'examen méthodiquement pratiqué de ces
malades
révèle des modifications profondes subies par l
raphi- ques accompagnent ces trois observations et représentent les
malades
dans les attitudes que leur impriment les lésio
ns les Archives de mé- decine expérimentale (1), l'observation d'un
malade
atteint d'une déforma- tion considérable de la
onne vertébrale ». Il donne un résumé de l'examen clinique des cinq
malades
, groupe les traits essentiels communs, rappelle
. Il reproduit ce dessin, mais n'a pu retrouver l'observation de la
malade
. Il s'est livré enfin à une enquête sur douze t
ne observation de Vulpian fait excep- tion (1). Ii s'agissait d'une
malade
de la Salpttriére, âgée de cinquante- trois ans
e. La gibbosité persista sans modification no- table. L'état de. la
malade
au contraire se modifia, le diagnostic fut recti-
VERTÉBRALES DANS LE TABES 121 la vielles vertèbres n'étaient point
malades
, elles n'offraient même pas de ramollissement n
es. Il nous a été donné même de pratiquer l'autopsie de l'un de ces
malades
et nous avons pu à loisir étudier les lésions r
a permis d'utiliser ici les notes personnelles recueillies sur ces
malades
. Grâce à son extrême obligeance, nous pouvons d
; dans ce se- 122 . JEAN ABADIE cond groupe se rangent les trois
malades
de Kroenig, quatre observations personnelles, d
riés, prit bientôt un mauvais aspect et c'est à cause d'elle que le
malade
demanda à entrer à l'hôpital le 5 mai 1885.' Et
ularité sur le plan antérieur de la poitrine, En faisant asseoir le
malade
, ce qu'il ne peut faire qu'en déployant un grand
tres; LES OSrÉO-ARTIiROPATllIES VERTÉBRALES DANS LE TABES 19-9 Le
malade
ne peut se tenir debout que soutenu par deux aide
es lambeaux de la plaie opératoire se sphacèlent. L'état général du
malade
devient très grave. Le 6 juin, on pratique l'am
s. Malgré le raccourcissement du membre inférieur correspondant, la
malade
pouvait encore marcher avec une canne. ' Quel
bre inférieur gauche et dix jours plus tard, en mon- tant au lit la
malade
ressentit un craquement accompagné d'une vive dou
son lit et éviter une chute. Mais le membre resta douloureux et la
malade
se fit transporter à l'hôpital. Etat actuel le
La région lombaire forme un angle à sommet dirigé en arrière. La
malade
éprouve très souvent des douleurs fulgurantes dan
seux. Ce sont six vertèbres provenant de la colonne vertébrale d'un
malade
atteint de tabes : parmi elles, se trouvent les
étails cliniques. Il nous a été impossible de retrouver la trace du
malade
à qui avaient appartenu ces vertèbres. On ne co
as été suivi d'accidents consécutifs : il avait été cautérisé et la
malade
soumise à un traitement consistant en l'ingesti
la vessie caractérisés par une légère incontinence chaque fois que la
malade
se levait, par une difficulté extrême d'uriner
eant surtuut dans la hanche droite et le membre inférieur droit, la
malade
fut surprise de voir la hanche droite devenir plu
n'a cessé depuis de marcher péniblement. Le premier examen de notre
malade
est pratiqué le 5 juin 1884. Voici les notes qu
s ni plus tard d'aucune sensation douloureuse spéciale. Une fois la
malade
a trouvé l'ongle dans son lit et deux fuis dans
ent bien conservée. Quelques troubles vésicaux existent encore : la
malade
perd quelquefois quel- ques gouttes d'urine : d
e de longs efforts pour uriner. La menstruation est normale. La
malade
présente des crises clitoridiennes, survenant pre
c'est-à-dire, trois ans après son premier séjour l'hôpital. , La
malade
a beaucoup maigri. Cet amaigrissement très marqué
possible, les yeux fermés : l'incoordination motrice est telle que la
malade
me- nace de tomber. Les douleurs fulgurantes
e des douleurs des membres inférieurs. Depuis deux ans en outre, la
malade
présente des phénomènes d'acroparesthésie dans le
s que pendant les rêves. Mais la cause déterminante du retour de la
malade
à l'hôpital est l'apparition d'une arthropathie
e, siégeant dans le genou gauche. Au mois de septembre 1886, dit la
malade
, c'est-à-dire il y a huit mois, un gonflement i
ambe D. : 30 centimètres. Jambe G. : 34 centimètres. L'état de la
malade
reste stationnaire. Elle sort peu de temps après
ent constituée. En 1896, le séjour au lit est devenu nécessaire. La
malade
se fait hospitaliser de nouveau. Il nous est do
n motrice dans la motilité de ces membres insuffisant pour gêner la
malade
dans les actes ordinaires de la vie. L'amaigris
ur de huit à dix millimètres. Ils sont absolument insensibles. La
malade
perd souvent ses jambes dans son lit. Elle n'a pa
impossible : les jambes sont lancées follement de tous côtés et la
malade
tombe, si elle n'est pas retenue. La sensibilit
estif est normal, fonctionne normalement. A quelques repri- ses, la
malade
a eu une exagération remarquable de l'appétit.
ée et on ausculte au foyer aortique un souffle d'insuffisance. La
malade
présente enfin des déviations remarquables de la
ble, nous présente les déviations cons- tatées pendant la vie de la
malade
. Ces déviations sont dues à des lésions des ver
s suivants : a) Motilité. - Les membres supérieurs sont normaux. Le
malade
marche avec peine, à cause de son ataxie et du
ux. - Crises de diarrhée. Déjà, à deux reprises, ictus laryngé : le
malade
se sent serré il la gorge, perd connaissance, tom
s'agite convulsivement. La durée de cette crise est très courte, le
malade
n'en con- serve aucune souvenance. Troubles t
Mais ces douleurs, quoique violentes, étaient assez rares pour que la
malade
pût vivre normalement et exercer son métier ; l
d'un travers de main environ. Les autres signes du tabes chez cette
malade
, sont : l'abolition des réflexes rotuliens et d
du tabes, elles en ont toujours été le symptôme révélateur pour nos
malades
, et toujours elles ont dominé par leur brutalit
troubles trophi- ques essentiels, le tabes s'est manifesté chez ces
malades
d'une façon très anodine : quelques rares doule
urielles qui ne pro- voquent pas de la salivation.L'état général du
malade
continue à s'aggraver, le délire persiste et le
ces troubles sont survenus sans douleurs, sans engourdissements. Le
malade
ne pouvait manger seul à cette époque. Pas de t
e renfermaient pas d'albumine et le foie n'était pas douloureux. Le
malade
continue à prendre des pilules jusqu'à la fin j
juin, époque où on lui fait 12 injections de peptonate de mercure. Le
malade
se met alors à tousser et bientôt on constate u
itement iodo-mercuriel intensif et au régime lacté. En résu- mé, le
malade
paraît être très sérieusement syphilisé. Du côt
x, des pupilles normales, l'absence de troubles intel- lectuels. Le
malade
se plaint d'une légère fatigue dans la marche, ma
médiatement que le long supinateur est intéressé. est impossible au
malade
de redresser le poignet; il peut à peine ramasser
troubles de la sensibi- lité, ni troubles trophiques. En résumé, le
malade
est atteint de polynévrite motrice des membres
rique galvanique et un traitement iodo-mercuriel. L'état général du
malade
devient rapidement meilleur, l'albumine disparaît
ur, l'albumine disparaît, l'é- ruption syphilitique s'atténue et le
malade
engraisse à vue d'oeil. Mais les trou- blès mot
dis que la chute du poignet persiste encore à gauche. En janvier le
malade
quitte la Salpêtrière conservant une légère paral
rs reprises l'examen élec- trique des muscles et des nerfs de notre
malade
et nous allons résumer les ré- sultats obtenus.
s, délire, céphalée nocturne et faiblesse progressive qui oblige le
malade
à garder le Iit.Le 11 octobre 1895,pa- ralysie
ambes et des deux bras mais beaucoup plus marquée du bras droit. Le
malade
présente de la rétention d'urine pen- dant deux
oubles moteurs s'amendent de telle façon que le 1er janvier 1896 le
malade
peut marcher avec des béquilles. Il entre dans le
, atrophie plus marquée à la racine des membres, bras et cuisse. Le
malade
marche sans steppage mais se fatigue facilement ;
troubles de sphinc- ters, ni douleurs subjectives et objectives le
malade
accuse une sensation d'en- gourdissement et de
ssement de la main droite avec parésie des doigts, à tel point que le
malade
ne pouvait plus écrire. Atrophie des muscles de
durés (fourreau et prépuce) avec éruption cutanée et alo- pécie. Le
malade
a été traité par 10 injections de peptonate de me
par jour. Vient consulter en novembre 1895. Depuis 5 ou 6 mois, le
malade
ressent des douleurs dans les membres qui sont
faiblesse des jambes augmente tout d'un coup en novembre 1895 et le
malade
s'alite. On constate une éruption syphilitique
serrer un objet avec force, d'opposer le petit doigt au pouce ; le
malade
soulève avec peine les jam- bes au-dessus du pl
progressive ; disparition de l'atrophie, cependant en mars 1896 le
malade
steppe encore légèrement. Oi3s. - V. Fordycc, J
t de 4 mois. OBs. VI. - Gnosz, Société de dermatologie de Vienne.
Malade
prend syphilis en 1896. En 1897, éruption papuleu
ue. Un traitement iodo- mercuriel aggrave les troubles nerveux ; le
malade
s'est rétabli peu à peu. Ces. VIII. - Raymond,
eureux de traitement mercuriel. Le 23 décembre à la Salpétrière, la
malade
présentait une polynévrite généralisée avec atrop
Disparition de l'atrophie musculaire. Cependant en décembre 1899 le
malade
que nous suivons depuis le début de sa maladie,
urs aiguës, avec gonflement du talon gauche, près du pied droit. Le
malade
présen- tait une véritable hyperplasie de la pe
Peu à peu les lésions cessèrent de progresser. A la fin de 1891, le
malade
peut mouvoir bras et jambes ; le sens musculair
la vue ni du goût. Céphalée presque constante. De l'examen de ces
malades
dont nous venons de rapporter l'histoire cliniq
88 dans la Revue médicale de l'Est ; or l'au- teur ne voit dans ses
malades
que deux cas d'analgésie totale au cours de la
nous trouvons cependant trop complexes l'histoire clinique des deux
malades
de Taylor et Sorrentino pour les ranger dans le
e est souvent complexe. Avant l'apparition des troubles moteurs, le
malade
peut être syphilitique et auto-intoxiqué par de
et rénales, point de départ d'une auto-intoxication. D'ailleurs ces
malades
sont en même temps syphilitiques, souvent al- c
s, souvent al- cooliques à tel point que si Gilbert déclare que son
malade
a été atteint de polynévrite mercurielle, Noca
de polynévrite mercurielle, Noca soutient au contraire que ce même
malade
a fait avant tout une névrite alcoolique. , E
ouver le facteur véritable qui a causé les lésions névritiques; ces
malades
sont des intoxiqués au premier chef, intoxiqués s
ement mercuriel intensif, d'abus de boisson, de lésions rénales. La
malade
présentée par notre maître, le professeur Raymo
qu'il n'est pas vraisemblable que les accidents présentés par notre
malade
soient la con- séquence exclusive d'une intoxic
raitement mercuriel et en dehors de toute intoxi- cation. Notre 1er
malade
voit son chancre induré le 1er mai, et les acci-
qûres de peptonate qui améliorent les troubles moteurs. Quant au 2°
malade
, on ne découvre la syphilis qu'au mois de décembr
us, on ne peut relever d'autres causes d'intoxication chez nos deux
malades
, ni alcoolisme, ni saturnisme, ni lésions hépatiq
d'une gravité particulière de la syphilis. Cependant notre premier
malade
paraît avoir été singuliè- rement infecté par l
re rentrer les troubles moteurs observés dans ce même groupe. Notre
malade
n'a présenté ni hérédité nerveuse ni intoxicati
asses musculaires du mollet tandis que la DR faisait défaut chez le
malade
de Spillmann et Etienne. A côté de cette forme
rme aiguë, nous devons placer une forme subaiguë représentée par le
malade
de Midleton, chez lequel la maladie a évolué sous
. Tous les cas ont eu un pronostic fa- vorable, exception faite des
malades
de Sorrenlino et Taylor qui ont pré- senté des
la face n'ont pas parti- cipé au processus, exception faite pour la
malade
de M. Raymond qui pré- sentait, comme nous l'av
phi- litique. D'autre part, il faut mettre dans un cadre a part, le
malade
de Kahler qui a présenté une paralysie des nerf
au point de'vue cli- nique, cependant il est des cas, dont nos deux
malades
sont des exemples, où l'esprit a le droit de re
droit de rester en suspens. Nous voyons en effet que chez nos deux
malades
, les troubles sensitifs ont été très légers, nous
ont été très légers, nous voyons au surplus que chez notre deuxième
malade
la paralysie a gagné rapidement les quatre memb
la paralysie infantile, nous porte à penser que dans l'espèce notre
malade
est atteint de polynévrite motrice, sans préjug
occasion d'observer dans le service de M. le professeur Raymond une
malade
présentant une affection congénitale dont les obs
légèrement sensibles à la pression. Dans le membre hypertrophié la
malade
souffre sou- 170 GEORGES GASNE ET GEORGES GUILL
tissu cellulaire sous-cutané. Cette affection est congénitale.Notre
malade
est née à terme.L'accouche- ment fut normal, sa
sa cinquante-troisième année, cette femme souffrait dans son membre
malade
à chaque époque menstruelle. Vers l'âge de neuf
ssant, l'autre né en 1880 est en excellente santé. Le mari de notre
malade
toutefois est tabétique et soigné à la cli- niq
souffert de varices aux membres inférieurs, elle meurt à 82 ans. La
malade
aurait eu dix frères on soeurs dont aucun n'a pré
. En dehors de cette symptomatologie locale, il n'existe chez notre
malade
aucune maladie organique. Tous ses viscères, to
ir chez cette femme ? Il est évident qu'il ne s'agit pas chez notre
malade
d'un anévrysme ar- térioso-veineux. Il n'existe
agit pas d'angiomes cutanés. Il s'agit vraisemblablement chez notre
malade
d'angiomes S01ls-cuta- nés congénitaux, de dila
omes augmentent de volume et deviennent douloureux comme chez notre
malade
sous l'influence de la menstruation. Comme chez
notre malade sous l'influence de la menstruation. Comme chez notre
malade
les angiomes sous-cutanés se présentent sous la
u niveau de la face et du membre supérieur. En effet, tandis que le
malade
soulevait assez bien le membre inférieur, elle
ement en bas et le mouvement en dedans. Il y avait donc, chez cette
malade
, hémiparésie droite associée .a.une paralysie p
rava progressivement, une paralysie des sphincters s'établit, et la
malade
finit par succomber dans le marasme. L'autopsie
Professeur à la Faculté de Médecine de Bucarest. Il s'agit d'une
malade
âgée de 28 ans, sans antécédents héréditaires b
Lorsqu'au commencement du mois de septembre dernier, j'ai vu cette
malade
, elle présentait tous les signes d'une hémiplégie
gie droite de forme moyenne. Le bras tombait le long du corps et la
malade
ne pou- (1) Voy. Bull, de l'Académie de Science
io-tarsienne et du genou du côté droit étaient ai peu près nuls, la
malade
se plaignait de sensations de fourmillement, et
té de la face. L'exploration de la sensibilité nous a montré que la
malade
présentait une hémi-anesthésie sensitivo-sensor
forme et de relief ont été presque complètement abolies chez cette
malade
. Si on lui mettait dans la main des pièces de
les réflexes tendineux du membre supérieur paralysé conservés. La
malade
jouit de toute son intelligence qui est très déve
façon absolue la nature hystérique de l'hémiplégie. En effet,cette
malade
présentait dans la marche une allure toute spéc
e caractère spécial des mouvements de la jambe paralysée lorsque la
malade
marche, lequel, dans mon opinion, est caractérist
la jambe paralysée, faisant décrire au pied un arc de cercle. Notre
malade
, au contraire, ne marche pas de cette façon ; e
YSTÉRIQUE 179 J'ai saisi l'occasion si favorable que m'a offerte ma
malade
pour étudier à l'aide du cinématographe les car
oindre mouvement. Il y a parfois dans le pas postérieur de la jambe
malade
, un léger soulèvement du talon avec abaissement c
du cinématographe. Semaine médicale, 5 juillet 1899. FiG. Il (Jambe
malade
oscillante). 180 M. G. 1\L-\RINESCO respondan
t ni incliné de côté. Pendant le parcours du pas antérieur la jambe
malade
étant oscillante, le tronc reste droit et il n'y
itude des deux jambes au moment de la verticale et lorsque la jambe
malade
franchit ce moment est la suivante : la jambe por
mbe portante est fléchie d'une façon manifeste, la jambe oscillante
malade
est étendue, le tronc fortement incliné du côté
ar un mécanisme de ylissenaeiat. Je dois faire remarquer que le pas
malade
parvient à se mettre en avant de la jambe porta
parce que depuis le début, les deux pieds reposent à plat. La jambe
malade
est en extension, la jambe normale oscillante e
um à la fin du pas antérieur. Nous avons remarqué, lorsque la jambe
malade
était oscillante, qu'au moment de la verticale le
lorsque la jambe ma- lade est oscillante. Dans le pas postérieur la
malade
tire après elle et avec grand effort la jambe i
une inclinaison latérale. Lorsque l'obstacle a été vaincu et que la
malade
a amené à grand'peine la jambe à la verticale,
canisme de glissement. , Il résulte donc de mes recherches que la
malade
ne traîne pas tout simplement la jambe comme l'
nt la jambe comme l'a admis Todd, mais que le transport de la jambe
malade
est plus complexe qu'on ne Pavait pensé tout d'ab
pas antérieur avance très vite pour se mettre en avant de la jambe
malade
tandis que dans l'hémiplégie organique cette pa
iESCO Si on examine à présent l'allure delà marche lorsque la jambe
malade
est portante, on constate l'élat suivant. Ici,
depuis le début, les deux pieds reposent à plat. La jambe portante
malade
est en extension, la jambe normale oscillante e
la firi'tlu pas antérieur. Nous avons remarqué, lorsque la jambe
malade
était oscillante, qu'au moment de la verticale
érique. Cette différence réside toute dans la manière qu'emploie la
malade
pour transporter sa jambe inerte pendant la mar
plégie organique, comme je l'ai constaté antérieu- rement, la jambe
malade
oscillante est animée d'un certain degré de mou-
l'hémiplégie hystérique, et des efforts con- sidérables que fait la
malade
pour faire avancer la jambe paralysée. Tau- dis
cer la jambe paralysée. Tau- dis que dans l'hémiplégie organique la
malade
a son torse penché en avant, dans l'hémiplégie
n traitant par la psycho- thérapie, par la suggestion hypnotique la
malade
, elle ne serait pas Mélrir- rassée de son hémip
- rassée de son hémiplégie. C'est dans ce but que j'ai hypnotisé la
malade
et que je lui ai suggéré l'idée que ses membres
rcher (fig. IV).Le résultat en ell'et a été très encoura- geant, la
malade
a commencé à marcher, et cette guérison se mainti
cumentaire de la chronophotographie. En effet, après avoir guéri la
malade
, nous l'avons cinématographiée a nouveau, de so
bande pelliculaire nous avons la marche pendant sa maladie, puis la
malade
sous l'empire de l'hypnotisme et enfin après, l
ue celui-ci pour l'histoire des hémiplégies hystériques ! FIO. 1 (
Malade
guérie). L'ADÉNO-LIPOMATOSE SYMÉTRIQUE A PRÉD
cité est parfois telle qu'on en a compté jusqu'à 2.000 chez le même
malade
; cette confluence ne s'observe jamais dans l'a
ym- phocèle, le sujet de la première observation n'est autre que le
malade
présenté par M. Ilayem à la Société médicale de
é par M. Ilayem à la Société médicale des hôpitaux. D'autre part le
malade
de Reverdin sur lequel yl. Th. Anger a présenté u
mble tenir une place im- portante dans leur pathogénie. Chez un des
malades
de M. Potain les pseudo-lipomes, par un temps h
férentes régions du corps. M. Potain a signalé,chez certains de ses
malades
, des symptômes d'excita- bilité vague ou d'hypo
e médiastin. Il existe, d'ail- leurs, des cas de transition dont le
malade
de M. Debove (publié dans la thèse de Retins) p
e production graisseuse, hpomateuse, développée autour de ganglions
malades
et simulant un lipome vrai, simple, classique v
tait donc pas un lipome diffus infiltré comme ceux que présentent nos
malades
. On a critiqué à propos de cette observation la
. (1) Depuis notre première communication, nous avons pu examiner 4
malades
dont l'observation n'avait pas été publiée. E
est remarquable par la cons- tance de ses caractères cliniques. Une
malade
de M. Lejars présente toute- fois la déformatio
t terminée. En s'en rapportant aux renseigne- ments fournis par les
malades
, on remarque que le plus jeune avait vingt et u
l'albuminurie, le cancer, les varices, la goutte, l'asthme. Quatre
malades
étaient rhumatisants et présentaient des manifest
'embonpoint n'a rien d'anormal, et même chez des gens très maigres (
malade
de Schuh). Les renseignements fournis par les a
huh). Les renseignements fournis par les antécédents personnels des
malades
, n'ont pu être d'aucun secours dans l'enquête é
avait été attirée sur-ce point, ne l'observe chez aucun deses trois
malades
. Une telle constatation suffit pour faire rejet
l'hypothèse d'une maladie d'origine alcoolique. D'ailleurs, chez un
malade
de Madelung et chez celui de Guder l'abstention
gorie. La théorie nerveuse s'appuie surtout sur l'état cérébral des
malades
, sur la distribution symétrique des tumeurs et
u velue et remarquablement sèche. Rosenstirn a constaté que chez un
malade
la sueur manquait complètement, après une injecti
dénomateuse que de nature graisseuse. Lel"Ilayem, en présentant son
malade
, le considérait comme atteint d'une 1 y mpliidéii
e (1). (1) M. Pierre Delbet a eu également l'occasion de soigner ce
malade
dans son ser- vice et il le croit atteint d'une
ploration clinique (1) soit au cours des opérations. Ainsi, chez le
malade
de M. Ilayem, opéré par M. Pierre Delbet, la tu
ganglions lymphatiques, soit au moins un noyau central dur. Chez le
malade
de i}1. IIayem, deux ans auparavant, Bessio avait
mer la théorie que nous défendons ici comme la plus plausible. Leur
malade
que nous avons pu examiner présentait le facies a
ies se rapportent il son dernier séjour à l'hôpital. A ce moment le
malade
est porteur d'un volumineux collier lipomateux
roit. Le mouvement des bras est gêné. Pas de lésions viscérales. Le
malade
a perdu ses forces : au dynamomètre de Collin la
t con- servée. Le pouls est accéléré malgré l'absence de fièvre. Le
malade
n'a pas d'érections et a perdu le désir génital
renfermant de petits ganglions noi- râtres. OBS. XVIII (PI. XXX).
Malade
de M. François SIREDEY dont nous avons reprodui
e tient dans la boucheun instrument tranchant. A l'arrière-plan, un
malade
est apporté sur le dos d'un bon-; homme dont il
te et regarde, curieusement à l'intérieur de la salle. A gauche, un
malade
assis dans un, fauteuil tient un sabre sous le
ng de la paroi inférieure de l'orbite et dans sa partie moyenne. Le
malade
tomba en poussant un cri, mais sans perdre connai
u déviée à gauche. Pas d'embarras de la parole. Appareil moteur. Le
malade
fronce plus difficilement le front du côté droi
qu'à l'état normal. Si l'on oppose une résistance au mouvement, le
malade
tourne mieux la tête et avec plus de force du c
re. Les mouvements actifs sont abolis dans ce membre. Cependant, le
malade
peut augmenter la flexion de l'avant-bras sur l
istance des insertions supérieure et inférieure du deltoïde. , Le
malade
nous affirme avoir remarqué que lorsqu'il baille,
trouble pour lire, écrire ou compter. Le caractère s'est aigri, le
malade
est très irritable, il est beaucoup moins patie
s frappent le crâne. Nous avons déjà vu dans l'observation I que le
malade
n'a pas eu de perte de connaissance, malgré le
itta l'hôpital le 6 février. , Quand on commandait quelque chose au
malade
, il ne l'exécutait pas aussitôt, mais employait
e auparavant. L'hémianopsie était fort gênante et plusieurs fois le
malade
avait été serré de près par des voitures. Lor
gnostique, nous l'avons trouvé presque complètement aboli chez deux
malades
sur quatre que nous avons observé. Chez un de n
ez deux malades sur quatre que nous avons observé. Chez un de nos
malades
, que nous observâmes à Brévannes dans le ser- v
s cas d'hémianopsie, nous citerons immédiatement celui d'une petite
malade
observée par M. Pierre Marie et par son interne M
ralysie, mais on ne peut l'affirmer attendu qu'on faisait manger la
malade
et qu'elle restait au lit. Au bout de quinze jo
t la promener dans une petite voiture. Peu à peu cependant la jeune
malade
s'est remise à marcher. Actuellement les mouvemen
bien revenus, elle saute à cloche pied et peut se tenir sur le pied
malade
, même les yeux fermés. Les réflexes rotuliens é
e la main droite, les yeux fermés, et que l'on commande à la petite
malade
de placer ceux de la main gauche dans la même p
us avons cherché à avoir des nouvelles sur l'état actuel de la petite
malade
mais il nous a été impossible d'y réussir; les
totalement au bout de 10 jours... Deux mois après l'opéra- tion le
malade
a recouvré la parole d'une façon presque complète
tation de grains de poudre. Par cette plaie, toutes les fois que la
malade
fait des efforts s'échappe une pulpe blanchâtre
t mélangée à du sang provenant d'un épanchement intra-crânien. La
malade
a recouvré en partie sa connaissance, mais elle p
, toute la région temporale est le siège d'une vive sensibilité, la
malade
y porte automatique- ment la main gauche à chaq
es autres doigts pour exécuter un faible effort de préhension. La
malade
commence également à retrouver quelques mots. Ell
aussi complète, mais permettre au DE L'HÉMIPLÉGIE TRAUMATIQUE 227
malade
de vaquer à ses occupations, soit qu'il reprenne
été impossible d'avoir des renseignements ultérieurs sur la petite
malade
qui fait l'objet de l'observation III. Heureuse
t aftirmé n'en avoir pas constaté. Au bout de huit à dix jours le
malade
put se lever et marcher, mais en con- servant d
face ni de la langue, la sensibilité est nor- male. J'ai revu le
malade
en septembre 1887. Il était a peu'près le même. A
blessé étendu sur le dos, il s'était débar- rassé de la tige. Le
malade
est resté insensible à peu près dix jours..... un
de l'angle interne. Les mou- vements de la pupille sont normaux, le
malade
dit qu'il voit quelquefois dou- ble. La pupille
très marquée. Cepen- dant la face est complètement guérie, mais le
malade
marche avec une bé- quille, la jambe gauche éta
ne plaisanterie dit l'auteur. Dans un cas de Manquat et Grasset, le
malade
n'ayant plus de jugement écrivait des lettres i
W. Colmann dans une observation que voici : Observation IX. Le
malade
G. T..... chauffeur sur un tramway, âgé de 36 ans
bles de la mémoire et spéciale- ment de la mémoire des dates. Noire
malade
pouvait raconter les faits de sa vie sans trop
fussent pas davantage exécutées avec faci- lité et promptitude. Le
malade
nous affirma qu'avant sa tentative de suicide i
Dans nos quatre observations personnelles, nous avons noté que ces
malades
avaient la colère facile, qu'ils étaient souvent
s une intervention chirurgicale. Ainsi, grâce à une trépanation, un
malade
aura recouvré un raisonnement plus sain, une pa
claire........ » (L. Welt). Voici l'opinion de Harlow sur un autre
malade
: « Les patrons du malade qui, avant son accide
Voici l'opinion de Harlow sur un autre malade : « Les patrons du
malade
qui, avant son accident, le considéraient comme u
ntre le choc et la paralysie, mais vu la difficulté d'interroger un
malade
dont l'intelligence est très diminuée et, vu l'ab
Après quelques centaines de pas, son adversaire l'atteignit. Notre
malade
tomba de nouveau à terre et reçut encore plusie
à l'insu du tireur, une charge de plomb n°4. Le coup partit. Notre
malade
fut atteint à la joue droite, il ne perdit pas co
viée il droite dans son ensemble. La langue est deviée à gauche. Le
malade
peut fermer ses yeux et glisser son front égale
en demi-flexion et incapable d'aucun mouvement. C'està peine si le
malade
peut soulever le moignon de l'épaule. Il ne peu
à de l'angle droit. La marche se fait à petits pas, avec peine ; le
malade
est obligé de s'appuyer sur une canne. Il relèv
té cutanée au tact et à la douleur. 240 RENÉ MARTIAL Cependant le
malade
éprouve de la difficulté il reconnaître les yeux
ablement. La parole, très troublée, paraît-il, au début, puisque le
malade
parvenait difficilement à se faire comprendre,
e sont peu cultivées, mais ne paraissent pas avoir été altérées. Le
malade
sait lire et écrire aussi bien qu'avant son accid
nt en général un certain temps après l'événement causal. Chez notre
malade
, l'hémianesthésie complète vient renforcer cette
nte seulement de l'hé- mispasme glosso-labié. Quand il marche, le
malade
porte son membre en avant fout d'une pièce par
ase du crâne. La présence de plombs dans la tempe et le fait que le
malade
était à un mètre cinquante au dessus du sol fou
ne hémiplégie ayant tous les caractères de celle que présente notre
malade
. Telle est l'hypothèse à laquelle nous nous som
suite de semblables acci- dents. - Au bout de quatre semaines le
malade
était encore au lit et offrait tous les signes
apprit par un interrogatoire plus soigné que lors de l'accident le
malade
avait en outre été atteint à la tête. Il avait qu
paralysie et servent au diagnostic avec l'état neurasthénique ; le
malade
eut jusqu'en mars 1891 des sortes de cram- pes,
médicale, 1898, page 147 (Nous devons la photographie inédite de ce
malade
à l'obligeance du Dr Henri Lebon.) D... Abel,
photographie sont dues à l'obligeance du Dr Bouvet qui a observé le
malade
à l'infir- merie de la maison de Nanterre dans
située derrière l'oreille droite plus haut placée que celle que le
malade
présente actuellement aurait été extirpée à l'hôp
à l'hôpital de St- Denis il y a 7 ans par M. Leroy des Barres. Le
malade
porte en outre une ulcération à la face dorsale d
pas de blennorra- gie intense ni de syphilis. Il y a dix ans, le
malade
s'aperçut de la présence d'une petite tumeur ar
outes ces tumeurs ont grossi sans provoquer de grandes douleurs. Le
malade
éprouvait seulement de la gêne. K. ne croit pas
t les digestions ont été toujours faciles. Pas de céphalalgie. Le
malade
a pris longtemps des préparations iodurées et ars
ts anormaux. Le pouls est régulier, sans athérome appréciable. Le
malade
tousse un peu depuis quelque temps sans expectora
tives s'exécutent bien. Miction normale ; urine physiologique. Le
malade
n'a ni céphalal- gie, ni bourdonnements d'oreil
e D S(ibi@azès,au laboratoire des cliniques, le H novembre 1899, le
malade
étant à ieun. L'ADÉNO-LIPOMATOSE SYMÉTRIQUE 247
très obligeamment communiquée par M. LEJARs.Elle se rapporte à une
malade
qu'il a observé à la Pitié,en 1894, où elle est
les mouvements d'opposition s'exercent de manière moins aisée), la
malade
de Raymond et P. Janet se servait de ses mains av
partie conservé. Les mouvements d'opposition étaient faciles, et le
malade
pouvait déployer une certaine force. Il disait po
n membre quelconque de sa famille. La radiographie de la main de ce
malade
a permis de faire des constata- tions très nett
98 ans, emporté en 48 heures, il n'avait antérieurement jamais été
malade
. Mère, fille unique, sans tare nerveuse, issue
nt suc- combé à des affections indéterminées. Le frère aîné de la
malade
s'est marié et a eu des enfants jumeaux. 254 SA
gémellaire. Cette fausse couche se fit brusquement au moment où la
malade
revenait de la fontaine, une cruche à la main.
vons être fixés d'une façon précise sur l'état des deiix foetus. Le
malade
n'avait et n'a jamais eu de maladies de la peau e
s avant l'apparition des symptômes qui l'ont amenée à l'hôpital, la
malade
qui jusqu'alors n'avait ja- mais souffert des d
e semblait l'être le plus. L'acuité des douleurs était telle que la
malade
ne pouvait dormir et qu'elle passait les nuits
al. Mais la persistance et la violence des dou- leurs décidèrent la
malade
à aller trouver un dentiste pour se faire arrache
il ne s'est jamais écoulé de pus ni éli- miné de débris d'os. La
malade
a conservé longtemps ce segment de mâchoire ainsi
édecin appelé conseilla l'entrée à l'hôpital. En 1896 et en 1897 la
malade
avait de l'instabilité de la marche, éprouvait
bres inférieurs ont notablement diminué de.volume depuis lors. La
malade
n'a jamais eu de ptosis ni de diplopie. Etat ac
méliorent sous l'influence de badigeonnages au baume du Pérou. La
malade
a remarqué qu'elle était moins sensible du côté d
a joue et sur la pommette droite. Molil,ilé. - Depuis deux ans la
malade
ne peut se tenir sur ses jambes dont les mouvem
ès maladroits, surtout le gauche ; néanmoins, avec ses lunettes, la
malade
peut encore enfiler une aiguille. Sensibilité g
us haut ; elle serait un peu plus vive du côté gauche au dire de la
malade
; toutefois cette différence n'est pas nette obje
ême quand on tire les cheveux. Sensibilité spéciale. - Yeux. - La
malade
craint la lumière un peu vive; le bec de gaz al
e sifflements. L'odorat, le gotti sont parfaitement conservés. La
malade
perçoit très nettement le relief et la consistanc
és. Réflexes rotuliens abolis. Réflexes plantaires conservés ; la
malade
retire la jambe en bloc quand on pique la plant
tout temps été, dit-elle, très passionnée. Troubles psychiques. La
malade
considère son état comme incurable ; elle s'est
des mâchoires et de mal perforant buccal. La phy- sionomie de notre
malade
est caractérisée par la saillie des pommeltes et
tre de trente-huit à quarante centimètres,étant donnée la taille du
malade
, n'est que de trente-deux centimètres. A l'exam
n scoliose latérale droite depuis la dixième vertèbre dorsale. Le
malade
vu de dos, le rapprochement considérable du thora
rétroversion et présente une concavité légèrement exa- gérée. Le
malade
se tient incliné en avant, la moitié droite du th
assurée, impossible sans canne, rappelant de suite la démarche des
malades
atteints de paralysie des muscles extérieurs des
cute les jambes de plus en plus écartées. Dans la station debout, le
malade
se penche de plus en plus en avant, avec la sen
de la région sous-sternale. Dans l'intervalle des accès, la voix du
malade
est basse, sans tonalité. A l'examen laryngosco
ue toniques, varie d'une "demi-minute à une minute au plus, puis le
malade
revient à lui comme s'il sortait d'un rêve et c
tion et une supination marquée de l'avant-bras. Dans la journée, le
malade
repose le plus souvent sur une chaise longue, d
ficile et hésitante, sauf peut-être dans les mo- ments de gaieté du
malade
. L'attitude déjà penchée en avant du corps, penda
l'aide à soulever ses jambes et à se coucher. Quand on observe le
malade
, dans la station debout (fig. 2), on est frappé
'il est à peine possible d'introduire un doigt entre les deux. Le
malade
vu de dos ou latéralement (fig. 3 et 4), on recon
lies, mais cette hypothèse reste vraisemblable. Les mensurations du
malade
, debout, placé aussi droit que possible, senties
e des unes sur les autres. Dans la marche, ou la station debout, le
malade
peut arriver à donner une meilleure position à
nt la marche on ne constate rien d'anormal au bassin. L'examen du
malade
couché sur le ventre ne révèle rien de nouveau. L
fications ni du corps ni des arcs vertébraux. Malgré la maigreur du
malade
, il est impossible de distinguer les unes des a
vertèbre lombaire au sacrum. Son exploration est douloureuse et le
malade
ayant refusé de se laisser endormir au chlorofo
cinquante-deux ans, camionneur. Ses parents sont morts, le père, le
malade
ne sait de quoi, la mère, d'hydro- pisie. Pas d
mère, d'hydro- pisie. Pas de maladie nerveuse dans la famille. Le
malade
dit n'avoir jamais été lui-même sérieusement mala
la famille. Le malade dit n'avoir jamais été lui-même sérieusement
malade
dans sa jeu- nesse et n'avoir même jamais eu au
en- sation de pression dans le rachis et les lombes. Il semblait au
malade
que sa colonne vertébrale se séparait de ses re
e, 270 JEAN ABADIE le bas du corps à gauche. Depuis ce moment, le
malade
a remarqué chez lui une attitude penchée en ava
s au contraire, l'ataxie se révèle de mille manières. L'attitude du
malade
est penchée en avant, les jambes écartées, le reg
des mouvements forme un contraste frappant avec les pe- tits pas du
malade
. La cause en est non aux vacillations mais à la r
arche, au premier coup d'oeil, trahit le tabes. Si l'on commande au
malade
d'interrompre brusquement sa marche ou de faire u
our, le corps entier oscille et perd l'équilibre. Vu par devant, le
malade
présente d'abord cette attitude penchée en avant
bure légèrement accentuée, concave en dedans. Quand on examine le
malade
par côté ou de dos (voir fig. 5 et 6), on est fra
malheureusement pas pu reproduire cette disposition. La taille du
malade
, qui mesurait pendant son service militaire 1 m.
décubitus dorsal, on trouve à peu près à la même place que chez le
malade
précédent (obs. VI, obs. II de Kroenig, c'est-à-d
nies il la seule inspection du dessin (Voir fig. 7). Le tronc de la
malade
, très amaigri, permet de voir très nettement le s
entraîné des modifications très importantes dans la statique de la
malade
. La tête est inclinée à droite, la face tournée à
oire clinique et à la description des déviations vertébrales de nos
malades
, autant qu'il nous a été possible, des épreuves
mortes plus qu'octogénaires, sans avoir eu la moindre infirmité. La
malade
a même connu une de ses bisaïeules qui mou- rut
que pendant le jour, ou d'un rêve de même nature pendant la nuit. La
malade
/ affirme avoir pu les provoquer par la volonté
ngeaisons au niveai à la vulve ou du clitoris, mais à mesure que la
malade
poursuivait son idée bii' son rêve, elle se sen
points que le contact du linge même était impossible. En 1891, la
malade
présente un clignotement des paupières intermitte
s sifflements aigus et prolongés apparaissent de temps en temps. La
malade
a des accès de toux très pénibles, avec sensation
exige de grandes précautions de sa part. Depuis 1893, l'état de la
malade
ne s'aggrave guère, mais un amaigrissement prog
ors ; elle est suffisamment assurée pour permettre de cou- rir à la
malade
. Elle chancelle légèrement dans la station debout
pas de déformation des masses musculaires ou des articulations. La
malade
éprouve encore de temps en temps des douleurs, fr
ni- ques. En particulier pas de troubles des sphincters. Enfin la
malade
ne présente aucune déviation de la colonne vertéb
cune malformation du thorax. Après un séjour de deux semaines, la
malade
quitte l'hôpital. Elle revient chez elle et se
olonne vertébrale, affectant le caractère constrictif quelquefois, la
malade
les compare alors elle-même il la pression d'un
guliers. Au sur et à mesure du retour des phénomènes douloureux, la
malade
qui était parfaitement droite, affirme-t-elle,se
e sur les modifications du thorax et de la colonne vertébrale. La
malade
est examinée tout d'abord dans le décubitus dorsa
e gauche au con- traire est de 32 centimètres et demi. Lorsque la
malade
est dans la position assise, on est tout de suite
ale présente des déviations-différentes, suivant qu'on considère la
malade
de dos ou de profil. Dans l'inspection de dos (
araît soudée sur presque toute sa hauteur et tous les efforts de la
malade
ne parviennent qu'à faire apparaître et à accen-
s différentes pièces du squelette thoracique est sup- portée par la
malade
, la pression ou la percussion, même légères, réve
naire. Abattue par cette longue période de souffrances cruelles, la
malade
fut emportée en deux jours. En raison même de c
tronc font leur apparition. Dès le début des crises gastriques, le
malade
a commencé à faire usage des injections hypoder
tteint bientôt la dose de un gramme par jour. En juillet 1896, le
malade
avait alors cinquante ans, très brusquement, sans
t abolis. La défé- cation est lente, la constipation habituelle. Le
malade
est obligé de s'accroupir pour uriner. Les érec
ns aux membres inférieurs. La colonne vertébrale est examinée, le
malade
étant dans la station assise et vu de dos (fig.
ion éner- gique ne réveille en aucun point de douleur spontanée. Le
malade
ne souffre jamais d'ailleurs de son rachis. D
ans la station debout, la déviation vertébrale s'accuse davantage. Le
malade
est penché en avant, le dos voûté, les lombes s
droite. Dans le décubitus dorsal sur un plan horizontal, lorsque le
malade
est couché à plat ventre, ou encore lorsqu'on m
à plat ventre, ou encore lorsqu'on maintient le tronc en soulevant le
malade
Fig. 8. - Obs. X (Abadie). Fig. 9.-Obs. X (Ab
seule, mais non l'extension forcée, est obtenue spontanément par le
malade
: il peut même se redresser avec peine, mais da
s'accompagnent d'aucune sensation douloureuse mais ils terrifient le
malade
qui immobilise son thorax et les évite ainsi, p
sirs vénériens. C'est en 1881, à l'âge de quarante-cinq ans, que le
malade
voit survenir les premières atteintes de son ma
RALES DANS LE TABES 283 devint un peu gênée, à ce moment encore. Le
malade
montait difficilement un escalier et le descend
ur notable dans les reins etles mem- bres inférieurs. En 1885, le
malade
fit usage des eaux de Lamalou. Son état n'en fut
r une gêne nouvelle aux mouvements de locomotion. Insensiblement le
malade
devint bossu et prit l'attitude toute particulièr
et inclinée sur l'une d'elles qui put être constatée à l'examen du
malade
, deux ans après le début de la déviation vertéb
e. Jamais de douleurs fulgurantes dans la tête ou dans la face : le
malade
ne sent pas de raideur dans les joues ni la fac
est perçue avec un retard appréciable et moins que normalement. Le
malade
se plaint beaucoup de la raideur de ses jambes,
n est la règle. Les érections sont supprimées depuis longtemps : le
malade
est aujourd'hui d'une frigidité absolue. Le som
t aujourd'hui d'une frigidité absolue. Le sommeil est assez bon. Le
malade
est d'une grande émotivité. Voici enfin les que
ont été notés sur les déformations de la colonne vertébrale : Le
malade
se présente, appuyé sur une canne qu'il tient de
Le'thorax est glo- buleux et fait saillie en avant. En arrière, le
malade
apparaît bossu et la bosse, très arrondie, appa
Cette longue inflexion de la colonne vertébrale déter- mine chez le
malade
l'attitude de gibbeux qu'il présente. Ici encore
ier la région lombaire est absolument indolore. Jamais non plus, le
malade
n'a éprouvé à ce niveau de douleurs spontanées.
les autres ne peuvent s'effectuer comme de la façon habituelle. Le
malade
essaie,mais en vain, de réduire les nombreuses co
outtières ver- tébrales ne perçoit aucun craquement articulaire. Le
malade
déclare d'ailleurs n'avoir jamais remarqué pare
e ans, apparurent des douleurs qualifiées de rhu- matismales par le
malade
, sans siège précis. En même temps, s'installaient
surviennent dans les extrémités supérieures et inférieures. Enfin le
malade
eut pendant longtemps des douleurs fulgurantes
es diverses manifestations existent encore au moment de l'entrée du
malade
à l'hôpital.' , 286 JEAN ABADIE L'amaigrissem
debout, les yeux ouverts, les talons joints : les yeux » fermés, le
malade
vacille et tombe. Les pupilles sont inégales, l
au chatouillement. La sensibilité testiculaire est revenue, car le
malade
se souvient avoir eu à cet endroit de l'analgésie
amais les vertèbres n'ont été le siège de douleurs spontanées et le
malade
ne s'était jamais aperçu des modifications anat
is la courbure vertébrale dorsale est immobile et est impossible au
malade
de se redresser : il ne peut pas davantage exag
rapides comme des éclairs, etc., etc. A l'âge de cinquante ans, le
malade
fit une chute de voiture. Il eut une com- motio
crises gastriques. Quelques érections se montrent le matin, mais le
malade
est incapable de rapports sexuels depuis plusie
rapport aux membres inférieurs, et sans être un bossu véritable, le
malade
a une attitude générale et un aspect qui rappel
ron, dix-huit ans après sa syphilis, vers t'age de quarante ans, le
malade
ressentit des douleurs fulgurantes, siégeant pr
ncipalement aux membres inférieurs et au tronc. Il y a sept ans, le
malade
fut atteint d'un mal perforant plantaire, localis
tion. Il n'a existé à aucun moment de troubles de la motilité. Le
malade
n'a jamais présenté de troubles de la vision ou d
res ou génitaux. Etal actuel le 24 novembre 1899. La physionomie du
malade
paraît assez intelligente, le front est découve
artie inférieure, existe une tache ecchy- motique, survenue, dit le
malade
, après une violente crise de douleurs. Il n'exi
néaire. La production d'épiderme est si abondante en ce point que le
malade
est obligé d'enlever les couches successives av
t jours. Les mouvements des membres inférieurs sont conservés. Le
malade
ne perd jamais ses jambes dans son lit : il con
out sur les deux pieds est possible, les yeux ouverts ou fermés. Le
malade
peut même rapprocher les jambes et réunir les tal
le pied droit. Les yeux fermés, sur un pied comme sur l'autre, le.
malade
vacille et menace de tomber. Le malade marche à p
pied comme sur l'autre, le. malade vacille et menace de tomber. Le
malade
marche à petits pas en talon- nant assez fortem
l gauche. Il peut même marcher les yeux fermés ou il reculons. Le
malade
ressent encore des douleurs il type fulgurant qui
elles peu- vent même siéger dans les orteils-fantômes que garde le
malade
depuis ses am- putations. Jamais il n'a éprouvé
t cependant un peu athéromateuses. Pas de troubles psychiques. Le
malade
a une mémoire parfaite, il répond sans hésitati
sans hésitation et intelligemment aux questions qu'on lui pose. Le
malade
est examiné maintenant plus spécialement au point
ivons aujourd'hui. Examiné dans la position assise, sur son lit, le
malade
est remarquablement penché en avant, l'axe de s
s. La ligne du cordeau est déviée d'un centimètre sur la gauche. Le
malade
est placé dans le décubitus dorsal, il est mal il
ne révèle aucune modification no- table de la colonne lombaire. Le
malade
se couche difficilement sur le ventre; il repos
aucune douleur. Examiné dans la station debout (voir pl. XLII), le
malade
est penché en avant, dans l'attitude du gibbeux
vertébrale paraît soudée sur toute sa hauteur : tous les efforts du
malade
pour mouvoir son tronc sont vains. Dans le mouv
e entraîné quand le mouvement s'exagère. La marche est possible, le
malade
présente peu d'incoor- dination motrice des mem
moindre craquement articulaire vertébral. A aucun moment encore, le
malade
ne ressent de douleurs rachidiennes quelconques.
e petites dimensions, cet aimable arracheur vient de saisir la dent
malade
et tandis qu'avec sa main gauche il maintient s
Ce dernier, pen- ché en avant, saisit avec un court davier la dent
malade
et s'apprête il l'arracher d'un bref tour de po
tervention opératoire ? Nous pensons que ces cellules étaient déjà
malades
lors de l'opération, vu l'état avancé de leurs
fants tous bien portants. Il n'existe aucune tare héréditaire et la
malade
ne se souvient pas que, dans sa famille, quelqu'u
rhumatisme articulaire aigu franc. L'affection, pour laquelle la
malade
est venue consulter et est entrée l'hô- pital,
- pital, a commencé il y a environ huit mois. Le début fut lent, la
malade
s'a- perçut tout d'abord que la fatigue survena
e à goutte ; il n'y a pas d'incontinence des matières fécales et la
malade
est plutôt constipée. Observation prise le 7
t constipée. Observation prise le 7 mai 1896. Quand on observe la
malade
au lit, et sans qu'elle s'en doute, on est frap
la tête et de la face. - L'occlusion des yeux se fait bien, mais la
malade
ne peut forcer l'occlusion, ni froncer énergiquem
résistance. La parole est lente, traînante, légèrement scandée ; la
malade
parle un peu entre les dents, mais sans efforts
ns et que nous avons mise à exécution pour l'examen de notre second
malade
. Membres supérieurs. - Aucune trace de paralysi
pas, à proprement parler, de tremblement intentionnel ; lorsque la
malade
porte un objet à sa bouche, le membre corresponda
le et verse le liquide il côté. L'écriture est altérée ; dès que la
malade
prend le porte-plume entre ses doigts, le membr
onnaissables et ces caractères sont pourtant écrits lente- ment, la
malade
a mis beaucoup de soin à les tracer. Il n'y a p
s imprimées il la main gauche,- les yeux fermés et inversement ; la
malade
porte également bien son doigt sur son nez ou s
de se lever, le corps est agité d'oscillations transversales, et la
malade
ne peut passer de la position assise à la stati
- postérieures, soit transversales et on doit se tenir auprès de la
malade
qui craint toujours de tomber ; elle a continue
très écartés et par suite la base de sustentation très élargie. La
malade
se déplace lentement : chaque pied est détaché du
n comparable comme intensité à celle de la démar- che ébrieuse : la
malade
avance comme une personne qui ne serait pas sûre
ble et d'hésitations constantes. Pendant l'occlusion des yeux, la
malade
étant dans la station debout, il ne se produit
maladie orga- nique. Depuis son entrée à l'hôpital, l'état de la
malade
s'est sensiblement ag- gravé. La parole est dev
cette difficulté croissante de la marche et de l'équilibration, la
malade
restait confinée au lit. Les facultés intellectue
éline ou des cylindres-axes. Les vaisseaux ne sont ni proliférés ni
malades
. 4" Couche moléculaire. - Cette couche comprend
plus fort grossissement il ne donne pas l'impres- sion d'un organe
malade
, les fibres médullaires et les cellules paraissen
t présenté à la consultation du Dr Dejerine le 17 mai 1899. , Le,
malade
ne nous donne que des renseignements assez vagues
le les modifications de l'équilibre, pour cela il a été prescrit au
malade
d'exécuter des mouvements, soit pendant la positi
uvements passifs (antépulsion, rétropulsion). Position assise. - Le
malade
est assis sur un tabouret, les pieds sont en 34
est de les maintenir rappro- chés ; en effet, malgré les efforts du
malade
et bien que l'attention soit attirée sur l'atti
ent de plus en plus à se renverser en dehors. Lorsqu'on prescrit au
malade
de croiser les cuisses l'une sur l'autre, à peine
es. Il se produit notamment des petites oscillations du tronc et le
malade
semble faire assez d'efforts pour se maintenir
périeure du tronc oscille d'avant en arrière 4 ou 5 fois de suite, le
malade
fait alors les plus grands efforts pour éviter
culaires. Ces oscil- lations augmentent encore d'amplitude quand le
malade
ferme les yeux. Il se baisse un peu, mais avec
; il festonne, la tête est fixe, elle ne tremble ni n'oscille : le
malade
a l'air peu sûr de lui, et dit d'ail- leurs qu'
ntes ; ce qui frappe le plus c'est la lenteur et l'incertitude ; le
malade
semble calculer d'avance tous ses mouvements :
rcher en fermant les yeux ; mais l'incertitude et les crain- tes du
malade
deviennent plus grandes; il festonne davantage, l
latéropulsion sont moins susceptibles de les faire apparaître. Le
malade
a été soumis sur un appareil tournant à des mouve
oite (vertige post rotatoire), mais il est difficile d'obte- nir du
malade
de préciser le sens suivant lequel a lieu la rota
la marche et de la statique n'augmentent- pas sensiblement quand le
malade
incline sa tête d'un côté ou de l'autre sur ses
roite 40, main gauche 50. Pas d'incoordination, les yeux ouverts le
malade
porte son index sur son nez ou sur les oreilles
assez souvent une cer- taine maladresse des mains ; ainsi quand le
malade
veut saisir un objet, un verre par exemple, il
ut poursuivi, mais il ne s'agit pas en réalité de tremblement. Le
malade
raconte d'ailleurs qu'il est plus maladroit de se
elle est traînante, hésitante, entrecou- pée, un peu nasonnée : le
malade
parle entre les dents comme s'il serrait les mâ
s individus nor- maux, mais nous semblent plus prononcée chez notre
malade
. L'odorat et l'ouïe sont intacts. Le goût ne
it attendre plusieurs secondes avant que les urines ne viennent. Le
malade
a été examiné de nouveau le 18 juillet 1899. Son
grandes oscillations pendulaires du corps d'avant eu arrière et le
malade
doit se rattraper aux objets environnants. La fat
lus de certi- tude que nous avions déjà eu l'occasion d'observer un
malade
atteint de la même affection, dont l'observatio
ient lieu dans la position assise ou dans la station debout, que le
malade
marche ou passe de la position assise il la posit
itude variable, voire môme de perte de l'équilibre ou de chutes; le
malade
ne peut se tenir sur une jambe, c'est l'instabi
mbes sont écartées, les membres supérieurs en abduction légère, les
malades
marchent avec précaution comme cher- chant leur
re du syndrome cérébelleux décrit par l'un de nous. Chez ces deux
malades
, les désordres tumultueux de l'ivresse, les grand
cet ensemble clinique si singulier correspondent chez notre premier
malade
, des lésions anatomiques d'une topographie et d'u
s quelques différences anatomiques, cliniques et étiologiques. La
malade
de Menzel présentait de l'incoordination des memb
les mêmes contractures sont signalées par Rojet et Collet : chez la
malade
de Arndt les mouvements isolés des membres infé
l'auteur, tiennent à la fois de l'ataxie et du tremblement. Chez la
malade
de Pierret, la sensi- bilité des mains était un
et dans les muscles de la mâchoire : elle vomissait fréquemment. La
malade
que concerne la cinquième observation de Thomas é
e dans l'observation de Menzel et dans celle de Thomas (obs. V). Le
malade
de Menzel avait trois frères et trois soeurs :
s, la démarche n'était pas incertaine. Une soeur plus vieille tomba
malade
à 30 ans, la marche était hésitante, elle ne pouv
te et sa démarche était incertaine. Les antécédents héréditaires du
malade
de Thomas (obs. V) sont les suivants : la mère
n est aliéné depuis la vingtième année; des six enfants qu'a eus la
malade
cinq sont morts en bas âge, le seul survivant a
aire et du caractère familial ne se pose par conséquent que pour le
malade
de Menzel et^bien que les renseignements clinique
est caractérisée cliniq uernent par la démctl-- che ébrieuse : les
malades
, dit Londe, ont l'air de chercher à reprendre un
ies ; les secousses nystagmiformes ont été vues chez la plupart des
malades
, les paralysies oculaires existent assez souven
nt appliqué par Marie il cet ensemble anatomo-clinique ; puisque le
malade
de Fraser et celui de Nonne avaient l'un et l'a
été relevé dans les ascendants directs; mais l'hérédité nerveuse du
malade
de Nonne était néanmoins très chargée. Si une
anmoins très chargée. Si une autopsie pratiquée dans la famille des
malades
de Sanger Brown ou de Klippel et Durante était
ivement consacré. L'autopsie pratiquée par Meyer (1) sur le sixième
malade
de Sanger Brown n'a pas répondu à celle attente :
la diphtérie ou la scarlatine. On ne peut cependant assimiler les
malades
de Spiller à ceux de Nonne ou de Fraser; si cer
tre maintenu après un examen sérieux des résultats anatomiques. Les
malades
de Spiller peuvent être, il est vrai, considéré
elet; mais cette affection n'est sûrement pas la même lIue celle du
malade
de Nonne ; il ne s'agit pas davantage d'une aff
soeurs ont des maladies d'yeux. Dans les antécédents personnels du
malade
qui fut autopsié, on trouve la rougeole lorsqu'
. 1, 1898. 358 J. dejerine ET A. THOMAS gation plus minutieuse le
malade
, avait déjà un voile devant les yeux dès l'âge
ge de 36 ans et l'ont obligé à suspendre tout travail. Lorsque le
malade
fut examiné, il se faisait remarquer par les osci
vant la mode japonaise, le corps chancelle. Lorsqu'on commande au
malade
,après avoir écarté les bras, de faire toucher l
la moelle est plus petite qu'elle ne devrait être pour la taille du
malade
. Sur sa face postérieure les méninges sont inject
L'examen des nerfs périphériques n'avait aucun intérêt parce que le
malade
était en même temps atteint de Kakke (Béribéri)
ges sont plus nombreuses et atteignent la périphérie. Le frère du
malade
présente à peu près les mêmes symptômes, et la ma
nique par l'état des réflexes patellaires qui sont exagérés chez la
malade
de Nonne; mais leur abolition chez le malade de M
sont exagérés chez la malade de Nonne; mais leur abolition chez le
malade
de Miura, de même que des troubles de la sensib
point de vue anatomique le cervelet est beaucoup plus petit chez le
malade
de Miura (96 grammes) tandis que ie poids du ce
: i grammes) est compris dans les limites normales ; le cervelet du
malade
de Nonne pesait 120 grammes, mais le poids du cer
erons également pour établir une distinction fondamentale entre nos
malades
et ceux de Nonne et de Miura. Dans nos observat
ment, comme d'ailleurs le système nerveux en général ; celui de nos
malades
un cervelet malade dont les éléments cellulaire
rs le système nerveux en général ; celui de nos malades un cervelet
malade
dont les éléments cellulaires subissent un proc
ption et non une certitude absolue. L'affection dont notre première
malade
est atteinte ne peut par consé- quent être envi
, l'absence de toute affection similaire dans les antécédents de la
malade
sont peu favorables à l'hypothèse d'une affecti
également dans l'observation de Nonne et Miura, mais chez tous ces
malades
ce n'était qu'un léger degré de cyphose ou scol
ieurs et surtout les racines postérieures sont relative- ment moins
malades
que dans le tabes, mais les faisceaux cérébelleux
du cervelet, comme c'est le cas dans la sclérose en plaques. Les
malades
atteints de paralysie pseudo-bulbàire ont des tro
faiblesse musculaire est plus grande ; en outre lorsqu'on soumet le
malade
à des mouvements passifs de rotation ou de transl
s). Il serait intéressant d'interroger doréna- vant à cet égard les
malades
atteints d'affection cérébelleuse. Cependant ch
malades atteints d'affection cérébelleuse. Cependant chez quelques
malades
les signes précédents n'existent pas au complet
que et de l'organe kinétopercepteur ou appareil semicirculaire : le
malade
atteint de surdité complète présentait des trou
x dans les mouvements passifs de rotation étaient conservés chez ce
malade
; le signe de Romberg et t'influence des variati
démontré expérimentalement (Lange (1), Thomas). Chez notre deuxième
malade
dont l'équilibre a été examiné dans un grand no
très faible intensité et souvent même il fait défaut; chez quelques
malades
et chez les nôtres en particulier, c'est plutôt
e sont en rapport avec une fixité imparfaite de la tête, et chez le
malade
observé par Menzel la parole était moins altéré
rsque la tête et le haut du corps étaient bien soutenus, lorsque le
malade
était dans une position dont le maintien exige
pu être favorisée par une prédisposition quelconque du terrain. La
malade
a guéri. Il se peut que l'épanchement se soit r
ésorbé sinon complètement du moins suffisamment pour permettre à la
malade
l'usage de ses membres. Mais il restait encore
enir des indications relativement précises. 380 rené martial Un
malade
de M. Bergmann s'était tiré trois ans auparavant
râne ». Gralt' a présenté il la Société médicale de Hambourg quatre
malades
. Le premier reçoit un coup de revolver dans la
nné et la balle demeure dans l'hémisphère gauche. Chez le troisième
malade
la balle entrée par la tempe gauche se fixe dans
u bout de quelque temps, l'amélioration fut assez grande, pour que le
malade
pût se servir de sa main pour les mouvements de
pétées n'ont jamais pu nous renseigner à cet égard, en tout cas, ce
malade
n'a jamais présenté (l'hémianopsie. Les trajets
bel et Colmann et une autre (n° XI) due à M. Pitres de Bordeaux. Le
malade
de M. Pitres fut atteint à l'os malaire droit p
uchée, précisément dans la région des monoplégies crurales. Chez un
malade
de Grasset, l'hémiplégie ou plus exactement une h
ments nous sont donnés par les personnes qui l'accompagnent, car le
malade
est plongé dans un coma dont on ne peut le fair
convulsives. Une constipation opiniâtre se déclara bientôt, puis le
malade
tomba dans le coma profond dont il n'est jamais
ste des sueurs abon- dantes, la langue est chargée et large..... le
malade
amené le 8 janvier meurt le 14 Température 40°8
talement l'aphasie définitive ; celle-ci n'est que temporaire et le
malade
qui a perdu son centre habituel du langage peut
ne semblent que très légèrement atrophiés, mais les chairs du côté
malade
sont fraîches et la peau présente une teinte ba
uturer et terminer l'opération. Mais à quelque temps de là, la petite
malade
fut prise d'attaques convulsives du côté gauche
rnent des hé- miplégies à la suite de coups de revolver, on voit le
malade
guérir après un laps de témps variable, mais en
ue tous compliqués d'accès d'épitepsiejacksonnienne. Finalement les
malades
succombaient dans le coma. En résumé, le pron
, il ne faut pas oublier ce cas cité parmi Manquât et Grasset, d'un
malade
qui, dans un moment d'irritabilité morbide, ava
philis ne paraît pas exister dans les an- técédents héréditaires du
malade
. Dans ses antécédents personnels, on ne relève
eu de polyurie. En même temps, la soif est devenue impérieuse et le
malade
absorbait plusieurs litres de liquide dans la j
ine. Traces d'in- dicau. Mis au régime des viandes et du lait, le
malade
est pris d'un peu de diarrhée, pour laquelle on
même après la cessation de l'opium jusqu'au 22 avril. Ce jour-là le
malade
mangea en assez grande quantité des féculents (po
ntité de l'urine à 5 litres et celle du sucre à 165 grammes. - Le
malade
quitte l'hôpital le 8 mai. Il y rentre le 18 ma
eurs (1) Nous avons pu voir des photographies faites pendant que le
malade
accomplis- sait son service militaire : la sail
ue est de 1°32. Il n'y a pas trace d'albumine, un peu d'indican. Le
malade
a toujours un peu de diarrhée. Aux membres infé
piqûre est peu perçue, et avec un certain retard. La mensuration du
malade
, faite de nouveau, a donné 2 m. 10 de hauteur l
veil, et environ 1 centimètre de moins dans l'après-midi. On met le
malade
au régime mitigé des diabétiques et on lui donne
ur. L'urine était en moyenne de 1000 à 1100 centimètres cubes. Le
malade
sort de l'hôpital le 8 juin. Ce malade est avan
1100 centimètres cubes. Le malade sort de l'hôpital le 8 juin. Ce
malade
est avant lout un géant. Le gigantisme présente i
t que peu prononcés, néanmoins, on ne saurait invoquer le cas de ce
malade
contre l'opinion soutenue par M. Brissaud. On sai
isme et, après cette période achevée, l'acromégalie. Or, chez notre
malade
, l'accroissement exagéré de la taille s'est fait
IERE UN CAS RARE D'OSTÉO-ARTHROPA'l'HlE PAR GEORGES GASNE. Le
malade
dont je rapporte ici l'observation présente un ty
ement de l'année 1895, car, dans le mois de juin de cette année, le
malade
qui aurait désiré quitter l'emploi qu'il avait,
e, de l'appétit ni du som- meil, la main droite enfle lentement, le
malade
estime qu'elle a enflé pen- dant 14 mois au moi
nt un quart d'heure peut-être. La coloration était blanche, la main
malade
étant plus pâle que l'oppo- sée. Il n'y avait
cette période la motilité des doigts est troublée. Il y a un an,le
malade
commençait à avoir de la difficulté pour écrire e
les mouvements ne se font plus. Il n'y a guère que six mois que le
malade
a remarqué le raccourcisse- ment des doigts et
sseux ont commencé plus tôt. Pendant tout le temps de sa maladie le
malade
a eu le bras en écharpe, 406 GASNE ' ce fait
ous les organes et de toutes les parties du corps resle négatif, le
malade
n'a aucune douleur, ne se plaint de rien que de
au froid est par- tout normale. Les réflexes tendineux du membre
malade
sont encore sensibles, ils M8 GASNE i. sont n
adiographie normale. L'état était absolument le même à la sortie du
malade
en octobre 1898. Nous avons constaté de nouveau
xpli- cation dans aucun traumatisme accidentel ou professionnel, le
malade
est garçon épicier. Elle a évolué progressiveme
arthropathie tabétique elle-même n'est pas fonction exclusive de la
malade
de Duchenne et se retrouve avec ses mêmes caractè
e, nous croyons qu'il faut faire toutes réserves sur l'avenir de ce
malade
et il est légitime de penser que nous n'avons a
complètement dans l'un ou l'autre groupe, et au nombre desquels le
malade
, dont l'ob- servation suit, semble devoir prend
une arrière- grand'mère qui contamine ensuite sou mari. Le père du
malade
a présenté dans son enfance des manifestations
té maternel, tuberculose pulmonaire chez une tante. La mère, jamais
malade
avant son mariage, n'a pu, depuis, mènera bien la
mois, une fausse couche à huit mois ; le cinquième enfant est notre
malade
; un sixième, né il terme, a présenté des accid
entérite aiguë. Depuis la naissance de ce dernier enfant,, la mère du
malade
se trouve très faible. Antécédents personnels
avec celle du thorax ; par contre les mollets grossissent. Quand le
malade
marche, il semble concentrer toute son attention
s multiples et la marche lentement progres- sive de l'affection, le
malade
n'en va pas moins à l'école et peut se mêler en
t aux membres supérieurs : l'abduction des bras est impossible ; le
malade
ne peut lui-même passer les manches de sa veste
se, le pied se met il peu près dans le prolongement de la jambe; le
malade
a bien le « pied tombant » (PI. LXIII). Les men
loignent du corps, les mains sont étalées. Pendant la marche, le
malade
se dandine, augmente encore son ensellure lomba
ans et racle le sol à chaque pas. La position spéciale que prend le
malade
quand on lui fait ramasser un objet tombé il te
ar la Pl. LXIII, pour que nous n'ayons point besoin d'insister ; le
malade
« grimpe le long de ses jambes » ; mais une foi
a quitté le sol et que l'extension du bras opposé est complète, le
malade
peut encore, sans perdre l'équilibre, redresser
ido-mastor- diens ont une force suffisante pour la relever. Si le
malade
place sa main sur sa tête, ou repousse un obstacl
itessier donne : '/¡20 ABADIE ET DENOYÉS Etal psychique. -- Notre
malade
est peu intelligent, paresseux d'esprit au- tan
es essentielles et les formes de transition. Au premier abord notre
malade
semble être atteint de paralysie pseudo- hypert
paru devant le nombre des formes intermédiaires. Et cependant notre
malade
doit être distrait du groupe des myopathies ess
colonne vertébrale. Leur début, dit-il, est brusque : subitement le
malade
s'aperçoit qu'il est devenu bossu. Ou bien à l'
vont s'exagérant par la suite, sans gêner cependant outre mesure le
malade
dans ses occupations habituelles. Ilallion dési
leur rachis. Ces phénomènes occupent peu de place dans l'esprit des
malades
, préoccupés par ailleurs de douleurs fulgurante
et bruyantes, apparaîtront subitement dans un segment vertébral. La
malade
répond alors identiquement à la description donné
isées : les deux cas de Pitres et Vaillard(obs. 1 et II), les trois
malades
de Kroenig (obs. V, VI, VII), notre observation
ours d'une observation de tabétique. Mais quelquefois l'attitude du
malade
est telle, sa configuration thoracique est si m
bien grand a été notre étonnement de rencon- trer chez l'une de nos
malades
une exception à cette règle (obs. IX). Chez Mar
ticulaires dans les mouvements de la colonne vertébrale. Chez notre
malade
, il est vrai ces craquements étaient constants
bonne position ; elles peuvent même disparaître com- plètement. Le
malade
de l'ohservation en est un remarquable exemple :
mobilisation gagne toute la hauteur de la colonne vertébrale et les
malades
meuvent leur tronc d'une seule pièce (obs. XI et
lallion considère à tort comme les signes du début. Subi- tement le
malade
s'aperçoit qu'il est devenu bossu (obs. Il). Dans
gibbosité définitive (obs. I). En descendant un escalier, un autre
malade
glisse, et, dans l'effort fait pour se retenir,
période de phénomènes bruyants peut faire en- tièrement défaut. Le
malade
parcourt tous les stades de son affection sans
laires à sommet antérieur. Le spondylizéme est possible. Le premier
malade
de Kroenig était atteint de spondylolisthésis d
s du corps de la cinquième vertèbre lombaire (obs. V),son troisième
malade
présentait aussi, d'après cet auteur, un début
lement. rarement dans les deux sens : la deuxième lombaire, chez le
malade
de l'observation I, atteignait onze centimètres d
ordre de / recherches ; il a appliqué méthodiquement chez ses trois
malades
la palpa- 1 tion abdominale, et, pour mieux exp
tions et les altérations des segments lom- baires. Chez son premier
malade
, la dernière vertèbre lombaire était pro- labée
elette dé- truisent les proportions normales du tronc et donnent au
malade
un as- pect particulier. Le tabétique dont la c
hras démesurément longs. Vu de dos ou de 43G ABADIE . profil, le
malade
parait atteint d'une paralysie des muscles extens
es bras en halancier cherchent un point d'appui dans le vide. Et le
malade
s'en va, présentant à la fois l'aspect empoté d
uvements anormaux dans un ou plusieurs segments vertébraux. Chez un
malade
de Krônig, en effet, on provoquait dans ledécub
ent. Il n'existe ni douleur localisée, ni dou- leurs irradiées ; le
malade
ne se plaint à aucun moment de son affection ve
istance contre l'infection s'amoindrit ; rappelons ici que les deux
malades
de Pitres et de Vaillard ont présenté de l'hépa
ui vont suivre : ils sont souvent les seuls dont se souviennent les
malades
. A l'occasion d'un léger traumatisme, un craque
complica- tions cardiaques, pulmonaires en sont la conséquence. Le
malade
trouve souvent sa fin dans l'une d'elles. Ce mo
au milieu des symptômes nombreux et inquiétants qui l'affligent, le
malade
ne se soucie plus d'une gibbosité lombaire qui
a nature de l'affection, équivaut à une guérison. C'est le cas d'un
malade
de Kroenig : dans l'impossibilité de se tenir deb
ilité de se tenir debout, de sou- tenir son tronc et de marcher, ce
malade
se soumit à -un traitement ortho- pédique : apr
, car il excite les fluxions, en conduisant les humeurs à la partie
malade
. Mais lui : maître, il m'est impossible de m'en
bre de ses prises. De même que les breuvages augmentent la soif des
malades
, de même chez lui, l'habitude journalière augme
otre auteur, qui pour- rait toucher les tabacophiles, ils sont tous
malades
du cerveau. Inutile de chercher à les guérir.
udre sternutatoire, et dont notre auteur nous donne l'analyse. Le
malade
âgé de 93 ans était grand amateur de tabac ; il s
c. Les médecins portèrent les diagnostics les plus bi- zarres et le
malade
abandonné par eux tomba dans un épuisement com-
oute votre éloquence ne peut rien, Laissez agir la Nature. Si les
malades
, qui prennent du tabac, N'ont pas encore le fon
s d'éclaircir et de purger son cerveau ? A la veille de mourir, les
malades
en voudront encore. N'a-t-on pas vu un moribond i
: 1° Abolition de l'odorat ; . 2° Perte de la mémoire ; 3° Les
malades
essaient toutes sortes de médicaments, ce qui est
ion d'observer dans le service de M. le professeur Laüfe- naûer une
malade
atteinte de paralysie bulbaire supérieure chroniq
le aucune maladie nerveuse, ni tuberculose. A l'âge de onze ans, la
malade
, qui s'était toujours bien portée jusqu'à ce mo
NIG tourné au dehors ; actuellement, elle peut encore ouvrir l'oeil
malade
, mais avec de grands efforts et cet oeil se fer
e le bulbe dévié au dehors. C'est l'état de cet oeil qui a amené la
malade
à la clinique ; du reste elle jouit d'une santé e
llons décrire tout à l'heure, n'a pas encore été re- marquée par la
malade
; ainsi il est impossible de préciser la date du
éciser la date du commen- cement de cette affection. - Etat de la
malade
au 14 juin 1900. - Fille bien développée, robuste
peu creusée par des ridps. On peut facilement élever la pau- pière
malade
; on n'éprouve aucune résistance en exécutant ce
lade ; on n'éprouve aucune résistance en exécutant ce mouvement. La
malade
peut encore ouvrir l'oeil gauche, mais pas autant
e bien extraordinaire ; pour pouvoir élever la paupière baissée, la
malade
, au lieu de contracter le muscle frontal, mouve
e, la chute se fait graduellement, et malgré tpus les efforts de la
malade
la paupière arrive bientôt il sa situation régu
ourné en dehors par la con- traction du muscle droit externe, et la
malade
ne le peut pas tourner en dedans. Tous les autr
des nerfs de la figure. A part ces deux groupes de paralysies la
malade
ne présente ancun symptôme maladif, ni dans le
rvés par ce nerf. Cette parésie n'a pas encore été remarquée par la
malade
elle-même, de sorte qu'il n'est pas possible de
secousses fibrillaires dans la paupière supérieure gauche quand la
malade
la relève activement. Tels sont les symptômes d
ble des mouvements associés. Il s'agit incontestablement chez notre
malade
d'une affection nucléaire : quant à la lésion o
t éliminer une lésion et une tumeur comprimant les noyaux des nerfs
malades
, parce que les autres symptômes de ces ma- ladi
ers, Ziehen parta- gent également. t. ' Il s'agit donc chez notre
malade
d'une lésion isolée des noyaux de la troisième
du nerf facial : nous inclinons à supposer qu'il s'agit chez notre
malade
d'une paralysie bulbaire supérieure de caractère
cherches personnelles concernant le système nerveux central de deux
malades
qui ont souffert de paralysie générale. Pour no
ment. Depuis longtemps déjà l'un des docteurs de la connaissance du
malade
observa chez lui une inégalité des pupilles, qui
ns les membres supérieurs et inférieurs. Huit mois avant la mort le
malade
eut un accès épileptiforme. Avec le temps on obse
s des membres étaient rigides aussi. Quatre mois avant la mort le
malade
avait des tiraillements convulsifs très accentu
eux ans avant la mort apparut une insomnie, puis un an plus tard le
malade
eut des céphalalgies, des idées hypochondriaques,
xes rotuliens étaient très affaiblis. Six semaines avant la mort le
malade
eut un accès avec perte de conscience et convulsi
cela que dans le cas premier la maladie a duré plus longtemps et le
malade
succomba ayant des phénomènes d'un grand épui-
ces cas fait attention à l'existence des troubles moteurs chez les
malades
(des paralysies, des parésies, des tiraillements,
ramidales ; dans le troi- sième groupe de ces cas il s'agissait des
malades
qui présentaient une forme démente de paralysie
re de Régnier donne 26 pour la main droite et 17 pour la gauche. La
malade
signale d'elle- même une grande tendance à se t
es cligne- .ments réflexes sont moins étendus il droite et quand la
malade
regarde en bas,le mouvement d'abaissement de la
d'un côté que de l'autre. Le pouls bat 96 fois par minute quand la
malade
est assise, 120 fois quand elle est debout ; il
enu et régulier des doigts manifestement plus marqué à droite. Le
malade
a suivi divers traitements; ceux qui lui ont paru
te (PI. LXXIII, C, la mère et D, la fille). Nous avons revu cette
malade
à différentes reprises. Les troubles sensitifs
Pas d'alcoolisme. Il est impossible de retrouver dans l'histoire du
malade
la syphilis. Marié à 27 ans, le ma- lade a eu u
he, insidieusement et sans douleur, augmenta de volume, à l'insu du
malade
, qui ne finit par s'en apercevoir qu'à une cert
e évolution du côté du genou droit, qui devint si volumineux que le
malade
éprouvait de la difficulté à passer son pan- ta
évacuation de l'épanchement, volumi- neux et tendu. En cet état, le
malade
quitte l'hôpital Bichat; et, peu après, nous es
difficile à ap- précier dans la marche,à cause des artropathies.Le
malade
depuis plusieurs mois, ne marche plus qu'avec d
rtilages semi-lunaires luxés et indurés. Dans la station debout, le
malade
, sur ses béquilles, se tient dans la position i
euvres, absolu- ment indolores, s'accompagnent de craquements. Le
malade
est transporté à la Salpètrière, au laboratoire d
urrait dénommer la pél'iartl'o- patlaie tabétique. De plus, notre
malade
, tabétique depuis vingt ans, et affecté de lé-
inférieure sont irrégulières, rugueuses, d'aspect poreux. La région
malade
ressemble à une lame de pierre ponce. Quant à l
orrespondants inférieurs. Ils enser- rent tous ensemble la vertèbre
malade
, comblent les portions osseuses disparues et as
nte à soixante. Leurs métiers et leurs professions étaient ceux des
malades
de toute clientèle hospitalière : boulanger, cami
avaux pénibles et aux privations. L'histoire des antécédents de ces
malades
ne contient aucune trace d'affec- tions à local
la syphilis dans la proportion habituelle du tabès. Certains de ces
malades
étaient parvenus à un âge où peut débuter le pr
n réalité peu élevé. Haïtien le prouve par une statistique de douze
malades
, Mirallié ne donne pas de chiffres, mais il a p
èbre la plus atteinte cédera sous cette pression inac- coutumée. Le
malade
perçoit aussitôt un craquement lombaire, il est d
lant avec leurs homologues inférieurs. Ce groupement d'une vertèbre
malade
et de ses moyens de défense se manifeste cliniq
complications pulmonaires ou cardiaques qui peuvent hâter la fin du
malade
. Enfin, malgré tout,leur existence comporte le pr
o-arthro- pathie de la colonne vertébrale. Mais, nous le savons, le
malade
fait rarement lui-même un pareil récit ; la cau
uelquefois facile à com- mettre : nous pouvons citer l'exemple d'un
malade
du service de M. Pitres ayant exercé la profess
, tel- les que tuberculose ou traumatisme : ici encore les dires du
malade
, l'his- toire de ses antécédents suffiront à re
ussent des exostoses, suppléent aux portions disparues, sans que le
malade
ait la moindre conscience douloureuse de ce doubl
effet de remédier au plus vite à une affection qui gêne à peine le
malade
, qui ne met nullement ses jours en danger et qu
t-il avec insistance l'ap- pareil dont il s'est servi. Ce troisième
malade
, dit-il, ne pouvait aller et venir, il avait gr
marcher, même sans appui. L'amélioration persista dans la suite, le
malade
put quitter son corset et marcher d'une façon a
samment démontré. Quant à nous, nous nous sommes abstenu. Parmi nos
malades
, les uns étaient confinés au lit par la seule i
t). Le 12 janvier 1887 est entré au n" 26 de la salle St-Lazare, un
malade
très curieux au double point de vue symptomatiq
périeure. ". A gauche les plis du front sont violemment marqués, le
malade
s'est ins- tinctivement exercé à suppléer par l
noms, disait carafe en dési- gnant livre... mémoire affaiblie. Le
malade
raconte que quelques jours après l'accident, il a
n portante et deux enfants vi- goureux. Antécédents personnels le
malade
a toujours été gaucher. Le 4 mai 1888, B... con
ation ne tarda pas à se modifier. Quinze jours après l'accident, le
malade
répondait assez clairement aux questions, en ch
eux désagréments . Février 1889. Ce qui frappe le plus en voyant le
malade
, c'est l'étrangeté de son regard. La fente palp
gauche : elle reste immobile à l'approche d'une lumière ou quand le
malade
regarde au loin. L'oeil droit est dévié en deho
ié en dehors ; ce strabisme divergent cesse quand on fait regarder le
malade
à droite ; il augmente quand le regard se porte
l'oeil droit ne peut lire ce même numéro qu'à 2 m. 50. Notons que le
malade
accuse une certaine diminution dans l'acuité vi
écutés à gauche qu'à droite, les yeux étant ou non fermés Debuut le
malade
ne pré- DE L'UÉMIPLÉGIE traumatique ` 5337 se
juin 1889, treize mois après l'accident, voici ce que nous écrit le
malade
: « La marche est très pénible, surtout à la desc
sements. Son état s'empira les jours suivants. Le troisième jour le
malade
fut transporté de la maison de son ami dans sa
n voiture, il se rendait aux marchés du comté. Il devint alors le
malade
d'un chirurgien qu'il appela. Au moment où je le
lier dans ses antécédents héréditaires, lui-même n'avait jamais été
malade
. En particulier il n'a jamais eu la syphilis ni a
était de 37°8, le pouls légèrement irrégulier. Le 29 au matin, le
malade
sortit du coma. La sensibilité et l'intelligence
te l'étendue de la calotte crânienne, hémorrhagie sous-méningée. Le
malade
quitte l'hôpital le 15 juillet, l'aphémie a dispa
1 ? Poignet. - L'extenseur commun qui fait saillie à gauche chez le
malade
est effacé à droite et même remplacé par une dé
yeux fermés. Réflexes : égaux des 2 côtés. - - Sensibilité. - Le
malade
ressent dans tout le bras droit des douleurs qu'i
ure 37°6, pouls 72, petit et irrégulier. En l'appelant très fort le
malade
ne réagit pas. Si on produit de violentes exci-
nuée. L'extrémité inférieure droite montre une légère faiblesse, le
malade
l'accuse de lui-même. Les réflexes du triceps,
Le point douloureux est situé exactement dans la zone de Broca. Le
malade
se plaint de douleurs vives survenant par accès
et de secousses involontaires. Expectative. En 1898 notre ancien
malade
est mousse dans la marine autrichienne. Il n'a
vail. Cependant après qu'il eût commencé à travailler, il se sentit
malade
et abandonna son poste pour aller dans une cahute
enfoncé ' 9 mai. - Opération. 10. L'amélioration est générale. Le
malade
regarde autour de lui avec intérêt et semble sa
d on les soulève, la piqûre n'est pas ressentie. Au con- traire, le
malade
remue continuellement du côté droit, arrache son
augmentation de la température, la paralysie ne s'améliore pas, le
malade
est somnolent. Le janvier, il semble reprendre
et sans contracture. Les membres droits se meuvent à la volonté du
malade
. La sensibilité est diminuée à gauche.... ' L
Ses proches remarquèrent ensuite que, pendant les attaques le bras
malade
se dressait vivement et était jeté de côté et d
e, comme si le patient avait rêvé. Après de semblables attaques, le
malade
demeurait toujours plus excité. Depuis quatre m
hénomènes qui suivirent immédiatement, nous savons seulement que la
malade
eut un ébau- chement sanguin, lequel suppura et
x. Toujours est-il qu'il n'y eut pas de symptômes cérébraux, car la
malade
put reprendre ses occupations au bout de quelqu
l'atelier. On fut obligé de la transporter chez elle en voiture. La
malade
se relève encore, mais le travail est sinon imp
ervice de M. le professeur Marie). (N. B. L'état intellectuel de ce
malade
est tellement affaibli et si enfantin que nous
re. La face est tirée du côté gauche, la langue du. môme côté. Le
malade
ne s'exprime qu'avec une extrême difficulté, on n
difficile à pratiquer. L'audition est parfaitement conservée. Le
malade
peut marcher seul, mais il traîne fortement la ja
La sensibilité à la douleur paraît exagérée du côté droit, mais le
malade
lo- calise parfaitement les sensations et en di
s cela est difficile à ap- précier. Au point de vue psychique, le
malade
semble être en enfance. Il rit à tout 552 RENÉ
s (1894), en montant à une échelle, le premier échelon cassa, et le
malade
tomba à la renverse. La tête porta violemment, on
u baissée et la jambe du même côté traîne un peu, mais très peu. Le
malade
a toujours été gaucher, le dynanomètre donne :
u côté gauche. Dynamomètre, main droite : 25, main gauche : 0. La
malade
ne peut absolument rien faire de celle main qui e
ction n'atteint pas l'horizontale; pas de mouvements associés. ' Le
malade
ne peut marcher saus une canne, il traîne forteme
rmal. Cependant au dire des employés de l'hôpi- tal ce n'est pas un
malade
commode. La mémoire est assez bonne, sauf pour
u Dr Terrier, salle Lisfranc, lit n° 13. En descendant de wagon, la
malade
est tombée de toute sa hauteur sur la tête et a
ision de la dure-mère, surface corticale normale. Au moment où la
malade
se réveille, on constate une paralysie faciale co
gauche. L'amélioration continue de jour en jour. Au 13 avril, la
malade
sort guérie. ' BIBLIOGRAPHIE 1801. SAUTEMOUCE
me cas la myélite qui avait présenté un début aigu n'a em- porté le
malade
que 3 mois après son apparition. Le sixième cas s
es sphinctériens et une parotidite double, de sorte que l'aspect du
malade
était celui d'un sujet atteint d'oreillons et le
aiguë due à des microbes ayant leur point dans une surface muqueuse
malade
nous pouvons mentionner les cas suivants qui n'
s derniers, en suivant le trajet des vaisseaux lymphatiques du nerf
malade
, arriveront, eux ou leurs produits, jusqu'à la
rande I'ic. 10. Cellule radiculaire dans un cas de rage humaine. Le
malade
est mort avec des phénomènes de paralysie ascen
'observer, au point de vue anatomo-clinique, un cas de ce genre. Le
malade
a présenté tous les phénomènes de la myélite ai
la lé- sion s'est localisée dans la région dorsale inférieure, le
malade
a pu vivre pendant 3 mois et, à l'autop- sie,
it spécial qui évite le séjour des matières excrémentielles sous le
malade
, et par la balnéation continuelle. Dans un cas
loureuse j'ai Fm. 28. ' 596 MARINESCO pu calmer les douleurs du
malade
grâce à l'injection de cocaïne dans le canal ar
le canal arachnoïdien. Enfin, il faut veiller à l'état général des
malades
par l'administration de médicaments toniques, a
sera pas l'écriture normale de la main gauche. A ce point de vue le
malade
de M. Ma- rinesco,dont nous parlons plus loin,
et sur les examens nécropsiques des mus- cles oculaires d'un de ses
malades
, que la pathogénie de cette maladie tient dans
c perte des mouvements de latéralité qu'il avait remarqués chez son
malade
. En 1888, Lawford communique une série de cas f
laquelle on note le fait curieux de l'ouverture des yeux lorsque le
malade
ouvrait la bouche. Gazépy (1894) attire l'att
les renseignements que nous avons obtenus du côté du père de notre
malade
. Il n'est ni alcoolique, ni syphilitique, ni nerv
sa famille de ptosis, de strabisme ou d'ophtalmoplégie. La petite
malade
qui fait le sujet de notre observation est née à
15 à 16 mois tout au plus. Ce qui frappe à l'examen de cette petite
malade
, c'est tout d'abord son ptosis double, à peu pr
en convergence ; cette convergence des axes existe même lorsque la
malade
regarde un objet placé horizontalement, ce qui né
se rend compte en promenant des objets devant les yeux de la petite
malade
en allant de droite à gauche et inversement. Lors
fficile à rechercher. Il ne nous a pas été possible, vu l'âge de la
malade
, de mesurer l'acuité visuelle ainsi que l'étend
ique ou de la choroïde. L'étude de la réfraction montre que notre
malade
est emmétrope. Il n'y a rien à signaler de spéc
bres se font très convenablement. La marche est normale ; la petite
malade
court et s'amuse parfaitement. ÉTUDE SUR L'OPHT
e spécial du côté des urines ou de l'appareil rénal. Cette petite
malade
, observée pour la première fois au mois d'octobre
en sensibles de ce côté-là. ' La dernière fois que nous avons vu la
malade
, elle était assez fortement enrhumée depuis que
llatéraux est aussi muette : dans un cas seu- lement une tante d'un
malade
était atteinte de strabisme. Description cliniq
Description clinique (1). Les parents qui accompagnent les jeunes
malades
, ou les malades eux-mêmes lorsqu'ils viennent seu
inique (1). Les parents qui accompagnent les jeunes malades, ou les
malades
eux-mêmes lorsqu'ils viennent seuls, prétendent
che, pour se guider, ils rejettent fortement la tête en arrière. La
malade
de Luca- nus était obligée de relever le menton
on niveau venait attein- dre celui des lobules des oreilles. ' Le
malade
de Schenkl ne pouvait aller sans guide dès, qu'on
'abaissait à tout propos. Ce qui frappe tout d'abord à l'examen des
malades
, c'est la chute des paupières supérieures; le p
aleur de chacun des angles correspondant aux deux yeux chez un même
malade
une différence variant entre 6° et 10°. Les a
n, le réflexe lumineux est le seul qu'on obtienne ; le jeune âge du
malade
n'a pas permis de se rendre compte du réflexe de
pas été re- cherchée ou n'a pu être mesurée à cause du bas âge des
malades
. L'étude de la réfraction montre de l'hypermétr
ÉTUDE SUR L'OP11TALVIOPLT : GIE CONGÉNITALE 627 (cas de Heuck). Le
malade
de Mauthner ne pouvait lire que lorsque le livr
roite. Dans.la plupart des cas, sans doute à cause du jeune âge des
malades
, il n'existe pas d'indications au sujet de la lec
us les cas la recherche du champ visuel est difficile parce que les
malades
ne peuvent pas fixer du tout ou bien parce qu'ils
ité et les réflexes sont normaux. L'intelligence est normale. Aucun
malade
n'est idiot ni arriéré au point de vue intellec
es épiphyses sont vo- lumineuses (rachitisme). L'état général des
malades
est excellent. Dans 3 cas.( 1 or et 2" de Gour-
est excellent. Dans 3 cas.( 1 or et 2" de Gour- fein, Cabannes) les
malades
sont chétifs et peu musclés. Dans notre obser-
es sont chétifs et peu musclés. Dans notre obser- vation, la petite
malade
âgée de zig mois paraissait à peine avoir 18 à
s symptômes oculaires pré- 628 CABANNES ET BARNEFF sentes par les
malades
. Il est probable cependant que les diverses para-
e M. Meige lui-même pour ne pas porter sur un aussi grand nombre de
malades
, n'en est pas moins des plus intéressants : «Sur
it sa communication à Angers, j'observais préci- sément la première
malade
dont je rapporte ci-dessous l'histoire et pour
résultat par le traitement thyroïdien. En interrogeant alors cette
malade
j'appris que sa mère et une de ses soeurs prése
jambe gauche sur lequel nous aurons à revenir (Obs. II). ' Notre
malade
a eu dix frères ou soeurs dont quatre sont morts
e semble y avoir eu ni alcoolisme, ni syphilis chez les parents. La
malade
est le deuxième enfant de la famille ; elle est n
rubéolique. Pas d'autre gros- sesse. Pendant cette grossesse, la
malade
devint très rapidement obèse ; c'est un point s
n. En même temps la jambe droite augmenta nettement de volume et la
malade
fut gênée par le développe- ment de la jambe ga
Jamais de desquamation, d'ulcération, etc. e En dehors de cela, la
malade
a une assez bonne santé, sauf des bronchites en
ueur, non écailleux. La peau est presque totalement glabre, mais la
malade
l'a toujours vue ainsi. D'ailleurs les poils du
rents modes. On ne note absolument rien du côté des muqueuses. La
malade
en chemise et en jupon pèse 70 kil. 300. Un peu d
role ni l'état mental ne ressemblent à ceux des myxoedémateux. La
malade
fut soumise au traitement par l'iodothyrine de Ba
colore. Celle-ci était fermée dès le lendemain. On proposa alors à la
malade
de la reprendre dans le service et de lui mettr
s plaies se refermèrent pendant la nuit. . Eu somme l'état de cette
malade
qui continue à venir régulièrement à la consult
le même qu'au début de l'observation, il y a trois ans. Les deux
malades
suivantes n'ont été vues qu'en passant, car elles
e. C'est un oedème dur, prenant cependant l'empreinte du doigt. -La
malade
dit qu'il augmente le soir lorsqu'elle a été lo
III. Célestine P..., âgée de 21 ans, est la soeur de notre première
malade
. Elle n'a eu aucune affection grave dans l'enfanc
de,son adipose généralisée, sa perte de mémoire, sa faiblesse,cette
malade
donnait de suite l'impression d'un cas de myxoedè
-chaînons peut manquer, comme c'est le cas pour ma quatrième petite
malade
dont le père est resté indemne. Mes quatre ma
uatrième petite malade dont le père est resté indemne. Mes quatre
malades
appartiennent au sexe féminin, ce qui confirme l'
de l'oedème. Je ne serais donc pas étonné que l'oedème de ma petite
malade
de l'observation IV ne fût que passager et le pre
Meige : c'était d'ailleurs le cas chez sa 638 LANNOIS . première
malade
, et il cite également un cas de la thèse de Folle
t : un autre est mort de diarrhée à 3 mois ; 7 sont vivants ; notre
malade
est le dernier né ; ses frères et soeurs âgés d
de la courbure correspond à la ré- gion dorso-lombaire : lorsque le
malade
est assis sur son lit, il repose sur sa colonne
re indécision dans les mouvements de la main, lorsqu'on commande au
malade
de toucher un objet du doigt. Le malade ne peut
in, lorsqu'on commande au malade de toucher un objet du doigt. Le
malade
ne peut ni se tenir debout, ni marcher ; raideur
n extension ; on peut arriver cependant à vaincre cette raideur; le
malade
ne peut mouvoir la jambe droite ; il soulève de q
otion, selles et urines incons- cientes. - Durant un an l'état du
malade
, qui est revu à plusieurs reprises, demeure à p
pigmentaire, et une papule blan- che avec une touffe de poils. Le
malade
n'avait pas connaissance de ces différentes lésio
tanées de la maladie deRecklinghausen : à ce moment le cas de notre
malade
s'éclairait d'un jour nouveau. Les altérations
n effet dans le cours de la première année que les parents du jeune
malade
remarquèrent sous la peau du front les petites
me une for- me fruste, si l'on tient compte de l'absence chez notre
malade
de la dégé- nérescence physique et mentale, ter
n.. La prédominance des accidents spinaux, l'atténuation chez notre
malade
des phénomènes cutanés, expliquent comment pend
comme d'autre part un des phénomènes les plus saillants chez notre
malade
consistait en une énorme cyphoscoliose qui avai
ican. D'après lui, l'opérateur se place générale- ment derrière son
malade
, tient son instrument de la main droite ou de l
ente s'est surtout préoccupé de trouver un moyen pour nour- rir les
malades
atteints de trismus ou de constriction des mâchoi
cette invention, avoue ne l'avoir ja- mais mise en pratique sur des
malades
. Plus tard, ses'conseils ont été mis à profit e
délicatement, il touche du bout du doigt les dents qu'il soupçonne
malades
, pour n'arrêter son choix qu'à bon escient. (1)
ble, une vieille femme saisit avec la main gauche la main droite du
malade
, posée sur le bras du fauteuil. On la voit de p
lui quelques badauds, et immédiatement se met à attaquer les dents
malades
. N'y a-t-il pas toujours quelque mâchoire endolor
blie jamais de poser un de ces topiques avantageux sur la tempe des
malades
d'amour qu'il aimait tant-à peindre. Ce morceau
suite d'une émotion transformée en idée fixe subconsciente chez une
malade
atteinte antérieurement de rhumatisme polyartic
aternels sont morts tous deux de fluxion de poitrine, au dire de la
malade
. Son père est mort à vingt-huit ans de fièvre t
ambe gauche foulée sous le pied d'un boeuf. La douleur fut vive, la
malade
perdit connaissance. 11 survint consécutivement
onsécutivement un gonflement très mar- qué avec rougeur intense. La
malade
dut garder le lit six semaines. L'oedème s'effa
demnes, La fièvre était vive, le gonflement articulaire intense. La
malade
dut rester trois semaines dans l'im- mobilité a
bre 1892, apparurent des accidents nerveux. Pendant l'enfance, la
malade
n'a présenté aucun grand signe de nervosisme; e
cènes de ménage qui n'allaient cependant jamais jusqu'aux coups. La
malade
fut sur le point de divorcer, mais elle avait d
médisante qui l'insulta et l'accabla d'accusations calomnieuses. La
malade
éprouva alors de continuelles insomnies. A l'ét
membres supérieurs et inférieurs. Elle se jugea par des larmes. La
malade
n'urina pas sous elle, ne se mordit pas la langue
ymptômes de la maladie dont nous allons nous occuper. Le 1er mai la
malade
apprit que sa voisine avait fait courir le brui
e ses orteils deve- - niaient pâles, décolorés comme ses doigts. La
malade
incrimina l'impression du froid. Les crises d
au bout de ce temps que l'asphyxie locale commença se montrer. La
malade
vit alors pour la première fois un état d'asphyxi
ste pas d'asymétrie de la face. La chevelure est bien conservée. La
malade
a presque toutes ses dents, il n'en manque que
yses épineuses, ainsi que dans la région hypogas- trique gauche. La
malade
accuse en outre des douleurs au niveau des hanc
face et sur le tronc ; elle est moins marquée sur les membres. La
malade
dit avoir parfois observé un oedème de la pau-
ue les doigts. L'asphyxie a été quelquefois presque généralisée. La
malade
nous dit avoir vu ses seins devenir bleuâtres p
faites sur les doigts paraissent augmenter la durée de cet état. La
malade
éprouve une sensation de chaleur en plongeant l
onservée partout ailleurs. Au moment où l'observation est prise, la
malade
a pendant le jour 10 à 12 crises, souvent d'une
dégoût marqué pour les aliments. Les digestions sont difficiles. La
malade
n'accuse pas de palpitations. Il n'existe pas d
accuse pas de palpitations. Il n'existe pas de souffle du coeur. La
malade
présente quelquefois une anurie complète de plu
. La mémoire et l'intelligence sont conservées. Le caractère delà
malade
est triste. Elle est très impressionnable. Dans s
énomènes urinaires coexistant avec la névrose vaso-motrice chez une
malade
hystérique, la question de Vlujpnose se posait.
ensuite espacées entre huit et quinze jours, jusqu'au départ de la
malade
, le 27 juin 1894. Elle a été, en outre, suivie
tous les mois jusqu'au moment de la publication de ce mémoire. La
malade
fut endormie par un des procédés habituels (press
ou sous dictée à son médecin habituel, la lecture à haute voix, la
malade
relisant les lettres qu'elle écrivait. Pour l'é
Pour l'écriture, dans une des premières séances, nous dîmes à la
malade
d'écrire alors qu'elle était en période d'asphyxi
ême le crayon dans la main, puis sur notre ordre elle écrivit. La
malade
récite plutôt de mémoire les courtes lettres que
ableau de la quantité d'urine et des crises qui est continué par la
malade
depuis sa sortie de l'hôpital. Nous donnons dan
pport de la maladie de Raynaud avec l'émotion qu'avait éprouvée la'
malade
en apprenant la dernière calomnie de sa voisine
paraissaient sur les avant- bras. C'est seulement en ordonnant à la
malade
de rire, ce qu'elle fit immédiatement, et ce qu
ans son esprit une idée joyeuse, que les phénomènes disparurent. La
malade
n'est pas religieuse. Elle se figure qu'il y a
c son curé » .. L'hypnose nous révéla encore lasuggestibilifé de la
malade
pen- dant la veille à ce qui se disait autour d
par interdiction, par substitution, d'éviter toute parole dite à la
malade
qui ne coucourût pas au résultat de l'hypnose.
as au résultat de l'hypnose. En même temps que nous affirmions à la
malade
endormie qu'elle serait bientôt guérie, que nou
mentant sous l'in- fluence de la suggestion , elle diminue quand la
malade
éprouve des ennuis ou des chagrins. En généra
sans doute parce qu'au dehors on réveillait des souvenirs chez la
malade
. Elle sort le 18 mars, le 19 et le 20, elle urine
au lendemain, les crises qui étaient un véritable supplice pour la
malade
et une gêne pour les actes les plus habituels dim
ls dimi- nuèrent dans des proportions étonnantes : Le 3 avril, la
malade
n'a plus que. 2 crises asphyxiques; Le 5 avril,
pas de crise ni asphyxique, ni syncopale; A partir du 11, quand la
malade
a une crise, elle est purement de syncope local
sphyxie. , 10 CLINIQUE NERVEUSE. En outre, à l'état de veille, la
malade
ne se souvient plus de sa voisine. Son médecin
ez défendu d'y penser. » Restait alors un point à modifier. Si la
malade
avait oublié sa voisine, elle continuait à se r
, une crise bleue reparut dans les circonstances suivantes : ' La
malade
allant mieux, j'avais obtenu qu'elle pût se prome
un certain point contre-balançait l'effet de nos suggestions. Si la
malade
était heureuse et se réjouissait de guérir, elle
s. Cette idée nous n'aurions pu la supprimer de l'esprit de notre
malade
que si elle avait été isolée. Mais elle recevait
sagréable de revenir à Chaumes.' Pendant la durée du traitement, la
malade
se plaignit de cau- chemars : elle voyait la nu
ises syncopales. L'impression du froid a perdu de son influence. La
malade
peut se lever, prendre ses vête- ments, se prom
de crise syncopale. En même temps le caractère devient plus gai, la
malade
se lève, elle passe une grande partie de la jou
l'hypnose soit intervenue directement pour cette modification '. La
malade
demande à sortir de l'hôpital le 28 juin, pour su
e qu'elle soit, n'est donc pas la guérison. Sur les instances de la
malade
, nous consentons à la laisser partir; et consid
z son père par suite de* discussions avec lui, et trouve une enfant
malade
. Les trois premiers jours elle continue à uriner
a des cauchemars. Bientôt la quantité d'urine baisse. 1 Chez une
malade
du service, guérie par l'hypnose d'une amnésie co
des émotions avec les crises des extrémités, nous sug- gérons à la
malade
endormie qu'un télégramme nous apprend la mort
efroidissent. Nous craignons une attaque de : nerfs, et disons à la
malade
que nous nous sommes trompés. « Je le savais bi
sphyxique est plus marquée, le refroidissement est considérable. La
malade
a perdu la sensibilité des doigts dont elle ne
nes vaso-moteurs disparaissent'. Résumé. - Il s'agit en somme d'une
malade
de quarante- trois ans ayant contracté quelques
nce, l'anurie a été remplacée par de la pulyu- 1 Nous avons revu la
malade
au commencement de décembre. L'amé- lioration p
ncopales d'une durée de vingt minutes sous l'influence du froid. La
malade
présente d'autres phénomènes vaso-moteurs : sue
s articulations. Le rhumatisme polyarticu- laire se retouve chez un
malade
très complexe que nous sui- vons en ce moment.
en une dizaine de jours. Le rhumatisme existait de même chez Simon,
malade
que nous avons observé l'an dernier, étant l'in
à l'hôpital Broussais. Entré pour une asphyxie des extrémités, ce
malade
, âgé alors de cinquante ans, avait eu à trente an
temps puis disparut, laissant seulement quelques craquements que le
malade
éprouve encore. La fréquence du rhumatisme appa
. Barbillon montre que non seulement au voisinage de l'articulation
malade
, mais encore sur toute la surface du membre att
ce syndrome hystérique. Elle a eu une origine psychique. Chez notre
malade
qui, sous l'influence d'émotions, a vu apparaît
lus de netteté, plus de précision, suivant la remarque de Janet, la
malade
frissonne de tout son corps, elle claque des de
deviennent subintrantes. Les crises, entretenant l'idée fixe de la
malade
, et son idée fixe rappelant ses crises, il s'ét
s secondaires. Les conversations se rapportant à sa maladie, que la
malade
a entendues, l'inquiè- tent et sont une nouvell
e amie, la peur de la mort de sa nièce, l'ennui de trouver sa fille
malade
, la vue de cette enfant qu'elle croit morte,.le
. LE DÉLIRE CHRONIQUE A ÉVOLUTION SYSTÉMATIQUES Messieurs, Deux
malades
vont nous permettre de donner une consécra- tio
l n'y a jamais eu d'aliénés dans sa famille. Mariée à vingt ans, la
malade
a eu trois enfants ;*il ne lui reste plus aujou
ut des accidents vésaniques qui l'amènent à l'asile, l'humeur de la
malade
ne s'était jamais départie de son égalité; son
1880, à quarante-deux ans, que sourdement débute la psychose. La
malade
devient soupçonneuse, inquiète, préoccupée; elle
re de police est leur complice. Du nombre de ses persécu- teurs, la
malade
n'excepte même pas sa fille « qu'on paye pour l
rée par laquelle on dissèque les gens. Telle est l'histoire de la
malade
pendant ces deux dernières années. Depuis quelq
raient de vivre à son aise si elle pouvait sortir. Notre deuxième
malade
a évolué sous nos yeux; au moment de sa deuxièm
ue » put être porté. Aujourd'hui ce diagnostic est confirmé, car la
malade
est en pleine période des grandeurs. Cas. IV.
ntre à l'asile aussi hallucinée, aussi persécutée qu'au dehors; les
malades
l'insultent; ses voisins de Joinville se sont d
tions délirantes, les hallucinations conti- nuent de plus belle. La
malade
se plaint continuellement; s'en- quiert-on de s
de sa santé, elle se redresse et répond indignée qu'elle n'est pas
malade
; ne lui parle-t-on pas, elle trouve qu'on la n
la promiscuité du dortoir, du réfectoire; elle s'éloigne des autres
malades
et se tient seule à l'écart; dans ses lettres à s
e s'étend, englobant en quelque sorte tous les faits passés, que la
malade
in- terprète ainsi dans le sens de ses idées ac
ades la con- naissent bien. « Récemment, raconte-t-elle, une pauvre
malade
, qui croit être 111 ? de Freycinet, s'avançait
ncapable de juger nettement de ce qui se passe en dehors de lui, le
malade
est fort troublé, sa conscience ne lui représente
u moins logiquement enchaînées et soutenues, à propos desquelles le
malade
est capable de raisonnement, tandis que, dans l
ure. La conscience, très obnubilée, ne permet plus l'orientation du
malade
dans le temps, le lieu, l'espace ; mais il est
rimordial, d'emblée. Ce n'est qu'accidentellement que l'on voit les
malades
interpréter par des allégories les sensations m
ière, pure. Lemécanisme intellectuel est dans sa forme épargné ; le
malade
juge et conclut d'après des prémisses fausses,
allucinations sensorielles réagissent sur l'humeur et les actes des
malades
. Mais les symptômes principaux sont : les idées
dées délirantes, qui sont des créations de toutes pièces du cerveau
malade
; contrairement aux délires diiwahsinn de Krafft-E
dité de la conscience masque une perturbation spéciale, puisque les
malades
, malgré leur parfaite égalité d'humeur, malgré
ndrent une sorte de rêvasserie particulière à laquelle cependant le
malade
croit comme à une réalité. L'humeur varie, mais
airement, des idées délirantes, et des anomalies de l'hu- meur : le
malade
est tout désorienté. La forme aiguë se déve- lo
ve- loppe très vite, évolue favorablement; ses hallucinations, le
malade
les considère comme entendues malgré lui et non d
idées d'autoculpabilité et des hallucinations sensorielles, que le
malade
rapporte à l'enfer, et correspondant souvent au
sensorielles vraies. En fait la conscience conserve sa lucidité, le
malade
ne perd pas son sang-froid. Pronostic complètem
sée par des hallucinations pressées et mobiles, l'état d'humeur des
malades
variant avec la même rapidité au sur et à mesur
nombre de cas, il y a chronicité irrépa- rable. Quelques-uns de ces
malades
en meurent dans un état d'agitation permanent,
tation des nerfs périphériques qui passent au voisinage des organes
malades
, et qu'elle n'existe pas dans l'organe lui-même
ée avec la racine des nerfs sympathiques qui aboutissent à l'organe
malade
. Quand l'hyperesthésie est plus étendue, cette
omplète et subite qui dura trois mois. Amélioration progressive, le
malade
peut mar- cher, mais avec difficulté. Entre alo
n doit apprendre à marcher. Sa méthode consiste à faire exécuter au
malade
des différents mouvements coordonnés plus ou moin
pour le corps et l'esprit est le meilleur médicament pour l'esprit
malade
. Le plus grand progrès réalisé a été dans l'org
urs asiles ont été créés, dont un pour les aliénés criminels et les
malades
chroniques, en même temps que, dans quelques vi
a été disposé pour recevoir quelques aliénés. Le nombre total des
malades
traités dans les asiles publics, en 1891, a été
ême. A noter le prix relativement élevé du prix de journée pour les
malades
, qui est de 2 marks 36'pour l'asile de Lappvik,
de 2 marks 36'pour l'asile de Lappvik, c'est-à-dire de 2 fr. 95 par
malade
. (American journal of insanity, 1894.) - - E. B
- tement rationnel au grand air et dans un milieu où, entourés de
malades
comme eux, ils ne seraient pas un objet de répuls
clbl., XIII, 1894.) Le caractère de ce symptôme est le suivant. Les
malades
couchés exécutent sans perte de forces, sans in
, il y a sentiment d'im- puissance consécutif à l'expérience que le
malade
a faite des troubles morbides qui apparaissent
, que le sulfonal qui rend de bons services mais il faut aliter les
malades
et les laisser dormir, sinon ils titu- bent. Le
la protubérance. LiNs- mener. Lésions anatomiques trouvées chez un
malade
, atteint d'a- cromégalie, présenté ci la Sociét
FFT-EBiNG. Expé- riences d'hypnotisme. Linsmeyer. Présentation d'un
malade
atteint de myosite ossifiante. RRDLICII. Lésion
ie mus- culaire dans la syringomyélie. Linsmeyer. Présentation d'un
malade
atteint d'atrophie musculaire étendue. DE KpAFF
re 1892. Présidence de M. WERNicKE. ' M. Wernicke présente quatorze
malades
de sa clinique; les deux premiers constituent d
s 1 93. PRÉSIDENCE DE M. WERNICKE. M. SACIIS présente le cerveau du
malade
décrit par M. Foerster sous le nom de cécité co
n détail dans un mémoire qui sera publié. M. Wernicke présente un
malade
chez lequel il a diagnostiqué un foyer de ramol
ascendantes, consécutif à la rupture d'un anévrysme. (Plus tard ce
malade
a eu de l'épilepsie corticale, on l'a trépané et
épané et on a vidé le foyer.) ' M. NEISSER fait un rapport sur un
malade
qui, à l'instigation du tribunal, a été mis et
pour se par- jurer, les renseignements sur la vie antérieure de la
malade
ont montré qu'elle présentait dans sa jeunesse
de l'ouïe. Amélioration graduelle. Prend part aux distractions des
malades
et travaille assidûment. Il refuse de retourner
fique obéissent à des idées exagérées et présomptueuses. Chez son
malade
il y avait artério-sclérose très marquée, diminut
; dans un cas même il y avait trente-deuxans décela. Parmi les 100
malades
qui constituent le fonds de la statistique en que
une paralysie générale. Je me souviens notamment en ce moment d'une
malade
qui depuis des années souffrait d'une psychopat
ie paralytique épouvantable dans lesquelles il y a eu guérison; les
malades
sont depuis huit à dix ans demeurés bien portan
dministratifs, dans l'étage supérieur on séquestra femmes et hommes
malades
. En 1851, on construisit le pavillon des furieu
4° quartier des femmes) ainsi que dans la division des hommes. Nos
malades
gâteux et malpropres sont aujourd'hui l'objet d
lit. Nous avons reconnu que l'alitement continuel rend beaucoup de
malades
fort anémi- ques et que quelques-uns en ont dav
euses cellules. Nous possédons dans la division des hommes pour 296
malades
, 17 locaux d'isolement, et, pour 286 femmes, 34
remanié, on a adjoint, en 1892, une nouvelle construction pour 100
malades
qui est en service depuis le 1er février de la
nne maison des fonc- tionnaires, elle est devenue une villa pour 20
malades
tranquilles. Les fonctionnaires ont été logés d
d'un quartier commode pour pensionnaires de 1 ? et 2" classe, pour
malades
tranquilles de 30 et 4e classe dans le vieil éd
l'asile, pendant lequel se fait entendre la musique orchestrale des
malades
. (Allg. Zeitsch. f. Psychiat., LI, 1.) P. KERAVAL
reux de l'entendre de plus près, il effleura de sa main le lit d'un
malade
nouvellement opéré. Dupuytren s'en aper- çut, e
aux soins qu'ilprodiguait, avec un dévoue- ment sans bornes, à ses
malades
et aux travaux qui ont illustré son nom. Royer-
leur état. Rien ne lui échappait, aussi bien dans l'état mental des
malades
que dans leur santé générale. Il s'assurait avec
de ces belles collections, il aime à se souvenir de Charenton, des
malades
qu'il y a soignés, de ceux qu'il a guéris. Il évo
es séances. Il se plaisait uniquement à Charenton, au milieu de ses
malades
et de ses livres, satisfait d'avoir accompli so
rie. ASILES D'ALIÉNÉS. I. PROPOSITION relative A l'assistance DES
malades
incurables QUI peuvent être SOIGNÉS en dehors D
si le rôle du médecin est efficace, on-laissera après cet essai, le
malade
en liberté. Sinon l'asile le reprendra. P. K.
posséder des chambres d'isolement à peu près pour 10 p. 100 de ses
malades
. Les établissements dontle chiffre de popu- lat
tage de cellules, on peut plus facilement et plus vite recevoir les
malades
; 2° la moitié à peu près de ces chambres d'isolem
voir en présentant les arguments suivants. D'abord, les asiles pour
malades
atteints de maladies somatiques ont été constru
temps précieux qui serait plus utilement employé au traitement des
malades
curables. 11 est inutile de les placer dans un
dans un asile connu pour recevoir des incurables, exerce sur ces
malades
une influence morale fâcheuse ; leur contact perm
désespère. Enfin, l'admission des incurables nuit à l'admission des
malades
curables, surtout si l'on considère que, ainsi-
ue, ainsi-que cela est certain, les parents hésitent à placer leurs
malades
dans ces hospices de déments et de chroniques d
ue peu d'aliénés guéris, dans la crainte surtout de mécontenter ces
malades
et de les stig- matiser en quelque sorte par un
rogrès. Il en résulte que les asiles d'alié- nés reçoivent moins de
malades
curables qu'ils en recevaient avant d'être char
n d'admettre et de conserver longtemps, si- non toute la vie, leurs
malades
C'est pour cela que dans les asiles qui cumulen
t en somme des hôpitanx d'aliénés et qui passent pour ne garder les
malades
que temporairement. On se trouverait donc bien
el des choses il ne peut manquer d'arriver, pour un grand nombre de
malades
curables qui eussent été fort bien guéris par l
enne. Le prix de journée est réglé à cent vingt marcs par an et par
malade
quelle que soit la classe à laquelle il soit mis
traité peut être faite immédiatement, mais sans rétroactivité, aux
malades
actuellement placés dans un des asiles du Hanov
ublique a pour but d'empêcher les délais que l'on met à traiter les
malades
dans les asiles publics sous pré- texte d'imput
la direction immédiate du Ministre de l'Intérieur. Il faut que les
malades
qui y entrent soient agréés parle Ministre de l
et au service médical. Le médecin adjoint n'a qu'à s'inquiéter des
malades
, mais il remplace le directeur quand celui-ci est
siastique. « Celui-ci devra éviter de converser longuement avec les
malades
; il ne tentera point de modifier les idées déli
Le Ministre désigne alors trois médecins qui après avoir examiné le
malade
, font parvenir au Ministère leur certificat acc
rapport signé, le directeur a le droit de renvoyer sur-le-champ le
malade
sauf à avertir le Ministère et les autorités de
iennent de la bouche même du métropolitain Michael. On exorcise les
malades
dans l'église en lisant des prières et en les f
par passer. asiles d'aliénés. 75 En 1893,on a reçu à l'asile 115
malades
(68 h.,47 f.) qui, ajoutés au chiffre de popula
al de 372 (226 h., 146 f.). Pendant la même année, il est sorti 121
malades
(81 h., 40 f.) : il en est par conséquent resté,
onsable, incapable de jugement. Le tribunal de Brème l'interdit. Le
malade
en appelle à toutes les voies de procédure à sa
erdiction, mais cela ne veut pas dire que l'on doive interdire tout
malade
chez lequel le médecin établit l'existence de t
tendent, paraît-il, à s'a- mender un peu. Nous faisons marcher le
malade
devant nous; voici ce qui se passe. Au moment d
onc, tremble fortement. Tout à coup, comme soudainement enhardi, le
malade
se met résolument et franchement en marche, d'u
renouvellent ainsi, à des intervalles inégaux, tout le temps que le
malade
procède. Certaines circonstances amènent fatale
roubles de la marche liés à la neurasthénie; elle est écrite par le
malade
lui-même, on y trouve la minutie habituelle que
que deux ans avant l'apparition de la neurasthénie per- manente, le
malade
avait éprouvé d'une manière transitoire, à la s
minime, le même phénomène à l'état d'ébauche. Enfin à en croire le
malade
, cette prédisposition spéciale à la fatigue des
us ne saurions dire, d'autant moins que nous n'avons pu examiner le
malade
et que nous ne connaissons guère que les troubl
isait t notamment le matin au moment du lever, ou bien lorsque le
malade
, debout ou marchant, portait son regard en haut,
nde du professeur Charcot, au mois de juin, l'un de nous examine le
malade
, et voici les résultats de cet examen. A. Avant
région ni dans les bourses. B. Pendant la marche. Nous invitons le
malade
à marcher sous nos yeux, dans les vastes cours
peu tombante, il existe une sorte de « steppage » léger. Bientôt le
malade
abandonne l'allure rapide, et marche d'un pas m
tre provo- quée à gauche. La neurasthénie était manifeste chez ce
malade
, mais elle était peu accusée. Les troubles de l
'âge de vingt-cinq ans (période des 4 litres de vin quotidiens), le
malade
a éprouvé, sans cause connue (pas de refroidissem
trophie de la cuisse et de la jambe gauches. Cette atrophie, que le
malade
n'avait pas remarquée, est très notable. Elle est
nsations de brûlure qu'au niveau des pieds. Il y a vingt ans que le
malade
éprouve dans cette région ces sensations de brû
n persistante des cliniciens que la suractivité intellectuelle d'un
malade
hanté par des hallucinations et des idées de pe
fusion cérébrale qui est la Verrwirrtlieil ou confusion mentale. Le
malade
, incapable de fusionner les images dans le cham
orme de l'idéogénèse; le fonctionnement mécanique reste parfait, le
malade
apprécie généralement nettement le monde extéri
ations dans les- quelles le syndrome aigu en question précipite les
malades
dans une profonde démence. Les troubles de la
Jung attribue à la Verrùcktheit les caractères suivants : Tous les
malades
qu'elle atteint ont des cerveaux faibles ou inf
conceptions délirantes dominent, sans opposition, la vie mentale du
malade
; aucune conception contradictoire ne naît dans
ou moins profonde de la conscience. L'activité psychique entière du
malade
est obnubilée, il n'a plus la conception nette
our un instant, à déchirer le voile qui les couvre. En cet état, le
malade
a encore un léger souvenir, quoique partiel et
grandeurs, les idées délirantes baroques quelconques, l'émotion du
malade
impressionné ou non par ses idées délirantes, l
difice constitué par les idées délirantes et la grande lucidité des
malades
, tandis que dans la verwirrtheit les idées déli
ur les mem- bres de véritables réseaux. Rappelons aussi l'âge de la
malade
: quarantre-trois ans. La maladie de Raynaud se
quantité d'urine comme une pierre de touche et avions persuadé à la
malade
qu'elle irait mieux quand elle urinerait davant
- leptiformes un tableau, facile à reconnaître, de l'hystérie. Le
malade
, un soldat, était atteint d'attaques. « Quand on
, de miction involontaire. La crise se termine par des larmes. » Le
malade
présentait en outre de l'anesthésie d'un membre
ses peuvent s'associer. Nous avons montré l'importance chez notre
malade
du rhumatisme articulaire aigu. D'ailleurs l'in
re marquait 30°. Il obtint même un refroidissement sans endormir le
malade
en lui touchant la main et disant : a Cette mai
placé au bout d'une demi- heure par le stade d'asphyxie. D'après la
malade
elle éprouva des phénomènes analogues du côté d
ités qui dura une heure et demie à deux heures. Il y a six mois, la
malade
apprit qu'une de ses soeurs qu'elle voyait rare
iala dette. Deux heures après, crise syncopale, puis asphyxique. La
malade
est catégorique. Jamais l'influence du froid ne
ent parfois des contrariétés pour faire l'expérience. Le père de la
malade
, éthylique, goutteux, nerveux, atteint de crise
us les huit jours. Chaque fois qu'elle entrait dans mon cabinet, la
malade
, nerveuse, éprouvait, disait-elle, comme une co
de ces accès de syncope locale dus à de véritables chocs moraux, la
malade
ne présentait jamais de crises de syn- cope loc
esque tout à coup et dure quelques heures à quelques jours. Cette
malade
fit plus tard de la contracture presque subite
gts qui sont fortement fléchis dans la paume de la main sans que la
malade
puisse les redresser volontairement ou en cherc
un commissaire inspecteur des aliénés à un médecin chez lequel une
malade
en traitement familial s'est sui- cidée par pré
Le médecin Dr Sherrard fut acquitté bien que n'ayant pas déclaré sa
malade
en traitement, à la commission de surveillance
pas altérée, elle a toujours été incomplète. Les premiers sont des
malades
; les seconds des dégénérés héréditaires. Pourq
braux. D'après les symptômes cliniques on peut se demander si les
malades
succombèrent à une rupture vasculaire, à un abcès
bres inférieurs et le membre supé- rieur droit se paralysent, et le
malade
est obligé de se confiner dans son lit. Après q
es semaines, les phénomènes paralytiques s'amendent un peu, mais le
malade
ne peut se lever de son lit. Les douleurs conti
ut delà maladie (lorsque M. Politakis voit pour la première fois le
malade
), celui-ci présentait une incurvation en arc de
NERVEUSE. et à présent, sept mois après le début de la maladie, le
malade
peut marcher assez librement sans soutien. L'
au diagnostic de syphilis de la moelle en dehors de l'aveu même du
malade
, par certains signes caractéristiques, comme Er
une ataxie nette, l'absence de toute espèce de paralysie, l'âge des
malades
qui dépassaient la moyenne de la vie, la prédomi-
clinique de la polyurie hystérique est d'une grande simplicité. Les
malades
se plaignent d'uriner beaucoup, d'être tourment
syndrome DE Weber; par M. LACOUR. (Revue neurologique, 1893.) La
malade
dont M. Lacour relate l'intéressante observation
(Revue neurologique, 1893.) On sait que, pour M. Zambaco, tous les
malades
atteints de mala- die de Morvan sont des lépreu
e catégorie par son début, et à la seconde par sa terminaison. La
malade
, tuberculeuse par les poumons, présentait un mal
des réflexes dans les membres inférieurs, douleurs vives au point
malade
et douleurs irradiées dans les membres, plus tard
ns le cas particulier et - faire songer à une compression; aussi la
malade
subit-elle une opération qui n'empêcha pas la t
tale, peu de temps après. - L'examen histologique a montré que la
malade
était atteinte d'une leptomyélite chronique dif
stence d'hallucinations verbales auditives et psycho-motrices. Le
malade
est halluciné intus et extra si l'on peut ainsi d
ialogue des voix intérieures et extérieures, diffé- renciées par le
malade
lui-même, nous à paru tout spécialement démonst
eux, des hallucinations, psy- cho-motrices éphémères. L'un des deux
malades
s'imaginait avoir dans le ventre deux personnag
e le dirai, cocu par un curé ! » Les voix étaient très nettes et le
malade
les entendait dans son ventre comme s'il eût ét
ce serait aller trop loin de dire que dans tous les cas le rein est
malade
. Mais il est étonné de voir réhabiliter la saig
d'un embarras gastrique facile à constater. Il a aussi amélioré ces
malades
par des injections de sérum artificiel à dose moi
amment agi, on peut lui substituer l'atropine. Chez un tiers de ces
malades
, on constate une amélio- 138 SOCIÉTÉS savantes.
trois ans. Discussion : M. Fitx.NKEL communique l'observation d'une
malade
traitée par le procédé de Flechsig (opium et br
re attribuées au sevrage de l'opium ; au bout de quelques jours les
malades
se remettent. M. HEBOLD. - A l'asile de V4'uh
ciles à apprécier; ceci s'applique notamment à l'asser- tion de ces
malades
qui disent se sentir tout autres, qui trouvent
s ce n'est pas à la moelle seule qu'il faut l'imputer, car, chez un
malade
qui présentait une analgésie unilatérale du cub
ices. M. Bruns présente des préparations de moelle empruntée à un
malade
de ce genre qui finalement fut paralysé; il exist
isceaux pyrami- daux et des cordons de Goll. M. Bruns présente un
malade
atteint d'épilepsie Jacksonienne. Il s'agit d'u
té droit de la face se met à se contracter convulsivement. Alors le
malade
perd connaissance. Permanence presque constante
rature vespérale s'élevant à 40°; quand baisse la tempéra- ture, le
malade
éprouve des sueurs profuses dans la tête et les
les rondes ayant plus ou moins subi la dégénéresence graisseuse. Le
malade
mourut dans la nuit en plein collapsus. On trou
l été possible, les altérations s'opposaient au rétablis- sement du
malade
. La lésion occupait aussi toute l'aire transverse
ff présente une tumeur, du frontal gauche et lit l'obser- vation du
malade
correspondant. C'est un homme de trente-huit an
ondes. M. WULFF lit un mémoire sur l'hypoplasie du crnur chez les
malades
atteints d'affaiblissement intellectuel. Mémoire
nnaires sont le long de la route, puis vien- nent les quartiers des
malades
disposés de telle sorte que les plus agités soi
dater du 1er avril 1855, « je vécus, nous a-t-il raconté, avec les
malades
, au milieu d'eux, nuit et jour, et dans cette i
ucoup de ses entretiens familiers, où la présen- tation de types de
malades
soigneusement choisis, complétait la leçon, la
alors. Magnan expérimentait sur les ani- maux, M. Motet voyait les
malades
et, sans s'être entendus, l'un avec les ressour
ce moment, M. Motet quitta la maison de santé pour voyager avec un
malade
, puis pour le soigner à la campagne. Au bout de
, puis pour le soigner à la campagne. Au bout de dix-huit mois, son
malade
ayant succombé, il revint à Paris et essaya de
essaya de faire de la clientèle ; peu après il accompagna un autre
malade
en Suisse et en Italie, cela dura encore une anné
quette. Si, au lieu de l'envoyer en prison, on l'avait traité comme
malade
, on n'aurait pas eu à déplorer de nouveaux acci
danger, que les sorciers, les sorcières, les pos- sédés étaient des
malades
qu'il fallait soigner, n'y avait-il pas des doc
t 1,005 hommes et 870 femmes. Placés chez des nourriciers, tous ces
malades
jouissent delà liberté et de la vie de famille, s
cette mesure, car cette infirmerie ne compte jamais plus de 50 à 60
malades
à la fois. Plus de 1,800 aliénés vivent donc à Gh
ehors de l'infirmerie. Le nourricier n'a pas le droit d'enfermer un
malade
dans sa chambre ou, s'il y est contraint par le
isons est de 2t p. 100 en moyenne. Pour assurer la surveillance des
malades
et des nourriciers, les membres du comité perma
ute la colonie. Le médecin-directeur voit deux fois par an tous les
malades
du dehors. Les médecins princi- paux avec leurs
ne fois par an, les aliénés incurables, et une foislpàr semaine les
malades
présen- tant des chances de guérison. Quant aux
, ils sont tenus de visiter, au moins deux fois par. mois, tous les
malades
de leur section. Médecins et gardes sont astrei
reints à adresser un rapport quotidien au médecin-directeur sur les
malades
qu'ils ont visités la veille. Grâce à ces nombr
rriciers les objets de literie et tous les meubles des chambres des
malades
. L'instruction professionnelle des nourriciers
l arrivait sur M. Keraval, celui-ci lui tournait presque le dos. Le
malade
glissait, parait-il, et le gardien se por- tait
t n'est pas rare dans l'épilepsie, lorsque les accès projettent les
malades
, en avant, sur un soljnouvant et que personne n
é un cas de gan- grène spontanée de la peau chez une hystérique. La
malade
, âgée de vingt-trois ans, présentait à la parti
ai dans certains cas d'infection secondaire. Nous avons observé une
malade
âgée de trente-sept ans, con- cierge, Rog...n,
senta une sensibilité douloureuse très marquée. Quand nous vîmes la
malade
, la douleur était si intense qu'elle l'empêchait
.E'n/</t)'o ? Ka/te sous la dépendance d'une idée fixe chez une
malade
hystérique atteinte antérieurement de rhumatisme
côté maternel ne pré- sentent rien de particulier. Le père de la
malade
était d'un' tempérament sanguin. Il était impre
ues, etc.) ne parvinrent pas à guérir. Au moment de cet'accident la
malade
était née; elle était âgée de deux ans. Un de s
age du cadavre de sa petite amie sur- gissait devant les yeux de la
malade
. Elle était prise de tremble- " ment généralisé
uvrait de sueurs froides. Mais de la scène qu'elle se rappelait, la
malade
avait surtout gardé une impression pénible dans
a une idée, celle de la mort, qui revenait souvent à l'esprit de la
malade
, et affectait parfois les allures d'une idée fi
oute conversation, sans rai- son apparente, cette idée harcelait la
malade
. Quand elle se réveillait dans la nuit, l'idée
dée et la peur de la mort sont allées en s'atténuant. En 1884, la
malade
perdit sa mère. Cette perte la jeta dans un aba
is les épaules furent prises et les articulations vertébrales. La
malade
garda le lit trois semaines. Elle avait eu de la
e, qui s'est terminée par ankylose de l'articu- lation. Début. La
malade
avait à 131llancotirL une soeur atteinte de tub
journée dans la maison, d'autant que son beau-frère était lui aussi
malade
. Il est mort un mois après sa femme. Elle passa
mbrasser. L'en- terrement eut lieu le 18 avril ; en en revenant, la
malade
avait de la peine à marcher, elle était prise d
sa soeur morte. Le lendemain 19 avril, vers 11 heures du matin, la
malade
était dans son lit, en proie à son idée, ayant
es pieds et s'accompagnaient de coloration rosée très prononcée. La
malade
sentait battre ses artères fortement. A parti
battre ses artères fortement. A partir de ce moment, tandis que la
malade
ne dormait pas et avait constamment dans l'espr
e, même courte, et la station debout pro- voquaient des accès. La
malade
dut bientôt cesser son travail. Elle ne réussissa
a salle à manger. Parfois les crises étaient si douloureuses que la
malade
poussait des cris de désespoir. Son mari, réveill
Pas de rétrécissement du champ visuel. Pas de dyschromatopsie. La
malade
n'est pas très développée. Les membres sont grêle
énomènes, il suffit de faire placer quelques instants le pied de la
malade
hors de son lit, les genoux légèrement fléchis.
érents appareils fonctionnent médiocrement. L'appétit est léger. La
malade
a maigri dans ces derniers temps. Elle se plain
st au-dessous de la normale : 800 grammes. Vu les antécédents de la
malade
, guidé d'autre part par notre succès dans la ma
té avec élancements dans tout le pied, rougeur vive, sudation. La
malade
est endormie pour la première fois le 5 août, par
il heures du soir. A partir de cette date jusqu'au 8 septembre, la
malade
n'é- prouve plus de crise douloureuse, sauf le
veillée par des souvenirs. En même temps que nous suggérions à la
malade
de n'avoir plus de crise douloureuse, en lui in
- à 2,250, le 15 août, et se maintient entre 1,500 et 2,100. La
malade
était calmée de ses douleurs que nous n'arrivions
insignifiante moiteur, et une légère coloration rosée des pieds. La
malade
est devenue gaie. Elle ne pense plus à sa soeur
eilleur. Elle a engraissé, pèse actuel- lement 44 kilogrammes. La
malade
sort et reprend son travail. Elle revient nous
à cette vue. Nous lui supprimons de l'esprit le mot c mort ». La
malade
est en retard de ses règles. Nous lui prescrivons
ses règles. Nous lui prescrivons de les avoir le surlendemain. La
malade
revient le 23 septembre. Elle a passé une très
plus moi, tellement je suis heureuse. Le 6 octobre, je revois la
malade
: elle va aussi bien que possible, a engraissé
des phénomènes d'érythromélalgie. Les douleurs sont si vives que la
malade
ne peut, pendant quatre mois, dormir ni jour ni
ous avons insisté dans la maladie de Raynaud se retrouve chez notre
malade
. Déjà WeirMitchell avait signalé la fièvre rhum
atismale comme antécédent morbide dans un certain nombre de cas. Le
malade
de Lannois avait été soigné pour des accidents
t son service militaire. Il est dans notre cas un fait frappant. La
malade
est atteinte d'hémiplégie droite à la suite de
'une hypothèse. C'est à vrai dire une cause locali- salrice. ' La
malade
a été revue en novembre, décembre et janvier. La
nouveau choc moral. Le souvenir du pensionnat redevient vivace. La
malade
continue à penser à sa soeur, à la mort, jour e
Ce sont' d'abord les phénomènes douloureux qui disparais- sent. La
malade
peut alors dormir, puis les phénomènes de color
ènes de coloration de la peau, enfin les troubles de sudation. La
malade
eut au neuvième jour du traitement, alors qu'elle
as, il a existé des phénomènes urinaires. Avant tout traitement, la
malade
urinait moins d'un litre. La quantité a varié s
associées. Notre cas intéresse aussi à cause de la guérison de la
malade
. Si on laisse le cas de Graves « qui guérit en
une soif insolite, des troubles visuels, des crises de sommeil. Le
malade
éprouva un soulagement dès la première séance,
vaso-moteurs comparables à ceux de l'érythromélalgie. Dès que la
malade
mettait les pieds en position déclive, la plante
ives. Des phé- nomènes analogues se faisaient du côté des mains. La
malade
fut présentée à M. le Pr Raymond'. C. Remarqu
lalgie au niveau du pied gauche. Le troisième cas se rapporte a un
malade
de trente-deux ans névro- pathe atteint de pseu
outons un cas d'érythromeiatgie localisée au lobule du nez chez une
malade
très grande neurasthénique. MALADIE DE RAYNAUD
ontractures, il faut l'intervention de l'idée fixe, de la pensée du
malade
. Ils appuient directement la théorie psychologi
pommettes et les oreilles sont atteintes'. Dernière remarque. La
malade
atteinte d'affection de Weir Mitchell est guéri
aissent au bout de trois heures. Y a-t-il contradiction ? Non. La
malade
est guérie de son accident, non de son hystérie
de nouveaux phénomènes vaso-moteurs. Il en est de même que pour une
malade
chez qui on fait disparaître une idée fixe data
ou- velles idées fixes passagères. Il en est de même que chez une
malade
hystérique qui guérit d'une contracture de la m
Seins hystériques. Tous ces phénomènes se sont développés chez une
malade
présentant actuellement des stigmates de neuras
érie de chagrins. Cette association, je l'ai trouvée encore chez ma
malade
à l'érythromé- lalgie du pied gauche qui est tr
consciente a disparu. A ce point de vue il y a guérison. Mais la
malade
reste susceptible aux émotions. D'autre part ses
on de l'artère centrale de la rétine qu'il avait constatée chez des
malades
atteints de cette affection. Il préconisait l'emp
« Le sommeil est lourd, la face rouge, congestionnée. Au réveil, le
malade
ne sait où il est, il a perdu la notion du temp
ns de folie circu- laire où pendant les périodes de dépression, les
malades
pré- sentaient de l'asphyxie locale des extrémi
brusque, la variation des phé- nomènes en rapport avec la pensée du
malade
. Elle guérit par l'hypnose, mais laisse un syst
la folie circulaire ; 9° Il est nécessaire, pour le traitement des
malades
et le diagnostic étiologique du syndrome, de pé
cours systématique et progressif sans désemparer jusqu'à ce que le
malade
soit tombé en démence. M. Falret n'admet pas
ui exigent, ainsi que l'a fait remarquer Bail, la contemplation des
malades
pendant toute leur vie, à la condi- tion que le
émoire (Wiglesworth) ; en dehors de ces deux éléments morbides, les
malades
ressemblent tout à fait à des gens sains d'espr
ances dans lesquelles, d'après l'analyse psychologique de l'état du
malade
, sa maladie doit être rangée dans la para- noïa
ts de Terrien une observation parue en 1870 dans The Laiicet, où un
malade
z( ne voulait pas dire pourquoi il s'était pend
novembre 1887,, vers 7 heures, je suis appelé en liâte auprès d'un
malade
de l'asile d'aliénés de X..., qui venait de se
res, la vie com- mença véritablement à revenir et je pus quitter le
malade
; mais ce ne fut que le soir, vers six heures, q
ncer à l'aise. Aussi mis-je comme un point d'hon- neur à obtenir du
malade
un aveu, de sorte que pendant plusieurs jours j
dire que cet événement n'eut aucune influence sur l'état mental du
malade
, dont le délire mélancolique et anxieux persista
train qui s'avançait sur elle et allait l'écraser. L'examen de la
malade
révèle les phénomènes suivants : dimi- nution d
ue DU TABES dorsal; par le Dr 130ftGHEBIN1. L'auteur a étudié une
malade
atteinte de tabes incipiens vrai, compliqué d'u
ce aortique qui peu .après entraîna la mort; sur la moelle de cette
malade
il est arrivé, grâce à de nom- breuses préparat
e névritique déjà décrits. Cela tient vraisemblablement à ce que le
malade
n'a succombé que seize mois après le développem
Médical Journal, 1745.) Statistique de 33 cas de craniectomie : 14
malades
moururent, de 1 à 6 ans, peu de jours après l'o
eu de jours après l'opération, du shock ou de toute autre cause; 19
malades
guérirent de l'opération ; quant à la gué- riso
, il n'y a aucune lésion, et que celle-ci n'apparaît que lorsque le
malade
, par suite d'une dissolution plus marquée devie
travail vient corroborer ces notions intéressantes. Il s'agit d'une
malade
atteinte de troubles attestant une intoxication
d'offrir de grandes difficultés. Les antécédents alcooliques de la
malade
devaient nécessairement faire songer à une atta
créé non pour les ivrognes intermittents, pour les aliénés devenus
malades
sous l'influence de l'alcool, mais pour ceux qu
on vraie, sans rechute; pour l'obtenir il faut non seulement que le
malade
ait recouvré sa raison, mais encore qu'il suit
ison de traitement, après un maximum de deux années de séjour, le
malade
sera rendu à sa famille, guéri ou non. En cas d
reprend plus, même pendant quelques semaines, par la raison que le
malade
pouvant être considéré comme incurable, sa plac
sfaction et de richesse. 214 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. Cette
malade
qu'on aurait pu croire atteinte de paralysie gé
de dix-sept années ; le second après neuf ans et sept mois ; et le
malade
atteint de manie est sorti guéri après un séjour
ndant leur traitement, on s'est efforcé d'occuper, de distraire les
malades
, d'améliorer leur santé physique et de leur don
de l'État, des provinces et des communes, il y a actuellement 9,262
malades
, dont 7,618 indigents. En 1869, on ne comptait
cutés systématiques en trois catégories : A. Dans une première, les
malades
n'ont jamais d'hallucina- tions, ou bien celles
Lasègue, sont assez peu fréquentes. On peut à cet égard ranger les
malades
sous trois chefs : a. les cas les plus ordinair
e ce qui se passe pour les hallucinations de l'ouïe, on voit que le
malade
se rend bien compte que ses sensations n'ont pa
phénomènes d'arrêt ou d'inhi- bition : « on a pris leur volonté aux
malades
». Quelquefois même aussi le côté purement inte
vanche, les hallucinations visuelles sont assez ordinaires chez ces
malades
, à l'inverse de ce qui se passe dans la forme sen
ui se passe dans la forme sen- sorielle et, de plus, les visions du
malade
s'associent souvent à ses voix, ce qu'on ne ren
es idées de possession, d'observation fréquente autrefois; mais les
malades
, plus au courant des idées du jour, invoquent le
n fait de possession. 8° En outre de ces idées de possession, ces
malades
présentent des idées hypocondriaques, lesquelle
teinte mégalomaniaque. 9° Enfin l'on peut aussi rencontrer chez ces
malades
des idées de persécution sous la forme ordinair
Pontoise demanda des certificats de situation; et par trois fois le
malade
, conservant les conceptions délirantes qui l'avai
n face des aliénés. Après avoir fait sortir à tort et à travers des
malades
qui ne manqueront pas de commettre de nouveaux
té pour se pré- server des maléfices de ses ennemis. Il s'agit d'un
malade
présen- tant depuis longtemps des idées de pers
, plaques de tôle, casque en cuivre, visière et masque en plomb. Le
malade
dort revêtu de cet attirail étrange qui pèse tr
sur la sortie d'aliénés criminels, ordonnée par la justice. Quatre
malades
femmes de l'asile de Ville-Evrard ont été mises
contrairement à l'avis du médecin, et sans expertise mé- dicale. Le
malade
se refusa à quitter l'asile, on fut obligé de l'e
aut au moins deux quartiers séparés de surveillance, un destiné aux
malades
calmes, l'autre destiné aux agités. 5. Chacun de
gnoires roulautes). 7. On y placera un infirmier au moins pour cinq
malades
. Discussion : M. Dittmar. Quand je suis arrivé
'asile marchait parfaitement sans lui; l'asile a actuelle- ment 500
malades
et en reçoit 170 chaque année. Cette particularit
ur chaque sexe et des cellules à grilles. Le baraquement reçoit les
malades
dont l'ali- tement est, quel qu'en soit le moti
que le médecin exige une surveillance continue d'un ou de plusieurs
malades
. Les cellules à grilles sont des chambres sépar
pièce et qui est muni de portes; une des parties sert au séjour des
malades
, l'autre est la loge d'observation de l'infirmi
'apparence d'une cage à la pièce, il ne faut pas qu'il permette aux
malades
de grimper. Ces cellules sont particulièrement
es cellules sont particulièrement utiles quand on veut séparer d'un
malade
agité, aggressif, le veilleur, surtout la nuit.
intes à veiller la nuit tant qu'elles sont affectées au service des
malades
. Dans ces conditions la statistique du suicide
ASCHAFFENa611G. Si l'on consulte les mélancoliques guéris ou autres
malades
revenus à eux, on constate qu'il ne leur a pas
tions alcooliques proviennent des ordonnances du médecin. Le vin du
malade
à l'hôpital administré comme reconstituant, l'a
cooliques; et encore peut-on considérer comme un progrès de voir un
malade
reconnaître qu'il est alcoolique. Ou peut appli
cations, etc... Mais en revanche, depuis des mois ou des années les
malades
sont en proie aux incommodités si fréquentes de
priment le sommeil, nuisent à la digestion; en quelques semaines le
malade
s'épuise et c'est alors que la psychose en ques
ais la confusion mentale (Verwirrtheit) subsiste; fréquemment les
malades
eux-mêmes s'en aperçoivent et s'en plaignent. Les
s semblent disparaître et avec eux les symptômes secon- daires. Les
malades
commencent à s'occuper davantage de leur entour
Insomnie. Hallucinations probables. Désordre extrême des actes. La
malade
a l'air plutôt congestionnée qu'autre chose, el
e le diagnostic. On apprend ainsi qu'à l'endroit dont provient la
malade
, il y avait eu, peu de temps avant, une épidémie
peu de temps après suivi de délire fébrile vrai. Il ne mourut que 6
malades
sur les 17 ; la fièvre typhoïde a présent une m
e intermédiaire entre l'éruption et la suppuration variolique : les
malades
pré- tendent qu'on les électrise, qu'ils sont e
e confusion des idées, avec désordre des actes, gesticulation ; les
malades
brisent, dansent en rond, sont tout à fait inco
proéminent des hallucinations et leur influence sur la conduite du
malade
qui, d'ailleurs, répond aux sollicitations extéri
Discussion. M. Nissl a examiné la pariétale ascendante droite de la
malade
dont il vient d'être question. Coloration au bl
né, puisqu'ils n'ont pas exclusivement pour objet le traitement des
malades
indigents. En outre, les travaux projetés sont
tuitement. De même que dans les hôpitaux, on n'y fait payer que les
malades
ayant des ressources suffisantes, soit par eux-
fonds, que nos asiles, de même que nos hôpitaux, sont encombrés de
malades
venant, depuis peu, de la province, et qu'il se
plus souvent impossible de formuler le pronostic à l'admission des
malades
il était arrivé que l'asile de traitement de So
incurables, tandis que les asiles-hospices avaient admis nombre de
malades
susceptibles d'amélioration et de guérison. Les
s devenaient dès lors coûteuses. Et le public voyait avec peine ses
malades
jusque-là regardés comme curables dirigés sur u
marcher les progrès techniques de l'assistance et du traitement des
malades
. Il a dû transformer les établissements et les
nts recevra des aliénés curables et incurables des deux sexes ; 600
malades
, pas davantage. Seul l'asile d'Huberturbourg co
s épileptiques calmes. 3° L'asile de Colditz destiné à recevoir les
malades
que ne peuvent 'garder les asiles mixtes, épile
t ayant besoin d'une surveillance continue ; une habitation pour 12
malades
; une habi- tation pour 2 à 3 malades; 3 chambre
tinue ; une habitation pour 12 malades; une habi- tation pour 2 à 3
malades
; 3 chambres d'isolement; 2 dortoirs. 280 asiles
3 chambres d'isolement; 2 dortoirs. 280 asiles d'aliénés. pour 6
malades
et pour 1 à 2 malades; des bains; une tisanerie;
t; 2 dortoirs. 280 asiles d'aliénés. pour 6 malades et pour 1 à 2
malades
; des bains; une tisanerie; lieux d'aisances; ha
886 avec une superficie cultivable de 32 hectares, a pu recevoir 46
malades
et 6 infirmiers au moyen d'une habitation nouve
art; on a cons- truit des bâtiments qui ont permis d'y recevoir 120
malades
et des aliénés incurables sous la surveillance
s, un quartier de suveillance pour 14 ma- lades, un bâtiment pour 8
malades
à la 1 classe, un autre pour 20 malades à la 20
lades, un bâtiment pour 8 malades à la 1 classe, un autre pour 20
malades
à la 20 classe, une section pour 32 demi-agités,
n pavillon pour 40 tranquilles, un quartier de surveillance pour 20
malades
. On a l'intention d'édi- fier un temple, une sa
rès de la ville d'Auerbach, est destiné à recevoir cinq à six cents
malades
du cercle du Voigtland et des districts voisins
aliénés. 251 I pavillons pour les tranquilles, un pavillon pour les
malades
de première classe, un autre pour les malades d
un pavillon pour les malades de première classe, un autre pour les
malades
de deuxième classe. Le bâtiment administratif e
s) par tête. A l'asile d'HM&erioMrgr, pour recevoir de nombreux
malades
, on a commencé en 1880 à agencer le grand châte
propriété de 30 hectares pour y placer une annexe pour cin- quante
malades
et quatre gardiens. Actuellement, l'établissement
n pas à la pro- gression de l'aliénation mentale, mais à ce que les
malades
affluent dans les asiles d'État. Ainsi de 1875-
100, le nombre des aliénés de 31 p. 100 ; et le' nombre de ceux des
malades
de nos asiles territoriaux de 52 p. 100. ' En 1
ouvelles fonc- tions administrateur distingué, médecin dévoué à ses
malades
; aussi lorsqu'en 1888, il fut, à une élection s
rprise ou rétention de tous les « sentiments dont il advient que le
malade
chet en terre s'il n'est soutenu D . Cette expr
nt, lorsque nous avons voulu fouiller un peu les antécédents de nos
malades
bystéro-épilep- tiques dont les premières crise
s et auto-intoxications gastro-intestinales. En suivant de près les
malades
, en les examinant tous les jours, il est facile
ie doit être admise ici, dans son acception la plus large. Chez les
malades
sériels qui ont une suite non interrompue d'acc
e délire épileptique s'amende, la raison reparaît. Lorsque enfin le
malade
est redevenu lucide, l'état saburral a complète
rigine épilep- tique cet état est des plus manifeste. Lorsque nos
malades
sont en imminence d'accès, ils accu- sent une d
es sont tellemeut constants dans leur apparition que bon nombre des
malades
viennent d'eux-mêmes nous en rendre compte et i
ompagné d'albumine; 4° L'albuminurie est constante chez les mêmes
malades
, mais elle est très fugace et très variable en
'une parfaite com- Modité. On, obtiendrait ce' qui, suit ? Voici un
malade
,qui ( délire, mais qui n'est ni un maniaque, n
un aussi grand nombre de, médecins se soient occupés de ce genre de
malades
; il y est dit que généralement le délire des gran
iel de la conscience ou une espèce d'infirmité mentale empêchant le
malade
de recti- fier ses erreurs (Salgo, Spitzka, Sch
ans offrir des symptômes caractéristiques d'aucune maladie. Notre
malade
fut bien portante jusqu'à l'âge de douze ou treiz
de conséquence lorsque, le 7 janvier 1893, elle tomba subi- tement
malade
. Les renseignements sur cette maladie sont assez
ueux. Voici ce que je suis parvenu à constater en inter- rogeant la
malade
et ses parents. Dès le commencement de la malad
ntenité..1 14 et le 18 dudit mois. D'après les renseignements de la
malade
elle-même et ceux de son père, elle était avert
une douleur indéfinissable. Alors la connaissance se perdait et la
malade
entrait dans des convulsions générales, suivies d
lissement de la mémoire et une naunce d'obtusion intellectuelle, la
malade
ne présentait rien d'anormal au point de vue ps
vait aussi d'incomplètes. D'après les renseignements fournis par la
malade
elle-même et par ses parents, les attaques comp
e j'ai eu l'occasion d'observer moi-même. Le 27 décembre 1893, la
malade
était assise dans mon cabinet et répondait aux qu
lètes étaient identiques au commencement des attaques complètes. La
malade
sentait des spasmes du bras droit, avec ou sans
eut la bonté de vérifier, le fond de l'oeil fut trouvé normal. La
malade
souffrait donc d'attaques épileptiques classiques
mouvement, qui répond exactement à la convulsion initiale de notre
malade
, fut provoqué par irritation de la circonvoluti
attaques classiques d'épilepsie, ne me .paraissait pas douteux, la
malade
n'ayant jamais eu d'attaques qui ne débutassent
nt interne s'était montré inefficace, j'ai pensé devoir offrir à la
malade
la chance d'une trépanation. Elle y con- sentit
ment avec de la gaze iodoformée et de l'ouate aseptique. Quand la
malade
commença à se réveiller de la narcose, elle pou
ant la présence de cristaux d'hématoïdine dans le détritus. Cette
malade
guérira-t-elle de son épilepsie ! Pour répondre
paraître plus tard. D'autre part il serait téméraire de déclarer un
malade
guéri, parce qu'il a passé quelques mois sans a
nt de quelques semaines ou de quelques mois. Avant l'opération la
malade
avait dans son cerveau, au point de départ des
pérer une guérison dans ce cas, c'est que toutes les attaques de la
malade
ont commencé par les convul- sions localisées d
classique. Les observations ne nont pas rares où les attaques d'un
malade
commencent par des convulsions localisées. Mais
s localisées, une attaque classique d'épilepsie se produisit : la
malade
pâlit et tomba sans connaissance, toute la muscul
, est la para- lysie transitoire du bras droit constatée lorsque la
malade
commençait à s'éveiller de la narcose. Cette ob
avoir pour résultat une mise hors de fonction seulement des parties
malades
dont la force de résistance doit être moindre q
dont la force de résistance doit être moindre que celle des parties
malades
. Quant au résultat thérapeutique définitif de c
paraît pas donner des résultats bien sérieux au point de vue des
malades
. Nous avons actuellement dans notre service, de
t avec perte de la sensibilité du même côté, par intermittences. La
malade
vécut quelques années en s'affaiblissant de plu
écembre, on constate du ptosis et du strabisme de l'oeil gauche. La
malade
tombe peu à peu dans le coma, en même temps qu'
TER. (Allg. Zeitsch. f. Psychiat., L, 5.) Autopsie du cerveau d'une
malade
ayant été atteinte de folie systé- matique. 1°
t s'airêter aux lésions de la moelle, presque égales, chez les deux
malades
quoi qu à des degrés divers. Lésions irrégu- li
, nerveux ou moral; il pourra devenir plus facile- ment, parait-il,
malade
de l'esprit, des nerfs ou bien déliiiquatit. ,L
ns le diagnostic et dans le pronostic de l'état mental et moral des
malades
. (The alie- nist and 22eu7loig'î*st, avril 1894
l'enfant, les portes de l'asile; c'est ce que reconnaissait un' des
malades
de l'auteur, dans un asile d'aliénés, en disant
ui réunit naturellement les idées à exprimer. ' La dépression des
malades
peut aller jusqu'à la stupeur; on ren- contre p
. - Un symptôme fréquent est'une appréhension vague qui pousse le
malade
à s'opposer à tout ce qu'on veut lui faire faire.
us importante,' aux yeux de l'au- teur, est la constitution même du
malade
; puis viennent les impres- sions brusques et pr
des nerfs crâniens et des sphincters. Cause inconnue. Un fils du
malade
est atteint de tabès dorsal. Le 24 juillet, on co
ans lca section lrcazs- verse de la moelle ? L'orateur a observé un
malade
atteint de tumeur des vertèbres dorsales avec c
evanche, des préparations de moelle et 'de muscles empruntées à une
malade
qui, à la suite d'une chute, subit une séparati
as pathologiques montrent la réalité de cette assertion car chez un
malade
où l'on trouve une dégénérescence des netfs de la
s relations de ce noyau avec le pathétique. M. Kraske présente deux
malades
atteints de lésions intra-cra- niennes qui ont
leuse, aujourd'hui il est évident (il y a un an que l'on observe le
malade
) qu'il s'agit du lobe frontal droit et qu'on es
ssez vive des vaisseaux; il n'y a point de ' tumeur, ni d'abcès. Le
malade
guérit complètement et sans réci- ' dive. L'ora
, T, sueur abondante. Pas de '' papille étranglée. Revenu à lui, le
malade
est atteint d'aphasie ' amnésique pendant plusi
es. M. Smidt Diathèse urique et névroses. L'étude attentive de 24
malades
, neurasthéniques ou hystériques, soumis à la méth
te à la détermination de la diathèse urique. En tout cas sur ces 24
malades
, 6 excrétaient des quanti tés considérables d'a
ue au début; démarche incertaine et titu- bante, désorientation (le
malade
ne trouve plus sa chambre), perte de la mémoire
t l'incapacité de marcher. M. KROEPEDN appelle, l'attention sur les
malades
atteints de la plus extrême confusion mentale e
des conceptions jette encore une certaine lueur z sur laquelle les
malades
se guident pour n'arriver qu'à leur ver- biage
revêtent presque toujours la forme de mots^ étrangers som.res. Ces
malades
ne vous expriment ou n'ont pas ' l'intention de
as exact. L'1 ! leenfluclet secondaire de Ziehen, dans laquelle des
malades
, àlasuite d'hallucinations accu- mulées et rapi
s dans la logorrhée et les gesticulations, pousse invinciblement un
malade
à émettre et arti- culer instantanément toutes
ie) mais au contraire à une diminution de l'attention. i . Tous les
malades
qui sont le terrain de la volée des idées tende
ion dé-énérative complète ; absence du phéno- mène du genou. Un des
malades
étant mort subitement, l'examen microscopique r
ique avec un câble relié au pôle négatif. - Voici maintenant deux
malades
qui ont été traités par le courant de Morton. L
Ceci se pas- sait à la fin de l'été. L'hiver fut assez bon, mais le
malade
ne put travailler. En février revinrent de viol
a réaction pupillaire, disparition des douleurs et paresthésies, le
malade
peut marcher trois heures sans fatigue. L'autre
de traitement avec le courant de Morton. M. BECTER. Présentation de
malade
. - 10 Acromégalie : Femme de cinquante-neuf ans
systèmes. Depuis la moelle lombaire jusqu'à la capsule interne. Le
malade
dont proviennent ces pièces avait présenté une
rateur présente des photographies et préparations ana- tomiquesd'un
malade
affecté d'aci-oinégalie typique avec diabète sucr
ée une étude attentive de ce singulier cas pathologique. II. La
malade
que nous allons étudier est une femme de qua- r
rruptions, tous les incidents de sa maladie. J'ai déjà décrit cette
malade
sous le nom de « Justine » et j'ai exposé d'une
ntemps dernier par la Revue philosophique '. . C'est avant tout une
malade
à idées fixes ; ce n'est pas là un diagnostic,
s que de sa constitution et de ses lois. Une même idée chez le même
malade
peut passer par ces trois formes, il est. bon,
ystériques. Ces idées sont peu ou même point du tout connues par le
malade
lui-même qui n'en voit que les conséquences ou
a durée -de- certains états dans lesquels la conscience normale. du
malade
est interrompue et qui ne laissent pas de souve
le nom « d'idées fixes de forme hystérique ». Les idées fixes de la
malade
que je vous décris se présen- taient de cette'
é,5 ? épôques. Inquiet de ces hémorragies, j'avais même en- voyé la
malade
à M. Potherat qui a bien voulu examiner son éta
t que pendant les instants de fatigue était devenue permanente : la
malade
était' obligée, de faire des mouvements des yeu
ie de l'organe interne. L'ouïe est presque abolie du côté droit. La
malade
n'entend ^ i. « « j.. , rzr/. 2.. .fit .qES)
res troubles visuéls; sur1 une sorte d'asthénopie qui empêchait la'
malade
de fixer longtemps l'attention sur un objet 9.
précédéritesTsuffisent à prouver surabondamment qu'il s'agit d'une
malade
li5·sté-` rique. Cette constatation tout intére
e langage de la malade' et l'examen objectif des champs visuels. La
malade
se plaint en entrant de ne voir que le côté gau
sont rares; mais je ne crois pas qu'une hémianopsie nasale donne au
malade
, quand les deux yeux. sont ouverts, la sensatio
deux yeux. sont ouverts, la sensation d'une hémianopsie droite. Le
malade
devrait bien plutôt,' à mon avis, voir le côté
ou moins sombre qui cacherait leur milieu. La déclaration de notre
malade
est donc- au moins singulière.- ? -, ; sa Voi
ent, les images fournies par les deuXjyeux ne fusionnent pas, et la
malade
n'a en, réalité que la vision monoculaire alter
que, qui détermine ^'apparence que, prend' ici l'hémiopie, car la
malade
, quoique ayant les deux yeux ouverts, ne perçoit
nt précédé et en quelque sorte ,f.1 1 , " " « ' Depuis longtemps la
malade
se plaint préparé' l'hémianopsie. Depuis longte
mps la malade se plaint préparé' l'hémianopsie. Depuis longtemps la
malade
se plaint ' Pierre Janet. Histoire d'une idée f
ts une petite,(croix et, à chaque^ extrémité .une lettre^, B. Si la
malade
regarde fixement la croix centrale, d'un seul oei
t de vue expérimental manqueraient de précision. Il est vrai que^la
malade
est très suggestible et qüecétte hémianopsie, s
ants' relatifs- à l'achromatopsie hystérique. La sensation que les'
malades
déclaraient ne. pas percevoir se manifestait ce
définitivement la nature hystérique de l'lié- fiiianopsie de notre
malade
. Profitant de son extrêmë sugges- tibilité, je
.m,^ r , ex istdr-a d'un aàièré ? q'ü'éleonque dans'l'esprit- delà
malade
? »] E i 1 11 e fili 1 .1t.1 ? t . -% f t i >
me vous; savez;= etle brasHse.lève ! Iurusquement Quoique'' Jk -.la
malade
déclare n'avoir'rien-senti'ni'de'la.sensa.ti6n,.m
t' de lia.' même ma- nière pour les yeux. Les deux yeux ouverts, la
malade
me t ' r I,lt k li -1 "Ji V.- , hl) regarde e
nt. Au moment où ce papier touche mon front à droite, le bras de la
malade
se lève quoi qu'elle déclare n'avoir rien vu. C
e'vous l'ai dit, le caractère ' fondamental de' l'esprit 'de' cette
malade
. - Il est incontestable' que les idées' nxes pe
esquels la forme'du champ visuel ait été déterminée les idées des
malades
; mais c'est peut-être que l'attention dés'observa
fait qui m'a paru frappant et que retrouve, dans mets notes : 'Une
malade
G..v àla suite ! de divers incidents (elle ë, h
est dû'évidemment'qu'à l'attention '-parti- culière attachée par la
malade
à cette couleur'; et-le champ visuel est évidem
ce trouble 'des'réflexes;' efirïcl ! hémiiopsie"doht'sè1-plai-nt la
malade
; voilà' un ensemble' de ! symptômes qûi/'s'ils
" , 1 Km tjo, '" ? >7'l M. Sauvineau a bien voulu taire de cette
malade
, démontre qu'il 1 n'ya aucune lésion du fond de
°1 IV',1 ff ? <,,t ? ? i ? 1' "f" ? "rt,)''« U les parents de la
malade
1 avaient déjà remarque depuis long- temps, qua
toires. En effet, il suffit d appliquer un verre'sur les yeux de la
malade
pour produire une émotion, une suggestion si vo
dislqü`iltestib~on du côté gauche.» N'est-il pas possible que notre
malade
ait été,plus loin dans le même ^ens jusqu'à, se
il.1 ! 14 ? IPP.. U> ? » ' , ...Il.btll , . '- I.t.. L 11, ^ ? i
malade
attribuait, au cote droit des objets même vus uni
< ? .. ? 'n ? 1 . t .u». '»< . ^ . . ' z aussi étudies, parla
malade
, qu îln y, a pas toujours en même temps .une, p
, manifeste que,,peu dans la vision normale, binoculaire puisque'la
malade
i ne se sert pas de0cet,oeil. Elle ne se mani-
simple des faits a quelque intérêt, c'est qu'elle conserve;à'cette\
malade
son : unité)pathologique, intéressante. Justine
son : unité)pathologique, intéressante. Justine continue à être une
malade
à idées fixes et "ces"' idées fixes conservent
.' vCétte guérison a été accompagnée de phénomènes intéressants; Le
malade
s'est plainte de souffrances, violentes dans la
t d'une appréciation fort délicate. Pour l'étudier chez ce genre de
malade
on ne peut songer à F( rW t. irtlt 'tIJ, ` t !
nt été recueillies entre'9 heures et 10 heures0 du1 matin chez -des
malades
^ qui sont soumises à peu près`à"tlô.i même vie
cômptëénlassistant à quelques accès, convulsifs,' que,- dès9qu'une «
malade
tombe, i il -est riellement impossible de senti
£ 11X0,1X1, e1' p sublime, sa plaie qui saignait, abondamment,. la,
malade
fut prise, d'une nouvelle 'attaque d'épi 1 ep§i
pileptiques dont nous parlons' est digne d'attirer l'attention. Les
malades
ont, semble-t-il, une véritable obtusion de la se
dix-huit ans, épileptique, hémiplégie spasmodique infan- dje. Cette
malade
a un" accès le 10 ja.nviei'1893, ati sôir ? ellé
s : 'L'hémorragie.est abondante ; t au;sortiriade son .paroxysme la
malade
ne'sent : -aucune douleur, elle^ne s'aperçoit de
la, plaie,, son, examen soigneux ne réveillent aucune* douleur ; la
malade
rieuse' plaint même pas quand on soulève les iè
es'. LVôüsTfài'sôilsliûit pôints dé sùtûré^au criti dé llorencé, la
malade
ne piq-ûies'de l'ai -uille 1 'dé Re v 0 iiece
',> i a Ceci nécessitait uii'lon-' et minutieux nettoyage que la
malade
a subi'sans paraître souffrir le m-oindremeiit,
plètementldispary, Nots, aj outeronsi encore il,ob- servation de la
malade
Barth..., qui s'est ? fait,, cinq fractures des
be.pendant au niveau delà fracture. L appareil fu.reapp))q,ue et la
malade
guent et reprit a marcher. En mai 1891,. nouvelle
117'$V ` ! J Ili Il : vl S. 1W 1151 ! Jl- W 1 . aux précédentes. La
malade
ne semble pas souffrir pendant la e L' M ? i ?
eiion iicenijanvierl 1 -893 tombant de'sa'hâùteur dâns un accès;'la
malade
se fractura de nouveau la même jambe toujours'
./ll Aiiti L ttit tttjt" .tt ? rj.l ? t Les lu nse ne, ^chez^-nos
malades
pourtobtenir ,duzsangiavec3la', plonsée 1 dans
mment des lésions que nous avons lol)servéà-s dans'le sang -dé ces'
malades
et'dont nousr relatons les' obser valions dans
observe après le paroxysme un cer- tain'embarras'de,la parole; les,
malades
parlent lentement et lêur 7rrorinciâtlôn est'ir
ue.de ,1 aphasie, pure, et simple. Mais si. Ion vient a étudier ces
malades
d un peu près,, on >i,ni»ir(p. »..... c.'oni
'.) ? ni/ ? )''i n 4 p.. ,.u.... ,un crayon entre les mains de ces
malades
en les priant d écrire 'leur'nom* ils en sont i
res. Père alcoolique, emporté. Mère morte tuberculeuse. Soeur de la
malade
a des secousses nerveuses. Un frère est mort de
e contracture disparaît bientôt de ce même côté, puis du gauche. La
malade
a quelques convulsions cloniques,à gauche surto
mars et disparaissent progressivement. Comme on le voit chez cette
malade
, l'aphasie était accom- pagnée d'hémiplégie du
nerveux.-Nous ayons encore présent a la mémoire le souvenir d'une
malade
que plusieurs médecins, et nous-mêmes avions ex
y a-t-il des lésions, mais jusqu'ici elles nous ont échappé. Les
malades
qui sont arrivés à ce point sont déjà tombés da
ès peu marqués. Le 20 janvier 1894, nous examinons de nouveau cette
malade
au lit. Il y a un peu de raideur des membres in
dégénérescence à l'excitation électrique, mais dès qu'on touche la
malade
la contracture spasmodique s'accuse notable- me
s de la déglutition. L'obtusion intellectuelle est déjà avancée; la
malade
traîne sur les mots, quelques-unscependant sont
ouvements sont plus marqués à gauche qu'à droite. Depuis 1890, la
malade
traîne la jambe en marchant. Vers la fin de 189
s, il y a du rire spasmodique. L'intelligence est très atteinte. La
malade
semble réfléchir longtemps avant de répondre. L
n nombre et en inten- sité. En 1891 vers le mois de décembre, cette
malade
en état de mal est frappée d'hémiplégie droite
la jambe, puis tout disparut à peu près. Quelques mois après, cette
malade
présentait de la démarche spasmodique; les réfl
uis le mois de septembre 1893, la rigidité est devenue telle que la
malade
doit rester au lit, ne pouvant plus marcher, ni
ues mois elle était gâteuse. En janvier 1894 examinée à son lit, la
malade
a une attitude spéciale : les muscles inférieur
nt à l'expression par la parole, elle est réduite à son minimum. La
malade
prononce très mal les quelques mots oui, non, m
certains moments. La déchéance intectuelle est complète chez cette
malade
qui est actuellement tout à fait démente. Ain
alade qui est actuellement tout à fait démente. Ainsi voilà trois
malades
qui ont été atteintes d'hémiplégie de la même f
puis au bout d'un certain temps la marche devient irrégulière. Les
malades
traînent la jambe et ne peuvent détacher le pie
e plus en plus obtuse comme nous l'avons dit. Lorsqu'on examine ces
malades
au lit, on leur trouve les jambes raides légère
est passablement atteinte; l'idéation est lente et paresseuse ; les
malades
ont l'air abruti. Ils ne trouvent plus leurs mo
s pieds traînants sur le sol sans que la pointe s'en détache et les
malades
progressent à petits pas précipités et les jamb
t tombée bien au-dessous de ce que nous disions tout à l'heure; ces
malades
marchent vers la démence épileptique. L'intonat
e de temps à autre. C'est le tableau que présente actuellement la
malade
Cir... Plus cet état s'aggrave par poussées succe
doigts en extension avec des positions bizarres. La position de la
malade
fait penser au premier abord aux athétoses doub
part cette contracture spasmodique augmente dès qu'on touche les
malades
et il semble alors que l'on pourrait les prendre
ement, et par sac- cade. La parole est de plus en plus gênée et les
malades
ne pro- noncent plus guère que : ozci, non et q
et sur un ton monotone. L'intonation a disparu. C'est le cas de la
malade
Mart... Tout cela évolue nous l'avons dit en de
du tabès spasmo- dique, de la diplégie cérébrale n'existe pas. Ces
malades
sont DE l'intoxication dans L'FPILEPSIE. 377
rtains sujets que vers quinze ans, vingt ans, et plus ? Chez un des
malades
présentés par M. Brissaud dans sa leçon, la dip
us tard les symptômes de tabès spasmodique que nous voyons chez les
malades
précédemment cités. L'état de mal agirait donc
ues jours, quoique vaquant à ses occupations spéciales de maçon, le
malade
doit garder le lit, à partir du 15 février. A ce
mie d'influenza encore régnante. En outre, l'entourage ordinaire du
malade
cons- tatait à cette même époque, des crises tr
ette aphasie incomplète se traduisait par la difficulté qu'avait le
malade
à articuler les mots, de telle sorte que son lang
parole. C'est le 27 février seulement qu'il m'est donné de voir ce
malade
: son faciès traduit la fatigue, voire même un
; le côté gauche est surtout occupé par des restes de bronchite. Le
malade
parle lente- ment et difficilement quand on l'i
s ; même vigueur dans les membres supérieurs droit et gauche. Notre
malade
saisit très nettement le sens de ce qu'il lit, ma
te et paraissant, tout comme l'aphasie, s'accentuer à mesure que le
malade
écrit. Ainsi, tandis que dans un premier mot (m
met gauche. L'état général est de plus en plus mauvais, bien que le
malade
ait conservé sa lucidité. Les urines ne présent
ue cause suffisante, il est à présumer que la grippe a joué chez ce
malade
un rôle prépondérant par son action essentiel-
ate de soude, les douleurs diminuent assez rapidement. Je revois la
malade
le 6 novembre, sa mère me dit qu'elle est prise
même envahi les muscles de la déglutition et de la pho- nation, la
malade
avale avec beaucoup de peine et les sons qu'elle
force. Le 9 novembre, premier bain statique de trente minutes. La
malade
est tellement agitée qu'on doit la lier sur le ta
s. Le traite- ment est continué tous les jours. Le 21 novembre la
malade
est plus calme. Elle a encore quelques secousse
par les bains statiques est encore continué. Le 1 ? décembre, la
malade
est assez tranquille pour qu'il ne soit plus né
et les membres supérieurs, surtout le droit, sont encore pris. La
malade
n'est plus soumise au bain statique que tous les
21 décembre. Le traitement a été continué tous les deux jours, la
malade
va de mieux en mieux. Encore quelques mouvements
continué deux fois par semaine dans le courant de janvier. Mais la
malade
ne présente plus que des signes très faibles de
r âgée de douze ans. . Mais le point le plus intéressant chez cette
malade
c'est la relation étroite de la chorée avec le
u'une première attaque de rhumatisme n'a été accompagnée chez cette
malade
d'aucune manifestation choréique et-je crois qu
he, parésie de la jambe gauche. Pas trace d'hémiauesthésie, mais le
malade
tombe dans l'assoupissement, dans un état demi-
du côté sain, l'élévation verticale du bras est im- possible, et la
malade
ne peut dépasser la ligne horizontale. Par- tou
fluence des bains statiques avec étincelles sur le bras et l'épaule
malades
. En somme, bien que toutes les formes de monopl
i unissent Fathétose double et la chorée chronique. Il s'agit d'une
malade
qui présentait, depuis quinze ans, les signes d
ayant tous les caractères des troubles spéciaux à l'alhétose. Cette
malade
appartient donc à la chorée par ses membres et
ccasionné les procès des sorciers. Voyons les cas dans lesquels des
malades
ont été inculpés, et ceux dans lesquels des mal
ns lesquels des malades ont été inculpés, et ceux dans lesquels des
malades
, ayant accusé les autres de magie, ont trouvé cré
ambitieuse, il fut séquestré en 1893. Deux mois après, à peine, ce
malade
indubita- blement dangereux était mis en libert
avec des considérants qui établissaient que cet aliéné n'était pas
malade
. Tirant des conclusions générales de tous ces f
e de maladies mentales, du moins le pouvoir de libérer d'office des
malades
, sans s'être préoccupés de l'avis des médecins
trats. Vous savez comment se passent les choses. On fait asseoir le
malade
, si toutefois il y con- sent, puis on lui deman
ès exacte.' En, effet, lorsqu'on nous demande la sortie d'un de nos
malades
, nous ne sommes pas experts mais médecins trait
la surveil- lance desasiles par les autorités, [dans l'intérêt des
malades
et de leurs familles, qu'ils la souhaitent enco
qu'il arrive assez souvent aux médecins de mettre en liberté des
malades
pour simple cause d'amélioration, sans surveillan
tes fixes. En consé- quence, à l'époque en question, Feldmann était
malade
. L'orateur parle ensuite des procédés de Finkel
, M. Finkelnbourg avait écrit à M. Besser : « Feld- mann est encore
malade
, il a besoin d'être traité à l'asile, mais j'es
ne vis plus Feldmann ; or, bien que M. Finkelnbourg n'ait pas vu le
malade
pendant tout ce temps, il n'en affirme pas moin
om d'asile d'aliénés dans la province du Rhin. Il faut plaindre les
malades
qui, pleins désormais de cette méfiance injus-
ordre du jour d'une des séances les plus prochaines. M. TnoMSEN. Le
malade
de Gilles de ta Tourelle rentre dans le grand g
urants faradiques. En cinq mois on réussit à améliorer cet état;*la
malade
reprit l'usage de ses mem- bres à peu près parf
près parfait et complet. On soigna la bouche, on extirpa les dents
malades
, la nutrition se rétablit. L'hypnotisme ne fut
de Charcot, je me garde de la suggestion en pareil cas, j'isole les
malades
en les confiant aux soins de personnes étrangères
isme à lui seul guérit parfois très bien dans la famille même de la
malade
; c'est ce qui est arrivé tout récemment pour u
âtiments néces- saires et un inventaire. On lui confie quatre à six
malades
qu'il occupe contre une rémunération mensuelle
pe contre une rémunération mensuelle de huit marks (dix francs) par
malade
. Il devient un nourricier. M. SIEMENS. Ce qui s
qui, généralement se reflétait dans la physionomie et l'attitude du
malade
, tandis qu'au contraire dans la stupidilé les s
gie de la confusion mentale primi- tive idiopathique. L'attitude du
malade
est caractéristique suivant la cause qui vient
un mélancolique anxieux, soit à un alcoolique suraigu; tantôt le -
malade
peut présenter l'aspect de la stupeur à tous ses
u point de vue médical. Dans l'asile d'alcooliques projeté pour 500
malades
, M. Sérieux réclame la constitution de petits p
M. Sérieux réclame la constitution de petits pavillons groupant 50
malades
au maximum, à l'exclusion de l'asile caserne aujo
e, où les chefs d'ateliers soient surveillants et logent avec leurs
malades
. L'ordre dispersé parait préférable à la symétr
ux permettant d'appliquer l'opendoor System au plus grand nombre de
malades
qui en sont susceptibles. M. Sérieux s'élève
cins adjoints inutilisés vient comme corollaire de la sélection des
malades
ainsi caté- gorisés.Ainsipourrait-êtreréaliséle
bles où un médecin traitant nepour- rait être chargé de plus de 1SO
malades
au maximum. L'exemple de l'étrangeretle modèle
le et comme conséquence logique de cette notion, l'aliéné, simple
malade
, doit être placé complètement sous la juridiction
ction et sous la direction de la profession médicale. - Lorsqu'un
malade
est atteint d'affection contagieuse, affection
sque identiques à celles d'un hôpital général : à leur arrivée, les
malades
seraient reçus dans un ser- vice spécial où ils
ainsi que sur les principes fondamentaux de l'art de soi- gner les
malades
et les aliénés. Comme en Angleterre, cet examen
- architectes qui semblent avoir ignoré les premiers besoins de ces
malades
. Aussi ne saurait-on trop regretter que M. Bour
ommuns, qu'il est indispensable de réunir quel que soit le genre de
malades
, paisibles, agités, demi-agités, gâteux, que ce
galerie couverte qui longe tout le bâtiment pour servir d'abri aux
malades
lors des mauvais temps, puis la clôture qui enf
ncé dans des sauts de loup qui réalisent de vrais précipices. Les
malades
ont, avec cette disposition, l'avantage incontest
inconvénient de ces sauts de loup est d'être des endroits où les
malades
prennent plaisir à uriner et à jeter mille saleté
re de clôturer le quartier et il est indis- pensable de laisser aux
malades
la vue de la campagne. Cer- tains ont cru trouv
s occupera tout d'abord. Les dimensions dépendent des catégories de
malades
qui doivent y prendre leurs repas, nous nous en
plus possible dis- posées comme dans ces établissements pour 6 ou 8
malades
au plus, sur deux rangées, tables en bois, reco
r et du réfectoire; comme il est absolument impossible de mettre 50
malades
dans le premier, on est forcé d'ouvrir la porte
urnit instantanément de l'eau chaude. ' ÉLÉMENTS COMMUNS. 425 5
malades
. J'opinerai pour qu'il en soit ainsi dans le nouv
our tous les aliénés; j'estime qu'on doit pouvoir rendre visite aux
malades
tous les après-midi et les promener au dehors q
cette disposition a l'avantage de ne pas le mettre à la portée des
malades
. Quand celui-ci est, comme à Ville-Evrard, au m
epassent devant, il est une cause de soucis continuels; beaucoup de
malades
s'y cachent pour se dérober à la surveillance,
chambres de gardiens, puis, à droite et à gauche, les dortoirs des
malades
. Il est de toute nécessité que les chambres des
s traverser d'un bout à l'autre et se trouvent ainsi à la merci des
malades
qui peuvent les assiéger et les empê- cher de c
uartier. A notre sens celle-ci devrait être au maximum de cinquante
malades
, soixante nous parait un chiffre trop élevé ; à
le dans un asile, le cubage varie considérablement avec l'espèce de
malades
hospitalisés, nous n'en parlerons pas pour l'in
r des descentes de lit qui reviennent à 1 fr. 50 pièce ! Que chaque
malade
ait donc la sienne, ce sera aussi propre, aussi
as un grande olaceàbon marché qu'on placerait de telle sorte que le
malade
s'y verrait pour faire sa toi- lette sans qu'el
itecture. Le nombre des cuvettes doit varier avec les catégories de
malades
. Il serait hygiénique aussi, me semble-t-il, da
tiers, plus particulièrement encore aux travailleurs, d'obliger les
malades
à se déchaussera la porte des dortoirs par mesure
u jour; la propreté et l'hygiène y trouveraient leur compte. Chaque
malade
devrait avoir à sa disposition une paire de cha
grande armoire à casiers où seraient déposés ces chaussons ; les
malades
seraient invités à les prendre avant de monter et
cente de lit, si le nombre des cuvettes mises à la disposition des
malades
est un peu insuffisant, si les fenêtres sont situ
deur sera d'un mètre et la largeur de 70 centimètres, afin que le
malade
ait juste la place pour se servir de la lunette e
eu la porte se fermera d'elle-même, car alors elle viendra taper le
malade
s'il n'était pas dans l'axe de la lunette, et q
heures, il est inutile d'en placer, car d'après mon expérience les
malades
s'arrangeront pour se soulager n'importe où plutô
water-closets des urinoirs qui seront le plus possible à portée des
malades
, car s'ils sont obligés de courir pour les avoi
s, pluie, neige ou grêle, que le sol soit sec, humide ou boueux, le
malade
est forcé de traverser celle-ci d'un bout à l'a
orce est, pour éviter les accidents et les évasions, de rentrer les
malades
; ils sont placés dans la salle de réunion et le
inets et des urinoirs sont donc indispensables pour permettre aux
malades
tenus à l'intérieur dès la nuit tombante, c'est-à
m- modée. Enfin des cabinets mais sans urinoirs, puisque chaque
malade
a son vase de nuit, sont nécessaires dans les dor
rte. A Ville- Evrard cette borne-fontaine est partout en métal; les
malades
ont vite fait de démolir la serrure afin d'avoi
er un coup d'oeil sur les antécédents héré- ditaires d'une série de
malades
pour voir entrer en ligne les névropathies, les
scendant. Tels sont les cas de Curv... et de Lavril... ; voici deux
malades
qui sont entrées à l'hospice, il y a quinze ans
l y a recrudescence au moment de l'époque menstruelle. L'une de nos
malades
, Marthe Soliv..., dont nous avons donné plus ha
Bien portante dans son jeune âge ; nous n'avons pu savoir si cette
malade
a eu des convulsions ; réglée à seize ans, elle
r pour ainsi dire les unions, or quand on vient consulter pour un
malade
, les accidents se sont déjà manifestés : c'est do
agitation d'une durée variable. Mais, quand la série a pris fin, le
malade
ne présente plus rien de particulier. Cette f
rmine les accès qu'à de certains moments, laissant au contraire les
malades
sans aucune manifestation morbide pen- dant des
Mais alors, comment expliquer le cas où les accès sont isolés ? Le
malade
perd connaissance et tombe brusquement, il a so
Rappelons-nous à quel moment ces signes font leur appa- rition. Le
malade
n'a pas encore d'accidents, tout au plus commen
t croire que tout est terminé, mais il n'en est rien; en effet, les
malades
, pendant ces deux jours, restent fatigués, plus
ille et 'sommeil). Pour ce faire, nous com- mencions par sonder les
malades
pour évacuer complètement leur vessie, puis nou
es accès deviennent plus fréquents, plus nombreux; chez beaucoup de
malades
même, ils n'appa- raissent qu'à ce moment, et c
une part, l'augmentation de l'impressionnabilité nerveuse, chez une
malade
dont le sys- tème nerveux est déjà prédisposé a
e intoxication des épileptiques à ceux de l'alcoolisme. Comme nos
malades
, les alcooliques chroniques voient leur intelli-
élire, qu'y voyons-nous ? Chez les uns, l'ivresse est triste, et le
malade
présente des idées fixes qu'il ressasse tou- jo
chez les alcooliques chroniques sous l'influence de l'ivresse. Ces
malades
sont entreprenants, optimistes au suprême degré
a cause occasionnelle d'un véritable accès épileptique, et alors le
malade
ne se rap- pelle aucunement son délire. Ces f
gique, qui présente encore pour l'homme bien des variantes, ou de
malades
? C'est ce que M. Dignat n'a pas suffisamment déf
la folie alcoolique, l'idiotie, la mélancolie, la chorée et du côté
malade
dans les affections unilatérales, dans la paral
comme électrode indifférente l'eau d'un vase en porcelaine où le
malade
plonge les mains ou les pieds et où le courant ar
e la cabine, bientôt recouvert d'une nappe où plongent les pieds du
malade
qui, debout ou assis sur un siège de bois, reço
areil et la nappe d'eau qui recouvre le sol de la cabine; 3° par le
malade
; 4° par le jet d'eau du deuxième appareil à dou
de 1111. Apostoli et Berlioz. Ces auteurs ont expé- rimenté sur 7a
malades
la méthode d'auto-conduction décrite par M. d'A
ège de France : ces courants lorsqu'ils enveloppent complètement le
malade
et agissent par auto-conduclion restent ineffic
i louche le traitement thyroïdien l'auteur l'a expérimenté sur deux
malades
: il avait commencé par employer la glande thy-
une fois par jour, avec de fréquentes interruptions. Chez les deux
malades
à qui le remède fut administré, la maladie datait
thyroïde) et données seulement deux fois par semaine. Chez les deux
malades
il y eut augmentation de la température et dimi-
la fin du premier mois. Après quatre mois de traitement, l'une des
malades
(celle qui n'était aliénée que depuis un an) pu
aque probablement provoquée par le surmenage et l'alcool. L'autre
malade
resta à l'asile six mois après le début du traite
rations n'ont probablement été qu'une cause déterminante, et que le
malade
était déjà aliéné avant de faire usage de ces a
et bien montés) et une correction aussi exacte que possible que le
malade
pourra la supporter (à l'aide de verres sphériq
nécessaire, pour prévenir le retour du spasme ciliaire, de faire au
malade
pendant plusieurs semaines, avec des intervalle
ne. J'ai vu beaucoup de cas d'épilepsie chronique dans lesquels les
malades
ont été débarrassés de leurs crises pendant tou
d'une guérison absolue par un traitement ophtalmologique : mais le
malade
et le médecin peuvent d'ordinaire espérer avec
on a obtenu une diminution appréciable des attaques, on a rendu au
malade
un double service; et enfin que si les attaques s
, en pareille matière, se défier des conclusions prématurées. Ces
malades
, en effet, se sont souvent habitués, dès l'enfanc
ision ; ii° Les objections que font parfois, même en présence des
malades
, les médecins à l'emploi de la ténotomie progress
ion, etc., ont trop souvent pour résultat d'alarmer inutilement les
malades
et de les empêcher d'obtenir le soulage- ment q
pilepsie), par la puissance de l'impression mentale produite sur le
malade
: cette vérité est depuis longtemps reconnue pa
et cepen- dant suffisamment douloureuse pour avoir sur l'esprit du
malade
une impression durable. L'auteur conseillerait
processus fébrile, et la réaction qui en résulte est favorable au
malade
; 2° la quantité de médicament nécessaire pour obt
t à' son minimum et presque entièrement écarté par le maintien du
malade
au lit pendant toute la durée du traitement et pe
dien donne quelquefois le coup de fouet nécessaire pour conduire le
malade
à la guérison finale; 9° les malades soumis à c
uet nécessaire pour conduire le malade à la guérison finale; 9° les
malades
soumis à ce traitement doivent être maintenus à
un appareil plâtré. Guérison progressive et absolument complète. Le
malade
, un meunier, peut, comme par le passé, porter s
leptique et épileptoïde alcoolo- gène. Le second genre concerne des
malades
qui n'ont préala- blement pas ingéré du tout d'
du trouble pathologique. Mais pour qu'elles se consolident chez les
malades
, il faut qu'il préexiste toujours une dispositi
par la justice et par l'inquisition, au contraire, jamais ces mêmes
malades
n'ont souffert les moindres sévices de la part
ns l'Europe occiden- tale, les aliénés ont été considérés comme des
malades
et jamais comme des criminels. Ces asiles, où i
lysé ; 3° il arrive parfois qu'il est plus développé tantôt du côté
malade
, tantôt de l'autre côté, chez le même individu su
fonds seraient une preuve que la para- lysie générale n'est pas une
malade
exclusivement cantonnée dans le système nerveux
s produits toxi- ques ; saignée copieuse lorqu'elle s'adresse à des
malades
valides. M. Legrain parce qu'il n'apportait pas
ment consacrée à la rédaction d'ouvrages ; il n'oubliait pas les
malades
des asiles et ceux du dehors et fut un des auteur
fut un des auteurs de ' Aftercare », société de patronage pour les
malades
qui, ayant quitté les asiles, ne peuvent repren
; d'une part, l'usure atroce, la détérioration faite par l'es- prit
malade
sur l'esprit sain, et, d'aulre part, l'influence
uence bonne, mauvaise ou indifférentu de l'esprit sain sur l'esprit
malade
. Des désordres mentaux ou physiques ne sont pas
la suppression des asiles monstres et des ser- vices surchargés de
malades
; puis le relèvement du niveau moral et intellec
chec, au corps médical en écoutant forcément les réclamations des
malades
pour être rendus à la liberté, et, de fait, il ex
de fait, il existe aujour- d'hui une tendance marquée à mettre les
malades
en liberté avant leur complet rétablissement, c
modernes de traitement est l'occupation systématique et variée des
malades
. Certes l'idée d'occuper les aliénés est aussi
491 horizontal, comme calmant moral par l'interprétation même du
malade
qui, tout agité qu'il soit, se sent gravement att
l'on ne voit guère plus d'agités au point de troubler le repos des
malades
. En pareil cas, au lieu de les envoyer en cellu
rtier de surveillance continue, vous les placez dans une chambre de
malades
, au lit, en mettant une garde auprès d'eux. Le ma
doit être considéré comme aussi utile aux aliénés que l'hôpital aux
malades
: mais il y a en matière d'aliénation des avant
secondaires des asiles qui pourraient ne pas avoir à l'égard de ces
malades
l'attitude de réserve et de respect qui convient.
it : 1° traiter les cas récents; 2° surveiller minu- tieusement les
malades
au point de vue médical ; 3°les transporter en
t ainsi possible de pro- céder dans la salle d'examen à l'étude des
malades
en dehors des salles communes. Les médecins hab
accouchement. En toute clinique, il faut un médecin par dix à douze
malades
. La clinique de Wurzbourg a pour qua- rante à s
ouze malades. La clinique de Wurzbourg a pour qua- rante à soixante
malades
cinq assistants et un bénévole; l'un d'eux est
lle' est la question d'argent. Pour qu'une clinique ait beaucoup de
malades
, il faut que ce soit l'Etat ou le Cercle qui se
e furieux, ou peut-on s'en passer ? On peut réduire l'isolement des
malades
au minimum par les habitations collatérales des m
s une salle de surveillance continue, ou de garde perpé- tuelle des
malades
mélancoliques calmes, quoique dangereux, et une
coliques calmes, quoique dangereux, et une salle de surveillance de
malades
bruyants, constituent un en- semble de moyens d
ssassinat, tentative d' - sur le Dur Keraval, 157. Assistance des
malades
incurables, par liasse, 69; publique en Hanov
dans ses leçons cliniques, et nous chercherons à démontrer que les
malades
dont il est question sont, des hystériques, qu'
gt-quatre heures à la suite d'une atta- que d'apoplexie. - Soeur du
malade
morte à la suite de con- vulsions à l'àge de qu
ulsions à l'àge de quatre ans et demi. Antécédents personnels. - Le
malade
est sujet, depuis son enfance, à de violents ac
a même intensité jusqu'au mois de septembre 1885. - A ce moment, le
malade
a quitté le Tonkin, renvoyé de là pour cause de
ont diminué d'intensité. - Notons, avant d'aller plus loin, que le
malade
n'est ni syphi- litique, ni alcoolique. - Le
'est ni syphi- litique, ni alcoolique. - Le 4z8 décembre 1885, le
malade
va se promener en ville; il se sent très bien e
le bras plusieurs plaques rouges que le médecin a qualifié, dit le
malade
, de vaso-motrices. - Le malade a eu depuis de f
es que le médecin a qualifié, dit le malade, de vaso-motrices. - Le
malade
a eu depuis de fréquentes attaques; celles-ci n
de la paralysie, le membre supérieur a commence à s'atrophier. (le
malade
affirme que les deux côtés du corps avaient été j
t ; elle a été suivie par le médecin au moyen de mensura- tions. Le
malade
remarqua encore, à cette époque, que le mem- br
mmençait à saitaiblir. - Le 6 janvier, à la suite d'une attaque, le
malade
est resté aphone pendant trois jours; l'aphonie
térisme. ? Etat actuel (Examen pratiqué le 19 février 1886). - Le
malade
est un nomme d'une taille au-dessus de la moyenne
facilement, quelle que soit la situation dans laquelle on place le
malade
; cette diminution dans le volume du membre para
entation de la résistance électrique '. 1 L'examen électrique de ce
malade
comme aussi des autres malades dont les observa
trique '. 1 L'examen électrique de ce malade comme aussi des autres
malades
dont les observations suivent a été pratiqué pa
minuée ; tous les modes de la sensibilité sont abolis. Il semble au
malade
qu'il n'a pas de bras ni d'épaule. Le sens musc
s raies vaso-motrices. Les réflexes tendineux sont exagérés du côté
malade
. En redressant les doigts on provoque de l'épil
quer l'attaque. Dans la première attaque que nous avons observée le
malade
est tombé brusquement; sans pousser .de cri, à
mpression pratiquée au niveau des échan- crures sus-orbitaires : le
malade
est aussitôt revenu à lui. Les autres attaques
ents; voici sous quel aspect elles se présententhabituellement : le
malade
tombe brusquement en avant et à droite; il plac
r ; le poignet est fermé et tout le bras est raide; généralement le
malade
leur de l'établissement électrique de la Salpêt
igts dans la flexion; la jambe gauche est étendue sur la cuisse. Le
malade
reste dans cette situation sans pousser le moin
urvenir quelques mouvements cloniques. mais peu accentués; enfin le
malade
pousse quelques cris étouf- fés, sanglotte un p
le début de l'attaque paraisse absolument brusque et que quoique le
malade
semble ne pas en être prévenu, il existe en réa
nu, il existe en réalité une sensation spéciale qui la précède ; le
malade
sent comme une boule qui de la région épigastri
à la gorge ; mais l'attaque suit de si près cette sensation que le
malade
n'a pas le temps de se garer et qu'il tombe aus
ps de se garer et qu'il tombe aussitôt. - Après le 19 février, le
malade
a eu encore quelques attaques différentes de ce
lepti- formes décrites plus haut; puis dans une seconde phase le.
malade
semble revenir à lui, se lève, se met à marcher,
personnes qui l'entourent. 24 février. A la suite d'une attaque, le
malade
est pris de m,utisme ayant tous les caractères
e des hôpitaux, qui pratique le massage avec succès, de masser le
malade
. M. Gautiez masse le membre supérieur droit, c'es
ns correspondantes du côté opposé ; on continue le massage, mais le
malade
est pris d'une attaque qui oblige de suspendre
heures environ, puis disparait. Le 28, à la suite d'une attaque, le
malade
est pris de nou- veau de mutisme. Les doigts pr
utisme hystérique ; l'intelligence est tout à fait con- servée ; le
malade
ne peut parler à voix basse, ne peut émettre le
le 27 février. La sensibilité revient dans la même région, et le
malade
a une attaque. Lorsque le malade revient à lui, i
revient dans la même région, et le malade a une attaque. Lorsque le
malade
revient à lui, il s'assied auprès du poêle et,
s l'avant-bras et enfin le bras et l'épaule ; on dit à ce moment au
malade
de mouvoir ses doigts, son poignet ou son coude
doigts et à la main paralysée des mouvements passifs en disant au
malade
de regarder ce que l'on fait et de faire exécuter
la sensibilité revient aussitôt dans le membre supérieur gauche.-Le
malade
est alors abandonné à lui-même; la moti- lité p
e continuer à exercer son membre supérieur pendant la journée. Le
malade
est examiné deux heures après l'opération : il
musculaire. La sensibilité ne persiste pas plus de deux heures. Le
malade
s'endort le soir pouvant mou-, voir son bras.
cturée; les doigts sont aussi fléchis et contrac- turés. 10. - Le
malade
depuis le 7 mars est redevenu paralysé du membr
présentent à peu près sous le même aspect que le premier jour où le
malade
a été examiné. 14. La paralysie reparaît au r
ù le malade a été examiné. 14. La paralysie reparaît au réveil du
malade
. 21. La paralysie persiste. On recommence la
cette fois non plus sur la tète mais sur la partie sensible du bras
malade
; quinze minutes après le début de l'opération,
ée : l'épaule est beaucoup moins aplatie que le jour de l'entrée du
malade
à l'hôpital, le deltoïde s'est développé et le
ontrer rigoureusement que les différents phénomènes que présente le
malade
ne peuvent être mis sur le compte d'aucune autr
ière hypothèse. Si ou a bien présente à l'es- prit l'observation du
malade
, la supposition la plus ad- missible que l'on p
re longuement soutenue et que les accidents divers présentés par le
malade
sont bien de nature hystérique. Passons en re
e sont qu'imaginaires, et la con- tracture tardive observée chez le
malade
n'est pas du tout permanente; depuis le début d
es que les globes oculaires et la nu- que, que dans ces attaques le
malade
exécute parfois un arc de cercle, qu'à la fin d
tout cela est bien de nature hysté- rique. La paralysie de notre
malade
, si on l'étudie attenti- vement, est accompagné
est ainsi que nous appellerons l'atteution sur le mutisme dont le
malade
a été atteint à plusieurs reprises, à la suite de
la face et hémianestMsie; celte hémiplégie a un début brusque ; le
malade
s'aperçoit qu'il est paralysé, un matin, en se
en se réveillant; elle dure six mois et demi pendant les- quels le
malade
a de fréquentes attaques d'hystérie ; guérison
re. Pas d'affection vénérienne. Pas d'alcoolisme. A dix-huit ans le
malade
s'engage ; il fait la campagne de 1870, et souf
le membre inférieur. En 1877, à la suite d'une grande frayeur, le
malade
eut de nouveau des attaques, dans lesquelles il f
ait plusieurs hommes pour le maintenir. En 1881, M. Berbez vit le
malade
à Beaujon, où il était soigné pour de préfendue
émoussée et qui, de plus, était plus faible que le côté droit. Le
malade
sortit de l'hôpital en assez bonne santé et il se
té et il se porta bien pendant quatre années. Le 22 août 1885, le
malade
à la suite d'une discussion avec son père, fut
e quelques centimètres au-dessus de l'oreille gauche à la nuque. Le
malade
serait resté quatre heures sans connais- sance
e se cicatrisa repidement, mais la paralysie persistant toujours le
malade
fut transféré dans le service de M. Féréol, le
pharynx du même côté. - Les deux testicules sont très grêles; le
malade
dit qu'ils ont toujours été dans cet état et que
elle remonte jusque vers le creux épigastrique ? Depuis 1877, le
malade
n'a pas eu d'attaques. - On prescrit au malade de
ue ? Depuis 1877, le malade n'a pas eu d'attaques. - On prescrit au
malade
de faire dans la journée des exercices de gymna
iques. On prie d'autre part M. Gautiez de masser et de flageller le
malade
. Les flagellations sont faites par 2 CLINIQUE N
e, mais elle est toujours plus faible qu'a droite. - 21 avril. Le
malade
a fait depuis son entrée à l'hôpital les exerci
ir ici d'une lésion organique du cerveau. Remarquons d'abord que le
malade
, avant l'attaque de paralysie pour laquelle il
e des centres nerveux, et, eu rapprochant cette donnée de ce que le
malade
est atteint, à n'en pas douter, d'hystérie, il
s nous allons appeler l'attention. L'hémianesthésie que présente le
malade
n'est pas complète, avons-nous dit, mais si l'o
hoses ne se passent pas toujours de la même manière chez les divers
malades
. Mais ces variétés dans le détail de la marche
lus généralement les divers phénomènes d'excitation motrice chez un
malade
pré- sentant, d'autre part, des symptômes d'ata
erviront dans beaucoup de cas, et surtout quand on pourra suivre le
malade
assez longtemps. Du reste, comme je l'ai dit to
ce progressive, ne m'a pas réussi du tout chez le premier des trois
malades
dont j'ai résumé les observations plus haut. Si
là donc au milieu de crises hystéro-épileptiques, l'appa- court, le
malade
en état de crises se transporte à des âges divers
s sanguinolents constatée par nous pour la seconde fois sur le même
malade
. Comme nous l'avons dit plus haut, lors des sti
au lieu et place de stigmates anciens antérieurement suggérés au
malade
. Les stigmates du 2 février 1886, au contraire, o
d'une série de crises hystéro-épileptiques et il n'a pu dépendre du
malade
d'empêcher leur production, pas plus qu'il n'es
rine. Parmi les phénomènes les plus intéressants présentés par ce
malade
signalons : 10 l'apparition de plusieurs arthrite
decin de l'hospice des Incurables. (Gaz. méd. de Paris, 1884.) La
malade
qui fait le sujet de cette observation ne rentre
éveloppa et durait déjà depuis douze semaines quand W. Hay vit la
malade
. Il reconnut les traces d'une fracture sans dépre
de la fracture avec dépression. Pas de nouvelles postérieures de la
malade
. Un autre cas, soigneusement examiné, était celui
C'était donc un épileptique permanent. Aucun renseignement ni du
malade
, ni du médecin qui le soignait depuis fort longte
'apophyse mastoïde. Proposition de trépaner. On apprit alors que le
malade
avait fait, avant l'âge de trois ans, une chute
On enleva cette esquille sousle chloroforme. Quatre jours après le
malade
pouvait se lever, mais les attaques continuèrent
r abord, il semble n'y avoir pas d'uniformité symptomatique chez un
malade
donné (Witkowsky 1) à raison de la prédominance
6. (;4 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. de vingt-trois jours; puis la
malade
se remet spontanément à manger ; retour rapide
même, parce qu'au début de- ce second épisode la nutrition de la
malade
est en bon état, parce que, pendant son évolution
t jours. Les mêmes motifs s'opposent à l'intervention ; de plus, la
malade
prend presque chaque jour de petites quantités
crétion indiquant une diminution de la nutrition (hibernation). Ces
malades
perdant peu d'albumine, l'expectation a sa rais
complète. En somme, la proportion des suicides par rapport aux 4089
malades
traités ou hospitllisés en dix-huit ans, est de
n n'y faisant pas attention. On mettra dans un quartier spécial les
malades
qui sont sujets à des impulsions dépres- sives,
hallu- cinés dans ce sens. L'installation d'un service propre à ces
malades
et aux nouveaux arrivants, constitue, de même q
l'appareil obligatoire de préservation. L'étude complète de chaque
malade
et son traitement moral sont affaire de techniq
s. Sur quatre-vingt-cinq individus sains d'esprit, cinq tom- bèrent
malades
. L'évolution, identique, comme type, chez tous,
munication orale), M. Rabbas a déterminé l'état des facultés de ces
malades
à la lecture. 11 a choisi dans ce but des morce
ocables qui exigent une certaine peine et quelque attention. Chaque
malade
lit celui qu'on lui propose sur une feuille chois
brale est par conséquent seule en jeu. On interroge finale- ment le
malade
sur le texte, le sens qu'il lui donne, les erreur
étaient faites tous les deux jours. Au bout d'environ cinq mois, la
malade
, qui était aliénée déjà six ans avant son entré
différentiel ne peut être « établi que par l'histoire antérieure du
malade
ou d'autres cir- c constances se rapportant à l
t de dépression, avec intervalle très court de santé mentale; cette
malade
avait subi deux condamnations, pro- bablement p
1S. IIIITCHELL. (The Journal of Mental S ielace, avril 188.1.) Le
malade
était âgé de cinquante ans et atteint de manie
vancé; il est à noter seulement que la mère et le frère de ce jeune
malade
étaient tous deux aliénés et internés dans un a
s s'il ne s'agit pas là d'une simple coïncidence : presque tous les
malades
observés présentaient aux pommettes une congestio
t retirés de cette suppression tant au point de vue de la santé des
malades
qu'à celui du bon ordre et de la disci- pline d
TÉ, LE BONHEUR, et LES « PORTES OUVERTES » ; LEUR INFLUENCE SUR LES
MALADES
DES ASILES par C.4MPBELL. (The JOUI nal of Ment
s évasions au point de vue des dangers qu'elles présentent pour les
malades
eux-mêmes, pour les per- sonnes qui avoisinent
al d'un testicule non descendu); à partir de ce moment, l'état du
malade
s'améliore, et, sans recouvrer son intelligence,
L'observation peut se résumer ainsi : Homme de soixante-el-uu ans,
malade
depuis six mois, irritable, confondant les jour
taque n'avait pas été accompagnée de perte de connaissance, que la
malade
était âgée de soixante et un ans, qu'il n'y avait
ne se préoccupe guère de l'opinion publique lorsque la guérison des
malades
est en question, et il pense qu'il vaut mieux cou
question, et il pense qu'il vaut mieux courir le risque de voir un
malade
se suicider que de compromettre, par des mesure
de compromettre, par des mesures inopportunes, le salut des autres
malades
qui sont susceptibles de guérison. R. M. C. X
ondes altérations des éléments du tissu nerveux. L'observation du
malade
et l'autopsie sont relatées avec détail dans ce
ident somatique et l'aliénation mentale guérissent complètement. La
malade
était folle depuis sept mois, quand survint l'é
r un foyer de suppuration céphalique quand les forces physiques des
malades
le permettent, à la condition de surveiller min
s semaines, voire quelques mois. Il n'est pas rare alors de voir le
malade
s'incarner dans la peau de grands personnages,
nsultes, des socialistes, des méde- cins, des philanthropes sur ces
malades
qui ne sont ni des aliénés, ni des pervers. Mai
le, les actes impulsifs, les actes para- doxaux (allures gaies d'un
malade
triste, par exemple), les actes automatiques (a
des muscles antagonistes (étals cataleptoïdes et cataleptiques; tel
malade
refusera d'aller au lit, de se mettre au bain,
ceptions délirantes, émanées d'hallucinations, pré- sentent chez un
malade
donné des variations en qualité, inten- ' site,
gré la pau- vreté des finances de l'Etat. On y a reçu, en 1884, 460
malades
se décomposant en 367 hommes et 93 femmes; 120
r M. GOLDSTEIN. (Allg. Zeitschr. f. Psch ? XLII, 2.) L'étude de 466
malades
montre d'abord que, lorsque les hommes qui ont
PATHOLOGIE MENTALE. 89 quatorze jours après l'accident, lorsque le
malade
reprend con- naissance, qu'on s'aperçoit du tro
es, à attendre que le reste lui vienne. La lecture est courante, le
malade
comprenant bien et articulant parfaitement. 11
trépanés ; de plus Mosso a eu l'occasion d'observer directement un
malade
qui avait une fracture du crâne. Expériences
plus grande majorité, tant parmi les sujets normaux que les sujets
malades
nerveux ne s'oppose pas à l'inhalation ; même d
observa ces phénomènes d'un seul côté de la face chez l'intéressant
malade
Dulcring, cité dans la première partie de cet o
l y a cependant de nombreuses exceptions. Les sujets normaux et les
malades
ne présentaient aucune différence quant à la ré
ement cessait quinze minutes après que l'inhalation avait cessé. Le
malade
cité plus haut, Duhring, éprouvait aussi du sou
taire plus grande. Pour terminer, je montrerai aussi la courbe d'un
malade
qui à la suite d'une lésion du crâne, avait une
ade qui à la suite d'une lésion du crâne, avait une hémiparésie. Le
malade
avait aussi une aphasie motrice, et, comme c'es
impossible de prendre de tracé parce que l'état de surexcitation du
malade
devenait considérable; il suffisait d'approcher
ion du malade devenait considérable; il suffisait d'approcher de ce
malade
, 2' à 3 gouttes d'amylnitrite pour produire un
Archives, t. XII. 7 98 REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. jour suivant le
malade
ne se souvenait de rien. Je termine parla, mon
né ou partiel ; même observation à l'égard de la démence, dont cinq
malades
se sont trouvées radicalement améliorées. Dans
un refroidissement humide de la région dorsale, on constate chez le
malade
, qui fait le sujet de cette observation, de l'a
Lard, sans qu'on fût obligé d'ordonner une nouvelle médication, le
malade
s'améliore, puis guérit. La paralysie de Landry n
e du 11 mai 1883. Présidence de M. Westphal M. WESTPHAL présente un
malade
atteint de sclérose latérale amyotrophique avec
sensibilité. Parole fortement nasonnée et si mal arti- culée que le
malade
est incompréhensible ; ralentissement mar- qué
revient sans cesse 'histoire de l'accident ; pendant la journée, le
malade
est pris d'accès d'angoisse immotivée ou à l'oc
visuel ne représentent pas la véritable fonction de la rétine du
malade
, qui arrive évidemment à s'orienter parfaitement;
1885. - Présidence de M. Westphal. M. IlnscalsEnc. Présentation de
malades
: Sur le rapport qui existe entre l'épicanthus
- paraît quand la circulation est rétablie. M. REMAK présente une
malade
de trente ans, atteinte de névrite généralisée
ncore plus rare est la paralysie du muscle accommodateur. Parmi les
malades
observés pendant plusieurs années, qui, à raiso
vint tabétique ou paralytique général. Si l'on fait abstraction des
malades
affectés de lésion cérébrale grossière, on renc
deux cent quatre-vingt-dix-huit cas de folie systéma- tique, quatre
malades
étaient allectés d'immobilité de la pupille dan
ite de traumatisme céphalique et de commotion cérébro-spinale. Un
malade
atteint de lésion cornéenne présentait une vive e
9 novembre 1885. Présidence de M. Westphal. M. Uhthoff présente une
malade
qui après avoir eu une névrite du trijumeau dro
commun et du trijumeau du côté droit, impu- table à la syphilis, la
malade
ne pouvait plus pleurer qu'avec l'oeil gauche;
ns du système nerveux central. Examen à ce point de vue plus de 200
malades
à la clinique neuropsychiatrique de Berlin. On
sée, de même que les extrémités de ce côté. Aphasie : 4 cas, un des
malades
observé pendant cinq semaines présentait des tr
charpente muscu- laire de la jambe occasionnée par la situation du
malade
qui rend plus facile la provocation du phénomèn
sens musculaire et la perception des couleurs étaient affectés. Ce
malade
fut séquestré pour incohérence hallucinatoire; il
l'intérêt de cette observation git précisément dans l'habi- tude du
malade
de se servir de la main gauche, habitude qui en
lconque. Ces rémissions qui s'obser- vent environ une fois sur huit
malades
différent des rémissions des autres maladies me
es chez les héréditaires, et souvent elles se répètent chez le même
malade
sans que des affections intercurrentes ou toute
é confirmés par l'observation clinique : le boldo, administré à des
malades
agités, ne dormant pas depuis un temps plus ou
dérables, parait baisser après l'action des anesthésiques. Chez les
malades
soumis à ces agents, il se produit quelquefois
les cours, que notre unique difficulté vint d'en réserver pour les
malades
un nombre suffisant. Les cours avaient lieu le
ologiques élémentaires, les instructions sur la façon de manier les
malades
avec soin et discrétion, pour la pra- tique jou
dit M. l'abbé Lebeuf, que des cris, des hurlements continuels des
malades
, ou prétendus tels, des deux sexes, que six ou hu
s sur les bras, tout autour de la cha- pelle de Saint-Maur. « Les
malades
criaient de toutes leurs forces : « Saint-Maur,
« Du vent, du vent » ; et des personnes charitables éventaient les
malades
avec leurs chapeaux; d'autres criaient : « Plac
nt les malades avec leurs chapeaux; d'autres criaient : « Place aux
malades
, gare le rouge », parce qu'on prétend que cette
prétend que cette couleur est contraire aux épileptiques. Quand un
malade
avait répété trois fois de suite sa prière, on
le d'aliénés, un projet selon lequel l'asile comprendra 290 lits de
malades
. Concours pour une place DE médecin-aliéniste d
la suivante : « De la FAITS DIVERS. 135 coexistence chez un même
malade
, de délires d'origine différente (alcoolique, é
En juillet 1849, le Dr Litle, dit Curling, m'invita à examiner un
malade
, qu'il considérait comme un crétin, à l'asile des
e et tendrait à s'atténuer; l'un de nous a pu voir à Genève une des
malades
de M. lteverdin chez laquelle, à part une certa
de huit ans, est entré le 26 novembre z870 à l'hôpital des enfants
malades
Evelina (service de M. Fagge). Il avait déjà ét
diotie crétinoïde qu'il nous a été donné d'observer. De ces deux
malades
l'un Gr... est encore vivant, l'autre Th... Et
x chemins de fer, pas de convulsions, a des migraines; - : 1° notre
malade
; - 3° une fille de dix ans, grosse, ne grandiss
tres enfants morts, l'un du croup, l'autre de la rougeole : Notre
malade
, Gr... Ernest, est né à Strasbourg le 13 avril 18
- Taille : 1m2o. 16 décembre. Il est procédé à un nouvel examen du
malade
. La peau du cuir chevelu est sèche, couverte d'
. - Soir : 37°,6. 16. - T. R. 37°,4. 23 août. Un nouvel examen du
malade
montre peu de chan- gements dans son état. Les
et encore imparfait de la puberté; il semble toutefois que uotre
malade
continue encore à se développer, quoique lentem
nesthésie du pharynx. Depuis le début de sa deuxième hémiplégie, le
malade
a eu, à plusieurs reprises, des attaques hystér
els. Rougeole dans l'enfance. Pas de syphilis. Pas d'alcoolisme. Le
malade
depuis 1871 a mené une vie assez agitée. A part
r tome XII, page 1. DE l'atrophie musculaire. 155 Le récit que le
malade
fait de l'histoire de sa vie, à dater de cemome
dont la réalité parait solidement établie. Notons toutefois que le
malade
pré- tend avoir reçu en Nouvelle- Guinée, dans
rrivons tout de suite au mois de juillet 1881, époque à laquelle le
malade
, de retour en Europe, est entré dans le service
voici les particularités les plus intéressantes qu'on y trouve : le
malade
se plaignait d'une douleur de tète du côté gauc
avait une hyperesthésie tout le long de la colonne verté- brale, le
malade
était sujet à des crises pendant lesquelles les
l la suite d'une vive émotion, l'hémiplégie s'est très atténuée. Le
malade
était morphiomane. Il a quitté le service de M.
rri- vons maintenant au mois de février 1883. Le 8 de ce mois, le
malade
fut pris, dans la rue, d'une attaque convulsive t
ntiel à noter dans cette observation : à son entrée à l'hôpital, le
malade
avait des hématémèses, des épistaxis et des hém
spasme laryngé, qui amène presque l'asphyxie. Le 8 septembre, le
malade
quitte la Charité. Après sa sortie de la Charit
bre, le malade quitte la Charité. Après sa sortie de la Charité, le
malade
alla dans un hôpi- tal protestant à Neuilly où
e côté; il en est de même du membre inférieur gauche, et lorsque le
malade
progresse au moyen de béquilles, il traîne aprè
ve dans la région pariétale gauche. Pendant son séjour à Ivry, le
malade
eut plusieurs attaques se présentant à peu près s
pant dans les mêmes conditions : DE l'atrophie musculaire. 157 le
malade
est adonné à la morphine ; toutes les fois que po
t des hématuries qui persistent plusieurs jours après l'attaque; le
malade
reste aussi contrac- ture de ses membres pendan
même, de telle sorte que la face inférieure est tournée en haut. Le
malade
reste plusieurs mois à Ivry, puis quitte cet ho
s complètement disparu depuis cette époque. Vers la fin de 1885, le
malade
entre de nou- veau à la Charité dans le service
ice l'examine de nouveau; et enfin dans le mois de février 1886, le
malade
est envoyé de la Charité à la Sal- pêtrière. So
il est constitué comme il suit : Etat actuel 18 février 1886. - Le
malade
, de taille moyenne, parait très affaibli et pré
la motilité. La motilité du membre supérieur est très affaiblie; le
malade
peut faire exécuter à son épaule, son coude, so
M. Féréol et qui consiste en un pilon sur lequel repose le genou du
malade
et qui est fixé au pourtour de son corps par 15
n corps par 158 CLINIQUE NERVEUSE. un cerceau d'acier; lorsque le
malade
marche, il avance le membre inférieur droit en
tant ainsi son membre sous l'influence de la pesanteur ; lorsque le
malade
ôte son pilon et qu'il cherche à marcher avec des
loureuse qui est le siège des douleurs les plus vives lorsque le
malade
omet de faire une de ses piqûres de morphine habi
on. Dans le flanc droit existe un point très douloureux. Yeux. Le
malade
ne distingue pas les objets de l'oeil gau- che
très pro- noncé, et de la diplopie monoculaire. Ouïe. A gauche le
malade
n'entend le tic-tac de la mon- tre que lorsqu'o
on l'applique sur l'oreille; à droite, il entend bien. Odorat. Le
malade
ne sent pas de la narine gauche. Goût. Il est a
e gauche. Goût. Il est aboli à gauche. - Anesthésie du pharynx Le
malade
est toujours adonné à la morphine, mais il a di-
nué sa ration quotidienne. 1° juillet. Depuis le mois de février le
malade
a eu à plusieurs reprises des attaques semblabl
nous nous sommes servis dans les observations précédentes, que la
malade
dont il est ici question est atteint d'une para
lement liée à la suppression d'une des piqûres de morphine que le
malade
a l'habitude de faire depuis plusieurs années.
ous occupons. Nous devons maintenant prouver que la paralysie de ce
malade
est bien de nature hys- térique et n'est pas im
thèses. Il s'agit donc là d'une affection purement dynamique, et le
malade
étant un hystéri- que, il est logique de mettre
marche un sujet atteint d'hémiplégie organique et celle qu'offre un
malade
atteint d'hémiplégie hystéri- que'. « Si l'on
ensorielle. Tout ces phéno- mènes disparaissent petit à petit et le
malade
revient à la santé au bout de quatre mois et de
sforme bientôt en paralysie avec contracture et les muscles du côté
malade
s'atrophient . Puis la contracture disparaît; l
e musculaire. 163 Antécédents héréditaires. - D'après ce que dit le
malade
, sa mère aurait eu des attaques de nerfs, mais
ma- lade a de fréquents maux de tête. Au mois de février 1883, le
malade
ayant passé la nuit dans une carrière, la tempé
1 n'y avait rien à la face; pas de dévia- tion de la commissure; le
malade
se rappelle seulement qu'il lui était difficile
membre infé- rieur et à la face elle était simplement affaiblie. Le
malade
a remarqué aussi que le goût était absolument a
per- sista tel quel encore quinze jours environ. A ce moment. le
malade
remarqua que le membre supérieur gauche devenait
hir, la main se fléchit sur l'avant-bras et il devint impossible au
malade
de modifier cette attitude; la raideur alla en
main et provoquèrent des excoria- tions assez accentuées. L'état du
malade
ne se modifia plus pendant une durée de deux mo
éciale, et un mois et demi après le début de cette amélioration, le
malade
était complètement guéri. La paralysie avait du
sie avait duré en tout quatre mois et demi. Le 2 janvier 1884, le
malade
après s'être enivré, était monté à cheval et il
jusqu'au moment où il fut étendu sur le sol. Une fois à terre, le
malade
perdit connaissance et resta dans cet état pend
ent de son entrée à l'hôpital. Etal actuel (· ? 3 janvier 1886). Le
malade
parait jouir d'une santé parfaite, il a toute s
té faradique persiste, mais elle est un peu diminuée à gauche. Le
malade
se plaint de fortes douleurs dans la nuque et le
moussée. Les sens spéciaux sont toujours dans le même état. 9. Le
malade
commence à mouvoir l'avant-bras sur le bras.
9. Le malade commence à mouvoir l'avant-bras sur le bras. 0. Le
malade
commence à mouvoir un peu le bras sur l'épaule.
malade commence à mouvoir un peu le bras sur l'épaule. 5 mai. Le
malade
demande à sortir, et voici dans quel. état il s
r- tie. Pour le reste, pas de modifications. Depuis sa sortie, le
malade
n'a pas été revu. Le malade avait été examiné à
e modifications. Depuis sa sortie, le malade n'a pas été revu. Le
malade
avait été examiné à une époque où l'hys- térie
riques, de certains phénomènes qui n'ont pas été recherchés chez ce
malade
, et qui peut- être existaient chez lui ; tels q
l cette bémianesthésie jointe à la vive céphalalgie éprouvée par le
malade
, nous permet, croyons : nous, d'établir que nou
enfin, revenant sur nos pas, nous nous sommes fondé sur ce que le
malade
est un hystérique, pour sou- tenir que la paral
isemblance, occasionné une fracture de l'avant-bras, on applique au
malade
un appareil plâtré qu'il garde quarante-cinq jo
appareil, on constate que le membre supérieur est contrac- turé. Le
malade
est examiné à la Salpêtrière quatre mois enviro
ésie sensitivo- sensorielle ; un rétrécissement du champ visuel. Le
malade
DE L'ATROPHIE MUSCULAIRE. 171 est sujet à des
on dans la famille. Antécédents personnels. Lui-même n'a jamais été
malade
. Il est né à Saint-Victor, près de Ribérac (Dor
là que lui est arrivé son accident. Il y a quatre mois et demi (le
malade
ne peut dire au juste la date), il était en tra
mi boeuf à l'étal avec un camarade, lorsque le crochet cassa, et le
malade
fut renversé, son bras gauche pris sous le boeu
INIQUE NERVEUSE. lui enveloppa le bras de compresses phéniquées. Le
malade
n'a jamais éprouvé de douleurs dans son bras, n
ôpital, quatre jours seulement après l'accident. Non seulement le
malade
n'éprouvait pas de douleurs dans le bras même,
ander des secours. Là, le médecin de la mairie l'a vu, et, comme le
malade
lui disait qu'il avait son appareil depuis quar
intenue dans cette situation. Quelques jours après, on a renvoyé le
malade
, qui est retourné chez lui en Dordogne, avec sa
érac, puis à Bordeaux, où il est resté quinze jours à l'hôpital. Le
malade
revint à Paris. Il alla trouver M. Périer, qui
cherche dans sa poche un papier sur lequel elle est inscrite. Le
malade
porte son bras gauche en écharpe. L'avant-bras
guère plus étendus. Lorsque l'on essaie de redresser les doigts, le
malade
accuse une certaine douleur, au niveau de l'ext
palmaire. (Voir les figures 11 et 12.) Lorsqu on tord l'épaule, le
malade
ne sent qu'un tiraille- ment au niveau de l'ext
ait complètement insensible a recouvré en partie sa sensibilité. Le
malade
nous dit qu'il a eu, le 16 juin, une attaque de
ous dit qu'il a eu, le 16 juin, une attaque de dyspnée. Le 21, le
malade
demande à sortir. On essaye, avant de le laisse
ntracture s'atténue en peu de temps, les doigts se redressent et le
malade
arrive, au bout de dix minutes, à faire exécute
mouvements relativement assez étendus. A cause des douleurs que le
malade
ressent dans les doigts, on suspend le massage
e ressent dans les doigts, on suspend le massage en recommandant au
malade
de revenir le lendemain à l'hôpital. Mais celui
ysie hystérique avec amyotrophie. L'existence de l'hystérie chez ce
malade
ne peut être contestée. L'hé- mianesthésie seus
evaient être examinés élec- triquement, mais le départ précipité du
malade
nous a empêché de le faire. Observation VI (r
nomènes ne furent que transitoires. Trois mois après l'accident, le
malade
est exa- miné à la Salpêtrière et on constate l
e. N'est ni syphilitique, ni alcoolique. Le 1er décembre 1885, le
malade
, travaillant comme homme de peine dans une gare
ce moment aussi la région comprimée n'était pas dutout tuméfiée; le
malade
pré- tend même qu'elle était aplatie, mais cet
t figuré que son épaule était aplatie. Il fut aussi impossible au
malade
de se lever après son réveil, et il fut transport
e et dura environ huit jours. Pendant les treize premiers jours, le
malade
se sentait un peu étourdi; en même temps, les m
; en même temps, les membres inférieurs étaient assez affaiblis. Le
malade
essaya de se lever le huitième jour, mais il lu
enir debout; le membre supérieur gauche était aussi affaibli, et le
malade
ne s'en servait qu'avec difficulté. 180 CLINI
e ne s'en servait qu'avec difficulté. 180 CLINIQUE NERVEUSE. Le
malade
au bout de treize jours peutse lever, son membre
mbre supérieur droit seul restait paralysé et d'après ce que dit le
malade
, il était dans la situation dans laquelle il se
été prise par son interne. Voici dans quel état se pré- sentait le
malade
le jour de son entrée à l'Hôtel-Dieu, le 13 jan
lade le jour de son entrée à l'Hôtel-Dieu, le 13 janvier 1886. Le
malade
est un homme vigoureux, bien musclé, ayant tout
omplètement abolie dans les mêmes limites que lors de l'en- trée du
malade
à la Salpêtrière ; nous y reviendrons plus loin
diminuée à droite. Les yeux paraissent normaux des deux côtés. Le
malade
n'a jamais eu d'attaques de nerfs. Le pression
une façon nor- male. DE L'ATROPHIE MUSCULAIRE. 181 On soumet le
malade
à l'électrisation. mais ce traitement n'amène a
trière le 1er mars 1886, et voici ce que l'on constate alors : Le
malade
est à peu près dans le même état que lors de son
e, mais rien n'a réussi, et plus de quatre mois après l'en- trée du
malade
à la Salpêtrière son état ne s'est encore aucu-
seulement à noter ce qui nous semble ressortir de l'examen de nos
malades
. Dans l'Observation VI, l'amyotrophie est extrê
st-à-dire antérieure à la paralysie. Nous ne le croyons pas, car le
malade
est droitier et que par conséquent, selon toute
la persistance de la paralysie, ne s'est pas exagérée depuis que le
malade
est entré à la Salpêtrière, et cela remonte à p
d une paralysie dure depuis longtemps déjà. C'est ainsi que chez un
malade
, le nommé Porcen... atteintde monoplégie hystér
atteintde monoplégie hystéro-trauma- tique (il s'agit d'un des deux
malades
sur lesquels M. Charcot s'est fondé pour établi
année entière, n'avaient pas subi la moindre atrophie. Or, chez les
malades
dont il est ici question, l'atrophie s'est déve
ptionnel, et la présence simul- tanée à la Salpêtrière de plusieurs
malades
atteints de cette atrophie ne pourrait-elle pas
nelle et l'hystérie mâle est absolument négligeable. Le sexe de nos
malades
aurait donc été déjà une première objection fon
sur la présence des stigmates hystériques, ait osé affirmer que ces
malades
, quoique mâles, étaient bien des hystériques, e
, 1880-1885. 196 CLINIQUE NERVEUSE. DE L'ATROPHIE MUSCULAIRE. Nos
malades
étaient atteints de paralysie hystéri- que ; c'
ce. La nature hystérique de la paralysie ainsi démontrée chez nos
malades
, il devenait évident que l'amyotro- phie dériva
e serait décidé à rompre avec les traditions et à porter chez ces
malades
le diagnostic d'hystérie, aurait-il osé aller p
affirmatif dans son diagnostic, et en pour- suivant l'examen de ses
malades
, il aurait été tout naturellement entraîné par
vraisemblable que l'on a procédé autrefois de cette façon avec les
malades
de cette catégorie, et nous croyons que c'est à
type régulier de la paralysie ascendante aiguë. Voici le cas : Le
malade
Nicolas Marozolf, âgé de cinquante-quatre ans, pr
ent des membres supérieurs et inférieurs. Quant aux antécédents, le
malade
affirme que ses parents, sa mère ainsi que son
e oesophagienne). Un de ses frères avait des ulcères aux jambes. Le
malade
lui- même souffrait, dans sa jeunesse, d'érupti
y a environ vingt-cinq ans, les hémorroïdes se déclarèrent chez le
malade
; au début, le sang coula en petite quantité; ma
rectum augmenta à ce degré qu'au dire du 198 RBCUEIL DE 1A1'l'S.
malade
, elle donna une fois environ Jeux cuvettes de san
'S. malade, elle donna une fois environ Jeux cuvettes de sang. Le
malade
s'affaiblit tellement qu'il ne pouvait lui-même f
resses d'eau de Goulard, en laissant une cicatrice. Depuis lors, le
malade
jouit d'une bonne santé, quoiqu'il souffrait de
s hémorragies du rectum recommencèrent au moment de la selle; et le
malade
ressentit de légères douleurs dans la région du
toutes les vingt-quatre heures, et avec une telle intensité que le
malade
eut recours aux spiritueux afin de retrouver un
jusqu'au 10r novembre. La veille de ce jour et pendant la nuit, le
malade
eut un peu de fièvre, les tiraillements aux jam
augmentèrent; mais cependant, sous l'influence de l'eau-de-vie, le
malade
s'endormit. Le lende- main matin, à son réveil,
, les phénomènes de la paralysie augmentèrent de telle façon que le
malade
pouvait à peine tenir une soucoupe de la main d
la main droite. L'urine s'échappait'avec peine et en même temps le
malade
était constipé. Tel était l'état du malade le n
ne et en même temps le malade était constipé. Tel était l'état du
malade
le novembre, jour où il entra à la clinique théra
e le novembre, jour où il entra à la clinique thérapeu- tique. Le
malade
a une taille au-dessus de l'ordinaire, il est bie
hors de labouche ; une conversation prolongée fatigue tel lementle
malade
qu'il éprouve des accès d'élouf- fement en parl
Le pouls est 81 ; la respiration à 18-20; la température à 36. Le
malade
est constipé et l'émission de l'urine est diffici
Le malade est constipé et l'émission de l'urine est difficile. Le
malade
ne peut remuer la jambe gauche et le bras droit,
toucher, les extrémités sont plus froides que la peau du tronc. Le
malade
, soulevé sur le lit, ne peut s'asseoir, et il épr
expiration bronchique et une matité obtenue par la percussion. Le
malade
n'est pas en état d'expectorer. Le 9 novembre, la
rtébraux. Cette maladie chronique se traduisait pen- dant la vie du
malade
par une faiblesse assez considérable dans les j
e des sceptiques, que les circonstances du fait et la qualité de la
malade
, paysanne ignorante qui n'a jamais quitté son v
de la main droite et cette contracture avait persisté depuis. La
malade
, que je dus examiner très rapidement, semblait
paralysie, ni anesthésie. Sauf l'impotence absolue du bras droit la
malade
était valide et paraissait bien portante. Cepen
s caractères de cette monoplégie brachiale et des antécédents de la
malade
il me parut évident que j'avais affaire à 204 R
aurait pas raison. Je me mis donc aussitôt en devoir d'endormir la
malade
parla fixation des yeux, et j'y réussis au bout
, bien qu'évidemment gênée par le gonflement des jointures, mais la
malade
peut mouvoir ses cinq doigts avec une facilité
Le bras et l'avant-bras étaient toujours immobiles ; j'ordonne à la
malade
de les mouvoir, en lui assurant qu'elle peut le f
qui parut miraculeuse aux assistants, j'ai eu des nou- velles de la
malade
et j'ai su que depuis mon intervention elle s'é
e douleur dans la musculature de la nuque. Les pre- miers jours, le
malade
a senti un certain trouble dans la parole. Cert
droite a été cons- tatée un peu affaiblie le 2b septembre. Alors le
malade
a observé que, lorsqu'il voulait écrire, des se
volonté de modérer un peu ces secousses. Quant à la main gauche, le
malade
n'a observé rien d'anormal. Le mal de tête a,
barras de la parole a diminué. Cet embarras consiste en ceci que le
malade
ne peut pas, surtout quand il parle vite, prono
ir debout dès qu'il diminue sa base de sustentation ; gâtisme. Le
malade
finit par s'aliter, perte des réflexes, analgésie
diculaire passant par la commissure antérieure du cerveau. Le tissu
malade
est du gliosarcome (sarcome granuleux de Vircho
ôt d'atrophie musculaire : les nerfs dorso-lombaires sont eux-mêmes
malades
(douleurs en ceinture, sensibilité extrême à la
es phénomènes fulgurants étant plutôt agréables que désagréables au
malade
, la persistance des perturbations subjectives
de la déglutition. Il n'existe nulle part de réaction dégénérative.
Malade
en traitement. Le diagnostic émane de l'âge auque
les exécute absolument inu- tile ou impossible, notamment quand le
malade
est ataxique les yeux ouverts, la cause de l'at
le, et la simulation doit être écartée à raison de la profession du
malade
(charpentier) et des détails intimes de son ata
ptômes subjectifs de la maladie. On le soigne comme vérita- blement
malade
pendant vingt-trois jours ; il s'en va guéri. Con
) et réaction électrique myotonique. M. Erb a réséqué sur un de ses
malades
un morceau du biceps brachial; ce muscle, qui,
gros de faits, prouverait tout Je contraire. Les grands parents des
malades
présentés, bien que cousin et cousine, ne parai
conver- gences convulsives;sous l'influence d'une émotion, le petit
malade
arrive à faire cesser la blépharoptose. P. K.
semaines (Observ. de M. Uhthoff). Le fait de M. Mendel concerne un
malade
de huit ans affecté du 2 ? -' ? 8 septembre 188
à déployer une grande force. L'examen de 1,000 individus sains ou
malades
(non névropathes) indique qu'il est extrême- me
à gauche et en haut. Simultanément, aphasie amnésique parfaite ; le
malade
comprend, s'exprime par gestes, mais ne peut tr
tant. Sous l'in- fluence des bains chauds, du bromure de sodium, la
malade
guérit à la suite de son accouchement. IV. Sa
uce. Atrophie extrême et réaction dégénérative complète des muscles
malades
. Le del- toïde, le biceps et le triceps brachia
Les criminels devenus aliénés ne doivent pas être pla- cés avec des
malades
ordinaires à cause de la différence de leur nat
art n'est pas constant. Le plus souvent, l'accès est instantané. Le
malade
a eu jusqu'à cinq accès par jour, rarement il a
al. Le résultat a été vraiment favorable, l'acné s'est guéri, et le
malade
est resté sans attaques pendant ses trois mois
où l'impulsion et les actes automatiques dépourvus de contrôle. Ces
malades
ne sont évidemment pas responsables, dans leurs
epsie automatique constitue une terrible maladie, où les jours du
malade
sont sans cesse en danger, et qui réclame un trai
est d'abord traduit par un état de nervosisme général que relate le
malade
(exemple conforme à ceux de Boeumler, Drosdow,
texte) élimine, d'après M. Mercklin, le diagnostic d'hystérie. Le
malade
est encore en observation. P. K. LIV. UNE remar
e de boissons alcooliques ingérées. En élimi- nant de ce relevé les
malades
qui, avant l'intoxication, ont été en proie à d
rons-nous pas là deux phénomènes analogues ? Ne sont-ce pas là deux
malades
presques identiques ? Comparons un onomatomane
de cette méthode c'est que l'on a pu réunir dans un même cadre des
malades
à manifestations différentes, mais reliés entre
syn- dromes réunis chez le même individu. Rappelez-vous de cette
malade
queje vous ai présentée. Elle ne pouvait réprimer
e paralysie générale rapidement progressive qui termine la vie du
malade
. Dans le second groupe, nous trouvons d'abord l'a
econde) on ne saurait méconnaître, en serrant de près l'histoire du
malade
, la cohérence, l'enchaînement de l'ensemble des
tion, on constate un trouble profond de la sensibilité générale (le
malade
se croit pourri, il n'a pas de tête) et dans le
auche fléchi à angle droit; souvent, pendant des heures entières le
malade
lui imprime des secousses tandis qu'il exécute
r d'une paralysie générale très probable quoique pour le moment (le
malade
n'est pas mort) l'ensemble des symptômes rappel
rd la catatonie. Remarquons enfin l'âge relativement peu avancé des
malades
du second groupe à l'époque où ils furent attei
de poids de 3 kilogr. ; dans un autre cas, au bout de 8 jours le
malade
avait diminué de 1 kilogr. M. VOGRLGES.4NG. De
et de l'ouïe, et tendant au suicide; on les évite en maintenant la
malade
au lit dès le début de l'agitation, et en lui d
itue à l'injection de morphine, une injection de canna- binone ; la
malade
demande alors qu'on ne la torture pas et tente
de alors qu'on ne la torture pas et tente de s'éttangler. Une autre
malade
jadis habituée à l'absorp- tion de 0,0;5 de mor
bienfaisance chargés de distribuer les secours à domicile pour les
malades
, les enfants, les nourrices, les infirmes et les
on n'avait réfléchi aux difficultés de placer ailleurs ces nombreux
malades
. Cette mesure est regrettable à différents poin
el capable, instruit et dévoué qu'ils souhaitent dans l'intérêt des
malades
, bien peu se préoccu- pent de l'obtenir. Il fau
primaire à l'usage des infirmières et dont profilent ainsi quelques
malades
. Ce nouvel enseignement vous permettra de suivr
ités sont avant tout la patience, la douceur et la bonté envers les
malades
. C'est en vous pénétrant t de ces sentiments et
ttirant avec l'estime de tous, l'affection et la reconnaissance des
malades
. Il a été procédé après ce discours à la distri
moyens de transmission pour les dépêches ou de traitement pour les
malades
. Le prix sera décerné en décembre 1887. Le conc
e ont pu noter trois accès de convulsions du caractère suivant : le
malade
commence à se plaindre d'un sentiment d'angoiss
muscles de la poitrine et du dos. Au commencement de l'accès, le
malade
ne perdait pas la connaissance. L'accès durait un
7 décembre, on note : les douleurs des reins sont si fortes que le
malade
ne peut marcher. En outre, nous apprenons du pa-
it que les extrémités se-meuvent activement. Je dois ajouter que le
malade
, étant encore chez lui, voyant son enfant tombe
mis sur les pieds, bien que ses jambes fussent paralysées alors. Le
malade
a quitté l'hôpital sans que les symptômes de pa
mutité s'était développée tout d'un coup sans choc apoplectique. Le
malade
fit entendre par signes qu'il avait été frappé
ard, on remarque une grande instabilité de l'état moral : tantôt le
malade
pleure sans motif, tantôt il rit et saute comme
les du mouvement et de la sensibilité ont disparu. Après cela, le
malade
éprouve des douleurs dans les muscles du cou, d'a
ladie : le 8 novembre, la douleur dans le dos disparait; couché, le
malade
peut facilement lever les jambes et les tenir e
tremblement des jambes après la marche. L'anam- nèse montre que le
malade
a éprouvé les mêmes affections nerveuses quatre
a soeur est hystérique. Le sujet est extrêmement enclin à se croire
malade
; ayant appris un jour qu'un de ses amis était m
a une prédisposition à la cons- tipation. Le 15 janvier, lorsque le
malade
fut apporté pour que je l'examine, la jambe dro
la contractilité faradique des muscles et des nerfs est normale; le
malade
n'éprouve presque aucune douleur dans l'épine d
272 CLINIQUE NERVEUSE. crochaient l'un à l'autre. Le 19 mars, notre
malade
quitta l'hôpital avec des indices à peine perce
ire, les particularités du caractère du patient, enclin à se croire
malade
, la paralysie qui avait déjà eu lieu et qui ava
l'hôpital, la paralysie s'em- para aussi du bras droit. L'examen du
malade
donna les résul- tats suivants : l'ouïe et la v
la région des deux nerfs trijumeaux, de l'un et de l'autre côté, le
malade
donne de fausses indications sur l'endroit que l'
nt douloureuse. La sensibilité dn tronc parait meil- leure, mais le
malade
donne tout de même de fausses indica- tions. La
deux nerfs trijumeaux de l'un et de l'autre côté. Le 21 juillet, le
malade
est en état de soulever un peu les jambes dans
suivants : l'ouïe de l'oreille gauche est affaiblie au point que le
malade
n'entend le tic-tac d'une montre que quand on l
est altéré; le patient ne distingue plus ni l'acide, ni le salé. Le
malade
sent si on lui touche le côté gauche du cou ; l
te en arrière et le tronc se courbe aussi en arrière, tandis que le
malade
se retourne en même temps sur le côté gauche. A
ue la droite recouvra la sensibilité tactile. Le 2 janvier 1885, le
malade
essaie de marcher, et alors apparaît une rigidi
culation tibio-tarsienne et dans celle du genou, de manière que le
malade
ne marche que sur le bord externe du pied. QUEL
lisse les pieds. Il ne peut s'asseoir lentement, il tombe assis. Le
malade
a quitté l'hôpital avec une parésie des jambes,
c les 276 CLINIQUE NERVEUSE. hémiplégies ordinaires, c'est que le
malade
peut tout de même marcher, malgré la paralysie
gré la paralysie de la jambe gauche. En marchant il traîne la jambe
malade
; la jambe saine est fléchie au genou; elle ne t
agérés des deux côtés; le nerf facial est con- servé. Le 4 mars, le
malade
commence à sentir des douleurs à la faradisatio
l'immobilité du dos, démarche que nous avons déjà vue chez d'autres
malades
, tout cela exclut la simula- tion. On soupçonna
t et unième année, de sorte qu'il put être enrôlé. Etat actuel du
malade
. - D... est de haute taille, solide- ment bâti;
tracture musculaire; mais les réflexes tendineux sont exagérés. Le
malade
lui-même se plaint de douleurs sourdes dans tout
tremblement n'avait lieu que quand il marchait et, si fort, que le
malade
sautait à chaque pas. Un examen plus minutieux
inaud, était nettement prononcée; en fermant un oeil, de l'autre le
malade
voyait chaque objet répélé plusieurs fois; l'an
où la polyurie disparaissait subitement, les tremblements aussi; le
malade
pouvait un peu marcher facilement, mais après i
ntières dans les lieux d'ai- sance. Au mois de décembre dernier, le
malade
quitta l'hôpital. L'anesthésie du pharynx a dis
l'instabilité de la polyurie, les particularités du carac- tère du
malade
, j'ai dû reconnaître un cas d'hys- térie. jf
lement, comme s'il se faisait à travers la chemise, comme le dit le
malade
lui-même, quoiqu'il puisse distinguer la pointe
le goût du côté gauche sont aussi émoussés. Ainsi je trouve que le
malade
a un trouble de sensibilité connu sous la forme
dans l'excitabilité des muscles et des troncs nerveux, bien que le
malade
, près de quatre mois depuis le jour de son entr
convulsifs, chose qui était déjà arrivée une fois. Le frère aîné du
malade
était aussi sujet aux mêmes contractures. Pre
rs qu'il marche, les muscles deviennent rigides, re qui fait que le
malade
ne marche que sur la pointe du pied en les fais
dat, entre à l'hôpital le 28 décembre / 9 janvier 1885. L'examen du
malade
fait voir quelques cas D'HYSTÉRIE dans LES TROU
e ne présentent rien d'anormal. La motilité est aussi normale. Le
malade
se plaint de douleurs sourdes dans les jambes.
s montrent que, dix-huit mois auparavant, étant encore chez lui, le
malade
avait été muet huit jours en- tiers ; la mutité
fficile de simuler; l'anesthésie pharyngée, par exemple, et puis le
malade
ne voulait pas rester à l'hôpital et demandait
que suppose le médecin de service. Le 21 décembre, je trouve notre
malade
dans l'état suivant : la perte de connaissance
. 1. 19 282 --) CLINIQUE NERVEUSE. trouble convulsif suivant : le
malade
, avec une force et une rapidité extraordinaires
l'espace d'une demi-heure, il y eut trois accès; tout ce temps, le
malade
reste sans connaissance. Vers le soir, il revie
lexe. En outre, on constate une diplopie monoculaire. Interrogé, le
malade
répond qu'auparavant il n'a jamais eu d'attaque
mbes et d'un spasme douloureux du pha- rynx. Dans la nuit du 27, le
malade
a des trépidations des jambes et des hallucinat
sont abolies; il est possible de transpercer un pli de la peau ; le
malade
ne peut plus se représenter la position de ses
Le 25 janvier pour la première fois, je trouve l'achromatopsie. Le
malade
, de chaqueoeil à part, appelle bleu le rouge et j
et toute la nuit. Le lendemain, à l'heure de la visite du matin, le
malade
présentait le tableau suivant : sans connaissan
urdité de l'oreille droite reste jusqu'au 20 janvier, le jour où le
malade
recouvre l'ouïe. Le 15 et le 16, il se trouve e
se plaint pas. Lorsque je tire ma montre pour compter le pouls, le
malade
dirige ses regards dessus et ne la quitte plus
des muscles de l'abdomen, une respira- tion accélérée. Ensuite, le
malade
étend subitement les bras et les jambes, courbe
poings sont fermés; le dos est recourbé en arrière, de sorte que le
malade
ne touche le lit que par les reins; la tète est t
mais il n'y avait pas de paralysie des cordes vocales. Le troisième
malade
n'a pas été examiné au laryngoscope ; 3. La s
alade n'a pas été examiné au laryngoscope ; 3. La surdité chez un
malade
(cas 11°) est passa- gère, d'abord complète pou
vision (cas 10 et 11); l'hémiasnes- thésie a été observée sur trois
malades
(cas 2, 6 et 8); un trouble tout particulier de
trouble tout particulier de la sensibilité a été cons- taté sur un
malade
(n° 5) : c'est l'abolition de la dou- leur et d
mplète sur la droite, comme les cas d'hémianesthésie ordinaire. Les
malades
1 cl, 3" et 4° présentaient des cas d'analgésie
e paraplégie. L'hy- peresthésie se rencontre bien plus rarement; le
malade
11e présentait un cas d'hyperesthésie de tout l
troubles de la motilité sous la forme d'hémi- plégie (cas 6); le 5e
malade
avait une paralysie des membres inférieurs et d
e avait une paralysie des membres inférieurs et du bras droit; cinq
malades
étaient atteints de paraplégie (cas 1, 3, 4, 8
les muscles sont à l'état de tension. Cela fait que la démarche des
malades
est très caracté- ristique : en marchant, le tr
s 1, 5, 10, 11). Ordinairement, quelques heures avant l'accès, le
malade
devient abattu, les yeux ternes; on constate de
(du pharynx, de la conjonctive); 15, 20 minutes avant l'accès, le
malade
se couche, tombe en état de stupeur, 288 CLINIQ
à 5 minutes; puis arrive un relâchement des muscles momentané; le
malade
n'est pas encore revenu à lui que survient une
la période des grands mou- vements n'est pas le même pour tous les
malades
et se change parfois chez le même patient. Ve
s porte à la gorge, à la région du coeur, etc. Après l'accès, les
malades
reviennent à eux, reprennent leurs occupa- tion
d sommeil, ou se plaignent de violents maux de tête, etc. 9. Deux
malades
(1, 4) souffraient d'une rétention spasmodique
asmodique qui a exigé l'emploi prolongé d'un ca- théter. Le premier
malade
était sujet, en outre, aux vomissements et aux
rine. QUELQUES CAS D'HYSTÉRIE DANS LES TROUPES RUSSES. 289 10. Le
malade
n° 8 présentait des phénomènes d'ar- thralgie,
ne sont pas spécialistes. Dans le second groupe, il faut ranger les
malades
ayant des paraplé- gies et des hémiplégies hyst
tou- jours assez de données, lorsqu'on examine attentive- ment le
malade
. Ajoutons quelques mots sur la thérapie. Le tra
satisfai- sants ; dans tous les cas de paraplégie, j'excitais les
malades
à faire des mouvements actifs et passifs avec l
i cités, je pourrais rapporter encore toute une série de cas où les
malades
étaient amenés à l'hôpital comme épileptiques,
Saillard 2, communiquée à la Société de biologie (1882)g; enfin le
malade
qui en fait l'objet a été montré à leurs cours
, pas de goitre; elle ne présente aucun accident nerveux J. Notre
malade
. - Durant la grossesse, à trois mois, la mère fut
29S CLINIQUE NERVEUSE. extrême apathie lui ont fait donner par les
malades
le sobriquet de Pacha, sous lequel il est connu
t leur rareté contraste tristement avec la physionomie enfantine du
malade
. Le visage est hideux; le front et la racine du
La préhension est encore possible avec le pouce et l'index dont le
malade
se sert encore assez adroitement pour saisir le
est absolument glabre, même aux aisselles et au pubis, bien que le
malade
soit entré dans sa vingtième année. D'après les
-Peau chaude, état saburral des premières voies digestives. 24. Le
malade
parait un peu abattu, la rougeur s'est étendue
une phlyctène pleine de sérosité recouvre le menton à gauche. Le
malade
ne boit que du lait et du vin de quinquina. Trait
, la pression digitale laisse une empreinte blanche très fugace. Le
malade
semble gai, mais il n'a pas d'appétit. T. R. 39
nte. La peau du bras est le siège d'une desquamation furfuracée. Le
malade
boit du lait, dort bien, est gai, et répond dan
37°,6. - Soir : 37°,7. 16. La face a repris son aspect habituel. Le
malade
est levé. T. R. 37<-,4. 15 décembre. - Le
habituel. Le malade est levé. T. R. 37<-,4. 15 décembre. - Le
malade
, jusqu'ici en robe, aété habillé avec un pantal
. R. 39°; à 3 heures du soir : 3S°,8. - Soir : 40^,` ? . 16. - Le
malade
tousse un peu; l'auscultation, très difficile à
é atteint à diverses reprises d'érsi- pèle, de même que la première
malade
de Curling; mais, contrairement à ce qui a eu l
e malade de Curling; mais, contrairement à ce qui a eu lieu chez la
malade
de Curling, ces érysipèles n'ont nullement amél
arrêt de développement physique et intellectuel consécutif. Etat du
malade
à seize ans et demi. - Aucun signe de puberté. -
forme de l'état crétinoïde de M. Baillarger. La physionomie de la
malade
attira notre attention parla res- semblance qu'
ui sont des plus-manifestes, ce sont ceux de l'idiotie complète. La
malade
reste couchée dans son lit, grande gâteuse, imm
e prit le parti de faire admettre son enfant à la Salpêtrière. La
malade
est morte un mois après la publication de cette
ard de phthisie, maladie qui a causé aussi lamort de la soeur de la
malade
à dix-sept ans et de la soeur de sa mère à ving
ait aucune consanguinité entre eux. Jusqu'à l'âge de sept ans, la
malade
était comme les autres enfants, mais plus grass
isme, ni de folie ou de crétinisme dans la famille. Une soeur de la
malade
, âgée de vingt-trois ans, jouit d'unebonne sant
à une attaque de rhumatisme articulaire dont elle fut atteinte. La
malade
a aussi un frère bien portant âgé de dix-neuf a
et les droits de l'abdomen n'adhèrent pas à la ligne médiane. La
malade
peutmarche)- lentement et en chancelant pendant u
ore plus de temps pour formuler la réponse. I Système nerveux.-La
malade
ne peut ni lire, ni écrire, et tout essai pour
pilles sont un peu dilatées et paresseuses. Appareil urinaire. La
malade
rend en moyenne 708 gr. d'u- rine (25 onces) en
tit est bon; l'haleine est généralement mauvaise ; constipation. La
malade
se plaint continuellement d'avoir la bouche amè
. Eu 1882, M. Bail a présenté à différentes sociétés médicales un
malade
dont il a publié l'observation dans l'Encéphale
e crétin des Batignolles. L'un de nous a eu l'occasion de voir ce
malade
qui lui a paru être un bel exemple d'idiotie cr
nce particulière nous ayant mis en rela- tion avec la famille de ce
malade
, nous avons fait une 338 CLINIQUE NERVEUSE. e
e dix ans que son mari. -Ni goitreux ni cré- tins. - Deux soeurs du
malade
mortes jeunes de convulsions. Conception à quar
. [Pas de goitreux, etc., dans la famille.] , 1 La physionomie du
malade
se rapproche heaucoup plus de celle du père que
araissait que son âge, contrairement à ce qu'écrit M. Bail. 5° Le
malade
, Victor Chré... Lors de la conception la mèreavai
pas de grincement des dents, de balancement; bave légère. Etat du
malade
(1882), d'après M. Ball. - La figure est sans e
que peut-être un raccourcissement extrême du cou. La physionomie du
malade
est douce, bienveillante, mais sans caraclère,
. M. Delasiauve rapporta alors, en quelques mots, l'histoire d'un
malade
qu'il eut dans sou service de Bicèlre et qui pr
les membres étaient grêles, la peau était lâche ; aucune force. Ce
malade
restait assis dans un fauteuil, ne parlait pas,
dire des personnes du service encore à Bicêtre qui l'ont connu, ce
malade
était un type absolu- ment semblable au Pacha.
emi-crétiueux (Magnan), - Crétinisme (ralret). En novembre 1872, le
malade
s'affaiblit et mourut en janvier 1873, d'une co
devant elle. M. Goodhart pense que les symptômes présentés par la
malade
sont suffisants pour justifier le diagnostic de
adique qu'il considère comme dû à 1 Nous avons relevé chez nos deux
malades
l'existence de hernies inguinales. 350 CLINIQ
clairement, si l'on considère l'état intellectuel et physique de la
malade
, les masses lipomateuses sus-claviculaires, l'a
Ferrus entendait par la tumeur volumineuse du cou que présentait ce
malade
! ' JI 1 '1 ' 1 Cet état crétinoïde des idiots
me signa- lée dans beaucoup d'observations publiées du vivant des
malades
; nous citerons les observations de Dyce- Duckwo
orvan. il n'est pas fait mention de la glande thy- roïde : deux des
malades
de ce médecin, à ce qu'il nous écrit, examinés
de n'existe pas, ce qui est difficile à vérifier sur le vivant, ces
malades
ne présentent en tout cas pas d'hy- pertrophie
pertrophie du corps thyroïde. 35 '( CLINIQUE NERVEUSE. tions de
malade
encore vivants chez lesquels l'absence de la gl
accès. A l'examen laryngoscopique, rétrécissement de la glotte. La
malade
ne peut plus parler ; on diagnostique de l'hystér
80. Fin mars 1881, cachexie pachydermique, faiblesse des jambes. Le
malade
fait avec peine 2 kilom. L'anémie s'accentue, l
bes. 1 Annales médico-psychologiques , mars 1884, p. 124. 2 Cette
malade
, d'abord améliorée à tel point qu'il était diffic
estion du myxce- dème par les communications de MAL Reverdin, cette
malade
a été photographiée à côté de sa soeur cadette
. Kocher a pu constater le myxoe- dème sur un certain nombre de ses
malades
anciens ou nou- veaux. Il semble du reste que M
extirpation totale en 1880. En janvier 1881, faiblesse, fatigue. Le
malade
, autrefois gai et vif, devient taciturne et crain
ectrique ; cachexie pachydermique considérable. Au bout d'un an, le
malade
respire bien. Elle a succombé depuis à une hémo
enteur des mouvements, etc. Trachée réduite de volume ; en 1886, le
malade
est toujours cachectique. 35° Gordon 3. - Femme
e; extirpation totale, le 29 août. - Trois ans après l'examen de la
malade
permettait de constater des symptômes de cachex
e pachy- dermique soit complètement élucidée; quelques-uns de ses
malades
présentaient, en effet, avant la thyroï- dectom
par l'observation que vient de rapporter M. J. Reverdin d'un de ses
malades
chez qui l'extirpation du lobe gauche de la thy
uivant donne la proportion selon l'âge : 368 CLINIQUE NERVEUSE.
malades
de MM. Reverdin, quatre de leurs opérés atteint
rès « que l'amélioration est de plus en plus marquée' ». Tous ces
malades
ont été opérés dans le courant des années 1880
us arrêterons pas sur les détails de l'affection mentale de cette
malade
, qui est entrée dans la direction de M. A. Voisin
avalant des épingles : elle prétend en avoir avalé plus de 100; la
malade
devient de plus en plus sombre; elle porte auss
paravant. Vomissements. Pas d'au- tres accidents. Depuis lors, la
malade
devient de plus en plus sombre, disant qu'elle
. - B... se trouvait le plus souvent dans le service avec une autre
malade
, K..., hantée, elle aussi par des idées de suic
ertains moments qu'on se tient prêt à pratiquer la trachéotomie. La
malade
est absolument inconsciente; elle ne s'occupe e
i sont faites; la sensibilité parait très diminuée, au point que la
malade
ne retire point le bras quand on la pince très
rauque, très voilée, éraillée et difficilement compréhensible , la
malade
respire toujours avec peine, mais le tirage est m
le cou est dégonflé, le tirage a presque complètement disparu ; la
malade
parle, mai.. 380 RECUEIL DE FAITS. la voix es
tion est devenue normale, la voix reste toujours un peu enrouée; la
malade
toussote de temps à autre. Pas de crachats. B
us dans l'eau. Dimanche 29. L'amélioration continue. Lundi 30. La
malade
est interrogée de nouveau, et l'on essaie de lu
re et débarrasser ainsi le monde de nous. » Nous poussons un peu la
malade
et nous lui demandons si elle n'a pas essayé de
ontrée à droite. Les idées de suicide ont complètement disparu ; la
malade
n'est plus tourmentée que par la question de sa
as changé ; seulement les idées d'indignité semblent revenir, et la
malade
ne demande plus di- rectement sa sortie; elle s
droite et le bras sont devenues plus grandes; cette douleur que la
malade
localisait dans l'articulation scapulo-humérale
les mouvements sont encore assez pénibles, et il est difficile à la
malade
de porter la main sur la tête. La légère amélio
ire, ac- compagné des photographies et des spécimens pris sur les
malades
que vous voyez devant vous et sur les animaux inf
fé, rieurs qui ont servi de sujet aux expériences. Préparation du
malade
. - La veille de l'opération, la têt, du malade
es. Préparation du malade. - La veille de l'opération, la têt, du
malade
est rasée et lavée avec du savon et de l'éther ;
tion hypoder- mique, d'un quart de grain de morphine, après quoi le
malade
est chloroformisé. L'administration de la morph
uée des artérioles du système nerveux central, et par suite si le
malade
est sous son action, une incision dans le cerveau
pour l'emploi d'un anesthésique plus sûr. Dans le cas de mon second
malade
, le coeur était déplacé en dehors, et le lobe i
ingt-quatre premières heures, même si le lambeau tombe, puisque, le
malade
étant sur le dos, l'écoulement peut se faire li
rapide réunion. On notera, qu'en parlant de la chloroformisation du
malade
, j'ai montré qu'on pouvait éviter beaucoup de s
ace un tube à draia nage au point le plus déclive de l'incision (le
malade
étant couché dans son lit). On doit enlever ce
s la cavité s'accumule à un point appréciable, le troisième jour le
malade
se plaindra d'un peu de douleur et de battement
tique de savoir s'il n'y a aucun inconvénient professionnel pour le
malade
d'avoir un trou dans le crâne. L'expérience a m
Dr H. Jackson et du Dr Ferrier. Anté- cédents : à dix-sept ans, le
malade
fut renversé par un fiacre à Edimbourg. Il fut
392 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. malgré la hernie du cerveau. Le
malade
a été hémiplégique, mais petit à petit (sept se
à petit (sept semaines) la paralysie disparut. Vers quinze ans, le
malade
a commencé à avoir des attaques, qui étaient très
trice était toujours douloureuse : la douleur augmentait lorsque le
malade
était dans le paroxysme de ses attaques. Attaqu
aques : ces attaques qui arri- vaient par séries (à cette époque le
malade
en avait eu trois mille dans une quinzaine de j
n. Avant de décrire le traitement chirurgical, il faut noter que le
malade
était nettement hémiplégique, même dix jours aprè
hée (une fois probable- ment sans nécessité). Après l'opération, le
malade
fut d'abord complètement paralysé des doigts du
graduellement à la fin des deux mois suivants. Jusqu'à présent, le
malade
n'a pas eu d'attaques. Cas IL - Thomas W..., vi
que grave eut lieu en mars 1884. Le spasme s'étendait au bras et le
malade
tombait. Il eut la seconde attaque en janvier 1
se fléchis- saient cloniquement, alors la face se contractait et le
malade
perdait connaissance. La main et les yeux étaie
à l'attaque. A de fréquents intervalles tous les jours, le pouce du
malade
commençait à se contracturer, mais l'attaque po
xes profonds étaient exa- gérés dans le membre supérieur gauche. Le
malade
avait souvent des maux de tête intenses, commen
expériences démontrant ce fait et nous a dit qu'il croyait que ce
malade
souffrait d'une lésion irritative de nature incon
uze millimètres de largeur, j'ai enlevé librement tcutesles parties
malades
. (Comme le montre la photographie et le spécime
rès la réparation d'un petit morceau de peau sur le bord. L'état du
malade
après l'opération était très intéressant et très
n, en faisant un effort pour remuer son membre supérieur gauche, le
malade
a mis tout d'un coup sa main à la blessure et a
réflexes profonds étaient encore exagérés. De plus, en juillet, le
malade
a eu quelques légères contractions dans trois doi
fit une légère blessure et une légère fracture. A treize ans, le
malade
reçut un coup de pied de cheval au même endroit.
ies de trois ou quatre toutes les trois semaines. Etat actuel. - Le
malade
est grand, fort ; il porte de nombreu- ses cica
e cuir chevelu environnant étaient très sensibles à la pression. Le
malade
avait à ce point souvent de très violents maux
les attaques. Caractères de l'attaque. L'aura était abdominale. Le
malade
ressentait le besoin de défécation, accompagné
nés vers la droite; le bras droit élait étendu par secousses, et le
malade
perdait connaissance. Tous les membres étaient
nférieurs, cependant, sont quelquefois fléchis. Après l'attaque, le
malade
disait que son bras droit était faible pour que
mplètement guérie en trois jours. Une semaine après l'opération, le
malade
se plaignait de faiblesse dans tout le membre i
héréditaires sans former une variété. Qu'on vienne nous dire qu'un
malade
prend son mouchoir pour toucher un bouton de po
? M. Magnan a eu raison de créer une grande famille pour tous ces
malades
. C'est un très grand progrès de les avoir groupés
piques de paralytiques généraux morts à la période terminale et de
malades
ayant complètement perdu la parole. Chez tous ces
ode d'action des examens périmétriques variera parfois chez le même
malade
(rétrécissement partiel ou général, amplification
de tuyau \ de caoutchouc insufflés d'air qui permettent en même aux
malades
de s'appuyer confortablement ; pour assurer la di
s, le bain faradique sollicite la vitalité. Sous son influence, les
malades
se promènent, se sentent meilleur appétit, sont
ion nerveuse spéciale, on voit également l'humeur s'amélion r ; les
malades
prennent confiance dans la méthode de traitemen
u système locomoteur dans les psychoses simples'. Observations de
malades
. Dans la folie simple, il peut se produire un sta
s idées. Les caractères sont principalement : l'incapacité, pour le
malade
, de s'orienter dans son milieu, l'incohérence d
cas de tabes où il y avait eu syphilis antérieure. Sur vingt-quatre
malades
, quatre guérirent, tous les autres s'améliorère
L'auteur n'a pas encore eu l'occasion de prati- quer l'autopsie de
malades
chez qui il avait constaté la perte de la sensi
rante en matière de pathologie humaine. Ob- servation rigoureuse du
malade
avec autopsie complète, analyse de chaque cas p
armi les manifestations les plus intéressantes observées chez cette
malade
, il faut remarquerle dédoublement de la personnal
logie pathologique qu'un livre propre à faciliter l'observation des
malades
. Sa Klinische Psychia- trie semble être une rép
encore dans l'adolescence, et progressivement jusqu'à l'âge mûr (le
malade
a dépassé la quarantaine), on a pu observer des s
'un jeune homme accablé par la prédisposi- tion héréditaire et déjà
malade
arrivât au pouvoir, tandis que l'autre frère, p
est vrai, bien se mettre dans l'esprit qu'on ne peut agir avec des
malades
exerçant un pouvoir royal et qui tombent en dém
, aussi rapidement et sans éclat, l'entourage et les domestiques du
malade
. Auparavant, il y avait lieu d'appeler à la Cap
vec ses gardiens, mais bien le prince ou parent le plus agréable au
malade
. Lui seul pourra accomplir le triste devoir d'a
écouverte, en plein jour, dans ses états, car il est évident que le
malade
, bien que dûment aliéné, se rendait bien compte
'a fait, cela est indu- bitable, avec plus de préméditation, que le
malade
célèbre du château de Berg. A peine installé
uter son plan, suicide ou fuite, et ayant rencontré un obstacle, le
malade
royal décida de le sup- primer. Ou ne peut s'
rd noble, sa haute stature ont eu une grande influence sur bien des
malades
et ont été sans doule cause de son imprudence,
y a deux mois, comme d'une nouveauté d'un cas extraordinaire, d'une
malade
de la Salpêtrière, nommée Eudoxie Hé.... Or les
ait recourir à une méthode indirecte, notamment à l'énumération des
malades
de ce genre parmi les conscrits. C'est ainsi qu
rectrice de l'école, elle donne tous les jours des leçons au lit du
malade
et fait des cours. (The med. Record N.-Y., 25 s
tition du mouvement ces raideurs ne tardent pas à disparaître et le
malade
devient alors complètement maître de ses membre
nous étions interne dans le service de M. le professeur Charcot, un
malade
atteint de maladie de Thomsen, qui présentait à
divers phénomènes de la réaction myotonique. En recherchant chez ce
malade
les modifications de l'excitabilité faradique d
de ces réactions électri- ques, rapportons d'abord l'observation du
malade
, que M. Raymond, qui l'avait observé dans son s
ci nos vifs remerciments à M. Raymond, qui a bien voulu laisser son
malade
à notre disposition pendant plusieurs mois et nou
LITÉ ÉLECTRIQUE DES MUSCLES. 5 vements. D'ailleurs il tomba bientôt
malade
(bronchite et dysenterie) et resta plus de 6 se
faiblesse est très grande et se manifeste, non seulement lorsque le
malade
marche ou est debout, mais encore lorsqu'il est c
ît alors la maladie de Thomsen, et quelques jours après, adresse le
malade
à M. Charcot. Étal actuel (juillet 1888). Ce qu
juillet 1888). Ce qui attire tout d'abord l'attention à l'examen du
malade
(Pl. I, II) c'est le développement exagéré du sys
rtie moyenne, l'avant-bras 20 centimètres. D'ail- leurs, au dire du
malade
, le volume des membres supérieurs aurait un peu d
le puissant développement des muscles, la force que peut fournir le
malade
, est bien au-dessous do celle d'un homme ordinair
ontrent sur presque toute la musculature volontaire. Si l'on dit au
malade
de répéter un certain nombre de mouvements semb
nibles, rendus difficiles par un certain degré de contracture dont le
malade
se rend compte et contre laquelle il s'efforce
us longtemps ; ce n'est qu'après un temps très apprécia- ble que le
malade
recouvre la liberté de ses mouvements. C'est ce q
ntaire entraînent une gêne notable dans la plupart des actes que le
malade
doit accomplir. Du côté des membres supérieurs,
e se retrouve pour tous les mouvements des bras ou des mains que le
malade
veut accomplir, après être resté quelque temps en
surtout il droite. (1) Voy. au sujet de l'état de la vision chez ce
malade
et de la participation des mus- 10 NOUVELLE ICO
males. Il n'existe pas de troubles psychiques accusés. Cependant le
malade
, qui était autrefois d'un caractère plutôt gai,
ifications bien appréciables du côté des trou- bles myotoniques. Le
malade
a été soumis à un traitement électrothérapique,
ées. » C'est, en effet, ce qui se produisait communément chez notre
malade
. Cependant si l'on prolongeait quelque temps l'ex
t 20 secondes. » (Erb, /. c. p. 67.) Il en était ainsi chez notre
malade
pour les excitations minimales et les excitatio
. p. 68.) Ces mouvements ondulatoires existaient aussi chez notre
malade
. Nous les retrouverons plus loin et nos tracés
ion aux excitations suivantes.) Si nous excitons un muscle de notre
malade
, dans ces conditions, et en nous en tenant aux
nes, que nous venons d'exposer, étaient très manifestes, chez notre
malade
, sur un grand nombre de muscles ; ils étaient par
début. Le Pr Erb (4), dont les premiers essais por- taient sur des
malades
de ce genre, voyait leur état tantôt rester sans
ésies tiennent surtout à l'état d'ir- ritation des fibres nerveuses
malades
et en partie seulement à la compres- sion par l
nne ver- tébrale est obtenu par l'action du poids total du corps du
malade
qui peut être gros ou maigre et par conséquent
nous conformer de la sorte aux indications qui varient avec chaque
malade
et chaque maladie. J'ai construit un appareil r
lace la planche de l'appareil horizontalement (1) et on y couche le
malade
sur le dos après lui avoir adapté aux coudes les
1) La distance de la planche du sol est trop considérable pour que'le
malade
puisse y monter directement ; un petit tabouret
ns. En appliquant la suspension, il faut s'assurer avant tout si le
malade
peut supporter le traitement et dans quelle mes
ne faisant agir que telle ou telle frac- tion du poids du corps du
malade
, ce qui est facile à obtenir en variant l'angle
n'est qu'en dernier lieu, ayant acquis la conviction que l'état du
malade
le permet, qu'on exerce la traction sur la colo
essais préalables ressort nettement de l'exemple suivant. Chez un
malade
atteint d'anémie et d'impuissance à qui je donne
sentée par plus de la moitié du poids total du corps. Voici donc un
malade
qui peut supporter la suspension, mais dans de
la suspension, mais dans de certaines limites seulement. Si pour ce
malade
on n'avait pas recours à des essais préalables
e, nous nous sommes rendu compte d'avance du degré de résistance du
malade
et nous pouvons continuer le traitement en tout
de 5 ou 10 séances on arrive à déterminer la force de résistance du
malade
. Il va sans dire que le temps employé aux essai
ation d'une sclérose, nous sommes autorisé à espérer de soulager le
malade
et obtenir un soulagement d'autant plus rapide et
lie dev iennent suffisantes pour activer la nutri- tion des régions
malades
et préviennent le retrait de la névroglie distend
le la gouttière en cuir. Si cela ne suffisait pas, on remettrait le
malade
dans la position horizontale pour 30 secondes o
tre au contraire considérés comme tout à faits inoffensifs. 1° Le
malade
étant posé sur la planche, on la fait passer soit
tion verticale, soit à la position inclinée maximum que supporte le
malade
et au bout de 3 à 5 minutes, on fixe la planche
L'impuissance a été suffisamment améliorée dans un cas pour que le
malade
ait pu remplir ses devoirs conjugaux après la vin
es faisant complètement défaut par suite de l'anesthésie. Parmi les
malades
dont je parle il y en avait une qui se nommait B.
eau au' traitement. La suspension ayant déjà été pratiquée sur la
malade
je pouvais la sou- mettre d'emblée à des séance
es séances prolongées. Après la 3e séance qui a duré 20 minutes, la
malade
étant placée sous un angle de 50°, les douleurs f
séance prolongée, les douleurs ont de nouveau disparu chez les deux
malades
et que leur démarche s'est améliorée. Partant de
artant de ces faits, nous pouvons espérer d'arriver à maintenir les
malades
dans un état relativement favorable en répétant
e de dire si les effets du traitement persiste- ront, mais les sept
malades
que j'ai soignés ont bénéficié d'une améliora-
oncée que l'on voit les dents supérieures du côté droit sans que la
malade
puisse fer- mer les lèvres. Le long du nez, à d
t pourtant pas pour ex- pliquer la défiguration de la face de notre
malade
. L'examen attentif du côté gauche nous apprend
gauche on la reconnaît main- tenant facilement sur la planche où la
malade
fait des efforts pour montrer ses dents et sur
r montrer ses dents et sur celle qui la représente riante (2). La
malade
, quand elle souille, ne « fume pas la pipe », que
ement en contraction par l'électricité que celui du côté gauche. La
malade
ayant été complète- ment sourde de l'oreille dr
doit être rapportée à celle otorrhée. Dans ces dernières années, la
malade
n'a éprouvé aucun inconvé- nient de cette oreil
vent être la cause directe du spasme dans le tic convulsif. Notre
malade
est une hystérique. Un seul coup d'oeil sur la pl
côtés ou d'une contracture permanente, comme dans notre cas. Notre
malade
est parfaitement rétablie, comme on peut le voir
tes hystériques ne sont que des supercheries, ayant vu notre pauvre
malade
se tourmenter en s'efforçant de regagner le pou
l'explication en est aisée ; mais il n'est pas rare de trouver des
malades
qui présentent à titre de symptôme uni- que une
maladie fébrile prolongée et particuliè- rement chez les typhiques,
malades
qui, pendant la convalescence, éprou- vent des
is même alors qu'il s'est passé plusieurs jours pendant lesquels le
malade
s'est alimenté sans faire d'excès, il est fréqu
offre souvent la parti- cularité que nous avons indiquée déjà ; le
malade
n'est pas malade à pro- prement parler, puisqu'
parti- cularité que nous avons indiquée déjà ; le malade n'est pas
malade
à pro- prement parler, puisqu'il ne s'aperçoit
ntempestives, mais ce seront toujours des hy- pothèses. Parmi les
malades
qui ont présenté ce phénomène, je me souviens sur
oncés seulement par la douleur. Il me fut donné d'observer chez une
malade
l'évolution de la variole avec des températures
importance de ce qu'il voyait par la crainte d'avoir contagionné la
malade
. (Il avait assisté quelques jours auparavant un p
sans aucun autre symptôme de rougeole. On trouva dans le lit de la
malade
une brosse au moyen de laquelle elle s'était prob
point et sans que rien dans son aspect trahît qu'elle venait d'être
malade
. Le séjour à la campagne suffit pour dissiper les
de sang. Déjà le 17, la température était arrivée à la normale ; la
malade
se trouvait bien et elle ne se rendit pas compt
fférence de tempéra- ture entre le côté gauche et le côté droit. La
malade
est hémi-anesthésique gau- che. Le pouls a eu u
'entrée de l'air. Les différences qu'on observait dans l'état de la
malade
à certains moments de la journée, étaient telle
7 s'était élevée a 3J 7. Comme la température était haute et que la
malade
avait le délire, on lui donna un bain qui, au l
ieu d'ètre tiède, fut d'une température plus élevée que celle de la
malade
. Quand elle en sortit, le visage était congesti
s se calmaient il certaines heures de la journée et permettaient la
malade
de changer de posi- tion et de converser gaieme
aleur augmentait. Le 18, la température commença il décroître et la
malade
resta trois jours apy- rétique, mais les douleu
. 49 l'appareil dont on se servit pour agir sur l'imagination de la
malade
à laquelle on assurait que la douleur avait dis
deux ou trois premières séances devint dans la suite durable et la
malade
fut guérie. IV. L'attaque convulsive qui se pro
s doutes sur la nature hystérique des symptômes observés chez cette
malade
; mais plus tard, il n'en fut pas de même et de
capricieuse névrose. Le médecin traitant soignait en même temps des
malades
de diphtérie et il crut qu'il avait infecté cel
temps des malades de diphtérie et il crut qu'il avait infecté celte
malade
. On soupçonna plus tard quelques complications cé
s formulés. Au mo- ment où l'on craignait le plus pour la vie de la
malade
, celle-ci sortait de sa prostration pour se pré
permirent pas de découvrir de lésion orga- nique. Qu'avait donc la
malade
? Est-il possible qu'une température oscillant
maladeet diminuaient momentanément la fièvre. Mais on transporte la
malade
à la campagne et la température tombe brusquement
ncore on peut affirmer qu'eu égard à la soudaineté avec laquelle la
malade
passa à son état physiologique, il ne s'est pas
ence souvent par un frisson suivi de chaleur et de congestion ; les
malades
ont une sensation de cha- leur dans la tête, da
lasse, avec raison, hypothétiquement, comme hystérique, parce quela
malade
entra dans le service clinique attaquée d'une pne
dans le service clinique attaquée d'une pneumonie migra- trice. La
malade
entra le 12 février et les poussées pneumoniques
se divisa pendant ce temps en quatre périodes. On attendait que la
malade
entrât en une franche con- valescence, lorsque
l'antécédent de la forme fébrile que l'hystérie avait pris chez cette
malade
, ' il paraîtrait qu'il fut facile de faire le d
n'en étaient pas moins grands au commence- ment. Le malaise que la
malade
éprouvait six ou sept jours avant de pren- dre
nenterie, l'en- semble des autres symptômes et l'état général de la
malade
pendant toute la journée commandaient le doute.
. Cependant, quoique les douleurs abdominales fussenl si aiguës, la
malade
supportait sans grande incommodité une vessie p
e. Mais jusqu'à quel point la certitude était-elle permise chez une
malade
qui, au troisième jour d'une fièvre dont la natur
une des particularités de l'anurie hys- térique est l'apyrexie des
malades
, et dans le cas présent depuis le 11 août que l
ltération fébrile, ni souffrance générale, mais en pré- sence d'une
malade
dont l'attaque a commencé avec une fièvre de natu
de rétablissement aussi franc qu'en l'année 1885. Quand elle tomba
malade
, elle était plus amaigrie et elle resta sans ap
disparaître qu'après 21 jours. De prime abord, lorsqu'on observe un
malade
affecté de douleurs poly- articulaires et de fi
evient lisse et luisante. Les articu- lations douloureuses de notre
malade
n'étaient point gonflées et il n'y avait pas de
de la naissance et surtout de la première enfance, on voit le petit
malade
, athétosique de demain, se développer très mal, p
882). v. 5 118 NOUVELLE ICONOGRAPHIE LE LA SALPÊTRIÈRE. chez le
malade
de Greenless (1) une paralysie généralisée et sub
alysie généralisée et subite marqua le début de la maladie. Chez le
malade
de Hughes (2), elle survint après un accident d
rogressif nous sont fournis par Greidenberg (4), Blocq et Blin ; le
malade
de Greidenberg eut le bras droit atteint à huit a
latt f. Xcrvenli, 1881). ÉTUDE CLINIQUE SUR L'ATHÉTOSE DOUBLE. 59
malades
de Massalongo (1), présentait même des mouvements
c... les auteurs affirment très nettement qu'il n'existe chez leurs
malades
aucune trace d'anomalie du masque facial. 11 est
ent toules les varié- tés des sentiments expressifs ; chez l'un des
malades
, c'est le rire ; chez l'autre le découragement
la curiosité ». 1 En effet, lorsqu'on regarde les photographies des
malades
de Clay Schaw, Massalongo, Greidenberg, Hughes,
mouvements et expressions n'étant pas commandées par la volonté du
malade
se succèdent de la manière la plus illogique et i
tout rapport avec l'idée qui remplit momen- tanément le cerveau du
malade
, celui-ci peut cependant arriver à exté- rioris
agitées par les mouvements anormaux sans cesse répétés ; un de nos
malades
est typique sous ce rap- port. Voici son observ
était admise à l'asile des vieillards. Antécédents personnels. - Le
malade
est ué : à terme, la grossesse a été bonne, Il
lsions (la mère ne se rappelle même pas qu'il eût de la fièvre), le
malade
se mit peu à peu à faire des petits mouvements,
elque temps les mouvements des membres ont augmenté au point que le
malade
ne peut plus tenir rien clans les mains. On lui
n lui faisait conduire les bestiaux pour l'occuper. Etat actuel. Le
malade
est plutôt de taille grande que moyenne, il est r
ce conservée. Membres supérieurs. Assis sans bouger quand on dit au
malade
de se tenir tranquille sur sa chaise on voit qu
out son corps est animé de petits mouvements de peu d'amplitude. Le
malade
est bien assis il laisse reposer ses mains sur
ez vite, comme s'il jouait au piano, les uns après les autres. Le
malade
fait très peu de mouvements du poignet. De temps
voit le même phénomène se produire dans les membres inférieurs. Le
malade
étant même chaussé on voit que les doigts de pi
cuisses et des jambes. Face. Ce qui frappe en premier lieu chez le
malade
c'est son expression de visage. En bien le rega
'abaisse vers l'arcade inférieure, la creuse en gouttière, etc.. Le
malade
a tout le temps une sorte de cornage (une inspira
ouvement intentionnel, à chaque effort ou même seulement lorsque le
malade
est simplement émotionné. Station debout. Dans
ent bien. Pendant tout ce temps les orteils ne cessent de mouvoir. Le
malade
marche plus facilement étant déshabillé et nu-p
epté des sterno-cléido-mastoïdiens. Pas de scoliose mais lorsque le
malade
se met nlar- cher, on observe un léger degrédel
se met nlar- cher, on observe un léger degrédelordose lombaire, le
malade
marche comme une femme enceinte. Pas de signes
x patients de tirer la langue ou d'ouvrir la bouche. En général les
malades
réussissent à la tirer en dehors de la cavité b
au dedans et an dehors de son écaille, ou comme une sangsue. » Le
malade
de Massalongo qui prêtait à celte dernière compar
nute, Massalongo quatre seulement. Membres supérieurs. L'aspectdu
malade
atteint d'athétose dou- ble est très frappant :
tentacules du poulpe ou de l'anénome de mer (Gairdner) (1) . Les
malades
fléchissent et étendent les doigts malgré eux, il
ents de flexion. d'extension, de pronation el de supination. Un des
malades
de Mas- salongo avait les bras tantôt rapproché
ils sont presque à coup sûr fortement exagérés quand on ordonne aux
malades
d'exécuter un mouvement avec d'autres parties d
ostérieurs et de circumduc- tion du tronc (Massalongo). Un de nos
malades
(obs. 1) présentait quelques troubles de la déglu
bouche. Du côté de la déglutition il arrivait de temps en temps au
malade
d'avaler de travers lorsqu'une contraction involo
involontaires, par un mécanisme analogue à celui qui faisait que le
malade
cassait une assiette ou un verre qu'il tenait à
nt leur diminution, rarement leur cessation complète. Lorsque les
malades
sont tranquilles et hien au repos, les mouvements
exagération des mouvements athétosiques. C'est ainsi par exemple le
malade
qu'on voit assez tranquille au moment où l'on arr
osiques. Ainsi dans l'acte de se lever de sa chaise par exemple, le
malade
penche le tronc en avant, étend fortement les bra
paraissent pas toujours complètement pen- dnltt le sommeil. Chez le
malade
de Massalongo, on remarquait des mou- vements d
he pendant le sommeil. Kurella déclare, que les mouvements chez son
malade
, étaient si intenses, que souvent pendant le so
e de la température sur les secousses, Kurella prétend que chez son
malade
, les mouvements plus prononcés en été diminuaient
à en juger d'après les faits connus. Pour ma part chez trois de mes
malades
que j'observe depuis un an et demi, je n'ai pas
lité que l'exagération des mouvements athétosiques, au moment où le
malade
veut agir, s'empa- rer par exemple d'un objet.
orsque les mouvements et les spasmes sont violents, on voit que les
malades
cherchent certains artifices pour arriver à immo-
embres, dans une attitude moins voyante et moins ridicule. Ainsi la
malade
de Barrs, plaçait sa main rebelle entre ses genou
entre ses genoux, ou crispée sur les plis d'un vêlement. Une de mes
malades
(obs. 2) usait d'un procédé analogue. Quelque
thétose. - Pour mon compte j'ai pu constater chez la plupart de mes
malades
que les contractures rendent l'examen très diff
de l'écriture et de la parole qui sont également troublées chez nos
malades
, mais d'une façon moins caractéristique. Déma
, mais d'une façon moins caractéristique. Démarche. Avant que les
malades
se mettent à marcher voici l'at- titude général
arrière ; le cou parait rentrer dans les épaules. Ainsi placé le
malade
se met en marche, dandinant les épaules comme l
lquefois impossible. Elle peut être dans certains cas telle que les
malades
ne peuvent quitter leur lit ou leur chaise long
atténuée et même très légère. Elle ne s'affirme qu'au moment où le
malade
est ému, lorsqu'il se sent observé ; on voit alor
ons athétosiques occasionnées par la maladie. Mais c'est surtout le
malade
de Kurella qui est frappant sous tous les rappo
es troubles exceptionnels de la démarche au plus haut degré. « Le
malade
marchait fort peu volontiers, tombait habituellem
he devient définitivement et pour toujours impossible. Une de nos
malades
présentait à un haut degré la démarche caractéris
oujours bien portante. Grand-père en bonne santé également. Notre
malade
est l'aînée de cinq enfants : un frère mort de co
le cinquième mois de la grossesse, elle tomba dans une rivière. La
malade
est née il terme, mais l'accouchement fut très pé
s con- naissance pendant quelques minutes. Le lendemain la petite
malade
était seulement très l'alignée, mais depuis ce
uelques minutes. Les attaques arrivent toujours de grand matin : la
malade
devient blanche, tremble, de petites secousses
ises arriver et prévenait toujours sa mère. A ce moment .elle tombe
malade
de la coqueluche et reste au lit pendant qua- r
ensité siègent surtout aux quatre extrémités. Les émotions (et la
malade
est très émotive et très coléreuse) les augmenten
ces mouvements. Aux mains, aux pieds et à la face surtout quand la
malade
parle ou marche, c'est de l'athétose pure, avec
flexion, tantôt en abduction et adduction. - Membres supérieurs. La
malade
est raide, peul cependant s'asseoir. Une fois d
ariées à l'infini et changeant à chaque instant. C'est ainsi que la
malade
a souvent à gauche le poignet fléchi, tous les
t très peu d'étendue. Quand on place un objet entre les mains de la
malade
, une plume par exem- ple, elle la prend maladro
ion des mouvements athétosiques est le fait de l'effort fait par la
malade
pour arrêter les mouvements des doigts qui tien
paupières sont un peu plus calmes. Ce qui frappe encore chez cette
malade
, c'est son expression du visage, tantôt c'est t
avec souffrance. Marclie. Dans l'acte de se lever de sa chaise, la
malade
penche le tronc en avant, étend fortement les b
contre l'autre, ainsi que les cuisses, les pieds en varus équin, la
malade
marche sur la pointe du pied, c'est la démarche s
aboratoire de la clinique des maladies nerveuses, a exa- miné notre
malade
au point de vue des formes extérieures etc., comp
cas de Mitchell est bien net à cet égard, vers ]'age de sept ans son
malade
a eu une attaque de paralysie infantile, caract
l s'était efforcé de distinguer le langage en question de celui des
malades
atteints de chorée intense. ÉTUDE CLINIQUE SUR
ide ». Le trouble de la parole peut être accentué à ce point que le
malade
de- vient incapable de se faire comprendre. Mai
acée. Mais revenant sur le terrain clinique nous constatons que les
malades
sont atteints à des degrés très divers ; chez l
- ment « tirée hors de la bouche », comme s'il fallait un effort au
malade
pour l'en arracher. Certains malades n'ont qu
mme s'il fallait un effort au malade pour l'en arracher. Certains
malades
n'ont qu'une à deux syllabes à leur disposition ;
; un des clients de Mitchell ne pouvait dire que ay et 1/0. Une des
malades
de Friedenreïch n'était capable de prononcer qu
s observations dans lesquelles se trouve signalée la façon dont nos
malades
peuvent écrire. Dans la plupart des cas, les se
ions exagérées, perdues dans un griffonnage illisible (Hughes). Les
malades
se servent généralement de divers artifices pour
énéralement de divers artifices pour écrire ou tenir leur plume. Un
malade
d'Audry écrivait avec la main gauche, qui offra
amment. L'écriture est d'autant plus détestable et illisible que le
malade
est ob- servé ; on sait en effet que dans le ca
it en effet que dans le cas de Charcot et Iluet, l'écriture de leur
malade
était assez tremblée lorsqu'on le regardait. De p
ur ainsi dire les unes aux autres. Il devient impossible de lire la
malade
». Des actes que les malades peuvent exécuter.
res. Il devient impossible de lire la malade ». Des actes que les
malades
peuvent exécuter. L'imbécillité, les convulsion
nécessaires et les plus simples de la vie de tous les jours. Ces
malades
si malheureux sont parfois, du fait même des mouv
res se servent d'artifices pour arriver à leur but. Ainsi un de mes
malades
saisit le verre à deux mains pour boire. Presqu
que tous les auteurs ont remarqué que la préhension était gênée. Le
malade
de Hughes, pour découper sa viande par exemple, p
ue des corps légers et d'un petit volume. Il en était ainsi chez le
malade
de Charcot et Huet. Massalongo, Sharkey (1), Beac
oubles intellectuels. État mental. Clay Schaw, tout en appelant nos
malades
des imbéci- les alaxiques, avec raison les clas
r leurs facultés intellectuelles leur manque. Oulmont croit que les
malades
atteints d'athétose double conservent rarement le
e remarquer que quelquefois, à un examen superficiel et rapide, les
malades
, même in- telligents, peuvent fort bien passer
n ne peut juger que fort mal leur intelligence. D'autre part, les
malades
imbéciles ou complètement idiots ne sont pas be
u moins. Souvent l'intelligence est très médiocre; d'autres fois le
malade
est imbécile, quelquefois absolu- ment idiot. O
tile dedonner la liste suivante,'qui comprend l'én1llné- ration des
malades
, chez qui l'intelligence paraît être restée bonne
en. Idem. Intelligence assez développée. Mémoire intacte. Warner.
Malade
intelligente. Rôss. La malade est incapable de
éveloppée. Mémoire intacte. Warner. Malade intelligente. Rôss. La
malade
est incapable de parler, mais elle lit avec facil
piano. Barrs. Intelligence claire. Émotivité légère. Sharkey. La
malade
parait très intelligente. Mémoire très bonne. R
avanis. L'enfant ne manque pas d'intelligence, sait bien lire. Rau.
Malade
intelligente, sait écrire. Mémoire bonne. Kussm
ourd'hui, nous trouvons l'intelligence assez bien conservée chez 21
malades
, autrement dit dans presque le quart des cas. L
es ; mais les mouvements sont encore plus caractéristiques quand le
malade
veut parler, rire ou manger, alors on voit la b
tendues et les plus étranges. La langue n'est pas hypertrophiée, le
malade
peut la sortir hors de la bouche très facilement,
bave pas. La parole est interrompue et explosive, du reste le petit
malade
est imbécile, il ne sait dire que « Pppaul », «
gauche, mais surtout de haut en bas. 1 Membres supérieurs. Quand le
malade
est au repos, assis par exemple, les bras sont
86 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. Quand on dit au petit
malade
de porter une cuillère il sa bouche, il faut qu'i
és. Quelques alternatives de flexion et d'extension des orteils. Le
malade
n'a jamais pu marcher tout seul, mais il peut m
servée dans tous ses modes autant qu'on peut en juger chez ce petit
malade
, presque idiot. Les réactions électriques sont no
cas les parents n'auront pas su faire la différence. Chez un de mes
malades
l'affection a débuté par une attaque apoplectif
ussi dans la période ultime de la maladie. Kurella signale chez son
malade
une apoplexie dans les derniers jours de sa mort.
ucteurs de la main sont contracturés. Dreschfeld in- dique chez son
malade
que les muscles de l'avant-bras sont raides, Mass
npieds-bots : les jambes quelquefois se ramènent sous les fesses du
malade
au point de l'obliger à marcher sur les genoux et
l'hyperhydrose. Audry insiste sur l'exagération des sueurs chez sa
malade
: « Lorsqu'elle était un peu émue, les mouvemen
ouffes de poils lombaires qui se rencontrent assez souvent chez nos
malades
, et que j'ai comparée à la queue des faunes. L'hy
ubles épileptiques. M. le D1' Boucheron si qui nous avons envoyé le
malade
a constaté en effet l'obs- truction de la tromp
arrière et fixe dans sa position. Cette malformation ne gêne pas le
malade
dans la position assise, mais lorsqu'il était à
. Elles produi- saient, avec la même force de courant, sur un autre
malade
du service, dont le système musculaire était no
la ligne supérieure, B, représente le tracé recueilli sur un autre
malade
, dont le système musculaire était normal. Les int
tions produites sur le droit antérieur de la cuisse gauche de notre
malade
, avec des intermittences au nombre de 370 par m
- lontaires des fléchisseurs ,'1 t'avant-bras droit, pendant que le
malade
exé- cutait des mouvements de flexion et d'exte
de flexion des doigts ; il a été recueilli en faisant tenir par le
malade
un tambour de Marey entre l'index et le médius
-professeur Charcot (4) y a de nouveau insisté dans sa leçon sur le
malade
qui a été l'objet de nos recherches, et il a fa
clion lente et (1) Nous avons constaté, a maintes reprises, chez ce
malade
, celle plus grande excita- tion des muscles par
troubles myotoniques étaient beaucoup plus ac- centués, chez notre
malade
, qu'a la cuisse gauche. Pendant toute la durée
n influx moteur volontaire, unique, brusque et énergique. Lorsqu'un
malade
atteint de maladie de Thomsen, par exemple, veut
les condi- tions, mais toujours très appréciable, et il faut que le
malade
attende que la décontraction des muscles mis en
ances très spéciales dans lesquelles le syndrome présenté par noire
malade
s'est réa- lisé, il fallait, dis-je, pour arriv
ture desquelles nous sommes mal renseignés. Lui-môme n'a jamais été
malade
. Il n'est ni 124 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SA
mmence à boiter. Le médecin major intervient et ne le reconnaît pas
malade
. Il est donc obligé de continuer son service et
e ? Cela ne devait-il pas donner à réfléchir ? Le 30 novembre, le
malade
entre à l'hôpital Tenon dans un service de chir
comme il fait aujourd'hui. J'avoue qu'au premier abord, lorsque le
malade
nous arriva ici, je n'avais pas vu de quoi il s
ue n'est pas une règle absolue. D'un autre côté, en interrogeant le
malade
sur la façon dont s'exécutait la miction, nous
catégorie des faux urinaires de M. le professeur Guyon. Enfin le
malade
nous a dit qu'il avait éprouvé à plusieurs repris
t perdu la sensation de l'existence de leur visage; il semble à ces
malades
qu'ils sont privés de leur front, de leur nez, de
ar le regretté Miliotti dans son livre sur le tabes dorsal. Notre
malade
a ce masque, mais d'une façon incomplète. C'est s
L'histoire de .ce cas esl, je le répète, identique ai celle de notre
malade
d'aujourd'hui. On constatait en effet, chez ce
c«" B' ^ ' CD s-" £ * O L) Fig. 18. Sujet normal. Fig. 19. -
Malade
: vue antérieure. Fig. 20. Malade : vue postérieu
Fig. 18. Sujet normal. Fig. 19. - Malade : vue antérieure. Fig. 20.
Malade
: vue postérieure. CD CD CD en M en 0 o §
HIE DE LA SALPÊTRIÈRE. réclamons et nous saurons en tirer parti. Le
malade
que nous étudions en ce moment vient il l'appui
aboutit en arrière au sommet du sacrum (fig.19 et fig. 30). Sur le
malade
, la ligne sus-trochalltéricnne rencontre les ép
se est descendu et la taille a dû diminuer d'au- tant. En effet, le
malade
mesure actuellement 1 m. 60 et son livret mili-
s'accomplissent sans réaction inflammatoire. En résumé, voici un
malade
chez lequel un mois a peine après le début de s
et d'autres malignes ; celles-ci proviennent souvent de ce que les
malades
ne souffrant que peu ou point continuent à marche
nt sur les poinls de détail qui peuvent èlre appliqués à l'étude du
malade
que vous venez de voir. Ce canon est représenté
retenir à cause de l'application qu'on en peut faire il l'étude du
malade
. Je passe rapidement sur le membre supérieur qu
étendue et même la nature de la déforma- tion dont était atteint le
malade
que M. Charcot vous a présenté. Je n'ai pas à r
ssion de rappeler les seuls points qui relèvent de l'application au
malade
des données relatives aux proportions moyennes
ns moyennes de l'homme sain. La hauteur de la jambe prise chez le
malade
du sol à l'interligne articu- laire du genou me
e et qu'elle aboutit en arrière au sommet du sacrum. Or, chez notre
malade
elle est située beaucoup plus haut, elle est au
ig. 19 et 20 et pl. 20, 21, 22). : , Si nous recherchons, sur notre
malade
, la situation du centre de la ro- tule par rapp
r- lement des cuisses et l'aplatissement des fesses que présente ce
malade
. L'abaissement du bassin a également comme cons
81 de bronchite chronique. Un ; frère et une soeur plus âgés que le
malade
se portent bien. 10 frères et soeurs sont morts
soeurs sont morts ; 9 ont succombé en bas âge à des convulsions. Le
malade
ne connaît parmi ses proches, aucun exemple de
rades de Balth... s'aperçoivent que son épaule droite s'abaisse. Le
malade
est très affirmatif sur l'époque où la déviation
- ) râblé à droite, la main droite est complètement impotente et le
malade
se sert exclusivement de sa main gauche. L'atti
flexion légère ; doigts très fortement fléchis ; il est impossible au
malade
de ' les étendre dans la plus faible mesure : i
ières phalan- ges des doigts, de la dernière phalange du pouce : le
malade
peut étendre seu- lement les premières phalange
ÉVIATIONS VERTÉBRALES NI : VItOI' : 1'l'FIIQUES. 143 vertébrale, le
malade
dit avoir perdu beaucoup de son appétit : il est
Aussi le genou gauche est-il en demi-flexion assez accusée quand le
malade
est debout et le membre inférieur gaucho pi-ése
e inférieur gaucho pi-éseiite-t-il un allongement apparent quand le
malade
est couché. Telles sont les incurvations rachid
une pareille difformité ne va pas sans gêner considérablement J le
malade
. De l'inclinaison du bassin et de l'inégalité app
inférieurs, résulte une claudication assez prononcée. De plus t le
malade
se sent, lorsqu'il marche, entraîné par le poids
s et subjectifs r.l la gêne respiratoire manifeste. I Lorsque, le
malade
étant debout ou couché, on cherche il mobiliser l
es mouvements de rotation l imprimés au rachis. Si l'on commande au
malade
d'exécuter volontairement ces mouvements divers
s, il cer- tains jours. « peut-être quand le temps change », dit le
malade
, il se manifeste « une douleur dans la colonne
e apparaît vers 10 heures du malin, et se calme pondant la nuit. Le
malade
a trouvé de lui-même un procédé pour la l'aire ce
ouleur se calme rapidement. Elle ne tarde pas à reparaître quand le
malade
se remet de- bout ou sur son séaul. / Quelle
ur ainsi dire il son parfait dé- veloppement. Voici l'histoire d'un
malade
qui présente au contraire une scoliose légère,
nuer à s'accroître comme chez le sujet précédent. L'un et l'autre
malade
ont fait l'objet d'une leçon clinique de M. Char-
s aiguës. Pas de maladies nerveuses connues dans la fa- mille. Le
malade
est père de 5 enfants bien portants : son sixième
ême main perd peu à peu la finesse de sa sensibilité au contact. Le
malade
sentait malles fils avec lesquels il brodait ; il
est rouge ; il était le siège de prédilection des engelures dont le
malade
dit avoir souffert. Les autres doigts présenten
a glace, appliquée sur cette main. ne provoque aucune sensation, le
malade
affirme qu'il y éprouve une impression de froid
laires dans les muscles de l'avant-bras droit, et parfois, quand le
malade
s'est fatigué a rester debout, une sorte de palpi
porta ses investiga- tions sur ce sujet, et, réexaminant 12 des 18
malades
qu'il avait antérieu- ment observés, trouva la
s. La scoliose était tou- jours assez peu marquée, de sorte que les
malades
en ignoraient l'existence; on ne pouvait donc s
iendra une scoliose dorso-lombaire à convexité dirigée vers le côté
malade
, et une incurvation dorsale secon- daire en sen
se fut remarquée par la mère dès l'âge de 4 ans. Il s'agissait d'un
malade
âgé de 28 ans, qui avait ressenti à l'âge de 14
re 1885, fracture spontanée de la jambe gauche'. Le 26 novembre, la
malade
examinée présente, outre sa fracture, des signes
Interrogé sur l'intervention possible d'un traumatisme antérieur, le
malade
se rappelle qu'en 1877, il a éprouvé subitement
liaque droite : 97.5 centimètres : gau- che, 97.0 centimètres. Le
malade
étant assis, la déviation latérale devient encore
vertèbre sus-jacente. La saillie étant douloureuse au palper, et le
malade
ayant refusé de se laisser endormir au chlorofo
sensation de pression sur le rachis et les lombes ; il semblait au
malade
que sa colonne vertébrale « se séparai ! de ses
symptômes bien caractéristiques ; dans tous les cas rappor- tés les
malades
n'avaient pas suspendu leurs occupations habituel
leines, que Kroenig recommande chaleureusement. Notamment chez le
malade
nommé Moecke, ce traitement fit merveille, et f
ppris qu'une grande amélioration s'était montrée par la suite. « Le
malade
à présent quitte souvent son corset et peut néa
es vertèbres dorsales. Nulle part on ne trouve, clans les vertèbres
malades
, de cavités remplies de substance caséeuse ou d
. Les premiers symptômes de la maladie dataient de 24 ans, quand le
malade
succomba à une tuberculose pulmo- naire intercu
gomyélie, par exemple. En effet nous avons examiné le rachis de dix
malades
affectés de (1) Deutsche 71)i ? lR6, n. 14. (
s que chez ses sujets l'hystérie fût en cause, mais il note que les
malades
attribuaient les phénomènes a un travail forcé
e dans une observation de Pravaz, soil plus lentement comme chez le
malade
de Grancher. Le sommeil chlorofor- mique a trio
mposer pour un mal de Pott. L'erreur était surtout possible chez le
malade
étudié parDnret. En effet, chez cet homme, âgé
fectés, il se produit une scoliose à convexité tournée vers le côté
malade
, avec courbure de compen- sation dorsale. Si le
décrite par Ba- binski. Pour bien l'observer, il faut examiner les
malades
nus et debout. M. Babinski formule ainsi l'atti
les malades nus et debout. M. Babinski formule ainsi l'attitude du
malade
: Inclinaison du tronc du côté opposé ri la sci
é ri la sciatique : absence complète de soulèvement du pied du côté
malade
. La scoliose mérite, en raison de celte inclinais
d'une incurvation dorso-lombaire, dont la convexité regarde le côté
malade
. Si celle incurvation existe seule, l'épaule es
bure de compensation dorsale supérieure qui ramène l'épaule du côté
malade
au niveau de sa congénère, ou même à un niveau in
dant, sont. les conséquences de l'incurvation lombaire. Le membre
malade
est toujours plus ou moins fléchi. Alors de deux
Dans le premier cas l'épine iliaque est forcément abaissée du côté
malade
: cela exagère encore l'incurvation lombaire, p
itude hanchée, typli- que; la hanche fait une forte saillie du côté
malade
. Dans le deuxième cas, le bassin reste horizont
cas, le bassin reste horizontal dans son diamètre transverse. Le
malade
étant assis, la déviation rachidienne persiste. D
n verra sur les tracés que nous rapportons plus loin que chez notre
malade
cette secousse d'ouverture était très accusée à
e et vont du pôle négatif vers le pôle positif ; par exemple, si le
malade
tient dans la main le pôle négatif, les contrac
e le pôle positif, elles se dirigent de haut en bas. » Chez notre
malade
toutes ces modifications quantitatives et qualita
pôle positif. Au lieu que NFS et PFS apparus- sent, comme chez les
malades
de Erb, avec des courants d'intensité à peu prè
diminution de la contractilité électrique s'explique très bien. Son
malade
avait une paralysie infantile outre son athétos
rait-il, une soif extrême. Audry nous raconte que la boulimie de sa
malade
était telle, qu'elle ne pouvait se contenter du
se rencontre très rarement chez les athétosiques doubles. Un de nos
malades
présentait des troubles de la déglutition, de t
notables, nous n'a- vons pas trouvé de lésions cardiaques chez nos
malades
; les désordres car- diaques observés par Bernh
dseren dit que les muscles de la respiration peuvent être pris; son
malade
n'avait pas de dyspnée. Un malade d'Audry respira
espiration peuvent être pris; son malade n'avait pas de dyspnée. Un
malade
d'Audry respirait péniblement. Chez un de nos m
de dyspnée. Un malade d'Audry respirait péniblement. Chez un de nos
malades
la respiration était gênée principale- ment pen
cée, lorsque par suite de leur profonde déchéance physiologique les
malades
sont devenus galeux. Dans l'athétose double l'u
que est conservé dans certains cas. Le cas de Barrs est unique : sa
malade
, at- teinte d'athétose double, se maria, eut un
t impossibles pendant assez longtemps et très souvent les pau- vres
malades
ne peuvent commencer à marcher qu'à un âge déjà a
n même temps les grimaces très caractéristiques de la face chez ces
malades
. - Un autre caractère important, c'est que les
appréciables aussi dans les muscles de la face, surtout lorsque les
malades
parlent. Au repos les contractures diminuent, m
oubles moteurs. Au début l'in- telligence est souvent atteinte, les
malades
sont seulement tristes, leurs mouvements athéto
horée chronique. La durée de l'athétose double est assez longue, la
malade
de Blocq et Blin est morte à 57 ans, un de nos
ez longue, la malade de Blocq et Blin est morte à 57 ans, un de nos
malades
est âgé actuellement de 49 ans. Quoi qu'il en s
où la mort a eu lieu, c'est toujours par une autre maladie que les
malades
sont morts : Elle a lieu chez les malades de Ku
e autre maladie que les malades sont morts : Elle a lieu chez les
malades
de Kurella, Déjarine et Sollier, par la tu- ber
rculose. Dans le cas d'Adsersen par scar- latine ; sur trois de mes
malades
parmi lesquels, ceux dont l'observation cliniqu
heureux êtres si cruel- lement frappés. Nous avons employé chez nos
malades
les bromures à doses élevées et prolongées, le
reusement la gymnastique est souvent difficile à appliquer chez les
malades
de ce genre. .... Lange paraît avoir atténué la
mme l'ont remarqué Clay-Schaw et Massa- longo il faut s'occuper des
malades
à ce point de vue, favoriser le dévelop- pement
me tonique et hygiénique. Quant au traitement chirurgical, certains
malades
ont besoin d'un siège spécial approprié à leurs
le premier à la faire pratiquer dans l'athétose dou- ble ; chez son
malade
, le résultat semble avoir été négatif. Aujourd'hu
simplifier le fait, supposons que nous nous trouvons en face d'une
malade
atteinte de la chorée de Sydenham, à la période
ffisamment accen- tuée, rendent l'écriture impossible et souvent le
malade
rejette au loinla plume qu'il tient. Au contrai
95 muscles de la face surtout lorsque les sujets parlent. Quand les
malades
sont au repos, les contractures diminuent, mais
e intensité ; elles ne sont pas cependant d'habitude telles que les
malades
ne puissent mou- voir leurs membres ou qu'il ne
e l'autre ; tandis que dans la chorée chronique on constate que les
malades
marchent par une espèce de propulsion momentané
sant tandis que dans l'athétose double on peut arriver à éduquer le
malade
et à en faire quelque chose. Chorées électrique
ulaire intentionnelle, qui sont l'essence de l'athétose double; les
malades
sont au contraire dans un repos absolu, et de 1
rès attentive pour les apercevoir. La parole n'est pas troublée. Le
malade
peut également écrire ou faire son travail. De pl
e et les quatre membres. Mais un examen attentif des mouvements des
malades
et la connaissance d'au- tres particularités sy
ennent par accès plus ou moins répétés et plus ou moins longs ; les
malades
peuvent par un effort de leur volonté les arrêt
ouvent des exclamations ou des mots entiers qui varient suivant les
malades
; les mots que les tiqueurs répètent malgré eux s
'état mental, dans ces deux affections est bien différent, chez les
malades
atteints de tics convulsifs, il est fréquent de
on. La présence d'un véritable tremblement, l'attitude spéciale des
malades
, leur air soudé, leur masque immobile et figé,
aques, à l'inverse des mouvements athétosiques, cessent lorsque les
malades
sont abandonnés à un repos com- plet, couchés d
apparaître le phénomène partiellement dans un membre ? Commandez au
malade
de por- ter à sa bouche un verre. Au moment de
». L'auteur ne met en scène que deux personnages,'un médecin et une
malade
, mais tous deux sont représentés avec.tant'de vé-
'et'les artistes hollandais » (tom : IV, p. 124) sous ce titre « la
Malade
» : La ventouse est : appliquée sur le dos du '
cale, obtenue, au moyen de quelques scarifica- tions préalables. La
malade
tout attentive n'en paraît pas autrement émue.
suivant qui a donné lieu à un certain nombre d'interprétations. La
malade
, hystérique confirmée, pré- sentée à la Société
e l'hôpital St-Louis, service de M. le professeur Fournier. Cette
malade
, âgée de 17 ans, ne donne que des renseignements
aque de nerfs avec perte de connaissance. Depuis deux mois, cette
malade
présente des poussées successives d'élé- ments
consiste cette éruption : sur la peau saine apparaît (au dire de la
malade
) une petite tache rouge sur laquelle s'élève, apr
élève, après quel- ques heures, une petite saillie. Au moment où la
malade
vient consulter nous constatons en effet ces él
omplète d'un de ces éléments dure un mois environ. On trouve sur la
malade
des éléments à toutes les périodes de leur évo-
t le diamètre d'une lentille environ. Au point de vue subjectif, la
malade
se plaint de ressentir au moment des poussées,
tes symétriques à tendances cicatricielles ».' Cependant chez notre
malade
les éléments éruptifs tout à fait au début avaien
re hypo- thèse est bien vraisemblable, on trouve en effet sur notre
malade
presque tous .les stigmates de l'hystérie : .an
xamen ayant été fait par M. Gilles .de. la Tourelle qui présenta la
malade
à M. le professeur Charcot Nous nous sommes e
s, en- un mot d'une maladie simu- lée..L'examen du caractère de la,
malade
, -son genre,de vie, les renseigne- ments recuei
entourage rendent cette hypothèse peu probable; malheureusement la
malade
n'ayant'pas pu rentrer dans un service hospi- t
205 est indélébile. Pour l'affirmer, il faudrait pouvoir suivre le
malade
pen- ,dant un temps assez long. La pathogénie
die. II. Scoliose sciatique homologue. Le tronc s'incline du côté
malade
. Celle variété a été signalée pour la première
chidienne regarde le côté sain ; l'intervalle costo-iliaque du côté
malade
est diminué d'étendue. Le bassin peut être divers
inverse. Dans le premier cas, il y a allongement apparent du membre
malade
, qui est dès lors forcé de se fléchir dans la s
t le pied reste élevé à quelques centimètres au-dessus- du sol ; le
malade
vu de dos ressemble à un sujet atteint de coxal
que. Ainsi donc, la position du bassin et celle du membre inférieur
malade
, solidaires l'une de l'attire, sont variables.
urcissement de l'espace coxo-iliaque. Dans la station verticale, le
malade
doit ici, comme dans la variété croisée, porter
ne. Mais l'inclinaison du tronc tend à produire l'effet inverse. Le
malade
est obligé, pour rétablir l'équilibre, de faire
tout à fait impossibles sans aide, lorsqu'il s'est produit, du côté
malade
, ascension du bassin et raccourcis- sement appa
saud et qui éclairent la pathogénie. L'exploration du flanc du côté
malade
montre que les muscles sonl con- tractures et d
ste ; M. Ballet a présenté à la Société mé- dicale des hôpitaux, un
malade
chez lequel l'affection s'était dénoncée de cet
on était homologue, c'est-à-dire que le tronc penchait vers le côté
malade
. Aucune exagération des réflexes associée à la sc
xagération des réflexes associée à la sciatique. En interrogeant le
malade
, on apprend qu'il avait souffert antérieurement
e han- chée, avec flexion plus ou moins marquée du membre inférieur
malade
. C'est chez les sujets affectés d'hémiplégie de
n caractérisé. Deux cas peuvent s'observer. Dans l'un, l'aspect des
malades
répond à la scoliose croisée des sciatiques ; l
e ce résultat. Mais alors le poids du corps va tomber sur le membre
malade
; le centre de gravité va se projeter verticale
logue, comment s'expliquer cette inclinaison du tronc vers le côté
malade
? On peut invoquer une certaine participation d
es du côté op- posé, la déviation que nous venons de décrire. Si le
malade
se sert de son bras sain pour porter des objets
« le Ironc, dit-il, est parfois imparfaite- ment développé du côté
malade
, la cage thoracique plus étroite, la clavi- (1)
mme mode des troubles musculaires et tropbiques. Chez aucune de ces
malades
, nous n'a- vons rencontré de forte déviation ve
t due plutôt à ce que, en marchant et dans l'attitude de- bout, les
malades
s'efforcent de déplacer d'arrière en avant le cen
nc ». D'après les observations que nous avons faites surplu- sieurs
malades
des types Erb et Landouzy-Déjerine, il nous sembl
ement frappés. Aussi, pour se maintenir dans la station debout, les
malades
ont-ils intérêt à faire agir les muscles antago-
il n'est pas question de déviations latérales du rachis. Chez deux
malades
de ce genre, atteints d'atrophie très marquée des
rtébrales, nous avons vainement cherché la scoliose. Un troi- sième
malade
, dont nous avons communiqué récemment l'observati
reuses associées à l'atro- phie des membres inférieurs empêchent le
malade
de se tenir debout. Assis, il se maintient. Inc
ble courbure : dorsale droite et dorso-lombaire gauche. De ces deux
malades
, l'un avait vu son affection apparaître dès l'â
symétriques. Il se produit une convexité lombaire regardant le côté
malade
, avec rotation des vertèbres, et une courbure de
e une difformité aussi grande que celle de Balth... Chez ce dernier
malade
d'ailleurs, on pouvait assez facilement redresser
res, cela est dû peut-être à ce que l'impotence condamne bientôt le
malade
à une inaction relative. Au contraire, pendant
le- même d'une mère présentant des attaques convulsives. La mère du
malade
est de plus bossue; « ce serait de naissance »
e du malade est de plus bossue; « ce serait de naissance » ( ? ).Le
malade
, peu intelligent, ren- seigne mal sur ce dernie
pas les côtes faites » ; de certains détails vagues fournis par le
malade
, il semble résulter qu'il avait une exstrophie
e 5 mois ; le liquide extrait était purement séreux. A en croire le
malade
, c'est à la suite de cette pleurésie qu'est appar
e aurait été consécutive à cette même pleurésie. Actuellement, le
malade
ne présente aucun vestige stéthoscopique de l'aff
; la partie supérieure du thorax est rétrécie transversalement. Le
malade
est hystérique ; il présente de l'hémianesthésie
M. P. Richer en 1888, et par M. Dutil en 1889. Quant au troisième
malade
, Rab., il simule au premier abord, une con- tra
e continuellement le bras en lui imprimant de grandes secousses. Le
malade
vient-il à s'arrêter, on voit le corps se renvers
ain ; il ne monte pas plus haut que l'avant-bras, du moins quand le
malade
n'est pas sous l'influence d'une émo- tion ; il
mbre supérieur constitue une des principales causes de gêne pour le
malade
; aussi, il fait faire à chaque instant des mouve
servée. Ce qu'il y a surtout d'intéressant dans l'observation de ce
malade
, c'est son habitus extérieur, son attitude spéc
a tête ont été atteints a leur tour d'une rigidité qui imprime à la
malade
une attitude tout à fait spé- nialo (Pl. xxvi,
torsion du cou qui a pour résultat de porter le menton gauche ; la
malade
parait regarder en. haut et à gauche ; son aspe
endance marquée ;i la propulsion et à la chute en avant. Quand la
malade
est assise, le tronc et la tête gardent la même a
te. Le trem- blement se manifeste dans le membre inférieur quand la
malade
est émotion- née ; au membre supérieur, il exis
mouvements, il y tin besoin continuel de changer de position. Cette
malade
est-elle réellement atteinte de paralysie agitant
are dans ses antécédents héréditaires ; lui-même n'avait jamais été
malade
jusqu'à il y a ans. C'est un homme de petite tail
s prononcées à droite. A l'heure actuelle, quand on voit marcher le
malade
, on aurait à première vue tendance à le croire
ne pièce ; la démarche précipitée se fait de la façon suivante : le
malade
semble prendre appui presque uniquement sur le
as se précipite, le corps s'incline de plus en plus en avant, et le
malade
est menacé de tomber ; la rétropulsion existe éga
réactions galvani- ques de muscles normaux recueillie sur un autre
malade
de la clinique (homme hystérique). Les deux pre
, avec un courant d'une intensité de. 26 milliampères, chez le même
malade
dont le système mus- culaire était normal. Elle
pris sur des muscles normaux, avec les tracés recueillis sur notre
malade
, permettra mieux que toute description de se re
d'une intensité assez élevée (jus- qu'à 20 milliampères) sur notre
malade
atteint de maladie de Thomsen. Fig. 28. Excitat
des excitations par les courants faradiques, présentait chez notre
malade
des troubles de la réaction myotonique beaucoup p
ogue cle la cuisse gauche.) Il était facile de produire, chez notre
malade
, par les courants galvani- ques stabiles, les m
DES MUSCLES. 241 les diverses modifications qui existaient chez le
malade
qui a été l'objet de nos recherches; nous allon
ation de l'excitabilité mé- canique du triceps fémoral, sur le même
malade
. II en rapporte un tracé (/. c. p. 125, lig. 8)
x- citabilité mécanique des nerfs moteurs était diminuée chez notre
malade
, comme c'est la règle en pareil cas. En effet,
nt plus facilement et d'une façon beaucoup plus marquée, chez notre
malade
, quelques semaines après son entrée à la Salpêt
HIE DE LA SALPETRIÈRE. de ces mouvements ondulatoires, chez le même
malade
, par la seule exci- tation mécanique des muscle
nt l'intensité du courant, et qui dis- paraît graduellement. Sur le
malade
que nous avons observé ces contrac- tions d'ouv
yer des courants d'une intensité assez forte el tels que cer- tains
malades
, à sensibilité un peu développée, ont peine il le
exposées dans ce travail, examiné titre de comparaison de nombreux
malades
atteints d'affections diverses du système nerveux
M. Charcot (Leçons du mardi, 1888-89, p. 84 et suivantes) et sur un
malade
que M. Babinski avait dans son service, chez le
rotuliens très exagérés dans la sclérose, le.sont rarement chez nos
malades
. Les contractures et la marche spasmodique sont
iculière dans l'ataxie héréditaire. C'est la démarche titubante. Le
malade
progresse, les jambes écartées en chancelant comm
zones hystéro-frénatrices. , Dans l'intervalle des attaques, les
malades
sont dans l'état normal. Les secousses de la ch
production plus ou moins exacte des gestes professionnels. Certains
malades
sautent sur leurs pieds d'une façon rhythmée, a
variés; citons encore le geste des rameurs qu'exécutent souvent les
malades
, et le mouvement du moulin qu'ils imi- tent, en
. III. 254 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. e la vie du
malade
et d'apprendre que l'hémiplégie est survenue à l'
entes d'Erb, de Rupprecht, de Feer est mieux connu aujourd'hui. Les
malades
qui présentent le tableau de l'athétose double se
d'erreur, c'est la démarche. Dans le tabès spasmodique tant que ces
malades
sont capables de mar- cher on voit parfaitement
mais encore la raideur des jambes qui s'oppose à la locomotion. Les
malades
s'avancent péniblement et à petits pas, c'est à p
ue la contracture des membres inférieurs atteint son maxi- mum, les
malades
sont souvent dans l'impossibilité complète de s'a
l'amé- lioration relative de la maladie. En effet à mesure que les
malades
atteints de tabes dorsal spasmodique avancent e
terminé, ce qui se fait graduel- lement et jamais brusquement, les
malades
sont parfaitement à l'aise. Chose rare dans l'a
n pendant le sommeil et leur suspension pendant un érysipèle que la
malade
a eu. Observation d'Audry (2). A. D..., taill
alysie infantile. Il fait remarquer qu'il était impossible chez son
malade
de soupçonner l'existence d'une affection autre q
on provoqua une réponse de celui-ci. Tout en recon- naissant que le
malade
de Remak n'avait pas eu d'athétose, il défendait
it pas eu d'athétose, il défendait l'existence de celle-ci chez son
malade
. Du reste les faits sont d'une interprétation d
us confirme dans cette opinion, c'est la guérison si rapide, car la
malade
de Wiszwianski est entrée le 7 juillet et le 12
frères et soeur qui en étaient atteints. Le frère d'un autre de ces
malades
souffrait de symptômes bizarres qui semblaient
des variés que tous les auteurs ont notes dans les antécédents, des
malades
atteints ÉTUDE CLINIQUE sur l'athétose DOUBLE.
a été observée par Richardière, Charcot et Huet, par Massalongo. Un
malade
de J. Dreschfeld avait un grand-père épileptiqu
s, étudiés par Bourneville et Pilliet, Mitchell, Poila\ ? Un de nos
malades
a un frère et une soeur qui sont idiots, le frère
atteint d'aliénation men- tale et enfermé dans un asile. Chez le
malade
de Greidenberg, douze frères et soeurs sont morts
n'échappe pas à la loi commune, et on retrouve, dans l'histoire des
malades
, des faits assez rares, mais qui ne permettent pa
vie tout entière sur les fonctions intellectuelles et mo- trices du
malade
. C'est à Little qu'on doit d'avoir établi l'inf
soin de prier : certainement le fiel du poisson guérira les yeux du
malade
, mais n'y a-t-il pas quelque danger à employer
ssi rapidement qu'avec l'aimant ou l'étincelle électrique. Chez une
malade
atteinte d'n- 1(t.iie locomotrice, il calmait l
ppeler dans un instant. II Depuis longtemps, j'avais appris des
malades
atteints de paralysie agi- tante, qu'ils retira
269 n'eut pas de peine à recruter des sujets d'expérience parmi les
malades
de mon service et ceux qui fréquentent ma polic
a maladie de Parkinson. Aussitôt descendu du fauteuil trépidant, le
malade
se sent plus léger, il semble que sa raideur ai
'avant. Phénomène presque constant, les nuits deviennent bonnes, le
malade
qui s'agitait sans cesse péniblement dans son l
disait presque héroïque contre la mi- graine, rendre le sommeil aux
malades
, faire disparaître les symptômes de la neurasth
cou- rir à des vibrations le long de la colonne vertébrale. Chez ce
malade
l'élec- tricité statique avait complètement éch
sent sont des plus encourageants d'autant qu'on s'est adressé à des
malades
dont l'affection avait jusqu'alors résisté aux mé
tant que pos- sible quotidiennes ; la sensation de bien-être que le
malade
éprouve après la trépidation est au prorata de
de Par- kinson, etil faudra s'inspirer les conditions inhérentes au
malade
lui-même. Nous ne nous attarderons pas à donner
mmencé c'est au contraire une sensation de légèreté qu'é- prouve le
malade
que le poids du casque n'incommodera plus désorma
est nécessaire continuer son application au delà de 15 séances, le
malade
du reste peut parfaitement appliquer, une fois dé
n lorsqu'on n'intervient pas énergique- ment, l'entêtement dont ces
malades
font preuve et l'étonnante aberration esthétiqu
et qu'elle n'a d'autre limite que la lassitude de l'entou- rage des
malades
. Par cette raison môme, la terminaison habituelle
tion qu'on remarque chez les anorexiques. Il ne manque jamais : ces
malades
sont des marcheuses infatigables et elles ont vit
lusieurs mois. La constipation est habituelle. La taille de cette
malade
est de 1 m. 60, son poids de 27 kilogs 670 r. 2
7 kilogs 670 r. 278 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. . La
malade
n'a point trop caché que la cause de cette résolu
res. Du côté paternel, le père de D... âgé de 53 ans n'a jamais été
malade
mais il est franchement alcoolique; ni on- cles
e con- naît que sa mère ; elle est âgée de 46 ans, elle est souvent
malade
, se plai- gnant constamment de douleurs, de mau
crises de nerfs avec perte de connaissance et grands mouvements. Le
malade
a eu six frères et une soeur : trois frères son
est mort très jeune. Les trois autres frères plus jeunes que notre
malade
sont bien portants et out des extrémités réguli
rvé. Le sens musculaire et articulaire est aboli à gauche. Enfin le
malade
a eu trois'attaques de nerfs avec aura céphalique
temps en temps de céphalalgie et de vertiges. Quand on examine le
malade
on est d'abord frappé de la disproportion qui e
r et plusieurs fois par jour, elles sont assez vives pour forcer le
malade
à làcher les objets qu'il tient dans ses mains,
s l'influence du repos. Malgré l'apparente énergie de ses mains, le
malade
est remar- quablement faible, on sent à peine l
ils sont douloureux, les douleurs sont localisées aux malléoles, le
malade
les com- pare à des piqûres, à un broiement ; l
ence est plutôt au-dessous de la moyenne. En résumé, il s'agit d'un
malade
, manifestement hystérique, offrant en outre, au
à l'os- téopathie hypertrophiante pneumonique de Marie, en effet le
malade
a eu une pleurésie et c'est à la suite de cette
sur l'existence desquels nous ne pouvons pas être fixés chez notre
malade
, et les phénomènes réaction- nels qui terminent
isiens. Il a eu la variole à onze ans et depuis lors n'a jamais été
malade
. Pas de sy- philis, pas d'alcoolisme. A 20 an
blication de cette observation les troubles morbides ont évolué. Ce
malade
a eu un quatrième panaris qui a exigé une nouvell
ues- tres osseux. Ces phénomènes se sont succédés sans douleur : le
malade
ex- trayait lui-même les phalanges nécrosées et
haque accès durant une dizaine de minutes. Elles siégeaient, dit le
malade
, au niveau des articulations de préférence, san
vers services hospitaliers.. Depuis deux ou trois mois enfin, notre
malade
se plaint d'engourdissement dans la. face du'cô
, quoiqu'il affirme avoir récemment beaucoup maigri. Motilité. Le
malade
présente une paralysie double des extenseurs du
uée dans les jambes ; elle est normale au niveau des cuis- ses : le
malade
résiste bien aux mouvements passifs de flexion, d
s,, sauf. quelques élancements douloureux surtout le soir, quand-le
malade
s'est un peu fa- tigué, dans la journée.- , / '
thésie soit dans les caractères eux-mêmes de cette anesthé- sie. Le
malade
dit parfois qu'il sent soit la douleur, soit le c
é est intacte. Il n'y a pas de ré- trécissement du champ visuel (le
malade
distingue la couleur blanche à 80° du périmètre
n. Péroniers latéraux et triceps sural normaux. L'état général du
malade
est satisfaisant, les urines sont normales. Les
Les divers viscères ne présentent aucune altération appréciable. Ce
malade
a été considéré comme un type de maladie de Mor
encontrer quelquefois au début de l'athétose double. Chez un de nos
malades
(obs. n°2), la maladie a débuté par des convuls
s. Un certain nombre de circonstances ont été in- criminées par les
malades
et citées par les auteurs comme ayant précédé l
, tombe sur le front du haut de sa chaise; dans celle de Hugues, le
malade
a été victime, à l'âge de neuf ans, dans un dé-
sont signalés que très rarement dans des antécédents personnels des
malades
. Dans la plupart des cas la maladie s'est dével
n'est pas si rare que çà. Nous savons, d'autre part, que plusieurs
malades
con- sidérés comme atteints de chorée, de tabès
servation des pièces anatomiques. M. Huet a fait l'autopsie de la
malade
dont l'observation avait été pu- bliée par Bloc
e qu'à l'hémorrhagie cérébrale, il est incontesta- ble que certains
malades
présentent des troubles moteurs (mouvements inv
ents involontaires), presque analogues à ceux qui existent chez nos
malades
; de la certains auteurs et encore tout récemme
e 2 cousins germains. Deux soeurs et un frère plus jeunes que notre
malade
, sont bien portants mais très nerveux. Antécé
t, mais lorsqu'elle veut parler, ou il suffit de regarder la petite
malade
, do la mettre en émotion, tout de suite tous le
s. Pas de mouvements athétosiques appréciables des pieds ; quand la
malade
est au repos, mais lorsqu'elle se lève pour march
intelligente, apprend bien. . 20 Fille morte à 13 ans. . 30 Notre
malade
. - 4° Garçon 8 ans 1/2, pas de convulsions. L
on 8 ans 1/2, pas de convulsions. Les parents intelligents. Notre
malade
. A la conception, qui a eu lieu au 10° mois de l'
. ÉTUDE CLINIQUE SUR L'ATHÉTOSE DOUBLE. 303 Parole nulle, mais le
malade
se fait comprendre par gestes. Complètement gât
1) : « Les divisions de l'hystérie fondées sur l'âge ou le sexe des
malades
, n'ont guère plus d'importance que les divisions
ORGANIQUES DE L'ENCÉPHALE CHEZ LES ENFANTS 31l trer, dit-il, qu'un
malade
est hystérique, c'est bien ; mais il faut encore
une excuse à l'ignorance des médecins, au grand détriment de leurs
malades
. Que les maladies simulées existent chez les en
ment partie de la maladie, les symptômes simulés que l'artifice des
malades
voudrait y snrajouter. Nous aborderons donc avec
ours après son entrée qu'il nous a été possible d'examiner ce jeune
malade
; M. Simon étant alors absent, le diagnostic de l
éral droit. Les crises convulsives ne se sont pas renouvelées. Le
malade
qu'au premier abord on est tenté de considérer
'attitude de repos qui est le décubitus dorsal ou latéral droit, le
malade
fixe son bras droit derrière le dos, de manière
nte. Contracture. Ces différentes particularités dans l'attitude du
malade
à l'é- tat de repos, résultent de la contractur
l'extension et la flexion brusques des doigts de la main droite. Le
malade
ne tarde pas à ramener son bras à l'attitude de r
au membre supérieur. On peut en effet par le pied droit soulever le
malade
tout entier du plan du lit, comme par un levier
ue n'est pas déviée. Tout ce qui précède se rapporte il l'examen du
malade
au lit, dans le dé- cubitus dorsal ou latéral d
ses forces sur les jointures du même côté, sans déterminer chez le
malade
la moindre sensation douloureuse. L'anesthésie
ur le côté sain une résistance totale de Ruz87 ohms et pour le côté
malade
R 9-395 ohms. La franklinisation, en détournant
5 ohms. La franklinisation, en détournant sans doute l'attention du
malade
, diminue et supprime même la contracture du pie
Le 11. Retour de la sensibilité profonde sur tout le côté droit. Le
malade
dit qu'on lui fait mal à l'os quand on serre vi
ble ; le tremblement n'a pas varié. Le 12. A la visite du matin, le
malade
est de très mauvaise humeur, sans qu'on sache p
peu près fixes ; mais il n'y a aucun fait nouveau à signaler. Le
malade
, quoiqu'amélioré, est encore impuissant à se teni
oriser du témoignage de neuropathologistes compétents qui ont vu le
malade
et qui ont porté, M. Déjerine le premier en date,
n examinant les trois points suivants : 1° Par quels signes notre
malade
se rapproche du type clinique de l'hé- miplégie
rités permettaient d'éviter cette erreur, et par quels signes notre
malade
s'éloignait du type clinique de l'hémiplégie sp
acture et l'hémichorée. Venaient ensuite l'attitude particulière au
malade
, dans l'état dé repos et dans les actes volonta
est-il besoin de rap- peler le retour de la sensibilité chez notre
malade
sous l'influence de l'aimant ? 358 NOUVELLE I
e l'hystérie qui peuvent être provoquées par les traumatismes. Le
malade
que je vous présente est un homme de 40 ans, vigo
moyenne de la tête. Cette lésion est la dernière reçue par notre
malade
, et le point de départ des phénomènes que nous
cierons ensuite l'impor- tance. L'histoire remonte à 3 ans. Notre
malade
travaillait dans les salpêtriè- res du nord. Un
a pas à lui faire perdre connaissance. Après avoir reçu le coup, le
malade
pût se 360 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRI
ais l'ébranlement nerveux fut très intense, et vous voyez que notre
malade
conserve encore, trois ans après, l'expression pa
ails de ses troubles fonctionnels. Vous avez observé la marche du
malade
: lente, raide, la tête fixe, les yeux grandeme
les bras, qui pendent inertes de chaque côté du corps. Quand notre
malade
parle, vous le voyez bégayer, sa langue tremble
eloppé lentement. Trois ou quatre mois après le choc nerveux, notre
malade
commença à éprouver un poids et un sentiment de
férieures commencent à s'ac- centuer. Avant d'aborder l'examen du
malade
, permettez-moi d'insister sur l'as- pect de sa
e lui, nous trouvons le même état psychique que nous présente notre
malade
. C'est un état dans lequel la tristesse et l'inqu
nt danger. « J'ai une grande peur » nous répète à chaque instant le
malade
. Ses facultés intellectuelles sont très déprimées
nt très déprimées, surtout la mémoire; la volonté est perdue, et le
malade
n'éprouve ni le désir ni la force de rien faire
rien faire, et se laisse entraîner à un abattement ré- signé. Le
malade
ne dort pas bien. Il éprouve fréquemment des cauc
HYSTERIE TRAUMATIQUE 361 II. - Procédons à présent à l'examen du
malade
. Vous voyez un homme fortement constitué et qui
jambe du même côté. Nous observons une analgésie du côté gauche. Le
malade
perçoit fai- blement le contact mais n'éprouve
dans la moitié gauche de la langue. Nous ferons re- marquer que le
malade
se plaint d'une sensation de sécheresse du môme
on considérable de la saliva- tion du côté droit de la bouche. Le
malade
éprouve dans les deux yeux une sensation d'ardeur
t la micropsie. En plaçant verticalement le crayon devant l'oeil du
malade
, à une distance quelconque, l'image ne se double
présent. Voici le fait.-» Si je me place à une certaine distance du
malade
, il me dit qu'il me voit « très petit » el si j
fréquemment un tremblement hystérique. Nous avons déjà dit que le
malade
éprouve une difficulté à parler, qu'il bégaye e
ssance. Ces symptômes sont ceux qui préoccupent le plus vivement le
malade
, ceux dont il se plaint et qui en premier lieu
t psychologique et de l'état physique, est ce que nous montre notre
malade
d'une façon si éclatante, si claire, si nette, co
t très analogue à ce qui se passe dans l'état particulier, de notre
malade
pro- voqué par le traumatisme. Jusqu'à présen
l ces points obscurs s'éclaircissent. Le traumatisme reçu par notre
malade
, vient le surprendre avec toute sa violence, pr
que nons devons suivre dans ce cas. Nous alloll. OU11\etll'e notre
malade
au traitement ordinaire de l'hystérie. Nous ess
influer par tous les moyens qui sont à notre portée sur l'esprit du
malade
, le poussant à faire de nouveaux efforts avec u
s, double circonslance que nous trouvons malheureusement chez noire
malade
. Dol* A. ORREGO Luco, Directeur de l'Ecole de
. Les douleurs de la sciatique disparaissent ou diminuent, et si le
malade
n'est pas au lit, je le vois toujours mieux mar
E 1 rv ? tfAPIlIE DE LA SALPETRIERE, plus ferme et je ne^rS"1"us le
malade
lui épargner avec soin tout effort. L'amenden l
anipulation peut, d'après mes recherches, calmer l'odontalgie si le
malade
ne l'empêche pas lui-même en échauffant la joue
ation suffit souvent seule pour guérir la céphalalgie surtout si le
malade
se repose après et s'il n'y a pas de fièvre. Mais
s sur la nature de la contracture (1) Grâce il cette inquiétude des
malades
, la faradisation du cou est dans ces cas plus d
gération des mouvements réflexes. Le mouvement actif que regagne le
malade
est embarrassé presque dès son retour par des con
rs le retour de la fonction de tel ou tel groupe musculaire dont le
malade
était privé. Il y a enfin des cas où les contra
pli- quer par une arthrite du coude concomitante. Chez une de mes
malades
la contracture disparut comme par enchante- men
Dans les cas plus graves la contracture peut disparaître sans que le
malade
recouvre les mouvements volontaires. Le tremble
explication de l'effet de la faradisation vaso-motrice. L'état du
malade
est encore meilleur après une série de séances. M
rches à ce sujet ont été faites avec mon ami Dobrot- vorsky chez un
malade
atteint de m ringite perforante. Grâce à la perfo
le : l'électrisation parait faciliter la respiration, tandis que le
malade
semble profiler avidemment de l'occasion de respi
l'inspiration qui est si ample sous l'influence du courant (1). Les
malades
se portent mieux quelque temps après la séance, m
minaison fatale n'est pas rare. Dans d'autres cas, non seulement le
malade
ne meurt pas, mais les éléments nerveux de la m
ontractures, des paresthésies. Dans les cas les plus favorables les
malades
sont même en état de marcher, étant soutenus pa
ns la lésion est prononcée, plus notre traitement est efficace. Les
malades
qui offrent une parésie légère ont plus de chan
disparition des contractures et du tremblement. Dans le 1 cas où le
malade
peut marcher, le pas est après la faradisation pl
jusqu'à leurs terminaisons dans les artè- res dilatées de la région
malade
et, il en doit résulter un resserrement de ces
ion des yeux, comme cela avait lieu avant la faradisation et que le
malade
peut rester debout les yeux fermés quelques ins
ces suivantes, si le cas est favora- ble. Quant à l'anesthésie, les
malades
n'avouent ordinairement qu'ils sen- tent mieux
rdons postérieurs. J'ai vu l'ataxie disparaître plusieurs fois. Les
malades
marchaient mieux ou plus mal il y avait quelque
, des hanches et des membres inférieurs. Examinons maintenant notre
malade
et nous verrons qu'il se rattache au type de l'
on pourrait désigner sous le nom d'hermaphrodisme antique ? Notre
malade
(Pl. XLVI, XLVII, XLVIII) présente des organes gé
de M. Parmentier (1), interne du service où l'observation de notre
malade
a été publiée avec tous les développements qu'e
que l'un de nous a eu l'occasion d'observer plusieurs fois chez des
malades
hystériques. Il s'agit d'une variété de bégaiem
re très légitimement, suivant nous, rattaché à l'hystérie. L'un des
malades
dont l'observa- tion figure dans ce mémoire, a
u reste la relation écrite de cet accident telle que l'a rédigée le
malade
: a Je demeurais, écrit-il, dans la rue de la P
tre trans- porté à l'hôpital, dans le service de M. Damasehino. «Le
malade
est resté deux mois à l'hôpital Laënnec. Dès le
roubles de la parole. 4 PATHOLOGIE NERVEUSE." En juillet 1887, le
malade
, qui depuis quelques semaines avait repris de l
e à l'hôpital Brous- sais où nous l'avons observé. A l'arrivée du
malade
, nous constatons chez lui trois ordres de sympt
20 centimètres. L'odorat et le goût [sont très [amoindris. Quand le
malade
mange, il lui semble qu'il mâche du coton. 3°
symptôme qui attire tout d'abord l'attention, celui pour lequel le
malade
vient à l'hô- pital, c'est une difficulté très
hez les bègues, la prononciation est d'autant plus difficile que le
malade
est plus préoccupé et plus ému. C'est surtout l
C'est ce qui a lieu par exemple pour la lettre x. Si l'on invite le
malade
à dénommer cette lettre, il articule gi, ! il, fa
'articuler correctement certains mots ou certaines syllabes, que le
malade
prononce, mais en les altérant. Lorsqu'on le fa
res sont démesurément allongées. Voici quelques exemples : b : Le
malade
dit en hésitant bè bè bye, puis il projette un fo
rouble manifeste de la motilité de la langue. En etl'et, lorsque le
malade
cherche à tirer cet organe hors de la bouche, i
s avec leur régu- larité habituelle. ülmclae de l'affection. - Le
malade
est resté dans le service du 29 novembre 1887 a
prononciation vers la fin de décembre, étant devenue cor- recte, le
malade
s'est fait admettre comme infirmier à l'hôpital.
ace était déviée vers la gauche et la parole presque impossible. Le
malade
ne trouvait pas les mots et de plus, ne pouvait p
us adres- ser M. Capitan, ancien chef de clinique de M. Sée, que le
malade
fut d'abord considéré comme atteint d'une tumeu
e, des pertes de connaissance. C'est seulement après avoir suivi le
malade
pendant quelque temps qu'on fut conduit à revis
ière, et de nouveau rentra à l'Hôtel-Dieu. Le 1er décembre 1887, le
malade
qui était relativement bien et avait repris ses
egré etla parole très difficile. Deux jours après le 3 décembre, le
malade
entrait à 1 hôpital Broussais. Etat actuel au m
ntraîne une gêne réelle de la marche et de la station. Lorsque le
malade
se tient debout, il écarte notablement les jamb
i dénote une altération du sens musculaire. Pen- dant la marche, le
malade
traîne la jambe droite directement d'ar- rière
De ce côté, la conjonctive est anesthésique, la vue est trouble, le
malade
ne voit qu'un brouillard ; pour qu'il entende l
lignotement beaucoup plus fréquent qu'à l'état normal. En outre, le
malade
contracte légèrement le frontal et les orbicula
e est nettement et assez fortement déviée vers la gauche lorsque le
malade
la tire hors de la bouche. Cette dévia- tion ne
plus accentué quele droit. Mais si l'on fait faire des giimaces au
malade
, on ne constate pas de différence entre la cont
. 12 PATHOLOGIE NERVEUSE. · la prononciation est très altérée. Le
malade
allonge outre mesure certaines syllabes, tandis
ù j'éêtais rêçû Pas un mouvement. 11 n'y a pas de nasonnement, le
malade
prononce les voyelles a, e, i, o, u, de la faço
hez D... le vice principal de la prononciation. 12 décembre. - Le
malade
présente toujours les mêmes troubles de la pron
n fait ouvrir la bouche, on ne constate pas d'asymétrie. Lorsque le
malade
tire la langue hors de la bouche, elle est fort
istent, mais notablement modifiés. Voici un exemple de la parole du
malade
: Je vais mieux dêpûis trois jours. Les phrases
t. Du reste, ceux-ci sont plus marqués à certains moments. 28. Le
malade
sort sur sa demande. Nous l'avons retrouvé à l'
et broyeur de couleurs, en contact permanent avec le plomb; notre
malade
a eu trois fois des coliques saturnines. La derni
ras, puis le membre inférieur gauche sont pris successivement. Le
malade
inquiet, essaie de s'expliquer ce qui se passe et
État actuel. 1° Troubles de la parole. - L'orsqu'on interroge le
malade
, on est frappé immédiatement de la façon dont il
membre inférieur gauche, est plus faible que le membre droit et le
malade
ne peut se tenir debuut sur sa jambe gauche. Dimi
re au membre supérieur gauche qui serre moins fort, et qui donne au
malade
une sensation de pesanteur insolite lorsqu'il l
e soulève. Pas de déviation de la face, ni de la langue. Lorsque le
malade
tire sa langue qui est très grosse hors de la b
sie y est moins complète, le bégaiement persiste. 2 octobre. - Le
malade
prononce mieux certains mots. La langue présent
nt. Anesthésie pha- ryngée et laryngée; cordes vocales normales. Le
malade
ne peut fixer un objet sans s'endormir, mais il
as suâgestionnable. 3 - Le bégaiement est surtout marqué lorsque le
malade
est ému. 11 ne se modifie pas dans le bain. 1
upérieur et inférieur gauches a à peu près complètement disparu; le
malade
bégaie moins en chantant. - 48 novembre. Le bég
en relief. On en jugera d'ailleurs dans un instant. De nos trois
malades
, deux sont saturnins et le plomb a été la cause
vec hémianes- thésie sensitivo-sensorielle complète. En outre, ce
malade
est facilement hypnotisable et il lui suffit de
et pour s'endormir.* Ainsi, l'hystérie est manifeste chez nos trois
malades
et s'affirme par ses stigmates les plus caracté
iques. Ce premier point établi, il reste à démontrer que chez nos
malades
hystériques, le bégaiement est survenu sous l'i
tions. Il ne s'agit pas d'anciens bègues, les affirma- tions de nos
malades
sont formelles sur ce point. A ce sujet, il est
e amélioration remarquable, se produisant régulièrement, dès que le
malade
était dans un bain. Chez Dr... les troubles d
cas, il y eut une première phase d'aphasie hystérique. Ainsi, nos
malades
sont des hystériques et c'est bien de l'hystéri
violente : enlèvement de ses enfants par son ancienne maîtresse. Le
malade
en arrivant chez lui,. ? '6\ ? /« la bouche ouv
son momentanée, le bégaiement récidiva. Le début fut progressif (le
malade
remarqua que peu à peu sa langue s'embarrassait
ents convulsifs. Revenu à lui, au bout de cinq mi- nutes environ le
malade
constata une parésie très ' : 20 PATHOLOGIE NER
dans ces cas, une période aphasique assez courte, pour échapper au
malade
. Enfin, le bégaiement peut servir de prodrome a
es mots un peu longs et sur les mots qui composent la phrase. Les
malades
ne peuvent émettre les sons simples, qu'en les
que les voyelles, mais il est souvent impossible d'ob- tenir des
malades
la prononciation correcte de cer- taines d'entr
ntenant les défectuosités de la parole, qui sont identiques, que le
malade
parle ou qu'il lise. Le premier caractère impor
onciation portent surtout sur les mots d'une certaine longueur. Les
malades
commencent alors ( Ons. Il ) par des longues et
(OBs. 1). 22 pathologie nerveuse. Le rythme de la parole chez nos
malades
est donc tout à fait spécial. Ils ne rappellent
complètement lorsqu'ils chantent. Nous avons fait chanter un de nos
malades
(OBs. III) et constaté que les troubles de la p
ment varie d'intensité sous des influences diverses. Chez un de nos
malades
, il disparaissait lorsque celui-ci était dans u
des pendant la déglutition étaient revenus par le nez. Aucun de nos
malades
ne nasounait. Les modifications observées du
était nettement et assez fortement déviée vers la gauche lorsque le
malade
la tirait hors de la bouche; en outre, elle éta
es très marquées. Chez Bon, elle est très volumineuse; lorsque le
malade
la tire hors de sa bouche, on ne constate pas d
ient que de fort loin aux petites oscilla- tions constatées chez le
malade
. A côté des troubles de motilité de la langue,
Dans une observation rap- portée dans le mémoire de M. Cartraz, le
malade
déclarait que l'air lui manquait. Quelle est
air lui manquait. Quelle est la pathogénie du bégaiement chez nos
malades
? Comme il précède et suit assez fréquemment l'
ous demanderai la permission de rapprocher de cette femme une autre
malade
qui se trouvait, il y a peu de temps, dans nos
de procéder, suivant notre habitude, du simple au composé. Cette
malade
reproduit le type, aujourd'hui bien connu, d'un
variable et peuvent être ramenées à trois types ou variétés, que la
malade
présente sans alternance régulière et qui sont,
. Leur fréquence s'exagère aux époques menstruelles ou lorsque la
malade
est préoccupée, émotionnée, pendant les examens
ne aux chiffres suivants le nombre des mouvements exécutés par la
malade
. En une minute, elle exécute trois salutations, d
ènes postparalytiques', on voit facilement que le symptôme de notre
malade
rentre dans le quatrième type : c'est une choré
'abord la chorée-névrose, chorée vraie, chorée de Sydenham. Notre
malade
n'appartient évidemment pas à ce type. Il suffi
e non plus dans les aspects successifs de la face. En un mot, notre
malade
n'est pas atteinte de chorée de Sydenham. MAL
a rattachée à l'hystérie. Dans la chorée rythmée, comme chez notre
malade
, il n'y a pas ces gesticula- tions illogiques,
voulus, logiques, intentionnels. Les mouvements anormaux de notre
malade
rentrent bien dans ce type : ils représentent p
manifestation de l'hystérie, et nous ver- rons plus loin que notre
malade
n'est pas une hystérique. Donc nous n'avons pas
- ment ; mais pouvoir être provoquées artificiellement... » Notre
malade
présente certainement quelques traits de ce table
persion de phénomènes que nous n'observons pas dans notre cas. La
malade
présente, au contraire, une fixité de manifesta-
sses électriques; 3° l'influence exercée sur eux par la position du
malade
. Le premier caractère ne distingue en aucune fa
tant; il se retrouve dans toutes les observations. ]) Donc, notre
malade
n'est point atteinte de paramyoclonus, puisqu'e
t fourni par le troisième caractère du paramyoclonus : « Couché, le
malade
présente des spasmes beaucoup plus fréquents qu
nus atteignent donc leur plus haut degré de généralisation quand le
malade
est couché, ils se localisent dans les parties
s supérieures du corps, lorsque le sujet est debout. Or, chez notre
malade
, nous n'avons jamais constaté de modification d
tions. Il est temps de faire un diagnostic positif. Qu'a donc notre
malade
? Je vous dirai tout de suite qu'elle présente
faitement au cas dont nous nous occu- pons : la salutation de notre
malade
est bien un mouvement convulsif habituel, il re
la succession des phénomènes, scruter enfin les anté- cédents de la
malade
. Voici cette histoire, résumée d'après les note
fournies par mon chef de clinique, M. Rau- zier : . Le père de la
malade
est rhumatisant, ou du moins éprouve depuis deu
re. En un mot, il s'agit de mouvements isolés. Ultérieurement, la
malade
a traîné pendant quelques mois la jambe droite,
sentant le même caractère d'intermittence. Pendant un an encore, la
malade
a proféré par intervalles et avec violence le c
maladie tiqueuse. Au début de sa maladie, étant encore enfant, la
malade
a présenté des tics légers se traduisant par de
dant toute une période, cette rare localisation. L'histoire de la
malade
présente déjà un certain intérêt, puisqu'elle n
édé la localisation actuelle, ne présentent pas moins d'intérêt. La
malade
a sifflé pendant sept ou huit mois : puis duran
fréquemment le cri c ah ! ». Ceci nous fait entrevoir, chez notre
malade
, un côté fort curieux de la symptomatologic de
é plus élevé, l'exclamation involontaire aboutit à des mots, que le
malade
répète sans raison, à des mots toujours les mêm
riment nullement avec le sujet de conver- sation. Ces mots dont le
malade
est en quelque sorte intoxiqué, sont de deux es
et « foutu cochon ! 1 1, Voilà un symptôme bien curieux, dont notre
malade
n'a. pas encore offert la manifestation complèt
e, je n'en appro- fondirai pas le sens devant vous, parce que notre
malade
n'a jamais présenté ce symptôme. Je n'insiste
ici eh effet, un nouveau trait à souligner dans l'histoire de notre
malade
, un trait important quoiqu'il s'agisse d'un sig
indescriptible frayeur à l'occasion de n'importe quoi. « Ils (les
malades
) ont continuellement, dit Guinon (p. î 1), peur
t absolument sans motif, c'est une sorte d'angoisse qui étreint les
malades
et qu'ils cherchent à expliquer ainsi. 'D'autre
ourquoi utile, rai- sonnable, mais du pourquoi insignifiant : « Les
malades
« (p. 871) sont irrésistiblement poussés à se d
On trouve aussi la folie du doute, avec délire du toucher. « Les
malades
(p. 571) évitent de toucher tel ou tel objet, ou,
our les ranger ensuite suivant un ordre établi à l'avance. Ainsi un
malade
rangeait de cette façon tout ce qu'il voyait, d
chiffre dont t on évite de prononcer le nom. Enfin, chez un certain
malade
, c'est le besoin de compter jusqu'à un certain
stique de ce symptôme et elle peut s'exercer de bien des façons. Un
malade
est obligé de monter à tel endroit par tel esca
champ ouvert sous ce rapport à l'ingéniosité et à la bizarrerie des
malades
. » Eh bien ! avec un cadre aussi vaste de stigm
s avons parcouru de notre mieux les recoins pour déceler chez notre
malade
quelque anomalie mentale, nos recherches ont ét
un ans, du service de M. le professeur Masius. Cette personne tombe
malade
le 19 février 1885, et au bout de cinq jours, e
des membres inférieurs. Il se produit, en outre, de la cystite. Le
malade
dépérit rapidement et succombe le 7 mars 1888,
ologiques spéciaux. Le sujet de la pre- mière observation est'tombé
malade
à la suite de fatigues excessives et de veilles
s excessives et de veilles prolongées aux bals du carnaval. L'autre
malade
dit avoir eu, il y a une dizaine d'années, un c
ue est ordinairement sub aiguë ou chronique. En admettant que notre
malade
fût syphi- litique, il ne s'ensuit donc pas néc
s'est pas fait de la même façon dans les deux cas : la moelle de la
malade
R... a séjourné dans l'alcool plus de deux ans,
.. a séjourné dans l'alcool plus de deux ans, tandis que celle du
malade
P... y est restée à peine deux mois. De cette c
cinq autres bien portants ne sont ni aliénés ni épilepfiques. Le
malade
n'est ni syphilitique ni alcoolique. L'épilepsie
élirants dangereux, et c'est ce qui a nécessité le place- - ment du
malade
dans un asile d'aliénés. L'épilepsie pure, non
huit ans. Il est à croire qu'entre quatre ans et vingt-huit ans, le
malade
a présenté des manifestations épileptiques qui
, accès de folie avec hallucinations et violence. On doit isoler le
malade
en cellule pendant quelques heures. Dans les in
très absorbant, mais avant les attaques il devient plus intense, le
malade
récrimine, se plaint fort, menace même. On s'ap
pendant une attaque. ' 2 février. Huit jours après son arrivée, le
malade
se plaint de douleur et de raideur au niveau de
ussi rétention d'urine nécessitant trois fois le cathétérisme. Le
malade
est placé dans une cellule éloignée des autres al
A ce moment, les quatre membres sont encore tétanisés, raides, le
malade
ne peut les mouvoir. L'opislhotonos n'existe plus
à 38°, â. L'attaque ne diffère en rien des attaques habituelles du
malade
: cri initial, pâleur de la face, convulsion de
slertor, résolution des muscles. Après quelques minutes de coma, le
malade
revient à lui et les muscles rentrent en la rigi-
après le début, l'amélioration avait commencé à se manifester. Le
malade
eut encore d'autres attaques épileptiques alors q
ence des deux névroses, plusieurs réflexions à faire à propos de ce
malade
. D'abord, au point de vue psychopathique, L...
leptique caractérisée par des hallucinations et de la fureur, notre
malade
a un délire per- sistant, à racines peu profond
ayant son origine réelle dans l'hé- rédité. Est-ce le cas de notre
malade
? - Son délire extra- épileptique est-il la con
le crois pas. Les renseignements sur les antécédents, de famille du
malade
sont presque nuls et ce n'est pas sur l'absence
délire greffé sur la démence, un délire démentiel. J En somme, ce
malade
raisonne faux, mais les bases de son raisonneme
incitation à leur fonctionnement : d'où la convulsion. Chez notre
malade
, quand la décharge épileptique a lieu, les cell
omparé avec les accidents psychiques qu'on peut rencontrer chez ces
malades
, l'amène à conclure que chorée et psychose sont
les accidents de la vie de relation et de la vie végétative de ces
malades
et les expériences de suggestion hypnotique. M.
lbl. f. Nervenheilk. 1889.) L'auteur pose les règles de l'examen du
malade
. On regarde comment ses pupilles réagissent à l
tage ; 4° le séjour dans les établissements spé- ciaux préserve les
malades
des dangers auxquels les exposent le monde exté
sensorielle (amnésie des mots et surdité verbale); tel estl'état du
malade
jusqu'à sa mort produite par une attaque épilep
d'un quart d'heure à une heure et s'accompagnent d'opisthotouos; le
malade
ne se mord pas la langue, et, l'accès fini, le
sthotouos; le malade ne se mord pas la langue, et, l'accès fini, le
malade
se rappelle ce que l'on a dit à ses côtés; la men
ent à l'occasion d'une contrariété. Dans l'intervalle des accès, le
malade
se plaint d'une impuissance absolue des quatre
la simple influence d'un régime tonique, cet état s'améliore, et le
malade
marche d'abord avec des béquilles : actuellemen
; ce fut le commencement du retour des mouvements. Ajoutons que le
malade
, après sa morsure, avait été terrifié par la cr
combattus par de faibles doses d'eau de roses fortement diluée; le
malade
se plaint seulement à diverses reprises que le
fort et lui monte à la tête. L'améliora- tion est assez marquée, le
malade
peut se lever ; mais la paralysie n'a pas dispa
que originelle. Il n'en est pas de même des trois autres groupes de
malades
, tous affaiblis psychi- que ment de la dernière
omatique d'un certain degré d'affaiblissement intellectuel chez ces
malades
) : ce n'est pas une entité morbide. En résumé,
ut, Observation conforme à l'indication d'Oppenheim. Quand sur un
malade
de ce genre on applique simultanément et systémat
gie peut constituer une complication capable d'entraîner la mort du
malade
; 5° Si, dans la grande majorité des cas, on peu
peut donner lieu si une hémorrhagie capable de provoquer la mort du
malade
. R. M. C. XXIX. Lésion d'un hémisphère du cer
rapporté de cas démonstratifs. 11 convient de remarquer que chez le
malade
dont il s'agit, l'ar- ticulation du langage éta
angage était très difficile ; mais il n'y avait pas d'aphasie et Je
malade
était demeuré cumpiëtement/maitre des mouvement
ulcération catarrhale du gros intestin. A l'âge de quatre ans, la
malade
avait été victime d'ul, accidentqui i avait néc
les circonvolutions étaient normales. Il convient d'observer que la
malade
n'était pas démente, et qu'entre ses attaques,
RT. (The Journal of Mental Science, avril 1887.) L'observation du
malade
peut se résumer ainsi : Père alcoo- ]ique j âge
vation du malade peut se résumer ainsi : Père alcoo- ]ique j âge du
malade
, vingt-quatre ans ; début par embarras de la pa
ose pos- térieure. 11 faut remarquer toutefois que l'observation du
malade
entraînait au delà du diagnostic de sclérose de
ous bornerons à résumer les réflexions que l'observation de ces six
malades
a suggérés à M. Percy Smith. Il fait remarquer
anée, due probablement à l'état d'instabilité du système nerveux du
malade
, et ne présentant pas d'ailleurs les caractères
es sujets sains d'esprits. Dans l'un des cas, il est à noter que le
malade
avait eu un dé- lire presque maniaque au cours
lire presque maniaque au cours d'une scarlatine. Dans un cas, le
malade
était en convalescence mentale, avant que la fi
n cas toutefois, l'excitation maniaque qui aurait constitué pour le
malade
un danger réel, tomba heureusement pendant la f
yphoïde. Dans un autre cas, la dépression mentale que présentait le
malade
ne subit qu'une rémission passagère, et la fièv
assagère, et la fièvre ne fut pas accompagnée de délire. L'un des
malades
causa de fiés vives inquiétudes, en raison de s
pied il se ravise et renonce au suicide. Dans le troisième cas, le
malade
approche un couteau de sa gorge pour se tuer; i
ul- sion momentanée, survenue sans motif apparent. - Le quatrième
malade
, âgé de 19 ans, essaye de s'ouvrir une veine puis
ssaire à l'exécution du projet a toujours fait défaut. - Le dernier
malade
, âgé de 25 ans, était un mélancolique. Tous c
Le dernier malade, âgé de 25 ans, était un mélancolique. Tous ces
malades
étaient congénItalement imbéciles : tous étaient
s d'aliéna- tion mentale qui, depuis, n'ont fait que s'aggraver. Le
malade
est actuellement en état de démence. L'auteur
ement en état de démence. L'auteur pense que la folie de l'oncle du
malade
a bien pu agir comme cause prédisposante, mais
epsie corticale, devenue actuelle- ment chronique. La folie chez ce
malade
a d'ailleurs invariable- ment revêtu le caractè
s physiques de l'intoxication saturnine, se sont amendés lorsque le
malade
a été soustrait à l'action des poussières de pl
part des sujets de cet âge considérablement exagéré et déformé. Les
malades
de ce genre 106 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE.
ons sexuelles ; mais l'élément religieux ne faisait pas défaut : le
malade
croyait avoir commis un péché impardonnable et se
é même avant l'entrée à l'asile ; après quelque temps de séjour, le
malade
se fit avec les ongles, au rectum et peut-être
symptômes mentaux ; guérison graduelle de la paralysie. Ces deux
malades
, lors de leur entrée à l'asile, avaient été con
t des symptômes et rechercher la syphilis dans les anté- cédents du
malade
. L'histoire pathologique des deux malades, dont
dans les anté- cédents du malade. L'histoire pathologique des deux
malades
, dont nous venons derapporter sommairement l'ob
e de clarté, et ce n'est qu'à force de patientes recherches que ces
malades
furent reconnus syphili- tiques en dépit de leu
n, une fois établie, ayant été régulière, rapide et nette. Ces deux
malades
venaient d'autres asiles où ils avaient été con
tuée au suicide : à cette mélancolie avait succédé, chez les denx
malades
, après un intervalle considérable, une phare mani
gressif physique et mental ; les soeurs sont excentriques. 2. Le
malade
est gâté à titre de dernier enfant et de fils uni
paresse, nouveaux excès de boisson. Exacerbalion des symptômes, le
malade
dérai- sonne comme un aliéné; il est égoïste et
t par l'insuccès de l'évasion et de ses projets de poursuites. - Le
malade
recouvre progressivement son empire sur lui- mê
des classiques, dans la « folie morale », mais il n'y avait chez ce
malade
aucune im- REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 109 p
1889. - Présidence DE M. SNELL.) M. Bruns (de Hanovre), présente un
malade
atteint de névrose traumatique 2. Le diagnostic
es de Clarke. Discussion. - M. l3EnRItAN propose d'hypnotiser les
malades
atteints d hystérie traumatique. - M. Bruns. Co
irants chroniques systématiques, idiots; le caractère commun de ces
malades
est la démence. Après avoir coloré les parties
ntent la propriété de l'asile ; le reste est affermé. Quatre-vingts
malades
y travaillent, soit 19 p. 100 du service des ho
ature érotique ou ayant trait à des idées sexuelles, on enlève à la
malade
ses deux ovaires, d'ailleurs normaux, on consta
atrophies, ni modifications de l'excitabilité électrique. Les mêmes
malades
présentaient les mêmes destructions comme origine
e). De la folie héréditaire. A l'asile de Brake près Lemgo, sur 277
malades
on compte 58 cas d'hérédité directe, 51 cas d'h
guë de la démence paralytique. - L'auteur relate l'histoire de cinq
malades
. Entrés à l'asile pour une mélancolie agitée, i
ficier du traitement antisyphili- tique ; la raison, c'est' que ces
malades
sont traités plus tôt que les paralytiques. M
Il s'agit dans cet intéressant mémoire de l'étude détaillée d'un
malade
atteint, très vraisemb)a))tement ? comme le faild
lier, Boehm, édit., 1889. Observation complète, avec planches, d'un
malade
du service du Dr Grasset, atteint d'amyotrophie
o- analgésie. à cette affection, NI. llorvan a revu avec soin ses
malades
an point de vue de l'étude de la sensibilité. Il
s trauma- tiques. Le Dr T ! : ibel1;hien cite six observations de
malades
suspendus : 4° mal dePott, avec faiblesse dans
ioration très marquée à la suite de vingt- cinq séances, quoique le
malade
ait eu une rechute; 3° tabes depuis trois mois
chez un machiniste de chemin de fer à la suite d'un accident. Le
malade
est resté inquiet, nerveux, agité, éprouvant des
éralisée, hémiplégique, partielle (en bas, en gants, en veste); les
malades
cependant se rendent compte de l'état de l'atmo
le de l'hystérie; ces deux symptômes sont au début méconnus par les
malades
; 3° la conservation de la sensibilité au conta
e maximum des points sera de 20; 3° Une épreuve clinique sur deux
malades
aliénés. Il sera accordé 30 minutes pour l'examen
malades aliénés. Il sera accordé 30 minutes pour l'examen des deux
malades
, 15 minutes de réflexion et 30 minutes d'exposi-
15 minutes de réflexion et 30 minutes d'exposi- tion. L'un des deux
malades
devra être examiné et discuté plus spécialement
ste sur la nécessité d'avoir^trois gardiens pour une ving- taine de
malades
; ils se partagent les salles de jour, les alité
ncipale de la Sûreté fut ouverte et devant la force armée, tous les
malades
se laissèrent prendre sans grande résis- tance.
également de barreaux. En dehors, préaux découverts où l'on met les
malades
durant quelques heures, lorsque le temps le per
alades durant quelques heures, lorsque le temps le permet. Tous les
malades
des quatre ou cinq cellules de chaque préau son
dans le jour, les barreaux à claire-voie permettent éga- lement aux
malades
d'un préau de causer ou de se disputer avec ceu
stration relativement à des expériences d'hypnotisme faites sur les
malades
d'un service de médecine de l'Hôtel-Dieu, devan
aux d'entretenir le public d'expé- riences médicales faites sur des
malades
. Il estime qu'il est sans exemple de voir, dans
itaux en vue du développement de la science et du soula- gement des
malades
, telle n'est pas la doctrine de l'administration.
ment légitime. L'amyotrophie due seulement à l'inactivité du membre
malade
peut se rencontrer dans la sciatique-névralgie,
fourmillements dans la plante du pied. Refroidissement de la jambe
malade
. L'électrisation des muscles de la région antér
aire du pied, mais bien moins accentué. Au bout de six semaines, la
malade
essaie de se lever, mais ne peut marcher qu'ave
après avoir perforé la base du crâne. Pendant plusieurs jours la
malade
, dans un assez mauvais état, reste inerte dans
nt, elle se trouvait dans l'état suivant : Pied gauche tombant ; la
malade
est obligée de relever la hanche pour que la po
itement électrique mais non persistante, car trois ans plus tard la
malade
avait encore son anesthésie et une atrophie des
du sciatique poplité externe, ne sont point facilement curables. La
malade
en était encore affectée trois aus après le déb
due à l'intensité du traumatisme, qui a été très grand chez cette
malade
? Cette idée pourrait venir à l'esprit tout d'a
roit supérieur. Quatre applications de forceps avec chloroforme. La
malade
dit que pendant le travail elle ressentait de v
ensibilité re- vient un peu à la jambe ; enfin, après neuf mois, la
malade
peut remuer un peu ses orteils, mais non étendr
ste pendant la marche. Le pied se pose eu deux temps sur le sol. La
malade
est obligée de le main- tenir par des bottines
qui est pris dans son ensemble (extenseurs et péroniers). Chez la
malade
qui fait le sujet de l'observation sui- vante,
cours de la sage-femme en quelques heures. Au bout de neuf jours la
malade
se lève et passe la journée aux Halles à travaill
x troncs nerveux animant les muscles exten- seurs, de même chez les
malades
porteurs de nerfs sciatiques déjà en souffrance
névrite localisée au domaine du sciatique poplité externe. Deux des
malades
dont nous rapportons plus loin l'histoire ont f
re mois il s'est présenté cinq fois à notre observation. Ces cinq
malades
font tous partie soit du service, de la clinique,
e grand-père est mort emphysémateux, la grand'mère est inconnue. Le
malade
a plusieurs frères et soeurs qui sont tous bien
ations de toute espèce, il est rentré dansses foyers sans avoir été
malade
un seul jour. Il n'a jamais eu de rhumatisme ai
sion est plus lucrative que l'ancienne, mais beaucoup plus dure, le
malade
étant continuellement exposé à toutes les intem
teint d'une sciatique du côté gauche. Le début eut lieu l'été et le
malade
ne se rappelle pas avoir été exposé avant cette
n tout trois fois, à peu près une fois par an en moyenne. Jamais le
malade
n'a constaté avant l'apparition de l'attaque aucu
mière fois limitées à la fesse, descendirent jusqu'au genou et le
malade
indique de lui-même le point péronier. La troisiè
hant AI1.CIII\ l ? t. XX. il 462 PATHOLOGIE NERVEUSE. encore le
malade
de dormir, mais elles siégeaient sur tout le tr
de dormir, mais elles siégeaient sur tout le trajet du nerf que le
malade
dessine presque exactement sur son membre infér
ique se trouve facilement comprimé entre la cuisse et la chaise. Le
malade
n'était à peu près à son aise qu'étendu horizon
que disparut le 25 décembre 1888. Aussitôt les douleurs cessées, le
malade
s'aperçut qu'il existait une faiblesse con- sid
uche. Ce pied laissait traîner sa pointe à terre dans la marche. Le
malade
affirme formellement qu'auparavant il ne s'étai
à gauche qu'à droite. Il n'existe aucune déviation du rachis. La
malade
affirme d'ail- leurs que même pendant les pouss
t conservée dans une étendue- ].'Ig. Il. - Zone d'analgésie chez le
malade
de l'Observation VII. Fi. 12. Anesthésie il la
servation VII. Fi. 12. Anesthésie il la chaleur et au froid chez le
malade
de l'observation VII. SUR UNE COMPLICATION DE
rave, il est vrai et à répétition. Pendant deux ans et neuf mois le
malade
souffre des retours de sa maladie et pendant to
cédente quant aux troubles Fiy. 13. - Anesthésie au contact chez le
malade
de l'Observation VII. 166 . PATHOLOGIE NERVEUSE
ans. Elle avait été atteinte pendant longtemps de douleurs, dont la
malade
ne sait pas définir la na- ture. Le père est in
a malade ne sait pas définir la na- ture. Le père est inconnu. La
malade
ne connaît pas non plus la famille de son père.
aît pas non plus la famille de son père. Antécédents personnels. La
malade
a toujours été bien por- tante. Pas de coqueluc
de vingt-deux aus, qui est sourde-muette. Pendant la grossesse, la
malade
dit avoir eu beau- coup 'd'ennuis. Elle était m
emblée. A la douleur s'ajouta une faiblesse du membre, telle que la
malade
ne pouvait se tenir debout, la jambe ployant so
rès la crise qu'elle se redresse. Etal actuel (31 mai 1890). - La
malade
parait assez forte, sans obésité ni maigreur ex
xiste des fourmillements dans le membre déjà depuis long- temps (la
malade
ne peut pas préciser l'époque de leur début). E
érieure de la jambe. Démarche. Le pied est complètement tombant. La
malade
marche difficilement. Elle craint de tomber en
éaction dans les muscles de la région antéro-externe de lajambe. La
malade
ayant parlé de troubles utérins, d'une métrite av
cial qui ait pu être considéré comme cause de cette sciatique. La
malade
présente une légère déformation de la colonne ver
. résultat de l'examen électrique de SI. le D' Vigouroux chez cette
malade
. Nous nous attendions à trouver là la réaction
Fig. 1>. - Zone d'analgésie et d'hypoesthésie thermique chez la
malade
de l'Observation VIII. SUR UNE COMPLICATION DE
s ce cas. Un autre point aurait pu prêter à discussion chez cette
malade
. Les premiers accidents douloureux avaient débu
en d'une sciatique simple non traumatique. On a vu que chez cette
malade
les troubles de la sensibilité étaient moins ac
e mélhyle, qui amenèrent un certain soulagement. Actuellement, le
malade
souffre dans la partie postérieure de la cuisse
dé- faut du côté opposé, dus probablement à la chute du pied. Le
malade
en marchant relève le genou droit plus que le gen
mme l'attestent les douleurs vagues musculaires et l'eczéma dont le
malade
a été atteint pendant de longues années. SUR
droite, très vives au niveau du mollet. Le pied est douloureux, la
malade
ne peut le poser à terre, elle est obligée de g
NERVEUSE. Il y a quatre ans, au mois de mai, nouvelle récidive ; la
malade
est obligée de garder le lit pendant quatre moi
depuis se soignait seule chez elle. Etat actuel (3 mail890). - La
malade
est entrée à la Salpêtrière, salle Duchenne (de
e la partie poslé- rieure. La démarche est assez particulière. La
malade
steppe évidem- ment de son pied droit dont la p
é en fau- Fig. 17 et 18. Anesthésie au tact et 3 la douleur chez la
malade
de l'Observation X. (Les stries simples indiq
teils Fig. 19 et 20. - Anesthésie pour le chaud et le froid chez la
malade
de l'observation X. SUR UNE COMPLICATION DE L
lace ceux que nous avons rencontrés à l'état d'isolement chez les
malades
qui font le sujet des observations précé- dente
moteurs et sensitifs sont donc faci- lement explicables chez cette
malade
. Dans le cas suivant, au contraire, nous serons
que. SUR UNE COMPLICATION DE LA SCIATIQUE. 179 Les deux frères du
malade
et sa soeur jouissent d'une bonne santé et n'on
6 inférieur droit devient raide. On s'aperçut à cette époque que le
malade
élait /tm ! 'tH : e6</ttue; lui-même re- mar
n avril 1890 à la consultation de la Salpêtrière. Etat ACTUEL. Le
malade
se 'plaint de douleurs qui suivent le trajet du
au repos quand le membre inférieur est en extension. Attitude. Le
malade
présente une légère déviution du tronc vers la
tres mouvements ne sont pas plus faciles; ils exigent de la part du
malade
un véritable effort, que vient contrecarrer un sp
domen. L'abduction de la cuisse s'exécute mieux que l'adduction; le
malade
croise difficile- ment la cuisse droite sur cel
des deux côtés. Les Fig. 21 et 22. - Etat de la sensibilité chez le
malade
de l'observation XI (sciatique et hystérie).
e inférieur droit, sauf dans la région que nous allons indiquer, le
malade
ne sent pas le pinceau, ne per- SUR UNE COMPLIC
deuxième orteil, et s'étendant jusqu'au bord externe du pied, - le
malade
est complètement anesthésique, aussi bien sur l
phénomènes hystériques. Ce ne sont pas les seuls. La démarche du
malade
, qui traîne sa jambe mi- paralysée, mi-contract
vêtu le manteau hystérique. La diathèse hystérique, à laquelle le
malade
était singulièrement prédisposé de par l'hérédi
douleurs, la misère, les souffrances de tout genre endurées par le
malade
depuis l'apparition de la sciatique. , SUR UN
té. Enfin, et c'est là, ce nous semble, le meilleur argument, cette
malade
ne présentait aucun autre phénomène hystérique.
IATIQUE. l'avis de M. le professeur Charcot lorsqu'il présenta ce
malade
dans une de ses leçons cliniques. ' Du groupeme
de clinique médicale . II. Nous arrivons maintenant à la deuxième
malade
, celle que vous observez actuellement dans la s
analyser. Je dois d'a- bord vous rapporter l'observation même de la
malade
, prise avec beaucoup de soin par M. Revel, exte
venue à la suite d'un violent accès de colère et qui dura un an. La
malade
ne peut fournir sur cette affection aucun détai
jamais eu de rhumatismes. La mère qui vit encore, n'a jamais été
malade
; elle est nerveuse, mais, sur ce sujet encore, sa
in au cours duquel elle s'était refroidie. Durant sa jeunesse, la
malade
était vive et alerte, mais elle ' Voy. Arch. de
us avez remarqué le contraste qui existe entre l'éducation de notre
malade
et sa position sociale actuelle; elle a toutes
me permettent pas de m'étendre. Il y a seize ans que Marie R... est
malade
. La maladie a débuté en même temps que l'instau
t une hemiparésie gauche avec paralysie faciale. Malheureusement la
malade
, tout en affirmant la réalité de la paralysie d
r s'ac- complit normalement. C'est seulement y a trois ans que la
malade
a constaté pour la première fois les mouvements
fonctions végétatives n'ont subi aucune altération. Le moral de la
malade
n'est nullement atteint : riant toujours, et so
erticale qui, chez une personne âgée, permettrait d'affirmer que la
malade
« branle du chef ». Mais, en même temps que cette
, tout acte volontaire impossible, pour peu qu'il soit complexe. La
malade
porte, en une minute, 48 fois la main droite et
reposant à terre ; mais il se manifeste aussitôt que l'on dit à la
malade
d'élever sa main ou de soulever son membre infé
st encore au niveau de la tête que les mouvements prédominent. La
malade
sent le sol en marchant, elle déclare, en outre,
encore à tourner qu'à marcher en avant. Dans la station debout, la
malade
se penche bientôt à gauche et tomberait de ce c
ote seulement un degré notable d'anesthésie pharyngée, alors que la
malade
a abandonné depuis plusieurs mois l'usage du br
. MALADIE DES TICS ET TREMBLEMENT. 191 Telle est l'histoire de la
malade
. Passons au diagnostic. Ce qui domine chez notr
toire de la malade. Passons au diagnostic. Ce qui domine chez notre
malade
, ce sont donc des mouvements anormaux prédomina
e cas, entièrement défaut. De plus et surtout, les mouvements de la
malade
ne présentent en aucune façon les caractères de
arythmie, le désordre des mouvements. Or, les mouvements . de notre
malade
sont rythmiques et réguliers. Donc, par seule d
cette forme morbide sera difficile à établir, d'au- tant que notre
malade
, pour forcer les analogies, présente quelques s
rès réduite. Les grandes salutations comme celles de notre première
malade
, les mouvements de pédale et de saut, classique
eu- sement le rapport avec la symptomatologie présentée par notre
malade
, est la paralysie agitante. La caractéristique cl
se produisant au repos. Or, à première vue, le tremblement de la
malade
semble bien se manifester en dehors des mouvement
ncés, comparés aux actes professionnels de certains z métiers : les
malades
ont l'air de faire des pilules, d'émietter du p
as, le tremblement persiste, s'il ne s'augmente, lorsqu'on dit à la
malade
de porter un verre à sa bouche. Les autres sign
, la sensation de chaleur, l'attitude spéciale, font ici défaut. La
malade
, en marche, n'est point animée de ce mouvement
du reste. Mais la remarque est vraie en thèse générale. Chez notre
malade
, au contraire, c'est l'inverse que l'on observe
rale, parvient à le dépister de- la manière suivante : il engage le
malade
à porter à plusieurs reprises et vivement un ve
nt impossible. Il en est de même pour le pied; si l'on demande au
malade
étendu dans son lit, de diriger de la même manièr
ses résultats; son application nous a permis de conclure que notre
malade
n'est point atteinte de sclérose en plaques. Le
n'augmente pas-au sur et à mesure que ceux-ci se répètent. Quand la
malade
exécute une série de fois un mouvement volontai
argument décisif. Nous venons de comparer le tremblement de notre
malade
aux deux types de tremblement dans le cadre des
ysons un peu plus en détail les phénomènes : Le tremblement de la
malade
présente la particularité sui- vante : il est n
position fixe. Le maintien de la tête en situation d'équilibre, la
malade
étant assise ou debout, suffit à le déter- mine
le sommeil. 198 CLINIQUE NERVEUSE. Mais, si l'on fait asseoir le
malade
sur son séant, les bras levés si surtout on le
tant que celui de la tête ; nous l'avons observé cinq fois sur six
malades
. Les avant-bras et les mains, reposant sur un pla
ant que le ' bras est étendu et agité de tremblement, on ordonne au
malade
de saisir un objet quelconque, d'exécuter un mo
avions constaté combien, symptomatiquement, le tremblement de notre
malade
diffère des deux variétés de tremblement appart
ait à peu près terminée; nous aurions fait du même coup, chez notre
malade
, le double diagnostic symptomatique et nosologi
emble- ment sénile. Nous pouvons affirmer, je le crois, que notre
malade
est une hystérique ! Non pas qu'elle ait jamais
rande importance, en raison de la médication bromurée à laquelle la
malade
a été soumise; mais une revue plus approfondie
aryngée acquiert une certaine valeur. De plus, il existe chez notre
malade
un état mental particulier qui constitue un véri-
n style emphatique et prétentieux. Elle est presque heureuse d'être
malade
et de présenter une affection curieuse. Elle ne
s ces raisons, on peut affirmer la réalité de l'hystérie chez notre
malade
. ' Pouvons-nous en conclure que le tremblement
.f<K ? e<'ë,u'a/OH'e se rapporterait davantage au cas de . la
malade
qui fait l'objet de ces leçons. , « Les' trembl
nom- , bre de cas, il faut pour les mettre en. évidence, prier les
malades
de tenir leurs bras étendus dans la position ho
Vous voyez, que le tremblement hysté- rique existe'; celui de notre
malade
, si nous en, faisons une dépendance de la névro
plaques et les oscillations de la maladie de'Parkinson. Or, notre
malade
présente évidemment des oscillations rares. Il
rmer, en se fondant sur l'existence de cet unique stigmate, que les
malades
en ques- tion n'étaient que de vulgaires hystér
jouerait aucun rôle dans la pathogé- nie des tremblements dont ces
malades
étaient affectés. Il ne faut pas oublier que l'
étio- logie. Aussi n'ai-je aucune difficulté à admettre que notre
malade
est atteinte d'un tremblement hystérique, à forme
i tout d'abord sur la faible quantité de l'urée excrétée. Voilà une
malade
qui mange bien, digère parfaitement, et pourtan
suite dé ce court exposé; c'est que la nutrition se fait chez notre
malade
comme dans l'hystérie, et non comme dans la par
formule des phosphates. Cette inver- sion parait exister chez notre
malade
dont M. de Girard vient d'examiner les urines à
certaine ^mais la nature hystérique du tremblement présenté par la,
malade
ne doit être acceptée qu'avec la, plus extrême
erve., On est frappé, en effet, lorsqu'on envisage l'histoire de la
malade
? de, la longue durée, de l'excessive ténacité
'l'affection dont, elle est atteinte. Depuis quinze, ans elle, est ¡
malade
, et-.voi.Ià trois ans que la symptomatologie n'
CS ET TREMBLEMENT. 209 il n'est pas déraisonnable d'admettre qu'une
malade
atteinte d'affection organique devienne à son t
se tienne en garde contre leur existence. Quels sont, chez notre
malade
, les symptômes qui pourraient faire croire à un
eux; ce qui est plus obscur, c'est le siège de cette paralysie : la
malade
croit se rappeler que les traits étaient déviés
niveau de l'extrémité cépha- lique. La marche est difficile et la
malade
, livrée à elle-même, penche immédiatement vers
volumineuses : les deux papilles sont légèrement décolo- lorées. La
malade
siffle avec peine; elle ne peut sans difficulté
e fille, mais elle a le parler épais et bredouille facilement. La
malade
salive beaucoup en dormant; elle mouille son or
fosses nasales, et sont expulsés par les narines, surtout quand la
malade
s'incline en avant. On ne peut s'empêcher, en
ique de cette maladie. On peut aussi rapprocher le tableau de notre
malade
d'un syndrome sur lequel Benedikt a récemment a
démonstration soit faite d'une paralysie faciale droite chez notre
malade
(la paralysie de la face pouvant remplacer cell
itude en matière de pathogénie, je me bornerai à conclure que notre
malade
présente un trouble du système nerveux localisé
ne façon certaine s'il s'agit d'un trouble purement fonctionnel (la
malade
n'étant alors qu'une hystérique) ou si l'on a a
ce des phénomènes. Quant au traitement, il est à peine commencé, la
malade
se trouvant depuis quelques jours seulement dan
ment restreintes qu'on ne peut utiliser qu'en dernière analyse. La
malade
prend déjà de l'ciîitipy-i2ze à haute dose; elle
, la sensibilité était intacte. Exception doit être faite pour la
malade
dont M. Rendu a rapporté l'histoire, qui présen
la peau avait un aspect rouge bleuâtre. De même, Leudet, chez un
malade
atteint de paralysie du mem- bre inférieur droi
as été recherchée. Nous avons eu l'occasion de l'ob- server chez un
malade
du service de notre excellent maître, M. le P''
s les cas où l'examen a été pratiqué, les nerfs ont été trou- vés
malades
, il semble plus naturel d'admettre que les alté
ion du poison ? 2 Telle est aussi l'opinion de M. Rendu. Chez une
malade
qui présentait une paralysie des extenseurs de
'opi- nion de M. Charcot ' qui a récemment publié l'histoire d'un
malade
chez qui l'hystérie, manifestée par de l'astasi
t permis d'étudierle choc local dans ses effets immédiats. Chez une
malade
hypnotisée, on frappe brusquement, bien qu'avec
rtie postérieure de l'épaule avec la paume de la main (Charcot). La
malade
accuse immédiatement une sensation d'engourdiss
ûre, sensibilité ar-* ticulaire). La main droite est parésiée. La
malade
se montre très préoccupée par son accident; peu d
ès la production des accidents décrits plus haut, nous examinons la
malade
de nouveau au point de vue des stigmates hystér
'hystéro-trauma- tisme. Nous avons pu constater en effet chez notre
malade
les phénomènes manifestement exagérés du choc l
diment de paralysie psychique. Faisons remarquer enfin- que noire
malade
n'a dans ses antécédents soit héréditaires soit
rainantde véritables douleurs, douleurs nocturnes qui réveillent la
malade
et montent par- fois au bras, à l'épaule. Uni o
pression de l'alcool, même à petites doses, d'autant plus que ces
malades
présentent une remarquable intolérance à l'égard
ces cas, il manque la preuve qu'il s'agisse de névroses tabétiques.
Malades
non suivis. Pas de nécrop- sies. Tabes à peu pr
rnie à travers la plaie, il s'y produisit de nouveaux foyers, et le
malade
mourut. Excellentes descriptions, parfaite dis-
ion n'est pas absolument pro- portionnelle à l'exophtalmie, que des
malades
présentant une très aible exophtalrnie pourront
E faciale; par E. MENDEL (Neurol. Centralbl. 18S8) Autopsie d'une
malade
cliniquement étudiée dans la biblio- graphie de
ervation dans laquelle, quand l'accès d'épi- -lepsie doit venir, le
malade
ressent d'abord une certaine lourdeur de tête e
1888). / Ce phénomène n'est pas identique à lui-même chez le même
malade
des deux côtés ni du même côté ; il se présentera
de l'écriture pour la première fois constatés avec la dyslexie; le
malade
21) REVUE DE pathologie mentale. écrit sponta
mal, le sentiment, le sens intime, l'état moral, la connaissance du
malade
. 2° ou bien, ce qui a lieu chez la plupart des
nnaissance du malade. 2° ou bien, ce qui a lieu chez la plupart des
malades
, on constate des anomalies toutes spéciales de l'
ZIEHEN, (Neurol. Cen- tralbl., 1887.) Etude statistique de 1,500
malades
, sur lesquels il y avait 100 pa- ralytiques gén
n paralytique général un cachet clinique : avant d'être franchement
malade
, le paralytique héré- ditaire a uno allure empe
ale, terminée par la mort à l'asile d'Liohber de 1879-1880. Sur 422
malades
, il y a eu 24 paralyliques généraux, sur lesque
me mélancolie), plus la courbe descend rapidement et bas ; - 2° les
malades
reprennent d'au tant plus qu'ils sont plus long
s'accompagnent ; il faut simplement provoquer les confi- dences du
malade
. L'auteur étudie successivement les faits clini-
rd ? Sa technique con- siste à déterminer comparativement chez cinq
malades
atteints de cette affection et chez trois indiv
Archives de Neurologie, t. XIX, p. 111). Il a trouvé que, chez des
malades
affectés de goitre exophtalmique, les minima de
ions valables pour le dia- gnostic, de ce qu'ils sont chez d'autres
malades
ou chez des individus sains. En revanche, les m
ividus affectés de maladie de Basedowà ce qu'ils sont chez d'autres
malades
; mais il est impossible d'en faire un signe dia
THÉRAPEUTIQUE 261 L frottement la partie supérieure des cuisses du
malade
. La bai- gnoire est ainsi partagée en deux cham
, p. 218 et 2r2. 264 REVUE D'ÉLECTROTHÉRAPIE ET DE THÉRAPEUTIQUE.
malades
traités à l'asile (convulsions épileptiformes, af
nce, et l'auteur l'a fait, on constate que, bien que la plupart des
malades
porteurs de ces déplacements anor- maux succomb
e, qui lui paraît augmenter de fréquence, bien que le nombre de ses
malades
ne se soit pas notablement accru dans ces derni
n dans son service de l'Hôtel-Dieu, afin d'y examiner eux- mêmes ce
malade
. Cette pro- position est acceptée. 272 2 soci
a au contraire exagération malgré l'insuffisance d'alimentation des
malades
. L'acide phosphorique excrété n'est pas augmenté,
tique général avec glyco- surie intermittente; chez un autre de ses
malades
le diabète inter- mittent oscillait parallèleme
onc bien la cocaïne qui était cause de tout. M. Séglas a observé un
malade
analogue, qui croyait aussi avoir des insectes
comprenant qua- rante-quatre cas ; 2° les photographies de fous ses
malades
prises à diverses époques, et la reproduction d
tusie et Abasie; Idées délirantes com- musiquées, - Il s'agit d'une
malade
de quarante-un ans qui, après un accouchement e
sisté après les autres et déterminé le placement. A l'entrée, la
malade
est incapable, même soutenue, de se tenir et de
ouchement. Quelques faits plus postérieurs ayant beaucoup frappé la
malade
ont été retenus, mais elle ne peut les localise
mari, spirite convaincu, élément actif ayant réussi à imposer à la
malade
la plupart de ses convictions et l'interprétati
oubles de. la mémoire ayant atteint même la mémoire orga- nique, la
malade
ayant perdu même les actions automatiques secon
ages...). Depuis quelques semaines qu'elle est en traitement, cette
malade
, qui avait absolument l'aspect d'une démenle et
Sainte-Anne et fait remarquer la difficulté qu'il y a à classer les
malades
dans la liste de classement donnée par le Congr
ette entre l'asile spécial et l'asile ordinaire pour se renvoyer le
malade
, le premier ayant intérêt à s'en débarrasser dè
ien organisée au point de vue de la surveillance et du maintien des
malades
, dans chaque asile ordinaire il serait absolume
au moment du jugement et envoyés alors dans les asiles. Ce sont des
malades
et il n'y a aucune raison pour les envoyer au m
ers fussent assez spacieux et qu'on n'eût guère de contact avec les
malades
que pour les besoins les plus urgents. Si la ch
es et cliniques intéressantes. L'hémisphère gauche du cerveau de ce
malade
était notablement atrophié; il pesait 200 gramm
côté droit. Depuis cette époque jusqu'à l'âge de vingt-sept ans,ce
malade
ne présent jamais d'attaques d'épilepsie. Dans
plusieurs accès d'épilepsie partielle. Au commencement de 1890, le
malade
mourut de phtisie pul- monaire. Au point de vue
d'épilepsie Jacksonnienne. Il s'agit, dans cette observation, d'un
malade
âgé de trente-un ans, entré en 1889 à l'hospice
de cas, amène des rémissions ou la guérison. M. SAuRY regarde les
malades
de M. Doutrebente comme des syphilitiques céréb
autres intoxi- cations. - M. ROLLER. La population qui fournit les
malades
de l'asile de Brake se compose surtout des gens
ions mentales récentes. Nous n'avons pas ou n'avons que très peu de
malades
affectés de delÏ1'Útm tre- mens. Nous ne consta
pte qu'il y a hérédité indirecte quand je constate, à propos de mes
malades
, qu'il y a eu aliénation mentale ou épilepsie c
ons convulsives chez les grands parents et les frères et soeurs des
malades
considétés. La nécessité de faire ressortir l'h
servation II, amélioration dans les observations III à VI; seule la
malade
de l'observation I n'a pas encore présenté de mo-
dant, pendant des semaines, le système nerveux demeure prostré ; le
malade
est déprimé, hypochondriaque, il a une peur hor
lui sur- vivent. t. M. BOLIER a vu chez un délirant systématique
malade
depuis dix-huit mois (délire des persécutions a
). 286 SOCIÉTÉS SAVANTES. M. MENDEL. M. Leppmann n'a pas assez de
malades
pour qu'il soit autorisé à formuler une conclus
rapeutique locale dans ses rapports avec la folie. Observation d'un
malade
ayant été éner- giquement traité pendant des an
Il devient donc indispensable de construire pour ces catégories de
malades
soit des asiles spéciaux soit des annexes spéci
asiles actuels. M. GARNIER : M. Marandon de Montyel estime que les
malades
entrent plus facilement aujourd'hui qu'autrefoi
d'infirmiers n'obligeait pas les directeurs à faire copier par des
malades
les certificats médicaux qui passent ainsi, de
user les gens suspects qu'on lui envoie. M. ROUILLARD. - Mais les
malades
nous reviennent huit jours après. M. BRIAND.
de mélancolie délirante. - M. SÉGLAs rapporte l'obser- vation d'une
malade
atteinte à la fois de mélancolie délirante et d
es imaginaires. Au bout d'un mois environ, période d'accalmie, la
malade
raconte que les semaines précédentes elle était t
evenus saillants un peu avant la maladie et que, à cette époque, la
malade
déjà se plai- gnait de palpitations. La malad
ns la maladie de Basedow a été mise en lumière par M. Vigouroux. La
malade
avait une résistance électrique diminuée des tr
000 ohms, 50,000, 23,333, 7,666, 7,187 9,500. - Chez cette dernière
malade
, ce chiffre est tombé à 5,000 au moment de la s
ère malade, ce chiffre est tombé à 5,000 au moment de la sortie, la
malade
étantpresque guérie. Ces obser- vations viennen
n'a fait que constater des faits sans donner de théorie : - Un des
malades
observés, ayant une résis- tance électrique de7
te la photographie, ou plutôt le sténogramme de l'interrogation des
malades
, de l'analyse du symptôme, du groupement par le
Le maximum des points sera de 20. 3° Une épreuve clinique sur deux
malades
aliénés. Il sera accordé trente minutes pour l'ex
ades aliénés. Il sera accordé trente minutes pour l'examen des deux
malades
, quinze minutes de réflexion et 30 minutes d'ex
inze minutes de réflexion et 30 minutes d'exposition. L'un des deux
malades
devra être examiné et dis- cuté plus spécialeme
ecture de la lettre suivante : a Cher M. Turner, je vous envoie une
malade
avec l'ordre ci-contre. Quand vous le lui donne
e conteste ac- tuellement les relations avec l'hystérie. Voici un
malade
qui, à la suite d'une attaque d'hystérie, se tr
accomplir les fonctions qui ne ressortissent pas au lan- gage. Le
malade
a conservé toute son intelligence; il comprend
contester la légitimité de ce diagnostic. Voici maintenant un autre
malade
exactement sem- blable aux précédent si ce n'es
a volontiers que l'hystérie est en cause. Voici enfin 'un troisième
malade
chez lequel on constate l'existence d'un mutism
osso-labié, par exemple. Poursuivons. On se trouve en présence d'un
malade
qui est atteint de troubles hystériques divers
aractéristique par lui-même. Prenons encore un autre exemple : Un
malade
est atteint d'accès épileptiformes. La présence
g- mates de cette névrose. Il ne suffit donc pas d'établir que le
malade
dont on s'occupe est hystérique ; il est nécess
s de cet ordre ; nous mentionne- rons en particulier l'exemple d'un
malade
qui, après avoir été atteint pendant plusieurs
que, par contre, les pratiques hydro- thérapiques, l'isolement des
malades
, les divers modes de suggestion à l'état de vei
cliniques de l'hémiplégie faciale périphérique, soit en montrant le
malade
au sujet hypnotisé, soit en lui suggérant qu'un
on a été émise par M. Charcot à l'occasion de l'examen qu'il fit du
malade
qui fait le sujet de 1' Observation 1 2. C'est
. 547. DE LA MIGRAINE OPHTHALMIQUE HYSTÉRIQUE. 319 Observation I.
Malade
âgé de vingt-un ans. - Accès de migraine ophtha
ssaire, et il fut décidé que celle-ci aurait lieu le 31 janvier. Le
malade
attendit ce jour avec une grande anxiété, et à
s par un aura constitué comme il suit : pendant un quart d'heure le
malade
ressent une douleur siégeant au niveau du verte
partie supérieure de l'orbite gauche. L'attaque survient alors : le
malade
tombe à terre, privé de connaissance, ses membres
ouver délaissement, et son intelligence est absolument lucide. Le
malade
, prévenu par son aura de J'approche de l'attaque
onnaissance j usqu'au moment où le con- vulsions apparaissent. Le
malade
vient à la Salpêtrière consulter M. Charcot le 3
s à droite. Le pha- rynx et le voile du palais sont insensibles. Le
malade
présente des troubles visuels des deux yeux; il
accentué du 1 Voir Planche I. Le dessin a été fait au pastel par le
malade
lui- même. DE LA MIGRAINE OPHTHALMIQUE HYSTÉR
IQUE HYSTÉRIQUE. 321 champ visuel (voir fig.24 et 25). On soumet le
malade
à l'hydrotliéra- pie,etonlui prescrit enmêmetem
tes qu'auparavant. Le traitement est continué. Deux mois après le
malade
revient de nouveau à la Salpêtrière , Archives,
chromatopsie et léger rétrécissement du champ visuel à droite. - La
malade
est sujette à des attaques constituées comme il s
Antécédents héréditaires. - D'après les renseignements que donne la
malade
, il n'y a rien à signaler à cet égard. ' Antécé
sont d'abord intermittentes, puis devien- nent fixes et obligent le
malade
à s'aliter ; ces douleurs sont-fugi- tives et g
e présente actuellement et qui sont constituées comme il suit. La
malade
ressent des battements dans les tempes, elle épro
de vue de son siège, à la céphalalgie du début, et en même temps la
malade
a une^vision lumineuse qu'elle décrit de la façon
lonté en comprimant le point doulourèux de la région dorsale, et la
malade
peut encore obtenir le même effet en fermant l'
à la douleur, à la tempéra- ture et du sens musculaire à droite. La
malade
ne peut se tenir sur le pied droit, les yeux fe
'odorat et l'abolition'du sens du goût à droite. On prescrit à la
malade
du bromure de potassium, 3, 4, 4, 5 gr., et des
s petit et moins brillant, .et la céphalalgie est moins vive. 'La
malade
a été revue un an après et quoique, de- puis sa
ère, les crises n'ont reparu qu'à de très rares intervalles. 1 La
malade
ne peut nous donner de renseignements plus précis
tion du scotome. - L'accès de migraine se développe parfois, dit la
malade
, sous l'influence d'une émotion, d'une peur. Il
ifiantes. A l'âge de seize ans, à l'occasion d'une vive émotion, la
malade
eut une crise nerveuse constituée de la façon s
crise nerveuse constituée de la façon suivante : tout d'un coup la
malade
vit devant elle une lumière aussi vive que celle
vibrations occupant toute l'étendue du champ visuel et mettant la
malade
dans l'impossibilité absolue de voir les objets p
plus d'une heure, et de convulsions sur les caractères desquels la
malade
ne peut donner de renseignements. Pendant deux
e jours après, nouvel accès constitué d'une façon diffé- rente : la
malade
voit devant l'oeil droit une lumière qui occupe
umineuse dura une heure, la . céphalalgie persista six heures et la
malade
resta pendant deux jours accablée de fatigue et
enter, du reste, aucune relation avec les périodes menstruelles. La
malade
put observer ainsi avec attention les différents
champ visuel ; en effet, lorsque les deux yeux étaient ouverts, la
malade
ne voyait rien devant elle ;si elle fermait l'oei
ée à ce moment. Puis, lorsque la vision lumineuse disparaissait, la
malade
restait quelque temps aveugle des deux yeux; en
ître complètement, et pendant deux ans, de seize à dix-huit ans, la
malade
ne suivit aucun traitement. De dix-huit à vin
uvelle interruption dans le traitement; réapparition des crises. La
malade
prit alors des pilules deGélineau; les crises con
is tous les quatre jours, et enfin chaque jour et chaque nuit. La
malade
vient consulter M. Charcot, à la Salpêtrière, le
la disparition de celle-ci il n'y a pas de cécité. L'examen de la
malade
permet de constater les particularités suivante
sion a été aussitôt suspendue et tout est rentré dans l'ordre. La
malade
est soumise au traitement bromuré à doses progres
onner de bons ré- sultats. Nous avons depuis cette époque revu la
malade
à plusieurs reprises. Son état s'est amélioré;
or- mant une courbe irrégulière à convexité tournée en dedans; la
malade
peut percevoir à ce moment les objets environnant
Notons encore que la vision lumineuse disparaît rapidement quand la
malade
met sa tête dans une situation déclive. DE LA M
développées ainsi que les stigmates, il y a de cela quatre ans.- La
malade
présente les phénomènes du grand hypnotisme. - De
deux mois, accès de migraine ophthalmique ; à certains moments, la
malade
ne voit que la moitié des objets qu'elle fixe. El
u'alors n'ont pas reparu. Lav..., âgé de vingt ans et demi. Cette
malade
est depuis son enfance atteinte de myopathie pro-
adroite; une légère amblyopie à droite; delà dyschromatopsie; la
malade
distingue toutes les couleurs,sauf le violet, en
concerne l'oeil droit; de la polyopie monoculaire. Ajoutons que la
malade
est hypnotisable et présente les phénomènes du
es phénomènes du grand hypno- tisme. Il y a de cela deux mois, la
malade
fut prise tout d'un coup dans le milieu de la j
minutes environ tout revint à l'état normal. Depuis ce moment la
malade
eut à plusieurs reprises des atta- ques analogu
our. A partir de l'époque où ces accidents se sont développés, la
malade
n'a pas eu d'attaques hystériques, qui étaient fr
quentes jusqu'alors. Nous avons à plusieurs reprises hypnotisé la
malade
et cherché par suggestion à reproduire le scoto
is très longtemps en effet il n'y avait eu dans le ser- vice aucune
malade
atteinte de migraine ophthalmique et c'est elle
es troubles visuels. Notre ami M. Parinaud a bien voulu examiner la
malade
pen- dant une de ces attaques provoquées par su
dant une de ces attaques provoquées par suggestion, au moment où la
malade
ne voyait que la moitié des objets. Le champ visu
communs de cette névrose. 330 CLINIQUE NERVEUSE. sentés par ces
malades
pour qu'il ne reste aucun doute dans l'esprit à
ès de mi- graine ophthalmique au moyen de la suggestion, quand la
malade
est hypnotisée. Il faut reconnaître pourtant qu
nt de vue, nous ne pouvons tirer parti que de l'OBSERVATION IV ; la
malade
prétend, en en'et,'qu'à un moment donné de la c
gie permanente; ces troubles ne sont déve- loppés chez aucun de nos
malades
, mais nous ne sommes pas autorisés pour cela à
à l'observation I de ce ce mémoire, ont été faites au pastel par le
malade
lui-même, artiste graveur. Les nO' 1, 2, 3, 4,
ptibilité DIF- FÉRENTIELLE DU sens DE la VUE chez l'homme sain ET
MALADE
' . III. Observations et faits cliniques. Ava
uelques détails sur les résultats de nos expériences faites sur des
malades
appartenant aux divers types pathologiques. Nou
adies du système nerveux. Nos recherches ont porté sur deux cents
malades
réunis dans le service de M. le professeur Char
ésultats de nos recherches faites sur le sens de la vue de chaque
malade
, sans entrer dans les détails concernant les au-
. Ajoutons cepen- dant, que les observations détaillées de tous ces
malades
se trouvent dans tous les registres du service
registres du service de M. Charcot, et qu'un certain nombre de ces
malades
a été déjà utilisé par l'un de nous dans ses re
centres nerveux, nous reprendrons l'histoire détaillée de chaque
malade
sous différents rapports; pour le mo- ment, nou
s dont 22 présentaient des lésions du fond de l'oeil. Chez les 16
malades
avec le fond de l'oeil plus ou moins normal, on
sse des réactions pupillaires, défaut de convergence, etc. Tous nos
malades
étaient des tabétiques avancés avec des douleur
nifie oeil droit, OG -- oeil gauche, YB vision binocu- laire. Les
malades
de la clinique sont des hommes, d'autres malade
nocu- laire. Les malades de la clinique sont des hommes, d'autres
malades
sont pour la plupart des femmes. 360 PHYSIOLOGI
ÉRENTIELLE. 361 362 PHYSIOLOGIE. 19 femmes et 15 hommes. Tous les
malades
étaient des hystériques à crise avec des ^anest
e certaines difficultés liées au spasme de l'accommodation dont ces
malades
sont fréquemment atteints ; aussi, autant que p
/200 pour le cas de la vision binoculaire. En expérimentant sur des
malades
, nous avons constaté le même fait comme général
ner. Configuration de la courbe. Nous avons étudié chez plusieurs
malades
la courbe de la marche de la perceptibilité dif
s courbes d'après une série des valeurs accessoires. il faut que le
malade
prête à chaque expérience le même degré maximum
as toujours ainsi; le degré de l'attention varie non seulement d'un
malade
à l'autre. mais aussi chez le même malade d'une
varie non seulement d'un malade à l'autre. mais aussi chez le même
malade
d'une expé- rience à l'autre et même dans les d
hystériques ne l'est pas autant chez les ataxiques et chez d'autres
malades
et, malgré le grand nombre de ces malades, que
taxiques et chez d'autres malades et, malgré le grand nombre de ces
malades
, que nous avons examinés, nous ne nous croyons
peine perceptible est n fois ce qu'elle est dans l'oeil normal. Un
malade
a-t-il, par exemple, une perceptibilité différe
fércn- tielle) qui s'exprime par la plus petite fraction. Chez un
malade
qui présente, supposons 1 /3 d'acuité visuelle
façon nette, que la même divergence se constate aussi dans l'oeil
malade
. Ce fait nous paraît être d'une im- portance ca
nous avons constaté toujours et sans exception que l'oeil le plus
malade
, c'est-à-dire celui dont le champ visuel est pl
ielle. On observe ce fait, non seulement en examinant les deux yeux
malades
chez le même individu, mais aussi, quoique en p
du, mais aussi, quoique en plus faible degré en comparant deux yeux
malades
chez deux hystériques différents. Ce rapport
au point de vue cli- nique qu'au point de vue psychologique. . La
malade
qui fait le sujet de cette étude a été observée e
Ils sont également assez incomplets étant donné l'état mental de la
malade
et l'absence de famille directe. Nous savons se
époque, nous ayant paru de nature à influencer l'état mental de la
malade
, nous croyons intéressant d'en dire quelques mo
rner les tables. A cette époque il était marié, mais pas avec notre
malade
. Sa première femme, très frappée par les expéri
e autrefois. Nous verrons plus tard, étant donné le caractère de la
malade
, l'influence considérable qu'a pu avoir sur ell
soit, ils paraissent intimement liés au dernier accouchement de la
malade
, qui eut lieu le 24 août 1889 et d'une façon no
açon normale. L'enfant mourut au bout de quinze jours. Quant t à la
malade
, quelque temps après l'accouchement, elle commenç
Plus tard, une quinzaine environ après l'ouverture de l'abcès, la
malade
se trouvant dans un état de faiblesse excessif, e
e. » Depuis, ces pensées ne l'ont jamais quittée. A cette époque la
malade
qui n'avait pas remarché depuis son accouchemen
ue cet état per- sistait, que les facultés intellectuelles de notre
malade
, et parti- culièrement la mémoire, ne paraissai
vait toujours pas marcher, il se décida à la placer. Examen DE la
malade
. - Femme de petite taille, d'un embon- folie pu
verture de l'abcès puerpéral. . Quelques jours après l'entrée de la
malade
, comme on lui disait, à la visite, de se lever
FOLIE PUERPÉRALE '. AMNÉSIE, ETC. 393 Nous noterons ceci que cette
malade
, qui ne peut se tenir debout, marche « à quatre
ectuel. -Au premier abord on constate que, d'une façon générale, la
malade
est très impressionnable et extrême- ment émoti
e. A son entrée dans le service et pendant les premiers jours, la
malade
a présenté quelques périodes d'excitation d'aille
vons dit, son mari est un adepte de la doctrine spirite. Quant à la
malade
, si elle parait, sous certains rapports, avoir
On voit donc qu'en résumé, le délire est peu accentué chez cette
malade
et les idées paraissent même un peu incohérentes.
reste à étudier. Nous avons déjà signalé dans les antécédents de la
malade
que cette amnésie avait débuté peu de temps apr
la mémoire qu'elle avait présentés à ce moment. Actuellement, la
malade
ne se rappelle rien de ce qui s'est passé à cet
t. Sentiments affectifs bien conservés. Tel était l'état de notre
malade
à l'entrée. Quelles conclu- sions en tirer au p
out à gauche, et les troubles du mouvement. Le caractère même de la
malade
facilement suggestible à l'état de veille, vien
r l'intluence du milieu sur la nature des idées habituelles de la
malade
en même temps que sur la teinte mystique de ses i
de folie communi- quée. Etant donné le tempérament particulier delà
malade
, étant donné d'autre part que ses idées communi
ainsi de la mémoire organique, tels que l'acte de coudre. Or, notre
malade
à son entrée, quoiqu'ayant été couturière, avai
hez notre ' Archives de Neurologie, 1888. 398 CLINIQUE MENTALE.
malade
, les altérations profondes de la sensibilité exis
ceux des membres inférieurs ; mais il est cependant à noter que la
malade
accuse dans les doigts de la main une sensation
ensoriels. Or voici quelques faits qui prouvent bien que chez notre
malade
l'affaiblissement de certains souvenirs est dû
façon un réveil de l'image visuelle des chiffres. D'ailleurs, cette
malade
parait devoir surtout appartenir au type visuel :
urais que deux. » D'autres faits prouvent encore l'habitude qu'a la
malade
de se servir des images vi- suelles et la dimin
ieure à la maladie sont liés à des impressions visuelles, et que la
malade
a encore la vision mentale nette de certains endr
our s'occuper. L'affaiblissement des différentes images, chez notre
malade
, ainsi que la prédominance habituelle de certai
rentrant dans une première catégorie et nous avons constaté que la
malade
avait absolument perdu la notion de certains fa
que cette localisation, dans le temps, a de défectueux chez notre
malade
qui n'a, la plupart du temps, à son service, comm
u'ayant cons- cience parfaitement de la faiblesse de sa mémoire, la
malade
raisonne toujours inconsciemment, comme si elle
hier dimanche. Nous en avons assez dit sur l'état mental de cette
malade
pour montrer qu'il ne s'agit là que de troubles
urd'hui, en effet, une amélioration s'est produite : bien que notre
malade
ne soit pas encore très ingambe, elle se tient
nacité plus grande, en s'adressant aux images senso- rielles que la
malade
avait conservées, soit en les prenant iso- léme
entant la durée et l'intensité par la fixation de l'attention de la
malade
ou l'éveil à leur propos d'émotions différentes
nt aujourd'hui rentrer dans le domaine de la conscience pour que la
malade
folie puerpérale; amnésie, ETC. 03 puisse mar
açon, les images visuelles et motrices s'associent pour rendre à la
malade
le sou- venir des mouvements de locomotion et l
aux images auditives : ayant pu constater maintes fois que, chez la
malade
, les représentations auditives étaient des plus
dentes, sont impuissantes à créer un sou- venir. C'est ainsi que la
malade
n'a jamais pu retenir un mot (le jour de la sem
s assurant que la sensation visuelle avait assez duré pour que la
malade
ait à la suite une perception nette et consciente
accordant toujours à la vision la priorité, nous avons montré à la
malade
un papier, coloré, portant inscrit ce dont nous
ion visuelle. Nous avons eu d'ailleurs la satisfaction de voir la
malade
retenir ainsi beaucoup mieux et le souvenir de la
déjà parlé de cette sorte de journal que nous faisions tenir par la
malade
qui écrit, sur un papier divisé en colonnes corre
ous sommes servis des points de repère conservés : et en forçant la
malade
à raisonner d'après ces bases, nous l'avons fai
ent les deux yeux, mais immobiles quand on éclaire seulement l'oeil
malade
(atrophie du nerf optique après embolie par exemp
ons et de divers types d'aliénation mentale, ainsi que l'âge de ces
malades
; variétés d'aspects statistiques anato- mopatho
mais on ne saurait ici se tromper, puisque l'on avait affaire à des
malades
affectés d'une modalité psychopathique simple dep
e clonisme podalique transitoire. En réalité M. Pick présente trois
malades
. Chez le premier, il a constaté, à la suite du
elle s'occupe non de types abstraits, artificiels, mais d'individus
malades
; elle est clinique. P. K. LIV. CONTRIBUTIONS
M. Freund insiste sur la persistance de l'aperception chez les deux
malades
; et cependant on constate un certain degré d'am
éter, omettre, confondre des lettres et des syllabes; notons que la
malade
lit bien mais qu'elle est incapable de lire de
alldorf en huit ans (tableaux instructifs^. La plupart d'entre eux,
malades
entre 35 et 50 ans, >ont morts entre 40 et 4
5 ans). On n'a relevé de tare héréditaire que chez 31 p. 100 de ces
malades
; 34,7 p. 100 avaient eu la syphilis ; 37,6 p.
ns; c'est la vue d'un aliéné qui impressionne la personne qui tombe
malade
à son tour. Elles peuvent encore se transmettre
remière observation est une observation deguérison. Chez la seconde
malade
, l'érysipèle, fébrile comme dans le premier cas,
ombose des veines iliaques avec signes de péritonite. Le 2 mars, la
malade
accuse des douleurs de tête et présente du ster
ions et du délire. Les phénomènes s'amendent vers le 16 mars, et la
malade
quitte le service presque guérie le 9 avril. L'
njections de pilocar- pine pour faire varier les oedèmes chez leurs
malades
. L'hémoglobine du sang a été examinée à l'aide
de la méthode spectrophotomètrique de Vierord. Ils ont noté que les
malades
s'habituent à la pilocarpine, et les doses élev
ez, et c'est durant son sommeil magnétique ( ? ) qu'il traitait les
malades
. Ces derniers n'avaient, au reste, pas besoin d
s sens que confère l'hypnotisme. Mais les témoignages de nombreux
malades
traités, et les expériences faites par les médeci
rette (sic). Les experts lui présentèrent des linges portés par des
malades
atteints, l'un d'entérite chronique, et l'autre
quartier spécial. M. le préfet fait observer que l'admission de ces
malades
dépend du certificat du médecin. M. le rapporte
a deuxième division, quartier des tran- quilles, lorsque le dernier
malade
, un nommé G..., me prenant par le bras droit, m
n était certaine. D'ailleurs, d'après ce que j'ai appris depuis, ce
malade
, qui se plaint amèrement de sa séques- tration,
rvice, qui n'aurait pas manqué de prendre des précautions contre un
malade
aussi dangereux. « G... est entré, il y a 8 moi
..., sauf cette bienveillance dont on a voulu gratifier ce genre de
malades
. Je n'ai jamais cru à cette inaltérable bienvei
à tant par tête et par an. On serait porté à croire qu'une personne
malade
d'esprit fut pour toujours incurable et comme t
Dans cet immense édifice, maintenant rasé par le feu, environ 1200
malades
y étaient enfermés, représentant tous les types d
onsumant les constructions tout entières d'un bout à l'autre. Les
malades
hommes furent tous sauvés, ainsi que la plupart d
mmes. Quatre soeurs ont perdu la vie en s'efforçant de sauver leurs
malades
. Les précautions prises contre le feu dans cell
ces asiles de moyens efficaces propres à favoriser le sauvetage des
malades
dans ces circonstances. A ce sujet, nous appren
iCY. M. LANCLOIS est chargé du cours complémentaire de clinique des
malades
mentales. Distinctions honorifiques. M. le D' L
our le soin, la garde ou le traitement des aliénés ou des personnes
malades
d'esprit, ne sera accordée qu'à un médecin prat
vation 1 du mémoire due M. Babinski ont été faites au pastel par le
malade
lui-même, artiste gra- veur. Les numéros 1, 2,
quels il peut être nécessaire d'attirer l'at- tention. Le cas de la
malade
que je veux vous présenter au- jourd'hui en est
d'un cas de tumeur cérébrale. Mais, de plus, on trouve, chez cette
malade
, quelques phé- nomènes que ne suffit pas à expl
ocalisation et sur la nature probable de la tumeur présentée par la
malade
à cause des développements trop longs dans lesq
qu'il conserve encore aujourd'hui; mais malgré cette infirmité, la
malade
a pu vaquer à ses occupations, même faire de lo
de longues courses, piquer à la machine. Mariée à vingt ans, notre
malade
a vu son mari mourir de tuberculose au bout de
cette année ; jamais elle n'a eu de grossesse. Ainsi, chez cette
malade
, triple soupçon de tuberculose : héréditaire, s
vertiges et une certaine apathie physique et intellec- tuelle ; la
malade
se sentait lasse, elle était obligée de se forc
un troisième grand symptôme, la diplopie; cette diplopie empêche la
malade
de coudre et provoque des verliges si elle essa
des verliges si elle essaye de marcher; aussi, dès cette époque, la
malade
est-elle obligée de garder la cham- bre. Peu de
le 15 novembre, deux mois seulement après le début des accidents la
malade
était devenue com- plètement aveugle. A peu p
u corps que du côté gauche. Tous ces symptômes évoluèrent chez la
malade
sans fièvre, et avec conservation relativement
bonne de l'état 'général; mais néanmoins, presque dès le début, la
malade
fut obligée de garder lit. Elle fut admise dans
examiner devant vous son état actuel (12 décembre 1902). Voici la
malade
devant vous. Dès l'abord vous êtes frappé par l
ficile par l'amaurose et aussi par l'état d'hébétude actuel de la
malade
; mais par un examen délicat et répété, on arrive
s autres organes des sens : il n'y a pas de troubles de l'ouïe ; la
malade
entend parfaite- ment tout ce que je dis ; vous
conservé. Au contraire, l'odorat est presque totalement aboli ; la
malade
sent toutefois un peu de la narine gauche ; je
t normale- ment des deux côtés. On ne trouve pas non plus chez la
malade
de paralysie du voile du palais ; la voix n'est
sses nasales. J'ajoute que la langue est normale; vous voyez que la
malade
la tire correc- tement ; elle ne présente ni dé
rque du côté de la musculature du cou une atti- tude spéciale de la
malade
, une ébauche de déviation conju- guée de la têt
rtout intense au niveau des extenseurs des doigts; les doigts de la
malade
conservent une attitude de flexion, et elle ne
ns les segments inférieurs. Il m'est impossible de faire marcher la
malade
, mêmé en la faisant soutenir par deux aides, sa
- ques. Somme toute, vous le voyez, au niveau des membres cette
malade
ne présente que des phénomènes de parésie et d'as
our me conduire à une localisation précise; jamais d'ailleurs cette
malade
n'a pré- senté de crises d'épilepsie jacksonnie
tumeurs cérébrales ; il est commun au contraire de trouver chez les
malades
un certain degré de spasmodicité : j'attire vot
ussi l'existence d'un certain degré d'hypotonie musculaire. Cette
malade
présente aussi des troubles sensitifs impor- ta
es modes de la sensi- bilité, surtout peut-être pour le froid. La
malade
ne présenté ni incoordination, ni tremblement;
sans atrophies musculaires localisées. L'état intellectuel de la
malade
, qui était resté longtemps relativement bon, a
ts qui étaient apparus, au début de l'histoire pathologique de la
malade
, céphalée, vertiges, vomissements, ils ont totale
réquence du pouls qui oscille entre 110 et 120, et cela sans que la
malade
soit émotionnée. Les urines ne renferment ni su
i albumine. . Je résume maintenant rapidement l'histoire de cette
malade
: son affection a débuté il y a. trois mois envir
é droite du corps. , Tel est le tableau présenté aujourd'hui par la
malade
; on voit qu'il justifie pleinement le diagnost
- cédents tuberculeux héréditaires et personnels présentés par la
malade
, je ne serais pas éloigné de croire qu'il s'agit
ouligner un symptôme clinique très intéressant présenté par notre
malade
, la perle des réflexes tendineux au niveau des
pression médullaire qui accompagne la compression cérébrale. 1 La
malade
vient de mourir; l'examen macroscopique montre bi
eu d'incertitude dans la démarche, un légervacillement lorsque le
malade
se retourne avec brusquerie ; de même, la main
ion le long des bras, sans topographie bien constante : mais, les
malades
ne souffrent pas autant que les tabétiques, cela
réotypie et de suggestion dans les actes et la conduite externe des
malades
». D'après le type, le cours et l'issue, Kraepe
re alcoolique. Mère de cinquante-six ans, bien portante. Lorsque le
malade
était dans sa première année, il eut, après la
nnée, il eut, après la chute d'une chaise, des accès convulsifs. Le
malade
a fait ses études dans une petite ville, à l'Pc
rrière de la fenêtre; dans un mois il se rétablit. Il y a un an, le
malade
commença à se. plaindre de céphalalgie, disant
le dernier temn.s il la soupçonnait de 'lwlque chose. ' Lorsque le
malade
fut amené dans le bureau d'admission delà' poli
dans le bureau d'admission delà' police, on nota ce flui suit : le
malade
avait un air opprimé, la tête ' baissée sur la
t de combinaison et de mémoire, ' une humeur opprimée et triste; le
malade
se plaignait de ressentir'' de l'angoisse et co
ause de ces z gens il va périr. : ' Elut présent, 30-4 1896. - Le
malade
est d'une taille plus que- moyenne; la peau et
dation conservées ; la sensibilité de même. ' 1 Les mains tenduesdu
malade
tremblent. Les réflexes rotiilieiissont'- vifs.
tenduesdu malade tremblent. Les réflexes rotiilieiissont'- vifs. Le
malade
ne peut pas bien s'orienter dans son entourage;
, il fait des grimaces et rit sans raison. D'après les paroles du
malade
, il a des visions et entend des voix. Il ne peut
e manière plus détaillée ses hallucinations. Des jours entiers, le.
malade
passe à se tenir sur une seule place, la face con
e passe autour de lui. Octobre 1-15, 1896. Ordinairement on voit le
malade
se tenir la face tournée contre le mur, sans ch
et sourit sans raison. ' Février 1-14, 1897. La pose favorite du
malade
est d'être assis accroupi, la face tournée vers
feste aucun intérêt. Le sommeil est pas- sable, l'appétit aussi. Le
malade
fut transféré à la section d'Alek- céevsky (His
par le Dr P. A. Scherbats- chow). Janvier 1-15, 1898. L'examen du
malade
présente quelques difficultés, car il s'y soume
ngitudinal - 19,1, transversal - 15,2. L'expression de la figure du
malade
est taciturne, il a beaucoup de plis verticaux au
, abdominaux et ceux du crémas- ter sont conservés. Aux piqûres, le
malade
tressaille et retire son pied ou sa main, à l'a
odification. Angiographie. Tant qu'on n'a pas besoin de l'aide du
malade
lui-même dans l'examen, tout va bien, mais dès
n- gue. » La prière d'écrire quelque chose ou de lire adressée au
malade
, reste sans résultat. On a eu seulement la possib
se tenir sur un pied avec les yeux fermés, et on nota alors que le
malade
chancelait très fort. Dès qu'on le laissait s'en
mbes rapprochées de l'estomac et pliées aux genoux. En observant le
malade
, on remarqua qu'il préférait deux places où il
; lorsqu'on essaie de lui faire changer d'attitude et de place, le
malade
s'oppose, marmotte quelque chose d'inintelligib
ne manière plus instante, alors, au lieu de se mettre en colère, le
malade
commence à rire aux éclats en se détournant du
s pieds sans difficulté et sans constater de tension musculaire. Le
malade
prend lui-même lune ou l'autre attitude incommo
du côté gauche. Pourtant, pour satisfaire ses besoins naturels, le
malade
sort de son coin sans qu'on le lui rappelle, et
e, et sait toujours trouver le che- min des cabinets d'aisance ; le
malade
n'est jamais malpropre. Quand on sert le dîner
ais malpropre. Quand on sert le dîner ou le thé, il faut appeler le
malade
, mais quelquefois il y va lui-même; c'est assez
s'éloigna, il se remit à man- ger avec le même appétit. La nuit, le
malade
dort dans son lit, 20 CLINIQUE MENTALE. , r
qu'il vient au jardin, il ôte ses chaussures et reste nu pieds. Le
malade
ne sait où il se trouve, ni ce qui l'entoure et
e à sa place. On voit que la quantité des représentations chez le
malade
est très diminuée et l'association difficile. Il
te par le Dr S. S. Protopopoff). Noire observation personnelle du
malade
commença au mois de juin de l'année 1900. En co
de juin de l'année 1900. En comparant la description de l'état du
malade
faite par le Dr Protopopoff et son élat actuel, o
r un nouveau symptôme en aspect d'une cata- lepsie. Si l'on tire le
malade
de son altitude habituelle et si on le met nu l
sa ÉTUDE DE LA DÉMENCE CATATONIQUE. -2't région psychomotrice. Le
malade
ne fait jamais aucun mouvement correspondant à
les mimiques de la face sont en état de tension tonique. Souvent le
malade
rit et même anx éclats sans aucune raison. Oulr
x éclats sans aucune raison. Oulre la modification de la parole, le
malade
présente des phénomènes de vcrbigéralion. Nous
té musculaire. En jugeant d'après les poses incommodes que prend le
malade
, il faut penser qu'il a perdu la conscience mus
rès exagérés; le clonus plantaire existe des deux côtés. Lorsque le
malade
est assis sur le lit, les extrémités pendantes, o
mains et de splantes des pieds. Du côté de la sphère psychique du
malade
, on peut noter une disparition presque totale d
ée presque exclusivement par des actes végétaux; il est vrai que le
malade
a quelques actes d'habitude, par exemple, il co
ntes, par exemple : il disait qu'il était un saint, actuellement le
malade
ne le dit plus; avant non plus, ce n'était pas
lement une idée délirante passagère. Le degré de la conscience du
malade
, nous aurions défini comme un trouble très prof
iste chez lui, se trouve en état d'inhibition. Toute la conduite du
malade
prouve une démence très profonde. L'attention a
si. 1 22 CLINIQUE MENTALE. Nous avons eu l'occasion d'observer le
malade
dans le stade de maladie déjà terminal, mais gr
symptômes d'inhibition et d'excitation motrice. On observe chez le
malade
un négativisme très marqué et dans ses mouvemen
aux psychoses primaires émotives et, vu la dépression psychique du
malade
, ne peut-on pas admettre ici une mélancolie ? C
la maladie (octobre 1895), le ÉTUDE DE LA DÉMENCE CATATONIQUE. 23
malade
manifestait des symptômes de mélancolie, un délir
irement dans lui-même la cause de son état dépressif. Quant à notre
malade
, outre l'autu-accu- sation, il soupçonne et acc
ois après le début de la maladie, la con- fusion mentale chez notre
malade
et une certaine limitation intellectuelle étaie
es seulement et avec une faiblesse intellectuelle générale. Notre
malade
, premièrement, n'a pas eu du tout de pé- riode
tre mois, une démence complète. Donc, la psychose initiale de notre
malade
, s'exprimant par un état de mélancolie avec dél
basant sur tout ce que nous venons de citer et sur l'état actuel du
malade
, nous nous comptons en droit, au sujet du diagn
de la maladie. Il est vrai que nous ne pouvons pas nier chez notre
malade
la forme morbide qu'on définit comme démence pr
nungsirrescin », comme Kahlbaum définit la catatonie. Oas. II. Le
malade
S. U..., gentilhomme de trente-trois ans, fut a
us d'aliments pendant plusieurs mois. A la fin de l'année 1888, le'
malade
devint de nouveau agité. Depuis le 19 du mois de
u'à son entrée à l'hôpital de Préol)i,af,enslçy. Etat présent. Le
malade
est d'une taille plus que moyenne, d'une comple
de la sensibilité. Aucuns dérangements trophiques ni physiques. Le
malade
reste demi couché, s'appuie au coussin, les pie
sin, les pieds tendus, les mains aussi tendues le long du corps. Le
malade
garde cette attitude sans le moindre changement
, tout à coup il se jette à la fenêtre voulant casser la vitre ; le
malade
a une inclination à des mouvements automatiques
en avant. Dans la sphère volontaire - manque complet de désirs; le
malade
ne demande jamais à manger, mais mange avec avi
orme et sans contenu. Point d'hallucina- tion*, m d'illusions. Le
malade
reste constamment demi-couché au lit, sans change
l'y force. Aux questions, répond lentement par des monoyllabes. Le
malade
est calme, mange beaucoup Il est malpropre. Deu
est calme, mange beaucoup Il est malpropre. Deux jours de suite, le
malade
avait une tendance à casser les vitres de la fe
etourne à sa place. Tout cela est fait avec une tenue militaire. Le
malade
est malpropre, dort et mange bien. La périphérie
ant près d'un mur. On remarque une catalepsie assez accentuée. Le
malade
ne fait aucune attention à son entourage, tient l
e mémoire et de combinaison. Mange et dort bien. Graduellement le
malade
passe dans un état de démence de plus en plus pro
n état de démence de plus en plus profonde. Actuellement (1900), le
malade
se trouve dans l'état que nous allons décrire à
continue sans aucun changement pendant plusieurs années déjà. Le
malade
reste des journées entières sur une seule place e
tive de lui faire changer sou attitude habituelle. De son gré, le
malade
ne parle jamais de rien ; très rarement il s'ad
e, chez d'autres personnes il refuse d'en prendre. Si on parle au
malade
, il répond d'une manière monosyllabique et de mau
n lui propose de s'asseoir ou de se coucher pour l'exa- men. * Le
malade
mange lui-même, sans qu'on lui aide, il connaît
es perceptions non habituelles sont presque tout à fait abolies, le
malade
peut faire seulement des actes auxquels il est
'attention passive est aussi très affaiblie. Toute la conduite du
malade
ne démontre pas de délire ou d'il- lusions. La
re pas de délire ou d'il- lusions. La sensibilité est conservée. Le
malade
sent les piqûres, voit et entend bien. Dans les
écrire. Il est indubitable qu'au commence- ment de l'année 1892, le
malade
présentait un tableau typique du ; syndrome de
. Nous savons qu'en 1882 a, (c'est-à-dire dix ans avant l'entrée du
malade
à l'hôpital) la \ maladie a débuté par une péri
j de persécution. La seconde possibilité c'est l'existence chez ce
malade
d'une psychose périodique mais elle doit être e
1 dans le cours suivant de la maladie on pouvait observer chez le
malade
deux états, état de dépression et état d'exci-
connues sous le nom de démence précoce. Nous ne savons pas si le
malade
avait des phénomènes catatoniques durant son sé
et durent même plusieurs 1 années ; ¡ 2° Dans les rémissions les
malades
ordinairement ne sont ! pas tout à fait bien port
as de ce genre, un cas de démence compliquée. Observation III. La
malade
, A. M., de vingt et un ans, entra à l'hôpital d
1900. Anamnèse. très incomplèle et très abrégée, car le mari de la
malade
jusqu'à la noce ne la connaissait pas, et ne po
tif pour ce délire a servi, peut- être, une tentative de viol de la
malade
de la part d'un ouvrier de fabrique où la malad
tive de viol de la malade de la part d'un ouvrier de fabrique où la
malade
avait servi. A l'admission de la malade à l'hôp
ouvrier de fabrique où la malade avait servi. A l'admission de la
malade
à l'hôpital en mars, le Dr Doubensky nota une c
ie d'une excitation motrice si forte qu'on était obligé d'isoler la
malade
. Dans la chambre d'isolement elle était aussi t
premier temps, on observa déja des symptômes de négati- visme : la
malade
refusait de prendre des médicaments, présentait
de mutisme et s'obstinait à l'examen actif. Notre observation de la
malade
date de juin 1900. Le premier fait qui attira n
remarquée accidentellement en faisant notre visite. Par exemple, la
malade
s'assied à table pour dîner, puis se lève tout
die. Je commencerai par la description de la sphère psychique de la
malade
: la conscience est troublée, elle ne peut s'or
et état d'excitation motrice uniforme. Pour la plupart de temps la
malade
se trouve en état proche de la stupeur, reste a
cond « c'est une grammaire ». En voyant les balances pour peser les
malades
elle dit : « Voilà des balances pour peser la p
nsibilité et le sens musculaire aussi ; si on met sur la main de la
malade
un poids de 100 grammes et de 50 grammes du pre
lité faradique est normale et l'investigation de l'excitabilité, la
malade
suit attentive- ment la contractilité des muscl
n habituelle avec mouvements stéréotypes. En septembre l'état de la
malade
était sans modifications visi- bles. Les phénom
phénomènes d'enchainement moteur prédominaient. Le plus souvent la
malade
était assise la tête appuyée sur les mains ou l
ose. Parfois elle fait des grimaces ou sourit. Les mouvements de la
malade
sont toujours tout aussi stéréotypes, comme ava
cerveau. Ayant un grand trouble de conscience et d'atten- tion, la
malade
ne fait aucune tentative pour s'expliquer son e
otrice, négativisme, stéréotypie, verbigération, etc. Quoique notre
malade
a des illusions et un manque de critique, mais
ndant tout le temps de l'observation on n'a jamais constaté chez la
malade
d'explosion hallucinatoire typique. Quoique, vu
ONIQUE. a'iÎ - conclure, vu l'intonation variable avec laquelle les
malades
prononcent toute une série de mots sans liaison
r par des hallucinations, par exemple, le son « khme, khme » que le
malade
répète uniformément, ou bien la lecture express
as un symptôme céré-' bral commun, mais un symptôme local. Chez les
malades
se trouvant en état de stupeur ou en état comat
ccentuée entre ces deux troubles. Ainsi, par exemple, notre premier
malade
, qui était toujours assis « accroupi », présent
hibition chez les catatoniques. Ainsi, par exemple, notre premier
malade
réagissait aux piqûres de sa peau par des mouve-
rois piqûres avec l'épingle on approchait la main de la poitrine du
malade
, il s'écartait, comme quand on le piquait. Ains
qui se développent à la fin de la démence catatonique. Chez notre
malade
(lre observation) nous avons noté une exagéra-
sement de l'innervation corticale. Encore on observait chez ce même
malade
une dysartrie; le peu de mots qu'il disait quel
'admettre seulement dans les cas graves de la catatonie, lorsque le
malade
a gardé très long- temps une seule et même pose
faisceau de fibres peut être sain dans une région de la moelle et
malade
dans une autre. Bien plus, dans les faisceaux mal
e la moelle et malade dans une autre. Bien plus, dans les faisceaux
malades
il n'est pas rare de rencontrer beaucoup de fib
tait chez 23, dimi- nué, disparu chez 2. Il n'existait plus chez un
malade
ayant subi la section du nerf sus-orbitaire pou
y (Nouv. lcono,qr. delà Salpêtrière, nO' 4. 1902). Observation d'un
malade
de 31 ans, porteur d'exostoses mul- tiples dont
évraxe par un néoplasme intra-rachidien situé dans la dure-mère. Le
malade
ayant été soumis pendant plusieurs mois, sans r
rès vasculaire avec bourgeons sarcoma- teux intra-médullaires. Le
malade
succomba rapidement à une hémorragie provenant
bre inférieur gauche, puis du membre inférieur droit, qui oblige la
malade
à garder le lit; en même~temps, on constate de
eur, l'amélioration graduelle de l'écriture spontanée. Cependant le
malade
comprend le sens de ce qu'il lit bien avant de
rsqu'il fait librement passer son courant par les conduc- teurs, le
malade
comprend ce qu'il lit et, tout à la fin, ce qu'on
. Il. Tentative de recherche de la sensibilité pilaire chez les ,
malades
atteints de tabes dorsal; par W.-P. Ossipow et
e, l'affection ne s'étant produite qu'un certain temps après que le
malade
avait déjà cessé tout travail. G. D. V. Réflexi
ultat négatif, De l'ensemble de ces faits, l'auteur conclut que son
malade
a été atteint d'hystéro-syphilis. G. D. VIII.
sses ; par le Dr DECROLY (jours. de Neurologie, 1903, n° 3.) 1 Le
malade
est un homme de trente-trois ans, qui fut pris un
Deux mois après, la paralysie des membres réapparaît et condamne le
malade
à l'immobilité. L'examen de la cavité buccale per
évolution que l'auteur s'appuie pour affirmer l'existence chez son
malade
d'une sclérose en plaques malgré les mouvements
delà Salpêtrière, n° 5, 1902). Discussion clinique au sujet de deux
malades
présentant une symptomatologie identique et voi
es médico-psycho- logiques, avril 1902). E. B. XVII. L'examen des
malades
atteints de paraphasie; par le ' Dr SAINT-PAUL.
t pas la seule possible et si l'appel de l'attention, en forçant le
malade
à com- . prendre ce qu'il lit. ne gêne pas ou m
le, dans les cas de surdité verbale. En résumé, dans l'examen des
malades
atteints de paraphasie, il est utile d'élucider
ts, et s'est adressé au phosphate de codéine. Après son emploi, les
malades
présentent une physiono- mie gaie et animée, qu
if, et sem- ble même favoriser les selles. Quoique la plupart des
malades
supportent très bien la codéine, il n'en convie
yer ce médicament qu'à doses progressives, et il faut surveiller le
malade
dès qu'on arrive à 0 gramme 06 centigrammes en
r pense qu'une trépanation primordiale, en vue d'explorer la région
malade
, ne peut, en tant qu'opération être nuisible. Ell
te mais nette ; état mental meil- leur que depuis bien des mois. La
malade
se plaint surtout d'avoir froid : on la met au
degré de léthargie men- REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 77 tale, mais la
malade
se rend compte de ce qui se passe autour d'elle
gigantisme ni acromé- galie. Pour les auteurs la question d'âge du
malade
est peut-être fort importante pour expliquer ce
avec vomissements. Les crises extrêmement violentes ame- nèrent la
malade
en quelques heures à un état de déshydratation
surtout du côté gauche. Il ne s'agit donc ici ni d'hystérie dont la
malade
n'a aucun stigmate, ni d'une maladie organique
s il ne paraît pas possible d'incri- miner une syphilis acquise, la
malade
n'en présente d'ailleurs sociétés savantes. 79
résie que dans l'hémiplégie. Je l'ai observé du côté droit chez une
malade
atteinte d'un spasme fonctionnel du membre supé
Alexie chez un achondroplase. , MM. FURSTER et Marie présentent le
malade
Claudius de Bicêtre, achondroplase bien connu e
ifs. Après avoir essayé en vain toutes sortes de traitements, cette
malade
a été complètement guérie par la suggestion hyp
M. PAU DE Saint-Martin rapproche de la dormeuse de Thénelles, la
malade
dont il a rapporté l'observation dans sa thèse de
ires. Ce miroir rotatif est silencieux; il captive l'at- tention du
malade
, l'éloigne de toute cause de distration, et, par
n éclat brillant, facilite l'hypnotisation. M. PaulMAGNiN. Certains
malades
sont plus facilement hyp- notisés par un miroir
noeuvres hypnogéniques doivent être appropriées à la psychologie du
malade
; elles diffèrent, suivant qu'il s'agit d'un visue
ues, l'action de la suggestion est exagérée au plus haut degré, les
malades
étant hypersuggestibles. Dans d'autres états, t
fois de folie du doute et de délire du toucher. Toutefois certains
malades
, classés à tort parmi les mé- lancoliques, ne s
r les modes de gymnastique suivant les conditions pathologiques des
malades
auxquels ils prescrivent un traitement physique
ecin-directeur de l'asile de Meerenberg (Hollande), qui compte 1300
malades
et 7 mé- decins, me fait part de son étonnement
qui mentionnent : « Il y a des cellules qui, servent parfois et des
malades
qu'il faut attacher comme partout;1 1 mais la c
Le mercredi matin à 10 heures visite du service et présentation des
malades
intéressantes. 94 FAITS DIVERS Asile DE Prémo
champ. La pauvre enfant était minée par le chagrin de voir sa soeur
malade
depuis un an. Chose singulière : son frère et s
est le garde champêtre, aidé d'un voisin, qui a dû enlever le petit
malade
de l'école (Bonhomme Normand, Il décembre). L
n sait qu'il en est tout autrement de l'épileptique, qui est un des
malades
les plus redoutables, fréquemmenthomicide, ince
s mois de z90, les moyennes des attaques d'épilepsie par groupes de
malades
classés d'après le sens de la chute, je suis ar
la chute, je suis arrivé aux propor- tions suivantes (Service de 63
malades
depuis longtemps épileptiques)1 : ÉPILEPSIE :
ment seulement dans une semaine, soit un corps thyroïde et demi par
malade
dans une semaine. Chez K..., une des quatre mal
de et demi par malade dans une semaine. Chez K..., une des quatre
malades
du premier groupe auquel fut donné du corps thy
e prendre la température le troisième jour. Chez les trois autres
malades
de ce premier groupe, com- prenant les femmes d
les troubles s'atténuè- rent, mais la semaine suivante lorsque nos
malades
reprirent du corps thyroïde, ils revinrent prom
aux attaques d'épilepsie, leur nombre mensuel atteignit pour chaque
malade
un chiffre auquel il n'était jamais arrivé aupa
élévation de température si sensible que nous avons "notée chez nos
malades
et l'ensemble des phénomènes géné- raux que nou
; la 'malade est âgée de quarante-sept ans (ménopause). Chez la -
malade
qui vient ensuite, au point de vue du volume du
attaques convulsives diminuent beaucoup de fréquence chez quelques
malades
à mesure que les altérations du corps thyroïde
à la suite d'accidents cérébraux. Elle raconte qu'il a été cinq ans
malade
; qu'il a, au début, beaucoup engraissé ; qu'il
te et lit place à un état paralytique et cachectique qui emporta le
malade
. » Ce double cas, comme on le voit, constitue u
ti- blement à admettre la syphilis parmi les antécédents des deux
malades
. La femme n'a pu mener à bien aucune gros- sess
t habilement comprendre l'intelligence, le psychisme supé- rieur du
malade
hypnotisé. C'est en s'adressant quelquefois à un
e coin de la psychologie intime, que tel hypnotiseur a pu guérir un
malade
hypnotisé sans succès auparavant. L'état mental
s impossible. Les sujets que l'on hypnotise sont généralement des
malades
qui ont confiance dans le médecin ; cette confian
Cet état psychologique de croyance à votre puissance permet à cette
malade
d'accepter tous les termes intermédiaires par l
manière. il n'en résulte pas que l'intelligence soit paralysée. Un
malade
atteint de la maladie du doute, sait parfaitement
ait parfaitement que ses angoisses, ses scrupules sont absurdes. Ce
malade
, souvent fort intelligent, a conscience de l'in
suggestion chez une hypnotique une hémiplégie et envoyez ensuite la
malade
consulter un neurologiste en lui recommandant d
bles non seulement dans l'enfance, mais aussi dans l'âge adulte (le
malade
qui fait le sujet de l'observation avait vingt-
mentales; il pourra être ou non rattaché à l'hôpital général ; lés
malades
y seront placés dans les meilleures conditions
sés dans l'étude de la psychiatrie. Dans un grand nombre de cas, le
malade
guérira, et sera rendu à sa famille ; ceux qui ne
vantages de ce système sont manifestes : d'abord un grand nombre de
malades
ne seraient l'objet ni d'un certificat d'aliéna-
leure marche thérapeutique à suivre est la suivante : Séparer le
malade
de toutes ses associations ordinaires et le place
s tolérer que les serviteurs de l'asile obtiennent l'obéissance des
malades
par des promesses qui ne seraient pas tenues, n
rnicieuses : rien, en effet, n'est plus com- mun que d'entendre ces
malades
se plaindre qu'on agit sur leurs pensées, qu'il
penser d'une certaine manière ; il est souvent manifeste, chez les
malades
, que l'on n'est pas en présence de simples supp
rmale) est aussi nette que l'hallucination de tout autre sens. La
malade
de M. Conolly Norman est une femme de soixante
re et à l'accommodation. La vision est bonne dans les deux yeux. La
malade
paraît intelligente, gaie et tranquille : elle
t rare, ensuite parce qu'il se rapproche de ce que res- sentent les
malades
qui prennent de la belladone : la sensation est
nspiration sous l'influence de la belladone. Inutile de dire que la
malade
n'en prend pas : d'ail- leurs la sécheresse de
s aux hallucinations olfactives, mais peuvent exister isolément. La
malade
se plaint de ce qu'on lui fait des fumigations,
suelles : les hallucinations de la vue paraissent faire défaut ; la
malade
dit bien que, il y a quatre ans, à l'église, el
avoir d'hallucinations de cet ordre. Hallucinations de l'ouïe : la
malade
entend des bruits variés qu'elle attribue avec
oint intéressant, c'est que la REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 'J 41
malade
entend les bruits et les voix avec l'oreille droi
s de suicide, conviction de ne pas guérir, etc. L'histoire de cette
malade
est la suivante : père atteint de mélancolie sé
provoqua aucun accident et pendant les dix années qui ont suivi, la
malade
put se croire guérie. Le début de la crise qui
et la mélancolie simple, M. Ballet présente à ses élèves une autre
malade
de soixante-sept ans, également atteinte de mélan
- compagne le plus souvent de dépression mélancolique simple. Les
malades
offrent une anesthésie morale, une indifférence f
es accès successifs sont identiques les uns aux autres chez la mêmé
malade
; c'est le même- mode de débuts, la même physio
es. Brain XCV. Head décrit un état de soupçon vague, inhérent à des
malades
atteints d'affections viscérales : « leurs amis
nes de leur entourage les méprisent ; on ne les regarde pas comme
malades
. » C'est, dit le savant anglais, de l'autophilie,
circulaire, soit chez un sénile de soixante-dix ans. Chez ces deux
malades
existe aussi de l'artériosclérose. Il est pense
as d'une croyance erronnée, centrale et organisée, qui conduit le
malade
à jouer un rôle monomaniaque sensationnel. Les ph
actes histrioniques sont spontanés et involontaires chez certaines
malades
, accompagnés d'un certain degré de réflexion et
onze enfants, les quatre premiers bien portants, les cinq suivants
malades
et les deux derniers bien portants : ceux qui é
vants malades et les deux derniers bien portants : ceux qui étaient
malades
avaient la tête grosse, le visage épais, le rir
ncolie. Les femmes y seraient plus exposées que les hommes : sur 86
malades
atteints de psychose circulaire on compte 83 fem-
e l'excitation nerveuse effectuée sur un point du corps semble au
malade
provenir du point correspondant du côté opposé. L
s témoignent de son germe héréditaire, d'autant que la marche de la
malade
a présenté dès le début des troubles cer- tains
si heureux de MM. Marie et Guillain lui avaient acquis. - Chez le
malade
dont l'intéressante observation est rapportée par
de 20 centimètres cubes eut un effet si nettement favorable, que le
malade
, amélioré presque sur-le- champ, put sortir de
ême temps que l'excrétion glycosurique. L'habitude elle-même que la
malade
pouvait avoir contractée n'a pas persisté (Anna
Serge, Soo6H ? vorF et TCHELTXOFF. Intéressante observation d'une
malade
de quarante-neuf ans qui entre à la clinique ps
n lui proposait. Puis, assez vite, le tableau clinique changea ; la
malade
commença à' manger ; l'émotion d'angoisse et le
uffisante, car on ne trouve que peu de Juifs parmi les innombrables
malades
du prolétariat de la capitale, clients de l'asi
Les chiffres deviennent plus intéressants, quand on envi- sage les
malades
divisés selon les types nosologiques divers : de
réflexes. Des renseignements fournis par la mère apprennent que le
malade
a depuis quinze ans des crises convulsives clas
la paralysie générale et de l'épilepsie. L'observation prolongée du
malade
a seule permis d'arriver à un diagnostic précis
volution est coupée d'arrêts brusques, de rémissions telles que les
malades
sortent guéris des asiles. Ils peuvent même gué
itaux de Lyon, 30 mai 1902). M. Lannois rapporte l'observation d'un
malade
qui présente des accidents épileptiformes par l
finir dans la démence, avec des signes de paralysie générale. Ce
malade
était, en outre, syphilitique ; on doit se demand
Juquelier et PERPÈRE communiquent une observation ayant trait à une
malade
qui présenta simultanément un état de confusion
pour effet de favoriser l'éclosion des trou- bles mentaux, chez une
malade
, dont le système nerveux était préalablement lé
l pense que, malgré la multi- plicité des lésions observées chez le
malade
de M. Vigouroux, on doit plutôt porter le diagn
vers le délire systématique. M. Tissot rapporte l'histoire d'une
malade
du service de M. Briand, laquelle, après un acc
iale, qui se révèle, dans différentes circonstances de la vie de la
malade
, par des tendances à la neurasthénie hypochondria
éloignée du traumatisme, mais en raison de la prédisposition de la
malade
, la responsabilité de l'auteur de l'accident do
s juges et non des médecins. M. Ballet. La question soulevée par la
malade
de M. Briand doit être envisagée à un double po
lle a vu se développer chez elle, une neurasthénie traumatique, est
malade
parce qu'elle était prédispo- sée, nous devons
'influence d'un même accident. Comme exemple je citerai le cas d'un
malade
, que j'ai soigné pour des accidents d'hystéro-t
n irritative des racines posté- rieures. , 1 M. BAUP présente une
malade
atteinte de la même affection : acroparesthésie
isso- ciation delà sensibilité. M. Brissaud fait observer que les
malades
cités ou présentés ci-dessus ont bien des troub
bien accusée. Au point de vue d'étiologie il est intéressant que le
malade
ne présentait aucun trouble de la sensi- bilité
s, peut aussi être provoqué par l'excitation de la plante. Sur 52
malades
atteints d'affections intéressant la voie pyrami-
itive et spéciale du liquide céphalo- rachidien. M. H. DU1OUR. Un
malade
âgé de soixante-quatre ans, entré à l'hôpital a
e 38° et oscille pendant les huit jours suivants jusqu'à la mort du
malade
, entre 38°,5 et 39°,5. Pendant les dix derniers
évrite optique. MM. 13J\tSSAUD et BRESEY rapportent l'histoire d'un
malade
atteint de névrite optique à marche rapide avec
érieure de la cuisse ou la peau de l'abdomen. Voici enfin une autre
malade
atteinte de para- plégie spasmodique caractéris
uinze ans, BËRHLON et moi, dans le service de DULONTPALLIn chez les
malades
tout à fait vierges d'un entraînement quelconqu
faire pénitence. Tics convulsifs. M. GGItILLON présente une jeune
malade
atteinte de la maladie des tics, avec coprolali
C'est ainsi que dans l'eschare, quelles que soient la faiblesse du
malade
et l'étendue de ses lésions cérébro-spinales, une
us pathologique. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que ces
malades
présentent des troubles tro- phiques aussi nomb
180 " BIBLIOGRAPHIE. troubles apparents pour le médecin et même le
malade
, révélée seulement par la dégénérescence parenc
délirante chronique », dont parle Letulle, et qui fait que certains
malades
voient leur espoir de guérison augmenter à mesure
rne les altérations cellulaires, et si l'on compare les cerveaux de
malades
ayant succombé à des psychoses d'origine tuberc
parole Tremblements (ibrillaires de la langue et de la face. Cette
malade
n'est pas gâteuse. Les papilles sont ab- solume
la lumière. Papilles absolument uormales. II. Chez les neuf autres
malades
}les papilles n'étaient qu'à peu près normales,
03. Examen du 14 septembre 1903. En état de démence complète, cette
malade
est, de temps à autre, en proie à de l'agita- t
égales, complète- I ment immobiles. A la suite de ses règles, cette
malade
présente parfois de l'hémiparésie droite avec t
u. , ., quarante ans; entrée le 8 août 1902. Avant son entrée cette
malade
a présenté deux fois ', des vertiges avec chute
bien à la lumière toutes deux; réaction à l'accommodation lente. La
malade
dit voir mal, il lui semble avoir un voile devant
8 septembre 1903, les manifestations mentales sont en rémission, la
malade
s'occupe régulièrement. Mais la parole est emba
remblement de la langue. Pas de troubles bien nets de la parole. La
malade
conserve quelques idées de persécution. A l'o
t assez bien conservée. Il n'existe pas d'idées délirantes, mais la
malade
n'a aucune conscience de sa situation. Signes phy
femme Pi..., trente-neuf ans, en- trée le 17 septembre 1902. Cette
malade
aurait eu, avant son en- trée, des hallucinatio
ment intellectuel avec quelques idées mystiques et érotiques. Cette
malade
s'occupe régulièrement. Un examen attentif décè
onsidérable de la parole, celle-ci étant presque inintelligible; la
malade
cherche ses mots et certains de ceux-ci ne peuv
emblement des membres. Il existe des idées de satisfaction, mais la
malade
a la mémoire nette des troubles qu'elle a prése
nette des troubles qu'elle a présentés et a conscience d'avoir été
malade
. Elle s'occupe régulièrement. A l'ophthalmoscope
mptomatiques d'un délire systématisé, hallucinations de l'ouïe ; la
malade
croit qu'on lit sa pensée. Hal- lucinations de
é pupillaire. Examen du 9 septembre 1903. Délire d'énormité ; cette
malade
dit que la syphilis qu'elle aurait contractée i
, aux végétaux et aux animaux de la création ; tout le monde en est
malade
. L'anxiété dans laquelle elle se trouve l'a pou
e. Pas de tremblements de la langue. Accrocs de la parole rares; la
malade
avoue cependant ne pouvoir trouver ses mots. Pu
ression mélancoli- que avec un certain degré de désorientation ; la
malade
ignore le jour de la semaine, ne sait depuis co
1903. -' Affaiblissement intellectuel; désorientation complète; la
malade
qui se dit âgée de vingt-deux ans, ne sait où e
surtout la pupille droite, et pas davantage à l'accom- modation. La
malade
dit ne pas voir distinctement les caractères d'
mière tandis qu'elles réagissent suffisamment à l'accommodation. La
malade
a des attaques épileptiformes très fréquentes e
Signes physiques peu marqués; pas de tremblement de la langue; la
malade
ne paraît pas avoir d'hésitation de la parole; lé
sont com- plètement immobiles à la lumière et à l'accommodation. La
malade
n'a que des troubles légers de la parole. L'écr
ent subitement. Cinq jours après récidive identique. Chaque fois la
malade
a gâté. Il s'agit d'une personne qui aurait été
ée. Tremblement des mains par intervalles. Gâtisme intermittent. La
malade
a eu une attaque congestive suivie d'aphasie mo
lumière, mais lente- ment à l'accommodation et à la convergence. La
malade
est toujours un peu déprimée; les préoccupation
es préoccupations hypochondriaques ont disparu. Plus de gâtisme. La
malade
travaille. A l'ophthalmoscope, on constate des
men du 9 septembre 1903. Rémission des troubles intel- lectuels. La
malade
est très consciente de son état. . Signes physi
s affectant la forme d'une véritable incoordination. Gâtisme. Cette
malade
pré- sente une gibbosité accusée consécutive à
sept ans, entrée le 21 août 1903. - Examen du 10 septembre 1903. -
Malade
obnubilée, anxieuse : hallucinations de l'ouïe.
ement, et Moussu avait même traité par la parathyroïde de boeuf une
malade
qui avait présenté une amélioration marquée, ma
moment même, en traite un cas par l'ingestion parathyroïdienne : la
malade
, dont les symp- tômes sont modérés, reçoit depu
s; par le Dr ScHnYDER. (Joum. de Neurologie, 1903, ne8.) Chez dix
malades
atteints de neurasthénie, d'hystérie ou de dive
d'étroites relations, etc. Dans les deux cas, il y aurait pour le
malade
une incapacité d'origine psychique d'exécuter un
phincters, et la tonicité vasculaire n'existent plus. Cependant, le
malade
respire et son sang circule. L'ébranlement s'est
ré, tous les neurones sont en rétraction complète et définitive. Le
malade
ne survit pas au choc. Cepen- dant. les neurone
irri- jabililé spinale, ainsi que de phénomènes de Basdowisme. La
malade
avait eu une pleurésie et présentait une indurati
épidation épilep- toïde, voire même des contracteurs chez le second
malade
. L'au- teur insiste sur ces faits et sur cette
le rapetissement du sujet qui semble surtout se pro- duire chez les
malades
qui ne souffrent pas assez pour cesser de march
. plus parfaite que dans la fermeture simultanée des deux yeux. Le
malade
peut la tenter isolément de chaque côté ; de plus
malade peut la tenter isolément de chaque côté ; de plus, du côté
malade
, cette occlusion est moins incomplète dans le mou
iété nationale de médecine de Lyon, 3 mars 1902). Il s'agit d'une
malade
de soixante-cinq ans atteinte de cystite très d
nus dans l'excavation pelvienne : rectum, utérus, vagin, vessie. La
malade
ne souffre plus de sa cystite, mais elle a de l'i
le voisinage d'un nerf paralyse définitivement ce nerf. Chez cette
malade
la paralysie du cône terminal est aussi défini-
ons terrifiantes et de l'agita- tion. L'hérédité était mauvaise. Le
malade
fut soumis à un exa- men anthropologique selon
tratives, spéciales à l'Angleterre, prises ou subies, à l'égard des
malades
de cet ordre, à leur discussion et à leur critiqu
'esprit. Il me paraîtrait suffisant en pareil cas de communiquer au
malade
qu'il a été reconnu irres- ponsable, et que le
és; il serait temps de reprendre l'idée d'un asile spécial pour les
malades
chez les- quels l'aberration mentale est compli
ur écrivit au médecin traitant pour lui conseiller de surveiller la
malade
et même de la faire admettre dans un autre asil
admettre dans un autre asile avec de nouveaux certificats ; mais la
malade
refusa de revoir le médecin. Le 9 décembre, qua
ulé le rapport de deux experts, du médecin traitant, qui suivait la
malade
depuis plusieurs mois, et d'un quatrième médeci
are dans les formes peu avancées d'imbécillité ; toutefois chez les
malades
comme les sujets normaux il semble qu'une prédi
considère maintenant les caractères cliniques de la folie chez ces
malades
, on constate qu'ils sont très semblables à ceux
onstate qu'ils sont très semblables à ceux que l'on trouve chez les
malades
ordinaires. C'est la manie qui est la forme la pl
un tiers des cas environ, la première attaque ne gué- rit pas et le
malade
aboutit à la folie chronique. La folie émotion-
d'aliénés, où l'entérite tuberculeuse sévit avec intensité, où les
malades
, qui ne savent pas cracher, répandent partout l
ste 88 hommes et 47 femmes qui se sont suicidés à l'asile, soit 135
malades
. Sur ce chiffre 40 hommes et 32 femmes étaient
al of Mental Science, Janvier 1903.) L'auteur a employé chez sept
malades
le traitement qu'il préco- nise : un malade est
ur a employé chez sept malades le traitement qu'il préco- nise : un
malade
est mort, deux sont guéris, et quatre sont en v
ut sont ceux où le traitement est le plus utile, et en soignant ces
malades
en temps opportun on rend service à eux d'abord
but ? Non, précisément parce que sont des asiles et que beaucoup de
malades
soignés en temps utile n'auraient pas besoin d'
'aliénation ne risque- rait-il pas de troubler le 'repos des autres
malades
? Cet inconvé- nient n'existera pas, si l'on ch
les autres resteront justiciables de l'asile. 12° Y a-t-il assez de
malades
de la catégorie morbide dont il s'agit pour rendr
ie morbide dont il s'agit pour rendre l'in- novation utile ? et ces
malades
viendront-ils se faire soigner à l'hôpital ? A
rce que au lieu d'y recevoir des cas de dé- .but, on y recevait les
malades
les plus difficiles et les plus avancés, sans d
lle vient d'être décrite'; b, un hôpital de réception destiné aux
malades
que l'on interne sur certificat médical et dont l
des médecins en assez - grand nombre pour s'occuper activement des
malades
; c, un asile .ordinaire pour les cas chronique
les cas chroniques ; - d, un système de pension au -dehors pour les
malades
vraiment tranquilles et faciles à manier, que l
les rapports du spiritisme avec l'aliéna- tion mentale. La première
malade
distraite et rêveuse, n'ayant jamais pratiqué l
es ses croyances erronées. Mais ces pratiques déterminèrent chez la
malade
deux bouffées délirantes vésaniques de mysticis
au-delà » et faisant beau- coup de vers.. - > * ' 1 Le second
malade
, ancien phobique, légèrement éthyliquè, tombe.
r l'at- tention sur les dangers du spiritisme en général. De tels
malades
sont dès mystiques théomanes d'une nuance parti
des démonomanes dans le cadre des dé- lires religieux. La première
malade
se rapproche en tous points de 256 SOCIÉTÉS SAV
dés mo- dernisés, possédés par des êtres d'outre-tombe, comme ces
malades
étaient possédés jadis par les Euménides, plus ta
énomène palpébral de la paralysie faciale qui consiste en ce que le
malade
peut baisser complètement la paupière quand on
re et névrite hypertrophique . MM. JEANSELME et 13UGT présentent un
malade
atteint de lèpre avec névrites motrices et sens
vrite sulfocarbonée. , MM. GUILLAIN et COURTELLE3(O\T présentent un
malade
atteint de polynévrite sulfocarbonée. - Il s'
six ou huit mois, au maximum deux ou trois ans, pendant laquelle le
malade
perd toute vision distincte, toute notion de la
x ans, trente-quatre ans dans certains cas ! ), pendant laquelle le
malade
perd la notion de la lumière, la notion du jour
s que celui de son argu- mentateur. Jeunet et Bmssaun montrent un
malade
atteint vraisembla- blement de tumeur cérébelle
tatonique observés à l'asile ? '* - ' 'EurcMa;, M. Trepsat. Chez 65
malades
, on retrouve les caractères assi- gnés par Dide
la moitié des observations, et il est douloureux (Bessière) chez 26
malades
. La femme est plus souvent alteinte de pseudo-o
e (du service de M. Pierre Marie) atteint aussi de ce trouble. Le
malade
copie moins bien et moins adroitement que Clau-
f. Sur la symptomatologie du lues cérébral (avec présentation de la
malade
). Malade, demoiselle de dix-sept ans depuis lon
symptomatologie du lues cérébral (avec présentation de la malade).
Malade
, demoiselle de dix-sept ans depuis longtemps dé
ments associés des yeux en dehors. En mai 1901, on constata chez la
malade
les phénomènes suivants : une voix nasillarde,
âtres, de la diplopie et de la faiblesse générale. Le 6 juillet, la
malade
entra à l'hôpital, où au commencement on remarq
igible, on prescrivit du natrium jodatum (4,0 pro die) l'état de la
malade
commença lentement à s'améliorer ; on ajouta en
La restitution de la mémoire se faisait lentement. Actuellement la
malade
mar- che librement; les céphalalgies sont rares
'absence complète des indications sur le lues dans l'anamnèse de la
malade
. F. A. GElER. Sur les prolongements protoplasma
yringomyélic gliomateuse (Avec présentation des prépara- tions). Un
malade
de trente-cinq ans, sans intoxication syphiliti-
ue, ni quelque autre intoxication ou infection; un an auparavant le
malade
eut- très froid, en restant dans l'eau jusqu'au
s religieuses et il arrive souvent que les paysans conduisent leurs
malades
au cou- vent, mais ce n'est qu'en passant; la p
ades au cou- vent, mais ce n'est qu'en passant; la prière finie, le
malade
doit s'en aller. Et encore les paysans tâchent
ent coûtent beau- coup de dépense : ils doivent s'en aller avec les
malades
à la ville résidence et là attendre beaucoup et
ux fois, la tête contre la muraille. Le lendemain, l'en- fant était
malade
, il souffrait de la tête, et deux jours après un
dangereux. Chaque fois que nous le relevons dans l'histoire de nus
malades
, nous en mon- trons les graves conséquences à t
celui-ci. Ce faisant, elle donne naissance, comme chez notre pauvre
malade
à des syndromes cliniques, en apparence si nets
artant en état de fixer sur sa gravité les membres de la famille du
malade
. Trop souvent, hélas ! dans de telles circonsta
ne se réduit qu'à cela. , J'aurai donc, en ce qui concerne cette
malade
, à rechercher brièvement devant vous les divers
e peut vous être utile dans votre pratique. Voici d'abord la pauvre
malade
dont je vous ai parlé. Vous voyez avec quelles
'au mois d'août 1899 que remonte le début des accidents actuels. La
malade
s'aperçut alors d'une petite induration au nive
gauche. Un médecin consulté, conseilla une opération à laquelle la
malade
refusa de se sou- mettre. Un mois après elle re
e opérer. L'ablation du sein fut pratiquée en jan- vier 1900, et la
malade
quittait l'hôpital trois semaines après. Malgré
série de symptômes nouveaux firent leur apparition. En mai 1903, la
malade
se plaint de douleurs dans les jambes, rendant
resthésies, fourmillements, douleurs lancinantes qui torturent la
malade
. Au point de vue objectif, on remarque une zone d
t ainsi qu'avec un peu d'effort et au prix de souffrances vives, la
malade
arrive à faire exécuter à ses orteils quelques
re attention sur les phéno- mènes dyspnéiques et la toux chez cette
malade
. Doit=on attribuer ces symptômes pulmonaires, m
l'asthénie si prononcée, la méladoner- mie toute spéciale de notre
malade
ne reconnaissent d'autre cause que la compressi
itaires ou collatéraux au point de vue nerveux ou néoplasique. La
malade
avait eu des maladies bénignes habituelles de l'e
rien à désirer jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans. A cette époque, la
malade
ressentit des douleurs dans l'abdomen; un chiru
ce scléro-kystique. Les suites opératoires furent excellentes et la
malade
reprend ses occupations antérieures. Peut-être
é se maintenait satisfaisante. Vers le milieu de l'année 1899, la
malade
avait alors trente et un ans, elle se plaint d'
rale, dans les épaules et dans la poitrine, l'appétit se perd et la
malade
maigrit ; en même temps elle a de l'anhé- latio
début et conseillent l'huile de foie de morue, la créosote, etc. La
malade
ne s'en tient pas à ce traitement et, en outre
ui, d'abord nocturnes, finissent par ne plus laisser aucun repos la
malade
. Les muscles commençent à s'atrophier. Non seul
ur. Surviennent des hallucinations, du subdélire ; d'ailleurs notre
malade
ne tarde pas à entrer dans un état comateux, la
leurs intenses en ceinture de la nature de celles que présentait la
malade
que vous avez vue au début de la leçon, relèven
oncs ner- veux d'une manière rapide et précoce. C'est ainsi qu'un
malade
vint il y a quelques années se présenter à notr
. 299 L'autopsie ne tarda pas d'ailleurs à nous donner raison. Le
malade
mourut subitement. On trouva un cancer de l'es-
300 CLINIQUE NERVEUSE. suite d'une intervention chirurgicale, la
malade
éprouve une gêne constri. tive à la base du tho
ce qui n'empêcha pas la récidive. A son entrée à la Salpêtrière, la
malade
présentait une induration au niveau de la cicat
et l'atrophie est moins perceptible. Nous attirons l'attention du
malade
sur l'atrophie ainsi consta- tée. Il répond l'a
ant il maniait sans la moindre peine. A ce mo- ment nous perdons le
malade
de vue pendant quelque temps,mais les phénomène
normale ; 312 - RECUEIL DE FAITS. par contre il est impossible au
malade
de mettre complètement le pouce en opposition a
au chaud est au contraire bien con- servée. Dans la même région le
malade
éprouve, comme nous l'avons déjà indiqué, des s
la coexistence des autres signes de saturnisme et sur l'histoire du
malade
. Notre sujet en effet mettait en rouleaux des t
nt de la faiblesse des mains et de la difficulté pour la marche. La
malade
entre en 1888a à la Salpêtrière ne pouvant plus
toire. Le 6 juin 1901, pendant que deux infirmières asseoient la
malade
dans son lit pour le déjeuner, celle-ci perçoit
algésie est totale, il existe une thenno-anesthésie com- plète ; la
malade
s'est brûlée atrocement avec de l'eau bouillante
n Syrie, d'après M. de Brun qui en donne l'explication suivante. La
malade
pré- sente d'autres symptômes dont l'existence
n, ce qui a compliqué le diagnostic et le pronostic. A ce moment le
malade
a succombé brusquement en présentant les signes
, t. XVII. ' 21 322 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. Il s'agit d'une
malade
de cinquante-deux ans, dans l'observation de la
es douleurs céphalo-rachidiennes intenses et le signe de Kernig. La
malade
passa trois mois à l'hôpital et l'évolu- tion f
médical, 1901, n° 42, p. 533). M. Leclerc publie l'observation d'un
malade
ayant présenté les principaux symptômes suivant
du côté droit du corps. Çes symptômes pouvaient faire considérer le
malade
comme un cérébelleux typique et, pourtant, il n
nationale de médecine de Lyon, 10 mars 1902). M. L. Dor présente un
malade
qui est atteint d'une tumeur céré- brale et qui
a maladie connue chez le cheval sous le nom d'ill ! 11wbillté. Le
malade
a une double stase papillaire ; mais en dehors de
ence de cholestéatomes dans les plexus choroïdes. La physionomie du
malade
est sans expres- s'on, elle a l'air d'un masque
mmobile, et depuis six mois le. 324 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE.
malade
n'a qu'une ambition, c'est celle de rester assis
ces anédi- cales de Lyon, 14 mai 1902). M. Josserand présente une
malade
atteinte depuis deux mois d'une névrite périphé
Société des sciences médicales de Lyon, mars 1902). Il s'agit d'une
malade
ayant présenté une amaurose absolue s'étant éta
ie progressivement en deux semaines. Le début avait été brusque, la
malade
était à son travail quand elle s'aperçut tout à
ut recherchée cinq ou six fois. Toujours on la trouva absente. La
malade
se cachectisa rapidement et mourut. A l'autopsi
ie de Thomsen et le fit entrer à l'hôpital. Ce qui caractérise le
malade
c'est essentiellement le retard qu'il met à réa
, à l'instar d'un sujet qui est à demi éveillé ou très distrait. Le
malade
n'est pas cependant amyosthénique, la pres- sio
lécraniens et masséterins sont normaux. Au point de vue sensitif le
malade
présente des zones hyperes- thésiques et spasmo
rétréci ; pas de dys- chromatopsie. Au point de vue psychique le
malade
est un solitaire ; il est peu sociable. Il a fa
la diminution de l'attention consciente. Les auteurs font de leur
malade
un cérébral, un cortical et en précisant un hysté
l'électricité. Les réflexes cutanés et tendineux étaient abolis. La
malade
avait perdu le sens de posi- tion de ses membre
. Weiil insiste sur un point limité à l'incontinence urinaire de sa
malade
. Cette incontinence qui avait tous les caractères
lité qu'une incontinence par regorgement. En effet, en sondant la
malade
régulièrement toutes les six ou sept heures, l'in
es cubes et à la fin à moins de 100 centimètres cubes en sondant la
malade
toutes les deux heures. L'autopsie permit de co
sur l'innervation de la vessie et du sphinc- ter urethral. Chez sa
malade
il y avait conservation de la tonicité du sphin
ritable contracture du corps vésical telle qu'elle existait chez sa
malade
, . G. Carrier. XXXIII. Urémie délirante ; par M
élire a suivi l'évolution de la néphrite. Plus aigu chez le premier
malade
, il a simulé l'urémie délirante ; plus chroniqu
du délire REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 329 9 alcoolique, et les
malades
n'ont présenté ni intoxication, ni uré- mie. La
mèd., n° 21, 1901, p.7G3). M. Grange rapporte deux observations de
malades
atteints de maladie de Parkinson à forme hémipl
1901, na 29, p. 66). MM. Barjon et Cade publient l'observation d'un
malade
atteint d'accidents de tétanie manifestement li
jet du mode de production de la téta- nie d'origine gastrique. Le
malade
, qu'ils ont observé, présentait le tableau sympto
ériformes imputables à cette psychose même. Voici par exemple une
malade
atteinte de folie circulaire ; dès son premier
e. Les renseignements font connaître qu'avant son premier accès, ce
malade
présenta des altérations du caractère spéciales
ente de la tare nerveuse. . Voilà pourquoi l'hystérie qui, chez les
malades
de la clinique d'Heidelberg affectées de folie
a donné aucun résultat favorable. 3" L'immunisation active chez des
malades
ayant atteint la période de stupeur n'adonné au
exception faite pour le carac- tère chancelant de la démarche. Les
malades
, chez lesquels le haschich a déterminé la folie
il a soutenu que cette leucocytose était protectrice. Or, parmi les
malades
dont il s'agissait, trois ont eu une rechute, e
oite entre la maladie de Korsakow et le delirium tremens quatre des
malades
de l'au- teur en avaient nettement présenté. Su
malades de l'au- teur en avaient nettement présenté. Sur ces douze
malades
, sept ont suffisamment guéri pour sortir de l'a
rminé l'aliénation men- tale est excessivement rare. Il s'agit d'un
malade
qui fut admis à l'asile comme étant atteint de
phénomène de compression pou- vant faire penser à un anévrysme. Le
malade
était au lit depuis plusieurs jours et l'on ne
ut être abaissé chez les mélancoliques, et avec quelle facilité ces
malades
peuvent devenir la proie de n'importe quel proc
e, tant macroscopiques qu'histologiques. Or, durant la vie, cette
malade
n'a jamais eu de troubles paralytiques ou convuls
i l'insultent et cher- chent à le détourner de son travail, pour le
malade
ce sont'les mauvais esprits qui le persécutent,
qui développent chez lui des idées de perséculion. Néanmoins, le
malade
s'observe, et comme les prédictions que lui font
nctions géné- siques. Il est remarquer que l'écriture habituelle du
malade
se modifie quand il écrit sous l'influence des
taient pas en rapport avec des excès alcooliques. M. DUHESIIE. Le
malade
était très sobre. - M. Christian ne constate pa
s les hypothèses mystiques, le spiritisme peut être utilisé par les
malades
pour s'ex- pliquer leurs troubles mentaux. Croy
des pour s'ex- pliquer leurs troubles mentaux. Croyant innover, ces
malades
reviennent à la phase des conceptions mystico-f
ui des médiums et, comme telles, attribuées au spiritisme par les
malades
, peuvent s'observer à litre d'épisode chez toutes
staté, en comparant les muscles symétriques du côté sain et du côté
malade
, un affaiblissement marqué de l'éclat de l'écran
de, un affaiblissement marqué de l'éclat de l'écran sur les muscles
malades
. Plusieurs paralysies Infantiles ont été exa- m
M. PENNITZ6Y (de Saint-Pétersbourg) rapporte l'observation de sept
malades
de la clinique de Bechterew et corrobore l'opinio
cela arrive dans la secte dont je viens de parler. M. VOISIN. - Ce
malade
a dû présenter de la confusion mentale après la
'Asile public des Aliénés de Pau. ZD Assistance DES. épileptiques
Malade
dans la rue. Al heure 30 du matin, deux marins
u'un de ses collègues allait chercher un fiacre, a été mordu par le
malade
et à eu sa pèlerine déchirée. On-a fait transpo
siles sont inhérentes aux asiles eux-mêmes et non à la nature des
malades
qu'on y envoie. Cela doit être vrai, puisque des
es sont d'une recherche relative- ment facile, aussi bien au lit du
malade
que dans le cabinet du médecin. Leur importan
plupart de ces examens ont été pratiqués au moment de l'entrée des
malades
et par conséquent, dans la majorité des cas, da
s, dans la première période de la paralysie générale. Sur ces 227
malades
, 212 ont présenté des troubles ocu- laires. V
manière absolue, constitue une erreur ; car un grand nombre de nos
malades
n'ont été examinés qu'une seule fois lors de le
seule fois lors de leur entrée, et, il est certain que parmi les 15
malades
chez lesquels on n'a pas signalé de troubles oc
oculaires, elle indique tout simple- ment que nous avons observé 15
malades
chez lesquels les symptômes oculaires n'existai
t l'inégalité pupillaire. Nous l'avons trouvée 144 fois sur nos 227
malades
. A ces '144 cas d'inégalité pupillaire nous dev
s et l'aspect de la pupille sont habi- tuellement modifiés chez nos
malades
, le fonctionnement de l'iris est lui aussi très
aupières; mais il importe dans ce cas de ne pas se placer devant le
malade
qui, aussitôt que ses yeux sont ouverts, accomm
es paupières on place en avant de l'oeil une source lumineuse; le
malade
regarde la source lumineuse et accommode pour l
cée. Nous nous servons dans notre service du procédé suivant : Le
malade
est assis dans une chambre qu'éclaire légère- m
ment une source lumineuse placée sur le même plan que les yeux du
malade
et un peu en arrière de lui. On le fait regarde
e ainsi en état de relâchement. L'observateur se tenant en avant du
malade
et un peu de côté, réfléchit avec un miroir con
is- ceau lumineux provenant de la source de lumière sur l'oeil du
malade
qui continue à épeler à haute voix les lettres de
nt encore être utilisés; celui par exemple qui consiste à placer le
malade
le dos à la fenêtre, en le faisant fixer un obj
, et à observer les dimensions des pupilles; puis, à retourner le
malade
face à la fenêtre en lui faisant regarder au loin
, est très souvent lésé dans la paralysie générale, et chez nos 227
malades
171 fois il a été trouvé aboli ou diminué. C'es
intéressant. Il nous a été possible en effet, chez quelques-uns des
malades
qui figurent dans notre statistique, d'observer
juillet 1902, réflexes lumineux diminués des deux côtés. Ce dernier
malade
est sorti du service peu après, mais' il 360 CL
a été donné d'assister à la disparition du signe d'Argyll chez des
malades
qui venaient d'entrer dans une période de rémis
ion de leur affection. En voici l'observation résumée : l'un est un
malade
du service, l'autre un malade de la ville. 1°
i l'observation résumée : l'un est un malade du service, l'autre un
malade
de la ville. 1° X..., paralysie générale, 10r e
es lumineux ne sont plus abolis, ils sont seulement affaiblis, le
malade
est en période de rémission et sort du service.
ons appris qu'il a eu une rechute en province. Comme traitement, le
malade
avait tout simplement été soumis au repos. '
lexes lumineux très affaiblis. 3° examen (deux mois plus tard) : le
malade
étant en complète rémis- sion, les pupilles ne
et son installation le plus souvent progressive quand on examine le
malade
en temps opportun. Le réflexe accommodateur est
n général bien plus tardivement que le réflexclumineux. Sur nos 227
malades
, nous n'avons trouvé que 56 fois des troubles d
que le réflexe accommo- dateur lui-même, et sur le giand nombre de
malades
que nous avons examinés, à part deux cas restés
n compte exact de l'état dupouvoiraccommodateur; l'intelligence des
malades
a pres- que complètement sombré et l'examen est
ù il est impossible de la constater à cause de l'état démentiel des
malades
. Ainsi donc nous faisons certaines restrictions
s, le réflexe lumineux est seul atteint. Bien peu nombreux sont les
malades
dont le réflexe à l'accommoda- tion est lésé, e
es altérations du nerf optique et du fond de l'oeil. Chez nos 227
malades
, 38 fois nous avons noté des lésions de la musc
ne sont pas la consé- quence d'ictus. Assez fréquemment chez nos
malades
qui présentaient des parésies ou paralysies mus
ords indécis. En somme 42 fois des lésions du fond de l'oeil sur 51
malades
examinés. ' ' L'examen de nos malades donne, vo
ns du fond de l'oeil sur 51 malades examinés. ' ' L'examen de nos
malades
donne, vous allez le voir, un chiffre tout à fa
un chiffre tout à fait différent. Gowers, ne décrit pas chez ses
malades
de lésions du fond de l'oeil, sauf des cas très
ond de l'oeil, sauf des cas très exceptionnels. M. Ballet, sur 37
malades
ne signale non plus aucune lésion du fond de l'
ne signale non plus aucune lésion du fond de l'oeil. Chez nos 227
malades
, 27 fois seulement nous avons noté des altérati
loin des 82 p. 100 de MM. Keraval et Raviart. Les examens de nos
malades
ont été faits par MM. Sauvi- neau et Schrameck,
avons en effet que 27 cas de lésions du fond de l'oeil chez nos 227
malades
, à savoir : 22 lésions papillaires (atro- phies
s depuis que nous nous occupons de cette question. Les nombreuses
malades
impulsives, que nous avons pu examiner, avaient
ilibre mental. Accidents hystériques. Impulsions génitales. » Cette
malade
, qui présentait des impulsions motrices, passai
s'élançait sur lui, et essayait de le saisir par les testicules. La
malade
N... est une dégénérée impulsive. Elle entre fr
t fré- quemment, ont obligé sa famille à la faire interner. Celte
malade
a des sentiments érotiques très marqués. Elle pro
usqu'à en arriver à une contracture qui correspondait, d'après la
malade
et selon nos constatations, à l'instant où la vit
le mouvement augmentait, les excitations qui en parvenaient à la
malade
la grisaient pour ainsi dire, et l'attention qu
ue un état d'immunité s'établit. 2° Elles prouvent que lorsque le
malade
guérit en apparence, la maladie demeure latente
PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUES. rait invoquer ici l'ergotisme. Les deux
malades
sont tous deux des intoxiqués ; le saturnisme e
e-cinq ans, entré à l'asile pour une démence secondaire bénigne. Le
malade
a succombé brusque- ment à une hémorrhagie par
un anévrysme, il était impossible de déter- miner exactement si le
malade
souffrait de cette dernière lésion ou bien d'un
(The Journal of Mental Science, juillet 1903.) , L'observation du
malade
est suivie d'une autopsie très bien faite, et d
la sclérose des autres tissus par le peu de rétraction de la région
malade
, ce qui ne peut être dû qu'à l'élasticité et à
PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUES. phie de ce prolongement dans un cerveau
malade
doit comporter une signification pathologique b
incriminées. M. Gallavardin publie, à ce titre, l'observation d'un
malade
de vingt-deux ans qui entre à l'hôpital pour un
Dans le cas de l'au- 392 REVUE DE PA'lHOLOGIE NERVEUSE. teur, le
malade
présentait des antécédents personnels névropathi-
ssion osmotique du liquide céphalo-rachidien par rapport au sang du
malade
. Le procédé de M. Bard est basé sur les changem
hangements qui se pro- duisent lorsqu'on met en présence le sang du
malade
et le liquide céphalo-rachidien pathologique. S
s cas de cette nature avec bourse séreuse au niveau -du coude. Le
malade
en question faisait des bagues de goulots de bou-
d'ouvriers présentent ce durillon sans avoir de la névrite. Chez le
malade
en question, le diabète semble avoir agi comme
iemsen a décrit, chez les diabéti- ques, la griffe cubitale. 1 Ce
malade
a été guéri sous l'influence du repos et de l'éle
nde quantité. La méningite qui existait déjà suivit son cours et le
malade
succomba le troisième jour. A l'autopsie, l'aut
gauche. D'après les renseignements recueillis auprès de la femme du
malade
, son mari avait reçu un coup de couteau, il y a
estes d'ostéite ancienne. Les renseignements donnés par la femme du
malade
étaient donc vrais. M. Vallas interprète les fa
cette douleur très localisée existait au plus haut point chez leur
malade
et correspondait bien à la tumeur. Mais le fait
e plus souvent ou est plus prononcé après les repas, il faut que le
malade
surveille son pharynx avec une attention très s
e électro- motrice de 500 volts. , Les symptômes présentés par le
malade
, revenu à lui au bout de cinq minutes environ,
, 1903, n° 112.) Les mouvements choréiques n'étant survenus chez le
malade
, dont l'observation fait l'objet de cette note,
, très longuement et avec beaucoup de détails, l'observation de son
malade
, qui parait incontestable- ment être atteint d'
avait subi le même jour. L'antitoxine a été employée, et la petite
malade
a guéri. L'antitoxine paraît avoir eu dans ce c
Avril 1902.) Les conclusions de ce travail se résument ainsi : les
malades
homicides, que l'auteur a observés ne souffrent
ue. Tous les aliénistes ont eu sous leur direction des centaines de
malades
qui étaient des meurtriers en puissance. C'est
t pour consé- quence l'insuffisance du cube d'air attribué à chaque
malade
pen- ' d;int le jour, et surtout pendant la nui
écocité du diagnostic de la tuberculose; 2° l'isolement de tous les
malades
atteints de phthisie; 3D la construction à REVU
és de terrains suffi- samment étendus, et propres à l'isolement des
malades
à leur traitement selon les règles de la thérap
ogrès thérapeutiques : si la cellule cérébrale devient spontanément
malade
, il est clair que tout trai- tement est inutile
le Prof. A. PicK (de Prague). L'auteur rapporte l'observation d'un
malade
étudié par lui. Il y fait remarquer l'obscurcis
cal joint à la ' demande d'internement, il soit fait mention que le
malade
ne pré- sente pas de température fébrile. {Anna
ter la conviction, sur la néces- sité de prendre la température des
malades
aliénés avant leur dépait de l'hôpital pour le
cet asile clans les autres. On éviterait ainsi de faire voyager des
malades
fébriles et d'aggraver leur état. Comme nous pr
s et d'aggraver leur état. Comme nous prenons la température de nos
malades
à l'entrée et durant les cinq jours qui suivent
de santé de Picpus. Deux intéressantes observations : chez l'un des
malades
prédo- mine le délire du toucher, chez l'autre
cas contribuent à confirmer l'opinion actuelle qui fait rentrer les
malades
de ces deux catégories dans la classe des dégénér
lier de l'intestin, afin d'éviter la coprostase habituelle chez ces
malades
et les auto-intoxications qui peuvent en résulter
la vision redevint normale. Il y a trois mois l'auteur revit cette
malade
, dont les symptômes s'étaient aggravés ; elle p
ce n'est qu'après les premières injec- tions de persulfate que les
malades
ont pu reposer tranquillement; alors qu'en pren
arition complète a été obtenue au bout de sept jours chez ! le second
malade
, au bout de dix chez le premier. \ Le grain ang
les consacrés au traitement des maladies mentales à leur début. Les
malades
n'y resteraient qu'un temps assez court- que l'
me moment beaucoup plus efficace que plus tard ; d'autre part les
malades
y gagneraient, car ils seraient soignés à un mome
i concerne les douleurs, 16 fois sur 32 elles ont paru alors que le
malade
était déjà aveugle; la cécité n'empêche donc pa
hez une hémiplégique. ' MM. RAYMOND et Courteliemont présentent une
malade
atteinte d'hémiplégie droite, compliquée d'oedè
raux et de fibres vaso-motrices dans la capsule interne. Chez cette
malade
, un foyer de ramollissement a lésé ces zones vaso
utivement à des séances de 420 SOCIÉTÉS SAVANTES. spiritisme. Les
malades
s'étant soumis au traitement par la suggestion
qu'il y a de caractéristique, c'est l'impossibilité où se trouve la
malade
de mettre un terme à ses élucubrations ; elle se
iculier à chaque cas. En obser- vant de près la conversation de ces
malades
on arrive facilement a retrouver non seulement
5° Une épreuve cli- nique orale. Cette épreuve portera sur un seul
malade
. Il sera accordé au candidat quinze minutes pou
- Go Une épreuve clinique écrite. Cette épreuve portera sur un seul
malade
. Il sera accordé au can- didat quinze minutes p
lade. Il sera accordé au can- didat quinze minutes pour l'examen du
malade
et trois quarts d'heure pour la rédaction d'une
, infirmier à l'asile d'aliénés de Villejuif, tué en service par un
malade
. La levée du corps a eu lieu au Hall de l'asile
ieusement un aide et un soutien réciproques. « On parle souvent des
malades
brutalisés ou tués .par les infir- miers, on ne
miers, on ne parle jamais des infirmiers assaillis et tués par les
malades
. Et voilà qu'en quelques jours deux morts sont su
r des victimes,depuisles médecins jusqu'aux infirmiers et jusqu'aux
malades
eux-mêmes, frappés par les aliénés. Il ne se pa
nder, d'ordonner qu'un infirmier ne reste jamais seul an milieu des
malades
. L'isolement implique la lutte, le corps à corp
u'elles ne puissent avoir un infirmier qui surveille constamment le
malade
. Il y a un choix souvent difficile à faire. U
ospice DE Btc> : 'TRE. M. BOURVHVILLE. Visite et présentation de
malades
, le samedi à 9 heures et demie très précises. X
ce 1. Par René ni,vssELOV, Médecin-adjoint à l'asile de Pau. Le
malade
dont je publie ici l'observation intéresse à la
Sérieux, le 10 octobre 1902. Appartenant à une famille de robe,' le
malade
, d'après les ren- seignements recueillis soit a
sa. mère quelque temps après. Cette double perte détermine chez le
malade
une violente éliiolioli : il se sent à la suite
en chercher la cause. Notons que, pendant son séjour en Algérie, le
malade
buvait un peu, prenait régulièrement une absint
ernière heure venue. On le mène alors à l'infirmerie du dépôt. Le
malade
ne se souvient que d'une façon extrêmement confus
DÉMENCE PRÉCOCE. 435 bles mentaux aigus a duré plus de temps que le
malade
ne le croit, car, après avoir passé sept -ou hu
sion mentale qui a dû persister plusieurs mois jusqu'à la sortie du
malade
. ' A sa sortie de Ville-Evrard, sa famille lui
époque, état mental qui a déterminé son mode de vie depuis 1890. Le
malade
ne fait rien, se promène, fréquente les théâtre
souvent ne descen- dait-il pas déjeuner. Cet état va croissant ; le
malade
ne sort plus, - mange chez lui, se sent totalem
es et ne s'imposèrent pas à son esprit. Ces troubles augmentant, le
malade
veut, le 8 octobre, se faire conduire a la mais
ongé sur son lit; le concierge est entré, s'est approché du lit; le
malade
crut le voir qui avançait les mains vers lui, s
n jour, eufin à la maison de santé de Ville-Evrard. A l'entrée,le
malade
est sombre, répond difficilement et lentement,
st le courant électrique qui l'in- fluente : J'ai déjà dit que le
malade
ne rassemblait que fort difficilement ses idées
econnaît Ville-Evrard, sait l'année, le .. mois, ignore la date. Le
malade
a du dégoût de la vie : « il serait bien heureu
sion extrême des idées, qui se traduit dans toutes les pen- sées du
malade
et dans ses conceptions délirantes, extrêmement
interprétations fausses, de légers troubles de la Personnalité (le
malade
rapportant à une cause objective, des phé- nomè
peu près disparu à la fin d'octobre. M. N... reconnaît qu'il a été
malade
, néanmoins il conserve un certain doute sur les
ressentis dans ses ac- cès délirants antérieurs. Le 31 octobre le
malade
cause plus facilement : il commence à lire et n
us serons obligés pour cette période, d'accepter le témoignage du
malade
et les renseignements fournis par la famille ; ma
E FORME FRUSTE DE DÉMENCE PRÉCOCE. 439 voir se diriger, de retomber
malade
, en un mot M. N... ne tenait pas à sa sortie. J
difficile de savoir ce qu'étaient les désirs sexuels avant 1890; le
malade
ne nous donne que peu de renseignements à cet éga
son premier accès les désirs aient diminué et les explications du
malade
ne font que masquer un véritable déficit à cet ég
ifficile d'étudier d'une façon vraiment objective les émotions d'un
malade
, sauf dans les cas extrêmes. Je n'ai pas eu l'o
croire le contraire, et en fait si l'on se rapporte à ce que dit le
malade
il n'a pas eu l'occasion de ressentir des émoti
de ressentir un plus grand nombre d'émotions que n'en indique notre
malade
. Mais l'absence d'émotions peut tenir ici à des
otions peut tenir ici à des causes plus généra- les. Depuis 1890 le
malade
a vécu isolé, et a eu peu d'occasions d'être fr
je suis toujours indifférent. »Si cet étal d'indifférence frappe le
malade
c'est qu'il n'existe que depuis 1890. Il a été
emble qu'il devrait s'en préoccuper, s'en attrister davantage. Le
malade
semble néanmoins avoir eu des périodes d'inquiélu
depuis 1890.. - En fait l'activité intellectuelle est ralentie, le
malade
l'a lui- même constaté : il compare fréquemment
s décrit lui- même est très difficile, car la caractéristique de ce
malade
est de ne penser à rien spontanément, mais de p
taire. Néanmoins. j'ai recherché ce qui surgissait dans l'esprit du
malade
lorsqu'on le pliait de laisser sa pensée au ha-
e test m'a donné des résultats en désaccoid apparent avec ce que le
malade
m'avait dit de lui-même, ce désac- cord peut to
à peu près comment l'expérience ,'est passée : « Ecrivez, dis-je au
malade
, vingt mots à la suite. » - Quel genre de mots
s pro- près D - « Tous les mots qui vous viendront à l'esprit, » Le
malade
hésite environ six'ou sept secondes, puis écrit
ut Francisque Sancey -1'entps. » La durée est de deux minutes. Le
malade
, comme on le voit, a été guidé par la question qu
e minutes. ' Je recherche ensuite quelles représentations a eues le
malade
au moment où il écrivait chacun de ces mots. Je
très riche (un autre test dans lequel je prononce un mot devant le
malade
et le prie de me dire quelle image ce mot évoqu
sions en conclure un trouble de la pensée spontanée; en outre si le
malade
n'a pas beaucoup d'images, un mot lui suggère un
t cohérente. 'el quel, est en désaccord avec ce que nous apprend le
malade
sur 444 CLINIQUE MENTALE. sa pensée spontanée
ce qu'en somme nous provoquons ici des pcu.-ées volontaires. Or le
malade
ne se plaint pas tant de ne pas pouvoir penser
a d'ailleurs nous montrer d'une façon plus complète l'inaptitude du
malade
à l'idéation spontanée. Les souvenirs ne se pré
ut pas oublier que son délire a été singulièrement confus et que le
malade
ne peut avoir conservé, un souvenir net de conc
ent; seul, il est rapide- ment fatigué, son attention dilfliie ; le
malade
e-t paresseux, et il est paresseux parce que se
ser à côté de pareils troubles de la mémoire sans les remarquer; le
malade
répond correctement aux questions qu'on lui pose
onscience, elles ont besoin d'un secours artificiel, secours que le
malade
peut don- ner dans certaines occasions, mais qu
us avons vu que le vi le intellec- tuel était son état habituel. Le
malade
ne croit pas qu'il serait ca- pable de conduire
des temps de réaction; cet exercice est rapi iemeut pénible pour le
malade
qui peu : e à autre chose, bien que les temps de
roubles de la compréhension apparaissent très nets quand on prie le
malade
de reproduire ou résumer par écrit une anec- do
difficulté de l'effort mental se manifeste encore quand on prie le
malade
de reproduire un dessin lormé de lignes simples;
aptation (Année psychologique, 19n0). Je l'expose aux re¡ral',ls du
malade
pendant quinze secondes, il ne parvient pas à l
pendant foi t simples, il ne peut en compren- dre la structure ; le
malade
n'a cependant pas seulement essayé d'en avoir u
ensibilité tactile ou à la douleur. Pas de crises convulsives. - Le
malade
a augmenté de 12 kilos depuis son en- trée à Vi
ent intellectuel du sujet. Ce qui domine la symptomatologie de ce
malade
, c'est l'état d'aboulie et d'indifférence : c'e
son intelligence les joies qu'il en tirait autrefois. L'examen du
malade
nous a montré que ses désirs étaient -diminués,
menté; ce fait résulte des renseignements fournis par la famille du
malade
qui a remarqué que sa tendance à l'isolement n'
à se diriger dans la vie, se manifeste, surtout depuis 1896, où le
malade
commence à s'isoler totalement, à présenter que
iellement par un étal de dépression ressenti douloureusement par le
malade
: ce n'est pas le cas de NI N... En présence
die, je ne sais pas exactement ce qu'a été cette phase aiguë que le
malade
a présenté en z1890; il semble bien cependant q
n totale de l'activité intellec- tuelle, l'aboulie et l'apathie. Le
malade
conserve longtemps toutes ses acquisitions anté
ou presque plus. La déficience intellectuelle consiste en ce que le
malade
ne peut plus faire usage de son intelligence; i
se rétrécit de jour en jour davantage. Il en est ainsi parce que le
malade
a perdu toute activité, toute plas- UN CAS DE F
observation éclaire même, à ce point de vue, la psychologie de ces
malades
, car, le déficit intellectuel de Ai. N... étant
troubles primitifs des trou- bles plus accentués que présentent les
malades
parvenus à un état plus avancé de démence; il s
nous les avons retrouvés dans toutes les formes mentales de notre
malade
, depuis la diminution de l'attention spon- tané
sa mémoire; elles se résu- ment en cette formule : spontanément, le
malade
ne pense à rien ou presque à rien, mais on peut
utes de démence précoce. Il a montré que, dans certains cas où le
malade
avait été considéré comme guéri, l'affection avai
ffective, un manque d'intérêt pour tout ce qui se passait autour du
malade
, un grand défaut d'initia- tive, certaines sing
ions prouvent d'ail- leurs qu'il serait bon de suivre longtemps les
malades
avant d'affirmer la guérison complète de certai
nalyse psychologique rigoureuse avant d'affirmer la guérison d'un
malade
. Or, 111. N... peut faire illusion à un observate
uel. On constate la disparition du délire, on croit observer que le
malade
n'est pas affaibli parce qu'il répond correctem
blissement intellectuel, a permis de prévoir l'avenir réservé à ces
malades
. Bien que NI. N... soit en apparence normal, l'
i est désormais interdite. C'est là, nous semble-t-il, un groupe de
malades
pour lesquels les colonies familiales, les asil
s. Nous avons eu l'occasion d'étudier pendant quelque temps trois
malades
qui nous ont frappé justement par la forme anor
sont en outre accompagnées de réactions violentes qui rendent ces
malades
dangereux. Etant donné la rareté du fait, nous
.-I'. D'après les renseignements recueillis et d'après les dires du
malade
, il n'aurait pas été atteint ni dans son enfan;e
ras de la parole, accrocs surtout évidents lorsqu'on fait parler le
malade
-pendant un certain temps et qu'on lui com- man
une certaine satisfaction et l'inconscience de son état. Il a été
malade
, il est vrai, mais maintenant il va bien, tout à
t. Il est souvent sur le point d'en venir aux mains avec les autres
malades
; il s'est même battu un jour avec l'un d'entre
es de la face, ont augmenté et acquièrent de l'intensité lorsque le
malade
s'excite. - Avril. ? l\Iême état. Observation I
médical, notre attention est attirée par l'air béat et atone de la
malade
. Comme signes somatiques on trouve de l'inégali
érangée, dit- elle, de ses affaires, on l'a troublée, on l'a rendue
malade
. Elle entend la nuit un nommé Magne, elle le se
aminer elle s'y oppose et tourne le dos en disant qu'elle n'est pas
malade
et que ses organes sont en nieilleurétatque ceux
générale. Avril. - Même état ; est taciturne et s'isole des autres
malades
. En résumé les observations ci-dessus montrent
réactions violentes. Il n'est pas commun, en effet, de trouver des
malades
aussi dangereux et pendant une aussi longue pér
Ons. I et et II) aux idées de grandeur. Il s'est fait chez ces deux
malades
l'association d'idées suivante : Ils sont rois,
L'OB5. I semble tout d'abord confirmer la théorie de Ma- gnan. Le
malade
en question, en effet, d'après ses antécé- dent
e- mentées et multiples que les visuelles du delirium tremens. Le
malade
, contrairement au délirant tremens, est capable
sur un cas aussi rare et de nous avoir autorisé sa publication. La
malade
dont nous rapportons ci-dessous l'observation i
Le 26, après un long sommeil tout rendre en ordre et le 16 juin la
malade
fut transférée à l'asile pour femmes alcoolique
eil d'Etat. Le voisinage d'une plaie sup- pure un peu. Apyrexie. La
malade
réussissant à enlever continuel- lement ses gan
savoir à son frère où elle est. Dans l'après-midi du même jour, la
malade
est parfaite- ment claire, très bien orientée,
mière partie, est celle d'une hallucinose auditive pure, puisque la
malade
, sous l'influence de ses hallucinations de l'ou
ent. Mais il semble singulier et apparemment contradictoire qu'un
malade
atteint d'une affection psychique plus intense
ssisse plus à corriger ces idées déli- rantes. En effet, chez notre
malade
, ce sont avant tout les témoignages de personne
NES, (The Journal of Mental Science. Juillet 1903). Il s'agit d'une
malade
de 38 ans, ayant une hérédité psycho- pathique,
tumeur était probable- ment de nature sarcomateuse. Le cas de cette
malade
montre bien les difficultés qui accompagnent le
l'autopsie a démontré la réalité, était dou- teuse mentalement, la
malade
présentait les symptômes caracté- ristiques de
té et le début des attaques; plus l'alcalinité est élevée, moins le
malade
est exposé à une attaque, f) il est impossible
vient d'être décrit serait analogue à celle de l'écorce Rolandique
malade
. Cette manière de voir implique la double suppo
privée, instituer le plus tôt possible un traitement qui dirige le
malade
vers la guérison, et cela bien longtemps avant
t, par conséquent, différer le plus longtemps possible l'entrée des
malades
de ce genre dans un asile; et, cela surtout, si
LANNOIS (Société médicale des Hôpitaux de Lyon, 18 avril 1902. Le
malade
présenté par M. Lannois est un épileptique chez
ésentée par M. Lannois. L'opération semble devoir être favorable au
malade
puisqu'elle a permis d'enlever la lésion causal
vec laquelle celles- ci progres- sent. Pendant dix ans le gliome du
malade
en question, malgré sa situation en pleine zone
par M. le prof. Tripier. En somme, si on se trouve en présence d'un
malade
dont les symptômes semblent se rapporter à la p
DE THÉRAPEUTIQUE. pratiques et les plus utiles de venir en aide aux
malades
dont l'es- prit est troublé. R. 1L-C. XXII. R
température du corps. Le réveil est d'abord agréable, parce que le
malade
est encore sous l'influence REVUE DE THÉRAPEUTI
tiques, on- doit diminuer dans une mesure surprenante le nombre des
malades
agités et bruyants pendant la nuit. La conclusi
à admettre la nature syphilitique de la paralysie générale. Sur 42
malades
traités à l'Asile, il retient 23 cas qui ont ét
ionnelle chez un cocher. MM. RAYMOND et Courtellehont présentent un
malade
atteint de polynévrite des deux mains et de syn
a1'thl'opath ie du coude. ! \nI. Brissaud et IL GRENFT présentent une
malade
atteinte d'un tremblement localisé au membre su
stigmate d'hystérie. Au moment où le tremblement est ap- paru, le
malade
ressentait au niveau du coude gauche de vives d
trijumeau traitée par les injections de cocaïne loco dolenti. Un
malade
atteint de névralgie faciale ; ce malade a subi,
cocaïne loco dolenti. Un malade atteint de névralgie faciale ; ce
malade
a subi, il y a quatre ans la résection du nerf
, Sur un syndrome talamique. MM. Thomas et CHIRAY présentent une
malade
qu'ils crurent atteinte de lésion isolée de la
. Euci.aeTEnaiErr rapporte un casde tabescompliquédecécité.Chez ce
malade
, comme chez ceux de MM. Marie et Léri, l'appariti
s auteurs avaient émis en 1900 l'hypothèse que l'autopsie du second
malade
révéle- rait la même lésion. Ils présentent auj
nt qu'on en reconnait les causes. ml. EGGER et CUIR.\ présentent un
malade
atteint des symp- tômes suivants : Paralysieeta
foyer absolument analogues à celles de la paralysie infantile. Le
malade
était mort à trente ans, la paralysie datait de l
aiguë du début avait succédé une phase d'état très pro- longée, le
malade
était resté infirme, mais l'affection n'avait plu
de sensibilité qui se manifeste depuis près de vingt ans. Puis, la
malade
se met à tous- ser ; un nouvel abcès survient,
n des amygdales ? M. Paul Parez. Il ne fallait pas y songer, car la
malade
pré- sentait un trismus permanent; aucune force
ait-on réduit à la nourrir parla voie tectale. Pour réveiller cette
malade
, il était indispensable de combinera la suggest
appliquer en commun pen- dant les vacances de 1903 ; la mort de la
malade
, en mai. à réduit à néant notre projet. ` M.
isin. - Quoique anesthésique totale, au moins en appa- rence, cette
malade
entendait au moins subconsciemment, ce qui se d
enelles. Déjà je pressentais que le milieu dans lequel vivait cette
malade
lui était physiquement et mentalement funeste. Je
expressément ceci : L'état d'incapacité, d'inertie mentale de cette
malade
, les mauvaises conditions hygiéniques dans lesque
'initiative de ce transfert dans une asile.» On en a rien fait ; la
malade
est restée endormie vingt longues années et ell
e et elle guérit très vite. De retour dans sa famille, elle retombe
malade
. Dès qu'elle retourne à la maison de santé, ell
se montrent fort effi- 'Nous avons publié l'obs. détaillée de cette
malade
dans l'Iconographie phot. de la Salpêtrière, t.
(..). ; 502 SOCIÉTÉS SAVANTES. caces. Or, d'une part, comment nos
malades
pourraient-ils prati- quer sur eux-mêmes l'auto
GUILIAROVSKY s'est occupé du contrôle de ces investigations sur les
malades
du Bureau Central d'Admission pour les aliénés
u Central d'Admission pour les aliénés de Moscou, et chez les trois
malades
exa- minés jusqu'à ce temps on a trouvé des dip
t été observés dans la Clinique Psychiatrique de Moscou (chez les
malades
stationnaires et les malades de la consultation e
ique Psychiatrique de Moscou (chez les malades stationnaires et les
malades
de la consultation externe). Les rapporteurs n'
tout (102 hommes et 176 femmes) et, en rapport à tout le nombre des
malades
psychiques de la Cli- nique, cela fait 6, 23 p.
épilepsie de 110aERN11;OP1· (épilepsia parlialis continua). ' [Un
malade
de 36 ans remarqua il y a un an et demi que lor
t le tremblement de la voix s'affaiblirent ponr quelques heures. Le
malade
avait encore deux accès sembla- bles avec inter
e patro- nage familial comme un moyen bon marché d'évacuation des
malades
des hôpitaux surchargés, mais comme un moyen thér
rès grave. Le contingent des pensionnaires du patronage consiste en
malades
chroniques, auxquels l'hôpital a déjà donné tou
ar il aurait augmenté leur indigence psychique. Quelques-uns de ces
malades
renaissent, en séjournant au patronage où une i
s accentués de dégénérescence; dans la démence consécutive bien des
malades
recouvrent, en partie, leur individua- lité d'a
t apprennent à se servir du reste de leur intel- ligence ; certains
malades
avec hystérie grave, qui étaient très dif- fici
e délire s'affaiblissait et l'hébétude psychique diminuait. Sur les
malades
, atteints de paranoïa o1'iginal'ia ou alcooliqu
cas avec délire hypochondriaque et avec la peur morbide ; pour les
malades
de ce genre, le séjour au patronage n'était pas
exacte du moment, quand il est possible de permettre le contact du
malade
avec le milieu hors de l'hôpital, est parfois t
ation opérative devient nécessaire SOCIÉTÉS SAVANTES. 507 chez un
malade
chirurgical. L'individualisation de chaque malade
NTES. 507 chez un malade chirurgical. L'individualisation de chaque
malade
a, sous ce rapport, une grande signification pr
ication pratique. B.-V. VOROBIEFF demande si le patronage donne aux
malades
quelque chose de pareil qui ne peut pas leur êt
ir que dans certains cas, pas nombreux il est vrai, l'admission des
malades
dans le patronage n'a pas apporté de succès.
dit, mais seulement à l'in- fluence du patronage sur les ci-devant
malades
de l'hôpital, à savoir, leschroniques ; bien de
eschroniques ; bien des phénomènes pathologiques, disparus chez les
malades
pendant leur séjour au patronage, ne présentaient
thésies profondes. Bientôt après les couches com- mencèrent chez la
malade
des accès épileptoïdes et plus tard se développ
ossibilité d'envisager, comme urémiques, les accès observés chez la
malade
en question. G.-J. PII.IBYTKOFF se souvient d'u
quer l'mtewention instrumentale. Deux semaines après les couches la
malade
mourut, et à l'autopsie on constata une myélite
lnrtorr. Séance DU 20 décembre 1902 S.-S. MOLODENKOFF a montré un
malade
de la Clinique des maladies nerveuses atteint d
on du temps dans un cas de paralysie générale (avec présentation du
malade
). V.-W. VoROBtEFF. Le malade de 38 ans, fut pla
ralysie générale (avec présentation du malade). V.-W. VoROBtEFF. Le
malade
de 38 ans, fut placé à la maison de santé du Dr
manifestèrent deux ans de cela. Depuis le matin du 28 septembre le
malade
commença à faire un compte particulier du temps
ommencèrent à diminuer et s'ar- rêtèrent tout à fait. La mémoire du
malade
est assez bien conser- vée ; il peut bien s'ori
e de considérer le trouble dans le compte du temps, observé chez le
malade
, comme une idée démente délirante et voit dans
c le processus anatomique diffus général, il y a dans le cerveau du
malade
une lésion spéciale des régions qui ont un rapp
ent, se rapporte aux actes d'association. Le symptôme, noté chez le
malade
, présente une idée délirante absurde, une expre
aladie parasitaire. En contrôlant les investigations de BnA sur les
malades
du Bureau central d'Admission de police pour le
é manifesté dans le sang d'un choréïque chronique et chez plusieurs
malades
présentant une excitation motrice très marquée.
l productif ultérieur. Sur l'aphasie amnestique. S.-J. PopOFF.-Le
malade
du rapporteur avaittout à fait perdu la capacit
e la base de la troisième circonvolution frontale, détruite chez le
malade
, existe encore un territoire accessoire du cent
arole qui aide à celte articulation interne et duquel se servait le
malade
pour l'écriture.'A ce qu'il parait, ce centre acc
it, évidemment, dans un autre centre, qui est resté intacte chez le
malade
en question. A. 13FasrrIN, M. MOLTCIIAKOFF, S.
tous les jours nous reconnaissons la maladie de Kroepelin. chez des
malades
qui auraient été catalogués autrefois débiles o
BIBLIOGRAPHIE. 513 est le symptôme primordial de l'affection, les
malades
per- dent successivement la faculté d'être émus
tion aveugle et irraisonnée à tout ce qu'on demande d'exécuter au
malade
, la perte de certaines habitudes de politesse, de
ropos vont en s'accentuant; c'est la forme simple dans laquelle les
malades
ne présentent jamais de phénomènes aigus. Dan
ces conceptions délirantes se méienl, se choquent dans l'esprit du
malade
créant un chaos mental indes- criptible. Le l
un chaos mental indes- criptible. Le langage et les écrits de ces
malades
sont hès-ir7col;ér'enls. Tout dans leur attitud
uze ans, et se décomposant en 1693 hommes et 1752 femmes. Parmi ces
malades
, on en 'a trouvé 965 chez les parents desquels
par « tare héréditaire ». Si l'on exa- mine maintenant chez ces 965
malades
la question de sexe, on trouve 419 hommes et 54
(en excluant l'hérédité collatérale et réversive) on trouve sur 350
malades
185 cas de folie du père, et 165 de folie de la m
ur ce qu'elle contient et sur ce qu'elle exclut. Le chiffre de 3445
malades
qui sert de base à la statistique de l'auteur n
par l'auteur est de 120, dont 77 hommes et 43 femmes. Ceux de ces
malades
qui avaient une tare héréditaire représentent un
us utile. Prédire le résultat de l'union de deux individus sains ou
malades
serait pour le médecin un avantage de premier o
es hôpitaux ne seraient jamais pour le public que des asiles'et les
malades
qui pourraient y trou- ver avantage tenteraient
oulé dans une cellule de l'asile de Bron. Un des gardiens rasait un
malade
, nommé Benel. Tout à coup, celui-ci fut pris d'un
le. Hospice DE Bicètre. M. BOURNEvILLE. Visite et présentation de
malades
, le samedi à 9 heures et demie très précises. X
tions initiales de la - , par Pick, lu. Pirapiiasie. L'examen des
malades
atteints de-, par Saint-t'au), 71 : Paraplégi
utorise encore à y voir une affection plus générale ; jamais chez nos
malades
nous n'avems rencontré d'altérations vasculaires
sseau qui plonge dans l'épaisseur de la circonvolution. Lorsque les
malades
ont succombé à une attaque récente, on trouve sou
as droit refuse son service. Observée dix minutes après l'attaque, la
malade
n'avait ni déviation à la face, ni gène de la par
ar les docteurs Ollivier ci Prévost. appliquées lors de l'entrée du
malade
à l'hôpital, il est pris d'érysipèle et meurt dix
Obs. XXI. Maison impériale de Cliaren lon (l). B..., 19 ans. — Ce
malade
est frappé d'apoplexie le 17 décembre 1867. 11 es
ie-Euphrasic), 79 ans. — Attaque d'apoplexie le 12 septembre 1860; la
malade
jusque là bien portante, est frappée quelques ins
main seulement, le membre inférieur gauche paraît un peu paralysé. La
malade
meurt le 18 septembre 1800, sept jours après t'at
trois ans. Deuxième attaque il y a un an, la paralysie augmente et la
malade
ne peut plus marcher. Enfin, à la suite d'une tro
e ne peut plus marcher. Enfin, à la suite d'une troisième attaque, la
malade
meurt clans le coma, sept jours après le début de
Sainte-Cécile, 18. — Charcot. Soignot (Pierrette), 50 ans. — Cette
malade
, qui avait déjà eu plusieurs attaques et qui avai
tiste),00 ans. — Affecté depuis longtemps d'une hémiplégie gauche, ce
malade
, à la suite d'une nouvelle attaque est frappé d'h
e (Adelaïde-Julie), 63 ans. On n'a pas de renseigne ments sur cette
malade
; on sait seulement qu'elle était gâteuse, confin
de la vie, attaques épileptiformes alternant avec de l'agitation. La
malade
meurt, dans une de ces recrudescences, avec une é
ec hémiplégie gauche incomplète de la sensibilité et du mouvement. La
malade
se rétablit et meurt deux ans après, de pneumonie
mbre 1807. On diagnostique une paralysie générale. Le 16 décembre, le
malade
fait une chute, s'ouvre un rameau de la temporale
miplégie gauche avec contracture permanente des membres paralysés. La
malade
meurt le 17 août 1867. A Yautopsie, on trouve dan
arLôres restent saines chez les vieillards dont le cerveau n'est pas
malade
. Chez les individus âgés de plus de 60 ans,les ar
quée que 22 fois, c'est-à- dire 40 cas sur 100 ; encore chez deux des
malades
, cette hypertrophie était compensatrice de lésion
médiane. portaient également sur le lit. Dans un cas (obs. 15), la
malade
affectait de se tenir habituellement inclinée sur
logie, 15 juin 1867. p. 92. dernier chiffre soit dépassé lorsque le
malade
doit survivre, à moins qu'il ne se soit produit q
ure résulte d'une diminution de Faction du cœur, d'autant plus que le
malade
se refroidit en quelques instants de un à un demi
ulaire. Or, les recherches multipliées que nous avons faites chez les
malades
atteints de ces deux affections nous ont montré c
ns l'état suivant : Somnolence profonde dont on tire difficilement la
malade
; il y a sur divers points du crâne des traces de
atées ; pas de déviations des commissures labiales. Si l'on secoue la
malade
fortement et si on lui parle à voix haute, on par
ité de la peau n'est pas complètement abolie, car, lorsqu'on pince la
malade
, elle paraît éprouver de la douleur ; seulement,
a veille ; la somnolence, toutefois, semble un peu moins profonde. La
malade
paraît entendre les questions qu'on lui adresse,
n'y a pas eu de nouvelles convulsions. Le 10, pendant la visite, la
malade
est prise d'un accès con-vulsif ; des mouvements
eux. Du 10 au 15 septembre, les accès ne se sont pas reproduits. La
malade
paraît se réveiller un peu ; cependant, elle ne p
uent ; l'état général, en somme, est plus satisfaisant. Néanmoins, la
malade
refuse toute nourriture ; à peine veut-elle ava
lon. Le 15 septembre, sans qu'il y ait eu de nouveaux accidents, la
malade
paraît plus affaissée que les jours précédents. P
ec contracture des membres du côté gauche. C'est dans cet état que la
malade
est observée le jour de son admission à l'hôpital
ler plusieurs circonstances très importantes de notre observation. Le
malade
avait eu une attaque d'une nature indéterminée tr
passé par les modifications dont nous avons déjà parlé ; et comme la
malade
a survécu, ces modifications ont parcouru toutes
o-membrane qui s'est organisée peu à peu. Comme les antécédents de la
malade
sont peu connus, on pourrait pousser plus loin l'
suivie d'accidents de paralysie ou de contracture, car, après que la
malade
eut été transférée dans un service de médecine, o
développement, en dehors des conditions spéciales présentées par les
malades
que ces médecins ont habituellement sous les yeux
ssive amenant plus ou moins sûrement des conséquences fatales pour le
malade
, ils peuvent, dans d'autres circonstances, dispar
pie l'observation ne soit pas limitée aux derniers temps de la vie du
malade
, et qu'on peut, avec M. Schuberg (/or. cit.), gro
Peu de temps avant ou immédiatement après cette première attaque (le
malade
ne peut point établir ce point important), il a c
dans la parole. Comme ces accidents augmentaient de jour en jour, le
malade
se décida à entrer à l'hôpital. Le 2 juin, jour
tablement dilatée, tandis que celle de l'œil gauche est normale. Le
malade
marche bien, et est un peu moins vigoureux du bra
le apparent dans les fonctions de respiration et de circulation. Ce
malade
n'offrant point de pléthore manifeste ni aucun si
ar jour la maladie. Il n'y a aucun changement apparent dans l'état du
malade
jusqu'au II juin. Ce jour là, le malade aune atta
ement apparent dans l'état du malade jusqu'au II juin. Ce jour là, le
malade
aune attaque. Les personnes qui se trouvaient aup
2, la parole est beaucoup plus difficile que les jours précédents; le
malade
met près d'une minute pour dire deux ou trois mot
avec 2 gouttes d'huile de croton. Le surlendemain, 11, on trouve le
malade
dans le même état (On lui fait appliquer 15 sangs
is avec plus d'intensité. Le 15, à la visite du matin, on trouve le
malade
étendu sur le dos, dans son lit, les yeux ouverts
e. La fréquence du pouls est plus grande que les jours précédents. Le
malade
toussait depuis quelques jours, mais sa toux est
illes, mais on n'obtient aucune modification favorable dans l'état du
malade
. Dans la nuit du 17 au 18, nouvelle attaque sem
utres. Le 18, à la visite, à sept heures du matin, nous trouvons le
malade
pris d'attaques qui ont commencé quelques instant
oujours plus contractée qu'à gauche. La fièvre est très intense. Le
malade
tousse beaucoup et no peut point cracher. Les att
ues derrière les oreilles. Depuis sa seconde attaque, cetle du 11, le
malade
n'a plus parlé. Autopsie faite le 20 juin à neu
ole ; puis à l'hôpital ces phénomènes sont devenus plus saillants. Le
malade
a eu un nouvel accès avec mouvements convulsifs d
n accès suivi de paralysie complète, et enfin quelques jours après le
malade
meurt,après neuf heures d'un accès presque sans i
urs points de vue : 1° La lésion du crâne que Ton a trouvée chez ce
malade
ne semble pas avoir été souvent rencontrée. Nous
ne du crâne, soit aux caries du rocher. La lésion présentée par notre
malade
consiste en une sorte d'ulcération de l'os, sans
veau. Ce sont là les principaux traits de la lésion offerte par notre
malade
, et ni dans les articles que nous avons cités, ni
nalogues qu'il tire de différents auteurs. Ainsi Desault parle d'un
malade
mort un mois après un coup reçu sur la tête, et c
l'iodure de potassium, au contraire, produit un bon effet. D'après la
malade
, la douleur fixe de la tête et la tuméfaction ne
ement. Quelques heures après l'accouchement, sans frisson initial, la
malade
est prise de fièvre, de douleurs de ventre, de vo
signes d'une péritonite puerpérale se prononcent de plus en plus; la
malade
tombe bientôt dans un état adynamique et meurt le
istent au pourtour de la grande. La dure-nière, au niveau des parties
malades
, présente une coloration Charcot. Œuv. compl. t
peut voir des lésions crâniennes analogues à celles qu'offrait notre
malade
, ne doivent pas nous empêcher de conclure que ces
ïdien ; quelquefois pourtant, on l'a vu se réunir en abcès entre l'os
malade
et la dure-mère ; on a vu même, sous l'influence
psie expliquent-elles les phénomènes observés pendant la vie de notre
malade
? Peut-on indiquer la marche de ces lésions, et p
probable que lors de son premier accès cle perte de connaissance, le
malade
ressentait déjà depuis quelques temps quelques at
ngestions survenant assez brusquement au niveau du pa riétal gauche
malade
, dans les méninges et peut-être aussi dans l'hémi
taient pas suivis d'hémiplégie. Quelques semaines avant l'entrée du
malade
, la congestion a commencé à devenir permanente :
atation de la pupille du côté droit. Dix jours après son entrée, le
malade
a une nouvelle attaque, à la suite de laquelle il
symptôme, si nettement marqué dans I'Obs. II, n'est pas constant. Le
malade
de I'Obs. I, n'a rien présenté de semblable, bien
autre trouble, soit du mouvement, soit du sentiment. Peut-être, si la
malade
eût vécu plus longtemps, aurait-on vu apparaître
communiquer ses propres idées. La langue, d'ailleurs, était libre; la
malade
pouvait la tirer hors de sa bouche et la mouvoir
ouraient, toutes choses qui furent reconnues parfaitement exactes. La
malade
, qui, pendant les deux derniers mois de sa vie, a
madaire, 1863, p. 525. produire une seule observation relative à un
malade
qui. ayant été privé de l'usage de la parole, ait
expliquer un état d'aphémie très prononcé, tel qu'il existait chez ma
malade
. On en rencontre très souvent d'analogues dans le
ins, qu'elle établit péremptoirement l'existence de l'aphémie chez un
malade
qui avait conservé, une bonne partie de son intel
s appelons l'aIk'iilion sur les désordres gastriques observés chez ce
malade
. Jusqu'ici peu remarqués, les accidents cle ce ge
sont dans la marche, projetés de côté d'une façon caractéristique. Le
malade
peut à peine faire quelques pas ou même se tenir
t chaque fois deux ou trois jours. Trois frères et quatre sœurs de la
malade
vivent et se portent bien ; une des sœurs, toutef
ment donné, d'abord très difficile, puis à peu près impossible, et la
malade
a dû entrer à l'hôpital de la Pitié, où elle a ét
mps, lors de la sortie, une grande-amélioration s'était produite ; la
malade
pouvait de nouveau marcher et elle a pu même repr
elle était surtout prononcée au genou ; à partir de cette époque, la
malade
a dû garder le lit, où elle est restée confinée p
pagnée d'accidents généraux, de fièvres ou de troubles gastriques. La
malade
a continué à manger comme d'habitude. La tuméfact
oduisit de l'amendement. Le membre était devenu moins volumineux ; la
malade
crut, un jour pouvoir essayer de se lever et de m
t le siège de craquements aux moindres mouvements. En mars 1800, la
malade
put commencer à se lever ; mais en raison de la g
e et fut admise à la Salpêtrière. Etat actuel, (février 1807). — La
malade
est habituellement confinée au lit depuis plusieu
mpérature sont amoindries, mais non complètement abolies ; lorsque la
malade
a les yeux fermés, il lui est impossible d'indiqu
tefois dans ses caractères essentiels. Ici, de même que chez les deux
malades
dont il a été question en premier lieu, le début
cependant, durant son séjour au collège, il n'a jamais été réellement
malade
; jamais en particulier, il n'a été anecié de rhum
M. B... assure qu'elles ne conservaient pas l'impression du doigt. Le
malade
dormit cette nuit là comme d'habitude. Le lendema
la tuméfaction avait comptètement disparu ; à l'aide d'un bandage, le
malade
pouvait marcher sans gène appréciable. — L'articu
emarque peut-être un peu de relâchement des ligaments, et, au dire du
malade
, il s'y produit quelquefois, dans les mouvements
de raideur des jambes se montrent plus fréquents que parle passé. Le
malade
remarque pour la première fois qu'il éprouve une
loureux à peu près continu, siégeant surtout dans les pieds et que le
malade
compare à celui que produirait une brûlure. Mais
s : les contacts, une pression même très forte ne sont pas perçus. Le
malade
sent à peine quand on le pince énergiquemcnl. il
on articulaire qui s'est présentée à notre observation chez plusieurs
malades
ataxiques. En premier lieu, nous ferons ressortir
voquées, ou font même complètement défaut dans les antécédents de nos
malades
. Pour ce qui est relatif au siège, l'arthropathie
efois de très bonne heure. «Te ferai remarquer toutefois que chez les
malades
que j'ai observés, un seul peut-être excepté (Obs
niveau des points ou siègent les douleurs les plus vives. Une autre
malade
de mon service a présenté, dans des circonstances
te de connaissance. Le 8, à la visite, on constate ce qui suit : La
malade
parait avoir conservé une grande partie de son in
et des lèvres, qui gène la prononciation et ralentit le discours. La
malade
peut,dans son lit, mouvoir et soulever aune certa
nt plus libres, plus étendus dans les membres paralysés. — Bientôt la
malade
peut se lever et faire quelques pas autour de son
brusques imposés à ces mêmes articulations font pousser des cris à la
malade
. L'attitude du membre est la demi-flexion ; mais
ils n'ont jamais produit qu'un soulagement momentané. 2 août. — La
malade
est tombée cette nuit de son lit ; lorsqu'on l'a
u bras ont paru présenter des deux côtés les caractères normaux. La
malade
qui fait l'objet de cette observation a été frapp
voit en somme que l'hémiplégie était ici fort incomplète, puisque la
malade
n'a guère cessé de se servir quelque peu de ses m
eau, d'un foyer de ramollissement assez étendu, emporte rapidement la
malade
: à l'autopsie, on trouve dans les articulations
membre inférieur gauche avait repris ses mouvements, au point que la
malade
pouvait marcher ; le membre supérieur corresponda
tait resté très-faible, mais non complètement paralysé, cependant, la
malade
n'en faisait que très-rarement usage. L'intellige
ofond avec respiration stertoreuse. — Lorsqu'on sollicite vivement la
malade
, elle ouvre les yeux, profère quelques paroles in
as éteinte, car lorsqu'on pince la peau du bras ou de l'avant-bras la
malade
donne des signes de douleur. Le membre supérieur
les involontaires. Température rectale : 38", 1. 8 mars, matin. —La
malade
parait un peu réveillée; elle comprend les questi
st survenue depuis trois ou quatre jours. T. R. 37", 8, — Le soir, la
malade
est retombée dans un coma profond. T. B. 38, 2. L
a nuiI. Toujours somnolence ou môme coma. Par instants, cependant, la
malade
se réveille et répond assez nettement aux questio
re fois qu'en faisan! exécuter à ce membre des mouvements passifs, la
malade
, bien qu'elle paraisse plongée dans un sommeil pr
iolacée qui n'existe pas de l'autre côté. Coma profond; cependant, la
malade
se réveille et donne des signes de souffrance trè
res mouvements imprimés à cette dernière articulation réveillaient la
malade
, jusque là plongée dans un coma profond, et sa ph
que plus intense, que la première et plus prolongée. A son réveil, la
malade
est complètement hémiplégique et elle s'exprime a
tris. Sensibilité cle ce membre à peu près complètement conservée. La
malade
souffre de douleurs spontanées, revenant par accè
tence des douleurs articulaires dont il a été question plus haut : la
malade
succombe le 8 décembre à une heure du matin. Au
Le membre supérieur gauche paraît un peu plus faible que le droit; la
malade
peut cependant porter sa main gauche à sa tête. L
livide s'est produite sur la fesse gauche. L'appétit a diminué et la
malade
a refusé de manger ce matin. Il y a un peu de dél
uyant, langue sèche, pouls 108, peau chaude; soif. T. R. 38°, 4. — La
malade
ne paraît pas souffrir lorsqu'on meut les diverse
n avec délire. 19. Depuis hier soir, coma profond. T. R. 40°, 6. La
malade
succombe ce jour là à deux heures après midi. 2
sent de l'être, suivant un ordre de succession invariable pour chaque
malade
. Cet ordre, dans tous les cas, est conforme à l'u
blis par l'observation. Voici dans quel ordre, chez la majorité des
malades
atteints d'achromatopsie complète, la notion de c
violet, vert, rouge, orange, jaune et bleu. Dans un second groupe de
malades
c'est la notion du rouge qui reparaît en premier
arition successives des couleurs est le même sans exception, pour les
malades
des deux catégories, en ce qui concerne le violet
uxquels elles étaient sensibles fait reparaître l'anesthèsie chez les
malades
qui ont cessé depuis un certain temps de présente
reliées entre elles, au bout d'un quart d'heure, de vingt minutes, la
malade
sent parfaitement. Si on pique alors la malade, e
, de vingt minutes, la malade sent parfaitement. Si on pique alors la
malade
, elle crie, elle sent dans une zone de 5 à 6 cent
s habitué à l'observer, je trouvai une sensibilité très manifeste; la
malade
criait; elle me dit : Mais ce n'est plus comme Je
uelques explications. M. Burq, avant ma visite avait appliqué à cette
malade
des plaques métalliques. « Les effets de l'appl
là avec M. Burq, mais sans aller plus loin. « M. Burq croit que les
malades
qu'il désigne sous le nom de sensibles à l'or (po
l'or pris à l'intérieur. « J'ai mis entre les mains de M. Burq une
malade
atteinte de contracture hystérique qui ne datait
En résumé, l'application de l'or l'ail disparaître l'anesthèsie ; la
malade
reste sensible pendant trois ou quatre heures, un
e avec hémianesthésie, qui relèvent de lésions anciennes. Ce sont des
malades
connus et éprouvés; l'anesthèsie est permanente e
ivre. Elles ont été soignées suivant la méthode du docteur Burq ; les
malades
sensibles à l'or furent traitées au chlorure d'or
s sensibles à l'or furent traitées au chlorure d'or et de sodium ; la
malade
sensible au cuivre, au sulfate de cuivre et à l'e
l'eau de Saint-Christaii. A mon retour des vacances, j'ai trouvé ces
malades
complètement guéries de leur anesthésie. Une avai
dont l'importance, dans l'espèce, est facile à comprendre ; une autre
malade
appartenant à cette catégorie d'hystéro-épileptiq
taté que les hystériques voient mal les couleurs, et que l'œil de ces
malades
, particulièrement du côté où l'anesthésie est ach
l'autre côté, elle ne voit plus une couleur différente. Chez quelques
malades
, la sensation du rouge persiste, alors que la not
nir. (dl est un autre fait bien intéressant encore : chez certaines
malades
hystériques et hémianesthésiques, antérieurement,
rtie anciennement anesthésiée, des plaques métalliques, auxquelles la
malade
était sensible, ramène l'anesthèsie. Ainsi, une m
auxquelles la malade était sensible, ramène l'anesthèsie. Ainsi, une
malade
, qui était sensible à l'or, n'a plus aujourd'hui
lle, les troubles disparus de la vision reparaissent également, et la
malade
redevient achromatopsique pendant la durée de la
plus manifestes du côté anesthésié que du côté opposé. Chez certains
malades
, la couleur rouge est celle qui est ramenée la pr
bles de la vision chez les hystériques. M. Gharcot (1) présente une
malade
à laquelle il a tait allusion dans, sa communicat
st limitée à la région temporo-frontale droite; dans cette région, la
malade
ne sent pas, en effet, la piqûre d'une épingle, t
oubles hystériques convulsifs et anesthésiques existaient, lorsque la
malade
s'aperçut qu'elle ne pouvait plus reconnaître cer
le. L'ouïe, l'odorat et le goût ont été également affectés. « Cette
malade
appartient à cette série que M. Charcot appelle s
zones colorées. « M. Charcot met successivement sous les yeux de la
malade
des cartons colorés représentant chacun une coule
te. « Ces faits constatés. M. Charcot applique Sur le front de la
malade
un appareil formé de quatre pièces; d'or cousues
trouver par tâtonnement. C'est là ce qui explique l'hésitation de la
malade
à nommer quelquefois du premier coup une couleur
tes à la Salpêtrière sur dos femmes atteintes de grande hystérie. Ces
malades
sont les mêmes qui ont servi à M. Charcot, pour s
ntre les deux une feuille de papier. Le premier effet ressenti par le
malade
est une impression de froid, dans bipartie de la
imantés produit les mêmes effets que la métalloscopie. Ainsi la jeune
malade
, présentée dernièrement par M. Charcot à la Socié
dans le service de M. Charcot, une série de recherches sur les mêmes
malades
, mais en employant l'électricité statique. Il a i
t, de longueur, et avec lequel il a fait des recherches sur les mêmes
malades
qui ont été soumises au magnétisme et à la métall
malades qui ont été soumises au magnétisme et à la métalloscopie. Ces
malades
étant placées sur un tabouret isolant, on fait pa
ues achromatop-siques : les couleurs disparues sont revenues chez ces
malades
, sous l'influence des plaques métalliques et de l
et ils ont reconnu que toute critique était dénuée de fondement. Les
malades
à l'étude sont fortement atteintes ; elles n'ont
en date. Elle consiste dans l'application des métaux sur le corps des
malades
. La métallothérapie interne consiste dans l'admin
s, aucun autre métal que le fer ne produisait d'effet analogue sur la
malade
en question. Wichmann fait remarquer que son obse
en lui transperçant la peau avec une aiguille, on ne provoque chez la
malade
aucune manifestation de sensibilité, vous appliqu
nsi en contact avec la peau. Voici alors ce que l'on observe, si la
malade
est sensible au métal dont on l'ait choix, à l'
e quelques secondes à quinze ou vingt minutes, suivant les sujets, la
malade
vous avertit qu'elle sent son bras comme engourdi
pose qu'avant l'expérience, vous ayez fait serrer le dynamomètre à la
malade
, et que vous ayez constaté qu'elle donnait un chi
d'amyosthénie), après l'application du métal, vous remarquerez que la
malade
donne, au dynamomètre, 30 ou 40 kilogrammes, qu'e
e paraissent pouvoir lui être opposés. Je relèverai d'abord que des
malades
tout à fait inconnus, que l'on voit pour la premi
importants, peut-être, est le phénomène du transfert. Supposons une
malade
hémianesthésique à gauche et complètement sensibl
e transfert, phénomène que le hasard seul a fait découvrir et que les
malades
ne sauraient ni inventer ni simuler. 11 est enc
r les couleurs, rétrécissement qui peut aller assez loin pour que les
malades
, ayant perdu totalement la notion des couleurs, n
paraît le premier, ensuite le vert, le rouge et enfin le bleu que les
malades
peuvent voir jusqu'au dernier terme de l'accompli
les ont perdu la notion des autres couleurs. Voilà un fait dont une
malade
hystérique ne peut guère soupçonner l'existence ;
vous le voyez, celui qu'elles affectent dans le spectre. Voici une
malade
hystérique, hémianesthésique et amblvo-pique du c
ssez que, de l'œil gauche, elle a perdu la notion des couleurs. Cette
malade
est sensible à l'or, ainsi qu'on l'a reconnu par
est perçu en dernier lieu. Je vais vous faire remarquer que quelques
malades
présentent une exception à la règle générale, en
our et l'œil se trouve de nouveau dans l'état où il était, lorsque la
malade
nous a été présentée. Il faut se presser un peu
rès-bien, et que nous avons bien des fois vérifiée. Voici une autre
malade
hystérique chez laquelle tous les phénomènes de l
qui, si je ne me trompe, ne manque pas de portée et d'avenir. Notre
malade
était sensible à l'or. Nous lui appliquons quelqu
écoulées depuis l'application. Vous constatez qu'actuellement, notre
malade
se plaint de malaises, d'inquiétude, puis s'engou
est présentement complètement abolie. Il y a lieu de penser que la
malade
est encore sous le coup de la diathèse, qu'elle n
, c'est un résultat analogue que vous obtenez. Si, au contraire, la
malade
est complètement et solidement guérie, elle cesse
anesthésié faisait revenir la sensibilité, et il nous avait envoyé la
malade
pour avoir notre avis sur l'opportunité, chez ell
icament a été, en effet, administré depuis un mois et aujourd'hui, la
malade
distingue très-bien toutes les couleurs. L'anesth
ritérium que vous savez. Hier, nous avons appliqué sur le front de la
malade
un bandeau de pièces d'or. Au bout d'un quart d'h
des couleurs dans un ordre déterminé, et cet autre fait que quand une
malade
est encore sous le coup de la diathèse, vous pouv
s maintenant à la métallotliérapie. Nous avons établi que certaines
malades
hystériques sont sensibles les unes aux applicati
des, voici comment il traitait l'hystérie. Après avoir reconnu qu'une
malade
était sensible à un métal donné, il appliquait to
avec ce métal sur les différentes parties du corps, de manière que la
malade
ressemblait aux chevaliers du moyen-âge, bardés d
t bientôt et les phénomènes morbides s'exagéraient momentanément. Les
malades
éprouvaient une sorte de malaise, d'engourdisseme
vez pratiqué la métalloscopie et vous avez reconnu la sensibilité des
malades
à un métal déterminé., fer, or, cuivre, zinc, e
a. métallothérapie interne consiste tout simplement à administrer aux
malades
ces métaux à intérieur, le, p)ns, s UYftMÎ: sous
elle couleur jaune, transparente, qui n'a pas mauvais goût et que les
malades
acceptent très-bien. Nous en faisons prendre dix
essivement les doses. Nous ne donnons pas d'autre médicament. Si la
malade
a été reconnue sensible au cuivre, c'est à l'acét
parler de la métallothérapie interne, et me dire qu'il guérissait les
malades
en donnant le métal à l'intérieur, je n'ai dit ni
aissent parfaitement l'histoire pathologique; c'étaient en un mot des
malades
de premier choix, atteintes d'hystéro-épilepsie g
hystéro-épilepsie grave au premier chef, et invétérée. Sur ces quatre
malades
, M. Burq en trouva trois sensibles à l'or et une
vacances sont survenues, sans que j'aie prêté grande attention à ces
malades
, autrement qu'en m'assurant qu'elles prenaient ré
'heure, mais certainement quelque peu ému de voir que chez ces quatre
malades
, que j'avais choisies moi-même parmi les cas les
tous les documents ; vous jugerez par vous-mêmes. Parmi les quatre
malades
qui vont passer sous vos yeux, il y en a trois qu
s, ramenait temporairement la sensibilité et la force musculaire, ces
malades
s'engourdissent, s'endorment et redeviennent inse
particulier de l'anesthésie métallique. Je vais vous présenter ces
malades
, et je ferai répéter ensuite devant vous les prin
médicament et de le reprendre au bout d'un certain temps. Chez cette
malade
, l'effet sur la menstruation et sur la nutrition
suite des crises con-vulsives, et elle ne dure qu'un jour ou deux. La
malade
est toujours en traitement. Chez elle, l'applicat
s, attitudes passionnelles, délire final, étaient très accentuées. La
malade
a été soumise au cuivre à l'intérieur à 1. L'ob
e a été soumise au cuivre à l'intérieur à 1. L'observation de cette
malade
et des suivantes ont été publiées par nous , avec
Les applications extérieures du cuivre qui, autrefois, mettaient la
malade
dans l'état particulier dont je vous ai parlé, so
n du cuivre ? Je vous laisserai porter le jugement. Voici une autre
malade
sensible à For. Je l'ai connu liémianesthésique à
un bel exemple de contracture hystérique. 11 y a onze ans qu'elle est
malade
. Elle est atteinte de deux maladies distinctes, l
res. Cependant, elles existent encore et survivent à l'anesthésie. La
malade
est donc encore à un assez haut degré sous le cou
érieur droit où la contracture s'était développée. Voilà les quatre
malades
traitées que j'avais à vous montrer. Je livre ces
t sensibles à aucun métal connu. Je dois ajouter encore que, chez les
malades
que je vous ai montrées et qui ont une idiosyn-cr
niers temps. Cela est démontré par les effets obtenus sur deux de nos
malades
atteintes d'hémianesthésie cérébrale (c'est-à-dir
produit du même coup l'hémichorée post-hémiplégique. Chez ces deux
malades
, l'insensibilité était absolue et datait, chez l'
ications ont été faites. Nous ferons remarquer que chez aucune de ces
malades
, il n'existe la moindre trace de la diathèse hyst
duits publiquement au cours clinique du dimanche sur plusieurs de nos
malades
Gl..., Bar..., et se sont toujours montrés indent
..., Bar..., et se sont toujours montrés indentiques. Chez les autres
malades
hystéro-épileptiques, les résultats obtenus n'ont
n symptôme fréquent de la grande névrose hystéro-épileptique. 1° La
malade
est placée devant un vif foyer lumineux (lampe Bo
et parfois d'une façon instantanée, survient Y état cataleptique. La
malade
est comme fascinée, immobile, l'œil grand ouvert
onjonctive injeclée et humide. L'anesthèsie est complète (1). Si la
malade
était préalablement liémianesthésique, elle devie
ce que tous les auteurs ont décrit sous le nom de catalepsie ; et la
malade
peut garder pendant longtemps des poses qu'elle a
endre quand elle n'est point dans cet état. Toute communication de la
malade
avec le monde extérieur semble interdite, et elle
ement, ou si l'on empêche le rayon lumineux de parvenir à l'œil de la
malade
en interposant un écran, ou simplement en baissan
nt. En excitant les zones hystéro-épileptogènes, on provoque, chez la
malade
somnambule ou cataleptique, le développement d'un
avec la cessation de l'impression lumineuse; si elle était debout, la
malade
tombe à la renverse, la tête rejetée en arrière,
es hystérique, ou première phase de la sommation provoquée. Mais la
malade
, jusque-là inerte, peut, sous l'influence de cert
musculaire, frémissement des paupières, etc). Pour faire sortir la
malade
de cet état, comme de l'état cataleptique, il suf
isage ou de comprimer brusquement l'un des ovaires, celui qui chez la
malade
est le siège d'ovarie. Au moment où elle revient
la malade est le siège d'ovarie. Au moment où elle revient à elle, la
malade
est prise d'un spasme pharyngien qui amène un peu
ution ne con- 1. Plusieurs l'ois, nous avons compté le pouls de nos
malades
et nous n'avons trouvé aucune différence sous ce
nous avions étudié jusque-là. Il en différait encore par ceci, que la
malade
une fois revenue à elle, avait conscience d'avoir
ière ramène la catalepsie ; il suffit de soulever les paupières de la
malade
léthargique pour faire revenir tous les signes de
rimentateur, suivant qu'il maintient ouverts ou fermés les yeux de la
malade
. Cette expérience peut être varice de la façon
Cette expérience peut être varice de la façon suivante: Supposons la
malade
plongée dans l'état cataleptique sous l'influence
propriété de conserver les attitudes qu'on leur communique (1). La
malade
est à la fois, on peut le dire, hémi-léthargique
es contractures variées que l'état de léthargie permet de donner à la
malade
se résolvent d'elles-mêmes et immédiatement si on
is, élève du service. contracture persiste alors indéfiniment et la
malade
, complètement revenue à elle, offre toutes les ap
muscles qu'elle avait primitivement atteints. Ainsi, supposons notre
malade
affectée de contracture permanente artificielle d
ces ont été reproduites, sous l'influence des vibrations sonores. Les
malades
Gl... et B... sont assises sur la boîte de renfor
chet qui frotte son extrémité ouverte. Au bout de peu d'instants, les
malades
entrent en catalepsie; les yeux restent ouverts,
smus, aven planches. Iena, 1878). 2. Nous avons vu que, lorsque les
malades
étaient rendues cataleptiques par la lumière, il
tat. Tant que dure la vibration sonore, on peut fermer les yeux de la
malade
et la catalepsie n'en persiste pas moins. les v
dre le bruit laryngien, les membres tombent dans la résolution et les
malades
sont plongées dans la léthargie. — Ici la létharg
e, et la catalepsie n'en persiste pas moins. En effet, nous voyons la
malade
, sur laquelle on a répété ces diverses expérience
'un foyer lumineux ou des vibrations sonores. — Il suffit de fixer la
malade
dont le regard est dirigé sur celui de l'expérime
s hystérique, précédé de l'inspiration sifflante habituelle. Chez les
malades
plus longues à endormir par ce moyen, la léthargi
nnalité de l'expérimentateur y soit pour quelque chose. Une fois la
malade
endormie de cette façon, il suffit de lui ouvrir
répéter à la volonté, et nous ajouterons sans grande fatigue pour la
malade
, toute la série des expériences reproduites plus
périences devant la Société, et nous avons amené devant elle deux des
malades
qui nous ont servi dans nos recherches, La prem
eux des malades qui nous ont servi dans nos recherches, La première
malade
que nous présentons, la nommée Angèle, est hystér
temps que nous attendions, il ne se manifeste rien. Mais, sans que la
malade
s'en doute, retournons l'aimant et présentons au
nous pouvons maintenant perforer le bras droit que tout à l'heure la
malade
retirait au moindre contact. Bien plus le phénomè
nsfert, déjà signalé pour l'action des courants faibles. La seconde
malade
que nous avons à vous présenter se nomme Louise G
omènes est très-variable. Ici il a fallu quelques minutes. Chez une
malade
nommée Witt... il suffit de quelques secondes; ch
d'hémorrhagie cérébrale, était anesthésique de tout le côté droit. Ce
malade
fut envoyé par M. le Dr Grancher. Sa main fut pla
mme nous avons répété des centaines de fois et sur un grand nombre de
malades
de la ville et des hôpitaux, les expériences que
jours été le même. Ainsi, voilà des courants qui passent à côté des
malades
et qui agissent sur elles (Solénoïdes, aimants).
s expériences, les aimants et les solénoïdes sont immobiles, mais les
malades
remuent sans cesse, ne fut-ce qu'à chaque pulsati
tre opinion n'est pas susceptible d'une démonstration directe sur les
malades
. Aussi ne la donnons-nous, en attendant mieux, qu
la sensibilité du côté sain avait été déplacée et transportée du côté
malade
. On remarqua ensuite que le transfert de la sen
gauche, la transfixion de la main, experimentum crucis;, sans que la
malade
s'en aperçoive. Le même phénomène de transfert
du bleu, du jaune et même du rouge. Si l'on continue à observer la
malade
, que l'aimant reste appliqué ou non, on verra ens
M. Burq à constater le phénomène de l'anesthésie métallique. Chez une
malade
non hystérique, mais sous le coup de la diathèse
u, le jaune, et en finissant par le rouge qui est la couleur dont les
malades
gardent le plus longtemps la perception. Le phé
ence par l'apparition d'un point gris au centre de la couleur dont le
malade
va perdre la notion. L'œil gauche, d'ailleurs, vo
ystérie, chez elle, n'avait jamais été accompagnée de convulsions; la
malade
n'a jamais eu d'attaques; Un jour, son membre inf
ignet se fléchit, enfin tout le membre se contractura fortement. La
malade
nous arriva à l'hospice au moment où nous étions
. Cependant la contracture du côté droit s'amendait, et peu à peu, la
malade
recouvrait la sensibilité du côté droit, et arriv
ue la parésie du membre. Une de nos projections vous représente cette
malade
au moment où elle était atteinte d'une double con
ture du membre droit, telle qu'elle était au moment de l'entrée de la
malade
dans notre service : vous voyez successivement, s
re!*. Si maintenant nous plaçons l'aimant près du bras gauche de la
malade
, la contracture disparaît progressivement à droit
e contracture gauche dans le cours de la journée, et enlèvera à cette
malade
la crainte de se voir affligée d'une contractur
de sa contracture droite. Pour terminer, je vous présente une autre
malade
hystérique, à laquelle nous avons donné une contr
ne contracture : pour la faire disparaître, il faut faire repasser la
malade
par la même série de préparations qui nous a serv
é (hémianesthésie hystérique) suivent la contracture. Dès que notre
malade
sera délivrée de l'état diathésique spécial de co
au contraire, la piqûre la plus légère est parfaitement sentie par la
malade
. Chez cette autre, atteinte d'anesthésie totale
roduite par une irritation habituelle des nerfs vaso-moteurs chez ces
malades
. Quand je parle de la douleur ovarienne, je ne
ne pour produire un spasme particulier, et faire tirer la langue à la
malade
hystérique. J'ai dit souvent déjà que les sens
tudes laryngoscopiques deviennent d'une commodité étonnante, chez les
malades
de ce genre. Je vous présente, en dernier lieu,
émonitoires de ces attaques, environ quinze jours à l'avance. Cette
malade
est intéressante, parce que c'est la seule qui es
pas toujours le dos qui présente cette hyperesthésie ; chez d'autres
malades
, c'est sous les aisselles, en arrière des seins ;
c'est le rouge qui possède le champ visuel le plus étendu. Toutes nos
malades
sont dans cette dernière catégorie ; le tableau d
riquement, mais qui est constant, que disparaissent les couleurs. Une
malade
qui voit le violet doit voir toutes les couleurs
uge, etc. De môme, lorsque la notion des couleurs est restituée aux
malades
par l'emploi de nos procédés, aimant, application
nous échappons à toute fraude, à toute supercherie de la part de nos
malades
. Je vous ai déjà démontré que l'application d'u
us ai déjà démontré que l'application d'un aimant, du métal auquel la
malade
est. sensible, etc., ramène dans l'œil achromatop
gagne d'un côté, elle le perd de l'autre. En effet, pendant que cette
malade
que je vous présente gagne, par l'action métalliq
tout reviendra dans l'état primitif. Et, à la fin de l'expérience, la
malade
, qui sentait les piqûres à droite pendant tout le
ntraction de ce muscle. Ces résultats ne peuvent être simulés par nos
malades
, qui ignorent assurément tous les détails de la m
touche plusieurs fois les muscles du bras droit, et vous voyez que la
malade
a une contracture du membre supérieur droit. Pe
lade a une contracture du membre supérieur droit. Pendant que notre
malade
est dans cette sorte d'hypnotisme, nous pouvons l
ire disparaître la contracture, il faut de nouveau faire tomber notre
malade
dans l'état de léthargie provoquée: je la regarde
du bras, et la contracture des fléchisseurs disparaît. Je réveille la
malade
, et vous remarquerez que, chaque fois, elle pouss
e en état de léthargie par l'effet de la cessation de la lumière ; la
malade
pousse un cri et, quittant son attitude catalepti
te n'a d'ailleurs pas d'influence fâcheuse sur l'état ultérieur de la
malade
. Après une sorte d'engourdissement d'un quart d'h
me, et persiste quelquefois pendant plusieurs années. J'ai vu ici une
malade
atteinte de contracture hystérique permanente pen
fait qui n'est absolument pas douteux. Ainsi, je vous présente cette
malade
qui est aujourd'hui très bien guérie. Elle est en
e est restée guérie complètement : vous pouvez reconnaître en elle la
malade
dont j'ai publié la photographie dans mon livre,
s cicatrices d e brûlures qui sillonnent son visage. C'est cette même
malade
qui nous a présenté des phénomènes (ï ischurie hy
s complètes, p. 275. Nous avons publié l'observation entière de cette
malade
dans nos Rec/i. clÂniq. et thérup. sur l'e'plleps
a plante des pieds. Vous voyez que chez Tune et l'autre de ces deux
malades
je provoque également ces trois phénomènes classi
e la plus haute importance puisque, par eux seuls, on peut dire si la
malade
est hystérique ou ne l'est pas. Je vous montre ic
hé légèrement l'autre membre inférieur que je croyais contracture, la
malade
poussa un cri; il y avait donc hypéresthésie de c
sie et l'épilepsie, je fais venir à côté de ces hystériques plusieurs
malades
atteintes (l'épilepsie et surtout d'épilepsie ver
Il suffit pour cela de rendre la lumière électrique et d'ouvrir à la
malade
les paupières du côté droit par exemple ; aussitô
issant une possédée (1595). Remarquez comme il fixe l'attention de la
malade
qui est devant lui, et examinez l'attitude de cel
état hypnotique que l'on obtient assez facilement chez la plupart des
malades
hystériques par la mise en œuvre de procédés vari
. L'exagération des réflexes tendineux est Lin fait commun chez les
malades
atteintes de grande hystésie. Elle accompagne le
e exagération marquée qui se traduit de diverses manières suivant les
malades
ou suivant les différentes parties du corps d'une
nt les malades ou suivant les différentes parties du corps d'une même
malade
. On peut y ranger la léthargie hystérique provoqu
uccessifs portés sur le tendon. a) Diffusion du réflexe. — Quelques
malades
sont à peine endormies qu'on voit le réflexe tend
qui peut même s'étendre au tronc tout entier. Une de nos anciennes
malades
, Bar..., sur laquelle ont été faites les première
flexes ro-tuliens étaient peu exagérés, surtout à la jambe gauche (la
malade
était hémianestliésique à droite). De plus, les b
cé II (Fig. /). Par la fixité du regard en convergence supérieure, la
malade
est rapidement endormie. Les membres sont dans la
des réflexes tendineux se présente à des degrés variables suivant les
malades
, et c'est ce qui a lieu en effet. Cette diffusion
racture — qui, dans certains cas, se montrent à la fois chez une même
malade
, peuvent exister séparément, d'une façon indépend
L'avant-bras droit est placé dans la demi-flexion avec pronation; la
malade
est assise, le coude repose sur l'angle d'une tab
présentée ici par une courbe qui présente plusieurs ondulations. La
malade
une fois endormie, la même excitation portée sur
ont été obtenus dans les niâmes conditions expérimentales sur la même
malade
(Exp. du 16 février). Un signai électrique Marcel
sente-t-il plus d'amplitude. Dans cette expérience nous trouvons la
malade
plus excitable que le 7 lévrier. — La contracture
s muscles palmaires. Comme dansTexpérience précédente, le coude de la
malade
repose sur l'angle d'une table, l'avant-bras demi
s. Dans des expériences faites sur le tendon rotulien, chez la même
malade
, nous constatons qu'il n'y a pas d'irradiation du
naissance immédiatement à la contraction permanente. Chez les deux
malades
qui, jusqu'ici, nous ont servi d'exemples, nous a
C'est ce que démontrent les tracés suivants obtenus chez une autre
malade
, Parm..., également hystéro-épileptique. Nous ne
le corps. C'est ce que nous avons pu constater chez plusieurs de nos
malades
et particulièrement sur celles qui présentent peu
esse moyenne ) d'une expérience d'hypnotisme, tentée sur une de nos
malades
hystéro-épilep tiques, récemment entrée dans le s
a point d'extension du réflexe rotulien aux membres supérieurs. La
malade
est placée en face d'une vive lumière (lampe au m
c) Le degré de réflectivité médullaire varie non seulement avec les
malades
ou chez une même malade, suivant les diverses rég
vité médullaire varie non seulement avec les malades ou chez une même
malade
, suivant les diverses régions de la moelle, mais
, suivant les diverses régions de la moelle, mais aussi chez une même
malade
d'un jour à l'autre ou même d'un moment à l'autre
xe, de même que la contracture, se généralise. Au contraire, chez les
malades
qui présentent à un haut degré l'hyperexcitabilit
a précision et de l'intensité de la contracture. Chez ces sortes de
malades
on réussit à provoquer, à l'aide d'un choc léger
mmédiatement ou le lendemain, quelques jours après môme, alors que la
malade
avait certainement perdu le souvenir de nos reche
la pression exercée dépasse certaines limites qui varient suivant les
malades
et que l'habitude seule permet d'apprécier. Il
ur nous servir des dénominations employées par Duchenne. Toutes les
malades
susceptibles d'être hypnotisées sont loin de prés
avec des caractères absolument identiques. En ce moment, parmi les
malades
soumises à notre observation, Witt... est celle q
la seule excitation mécanique pendant la léthargie provoquée chez nos
malades
. Nous avons fait photographier un grand nombre
isse et tendue ; — plis transversaux à la racine du nez. Chez notre
malade
hypnotisée, l'excitation de ces mêmes muscles, pa
on isolée du petit zygomatique peut également être obtenue chez notre
malade
, mais elle se confond avec celle de l'élévateur p
raction partielle de ce muscle est très facilement obtenue chez notre
malade
. Dans la figure 4 de la Planche VII, la contracti
ce même muscle n'a pu être obtenue. Par contre, chez cette dernière
malade
, les muscles dilatateurs des narines peuvent être
ontraction du muscle triangulaire des lèvres. Pour obtenir chez nos
malades
la contraction isolée du triangulaire des lèvres,
saisissante de frayeur. Nous avons cherché à reproduire, chez notre
malade
hypnotisée, l'action simultanée de ces deux muscl
de compléter l'expression de terreur en faisant ouvrir les yeux de la
malade
par un aide, au moment où la contraction était ob
obtenue par l'excitation mécanique des points moteurs musculaires. La
malade
a été ainsi rendue cataleptique, sans nuire àl'ex
résultat ne saurait être qu'une grimace. Nos expériences sur notre
malade
hypnotisée ont donné 1. La production do la cat
si de fixer, pour ainsi dire, l'expi-ession de la physionomie, et, la
malade
étant rendue cataleptique pendant l'excitation d'
moitiés de la face n'en est pas moins frappant. Nous savons que, la
malade
étant en léthargie hypnotique, l'hémicafalepsie p
vre supérieure est pratiquée des deux côtés à la fois, pendant que la
malade
est léthargique totale, et le mouvement d'ensembl
t été tentées au début de nos recherches sur ce sujet, dès 1878. La
malade
sur laquelle nous avons répété la plupart des exp
rand nombre des cas, à l'action volontaire. A l'état de veille, notre
malade
est totalement incapable d'imprimer à ses oreille
ermédiaire du nerf moteur qui lui est destiné. Il existe chez notre
malade
, à deux centimètres environ de l'oreille, à la ha
mais, aussitôt qu'on provoque le réveil, elle s'évanouit ; 2° Si la
malade
est réveillée pendant l'état léthargique, la cont
ue, la contracture disparaît aussitôt. Mais, si avant de réveiller la
malade
, on a soin de la rendre cataleptique, la contract
n'est pas nécessaire. Réveillée, même pendant l'état léthargique, la
malade
garde sa contracture. Les contractures artifici
antané. c) Transfert par l'aimant de la contracture localisée. — La
malade
une fois endormie et ses membres étant en complèt
chement, l'extrémité ouverte d'un aimant en forme de fer à cheval. La
malade
toujours endormie est assise près d'une table; so
ue le mouvement se soit arrêté en chemin, il demeure inachevé. La
malade
, toujours endormie, est assise devant une table s
la contracture a été la conséquence d'une excitation tendineuse. La
malade
endormie est placée dans la même attitude que pou
s pour empêcher le retour du sang, les paupières . sont fermées et la
malade
de nouveau plongée dans le som- _-meil léthargiqu
ns que tout à l'heure, c'est-à-dire pendant l'état cataleptique. La
malade
est replongée dans l'état léthargique et l'excita
le, la proportion serait de 1 sur 4 ou 5 au plus. Il est vrai que les
malades
soumises à notre observation, à la Salpêtrière, s
tile d'insister un peu sur les variations qu'il peut subir soit d'une
malade
à l'autre, soit chez une même malade, et d'en fou
ions qu'il peut subir soit d'une malade à l'autre, soit chez une même
malade
, et d'en fournir quelques exemples. A. — Des di
différents degrés de Vhyperexcitabilité neuromusculaire chez une même
malade
. — Influence de la répétition des expériences sur
la répétition des expériences sur son développement. Chez une même
malade
, le même degré d'hyperexcitabilité neuro-muscul
gré différent. b) L'hyperexcitabilité varie également chez une même
malade
d'un moment à l'autre. Il est des jours où, sous
ons vives, la fatigue physique, l'imminence des attaques, etc., telle
malade
présente une exaltation ou une atténuation du phé
développement de l'hyperexcitabilité neuro-musculaire chez une de nos
malades
que nous soumettions pour la première fois aux pr
; aux poignets ils se montrent à peine. Par la fixité du regard, la
malade
se trouve promptement endormie. Aussitôt nous con
le. C'est la première fois que cette expérience est tentée chez cette
malade
. Sur le bras droit l'excitation des tendons et
citabilité neuro-musculaire ne s'est développée à la face, chez cette
malade
, que plusieurs mois après les premières expérienc
condition de lui fermer les yeux. La catalepsie cesse aussitôt et la
malade
devient léthargique. L'hyperexcitabilité neuro-
tie du corps, ou inversement peut y être provoquée. Chez une de nos
malades
qui présente à un haut degré l'hyperexcitabilité
s, ramener la motilifé, et, au bout de quelques instants, rendre à la
malade
toute la liberté de ses mouvements. Voici le réci
t facile à gauche, mais à droite elle n'a plus lieu. On réveille la
malade
par des procédés ordinaires, l'hémiplégie persist
iations individuelles de l'hyperexcitabilité neuromusculaire. D'une
malade
à l'autre, l'hyperexcitabilité neuro-musculaire p
. Les différents degrés que l'on observe successivement chez une même
malade
, lorsque le phénomène est en voie de développemen
e est en voie de développement, peuvent se montrer isolément chez des
malades
différentes,, et l'on conçoit fort bien que, suiv
et aux coudes, un peu plus cependant aux membres du côté gauche. La
malade
est assise sur une chaise et on la prie de fixer
emps; l'objet brillant est toujours maintenu devant les regards de la
malade
. Puis tout d'un coup, pendant que l'on continue
l'expérience était terminée. Mais aussitôt les yeux se ferment et la
malade
tombe dans un état de résolution tel que nous n'e
résolution tel que nous n'en n'avons jamais observé de semblable. La
malade
est endormie. Tout son corps s'affaisse sur lui-m
t ainsi que la piqûre donnent naissance à des mouvements réflexes; la
malade
retire son membre, et la douleur se peint sur sa
epsie possible, même état des réflexes, même résolution. Bientôt la
malade
est prise de secousses des bras, analogues à ce
visage et sur les yeux. Il faut insister un peu pour y parvenir. La
malade
se dit très fatiguée ; elle ne peut se tenir debo
ette expérience d'hypnotisme est la seule qui ait été faite sur cette
malade
. C'était la première fois qu'elle y était soumise
par le procédé ordinaire (soulèvement de la pointe du pied). Cette
malade
n'a jamais été endormie. Nous la prions de fixer
ité du regard. Il suffit dans ce cas, de soulever les paupières d'une
malade
léthargique pour la rendre immédiatement catalept
importants. La physionomie est impassible et expressive à la fois, la
malade
paraît absorbée. Ce visage est très vraisemblable
spasme cesse, et sans ouvrir les yeux, ni reprendre connaissance, la
malade
se met à divaguer, en proie à un délire qui ne ta
sujets variés se rapportant aux incidents qui ont marqué la vie de la
malade
; mais, de plus, il peut être provoqué par l'obse
serva leur et conduit dans une direction déterminée. Les sens de la
malade
ne sont pas complètement fermés au monde extérieu
s caractères pendant la phase de spasme ou celle de délire, et que la
malade
ait les yeux ouverts ou fermés. En premier lieu n
t la résolution musculaire complète. En soulevant les paupières de la
malade
et en maintenant ses yeux ouverts, l'état catalep
ble. Que les yeux soient ouverts ou fermés, la motilité, chez cette
malade
, présente les mêmes modifications. Nous avons rem
Nous avons pu observer cetétat cataleptiforme chez plusieurs de nos
malades
, les caractères qu'il présente se sont montrés id
e, par la répétition des séances, se soit perfectionné. En effet, les
malades
chez lesquelles on l'observe ne présentent généra
lité neuro-musculaire s'est développée plus tard à la face chez cette
malade
. des yeux. Les paupières se laissent assez faci
forme. Dans le cours de la même séance nous avons fait sur cette même
malade
une expérience destinée à mettre en lumière les c
e l'hyperexcitabilité neuro-musculaire pouvait être observée chez nos
malades
en dehors de l'état hypnotique, pendant la veille
le bulbe. Nous avons donc soumis aux inhalations de chloroforme une
malade
hypnotisée et en état de léthargie avec hyperexci
face et aux membres avec les caractères que nous avons décrits. La
malade
étant dans cet état, nous lui faisons respirer du
de petites doses, parce que nous avons vu parfois chez ces sortes de
malades
une susceptibilité spéciale aux agents anesthésiq
se produit par instants dans les membres des secousses spontanées. La
malade
s'agite un peu, balbutie: mais ce délire ne dure
s, toute trace d'hyperexcitabilité disparait de tout le corps. — La
malade
est dans la résolution la plus complète, la respi
ien à la l'ace qu'aux membres, demeure sans effet. Nous laissons la
malade
dans cet état, la compresse de chloroforme est en
ands mouvements de la grande attaque. Nous avons peine à maintenir la
malade
et il faut la coucher à terre sur des oreillers.
u'aussitôt les convulsions font place au délire, à la suite duquel la
malade
recouvre spontanément connaissance. Pendant cette
ssance. Pendant cette attaque, nous nous sommes bornés à maintenir la
malade
et nous n'avons rien fait pour enrayer les convul
se sont arrêtées d'elles-mêmes. Après avoir repris connaissance la
malade
demeure dans un état d'ébriété dû à l'action chlo
lles se distinguent de celles que nous venons d'étudier. Lorsque la
malade
est plongée dans l'état somnambulique, les propri
r dans les deux membres et dans la moitié de la face ; tandis que, la
malade
une fois réveillée, le même courant appliqué de l
elques détails relativement aux observations faites à ce sujet : La
malade
une fois plongée dans l'état de léthargie, par le
ujours, dans ce dernier cas, le résultat a été négatif. Réveillée, la
malade
supportait parfaitement, à part un peu de céphalé
s ont été reproduites, avec des résultats absolument conformes, sur 3
malades
hystériques hypnotisantes à des degrés divers (1)
jà décrit de l'hyperexcitabilité neuro-musculaire. Sur chacune de ces
malades
, l'expérience a été répétée une vingtaine de fois
fications rendues nécessaires par des observations ultérieures. Les
malades
hystériques sur lesquelles ont jusqu'à ce jour po
négatif. Ces expériences ont été répétées plusieurs fois chez la même
malade
et ont toujours donné les mêmes résultats. Ainsi,
côté du crâne demeuré intact, de la même façon qu'il l'a été chez les
malades
, à savoir un électrode sur le sommet du crâne à q
itique de mes collègues. Notre deuxième groupe se compose de quatre
malades
hystériques hypnotisables plongées, comme les pré
ême procédé pendant l'état de léthargie. Ainsi, chez une seule de ces
malades
, les secousses provoquées par l'excitation galvan
ions que précédemment, n'a donné lieu à aucun mouvement. L'une de ces
malades
présentait à peine le phénomène de l'hyperexcitab
me létliargique avec hyper-excitabiliténeuro-musculaire, et, chez les
malades
présentées par M. Dumontpallier, cette hyperexci'
r à l'abri de toute intervention voulue de la part du sujet. Chez les
malades
que j'ai observées, les conditions sont donc diff
s expériences, pourrait s'appeler le grand hypnotisme. C'est chez les
malades
de cette catégorie que les divers états nerveux a
ces tentées sur ce sujet. La Figure 1 de la Planche X représente la
malade
en état cataleptique. C'est dans cette attitude d
cataleptique. C'est dans cette attitude droite et inexpressive que la
malade
était placée au début de chacune des expériences
du peaucier. Cette expression a pu facilement être obtenue chez notre
malade
et l'on voit que le geste s'est mis aussitôt en h
r, le corps se penche légèrement en avant, le cou est tendu, enfin la
malade
ébauche une attitude de colère, qui, lors d'une s
ur lequel nous insistons dans cette communication. A. Chez certains
malades
, et c'est le plus grand nombre, la diathèse de co
ramenassent les traits de la physionomie à leur état naturel. La môme
malade
nous a raconté alors qu'il lui était arrivé plus
t un cas des plus remarquables de ce genre. Il s'agissait d'une jeune
malade
de 20 ans, présentant des crises hystériques conv
aractères était de céder pendant le sommeil. Il suffisait, chez cette
malade
, de frôler la surface cutanée pour provoquer une
existe sans anesthésie, en dépasse les limites. Ainsi chez une de nos
malades
hémianesthésiques, la diathèse de contracture éta
gique et se localisa au côté anciennement anesthésique. Plus tard, la
malade
étant redevenue hémianestliésique, la diathèse de
ieurs et les membres inférieurs. D'un jour à l'autre, chez une môme
malade
, la diathèse de contracture peut présenter des va
autrement dit, par le seul fait de son relâchement. Par exemple, le
malade
étant couché sur le dos, on lui fléchit brusqueme
c. 1883). Voir p.447. soulevant brusquement la pointe du pied d'une
malade
, sous le coup de la variété de diathèse de contra
uscles antagonistes, jumeaux et soléaire. b) L'on sait que chez les
malades
dont il s'agit, la contracture pouvait être obten
utres, en effet, la Fig. 32. — Expériences du 12 avril chez la même
malade
. — Contracture du jambier antérieur obtenue par l
a durée du phénomène et dans la longueur de la descente qui, chez nos
malades
, est beaucoup plus considérable. Il résulte de
ue spasmodique, sous forme de pied bot, qu'il s'agira aujourd'hui. La
malade
qui sera l'objectif principal de la présente leço
e du traitement ; mais voici la différence. 11 n'existait pas chez la
malade
d'aujourd'hui de complication de rétraction fibro
rps, tête, tronc, face, comme vous pouvez le constater chez un de nos
malades
hommes, le nommé C. L... Chez cet homme, nous n'o
nl la fontaine des Innocents, à Paris. L'hérédité nerveuse de celle
malade
est très remarquable. Son grand-père, sou père et
técédents bien propres à expliquer le développement, chez notre jeune
malade
, des accidents dont elle a souffert. Les débuts
sée à l'extrême : elle persistait jour et Fin. 33. — Attitude de la
malade
Ch..., vue de dos (pied-bot varus droit). nuit
n de la contracture a été obtenue, cepen- Fio. 34. — Altitude de la
malade
Ch..., vue de face (pied-bot varus droit). dant
n de la maladie tout entière (1). J'ai fait placer à côté une autre
malade
hystérique chez laquelle nous avons produit artif
la guéri son. Voici commenl le traitement a été conduit chez notre
malade
Ch... et dans quelles conditions la guérison a ét
itif. Il y a, en effet, plus de trois mois que, de temps en temps, la
malade
a été plongée dans le sommeil hypnotique, pendant
7, il n'est plus possible de produire la contracture artificielle. La
malade
peut être considérée comme complètement guérie.
grand hypnotisme. A chaque séance, je le répète, on obtenait de la
malade
, par suggestion, que son pied se relâchât et repr
t mois que cela durait. 11 nous faut maintenant délivrer la seconde
malade
, celle sur laquelle nous avons produit une contra
ablement les parents, d'autant plus que le jeune frère de notre petit
malade
, âgé de quatre ans, commençait, lui aussi à prése
ir l'appliquer convenablement et légitimement, soit au traitement des
malades
, soit aux recherches physiologiques et psychologi
mélioré par ses soins, a été de la plus grande utilité, tant pour les
malades
de l'hospice que pour ceux du dehors. Je suis heu
aisons actuellement usage et qui va nous servir à électriser quelques
malades
devant vous. Les machines existantes ne convena
e. line tige attachée au conducteur le met en communication avec le
malade
. Celui-ci est donc électrisé négativement, du moi
tabourets isolants, juxtaposés, peuvent recevoir un certain nombre de
malades
qui sont électrisés simultanément. Grâce à ce moy
, un traitement électrique régulier, auquel sont soumis en moyenne 50
malades
par séance, sans préjudice de la faradisation etd
Après ces préliminaires, nous faisons monter sur les tabourets quatre
malades
hystériques : 1° P. In... C'est cette malade que
ur les tabourets quatre malades hystériques : 1° P. In... C'est cette
malade
que je vous ai montrée il y a deux ans et que nou
ie générale, prédominant à droite, avec achromatopsie de ce coté. Ces
malades
sont actuellement électrisées ; nous allons voir
sur les procédés d'électrisation statique. Œain électru/Uffr — Nos
malades
, présentement assises sur les tabourets électrisô
l'électricité s'échappe de tous les points de la surface du corps du
malade
soumis au bain électrique, principalement par les
uides électrisés (1). La digestion est accélérée, et généralement les
malades
quittent Je tabouret avec un appétit prononcé. Je
bjectives, dont l'analyse nous entraînerait trop loin. En somme, le
malade
placé dans le bain électrique est le siège, sur t
rs. Ce sont des tiges de bois ou de métal que l'opérateur présente au
malade
. On les munit généralement d'un manche isolant, e
3 ou 20 centimètres (plus ou moins selon la tension de la machine) du
malade
. La sensation est celle d'un courant d'air frais
nte pour donner un jet de sang bien détaché, on voyait, en plaçant le
malade
sur le tabouret électrique, le sang s'élancer ave
ingt minutes environ d'électrisation statique, se trouvent nos quatre
malades
. 1° In... Vous avez remarqué qu'on a tenu penda
gique et prolongée des muscles antagonistes pour ouvrir la main de la
malade
, et ce ne sera pas avant demain que la liberté de
oins de cette façon que nous avons déjà guéri une première fois cette
malade
il y a deux ans et demi. C'était la première appl
est pas restée la seule dans cet ordre de faits. 2° et 3°. Les deux
malades
Ma... et Par..., qui présentaient une hémianesthé
auche, le moins affecté, a commencé par redevenir sensible. Alors, la
malade
n'offrant plus qu'une hémianesthésie simple, les
i, messieurs, que les phénomènes se présentent chez la généralité des
malades
hystériques anes-thésiques ; il y a même jusque d
r l'aclièvement de l'expérience. Il arrive aussi fréquemment qu'une
malade
chez laquelle le bain électrique réussit d'habitu
lectrique a joué le rôle essentiel. Les petites étincelles tirées des
malades
, pour l'exploration, n'ont pas eu d'influence app
ers temps, que tous les phénomènes que vous venez d'observer chez nos
malades
seraient purement et simplement l'effet d'une act
munication avec le tabouret. Après être descendues du tabouret, les
malades
conservent leur sensibilité pendant un temps très
, ce qui montre bien que la dialhôs© est réellement atténuée chez les
malades
, c'est qu'elles ne sont plus que très difficileme
chercher, quelques résultats dans cette direction. Une dizaine de nos
malades
hystériques, ou hystéro-épileptiques, soumises pe
aractères somatiques s'applique aussi aux phénomènes psychiques ; les
malades
peuvent être au début très peu impressionnables à
i un exemple de cette transformation que nous avons observée chez une
malade
de la Salpêtrière. G., âgée de 16 ans, entre à la
ttaques). On cherche à l'hypnotiser par la pression sur les yeux ; la
malade
s'endort en léthargie, et présente tous les carac
e, mais on ne peut y réusir. La pression sur le vertex fait passer la
malade
de la léthargie en somnambulisme, et on constate
lisme, et on constate toutes les propriétés inhérentes à cet état. La
malade
reste ainsi dix-huit mois à la Salpêtrière et, pe
rises de développer la catalepsie par l'ouverture des yeux lorsque la
malade
est en léthargie. Peine inutile. Un jour, la mala
s yeux lorsque la malade est en léthargie. Peine inutile. Un jour, la
malade
était occupée à faire de la couture ; elle n'avai
il en est parfois ainsi, il y a tout lieu d'en faire bénéficier les
malades
qui ne peuvent être amenés à un état d'hypnotisa-
en quoi consistent ces phénomènes : Si par exemple on présente à un
malade
en état de suggestion une feuille de papier divis
moitié la sensation du vert complémentaire (Parhiaud). — On dit à une
malade
en état de somnambulisme de regarder fixement un
arré de papier et on lui en présente un auxre semblable sur lequel la
malade
voit la couleur complémentaire de celle qu'on lui
est facile de comprendre comment il est possible de produire chez les
malades
de cette catégorie une série de symptômes caracté
de partie, à la suggestion inconsciente qu'exerce l'opérateur sur les
malades
, ou même à la suggestion produite par un malade s
l'opérateur sur les malades, ou même à la suggestion produite par un
malade
sur les autres. Ces faits démontrent la puissan
position donnée. Nous avons observé récemment à la Salpètrière, une
malade
la nommée Ri..., qui s'est comportée exactement d
ent qu'à l'état d'ébauche. Nous devons faire remarquer que chez cette
malade
, les phénomènes psychiques étaient encore moins a
ntractures. Sous l'influence de la répétition des mêmes manœuvres, la
malade
s'est perfectionnée ; mais, et nous insistons s
grand hypnotisme ne se constitue d'une façon complète que lorsque le
malade
a été soumis à de nombreuses manipulations. Nous
au contraire, lui prêter un appui très sérieux. Voici, en effet, une
malade
qui est restée pendant dix-huit mois environ dans
passer de la léthargie en catalepsie. Or, dans une circonstance où la
malade
n'était soumise à aucune expérience d'hypnotisme,
8, a montré à la séance du premier congrès des médecins italiens, une
malade
, Mllfi Medici, de Naples, qui présentait tous les
avec des sujets qui n'avaient sans doute jamais subi le conctact des
malades
de la Salpêtrière, ont obtenu des résultats sembl
isse). « Je contracturai les muscles de l'avant-bras droit chez mon
malade
éveillé et assis devant une table, puis je plaçai
suspendre pour aimanter et désaimanter l'électro-aimant, sans que le
malade
s'en aperçût, Je crois avoir pris alors toutes le
instruments dans une serviette et je m'en servais alternativement. Le
malade
ne pouvait donc pas savoir quel était le véritabl
tel), où j'habitais alors, au mois de mars 1881. Je lui présentai mon
malade
. Sans m'avertir de son projet, il pressa sur le t
de l'hémi-léthargie. Nous pûmes constater à cette occasion que notre
malade
offrait très nettement les phénomènes qui ont été
pnotiques. M. Delbœuf, après avoir fait quelques observations sur les
malades
qu'il a eus à sa disposition a acquis la convicti
est donc seule probante, et il faut par conséquent être à l'affût des
malades
encore immaculés, susceptibles d'être hypnotisés,
question d'une simple coïncidence. Nous rappellerons de nouveau qu'un
malade
peut n'avoir jamais eu une seule attaque et être
règle en pareil cas, de rechercher dans les antécédents personnels du
malade
l'existence de quelques phénomènes qu'on puisse r
il est souvent possible de prouver ainsi par les commémoratifs que te
malade
est bien atteint de cette névrose. Il faudrait pr
ystériques diminuer de nombre et d'intensité quand on hypnotisait les
malades
. Nous avons, d'autre part, souvent observé chez l
périence que la précédente pendant laquelle on a ouver les yeux de la
malade
pour compléter l'expression de terreur. La malade
uver les yeux de la malade pour compléter l'expression de terreur. La
malade
a été ainsi rendue cataleptique, sans que l'expre
ires palpébraux supérieurs et des grands zygomatiques. Fig. 4. — La
malade
est rendue cataleptique du côté gauche par l'ouve
elui d'entre nous qui aurait parlé, il y a trente ans, de traiter ses
malades
au moyen du « magnétisme » aurait été lapidé par
te-puissante de l'imitation, peut fumer comme tout le monde sans être
malade
ou même sans être incommodé. Alors il se demande
imitation, pour faire comme les amis. — Cela a dû vous rendre bien
malade
? me demanderez-vous avec un mauvais sourire sur l
que! que soit le procédé employé, si le médecin arrive à plonger son
malade
dans un sommeil hypnotique même peu profond, il p
s difficile de l'interrompre. 11 était même difficile de réveiller la
malade
pendant qu'elle rêvait ainsi. A son réveil, elle
lorsqu'on lui disait qu'elle avait parlé en dormant. La mère de la
malade
nous avait appris que sa fille parlait souvent eu
t intimement liée au langage. En effet, le Dr Holder cite le cas d'un
malade
qui, à la suite d'une attaque où il avait perdu l
dose déjà indiquée, administrée, soit à l'homme sain. soit à l'homme
malade
. El d'abord, peut-cn comparer le haschisch à l'
toute une série d'observations faites sur l'homme sain et sur l'homme
malade
. Quoi qu'il en soit, messieurs, de cette durabi
près du poète Ponsard, auquel je donnai mes soins, j'eus à traiter un
malade
atteint de paralysie générale parvenue à sa derni
nter ce nouvel agent sur moi-même avant de l'administrer à mon pauvre
malade
. Je pris donc cette poudre condensée le soir, t
M. Jules Soury ; Une autosuggestion scientifique. 2* Présentation de
malades
; 3* Vote sur l'admission de nouveaux membres. A
t nerveuses. Dans la seconde leçon. M- Auguste Voisin a présenté un
malade
traité avec succès par la suggestion hypnotique.
es médecins italiens à Paris, en septembre 1887, Rainaldi présenta sa
malade
en léthargie ; après avoir fait constater chez el
ovoquée. En dehors du phénomène de l'hyperexcitabilité musculaire, la
malade
ne réagit à aucune excitation de la sensibilité g
l'audition ayant été percuté à son tour, l'ouïe revient i droite. La
malade
entend les sons et les bruits. Mais, si on lui pa
res, percute la région du pli courbe (P2) , et la vue est rendue à la
malade
. S'il avail lu Munk, ou Seguin, ou Nonagel, et en
lobule du pli courbe, met fin à cette cécité verbale et permet a la
malade
de lire. La paralysie flasque ou la contracture d
l'aphasie, etc. De simulation, il ne saurait être question, « car la
malade
ne connaissait pas la théorie de localisation cér
t ), comme on l'a répété en Italie à Rainaldi : Vous avez fait de vos
malades
autant de miroirs fidèles de vos propres états d'
isme, nov.. 1891.) les observe souvent, pendant la veille, chez ces
malades
. Ces phénomènes sont autant de stigmates hystériq
à la thérapeutique variée autant que sage, toujours bienfaisante aux
malades
. « Ah! ces malades de l'hôpital, avec quelle so
ariée autant que sage, toujours bienfaisante aux malades. « Ah! ces
malades
de l'hôpital, avec quelle sollicitude, avec quel
xercice de la médecine, s'applique à tous ceux qui attirent à eux des
malades
, en leur faisant concevoir l'espérance d'une guér
e qu'ils n'auraient eu d'autre effet que d'agir sur l'imagination des
malades
. Cette décision a été prise a propos d'un M. P
décision a été prise a propos d'un M. P ... qui attirait chez lui des
malades
qu'il soumettait, sous prétexte de traitement mag
e santé, a depuis plusieurs années attiré chez lui un grand nombre de
malades
qu'il a traités par les pratiques du magnétisme,
et des âmes des morts; qu'elle affirme en outre être tombée gravement
malade
après avoir absorbé un verre d'eau que P... lui a
ée ; qu'elle doit donc s'appliquer à tous ceux qui attirent à eux des
malades
, en leur faisant concevoir l'espérance d'une guér
n'auraient eu d'autre but ni d'autre effet que sur l'imagination des
malades
; « Considérant, qu'il est établi par les divers
associé, le docteur S..., que le contrevenant prétendait agir sur les
malades
par l'influence du magnétisme; que le docteur Bra
nature à produire des effets d'autant plus pernicieux sur la santé du
malade
qu'il est plus impressionnable et plus disposé à
râce au nihilisme qui continue à régner en thérapeutique, beaucoup de
malades
restent la proie — leur vie durant — de leurs idé
t, les difficultés innombrables qui s'offrent au médecin traitant des
malades
de cette catégorie, il ne saura assez te louer s'
érisons. trois améliorations et cinq échecs sur un nombre de dix-huit
malades
. Six observation» «ont personnelles k l'auteur, l
Presque tous les impotents étant des neurasthéniqus, c'est-à-dire de»
malades
difficilet à hypnoliser, il faut avouer que les r
ès décidées, quatre améliorations légères et cinq échecs. Plusieurs
malades
ont été observée pendant une période de temps suf
t toujours prêt, au premier signal de détresse ou de découragement du
malade
guéri, a lui tendre la main pour éviter la récidi
t et te trouvent réduites à un état rudimentaire inoffensif et que le
malade
a abstienne de toute irrégularité des fonctions g
stion. — Discours, appuyé d'expérimenta-tion- et de démonstrations de
malades
, prononcé devant la Société de Psychologie de Mun
livre, l'auteur démontre les sources d'erreurs dans l'observation de
malades
hystériques, de la part d'un expérimentateur non
tre peu à peu les préventions qui existaient encore dans l'esprit des
malades
. C'est principalement dans tes troubles nerveux
été jusqu'ici employés avec le plus do succès. Un certain nombre de
malades
appartenant à cette catégorie, que nous avons obs
les appréhensions qui existaient encore dans le public à ce sujet. Le
malade
est soumis à l'influence de l'appareil mécanique,
appareil électrique. L'un n'est pas plus effrayant que l'autre, et le
malade
n'a aucuue raison pour refuser d'accepter le prem
. Rien à relever dans les antécédents héréditaires ou personnels du
malade
jusqu'en 1870. A celte époque, pendant la guerr
ement qui s'éten-dait à tout le côté correspondant. Actuellement le
malade
se plaint de céphalies violentes. Toute la région
ythmés, qui persistent à l'état de repos et qui s'accentuent quand le
malade
veut faire un mouvement. La main gauche tremble
irection générale d'un mouvement commandé est bien conservée, mais le
malade
n'arrive au but qu'après un certain nombre d'osci
oche du bot. Les oscillations persistent au repos. Le 22 juin, le
malade
est placé devant le miroir rotatif et on le laiss
ours persisté. Pendant que l'on prend l'observation détaillée de la
malade
, on remarque, pendant l'examen de la poitrine, qu
rnéen et le réflexe pharyngien sont presque nuls. Le 25 juin, celle
malade
est endormie par le miroir rotatif. Pendant le
e mètres. La montre est entendue à un mètre. On hypnotise encore la
malade
les deux jours suivants, pour confirmer sa gué-ri
digestion), date de quatre jours quand on l'apporte à l'hôpital. La
malade
, endormie au moyen du miroir rotatif, tombe rapid
ntinuer sa guérison, qui ne s'est, du reste. Jamais démentie. Cette
malade
a été revue plusieurs mois après sa sortie de l'h
érison par l'emploi du miroir hypnotique. On ne relève pas, chez la
malade
qui fait le sujet de cette obserration, d'antécéd
ambe droite, accompagnée de névralgie le long des sciatiques. Cette
malade
fut soumise au traitement hypnotique au moyen du
presque continus. Ces mouvements augmentent des qu'on approche de la
malade
ou des qu'elle est émotionnée. Le membre supérieu
e quelques petits mouvements, particulièrement ???» l'épaule. Cette
malade
est soumise an traitement hypnotique au moyen du
aire disparaître pendant un certain temps ce symptôme. Enfin, cette
malade
nous permit de démontrer combien il est facile d'
mbien il est facile d'éviter le prétendu danger que ferait courir aux
malades
l'entraînement hypnotique en les exposant à s'hyp
artir dans ces cas, il avait été suggéré à plusieurs reprises à celte
malade
qu'aucune autre personne ne pourrait l'endormir.
es variées pour l'endormir. Ce fait nous fut raconté plus tard par la
malade
qui, oubliant à l'état de veille les suggestions
é hystérique avec paraplégie. Guérison par les miroirs rotatifs. Le
malade
est un homme de quarante ans, qui entre à l'hôpit
acilement, mais n'ont pas de crises. Dans les antécédents morbides du
malade
, on ne relève qu'une pleurésie. Il a eu. dît-il
out se calma peu à peu; les crises ne se reproduisirent plus, mais le
malade
resta fort irritable, se fâchant malgré lui à la
rcher un médecin, qui ordonne un vésicatoire. Le vésicatoire posé, le
malade
se lève, mais il tombe lourdement à terre, comme
peut Introduire impunément un morceau de papier Jusqu'au tympan. Le
malade
ne perçoit aucun son, quelle que toit l'intensité
nt faire l'objet d'un travail spécial II s'agissait de soumettre ce
malade
au traitement hypnotique et à la suggestion. L'on
facilement développée. A l'état de veille, nous communiquions avec ce
malade
par récriture, mais je ne voulais pas employer ce
ns notre cas particulier, était que la salle où je devais endormir le
malade
étant très éclairée, je me trouvais ci posé, en l
je voulais me mettre dans les conditions où je me serais trouvé si le
malade
n'avait sa ni lire ni écrire. Je me décidai à emp
elopper en lui une auto-suggestion capable de le taire entendre. Le
malade
fut donc placé devant le miroir rotatif et, sans
nt signe de regarder. Au bout de dix minutes, il était évident que le
malade
commençait à s'hypnotiser : la poitrine était sou
ien plongé dans le sommeil hypnotique. Je me plaçai bien en face du
malade
et, brusquement, j'appliquai un doigt sur le cond
mémo manœuvre fut répétée trois fois, et après la troisième fois, le
malade
fit signe avec la main qu'il commençait à entendr
Je ne m'occupai pas ce jour-là de la plaraplégie et Qs reconduire le
malade
à son lit par les hommes qui l'avaient amené. L
lade à son lit par les hommes qui l'avaient amené. Le lendemain, le
malade
fut de nouveau hypnotisé et, par la simple injonc
arurent complètement à la troisième hypnotisation, et depuis lors, le
malade
marche et se promène comme tous les autres. Il
intéressantes à vaincre; car, si l'on avait la certitude de guérir ce
malade
par la suggestion, il fallait trouver le moyen de
, que l'on pourra en partie réparer les forces motrices et rendre aux
malades
une certaine dose d'énergie physique et mentale,
bsolue, le peu de peine et de désagrément qu'elle occasionne pour les
malades
, et enfin la certitude avec laquelle elle soulage
Mme L. L..., vingt-trois ans, tempérament lymphatico-nerveux, a été
malade
toute sa vie : constipation opiniâtre dès son enf
à vingt ans. Six semaines après, j'étais enceinte. « Me voyant très
malade
, mes parents font revenir le médecin. J'avais tou
pas plus que le premier et prétendit comme l'autre que je n'étais pas
malade
. « Je restai ainsi jusqu'au jour où. complèteme
e. « Je restai ainsi jusqu'au jour où. complètement épuisée et très
malade
, je vous fis venir. Et voilà que vous me trouvez
et peut-être à brève échéance. » Je constatai en effet, chez cette
malade
, outre une anémie profonde, une dilatation énorme
est dans la manière de s'en servir, je ne pus m'empécher de dire à la
malade
et à son mari que, parce que ce moyen précieux av
spérances. Le 20 avril 1891, la première séance fut inaugurée. La
malade
ne voulant pas du regard, elle fut endormie par l
on avait été obligé de renoncer, se firent facilement ; désormais ta
malade
les fil elle-même et beaucoup mieux qu'avec mon c
itable suggestion consiste aussi et surtout à imposer sa confiance au
malade
. 11 doit avoir foi dans son médecin, surtout dans
y parvient par des soins attentifs et empressés, en témoignant à son
malade
un intérêt qui no doit jamais faiblir: si le déco
i no doit jamais faiblir: si le découragement se produit chez lui, le
malade
ne tardera pas à s'en apercevoir et le moral s'en
i absolue de sa guéri son. Les exhortations du médecin rassérènent le
malade
et l'aident à traverser les périodes de dépressio
eil de ceux qui, toujours optimistes, répondent invariablement que le
malade
n'a rien, que ses souffrances sont imaginaires, q
les hystériques n'exittent que dans la vision monoculaire, avec l'œil
malade
seul et non dans la vision binoculaire. Par de
esprit des sujea sont plus complexes que ceux, qu'il énumère. Que les
malades
en traitement dorment peu on profondément, le Dr
n temps ses séances, pour faire disparaître définitivement chez celte
malade
l'habitude morbide contractée. Étude sur quelqu
, amnésie qui marche on avant ; amnésie continue pendant la vie de la
malade
, pourrait-on dire encore. L'observation la plus
mment rapport à ses souvenirs des événements récents. On hypnotisa ta
malade
et l'on vit avec étonnement que pendant le somnam
réveil. J'ai pu montrer que même pendant la veille, au moment où la
malade
cherchait en vain à retrouver le moindre souvenir
étudiées à propos de l'aboutie se retrouvaient avec précision : 1° la
malade
ne peut avoir conscience des souvenirs nouvelleme
modifications de la sensibilité sensorielle chez un grand nombre des
malades
atteints d anesthésie partielle ou généralisée de
te séance. M. le D' Sperling, de Berlin, a fait disparaître, chex une
malade
by*tériquc qu'il avait hypnotisée, une contractur
e guérir, il ne s'est trouvé que trop heureux de pouvoir soulager ses
malades
mieux et plus vile en se servant de la nouvelle m
t insiste sur les avantages récit et l'absence de tout danger pour lo
malade
, qu'offre la psychothérapie. NOUVELLES Les Ph
e thérapie guérissant par l'intermédiaire des fonctions psychiques du
malade
. La priorité de ce nom revient à Hack Tuke. Nou
d et rendu suspecte l'idée si simple et si intelligible do guérir les
malades
par leur propre esprit, guidé par la suggestion e
utre. Aussi dans la série des agents psychiques pouvant influencer le
malade
, la suggestion tient le premier rang. 3° Je com
dans le sommeil, dans lequel je plonge journellement beaucoup de mes
malades
, que deux symptômes qu'on pourrait nommer anormau
ssi dans le sommeil normal. Dans le sommeil ordinaire, les membres du
malade
peuvent subir quelquefois une pression continue t
er ici la limite et elle est bientôt dépassée. Si l'on suggère à un
malade
de causer beaucoup, d'écrire, de se promener, d'o
éveillé. On fait parler les bègues pendant le sommeil, on excite les
malades
affligés de la crampe des écrivains (a) [1] à é
rière est le plus grand ennemi de la psychothérapie. Il fait peur aux
malades
et rend les médecins méfiants. La crainte, la m
a vie dure. Il arrive maintes fois que des médecins avertissent leurs
malades
et avec insistance : « Vous ferez ce que vous vou
ent, pensez-y, ne vous laissez jamais hypnotiser ! » Ou bien quand un
malade
a été traité avec succès par la psychothérapie, i
cela n'est pas une chose si innocente que vous croyez! * Un de mes
malades
réfutant ces avis de mauvais augure hasarda : « V
era pire que cela. » [1] Voir les annotations, page 117. Un autre
malade
, à peu près guéri par mes soins et qui osa le dir
s une chose si subtile et si délicate que le traitement psychique des
malades
, la méfiance une fois suscitée entrave absolument
Un beau jour, je réveillai les souvenirs hypnotiques chez ma petite
malade
éveillée, qui se trouva ébahie de son nouveau sav
o comptons-nous pas surtout dans cette classe le plus grand nombre de
malades
psychiques et de névrosiques ? Beaucoup de mes
érapie est la seule rationnello et est parfaitement indiquée chez ces
malades
. La psychothérapie est mal vue de la classe ais
d'autorité, une question de prépondérance du médecin vis-à-vis de son
malade
. Et je suis convaincu que si elle continue d'êt
e évité. J'ai trouvé que la psychothérapie réussit le mieux sur des
malades
qui ne comprennent rien de la chose ou chez ceux
ce que j'entends, au point de vue pratique, par centralisation. Un
malade
est affecté d'aphonie hystérique (c), c'est-à-dir
pliquant des pointes de feu. mais encore en suggérant avec énergie au
malade
hypnotisé : « Parlez, je veux que vous parliez ».
rable et qui n'aie pas besoin de varier. C'est de faire comprendre au
malade
que tous les moyens employés n'ont eu d'efficacit
i faisant, on ne peut pas s'égarer, ce médicament ne manque jamais au
malade
et il porte toujours sur lui ; tout ce qu'il lui
ant de cette manière, en faisant apprendre à la volonté consciente du
malade
A dominer ses symptômes morbides, j'ai su triomph
c'est un idéal hors de notre portée de guérir ainsi plus que quelques
malades
. Mais alors, je fais appel A la théorie de la sug
tinguer les deux, elles sont parfaitement indépendantes. Il y a des
malades
qui sont très dociles et impressionnables, ils ac
difficilement. La faculté idéoplastique laisse à désirer. D'autres
malades
, au contraire, acceptent difficilement une sugges
dans tous les cas. Plus que tout autre médecin, celui qui traite ses
malades
par la psychothérapie (g) devra varier sa méthode
tion, l'entraînement. D'aucuns m'objecteront : Si vous endormez vos
malades
et si vous les traitez pendant cet état de sommei
chroniques, la guérison obtenue paraissait être plus durable chez les
malades
qui avaient eu le sommeil très léger. Elle m'ap
et anesthésie, se troublait plus vite chez ceux-ci que chez d'autres
malades
guéris qui n'avaient dormi que d'un sommeil très
tact. Aussi dans beaucoup de cas je m'efforce à ne produire chez le
malade
qu'un état somnolent, qui n'est pour ainsi dire q
'endormir sans l'influence de la volonté consciente, de sorte que les
malades
apprennent i s'endormir quand ils ont envie de se
écessaire et nuisible. On réussit à la lin toujours à persuader les
malades
très intelligents qu'ils se suggèrent à eux-mêmes
e que ce pouvoir de faire effort de volonté se perde chez beaucoup de
malades
s'ils se trouvent abandonnés à leurs propres ress
n pour prévenir la rechute complète. Mais encore, ne sont-ils pas des
malades
et n'est-il pas le médecin ? Et connait-on une mé
r appliquer ce système — pour plaire aux vues théoriques — à tous les
malades
indifféremment. Il n'est pas applicable absolumen
l n'est pas applicable absolument à quelques-uns ; il y a beaucoup de
malades
qui exigent un traitement autoritaire, énergique,
a médecine ne doit pas rester aveugle en se contentant d'améliorer le
malade
momentanément par l'action de stimulants anormaux
compte. La quinine ne guérit pas pour de bon, pas pour toujours le
malade
; elle ne peut pas le garantir contre les récidiv
prévention du public, contre l'opposition des médecins et quoique les
malades
qui viennent à moi comme à un dernier refuge, con
e moins du monde. (d) Bernheim dit que les neurasthéniques sont les
malades
qui lui ont donné le moins de succès. J'ai été pl
rès chaque séance. Le résultat favorable s'est conservé, el l'état du
malade
reste stationnaire. Que peut-on désirer de plus
ire. - C'est une affaire de beaucoup de tact que l'insitance chez des
malades
i faire effort de volonté. Beaucoup de médecins c
Beaucoup de médecins commettent la faute d'irriter et de vexer leurs
malades
en leur disant que leurs maux sont Imaginaires et
sont Imaginaires et qu'ils n'ont qu'à bien vouloir pour ne plus être
malade
. Cette manière de raisonner doit faire sur la maj
pas donner toujours la somme de temps et de peine nécessaire à chaque
malade
. En les employant, on recule la guérison au profi
oumettre à un traitement gynécologique douloureux et désagréable, dea
malades
qu'on pourrait soulager mieux et plut facilement
ier : l° Lectures et communications diverses : 2° Présentation de
malades
; 3° Vote sur l'admission do nouveaux membres.
lorsqu'il s'agit d'entreprendre le traitement de la morphinomanie. Le
malade
manque rarement d'invoquer l'argument suivant :
as, au contraire, à engendrer l'insomnie nocturne ta plus rebelle. Le
malade
ne peut plus s'endormir le soir et il devient fré
développe, les souffrances prennent un tel caractère d'acuité que le
malade
ne néglige rien pour en éviter le retour. C'est a
ne serait pas basée sur l'observation rigoureuse de l'état mental du
malade
, sera vouée a l'impuissance. Ce qui caractérise
ompter le tabagisme et l'alcoolisme, si fréquemment observés chez ces
malades
, et l'on se rendra compte des difficultés inhéren
frappas de la déchéance de leurs facultés intellectuelles, nn de ces
malades
se décide à demander à la médecine de les guérir
qui entre dans une maison de santé. En présence du refus obstiné de
malades
do se soumettre à l'isolement, un certain nombre
sme et de la morphinomanie. Ce rôle sera d'autant plus étendu que ces
malades
se montrent généralement très sensibles à la sugg
ent que lorsqu'il s'est assuré qu'il a acquis la confiance absolue du
malade
. Ce n'est souvent qu'avec beaucoup de temps et be
mbre d'enseignements utiles à retenir. Observation I. La première
malade
que nous avons eu l'occasion de traiter, Mme C...
énéral était des plus défectueux et la faiblesse très accentuée. La
malade
ne venait pas nous demander de la guérir de l'hab
omplète dans le traitement de lu morphînomanie. Chez plusieurs de ses
malades
, il a eu secours à un sommeil prolongé pendant pl
ans son esprit, y lit rapidement son chemin; quelques Jours après, la
malade
venait spontanément me demander de l'aider par la
ression malgré toutes les souffrances qu'elle pourrait éprouver. La
malade
était animée d'un tel désir d'arriver à la guéris
t plusieurs mois après la suppression définitive. La guérison de la
malade
s'est maintenue depuis cinq ans. Elle m'a dit que
'abréger les limites de son existence. Observation ii. La seconde
malade
que nous avons eu l'occasion de traiter par la su
Le traitement est comrnencé le 6 février 1890. Il est décidé que la
malade
tiendra se soumettre tous les Jours à la suggesti
euce de la suggestion. Les règles réapparaissent. Deux mois après, la
malade
était méconnaissable. Le succès de cette cure a
infirmière très dévouée, Mme Rousseau, qui, en massant fréquemment la
malade
, en la soutenant de ses conseils, en la surveilla
vigilance, a contribué a assurer la guérison complète tt rapide de la
malade
. Dix- huit mois après, la guérison persiste. Ob
ion d'un polype de l'utérus opéré par le Dr Gooel. qui conseilla à la
malade
de venir me consulter. Elle y vint le 3 juillet 1
nombre d'abcès; c'est, d'ailleurs, ce qui la décide à se guérir. La
malade
passe la nuit à lire ; ses lectures dénotent un e
it bonne garde. Le cinquième jour, les malaises avaient disparu et la
malade
se félicitait de n'être pas retombée dans ses hab
par enchantement. J'ai pu m'assurer d'une façon indubitable que le
malade
«tait bien réellement guérie et qu'elle ne prenai
892. Dès la première séance, une somnolence manifeste est obtenue. La
malade
reçoit la suggestion de supprimer d'elle-même une
malaises habituels. La suggestion est accomplie ponctuellement et la
malade
passe une matinée très agréable, s'étant levée à
née très agréable, s'étant levée à huit heures. Très intelligente, la
malade
seconde le traitement avec entrain. Elle manifest
in ses flacons et les instruments qu'elle possède. A l'heure dite, la
malade
m'apporte deux seringues et deux flacons de morph
is; tout fait prévoir qu'elle sera durable. Pendant quatre mois, la
malade
est Tenue demander de temps en temps le secours d
on beaucoup plus lente: mais nous avons cédé aux sollicitations de la
malade
, pressée d'en finir. Nous devons reconnaître qu'e
lligence très vive et d'un esprit très alerte. Nous avons, chez cette
malade
, eu recours a quelques stimulants physiologiques
c'est qu'elle joue le rôle principal, tout d'abord pour déterminer le
malade
à entreprendre la guérison, ensuite pour réveille
êt a consacrer les premières séances de suggestion a raviver chez les
malades
la volonté défaillante. La partie essentielle du
La partie essentielle du traitement consiste surtout à déterminer le
malade
à vouloir arriver à une guérison complète, à exal
pression complète de la morphine sans avoir recours à l'isolement des
malades
dans un établissement spécial; 3° Dans les cas
est nullement en rapport avec les troubles mentaux que présentent les
malades
, ni avec leur état de faiblesse au moment du débu
t du début du traitement. Elle résulte surtout du défaut d'énergie du
malade
et de son irrésolution à se guérir; 5° La durée
on un mois; la morphine doit être supprimée graduellement. Lorsque le
malade
ne prend plus que 2 ou 3 centigrammes, il est uti
nt être répétées pour combattre les malaises et soutenir l'énergie du
malade
; 6° La période de convalescence est d'autant mo
suppression totale, les malaises qui surviennent fréquemment chez le
malade
sont facilement dissipes par suggestion ; 7° Le
ppression forcée. Elles ont pour base le réveil de la volonté chez le
malade
, et la mise en jeu de cette volonté sera le meill
dive. En outre, il est possible d'inspirer par suggestion, a certains
malades
, un véritable dégoût pour la morphine. L'ÉLOQUE
-elle purement nerveuse? Pour le savoir, j'endormis séance tenance la
malade
et lui suggérai qu'au réveil elle aurait recouvré
d'un trouble purement dynamique, sans lésions organiques. Mon second
malade
est un homme adulte, nerveux, très impressionnabl
lésion des vertèbres ni des articulations vertébrales, j'endormis le
malade
et lui suggérai qu'au réveil il pourrait remuer l
qu'en imprimant moi-même des mouvements un peu brusques à la tète du
malade
, je réveillai ses douleurs. 11 tomba à la renvers
t essentiel de cette communication, en même temps qu'elle a guéri les
malades
, la suggestion a donc servi à éclairer le pronost
ent atteints. Discussion. M. Desjardin de Régla. — Chez ce second
malade
. ne peut-on pas s apposer que la guérison a été b
outer de la nature hystérique de cette aphonie et J'aban-donnai cette
malade
, quan i un beau jour je fus rappelé auprès d'elle
tion d'un accès analogue, dont le sujet aura été témoin cher un autre
malade
. Nous y ajouterons cette condition, que la cris
i par le simulateur. Jamais la crise simulée ne se produit lorsque le
malade
se trouve seul. Il sera toujours entouré d'un cer
ont les mêmes que ceux d'une crise vulgaire et sont apparenta pour le
malade
comme pour son entourage. Le début de la crise po
ourage. Le début de la crise pourra se produire aussi bien lorsque la
malade
se trouvera seul que lorsqu'il est entouré de mon
tout effort de la volonté du sujet. La crise suit son cours, et le
malade
ne peut de lui-même modifier en aucune façon ses
n ou à la reproduction d'une crise ou d'un fait produit par un autre?
malade
, est le résultat d'une auto-suggestion. Le fait d
autre? malade, est le résultat d'une auto-suggestion. Le fait dont le
malade
imitateur a été témoin ou qu'il a entendu décrire
même qu'il a lu quelque part, a frappé vivement son imagination déjà
malade
; il s'est imprimé prvfon-ment. et malgré lui, dan
fille qui aurait miaulé. C'en fut assez pour frapper ces imaginations
malades
et arrêter la crise épidémique dans son cours.
, la présence de calculs est venue confirmer le diagnostic. — Cette
malade
a été en traitement à Vichy, il y a quelques anné
nt, plus fréquentes et plus violentes que jamais. Le 14 août, celte
malade
qui se trouvait, depuis plusieurs jours, sous l'i
'épaule et le bras. Pendant toute la durée de l'accès, on voyait la
malade
se tordre sur son lit, no hachant quelle position
bas-ventre. Nous remarquions-aussi, au cours de cette crise, que la
malade
portait fréquemment la main au sommet de ta tête,
selles un gros calcul, confirmant le diagnostic. Le frère de cette
malade
, jeune homme âgé de vingt-trois ans, avait assist
se tord sur son lit, exactement de la même façon que l'avait fait la
malade
précédente huit jours auparavant. La scène ne peu
que nous avons signalé ce geste remarqué fréquemment chez la première
malade
, qui portail à chaque instant les mains au sommet
le cours de sa crise et tout en se retournant sur son lit, le second
malade
répète de la même façon le même geste. L'accès
testin et l'utérus par leurs irradiations nerveuses, chez la première
malade
, prend ici son siège dans la vessie et le malade
es, chez la première malade, prend ici son siège dans la vessie et le
malade
demande à uriner sans pouvoir y parvenir. Enfin
au milieu de tout cela, un peu d'écume se montre entre les lèvres du
malade
; la grande crise couvulsive d'hystéro-épilepsie
ument claire et limpide comme de l'eau. Le» deux jours suivants, le
malade
eut de nouveau deux crises, moins violentes, mais
Dans le premier cas, en effet, outre les antécédents hépatiques de la
malade
, un ictère très manifeste apparaissait dès la fin
s nous mettait sous les yeux le corps même du délit. Chez le second
malade
, au contraire, la crise se transforme, les caract
e est enfin caractérisée par l'écume qui apparaît entre les lèvres du
malade
, par l'emission d'uriue claire et aboudante qui m
lier : 1° Lectures et communications diverses : 3° Présenation de
malades
; 3° Vote sur l'admission de nouveaux membres.
892, et sa mère me demande ce que je puis faire pour son enfant. La
malade
est anémique, et je constate qu'elle ne peut rest
eint de spasmes musculaires. Le côté gauche, au dite de la mère de la
malade
, n'a jamais été atteint de mouvements convulsifs,
inquina n'ont modifié que tres peu et très passagèrement l'état de la
malade
, et, depuis une année, la mère de l'enfant nous d
est anémique ; ta grand'-mère est très bien portante; une sœur de la
malade
esl morte de convulsions à l'Age de deux ans. N
t-à-dire liée à la grande impressionnabilité naturelle de celle jeune
malade
. Cela étant el connaissaut les résultats favora
a chorée par la thérapeutique suggestive, je proposai à la mère de la
malade
le même traitement, en lui donnant l'espérance du
. Séance tenante, je m'appliquai à gagner la confiance de la petite
malade
el lui dis que si elle consentait à s'endormir, e
de cerfs fréquentes, pleurant sans motif, etc. Je fis conduire cette
malade
à la clinique du Dr Bérillon et elle y fut soumis
diverses reprises au sommeil hypnotique. Rapidement améliorée, cette
malade
fil ce que tant d'autres font : elle négligea do
Tout secours médical étant fort éloigné, je me décidai â endormir la
malade
, qui disait alors n'avoir pas eu de selles depuis
llon, devint rapidement beaucoup plus souple. J'ordonnai alors à la
malade
d'aller à la selle, des que je l'aurai réveillée,
refroidissement ou d'un mouvement brusque. J'endormis de nouveau la
malade
et, après quelques attouchements sur le slerno-cl
ésultat ? Le massage constitue une sorte d'autosuggestion de l'organe
malade
. Dans le cas particulier du torticolis, les pre
traités avec succès par la suggestion, Par M. le Dr BÉRILLON. La
malade
que j'ai l'honneur de présenter à la Société est
mangé, elle vomissait les aliments ingérés, puis de l'eau amère. La
malade
a des antécédents nêvropathiques. Son père est mo
le ne vomira plus et qu elle digérera parfaitement son déjeuner. La
malade
revient le 1er novembre; elle déclare n'avoir pas
surprise de la rapidité du résultat obtenu. Inutile d'ajouter que la
malade
a reçu la suggestion de s'abstenir désormais de l
ent de m'étre ramenée complètement guérie. Phénomène intéressant ; la
malade
ne se souvient plus de rien. » Nous nous bornon
permettre l'application du forceps. Dès que lanesthésie apparaît, la
malade
se croit transportée au jour du jugement, et alor
ces accidents M. Gibert fut mis au courant de toute l'histoire de la
malade
, et alors, il eut l'idée de profiler du sommeil
longue maladie. Le succès de la suggestion fut complet, quoique la
malade
n'ait jamais su ce qu'il lui était arrivé. Le mar
M. Gibcrt s'était contenté d'imprimer fortement dans le cerveau de sa
malade
la certitude du pardon et mime lu; avait ordonné,
ne plus se souvenir; il fit des efforts pour chasser du cerveau de la
malade
toute apparence de la scène sauvage qui avait bou
imine quarante-six, qu'il ne met pas en ligue de compte parce que les
malades
ne se sont présentés qu'une seule fois ou bien tr
une voix étrange et tout à fait différente de ta voix naturelle de la
malade
. « Les. femmes presque seules, et surtout celle
oïde. Une condition absolument nécessaire est la connaissance, par la
malade
, de cas de possession ci la croyance ferme à la p
une personne de volonté énergique, ayant une certaine autorité sur la
malade
et possédant ta confiance. L'expulsion do la bête
ande prostration qui persiste un ou deux Jours. Il arrive même que la
malade
a perdu toute conscience des événements. N'y au
leur analogie. Il n'a pas été possible, malheureusement, d'étudier ce
malade
plus complètement le sujet n'ayant été vu qu'une
et de plusieurs conciles provinciaux de notre royaume, à avertir les
malades
de son diocèse dans le commencement de leurs mala
ns de notre royaume soient tenus le second jour qu'ils visiteront des
malades
attaqués de fièvres ou autre maladie qui, par sa
er ou de leur en faire donner avis par leur famille et en cas que les
malades
ou leurs familles ne paraissent pas disposez à su
s d'en avertir le curé ou le vicaire de la paroisse dans laquelle les
malades
demeurent, ou d'en tirer un certiûcat signé desdi
s, portant qu'ils ont été avertis par le médecin d'aller voir lesdits
malades
. « Défendons aux médecins de les visiter le tro
ième jour s'il ne leur parait pas un certificat du confesseur desdits
malades
qu'ils ont esté confessés, ou du moins qu'il a es
médecins qui auront averti les curez ou vicaires des paroisses où les
malades
font leur demeure et qui en auront retiré on cert
certificat signé desdils curez ou vicaires, continuer de voir lesdits
malades
sans encourir les peines ci-dessous marquées, et
cas l'honneur et la conscience des curés ou vicaires de procurer aux
malades
les secours spirituels doni ils auront besoin, vo
our les chirurgiens et apo— ticaires qui seront appelez pour voir Its
malades
dans les lieux où il n'y a pas de médecin»: n'ent
decins ny chirurgiens ou apo-ticaires dans ledits lieux d'avertir les
malades
. me«me avant le second Jour de leur maladie, de s
les écrivains ecclésiastiques. « Ici, Jésus n'a ni vu. ni touché le
malade
; on ne peut donc faire entrer en scène son action
ssion, sur un projet de placement familial de certaines catégories de
malades
internes dans les asiles de la Seine. M. le rap
rancs est mis a cet effet a la disposition de l'administration. Une
malade
trop curieuse, — Sous ce litre, le Médical Record
qui la met hors de doute et avec un succès tout à fait évident. La
malade
se soulevant, se mettait elle-même et tous les as
expériences faites sur des sujets en état d'hypnotisme. Rappelons le
malade
du professeur Charcot, dont l'observation a été p
édiaire par lequel le médecin puisse entrer en communication avec son
malade
. Mme X... a vingt-huit ans. Des sa Jennesse. el
idents, en grande partie psychiques necessitèrent l'internement de la
malade
. Je l'observe depuis dix-huit mois et. en dehor
ifiantes et surtout de la vision d'une sorte de tratire qui pousse la
malade
an suicide, qu'elle tente d'exécuter par tous les
souvent une forme spédale. C'est une sorte de vie som-nambulique : la
malade
agit, travaille, va et vient, tout en délirant; m
ques Jours à un mois. Ainsi, du 8 sep-tembre an 7 octobre dernier, la
malade
a été, sauf une interruption de quelques (1) J.
e qui hit l'objet de la présente note. Dans tes accès délirants, la
malade
, objectivant ses propret pensées, voit un individ
ouragé la vision obsédante qui substitua son initiative k celle de la
malade
en cherchant à l'étonner : aux prises avec l'hall
de* attaques syncopales. La vision disait : « Tu vas mourir ». et la
malade
, perdant l'usage de tous les sens, entrait dans u
minutes, les signés de la vie reparurent, moins l'usage des sens. La
malade
se mit d'abord à remuer les mains, à les promener
rès de nombreux essait infructueux, elle dut y renoncer. Cependant la
malade
faisait toujours des gestes de détresse, lorsque
ole seulement. L'opération recommença, mais avec plus de facilité, la
malade
pouvant prononcer les mots an fur et à mesure qu'
un mot. Ces crises l'étant répétées assez souvent par la suite, la
malade
acquit une grande habileté à saisir le sens de» p
ous les sens d'une double écriture; l'une fine et serrée, celle de La
malade
; l'autre irrégulière, grosse, maladroite, cède qu
suivante, qui donnera une idée du détire somnarabulo-hystérique de la
malade
; car, lorsqu'elle a perdu l'usage de ses sens, el
é la nuit prés de moi et cela me fait tant de chagrin puisque je sais
malade
et que cela n'est pas de ma faute. Oh ! si je pou
etien. La crise passée, sans que l'état antérieur ail été modifié, la
malade
fait signe qu'elle veut le crayon et écrit ce qui
le crayon et écrit ce qui suit : (1) P. — Ce qu'on fait écrire a la
malade
; R. Ce qu'elle écrit spontanément. (2) En atta
me personne. (3) Timoléon cal le nom que se donne l'individu que la
malade
volt dans son délire. R. — Pourquoi ne vas-tu p
r des fonctions sensorielles et qu'a la visite du matin je trouvai la
malade
sourde, aveugle et aphasique ; j'en profitai pour
ent et en faire de nouvelles. Le 1S septembre dernier, au malin, la
malade
se trouve, depuis la nuit, privée de l'usage des
endrez, parlerez et boirez. R. — Oui. Tout de suite, si tu veax. La
malade
a quelques spasmes des membres, quelques battemen
Je vais vous toucher les deux oreilles et vous entendrez. » (1) La
malade
est privée do l'usage de la bouche et du pharynx
on. (?) Trompée par ce qui s'est passé au début de l'expérience, la
malade
croit avoir affaire à une autre personne que la r
e soit pas tel que nous l'avons observé et décrit, il faudrait que la
malade
n'eût pas été réellement frappée de l'abolition s
chiques de l'attaque en expliquent si naturellement la production? La
malade
, d'après son système délirant, devant mourir dans
pour mettre un terme à la situation pénible où se trouvait placée la
malade
, ensuite dans la crainte de voir les troubles s'e
surdités hystériques d'une durée très longue, presque indéfinie. Une
malade
que j'ai guérie cette année même en quelques minu
l'espèce, c'est que la fréquence des attaques convulsives chez notre
malade
, modifiant incessamment le dynanisme de son systè
il a fallu user de procédés détournés ou de suggestion indirecte. La
malade
est très sensible à la suggestion, mais comme il
suggestion est habituellement suivie d'effet. Que se passe-t-il ? La
malade
entre-t-elle réellement dans un état hypnotique a
ie par laquelle nous avons pu faire pénétrer dans l'entendement de la
malade
ces suggestions thérapeutiques. Privée des sens q
les idées associées à ces images : le suc- cès a été complet et la
malade
non seulement a pu reprendre contact avec le mond
r ainsi dire, la partie saine du cerveau qui vient corriger la partie
malade
. J'extrais les renseignements qui suivent de la
e comprend pas bien. Seulement, il se comprend un peu; et ce que le
malade
croit en comprendre est plus nuisible qu'utile, c
une forme particulière de sensibilité. Quand je suis en présence d'nn
malade
, je ressens assez vivement sa maladie: s'il souff
avec plus de développement, j'essaierai de prouver qu'une sensibilité
malade
ne peut guère être guérie que par une sensibilité
malade ne peut guère être guérie que par une sensibilité, une volonté
malade
que par une volonté. SOCIÉTÉ D'HYPNOLOCIE séa
re 1892. Je t'avais déjà, observée en 1838. A cette époque elle était
malade
depuis l'année 1870, à la suite de l'incendie de
pas cessé de suite, il a fallu trois autres séances: mais eu août, la
malade
ne conservait de son affection très compliquée qu
inuera à des intervalles de plus en plus éloignés. En résumé, celle
malade
était atteinte, depuis dix-huit ans, de trembleme
séances. Aucun médicament, aucun traitement n'a été donné. Cette
malade
présente cette particularité que l'application de
ma connaissance, l'opérateur fut assez heureux de pouvoir mettre sou
malade
en sommeil profond ou eu somnam-bulisme, c'est-à-
sa vanité. C'est au médecin de trouver le défaut dans la cuirasse du
malade
, de bien entrer dans sa peau, de savoir tirer par
ce, j'opinai bravement que l'hypnotisme lui réussirait. Je priai la
malade
de venir me voir chaque jour à la même heure et j
bonne volouté le sommeil ne vint pas. Je ne parvins a procurer à ma
malade
qu'une légère béatitude, qu'un étal de somnolence
is alors mon collègue, le docteur M. de L.... de la disposition de la
malade
et celui-ci fixa la date l'opération au 24 avril
temps que dura l'opération ma main gauche reposait sur le fioul de ta
malade
lui fermant doucement les yeux, ma droite tenait
assura avoir en effet très peu souffert. A trois semaines de là. la
malade
quitta la clinique, parfaitement guérie ; l'opéra
onc parfait, même au paradis ? Puis, je vis un lamentable défilé de
malades
, de mourants même, spectacle peu engageant et peu
ier : 1° Lectures et communications diverse? : 2° Présentation de
malades
. 3° Vole sur l'admission de nouveaux membres.
erprétation, et en tout cas. de détruire celle qu'on lui oppose. Un
malade
, que j'ai pu observer cette année, m'a donné l'oc
e suivante est plus concluante encore : Le 18 janvier, j'envoie mon
malade
à la clinique ophtalmologique, pour l'examen des
tion forcée, comme celle des hypnotisés ! Voici tes champs visuels du
malade
pris au périmètre ; celui de l'œil gauche est con
'est aussi mais à un degré moindre. Ce tracé ne peut être simulé ; le
malade
n'est pas au courant des choses de la médecine, i
écissement concomitant. mai> moins considérable que celui de l'œil
malade
. D'ailleurs toutes les amblyopies hystériques e
pareil de Snellen se comportent d'une façon analogue à celle de notre
malade
, qui ne constitue pas une exception. D'autres mal
à celle de notre malade, qui ne constitue pas une exception. D'autres
malades
, il est vrai, plus intelligents, plus logiques, n
dant que la aussi l'élément psychique joue un rôle. Il y a chez notre
malade
de la thermo-anesthésie ou plutôt la sensibilité
a sensation opposée à la sensation réelle (ce qui existait chez notre
malade
â partir d'un certain moment). L'expérience sui
. L'expérience suivante montre que l'anesthésie musculaire de notre
malade
est purement psychique. Il semble avoir perdu la
a sienne, il croit que c'est sa main droite. Cela posé, j'endors le
malade
et je lui suggère que sa main droite est devenue
irait pas, que la main gauche ne trouverait pas la main droite, si le
malade
ne sentait pas les deux mains. Si après cette exp
rs la main droite, mais à côté, elle n'arrive plus à la loucher. Le
malade
étant réveillé, ses yeux étant clos, je lui dis d
ns lanesthésie sensorielle auditive gauche ; elle paraît complète. Le
malade
n'entend pas le tic-tac de la montre approchée co
dessein comme stigmate de la maladie, que l'analgésie de la nuque; le
malade
la présentait encore au bout de trois mois. Tou
sion brusque de la morphine. Voici, brièvement, l'histoire de cette
malade
: Petite hystérique pendant longtemps, elle dev
de partie de la période de clinomanie : anorexie, — pour laquelle, la
malade
étant arrivée au dernier degré d'èmaciation et d'
ombre et de violence. — Une dizaine de jours après l'accouchement, la
malade
ne croyait pas encore être accouchée. La montée d
rait une injection, et la ferait le mieux. Du reste, à l'occasion, la
malade
se chargeait elle-même de remplacer les opérateur
quelles furent les doses quotidiennes. Le pharmacien ordinaire et la
malade
avouent de dix à vingt centigrammes. Mais il y av
juillet 1889 que nous fûmes amené à essayer la suggestion. Un soir la
malade
nous demanda si nous pourrions l'endormir et la g
suggestion : « Vous dormirez jusqu'à demain matin, huit heures. - La
malade
dormit ; et, des personnes non prévenues, étant e
sée. Des le soir du second jour nous eûmes l'idée, sans prévenir la
malade
, l'endormant encore sous le prétexte de ses insom
in, un médecin non prévenu, ayant voulu lui faire une injection, la
malade
s'y opposa. Nous renouvelâmes une fois encore noi
ir La certitude que la suppression de la morphine était absolue. La
malade
présenta divers troubles : sensations de froid, n
r, de vouloir. Quelques extraits de la correspondance d'alors de la
malade
paraitront peut-être intéressants au point de vue
s a été affirmée par toutes les personnes approchant plus ou moins la
malade
— cl la surveillance est relativement facile dans
facile dans la petite ville où cette dernière habite. Autrefois la
malade
ne pouvait rester uue heure ou deux sans piqûre.
morphine. Enfui, et ceci surtout nous paraît probant, autrefois la
malade
était couverte de stigmates morphiniques : traces
t assez facilement diminué ou supprime par un traitement sérieux. Les
malades
sortent eu apparence guéris des maisons de santé.
désir, qu'elle soit comme un spécifique dans ces manies diverses. Le
malade
n'a plus besoin de ces surveillances qui, quelque
rison ne doit pas être toujours aussi facile à obtenir que pour notre
malade
. Cette observation nous a paru toutefois instruct
u législateur de 1892, les individus qui se livrent au traitement des
malades
par le magnétisme, comme le zouave Jacob, ne sont
té, reçoit, chaque jour, 23, avenu; de Mac-Mahon, une cinquantaine de
malades
qui viennent lui demander de les guérir, persuadé
passes magnétiques, imposition des mains, légers attouchements sur le
malade
, placé devant lui sous son regard ; qu'il n'ordon
les maladies au moyen d'un fluide qui lui serait propre et traité des
malades
par ce prétendu fluide qu'il est censé transmettr
la physiologie et la pathologie. Et voilà pourquoi l'étude de l'homme
malade
, science appliquée, est intimement liée a l'étude
e des émotions, des illusions, des hallucinations! Voyez chez l'homme
malade
, la simple parole, c' est-a-dire l'idée qu'elle c
propriétés biologiques, certains médecins ont voulu traiter le corps
malade
uniquement comme on traîte une machine détériorée
te une machine détériorée, ou tout au plus comme on traite une plante
malade
, par exemple la vigne atteinte du phylloxéra. On
On ma, du reste, raconté le fait suivant : Une femme depuis longtemps
malade
et découragée, vint à Lourdes et demanda à la Vie
n contrôle et enregistre les miracles. J'avoue ne pas comprendre. Les
malades
venant à Lourdes ont tous plus ou moins épuisé le
uite), 2° Lectures et communications diverses. 3° Présentation de
malades
. 4° Vote sur l'admission de nouveaux membres.
a ressemblance physique qui finit quelquefois par s'établir entre ces
malades
. Cette contagion des intolérances sensorielles
nt conservé le même caractère, se produisant exclusivement lorsque la
malade
était dehors et voulait traverser une place ou un
J'ai accueilli avec négligence ses récits jusqu'au jour où une autre
malade
de la même catégorie m'a rapporté des faits absol
ltérieure Le chien avait environ un an quand il a été acheté par la
malade
; il ne présentait aucun trouble comparable à ceux
re cas, je n'ai que des renseignements très incomplets, n'ayant vu la
malade
que deux fois. L'animal, entré sain dans la maiso
psychiatrique de l'Université de Vienne. — Dans les antécédents de la
malade
, on ne trouve aucun cas de maladie mentale ou ner
allemand par le Dr W. Soubotitch, de Belgrade (Serbie). En 1889, la
malade
éprouva une grande frayeur par l'explosion d'une
rhée et du météorisme au moment des règles. Au mois de mai 1890, la
malade
éprouva une grande contrariété. Elle fut accusée
ang, et avait des scintillements devant les yeux. Le 29 juillet, la
malade
eut une crise; elle s'emporta pour une cause insi
gmentaient d'intensité au point de durer plus d'une heure, de plus la
malade
étant envahie d'idées de suicide, on dut l'envoye
gion de l'épigastre, affaiblissement général, confusion mentale. La
malade
avait deux fois par jour des accès d'hystéro-épil
18 octobre. — Hypnose par les passes et la suggestion verbale : la
malade
doit s'endormir après avoir entendu réciter l'alp
ivante : - L'accès ne reviendra qu'après-demain ». 19 octobre, — Lu
malade
, qui ne savait rien de la suggestion intra-hypnot
ment de l'accès ». 22 octobre. — Etat de santé très bon. Comme la
malade
n'a pas encore fait l'objet d'une leçon, et comme
us décidons de faire un « experimentum crucis s et de faire servir la
malade
à la démonstration de l'accès bystéro-épileptique
s retournerez dans votre famille, bien portante ». 25 octobre, — La
malade
apparaît dans la salle de cours à l'heure indiqué
de cinq heures, et on ne remarque encore rien d'extraordinaire sur la
malade
. A cinq heures six minutes le faciès de la malade
traordinaire sur la malade. A cinq heures six minutes le faciès de la
malade
se modifie, elle devient pâle, manifeste de l'inq
s avec la pendule montre que celle-ci avance de six minutes. Ainsi la
malade
avait l'accès qui lui avait été suggéré exactemen
it été suggéré exactement lorsqu'il était cinq heures à Vienne ! La
malade
n'avait pas de montre sur elle, et elle était ass
t assise vis-à-vis de la pendule qui avançait de six minutes. Si la
malade
avait simulé son accès, il est évident qu'elle l'
que la pendule marqua cinq heures, 4 novembre. — Jusqu'à présent la
malade
s'est très bien portée. Elle n'a plus d'ovarie et
d'ovarie et sort guérie de l'hôpital. 4 décembre 1891. — L'ancienne
malade
, sur notre désir, revient à la clinique. Elle pré
lles, car mon état de santé est excellent ». 28 décembre 1892. — La
malade
revient nous voir. Elle a toujours l'air florissa
a motilîté. Sur une simple suggestion, faite à l'état de veille, ce
malade
, qui ne tombait que dans un sommeil très léger et
sujets des deux sexes, de tous les ages. Il nous a paru que chez les
malades
atteints Ces faits suffisent à montrer combien
se désordonnée, dès qu'il entend les premiers sons de l'orchestre. Ce
malade
subit au plus haut degré l'action entraînante de
prescrit l'isolement à la campagne. On venait d'installer la petite
malade
dans sa chambre, où son père l'avait portée lui-m
impossible d'obtenir le moindre mot ni le moindre signe de la petite
malade
, saut lorsqu'elle voulait aller à La selle, alors
tation substantielle et de soins analogues à ceux qu'aurait reçus une
malade
ordinaire : (massage, hydrothérapie, promenades a
tion se faisaient avec facilité, j'essayai de faire marcher la petite
malade
, mais les reins étaient faibles et elle ne put av
t accomplies avec complète amnésie au réveil.. Mais il y a quelques
malades
, peu nombreux d'ailleurs, pour lesquels la manièr
si bien fondée qu'elle soit, ne réussit pas. Premièrement, il y a des
malades
qui par l'hyp- nolisation, tombent dans le somm
mouvements, signe qu'ils sont vraiment dans l'hypnose. Chez de tels
malades
, la suggestion ne réussit pas, parce que ceux de
avant l'hypnose. Moi-même, ou un des médecins assistants, disais au
malade
: * Vous serez bientôt endormi et votre souffranc
accès con-vulrifs. Comme tous les moyens échouaient, les parents du
malade
et le patient lui-même me demandèrent d'essayer l
prœ-hypnotique. Celte suggestion eut un effet si remarquable que le
malade
, après trois séances faites dans l'espace de six
fait de semblable. Après deux autres suggestions, le traitement de ce
malade
était terminé. Ouelques temps après, je rencont
s dans différents nerfs. Chose remarquable, je ne constatai chez ce
malade
aucun rétrécissement de la pupille, aa contraire,
ement de la pupille, aa contraire, il présentait de la mydriase. Le
malade
avait déjà tenté de différents essais de suppress
fut faite en présence de mon collègue, M. Korneitzik-Servastjanow, ce
malade
tomba en somnolence. La seconde séance fut faite
, mai* je ne réussis pas à l'endormir, très probablement parce que le
malade
était très agité. A la troi*ièrae séance, il tomb
es dans cet état hypnotique restèrent sans sucess parce que. comme le
malade
le dit lui-même, il était convaincu que seulement
l que soit le procédé employé, si nous pouvons seulement soulager les
malades
, nous aurons obtenu un résultat utile. Que nos ma
t soulager les malades, nous aurons obtenu un résultat utile. Que nos
malades
, traités par la suggestion hypnotique aient des r
Psycho-physiologie. J'ai eu l'occasion d'y étudier de près bien des
malades
différents et d'y faire l'expérience sérieuse de
use de la bienfaisante influence de la suggestion sur l'esprit de ces
malades
. Deux, entre tous, m'ont paru particulièrement in
s opportun. Le cas dont il s'agit est un goitre exopthalmique. - La
malade
. Mme Ch..., est âgée du 50 ans. Elle est mariée d
uf ans, c'est-à-dire deux ans avant que la menstruation cesse, que la
malade
a seDli à son ovaire gauche des douleurs légères
elles qu'elles sont venues, sans aucun traitement. Six mois après, la
malade
a aperçu que son cou augmentait de volume, et cet
e corporelle. Il y a déjà quatre ans, après une émotion très vive, la
malade
a eu des palpitations du cœur assez fortes et de
ique de M. le Dr Bérillon, le 15 novembre 1892, nous avons examiné la
malade
et voilà ce que nous avons pu constater : Du cô
nappétence, constipation opiniâtre. Hémianesthésie du côté gauche. La
malade
avait le caractère égal et doux avant la maladie,
re. Sueurs pendant la nuit. Les réflexes teudineux sont normaux. La
malade
est bien hypnotisable et bien suggestible. Dès la
. Un jour son cou mesurait trente-quatre centimètres, j'ai endormi la
malade
et je lui ai dit : « Madame je m'en vais vous fai
ns exercer la moindre pression. Un quart d'heure après je réveille la
malade
, je supprime le bandage et je fus étonné en voyan
de la grosseur du cou, est celle-ci : 11 y a déjà quatre ans que la
malade
souffre d'une constipation opiniâtre, eh bien ! d
les malins à sept heures et demie à la selle, et. chose curieuse, la
malade
ne peut pas s'en dispenser ; à sept heures et dem
ller. « Plusieurs fois j'ai essayé de résister à ce besoin, me dit la
malade
, mais je ne peux pas y arriver; quelque chose m'y
que chose m'y pousse malgré moi ». Maintenant je puis considérer la
malade
comme guérie, il n'y a plus besoin que de quelque
par lesquels passe le futur miraculé avant le miracle lui-même. Un
malade
entend parler de guérisons miraculeuses survenues
ais du médecin même qui le soigne et qui se reprocherait d'enlever au
malade
son dernier espoir, surtout s'il croît le mal gué
état d'esprit éminemment susceptible de suggestion. « SI l'esprit du
malade
, dit Barvell, est dominé par cette idée qu'une cu
instructions furent ponctuellement suivies. Le lendemain, dès que la
malade
fut en possession de la chemise qui avait touché
M. le Dr L. Laurent (1). Nous la donnons aujourd'hui entièrement, le
malade
qui en est l'objet étant maintenant libéré du ser
tes indubitables d'hystérie. Les nombreux interrogatoires auxquels le
malade
se prêta volontiers, la communication ulté- (I)
femme de E..., nous ont permis de reconstituer l'histoire entière du
malade
. Pour mettre de l'ordre dans ces nombreux détai
s ces nombreux détails, nous suivrons l'or ire suivant : 1° Étal du
malade
à l'entrée à l'hôpital; 2° Ses antécédent! héré
° Traitement psycho-thérapique ; 7° Résultats obtenus. 1° État du
malade
à son entrée à l'hôpital. — Homme de vingt-trois
nos aides. Presque instantanément le regard de E... devient fixe, le
malade
s'efforce de suivre le doigt qui se déplace; l'oc
constate un tremblement marqué des mains, assez fort pour empêcher le
malade
de dessiner ou d'écrire convenablement. La surv
le corps reposant sur la nuque et les talons. Ces crises, d'après le
malade
, sont précédées d'une aura : c'est la sensation d
Pendant le sommeil provoqué, la voix devient faible. lente, émue; le
malade
semble alors sentir plus vivement la triste situa
oncle paternel est sujet à des accès effrayants de colère folle. Le
malade
n'a pu nous donner d'autres renseignements sur sa
la nuit en prison où Je me forçai à vomir; le lendemain. J'étais très
malade
, on m'envoya chez le commissaire de police, j'e
suggestions morales ont été faites de la façon suivante : d'abord le
malade
étant en état d'hypnose, puis le malade étant éve
a façon suivante : d'abord le malade étant en état d'hypnose, puis le
malade
étant éveillé. Ces deux suggestions identiques et
oxalgie; aussi invitons-nous la mère à nous ramener bientôt la petite
malade
pour que nous puissions examiner cette articulati
nous est ramenée pour une douleur siégeant au genou gauche (la hanche
malade
est la droite), sans gonflement. La contracture
rande et aurait pu causer une erreur de diagnostic préjudiciable à la
malade
. En second lieu, la justice n'ayant pas cru devoi
ons ce qui. dans chacun de ces deux chapitres, est applicable à notre
malade
. I. — Pseuso-coxalgie Plicque (1) a présenté
que nous allons reprendre en les comparant à ceux présentés par notre
malade
. Le début porte d'emblée les symptômes a leur m
uelquefois un rôle ; Charcot en a provoqué par suggestion. Chez notre
malade
, il nous est difficile de savoir quel a été le mo
très douloureux (signe de Brodie). Ce signe n'existait pas chez notre
malade
, mais chaque fois que nous avons voulu vaincre la
emblée. Ce fait, très important à m?n avis, a été très net chez notre
malade
, car on nous l'? menée parce qu'elle boitait et e
t sur d'autres groupes musculaires. Ce fait n'existait pas chez notre
malade
. L'examen de l'articulation est un fait capital
a fesse peut être causée par certaines attitudes. L'état général du
malade
doit être aussi examiné. La neurasthénie est quel
dans ce sens. il faut aussi examiner le caractère de l'enfant. Notre
malade
n'étant venue qu'à la consultation, et encore irr
brusques, une notamment qui survint au moment où on allait mettre le
malade
dans un appareil. IL existe fréquemment des inter
t des intermittences. Ce dernier caractère s'est manifesté chez notre
malade
. Si donc nous résumons les signes de pseudo-cox
oxalgie vraie est, dans bien des cas, plein de difficultés, témoin la
malade
qui souffrait depuis six ans et à laquelle Bœekci
algie vraie. Ce défaut de symptômes positifs existait bien chez notre
malade
. De plus, lorsque nous avons pu l'examiner en deh
non seulement la contracture peut siéger au niveau de l'articulation
malade
, mais encore Cazin a signalé des contractures de
ic; aussi les cliniciens disent-ils de ne pas faire à l'entourage des
malades
des promesses qui pourraient ne pas se vérifier.
aint-Germain, dans une de ses leçons, recommande de faire allonger le
malade
dans tous les cas; « s'il ne guérit pas. dit-il,
atorze ans qui feignait surtout les phénomènes douloureux. Chez notre
malade
, il y avait de la contracture, et il me parait di
t mentir les enfants et quelles sont celles qui ont pu inspirer notre
malade
: Il y a d'abord lieu d'établir deux grandes cat
. Nous avons demandé s'il n'y avait pas une canse analogue pour notre
malade
, la mère nous a affirmé que non. Dans une trois
r éviter d'aller au collège Un motif d'intérêt existait-il chez notre
malade
? Nous verrons bientôt que l'intérêt n'a pas été l
erminée en police correctionnelle. Je ne crois pas que notre petite
malade
appartienne à cette catégorie. Rien ne m'autori
ant qu'il en a été victime, et l'alibi est facilement établi. Notre
malade
est une hystérique, et je crois qae c'est dans ce
orts, et le succès a répondu à ce procédé de traitement chez ces deux
malades
. Hystérie. — Attaques cataleptiques datant de s
que nous l'interrogeons sa physionomie change, elle devient gale, la
malade
rit aux éclats sans qu'on puisse savoir pourquoi.
otuliens. Pas de trépidation des pieds provoquée par la flexion. La
malade
est sujette depuis deux ans à des attaques convol
ris, elle n'a pas eu d'attaque convulsive, pat de chute à terre. La
malade
va se coucher d'elle-même. A dix heures et demi
dex sont dans l'extension. Les mâchoires sont fortement serrées et la
malade
grince fortement des dents. A ce moment, il n'y a
n constate que les veut sont en strabisme convergent. Par instants la
malade
se contracture et fléchit les membres, le tronc p
très nette et telle que chez un individu sain. Cet examen terminé, la
malade
est soumise aux inhalations chloroformiques. Rapi
s que l'on a cessé les inhalations, la contraction se reproduit et la
malade
est de nouveau dans l'étal cataleptique où nous l
corps restant droit comme une planche. Puis, lorsque l'on touche la
malade
, soit au niveau de l'abdomen, so:t aux membres, e
u point qu'on ne peut ouvrir la main. Une fois laissée en repos, la
malade
reste tranquille, a peine fait-elle de temps à au
es mouvements des doigts; elle parle a haute voix, disant qu'elle est
malade
, qu'elle vent aller chez Charcot; elle parte de M
ucune sensibilité, mais aussitôt applique sur le mamelon gauche, la
malade
manifeste un peu de douleur, puis elle pousse un
les quatre jours et à des intervalles de plus en plus éloignes, et la
malade
a pu sortir guérie le 12 août 1888. Je viens de
ts. Une autre sœur est restée quarante-huit heures en léthargie. La
malade
a eu des convulsions au moment de la dentition. E
ion de boule. Depuis ces huit mois, pendant le cours des règles, la
malade
a des syncopes qui durent, la première dix minute
é pendant sa durée. Il y a trois semaines, en dehors des règles, la
malade
a la même sensation de douleur iliaque et de cons
ille en lui appliquant des sinapismes aux Jambes. En huit Jours, la
malade
tombe deux fois dans la même journée. La seconde
s, sauf au mamelon gauche : en effet, dès que le tampon la touche, la
malade
pousse un gémissement, se redresse, ouvre les yeu
e malsain. ¡1 sera moins exposé que les incirconcis ; et s'il devient
malade
, son affection sera plus facile à soigner, car el
re, et je me suis avise d'un procédé assez bizarre : j'ai commande au
malade
, dans son sommeil (il s'endort très bien), d'écri
e. Dans ces six premiers degrés, il n'y a pas amnésie au réveil, le
malade
se souvient de ce qu'on lui a dit; dans les trois
la clinique courante. Je n'ai pu en trouver un seul exemple parmi les
malades
qui sont en ce moment dans le service, et c'est p
la grande léthargie, hyperexcitabilité neuro-musculaire ; de plus, la
malade
a l'air de ne pas entendre, mais si ou lui suggèr
n» ; le premier est ivrogne et joueur, la seconde est dyspeptique. La
malade
a une sœur qui est assez maladive; elle-même a vi
les passes parvinrent, au bout de trois à quatre minutes, à mettre la
malade
dans un état d'engourdissement manifeste : les ye
iéres se fermèrent insensiblement. la sensibilité restant intacte, la
malade
entendait les questions et y répondait parfaiteme
enté de poids, de telle sorte qu'elle a atteint iii kilogrammes. La
malade
n'a jamais eu d'attaque de nerfs; la sensibilité
es d'un frémissement semblable a celui de la léthargie ; cependant la
malade
n'est pas profondément endormie, elle entend, ell
elle-même a toujours souffert de maux d'yeux ; actuellement elle est
malade
depuis cinq semaines. A la suite d'une grande fra
élie d'ouvrir ses yeux, elle fait d'inutiles effort* : malgré cela la
malade
était suggestion nable. Observation VI — Eudoxi
ire conservé, les réflexes sont normaux ; l'intelligence est vive. La
malade
est endormie au bout de quatre minutes par la fix
us lui disons : « Voyez ce beau petit singe qui est devant vous », la
malade
rit et déclare ne rien voir; cependant quand nous
si moins délicats à gauche. Les champs visuels soul rétrécis. Cette
malade
s'endort facilement par la fixation d'an objet br
résolution; elle présente un état absolument semblable A celui de la
malade
précédente : état somnambuloide avec conserva-tio
étermine l'état somnambulolde les yeux ouverts que nous a présenté la
malade
de l'observation VI. Il a été impossible d'obteni
iration devint fort difficile; enfin les paupières se fermèrent et la
malade
s'endormit. La sensibilité était complètement abs
bas âge. Un frère est buveur. Marie P... n'a jamais été sérieusement
malade
; à la suite d'une colère, elle a eu une violente
ont sains: l'intelligence est vive. Les attaques convulsives que la
malade
a eues ont été peu nombreuses, mais bien accotées
e est bien développée. A peine fait-on fixer un objet brillant \ la
malade
que ses paupières se ferment. La sensibilité a di
en bas âge. Deux sœurs et un frère sont bien portants. Adrienne est
malade
depuis six ans. Un Jour. elle a ressenti un tremb
(Pris par MM. Vues et Vandamme.) La motilité est un peu altérée; la
malade
ressent une certaine difficulté à marcher. Le sen
ne certaine difficulté à marcher. Le sens musculaire est normal. La
malade
s'endort rapidement au moyen de quelques passes;
et Célestine B.... de l"observation V. sont dans le même état que les
malades
précédents, mais elles ne peuvent ouvrir les yeux
tent le somnambulisme véritable, tel que Charcot l'a décrit. D'autres
malades
que nous avons hypnotisée*, nous ont présenté les
dits. Les états somnambuloïdes sont ceux que nous ont présentés les
malades
des sept premières observations ; ils sont caract
s états somnambuloïdes la conscience et la sensibilité persistent, le
malade
est suggestionnable, mais il n'exécute pas les or
commença. Ces accès duraient souvent longtemps, et, à leur suite, la
malade
restait sans connaissance pendant quelque temps;
Fig. 19. — Josephine D... en état cataleptoïde les yeux ouverts. la
malade
se raidit, les yeux fixant un objet invisible, pu
vaire gauche), soit par suggestion; il suffit, en effet, de dire à la
malade
endormie : « Faites comme quand vous avez une att
Par la fixation d'un objet brillant, suivie de quelques passes, la
malade
s'endort bientôt, ses jeux se ferment et elle pré
un état cataleploïde spécial, non pas la catalepsie véritable, car la
malade
restait en communication avec le monde extérieur,
sens musculaire était conservé, car si l'on joignait les mains de la
malade
, sa physionomie prenait immédiatement l'expressio
tout localisé au côte droit do corps. Par la fixation du regard, la
malade
s'endort bientôt et passe a l'état de somnambulis
rts. A la seconde séance, nous avons continué les passes lorsque la
malade
était en somnambulisme et un état cataleptique s'
ux étaient fermés, les attitudes les plus bizarres persistaient et la
malade
n'obéissait plus à aucun ordre, elle n'était plus
âge, deux sœurs et un frère sont bien portants. Alice n'a Jamais été
malade
antérieurement : il y a huit mois, à la suite d'u
re, elle a eu une attaque de nerfs ; les accès ont été nombreux et la
malade
a été transportée à l'hôpital Saint-Pierre, où el
sé, sauf la face; de plus, la jambe gauche se meut difficilement ; la
malade
ne peut quitter son lit, c'est pourquoi nous avon
à droite, il est évidemment absent; l'intelligence est intacte. La
malade
possède on point spasmogène situé à l'ovaire gauc
eux sont dirigés fortements en haut. Si l'on maintient les yeux de ta
malade
quelques instants ouverts, on produit un état lét
es l'état de veille, yeux ouverts. yeux fermes. Pour réveiller la
malade
, le commandement ne suffit pas, il faut souffler
stés dès la première séance, Us se sont reproduits chaque fois que la
malade
a été endormie. En résumé donc, dans l'observat
que nous avons décrits précédemment; en poursuivant l'hypnose, cette
malade
tombe dans l'état cataleptique les yeux fermés, c
rts : le regard est fixe, aucune communication n'existe plus entre la
malade
et le monde extérieur. Alice V..., de l'observa
t, admettre quatre variétés : 1° États léthargoïdes. Immobilité, le
malade
entend a Les yeux fermés, mais ne réagît pas, pas
sculaire. b. Les yeux ouverts. 2° Étais léthargiques Immobilité, le
malade
n'entend a. Les veux fermés, pas, hyperexcitabili
sser successivement les états somnambuliques puis cataleptiques : les
malades
des observations XII et XIII étant en somnambulis
nous n'avons eu qu'à continuer les passes. Quant à la léthargie, la
malade
qui nous l'a présentée ne permettait pas d'aperce
e de la tille, comme vous allez le voir par la suite. Le père de ma
malade
, la sachant ai impressionnable et la voyant si af
les topiques usités en pareil cas, pria le Dr Jalaguier d'examiner la
malade
sous le chloroforme. Les organes pelviens, l'arti
tracture, exécute des mouvements incoordounés (aslasie-abasie), et la
malade
tomberait infailliblement si on ne la soutenait p
iblement si on ne la soutenait pas vigoureusement de deux côtés. La
malade
est incapable de fixer mon regard, ne serait-ce q
ute mon autorité et de la grande confiance que j'inspirais alors a la
malade
, de me taire avouer la cause de sa résistance au
. L'hémianesthésie a également disparu et j'ai tout lieu de croire ma
malade
complètement guérie. Malgré la perte de la sens
articu-lièrement net au point de vue de la cérébration consciente. Ma
malade
était sûre de devoir être atteinte de ce qu'elle
lier : l° Lectures et communications diverses. 2° Présentation de
malades
. 3° Vote sur l'admission de nouveaux membres.
st-il besoin d'avoir vu les possédées de Loudun pour affirmer que ces
malades
étaient de« hystériqces ? Pour avoir aujourd'hui
étaient de« hystériqces ? Pour avoir aujourd'hui une opinion sur ces
malades
, il suffit de lire les rapports du temps, « A p
e fois, c'est chez Joséphine D... : en appuyant sur l'ovaire droit la
malade
se réveillait: ici encore c'est une zone hypno-fr
d'Alice V... du laboratoire sont sans valeur. Le fait seul que les
malades
se trouvent en présence de médecins ou d'étudiant
ment de toute intervention des personnes qui pourraient avoir sur les
malades
une autorité ou une influence quelconque. Je ne c
; nous avons ensuite pratiqué la pression aux bosses frontales et la
malade
s'endormit aussitôt. L'expérience étant répétée s
ait produire des attaques par suggestion ; pour connaître ce fait, la
malade
étant endormie, nous lui avons suggéré d'avoir un
avons suggéré d'avoir un accès. Le lendemain de cette expérience, la
malade
refusa de se laisser endormir, alors nous avons a
ises dans l'athraosphère, à une distance de un à deux centimètres, la
malade
interrogée indiquait parfaitement l'endroit exact
de Collette, nous piquons cette statuette à l'aide d'une épingle, la
malade
ne ressent rien, si nous pratiquons la même expér
tiquons la même expérience en plaçant la poupée sur la poitrine de la
malade
, elle ne ressent pas davantage la piqûre : ri nou
rmés et état cataleptoïde les yeux ouverts : dans ces trois états, la
malade
reste en communication avec le monde extérieur.
trouve au-dessus de la peau, vous sentirez. Est-ce bien compris? » La
malade
nous répond affirmativement et aussitôt elle prés
phénomènes se sont reproduits chaque fois que nous avons hypnotisé la
malade
, sans nouvelle suggestion. Cette pseudo-extériori
mulation chez les hystériques. Ici, le simulateur est véritablement
malade
, il est toujours hystérique. Ce n'est pas à dire
e les idées extravagantes peuvent se présenter à l'imagination de ces
malades
. C'est ici que nous voyons défiler la longue sé
n a lu la description ou en a entendu le récit. Dans tous les cas, la
malade
s'attachera avec le plus grand soin à le reprodui
le il démontre que celle cécité était purement psychique. Il met à sa
malade
des lunettes ayant un verre muge et un verre vert
lument faux de mettre sur le compte de la simulation l'amaurose de la
malade
de M. Bernheim. J'ai pu de môme démontrer par u
contrôler le résultat de la seconde partie. J'endors de nouveau la
malade
et, lui montrant une autre feuille de papier exac
ition d'éclairage que je Lui donne. Je donne donc encore l'ordre à la
malade
de suivre exactement avec le crayon les traits qu
Comme antécédents héréditaires nous ne trouvons rien de spécial. La
malade
elle-même n'a jamais eu de maladie sérieuse avant
puis quatre mois sans jamais diminuer d'intensité. A l'examen de la
malade
, on constate que le réflexe cornion est conservé;
es supérieurs. Il résulte, sans contestation, de cet examen, que la
malade
est bien hystérique; sur ce point pas de difficul
on ; si nous considérons surtout l'aspect général et l'ensemble de la
malade
, la manière dont elle réagit aux différents modes
s m'apesantir sur les phénomènes qui ont précédé celui pour lequel la
malade
entre à l'hôpital, mais j'avoue que cette contrac
ie ont complété cette démonstration. Nous taisons donc placer celte
malade
devant le miroir hypnotique, en suivant les régie
ion des hystériques. Le premier moment de curiosité, provoque chez la
malade
par la vue de cet appareil nouveau pour elle, une
uer qu'elle ne réagit pas devant l'objet fascinaleur comme les autres
malades
. Il est clair, pour un uni exercé, qu'elle ne s'a
re faire le diagnostic de ce sommeil simulé. Saisissant le bras de la
malade
, nous retendons de manière à provoquer la rigidit
réaction spéciale. La preuve éuit amplement faite. Nous disons à la
malade
d'ouvrir lesyeux et son prétendu réveil ne présen
Pour terminer cette observation, ajoutons que. la nuit suivante, la
malade
simula une attaque d'hystérie ; elle simula quelq
èrement partie de la maladie les symplômes simulés que l'artifice des
malades
voudrait y surajouter. SOCIÉTÉ D'HYPNOLOGIE S
les, je vais vous présenter le sujet qui les a surtout inspirées : Le
malade
Jules J..., photographe, est marie et Agé de soix
onie. Il n'a pas d'antécédents héréditaires bien marqués. Une sœur du
malade
est nerveuse et a un caractère emporté. Le malade
arqués. Une sœur du malade est nerveuse et a un caractère emporté. Le
malade
abuse du tabac et s'est livré à des excès vénérie
ents, peut-être liés i l'usage du tabac. Idées plutôt ambitieuses. Le
malade
a passé la plupart de sa vie au Brésil. La mort d
s après, le bateau ne s'était pas arrêté, il n'aurait pu résister. Le
malade
pense que cette impulsion ne pouvait être attribu
sans être accompagné par quelqu'un. « Je crains les dislances, dit le
malade
, je ne peux pas traverser les places, je ne peux
: j'ai peur de la peur et cela m arrive même souvent en rêvant ». Le
malade
n'a pas peur du public. Sa maladie présente une p
l cherche la solitude. Il y a encore quelque chose de curieux chez ce
malade
. II ne crainl pas les dangers. Il risque lotit. S
désire le relever tout seul. Au Brésil il a soigné un grand nombre de
malades
atteints de la fièvre jaune sans rien craindre. I
rts d'heure une crise de larmes survint el quand elle fut terminée le
malade
se trouva être profondément endormi. Pendant son
insi dire, je supprime ces crises apres son réveil. J'ai demandé au
malade
ce qui le faisait pleurer, s'il était ému par un
sommeil. Et cela a parfaitement réussi. Au bout de quatre séances le
malade
a commencé de se sentir mieux et il a pu se prome
le calmer son grand frère. « Je me contentai de faire surveiller le
malade
, affirmant à la famille que le lendemain il n'y p
lier : 1° Lectures et communications diverses. 2° Présentation de
malades
. 3° Vote sur l'admission de nouveaux membres.
stitue le délit d'exercice illégal de la médecine l'emploi du), 59.
Malade
trop curieuse (une], 191. Maladie de Baseiow tr
s et de la peau Si le phénomène de Romberg est très accusé, si le
malade
, incapable de conserver l'équilibre, tombe ou m
méthode de Frenkel. L'appareil imaginé est des plus ingénieux : le
malade
ne voit pas seulement, il entend s'il a exécuté
réaliser. Tous les nerfs centripètes ne sont pas en effet, chez ces
malades
, mis à la fois hors de fonc- tion. IIering sava
s de la sensibilité de soixante tabétiques, qu'il existait chez ces
malades
une hypesthésie assez régulière, et relativemen
la motilité qu'on observe aux stades terminaux du tabes, quand les
malades
sont confinés au lit, quoiqu'on ne puisse confo
énérescence, par la disparition com- plète des fibres radiculaires,
malades
au début, si bien qu'il ne reste plus de voies
s ici deux observations avec autopsie : la première relative à un
malade
mort dans le deuxième septénaire ; la deuxième à
n voici les résultats succincts : Coïncidence ou causalité : deux
malades
, en état de mal, soumises au bain de une heure
ngt bains, il y eut attaques dans le bain, malgré la température du
malade
à 39°. L'hyperthermie n'est donc pas suffisante
int se plombe un peu, fuliginosités sur les lèvres et la langue, le
malade
est dans une stupeur assez grande et réagit à p
' Le 3, la température atteint 41°, à à neuf heures du matin : le
malade
à une attaque d'épilepsie franche, la première av
, toujours très dicrote, le faciès est vultueux, congestionné et le
malade
saigne assez abondamment du nez. Le 5, même éta
et le malade saigne assez abondamment du nez. Le 5, même état. Le
malade
a une crise épileptique, formée subintrant's, q
âles de bronchite très nom- breux, le faciès est un peu cyanosé, le
malade
a eu une crise con- vulsive, qui a duré une qui
n. Macroscopiquement le cerveau n'a rien d'anormal. Chez nos deux
malades
le traitement bromure a été sus- pendu comme on
uche et de la splénisation pul- monaire. Chez le deuxième, un coeur
malade
et un foie douteux. Ces lésions suffiraient à e
urables et les aliénés incurables. On ne répartissait même plus les
malades
, dans chaque établissement, suivant leur curabi
ne distribution et une organi- sation complètement différentes, les
malades
devant faire, clans les uns, un séjour exclusiv
villon spécial avec salle de surveillance continue sera réservé aux
malades
ayant besoin d'être surveillés jour et nuit Gri
nt toute son attention. Il faut lui ap- prendre à considérer chaque
malade
comme atteint d'une maladie déterminée du systè
les méthodes de diagnostic. 3° Au point de vue du recrutement des
malades
, la clinique psy- chiatrique doit, comme les au
tent moins d'intérêt, mais devront être néan- moins présentés : les
malades
seront choisis soit parmi les cas aigus entrés
un prix de pension faible, l'admission gratuite des indigents ; les
malades
des classes moyennes doivent être attirés par l
ls sont l'objet. Il importe de s'informer, avant l'admission, si le
malade
dont il est question, peut être utile à l'ensei
ge à ce que la clinique soit à proximité de la ville.' La sortie du
malade
doit avoir lieu, comme dans les autres clinique
cela il lui faut non seulement le ' La durée moyenne du séjour des
malades
est la suivante : Berlin, 20 jours ; Breslau, 7
son propre intérêt, mais parce qu'il est utile qu'il voit d'autres
malades
que ceux de la clinique (où certains états psyc
ile urbain transférerait dans l'établissement d'hospitalisation les
malades
pour lesquels le séjour à l'hôpital de traiteme
'il hésite moins longtemps à les faire traiter dans une clinique de
malades
curables. Or on sait que ces atermoiements ont
it nécessaire et ces sujets peuvent être présentés aux élèves ; les
malades
sortants qui ont besoin de soins ultérieurs peu
a- blissements renferment donc deux catégories bien dictinctes de
malades
: les aliénés, internés, et les « nerveux », mala
dictinctes de malades : les aliénés, internés, et les « nerveux »,
malades
libres. Nous ne voyons que des avantages à ce q
its. On estime à 50 p. 100 la proportion des cas aigus (agités et
malades
à surveiller); et l'on a tenu compte, dans l'amén
eipzig, de Strasbourg, constructions massives dont les quartiers de
malades
sont étroitement réunis entre eux, au lieu d'êt
pliqué dans la mesure où la chose est possi- ble quand il s'agit de
malades
aigus. Le nombre des pavillons est en général a
z considérable, chacun d'eux ne devant contenir qu'une vingtaine de
malades
. A Halle, par exemple, il y a six pavillons pou
ux «villas », sursis pavillons, possèdent un premier étage; sur 110
malades
, il n'y en LES CLINIQUES PSYCHIATRIQUES. 35 a
ui ne sont pas logés au rez-de-chaussée. A Wurzbourg, le nombre des
malades
habitant le premier étage est également quantit
t ; celle des salles de réunion de 36 mètres cubes. A Halle, chaque
malade
de la salle de sur- veillance dispose de 9,6 mè
e quart, le tiers, ou même, suivant certains auteurs, la moitié des
malades
de la clinique doivent y trouver place. En rais
ne cellule matelassée, une salle de bains, une salle-lavabo. Chaque
malade
nouvellement admis devait rester en observation
e de surveil- lance permanente où il réunit certaines catégories de
malades
. Scholz installe, en 1876, un quartier de surve
un traitement actif ou une surveillance permanente ; tels sont les
malades
nouvellement admis, ceux qui refusent les aliment
teux, les sujets atteints d'affections somatiques et enfin tous les
malades
pour lesquels une surveillance spéciale est indiq
n, d'avoir deux pavillons de traite- ment distincts : l'un pour les
malades
calmes, l'autre pour les agités. Nous avons déj
urg, il y a dans le pavil- lon de traitement un médecin pour quatre
malades
. A Halle, le pavillon de traitement, à rez-de-c
lit : notons des sommiers à partie supérieure mobile, permettant au
malade
de res- 1 Nous avons donné une description de c
adossé au mur. L'usage de ce lit profond permet d'éviter à bien des
malades
la mise en cellule. A Leipzig nous avons vu é
vue du traitement par le lit et d'une surveillance plus étroite du
malade
, on a placé, dans la salle de surveillance même
et de baignoires à dossier incliné en forme de chaise longue. Le
malade
peut, dans des baignoires de ce genre, rester éte
es infirmiers doit être au moins dans la proportion de un pour cinq
malades
. Dans certains pavillons, la proportion est de
certains pavillons, la proportion est de un infirmier pour trois
malades
. Dans les établissements nouveaux le personnel de
de deux salles de 38 ENSEIGNEMENT. surveillance : l'une' pour les
malades
paisibles et l'autre pour les agités. Le non-
capitonnée (le plancher doit l'être également) convient pour des
malades
absolument inconscients, dans un état de confusio
e. La'porte doit rester ouverte, pour faciliter la surveillance. Le
malade
est conduit aux cabinets à heure fixe (Rieger).
établies sur un modèle spécial (fenêtre de Ilitzig) qui laisse au
malade
la faculté d'ouvrir et de fermer la fenêtre, sans
doit pas être interrompu chaque fois qu'il s'agit de conduire le
malade
à la salle de cours ou à la salle d'examen. Tous
urer du repos au cerveau et à l'organisme tout entier. Or, chez les
malades
atteints de psychoses aiguës, ce qui doit avant
cher- cher les indications du repos et du temps pendant lequel le
malade
doit rester au lit. L'auteur accorde d'ailleurs q
ie d'une façon favo- rable le milieu : dans une salle dont tous les
malades
sont alités, - l'ordre et le silence sont moins
llées et venues. Le contact, la vue, les conversa- tions des autres
malades
, les repas en commun qui, dans les salles de ré
es sujets justiciables du traitement par le lit ; la proportion des
malades
qui y sont soumis varie, suivant les établissem
manière de faire est d'autant mieux justifiée qu'il n'est guère de
malades
qui au moment de leur entrée ne soient amaigris
ue aisément par des corridors avec les salles de surveillance : les
malades
peuvent être présentés aux .élèves dans leur li
sieurs établissements les infirmiers couchent dans les dortoirs des
malades
. Chauffage. On tend à se servir partout du chau
la salle de surveil- lance afin de pouvoir examiner facilement les
malades
alités, ce que n'aurait pas permis de faire une
infirmiers. La proportion est de un infirmier pour cinq ou pour six
malades
. A la clinique de Halle, par exemple, il y, a,
1898. 44 ENSEIGNEMENT. 9 infirmières soit une infirmière pour 5,6
malades
. Dans la division des hommes la proportion des
des hommes la proportion des infirmiers par rapport au nombre des
malades
, est de 1 p. 6,4. Dans les pavillons de surveilla
s de traitement possèdent un infirmier pour trois et même pour deux
malades
. Pas d'établissement balnéaire central1 (sauf à
t 1897.) Pendant la période de cinq ans qui va de 1890 à 1895, 85
malades
sont sortis, réputés guéris, de l'asile que l'aut
é et leurs occupations. La première de ces catégories comprend 11
malades
, et la seconde 13. La troisième comprend le res
11 malades, et la seconde 13. La troisième comprend le reste des 73
malades
, c'est- à-dire 49 sujets ; il est vrai que 7 d'
ésultat total et la conclusion, c'est que dans 15 p. 100 des cas le
malade
n'était pas guéri et n'aurait pas dû être réputé
l of 31ei2tal Science, juillet 1897.) Femme de trente ans, mariée ;
malade
depuis un an ; irrégula- rités menstruelles ; p
ue la sensibilité au toucher et à la douleur. Il se produit chez la
malade
une amélioration très marquée presque à tous les
n mentale et de violences de caractère : tout cela passe, mais le
malade
reste totalement changé, néglige ses affaires, co
remblement fibrillaire dans les lèvres. L'auteur est d'avis que les
malades
qui font le sujet de ces deux observations sont
ers, émaciation, pouls fuyant, enfin menace de mort immi- nente. La
malade
guérit pourtant, mais sa maladie restait un pro-
ction psychologique est normale ou anormale, c'est-à- dire saine ou
malade
; et parla on conçoit que l'habitude amène celui
ique, c'est lui qu'il faut éliminer ou anes- thésier. Beaucoup de
malades
de ce genre ne sont ni des fous ni des criminel
ire d'eux ? Il faut d'abord se souvenir que dans la guérison de ces
malades
, le temps est un élé- ment indispensable : il e
mes d'aliénation mentale ; elle disparait au sur et à mesure que le
malade
approche de la gué- rison ; la rigidité volonta
découvert cette paralysie, en constatant avec quelle difficulté les
malades
tiennent leurs mains droites au-dessus de la tête
de persécution, mais sans perte de la mémoire ; quelquefois, si le
malade
estjeune, la maladie aboutit à la guérison ; s'
ois de dégager sa responsabilité et d'agir au mieux des intérêts du
malade
en l'en- voyant le plus tôt possible dans un as
a famille, c'est l'entou- 60 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. rage du
malade
qui s'oppose à son internement : bien souvent dan
internement : bien souvent dans ces cas, le meilleur traitement du
malade
, c'est le traitement de son entourage par la pe
ge par la persuasion. On veut toujours attendre, avant d'envoyer le
malade
à l'asile : combien de suicides sont dus à ces
tune. Il y a pourtant une exception à faire, elle est en faveur des
malades
qui évoluent sur ce territoire que l'on a juste
videmment laisser loin de l'asile le plus longtemps pos- sible, ces
malades
qui sont parfois très intelligents ; mais il est
dre à des hallucinations qui ne détruisent pas la person- nalité du
malade
; il y a confusion mentale généralisée suivie d
rêves imaginaires et mobiles d'origine sensorielle dans lesquels le
malade
joue un rôle quelconque, tel celui qui raconte
à discuter les idées délirantes ce qui réussit parfois, à placer le
malade
dans d'autres conditions que celles où il se tr
ses, me basant sur 5 gliomes ou sarcomes du cerveau ou du cervelet (
malades
morts à 6-43. ans), 2 avec pres- sion intra-cra
ne faiblesse et une prostration extrêmes. Tout ceci disparaît et le
malade
se rétablit; mais alors se montrent les symptôm
ésion dégénératrice, les vaisseaux pouvant être parfois quelque peu
malades
. Discussion. M. Georges iUILL.11\ (de Paris). A
vres sculpturales ont été exécu- tées à la Salpêtrière, d'après les
malades
du service de Charcot ou de son successeur, le
comme tous les phénomènes paréto-spasmodiques notés du vivant des
malades
, elle était peu prononcée. Enfin les deux auteu
ente chez un Tabétique ; par A. CESTAN (de Paris). (Présentation du
malade
.) Dans un travail antérieur (Progrès médical, 1
sa famille maternelle. l'âge de 31 ans, il y a par suite 14 ans, le
malade
a eu successivement trois ictus dans l'espace d
e diagnostic d'hémiplégie chez un tabétique. Depuis cette époque le
malade
a recouvré une partie Je la motilité de son côt
u peau- 76 . - SOCIÉTÉS SAVANTES. cier est absent. La démarche du
malade
est caractéristique ; comme nous l'avons indiqu
; comme nous l'avons indiqué dans le travail cité plus haut, ces
malades
avancent en steppant légèrement et présentent en
se manifester par l'exagération des réflexes tendineux. Chez notre
malade
, l'hémiplégie n'a pas fait reparaître les réfle
êtrière deux cas très intéressants dans cet ordre d'idées. Nos deux
malades
ont été atteintes d'hémiplégie organique carac-
côté hémi- plégié, faire défaut au contraire du côté sain. Nos deux
malades
avaient fait des fausses couches, avaient souff
tic de tabès lombaire incipiens était donc très probable ; nos deux
malades
avaient du côté hémiplégie des réflexes ten- di
fet l'hypothèse la plus vraisemblable ; mais nous avons donné à nos
malades
de fortes doses de strychnine, nous avons appli
e constate, le jour de son entrée, rien de tel ; mais on apprend du
malade
lui-même, qui s'exprime avec beaucoup d'ai- san
dus qui sont soumis à mon observation, j'ai constaté chez plusieurs
malades
atteints d'un tabès qui ne se dis- tinguait pas
ortance, sinon plus que le signe de Westphal. Je vous présente deux
malades
de ce genre qui sont venus consulter parce qu'i
du système nerveux. Si ces signes n'avaient pas été recherchés, les
malades
auraient été considérés sans doute comme de sim
dans la période initiale, et je dois dire que sur la plupart de ces
malades
le traitement hydrargyrique a paru exercer une
e cas, la myélite, qui avait présenté un début aigu, n'a emporté le
malade
que trois mois après son apparition. Dans le si
as de méningo-myélite. Contre les dou- leurs violentes qu'un de mes
malades
a ressenties, j'ai utilisé avec un certain succ
? S< ? iard ; par DÉjERi-,ii et LoRTAT-J.%COB (de Paris). ~**
Malade
de 59 ans. Depuis dix-huit mois douleurs dans le
/'tjrie2tr gauche : dimi- nution delà force musculaire telle que la
malade
ne peut se tenir seule debout. Pas de phénomène
isolée par M. H. Meige. Il montre les photographies de deux de ses
malades
. L'observation porte sur quatrefemmes de la même
'et BALT11AZARD (de Paris). Le point de congélation de l'urine des
malades
atteints de polyurie nerveuse peut être, contra
it, 0°,56. Nous l'avons vu tom- ber à 0°,40, 0°,30 et même, chez un
malade
qui urinait huit litres par jour, à 0°,17. Ces
a cryoscopie nous a permis également de déceler deux fois sur trois
malades
un fonctionnement défectueux de l'épithélium cana
e avec Lésion du IVO Ventricule; par SVITaLS61 (Lemberg). Chez un
malade
qui était depuis trente-cinq ans atteint d'un d
du noeud vital par la néoplasie, malgré plusieurs hémorrhagies, le
malade
resta vivant pendant assez longtemps, et mourut
ondylosc rhyzomélique. l41lI. Léopold Lévi et Follet présentent une
malade
de soixante-quinze ans, toujours bien portante
nie fait-elle partie du syndrome de la spondylose rhyzomélique ? Un
malade
de M. Marie présentait des contractions fascicula
un cas de paramyoclonus symptomatique d'origine confuse chez une
malade
atteinte de néphrite interstitielle et d'aortite
approcher de ce cas. Hématomyélie. M. Laignel-Lavastine présente un
malade
qu'il croit atteint d'hématomyélie de l'épicône
ues en rapport nvec la compression cérébrale. M. Aubkau présente un
malade
qui, à la suite d'un traumatisme de la région p
italement. Au contraire, quand l'idiotie est acquise, comme chez ce
malade
, la trépanation est très rationnelle et l'on vo
eil, augmente en effet l'inhibition et triomphe de la résistance du
malade
. La suggestion dans les miracles; rôle des vaso
aindre une affection organique. Par suggestion je pus distraire ces
malades
de leur obsession et les décider à ne plus se p
er les oreilles du secrétaire en lui disant : « Vous êtes gravement
malade
. » Il a été interné dans un asile d'aliénés. (B
1885. Crises d'agitation violente, elle se dispute avec les autres
malades
, leur lance les injures les'plus grossières et fi
mier objet qui lui tombe sous la main. Un jour, elle poursuivit une
malade
un couteau à la main, prétendant qu'elle lui av
fait les constatations suivantes : depuis de nombreuses années, la
malade
est demi-gâteuse la nuit. - Sa santé est bonne,
ui arrivait souvent. « Au début, écrit le médecin certificateur, le
malade
était assez calme, se refusant à tout travail e
t se complique en même temps que le calme revient. Actuellement, le
malade
mani- feste des idées ambitieuses et mystiques
ment les épisodes successifs de la maladie chez l'un et l'autre des
malades
, on aura peut-être deux chaînes d'aspect différ
nomènes de chromatolyse des cellules des ganglions spinaux chez des
malades
décédés tout à fait au commencement de l'affect
dans le tabes, pro- voquer des sensations nauséeuses auxquelles le
malade
rapporte - ses idées d'odeur Ou' de saveur de m
es Drs de Bock et de MOOR, (jour ? de Neurologie, 1900, n° 8.) Le
malade
qui fait l'objet de ce travail présentait : 1° un
stème pileux des névropa- . thés, les auteurs russes classent leurs
malades
en trois groupes : Premier groupe. Malades ayan
rs russes classent leurs malades en trois groupes : Premier groupe.
Malades
ayant des troubles de la sensibilité tactile et
sensibilité sont particulièrement intéressantes. Troisième groupe :
Malades
affectés de troubles de la sensibilité du systè
du creux de l'aisselle. Un autre symptôme nerveux présenté par les
malades
atteints de goitre exophtalmique est leur résis
e mouvements provoqués. Les réflexes étaient légèrement exagérés Le
malade
était gâteux. Aucun symptôme cérébelleux n'avai
alytique spasmodique; par JULES Voisin (de Paris). (Présentation de
malades
.) M. Jules Voisin présente cinq jeunes filles â
pileptique paralytique spas- modique il des degrés divers. Ces cinq
malades
, épileptiques depuis l'âge de trois ou quatre a
ritable démence et une contracture complète se pro- duisent ; et la
malade
, enfin, après dix à douze ans meurt contrac- tu
nt démente, emportée par une vaste eschare ou un état de mal. Ces
malades
ne sont pas des idiots épileptiques, car elles ét
que d'énoncer les mots en projetant les lèvres'. '. PRÉSENTATION DE
MALADES
Atrophies musculaires ; par M. DÉJERINE. Acho
araît pas dans les mouvements réflexes, inconscients, ou même si le
malade
suit avec les yeux un objet qui se meut dans le
e meut dans les directions laté- rales. 2. Paralysie faciale : le
malade
« fume la PIPE » ; le facial SUPÉ- rieur est so
'une hémiplégie organique de l'âge, du sexe, de la natio- nalité du
malade
, de son genre de vie, de son état général, de l'é
erceptibilité différentielle du sens de la vue chez l'homme sain et
malade
. Arch. de Neurologie, 1886, n° 72, et 1891, n°
catégorie se rapportent tous les cas de l'amblyopie hystérique. Les
malades
de la première catégorie, parmi lesquels il fau
organiques ou douteux. Peut-être si l'on généra- lisait à tous les
malades
cet examen, arriverait-on à déceler ce réflexe
e dans lesquels le réflexe de Babinski existait très nettement; ces
malades
ayant guéri très rapidement, il n'est pas permi
ercussion du tendon rotu- lien, un mouvement plus énergique du côté
malade
que du côte sain et simuler ainsi, si l'on n'y
hystérique veuillent bien présenter à leurs collègues de pareils
malades
, car ce n'est en quelque sorte que « pièces en ma
collègues de la Société de Neurologie de vouloir bien présenter les
malades
chez lesquels ils constateraient le signe des o
exemple. SOCIÉTÉS SAVANTES. 169 M. P. Marie rappelle le cas d'un
malade
atteint d'une lésion du système pyramidal, mais
'existence de l'amaurose avec atrophie papillaire, survenue chez un
malade
atteint de méningite chronique non adhésive, et
s les plus intéressants du torticolis mental est ce fait que chaque
malade
peut complètement et instantanément redresser s
TES. phiques de la correction du torticolis mental par la main du
malade
qui. en est affecté et donnent trois nouvelles ob
es membres inférieurs ; par Cu. Achard (de Paris). (Présentation de
malades
.) Contagion delà Neurasthénie; par A. Moutier (
ier par la méthode de Nissl les noyaux du pneumogastrique chez deux
malades
qui avaient succombé à des accidents cardio-pul
accidents, l'amyotrophie des membres inférieurs était telle que la
malade
était condamnée à prendre le lit qu'elle n'a plus
altération spéciale des sensations de poids et de volume. Lorsqu'un
malade
, atteint de cette affection, tient dans sa main
. Ce symptôme a persisté chez elle pendant six mois, et comme cette
malade
a été plusieurs années avant de guérir, on peut
e symptôme et la manière de le provo- quer. Je l'ai constaté sur un
malade
atteint de sclérose en plaques datant de deux a
les affections pouvant déterminer de la paralysie spasmodique : Le
malade
se tenait debout, les mains arcboutées sur un meu
nt à rythme égal et d'une amplitude assez considérable. Tant que le
malade
gardait cette attitude de demi-flexion, il lui
rêtaient aussitôt qu'il remet- tait la jambe en extension. Chez mon
malade
ce phénomène était unilatéral et ne portait que
érieur et inférieur), hémianesthésie incomplète de tout ce coté, le
malade
perd ses membres dans son lit. Paralysie du droit
droite. Le début remonte à l'âge de douze ans; on ne relève chez le
malade
aucun antécédent morbide personnel ou héréditai
able angoisse et indépendante de toute lésion cardio-pulmonaire. Le
malade
fait volontairement des inspirations profondes,
s qui existent quelque- fois d'une manière concomitante, et que les
malades
savent très bien distinguer; ni de la tachypnée
en qu'ayant reconnu de lui-même leur caractère hallucina- toire, le
malade
n'en continua pas moins à les rattacher à son d
s sévère, en dominant l'ex- citation cérébrale, ont pu permettre au
malade
de mettre à profit ses connaissances anciennes
ne voit pas là un signe d'amélioration. ' M. Séglas répond que son
malade
s'est amélioré en ce sens qu'après avoir traver
pour lui les hallucinations; mais le délire n'a pas rétrocédé : le
malade
établissait au contraire un rapport entre ses p
utopsie confirma l'existence de la fièvre typhoïde. Chez l'un des
malades
la myocardite peut être invoquée comme cause ul
si avoir « donné un coup de fouet à la paralysie générale. L'un des
malades
a succombé après trois jours de diarrhée prol'u
ur le rapport de trois médecins de la ville, non spé- cialistes, le
malade
fut considéré comme responsable, condamné à la
humanité dans une circonstance analogue : Il s'agissait d'un ancien
malade
de son service que la justice militaire pour- s
z fréquemment observés. M. SÉGLAS. On peut toujours répondre que le
malade
n'est pas définitivement guéri ou qu'il présent
émence précoce. SOCIÉTÉS SAVANTES. 181 M. Ségalas objecte que les
malades
dont le délire des négations guérit n'appartien
La trépidation épileptoïde est loin d'être exceptionnelle cliez les
malades
atteints de tuberculose pulmonaire (9 fois sur
cas il est nécessaire par une série de tentatives de « charger » le
malade
. Iuversement le clonus s'épuise rapidement. Tou
s muscles des yeux. bill. liarsionn et CESTAN ont observé chez deux
malades
une paralysie des mouvements de latéralité des
aux de la 111° paire et de la VIe paire. Ils présentent en outre un
malade
atteint d'une paralysie de l'élévalion, de la con
ertrophique cervicale. M. Touche présente les pièces provenant d'un
malade
atteint de cette affection et qui avait présent
Syringomyélie unilatérale à type sensitif. M. Touche présente un
malade
chez qui cette affection a eu un début identiqu
n), avec arlhropatbie de l'épaule. AI. Babinski a vu autrefois ue
malade
considérée comme atteinte de pachymeningite cer
c porté par 111. Touche, l'iné- galité pupillaire constatée chez le
malade
plaidant en faveur d'une affection médullaire s
minurique devenu hémiplégique. M. Ferrand présente le cerveau de ce
malade
qui devint hémi- plégique sans ictus, progressi
itation maniaque et d'halluci- nations de l'ouïe et de la vue. Le
malade
ne présentait ni aphasie motrice, ni paraphasie d
l'abondante hyperhi- drose axillaire que manifestent la plupart des
malades
qui défilent tout nus devant un nombreux person
nt ruisselant de sueur. Forel me fit remarquer que ceux d'entre ses
malades
qui étaient redevenus sobres suaient à peine.
cin réussira s'il s'est, au préalable, concilié la sympathie de son
malade
. Ce premier temps est indispensable. De même, d
t, il convient de s'abstenir, en dépit du désir que manifestent les
malades
eux-mêmes. - L'épilepsie chez les hommes de gén
t, la psychothérapie, sous toutes ses formes, permet de rassurer le
malade
, de lui rendre le calme, de lui faire prendre p
t impossible d'avoir jamais sous les yeux le système nerveux de ces
malades
. En outre, il n'est pas invraisem- blable de su
virons de, Landerneau. Le sujet ne-se souvient pas avoir jamais été
malade
au point de garder le lit. Parmi ses ascendants
. Brusquement une seule jambe, la gauche, a refusé tout service. Le
malade
revenait des champs,' où il avait travaillé .de
d'environ deux cents pas. La souffrance éprouvée était telle que le
malade
ne put .dormir la nuit. Pendant quinze jours, l
ambe - avait maigri et, à l'heure actuelle, elle serait, au dire du
malade
, 'encore plus petite que l'autre; en outre; ell
un léger déhanchement bilatéral, lequel aurait toujours existé. Le
malade
étant déshabillé présente un léger steppage de
qui, en outre, ne présentent pas de contractions fibrillaires. Le
malade
parle avec une certaine volubilité, mais ne prése
ien portante ; 2° une soeur, vingt- neuf ans, bien portante ; 3° le
malade
; 4° Jean-Marie G... (obs. III); 5° et 6° deux j
sista une année. Huit mois après le premier accident, alors, que le
malade
tra- vaillait encore aux champs, il s'aperçut q
anvier 1899. Nous trouvons dans la note clinique prise alors que le
malade
était penché pour faucher son blé lors de la pr
Toute la force musculaire est conservée aux membres supérieurs, le
malade
oppose une , MALADIE NERVEUSE FAMILIALE. 1 Di
xes ]Jatellaires, surtout du coté gauche. Pas de clonus du pied. Le
malade
sent bien la terre en marchant, mais au moment de
s de trou- bles vaso-moteurs au moment de l'examen, mais lorsque le
malade
se réchauffe, la jambe du côté gauche se recouv
e sujet. L'intelligence est moyenne, l'instruction rudimentaire, le
malade
lit à peine et signe difficile- ment son nom.
mois, la douleur persista avec la même. gène, pour la. marche.. Le,
malade
était alors âgé de vingt-deux ans. L'année suiv
t par disparaître complètement : les deux jambes étaient prises. Le
malade
steppait fortement des deux jambes (le sujet imit
na.un milligramme- de sulfate de strychnine. Le 24 janvier 1899, le
malade
revint con- sulter : il y avait une amélioratio
le trajet du sciatique.. La marche était légèrement spasmodique. Le
malade
, un peu courbé, marchait les membres inférieurs
ux du côté droit, qui ont tendance à se replier sur eux-mêmes. Le
malade
a appris à lire péniblement au service militaire.
iminuée au niveau des pieds, en particulier au pied droit où, si le
malade
résiste bien aux mouvements de flexion, il n'oppo
Fig. 6. Écriture de Goulven, le 4S oct. 99. Fig. 7. Écriture du
malade
, le 20 oct. 99. MALADIE NERVEUSE FAMILIALE. 20
, ni aux réflexes des membres supérieurs. Si l'on fait marcher le
malade
tout vêtu, 'le plus souvent la marche se fait a
lité au tact ni à la piqûre. Pas de troubles de thermesthésie. Le
malade
éprouverait des douleurs dans la région fessière
ed bot, mais un léger pied plat gauche qui ne gène pas la marche du
malade
. Le sujet prétend que ses pieds auraient diminu
it, mais cela à titre exceptionnel, pourrait-on dire, et lorsque le
malade
ne s'observe pas suffisamment. On'peut considér
s ce nom s'écartent absolument du tableau clinique présenté par nos
malades
. Elle doit faire songer également à cette varié
ue- nous assistions à la guérison progressive et régulière de nos
malades
, les sujets étudiés par M. Pitres ont vu leur mal
ion fatale et régulière aux membres supérieurs, l'aspect général du
malade
ne permettent pas un seul instant de penser que
actuelle. Enfin, il ne nous semble pas possible de considérer nos
malades
comme entachés d'hystérie, car aucun d'eux n'a
elques symptômes cadrent mal avec cette manière de voir : nos trois
malades
ont- présenté des phénomènes douloureux à peu p
bles des sphincters. Les accès pouvaient être incomplets : quand le
malade
copiait de la musique, la paralysie envahissait
le bras actif ne se prenait que quand le travail était fini. Si le
malade
marchait, la paralysie se localisait longtemps
emps aux bras. L'auteur en fait une paralysie par inhi- bition. La-
malade
de Cavaré, relatée dans le travail de Causot. é
tre âgé de six ans, présenta trois crises analogues en deux ans. Le
malade
d'IIartwig est sen- siblement semblable : Un ra
e d'un corps analogue aux ptomaïnes retrouvé dans les urines de ces
malades
et dans la leucocytose qui serait fréquemment o
ns sa. genèse. La. tare névropa- tliiquen'existe que chez, quelques
malades
. Sur les 39 cas reievéshpar Donallr dans- lat l
d'ordinaire intacts. Il ! estE digne·.de remarque que.beau- coup de
malades
présentent, des difformités physiques : Tant qu
ener ut. «'ochensch., 1900, n- 2. MALADIE NERVEUSE FAMILIALE. 211
malades
, il y a un arrêt de développement' du système mus
paraît très plausible, il n'en reste pas moins avéré que nos trois
malades
se rapprochent sensiblement plus, à l'intensité
n public, un certain nombre de fois par semestre. Ils examinent les
malades
sur lesquels le professeur fait sa leçon et sont
ue. Dans ces milliers de cas, le rôle du médecin est de soulager le
malade
, de le guérir, de prévenir les complications ;
'La clinique de Halle, par exemple, a, Tpour une population de 120
malades
, le personnel' médical suivant : le professeur de
ois assistants; un médecin volontaire. A la clinique de Berlin (188
malades
); le professeur : est secondé 'par quatre assis
ieurs cours où il peut sous une direction étroite, 'voir de près le
malade
et la technique;... 2» le personnel scientifique,
lons, par exemple, qu'à la clinique de Wurzbourg, il y a. pour 60
malades
, cinq assistants, soit un médecin pour 10 à 12 ma
tants varie de deux à quatre pour une population de 80 à 100 et 120
malades
. Plus nombreux, mieux payés', mieux utilisés qu
ilité effective et on leur laisse une initiative profitable à tous,
malades
et chef de service (voy. Clinique de Munich).
r à Wurzbourg, un service de surveillance médicale constante; les
malades
des pavillons de traitement sont ainsi soumis d'u
vat-docent, est consacré à la neuropathologie (avec présentation de
malades
), à l'électrodiagnos- tic et à l'électrothérapi
tifique en sera d'autant diminuée2e " Conditions' d'admission des^
malades
dans les' cliniques psychia- triques. Les condi
omi- cile, de secours, de nationalité, de situation de fortune. Les
malades
des classes aisées peuvent aussi y être admis,
blement organisé et aussi parce qu'il y a untreci-utement énorme de
malades
par le système de l'assistance médicale rurale ».
endance complète de la clinique psychiatrique, dans l'in- térêt des
malades
aussi bien que dans celui de l'enseignement. Il
favorable que possible à son travail; pour cela il faut un choix de
malades
qui embrasse le domaine tout entier de la science
chiatriques en cliniques des maladies nerveuses... Sans un choix de
malades
qui embrasse le domaine tout entier de ces mala
nsei- nnement qui rendent possible l'examen exact et soigneux des
malades
, et sans les recherches nécroscopiques, les clini
t semblable doit être une station centrale rapprochée pour tous les
malades
qui ont besoin d'une assistance publique urgent
ngereux qui sont trans- férés à l'asile provincial, de même que les
malades
curables chro- niques et les aliénés périodique
ne station transitoire. Dans celui de Breslau, le séjour moyen d'un
malade
a été de 228 ENSEIGNEMENT. 70 jours en 1888-1
tion de trois à quatre mois est plus que suffisant pour classer les
malades
dans les caté- gories où ils doivent entrer. La
té- gories où ils doivent entrer. La durée moyenne 'du séjour des
malades
dans la clinique est surtout augmentée parce qu'o
nés des autres hôpitaux. Le mouvement plus rapide et plus libre des
malades
, qui est particulier à la clinique psychia- tri
l'intérêt des études et de la science, qui est aussi l'intérêt des
malades
. Il en est de même pour les maladies de la moel
ppris qu'on pouvait se passer de cellules d'isolement... et que les
malades
dangereux et agités sont beau- coup mieux et be
sile d'aliénés, a été transformée. Par le nombre très restreint des
malades
de chaque pavillon, par la suppression des quar
le traitement en liberté, par l'alitement de près de la moitié des
malades
, la « renfermerie » où pendant trop longtemps o
re murs, rapidement se dégradent ; mais des salles d'hôpital où les
malades
aigus qui, on ne saurait trop le répéter, ont b
ES PSYCHIATRIQUES. 231 - et aussi les médecins en voyant entrer les
malades
à la cli- nique psychiatrique avec un minimum d
ma- ladie. Les familles hésiteraient beaucoup moins à placer leurs
malades
dans un hôpital de traitement pour les maladies
2 avec 559 médecins (y compris les médecins assis- tants) et 55.877
malades
(30.358 hommes et 25.519 femmes). Établissement
19 femmes). Établissements privés : 120 avec 182 médecins et 18.210
malades
(11.483 hommes et 6.727 femmes). Soit en tout
établissements consacrés aux aliénés, avec 741 méde- cins et 74.087
malades
(41.841 hommes et 32.248 femmes). II y a donc p
1 hommes et 32.248 femmes). II y a donc pour 100.000 habitants, 154
malades
placés dans des éta- blissements d'aliénés (pub
ou privés). Le nombre proportionnel des médecins est de 1 pour 105
malades
. Les asiles de buveurs et les établissements «
n-llfoabit et Breslau. - Il y a 13 sociétés de patronage pour les
malades
guéris : la plus an- cienne est celle de Wiesba
n de l'état de choses actuel entraî- nerait, non seulement pour les
malades
et pour l'instruction pro- fessionnelle du corp
ou à proximité immédiate, servirait de bureau d'admission pour les
malades
placés d'office ou volontairement. Annexions à
mpris chefs de clinique, internes, externes ou stagiaires) pour dix
malades
. 3° Réorganisation du recrutement du corps ense
aires sur les bases suivantes : un médecin chef de service nour 250
malades
avec les collaborateurs suivants : 1° un assist
e devient inarticulé. La bouche est sèche, la démarche ataxique, le
malade
parait ivre ; bientôt survient une sensation de
re employé que chez des sujets somatiquement sains, jamais chez les
malades
débilités. Il ne convient pas à la manie aiguë
), les auteurs sont amenés à conclure que dans la mélancolie, les
malades
de cinquante ans bénéficient d'une façon remarqua
e l'emploi de l'opium sous ses diverses formes ; en revanche, les
malades
de trente ans et au-dessous voient leur état s'ag
administré en cachets aux doses de 1 à 4 grammes par jour chez les
malades
atteints d'insomnie rebelle. Chez presque tous
J. AB.1DIG. , (Revue de médecine, mars 1900.) Observation de deux
malades
à antécédents névropathiques et ayant présenté
jerine, Killion et Pitres, croit que les accidents présentés par un
malade
, y compris l'atrophie musculaire qui constitue
ien que ce cas est le seul où l'on ait constaté l'aphasie. Le petit
malade
s'amaigrit rapidement. Il eut quelques crises de
s malheu- reusement non suivie d'autopsie. - Le premier examen du
malade
avait démontré d'une manière évidente qu'une hé
respiratoires finissent par être atteints ; mais le plus souvent le
malade
REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 245 5 succombe
\rem-I'oo% .llecdicaG Jo2trrtcl, 1 ? mai 1897.) L'observation de ce
malade
, qui était âge de trente-cinq ans, démontrait c
ndamment ; au surplus, l'infection syphilitique était avouée par le
malade
. R. DE iVIU5GIV1VE CLAY. XIV. Les facteurs pa
ésie réelle, mais une diminution dans la précision avec laquelle le
malade
localise les sensations tactiles. Une particula
maladie s'est mani- festée, dans les soixante et onze cas chez les
malades
atteints d'une forme psychique de dégénérescenc
atteints d'une forme psychique de dégénérescence mentale. Parmi les
malades
ayant une forme aiguë ou curable, aucun n'a été
se, une perversion ou une abolition de la fonction du tronc nerveux
malade
. Dans tous les cas observés par l'auteur la mal
la paralysie ascendante aiguë de Landry. Chez un petit nombre de
malades
le système nerveux périphérique tout entier parai
ouleur ou de l'endolorissement dans la zone de distribution du nerf
malade
, et des douleurs d'abord sourdes, puis plus int
très peu après, sont la raideur des muscles innervés par les nerfs
malades
, aboutissant à une para- lysie plus ou moins co
anchement pleuré- tique, mais jamais de péricardite. La plupart des
malades
étant de vieux pensionnaires de l'asile, dont l
i peut, mais très rarement, amener la mort. - Sur les vingt et un
malades
qui sont morts dans cette statis- tique de soix
tpsis par parésie du releveur de la paupière supérieure, puisque le
malade
remue parfaitement la paupière en regardant en
souvent la forme de la neurasthénie ou de l'hystérie. Chez tous les
malades
il existait de la céphalalgie, qui était dans q
mière et à l'accommodation et étaient plus ou moins dilatées. Trois
malades
avaient des syncopes. La paralysie, sous une fo
r sont : le spasme ou crampe; l'incoordination du groupe musculaire
malade
; et des troubles vaso-moteurs et sensoriels. L
ait conservée dans la zone innervée par le nerf cutanée externe. Le
malade
ne pouvait ni uriner ni aller à la selle. On co
ait aucun signe de fracture. L'accident était survenu un lundi : le
malade
a survécu jusqu'au samedi suivant. , Le reste
, peut-être parce qu'elle est multiple ; il y a quelquefois chez un
malade
de l'hérédité nerveuse; une nutrition défectueu
ptique ne se rencontre à la vérité que- chez un dixième environ des
malades
, mais quand elle existe, elle est ordinairement
ions de dégénérescence survenant dans des vaisseaux préalablement
malades
. Ces vaisseaux, à calibre rétréci, ont-ils provoq
pare les périodes alternatives de lever et de coucher sur un même
malade
; l'atténuation diurne de l'agitation est en effet
lle d'hôpital, évite les collisions, facilite la surveil- lance des
malades
et leur examen, mais ce n'est qu'au prix de dép
accouchements, par exemple. Il y va de. l'intérêt non seulement des
malades
, mais de leur famille et aussi de la société. L
s aliénés des départements que le département de la Seine place ses
malades
dans les asiles de la province. Cette situation
la Seine aura des asiles en nombre suffisant pour assister tous ses
malades
. Suicide. La dame Honoré, née Joséphine Pivet,
exceptionnel que la vie se prolonge aussi longtemps que chez notre
malade
. On trouvera dans le mémoire intéressant de M. le
re, caractère doux. Durant six mois, deux ans avant la naissance du
malade
, il a fumé 50 centimes de tabac par jour puis a
enfants : 1° Une fille morte à six mois d'une méningite. 2° Notre
malade
. Rien d'anormal à la conception qui a eu lieu i
stendues par lui, lésions que nous avons souvent observées chez des
malades
atteints de méningo-encéphalite et succombant à
hystériques, avec troubles intellectuels. Rappelons qu'une soeur du
malade
est morte de méningite à six mois. 288 ANATOM
olutions, hydrocéphalie. Quand il doit être procédé au transfert de
malades
de notre sec- lion, nous faisons prendre leur t
eille droite. Sans antécédents héréditaires dignes d'être notés, le
malade
a une soeztî, nerveuse, il a été atteint de div
y eut et il n'y a jamais eu d'ictère. Depuis quatre ou cinq ans, le
malade
a remarqué très nettement l'établissement d'un
290 CLINIQUE NERVEUSE. La maladie actuelle aurait débuté pour le
malade
il y a quatre ou cinq mois : un matin au lendem
y a quatre ou cinq mois : un matin au lendemain d'une griserie, le
malade
ressent une céphalalgie intense sans localisati
de n'avoir pu recueillir de plus amples renseignements vu l'état du
malade
au moment où l'observation a été recueillie.
évralgie périorbitaire à droite avec scotome scintil- lant et si le
malade
nous a bien compris hémianopsie. Celte mi- grai
Un peu après à l'occasion d'une crise nouvelle de céphalalgie le
malade
dit avoir remarqué lui-même l'existence d'un cert
ifficulté de les faire revivre dans la mémoire. Il y a un mois le
malade
accuse des cauchemars, des rêves terri- fiants,
latérales de la vue et de fouie, hallucinations non pénibles que le
malade
eut la force morale suffisante de rectifier. A
ateurs, sans incontinence. Lorsque tout fut rentré dans l'ordre, le
malade
avait conservé le souvenir de cette crise, et l
ut pas consécutivement de sueurs. 1 Enfin il y a quinze jours, le
malade
est pris d'un étourdissement très passager, une
mpâtement déjà signalé. i Le 30 octobre lorsque nous-même voyons le
malade
, nous cons-) tâtons les phénomènes suivants : 1
le malade, nous cons-) tâtons les phénomènes suivants : 1 - '. Le
malade
est couché en chien de fusil et lui-même prétend
. 1 paresse. Pas de nystagmus, nous avons dit précédemment que le
malade
gardait constamment ses yeux fermés. Légère dur
parce que la parole augmente la céphalalgie. Abattement marqué, le
malade
reste figé dans la même attitude. Sommeil nul,
Sommeil nul, alimentation insuffisante en raison des nausées. Le
malade
ne se plaint que de céphalalgie localisée à la mo
amen du fond de l'oeil pratiqué de nouveau est encore négatif. Le
malade
demeure toujours les yeux fermés dans une apathie
urines mais les selles sont encore volontaires. Dans la journée le
malade
pousse quelques gémissements. L'in- tolérance g
ion à gauche est plus dou- loureuse que jamais. De temps à autre le
malade
ouvre les yeux alors que les jours précédents,
incontinence des urines per- siste. Le soir vers quatre heures le
malade
est presque dans le coma. sa position est toujo
les mouvements de la tète sont plus amples, sans doute parce que le
malade
sent moins ou qu'il n'a plus la force de réagir
ROIT DU CERVEAU. 293 a L'étal soporeux persiste toute la nuit et le
malade
meurt le len- demain 3 novembre à 8 heures du m
Revenons maintenant sur les différents signes présentés par noire
malade
. Le 30 octobre, jour où tous les symptômes appa
IQUE NERVEUSE. d'ailleurs, les premiers symptômes accusés par notre
malade
dataient déjà de cinq mois, ce qui est évidemme
par suite le diagnostic n'avait souffert aucune difficulté. Notre
malade
n'accusait pas d'otite dans ses antécédents et
bable que les conditions déplorables dans les- quelles vivait notre
malade
et ses habitudes alcooliques n'ont pas été étra
moment conseille son transport à l'hôpital. A 6 heures du soir, le
malade
est reçu dans le service de notre maitre M. Des
sèches sur la poitrine. - 14 novembre. Pendant toute la nuit, le
malade
reste dans le coma complet ; il ne peut rien av
soir s'est élevée à 38,-1. Ce matin à 10 heures, nous retrouvons le
malade
dans le même état coma- teur qu'hier soir; la r
erte de connaissance. Après une phase d'excitation très marquée, le
malade
tombe dans le coma complet, et meurt, trente he
utopsie par le Dr Saxo. (Journal de Neurologie, 1900, 110 31.) La
malade
qui fait le sujet de cette observation, succomba
un chien inconnu. Un chien et un lapin ioculés avec le bulbe de la
malade
succom- bèrent à la rage; malgré cette confirma
angement de caractère, porte des désirs sexuels : fièvre légère. Le
malade
prend l'aspect des sujets porteurs de tumeurs m
très semblables à ceux qu'il a trouvés ailleurs dans les vaisseaux
malades
. la forme allongée de quelques-uns de ces élé-
masses hyaloïdes, tout cela suggère fortement l'idée de vaisseaux
malades
. Les corps granuleux sont des éléments très dif
, car elles sont intéressantes. Dans ces sept cas, il s'agissait de
malades
chez lesquels on ne put découvrir aucun signe f
eurs ; dans l'autre forme, oupsychro-esthésie proprement dite, le
malade
éprouve exclusivement ou presque exclusivement un
. (The New 1"01'li IICtliC,41 JOIII-llitl, octobre 1898.) Chez ce
malade
, qui fut trépané, et qui succomba, non aux 312
a présence (dans 10 à 1 p. 100 des cas) de la chromotolyse chez les
malades
qui meurent dans les hôpitaux généraux, et l'ét
ron 25 p. 100. Mais la différence avec la proportion formée par les
malades
morts dans les hôpitaux généraux ne porte pas s
aral- lèlement. avec celle-ci ; elle peut s'observer aussi chez les
malades
morts dans les hôpitaux généraux, mais à un deg
herche du goût du sel s'impose donc à tout médecin en présence d'un
malade
suspect de paralysie générale. ' G. D. XX. De
DE PATHOLOGIE MENTALE. porte quelle circonstance, un médecin et un
malade
ne se trouvent en présence sans que, inconsciem
nation pour le médecin, de l'obéissance et de la dépendance pour le
malade
. - Il y a, en somme, deux grandes divisions de
coup plus large- ment employée avec avantage pour la généralité des
malades
, sans inconvénient pour l'énergie de leur volon
itiiser les symptômes morbides et de délivrer l'esprit subjectif du
malade
de son entourage somatique de souffrances. Cstt
tifs et subjectifs des maladies, et sur les rapports à cet égard du
malade
et du médecin, celui-ci pouvant deviner avec son
mbre de symptômes objectifs' en suggérant à l'esprit sub- jectif du
malade
un rétablissement de sa domination sur l'orga-
ou- jours attendre samedi. - Non : il est possible d'arriver à la
malade
télépatiqticiiieiit. - Il se mit à rire. Je repri
te suivie par mon confrère, je lançai vers l'esprit subjectif de la
malade
la sug- gestion de souffrir et de souffrir cont
eure fut notée afin de pouvoir s'informer le samedi sui- vant si la
malade
n'avait pas commencé à souffrir le jeudi vers s
ses s'étaient passées conformément à ma suggestion. A ce moment, la
malade
était en état de stupeur, le dos tourné et ne n
lors, mentalement, énergiquement et avec confiance, j'ordonnai à la
malade
de souffrir, et à son esprit subjectif de repre
e était perdue et allait mourir. Si je cédai à cette impression, la
malade
allait mourir en effet : je rassemblai toute mo
s. La difficulté la plus grande que présentait ce cas, c'est que la
malade
, convaincue qu'elle allait mourir, combattait m
n entre deux iiitelli- gences, car l'auteur n'avait jamais vu ni la
malade
, ni le village, REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. `
IE MENTALE. ` 323 ni la route qui y conduisait, ni la chambre où la
malade
était cou- chée. L'auteur, en terminant, insist
e et lui fit mettre aux maiusle manchon de cuir : mais peu après le
malade
dégagea ses mains et s'acharna de nouveau après
il présente est son association avec la folie de la persécution. La
malade
cont il s'agit a été traitée par l'extrait de g
e d'hémorrhagie intestinale ; le tout disparut promptement, et la
malade
demeura calmée et plus tranquille. Le traitement
diminution de poids considérable, mais dès qu'on le suspen- dit la
malade
reprit de l'embonpoint. Il y eut aussi une diminu
un banc. Tous ces derniers actes sont purement automatiques, et le
malade
ne reprend nettement connaissance que-lelcndemain
DE Musgrave-Clay. XXVII. Analyse des causes de la folie chez mille
malades
; par J.-V. 1;1 ? CIIFORD. (7'/te Journal 0/' Me
RD. (7'/te Journal 0/' Mental Science, juillet 1898.) Le groupe des
malades
examinés se compose de 1014 sujets, (507 hommes
elle fait défaut, de l'alcoolisme, des traumatismes, etc. Les 1014
malades
ont été divisés en deux groupes, dont l'un comp
4 malades ont été divisés en deux groupes, dont l'un composé de 230
malades
, com- prend les épileptiques, les paralytiques
antécédents d'aliénation mentale dans la famille de 30,7 p. 100 des
malades
admis dans l'établissement ; 2° La présence de
rédisposition hérédi- taire, les formes de folie observées chez les
malades
admis à l'asile de Garlands peuvent être langée
ou d'autres troubles nerveux. Une forme de folie déterminé chez un
malade
par une tendance héréditaire peut avoir été pré
oportion des célibataires est considérablement plus forte parmi les
malades
atteints de folie héréditaire que parmi les ind
itaires. - - 23° La durée de la vie est un peu plus courte chez les
malades
atteints de folie héréditaire que chez les alié
HOLOGIE MENTALE. 331 catatonie, mélancolie « attonita » et certains
malades
considérés autrefois comme atteints de manie, d
comme la brus- querie du début. Dans la forme la plus atténuée, le
malade
, devenu indoient et irritable, n'est pas intern
gé de caractère. Mais, en général, les déments précoces sont de nos
malades
les plus décourageants et les plus gravement at
res et preuves à l'appui, dont souffre une catégorie nom- breuse de
malades
qui ne peuvent payer une pension élevée, qui ne
poursuivre leur affiliation à certains grands instituts de garde-
malades
, point sur lequel nous n'avons pas à insister; il
Cet asile de 500 lits est souvent encombré et abrite jusqu'à 800
malades
, il est conçu suivant l'ancien type de l'asile fr
(120 aliénes criminels) peuvent assister un nombre d'environ 2 000
malades
. Budget général d'assistance pour les quatre as
nt les chroniques par traité à raison de 1 cour.- 50 par journée de
malade
. Moyenne générale des guérisons et amélioration
par arrêté ministériel. L'opM'e-doo)' est appliqué à 20 p. 100 des
malades
à Augyalfôld. L'alitement est appliqué dans les
oeurs, le personnel subalterne est laïc, à raison d'un agent par 10
malades
. Les médecins sont nombreux et connus par leurs
faire disparaître, ce qui serait facile, en ne rece- vant plus de-
malades
de la Seine. Ceux-ci ne présentent plus, d'aill
nter de ces observations superficielles il est désirable que chaque
malade
à son entrée à l'asile soit exa- miné au point
a maladie sont absolues et com- plètes ; 2° la façjn de traiter les
malades
améliorés ou occupés est très défectueuse ; 3°
érisons .s'est élevée de 9 p. 100. Dans 90 p. 100 des guérisons, le
malade
était entré à l'asile moins d'un an après le dé
à 00 et 65 p. 100. La moyenne est 14,8 p. 100. Un certain nombre de
malades
ont contracté la tuberculose après leur entrée
on expérience personnelle, le déclare économique, agréable pour les
malades
à qui il fournil l'illusion du chez soi, ration
nt en face non seule- ment du problème du bien-être individuel d'un
malade
.mais du bien-être de la masse; .après avoir ind
osse, on envoie, dit-il, en pension dans des familles 33 p. 100 des
malades
. Et-son expérience personnelle à New-Yorlz lui mo
pour trois ans une.ferme; des cons- tructions furent faites pour 23
malades
; bientôt on avait une colo- nie de 23 malades v
furent faites pour 23 malades; bientôt on avait une colo- nie de 23
malades
vivant de la vie de, famille; des travaux divers
Certainement, il y a des fermiers qui accepteraient de recevoir des
malades
pour une rétribution moindre que ce qu'ils coûten
t. Réellement, on peut se demander sil'Etat a raison d'enfermer des
malades
qui ailleurs seraient mieux à tous les points d
cessus gliomateux. M. 13anmshc. Ne semble-t-il pas que ce troisième
malade
aurait pu tirer grand avantage d'une opération
vérifier cette idée en pratiquant la ponction rachidienne chez des
malades
atteints d'urémie à forme cérébrale. Hé7nyasyiz
cuisse se fléchit sur le bassin et le pied se soulève plus du côté
malade
que du côté sain, tandis que la jambe se fléchit
ynévrite 6lenzzow·czgiyice. J MM. RAYMOND ET Cestan présenfent deux
malades
atteints de polynévrite blennorragique. Dans le
dante généralisée avec diplégie faciale et trou- bles bulbaires; le
malade
a guéri en trois mois, mais la diplégie faciale
persiste avec signes de réaction de dégénérescence. Chez le second
malade
, la polynévrite réalise le tableau du pseudo-tabe
3vsedoco par le salicylate de soude. M. Babinsri a traité plusieurs
malades
atteints de goitre exoph- talmique par le salic
des résultats satisfaisants. Il cite à l'appui l'histoire de trois
malades
chez, lesquels les effets de cette cure ont été-
e cette cure ont été- très encourageants. M. Poolard présente une
malade
atteinte d'une paralysie d'abaissement des glob
cromégalique morte à Bicètre dans le service de M. Pierre-Marie. La
malade
était deve- nue acromégalique à la suite d'une
re la douleur sans être comme la piqûre hypodermique à la portée du
malade
. , athétose double clcoréïforme. M. LONDE pré
du malade. , athétose double clcoréïforme. M. LONDE présente une
malade
dont un cousin germain a été atteint de la même
dant de spécifier l'athétose double. ' M. DÊjhR)NE a vu à Angers un
malade
identique absolument impotent du fait des mouve
Syndrome de Wcber. MM. MARIE et Ferrand montrent le cerveau d'un
malade
ayant présenté une hémiplégie alterne très nett
;uÈs et Cirode envoient l'observation et. les photogra- phies d'une
malade
atteinte de paralysie hystérique des muscles dr
ques ou paralysie générale. A131. Brissaud et Monod. Il s'agit d'un
malade
pour lequel malgré des signes incontestables de
eurs fort probable de paralysie générale. M. JORFROY à propos de ce
malade
insiste sur la contingence de la plupart des si
t, la psychothérapie, sous toutes ses formes, permet de rassurer le
malade
, de lui rendre le calme, de lui faire prendre p
'hypotension artérielle ; signes trouvés par l'auteur chez tous les
malades
examinés. S'appuyant sur quinze observations or
ystérieuse malgré la constante découverte d'un ver dans le sang des
malades
. L'affection reste endémique dans l'Ouest africai
mmeil continu avec réveils faciles à provoquer mais très courts, le
malade
se rendort même en mangeant, réponses labo- rie
uel de l'intelligence; 3° période termi- ncale, profonde léthargie,
malade
confiné au lit, bave, perte de l'intelligence,
ce mémoire l'un est celui d'un nègre de 29 ans, fort intelligent et
malade
depuis un an au moment de son arrivée en Anglet
e second cas concerne un nègre de 11 ans'entré le 24 septembre . et
malade
depuis quatre mois. Mêmes symptômes, mais plus in
ur, 1900. Ce manuel, utile à l'étudiant l'est plus encore au lit du
malade
pour le praticien qui sait, mais a besoin de se
langues wallonne et flamande). Depuis 1883, Lierneux a reçu 1 385
malades
; à l'heure actuelle, il y a 429 malades, 240 h
883, Lierneux a reçu 1 385 malades ; à l'heure actuelle, il y a 429
malades
, 240 hommes et 183 femmes. Ainsi que je l'ai ré
e (sans inconvénient aucun - d'ailleurs) et du plus grand nombre de
malades
hommes ; alors que la création d'une colonie d'
es originales : la haute paye au nourricier qui a un pension- naire
malade
à domicile, du jour où il le signale; cela assure
t tarde de sorte que le nourricier a tout intérêt à conserver son
malade
par des soins diligents. Ce sont là des mesures q
l'assistance familiale des aliénés de la Seine. Quant à l'âge des
malades
, je relèverai sans commentaire celui des malades
Quant à l'âge des malades, je relèverai sans commentaire celui des
malades
entrés en 1900. BIBLIOGRAPHIE. 357 . compor
ou incomplètes, que les asiles fermés contiennent de trèi nombreux
malades
dont le. placement est marqué dans les colonies
séquestration proprement dite. : Pour les cas chroniques, pour les
malades
inoffensifs et curables, les convalescents, les
ions de sympathie s'établiront forcément entre les habitants et les
malades
. " il y a plus,. les asiles fermés sont loin de
nt, au personnel servant ? mais les infirmiers ont des centaines de
malades
à soigner; souvent ils ne font qu'aller et veni
la cuisine, les appareils à gaz, à eau chaude, quelques chambres de
malade
? , 4 salles de réunion et dortoirs de 3 et 4 l
emier étage est plus spécialement réservé aux locaux des- tinés aux
malades
et à l'enseignement : II. La partie centrale du
le de garde, chambre pour collections. III. Les locaux réservés aux
malades
ont été aménagés en vue du traitement par le li
IA. 361 de section d'admission. Les plus petites sont destinées aux
malades
ayant besoin d'une surveillance spéciale (agité
soin d'une surveillance spéciale (agités, paralytiques affai- blis,
malades
à idées de suicide); la plus grande est réservée
ance servent à isoler passagère- ment, dans le jour ou la nuit, des
malades
agités et non dange- reux pour eux-mêmes. Une c
e d'infirmier et enfin, dans une aile postérieure, une section pour
malades
agités comprenant un dortoir de 3 lits, 4 chamb
e la partie médiane. Les ailes comportent les mêmes locaux pour des
malades
tranquilles ou convalescents. Chaque aile pos
ons d'admission sont les suivantes : i° Admission gratuite pour les
malades
munis d'un certificat d'indigence délivré par l
ence délivré par les autorités de leur lieu de rési- dence ; 2° les
malades
qui ne peuvent présenter le certificat d'indige
payer un prix de pension quotidien de 5 francs à G fr. 23. Tous les
malades
doivent présen- ter un certificat médical. Paul
ison de l'application que nous aurons à en faire au cas d'un de nos
malades
. En me plaçant à ce point de vue spécial, je cr
férents; vous allez être à même de vous en rendre compte, sur notre
malade
. Ce sont des désordres passagers, répara- bles,
les débutaient par l'épaule gauche et se généralisaient ensuite. Le
malade
,a été opéré le 28 janvier 1890. Au préalable,
intéressait la région fronto-pariétale dans une grande étendue. Le
malade
était entré à l'hôpital, le 0 juin 1892 : depui
uence; puis elles se sont espacées de plus en plus. Au moment où le
malade
quitta l'hôpital, il n'avait plus eu d'attaques
e parésie du bras et de la jambe gau- ches. Deux mois plus tard, le
malade
, qui avait travaillé avec ardeur, et en plein s
es semblables ont suivi; leur fréquence est allée en augmentant; le
malade
en a eu jusqu'à quatre et cinq dans les vingt-q
émisphère gauche. Déjà douze heures après la fin de l'opération, le
malade
a eu une nouvelle attaque; l'administra- tion d
e. ' 374 CLINIQUE NERVEUSE. 8° Doyen-Raymond (Il s'agit du cas du
malade
dont l'observation a été relatée dans deux préc
flexion; la tête se tournait et s'inclinait vers le côté droit. Le
malade
tirait la langue, qui se déviait vers la droite.
lisées, de courte durée; elles prédominaient dans le côté droit. Le
malade
perdait complètement connaissance. On l'a opé
doigts, à l'exception du pouce, avaient récupéré leur motilité. Le
malade
a quitté l'hôpital le vingt-quatrième jour ; il n
culation du poignet droit. La connaissance n'était pas troublée. Le
malade
a été opéré, sept ans après son accident, le 18
ant neuf jours. La paralysie a mis trois semaines à se dissiper. Le
malade
a eu une attaque d'épilep- sie partielle, deux
auche, la tête et les yeux se mirent à participer aux secousses. Le
malade
devint sujet à de véritables attaques d'épilepsie
jours, les symptômes de dépression s'étaient dissipés. Le 12, la
malade
pouvait de nouveau mouvoir le bras droit et l'épa
érieur droit. D'autres accès semblables se reproduisirent le 18. La
malade
fut soumise à un traitement par les bromures et
iges aboutissaient à des pertes de la connais- sance. Plus tard, le
malade
a eu des accès d'hystérie. Enfin, vingt mois ap
re attaque épileptoïde généralisée ; elle dura plusieurs heures. Le
malade
en a eu quatre autres, les jours suivants. Elle
par le bromure et l'iodure de potassium resta sans effet utile. Le
malade
fut opéré. L'hémisphère gauche, mis à nu, ne pr
ièce de 50 centi- mes et sur une épaisseur de 2 millimètres 4/2. Le
malade
a pré- senté une paralysie passagère du membre
oigts de la main 378 CLINIQUE NERVEUSE. gauche se relâchaient; le
malade
ouvrait la bouche, qui se déviait vers la gauch
ie du membre supérieur gauche et de la moitié gauche de la face. Le
malade
a été opéré le 12 juin 1888. On lui mit à nu un
ant l'opération ; puis ils n'ont plus reparu. Le troisième jour, le
malade
a éprouvé de la raideur dans les doigts de la mai
ce se contractaient facilement. Du sixième au dix-huitième jour, le
malade
est devenu pleurnichard, en proie à des hallucina
moindre trace de manifestations paralytiques. ' Le 17 juillet, le
malade
a quitté l'hôpital. Dans les trois mois qui ont
et dans la jointure du poignet. Le 16 jan- vier, Horsley trépana le
malade
, en un point du crâne qui corres- L'ÉPILEPSIE P
des doigts et de la main fut excisé. Au mois de juillet suivant le
malade
n'avait pas eu de nouvelles attaques. 3° IENN
de la main et des secousses dans le bras. Pendant ces attaques, la
malade
perdait connaissance, puis elle éprouvait de vi
certain temps à se dissiper; on n'a pas constaté d'anesthésie. La
malade
a quitté l'hôpital, vingt-trois jours après l'opé
elles ne s'accompagnaient pas de perte de la connais- sance. - Le
malade
a subi une première opération, le 14 mai 1895 ; o
l'état du pouls, il fallut interrompre l'opération. Le 16 mai, le
malade
a eu trois nouvelles attaques convulsives; les
ôté de traces d'une leptoméningite de vieille date. Le 25 mai, le
malade
a eu une légère attaque ; elle a consisté en se
smes se sont calmés, après qu'on eut fait prendre de la morphine au
malade
. On a constaté une anesthésie du pouce et des a
es jours suivants, la paralysie motrice est allée en s'amendant. Le
malade
a quitté l'hôpital le 12 juin, vingt et un jour
que fin juillet 1896, c'est-à-dire en l'espace de quatorze mois, le
malade
n'a pas eu une seule attaque convul- sive. La d
it complètement disparu, ainsi que la parésie de la main droite. Lé
malade
accusait une légère sensation d'engourdissement
ralysie s'est amendée lentement. Quatre années après l'accident, le
malade
a eu pour la pre- mière fois une attaque d'épil
t de la moitié gauche de la nuque. Jamais, pendant ces attaques, le
malade
n'a perdu connaissance ; par moments il lui est
ous l'influence du traitement médica-. menteux auquel fut soumis le
malade
, elles sont devenues plus rares, au point de se
l'application d'un vésica- toire sur la région pariétale droite, le
malade
n'a pas eu une seule attaque, du 10 mai au 22 s
renouvelées avec une fréquence croissante ; au mois d'oc- tobre, le
malade
en a eu jusqu'à plusieurs dans le courant des m
maintenant de perte de la connaissance. Le le, décembre 1899, le
malade
a subi une première opération. On l'a trépané,
n résumé, si nous faisons entrer en ligne de compte le cas de notre
malade
, nous arrivons à un total de quinze'cas d'épile
rnière catégorie, des réserves sont à faire. Il ne suffit pas qu'un
malade
, atteint d'une épilepsic jacksonienne et ayant
st trouvée remplie qu'exceptionnelle- ment, une seule fois, chez le
malade
opéré par Braun. Vous vous rappelez, sans doute
z le malade opéré par Braun. Vous vous rappelez, sans doute, que ce
malade
est resté en obser- vation pendant les six anné
pour m'inciter à la tentative opératoire dont a fait l'objet notre
malade
, que cela eût suffi pour me convaincre de la lé
nombre L'ÉPILEPSIE PARTIELLE. PATHOGÉNIE ET TRAITEMENT. 38.3 des
malades
signalés comme ayant été guéris, il s'en trouve
ité à l'extirpation de centres moteurs corticaux, pratiquée chez un
malade
dont l'épilepsie partielle remonte à une époque
ue relativement rapprochée du début de l'épilepsie. Le cas de notre
malade
rentre dans cette catégorie : chez B..., l'acci
e a éclaté le 15 février suivant; les deux opérations subies par le
malade
ont eu lieu le 22 et le 8 avril 1898. Il ne s
eu de considérer comme le point de départ des atta- ques. Chez deux
malades
que j'ai fait opérer, la confirmation de l'inté
poser les observations que nous avons été à même de faire sur notre
malade
1. 1 Le lecteur trouvera dans les précédents vo
constamment renforcée par le voisinage d'autres agitées ; chez ces
malades
repos au lit, hypnotiques pendant le jour, hyp-
survient, d'ordinaire à la suite d'une débauche supplémentaire. Le
malade
,'en se réveil- lant du coma qui suit une ivress
Avec le temps tout s'atténue, sauf le désordre des mouvements. Le
malade
oscille d'un côté à l'autre, même au repos, les y
. On ne trouva rien, mais à partir du lendemain de l'opération la
malade
eut des crises épileptiformes du type jacksonnien
seulement par de courts intervalles de veille, pendant lesquels la
malade
mange abondamment et manifeste un affaiblisseme
ie jacksonienne. Trépanation qui laisse passer l'abcès inaperçu. Le
malade
meurt le surlendemain. A l'autopsie : abcès fro
des mains et des pieds. Réflexes normaux. Sen- sibilité normale. La
malade
, assise, prend son point d'appui sur les coudes
e papier, paraissent être une cause de douleur et d'angoisse. Cette
malade
a subi l'ablation des annexes, et cette opérati
suffocation,et de l'émission d'un son aigu et aboyant. On amène la
malade
à ne plus avoir recours aussi fréquemment à son
vait de l'incontinence d'urine. Trois jours après, l'auteur voit le
malade
, et outre les symptômes déjà indiqués, il const
t fécale. Le lendemain matin surviennent des nausées, et le soir le
malade
meurt à la suite de convulsions généralisées.
fs de la lésion cérébrale sur les autres parties de l'organisme. La
malade
était une femme de 43 ans, sur laquelle pesait
le suivante : « Tous les renseignements fournis au médecin par « un
malade
sain d'esprit en vue de lui faire mieux comprendr
sacrés et ne doivent jamais être révélés sans le consentement du «
malade
. » Il ajoute trois observations : 1° la formule c
rvations : 1° la formule comprend les faits constatés à l'examen du
malade
ainsi que les communica- tions verbales faites
ur obéir à la loi sur la notification des maladies infectieuses, le
malade
sachant par avance que le médecin est astreint
'observation du secret professionnel doit être pratiquée lorsque le
malade
n'est plus sain d'esprit : la question n'a été
dans le cas « où cette révélation est nécessaire dans l'intérêt du
malade
ou « dans l'intérêt de la sécurité publique, ma
anomalies psyché cérébrales : 10 L'hermaphrodisme psycho-sexuel, le
malade
sent £ une attraction identique pour les person
mais le premier acte de ce trai- tement doit consister à enlever le
malade
de son domicile et de son milieu. Mais il ne fa
ement l'alcool, ce qui a pour effet de faire énormément souffrir le
malade
, et souvent de provoquer une attaque de deliriu
s l'estomac, le foie, les reins : mieux vaudrait se souvenir que le
malade
est surtout atteint d'un trouble nerveux qui se
mmes en injection hypo- dermique). Au bout de quelques minutes le
malade
à une heure ou deux de sommeil. L'auteur croit
et Dujardin-Beaumetz. Je dis que par ce moyen, il n'empêche pas le
malade
de boire, il lui en ôte le désir. La strychnine
cédés, la piqûre et le pin- cement, l'état mental de la plupart des
malades
observés nécessi- tant le recours à un moyen no
sie atteint son maximum d'exten- sion, toute la surface du corps du
malade
est insensible à l'excep- tion de : 1° une surf
ntre le plus sou- vent est la démence secondaire avancée : chez ces
malades
, elle varie d'un jour à l'autre et peut même ma
ement impossible d'apprécier à l'avanceles chances de guérison d'un
malade
. Le pouvoir de résistance de la cellule peut être
Socialement et légalement, on peut se demander quel est l'état d'un
malade
atteint d'aphasie. A priori, on incline à répon
examiné ici, il ne s'agit pas du traitement, mais de la capacité du
malade
au point de vue de la direction de ses affaires
ns toute- fois sont à prendre dans cette étude : ne pas examiner le
malade
trop tôt après l'apparition des symptômes, afin
difficultés, l'hémiplégie droite, par exemple, qui peut empêcher le
malade
d'écrire. ' 424 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE.
volution de Broca. Mais ici même survient une autre difficulté : le
malade
n'est pas toujours absolument muet; il a conser
gne généralement d'agraphie ; mais il arrive assez souvent que le
malade
conserve la faculté de signer son nom : une parei
xiste cependant des cas de cécité des mots avec conservation par le
malade
de la faculté d'écrire et même de lire à haute
s écrits sous la dictée. Déjerine en a rapporté un exemple, mais sa
malade
ne comprenait pas les mots qu'elle voyait ou qu
re heures est un fait rare ; ensuite on n'a pu découvrir chez cette
malade
aucune influence hérédi- taire, et l'on sait qu
à l'origine de la folie circulaire ; on remarquera encore que la
malade
avait 35 ans au moment où les premiers troubles m
qui consiste à laisser les phtisiques en contact avec les autres
malades
au lieu de les isoler. Le dernier chapitre trai
e traite de la prophylaxie et de la guérison de la phtisie chez les
malades
des asiles : il peut se résumer en deux phrases
ur certains cas de paralysie générale ou de tabes, dans lesquels le
malade
n'accuse qu'un chancre mou, forme bénigne, qui
. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. il peut résulter un avantage pour le
malade
(vie régulière, tran- quillité d'esprit, etc.)
à laquelle on puisse attribuer l'emphysème, à moins que chez cette
malade
, extrêmement agitée et bruyante, on n'admette que
nsista d'abord en l'extration d'un tuyau de pipe en vulcanite qu'un
malade
s'était introduit dans l'urèthre; le cathétéris
aparotomie fut pratiquée pour extraire des aiguilles avalées par la
malade
et qui s'étaient logées dans les muscles abdomi
, etc., et il arrive à ses recherches personnelles. Il a examiné 95
malades
chez lesquels des hallucinations de l'odorat ét
urs l'odeur est supposée venir des objets environnants, rarement du
malade
lui-même : la nature de l'odeur varie rarement.
ournal of Mental Science, juillet 1899.) Cette épidémie a frappé 54
malades
(26 hommes et 28 femmes) et 23 ont succombé. Le
mes et 28 femmes) et 23 ont succombé. Le bacille rencontré chez ces
malades
, est celui - SOCIÉTÉS SAVANTES. 433 Klein a i
, attendu que ce même bacille a été trouvé dans les selles de trois
malades
non atteints de colite, et dans celles de l'un
déclarée « modéré- ment virulente » et le bacille appartenait à un
malade
à forme grave, qui a succombé. Peut-être la vir
bouche est tirée du côté droit, ce qui apparaît surtout lorsque la
malade
veut parler ou rire ; la langue, au contraire,
s de la colonne vertébrale dans la syringomyélie. Il s'agit d'une
malade
de la Clinique, paysanne âgée de quarante ans,
ont développés dans le cours des onze et douze dernières années. La
malade
est morte avec des phénomènes bulbaires. A l'au
ire (de Roth). La déviation a com- mencé à se développer chez cette
malade
dans le jeune âge (à trente ans), elle ne s'acc
aux de la névrite multiple. L'auteur relate l'observation de quatre
malades
dont trois alcoo- liques et un saturnin entrés
lvienne et paralysie traumatique du plexus brachial. Bien que les
malades
ne présentassent pas de phénomènes de polynévri
galvanique, voire même la réaction de dégénérescence. Ainsi chez le
malade
affecté de névrite traumatique du bras droit et
contraction paresseuse (A = K). Mêmes constatations chez les autres
malades
. L'auteur attire l'attention sur ces faits qui
ois à l'occasion de dis- cussions ou de contrariétés. Finalement la
malade
a été tout à fait guérie par la suggestion. H
fois en utilisant l'action sédative de l'électricité statique. Des
malades
qu'aucun procédé n'a pu influencer finissent so
cliniques que nous lui avions tracés dès le début. OBSERVATION. Le
malade
dont je vais résumer l'histoire est. âgé aujour
ar, entre la naissance de son premier enfant et celle du second, le
malade
présenta du mal aux lèvres qu'on supposait avoi
: 1° fils vivant, vingt- six ans, très bien portant ; 2° Victor, le
malade
; 3° fille vivante, dix-huit ans, atteinte de m
is cette époque. Victor, notre sujet, n'a jamais été sérieusement
malade
. Venu à Bordeaux aussitôt après sa première com
ence d'une simple chute, étant debout, dans la cour du quartier, le
malade
se fit une fracture de la cuisse gauche, pour l
janvier 4899. C'est peu de temps après qu'on me 1 amena. Etal du
malade
. Victor L... est de taille moyenne, bien pris,
ment très notable des facultés. En ce qui concerne la mémoire, le
malade
n'a plus que des souvenirs imprécis, vagues et co
l'ordre voulu. L'activité psychique est à peu près éteinte chez le
malade
Il ne recherche de lui-même aucune occupation,
Il me paraît inutile de discuter longuement le diagnostic chez mon
malade
. C'est, à n'en pas douter, un cas de paralysie
aralysie -juvénile. On a vu que les renseignements de la tante du
malade
avaient permis de penser que le père était syph
e de souhaiter mieux en fait de preuve, et il est certain que notre
malade
est un hérédo-syphilitique. A noter aussi, au m
s. Pour en terminer sur ce point, je note que la famille de notre
malade
, j'entends la descendance du premier lit de son
enant qu'à dire un mot de la fracture de cuisse surve- nue chez mon
malade
pendant sou séjour au régiment. 458 CLINIQUE ME
radiographie serait suscep- tible de montrer si le fémur, chez mon
malade
, était plus grêle que normalement, et aussi si
radiographie. Quant aux hernies musculaires de cavalier, chez mon
malade
, que le professeur Lannelongue de Bordeaux et son
grand'mère paternelle mourut de cancer à la mamelle. Quand ce petit
malade
avait un mois, il souffrit d'une attaque convul
' d'après les lésions cérébrales et les symptômes présentés par le
malade
(contracture très pro- noncée). Au niveau du fa
tion * de la contracture pourrait être interprétée, dans le petit
malade
qui nous occupe, après une simple ouverture du
itive, le point trépané était resté flexible, tandis que chez les
malades
attaqués de récidive, la perle de substance se tr
presque comblé et « serait par- - venu à une occlusion totale si la
malade
avait survécu ». Les trois premiers mois qui su
sparaissent pas brusquement après l'opération. Chez ces deux petits
malades
, j'ai observé une diminution gra- duelle, jusqu
Ce n'est pas la guérison, mais la vie est redevenue possible et le
malade
peut se livrer à quelques occupations. » (Le Tr
F Epilepsie, p. 8.) En présence d'un traumatisme tel que celui du
malade
de M. G... de la T..., c'esl-à-dire avec enfonc
itement chirurgical devrait intervenir de suite. Lorsqu'on suit les
malades
pendant plusieurs années (deux, trois, quatre,
elle exige des questions ou des examens bien connus du public; le
malade
se méfie, et par intérêt ou amour-propre cherche
per vôtre paume '. » " ' . Nous avons recherché ce signe chez les
malades
de l'asile de Maréville en employant le manuel
ais pouvant avec de l'habitude en être facilement distinguée. Les
malades
de l'asile peuvent évidemment être considérés c
paralytiques généraux, nous avons obtenu le résultat suivant. Vingt
malades
(hommes et femmes) atteints de paralysie généra
ble il nous a tou- jours fait défaut; de plus rare à l'asile où les
malades
sont forcément tempérants, il est fréquent au d
t avec le tremblement puisque nous l'avons cherché en vain chez des
malades
présentant un tremblement très accusé'. Voilà q
ise en cause. Des cas de ce genre ont été décrits dans lesquels les
malades
n'avaient pas pris de sulfonal. Le pronostic en
les pupilles se dilatent, la respiration devient stertoreuse, et la
malade
meurt en un quart d'heure. A l'autopsie, on tro
isante; 12° 11 est absolument indispensable de faire, chez tous les
malades
, avant de commencer le traitement, un examen at
i. lu0 Pour la même raison, pendant l'emploi des doses fortes, le
malade
doit être maintenu au lis, et y rester pendant qu
r en les donnant dans du beeftea tiède (non chaud) et en mettant le
malade
à un régime alimentaire léger et facile à digér
i une influence bien nette sur l'état mental ; 19° Chez beaucoup de
malades
, elle exerce une action net- tement stimulante
tats avantageux; 26° Dans la série de cas étudiée par l'auteur, des
malades
qui ont guéri a toujours été de vingt-quatre à
le degré de la démence est considérablement diminué; 31° Chez aucun
malade
le traitement n'a été suivi de résul- tats fâch
r en ce qui touche les chances de guérison ; c'est-à-dire que si le
malade
ne présente pas d'amélioration sous l'influence
te Joli ? '- nal of Mental Science, octobre 1899.) Il s'agit d'un
malade
atteint de mélancolie aiguë qui, ayant pré- sen
nt accusé, mais néanmoins utile) à 80 grains (4 gr.'80 centig.). Le
malade
a présenté rapidement des phénomènes classiques
imple et facile pour être à la portée de tout le monde. On place le
malade
dans la position couchée on à demi couchée et l
prenant entre ses genoux : un drap est enroulé autour des jambes du
malade
, et un aide 'agenouillé à côté des jambes saisi
ute contraction de l'orbiculaire des lèvres et du buccinateur et le
malade
est dans l'impossibilité de cracher les aliment
la dernière molaire pour arriver jusqu'au pharynx. Si cependant le
malade
s'obstinait à refuser d'avaler, il suffirait de
le nez pour mettre obstacle à la respiration nasale et forcer le
malade
à respirer par la bouche; le succès est certain,
est certain, puisque, pour respirer, il faut qu'il avale. Quand le
malade
a été alimenté de cette façon pendant quelques
ilcox. (The Joumtul of Mental Science, avril 1900.) Il s'agit d'une
malade
de quarante-quatre ans, anémique et atteinte de
i redonne une potion au chloral, pour calmer cette agitation, et la
malade
est immédiatement reprise d'une éruption scarla
heures une vive rougeur de la face avec irritabilité cutanée, et la
malade
donna des signes d'agitation et de mauvaise hum
utôt un agent anti-thermique. Il est à noter qu'une fois chez cette
malade
une seule dose de 10 grains (0,00 centigr.) a f
et poignardes; or, une seule dose de 0,30 centigr. a suffi chez la
malade
en question pour provoquer ces symptômes à un (le
uteur résume ainsi les résultats obtenus : Le plus grand nombre des
malades
, relativement, se composait d'epileptiques, et
uns même n'étaient entrés à l'hôpital que pour mourir. Mais chez 23
malades
, la tuberculose a été enrayée d'une manière eff
guéri de leur folie, et ont obtenu leur sortie. Pratiquement, les
malades
suspects bénéficient tellement du traitement au
e lombo-sacré. Quelle que soit la position que l'on fait prendre au
malade
(et qui peut être dictée ou modifiée par les ci
thérapeutique ; mais il'faut se guider principalement sur l'état du
malade
, et arrêter immédiatement l'écoulement en cas d
ique. Le point intéressant de l'obser- vation actuelle c'est que la
malade
a poussé l'erreur jusqu'à ses dernières limites
MENTALE. 491 et en faisant appeler l'auteur pour la délivrer. Cette
malade
, âgée de cinquante-quatre ans, était saine d'es
mptômes et accès d tnstérie. Puis les accès changent de nature : la
malade
urine sous elle et se mord la langue ; ils sont
soin de garder son sérieux. Ce sourire incoercible diminue quand le
malade
parle, il peut même disparaître, mais pour reveni
énéralement assez courts ; 4° pendant leur exé- cution, les yeux du
malade
étaient ouverts, ses pupilles, dilatées, ne réa
int à la lumière, le regard était dirigé en avant sans objet; 5° le
malade
n'urina jamais sous lui pendant l'attaque, ne s
. Mais il y en eut un second, un peu avant le service militaire. Le
malade
, à cette occasion, éprouva une vio- lente terre
une forme obsé- dante en telles ou telles circonstances. Ainsi, des
malades
, qui éprouvent une sensation pathologique ou dé
n suit moins vive que dans l'erreur sensorielle proprement dite. Le
malade
, par exemple, qui a la sensation que l'objet qu
i les bruits de paa, il les sent pour ainsi dire en lui. De même le
malade
qui croit qu'il marche en l'air a parfaitement
règle quant aux sensations qui se rapportent au domaine du corps du
malade
. Les erreurs sensorielles obsédantes sont le pl
te de troubles mentaux, Pendant toute une semaine elles soignent la
malade
jour et nuit, sans pren- dre presque ni repos n
e T... dont la raison se trouble est emmenée par son mari. Les deux
malades
ont attribué leur désordre mental temporaire au
nibles, et aussi des fatigues éprouvées pendant les soins donnés au
malade
.' En somme les points les plus remarquables de
laiyae (00 francs). Questions : De la protection de la foi tune des
malades
placés dans les établissements d'aliénés (Deux mé
r un affaiblissement progressif de l'intel- ligence. Jusqu'alors la
malade
avait été relativement intelligente, et avait m
La perte de l'intelligence ne fut jamais ni complète ni globale. La
malade
'l'... succombait a vingt-quatre ans et demi, s
ue sous lesquelles l'affection s'est manifestée au début chez cette
malade
, aurait pu passer pour delà manie ou de la méla
prétention delà résoudre. J'ai publié autrefois l'observation d'une
malade
qu'on avait tout lieu de croire paralytique gén
ie. Il lui semble que les lésions décrites dans l'observation de la
malade
de M. Briand sont tellement voisines de celles
ce d'une para- lysie générale vraie. En ce qui concerne sa dernière
malade
je me SOCIÉTÉS SAVANTES. 503 rallierais assez
resté malgré l'autopsie, très difficile. Celle-ci a démontré que le
malade
avait débuté par une lésion circonscrite devenu
l'effondrement général. En effet, jusqu'au moment de l'agonie cette
malade
nous a toujours reconnus M. Vurpas et moi ainsi
ues, auxquels aucune préoccupation ne serait attachée. Une de ses
malades
craignait de mettre des épingles dans les cara-
lirantes d'auto-accusation et de culpabi- lité imaginaire. Un autre
malade
devenu auto-accusateur par le même mécanisme a
hallucinations psychomotrices qu'elle rattache au spiri- tisme. La
malade
est âgée de quarante-huit, ans; elle prend part
étés. En avril 1900. des troubles mentaux deviennent manifestes. La
malade
exprime des idées lypoctondriaques à propos d'une
es pratiques spirites, au moyen de la table, sont accomplies par la
malade
d'une façon tout à fait niaise et absurde. Les
lique, le plus souvent, par une idéehypochon- driaque qui pousse la
malade
à cracher continuellement. En ce qui concerne l
inuellement. En ce qui concerne les idées spirites présentées parla
malade
de M. Tré- nel. je ne suis pas éloigné de croir
c et qu'elle explique la sincérité de quelques-uns..l'ai observé un
malade
très instruit, appartenant à une famille spirit
s carac- tères des hallucinations verbales. M. Dupain a suivi une
malade
demeurée fort longtemps dans un complet mutisme
allet donnera plus tard l'observation complète de cet intéressant
malade
. M. Tt)É.\KL. L'histoire de ma malade m'a paru
complète de cet intéressant malade. M. Tt)É.\KL. L'histoire de ma
malade
m'a paru digne d'être rapportée parce qu'il s'a
e<<t<M&f<<f'o)). M. Touche rapporte le cas d'une
malade
ayant présenté ces deux phénomènes, l'ophtalmop
t'LAUMY rapportent l'histoire et présentent des photographies d'une
malade
de 79 ans, qui à la suite d'un trau- matisme pr
emblement d'origine cérébello-protubé- ranlielle. M. 13aucnsm. Le
malade
atteint d'hémiasynergie et d'hémi- tremblement
s les déductions que j'avais tirées de l'observation clinique de ce
malade
. Il existe bien un syndrome consistant en des t
gros épithélioma développé à la base de l'hémisphère gauche d'un
malade
n'ayant éprouvé que les symptômes généraux d'une
lévation des yeux. - M. P. Muiik présente pour la troisième fois un
malade
que M. Crouion a montré en janvier 1900 et que
aralysie de nature organique et d'origine supranucléaire. Or, si le
malade
tient la têle en l'air dans l'extension forcée,
ements de roeil, il localiserait la lésion supposée corticale de ce
malade
à la zone inférieure du centre oculomoteur en a
de la frontale ascendante, M. Babinski. Lorsque j'ai présenté ce
malade
, l'année dernière, j'ai combattu l'hypothèse qu
ue dans l'affection dénommée torticolis mental ou spasme du cou, le
malade
.est en mesure d'accomplir dans des moments de
t, dont il conteste la réalité. Il cherche à établir d'abord que le
malade
est hystérique cela est possible. Je ferai obse
moment, a été consécutive à l'affection oculaire. Du reste, que le
malade
soit ou ne soit pas hystérique, que l'hystérie
une véritable paralysie de l'abaissement, car en plaçant la tête du
malade
dans une cer- taine attitude, ce mouvement seia
de l'abaissement très analogue à celui qui nous occupe ; dès que le
malade
tâchait d'exécuter ce mouve- ment, il se produi
faudrait au moins qu'il fut établi que le syndrome présenté par ce
malade
puisse être replo- duit paT'suggestion chez des
e s'est vérifiée. Bégaiement hystérique. M. Gb'fLLAlK présente un
malade
de quarante-huit ans atteint depuis quatre ans.
nature hystérique. · Aphasie hystérique. M. Guillun présente un
malade
atteint d'hémiplégie droite ancienne avec aphas
aire se fait en flexion. D'autre part l'attitude et la mentalité du
malade
comparées et examinées dans leurs rapports avec
ne veux pas discuter la question de la'nature de l'aphasie chez ce
malade
. S'agit-il bien d'une aphasie hystérique ? 512
our me former une opinion à ce sujet, je serais obligé d'étudier le
malade
avec soin, ce que je ne puis faire ici. Le point
s MM. Marie et Guillain, tous les troubles nerveux observés chez ce
malade
sont de nature hystérique. Or, je soutiens depu
flexes tendineux an côté de la paralysie. Je crois donc que chez ce
malade
il y a tout au moins une association lrystéro-o
. Marie et Guillain de soumettre de nouveau, dans quelque temps, le
malade
à l'examen de la Société, car la question de sa
té signalé chez un aussi jeune sujet. Dans la thèse de Bourgaret le
malade
atteint le plus tôt fait remonter le symptôme à
e un ptosis bilatéral très accentué. Contrairement au type L.-D. le
malade
peut fermer complètement les yeux, mais ne peut
mblables cas n'ont pas été signalés souvent. On trouve seulement un
malade
de Sano, un de Bouveret, un de Ha'nohi, un de H
ubles masticateurs. Pour éviter toute confusion, M. Marie montre un
malade
type Landouzy- Déjprine dont l'oeii gauche est
empêche pas l'occlusion complète ne soit impossible, chez ce second
malade
la mastication est intacte et le faciès général
opathie. Paralysie radiale double subite. M. P. MAîuE présente un
malade
qui depuis de longues années ne marche qu'avec
. Séance du 24 février 1900. M. le professeur Rotii présente cinq
malades
atteints de paraly- sies oculaires de nature di
la direction à gauche. Les mouvements s'exécutent mieux, lorsque le
malade
suit des yeux un objet qui se sociétés savantes
on parenchymateuse systématisée. Phénomène de Calassi-\'estphal. Le
malade
, âgé de cinquante ans, présente une paralysie d
sque les yeux s'ouvrent. Ce phénomène paradoxal est très accusé. Le
malade
contracta la syphilis à l'âge de dix-huit ans.
, sur un objet situé latérale- ment. Parfois cependant, les yeux du
malade
se tournent latérale- ment, indépendamment de s
e tournent latérale- ment, indépendamment de sa volonté. Mais si le
malade
fixe un objet qu'on déplace lentement, les yeux
aire. Les mouvements des globes oculaires sont possibles lorsque le
malade
suit et regarde les objets, mais ils ne s'exécu
objets, mais ils ne s'exécutent pas à la commande. Pourtant, si le
malade
se repré- sente l'objet qu'il faut regarder, pa
ermé. Immobilité complète des globes oculaires, lorsqu'on invite la
malade
à regarder à droite, à gauche, en haut ou en bas.
irréguliers dans divers sens (d'une étendue de 2 mm. en- viron). La
malade
peut lire et faire des fleurs, sans accuser de
urs, sans accuser de diplopie. On trouve dans les antécédents de la
malade
une série d'autres phénomènes hystériques (para
jeunesse et était sujet aux petits accès épileptiques. En 1891, le
malade
eut un équivalent pshychique d'une longue durée
sonualité et parfois aussi d'hallucinations. A la fin du séjour du
malade
à l'hôpital Préobrajenski, le délire devient fixe
r du malade à l'hôpital Préobrajenski, le délire devient fixe et le
malade
perd la notion critique qu il en avait au comme
a notion critique qu il en avait au commencement. En exa- minant le
malade
en dehors de l'état d'équivalent épileptique, on
ent chronique d'épilepsie. Discussion. M. Postowskv, qui connaît le
malade
, croit que l'alcoolisme a pu jouer dans son cas
as un grand rôle et contribuer (vu la prédisposition héréditaire du
malade
) à, réclusion d'une démence précoce. Cette déme
ence précoce. Cette démence était la principale raison de ce que le
malade
empruntait des idées délirantes chez ses voisins
s voisins de la salle. nI. Weidemiuiuer, qui a également connu le
malade
, dit qu'il n'y avait pas chez lui de corrélatio
bleau clinique aurait dû être complété de cette constatation que le
malade
était raisonneur et avait des halluci- nations
IOGRAPHIE. ' pourrait prêter à confusion et d'autre part, le cas du
malade
de M. Mouratow rentre parfaitement dans le cadr
ché àcom- bler cette lacune. Il a systématiquement examiné tous les
malades
de la Maison de Santé de Ville-Evrard (139) et
lcooliques; il en donne les observations, mais, comme le nombre des
malades
observés est peu important et les examens peu r
de l'existence des altéra- tions pupillaires dans ces catégories de
malades
. Par contre, se basant sur les examens multipli
ploi des narcotiques, il facilite, cepen- dant, la suiveillance des
malades
. Quand le repos absolu est bien supporté, c'est
t les surveiller sans employer de la violence. Les statistiques des
malades
traités dans la clinique du profes- seur Beclit
ités dans la clinique du profes- seur Becliterell'coiicertieiit les
malades
soisnés de septembre 1893 au septembre 1898. La
100 pour les agriculteurs. La statistique suivante publiée pour les
malades
des asiles russes des treize gouvernements est
et aux femmes de seize à quarante ans (28,4 p. 100). De tous les
malades
du professeur t3ehlrtereff, 86 p. 100 appartenaie
énés serait cinq fuis plus grande que parmi les gens normaux. Des
malades
morts dans la clinique de M. Bekhtereff 45,2 p. 1
la septicémie et 1,9 p. 100 du cirhose du foie. Les tableaux des
malades
au point de vue étiologique se rappor- tent aux
aux des malades au point de vue étiologique se rappor- tent aux 474
malades
(360 hommes et 108 femmes); 212 malades (14G ho
que se rappor- tent aux 474 malades (360 hommes et 108 femmes); 212
malades
(14G hommes et G6 femmes) présentaient une tare
eloppement. La statistique des maladies nerveuses se rapporte à 286
malades
, dont 537 hommes et 49 femmes. L'âge qui donna
6 malades, dont 537 hommes et 49 femmes. L'âge qui donna le plus de
malades
fut celui de vingt et un à vingt-cinq ans. Parm
Parmi les catégories, les paysans et la noblesse fournirent plus de
malades
que les autres catégories de ! ;(Vfe russe; le mo
t empoisonneur. A Ars (Ain), un jeune enfant a empoi- sonné sa mère
malade
en trempant un paquet d'allumettes dans sa tisa
ux cas de - gémellaire, par Clillerie, 97. Cause de la chez mille
malades
, par 131achfor : i, 3J7. - circulaire, par Jlac
ET (Extrait d'une leçon clinique sténographiée) Voici l'histoire du
malade
auquel nous allons faire l'opération delà résecti
partie supérieure de l'épaule, à la face postérieure du deltoïde. Le
malade
est entré à ce moment à Beau-jon, dans la salle d
postérieure de l'épaule. La cicatrice ne s'est pas fermée depuis. Le
malade
dit bien qu'il n'est pas sorti de pus ; ce¬pendan
ou 0m,06 de l'acromion. L'abcès s'est com¬porté comme le premier. Le
malade
s'est trouvé soulagé par le fait de son ouverture
t de son ouverture; petit à petit la source de pus s'est tarie, et le
malade
a pu encore se croire guéri, mais il est resté un
est formé, il a été ouvert, et il est resté encore là une fistule. Le
malade
a donc trois fistules, une antérieure datant d'un
geant autour du moignon. Quand j'ai pris le service, j'ai trouvé ce
malade
dans un état qu'il faut étudier avec soin, au poi
our le traitement. La première chose qui frappe quand on examine ce
malade
, c'est l'aplatissement du moignon scapulaire. Si
il se porte dans la fosse sous-épineuse, comme c'est le cas de notre
malade
. Il ne faudrait pas croire que c'est par le tendo
ement. Les mouvements d'élévation sont complètement impossibles. Le
malade
fait effort pour lever l'épaule, et on voit qu'il
élevée que celle du côté droit, comme on le voit, quand on laisse le
malade
à lui-même. A quoi cela tient-il? A ce que le mus
quoi cela tient-il? A ce que le muscle trapèze se contracte quand le
malade
le veut, et même sans sa volonté; c'est là de la
ontraction musculaire. Cela se produit pour toutes les articu¬lations
malades
. Ainsi, pour le genou, il y a une flexion occasio
eci, que le muscle trapèze est contrac¬ture, et que l'épaule, du côté
malade
, est plus élevée que celle du côté sain. Les mo
ouvements antérieurs et postérieurs sont encore un peu possibles ; le
malade
peut avancer le bras et le porter en arrière un p
l'articulation sca-pulo-humérale ne s'ouvre jamais vis-à-vis le point
malade
; elle suit un trajet oblique. Le pus, au lieu de
allèle à l'humérus, tandis qu'il faudrait pour parvenir sur l'humérus
malade
redresser le stylet, afin qu'il tombât perpen¬dic
une autre considération de l'état local qui me fait voir que l'os est
malade
. La tête de cet os ne présente pas une demi-sphèr
une partie est irrégulière et a diminué de volume. Il y a, chez notre
malade
, une atrophie de la tête numérale qui tient à ce
ostérieurement à la résection, qui ont fini par enlever l'un des deux
malades
. Mais, chez notre malade, il n'y a point d'en¬gor
ion, qui ont fini par enlever l'un des deux malades. Mais, chez notre
malade
, il n'y a point d'en¬gorgement axillaire ou sous-
nt d'en¬gorgement axillaire ou sous-claviculaire. L'état général du
malade
est parfait : il mange bien; il a une colo¬ration
equel il y a eu mieux, puisque, pendant dix-huit mois ou deux ans, le
malade
est sorti de l'hôpital et s'est un peu servi de s
issement de l'épaule sur la voûte acromio-coracoïdienne. Chez notre
malade
, la première articulation est détruite, et il est
e raison suffisante pour dire que la tête de l'os n'est pas seulement
malade
, que l'articulation l'est elle-même. J'arrive a
seul. Pour moi, il n'est pas douteux que la synoviale ait été aussi
malade
. La maladie est dans Los, mais, à une certaine ép
rences comme on en trouve dans toute articulation qui a été longtemps
malade
. Il se forme des tissus fibreux qui se portent d'
ent ces adhérences qu'on nomme fausses ankyloses. Ainsi, chez notre
malade
, selon toute probabilité, il y a ceci à noter que
certainement d'une nécrose, d'après les faits que je connais. Notre
malade
a une ostéite, et de plus il a des séquestres dan
ec elle toute la maladie. Il faut établir qu'il n'ya pas d'autre os
malade
que l'humérus. On a vu quelquefois l'arthrite s'é
le cas n'existe pas; je ne crois même pas que la cavité glénoïde soit
malade
; je pense que la maladie est, concentrée dans la
nnée à elle-même, la maladie pourrait guérir. Il ne suffit pas que le
malade
réclamée instamment l'opération, et que je la cro
ites syphilitiques. Mais j'ai cherché, j'ai demandé tout à l'heure au
malade
: Avez-vous eu des accidents dénature syphilitique
us occupons n'a pas cette physionomie. Donc nous avons affaire à un
malade
qui ne peut guérir natu¬rellement parce que des s
ar conséquent, nous sommes autorisés à écouter ce que nous demande le
malade
, à lui faire une opération pour le dé¬barrasser.
érus, car il en résulte des bouffées inflam¬matoires comme en a eu le
malade
. Il s'agit d'un homme vivant de son travail, qui
èle qui l'emporterait ou d'une phlébite ou de l'infection putride. Le
malade
porte en germes une foule de maladies qui peuvent
tant plus facilement qu'il est à l'hôpital, et vous savez combien les
malades
qui vivent dans les hôpitaux sont sujets à ces af
ent en faveur de l'opération qui, selon moi, peut améliorer l'état du
malade
. En ce moment il n'a pas de mouvement de l'articu
re de grands mouvements. J'espère vous montrer un de ces jours un des
malades
qui ont été opérés, et vous jugerez de l'étendue
ras qui en est résultée. Nous débarrasserons donc, non-seulement le
malade
d'une affec¬tion grave, sérieuse, qui peut compro
s obligé d'abaisser l'incision, parce que la tête de l'humérus serait
malade
plus bas que je ne pense, alors je prolongerai, j
'extraction des os, on écrase la tête de l'humérus, qui est tellement
malade
qu'elle se met en morceaux, et alors on a une pei
lle Sainte-Geneviève une femme âgée de 19 ans. Comme antécédent, la
malade
nous dit qu'elle a toujours eu une-bonne santé ;
environ trois heures après l'accident à l'hôpital de la Pitié. Là, la
malade
n'a pas voulu se laisser cautériser et est retour
fait. 1 The Lancet, 1869, t. II, p. 660. Depuis cette époque, la
malade
était très-préoccupée de sa mor¬sure ; cependant
occupée de sa mor¬sure ; cependant la plaie s'était cicatrisée, et la
malade
n'y pensait plus, lorsque le mardi 9 novembre ell
u moment de son entrée, elle présentait les symptômes suivants : La
malade
est agitée. Les yeux sont brillants et expriment
al dissous dans 120 grammes d'eau. Après l'injection du liquide, la
malade
nous dit qu'elle éprouve du soulagement, et nous
x, elle cherche à fuir, et sa figure exprime une grande terreur. La
malade
ne veut pas rester seule dans la chambre où elle
lui causent aucune impression. L'intelligence est conservée, et la
malade
nous répond très-bien ; elle nous dit qu'elle a é
ui viennent de l'arrêt brusque de ses règles. Jeudi 11 novembre. La
malade
a été très-agitée pendant la nuit, parlant beauco
use et quelques personnes qui sont habituellement dans la salle. La
malade
rejette par la boucheune mousse très-abondante, m
ormales. Pas d'hypéresthôsie de la peau ; plutôt de l'anesthésie : la
malade
ne sentait rien lorsqu'on lui faisait des piqûres
es du soir, dans un accès de suffocation. Une heure avant la mort, la
malade
était dans un état d'agitation très-grand. Il n'y
it toucher le ma¬lade sans lui causer de grandes douleurs. Chez notre
malade
, au contraire, il y avait une anesthésie considér
e mousse abondante. Nous ferons remarquer également que bien que la
malade
eût horreur de l'eau, il a été facile néanmoins d
e dans l'estomac lui a fait éprouver un grand soulagement. Enfin la
malade
n'est pas morte avec cette asphyxie progressive d
ne température de 59°,4. Après plusieurs jours de repos chez elle, la
malade
a guéri. Ce même jour, malgré l'état fébrile, l
premier accès ; 2° chez un sujet gout¬teux, les jointures qui ont été
malades
sont les seules qui présen¬tent cette lésion du c
SERVICE DE m. TILLACX, CHIRURGIEN DE l'hÔPITAL SAINT-ANTOINE. Le
malade
dont nous allons donner l'observation est un homm
d'un mois, son volume était déjà comparable à celui d'une noix, et le
malade
commença à en éprouver quelque inquiétude, malgré
morbide fut recon- •2e année. 2 nue, et le chirurgien proposa au
malade
une opération qui ne fut pas acceptée. Huit jours
gland tout entier se détacha au bout de cinq jours, résultat dont le
malade
ne manqua pas d'être très-satisfait et qu'il attr
écu¬tif à la marche envahissante du mal. Le 20 décembre 1869, notre
malade
entrait à l'hôpital Saint-An¬toine, dans le servi
hute successive de divers fragments de la tumeur, depuis la sortie du
malade
de Saint-Louis jusqu'à son entrée à Saint-Antoine
c exaspération pendant les efforts et les mouvements, causait chez le
malade
une insomnie très-fatigante ; il y avait des hémo
del'urèthre, et on dut renoncer à les renouveler. L'état général du
malade
avait déjà subi de graves atteintes et son faciès
agies, plus fréquentes et plus considérables, sur¬viennent lorsque le
malade
fait un effort pour uriner ou pour aller à la gar
e dans le rectum et sur le trajet des nerfs cruraux ; l'épuisement du
malade
est à son comble et la mort sera plus ou moins pr
limitée, et l'ex¬tirpation serait nécessairement incomplète. 2° Le
malade
présente à gauche une grosse hernie irréductible.
rapidement mortelle. 3° Les ganglions inguinaux des deux côtés sont
malades
et ren¬draient l'opération inutile quant à ses ré
ren¬draient l'opération inutile quant à ses résultats ultérieurs ; le
malade
n'éprouvant que peu de douleurs, il n'y a même pa
moyen absolu de savoir, à l'avance, si la cavité glénoïde est ou non
malade
. Il est possible qu'elle le soit. Mais j'espère q
bords à l'aide d'un bandage amovible. — La planche I représente le
malade
opéré par M. le professeur Richet ; la photograph
ie a été faite au moment où la guérison de la plaie était achevée. Le
malade
avait conservé toutes les apti¬tudes de l'avant-b
ri¬zontalement, et c'est seulement dans cette position extrême que le
malade
éprouvait quelque sentiment de gêne, d'ailleurs p
ançais sur la tour Malakoff. La suppuration n'a jamais tari chez ce
malade
, auquel M. Nélaton avait néanmoins conservé son b
nécessité de nouvelles opérations et nous avons vu plusieurs fois ce
malade
dans divers services des hôpitaux de Paris, chez
ora à plusieurs reprises, avec le stylet, les trajets fistuleux. Le
malade
quitta la clinique au bout d'un mois, et, jusqu'e
ait que peu de douleurs. Enfin vers la fin de l'année 1867, l'état du
malade
alla en s'aggravanl : les mouvements devinrent de
rd axillaire de l'omoplate, à la partie supérieure. Au moment où le
malade
entra à la Pitié, il était dans un assez triste é
s un assez triste état : la gêne des mouvements était complète, et le
malade
ne pouvait remuer le bras gauche qu'en se servant
dans leur cavité pénétrait dans l'articulation scapulo-liumèrale. Le
malade
, très-affaibli, demandait absolument à être opéré
nt fermée, et la suppuration de la plaie presque nulle. 15 août. Le
malade
partit pour Vincennes, en excellent état ; il ava
t au bras des mouvements relativement assez étendus et très-utiles au
malade
. REVUE PHOTOGRAPHIQUE DES HOPITAUX AN ENCÉP
ation, M. Habran, a pris matin et soir la température axillaire de sa
malade
. Les cas d'endocardite où les variations de la te
le a empêché une intervention chirurgicale qui eût peut-être sauvé le
malade
. J.-Baptiste Savarin, né à Lyon, âgé de 22 ans,
e à l'hospice de la Croix-Rousse le 10 juillet de cette année. Il est
malade
depuis quinze jours. Il raconte qu'à cette date i
ndant une semaine environ. Tous ces détails appartiennent au récit du
malade
. Rien du côté de l'hérédité. Variole à l'âge de
e l'hérédité. Variole à l'âge de 4 ans. Au moment de l'admission du
malade
, il existe, dit-il, une amélio¬ration notable. La
prescription répond à ce diagnostic. Douze jours après l'entrée du
malade
, c'est-à-dire à la date du 22 juillet, de nouveau
ux reprises de sang noirâtre dans les selles; l'impossibilité pour le
malade
de garder dans son lit la position horizontale, s
ence du sang et du pus dans les crachats, la faiblesse progressive du
malade
, et comme phénomènes objectifs du côté de la poit
et plus abon¬dantes malgré les moyens employés pour les combattre. Le
malade
a parfois une heure ou deux de repos, puis il est
es crachats sanguins succèdent ensuite aux crachats puru¬lents, et le
malade
rend chaque fois une assez grande quantité de san
la décoloration des téguments. Plus d'appétit de¬puis trois jours. Le
malade
se plaint d'avoir toujours les jambes et les pied
pleural ouvert dans les bronches. M. Tripier montra le lendemain son
malade
à MM. les docteurs Gignoux et L. Meynet, égalemen
ne des phénomènes, à la der¬nière page de l'histoire de ce malheureux
malade
, c'est-à-dire à la date du 22 août, 42 jours aprè
malade, c'est-à-dire à la date du 22 août, 42 jours après l'entrée du
malade
, 57 jours après le début de la maladie. Voici l
inscrite ce jour-là sur la feuille d'observation : " De¬puis hier le
malade
a rejeté beaucoup de crachats fortement colorés p
ctoré récemment. Même état général. » Une heure après la visite, le
malade
se lève et va à la chaise. Là, il est pris d'une
considérablement résumé des phénomènes qui ont conduit cet infortuné
malade
au tombeau. Nous avons intention¬nellement fait u
de l'épi, une seule supposi¬tion nous paraît admissible, c'est que le
malade
aurait eu cet épi aux lèvres avant de s'endormir,
rynx, nous ne voyons aucune hypothèse édifiable, vu l'inconscience du
malade
et le défaut de comméinoratifs. Nous n'avons pa
ulsion dans le sens que je viens d'indiquer. Quant à l'ignorance du
malade
, son défaut de commémoratifs sur ce point, c'est
on des asiles d'aliénés de la Seine, le 45 mai 1867. A son entrée, ce
malade
pré¬sente tous les caractères d'un accès maniaque
e, interne, appelé, constate une ré¬solution complète des membres. Le
malade
meurt au bout de quel¬ques heures, sans avoir rec
smes et hémorrhagie ; d'autre part, pachyméningite et hémorrhagie. Le
malade
chez qui toutes ces lé¬sions se sont trouvées éta
apprend à effectuer les pansements les plus simples, à in¬terroger un
malade
, à écouter le maître et à l'assister dans son ser
eau faites pour dissimuler la difficulté qui les entoure. Au lit du
malade
, il serait peu commode de formuler un diagnostic
r¬vice de M. Ad. Guérin). Doué d'une constitution assez robuste, ce
malade
dit se bien por¬ter d'ordinaire; il n'a jamais eu
se développer, soulevait la joue déplus en plus; ce que voyant, notre
malade
fît. pratiquer l'ex¬cision du produit morbide.
uf mois, elle avait repris le môme volume qu'avant l'o¬pération. Le
malade
attend dix-huit mois sans se soumettre à aucun tr
anche, peu saignante. Cautérisation au fer rouge. Jusqu'en 1865, le
malade
fait pratiquer deux fois encore l'excision partie
les opérations précédentes; pas d'écoulement sanguin. Chaque fois, le
malade
a pu reprendre son travail dès le lendemain. Ve
nt renversés en dedans. Aujourd'hui, vu à une certaine distance, ce
malade
présente une énorme difformité de la face : la jo
la production de la tumeur; auparavant il n'avait jamais eu de dents
malades
. Cette tumeur est complètement indolore et ne g
plus serrer entre les mâchoires. La parole est très-difficile ; le
malade
parle en bavant. La salive s'accumule dans le s
droite du maxillaire était recouverte de bourgeons charnus ; mais le
malade
ne pouvait produire l'abaissement de ce reste de
lides. Aujourd'hui la guérison est complète. (Voy. planche VII.) Le
malade
pourra bientôt supporter un appareil destiné à re
tite tumeur qui avait à peu près le volume d'une très-petile fève. Le
malade
y portait souvent le doigt et s'imaginait que cet
sur le blanc, lequel s'échappe de l'intérieur de la bouche, quand le
malade
meut sa mâchoire, mais principalement quand, avec
i donnent lieu à des hé¬morrhagies si considérables, que les jours du
malade
en sont en dan¬ger. Si l'on suit la tumeur jusqu'
ngivo-labial, et l'écoulement involontaire de ce liquide obligeant le
malade
à tenir constamment un mouchoir à la main pour s'
it des hémorrhagies assez abondantes pour compromettre l'existence du
malade
. Ce fait établit une distinction capitale entre
deux cas de tu¬meurs du maxillaire inférieur. Dans le cas de notre
malade
, c'était un fibrome parsemé de quel¬ques points d
cation. Il nous est impossible de désigner la na¬ture de la tumeur du
malade
d'Alibei t ; son observation ne fournit aucun ren
es détails les plus cachés des bat¬tements du cœur de l'homme sain ou
malade
. Il y a trois ans, dans un premier mémoire1, j'
Antécédents. Croûtes du cuir chevelu jusqu'à 9 ans. De 5 à 6 ans, le
malade
dit avoir eu beaucoup de vers " unis, longs comme
uant fort probablement l'existence d'un tœnia, nous faisons entrer le
malade
à l'hôpital. Le 17 septembre, il est mis à la diè
1 Nous écrivons le nom en toutes lettres, pour faire reconnaître le
malade
s'il entrait de nouveau à l'hôpital. MM. Grenet
tillons (fragments rubanés et proglottis libres) re¬cueillis sur deux
malades
et con¬servés dans l'alcool que repose son histoi
ère sur la rétine. A l'instant où le médecin procède à son examen, le
malade
vient né¬cessairement de fixer ou de regarder un
e de confrères, à sa clinique ophthalmologique, il a soumis plusieurs
malades
à l'observation spéciale que je lui avais recomma
ation spéciale que je lui avais recommandée. Il a offert à la vue des
malades
divers objets plus ou moins fortement éclairés, e
fois, et, malgré toutes sortes de précautions (isolement des parties
malades
, lotions astringentes, poudre de riz) il resta un
ndre des bains amidonnés ; chaque soir, il appliquait sur les parties
malades
un cataplasme de fécule, et, le jour, il saupoudr
des autres moyens de trai¬tement ne fut supprimé, si ce n'est que le
malade
prit alternative¬ment un bain de vapeur et un bai
ôt à des onctions avec le glycérolé d'amidon et la glycérine pure. Le
malade
négligea beaucoup le traitement et se borna à emp
dartreuses a toujours réussi dans les limites de l'exactitude que le
malade
a mise à l'em¬ployer. Le second cas, dans leque
point grande importance. En examinant avec plus de soin les téguments
malades
nous découvrîmes quelques petites tissures et les
donnant pas lieu comme lui au suintement dont nous avons parlé. Notre
malade
s'absenta pendant huit jours et passa ce temps da
nt envahies et d'atroces démangeaisons nécessitaient de la part de la
malade
un grattage insensé : la volonté, la pudeur même
cations semblent réelles. Nous n'invo¬querons pas l'histoire de notre
malade
, parce que nous ignorons si, depuis l'expulsion d
tre jours après, un ver entier de 4 mètres fut rendu. Depuis lors, la
malade
n'a plus eu aucun accident, et ainsi s'est dissip
et entre les épaules, une sensation de propulsion en avant lorsque le
malade
est sur une route qui descend. Notons encore que
e côté ; bientôt la vue s'obscurcit dans l'œil droit ; il semblait au
malade
qu'un brouillard était étendu entre lui et les ob
a un traitement par l'iodure de potassium. Nul amendement. Un jour le
malade
raconta que, de temps en temps, depuis quatre ans
un certain degré de paralysie faciale qui prit fin ultérieurement. Le
malade
, revu deux ans et demi après, ne présentait plus
ables les symptômes réflexes occasionnés par le taenia. Chez certains
malades
ce sont de véritables accès épileptiformes ; chez
ère de l'enfant apprit à son médecin que, depuis trois mois, la jeune
malade
rendait presque quotidiennement des vers qui n'é¬
Vhuile de térébenthine en lavement. Pendant quatre jours, la petite
malade
prit : limaille d'étain, 0^/20; calomelas, 0sr,10
e hebdomadaire, 1862, p. 120). Il a administré celte substance à deux
malades
, suivant la formule de Bourgeois : Eau.........
tement ; le tœnia fut rejeté au bout de trois heures. Chez le premier
malade
le peloton rubanaire mesurait dix mètres, chez le
agnostiquer (en procédant par système d'exclusion), durant la vie des
malades
, une altération cérébrale d'origine syphilitique.
torisent d'affirmer la nature de l'altération. 11 est évident que ces
malades
avaient la syphilis à la période dite des forma
lides profondes. D'un autre côté, l'examen at¬tentif a prouvé que les
malades
n'étaient atteints d'aucune diathèse, cancéreuse
aitement actif mixte (iode et mercure), l'activité intellectuelle des
malades
se rétablit, et l'aphasie, de même que les phénom
eugle depuis quatre ans, est couché au n° 2 delà salle Sainte-Foy. Ce
malade
, dont la jambe est figurée dans la planche XIII,
cautère et la compression ; de plus, le gauche se prit de nouveau. Le
malade
traîna longtemps, fit une double [cure à Aix-les-
douleurs et de battements, comme si un abcès eût voulu s'ou¬vrir. Le
malade
est obligé de cesser tout travail et d'entrer à l
ême temps un extrait d'une leçon clinique laite par 1, Tillaux sur ce
malade
. une sorle de pcrtuis qui existe encore à la pa
la paume de la main. Au bout de deux mois cet orifice se ferma. Le
malade
se croyait guéri quand, àun an d'intervalle, appa
mois, il s'écoula une liqueur transparente, citrine, ayant au dire du
malade
le même aspect que celle qui suinte actuellement
la partie su¬périeure de la paume de la main. Sur ces entrefaites, le
malade
, ennuyé de la longueur de la cicatrisation et inc
s gaines sy¬noviales tendineuses. Aujourd'hui à l'examen de la main
malade
, ce qui frappe au pre¬mier abord c'est en quelque
dérés chacun en particulier ont tous leurs mouve¬ments intacts. Si le
malade
ne peut les rapprocher exactement de la face palm
pas de diminution dans la sensibilité, pas d'atrophie clans le membre
malade
. Toutefois il y a delà pesanteur, de la roideur,
il y a delà pesanteur, de la roideur, un engourdissement continu. Le
malade
fait de lui-même observer que les mouvements qu'i
itata, mais la présence de ce corps étranger fut mal supportée par le
malade
et on ne put obtenir le résultat désiré. On fit n
i de cataplasmes émollients, seul traitement suivi jusqu'au départ du
malade
pour l'asile de Yincennes, à part une ponction av
es doigts sauf avec l'auriculaire. La pression exercée par la main du
malade
était plus énergique et les douleurs avaient disp
du fléchisseur propre du pouce. de la main injectée avec la main du
malade
: la déformation était absolument la même de part
ais qui pouvait tenir à la varioloïde autant qu'à la syphilis, car la
malade
, d'ailleurs peu intelligente, n'indique pas au dé
rès, il s'est développé une iritis à gauche. C'est à ce moment que la
malade
s'est décidée à venir à Saint-Louis. État actue
andes lè¬vres ; plaques muqueuses assez nombreuses à la vulve, que la
malade
n'aurait découvertes qu'après sa varioloïde. Exis
dans lequel la fougère mâle et le jalap sont les agents actifs. " Le
malade
, dit-il, prend le premier jour 0gr,50 à 0er,60 de
eau, et de 45 grammes de beurre; on ajoute un peu de sel. Le soir, le
malade
prend un verre de vin et se couche. Le second jou
urg, 1866, p. 248. l'engourdisse profondément ; 2° faire prendre au
malade
, après une attente convenable, un purgatif léger
ts (cinq cas chez l'homme), ce qui m'a toujours réussi, même sur deux
malades
chez lesquels tout avait échoué, c'est l'ingestio
ns exercer aucune action fâcheuse sur l'économie et sans fatiguer les
malades
. Les différentes préparations d'ailante faites pa
le médicament, généralement le soir ; le lendemain matin il purge le
malade
, ordinairement avec un dras¬tique (tel que l'huil
port de M. Duchesne-Duparque, 1861, p. 337. cale (1868) le cas d'un
malade
, âgé de 35 à 36 ans, atteint de tœnia depuis six
cès, à l'écorce fraîche déracine de grenadier. Quelque temps après le
malade
prit 90 grammes de pépins de citrouille débar¬ras
œnia. La sœur en était guérie depuis deux ans ; mais le jeune garçon,
malade
depuis trois semaines seulement, était dans un ét
..., 20 Ce dernier purgatif fut pris le matin et, dès le soir, le
malade
rendait 2 mètres de.taenia et la tête. — Chez le
ir, le malade rendait 2 mètres de.taenia et la tête. — Chez le second
malade
, âgé de 22 ans, on avait déjà eu recours au kouss
elques souffrances assez vives, moins violentes toutefois, d'après le
malade
, que celles qu'il avait ressenties après l'ingest
est bien faite, c'est-à-dire que les semences ont été bien pilées, le
malade
la prend sans aucune difficulté. Cette potion est
art des auteurs que nous venons de citer, Debout ne préparait pas son
malade
par une diète sévère : il lui recommandait de dîn
pas constantes : tel d'entre eux réussira parfaitement chez certains
malades
et échouera chez d'autres, sans qu'on puisse en d
s de distance l'une de l'autre fut... une aggravation de l'état de la
malade
, qui se trouvait avoir une fis¬tule beaucoup plus
rs, comme fibreux, et laissaient échapper continuellement l'urine. La
malade
, préparée pendant plusieurs jours par des bains e
lacée dans un sac de taffetas gommé fut placée entre les jambes de la
malade
, pour recevoir l'urine qui s'écoulait goutte à go
ion purulente ; toutefois, nous avons vu dans le service de Michon un
malade
at¬teint de fracture du maxillaire mourir par sui
pupille et ses vaisseaux sont nor¬maux et bien visibles. Quoique la
malade
D.... fût atteinte d'une sypbilide papuleuse conf
tis et une congestion oculaire, ce que M. Després a remarqué chez les
malades
atteintes de sypbi-lides cutanées étendues, elle
étendues, elle y a échappé ; il est vrai que M. Després empêchait la
malade
de travailler à la couture et lui faisait porter
es conserves bleues pour éviter toutes les irritations de l'œil. La
malade
est sortie de l'hôpital le 13 février 1869, sans
planche XVII de cette Revue représente le membre inférieur droit d'un
malade
couché au n° 26 de la salle Saint-Jean de l'Hôtel
s les trois quarts postérieurs de son étendue. Nous n'avons pas vu le
malade
au moment de l'accident, mais voici les H E V U
os. C'est alors que nous eûmes l'occasion de photographier le membre
malade
. Le pied était d'une couleur brune foncée, comp
elà jambe. Celle-ci présentait une plaie de bon aspect; d'ailleurs le
malade
se portait à merveille et n'avait jamais, nous fu
ours après, le pied se détachait spontanément pendant un mouvement du
malade
. — La pièce fut présentée à la Société anatomique
é anatomique, le 12 mai 1870, par M. Gripat, interne du service. Le
malade
paraissait devoir guérir parfaitement de cette lé
n, lorsque des accidents fébriles et adynamiques se manifestèrent; le
malade
eut quelques frissons, et actuellement il est mou
le-même. Dans tous les cas, nous signalerons à nos lecteurs une jeune
malade
venue dernièrement à la consulta¬tion de M. filia
, à la suite de l'application trop serrée d'un bandage à fracture. La
malade
ne resta pas à l'hôpital. A. be Montméja. TÉRAT
inale, on arrivait à diagnostiquer l'absence probable de l'utérus. La
malade
donne alors les renseignements suivants relatifs
ertion ne saurait être admise d'une manière ab¬solue, car bien que la
malade
ait affirmé n'avoir jamais eu de phé¬nomènes cong
s troubles symptomatiques, indice d'un effort de menstruation dont la
malade
a perdu le sou¬venir. Sans chercher à faire res
ètement, un second à moitié, le troi¬sième était intact. Le premier
malade
ne présentait rien de particulier ; le deuxième,
ner, mais sans succès, de l'ipéca et du café noir. Seul, le troisième
malade
but un peu de café. Voyant qu'il n'obtenait aucun
ux était urgent ; il eut recours à de la bière émétisée. Le troisième
malade
en absorba une petite quantité et vomit médiocrem
ba une petite quantité et vomit médiocrement. Ne pouvant garder les
malades
, M. Kleinwâchter les fit recon¬duire à la prison.
Sur le champ, M. Kleinwâchter fit prendre sur du sucre, au quatrième
malade
qui était le plus affecté, dix gouttes d'une solu
ent (75 pulsations) ; la température s'abaissa, le délire diminua. Le
malade
, redevenu plus calme, se plaignit d'une sensation
rs dans l'ivresse atropique. » A deux heures et demie, le quatrième
malade
, assis sur son lit, ré¬pondait très-bien aux ques
ndre degré qu'au début des accidents. La tête étail lourde. — L'autre
malade
, le troisième, gisait sur son lit dans le même ét
ifs que, à la vérité, il ne prenait pas. — Le lendemain, le quatrième
malade
était presque tout à fait remis, tandis que l'aut
es que son camarade, qui avait pris de la fève de Calabar. — Les deux
malades
ont guéri. " Quand on transporta ces deux malad
labar. — Les deux malades ont guéri. " Quand on transporta ces deux
malades
de l'asile à la prison, écrit M. Kleinwâchter, j'
les tissus sains après la mort et avec des symptômes observés chez le
malade
pendant lavie; sinon l'autopsie nous induira souv
nous avons jugé à propos de rapporter ici l'histoire abrégée de cette
malade
. Observation.—Ophthalmie double chronique. — Al
chronique et des glandes cervicales. Vers l'âge de trois ans, notre
malade
a eu une ophthalmie double. A droite, elle a lais
loureux, rendaient la marche impos¬sible. La main gauche, encore plus
malade
et plus déformée, était condamnée à l'immobilité.
digestives et respiratoires s'exécutent d'une manière convenable, La
malade
a moins de répugnance au mouvement. Face. Outre
ue à la suite de sa dernière couche ; par conséquent, elle aurait été
malade
environ trois ans, si l'on ad¬met, ce qui est dou
othétique. La disproportion d'âge entre le père et la mère de notre
malade
(20 et 54 ans), à laquelle différents auteurs att
ires des pieds et des mains que nous avons étudiées et qui font de la
malade
une infirme pour le reste de ses jours. PHYSIOL
° G.), la température normale étant, placée à 37° C. Une seule de nos
malades
rentrerait à la rigueur dans cette caté¬gorie. Vo
n revue. 1° Cas oh il n'y a pas eu de fièvre de lait. Quatre de nos
malades
rentrent clans cette catégorie. La température n'
la température fébrile 58°, nous avons considéré les trois premiè¬res
malades
comme n'ayant pas eu de fièvre de lait, puisque l
Se lève. P. 80 ; T. V. 37°,5. — Soir : P. 76 ; T. V. 37°,2. 28. La
malade
est levée depuis deux heures. P. 68; T. V. 57°,8.
anger la plupart des faits que nous avons recueillis. Chez toutes les
malades
qui en font le sujet, la fièvre, apparue un temps
à gauche. Les lochies ont une couleur rousse; elles dimi¬ nuent. La
malade
nourrit. Langue nette; appétit; selles régulières
nté dans les planches XX et XXI et, en outre, une planche montrant le
malade
guéri. BIBLIOGRAPHIE Traité pratique des mala
di-mutité (28me, 29mfi, et50llie),et enfin une leçon sur l'examen des
malades
et l'examen de l'oreille sur le cadavre, terminen
s exhalaisons miasmatiques que dégagent continuellement les individus
malades
; 3° enfin, des gaz ou vapeurs méphitiques qui pr
raison plau¬sible. Les influences qui agissent sur l'état général des
malades
pendant le développement des angines sont les mia
angines sont les miasmes, les exha¬laisons putrides fournies par les
malades
eux-mêmes. Ce n'est donc pas la contagion qui jou
L'opération fut pratiquée le 2 mai 1870, de la façon suivante : le
malade
étant légèrement chloroformé, le tubercule charnu
haque jour, et aujourd'hui ils ont acquis une telle intensité, que la
malade
est obligée de venir demander des soins à l'hôpit
ars; à cette époque, de nouveaux phénomènes se manifestent chez cette
malade
; elle se plaint d'une céphalalgie continuelle, d'
droit s'ac¬centuent chaque jour davantage. 17 avril. — L'état de la
malade
s'aggrave de plus en plus ; ses déjections sont d
fièvre persistent, malgré l'usage du sulfate de quinine. En outre, la
malade
a une petite toux sèche, fatigante, presque conti
ÉPHRITE CALCULEUSE secs au sommet du poumon gauche. — La peau de la
malade
est sèche, brûlante et son pouls bat 100 pulsatio
int surtout les os et les articulations ; les téguments ne deviennent
malades
que par l'extension du travail pathologique qui s
coria, et le membre se couvrit de squames et de croûtes jaunâtres. La
malade
entra dans le service cle M. Hardy, et c'est alor
idermique de l'éléphantiasis. L'état général et les antécédents de la
malade
établirent une habitude scrofuleuse invétérée, et
à mesure que le vo¬lume des membres devint moins considérable, et la
malade
sortit presque guérie de l'hôpital après trois mo
tribuer cette élévation si considérable de la température à ce que la
malade
ne nourrissait pas ? Nous ne pouvons nous prononc
èvres. Lochies abondantes. — Soir : P. 108; T. V. 39°. 25. Comme la
malade
ne nourrit pas, M. Hardy prescrit deux verres d'e
26. P. 78 ; T. V. 37°,8. — Soir : sécrétion lactée peu colorée. La
malade
perd encore beaucoup ; écoulement roussâtre. P. 8
gé de 20 ans, entre à l'hôpital Lariboi-sière, le 29 janvier 1870. Ce
malade
, il y a quinze jours, eut le doigt écrasé dans un
'une douleur mo¬dérée. On institue alors le traitement : on couvre le
malade
pour provoquer la sueur, et on prescrit l'opium (
pérature reste à 57°,7. Le 1er février, la contracture augmente; le
malade
se plaint de douleurs très-violentes et continues
les aines. On prescrit une potion avec quatre grammes de chloral. Le
malade
s'endort au bout de dix minutes, et on peut alors
cilement desserrer les mâ¬choires. A six heures du soir, on trouve le
malade
réveillé, la con¬tracture est à peu près ce qu'el
les muscles thoraciques. — Six grammes de chloral. Le 3 février, le
malade
ne souffre pas ; les spasmes sont rares et peu
es très-violents. Temp. 58°,4. On prescrit dix grammes do chloral. Le
malade
s'endort, et les spasmes deviennent rares. 8 fé
, la con¬tracture disparaît peu à peu, et la guérison se confirme. Le
malade
se lève vers le 10 mars, et sort de l'hôpital déf
n'est, peut-être, un sentiment de pesanteur abdominale éprouvé par le
malade
, vers le cinquième ou sixième jour de l'usage de
matin, au moment le plus éloigné do l'injection du chloral, que le
malade
accusait les plus vives douleurs. De suite, après
le à préparer sous forme de potion, admirablement supporté puisque le
malade
a pu en prendre sans le moindre danger deux cents
dermatologie. Dès lors il n'était plus nécessaire de faire suivre aux
malades
atteints d'affections parasitaires un traitement
aine et qu'on pourra prescrire le médicament convenable ou envoyer le
malade
à une source dont il retirera du soulagement. L
seulement une action pathogéné¬tique tantôt utile, tantôt nuisible au
malade
, suivant le mode et l'opportunité de leur emploi.
onnerons une relation complète, en notant, de plus, l'état actuel des
malades
. La première observation se rapporte à une femme
5 à la Salpêtrière, salle Cécile, n° 6 (service de M. Charcot). Cette
malade
venait de l'hôpital Saint-Antoine, où elle était
souffrance dans le ventre ou la région lombaire, mais quelquefois la
malade
avait de la céphalalgie. Mariée à 18 ans, elle a
ins elle traîne les jambes, eten par¬ticulier la droite. État de la
malade
en décembre 1864. — Membres inférieurs. Re¬lative
est à peu près intacte sur la face dorsale. Membres supérieurs. La
malade
serre beaucoup plus fortement de la main droite q
t au fronts Le sommeil est habituellement troublé par des rêves. La
malade
, du reste, s'affecte beaucoup de sa position. Les
époque normale. Le 11 décembre, elles ont coulé de nouveau, ce que la
malade
attribue à des contrariétés que lui ont causées s
ttribue à des contrariétés que lui ont causées ses visiteurs. — Cette
malade
est restée à l'hôpital Saint-Antoine jus¬qu'au ht
rne les années 1865-67, les détails suivants : 1865, 24 juillet. La
malade
est mise au traitement par le ni¬trate d'argent,
ie conservée. La sensibilité au toucher est très-diminuée; parfois la
malade
rap¬porte au pied un contact qui a eu lieu sur la
uis trois mois, pertes utérines qui ont considérable¬ment affaibli la
malade
. Octobre. Les hémorrhagies ont reparu. Vomissem
édés d'une exarcerbation des souffrances cardiaques et lombaires : la
malade
prétend qu'on lui tire le cœur. Concomitamment do
il¬lent aucune sensation pénible; seulement le bras semble lourd à la
malade
. Le pouls, petit, régulier, est à 100. Il n'y a
gulière et en partie détruite. Octobre 1870. L'aspect général de la
malade
n'a pas changé. Les globes oculaires sont plus sa
s. La faiblesse de la vue a encore augmenté. La diplopie persiste. La
malade
voit des lumières, des étincelles, etc.; souvent
Les mouvements, indolores, s'exécutent avec assez de facilité : la
malade
soulève son bras, porte la main sur la tête, vers
x aisselles ne diffère que d'un dixième en moius pour la droite. la
malade
n'ayant jamais eu de coliques néphrétiques, et se
examen des urines avait été complètement négatif, car au moment où la
malade
entra à l'hôpital, ce liquide était clair et limp
que dans ces cas, il se produit une oblitération de l'uretère du côté
malade
, et que celui du côté sain seul conduit l'urine d
ation assez considérable de la partie supérieure de l'uretère du côté
malade
, dilatation indiquant qu'il y avait eu dans ce ca
physiologique arriva, et finit même par être de beaucoup dépassé. La
malade
souffrait de temps en temps et fut prise plu¬sieu
de plus près jusqu'à se manifester continuellement; les forces de la
malade
ne tardèrent pas à faire défaut, l'amaigrissement
acialion succédèrent bientôt à la perte de l'appétit, et la vie de la
malade
parut en danger aux membres de sa famille. C'es
e un petit carré de sparadrap. Quatre heures après cette ponction, la
malade
fut prise, de vives douleurs abdominales et de vo
douleurs abdominales et de vomissements. Le docteur Farges assista la
malade
de ses soins jusqu'au jeudi, quatrième jour après
xée par nous pour pratiquer la ponction définitive. Ce jour-là, notre
malade
était entièrement remise des accidents consécutif
e docteur Castanet. Quelle ne fut pas notre surprise en découvrant la
malade
, de constater l'affaissement de la tumeur et la d
ans une ascite, et les déplacements que l'on imprimait au corps de la
malade
nous per¬mirent de constater que le contenu du ky
due l'apparition des accidents qui succé¬dèrent à l'exploration. La
malade
étant couchée et légèrement inclinée sur le côté
té; mais bientôt des adhérences inflammatoires se consti¬tuèrent ; la
malade
ne tarda pas à reprendre des forces et la guéri¬s
s augmentent d'intensité, les douleurs deviennent plus vio¬lentes, le
malade
éprouve des éblouissements, des vertiges; il a de
étudier au Caire, à l'hôpital de Kasr-el-Ain, sur un grand nombre de
malades
, grâce à l'obligeance du docteur Mehemet-Aly-Bey,
suppuration s'établit, la plaie se couvre de bourgeons charnus, et le
malade
est dans un état rela¬tivement satisfaisant, lors
escrit le soir 5 grammes de chloral. 5 avril. Malgré le chloral, le
malade
a eu, la nuit, plusieurs crises; le matin, il est
al, 5 grammes, à prendre dans l'espace de trois heures. A 1 heure, le
malade
est assoupi; il n'a point présenté de secousses d
u. On réitère Ja dose de chloral. A 6 heures, P. 126; T. R. 40°,2. Le
malade
est somnolent; la contracture a dis¬paru. A 9 heu
2. Le malade est somnolent; la contracture a dis¬paru. A 9 heures, le
malade
s'est un peu affaibli ; le pouls a perdu de sa fo
aissent gênées. On prescrit une dose de chloral pour la nuit, mais le
malade
succombe à mi¬ nuit par suite de l'augmentation
nges et le piqueté de la sub¬stance blanche. Après l'observation du
malade
de M. Lefoi t, la Société de chi¬rurgie reçut de
de chloral est portée à 16 grammes. — Le 4 avril, affaiblisse¬ment du
malade
; on prescrit 2 grammes de morphine, que l'on con
0, un peu moins d'un mois après le début des accidents tétaniques. Le
malade
regagne son pays le 26 avril. Nous voyons, par
les de chloral sans causer d'accidents; de cette manière, on tient le
malade
constamment sous l'influence du médicament, et
e de détendre ces muscles et de prévenir aussi l'asphyxie qui lue les
malades
. C'est ce que firent MM. Dubreuil, Lavaux et Onim
vait été abandonnée. Le 12 mars, le chloral fut supprimé. Le soir, le
malade
eut une crise caractérisée par une contracture gé
avaux et Onimus, ayant suspendu l'administration du chloral chez leur
malade
, il fut pris d'une crise violente à laquelle il f
u'il n'eût affaire à un tétanos commen¬çant, et il prescrivit à cette
malade
4 grammes d'hydrate de chloral, à prendre dans le
: même état. — 8 mai: Aggravation ; 12 grammes de chloral ; bain. La
malade
dort beaucoup ; elle ne sort de son sommeil que p
nt une marche décroissante très-peu marquée. Pendant tout ce temps la
malade
a pris chaque jour 12 grammes de chloral. Enfin,
ques disparurent complètement et dans les pre¬miers jours de juin, la
malade
était complètement guérie. Le 20 juin, elle repre
entre était souple, indolent, on notait T. 56",4 ; P. 72. Le soir, la
malade
se plaignait de bouffées de chaleur, de céphalée,
: P. 64; T. Ax. 56'\3. — La fièvre de lait est survenue, chez cette
malade
, environ trente heures après l'accouchement : la
rapeutique; à l'hôpital Saint-Louis, il a soigné un certain nombre de
malades
atteints d'affections nerveuses de nature et d'or
Ce début a été brusque : à part quelques craquements perçus par la
malade
lorsqu'elle élevait le bras, les lésions articula
en présents à l'esprit, les symptômes qui ont caractérisé, chez cette
malade
, le début, la genèse de l'arthropathie et passons
observation. En exposant ainsi l'une après l'autre l'histoire de nos
malades
tout en ayant soin de n'insister, à propos de cha
, concierge, a été admise à la Salpê-trière le 10 juillet 1865. Cette
malade
, dont l'intelligence est très-affaiblie, ne peut
difficilement l'incoordinalion des mouvements dans le récit de cette
malade
; mais elle décrit très-nettement les douleurs ful
. Il n'existe aucun trouble de la vue, aucun embarras delà parole. La
malade
est sujette à des crises gas¬triques, accompagnée
faut noter ici que, malgré l'altération profonde des deux genoux, la
malade
remue fort bien les jambes. — H y a perte com¬plè
motrice bien caractérisée. Voyons maintenant l'état des articulations
malades
. " Les deux genoux sont très-volumineux et form
Les extrémités des os qui concourent à former les deux articulations
malades
sont évidemment épaissies et la rotule elle-même
rrelets osseux autour de l'un ou l'autre genou1. » Mars 1871. Cette
malade
, couchée actuellement au n° 10 de la salle Saint-
n largeur. Cette eschare existait déjà, ainsi que l'œdème, lorsque la
malade
a été envoyée de son dortoir dans le service le 2
appétit a diminué, puis a disparu ; la soif est extrême¬ment vive; la
malade
n'a pas eu, dans ces derniers mois, de nou¬velle
bres inférieurs sont dans l'extension, sans traces de contracture. La
malade
remue mieux le pied droit que le gauche. Les ge
le et dans le creux poplité. Les pieds, les hanches ne paraissent pas
malades
. Membres supérieurs. Ni déformations, ni craque
ou, en d'autres termes, que les miasmes provenant des yeux des sujets
malades
, flottant dans l'air, sont capables à eux seuls d
t dans lequel telle mouche donnée, après avoir humé du pus sur un œil
malade
, est allée déterminer l'inflammation d'un œil sai
tes fois, il nous est arrivé de saisir des mouches autour des yeux de
malades
atteints d'ophthalmie, et toujours nous avons tro
s toutes les quatre heures, jusqu'au 27 février, époque à laquelle le
malade
entra en convalescence. Du bromure de fer et de l
lioration rapide après l'in¬gestion du médicament. — Épuisement de la
malade
. — Mort dix jours après l'entrée à l'hôpital. — (
nheit (37°,6) tombe à 98°,4 (37°) ; le pouls devient plein et dur. La
malade
reste 14 heures dans un état de sommeil et d'asso
un quart d'heure après. Abaissement de température. 8 février. —La
malade
a été assez calme. Temp. 99° Far. Pouls 115 ; chl
e a été assez calme. Temp. 99° Far. Pouls 115 ; chloral \ drachme, la
malade
refusant d'en prendre davan¬tage.Dans les cinq he
s après l'administration de la der¬nière dose complète de chloral, la
malade
à des spasmes très-vio¬lents; le trismus devient
29 heures. Au bout de ce laps de temps, les spasmes reparurent et la
malade
refusa de prendre du chloral par la bouche. —Temp
uscles. Temp. 98 Far. (36°,6). — 11 février. Chloral 2 drachmes. — La
malade
est mieux. — 12 février. Etat assez satisfaisant
s 9 heures environ jusqu'au 14 février, à 1 heure de l'après-midi. La
malade
est un peu calmée, mais 5 heures plus tard, 14 fé
peu calmée, mais 5 heures plus tard, 14 février, spasmes violents. La
malade
semble très-épuisée ; on lui donne 3 onces d'eau-
ral en lavement 3 drachmes. Calme rapide; résolution musculaire. — La
malade
meurt le 15 février à 8 heures du matin. L'autops
rs ni douleurs sensibles. — En présence de cette action manifeste, le
malade
fut dès lors tenu constamment jusqu'au 3 juin sou
ace de 22 jours, 180 à 190 grammes de chloral furent administrés à ce
malade
. A la suite de cette observation intéressante,
s¬faisants, qu'on nous permette de résumer les observations de quatre
malades
qui sont morts assez rapidement malgré l'administ
e à l'Hôtel-Dieu, le 19 avril 1870, dans le service de M. Laugier. Le
malade
a eu la veille les orteils écrasés par suite de l
bdominaux. P. 100. T. 38°,2. Chloral, 4 grammes. A minuit, quoique le
malade
soit calmé, on donne encore 2 grammes de chloral.
muscles abdominaux, presque disparue. Dysphagie. P. 192. T. 38°,9. Le
malade
meurt à 3 heures de l'après-midi ; la mort est su
se passe avec une parfaite simplicité jusqu'au 30 mars, époque où la
malade
accuse de la dysphagie et de laroi-deur dans les
oral, 3 grammes. — Soir. P. 112; chloral, 8 grammes. 11 juillet. Le
malade
a dormi 2 heures; le reste de la nuit, il a été t
ables convulsions cloniques; le corps décrit un arc de cercle. — Le
malade
prend un second bain à la suite duquel les convul
is jours plus tard, l'amélioration générale était notable, lorsque le
malade
fut pris de tétanos après être descendu au jardin
mes. Vers 6 heures du soir, pendant qu'on appliquait les sangsues, le
malade
succombait à l'asphyxie, après une crise qui dura
juillet, on donne chaque jour 8 grammes de chloral. Le 10 juillet, le
malade
ouvre un peu mieux la bouche, mais l'opistho-tono
de bois, le 14 juillet. Dans la soirée du 16, apparut le trismus; le
malade
fut alors transporté à l'hôpital. il juillet. T
s moindre. — Membres plus libres ; moins de douleur et de roideur. Le
malade
prend 12 grammes de chloral dans la journée. T. 3
chloral dans la journée. T. 38°,4. 19 juillet. Pondant la nuit, le
malade
a eu du délire. Le matin, il est plus calme; le c
arcades dentaires s'écartent d'environ deux centimètres. T. 38°,2. Le
malade
n'a pris que 4 grammes de chloral. 20 juillet.
eurs. Tension des muscles abdominaux. — Plus d'accès. T. A. 37°,8. Le
malade
a pris 8 grammes de chloral. 21 juillet. Même é
ournée. — Le même état per¬siste dans la journée du 23 juillet, et le
malade
prend 6 grammes de chloral. 24 juillet. Trismus
partie profonde du mollet-Vers le neuvième jour après l'opération, le
malade
a été pris d'ac¬cidents tétaniques qui ont débuté
apidité et se sont terminés par des accès de suffoca¬tion auxquels le
malade
a succombé sans que le chloral, donné à hautes do
nt par le chloral. — Mort rapide. Dans ce cas, il est question d'un
malade
traité par M. Marjolin, qui a été pris de tétanos
ement. 1 Ici s'arrête l'observation dans la thèse de M. Soubise; le
malade
a-t-il guéri? Cela est probable, si l'on en juge
xtrait thébaïque; lavement purgatif. — Soir. P. 104 ; T. V. 39°,2. La
malade
a encore vomi une fois; elle a eu deux selles dia
divers, selon que prédomine tel ou tel groupe de symp¬tômes. Chez la
malade
de notre observation XIII, les symptômes cé¬rébra
té. Pas de nouveaux frissons. 7 nov. P. 120; R. 28; T. V. 40°,4. La
malade
a été agitée. Elle a des cauchemars, des hallucin
ormales. Langue humide, saburrale, soif vive ; renvois gazeux dont la
malade
se plaint. Même état du ventre. Diarrhée; tantôt
ement ballonné. — Les join¬tures sont saines. Le délire augmente : la
malade
essaye de se lever, parle sans cesse. — Elle succ
s laisserons aussi de côté les sym¬ptômes cérébraux offerts par notre
malade
, le délire, les hallucina¬tions si curieuses, qu'
e et sèche ; cette sécheresse est quelquefois vive, incommode pour la
malade
; elle donne à la main la sensation d'une chaleur
lissement de l'intelligence; - étourdissements et accès. Etat de la
malade
(janvier 1874J.- Hémiplégie gauclte incom- plèt
5 ans et à 2 ans ; le dernier a eu des convulsions ; > 6° notre
malade
. - Alors que sa mère était enceinte d'elle (4e
t vers la droite. Ces différents symp- tômes s'exagèrent lorsque la
malade
rit ou parle. - L'attitude de la tète est natur
ied et la main gauches sont violacés et froids au tou- ` cher. - La
malade
serre mieux de la main droite que de la gauche,
be gauche en marchant. Nulle douleur dans le côté paralysé. Cette
malade
, avons-nous dit, est sujette à des éto1t1'disse-
tôt la face pâlit, la paralysie faciale s'accentua davan- tage ; la
malade
, ne parut plus voir ce qui se passait. Vingt à
En 1873, Lamb... a eu 46 ac- cès et 749 vertiges (1). z ;1) Cette
malade
a été mise eu traitement par lo sulfate de cuivre
rant laquelle la connaissance revenait. Ce matin, par exemple, la
malade
a demandé et bu du bouillon. A 10 heures ' : P. 1
urtout la gauche, se fléchissent lentement sur les cuisses, puis la
malade
pousse une sorte de renâclement, composé de plu
midi à 6 heures. Voici, maintenant, quelle est la si- tuation de la
malade
. La face est pâle, chaude, sèche; les ailes du
T DE MAL ËPILEPTIQUË. 7 moniaque. Sous l'influence de celles-ci, la
malade
déplace la tête, ouvre les yeux et pousse quelq
h. à 6 h. du matin, 15 accès. De 6 h. à 9 h. deux. Vers minuit, la
malade
a paru reconnaître la surveillante; elle a pris
us de différence entre les deux moitiés du visage. Par instants, la
malade
ouvre les paupières ; le re- gard est hébété; l
gue sont sèches. Il y a eu deux gar- de-robes. Tout à l'heure, la
malade
a maintenu le bras gauche élevé au-dessus du li
. Nulle trace de contracture. P. 132 ; R. titi; T. V. 400,i.. -, La
malade
est restée à peu près dans la môme situa- tion
d'une pâleur jaunâtre; la respiration est devenue stertoreuse et la
malade
a succombé à 4 heures, sans qu'il soit survenu
leptique n'a pas été su- bit, ainsi que cela arrive communément. La
malade
a eu d'abord, pendant vingt-quatre heures envir
guère plus élevée qu'à la suite d'un seul accès, et, partant, notre
malade
n'é- tait pas sérieusement en danger. Bientôt l
t le pincement ne se traduisaient par aucun mouvement réflexe, La
malade
, en un mot, était dans un coma profond. - Mais,
semblables à celles que nous avons signalées au dé- but chez notre
malade
. Eh bien ! dans l'état de mal épilep- tique, au
si qu'en fait foi le cas qui pré- z cède. Parfois, à ce moment, les
malades
succombent et l'état de mal est composé d'une s
s les 8 heures précédentes il en avait eu 122), le coma diminue, la
malade
semble se réveiller un peu ; la dégluti- tion s
nt, ne se maintint pas et le lendemain (9 juin) après la visite, la
malade
retomba dans le coma : les lèvres se cyanosèren
nt de fré- quence, la température monta de nouveau à 41°, 4 et la
malade
mourut sans avoir eu d'accès dans les sept derniè
contrac- ture, etc.) ; mais toujours la température s'élève,. La
malade
doit-elle succomber ? Tous les symptômes s'accen-
ffert, pendant quelques jours, de l'incertitude dans les actes, les
malades
recouvrent la santé ou tout au moins reviennent
s qui viennent d'être mentionnées. Le traitement employé chez notre
malade
(sinapismes répétés sur les cuisses et les jamb
centes. M. Herpin a donné le sulfate de cuivre ammoniacal à douze
malades
(un âgé de 5 ans ; 4 de 10 à 15 ans ; i âgés de
rrhée (Tuberculisation perito- néale). Léger oedème des pieds. - La
malade
meurt le 14 oc- tobre. Malgré la prompte évolut
n accès dont voici la description : cc Sans avoir poussé de cri, la
malade
devient rigide et la rigidité est la môme des d
x, âgées d t 15 et 8 ans, ont une bonne santé; l'autre, c'est notre
malade
. Elle est l'aînée. Elle a été bien venante jusq
précédées de coliques et de gargouillements : a Mon ventre, dit la
malade
, ne faisait que grogner. » - Le 26, le 27 et le
a muqueuse buccale. La nutrition n'a pas été modifiée. Une de nos
malades
'Ons. m) n'a pas présenté le moindre accident,
rs consécutifs. Enfin, nous tenons à rappeler que chez celle de nos
malades
qui a succombé à un état de mal épileptique (OB
ivre dans le foie. - Lorsque nous avons pratiqué l'autopsie de la
malade
de l'observation II, une affaire judiciaire émou-
ur faire rechercher, pardes personnes compétentes, si le foie de la
malade
de l'Observation II, renfermait du cuivre et qu
ageants puisqu'ils se réduisent à une simple amélioration, sur cinq
malades
mises en traitement. en majeure partie, les eff
e la présence des phosphates. DU MONOBROMURE DE CAMPHRE (1) Des
malades
épileptiques du service de M. Charcot,' traitée
r des renseignements plus complets et sur un plus grand nombre de
malades
, cela tient à ce que, à l'origine, nous avons ad-
e, médecin distingué de Gand, a donné 4 grammes, en 24 heure», à un
malade
atteint de delirium tremens. (Presse méd. belge,
t nous sommes arrivés à la fin de s3ptembre à 1 gr. 80 chez trois
malades
, 1 gr. 50 chez la plupart des autres. Les trois m
re). OBS. IIL-Herm ? 4. ans ; à la Salpétrière depuis 1850. Cette
malade
qui était turbulente, bruyante, se levait très-so
'est accru de 3 kilogr. (40 à 43).. Le second groupe comprend des
malades
plus jeunes, il est vrai, mais dont l'affection
. (57 à 58). Observation V. - Ducret ..., 28 ans. Admise en 1868.
Malade
depuis dix années. Etat stationnaire des accès; d
ptembre 1874....... 26 accès et 10 vertiges. Nous avons, chez cette
malade
, une amélioration portant à la fois sur les acc
à l'âge de 20 ans. - Pas de consanguinité. Un seul enfant, notre
malade
. La mère de Berthe a su la mort de son cousin a
res. Le pouls est moins fré- quent et bien qu'on le compte quand la
malade
est debout, il reste à 60 ou 64 (1). Pas d'acné
du bromure de camphre, des bénéfices en- core plus sérieux chez des
malades
placés dans de meil- leures conditions. Il ne f
eil- leures conditions. Il ne faut pas oublier, en effet, que les
malades
de la Salpétrière sont dans un milieu que l'on
sont autant de causes permanentes, capables de ramener, chez nos
malades
en traitement, les crises convulsives. Une preu
RCHES THÉRAPEUTIQUES. considérées dans leur ensemble, moins souvent
malades
qu'autrefois, et les accidents graves, tels que
oir, puis pendant une heu- re et enfin une heure et demie.L'une des
malades
soumises à ce traitement, G..., fut assez obéis
l'aura est pro- longée, que « l'attaque a de la peine à venir », la
malade
déclare souffrir beaucoup plus que quand l'atta
lques minutes par exemple, l'arrivée des pro- dromes. Une seconde
malade
, Etch..., dont nous avons commu- niqué l'histoi
façon régulière chez les hystériques de la Salpétrière. Une de ces
malades
, cependant, s'est montrée plus do- cile. Il s'a
'on va le voir, et n'ont pas médiocrement contribué à encourager la
malade
à persévérer. 54 RECHERCHES THÉRAPEUTIQUES. s
u'à descendre à 20, ou même à 15 pulsations....» (1). A côté de ces
malades
, qui, ont en définitive, une espèce particulièr
permanents, en s'exagérant, constituent une véritable aura. A deux
malades
de ce dernier genre, M. Charcot nous a fait app
battements du coeur sourds et précipités. Au bout d'une minute, la
malade
ouvre les yeux, regarde d'un air étonné et dit
dont -la durée est approxi- mativement de trois minutes : ainsi, la
malade
peut venir d'une salle voisine et se coucher. C
glace, la peau commence à rougir et est très- froide au toucher; la
malade
n'a pas d'autre sensation que celle du froid. E
t va nous édifier : DE LA GLACE. 57 Renseignements fournis par la
malade
. - Elle a été déposée aussitôt après sa naissan
e. A ce moment de l'aura, H... dit : « Maman ! maman ! je vais être
malade
! » et elle s'an'aisso, en général avec lenteur
es. . Après l'accès, qui ne s'accompagne jamais d'évacuations, la
malade
est abattue, accuse des douleurs céphaliques et d
2 au 18 8 mai : glace, une heure et demie matin et soir. Le 19, la
malade
refuse de continuer son traitement, bien qu'ell
qu'elles étaient avant le traitement. Le pouls est irrégulier. La
malade
consent à reprendre la glace : une heure tous les
ée : si, par exemple, on applique la main sur la surface glacée, le
malade
ac- cuse une sensation pénible de brûlure. L'an
i'dc l'épilepsie (Paris, 1852). Herpin a donné l'oxyde de zinc à 46
malades
. Les doses étaient en rapport avec l'âge des ma
e de zinc à 46 malades. Les doses étaient en rapport avec l'âge des
malades
. Chez les enfants ayant moins de cinq mois, il
s considérables : de 0 gr. 15 à 1 gr. 30. Toutefois, comme certains
malades
, au dire même de Herpin,ne tolèrent pas le médi
l'épilepsie, 1854. DE L OXYDE DE ZINC. 63 Salpétrière, car les
malades
, vieilles épileptiques pour la plupart, sont tr
e 0 gr. 02 d'oxyde de zinc pendant quelques jours à deux des quatre
malades
qui composent cette série ; 0 gr. 04 à une autr
xyde de zinc sur la fréquence des accès ; pour les deux dernières
malades
nous n'avons que des résultats négatifs à men-
oriser l'espèce de tendance à une amélioration de l'état de cette
malade
, qui avait présenté moins d'accès en 1873 qu'en
corps, et comme si elle avait de la glace dans les veines. Cette
malade
a un caractère sombre. Les moindres discus- sio
ond pas. Au bout de cinq minutes, les larmes coulent des yeux de la
malade
qui prononce quelques paroles incohérentes ; en
médiocrement et s'accom- pagnent de coliques. Depuis deux jours, la
malade
est triste, 70 RECHERCHES THÉRAPEUTIQUES. ref
suite de chagrins. (Elle a prêté du linge et des vêtements à une
malade
qui partait, laquelle a oublié de les lui rendre)
der. - Elle sort le 13 mars 1875. On voit qu'il s'agissait là d'une
malade
qui était dans des conditions excellentes pour
effet, de rencontrer parmi les épileptiques de la Salpétrière, des
malades
ayant des accès aussi peu nom- breux. En dépit
accrois- sement graduel des doses, ils n'ont jamais été, pour les
malades
placés dans notre main, un obstacle à la continua
tinua- tion du traitement. » (Loc. cit., p. 562). Chez nos quatre
malades
, nous n'avons eu à noter que des accidents sem-
ils ont toujours été légers et n'ont jamais justifié, même chez le
malade
de l'OBSERVATION IV, la moindre répugnance à po
enseignement. 72 RECHERCHES THÉRAPEUTIQUES. En résumé, des quatre
malades
auxquelles nous avons fait prendre de l'oxyde d
uvé aucun changement avantageux ; enfin, chez la dernière, la moins
malade
des quatre, les accès n'ont pas diminué (1).
thérap., t. LXXVIII, p. 193-200.) Elle résume neuf observations de
malades
soignés par Herpin, et chez lesquels on a pu s'as
contraire, un phénomène consécutif. Les observations faites sur les
malades
, du moins les nô- tres, n'apportent sur ce poin
s, n'apportent sur ce point spécial aucun éclaircissement. Chez les
malades
du service de M. Charcot auxquelles nous avons
- riences, soit dans les inhalations que nous faisions l'aire aux
malades
, de respirer quelquefois assez longtemps les va
ènes n'ont toujours eu, chez nous, qu'une durée éphémère ; mais les
malades
aux- quels nous avons fait respirer des doses r
'avons remarqué ni vomis- sements ni selles abondantes. Deux de nos
malades
, Geneviève L... et Hert..., à la fin de l'inhal
ues. Déjà, nous avions souvent examiné les urines rendues par les
malades
, dans le but de savoir si elles contenaient ,(1
ains phénomènes qui durent un temps assez long pour permettre aux
malades
de respirer le nitrite d'amyle ; 2° dans les cas
; 2° dans les cas d'accès venant par série, de telle sorte que, les
malades
étant confinés au lit, il suffit de les surveil
ça les doigts dans l'extension forcée. Celle attaque qui surprit le
malade
, sans lui causer aucun effroi, se termina par u
anate de quinine, etc., M. S. Weir Mitchell se décida à remettre au
malade
un petit flacon contenant de 3 à 4 gout- tes de
e premier essai échoua, parce que le spasme du bras gau- che mit le
malade
dans un état nerveux qui empêchait toute action
'attaque qui menaçait cessa tout-à-coup. Quatre jours plus tard, le
malade
empêcha de la même façon une autre attaque de s
oins une mi- nute. Cette condition s'étant réalisée quatre fois, le
malade
fut capable de se servir du nitrite d'amyle et
, il résolut d'administrer régulièrement le ni- trite d'amyle à une
malade
qui avait un accès tous les jours avec une gran
res du côté gauche, et du triangulaire des lèvres du côté droit. La
malade
se réjouissait des effets de l'inhala- tion qui
s, les accès sont relati- vement rares et l'état intellectuel de la
malade
est beaucoup plus satisfaisant qu'il y a 6 mois
i 1873, Elisabeth W ? âgée de 2') ans, épileptique depuis 18 ans et
malade
du West Riding Asylum depuis 5 ans, présenta, à
-dire des mouvements de tète et des sanglots continus ; la garde-
malade
, qui avait assisté bien souvent à ces symptômes p
à cet agent les mouvements de tète et les sanglots s'arrêtèrent, la
malade
devint tranquille, plus active et plus intellig
A six heures et à huit heures, on recom- mença les inhalations. La
malade
fut exempte d'accès et passa une bonne nuit. Le
er l'exactitude de l'observation de la garde, on ne permit pas à la
malade
de sor tir et on la veilla strictement. A six h
er à peu près in extenso. ' Observations VI, VII, VIII.- Chez trois
malades
, les inha- lations furent faites deux fois par
trite d'amyle administré quotidiennement : diminution des accès. Le
malade
s'étant fait, un jour, dans un accès, une plaie
lorsqu'on fait respirer à temps les vapeurs de nitrite d'amyle aux
malades
dont les accès sont annoncés par une aura, on p
fut continuée. Ce traitement ne produisit aucune amélioration et la
malade
, qui avait eu 91 accès dans les dernières 2't h
angle. L'effet immédiat consista en un certain degré de réveil : la
malade
se plaignit et remua la tète sur son oreiller.
ure de l'après-midi, on avait déjà compté 34 accès. A ce moment, la
malade
paraissait mourante : P. 130; T. ;i'J',4. Imméd
i 1873 : seize accès. - 7 mai : deux accès. - 8 1JU.¡,i : seize. Le
malade
ne recouvre pas connaissance entre les accès; l
ns succès et on recourt au nitrite d'amyle dont on fait respirer au
malade
cinq gout- tes toutes les heures. Une améliorat
ion plus facile. -13 mai : deux accès. - -14 v2cci : deux accès. Le
malade
est maintenant capable de répondre aux question
- Inhalation de dix gouttes de nitrite d'amyle. En 40 secondes, le
malade
ouvrit les yeux; en une minute, il leva la tête
. Malgré la gravité de la situation dans laquelle se trouvaient ses
malades
,M. Crichton Browne eut le bonheur de les voir t
notable pendant deux jours.- Coma subit; mort. (Obs. pers.). Da.,
malade
du service de M. TRI : LA'r, à la Salpétrière.
me fréquence. - 15 mai. Accès dans la matinée; dans l'après-midi la
malade
est agitée. - 46 mai. Les accès de- viennent pl
t succédé sans in- tervalle de repos : à 14 h. 1¡2,nous trouvons la
malade
en plein nitrite d'amyle. 93 ri état de mal é
inale est à 4.0°, 6. Nous faisons inhaler du nitrite d'amyle à la
malade
pendant une dizaine de minutes, en ayant soin d
que quelques secousses convulsives. - Soir. Depuis l'inhalation la
malade
n'a plus eu d'accès; la face et les yeux sont d
- Soir. - P. 108 ; R. 28 ; T. V. 39°, 3. 20 Mai. Pas d'accès; la
malade
est un peu plus éveillée. P. 108; R. 24; T. V. 37
T. V. 37°, 2. - Soir. - P. 100 ; R. 24; T. V. 39°, 4. - 23 Mai. La
malade
est retombée dans le coma ; T.V. 37°, 8. - Le s
accès devenus subintrants : ce point est incontestable. De plus, la
malade
qui, avant l'inhalation, était dans un coma pro
nsion presque nor- males auparavant, se dilatent très-largement; la
malade
se plaint bruyamment. - A 5 h. 30 et à 5 h. 40,
heures, cinq accès. A partir de là, les accès n'ont pas reparu. La
malade
est morte à six heures : T. R. 42°,4. Tout en
marquer qu'il a été tar- divement administré, c'est-à-dire quand la
malade
avait eu déjà, en moins de vingt heures, plus d
eure, M... en a six. Le nitrite d'amyle est administré; bientôt, la
malade
se réveille, gémit et agite la tète. Les oreill
, 45 accès. - 1er février. 29 accès. - 2 février. 16 accès. Cette
malade
a guéri de son état de mal qui a offert des car
, le savant éditeur des West Riding Lunatic Asylum Reports a vu ses
malades
guérir rapidement, tandis que nous n'avons eu q
fois, nous devons insister sur ce point, c'est que chez toutes nos
malades
il y a eu tout au moins une amélioration mo- me
bre de fois l'adminis- tration de ce médicament chez une dizaine de
malades
ne manquant pas d'intérêt, nous les consigneron
luti- tion, soulèvement du corps. Après avoir poussé des cris, la
malade
secoue brusquement la tète à diverses reprises et
t, le médecin est exposé à respirer plus de nitrite d'amyle que les
malades
, inconvénient compensé d'ailleurs par l'avantag
tes, suffit pour mettre fiu aux attaques. La NITRITE D'AMYLE. 101
malade
revient à elle dès qu'elle a fait quelques inspir
, des lèvres, des oreilles et du cou, est très-prononcée chez cette
malade
. Les urines, rendues une demi-heure et trente h
ce de M. Charcot). Le nitrite d'amyle, administré deux fois à cette
malade
, a mis fin chaque fois aux attaques. Les phénom
'amyle. Buq..., Alph...; 27 ans (service de 11, CHARCOT), - Cette
malade
est sujette à des attaques dans lesquelles prédo-
gouttes de nitrite d'amyle, qui produisit ses effets ordinaires. La
malade
reprit rapidement connaissance. Observation XXI
ut, la face rougit, il se produit des mouvements de déglutition. La
malade
, revenue à elle, assure n'avoir gardé aucun sou
re les mouvements de dé- glutition, nous avons remarqué, chez cette
malade
, un fré- missement des lèvres et un claquement
mouvements cloniques sont violents et exigent, pour maintenir la
malade
, le secours de quatre personnes. De 10 heures un
ent durant 8 à 10 minutes. A midi, la résolution était complète. La
malade
, revenue à elle, parle, veut sortir, regarde sa
cornichons, fruits verts, etç ? Parfois, faim exagérée et alors la
malade
mange n'impose quel aliment. A différentes repr
ble de symptômes que se développe l'aura proprement dite et dont la
malade
donne une des- cription qui confirme pleinement
convulsions cloniques. c) Les bras et les jambes se tortillent; la
malade
se plaint : oh ! là là ! que je souffre ! oh !
de la face diminue , les plaintes, plus étouffées, s'éloignent; la
malade
reprend connaissance et regarde autour d'elle.
e c'est la première fois que ce médicament est administré à cette
malade
, de temps en temps nous la laissons respirer libr
ense de la face et des lèvres et une suspension des ac- cidents; la
malade
se soulève et vomit. - Une quatrième inhalation
et des / nausées; alors, les convulsions cessent tout-à-fait et la
malade
, / selon la coutume à la fin de ses crises, dit
vons administré plusieurs fois le nitrite d'amyle à- \ r ? y .cette
malade
. Elle éprouve pour ce médicament une répulsion
trite d'amyle. - 5 janvier : attaques de courte durée. Chez cette
malade
, de même, d'ailleurs, que chez un *grand nombre
ner des visions pénibles et causer la plus grande ré- pugnance à la
malade
qui, dès qu'elle reprenait conscience, s'efforç
es sont tout-à-fait bleues. Il en est de même de la langue que j la
malade
allonge et applique contre la commissure labiale
figures affreuses qui la forcent à faire des grimaces. Chez cette
malade
les urines rendues après l'inhalation de nitrit
d'être plus étourdie qu'elle, ne l'est d'habitude quaud elle a été
malade
. 16 décembre. Attaque. Nitrite d'aÍnyle.1Y1'es
série des phénomènes qu'on voit se dérouler successivement chez les
malades
soumises à l'ac- tion du nitrite d'amyle. Toute
ébut de l'inhalation, on peut, sans incon- vénient, débarrasser les
malades
de tous les liens qui 'ser- vent à les mainteni
usées, ou des vomisse- (1) Chez Gen..., de même que chez les autres
malades
, .la recherche uu sucre a été faite avec la liq
phalalgie plus tenace et plus intense que celle qu'éprouvent les
malades
après la terminaison naturelle de leurs attaques;
liquée d'un peu d'hébé- tude ; c) des troubles de la vue : Quelques
malades
voient z le visage des personnes qui les entour
ifférentes couleurs, etc ? etc. A cet égard, quoique les récits des
malades
semblent concorder, il convient de se tenir sur
générale, quand l'inhalation avait été con- venablement faite, les
malades
, une fois revenues à elle, n'étaient plus repri
nir pendant quelque temps de l'em- ploi du nitrite d'amyle chez les
malades
auxquelles on l'aura donné plusieurs fois, dans
our la solution de laquelle nous attendrons de nouveaux faits'. Une
malade
Dan..., après les inhalations de nitrite d'amyl
unissent les uns aux autres ces différents symptômes . Parmi les
malades
qui ont fourni les éléments de ces leçons, il e
es accidents qui, par leur enchaînement composent l'histoire de ces
malades
, ont été très-multipliés et ont pré- senté une
l'autorité sur sa conduite. « J'étais pleine de vermine, dit notre
malade
; j'avais des croûtes et des trous dans la tète
antes et qu'ils montrent que nous avons à faire, dans ce cas, à une
malade
aussi simple, sinon plus, que Louise Lateau de
s jours après cet enfant succombait. ' (3) Voir au sujet de cette
malade
notre mémoire intitulé : Science ou mi- racle,
rc ou la stigmatisée' belge. 118 1 ly s,ii ? RO-Épi qu'elle était
malade
, essayaient de l'éloigner, elle se faufila jusq
oreillers, elc. C'est ce qu'on désigne dans le service, d'après la
malade
, sous le nom de tortillements; - 2° crises dans
es 7t.stéro-épileptilues, la contracture disparait complètement, la
malade
mange seule, la parole re- vient, la rétention
e travaille en prévenant toutefois qu'elle serait fort probablement
malade
dans la journée.'A dix heures, elle est revenue
érents phénomènes alternent avec des cris et des injures. Enfin, la
malade
demande à boire, avale deux grands verres d'eau
ntractures. 27 février, 9 heures. T.R. 37",3. Ce matin on trouve la
malade
avec une contracture des membres du côté droit,
n et, par conséquent, de chaque côté, une saillie longitudinale. La
malade
est impuis- sante à lui imprimer le moindre mou
, la motilité' et la sensibilité à la douleur sont conservées. La
malade
accuse uniquement de l'engourdissement dans la ma
re, de l'épigastre, de la gorge et de la tète. Soir. L'état de la
malade
est le même. En raison de la con- tracture de l
membre inférieur gauche s'étend, passe au-dessus du droit. Puis, la
malade
roule de gau-ij che à droite et tomberait de so
toujours contrac- tures ; ceux du côté gauche sont libres, mais la
malade
y sent des fourmillements .et de l'engourdissem
du côté gauche conservent leur attitude. Durant une rémission, la
malade
se plaint d'étoufl'ements, de douleurs dans la tè
e pied est en équin. Si on place une orange dans la main gauche, la
malade
la maintient tant qu'elle a les yeux ouverts, m
est tournée à droite, les yeux regardent à droite et en haut. La
malade
a de la tendance à rouler de gauche à droite et t
ont dans la position ordinaire.' Les paupières sont demi-closes; la
malade
ne peut les relever. Les yeux, dirigés en haut
ttaque a laissé le bras gauche appuyé sur la colonne vertébrale. La
malade
soulève le membre inférieur gauche. Le pied est
que la langue tantôt cessait d'être contracturée et permettait à la
malade
de crier, tantôt sortait démesurément de la bou
le bras est retourné dans le dos, la jambe gauche est normale. La
malade
annonce qu'elle va être malade parce que ses batt
dos, la jambe gauche est normale. La malade annonce qu'elle va être
malade
parce que ses batte- ments de coeur la prennent
eur répétition, elles n'ont aucunement modifié l'intelligence de la
malade
. Au dire de toutes les personnes qui la connais
'hystérique belge, Louise La- ieau,' nous pourrions citer plusieurs
malades
du service de M. Charcot qui nous en ont fourni
mouise Laceau. de Bois d'llaiue, p. 50.) Même chose chez toutes les
malades
de ce groupe. IiYSTÉRO-ÉPILPSIE. 149' qui sur
t à la fin des attaques. Chez elle, de même que chez la plupart des
malades
de ce genre, nous voyons les idées délirantes r
rincipaux sujets de leurs préoccupations, à l'état normal. D'autres
malades
que Ler... nous en fournissent des exem- ples.
u'ils ont mise à enlever au prêtre et au bourreau de malheureuses
malades
, aujourd'hui, les asiles ont remplacé les prisons
s un an quand un jour, sans cause connue. tandis qu'elle pansait un
malade
auprès d'une cheminée, elle eut sa pre- mière a
elle, elle s'est remise à l'ouvrage « comme si elle n'avait pas été
malade
. » ' " . En 1 a : io, elle se donna « un tour d
: io, elle se donna « un tour de reins, » en voulant sou- lever un
malade
, et tomba en arrière. Cet accident la confina a
er la comparaison pittoresque de 154 ? ' IIYSTÉRO-ÉPILF.PSm, ' la
malade
. Le troisième jour, elle aurait eu, après une att
urines était normale. Nous avons reconstitué les antécédents de la
malade
avec tout le soin possible; mais, comme le débu
ement au sur et à me- sure de leur apparition. - II. Etat de la
malade
en 1869 et 1870. - Hémianesthésie du côté - gau
n la touche, on provoque un clignement réflexe fort énergique; la
malade
dit au contraire ne rien sentir quand on excite l
ditif externe est insensible quand on la pique avec une épingle. La
malade
néanmoins parait avoir une perception vague, qu
de ce côté ne produit pas de nausées, mais il semble répugner à la
malade
qui ne se soumet qu'avec peine à cet examen. No
ulvaire, vagi- nale, etc. Sens spéciaux. - La vue est trouble. La
malade
dit qu'elle voit plus distinctement quand elle
gauche. Les pupilles sont très-contractiles ; mais, si on engage la
malade
fixer un objet, on ne peut obtenir qu'elle diri
lace cet objet dans le sens vertical, elle dit le voir sim- ple. La
malade
affirme aussi voir double l'infirmière qui esta
les désigner, elle montre ceux qui sont le plus vers la droite. La
malade
, du reste, voit d'or- dinaire un brouillard, de
abisme. 156 - nzsTr,o-rriLrsm. - - M. Galezowski ayant examiné la
malade
a résumé, ainsi qu'il suit, les phénomènes cons
e a résumé, ainsi qu'il suit, les phénomènes constatés par.lui : La
malade
pré- sente une hémiopie interne de l'oeil gauch
Odorat. La perte de l'odorat paraît complète à gauche. On engage la
malade
à flairer de l'ammoniaque, après lui avoir ferm
est obtuse à gauche. Appareil digestif. L'appétit est médiocre. La
malade
est su- jette, bien que rarement, il des vomiss
sie de la vessie n'a pas dis- paru. Il n'existe plus de besoin : la
malade
se sonde quand elle suppose que sa vessie est p
que des palpitations inquiètent t IIÎ sTÉRO-1.PILEPSIE. 15-1 Î la
malade
, les pouls est calme, régulier et ne présente rie
muscles réa- gissent sous l'influence des courants interrompus. La
malade
parait insensible à cette exploration; mais qua
t le faire croire ( ? ). . 1§ juin. Description d'une attaque. La
malade
est dans le décubitus dorsal, les yeux sont ouv
e fort irréguliers; par- fois, respiration bruyante et profonde. La
malade
a moussé peu après le début de son attaque. P.
peu après le début de son attaque. P. 96 ; T. A. 38°. 7 août. La
malade
a eu une nouvelle attaque. Son état est, aujour
u point de devenir insupportable; le ventre est tendu, ballonné. La
malade
se dit plus faible, plus « nerveuse » que de co
avec énergie. La jambe est 158 HYSTÉRO-I.PILEPSIE. raidc, dit la
malade
, et le pied ne peut plus se mettre dans l'exten
est presque impossible de déterminer sa forme. » 2 septembre. Le
malade
a eu, le 1 cr septembre, une nouvelle attaque,
, la contrac- tilité volontaire a reparu de ce côté et, bien que le
malade
ac- cuse encore quelque faiblesse, le bras et l
nt été prises par M. Hélot. 160 IITSTRO-PILEPSi. - paralysée ; la
malade
est continuellement obligée de se son- der ; le
gauche du corps, est parfaitement conservée à droite. 21 mars. La
malade
a eu hier une attaque très-intense. De- puis lo
ie d'accès a duré jusqu'à quatre heures du ` soir. Le lendemain, la
malade
était revenue à sa condition ha- bituelle.. .
e siège de spas- mes spontanés. On est toujours obligé de sonder la
malade
. 17 avril. La contracture des membres du côté g
que son extraction. L'instrument est comme pincé. 1 CI' juin. La
malade
a souvent, depuis quelque temps, des vomissemen
s purgation. 5 juillet. L'anurie est la même. Il est certain que la
malade
n'urine pas ou urine à peine. Elle vomit chaque
modifications de la contrac- ture, M. Charcot a fait appliquer à la
malade
un bandage, afin de prévenir toute fraude. Ce m
. - Elle écarte légèrement la jambe et la cuisse droites ; c'est la
malade
elle-même qui attire l'attention sur , cette am
inférieur droit a récupéré quelques mouvements. 16 6 octobre. La
malade
urine spontanément. Elle meut tant bien que mal
ines involontaires ; pas de vomissements. 21 octobre. On a sondé la
malade
heure par heure pour con- naitre la quantité d'
nt pour ainsi dire nuls. (l) Ces épreuves sont nécessaires chez les
malades
de ce genre. On se rappelle sans doute que M. C
ume. La perte de connaissance aurait été complète. - Ce matin, la
malade
conserve un certain degré d'hébétude et de l'emba
e la région ova- rienne gauche. Le ventre est ballonné. Nausées. La
malade
n'a pas uriné depuis minuit; par la sonde, on n
t, puis sommeil stertoreux. 9 décembre. Depuis l'attaque d'hier, la
malade
se sert de la main droite et. mange. Le membre
t redevenu le siége de douleurs qui vont de l'épaule au coude. - La
malade
remue le bras droit ; dans les mouvements, on n
de rigidité. - Exaspération de la douleur ovarienne gauche. - La
malade
est, obligée de se sonder depuis plusieurs jours.
tremblement qui disparait pendant le repos. Il est impossible à la
malade
de porter à sa bouche un verre rempli d'eau san
he qui va cher- cher le verre. Malgré l'occlusion des paupières, la
malade
continue à tenir son verre. Du reste, la sensib
ie tout-à-fait à la main. Les yeux étant fermés, on constate que la
malade
n'a pas la notion de position de son avant-bras
le moins anesthésiée. Lorsqu'on se contente de fléchir le coude, la
malade
ne parait pas se douter du mouvement qui se pro
int un point quelconque. Alors, en s'ai- dant des autres doigts, la
malade
finit par toucher le but. - , Depuis hier, elle
r accès. Il est 1 (j(j It1'S'l't7RO-ÉPILLPSIP : . impossible à la
malade
de tirer la langue soit directement, soit à dro
écompose, pour ainsi dire, en une série de crises succes- sives. La
malade
reste durant quelques instants couchée sur le d
uvements violents ; le bassin est projeté en avant; par moments, la
malade
mord ce qui se trouve à sa portée, ses draps, p
'état convulsif cesse presque aussitôt; la connaissance revient, la
malade
répond aux questions, bien que son exaltation s
'ap- pétit est presque nul : les vomissements n'ont pas cessé. La
malade
éprouve des douleurs abdominales qui la font crie
e. Pas façon subite : c'est ce que nous avons observé chez nos deux
malades
. Les miracles de Lourdes relatifs à la guérison
racture des mâchoires, l'aphonie et la dysphagie sont les mêmes. La
malade
, par signes, fait comprendre qu'elle a tout le
nfin, la jambe gauche s'est contracturée tout d'un coup. Soir. La
malade
parvient, avec difficulté, à faire entendre que
des mâchoires. 25 mai. La contracture des mâchoires a diminué. La
malade
a pu manger un peu de viande et n'a pas vomi. 2
mi. 26 mai. Elle commence à parler, mais à voix basse. 2 juin. La
malade
mange, quoique médiocrement, sans vo- mir. La s
0 juin. - A partir du 13, le trismus a diminué. '1 CI' juillet La
malade
parvient à écarter les mâchoires l'une de l'aut
côtés. Lorsqu'on essaie d'allonger les doigts de la main gauche, la
malade
assure avoir dans l'avant-bras et dans le bras
rieure du cou. En octobre, les mâchoires s'écartent davant tage. La
malade
parle encore bas; mais, en novembre, elle re- c
la contracture du membre inférieur gauche s'amende au point que la
malade
est capable de se promener dans la cour de l'in
lagicnne. 1874. Janvier. Douleurs dans les reins qui empêchent la
malade
de se lever et de marcher. De temps à autre, accè
égers accès d'oppression. M. Charcot supprime la glace parce que la
malade
se plaint que son poids la fatigue. - Sensation
ations fréquentes de vertige. - Soif vive, empêchant le sommeil. La
malade
humecte sa bouche avec quelques gouttes de lait
t jusqu'au 7 sep- CRISES NÉVRALGIQUES; ISCHURIE. 171 1 tembre, la
malade
n'a eu que deux garde-robes ; les matières étai
l'épigastre et des douleurs à la région lombaire. 31 décembre. La
malade
a reçu quotidiennement, par la sonde oesophagie
ndant un certain nombre de jours peu abondante ou presque nulle, la
malade
rend, en un jour, une certaine quantité d'urine
ils débutent par une violente douleur dans le rectum; c'est, dit la
malade
, comme si on introduisait de force quelque chose
ntenant Et peu près continuelles et arrachent souvent des cris à la
malade
. Les exacerbations 172 HYSTÉRO-ÉPILEPSIE. ont
uner par la sonde, les liquides reviennent par le nez sans que la
malade
en ait conscience. Depuis deux semaines, elle vom
ontracturée, elle est molle et exécute même quelques mouvements; la
malade
parvient à la faire avancer jusque sur les dent
toujours contracturés : ceux du côté droit sont libres. '18 mai. La
malade
a eu hier une attaque : douleurs ova- riennes d
contractures. Cematin, en raison delà contracture des mâchoires, la
malade
ne peut plus parler et les quatremembressontcon
ent tous les trois quarts d'heure. - La contraction est la même. La
malade
fait comprendre que sa langue est arc-boutée à
coude est à peine roide; le poignet et les doigts sont souples. La
malade
se sert de sa main et soulève, avec effort il e
tions de morphine. Après l'injection d'atropine, à midi et demi, la
malade
a été calme pendant quelque temps ; mais, dans
s, on a pratiqué une seconde injection d'atropine après laquelle la
malade
est redevenue calme jusqu'à sept heures un quar
ète de tous les symptômes hystériques permanents qui affectaient la
malade
depuis si longtemps. Etch... pousse subitemen
nq minutes, quand la tor- sion de la tète s'est encore exagérée. La
malade
, ainsi qu'elle l'a raconté plus tard, s'est ima
ée. La contracture des mâchoires avait disparu complètement t et la
malade
s'écriait : a Je veux descendre du lit ! je veux
\ul danger, par conséquent, n'était plus à redouter : on laissa la
malade
descendre de son lit. Quand elle fut debout, on
em- bres quand ils se sont décontracturés. Une fois par terre, la
malade
se mit il marcher, en chancelant, comme les perso
entif montre que la marche n'est pas encore tout à fait normale. La
malade
s'appuie facilement sur la jambe gauche, mais e
s. Tous les mouvements du bras gauche s'exécutent aisément, et la
malade
serre à peu près ( ? ) également des deux côtés.
on plus de changé pour le goût. On fait prendre successivement à la
malade
du vin, du lait, du pain : elle ne fait aucune
23 mai. La nuit a été très-calme, quoique sans sommeil ; d'après la
malade
, l'insomnic aurait été occasionnée par le besoi
t encore paralysés à droite et à gauche. z3 mai. Voici comment la
malade
décrit les symptômes de la crise du 22 mai. Ell
uque, cette douleur est devenue plus forte : il me semblait, dit la
malade
, (qu'on vie saisissait violem- ment le cou pour
a été paisible. , La vue est toujours très-affaiblie à gauche. La
malade
ne distingue ni les doigts pris isolément, ni l
éciale et générale est normale. - Le sommeil est assez bon, mais la
malade
s'éveille plusieurs fois chaque nuit; jusqu'à l
à l'observation des hystériques. Elles n'ont pas non plus chez ces
malades
; même quand elles sont abondantes, la gravité q
ement la néphrite avec anasarque généralisée que semble avoir eu la
malade
et surtout la longue durée de la rétention d'ur
bres du même côté. Chez Etch..., de même que chez beaucoup d'autres
malades
, l'apparition des phénomènes paralytiques était
années, constituaient une cause de dénutrition qui chez tout autre
malade
qu'une hystérique, aurait conduit à une termina
n.et bien qu'il arrivât très-fréquemment, presque chaque jour, à la
malade
de vomir, elle recouvra promptement son embonpo
tité quotidienne d'urée que rendent les individus de l'âge de notre
malade
. (1) Les réflexions qui suivent appartiennent à
n signa- lent d'autres dans leur mémoire. » Mais revenons à notre
malade
: On a pu voir dans la relation détaillée de so
t, combien il est 186 HySTÉRO-ÉPILEP51E. difficile d'obtenir d'un
malade
qu'il conserve la totalité de ses urines. C'est
quelle sont forcés de se résigner tous ceux qui pratiquent sur des
malades
l'analyse de l'excrétion urinaire. L'ali- menta
rée que l'on rencontre chaque jour. - Il faudrait donc soumettre le
malade
à une alimentation toujours identique. - Il suf
ir de l'alimentation. C'est ainsi que, pendant plus de six mois, la
malade
fut tenue au ré- gime suivant qui ne changea qu
il n'y a pas lieu de s'en étonner, puisqu'on a vu plus haut que la
malade
ne buvait pas un demi-litre de liquide par jour
fondément troublée. » Certains jours (5, 30 mars, 15 mai), notre
malade
était prise d'une véritable crise. Elle souffra
STÉRO-ÉPIL : PSIE. 189 » Le 22 mai survient un fait remarquable. La
malade
guérit subitement de sa contracture, de son aph
» Il convient d'ailleurs de faire remarquer qu'à ce moment notre
malade
urinait sans la sonde, qu'elle mangeait beau- c
ides, tel est l'ensemble de faits que nous avons pu observer sur la
malade
que M. le professeur Charcot nous avait chargé
trouve qu'à cette épo- que la diathèse hystérique soit épuisée, ces
malades
repren- dront la vie commune (2). » , Les cho
-Louis. - Service de M. le Professeur Fournier). Parmi les nombreux
malades
qui fréquentent la Clinique des maladies cutané
s et de l'iodure de potassium. Le chancre avait passé inaperçu ; le
malade
a constaté uniquement une adénopathie inguinale
s'est réguliè- rement soigné par le traitement mixte. Au dire du
malade
lui-même, son état ne s'est ni modifié ni aggravé
s'est ni modifié ni aggravé depuis le premier jour. Etat actuel. -
Malade
vigoureux, bien constitué. La principale chose do
ent à une paraplégie d'origine hystérique, à ce que nous raconta le
malade
, sans toutefois pour cela, connaissant ses antécé
vésicaux, peu marqués à la vérité mais cependant très nets chez le
malade
. D'autre part, la forme de sa paraplégie est bi
coces. Nous disons formes curables ; celle en effet que présente le
malade
est tout à fait d'une autre nature. Elle appart
urinaires aient été très marqués dès le début, ce qui est rare, le
malade
consulte rarement le médecin avant la deuxième
à l'é- poque où sont survenus des troubles sérieux de la marche. Le
malade
en effet éprouve des lassitudes constantes dans
remblement de l'épilepsie spinale. C'est alors généralement que les
malades
se décident à venir consulter mais, c'est avec
lors tout est resté stationnaire ne gênant pour ainsi dire en rien le
malade
. Peut-être si l'on obtient si peu de succès par
succès par le traitement spécifique est-ce justement parce que les
malades
qui s'observent peu ne viennent consulter qu'ap
cette première période ait passé totale- ment inaperçue chez notre
malade
, ce qui expliquerait cette soudaineté ap- paren
rait donc pouvoir intervenir de bonne heure, à cette période où les
malades
ne songent pas à attirer l'atten- tion du médec
éelle. Nous avons eu l'occasion d'examiner un grand nom- bre de ces
malades
, carnous le répétons, c'est là la forme commune d
us avons observé la chute de la paupière supérieure droite, chez un
malade
dont les membres supérieurs étaient fortement e
à s'y méprendre à celles du tabes vrai. A premier interrogatoire du
malade
on pense à l'ataxie locomotrice et l'on est tout
e mesure à la paralysie : la pression des mains est très faible, la
malade
ne peut se peigner ; on est obligé de la faire
r. Pas de phénomènes pupillaires. Besoins impérieux d'uriner ; la
malade
urinerait dans son lit si on ne lui don- nait i
vée. M. le professeur Fournier nous a communiqué l'observation d'un
malade
de cet ordre chez lequel la paralysie des 4 mem
e obli- geance de pouvoir rapporter in extenso l'observation de son
malade
, qu'il a bien voulu me communiquer, avec les cl
ervice de M. le Dr Brissaud. Antécédents héréditaires. Le père du
malade
est mort à 48 ans d'une affec- (1) Voir à ce su
t de cataracte. La mère est morte de suites de couches ; elle était
malade
de la poitrine. Il a eu 7 frères et soeurs, don
o-pneumonie. Antécédents personnels et histoire de la maladie. - Le
malade
a eu a 12 ans une scarlatine, sans suites fâche
, l'action de souffler, avaient déjà été faites dans l'entourage du
malade
, et on s'était aperçu qu'il éprouvait une grande
ller accompagner son frère qui part comme soldat. De 1870 à 1886 le
malade
peut marcher assez bien pour aller travailler à l
gts, en particulier du pouce, et de la main, qui oblige dès lors le
malade
il tenir ses outils entre l'index et le médius.
lui met des pointes de feu le long du rachis. De 1886 à 1890, le
malade
remarque que sa face grossit, que ses lèvres sont
lement dans ces derniers temps, en particulier pendant le séjour du
malade
dans le service. Les deux articulations tibio-t
Les mâchoires sont plus employées que les lèvres dans la parole. Le
malade
ne peut former la circonférence labiale de la l
ite par sa pointe. Il n'y a pas de troubles de la dégluti- tion. Le
malade
u'a pas remarqué que sa voix soit modifiée. La
ngée. Conservation parfaite du sens musculaire. Eu octobre 1890, le
malade
a eu une hydarthrose des deux genoux, survenue
ement ici, il est bon de signaler deux phénomènes constatés chez ce
malade
et qui sont un peu anormaux dans la myopathie p
diagnostic, qui est imposé par tous les autres signes : habitus du
malade
, envahissement de la face, localisations spéciale
de ne pas y attacher une importance décisive en particulier chez le
malade
de M. Bris- saud. Mais le point le plus impor
é- taient pas non plus des muscles régénérés, mais bien des muscles
malades
, mais chez lesquels l'évolution myo-sclérosique
eut s'affirmer, mais encore par les localisations spéciales chez ce
malade
. Je ne parle pas ici de la face, au niveau de l
s muscles ou les groupes de muscles pseudo-hypertrophiques, chez le
malade
de M. Bris- saud, on constate précisément que l
Boulogne ne l'avait point, qu'il existât ou non, constaté chez ses
malades
, lorsqu'il décrivit la forme infantile héré- di
de droit et du triceps de la cuisse gnztcltc. L'observation de ce
malade
a été publiée en 189U dans la Revue de médecine,
aladie s'ac- centue. Le bras droit s'affaiblit, ce qui détermine le
malade
, qui était garçon d'hôtel, à changer de métier
ée chez les myopa- thiques avec M. Souques (1). C'est d'ailleurs ce
malade
même que nous avons présenté à la Société anato
e et sa consistance apparentes. Il est en effet très affaibli et le
malade
, pour porter son bras jusqu'à l'horizon- tale,
t, si nous en jugeons d'après l'examen actuel et d'après les dires du
malade
. Ils ne sont pas, c'est certain, sans aucune ac
noyaux de pseudo- lypertropllie qui n'existaient pas à l'entrée du
malade
à la Salpétrière. Rien de semblable ne s'observ
s sensiblement diminué. Je n'insiste pas sur l'hahitus extérieur du
malade
, sur son ensellure, sur sa démarche. Ces phénom
tion aussi exacte que possible des symptômes présentés par un petit
malade
de sa clientèle. Syndrome hystérique simulate
té des siens. Le premier enfant de cette famille, le frère du petit
malade
qui nous occupe, peut être considéré comme un p
ançais de Londres auraient porté le diagnostic de méningite. Le petit
malade
guérit cependant ; mais sa mère qui craint de l
on- ger à un début de mal de Poil cervical ; mais l'examen du petit
malade
est im- possible. Il pousse des cris de fureur
ofesseur de la Faculté est ap- pelé en consultation auprès du petit
malade
. Il constate une hémiparésie étendue à tout le
auche. Mais la marche elle-même ne de- vient possible pour le petit
malade
qu'en s'appuyant derrière une voiture de poupée
ration notable qui se mani- festait déjà dans la paralysie du petit
malade
. Son examen dut intéresser vive- ment l'éminent
aveur de l'hystérie reposaient donc dans les an- técédents du petit
malade
, dans cette succession d'accidents qui avaient fa
ne façon très régulière avec les attaques franches d'hystérie et la
malade
ne se trouve pas plus incommodée de ces accès que
rganique ; ce qui est le plus fréquent, c'est l'aphasie motrice. Le
malade
peut prononcer quelques sons articulés ou seule
aient quelquefois au nombre de 10 il 12 dans une journée. La petite
malade
tombait sans proférer un cri, elle ne per- dait
troublés. Urines normales. Revue deux mois plus tard, cette petite
malade
est toujours dans le même état. MALADIES ORGA
apporté un cas assez typique à cet égard (1) : il s'agit d'un jeune
malade
devenu amaurotique en quatre jours et dont la v
ait eu une maladie aiguë à l'origine de ces accidents. Chez ce même
malade
, il était possible de localiser la lésion au ni
pillaire était l'unique lésion qu'on pût constater chez notre petit
malade
de 8 à 10 ans; elle était survenue brusquement,
gressive peut offrir une période parétique. Dans les cas extrêmes le
malade
ne peut ni marcher ni se tenir debout. Ce n'est
rarement possible de constater que l'amendement est définitif. Les
malades
se hâtent en général d'interrompre le traitemen
nstances accidentelles. Je n'ai revu (1) Voyez n" 6, 1892. (2) Le
malade
n'est pas toujours content de l'effet de la séanc
cause de l'anesthésie, c'est encore enfin l'hypochondrie qui rend le
malade
trop sceptique. vi - 4 50 NOUVELLE ICONOGRA
à l'affection pour éviter l'excitation du plexus brachial du membre
malade
. Je compte sur le resserrement des vaisseaux de
ents du membre affecté et supprime le sentiment de lourdeur du bras
malade
qui est presque constante dans cette maladie si
'observation fut répétée plusieurs fois avec le même résul- tat. La
malade
mourut, et l'on constata à l'autopsie que le foie
athique est plus excité que le pneumogastrique. Il est utile que le
malade
incline le tronc et élève la tête. C'est la seule
appareils français que ces conditions sont le mieux remplies. Le
malade
doit être assis ou couché. Je préfère être debout
tre assis ou couché. Je préfère être debout pendant la séance si le
malade
est assis pour éviter la fatigue des bras étendus
La faradisation vaso-constric- trice ne doit nullement inquiéter le
malade
; celui-ci ne doit écouter ni le picotement que
nt posé les rhéophores de cette manière je les tiens d'une main. Le
malade
étant couché, le bras ne doit pas être abaissé. L
le membre, je fléchis l'avant-bras et je le place sur le ventre du
malade
. Règle générale : il faut se diriger par les se
u malade. Règle générale : il faut se diriger par les sensations du
malade
. On excite quelquefois des nerfs sensitifs sous
conde LA FARADISATION THÉRAPEUTIQUE E 55 exploration de l'état du
malade
pour apprécier l'effet de .la faradisation. Je
haut. Nous commençâmes par lui donner la bénédiction habituelle des
malades
. Il montra alors une telle agitation, ou, pour mi
ien, mais témoignait son mépris par les crache- ments incessants du
malade
sur ma personne et sur la croix. Ainsi après plu-
aumatique de ce nerf. Quatre jours après cette opération, un second
malade
atteint de névrite traumatique du médian se pré
s salles. Vous avez pu voir que notre intervention, chez le premier
malade
, nous avait donné un résultat fonctionnel excel
nerf lésé. ' Je veux d'abord vous rappeler l'histoire de ces deux
malades
, et je sai- sirai l'occasion pour étudier avec
umatique), c'é- taient les douleurs très vives dont se plaignait le
malade
, douleurs qui siégeaient dans la partie antérie
raideur des articulations et l'impotence des muscles, de rendre au
malade
le moindre service. En même temps les doigts, d
us insensibles, et ne sentaient même plus les doigts du masseur. Le
malade
quitte l'hôpital le 16 avril, guéri de sa plaie,
du massage, et plus tard l'électrisation. Mais rien n'y fait, et le
malade
rentre à l'hôpital le 25 mai, porteur maintenant
ement. Pour terminer cet examen clinique, nous nous assurons que le
malade
n'offre aucun antécédent hystérique : il ne pré
t du champ visuel. ÉLONGATION ET RÉSECTION DU NERF MÉDIAN / 67 Le
malade
se présentait donc avec la triade symptomatique s
orsque j'ai trouvé le nerf avec celte couleur blanc mat, évidemment
malade
au niveau de la face antérieure du poignet, vous
iquons un appareil plâtré. Dans la soirée et les jours suivants, le
malade
accuse, au niveau de la plaie, des élancements
ts nous constatons de nouveaux progrès, et aujourd'hui (20 juin) le
malade
est, comme vous avez pu le constater tout à l'heu
teurs et sensitifs. Quatre jours après l'opération pratiquée sur le
malade
dont je viens de vous parler, le hasard nous am
ard nous amenait un jeune homme porteur de lésions analogues. Ce 2e
malade
présentait, à 3 centimètres environ au-dessus du
ions analogues à celles quenous avions constatées sur notre premier
malade
. Ce jeune homme était tombé, le 26 février 1892
act. C'est donc une anesthésie vraie. La motilité, chez notre jeune
malade
, est aussi atteinte, mais moins complètement qu
sa contractilité. Notons encore, pour compléter l'histoire de notre
malade
, un certain de- gré de sensibilité de la cicatr
la cicatrice ne présentait aucune sensibilité. En résumé, ce second
malade
nous présente : : I° des troubles trophiques ;
loppement de la névrite avec troubles trophiques. Voici donc deux
malades
chez lesquels le nerf médian a été lésé, et qui,
s'exagère à la moindre / émotion, par exemple, quand on examine le
malade
(nous avons pu cons- tater ce signe chez notre
nerveuse. Les trou- bles trophiques ont apparu tardivement chez nos
malades
surtout chez le 2e. Je voyais la semaine derniè
rtout chez le 2e. Je voyais la semaine dernière, à l'Hôtel-Dieu, un
malade
porteur r d'une grosse ampoule venue 8 jours ap
sure des nerfs et le mal perforant classi- que : chez notre premier
malade
, l'aspect des ulcérations rappelait, en petit,
tive, tro- phique, analogue aux ulcérations que présentent nos deux
malades
. Le panaris analgésique est ordinairement indol
es par des traumatismes des nerfs : certes, dans le cas de nos deux
malades
, l'hésitation n'était pas permise : toutes les fo
e et la lèpre. ÉLONGATION ET RÉSECTION DU NERF MÉDIAN 73 tels ces
malades
qui, ayant longtemps marché à l'aide de béquilles
ontusion violente qui a frappé un nerf : la dou- leur a disparu, le
malade
a pu oublier le traumatisme, mais le nerf a été
soudre à l'amputation. J'ai vu Nélaton amputer l'avant-bras chez un
malade
atteint de névrite consécutive à une plaie de l
- mier, le plus simple, convient aux cas simples où le nerf est peu
malade
, où il n'a pas subi de section même partielle,
à exciser : c'est l'élongation que j'ai pratiquée sur notre premier
malade
et vous savez quel succès nous a donné cette prem
e l'année 1892, il y a six mois, se rappellent m'avoir vu opérer un
malade
, atteint de troubles trophiques dans la sphère
suite d'une plaie de l'avant-bras par éclat de vitre. C'est ce même
malade
, guéri, que je vous présente aujourd'hui. Vous
la plaie par éclat de verre). Vous connaissez déjà l'histoire de ce
malade
jusqu'au jour où je l'ai opéré : il me reste do
exposer le manuel opératoire et les suites de l'intervention. Le
malade
étant anesthésié, la région lavée et aseptisée pa
e dégénérescence. Une bride de tissu cicatriciel rattache la partie
malade
du nerf aux cou- ches profondes. Evidemment on
e la sensibilité ont été lents, mais constants. ' Le 24 octobre, le
malade
, à qui nous avions bien recommandé de venir nou
ursuit sa marche toujours ) lente, mais progressive. En somme, ce
malade
est absolument guéri. Il nous signale quelques
ré- sistance. L'examen du fragment de nerf réséqué chez ce second
malade
a été exa- miné au laboratoire du service par M
la jambe droite a été atteinte à son tour et pendant sept mois, la
malade
a dû garder le lit. Puis elle a pu se lever et
uite le caractère lancinant et fulgurant. Depuis l'âge de 48 ans la
malade
accuse la sensation de sable sous les pieds. Ve
aucune douleur et sans l'empêcher de marcher. En février 1891, la
malade
consulte un chirurgien qui lui fait faire une b
d'artropathies MYÉLOPATIIIQUES 79 quelques-unes si violentes que la
malade
croyait en mourir. Ce sont des douleurs en cein
uche. La force est mieux conservée aux extrémités inférieures. La
malade
peut se tenir debout et si la marche est difficil
. Aussitôt, en effet, qu'elle ferme les yeux ou qu'il fait nuit, la
malade
titube et tomberait si on ne la rete- nait pas.
e de 39 ans, sont tombées, toutes les trente-deux, non cariées : la
malade
les cueillait avec les doigts. Les ongles, les
tent le signe d'Argyll Roberlson. Pas d'atrophie papil- laire. La
malade
a été soumise pendant quelques mois journellement
te. Antécédents personnels. Variole à 17 ans. A l'âge de 20 ans, le
malade
contracte un chancre suivi d'accidents cutanés.
t reste longtemps le phénomène prédo- minant. A 47 ans (1889), le
malade
entre pour la première fois à l'hôpital. Homme
si que le signe de Romberg. Dans l'obscurité ou les yeux fermés, le
malade
est incapable de marcher sans trébucher. Les
lbuminurie ; pas d'ar- thropathie, pas de troubles vaso-moteurs, le
malade
reste quelques jours à l'hôpital, puis retourne
il arrive dans le demi-coma et le stertor. Arrivé à l'hôpital, le
malade
reprend peu à peu le sensorium. L'hé- miplégie
le domaine du trijumeau gauche. Cinq jours après cette attaque, le
malade
peut déjà faire quelques mouve- ments, sortir d
omatopsie ni de rétrécissement du champ visuel. Peu à peu l'état du
malade
s'améliore si bien qu'on l'envoie en septem- br
ières fécales. Il s'est développé depuis quelque temps, sans que le
malade
s'en soit aperçu, une arthropathie du genou gau
le tour pendant le travail d'horlogerie. Notons cependant que notre
malade
n'a pas exercé son métier depuis près de deux ans
édique pendant 3 mois. A l'âge de 13 ans, le pied devient équin; la
malade
ne pouvant plus marcher que sur la pointe du pied
nce d'une dé- formation analogue du pied droit de la soeur de notre
malade
. Nous n'avons d'ailleurs aucune autre interprét
, grâce à l'obligeance de M. le Dr Merklen, examiner la moelle d'un
malade
syphilitique, mort subitement dans son service à
dans le peu de durée de la maladie, mais encore dans ce fait que le
malade
n'a pas succombé aux progrès de sa myélite. Celle
é dans les jours suivants, au point que, 4 jours après sa chute, le
malade
a dû cesser tout tra- vail. En même temps, inco
vail. En même temps, incontinence d'urine et constipation. Etat du
malade
à son. entrée. -Les membres inférieurs sont presq
x : rien dans les yeux, les réflexes pupillaires sont conservés. Le
malade
n'a jamais eu de douleurs et ne souffre en aucu
: même état. 2G octobre. Eschares fessières et sacrées au début. Le
malade
urine par DE LA MÉNINGO-MYÉLITE SYPHILITIQUE 91
retourne pour panser ses eschares. A peine recouché sur le dos, le
malade
meurt subitement, il 11 heures du matin. Autops
ranulations réfringentes non colorées par le picro-carnin. Les plus
malades
sont représentés par un espace clair rempli de gr
xpliquer la mort subite du DE LA MÉNINGO-MYÉLITE SYPHILITIQUE 101
malade
, il est certain que l'irrigation sanguine des noy
qui supplée il la perte de la vi- sion monoculaire. « Chez certains
malades
toutefois, l'amaurose unilaté- rale ne disparaî
s le début. Le ptosis est ordinairement incomplet, Lorsqu'on dit au
malade
d'ouvrir l'oeil, il ne le peut pas ; mais à certa
ans le ptosis pseudo-paralytique, tandis que dans le ptosis vrai le
malade
cherche à suppléer à la paralysie du releveur par
elle paraît ennuyée de répondre et manque de franchise. La petite
malade
paraît très abattue ; son faciès est coloré et ro
amen. Si on essaie de lui tourner la tête du côté du jour, la jeune
malade
la ramène brusquement du côté du mur. Elle ne rép
endanl la visite, attitude d'abattements, photophobie apparente. La
malade
se cache la tète sous les draps quand elle est ob
mai 1892. Dans les premiers jours du mois de mai 1892, notre petit
malade
qui se plai- gnait depuis quelques temps de dou
ifférents en moins de huit jours. Quoi qu'il en soit, notre petit
malade
ne pouvait ni se lever ni se nourrir ; les vomi
expli- cation suffisante des accidents divers qu'a présentés notre
malade
. 13 juin. C'est un sujet bien constitué, assez
'il ne serait pas inutile de publier in extenso l'observation de ce
malade
et de la faire suivre de quelques considération
de nodules, de ta- che pigmentée, de vitiligo. La femme de notre
malade
examinée attentivement jouit d'une excel- lente
s, le 20 février, sans cause connue, sans traumatisme antérieur, le
malade
ressent une douleur très légère et un engourdisse
ce malaise disparaît après un mois de séjour au lit. Sur le cou, le
malade
avait noté la présence de ganglions indurés, sy
uleur, et s'accompagnaient parfois d'un léger mouvement fébrile; le
malade
, par suite de son insensibilité, n'était pas très
nge faisant hernie dans la plaie a été extirpé partiellement par le
malade
après cassure sans que cette ostéo- clasie ait
and a plusieurs fois été le siège de bulles transitoires. État DU
malade
le 13 JUIN 1892. B... est un homme de taille mo
ée du sternum on trouve cependant une plaque diffuse, brunâtre ; le
malade
l'attribue aux ardeurs du soleil ; elle présent
implanté en dedans sur un moignon rende en baguette de tambour. Le
malade
peut encore écrire mal- gré la raideur des doig
c. Les diverses sensibilités sont normales. Au pli fessier droit le
malade
a eu une eschare ; il ce niveau, la sensibilité a
nférieur droit. La sensibilité au contact persiste partout, mais le
malade
est insensible à la piqûre suivant une ligne qui
dans une première exploration on a dû faire prendre un bain salé au
malade
. Il semble que celte résistance soit assez exacte
musculaire est normale. II Telle était l'observation détaillée du
malade
au mois de juin 1892. Elle soulevait de grandes
s qui de- vaient faire soupçonner la lèpre, telles que le séjour du
malade
à la Mar- tinique et l'âge relativement avancé
nous donner leur avis. Après avoir très atten- tivement examiné le
malade
ilsnous déclarèrent qu'ils ne trouvaient aucun
ique. Pendant le mois d'août, à diverses reprises, le sang de notre
malade
, re- cueilli au voisinage des lésions, fut exam
es-ci qu'il fallait explorer. Après avoir obtenu le consentement du
malade
, pénétré de l'innocuité que présentait pour lui
ÈPRE SYSTÉMATISÉE NERVEUSE A FORME SYRIYG0111YÉLIQUE 135 III ' Le
malade
a été tenu en observation depuis le mois d'août 1
es pansements antiseptiques a rapidement guéri. En janvier 1893, le
malade
revient à l'hôpital et l'on constate alors, pour
ihierge (1), l'autre à M. Chauffard (2). La première a trait à un
malade
qui a plusieurs fois séjourné dans divers servi
nification desquelles il nous semble bon d'insister. 1. - Ces trois
malades
avaient antérieurement vécu dans des pays où la
e, se manifester dans l'âge mûr sans qu'on trouve dans le passé des
malades
un antécédent susceptible d'être mis sur le compt
e que nous venons de citer, on a noté des symptômes céphaliques. Le
malade
étudié par MM. Leloir, Baude et Thibierge a eu
e capital. Ces nerfs étaient augmentés de volume et noueux chez les
malades
de M. Thibierge et de M. Chauffard ; dans notre
? éditeurs HYPERTRICHOSE CHEZ UN ÉPILEPTIQUE 148 sieurs fois le
malade
a conservé de la contracture dans le membre su-
ux auxquelles elle est ordinairement liée. Il semble que chez notre
malade
le développe- ment anormal des poils soit dû à
au côté paternel l'hérédité ar- thritique et nerveuse qu'a subie le
malade
. Antécédents personnels. - Le malade est fils u
ique et nerveuse qu'a subie le malade. Antécédents personnels. - Le
malade
est fils unique. Pas de convulsions dans l'enfa
r la verge. En somme la seule particularité intéressante est que le
malade
a eu une forte attaque de rhumatisme tout à fai
le côté gauche et en. avant. Pas de délire. D'après ce que dit le
malade
il se pourrait bien que les articulations de la
quelques frictions cela disparut. Au môme moment ou un peu après le
malade
ressentit les premières douleurs en éclair ; el
n craquement. Il est probable qu'il se fractura le col du fémur. Le
malade
ne tomba pas. il se produisit rapidement du gon
er. Le gonflement de la cuisse et de la hanche augmenta sans que le
malade
éprou- veut de la douleur ou de la fièvre. De
tendance à devenir de plus en plus fréquentes. Entre ces crises le
malade
a quelquefois des douleurs dans les épaules ou
aussi \ ives que les dou- leurs de jambes. Autres symptômes. - Le
malade
signale de l'engourdissement cubital. Il y a 4
l'engourdissement cubital. Il y a 4 ans vers la mi-novembre 1887 le
malade
éprouva pour la pre- mière fois de l'engourdiss
le soleil ou le feu, les charbons ardents, est mal supportée par le
malade
: il est obligé de se ga- rantir les yeux. Il a
Pas de dyschromatopsie. Pas de lésions du fond de l'oeil. Examen du
malade
nu. Examiné nu et en face Jean Moneg présente u
es, les genoux et les jambes (pl. 1). Pour se tenir en équilibre le
malade
reporte la partie supérieure du corps en arrièr
corps en arrière. L'équilibre est d'ail- leurs un peu instable. Le
malade
oscille continuellement. Si on lui dil de ferme
ales ayant glissé dans les fosses iliaques externes. » Vu de dos le
malade
présente un aplatissement des fesses et une obliq
intient l'extrémité interne du pli fessier » (l'1. XXI). Quand la
malade
étant debout, on lui dit de se pencher en avant o
tètes fémorales hors des cavités articulaires. Examiné de côté, le
malade
offre un peu l'attitude en cordon de la pa- ral
rophique. 11 semble que par ce renversement du corps en arrière, le
malade
cher- che à assurer le maintien des tètes artic
va et vient assez étendu d'avant en arrière sans d'ailleurs que le
malade
perçoive aucune douleur : il s'agit là d'une mo
ons par la double arthropathie coxo-fémorale dont est atteint notre
malade
: « Chez un sujet normal la ligne épitrochantér
n son milieu et aboutit en arrière au som- met du sacrum. Chez le
malade
, la ligne épitrochantérienne est située à 5 centi
mal au niveau de la ligne épitrochan- térienne se trouve chez notre
malade
descendu de 9 cent. 5. La taille est actuelleme
nt une aussi légère impotence. Mais parmi les symptômes qui chez ce
malade
ont coïncidé avec la double arthropathie coxo-fém
s n'ajouterons qu'un mot relatif à l'absence de syphilis chez notre
malade
quoique nous l'ayons recherchée attentivement (
e l'appareil ex- créteur de l'urine si fréquemment infecté chez les
malades
de ce genre. Peut-être la mort subite a-t-elle
manière satisfaisante, nous pouvons dégager de l'histoire de notre
malade
un renseignement in- téressant : La mort n'a pa
est à mettre en regard de l'anesthésie thermique constatée chez le
malade
). Elles se montrentcomblées sur les coupes par un
e étendue de leur parcours, et que d'autre part le nombre des tubes
malades
dans la région supérieure de la moelle est beau
ion doit-on établir entre l'infection syphilitique présentée par le
malade
et la méningo-myélite que nous venons de décrire
s avec l'obser- vation précédente, fait remarquer que l'un des deux
malades
était presque sûrement syphilitique, et déclare
uparavant : une paraplégie développée en quelques heures emporta le
malade
en moins de mois. La moelle fraîche paraissait
itée au pourtour des vaisseaux. Or un examen attentif des vaisseaux
malades
montra dans ce cas que le processus débutait co
tiques. Le 7 octobre 1889 (c'est-à-dire un an après le chancre), le
malade
est pris do rétention d'urine ; depuis 7 à 8 jo
sistance de la rétention d'urine : il était obligé de se sonder. Le
malade
prétend qu'au début de sa paraplégie, les membr
on légère se produit sous l'influence du traitement spécifique : le
malade
peut dé- tacher les jambes du plan du lit. Mais
u début. La sensibilité reste intacte sous tous ses modes ; mais le
malade
ressent des douleurs spontanées violentes qui,
t immobiles, con- (1) M. le Dr Lancereaux dans le service duquel ce
malade
a succombé a bien voulu nous permettre d'en pub
veau et fait de grands progrès. A partir du mois de décembre 1890, le
malade
présente des poussées fébriles en relation mani
ée des cordons de Goll. L'examen microscopique a porté sur ce foyer
malade
, à diverses hauteurs et sur les régions cervica
ins à l'oeil nu, n'ont pas été conservés. Coupes au niveau du foger
malade
(entre la 2e et la 5e racines dorsales). A un t
x cellulaires se montrent seulement à la périphé- rie du territoire
malade
, dans les parties où la sclérose est moins avaucé
ue par des élé- ment cellulaires. A la partie inférieure du foyer
malade
, au voisinage de la -lie racine dorsale, l'aspe
substance blanche. Tout porte donc à croire que, chez notre second
malade
, les lésions étaient à l'origine identiques, au
accidents syphilitiques se produisit du côté de l'encéphale ; et la
malade
fut emportée rapidement. L'autopsie mon- tra un
philitique des lésions rencontrées dans les centres nerveux de leur
malade
. (A suivre.) II. Lancr, Interne de la clini
'écorce cérébrale (Kraft-Ebing). L'expression de la physionomie des
malades
atteints de démence nous présente toujours des
moins appréciables et même dans les cas graves, la physionomie des
malades
(comme nous le fait re- marquer très justement
oute expression (1). Les signes particuliers de la physionomie d'un
malade
en démence peu- vent être différents, cependant
e, indifférence complète pour les affaires les plus importantes; le
malade
ne lit pas, ne pense pas il sa femme, mais il c
Ex-chef d'orchestre militaire. Para- lysie générale progressive. Le
malade
est indifférent, apathique ; léger em- barras d
ure frémissante aussi, mais pas alaxi- que ; idées de grandeur ; le
malade
est plongé dans le silence, il ne com- munique
sons alcooliques pendant plusieurs années. Au mois de juin 1890, le
malade
est pris d'un délire alcoolique aigu accompagné d
itaire inférieur a un caractère transitoire et disparaît lorsque le
malade
reprend ses forces. L'absence des autres indices
é- rieur, il donne toujours à la physionomie ou plutôt au regard du
malade
une expression de fatigue, de lassitude. Cet ai
l'on observe avec soin toutes ces transformations dans le visage du
malade
, jour par jour, on pourra constater aussi un chan
CES PIIYSIOiT011t1QUES DE LA DÉMENCE APATHIQUE 189 tat psychique du
malade
en démence et sa mimique, cet état peut être fo
la démence, il y a une corrélation qualitative à savoir : l'âme du
malade
ayant conservé la faculté de certaines affectio
, l'image mimique correspondante s'efface. La comparaison entre les
malades
des figw'es 4 et 5 nous présente à cet effet un
s figw'es 4 et 5 nous présente à cet effet un intérêt sérieux. Le
malade
(figure 4), professeur dans un collège, homme for
les autres muscles de la face sont relativement plus faibles. Le
malade
de la figure 5 est apathique, il ne s'irrite pas
dans les rues de Sousse, de Tripoli, de Malte. C'étaient d'anciens
malades
qui avaient autrefois tra- versé la Méditerrané
les anciens récits dans toute leur naïveté des observations de nos
malades
, ainsi que les dessins primitifs des photograph
SALPÊTRIÈRE 201 se rapproche d'une façon frappante de celle de nos
malades
, principale- ment de celui de l'observation III
une longue houppelande que nous retrouve- rons sur presque tous nos
malades
avec quelques modifications que la mode a fait
triste et faux nous l'avons vu bien souvent sur la face d'un de nos
malades
(Moïse). Il n'est pas inadmissible de supposer qu
nographique, nous allons don- ner de suite- les observations de nos
malades
; mais il importe de remarquer dès maintenant c
daires ont été constatés et soignés par son médecin. Depuis lors la
malade
a présenté une série d'accidents ininterrompus. C
s dou- leurs cervicales reprirent plus violentes que jamais ; et la
malade
dut entrer il y a 2 ans à l'hôpital Tenon (dans
raissent (1), la faiblesse des membres inférieurs aug- mente, et la
malade
entre dans le service de M. Brissaud le 28 févrie
e 28 février 1892. 'Au moment de son admission (28 février 1892) la
malade
présente un amai- grissement considérable. Elle
edouillée, mais l'articulation des syllabes est assez distincte. La
malade
prononce bien : artilleur d'artillerie. (1) Il
nsibilité sauf une légère hypoesthésie dans tout le côté gauche. La
malade
se plaint surtout de douleurs spontanées dans la
ère déviation de la commissure labiale à droite, sur- tout quand la
malade
ouvre la bouche ; pas d'autre anomalie dans la sp
omalie dans la sphère des nerfs crâniens. La vessie est prise; la
malade
est incapable de retenir longtemps ses urines.
t décolorés. Malgré l'emploi du traitement spécifique, l'état de la
malade
resta stationnaire pendant les mois de mars et
sta stationnaire pendant les mois de mars et d'avril. lor mai. La
malade
vomit depuis quelques jours. 5. Elle a un ictus
crudescences des douleurs dans le cou et dans les deux épaules ; la
malade
y éprouve une sensation très-pénible de froid.
tendineux toujours très exagérés, même aux membres supérieurs. La
malade
contracte un érysipèle de la face à la fin du moi
c de méningite cérébro- spinale syphilitique, porté du vivant de la
malade
. Les méninges cérébra- les sont épaissies et op
ions cérébrales. Voici alors comment les accidents se succèdent. Un
malade
, syphiliti- que depuis un temps variable, génér
spontanés provoquent des élancements douloureux. Ainsi l'une de nos
malades
ressentait dans ces conditions des élancements
es, comparables à des brûlures, à des déchirements qui obligent les
malades
à avoir recours aux révulsifs cutanés, aux inject
éralement alors (bien que ce ne soit pas une règle absolue) ; et le
malade
n'est plus qu'un paraplégique vulgaire, présentan
e. Amélioration sous l'influence du traitement spécifique. (Cette
malade
a été vue en consultation et traitée par MM. les
s; elles étaient surtout nocturnes, et d'une intensité telle que la
malade
était obligée de se lever pour prendre de l'ant
e. Octobre. Les douleurs des deux côtés du thorax sont atroces : la
malade
les compare à des brûlures, à des crochets qui
t prise ; il existe des besoins fréquents et impérieux d'uriner. La
malade
doit faire de violents efforts pour rendre quelqu
Depuis que la paralysie des membres du côté gauche est survenue, la
malade
n'a pas suivi de traitement spécifique : elle a
jambe gauche recouvre ses mouvements. A mesure qu'ils reviennent la
malade
res- sent des crampes dans le membre inférieur
e croisée). Vers janvier 1892, douleurs à la nuque surtout quand la
malade
retourne un peu brusquement la tète. 220 NOUV
e membre inférieur droit, t, dans le courant du mois de janvier. La
malade
traîne la jambe d'abord et fauche ensuite. Fé
ù s'établit la paralysie oculaire. ET.\T actuel (7 juillet 1892).
Malade
de taille moyenne, blonde, amaigrie, notablement
lles du membre inférieur gauche. Pas de troubles de sensibilité. La
malade
ne peut marcher qu'en s'appuyant sur une canne et
normal. Besoins impérieux d'uriner, rétention ; constipation. La
malade
est sujette il de légères syncopes ou évanouissem
tune. Observation V. (Communiquée par le M. le prof. Charcot ; le
malade
a fait l'objet d'une leçon clinique il la Salpê
. Pas d'antécédents nerveux dans la fa- mille, à la connaissance du
malade
. Antécédents personnels. Né d'un second mariage
fti- nèbre ; il voulait se jeter dans la tombe. A la suite, il fut
malade
pendant 1 mois : battements de coeur terribles.
ilules mercurielles, plus tard du sirop de Gibert, et enfin K I. Le
malade
s'est soigné régulièrement tous les ans depuis ce
ia unit la même heure que les céphalées (1 à 3 heures du matin). Le
malade
était obligé de se lever, afin de s'appliquer d
irradiaient vers les deux flancs, surtout clans le liane droit : le
malade
les compare il une griffe qui lui aurait déchir
té prise de très bonne heure. Dès le mois de décembre, alors que le
malade
n'avait encore que des céphalées, il se produisit
te. La marche a été difficile de- puis cette époque; mais jamais le
malade
n'a eu de paralysie complète, l'obligeant à gar
eu de paralysie complète, l'obligeant à garder le lit. Examen du
malade
ci son admission . - Il présente une paraplégie s
que de la démarche existe, atténué. Seulement, quand on commande au
malade
de presser le pas, la jambe droite est visiblem
pied, du genou, on arrive il triompher des efforts de résistance du
malade
. Les réflexes rotuliens sont très considérablem
droite Comme il gauche. DE LA MÉNINGO-MYÉLITE SYPHILITIQUE 223 Le
malade
éprouve toujours des douleurs nocturnes lombaires
vement. La miction se fait toujours difficilement et lentement : le
malade
accuse des spasmes de la vessie au moment où il
o- table des réflexes tendineux aux coudes et aux poignets, mais le
malade
n'y accuse ni faiblesse ni douleur. La sensibil
'a montré au- cune espèce d'anomalie. L'état psychique et mental du
malade
n'offre rien de particulier à mentionner : il e
mois de février 1893. Pas d'antécédents nerveux héréditaires. Le
malade
lui-même a fait, à de H ans, une scarlatine gra
ès particulière qui survenait toutes les nuits. Dans la journée, le
malade
souffrait à peine ; mais il partir de 10 heures d
té de la déglutition. On était obligé de l'alimenter avec du lait. Le
malade
eut en même temps de la difficulté à uriner et
mais la marche est restée pénible. Actuellement (février 1893), le
malade
se présente avec une paraplégie spas- modique l
s est normale au repos. La démarche est légèrement spasmodique ; le
malade
traîne un peu la jambe gauche, qui se fléchit d
Willis du côté gauche. La cor- née du même côté est opaque ; et le
malade
distingue à peine les objets de cet oeil. Il pr
n VII. Epoque de l'infection syphilitique 1'estée inconnue, mais la
malade
en a présenté des manifestations certaines l'an
aternel seulement était hémiplégique. Antécédents personnels. Notre
malade
a toujours été chétive, mais d'une santé satisf
rue d'Assas d'une fa- çon absolument normale. Onze jours après, la
malade
rentrait chez elle, sans avoir eu un instant de
nues ; mais s'exagéraient le soir et la nuit au point d'empêcher la
malade
de dormir. En même temps elle eût une série de mi
iales persistèrent plusieurs semaines après l'accouchement; mais la
malade
ne remarqua ni éruptions cutanées, ni maux de g
bres supérieurs. C'étaient des douleurs sourdes et profondes que la
malade
localise dans la continuité des bras et des ava
élancements douloureux assez intenses pour arracher des cris il la
malade
. Ces élancements avaient pour siège non seuleme
membres supérieurs, mais aussi la partie supérieure du thorax. La
malade
ne peut spécifier si en même temps elle eut de la
otable ; car dans les mois d'août, de septembre et d'octobre 1891, la
malade
se rétablit complètement, les douleurs avaient
ouvements de flexion et de torsion du cou étaient très pénibles (la
malade
se croyait un torlicolis). Puis les phénomènes
es épaules et dans les bras comme la première fois. Jusque la, la
malade
avait travaillé à son métier de couturière, sans
ureux est venue ensuite s'ajouter de la faiblesse muscu- laire : la
malade
est devenue incapable de rien tenir de la main ga
tée bonne cependant ; mais ce qui la rendait pénible, au dire de la
malade
, c'étaient des retentissements douloureux qui se
ui se produisaient à chaque pas clans la région sternale. Jamais la
malade
n'a éprouvé la moindre douleur dans les membres
les bien nets, sauf que, il y a deux mois, pendant 2 ou 3 jours, la
malade
a éprouvé de la difficulté à uriner. Elle était
lancinantes augmentent d'intensité dans les membres supérieurs. La
malade
ne fait aucun traitement sérieux (friction avec u
que). Elle entre à l'hôpital le 17 mars. Examen le 22 mars 1892.
Malade
d'aspect chétif, petite, membre grêles. Elle ne t
nts de flexion de la tête qui sont limités. Il est impossible il la
malade
de rapprocher le menton de la région sternalc. Si
e le 40 doigt est très écarté du 30 est très écarté aussi du 5°; la
malade
est incapable de rapprocher les doigts sans fai
ataxie, même les yeux fermés. Sensibilité. Troubles subjectifs : La
malade
a des douleurs de deux sortes ; les unes sourde
passagères. Cel- les-ci sont beaucoup plus pénibles. Au dire de la
malade
elles ne se produiraient qu'à l'occasion des mo
exagération ; la marche est parfaite, sans incoordination aucune. La
malade
se plaint seulement « que cela lui retentit dan
déviée à gauche. Les mouvements de la langue se font bien ; mais la
malade
trouve qu'elle parle moins parfaitement qu'aupara
et parfois d'état syncopal passager. Ce malaise a duré 8 jours : la
malade
vomissait tout ce qu'elle prenait. Elle a été s
'oeil n'est plus complètement fermé. La diplopie maintenant gêne la
malade
dans la marche. L'amélioration s'accentue gradu
ion s'accentue graduellement pendant le mois de mai. Le ^2 juin. La
malade
demande sa sortie. Elle peut être considérée comm
et non douloureux. Dans la flexion extrême de la tête seulement, la
malade
accuse une légère douleur il la nuque. L'atro
il est vrai, la lumière et à l'accommodation. 3 septembre 1892. La
malade
revient nous voir il la Salpêtrière : elle a co
observation II par exemple). Quoi qu'il en soit, un grand nombre de
malades
, qui se présentent at- teints de paraplégie, pr
mbres inférieurs, précé- dant la paralysie. Examiné à ce moment, le
malade
se présente atteint d'une paraplégie spasmodiqu
e le veslige d'une parésie de l'oculo-moteur; d'autant mieux que le
malade
a eu antérieurement de la diplopie. Observation
de M. le Professeur Charcot, le 25 mai 1892. Salle Prus. N° 8. Le
malade
n'a jamais eu d'affection grave antérieure, et n'
-il. Il a contracté la syphilis il y a deux ans, sa femme n'est pas
malade
il ce qu'il prétend. D'ailleurs, c'est un homme t
core sur la verge. Pas d'accidents graves au début d'ailleurs. Le
malade
a consciencieusement suivi les prescriptions de M
, ui para- lysie d'aucune sorte). Depuis le mois d'avril 1892, le
malade
a pris un métier fatigant : celui de livreur da
'autant plus qu'il n'est pas extrême- ment robuste. Ajoutons que le
malade
n'est pas buveur. Depuis 6 semaines, avant son
té en augmentant. Le 25 mai, il entre à la Salpêtrière. Examen du
malade
ci l'entrée. - Homme d'une taille au-dessous de l
inférieurs ; - la vaolilité est très tou- chée des deux côtés : le
malade
soulève un peu les talons au-dessus du plan du
ne grande lenteur. Les mus- cles lombaires sont très affaiblis ; le
malade
a toutes les peines du monde à s'as- seoir et à
s plantaires sont très forts aussi. Comme douleurs spontanées, le
malade
accuse des douleurs sourdes, peu in- tenses, à
v. dorsale et ire v. lombaire). La par une pression même légère, le
malade
accuse une vive douleur. Comme phénomènes cépha
ommodation. OEil droit. Les réactions pupillaires sont normales. Le
malade
accuse une diplopie légère dans les directions
augmenté aux membres infé- rieurs. Il est impossible maintenant au
malade
de détacher le talon du plan du lit : elle est
e cuiller en métal à la température de la salle arrache des cris au
malade
. Le contact est perçu partout sauf dans la jamb
tie, même dans cette ré- gion. Dans le membre inférieur droit, le
malade
accuse une sensation d'engourdis- sement profon
adie. De plus ceux-ci prédomi- nent du côté gauche, de sorte que le
malade
présente ébauché le syndrome de Brown-Séquard (
s musculaire est parfait. Amélioration notable du côté des yeux. Le
malade
n'accuse plus de diplopie du tout : les pupille
po- sition des membres inférieurs, qui n'existait pas au début. Le
malade
se plaint maintenant de vives douleurs en ceint
es muscles du membre. Il en est ainsi aux jambes, alors même que le
malade
n'a pas conscience de la douleur causée par l'app
intermittentes, qui se produi- sent indépendamment de la volonté du
malade
, et qui entraînent des mouve- ments de flexion
du membre. L'eschare sacrée est cicatrisée. 3 septembre. L'état du
malade
s'est aggravé singulièrement depuis quel- ques
ptômes d'infection du côté des voies urinaires. Tel est l'état du
malade
, 4 mois après le début de sa paraplégie. Ajoutons
mercurielles, chacune avec 4 gr. d'onguent napolitain, et que notre
malade
a pris de l'iodure à la dose de 6 gr. par jour,
, chez lesquels on retrouve les qualités habituelles du maître. Les
malades
qui implorent les secours du saint ne sont cert
travailleur. Son occupation cons- tante, en dehors de l'examen des
malades
dans lequel il excellait, était la lecture des
ypes. Il observe, et avec quel soin, ses élèves seuls le savent, un
malade
, une série de malades, en recueille l'histoire
avec quel soin, ses élèves seuls le savent, un malade, une série de
malades
, en recueille l'histoire clinique avec une précis
, elle permettait d'espérer la guérison pour toute une catégorie de
malades
considérés jusqu'alors comme incu- rables et tr
pnotiseur de première force. Ce qui n'était pas bien difficile, les
malades
dormant d'eux-mêmes ! La voie scientifique dans
l'heure de midi le trouvait encore, car il fit toujours passer ses
malades
de l'hospice venus de tous les pays du monde avan
autre de clinique extemporanée), il revoyait une dernière fois les
malades
sur lesquels il devait disserter, et si quel- q
propre- ment parler reste peu accentuée : on peut constater que le
malade
conserve une grande force musculaire dans les d
ine indiqués. Les plus constants sont les troubles subjectifs : les
malades
se plaignent d'engourdissement, de fourmillements
cas. Après un traitement spécifique bien conduit, on peut voir des
malades
guérir de leur paraplégie à peu près entièrement.
dans la fa- mille ni nerveux ( ? ) ni aliénés à la connaissance du
malade
. Lui-même n'a jamais eu antérieurement d'affect
idement les membres inférieurs, surtout le droit. En même temps, le
malade
a commencé à perdre ses urines dans son pantalo
t ce traitement depuis 3 mois 1/2 avec des intervalles de repos. Le
malade
prétend n'avoir pas été soulagé d'une façon bien
il pratiquait ses frictions d'une manière défectueuse. Étal actuel.
Malade
vigoureux, d'un état général excellent : il ne pr
pas. La jambe gauche est beaucoup plus'souple ; et grâce à elle, le
malade
peut mar- cher assez librement et assez vite.
gne de Romberg. La sensibilité est fort peu intéressée ; d'abord le
malade
ne souffre pas. 11 éprouve seulement quelques e
e puissance musculaire dans les différents segments des membres, le
malade
étant assis. Cependant à droite, la résistance
es jambes qui ne tarde pas à apparaître. Examiné à 5 mois de là, le
malade
se présente avec une paraplégie spasmodique typiq
onner et rechercher avec soin la syphilis dans les antécédents d'un
malade
. La statistique de Erb montre en effet, dans un
Pour notre part, nous en avons observé tous les symptômes chez des
malades
indemnes de syphilis, autant que l'examen et l'in
é de l'évolu- tion d'une méningo-myélite syphilitique typique. Le
malade
suivant, lorsqu'il s'est présenté à notre examen,
DE LA MÉNINGO-MYÉLITE SYPHILITIQUE 257 Père mort tuberculeux. Le
malade
connaît assez mal sa famille, et ne saurait dir
le double. Ce chancre gué- rit avec des applications de calomel. Le
malade
ne fit à cette époque aucun trai- tement intern
ussi violentes que celles de la région cervicale l'avaient été : le
malade
ne pouvait plus se baisser ; la marche était bonn
absolument inconscientes; l'urine coulait en jet). Février 1893. Le
malade
est dans l'étal suivant : paraplégie incomplète
quement à l'antipyrine et au chloral. Etat actuel (25 mars 1893).
Malade
de petite taille, peu vigoureux, mais sans aucu
re pas le caractère spasmodique très accentué. Quand on commande au
malade
de se tenir debout les pieds au contact, il osc
de du pied est facile à produire à droite comme à gauche ; quand le
malade
est fatigué, elle est inépuisable. Le malade se
à gauche ; quand le malade est fatigué, elle est inépuisable. Le
malade
se plaint seulement de ressentir des fourmillemen
évidente (sus et sous-épineux, grand pectoral princi- palement). Le
malade
a beaucoup souffert dans celte région au début de
ns cérébro-spinales. Suivant la prédominance des localisations, tel
malade
appartiendra la syphilis cérébrale, tel autre à l
rechercher les moindres symptômes encéphaliques, alors môme que le
malade
n'en accuse pas, et en particulier à pratiquer
'observation VIII est encore fort instructive à cet égard : chez ce
malade
, atteint d'une paraplégie syphilitique vulgaire
rière. Les symptômes oculaires ont si peu d'importance chez de tels
malades
qu'on hésite à porter le diagnos- tic de syphil
- duellement, avec troubles vésicaux. Diplopie transitoire. Etat du
malade
en 1892 : paraplégie spasmodique ; dilatation p
em- pérature, la douleur, sont parfaitement perçus et localisés. Le
malade
accuse dans les 2 genoux une sensation de const
r involontaire- ment quelques gouttes d'urine dans son pantalon. Le
malade
n'a pas eu de rap- ports sexuels depuis le comm
é absolument nuls, du moins à l'époque où nous avons pu observer le
malade
, nous avions sous les yeux un tableau clinique
n° 2. Pas de maladie nerveuse clans la famille à la connaissance du
malade
. Lui- même, toujours vigoureux et bien portant
e, il n'a jamais repris le traitement. Il y a 3 ans aujourd'hui, le
malade
a commencé à ressentir une certaine gêne dans l
la marche est devenue presque impossible sans canne. Mais jamais le
malade
n'a été obligé de garder le lit. La marche de l
e l'affection a été graduellement progressive, sans phase aiguë. Le
malade
n'a jamais éprouvé d'autres souffrances que les d
nses qu'il avait déjà ressenties au début de sa paraplégie. Etal du
malade
ci son admission. -, Homme d'apparence vigoureuse
bduction) sont limités et gênés visiblement par la raideur. Mais le
malade
oppose une grande résis- tance lorsqu'on le lui
ut et con- servée dans tous ses modes. Les seules douleurs que le
malade
éprouve sont localisées le long de la co- lonne
Du côté des sphincters, on trouve seulement à noter ce fait, que le
malade
est toujours long à uriner. Le début de la mict
véritable; jamais non plus d'incontinence. Membres supérieurs. Le
malade
accuse une faiblesse et une légère douleur mal
up moins de souplesse que ceux de la main gau- cho. Parfois, dit le
malade
, il se produit une raideur passagère de cette mai
ns les membres inférieurs, sous l'influence du froid pendant que le
malade
est découvert. 3 juin. - Même état. Le malade s
roid pendant que le malade est découvert. 3 juin. - Même état. Le
malade
se plaint depuis hier d'une névralgie fa- ciale
at. Le lendemain la névralgie a disparu. Au 15 septembre 1892, le
malade
est toujours dans le même état. Même dé- marche
s affaiblis pour l'accommodation. Légère inégalité pupillaire. Le
malade
a été soumis au traitement spécifique et aux révu
ntanément, traverser une phase aiguë surtout au début ; mais si les
malades
sont condamnés à prendre le lit, c'est d'une faço
. Les troubles du mouvement sont assez importants pour condamner le
malade
au lit d'une façon définitive ou à peu près; la
es es- chares de décubitus constituent un danger perpétuel pour les
malades
, et la terminaison fatale peut avoir lieu au bo
m sont paralysés. Le 7e jour, une eschare apparaît au sacrum, et le
malade
meurt le jour sui- vant. On trouve des observ
nservée du côté gauche. Pas do fièvre. La vessie est distendue ; le
malade
n'a pas uriné depuis 36 heures. Le cathétérisme
la région lombaire. 3. A la suite d'un interrogatoire pressant, le
malade
avoue les antécé- dents ci-dessus notés. Les ré
die évolue sans qu'aucune amélioration ait jamais été constatée. Le
malade
succombe le 2 novembre 1888 à d'accidents pyobé-
e est généralement an- noncée par une courte phase prodromique. Tel
malade
, pendant une se- maine, éprouve des douleurs so
par des troubles vésicaux : dans l'observation qui pré- cède, notre
malade
est atteint d'une rétention d'urine complète, 2 j
nuit (Siemerling), en quelques heures (Déjerine, Baudouin) ; notre
malade
(obs. XIII) tombe lourdement frappé d'une vérit
p et se transformer en une paraplégie absolue. Tel est le cas de la
malade
de Julliard (1). M. Lancereaux (), dans ses L
ysie absolue du mouvement que l'on observe ici le plus souvent : le
malade
est incapable de faire mouvoir même les orteils
motrice avait été justifié par les symptômes observés du vivant des
malades
. Cette dernière catégorie de faits seule nous o
gnos- tic porté tout d'abord. Ainsi Oppenheim remarque que chez son
malade
, malgré l'abolition des réflexes rotuliens, on
nos observations sont spécia- lement instructives à ce sujet. Notre
malade
W. (obs. V) est un névropathe avéré. A deux rep
qu'ici bénigne, avait été parfaitement soignée depuis deux ans : le
malade
peu vigoureux change alors de profession et prend
ui vont suivre ont toutes été recueillies à la Salpê- trière. Les
malades
, venus de loin pour demander une consultation à M
t foi. Observation I. Klein, israélite hongrois, 23 ans. C'est le
malade
dont M. Charcot a retracé l'histoire pleine de
ation considérable est survenue dans l'état physique et moral de ce
malade
. Mais ses récents malheurs ne l'ont, paraît-il,
Lien vivement de son obli- geance ; nous avons également observé le
malade
à la Salpêtrière dans le courant de l'année 189
de renseignements sur les autres. L'aîné de ces 5 enfants, père du
malade
mourut a 88 ans, rhumatisant. Du côté maternel,
pas connu sa grand'mère. Ils ont eu 3 enfants dontl'ainéc, mère du
malade
, morte jeune, était très douce, calme et jamais
néc, mère du malade, morte jeune, était très douce, calme et jamais
malade
. Des deux autres enfants, deux gar- çons, l'un
s jours se passaient sans attaques. Elles survenaient sans que le
malade
puisse affirmer si elles étaient précédées ou n
he du dos : on voit encore les cicatrices. A la deuxième séance, le
malade
fut subitement guéri de sa paralysie : il put s
t certes la peine d'être notés. « Dès que le médecin arrive près du
malade
, il doit de suite faire raser les che- veux aut
sistants, amis et parents ». En outre, il prendra soin de placer le
malade
en bon air, il veillera sur sa nourriture et sa
res musculaires chez différents sujets hypnotisés, (il s'agit de 10
malades
hystériques) non seu- lement par des excitation
tion a été por- tée, entre en contracture ; dans une autre série de
malades
les contractu- res se répartissent sur le membr
' Voici comment j'ai été amené il faire ces recherches : Parmi les
malades
hystériques de mon service il s'en trouvait une
racture devenait bilatérale ou généralisée. J'avais donc dans cette
malade
un sujet très pratique pour étudier les circons
ne produisait pas de contracture, mais au moment où j'ordonnais au
malade
, de sentir, la contracture, jusqu'ici absente, ap
celle que produit un bruit vé- ritable. De même, si je suggérais au
malade
qu'il sente du sel sur toute la langue, une con
e dans tous les autres mouvements. L'amblyopie est survenue chez la
malade
après une grande attaque pendant l'année 1892.
jambe des différences, qui tiennent à la situation du corps. Si la'
malade
est assise ? la contracture survient de la faço
. J'insiste enfin sur le fait que l'hémianesthésie observée chez la
malade
, ne gêne en rien la production des contractures
asale de la rétine. Expéri- mentons d'abord avec l'oeil droit. Le
malade
fixe avec ses yeux le bouton du campimètre, le ce
irent place à une période d'excitation motrice, pendant laquelle la
malade
se déshabillait, chantait des cantiques et des
e. Le 17 mai 1885 elle a été placée à l'hôpital Préobragenscki : La
malade
est presque immobile; son visage et ses yeux pr
e sommeil et l'appétit sont satisfaisants. 9 juin-2 juillet. - La
malade
est plus calme, mais elle continue à chan- tonn
nl fournies parles observations de l'hôpital pl'éo- bragencki où la
malade
a élé placée à deux reprises. OSTÉO-ARTnIiOPATn
tellectuelle. L'état général est satisfaisant. )fui-25 décembre. La
malade
se plaint de céphalée et garde le lit. 2-4 févr
hique. 5-6 février. Mal à la tête, vomissement, langue chargée ; la
malade
garde le lit. 7 février. Les vomissements ont
février, 3 mars. La situation ne s'est pas modifiée. 10-11 mars. La
malade
se plaint de nouveau de céphalalgie et de nausé
hée. 29 mars-10 avril. - Céphalalgie. 11 avril-26 septembre. - La
malade
est calme et n'accuse aucune souf- france, elle
vrier 1888. Pas de changement dans l'état psychique et physique. La
malade
continue à se livrer à divers travaux. 11 févri
malade continue à se livrer à divers travaux. 11 février 1888. - La
malade
est transférée à l'hospice Catherine à Moscou;
Pendant cette période l'état reste stationnaire. 27 mars 1890. La
malade
est réintégrée à l'hôpital Préobragenski ; elle
arrache le sceau des mains et cherche à la frapper. 7-11-12-19. La
malade
est agitée et dort mal. 25. Elle urine sous ell
este couchée. 7-30 juin. Idem. 2-5 juillet. L'appétit est nul. La
malade
frappe une malade de ses compagnes et l'expulse
30 juin. Idem. 2-5 juillet. L'appétit est nul. La malade frappe une
malade
de ses compagnes et l'expulse de la salle; elle
. Le zip. Elle urine sous elle. A partir du Il,' février 1891, la
malade
est confiée a ma surveillance. 321 NOUVELLE ICO
321 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA sALPIsTItt1 : RU. État présent La
malade
est immobile ; elle reste assise ou étendue sur
usés ; les tentatives faites pour redresser les doigts causent à la
malade
une dou- leur très vive. Dans la région du cou
des muscles des extrémités inférieures est bien moins prononcée; la
malade
est incapable de se lever; si on l'oblige à mar
s. Les gencives sont ramol- lies. L'appétit est bon. (On nourrit la
malade
). Le sommeil est passable. La malade garde un s
ppétit est bon. (On nourrit la malade). Le sommeil est passable. La
malade
garde un silence absolu. MARCIIE ULTÉRIEURE DE
nce absolu. MARCIIE ULTÉRIEURE DE LA MALADIE 1-2 février 1891. La
malade
urine sous elle. 4-7 Elle chantonne pendant l'e
ieure de l'avant- bras. Il se produit une ecchymose. Interrogée, la
malade
se met pleurer. 18-22 février. - Apparition des
se met pleurer. 18-22 février. - Apparition des règles. 24-28 La
malade
garde les aliments dans sa bouche. 2-3 mars. He
sa bouche. 2-3 mars. Herpès labialis ? la lèvre inférieure. 20 La
malade
urine sous elle. OS'l'LO-.111'f111t01'.1TI11E A
-28 mai. Menstrues. Pendant tout le temps qui vient de s'écouler la
malade
a gardé un silence absolu. 1-10 juin. La malade
t de s'écouler la malade a gardé un silence absolu. 1-10 juin. La
malade
chantonne de temps en temps et embrasse les mai
culaire décrits plus haut disparaissent progressivement; l'extrémité
malade
et les doigts des deux mains demeurent courbés.
eau est normale. A partir du 4 l'intestm fonctionne normalement. La
malade
commence à pouvoir remuer librement le pouce et
considérable. 23-24. Herpès à la lèvre supérieure. 28-29. - - La
malade
urine sous elle. 1er septembre. Les phénomènes
le corrugateur du sourcil ; la nutrition musculaire est normale. La
malade
continue à garder le silence. Son immobilité es
le silence. Son immobilité est presque complète. 13-17 octobre. La
malade
prie et se lient à genoux dans l'attitude de OS
gmente. Poids 129 livres. 1-3 novembre. Les règles continuent. La
malade
continue à être mal- propre. A partir du 4 el
. Poids du corps : 126 livres 1/2. 1-14 décembre. Le visage de la
malade
prend une expression de joie et de contentement
our. Le sommeil et l'appétit sont bons. 15-20. Elle prend une des
malades
pour son mari et lui fait des cares- ses ; quan
emps une expression de bonheur extraordinaire. 22-25. Menstrues. La
malade
s'égratigne les oreilles, le cou, les ma- melon
es il son enfant. Poids du corps : 134 livres. 15-18. Menstrues. La
malade
annonce qu'elle vient d'accoucher, elle montre
te la région qu'occu- pait le phlegmon. Dans le courant du mois, la
malade
s'est montrée moins remuante ; elle chante moin
n outre des données également détaillées sur l'état psychique de la
malade
, les cas de ce genre n'étant pas encore du nomb
nce. Passons maintenant à l'examen des troubles observés chez notre
malade
dans la région de l'articulation cubi- tale gau
it moins fort qu'au début, mais toujours très pénible et mettant le
malade
dans l'impossibilité de se servir de son bras d
pu l'étudier loisir. Son faciés diffère un peu de celui des autres
malades
voyageurs dont nous avons donné les observation
ue. Il n'est pas constant ; il disparaît même complètement quand le
malade
est tranquille de corps et d'esprit. Mais à la
e tremblement imprime à la mar,cLe une sorte d'allure sautillante, le
malade
s'avançant sur la pointe du pied. De plus le
les inégaux. Quand on demande des explications sur ce phénomène, le
malade
dit qu'il est forcé de faire ce mouve- ment, pa
es membres existe encore, au point qu'il faut un temps très long au
malade
pour porter sa main sur sa tête. y arrive cependa
bolie à gauche. L'odorat et le goût sont parfois altérés au dire du
malade
. L'état mental n'a pas subi de modifications no
grand intérêt pour le sujet qui nous occupe. Il s'agit ici d'une
malade
, souffrant d'accidents neurasthéniques classi-
ns. Ils ont eu 15 enfants dont beaucoup sont morts. Au dire de la
malade
, il n'y aurait jamais eu do maladies nerveuses da
et de confiance. Son visage rappelle par bien des points celui des
malades
déjà étudiés. Le front ridé, les sourcilliers s
s toujours pisé à faire, en raison de l'excessive loqua- cité de la
malade
. Dès qu'on lui pose une question, elle entame un
éciable. L'odorat, le goût, l'ouïe, normaux. La vue est faible ; la
malade
est myope et voit mal, surtout de l'oeil gauche
ERRANT A LA SALPÊTRIÈRE 3H naître qu'il existe entre ces différents
malades
de nombreux point de res- semblance, et déjà il
THES VOYAGEURS Tout d'abord, on est frappé de l'origine même de ces
malades
. Tous semblent être partis d'une même source si
statistiques dressées à la Salpêtrière où viennent se présenter des
malades
de toutes races et de toutes religions, sont de
E. ments précis à cet égard dans quelques observations, soit que le
malade
n'ait conservé aucun souvenir de sa famille, so
enfuit de sa demeure, et se mit à pérégriner ? Chez les deux autres
malades
, les causes brutales n'existent pas : ils trouv
es estampes reproduisent aussi exac- tement que possible celles des
malades
des observations Il et III, l'une frisant dans
pparut rasé. Mais la longue barbe inculte et le peu de soin que les
malades
en prennent, sont sans doute une conséquence de
Les rides du front sont remarquables. On les retrouve chez tous les
malades
et sur tous les portraits. Très longues, très pro
tenant il passer en revue les symptômes morbides que présentent les
malades
dont nous avons retracé l'histoire. La prédomin
muscles de la nuque (plaque cervicale). Puis la rachialgie que les
malades
décrivent en se plaignant de douleurs dans le d
nique à la colonne vertébrale une raideur spéciale qui fait que les
malades
marchent à tout petits pas, évitent de se pencher
chercher l'expli- cation dans les longues courses fournies par les
malades
, car elles existent encore quand ils ont passé
dance une cause d'épuisement rapide, et qui affecte profondément le
malade
. La sensibilité générale est aussi atteinte et
ses altérations se manifestent par des sensations bizarres que les
malades
décrivent avec un grand luxe de détails parfois
, sans ressentir une fatigue douloureuse rapide. Si chez certains
malades
les phénomènes morbides semblent se limiter à c
autres qui évoluent suivant le t5pe classique : aura perçue par le
malade
; bourdonnements d'oreilles, vertiges, battements
urasthéniques et hystériques peuvent d'ailleurs se su- perposer. Le
malade
do l'ohservation IV est un type traumatique. Il
rée alors, ou qu'elle germe spontanément sous forme d'impulsion, le
malade
s'y abandonnera tout entier et la suivra jusqu'à
l'en empêche. Or, cette fatigue n'est pas longue à venir car « ces
malades
ne sont plus les maîtres de leur énergie psychiqu
s venir du dehors. On est frappé de la fa- cilité avec laquelle ces
malades
s'abandonnent au médecin qui les conseille et d
réuni sous le titre des « Aliénés voyageurs » plusieurs groupes de
malades
. Il distingue en particulier parmi eux, les cap
lui de nos israélites errants. C'est encore dans la même série de
malades
qu'il convient de faire ren- trer les militaire
e pouvant parfois se surajouter. Existe-t-il d'autres catégories de
malades
chez lesquels on observe éga- lement des pérégr
liqués, avec impulsion à marcher, à se dé- placer, il voyager. » Le
malade
peut entreprendre un long voyage avec une appar
Et lors même que ces stigmates n'existent pas, comme chez un des
malades
de M. Charcot, le diagnostic s'impose par l'amnés
ou provoqué, de noctambulisme, ou de vigilambulisme, l'attitude des
malades
, leur démarche, les chemins bizarres qu'ils pre
re bien systématisé et qui ne manque pas d'analogies avec celui des
malades
de M. Tissié. On peut même trouver dans certain
é très spécial. Elles sont généralement fixes et obsédan- tes ; les
malades
sont inaccessibles aux encouragements. Ce n'est p
. Vigouroux produisent de bons résultats. Et la figure radieuse des
malades
qui suivent ce régime, atteste pendant les prem
r cette question difficile; mais en ce qui concerne la catégorie de
malades
que nous venons d'éLu-- dier, nous sommes porté
pas seulement des malheureux dignes d'une aumône. Ce sont de vrais
malades
, de tristes névropathes, souffrant plus de leur
actères à travers les âges. C'est que ce mystérieux voyageur est un
malade
; ce qui nous frappe en lui, c'est précisément le
Laquedem relèvent de la pathologie ner- veuse au même titre que les
malades
dont nous venons de retracer l'his- toire. BI
e le patron et l'ouvrier, le riche et le pauvre, le méde- cin et le
malade
. Là naquit un véritable mont-de-piété et notre
e cité en entier : « XXI. Les pauvres artizans et autres mêmes gens
malades
qui, faulte d'une saignée ou de quelque autre l
t une quinzaine de médecins, « divi- sés en plusieurs tables ». Les
malades
se présentaient devant eux; si le cas était sim
à Renaudot [plus de 2.000 livres par an. Ce n'est pas tout. Si le
malade
était trop impotent pour se rendre rue de la Ca
es Absens, ou facile moyen de rendre présent au médecin l'état d'un
malade
absent ; dressé par les docteurs en médecine co
rs en médecine consultant charitablement à Paris pour les pau- vres
malades
. » Ce livre, écrit en entier de la main de Renaud
des figures schématiques pour représen- ter objectivement l'état du
malade
. Avons-nous changé de méthode au- jourd'hui ?
lement et un grand nombre de personnages influents. Richelieu tomba
malade
et mourut, bientôt suivi dans la tombe par le roi
ns, un temps qu'il aurait plus utilement consacré à celle des organes
malades
, je m'étonnais, dis-je, que tant d'ana-tomistes c
s circonstances les plus favorables pour l'étude des organes sains et
malades
, je n'ai pu me voir environné de tant de richesse
up plus de soin à l'anatomie des organes sains qu'à celle des organes
malades
: et aucun ouvrage ne fait mieux sentir que celui
douleurs utérines expultrices ; métrorrhagie au milieu de laquelle la
malade
rend en une seule fois une masse, vésiculaire dan
s organes, je n'y découvrais aucun point de départ de la maladie; les
malades
avortaient ou bien arrivaient au terme de leur gr
e pus concret. Débarrassées de cette cause d'infection purulente, les
malades
se rétablissaient avec la plus grande promptitude
Bérard croit au premier abord que ce sont des ganglions lymphatiques
malades
; mais quel n'est pas son étonnement , lorsqu'il
luctuation élastique, une tumeur très-volumineuse, indolente, dont le
malade
ne s'était jamais aperçu, étendue depuis les dern
e du même côté. Je crus d'abord que c'était la rate indurée ; mais le
malade
n'avait pas eu d'accès de fièvre depuis vingt ans
s présomptions se convertirent en certitude, lorsque, interrogeant le
malade
sur ce qui avait précédé, j'appris que, cinq mois
persiste : hémorrhoïdes douloureuses qui donnent beaucoup de sang. Le
malade
s'épuise peu à peu; il est pris d'une ophthalmie
filtration des extrémités inférieures augmente avec le dévoiement. Le
malade
s'éteint, ayant conservé sa connaissance jusqu'au
erand de Lafosse (*), la tumeur volumineuse, arrondie, que portait le
malade
dans le flanc droit, tumeur que j'eus occasion de
r un caillot fibrineux très-solide, d'un blanc jaunâtre. Du reste, ce
malade
avait, outre la lésion du rein, des tubercules in
nce, mais peu développé. Pour tous commémoratifs, je recueille que la
malade
est dans cet état depuis quatorze jours; qu'elle
le bien-être, peint un état de malaise, d'angoisse extraordinaire. La
malade
, qui n'a pris que deux cuillerées de la potion ,
. Le soir, l'angoisse, les vomissemens, les nausées ont augmenté : la
malade
n'a pu supporter de l'eau lactée qu'elle m'avait
ation plaintive; face profondément altérée. Parfaite connaissance; la
malade
a besoin de rassembler i™ livraison. i toutes
précédens. Mort pendant la nuit, le quatrième jour de l'entrée de la
malade
et le dix-huitième de l'invasion. Ouverture du
remière fois, douleurs lombaires qu'on attribuait à un rhumatisme. La
malade
se plaignait souvent de cette région, marchait pa
. Le lendemain, saignée; le surlendemain 25 sangsues. Soulagement. La
malade
boit de l'eau rougie, les douleurs reparaissent a
le tissu semble au premier abord peu altéré. C'est ainsi que chez une
malade
affectée d'inflammation chronique du corps de l'u
mment la sécrétion urinaire devait être complètement suspendue. Notre
malade
était donc dans les conditions les plus défavorab
n, dont on présuma q«© le siège est dans le rein gauche. L'état de ce
malade
paraiaaoïns d^cpere, on se contente de prescrire
es palliatifs. Deux jours avant sa mort, hématurie très-abondante. Le
malade
raconte à ce sujet qu'il a éprouvé deux hémor-rha
preuve non moins irrécusable, c'est qu'un certain nombre de vaisseaux
malades
ne naissaient pas au voisinage des ulcérations (f
et à ses dépens est formée la tubérosité TC sur laquelle marchait la
malade
. La fig. 7 représente les extrémités inférieure
t et forme avec le tibia un angle droit rentrant en dedans. Tantôt le
malade
marche sur la partie externe de la plante du pied
vrir aucun point de départ. Pour commémora-tifs, je recueillis que la
malade
, après quinze jours de malaise, avait été forcée
our; on me répond par la négative. Je me demande quelquefois si cette
malade
serait dans la catégorie de ces cas de fièvre rém
dissipèrent pendant la nuit, dételle sorte qu'à la visite du matin la
malade
était à peu près revenue à son état habituel. J
est la douleur : J'étouffe, je meurs, voilà tout ce que me répond la
malade
en portant la main tantôt sur le sternum, tantôt
es avec le suif, quinine. Je reviens le soir, craignant de trouver la
malade
à toute extrémité : elle était beaucoup mieux; el
s envies de vomir presque continuelles et les vomissemens bilieux, la
malade
est à peu près la même qu'avant l'invasion des de
angoisse; la langue toujours rouge; la respiration courte, quoique la
malade
ne se plaigne pas d'oppression. Les sueurs périod
nvies de vomir moins fréquentes. Les jours suivans, bains , dont la
malade
se trouve très - bien ; sinapismes aux épaules po
ession. Je trouve un peu de crépitation à la base du poumon droit. La
malade
se trouve mieux ; elle demande à manger et prend
e, humide jusque - là, se dessèche. Vésicatoire sur le côté droit. La
malade
me demande un bain, que je lui accorde sans incon
est lisse, rouge et sèche. La respiration devient plus fréquente. La
malade
se trouve bien. Les poumons, l'abdomen explorés t
leurs ne présente rien d'insolite, contraste avec la densité du tissu
malade
; tandis que, par une légère pression, on fait sui
'ayant soumis à la putréfaction une moitié de cette rate, la portion,
malade
y a résisté beaucoup plus que la portion saine.
donc pas un signe constant de pneumonie. Béflexions. — Ainsi cette
malade
a succombé à une inflammation sub-aiguë de la rat
t de gêne, de tuméfaction et même de douleur à la rate accusé par des
malades
, mais par une augmentation de volume manifeste po
malheureux de la maladie. Demandez à ces médecins ce qui a guéri leur
malade
, ou ce qui a pu lui nuire, demandez-leur un plan
res régulières, mais il n'y a pas d'intermittence. J'obser. verais la
malade
; et, après une expectation raisonnable, je ferais
al au cœur sans envie de vomir (ce sont les propres expressions de la
malade
); sentiment d'oppression, bien que la respiration
exploré avec la plus grande attention parait dans l'état naturel. La
malade
dit que son mal est au niveau des fausses côtes g
pouls est fréquent, plein et dur; la langue rouge et sans enduit. La
malade
, pour me rendre compte de ce qu'elle éprouve, me
loration la plus exacte ne me fait découvrir aucun point sensible. La
malade
me montre toujours les fausses côtes gauches comm
aillances qui se renouvellent toute la nuit; angoisses; agitation. La
malade
a besoin d'un courant d'air, demande sans cesse q
alaise général, l'angoisse reparaissent plus fortement que jamais. La
malade
ne peut préciser le siège de son mal; mais il lui
: forte décoction de quinquina; un verre toutes les trois heures. La
malade
en prit quatre verres seulement dans la journée.
ntiment de chaleur insupportable, surtout à la paume des mains, où la
malade
tient habituellement des boules de marbre. Langue
atiquant des frictions alcooliques et en agitant l'air qui entoure la
malade
au moyen d'un éventail. — Sinapismes aux pieds ;
ne dans six onces d'eau; une cuillerée d'heure en heure. La vie de la
malade
me paraît dépendre de la possibilité d'administre
rifuge pendant la durée de la rémission ; mais, soit répugnance de la
malade
, soit négligence des personnes qui l'environnent,
l'ingestion des liquides les moins irritans, même de l'eau sucrée. La
malade
porte continuellement la main sur les dernières c
sidé à la formation des petites plaques rouges date de l'époque où la
malade
a accusé une vive douleur dans l'estomac, c'est-à
llissement de la rate. Qu'on se rappelle que, dès le premier jour, la
malade
disait qu'elle avait mal au cœur sans envie de vo
la constitution épidémique, qui fit de grands ravages, et dont cette
malade
fut le premier exemple et la première victime. Il
que j'avance. Je suis persuadé, et je le dis avec douleur, que cette
malade
eût été sauvée par le quinquina administré dans l
puis nul; respiration rare, suspirieuse. Rien ne put ranimer la jeune
malade
, qui expira, malgré les stimulans les plus énergi
URE 4, Iï" LIVRAISON.) Fig. 4- La ligure 4 représente la rate d'une
malade
qui succomba à la même époque que celle dont on v
sensible; les sangsues avaient donné toute la nuit et avaient jeté la
malade
dans une syncope qu'avait immédiatement suivie l'
la nuque; impossible de lui desserrer les dents. Je ne revis plus la
malade
. J'appris par la voix publique qu'elle était sort
depuis ma première visite : l'état comateux où nous avions laissé la
malade
avait aiapu*u 0„K;tfsment au je vnlgt_ quatre heu
la maladie, au moins sous le rapport thérapeutique. J'ai suivi cette
malade
pendant un mois et demi encore, c'est-à-dire jusq
onnées à toutes les températures ; le hoquet est presque habituel. La
malade
dépérit à vue d'oeil ; son pouls conserve son car
seul instant. Elle s'éteignit dans le marasme. Quel était l'organe
malade
? J'avais d'abord pensé au ramollissement de la r
que le siège de la maladie était dans le cerveau : l'embonpoint de la
malade
dénotait d'ailleurs un état aigu. Elle mourut deu
qui, à ma prière, s'est empressé de se rendre auprès des parens de la
malade
, a recueilli pour tout renseignement que cette je
rapport des parens, n'étaient pas diminués la veille de la mort de la
malade
. Tous ces phénomènes s'expliqueront aisément si Y
mens suivis de perte de connaissance; bientôt paraplégie complète. Le
malade
entre à l'hôpital. Pendant les deux premiers mois
petites masses de cholestérine extraites, par M. Barruel, de l'ovaire
malade
d'une jument. On vient de lire dans cet article p
et coagulé. La respiration est extrêmement fréquente, et néanmoins la
malade
n'éprouve pas le sentiment d'angoisse qui accompa
ême intensité pendant trois jours pour se dissiper incomplètement. La
malade
peut reprendre ses occupations, mais éprouve touj
de maladie du cœur ; peut-être apoplexie pulmonaire circonscrite. La
malade
ne se croit pas dans un état grave. Elle nous par
me; ce n'est qu'à force d'instances que je parviens à faire mettre la
malade
sur son séant. L'auscultation et la percussion n'
ujours en petite quantité. Le 2 novembre, assoupissement tel que la
malade
urine involontairement. Si on l'excite, elle répo
le froid, cédant à un sommeil invincible. A chaque expectoration, la
malade
amène une gorgée de sang noir coagulé. Mort penda
rompus; qu'une hémoptysie foudroyante peut emporter immédiatement le
malade
; que, d'une autre part, la plèvre déchirée peut p
est ce qu'il n'a pas clé donné de savoir. Dans le cas de M. Bayle, le
malade
fut pris de dyspnée subite et excessivement viole
rveau dans l'apoplexie. Dans un autre cas rapporté par M. Andral , le
malade
succomba avec une dyspnée violente dont on n'avai
x, du trouble général occasioné par l'instantanéité de l'invasion. Le
malade
peut succomber immédiatement par l'effet de ce sp
rulente d'une horrible fétidité; fréquence médiocre dans le pouls. Le
malade
raconte que depuis six ans, sans cause connue, il
ules de charbon. Lorsque je repris mon service, le 3 janvier 1829, le
malade
m'offrit les symptômes suivans : décubitus presqu
ne pectorale; vésicatoire au bras.) Les 7, 8, jusqu'au 12 , tantôt le
malade
expectorait du sang vif pendant la nuit, et le jo
s avec mucosités et quelquefois ronflement. Depuis quelques jours, le
malade
accusait un sentiment de faiblesse excessive, et
de défaillance continuelle. Les 25, 26, la faiblesse est telle que le
malade
ne peut plus répondre à mes questions que par mon
a nuit du 28 au 29, expectoration très-abondante de sang rutilant. Le
malade
était mourant à la visite du 29, et mourut quelqu
ieux de connaître la source de l'hémorrhagie pulmonaire à laquelle lé
malade
avait succombé, et un stylet introduit dans l'art
re puriforme tout-à-fait semblable à la matière de l'expectoration du
malade
. Cette matière s'échappait par les orifices des b
s de l'inflammation, pas plus que nous n'en avons découvert au lit du
malade
les caractères diagnostiques. Les couches pulmona
emarquable de gangrène du poumon par ingestion d'acide sulfurique. Le
malade
vécut sept jours; le désordre avait porté tout au
respiration que sur celles delà digestion; il est même certain que le
malade
a succombé à la lésion du poumon. — Un jeune homm
présenter l'œdème de la gangrène des extrémités. La pression du tissu
malade
fait suinter une sérosité trouble avec ou sans fé
et tabulaire du poumon; mais d'ailleurs point d'odeur gangreneuse. Le
malade
avait vécu trente-cinq jours depuis l'invasion de
inégales, déchirées, tuberculeuses, remplies de la même sanie que le
malade
expectorait en plus ou moins grande abondance ava
rt aurait pu précéder la rupture du foyer. 5°. Thérapeutique. Notre
malade
étaithémoptysique par excellence; mais cette hémo
ger dans l'application des moyens thérapeutiques. L'état antérieur du
malade
ne sera pas non plus négligé. L'incertitude qui r
un anévrysme de la crosse de l'aorte et prescrit un régime auquel le
malade
ne se soumet que très-incomplètement. Dans l'espa
ellent : point d'oppression ; et il était difficile de persuader à ce
malade
indocile la nécessité d'un régime sévère. On assu
toute espèce d'alimens solides. Le pouls est grêle, peu fréquent. Le
malade
demeure couché sur le côté droit, sombre, immobil
ent et disparaît au bout d'un temps plus ou moins long. C'est, dit le
malade
, la goutte qui se porte au cœur. Je l'ai vu penda
ieurs fois ce spasme du cœur chez des goutteux. Le 29 septembre, le
malade
est pris d'un froid glacial sans frisson ni tremb
e 4 octobre, il dura quatre heures ; le 5 , dix heures on crut que le
malade
allait expirer; la persistance, l'intensité et la
ure de la muqueuse trachéale MTE (Pl. m, fig. 2), en sorte que, si le
malade
eût vécu quelque temps encore, la poche anévrysma
t que la rupture ne se fût faite très-rapidement dans ce point, si le
malade
avait vécu. Voici de quelle manière le sternum
ins que de coutume, et la membrane ccllulcusc qui est plus dense. Les
malades
succombent très-communément avec cette altération
du côté de la concavité. Là existe une légère excavation. Chez notre
malade
, c'est au niveau de cette excavation qu'était for
ampool© ovoïde parsemée de plaques cartilaginiformes, ossiformes. Le
malade
mourut subitement. Dans un autre cas que je dois
re heures il a pris la dimension qu'il avait au moment de l'entrée du
malade
. Etat actuel : Ictère léger; abdomen très-volum
s inférieures deviennent douloureuses, et tellement tuméfiées, que le
malade
ne peut pas les mouvoir. Je lui fais pratiquer qu
u'il sollicite comme un moyen de guérison plus expéditif. Le 25, le
malade
se plaint de froid : on peut à peine parvenir à l
roid à l'eau qui suinte sans cesse des scarifications : d'ailleurs le
malade
est gai, satisfait. L'état général est excellent.
ts ; le pouls peu fréquent, naturel ; la respiration suspirieuse ; le
malade
paraît sans communication aucune avec les objets
tendance à s'ouvrir dans la cavité du péritoine. On conçoit que si le
malade
eût vécu plus long-temps, la rupture eût pu s'opé
céphalocystes, j'en ai vu qui avaient quatre lignes d'épaisseur. Le
malade
a succombé non à l'altération enkystée, non à l'a
développemment physique indique une santé mal affermie, cependant le
malade
assure n'être sujet à aucune indisposition; c'est
cette récidive avec toute son intensité pour reporter l'attention du
malade
sur les symptômes qu'il avait autrefois éprouvés.
s. C'est le 10 décembre 1828, en arrivant de son pays natal, que le
malade
ressentit, sans cause connue, les premières attei
sé ; l'urine ne pouvait être expulsée qu'à l'aide du cathétérisme. Le
malade
se plaignait d'un peu de céphalalgie. Tel est l'é
nvier et qui se maintinrent sans aucun changement jusqu'à la mort. Le
malade
est étendu dans son lit, immobile; la tête inclin
arfaite, et en général toutes les fonctions internes se font bien, le
malade
accuse des douleurs très-vives dans le bras droit
terne à la Maison royale de Santé. iiie livraison. i jambes; Le
malade
ne scni absolument rien; la pression est douloure
ien conservé, de même que le sommeil. La langue est humide, rosée. Le
malade
est dans une sécurité qui contraste péniblement a
ner dans le bras droit un peu de mouvement et de sensibilité; mais le
malade
en supportant difficilement l'usage, ce moyen dut
es détachées du sacrum avaient dénudé cet os et répandaient autour du
malade
une odeur d'une extrême fétidité. Les traits s'ef
l avec lui; la langue devint rouge et sèche : le 17, dans la nuit, le
malade
fut pris d'un vomissement abondant d'un sang noir
la première invasion de la maladie, quatre à cinq ans auparavant. Le
malade
, que j'ai interrogé avec beaucoup de détails , m'
pénètrent seuls sa substance grise. La substance grise a été seule
malade
, et cependant il y a eu paralysie du sentiment et
e douleur, aucun signe de maladie. M. Gauthier appelé pense, comme le
malade
, que cette indisposition provenait du voyage, et
matin; à onze heures on vient le chercher en toute hâte, parce que le
malade
ne pouvait pas remuer les jambes. Déjà les urines
pesante, mais sans douleur; point d'étourdissement. Dans cet état, le
malade
se plaignait d'un sentiment général de douleur av
ns, d'où la métaphore très-expressive de bâton dorsal employée par le
malade
. Cette douleur, qui avait tous les caractères d'u
isme, a été exaspérée par le voyage, et, le lendemain de l'arrivée du
malade
, survient un sentiment de pesanteur et d'engourdi
ure après, invasion des symptômes mentionnés tellement brusque que le
malade
meurt en parlant. Chez ce dernier malade, la pe
s tellement brusque que le malade meurt en parlant. Chez ce dernier
malade
, la peau, les intestins, le foie et la rate étaie
sie et les reins étaient presque noirs. Nous avons vu que, chez notre
malade
, il y avait eu hématémèse, et que les intestins é
région de la moelle qui est le siège de l'épanchement, douleur que le
malade
conrpare à un rhumatisme, qui s'étend aux membres
nt cet organe donnera lieu aux mêmes phénomènes. Faut-il qu'au lit du
malade
, le praticien le plus consommé, ne retire si souv
ans la douleur s'étend à l'épaule droite, aux aisselles et aux O Ce
malade
était encore dans le service de mon irès-honoré c
our, la paralysie est complète dans les extrémités inférieures, et le
malade
ne peut plus uriner. Le quatrième jour, la paraly
ne partie des parois thoraciques, jusqu'aux mamelles, en sorte que le
malade
ne vivait que par la tête et les extrémités supér
a plante des pieds détermine quelquefois de légères secousses dont le
malade
n'a pas la conscience. Il ne peut ni uriner ni al
paralysie du mouvement se propagèrent aux extrémités supérieures ; le
malade
mourut subitement. Il ne me fut pas permis d'en f
'autres cas, cette cause se fixe sur les cordons nerveux : j'ai vu un
malade
qui m'indiquait parfaitement le trajet et les ram
-on méconnaître une maladie de la moelle ? Les douleurs qu'éprouve le
malade
, homme de l'art, sont appelées par lui rhumatisma
e. Une circonstance remarquable est celle-ci : toutes les fois que la
malade
se couche sur le côté gauche, la bouche se rempli
la plus grande facilité. — Les commémo-ratifs sont insignifians : la
malade
dit avoir toujours eu l'estomac faible et disposé
es. Aux vomissemens se joignent des mouvemens nerveux. Il semble à la
malade
qu'une boule remonte de l'épigastre au pharynx; a
ses de vomissemens muqueux avec efforts violens sont continuelles; la
malade
a grand appétit, mais aucun aliment ne peut passe
i3, le pouls devient extrêmement grêle ; affaissement ; stupeur : la
malade
s'éteint le 17. Ouverture du cadavre. L'abdomen
céphalocystes. Réflexions. — Tous les symptômes qu'a éprouvés notre
malade
peuvent être rapportés à l'obstacle mécanique app
s, par le col de la matrice; alors les vomissemens auraient cessé, la
malade
aurait pu recouvrer ses forces jusqu'à ce que l'a
ce qui est extrêmement fréquent, la petite courbure de l'estomac, le
malade
aurait vécu fort long-temps encore sans s'en aper
entérite du gros intestin. Pour tout commémoratif, j'apprends que le
malade
s'est affaibli graduellement, mais sans garder le
résultat d'une maladie proprement dite. Eau gommeuse : opiacés. — Le
malade
succombe après avoir présenté pendant deux jours
meurs cancéreuses dans les différens organes. Pour en revenir à notre
malade
, le siège du cancer de l'estomac rend un compte t
aient libres; il n'y avait pas de tumeur au moment où j'ai observé le
malade
, puisque la gangrène détruisait la dégénération à
testin sont donc le siège de la maladie. — Le ifr octobre , l'état du
malade
s'est aggravé d'une manière extraordinaire : sa f
ut-à-coup coliques extrêmement vives, pendant lesquelles il semble au
malade
que tout son corps se bouleverse ; il a cru mouri
qu'il est impossible de la vaincre, même en captivant l'attention du
malade
et en le plaçant dans l'attitude convenable : je
excessive. Coliques assez vives qui reviennent de temps en temps. Le
malade
se croit beaucoup mieux et demande des alimens. —
onné, très-fortement contracté, n'est plus sensible à la pression. Le
malade
n'a nullement la conscience de son état et se cro
urelle : les vésicatoires sont gangreneux. Contre toute prévision, le
malade
se soutient dans le même état jusqu'au 12. La fac
que inspiration un bruit analogue à celui du souffle respiratoire. Le
malade
a recouvré toute sa raison et s'écrie qu'il va mo
t les débris d'une altération semblable éprouvée par toute la portion
malade
. La maladie essentielle était donc bornée à une
nts, dans un moment où il était lui-même le siège d'une tympanite. Le
malade
est mort comme si une grande quantité de gaz avai
de sang qu'on observe quelquefois à la peau autour d'une articulation
malade
, tous phénomènes qui accompagnent et suivent le d
omplète, et alors la goutte abandonne cette articulation. (J'ai vu un
malade
qui a eu successivement toutes les articulations
et le succès fut, sinon complet, au moins assez prononcé pour que le
malade
pût marcher à l'aide de béquilles. Sa santé se so
us fortuit qui s'est trouvé sur le plan postérieur de la vertèbre, le
malade
serait resté paraplégique. Du reste le mécanisme
. Le pouls était insensible à l'une et à l'autre artères radiales. La
malade
succomba au bout de six jours. A l'ouverture, on
ont été donnés sur les symptômes éprouvés jusqu'au 12 février, que la
malade
fut apportée à l'Hôtel-Dieu dans l'état suivant :
n, du délire, interrompus par un affaissement qui simule le calme. La
malade
demande sa sortie et suspecte les soins qu'on lui
ce de M. Guéneau de Mussy. IVC LIVRAISON. I du pus au dehors. Si la
malade
avait vécu plus long-temps, on aurait trouvé des
face d'une plaie, suite d'amputation. Pourquoi la phlébite de notre
malade
a-t-elle été si exactement circonscrite aux veine
l'instant apparaissent les symptômes les plus graves qui enlèvent le
malade
plus tôt ou plus tard, suivant la quantité de pus
n royale de Santé, par M. P. Dubois. Voici l'histoire succincte de ce
malade
: M. Lucas, vingt-sept ans, bonne constitution, v
itement rationnel résolutif ayant échoué, l'extirpation fut faite. Le
malade
guérit rapidement. Le volume du testicule est c
on qu'a éprouvée la substance propre du testicule. L'histoire de ce
malade
est curieuse,- elle fait partie de la 111e livrai
pagne ordinairement d'une infection générale, et presque toujours les
malades
succombent à des lésions de même nature dans les
andes opérations chirurgicales. Dans le cas représenté figure 4, le
malade
succomba au bout d'un mois et demi environ. Des d
'isthme du gosier. ( Trente sangsues au cou qui donnent beaucoup.) Le
malade
est soulagé ; la respiration est plus facile ; la
t la rougeur de l'arrière-bouche ont presque complètement disparu. Le
malade
se croit guéri. Ce mieux apparent continue toute
e de deux énormes bourrelets qui interceptent le passage de l'air. Le
malade
peut succomber en quelques heures, et alors on ne
prompte encore, on ne trouve que du pus, et c'est là le cas de notre
malade
. Je dois faire à ce sujet une remarque qui me par
r M. Frédéric Cuvier fils , interne à la Maison royale de Santé. Ce
malade
avait eu un goitre. Le corps thyroïde avait encor
s granulations étaient très-développés. Réflexions. — La mort de ce
malade
par suffocation est facilement expliquée par le b
erture assez large. Je ne pus recueillir d'autre renseignement sur ce
malade
, si ce n'est qu'il était mort dans un état de suf
tal Cochin dans l'état suivant : enrouement très-considérable, que le
malade
assure n'exister que depuis un mois; toux râpeuse
lendemain, même état : à dix heures du soir, agitation qui oblige le
malade
de sortir de son lit : les inspirations sont prof
yant, sec, étouffé, dur et âpre comme le son d'une corde de basse. Le
malade
effrayé , les yeux égarés , appréhende une suffoc
dant la nuit. Le jour suivant, retour de l'étouffement ; il semble au
malade
que quelque chose l'étrangle; il respire la tête
» Dans le cas qu'on vient de lire, M. Bouillaud attribue la mort du
malade
à la désorganisation complète des muscles dilatat
épiglotte, et les ulcérations de sa face antérieure. L'histoire de ce
malade
ressemble d'ailleurs à toutes celles du même genr
iture, et néanmoins déglutition extrêmement pénible, tellement que le
malade
se résignait à supporter la faim plutôt que d'éve
droit présentait une vaste caverne parfaitement cicatrisée. Enfin ce
malade
avait deux énormes hernies : le sac herniaire et
nt hérissés de petites granulations transparentes. Réflexions. — Le
malade
a évidemment succombé à l'affection laryngée, et
it ; émaciation extrême ; face décolorée ; affaiblissement tel que la
malade
ne peut donner aucuns renseignemens sur son état
t par degrés les dimensions énormes qu'il présentait actuellement; la
malade
n'avait jamais accusé la moindre douleur, mais le
tineux, jaunâtre, et démontra l'inutilité de nouvelles tentatives. La
malade
n'éprouva aucun accident de cette triple piqûre.
s ont été faites, et même deux fois avec succès, pour débarrasser les
malades
de kystes ovariques énormes. Les signes pathogn
c le liquide dans les différentes positions que vous ferez prendre au
malade
; mais le son restera toujours creux au niveau des
De temps en temps, convulsions légères. Les premiers jours, lejpetit
malade
ingérait dans l'estomac les alimens qu'on introdu
gens, tournés en haut. Quand la faim ou la soif tourmentent la petite
malade
, elle s'agite, se heurte la tête contre le bois d
eure et inférieure droites. La langue s'incline du côté paralysé : le
malade
, immobile dans son lit, a sa connaissance et répo
ouls est naturel pour la fréquence*, la respiration est naturelle. Le
malade
n'accuse aucune douleur. Pour commémorât! fs , j'
t, en effet, la respiration s'accélère; une sueur excessive inonde le
malade
, qui meurt quelque temps après sans agitation, sa
u diagnostic et du pronostic que j'ai portés au moment de l'entrée du
malade
: sans doute trop d'élémens entrent dans les mala
commence le travail réparateur, et il était plus que probable que le
malade
ne pourrait pas résister aux premiers mouvemens f
Au moment de son entrée, l'hémiplégie avait de beaucoup diminué : la
malade
meut avec assez de force les extrémités primitive
les sont à peu près dans leur état d'intégrité ; léger délire gai; la
malade
répond parfaitement à toutes les questions; langu
te, que je crus être la vessie, en sorte que je pensai d'abord que la
malade
urinait par regorgement. Le cathétérisme démontra
sant que médiocrement soit le corps strié, soit la couche optique. La
malade
, indépendamment de l'apoplexie, est sous l'influe
scription : limonade ; douze sangsues à l'anus. Les jours suivans, la
malade
remue plus librement ses membres; je la trouve to
bablement par suite du décubitus constant sur ce côté, et pourtant la
malade
n'accuse aucune douleur. Les jours suivans l'érys
ais un oedème indolent persiste. Le 2 novembre, veille de sa mort, la
malade
n'était pas en apparence plus mal que de coutume.
ue tout le reste du ventricule latéral. Il est bon de rappeler que la
malade
était toujours couchée du côté droit. Cette cavit
, soit par le travail fluxionnaire dont elle était le siège ? Notre
malade
a évidemment succombé à l'érysipèle phlegmoneux o
ue à celui du delirium tremens. Le pouls est fort dur et fréquent. Le
malade
peut s'aider de la moitié droite du corps pour se
r des symptômes; pouls fréquent, moins développé que précédemment. Le
malade
se plaint de douleurs à la tête et partout le cor
Le 5? pouls fréquent, faible; la respiration s'embarrasse un peu. Le
malade
a toute sa raison. La déglutition est difficile.
euse ; respiration fréquente. Pour commémoratifs, je recueille que le
malade
avait été pris un mois auparavant d'une attaque d
quatre jours à la dose d'un gros par jour, parce qu'on pensait que le
malade
était sous l'influence d'une fièvre intermittente
ttente pernicieuse. il était aisé de prévoir la fin prochaine de ce
malade
, qui mourut en effet cinq jours après son entrée
ntinuée de la part du médecin, qui doit sans cesse se représenter son
malade
avec un foyer de sang dans l'organe central de to
être invariablement observé pendant long-temps. Ferait-on marcher un
malade
qui aurait un foyer de sang dans l'épaisseur de l
Tout le temps que le travail d'absorption est en pleine activité, le
malade
est exposé à une fluxion séreuse dans les ventric
vant-bras droit : les parties voisines sont rouges et œdémateuses. Le
malade
se plaint en outre d'une vive chaleur dans le mem
arge et fréquent. (Saignée abondante.) — Les jours suivans, l'état du
malade
ne présente rien de particulier; seulement il par
Pouls fréquent et serré. Respiration un peu accélérée. On dit que le
malade
a rêvassé pendant la nuit, qu'il a eu des mouveme
croissant. Immobilité, somnolence, stupeur dont on ne peut retirer le
malade
qu'en lui parlant très-haut ou en le secouant for
iqués depuis cinq jours sans exciter la moindre plainte de la part du
malade
, sont enlevés avec douleur. Le corps papillaire,
des fonctions, au point que pendant les premiers jours on accusait le
malade
de paresse, voilà les seuls symptômes qu'a présen
ait le malade de paresse, voilà les seuls symptômes qu'a présentés ce
malade
; et bien qu'il ne soit pas fait mention des évac
onze ans, naturellement paresseux et qui avait l'habitude de faire le
malade
. La face était naturelle; le pouls nullement fébr
ai, jovial comme de coutume : le pouls est large, dur et fréquent; le
malade
répond lorsqu'il est excité, mais retombe de suit
ent du dévoiement. Quinze jours après l'invasion de ce dévoiement, le
malade
est pris tout-à-coup d'assoupissement avec prostr
telle. Coma ; les membres soulevés tombent comme une masse inerte. Le
malade
ne répond à aucune question. (Vésicatoire à la nu
umulation de sérosité dans les ventricules. (Glace sur la tête que la
malade
ne veut pas supporter; quatre pilules de calo-mel
ue. Lavemens de séné ; larges sinapismes aux pieds.) Le lendemain, la
malade
est tellement bien qu'on aurait pu regarder le di
aussi désordonnée que possible; perte de tout sentiment de pudeur. La
malade
entend très-bien les questions qu'on lui adress
. Glace sur la tète; pilules de calomei ; lavement purgatif.) Mais la
malade
est d'une indocilité extrême ; elle repousse la g
ut lui boucherie nez pour la forcer à boire. Mort le dixième jour. La
malade
est tellement amaigrie, tellement défigurée , qu'
elle est obtuse avec élancemens qui arrachent des cris inarticulés au
malade
. Si vous interrogez le malade sur le siège de la
s qui arrachent des cris inarticulés au malade. Si vous interrogez le
malade
sur le siège de la douleur, il semble réfléchir p
iniforme de l'estomac. Potion calmante. —-Le lendemain, 19, la petite
malade
, qui a reposé toute la nuit et repose encore à ma
spiratoires persistent. L'intelligence est parfaite. Mais la petite
malade
ne demande rien et paraît insensible a ses besoin
t immobile et la déglutition impossible. Je trouve en effet la petite
malade
sans connaissance, insensible aux pincemens les p
e toujours taciturne, restant un jour entier sans mot dire, la petite
malade
est quelquefois gaie; je l'ai surprise souvent fa
ation. Je n'obtins rien ou presque rien. Cependant par fois la petite
malade
dit qu'elle est guérie; mais la céphalalgie ne ta
point de communication avec les objets extérieurs. — Le 20, la petite
malade
a recouvré la connaissance; elle nous entend et f
int de céphalalgie. Pour commémoratifs, j'apprends que cet enfant est
malade
depuis quelques jours et qu'il a beaucoup vomi. —
e paraît affaiblie dans sa myotilité, car lorsqu'on la pince le petit
malade
ne la retire pas, mais y porte l'autre main. D'ai
; un peu de chaleur à la peau et de fréquence dans le pouls. Le petit
malade
répond à quelques questions. Le soir, paroxysme f
ison royale de Santé dans un état de stupeur. La face est étonnée. Le
malade
ne répond h aucune question, et néanmoins la sens
uisent à ceci : habitude d'excès de tout genre; grands maux de tête :
malade
depuis douze jours, il ne fit appeler de médecin
ique donnée par M. Baffos, chirurgien en chef de l'hôpital des Enfans
malades
. 6e. Livraison. Pl. 5. MALADIES DES EXTRÉMITÉ
gn représente un petit ganglion nerveux distinct du précédent. O Le
malade
qui fait le sujet de cette observation avait été
es placentaires (*). Depuis lors, je suis à la recherche de placentas
malades
, et je ferai tous mes efforts pour compléter la s
ec lui un second fœtus incomparablement moins fort que le premier. La
malade
s'est promptement et parfaitement rétablie. La
l'une saine PS qui répond au cordon ombilical du fœtus sain, l'autre
malade
PM qui répond au cordon ombilical du fœtus mort d
rus était détruite. Une section pratiquée à la fois et sur la portion
malade
et sur la portion saine a donné la coupe (fig. i
arativement l'épaisseur de la portion saine PS et celle de la portion
malade
PM. De très-petits foyers de sang concret se voie
Constamment les ganglions du mésentère qui correspondent à l'intestin
malade
sont enflammés, d'où le nom de fièvre entéro-mése
liculeuse ( forme pustuleuse ). Je n'avais aucun renseignement sur le
malade
auquel il avait appartenu, et pourtant je fis de
ent sur le malade auquel il avait appartenu, et pourtant je fis de ce
malade
une histoire très-exacte, du moins quant aux chos
de la tympanite abdominale et de la péritonite sur-aiguë. J'ai vu des
malades
mourir suffoqués par le seul fait de la tympanite
lus haut degré que l'entérite folliculeuse aiguë : à peine frappé, le
malade
éprouve un brisement complet des membres, une pro
èvres, les dents et la langue desséchées deviennent fuligineuses : le
malade
ne désire rien, rien que le repos; ne lui demande
elle est sans contredit bien plus grave : dans le plus haut degré le
malade
succombe en quelques jours, et souvent inopinémen
asions de la constater dans le cas d'entérite folliculeuse ; quelques
malades
étant morts accidentellement, à vingt, trente, qu
ux ganglionnaire, qui se distribue en si grande abondance aux parties
malades
, explique ici comme dans les hernies étranglées l
ce ou l'ignorance, la prudence ou la témérité sont inutiles au lit du
malade
; la médecine elle-même est inutile, voyez les ta
desquelles j'ai vu les symptômes locaux eux-mêmes s'exaspérer et les
malades
succomber rapidement, m'en ont complètement éloig
de soutenir les forces de la vie; ne craignez point d'irriter ; votre
malade
ne périra pas par l'état local, il périra par l'é
vers le cerveau, les poumons et les autres organes, traitait tous ses
malades
par les vomitifs et par les purgatifs; je ne l'ai
r les purgatifs; je ne l'ai point vu soigner un assez grand nombre de
malades
atteints d'entérites folliculeuses pour établir l
térite folliculeuse aiguë, comme base du traitement : j'ai choisi des
malades
avec dévoiement et avec délire. Je n'ai fait que
et avec délire. Je n'ai fait que trois essais en ce genre : l'un des
malades
a succombé, les deux autres ont guéri. La questio
utres ont guéri. La question ne me parait pas décidée, car le premier
malade
nous arriva au plus haut degré de l'état d'ataxie
ières tentatives. L'entérite folliculeuse aiguë plongeant souvent les
malades
dans un état assez analogue à celui de l'ivresse,
lliculeuse, et l'on est tout étonné d'entendre parler d'alimens à des
malades
dont les dents sont encore fuligineuses, la langu
s par une très-petite quantité d'alimens accordés à l'importunité des
malades
. Je me représente toujours l'intestin de mes mala
'importunité des malades. Je me représente toujours l'intestin de mes
malades
labouré par d'énormes ulcérations; car, ainsi que
n'est aussi pénible à diriger. Une faim canine dévore sans cesse les
malades
. Les pleurs, les menaces, la séduction, tout est
rchons une autre méthode de traitement ; nous la trouverons au lit du
malade
par des tentatives prudentes et quelquefois hardi
'altération locale? Je perds sans regret, médicalement parlant, des
malades
affectés de lésions graves qui ont désorganisé so
erveau; mais jamais je n'ai perdu, sans déplorer mon impuissance, des
malades
qui n'ont pas de lésion suffisante pour expliquer
fréquent. Les urines sont rendues involontairement. Constipation. Le
malade
n'accuse aucune douleur. L'abdomen est partout in
ment de chaleur dans les intestins, bientôt suivis de délire : que le
malade
a été saigné deux fois, qu'on lui a mis une fois
trées. Continuation de l'eau de veau tamarinée. — Quelques selles. Le
malade
paraît mieux ; il a recouvré toute sa raison. — L
inent la valvule iléo-cœcale et qui répondent à la portion d'intestin
malade
étaient très-développés, parcourus à leur surface
, même sous l'influence de la pression, par la position de l'intestin
malade
dans la cavité pelvienne, position que j'ai dit ê
aient été employés pendant les huit jours qui précédèrent l'entrée du
malade
. De l'eau de veau tamarinée, des pilules camphrée
comme rôtie et ne pouvant être portée au dehors malgré les efforts du
malade
; respiration très-fréquente; pouls très-fréquent
lontaires ; surdité; hypo-gastre tendu et météorisé. On dirait que le
malade
va succomber. Les poumons explorés sont pleins de
. Après quelques jours de céphalalgie, de diarrhée et de coliques, ce
malade
va le 21 avril consulter M. Louyer Villermay, qui
et urines involontaires. Les jours suivans, un peu d'amélioration; le
malade
prend l'urinoir. Je n'ai jamais vu d'enduit fulig
nt, la chaleur très-âcre; il y a de l'agitation, un peu de délire; le
malade
change souvent de place dans son lit, et tombe en
MALADIES DE L'INTESTIN GRELE. ( Entérite folliculeuse aiguë. ) est
malade
depuis cinq à six jours, mais qu'il a pu marcher
, on nous apprend que la nuit a été agitée, qu'il a fallu contenir le
malade
dans son lit pour l'empêcher de se lever ; urines
a langue est large et sèche; le pouls très-fréquent et très-petit. Le
malade
n'accuse aucune douleur; mais la pression de l'ab
calmante qui calme le délire.) —~ Le i5, délire plus considérable; le
malade
tourne la tête à droite et à gauche comme pour vo
et il est probable que l'éruption a précédé le moment de l'entrée du
malade
à l'hôpital. Nous voyons que les phénomènes céréb
lontaires ; langue sèche et noire; soif ; pouls fréquent et grêle; le
malade
raisonne à merveille relativement aux objets de s
nte pernicieuse. Je me fais répéter les commémoratifs par le frère du
malade
, et les alternatives de mieux et de plus mal qui
ion intestinale s'explique peut-être par la promptitude de la mort du
malade
: pas de doute que ces masses de follicules et de
t; respiration fréquente : point de comméniui atifs exacts. L'état du
malade
ne permet d'avoir aucune confiance en ses réponse
Dix sangsues à l'anus.) — Le 22, délire. On est obligé de contenir le
malade
par la camisole de force. ( Trois pilules de camp
rène non-circonscrite tout à la fois. Les symptômes qu'a présentés ce
malade
sont parfaitement en harmonie avec l'altération.
r mes pas et m'en tenir au quart, malgré les plaintes continuelles du
malade
. Je ne conservais plus aucune inquiétude sur son
rvais plus aucune inquiétude sur son état; le pouls était naturel. Le
malade
employait à la lecture tout le temps que lui lais
eilleur aspect et semblèrent tendre à la cicatrisation. Le 5 juin, ce
malade
se plaignit plus que de coutume de la gêne occasi
onnus une pleuro-pneumonie à la partie antérieure du poumon droit. Le
malade
mourut la nuit suivante. Ouverture du cadavre.
l'entérite folliculeuse aiguë; qu'il faut toujours se représenter son
malade
comme portant dans l'intestin des ulcérations qui
Ce n'est qu'après six semaines, deux mois, qu'on pourra abandonner le
malade
à lui-même. L'expérience ne vient-elle pas tous l
es? Je dois faire remarquer l'influence de la position qu'a gardée le
malade
pendant le dernier mois de sa vie sur la producti
e l'inflammation aurait envahi la partie postérieure du poumon, si le
malade
était resté en supination. Entérite folliculeus
nseignemens positifs sur son état ; seulement on nous dit qu'il était
malade
depuis quatre à cinq jours. On est obligé de le f
raît sympathique. (Saignée.) Le délire tombe, la fièvre persiste ; le
malade
se croit guéri, demande des alimens ; il est d'un
soumis. Le 19 octobre, changement complet dans la forme du délire; le
malade
s'imagine qu'il est mort, il ne répond à aucune q
nvolontaires. Le 21, à la suite d'une sueur extrêmement abondante, le
malade
paraît mieux; le pouls est à peine fréquent; la l
lâche; il meurt pendant la nuit, vingt-unième jour de l'invasion. Le
malade
n'a évacué que par lavemens dans tout le cours de
s le jeudi : mort à dix heures du soir. Les médecins pensèrent que la
malade
avait succombé à un iléus. La mort rapide de ce
février, en présence des médecins qui avaient donné leurs soins à la
malade
, et du juge d'instruction. L'étranglement inter
s de la formation de petites excroissances cornées. A son entrée , la
malade
présentait à la base de chaque petite corne , des
nlemens occasionaient des douleurs très vives, et d'un autre côté, la
malade
se refusait opiniâtrement à ce qu'on abrégeât ses
ulcération. Enfin ces productions se détachèrent successivement et la
malade
guérit. En examinant avec attention une product
ns sensoriales et locomotrices, soit des facultés intellectuelles, le
malade
et le médecin ne sont avertis par aucun phénomène
après son entrée. Pendant tout le temps de son séjour à l'hôpital, ce
malade
avait été d'une humeur insupportable; il jurait s
se datait du moment de l'espèce d'attaque d'apoplexie éprouvée par le
malade
. Comment supposer que la formation d'une semblabl
t douloureux. Le pouls était à peu près naturel pour la fréquence. Le
malade
prenait quelques alimens. La violence des douleur
on continuelle entraîna des escarres au sacrum et aux trochanters. Le
malade
succomba après une longue agonie, jouissant encor
tion produite par la tumeur sur le cerveau. Chose bien singulière! le
malade
n'accusait aucune douleur à la tête; et la douleu
eau des modifications importantes, pourrait compromettre les jours du
malade
; mais si le hasard amenait une pareille combinai
ement, les douleurs, l'hémorrhagie et les fatigues qu'elle causait au
malade
le déterminèrent à l'abandonner. M. Leroy d'Étiol
de se borner à des moyens adoucissans. En effet, depuis deux ans, le
malade
avait, à la suite d'une affection cérébrale, cons
ment était un peu dure. Malgré les sages conseils de M. Dupuytren, le
malade
persista à vouloir être opéré, déclarant d'une ma
t Leroy. Aucun autre calcul ne fut senti. Un peu de sang s'écoule. Le
malade
pansé fut placé dans son lit ; mais bientôt, malg
its. Ces moyens devinrent inutiles, les symptômes augmentèrent, et le
malade
mourut le 16 août 1829. » « autopsie. L'état gé
arachnoïdien et les ventricules du cerveau, et il est probable que la
malade
aura succombé par le seul fait de cette accumulat
é avec ou sans assoupissement; urines involontaires; constipation. La
malade
ne demande rien, mais elle ne refuse ni soins, ni
xtrémités inférieures, affaiblies, ploient sous le poids du corps. La
malade
peut à peine tenir sa tête en équilibre. L'extrém
ssure gauche des lèvres est un peu déprimée. On m'avait dit que cette
malade
ne parlait pas; je l'interroge, et je vois qu'ell
et qu'elle étaic située du côté droit. J'exigeai qu'on levât cette
malade
tous les jours. Les premiers jours, elle paraissa
ut de quinze jours a il ne fut plus possible de lever et d'asseoir la
malade
. Son centre de gravité l'entraînait et la faisait
xtrémité inférieure droite : du reste l'intelligence est parfaite. La
malade
répond très-bien à toutes mes questions ; mais to
e pouls s'accélère. Le 3, jour de sa mort, il était très-accéléré; la
malade
répondit encore très-bien à mes questions. Elle m
its. Ces moyens devinrent inutiles, les symptômes augmentèrent, et le
malade
mourut le 16 août 182g. » « Autopsie. L'état gé
arachnoïdien et les ventricules du cerveau, et il est probable que la
malade
aura succombé par le seul fait de cette accumulat
é avec ou sans assoupissement; urines involontaires; constipation. La
malade
ne demande rien, mais elle ne refuse ni soins, ni
st rien moins que constatée, puisque ce sont seulement les voisins du
malade
qui affirmèrent qu'il avait joui de l'olfaction.
is cette époque, les mouvemens convulsifs n'ont point reparu; mais la
malade
s'affaiblit par degrés; la langue se dessèche, de
l'instant apparaissent les symptômes les plus graves qui enlèvent le
malade
plus tôt ou plus tard, suivant la quantité de pus
ériodes que je viens denumérer pour la phlébite en général. Plusieurs
malades
succombent dans la première période, c'est-à-dire
uels avait donné lieu une pareille altération. Toujours est-il que le
malade
a vécu avec l'oblitération complète des deux sinu
. 1826. (***) Deux observations, recueillies à l'hôpital des enfans
malades
, consignées dans le Journal hebdomadaire de médec
s lymphatiques et une ophthalmie, est apportée à l'hôpital des enfans
malades
, le 17 mars 183o, dans l'état suivant : pupilles
es sont toujours dilatées; cris, rigidité dans les membres. La petite
malade
peut à peine soutenir la tête (même prescription)
en aller. La sensibilité de la peau est dans son état d'intégrité. Le
malade
n'accuse aucune douleur, bien qu'on l'interroge à
main, mouvemens moins violens et seulement à de longs intervalles. Le
malade
n'achève pas ses phrases commencées. Pouls moins
araît également insensible aux pincemens les plus forts. Du reste, le
malade
exécute des mouvemens volontaires dans tous ses m
toires aux jambes; sinapismes aux pieds; tartre stibié en lavage.) Le
malade
succomba dans la journée. Ouverture du cadavre.
phère gauche, et cependant l'hémiplégie était incomplète à droite. Le
malade
pouvait marcher à l'aide d'un bâton. Comment conc
entier était atrophié, réduit au quart de son volume; et cependant le
malade
jouissait de l'intégrité de ses facultés intellec
emarquons qu'il y avait absence des lobes antérieurs, et cependant la
malade
avait la faculté d'articuler les sons. Elle expri
ieurs que dans les lobes moyens, que dans les lobes postérieurs. La
malade
ne paraissait pas jouir de l'olfaction, et cepend
pour compléter la série des actes qui constituent une sensation. La
malade
jouissait de ses mouvemens, mais elle ne pouvait
is le testicule conservait encore de la dureté, et néanmoins les deux
malades
continuaient à se livrer aux travaux de leur prof
praticiens consultés soient de l'avis de l'extirpation, j'engageai le
malade
à attendre encore. Je pensais en effet que nous a
lques sangsues. J'étais devenu très-avare des sangsues , parce que le
malade
, excessivement nerveux, y répugnait beaucoup, et
ient été appliquées trois jours auparavant. L'excessive répugnance du
malade
pour les émissions sanguines me fait hésiter à le
de soins assidus, après avoir proposé plusieurs fois l'extirpation au
malade
qui l'a rejetée, après avoir passé alternativemen
donné plusieurs fois et les purgatifs qui fatiguaient horriblement le
malade
, et l'éponge calcinée à l'intérieur, et le calomé
testicule moins considérables que celle que je viens de signaler, le
malade
a guéri parfaitement avec un testicule atrophié,
corps même du testicule, sans pouvoir rien statuer sur sa nature. Le
malade
avait un rétrécissement du canal de l'urètre; il
tait de lui-même échappé du scrotum) sans l'extrême susceptibilité du
malade
qui redoutait excessivement cette ablation et qui
l'appétit diminue; des douleurs existent à la région fessière du côté
malade
. Le malade marche tout courbé, et reste au lit la
iminue; des douleurs existent à la région fessière du côté malade. Le
malade
marche tout courbé, et reste au lit la plus grand
ur a lieu dans la tumeur; l'extirpation du testicule est urgente : le
malade
s'y décide avec peine. Voici quel était l'état de
. Il y a vingt-huit mois que cette opération a été pratiquée, et le
malade
jouit de la santé la plus florissante. Ainsi l'
avait été complète dans la première opération; il est probable que le
malade
aurait conservé le testicule s'il avait été possi
tait évidemment le seul moyen convenable. Elle a été pratiquée, et le
malade
a très-bien guéri. Si l'extirpation des sarcocè
heval sur la face palmaire de la main. Lorsque j'arrivai auprès de la
malade
, une hémorrhagie foudroyante, causée par la déchi
forts nécessaires pour la réduction : je laissai un aide auprès de la
malade
; l'hémorrhagie n'a plus reparu, et la guérison a
yant voulu lui faire ouvrir la bouche, fut fort étonné de voir que la
malade
se bornait à écarter les lèvres, et qu'il y avait
lue de mouvoir la mâchoire. 11 apprit alors qu'à l'âge de huit ans la
malade
avait fait une chute sur la face, et s'était cass
éfaut d'écartement des mâchoires causait si peu d'incommodité, que la
malade
s'imaginait n'avoir aucune disposition contre nat
fet persiste indépendamment de la cause qui l'a produit, et alors les
malades
éprouvent une rigidité singulière dans l'articula
tte rigidité, ces douleurs sont surtout considérables au moment où le
malade
commence à mouvoir l'articulation, particulièreme
ications réitérées de sangsues pendant plusieurs mois, ne laissant au
malade
de repos que celui nécessaire pour réparer son sa
fait anatomique de l'usure des cartilages articulaires, c'est sur une
malade
âgée de cinquante ans environ, qui, vingt ans aup
les douleurs diminuèrent, mais ne se dissipèrent pas complètement. La
malade
, sans éprouver de nouvelles atteintes de rhumatis
ssus fibreux de l'articulation. La suppuration fut très-abondante. La
malade
se crut soulagée; elle consentit à ce que deux no
ides, tout aussi douloureuses qu'auparavant, et la constitution de la
malade
considérablement affaiblie. Je pensai que des mou
igamens leur souplesse et activeraient la sécrétion de la synovie. La
malade
suivit mes conseils avec courage ; mais une augme
er à la manifestation de la plus légère douleur. Depuis ce moment, la
malade
ne s'aperçoit plus de son incommodité. Toutes l
face convexe (fig. 3), osseux du côté de sa face concave (fig. 3). Le
malade
a guéri sans le moindre accident. Réflexions. —
ns curatifs. Les antiphlogistiques et les dérivatifs affaiblissent le
malade
sans diminuer la maladie; la faim et la soif, au
sieurs mois sans la rencontrer dans les hôpitaux consacrés aux enfans
malades
. Si ce ramollissement était cadavérique, il devra
s contenus dans l'estomac, le plus ordinairement brunâtre, lorsque le
malade
succombant à la suite d'une maladie, soit aiguë,
e j'ai rassemblées ailleurs (**), je vais rapporter ici l'histoire du
malade
dont l'estomac a été représenté planche i. Cette
ophage chez un adulte. Henri Cru, domestique, âgé de 22 ans , était
malade
depuis quinze jours lorsqu'il entra à la Maison r
s plein, peu fréquent; oppression; stupeur légère; langue sale que le
malade
oublie de retirer. (Saignée au bras de huit onces
tirer. (Saignée au bras de huit onces qui paraît soulager.) Le 3o, le
malade
est mieux. iel mai. L'expression de la face est
triste et présente quelque chose d'insolite, Rigidité des membres. Le
malade
ne se plaint de rien, mais il repousse constammen
: 2 vésic; 2 sinap.; gomme édulcorée.) 3. L'agitation a reparu; le
malade
ne peut rester une minute dans la même place; il
s iniirinières disent que jamais elles nen ont vu de pareille; que le
malade
se jetait sur le verre et ne pouvait plus s'en dé
s, le pouls grêle et très-fréquent, la respiration très-fréquente. Le
malade
entend ce qu'on lui dit, mais sans pouvoir répond
l'hôpital Cochin, le ier juillet i83o, treize jours avant sa mort, la
malade
était dans un état voisin du marasme, sa face éta
ent. Les vomissemens résistèrent à tous les moyens imaginables, et la
malade
succomba le treize juillet. A l'ouverture du ca
de la thériaque. Au milieu de cet ensemble de symptômes alarmans, le
malade
jouit d'un sommeil parfait et conserve sa gaieté
ndamné à rester continuellement au lit. L'appétit se maintient, et le
malade
est obligé d'user de toute sa raison pour observe
sommeil, espérance d'une guérison prochaine ; le jour de sa mort, le
malade
se croyait à merveille , avait une présence d'esp
e la rétention des matières alimentaires ont manqué. Mais pourquoi ce
malade
a-t-il succombé hydropique, tandis que la plupart
rquoi ce malade a-t-il succombé hydropique, tandis que la plupart des
malades
affectés de cancer au pylore meurent dans le mara
des vaisseaux lymphatiques du foie. Il est d'ailleurs évident que le
malade
a succombé à l'épanchement dans les plèvres, et n
e au passage des alimens est momentanément levé. Mais le désespoir du
malade
n'est jamais plus considérable et surtout plus pe
le point correspondant de la colonne vertébrale, et j'ai vu plusieurs
malades
se plaindre davantage du point rachidien que du p
que celui de mes confrères. J'ai eu la douce satisfaction de voir la
malade
se rétablir parfaitement , après six mois de soin
cancer de l'estomac. Cependant, bien qu'en général, dans l'ulcère, le
malade
ait le sentiment d'un ennemi toujours présent, il
ament proprement dit. J'ai plusieurs fois eu la pensée de classer mes
malades
d'après l'espèce d'aliment que supporte leur esto
trouver un aliment que l'estomac puisse supporter, et l'instinct des
malades
nous dirige souvent beaucoup mieux que tous les p
n n'ont-elles pas été la source d'indications précieuses ! Une de mes
malades
, affectée de vomissemens noirsf ne pouvait plus r
pendant quinze jours. L'eau gazeuse simple a pu seule passer chez des
malades
dont l'estomac repoussait toute autre espèce d'al
n royale de Santé, voulurent assister par députation à l'ouverture du
malade
dont on va lire 1 histoire, persuadés qu'ils étai
du malade dont on va lire 1 histoire, persuadés qu'ils étaient que ce
malade
avait été empoisonné. Il y avait également soupço
cation de quelques sangsues sur l'abdomen, et le lendemain, voyant le
malade
désespéré, il le fit transporter à la Maison roya
ui accompagnent les ulcères chroniques; i° par les commémoratifs , le
malade
n'accusant de malaise que depuis dix jours. Je do
soumis à un régime adoucissant qui produisit les meilleurs effets. Le
malade
paraissait rétabli, lorsqu'un soir, en tirant ses
diminuent un instant pour se réveiller avec plus d'intensité , et le
malade
succombe dix heures après leur invasion. A l'ou
oissons astringentes. Deux mois de repos au lit furent nécessaires au
malade
pour lui faire recouvrer ses forces. Revenu à ses
on s'en tint donc à de larges sinapismes aux pieds. Le Ier mai, le
malade
n'a qu'un seul vomissement de sang peu abondant;
cicatrice solide se sera formée après deux mois de traitement, et le
malade
aura recouvré toute la plénitude de sa santé. Ce
e prendre des alimens. Parfois ces coliques augmentaient, et alors le
malade
se soulageait en comprimant fortement l'épigastre
il a rendu une grande quantité de sang par le haut et par le bas. Le
malade
est oppressé, son pouls est lent et régulier; il
re l'estomac et les parties environnantes, il est probable que, si le
malade
avait vécu, la perforation aurait été complète. J
t. L'amputation avait été nécessitée par l'écrasement de ce doigt; le
malade
alla boire de l'eau-de-vie immédiatement après. S
ulcère était tout-à-fait étranger aux accidens qui avaient emporté le
malade
; l'aspect et la densité du tissu qui formait le f
habituelles. Mais ses digestions sont de plus en plus pénibles; et le
malade
, ami de la table et peu scrupuleux sur le régime,
s et plus intenses et plus habituels, lorsque le 17 décembre 1828, le
malade
ayant alors soixante-treize ans, fut pris, à la s
t suivie de selles sanguinolentes. M. Vallerand, médecin ordinaire du
malade
, put craindre une mort immédiate; néanmoins la v
apismes et de frictions sur les membres. Les jours suivans, l'état du
malade
est moins désespéré; mais les boissons les plus l
at; enfin, le ig janvier 182g, survient une hématémèse qui emporte le
malade
après vingt-quatre heures d'agonie. A l'ouvertu
i devait en résulter pour le passage des alimens explique pourquoi le
malade
a constamment éprouvé, depuis cette époque, des a
lle a été la source des deux hématémèses qui ont terminé les jours du
malade
? Auraient-elles eu lieu par exhalation? Voilà ce
que dans les abcès complets, si je puis m'exprimer ainsi; car si les
malades
succombent à une période moins avancée de la mala
est immédiatement mortelle ; au bout de trente-six heures, le membre
malade
se tuméfie, et si l'animal meurt ou est sacrifié,
nes saines répondaient à des portions de muscles sains^ et des veines
malades
conduisaient constamment à un foyer induré. La ve
ientôt suivis de la mort. Souvent on trouve dans un état désespéré le
malade
qu'on avait laissé très-bien la veille; il semble
ans les veines a été suivie de selles très-fétides et abondantes, les
malades
ont recouvré la santé. Un fait fondamental en pat
ladie, mais cette cause matérielle est incessamment renouvelée, et le
malade
est privé avec son sang des moyens de réaction :
et vint faire saillie sous la peau, à la partie interne du membre. Ce
malade
entre à l'hôpital Beaujon le 5 août avec un gonfl
dans de justes limites, la suppuration était de bonne qualité, et le
malade
, en voie de guérison, était sur le point de sorti
mmations viscérales, suite de phlébite, se manifestèrent; le teint du
malade
devint ictérique, et il succomba le 3 septembre,
euse. La planche 1 (fig. 1) représente l'extrémité supérieure de ce
malade
. Un stylet P a été introduit à travers la perfora
plusieurs faits dont M. Blandin a entretenu la Société Anatomique. Un
malade
de l'hôpital Beaujon portait une sonde à demeure
uperficielles soulevant la peau à la manière de cordons très-durs. Le
malade
mourut, et on trouva dans les veines du membre in
rhagie considérable. La face est pâle, le pouls petit, fréquent. La
malade
accuse une grande faiblesse. Douleur hypogastriqu
des vaisseaux lymphatiques de ces organes. La faiblesse extrême de la
malade
, qui est presque anémique, sa mobilité nerveuse e
on du traitement émollient. Le i4? Ia montée du lait s'effectue (la
malade
nourrit son enfant). Les i5, 16, 17, sueurs abond
Le 23, douleurs très-vives au niveau des fausses côtes gauches. La
malade
assure qu'elle est sujette à ce genre de douleurs
evée par un vésicatoire appliqué le 24. Du i5 juillet au 3 août, la
malade
semblait marcher vers la guérison. Elle nourrissa
rovoqué par deux onces de marmelade de Tronchin; les jours suivans la
malade
ne se plaint de rien; diarrhée ; respiration de p
ot sanguin CSD est décoloré, mais plein. Réflexions. I. Ainsi cette
malade
a succombé à une phlébite pulmonaire après avoir
is pas que la pleuro-dynie observée le ^3, pleurodynie familière à la
malade
, puisse être regardée comme le prélude de l'affec
mme le prélude de l'affection pulmonaire. Du 15 juillet au 3 août, la
malade
paraissait marcher à la guérison, lorsque tout-à-
foyers inflammatoires sont peu nombreux. Je suis convaincu que notre
malade
eût guéri si à la phlébite capillaire du poumon n
fébrile : l'état local ne laisse rien désirer. Déjà on permettait au
malade
des potages, lorsqu'il est pris, tout-à-coup, d'u
he et se couvre d'une couenne grisâtre. Les muscles se rétractent. Le
malade
n'éprouve aucune douleur ni dans le thorax, ni da
s'affaiblissent par degrés, le pouls devint lent et irrégulier, et le
malade
succombe le 28 août dans un état de maigreur très
té par une fausse membrane FM, réticulée, jaune (j'ai déjà dit que le
malade
était mort ictérique). Cette fausse membrane a ét
levée dans une certaine étendue pour montrer à découvert les portions
malades
du poumon. Les foyers d'inflammation lobulaire AL
et si de nouveaux foyers gangreneux n'étaient survenus, les forces du
malade
auraient probablement suffi aux frais de la guéri
e, de telle façon qu'il fallait plusieurs personnes pour maintenir le
malade
dans la situation verticale. Les muscles de la fa
. Cependant, dans un cas, il y eut souvent imminence d'avortement; la
malade
éprouvait chaque mois pendant plusieurs jours des
tumeurs utérines comme une cause de métrite, de métro-péritonite. La
malade
dont l'utérus fait le sujet de ces réflexions, a
é et cette disposition avait fait croire à une grossesse composée. La
malade
mourut trois jours après l'accouchement, d'une mé
ui oblige d'avoir recours à la sonde. Le seizième jour, en sondant la
malade
, on s'aperçoit d'un corps qui tend à se précipite
e de ces corps, que le praticien qui donnait des soins habituels à la
malade
n'avait pas pu caractériser. .Te reconnus des tum
écoulement purulent d'odeur putride ne tarda pas à disparaître, et la
malade
guérit parfaitement. De U expulsion spontanée d
de grossesse n'est pas fort rare, je viens de donner mes soins à une
malade
qui, après avoir éprouvé pendant quatre mois des
de petites masses que j'ai reconnu être des tumeurs fibreuses. Cette
malade
, que minait une fièvre hectique et qui offrait to
de reconnaître pour un corps fibreux allongé, ramolli, altéré. Cette
malade
assurait que trois mois auparavant elle avait exp
ison.) Polypes. L'utérus représenté fig. ï, 2, 3, appartenait à une
malade
de la Maison royale de santé, morte phthisique, J
es pas établir que toutes les tumeurs que l'on rencontre dans un foie
malade
, ne sont pas contemporaines ; mais que les unes s
n proche jusqu'à la plèvre correspondante; et alors on conçoit que le
malade
puisse succomber à une pleurésie aigiïc ou chroni
laire n'eût pas existé et qu'on eût emporté la peau cancéreuse; si le
malade
avait succombé au bout d'un temps plus ou moins l
iens; car, comment l'injection pourrait-elle pénétrer dans des veines
malades
et pleines de matière cancéreuse; les artères éta
malaise épigastrique, sentiment d'embarras, de plénitude, tel que les
malades
demandent sans cesse des purgatifs ou des vomitif
ureté qui dénote manifestement une lésion de cet organe. En effet, le
malade
dépérit à vue d'œil; la peau devient jaune; les e
oncs biliaires sont comprimés. XXIII. Il est d'ailleurs beaucoup de
malades
qui n'éprouvent d'autres symptômes qu'un malaise,
un défaut d'appétit; on les croit hypocondriaques ; on les traite de
malades
imaginaires ; on leur conseille des voyages, de l
utres affections cancéreuses concomitantes ou consécutives; un de mes
malades
a succombé à une gangrène du poumon, un autre à u
hasardées , ou quelques concessions funestes faites aux exigences du
malade
et de son entourage. Tant que nous n'aurons pas t
s, brossier, entre le 18 septembre 1829, à la Maison royale de Santé.
Malade
depuis dix mois, il avait éprouve', à plusieurs r
ar quelques applications de sangsues et des cataplasmes émolliens. Ce
malade
e'tait très amaigri, et présentait lefaciès abdom
et même de la plus petite quantité' de bouillon, les exaspéraient. Le
malade
s'e'teignit au milieu de ces douleurs et dans le
a simplicité' : aucune des tumeurs n'a subi la moindre altération. Le
malade
a succombé à la douleur et à l'inanition. Le fo
e indisposition cédera à quelques amers et à la diète, et j'engage le
malade
à me venir voir tous les huit jours. (Infusion de
s de rhubarbe en poudre). Je me refuse à l'emploi d'un vomitif que le
malade
sollicitait avec instance. Cet état résiste. Le
a diète végétale qui se compose de légumes herbacés et de fruits : le
malade
prend du raisin pour toute nourriture. Le 1er d
r décembre, ne voyant aucun résultat, je prescris la diète lactée. Le
malade
reste un mois sans me consulter. Je le croyais mi
atin, au lever, faiblesse excessive qui diminue au milieu du jour. Le
malade
continue à se livrer aux travaux de son état; il
e végétale herbacée, féculente. A plusieurs reprises, je fis faire au
malade
l'histoire de sa vie : il avait été sujet aux épi
errompu, non réparateur ; il est plus las au lever qu'au coucher ; le
malade
entend battre toutes les artères de la tête, et c
fatiguent, les boissons froides sont agréables et rafraîchissent; le
malade
n'est jamais mieux que lorsqu'il est sans couvert
in et la paille. Exercice modéré à pied ou en voiture. » Lorsque le
malade
arriva de Paris, l'oppression était extrême, le p
sans doute trompé. Cependant les digestions languissent toujours ; le
malade
se plaint de l'estomac, sur-tout au milieu de la
. Les coliques continuèrent, et devinrent un nouveau tourment pour le
malade
. Les envies de vomir, l'anxiété pre'cordiale sont
lade. Les envies de vomir, l'anxiété pre'cordiale sont telles, que le
malade
provoque le vomissement par l'introduction des do
ac qui digère mal, qui est d'une faiblesse extrême, voilà, suivant le
malade
, le secret de sa guérison. Petite toux; pouls un
us, dans le but de le délivrer des coliques; bains de fauteuil que le
malade
ne peut supporter. Le lait froid pour toute nourr
le sentiment de battement général et l'oppression diminuent, mais le
malade
vomit toutes les nuits et souvent aussi pendant l
. Cette opinion devient pour moi une certitude, lorsque le 23 mai, le
malade
eut vomi, à plusieurs reprises et sans effort, un
quantité' de matières glaireuses , d'une couleur noire ardoise'e. Le
malade
est si effrayé qu'il m'envoie chercher: il s'éton
et pourtant amaigrissement rapide; débilite' toujours croissante, le
malade
ne peut plus monter un escalier. L'exploration la
plus attentive de l'abdomen ne fait rien découvrir ; insomnie que le
malade
attribue à un sentiment de battement général qui
s alimentaires les plus douces produisent un sentiment douloureux; le
malade
n'accuse d'autre douleur que celle de la bouche.
dans lesquels la vésicule était remplie de concrétions , sans que les
malades
eussent accusé le plus léger symptôme du côté de
e par la sortie par l'anus d'un calcul plus ou moins volumineux. Un
malade
, àgê de soixante-sept ans, éprouve une diarrhée e
le volume énorme de certains calculs rendus par l'anus, sans que les
malades
aient éprouvé d'accidens notables du côté du foie
a tunique fibreuse de l'estomac. Il est infiniment probable que si le
malade
avait pu échapper aux conséquences du rétrécissem
cation toute naturelle dans les symptômes observés pendant la vie des
malades
. Le vomissement, effet nécessaire d'un obstacle m
traitement dura de 4 à 5 mois. Un an environ après la guérison, la
malade
fut prise d'un dégoût universel, d'abord pour les
, etc. L'amaigrissement et le malaise vont toujours croissant. La
malade
se plaint d'éprouver la sensation d'un ver qui mo
développe aucune sensibilité, et pourtant c'est à cette région que la
malade
rapporte tout ce qu'elle éprouve. Lorsque la ma
e région que la malade rapporte tout ce qu'elle éprouve. Lorsque la
malade
est quelque temps sans vomir, l'abdomen devient v
atteignait le détroit supérieur. Dans le dernier mois de sa vie, la
malade
éprouvait des nausées et des vomissemens continue
uvert du côté de la petite courbure permet de constater que la partie
malade
est profondément excavée à sa partie moyenne, et
e en couches a une puissance d'infection bien supérieure à celle d'un
malade
ordinaire. La question de l'encombrement est donc
, et c'est par une sorte d'exception qu'on parvient à sauver quelques
malades
affectées du véritable typhus puerpéral. Si la ma
auver quelques malades affectées du véritable typhus puerpéral. Si la
malade
échappe à la péritonite, elle n'échappera pas à u
ue les péritonites simples. Je mentionnerai des cas dans lesquels les
malades
, convalescentes du typhus puerpéral, ont succombé
erne de la cuisse, un lipome énorme qui simulait un second ventre. La
malade
ayant succombé, M. Dupuytren procéda à la dissect
at d'un grand nombre d'observations , savoir que dans le cas où les
malades
, ayant résisté aux accidents primitifs, ont succo
ait indiqué plus haut, savoir : la présence d'un pus concret chez les
malades
qui ont résisté aux accidents primitifs , sembler
s trois jours suivants. On me fait voir, pour la première fois, cette
malade
le 24. Elle accusait une douleur hypogastrique as
astre moins sensible que le matin ; pouls grêle, très fréquent. Cette
malade
me paraît perdue. Le 25. Abdomen tendu, excessi
ortes. Il arrive souvent dans le cours d'une épidémie, que toutes les
malades
qui accouchent le même jour et qui ont été soigné
ès gravement prises et succombent; tandis que le même jour toutes les
malades
accouchées par une autre série d'élèves, au milie
point de conscience de son état. L'abdomen était volumineux, mais la
malade
ne manifestait aucune douleur par la pression.
t jusqu'au 25 qu'elle accouche d'un enfant mort. On me montre cette
malade
le 26 pour la première fois : elle est mourante;
même jour, à onze heures du soir, frisson d'une heure après lequel la
malade
reposa parfaitement ; à cinq heures du matin, dou
du matin, douleurs abdominales et sur-tout hypogastriques. Je vis la
malade
à huit heures; elle était dans l'état suivant :
Pouls extrêmement fréquent à 180, et dépressible ; face altérée; la
malade
n'accuse aucune douleur; cependant l'abdomen est
t. Pronostic aussi fâcheux que possible. Je n'ai vu guérir aucune des
malades
dont le pouls a présenté immédiatement une fréque
es praticiens, fut administré successivement à une nombreuse série de
malades
, et, comme la saignée, il échoua complètement tou
ois que la maladie présenta un caractère de gravité bien prononcé. La
malade
qui fait le sujet de cette observation, vint gros
eurs abdominaless'éveillent et sont soulagées par le grand bain où la
malade
peut rester trois heures sans fatigue. Les inject
qui n'avait pas été donné le soir. Le 13, à la visite du matin, la
malade
paraît mieux; Pabdomen n'est presque plus sensibl
s ; mais plusieurs selles en diarrhée à la suite de l'ipécacuanha. La
malade
n'a pu rester qu'une demi-heure dans le bain, à c
effectue. Son état ne paraît avoir aucune gravité; le 9 seulement, la
malade
présente des symptômes obscurs de péritonite : di
it grains d'ipécacuanha lui furent administrés. Le 10, voyant cette
malade
pour la première fois (j'avais été forcé de m'abs
ections utérines. Mains de siège. Cataplasmes émollients. Le 11, la
malade
est dans un état désespéré. Face altérée; narines
ir une pleurésie simple ou double, enlever en vingt-quatre heures des
malades
qui avaient résisté à la péritonite. D'autres foi
es des malades qui avaient résisté à la péritonite. D'autres fois, le
malade
qui avait échappé à la péritonite, a succombé à u
, à 128-Demi potion calmante pour la nuit. Bain de siège. Le 11, la
malade
se croit très bien, demande instamment à manger;
e interne des cuisses. Le 13, délire violent qui oblige de fixer la
malade
dans son lit; ce délire est diminué à l'aide d'un
alles variables, et ont menacé, à plusieurs reprises, les jours de la
malade
, qui a succombé, au bout de 48 heures, à une dern
omènes sympathiques, tellement graves qu'on désespérait de sa vie, la
malade
rendit trois corps assez consistants, aplatis, qu
ature : il me fut facile de reconnaître des corps fibreux altérés. La
malade
s'est parfaitement rétablie. VI. Les efforts d'
j'ai été appelé en consultation par M. le docteur Jacob , auprès d'un
malade
logé rue de la Jussienne , que je trouvai dans l'
ouls, algide, et qui succomba quelques heures après notre réunion. Ce
malade
était venu à Paris pour se délasser de ses affair
sommeil que nous permettaient nos occupations, ou nous enlever à des
malades
dont la situation grave aurait nécessité notre pr
causé par la frayeur, toute la famille en émoi entourait le prétendu
malade
de sacs de son brûlant, l'accablait de couverture
soit par la diarrhée : le poids devenait fréquent, concentré, et les
malades
succombaient. A l'autopsie, rougeur de la muqueus
d'une abondance excessive; c'est une véritable sueur intestinale. Les
malades
remplissent de pleins vases de nuit, et le liquid
tous les ans aux mois de juillet et d'août, l'opium ayant échoué , le
malade
qui éprouvait un sentiment de chaleur bridante, t
l'efficacité des lavements pris à une température élevée. Une de mes
malades
avait un dévoiement cholérique très prononcé ; pl
avement opiacés avaient arrêté immédiatement. Depuis cette époque, la
malade
qui avait pourtant continué sa pénible profession
eux heures. Eau de riz gommée très chaude pour boisson. Réchauffer la
malade
ci l'aide de boules , et s'il est nécessaire ci l
rêtées immédiatement. La potion et les lavements ont été éloignés. La
malade
est sortie le troisième jour. XV. J'établis une
soif vive; sentiment de faiblesse porté jusqu'à la syncope lorsque la
malade
veut se mettre sur son séant. Prescription : No
la force et pour la fréquence. J'espère que, malgré son grand âge, la
malade
pourra échapper à une terminaison funeste. Pres
les extrémités inférieures. La lutte dura un mois, au bout duquel la
malade
sortit parfaitement guérie. Dévoiement cholériq
ensible à la pression ; tendance à l'assoupissement. Commémoratifs.
Malade
depuis deux jours : au début, selles d'abord bili
vomissements glaireux. Les selles sont devenues si fréquentes que la
malade
dit avoir eu quarante évacuations pendant la nuit
8, selles involontaires cholériques. Trois ou quatre vomissements. La
malade
ne se plaint d'aucune douleur autre que celle des
et des jambes. Le 29, la langue devient sèche et rouge; stupeur; la
malade
se plaint d'étouffer; expectoration de crachats v
l'intégrité des poumons. Il paraît, d'après les commémoratifs, que la
malade
tousse habituellement. Soif insatiable; selles in
Un quart de lavement avec diascordium 1/2 gros. Du 1er au 9 mai, la
malade
me paraît dans un état désespéré : face très alté
umecte; la soif est moindre et dirigée vers les boissons chaudes ; la
malade
demande à manger. Le mieux continue si bien que
a malade demande à manger. Le mieux continue si bien que, le 19, la
malade
peut être transportée à la Salpêtrière , où nous
évacuations ; les yeux s'enfoncent dans les orbites et se cernent. Le
malade
succombe, le 18, dans cet état adynamique, poussa
ifs. Depuis cinq jours dévoiement cholérique peu considérable, que la
malade
compare à du lait caillé; depuis deux jours coliq
cadavérique. A l'aspect du cadavre, on n'aurait pas pu deviner que la
malade
a succombé au choléra. Estomac extrêmement rétréc
Je suis appelé à cinq heures ; déjà un autre médecin avait visité la
malade
. Il y avait tendance au refroidissement, affaibli
; le pouls était peu résistant, mais d'ailleurs assez développé : la
malade
n'accusait aucune douleur; point de soif ; point
et lent ; respiration fréquente ; extinction complète de la voix : la
malade
qui paraît dans un coma profond , répond très bie
sont remplacés par de nouvelles évacuations alvines qui emportent la
malade
dans un état de marasme aigu difficile à décrire.
marasme aigu difficile à décrire. Il est extrêmement probable que la
malade
aurait résisté à l'une ou l'autre des maladies au
voiement qui avait été inutilement combattu. D'après le rapport de la
malade
, les matières rendues avaient, dans le principe,
stant ; point de vomissements; pas de selles ; respiration haute : la
malade
accuse parfois de la difficulté à respirer. Tout
t craindre une ulcération chronique du gros intestin, et en effet, la
malade
s'éteignit lentement au bout de huit jours , malg
est pas très rare de voir des selles sanguinolentes. Plusieurs de mes
malades
qui ont présenté ce dernier symptôme n'en ont pas
rine est un signe non équivoque d'amélioration. Chez plusieurs de mes
malades
, la rétention d'urine a succédé à sa suppression.
astrique est un des symptômes les plus constants. Quand on demande au
malade
ce qui lui fait mal, il porte la main sur l'épiga
ion peut être incomplète ou temporaire; elle peut devenir funeste. Le
malade
qui a triomphé de la période de concentration n'a
Souvent l'état adynamique ou typhoïde remplace l'état cholérique. Les
malades
peuvent encore résister à ces phénomènes consécut
Prescription : Eau de tilleul chaude pour boisson, jusqu'à ce que la
malade
soit réchauffée ; on la réchauffera par des moyen
s et dans les jambes ; froid des extrémités ; soif ardente On crut la
malade
en grand danger. Des briques et des sachets cha
r. Prescription : Morceaux de glace. Eau de tilleul à la glace ( la
malade
a un goût prononcé pour le tilleul ). Saignée au
je permets un verre de lait , le 20, un bouillon léger ; et le 26, la
malade
, quoique très affaiblie, put partir pour son pay
s jours, vomissements; quelques crampes dans les mollets : lorsque la
malade
est assise, les jambes sont agitées de mouvements
ments involontaires. A la visite , cinq heures après l'entrée de la
malade
, on me montra trois grands vases de nuit pleins
pliquer quinze sangsues à l'hypogastre , à cause d'une douleur que la
malade
accusait dans cette région. Le pouls est fort ,
sérum que de coagulum ). Le 24, à la visite du matin, l'état de la
malade
est de beaucoup plus grave. La face est profondém
ux; quelques crampes; selles cholériques très fréquentes, bien que la
malade
ait pris trois lavements opiacés. Efforts de vomi
ersistent avec des efforts considérables. La soif est insatiable ; la
malade
se jette sur la glace qu'on lui présente avec une
Prescription : Essayer la potion de Rivière. Essayer un bain , si la
malade
peut le supporter. Vésicatoires sur les régions d
re lieu par suite d'erreurs dans le régime. Ce fut la dernière, et la
malade
convalescente fut évacuée sur un hôpital lors de
ovoque des cris, des mouvements désordonnés, brusques et violents. Le
malade
se plaint de bourdonnements d'oreille qui ne lui
les à de l'eau claire ; crampes dans le poignet gauche. Hier soir, le
malade
a pris trois quarts de bouteille de vin chaud suc
très-chaude. Cataplasmes sinapisés aux quatre extrémités. Bain que le
malade
ne peut supporter. A la visite de midi, l'état
ain que le malade ne peut supporter. A la visite de midi, l'état du
malade
s'est aggravé. Vomissements répétés de liquide ve
ollients, l'eau de groseille ont suffi pour conduire à la guérison ce
malade
qui le 28 avait pu se faire transporter chez lui.
e pavot, qui supprime les selles sans enlever les coliques. Le 14, la
malade
se croit guérie. Le 15, plusieurs selles liquid
côté externe des cuisses. Appelé à sept heures du soir, je trouvai la
malade
dans l'état suivant : Face profondément altérée
épigastrique, de mal au cœur. Aussitôt qu'on cesse d'interroger la
malade
, ses yeux se ferment à moitié et inégalement, et
quel on cherche à remédier par la respiration de fort vinaigre que la
malade
ne trouve jamais assez excitant. Au moindre mouve
bleuâtre. Les facultés intellectuelles sont dans leur intégrité. La
malade
fait toutes ses dispositions et s'apprête à mouri
ins insatiable quoique vive ; le sentiment d'angoisse est moindre. La
malade
parle avec action de sa reconnaissance , mais l'a
a plutôt sécheresse de la bouche que soif réelle, et il suffit, à la
malade
, de promener un liquide frais dans cette cavité p
et à la région du cœur: ces battements augmentent sur-tout lorsque la
malade
se réveille; aussi fait-elle tous ses efforts pou
tance : une selle depuis hier. Envies d'uriner très fréquentes que la
malade
ne peut satisfaire, ce que j'attribue au vésicato
ui sera prise par gorgées : suppression de toute potion. Le 19 , la
malade
accuse une grande chaleur à la face qui est toujo
nts très forts à l'épigastre et au cœur , qui incommodent beaucoup la
malade
, et que la glace appliquée localement diminue. So
n suspirieuse; voix cassée; assoupissement continuel, et cependant la
malade
se plaint du défaut de sommeil; soif très vive.
peu d'amélioration ; l'angoisse a diminué, il y a plus de vie , et la
malade
a conscience de son mieux être. Le pouls est un p
es erreurs répétées dans le régime ont considérablement prolongée. La
malade
n'est bien rétablie qu'à la fin de septembre. A
a très grave se présente sous deux formes bien distinctes; tantôt les
malades
offrent une coloration bleue comme dans la cyanos
pas cette coloration. La première forme, qui, d'ordinaire, emporte le
malade
avec une grande rapidité, porte le nom de choléra
, en raison du froid glacial que fait éprouver le contact du corps du
malade
. Dans la seconde forme, qui n'est pas moins grave
i se concilie avec lliumidité de la langue, tourmente incessamment le
malade
; une angoisse inexprimable absorbe toutes ses fac
ie d'hémorrhagie. VL Lorsque l'état cholérique est à son summum, le
malade
parait réduit à l'état de cadavre; les yeux, en p
le est en contact avec l'air extérieur; il y a immobilité absolue; le
malade
semble ne tenir à la vie que par un peu de circul
l'intelligence subsiste tout entière; et si vous excitez fortement le
malade
, vous êtes surpris de la lucidité de ses idées. I
a selle se manifeste, etc., des mouvements violents sont exécutés; le
malade
saute de son lit avec une vigueur qui étonne tous
ète , salutaire ; puis succède un état typhoïde ou comateux auquel le
malade
succombe. Enfin à la suite de la réaction peut su
nce succéder rapidement à un état cholérique très prononcé : tous les
malades
que j'ai observés ont eu à traverser une période
-être, dans le sterno-mastoïdien, les intercotaux, les masséters. Les
malades
poussent des cris de douleur, la crampe passe d'u
res, et que les médecins de l'Inde ont vue régner épidémiquement : le
malade
est pris immédiatement d'un froid algide : il n'y
ans le choléra asphyxique. Dans Tune et l'autre formes de choléra, le
malade
ne peut échapper à la mort que par la réaction; o
sion de tilleul chaude. Synapismes aux extrémités. A une heure , le
malade
n'a pas encore pu être réchauffé. Ignorance compl
rodiguent les élèves et M. le docteur Canaux, qui n'ont pas quitté le
malade
un seul instant. Unfer chaud est promené sur la c
heures , même état; deux moxas ci la nuque, qui retirent ci peine la
malade
de l'état de stupeur dans lequel elle est plongée
ur 5 pilules. A quatre heures, on essaie un bain chaud ; à peine la
malade
y est-elle plongée, qu'elle se soulève et se déba
retirer et on l'enveloppe de couvertures de laine bien chaudes. La
malade
ne se réchauffe pas ; le pouls misérable bat 150
vement a,vec amidon et laudanum, xv gouttes\ 2 heures. Réaction; la
malade
se réchauffe; le pouls devient fort, développé à
cholérique, mais qui sont teintes en jaune: quelques vomissements. La
malade
éprouve un sentiment de bien-être indicible; elle
r, quelques gouttes d'ammoniaque dans une infusion de camomille. Le
malade
meurt une heure après son entrée, au milieu d'une
le; voix éteinte; respiration suspirieuse ; air expiré très froid :1e
malade
dit qu'il étouffe, il demande de l'air et prie qu
ssement.Les paupières recouvrent l'œil complètement : on croit que le
malade
est sourd, mais cette surdité n'est qu'apparente,
e le long du rachis. La caléfaction est difficilement supportée. Le
malade
se plaint qu'on le brûle, et néanmoins la peau ne
la respiration est haute et fréquente. Il est impossible d'exciter le
malade
, soit par des questions brusques et vives, soit p
mnolence; attitudes désordonnées? mouvements brusques; soif vive ; la
malade
se plaint d'un sentiment d'étouffement, de chaleu
g. Vingt sangsues ¿1 l'anus. Quatre sinapismes aux extrémités, que la
malade
arrache à la première impression de douleur. Fumi
iaque. Thériaque par la bouche. Quelques gouttes d'éther camphré. {La
malade
ne veut pas se soumettre à l emploi de plusieurs
és.) Eau de Seltz; infusion de tilleul froide ou chaude, au gré de la
malade
. Le 22 , quelques heures avant la mort, la mala
ude, au gré de la malade. Le 22 , quelques heures avant la mort, la
malade
rendit plusieurs selles sanguinolentes : elle s'é
ractères inflammatoires de la dysenterie. Et en effet, on a vu que la
malade
avait rendu, dans les dernières heures de sa vie,
22. 22. 23 et 24. Affaissement extrême; coma profond. Toutefois, la
malade
donne quelques signes d'intelligence, lorsqu'elle
insensibilité complète ; face vu! tueuse; pouls fort et fréquent. La
malade
est transportée à l'Hôtel-Dieu, salle Saint-Josep
ourés d'une injection considérable. XXIV. Dans le cas précédent, la
malade
a succombé après la période de réaction. Cette pé
4 henres du soir. Depuis quelques jours, à la suite de fatigues, la
malade
éprouvait un sentiment de malaise et de brisement
Les accidents ont marché en croissant toute la nuit. A son entrée, la
malade
nous présente l'état suivant : Faciès cholériqu
eptible. Du reste, facultés intellectuelles intactes. Je pense que la
malade
ne passera pas la nuit. Prescription : Réchauff
its fragments de glace dans la bouche pour toute boisson. Le 14. La
malade
vit encore, mais point d'amélioration; l'angoisse
ujours efforts de vomissements; vomissement de matières jaunâtres. La
malade
se plaint d'étouffer, d'avoir une barre sur la po
ffer, d'avoir une barre sur la poitrine : point de selles. Lorsque la
malade
est assoupie, les yeux injectés, chassieux, renve
, sa face s'anime et elle répond très bien à toutes nos questions. La
malade
, qui n'avait pas jusqu'alors senti les sinapismes
rs senti les sinapismes, s'en plaint beaucoup. Un peu d'espérance. La
malade
n'éprouve pas le sentiment du mieux. Prescripti
upissement est devenu stupeur ; réponses lentes par monosyllabes : la
malade
parait n'avoir pas connaissance de son état. Alté
issons ; langue sèche et brunâtre; respiration lente; étouffement; la
malade
repousse les couvertures; l'abdomen est sensible
; voix rauque ; soif vive ; crampes,, dans l'intervalle desquelles la
malade
paraît assoupie, mais cet assoupissement n'est qu
e pouls est grêle, peu fréquent; du reste, intelligence parfaite ; la
malade
rend parfaitement compte de son état. Un besoin p
considérable depuis trois jours. La veille du jour de son entrée, la
malade
avait travaillé comme de coutume; elle dormit tou
ent altérée; assoupissement continuel ; froid algide. Je demande à la
malade
si elle a froid, elle me répond qu'elle n'en a pa
e si elle est froide au dehors , elle brûle au dedans ( c'est une des
malades
les plus intelligentes que j'aie soignées, et ce
non exclusivement dirigée vers les boissons froides ; il semble à la
malade
qu'elle a faim. Prescription : Réchauffer toute
Le 19, au matin. Un peu de réaction ; chaleur naturelle; cependant la
malade
se plaint de chaleur excessive; sentiment d'étouf
int de vomissements ; une seule selle ; voix éteinte ; et bien que la
malade
soit toujours assoupie, elle se plaint de ne pouv
tie qui est à découvert; somnolence dont on retire très facilement la
malade
, mais dans laquelle elle retombe aussitôt qu'on a
qu'on a cessé de lui parler. Le 21, assoupissement irrésistible; la
malade
répond cependant aux questions qui lui sont adres
ismes aux pieds. Le 22 , état à peu près le même ; expectation ; la
malade
ne va à la selle que par lavements ; elle urine d
; elle urine depuis hier. Le 25 , l'assoupissement est moindre ; la
malade
se plaint de coliques abdominales ; la pression s
l'état comateux ou typhoïde qu'ont succombé le plus grand nombre des
malades
présumés convalescents; et cependant, à l'ouvertu
on, qu'ils ont été continués avec la plus grande persévérance, que la
malade
n'a pas été perdue de vue un seul instant pendant
leul édulcorée très chaude. Le 13. Point de changement notable : la
malade
demande à boire froid. Le 14. Réaction depuis h
sur la tête. Eau glacée pour boisson. Lavements glacés. Le 22 , la
malade
s'est fait apporter du bouillon du dehors ; la fr
emi-molles ; mais toujours somnolence ; fréquence dans le pouls. La
malade
s'est rétablie lentement et à Faide du régime ali
eau de fontaine , sirop de gomme et v m gouttes laud. de Rousseau (le
malade
vomit la potion). Boisson à la glace. Morceaux de
peu cohérent a la manière de la gelée de pommes. Le soir, l'état du
malade
s'est beaucoup aggravé. Pouls extrêmement grêle ;
s crampes, par la soif et par le besoin d'exécuter des mouvements. Le
malade
rapporte tout son mal à l'épigastre. Il se plaint
n laissera une demi-heure et qu'on renouvellera de temps à autre. (Le
malade
en prolonge l'application et prie qu'on la renouv
que quelques minutes. Glace sur l'épigastre , qui soulage , et que le
malade
demande avec instance. Le 6, le 7. Même étouffe
ence. La soif est moins vive et dirigée vers les boissons chaudes. Le
malade
ne veut plus de bains. Les sinapismes, qui ont pr
donnent beaucoup. Les jours suivants, le mieux s'est soutenu, et le
malade
a pu être transporté chez lui le 25. ANATOMIE E
rts pendant la période bleue, diffère peu de celui que présentent les
malades
arrivés à cette période, où ils sont en quelque s
, que nous avons vu rapetissé dans les derniers instants de la vie du
malade
, est affaissé et flétri, comme chez les sujets de
que lorsque les évacuations alvines ont été supprimées. Lorsque le
malade
a résisté pendant deux ou trois jours, le liquide
rofondément affectées; la vie est menacée dans sa soruce, comme si le
malade
était sous l'influence d'un agent délétère; le ma
ce, comme si le malade était sous l'influence d'un agent délétère; le
malade
présente tous les symptômes de l'empoisonnement;
ulut faire aucun aveu, je fis prévenir le procureur du roi, que si le
malade
n'avait pas le choléra, il avait été empoisonné;
qui dénotent une lésion profonde du système nerveux viscéral; et les
malades
succombent à ces accidents nerveux, alors que la
s. Je dois dire que la caléfaction est impatiemment supportée par les
malades
, dont la peau reste glacée au milieu de vapeurs b
sang-froid. Si on insiste, l'oppression et l'angoisse augmentent, les
malades
se débattent et repoussent les couvertures. Aussi
presque immédiatement leur emploi, ont été mis en usage chez tous nos
malades
. De grands sinapismes couvraient les extrémités i
nt tellement insupportables, qu'on est obligé de retirer bien vite le
malade
si l'on ne veut s'exposer à le voir mourir d'asph
lence, l'état comateux au moins apparent dans lequel sont plongés les
malades
. Donné à fortes doses dans la période de concentr
de concentration, il a paru s'opposer à la réaction , ou plonger les
malades
dans un état comateux dans lequel ils ont succomb
. Une soif ardente, inextinguible est un des principaux tourments des
malades
, et, dans l'immense majorité des cas, elle est di
orsqu'on administrait des boissons à la glace. Faut-il permettre au
malade
de satisfaire sa soif ou convient-il de ne lui ad
s praticiens ont élevé des doutes sur la nécessité de faire subir aux
malades
le supplice de la soif: ils espèrent par des bois
loyées ; on les variera suivant les indications et suivant le goût du
malade
: l'eau de Seltz frappée de glace convient éminem
ffement qui sont les symptômes dominants, permettent difficilement au
malade
d'emboucher le tube de verre et de respirer à tra
de défaillance et d'étouffement. Il dit avoir sauvé presque tous les
malades
chez lesquels il lui a été possible de la pratiqu
s joues se colorent, que la face recouvre son état naturel, et que le
malade
se croit complètement guéri. Ce bien-être n'est q
e reparaissent les symptômes. On aurait guéri par cette méthode trois
malades
sur cinq. L'état désespéré du malade me paraît
guéri par cette méthode trois malades sur cinq. L'état désespéré du
malade
me paraît seul justifier de pareilles tentatives
prouvé que les injections veineuses ne compromettent pas la vie des
malades
. Réflexions générales sur le traitement de la p
en ce sens qu'il faut un temps très considérable pour le transport du
malade
. S'il n'y a pas de place, on est obligé d'aller d
place, on est obligé d'aller dans un autre hôpital ; à l'hôpital, le
malade
peut arriver dans l'intervalle des visites du méd
uva cet établissement qui fut suivi de plusieurs autres. A peine un
malade
était-il transporté dans nos salles, que tout le
it, on ranimait la vie de toutes les manières, et on n'abandonnait le
malade
que lorsque la réaction était opérée, ou lorsqu'o
s la réaction cesser immédiatement après une saignée intempestive, le
malade
redevenir bleu ou tomber dans un collapsus bientô
hés au bureau de secours se fesaient un plaisir de nous seconder. Les
malades
étaient visités, soignés par leurs parents, qui t
s hôpitaux établis dans chaque quartier et affectés exclusivement aux
malades
de ce quartier, seraient utiles. durée pour y r
nt supprimés ; les boissons seront adoucissantes et variées au gré du
malade
ou suivant les indications. L'eau de Seltz, l'eau
ersévérant se manifeste ; des vomissements opiniâtres tourmentent les
malades
; il ne faut pas s'en effrayer. Ces symptômes n'o
œur suggère, que les livres n'apprennent pas, amèneront à bon port un
malade
qui paraissait voué à une mort certaine. Trop s
odération des stimulants intérieurs et des vomitifs. D'autres fois le
malade
meurt dans la stupeur et l'état typhoïde, et plus
oléra-morbus est redoutable jusque dans la convalescence : combien de
malades
échappés au double danger de la période asphyxiqu
et de la syphilis et du traitement mercuriel. Dans le premier cas, la
malade
était depuis longtemps dans un état valétudinaire
voir les deux poumons envahis à la fois dans leur totalité. Le tissu
malade
ressemble assez souvent à celui de la pneumonie d
ne partie de leur épaisseur. Le périoste qui répondait à la dure-mère
malade
était épaissi. Un peu de pus était épanché entre
intestinale, de latente qu'elle était, devint aiguë et emporta notre
malade
. Chez l'adulte, de même que chez l'enfant nouve
s observe à une époque plus rapprochée de la naissance. Plusieurs des
malades
observés par M. Billard avaient en même temps des
ons qui lui étaient adressées. Vers le milieu de février, la petite
malade
fut prise de dévoiement, de stomatite pseudo-memb
uile douce de ricin est administré le 27.Dans la nuit du 27 au 28, la
malade
est prise de tous les accidents de l'étranglement
t eu l'obligeance de me faire prévenir, je me rendis, auprès de cette
malade
, qui présentait en effet tous les symptômes de l
mineux, mais peu sensible à la pression; vomissements continuels : la
malade
vomit, en ma présence ce liquide provenant de l'i
uvaient être considérées comme le point de départ des accidents. La
malade
qui avait toute sa connaissance et qui ignorait n
ceux où une tumeur blanche ayant nécessité l'amputation du membre, le
malade
n'a eu à subir aucun transport, aucune commotion;
qu'un, deux, trois petits foyers. Il est probable que dans ce cas le
malade
aurait résisté à la lésion du foie, si d'autres l
grosse comme le poing, rouge foncée, indolente. D'après le rapport du
malade
, cette tumeur sortait au premier effort de déféca
mon avis beaucoup trop considérables et impatiemment supportés par le
malade
, furent pratiqués pour opérer la réduction. On fi
te, boissons adoucissantes. Plus tard, à la sollicitation réitérée du
malade
, purgatif léger qui console son moral sans influe
miner le point de départ. Un incident occasioné par l'impatience du
malade
précipita sa mort de quelques jours. Depuis ma pr
de précipita sa mort de quelques jours. Depuis ma première visite, le
malade
sollicitait un vomitif que je lui avais constamme
s efforts considérables de vomissement et plusieurs selles. Je vis le
malade
quelques heures après : son pouls était très préc
éreuse, alors qu'il occupe sa situation normale, devienne si rarement
malade
dans le cas de prolapsus. Réflexions. I. Pour d
réduction de cette tumeur, mais n'ayant pu y parvenir, je maintins la
malade
au lit pendant quelque temps, et ayant renouvelé
gature portée sur la base de la tumeur : elle eut un plein succès. La
malade
succomba à une circonstance complètement étrangèr
e la difficulté de l'obtenir, mais en raison de ses conséquences , la
malade
étant d'une part condamnée à la stérilité, et d'u
ait jamais fait éprouver aucune douleur. Lorsqu'on faisait tousser le
malade
, on voyait la tumeur de l'ombilic (cirsomphale ou
1827 se manifestèrent les premiers accidents du côté de l'estomac. Le
malade
mourut le 14 janvier 1833 avec tous les symptômes
t toutes parfaitement semblables. Les extrémités inférieures de cette
malade
étaient infiltrées. Il ne me fut pas difficile de
iaque primitive, soit de la veine cave ascendante ; et en effet cette
malade
ayant succombé, nous avons trouvé les veines ilia
membres, on éprouve une grande résistance et l'on arrache des cris au
malade
. Dureté et tension de l'abdomen, manifestement
la vue des personnes qui leur donnent des soins. Quand on remue le
malade
, et le plus souvent sans cause appréciable, il po
nutes et cessent brusquement. Alors la face devient pâle, et le petit
malade
tombe dans l'assoupissement. Ces accès reparaisse
ion de la pierre dans la vessie. Dans la XXVe observation de Home, le
malade
fut sondé pour la maladie de la protaste, en 1802
ne nouvelle pierre se forma en 1809; deuxième opération à laquelle le
malade
succomba presque immédiatement. A l'ouverture, on
proéminaient dans la vessie. Il est probable, ajoute Home, que si ce
malade
avait résisté à la seconde opération, une troisiè
d'urine. Je fus appelé: la rétention d'urine datait de 18 heures; le
malade
s'épuisait en efforts d'expulsion ; je sondai. La
vec le fait suivant, pour ne pas me donner de vives inquiétudes. Un
malade
, sujet depuis cinq ansà une hématurie plus ou moi
de la vessie et produisait la rétention d'urine. Je reviens à notre
malade
. M. Dupuytren appelé en consultation, explora la
fut maintenue pendant un mois et demi à deux mois, puis supprimée; le
malade
put uriner spontanément et même beaucoup plus lib
uleur à l'extrémité de la verge. Les urines devinrent catarrhales. Le
malade
présenta tous les symptômes de la pierre ou du ca
explorations que j'avais pu faire, je crus à un catarrhe vésical. Le
malade
avait tellement en horreur le cathétérisme, qu'il
put triompher de sa résistance. Pendant un an, la santé générale du
malade
ne fut pas sensiblement compromise. Au bout de ce
e prévint l'accès suivant qui aurait été probablement le dernier : le
malade
survécut trois mois à cette lièvre pernicieuse :
pogastre une tumeur très dure qui paraissait formée par la vessie. Le
malade
s'éteignit. Ouverture du cadavre. Une pierre vo
lesquelles j'ai commencé cet article. La dysurie qui tourmentait le
malade
depuis si long-temps, et qu'il attribuait aux hém
tanum (fig. 3 et 4)- A l'aide de cet orifice vésical artificiel, le
malade
était guéri de la rétention d'urine. Un caillot r
le noyau d'un calcul; d'où la nouvelle série d'accidents auxquels le
malade
a succombé. Au moment oii je rédige la dernière
dis que le cathétérisme était le seul moyen de le déterminer; mais le
malade
s'y étant constamment refusé, je me contentai de
nt plus sanguinolentes et furent renduesavec plus de peine, ce que le
malade
put attribuer aux eaux de Bonnes, et ce qui dépen
ix minutes de tentatives, je prévins M. Parent-du-Ghâtelet, parent du
malade
, qui m'assistait dans cette opération , que M. L.
de la vessie. La nécessité du cathétérisme forcé étant démontrée, le
malade
fut placésur le bord de son lit comme dans l'opér
à une péritonite ; un grand nombre de sangsues furent appliquées : la
malade
succomba. A l'ouverture, je trouvai les deux musc
douce de ricin ; cataplasmes ; bains de siège émollients. Le soir, la
malade
accuse une vive douleur dans le membre abdominal
le membre abdominal gauche. 40 sangsues sur l'hypogastre. Le 7, la
malade
ne se plaint que de la jambe gauche, où elle épro
'abdomen est moins tendu et nullement douloureux ; 104 pulsations. La
malade
ne souffre plus que dans le pied gauche, qui pour
la nuit, délire et agitation qui cessent le matin. Le 10 matin, la
malade
se trouve très bien, cause à merveille, et ne se
s selles involontaires. Le 11, pouls petit, à 110; délire léger. La
malade
répond très bien aux questions, et se croit en vo
tion et l'expression¦ délire vague; aucune conscience de son état. La
malade
demande à manger. Vomissements; douleurs à l'épig
frère les idées que j'avais sur cette maladie : nous convînmes que ce
malade
serait saigné et soumis à un régime antiphlogisti
nché se fit rapidement, il ne se forma point de nouveaux foyers et le
malade
marcha à une guérison rapide. EXPLICATION DE LA
les premiers jours qui suivent l'accouchement. On ne me fait voir la
malade
que le 12 mars, 9e jour après l'accouchement, à c
ment, à cause d'une tuméfaction considérable du genou gauche, dont la
malade
ne s'était plainte que la veille: la malade accus
du genou gauche, dont la malade ne s'était plainte que la veille: la
malade
accuse d'ailleurs peu de douleurs dans ce genou,
x mesurés, donnent deux pouces de circonférence en plus pour le genou
malade
. D'ailleurs, la fièvre était intense : toux avec
es se remarquent à la face postérieure de la jambe et delà cuisse. La
malade
se plaint de la gorge : une couche pseudo-membran
ur me paraissent le point de départ. La difficulté de faire mettre la
malade
sur son séant ne me permet pas d'explorer le thor
Bientôt des traces non équivoques d'inflammation se manifestèrent; le
malade
dépérit rapidement: fréquence extrême du pouls; m
umineux. Eruption labiale. La fréquence du pouls est considérable. La
malade
étant excessivement nerveuse, je prescris une pot
erne des cuisses, potion calmante. Le 25, pour la première fois, la
malade
accuse une douleur extrêmement vive à l'articulat
mente et s'étend à la main et à xv[ic livraison. 2 l'avant-bras. La
malade
y ressent des élancements douloureux ; l'abdomen
donne issue à une grande quantité de pus. Depuis quelques jours, la
malade
accusait une douleur à la partie inférieure de la
espoir, d'une sorte de lutte contre la suffocation et la mort, que la
malade
succomba, le 18 février, 31e jour des couches.
Les fig. 3, et 3', représentent le muscle extenseur des doigts de la
malade
qui fait le sujet de la dernière observation. F P
de tumeur herniaire me fit diagnostiquer un étranglement interne. La
malade
qui n'éprouvait aucune douleur et ne soupçonnait
ux. Commémoratifs : bonne santé jusqu'à l'époque du Choléra dont le
malade
fut atteint en avril 1832 ; la convalescence fut
iltration fait des progrès ; mort le 2 avril, 19e jour de l'entrée du
malade
. Ouverture. Cœur d'un tiers plus volumineux que
aperçu, ainsi que la douleur de rein qu'accusait assez constamment le
malade
, et qui fut rapportée an décubitus dorsal obligé.
amment le malade, et qui fut rapportée an décubitus dorsal obligé. Le
malade
ne parla pas d'hématurie antérieure, symptôme que
tairement. On reconnut alors une maladie de poitrine fort avancée. Le
malade
s'éteignit avec toute sa connaissance, le 2 mars
tés intellectuelles, tels sont les seuls symptômes qu'ait éprouvés ce
malade
. Il y avait absence de paralysie , absence de d
l y avait absence de paralysie , absence de douleur crânienne , et le
malade
a succombé par suite de la phthisie pulmonaire. L
e sérosité trouble. Quelque temps avant cette dernière opération , le
malade
, qui se plaignait depuis long-temps d'une douleu
mplètement perdue. L'articulation des sons devint très difficile : le
malade
bredouillait; la bouche se dévia à gauche ; les m
s, le strabisme et la difficulté d'articuler des sons disparurent. Le
malade
eut plusieurs fois des vertiges, desétourdissemen
re de ce côté. Paralysie incomplète des membres droits. $j Le jeune
malade
peut faire exécuter des mouvements à ses doigts,
un collapsus profond. Le 1er janvier, face pâle, traits altérés ; le
malade
prononce quelques mots d'une voix affaiblie. La v
liforme. Le ventre parait diminué de volume. Du 1er au 5 janvier , le
malade
s'affaiblit graduellement et s'éteint sans convul
utifs : c'est ce qu'on observe dans les hôpitaux destinés aux enfants
malades
, où la formation des tubercules dans le cerveau s
e9 que je fis avec mon ami le docteur Vallerand, médecin ordinaire du
malade
, nous trouvâmes l'hémisphère gauche du cerveau (l
yer et obtenir plus tard leur recollement. Je n'ai pas revu la petite
malade
qui habitait dans un département voisin, et j'ai
leur volume considérable ils ont fixé l'attention du médecin et de la
malade
, c'est presque toujours le hasard qui les a fait
ans , qui le portait depuis sa 35e année. Voici l'histoire de cette
malade
, telle qu'elle est consignée dans la dissertation
s disparurent, l'abdomen s'affaissa, les règles se manifestèrent ; la
malade
eut depuis deux enfants et jouit de la meilleure
el en Souabe, en 1720, de même que dans le cas que j'ai rapporté , la
malade
devint grosse et accoucha heureusement deux fois
ux fois malgré la présence d'un kyste contenant un fœtus pétrifié. La
malade
assurait qu'elle était toujours demeurée grosse d
se f les mouvements du fœtus devinrent repétés mais très faibles : la
malade
avait en outre la sensation d'un corps grave qui
un indice de travail, prescrivit le repos. Les douleurs cessèrent. La
malade
vécut encore 14 ans et demi, alerte, vaquant à to
pture ? Evidemment l'utérus n'était pas le siège de la tumeur, car la
malade
était réglée. Dans le cas adressé à l'Académie
e l'enfant exécutât des mouvements extrêmement forts. On propose à la
malade
l'opération césarienne: elle s'y refuse. Après hu
sations furent faites sans succès jusqu'en 1828, époque à laquelle le
malade
commença à ressentir des douleurs lancinantes trè
sieurs praticiens conseillèrent alors l'extirpation de la tumeur : le
malade
s'y étant refusé , on le soumit à un traitement a
rent que l'amputation de la main était le seul moyen de salut pour le
malade
, vu la difficulté et sur-tout les dangers d'une d
'amputation fut pratiquée avec un plein succès comme opération, et le
malade
sortit guéri le 23 avril 1828. M. Fossé rentra
ôtés s'engorgèrent bientôt : infiltration des membres abdominaux ; la
malade
s'épuisa graduellement et mourut dans le marasme
six mois après cette extirpation qu'elles commencèrent à paraître. Le
malade
accusait des douleurs lancinantes dans ces tumeur
ui permef de reconnaître la présence de tumeurs dans cette cavité. Le
malade
succomba dans un épuisement complet après plusieu
es douleurs ostéocopes très vives accompagnent leur développement. Un
malade
, âgé de vingt-sept ans, opéré d'un sarcocèle (voy
e tissu osseux et le tissu médullaire, je citerai l'observation d'une
malade
de la Salpêtrière, âgée de cinquante ans environ,
n apparente, je soupçonnai le ramollissement cancéreux de ces os : la
malade
mourut épuisée de douleurs. A l'ouverture je trou
pour un cancer volumineux de la mamelle gauche. L'état général de la
malade
, qui présentait tous les attributs de la cachexie
énération cancéreuse, éloignèrent de l'idée de toute opération; et la
malade
, qui n'avait d'autre but, en venant à l'hôpital,
, demanda sa sortie. Il n'est pas sans importance de remarquer que la
malade
, qui était venue à pied à l'Hôtel-Dieu, s'en reto
ccusait alors aucune douleur dans les membres. Le 10 février i834, la
malade
fut apportée à l'hôpital et couchée salle Saint-J
on manifeste à la partie supérieure du fémur gauche. En même temps la
malade
accusa une vive douleur, en sorte qu'il est proba
l'appareil ; la mamelle non ulcérée offrait une couleur violacée. La
malade
mourut dans la soirée. Ouverture du cadavre. Le
ix; tumeur indolente, sans adhérence avec la peau, et sur laquelle la
malade
n'avait point appelé l'attention. La voûte du crâ
it dur, bosselé, superficiellement ulcéré et cicatrisé par places. La
malade
se plaignait beaucoup de douleurs dorsales, que j
points où le périoste épaissi oppose seul une barrière. Bien que la
malade
n'eût accusé aucune douleur aux os du crâne, écla
ns qui précèdent pour que je ne doive pas la mentionner ici : chez ce
malade
, la maladie cancéreuse avait envahi les os et le
côté gauche de la téte et de la face. Trois mois avant sa mort, ce
malade
voulant appliquer un coup de poing, entendit un c
eurs qui se dessinaient à travers les parois de l'abdomen. Ictère. Le
malade
, en tombant de son lit, se fractura le bras droi
ait pénible, et de temps en temps, quelques heures après le repas, la
malade
était prise de coliques et dune diarrhée légère.
jours, l'appétit avait diminué d'une manière plus notable encore; la
malade
avait été prise de toux avec expectoration muqueu
rictions avec un liniment opiacé; puis douches de vapeurs sur le bras
malade
. Le 22 avril, la malade dit qu'elle avait resse
opiacé; puis douches de vapeurs sur le bras malade. Le 22 avril, la
malade
dit qu'elle avait ressenti, deux jours auparavant
se aussi légère pût avoir produit une fracture; ajoutez à cela que la
malade
, en désignant la partie interne du membre comme l
H. Il est possible que cette fracture fût postérieure à la mort de la
malade
. La moelle, dans l'intervalle des tumeurs et au
e au genre de mort : il est dit dans la note qui ma été remise que la
malade
présentait depuis plusieurs années tous les sympt
s cas de mort subite. Il est vrai que chez un individu déjà gravement
malade
, la mort, inopinément survenue mais dès long-temp
que nécessairement dans une étendue plus ou moins considérable, si le
malade
ne succombait pas immédiatement. i° La seconde
re m'ont induit en erreur, et l'erreur est parfois très facile. Une
malade
dont je n'ai pas noté l'âge, mais qui devait avoi
èce de douleur et meurt immédiatement après la visite. Bien que cette
malade
n'eût accusé aucune douleur de tête, aucun affaib
ues limités aux circonvolutions. Dans l'épaisseur des circonvolutions
malades
se voit, à la place de la substance blanche, une
'a été impossible de l'établir d'une manière positive. La plupart des
malades
qui l'ont présentée appartiennent à la division d
tée appartiennent à la division de la Salpêtrière dite des gâteuses y
malades
qui rendent involontairement leurs urines et leur
attaques; d'autres n'en ont pas présenté d'une manière manifeste. Ces
malades
succombent presque toujours par suite d'apoplexie
ngt ans, domestique, entre à l'Hôtel-Dieu le 10 avril i833, se disant
malade
depuis huit jours : elle présente tous les symptô
ns un état de contraction tonique. Si l'on essaie de faire asseoir la
malade
, le corps est raide et comme d'une seule pièce. O
er à ces alternatives de contraction et de résolution. Si on pince la
malade
soit à droite soit à gauche, la malade n'exécute
de résolution. Si on pince la malade soit à droite soit à gauche, la
malade
n'exécute aucun mouvement, mais ses cris plaintif
remplie de glace sur la tête.) 12 mai : état toujours comateux. La
malade
essaie, sans le pouvoir, de porter la langue hors
e aucun mouvement, tandis que le gauche n'a reçu aucune atteinte : la
malade
peut marcher, et les deux membres inférieurs para
intacte; pouls extrêmement petit; température du corps abaissée. lia
malade
jouit de son intelligence, fait effort pour répon
es sans pouvoir y parvenir. Pour commémoratifs, on recueille que la
malade
marchait en tremblant; qu'elle se servait égaleme
ni malaise. (Sangsues; sulfate de soude, 2 onces.) Le lendemain, la
malade
est prise tout-à-coup de perte de connaissance; r
, qui était très ancienne, remontait probablement à l'époque où cette
malade
avait été dans l'impossibilité de garder ses urin
gmentaient d'intensité, s'accompagnaient de fièvre, et obligeaient la
malade
à observer la diète et à garder le lit. Une fois,
paralysie plus prononcée : pour la première fois depuis l'attaque, la
malade
ne pouvait ni marcher ni se servir de la main gau
ux onces d'huile de ricin, dont l'effet purgatif soulagea beaucoup la
malade
. Appétit, mais point de changement dans l'état de
icin. Diminution des douleurs et de la céphalalgie. Le 24 janvier, la
malade
est assoupie; cependant elle mange à deux heures
complète de sentiment; insensibilité aux pincemens les plus forts. La
malade
a uriné involontairement. Le pouls est fréquent
nt moins fréquens. Néanmoins, les dents sont serrées, en sorte que la
malade
n'avale que quelques cuillerées de petit lait.
e et qui fut accompagnée de rigidité. En outre, hébétude telle que la
malade
, interrogée, répète les derniers mots des questio
nergiques. J'essaie de lui faire prendre la corde de son lit; mais la
malade
ne peut exécuter que très incomplètement les mouv
e ont disparu. Le 26 décembre, les mouvemens sont plus étendus : la
malade
peut marcher à l'aide d'une béquille; mais elle e
es involontairement. Voracité. On est obligé de la faire manger. La
malade
a été plus tard transférée dans la division dite
étermine aucun mouvement; la figure n'exprime aucune douleur, mais la
malade
retire en haut l'épaule du côté opposé. Perte com
ait bien; la respiration est haute et lente; le pouls est naturel. La
malade
remue de temps en temps les membres gauches. (20
avant son entrée à l'infirmerie, perte de connaissance. Saignée : la
malade
revient à elle. On s'aperçoit que les membres gau
soit de ramollissement, soit d'apoplexie antérieure à l'entrée de la
malade
dans la division des gâteuses ; a° un foyer de ra
ois l'abolition du sentiment sans abolition du mouvement. J'ai vu des
malades
chez lesquels la perte du sentiment alternait ave
ns un autre instant avaient à-peu-près recouvré la myotilité. Notre
malade
a offert trois ordres d'altérations correspondant
parler aucun signe pathognomonique qui puisse différencier au lit du
malade
, l'ulcère chronique de l'estomac de certaines for
die elle-même ; car la cicatrisation de l'ulcère une fois obtenue, le
malade
n'en est moins exposé à la perforation et à l'hém
tomac, L'hémorrhagie peut être très rapidement mortelle, ou bien le
malade
peut succomber à une succession d'hémorrhagies :
le sang fourni en petite quantité est en quelque sorte digéré. Les
malades
qui ont guéri d'un ulcère chronique de l'estomac,
it rendre très circonspect dans l'emploi des médicamens irritans. Une
malade
, Mme la comtesse de V... avait guéri en i83o, d'u
, d'un ulcère chronique de l'estomac avec vomissement noir ( c'est la
malade
dont j'ai fait mention (xe livr. ) comme d'un exe
a pression : le point rachidien qui avait si cruellement tourmenté la
malade
autrefois n'existait pas; néanmoins je pensai que
des symptômes tout-à-fait étrangers à l'état du cerveau et je mis la
malade
au régime le plus sévère. Le ier octobre i834, ap
tesse du pouls, je reconnais une perforation : tout est inutile et la
malade
succombe au bout de 24 heures. Les parens se sont
s qu'elle allait à la garde-robe. Quelques jours après, comme cette
malade
se plaignait d'anorexie, de mauvaise bouche et de
vomissemens bilieux : soulagement le jour même. Dès le lendemain, la
malade
nous dit que les alimens et les boissons produisa
placés de temps à autre, par des régurgitations d'eaux claires que la
malade
appelait des flumes : les douleurs épigastriques
lus vaste cicatrice de l'estomac que j'aie eu occasion d'examiner. Le
malade
auquel il appartenait, a succombé dans le marasme
aucune lésion appréciables; face pâle, bouffie. Au mois de mai, le
malade
est pris, sans cause connue, d'un vomissement de
odée et c'est à cette érosion qu'est due l'hématémèse observée sur ce
malade
: un caillot obturateur que la cause la plus légè
; point raehidien correspondant : pendant les crises de douleurs, la
malade
ne supportait pas la moindre pression sur l'abdom
t quelquefois de 24 heures. L'exploration de l'abdomen, à laquelle la
malade
ne se prête qu'avec répugnance, ne fait découvrir
umeur dans l'abdomen, qui est tantôt affaissé et tantôt tympanisé; la
malade
est 20e. Livraison. Pl. 6. MALADIES DE L'ESTO
Au n° 30 de la salle Fouquet est entré le '16 octobre dernier un
malade
atteint d'ataxie locomotrice progressive. Son obs
ement de la sensibilité musculaire. Mais vous verrez que chez notre
malade
, le signe de Romberg existe très bien et que ce
pécialement du sens musculaire chez les ataxiques ? Je crois que le
malade
de la salle Fouquet va nous permettre de mainte
uvons l'invoquer ici. Nous conclurons donc en disant que chez notre
malade
le tabès s'est développé sous l'influence du su
se de vous dire, comme vous avez pu le voir vous-mêmes, que cette
malade
a des douleurs fulgurantes, présente de l'anesthé
les yeux restent ouverts. Si au contraire les yeux sont fermés, le
malade
marche beau- coup plus mal, titube facilement,
trer que la perte d'équilibre ne dépend nullement de ce fait que le
malade
n'est plus à même de regarder ses jambes, j'ai
, corps chauds ou froids). Je tiens surtout à vous dire que notre
malade
n'a aucun signe d'anesthésie plantaire; il sent
stration, en analysant devant vous l'histoire .de, ce tabétique. Le
malade
étant allongé dans son lit, les DU VERTIGE DUS
e qui se réfléchissait sur une poulie placée derrière l'oreiller du
malade
; la résistance opposée par les poids ne s'opér
antéro-externe de la jambe qui intervenaient. Dans tous les cas le
malade
est parvenu à reconnaître s'il avait à soulever
ataxie locomotrice arriver à la phase où elle se trouve chez notre
malade
en l'espace de quatre mois; ordinai- rement ell
le les caractères - étiologiques et symptomatiques constatés sur ce
malade
, nous pouvons dire qu'il s'agit là d'un cas de
s, rapides, involontaires », mais encore il signale la tendance des
malades
« à répéter toujours le même mot, et même à pro
Au traumatisme se rattachent encore des attaques de nerfs que la
malade
rapporte à peu près en ces termes : quelques mois
is par minute, les secousses peuvent atteindre douze, quinze, si la
malade
est contra- riée, ou simplement mise en présenc
o- lalie revêt un mode exceptionnel. Elle se manifeste lorsque la
malade
est fortement contrariée, par exemple, si ses pat
ard de cette observation, il convient de placer celle du fils de la
malade
Ma... L..., atteint lui aussi de tic loca- lisé
, se produisent avec une certaine violence; la preuve en est que la
malade
, pour se garantir la tête, est obligée de la blin
sociés. - i ' . . Le nombre des mouvements est très variable. Si la
malade
est émotionnée, on compte dans une minute six à
e secondes, tantôt une minute et plus. La posi- tion occupée par la
malade
n'influe guère sur leur fréquence; les seules m
là prononcé, le pied à déjà frappé le sol, le cycle est terminé, la
malade
est au repos. Quant aux inter- jections hé ! oh
les : Adicias atal pla3. Le phénomène se produit surtout lorsque la
malade
est fatiguée ou au cours d'une conversation. Si
inésie se manifeste seulement pour les mouvements convulsifs que la
malade
présente. Dans les moments de calme, on peut fa
l'arthritisme est là représenté. Mais, les frères, les soeurs de la
malade
jouissent d'une santé excellente, ont des enfan
némiens. D'ail- leurs, si l'on examine attentivement la jambe de la
malade
au moment où le choc a lieu, on constate, non s
; des deux autres, l'un. est mort aliéné; le. second, le père de la
malade
, est âgé. de quarante-un ans. Bisaieul mater- n
re à cinquante-cinq ans; le troisième, le grand-père maternel de la
malade
, est àgé de soixante-trois ans et vient d'être
si nous les considérerons dans les diverses positions prises par la
malade
, à l'exclusion des premiers dont la seule parti
dn tronc en avant, de sorte qu'à la fin de chaque con- traction la
malade
retombe lourdement sur son siège. Etendue à ter
e droite est ainsi fléchie, la jambe gauche, sur laquelle repose la
malade
, est le siège de contractions intermittentes qui
de la station debout; mais toutes les fois qu'ils se produisent, la
malade
saute à cloche-pied sur la jambe gauche. Comm
ue et les cas où elle a duré un temps plus long se rapportent à des
malades
dont les accès choréiques étaient entrecoupés p
ces particularités nous rapprochons les traits essen- tiels à notre
malade
, nous trouvons entre eux une opposition absolue
de la non permanence des mouvements. Pour si agi- tée que soit la
malade
, elle reste toujours quel- ques secondes sans p
t le trouble fonctionnel dispa- rut en quarante-huit heures. -Cette
malade
, atteinte de chorée manifeste depuis quelques s
ature du terrain sur lequel l'affection s'est développée. Chez la
malade
, en effet, l'hystérie est manifeste; elle résul
use, a eu des attaques convulsives fréquentes. Mais, de ce que la
malade
est une hystérique, il ne s'ensuit pas que les mo
ix ans, à la suite d'une vive frayeur il est vrai, mais, depuis, la
malade
a éprouvé deux autres émotions non moins vives,
nous devons de pouvoir le reproduire; i autre a ete pris sur notre
malade
. De la comparaison de ces deux graphiques, il r
clure que les mouvements ne relèvent pas de l'hystérie, bien que la
malade
soit une hystérique. Si on envisage, au contrai
aux troubles nerveux qui manquent en partie, se retrouvent chez la
malade
. L'hérédité, produit de la vésanie, résulte des
secousses de moins en moins accusées. Aussi, à ce point de vue, la
malade
s'éloigne du type décrit ont amené les paralysi
ychiques ne tiennent pas le premier rang dans les commémoratifs des
malades
? Que si l'on objecte la banalité de la lésion,
et que le plus souvent l'articulation en est peu marquée. Ainsi, le
malade
de Bright répétait inces- samment hélas ! hélas
résentée dans les trois premières observations; si pour cette autre
malade
les mouvements présentent le plus habituellement
ris, ce signe a une valeur de premier ordre, et sa présence chez la
malade
confirme le diagnostic de maladie des tics. La
sif, certainement ce trouble du système nerveux fait défaut chez la
malade
. Mais si on étend sa' signi- fication jusqu'à f
être apportée aux tics de la pensée qui sont si peu accusés chez la
malade
, que nous avons cru devoir les passer sous sile
nésie consistant dans la reproduction des mouve- ments habituels au
malade
paraît intimement liée à l'émission des mots or
dehors d'elles. Ces deux formes peuvent se rencontrer chez le même
malade
(Obs. III). Parfois, l'explo- sion des mots cop
caractères intrinsèques que pour sa relation avec l'état mental du
malade
. Dans tous les cas une grande difficulté au dia
igueur scientifique, ce qui demande une surveillance continuelle du
malade
et de son alimentation ; de plus, le procédé d'
concevoir les soupcons d'une lésion organique. Chez la pre- mière
malade
, le diagnostic de tuberculose paraissait s'impose
s conditions générales de santé très mauvaises. Chez le troisième
malade
, nous : trouvons un développement qui n'est pas e
de l'épilepsie sensitive ou motrice. Cela est si vrai, que tous nos
malades
ont été pris pour des organiques, par des prati
nes persistants des maladies orga- niques ; -4° à l'état mental des
malades
. '1° L'étude du développement et de la filiatio
quement hystérique de quelques-uns des phénomènes présentés par nos
malades
, nous ont donné les arguments les plus décisifs
ues et des phénomènes peu accentués. 4" L'état mental de nos quatre
malades
est bien celui qui est caractéristique de l'hys
i montre que les souvenirs de ces troubles occupent l'esprit de nos
malades
avec une persistance et une intensité qui sont
lu mettre en relief certaines circonstances qui démontrent dans nos
malades
l'existence d'un état mental, croyons-nous, trè
chose pourrait être vérifiée avec précision seulement au réveil du
malade
. La constatation du spasme glosso-labié a une s
s, retombent lourdement comme une chose morte. La résistance que le
malade
peut opposer au mouve- ment passif qu'on imprim
liquée elle aussi avec des attitudes inconscientes prises par notre
malade
à la suite de rachialgies dont il souffre depui
2 Un exemple classique des altitudes inconscientes prises par les
malades
nous est offert par la sciatique. Il est connu qu
viations de la colonne vertébrale dues des attitudes prises par des
malades
pour éviter la douleur. Ce qui est curieux, c'e
devoir insister sur ce point. Le 9 août, B... soulève de terre un
malade
et il le couche sur le lit; cet effort musculai
t à aucun phénomène douloureux. Mais B..., qui se croit faible et
malade
à l'épine dorsale, y réfléchit tout le jour, song
ambe droite sur la nature de laquelle il n'y a pas à se tromper. Le
malade
traîne sa jambe d'arrière en avant, de la façon
vient à l'appui de la doc- trine de la Salpêtrière. En effet, notre
malade
, pendant une longue période de sa maladie, aura
i a son origine fondamentale dans l'auto- suggestionnabilité de ces
malades
. Cette théorie nous explique pourquoi, à des tr
tance ; c'est l'impression qu'il produit sur l'état psychique du
malade
qui détermine l'apparition et l'intensité des phé
rs très violentes pendant plusieurs mois, si bien que l'idée d'être
malade
à l'épine ne l'a plus abandonné. Or, c'est une
adies nerveuses, même lorsque, par l'apparence et par l'attitude du
malade
, l'on pourrait se croire autorisé à l'établir a
ut les interpréter, en étudiant leur rapport avec l'état mental des
malades
. Seulement, à cette condition, le diagnos- tic
ercher quelle pouvait être la toxicité actuelle des urines de cette
malade
. Totalité des vingt-quatre heures : 2 lit. 500.
fs se développent le délire ou l'excitation maniaque. 4° Certains
malades
, en particulier, les malades gravement atteints
ou l'excitation maniaque. 4° Certains malades, en particulier, les
malades
gravement atteints dans leur état mental parais
ns seulementl'attention sur l'état des voies diges- tives. Tous les
malades
ont la langue pâteuse, saburrale et un manque a
ont la langue pâteuse, saburrale et un manque absolu d'appétit. Les
malades
sentent qu'ils vont avoir leur accès, et pour e
d'urine nous a permis de prédire un nouvel accès convulsif chez une
malade
qui était considérée jusqu'à ce jour comme prés
tions en vue d'un trouble mental possible consécutif à un accès. Un
malade
qui a un accès isolé et qui tout de suite a de
avons faites pendant la période du délire nous montrent aussi qu'un
malade
sujet au délire doit être surveillé aussitôt qu
ang explique les troubles mentaux et phy- siques que présentent les
malades
au début de la période pré- paroxystique et l'a
u rein dans ces cas, joue un rôle capital. S'il est pri- mitivement
malade
, la mort est presque certaine. Si sa fonction u
l'état de mal, qu'elle est retardée par l'albuminurie passagère du
malade
et qu'elle s'effectue aussitôt que l'albuminuri
symptômes convulsifs sem- blables à ceux que l'on remarque chez nos
malades
. Enfin, en se rappelant les phénomènes convulsi
rapport aux urines et au sang des éclamptiques, c'est-à-dire à ces
malades
que certains auteurs considèrent comme atteints
s séries et de l'état de mal. L'élimination ne s'effectuant pas, le
malade
reste en puissance d'acpès. Elle nous donne aussi
GUÉRIT. I )' le but essentiel de la médecine étant la guérison des
malades
sans distinction dans le procédé curatif à mett
: ils sont engendrés par une disposi- tion spéciale de l'esprit du
malade
; une confiance, une crédi- bilité, une suggesti
veloppe pas spontanément dans toute son intensité curatrice. - Un
malade
entend dire que dans tel sanctuaire il se produit
souvent encore de son médecin. Celui- ci ne veut pas enlever à son
malade
un dernier espoir, surtout s'il juge que la mal
ominer l'état physique. Le corps rompu par une route fatigante, les
malades
arrivent au sanctuaire l'esprit éminemment sugg
nt au sanctuaire l'esprit éminemment suggestionné. « L'esprit de la
malade
, a dit Bar- well', étant dominé parla ferme con
J'ai parlé, il n'y a qu'un instant, des ex-voto symboliques que les
malades
guéris suspendaient aux murailles de l'Asclépieon
ées : il s'agit presque toujours, sinon toujours, de la guérison de
malades
convulsionnaires. La représentation est identiq
t autant qu'elle ne souffrit pas. JI ' Ajoutons que, dès 1718, la
malade
avait été frappée tout d'un coup, pendant la nu
s dépas- sant parfois le volume d'un oeuf de poule. Plusieurs des
malades
consultèrent des chirurgiens célèbres; la plupa
maladie réputée incurable ? Le Dr Fowler connaissait bien chez ces
malades
l'influence de la faith-healing, car il nous di
hercher dans les sanctuaires, mais je les ai souvent notés chez des
malades
guéris dans un lieu saint comme chez ceux dont
ce un peu particulière. J'ai vu revenir de sanctuaires en vogue des
malades
qui y avaient été envoyés avec mon consentement
i a déjà donné d'excellents résultats et il faut les instances d'un
malade
fort intelligent, qui a suivi le traitement de
rois temps dans l'application de cette méthode. Premier temps. Le
malade
est couché sur un plan ho - zontal, les pieds r
e les deux extrémités pliées au niveau des apophyses mastoïdes du
malade
, dont il enserre ainsi comme dans un demi-cercle
re de la tête. Il attire alors brusquement et avec force la tête du
malade
en arrière. Ce premier mouve- ment exécuté, l'o
e ou cinq reprises de fortes pressions sur la colonne vertébrale du
malade
. Là s'arrête le premier temps. . REVUE DE PATHO
- devant de lui, le dos exactement appliqué contre la poitrine du
malade
. Dans cette situation, il prend les mains du mala
la poitrine du malade. Dans cette situation, il prend les mains du
malade
et les faisant passer par-dessus les épaules, i
de manière à en- traîner dans ce mouvement la colonne vertébrale du
malade
et à lui faire exécuter un arc assez étendu pou
e si, n'ayant bien sincèrement d'autre intérêt en vue que celui des
malades
, nous avions cependant réussi à inté- resser ta
ésident, d'une façon permanente, des images de mots qui obligent la
malade
à parler. Bien qu'elle s'exprime lentement, par
et graduellement plus haut elle se remet à parler..Plus tard, la
malade
indiqua que les pensées se présentaient à elle ;
); ce n'est pas non plus une sclérose en plaques (étiologie, âge du
malade
, évolution). Reste l'hypothèse d'une plaque néo
ilité cutanée semblables à celles des alcooliques et cependant t le
malade
n'est pas alcoolique; alternatives irrégulières d
mates hystériques. Pour admettre que les crises d'automatisme de ce
malade
dépen- dent de l'épilepsie, l'auteur se fonde s
taté que le-coefficient urotoxique était d'abord plus élevé chez ce
malade
qu'à l'état normal, puis qu'il avait diminué au
contenue dans l'urine n'est pas en rapport avec l'état psychique du
malade
(dépression, agitation, peur, hallucination). L
plus réagi aussi vivement, et bientôt on n'a plus constaté chez le
malade
que de simples vertiges précédés ordinairement
mouvements oscillatoires et de course en avant, propulsion dont le
malade
avait conscience et qui semble avoir été une so
et qui semble avoir été une sorte d'accès procursif in- complet, le
malade
est mort en démence deux ans après l'appari- ti
ment initial et prépondérant qui puissea prionlijustifier lafin des
malades
, tels que : hallucinations terrifiantes, craint
n erreur que la mort doit nécessairement survenir à bref délai ; la
malade
par exemple, dont l'auteur relate l'intéressant
A partir du jour où fut révolue sa cinquante-deuxième année, cette
malade
se sentait, pour ainsi dire guettée, épiée ince
de là une anxiété, une oppres- sion qui finissent par déterminer la
malade
à devancer, par des tentatives répétées de suic
et mieux pour se rapprocher plus encore des conditions propres aux
malades
en question, celui des condamnés à mort dont le
ontenue dans l'urine, n'est pas en rapport avec l'état psychique du
malade
(dépression, agita- tion, peur, hallucination).
l au cours duquel l'alimentation se faisait avec participa- tion du
malade
. Il y eut en tout cinq attaques de sommeil : la
tout ce qui touche à la vie de relation n'est pas suspendu, ou le
malade
mâche et avale comme à l'état normal, où l'émissi
n des sons est conservée, où la sensibilité n'est pas abolie, où le
malade
, enfin, au lieu de présenter de la diminution,
n- tation considérable du taux des phosphates dans les urines. Le
malade
, interrogé sur son sommeil, répond invariablement
ait faire soupçonner l'état de rémission dans lequel se trouvait le
malade
. (Annales médico- psychologiques, 1891.) E. B.
t par occlusion acci- dentelle de l'ouverture de la glotte chez une
malade
atteinte de dépression mélancolique et présenta
e d'une rétraction ancienne des muscles cervicaux postérieurs. La
malade
, à qui une infirmière faisait manger un mélange d
avorablement déplacé le bouchon obturateur, et conservé la vie à la
malade
. A ce propos, étant donnée la rapidité des acci
LE. 99 ment, la température descendit à 36°, l'appétit revint et le
malade
se sentit bien. Des attaques plus ou moins se
s revinrent une ou plu- sieurs fois par jour. jusqu'au moment où le
malade
put dire avec beaucoup de précision quel degré
istait. Toutes les fois que la température allait de 43°4 à 43°, le
malade
perdait connais- sance, prenait une expression
04 pulsations par minute. Aussitôt que la connaissance revenait, le
malade
se plaignait de contractions dans les muscles d
. Il y avait de la pros- tration et pendant un temps assez court le
malade
avait des hallu- cinations. Les arcès ne vena
ble vie mentale différente de sa vie normale. Lorsqu'on met cette
malade
en état d'hypnose, elle revient brusquement à s
mort subite. Lorsqu'on s'enquiert des antécédents héréditaires des
malades
qui composent la clientèle habituelle des asile
Les injections d'urine pathologique ont été faites avec l'urine de
malades
atteints de manie, de stupeur, de lypémanie, de f
ment premier dépendant de l'intensité de la maladie : chez tous les
malades
, quelle que soit la forme revêtue, plus la mala
convulsions généralisées. Les chiens, injectés avec de l'urine des
malades
atteints de stu- peur lypémaniaque, présentent
et de la langue (analgésie, anesthésie, hypolhermeslhésie, dont les
malades
ne s'étaient pas aperçus), bouffissure de la pa
dix cas où ils n'existaient pas, ils eussent disparu avant que les
malades
ne fussent venus se faire traiter. Conclusion :
mais, dans certaines circonstances, ils se multiplient aux endroits
malades
, lorsque les lésions occupent les régions privi
es manifestations du délire n'éclatant que dans l'âge mûr, quelques
malades
peuvent citer la date précise du début de leur
aussi complets que possible que pendant son délire mélancolique, la
malade
n'a pas présenté d'hallucinations verbales psyc
s, l'auteur fait remarquer combien le terrain intellectuel de cette
malade
est faible et combien la systématisation de son
é des dégénérés. M. Roubinovitch insiste surtout sur le fait que sa
malade
pré- sente à un très haut degré le phénomène d'
t totalement absentes au cours d'un délire mélancolique que la même
malade
a eu auparavant, et l'au- teur demande si leur
tion par un intervalle de santé et quel est en tout cas l'âge de la
malade
. M. ROUBINOVITCH.' Trente-deux ans. M. Charpe
iculière, traduisant en quelque sorte la contrainte éprouvée par la
malade
; par leur couleur et leur fondement psy- eholo
ssent d'autres idées délirantes, de nature très diverse. Tantôt les
malades
regardent les symptômes de possession comme une
marquer le début d'une involution précoce; d'ailleurs les derniers
malades
présentent souvent des signes physiques de séni
essiver Walmdim. M. CHRISTIA1V. Il ne me semble pas démontré qu% le
malade
ait eu de la paranoïa. Jusqu'à vingt-quatre ans
Il ne me paraît pas que la guérison soit très complète, puisque la
malade
, nous l'avoue M. Roubinovitch, ne se trouve bien
ions de la vue n'existent pas. M. Roubinovitch les a notées chez sa
malade
. Je rangerais donc plutôt cette observation dans
objections, il cherche à établir que le délire de persécution de sa
malade
pré- sente une systématisation toute spéciale,
chose connue sous le nom de « délire chronique ». S'il fait de sa
malade
une « dégénérée », c'est parce qu'elle a présenté
ment qui domine, c'est le désordre dans les idées qui déconcerte le
malade
; son humeur, mobile, au gré des hallucinations
ement un début graduel, un stade prodromique de dépression, puis le
malade
devient gai ou, s'il a des périodes de tristess
périodes de tristesse, celles-ci ne sont que passagères. Chez nos
malades
au contraire la mobilité d'humeur dépend de la mu
iguë, on constate une organisation dans les idées délirantes que le
malade
s'attache à enchaîner par un raisonnement aussi l
éaction dégénérative). L'examen anato- mique des muscles du premier
malade
a permis de découvrir, en outre, des altération
des péroniers s'ensuivit. M. WILDERIUTIi raconte l'histoire de deux
malades
atteints d'épi- lepsie, et traités par la métho
siondes sutures craniennes.- Chez la plupart des individus sains.ou
malades
, quand on comprime légèrement avec le doigt les
provoquée par la compression d'autres régions craniennes. Chez les
malades
atteints d'affections cérébrales chroniques, la
râne ont nécessité l'intervention chirurgicale pour débarrasser les
malades
de céphalalgies intenses. M. SCHUELE. C'est a
le. Cet état a empiré depuis une maladie intercurrente. L'examen du
malade
constate une anes- thésie dissociée d'intensité
rents autres organes (les reins, les intes- tins, etc.); il y a des
malades
qui ont des foyers d'infection mul- tiples. Dan
ichum. - Séance du 21 février 1892. M. le Dr Miner fait voir une -
malade
et donne son observation sous le titre : Lésion
titre : Lésion traumatique de la moelle et de l'épine dorsale.- La
malade
a cinquante-cinq ans. Ni lues, ni tuberculose dan
prononcées se développent dans les petits muscles du poignet. La
malade
ne peut plus marcher, elle ne peut même presque p
odes thérapeutiques ayant échoué et vu les prières intstantes de la
malade
, le Dr miner se décide à une intervention chirurg
or se propose de tenir la Société au courant de l'histoire de cette
malade
. Discussion : M. le professeur Bobarow se prono
ent, d'affirmer qu'il ne s'agit pas ici d'un simple mal de Pott, la
malade
en offrant tous les symptômes. M. le Dr KARNtLO
tée et employée avec succès dans deux cas de la maladie de Pott. Le
malade
est assis dans son ht, on ne. lui met qu'un col
s de la moelle provoquée par l'irritation des nerfs centripètes. Le
malade
a guéri. Discussion : M. le Dr Netchaiew rappel
nal, l'autre périphérique. Il cite à ce propos son observation d'un
malade
qui, étant syphilitique et alcoolique, offrait
ue, débuta au mois de sep- tembre 1891 et cessa le 10 mars 1892. La
malade
, lingère de pro- fession, à antécédents hérédit
une profonde brûlure au segment infé- rieur de l'avant-bras, que la
malade
s'est faite, sans s'en aperce- voir, il y avait
faite, sans s'en aperce- voir, il y avait trois jours. L'état de la
malade
s'améliora très vite à l'hôpital, surtout après
e. M. le professeur KOJRVNIKOFF a à son service de la clinique un
malade
, atteint de syringomyélie. Il présente une forte
présenté un cas de syringomyélie avec hémiatrophie de la langue. La
malade
, âgée de vingt et un ans, présente une grande q
ont pas atteints; l'exci- tabilité électrique est augmentée du côté
malade
; il n'y a pas de dégénérescence; secousses fibr
ngue n'est pas connue. Il y a un an fort traumatisme de la tête. La
malade
est toujours sujette à prendre froid ; la syphi
ent des grandes douleurs, qui rendirent la marche impos- sible à la
malade
. On constata à l'examen un amaigrissement très
combinaison de pied plat avec contracture musculaire. L'état de la
malade
s'améliora de beaucoup après faradisation des m
le D'' L. Minor communique les résultats de l'opération faite à la
malade
qu'il a présentée à la séance du mois de février.
er, excrétion urinaire libre. Pas d'eschares. L'état de santé de la
malade
n'est pas satisfaisant, elle est encore faible,
traduit par des idées de satisfaction. Le carac- tère antérieur du
malade
, reactionnel ou inerte, constitue d'ail- leurs
nt de vue de l'hygiène et de la simple propreté du person- nel, des
malades
, des salles, etc. L'idéal, ce seraient les asiles
etc. L'idéal, ce seraient les asiles mixtes ne dépassant point 500
malades
. Le mouvement de la population étant, par suite
e de tout combiner pour le bien-être, le traitement, le travail des
malades
et cela même au grand bénéfice de l'asile et de
ation, et, de chaque côté, une petite division pouvant recevoir dix
malades
de chaque sexe avant leur admission proprement
ectricité est elle- même employée à la ventilation des services des
malades
. Un château d'eau, muni d'un réservoir de dimen
élevé et leur premier-étage. ' , Le premier édifice destiné à 100
malades
du régime commun (indigents) forme un asile com
l'on a posé de l'asphalte. -- ? 1 1 - ; Les sections d'agités, de
malades
soumis à la surveillance con- tinue (observatio
e journée.. 3° La population de l'asile de Varsovie est fixée à 420
malades
, hommes bu femmes, lOi d'entre eux considérés c
ntours disparates, villas élégantes, ateliers, fermes, quartiers de
malades
. Chacun de ces quartiers porte un nom différent p
s d'un personnel nombreux et bien discipliné. Pour mille deux cents
malades
, il n'y pas moins de deux cents infirmiers ou e
comprendra 360 hectares environ, devra d'abord recevoir cinq cents
malades
. Il ne recevra pour débuter que des épileptique
r qu'on puisse l'agrandir de façon à ce qu'il puisse recevoir mille
malades
. Le nom du domaine étant vilain, on lui donnera
sile d'idiots annexe connu sous le nom de Inondation Guillaume (120
malades
) sera rattaché à l'établissement, et afin qu'il
oup de préfets ne veulent signer d'arrêtés d'internement que si les
malades
ont prouvé qu'ils étaient dangereux. LEs Épil
vec tant d'autres montre la nécessité d'un prompt in- ternement des
malades
aliénés, et partant d'un traitement dès le débu
fisamment accentué. Jetez les yeux sur les membres supérieurs de ce
malade
et faites pour un instant abstraction de la sco
ire progressive. Cette anesthésie est quelquefois si grande que les
malades
ne perçoivent ni les excita- tions faradiques l
devait faire retour au groupe des myopathies primitives. Les deux
malades
que voici sont deux exemples typiques de cette
et, malgré les apparences contraires, parfaite- ment curable. Un
malade
, de constitution robuste, âgé de trente et un a
cun trouble de la mo- tilité ; la démarche est ferme, assurée et le
malade
peut se tenir debout et marcher toute une journ
l'épreuve, des mouvements provoqués avec résistance de la part du
malade
, on peut se rendre compte que l'énergie des con
les de la sensibilité; or, il n'est pas question de cela chez noire
malade
. Il faut donc en venir aux affections spinales
estinée à poursuivre son évolution fatale et à entraîner la mort du
malade
dans un laps de temps relativement court. Cepen
l'existence de la réaction de dégéné- rescence partielle et que le
malade
ne présente pas le plus léger degré d'impotence
ice dans un cas d'atrophie musculaire aussi avancée. Eh bien ! le
malade
est un névropathe, un hysté- rique ; il est fac
système nerveux sont loin d'être rares. En est-il ainsi chez notre
malade
. Je ne le crois pas. Quoi qu'il en soit une aut
d'absolu- ment contradictoire entre les faits observés chez notre
malade
et l'hypothèse d'une atrophie dynamique. Car ic
ne situation mixte puisqu'il nous est impossible de faire mieux. Ce
malade
, lui, n'y perdra rien, car nous pourrons combin
tient pendant ses crises et elle pousse des cris ». Une soell1' du
malade
a eu des attaques d'hystérie pendant deux ans.
rs sa mère, se cramponnait à ses vêtements en poussant des cris. Le
malade
ne perdait pas connaissance. Il se rappelait très
Il alla le montrer au major qui déclara qu'il avait la syphilis. Le
malade
fit remarquer qu'il n'avait pas et n'avait jama
cessa la médication iodurée et mercu- rielle. Il resta six semaines
malade
. L'oedème disparut rapidement en quelques jours
vec le membre du côté droit. DU VERTIGE DES . ATAXIQUES. 179 Le
malade
n'accuse aucune gêne fonctionnelle, aucune faible
à l'épreuve des mouvements provoqués avec résistance de la part du
malade
, les mouvements de la jambe, de la cuisse, du p
tata ainsi un jour qu'il perdait l'équilibre. Fournier a connu un
malade
qui faillit s'effondrer en changeant de chemise ;
en réalité, il s'agissait du signe de Romberg. D'autres fois les
malades
n'ont pas eu l'occasion de cons- tater par eux-
ition, 1872, p. 784. DU VERTIGE DES ATAXIQUES. '181 prescrivez au
malade
de se tenir tantôt sur un pied, tantôt' sur l'a
qui lit, automatiquement, avec la moelle ; celle-ci chez lui étant
malade
, il lui est impos- sible pendant la marche de p
e sens qu'il faut comprendre le passage suivant de Althaüs ' : : Le
malade
emploie ses yeux en guise de béquilles; » et pl
ploie ses yeux en guise de béquilles; » et plus loin : « quel- ques
malades
, en se promenant, regardent constamment des obj
. Il y a quelques années, nous avons eu dans nos salles un de ces
malades
qui, bien que privé totalement de la vue, pouvait
t en rien expliquer ce symptôme. Ainsi vous trouvez fréquemment des
malades
présentant de l'anesthésie plantaire, sans qu'i
Pierre Marie 2 : « Dans cet état, la vue est d'un grand secours au
malade
pour rectifier les écarts de position dont les
uoi les effets sont si différents lorsqu'on fait fermer les yeux au
malade
et lorsqu'on l'empêche par un artifice quelconq
state que « si l'on se borne à placer au-devant de la poitrine du
malade
un objet qui lui masque complètement la vue de se
trôle de la vue. « Si, au lieu de fermer complète- ment les yeux du
malade
, vous vous bornez à lui cacher ses pieds en pla
st aboli, la vue est nécessaire, non en soi, mais pour permettre au
malade
de voir ses pieds. Et alors pourquoi le tabétiq
e la sensibilité musculaire, articulaire et cutanée » ; ccpendantle
malade
était bien tabétique, et dans l'obscurité, ces
e 2 ont très bien analysé ces phéno- mènes chez les hystériques. La
malade
ayant perdu son sens musculaire ne peut plus bo
gard, le mouvement s'arrête, le membre reste où il est, bien que la
malade
croie continuer à le mouvoir; elle est en- suit
un haut degré chez les tabétiques. Vous pouvez le constater sur nos
malades
. Les auteurs également le reconnaissent tous.
sent tous. Jaccoud ' note « le sentiment profond de terreur » des
malades
dans le signe de Romberg. Le malade, dit Vaulai
ent profond de terreur » des malades dans le signe de Romberg. Le
malade
, dit Vaulair 2, en décrivant ce symptôme, «éprouv
s eu récemment l'occasion de pratiquer l'examen nécroscopique d'une
malade
qui, pendant sa vie avait offert le tableau dev
curités. Nous reproduirons, en premier lieu, l'observation de la
malade
, telle qu'elle fut publiée en 1885, dans le mémoi
tions non nerveuses. Parmi les quatre qui restent, Léonie seule est
malade
; les autrps : fille de dix-neuf ans, fille de qui
est fait remarquer. Il est arrivé plusieurs fois qu'en marchant, la
malade
est tombée (non pas que les jambes fléchissent,
de la commissure, se trouve un méplat qui s'accuse surtout quand la
malade
fait un mouvement des lèvres. Le menton ne prés
ésiste très peu ; son action peut encore s'exercer cependant, et la
malade
peut tenir quelques minutes son bras relevé; pend
e contracte. Les mouve- ments des pectoraux peuvent s'accomplir. La
malade
croise ses bras devant sa poitrine, mais elle n
son aclion et, pour arriver à fléchir l'avant-bras sur le bras, la
malade
projette l'avant-bras en haut, en élevant brusque
aiblis. Dynamomètre : main gauche 13 kil. main droite G kil. La
malade
était droitière. Les mouvements des interosseux e
nsion des doigts se fait bien, mais la résistance est peu forte. La
malade
porte assez bien son bras sur sa tête, quoique po
e la gauche, celle-ci est même notablement tombante, et l'axe de la
malade
est, pendant le repos, légèrement incliné à gau
repos, l'axe du scapulum est oblique en bas et en dedans. Quand la
malade
est couchée sur le dos, les épaules touchant pa
ètement sans grimper après ses membres inférieurs, à la manière des
malades
atteints de paralysie pseudo-hyperlroplrique. C
e la jambe est certainement affaibli des deux côtés. Quelquefois la
malade
se tourne le pied en marchant, mais cela ne l'e
eure, elle éprouve une légère courbure à concavité droite. Quand la
malade
a le tronc renversé en arrière, Archives, t. XX
ion debout persiste, mais avec un équilibre très instable, aussi la
malade
s'appuie- t-elle constamment, et ne s'aventure-
indemnes, mais l'atrophie est extrème, aux bras et aux épaules, la
malade
n'arrive plus à se vêtir elle-même; elle ne peu
ns du poumon par- 1 On trouvera l'examen détaillé des muscles de la
malade
dans le tra- vail de MM. Babinski et OnanoO' :
coururent leurs phases ordinaires, et c'est à leurs progrès que la
malade
succomba. , · Autopsie (3 avril 1891). A l'ouve
s difficultés que nous avons eues, pour obtenir de la famille de la
malade
l'autorisation de pratiquer l'autopsie, nous n'av
cependant le nerf que nous examinions était normal, et, de plus, la
malade
que nous avons observée pendant des années et j
de ces systèmes, encore si peu connus. L'histoire clinique de notre
malade
et la relation nécrosco- pique qui la complèten
ue otologique a été' fréquentée cette année' par un grand nombre de
malades
.1 Parmi les affections variées de l'appareil et
gnifiante. Entre la lésion et ses manifestations, il y a l'homme
malade
aussi ondoyant que divers. On a dit avec raison
lsion motrice invo- lontaire, mais sans perte de connaissance ; les
malades
ne perdant jamais conscience de leurs actes et
umé.) 7 fé- vrier 1891. Aime IIéraud, trente-neuf ans, est toujours
malade
depuis son attaque d'influenza dans laquelle se
ent par instants. En septembre, l'audition est revenue telle que la
malade
reprend ses travaux et ses forces sont à peu pr
u en foyer, retentissent sur l'appareil auditif, qu'il soit sain ou
malade
, et davantage dans le dernier cas. Les neurasth
és. Ces troubles fonctionnels otiques s'observent encore chez les
malades
épuisées par des grossesses répétées, l'allaiteme
a de l'an dernier (hiver 1890). Depuis le le, mars, elle est plus
malade
; mal de tête continuel, pas de bourdonnements,.
he par le Politzer, cependant il n'existe pas d'adhé- rence. , La
malade
est soumise au traitement par le sulfate de quini
loison et l'audi- tion de la M. atteint 40 centimètres à gauche. Le
malade
a remar- qué que toujours ses vcrtiges sont plu
nouveau, pour lever .la compression de l'étrier, mais étourdit la
malade
; le Politzer a été fait dans le même moment. L'au
rès sérieux s'est dé- claré et exige un traitement particulier ;'la
malade
entre à l'hô- pital. Il est curieux de consta
et tout cela peut exister sans lésion. Cependant quand on suit les
malades
, on s'aperçoit que bien des vertiges, diagnosti
cas où le vertige est bien évidemment du type dit de Ménière. La
malade
n° 286 est un cas de ces névroses labyrinthi- q
s que la tuméfaction avait déjà diminué. Que s'était-il passé ? Mon
malade
qui, les jours précédents, faisait des mouvemen
traces : l'ouverture buccale est simple- ment un peu rétrécie. Le
malade
n'est mort que plusieurs mois plus tard des pro-
ans accidents nerveux, bien que nourrie pendant le siège; z notre
malade
. Notre malade. z l'époque de la conception, le
nerveux, bien que nourrie pendant le siège; z notre malade. Notre
malade
. z l'époque de la conception, le mari se livrait
ou. On remarqua qu'il n'avait pas d'ongles et -qu'il avait les yeux
malades
; cette affection guérit-au bout de deux mois. A s
jet quelconque, un morceau de bois par exemple (fig. 21). Etat du
malade
(19 mars 1887). Tête : crâne pointu en pain de
sont plus que suffisants pour expli- quer l'état psychique de notre
malade
. Les accidents convulsifs rares, survenus à deu
nt et l'imitation. Une autre particularité intéressante, chez notre
malade
, est le manque de volonté et l'obéissance passi
es hypnotisés, qu'il serait intéressant de comparer à nombre de nos
malades
, que l'on peut si facilement suggérer à l'état
d'interjection, constamment la même : «Tout en plein. » )-Un de nos
malades
Villacè..., surnommé le gzjleur par ce qu'il a
et que nous avions, pour notre part ', également constatés chez les
malades
observés avec M. Bourneville dans son service de
il donne comme preuves à l'appui de cette opinion, le fait que ses
malades
se servaient de la langue pour prendre les alim
noculaire, que le Dl' Pieraccini a observé deux fois chez un de ses
malades
. L'auteur voit la un simple fait d'auto- sugges
génital; par Henry HERBEZ. (Gaz.hebd. deméd. et chil'" 1890.) Le
malade
qui fait le sujet de cette observation est un dég
s. D'autre part des centaines de personnes sont considérées comme
malades
, dont les esprits sont plus que les nôtres et, su
iénés : par exemple, REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 2 : J : J 5 les
malades
qui s'imaginent voler dans l'espace avec vitesse
l'utilité des constructions que leur architecture, le con- fort des
malade
plutôt que l'orgueil des comités de construction
ainsi presque nul le mouvement des sorties, mouvement qui donne aux
malades
chro- niques l'espérance de sortir à leur tour
grandes hystériques, une petite hystérique). Conclusions. 1° Les
malades
en question à l'état de veille, se sentant en bon
faradiques de trois minutes. Sous l'influence de ce traitement, la
malade
n'urine plus que 580 centimètres cubes d'une ur
ant : mouvement général de la population - particula- rités sur les
malades
admis (profession, âge, hérédité, causes, etc.)
l'homme par plusieurs animaux (renard, chien, etc.); on envoie les
malades
dans un temple bouddhiste, où la lecture des sain
d la manie ou la mélancolie durent depuis longtemps, fréquemment le
malade
pèse davantage; on regarde ce fait comme étant
l ne survient dans l'économie aucune perturbation importante, si le
malade
ne devient pas sitio- phobe, tous les aliénés (
891, t. IL) L'ataxique qui fait le sujet de cette observation était
malade
de- puis dix ans. Son affection se traduisait s
asie. Ces phénomènes de paralysie s'accentuent et le lende- main le
malade
présente une paralysie complète du côté droit.
t comment le clou a-t-il été enfoncé ? Il est probable que c'est le
malade
qui l'a enfoncé lui- même sous l'influence de s
rvation a trait au boucher de l'asile de Kan- kakee, qui reçut d'un
malade
un coup de couperet de boucher. Le couperet fra
velu furent remis en place et la plaie guérit très vite sans que le
malade
ait jamais présenté aucun trouble moteur ou sen
s (myélite chronique ou dorsale) montrent que 35 à 40 p. 100 de ces
malades
avaient eu la syphilis. 2° Cette forme syphilit
éjà le même délire. Après quelques accès de délire mélancolique, la
malade
de M. Tou- louze a été prise d'idées de négatio
s retrouver dans les classifications la place qui conviendrait à sa
malade
. M. FALRET voit dans cette observation la preuv
antes. <2ï3 M. Charpentier donne actuellement ses soins il trois
malades
analogues. Ils se plaignent tantôt d'être persé
, de toute altération ophthalmoscopique; la cons- tatation chez les
malades
d'autres troubles nerveux et des Stig- mates de
e strychnine, de bromure de potassium, de salicylate de soude. Cinq
malades
ont été observés avec soin; parmi eux, on compt
ns les montagnes, du nitrate d'argent associé à la noix vomique, le
malade
s'améliore. Au bout de six mois, les douleurs l
tumeur cérébrale enlevée par deux fois avec succès . Il s'agit d'un
malade
de quarante-quatre ans atteint d'épilepsie Jaks
TÉS savantes. " Trois enseignements découlent de cette histoire. Ce
malade
, évi- demment perdu si l'on n'eût rien fait, a
des sphincters. Intégrité de la sensibilité. Toujours chez tous les
malades
, marche symétrique, chronique, progressive. San
s avoir duré quelques jours, deux semaines au plus. Tout à coup les
malades
reprennent leur lucidité et tout est fini. Mais
ilité des idées n'existe pas chez lui. L'humeur des deux espèces de
malades
porte SOCIÉTÉS SAVANTES. 283 la teinte du gen
nie aiguë du dément paralytique reflète les idées de grandeur de ce
malade
; les hallu- cinations sont chez lui moins nomb
sé, et l'inégalité pupillaire. Le traitement consiste à soutenir le
malade
par tous les moyens dont nous disposons. L'alco
s prolongés. · L'évolution du délire de collapsus étant courte, ces
malades
ne sont guère observés dans les asiles d'aliéné
orme, de glycérine et de formiate de soude. A la sixième séance, la
malade
est soudain prise d'angoisse. La dyspnée passée
égénèrent la nuit en une violente douleur qui prive très souvent le
malade
de sommeil. Elles surviennent spontanément ou à
uels. En tout cas, c'est une maladie des plus opiniâtres : quelques
malades
ont cependant pu être améliorées ou guéries par
es provinces étendues, fonder un asile pour chaque catégorie de ces
malades
. Mais, l'idiotie s'accompagnant fréquemment d'épi
s privés d'idiots. La psychologie de l'idiot, qui n'est autre qu'un
malade
.atteint d'une affection chronique du cerveau, fa
faut que le médecin s'occupe journellement et exclusivement de ces
malades
-là. On ne traite pas une otorrhée par des prièr
e que lui font les asiles privés. Idiots et épileptiques sont des
malades
dont l'hygiène doit être réglée par le médecin.
rétexte que le bureau d'assistance est chargé de placer ce genre de
malades
. Ce n'est pas tout; si l'assis- tance publique
is que l'éta- blissement proprement dit continuerait à recevoir les
malades
adultes, la commission a pensé que ce qu'il y a
ant, dans ces établissements, des quartiers séparés à ces genres de
malades
, et en précisant que l'on s'y occuperait surtout
e : u Il n'y a aucun inconvénient à réunir toutes les catégories de
malades
« idiots et épileptiques en de grands asiles co
qui se décomposent en deux groupes. Un groupe de 53 comprend des
malades
provenant de divers établissements pénitentiaires
note le nombre des délinquantes que le juge instructeur a reconnues
malades
et en faveur desquelles il a rendu une ordonnan
dans les hôpitaux ordinaires, il n'est pas étonnant qu'il y ait des
malades
ayant eu maille à par- tir avec la justice. Pui
e, il doit simplement décider si l'individu soumis à son examen est
malade
ou non. M. LEPPMANN. Oui, parmi les criminels,
imi- tives de l'humeur. Voici un fait des plus instructifs. Chez un
malade
atteint de folie circulaire, M. Cramer a consta
s rapidement, avec plus de sûreté et sans danger pour le cerveau du
malade
. M. le Dr BAUDUY dit que son ami, le Dr Broome,
et ou du trépan. Dans des conditions aseptiques et antiseptiques le
malade
est bien certain de guérir de l'opération; mais
ENT CHIRURGICAL DE L'IDIOTIE 301 L même une légère injustice, si le
malade
me l'a fidèlement répété. Le Dr Bremer aurait d
iverait à opérer pour tâcher d'apporter quelques soulagements à ces
malades
. » Il y a de cela plus d'un an. Il ne faut pas
faire usage. La chose la plus heureuse du monde serait que le petit
malade
ne mourût pas. M. le Dr BREMER expliqua que le
ns la MICROCÉPIIALIE. M. Victor HORSLEY rapporte le cas suivant. Le
malade
était un garçon âgé de trois ans, qui, dit-on,
rature. Ou constata une amélioration distincte dans l'expression du
malade
, au bout du troisième jour. Ensuite, on vit que
chez l'enfant.Dans un second cas, le résultat fut moins heureux. Le
malade
était un garçon, âgé de sept ans, et on lui enl
il s'agit d'un fait d'aboulie; il résulte de la difficulté que les
malades
ont à exprimer leur pensée parce qu'ils sont in
pensée. Dans certains cas, c'est une hallucination qui interdit au
malade
de parler; ou bien le malade se tait en vertu d
'est une hallucination qui interdit au malade de parler; ou bien le
malade
se tait en vertu d'une idée délirante, mélancol
des cas excep- tionnels, fait parvenir des subsides à la famille du
malade
. Un mois avant l'époque présumée de la sortie d
la sortie de l'alcoolique, l'asile adresse un rapport sur l'état du
malade
aux fonctionnaires qui l'ont fait séquestrer; s
Le concours sur épreuves se compose : 1° de l'examen clinique d'un
malade
à propos duquel on doit faire le diagnostic, le p
icat de moralité. Le concours consiste en épreuves : 1° examen d'un
malade
et exposé du diagnostic; 2° description d'une p
u- tion. Lady Abdy lui reproche en effet « d'avoir rendu son mari
malade
, de s'être fait donner par lui tous les bijoux à
Huit enfants, dont sept encore vivants; un mort de la poitrine. Le
malade
est le cinquième. Tous les enfants sont bien po
pendant cinq ans à Paris. Histoire actuelle. - Il y a deux ans, le
malade
s'est fait une fracture de la clavicule droite
t dire s'il y avait une différence de volume auparavant. Au dire du
malade
, la paralysie aurait augmenté depuis son appari
s en temps, toujours sans se servir de la main droite. Etat actuel.
Malade
d'apparence vigoureuse, fortement mus- clé. d'e
-bras et du bras. A la main et à l'avant-bras, elle est absolue. Le
malade
est incapable de faire le moindre mouvement de
assive com- plète, mais elle ne peut être obtenue par la volonté du
malade
. L'extension des doigts, la flexion des doigts,
passive de la main, en vertu de la pesanteur. Dans tous les cas, le
malade
est capable de porter ainsi la main à la bouche
épineux, sous-scapulaire, petit rond) ne se contractent pas; car le
malade
ne peut exécuter aucun mou- vement de rotation
ns l'élévation de l'épaule. Sens musculaire. Tout à fait intact. Le
malade
sait indiquer parfaitement où est son bras. Il
gauche, mais elle est due à une augmentation de résistance du côté
malade
(accusée au galvanomètre, peut-être due au spasme
s, montre qu'il n'y a pas une seule région dans le membre supérieur
malade
ou dans l'épaule, où la sensibilité présente un
'épaule, où la sensibilité présente une altération quel- conque. Le
malade
ne sent plus de fourmillements comme au début.
comme partout ailleurs. i , 1 Réflexes. Les réflexes du coude de ce
malade
(tendon du tri- ceps) sont un peu plus forts qu
me du côté sain, sans différence de l'intensité de la pulsation. Le
malade
ne présente aucun point hystérogène, pas de sen
des deux côtés aussi. Rien dans les autres organes. Traitement du
malade
et résultat. Il a été d'abord soumis pen- dant
A partir du mercredi 25 février, l'électrisation est supprimée. Le
malade
est mis aux douches et au traitement psychique, c
e du pouce. C'est le premier mouvement volontaire qu'on obtient. Le
malade
est enchanté, et sa bonne volonté se met de la
ements d'abduction, mais l'adduction est toujours plus facile. Le
malade
est encore incapable d'écrire ou de presser le dy
cinquième doigt et légère abduc- tion du pouce. Il semble que le
malade
exécute plus facilement les mouve- ments qu'on
t ne dura pas longtemps, car d'après une lettre qu'il a écrite à un
malade
de sa salle, la paralysie est rede- venue compl
a dû naître l'idée de paralysie. Tout à fait singulier chez notre
malade
est l'absence de troubles de la sensibilité dan
ncé également à se mouvoir, de sorte que M. Charcot a pu montrer le
malade
, dans une leçon, en état complet de pa- ralysie
n anesthésiques. Quant à l'oedème bleu que nous trouvons chez notre
malade
, il a bien le caractère de l'oedème hystérique
Charcot 2. Généralement associé tan- ' f , ' L'histoire de cette
malade
, au point de vue amnésique a été rapportée par
.) un oedème bleu abso- lument identique à l'oedème spontané de ses
malades
. Observation II. Monoplégie brachiale droite. H
des chagrins et travaillé six nuits de suite, en plein travail, le
malade
est pris, sur son échelle (il peignait un plafo
surmenage et aussi un excès de boisson. Rentré à pied chez lui, le
malade
se déshabille sans diffi- culté ; jusque là pas
ntenues sur la- main, les deux derniers peuvent être relevés par le
malade
, de même aussi la main étant étendue sur une su
ée à gauche. Il y a un mois, lors de son entrée dans le service, le
malade
pré- sentait encore une notable diminution de l
t galvanique des muscles paralysés. " Traitement et évolution. - Le
malade
a été traité comme le malade précédent (Obs. I)
sés. " Traitement et évolution. - Le malade a été traité comme le
malade
précédent (Obs. I), d'abord par la faradisation,
on du petit doigt et de l'index qui était bien exécutée. Enfin le
malade
a pu serrer le dynamomètre. A ce moment, la sen
osition la pulpe de l'index. Le poignet reste encore immobile. Le
malade
remarque qu'il ' peut mettre beaucoup plus d'én
ements du membre supérieur droit sont tout à fait libres. 6 mai. Le
malade
quitte l'hospice. Le spasme glosso-labié et le
rôle important comme agent provocateur de l'hystérie. Chez notre
malade
, le terrain était merveilleusement préparé à cet
abié, etc Quatre mois environ après le début de la monoplégie, le
malade
peut faire mouvoir son épaule et l'anesthésie dis
dant plus de six mois n'ont produit aucun changement dans l'état du
malade
. Les mouvements de l'articulation du poignet et
e particularité qui mérite d'être soulignée dans l'his- toire de ce
malade
est la suivante : Il avait dès le début de sa p
36 CLINIQUE NERVEUSE. Début. A quelque temps de là (1886), il tomba
malade
. Un jour, il se sentit t trop faible », dit-il,
enfin le tremblement des mains est apparu plusieurs mois après. Le
malade
s'est présenté à la consultation de la Salpêtri
Ce bras était complètement paralysé; il pendait inerte. Et quand le
malade
prit sa main gauche avec sa droite il remarqua
essé d'exister depuis ce jour. Seulement, il y a trois semaines, le
malade
a recouvré petit à petit quelques mouvements de
e. Pas de cauchemars, pas de crise d'aucune sorte. Le 26 février le
malade
se présente à la consultation externe et est ad
toniques, électrisation et exercices quo- tidiens dans lesquels le
malade
s'efforce d'exécuter des mouvements divers des
des autres segments du membre supérieur gauche. Depuis 21. /4. Le
malade
est capable de fléchir sans aide son avant-bras
ur et on voit très bien maintenant la contraction du bi- ceps. Le
malade
, le 19 mai 1892, sans qu'un notable changement
340 CLINIQUE NERVEUSE. En ce qui concerne l'existence chez notre
malade
d'une sclé- rose en plaques, le doute n'est guè
du bras qui est sur- venue sous l'influence du choc violent que le
malade
a reçu sur l'épaule gauche ? S'agit-il d'une lé
ÉGIE BRACHIALE HYSTÉRIQUE. 341 (exercices et suggestions) auquel le
malade
a été soumis, tandis que l'épaule est restée im
à des sujets du sexe masculin et 8 à des féminins. Age. L'âge des
malades
varie entre douze et cinquante- quatre ans : vo
E. 353 D'autre part, on retrouve dans l'enfance de la plupart des
malades
des convulsions, de l'incontinence d'urine, des p
onnes, nous n'avons pu connaître les an- técédents personnels. Deux
malades
seulement n'avaient jamais été malades. Ageat
técédents personnels. Deux malades seulement n'avaient jamais été
malades
. Ageats provocate2crs. - Parmi les agents provo
t été la cause occasionnelle du développement de la paralysie. Deux
malades
avaient déjà été atteints de para- lysie après
e sur le développement de la paralysie, car nous avons vu chez deux
malades
après un traumatisme qui avait nécessité l'immo
abaissement avec ou sans coloration bleue a été trouvé chez quatre
malades
. Les dix-huit autres sont sans troubles tropiqu
on émise par M. Hallion, après avoir examiné un certain nombre de
malades
et parcouru beaucoup de faits connus. Nous avons
ons latérales, et reste porté en arrière. Il a donc, comme tous les
malades
de ce genre, du vrai dandinement. Il montre d
un volume presque normal Les mouvem'ents sont des plus limités; le
malade
remue un peu ses pieds, et continue à se servir
e. Quant aux mouvements, ils ont presque en- tièrement disparu ; le
malade
peut remuer un peu lés pieds, plier les genoux.
ces déviations par le redressement; lorsqu'on cherche à soulever le
malade
, en le saisissant sous les aisselles, à peine a
A notre avis, elle doit étre mise sur l'habitude contractée par le
malade
dans la station assise, en raison de la scolios
isme et de l'arthritisme, l'un chez le grand-père maternel de notre
malade
, l'autre chez la grand'mère maternelle. Cette h
de la scoliose, nous devons rattacher celle que nous a présentée ce
malade
. Nous éliminerons immédiatement les théories ph
endant une scoliose aussi mar- quée que celle qui existe chez notre
malade
; elle était au contraire très légère. La théori
se nous paraît susceptible d'être écartée, d'abord, parce que notre
malade
a dépassé l'âge où cette affec- tion se montre
athies, et nous portent un peu à penser que la scoliose, chez notre
malade
, doit reconnaître la même pathogénie. Nous auri
des amplitudes courtes, s'accroît sensiblement quand on observe la
malade
et atteint un haut degré lorsque P. S... s'ef-
ou d'être debout, davan- tage encore quandil essaie de marcher. Le
malade
ne peut rester debout que lorsqu'il se tient fe
même son tremblement. On observe la môme chose quand on demande au
malade
de faire un effort de la volonté pour suppri- m
d'arrêter avec ses propres mains les mouve- - ments des membres du
malade
et les troubles moteurs deviennent plus accusés
s ne pouvaient être déterminés d'une manière exacte, parce que le
malade
(un homme assez borné et peu développé) se fatigu
ien vite. Suivant son propre récit, nous avons appris qu'il était
malade
dès son enfance et que sa maladie s'est déclaré
ant deux semaines pour disparaître brusquement. Pendant l'accès, le
malade
n'éprouve la douleur si par accident il s'est f
et n'exercent aucune influence sur l'at- taque successive. · ' Le
malade
ne peut pas indiquer la cause de sa maladie, ni d
premier examen, j'ai eu encore plusieurs fois l'occasion de voir le
malade
et de me faire certain que le tremblement per-
. Après ce temps, le trouble moteur dispa- raît tout'd'un coup : le
malade
se réveille un matin sans éprouver le trembleme
MALE. Par ses propriétés essentielles, le tremblement chez notre
malade
peut être rapporté à la première forme du groupe
e semblables accidents pré- monitoires que se développait, chez les
malades
de Dutil, le tremblement qui ne durait que quel
e un cas, où le tremblement hystérique se bornait, comme chez notre
malade
, au membre inférieur et durait plus de dix ans.
.) REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 373 La névrose hystérique chez la
malade
de cet auteur s'est développée à l'âge de huit
rvées des attaques, typiques de la grande hystérie. Ainsi chez la
malade
de Chambard, le tremblement était le plus émine
ycho-motrice (hésitation de la volonté, incertitude des mouvements,
malades
incapables par eux-mêmes d'une volonté efticace
e et qu'on peut distinguer en deux grandes classes : dans l'une les
malades
se préoccupent des questions insolubles de leur n
tômes surajoutés à l'état général fondamental va- riant avec chaque
malade
, varient aussi chez un même malade, selon les p
ondamental va- riant avec chaque malade, varient aussi chez un même
malade
, selon les périodes de l'affection et sans qu'i
des hésitants, des maladroits, des neurasthé- niques, en un mot des
malades
. C'est dire que les guérisons ne sont que relat
traitement sera précisément tiré de la tendance que présentent les
malades
à se placer sous la tutelle d'une volonté plus
rte que la leur : le point capital consiste à inspirer confiance au
malade
qui se laisse guider et peut récupérer une partie
choses extérieures, organisme, qualités morales, existence même du
malade
, pour atteindre enfin le domaine métaphysique e
tristesse qui marque les conceptions délirantes habituelles de ces
malades
et pouvant aller jusqu'au délire d'énormité. Ce
té, reste infamante, inavouable, généralement inavouée, et quand le
malade
en parle, c'est pour en gémir et se lamenter.
ce trouble mental, il faut le rechercher avec soin, interroger les
malades
dans ce sens, triompher de leur mutisme et de f
érêt est d'autant plus grand qu'une série de lettres écrites par la
malade
non seule- ment mettent en retief les conceptio
n seule- ment mettent en retief les conceptions délirantes de cette
malade
, mais font encore saisir sur le vif cette altér
mplète de l'orientation ; d'autres fois, le début est graduel et le
malade
entre d'emblée dans un état qui ressemble à cel
inations ne sont qu'accessoires et l'aspect extérieur, les actes du
malade
varient d'un moment à l'autre ; le patient a la
ressem- blent à la manie, ou des accès de stupeur. Quelquefois les
malades
présentent des phénomènes catalepliformes. So
ons de l'économie. Diagnostic. Dans la manie, quoique par moment le
malade
puisse avoir complètement perdu l'orientation e
otrice et l'idéorrhée ; les hallucinations sont rares ; l'aspect du
malade
est particulier. La paralysie générale, même à
mentanément dément simple. On a remarqué aussi que la plupart des
malades
, sauf les idiots et les imbéciles, ont eu, pend
maladie tendait plutôt à accroître encore l'état de dépression. Les
malades
tombaient vite en prostration et les idées déli
s systématisés. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 381 Presque tous les
malades
, sauf les idiots et les déments avancés, se ren
nce de la folie sans délire est aujourd'hui démontrée, mais de tels
malades
placent les spécialistes dans une situation emb
vasion de cette dernière est parfois si prompte qu'elle surprend le
malade
au milieu de ses occupations. Ses causes déterm
d'une émotion. L'attaque survient presque toujours brusquement ; le
malade
, immobilisé par la contracture qui envahit tous
cataleptoïdes de la stupeur mélancolique sont assez différents. Les
malades
redressent leurs membres sur ordre; le phénomèn
e l'intelligence. M. le Dr Szczypiorski rapporte l'observation d'un
malade
atteint de cette maladie chez lequel il a trouv
mi-heure. En dehors de l'accès, les doigts ont un aspect normal. Ce
malade
a des antécédents héréditaires assez chargés au p
ection vaso-motrice a-t-elle un rapport avec l'affection mentale du
malade
? Ces deux affections se sont développées paral
MENTALE. 385 l'auteur a fait suivre de quelques commentaires sur la
malade
dont il s'agit et sur la katatonie en général.
t écoulé entre le moment où la lésion s'est produite et celui où la
malade
a succombé. R. M.-C. XLIX. Observations sur la
persécutions dont il souffre à des causes générales ou occultes, le
malade
en vient à préciser leur source : il les attrib
s affecteraient plus souvent la vue que dans les autres formes, les
malades
seraient exceptionnellement irritables et bruta
ue acte ou quelque disposition quoique peu pré- cise de l'esprit du
malade
. Les idées et les réactions dérivent du fonds d
on : les asiles spéciaux d'aliénés criminels ne recevraient que les
malades
dont l'incura- bilité serait plus ou moins étab
ort contingent de récidivistes. Dans les asiles, il y a de nombreux
malades
(les dégénérés atteints de folie morale et les
été employée ; une dose de 8 à 9 grammes a pu êlie administrée à un
malade
dans l'espace de douze heures. 2° Le médicament
al Science, janvier 1893.) On sait avec quel luxe d'expressions les
malades
s'attachent à décrire les sensations pénibles q
s maladies des oreilles, et peut-être la syphilis. La position du
malade
a quelquefois une influence assez marquée sur l
s musculaire. Leur persistance quand la tête est soutenue (quand le
malade
est cou- ché par exemple), semblerait indiquer
rd, il n'y a que des secousses accompagnant un état émotif; puis le
malade
passe à la manie ou il la mélancolie; ensuite se
a sclérose générale aboutit géné- ralement àla démence vraie, et le
malade
meurt, le plus souvent, d'une affection intercu
ossédée du démon, ce qui constitue une forme rare de nos jours. Les
malades
accusent plus généralement la police, l'électrici
ystématisé religieux. M. DupAlK a observé à l'asile de Bailleul une
malade
se rappro- chant beaucoup de celle de M. Voisin
nan. On trouve encore assez souvent dans les asiles de province des
malades
atteints de possession démoniaque. M. l' ALRET.
ce des malades atteints de possession démoniaque. M. l' ALRET. - La
malade
diffère surtout des persécutés ordi- 396 sociét
liénés ; les 230 lits dont nous pouvions disposer pour assister nos
malades
se sont presque décluplés si bien que les indig
t comprennent les indications qu'on leur donne pour la conduite des
malades
. C'est le seul moyen d'éviter des incidents ou
dépression disparaît et l'excitation intellec- tuelle s'accroit; le
malade
, sans cesse en mouvement, se montre loquace, ex
, soit affection organique quelconque, soit délire aigu, chez les
malades
profondément débilités. Telle est la manie dans
niaques sont assez rares. Il est bien plus fréquent d'observer des
malades
ayant tout l'extérieur des maniaques, chez lesque
e souvent au point de ressembler à s'y méprendre à un maniaque; les
malades
à lésions circonscrites offrent aussi le même a
n, il faut surveiller l'état général et par suite l'alimentation du
malade
. E. BLIN. ll. La thérapeutique suggestive et se
simplement un symptôme de la dégénérescence. Les invertis sont des
malades
et non des vicieux. La cinquième partie enfin t
de ce mémoire : . 1° Il est contraire à l'intérêt bien entendu des
malades
et de la médecine mentale de laisser augmenter
comportant quatre étages et installé pour recevoir une centaine de
malades
. Ils seront construits en briques, aménagés ave
'une occupation sédentaire. Le choix du régime et son adaptation au
malade
ont encore un autre avantage, celui d'exercer u
peut re- médier. R. de i\IUSGRHE-CLAY. D'UN SALAIRE A DONNER aux
malades
DES asiles EN échange DU travail fourni par eux
chaque asile des valeurs conventionnelles (bons ou jetons) que les
malades
pourraient échanger contre certaines marchandis
rs avantages; par exemple elle permet- trait de remplacer, chez les
malades
difficiles, certaines peines disciplinaires : u
, chez les malades difficiles, certaines peines disciplinaires : un
malade
à qui une promenade, une réunion peuvent-être u
es résultats les plus heureux tant au point de vue du bien-être des
malades
qu'à celui de la prospérité et des finances de
la prospérité et des finances de l'asile. Toutefois à Broadmoor, le
malade
ne touche aucune valeur conventionnelle ; il il
ces connaissances à profit pour entreprendre la cure des villageois
malades
, et qui avait été entourée peu à peu du respect
s années ? Et comment supposer la permanence de l'émotion, quand le
malade
paraît tout à rait calme et indifférent ? Néan-
cette paralysie pouvait se reproduire par sug- gestion soit chez le
malade
lui-même, soit chez d'autres hysté- riques : l'
peut constater l'idée fixe qui détermine l'accident hystérique. Le
malade
rêve de son accident, il y pense sans cesse, et
liéné ne sont qu'indirectement en rapport avec son délire; c'est le
malade
lui-même qui remue et qui veut remuer pour obéi
ent en relation avec au- cune idée, aucune imagination du sujet. Le
malade
, de quelque manière qu'on l'interroge, et malgr
de pensées très variées qui n'avaient aucunement été prévue par le
malade
. En un mot, même en laissant de côté les stigma
'hystérie. Ce phénomène se présente d'abord spontanément chez ces
malades
dans bien des circonstances différentes. Tantôt i
de tel ou tel signal pour déterminer le somnambulisme de tel ou tel
malade
: l'une entrera rapidement dans cet état parce
existence, mais des états de durée très courte pendant lesquels le
malade
paraît marcher ou agir au- tomatiquement, ces f
ans ces deux états un caractère essentiel, elle est réciproque : le
malade
pendant l'attaque se souvient bien du somnambul
rité absolue pour ainsi dire mathématique des attaques chez le même
malade
. Ce sont toujours les mêmes gestes, les mêmes m
du moins incontestable qu'il y a un type individuel et que chaque
malade
conserve le sien pendant des années. Il en est ex
ir d'après la théorie de M. Charcot ne pouvait être exprimée par le
malade
, car il l'ignorait complètement. Nous comprenon
e psychologique, 1889, p. 436. Mêmes remarques à propos d'une autre
malade
sur un cas d'abolie et d'idées fixes. (Rev. phi-
mais il existe toujours. Il faut cependant constater que souvent le
malade
dans son état normal ignore cette idée provocat
précisément à leur isolement que ces idées doivent leur pouvoir. Le
malade
est guéri, disent ces auteurs, quand il parvien
ésique quelconque. Mention- nons, toutefois, que l'un des frères du
malade
a eu un de ses fils réformé pour accès de C[ ha
grâce à l'obligeance duquel nous avons pu observer cet intéressant
malade
. 440 RECUEIL DE FAITS. tation de sa famille,
ujet de sa fièvre typhoïde, M... raconte qu'il fut très grave- ment
malade
et très long à se rétablir : il serait resté près
2 RECUEIL DE FAITS. Etat actuel. Ce qui frappe tout d'abord chez le
malade
, c'est son faciès, son attitude et les mouvemen
matique. Mais ces détails ne modifient nullement la physionomie du
malade
, qui reste impénétrable et que le rire ne parvien
r face palmaire, est cause de la diffé- Fig. 53. Instantané. - Le
malade
en marche. 444 Il. RECUEIL DE FAITS. rence de
l'on observe : tandis que la face dor- sale est fortement hâlée le
malade
passe sa vie au grand air la face palmaire est
n'est pas plus précipitée à un moment qu'à un autre : si on tire le
malade
par derrière ou sur les côtés, il n'y a pas de
à la main; pour les autres membres, on ne l'observe que lorsque le
malade
est fatigué ou émotionné. Même dans ces conditi
e. Le tremblement est ici très net. La figure 5, répond à l'état du
malade
, lors de son arrivée à Bigorre, la ligure 6 au
à Bigorre, la ligure 6 au moment du départ. De la main gauche, le
malade
écrit de droite à gauche. main droite et fait d
a lieu de relever une sensation de froid très caractérisée, car le
malade
, malgré la température élevée est chaudement vê
on éprouve la sensation d'une résistance à vaincre ; de même, si le
malade
, par un effort de volonté, les tient quelques s
t difficilement. Mais il convient ' Le terme cri-cri employé par le
malade
pour qualifier le bruit qu'il ressent dans la t
à la fatigue qu'entraîne J'écartement des lèvres; car, si on dit au
malade
de parler lentement et d'articuler nettement, il
ccusé,la paroleplus facile, les mouvements plus libres. Examen du
malade
. - Homme de taille moyenne, mise soigneuse, pre
pportées à la contracture déjà en voie de déve- loppement ; chez le
malade
, en effet, la rigidité a précédé le tremblement
able. Du reste, l'hystérie est ici confirmée par les antécédents du
malade
, car on ne saurait rapporter à aucune autre aff
leu. Voici, du reste, résumée en quelques mots, l'observation de ce
malade
: Joseph G...., soixante-quatre ans, ouvrier co
uis quatre à cinq ans, par suite du manque de travail. Exanien du
malade
. - Tète quelque peu soudée aux épaules; facies
e pied, il est très peu accusé à la main et ne se produit que si le
malade
est émotionné. En plus des troubles de la fonct
nifestation du tremblement tout d'abord au pied droit, bien qup, le
malade
ne s'en soit pas aperçu,, dans la présence de t
me névrose primordiale dont les modalités sont régies par l'âge des
malades
? En l'état de nos connaissances, il serait tém
é suivie d'une amélioration sensible presque immédiate. Chez un des
malades
, dément, gâteux, paraly- tique général à la tro
mps que les troubles de la motilité avaient disparu. Un autre des
malades
sortit de l'asile quelques mois après l'opé- ra
a dans quelques cas arrêter les progrès de la maladie et donner aux
malades
des mois et peut-être des années d'une vie util
diens, peuvent donner de meilleurs résultats contre la violence des
malades
que les courroies et les camisoles de force; 3°
de devenir plus fréquents, sont [devenus plus rares et on a vu des
malades
, rangés parmi les plus violents, devenir de bon
absolument indifférente à tous moyens de coercition. Mais d'autres
malades
ont été calmés. C'est ainsi qu'une jeune femme
que menacé d'une pareille mesure céda à cette discipline, et qu'une
malade
refusant de s'habiller ne recommença plus jamais,
s de camisole. Habitudes malpropres. Tous les aliénistes ont eu des
malades
ayant le passion de barbouiller leurs personnes
aurait amené un pareil résultat. La coercition dans la sécurité des
malades
. Dans l'article de M. Bell, que nous citons plu
existant dans les asiles, sont les mauvais traitements infligés aux
malades
par leurs gar- diens pour assurer leur tranquil
tages et des inconvénients. La réclusion a l'avantage d'éloigner le
malade
des causes extérieures d'agitation, mais elle a
nd inconvénient de le laisser tout entier à ses idées morbides. Les
malades
qui sont continuellement renfermés sont portés
ments mydriatiques, comme l'atro- pine ou l'hyoscine. Le nombre des
malades
traités est considérable, et l'effet du remède
uccès, mais il les attri- bue en grande partie à la suggestion. Les
malades
s'influencent, en effet, les uns les autres, et
ais, comme la période de traitement dure quatre semaines et que les
malades
viennent de différents pays et y retournent ens
n certain temps, on peut en cesser ou en restreindre l'usage, et le
malade
continue à bien dormir. 2° Il exerce une influe
r MASS.\UT. (Bull. de la Soc. de JIéd. ment. de Belgique, 1892.) La
malade
qui fait l'objet de cette observation était attei
92.) L'auteur conclut de -différentes observations faites sur son
malade
, qu'il existe chez lui un trouble profond des fon
profond des fonctions régulatrices du calorique; que tandis que le
malade
réagit bien contre les causes qui tendent à éle
ONCINI. (Riv. sp. di fren., fasc. 111-IV, 1892.) Observation d'un
malade
, ayant des antécédents personnels épileptiques,
re, lorsque l'on cons- tate un cas d'othématome dans une section de
malades
, d'user des plus grandes précautions antiseptiq
ur et se vide de son contenu, afin de ne pas transporter à d'autres
malades
le germe de la maladie. J. Séglas. LXVII. Bio
oursuivie pendant plusieurs années, et accompagnée d'un portrait du
malade
. R. M.-C. LXX. Les VICES DE fonctionnement DE l
ngénitale, et pour cause déterminante les crises épileptiformes. La
malade
a guéri. R. M.-C. LXXV. Discours présidentiel
itution, de la cocaïne à la morphine chez une morphinomane ; ici la
malade
avait débuté par l'emploi modéré et thérapeutiq
peutique de la cocaïne; mais le remède a été pire que le mal, et la
malade
est arrivée jusqu'à l'extrême frontière de la f
séductions que la morphine. Les hallucinations n'ont eu chez cette
malade
ni le caractère terrifiant qu'on leur attribue
e caractère génital signalé par le Dr Co- nolly Norman, bien que la
malade
après avoir débuté par des doses de 4 à 5 centi
s fût arrivée à prendre 1 gr. 50 de co- caine en une seule fois. La
malade
a été traitée dans un établis- sement spécial;
nd est constitué par la relation détaillée de l'observation de cinq
malades
qui ont paru à l'auteur d'autant plus intéressa
ensibilité. It faut-remarquer toutefois que l'état de démence de la
malade
a pu faire passer inaperçus quelques phénomènes
ressources du traitement à domicile sont insuffisantes, si enfin le
malade
a la moindre tendance au suicide ou a l'homicide,
it pasà les reproduire. M. Bernheim, d'autre part, enseigne que des
malades
sont réelle- ment hypnotisés, et cependant il n
férence provient ici, non de l'hypno- tisme lui-même, mais bien des
malades
que l'on hypnotise. M. Char- cot choisit des ca
petit nombre, soit absolument, soit relativement. Lorsque, chez ces
malades
on REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 465 provoque
on-manifestation des phénomènes physiques suffise à prouver que les
malades
de M. Bernheim ne sont pas réellement hypnotisé
nes de cet ordre, et à un degré élevé, que chez le petit nombre des
malades
qui présentent d'autre part les symptômes ^ de
ns s'affaiblissent et comme il manque des points de comparaison, le
malade
a une tout autre vue des choses que l'esprit no
é vient d'une anémie du cerveau. Réta- blissez la santé physique du
malade
et la santé morale suivra comme une conséquence
les cristaux n'existaient plus. L'auteur a analysé les urines des
malades
de son service et il a trouvé de l'albumine un
onsécutives du sys- tème nerveux central. Après avoir présenté deux
malades
atteints d'atrophies' musculaires arthropathiqu
se, les rapporteurs citent le cas patholo- gique suivant : chez une
malade
atteinte d'une paralysie faciale périphérique e
d'après la nouvelle ter- minologie à la paraphrénie. 11 s'agit d'un
malade
d'un asile de la Silésie, qui depuis plusieurs
ver son interdiction en actionnant l'administration. De l'examen du
malade
et de ses assertions, il appert que le personnage
doparanoïa. , Discussion : ' M. 6tiRicii. Que serait-il advenu du
malade
s'il eût possédé la jeune fille ? 476 SOCIÉTÉ
baum esquisse encore quelques observations. Il allègue que chez ces
malades
, les troubles fondamentaux ne sont point unifor
t de la propre personne du sujet. 11 en est ainsi de la plupart des
malades
qui constituent les observations détaillées par
dée présomptueuse (obsession présomptueuse). De cette obsession, le
malade
a tiré un délire logique auquel il a conformé s
n tiendrai à des aperçus de pathologie générale. Un grand nombre de
malades
, des malades d'âges différents ayant des degrés
des aperçus de pathologie générale. Un grand nombre de malades, des
malades
d'âges différents ayant des degrés différents d
ité toute spéciale. Et c'est justement parce qu'il s'observe que le
malade
croit souvent que ses pensées sont connues des
es, les sensations somatiques anormales du corps. Lors même que des
malades
affirment avoir devant les yeux le tableau des
ent cessé au début de l'affection mentale. M. NEISSER présente un
malade
affecté de paralysie progressive avec complicat
v; « De l'influence de la suspension sur les troubles oculaires des
malades
atteints des lésions médullaires », par le Dr V
rts, à le projeter brusquement au dehors... Parfois, en effet, le
malade
parvient à réprimer l'impulsion, se lève et se
hez tous ces sujets la conscience reste entière. Sur trois de nos
malades
, avec l'obsession du mot apparu en dehors du co
e voix comme le ferait un perroquet. La crainte du toucher de cette
malade
semble prendre ses racines dans des disposition
se livre sur elle à des actes obscènes. Très déséquilibrée, cette
malade
, dès son enfance, a été en proie à des hallucin
tres fois, se produisaient des phénomènes inhibitoires : debout, la
malade
ne pouvait plus s'asseoir; assise, elle ne pouvai
ulsions deviennent de plus en plus impérieuses et pressantes, et la
malade
de plus en plus craintive et affolée finit par
Ici encore l'angoisse accompagne la résistance à l'impulsion et le
malade
trouve une solution conve- nable en se détourna
vers un arbre ou un mur pour expulser les paroles ordurières. Un
malade
de M. Maudsley, qui, avec la folie du doute pré
t. » {Pathologie de l'esprit, p. 235.) DE L'ONOMATOMANIE. 17 La
malade
M... femme H... dont nous allons ré- sumer l'ob
ysans pour leur santé, et les traitait par l'homéopathie. Quand les
malades
ne guérissaient pas ? elle se reprochait de les a
me une, entité morbide bien définie, mais sa, distinction au lit du
malade
est devenue très difficile, sinon impossible po
grise. Cela n'empêche pas cet auteur d'admettre que, chez certains
malades
, ce processus peut franchir ses limites habitue
UCHENNE. 23 lieu au niveau du sacrum et à l'époque où nous vîmes le
malade
(22 janvier 1891), il y avait en ce point un es
rsal, ne pouvant remuer ni jambes, ni se servir de ses mains que le
malade
se déci- dait à se faire porter à l'hôpital. Ma
,. . If . . Etat actuel (22 janvier 1891). Membres inférieurs. Le
malade
est dans le décubitus .dorsal le plus complet; il
'Etat de la sensibilité. - Sensibilité générale. · 1 f - 1 1 , ' Le
malade
n'accuse aucune douleur pas plus dans les membres
spontanée, et jamais aucun mouvement involontaire dans les parties
malades
. Ni spasme, ni contractures, ni crampes. < "
ux poplité. La perception du contact du doigt est restée, nette, le
malade
indique avec une précision satisfaisante l'endr
diminuée, mais non abolie. Si avec une épingle on pique la peau du
malade
en divers endroits des membres inférieures, le
ue la peau du malade en divers endroits des membres inférieures, le
malade
perçoit bien la piqûre, mais la 24 1 " PATHOLOG
bres supérieurs ne sont pas inertes et étendus le long du corps. Le
malade
peut faire mouvoir les différents segments des
en l'air, mais la préhension du moindre objet est impossible et le
malade
ne peut même pas se servir d'un mouchoir pour e
carpe sur le carpe, et en immobilisant ce dernier, il semble que le
malade
des- sine encore quelques petits mouvements des
nerfs crâniens. 'A droite, les paupières sont closes et lorsque le
malade
regarde un objet qu'on lui présente on s'aper-
en dehors. En outre, il y a de la diplopie manifeste et lorsque le
malade
regarde un cadre situé sur la muraille en face
voit sont situés à un intervalle très marqué. Lorsqu'on invite le
malade
à siffler, il ne peut le faire, les lèvres se c
des lèvres est insuffisant et il n'en sort aucun bruit. Lorsque le
malade
parle, on remarque qu'il existe une modifica- t
rement nasonnée. Réservoirs. Vers le dixième jour de la maladie, le
malade
a été pris de rétention d'urine et il a fallu l
in. C'est l'émission par regorge- ment. Quant au sphincter anal, le
malade
questionné à ce sujet dit qu'il y a au moins di
ont produits au commencement ou au cours de la maladie, la femme du
malade
prononce le mot crises. D'après l'interro- gato
us lui fîmes subir pour interpréter ce terme, il nous semble que le
malade
, à certains intervalles, était pris d'un agace-
trique. L'exploration électrique n'a pu être faite; la situation du
malade
ne se prêtant pas à ce genre de recherches. "&l
à ce genre de recherches. "<-' i f ' ' ' 29 janvier. L'état du
malade
s'agârave. L'ataxo-adynamie et le délire augmen
puis deux jours, la chute de la paupière supérieure a disparu et le
malade
a les deux yeux ouverts. Il succombe le 1er févri
, ' , 1 ¡ r ? i . 1 ' '1" . , , , , i ? . ' 1 ri , ' 1 . Voilà un
malade
qui est. mort de complications qui ne sont que
s phénomènes 'paralytiques s'étendent ''à la face, et à l'oeil.. Le
malade
se trouve de la sorte, au moment' où nous l'exa
tituée en outre par des phénomènes que nous retrouvons ! chez notre
malade
, ! bien marqués, (et qui sont : la paralysie de
llent de trop près l'analogie qui existe entre l'affection de notre
malade
et la description de Du- chenne pour que nous n
gtemps; dans les Leçons du'Mardi, en 1887, il disait, à propos d'un
malade
du service : Ce malade a été presque toujours r
du'Mardi, en 1887, il disait, à propos d'un malade du service : Ce
malade
a été presque toujours repoussé des hôpitaux co
ndemain 'quand il s'apprêtait à lire l'observation à M. Charcot, la
malade
amenée devant le médecin racontait ' tout le co
être dans le service, nous amènent à la même con- clusion. Bien des
malades
en entrant ici pleurent et gémissent, à la pens
. J'étais déjà dans le service depuis quelque temps et, comme cette
malade
m'intéressait, je me suis occupé d'elle dès son
e désignant. « Ce n'est rien, me répondit-elle, Célestine n'est pas
malade
, mais elle l'amnésie HYSTÉRIQUE. 33 semble de
mauvaise humeur ou à une plaisanterie, mais après avoir examiné la
malade
, il fallut se rendre à- l'évidence : Célestine
Permettez-moi de vous rappeler aussi à ce propos cette intéressante
malade
que M. Charcot nous montrait der- nièrement. G.
nt l'équilibre dans la sta- tion verticale et dans la marche' ». Le
malade
ne sait plus se ' Paul Blocq. Sur une affection
tiennent tous à une même époque, à une même période de la vie de la
malade
. Le plus souvent les choses se passent ainsi :
une manière anormale. Certains rêves de la nuit pendant lesquels la
malade
s'est agitée et a parlé beaucoup, certains déli
dans \' Automatisme psychologique, 1889, p. 93, l'observation do la
malade
décrite sous le nom de Rosé. , l'amnésie HYSTÉR
at mental d'une hystérique : « Quelquefois, dit-il en parlant de sa
malade
, il y avait un état moral tout' particulier obs
fois nous avons vérifié cette obser- vation de Despine, combien de
malades
qui paraissaient atta- chées à une lecture ou à
nt à mon avis le nom de continues. ,A partir d'une certaine date la
malade
perd la faculté d'acquérir aucun souvenir ; ell
1810, p. 12. 36 . CLINIQUE NERVEUSE. moins complets chez quelques
malades
, en particulier chez une malade du service de M
SE. moins complets chez quelques malades, en particulier chez une
malade
du service de M. Falret ', mais je n'avais jamais
es leur physio- nomie particulière. L'indifférence apparente de ces
malades
, leur variabilité, leurs caprices et même, comm
lé les principales. II. Pour résumer rapidement l'état d'une de ces
malades
que je viens de vous décrire, nous disons qu'el
nose est un état qui ne laisse pas de souvenirs après le réveil du
malade
. Cet oubli est plus ou moins net, plus ou moins
pas en cinq minutes sur une estrade ; vous aurez en examinant des
malades
bien des occasions de vous faire sur ce point une
ternante. On n'arrive pas toujours immédiatement, en hypnotisant la
malade
d'une manière quelconque, à lui faire retrouver
e personne et cepen- dant elle va toujours s'asseoir près des mêmes
malades
et cause toujours avec les mêmes personnes. Ell
heureux. Cela démontrera encore mieux que les souvenirs de cette
malade
sont présents et qu'il ne lui manque que bien peu
ie une autre personne, mon ami M. Carpentier, de causer avec la '
malade
; elle répond à ses questions, parait faire atten
hez la plupart des hystériques qui sont, comme nous l'avons vu, des
malades
très faciles à dis- traire. En général, un homm
r ces souvenirs d'une autre manière, par la parole même. Mais cette
malade
n'arrive jamais à les dire et aucune suggestion
se retourne. Je lui demande ainsi : « Comment s'appellent les deux
malades
qui sont vos voisines dans la salle, »' Ses lèv
te pas seulement dans le cas de M™" D.... Je l'ai 'montré sur cette
malade
, parce qu'il était plus curieux de le constater
istent intégralement, et son absence suffira pour produire chez les
malades
un trouble de la mémoire qui sera, pour eux, un
uand le souvenir est isolé, sans rapport avec la vie complète de la
malade
. Reprenons l'étude des deux expé- riences que j
mbulismes, celui qui suit les crises, celui qui est continu chez la
malade
de M. Charcot, n'est que cela, une sorte de dis
ier. Pourquoi donc, par exemple, 46 . CLINIQUE NERVEUSE. chez les
malades
qui n'ont pas des amnésies continues mais des a
des cas d'amnésie qui m'avaient le plus frappé était celui d'une
malade
de l'hôpital du Havre. Elle avait dans son souven
durée, ce qui est déjà assez long et assez rare. A l'inverse des
malades
dont nous venons. de parler, il ne suffisait pas
ésentait, comme cela arrive fréquemment chez les hystériques très
malades
, un somnambulisme très instable, changeant conti-
inaire de Louis V à laquelle de nombreux auteurs ont collaboré'. Ce
malade
célèbre présente cinq ou six personnalités' dif
immédiatement l'état de mémoire correspondant. On constate chez ce
malade
et chez beaucoup d'autres une rela- tion étroit
percevoir les images qui dépendent de cette sensibilité. Ainsi une
malade
dont j'ai rapporté autre- fois l'observation, é
i donc vous a jamais dit le contraire ? Si je vous présente ici des
malades
n'ayant dans leur somnambulisme que des modific
ent et avoir oublié tous les événements survenus depuis qu'elle est
malade
. Cette dernière période se termine par quelques
e. Cette dernière période se termine par quelques convulsions et la
malade
se réveille dans son état normal avec l'oubli c
r d'étudier en détail les divers états psychologiques que cette,,
malade
traverse. Vous verriez que les états de mémoire n
quable de ce phénomène, qui est en réalité assez rare. Voici une
malade
du service qui est bien connue de vous tous, Wi
e dans ses sen- sations. Je regrette de ne pouvoir endormir cette
malade
devant vous, comme j'ai fait pour les autres :
cès d'intempérance, les attaques devenaient plus fréquentes. ' Le
malade
étant arrivé à l'asile le 14 septembre et ayant é
avons dit que les facultés intellectuelles étaient affaiblies : le
malade
en est, en effet, arrivé, par suite de l'épilepsi
ès d'agitation maniaque intense qui persista jusqu'au lendemain, le
malade
se débattait, criait, voulait, se lever et arra
er- vations publiées. Toutes nos espérances ont été déçues; notre
malade
est aujourd'hui, 16 janvier 1892, exactement te
névropathique très nette. Un oncle de la mère est mort fou. Notre
malade
ne peut préciser la variété d'aliénation car on c
erait actuellement guéri et n'aurait jamais été repris. Enfin notre
malade
a une soeur âgée de vingt et un ans qui est bie
e naît un enfant âgé actuellement de dix mois et qui n'a jamais été
malade
Début de la DIPSOMANIE. Ce début est difficile
n lui demande ce qu'il a, il dit simplement : t je sens que je suis
malade
, je ne sais pas ce que j'ai. » L.... se rappell
ntent rien de notable. L'ouïe est affaiblie du côté gauche, mais le
malade
souffre de l'oreille correspondante depuis deux a
présenté aucun phénomène digne d'être noté, h ' 13 mars 1892. Le
malade
est revenu nous revoir sur notre demande. Il a
; par Klinke. (Jah1'lJlCch. f. Psych., IX, 3.) Observation de la
malade
prise par elle-même. C'est une institu- trice e
nite expliquant le rétrécissement du champ visuel; 5° chez tous ces
malades
, le champ visuel pour les couleurs était aussi
veuses évoluent les obsessions qui les hantent ? Que deviennent les
malades
atteints de psy- choses dues à des conceptions
e céphalalgie. L'influenza ne dure que quatre à cinq jours, mais le
malade
reste mélanco- lique, incapable de travail ; il
r la santé. Intégrité de la réaction pupillaire et des réflexes. Le
malade
guérit et reprend son activité. Fin juin 1890,
K. X. Observation DE KARL HERMANN. (Jahrbuch. f. Psychiat., X, 1.
Malade
évadé de l'asile de Ybbs (Basse-Autriche). Rapp
e, l'auteur donne l'observation de deux frères indemnes d'hérédité,
malade
*, l'un à la suite d'un chagrin d'amour, l'autre
lin. Il a introduit sous la REVUE DÉ THÉRAPEUTIQUE. 7a peau de la
malade
une aiguille creuse ayant un diamètre triple de
ait le collapsus, le pouls radial reparaissait, et les traits de la
malade
reprenaient de la vie. Lavages fréquents du nez
s de Berlin, accompagnée d'autop- sie et d'analyse histologique. Le
malade
lit trois à cinq mots et dit qu'il ne peut cont
ondant à ces centres) ne fonction- nent plus. C'est le cas de notre
malade
qui en est un type. 3° Perte des images des mot
ablissement de bains infecté par des vapeurs d'oxyde de carbone. Le
malade
est un paysan, âgé de REVUE DE PATHOLOGIE NERVE
sposée aux affections nerveuses et mentales. En sortant du bain, le
malade
était atteint d'une hémiparésie gauche. Cinq jo
ement accentué. C'est l'intelligence des mots qui est atteinte ; le
malade
en a beaucoup à sa disposi- tion, mais il les e
fatigue ou les émotions, il se complique, chez quelques-uns de ces
malades
, d'un tremble- ment intentionnel qui affecte su
ers des boissons alcooliques, notamment du vin, tremblent moins. La
malade
actuelle présente les signes de la sclérose en
sente les signes de la sclérose en plaques. L'examen du frère de la
malade
décèle que le tremblement est en voie d'amélior
ologie du labes) ; par G. ROSSOLIMO. (Neurol. Centralbl., 1890.) Un
malade
de cinquante ans, syphilitique, s'expose à un ref
es de 1881-1882; huit observations, dans ceux de 1884-1888. Un seul
malade
a guéri. L'autéur a obtenu de l'amélioration du
e se rapproche de la claudication intermittente du cheval. Quand le
malade
a lu quel- ques mots correctement à tous égards
ne analogie encore plus grande avec la claudication en question. Le
malade
écrit spontanément avec correction, il peut cop
f avec endolorissement lorsqu'on percute for- tement la région ; le
malade
peut marcher des heures durant, sous l'influenc
s symptômes bulbaires apparaissent, s'étendent et s'aggravent. Le
malade
meurt le 24 juillet. Autopsie impossible, mais di
sur l'existence de la surdité verbale et l'impossibi- lité pour le
malade
de répéter les mois; c'est, dit-il, une aphasie
emment et est parfois, par sa fréquence, une réelle torture pour le
malade
; parfois l'accès dure plus d'une demi-heure, vo
érébrale. M. CHRISTIAN communique à à la Société l'observation d'un
malade
qu'il a suivi pendant cinq ou six ans et qui n'
ans la journée. Ces hallucinations s'accompagnaient de terreurs. Le
malade
se voyait entouré d'hommes et de femmes qui ven
sibilité d'une lésion des régions psychiques. La dé- mence, dont le
malade
de M. Christian était frappé, indiquait une mod
t intermédiaire entre la veille et le sommeil. M. BRIAND. Mais le
malade
de M. Christian n'était pas un fébrici- tant !
ter sur un rapport médico-légal sans avoir le dossier complet de ce
malade
. M. fOFFIioY. V... est un fou, c'est entendu; i
comme un désé- quilibré irresponsable. Il rentre dans la série des
malades
dont je vous entretenais à une séance précédent
nation des mouvements se transformant [en propulsions violentes, le
malade
, privé de connaissance, se roulait à terre avec
162 fr. 50). Du moins tel est le bilan de 1889. Et cependant chaque
malade
ne nous dépense que 226 florins par an (565 fr.
'asile de Vienne, par exemple, en 1855, on a eu un sur- plus de 580
malades
; en 1890, l'accroissement a été de 887; aujour-
endant ? Parce que l'on enferme des alcooliques chroniques et des
malades
affectés de perversité morale qui constituent un
es et de personnel qu'exigent ces derniers, coûtent bon marché; les
malades
y seraient mieux à tous égards. Je propose do
prononcé; au lieu de s'adresser à un asile d'aliénés, on envoie le
malade
, à son détrimei.t, dans un établissement d'hydr
ommages que l'aliéné pourrait causer. La loi ici ne préserve pas le
malade
, elle préserve du malade. Ainsi, sans exception
rait causer. La loi ici ne préserve pas le malade, elle préserve du
malade
. Ainsi, sans exception, seuls les malades inter
e malade, elle préserve du malade. Ainsi, sans exception, seuls les
malades
internés dans les asiles sont connus des autori
vulgation. En effet, dès que le directeur d'un asile a séquestré un
malade
, il en donne connaissance au tribunal dont dépe
e différence que les dispositifs n'ont aucune valeur légale pour le
malade
en question. Si le malade étranger a quelque fo
tifs n'ont aucune valeur légale pour le malade en question. Si le
malade
étranger a quelque fortune, il faut qu'elle soit
ait donc à ces héritiers que la loi réservait sa fortune, la pauvre
malade
ne devait jamais jouir du fruit de ses épargnes
e signification officielle de l'état de démence a provoqué, chez ce
malade
, un accès de manie furieuse. Il faut, en résumé
portions colossales, multiplié les difficultés dans l'admission des
malades
. Nous vivons, on l'a dit, sur d'anciens erremen
. La loi des aliénés doit se borner à traiter de l'assistance des
malades
qui ne sont pas internés. On vient de nous dire c
prévoit que les extrêmes. Permettez-moi une comparaison. Il y a des
malades
qui ne peuvent marcher sans béquilles ou sans b
conseil judiciaire; il a pour mission de surveiller tous les pas du
malade
et de lui 1 Ces réflexions sont pleines de sage
e d'aliénés pour la pre- mière fois. Supposons qu'on y arrive comme
malade
; quelle impression ces tableaux ne doivent-ils
de l'ordre public, n'en sont pas moins sérieux quand on envisage le
malade
en lui, car le plus grand nombre des suicides d
chiatrie. Les familles seraient évidemment plus portées à placer un
malade
à l'hôpital que dans un asile. 'Discussion : M.
omté, de compléter l'hôpital par un pavillon destiné à recevoir 150
malades
, qu'on installerait dans le genre des quartiers d
correspondants. Nous arriverions de cette manière à interner 9.450
malades
et nous destinerions les asiles d'aliénés actue
omprendraient une section ouverte destinée aux névro- pathes et aux
malades
atteints de psychoses légères. Chaque sec- tion
E1V. M. Boeck dit que les établissements destinés au traitement des
malades
ne conviennent pas aux aliénés atteints de foli
evanche,' il serait excellent de construire des établissements pour
malades
atteints de neuropsychoses. Les neurasthéniques
it son mémoire sur les troubles du sens musculaire et présente deux
malades
. (Publié in extenso.) . - Discussion : M. MEYNE
des. (Publié in extenso.) . - Discussion : M. MEYNEM. Chez les deux
malades
qui viennent de nous être présentés, on constat
ion de la capsule interne, à la vue, à l'olfac- tion. Chez les deux
malades
, il existe une anosmie du côté anes- thésique.
l de ce territoire vascu- laire. M. ANTON propose de soumettre le
malade
Hermann qui a suscité une polémique contre les
ié in extenso.) M. IIIEYNERT. L'article de M. Hinterstoisser sur le
malade
Her- mann a paru dans la Wiener klin. Wochensch
é ; on n'y fera entrer que des méde- cins qui ne connaissent pas le
malade
en question. Sont choisis : zip. Meynert, Janch
ETNERT. M. ANTON présente au nom du comité nommé pour l'examen du
malade
Hermann un rapport dont les termes sont modifiés
uteur du délit ou du crime des consé- quences de ses actes. Mais un
malade
n'en doit supporter tout le poids, comme s'il é
n'est, pour le législateur, ni un gredin, ni un criminel; c'est un
malade
incapable de se diriger, mais que l'on peut sau
comme devant, et, en outre, ils y seront devenus criminels; entrés
malades
, ils seront rendus à la société incurables. La
rs. - M. NOETEL, 1° Les tuberculeux doivent être séparés des autres
malades
; 2° Les chambres dans les- quelles séjournent
on séparera leur linge et leurs vêtements des trousseaux des autres
malades
, et on procédera à la désinfection de ces pièce
umide; 5° Le personnel sera dressé à ce genre d'assainissement, les
malades
seront soumis à un contrôle médical des plus pr
giène et de l'humanité, se refuser à recevoir dans un asile plus de
malades
que ne le comporte son cube. L'en- combrement n
leur encombrement, transférés dans des asiles privés. Or, parmi ces
malades
, un grand nombre sont déjà tuberculeux, car l'a
diminuée par une bonne alimenta- tion, l'exercice, l'occupation des
malades
à l'air libre. L'étude des prisons est à ce suj
e de 21 à 31 p. 100, quoique nous ayons amélioré l'alimentation des
malades
dont l'excellence était indéniable. Enfin, je v
ur l'établir autopsier tous les ma- lades de nos asiles et tous les
malades
de la ville. Contribution à l'assistance des ép
de Neurologie. ' Id. 110 SOCIÉTÉS SAVANTES. Or, l'étude de nos
malades
nous enseigne que nous avons toutes les espèces
leptiques est d'interner dans le domaine d'un grand établissement .
malades
curables et malades incurables, épileptiques dont
rner dans le domaine d'un grand établissement . malades curables et
malades
incurables, épileptiques dont l'intelligence es
t indiqué de diviser ainsi l'asile spécial : 1° Quartier des jeunes
malades
susceptibles d'éducation (pédago- gie) ; 2° qua
nce. On y ménagerait une section toujours en mesure de recevoir des
malades
affectés de folie transitoire qui nécessite la
On se proposerait avant tout d'assister ainsi les pauvres ou des
malades
peu aisés. Quant aux épileptiques riches, contrai
diots; c. D'un quartier des ateliers pour enseignement manuel des
malades
adolescents et adultes ; d. De constructions éc
t combien dans ces établisse- ments il faut surveiller personnel et
malades
. De plus, vous êtes obligé de soumettre à un mê
umettre à un même mode de traitement des catégo- ries distinctes de
malades
; il faut donc qu'il y ait une combinai- son, un
t bien d'autres névro, pathes. En neuf années, à Stellen, parmi les
malades
qui sont entrés dans la section d'épileptiques,
tiliser et développer les forces intellec- tuelles et physiques des
malades
sans les forcer ? Le médecin doit SOCIÉTÉS SAVA
r dans telle ou telle région. Mais rien n'empêche d'adapter à 1.000
malades
une organisation qui convient à 100 malades. La
pêche d'adapter à 1.000 malades une organisation qui convient à 100
malades
. La statistique du Brandebourg et celle de Telt
ileptiques, avant tout de dresser une statistique, en recensant ces
malades
d'après leur âge, leur sexe, leur état physique e
cins et organisés comme ces derniers, car les épileptiques sont des
malades
. L'an dernier, dans une conférence sur l'assist
abandonnent sans espoir ? » Eh bien ! nous n'abandonnons jamais un
malade
sans espoir. L'in- digent le moins curable abes
rver son entourage des dangers qu'il lui fait courir pré- server le
malade
de lui-même. Nous ne repoussons point la charité
digents avec d'autres incurables dans les asiles d'infirmes. Les
malades
qui n'ont besoin que d'une hospitalisation passag
des hôpitaux des villes. Quoi qu'il en soit, l'épilep- tique est un
malade
, c'est du médecin qu'il a besoin. M. ScHOEFER.
ntres de la parole, pour expliquer ce fait. On a recherché, chez le
malade
en question, l'association, la combi- naison de
ns, j'ai tenté de le rattacher à un trouble de la mémoire : le même
malade
a été examiné, six ans plus tard, par M. Sommer,
changer ce que j'ai dit il y a six ans après un nou- vel examen du
malade
. Je n'oserais non plus tirer, de ce que j'ai vu
ette époque j'ai nettement mis en évidence expérimentalement que le
malade
avait passagèrement recouvré la mémoire et, qu'
il avait recouvré la parole. J'ajouterai que l'impotence totale du
malade
qu'a produite M. Sommer n'est pas aussi pure qu
on lui impose, influence les troubles de la parole. Il est bien des
malades
chez lesquels on cons- tate l'incapacité d'exéc
e de Grashey qui existe dans la science, s'il ne concernait le même
malade
sur lequel Grashey a fait ses belles recherches
vir d'un tractus conduc- teur en deux directions opposées. Chez mon
malade
, celle incapa- cité est plus accentuée. On vous
raccord sur-le-champ suivant le sens qui vous est nécessaire. A mon
malade
, on a beau répéter à satiété le mot qui lui manqu
de son corps sont transformées, ou anéanties et assure que l'organe
malade
modifie ou supprime toutes les sensations en ra
jouissant d'une prédisposition spéciale, faisaient chorus avec les
malades
. Il en était résulté bien des inconvénients. Le
en prolongeant notamment les expériences hypnotiques chez certains
malades
on peut exagérer, les phénomènes morbides exist
nies aiguës dans quinze de ces observations. M. Forel croit que ces
malades
étaient hystériques pour la plupart. M. Burckha
tement, justifient de pareilles tentatives. En revanche, il est des
malades
qui, de par les phénomènes patho- logiques eux-
e qui n'empêche qu'elle est tangible, somatique. L'attention que le
malade
a, à la suite du traumatisme, accordée à son me
qui provoquent dans l'écorce la disparition de cet arrêt; ainsi, le
malade
se croit-il exposé à un nouveau danger, vite, il
difficile de formuler les interpellations impératives à adresser au
malade
suggéré pour faire cesser ces accidents. ' La t
ur les psy- choses fonctionnelles, et, à proprement parler, sur les
malades
qui ont conscience de leur état morbide, qui té
e Dr DanacaEmTCU. Une observation de poliomyélite chro- nique. - Le
malade
a quarante ans. Atrophie musculaire et fai- ble
t de la syphilis qu'il avait fait il y a quelques années. Parmi les
malades
venus à la consultation de l'auteur en 1889, la
Obturation ostéo- plastique de défaut crânien. Démonstration de la
malade
. - Il y a quatre ans, une fille de dix ans reçu
pertes de connaissance. De plus, les facultés intellectuelles de la
malade
s'affaiblissaient et elle prononçait les mots m
hérique (péronéal type) du rapporteur. Les membres inférieurs de la
malade
sont défor- més : genua valga, pied équin, varu
ans, affection des muscles de la main. Il parait que le frère de la
malade
fut aussi atteint de celte maladie. A propos de
de la malade fut aussi atteint de celte maladie. A propos de celte
malade
, le rapporteur cite encore une observation pers
s, avec plus d'enthousiasme que de succès, tout au moins pour les
malades
, de traiter opératoirement les maladies du systèm
a beau- coup conseillé les ponctions capillaires, que sur dix-neuf
malades
neuf sont morts; que Batlersby a publié quelque
ison ; que West, en 1842, a rassemblé les observations de cinquante
malades
chez lesquels on avait pratiqué des ponctions cap
sérieuse. Presque toujours la maladie poursuivait sa marche ou les
malades
succombaient. Voici maintenant quelques détails
ocart fin et une canule, il sortit quelques onces de liquide, et le
malade
se trouva beaucoup mieux. Quelque temps après,
traités par ponction, et dont il présentait un cas à la Faculté. Le
malade
était un petit garçon de deux ans et demi, qui,
rent sur des garçons et deux sur des filles. L'âge respectif de ces
malades
était : quatorze ans, quatre ans, dix ans ; trois
re ans, dix ans ; trois ans six mois et vingt-quatre mois. Tous les
malades
moururent ; un le qua- trième jour, un le quara
sont à rapprocher de cette observation. , L'examen anatomique de la
malade
a été fait avec le plus grand soin et tous les
la voie de la réalisation de cette réforme, si nécessaire pour les
malades
, si utile pour les finances du département puis
yen de faire beaucoup de bien et a empêché bon nombre d'an- ciennes
malades
de se perdre dans le monde. Dans une lettre à u
sile d'aliénés à Evreux, qui dispose de places, puisqu'il prend des
malades
du département de la Seine. Il est vrai que ceu
urs parents. Quelquefois ceux-ci, prévenus à temps, reprennent leur
malade
, si sa situation, n'offrant aucun danger pour l
moyen de faire disparaître cet inconvénient, très préjudiciable aux
malades
et aux fa- milles ? * Le département de la Se
partement de la Seine ne pourrait-il pas garder dans ses asiles les
malades
mineurs dont les parents habitent Paris ou le d
épartement où l'enfant aliéné a son domicile de secours, tout jeune
malade
dont les parents réside- raient depuis deux ans
du département où l'enfant a son domi- cile de secours, tout jeune
malade
dont les parents résident depuis deux ans au mo
t au-dessous de la moyenne, c'est-à-dire : 4,34 p. 100 du nombre de
malades
en traitement, contre 8,19 p. 100 dans les autr
00 dans les autres asiles. Pour ce qui a rapport à l'admission de
malades
privés (parti- culiers), on a émis le voeu qu'o
rte quel asile, et on vota cette résolution, que l'on recevrait des
malades
particuliers au taux d'une guinée par semaine.
physique et mental, ont été couronnés d'un succès complet, et 2,810
malades
ont été traités depuis 45 années que cet établi
mage de Méphistophélès pour une représentation de Faust. Un autre
malade
ne pouvait pas voir une carte ou une lettre bor
mense soulagement et rentre heureuse chez elle. D'autres fois ces
malades
s'imaginent que l'influence funeste du mot non
e mot compromettant ne tarde pas à envahir la vie en- tière de la
malade
; tous les actes quels qu'ils soient, sont à l'a
sse, ou bien, au con- traire, amènent le calme s'ils surprennent le
malade
avec une pen- sée agréable. La moindre action
s.. La folie du doute se développe dès l'âge de douze ans chez ce
malade
et c'est à vingt-six ans, que l'ono- matomanie
n mémoire sur la folie du doute avec délire du toucher, signale des
malades
qui s'affranchis- sent de l'obsession tantôt en
vient l'esclave de ses tyraniques obsessions et impulsions. Cette
malade
livrée à elle-même pousse à l'extrême limite la
t, mais sont revenues à diverses reprises, préoccupant fortement la
malade
qui n'osait pas en parler l' à son mari, mais e
réoccupations et d'actes plus ou moins bizarres pour le patient. Le
malade
suivant est forcé de s'arrêter en chemin, parfo
lever : le père était âgé de cinquante-cinq ans à la nais- sance du
malade
, et deux de ses tantes maternelles, fort origi-
coup à sa pensée, et presque aussitôt ils sont lâchés, sans que la
malade
ait eu le temps de les arrêter. D'autres fois,
nté conserve encore un peu de son action d'ar- rêt. Au moment où la
malade
va prononcer le mot qui l'obsède, on la voit sa
s plus tard, elles sont restées à l'état d'obsessions simples, la
malade
eu ayant entière conscience, reconnaissant leur
'en affran- chir. Parfois, c'est tout l'opposé, et comme chez les
malades
du pre- mier groupe, c'est le mot qui fuit et q
s. Toutes les autres pièces de l'appartement restent sans feu. Ce
malade
fort intelligent a pleine conscience de son éta
cins, ne persiste pas, l'entourage, n'ayant aucune influence sur le
malade
. Il est probable que s'il se décidait à s'insta
' furent faites au cours d'études sur la.toxicité urinaire chez ces
malades
. Nous nous deman- dions alors si la constatatio
lusions suivantes qui résultent de l'injection des urines de treize
malades
atteints d'épilepsie « idiopa- thique ». Les ur
rine des vingt-quatre heures, était normal. Chez les trois derniers
malades
, la toxicité urinaire était supé- rieure à la n
(26 avril), il rapporte une série d'expériences faites sur un seul
malade
, à la suite d'attaques nocturnes sans mictions
nservait séparément l'urine de la miction du soir. Dans la nuit, le
malade
avait un accès, mais il n'urinait pas au lit. O
et non pas sur la totalité de l'urine de vingt-quatre heures. Le
malade
de M. Féré avait des accès tous les deux à trois
t le coefficient d'urotoxi- cité ne peut être contesté. Parmi nos
malades
, nous avons choisi celles pour lesquelles ledia
ltat ; nous nous sommes entourés d'un personnel dévoué et quand les
malades
avaient l'habitude d'uriner sous elles dans cha
ous avions soin, quand nous voulions expérimenter les urines de ces
malades
, de les faire aller à la garde-robe toutes les
ée brusquement au moment de l'attaque. - Quand, d'autre part, les
malades
avaient un trouble mental prolongé à la suite d
olongé à la suite des attaques nous avions soin de faire sonder nos
malades
toutes les deux, ou trois heures. De cette mani
'urine involontaire. Nous avons expérimenté aussi sur de l'urine de
malades
qui n'étaient pas trop avancé dans la maladie.
a maladie. Peut-être même y aurait-il avantage à ne prendre que des
malades
au débutde leur maladie alors qu'ils ont des ac
maladie alors qu'ils ont des accès isolés très éloignés ? Mais ces
malades
sont très rarement hospitalisés, et voilà pourquo
ons pas d'expériences relatives à ces cas. Nous avons recherché des
malades
qui avaient, des séries fréquentes et ils nous
les uns des autres par un intervalle lucide plus ou moins long. Les
malades
au contraire qui ont un accès tous les jours pe
s isolés quotidiens. Pour nous, nous consi- dérons plusieurs de ces
malades
comme étant des sériels. Chez eux l'intervalle
ls. Chez eux l'intervalle lucide est très long : un jour, mais le
malade
n'en est pas moins en puissance d'accès. 184 PH
épileptiques : vous voyez que pendant quatre ou cinq jours ils sont
malades
tous les jours une fois ou deux, puis ils reste
cité d'urine augmente après un accès isolé, c'est que vrai- ment le
malade
est atteint d'accès isolé et non de série. La r
e que nous avançons. Il n'y a qu'une exception, c'est le cas où les
malades
sont pris de la démence. Les exem- ples de Wilm
rmettra de comparer entre eux les résultats des expériences sur des
malades
présentant des accès en apparence isolés avec o
l'urine a été recueillie : - A 10 heures et demie on fait pisser la
malade
qui donne 30 c. c. d'urine environ, à 5 heures
rrompt l'injection parce qu'il n'y a plus d'urines. On va sonder le
malade
pour la deuxième fois (3 heures moins 20). Au b
11 heures du matin, l'urine de Mme Bart..., pesant 63 lui. 3. Cette
malade
, grande épileptique, a été souffrante hier tout
ies dans les vingt-quatre heures, s'élève à 1000 c. c. environ. (La
malade
a eu deux selles liquides, une à 8 heures du so
2 heures du matin'.) Urines recueil- lies, 700 grammes. Poids de la
malade
, 63 kil. 3. Coefficient uro- toxique, 0,54. 1
t ses visions. Le 8 avril, on cherche à recueillir l'urine, mais la
malade
est tellement indocile qu'on ne peut recueillir l
ue. Il n'était pas là. » La langue est un peu blanche, cependant la
malade
mange avec assez d'appétit. On recueille l'urin
htalmique accompagnées de scintil- lement), et puisque chez le même
malade
les accès d'amblyopie peuvent se succéder avec
x- cellente thèse de M. Baralt. l'amblyopie transitoire. 205 Le
malade
dit que, pendant une sensation de malaise, il voi
ffé qui entoure un poêle. Ce sont parfois des lignes brisées que le
malade
voit, des arcs diversement colorés, des flammèc
r leurs accès (par exemple M. Baralt, dans sa thèse (20), oubien le
malade
dont M. Javal a montré un dessin ') nous disent
isuel, du côté où siège la migraine. Quelquefois pendant l'accès le
malade
a la sensation que son oeil est poussé au dehor
se, le syndrome migraineux est ce qui frappe le plus l'attention du
malade
et du. médecin.. Quant l'amblyopie,' elle peut
souvent prédominer dans un oeil; et parfois, dans ce même oeil, le
malade
accuse une sensation de tension (Finck) ou de b
sujette à des crises ner- veuses. Des neuf frères et soeurs, que la
malade
avait, un est mort t 1 « Le malade commençait p
es neuf frères et soeurs, que la malade avait, un est mort t 1 « Le
malade
commençait par éprouver une sensation d'anxiété à
hémiopie, tantôt latérale, tantôt na- sale. Dans ce dernier cas, le
malade
disait qu'il éprouvait la sensation d'un grand
re et deux de péritonite tuberculeuse. Depuis l'âge de neuf ans, la
malade
est sujette à des engourdis- sements d'une moit
barras de la parole et de troubles dans les idées. Non seulement la
malade
ne pouvait pas articuler les mots qu'elle voula
souvenir après la crise. La crise de paralysie, comme l'appelle la
malade
, durait tantôt un quart d'heure, tantôt une dem
u champ visuel. Quand la cécité n'est pas absolue, il arrive que la
malade
ne conserve que la partie centrale du champ vis
ensorielle, sontsuivies de troubles dans les idées, de sorte que la
malade
fait une chose pour une autre; mais, il n'y a pas
trois à quatre fois par jour. Elles sont plus fréquentes lorsque la
malade
travaille. Si elle était sérieusement occupée,
e observation ci-dessus, tout entier le champ visuel. Les cas où le
malade
dit de n'éprouver autre sensation que d'un simp
même unejournée, souvent accompagnés de nausées et vomissements. Le
malade
se pré- sente un jour pendant son accès : à 7 h
porale gauche rigide, le pouls dur (68 pul- sations par minute), le
malade
éprouvait des frissons. A l'ophtalmoscope, on c
c des troubles oculaires, jette un trouble profond dans l'esprit du
malade
. A côté de ces troubles du langage, nous metton
roubles du langage, nous mettons l'espèce d'apraxie qu'éprouvait la
malade
dont nous venons de donner l'observation (p. 21
1888. A cette époque, M. Charcot présenta à ses Leçons du Mardi un
malade
, qui avec d'autres observations a fait plus tar
usqu'au pourtour de l'orbite et devient très vive. En même temps le
malade
éprouve une sensation de tremblement de l'aile
déterminer une attaque convulsive. Il est rare que, chez le même
malade
les attaques convulsives de l'hystérie et les a
cas (Babinski- Parinaud), l'oeil étant examiné au moment même où le
malade
ne voyait que la moitié des objets, on ne const
- tent pendant un temps assez long les seuls troubles nerveux du
malade
, et c'est plus tard seulement que les attaques ép
s.-Le trouble visuel se déclare subitement, comme un rideau, dit le
malade
, qui tombe devant ses yeux et les rend complète
des contractions cloniques des muscles de la face, qui est pâle. Le
malade
ne perd pas connaissance et n'éprouve pas de ve
est mieux reconnu; le jaune est également mal distingué. Souvent le
malade
désigne les couleurs par leurs complémentaires.
0 D z 1 ; 0 G + 1,5 et V. - 7 des deux côtés).. , Le lendemain le
malade
a encore une crise. Il s'est réveillé étant z a
ncore au bout de quatre jours, le matin ; et la cécité complète (le
malade
ne distingue pas. le jour de la nuit),, dure ce
gauche, suivi de nausées sans vomissements. A la fin de l'accès, le
malade
raconte avec une grande précision qu'il éprouva
i ne se produisaient que dans des crises un peu forles, nous dit le
malade
, je savais que c'était le prélude de la fin de
enaient tous les huit jours; puis, à la suite d'un trai- tement, le
malade
est resté (il y a à peu près quatre ans de cela)
exion. Tout peut se borner à cela (épilepsie partielle motrice), le
malade
remue volontairement son membre comme pour en f
utres. Après les attaques, mélancolie, plears, idées de suicide. Le
malade
ne saurait pas préciser, en ce qui concerne le sc
que parfois le scotôme a été pour lui l'annonce d'une attaque. Le
malade
nous dit, le 6 mai 1880, que depuis lé mois de fé
resque en auréole, devant son oeil gauche. Pendant plus d'un an, le
malade
revint de temps en temps à la consultation. En
sent, restant immobiles et écartés les uns des' autres. On a dit au
malade
que pendant quelques-unes des crises, avec pert
d'une minute environ; une minute après le regard reste fixe, et le
malade
dit qu'à ce moment il com- prend parfaitement c
pendre pendant quel- ques minutes lesaccès,mais non les arrêter. Le
malade
tombe sur le côté gauche, la crise dure une diz
en plus espacés), des accès de scotôme scintillant. , : . : , Le
malade
dit que ces crises d'amblyopie transitoire non ac
attaque d'épilepsie partielle à la seconde époque de ses règles. La
malade
levait son bras tout droit, la tête était tourn
stérique. Il y a deux ans commencèrent de fortes migraines, dont la
malade
diminua beaucoup l'intensité grâce aux bromures
us fortes lorsqu'elles précèdent de quelques jours les règles. La
malade
dit, que devant son oeil gauche se place comme
, semble tourner et, tout en tournant, s'évanouit. En même temps la
malade
a remarqué que quelquefois elle ne pouvait dist
ayant duré à peu près deux minutes, est suivi d'une douleur que la
malade
place à la partie frontale sus-orbitaire gauche
lyopie transitoire. 227 d'autres fois une heure, et oblige alors la
malade
de se mettre au lit pour prendre un court somme
aissance, qui ne dure pas plus d'une ou deux minutes, la mère de la
malade
dit que cette dernière se raidit un peu sans av
compléter l'étude, comme espèce pathologique distincte, chez les
malades
de migraine ophtalmique; cette dernière consti-
s de crises peuvent s'alterner. Dans l'Observation V ci-dessus, la.
malade
, qui héritait du tempérament nerveux de sa mère
tôt le bras, l'épaule, puis le membre inférieur, du même côté. Le
malade
ne perdit pas connaissance, il put descendre pour
a syphilis (qui peut produire l'épi- lepsie partielle), ni l'âge du
malade
(l'épilepsie essentielle ne commence habituelle
ricardite (le médecin parlait de cuir neuf). Depuis cette époque le
malade
avait des palpitations à l'occasion des grands
les révulsifs locaux. Cepen- dant à part quelques palpitations, le
malade
travaillait facilement et portait des ballots d
eut du délire, voulant se lever, criant fort, etc. Le lendemain le
malade
comprenait tout ce qu'on lui disait, voulait ré
men- tant, diminuant ou disparaissant brusquement. Nous voyons le
malade
pour la première fais le 29 septembre 1891, J u
ité verbale. Aphasie motrice modérée, mais cependant très nette. Le
malade
hésite pour trouver les noms d'objets vulgaires
actionnentpas le centre moteur; exemple, 234 RECUEIL DE FAITS. le
malade
ne dit pas spontanément encrier et il ne répéte g
ment le centre mo- teur ; quand on lui fait lire le mot encrier, le
malade
le dit parfai- tement. Quant à l'agraplie, il
i- tement. Quant à l'agraplie, il est difficile d'en juger car le
malade
sait à peine écrire. Cependant il signe son nom
illon naso-labial gauche est beaucoup plus relevé. Mais la femme du
malade
prétend avoir toujours vu ainsi la face de son ma
ictions mercurielles et iodure de potassium. Le 7 novembre 1891, le
malade
revient nous voir : son état est stationnaire.
s est très sourd. Malgré cette auscultation nettement mitrale, le
malade
a le APHASIE MOTRICE PURE AVEC LÉSION CIRCONSCR
s densité moyenne 1018 Coloration rouge foncé. Pas d'albumine. Le
malade
dit avoir beaucoup maigri depuis six mois. La for
t ce qui était réparable a été réparé, et pendant plusieurs mois le
malade
a été privé d'un très grand nombre de vocables
é cependant que, l'ensemble de la phrase étant conservée chez notre
malade
, c'étaient surtout les subs- tantifs qui faisai
la coïncidence de la cécité verbale notée dans l'observation. Notre
malade
, en effet, au-' rait d'abord été frappé de céci
constaté l'absence, quand nous avons vu pour la première fois le
malade
, un mois et demi après l'accident. On sait que to
résentent les caractères écrits. » Peut-être est-ce le cas de notre
malade
, peu lettré, qui s'aperçoit tout à coup qu'il n
quer ces curieuses défectuosités mentales qui se traduisent chez un
malade
par une. inaptitude complète à saisir le sens de
tée de cette même lettre dont il entendra la lecture. Chez d'autres
malades
, il y a une impossibilité complète de répéter c
impossibilité complète de répéter ce qu'on leur dit, et ces mêmes
malades
savourent parfaitement le sens des mêmes choses l
e ses compagnons qu'il avait défiés. Un autre chirurgien trépana un
malade
vingt-six fois sans pou- voir arriver à découvr
erveau. Il le trouva à la vingt-septième trépanation; il guérit sou
malade
. Il éxiste une relation encore plus remarquable
alade. Il éxiste une relation encore plus remarquable du cas d'un
malade
qui survécut après avoir été trépané cinquante-de
deux tiers des cas, on trouva une portion d'os enfoncée, altérée ou
malade
. La dure-mère paraissait saine dans un grand nomb
à une quantité de pus dont l'évacuation fit cesser les troubles. Le
malade
jouit aujourd'hui après plusieurs années d'une
un certain nombre qui peuvent être regardés comme ayant arraché le
malade
aux étreintes de la mort. Le premier cas d'opér
. Malheureusement, alors que tout semblait aller parfaitement, le
malade
mourut d'inflammation septique. C'est là un accid
e. C'est là un accident dont on peut se mettre à l'abri. Quelques
malades
sont morts de shock : la tumeur étant très gran
s malades sont morts de shock : la tumeur étant très grande, et les
malades
fort affaiblis par de longues souffrances antér
ux cas, dans lesquels la tumeur a pu être enlevée avec succès et le
malade
soulagé. Il résulte de nos analyses et des cas
corps médical, qui reconnaissent noire impuissance à améliorer ces
malades
par d'autres méthodes, ne pourront s'em- pêcher
es essais mûrement rai- sonnés qui seraient destinés à soulager les
malades
qui appellent en ce moment en vain à leur aide.
honneurs à glaner, et aussi plus grande satisfaction à soulager ses
malades
. REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE PATHOLOGI
AMYO- trophique; par P. KnoNTDAL. (Neurol. Centralbl., 1891.) Le
malade
(une femme) avait vécu plusieurs années en proie
litiques, de cause in» connue. Ce qui est intéressant, c'est que ce
malade
ait pu, malgré ses anomalies congénitales, atte
ermomètre Hicks, certifié par Yale, et le plaçai sous le bras de la
malade
, au bout de trois minutes il éclata. Le D1' L..
ues mi- nutes après avoir été placé sous l'aisselle. L'aspect de la
malade
était bon et quiconque l'aurait vue aurait dit
faite par le DrKeen, le 15 décembre 1887, époque depuis laquelle le
malade
n'a eu que six attaques d'épilep- sie. Dans le
tait localisée dans le lobe occipital et ne fut pas enlevée, car le
malade
mourut le jour suivant à la suite d'une chute et
, l'absence du sens muscu- laire du côté où la moelle est lésée. Le
malade
n'a que peu de chose à la vessie et au rectum.
puis accidents du tabes et de la paralysie générale. On observa ce
malade
huit ans. Autopsie : étude microscopique. L'aut
lésions circonscrites, pas de foyers limités du cerveau, quoique le
malade
ait eu deux apo- plexies terminées par une paré
périeure ou inférieure du champ visuel. Pendant plusieurs jours, la
malade
voit une demi-tête dont la moitié inférieure invi
éveloppement des quatre périodes de Charcot. Chez une seule et même
malade
on a rencontré toutes ces oscillations. Donc, l
ien de la stupeur, ou des alternatives d'anxiété et de stupeur. Les
malades
ont un délire franchement mélancolique avec idé
ar des idées de destruction, de non-existence des organes; certains
malades
se croients morts, d'autres immortels; et, fait
es idées de négation d'ordre psychique et d'ordre métaphysique. Les
malades
nient leur personnalité physique et psychique,
de voir, M. Camuset rapporte très succinctement 28 observations de
malades
ayant présenté des idées de négation : si quelq
ions que nous avons pu réunir, quand les antécédents de famille des
malades
sont connus, la tare héréditaire de ceux-ci est
te combinaison délirante est incomplète ou manque complètement, les
malades
ne se croient ni possédés ni immortels. On les
Anxiété mélancolique; 2° idées de damnation et de posses- sion (la
malade
croit qu'elle est le diable ou quelque chose du
tion de divers organes, du corps tout entier, de l'âme, de Dieu (la
malade
dit qu'elle n'a ni yeux, ni têle, ni cheveux, ni
chose ou de saleté); fin idée fixe de ne pouvoir jamais mourir (la
malade
croit qu'étant en pierre, en ma- tière inerte,
ce délire spécial débute alors soudaine- ment et l'indifférence des
malades
contraste avec leurs idées hypo- chondriaques.
pport avec la démence sénile simple, résultat d'amnésies portant le
malade
à nier ce dont il ne se souvient plus ; tantôt
ous ne présentent pas la symptomatologie et l'évolution typique des
malades
de Colard. Mais vraiment s'ensuit-il qu'ils doi
voir regardées l'une ou l'autre comme nécessaires : certains de ses
malades
ne les présentaient pas. Dans son principal trava
amnation. En fait cette idée, simple inter- prétation donnée par le
malade
de troubles psychopathiques plus profonds, n'a
ômes plus ou moins accentués peuvent ne pas être interprétés par le
malade
comme un fait de possession; mais le fonds est
ontradiction intérieure, les « impressions contraires » de certains
malades
: et de même entre certains symptômes du délire
des caractères tout différents. A l'appui, je citerai le fait d'une
malade
de la Salpêtrière. Les premiers symptômes consis-
ique. Puis sont apparues des idées de possession et de négation; la
malade
nie tout, elle n'a plus d'organes, plus de pensée
monotone, il est pro- gressif, sans aucun caractère d'humilité ; la
malade
ne s'accuse pas, mais accuse d'autres personnes
noso- logique et aussi de tous les détails particuliers relatifs au
malade
et à la maladie. Toutefois, d'une façon général
es négations devient d'autant plus fréquent qu'on examine mieux les
malades
à ce point de vue. Il a une évolution naturelle
l, se terminant souvent par un état de marasme dans lequel meurt le
malade
. J'ai observé en 1883 quatre cas dece genre. Un
ntier (de Bicêtre). Depuis dix ans j'ai vu un assez grand nombre de
malades
qui avaient des idées de négation, mais je n'eu
uelle, avant de nier l'existence de quelqu'un, de quelque chose, le
malade
se pose de= interrogations à ce propos, pour ab
a une phase ou interroga- tion et négation se confondent. Chez une
malade
que j'ai observée la négation portait sur sa pr
pparition des idées peut être précoce. C'est ainsi que l'une de mes
malades
fut prise, en décembre 1891, de délire mélancol
nfiée, de prendre des déterminations que serait loin de ratifier le
malade
s'il revenait à la santé. . Récemment un méde
damnation pour avoir publié une observation en taisant le nom de la
malade
, reconnaissable cependant aux détails donnés sur
doctrine de Pmel établissant une différence entre le secret dû aux
malades
internés dans une maison de santé privée ou dan
vations médicales pour sauvegarder à la fois les intérêts moraux du
malade
et l'intérêt scientifique qui s'attache à la re
x circonstances : 1° lorsque vous êtes accusé publique- ment par le
malade
de séquestration arbitraire et que vous parlez
et doit souvent dire toute la vérité aux personnes qui ont placé le
malade
. En dehors de ces cas, le secret médical doit ê
r indistinctement à leur adresse toutes les lettres écrites par les
malades
? Cela peut avoir des inconvénients pour le malad
écrites par les malades ? Cela peut avoir des inconvénients pour le
malade
et le médecin, car le malade divulgue, sans s'e
a peut avoir des inconvénients pour le malade et le médecin, car le
malade
divulgue, sans s'en rendre compte, son état d'a
en est de même lorsqu'on vous demande des renseigne- ments sur des
malades
internés dans votre établissement. En ce qui co
dans votre établissement. En ce qui concerne la correspondance des
malades
, on doit envoyer les lettres, à moins qu'elles
spon- dance, on doit préalablement s'entendre avec les parents du
malade
sur le nom des destinataires qu'elle autorise.
t. M. TaIVCT demande à M. Régis ce qu'il entend par la famille du
malade
. M. HÉGOE. - Les seuls parents immédiats. M.
res de famille en désaccord avec les autres qui divulgent l'état du
malade
. Il serait nécessaire que les pouvoirs publics
ournalistes indiscrets. M. Riu (d'Orléans), lorsqu'il arrive qu'une
malade
accouche dans l'asile et qu'il se trouve obligé
bre d'individus par suite des bénéfices produits par le travail des
malades
venant alléger le poids des charges département
rd pour reconnaître l'utilité du travail agricole pour la santé des
malades
, la discipline, l'économie. Mais il existe dans
squels nous avons insisté tant de fois : 1° L'admission précoce des
malades
, c'est-à-dire le plus près pos- sible du début,
curables. Les préfets nuisent aux finances départementales et aux
malades
en ne secondant pas les médecins, unanimes sur ce
ait de maintenir dans les familles un nombre plus ou moins grand de
malades
; 3° Le patronage familial direct, c'est-à-dire
30 francs, suivant les ressources de la famille et l'état mental du
malade
; 4° Les colonies agricoles ou mieux le travail
es agricoles ou mieux le travail horticole et agricole, donnant aux
malades
la vie au grand air, avec toute la liberté comp
ndirect, c'est-à-dire l'assistance dans des familles étrangères aux
malades
, à l'imitation de ce qui se fait à Gheel et à L
s. L'annexion de fermes ou, si l'on veut, de terrains donnant aux
malades
du travail horticole et agricole parait avoir été
a ferme de Sainte-Anne ou s'élève aujourd'hui l'Asile Clinique. Des
malades
y habitaient; d'autres y étaient envoyés chaque
tre même, il y avait une vacherie qui donnait de l'occu- pation aux
malades
. Elle a été supprimée à peu près complètement,
de terrain qui pourraient être utilisés et affectés au travail des
malades
, au lieu d'être ensemencés de céréales et de pl
iles, placées sous la direction des médecins en chef, procurent aux
malades
des occupations salutaires et qu'elles leur don
tribué à l'influence inhibitoire du milieu ambiant, une fois que le
malade
est soumis à des soins particuliers. La société d
siles; l'existence d'un centre médical devient alors superflue, les
malades
peuvent être disséminés sans inconvénients et,
ngereux pour eux-mêmes, pour les autres ou pour l'ordre public, des
malades
tels que les séniles qui y sont gardés uniqueme
visite annuelle. On aura une idée de l'importance du nombre de ces
malades
par ce court extrait du dernier rapport du doct
t 381 femmes, le cinquième environ des en- trées. La plupart de ces
malades
qui, dans les petites localités, à la campagne,
sont point des aliénés, etc. ». D'où il suit que les catégories de
malades
qu'on veut placer à Dun sont des séniles, des d
s des établisse- ments existants se débarrassent sur les asiles des
malades
gênants, les résistances de la préfecture de po
un siècle en arrière. Revenons à la colonie de Dun. La plupart des
malades
qu'on veut y envoyer sont des aliénés, les séni
ce que le chiffre annuel fixé pour la vêture sera dépassé quand les
malades
déchireront leurs vêtements ou devien- dront gà
nsuel. Ce secours pourrait être de 25 ou de 30 francs, selon que le
malade
serait propre ou gâteux. Ce mode d'assistance e
ue que celui de la colonie de Dun; il est plus familial, puisque le
malade
serait soi- ' En causant avec nos collègues, no
avait offert 75 dans son asile de Fains. On ne leur a envoyé aucun
malade
. Pourquoi ? Y (B.). 302 SOCIÉTÉS SAVANTES. gn
TES. gné dans sa propre famille; il est plus républicain puisque le
malade
ne serait pas éloigné de son pays, de sa famill
ux médecins qui désirent voir remplacés par des curables tous leurs
malades
incurables'. M. DENY (de Paris). Au moment où v
e leur apporter. J'ai traité dans mon service, depuis cinq ans, 725
malades
, sur lesquels 306 ont été mis en liberté, 141 s
t 69 ont été transférés dans d'autres établissements. Sur les 306
malades
mis en liberté, 227 seulement doivent être cons
ns n'est pas très élevée, puisqu'elle équivaut à peine au tiers des
malades
traités; elle est cependant supérieure- à la mo
arquer, en outre, que les services de Bicêtre ne reçoivent guère de
malades
aigus, les. aliénés n'y étant pas admis directe
e mode de placement et la répartition en catégories différentes des
malades
dans les colonies familiales d'Angleterre, d'Ec
ent qu'on devra apporter beaucoup de prudence dans la sélection des
malades
, afin d'éviter les accidents, et dans la sélect
ferme, sont affermés ou cultivés en dehors de la participation des
malades
qui en retireraient un gland béné- fice. M. B
irmiers et infirmières afin de leur apprendre à mieux connaître les
malades
et à leur faire supporter les écarts dus à leur
rts dus à leur maladie. Il en résulterait un grand bienfait par les
malades
qui ne seraient pas désoeuvrés et un bénéfice pou
eau à nos collègues de Bicêtre la possibilité d'utiliser pour leurs
malades
les terrains voisins de l'hos- pice. Nous avion
ille, une subvention journalière qui les engagera à reprendre leurs
malades
qui encombrent vos maisons. Ce sera beaucoup pl
é- thodes correspondent seulement à des catégories différentes de
malades
pour lesquels elles peuvent être appropriées. On
pération de cure radicale de hernie. Or, depuis cette opération, le
malade
présente des idées de persé- cution. Il est con
e phrase peint très bien les idées de persécution observées chez ce
malade
; elle montre ces idées à cheval, d'une part sur
le persécute, c'est vrai, mais cette persécution a un motif que le
malade
reconnaît et dont il exa- gère considérablement
marche rémittente qu'ont d'ordinaire les troubles mentaux chez ces
malades
. Leur évolution parait intime- ment liée d'aill
ractère particulier des idées de persécution de quelques-uns de ces
malades
. ' M. Régis demande si, chez les persécutés qui
vrais, le plus souvent portés à l'homicide. M. Ballet. Un de mes
malades
a fait une tentative de sui- cide. M. SÉGLAS.
. Ballet est la nature particulière des idées de persécution de ses
malades
. On ne les rencontre guère sous cette forme que d
caractère particu- lier de résignation qui leur est propre, car le
malade
trouve ces persécutions justifiées par son indi
pêche pas d'être toujours et avant tout un auto-accusateur. Or, les
malades
de M. Ballet ont des idées de persécution absol
s émotionnels ou volontaires préalables. Nous ne dirons pas que ces
malades
sont à la fois mélancoliques et persécutés : ce
persécution était, en somme, celle des mélanco- liques, bien que la
malade
n'eût jamais présenté aucun symptôme de mélanco
hopathique, signalé par M. Ballet dans ses observations. D'abord la
malade
était une émotive au plus haut point : ses idées
ale que démontrent les antécédents héréditaires psychopathiques des
malades
, leur état mental antérieur (déséqui- libration
s héréditaires. M. JOI'FROY (de Paris) rapporte l'observation d'une
malade
syphi- litique atteinte de paralysie générale,
use dans les lésions ana- tomiques que je viens de décrire. Que les
malades
aient ou non des antécédents syphilitiques, cel
éresser tous les éléments du système sensitif : C'est le tabes. Ces
malades
, disaient les neurologistes, ne sont jamais fou
tifs et sensoriels indis- cutables. De plus, de temps en temps, les
malades
prennent des poussées de délire mégalomoniaque
ÉS SAVANTES. 315 moteurs, tremblement*, trouble de la station ; ces
malades
devien- nent déments et l'on retrouve encore al
la démence paralytique pure, la paralysie générale sans délire. Les
malades
qui en sont atteints ne sont, à vrai dire, ni m
sie générale. A s'en tenir à cette première partie de l'histoire du
malade
on se trouverait en face'd'un de ces faits qui
xication et de la pseudo-paralysie générale elle-même. Si donc mon'
malade
avait été repris par sa famille à ce moment, on
sont que des observations incomplètes, une page de l'histoire d'un
malade
et non pas l'his- toire tout entière. Après c
dit que ces pseudo-paraly- tiques ne sont que rémittents et que les
malades
ne sont pas suivis assez longtemps; or un de me
et que les malades ne sont pas suivis assez longtemps; or un de mes
malades
a été observé pendant huit ans. M. Vallon. Au
e, 1891, p. 89.) 318 SOCIÉTÉS SAVANTES. lions des crânes de nos
malades
décédés, ainsi que dans nos com- munications au
es sutures naturelles), M. Bourneville montre les photographies des
malades
dont il présente les crânes, aiiibi que les pho
rneville fait voir les photographies prises d'année en année de dix
malades
atteints de diverses formes d'idiotie et sur le
ême en province. Pour sa part, il a eu l'occasion de voir un de ses
malades
, atteint d'idiotie méningitique, subir la craniec
d'épilepsie suivis de vomissements d'aliments non digérés. Un autre
malade
, d'une trentaine d'années a eu trois fois des a
FT (de Blois) regrette qu'on n'ait pu connaître l'hérédité chez ces
malades
. M. GILBERT-IALLIST. Kussmaul a signalé des phé
'urine n'ait pu être pratiqué, et rappelle, à propos de l'âge de ce
malade
, qu'il existe des épilepsies tardives, encore m
riode d'aura, pour disparaître avec elles, c Il me semble, écrit le
malade
, qu'il y a alors en moi deux personnes, l'une q
sse- ments. Pendant cette période, le fonds émotionnel change, le
malade
devient triste, craint de devenir fou, de mourir,
gnalé la période d'aura ont complètement disparu. Il existe chez le
malade
des troubles de la sensibilité : zones hyperest
primitive. M. Chaslin rapporte dans ce travail, l'observation d'un
malade
du ser- vice de M. Deny, à Bicêtre. Les cas de
ertige épileptique serait en quelque sorte le type de cet état. Les
malades
qui se plaignent qu'on leur vole leur pensée en
pour le diagnostic de l'élévation de la température notée chez le
malade
, qui ne cadre pas avec l'idée d'une syphilis torp
ilepsie par le bromure de strontium. Ces recherches ont porté sur 7
malades
qui ont été soumis successivement pen- dant un
par le bromure de potassium, puis par celui de strontium; 5 de ces
malades
ont béné- ficié du traitement, 2 ont eu plus d'
. M. Vallon (de Paris) a également essayé ce médicament; tous ses
malades
ont eu plus d'accès qu'avant; il est vrai de dire
il est vrai de dire qu'il s'adressait à un mauvais terrain, car ses
malades
étaient des épi- leptiques déments ou imbéciles
e nous voyons, ne fut-ce que l'augmentation des guérisons parmi les
malades
. Il est d'ailleurs tout un côté qui ne peut nou
arrière médicale, les aliénés sont aujourd'hui pour nous des frères
malades
que nous entourons de soins assidus, que nous p
aire de remplacer par une colonie médico-agricole qui donnerait aux
malades
de l'air et de la lumière les meilleurs agents
CAL DE L'IDIOTIE. 331 § I. CRANIECTOMIE pratiquée POUR soulager LES
malades
ATTEINTS D'IMBÉCILLITÉ MENTALE DUE A LA RÉUNION
r âgée de neuf ans, bien portante au physique et au moral. L'enfant
malade
vint au monde normalement et fut nourrie au sei
ement interne, qui, dit-on, arrivait quelquefois, avait disparu. La
malade
semble avoir une bonne vue. » La cause inhérent
artères et le sang cesse de couler facilement et spontanément. La
malade
ayant toutes les chances de guérir, j'opérerai se
a plaie est soi- gneusement pansée avec de la gaze stérilisée et la
malade
restera cou- chée sur le côté droit pour favori
crâne sur la ligne médiane avec le catgut. Pansement aseptique. Le
malade
subit promptement l'action du chloroforme et on
aie se referma par première intention sans aucune suppuration. Le
malade
quitta la ville pour retourner chez ses parents l
x os du crâne de se développer d'une façon normale. L'état de ces
malades
est si malheureux et si déplorable que, à mon a
ne opération absolument semblable à la première fut faite sur cette
malade
à l'hôpital Jefferson. Un perfec- tionnement op
t de l'enfant dont il est parlé plus haut, IL) 2" Cas. K.-K. fille,
malade
du Dr F.-X. Dercum. Etat, le 23 mai 1890. Elle
u sein, est hydrocéphale ; circonfé- rence de la tête : 53e,3. La
malade
est née à terme. Le travail dura vingt-quatre heu
nt qui, apiès l'opération, avait diminué au point de permettre à la
malade
d'enfiler une aiguille. On n'a pas de renseigne
tête et le tiraillement presque continuel des muscles oculaires. La
malade
est incapable de marcher ou de se tenir sur son s
où l'enfant est placée résonne d'un cri court et aigu que pousse la
malade
et semblable au cri encéphalique qui précède un
tes. La perte de sang éprouvée causa une secousse considérable à la
malade
. Dans les vingt-quatre heures elle était mieux.
constatés trois mois et demi après l'opération, avant la sortie du
malade
de l'hôpital : Les mensurations antéro-posté- r
é de l'oreiller, elle cherche avec ses deux mains à s'en saisir. La
malade
s'amuse seule avec un livre d'images, et quand
quasi- épileptique qu'elle poussait a cessé de troubler les autres
malades
de la salle. Si on la soutient assise sur un
ures de catgut. On n'employa pas d'antiseptiques. On fit coucher le
malade
et le len- demain matin la température marquait
ns ou tous les six mois les changements de volume de la tête de nos
malades
. IV. D'une façon générale, aussi bien à l'étran
ifférentes formes d'idiotie et sur leur traitement. « L'état de ces
malades
est si déplorable, écrit M. Wieth, que l'on peu
nseigné, ont pour mission de guérir, d'améliorer ou de soulager les
malades
qui leur sont confiés,~et non de remplir les fo
hacun des trois grands asilesde cette colonie (Dunedin, plus de 500
malades
; Anckland, près de 400 ; Christehurch, près de
de 400), soit pourvu d'un médecin adjoint t au moins, afin que les
malades
ne restent jamais sans médecin, et afin de stim
temps le zèle des médecins, 362 FAITS DIVERS. Dans l'intérêt des
malades
ces places seraient permanentes. Vous imaginez-
adjoint supplémentaire, le D'' Kirkbude dit : « Quand le nombre des
malades
s'élèvera à 250, surtout s'il y a dans une fort
chaque catégorie un adjoint pour un nombre atteignant de 150 à 200
malades
. » The Satellite of thc Annual of the Universal
n, sur un projet de placement familial de cer- taines catégories de
malades
internés dans les asiles de la Seine. M. le rap
ues et pédagogiques usités dans le traitement et l'éducation de ces
malades
, soit annexé à bref délai à l'un des établissem
té de sa plainte contre son employé. Que pense le Dr Bérillon de ce
malade
singulier ? (Matin, il juillet 1892.) Monument
rcice de la médecine, s'applique à tous ceux qui attirent à eux des
malades
, en leur faisant concevoir l'espérance d'une guér
qu'ils n'auraient eu d'autre effet que d'agir sur l'imagination des
malades
. Cette décision a été prise à propos d'un M. P.
écision a été prise à propos d'un M. P... qui attirait chez lui des
malades
, qu'il soumettait, sous prétexte de traitement
de substituer bonheur; à erreur, vérité. Nous verrons encore une
malade
se hâter anxieusement de substituer le signe gr
, la seconde efface l'influence pénible de la première. Une autre
malade
est dans l'obligation en termi- nant un ouvrage
même les plus étranges, sont appréciées à leur juste valeur par le
malade
, tout à fait conscient de l'absurdité de ses ac
du doute, l'arithmoma- nie, les craintes du toucher, tourmentent la
malade
tantôt simul- tanément, d'autres fois à des int
simul- tanément, d'autres fois à des intervalles éloignés. Cette
malade
avait adopté ces formules jaculatoires en rappo
s trouvé des formules analogues chez un 374 4 pathologie mentale.
malade
que nous venons de voir récemment. C..., Honoré
ravagant, dit-il, mais n'en procure pas moins du souci. » Chez la
malade
suivante, le mot pénible est tellement désagréa
eut donner aucun rensei- gnement ; ce n'est rien, dit-elle. Cette
malade
a été fort longtemps abandonnée à elle-même, do
nceul, tombeau, expressions auxquelles, nous l'avons vu, les autres
malades
attribuent habituellement une influence maléfiq
e formule même avec les contrac- tions devient une délivrance. Ce
malade
dont l'un de nous a déjà eu l'occasion de s'occ
nent le sentiment pénible qui suit un repas trop copieux. Aussi, le
malade
s'efforce-t-il, par des efforts d'expuition et
père. Doute. Crainte du toucher. Onoznatomanie; agoraphobie chez la
malade
. Doute chez la fille. Mme L..., âgée de quarant
ne se couchait qu'après le découverte du mot. La fille aînée de la
malade
, très émolive, ne peut lire un fait divers dans
son médecin, parce qu'il pourrait lui communiquer la maladie des
malades
qu'il a touchés, mais elle consent a donner la ma
vue de l'hérédité; les ascendants, père et mère, transmettent à la
malade
non seulement leur déséquilibration mentale, ma
'un son ollomatomanie, l'autre son agora- phobie, et la fille de la
malade
, âgée de seize ans, éprouve déjà les premières
emières atteintes de la folie du doute que lui transmet sa mère. La
malade
, d'ailleurs, 382 1- pathologie mentale. sous
i- selle mordue par un chien. . Comme les autres onomatomanes, la
malade
a pleine conscience de son état, s'en attriste
é se heurte aux résistances passives des 384 'PATHOLOGIE mentale.
malades
, se décourage devant la répétition monotone de
rvenir pour assurer le repos de la nuit; c'est lui qui décide les
malades
à se dégager de la préoccupation du mot, à se m
es jours la présence d'un domestique suffit et un peu plus tard les
malades
se couchent tran- quillement sans le secours de
chent tran- quillement sans le secours de personne. Peu à peu les
malades
prennent part à la conver- sation de l'entourag
léchir la discipline de la mai- son spéciale, et il est bon que ces
malades
jouissent d'une liberté suffisante pour trouver
par- ticulière ; toutefois, les tentatives sont assez rares, ces
malades
lucides savent qu'ils peuvent s'améliorer et se
er, aux bromures on peut ajouter le chloral ou le sulfonal que le
malade
prendra une heure après le coucher, mais dont i
rs de l'hypnotique. Il est rare qu'au bout de huit à dix jours, les
malades
n'aient pas conquis un sommeil naturel qui les
que l'on fouettera avec le jet en lance. Les douches tièdes que des
malades
craintifs demandent à la place des douches froi
s froides, rapidement pratiquées à l'aide d'une grosse éponge, le
malade
étant debout dans un tub, soit au drap mouillé.
n dehors de cette médication générale, on recher- chera chez chaque
malade
, les indications spéciales tirées de sa santé p
une broncliorrliagie à l'âge de quarante-deux ans, le troisième est«
malade
de néphrite depuis deux ans. Sa soeur aînée suc
ne souffre de crises nerveuses. Antécédents personnels. - J'lotre
malade
, qui à présent est âgée de quarante-trois ans,
normales. Pas de nistagmus. - OEil droits Légère discromatopsie. La
malade
distingue très bien toutes les couleurs, mais e
quait au tableau : les antécédents héréditaires et personnels de la
malade
, sa très mauvaise condition de santé, paraissai
othèse nous parait bien être en harmonie avec l'état mental de la
malade
, dans lequel la perte de la mémoire comme nous l'
de tuberculose ? Les antécédents hérédi- taires et personnels de la
malade
, son amaigrissement auraient bien pu le faire s
nvulsifs en les mettant en rapport avec les antécédents morbides du
malade
, on arrive à une conclusion diamétralement oppo
hystérique que de l'épileptique. Il faut noter encore que jamais le
malade
pendant l'attaque n'a uriné sous lui, comme il
ha... dans la clinique (douze jours), et pen- dant cette période le
malade
n'a pas présenté d'attaques. En outre, la forme
che. 2° L'attaque est toujours précédée par un aura psychique; le
malade
rêve toujours à l'éclat de foudre, à la suite duq
araissait dans le bras pen- dant quelques heures. D'autres fois, le
malade
était sujet à des crises convulsives débutant p
l n'y avait pas alors de lits . disponibles et je n'ai pu suivre le
malade
minutieusement comme je l'aurais désiré. Cepend
les du langage comme purement fonctionnels et comme Fiq... est un
malade
à stigmates hystériques et qu'il n'a pas de phéno
rappellerons que la prédisposition à la névrose existait dans notre
malade
par le fait de l'hérédité nerveuse. De plus, le
strées, si le syndrôme migraineux n'était le trouble pour lequel le
malade
plus facilement est amené à consulter. Mais, mê
M. Levillain esquisse, entre gensnerveux, névropathes et véritables
malades
d'un type noso- logique bien défini, nous trouv
encore classer dans aucune catégorie nosologique. Enfin, chez les
malades
proprement dits, le syndrome de l'amblyopie tra
le territoire visuel, le trouble peut changer d'endroit. Chez cette
malade
, les crises d'épilepsie partielle étaient alter
t encore, après l'hémiopie droite, le point de fixation, rendant le
malade
parfaitement aveugle, démontrent que le trouble
montre pas encore plus souvent dans les clini- ques, c'est que les
malades
n'y attachent pas grande impor- tance, puisque,
accompagnés de violentes migraines ou d'autres troubles nerveux, le
malade
se présente à la consultation. Il peut aussi êt
ale superieure), à la suite de troubles circulatoires, donnerait au
malade
, d'après la loi de la projec- tion extérieure d
les troubles subjectifs de la vision, puisqu'ils sont perçus par le
malade
, tandis que l'observateur n'en peut rien appréc
l'amblyopie transitoire doit viser : 1° Aux conditions générales du
malade
, pour prévenir le retour des accès et en diminu
ques tirent leur origine. Il faudra, en outre, en interrogeant le
malade
, rechercher toutes les causes occasionnelles de
mpre, le moyen le plus simple et le plus sûr est de faire garder au
malade
le repos en décubitus horizontal avec occlusion
x fois) pourra éviter l'attaque de migraine ophtalmique, lorsque le
malade
en pré- sente les signes avant-coureurs (Baralt
r un phénomène psychologique particulier qui se pré- sente chez ces
malades
et que je vous propose d'appeler la suggestion.
, une- idée quelconque qui ont vivement impressionné l'esprit du.
malade
. Un petit jeune homme de seize ans voit un ince
nt l'importance est exagérée. Vous connaissez dans le service cette
malade
bizarre que nous appe- lons quelquefois la femm
trouver fortement purgée parce qu'elle avait apporté une purge à un
malade
. En dehors de ces accidents extérieurement visi
n malade. En dehors de ces accidents extérieurement visibles, ces
malades
ont sans cesse dans la tête des idées d'une impor
puis- qu'elle ne peut plus s'en débarrasser. Célestine, une autre
malade
, se fâche un jour contre un fonctionnaire de la S
s enlever la sug- gestion, pour voir ce que la rose deviendrait. La
malade
changea l'eau de son verre et soigna sa belle r
ne se fanait jamais, malgré les railleries des infirmières et des
malades
, et douze jours après je me décidai à enlever la
images contenues dans une idée. J'emploie la parole pour faire aux
malades
, que vous connaissez, des suggestions rapides,
rs. » Si vous êtes surpris de ces réponses et si vous examinez la
malade
, vous allez voir qu'elle a complètement oublié la
re que la leçon d'un maître est identique à la suggestion faite aux
malades
, que le rêve d'un homme qui dort est iden- tiqu
xistent, il ne faut pas parler de suggestion. Quand vous dites à un
malade
souffrant, pauvre, humble devant vous : « Allon
guéri, tenez les yeux fermés, faites semblant de dormir, etc. » Le
malade
fera tout ce que vous voudrez, et il aura raiso
accord avec les désirs, la personnalité et la situation présente du
malade
. Je ne parle pas, bien entendu, de la question
lations sont toujours des choses excellentes même pour la santé des
malades
, mais, je dis qu'au point de vue psychologique,
nt involontaires et en complet désaccord avec la personnalité de la
malade
et les cir- constances extérieures. Prenons un
Je vous disais, en commençant, que les suggestions sont chez nos
malades
des idées d'une importance exagérée. Nous avons
esse de la volonté que dans une obstination de ne pas vouloir. Le
malade
dit souvent : « Je ne peux pas, » c'est comme s'i
eux pas vouloir '. ' Ce que le médecin anglais exprime ainsi, les
malades
le disent à chaque instant à leur manière. « Je v
e manifeste encore mieux si on examine ce qu'est devenue chez ces
malades
la principale manifestation intellectuelle de la
visuel, etc ? Quelquefois l'attention est absolument perdue et les
malades
sont incapables de fixer leur esprit sur aucune
e, je me contente de rappeler que je l'ai encore constaté chez deux
malades
du service de M. Charcot. Je crois savoir que M
té, spontanément sans connaître ma première communication, chez une
malade
du service de M. Falret. C'est un signe de plus
une petite colère, une émotion est bien permise. Tout cela, et les
malades
vous l'avouent, on aurait pu le faire cesser au
on aurait pu le faire cesser au début. Mais l'action continue et la
malade
ne peut plus s'arrêter. C'est un délire, c'est
à s'arrêter, vous la constatez tous les jours. Vous connaissez ces
malades
qui viennent tous les matins, quand vous entrez
du doute, et les sujets dont vous rapportez les paroles sont des
malades
complexes chez qui se sont développées simultané-
ue les symptômes prédomi- nants ne sont pas les mêmes chez tous les
malades
. Quoiqu'il y ait partout une certaine faiblesse
il y a quelques années, chez mon éminent maître, M. J. Falret, une
malade
de cette dernière catégorie qui était presque e
orie qui était presque exclusivement une aboulique', de même que la
malade
précédemment étudiée, Mmo D..., est presque exc
prétation des symptômes, mais sur le diagnostic médical de cette
malade
. Mais aujourd'hui, après avoir étudié les nom-
comme moi d'une contradiction entre les paroles et les actes de la
malade
. Elle déclare qu'elle est incapable de bou- ger
x pour lever un doigt. Cependant, si vous faites mine de quitter la
malade
, si vous la regardez à son insu et surtout sans
Ici encore, un peu d'attention; ne concluez pas trop vite que la
malade
vous a trompés et qu'elle vient pour son plaisir
i étaient perdus, et nous retrou- verons cette distinction chez les
malades
que je puis vous montrer. Les mouvements physio
ir d'évoquer consciemment le souvenir des événements récents. 2° Le
malade
a conservé le pouvoir d'exé- cuter consciemment
XIV. 30 466 ' CLINIQUE NERVEUSE. curieuse, faite autrefois sur la
malade
de M. Falret, peut servir à mettre ce point en
te volontaire de prendre mon chapeau demande, dans l'esprit de la
malade
, la notion de sa personnalité : Il faut savoir qu
comment s'exécute une suggestion : quand vous affirmez à une de ces
malades
une idée bizarre, en contra- LA SUGGESTION CHEZ
réussissent, examinons les modifications qui surviennent quand une
malade
cesse d'être -suggestible. Je sais bien que cer
anormaux que l'on provoque ou qui surviennent spontané- ment, les
malades
se trouvent momentanément transformées. Le voil
me rigoureux, même dans l'hystérie. Si on considère aujourd'hui ces
malades
à un point de vue un peu différent, si on exami
le jockey à l'hôpital de Mustapha dans un service de chirurgie. Le
malade
revient à lui au bout de trois jours; il n'a pa
me recours à l'hypnotisme. L'amélioration est rapide/si bien que le
malade
ne tarde pas à revenir à Paris. Mais on a su qu'i
lé en toute hâte, pratique la saignée. Quelques jours plus tard, le
malade
est dirigé sur l'hôpital de Mustapha, où il ent
'intelligence est intacte, elle est même res- tée très vive, car le
malade
saisit très rapidement le sens des paroles (pas
r les trois modes de sensibilité (tact, douleur, tempéra- ture). Le
malade
est dans l'impossibilité de reconnaître les objet
Peu à peu, le mutisme est remplacé par un véritable bégaierneut, le
malade
ne pouvant prononcer que quelques mots très cou
répète plusieurs fois. Le il avril, on a recours à l'hypnotisme. Le
malade
est assez faci- ment endormi par la fixation d'
ouche accroît très manifestement l'ampli- tude des oscillations; le
malade
amène la bouche au-devant du verre afin d'attei
cherché. Même tremblement et même généralisation, si on prescrit au
malade
de lever le membre infé- rieur gauche au dessus
es yeux ne parait pas augmenter sensiblement les secousses, mais le
malade
perd immédiatement l'équilibre.' Le lendemain,
u même côté. Le mouvement est revenu dans les membres gauches et le
malade
peut marcher avec l'aide d'une canne, bien que
ment eût remplacé le mutisme, les symptômes divers présentés par le
malade
pouvaient faire songer à la sclérose en plaques
l'attention, il ne rappelle que de très loin la parole scandée des
malades
affectés de sclérose multiloculaire. Enfin, à p
as rares, et recherchons si tous les symptômes que présente notre
malade
sont exclusivement imputables à l'hystérie. Il es
es, etc. De plus, il n'y a dans les antécédents personnels de notre
malade
aucune maladie infectieuse (Charcot et Marie) ;
oolique ? La ques- tion nous paraît difficile à résoudre. Chez le
malade
que nous avons observé, la suggestion hyp- noti
e la société. Considérée au premier point de vue, elle soustrait le
malade
à des chances de suicide et le fait bénéficier
ait en efficacité s'ils étaient soustraits au voisinage de certains
malades
incommodes ou agressifs et soumis, au moins par
a folie du doute, affection qui se- rencontre spécialement chez les
malades
soignés dans leur famille : une fois l'obsessio
ois l'obsession créée, le repos moral est perdu ; tout est, pour le
malade
, un motif de questions et d'anxiété pénible. Il
anormal que présen- tent les dégénérés névrosés, on peut ranger les
malades
décrits par Trélat, qui délirent dans leurs act
délirent dans leurs actes mais ne délirent pas dans leurs paroles,
malades
parmi lesquels se trouvent un grand nombre d'in
Rien, à l'extérieur, ne trahit la compromission intellectuelle. Le
malade
regrette le fait acco mpli, mais il ne manifest
qu'à force de frapper la sorcière, le bonhomme et sa fille tuent la
malade
. - Autre histoire d'un homme qui (c'est un chel
au moment du coucher. L'auteur a eu le soin d'administrer aux mêmes
malades
le chlo- ral, de telle sorte qu'il a obtenu des
rimante sur le coeur. ' REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 487 Chez trente
malades
qui n'avaient retiré aucun bénéfice du méthylal
, parNOECKE. (Allg. Zeitsch. f. Psychiat., XLVIII, 4.) Vingt-neuf
malades
. Doses,' par la voie gastrique, de 1 à 6, et mê
rure d'or et de sodium présente des avantages réels. Le poids des
malades
augmente et, chose intéressante, l'aug- mentati
nie chronique (ou dèmence avec agitation), durant depuis seize ans.
Malade
très impulsive sous l'influence de l'émotivité.
d'hémiplégie, consécutive à l'opération, disparaît en un mois,. la
malade
devient calme, mais les hallucinations revienne
pinion de certains savants, ne siège pas en cet endroit, puisque le
malade
guéri, a continué à écrire. Obs. IV (erreur d
taire très chargée. Folie systématique, hallu- cinations de l'ouie.
Malade
dangereux, Excision de l'écorce du champ verbal
- vention opératoire. M. Burckhardt conclut. Voilà évidemment des
malades
perdus ; vous les améliorez trans- formant des
s de la Seine sont remplis d'une foule d'individus plus vicieux que
malades
est rigoureusement exacte. Notre collègue croit q
ladies mentales. Le second aurait plus de valeur mais, recevant les
malades
en troisième main, il nous est bien difficile d
ON DE Montyel' fait observer qu'à leur arrivée dans son service ces
malades
n'ont pas un seul des symptômes du délire alcoo-
die mentale. M. Garnies. Peut-être le délire a-t-il cessé quand ces
malades
arrivenl;a'yille-Evrard, après leur séjour plus
de vue : Cliniquement, il est incontestable que l'alcoolique est un
malade
et que des soins spéciaux lui sont nécessaires;
épileptique, oncle maternel somnambule, cousin maternel suicidé. La
malade
elle-même présente deux espèces de mouvements c
ndant l'observation de Railton citée dans la thèse de Catron où- le
malade
se frappait sur le nez et le e front, mais ces
tait beaucoup pour améliorer la situation est restée sans effet, la
malade
n'ayant pu être endormie [malgré de nombreuses te
énérescence et ensuite il a conclu à la dégénérescence parce que sa
malade
pré- sentait ces symptômes. M. ROUDINOVITCH.
ait ces symptômes. M. ROUDINOVITCH. - J'ai dit que l'hérédité de ma
malade
était très* chargée. C'est ce qui explique sa d
où l'on croit tout guérir par la suggestion, malheureux pour que la
malade
n'a put être endormie. Cet insuccès est bien re
der des asiles pour buveurs dans lesquels on traitera ceux-ci comme
malades
et où ils seront guéris quand la chose sera pos
j'en ai, en commun avec Oppenheim, examiné dix-sept; bien d'autres
malades
ont été vus par nous deux, bien que l'un de nou
éance du 9 mars 1891. Présidence de M. JoLLY. M. JOLLY présente une
malade
chez laquelle le tabès existe combiné à l'atrop
ence DE M. JOLLY., M. JOLLY. Chorée héréditaire, présentation d'une
malade
. Publié ' 1 dans le Neurol. Centralb. M. Rema
M. Remak présente plusieurs choréiques. Voici d'abord l'oncle de la
malade
que vient de présenter M. Jolly. Affecté de vingt
ublié dans la thèse d'Esser (avril 1891). M. SE1VATOIi. Le second
malade
de M. Remak est particulièrement intéressant. L
leur ressemblance avec l'athétose. M. OPPENHEim. Quand je vis le
malade
pour la première fois, il y avait une simple co
Sur 92 cho- réiques observés par lui (thèse de Gallinck, 1889), dix
malades
pré- sentaient une tare nerveuse des plus accen
502 SOCIÉTÉS SAVANTES. maladie depuis l'âge de vingt-sept ans. La
malade
, très nerveuse, pâle, présentait des mouvements
que. Cousin paternel (fils de la soeur de son père) épileptique. La
malade
a eu deux frères et doux soeurs qui ont été att
. 'Des troubles de la vue par tumeur cérébrale avec présentation de
malades
. (Publié dans le Neurolog. Cenircilblatt '.) M.
lésions artérielles dans la syphilis cérébrale avec présentation de
malades
et préparation. (Publié dans le Neurolog. Centr
Neurolog. Centralblatt 2.) M. Bernuardt complète l'histoire de la
malade
affectée de tabès qu'il a présentée à la Sociél
publié l'observai ion dans le Neurolog. Centralbl. de 1890 Cette
malade
, devenue grosse pour la seconde fois, est heureus
u 1G novembre 1891. PPÉ31DENCE DE M. JOLLY. M, SPERLING présente un
malade
atteint de paralysie bilatérale du grand dentel
. 504 SOCIÉTÉS SAVANTES. Discussion : \I. JOLLY.- Je pense que le
malade
en question a plu- tôt une déviation à droite d
sur l'excitabilité des nerfs et des muscles chez l'individu sain ou
malade
. Les sujets en expérience étant isolés ou non (
on de la formule), a l'excitation galvanique directe. - Ce genre de
malades
soumis aux courants de tension (dé- SOCIÉTÉS SA
core récente, quand elle date de trois à quatre semaines. Chez un
malade
affecté de maladie de Thomsen, chaque étincelle
s dans la paralysie infantile : M. HISSLEII a examiné les pièces de
malades
atteints de poliomyélite chez lesquels les noya
ique de la maladie de l3asedow : M. Siemerling a fait l'autopsie du
malade
présenté en décembre 1887 par M. Oppenheim (mal
ite chro- nique est une maladie suffisamment caractérisée au lit du
malade
; il n'y a pas à s'y tromper. Eh bien ! en pare
e complètement la myélite chronique. L'étude des observations des
malades
montre qu'il n'y a que deux maladies qui doiven
s correspondent aux centres admis pour les sens qui manquaient à la
malade
. Le D'' S. E. Hanschen, d'Upsals, a étudié les
ICITÉ statique, effet de l'- sur les nerfs et les muscles chez le
malade
et le sujet sain, par Bernhardt, 504. ELECTRO
avec une canne et enfin sans soutien. Dès l'âge de dix-sept ans, le
malade
aurait atteint sa taille actuelle (1 m. 35) ; i
mpes dans les mollets; les membres inférieurs deviennent raides, le
malade
ne peut plus soulever les pieds, les détacher d
ubles objectifs de la sensibilité. A sa sortie de Saint-Louis, le
malade
, bien qu'amélioré, n'était pas encore très soli
e 19 mai 1897, survient un oedème de la jambe gauche pour lequel le
malade
entra à Lariboisière; il avait de la pollakiuri
fois par les mouvements cloniques du pied droit. Dans son lit, le
malade
déplace ses membres inférieurs tout d'une pièce
és; de ce côté, les sensations sont longue- ment interprétées et le
malade
répond avec beaucoup plus d'hési- tation aux ex
plier la jambe droite sur la cuisse et celle-ci sur le bassin. Le
malade
, quoique s'aidant des mains et de sa jambe gauche
rticulièrement la droite; elles surviennent surtout au moment où le
malade
s'endort; il est alors éveillé brusquement et l
existe très fort, maintenant des deux côtés ; si' on fait lever le
malade
, dès que celui-ci s'appuie sur ses pieds, le cl
eurs et les maintenant fléchis se produisent toutes les fois que le
malade
essaie de mouvoir ses jambes. En juin, le mal
les fois que le malade essaie de mouvoir ses jambes. En juin, le
malade
demeure constamment couché sur le côté droit, m
rsiste sans se modifier sensiblement jusqu'au mois de septembre. Le
malade
meurt-le 28 de ce mois au cours d'une petite ép
e plus ni la chaleur, ni le froid, ni la douleur, ni le contact. Le
malade
perçoit encore quelque chose sur la sur- face c
n médullaire, l'influence de la volonté est complètement abolie; le
malade
est incapable de tout mouvement dans ses membre
ntaire- ment de côté les compressions légères dans lesquelles les
malades
n'ont encore qu'un certain degré de spasme des
'impossibilité de marcher ? Comment en effet se ferait-il que notre
malade
ait pu marcher pendant de longues années, avec
, au moins pendant les premiers temps : la doit- leur. Chez notre
malade
, nous l'avons vue se reproduire chaque fois qu'
oncées, pro- duites aussi rapidement sur un aussi grand nombre de
malades
à la fois'». Nous nous efforcerons, dans ce qui s
les troubles génito-urinaires, sur l'incoordi- nation motrice. Des
malades
qui sont devenus presque impo- tents par suite
d'aucun syptômes du tabes et a conclu que la suspension agit sur le
malade
comme suggestion temporaire ; le patient s'habi
ulations de lapendaison, soit à des mains inexpérimentées, soit aux
malades
eux-mêmes, ce qui futl'une des principales caus
nces de pendaison et une augmentation de l'hyperesthésie. Chez un
malade
de Dujardin-Beaumetz la pendaison d'une très cour
qua une syncope avec augmentation de dou- leurs fulgurantes. Un des
malades
de M. Bernhardt fut des- cendu de l'appareil sa
nce, avec mydriase et con- vulsions des membres supérieurs. Chez un
malade
d'Erb six séances de la pendaison occasionnèren
asmodique occasionnée par l'appareil de Mot- choutkowski ; un autre
malade
de ces auteurs se plaignait de la céphalalgie e
ui duraient pendant deux jours après la première séance. Quelques
malades
de Sydney affirmèrent d'avoir pendant la pendaiso
tion de brûlure le long de la colonne vertébrale. Chez une de nos
malades
, ataxique avérée et qui se soigne à la Salpêtrièr
séance varie de 30" jusqu'à 5'. M. Dujardin-Beaumetz laissait à ses
malades
la possibilité de toucher le sol par les pointe
atient, en formant une sorte de gouttière où reposaient les bras du
malade
suspendu. Lewis Ilickey releva ses patients par
en les soulevant légèrement de leur siège. Le Dr Barlet releva ses
malades
en ajoutant des poids supplémentaires de 1 2 ki
par un réceptacle pour la série des différents poids (fig. 5). Le
malade
est assis; la traction se fait avec la pièce men-
e avantage sur le procédé de Motchoutkowski. Ils effraient moins le
malade
et ils permettent d'obtenir la traction cervica
. 33 l'extension du rachis. Nous commençons la traction selon les
malades
par le poids de 12 kilogrammes et allons jusqu'à
, et rester ainsi courbé de cinq à dix minutes. Pour mieux fixer le
malade
dans cette position, M. Blondel l'attache au mo
teur, Hamilton se servait d'une planche inclinée pour suspendre ses
malades
. Seulement il fixa ses patients à la planche pa
cula la partie de la planche où se trouva la tête, de sorte que ses
malades
furent toujours suspendus par les pieds ayant l
ables sur les modifications produites par la suspension, lorsque le
malade
passe de l'horizontal au vertical, introduit la
linaison progressivement de 5 à 10 degrés. Dans cette position le
malade
peut rester une demi-heure, une heure et plus.
sur le rachis, y compris sa portion cervicale. Dans les cas, où les
malades
présentent un poids faible, nous appliquons des
grâce à la variation de l'inclinaison, permet de ne pas effrayer le
malade
. Nous avons dit plus haut, que nous em- ployons
qués soit aux pieds, soit à la ceinture du corps, quand le poids du
malade
n'est pas suffisant pour produire la traction n
maladies nerveuses. Dans le procédé de Mot- choutkowski lorsque le
malade
quitte le sol, la traction acquiert d'emblée to
us haut nous dispensent de la description de l'appareil. Lorsque le
malade
est couché sur la planche, nous lui appli- quon
ton. Lorsque l'appareil de Sayre est appliqué, nous recommandons au
malade
de se faire glisser aussi loin que possible, af
ants. Grâce à lui la suspension se sim- plifie considérablement. Le
malade
ne s'effraie point du dépla- cement du plan inc
la suspension pen- dant trois ans, 1 000 séances; Blondel fit à un
malade
1 200 séances. Chez une de nos tabétiques de la
i nous avons fait l'extens sur la planche pendant un an et demi. La
malade
tira grand profit de ce traitement. Mais, voula
ent mécanique. Ce fait est très cara ristique, car il montre que la
malade
, qui fut une ataxique avérée et une cardiaque,
e, en ce moment elle fait seule ses promenades en ville. Cette même
malade
vit son coeur fléchi, aussitôt qu'elle se fit f
de Neurologie (n° 65, p. 407), me détermine à relater l'histoire du
malade
que j'ai observé. P... Paul-Joseph, âgé de quar
La marche - HÉMORRAGIE MÉNINGÉE SPINALE. 43 laisse à désirer; le
malade
a peine à se tenir debout et donne d'abord du t
lam en 1896, et connu sous le nom de claudication intermittente. Le
malade
, assis, peut librement et .sans douleur mouvoir
théromateuses ou syphilitiques. Un second symptôme atypique chez le
malade
en question, c'est l'envahissement du nerf crur
rnhardt, un de Sabrazès et un de Devic). Enfin il y avait chez ce
malade
, comme dernière particularité à 46 REVUE DE PAT
ation intermittente du type décrit par Charcot. Il regrette que son
malade
ait repoussé une intervention chirur- gicale qu
0, n° 22.) Les principaux signes qui ont permis. d'affirmer chez le
malade
48 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. dont l'obser
in. (Rev. Méd. de la Suisse Romande, 1900, n° 12.) Il s'agit d'un
malade
qui à la suite d'une attaque d'apoplexie fut at
la question, l'auteur rap- porte trois observations relatives à des
malades
hommes de'qua- rante-quatre, cinquante-deux et
nts et qu'il ne considérait pas comme indispensable en l'espèce. La
malade
a, en effet, guéri grâce à un entraînement psyc
que les choses iront bien, tandis que le sentiment d'avoir la tête
malade
conduit le sujet à une hypocondrie passagère.
ois. Il prend l'infirmier pour son fils ou son frère, les cris d'un
malade
voisin pour ceux d'un chat, croit dans les pas
tère spinale antérieure ? On ne trouve ni dans les commémoratifs du
malade
, ni dans l'examen de ses organes de cause à la
urawiew suppose qu'un traumatisme datant de quinze ans, subi par ce
malade
, a dû déter- REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 63
r) ? AvraL. (Neurolog. Cenll'albl., XIX, 1900.) Chez tout individu,
malade
(tabétique et paralytique) ou sain, qui, après
deux procédés déterminent les mêmes réactions des pupilles chez les
malades
à pupilles inertes et chez les sujets dont les pu
dans le tabes, correspond à l'état de la 4r° radiographie de notre
malade
. La seconde radiographie répond à l'abondante pro
100. En réalité la syphilis est certaine et fort probable chez 267
malades
, 68 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. ce qui donn
ie, qu'il décrit per- sonnellement. Au moment où l'accès arrive, le
malade
, en pleine conscience, ne présente aucun signe
stait en plusieurs accès de nausées par jour, et c'est alors que la
malade
commença à crain- dre que la crise ne lui prit
érieure, tout prouve que dans la nuit du 13-14 mai 1894, Jean était
malade
. Il a été la proie d'un accès d'agitation violent
ileptique, fils d'alcoolique épilep- tique et porteur de noevus. Ce
malade
est atteint entre autres signes de dégénérescen
ccessives et témoignages de satis- faction récents délivrés par les
malades
. Pour les chroniques inof- fensifs, il reste ce
i- quette de fou, qui écarte les cas de début. Mais, en somme, le
malade
est mieux à l'asile, loin des causes d'excitation
le médecin ; or il importe de faire vite pour le plus grand bien du
malade
. Peut- être faudrait-il un jury spécial. SIMON.
lles sont les ressemblances. Voici les différences : chez le second
malade
, qui a éprouvé une rachialgie cervicale éphémèr
e calmes et tran- quilles une fois debout ou pendant la marche. Ces
malades
seraient des neurasthéniques dont l'affection p
motilité, et, comme c'est habituel pour ce genre de torticolis, la
malade
avait trouvé la geste antagoniste efficace capa
er les mouvements choréiformes du bras. Quant à l'état mental de la
malade
, il est resté peu développé. Cependant, le trai
olonne vertébrale et de la totalité des . membres . M. Averti. Le
malade
que j'ai l'honneur de présenter à la Société of
e vue symptomatique, mais tout à fait différente comme nature. Le
malade
, âgé de trente ans à été tout à fait normal jusqu
me qui donne un cachet particulier à ce délire. Depuis un an, cette
malade
est atteinte de tics des muscles du cou, de la
n de ces troubles moteurs, véritable syndrome mus- culaire chez une
malade
délirante depuis deux ans et demi et non hystér
. Il est naturel que les contractions soient amples chez le petit
malade
de M. Brissaud dont le cas est encore récent. Si
enfant les segments périphé- riques sont surtout atteints, le petit
malade
marche comme un névritique. Il y aurait des rés
racines brachiales. M. Brissaud est heureux de constater que cette
malade
avec' celle dont il a récemment publié l'observ
diplégie cérébrale infantile. M. LAIGNEL-LAVASTINE (présentation de
malade
). Dès le début de l'examen de cette malade, en
VASTINE (présentation de malade). Dès le début de l'examen de cette
malade
, en raison des réflexes tendineux, forts de l'é
es reflexes tendineux et épilepsie spinale. M. BABInSgI. Chez cette
malade
, une lésion organique vieille de dix ans persis
coma subit avec hémiplégie et ptosis. Amélioré dès le lendemain le
malade
semblait revenu totalement à son état normal le
diabétique. Lorsque sans nouveau coma la parole s'embarrassa et le
malade
mourut dans une invasion graduelle de coma inco
TE pensent que dans la difficulté à s'asseoir éprouvée par certains
malades
dans le décubitus dorsal, il y a plus que le si
e pas d'origine cérébelleuse. M. HERTOG envoie des photographies de
malades
atteints d'oedème unilatéral de la jambe conséc
du rachitisme, il y aurait plutôt simple dystrophie. La soeur de la
malade
est naine infantile. M. HASKOVEC (de Prague)
ffrent les caractères suivants : périodicité de l'accès, horreur du
malade
pour lui-même, modification du carac- tère, inc
es cas analogues, certaines fois même en une seule séance. Chez ces
malades
l'ona- nisme est, dit-on, irrésistible; or préc
proportion des paralytiques généraux parmi la moyenne annuelle des
malades
admis est montrée avoir décru quelque peu savoi
p. 100. Le pourcentage des épileptiques restait à 7,7; et celui des
malades
avec propension au suicide avait très légèremen
ésentèrent avec des allures cliniques .tout à fait différentes. Les
malades
de ce groupe étaient tous des hommes vigoureux,
e ; pas de changement appréciable de la colo- ration de la peau. Le
malade
est incapable de saisir un petit objet entre le
ôtés. Pas de sensation d'engourdissement dans la main paralysée. Le
malade
a conservé la notion de l'existence et de la posi
ralysie hystéro-alcoolique bénigne des ma- nouvriers étant posé, le
malade
est immédiatement conduit au labo- ratoire et s
redeviennent possibles. Après un quart d'heure d'électrisation, le
malade
peut te boutonner, écrire, porter une chaise à br
ntécédents personnels. Lui-même se porte fort bien : n'a jamais été
malade
; pas de syphilis. Il ne s'enivre pas souvent, m
rs des apéritifs. Histoire de la maladie. Il y a dix-huit jours, le
malade
fait la fête et se saoule. Le lendemain matin,
; les mouvements de l'épaule ne sont pas atteints. Malgré tout, le
malade
est très gêné dans les actes de la vie courante.
alysé une partie seulement de sa vigueur normale. Il a fallu que le
malade
revint se faire électriser une troisième fois, le
mbes sont remarquablement musclés et dénotent une vigueur dont le
malade
est d'ailleurs très fier. Le bras gauche est d'
Pas de contractures. Pas de troubles trophiques ni vaso-moteurs. Le
malade
lève difficilement le bras au niveau de la tête
urs sont libres, mais donnent 10 au dynamomètre. Si l'on demande au
malade
de Fif}. 13. 102 CLINIQUE MENTALE. tapoter
ute la surfacè du corps. Le sens stéréognostique est conservé. Le
malade
a très bien la sensation de position de ses membr
n du nerf cubital dans la gouttière donne la réaction normale. Le
malade
est soumis aussitôt à une séance d'électrisation.
sous la peau. Peu à peu la sensibilité faradique réappa- raît et le
malade
remue ses doigts avec plus de vigueur. Au bout
ueur entière est revenue : tous les mou- vements sont possibles, le
malade
est guéri et la vigueur de sa poignée de main n
à l'hôpital. Telle est, jusqu'en décembre 1899, l'histoire de notre
malade
; ajoutons que jusqu'à dix-neuf ans il a uriné a
gaces et peu intenses, qui disparaissent bientôt, mais peu à peu le
malade
s'aperçoit que les mouvements de sa main sont d
t n'offrent rien à signaler. CI Seul le bras droit inquiète notre
malade
, tant pour les troubles de la motricité que pou
re. Rien de changé dans la sensibilité. Le 14 mars, on examine le
malade
avant l'électrisation. Rien de change dans la m
inutes, après laquelle la force est presque entièrement revenue, le
malade
donne 35 kilogrammes avec la main droite. Exeat
plus en plus. - Les mouvements de flexion des doigts sont nuls. Le
malade
ne peut tenir le dynamomètre de Mathieu. Il ne
nous instituons le traitement purement sug- gestif. Nous plaçons le
malade
, nu jusqu'à la ceinture, en face du grand cylin
un métronome marque lentement sa mesure sur une table voisine. Le
malade
considère tous ces apprêts avec une certaine inqu
t que M. Abadie, chef de clinique, manipule sous l'oeil attentif du
malade
les interrupteurs et les commutateurs de l'inst
la sensibilité, mais les troubles sensitifs inquiètent fort peu le
malade
qui a hâte de reprendre son travail, il ne revi
camphrée, jusqu'à aujourd'hui. Etat actuel, le 4 juillet 1901. - Le
malade
ne se plaint de rien autre chose que de la para
les porter dans tous les sens sans éprouver de résistance, mais le
malade
ne peut les mouvoir volontairement. Les mouve-
gnes sur, lesquelles nous avons voulu appeler l'attention. Tous nos
malades
étaient des hommes vigoureux, bien musclés, dan
nce motrice a été très variable d'un cas à l'autre. Certains de nos
malades
n'avaient qu'une parésie plus ou moins accentué
de la sensibilité cutanée dont il vient d'être question, tous nos
malades
présentaient un affaiblissement très marqué de la
sont pas toujours succédé dans cet ordre, puisque chez l'un de nos
malades
(obs. V) la paralysie motrice a totalement disp
ité. Malgré ces perturbations de la sensibilité cutanée, tous nos
malades
avaient conservé le sens stéréognostique. Ils a
gments du membre paralysé. Le champ visuel exploré chez cinq de nos
malades
a été trouvé quatre fois concentriquement rétré
obs. IV). Tels sont les symptômes que nous avons relevés chez nos
malades
, symptômes un peu frustes, un peu effacés, qui
mécanique qui transforme d'une façon spéciale la nutrition du tissu
malade
. Comme moyen mécanique, la sus- pension agira p
us nous sommes borné à faire des mensu- rations directement sur nos
malades
avant, pendant et après l'extension pour tirer
s des auteurs dont il y est question ? L'amélioration générale du
malade
est indiquée par Char- cot, Mendel, Eulenberg,
la jambe gauche, parfois dans la jambe droite. Il y a trois ans le
malade
sentait son genou gauche se fléchir : signe de
de Ilomberg. Le 18 juin 1901. Malgré le temps humide et froid, le
malade
ne ressent plus dérouleurs fulgurantes, quoiqu'
sente la fraî- cheur dans le genou gauche. Dimanche, le 16 juin, le
malade
a fait une promenade de deux heures sans arrête
nstaté le retour des réflexes achilliens. - Le 10 août 1901. - Le
malade
se porte très bien, n'a plus ses douleurs, ni d
che, ce qui le tourmentait de longue date. - Le 30 octobre 1901. Le
malade
exécute tous les exercices mili- taires sans di
cédé après deux mois d'extension. Voici l'observation restreinte du
malade
: M. Se...,. âgé de quarante et un ans, employé
semaine et les pointes de feu le long de la colonne vertébrale. Le
malade
a suivi ce traitement pendant trois ans, un an
faisait suspendre par sa femme. KJ de 1 à 3 grammes par jour. Le
malade
présentait au cours de son tabes des troubles vés
eu. Ces douleurs sont localisées dans les deux jambes et causent au
malade
de l'insomnie. Nous avons com- mencé l'extensio
avons déjà pu noter une amélioration très notable de la marche ; le
malade
exécuta les premiers exercices facilement avec
ITEMENT DES MALADIES NERVEUSES. H3 une canne et même sans canne. Le
malade
ne se plaint point de douleurs, qui sont atténu
s sans être réveillé par les douleurs. Le il septembre 1901. - Le
malade
ne sent plus de douleurs fulgu- rantes depuisjr
. Marche mieux, mais manque d'assurance. Le 25 septembre 1901. - Le
malade
fut pris la nuit de dou- leurs moins intenses e
lus et se sent plus rassuré en marchant. Le 10 octobre 1901. - Le
malade
n'a plus eu de douleurs; il dort bien, marche m
ieux, sent facilement la différence du sol. Le 9 décembre 1901. -Le
malade
ne se plaint plus de douleurs ; passe ses nuits
embres supérieurs ni des membres inférieurs. Depuis cette époque le
malade
suit le traitement antisyphilitique et bal- néa
s jours, ne dépassant pas l'angle de 40°. Après quelques séances le
malade
se sentait mieux et nous croyons bien arriver à
r à un résultat favorable. Malheureusement le genre de vie de notre
malade
, ainsi que les deux traitements con- comitants
nt des époques. Elles duraient invariablement deux, trois jours. La
malade
conserve d'une façon discontinue une raideur et
ntes, de quatre à cinq minutes. L'élongation n'a jamais réussi à la
malade
. Chaque fois qu'elle passait à l'appa- reil de
dies pendant plusieurs jours. - - Grâce à la pendaison l'état de la
malade
n'a jamais empiré. Elle marche aussi bien qu'au
ine, sui- vant les règles indiquées plus haut. Le 1er octobre, la
malade
nous assura ne plus avoir ses dou- leurs entre
r comme avant l'extension. Nous continuerons l'extension chez cette
malade
jusqu'à ce qu'elle ne ressente plus ses douleur
l'incoordination. Nous l'avons vue atténuée considéra- blement ; la
malade
, qui ne pouvait pas se tenir quelques secondes
nant à se tenir debout les yeux fermés une et deux minutes. Chez le
malade
de la première observation citée plus haut, le
ée plus haut, le signe de Romberg s'est atténué à tel point, que le
malade
pouvait faire le tour de la salle les yeux ferm
ques et les troubles oculaires. ° Voici deux observations de deux
malades
, soignées dans .le service de notre maître le p
urantes le long du rachis. « On m'a ordonné des ca- chets, écrit la
malade
, et on m'a fait trois fois par semaine l'élon-
longation; de plus on m'a fait des pointes de feu, qui m'ont rendue
malade
. » La malade a perdu le sommeil, la force de se
plus on m'a fait des pointes de feu, qui m'ont rendue malade. » La
malade
a perdu le sommeil, la force de se tenir debout
, la force de se tenir debout, la faculté de marcher, l'appétit. La
malade
tomba au bout de deux ans de pen- daison dans u
a durée des séances, jusqu'à un quart d'heure. Vu la débilité de la
malade
nous lui avons ordonné des injections sous-hypo-
sous-hypo- dermiques de cocadylate de soude. Le 10 août 4904.- La
malade
se porte beaucoup mieux. Dort bien et n'a plus
une personne à côté. Depuis que nous faisons l'extension à cette
malade
, elle ne s'est jamais plainte de notre procédé, a
dé, alors que TPAITEMENT DES MALADIES NERVEUSES. 127 f cette même
malade
supportait à peine quelques secondes la pen- da
dications, dont nous parlerons plus loin. Le 17 septembre 1901.- La
malade
dort bien, ne ressent plus de douleurs. Marche
urs. Marche mieux. Digestion améliorée.' ' Le 11 octobre 1901. - La
malade
se porte toujours bien. A meil- leure mine, man
sa description restreinte, nous sommes obligés de remarquer que la
malade
suivait parallèlement avec notre traitement, le
itique, et le défenseur de ce derniercroit que la guérison de cette
malade
est due à l'io- dure et au mercure. Sans contes
ns affirmer que si les troubles oculaires s'améliorèrent chez notre
malade
à la suite du traitement double, l'exten- sion
trois fausses couches. Au commencement du mois d'octobre 1898 la
malade
fut prise de douleurs dans les membres inférieurs
la marche. Cet état dura six semaines. Un confrère, consulté par la
malade
, lit le diagnostic du tabès d'une façon vague,
de potassium, 5 grammes par jour. Ne voyant pas d'amélioration, la
malade
s'était adressée à un autre confrère, qui conti
litique et des pointes de feu deux fois par semaine. A ce moment la
malade
est devenue ataxique et ne voyait plus du tout.
venue ataxique et ne voyait plus du tout. Le 20 novembre 1898, la
malade
rentre à Beaujon, en pleine ataxie et amaurosiq
e. Au commencement de janvier nous fûmes invité à entreprendre la
malade
. Celle-ci était en pleine incoordination. Elle ne
mouvements. Trois jours plus tard nous commencions l'extension. La
malade
fut portée dans le service de mécanothérapie pe
n exceptionnelle, de telle sorte qu'au bout du troisième mois notre
malade
venait de la salle seule, en se servant d'une c
ceux de la vue, dispa- raissaient à vue d'oeil. Nous fimes à cette
malade
au commence- ment l'extension six fois par sema
TRAITEMENT DES MALADIES NERVEUSES. 129 « minutes à 40° et 50°. La
malade
quitta la clinique au mois d'avril complètement
ations de la suspension en général peuvent survenir : a) Chez des
malades
jeunes, très anémiques, très impres- sionnables
t eu des attaques apoplectiformes et épileptiformes ; c) Chez les
malades
d'une grande corpulence, obèses. Les contre-ind
ilogrammes nous n'avons jamais constaté le moindre inconvénient. La
malade
la supporte Ancmvns, 2e série, t. XIII. 9 130
L'extension convient à une foule de maladies nerveuses et tous les
malades
qui ont eu l'occasion d'y passer s'en trouvent
nsion devient utile et inoffensive. Faite par l'empirique ou par le
malade
lui-même elle présente des dangers. De tous les
çant sur des cel- lules peu résistantes du fait de l'hérédité de la
malade
. Il établit un rapprochement entre ce cas et ce
tandis que l'excitation de la plante du pied produit chez les mêmes
malades
le réflexe extenseur des orteils de Babinsky. V
e, qui, du reste, ne se consolide pas. Dans ces derniers - temps la
malade
s'affaiblit, et apparaît un ptyalisme excessif, q
ne de celles-là. Juste au moment où il allait se mettre à table, le
malade
émit soudain 3/4 de verre d'une salive fluide ;
. Ce tra- vail est résumé dans les conclusions suivantes : 1° Les
malades
porteurs de tumeurs cérébrales, présentent à cô
talité des - membres. M. Appert montre les pièces d'autopsie d'un
malade
qu'il a pré- sente à la séance de novembre et q
ie associée des globes oculaires. M. CESTAN montre les' pièces d'un
malade
présenté en janvier 1901 et mort récemment. A l
bétiques, depuis des années aussi, je vois en ville beaucoup de ces
malades
, mais parmi cette foule de tabétiques, je vois
omme moins grave qu'au- trefois et ne pas considérer comme perdu un
malade
qui en porte les prodromes. M. RAYMOND est en
ROY est indécis sur la valeur du traitement spécifique, il a vu une
malade
de Vulpian tellement améliorée par le nitrate d
droite en pleine zone motrice. Après un coma de dix-huit heures le
malade
revint à lui avec une paralysie complète du fac
ie,l toute anes- thésie, toute déviation a disparu. Actuellement le
malade
a repris son travail et ne présente plus aucun
e par la rééducation. Mais celle-ci ne fut efficace qu'après que le
malade
eut été guéri de son automicrosthésie par la su
intellectuelle. C'est une forme de micropsie; mais d'ordinaire, les
malades
qui en sont atteints reconnaissent et rectifient
elles qui président à ces fonctions. M. Voisin rapporte le cas d'un
malade
qui présentait la plupart des phénomènes du tab
amiliale des aliénés se pratique depuis huit ans : 1° le nombre des
malades
évacués s'élevait à 15 p. 100 ; 2° s'il existe
et le lieu du patronage, et si l'on procède à un triage sévère des
malades
et des patrons, il est possible de réduire au min
dents ; 3° la population apprend très vite à soigner et traiter les
malades
avec beaucoup de tact et d'humanité ; 4° les SO
beaucoup de tact et d'humanité ; 4° les SOCIÉTÉS SAVANTES. 'lUt)
malades
se sentent très satisfaits de leur nouveau milieu
, allant jusqu'à la régénération des facultés intellec, tuelles des
malades
et une augmentation de leur aptitude au tra- va
sensibilité de la moitié gauche de la face. Au mois de septembre la
malade
entre à la clinique où l'on con state : hypo-es
rès contrac- tions isolées. Vu les antécédents héréditaires de la
malade
(le père est tabé- tique, la mère est syphiliti
mes essentiels ; . 2° Discours de G.-I. Rossolimo. L'art, les nerfs
malades
et l'éducation. - M. le professeur v. Krafft-
la Société. Séance du 17 novembre 1900. M. Roxn présente : 1° un
malade
, 'atteint de rigidité typique do la colonne ver
rigidité typique do la colonne vertébrale (Wirbelsteifigheit); 2° 5
malades
, atteints d'atrophie musculaire progressive d'o
ent médical : depuis 25 ans il étudie l'épilepsie : des milliers de
malades
ont passé sous ses yeux, il a pu les étudier so
ment tempo- raire, compte que, grâce à cette oeuvre coopérative des
malades
combinée avec l'effort de la science. on arrive
ois la respiration, le pouls radial et le pouls capillaire, chez un
malade
atteint d'éreuthophobie, leur ont montré que l'
t constaté que sous l'influence de l'éveil de l'idée phobique, leur
malade
présentait consé- cutivement les manifestations
ellectuel, car, ce que provoquent les expérimen- tateurs, chez leur
malade
, ce n'est pas une simple idée, c'est une appréh
lète, absolue de notre manière de voir. Comme nous le disions, le
malade
a observé que le phénomène morbide qui est apparu
moyens que vous connaissez ' déjà, communs probablement à tous les
malades
de mon espèce : je ne les énumérerai donc pas.
éminine. De dix-sept à vingt ans, vie agitée. Esprit inquiet, coeur
malade
: ennui profond : D'où veilles prolongées, long
s avons eu à notre disposition un nombre vraiment trop inférieur de
malades
. Toutefois voici ce que nous obtenons : ce
tique, forme essentiellement chronique dans laquelle d'ordinaire le
malade
délire à froid avec toutes les apparences physi
herches aient été opérées aux trois stades de la maladie. De ces 38
malades
, 14 sont restés à la première période, 12 à la
eau à toutes les périodes de la para- lysie générale chez les mêmes
malades
. L'étude générale que nous venons de faire nous
que deux aliénés de cette caté- gorie et un si petit nombre de
malades
ne peut être pris en considération. Quant à l
es soient entreprises dans un grand service de femmes aliénées. Les
malades
s'y prêtent volontiers ; ils y voient un amusem
Au sur et à mesure que le cerveau se débloque (terme employé par le
malade
), Louis fait des soubresauts. La disparition du
eau : il y a toujours quelque chose de bloqué (pariétal droit) + Le
malade
incline la tête sur le tronc et fait une crise
souffle + Je ne sais pas l'âge que j'ai + Crise de contracture ? Le
malade
porte la main an flanc gauche --f- Levez-moi ça d
j'irai à l'école. La voix de Louis est enfantine. Je ren- dors, le
malade
. + Tu me donneras une planche pour faire des ca
e vif le mécanisme d'une hallucination hypnagogique. Je rendors mon
malade
non anesthésié du front et du cuir che- velu. J
angue avec une pince et de faire des tractions rythmées (7 à 8). Le
malade
fit un soubresaut et continua sa resensibilisat
arrivé à la resensibilisa- tion de la mâchoire, les souffrances du
malade
paraissaient atroces. Le simple frôlement de la
ernier accident de février 1901, de la crise de contracture que mon
malade
fit t en récupérant la sensibilité du bas-ventr
outer que l'on ne peut plus déceler, à l'heure actuelle, chez mon
malade
, un accident pas plus qu'un stigmate d'hystérie.
stigmate d'hystérie. Voilà donc vingt-cinq ans que mon sujet était
malade
: en moins d'une année j'arrive, grâce à la res
ent l'auteur portent sur plu- sieurs années de recherches. Chez ces
malades
, la paralysie géné- rale se trouvait liée soit
du avec une recrudescence de la paralysie générale. A noter que ces
malades
étaient tous jeunes (la plupart moins de trente
rt semble évident, il est assez difficile à déter- miner ; tous les
malades
étant des syphilitiques avérés, sauf un chez qu
raitée et guérie complètement en trois mois dans la famille même du
malade
. M. Otz plaisante très amicalement et avec beau
se demande quel diagnostic aurait posé tel ou tel maître devant son
malade
? Chaslin, Séglas ou Gombault auraient dit conf
générale pourra-t-il choisir ? En tout cas chacun aurait traité le
malade
et l'aurait guéri de la même manière, c'est là
Le premier article rapporte tres en détail l'histoire antérieure du
malade
, l'épisode du meurtre, l'amnésie, de celui-ci par
on par région, des stigmates de dégénéres- cence rencontrés chez ce
malade
et vient ainsi il l'appui du pre- mier. Smou.
près d'un grand centre, pour faciliter les visites. La plupart des
malades
travailleront et principalement en plein air :
sur les problèmes vitaux de la folie. Pénétrons dans la vie de nos
malades
et racontons-là de façon à intéresser le lecteur.
pendant les repas pour l'agrément de chacun. Runge a fait voter ses
malades
: ils ont choisi le système des soupers par pet
'était pour l'admiration des visiteurs. Il faut tout faire pour les
malades
seuls, non pour le public... Livres, journaux, ch
oyen des impressions périphériques.. Les agents qui agissent sur le
malade
, c'est le milieu, des récréations, etc., mais l
lir notre existence, et, de là, transfu- ser sa sève à celle de nos
malades
. SillON. XXII. Les folies puerpérales; pai- (An
confusion et de la perte du pou- 'voir de contrôle ; chez d'autres
malades
, du délire; les déprimées, devenues folles ensu
plus impor- tant. Or il dépend essentiellement de l'hérédité de la
malade
: celles qui ont de l'hérédité de folie seuleme
t à cause de cela le voeu qu'il y ait sur les feuilles d'entrée des
malades
, une colonne de questions portant sur les organ
s émotives des hébéphré- niques, les calembours ou poésies d'autres
malades
en témoi- gnent. Son étude scientifique a fai
« C'est le diable, ou un animal, qui habite ou mord le corps de la
malade
. » .2° Quant aux cas'qui reconnaissent une path
et de la résur- .rection ; la vision revient de temps en temps; la
malade
n'en est REVUE DE PATHOLOGIE MENTAUX 231. 1.
. La révélation de cette Science date de 1866 : les guéri- sons des
malades
par elle n'ont aucun rapport avec l'hypnotisme
ie psychique, aux idées délirantes, ainsi qu'à toute la conduite du
malade
; - 5° la plus ou moins grande disproportion da
de la paralysie générale, il n'est pas rare d'observer chez le même
malade
le passage, difficile il surprendre a son début
es aliénés, de chutes même légères, comme dans le cas présent où le
malade
était seulement tombé de son lit. SnIO : >1.
malies de la main droite, de la jambe et du pied gauches, chez une
malade
atteinte de mélancolie avec hallucinations de l'o
après la classification de Geoffroy Saint-Hilaire, ils rangent leur
malade
parmi les monstres unitaires antosites dans la fa
quelle il doivent rattacher ces différentes malformations chez leur
malade
, ils rejettent, et la régression atavique, et l'h
on ne retrouve pas dans ce cas. Ils rangent les ano- malies de leur
malade
, qui appartient à la famille des dégénérés, par
itiligo largement réparti sur le tronc et sur les mains. Le premier
malade
a été en outre atteint de double coxalgie et de
ruste soit bien réelle- ment un tabes. Il a observé à Bicêtre trois
malades
qui ont eu des troubles cutanés avec perte d'un
é quelques lésions médullaires posté- rieures. M. Souques voit un
malade
de soixante-quatre ans, porteur d'un vitiligo d
rès vieille syphilis et signe d'Argyll, mais non tabétique. De tels
malades
sont des syphilitiques avec vitiligo qu'ils soi
OUx et L.,uG¡OEL-L.\YAS'fINE présentent une pièce pro-, venant d'un
malade
qui. pendant la vie, eut le syndrome cérébel- l
nation d'api oscamasie. L'aspect indiffé- rent et analgésique de la
malade
de M. Dupré semble autoriser l'opinion qui en f
ncore le long espace de temps, jusqu'à neuf ans, pendant lequel les
malades
ont été observés. Cinq sur six présentaient des
ages d'études aux eaux deLaMalou, où passent annuellement 4 à 5 000
malades
, pour la plupart tabétiques. Voici le résultat
tes sépa- SOCIÉTÉS savantes. 245 rent ces étapes. Très souvent le
malade
s'arrête à la troisième ou quatrième étape et l
définitive ou à peu près. Le sujet est alors plus un infirme qu'un
malade
. Cet infirme peut, dans beaucoup de cas, redeve
cidents déjà constitués. ,20 La rééducation motrice, qui permet aux
malades
de retrouver la coordination des mouvements et,
ation, etc. Un cas de toxicophobie. M. Henry LEMESLR présente une
malade
qui, depuis deux mois, était atteinte de toxico
DE MOSCOU Séance du la décembre 1900. A. Sciiuidt présente une
malade
atteinte de gliomatose de la ré- gion inférieur
observation les lésions ont eu une marche ascendante. En effet, la
malade
a été présentée il y a huit ans à cette même so
e, comme preuve à l'appui de cette assertion, l'observation d'une
malade
, âgée de vingt-huit ans et sujette depuis longue
le courant des dernières neuf 248 sociétés savantes. , années la
malade
eut deux fois une paralysie faciale du côté gauch
s aliénés; parH.-W. LEWIS. Observations prises sur une série de 200
malades
admis à l'asile de Claybury. Sur ces 200 malade
r une série de 200 malades admis à l'asile de Claybury. Sur ces 200
malades
, 23 étaient paralytiques et sur ces 23, la syph
cependant la phobie de la rage. En réalité, les obsédés étaient des
malades
avant l'apparition des obsessions précises, et
ades avant l'apparition des obsessions précises, et ils restent des
malades
dans l'intervalle de leurs accès. L'obsession s
suite d'un choc émotionnel ou d'émotions répétées, si bien que les
malades
, ainsi que l'a ' Ribot. Loc. cil., p. 96. Voir
u lieu de considérer un symptôme isolé, on s'attache à l'étude du
malade
lui-même, de l'ensemble et de l'évolution des d
s sont, surtout, les obsessions des scrupuleux et des douleurs : un
malade
est obsédé par la crainte de regarder les gens
ux, de découvrir l'origine, le principe du mal dans l'entourage des
malades
, il est infiniment plus difficile encore de tro
l'origine et le développement d'un délire purement partiel quand le
malade
lui-même ne peut en donner aucune explication s
contient un récit spontané embrassant toute la vie d'un malheureux
malade
depuis son enfance ; non point que celui-ci ait
suicide raffiné; je 284 -il CLINIQUE MENTALE. . voulais me rendre
malade
, me ruiner et mourir ainsi, mais cela n'a pas r
e trouvait aucun point t d'appui suffisant dans l'état somatique du
malade
. 111. de N... est plutôt parfaitement sain. Par
ement satisfaisants, c'est la con- fiance qu'à notre grande joie le
malade
avait mise en moi. Cependant l'ancien mauvais d
, des maîtres, les serviteurs de la maison, que, par conséquent, le
malade
n'y trouverait pas ce qu'il cherchait, m'a empê
L'IDIOTIE morale. z87 rubrique, mais peut-être admettrait que ce
malade
se serait suicidé parce qu'il voit cet objet re
; n'a jamais eu de goût pour l'étude, dépensier, instable; 2° notre
malade
. Antécédents personnels. Rien à signaler à prop
loncelle. Plusieurs petites scènes de surexcitation chez déjeunes
malades
1 La gymnastique et l'hydrothérapie ont pour bu
après la disparition de ceux-ci, la diathèse nerveuse, et mettre le
malade
' dans de meilleures conditions pour bénéficier
Un jour qu'il travaillait seul au jardin potager, il nous ramène un
malade
plus jeune que lui et qui, ne parlant pas, ne p
d'autre part, nous remarquons que seules les chaus- sures du petit
malade
sont mouillées. Pressé de questions, A... finit
rations permettant de se rendre compte du développement physique du
malade
. l'idiotie morale. 295 de la répulsion pour l
au 31 décembre 1897; prématurément. Réflexions. - I. A... est un
malade
, et les troubles que nous avons relevés dans so
de cultures filtrées de streptocoques et de staphylocoques, sur 23
malades
de son service de l'Antiquaille et du Perron. L
externe des fesses et ont été généralement bien supportées par les
malades
. Leur action géné- rale ou locale varie avec la
(Neurolog. Cenlralbl., XIX, 1900.) L'auteur traite maintenant tout
malade
alteint d'épilepsie, ancienne ou récente, d'app
, de préférence, d'une attaque, et en ayant soin de constater si le
malade
compte une semaine au minimum d'alite- ment, M.
s. La source lumineuse e trouve à 0,70 c. ou 1 mètre de la partie
malade
. La force du courant = 250 à 300 ampères pour 50,
degré. En revanche, Kozlawsky a obtenu de bons résultats sur 125
malades
traités pour névralgies, névrites, rhumatisme aig
concurremment la cause, quand cela ne serait que pour préserver le
malade
de rechutes. REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. ' 301
nt pour but d'obtenir une rétrocession atrophique de cet état. Deux
malades
l'ont subie. Il y a eu amé- lioration subjectiv
ltérations anatomiques coïncide avec l'explosion de la maladie ; le
malade
a depuis longtemps introduit le poison dans son
deux nerfs au moment où ils pénètrent dans la fente sphénoïdale. Le
malade
n'a pas été vu aussitôt après l'accident ; les co
ller et L. Kàpi..%N. (Neurolog. Crntralbl., XIX, 1900.) On met au
malade
des bas de tricot aussi minces que possible, do
e mémoire renferme des figures relatives à des hémiplégiques, à des
malades
atteints de para- parésie spasmodique, de tabes
par l'excitation mécanique des cheveux et des poils chez le second
malade
et chez un vieil alcoolique de Mierjéiewsky : l
aralytiques. Il n'a été observé (en dehors des ictus) que chez deux
malades
. - En dehors de la paralysie générale, la perte
riels. M. ViGounoux communique deux intéressantes observations de
malades
présentant, l'un de la surdité verbale presque pu
n pleine santé à la suite de trois attaques convulsives. Ce dernier
malade
recopiait les modèles d'écriture qu'on lui mettai
u moins ils tomberaient plus faci- lement dans la démence. Les deux
malades
étaient hémiplégiques à droite, sans présenter
d'hémiopie. - M. BRIN a été frappé de l'air intelligent du dernier
malade
de M. Vigouroux. Il l'a observé attentivement e
ffroy demande à M. Vigouroux comment il a pu constater que ses deux
malades
n'avaient pas d'hémiopie. M. VICOUROUX. - En de
COUROUX. - En dehors de l'examen campimétrique. fait chez le second
malade
, j'ai pu constater que le premier ne lisait pas
ui, sous l'in- fluence des idées hypochondriaques qui obsédaient le
malade
et de son étal émotif, a déterminé la rupture d
e que 1 idée de paralysie générale doit être écar- tée parce que le
malade
qui n'était ni syphilitique, ni alcoolique ne p
echerches sur le dermo- graphisme chez les aliénés, L'examen de 204
malades
lui a per- mis de constater 78 fois l'existence
uro-arthritisme. M. Séglas n'a pas recherché l'arthritisme chez ses
malades
. Il n'a pas non plus recherché le dermographism
et au nom de M. Guiard. interne de son service, l'observation d'un,
malade
, de souche arthritique et cancéreuse, présentan
u'apparais- saient les premiers signes de la paralysie générale, ce
malade
faisait; au cours d'une période d'instruction m
couclier toutes les nuits. SOCIÉTÉS SAVANTES. 33 Une aulre de mes
malades
croyait accoucher chaque fois qu'elle allait à
au moment de la période mégalomaniaque de leur maladie. Une de mes
malades
très mélagomane se croit enceinte de Dieu et pr
tion est 324 SOCIÉTÉS SAVANTES. changé à l'insu, non seulement du
malade
, mais de tout le per- sonnel, y compris les int
me quantité de liquide continue il être injectée à heures fixes. Le
malade
ne sait donc jamais quand le traitement a été c
hez lequel je dus interrompre la dermophi- nidation. Pour que les
malades
éprouvent toujours localement la même sensation
de Hayem." @ M. 11 ca.w.- On obtient le même résultat en faisant le
malade
confident de son traitement. Voici comment je p
Voici comment je procède. S'il y a cachexie, je remonte d'abord le
malade
en surveillant son alimen- tation, puis je le p
n réalité, la méthode préconisée par M. Joffroy consiste laisser le
malade
dans l'ignorance de ce qui se passe. En général
omanes ne sont pas si faciles à tromper. Comment se fait-il que les
malades
de M. Joffroy ne soient pas prévenus de la supe
té tous publiés. M. Raffegeau estime qu'il y a intérêt à laisser le
malade
et son entourage dans l'ignorance des doses inj
des autres méthodes. . M. Joffroy. Les rechûtes dépendent plus du
malade
que de la méthode. Un morphinaque guérit toujou
Il reconnaît cependant qu'elle n'est pas seulement pénible pour le
malade
, car elle l'est aussi pour le personnel de surv
cier de la Légion d'honneur. « Votre mérite et votre dévouement aux
malades
et à la science dont vous faites preuve sans ré
s grande des conceptions fausses, sur la conviction inébranlable du
malade
, sur la persistance de l'activité intellectuell
étations délirantes. Signalons encore les allures particulières des
malades
atteints de psychoses à base d'interprétations
t moins atteintes, les troubles de la personnalité que ces derniers
malades
présentent, consécutivement aux hallucinations
oire souvent très exercée, à sa dialectique tou- jours en éveil, le
malade
peut défendre sa conviction erronée avec des ap
le que soit leur durée peuvent comporter un pronostic favorable. Un
malade
mort d'une maladie intercurrente pendant une de c
de l'ancienneté des cas observés à Bicètre, ' où n'entrent que des
malades
dont l'affection est déjà depuis long- temps co
l de dégénéra- tion est en eflet depuis longtemps terminé quand les
malades
se font liospitaliser. En effet, sur trois des
Atrophie cérébrale. M. Dorai : montre le moulage du cerveau d'une
malade
atteinte de diplégie cérébrale infantile avec m
miné à ce point de vue dans le service de \l. Eb il Heidelberg, 400
malades
atteints d'affections nerveuses diverses, a con
ée. 1 J. Babinski. J'ai récemment observé une femme qui, comme le
malade
de M. Souques, a'souf'ei t, après une ponction bl
ose. Vitiligo et Tubes. MM M\rie et Guillain ont cherché tous les
malades
atteints de vitiligo dans leur service. Ils en
ophiques du pied et quelques symptômes nerveux vagues. Aucun de ces
malades
n'avoue la syphilis. ' - - M. Souques rappell
dans les ser- vices de Bicêtrè, neuf syringomyéliques ; de ces neuf
malades
comme de ceux qu'il a primitivement observés, i
yphilis. Mon opinion se fonde sur ce que l'ou ne voit jamais de ces
malades
atteints de l'accident initial de la syphilis ; c
n rapport étiologique. Si on ne trouve pas de chancre, c'est que le
malade
est de par son affection mis dans l'impossibili
ection est possible. M. DupnÉ. Les négations les plus formelles des
malades
ne signifient rien ; après les plus énergiques
vêtir ces types sous-jacents. 11\L. IIUET et GUILL.WV présentent un
malade
atteint d'une para- lysie de la branche externe
au tabès. Lésion du splénium. M. Marie montre les pièces de deux
malades
atteints de sclérose molle avec dilatation kyst
tteints de sclérose molle avec dilatation kystique du splénium; ces
malades
présen- taient des troubles visuels, mais l'un
nerveux. - Ispilepsie jacksonienne opérée. M. 1 aDLr présente un
malade
qui reçut, il y a onze- ans,' une balle de revo
à la Pitié. M. Corimn présente, à l'appui de ces observations, une
malade
qui, lors des premières séances d'hypnotisation
U. Séance du 19 janvier 1901. 1\'. 'ensiLOrr. - Peseztutiotz d'un
malade
atteint de lèpre anesthésique. Il s'agit d'un
forant du z pied. La maladie date de deux ans, époque à laquelle le
malade
s'apercut pour la première fois qu'il ne sentai
la brûlure Autant qu'on peut en juger d'après l'interrogatoire du
malade
, il n'existe pas de léprose dans son pays natal,
doff et V. VEiDENHAMMER. Spasme respiratoire cona- pliqué citez une
malade
aliénée. Il s'agit d'une femme, âgée de cinquan
èrent par suite de la maladie de sa fille, devenue tuberculeuse. La
malade
pleurait, gémissait, priait se disant punie par
naux, ceux du cou etdu larynx. Parfois, après avoir lancé le cri,la
malade
prononce d'une voix basse et précipitée : « Mon
lancolie. M. LOUN1Z Sur un caq de psammome volumineux du cerveau.
Malade
, âgée de cinquante-trois ans, sans antécédents sy
s quinze jours, à trois semaines, parfois beaucoup plus souvent. La
malade
accuse quelques légers maux de tête, sans local
ureux sur l'évolution de là maladie : pendant plus de sept mois, la
malade
n'eut qu'un seul accès jacksoninen. Mais plus t
es accès réappa- rureut avec plus de fréquence et de violence et la
malade
succomba quatorze mois après l'opération, des s
Roth. M. llocrcnanorr.. Cysticc1'qlle du cerveau. Il s'agit d'un
malade
, âgé de quarante-quatre ans, serrurier, ayant b
i ion secondaire des fibres de la capsule interne). L'alcoolisme du
malade
a pu jouer un grand rôle dans la constitution d
khanoit. Séance du il février 1901. N. Ivaaonr. Présentation d'un
malade
atteint d'exostoses symé- triques. Il s'agit
celles de la colonne vertébrale, surtout de la région cervicale. Le
malade
ne guérit pas, et les lésions passèrent à l'éta
s correspondants. Telle est l'observation suivante : Il s'agit d'un
malade
, âgé de trente-huit ans. Syphilis en 1893, trai
ictus apoplectique : au moment où il voulait se lever de table, le
malade
tomba et resta sans mouvements pendant une heur
le étranglée.Malgré un traitement énergique mercuriel et ioduré, le
malade
mourut au bout de cinq jours de son entrée à l'
pays lépreux, et doit viser à éviter l'importation et à isoler les
malades
dans la mesure du possible'. La bibliographie d
tion lombaire par crainte d'influence fâcheuse surl'état mental des
malades
. La migration des éléments figurés, décelés par
rique loin de s'accumuler dans l'organisme y devient plus rare. Ses
malades
ont pris de la pipérazine, de la lithine, de la
chaque année des sommes considérables pour transporter les pauvres
malades
loin de leur famille. Comme il n'y a pas, en ef
. De naissance illégitime et ayant perdu sa mère de bonne heure, la
malade
ne peut donner aucuns renseignements sur ses an
t quelquefois précédées d'une aura très courte, pendant laquelle la
malade
se voit égarée dans une vaste prairie très verte
nvolontaire est, par contre, assez rare. Les attaques exceptées, la
malade
a toujours joui d'une bonne santé, et, grâce à
mois, dans les circonstances suivantes. Depuis près de deux ans, la
malade
remarquait qu'elle perdait presque toutes les sem
oir lieu hier, mais elle fut coupée dès son aura par une amie de la
malade
qui, se trouvant en conversa- tion avec elle et
eau froide qu'elle tenait à la main. Aujourd'hui (11 janvier), la
malade
se sent mal à son aise; elle se plaint de verti
ssium (4 gr. par jour). 12 janvier. -Ce matin, en s'habillant, la
malade
remarque à son genou droit deux taches bleuâtre
s sans laisser de traces. / 13. - Hier soir, à la vue d'une autre
malade
du service qui se trouvait atteinte d'une crise
385 d'heure. D'après la description de l'infirmière du service, la
malade
serait tombée brusquement à la renverse et aura
re supérieure. 28. Petite ecchymose à la jambe droite. - - 30. La
malade
, se sentant mal à son aise, ce soir, s'est cou-
culier. Seigle ergoté (3 x 0,30 par jour). 31. Plus de fièvre ; la
malade
se sent beaucoup mieux. 3 février. - Ce matin,
convulsive que la soeur du service décrit de la facon suivante : La
malade
était en train de causer avec elle, lorsque tou
Après une dizaine de minutes, les convulsions cessèrent, mais la
malade
resta encore près d'un quart d'heure sans connais
profond sommeil. ' Au moment de la visite (à 9 h. 1/2 du matin), la
malade
vient de se réveiller; elle se sent très fatigu
violentes morsures de la langue et de la lèvre supérieure. 22. La
malade
, qui s'est sentie relativement bien depuis sa d
hier matin et suit un cours normal. z 6. Depuis quelque temps, la
malade
s'est décidée à diminuer la quantité excessive
e de 65 kg. il y a dix jours, est au- jourd'liui de 62 kg. 14. La
malade
se sent bien en ce moment; elle a toutefois un
lsives de dix à quinze minutes chacune. 29. Poids = 59 kg. 31. La
malade
, qui se montre très irritable ces dix derniers
oses n'ont plus reparu depuis le printemps dernier. Aujourd'hui, la
malade
se sent très énervée; elle se plaint de maux de
ue d'hier). Le poids est de 62 kg. 24. Ce matin, de bonne heure, la
malade
a eu une légère at- taque. Au moment de la visi
i- minute). Traitement : Seigle ergoté (3 x 0,3 par jour). 25. La
malade
se sent bien, aujourd'hui. Elle me montre trois
nez. Ce soir, apparition des règles. ' 5 janvier 1901. Ce matin, la
malade
se plaint d'un sentiment HYSTÉRO-ÉPILEPSIE A CR
en rhinoscopique ne révèle rien d'anormal. Peu après cet examen, la
malade
se sent mal à son aise; elle se couche et, à pe
iques. Au bout de deux mi- nutes environ, les secousses cessent, la
malade
se dresse pendant quelques secondes sur son séa
minute encore ses membres sont agités de légères secousses. 6. La
malade
se sent parfaitement à son aise ce matin. Elle
s. Légère acné. - Bromure de potassium (5 gr. par jour). 13. - La
malade
se plaint toute la'matinée de vertiges et de ma-
e s'est rendu compte de ce qui se passait autour d'elle. - 14. La
malade
se sent fatiguée et découragée; elle se plaint
e, selon la for- mule de Bechterew.) - 20. - Assez forte acné. La
malade
, tout en se sentant à son aise, n'a plus autant
- Hier soir, température de 38°; ce matin, 36°,8; ce soir, 37°5. La
malade
est abattue, de mauvaise humeur; elle se plaint
côté gauche. Réduction de la dose de bromure à 4 grammes. 24. La
malade
a eu des selles abondantes après son lavement 3
empérature 37°,2; pouls 116; le soir, tempéra- ture 38°,1. 27. La
malade
se sent bien et n'a plus de fièvre aujourd'hui.
e diamètre, circonscrite et lègèrement papuleuse. leur Février - La
malade
se sent bien ces derniers temps, sauf que l'app
qui n'ont toutefois duré que jusqu'à ce matin. 8. Cette nuit, la
malade
a eu un accès de convulsions pendant son sommei
i l'occasion d'observer moi-même. En train de causer avec une autre
malade
, elle pâlit tout à coup, *.pousse un cri rauque
durée de la période convulsive est de deux minutes environ, puis la
malade
reste encore sans connaissance pendant près de di
ns son lit, où elle ne tarde pas à s'endormir profondément. 9. La
malade
se sent très abattue, ce matin. Elle dit qu'elle
se de la potion au bromure et à l'infusion d'adonis vernalis que la
malade
, découragée, avait refusé de prendre depuis sa
euâtre à la face interne de l'avant-bras droit. Hier après-midi, la
malade
ressentit subite- ment deux ou trois légères se
rquée en enlevant le panse- ment qui recouvrait celle-ci). 26. La
malade
, qui s'est disputée avec ses camarades de salle
vèle l'existence d'une zone hyperesthésique à cette place. 27. La
malade
est toujours très énervée et très irascible. Pe
pas aussi complète que lors de l'attaque du 8 février, bien que la
malade
ne réponde pas aux questions qu'on lui adresse.
rès douloureuse à la pression ; lorsqu'on la comprime fortement, la
malade
a la même sensation d'oppression remontant au c
plus, vertiges qui ont été si forts, au moment de se lever, que la
malade
a été obligée de se tenir à son lit pour ne pas
veau normale (3 î ? ). 6. Par suite de son extrême irritabilité, la
malade
est, ces derniers temps, en guerre continuelle
lui est accordé aujourd'hui, Ce qui frappe' tout d'abord chez notre
malade
, c'est la coexsistence d'attaques épileptiques
rvés. Le 27 février, par contre, le tableau est tout différent : La
malade
, qui a été très irritable toute la matinée, est
es d'une ébauche d'attitude passionnelle ; enfin, le 14 janvier, la
malade
n'a pas entièrement perdu connais- sance et se
isive sous ce rapport, d'autant plus que c'est à ce moment que la
malade
a commencé à s'occuper sérieusement de son état d
tanées et des accès de fièvre observés de temps en temps chez notre
malade
. Les ecchymoses spontanées se rencontrent aussi
égorie que se rapprochent aussi les ecchymoses observées chez notre
malade
. Elles survinrent en général sans cause appréci
atés à cinq reprises différentes pendant les deux séjours que notre
malade
fit à l'hôpital : le 30 janvier 1899, du 18 au
par jour, fut réduite à 4 grammes, un lavement fut administré à la
malade
et les troubles digestifs se dissipèrent ; mais
ion de ces derniers dans les affections nerveuses dont souffrait la
malade
. Dans l'épilepsie, les élévations de températur
SE. continu, soit le type intermittent, ou bien, comme chez notre
malade
, celui de courts accès isolés. C'est, il est vrai
. D'autre part, il a été possible de retrouver dans les urines de
malades
atteintes de fièvre hystérique les mêmes parti-
nce de la fièvre hystérique est le fait que, dans certains cas, des
malades
ont pu simuler des élévations de température en
du médecin avaient accusé une hyperthermie considérable, Chez notre
malade
, la température fut prise (dans l'aisselle) plu
uer à l'hystérie les élévations de température observées chez notre
malade
, aussi bien que les ecchymoses spontanées dont
ion maniaqne, aujour- d'hui en voie de démence. L'état mental de ce
malade
ne présente aucun relief intéressant, sauf qu'i
u- vements de flexion et d'extension sont parfaitement libres. Le
malade
pouvait bêcher et piocher son jardin, il écrivait
semble bien évident qu'il s'agit, en ce qui concerne celle de notre
malade
, de la forme de monstruosité désignée sous le n
gineux. » . C'est ainsi que les choses se sont passées chez notre
malade
; son avant-bras a dû être l'objet d'une amputatio
de régénération partielle'. Nous nous proposons, au surplus, si le
malade
Il Il y a lieu de faire des réserves sur cette
vec délire des néga- tions. Affection causée d'après l'entourage du
malade
par le chagrin éprouvé par ce dernier lors de l
rapidement, l'affaiblissement physique fit de rapides progrès et le
malade
mourut le 20 jan- vier 1889 dans le marasme par
dées délirantes moins actives ne tardèrent pas à disparaître, et le
malade
très affaibli physiquement-et intellectuellemen
ue je vais rapporter, mérite je crois d'être publié. Il s'agit d'un
malade
qui a souffert de, deux paralysies faciales pér
onde, du côté gauche, grave,' en septembre dernier. L'histoire du
malade
est la suivante. M. S ? âgé de soixante-deux PA
98. avec la face classique de la paralysie faciale périphérique. Le
malade
interrogé dit que sa maladie se présenta tout à
tique, et petites étincelles, sur la moitié droite de la face. Le
malade
est complètement guéri en vingt séances. 11 n'e
u devoir le publier, car c'est un cas original devoir, chez le même
malade
, deux paralysies facia- les périphériques : une
les de Lyon, 21 mars 1900.) M. Lannois rapporte l'observation d'une
malade
atteinte de para- lysie radiale dont l'étiologi
ration montrait une différence de 0,01 centimètre en faveur du côté
malade
, et la radiographie, une de 0,006 millimè- tres
séance du 10 décembre 1900.) M. Lannois.présente l'observation d'un
malade
, âgé actuellement de soixante ans, syphilitique
'était produit une paralysie du moteur oculaire externe droit et le
malade
avait de la diplopie. Comme l'acuité visuelle d
tant en état de strabisme interne aussi accentué que possible. Le
malade
est, de plus, porteur d'une surdité totale de l'o
urdité totale de l'oreille droite, dont la cause reste indécise, le
malade
ayant eu une otorrhée dans l'enfance. 11 y a
ineux sont paralysés. Le bras reste tourné en dedans et étendu ; le
malade
ne peut l'élever transversalement, il peut très
- nateur compenser les fonctions motrices restreintes du bras. Le
malade
fléchit, quoique faiblement, son bras, et, dans c
mière. Il s'agissait d'un empoisonnement bénin, nié du reste par la
malade
: on trouvait néanmoins du phosphore dans les m
nsité de l'intoxication. Quand celle-ci est si vive qu'elle tue les
malades
il est clair que l'évolution de la névrite n'a pa
ue où les muscles des jambes ne trahis- saient aucune faiblesse, le
malade
titubait comme un homme ivre. Puis, quand la pa
il n'existe pas d'exoph- thalmie, le goitre n'est pas apparent : la
malade
qui n'a pas remarqué que sa glande thyroïde a a
e la tempé- rature et la sécrétion sudorale du côté sain et du côté
malade
- phénomènes concomitants des muscles volontair
fférence d'un côté à l'autre, au point de vue pathologique, sur 120
malades
, on en n'a trouvé que 3 chez lesquels le réflexe
'au début d'une séance, rarement au milieu, et seulement lorsque le
malade
a été longtemps sans jouer; elle ne se produit
ureux pour le combattre est de compter la mesure. Si l'on prie le
malade
de souffler, comme s'il jouait, dans l'em- bouc
roche parent. toujours dans le cadre de la respiration. Du reste le
malade
bégayait de la parole, il était donc prédisposé
ces étaient simultanément des bègues de la parole. En exerçant le
malade
à régler ses mouvements et sa respiration on gu
oma avec gâtisme. La mort s'explique par la constitution usée de la
malade
. P. KERAVAL. 1.11. Que prouvent en faveur de l'
motive, la cinquième, une érylhrophobie classique. Presque tous ces
malades
sont entachés de dégénérescence, d'ano- malies
ite à ceux du cou et de la partie inférieure de la face. Lorsque la
malade
est seule, les spasmes, qui sont toujours cloni
io- pft</n<jfMe, on peut espérer une amélioration lorsque, le
malade
habitant à une grande altitude, on le fait desc
Journal, 20 avril 1901.) L'ataxie aiguë est un état dans lequel le
malade
, dans un espace de temps qui varie de quelques
ations d'ataxie spinale aiguë, dans lesquelles l'étude clinique des
malades
ne permet guère de doutes sur la nature des lés
portés par l'auteur, l'ataxie était particulièrement accentuée. Les
malades
perdaient leurs membres et ne pouvaient ni se t
un certain degré de diminution de la puissance musculaire, mais le
malade
pouvait toujours mouvoir librement ses membres da
i àniens. En ce qui louche la marche et le pronostic, chez tous les
malades
de l'auteur l'amélio- ration a été rapide : l'u
ologique, car les autopsies font défaut à l'auleur : mais l'âge des
malades
, la rapidité du début, les antécédents syphilitiq
une heure ; le chloroforme est donné par un aide expéri- menté : le
malade
ne se débat pas, ne vomit pas ; rien de fâcheux
ésie ; la dose de chloroforme employée a été d'environ une once. Le
malade
était étendu; pendant quelques minutes seulemen
e De Destaiuc. (Revue neurologique, juin 1901.) Il s'agit de deux
malades
chez lesquelles il y a coexistence des manifest
à gauche, un tic du pied, véritable crampe du marcheur. Le second
malade
, agé de quarante-quatre ans, présente de la cra
qu'il y a de formes différentes de spasme ? il est probable que ces
malades
montrent, par une sorte de synthèse, les liens
ou non de toute altération nerveuse, organique ou fonctionnelle. Un
malade
présenté par l'auteur à la Société de Neurologie
me temps, engourdissement des membres. Lors du premier examen de la
malade
on trouve des réflexes lents, des pupilles dila
rminé des ecchymoses, on constate une anesthésie des membres que la
malade
avait ignorée jusque-là : les constatations ain
s on notait de l'oligurie (une miction toutes les 36 heures). Cette
malade
resta dix mois en traitement et sortit guérie.
n même temps que se trouve toujours posée, lorsqu'il s'agit de tels
malades
, la question de leur responsabilité. Simon. X
premier devoir d'un asile d'aliénés est d'assurer le traitement des
malades
, et parmi les moyens de traitement les plus imp
us turbulents, injurieux, violents, corrompus, délinquants. Un seul
malade
de cette catégorie peut porter le désordre dans
et le médecin dans l'impos- sibilité de faire bénéficier les autres
malades
des avantages du traitement moderne par les mét
s spéciaux sont indispensables pour hospitaliser cette catégorie de
malades
; mais pour diverses rai- sons, les établissemen
eine, ils sont réintégrés dans l'établissement pénitentiaire. Si le
malade
, une fois sa peine ter- minée, ne peut être mis
pure. On sait qu'il est habituel dans les asiles que deux ou trois
malades
calmes soient employés aux soins du ménage dans l
loyés aux soins du ménage dans la maison du directeur : deux de ces
malades
étaient employées chez l'auteur en août 1900. L
Broadmoor (asile des aliénés criminels). L'histoire complète de la
malade
est intéressante, mais elle n'a pu être constit
les\\'oorth termine par quelques considérations sur le cas de cette
malade
au point de vue médico-légal, et au point de vue
l sont ordinairement moins accentués; mais quelquefois cependant le
malade
se réveille en état de manie furieuse. ' 410
eur gravité. Leurs formes sont très variées aussi ; très souvent le
malade
se croit injustement soupçonné ou accusé, et de
ou accusé, et de là peut partir une impul- sion homicide. Quelques
malades
peuvent à ce moment savoir que l'acte qu'ils co
té : c'est l'application au crime de la méthode qu'appliquerait aux
malades
'le Dr Sangrado ; et un autre de ses défauts, q
des qui ne sont pas des aliénés et qu'on ne peut confondre avec les
malades
des hospices, ne serait-ce que par égard pour c
tes testamentaires, toutes les donations entre vifs ou autres dudit
malade
seront délarés non valables. Archives, 2' séi
facultés intellec- tuelles qui vicient tous les actes signés par le
malade
pendant la durée de l'affection, même pendant l
rophie consécutive à une ligature artérielle. M. TOUCHE présente un
malade
chez lequel pour un anévrysme M. Monod a lié en
d'altérations. Mouvements choréiformes. M. P. Marie présente deux
malades
dont l'un est atteint de mouvements involontair
icile. Il reste en suspens pour le SOCIÉTÉS SAVANTES. 421 premier
malade
. Le second, dont les mouvements sont plus lents
lis mental. Poliomyélite ou Polynévrite ? M. Brissaud présente un
malade
anciennement guéri de légers troubles hystériqu
Cette marche écarte l'idée d'une maladie de Landry. A noter que le
malade
, ancien syphilitique, a subi au cours de cet ét
itique, a subi au cours de cet état des injections mercurielles. Ce
malade
est un type de para- lysie toxique par névrite
alcoolique. MM. Babinsky et Nageotte rapportent l'histoire de trois
malades
atteints de lésions bulbaires, dont l'un a succ
i- plégie croisées. - Spasme facial franc. M. IE1GE présente un
malade
atteint de spasme facial pur à distinguer du ti
taire, a les caractères de la contraction électrique et afflige' le
malade
, au lieu que le tic le laisse le plus souvent i
influence du traumatisme et des interventions chirurgicales sur les
malades
porteurs de lésions des centres ner- veux. Ces
opsie ; MESSIEURS, Nous avons actuellement dans nos salles, trois
malades
atteints d'hémianopsie. Sous ce nom,vous le sav
r avec la séméiologie de l'hémianopsie. Avant de vous présenter nos
malades
, je crois utile, en manière de préambule, d'ins
e la juxtaposition de deux hémianopsies bilatérales. Supposez qu'un
malade
, atteint d'abord d'une hémianopsie homonyme dro
exemple CLINIQUE. - Cela dit, je vais vous présen- ter une première
malade
, qui réalise une symptomatologie peu complexe;
us avons pu apprendre, néanmoins, qu'à l'âge de trente- cinq ans la
malade
a dû garder le lit pendant près de deux mois. E
as laissé de suites immédiates appréciables. L'année suivante, la
malade
est devenue sujette à des scintillements et à d
isuel droit, d'une tête d'enfant blanc, assez vague, inconnue de la
malade
. Au bout de quelques minutes, l'hallucination s
s des condi- tions absolument identiques. Vers la même époque, la
malade
a remarqué que la moitié droite de son champ visu
que intensif. Aucune amélioration ne s'en suivit, dans l'état de la
malade
. Voire que, dans la suite, à partir de l'année
ans ces condi- 438 CLINIQUE NERVEUSE. tions, nous avons soumis la
malade
à la médication bro- murée. Actuellement, la
de lumière est dirigé sur la portion abolie du champ visuel. ' La
malade
n'a plus d'hallucinations de la vue. Elle ne pré-
la langue, de peite involontaire des urines. En revenant à elle, la
malade
éprouve une grande fatigue, mais elle ne présen
on trois par an. Les vertiges épileptiques, auxquels est sujette la
malade
, sont plus fréquents. Je vous ai dit, tout a l'
t a l'heure, en quoi' ils consistent. Enfin, on constate, chez la
malade
, un certain degré d'affai- blissement intellect
ttaques de petit mal datent de la même époque, car, Charcot, que la
malade
alla consulter, porta le diagnostic d'hémi- ano
ensorielle. En 1897, les hallucinations de la vue ont disparu. La
malade
a eu une attaque d'épilepsie, avec morsure de la
mercuriel intensif n'a pas amené de changement dans l'état de la
malade
. Celle-ci continue de tomber dans des attaques
sont les attaques de petit mal ; au cours d'une conversa- tion, la
malade
se trouve tout d'un coup dans la nécessité de c
rendre ce qu'on lui dit. Cet état ne dure que quelques instants. La
malade
ne perd pas connaissance, elle ne tombe pas. Sa
e quoi expliquer les accidents épileptiformes présentés par notre
malade
, l'affaiblissement intellectuel et la perte de la
siège présumable des lésions encéphaliques dont est atteinte notre
malade
, il en est tout autrement de l'hémianopsie. Ce
les, nous sommes donc en droit de conclure que, chez cette première
malade
, l'hémi- anopsie doit être mise sur le compte d
s de vous en'dire, et je conclus à l'existence, chez notre première
malade
, de lésions diffuses, corticales ou sous-cortic
e au niveau du lobe occipital. Nous avons fait, chez cette première
malade
, un essai de traitement iodo-mercuriel; il en e
ous ferons, l'affaiblissement des facultés intellectuelles de' la
malade
n'aille en progressant. Deuxième exemple cliniq
UR trois cas d'hémianopsie. 443 en parallèle avec celui d'une autre
malade
chez laquelle on constate également une hémiano
e durée moyenne de dix à quinze minutes. Au mois d'août dernier, la
malade
a eu un premier ver- tige : un matin, au déjeun
s mêmes accidents se sont repro- duits, vers six heures du soir. La
malade
était en train de travailler, lorsque, subiteme
facial; 2° L'existence d'une aphasie motrice (aphémie) totale; la
malade
comprenait tout ce qu'on lui disait, mais elle ét
lée, ni vomissements, ni fièvre. . C'est dans ces conditions que la
malade
s'est fait admettre dans le service, en novembr
n des principaux organes et viscères ne décelait rien d'anormal. La
malade
n'avait ni fièvre, ni céphalée, ni vomis- semen
atait plus la moindre trace de l'hémiparésie droite antécédente. La
malade
, à vrai dire, manifestait de l'hésitation en ma
ubles trophiques, ni troubles des fonc- tions sphinctériennes. La
malade
s'exprimait distinctement, sans bredouiller. De
ire un effort, pour se rappeler leur nom. Depuis lors, l'état de la
malade
n'a pas subi de change- ments appréciables. D
roisième attaque, beaucoup plus longue que les deux précédentes, la
malade
a présenté, pendant quelques jours, une légère
ne hémianopsie homonyme double, qui persiste encore. En outre, la
malade
est devenue sujette à des accès de vertige gyra
re dans mon esprit deux circonstances signalées pré- cédemment : la
malade
a fait une fausse couche; son mari est affecté
i- ques. Une chose me parait incontestable : chez cette seconde
malade
, comme chez la première, l'hémianopsie, de même
des deux yeux, à l'instar de ce qui avait lieu chez notre première
malade
. J'ai dit que c'était là un nouvel argument en
désordres ayfia- "^ siques. L'intelligence n'était pas touchée. Le
malade
éproufy vait simplement une grande difficulté à
es deux lobes occipitaux, au voisinage de la scissure calcarine. Le
malade
a succombé aux progrès de l'adynamie cardiaque.
is donc raison de prétendre que la constatation, chea notre seconde
malade
, d'une hémia- nopsie homonyme droite constitue
un faisceau compact. Il faut donc admettre que, chez cette seconde
malade
, l'hémia- nopsie est la conséquence de lésions
ne nous rendrait pas compte des autres symptômes, présentés par la
malade
: de l'amnésie verbale, des attaques de vertige
ves pour être en droit d'affirmer leur origine syphilitique. Or, la
malade
est franchement rhumatisante ; elle est donc pr
et l'amnésie verbale. Au demeurant, le pronostic chez cette seconde
malade
, me paraît moins sombre que chez la première, e
rte de la vision des objets; c'est précisément le cas chez les deux
malades
que je vous ai présentées. La cécité corticale
ns des autres. - La cécité verbale ; elle consiste en ceci, que les
malades
ne déchiffrent plus la valeur des mots et des p
ées à une hémianopsie homo- nyme bilatérale, dans la personne de la
malade
que je vous ai présentée en premier lieu. L'a
de la faculté de désigner par leur nom les objets extérieurs que le
malade
voit et dont il reconnaît parfaitement la natur
amnésique existe, à l'état d'ébauche, chez la seconde de nos deux
malades
; vous vous rappelez qu'il lui arrive de manifeste
ilaté- rale ; vous en avez eu des exemples chez nos deux premiers
malades
. Il en sera encore ainsi, chez le troisième malad
s deux premiers malades. Il en sera encore ainsi, chez le troisième
malade
qu'il me reste à vous présenter. Son cas est pa
. SUR TROIS cas d'hémianopsie. 459 Troisième exemple clinique. Le
malade
en question, un nommé L..., est âgé de cinquant
e persistait. En juin de l'année dernière (1900), au moment où le
malade
a été admis dans le service, on a constaté chez l
vous allez vous en rendre compte de visu, le syndrome réalisé parle
malade
se résume toujours encore dans cette triade : t
s-nous d'abord des troubles visuels. Vous voyez que les pupilles du
malade
sont égales ; elles réagissent bien à la lumièr
e Wernicke fait défaut. L'acuité visuelle est un peu diminuée. Le
malade
n'a jamais eu d'hallucinations de la vue. L'e
commissure labiale est abaissée, à droite. Avec sa main droite, le
malade
exécute sans difficulté tous les mou- vements p
ien et le réflexe cutané abdomi- nal sont légèrement diminués. Le
malade
, qui a reçu peu d'instruction et qui a une intel-
igence médiocre, lisait quotidiennement un journal, avant de tomber
malade
; il savait écrire. Il ne semble pas que son in
hrie. Bref, les troubles du lan- gage, que nous rencontrons chez le
malade
et sur lesquels il · me reste à fixer votre att
es troubles du langage * intérieur. Toutefois, quand je commande au
malade
de me serrer la main, sept ou huit fois, c'est
ce une légère surdité verbale. Au premier abord, il semble que le
malade
comprenne tout ce qu'on lui dit. En réalité, il c
troubles sensoriels. Ainsi que vous allez vous en rendre compte, le
malade
reconnaît encore son nom, écrit en caractères c
es lettres et qui en diffère cependant d'une façon très nette. Le
malade
reconnaît les chiffres. Il reconnaît un petit n
sordres agraphiques qu'on peut mettre en évidence chez ce troisième
malade
. Je vous ferai remarquer d'abord que L... tient
sentiments sont conservées. Je vous ai dit et je vous répète que le
malade
ne présente pas de troubles de l'intelligence.
ont en quelque sorte pré- ludé à un ictus apoplectique en règle. Le
malade
a perdu connaissance ; il est tombé comme une m
ie ; la perte de la parole subsistait. Quelques jours plus tard, le
malade
est venu nous consulter à la Salpêtrière, et no
pu vous en^ rendre compte de visu, on constate, chez ce troisième
malade
: Une hémiparésie droite ; elle présente son ma
ic. - Qu'est-ce que peut bien être la lésion qui, chez ce troisième
malade
, nous rendra raison du syndrome. si complexe, d
, comme cause prochaine des accidents présentés par notre troisième
malade
. / , Il nous reste à préciser le siège de cet
ous rendre compte de presque tous les accidents présentés par notre
malade
. Des réserves ne sont à faire que pour ce qui c
on de cette même artère sylvienne. En effet, chez notre troisième
malade
, les présomptions parlent plutôt en faveur d'une
de lésions corticales diffuses, comme c'était le cas chez les deux
malades
présentés en premier Archives, 2' série, t. XII
compte égale- ment de l'hémianopsie présentée par notre troisième
malade
. Il suffit, pour cela, de supposer que le foyer d
radiations optiques. Supposons qu'il en fut autrement, chez notre
malade
. Force nous serait d'admettre l'existence d'un
nostic anato- mique que je crois devoir porter chez notre troisième
malade
: foyer hémorrhagique, consécutif à une rupture
ieurs, je vous avais promis de mettre à profit les cas de nos trois
malades
, pour vous tracer une sorte de tableau d'ensemb
Quand l'hémianopsie est d'origine corticale ou sous- corticale, les
malades
, à ce que l'on prétend, n'en ont pas conscience
vinar, du corps genouillé externe (ou de la bandelette optique), le
malade
a conscience de son hémi- anopsie : les portion
les deux moitiés, droites ou gauches, des deux champs visuels. Les
malades
n'en ont SUR TROIS CAS D'HÉMIANOPSIE. 47'1 pa
LINIQUE NERVEUSE. port avec des lésions de l'hémisphère gauche, les
malades
éprouvent habituellement une certaine gêne pour
qui est d'origine corticale ou sous-corticale : a) En ce que les
malades
en ont conscience ; ils voient noir dans les pa
la papille, plus marquée du côté droit, que nous constatons chez la
malade
présentée en premier lieu, n'est- elle que l'ab
de dégénérescence. Rien autre à noter à l'examen somatique. Notre
malade
a toujours été émotive et peureuse et particuliè-
ction mentale l'abstrait et lui fait oublier le monde extérieur. La
malade
étudie et scrute scrupuleusement les diverses a
tions, ça me revient dans l'idée, je n'en suis pas la cause ». La
malade
repasse dans sa mémoire les divers moments de sa
imente, on l'hypnotise. » Cette origine exogène est exprimée par la
malade
qui prétend qu'on parle dans elle : « J'ai ente
d'autrui; les unes sont donc endogènes et les autres exogènes. La
malade
regarde son propre doute comme une discussion ent
l s'agit ici d'hallucinations psychomotrices bien caractérisées. La
malade
entend des voix qui lui parlent 480 PSYCHOLOGIE
inations dites psychomotrices ne sont que les propres idées de la
malade
, dont elle prend connaissance par une introspecti
s contrôle et s'exerçant avec un esprit de synthèse insuffisant. La
malade
s'étonne des découvertes que lui révèle son int
ints de lésions organiques. L'examen psychologique complet de notre
malade
nous a expliqué clairement en quoi consistaient
nciennes). Pronostic très grave. La maladie évolua rapidement et le
malade
mourut dans le gâtisme le 27 septembre 1896.
une affection médullaire, il institue le traitement ioduré, mais la
malade
refuse de le suivre, et voit ses troubles s'agg
nution notable de l'acuité visuelle sans inégalité pupillaire. La
malade
constamment agitée, déchirant ses effets, criant
ec lequel elle n'a d'ail- leurs pas du avoir de rapports. Déjà très
malade
lors de son retour, elle présente actuellement
barras marqué de la parole, tremblement de la langue et des lèvres.
Malade
atteint de démence paralytique avancée. Il se c
olution, de forme mélancolique. L'affection évolue rapidement et la
malade
meurt le 1er mai 1897. Observation IV. Homme de
rès malheu- reuse ; le 20 janvier 1890, elle écrit que sa fille est
malade
et qu'elle même est sans ressources. - Elle p
versité de Kazan. (Neurolo- ghilchesky Wiestnik, t. IX, 1901). La
malade
, âgée de trente-cinq ans, subit le il novembre 19
la kératomie. Les vingt-quatre heures qui suivirent l'opération, la
malade
se porta bien. Le lendemain, elle présenta des
dire la cause de son chagrin. Un centigramme de morphine calma la
malade
pour un jour ; le soir elle devint agitée de nouv
termina à cinq heures, en reprenant la nuit. L'état psychique de la
malade
lui occasionna une conjonctivite. Lorsque la mala
psychique de la malade lui occasionna une conjonctivite. Lorsque la
malade
revint à son état normal, voici ce qu'elle raco
elle voulait même étrangler l'opérée : la vieille disparut quand la
malade
commença à aller mieux. D'après l'auteur, ce ca
rès l'auteur, ce cas ne peut être attribué à l'atropine, puisque la
malade
ne présenta aucun signe d'intoxication par cett
lade ne présenta aucun signe d'intoxication par cette substance. La
malade
présenta des signes de dégénération et par cons
tique des alté- rations au début du nerf optique. Pour savoir si le
malade
présente quelques altérations pathologiques du
affaiblissement de la mémoire. Pas de névrite multiloculaire. Le
malade
se rétablit physiquement vite, mais, sans autre s
bservation a trait à un alcoolique de quarante-cinq ans, très taré.
Malade
depuis trois ans, fort irritable, il a surtout,
r J. Pilez. (Neurolog. Cenll'albl., XIX, 1900.) Il s'agit de deux
malades
présentant de l'inégalité des pupilles que l'on
rêt dans l'explication de cet insuccès par les conditions, chez ces
malades
-là, des réactions qu'ils présentaient à la lumi
sez vite son ampleur antérieure; la pupille gauche, au moment où la
malade
ouvre les yeux, est très fortement rétrécie et
du globe en haut et en dedans, qui ne cesse que très lentement. La
malade
ferme les deux yeux et plu- sieurs reprises cou
re. La pupille gauche, insensible, diminue' très fortement quand la
malade
ferme énergiquement les yeux, elle ne se redila
t inégalement à l'accommodation ; c) en faisant fermer les yeux aux
malades
volontairement, quand, la pupille large ou les
s empruntées à l'une des quatre observations du présent mémoire. Le
malade
décrit en personne ' son mal. « Devant le mon
que cette phobie tienne exclusivement à la supposition faite par le
malade
que ses yeux peuvent trahir 'l'état maladif de
t de 0 fr. 85 par jour; or, la dépense quotidienne de chacun de ces
malades
est de 1 fr. 40. Le déficit est comblé par les
le travail .fourni pendant environ trois cents jours par an, de 450
malades
indigents des deux sexes,, qui culti- vent la f
tout gaspillage en ce qui touche la nourriture et l'habillement des
malades
, mesures qui, d'après les calculs établis, réal
es malades, mesures qui, d'après les calculs établis, réalisent par
malade
une économie d'environ - 43 centimes par jour.
times par jour. Le Dr Girma, directeur-médecin, veille à ce que les
malades
reçoivent une nourriture suffisante (257 gramme
e harmonieux, et tout y est empreint d'un carac- tère pratique. Les
malades
agités sont traités par le repos au lit. Le per
Les deux sexes sont représentés à peu près également parmi les 450
malades
qui sont capables de travailler et qui travaillen
re remarquer les avantages que le travail fournit au traitement des
malades
. Les dispositions économiques qui règlent les a
partient au médecin sçul de - désigner l'asile qui doit recevoir le
malade
. Ce choix devrait être -mentionné sur le certif
utre qu'ils sont logés et nourris beaucoup plus convenablement, les
malades
placés dans les asiles jouissant de tout autant
mesures à prendre à l'occasion de la sortie des asiles d'aliénés de
malades
dangereux. (Berlin, 15 juin 1901.) , ' L'expéri
ire ajourner la mise en liberté : considérations tenant au passé du
malade
, aux conditions économiques et familiales dans
'être informée de l'éventualité de la mise en liberté ; 3° tous les
malades
considérés comme dangereux par le chef de servi
La proportion existant entre le nombre des infirmiers et celui des
malades
varie suivant les asiles en Allemagne. Le rappo
'on note le plus fréquemment est celui de 1 infir- mier pour 7 ou 8
malades
. Mais il y a des asiles où l'on compte 1 infirm
8 malades. Mais il y a des asiles où l'on compte 1 infirmier pour 2
malades
, pour 4 ou pour malades. Les infir- miers et in
es asiles où l'on compte 1 infirmier pour 2 malades, pour 4 ou pour
malades
. Les infir- miers et infirmières, ont, en outre
s infir- miers et infirmières, ont, en outre des soins à donner aux
malades
et de la surveillance de ces derniers, à s'occu
n vestiaire), du nettoyage des objets de vaisselle (avec l'aide des
malades
), de la surveillance des malades employés à- la
jets de vaisselle (avec l'aide des malades), de la surveillance des
malades
employés à- la buanderie. Les infirmiers doiv
s l'espèce. liémialgie post-hémiplégique. M. P. Marie présente un
malade
chez lequel une hémiplégie droite à forme banal
véritable guérison, c'est-à-dire un retour à l'état normal chez des
malades
ayant présenté des signes caractéristiques du t
s de l'hydrargyrisme chronique. MM. Raymond et SICARD présentent un
malade
, ouvrier en peaux de lapins, atteint de tous le
tôt à droite, suivant le sens du courant, ne se produit pas du côté
malade
ou prédomine de ce côté quel que soit le sens du
ue des neurologistes. Sclérose en plaques. M. Ballet présente une
malade
atteinte depuis 1897 d'une sclé- rose en plaque
es symptômes. Etiologie de la syringomyélie. M. Marie présente un
malade
atteint de syringomyélie à la suite d'une chute
iale, soit LU SOCIÉTÉS SAVANTES. comme cause aggravante. Un autre
malade
à la suite d'un phleg- mon diffus du bras eut u
des facteurs infectieux et toxiques. ' ' . M. CROU50N présente un
malade
de cinquante-six ans atteint d'hystérie associé
x ans atteint d'hystérie associée au tabes. . M. LAMY présente un
malade
atteint d'atrophie totale radicu- laire du memb
ychologique et de ramener les troubles complexes que présentent ces
malades
à des troubles plus simples. Le fait impor- tan
l'aide de différents tests : il a pris les temps de réaction de ces
malades
à l'aide du chronomètre électrique de d'Arsonva
cesse : ainsi se trouve constituée la stéréotypie de la pensée. Ces
malades
sont éminemment suggestionnables ; leur docilit
ouvements : certaines attitudes bizarres se fixent dans l'esprit du
malade
, qui les adopte et les reproduit sans cesse.
e émission de mots toujours les mêmes) sont très fréquents chez ces
malades
. 522 BIBLIOGRAPHIE. Contrastant avec la docil
sonnée à tous les actes qu'on ordonne, ou résistance dès membres du
malade
au mouvement qu'on veut lui faire exécuter. Les
r porte primitivement sur le nombre des idées et des images que ces
malades
ont à leur disposition, lequel diminue rapideme
es dégénérés, les para- lytiques généraux. Indifférents à tout, ces
malades
ne manifestent aucun désir, aucune volonté, auc
.) Parmi les alcooliques, il y a beaucoup d'habitués, beaucoup de
malades
et quelques curables. Il faut moraliser les hab
iative individuelle peut beaucoup, il faut assister les alcooliques
malades
. On doit distin- guer à ce point de vue deux so
ques malades. On doit distin- guer à ce point de vue deux sortes de
malades
, dit M. Champeaux. 1° Les curables et les améli
qui permettrait un internement obligatoire de six mois. Ce genre de
malades
devrait être isolé dans un asile spécial avec l
ir quand on a classé un certain nombre de cas typiques. Pour chaque
malade
Kraepelin a établi un diagnostic précis et un p
s ce but, été suivis pendant longtemps, soit dans les asiles où les
malades
avaient été transférés, soit à l'aide de rensei
teur a l'habitude, depuis plusieurs années, d'inscrire, pour chaque
malade
, après le premier examen, le diagnostic et le p
meil hypnotique. Voir Respira- tion. SPASME respiratoire chez une
malade
aliénée, par Semidadoii et Vel- denhainmer. 3
e des os longs, empruntant une physionomie particulière à l'âge des
malades
. M. Gosselin cherche à établir que c'est une mala
ie beaucoup selon la. jointure que l'on considère. Chez la première
malade
, il y a une luxation sous-épineuse de l'épaule dr
longtemps, ne l'est plus qu'avec peine aujourd'hui. Chez la seconde
malade
, on remarque, à droite, une luxation incomplète d
s. Ces derniers sym-ptômes sont parfaitement nets chez notre première
malade
qui, pour nous, offre un type plus vrai de l'arth
fournissent, pour cet objet, des éléments importants : 1° celle de la
malade
dont nous avons consigné l'observation dans le pr
in). La diarrhée a continué ; F eschare s'est un peu agrandie et la
malade
est morte après avoir eu du délire pendant les de
e « de la poitrine » à l'hôpital Necker; l'autre, plus âgée que notre
malade
, jouit d'une bonne santé. Aucun membre de la fa-m
portante. A partir de son dernier accouchement, qui a été pénible, la
malade
a éprouvé des douleurs vagues dans la tète : il l
ition des membres inférieurs. Jusqu'à son entrée à la Salpêtrière, la
malade
, chez elle, restait assise; elle sentait très-bie
ent très-vite, « la faisaient sauter. » Depuis cinq ans environ, la
malade
déclare avoir fréquemment le bout des doigts comm
ons respiratoires et circulatoires s'accomplis-saient normalement. La
malade
a toujours été maigre ; appétit pas-sable, consti
ordination dans les mouvements, pas de notion de position, parfois la
malade
est obligée de chercher ses jambes et prend la ga
il ne paraît pas y avoir de retard dans la perception. Pince-t-on la
malade
, elle éprouve plutôt une sensation de chaleur que
haut. Les crises sont quelquefois assez fortes pour faire pleurer la
malade
. La marche est impossible ; les jambes se jettent
tres fois elles se croisent. On ne peut réussir, même en soutenant la
malade
sous les deux épaules, à lui faire exécuter plus
elle oublie de lâcher les bras du fauteuil. Membres supérieurs. La
malade
serre assez fortement des deux côtés, un peu plus
ipation, les fonctions digestives s'accom-plissent convenablement, la
malade
a des picotements et des élan-cements à l'anus et
à gauche, strabisme externe, chute de la paupière supérieure, que la
malade
peut néanmoins relever. La pupille droite est lég
s deux sont peu contractiles. Larmoiement, surtout à gauche, quand la
malade
lit pendant quelque temps. Parfois diplnpie; pas
ble. Arlhropathie ; début. Au commencement du mois de juin 1868, la
malade
a éprouvé pendant plusieurs jours des douleurs la
très-prononcé, le 15 août. Peu de jours avant la mort, Y articulation
malade
s'était sen-siblement dégonflée. Autopsie le 16
ne époque tardive, huit ou dix jours après la blessure. De. ces trois
malades
, deux ont guéri; un a suc-combé. M. Alph. Guêri
ammes par jour ; il n'a pas eu à se louer du médicament, car tous les
malades
ont succombé sans avoir présenté, pendant la duré
, comme de tout autre médicament par la bouche. Dans cette forme, les
malades
succombent généralement avec une extrême rapidité
lgré l'emploi du chloral administré parla bouche et par le rectum, le
malade
a été pris de contracture pharyngienne, aux suite
beau marche avec len-teur. La plaie crurale bourgeonne assez bien. Le
malade
, d'un tem-pérament très-nerveux, se plaint beauco
biaux sont plus accusés que d'habitude; les narines sont dilatées. Le
malade
ne peut éloigner l'une de l'autre les arcades den
120, la respiration à 20. — Julep avec chloral, 4 gammes. Soir. Le
malade
n'a pas eu son julep, parce qu'il n'y a pas de ch
10 grammes. Chloral...........10 grammes2. et nous pratiquons au
malade
des injections sous-culanées au niveau de la régi
Le trismus est un peu plus intense que le matin : c'est à peine si le
malade
arrive à écarter les mâchoires de trois millimètr
et que, d'un autre côté, nous ne pouvions multiplier les piqûres, le
malade
étant très-nerveux. on note de la gêne de la re
tement. P. 120, assez développé; R. 16-20; T. Ax. 39°,4. 15 déc. Le
malade
, plus affaissé, gémit sans cesse. Les paupières,
ier soir et cette nuit, agitation, mouvements convulsifs des bras. Le
malade
dit souffrir beaucoup de la tête et demande souve
fs (tétaniques) dans les membres supérieurs. — Pepuis deux heures, le
malade
a du délire. Relevons, en passant, que les pan-se
près notre dépait, les phénomènes dyspnéiques se sont ag-gravés et le
malade
a succombé à minuit. Il n'a pas élé possible de f
s par le chloral ; une fois sur trois on a pu obtenir la guérison des
malades
. Il nous faut espérer que la statis-tique sera pl
cament dans une potion que l'on donne par fractions jusqu'à ce que le
malade
s'endorme. Si l'on ne peut le faire prendre par p
ième, à 28 ans; le hui-tième, à 31 ans; le neuvième, à 34 ans 1/2. La
malade
, enceinte pour la dixième fois, n'a pas vu ses rè
Elles ont cessé tout à fait le 13. De-puis le 11 jusqu'à ce matin, la
malade
dit avoir eu des vomisse-ments verdàtres, abondan
toucher, pratiqué par de Soyre, donne les mêmes résultats qu'hier. La
malade
a eu, cette nuit, des vomissements bilieux abonda
P. 128, régu-lier; Pi. costale, 24. 21 octobre. La situation de la
malade
est toujours grave. Sub-delirium. — Soir : muguet
es autres symptômes n'ont pas changé. Il en est de même le soir. — La
malade
meurt le 24 octobre à six heures. Autopsie le 2
n avec de l'amadou et un bandage roulé. L'hémorrhagie s'arrêta, et le
malade
put être envoyé à l'hôpital de la Pitié. 20 nov
avec du vernis copal ordinaire. — P. 100 ; T.Ax. 38°,8. 21 nov. Le
malade
a passé une nuit excellente. Depuis que son genou
ions donnent passage au pus, et l'on introduit un tube à drainage. Le
malade
est pris d'un léger frisson après cette courte op
.Rems conges-tionnés. Réflexions. — En publiant l'observation de ce
malade
, notre désir est d'attirer l'attention sur deux p
ique représente exactement les trois phases par lesquelles a passé le
malade
: Première phase. Fièvre traumatique : ascensio
ans imprimer à l'articulation des mouvements aussi douloureux pour le
malade
que nuisibles à la guérison. Une gouttière plâtré
neville La Planche V représente les tracés thermométriques de trois
malades
qui ont succombé au tétanos traumatique. Le premi
plus intéressant que la tempé-rature, ayant été prise dès l'entrée du
malade
à l'hôpital, c'est-à-dire six jours avant le débu
s avons obtenu le troisième tracé. Celui-ci (fig. 3) se rapporte au
malade
, dont l'observation se trouve relatée dans le tra
cause 1 Elle répond sur la figure au signe o. 2 L'observation du
malade
est consignée dans notre mémoire intitulé : de l'
ne ordinaire. II. Homme de 30 ans, peu vigoureux, ayant les poumons
malades
. Tétanos spontané généralisé. Trismus et opisthot
gère. L'emploi de Y aconit change au contraire complètement l'état du
malade
: 5 gouttes administrées trois fois par jour, en
raisons précitées fissent incliner vers la nature rhumatismale de la
malade
, il faudrait au moins admettre là une singulière
rirent rien de particulier, les deux jours qui suivirent l'arrivée du
malade
à l'hôpital; mais à la fin du deuxième jour, on s
es à une période avancée de la digestion intestinale. 30 juin. — Le
malade
a maigri considérablement depuis un mois : il est
a seconde, pour le membre que l'on considère. Ainsi, chez deux de nos
malades
, l'ataxie était arrivée à une période déjà ancien
athie. Le premier phénomène qui, en général, attire l'attention des
malades
, c'est le gonflementl. Il se montre d'ordinaire s
e d'ordinaire sans accidents fébriles, sans rougeur ni douleur 8. Les
malades
que nous avons vues, et en particulier la premièr
depuis la cheville jusqu'au genou. (Ibid, p. 165.) — Chez deux de nos
malades
il y avait une tuméfaction, un empâtement de l'av
vahie. (Obs. I, p. 198.)— Un matin, sans autre cause appré-ciable, la
malade
, observée par notre ami Ch. Rouchard, ressentit d
ressentit des craque-ments dans le genou gauche. 2 M. Bail cite un
malade
chez lequel il y avait de la fièvre (120 puis.) e
t, nous l'avons déjà dit (1870, p. 229) une température normale. — La
malade
de M. Bouchard, dont nous avons déjà parlé, trouv
n appelé im-médiatement fait appliquer des sangsues. Le lendemain, la
malade
se lève, mais le genou, quoique moins rouge, est
s au moment de l'accident; ils sont notés d'après les souvenirs de la
malade
. conscrit, ne se voit plus qu'autour de la join
non plus que l'hydarthrose ne se reproduise de nouveau, chez certains
malades
, et cela de même que la première fois, sans cause
es articulations dans la marche ; car ce sont les jointures dont le
malade
fait le plus habituellement usage qui pa-raissent
, légèrement bronzée et luisante; la tempé-rature est normale, et les
malades
n'accusent aucune souffrance, soit au repos, soit
s le même : d'une part, il s'agit de sujets scrofuleux, de l'autre de
malades
atteints d'ataxie locomotrice. Enfin, l'évoluti
e maladie ne s'observent pas dans l'arthropathie. Si l'on nevoit le
malade
qu'aune époque déjà ancienne des acci-dents, alor
che aux arthropathies de ce genre, lorsqu'on saura que, chez l'un des
malades
dont il a relaté l'observation, M. Bail est inter
e observation, aussi probante que les précé-dentes. Elle concerne une
malade
que l'on peut encore voir à la Salpêtrière. Obs
ussi fortement atteint que le côté droit. C'est à cette époque que la
malade
a ressenti les premiers accidents arti-culaires.
tion notable. L'épaule a complètement diminué de volume. Le 4 mai, la
malade
sort de l'infirmerie. État actuel de l'épaule d
luxation se réduit très-facilement, mais elle se reproduit dès que la
malade
exécute un mouvement. Elle se sert assez bien de
aire avait échoué. M. Sée en a aussi obtenu de bons résultats chez un
malade
atteint d'arthralgie et de paralysie saturnine.
ect dont nous aurons à parler tout à l'heure. Les antécédents de la
malade
étaient très-nettement établis, et l'éruption, to
tôme se soit produit. Au bout de neuf à dix jours, nous avons revu la
malade
; elle n'avait pas encore fait usage du traitement
et des matières fécales. 11 se produisit du décubitus au sacrum et la
malade
mourut d'une pneu-monie. — Pas d'autopsie2. —L'
une pneu-monie. — Pas d'autopsie2. —L'arthropathie observée chez la
malade
précédente ne nous paraît différer par aucun symp
il y eut une amélioration du pouvoir moteur des membres. En juin, le
malade
marchait seul. Durant le sommeil, les mains et. l
d., 1859. r Mouvement médical, 1870, juillet-août. parues chez ce
malade
avec une promptitude remarquable. L'ab-sence de d
LÉSIONS ARTICULAIRES QUI s'ORSERVENT CHEZ LES HÉMIPLÉGIQUES. Les
malades
que nous allons passer en revue appartiennent à d
intellectuelles ont acquis quelque développement, nous voyons que les
malades
parlaient facilement, même lorsque le lobe fronta
édominent du côté paralysé. État actuel (1871). Nous avons vu cette
malade
en 1866, dans le service de M. Delasuuve; nous la
actiles. La vue, nette à droite, est faible à gauche : de ce côté, la
malade
dit avoir une espèce de brouillard qui obscurcit
aume de la main. Les mouvements de l'épaule sont assez étendus : la
malade
peut élever le bras horizontalement, le porter da
dans les mouvements le pied traîne un peu et se renverse parfois ; la
malade
s'incline sur le côté gauche; quelquefois aussi l
bilité réflexe est cependant augmentée au membre supérieur gauche. La
malade
nous raconte que, parfois, lorsqu'elle s'ingère d
espon-dant (épilepsie spinale). Outre ces phénomènes convulsifs, la
malade
éprouve de temps en temps : 1° des élancements da
ymptômes seraient influencés par les changements atmosphériques. La
malade
semble plus âgée qu'elle ne l'est ; les cheveux b
e genre.) L'intelligence est, comparativement, assez développée. La
malade
ne sait pas lire, mais cela tient à ce que ses ac
'Assi-tance publique s'étaient montrés plus soucieux de l'intérêt des
malades
que de leur intérêt personnel, il y a longtemps q
longue durée : il survint une pneumonie lobaire qui emporta le petit
malade
le 50 juin. — Nous allons main-tenant reproduire
causes invoquerons-nous pour expliquer la rupture observée chez noire
malade
? Tout en reconnaissant que la multiplicité des
'un enseignement défectueux ou qui préfèrent consacrer leur temps aux
malades
or-dinaires et n'ont, par conséquent, que de faib
contractions utérines (13 octobre), nous voyons que notre malheureuse
malade
a survécu lia 12 jours après la rupture. C'est là
s, n° 47 (service de M. Blaciiez), le 16 juin 1869. A l'arrivée de la
malade
, à midi, on note les phénomènes suivants : stupeu
. Pupilles égales, notablement dilatées. Nulle tiace de paralysie. La
malade
a bu presque toute sa potion ; la dé.lutition s'o
a fois et les convulsions et le coma qui leur succède1. Quand cetle
malade
est arrivée à l'hôpital, les attaaues éclamp-tiqu
ions, cyanose, déviation de la face à droite, torsion du cou, etc. La
malade
est dans un état comateux. Le col de l'utérus est
nchâtre, mousseux, assez épais. La langue présente des écorchures. La
malade
a uriné sous elle. — Le thermomètre, placé dans l
ce inférieure des dépôts grisâtres qui recouvrent des morsures que la
malade
s'est faites durant ses crises convulsives. En ra
. Glandes mammaires molles; sécrétion jaunâtre. Physionomie calme. La
malade
parle bien. Peau fraîche. Langue moins grosse; le
érieur du poumon gauche. La pneumonie est en voie de résolu-tion.— La
malade
est sortie parfaitement guérie à la fin de janvie
qui vient à l'appui de celui que nous avons consigné chez la première
malade
(Fig. 1). Mais ce n'est pas tout. Cette deuxièm
nts s'éloignent puis disparaissent, —et c'est le cas de notre seconde
malade
, —la tem-pérature diminue; elle d'minue encore ap
lever : c'est au moins ce que nous avons constaté chez notre dernière
malade
. Observation III. — Grossesse de huit mois. — A
i jusqu'à 6 heures, on a compté quatre attaques. 6 heures; soir. La
malade
est dans le coma et présente une cya-nose assez p
me une grande quantité d'albu-mine, 10 heures. Après la saignée, la
malade
a paru un peu éveillée: nous n'avons obtenu d'ell
de modification notable au toucher. P. 156, petit ; T. V. 39°,2. — La
malade
est éthérisée jusqu'à résolution complète. A 11 h
cune cause ne pouvait expliquer la présence de ces ostéophytes, cette
malade
n'ayant ja-mais contracté la syphilis.— Nous ajou
ssification est le plus actif, et en même temps le plus long. Notre
malade
a été fidèle à la règle; ses exostoses siégeaient
nd de l'œil à travers cette ouverture et M. Broca s'est assuré que le
malade
pouvait percevoir par elle l'image des objets ext
rsister définitivement. La vue devient de plus en plus nette. — L*e
malade
sort dans cet état le 5 août. KYSTES DE L IRIS
atives d'extraction. — Il y a une légère réaction et le lendemain, le
malade
sort un peu mieux qu'auparavant. Tout se passe ré
de l'œil amène de l'opacité. —Dès lors toute vision est abolie. — Le
malade
quitte l'hôpital le 8 juin, n'é-prouvant aucune d
— non compris Ju-liette, — jouissent d'une excellente santé. Notre
malade
est née la neuvième, à terme ; son père avait alo
cée; dégluti-tion difficile. P.80, très-petit; R. 16 ; T. 36°,8. — La
malade
meurt dans la matinée du 21 novembre. Autopsie.
ée et réduite à la moitié de son épaisseur. Rein droit, 125 gr., plus
malade
; dans quelques endroits la substance corticale e
sèches; le sommeil était agité, les pupilles étaient contractées; le
malade
était indifférent. Eh bien, la température axilla
érifier ses premiers aperçus sur la température dans l'urémie chez un
malade
dont il a aussi inséré l'histoire dans The Lancet
s de miction. Douleur lombaire modérée. Vomisse-ments. 5e jour : Le
malade
est levé; calme, ni douleurs, ni vomissements, ma
; R. 24 ; T. ax. 37°,61. Le sentiment de faiblesse, dont se plaint le
malade
, est le symptôme le plus prononcé. M. I... s'est
égèrement contractées. — L'intelligence est nette, quand on excite le
malade
; mais, abandonné à lui-même, il tombe dans un ét
te. Vomissements abondants. Impuissance à soulever les jambes, que le
malade
dit ne plus sentir. Pupilles très-contractées. Sp
nécrose partielle. Un autre point, primitivement ou consécutivement
malade
dans un très-grand nombre de cas, est le lieu de
vra être éliminé plus tard. Si la moelle sous-périostique a seule été
malade
, on pourra n'avoir qu'une légère exfoliation ; si
idement typhoïde, et pouvant alors amener en peu de temps la mort des
malades
. Que trouve-t-on dans ces cas? Rien, quand la mor
cas de Martin, et un autre de M. Giraldès, sont elles-mêmes ulcérées,
malades
.— La rate est volumineuse, diffluente souvent. Da
uvent cependant rester isolées. Le péri-carde a été vu plusieurs fois
malade
, à l'exclusion des autres par-ties. Je ne crois p
e ce groupe com-prenait deux catégories distinctes : la première, les
malades
hémi- 1 Voy. Revue photographique, 1870, pages
oit. — Peur vive à vingt ans : accès d'épilepsie. — État actuel de la
malade
; attitude des membres paralysés1. — Delet... Jos
t jouir d'une bonne santé. — 11 en serait de même de la mère de notre
malade
. —II n'y a pas de consanguinité. —Ils ont eu quat
s ascendants (grands-pères et mères paternels et maternels2). Notre
malade
, élevée au sein en nourrice aurait été propre3et
ernat dans le service de M. Delasiauve ; nous revoyons aujourd'hui la
malade
dans le service de M. Charcot. 2 A l'époque de
ans le service de M. Charcot. 2 A l'époque de la naissance de notre
malade
, son père avait 29 ans, sa mère 22. Nous consigno
ras —• ce qui lui donne l'aspect d'un crochet. (Voy. Planche XVI.) La
malade
élève le bras jusqu'à la ligne horizontale, porte
eur et quelque tendance à la flexion, les jointures sont libres. — La
malade
marche en boitant, en raison du raccourcisse-ment
a vue, l'odorat, etc., ne sont pas perver-tis. — La physionomie de la
malade
(voy. Planche XVI) exprime une certaine hébétude,
a photographiée. — La parole est loin d'être aussi facile que chez la
malade
de l'observation IX; souvent il y a quelque hésit
aleur, et, quoique insignifiant à la lecture, faire réussir au lit du
malade
. Nous ne saurions donner une meilleure idée de
ration suivie d'une seconde ascension tout aussi faible le jour où le
malade
se lève : apyrexie ou plèvre traumatique légère.
dant, à notre avis, une omission légère et facilement répa-rable: les
malades
soumis aux investigations thermométriques étaient
lassez, dans le laboratoire de M. Ranvier, au Collège de France. Le
malade
est sorti à peu près guéri de sa plaie le 1 5 jui
rle caustique sulfurique. Vidal en a extirpé un, de son côté, chez un
malade
démon service à la Charité, et M. Bérard en a ren
de 25 ans ; M. Walshe un autre chez un homme de 30 ans. Trois autres
malades
avaient 45, 56 et 67 ans. M. Moore rapporte l'his
nt de la grosseur d'un œuf, sous le bord antérieur de l'aisselle. Les
malades
de MM. Moore et Fergusson ont guéri. « Chez un
la santé générale est bonne. M. Childs, après avoir chloroformé le
malade
, enleva la tumeur le 11 juillet. Il ne se passa r
gne d'intérêt, c'est que la tumeur du sein existait chez un homme. Le
malade
était fort, âgé de 35 ans. Il avait remarqué une
t à recommander l'extirpation des ganglions axillaires. Toutefois, le
malade
insistait pour qu'on les enlevât, parce qu'il dev
rvations : 1° celle d'une des deux femmes rachitiques; 2° celle de la
malade
qui portait une cicatrice de la vulve. Observat
qu'à l'aide de béquilles. Passons maintenant à la description de la
malade
(voy. Planche XY1II et XIX). Sa taille mesure un
T. V. 40°,9. Le vagin contient quelques caillots que l'on extrait. La
malade
se plaint de coliques. —Injections d'eau phéniqué
ensibles. 9 avril. P. 80; T. V. 38°,5. Appétit; ventre indolore. La
malade
vient de prendre de l'huile de ricin. Il s'écoule
39°,6. La peau est chaude ainsi que les joues, qui sont colorées. La
malade
a mangé avec appétit, il y une demi-heure. Elle d
,6. 20 avril. P. 100; T. V. 41°. Insomnie causée par les cris d'une
malade
couchée près d'elle. Frissonnement, sans tremblem
0; T. V. 37°,7. 21 avril. P. 88 ; T. V. 39°,6. Sommeil passable. La
malade
dit qu'elle s'ennuie et pleure.— Soir : P. 104; T
ernier médicament, les plaies se cicatrisèrent assez rapidement et la
malade
est sortie tout à fait guérie. Dans ce cas, la
roximativement le volume des deux poings réunis. Cette tumeur, dit le
malade
, avait mis trois ans à acquérir ce développe-ment
rnière dimension durant les huit mois qui avaient précédé l'entrée du
malade
à l'hôpital.— 1 E. Hervieux, Traité clinique et
5 centimètres de diamètre qui fournissait une suppuration iétide. Le
malade
ne ressentait de douleur que dans le point ulcéré
introduites dans l'épais-seur des tissus morbides, et, le 5 juin, le
malade
quittait le service de M. Foucher, sur sa demande
sur sa demande, la plaie étant en voie de répara-tion. J'ai revu ce
malade
un an environ après sa sortie de Saint-Louis, et
convenues par du tissu modulaire. En janvier 1869, un parent de mon
malade
me rapporta que ce dernier était parfaitement rét
l, le tégument peut rougir. Si l'on porte les mains sur les parties
malades
, on détermine une douleur extrêmement vive ; il y
dans une immobilité absolue, légèrement fléchi le plus souvent, et le
malade
, péniblement impressionné par les manœuvres du mé
é par les manœuvres du méde-cin, ne veutou ne peut éloigner la partie
malade
et ne se défend que par ses cris. Les phénomène
leur se joint un peu de tuméfaction. L'enfant n'ose mouvoir la partie
malade
. Après quelques jours d'augment, 4, 6, 10 et pl
mènes locaux. Après un temps variable et quelquefois très-court, le
malade
est pris de réaction inflammatoire plus ou moins
ités, en même temps que les lèvres, les dents. L'appétit est nul ; le
malade
se plaint assez souvent d'une vive épigastralgie,
Il y a dans quelques cas une hyperesthésie géné-ralisée (Louvet). Le
malade
se plaint beaucoup de douleurs dans les membres e
ause apparente...» «Les cris aigus se répètent à chaque instant et le
malade
paraît à peine en avoir conscience. La moindre pr
elconque du corps suffit pour les provo-quer, mais le plus souvent le
malade
les pousse sans motif appré-ciable (Louvet).» Qui
(Louvet).» Quinquaud note « des douleurs intolérables qui for-cent le
malade
à pousser des cris. » Gamet signale également ces
céphalalgie, et dans sa première observation il dit cependant : « Le
malade
, immobile, pousse à chaque instant des cris aigus
rès-mobile, du reste, sou-vent calme, quelquefois agité et tel que le
malade
, rompant avec l'habitude d'immobilité qui lui est
mérus gauche, que j'ai pu observer dans le service de M. Giraldès, le
malade
ne pouvait mouvoir ni bras ni jambes, à cause des
nible, sauf aux gouttières verte* braies, au crâne et à la langue. Le
malade
ne pouvait serrer la main, ce serre-ment devenant
a moindre contraction musculaire. Outre ces douleurs provoquées, le
malade
accusait toujours des douleurs spon-tanées surven
ts la nuit, et empêchant le sommeil, ou réveillant douloureusement le
malade
J'assistai un jour à l'un de ces accès et je vis
ssible. C'est à la lecture des observations et surtout à l'examen des
malades
qu'il faut recourir pour avoir quelque idée de la
ne, nous avons recueilli des notes de ceg-enre, entre autres chez une
malade
nommée Gelosse (salle Sainte-Anne, n° 18).Elle av
la vésicule biliaire est sensible. Insomnie, etc. 28 février. — Le
malade
a rendu une petite quantité d'urine al-bumineuse,
tèrent avec la même intensité; il s'y joignit même de la diarrhée. Le
malade
mourut le 7 mars sans avoir eu ni somno-lence, ni
travaux publiés sur ce sujet et les recueils de ta température. Une
malade
du service de M. Charcot, qui ne rend guère quune
rdiaque probable. Les jambes ne sont pas œdématiées. 11 janvier. Le
malade
est dans le coma le plus profond. La dys-pnée, co
c un autre thermomètre, était, à neuf heures du matin, de 50°,1. — Le
malade
a uriné une fois sous lui, mais en petite quantit
de la lésion que de son degré, il est in-contestable que, chez notre
malade
, ils devaient être considérables, car les lésions
plaider en faveur de la réalité de l'urémie, qui a revêtu chez notre
malade
la forme comateuse et dyspnéique. Rappelons enc
l'heure du dîner (4 heures). Alors, voyant qu'on donnait à manger aux
malades
et que lui, il n'avait rien, il réclama et se mit
ompréhension n'était pas abolie, car lorsqu'on voulut l'ausculter, le
malade
s'assit avec l'aide de l'infirmier. L'examen des
dans une assez grande hauteur. Deux heures plus tard (8 heures), le
malade
était pris d'une atta-que apoplectiforme offrant
'est moins que le gauche et, au bout de quelques instants, on voit le
malade
le soule-ver d'une façon automatique. — Les membr
après dix minutes et le thermomètre étant bien placé. 9 heures. Le
malade
meut la tête en divers sens ; la face est pâle et
es agités de mouvements de laté-ralité. Les narines sont dilatées. Le
malade
fume la pipe; les lèvres sont décolorées, un peu
ux. — P. 52; R. 20; T. R. 51°,8 à peine. 24 février ; une heure. Le
malade
vient de mourir. A la main, les membres sont un p
s donc seulement 16 grammes d'urée pour 1250 grammes d'urine de notre
malade
. 11 y a loin de ce chiffre — 16 grammes — à celui
érales........... 8 — 1000 grammes. 1250 grammes d'urine de notre
malade
n'auraient même pas donné 16 grammes d'urée : (a)
e cause prédisposante en ne per-mettant pas à l'organisme affaibli et
malade
de réagir contre les causes occasionnelles des af
s bilieux. A la suite de cette réduction, la nuit fut assez bonne, le
malade
se sentait soulagé. Le 51, à la visite, on cons
ssements fécaloïdes re-viennent avec les douleurs dans l'abdomen ; le
malade
n'a pas eu de selles. On lui fait, ce jour-là, de
ne masse herniaire. Cependant, grâce aux manœuvres de l'opérateur, le
malade
se trouve beaucoup mieux; les douleurs ont dispar
qui dure peu ; les vomissements reparais-saient dans l'après-midi; le
malade
n'avait toujours pas de selles: on lui administre
'une portion d'intestin perçue par l'interne au moment de l'entrée du
malade
à l'hôpital, la persistance d'une tuméfaction moi
près cette première manoeuvre, le sou-lagement complet éprouvé par le
malade
, après les manœuvres de taxis qui ont succédé à l
LIE; PHOCOMELIE à rétablissement de la puberté, elle n'a jamais été
malade
sérieu-sement et n'a jamais eu d'attaques de nerf
étachant très-facilement par le frottement. (Voy. Planche XXII.) Le
malade
n'accuse qu'une faible douleur spontanée. Elle es
le bataillon de garde mobile auquel il appartient. Réflexions.— Le
malade
était atteint d'une affection squameuse. — Les pl
ieds, les parties sexuelles ; il est symétrique, il est vrai, mais le
malade
ne sait dire si l'évolution de la lésion s'est fa
e affection coïncide par-faitement avec ce que nous observons chez le
malade
sujet de cette observation, sauf sur un point, le
ns et la plante des pieds sont le siège principal de la lésion; notre
malade
présentait des squames de psoriasis à la plante,
résultat du traitement, nous ne le connaissons pas. Nous avons vu le
malade
à sa seconde récidive; il est sorti blanchi ; nou
e, et l'on sait que, dans les affections cutanées, on ne peut dire un
malade
guéri que quand il a passé des années à l'abri de
août 1871 (service de M. Marrotte, remplacé par M. Lancereadx). Ce
malade
ne présente rien de particulier dans ses antécéde
aint-Guy ; il fut traité pendant six semaines à l'hôpital des Enfants
malades
; il en sortit guéri, et depuis ce moment jusque i
l y a une douzaine d'années, il a toujours joui d'une bonne santé. Le
malade
prétend n'avoir jamais fait d'excès, ni alcooliqu
r, et bientôt l'atrophie gagna les muscles thoraciques et dorsaux. Le
malade
perdit bientôt ses forces ; il lui fut impossible
l'hospice de Bicêtre. La Planche XXIII représente l'état actuel du
malade
; elle nous montre les déformations, conséquence
s il était difficile qu'il en fût au- trement. Malgré la volonté du
malade
, il se produisait des contrac-tions fibrillaires
its mouvements convulsifs. Quoi qu'il en soit, voici l'état actuel du
malade
, en commençant par le bras gauche, celui où les d
o-noncée que du côté gauche ; les fléchisseurs existent encore, et le
malade
peut les faire contracter. Bras gauche. — Le br
s principaux caractères extérieurs que présente l'atrophie chez notre
malade
. Que va-t-il arriver? L'affec-tion, sans nul dout
surtout à faire voir les déformations qu'avait engendrées, chez notre
malade
, l'atrophie musculaire progressive. Mais il est u
rinée (Suite). Nous abordons maintenant l'histoire de notre seconde
malade
, celle qui portait une bride cicatricielle de la
e, et vin de quinquina. Peu à peu la plaie diminua d'étendue. Mais la
malade
se plaignait toujours de céphalée et de douleurs
n couches. C'est là où nous l'avons observée. 20 avril, matin. — La
malade
a éprouvé des douleurs depuis hier matin et elle
pas augmenté; huile de ricin, 30 gr. —Soir : P. 120 ; T. Y. 41°,2. La
malade
a eu des selles assez abondantes. 25 avril.—P.
rieure, prise la première, est libre. 11 existe au niveau des régions
malades
une chaleur mordicante. La fesse droite est inco-
: P. 80; T. V. 57",7. 12 mai. — P. 72; T. V. 57°,5. 16 òàã. — La
malade
va de mieux en mieux; elle se lève un peu tous le
peu : les accidents reprennent, des complications surviennent, et le
malade
succombe. Dans des cas plus heureux, la rémissi
tives de mieux et de pire, puis la guérison s'affirme peu à peu et le
malade
échappe. Cependant tout danger n'est pas con-juré
tement dans mon sujet, mais on comprend quels dangers court encore le
malade
. Les fistules taries, les plaies refermées, il
par les amputations toujours graves qu'elles nécessitent. Ou bien le
malade
guérit avec de véritables infirmités : un cartila
nir en effet par ces seuls troubles généraux. De plus, ils jettent le
malade
dans un état de faiblesse, de désordres fonctionn
er à la possibilité d'une médullite. On est appelé près d'un enfant
malade
depuis quelques jours. Son faciès est typhique, s
u début, et cette douleur met sur la bonne voie. Un examen complet du
malade
dénote d'ailleurs quelque point douloureux dans l
tention. 11 est des cas où peut-être l'état typhoïde est tel que le
malade
ne réagisse plus et laisse presser la partie mala
de est tel que le malade ne réagisse plus et laisse presser la partie
malade
sans paraître s'en apercevoir. Je ne connais pas
eurs, poussant des cris aussitôt qu'on cherche à soulever la partie
malade
. On ne va pas plus loin et l'on admet un rhumatis
us indiquent les parents ; — ou bien les deux membres inférieurs sont
malades
; — ou encore il est sur-venu au coude, à l'épaul
du début et de la marche de la maladie, par un exa-men approfondi du
malade
, du siège exact des douleurs, de leurs caractères
uleur sur le trajet d'un os, ou indolence de l'articulation présu-mée
malade
; empâtement, tuméfaction, etc.; quelques faits, d
ns, émétiques, n'atteignent pas le but qu'on se propose, fatiguent le
malade
, activent la résorption, sont donc au moins inuti
toujours craindre la venue d'accidents typhiques, contre lesquels le
malade
n'est jamais trop fort. Si les accidents existe
ur, concourent au môme résultat. En second lieu, il faut donner aux
malades
la résistance néces-saire pour surmonter ces acci
un entonnoir de verre dans le fla-con. Après avoir bandé le bras du
malade
, comme pour une saignée, on découvre la veine méd
priver de cette dernière ressource, quand même il ne sauverait qu'un
malade
sur cent? Ainsi donc, dans les cas d'anémie profo
ar je suis assez heureux pour pouvoir faire passer sous vos yeux deux
malades
qui présentent, l'une la forme hémiplégique (voy.
ourriez soulever tout d'une pièce la partie inférieure du corps de la
malade
. J'insiste sur cette attitude du membre inférieur
hloroforme la fait disparaître instantanément. Bien que, chez notre
malade
, la contracture hémiplégique date, je le répète,
hémiplégie chez Etch... a débuté tout à coup, pendant une attaque, La
malade
, à la suite de cette attaque, est restée sans con
ief dans les Leçons sur le système nerveux, de R. B. Todd. tifs. La
malade
est intelligente et rien n'autorise à suspecter s
ctéristiques. a. Les règles, jusque-là régulières, se dérangent; la
malade
a de temps en temps des vomissements de sang ; so
articulières qui s'irradiaient vers la ré-gion épigastrique et que la
malade
reconnaissait comme précédant la plupart de ses a
mais d'une façon générale, et cet amaigrissement lient à ce que ]a
malade
est affectée de vomissements presque incoercibles
des difficultés sérieuses peuvent surgir. Qu'adviendra-t-il de ces
malades
? Depuis 2 ou 3 ans, la paralysie avec contracture
se trouve qu'à cette époque, la diathèse hystérique soit épuisée, ces
malades
reprendront la vie commune. 1 « Une femme sera
rieur datant de quatre ans au moins. En raison de l'incon-duite de la
malade
, je fus obligé de lui adresser une vigoureuse se-
suite d'une vive contrariété. Il n'y avait pas alors d'anesthésie. La
malade
, tout en avouant avoir éprouvé des troubles nerve
gé depuis la fin du treizième siècle. B. Mais si la guérison de ces
malades
est possible, vraisemblable même, elle n'est pas
en, du moins aux genoux, ainsi qu'une exploration, faite alors que la
malade
avait été soumise à l'anesthésie du chloroforme,
vous en donner bientôt la preuve, une affection incurable. Chez les
malades
sur lesquelles je viens d'appeler votre attention
larité fort intéressante, au point de vue clinique : chez cette jeune
malade
, les attaques hystériques se sont manifestées seu
au niveau de l'hypochondre gau-che dont se plaignent quelquefois les
malades
, nous aurons résumé tous les symptômes des kystes
opre aux suppurations profondes se déclare et emporte généralement le
malade
. La durée de cette maladie est tout à fait indé
dents plus ou moins tardifs, mettant tôt ou tard en dan-ger la vie du
malade
. — C'est dire assez que nous regardons l'af-fecti
illesse. Dans les observations que j'ai consultées, le plus jeune des
malades
avait 14 ans, le plus âgé 50 ans ; l'âge du plus
spection, pal-pation, percussion, toucher, changement de position des
malades
, auscultation. POINT DE DÉPART Foie..........
mbre de guôri- 9* sons ; quelquefois aussi il a tué rapidement le
malade
. Le traitement comprend différentes méthodes :
t ce désagrément en présmce des garanties qu'on peut ainsi offrir aux
malades
? Tel est le procédé le plus généralement suivi
Le décubitus latéral gauche est la position la mieux supportable. Le
malade
éprouve en outre des engourdissements dans le pie
du type classique. Mais ce jour-là, et dans un temps assez court, le
malade
a vu se développer une série de furoncles, dispos
récédée d'aucun trouble général : Enfin c'est la première fois que le
malade
a de semblables accidents. Les traitements empl
thine. Dans sa leçon du 24 juillet, M. Hardy a émis, à propos de ce
malade
les considérations suivantes : « La multiplicité
uels ils ont été remplacés par Y enveloppement avec le caoutchouc. Le
malade
a pris des bains d'amidon tous les deux jours.
et peu à peu les dou-leurs se sont encore amendées et ont disparu. Le
malade
est sorti guéri de l'hôpital vers la fin du mois
nt cariés. La dure-mère,.dans les points correspondants aux vertèbres
malades
, était enveloppée à l'extérieur par une couche ép
loin de là aux furoncles. 5° Enfin, on ne peut invoquer chez notre
malade
l'interven-tion d'une diathèse spéciale, car, int
suite de la tonicité suffisante de la vessie, et nous connaissons des
malades
qui en évacuent de 10 à 12 grains par jour, sans
atique. Ce catarrhe passe rapidement à l'état chronique. L'urèthre du
malade
, par suite de nombreuses blennor-rhagies (c'était
s si douloureux qu'il l'est d'habitude dans les catarrhes récents. Le
malade
urina en ma présence, et évacua en finissant envi
pour inquiéter le médecin. Ces phénomènes ne sont pas rares chez les
malades
atteints de catharrhe avec dia-thèse phosphatique
cette formation d'un calcul se répéta cinq fois en un an sur le même
malade
, qu'elle mit, ainsi que le médecin, dans la situa
ement et que la miction ne peut s'achever, malgré tous les efforts du
malade
, qui s'effraye et est tourmenté par une envie per
vec l'urine dans l'urèthre et l'obture. Le médecin appelé auprès du
malade
ne connaît pas ce mode de formation des calculs;
contraire, il le repousse avec la sonde dans la vessie, il expose le
malade
à la formation d'une grosse pierre qui ne pourra
toujours par traverser le canal de l'urèthre. Il faut conseiller au
malade
de ne pas intervenir activement au moment où il s
r l'évacuation spontanée du calcul. Au bout d'une heure de re-pos, le
malade
va à la garde-robe et par la double pression du r
e le plus souvent à expulser la pierre. Il ar-riva dans un cas que le
malade
, après être allé chercher son mé-decin en voiture
re remarquer qu'il est avantageux de faire boire un peu plus d'eau au
malade
pendant la rétention, parce que la vessie, étant
sphates. Le même phénomène s'observe hors du corps dans l'urine des
malades
atteints de diathèse phosphatique. Aussi j'ai vu
euse que lui attribuaient les anciens cliniciens, car précisément les
malades
auxquels appartenaient cette urine et ces calculs
ar madame Gross, et par mes confrères les D,s Onimus et Collineau, le
malade
chloroformisé, je procède ainsi 5* ANNÉE. 10
deux ans, un coup de peigne lui fit une petite plaie à ce niveau. Le
malade
y fit peu d'attention, et elle persista ainsi pen
villon, dont le tiers supérieur fut détruit. C'est en cet état que le
malade
entra, au mois d'août 1871, à l'hôpital de la Pit
douleurs frontales et faciales du côté droit. Ce n'est, au dire du
malade
, qu'il y a cinq semaines qu'on s'a-perçut de la l
imètre que celui d.i côté droit. Faisant ouvrir et fermer les yeux au
malade
, en le faisant souffler, gonfler ses joues, etc.,
ulière à la face, dont une moitié semble pensive et l'autre — le côté
malade
— exprime la tranquil-lité, l'absence de soucis,
l de nos connaissances. Disons-en cependant quelques mots. Chez les
malades
atteints de dégénérescence amyloïde, on observe t
, annonçait une grande vascularité de la surface de ces tumeurs. Le
malade
que nous avons observé à Bicêtre ne subit point d
; on arriva également sur un pédicule qui fut lié et coupé, mais les
malades
perdirent une quantité énorme de sang pendant la
émorrhagies dont on ne put se rendre maître assez rapidement. Une des
malades
ne tarda pas à mourir et la seconde succomba peu
la seconde succomba peu de jours après par infection purulente. Le
malade
dont nous avons la photographie fut opéré par M.
cule, on plaçait une ligature et le serre-nœud faisait le reste. Le
malade
, que nous avons vu opérer, perdit très-peu de san
comporte pas l'élégance de nos opérations réglées, mais elle place le
malade
dans les meilleures conditions pour le succès, lo
atrophie partielle du cerveau (fin). — « L'attitude habituelle de ces
malades
, écrit M. Bouchard, consiste en une flexion de l'
se légèrement ; l'at-titude primitive s'est ainsi reproduite : sur 14
malades
du service de M. Delasiauve atteintes datrophie c
planche VIII), pa-ralysée dès l'âge de 17 mois. Chez cette dernière
malade
, en effet, la main forme avec l'avant -bras un an
rses attaques auraient été précédées de cé-phalalgie. Au dire de la
malade
, la bouche aurait été fortement déviée à gauche d
de l'avant-bras sur le bras et des doigts sur la paume de la main. La
malade
ne peut étendre ni l'avant-bras, ni les doigts. L
ou-blement du second. Pouls à 60, parfois à 40. 5 novembre 1562. La
malade
entre à l'infirmerie pour des dou-leurs assez viv
s palpitations depuis l'âge de 21 ans. Le pouls est assez petit. — La
malade
a toujours, par in-tervalles, des douleurs dans l
e précé-dente. — Octobre 1865. Bronchite. Mai 1866. Bronchite. — La
malade
traîne la jambe droite en marchant. Elle ne peut
nou et la cuisse, mais à un moindre degré, sont plus froids du côté
malade
que du côté sai». Ces phénomènes s'accentuent dav
lade que du côté sai». Ces phénomènes s'accentuent davantage quand la
malade
est levée depuis quelque temps. Mars 18681. Ell
ient à l'infirmerie pour un embarras gastrique. Octobre 1871. Cette
malade
, petite de taille (lm,45) ressemble plus à un enf
y a pas de signes de paralysie fa-ciale. Membre supérieur droit. La
malade
élève le bras jusqu'à l'hori-zontale; l'adduction
TT I 7 L' i) I Les différents modes de sensibilité sont intacts. La
malade
se plaint seulement de douleurs dans les articula
ied est porté en de-dans, sa face plantaire relevée (varus léger). La
malade
est impuis-sante à remuer les orteils, qui sont u
n que nous avons émise. — Bin..., Fr. Héloïse, âgée de 30 ans (1866),
malade
du service de M. Delasiauve, hémiplégique à gauch
ndex et au médius, légère à l'annulaire, nulle à l'auriculaire. Si la
malade
étend les doigts, ils passent immédiatement à la
ronation et portée vers le bord cubital. Pas plus que chez les autres
malades
, nous ne retrouvons ici la disposition arrondie s
puisse se rendre compte de l'attitude des membres supérieurs chez les
malades
que nous avons eu plus particulièrement en vue. A
s parlerons des quatre types de déformation que l'on observe chez les
malades
devenus hémiplégiques à une époque plus ou moins
angements atmosphériques, alors que, pour employer une expression des
malades
, la paralysie les travaille, l'attitude des membr
i. Renseignements obtenus après la mort. — Il y a cinq semaines, le
malade
devait être en bonne santé. Il commença alors à s
risson très-violent et prolongé ; on ne sait s'il s'est reproduit. Le
malade
fut bientôt obligé de garder le lit. Le troisième
Le troisième jour, convulsions violentes et perte de connaissance. Le
malade
ne prend rien et évacue involontairement ses sell
e presque chaque mois à des accès con-vulsifs. État à Ventrée. — Le
malade
est un homme grand, mais peu ro-buste et très-mai
s petit, très-fréquent (142) et très-facilement dépressible (mou). Le
malade
a perdu toute con-naissance, ne répond pas aux ex
ant beaucoup durâtes. — Le soir, perte de connais-sance complète ; le
malade
grince des dents, les yeux sont le plus souvent f
— 9 heures......., . 39°,6 Le matin du 26, la scène a changé. Le
malade
est sans pouls, couvert d'une sueur froide, et ne
re était de 56°,4 ; à onze heures, de 55°,6 ; une heure plus tard, le
malade
était mort. Le traitement s'était réduit à l'em
esse des bruits du cœur, attribuée simplement à l'état misérable du
malade
, l'intensité et l'étendue de la matité cardiaque
bservé aucuns bruits particuliers. Si j'avais eu, pendant la vie du
malade
, les renseignements rap-portés dans nos premières
n fut entravée, mais la respiration s'effectua comme par le passé. Ce
malade
que nous avons interrogé à plusieurs reprises sur
pas la moindre souffrance. — Les douleurs spontanées sont nulles; le
malade
n'é-prouve qu'un peu de gêne dans la déglutition,
i depuis quelque temps. — Néan-moins l'état général est excellent, le
malade
se lève, se promène dans la cour, il a même pu so
es et abdominaux n'offre rien de spécial. 5 octobre:— Opération. Le
malade
a été aneslliésié par le chlo-roforme. — Une fois
ée à 11 heures et demie du matin après avoir préalablement endormi le
malade
par le chloro-forme. L'anesthésie fut complète an
ant, la respiration s'arrête, le pouls devient insensible, la face du
malade
pâlit, puis peu à peu les lèvres se cyanosent, le
ACS LACRYMAUX TUMEURS DES SACS LACRYMAUX par a. de m0ntméja. Le
malade
représenté dans la planche XXXIV est un jeune hom
du diagnostic de la nature de ces tumeurs. Depuis un an environ, le
malade
avait remarqué que les larmes coulaient facilemen
début d'un coryza ; le timbre même de la voix avait subi, au dire du
malade
, quelque légère allé-ration. Sur les tumeurs, les
des masses élasti-ques, homogènes, ni pulsátiles, ni fluctuantes. Le
malade
se refusa à se laisser pratiquer la moindre ponct
uscle orbiculaire, pour donner à la sonde un accès plus facile, et le
malade
ne fit à cet égard aucune concession. Nous somm
ration les plus salubres, sous l'influence de la nostalgie. Parmi les
malades
envoyés en congé de convalescence, aux revues tri
s existent rarement dans l'hypérémie de la rate ; pour occasionner au
malade
une souffrance bien manifeste, il faut exercer un
ner une iconographie rare que nous livrons ce type à la publicité. Le
malade
que représente notre planche a été observé par no
ération des mouvements cardiaques dans la plupart des cas. Chez notre
malade
on remarquait facilement le volume exagéré des va
les globes ocu-laires projetés en avant donnaient à la physionomie du
malade
une expression d'étonnement ou de dureté qui ne c
ltat puisse être attribué à une action thérapeutique quelconque. Le
malade
qui fait l'objet de cette note fixait à trois ann
elle est un peu élastique et n'offre nulle part de fluctuation. Le
malade
raconte que, depuis longtemps, il avait remarqué
tumeur, au niveau de la séparation des par-lies saines et des parties
malades
, neuf ponctions avec le bistouri, puis on enfonce
ai. — La douleur s'est un peu exaspérée durant la nuit ; néanmoins le
malade
a dormi pendant quatre heures. Le cercle de morti
sang. La plaie qui en résulte a un bon aspect. Un petit îlot de tissu
malade
,incomplètement sphacélé,nécessita l'application d
lus en dehors qu'il n'est en réalité ; de là divers inconvénients. Le
malade
, engagé à saisir rapidement l'objet qu'on lui pré
ion d'un objet éclairé, à travers un verre de couleur. L'attention du
malade
est frappée par la lumière co-lorée, la tendance
u de vous en retracer les symptômes. Mais, vous le savez déjà, chaque
malade
vous pré-sente des phénomènes individuels qui le
très-avancé, et ses frères et sœurs se portent tous à mer-veille. Le
malade
lui-même, s'il fallait s'en rapporter aux rensei-
tés chez lui. C'est là, messieurs, une erreur bien commune chez les
malades
, et qui ne doit pas être partagée par le médecin.
nsibilité qui mar-quent sûrement le début de cette affection. Chez le
malade
qui nous occupe, les douleurs qu'il prenait pour
ter une atrophie de la papille ; enfin, pour compléter ce tableau, le
malade
fut pris d'une cystite fort douloureuse, et qui d
ourd'hui ; nous n'hésitons pas à la rattacher à l'ataxie, bien que le
malade
soit porté à considérer ces derniers accidents co
de position, et de troubles sensoriaux divers. Tel était l'état du
malade
, lorsque les phénomènes spéciaux sur lesquels je
s très-remarquables, et qui, d'ailleurs, ne causent aucune douleur au
malade
. Le pouls est accéléré, circonstance assez comm
provoque aucune sensation pénible. Que s'est-il donc passé chez ce
malade
? et comment interpréter les accidents qui viennen
quentes exceptions, et c'est précisément ce qui se produit chez notre
malade
. 11 existe, en effet, des arthropa-thies précoces
ibue les lésions de ce genre aux mouvements désordonnés qu'exécute le
malade
. Cette théorie pure-ment mécanique ne tient compt
appartiennent aux périodes les plus avancées de la maladie, et notre
malade
ne fait point exception à cette règle. Nous const
e de la tète humérale ; c'est précisément ce qui s'est passé chez une
malade
dont l'observation a été publiée depuis longtemps
dans quelques cas exceptionnels, celte réaction se produit, et notre
malade
en offre un exemple, puisque, chez lui, la tempér
ès-rapidement est toujours plus considérable au niveau de la jointure
malade
, et sou-vent une effusion, soit séreuse, soit san
I etXXXIt delà Revue de 1870, qui représentent l'aspect des jointures
malades
pendant la vie ; et aux planches I et II de cette
e habituel que nous faisons du bras et de la main droite : chez notre
malade
, les conditions se trouvent renversées, puisque c
é-rieure de la moelle épinière du côté correspondant à l'articulation
malade
. La planche que je mets sous vos yeux, et qui est
ns cutanées qui relèvent du système nerveux. Sous ce rapport, notre
malade
fait exception à la règle, ou, plutôt, il nous pr
laryngo-bronchiques décrits par mon ami M. Second-Féréol. Cbez notre
malade
, non-seulement il existe une cystite dont je vous
s vous dire quel est le pronostic qu'il convient de porter chez notre
malade
. Les altéra-tions profondes dont l'articulation s
dus, des luxations de l'épaule. Ces infirmités n'empêcheront pas le
malade
de tirer quelque parti du membre affecté, d'autan
ici le tableau des mesures comparatives des membres supé-rieurs de ce
malade
. gauche. droite. 24 nov. 27 nov. Circonfére
umeur qu'il porte à la partie droite du cou. Il y a deux ans que le
malade
s'est aperçu pour la première fois de la présence
hors de la parotide. En effet, les caractères du début iournis par le
malade
: glissement facile de la peau, fixité de la tu
développée dans la loge parotidienne. Un renseignement fourni par le
malade
nous indique en outre que c'est dans les couches
e constituait une saillie arrondie appréciable au toucher, puisque le
malade
lui donne le volume d'une noisette lorsqu'il s'en
; déplus, ilindique l'utilité d'une opération qui, en débarrassant le
malade
de sa difformité, en offrant peu. de chances de r
ànatomie pathologique. —Lorsque l'on ouvre la cavité abdo-minale d'un
malade
mort de rupture de la rate, on la trouve géné-ral
érescence quelconque. Dans les pays marécageux, où un grand nombre de
malades
présentent un déve-loppement pathologique de la r
ous pouvons dire, c'est que, à la suite d'un traumatisme violent, les
malades
éprouvent une douleur vive dans la région de l'hy
né-raux. Pour les commémoratifs, il faudra rechercher avec soin si le
malade
a vécu dans un pays marécageux, s'il a eu des fiè
et de tension dans les mêmes régions; elle peut arracher des cris au
malade
ou le faire tomber dans des mou-vements convulsif
oids des couvertures. » Le faciès a une expression particulière; le
malade
se tient assis en penchant son corps en avant; sa
qu'à la fosse iliaque, la syncope, la pâleur excessive, l'attitude du
malade
, l'accélération et la difficulté des mouvements r
il doit surtout essayer de remédier à la syncope, à la défaillance du
malade
, et c'est alors qu'il devra employer surtout un r
les médicaments qu'il avait employés auparavant avaient échoué et ses
malades
étaient morts. Le hachisch fut donné sous forme d
t après le sommeil, suite des effets développés du hachisch, ces sept
malades
sont entrés en convalescence. Je regarde la guéri
a vu les selles se modifier rapi-dement, la réaction s'établir et les
malades
entrer en convalescence. Un cholérique fut rendu
a première période de l'épidémie, alors que la plus grande partie des
malades
succombaient. Les quatre premiers prisa la der-ni
dans une sorte d'agi-tation et de somnolence avec rêves pénibles: la
malade
avait pris environ 20 centigrammes d'extrait en d
hachisch fut administré: la réaction ne tarda pas à se produire et le
malade
guérit. (Union médicale, 1849.) Dans un article
tient compte de cette circonstance que le médicament fut donné à des
malades
atteints très-gravement, cyanose, algidité, cramp
grammes; phosphate de fer,0sr,40; chlorure de sodium, 16 grammes. Le
malade
sort le 20 mars. 7 avril. L. . revient à l'hôpi
La miction est normale; les urines ne contiennent pas d'albumine. Le
malade
dit avoir des sueurs fréquentes depuis 7 à 8 mois
ammes; sulfate de fer, traces, — d'après M. Ménière). 8 octobre. Le
malade
présente une coloration rouge, érythéma-teuse des
; T. R. 56°,9. L'injection a occasionné une douleur très-vive, que le
malade
compare à des co-liques; elle aurait duré environ
le aurait duré environ un quart d'heure. Une demi-heure plus tard, le
malade
a du larmoiement, éprouve du vertige, de la pesan
rhéiques. L'œdème des pieds et des jambes reste le même. 10 nov. Le
malade
a bien dormi: c'est la première fois depuis la po
ient et servent ainsi de charpente au délire. Suivant Séglas, « les
malades
atteints d'hallucinations ver- bales de l'ouïe
aux sont, au préalable, des moteurs. Mais, malgré cette tendance du
malade
à verser, au point de vue de l'hallucination, d
part, à l'état démentiel très vite accentué dans lequel tombent les
malades
; démence au sein de laquelle le clinicien dépis
dans les divers états vésaniques. Elles influent sur le délire des
malades
suivant des modalités diverses et peuvent s'acc
de rémission du paralytique général. D'où l'indication, chez un tel
malade
, toutes les fois qu'une amé- lioration se produ
la deuxième portion de l'arc nerveux entre seule en mouve- ment, le
malade
assiste à ce déclanchement automatique dont il
vait séparée de son mari. Un oncle mort de paralysie générale. Le
malade
est marié, a deux enfants, l'aîné a trois ans, le
rois ans, le deuxième quinze mois, ils se portent bien, la femme du
malade
est en bonne santé. Un frère maternel du malade
t bien, la femme du malade est en bonne santé. Un frère maternel du
malade
, âgé de vingt- trois ans est excentrique, dépen
agascar. Uans les antécédents personnels, on relève la syphilis, le
malade
a eu cette affection en pleine adolescence, à sei
malgré l'incohérence, on s'aperçoit que le 10 O CLINIQUE MENTALE.
malade
parle de lui parfois à la troisième personne, qu'
êmes préoccupations sont traduites. L'agitation est continuelle, le
malade
est violent, déchire' et brise, et aucun calman
parle par sa langue, dans ses dents, il a une conversation avec le,
malade
et avec ceux qui lui parlent. Ce « don » lui dit
ontinuel marmottement, tout le jour, se tenant à l'écart des autres
malades
et parlant sans cesse ; ce « don », ce « ventri
dans ses paroles, on saisit le dédou- blement de la personnalité du
malade
et le tour tantôt désagréable, tantôt agréable
est intéressant de noter la gradation qui se manifeste : d'abord le
malade
signalant le fait et signant : Don. Le Don le t
ns ont des stigmates de scrofule. Trois sont morts en bas-âge. Le
malade
a eu la syphilis et a été traité : il s'est marié
s il n'y a aucune lésion au coeur, l'état général est assez bon, le
malade
pèse 85 kilos ; les voies digestives trahissent
disso- ciation mimique et parésie faciale gauche. Aspect triste, le
malade
parle peu, répond par monosyllabes, mais la lec
e, aucun signe paralytique dans les membres droits. Le 24 mai, le
malade
s'agite, et refuse absolument la nourriture, ne
à lui, reprend son monotone monologue de propos désagréables. Le
malade
conserve un état général assez ^satisfaisant et
rder une marche assez lente. Du sens génital étudié chez les' mêmes
malades
: aux trois périodes de la paralysie générale';
'exaltation, d'affaiblissement et d'abolition sans que le délire du
malade
en soit modifié, le sujet continuant à avoir la
ressive. Il n'y a pas lieu à mon avis, de tenir grand compte de ces
malades
dans la question qui nous occupe; il convient s
ol et excès vénériens, forme surtout démentielle avec agitation. Le
malade
ne délire que sur les organes génitaux. Il est
pollutions involon- taires en dépit d'une masturbation réitérée; le
malade
abandonne alors complètement son ancien délire
é congestive. Impuissance depuis plusieurs mois, mais à entendre le
malade
cette impuissance est due au manque de femmes ;
poque le délire expansif de richesses avec agitation persiste et le
malade
est toujours impuissant et conscient de son impui
l'impuissance ni du délire expansif décrit ci-dessus, tandis que le
malade
se lamente de n'avoir pas été du corps depuis un
et définitive jusqu'à la mort et passage à la seconde périorle; le
malade
gâte. Alors s'ajoute au délire expansif un délire
lire d'empoisonnement par les Juifs pour s'emparer de celles-ci. Le
malade
se dit capable de remuer des montagnes et ajout
lli. Délire génital expansif très accusé : depuis plusieurs mois le
malade
est totalement impuissant; il vante au contrair
nçant sa semence à la ronde. La paralysie générale a évolué chez ce
malade
avec une extrême rapidité; en quatre mois, Car...
- rantes bypocondi iaques avec impuissance et délire -génital. Le
malade
se sent rapetisser; il est moins haut, dit-il, d'
de quelques mois la forme expansive est seule restée tandis que le
malade
était frappé d'im- puissance, or à ce moment où
ésique est plutôt exalté. Sans doute dans la sixième observation le
malade
impuissant a gémi quelque temps sur une réducti
e exactement l'état de l'ins- tinct génésique en même temps que les
malades
accusaient des fourmillements, des engourdissem
e durée assez courte de jours, rarement de semaines, mais parmi nos
malades
qui les éprouvèrent il s'en est trouvé un chez
u'apparente : un paralytique pria- pique ou impuissant n'est pas un
malade
guéri. Quant au pronostic, il ne nous a pas sem
utilisant l'observation directe, les renseignements iournis par les
malades
et ceux fournis par leurs femmes nuus avons réu
ce d'attendre, que d'être rendue mère par lui du vivant de son mari
malade
, car plutôt que de supporter un tel déshonneur,
se des autres, par la crainte de devenir mère du vivant de son mari
malade
. Je lui déclarai que son cas était bien amusant
rhabilla avec une joie d'enfant et partit embrasser ce pauvre mari
malade
que, pour la première fois depuis dix-huit ans,
le siège. C'est, dit l'auteur, un cas exclusif, parce que, chez la
malade
en question, âgée de cinquante-cinq ans, la syr
e; par LEY. (Journ. de neurologie, 1901, n° 9.) Observation d'une
malade
qui depuis sa jeunesse était sujette à des accè
grossesse faisait momentanément disparaître, on administra à cette
malade
des tablettes de thyroïdine et depuis cette épo
queuses, mais encore au niveau des os. Comme il n'existait, chez ce
malade
, aucun signe de lésion organique en dehors d'un
e de stupeur est suivie d'une grande agitation, pendant laquelle le
malade
est dangereux pour lui-même et pour les autres.
sultats, et en terminant, il montre l'intérêt que présente : un tel
malade
au point de vue médico- légal, en supposant que
es du côté droit, intelligence toujours .intacte, le 3 et 4 août la
malade
l'ait son testament. Le 20 août, mort après une
touchèrent l'intelligence que dans les 2 ou 3 derniers jours. La
malade
avait désiré tester, le médecin imagina l'emploi
ires éventuels. C'est par le choix de ces cartes différentes que la
malade
fit connaître ses instructions. Le notaire tran
e et, quand elle eut achevé, il lui lut à haute voix la pièce et la
malade
montra par sa z mimique et ses gestes qu'elle a
a ; par W. M. BECIITLREW. (Obo : réaié psichiatrii, III, 1898. Le
malade
en question tua à coups de revolver le président
également le service dans les sections d'agités. Elles soignent les
malades
et maintiennent l'ordre, sous le commandement e
administration des bains, d'après leurs instructions, observent les
malades
afin, en cas de changements graves, de prévenir
vent sur un registre les modifications qui se produisent chez les
malades
. A chaque visite des malades, par les ordonnateur
difications qui se produisent chez les malades. A chaque visite des
malades
, par les ordonnateurs, le médecin principal, le
dans les quartiers, les informent des changements survenus chez les
malades
,' leur montrent les nouveaux entrants, et inscri-
endant le temps de leur service, elles se guident, pour soigner les
malades
, sur les indications du surveillant et de son aid
istricts différents. La répartition s'y fait de telle sorte que les
malades
ont toute com- modité pour rester en relations
vec leur fa- mille et leurs amis. Mais, avant la répartition, les
malades
restent en observation soit à l'hôpital, sont d
s longtemps mise en pratique, consiste principalement à traiter les
malades
d'asile comme des malades d'hôpital, et à prend
ue, consiste principalement à traiter les malades d'asile comme des
malades
d'hôpital, et à prendre autant que possible pou
ions adoptées dans ces derniers établissements. C'est ainsi que les
malades
bruyants ne sont pas relégués par M. Elkins. dans
nt pas relégués par M. Elkins. dans j 1 Causer de la douleur à un
malade
, nous ne saurions que protester; voir page 53.
ES D'ALIÉNÉS. 51 I un dortoir spécial, mais demeurent au milieu des
malades
calmes, dont le bruit qu'ils font ne trouble pa
e est sans inconvénient pour l'entourage, il est avantageux pour le
malade
qui n'est pas aban- donné seul dans une pièce o
de garde de nuit dispose toujours de quelques aliments destinés aux
malades
qui pourraient en avoir besoin et l'on sait que
antité d'aliments. L'infirmier peut aussi s'occuper un ins- tant du
malade
, causer avec lui un instant, l'aider à s'endormir
qu'il y a lui-même tout intérêt). Un autre avantage, c'est que les
malades
sont moins bruyants dans la journée, parcequ'il
nt moins bruyants dans la journée, parcequ'ils ont bien dormi ; des
malades
à instincts de destruction peuvent être soumis
s chemises seulement ont été déchi- rées par deux aliénés. Pour les
malades
malpropres, il y a encore un avantage, celui de
s homicides. Un seul veilleur de nuit est suffisant pour vingt-cinq
malades
aigus et affaiblis, et pour quarante et cinquan
lles qui sont en usage dans les hôpitaux généraux ; 2° Que tous les
malades
aigus, bruyants, malpropres et à tendances dest
té de dames s'est formé pour enseigner aux 52 asiles d'aliénés. 1
malades
impropres à tout autre travail, ou paralysés et a
en charger. La ^variété des travaux permet d'utiliser ce que chaque
malade
peut avoir d'aptitudes spéciales : un idiot pei
eilles. Ces occupations ne servent pas seule- ment à désennuyer les
malades
, elles ont paru utiles à leur état mental 1. A
dre ce résultat, c'est l'isolement après un diagnostic précoce, les
malades
devant être isolés avant que leur tuberculose dev
lectuelle de la société, aux différents âges. D'abord on punit les
malades
de leur conduite, on les considère comme responsa
puisse conduire à transporter la responsabilité de gens sains à des
malades
. Les infirmiers eux-mêmes châtiaient les malade
gens sains à des malades. Les infirmiers eux-mêmes châtiaient les
malades
pour diminuer les fatigues de la surveillance. Ce
on procède. On prend des serviteurs, qui n'ont pas à s'occuper des
malades
; ce sont des domestiques, chargés exclusivement
des résultats. Ainsi, jadis le quartier d'observation (vingt-trois
malades
) occupait sept serviteurs, qui coûtaient, à 90
budget de 1900 un crédit de 3 000 florins destiné à l'entretien des
malades
placés sous le régime familial. Le ministre s'e
l'autorité préfectorale qui avait prescrit l'hospi- talisation d'un
malade
étranger au territoire de son ressort ne s'enqu
, a donné lieu à un autre inconvénient. Le domicile de secours d'un
malade
, facile il établir lorsque ce malade, récemment
t. Le domicile de secours d'un malade, facile il établir lorsque ce
malade
, récemment hospitalisé, a quitté depuis peu le
nages se font plus rares et que les traces du séjour déjà ancien du
malade
dans telle ou telle localité et les éléments d'ap
cès, dont deux tout particulièrement instructifs ; il s'agissait de
malades
porteurs d'ulcères superposés; or, l'élongation
duisent. Adipose douloureuse. MM. Acuann et LAUBRY présentent une
malade
de soixante-huit ans, atteinte de la maladie de
e de la maladie de Dercum, les pieds et les mains sont indemnes, la
malade
est notablement obèse, mais sur le tronc et les
myotrophie. M. Etienne (de Nancy) présente une pièce provenant d'un
malade
atteint d'amyotrophie type Aran-Duchenne. On y
Amyotrophie et syringomyélie comparées. M : GUILLAIN présente trois
malades
du service de M. Marie. Deux amyotrophiques typ
e même. OEdème hystérique. M. CESTAN présente avec M. RAYMOND une
malade
de quatorze ans, réglée, qui a eu, il y a quelq
rent à l'ampu- tation, mais avant de la pratiquer ils envoyèrent le
malade
consulter à la Salpêtrière où la contracture én
acture énorme de la main, la dureté de l'oedème, la nervosité de la
malade
et un bracelet de phlyctènes situé sur l'avant
atteinte avait 6° de plus que la main saine. M. LEVY présente un
malade
de M. Babinsky, atteint d'amyo- troylaie du typ
t cependant le nombre d'asiles et d'établissements pour ce genre de
malades
est très limité. En 185, le D1' Platz fonda à R
l'asile d'Oudielnaïa une division des idiots, contenant en tout 50
malades
des deux sexes, dont 25 épileptiques; mais cett
nées un asile contenant 40 enfants idiots; un médecin visite les
malades
une fois par semaine. L'hôpital Troilzky pour les
ssède environ 3'j0 idiots, âgés de deux à quatorze ans ; 200'de ces
malades
ont besoin d'assistance et d'instruction. Dis
très prononcés. On observe SOCIÉTÉS SAVANTES. 63 parfois chez ces
malades
des phénomènes hystériques, d'autres troubles a
voqués par la peur et l'idée que la déglutition est impossible. Les
malades
de cette catégorie se rendent le plus sou- vent
agit toujours dans le sens contraire, car elle entretient chez les
malades
l'idée d'un cancer, de sorte qu'il faut condamn
églutition. M. VERSILOFF croit au contraire qu'il faut soumettre le
malade
à un examen interne des plus minutieux. Ainsi,
e le malade à un examen interne des plus minutieux. Ainsi, chez une
malade
atteinte de dysphagie on découvrit une tubercul
corticale (avec présentation des préparations). - Il s'agit d'un
malade
admis dans l'Asile départemental de Moscou et p
as, parésie de la jambe). Les accès sont tellement fréquents que le
malade
désire être opéré. Pas de syphilis, ni de traum
hilis, ni de traumatisme, ni d'alcoolisme dans les anté- cédents du
malade
. L'affection a débuté, il y a quinze ans, par des
est frappé de paralysie. Le nombre des accès pen- dant le séjour du
malade
à l'hôpital est allé jusqu'à 221 dans une journ
des deux côtés. La sensibilité est affaiblie du côté paralysé. Le
malade
meurt d'une pneumonie franche. A l'autopsie, on t
pilepsie jacksonienne s'accompagne de convulsions cloniques. Or, le
malade
de M. Wassilieff présentait des accès de convulsi
alcoolisme et de la tuberculose. Discussion. L. Minor présente un
malade
chez lequel tous les symptômes de la syringomyé
partement de la Seine d'hospitaliser chez lui, dans ses asiles, ses
malades
et de ne pas se prêter à une exploitation qui s
ne pas se prêter à une exploitation qui se fait au détri- ment des
malades
des départements. Sévérin G authier, demeurant
(absence d'autorisa- tion d'examen sous chloroforme, indocilité des
malades
, hymen infranchissable, obésité), cet examen es
hissable, obésité), cet examen est resté incom- plet chez 12 de ces
malades
. Néanmoins ces cas sont comptés dans la statist
e à l'asile, avaient subi une opération gycécologique, trois de ces
malades
ne présentaient aucune lésion nouvelle au momen
xamen : la quatrième avait de la vaginite. Si l'on met à part ces 4
malades
, on trouve que sur les 61 autres qui ont été ex
des lésions gynécologiques, 2 n'en présentaient pas. Parmi les 59
malades
ayant des lésions génitales 11 n'ont pu être ex
té explorées sous chloroforme. Dans ce nombre nous faisons entrer 3
malades
qui présentaient des troubles Archives, 2' séri
iagnostic pour les raisons déjà indiquées n'a pu être établi. Des 2
malades
n'ayant pas de lésions apparentes l'une n'a pu
es ont été les suivantes. Nous ferons remarquer que beaucoup de ces
malades
ont présenté des lésions multiples pouvant rent
ion principale. OBSERVATIONS GYNÉCOLOGIQUES. 83 Or, ce chiffre de
malades
examinées nous a donné une proportion de 96,72
e des familles et aussi sur les motifs qui poussent l'entourage des
malades
à ne pas répondre ou à répondre négativement da
nce des lésions physiques de nature infectieuse parfois, chez des
malades
dont nous sommes responsables au point de vue s
ment triste qu'on en soit réduit à une impuis- sance si funeste aux
malades
pour respecter un droit qui n'est ni légal ni h
ion des droits et des devoirs des médecins dans ' le traitement des
malades
atteints d'affections mentales et confiés à la
eant de penser que la société qui a pris l'initiative d'interner un
malade
et exerce un droit de pro- tection légale, sur
rieux. Si l'on se reporte à notre statistique, on voit que sur 59
malades
nécessitant un traitement chirurgical, cinq seule
chirurgical, cinq seule- ment ont pu être opérées. Certes certaines
malades
n'ont pu bénéficierde l'intervention à cause de
tions urgentes nous ne rele- vonsquede notre conscience. Sauver une
malade
, dontl'exis- tence est menacée à brève échéance
iales chez les aliénés et de montrer en définitive combien chez ces
malades
, reste étendu le domaine de la chirurgie. Une
as encore été tentée. On ne peut dès lors la pratiquer que chez des
malades
sains d'esprit, qui attristés de leur état, sol
ns proposées dans ces derniers temps contre l'épilepsie et certains
malades
de l'encéphale. Or nous estimons qu'on n'a pas
ient prises, qui en facilitent la pra- tique pour le grand bien des
malades
. CLINIQUE NERVEUSE. Sur un cas d'amnésie cont
a mémoire. Cette amnésie remontait au 8 mars, date à laquelle notre
malade
fit une tentative de suicide par inhalation de
s par les enfants de 13...,'pénèlre dans la chambre et trouve notre
malade
étendu sur son lit, sans connaissance. La femme
thique. Les opérations intel- lectuelles se faisaient lentement. Le
malade
resta dans cette situation, à Saint-Louis, pend
E NERVEUSE. plus haut, on ne trouve aucune tare physique chez notre
malade
. Les pupilles sont égales, plutôt rétrécies, ré
t thermique est intacte; les sensations sont bien localisées; le - `
malade
, les yeux bandés, énonce avec seulement de rares
rétrécissement du champ visuel, pas de dyschromatopsie. Bien que le
malade
n'accuse aucune faiblesse musculaire, il ne don
e, peu éclatante. Les opérations intellectuelles sont ralenties, le
malade
ne répond qu'après un petit temps de réflexion; l
son mode d'exis-' tence à Paris. Il est vrai de dire que chez notre
malade
, à diverses reprises, on notera une certaine ll
lors. Et pendant tout le temps qu'il nous a été donné de suivre le
malade
, c'est-à-dire jusqu'au 18 janvier 1901, date à
; l'écriture est correcte. Tout au plus pourrait on signaler que le
malade
, les yeux bandés, ne parvient qu'à grand'peine
une UN cas d'amnésie CONTINUE. 91 des mieux conservées chez notre
malade
pour les faits antérieurs au 8 mars, est pourta
açon générale, il y a une amélioration appré- ciable dans l'état du
malade
pendant son séjour àl'asile, puisqu'en somme il
est que d'après ce que sa femme lui a raconté ultérieurement que le
malade
parle, puisqu'il cite des faits qui se sont passé
93 Il n'en est pas moins exceptionnel de voir, comme chez no- tre
malade
, durer l'exclusion de presque tout autre symp-
, indifférence, apathie et démence terminale. Or, le cas de notre
malade
ne semble pas absolument ren- trer dans cette c
ance à vrai dire que par ce que nous en a raconté la maî- tresse du
malade
. Ces renseignements suffisent néanmoins pour fa
é la fréquence dans ces cas, et qui fut encore manifeste chez notre
malade
un mois après l'accident. Nous avons ten- dance
mentaleégalement classique; mais en outre il est apparu chez notre
malade
, immédiatement au sortir du coma, une forme spé
nte sous l'influence d'une intoxication aiguë; et notamment chez le
malade
qui a fait le sujet de sa seizième leçon (1888-
iques entre l'amnésie continue des hystéri- ques et celles de notre
malade
. Il semble même que dans son mécanisme intime c
les peuvent aussi dans une certaine limite être réveillées, mais le
malade
ne paraît pas en avoir une conscience nette en
accompagnée chez lui de ces troubles concomitants relevés chez les
malades
de 11Z..Ianet : phénomènes d'aboulie, idées fix
que l'on observe volontiers chez les hystéri- ques ; même la seule
malade
de M. Janet qui aitprésenté une amnésie continu
tre, M. le professeur Jolfroy l'a signalée l'année dernière chez un
malade
qui avait fait une tentative de suicide par pen
convient-il de citer ici les mouvements de défense qu'exécutent les
malades
opérés durant la nar- cose ; il est plus signif
la peau. L'oreille gauche est normale et entend très bien; mais la
malade
est absolument sourde de l'oreille droite. · R.
paralysie générale qui se termina rapi- dement : le 14 octobre, le
malade
parait souffrant, sa respiration est courte, on
e bulles de la grosseur du poing : la putréfac- tion commençait. Le
malade
mourut une heure plus tard. Qua- torze heures a
e l'auteur décrit dans le présent travail est tout diffé- rent : La
malade
a cinquante ans; il y a deux ans,'après une bron-
s se seraient aggravés, si la nature n'était venue au secours de la
malade
eu ouvrant un passage au liquide cérébro-spinal :
que l'écoulement se fait presque toujours par la narine gauche ; la
malade
dont il vient d'être question ne faisait pas ex
t pour le médecin de prendre contact avec la manière de sentir du
malade
, sans quoi il ne réussira pas à bien saisir le ca
rs. de Neurologie, 1901, 110 3.) De l'examen d'un certain nombre de
malades
présentant la dis- sociation des réflexes tendi
die en dedans d'elle-même. Quelquefois, pour entendre sa pensée, le
malade
dit prêter attention : en d'autres cas, la réso
00.) Dix observations, avec autopsies et examen microscopique, de
malades
d'hospice d'enfants trouvés : commémoratifs nuls
tribuées dans les troncs nerveux. Remarque qui a son importance, la
malade
était indemne de toute tare hystérique. L. DEL3
e BURK. (JOUI-il. de Neu- urologie, 1891, n° 8.) Observation d'un
malade
qui présentait une atrophie muscu- laire très m
lètement, tandis que la cons- cience est profondément obscurcie. Le
malade
ne répond pas aux' questions, il ne réagit pas
8, au matin, l'expression de son visage se modifie franchement, le
malade
se met causer, à répon- dre convenablement, il
s) suivie au bout de six semaines d'une attaque de chorée, chez une
malade
atteinte de folie- puerpérale aiguë; par C. C.
curieuse asso- ciation de névroses qui s'est manifestée chez cette
malade
dans un temps relativement court. Les remarques
r les faits, et la seconde sur leur inter- prétation : - A. 1° La
malade
était atteinte de folie puerpérale, forme de ma
l'ensemble des phé- nomènes les conclusions suivantes : B. 1° La
malade
~avait de fâcheux antécédents de famille. 2° Ell
imique très accentuée dans les centres nerveux. 3° Chez une - telle
malade
l'apparition de la manie aiguë, de l'épilepsie on
ication. An bout d'environ un an, amélioration de l'état mental; le
malade
obtient sa sortie, et continue à se bien porter p
ntal habituel a reparu et lorsque la tension nerveuse a disparu, le
malade
subit une réaction qui agit sur la faculté du l
rgie des centres du mouvement et dela mémoire. Ordinairement, les
malades
, bien qu'ils soient enclins sur ce point à des
fférents chez les épileptiques. En ce qui touche l'amnésie chez ces
malades
, on remarque qu'elle dépend en grande partie de
lulie. Quant à l'agraphie elle n'a pas été constatée, mais chez les
malades
sachant écrire, et à qui . l'on a demandé leur
peut être immédiatement suivi par; uue convulsion hystérique. Le
malade
peut se rappelercequi s'est passé durant son atta
e de la neuras- thénie diffère de celui de l'hystérie, en ce que le
malade
a cons- cience de ce qu'il fait, mais poussé pa
particularités cliniques et anatomiques suivantes : Premier cas.
Malade
de 5G ans, venu à l'hôpital avec le dia- gnosti
ourn. of Nerv. and Mental Desease, février 1900.) Premier cas. Le
malade
, vu plusieurs années après sa fracture de la co
ion sensitive du côté opposé. . Deuxième cas. Comme le précédent ce
malade
examiné dix. ans après son traumatisme, présent
e, ou mieux, anesthésie au froid, dans la moitié droite du corps.Le
malade
distinguait mieux le chaud que le froid, et tou-
laconjonctive avoisinante. L'épreuve de Harlan fut employée, et la
malade
put lire facilement avec l'oeil soi-disant « av
e. La sensibilité sur le reste du corps ne fut pas explorée. - La
malade
partit avec l'assurance que son mal guérirait trè
ès du cerveau. MM. HEITZ et BENDER présentent l'hémisphère droit du
malade
mort à la suite d'une série de crises d'épileps
la suite d'une série de crises d'épilepsie jacksonienne gauche. Ce
malade
était porteur d'un vaste épanchement pleural pu
e et dont le siège bilaté- ral dans le putamen à déterminer chez le
malade
, l'apparition du syndrome pseudo-bulbaire. Ho
e attitude analogue à celle qu'impose la maladie. Il existe chez le
malade
des signes d'irritation du faisceau pyramidal.
al. MM. LAIGNEL-LAVASTINL et Vigouroux rapportent l'histoire d'un
malade
atteint de ptosis gauche avec strabisme externe,
ralysie du grand hypoglosse. MM. P. Marie et GUIL.11N présentent un
malade
atteint d'une hémitrophie de la langue ; celle-
e douloureuse et arthropathies. MM. Hb.IT7 et REYNON présentent une
malade
dont l'adipose douloureuse est devenue indolore
autre part, ils montrent que les désordres mentaux présentés par la
malade
sont différents de ceux que produisent en génér
e sont accompagnées de polyphagie et d'autophagie ; de sorte que le
malade
a maigri d'une façon consi- dérable. L'urine co
rophie des muscles de la jambe, prédominant dans les extenseurs. Le
malade
ne peut marcher qu'appuyé des deux côtés; la dé
; cependant, ainsi que l'analyse cinématographique le démontre, le
malade
aborde la terre par le talon et jamais par la p
culaire motrice. M. DUPRÉ rapporte un cas de pachiméningite chez un
malade
atteint de méningite tuberculeuse soupçonné à t
? décembre 1898 au recensement simul- tané de la population et des
malades
internés, ce qui a donné en chiffres ronds : Po
publics. Les idiots et débiles représentent la moitié du total des
malades
, les aliénés proprement dits l'autre moitié. Pa
nts. Le canton possède deux asiles dont un asile de traitement (358
malades
), et un asile de chroniques (650 malades). Le n
n asile de traitement (358 malades), et un asile de chroniques (650
malades
). Le nombre des admissions à l'asile de traitemen
nombre des admissions à l'asile de traitement a été en 1888 de 236
malades
. Le nombre des asiles privés recevant plus de 1
888 de 236 malades. Le nombre des asiles privés recevant plus de 19
malades
est de huit. F. Boisson. V11. Réfraction and IL
s l'ont souvent disparaître. D. 1 ASILES D'ALIÉNÉS. Isolement des
malades
atteints de la tuberculose. LE PRÉSIDENT DU CON
uellement à la tuberculose s'est élevée à 689, soit 111 pour 10.000
malades
hospitalisés. Mais ce qui ressort, avant tout,
ulle, tantôt peu élevée, et ne. dépasse jamais 30 décès pour 10.000
malades
, on la voit dans les autres s'élever rapidement
des départements voisins, dans les- quels se trouvent recrutés les
malades
hospitalisés. Il' faut alors reconnaître, dans
1° Affichage dans tous les locaux occupés par le personnel où les
malades
de la « défense de cracher à terre » dont il y au
viduels que ses membres seront appelés à donner journelle- ment aux
malades
, ainsi que dans les limites de l'autorité qui leu
tamment aux asiles d'aliénés, celle provenant de la promiscuité des
malades
contaminés et de ceux qui ne le sont 170 asiles
ves accidents. Le traitement à domicile n'est applicable qu'à des
malades
tout à fait tranquilles, sans idées de persécutio
ar ignorance des maladies mentales, consen- tent à soigner de. tels
malades
à domicile, encourent une grande responsabilité
résident d'une façon effective aux soins et à la sur- veillance des
malades
. A. F. Dixième Conférence SUR L'IDIOTIE ET LES
qu'elle a eu pour seul* et uniques interprètes un certain nombre de
malades
de l'asile : quarante environ, des dames en gra
arents paternels, il n'y a aucun antécédent nerveux à relever. La
malade
a un frère âgé de dix-sept ans qui est en bonne s
un frère âgé de dix-sept ans qui est en bonne santé, n'a jamais été
malade
, mais qui s'emporte facilement pour la moindre
uérie. A C'est au cours de cette première atteinte de cécité que la
malade
devient hémiparésiée du côté gauche : Le 30 mai
pour le rouge et le bleu se confondent. On prie alors le père de la
malade
de la reconduire à la clinique dès qu'elle prés
crise se produit quelque temps après, vers le 10 juillet. La petite
malade
se trouvait à la pension lorsque, dans l'après-
, pas de mydriase ni myosis. Réaction très nette à la lumière. La
malade
prétend ne rien distinguer du tout : elle a la se
e mais sans amélioration de la vue. On essaie ensuite d'endormir la
malade
en pressant doucement pendant quel- ques minute
nsi que celle de la boite de Fiées, permettent de conclure que la
malade
a bien véritablement de l'amaurose de l'oeil gauc
ient deux heures après une remontrance que fait la grand'mère de la
malade
à celle-ci. Elle recouvre la vue en distinguant
ième (7° crise) se produit dans des conditions assez curieuses.- La
malade
couchait chez sa grand'mère et s'était endormie
doublé de rouge : elle était guérie ! 1 Le mardi 5 février 1901, la
malade
qui, depuis trois mois s'était parfaitement bie
ètre : 22cm,5 pour l'avant-bras, 23 centimètres pour le bras (et la
malade
n'est pas gauchère). Mais la force est presque nu
ne certaine hésitation et une certaine lenteur. Si on commande à la
malade
de soulever les épaules, on voit que les muscles
c la même intensité atténuée, si on commande un peu sé\èrement à la
malade
de ne soulever que cette épaule-là. Divers autr
ements commandés s'exécutent d'une manière imparfaite et molle : la
malade
arrive mal a mettre la pulpe de son index sur l
econdes après l'avoir quittée. D'autre part, si, en causant avec la
malade
et à son insu, on met le bras à angle droit ave
dduction ou abduction, pronation, supination ou cir- cumduction, la
malade
n'a nullement conscience de leur exécution ni n
des muscles existe normalement, elle n'est nullement perçue par la
malade
. Cette anesthésie, également périostique et oss
surface cutanée. Par suite, le sens stéréognostique est perdu : la
malade
se trouve dans l'impossibilité d'apprécier le v
in ne se ferme pas complètement mais la flexion a lieu, sans que la
malade
fasse aucune différence entre les deux épreuves
peut de ce côté tirer les cheveux, les sourcils ou l'oreille de la
malade
, lui électriser le bras ou lui mettre de la gla
Il n'y a pas de dermographisme pas plus à gauche qu'à droite. La
malade
prétend avoir toujours plus froid à gauche qu'à d
c'est amer ! » La surdité est également complète : non seulement la
malade
n'entend pas la parole à,voix haute ou basse, m
nous le disait M. le D1' Moure, qui voulut bien examiner la petite
malade
, ce cas représente comme la négation parfaite d
a donc pas de simulation. Jusqu'à hier après-midi trois heures, la
malade
avait exclusi- vement la sensation du noir; à p
les troubles parétiques seuls se sont montrés moins accentués,' la
malade
pouvant maintenant surveiller ses mouvements pa
on sur le côté anesthésique seul, les pau- pières étant fermées, la
malade
accuse une sensation de vert, ici au niveau de-
ique est perverti pour les deux yeux ; il n'y a que le rouge que le
malade
reconnaît toujours sans la moindre hésitation ;
er qu'à titre d'in- dication. Ce qui est plus probant, c'est que la
malade
, chez laquelle les crises avaient complètement
à effet : et c'est pourquoi, nous avions pensé pres- crire à notre
malade
des composés ferrugineux. Mais M. le D'' Régis,
ité, parce que, comme le fait observer Gilles de la Tourette, « les
malades
ne songent pas à se plaindre de cette infirmité
obson). ( b). La dyschromatopie hystérique est typique chez notre
malade
. Marthe qui avait conservé la vision des couleurs
on. Ainsi, à la fin de chaque crise, la première percep- tion de la
malade
a toujours été celle d'un objet rouge : éti- qu
e à parler de la vision binoculaire : 1° Dans un premier examen, la
malade
étant restée aveugle de l'oeil gauche seulement
onscience de l'amblyo- pie ou de l'amaurose monoculaire, lorsque le
malade
ne ferme pas le bon oeil, est du reste en rappo
irconstances toutes particulières, comme celles qui ont amené notre
malade
à la clinique de M. Badal, pour qu'on puisse ét
réalité ou la possibilité. Ainsi Parinaud écrit : « Chez cer- tains
malades
, l'amaurose monolatérale ne disparaît pas dans
use... L'examen aveclaboite de Fiées est également douteux... Si le
malade
répond négativement à l'épreuve de Snellen ou a
e prisme, ou encore la fusion au stéréos- cope, vis-à-vis duquel le
malade
ne sait pas ce qu'il doit voir, en restant pres
t oeil droit : aussitôt le gauche retombe dans l'inconscience et la
malade
ne se sert plus que du droit (comme on peut s'e
fortune d'observer, dans le service de M. Briand, à Villejuif, une
malade
chez laquelle on pouvait déterminer pour ainsi
taires et sur le passé clinique et psychologique de sa famille. La
malade
passa la plus grande partie de sa jeunesse chez d
Lors de son premier séjour à Sainte-Anne et à la Salpêtrière, la
malade
fut traitée pour des accidents hystériques caract
ant pas complètement réveillé. L'excitation était alors extrême. La
malade
grimpait sur les toits. Lorsque le réveil était
pensa- tion se développèrent les crises d'agitation. A ce moment la
malade
ne connaissait plus M. Voisin, le sommeil hypno
les. électriques pour obte- nir ce résultat. Il arrivait aussi a la
malade
de tomber dans un état d'être, à de certains mo
âne est ouvert. Les dou- leur» s'étendent également dans le dos. La
malade
a la même sensation, que si l'on y versait de l
Ces hallucinations revêtent'souvent un caractère, terrifiant. La
malade
voit des personnes al tachées à sa perte qui l'in
ucide, sa mémoire est à peu près normale, le jugement est juste. La
malade
ne présente aucun trouble mental. Elle se rend
rès une séance d'hypnotisme de un quart d'heure à vingt minutes, la
malade
reste jusqu'à six jours sans avoir de nouvelles
es hallucinations et jouit d'une tranquillité ardemment désirée. La
malade
est alors tout à fait normale, raisonne bien et
est inutile de continuer les passes on n'arrive pas à endor- mir la
malade
; il faut attendre que l'hallucination soitpassée;
lorsque vous me touchez. » A ce moment, touche-t-on, pince-t-on la
malade
, même faiblement, elle a des mouvements de défe
ment intenses. Dans ces conditions, le tableau que nous présente la
malade
est absolument différent. Nos questions restent
st poussée beaucoup plus loin que dans le cas précédent. Car ici la
malade
se lève'et essaye de fuir, et de s'échapper de
s sont rares, l'état de distraction le plus,absolu règne chez notre
malade
. Plus rien du monde actuel n'existe pour elle,
ieu normalement, quand nous inférons des désordres présentés par un
malade
à son état mental et surtout aux causes générat
anie vraie. Le diagnostic symptomatique posé en présence de cette
malade
serait plutôt excitation maniaque avec confusion
y a une idée fixe, une histoire qui demeure invariable. Chez notre
malade
il n'y a pas d'idées persistantes ni fixes, tou
ire à proprement parlerr qu'il s'agit d'idées de persécution ; la
malade
a devant ses yeux des tableaux effrayants auxquel
disparaissent. Cependant la conscience n'est pas encore normale. La
malade
reste 'plongée pour un certain temps dans un mo
le, est plus- longue.. Dans ces conditions tout semble étrange au.-
malade
; il faut qu'il refasse connaissance avec le mo
es hallucinations avaient placéesi dans son.délire. Il faut que. le
malade
se fasse une nouvelle éducation, se ressaisisse
ion motrice à laquelle i a succédé cette disposition spéciale de la
malade
à un état\ hallucinatoire. Elle présente en som
d'autant plus difficile à étudié que les' états antérieurs de : la
malade
nous étaient totalement incon- nus. Les auteurs
fonctionnel des reins chez lesaliénés, pas plus que chez les autres
malades
ou même chez les individus sains. , d. SÉCLas.
la production de l'adipose et des autres symptômes présentés par la
malade
. On peut concevoir, en effet, que, par suite d'
la lenteur de parole et l'irritabilité mentale présentées par notre
malade
et également observées dans une autre maladie d
iée, surtout dans le lobe droit » L'observa- tion clinique de cette
malade
fut décrite, il y a deux ans, dans le même jour
ution à l'étude du réflexe plantaire basée sur l'étude de sept cent
malades
chez lesquels on rechercha spécialement le sign
'ou internes et les hallucina- tions font les principaux frais. Les
malades
expriment leur pensée comme dans un rêve; ils n
aobie et la fièvre. L'embarras gastrique s'accentue rapidement, les
malades
maigrissent à vue d'oeil, leur bouche se sèche, l
apsus succède à l'excitation. Le délire et l'agitation cessent; les
malades
tombent dans la stupeur ; les troubles trophiqu
rhée. Le pouls devient miahle , la température monte fi-10 et les
malades
meurent dans le coma. Il est très rare que cette,
ence de microorganismes en quantité consi- dérable dans l'urine des
malades
. Leur forme était celle de petits bâtonnets et
qui détermide une parole tremblée et bredouillée qui peut donner au
malade
le cachet d'un paralytique général. Les trouble
tre marquée par l'agitation extrême et le délire que présentent les
malades
. Ce délire a tous les caractères du délire onir
ost-oniriques, à savoir qu'une idée délirante fixe persiste chez le
malade
, alors qu'il est ast i evenu à la raison. - L
on dérivative exercée par les processus infectieux sur un organisme
malade
, action qui' est devenue le point de départ de
'abstenir autant que possible de recourir à l'internement de ces `s
malades
dont la place est dans les hôpitaux et non dans l
stipation est opiniâtre. L'excitation est 'à son apogée. Bientôt le
malade
fait preuve d'une indifférence peu en harmonie
normale, la diarrhée apparaît, les extrémités se cyanosent, et le
malade
succombe dans le marasme. On ne peut nier que c
nie de plusieurs nuits, en un délire à apparence systéma- tisée.-La
malade
se croyait poursuivie pour ses opinions politique
re aigu prit sa forme ordinaire de confusion, et six jours après la
malade
mourut. Tous les autres symptômes psychiques et
us, à l'âge de dix-sept ans, il l'occasion de la mens- truation, la
malade
avait déjà présenté un accès de troubles psy- c
intenant les lésions que l'on rencontre dans le système nerveux des
malades
morts de délire aigu, on est encore frappé de l
et, l'auteur présente des coupes provenant du système nerveux d'une
malade
morte de broncho-pneumonie avec délire. On ne p
caractères différentiels entre les lésions du système nerveux d'un
malade
mort à la suite d'un délire apparu dans le cour
ant l'éruption ne semblent pas la modifier. Le père de l'une de nos
malades
, Cast..., nous a affirmé avoir eu à 17 ou 18 an
accès ultérieurs, au niveau des plaies superficielles. Un de nos
malades
, Ennemond X... appartient à cette catégorie. Le
raflure, -formant une sorte de traînée le long du nez. Chez le même
malade
, auparavant, dans un grand accès, ce n'est pas
s des accès épileptiques. M. CROco (de Bruxelles), a pu observer un
malade
analogue aux cas signalés par M. Bourneville. I
il y eut un léger mouvement fébrile. A partir du 22 sep- tembre, le
malade
fut pris de nostalgie, manifestant le désir de
chlorure de sodium, et employé en injections hypodermiques. Sur 24
malades
ainsi traités, il y avait 1 tabes, 1 paralysie
veux en particulier : c'est seulement en relevant l'état général du
malade
que la lécithine améliore l'état nerveux. Elle
t de son affection, et sous l'influence de ses idées délirantes, le
malade
fut pris de contracture avec spasmes des muscle
. le professeur Brissaud pour le torticolis mental est institué. Le
malade
est soumis à des séances de gym- nastique, de m
ntier constituée par le torticolis dont ils sont porteurs. Chez ces
malades
, la suggestion par le mouvement est beaucoup pl
impossible de capter sa confiance et d'agir sur sa volonté. L'autre
malade
observé par M, Martin est dans ce cas. Il s'agi
ves troubles mentaux mais qui cependant frisent la vésanie. Chez le
malade
présenté par M. Martin, les contractures siégea
ne serait qu'une variété de cette affec- tion et l'état mental des
malades
atteints de torticolis mentaux. rentre dans l'é
dit . M. Martin, il est bon de rappeler que le traitement de ces
malades
doit être prolongé pendant longtemps avant d'obte
on se donne la peine de fouiller dans l'hérédité et dans la vie des
malades
qui en sont atteints,.on trouve toujours une hé
de celle du tic aug-[ 272 SOCIÉTÉS SAVANTES. mentait de durée. Le
malade
finit par guérir complètement, mais il reste ce
mais il reste ce qu'il était avant, un craintif et un obsédé. Les
malades
affectés de torticolis mental sont souvent des ne
e je qualifierais volontiers de paraplégie mentale incomplète. Le
malade
qui en est atteint ne voyage jamais sans une pair
s facilement curables que le torticolis. M. Martin ajoute que son
malade
présentait en même temps que son torticolis un
M. Briand met en relief le caractère des troubles psychiques des
malades
atteints de torticolis mental. M. Meige insiste
assimile cet état psychique à l'état mental des liqueurs. Tous ces
malades
ont une instabilité psychique remarquable, une
fréqnente qu'on ne le croyait autrefois. Il insiste sur ce que ces
malades
ne présentent pas de délire, mais le plus souve
la P. G. juvénile. M. DEVAY a signalé ce cas surtout parce que ses
malades
ayant contracté la syphilis étant jeunes, sont
ar le Dr Albert DELARRAS. Entre l'inventeur normal et l'inventeur
malade
existe une tran- sition pour ainsi dire insensi
fixe, automatique, irrésistible, qui en s'imposant à l'autorité des
malades
entraine une lutte qui ne fait qu'accentuer l'a
isse; 2° l'idée fixe est inconsciente et n'est plus reconnue par le
malade
comme fausse et pathologique; 3° le délire des
ivement chez les dégé- nérés. Le délire envahit toutes les idées du
malade
et se traduit par des actes en rapport avec les
raduit par des actes en rapport avec les conceptions délirantes. Le
malade
peut devenir dangereux par ses vols ou ses crim
à s'accuser soi-même diffère du délire de culpabilité en ce que le
malade
, dans ce cas, bibliographie. 281 1 se voit co
s'accuser toujours, tandis que dans le délire d'auto-accusation, le
malade
s'accuse sans se croire toujours coupable. Ce d
u point de vue de la sécurité publique et dans l'intérêt direct des
malades
aliénés, de l'internement, dès que l'on a const
alcoolisme A VIENNE. Le tableau suivant donne une idée du nombre de
malades
alcooliques dans la période qui va de 1885 à 19
période qui va de 1885 à 1900; d'autre part le relevé du nombre de
malades
enfermés dans les asiles d'aliénés et la propor
d'abord à des erreurs grossières, puis totalement impos- sible : le
malade
ne distingue pas des différences de plusieurs k
t, il existe alors une véritable dissociation syringomyélique. Le
malade
sent et reconnaît le contact de corps de natures
e dans l'ordre inverse de leur disparition; - 8° Chez quatre de nos
malades
qui, avani toute injection de cocaïne, possédai
r- vations, il n'a été signalé d'incontinence d'urine. Chez aucun
malade
, on n'a constaté d'incontinence des matières féca
l'occasion d'efforts de vomissements, et encore s'agissait-il d'un
malade
atteint de paraplégie spasmodique et ayant prés
ibilité d'érections pendant la rachicocaïnisation. Sur ces dix-sept
malades
, six ont présenté des modifications de volume d
Phénomènes d'ordre moteur. -1° Chez un très grand nom- bre de nos
malades
, les deux tiers environ, nous avons vu survenir
raire affecter des relations plus étroites avec l'état général du
malade
; on la voit souvent en effet précéder immédiatem
ent et les crises sont provoquées alors par le moindre mouvement du
malade
. Enfin il peut gagner le tronc, les membres sup
ut de la rachicocaïne et après l'installa-, tion de l'analgésie, le
malade
se plaint de ne pouvoir remuer EFFETS PHYSIOLOG
e temporairement ; 8° Nous n'avons jamais observé non plus chez nos
malades
d'incoor- dination motrice des membres inférieu
ésitante parfois, en raison de la lourdeur des jambes, disaient les
malades
; 10° Dans quelques cas, les malades ont présen
rdeur des jambes, disaient les malades ; 10° Dans quelques cas, les
malades
ont présenté une véri- table titubation pendant
résenté une véri- table titubation pendant la marche. Mais tous ces
malades
étaient en proie à un état nauséeux très intens
hénomènes sécrétoires. - '10 Dans un assez grand nombre de cas, les
malades
ont présenté des sueurs abondantes. Mais cette
e de signe de Romberg et d'ataxie; 7° Il n'a été remarqué, chez nos
malades
, ni phénomènes vaso-moteurs, ni troubles secrét
uré que quelques minutes ; elle fut plus marquée dans le second, le
malade
ayant été dans le coma vingt-quatre heures. Dan
dans le coma vingt-quatre heures. Dans la troisième observation, la
malade
demeura sans connaissance cinq jours. Toujours
us, soit au bout d'un certain temps : elle peut arrivera lorsque le
malade
semble guéri. Elle diminue lorsque l'on détourn
s muscles non hypertoniques due à une atrophie parétique précoce du
malade
hémiplégique. Ce sont là des troubles du mouvem
observations soigneusement prises et analysées, sans autopsie. Les
malades
pouvant répéter les mots, l'arc réflexe infé- r
objective (centre d'association posté- rieur de Flechsig), car les
malades
ne peuvent ni comprendre les mots qu'on leur di
r dit, et qu'ils répètent, ni parler de leur propre initiative. Les
malades
de ce genre, bien qu'à la longue ils se sou- vi
els il est attaché. L'examen systématique des yeux a porté sur cent
malades
. , Au point de vue ophtalmologique, on peut ado
e sur la ligne médiane entre la 5e et 6" vertèbres cervicales. Le
malade
fut examiné un an après le traumatisme ; les prin
a période écoulée depuis l'infection, on ne peut jamais déclarer le
malade
à l'abri de la syphilis cérébrale. Il est à peu
Journal, 18 août 1900.) Les recherches de l'auteur ont porté sur 10
malades
: dans 40 p. 100 des cas il y avait paralysie d
ues et en envoyant beau- coup. Il indique la manière d'examiner les
malades
et les princi- paux symptômes à rechercher, en
umatisme psychique, c'est en dernière analyse, la suggestibilité du
malade
qui fait éclater l'hystérie; dans le traumatism
la mort. Le flux avait été assez abondant pour presque suffoquer la
malade
. Mort par convulsions cloniques et coma en janv
ues et coma en janvier 1899 (trois ans après que l'auteur a vu la
malade
pour la première fois). A l'autopsie, on consta
hésies organiques en ce qu'elles sont tort sou- vent ignorées de la
malade
et découvertes seulement par le mé- decin qui l
aquelle, malgré l'abolition complète des mouvements volontaires, le
malade
peut néanmoins maintenir le membre paralysé dan
ner les neurasthéniques par suggestion, nécessité de les traiter en
malades
atteints d'hypovttalité nerveuse et non comme d
ai 1901.) Observation prise à l'hôpital militaire de Marseille d'un
malade
atteint de paralysie intermitlente des sphincte
on de ma dernière observation dans les Archives de neurologie, le
malade
est mort après une série d'attaques épileptiforme
ers contracture myotonique, se trouve réalisée notam- ment chez les
malades
atteints de maladie de Parkinson. L'autre, à la
t en par- ticulier leur association peut se rencoutrer chez un même
malade
, dans l'hémiplégie organique avec contractures
lysé, un léger degré de contracture facile à vaincre ; chez le même
malade
, observé à plusieurs reprises dans la journée,
cas d'une jeune fille paralytique générale et tabétique. Chez cette
malade
qui présentait des accès épilepliformes on cons
les crises l'exagération des réflexes. Différentes catégories de
malades
chez lesquels les réflexes patellaires étaient
al, dont le diagnostic n'était possible que depuis peu de temps. Ce
malade
ayant eu attaque apoplectilorme, on prit alors
tale et l'on constata qu'elle n'était que de 3j°3. Le lendemain, le
malade
étant resté dans le coma, la température resta au
(comme l'autopsie l'a démon- tré) un syringomyélie gliomateuse. Ce
malade
étant alité fit des eschanres et l'on constata
ion de l'algidité centrale, sans coma, ni convulsions. Ce dernier
malade
présentait dans le sang examiné la veille de sa
e Bicêtre (1880-1900). Chaque fois que nous voyons les mères de nos
malades
, mariées à des alcooliques, nous appuyant sur l
e grâce à l'existence d'un trouble préalable : les obsédés sont des
malades
avant d'avoir des obsessions précises. En outre
bsédés en dehors de leurs crises angoissantes, on reconnaît que ces
malades
sont tous des abouliques, qu'il s'agisse des mo
même qui découle des faits. ' Tout récemment encore, je voyais une
malade
atteinte d'obses- sion du doute et comme je l'e
là et dans ce cas, il y a phobie sans idée obsédante. Mais certains
malades
vont plus loin. Non seule- ment ils éprouvent l
les pyramidales (grandes cellules du lobule paracentral) chez douze
malades
, morts de maladies générales (pneumonie, tuberc
ux toxi-infectieux avec lésions cellu- laires corticales. Chez deux
malades
qu'il a observés, l'un dans le service de M. le
'aucune sorte consécutivement à l'injection. Dans le premier cas le
malade
souf- frait depuis quinze jours et fut calmé co
imètres cubes de rachicocaïne Carrion à 0,5Ù p. 100 à chacun de nos
malades
. Nos deux observations contribuent à montrer la
ion, de bonne foi, sur ce qu'il y a à faire pour cette catégorie de
malades
, pourtant si nom- breuse. Dans nos Congrès préc
tinée à montrer, par des faits que, chez les enfants, même les plus
malades
, il est possible d'obtenir une amélioration sér
ment et'intellectuellement. Voici le résumé de l'observation de nos
malades
: Bign... (Georges), âgé de treize ans. Cet enf
es, il est certain qu'ils pourront alors être utiles à leurs jeunes
malades
, en conseillant, comme il convient, leurs famil
s hémisphères cérébraux. En tous cas, lorsqu'on aura à examiner des
malades
qui présen- tent ces troubles, même s'ils sont
rt avec une auto-intoxication, surtout rénale. O&Mt'uah'O) ? Le
malade
dont ils'agit est un homme de vingt-qua- tre an
dure jusqu'au 23 juin, jour où apparaît une excitation anormale. Le
malade
est pris d'un besoin impérieux de mouvement et
e corps froid. Au point de vue mental, la stupeur est profonde ; le
malade
profère des sons inarticulés, véritable verbigé
tout d'abord, puis l'agita- tion, enfin la confusion mentale, et le
malade
arrriva ainsi à une guérison complète qui ne s'
petit et flasque, en rapport avec l'âge et l'habilus général de la
malade
, le droit est volumineux, piriforme et tendu av
n du sein en masse, le pincement de l'aréole, sont hystérogènes. La
malade
éprouve dans l'organe des sensations de pesante
la nécessité de créer un centre d'arrêt psychique. Il présente deux
malades
qu'il a guéris par la suggestion hypnotique : 1
s vomis- sements réapparaissent à chaque repas. Je vois alors cette
malade
et, en quelques jours, j'arrive à supprimer tou
sychique. La coloration intense qui dure plusieurs jours, frappe le
malade
qui croit à la persistance constante d'une acti
même une petite douleur qui ramène - à chaque instant la pensée du
malade
sur la suggestion qui lui a été faite ; celle-c
sie puerpé- rale dans lequel la suggestion hypnotique a permis à la
malade
de reprendre conscience d'elle-même et a mis fi
très problématique et il peut être dangereux s'il désillusionne des
malades
impressionnables qui attendaient leur guérison
ses conséquences sociales pourront être parfois évités au moins aux
malades
de la classe aisée et des mesures hâtives. de p
ons indiquées vivre en pleine société ; par contre, beaucoup de ces
malades
ne peuvent échapper aux plus malheureuses condi
pileptiques selon l'étal mental et physique et les aptitudes de ces
malades
. Déplorant qu'en Hussie le comitial ne soit admis
e l'Allemagne où celle de Bethel n'abrite pas moins de 3 000 de ces
malades
, seul le service médical est insuffisant à Beth
ajouter d'autres faits à ceux publiés par ces deux auteurs. Sur 229
malades
, ils l'ont trouvée 48 fois à des degrés divers,
éressant à reproduire qu'il est jusqu'ici unique et dans lequel les
malades
se trouvent divisés par catégories. Sous la dén
é la dermographie chez les épileptiques et les hystériques. Sur 130
malades
examinés, ils l'avaient trouvé 46 fois soit dan
ermographie, mais que en mettant en lumière sa fré- quence chez des
malades
chez qui son existence était peu connue ou même
velé nos investigations six mois après, en plein été, sur les mêmes
malades
, seulement dans l'intervalle 18 étaient morts,
té de grandes variations individuelles et à nous aussi l'examen des
malades
a montré que toutes les transitions pouvaient s
ivie. Dans l'espace de un à deux mois, ils n'ont pas noté sur leurs
malades
de changement important et durable, aussi pench
ne varia pas, soit la proportion minima de 27,4 p. 100 ; chez 29
malades
nous ne l'avons plus constaté après l'avoir trouv
er les variations passagères de la dermographie. Chez deux de leurs
malades
, l'un présentant des poussées d'urti- caire, l'
tives à l'influence exercée par les accès épileptiques chez trois
malades
. Pendant la stupeur on n'obtient même pas la si
êmes individus. Je ne crois guère à cette parenté, car aucun de mes
malades
n'était sujet, ai-je déjà dit, ni à l'urticaire
névropathie me semble bien plus probable. En effet, sauf les trois
malades
de Michelson et celui d'Axenfeld, tous les autr
énomène et on serait alors peut-être en droit de se demander si les
malades
de Michelson et d'Axen- feld étaient en réalité
veur de la saison chaude. J'ai dit plus haut que sur 104 de nos 291
malades
suivis toute l'année, nous n'avions pas retrouv
présenter ceux- ci quand on les suit durant toute l'année, car tel
malade
qui aura une réaction normale l'hiver présenter
t la saison chaude. Malheureusement nous n'avons pu suivre tous nos
malades
, puisque, par suite de décès, transferts, sorti
le se montre encore chez eux dans un quart des cas, puisque sur 672
malades
examinés à Bicêtre et à Ville-Evrard, elle a ét
tableau établit que quand l'altération en plus alterne chez le même
malade
avec l'altération en moins, l'alternance se pro
de 1899, MM. Féré et Lamy ont réuni ensemble ces deux catégories de
malades
. Leur pro- portion, 35,3 p. 100 est presqu'iden
autres formes se suivent de très près. Les paralytiques sont les
malades
qui se rapprochent le plus du maximum de norma-
nt une physionomie hébétée. Très irritable, il frappait souvent les
malades
de la divi- sion. Il était gâteux. Jamais nous
er les progrès accomplis depuis soixante ans dans le traitement des
malades
appartenant à quelques catégories sociales défe
l'un a été construit par Sir John et Lady Jane Ogilvy et reçoit 40
malades
; l'aulre est dû à la libéralité du Dr David Br
er l'Institution du De Bourneville à Vilry, recevant ensemble 1.000
malades
. On trouve quelques autres établissements à des
ents qui reçoivent 3.070 en- fants idiots et épileptiques, et 1.831
malades
adultes de même ordre : on voit que l'oeuvre de
anada possède à Orillia (Ontario) un établissement qui contient 010
malades
. L'orateur examine ensuite ce qui a été fait au
les épileptiques : il y a soixante ans ils étaient mêlés aux autres
malades
dans les asiles, et la première mesure prise pour
- tiques aliénés, il faut penser aussi à ceux qui sont de simples
malades
, sans trouble mental. Le premier asile pour les é
ensuite la Colonie de Bielefield, en Alle- magne, qui reçoit 1.400
malades
et qui comporte : 1° un sanato- rium ; 2° une i
élevée et équivalait à 140 et 180 millimètres de mercure- quand les
malades
étaient maintenus au lit, se calmaient, dor- ma
iffre de 120 à 130 millimètres. On étudia alors l'état physique des
malades
dans ses rapports avec la tension artérielle :
ement mécanique et chimique de l'estomac s'ameliore à mesure que le
malade
passe de l'état aigu à l'état subaigu. Dans tou
ubaiguë. Les hallucinations, très vives, influençant la conduite du
malade
, se rencontrent dans la période aiguë : et dans
manquent, ou sont moins accusées, et sans action sur la conduite du
malade
. En somme, il semble que la majorité des cas de
a déterminent peuvent être supprimées, et enfin si l'ivrogne est un
malade
sus- ceptible de guérison. Il n'est pas doute
cile à résoudre, ou plutôt sa solution réside dans l'isolement du
malade
et la prohibition absolue de l'alcool, et l'auteu
cosurie; l'auteur ne peut rien dire concernant l'épilepsie chez les
malades
non aliénés, mais chez les épileptiques aliénés
orteils et de l'atrophie optique post-névritique. L'observation du
malade
dont il s'agit montre que la mydriase alternant
f trois, l'insuffisance mentale remontait il la naissance. Tous ces
malades
étaient plus ou moins déments lors de leur admi
aient eu des crises convulsives. Les anomalies pupillaires chez ces
malades
ont été binoculaires, presque toujours, et mono
endemain à une partie du thorax et aux épaules, symétriquement : le
malade
con- tinue à retenir sa respiration et à gonfle
lle-ci ayant probablement paru la première pendant la puberté : ces
malades
ont souvent des hallucinations, et il n'est pas
s rare qu'ils soient violents et dange- reux. L'auteur donne de ces
malades
une description détaillée et intéressante : il
lée et intéressante : il montre ensuite les caractères spéciaux des
malades
chez lesquels l'épilepsie chronique a finalemen
urvenus pendant l'accès par le fait de maladies intercurrentes, 3 ;
malades
améliorés et confiés aux soins de leur famille,
s, 3 ; malades améliorés et confiés aux soins de leur famille, 12 ;
malades
transférés dans d'autres asiles, 7; malades enc
s de leur famille, 12 ; malades transférés dans d'autres asiles, 7;
malades
encore en traitement, 5. 414 REVUE DE PATHOLO
ystématique de tout médica- ment de cet ordre il a obtenu, chez ses
malades
, un nombre stipe- rieur de guérison^,' peut-êtr
ion de mortalité, et probablement aussi une vie plus calme chez les
malades
qui n'ont pas guéri. R. de Musgrave-Clay. XXV
n être anormal qui évolue sur la frontière de la lolie. Chez un tel
malade
les idées dominent les organes et y provoquent
e : Le personnel des infirmiers de jour sera d'un agent par douze
malades
. Dans ce nombre, ne seraient compris ni les sous-
lants ni les veilleurs. » La proportion de un gardien pour douze
malades
sera établie sur le chiffre réel de la population
419 M. Bourneville. Tous les agents qui sont en contact avec les
malades
, dans tous les quartiers, ne sont pas seulement c
ent chargés des gros travaux ; ils sont appelés aussi à soigner les
malades
, à leur porter secours à chaque instant, à coll
uivre des cours à toutes les personnes qui sont en rapport avec les
malades
, même aux chefs d'ateliers ; nul doute pour les
es de savoir quelle attitude ils doivent adopter' en présence des
malades
, bien qu'ils n'aient qu'une idée sommaire de ce q
grossièretés qui peuvent leur être adressées, et que lorsque les
malades
placés sous leurs'ordres deviennent un peu gênant
l'égard des médecins et plus conscient de ses devoirs à l'égard des
malades
. Il demande, en conséquence, l'obligation du di
iction pour le cuisinier; il ne peut attendre pour faire manger ses
malades
que le cuisinier ait fait le stage réclamé dans
e du personnel. M. Taguet propose le chiffre de 1 infirmier pour 12
malades
pour le personnel de jour. M. DOUTREBI;N1'E e
ar 1\1. Taguetest trop faible, propose celle de 1 infirmier pour 10
malades
. M. GiRAuD rappelle que l'an dernier, au Congrè
de 1 pour 5. M. TAGUET admet la proposition de 1 infirmier pour 10
malades
(non compris les sous-surveillants et le veille
ré ; 5° Le Congrès émet le voeu qu'il y ait un infirmier pour dix
malades
non compris le sous-surveillant ; 5° Dans tous
ce que nous essayons de réaliser, contribueraient à la guérison des
malades
. Un tel résultat ne peut être atteint que s'ils
existait, bien avant Alt-Scher- bitz, des colonies d'aliénés où les
malades
, employés aux travaux des champs, jouissaient d
les : elles manquaient aussi des installations nécessaires pour les
malades
ayant besoin d'une surveillance médicale plus o
eloppement de ces colonies avait été ainsi entravé et le nombre des
malades
qu'elles comprenaient était resté assez restrei
ppliqué dans tous les pavillons formant la colonie, pour éviter aux
malades
travailleurs l'impression pénible de rentrer, u
rs et de grilles : on mit en vigueur ce principe de donner à chaque
malade
le plus de liberté possible. Au début on crut néc
spéciales des anciens asiles par une surveillance per- manente des
malades
. Le système du corridor, défectueux à ce dernie
e D1' Paetz utilisa d'abord dans ce but une infirmerie destinée aux
malades
atteints d'affections intercurrentes. Mais la pro
e son aménagement, mais sous le rapport du traite- ment général des
malades
. Ajoutons que pour la réalisation de ses projet
ecours en argent ne dépasse pas habituellement 20 francs ; certains
malades
dignes d'intérêt ont obtenu 40, 50, 100 francs
isation en rapport avec les conceptions nouvelles, en accordant aux
malades
le plus de liberté possible, plus l'opinion pub
berté possible, plus l'opinion publique déplorait la promiscuité de
malades
avec des meurtriers, des voleurs : on considéra
r sur l'admis- sion des entrants, il fut décidé que l'admission des
malades
dans le pavillon de sûreté serait exclusivement
ndividuellement, une enquête complète ; 5° Le prix de journée des
malades
traités dans le pavillon de sûreté devait être
été ouvert en 1900 : il ne comptait au début de l'année 1901 que 15
malades
venus des autres asiles provin- ciaux, On voula
Le but principal qu'on a cherché à atteindre a été de répartir les
malades
de façon à permettre d'en isoler le plus grand
ge sur rez-de-chaussée. Il com- prend deux sections de vingt-quatre
malades
chacuue, complète- ment indépendantes l'une de
infirmiers (soit la proportion de un infirmier pour quatre ou cinq
malades
), et, pour la nuit, deux veilleurs. L'entrée du
es deux étages 4x2x2, soit 16 chambres à un lit pour un total de 48
malades
. Le corridor sur lequel ouvrent ces chambres es
osités dans l'installation des grilles, des fenêtres, etc. Certains
malades
essayèrent de terroriser le personnel par leurs
.000 habitants) a reçn, en 1897, dans son quartier d'admission, 221
malades
dont 44 ont été transférés à l'asile. - Dans
es et d'hys- tériques ; pour 1/8 d'imbéciles et de dégénérés. Les
malades
de ces différentes catégories sont relativement p
dent pas d'hôpitaux urbains d'aliénés, la plus grande partie de ces
malades
qui ont besoin de soins immédiats, ne peuvent ê
é peut être immé- diatement réalisée, on constate que la moitié des
malades
admis peuvent être mis en liberté après 6 à 8 s
é après 6 à 8 semaines de traitement : après 4 à 5 mois les 2/3 des
malades
admis sont mis en liberté ; seul, le tiers rest
roire à une influence fâcheuse pro- voquée par le translèrement des
malades
curables à l'asile. 60 L'hôpital urbain ne doit
e transport des sujets agités, sans connaissance, ou délirants, des
malades
ayant fait une tentative de suicide, étant chos
, étant chose aussi difficile et aussi urgente que celui des autres
malades
, les blessés par exemple. Le chemin de fer, les
ns les petits hôpitaux de 40 à 50 lits, un classement suffisant des
malades
, dans les catégories sui- vantes : a) Tranquill
n en pavil- lons et adopter le « traitement libre », en traitant en
malades
les sujets qui ont conscience plus ou moins de
un quartier spécial, composé de deux pavillons pour un total de 40
malades
environ peut être annexé à l'hôpital. Ce quarti
er suffit pour un chiffre annuel d'admissions de 200. Le séjour des
malades
ne doit pas dépasser 3 ou 4 mois. Si un traitem
ser 3 ou 4 mois. Si un traitement plus prolongé est nécessaire, les
malades
doivent être transférés à l'asile provincial. L
elle a pour résultat très appréciable de permettre de donner aux
malades
, dans un délai très court, les soins psychiatriqu
t d'assurer la séquestration de l'interné : quant au traitement des
malades
il en est peu question. Les municipalités qui o
chaque sexe. Les deux derniers en possèdent deux dans lesquels les
malades
sont répartis suivant leur réaction au point de
re obligé d'augmenter notablement le personnel. Un classe- ment des
malades
en trois catégories est suffisant : 1° Convales
des malades en trois catégories est suffisant : 1° Convalescents et
malades
n'ayant pas besoin d'une surveil- lance constan
s n'ayant pas besoin d'une surveil- lance constante, 20 p. 100 ; 2°
Malades
(sociables) à surveiller, 40 p. 100; 3° Malades
nte, 20 p. 100 ; 2° Malades (sociables) à surveiller, 40 p. 100; 3°
Malades
insociables à surveiller, 40,p. 100. Des chambr
Orléans. (Le Républicain d'Orléans, du 25 septembre 1901.) Quels
malades
(aliénés) faut-il placer dans les familles; par
nes que leur état permet d'en- voyer dans une colonie ; ce genre de
malades
comme certains BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 447 Î
nconscientes ». Les jours qui suivent, refus complet d'aliments; la
malade
est nourrie à la sonde : l'obtusion mentale est
ans l'état général avec dimi- nution de la confusion des idées ; la
malade
a même eu deux ou trois moments clairs très cou
oublent ainsi qne la diarrhée; une escarre se forme au sacrum et la
malade
succombe le 6 mai dans le coma terminal. Autops
n'a pas été diagnostiquée pendant la vie, sans doute, parce que la
malade
laissant aller sous elle, les urines n'ont put
ise de délire passagère, sous l'influence d'excès alcooliques. Le
malade
n'est pas alcoolique. Le trouble mental actuel es
une mimique extrême- ment variées avec mutisme presque complet. Le
malade
est maigre, pâle, à l'oeil effrayé et hagard; h
ontre lès murs, refus d'ali- ments. Le 14, la fièvre s'allume, le
malade
tombe dans une prostration profonde avec anurie
de la crise de délire aigu. L'autopsie n'a pu être laite. Chez ce
malade
, bien que nous manquions des preuves matérielle
e de l'urémie latente, et tel nous paraît avoir été le cas de notre
malade
. ASILES D/ALIÉNÉS. Le pavillon de chirurgie d
illon exclusivement opératoire et entièrement séparé du service des
malades
. Cette séparation absolue qui n'existe pas dans
nement, cette séparation évite les chances de contamination par les
malades
et leurs familles, par les infirmiers qui vont
nt trop souvent et malgré toutes les recommandations du service des
malades
au ser- vice opératoire. Le malade est amené
ecommandations du service des malades au ser- vice opératoire. Le
malade
est amené sur un brancard et reconduit de même
pitalisation, tout doit être construit en vue du séjour prolongé du
malade
et du bien-être auquel il a droit pendant ce te
t pendant ce temps. La plus grande place est réservée aux salles de
malades
, on doit pré- voir des promenoirs, des salles d
hos- pitalisation qui, primitivement, ont été construits pour les
malades
, et non en vue des opérations à y pratiquer. To
établies, com- modément répartieset bien agencées. Le bien-être du
malade
, qui doit rester au lit tout le temps de son sé
les pansements consécutifs contre l'infection de la literie par les
malades
, et inversement contre l'infection du malade pa
de la literie par les malades, et inversement contre l'infection du
malade
par la literie mal désinfectée. Les chambres de
nfection du malade par la literie mal désinfectée. Les chambres des
malades
ne sont plus qu'une annexe de la salle d'opérat
ntent la même importance et sont bien séparés. Il faut réserver aux
malades
septiques les mêmes avantages qu'aux malades as
Il faut réserver aux malades septiques les mêmes avantages qu'aux
malades
aseptiques, une double installation est nécessair
ns les pavillons d'iso- lement de nos hôpitaux on ne reçoit que des
malades
asepti- ques, nous devons, au contraire, recevo
ques, nous devons, au contraire, recevoir toutes les catégories de
malades
infectés et non infectés. C'est la seconde cond
térilisation de l'eau et des instruments, salle de désinfection des
malades
et de pré- paration pour les opérations, chambr
de pré- paration pour les opérations, chambres séparées pour les
malades
des deux catégories, salle de pansement pour les
ques), service de désinfection pour la literie et les vêtements des
malades
. Ainsi se trouve réalisée la formule : Pas de c
des. Ainsi se trouve réalisée la formule : Pas de contamination des
malades
par les objets de panse- ment, les instruments,
nfirmiers et la literie. Pas de contamination de la literie par les
malades
. Nous avons dû également prévoir dans le pavill
raphie, histologie, etc.). Le premier étage (figez) est réservé aux
malades
. Un plan idéal médian et vertical divise le pav
oit relevé verticalement. 3° Sléréotypie dans la station assise. Un
malade
(cité par Binder) s'assied par terre toute la j
, t. XVI, p. 225-273. On trouvera là une observation complète de ce
malade
. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES STÉRÉOTYPIES. 483
s. » Actuellement c'est un dément précoce. En fait on voit que le
malade
exécute constamment des mouvements habituels au
cigarette, M'sieu Madame. » 3° Stéréotypies dans la marche 1, - Un
malade
se promène constamment dans un endroit détermin
rmentun sentier. Il marche « pour faire perdre sa piste. » D'autres
malades
scandent leurs pas de paroles (voir plus loin l
urs pas en avant puis en arrière. En général dans tous ces cas, les
malades
ne peuvent pas dire au juste pourquoi ils march
isparu et l'acte est passé à l'état d'habitude automatique que le
malade
n'explique plus. , 4° Stéréotypies dans le lang
ière termine toujours ses phrases par « en tout et pour tout ». Une
malade
de M. A. Marie' commençait toutes ses phrases p
idée'première au néologisme qui devait l'exprimer, disparaît; et le
malade
ne peut plus guère expliquer le sens du langage
rapprocher de ces stéréotypies du langage le mutisme stéréotypé. Un
malade
garde le silence pour expier des fautes imagina
tain nombre qui sont en rapport avec le délire. Tel est le cas d'un
malade
du service de M. Séglas. S... Antoine est entré
'autres idées délirantes. C'est un moyen de défense qu'emploie le
malade
pour se débarrasser de ses persécuteurs. Dans les
ncom- préhensibles comme précédemment les hiéroglyphes. Un de nos
malades
avait dessiné une « planche d'âme », dessin qu'
es. Assurément, le fait se rencontre mais assez peu fréquemment. Un
malade
se, replie sur lui- même, fait continuellement
un certain temps sous forme d'une sorte de décharge convulsive. La
malade
prétendait exécuter ces mouvements malgré elle,
titre d'exemple, on peut pourtant citer comme actes stéréotypés les
malades
qui restent immobiles parce qu'ils se croient d
Séglas. 490 PATHOLOGIE NERVEUSE. Ainsi, voilà réuni chez une même
malade
un ensemble d'idées délirantes et de stéréotypi
te et le mouvement ou l'acte, corrélatifs sont aussi conscients. Le
malade
sait pourquoi il agit, il en donne-une raison v
délire après avoir passé par une phase d'incubation se précise. Le
malade
est « toujours susceptible de délirer dans une
e prédominante est arrivé à un degré complet de développement », le
malade
n'y ajoute plus rien, il ne cherche plus à l'ét
Leurs traits sont bien accentués, leur répé- tition fréquente et le
malade
a encore une conscience suffi- sante pour expli
e personnelle qui ne peut plus subsister dans son intégrité chez ce
malade
dont les facultés intellectuelles sont en voie
s pour la situation présente et plus ou moins subconscients 1 ». Un
malade
du service de M. Séglas nous offre un exemple t
de ce mouvement, il répon- dait : « Je fais tourner le soleil ». Le
malade
a fourni cette expli- cation pendant un temps a
xplique assez facile- ment. Au début des différentes psychoses, les
malades
peu- vent avoir une conscience, une volonté amo
empêcher les stéréotypies. Plus tard, il n'en est plus de même. Les
malades
tendent vers la démence : ils ont alors une vie
tre à Bicêtre (service de M. le D1' Séglas) le 13 juin 1900. Il est
malade
, nous dit son père, depuis l'âge de quinze ans.
attitude est toujours la même, nous dit son père, depuis qu'il est
malade
. Il a aussi conservé depuis cette époque sa sté
. Ce mou- -- vement, il ne peut l'expliquer à présent. Du reste, ce
malade
a tou- jours été très réticent et se trouve mai
aladie. Là on peut rencontrer de vraies stéréotypies. Mais alors le
malade
n'est plus seulement un catatonique, c'est un d
est le cas par exemple du délire des négations systé- matique. Une
malade
de ce genre, observé par M. Séglas à la Salpêtr
ésumant presque tout son délire en quelques mots. Certains de ces
malades
, ainsi que l'a signalé Cotard, en- traînés par
otypée sans plus même songer à en donner une raison quelconque. Une
malade
de ce genre avait eu en 1897 une conjonctivite.
emis avaient droit de mort sur lui. Souvent, ajoute l'auteur, ces
malades
sont moins explicites et leurs actes comme leur
eux [qui ont assisté à l'évolution du délire ». Tel est le cas d'un
malade
du service, qui réalise bien le type du gémisse
t répète son antienne. Arrivé dans la cour, il se sépare des autres
malades
. Jamais il ne leur a causé. Il va se placer dev
semble plutôt qu'ils sont exécutés au commandement. Et en fait, le
malade
paraît se les commander. On l'entend constammen
sent, nous avons vu que les stéréo- tpyies se produisaient chez des
malades
dont les fonctions intellectuelles sont très am
obstacle à son exécution. M. Séglas nous a communiqué le fait d'une
malade
, atteinte z de folie du doute se manifestant à
les volets se trouvaient remis dans leur position immuable. Cette
malade
vint à changer d'appartement. Elle va habiter d
éréotypie est constituée par un de ces « trucs » grâce auxquels les
malades
réagissent contre l'obses- sion, et qui finisse
. - Mais ces actes n'ont jamais été conscients, ni volontaires. Les
malades
n'ont jamais su la raison pourlaquelle ils les
isins des stéréotypies. Tel est le suivant. dû àM.Jofl'roy1 : « Une
malade
avait dans ses accès, outre la pâleur, des mou-
arrêtés par des efforts d'attention et de volonté, si toutefois le
malade
veut bien s'appliquer, et c'est même là la base
ur « reposer sa tête » de la tourner de temps en temps à gauche. Le
malade
affirme que les mouvements de rotation furent d
nre le mutisme est rare- ment relaté. « Eu égard au grand nombre de
malades
, hommes et femmes, atteints d'hystérie, dit Car
Elle répond 'à la magistrale description deCharcot : « Bien que le
malade
ait conservé l'exécution intégrale des mouvemen
iter les mouvements d'articulation, qu'il voit faire devant lui. Le
malade
est donc muet dans l'acception la plus rigoureu
de la parole garda un ordre si constant que depuis quatorze ans, le
malade
ne pou- vait parler que pendant une heure, depu
e intermittent est analogue à celle très classique de Mendel, où le
malade
parlait tous les jours de six heures à neuf heu
Le- mery, qui avait ordonné plusieurs remèdes qui délivrèrent la
malade
de quelques incommodités restées après la fièvre
eur son père avec des vulnéraires pris en infusion, en ordonna à la
malade
. Dès qu'elle eut pris une seule tasse, sa voix
orze jours après, rêvant qu'il se noyait et appelait au secours, le
malade
s'éveilla dans ce trouble et se servit de sa pr
e à Dieu2. N'est-ce pas là un cas semblable à celui de Bateman : un
malade
, aphasique depuis six jours, se réveille un mat
s- sait pendant la vie d'une parfaite santé mentale ou s'il était
malade
? La poursuite des altérations quantitatives ne s
rancis-O. SimpsoN. (The Journal of Mental Science, juillet 1900.)
Malade
atteint de démence épileptique. Pneumonie lobulai
meur à des grossissements différents et par diverses méthodes. Le
malade
porteur de cette tumeur était un homme de cin-
eurs confrères, agréablement pouf eux, et charitable- ment pour les
malades
à l'oeuvre qui a été l'occupation de leur vie a
s tard cécité complète de cet oeil. Aux dernières nouvelles de la
malade
(octobre 1900) la motilité des muscles de la fa
. L'atrophie du nerf optique est très avancée, et la vision du côté
malade
est limitée à la perception de la lumière. L'ét
? RTE ? BELIG. (Journ. de Neurologie, 1900, nu 22.) En présence de
malades
atteints de troubles nerveux, contre les- quels
édé que recommande le Dr Ilarleiiberg consiste à faire exécuter aux
malades
de larges inspirations en même temps qu'on leur
ns un délai qui varie de vingt-quatre à quarante-huit heures, et le
malade
est rendu à la santé, en ce qui concerne l'état
ont rares. Le but à - atteindre est assurément de faire renoncer le
malade
à son poison, mais il faut l'atteindre en rédui
les cas. Quand on les réduit rapidement, il est bon de maintenir le
malade
au lit, ou tout au moins dans la position étend
le réglage de la diminution des doses, c'est de toujours laisser le
malade
se remettre des effets d'une diminution de dose
s'adresser tant leurs effets sont variables et incertains chez ces
malades
. Le renoncement à la morphine, la possibilité d
érison, qu'il faut achever en la rendant durable et définitive. Ces
malades
étant presque toujours de volonté faible, c'est
con- nais rien à la folie », ni qui puisse se borner à dire : « Ce
malade
est fou ". Tout médecin doit, en remontant dans
e dans l'article les indications de la thérapeutique : isolement du
malade
, de ses proches ; inutilité de discuter les con
e discuter les concepts molbides, etc. Smolv. XIII. Traitement du
malade
et du fou en Perse; par Jame P. COCHRAN. (Ame¡'
lasse spéciale de médecins, dits doc- teurs priants, qui vendent au
malade
dans ce but des citations des livres sacrés de.
la folie est relativement peu fréquente. Car après que les amis du
malade
ont essayé quelques moyens semblables au précéd
oubles chroniques avec de bons résultats ? 3° Quel est le nombre de
malades
traités ? - Guéris ? Améliorés ? Non améliorés
Chaque cas doit être à lui-même sa loi; 2° Il est essentiel que le
malade
soit mis au lit pour obtenir les meilleurs résu
, ont ensuite une rechute est moindre que la proportion qui retombe
malade
après guérison par les autres méthodes de traite-
it ventriloque. La voix lui parlait si fort pendant la nuit, que la
malade
se réveillait effrayée, se demandant si ses voi
A ce moment il lui venait même un flot de salive à la bouche. Cette
malade
a pu guérir et quitter l'asile. M. Trénel pense
sence de nombreux élé ments cytologiques. Quelque temps après, le
malade
fut pris d'agitation et présenta pour la premiè
M. JOFFROY, répond qu'il n'a été pratiqué qu'une ponction chez son
malade
, et qu'à ce moment il était en plein accès. En ce
ibués à un état d'imbécillité congénitale compliqué d'épilepsie. La
malade
mourut à l'âge de dix-sept ans. L'examen microg
ladie se présente chez un adoles- , cent et que- les antécédents du
malade
font défaut. Le diagnostic d'imbécillité, porté
ne s'agissait davantage d'un cas de démence épileptique bien que la
malade
ait eu des attaques con- vulsives, car les accè
USE. Nous n'avons pu obtenir aucun renseignement sur le passé de la
malade
; mais je reconnais que sa faiblesse intellectue
évolution chronique de processus tuberculeux dans les méninges, le
malade
n'ayant succombé qu'à une poussée inflammatoire
e l'incohérence véritable de l'aliéné et l'incohérence apparente du
malade
atteint seulement de surdité verbale. Il a da
as sont fréquents. 112. DupkiN répond qu'il observe en ce moment un
malade
offrant des symptômes à peu près semblables à c
malgré qu'il s'agisse de tumeurs volumi- neuses. Je me rappelle un
malade
, traité comme épileptique simple, qui succomba
s modifications de la circulation qui peuvent déterminer la mort du
malade
. Les expériences ont montré que sous l'influenc
Mercier, chefs de clinique; 2° Exercices ophtalmolo- giques sur les
malades
, les mercredis, à dix heures du matin, par M. l
hologie de Il- z dico-légale, pat Betouheres, 279. Famille. Quels
malades
aliénés faut-il placer dans les -, par A. Mar
par A. Marie et Buvat, 1. Du sens génital étudié chez les mûmes
malades
, aux trois périodes de la - , par Marandon de M
'aliéna- tion et de la -, par La Bonnar- dière, 72. Isolement des
malades
atteints de -, 168. Tumeurs du SI stème nerve
Messieurs, . Je désire étudier, devant vous, aujourd'hui, plusieurs
malades
atteints d'une affection nerveuse encore énigma
. Alquier, ancien interne du service. xvii 1 2 RAYMOND quatre
malades
vous fera connaître, en outre, la marche et révol
e de l'absence d'une base pathogé- nique précise. 1 La première
malade
, qui va vous être présentée, dans un instant, est
it encore; ses parents sont morts, l'un à 77, l'autre à 79 ans ; la
malade
a une soeur actuellement en bonne santé. Elle-m
actuellement âgée de 30 ans et jouit d'une excellente santé. Ni la
malade
, ni aucun membre de sa famille n'ont jamais sou
epuis lors, sans la moindre rémission. Remarquez, Messieurs, que la
malade
, exerçant la profession de polis- seuse sur mét
des premiers symptômes morbides, n'a eu aucune influence chez notre
malade
. Lors de son entrée la Salpêtrière, il ya quatr
ideur était géné- ralisée ; tout le corps semblait soudé ; bref, la
malade
présentait cet aspect spécial aux parkinsoniens
; parfois le tremble- ment est manifeste au maxillaire, lorsque la
malade
ouvre la bouche. Les déformations des membres e
es voir aussi considérables c'est pourquoi j'ai tenu à mettre cette
malade
sous vos yeux. Vous le voyez, sa tôle est proje
ion musculo-tendineuse des fléchisseurs ; si j'essaie de forcer, la
malade
accuse une vive douleur dans les muscles, princ
ns, je vous signalerai la cyphose con- sidérable que présente cette
malade
. Deux de mes élèves, MM. Sicard et Alquier, ont
ême titre que la sensation de chaleur exagérée et la sialorrhée. La
malade
a peine à ou- vrir la bouche, à tirer la langue
t désastreux de l'infection qui va en être la conséquence, chez une
malade
ainsi dibilitée (1). Vous venez de voir ce qu'e
us la montrer à son début, mais, bien caractérisée, cependant. Le
malade
que je vais vous présenter dans un instant est un
est un homme de 69 ans. Je ne vois, pas plus que' chez ma première
malade
, rien d'in- téressant à vous signaler dans ses
cette leçon, l'escharre se produisait; la fièvre se déclara, et la
malade
monrut dans le coma, le 9 janvier 1903. C) RAYM
ments, qu'il gêne considérablement. Mais ce qui inquiète surtout le
malade
et l'a amené à venir demander des soins, c'est
uel. ' Vous pouvez vous rendre compte, Messieurs, maintenant que ce
malade
est sous vos yeux (PI. fi), que s'il est surtou
inson, dont vous pouvez faire le diagnostic rien qu'en regardant le
malade
, dont le faciès et l'attitude sont caractéristiqu
Le tremblement est localisé aux membres supérieurs. Même lorsque le
malade
est couché, lorsqu'il tient soulevés ses membres
e normal. Vous avez pu remarquer, Messieurs, avec quelle lenteur ce
malade
est parvenu à se déshabiller, bien qu'il ait fa
nts par la rigidité. En voici un exemple. Nous ne relevons, chez ce
malade
, aucun trouble de la sensibilité, aucun phénomè
; les 8 autres sont morts, à divers âges, de causes inconnues. Le
malade
est célibataire; il a eu une blennorrhagie et un
e et un chancre, très probablement syphilitique, étant donné que le
malade
présente, actuelle- ment, le signe d'Argyll-Rob
malade présente, actuelle- ment, le signe d'Argyll-Robertson. Ni le
malade
, ni aucun membre de sa famille n'ont jamais eu
mais eu ni rhumatismes, ni manifestations nerveuses : cependant, le
malade
dit que, depuis l'âge de 15 ans, il éprouve, de t
intéres- sante ; au début, le tremblement aurait été bilatéral, le
malade
est très affirmatif sur ce point; vous voyez qu
ns aucune baisse de la mémoire, ni de l'intelligence. Regardez ce
malade
(PI. III), il a les traits tirés, l'air fatigué d
livres. Vous voyez qu'il n'est pas modifié par les mouvements : le
malade
secoue violemment le verre qu'il essaie de port
secousse, comme s'il voulait se dégourdir les doigts. Lorsque le
malade
est couché, vous observez, au pied gauche, des os
a force musculaire est un peu moins grande à gauche qu'à droite; le
malade
accuse, lui- même, un certain degré d'affaiblis
anciens, sans réaction de dégénéres- cence. Ainsi donc, voici un
malade
qui présente, dans les membres du côté gauche,
de carac- tère, si spéciaux à la maladie de Parkinson, et que notre
malade
a lui- même remarqués ; enfin la recherche du s
ant ce rapide exposé clinique, vous présenter rapidement un dernier
malade
, qui vous montrera ce qu'est le type d'ex- tens
à neu. Actuellement, elle a gagné les membres in- férieurs, que le
malade
traîne en marchant. Mais elle n'a que faiblement
l'attitude qui contrastent' ? , tement avec celle des trois autres
malades
que je viens de vous présenter (Pl. IV). Il se
on ne constate ni troubles sensitifs, ni troubles vaso-moteurs; le
malade
accuse de l'affaiblissement général et des modifi
général et des modifications du ca- ractère analogues ci celles des
malades
précédents. Je viens, Messieurs, de vous montre
ion d'années et vous avez vu à quel état misérable sont réduits les
malades
, avant de succomber aux progrès de la cachexie,
, irrégulièrement granuleuse, entourant le nu- cléole tuméfié. Le
malade
deDana était parkinsonien depuis huit ans,lorsqu'
'hyoscine ont soulagé, pendant quelque temps, un certain nombre des
malades
auxquels nous les avons conseil- lées. L'hyoscy
scine, par le bromhydrate de scopolamine, mieux toléré par quelques
malades
, et, parfois, plus efficace. Contre la rigidi
peuvent être utiles, en améliorant l'état général, ce qui donne aux
malades
une nouvelle énergie. Le cacodylate de magnésie
magnésie est un médicament que nous expérimente- rons. Enfin, les
malades
seront placés dans de bonnes conditions d'hygiène
les troubles de sphincter se montrent vers le 10 mai. Le 8 août le
malade
meurt, avec une escharre sacrée profonde, large
ont l'évolution a été accompagnée de souffrances très violentes, ce
malade
est mort sans présenter de traces mani- festes
tion de Sottas le cadavre était « squelettique », dans la mienne le
malade
, malgré de grandes souffrances, avait conservé au
ue chez les sujets mal nourris. Il est donc pro- bable que chez mon
malade
, indépendamment de la courte durée de la maladi
la hauteur du renflement lombaire, aussi bien au niveau des racines
malades
qu'au niveau des racines saines, la zone de Lis
érences appréciables entre les segments qui répondent à des racines
malades
et ceux qui reçoivent des racines ÉTUDE ANATOMI
région cervicale [lombo-sacrée ? ] les bande- lettes externes sont
malades
, les cordons de Goll le sont également, puis- q
'observation clinique : Père syphilitique, serait mort ataxique. Le
malade
n'a jamais eu la syphilis. Douleurs fulgurantes e
occupe SCLÉROSES COMBINÉES TABÉTIQUES 55 blable au précédent. Ce
malade
fut le premier chez lequel on fit le diagnos- t
ensi- bilité au chaud, au froid et à la douleur et au contact. Ce
malade
examiné en 1902-1903 présentait la triade symptom
herches graphiques faites dans ce butont porté sur une trentaine de
malades
atteints de maladies diverses du système moteur p
de faire une constatation générale, qui est la suivante : tous les
malades
atteints de semblables affections de la voie mo
ure observé à l'état normal : il a été cependant rencontré chez des
malades
porteurs de lésions médullaires ou cérébrales (sc
nts types précédents à l'exclusion des autres. Plus encore, un même
malade
peut fournir, à quelques secondes d'intervalle
u type d'extension pure, nous ne l'avons rencontré que chez un seul
malade
, atteint de sclérose en plaques avec un état re-
l'état normal. III. En règle générale, l'excitabilité plantaire des
malades
atteints d'af- fections spasmodiques est augmen
affections, ce-' réflexe peut affecter indifféremment, chez le même
malade
, les formes graphiques suivantes : 1 ° Les deux
ante du pied. L'empreinte n° 1 a été prise le 31 mai 1901, quand le
malade
pesait 59 kilogrammes. L'empreinte n 2 a été pr
kilogrammes. L'empreinte n 2 a été prise le 30 mars 1903, quand le
malade
ne pesait plus que 52 kilogrammes. Malgré la dimi
ne vertébrale. (1) Charcot et P. Richer dans Les difformes et les
malades
dans l'art, en ont signalé deux exemples : une
es béquilles ; mais il n'était pas voûté. Dans les antécédents du
malade
, on ne trouve ni alcoolisme, ni syphilis, ni bl
rvenant par crises aiguës, durant quatre à cinq jours, empêchant le
malade
de dormir et l'obligeant à garder le lit ; ces
rois ans, avec des rémissions permettant la reprise du travail ; le
malade
se fatiguait toujours très vite ; mais son atti-
sté quelque temps assis et courbé sur son travail. -- En 1900, le
malade
a eu des hémoptysies abondantes ; il a gardé le l
A partir de cette époque, il n'y a plus eu de grandes douleurs. Le
malade
s'est amaigri, a perdu ses forces ; ses digesti
vaises ; il tousse un peu et est facilement essoufflé. Debout, le
malade
se tient courbé ; le dos forme une convexité post
tète relevée sur la nuque. Les omoplates sont écartées du tronc. Le
malade
tient toujours les bras dans la demi-flexion, l
st intacte ; il n'existe pas de zone d'anesthésie. Actuellement, le
malade
n'accuse aucune douleur spontanée. Toutes les a
ire, l'immobilisation du thorax, sont assez particuliers chez notre
malade
. Il faut remarquer ici l'antagonisme qui existe e
ses profes- sionnelles, telles que celles des vignerons, dont notre
malade
présente l'attitude; en pourrait la rapprocher
ment accentuée, re- produisant, en l'exagérant, l'attitude de notre
malade
; et cependant on voit qu'elle peut se redresse
mpes au mollet.L'amaigrissement du mem- bre s'accuse. Fin mars le
malade
commence à se courber en avant et un peu à gauche
- La peau est moins sensible, au contact, du côté sain que du côté
malade
. Points douloureux. - Fessier : très marqué ; m
eux. Signe de Lasègue : très net. Réflexe achilléen : net du côté
malade
gauche ; nul du côté sain droit. Réflexe patell
uche ; nul du côté sain droit. Réflexe patellaire : exagéré du côté
malade
gauche : faible à droite. Réflexe plantaire : à
- L'exploration ne révèle rien d'anormal. Traitement. Je soumets le
malade
à la douche-massage générale à un masseur, appl
ès mon procédé; eau sulfureuse chaude 38°, durée 8 à 10 minutes; le
malade
est porté en chaise aller et retour ; sudation
emie, avec interruption deux fois par semaine. Juin. - Au départ du
malade
, pas de changement de l'attitude : douleurs un
ngement de l'attitude : douleurs un peu diminuées. Fin août. - Le
malade
revient pour une deuxième cure que j'ai conseillé
ussi le mode de début, l'exagération des reflexes tendineux du côté
malade
, les troubles de la sensibilité cutanée au membre
nsibilité cutanée au membre sain, la guérison et le redressement du
malade
. Ce fut cette attitude très spéciale de cy- pho
offre également, une particularité. Les réflexes tendineux du côté
malade
sont plutôt exagérés ; l'achilléen au lieu d'êt
i s'accompagnent de scoliose croisée. Une autre particularité de ce
malade
est l'absence de réflexe achilléen du côté sain
est l'absence de réflexe achilléen du côté sain, alors que du côté
malade
il existe. Cette anomalie donnerait à croire qu
n il y a lieu de noter que la guérison complète, le redressement du
malade
, permettent d'écarter l'hypothèse d'une affection
agnostic de sciatique. Ceci étant, comment interpréter le cas de ce
malade
? Si on tient DÉFORMATIONS RACHIDIENNES 91 co
é cutanée au membre sain, en l'absence de paralysie motrice du coté
malade
, ne me paraît pas suffire pour penser au syndro
autre part leur étiologie. Au point de vue du type clinique ces 3
malades
permettent de fixer l'iconographie des cas de s
: Etat général bon, assez forte constitution ; taille moyenne. Le
malade
vu à nu se tient le haut du dos vouté avec la têt
ne pièce. L'attitude est raide, figée et l'aspect, la silhouette du
malade
, ont quelque chose de particulier. ' La moiti
ouleur rachidieune ou autre sauf un peu la nuit. - 1902 (août).1 Le
malade
revient à Aix. Il a beaucoup moins souffert cet h
rmal. - Grand, fortement cons- titué ; état général bon. Vu à nu le
malade
se tient fortement voûté de la par- tie supérie
u fléchis. L'attitude est raide, figée ; l'aspect, la silhouette du
malade
ont quelque chose de particulier. La déformat
uche-massage fut appliquée spécialement à la colonne vertébrale, le
malade
étant couché sur la table de massage inclinée, ea
able de massage inclinée, eau à 38° à 40°. A la fin de la cure le
malade
pouvait exécuter un certain degré de rotation e
xécuter un certain degré de rotation et de flexion de la tête. Ce
malade
n'est pas revenu comme les 2 autres, faute de pou
- Etat général bon ; assez forte constitution, taille moyenne. Le
malade
vu à nu se tient le haut du corps un peu voûté, a
e tronc tout d'une pièce. L'attitude est raide, figée ; l'aspect du
malade
, sa silhouette offrent quelque chose de spécial
r 1 masseur, appliquée spécialement au dos, d'après mon procédé, le
malade
étant couché à plat ventre sur la table de mass
cure, grande amélioration. Les épaules sont bien moins raides ; le
malade
peu s'habiller facilement. Le cou est moins dou
te peut faire quelques mouvements de rotation. - 1902 (juillet). Le
malade
revient à Aix. L'amélioration a continué. Depui
e ces cas6 : nl clairement d'origine et de nature rhumatismale. Les
malades
ont eu toua les trois, antérieurement, des artl
e travail, la fatigue dans une attitude penchée du tronc : deux des
malades
(obs. II et III) étant cordon- niers, l'autre a
lusieurs points intéressants. Leur attitude, l'aspect (habitus) des
malades
, a quelque chose de parti- culier, comme le mon
omme le montrent très bien les photographies. En station debout, le
malade
se tient la tête portée en avant, le haut du co
de l'épine dorsale soudée est assez remarquable. Vu de profil le
malade
offre une silhouette curieuse : l'axe du corps es
paules ni des branches, comme dans la spondylose rhizomélique. Le
malade
de l'Obs. 2 a bien eu quelques raideurs de l'épau
a nature rhumatismale n'est pas nette dans celui de M. Brissaud, le
malade
n'ayant eu que des arthropathies légères antérieu
s muscles spinaux. Si cela était, on pourrait admettre que, chez ce
malade
il s'agit de spondylôse rhumatismale évoluant t
, 1901, p. 113. 108 CORNU Peu après le début des accidents, notre
malade
a été hospitalisée dans le service de M. le Dr
nerveux qui la rendent incapable de gagner sa vie. Antécédents.- La
malade
a été élevée dans un asile, son père étant inconn
de trace de syphilis dans son histoire. Histoire de l'affection. La
malade
fait remonter le début des accidents qui l'amèn
des traits à gauche. Pas de paralysie des membres du même côté; la
malade
-résiste très bien aux mouvements passifs. Ré
s de tremblement marqué des mains. Maladresse marquée des bras ; la
malade
ne refait* qu'avec difficulté le noeud d'attach
ucre ni albumine. Evolution de l'affection : - 12 septembre. - La
malade
est restée dans le même état ; elle s'occupe un
" Réflexe tricipital du bras, rapide et brusque. 24 octobre. - La
malade
présente une asymétrie faciale plus accusée. A
n le cesse, car il n'a donné aucun résultat appréciable. 30. - La
malade
a présenté une phase de subagitation : elle parle
ital, elle a dit qu'elle irait se jeter à l'eau si elle sortait. La
malade
n'avait pas eu ses règles depuis 2 ans et ces phé
- nes psychiques ont coïncidé avec leur retour. 15 décembre. - La
malade
refuse de répondre ou dit que son entourage lui
ères. Hallucinations de la vue et de l'ouïe. 20. - Constipation. La
malade
est confinée au lit : cette nuit elle est tom-
u nez et de la main). 95 janvier 1902. - L'état s'est amélioré ; la
malade
se lève. 18. - Nouvelle fugue. La constipation
se lève. 18. - Nouvelle fugue. La constipation continue. 22. - La
malade
est envoyée à l'Asile de Bron où elle est admise
sans crises apoplec- tiformes ou épileptiformes. » A l'entrée la
malade
est dans un état physique médiocre ; elle reste a
de l'arcade sourcilière, dévia- tion des traits à gauche. Quand la
malade
rit ou essaie de parler, la déviation devient e
du facial inférieur. Contraction des masséters. Spontanément, la
malade
reste plongée dans une sorte de stupeur indiffé-
contiennent ni sucre ni albumine. La température est normale. La
malade
peut marcher (elle monte chaque soir l'escalier q
te, mais non spasmodique. L'équilibre semble lui faire défaut et la
malade
hésite. Les jam- bes ne sont pas lancées ; la b
chute, quelques oscillations et on est obligé de venir en aide à la
malade
. La force musculaire est notablement diminuée s
l qui a été examiné superficiellement à cause de l'indocilité de la
malade
n'a semblé présenter que de la congestion surtout
et la peau est fine et luisante. Pendant un mois la situation de la
malade
ne change guère : immobile sur un banc, ou s'av
les troubles de la parole s'accusent davan- tage. Le 20 mars, la
malade
était levée depuis une heure et assise lorsqu'ell
deux minutes, sans coma, elle est revenue à elle. 28. - On met la
malade
au lit parce qu'elle ne peut plus rester levée ;
mps on constate de la rétention d'urine : on sonde régulièrement la
malade
. La malade est constipée. - Le 29 avril. La c
te de la rétention d'urine : on sonde régulièrement la malade. La
malade
est constipée. - Le 29 avril. La constipation e
que évacuatrice (lavements, purgations, potion à la pilocarpine) la
malade
est restée 7 jours sans selle. La rétention d'uri
e ; les urines sont très claires. Les 6 et 7 mai. - Depuis que la
malade
est couchée on prend sa tempéra- ture qui oscil
de signes pulmonaires. L'état général s'altère progressivement; la
malade
ne fait plus attention quand on lui parle. El
é à droite et inversement.) 118 CORNU . térieure gauche est moins
malade
dans toute la hauteur de la moelle ou du moins
nctionnels du cerveau. Les symptômes psychiques présentés par notre
malade
ne doivent par conséquent apporter aucune confi
ns-nous faire remarquer que l'euphorie spéciale présentée par notre
malade
se rapproche d'une particularité décrite par Bu
cas de tumeur du lobe frontal. Cette euphorie analogue chez notre
malade
à celle des paralytiques gé- néraux nécessitait
spécifique étant d'ailleurs resté sans résultat et d'autre part la
malade
ne paraissait pas avoir eu d'habitudes alcoolique
uvée' dans la partie antérieure de l'hémisphère cérébral droit d'un
malade
ayant présenté uniquement une tendance à dévier à
reproduits dans notre observation. Le spasme facial gauche de notre
malade
s'explique, croyons- nous, par l'existence d'un
aire (2) : ces troubles mentaux se retrouvent au complet chez notre
malade
et reprodui- sent les symptômes des méningo-enc
xi-infection. Au fait, de même que dans le cas de M. Lannois, notre
malade
garda le lit quelque temps et la température qui,
disparurent même complètement. A la même époque, vers 14 ans, le
malade
ressentit des troubles de la mar- che : ils app
uts, et sans être im- fluencés par les étourdissements. A 20 ans le
malade
fut obligé de se servir de béquilles. A 25 ans,
e de 20 ans. Depuis l'âge de 25 ans jusqu'à maintenant, sans que le
malade
ne présentât rien de particulier, tous ces trou
s en plus difficile. A son entrée à Perron (1897) l'état général du
malade
est bon, les yeux sont intelligents. Quand il b
de la motilité. La parole e est saccadée, les mots sont hachés. Le
malade
ne saute pas de syllables, mais ânone avant de
r qui lui manque. Aux membres supérieurs : ataxie très marquée ; le
malade
ne peut porter le- doigt à son nez, ni porter u
Réflexes existant, quoique diminués. Aux membres inférieurs : le
malade
étant au lit, présente les cuisses rap- prochée
rapprochées. Pied en varus équin se corrigeant facilement. Quand le
malade
est assis, les jam- bes sont pendantes avec la
lit, mais plus exagérée. Moti- lité presque complètement abolie, le
malade
couché peut à peine imprimer quelques légers mo
pupille un peu blanche non étranglée. Acuité auditive diminuée : le
malade
n'entend pas les bruits d'une montre à plus de
8. - A cette époque le double pied bot se réduit difficilement ; le
malade
se plaint d'une sensation continuelle de froid.
tés en salve. La parole est devenue très saccadée et suspiueuse, le
malade
semble faire un effort pour parler ; le moindre
. 1900. - L'impotence fonctionnelle est devenue presque absolue, le
malade
est à peu près confiné au lit ; ce n'est qu'au
; elle est de deux iota plus exagérée par l'occlusion des yeux. Le
malade
se plaint que sa vue ait baissé. Mais ce qui marq
ue de la notion de position. Mars 1902. Au commencement du mois, la
malade
a pris la grippe : tem- pérature 39°3, dyspnée,
en juger, il semble qu'il existe une hémanopsie latérale gauche. Le
malade
a heaucoup de peine à avaler et s'étrangle. Ano-
trois jours, une aggravation notable s'est produite dans l'état du
malade
. Sans qu'il y ait de signe d'occlusion, se sont p
. Une injection de caféine faite la veille a bien paru améliorer le
malade
. Tou- tefois ce matin : persistance des vomisse
nce des vomissements, tympanisme abdominal, langue très saburrale ;
malade
étendu dans le décubitus dorsal, dans l'impossibi
yspnée spéciale a également disparu. 4 juin 1902. - Depuis hier, le
malade
, qui était dans un état plus satisfai- sant, es
), la même année, dans ses leçons cliniques du mardi, présente deux
malades
atteints de maladie de Friedriech, où il est im
al. Raymond (5), dans ses cliniques, en rapporte trois cas sur cinq
malades
. Ladame (6) (de Genève) en cite une observation
ent une dothienentérie. Dès son entrée à l'hospice du Perron, notre
malade
présentait deux symp- tômes particuliers que l'
si accentuée et d'aussi longue durée que celle qu'a présentée notre
malade
. L'auscultation révé- lait, en effet, une aryth
s deux bruits. L'acuité auditive était également assez diminuée, le
malade
n'entendait pas les bruits d'une montre à plus
te encore affirmé davantage quelques jours avant la mort ; alors le
malade
a présenté des vomissements très abondants avec é
ollissement cérébral n'y a pas encore été noté, croyons-nous. Notre
malade
a présenté, en effet, quelques mois avant sa mo
l'ouïe, de même que l'arythmie si particulière qu'a présentés notre
malade
. La lésion de la Xe paire permet d'expliquer ég
omie pa- thologique de la maladie de Friedreich varient avec chaque
malade
. ASILE DES ALIÉNÉS DE LA PROVINCE DE CATANZARO
en. La maison des fous était un asile douloureux, où l'intelligence
malade
finissait dans le marasme, dans l'inactivité, d
le ;on a cru que celle-ci ne pourrait jamais guérir si elle tombait
malade
: on abandonna la maladie mentale à elle-même,
admirable de toute chose. On peut très bien fournir à ces derniers
malades
un travail simple et systématisé : en les distray
ue j'ai pu les contrôler avec toute rigueur. En 1894-1903, pour 100
malades
, le chiffre minimal annuel des travail- leurs a
ent nom- breux pour qu'on y puisse appliquer avec toute rigueur les
malades
plus adaptés et inoffensifs. Il n'est pas pos
lus adaptés et inoffensifs. Il n'est pas possible, parfois, qu'un
malade
reprenne son ancien métier, soit parce que son
pontanément réduit pendant plusieurs heures de la journée. Chez ces
malades
toutefois, facilement épui- sables, il faut pre
re : et nous croyons que la musique est une des meilleures. Des dix
malades
composant notre orchestre, trois sont hébéphrén
ail est appliqué avec succès et dans un pourcentage très élevé. Ces
malades
sont parfois très (1) Kahlbaum, Uebeî, l1ehoido
un premier séjour dans l'asile n'y sont jamais plus rentrés. Les
malades
de phrénose maniaque dépressive aussi bien que ce
on n'évite ces petits inconvénients qui se voient partout avec ces
malades
, quelles que soient la rigoureuse et souvent inut
ychose hystérique avec états d'agita- tion et de délire, toutes nos
malades
d'hystérie sont sorties dans un état de guériso
tout à fait impossible l'exacte connaissance individuelle de chaque
malade
; connaissance d'autant plus nécessaire qu'il f
nt, durant la journée, une camisole de toile légère, tissée par nos
malades
mêmes : ces sont des gâteux et des impul- sifs
rand nombre de dé- ments de l'inertie et de l'alitement. De nos 325
malades
, les 204 hommes sont tous debout : il n'y en a
ERGOTHÉRAPIE ET PSYCHOTHÉRAPIE 155 ment, le chiffre p1'ocentuel des
malades
travailleurs correspond presqu'exac- tement au
liénés a pour seule et immédiate finalité la cure de l'intelligence
malade
, l'abolition des moyens coercitifs, le bien-êtr
. Le travail doit être appliqué avec des méthodes rationnelles ; le
malade
rebelle y est adapté progressivement si possibl
e résultat direct d'une spéculation organisée. Le fait même que les
malades
travaillent dans le milieu et avec les moyens d
re appliqué avec les seuls critères curatifs : en permettant que le
malade
travaille, jamais en préten- dant qu'il soit so
mis à l'encontre de sa volonté. Depuis sa fondation en 1881 avec 22
malades
, l'asile de Girifalco a augmenté sa population
s de vestiaire sont fabriquées, tissées et con- fectionnées par les
malades
, etc. - . De cette façon, là dépense moyenne jo
ne journalière supportée par la pro- vince de Catanzaro pour chaque
malade
, qui en 1890-1899 était de 1 fr. 05 (la quatriè
APIE ET PSYCHOTHÉRAPIE 157 diate finalité là cure de l'intelligence
malade
, l'abolition des moyens de coer- cition, le bie
ies est au maximum ;' le chiffre des. frais de maintien pour chaque
malade
hos- pitalisé est minime. L'ergothérapie cons
nt des fous. .. - . NOUVEAUX DOCUMENTS 'sur LES POSSÉDÉS ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN PAR .. Jean HEITZ. - Le
taines théories artistiques. (1) Jean Heitz, Les démoniaques et les
malades
dans l'arl byzantin (Nouv. Iconogr. Salpêtr., n
. iconographie : DE la salpêtrière. T. XVII, PL. XIX. Possédés ET
Malades
dans L'ART byzantin. (J. Heit{.) Miniatures d
iothèque du Vatican). MASSON ET G^, Éditeurs. LES POSSÉDÉS ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 159 Nous croyons que sembla
e présente dans son attitude aucune tendance au LES POSSÉDÉS ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 161 mouvement d'arc de cerc
. (2) ChAMOT et P. RICHER, lac. cit., fig. 9. LES POSSÉDÉS ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 163 relever chez elles, pas
ntre 20 et 30 ans. A 21 ans, il avait à peu près la taille de notre
malade
(1 m. 86). Depuis lors, il a atteint 2 m. 04. O
toutes réserves sur l'exactitude des renseignements fournis par le
malade
, il n'est pas sans intérêt de faire ressortir ce
sa croissance ne se soit arrêtée qu'à l'âge de 36 ans; en outre, ce
malade
est glycosurique, fait bien digne d'être commen
ait bien digne d'être commenté. Voici d'abord l'observation de ce
malade
(Pl. XXII) : G..., figé de 66 ans, mesure seule
u Traité des maladies de l'Enfance, 2e édition, 1904. 174 APERT
malade
pas plus d'une quarantaine d'années; les parties
nt à la palpation plus volumineuses que chez certaines femmes et le
malade
dit les avoir eu plus volumineuses encore autrefo
ndément dans le canal, un testicule qui ne paraît pas minuscule. Le
malade
assure que ses testicules descendaient parfois da
rident, si bien qu'à un premier examen on pour-, rait, en voyant le
malade
habillé, songer il l'achondroplasie. Il n'en est
ntermittentes, diurnes ou nocturnes. C'est pour ces douleurs que.le
malade
vient à l'hôpital. Cependant, les mouvements pr
lité extrême au froid, souvent notée chez les hypo- thyroïdiens, le
malade
se trouve en parfaite santé. Cependant l'examen d
révèlent la présence de glycose (25 gr. par litre). Malgré cela, le
malade
n'a pas une polyurie bien intense (1.500 il 2.000
furoncle, ni intertrigo, ni eczéma, ni gingivite. L'intelligence du
malade
est normale, plus vive même que celle de la moy
ion, aime la lecture, écrit correctement. Tel est l'état présent du
malade
. Son histoire antérieure n'est pas moins curieu
pancréatique. En mai, le traitement pancréatique fut suspendu, le
malade
ayant quitté l'hôpital. Mais il ne tarda pas à
e 22 mai, 13 gr. 50 par litre et 27 gr. 60 par jour. A ce moment le
malade
fut pris d'un adénophlegmon d'un ganglion sous-
té tardive ; et si ce processus a été in- complet en ce sens que le
malade
n'a pas recupéré la taille normale, ce n'est pa
incompatibles (3). Comment ex- pliquer leur coexistence chez notre
malade
? (1) Lorand, Sur les rapports du diabète avec
eu chez notre sujet qu'à 36 ans. En résumé, il existe, chez notre
malade
, à côté de stigmates évidents de dysthyroïdie,
ie et hypophyse, Archives générales de médecine, 5 mai 1903). Notre
malade
n'a aucun signe d'acromégalie. (1) Examens hist
reparu. Au bout de deux mois (de reprise du traitement), l'état des
malades
était aussi satisfaisant que possible. Le traitem
depuis ce moment et aucune rechute n'est survenue chez ucun des deux
malades
. (Amenican Medicine, 6 février 1904). La rela
février 1904). La relation de ces succès a levé mes scrupules ; le
malade
a été soumis à partir du 10 juin à l'administra
e sucre était de 18 grammes par litre et de 36 grammes par jour. Le
malade
quitta l'hôpital le 20 juin, avant que nous : ayo
rte du XVII -la 182 LOEPER ET CROUZON sens stéréognostique : la
malade
ne reconnaît pas les objets, elle peut cependant
éflexe abdominal est aboli à gauche. Il n'y a pas d'hémianopsie. La
malade
présente un peu de dysarthrie. Il n'y a pas d'a
sentent aucune paralysie apparente ; cependant on trouve chez cette
malade
l'impossibilité de fermer isolément l'oeil droit.
contralatéral n'existe pas. Après un mois de séjour à l'hôpital, la
malade
est considérablement amélio- rée : la marche es
s et rapides fourmillements. Mais depuis son entrée à l'hôpital, la
malade
est atteinte d'oedème des mem- bres inférieurs.
la tension artérielle comparée des deux membres inférieurs. Cette
malade
est atteinte aussi des troubles respiratoires qui
et oedème des jambes. Il n'y a pas d'albumine dans les urines. La
malade
a été soumise pendant trente-cinq jours à l'alime
missure labiale droite ; l'efface- ment du'pli nasogénien droit. La
malade
ne peut fermer isolément l'oeil droit. Il est i
ée à droite, mais la sensibilité au pince- ment est conservée. La
malade
est aphasique. Pour résumer brièvement l'étude de
re inférieur au début, l'oedème ne survint que plus tardivement. La
malade
avait eu avant son hémiplégie de l'oedème des jam
sait d'une hémiplégie droite survenue par embolie cérébrale chez un
malade
atteint de maladie / mitrale. L'asystolie provo
n malade atteint de maladie / mitrale. L'asystolie provoqua chez le
malade
un oedème à prédominance nettement hémiplégique
localisation sur le côté paralysé était provoquée par l'attitude du
malade
qui penche sans cesse sur le côté, il s'ensuit un
uit une déclivité qui favoriserait l'apparition de l'oedème du côté
malade
. Nous rappellerons que M. Pierre Marie dans le
l a observé avec l'un de nous, même en modifiant la position de son
malade
et établissant la dé- clivité du côté opposé, n
u côté hémi- plégique. Nous avons reproduit cette expérience sur le
malade
de l'obser- vation III dont la paralysie très a
d'attitude n'a pas fait disparaître l'oedème. Quant aux deux autres
malades
, leur attitude n'a jamais été vicieuse et leurs
ns l'hémiplégie droite comme dans l'hémiplégie gauche : deux de nos
malades
étaient atteintes d'hémiplégie droite, la malade
che : deux de nos malades étaient atteintes d'hémiplégie droite, la
malade
de Hare était at- teinte d'hémiplégie droite, l
droite, la malade de Hare était at- teinte d'hémiplégie droite, le
malade
de Pierre Marie et Crouzon était atteint d'hémi
e de Pierre Marie et Crouzon était atteint d'hémiplégie droite ; le
malade
d'Allen était atteint d'hémiplégie gauche, une
e ; le malade d'Allen était atteint d'hémiplégie gauche, une de nos
malades
était atteinte d'hémiplégie gauche, en consé- q
ts est inverse dans nos observations. 11 est vraisem- blable que le
malade
, cardiaque ou rénal, dont la lésion était assez b
ic de lymphangite bien qu'il n'eût pas trouvé de porte d'entrée. Le
malade
garda le repos au lit ; sa jambe fut entourée de
s jours après, tous les symptômes s'étaient amendés. Le 14 ou 15 le
malade
se leva, l'oedème n'avait pas disparu, mais il
e se leva, l'oedème n'avait pas disparu, mais il était indolore. Le
malade
n'eut plus besoin d'aucune visite le 19 janvier.
voici d'ailleurs l'examen hématologique : Sang de la jambe droite
malade
: G. R : 3.150.000. G. B : 6.000. 192 SAINT
atonique, paraît un phénomène à peu près constant si on observe les
malades
pendant une durée suffisante. M. Dide en a réuni
i à la Société de Neurologie (2) le résumé de 65 cas pris parmi les
malades
de l'asile d'Evreux. Chez la malade qui fait
umé de 65 cas pris parmi les malades de l'asile d'Evreux. Chez la
malade
qui fait l'objet de l'observation suivante, j'ai
à l'asile d'Evreux le 29 avril 1901. 1 Antécédents héréditaires. La
malade
est née à l'asile en 1873. Sa mère démente est
itté l'établissement. 30 avril 1§01. -Un constate à l'entrée que la
malade
présente des halluci- nations de la vue et de l
plus, s'arrache la peau des mains avec les ongles. 8 juillet. La
malade
est continuellement en mouvement, casse des car-
u'on l'assassine quoiqu'elle ne soit pas coupable. Janvier 1902. La
malade
va mieux depuis 2 mois : elle s'alimente bien,
stions qu'on lui adresse, s'alimente diffici ? lement. » ' 25. La
malade
s'est aperçue vers le 17 mai que ses jambes prése
des catatoniques provoquées sont indéfiniment conservées chez notre
malade
, pour le cou, l'épaule, le coude et les doigts
aliénées veut bien me com- muniquer les résultats concernant notre
malade
: Mois de février, pas de règles. » mars, ell
s quatre ou cinq jours qui précèdent l'établissement des règles, la
malade
est plus excitée, plus négativiste, plus insole
égativiste, plus insolente que d'habitude. 11. Interrogatoire de la
malade
. Tout d'abord à chaque question, Eugénie Gr...
car si je levais la tête et ouvrais les yeux, je verrais les autres
malades
, et ces malades sont enfermées à cause de moi.
is la tête et ouvrais les yeux, je verrais les autres malades, et ces
malades
sont enfermées à cause de moi. Q. -On vous ac
tendu. J'entends votre voix, la mienne, et c'est tout. Soudain la
malade
se met à sourire, et rougit très fort. Q. Pourq
ens atteinte d'une grande vivacité. En examinant les réponses de la
malade
, il est aisé de s'apercevoir qu'elle est sous l
La nutrition générale n'est pas défectueuse actuellement puisque le
malade
présente, après six mois de service, une augmen
ur établir le diagnostic de l'affection dont D... est atteint. Ce
malade
présente, à un degré très accentué, deux phénomèn
n processus de tuméfaction ou d'atrophie, on conçoit qu'une cellule
malade
d'un certain type puisse ressembler à une cellule
ement dans un mélange de : . 212 THOMAS ET HA USER Examen de la
malade
. - Incoordination extrêmement marquée aux mem-
e d'Argyll-Robertson. Incontinence d'urine. Le 2 septembre 1903, la
malade
est atteinte d'un érysipèle de la face à la sui
endroits. Il en est de même des vaisseaux qui sont relativement peu
malades
. La capsule ganglionnaire est passablement épaiss
existent, plutôt exagérés. Depuis son entrée dans le service, cette
malade
a présenté des signes d'agi- tation cérébrale ;
s en coupes longitudinales. Région sacrée. Comme type de ganglion
malade
nous prendrons le 3e ganglion sacré droit (fig.
en noir. " Région dorsale. ? Le ganglion examiné est beaucoup moins
malade
que les ganglions lombaires et sacrés, mais les
ns à son entrée en 1900 à la Salpêtrière Depuis plusieurs années la
malade
avait des douleurs lancinantes et fulgu- rantes
laire. - Les vaisseaux et le tissu interstitiel sont en général peu
malades
; dans la lumière de quelques vaisseaux (en par
s ganglions (9° dorsal gauche, 5° dorsal droit) sont beaucoup moins
malades
: dans le 5° dorsal droit, il y a quelques cellul
ans les jam- bes, survenant surtout la nuit, troubles oculaires, la
malade
se plaint d'avoir un brouillard devant les yeux
issu interstitiel n'est pas très développé : Les vaisseaux sont peu
malades
. Dans le 5e ganglion lombaire gauche, les cellu
t encore plus nette. Dans tous ces ganglions les vaisseaux sont peu
malades
. , 1 Fin. 4. Obs. V. Let....Tabes datant : delq
s les troubles de la marche s'installent et en quelques semaines la
malade
devient incapable de marcher. Etal actuel en
nt et produisirent la cécité complète au bout d'un an. Toutefois la
malade
avait souffert deux ans auparavant de vives doule
crocarmin. Région lombaire. Les ganglions examinés sont inégalement
malades
. Les lésions sont plus intenses dans le 3e gang
e tissu conjonctif n'est pas très proliféré, les vaisseaux sont peu
malades
. Région dorsale. Le 12" ganglion dorsal gauche
malades. Région dorsale. Le 12" ganglion dorsal gauche est le plus
malade
. Dans le pôle central du ganglion les racines p
elles sont saines dans le pôle périphérique. Elle sont un peu moins
malades
en se rapprochant de la moelle. Beaucoup de cel
ne remontait qu'à 18 mois. En général la cellule est d'autant plus
malade
que les fibres radiculaires sont plus atrophiée
d'intensité assez élevé. Ce qui frappe le plus, dans les ganglions
malades
, c'est une diminution du nombre des cellules, p
irmer néanmoins, en règle générale, que dans les ganglions les plus
malades
le nombre des cellules saines est toujours supé-
ules saines est toujours de beaucoup supérieur à celui des cellules
malades
. Il y a des cellules qui sont gon- flées, qui p
ostérieurs de la moelle; alors même qu'elles existent, les cellules
malades
sont bien moins nom- breuses que les cellules n
cas, et dans cha- que cas dans la plupart des ganglions. Chez deux
malades
, il est vrai, elles faisaient défaut ou elles é
l Carmine, à Florence, où saint Pierre et saint Jean guérissent des
malades
à la porte du Temple. Mais celui-là n'était pas
que, et qu'on est obligé d'emporter. - « Quelques-uns même de ces
malades
ne peuvent assister à la cérémo- nie. Venus la
e une attaque intempestive, ordre est donné de conduire aussitôt le
malade
à l'écart et de le soustraire aux yeux des assist
i-même, de ne plus grouper ensemble, comme on le faisait jadis, les
malades
enclins aux paroxysmes tapageurs : Ceux qui fon
re obtenir l'intercession de saint Willibrord, au lieu d'exposer le
malade
lui-même aux fatigues et aux émotions du pèleri
ête sont bien moins fréquents, mais, depuis plusieurs mois déjà, la
malade
éprouve, avec de légères oscillations, les trou
ransversales. L'attitude de la tête, rejetée en arrière, donne à la
malade
un air de fierté. Les muscles droits externes et
xercice et la faradisation, elles s'améliorent par le repos. Si, la
malade
étant assise ou en attitude de lire, on lui fai
es minutes, ils retombent à leur position naturelle (1). Parfois la
malade
se plaint de fatigue à la racine des bras ; elle
exercices de marche et de douches écossaises, aggrave rapidement la
malade
, et elle ne peut pas le continuer. Le repos, au
tinuer. Le repos, au contraire, l'améliore rapidement. 1903. - La
malade
se plaint d'une grande fatigue en mangeant, ce qu
avec force, et les paupières cèdent il la traction par en haut; la
malade
ne peut pas siffler, ni souffler avec assez de
moment, non seulement la marche, mais même la position debout : la
malade
, sans l'aide d'autrui, s'affaisserait sur ses pro
tabilité électrique, ni réaction de dégénéres- cence. Toutefois, la
malade
est obligée de garder le lit, où elle ne peut ni
pas de sa guérison, au moins, quant à la vie. De temps en temps la
malade
accuse un malaise stomacal, et parfois des naus
mal. La température est également physiologique. En résumé, notre
malade
souffre d'une maladie qui, précédée et ac- comp
spéciales (mains de singe, etc.). En terminant, j'ajouterai que la
malade
, objet de cette communication, suit actuellemen
'une et l'autre du côté droit. La première chose qui frappe chez ce
malade
, sont les déformations multiples qu'il présente
nt du membre occasionné par cette défor- mation qui fait prendre au
malade
une démarche spéciale, consistant en une boiter
auriculaires. Pour en arriver aux troubles nerveux qui ont amené le
malade
à consulter, disons qu'ils ont débuté en septem
eut aucun phénomène morbide du côté des membres. Il existe chez ce
malade
des signes de paralysie motrice et sensitive de l
soulève qu'à droite dans les efforts de phonation, et il arrive au
malade
d'être pris de toux pendant la déglutition et de
ienne, mais la perception osseuse est également presque nulle et le
malade
est fréquemment sujet à des vertiges, avec tendan
aire), tous les nerfs crâniens du côté droit sont atteints, chez ce
malade
, par le processus morbide. Ces troubles nerveux
pachy-ménin- gille basilaire ou exostoses spécifiques. - Mais le
malade
affirme n'avoir jamais eu la syphilis (ni chancre
muqueuses) et on ne trouve, à l'examen, aucune trace de chancre. Le
malade
est marié, a un enfant sain de corps, et sa femme
usement il est impossible de savoir si le père a été spécifique, le
malade
ayant perdu ses parents, tout jeune. Les rens
s parents, tout jeune. Les renseignements fournis par les tantes du
malade
, nous apprennent seulement que le père est mort
enfant, elle fit une fausse couche. Quand on recherche chez notre
malade
les tares classiques de la spéci- ficité hérédi
drions y rattacher. Voici comment celles-ci sont survenues : Le
malade
a commencé à marcher vers la fin de la première a
erculose doit être rejetée pour les mêmes raisons. L'histoire de ce
malade
nous a paru valoir la peine d'être rapportée. E
nien- nes, ensuite par les déformations multiples présentées par le
malade
et que la radiographie permet d'attribuer à leu
e traitement spécifique y apportent encore un sérieux appoint. Le
malade
ne' semblant pas avoir acquis la syphilis; malgré
bilité osseuse existant chez lui dès l'enfance, nous pensons que ce
malade
est atteint d'accidents osseux et nerveux d'origi
chancre simple suivi d'adénite inguinale gauche suppurée. Examen du
malade
. - I. Bras. - Au niveau des bras nous ne constato
ers jours, une impotence fonctionnelle absolue du membre opéré ; le
malade
ne peut imprimer aux doigts le moindre mouvement
tante de la main et du poignet. Nous décidons alors de soumettre le
malade
au traitement thyroïdien et sur- tout au massag
e cet intérêt que, dans les dernières années, les autopsies de deux
malades
provenant de la même famille furent déjà publié
linique et de l'examen radiologique du frère aîné et de la soeur du
malade
dont nous pûmes examiner le système nerveux.
o- bes oculaires. 1894. - Scoliose dorsale à convexité gauche. Le
malade
raidit les jambes comme sous l'influence d'un e
thologique du pied : tel est l'ensemble des symptômes communs à ces
malades
, dont une grande partie, soit par leur localisati
porte l'empreinte d'une sorte d'individualité, qui la distingue des
malades
semblables, qu'on observe dans d'autres familles
riedreich (4) etchezRutimeyer (5), Menzel (6) trouve dans le cas du
malade
R. Sch.... une diminution du nombre et du volum
es avec cécité (Melin...). La cécité datait de 34 ans ; pourtant le
malade
avait encore des sensations lumi- neuses et le
cieux pour juger des changements qui surviennent dans l'état de nos
malades
. Tout degré d'attention, de concentration ou de d
sidération pour apprécier toute fluctuation survenue dans l'état du
malade
. Dans les asiles où le régime du travail est ap
s travaux d'aliénés, voire des broderies dues à la main de femmes '
malades
. Tout aliéniste praticien sait que le travail d
s à la vue de chaque touffe de laine abîmée par 312 TOPORKOFF. le
malade
et jugeant des qualités intérieures de l'établiss
de pa- ralysie progressive. Si l'on nous présente le manuscrit d'un
malade
rédigé d'une façon tout à fait raisonnable, sen
ques. La tentative d'analyser dans cette direction les ouvrages des
malades
constitue justement le but de notre travail. Vo
matériaux dont nous disposons : 1° une broderie due à la main d'une
malade
affectée de manie périodique ; 2° deux malades
e due à la main d'une malade affectée de manie périodique ; 2° deux
malades
affligées de l'amentia Meynert, avec leurs ouvr
ces pages est la même : elles devaient servir à orner le linge des
malades
et sont toutes brodées sur des bandes de toile
ités, nous nous permettrons de présenter une courte observation des
malades
auxquelles elles se rattachent. OBs. I. - Mad
dans les deux cas précédents le trouble a revêtu la même forme. La
malade
est affligée d'une hérédité très grave. De- THA
es que l'on observe à son troisième internement (le 27 août 1898) :
malade
depuis le second jour de sa noce qui eut lieu le
et manifeste un érotisme excessif. L'état d'esprit est exalté ; la
malade
est gaie, insouciante et se dit satisfaite. ,
t de décem- bre l'excitation cesse brusquement et le 13 décembre la
malade
étant en bon état est rendue à la liberté. Ce
rouvons. La broderie reproduite plus bas (fig.I) a été faite par la
malade
au moment où elle se trouvait au point culminant
confirment la thèse générale que nous venons d'exposer. Au début la
malade
reproduit avec une régularité parfaite le modèle
t nous voyons l'original se modifier peu à peu. Un peu plus loin la
malade
crée quelque chose de nouveau mais dont les conto
i rappelle la figure précédente qui est assez vague. A ce moment la
malade
semble avoir manifestement perdu l'idée premièr
nifiées par l'idée dominante du but. Dans son travail ultérieur, la
malade
cède complètement à une marche d'idées accéléré
out ce qui est éclatant et criard. Nous passons aux productions des
malades
affligés de l'amentia. Vu la fré- quence beauco
9mai 1897 à l'hospice de l'arrondissement de Kazan après avoir été
malade
plusieurs mois. L'état psychique de la malade p
Kazan après avoir été malade plusieurs mois. L'état psychique de la
malade
pendant son séjour à l'hôpital peut être caract
ntourage. Un jour elle explique cette action en désignant une autre
malade
et en prétendant que c'est « le diable ». La mala
signant une autre malade et en prétendant que c'est « le diable ». La
malade
crie, chante, frappe des mains, saute, grimace,
at décrit cède la place à des périodes de calme pendant lesquelles la
malade
ne se fait plus du tout entendre ; cachée sous
nt de la présence ou de l'absence d'exaltatiou, la conscience de la
malade
reste invariablement et profondément obscurcie :
s, absurdes. Ce n'est qu'après 11 mois de séjour à l'hôpital que la
malade
com- mença s'orienter graduellement dans le mon
ambiant et dans sa propre situation. Au bout de 12 mois et demi la
malade
quitta l'asile dans un état psychique satisfais
Nous présentons son ouvrage en même temps (fig. 2) que celui de la
malade
suivante. OBs. III. Mme Z ? 28 ans, mariée à un
été déséquilibré ; après les couches exaltation, loquacité puis la
malade
commença à divaguer ; elle finit par devenir r
mauvais les premiers temps ; la conscience absolument troublée ; la
malade
ne pouvait s'orienter dans le monde ambiant ni
n mois. Lorsque les phénomènes aigus de la maladie eurent passé, la
malade
fut affectée d'un certain stade de déséquilibre,
lus favorable, à marche plus rapide. Dans la période d'incohérence la
malade
fil t quelques travaux dont nous reproduisons i
nt la place l'une à l'autre. Tout est si embrouillé dans la tête du
malade
que selon votre gré il dira qu'il fait chaud deho
e de sa propre personnalité est troublée à l'extrême ; l'une de nos
malades
se disait être tantôt le fils du président Carnot
antôt le fils d'un des professeurs du pays, etc. L'état d'esprit du
malade
n'est guère stable ; son fond général vague est
troubles sensoriels variés qui dominent complètement le jugement du
malade
, la conduite de celui-ci s'exprime tantôt par d
ives tantôt, par des manifesta- tions d'une gaîté irrésistible ; le
malade
qui vient de se démener comme un pos- sédé sous
l est facile de prévoir que la productibilitédu travail d'un pareil
malade
sera nulle ou presque telle. Du reste il est dout
que telle. Du reste il est douteux que les ten- tatives d'amener le
malade
à travailler soient rationnelles dans les nombreu
rir, à culbuter jus- qu'à son complet épuisement. Dans le cas où le
malade
est en état de concen- trer tant soit peu son a
Les ouvrages reproduits sur ces pages et qui sont dus à la main de
malades
, dont l'état mental vient d'être ébauché, confirm
me très probable, presque certain qu'en commençant leur ouvrage les
malades
dont il s'agit n'avaient pas une idée bien nette
me que nous ne comprenons souvent pas les discours incohé- rents du
malade
affligé de l'ameutia. Nous passons à la 3° form
voit défiler devant elle tous les empereurs russes. Par moments la
malade
manifeste son délire de persécution par un refus
'on « ait fait quelque chose à sa langue », etc. Les discours de la
malade
sont généralement remplis d'allusions, d'énigmes.
né dure avec de petites fluc- tuations pendant tout le temps que la
malade
séjourne à la clinique jusqu'au 18 juin 1903. M
journe à la clinique jusqu'au 18 juin 1903. Malgré la réserve de la
malade
, toute sa conduite ainsi qu'une foule de détail
able de persécution et de grandeurs en permettant d'établir chez la
malade
le diagnostic de paranoïa chronica. Les caractè
s logique d'idées délirantes absurdes ayant envahi la conscience du
malade
, toute la personnalité de l'homme, se modifie ain
espère échapper à ses ennemis, etc. En outre, la logique morbide du
malade
, ce que l'on appelle une logique déviée, lui di
es il l'entourage contre des ennemis et des dangers imaginaires. Le
malade
porte des croix, des amulettes. L'une de nos para
et pour prévenir les amis du danger. Autrefois la chambre de cette
malade
offrait l'aspect d'un riche musée d'engins de déf
rs des places strictement déterminées et possé- dait aux yeux de la
malade
une signification importante bien que tout il fai
hensible aux autres. Les productions caractéristiques de semblables
malades
sont constituées par toute espèce de représentati
elles dont nous venons de parler et par des manuscrits auxquels des
malades
qui cachent soigneusement leur délire confient le
LIÉNÉS 319 et que les motifs délirants qui agitent la conscience du
malade
viennent à se glisser dans des ouvrages absolum
solument satisfaisants et ayant trouvé une application pratique, la
malade
se livre au cours du travail à son idée dominante
désolant des éléments pour les hôpi- taux mal organisés, de pareils
malades
offrent une matière précieuse et géné- reuse à
ri- maires de trouble mental. Nous reproduisons ici l'ouvrage d'une
malade
atteinte d'imbécillité secondaire. Mlle P...,
1 ans, non mariée, n'a pas achevé ses études à l'institut. Elle est
malade
depuis 1882. Depuis 1883 elle est prise de méfian
rouvent l'affaiblissement de l'activité intel- lectuelle. Tantôt la
malade
est calme, apath ique, elle travaille, elle lit e
on générale de l'activité mentale ayant graduellement progressé, la
malade
présente actuelle- ment un degré profond de déb
condriaques sont très limités. La vie psychique est pâle, terne. La
malade
a pris un embonpoint considéra- ble. Mlle P....
te, ni la confusion et l'incohérence qui président aux ouvrages des
malades
incohérents, ni les manifestations délirantes qui
es qui l'agitent. Si l'on peut s'exprimer ainsi, le dessin de notre
malade
est tout à fait correct malgré son aspect piteux,
modèle, assez jolies en somme se transforment entre les mains de la
malade
en une parodie pitoyable. Une observation atten
étoile est toute noire et la seconde toute rouge. Ultérieurement la
malade
oublie ces finesses pour ne plus tracer que des
dessin indiqué très caractéristique en tant que la production d'une
malade
frap- pée de débilité mentale, vu que le trait
psychique : la mémoire et l'esprit de combinaison fai- blissent, le
malade
assimile mal les faits qui se passent autour de l
e intellectuelle de l'homme, la parole, présente chez de semblables
malades
un assemblage in- cohérent de lambeaux de phras
s toujours clairs. Il est évident que le génie créateur d'un pareil
malade
ne peut briller par son originalité et que l'im
e habitude toute mécanique, restent longtemps encore accessibles au
malade
. Les exemples mentionnés épuisent les matériaux
ocation au Saint.- Tout autour, au second plan, les pèlerins et les
malades
sont en prière : grands seigneurs, nobles dames
ile à comprendre. Les quatre dan- seurs du premier plan sont quatre
malades
atteints de mouvements con- vulsifs, qui sont v
qui se termine par cette phrase significative : « On dirait que le
malade
ne cherche qu'à faire rire les assistants. » Si
entraînant avec eux les faibles, les mi- séreux, les ignorants, les
malades
et les déséquilibrés. Tantôt menant une farando
squ'à la furie l'ex- tase, peut-être sans cela bénigne, de bien des
malades
. Dans les temps ultérieurs, e but principal qu'
rétendit même que la ceinture utilisée pour comprimer le ventre des
malades
, n'était qu'une invention de filles deve- nues
dien, du peaucier du cou et des muscles de la face (2). Ons. - Le
malade
, qui fait le sujet de cette observation, est un j
les crises de spasmes sont fréquentes, surtout quand on commande au
malade
de faire des mouvements latéraux de la tête. En p
i, le voyant sans doute à une période de calme, ne le reconnaît pas
malade
tout d'abord. Les tortures morales de ce garçon
u, et à cette période se placent des troubles psychiques dont notre
malade
a gardé à peine le souvenir. Il comprenait parf
s'est pas reproduit. Nous avons cherché à savoir ce qui poussait le
malade
il répondre toujours NOUVELLE Iconographie DE l
relative ou absolue, plus ou moins longue. Son congé terminé, le
malade
est rentré à la caserne non guéri, et a été dir
, son état général est excellent. Voici ce que donne l'examen de ce
malade
au moment d'une crise : La tête est fortement p
ccompagnent notre exposé, rendent très bien compte de l'attitude du
malade
au moment des crises. Cependant la tête ne rest
es fois elle arrive sans cause occasionnelle, par le seul fait que le
malade
veut parier. Dans certains cas elle est précédé
gouer. ' Entre les crises, et pendant le sommeil, la physionomie du
malade
est natu- relle, les traits sont relâchés, il n
le sujet parle et mange sans difficulté. L'examen somatique de ce
malade
ne révèle pas grand'chose il ajouter à ces phén
rmale, il, n'existe ni hémi-anesthésie ni anestliésie par zones. Le
malade
n'accuse pas de modifications dans la perception
isuel. Les réflexes sont normaux. Au point de vue intellectuel le
malade
n'a pas remarqué de modifications depuis le com
smodiques et tous les médi- caments nervins ont été essayés chez ce
malade
sans succès. Pendant son séjour dans nos salles
t une enquête sur son cas, avant de le renvoyer dans sa famille. Ce
malade
a quitté l'hôpital le 6 juin 1904. Il s'agit, e
ien ne nous permet de penser à une hystérie mono-symptomatique ; le
malade
ne présente aucun stigmate de la grande névrose.
uite. Arrivé au régiment en état de parfaite santé apparente, notre
malade
met sur le compte de la vie de caserne l'éclosi
ial n'interve- naient pas. Le tableau clinique présenté par notre
malade
ne saurait être confondu avec le tic de Salaam.
mal comitial. Nous ne dirons rien du traitement appliqué chez notre
malade
; avant d'essayer de le guérir, il faudra sans
est produit un fait qui prouve bien la dégénérescence mentale de ce
malade
. Il a obstinément refusé de quitter la caserne; l
r l'occasion de pratiquer l'examen nécroscopique de l'aîné des deux
malades
atteints de myopathie avec rétractions, d'origine
- vation clinique, à laquelle nous prions de se reporter. L'état du
malade
est resté'presque exactement le même depuis le
esté bon jusqu'alors, s'est mis à baisser pendant l'hiver 1902 ; le
malade
a commencé à tousser, et on a alors trouvé des lé
nt développées peu à peu. Assez brusquement, le 2 décembre 1903, le
malade
a été pris de fris- sons, son pouls est devenu
toute l'étendue de la poitrine. Le 13 décembre dans la journée, le
malade
qui jusque-là avait con- servé toute sa lucidit
s scléro-adipeux de toutes,dimensions ; d'autres enfin, encore plus
malades
, ne possèdent, qu'un nombre de fibres très restre
de la fibre musculaire. Dans certaines fibres des muscles les plus
malades
tels que le jambier anté- rieur, le droit antér
dégénérescence granulo-graisseuse, ils sont en tout cas bien moins
malades
que les fibres musculaires qui les avoisinent.
-de la fibrose, néanmoins même là, les vaisseaux interstitiels sont
malades
; la gangue qui entoure les fais- ceaux neuromus
aiguë, elles sont dues au processus terminal qui a em- porté notre
malade
et n'ont rien à voir avec ses atrophies musculair
opsie confirme donc le diagnostic que nous avions fait du vivant du
malade
: il s'agit bien d'une myopathie. Les lésions m
s assez parti- culiers de notre observation. L'aspect objectif du
malade
était, nous l'avons dit, bien spécial et ca- ra
, à un type tout à fait pur de cette catégorie qu'appartenait notre
malade
; l'examen anato- mique nous a montré que les mu
r atrophie définitive : en effet, c'est dans les faisceaux les plus
malades
que nous avons observé les fibres hypertro- phi
ement le dépôt de graisse. Il ne faut pas d'ailleurs oublier que le
malade
est mort cachectique, avec des lésions tubercul
iagnostic de myopathie familiale que nous avions porté du vivant du
malade
; mais surtout il explique les caractères clini
nférieurs, la rigidité du tronc qui malgré l'atrophie permettait au
malade
de marcher, tous ces signes, anor- maux en appa
tre, dans le service de M. Pierre Marie. Dès le début du tabes le
malade
présentait une légère hémiplégie du côté droit
plus forts ; le dernier, dû à une grosse hémorragie, l'emporta. Le
malade
a toujours nié la syphilis. L'autopsie révéla u
sement arach- noïdien, a été trouvé très marqué à l'autopsie de nos
malades
Rei..., 1 Rae..., Poti..., Dudou ? Dor..., Desm
eu marquée malgré une disparition (1) L'observation clinique de ces
malades
a été publiée dans notre travail : Cécité et Ta
isi sur le fait cette disparition. Dans les nerfs optiques de notre
malade
, Bout... par exemple, des fibres nerveuses exis
parses. e) Nerf optique droit de lIlélin... : labes avec cécité. Le
malade
était aveugle depuis 34 ans : il n'avait conser
gaine piale avec abondante lym- phocytose. i) Nerf de Bout... Le
malade
s'est suicidé peu de temps après la perte, d'aill
ment une étroite bande périphérique et un mince quadrant; pourtant le
malade
distinguait à peine une personne habillée en bl
s l'étude clinique, de l'état c demi-voyant », l'état qui permet au
malade
de distinguer le jour de la nuit sans lui perme
ions lumineuses. Nous en avons eu la preuve par l'examen du nerf du
malade
Laverg... : ce malade, deux ans déjà avant sa m
en avons eu la preuve par l'examen du nerf du malade Laverg... : ce
malade
, deux ans déjà avant sa mort, « voyait seulemen
g, de trois ans à plusieurs dizaines d'années ; pendant ce temps le
malade
conserve des sensations lumineuses plus ou moin
n épileptoïde des deux côtés. Réflexe rotulien exagéré à droite. La
malade
peut encore, étant soutenue, faire quel- ques p
le besoin soit pres- sant. Pour la sensibilité on constate que la
malade
est moins sensible au froid et à la douleur sur
se. Au mois de mars 1898 l'état de la motililé est stationnaire. La
malade
peut encore faire le tour de son lit. Encore qu
on des feuillets limitants. 390 THOMAS ET UAUSEK Dans ces régions
malades
les fibres nerveuses ont disparu (méth. de Pals
s ou pyriformes attenant encore par un pédicule. Ces ponts de tissu
malade
, presque détachés déjà, sont appelés sans doute
onduleux d'origine vasculaire (fig. 8). Les vaisseaux voisins sont
malades
. A la région cervicale, une cavité arrondie, ce
nterne de la paroi, au centre des nodules se trouvent des vaisseaux
malades
, et même des végétations conjonctives, tractus ou
ux que leur affection progresse davantage. Il se pro- duit chez ces
malades
une véritable régression des notions acquises, en
-dire des troubles de l'articulation des mots. En écoutant lire les
malades
que je vais vous présenter, vous n'aurez pas de
rable au trouble plus accusé de l'écriture que présentent ces mêmes
malades
à la fin d'une lellre TROUBLES DE LA LECTURE, D
qui souvent est tout à fait en désaccord avec la phrase lue par le
malade
. 'On voit en effet des paralytiques lire sur un
nel vis-à-vis de l'idée éveillée par la lecture. Interroge-t-on ces
malades
sur ce qu'ils viennent de lire ? On constate ou
ou moins accentués ; et à ce point de vue, l'on-pourrait ranger les
malades
dont il s'agit en trois catégories : ceux qui c
tiques généraux que je vais faire lire devant vous (1). La première
malade
que je vous présenterai est cette femme âgée de
s cette seconde constatation, vous n'attendez plus, je pense, de la
malade
un récit complet de ce qu'elle vient de vous lire
mbler seulement quelques bribes de souvenirs. Voici maintenant un
malade
âgé de 42 ans, comptable, dont l'affection date
ourte et (1) Nous ne parlerons ici que de quelques-uns des nombreux
malades
qui ont servi à la démonslration clinique des t
défectueuse au point de vue de l'articulation et de l'intonation, ce
malade
n'a conservé qu'un souvenir extrêmement confus
encore, pour une autre histo- riette lue la veille. Ce troisième
malade
, âgé de48 ans, et dont l'alT'ection remonte à sep
pect satisfait. Ici encore la compréhension est très réduite, et la
malade
, sollicitée de répéter ce qu'elle vient de lire,
que décèle la lecture vous paraîtront plus évidentes encore chez ce
malade
âgé de 9 ans et dont la paralysie géné- rale dé
bsolument inintelligente et notez enfin le grand effort que fait le
malade
pour se rappeler un ou deux points très vagues
points très vagues de l'histoire qu'il vient de lire. A d'autres
malades
que je désire vous montrer encore, je vais faire
deux petits récits de quelques lignes faciles à retenir. Ce premier
malade
, âgé de 41 ans, paralytique depuis un an à peine,
olue, après avoir lu, de se souvenir du moin- dre fait. Cet autre
malade
, âgé de 43 ans, fait un récit erroné et incomplet
e, et cela sur un ton à la fois prétentieux et monotone. Ce dernier
malade
, comme le précédent, est un paralytique récent,
re. La même amnésie après la lecture est tout aussi accusée chez ce
malade
TROUBLES DE LA LECTURE, DE LA PAROLE ET DE L'ÉC
. Ce fait valait de vous être signalé. Pour clore la série de ces
malades
, je veux encore vous montrer ce pa- ralytique g
e 30 ans. Vous remarquez sans peine, au cours de la lecture, que le
malade
éprouve les plus grandes difficultés d'articulati
lade éprouve les plus grandes difficultés d'articulation. Aucun des
malades
que je vous ai montrés,n'a eu autant de peine que
lectuelle et les troubles de l'articulation. L'examen de ces divers
malades
nous a suffisamment édifiés sur les en- seignem
alytiques généraux ne sont pas des liseurs. Voici donc une série de
malades
à qui je viens de faire subir devant vous l'épr
rticulation. Vous avez remarqué, à un degré variable, chez tous nos
malades
, la mauvaise prononciation de certaines consonn
orme en une sorte de bredouillement incompréhensible. Chez certains
malades
, ce qui frappe par-dessus tout, c'est la lenteu
comme parésiée qui aurait de la peine à s'échapper des lèvres. Le
malade
que je vais vous présenter est bien caractéristiq
surtout l'extrême lenteur du débit. Je vous signale du reste que ce
malade
, si complet au point de vue des troublesarthrol
de ce paralytique général, et tout particulièrement au moment où le
malade
commence à parler, vous constatez un tremble- m
'une paralysie générale. Il faut savoir cependant que chez certains
malades
et en particulier dans l'alcoo- lisme aigu ou s
endant il est nécessaire de les renforcer en faisant pronon- cer au
malade
des mots d'épreuve. Je n'insiste pas sur ce point
une compréhension incomplète ou même nulle. Dans ce dernier cas, le
malade
le plus instruit lit du français comme un paysa
les d'une certaine intelligence de leur sujet; inversement d'autres
malades
, qui lisent de façon assez satisfaisante, n'ont
. J'ai'suffisamment insisté sur les troubles de la mémoire chez les
malades
que nous étudions. Je veux vous dire seulement
et que l'on retrouve dans les écrits comme dans la conversation des
malades
, est extrêmement fréquent chez les paralytiques
t les paralytiques à enchaîner leurs idées ; il se produit chez ces
malades
une véritable gêne dans cet enchaînement, un dé
principalement chez les vieux paralytiques, généraux, mais alors le
malade
est intellectuellement si affaibli que l'exa- m
qui n'allait généralement pas jusqu'à la perte de connaissance, le
malade
était dans l'impossibilité de comprendre ce qu'
es nous pressentons certains défauts de la parole avant même que le
malade
ait prononcé un seul mot ; de même, il nous ser
ure d'après l'état des muscles des paralytiques généraux : chez ces
malades
en effet, les muscles sont mal commandés ou obé
Or toutes ces hypothèses peuvent être réalisées chez les différents
malades
dans la paralysie générale. Aussi, comme nous fai
roubles de l'écriture dans l'ordre où nous les observerons chez les
malades
que je vais faire passer devant vous. Voyez c
es malades que je vais faire passer devant vous. Voyez ce premier
malade
que je fais écrire devant vous sur le tableau.
e appartenant aux déments. Jadis quand il était bien portant, notre
malade
avait une écri- ture courante ; aujourd'hui il
tueux dans cette écriture. Sur un spécimen de l'écriture d'un autre
malade
,obtenue en donnant au malade un modèle à copier
r un spécimen de l'écriture d'un autre malade,obtenue en donnant au
malade
un modèle à copier, vous pouvez voir (fig. 1) que
que ces caractères diplomatiques disparaissent rapidement chez les
malades
dont nous nous occupons. Dans la paralysie géné
nfantins s'associent le plus souvent des caractères de sénilité. Le
malade
a du tremblement, quelquefois tellement prononcé
du début de la maladie et antérieure à l'internement (fig. 3) ; le
malade
était alors excité et avait des idées absurdes
la forme apparaît aussi dans le fond ; car dans une autre lettre le
malade
reproche au marchand de voitures sa lenteur, et
s les écrits que dans les discours. Depuis son entrée à l'asile, le
malade
s'est un peu calmé : en conséquence son écritur
spontanée, mais c'est, presque là une exception, car chez nombre de
malades
on observe le contraire. D'un troisième malade,
ar chez nombre de malades on observe le contraire. D'un troisième
malade
, chez qui la paralysie générale évolue avec une
, maladroite, et témoigne d'un tremblement très accusé. Cet autre
malade
queje vous présente nous a fourni un seul documen
quer les caractères séniles et le choréisme très accusé. Mais cette
malade
conserve des idées de grandeur dont témoigne l'
bilité des symptômes cliniques. Mais revenons à l'examen direct des
malades
. Voici d'abord deux paralytiques généraux qui v
jours meilleure que l'écriture spon- tanée. Examinez par exemple ce
malade
, âgé de 54 ans, homme de lettres, vieux paralyt
tueuses pour un paralytique général. Je vous parlerai encore de ce
malade
âgé de 44 ans, atteint de paralysie générale de
et la petitesse des lignes, des stigmates évidents de dé- mence. Ce
malade
écrit mieux spontanément qu'il ne copie (fig. 10
de l'écriture et l'ancienneté de la maladie. Voici par exemple une
malade
âgée de 33 ans et dont l'af- Fig. S. - Ecriture
pre nom (tig. 13). xvn 28 42b JOFFROY Fig. 12. - Ecriture de la
malade
un an environ avant le début de la paralysie gé
avant le début de la paralysie générale. Fig. 13. Ecriture de la
malade
18 mois après l'apparition des premiers signes de
rès l'apparition des premiers signes de la paralysie générale. - La
malade
a essayé d'écrire son nom. TROUBLES DE LA LECTU
ÉCRITURE.3 427 Je vous présenterai encore ce spécimen écrit par une
malade
qui a pré- senté les premiers symptômes de la m
ie. Par contre, ce paralytique âgé de 43 ans et qui, lui aussi, est
malade
depuis trois ans, est capable, comme vous le vo
tte lettre, dans laquelle il se plaint du bruit que font les autres
malades
dans la salle où il se trouve, laisse vraiment
ariété de troubles de l'écriture. Le premier vous est fourni par ce
malade
de 44 ans, atteint de paraly- sie générale depu
t vous, des attaques épileptiformes. A la suite de ces attaques, le
malade
était atteint d'aphasie transitoire avec agraphie
ont le degré se modifie parallèlement aux troubles aphasiques. Ce
malade
ayant sous nos yeux, au cours d'une conversation,
demandons de répondre par écrit à nos questions : D. - Etes-vous
malade
? ' ? R. - (fig. 9G).. D. - Comment vous appe
. Enfin, afin d'apprécier le degré d'obnuhila- - tion évidente du
malade
et son émotivité, nous lui disons : « Vous êtes
ade et son émotivité, nous lui disons : « Vous êtes un voleur et le
malade
sans s'émouvoir aucunement, écrit, tout el ! ma
DE LA LECTURE, DE LA PAROLE ET DE L'ÉCIlITUnl<; 429 des, puis le
malade
revint progressivement à son état habituel dans l
ansitoire, nous donnons ci-dessous quelques mots écrits par le même
malade
, à la même date, mais en dehors de toute influe
al mort dans le service, et dont j'ai déjà publié l'observation. Ce
malade
présentait des attaques caractérisées par une obn
tôt après la parole revenait, mais elle était incompréhensible : le
malade
avait de la paraphasie et de la surdité verbale ;
l est rare qu'elle soit persistante. Après une crise passagère, les
malades
peuvent de nouveau écrire, ils ne sont plus agrap
variabilité que ces symptômes nous ont présentée chez les nombreux
malades
que nous avons examinés au cours de ces leçons.
ifférents nerfs et muscles. L'observation clinique et anatomique du
malade
vaut, ce nous semble, d'être publiée en détail.
Ses deux soeurs sont mortes l'une à 2 ans, l'autre à 2 ans 1/2, le
malade
ignore la cause de leur mort. Son frère semble
sans aucune manifestation de maladie. Antécédents personnels. - Le
malade
n'a eu aucune maladie jusqu'à l'âge de 18 ans ;
es le portaient à peine. On a pensé à une fièvre typhoïde. Le 7, le
malade
s'est aperçu qu'il ne pouvait plus remuer son mem
soirée il est entré à l'Hôtel-Dieu. Examen le 8 octobre 1895. Le
malade
présente une paralysie du membre inférieur gauche
, les muscles de la nuque et du cou réagissent parfaitement. . Le
malade
ne peut serrer fort les objets avec ses mains ; l
a lumière, mais accom- modent encore. Depuis la veille au soir le
malade
est obligé de faire de grands efforts pour urin
un peu de force, le quadriceps crural semble se con- tracter et le
malade
exécute de légers mouvements d'extension et de fl
r. la cuisse. Etat stationnaire pour les membres supérieurs. ' * Le
malade
a été purgé là veille au soir ; il a été agité et
roit a assez de force, le gauche semble résister un peu mieux. Le
malade
a la sensation que sa force revient, mais il souf
lévation et de flexion. Du côté gauche légère amélioration. Mais le
malade
a eu la nuit de violentes douleurs dans les deux
le diaphragme fonctionne pas ou peu. T. : matin, 37.1. ' 19. - Le
malade
est sorti de l'Hôtel-Dieu (après 11 jours) : il e
. Pierre Marie). L'exa- men est de nouveau fait à cette date : Le
malade
reste étendu sur le lit dans le decubitus latéral
paralysé. La jambe gauche est demi-fléchie ainsi que la droite ; le
malade
ne peut étendre la jambe gauche ni l'élever au-
ans l'extension. Le bras droit est plutôt parésié que paralysé : le
malade
le remue assez facilement, il ne peut l'élever,
. Respiration libre. Coeur normal, pas de palpitations. Au début le
malade
dans le décubitus dorsal ne pouvait se redresse
nctionnelle très notable ; à ce moment maximum des déformations. Le
malade
ne peut se servir de ses bras pour prendre un o
et tombant pres- que dans le prolongement de l'axe de la jambe. Le
malade
ne peut les relever volontairement et, quand on
it, en particulier, est comme pelotonné sous la plante du pied ; le
malade
s'inquiète beaucoup de ces déformations qu'il red
même groupe à droite. En regard de chaque coupe de moelle de notre
malade
Ganl..., nous avons dessiné une coupe de moelle
supérieur et inférieur gauches qui avaient été plus atteints, et le
malade
prit plus ou moins l'aspect d'un hémiplégique gau
rs tout il fait arrêtée, elle laissait le sujet in- firme, mais non
malade
. L'infirmité s'accenlua dans l'année qui suivit
POLIOMYÉLITE ANTÉRIEURE AIGUË DR L'ADULTE 14î -À ratoire permit au
malade
de marcher et de s'occupera de menues besognes.
alysie ascendante aiguë d'origine probablement polyné- vritique. Le
malade
mourut de tuberculose pulmonaire : L'autopsie m
ntoxication. Or la seule infection qui ait été constatée chez notre
malade
est l'infection syphilitique dont il avait été
es deux jambes. Celle-ci est très accusée, surtout si on regarde le
malade
en avant, ainsi qu'on peut le voir sur la photogr
le fléchissement du pied sur la jambe et par l'impossibilité pour le
malade
de relever le gros orteil, alors que les autres
être, mais sans localisation sur un groupe musculaire déterminé. Le
malade
se plaint de la faiblesse de ses membres et de
érale une différence légère au détriment du côté droit, bien que le
malade
n'ait jamais été gaucher. On trouve : 432 LAN
laire, qui accompagne un certain nombre de mouvements. Si on dit au
malade
de serrer la main ou le dynamomètre, on constat
mouvement s'exécute normalement. Il y a environ trois ans que le
malade
s'est aperçu de cela, peu après l'appa- rition
e de constriction dans les os du bassin avant de pouvoir uriner. Le
malade
accuse aussi, outre les douleurs passagères des g
r les fléchisseurs, on a une fermeture spasmodique de la main et le
malade
ne peut étendre les doigts qu'au bout t d'un in
a moindre secousse ni à l'ouverture, ni à la fermeture, bien que le
malade
sentit bien passer le courant et accusât de la
négatif étant plus fortes que celles du positif. Le consentement du
malade
ayant été obtenu, mon ami M. Tixier, chirur- gi
és de substance musculaire sont très volumineux. » L'histoire de ce
malade
peut donc se résumer ainsi : chez un homme de 3
gressive. Je ne crois pas qu'on puisse songer à autre chose chez ce
malade
, qu'a une myopathie, un peu anormale il est vra
un caractère fulgurant qui .n'existe plus aujourd'hui et lorsque le
malade
accuse actuellement des douleurs, il est facile
cet hiver. dans une leçon clinique, montré à la fois aux élèves le
malade
en question et un cas typique de maladie de Thoms
solument aucune différence dans la difficulté éprouvée par les deux
malades
pour ouvrir les doigts après vous avoir serré la
ain. De même ordre sont les contractions toniques qui entraînent le
malade
en arrière lorsqu'il se lève et le forcent à s'
lbert, t. X, p. 623. 456 LANN0ÎS de Neurologie de Berlin (1) un
malade
chez lequel existait à la fois de la myotonie e
ait à la fois de la myotonie et de l'atrophie musculaire. Chez un
malade
de Dana (cité par Kornhold), la maladie de Thomse
embres inférieurs surtout : pour ne citer qu'un cas..p.ersonnel, le
malade
auquel j'ai fait allusion plus haut (cas de Lan-
t dès qu'il essayait de faire un mouvement du pied. Un autre de mes
malades
, grand myopathique depuis 17 ou 18 ans, avec atro
seur Lépine où il fit plu sieurs séjours. J'ai des photographies du
malade
, que j'ai fait prendre il cette époque, qui mon
phénomène est apparu et persiste encore actuelle- ment. Lorsque le
malade
descend du lit, lé poids du corps fait d'abord to
ns se détachent du sol, se relevant de plusieurs centimètres, et le
malade
se trouve suspendu sur la pointe des pieds. Ce n'
ous paraît présenter quelques points intéressants à retenir : cette
malade
, entre autres manifestations, eut à plusieurs rep
ous, n'ont jamais été rencontrés en aussi grand nombre sur une même
malade
. C'est ainsi que nous relevons dans son observa
e somnambulisme. A 15 ans, époque de la préparation des examens, la
malade
se plaint de vertiges, de troubles de la vue (s
ouvel accident la fait revenir à l'hôpital, où nous la voyons. La
malade
a maintenant 23 ans; elle a au grand complet, les
i Potelet, rendent compte de leur topographie. L'état général de la
malade
est excellent; on ne trouve aucun état mor- bid
rs après, apparition de bulles ; et enfin sphacèle de la peau. La
malade
quitta l'hôpital ayant guéri la première de ses p
toujours accuser une hystérique de simulation. Dans le cas de notre
malade
l'auto- (1) CHARCOT, Progrès médical, octobre 1
lles symétriques. J'ai pu, d'après ses conseils, constater chez les
malades
de l'asile d'E- vreux; la grande fréquence du p
e gangrènes super- ficielles au niveau des orteils. Chez les deux
malades
qui font l'objet du présent travail, existait dep
avec hallucinations terrifiantes. Est sortie améliorée en 1903. Le
malade
aurait eu à l'âge de 16 ans une méningite qui n'a
voulait même plus se lever. ' 29 novembre 1903. A son entrée, le
malade
est inerte, indifférent, passif ; il est imposs
seudo-oedème est plus intense et plus cyanotique encore. De plus le
malade
présente (planche LXIII) à la face externe de l
ique général est assez mauvais ; la nutrition est dé- fectueuse. Le
malade
est dans un état de dépression et d'inertie profo
bre 1899. Nous n'avons pas de renseignements sur l'hérédité. - Le
malade
intelligent et actif dans sa jeunesse, aurait man
pris un balai et menacé un infirmier. 10 février. A frappé un autre
malade
et l'a blessé au front. Il mars. Ne voulait pas
ité depuis plusieurs mois, déchire ses vêtements, frappe les autres
malades
sans motif. 21 mars z1902. Abruti, ne cause à p
nt et ne prononce pas une parole. 30 juin. - Nous remarquons que le
malade
présente à la jambe ganche, un peu au-dessous d
ons sont intéressantes à plus d'un titre : Dans l'observation 1, le
malade
plongé depuis sept mois dans une stupeur complè
tion, éruption envahissant tout le corps. Dans l'observation II, le
malade
dément catatonique depuis cinq années, avec pse
précoces qui présentent si souvent le syndrome stupeur. Nos deux
malades
inertes, passifs, s'alimentant mal, incapables d'
'imposition de sa main droite sur les pau- pières (Pl. LXV). , Le
malade
est dans une attitude recueillie et suppliante, i
ns de ce genre sont assez rares. Dans les cohortes d'infirmes et de
malades
qui viennent implorer les Saints guérisseurs, l
l'hydropisie bien évidente, il eut fallu mettre à nu l'abdomen des
malades
; cette exhibition ne laissait pas de paraître cho
ropique (n° 528). A droite, le Christ debout, impose les mains à un
malade
assis sur une pierre et soutenu par un homme. C
mains à un malade assis sur une pierre et soutenu par un homme. Ce
malade
relève son vêtement et montre son ventre très t
résentant La Piscine de Bethséda. Un grand nombre d'infirmes et de,
malades
se pres- sent autour de la fontaine miraculeuse
é' besoin de faire- , . , (i) Jean HEITZ. Les' démoniaques et les
malades
dans l'art byzantin, Nouvelle ico-" nographie d
strologue, Arlequin Protée, etc., etc. Arlequin médecin ou Arlequin
malade
ne devaient pas manquer à cette collection. Les
stume multicolore sous un pourpoint blanc, et coiffé d'un bonnet de
malade
. Naturellement il est masqué. Près de lui se tien
cramoisi, et coiffé d'un large feutre noir ; il palpe le ventre du
malade
qui semble extraor- dinairement tuméfié. Derriè
ie. Le voici : LE Docteur. Combien y a-t-il de temps que vous êtes.
malade
? ARLEQUIN. - Par ma foy, je n'en sais rien.
n Chapon, dessus un Gigot de mouton et.un Aloyau. Vous scavez qu'un
malade
comme moy fait tout ce qu'il peut pour seragouter
n foyers (4 pl.) par A. Léri et S. A. K. Wilson, 433. Possédés et
malades
dans l'arl byzantin (1 pl.), par J. HEITZ, 159.
fig.), 376. I-IBITZ. Nouveaux documents sur les possé- dés et les
malades
dans l'art byzantin (1 planche), 159. JoFFnor
Dessin de Pierre Bruege)-te-Vieux (Henry MEIGE), XLV. Possédés et
malades
dans l'Art Byzantin (J. HEITZ), XIX. Primitif
J. M. CHARCOT (I). - Messieurs, .le vais vous entretenir de deux
malades
qui se sont présentés à la cli- nique externe e
mble re- lativement aux diverses formes de l'aphasie. L'un de ces
malades
présente un exemple remarquable et fort bien dé-
re), s'exé- cutent dans des conditions absolument normales. L'autre
malade
est un musicien qui très rapidement, dans l'esp
e la musique. J'espère pouvoir dans un instant à propos de nos deux
malades
justifier quelques-unes au moins des propositio
itions que je viens d'émettre. Pour le moment j'en viens au premier
malade
qui lui présente, je le rappelle, un exemple d'
son acception la plus limitée, la plus étroite. L'observation de ce
malade
a été prise par mon interne M. Gilles de la Tou
e. ' Voici d'abord en quelques mots le résumé de l'observation ; le
malade
présent pourra au besoin nous fournir quelques
de 'relever à propos de l'affection dont vous allez le voir, noire
malade
est atteint. Quant à lui, pas de goutte, rhumat
éger mal de tête qui se dissipe dans la journée et n'empêche pas le
malade
de se rendre à son travail habituel. Pour mieux
phénomènes qui les composent d'après une description donnée par le
malade
lui-même et fondée sur l'observation d'un de ses
fondée sur l'observation d'un de ses accès ré- cents, alors que le
malade
déjà éclairé par nos interrogations avait été mis
s-qu'apparaissent tes trou- bles du langage. Ces troubles chez le
malade
portent sur tous les éléments de la faculté du
paraissant d'ailleurs parfaitement conservée. 10 Lorsqu'on parle au
malade
il entend qu'on parle, il n'y a pas de sur- dit
aphasie complexe au premier chef ; aphasie de réception puisque le
malade
ne comprendplus le langage parlé ou écrit; apha
e, soit par la parole écrite. C'est là, dans l'observation de notre
malade
le point sur lequel j'ai voulu particulièrement
e temps la douleur de tète augmente, elle devient très pénible ; le
malade
qui s'est couché est pris de nausées et de vomis-
la des- cription qui précède, l'affection dont il s'agit chez notre
malade
. C'est une des formes de la migraine assez vulg
de symptômes assez inquiétants que nous trouvons réunis chez notre
malade
. Réduite il sa plus simple expression la migrai
e que l'on pourrait appeler la migraine ophlhallnique fruste. Noire
malade
avant la période actuelle paraît avoir eu des a
côté du corps dont la nature sera méconnue, faute d'interro- ger le
malade
suffisamment en ce qui concerne les troubles visu
reille quand cet appa- reil est détruit, il y a surdité verbale, le
malade
entend les mots, mais l'image entendue du mot e
ennent dans la migraine ophlhalmique. Nous avons vu que chez notre -
malade
la plupart des accidents men- tionnés se sont m
s enfin au dernier point dont je veux vous parler à propos de notre
malade
. Il s'agit du traitement que je préconise pour
senter, je veux me borner à discuter les trois points suivants : ce
malade
est-il atteint d'une paralysie isolée du muscle
èmes, permettez-moi de vous résumer ;'1 grands traits l'histoire du
malade
. - C'est un homme de 24 ans qui exerce, il Pari
dans la Drôle, jusqu'à ! 'age de la conscription, sans jamais être
malade
. Il affirme très catégoriquement qu'il n'a jamais
des avant-bras et des mains étaient complètement respectés. Notre
malade
se trouva ainsi dans l'impossibilité de reprendre
tténuèrent, mais reparurent, dans la nuit, et empêchèrent encore le
malade
de dormir. Depuis lors, ces douleurs sont restées
ement nocturnes et tolérables. * .. Au moment de l'entrée de ce
malade
dans le service, M. Souques, mon' chef de clini
Les denxbras étaient pendants de chaque côté, le long du thorax. Le
malade
était dans l'impos- sibilité de les déranger de
grand dentelé intervienne. Mais continuons, Messieurs, l'examen du
malade
à son entrée dans le service. Ses réllexes tend
ent conservée. Pour ce qui concerne l'état de la sensibilité, notre
malade
accusait dans les deux régions deltoïdiennes un
IE DE LA SALPÊTRIÈRE rieurs du deltoïde, très développés chez notre
malade
, le sous-épineux est ,en effet difficilement ac
nus, examinons maintenant ensemble la situa- tion actuelle de noire
malade
. Il s'agit, comme vous le voyez, d'un sujet de
ue vous le signa- ler en passant. - Vous voyez, Messieurs, que ce
malade
peut exécuter avec ses mains, avec ses avant-br
tend, à l'heure actuelle, à s'amender. Veuillez remar- quer, que le
malade
peut écrire facilement et qu'il peut coudre. Vous
du grand pectoral. C'est précisément ce qui n'a pas lieu chez notre
malade
. C'était à pré- voir, puisque l'exploration éle
me suis appesanti sur ce point quepour mieux souligner, chez notre
malade
, l'absence de ces différents troubles et faire
LE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE du deltoïde, et sur lesquelles le
malade
a été le premier à attirer notre attention, dev
- tion parfaite entre la zone d'liypoes- thésie, notée chez notre
malade
, et le territoire de distribution cutanée de
onnant au membre supé- rieur l'altitude prise et gardée par notre
malade
, durant la nuit qui a précédé sa paralysie, le
à une tension analogue qu'ont été soumis les nerfs circonflexes du
malade
, pendant son sommeil. Ce n'était cependant pas
qu'il en soit de cette hypo- thèse, fort plausible en vérité, notre
malade
s'est réveillé, le 14 octobre, avec une paralys
analogue qu'a dû se produire la paralysie des deltoïdes chez notre
malade
. ' Je suis sûr qu'en m'entendant discuter l'éti
ndez comment il se l'ait que tous les gens qui dorment, comme notre
malade
, les bras repliés derrière la tète, ne se paral
-moi vous rappeler, d'abord, que dans la posi- tion prise par notre
malade
, la tête humérale proémine dans l'aisselle, où
heure. Pourquoi l'altitude en question a-t-elle provoqué chez noire
malade
une paralysie deltoïdienne ? Pourquoi nom- bre
ré par les données de la clinique. La paralysie motrice, chez notre
malade
, s'accompagne d'hypoesthésie dans le territoire
nes- thésie plus franche et autrement délimitée. J'ajoute que notre
malade
ne présente aucun stigmate de l'hystérie. Il ne
tologie très simple de la paralysie du deltoïde l'histoire de notre
malade
vous a suffisamment édifiés sur ce point ni sur
, dans une certaine mesure, celui que nous avons invoqué chez notre
malade
? C'est là, du reste, la seule analogie due l'o
des lésions musculaires ou neurotiques qui sont en jeu. Chez notre
malade
, ce pronostic est des plus favorables. La paral
correspondants. Sous l'influence de ce traitement électrique, notre
malade
a déjà obtenu une amélioration très appréciable
sujette à controverse, nous signalerons ce fait : que chez les deux
malades
il existait un certain degré d'amyotrophie port
te un document nouveau dans la discussion. C'est l'observation d'un
malade
que j'ai vu avec les signes d'un tabes classique,
e incontestable d'association de tabes et de paralysie générale. Le
malade
meurt les circonstances me permettent de faire l'
sie générale. En particulier dans cette leçon j'ai fait allusion au
malade
dont je vais rapporter l'observation, mais comm
, SIMULANT LE TABES. - Au mois de mai 1891, je fus consulté par un
malade
âgé de 37 ans, / présentant l'es signes d'un ta
in- coordination était beaucoup plus accusée dans l'obscurité et le
malade
avait lui-même remarqué que la nuit il chancela
lumière. Les réflexes rotuliens étaient abolis aux deux genoux. Le
malade
se plaignait d'une diminution de la puissance g
aiblie aux jambes et aux cuisses, plus à gauche qu'à droite. ' Le
malade
ne présentait d'affaiblissement ni de la mémoire,
gnaler du côté de l'estomac. Il convient en effet de noter que le
malade
est un alcoolique, ayant depuis longtemps, une
plus haut je portai le diagnostic de tabes dorsalis et j'envoyai le
malade
à La Malou. A son arrivée dans celle station il
resque subitement une aggravation telle des troubles moteurs que le
malade
ne pouvait plus se tenir debout sans être soutenu
re d'un ictus cérébral et qu'il fut de la sorte amené à examiner lé
malade
à ce point de vue. Mais ne constatant ni perte de
e. Ces accidents de paraplégie ne furent du reste que passagers. Le
malade
fut soumis de suite à la cure thermale, en quel
tour à Paris au com- mencementde juillet 1891. Je revis encore le
malade
au commencement d'octobre de la même an- née, j
ouble intellectuel notable, mais je fus cependant frappé de voir un
malade
encore jeune n'avoir que peu de souci de sa san
oir s'adonner davantage aux plaisirs. Depuis lors je ne vis plus le
malade
pendant plus de deux années. 1 En 1892 il fit
e de la marche et une diminution des phénomènes douloureux, mais le
malade
présentait une scansion de la parole, avec trembl
ors et qui seraient célèbres dans l'histoire. Conduit à Ste-Anne le
malade
présenta un violent accès d'agitation maniaque
ne influence sur la station débout non plus que sur la marche et le
malade
pouvait facilement, les yeux fermés, aller d'un
tateur de contrôler les appréciations individuelles données par les
malades
de leurs impres- sions sensitives, appréciation
d'endroits, la peau ne se laisse plisser. J'ai vu survenir chez des
malades
analgésiques des ecchymoses après l'application
men avec les chiffres au bas de la di- vision, par exemple 2. Si le
malade
ne sent que l'attouchement, on tourne la vis ju
on tourne la vis jusqu'à la 3e, 4e etc. division, jusqu'à ce que le
malade
accuse net- tement une sensation de douleur. Po
tement une sensation de douleur. Pour contrôler les indications du
malade
, on tourne dans le sens contraire.la vis jusqu'
iguë et désagréable. Par conséquent il est important d'expliquer au
malade
qu'on ne lui demande pas de préciser le caractè
n.' 11 suffit qu'à mesure que la pointe de l'aiguille s'allonge, le
malade
puisse indiquer exactement le moment, pour trad
sur lui-même. Il n'exige pas une finesse particulière de la part du
malade
pour déterminer le début d'une sensation douloure
d'une sensation douloureuse. L'examen peut être fait pendant que le
malade
a les yeux ouverts, si on ne veut pas en même t
eux ouverts, si on ne veut pas en même temps examiner la faculté du
malade
de localiser la douleur. Par suite d'une épaiss
e demande pas beaucoup de temps. Enfin l'appareil n'effraie pas les
malades
qui craignent la douleur. SUR L'I,PIDIlYIlC SKI
iques inédites entreprises par le 1)° T. D. Savill sur la peau d'un
malade
ayant succombé au cours de cette affection]. .
age. Il y eut aussi delà conjonctivite muco-purulente. Au début, le
malade
éprouva un grand malaise, il perdit l'appétit, et
umine. (La diarrhée et l'albumine apparurent dans la suite quand le
malade
s'affaiblit graduellement). 11 septembre (4.6e
ent). 11 septembre (4.6e jour de la maladie). Faiblesse extrême. Le
malade
ne peut avaler à .cause des douleurs qu'il épro
e. La peau se desquame en larges lambeaux. (Voy. la photographie du
malade
prise le 12 septembre et reproduite pl. VII. On
la peau et ce qui persiste du rash). 1.4 septembre. Agitation. Le
malade
cherche à sortir de son lit. Il est dans un dem
grand'peine. Il gâte. De temps en temps, secousses musculaires. Le
malade
répand une odeur infecte. 16 septembre. Mort
t trop prolongé. Dans un morceau de peau pris en 1891, sur un autre
malade
pen- dant la vie à une époque avancée de la mal
erveux M. le professeur Raymond a récemment présenté à son cours un
malade
atteint de paralysie bideltoïdienne isolée, sur
cultivateur, jusqu'au moment du service militaire. Il n'a jamais été
malade
jusqu'ici. Quoiqu'il ait peu fréquenté l'école,
z sourdes, mais capables néan- moins de réveiller plusieurs fois le
malade
. État actuel (25 octobre 1894). Homme de petite
ent limité. Ces troubles paralytiques sont tellement marqués que le
malade
a beaucoup de peine à mettre ses mains dans ses
grands dentelés sus et sous-épi- neux, ils ne sont pas touchés. Le
malade
peut écrire et coudre. De même les muscles des
VIII PL. 1111 & IX. DOUBLE PARALYSIE DU DELTOIDE (Attitude du
malade
dans l'extension maximum des bras). UN CAS DE P
E DU MUSCLE DELTOIDE 55 schéma annexé à la leçon de M. Raymond). Le
malade
sent, dans cette zone^ toutes les impressions m
, par les faisceaux du deltoïde postérieur, très développés chez ce
malade
qui est forte- ment musclé. 25 novembre 1894.
présentée par la photographie ci-jointe. Telle est l'histoire de ce
malade
. Notre maître, M. Raymond, a fait res- sortir l
caractères naturels exactement rendus par l'art si on com- pare au
malade
de l'observation II, une peinture sur fresque du
Recueillies par Léopold Lévi, interne du service. Messieurs, / La
malade
, qui va faire le sujet de cette leçon et de celle
n d'épuiser la question. 1 Il Laissez-moi d'abord vous présenter la
malade
qui me fournit l'occasion de cette étude. 1 v
la vulve, à gauche, et du rectum.. Depuis longtemps d'ailleurs, la
malade
avait attiré notre attention sur l'état de sa v
le redresse- ment actif est presque impossible. Au contraire, la
malade
peut, au comman- dement, soulever son membre in
ence se réduit à 2 cent. 1/2. 1 Je vais maintenant faire marcher la
malade
devant vous, et, soit dit en passant, elle sera
que l'on donne à ce mode de déambulation : c'est le steppage. Notre
malade
steppe donc de la jambe gauche et cela d'une fa
usculaire reconnait-elle pour cause les piqûres de morphine, que la
malade
se fait dans sa cuisse gauche au niveau du vaste
circonstances s'est développée l'affection dont est atteinte noire
malade
. Celle-ci est âgée de 4G ans. Elle a été, aband
rche et provoquait une légère claudication, mais n'empêchait pas la
malade
de se livrer à ses occupations habituelles. Au
èrent un mois environ et amenèrent un grand état de faiblesse. La
malade
alla tant bien que mal jusqu'au 1er janvier 1893.
pation, de rétention d'urine^ avec incontinence par regorgement. La
malade
resta alitée tout le mois de janvier et une par
XIV). Pied-gauche tombant, avec forcé musculaire diminuée. Mais la
malade
peut, quoique difficilement, le ramener en flex
la sensibilité du périnée ne fut pas recherché à cette époque. La
malade
fut soumise au traitement iodo-hydrargyrique. Son
permettez-moi, Messieurs, dé vous rapporter l'histoire d'une de mes
malades
de Lariboisière, qui, par bien des côtés se rappr
ent les augmentait. Il fallut mille précautions pour transporter la
malade
du brancard sur son lit. Après quelques instant
ici ce que je constatai : Tout d'abord l'atlitude qu'avait prise la
malade
clans son lit me frappa. Elle s'était couchée s
se traduisait par des cris et par les contractions du visage de la
malade
. Le plus petit mouvement du membre, le moindre
raissait plutôt l'atténuer. Dans les conditions où se présentait la
malade
, on ne pouvait rechercher ni les points doulour
rticularités importantes. Pendant l'examen que je faisais, la jeune
malade
, devant moi, souilla son lit, et les renseignem
s ne contenaient ni sucre ni albumine. J Dans les antécédents de la
malade
, on relevait un père buveur, très em- porté, un
ariboisière. Lorsque je quittai cet hôpital le 25 décembre z9'3, la
malade
allait beaucoup mieux, mais elle éprouvait enco
du sciatique poplité externe. Or, vous vous rappelez que chez notre
malade
, l'atrophie musculaire prédomine précisément da
ar l'hystérie. J'ai eu autrefois l'occasion d'adresser à Charcot un
malade
dont l'observation figure dans les leçons du mard
ne névrite, ou avec l'hystérie. Je vais vous présenter une première
malade
qui réalise ce dernier cas, et j'espère vous conv
s plus d'embarras pour rattachera sa véritable cause l'affection du
malade
qui s'avance devant vous, lorsque, en quelques
nge avec celui que nous avons trouvé réalisé chez nos deux premiers
malades
. Voici par exemple un homme qui présente une fo
[roubles sensitifs que nous avons constatés chez nos deux premiers
malades
. Bref, l'homme que vous avez devant vous réalis
taine mesure l'ensemble symp- tomatique présenté par notre première
malade
. Je veux parler de la forme d'amyotrophie connu
eptible d'être confondu avec celui que présentent nos deux premiers
malades
. C'est que, chez eux, nous avons affaire à une
vé à la fin de ma dernière leçon était celle-ci : l'affection de la
malade
qui est devant vous, et que vous connais- sez m
ffrances atroces, allant jusqu'à rendre l'existence/intolérable aux
malades
. Or, il s'agit d'un chapitre de pathologie qui
is donc bien faire, en profitant de l'occasion que me fournit notre
malade
, pour vous exposer l'histoire des affections de
expression. Ces douleurs, le plus souvent, sont localisées par les
malades
dans la région du sacrum ; presque toujours ell
surtout par les mouvements, par les efforts de toux ou autres. Un
malade
de Laquer, dont j'aurai l'occasion de vous reparl
ou moins longues; ces rémissions, que nous avons notées chez notre
malade
, peuvent survenir spontanément ou à la suite de
ndamment des douleurs proprement dites, on a observé, chez quelques
malades
, l'existence de zones d'hyperesthésie. b) Anest
motrice est incomplète aux mem- bres inférieurs, c'est pourquoi les
malades
sont généralement en état de marcher un peu, av
che n'ont rien de bien caractéristique. Il est exceptionnel que les
malades
soient dans l'im- possibilité complète de se se
n traînant un pied, ou en frottant les plantes contre le sol. Notre
malade
, ainsi que vous avez pu le voir, marchait en st
e, ainsi que vous avez pu le voir, marchait en steppant de la jambe
malade
. Habituellement aussi la difficulté de la march
surtout grande pour monter et pour descendre. 1 Naturellement les
malades
se fatiguent très vite. Il faut que vous sachiez
est que jamais on n'observe de troubles de la coordination chez ces
malades
. Tout au plus trouve-t-on signalée, dans l'une
cée de quelques-uns des muscles paralysés, ,c'est le cas chez notre
malade
. Cette atrophie est, le plus souvent, irréparable
tre normale, c'est ce qu'a constaté, entre autres, Laquer, chez son
malade
. ' 1 D'autres fois, on constate une diminution
eurs muscles, les signes de la réaction de dégénéres- cence ; notre
malade
en est un exemple.' Soit dit en passant, la con
a2criecc°adoxale. D'abord la vessie ne se vide point, parce que les
malades
ne ressentent pas le besoin d'uriner, leur muqu
miction et la défécation soient douloureu- ses. D'autres fois, les
malades
souffrent d'un ténesme très pénible. Pour ce qu
la dimi- nution, voire la suppression de la puissance génitale. Un
malade
, dont l'observation- a été publiée par Valentin
m, aux fesses, d'un seul ou des deux côtés (c'est le cas chez notre
malade
), au niveau des grands trochanters. Ces ulcératio
tions peuvent exercer une influence fâcheuse sur l'état général des
malades
, et aggraver la cachexie terminale, qui est un
tard avec la rétention ; constipation opiniâtre. Détail à noter, le
malade
avait eu des hématuries, par suite du développeme
e de la vessie et du rectum, ou les nerfs qui en partent. Chez le
malade
de Kirchhoff, les accidents,' survenus à la suite
e sont passées, à très peu de choses près, de la même façon chez un
malade
d'Oppenheim. A la suite d'une chute sur la région
minal, sans altération de la queue de cheval. - En présence d'un
malade
qui réalisait ce môme syndrome, c'est-à- dire d
, ou non, à la suite d'un trau- matisme. Dans le premier cas, les
malades
, en raison de la violence du choc traumatique,
et du gros intestin peuvent s'atténuer à leur tour. Par suite, les
malades
échappent à ces complications vésica- les (cata
usceptibles les affections de la queue de cheval. D'autre part, les
malades
, clans les cas d'affections de la queue de che-
grand poids eu égard au pronostic. En effet, par cela môme que les
malades
ne sont pas relégués au lit d'une façon permane
méliora lion de très courte durée. Dans la suite, on fit prendre au
malade
du sublimé à l'intérieur. Cela n'a pas empêché
ance de rencontrer dans la pra- tique. Vous êtes en présence d'un
malade
affecté d'une paralysie sensitivo-mo- trice aux
paralysie à disposition approximativement symétrique. En outre, le
malade
est dans l'impossibilité de retenir ses urines
nes, le périnée, la région fessière. Enfin, il peut se faire que le
malade
se plaigne d'é- prouver des douleurs contusives
en toute assurance, et sans grand risque de vous tromper, que votre
malade
est atteint d'une affection du contenu de la por-
squ'au pubis en avant, jusqu'à la région des lombes en arrière. Les
malades
ont de l'incontinence d'urine et des matières féc
distribution de la paralysie, telle qu'elle était réalisée chez le
malade
d'Eulenburg, implique une lésion située à un nive
ituée à un niveau un peu plus élevé que la lésion constatée chez le
malade
de Kahler. Chez ce dernier, les seules racines
Psychia- trie und Newenlr ? t. XV, fasc. 3, p. G07). Il s'agit d'un
malade
chez le- quel les accidents incontinence d'urin
rnissent ai la vessie et au rectum. C'est ce qui avait lieu chez un
malade
dont l'observation a été publiée par Oppenheim,
portion du gros intestin. Les choses se présentaient ainsi chez un
malade
dont je vous ai déjà parlé. Son observation a é
sur Psychia- trie und Nervenkr., t. XIII, fasc. 1, p. 50). Chez ce
malade
, ainsi que je vous l'ai dit déjà, on avait diag
dépendamment de l'incontinence et de la rétention, des douleurs, le
malade
avait eu des hématuries (traumatiques) et se tr
le développement d'ulcérations de décubitus mettent l'existence des
malades
en péril. 2.° Lorsque l'affection siège au nive
en rapport avec la paralysie de la vessie et du gros intestin. Les
malades
échappent ainsi aux complications graves du côt
même, l'impotence des membres inférieurs n'étant pas complète, les
malades
ne sont point relé- gués au lit à demeure ; par
sommes maintenant en mesure, Messieurs, de revenir au cas de notre
malade
. Le diagnostic de l'affection dont elle est attei
vec des attaques d'hystérie. Nous ferons remarquer que l'une de ses
malades
avait, en même temps, des sueurs de sang et de
e visite le sein, y fixant par ce pro- cédé toute l'attention de la
malade
qui redoute un cancer ». ' Astley Cooper (5) ra
notes sur les affections du sein, a relaté plusieurs de ces cas. La
malade
se plaint d'une douleur sié- geant dans le sein
u d'adresse, on parvient à détourner complètement l'attention de la
malade
, non seulement ces mouvements ne se produisent pa
éritable sein hystérique et l'on constatera presque toujours que la
malade
a parmi ses connaissances ou amies, une malheur
de cancer du sein. Aucune par- tie du corps n'est, de la part de la
malade
, l'objet d'un examen aussi minu- tieux que le s
a part du médecin, de l'intégrité complète de l'orga- ne, rendra la
malade
heureuse et fera disparaître toute douleur, mais
la description de Brodie ; il a du reste été « con- sulté par deux
malades
hystériques, l'une de vingt-trois ans, l'autre de
u côté opposé et la peau prenait une teinte légèrement rosée. Cette
malade
avait autour de ses pédicules salpingiens des adh
une pression large et profonde. Elle est parfois si exquise que les
malades
ne peuvent supporter le frôlement de la chemise a
on du corset semble soula- ger les phénomènes douloureux. Certaines
malades
toutefois doivent re- noncer à cet appareil de
- ration de couleur de la peau. « La personne qui accompagnait la
malade
, dit-il, fit une observation tout au plus désob
mémoire de Fowler est très intéressant à ce point de vue. Chez sept
malades
hystériques, il constata la présence d'une ou de
ait pas d'engorgement ganglionnaire de l'aisselle. Plusieurs de ses
malades
consultèrent des chirurgiens fort célèbres et l
e que l'affection était survenue au cours d'une grossesse et que la
malade
avait allaité son enfant. Le sein droit, à l'ex
l'hypersécrétion en plus née sous l'influence de la grossesse. La
malade
voulait-elle, dit-il, donner à téter, « dès les p
loit autant qu'elle ne souffrît pas. » Ajoutons que, dès 1718, la
malade
avait été frappée tout d'un coup, pendant la nu
bien voulu nous autoriser à étudier et à opérer dans son service le
malade
suivant dont l'observation présente le plus gra
ant le long de la face interne du bras. A partir de juin 1891, le
malade
, incapable d'écrire, dut quitter ses fonctions
VIII. PL XVIII. NÉVRALGIE DE LA VIII RACINE CERVICALE DROITE Le
malade
avant la réfection intradurale de cette racine.
ALE DROITE 137 Aucune de ces tentatives ne fut suivie de succès. Le
malade
considère même chacune d'elles comme ayant été
t. Après l'abandon de ces tentatives médicales ou chirurgicales, le
malade
s'adonna à la morphine : sans obtenir d'autre r
en le jour que la nuit et empêchaient tout sommeil. D'autre part le
malade
nous délimita sur son membre malade une zone d'an
t tout sommeil. D'autre part le malade nous délimita sur son membre
malade
une zone d'anesthésie tac- tile occupant : du c
sentis, déterminaient des crises doulou- reuses : phénomène que le
malade
a remarqué pour la première fois quelques jours
men vint substituer au diagnostic, porté par ceux qui avaient vu le
malade
avant nous et par nous-mêmes jusqu'à ce jour, d
pour anesthésier son territoire. Cette intervention fut proposée au
malade
qui l'accepta immédiatement. Après un laps de t
zones qui se détachaient du 1 FiG. 21.- Spécimen de l'écriture du
malade
, deux heures après l'opération. NÉVRALGIE DE LA
Fia. 22 et 23. Zones d'hypoesthésie transitoire, constatée chez le
malade
le soin de l'opération, et marquée en lignes ob
parfait; les petites ulcérations tro- phiques, notées sur le membre
malade
avant l'opération se cicatrisent; l'oedème dont
t à couper la peau. Malheureusement, au cours de cette ablation, le
malade
, pour retirer un livre placé sur son lit et qui
u, si bien que la main peut être utilisée pour écrire, et que notre
malade
a repris ses fonctions d'employé de bureau : les
nous hésitions à opérer, à cause de son mauvais état général. Le
malade
dont nous venons de relater l'histoire était atte
ons pris la hande postérieure, la seule accusée spontanément par le
malade
, pour une hyperesthésie du tronc du nerf cubita
dans les autres racines postérieures n'est nullement prouvée. Notre
malade
, prévenu de ces conséquences possibles, nous su
survenu et ceux mêmes qui existaient sur le territoire des racines
malades
(oedème, pseudo-icthyose, ulcérations plus ou m
RAV. J. VITOU. NÉVRALGIE DE LA VIII" RACINE CERVICALE DROITE Le
malade
quatre mois après la résection. L. BATTAILLE ET
e résultat thé- rapeutique de notre intervention : dès le réveil du
malade
, ses douleurs avaient, confirmation heureuse de
enne, analogue aux racines postérieures rachidiennes ? Chez notre
malade
nous avons même fait beaucoup plus qu'on ne peut
au niveau du trijumeau : nous avons réséqué non seulement la racine
malade
, mais encore les deux racines sus et sous-jacente
ation suffise pour 1'llyperestliésier. L'histoire clinique de notre
malade
semble le prouver, et dès lors, dans les cas où
rminal. Je me suis volon- tairement borné à une simple esquisse. Un
malade
, entré récemment clans nos salles, va me permet
tat de subdélirium, entrecoupé de quelques 'moments de lucidité. Le
malade
fut conduit à l'hôpital de Chàteaudun. La les d
evenir les jours suivants pour vider la ves- sie, jusqu'à ce que le
malade
ait été en mesure de se sonder lui-même. Le pas
tières. ' Les choses en étaient là lorsqu'au mois d'octobre 1893 ce
malade
fit un premier séjour dans cet hospice. Il ne p
e siège de la lésion. - Inquiet de la longue durée de son mat, ce
malade
nous est revenu le 2 mars dernier. Nous l'avons
le voyez, très nettement et très vigoureusement. Il n'y a, chez ce
malade
, ni affaiblissement musculaire, ni atrophie, ni
complète parce que ces ]ï)ti({)]'cùsesst.6tt ? iL''insensn))cs. Ce
malade
, en effet, ne perçoit ni le hesoin d'uriner ni
ation complète des autres groupes sympto- matiques. Le cas de notre
malade
reproduit avec une fidélité parfaite le syndrom
ssible de graves objections. Vous n'avez pas oublié que, chez notre
malade
, les membres inférieurs ont conservé leur motilit
t l'en- gourdissement se dissipent au bout de peu de temps. Mais le
malade
reste affligé d'une incontinence complète de l'
traumatisme qui a déterminé une hémorrhagie intra-spi- nale. Notre
malade
, je vous le concède, n'a subi aucune violence ext
onne raison pour en soupçonner ici l'existence. D'autre part, notre
malade
n'est ni alcoolique, ni syphilitique, ni atléro
e paralysie des deux membres inférieurs. Au bout de quinze jours ce
malade
pouvait déjà marcher en s'appuyant sur deux canne
antérieur), respectant le domaine du crural et de l'obturateur. Ce
malade
avait eu, en outre, de l'incontinence d'uri- ne
nière devoir puisse être érigée en règle générale. De fait, chez le
malade
de Erb, au- topsié par cet auteur, la lésion in
énérale que je viens de vous rappeler. Cela étant, revenons à notre
malade
et voyons en terminant quel est le traitement q
en général et de la sensibilité de la peau en particulier chez les
malades
affectés d'un eczéma chronique. Je considère le
irritation extérieure pendant bien des mois qu'a duré le séjour du
malade
dans ma clini- que et l'application d'un traite
e du sen- timent de la douleur et du loucher. Parfois, chez un môme
malade
, l'anes- thésie affectai t diverses formes selo
e absolue de cette faculté, ce qui s'observait parfois chez un même
malade
. Le cours de l'anesthésie a été lent dans certa
nsi dire, par une série de zonas étages. 1 L'interrogatoire de la
malade
apprend qu'elle a encore ses père et, mère et q
e 15 et 18 ans, a évolué une déformation thoracique que présente la
malade
, à savoir : scoliose très accentuée à convexité
duisant une élévation considérable de l'épaule gauche. A 20 ans, la
malade
s'est mariée; elle a eu un enfant qui est mort à
ements secs et un retentissement très net des bruits du coeur. La
malade
n'a pas d'antécédents nerveux, ni héréditaires, n
on passé aucun accident nerveux, sauf une « crise » sur laquelle la
malade
donne 174 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SAU'È't'f
érisée par des convulsions et une perle de connaissance absolue. La
malade
n'a aucun souvenir personnel de celle crise; mais
eu de miction involontaire. Jamais, ni antérieurement, ni depuis la
malade
n'a eu semblable acci- dent. L'éruption pour
a malade n'a eu semblable acci- dent. L'éruption pour laquelle la
malade
est admise à l'hôpital a débuté dans les ou 3 p
au du sein gauche. Deux jours avant toute manifestation cutanée, la
malade
a présenté un ensemble de symptômes fébriles très
e. Puis, ont éclaté au niveau du sein de très vives douleurs que la
malade
compare à des piqûres d'aiguilles, à des élance
érnptives, dont les der- nières ont évolué pendant le séjour de la
malade
à l'hôpital. Ainsi, tout d'abord, c'est 3 ou 4
tion de l'éruption eu tous ces points. C'est dans cet état que la
malade
s'est présentée à nous le 1 ¡j décembre, c'est-
-dire 5 ou jours après la grande explosion cutanée. Depuis lors, la
malade
a été reprise à différents intervalles de douleur
parition de nouveaux éléments au niveau du coude. Le 31 janvier, la
malade
a encore ressenti de grandes douleurs au ni- ve
er paroxysme n'a pas été suivi d'éléments éruptifs. Depuis lors, la
malade
n'a plus subi de crises aiguës; les crises qu'e
rs symp- tômes cutanés. -, , , -Durant son séjour à l'hôpital, la
malade
n'a plus été affectée de symp- tômes fébriles ;
que tout phénol-- mène érupt.if avait disparu depuis onze jours, la
malade
a présenté un certain mouvement fébrile ressort
ète, il ne serait guère possible de refuser à l'é- ruption de notre
malade
la qualité de zona. En l'espèce, en' effet, celle
xemple ; . -, 3° Caractère névralgique des douleurs accusées par la
malade
. Sans par- ler même de la modalité éruplive, qu
ue des douleurs posl-rruplires, qui ont été si accentuées sur notre
malade
. UN NOUVEAU TYPE D'HÉMIPLÉGIE ALTERNE v IIYI'
aire un type d'hémiplégie alterne dans toute sa pureté. L'aspect du
malade
était si caractéristique au point de vue ana- t
L'intellect un peu déchu, la mémoire un peu abaissée. Cependant le
malade
donne lui-même les renseignements exposés ci-de
symétriques, que la musculature soient au repos ou en action. Le
malade
ferme bien les deux yeux simultanément. Il ferme
s résistent aux tentatives d'extension qui sont très douloureuses. Le
malade
éprouve aussi de douleurs, spontanées dans les
cation faite en mars 1895, à la Société médico-psycboiogique, où le
malade
a été présenté. Le résumé que nous en donnons i
on d'Ed- gardB... : sa mise singulière et comment et pourquoi notre
malade
a été amené à se harnacher de la sorte. Un mo
ans tous ces cas, la manière dont l'artiste a rendu l'expression du
malade
et des médecins qui le soignent prèle à l'analyse
r de Samuel van IIoogstraaten, en raison d'un excellent tableau, La
Malade
, dûment signé de son monogramme, conservé dans
de aveugle. NOUV ICONOGR DF LA SALYI : THIFRF T VIII PL XXXIII LA
MALADE
(La Cllaiotiltse.) Tableau de S \MUEL V : v f
eus van den BI : ouck, conseiller de la Compagnie des Indes (2), La
Malade
; et Le Convive indigne, ce dernier sans signature
attribué aussi â Eeckhout, ou simplement à L'Ecole'de Rembrandt. La
Malade
(3) est -une peinture de premier ordre. Bien que
deux'ages,' le 'mé- c1eci11 - debout derrière. elle. , . ? ... La
malade
.est assise, une chaufferette sous les pieds,' le
ne cornette blanche. A ses pieds, un chat est accroupi. Derrière la
malade
et derrière la table, se tient debout le médecin,
s à la con- sultation ont aussi des sourires équivoques ; seule, la
malade
semble trou- ver la plaisanterie déplacée. -
e. - Richard Brakenburgh est plus réaliste encore. L'attitude de sa
malade
du Musée Boijmans, à Rotterdam, laisse facileme
mal dont elle est atteinte. Je ne fais que rappeler ces scènes de
malades
fréquemment reproduites par les peintres hollan
explicites que S. van Hoogstraaten, on est conduit à penser que La
Malade
de la collection van der Hoop est de celles pou
ssion de vérité, aussi bien dans la ligne que dans la couleur. Sa
malade
est une chlorotique. Elle en a « les pâles coul
orant. Il a d'ailleurs affaire à un cas beaucoup plus grave. ' La
Malade
de J. Steen, bien qu'elle appuie nonchalament sa
) W. Burger, Les musées de Hollande, t. II, p. 53. (2) J. Steen, La
Malade
. Amsterdam, n° 1311 du Catal. Breius. LES PEINT
s. LES PEINTRES DE LA MÉDECINE 199 encore rouges sourient à demi.
Malade
d'amour,elle l'es t. peut-être, elle aussi, mai
e lent dépérissement. Encore moins peut-on la comparer a d'autres «
malades
d'amour », chez qui le mal n'est pas souleiiien
gnostics précis pour les nombreux tableaux intitulés vaguement : La
Malade
on pourrait, ne fut ce que pour faciliter les c
l'exposé que nous allons en faire. La première autopsie a trait au
malade
dont l'un de nous, avec M. Mag- delaine, a donn
ux spécifique, applicable l'affection décrite par M. P. Maire. Le
malade
mourut d'asystolie ainsi qu'il arrive si souvent
n nombre des fibres nerveuses à myéline, des régions qui paraissent
malades
à l'oeil nu, ne fixant pas d'une façon intensiv
r cas, semble récente et en rapport avec l'as- phyxie à laquelle le
malade
a succombé. Nous ne dirons qu'un mot des relati
ne pouvait pas répondre qu'elle n'avait pu se faire au dehors, les
malades
obtenant facilement des sorties, même de plusie
étiologiques n'étaient pas faciles à établir quand il s'agissait de
malades
ayant des accès fréquents et qui en général n'é
al n'étaient pas suivis de troubles trophiques de ce genre. Un seul
malade
a été atteint deux fois . La relation dé la c
dé la cause à l'effet est plus facile à établir quand il s'agit de
malades
qui n'ont que des accès rares et quand la pelade
et même 4 mois. Cependant le bénéfice est moins considérable que le
malade
lui-même ne se l'imagine, parce que. les attaqu
uché. - Deux autres accès se produisirent dans la nuit suivante. Le
malade
, bien que plus abattu que d'ordinaire, s'alimen
rs très courts ne manquaient en aucun point. Le 2 août au matin, le
malade
trouva son oreiller jonché de poils, et il consta
p. 18. 216 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE Depuis lors le
malade
a encore eu deux séries de trois crises, mais la
liénée. Les attaques d'épilepsie ne sont pas fréquentes, quoique le
malade
ne prenne pas de médicaments. Après ses accès,
ice en forme d'étoile provenant de la circoncision rituelle; (notre
malade
est musulman). A un examen superficiel, ces org
gland. En résumé : Par ses caractères sexuels primordiaux, notre
malade
appartient aux hermaphrodites vulgaires, car, e
é, et sur les personnages nouveaux introduits pour la circonstance.
Malades
et médecins ne manquent pas dans la peinture fla-
le patient, soit le médecin, prêtaient à la satire. D'ailleurs, le
Malade
imaginaire, comme le Sganarelle ignorant et pré
é un grand nombre dans leurs beaux ouvrages sur les Démoniaques les
Malades
et les Difformes dans l'Art. Mais ils sont loin d
ns les détails de la composition, selon que l'artiste reproduit des
malades
et des médecins, ou selon qu'il fait figurer da
E LA SALPÊTRIÈRE Les nombreuses peintures intitulées Le Médecin, la
Malade
, la Consulta- tion, l'Opération, etc., ne sont
un autre tableau du même maître, La Mé- nagerie, où ne figurent ni
malade
ni médecin, mérite cependant d'être si- gnalé,
plus souvent le groupe principal est composé par le médecin et son
malade
, l'opérateur et son opéré. L'un et l'autre sont j
t contester l'exactitude du titre du tableau de (1 ) La Jeune femme
malade
, ii- 31g, et la Visite du Médecin, n 3f. * ) LE
Femme hydropique : la tuméfaction du ventre et de la cheville de la
malade
, ses yeux bouffis, son teint blême, et la synco
consécutif à une affection cardiaque ou rénale . Pareillement, la
Malade
de Samuel van Hoogstraaten, au musée d'Ams- ter
ormités pour figurer les protubérances qui ornent le front de leurs
malades
. Le traitement de ces tumeurs superficielles es
e Leste, où il y aura quelque portion d'os amputé, font accroire au
malade
et aux assistants qu'au lieu dndit os leur faut
op de vin fort, puissant et sans eau... « Les signes sont-que les
malades
on[ la veiie perturbée, si tant peu ils tournen
e chose ayant un mouvement subit. Si la cause vient du cerveau, les
malades
ont douleur et grande pesanteur de teste, bruit
de donner issue à ces produits malénciants, étaient tentées sur les
malades
. Et voici qu'une nouvelle hypothèse se présente
tc. En dehors des aliénés véritables, il est toute une catégorie de
malades
non moins disposés il assigner les causes les p
orps, une bête malfaisante cause de tous leurs maux, d'endormir ces
malades
sous le chloroforme, de faire sur eux un simula
ordinaire des arracheurs de pierre : neurasthé- niques, migraineux,
malades
atteints de névralgies cruelles, parfois même v
vaient « une pierre dans la tète » étaient des sots crédules ou des
malades
prêts à subir tous les traitements. Frotté de que
le à tous. Le boniment suggestif n'était pas difficile à faire. Les
malades
souffrent de la tète, n'est-ce pas ? Oui. Et de
le front ? Eh bien ! Voilà précisément la cause du mal, et c'est le
malade
lui-même qui vient de la dire. Qu'on se rassure !
sont pierres de la tête, extirpées à la pointe du scalpel, sur cent
malades
qui sont sortis guéris, comme en témoignent ces p
it-on laisser échapper cet espoir de soulagement ? Les malheureux
malades
n'hésitaient pas. Aussitôt assis sur le fauteui
ra faire passer au moment opportun. Tant de naïveté de la part du
malade
, tant de cynisme de la pari de l'opérateur, n'o
ordantes satires contre les charlatans éhontés, fines critiques des
malades
trop crédules, ces oeuvres d'art sont conformes
ier que les scènes où Bosch a reproduit soit des infirmes, soit des
malades
, soit les praticiens de son temps. \ Beaucoup d
idicule aussi bien le médecin ignorant et dénué de scrupules que le
malade
ima- ginaire, dupe trop naïve de tant de billev
ierres de la télé » qui existaient seulement dans l'imagination des
malades
, mais qui prenaient corps en glissant dextremen
Pierre Bruegel a rendu avec une vérité parfaite les atti- tudes des
malades
qui prenaient part à ces singuliers pèlerinages e
rête aussi, car il faut bien qu'elle soit quelque part, et comme la
malade
n'y voit goutte, point n'est besoin de se gêner :
leux, elle frappe aussi la fièvre d'opération qui sévissait sur les
malades
elles faisait se précipiter sous le bistouri.
qu'il y ait eu alors une sorte de délire de la pierre poussant les
malades
à voir dans un caillou du crâne la source de tous
r M. le Dr A. Souques Chef de clinique. Messieurs, / Le petit
malade
, qui est assis devant vous, est atteint d'ophtalm
que j'invoquerai tout à l'heure. Je poursuis donc mon récit. Notre
malade
, au bout de quelques semaines, est envoyé il la c
ériphériques étaient normalement perçues. C'est à peine si le petit
malade
accusait quelques fourmillements insignifiants
as étaient moins incertains et plus réguliers. Récemment ce petit
malade
est entré dans nos salles et nous avons pu l'ex
cidents. Eh bien ! le tableau a peu varié. Vous voyez que ce petit
malade
présente une hémiplégie droite, avec participat
ue le paradigme physiologique du syndrome constaté chez notre petit
malade
? Or identité de symptômes signifie, dans l'espèc
de l'aqueduc et réalisera le syndrome nerveux que pré- sente notre
malade
. Que cette lésion artérielle post-morbilleuse ait
a moelle aurait été lésée, comme l'a été la protubérance chez notre
malade
d'aujourd'hui. Il est, du reste, évident que le
able. Néanmoins, je crois que l'amendement survenu chez notre petit
malade
est bien légitime. J'espère pour lui, sinon une g
incre complètement, quoiqu'elle lutte encore contre elle et que les
malades
puis- sent encore faire agir dans une certaine
là ; presque aussitôt les deux mains se contractèrent, et enfin la
malade
eut une violente crise d'hystérie ». Ainsi do
de eut une violente crise d'hystérie ». Ainsi donc, chez certains
malades
atteints de tétanie, la compression d'un membre
hlesinger (qui semblent, du reste, se rapporter à une seule et même
malade
), il existait du laryngo-spasme comme, d'ailleu
'une pneumonie, a l'hô- pital Laennec. Il aurait été très longtemps
malade
. Il avait eu la fièvre typhoïde en 1870 à l'âge
, toujours très exalté, il était alcoolique et avait, au dire de la
malade
, tous les ans une attaque pendant laquelle il éta
dents du côté des ascendants paternels sont inconnus. Le père de la
malade
avait un frère qui est mort à 65 ans d'un cancer
qui est mort à 65 ans d'un cancer de l'estomac. Mère. La mère de la
malade
est encore vivante et a 60 ans. Elle est blonde
cès de toux sèche. Il est marié sans enfant. Une fille qui est la
malade
actuelle. Les 3 autres sont morts jeunes, deux
ns de fatigues et de sénilité précoce. Antécédents personnels. La
malade
a eu une enfance maladive. Jusqu'à de 3 ans, el
e 20 ans époque de son mariage. Dans cet intervalle de 7 années, la
malade
avait cependant présenté quelques phénomènes ne
is étouffements à la fin de ces crises qui duraient 2 à 3 jours. La
malade
sentait une boule qui partait du creux de l'estom
a nuit. Elle ne se lève pas la nuit et ne pisse pas au lit. Notre
malade
étant nourrice de' son enfant voit ses règles rev
omment évolua cette'crise : deux ou trois heures avant l'attaque la
malade
se sentit mal il 'son aise; elle était prise par
ission d'urine. Il est bon d'ajouter que, au moment de ses crises, la
malade
a toujours envie d'uriner et urine beaucoup (de
Une deuxième crise beaucoup plus accusée survint 3 jours après. La
malade
était dans son lit, couchée avec son mari ; il ét
se. ' . , Celte fois, il n'y'eut pas de pronation du pouce. *" La
malade
ressentait des douleurs excessives dans les membr
it de vives douleurs (hyperesthésie cutanée). Pendant la crise la
malade
avait des bâillements et sentait sa boule l'étouf
dentiques comme forme et comme intensité aux précédentes. Enfin, la
malade
accoucha normalement à terme, d'une fille qui a
ne dort pas la nuit mais n'a jamais eu de vraie crise.nerveuse. La
malade
eut son retour de couches au bout de six semaines
e couches. Deux mois et demi après, nouvelle fausse couche. Puis la
malade
est ensuite réglée régulièrement pendant 4 mois
rant tous les quinze jours. Cette fois, les jambes sont prises ; la
malade
a de la raideur et de l'engour- dissement des o
es avaient disparu avec l'accouchement. Au bout de six semaines, la
malade
se trouve de nouveau enceinte et fait une fauss
seconde deux jours après, puis tout cesse pendant quelques mois, la
malade
ne présentant que les phénomènes nerveux qu'elle
les 24 heures, tantôt le jour, tantôt la nuit. C'est alors que la
malade
effrayée vient consulter à l'hôpital, est reçue p
de 7 mois ayant déjà eu 5 accouche- ments et 4 fausses couches. La
malade
est admise dans notre service et on pro- cède à
de est admise dans notre service et on pro- cède à son examen. La
malade
ne présente rien d'anormal du côté des appareils
ité il la chaleur. Avec le thermoaesthésiomètre de Motchutkowsky la
malade
ne sent rien à 50°. Elle com- mence un peu à se
l'acuité auditive a droite. Olfaction. Diminution de l'odorat. La
malade
surveillée pendant son séjour, nous avons pu être
nt provocateur très manifeste de la crise est l'émotion. Dès que la
malade
sait qu'on va la voir, dès que la visite des élèv
itude du pied-bot varus équin. Pendant cette dernière grossesse, la
malade
a eu des crises généralisées et cette fois, sui
. Le thorax au contraire est hyperesthésie et la douleur empêche la
malade
de respirer. Les membres supérieurs contracturé
puis par la simple suggestion, le raisonnement, la persua- sion, la
malade
finit par se rendre compte que son état ne présen
sa grossesse les attaques disparaissent pour ne plus reve- nir. La
malade
conserve cependant, son état nerveux ordinaire av
. 650. L'accouchement s'est fait sans difficulté, sans crises et la
malade
revue avant son départ de l'hôpital, 12 jours a
ne cutanée d'origine hysté- rique..11 présentait à ses auditeurs un
malade
âgé de 20 ans dont nous désirons aujourd'hui ra
ntécédents héréditaires. - ? Du côté paternel aucun renseignement, le
malade
étant,enfant naturel. Du côté maternel, L... n'
syphilitique, M.'Gilles de la Tourette qui a l'occasion do voir le
malade
le reçoit dans son service à l'hôpital Cochin.
douloureux épigastrique. Anesthésie bucco-pharyngienne complète. Le
malade
avalait de l'étoupe en llammée, et se transperç
nsement : la plaie est réduite aux dimensions d'une amande, mais le
malade
réclame sa sortie. 1er mai. Le malade se présen
sions d'une amande, mais le malade réclame sa sortie. 1er mai. Le
malade
se présente de nouveau à l'hôpital. L'ulcération
nce des mouvements, de la marche et du frottement du pan- talon, le
malade
ayant négligé tout pansement. Le même traitemen
isation marche rapide- ment et est complète au bout de 15 jours; le
malade
quitte l'hôpital le 20 mai LES PEINTRES DE LA M
uteuil opératoire. ' Non loin de là, arrive en effet un client bien
malade
: il ne peut même plus marcher. Un homme et une
, coiffé d'un étrange casque, éclaire avec une lanterne le front du
malade
. Il porte à son côté un gros sac d'où sortent d
sac d'où sortent des instruments. Le nouveau client est-il un vrai
malade
venant réclamer les bienfaits de l'extirpation
ise, celui dont le regard malicieux se porte de côté sur les autres
malades
, ne joue pas lui aussi son rôle ? C'est peut-êt
re de ce qu'on voit dans la plupart des figurations de ce genre, la
malade
est debout ; ses bras ne sont pas attachés, sa tè
périodes de la grande attaque hystérique, tandis que la mimique du
malade
de Frans Hais le Jeune est simplement celle de
édiocre; faire sortir une douzaine de cailloux du crâne d'un pauvre
malade
, voilà au contraire la preuve d'une habileté pe
s tableaux. (1) N 880. Dorfbaderstrcbe, Voy. : Les difformes et les
malades
dans l'art, p. 114. (2) Voy. Nouv. Icon. de la
e Claude Lorrain. Jan Both peut, sans démériter, pren- (1) Voy. Les
malades
et les difformes dans l'art, p, 118. (2) No 33.
st attribuée : Les Sept OEuvres de miséricorde, où sont figurés des
malades
, des loqueteux et des amputés. Teniers le père
sujet. Il faut encore signaler, comme contenant quelques individus
malades
ou estropiés qui peuvent intéresser le médecin,
ndue à la ceinture, le pied droit posé sur le banc où est assis son
malade
, promène une sorte de sonde sur le crâne de ce
(Fig. 60). Là, il s'agit vraiment de « pierres de tête», et môme le
malade
auquel on les extrait a subi plus d'une opération
u'il parait, n'en est pas moins impressionnant. On comprend que son
malade
pousse des hurlements affreux à la seule approc
docteurs avec des clientes jeunes et jolies. Il affectionnait ces «
malades
d'amour auxquelles il a su donner une si intére
Pinacothèque de Munich (1), La Visite du médecin et la Jeune femme
malade
du musée de La Haye (2), La Malade du musée d'A
ite du médecin et la Jeune femme malade du musée de La Haye (2), La
Malade
du musée d'Amsterdam ( : 3), La Visite Ii la mala
La Haye (2), La Malade du musée d'Amsterdam ( : 3), La Visite Ii la
malade
de la collection Steengracht, à la Haye, etc.
homme et ses acolytes, les gens du village viennent en foule. Deux
malades
, un homme, l'oeil couvert d'un bandeau,'et une
ui « ne veut pas voir » symbolise toujours la crédulité aveugle des
malades
, ou s'iln'cst pas l'emblème de l'ignorance des
opérations fictives, pratiquées dans le but de débarrasser certains
malades
d'une pierre qu'ils croyaient enfermée dans leu
des arracheurs de pierres était vraisemblablement composée par des
malades
souffrant de céphalalgies violentes, par des mi-
ieuse des éléments du processus morbide. C'est qu'en effet les deux
malades
dont nous allons rapporter l'histoire étaient att
des; d'un caractère assez emporté, riant et pleurant facilement, la
malade
n'a jamais présenté d'accidents nerveux définis ;
de faiblesse dans la jambe etlepied droits; lepied était glacé. La
malade
continua à marcher durant 5 jours encore, mais la
nt gagna la jambe gauche; le lendemain cette jambe, sur laquelle.la
malade
s'appuyait en prenant sa douche, fléchit sous le
tion ne peut être précisée, leur indolence absolue ayant empêché la
malade
de les remarquer. C'est dans cet état que la mala
yant empêché la malade de les remarquer. C'est dans cet état que la
malade
, sortie de St-Antoine depuis plusieurs jours, a
taires, les pieds « sautent tout seuls » suivant l'expression de la
malade
. Les réflexes rotuliens sont abolis, il n'y a pas
men de la sensibilité provoque de nombreux réflexes cutanés dont la
malade
n'a pas conscience, car le sens musculaire est ab
s conscience, car le sens musculaire est aboli. - Subjectivement la
malade
accuse une sensation très intense et très per-
s membres supérieurs sont indemnes. L'état général est mauvais ; la
malade
est très faible ; elle ne s'alimente pas. Les b
missements fréquents ; les poumons s'encombrent de plus en plus. La
malade
, dont l'intelligence était absolument libre lor
as que par en haut. La corne postérieure droite reste toujours plus
malade
que la gauche. La lésion se termine au niveau d
e de leucocytes qui, sans s'accu- muler beaucoup autour du vaisseau
malade
, se diffusent assez rapidement dans le tissu mé
n père est mort d'une fluxion de poitrine; il n'a pas été longtemps
malade
.'Sa mère est bien portante. Elle a eu une soeur
re névropathi- que dans sa famille. Antécédents personnels . - La
malade
s'est toujours bien portée jusqu'en 1883; elle
labiale droite était attirée en dehors et en haut. En même temps la
malade
éprouvait une certaine difficulté à marcher, se
philitiques au bras gauche. Maladie actuelle. Le 26 octobre 1892 la
malade
ressentit un engour- dissement dans la jambe dr
orissement vague de tout le membre. Vers la fin de cette période la
malade
s'est aperçue que ses chevilles en- flaient lég
i paraissent avoir été ecchymotiques, d'après la descriplion que la
malade
en donne, mettaient plusieurs jours à disparaître
cela s'observe parfois dans l'ataxie locomotrice. Etat actuel. La
malade
est clouée au lit par une paralysie absolue de
oubles céphaliques antérieurs. La voix est rauque, mais, d'après la
malade
, il en est ainsi depuis 17 ans, c'est-à-dire dè
embres inférieurs sont absolument paralysés; il est impossible à la
malade
de leur imprimer le moindre mouvement volontaire
rapides qui se produis sent cinq ou six fois de suite, sans que la
malade
en ait conscience. La paralysie est flasque; le
e cathétérisme deux fois par jour; avant son entrée à l'hôpital, la
malade
se sondait elle-même. Les sensa- tions de besoi
en un mot toute la moitié inférieure du corps n'existe pas pour la
malade
, qui ne souffre pas. Néanmoins les réflexes cutan
reste stationnaire pendant une huitaine de jours. Le 20 novembre la
malade
se plaint de ressentir quelques fourmille- ment
L'appétit, qui était assez bien conservé jusque-là, se supprime; la
malade
n'accepte plus qu'un peu de lait ; la langue es
rapide. Puis la fièvre augmente, avec de grandes oscil- lations,la
malade
tombe dans le subdélirium et meurt le -1 er décem
lques lésions diffuses qui seront décrites plus loin, ne deviennent
malades
qu'à une très faible dis- tance du foyer morbid
la lésion est totale, les racines antérieures sont relativement peu
malades
; un très grand nombre de tubes sont sains; les
eurs interstices et les veines qui avoisinent leur émer- gence sont
malades
. Les deux trijumeaux sont très lésés ; ils cont
ophlébite qui se rattachent au même processus. Au niveau des points
malades
le péritoine est hérissé de villosités fibreuse
n symptôme prémonitoire. Il n'en a pas été de même chez la deuxième
malade
qui, il maintes reprises, a reçu de ces avertisse
ntense de leucocy- tes à noyqux irréguliers chez la première de nos
malades
, d'une infiltra- 346 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE L
ert alors ne peuvent se rencontrer que sous la plume d'un véritable
malade
; autrement il faudrait supposer qu'il est au c
e service que celui-ci dirige alors à la Pitié. Si l'on en croit le
malade
, le diagnostic porté d'abord aurait été celui de
lui- même qui fait remarquer son erreur aux élèves et conseille au
malade
d'entrer à la Salpêtrière. Quoi qu'il en soit o
que temps la maladie semble avoir une allure plus ra- pide. Notre
malade
présente donc des troubles sensitifs et des atrop
schéma ci-contre (Fig. 67 et 68). Dans toutes les régions teintées le
malade
ne perçoit ni le frôlement, ni la piqûre, ni le
st complète. Les autres sens ne sont pas respectés davantage, notre
malade
a une : 111esthésie du' goût et de l'odorat absol
tend pas à gauche au delà du r 30e degré, De ce même côté gauche le
malade
ne distingue aucune couleur. Les troubles de la
été le phénomène dominant au début de l'af- fection, depuis que le
malade
est dans notre service il se plaint surtout de l'
r. De.même nous avons vu quelquefois presque" tous les muscles du '
malade
être agités de secousses fibrillaires fréquentes,
novembre 4895 jamais il n'y eut la moindre incontinence d'urine, le
malade
dit au contraire qu'il urinait un peu difficile
uisse ; attirer l'attention ; les] rides, les sillons sont nets, le
malade
peut relever et froncer les sourcils, fermer lé
bservons qu'il est très facile ' malgré les efforts énergiques' du-
malade
de relever l'orbiculaire des paupières surtout'
t renversées en dehors, en ectropion; enfin depuis quelque temps le
malade
qui sifflait fort bien est dans l'impossibilité
le mouvement d'élévation de l'épaule est absolument impossible, le
malade
supplée vaguement à ce mouvement en inclinant v
ble presque complètement disparu dans ses faisceaux supérieurs, et le
malade
ne peut résister lorsqu'on cherche à écarter le
re côté de fléchir l'avant-bras sur le bras malgré la résistance du
malade
. Les deux avant-bras et les deux mains ont leurs
xcepté le mouvement de flexion de la jambe sur la cuisse, couché le
malade
ramène dillicileiiielit son vin 24 iJ5S NOUVE
ndant la flexion du pied sur la jambe est impossible, tandis que le
malade
résiste assez bien lorsqu'on s'oppose au mouvemen
te assez bien lorsqu'on s'oppose au mouvement d'extension. Enfin le
malade
rapproche plus facilement de ce côté son talon de
. La marche se fait assez péniblement surtout depuis trois mois. Le
malade
s'avance les jambes écartées, le pied droit dont
es très atteints comme le deltoïde gauche par exemple. Mais notre
malade
présente un certain nombre de symptômes dont l'ab
symptômes sont sous la dépendance de l'hystérie associée chez notre
malade
à l'affec- tion musculaire : tels sont d'abord
nques. En elfet après avoir her- métiquement clos les yeux de notre
malade
, nous lui avons introduit dans la vessie un cat
nous lui avons introduit dans la vessie un cathéter métallique, le
malade
est resté absolument inconscient de cette opéra
ature se transmit rapidement aux parois métalliques de la sonde, le
malade
accusa seulement une légère sensation au niveau
sion persistait bien que très diminuée, à 4.50 centimètres cubes le
malade
en effet accusa une légère envie d'uri- ner, ma
e l'incontinence est surtout nocturne tandis que dans la journée le
malade
peut retenir ses urines, la coexistence d'autres
ystérie les troubles vésicaux. Quant aux douleurs accusées par le
malade
au niveau des différentes articulations, elles
ait comme il suit, dans ce journal, l'aspect mor- phologique de ces
malades
. « Dans la station debout (1), le tronc est. pe
ralisée qui est la cause de l'immobilité qu'affectent ces sortes de
malades
et de la lenteur de leurs mouvements. Quant au
ion en rapport avec leur direction variable d'ailleurs, suivant les
malades
. « Entre ce front mouvementé, expressif ou ridé
ns, où la rigidité prédomine dans les muscles extenseurs, et où les
malades
se présentent le torse et la tête for- tement r
sant en fin de compte à une double hémiplégie parkinsonienne. Une
malade
du service de M.-le Dl' Raymond, entrée depuis 3
ies (Pl. LVI il LVIII) est la copie aussi fidèle que possible de là
malade
en question. Voici d'abord son histoire que nou
exception d'un seul d'une santé un peu délicate. 1 Il y a ans, la
malade
a éprouvé une grande frayeur. Ou lui a annoncé
motion, 'qui avait été suivie d'une période de travail excessif, la
malade
s'est aper- çue qu'elle tremblait. Le trembleme
. ' Etal actuel le Ier juin 1895. Un simple coup d'eeil jeté sur la
malade
364 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE a
tions dans tous les mouve- - ments. , S'agit-il de s'asseoir ? La
malade
se laisse tomber lourdement sur sa chaise, tout
avant-bras fléchis et serrés contre la poitrine : on dirait que la
malade
fait une succession de faux pas. Bientôt l'allure
u corps, si bien que la chute en avant semblerait inévitable, si la
malade
ne se dirigeait vers le mur ou vers un lit, auq
sion des 4 derniers doigts, au devant des- quels passe le pouce. La
malade
« file de la laine ». - Aux pieds c'est le « mo
és, et crée une impotence telle qu'on est obligé de faire manger la
malade
. Nouv Iconogr de la SAU"l : TRrtftl : . T VIII
PARKINSON 365 Les réflexes sont conservés. Il est pénible pour la
malade
de rester quelque temps dans la même position.
a est bon. Etat intellectuel. - Rien de particulier à signaler. La
malade
s'inté- resse il ses voisines plus malades qu'e
articulier à signaler. La malade s'inté- resse il ses voisines plus
malades
qu'elle, elle donne des renseignements sur la m
corps, de la. même façon. Les attitudes sont caractéristiques. La
malade
présente les phénomènes bien connus de l'antépu
xion. Le tremblement existe aussi dans les muscles des lèvres et la
malade
laisse écouler sa salive, ce qui donne au facie
a salive, ce qui donne au facies certaines analogies avec celui des
malades
atteints de paralysie gtosso-tabio-taryngée (1).
trop chaud, et qu'au lieu de s'envelopper d'ouate, comme fait cette
malade
, ils aiment à dormir, au coeur même de l'hiver,
n intérêt limité, si nous n'avions eu l'occasion, à propos de cette
malade
, de faire un certain nombre de remarques sur la m
Parkinson. L'étude de « nu » que nous avons faite au sujet de cette
malade
de la Salpêtrière nous a permis de relever les
uvert en arrière ; mais il est moins obtus que dans la normale, les
malades
ayant tendance à relever la tête sur le cou, pour
ération en sens inverse de celle que nous avons signa- lée chez les
malades
atteints de myopathie progressive. Chez ces derni
e aussi des modifications de l'attitude dans la station assise. Les
malades
se laissent tomber tout d'une pièce sur leur ch
t le corps entier est agité. L'un de nous a dessiné autrefois une
malade
de la Salpêtrière, bien connue de ceux qui fréq
ul côté. L'état de demi-contraction permanente des muscles chez ces
malades
rend suffisamment compte de la difficulté (1) P
L ATTITUDE ET FACIES . r Dans la maladie de Parkinson. D'après un
malade
de la Salpêtrière. L BATTAILLE ET C" ÉTUDE MO
est encore possible. Elle n'est jamais de longue durée ; mais si le
malade
concentre son at- tention sur l'exercice qu'on
tplus avancée. Ces remarques ne sont pas seulement applicables à la
malade
que nous avons choisie comme type de la maladie
faire un grand nombre de fois. La Planche LIX, LX présente un autre
malade
de la Salpêtrière, OH ? qui a souvent servi aut
plus épaisse chez 011... que chez notre vieille femme. Sur cette
malade
, il faut encore, au point de vue morphologique, d
sénilité sont certainement exagérées par le mal lui-môme, car cette
malade
n'a que 62 ans et on lui donnerait bien da- van
le fessier qui est oblique (1). L'état de maigreur propre à cette
malade
, favorise singulièrement ici notre examen et no
dant sans cesse, nous semble parfaitement applicable ici. Chez la
malade
que nous avons sous les yeux le tableau morpholog
aient ouvrir le crâne et émonder le sang et la sanie et guérir leur
malade
». Après ces considérations, l'auteur entre dan
et frissons de tous les membres. Ce que voyant, je fis soulever le
malade
par les pieds pour abaisser sa tôle, et avec le
tière laiteuse, laquelle évacuée, l'épilepsie cessa aussitôt, et le
malade
revint en bonne connaissance. Aussi, de nouveau
. Aussi, de nouveau je plaçai la canule; l'humidité dessécha et mon
malade
revint la santé, puis vécut ensuite très longtemp
a chambre bien close ». D'autre part on évitera les mouve- ments du
malade
, « mouvements qui agitent les tumeurs ».On ne ces
il débilite et toute cause d'affaiblissement doit être évitée chez un
malade
en traitement : « or Aristote dit que de tous l
nt, 121. RICIIER (Paul) et HENRY MEME. Étude morphologique sur le
malade
de Par- kinson, 361. Savill (T. D.). « Epidém
cientifique, sont animés par la seule poursuite d'un but lucratif. La
malade
que vous avez sous les yeux offre un exemple du g
les à consulter, l'observation (on intéressante concernant cette même
malade
, communiquée par M. le Dr Séglas à la Société méd
n arriver en somme que. sous l'influence de l'émotion éprouvée par la
malade
en présence de l'auditoire, l'ensemble symptomati
mporte que vous soyez rendus témoins. M. Charcot. s'adressant là la
malade
: Veuillez, je vous prie, vous approcher de cette
vous prie, vous approcher de cette table qui est là, près de moi. (La
malade
comprend immédiatement ce qui lui est ait et elle
avec soin tous les détails de la pantomime à laquelle se livre nctre
malade
; vous voyez, elle fait signe d'abord qu'elle ne
r, mais on dirait qu'il y a quelque chose qui m'en empêche. » Notre
malade
est donc, vous le voyez, atteinte d'aphasie motri
amplement, pour produire une articulation distincte. A la vérité, la
malade
est aphone : elle ne peut pas émettre un son. un
ui est advenu relativement aux deux autres éléments du langage. Notre
malade
peut—elle lire mentalement et comprendre ce qu'el
its les mots: a Admission d'urgence. » M. Charcot, s'adressant à la
malade
: Lisez, je vous prie, et dites-moi ce que cela v
lade : Lisez, je vous prie, et dites-moi ce que cela veut dire ? —(La
malade
examine le papier, lit et se met immédiatement à
sous leurs yeux sans toutefois y rien comprendre. S' adressant à la
malade
: Je vous demande ce que c'est qu'une admission d
alade : Je vous demande ce que c'est qu'une admission d'urgence: — La
malade
reprend le papier et écrit : « Admission d urgenc
reprend le papier et écrit : « Admission d urgence à l'hôpital, comme
malade
. » M. Charcot. aux auditeurs : Allons, cette fo
uditeurs : Allons, cette fois-ci c'est parlait : vous voyez que notre
malade
peut lire et qu'elle comprend fort bien ce qu'ell
comprendre ce que ces paroles signifient. En est—il ainsi chez notre
malade
* C'est ce que nous allons voir : déjà vous avez p
conséquence; mais regardons-y encore de plus près. Je vais prier la
malade
de regarder les objets qui sont sur la table et d
le. Je vous ferai remarquer en passant que nous trouvons chez notre
malade
les conditions d'une analyse psycho-physiologique
faut, le seul accident hystérique que nous ayons à relever chez notre
malade
; il ne constitue même qu'un épisode récent surven
les se reproduisirent en grand nombre encore les jours suivants et la
malade
fut en conséquence admise à l'hôpital de Saint-De
a suite d'une forte attaque. C'est à cette occasion que le mari de la
malade
est venu nous prier d'admettre sa femme dans notr
d'après l'étude de celles dont nous avons été témoin hier chez notre
malade
. Il y a une aura : battements de cœur, constricti
a une aura : battements de cœur, constriction épigastrique ; puis la
malade
, qui quelquefois reste debout, redresse la tête e
ns intérêt de relever. Il nous a été impossible de décider si notre
malade
porte quelques stigmates permanents de la névrose
ablement les parents, d'autant plus que le jeune frère de notre petit
malade
, âge de 4 ans seulement, commençait, lui aussi, à
lle seule peut savoir appliquer convenablement soit au traitement des
malades
, soit aux recherches physiologiques et psychologi
a catalepsie, mais qui ne résiste pas au défi d'abaisser son bras. La
malade
, comme beaucoup de sujets, par cela qu'elle m'ent
rien lui dire, lève ses deux bras ; ils restent en catalepsie : la
malade
ne sourcille pas. Je m'approche, et, sans rien di
a la faiblesse, its doivent exister chez l'homme normal comme chez le
malade
; mais, au lieu d'être seuls comme chez celui-ci,
re autre chose en plus; l'homme bien portant possède l'automatisme du
malade
, quoiqu'il ait en plus d'autres facultés supérieu
systématique et l'acte subconscient, que nous avons signalés chez les
malades
. Seulement, la distraction peut provenir chez l'h
en portant de raisons diffé-remes: tantôt elle est due. comme chez le
malade
, à un rétrécissement du champ de la conscience dù
ant dès qu'il veut en être débarrassé. Au contraire, qu'un homme soit
malade
au moral, que, par suite de fatigue physique ou d
du raisonnement et non de la peur. Mais vous êtes affaibli, triste et
malade
, et voilà que vous sentez vos jambes qui commence
à utiliser cette aptitude pour l'opérer sans chloroformisation. La
malade
, hypnotisée dans son lit par l'interne du service
ladies du système nerveux ; les vendredis, à 9 heures 1/2, examen des
malades
. Asile Sainte-Anne. — Clinique des maladies men
ient à démontrer à leurs élèves l'action que pouvait exercer, sur les
malades
hysté-riques, les pilules mica-panis, les pilules
nts charitables ? Nous sommes les premiers a reconnaître que chez des
malades
qui présentent de tels stigmates de dégénérescenc
cette opinion. Il est absolument hors de doute que presque toutes les
malades
hystéro-épileptiques qui furent, pendant trois an
Mercado et Mouard, qui plaçaient une grosse pierre sur le ventre des
malades
. Boerhaave avait perfectionné le procédé- en comp
é en faisant tout simplement asseoir une personne sur le ventre de la
malade
. Le procédé actuel consiste, la malade étant éten
e personne sur le ventre de la malade. Le procédé actuel consiste, la
malade
étant étendue sur le sol, à plonger le poing ferm
médical, d'une consultation dont l'exécution est laissée aux soins du
malade
ou de son entourage. Au contraire, le médecin dev
au-devant d'un insuccès presque certain, que de vouloir hypnotiser un
malade
sans l'avoir convaincu de l'utilité qu'il pourra
toutes les chances de succès, s'il a eu la patience d'attendre que le
malade
vienne presque exiger de lui l'application de la
du désir le plus sincère et le plus formel d'arriver à la guérison du
malade
. Malgré toute l'habileté et toute la patience d
à tous ces médecins d'acquérir de l'expérience aux dépens de quelques
malades
. Encore ces accidents constatés n'ont jamais dépa
ion. Elle se retrouve aussi dans le procédé de réveil. Réveiller un
malade
en lui soufflant brusquement sur les yeux constit
ons d'une façon toute différente et nous réveillons ordinairement nos
malades
en leur adressant les paroles suivantes : « Vou
ction d'avoir été endormi. » Tous les médecins qui réveillent leurs
malades
dans ces conditions, opérant sous le contrôle de
nvulsives à la suite d'hypnotisations. A tel point qu'à Nancy, où des
malades
ont été hypnotisés par centaines, la grande attaq
à la pratique de l'hypnotisme (1). Cependant un certain nombre des
malades
pour lesquels on fait appel au traitement par la
à la suggestion. C'est ce qu'on ne manquera jamais de faire. Mais les
malades
qui recourent à la suggestion, viennent habituell
une hystérique qui n'a pas eu d'attaques con-vulsives est à peine une
malade
, il en est d'autres qui pensent, avec raison, que
eux que les médecin-;, jusqu'à quoi point peuvent prédominer chez ces
malades
les troubles intellectuels et les perversions du
s d'ajouter que, pour arriver à ce résultat, il faudra obtenir que le
malade
consente à se soumettre avec docilité à l'action
il n'en résultera, même en cas d'insuccès, aucun inconvénient pour le
malade
. Il n'y aura pas même à craindre qu'il ne conse
du médecin ; elle a, en outre, l'immense avantage de ne créer pour le
malade
aucun danger réel. Pourrait-on en dire autant de
r les talons, le bassin et le torse projetés en avant. Brusquement le
malade
fléchit le tronc sur les cuisses, puis l'étcnd, r
u visage est congestionnée. II n'y a pas d'écume à la bouche, mais le
malade
crache violemment de temps à autre. Sa respirat
'une sorte de grognement. Au moment de la plus grande agitation, le
malade
rend comme par régurgitation, en deux ou trois fo
mètres de hauteur, a été atteint; tout le temps de cette attaque, le
malade
est absolument sans connaissance. Au bout de cinq
les mouvements convulsifs s'arrêtent. Invariablement à ce moment le
malade
crie : Papa ! alors l'agitation se calme un peu;
firmier lui dit d'attendre un instant pour aller le chercher, mais le
malade
le tire par son gilet, se précipite avec la bouch
s tard indéniable des phénomènes. L'hémianesthésie, a gauche, dont le
malade
n'avait pas conscience, l'hyperesthésie, à droite
. Mais différente est leur nature, la reconstitution de l'histoire du
malade
l'a prouvé. Après avoir, en effet, quitté depuis
iait le toxique pour la préparation des peaux), il n'avait jamais été
malade
, et que c'est à partir de ce moment aussi, ou mie
eur E. Bérillon, qui se trouvait en villégiature à Fouras, a vu cette
malade
. CONGRÈS INTERNATIONAL de L'HYPNOTISME EXPÉ
rité de l'organe et déterminé le trouble durable de ses fonctions. Le
malade
, dans ces circonstances, doit être interné, trait
. exclusivement pratiques, porteront surtout sur l'examen clinique de
malades
et sur le diagnostic différentiel des principales
ment dans certains cas), lorsqu'on cherche par exemple à s'imposer au
malade
ou à frapper son imagination, comme cela est reco
'on le bannisse de la thérapeutique, comme inutile et dangereux. Le
malade
, qui fait l'objet de la présente communication, e
ubles sexuels se rattachant à l'onanisme. Le père et un des frères du
malade
ont souffert également de troubles des fonctions
pas à ma connaissance d'alcoolique dans cette famille. M. B.. notre
malade
, est un type de dégénéré débile. Il offre des sti
s la débilité de l'intelligence, c'est l'impressionnante excessive du
malade
. 11 dit lui-même qu'il est très susceptible, nerv
ssions motrices elles se présentent sous différentes formes Tantôt le
malade
s'imagine qu'il est une locomotive, remorquant un
nsité ; parfois très fartes ; parfois beaucoup moins, au point que le
malade
peut alors en devenir maître plus ou moins facile
ingue en effet comme vous le savez depuis Kraff-Ebing deux groupes de
malades
affectés d'inversion du sens génital. Les premier
ce, par hérédité, à l'amour charnel des personnes de leur sexe. Notre
malade
appartient à cette dernière catégorie. Il eut tou
ment le costume gris du jeune garçon devient une obsession pour notre
malade
— Chaque fois qu'il voit un habillement gris il e
session. Plusieurs médecins ont été consultés, qui ont conseillé au
malade
de voir des femmes, espérant le guérir de ses pen
atives subséquentes d'hypno-tisation furent encore plus mauvaises. Le
malade
est très énervé chaque fois qu'il arrive chez m
ssant les tentatives d'hypnotisation après cinq ou dix minutes, si le
malade
n'en ressent aucun effet. Bientôt cependant M.
et témoignent ainsi du succès croissant des hypno-tisations, voici le
malade
qui vient un jour à moi. très agité et inquiet. I
équents et violents, mais le sommeil est déjà plus profond quoique le
malade
sel souvienne de tout au réveil. Je ne décrirai
cupe plus du tout. Vers la fin de mai, après vingt-cinq séances, le
malade
m'annonça spontanément qu'il était beaucoup mieux
faire renouveler ses suggestions. L'amélioration s'est affirmée et le
malade
m'a dit que jamais il ne s'était senti si dispos
rsion sexuelle congénitale, guéri en huit séances d'hypnotisation. Le
malade
de Krafft-tbing était beaucoup plus développé int
ra définitive dans son cas. ce que je n'ose espérer pour le mien, mon
malade
ayant encore évidemment besoin ce suggestions lon
, la nature de la maladie, le moule cérébral pathologique originel du
malade
, le fond psychique dégénératif sur lequel se déve
l'hypnotisme, pour donner quelques renseignements complémentaires sur
malade
de l'an passé. Elle jouit aujourd'hui de sa santé
festations hysteriformes assoupies depuis sept ans. De !a sorte, la
malade
a pu lournir un type curieux de paralysie par aut
ogne et. après une année de recherches expérimentales, faites sur des
malades
hystériques du service de M. Charcol, la commissi
om de la liberté. Notre client, en ciTet, a nous médecins, c'est le
malade
, c'est le sujet, c'est l'hypnotisé. l'homme lige
Donato. Dès lors, a maintes reprises, nous avons été consulté par des
malades
dont les troubles nerveux dataient d'une séance d
sultats obtenus dans le traitement hypnotique de quatre cent quatorze
malades
par la méthode de suggestion verbale de Nancy, pr
que le Sun d'une lettre frappe son oreille. Dans le cas précité, le
malade
avait une sensation tranchée de couleur pour chaq
. Je suis reçu par un monsieur qui me dit : Docteur, voyez vite cette
malade
qui vient de s'empoisonner avec ces deux fioles d
re un vomitif chez le pharmacien voisin et en attendant j'engageai la
malade
a boire de l'eau tiède en grande quantité. Elle s
ors au mari, ou présumé tel, que nous pouvions donner un vomitif à la
malade
sins qu'elle s'en doutât. Avec sen assentiment et
ammes, au gras du bras. Cinq minutes ne s'étaient pas écoulées que la
malade
est prise de nausées, puis des vomissements abond
ponr calmer les vomissements trop persistants et trop pénibles. La
malade
me regarda avec des yeux foudroyants, me demandan
otion calmante procura un sommeil tranquille et le lendemain matin la
malade
me serra la main sans dire un mot- La statue d'
, M. Herbette estimant que les condamnes ne peuvent être compares aux
malades
d'hôptiaux. Si l'on en croit M. le directeur de l
'imposent à l'esprit, d'une manière pathologique et irrésistible. Les
malades
ont parfaitement conscience de leur état; ils rec
involontaires ou ces impulsions morbides, qui s'imposent à l'individu
malade
, qui dominent sa volonté et ses actes, ont été ap
pathologiques, se passent dans le for intérieur .quand la volonté du
malade
peut encore les dominer ou les repousser, quand i
d'aménorrhée dont on trouve l'expression jusque dans les traits de la
malade
, dans ses yeux et dans ses paroles, l'aménorrhée
qu'elle n'avait plus la force de demander du secours. Une amie de la
malade
fait appeler le docteur Bérillon..qui me fait pré
docteur Bérillon..qui me fait prévenir. Nous allons voir ensemble la
malade
qui repose sur un lit de caillots. Très hypnotisa
: est facilement plongée dans un état de somnambulisme profond. Cette
malade
étant en même temps atteinte d'anorexie. M. Béril
mander a monitor, puis demain, vous m'écrirez pour me remercier. » La
malade
, réveillée, écrit le lendemain à M. Bérillon qu'e
Réglée assez abondamment d'ordinaire, quoique irrégulièrement, cette
malade
a, je dois le dire le plus grand soin de sa santé
qu'il n'y avait ni dans l'état local ni dans l'état général de cette
malade
aucune lésion pouvant expliquer celte métrorrhagi
rrhagie subite, je me rattachai au diagnostic étiologique posé par ma
malade
elle-même. Je commençai parla rassurer et lui aff
l'endormir, je pouvais la guérir par la suggestion hypnotique. Cette
malade
, femme du monde, qui est très intelligente et a é
Je répète la suggestion à plusieurs reprises et je prends congé de la
malade
, après avoir prié son mari de m'envover chercher
nvover chercher en cas de nécessité. Je retourne le lendemain voir ma
malade
qui était tout aussi étonnée que moi. Sa perte n'
le docteur Briand, médecin en chef de cet asile, nous a présenté une
malade
très intéressante, du nom de Charlotte, dont mon
Lors de notre arrivée, nous apprenons par M. le docteur Briand que la
malade
a eu ses règles à l'heure prescrite, mais que ta
l'heure prescrite, mais que ta vésication n'a point été obtenue. La
malade
est hypnotisée. On lui fait alors la suggestion d
ts, sur les dangers de l'hypnotisme ; dans les hôpitaux on trouve des
malades
défiants qui se figurent qu'on veut en faire des
l'est,quand dans un service d'hôpital ou l'on a de l'autorité sur les
malades
, on influence huit a neuf sujets sur dix. Tant qu
eutique : j'obtiens des effets remarquables sans sommeil. J'invite le
malade
à fermer les yeux, a concentrer son attention sur
l'entendement du sujet, accompagnée de gestes, friction sur la partie
malade
, suggestions de chaleur, ou autres, destines à co
nt seules, etc. » Avec ce système, j'appris bientôt, à l'insu de la
malade
, (je n'avais pas l'air de le savoir) que les cris
e, et au bout de trois semaines, sans que j'en parlasse jamais à la
malade
, elles avaient disparu sans retour depuis trois a
s ans. Je procédai avec la même circonspection pour la paraplégie. La
malade
pal bientôt se tenir debout, appuyée et soutenue
t. J'eus l'air de ne plus y faire attention. Au bout de deux mois, la
malade
se tenait debout seule et marchait quelques pas,
er pendant un an ; ce qui fut fait par l'oncle très intelligent de la
malade
, d'après mes indications) pour obtenir la guériso
eur de l'appareil de Gaiffe que, a mon grand étonnement et à celui du
malade
, la douleur disparut pour toujours. Plus tard seu
stion peut même réussir là où la sugges- lion seule échoue. Un de mes
malades
avait depuis des mois des dou- leurs lombaires et
le sujet arrive au second degré. Mais l'effet obtenu est moindre; le
malade
a plus de confiance dans l'électrisation ; il se
us par la suggestion, fut promptemenl amendée en quelques séances; la
malade
, immobilisée dans son lit depuis des semaines, pu
lite diffuse avec paraplégie absolue fut améliorée en dix séances, la
malade
put de nouveau, je ne dis pus marcher, mais remue
Asile, M. le docteur Briand avait groupe, dans une vaste salle, des
malades
présentant des formes caractéristiques de maladie
es formes caractéristiques de maladies mentales. Au dessus de chaque -
malade
un numéro d'ordre avait été placé et grâce a un t
hodique, remis à chacun des visiteurs, il était permis d'observer les
malades
et de connaître le diagnostic fait sur leur affec
nostic fait sur leur affection, sans qu'il fût besoin d'interroger le
malade
ou le chef de service. Ce fait, si simple en ap
âche délicate et combien il a a cœur de ménager la susceptibilité des
malades
confiés à ses soins. I1 serait injuste de ne pa
ater avec satisfaction les excellents résultats obtenus cher quelques
malades
par l'application de la suggestion comme moyen th
s et un certain nombre dautres symptômes. Plus loin, ils voyaient une
malade
autrefois délirante, gâteuse, hémiplégique, aujou
ent rétablie à la suite de plusieurs séances d'hypnotisme. Chez une
malade
très hypnotisable. la nommée Ch..., M. le docteur
Les visiteurs furent aussi très frappes de la bonne tenue des petites
malades
, élèves de l'école de l'Asile, et des excellents
yance qui ont présidé a leur installation, les soins dévoués dont les
malades
sont ici l'objet et vous seriez en droit de m'adr
isite, M. le Dr Voisin présente aux membres du Congrès une dizaine de
malades
traités par la suggestion hypnotique et chez lesq
t à cent cinquante, M. le Dr Voisin, fît sur un assez grand nombre de
malades
des expériences d'hypnotisme des plus concluantes
t de longues heures et avec patience inaltérable au chevet de pauvres
malades
pour faire descendre dans des esprits soutirants
r qui ne cessent de prodiguer avec tant de dévouement leurs soins aux
malades
les plus difficiles à soigner. Il remercie l'admi
de l'anesthésique. avaient été très pénibles à ce point que le petit
malade
refusait absolument de se laisser endormir de nou
ance, M. Potter se borna à faire un pansement provisoire et quitta le
malade
. Quand il revint, au bout d'une heure et demie, l
ecin résolut alors de pratiquer la chloroformisation sans éveiller le
malade
, chloroforme fut administré au moyen d'une compre
ez le tout dans un litre d'eau, faites bouillir pendant une heure. Le
malade
devra boire cette tisane dans l'espace d'un jour.
de la morphine d'après l'avis des médecins, ils examinent comment le
malade
continue a se servir de la seringue laissée a sa
à courte échéance et peut être évitée. Il va sans dire que. chez les
malades
de cette catégorie, la morphine devient une resso
dant des années sans affecter sensiblement l'organisme. Chez quelques
malades
soumis a notre observation, la morphine peut être
chronique. » Mais ces cas sont exceptionnels. Le plus souvent, les
malades
ne savent pas se modérer dans l'emploi des médica
ose qui agissait comme agent stimulant est augmentée chaque jour. Les
malades
ne peuvent accomplir aucun acte important sans av
même plus fréquemment, donne lieu à des abcès et à des phlegmons: les
malades
s'étiolent, leur maigreur devient extrême et la m
t que notre enquête nous paraît avoir donné des résultats. Une de nos
malades
atteintes d'un cancer de l'utérus et que nous avi
érions à bon droit comme nécessaire. Lors d'une visite récente, celte
malade
nous dît que. grâce à l'intermédiaire d'un ami, c
hine est vendue en solution était un frein salutaire pour beaucoup de
malades
qui ne pouvaient Suffire à une dépens: quotidienn
reur, la méthode est bien simple. Elle consiste à se placer devant un
malade
, à édifier un diagnostic aussi certain que possib
maladie cum materià du système nerveux. Mais j'ai soulagé beaucoup de
malades
, j'ai rendu des forces à plusieurs, j'ai donné à
ite au Congrès de l'hypnotisme. calmée, et où l'on peut dire que le
malade
est disposé à l'amélioration. A cette heure fav
he. Aidée par une personne qui lui tient le bras du côté paralysé, la
malade
descend du lit et fait le tour de la chambre, lan
, mais appuyant fermement le pied au sol sans qu'il glisse jamais. La
malade
est radieuse. Le surlendemain, 30 novembre, le
tiguer, avec une simple canne, et sans le secours de personne. » La
malade
fait aussitôt après le réveil une trentaine de pa
ances, les fonctions sont restées stationnaires, et après six mois la
malade
n'a plus rien gagné ni perdu. Ainsi quatre séan
uses, escharte putride et douloureuse). La confiance extrême que la
malade
me montrait alors, me décida à l'hypnotiser, pour
inture, malgré ses cris, et hissée dans le sommeil une demi-heure, la
malade
fut réveillée que lorsqu'elle eût cessé de gémir,
libre et volontaire ; que la force allait revenir aux jambes; que la
malade
pourrait les mouvoir et même se lever et marcher.
archer qu'avec l'aide de deux personnes. J'avais perdu de vue cette
malade
après l'avoir ainsi améliorée, quand )e fus rappe
fuges ? Telle est la première hypothèse. En second lieu, il est des
malades
qui, lorsqu'ils restent affligés de quelques reli
la suggestion seule peut être invoquée pour expliquer la guérison des
malades
dont je viens vous entretenir. Ma première mala
la guérison des malades dont je viens vous entretenir. Ma première
malade
est une femme de cinquante-deux, ans, qui soutira
qui remonte au mois de septembre 1888, ne s'est pas démentie. Celle
malade
, qui était une alcoolique chronique, avait en out
'intoxication par le plomb, avait pensé à des accidents saturnins. La
malade
avait, en effet, quelques (Ours auparavant une so
ur le parquet et, à peine avions-nous le dos tourné, que notre petite
malade
roulait à nos pieds. L'attaque dura vingt minutes
e la suggestion dans les paralysies organiques, je crus voir en celle
malade
l'occasion de faire une expérience. A ma grande s
Je pensai alors que peut-être il eût été préférable de suggérer à la
malade
, que les raisons qui la taisaient crier n'existai
pnose, toute la scène de l'enterrement, en ayant soin d'affirmer à la
malade
qu'avant la fin du rêve, je l'arracherais aux mai
lui faisait peur et chasser tout d'abord cette idée de son esprit. La
malade
n'a d'ailleurs guéri qu'après une suggestion ains
our obtenir aucun résultat; — je me trompe : un certain nombre de mes
malades
ont fermé les veux et ont poussé la complaisance
volume d'une noix. Reculant devant 1 emploi du chloroforme, que le
malade
^ désire, je me livre sur lui A une couric expérie
en communication avec moi seul. Dès que nous eûmes constaté que le
malade
était complètement plongé dans le sommeil hypnoti
e et j'appliquai le pansement. Je ne fis pas une seule ligature. Le
malade
dormait toujours. Pour maintenir le pansement, j'
ir le pansement, j'enroulai une bande autour de la tête. Je disais au
malade
: « Baissez la tête, lever la tête, penche; la tê
. J'eus alors recours à l'artifice suivant : ayant remarqué que cette
malade
avait une véritable aversion pour l'eau, je lui d
observé un fait assez curieux de traitement par suggestion. Un de mes
malades
souffrait depuis longtemps d'insomnies rebelles à
ment. Un soir, en le quittant, je lui serrai la main, te lendemain le
malade
me déclara qu'il avait très bien dormi et il ajou
. Depuis, j'eus souvent l'occasion d'utiliser contre l'insomnie de ce
malade
, l'action suggestive de ma poignée de main. Cet e
et j'ajoute avec les faits publiés par M. Bernheim lui-même : Sur 105
malades
qu'il a endormis et dont il rapporte succinctemen
dire surtout des faits suivants nettement établis par M. Charcot. Les
malades
à réflexe patellaire absent, les ataxiques en un
de cause la valeur de mes résultats- Quant à la supposition que nos
malades
simulent, nous devrions dédaigner d'y répondre.
'une partie de mes succès ont été dus à l'influence de la volonté des
malades
, chez lesquels je tachais d'exciter l'effort de c
dans l'état de veille. L'n des précédents orateurs a déclaré que le
malade
doit avoir une foi aveugle dans le médecin, autre
p de gong ou de tam tam. une lumière intense ont fait tomber certains
malades
pour la première fois en catalepsie hypnotique. I
ypnotiseur et de l'entourage ! Croyez-vous qu'on puisse supposer le
malade
lui-même assez insensé pour être l'auteur des acc
pratiquais les expériences sur la métallothérapie. Je lui montrai une
malade
hystérique, la nommée Bar et, après lui avoir fai
érique, la nommée Bar et, après lui avoir fait constatater que ladite
malade
était bien une hystérique hémi anesthésique j'app
de nouvelles plaquettes de cuivre et au bout de quelques instants la
malade
avait recouvré la sensibilité cutanée et sensorie
onde expérience étaient bien, cellcs-la, des plaquettes de cuivre. La
malade
avait une aptitude au cuivre. Vulpian fut convain
tie de l'expérience comme dans la seconde un résultat affirmât! f. la
malade
elle-même expcctaU, attendait le résultat qu'elle
à ce traitement beaucoup de temps. J'ai dû rester auprès de plusieurs
malades
pendant deux ou trois heures avant de réussir à l
gie. Une fois le premier sommeil obtenu, il faut laisser dormir les
malades
pendant une demi-heure à une heure, mais c'est se
la face, et qu'elles sont moins bien exécutées au réveil. De plus le
malade
ne doit pas être réveillé dès la suggestion faite
et articulées avec conviction et avec autorité. II faut signifier au
malade
de ne plus entendre telle voix, tel bruit, de ne
ggestion contraire à leurs idées ; il faut insister jusqu'à ce que le
malade
ail acquiescé par un mol ou par un geste et ta su
t particulièrement votre attention, c'est de ne jamais hypnotiser les
malades
, et de ne pas leur faire de suggestions, devant d
les malades, et de ne pas leur faire de suggestions, devant d'autres
malades
. Il est indispensable que l'hypnotisé reste iso
té sont si communes. C'est ainsi que j'ai pu constater que d'autres
malades
avaient suggéré à des hypnotisées de ne plus se l
e mon service ou de ma pratique privée. On arrive à guérir chez ces
malades
des troubles et des hallucinations de la vision,
disparaître, du moins momentanément, les hallucinations de certains
malades
, à procurer ie sommeil, a faire travailler un mal
ons de certains malades, à procurer ie sommeil, a faire travailler un
malade
dément paresseux. Dans un cas de démence arec ina
ure mon collègue, le docteur Bleulex, qui a continué la suggestion du
malade
, à l'asile de Khéman, où il a été tranféré. Mais
ccès qui était ainsi coupé. Mais le lendemain, il se réveillait aussi
malade
que la veille. Les idées détirantes n'ont jamais
la veille. Les idées détirantes n'ont jamais été modifiées cher aucun
malade
, même ceux que je parvenais à hypnotiser, a rendr
us montrant dans mon servi ce des dipjoma-nes, des mélancoliques, des
malades
atteints de syphilis celébrale, qui ne sont nulle
tique. Vous pourrez voir aussi un certain nombre de jeunes gens et de
malades
qui présentaient des hallucinations et qui ont ét
tabacique. Ce qui me confirma encore dans ce diagnostic c'est que le
malade
ayant repris ses occupations 4 sa sortie oe l'hôp
il ne reste plus guère en ce moment que de l'anesthésie partielle. Ce
malade
prétend que ces accidents sont assez fréquents a
sion dans les choses. De la mon observation. M.Letulle.— J'ai vu le
malade
de m. Gilbert dans mon service et je partage son
ressantes remarques sur les paralysies des foudroyés. Chez ce dernier
malade
observé, il a retrouvé fa plupart des phénomènes
nt du choc électrique ? M. Charcot croit qu'il y a eu d'abord chez le
malade
une paralysie par fulguration sur laquelle la par
il fallut la porter à son lit dans un état de torpeur. Les yeux de la
malade
ressemblaient a ceux d'une personne qui sort d'un
. Le troisième stade est une période d'insomnie pendant laquelle le
malade
est exessi-vement nerveux, livré sans frein à son
deux ecclésiastiques distingués, j'endors presque toute une salle de
malades
, au nombre de onze; un dormait spontanément. Je n
ue avec une cuvette d'eau, etc. » Je réveille successivement tous les
malades
endormis, après m'être assuré préalablement qu'il
ir, faire sa photographie, lui avait donné deux francs. Au réveil, le
malade
en était convaincu, affirma avoir vu M. Semai la
avec son appareil photographique, etc. El, chose curieuse, parmi les
malades
de la salle, plusieurs, trois ou quatre au moins,
n. L'expérience ne réussit pas toujours de la même façon. Parmi les
malades
interrogés comme témoins, les uns ont vu, netteme
j'eus connaissance de la situation, je fis mon possible pour voir la
malade
et j'y réussis. A sa première parole, je devina
l, obtenu de bons résultats dans le traitement par la suggestion d'un
malade
atteint d'inversion sexuelle, je viens vous prése
ie suggestive, mais avec conservation de la consience. Plus tard le
malade
tomba en somnambulisme avec amnésie au réveil. Il
éalisaient presque sans exception avec une grande précision, que le
malade
ait été en état de somnambulisme ou de somnolence
lacées par des figures de femmes, et déjà, après quelques séances, le
malade
éprouva, à la vue des formes féminines, un plaisi
ettre à l'épreuve l'équilibre qui se rétablissait de plus en plus, le
malade
coîta avec une femme, de son propre gré et en pré
ue a-t-il réussi à vaincre ou à limiter la disposition héréditaire du
malade
et ramener son instinct sexuel dans la voie norna
rs joui d'une bonne santé. A l'âge de 25 ans, elle tombait subitement
malade
; elle poussait la première nuit de sa maladie de
la psycho-thèrapie-suggestive. Ils ont hypnotisé déjà des milliers de
malades
et nous sommes certains que, si entre leurs mains
la République n'était autre qu'un honorable confrère par lequel notre
malade
fut expédié A l'asile Sainte-Anne, où il est depu
t dû à des obtacles et à des suggestions opposées de la famille de la
malade
, au résultat que je me proposais, et qui me forcè
elle-ci reprend ses droits en effaçant la contracture provoquée. Le
malade
est sorti de l'hôpital le 8 juin; avec une tempér
Le poul radial était sensiblement plus petit que de l'autre côté. Le
malade
accusait un resserrement siégeant au dessus du co
e chirurgicale et de M. Duval, professeur de physiologie, j'endors le
malade
et je lui dis que la main et l'avant-bras au côté
, le thermomètre était de 30° à droite et de 20° à gauche ; on dit au
malade
eu touchant sa main gauche : « La chaleur va reve
e des deux mains était de 30°. une demi-heure après la suggestion, le
malade
accusait une cons-triction au-dessus du coude; le
. Un certificat médical du mots de mars 1888 nous apprend que cette
malade
était anémique et que ses digestions étaient mauv
voyée dans le service de M. Auguste Voisin, à la Salpétrière. Cette
malade
est grande. Traits réguliers. Front bien fait. Or
foie de morue ont été administrées en même temps. Je lis faire à la
malade
des injections sous-cutanées de chlorhydrate de m
es, ainsi que le relus de manger. J'essaie d'hypnotiser moi-même la
malade
et j'y réussis au bout de 10 minutes par le procé
re. Les injonctions morphiniques sont suspendues. Le 14 avril, la
malade
a cessé absolument de gémir et de se plaindre Ell
r la physionomie enjouée. — Ces suggestions ont réussi. 1er Mai. La
malade
a engraissé et a bonne mine Le 15 Mai. son état e
e maintient. La menstruation a été régulière. Sortie définitive de la
malade
. 26 Juin. Sa mère m'apprend qu'il est question
sont réalisées. 11 Décembre. D.... va très bien. En résumé, celle
malade
avait passé par trois services différents avant d
des personnes après un très court examen. Il alla iusqu'à soigner des
malades
qui étaient affligés de maladies extraordinaires.
Ferishta nous dit que cet homme « qui établit des hô pitaux pour les
malades
et des maisons de refuge pour les veuves et les o
là un certain degré de logique qui domine la situation et empêché les
malades
de tomber dans une complète absurdité. En même te
si plutôt les familles se rendant mieux campte de l'intérêt de leurs
malades
, hésitent moins a recourir aux lumières de l'art,
formes bénignes qui peuvent être traitées dans le propre domicile du
malade
. Les avantages économiques du système familial
un bénéfice i tirer des soins les plus éclairés. Cette catégorie de
malades
est assez nombreuse dans les asiles, pour que l'a
omies sérieuses, non-seulement en diminuant les frais d'entretien des
malades
, mais encore en permettant d'éviter la nécessite
cessite de la construction de nouveaux asiles. L'elo'gnement de ces
malades
, qui ne tirent aucun profit de leur séjour dans l
us en plus graves ont été signales. Le plus souvent, ce sont certains
malades
qui eux-mêmes, font remonter le debut des acciden
ans ce que j'appelle « le grand hypnotisme ». J'ai a ma Clinique lies
malades
particulièrement sensibles qui m'ont fourni des e
t ainsi, par exemple, qu'a Nancy, le docteur Bernheim endort tous ses
malades
par une simple sommation faite brutalement ou mêm
ment des maladies nerveuses, je me suis trouvé parfois embarrassé. Un
malade
venait me trouver pour être guéri de ses crises,
Quelques exemples suffiront à faire comprendre ma pensée. Mme M...
malade
depuis un grand nombre d'années, était atteinte d
hissant, on verra que ce n'est point un paradoxe. L'organisme devient
malade
à la faveur des crises qui peuvent le guérir ; ce
tile, pour obtenir le résultat cherché, de taire perdre conscience au
malade
; en un mot, le sommeil n'est pas nécessaire et j
ommeil n'est pas nécessaire et je fais en sorte de ne pas endormir un
malade
qui vibre sans cela. Ainsi disparaissent certai
es d'une couche. Rien de particulier à noter chez les collatéraux. La
malade
a une sœur et trois frères bien portants ; un aut
etc.. La menstruation a toujours été irrégulière. C'est en 1881. la
malade
étant âgée de 19 ans. qu'apparaissent les premier
s sont prises successivement de crises hystériques violentes et notre
malade
est appelée à les assister. C'est le dernier coup
nt trois jours après lesquels se produit une accalmie qui permet à la
malade
de quitter le couvent pour revenir chez elle. N
ouvent pour revenir chez elle. Nous arrêterons ici l'histoire de la
malade
pour ne nous occuper que du récit de sa maladie.
pour permettre de comprendre l'étrange complexité de l'état de notre
malade
, qu'ucune des provocations, aucune des secousses
évelopper avec un luxe incroyable de manifestations et faire de cette
malade
, comme nons l'avons dit, une sorte de tableau viv
La plupart d'entre eux s'étant reproduits pendant le séjour de cette
malade
dans notre établissement, leur description trouve
de somnambulisme spontané. A la suite d'une attaque convulsive, la
malade
entre en somnanm-bulisme. Pendant trois mois cons
sont venues se substituer successivement à la vie normale chez cette
malade
, chacune prenant ses heures dans la journée, sans
e, des vomissements, de la diarrhée nerveuse, etc., etc. Etat de la
malade
à son arrivée à Saint-Didier le 15 mars 1887 Ml
onstatons en outre un empâtement du tissu cellulaire périutérin. La
malade
use depuis longtemps déjà de l'apiol pour favoris
r en applications sur le col pour calmer les douleurs utérines. Cette
malade
a largement usé et abusé de tous ces médicaments.
Les diverses manifestations de la névrose se présentent chez cette
malade
avec deux types bien distincts : les états périod
description des manifestations si nombreuses de la nevrose chez notre
malade
. Etats quotidiens Attaques de sommeil. — C'es
ar l'attaque de sommeil que commence la journée pathologique de notre
malade
. MlleX... se réveille du sommeil normal et se liv
aque débute sans autre prodrome qu'un besoin invincible de dormir. La
malade
est étendue sur son lit. dans le decubitus dorsal
ute espèce d'excitation : pincement, piqûre, brûlure, etc., laisse la
malade
impassible et ne provoque aucun mouvement. M11e
t état, une accuité excessive; les moindres bruits sont perçus par la
malade
qui peut à son réveil rendre compte de ce qui s'e
déplacement des membres. Dans cette seconde variété de l'attaque, la
malade
parait sensible aux excitations extérieures; c'es
dans sa nouvelle position. Mais aucune excitation, aucun effort de la
malade
ne peut provoquer le réveil. L'attaque dure env
ant de terminer la description des attaques de sommeil qu'offre cette
malade
, nous tenons à signaler un fait curieux qu'il nou
alepsie.— Les attaques de catalepsie ne se présentent pas. chez notre
malade
, avec la régularité et surtout la périodicité qui
t, suffisent pour provoquer la catalepsie. L'attaque est soudaine, la
malade
reste figée dans la position qu'elle occupe. Les
vocation extérieure apparente. Nous avons trouvé plusieurs fois notre
malade
en catalepsie dans sa chambre, debout devant sa g
prise au moment où elle se coiffait. Si on ferme alors les yeux de la
malade
, elle pousse un profond soupir et entre en somnam
récédée par une courte phase cataleptoïde. Le regard devient fixe, la
malade
cesse la conversation ou le travail commencés et
â deux minutes environ, puis une inspiration profonde indique que la
malade
entre en somnambulisme. Elle jette alors autour d
la phase cataleptoïde est si courte qu'elle passe inaperçue et que la
malade
parait être passée sans transition de l'état norm
ois revenue â l'état normal. Pendant l'attaque de somnambulisme, la
malade
a gardé le sou- (1) Pour faciliter la descripti
les attaques de somnambulisme précédentes. Quelquefois cependant la
malade
paraît avoir oublié, pendant l'état second, les f
qu'on avait auparavant servi le dîner. Revenue à l'état normal, la
malade
a complètement oublié tout ce qui s'est passé et
oubliés pendant l'état normal. Comme nous l'avons dit plus haut, la
malade
entre en somnambulisme chaque soir entre six et s
et qui la poursuit jusque dans le sommeil. En effet, au moment où la
malade
va s'endormir et dans cette état indéterminé qui
it quelquefois pendant plus d'une heure, cessant quand on réveille la
malade
pour reprendre dès qu'elle va se rendormir. La ma
on réveille la malade pour reprendre dès qu'elle va se rendormir. La
malade
en a à peine conscience et si elle s'en aperçoit,
gées de sirop de choral pour pouvoir trouver un peu de repos. Notre
malade
se réveille le lendemain en état normal pour reco
vropathiques. Il semble qu'après avoir ainsi envahi la vie de cette
malade
et s'être emparée de tous les instants disponible
n est rien cependant et les états périodiques, ne dispensent point la
malade
d'autres manifestations moins régulières mais non
ues convulsives. — Les attaques convulsives se produisent, chez notre
malade
, isolément ou par séries, sans périodicité bien m
ours, quand l'attaque convulsive se produit pendant l'état normal, la
malade
ne tarde pas à entrer en état second et ce dernie
nds mouvements, véritable attaque de clownisme. pendant laquelle la
malade
se livre aux acrobaties les plus extravagantes :
ulbutes, arbre droit, ascension du lit et des meubles sur lesquels la
malade
se hisse en s'y accrochant par les pieds, etc., e
t par les pieds, etc., etc. Pendant la période de délire qui suit, la
malade
voit des chats, (qui sont pour elle à l'état ordi
ations avec projection de la langue en dehors de la bouche, ce que la
malade
appelle sa « crise de pendu » ; une contraction v
le que nous allons décrire. Allaques spasmes. — Ces attaques que la
malade
appelle ses « crises d'étouffement » sont assurém
n spasmodique semble partir de l'épigastre et remonter à la gorge. La
malade
angoissée se soulève sur son lit, les yeux sont h
une véritable strangulation. An bout d'un moment, le spasme cède, la
malade
fait un mouvement de déglutition suivi de plusieu
t entrouverte, les lèvres violacées ; les extrémités sont froides, la
malade
présente tous les phénomènes de l'asphyxie. Si el
est suivie d'une inspiration et le spasme recommence. Avant que cette
malade
fut placée sous notre direction, les personnes de
, que de lui appliquer un fer rouge sur la peau. A chaque brulure, la
malade
faisait un soubresaut, le spasme cédait pendant q
s. Nous sommes arrivé au même résultat, sans imposer à cette pauvre
malade
cet affreux supplice, au moyen de la faradisation
décrire toutes les manifestations de la névrose observées chez notre
malade
, car elle n'a épargné chez elle aucun organe ni a
parier des attaques de sommeil et du somnambulisme spontané. Notre
malade
est une dormeuse et ses attaques de sommeil offre
sommeil peut durer des semaines et même des mois entiers ; chez notre
malade
, les attaques ont pris l'allure quotidienne et pé
description que nous avons donnée de l'attaque de sommeil chez notre
malade
, que les excitations les plus vives, pincement, p
cependant et toutes les sensations sont parfaitement perçues, mais la
malade
est dans l'impossibilité absolue de réagir. Ses p
il ne sont plus accompagnées que d'une simple raideur, nous voyons la
malade
réagir sous l'influence des excitations, autant q
ent même hypéresthésiés. En somme, les attaques de sommeil de noire
malade
, nous semblent devoir se rattacher à la variété d
s le cours de l'observation. Elles étaient très fréquentes chez notre
malade
et précédaient toujours l'attaque de somnambulism
le plus complet que l'on ait, croyons-nous, observé jusqu'ici Notre
malade
, comme celle d'Azam, présente un état second qui
peut dire que, par suite du retour périodique de l'état second, notre
malade
vit de deux vies distinctes et que sa personnalit
'état second est en somme, de ces deux vies, la plus agréable pour la
malade
et la plus complète, puisque dans cet état elle a
ons du caractère, de l'allure, de la mémoire sont identiques. Notre
malade
réalise donc spontanément les trois principaux ét
ablement à toutes les expérience d'hypnotisme et de suggestion. Notre
malade
est en effet rapidement endormie par le regard
nt d'ailleurs dans un but d'expérimentation que nous endormions cette
malade
, mais dans un but purement thérapeutique et. à ce
l'attaque de sommeil était totalement empêchée par la suggestion, la
malade
éprouvait toute la journée un malaise indéfinissa
tant d'éviter cette manifestation de beaucoup la plus pénible pour la
malade
et la plus grave. Enfin nous avons pu, grâce à
somme et malgré la persistance de l'état local, la situation de cette
malade
est au point de vue général aussi bonne que possi
éréditaires dénotent immédiatement l'origine psycho-palhique de notre
malade
. Quoique sur la ligne paternelle nous ne trouvion
é de 50 ans, séquestré depuis longtemps ù l'asile de Mareville. Notre
malade
a deux sœurs manifestement névropathes que nous a
eviile. Quants aux antécédents personnels, nous trouvons chez notre
malade
des signes de dégénérescence psychique. Ainsi, el
tristesse, car depuis « que je suis venue ici. mon bon père est tombé
malade
. Depuis quel-« ques jours il est plus soutirant q
pesais que quarante-deux. Enfin, Monsieur, si mon pére n'était « pas
malade
, je serais très heureuse. » Ces deux lettres se
go Toll que je dois de pouvoir publier l'observation suivante, car le
malade
qui en fait l'objet, bien que soigné par lui, ava
r de l'humérus. Il ressentait une vive douleur au niveau de la région
malade
. Le bras était rouge et tuméfié; les mouvements d
membre supérieur était condamné à une immobilité presque absolue. Le
malade
présentait trois ouvertures de fistules : l'une d
rent à l'Hôtel Dieu de Paris, une opératio de cystocèle sur une jeune
malade
hypnotisée. à la face externe du tiers supérieu
plus douloureuse que l'opération qu'il venait de subir. Cependant le
malade
resta complètement insensible, dans, l'état d'hyp
A maintes reprises, j'avais vu faire de petites opérations sur des
malades
hypnotisés, mais j'avoue que ce cas fut pour moi
s'élevèrent, dît-il. â près de 500.000 francs. Par surcroit, il tomba
malade
(fièvre, délire) pendant une période d'instructio
goissante des mots. » Un homme, dans ces conditions, est évidemment
malade
Il rentre dans la catégorie de ceux que Morel a,
fait l'histoire en 1882-83 dans les Archives de neurologie. Chez ces
malades
, issus de parents névropaliques ou aliénés, la ta
eux et l'éjaculation, même sans masturbation. Tel encore le cas de ce
malade
qu'une longue suite d'aventures ont finalement co
aujourd'hui de les rattacher au groupe des folies héréditaires. Notre
malade
X... est un type des plus complets dans ce genr
collègue M. Magnan. M. Guillot (¡ugc d'instruction). — . A côté des
malades
du genre de celui dont M. Motet vient de nous tra
la satisfaction des plus mauvais instincts. M. Magnan. — Les vrais
malades
, eux. ne suivent pas, dans la perpétration des ac
ntôt sortir de l'asile, où la vie tranquille, l'isolement ont sur ces
malades
une influence généralement très heureuse. On peut
les. C'est ainsi qu'une amélioration durable s'est produite chez le
malade
que nous avons observé avec M. Charcol et qui off
l'aveu même de ceux qui le préconisent, faire courir des dangers aux
malades
qui y sont soumis, j'ai l'honneur de vous informe
ir. Mais que des médecins dont les services reçoivent fréquemment des
malades
atteints d'affections nerveuses, n'aient pas le d
e réellement dans les dangers que cette méthode peut faire courir aux
malades
qui y sont soumis, que n'interdisent-ils point la
attendre que le bon plaisir ministériel leur permît de soigner leurs
malades
comme ils le jugent rationnel. Il vient d'être
nitaire, le ministre a le droit d'interdire au médecin d'appliquer au
malade
qui s'y soumet librement, le traitement qu'il jug
! » « Employer l'hypnotisme et la suggestion pour faire marcher un
malade
qui croit avoir perdu !a possibilité de le faire,
voir perdu !a possibilité de le faire, l'employer pour permettre à ce
malade
de manger, de recouvrer la parole momentanément p
parole momentanément perdue, l'Eglise le permet ! » « Hypnotiser un
malade
pour lui procurer le repos réparateur que donne l
rateur que donne le sommeil, l'Eglise le permet ! » « Hypnotiser un
malade
pour le soulager ou le guérir de ses maux ; l'hyp
sés de ne pouvoir, comme leurs confrères civils, faire bénéficier les
malades
confiés à leurs soins, d'un procédé thérapeutique
est là une circonstance qu'a bien mise en relief M. Luys, qui a eu le
malade
dans son service. Il suffît qu'il fixe un point d
'ai quitté après déjeuner, j'ai pris la rue de Paris et me suis senti
malade
. Je me suis alors adressé à un sergent de ville q
mplémentaire, j'ajouterai le détail suivant : Après avoir appris du
malade
endormi l'endroit où il avait laissé son pardessu
objets, je l'ai dit, étaient égarés depuis plus de six mois, et notre
malade
manquait d'argent. Emile X... avait été condamn
evoir, à Montpellier, dans mon service de clinique. J'acceptai, et la
malade
fut, le 7 septembre, admise à l'hôpital Saint-Elo
Le diagnostic d'hystérie se trouva confirmé dès le début. La jeune
malade
, a des intervalles irréguliers, présenta, durant
par la sensation de boule et des fourmillements dans les membres. La
malade
étouffe et ne peut parler pendant toute la durée
poitrine, les pieds en varus équin. Puis l'opisthotonos s'exagère, la
malade
s'arque de plus en plus et se rejette enfin, brus
rmés; la lace est souvent congestionnée, l'insensibilité complète; la
malade
ne répond jamais aux questions. Durée: demi-heure
pression de l'ovaire. Fatigue intense au réveil, empêchant souvent la
malade
de rentrer seule dans son lit. » 2° Sommeil spo
llement douteux ; en raison de ses crises et de par ses stigmates, la
malade
était une grande hystérique. Pour compléter le
u tel point de la salle, va prendre un livre placé sur la table d'une
malade
et le porte â une autre, etc. » Les phénomènes
ie, non plus par fixation, mais par pression des globes oculaires, la
malade
ne peut plus parler, elle fait signe qu'elle ente
ression des globes oculaires, suivie de l'ordre d'ouvrir les yeux, la
malade
entre en contracture, avec impossibilité de parle
algies et de l'hémianesthésie. » Vous le voyez, non seulement notre
malade
était hypnotisable. mais encore, suivant que l'on
t une surprise d'autant plus grande, que les allures extérieures de b
malade
étaient très modestes : elle avait tout à fait l'
et forte, à la faveur d'une attaque d'hystérie provoquée. Comme la
malade
était hypnotisable et complètement anesthésique p
'état d'inconscience. Nos dispositions furent prises pour garder la
malade
dans nos salles jusqu'à l'accouchement, qui devai
it plus qu'à provoquer l'anesthésie hypnotique M. Rauzier endort la
malade
, à plusieurs reprises par les procédés habituels.
t à elle seule tout le récit, quelque intéressant qu'il fût, de notre
malade
. La conception ayant forcément eu lieu fin mars
Ce puissant travail d'imagination terminé. M. Rauzier va trouver la
malade
. Avec autorité et assurance, il déclare qu'il sai
ier les épreuves, même quand on a les meilleurs renseignements sur la
malade
, qu'elle possède une mine rassurante et qu'elle p
ation. Elle entraine souvent un état mental particulier, qui porte la
malade
à faire ou à dire les choses les plus étranges (s
ne potion au chloral et au bromure de potassium, car il savait que la
malade
était excessivement nerveuse. Ce traitement rat
ment rationnel n'amena aucune amélioration. Une idée fixe obsédait la
malade
; elle était atteinte d'une fluxion de poitrine q
ron qui rassurait les parents, connaissant la nature hystérique de sa
malade
. Le 3 décembre 1889. l'état s'aggravant de plus
nseilla aux parents de me faire appeler. A mon arrivée, je trouvai la
malade
plongée dans an sommeil profond. On ne pouvait ré
lsives, avec arc de cercle. Apres trois heures de ces manœuvres, la
malade
commençasse réveiller et il fût possible de lui f
étrole dont je l'avais arrosée. M. Boutironqui a continué j voir la
malade
a pu rétablir le calme par la suggestion simple s
e s'occuper de son ménage et de ses entants. Ala fin de décembre,la
malade
avait reprisses occupations et depuis deux mois l
ns posées pendant le sommeil. Après ces accès d'hystèro-épilepsie, la
malade
s'etlorçait de reproduire les paroles suggérées p
mais c'était sans aucun succès. M. Kratft-Ebing a réussi chez la même
malade
à guérir complètement par la suggestion la céphal
ne durée de vingt-deux heures. Il fut très difficile de convaincre la
malade
à son réveil le lendemain que c'était le mardi et
ur la théorie de l'étal post-hypnotique. Il a réussi à obtenir que la
malade
vint en état post-hypnotique dans une société méd
its demandés par la suggestion faite vingt-quatre heures d'avance, la
malade
se réveilla et le sommnabulisme disparut. M Kraff
s si complète que celle qu'on obtient par l'hypnose expérimentale. La
malade
entend et aperçoit aussi d'autres personnes que l
r mais le tout se passe comme pendant le rêve. Quelque fois même la
malade
tombait spontanément dans l'état de l'auto-hypnos
r pendant son travail. M. Krafft-Ebing admet l'existence chez cette
malade
de trois états mentaux distincts. (« Bewusslscinz
t par l'hypnose expérimentale 3° l'état produit par l'autohypnose. La
malade
a un étal mental triple, chaque état reposant sur
erprétation médico-légale des vols commis à plusieurs reprises par la
malade
. Le 35 janvier 89 les médecins trouvent la mala
s reprises par la malade. Le 35 janvier 89 les médecins trouvent la
malade
triste, tranquille, la tète appuyée sur les mains
abituel. Celui se place en face d'elle et la regarde. Subitement la
malade
prend une expression de physionomie spéciale. Ell
des médecins internes et les cache dans un pot de fleurs. Ensuite la
malade
regarde dans un livre et en tricotant il se produ
decins provoque des cliquetis métaliques avec des florins d'argent la
malade
se jette avec avidité sur les pièces de monnaie e
ire. Les objets volés sont repris par leurs propriétaires sans que la
malade
les en empêche. M. Kralfl-Ebing transforme l'état
de les en empêche. M. Kralfl-Ebing transforme l'état 11 en état 1. La
malade
est tout à fait étonnée, elle ne sait pas rien de
it une entrer. Le lendemain 38 janvier M. Krafft-Ebing demande ù la
malade
à fixer une montre brillante. Immédiatement elle
dans les fentes du fauteuil. En passant la main sur le front de la
malade
M. Krafft-Ebing produit l'étal il. Elle devient i
dans l'état 1, les fonctions psychiques sont normales, le sujet n'est
malade
à aucun point de vue. Elle est dans cet état une
'élat 11 les fonctions intellectuelles sont complètement inhibées. La
malade
a l'apparence endormie et l'inhibition des actes
xpérimentale. La spontanéité manque complètement dans l'état II, la
malade
est devenue un automate : « l'homme machine. »
variété spéciale : l'auto-hypnose produite par l'auto-suggestion. La
malade
exécute les faits désirés par son expérimentateur
e féminin, mais il a une inclination très marquée pour les hommes. Le
malade
voudrait bien se marier, mais dans les conditions
pour les hommes qu'il l'avait pour les femmes. Cinq jours après le
malade
revient tout à lait changé dans son caractère. Il
n énergie et sa volonté sont augmentées. Les sept jours suivante le
malade
est hypnotisé et M. Krafft-Ebing fait la même sug
é et M. Krafft-Ebing fait la même suggestion que la première fois. Le
malade
retourne en Allemagne complètement guèri de sa pe
e complètement guèri de sa perversion sexuelle. L'aspect extérieur du
malade
ne révêlait aucune anomalie quand à l'état soma-t
aliers. Au cours de sa leçon. M. Dumontpallier a présenté une jeune
malade
du service de M.Verneuil.qui, depuis cinq mois, é
bot hystériques du côté droit. Invité par M. Verneuil a traiter cette
malade
par l'hypnotisme, M. Dumontpallier l'endormit dès
ntpallier l'endormit dès la première séance et, trois jours après, la
malade
pouvait se lever et aller le malin, à la visite,
nement la médecine, avait une façon toute particulière de soigner ses
malades
. Il allait dans les cimetières, ramassait les os
es, en particulier par Louise Lateau. Une jeune fille de ¿2 ans est
malade
depuis un an. Elle a de fréquentes attaques a"kr$
érents jours, ne se cicatrise qu'au bout d une quinzaine de |0urn. La
malade
présente un autre phénomène: sur différents point
té, il suffit de leur envoyer un morceau de toile quiaêté porté parle
malade
pendant un i/jd'heurc Leur ignorance des choses d
prédisposés ne ressemble pas au délire alcoolique stéréotypé. Chaque
malade
y ajoute sa note personnelle. Les signes de l'int
aires- Il montre en même temps que la résistance organo-psychique des
malades
diminue progressivement, au fur et a mesure que l
pas en tant qu'entité morbide, sauf dans les cas exceptionnels où les
malades
sont intoxiqués par des substances èpileptisantes
ois ; il est alloué une indemnité de 10 francs par jour au sociétaire
malade
. En 1887 il n'y a pis eu de malades ; en 1888. l'
e 10 francs par jour au sociétaire malade. En 1887 il n'y a pis eu de
malades
; en 1888. l'Association a payé 329 journées de m
genou et du jambicr antérieur. Au début, il y avait eu, chez cette
malade
, une coxalgie avec renversement du membre en deda
possession du service de clinique chirurgicale, il avait trouvé cette
malade
traitée par l'extension continue. Après l'avoir c
formée, il fit appliquer un appareil plâtré, et plus tard il plaça la
malade
dans la gouttière de Bonnet. Depuis trois mois et
la malade dans la gouttière de Bonnet. Depuis trois mois et demi, la
malade
était donc traitée par les appareils contentifs,
. C'est dans ces conditions que M. Verneuil m'a engagé à voir cette
malade
et à faire ce que je pourrais pour lui être utile
iques. Menstruation régulière. Il était donc établi que cette jeune
malade
était hystérique ; les contractures des muscles d
'une durée variable. Leur application fatigue souvent la patience des
malades
et des médecins, et, dès lors, est d'un usage peu
itement que j'ai eu recours pour guérir la contracture de notre jeune
malade
. Avant de vous exposer comment j'ai procédé dan
« Mais pourquoi rendre la sensibilité de l'ouïe du côté droit à cette
malade
puisqu'en même temps elle diminue du côté gauche
et aussitôt, dans la même séance, je constatais sur plusieurs de nos
malades
, dont je connaissais l'aptitude métallique, que s
je constatai que les oscillations de la température périphérique des
malades
mar- chaient parallèlement avec les oscillation
loscopie, essayer l'action intermittente des aimants sur notre petite
malade
, c'était, je le répète, trop long pour elle et po
gir à la façon de Liébeault et de Bern-heim, par la suggestion, si la
malade
était hypnotisable. Depuis longtemps déjà, je s
les contractures. C'est dans ces conditions que je m'approchai de U
malade
, et que je lui demandai si elle voulait être endo
ceci, je vous l'ordonne »; ou bien la suggestion par persuasion. La
malade
étant très émue de me voir, se souvenant de l'ins
he était assez marquée pour que je me crusse autorisé à penser que la
malade
était bien en hypnose somnambulique. Je continu
demain, quand je revins dans le service, l'infirmière m'apprit que la
malade
s'était réveillée au bout d'une heure, qu'elle av
première séance. Le surlendemain, quand j"arrivai pour endormir la
malade
et continuer les suggestions, j'appris qu'elle n'
onstaté, comme cela arrive assez souvent, que d'un jour à l'autre, la
malade
eût perdu le bénéfice qu'on avait obtenu la veill
ème jour, M. Verneuil, en arrivant dans son service, trouve la petite
malade
débarrassée de la gouttière de Bonnet, assise dan
avaient disparu par la suggestion. Mais j'avais eu soin de dire à la
malade
: « Vous êtes guérie de votre contracture, vous p
forces revenir après le sommeil de chaque nuit, et vous ne serez plus
malade
. » Dans ces conditions, nous avons été utile à
ez plus malade. » Dans ces conditions, nous avons été utile à cette
malade
. Aujourd'hui, elle aurait pu venir en s'aidant de
ie, et l'hydrothérapie, les toniques et l'exercice rendront au membre
malade
sa force et ses fonctions. LES SUGGESTIONS CRIM
ous avez assisté, il y a quelques jours, â la suivante : Je trouve un
malade
endormi dans mon service. C'est un Suggestible at
suite il est allé arranger le feu, faisant un ramage tel que tous les
malades
se sont plaints. » Plusieurs minutes après, je le
n'ai pu dormir la nuit. » — Pourquoi? — «A cause du six : il était
malade
probablement ; il étouffait, criait se plaignait,
lavez vous bien entendu? Je crois que vous l'avez rêvé. » — Tous les
malades
l'ontentendu comme moi : ils peuvent vous le dire
nouveaux souvenirs non suggérés pendant le sommeil. » —Et les autres
malades
n'ont pas réclamé? Qu'est-ce que le 4 lui a dit ?
s l'avez rêvé !» —Je n'ai pas revé, puisque j'étais éveillé. Tous les
malades
peuvent le dire ». J'interroge sucessivement les
lé. Tous les malades peuvent le dire ». J'interroge sucessivement les
malades
de la salle, tous éveillés. Sur quatorze, sept av
êté, etc. Un autre me raconta tous les propos échangés entre les deux
malades
avec un luxe de détails et une ingénuité qu'on au
enu avec son appareil à photographie etc. — Chose curieuse, parmi les
malades
de la salle, trois, parfaitement éveillés, parfai
nt avoir été présents et avoir vu M. Semal prendre la photographie du
malade
en question, j'eus beau leur dire que cela n'étai
vant ses conceptions dèlirantes: il la suit dans ses déplacements. Le
malade
extériorise admirablement et donne une forme abso
nt multiples, fugitives, se transforment rapidement, et plongent le
malade
dans une angoisse ininterrompue. A considérer leu
ée, elles deviennent un aliment facile pour l'entretien du délire. Le
malade
éprouve-t-il une sensation quelconque, émet-il un
n-sonc le ; mêmes idées détirantes. Tout ce qu'il pense prend pour le
malade
une forme extèreure ; ses paroles sont rèpercutée
en très peu de temps. L'intermittence, cette fois, est plus longue Le
malade
, toujours déprimé, commence a s'apercevoir qu'il
et le marque au coin de son étal mental. Dans l'état émotif de notre
malade
réside ici la seule cause de l'accès de délire qu
faussement interprété, comme il arriverait chez le persécuté. Notre,
malade
, profondément impressionné (grâce à son origine s
façon du peureux dont l'imagination surexcitée grossit les faits). Le
malade
est de plus en plus terrorisé. On voit survenir a
prend naissance ; les représentations mentales s'extériorisent, et le
malade
dont la conscience est depuis longtemps obscurcie
une émotivité qui est la base immanquable de son état mental. Notre
malade
réagit à la façon d'un mélancolique, c'est-à-dire
ats de conscience qui ne diffèrent que bien peu de l'état habituel du
malade
. Notons encore les particularités suivantes : l
en spécial qu'il nous est facile de reconnaître. Tout à l'heure notre
malade
avait des bouffées délirantes qui nous rappelaien
antes. Bien que restant foncièrement mélancolique, le délire de notre
malade
présente pourtant à l'occasion le caractère de po
terrompues pendant plusieurs jours consécutifs, elles maintenaient le
malade
au sein d'une angoisse inexprimable. Mais le po
ement psycho-sensorielle; c'est-à-dire que des objets entrevus par le
malade
sont rarement extériorisés; ses visions mentales
ns retentissement obligé sur les sphères motrices ou sensorielles. Le
malade
, comme dans une rêvasserie pénible, voit défiler
de rester à l'état de conceptions imaginaires, et c'est ainsi que le
malade
croit à la réalité de l'existence de ces tableaux
se déroulent dans son imagination, et qu'ils ne prennent pas pour le
malade
une forme tangible, contre laquelle il réagirait
ment dite : c'est une hallucination psychique. Tout autre est notre
malade
, chez lequel l'hallucination visuelle est réelle
e des hallucinations visuelles de l'alcoolique ou de l'hystérique. Le
malade
suivait les objets dans leurs déplacements et les
trent dans un véritable éréthisme, et l'hallucination surgit. Notre
malade
, même dans ses périodes de calme, possédait le po
ur-médecin de l'Orphelinat cantonal, et soumit a mon examen plusieurs
malades
atteints de troubles nerveux (1). J'avais lu les
nburg.Benediki.d Espine,Charles Richet. etc., et j'observais, sur les
malades
de M. Strohl, les phénomènes décrits par ces sava
ellent ami, M. le Dr Marc Dufour, qui s'occupa de ce soin. pour les
malades
(Ladame) et dela médecine qui estime que les mala
soin. pour les malades (Ladame) et dela médecine qui estime que les
malades
sont faits pour elle (Delbœuf) (1). Cet auteur
seurs et Médecines), cette phrase significative où l'auteur parle des
malades
, comme aucun médecin ne le ferait; « Tous les méd
ainsi faire apparaître d'une façon très nette, sur le dos d'une jeune
malade
qu'il présentait a l'Académie le mot : Satzn. A
ice une femme dont la peau rougissait au moindre contact, sans que la
malade
éprouvât de chaleur ni de démangeaisons aux point
onvulsions hystériques. Beaumetz me demanda d'examiner avec lui cette
malade
, au double point de vue de son système nerveux, e
l'érythème rubéolique qui l'encadre de tous côtés. Ne quittez pas la
malade
, suivez attentivement les diverses phases de l'ex
ation s'établit sur quatre observations : la première est celle de la
malade
qui a été le point de départ de cette étude ; les
ent de la vue et du goût, tels sont les caractères communs à tous ces
malades
. (1). D'autre part, l'examen de la sensibilité mo
que la partie de la surface cutanée sur laquelle vous ferez ' (1)La
malade
de l'observation n°3 semble faire exception à cet
autres troubles nerveux de nature hystérique. l'expérience, chez un
malade
autographique, soit sensible ou insensible, vous
, vous verrez le phénomène se produire toujours le même. Prenons la
malade
de l'observation n° 2. dont je vous ai présenté l
ition, ni amoindri dans son évolution. Il se manifeste à l'insu de la
malade
, sans qu'elle éprouve de sensation de chaleur ou
s, quand il y a dix ans, nous l'étudiâmes ensemble, chez une première
malade
que je lui avais conduite dans son laboratoire.
il se développe. Depuis plusieurs années, je suis et je surveille les
malades
dont je cite les observations — l'une depuis six
eures, au lieu d'une durée prolongée de six à huit heures. Quelques
malades
m'ont signalé ce fait particulier: que les relief
suit immédiatement la pression de l'ongle ou du stylet sur la peau du
malade
en expérience. Il n'en est pas de même de l'urt
ique des observations qui ont servi de base à cette étude. Tous ces
malades
sont, en effet, profondément hystériques, non seu
uisque nous l'avons, le plus souvent, cherché chez un grand nombre de
malades
névrosés, sans autre résultat qu'une rougeur suiv
te série de faits dans lesquels nous voyons coexister, chez les mêmes
malades
, les stigmates de l'autographisme d'une part, et
ustraits aux Cours de justice criminelle, sont devenus de sympatiques
malades
tributaires du médecin. Obs. i. — Cette malade
enus de sympatiques malades tributaires du médecin. Obs. i. — Cette
malade
est celle qui a servi à nos premières études sur
e constitution, et une disposition non douteuse aux névroses. Notre
malade
accuse dès son jeune âge, une grande prédispositi
ce fut à cet occasion qu'elle entra à l'hôpital. L'examen de cette
malade
, si profondément hystérique par ses antécédents,
lètement abolie. Le tact est affaibli dans une mesure notable. La
malade
se plaint plusieurs fois par jour d'une sensation
t de vomissements à répétition fréquente. Tel était l'état de cette
malade
au moment où nous constatâmes pour la première fo
ue nous avions constamment retrouvé semblable à lui-même, sans que la
malade
en éprouvât d'autre incommodité que la persistanc
sans connaître quel il était. L'odorat était non moins perdu. La
malade
nous ayant dit que. quelques jours avant son entr
ntensité beaucoup plus grande. Il suffisait de fixer un instant cette
malade
pour qu'aussitôt elle s'endormît et présentât suc
'étaient nullement modifiés depuis quatre ans que nous suivions celte
malade
; les tracés faits sur la peau donnaient toujours
L'ensemble de la santé générale est plus satisfaisant, bien que la
malade
continue à se plaindre de céphalagie, de gastralg
récédentes ne se sont pas renouvelées. J'ai profité du séjour de ma
malade
pour faire diverses expériences relatives à l'aut
es par l'application de la glace. Je savais, depuis deux ans, cette
malade
accessible à l'action hypnotique; la voyant vomir
digérer sans malaise ! Les vomissements ne reparurent plus. Cette
malade
, qui n'a que très tarement été hypnotisés, ne peu
agérait le phénomène et prolongeait sa durée. L'examen direct de la
malade
nous démontra que toutes les sensibilités de la p
points. Le tracé au crayon, indifférent et insensible pour les autres
malades
, éveillait chez elle une douleur assez vive, dont
'avais observés, entre l'autographisme et la disposition de ces mêmes
malades
à subir l'action hypnotique, j'essayai aussitôt d
alades à subir l'action hypnotique, j'essayai aussitôt d'endormir mon
malade
par la fixation du regard. En quelques minutes, i
dans le succès était d'autant plus grande que la concentration de mon
malade
dans l'état hypnotique devenait de plus en plus e
ins, tel que j'ai indiqué dans un précédent mémoire. Le 28 juin, le
malade
ayant été mis par moi dans le sommeil hypnotique,
rivit un traitement hygiénique et l'envoya aux eaux de Plombières. Le
malade
n'en éprouva pas une amélioration sensible. Depui
s gauchey déterminent une sensation constante d'engourdissement. Le
malade
se plaint aussi d'être atteint d'insomnie. Il pas
Ce qui donne à son état un certain caractère de gravité, c'est que le
malade
est en proie à un profond découragement. Se senta
Le 23 mai, une première tentative d'hypnotisme est pratiquée sur le
malade
. Il s'y soumet avec la plus grande docilité. En m
A son réveil, je constate une amnésie complète. Dès le lendemain, le
malade
accusait une amélioration notable. I1 avait déjà
ercices gymnastiques des bras. Toutes les douleurs éprouvées par le
malade
s atténuèrent rapidement. L'angoisse prœcordiale
t modifié. Son aspect physique dénotait une amélioration évidente. Le
malade
qui, sur mon conseil, s'était pesé dès le premier
s dernières suggestions furent consacrées à faire disparaître chez le
malade
toute prédisposition à de nouvelles hypnotisation
rquoi il aurait été interdit à des médecins militaires de rendre à ce
malade
le service que nous-mêmes lui avons rendu. DE L
des sujets. Nous ajouterons que l'état dit second observé chez deux
malades
ne donne, au point de vue chimique, que des résul
uestion de M. Despres relative â des expériences d'hypnotisme sur les
malades
d'un service de médecine de l'Hôtel-Dieu devant u
- — Je crois rendre encore un service aux hôpitaux parisiens e! à nos
malades
, en adressant à M. le Préfet et incidemment à M.
e la Seine, vu nom des médecins attachés aux traditions et au nom des
malades
, quelles mesures il pense ordonner pour empêcher
ulement des opérateurs, il a parié de l'effet des expériences sur les
malades
. Sur ce point, je ne suis point inquiet, car je
ôpitaux ne sont jamais restés étrangers, et en vue du soulagement des
malades
. ("Très bien!) J'estime, je '.c répète, que jus
de la lui porter. M. DESPRÉS. — Ma question se résume à ceci : Les
malades
doivent-ils être donnes en spectacle ? Voix nom
sait que telle ou telle intervention obstétricale a provoqué chez une
malade
réclosion de la fièvre puerpérale, tous les accou
poser à ce que l'emploi de la suggestion hypnotique fut tenté chez ce
malade
. Mais M. le professeur Duponchel appartient au
s d'asiles d'attente, dans lesquelles on tiendrait en observation les
malades
de cette catégorie pendant les rémissions de leur
ni paralysie dans la main. Comme antécédents, de six à huit ans, ce
malade
avait eu des accès de terreur et de somnambulisme
et s'accompagnant parfois de palpitations, de chaleur à la tête. Ce
malade
est atteint de la folie du doute ; il n'a pas de
me de l'aveu de ceux qui le préconisent, faire courir des dangers aux
malades
qui y son soumis j'ai accueilli les observations
esque noirâtre dans certains cas. au point de donner l'inquiétude aux
malades
et d'être pris par eux pour une manifestation gan
corps. Elle ressemble en un mot de tous points, à la main d'une autre
malade
hystérique atteinte d'œdéme bleu spontané ! On a
diant l'effet thérapeutique et les phénomènes de l'hypnotisme aur nos
malades
nous avons réussi à produire des modifications or
aura du gonflement, des phlyetènes de brûlure, a Après son réveil, le
malade
nous obéit. Il poussa même un cri de douleur au m
e cl une vive douleur au contact. Un nndeau lut nus sur le bras ci le
malade
se coucha, dans un lit, sous nos yeux. A la hn
soin de supprimer l'amnésie par suggestion. Comparez a celle-ci une
malade
de la Salpêtrière, dans l'état de léthargie et vo
endus cataleptiques par dizainecs à la fois sur le son d'un gong, les
malades
de Luys (2) sensibles aux médicaments a distance,
on ; seulement l'application de cet agent- doit être réservé pour les
malades
hystériques ils condamnent une application plus g
e un usage prudent, il ne doit y avoir, dirait-on aucun péril pour le
malade
, a se soumettre aux procédés hypnotiques. Partant
ses doit paraître un avantage au médecin qui se propose de guérir son
malade
par suggestion. Bernheim ne dit-il pas qu'il faut
ve chez l'hystérique présente beaucoup de difficultés et que chez ces
malades
on obtient tout ou absolument rien, une belle cur
e en équilibre instable, la coordination psychique est imparfaite, la
malade
ne sait pas vouloir ou sa volonté agit à rebours.
tement la vie psychique d'un hystérique, il peut supprimer la volonté
malade
du sujet et lui imposer sa volonté à lui. de sort
ilà pourquoi M. Forel insiste à obtenir l'assujetissement complet| du
malade
dans le plus bref délai. Cette manière d'opérer c
ndre ses mesures. Tantôt il se servirait de la volonté personnelle du
malade
comme intermédiaire exclusif, tantôt il imposerai
t se servir du cerveau comme intermédiaire : or l'intermédiaire étant
malade
on ne peut s'attendre a son fonctionnement correc
quc. La revue de l'hypnotisme a inséré vingt deux observations de ses
malades
: quelques-unes datent des 5 ans.dont la guérison
de la moquerie, de l'impassibilité à fixer l'attention de la part du
malade
, il faut avouer que ce chiffre est très élevé.
u Congrès de Grenoble, le docteur Voisin a communiqué l'histoire d'un
malade
de 35 ans présentant régulièrement 3 fois par moi
n cas de délire de persécution sans hallucinations ni mégalomanie. La
malade
fut traitée par moi pendant environ 3 mois. Hyp
tion impuissante ou simplement d'un effet palliatif, du moment que le
malade
croyait a la réalité de ses sensations subjective
rables a être traités par la thérapie suggestive. Le plus souvent ces
malades
, mêmes quand on ne réussit qu'à les mettre dans u
ement les idées maladives, nous réussîmes le plus souvent a rendre au
malade
son empire sur lui-même, à supprimer l'influence
z, et c'est durant son prétendu sommeil magnétique qu'il traiiait les
malades
. Ces derniers n'avaient, au reste, pas besoin ne
e des sens que confère l'hypnotisme. Mais les témoignages de nombreux
malades
traités, et les expériences faites parles médecin
rette (sic). Les experts lui présentèrent des linges portés par les
malades
atteints l'un, d'entérite chronique, et l'autre,
duisit chez elle a titre d'accident hystérique mono-symptomatique- La
malade
était persuadée que le mutisme était déterminé ch
ur. La suggestion pendant le sommeil hypnotique rendit la parole à la
malade
pendant deux tours, mais l'aiguille et la douleur
douleur, suivant elle, n'étaient que déplacées, Une seconde fois, la
malade
étant endormie, l'orateur fit une injection hypod
loureux; la douleur disparut pour ne plus revenir et, depuis lors, la
malade
n'a plus éprouvé de rechute. BIBLIOGRAPHIE E.
s l'asile de la Treppe dans la brome contenant deux cent trente toute
malades
qui forment une espèce de colonie. M. Masoin re
es placer dans les hôpitaux où ils seraient dangereux pour les autres
malades
, ni dans les asiles d'aliénés puisqu'ils ne sont
ul n'a présenté de caractères constitutionnels analogues il ceux du
malade
observé. Quant aux antécédents personnels, il n
ervés. La peau du visage est froide. Volume de la tête normal. Le
malade
déshabillé frappe l'observateur immédiatement par
diminués. L'état psychique ne révèle pas d'altérations. Bien que le
malade
soit d'une intelligence rudimentaire, il est fo
nne. Crâne de dimensions et d'aspect réguliers. Malgré son âge,' le
malade
garde encore les cheveux noirs ; ils sont durs et
blanc, célibataire, négociant, résidant au Brésil depuis 191 i. Le
malade
ne parlant que le turc, nous nous sommes servis d
venir à notre consultation (juillet 1913) en sautant d'un train, le
malade
s'est fracturé le radius droit, au tiers inférieu
s inférieur ; on lui appliqua un appareil plâtré. Etat actuel. Le
malade
mesure 1 m. 80 de hauteur et pèse 98 kil. 100.
voix est de timbre normal. Il a été très difficile d'obtenir que le
malade
se deshabillât pour l'examen, car il s'y refusa
inté- grité de sa fonction génétique. Une personne de la famille du
malade
, interro- gée plus tard, nous a avoué qu'il n'a
lisme modéré il y a quelques années. Le 10 SOUZA ET DE CASTRO )
malade
est venu consulter, parce qu'il souffre de douleu
s sont diminués de volume et durs comme la pierre. Voix normale. Le
malade
rapporte qu'il a été marié et qu'il exerçait no
l. Pénis petit, testicules de la grosseur d'un grain de haricot. Le
malade
affirme avoir eu des relations sexuelles dans s
comme deux olives. Il n'y a pas d'adipose. L'agitation motrice du
malade
est remarquable ; à tout instant on observe des
dans la tête, le cou et les membres, accompagnés de coprolalie. Le
malade
saute, trépigne, et se bat constamment de la main
olotti, à établir le diagnos- tic. Ces anomalies, visibles chez les
malades
par la radiographie, consis- tent en ce que le
). Mère morte au retour d'âge de pneumonie. Un frère ju- meau de la
malade
, deux autres frères jumeaux et une soeur sont mor
soeur sont morts ; une soeur vivante est myope. Mariée à 23 ans, la
malade
a divorcé à 30 ans, sans avoir d'enfants. N'a p
i et Wasser- mann positifs, 39 lymphocytes par millimètre cube). La
malade
est apathi- que, mal orientée, incapable de don
re, après une assez longue période où elle paraissait obnubilée, la
malade
recommence à s'agiter ; le lendemain elle s'affai
t d'embolie pulmonaire. , ' Troubles oculaires. A 22 ans (1901), la
malade
se réveille un matin in- capable d'ouvrir les y
vue de l'oeil gauche baisse brusquement. A 27 ans (avril 1906), la
malade
se fait traiter à l'Hôpital ophtalmique, où le
1909), le status est le même, et à 34 ans, pendant le séjour de la
malade
à l'asile, on constate : . Pupilles très larges
, auquel il n'est pas facile de procéder vu la grande anxiété de la
malade
, ne donne pas de résultat bien net. Il est toutef
s ont attiré l'attention sur la forme particulière de la tête de la
malade
et dépendent d'une affection bien plus ancienne
accidents brusques et transitoires qui se sont produits chez notre
malade
; ils doivent dépendre de quelque autre mécanism
us à une extension forcée de la tête, position d'adaptation que ces
malades
prennent pour augmenter leur champ visuel et re
là une preuve d'organicité. La marche n'est pas très gênée, et nos
malades
arrivent à faire plusieurs kilomètres sans beau
bras appuyés sur les cuisses. Dans leur ensemble, l'attitude de ces
malades
est très caractéristique. Certains mouvements v
rtains mouvements volontaires' du tronc sont exécutés aisément, les
malades
ramassent des objets par terre sans plier les jam
ment demandé, il faut parfois employer une certaine insistance. Ces
malades
déclarent en effet ne pas pouvoir faire le mouv
tal, le redressement est complet et spontané chez la plupart de ces
malades
(chez quinze sur seize) (PI. XIV). Le décubitus d
douleur lombaire vague et mal localisée. On a l'impression que ces
malades
craignent de souffrir, plutôt qu'ils ne souffrent
Les plaies se sont fermées après une suppuration prolongée, mais le
malade
a gardé la position plié en deux qu'il avait pe
onde catégorie est de beaucoup la plus nombreuse. En effet, au- cun
malade
de cette catégorie n'a jamais été atteint de bles
ndages répétés. Localement, on ne constatait (suivant les dires des
malades
) que des ecchymoses lombaires sans plaie ni fract
inférieurs. Evacués du front dans les formations de l'arrière, les
malades
sont res- tés couchés pendant plusieurs semaine
sy- chologie des porteurs de cette affection. Nous avons vu que nos
malades
étaient obligés, à cause de la douleur, de rest
t, surtout sous l'influence de la première impression, on prend ces
malades
pour des simulateurs ; cependant s'ils existent
e fait que cultiver cette psychologie. Aussi, dans l'intérêt de ces
malades
, est-il utile d'organiser des centres neuro-psy
Il peut être appliqué sans anesthésie générale dans les cas où les
malades
sont spontanément redressables sur un plan hori
n laisse le corset en place (8, 10, 15 jours). Il faut affirmer aux
malades
que l'efficacité de ce traitement est certaine.
ns la Nouvelle Icono- graphie de la Salpêtrière, l'observation d'un
malade
de notre service à la Policlinique générale de
re en apportant les preuves de l'atteinte,de l'hypophyse chez notre
malade
., <> JI 'l - Ayant perdu de vue le malade
ypophyse chez notre malade., <> JI 'l - Ayant perdu de vue le
malade
avant de l'avoir soumis à la radiogra- phie, il
cation. En 1914, nous avons eu l'occasion d'observer à nou- veau le
malade
qui, par suite de son mauvais état général, avait
térieures (Fig. 1). Quelques mois après son arrivée à l'hôpital, le
malade
est mort et l'au- topsie a été pratiquée par no
par notre confrère le Dr J. Moreira da Fonseca. L'ob- servation du
malade
en 1914, ainsi que le résultat de l'autopsie, se
notées, catalepsie, accès èpi)eptiquës"Cè malade'est'lé frère de la
malade
mentionnée'dans le 4e groupe. ? ' j ? ", ;" ' " '
embre supérieur g'3u'¿he pendant l'usage du bras'droit. Du reste la
malade
ne montrait' rien d'anormal'; l'irilellinence é
nsion) sont constatées. Après quel- ques semaines d'observation, la
malade
succombé dans' un étal de cachexie extrême. Aul
aladie familiale (2) ; il a beaucoup de caractères communs avec les
malades
décrits par Wilson. La raideur est tellement fort
s malades décrits par Wilson. La raideur est tellement forte que la
malade
ne peut pas se lever spontanément. Un autre cas f
luence les actes musculaires au plus haut degré. Dans les cas où le
malade
n'était pas capable de s'exprimer par paroles e
dination, parce que, tout de suite après avoir reçu notre ordre, le
malade
se mettait à la recherche de la formule d'innerva
fonc- tion de ces muscles dans le mouvement de préhension, quand le
malade
empoigne un objet. Après l'avoir invité à étend
, pour prendre un objet placé à quelque distance. Après l'effort du
malade
pour faire une contraction de l'orbiculaire des l
n variant les ordres et les circonstances. Admettons donc que nos
malades
sont bien capables de comprendre le sens de nos
s constatés ; il y a absence de paralysies véritables. Qu'un de nos
malades
exécute un simple mouvement mono-articulaire, p
sses intermittentes, très passagères, qui témoignent de l'effort du
malade
dans la direction projetée. Par contre, d'autres
rfois cette action vicieuse des muscles est tellement tenace que le
malade
ne peut plus se débarrasser de l'attitude acqui
rquons, en mettant notre main sur leurs tendons, que les efforts du
malade
se heur- tent tout le temps à la contraction de
on annihilant tout effort n'est pas un fait invariable chez le même
malade
. Le même mouvement, qui -est impos- sible à'cèr
avo1'isant le développement de ces contractures passagères. Le même
malade
, qui inconsciemment étend les membres inférieur
fléchisseurs qui s'opposaient à l'exécution du mouvement ; plus le
malade
s'efforçait, plus la position vicieuse s'accusa
es. Souvent l'effort aboutit encore à une attitude vicieuse, que le
malade
ne peut plus quitter : par exemple dans les mou-
ons de la main, l'effort peut amener une position de flexion que le
malade
ne peut plus quitter. Dansundemes cas le malade
n de flexion que le malade ne peut plus quitter. Dansundemes cas le
malade
, en voulant exécuter un mouvement isolé de flexio
oncée. Le caractère dw trouble est démontré par le fait que ce même
malade
est fort capable de bien empoigner un objet el
ORGANISATION DES MOUVEMENTS 43 - ? f ; I quent le trouble. Que le
malade
essaie de mettre l'avant-bras en pronation (sup
st'accomplie dans un complexe d'inner- vation'qui est habituel : un
malade
, incapable de mettre l'orbiculàirè'des lèvres e
e en'fumant une pipe. ' ' En résumé : Le' trouble que montrent rios
malades
au début d'un acte volontaire simple est' un sy
aines de leurs fonctions. , ' ' '" " ' Il .- A côté des cas où le
malade
n'est pas même capable de commencer sans délai
s délai un mouvement ordonné, il' y z èi1'core"le{ trbubles'"que le
malade
éprouvé dans le développement ultérieur d'un, act
érieài@ de la volonté l'effet désiré ? Ce n'est pas le cas chez nos
malades
: en général nous pouvons distinguer deux possibi
un autre phénomène qui mérite de retenir notre attention. Quand un'
malade
a réussi à accomplir un acte, souvent la formule
s les plus simples. Quand le mouvement est trop vif et démesuré, le
malade
est souvent incapable d'arrêter le membre au ju
ar elle le mouvement contraire est initié automatiquement. Chez nos
malades
ce mécanisme est troublé, ce qui oblige les mal
ement. Chez nos malades ce mécanisme est troublé, ce qui oblige les
malades
à initier le mouvement inverse, comme si c'étai
ment inverse, comme si c'était un acte séparé. Cependant il y a des
malades
(par exemple des parkinsoniens) qui sont capabl
y a encore un autre facteur : comme nous l'avons déjà constaté, nos
malades
éprou- vent des difficultés parfois insurmontab
on prolongée est extrêmement défavorable, à ce point que bientôt le
malade
n'est plus capable de provoquer le moindre effet
nts alternatifs de flexion (opposition) et d'extension du pouce, le
malade
est souvent bien capable d'obtenir un premier eff
mplissent souvent leur rôle à volonté tout de suite après. Quand le
malade
ne peut plus obtenir l'effet dynamique désiré,
veux souligner un seul point, c'est la difficulté qu'éprouvent ces
malades
en voulant faire un effort bien coordonné dans
bien coordonné dans deux articulations à la fois. J'ai observé des
malades
qui étaient fort capables de faire un mouve- DE
eux bras. En voulant lever le bras dans la position d'extension, le
malade
essaie de quitter la position qu'il a involonta
dans les deux articulations simultanément. Nous avons rencontré des
malades
qui pouvaient bien mettre le pouce en oppositio
troubles des mouvements actifs simples caractérisant l'état de nos
malades
ont, on le conçoit facilement, un aspect fort div
les mouvements de flexion et d'extension des orteils. Chez le même
malade
certains mouvements ont le caractère dysmétrique,
facteurs rapprochant tous ces cas : la difficulté qu'éprouvent ces
malades
en initiant certains actes, l'influence défavor
vent leur équilibre tonique. 1 , »1 ! i , . .. , Retournons à nos
malades
et nous constatons la signification de l'élé- m
rington ce facteur est accentué ou absent, nous remarquons chez nos
malades
un manque de coordination de l'élément tOllÎ1Ju
ant qu'un premier effet dans la direction projetée soit obtenu ; le
malade
prend une position quelconque : adduction du bras
par l'irrégula- rité de la fonction musculaire., . . Souvent ces
malades
sont, bien capables d'obtenir un premier effet
ps dans un état d'équilibre toni- que. Ce n'est pas le cas chez nos
malades
: l'impulsion nerveuse provo- que une perturbat
e qui parfois intéresse, presque toute la musculature du 'corps. Le
malade
prend des positions diverses, qui en partie mon
éral n'ont pas le type pur (2).. , Ainsi nous constatons chez nos
malades
que la perturbation de l'élément tonique de l'i
kinsonisme avec raideur musculaire. - (2) En effet, beaucoup de ces
malades
montrent des contractions musculaires à Caractè
contractions toniques des extenseurs des gros orteils, qui chez ces
malades
sont ex- trêmement fréquentes, nous croyons avo
onstatons ces fautes d'innervation que nous avons étudiées chez nos
malades
. Le tabétique ne prend pas des posi- tions conl
vements ont le caractère dysmétrique ; mais malgré ces troubles, le
malade
est capable de continuer une série de mou- veme
une série de mou- vements simples, ce qui n'est pas le cas chez nos
malades
. Il y a encore une grande différence avec la fo
s réflexes ne montre pas des changements profonds. Souvent chez nos
malades
les gros orteils se mettent en extension pendan
plante du pied. Quant aux troubles des mouvements volontaires, les
malades
avec lésion des voies pyramidales présentent le t
profond de la formule d'innervation que nous avons observé chez nos
malades
. Dans le type pyramidal il y a une accentuation t
très forte de la secousse en direction inverse. En comparant nos
malades
au type cérébelleux, nous remarquons des DE LA
mes. Rappelons encore certains traits appar- tenant en propre à nos
malades
: la difficulté insurmontable qu'ils éprou- ven
ce point de rendre l'accomplissement de l'acte impossible. Chez mes
malades
la titubation vraie ne fut pas constatée. Pendant
beaucoup, non seulement dans les cas différents, mais chez le même
malade
; mais cela me mènerait trop loin de vouloir do
une description détaillée des types observés. Dans certains cas le
malade
, en quittant son lit, présente une contraction to
s (ansae lenticulares) expliquerait la parenté des symptômes de nos
malades
avec le syndrome cérébelleux. Du reste toute ex
st-ce que le substratum anatomi- que que nous avons trouvé chez nos
malades
, surtout les atrophies des (1) Ueber die Wirkun
s plus simples et l'influence de l'élément psychique. Parfois les
malades
sont incapables de commencer un acte volontaire
e bande élastique comme l'a fait Bier. En provoquant sur certains
malades
atteints d'épilepsie idiopathique t'hyperémie c
urvenue à la suite d'un traumatisme de la tète. Chez la plupart des
malades
atteints d'épi- lepsie dite idiopathique, les a
étaient de différentes formes chez le même individu. Chez tous les
malades
chez lesquels nous avons pratiqué la compressio
ptiques. L'obnubilation durait de une à cinq minutes, après quoi le
malade
revenait lui en seplaignant de pesanteur de la
able comme dans les accès spontanés. Le plus souvent la plupart des
malades
, sans qu'on les y invite, déclaraient se trouve
ver dans le même étal qu'après les accès spontanés. Chez les sept
malades
atteints d'épilepsie jacksonienne cités plus haut
observé d'obnubilation, seulement un léger et passager vertige. Ces
malades
prétendaient que dès qu'on leur a pressé le cou
de conscience, commençait l'engourdisse- ment de la moitié du corps
malade
tout comme dans les accès spontanés petits ou g
ccès spontanés petits ou grands. Sur neuf cas où il s'agissait de
malades
chez lesquels les accès surve- naient à des int
compres- sion des carotides il n'y a pas eu d'accès. Chez ces neuf
malades
, comme il ressort de l'étude de leur observatio
à mon avis. Egale- ment je cite deux observations (nos 9 et 10) de
malades
souffrant de grands accès classiques. Chez tous
es accès spontanés surviennent de la même manière que chez ces deux
malades
. Observation I (octobre 1911). J. 5..., origi
ance immédiatement et il est pris de convulsions générales. Puis le
malade
se promène sans but dans la chambre les yeux haga
ardeur. Antécé- dents : père grand buveur de vins et spiritueux. Le
malade
lui-même boit du vin depuis sa première enfance
s survenant tous les trois mois environ. Outre ces grands accès, la
malade
dit que depuis un an et demi, elle souffre de cép
en augmentant et durait encore le lendemain quand nous avons vu la
malade
de nouveau. Un mois après, nous avons répété la
carotides afin de pro- voquer l'accès hystérique chez quarante-deux
malades
atteints d'hystérie. Comme base de cette étude,
hystérique, de conyulsions hystériques localisées. Certaines de ces
malades
présentaient des accès polymorphes. Je pratiqua
out fait tout mon possible pour éviter la suggestion. Aucune de ces
malades
ne se doutait pour quelle raison je pressais son
is son cou, je n'ai jamais recommencé cette expérience chez la même
malade
et j'ai toujours pratiqué la compression au pre
de et j'ai toujours pratiqué la compression au premier examen de la
malade
, et après avoir établi, par l'interrogatoire et
ment il s'agissait des états hystériques nets. Quelques-unes de ces
malades
souf- fraient d'accès spasmodiques habituels, d
ue générale et autres phénomènes succédant à l'accès. Plusieurs des
malades
, après l'accès, sans y être invitées, disaient
ent dans le même état qu'après les accès spontanés. Chez toutes les
malades
, j'ai pressé en d'autres points du cou et près de
les caro- tides. J'ai pressé également les ovaires chez toutes les
malades
, ayantpris mes "précautions pour ne pas les sug
ve auparavant comme elle l'a avoué elle-même. Chez certaines de ces
malades
/ayant 64 TSIMINASKIS trouvé des points d'hype
de sorte qu'ils passent complètement inaperçus par l'entourage des
malades
, sur des questions de médecine légale et enfin da
durée ni l'intensité des accès survenant spontanément chez le même
malade
; ainsi l'obnubilation postépileptique ne dure pa
elle, ni dans le poumon qui aurait été perforé d'après les dires du
malade
. 2. Conséquences immédiates. - Immédiatement ap
objectifs de la sensibilité, mais dans l'éternuement et la toux, le
malade
souffre au niveau de l'éminence thé- nar ; il é
t plus froide. Le froid provoque une sensation douloureuse. La main
malade
conserve moins longtemps que l'autre la chaleur
De plus, à la suite d'une chute dans l'escalier le 20 mars 1915, le
malade
se fit une subluxation du coude, qui empêche l'
Faradisation. - Diminution de la contrac- tilité faradique, du côté
malade
. Galvanisation. - Il y a modification de la for
flexion. 8. Vasomotricité et température. - Habituellement la main
malade
est plus froide. La main malade conserve un peu
mpérature. - Habituellement la main malade est plus froide. La main
malade
conserve un peuplus la chaleur que la saine. 9.
flexion de sa dernière phalange. Cette attitude du membre droit du
malade
rappelle celle de la patte que tient fléchie un
température. Pas de troubles vaso-moteurs, ni thermiques ; la main
malade
garde plus longtemps la chaleur. il. Pression :
mécanique. - Légère hyperexcitabilité de la main et de l'avant-bras
malades
. Elle disparaît après l'application de la bande d
t température. Pas de troubles vaso-moteurs, ni thermiques. La main
malade
perd plus vite la chaleur. . Il. Pression : .
ôtés. Le froid détermine un peu de douleur dans les doigts. La main
malade
perd plus rapidement la chaleur que l'autre.
nit le résultat suivant : 96 LAIGNEL-LAVAST1NE ET PAUL COURBON un
malade
qui morphologiquement rappelait le nôtre : flexio
pour le médius. 4. Motilité volontaire actuelle. - Spontanément le
malade
exécute tous les mouvements, sauf ceux de flexi
éflectivité. Rien d'anormal. 8. Vaso-motricité et température. Main
malade
un peu plus froide habi- tuellement. Pas de dif
ction de la pesanteur. 4. Motilité volontaire. Lors de l'arrivée du
malade
le 16'décembre 4915, les doigts n'avaient aucun
rizontale. On se sent arrêté par un obstacle au niveau du carpe. Le
malade
éprouve en même temps de la douleur dans les te
efroidissement habituel. Après immersion dans l'eau chaude, la main
malade
garde plus longtemps la chaleur. 9. Pression. P
la douleur ; à la sortie de l'immersion dans l'eau chaude, la main
malade
se refroidit un peu plus vite que l'autre. 9. P
tion des réflexes tendineux. 8. Vaso-motricité et température. Main
malade
considérablement plus roide. Le froid détermine
ement et qui calmait la douleur causée par le moindre mouvement. Le
malade
fut traité par la mécano thérapie, la manothérapi
ilité objective, sauf une liy- peresthésie marquée à la chaleur. Le
malade
se plaint d'éprouver constam- ment la sensation
nose légère de toute la main. Il y a une hyperesthésie de la main
malade
pour la chaleur. Le réchauffe- ment ne diminue
oignet et conserva depuis lors l'attitude qu'elle a aujourd'hui. Le
malade
ne fut d'ailleurs jamais traité que pour sa ble
ns, sans se fléchir sur leurs phalanges. 4. Motilité volontaire. Le
malade
ne se sert jamais- de sa main. Il pré- tend ne
ation du tout (XIV et X). De nos résultats il découle que, chez les
malades
atteints de grosses lésions nerveuses, il y a d
t cicatrisée au bout d'un mois. 122 - - LÉRI L'oedème, au dire du
malade
, aurait débuté une quinzaine de jours après le
bord cubital de l'avant-bras, un peu eu arrière des précédentes. Le
malade
eut une grave syncope chloroformique. Pendant d
l'index, de flexion du pouce et d'extension de la main. Bien que le
malade
n'accuse pas de douleurs au repos, tout contact,
bumine ni sucre dans l'urine. Aucun antécédent pathologique. - - Le
malade
a été blessé le 26 octobre 1914 : un petit éclat
gts paraît partiçuljèrenieiit dou : Ignreux. Pas d'anesthésie. Le
malade
a été blessé le 24 octobre 1944 : une balle est e
; active- ment ils peuvent s'étendre et se fléchir légèrement. Le
malade
aurait eu une fracture du poignet plusieurs mois
oteurs particulièrement importants. La surveillance atten- tive des
malades
, qui furent mis hors d'état de continuer toute co
peu près complètement sous cette seule influence, l'examen d'autres
malades
chez qui fraude peut être cons- tatée, nous con
gissait tout simplement d'oedème par striction. En effet, chez le
malade
de l'observation I, surpris à l'improviste, nou
ant-bras se ridèrent profondément comme une outre qui se vide. Le
malade
de l'observation IV, dont la plaie de la main et
petits sillons sus- pects au milieu du bras, comme si le tricot du
malade
s'était imprimé sur sa peau, pressé par une str
e ; or, ces bandes se rétrécissent beaucoup en séchant, et quand le
malade
est arrivé à destination à l'intérieur après un t
s, c'est sans doute encore une inadvertance médicale qui a donné au
malade
la première idée tentatrice d'un oedème par str
edèmes des pieds et des jambes ont été constatés par Roger chez des
malades
évacués d'une même ambulance du front avec des
et du médius. En somme, lésion incomplète du médian. En outre, le
malade
a des douleurs à peu'près continuelles dans les t
che sur celui des autres doigts. Or, au moment de la blessure, le
malade
a eu une très grosse hémorra- gie ; étant donné
auquel nous l'adressâmes trouva une lt. D. par- tielle atténuée. Le
malade
, électricien de profession et ayant vu des para-
i, hypotonique, mais à un bien moindre degré que la main soi-disant
malade
, de sorte qu'elle pouvait servir de terme de co
e énergique de conseil de guerre ; nous avons eu des nou- velles du
malade
de longs mois après, il est resté parfaitement gu
Pour juger d'une hypotonie, on n'oubliera pas de comparer la main
malade
il la main- opposée, mais l'on saura que cette co
r le territoire radial et empiètent sur le territoire cubital. Le
malade
appréhende le moindre contact et toute sensation
les bains d'eau froide apportent au contraire du soulagement et le
malade
y a volontiers recours. Il évite de tenir sa ma
bruit, l'appui brusque sur le talon déterminent des douleurs. Le
malade
souffre également quand il avale des aliments tro
n lit. Revu deux mois plus tard, un an entier après la blessure, le
malade
continuait à souffrir tout autant. É(jgJ^ÇCmC
s avons constaté cette même déformation chez un cer- tain nombre de
malades
où le sciatique était altéré, avec ou sans blessu
uand on examine de face les deux plantes symétriquement placées, le
malade
étant couché sur le dos ou de préférence sur le
e chaud ou le froid, par l'humidité, par tout contact sur le membre
malade
ou souvent sur le membre opposé, voire même sur
é, voire même sur toute aulre partie du corps ; nous avons connu un
malade
auquel on avait déconseillé de se main- tenir l
nnu un malade auquel on avait déconseillé de se main- tenir le pied
malade
constamment mouillé et qui calmait ses douleurs e
nulle, au point qu'elle n'avait aucunement empêché de renvoyer les
malades
au front. On comprend quelle peut être l'import
té de manifesta- tions douloureuses à première vue excessives : des
malades
nous ont été ainsi envoyés pour expertise médic
un minimum de douleurs qu'avec un minimum de paralysie : plusieurs
malades
, déjà retournés au front, nous ont été envoyés
nt, puis disparurent lentement ; la photographie fut prise quand le
malade
était déjà presque guéri. La figure A de la p
s semaines seulement ; la paralysie ne fut que très légère. Chez ce
malade
, nous constatâmes une déformation très accentuée
ne paralysie très légère et presque 140 LÉRI pas de douleurs ; le
malade
fut renvoyé au front ; il en fut évacué près d'
; il n'y avait presque pas eu ni de douleurs ni de paralysie, et le
malade
était retourné au front; il en fut évacué de no
rs ont pro- duit une gêne fonctionnelle de la main pour laquelle le
malade
a dû être évacué contre son gré (il est officie
ils. Pour terminer avec les diverses particularités que présente ce
malade
, ajou- tons qu'il a la faculté de mettre son po
ons, nous allons comparer ces radiographies celles du père de notre
malade
qui présente, lui aussi, ainsi qu'il nous l'a é
tatations qui peuvent résulter de l'étude de la généalogie de notre
malade
. 152 BENARD En effet, nous l'avons dit, la po
nti-bra- chiaux, digitaux sont faibles ou nuls des deux côtés. Le
malade
peut s'habiller, se déshabiller, et accomplir mai
lors accentués progressivement, jusqu'à l'état actuel, qui paraît au
malade
être relativement stable depuis quelque temps;-
Un tirailleur d'un autre bataillon et que nous n'avions pas reconnu
malade
trois mois auparavant, nous rencontrant par has
déclarant sponta- nément : Bonjour Major ! Toi y a pas reconnu moi
malade
dans la Somme. Moi y a gagné prison. Moi y a fa
ts quand ils sont seuls chez leur maître. D même une fois blessé ou
malade
le tirailleur ne vaut plus rien, car il est placé
sse et la rapidité de son développement avait attiré l'attention du
malade
et de sa famille. L'appareil sexuel montre un é
ontrer. Le symptôme culminant que l'on apprécie est la polyurie. Le
malade
urine avec fréquence, à peu près chaque trois q
n et G. '1-'iiiio.) LESION TRAUMATIQUE PURE~DE L'HYPOPHYSE 187 Le
malade
est soumis, pendant trois mois, à la médication h
n nerveuse serait d'origine vagale, se fondant sur ce que, chez les
malades
de diabète insipide, il n'est pas rare de trouver
La troisième a été opérée le 21 janvier 1915. Nous avons observé le
malade
quelques jours avant l'opération et nous avons co
inution de vision. L'opération proposée, bien que l'état général du
malade
ne fût pas bon, a tout de suite été acceptée sous
lement à joindre quelques mots à ce que nous avons déjà écrit. Le
malade
a continué à avoir ses besoins irrésistibles de d
. Dans la marche, le pied droit se lève plus haut que le gauche. Le
malade
tombe à droite, même quand il est assis sur son
entement. Vision : Stase pupillaire de 4 dioptries. Audition : Le
malade
n'entend pas à droite. Appareil respiratoire :
urrent. Bonne ten- sion. Pression : 151ninximum, 10 minimum. Le
malade
a été opéré le 21 janvier 1916 par le professeur
espiratoire qui est passée avec une nouvelle dose de pituitrine. Le
malade
est décédé deux heures après l'opération. Autop
e 1 à 10), observés en mai 1915 dans un même secteur. 'Ces derniers
malades
ont été à leur arrivée, à l'hôpital du Bon-Pasteu
igué depuis quelque temps. Mal en train. Symptômes à l'entrée. Le
malade
est amené à l'hôpital à pied, à 1 heures. A 13
ale gauche. Marche de la maladie. mai. -T. : 37°5 rectale. P. : 58.
Malade
aplati, geignant. Céphalée. Réflexes normaux ;
. Douleurs diffuses ; tous les mouvements sont douloureux. Soir :
Malade
affaissé. Céphalée violente. Dans les régions épi
: 62. Impotence complète des membres supérieurs et inférieurs. Le
malade
ne peut fléchir les doigts ni bouger les pieds ;
e de bilboquet. Peau bien humide, fraîche. Langue blanche, épaisse.
Malade
gei- gnant ou sommeillant. Douleur hypogastriqu
matin. Elévation de T. : 37°5 avec céphalée violente. P. : 60. Le
malade
peut serrer légèrement la main ; on voit la contr
voit la contraction des mus- cles fléchisseurs de l'avant-bras. Le
malade
peut jouer aux cartes. Constipation. 9. Le mala
l'avant-bras. Le malade peut jouer aux cartes. Constipation. 9. Le
malade
soulève spontanément les membres supérieurs à 40
gauche à 30 centimètres, la jambe droite plus facilement encore. Le
malade
arrive à se retourner lentement dans son lit, a
49. Céphalée dans l'après-midi, vers 5 heures. T. : 37°2. 22. Le
malade
fléchit légèrement sur les genoux pendant la marc
masses musculaires sans gonflement des articulations. T. : 36°9. Le
malade
élève difficilement les deux jambes jusqu'à la
ires molles à la palpation, atrophiés. Pour remonter dans son lit, le
malade
grimpe plutôt. Mouvements très difficiles. Il
peine s'asseoir sur son lit et seulement en étant aidé ; debout, le
malade
s'affaisserait s'il n'était soutenu. Au niveau
rmalemeut. Pollakyurie; urines troubles avec dépôt floconneux. Le
malade
accuse une très grande fatigue. 26. Urines rare
très grande fatigue. 26. Urines rares, troubles. Constipation. Le
malade
soulève très difficilement les jambes au-dessus d
ité de soulever les jambes et le pied, ni de remuer les orteils. Le
malade
peut légèrement serrer avec les doigts ; mais il
ingée. 26. Vers 2 heures du matin, ses voisins s'aperçoivent que le
malade
râle sans plainte. Mort 2 heures après. Obser
ut. Du 1er au 6 mai. T. de 38° à 39°, douleurs dans les jambes ; le
malade
pouvait remuer les jambes, mais ne pouvait se ten
du pied droit; trépidation du pied presque indéfinie à gauche. Le
malade
urine spontanément. La force musculaire paraît
al normal. Réflexe du poignet normal. Réflexe oculaire normal. Le
malade
peut élever les pieds 15 centimètres au-dessus du
considérablement. Au moment de la sortie, la marche est facile, le
malade
un peu faible. sur ses jambes. Examen bactériol
. Localité de contamination. Champ... Antécédents. N'a jamais été
malade
. Charretier de profession. Localité de cantonne
mes douleurs surtout nocturnes. Toujours fortes contractures : le
malade
ne peut que difficilement fléchir les jambes. R
ed très marqués, surtout à gauche. A la marche, les yeux fermés, le
malade
se porte fortement en avant. Ni Romberg, ni Arg
tificiel contenant 4 grammes de novococaïne. A 9 heures du soir, le
malade
éprouve de la céphalée, a un vomissement alimen
s des membres inférieurs. La con- tracture est très amoindrie et le
malade
fléchit facilement les jambes. Les réflexes son
leur. Souplesse parfaite dans les deux jambes. Réflexes normaux. Le
malade
marche facilement. Orteils en extension. Deux o
orteils en extension. Réflexe du tendon d'Achille exagéré. 28. Le
malade
fléchit encore sur les genoux en descendant l'esc
les jambes ; impossibilité subite de marcher. Dès le lendemain, le
malade
ne pouvait plus se tenir debout, les jambes fléch
à droite et à gauche. Ebauche de trépidation du pied à droite. Le
malade
peut marcher, mais en fléchissant nettement sur l
t sur le côté droit. Hésitation marquée pour le demi-tour. 19. Le
malade
peut marcher. Orteil en extension à gauche. 29.
ut marcher. Orteil en extension à gauche. 29. Orteil en flexion. Le
malade
fléchit encore sur les genoux eu des- cendant l
leurs très vives dans les jambes, empêchant tout mouvement, mais le
malade
aurait cependant pu se tenir debout et marcher.
lexe des orteils en flexion. Réflexe médioplantaire diminué. , Le
malade
ne peut se tenir debout. Déplacement difficile de
n et d'adduction des membres infé- rieurs sont très difficiles ; le
malade
y arrive, en s'aidant de ses mains, plus diffic
ation épileptoïde à droite. Réflexes des orteils en extension. Le
malade
élève le pied droit à 40 centimètres, le pied gau
en marchant, surtout en des- cendant l'escalier. 2 juillet. - Le
malade
fléchit encore sur le genou gauche. Le réflexe
gauche. Le réflexe patellaire est un peu plus marqué à droite. Le
malade
, très fatigué par une marche de 600 mètres, fléch
rexie. Marche de la maladie. - 5 juin. Réflexes normaux. 28. - Le
malade
fléchit encore sur les genoux en descendant l'esc
égère extension à gauche. A la marche, sensation de faiblesse. Le
malade
se tient difficilement sur la jambe gauche. 12.
e. 10 juin. Réflexes devenus normaux. Démarche un peu hésitante. Le
malade
peut se porter sur une seule jambe. 12. - Le ma
u hésitante. Le malade peut se porter sur une seule jambe. 12. - Le
malade
peut se tenir sur la jambe droite et sur la jambe
s respiratoires normaux. Subictère. 5 août. Céphalée violente. Le
malade
, en adynamie profonde, est coulé dans son lit.
toïde du pied. Hypersensibilité plantaire. ' Céphalée intense. Le
malade
se plaint de douleurs lancinantes dans les memb
débou- chage de l'aiguille au mandrin. 8. Céphalée moindre. Le
malade
se trouve un peu mieux et' les douleurs musculair
ns exagérés. Phénomènes épileptoïdes du pied des deux côtés. \ Le
malade
ne peut marcher. Douleur à la pression de la colo
colonne lombo- sacrée. La céphalée a disparu. Quand on demande au
malade
de lever la jambe au-dessus du plan du lit, il
produit des con- tractions dans les membres supérieurs. Quand le
malade
s'asseoit, il éprouve une douleur dans la région
Lève mieux les pieds au-dessus du plan du lit. , 9 septembre. Le
malade
ne peut se tenir debout sans un appui. Démarche
ée qu'il n'est sou- vent signalé. Mon service recrute également les
malades
des secteurs voi- sins, parmi lesquels je n'en
ne s'est produit dans nos services hospitaliers, bien que plusieurs
malades
aient été soignés par des infirmières non prévenu
été soignés par des infirmières non prévenues et au milieu d'autres
malades
, la symptomatologie très floue n'ayant été dépist
De même, pas de cas dans les hôpitaux de l'avant dans lesquels nos
malades
ont séjourné avant leur évacuation sur le Bon-
te sur le fait que beaucoup de personnes en contact étroit avec les
malades
ont échappé à l'infection, de même que des singes
jà ces rapports ; mais elles ne se sont pas superposées. Les neuf
malades
appartenant à une même division sont entrés au Bo
t quant à l'appréciation de la durée de l'isolement à imposer à nos
malades
cliniquement guéris, nous avons adopté, par ana
ébro-spinale, 50 jours à dater du début de la phase d'étal.pour les
malades
guéris. Il nous a été malheureusement impossibl
bature, de troubles digestifs, de fatigue. Dans l'observation I, le
malade
est arrivé à l'hôpital du Bon-Pasteur à la fin
X ÉPIDÉMIES MILITAIRES 215 D'ailleurs, le diagnostic d'envoi de nos
malades
a toujours été très va- riable, ainsi que nous
e évolua entièrement sous nos yeux, mettant en quelques instants le
malade
dans nne situation de la plus extrême gravité, et
s ; à 13 heures, on constate une température de 38°9 ; cependant le
malade
couché cause à ses voisins, rit et écrit deux l
de paralysie ou de parésie. Elle est parfois presque immédiate, le
malade
entrant à peu près d'em- blée dans la période d
la marche. Dans l'observation VIII, dès le premier jour, le mai, le
malade
ne peut se lever à cause de la faiblesse et des
jambes, avec impossibilité de marcher ; puis dès le len- demain, le
malade
ne peut se tenir debout, les jambes fléchissant s
ée par des douleurs extrêmement vives, empêchant les mouvements, le
malade
spécifiant qu'il aurait pu se tenir debout et mar
f à 39°, alors que s'établit la parésie des membres inférieurs : le
malade
ne peut plus se tenir sur ses jambes, non plus pa
ue peut être absolue, complète et totale : dans l'observation I, le
malade
ne peut faire le plus petit mouvement ni de la
La paralysie peut n'être que partielle ; dans l'observation XI, le
malade
ne peut élever la jambe au-dessus du plan du li
be au-dessus du plan du lit ; mais quand on soulève les membres, le
malade
peut les maintenir élevés pendant un certain te
s pendant un certain temps sans les laisser retomber. Chez d'autres
malades
, les accidents paralytiques sont beaucoup plus
vaguement son service de téléphoniste dans son régiment. Plusieurs
malades
ont fait la plus grande partie de leur évolu- t
on constata la démarche canetante et spastique. En somme, chez ces
malades
, les parésies se traduisent toutes par une déma
urs est difficile du côté gauche, impossible du côté droit. Mais le
malade
peut s'asseoir et les membres supérieurs sont tot
re ; l'obser- vation IV a été notamment nette à cet égard ; chez ce
malade
, les contrac- tures paraissent avoir été remarq
reuses, il existe un état de contracture des membres inférieurs, le
malade
ne pouvant que difficilement fléchir les jambes
marche est tout à fait spasmodique dans l'observation XI dès que le
malade
peut se lever ; il ne peut décoller les pieds du
sculaire des muscles paralysés ou paré- siés a existé chez tous les
malades
; elle a été particulièrement manifeste dans les
temps. Il persiste alors de la faiblesse des membres inférieurs. Le
malade
, qui jusqu'à présent n'avait pu se tenir debout
anifestent encore à l'occasion de la descente d'escaliers. Chez nos
malades
plus légèrement atteints, les premières étapes de
est très limitée par la sensation de faiblesse et de lassitude ; le
malade
se tient difficilement sur sa jambe gauche; au
en descendant l'es- calier. Dans l'observation VII, au 22e jour, le
malade
peut esquisser quel- ques pas, la démarche étan
très limitée et hésitante, les jambes flageolantes; le 24e jour, le
malade
peut marcher, mais très difficilement, les pieds
persiste surtout lors de la descente des escaliers; au 52e jour, le
malade
a pu marcher pendant 600 mètres, mais avec une
as, le type poliomyélite pur ne s'est trouvé réalisé chez aucun des
malades
adultes atteints de myélite épidémique que j'ai o
myélite épidémique que j'ai observés au cours de ces deux séries de
malades
, de mai 1916 et juillet-août 1915. M. Netter a
ostics d'envoi ou de passage dans les différentes formations de nos
malades
: « Crises de rhumatismes articulaires aigus. C
7 juillet 1908 (Observé d'abord par le Dr I. Thorling). La santé du
malade
auparavant bonne. Il a contracté la syphilis cett
ections, la dernière deux semaines avant l'entrée à la clinique. Le
malade
raconte que depuis un mois il a des douleurs des
urine, pas d'albumine, pas de substance réductive. 29 juillet. - Le
malade
a reçu une injection de salicylate de mercure (
ne syphilide papuleuse. La température n'a pas dépassé 37°5. Le
malade
est sorti de la clinique le 8 août et depuis il e
ections de salicylate de mercure (3 injec- tions) ( ? ). . 18. Le
malade
est revenu à la clinique. Les douleurs des jambes
ne dans l'urine. L'examen du rectum a donné un résultat uégatif. Le
malade
reçoit ce jour une injection de salicylate de mer
ne et retourne dans le lit. Les tout derniers jours, l'agitation du
malade
a un peu diminué. Depuis deux ou trois jours il
faibles. Pas de réflexes des tendons du poignet. Cet après-midi, le
malade
a des douleurs très intenses dans les jambes, et
geâtre et d'une mauvaise couleur, mais pas d'ulcération. 12. - Le
malade
a aujourd'hui la conscience troublée, et pendant
symptômes pathologiques du côté des poumons. 15. - La somnolence du
malade
est assez grande, mais quand il est éveillé, il
ent intentionnel, ample, des mains. La cachexie s'est augmentée. Le
malade
est assez apathique, assez somnolent, il ne répon
t fréquent. Aujourd'hui, il empire, plus petit et plus fréqueut. Le
malade
n'a pas toussé. Pas de signe du côté des poumon
eut. Le malade n'a pas toussé. Pas de signe du côté des poumons. Le
malade
succombe le jour même. Autopsie (prof. QUENSEL)
aucune maladie organique pouvant être la cause de la mort. Chez le
malade
il y avait une cachexie très développée et touj
isse d'une intoxication mercurielle comme cause de la mort. Chez ce
malade
, souffrant d'une intoxication mercurielle, il s
ielle avec issue mortelle où il y avait une po- ivnévrite. Comme le
malade
avait contracté de la syphilis, il y avait plus
de côté ces deux cas de lèpre, très carac- téristiques,bien que ces
malades
aient contracté une infection syphilitique. On
e, on ne peut évidemment baser aucune conclusion sur le fait que le
malade
est guéri pendant un traitement au mercure. Par
re d'observations de cette espèce publiées où il est établi que les
malades
avaient contracté la syphilis. Je fais suivre i
26 ans. Symptômes de polynévrite d'une intensité assez médiocre. La
malade
pouvait marcher. Traitement iodo-mer- curiel. A
la question de savoir s'il pouvait s'agir d'une méningomyélite. Le
malade
avait été traité par des doses fortes de mercur
ique (32 ans). Polynévrite assez typique, guérie après six mois. Le
malade
avait été traité par le mercure, avant que la pol
s que il cas où la polynévrite est plus ou moins probable et où les
malades
ont con- tracté une infection syphilitique il y
ême temps les symptômes du côté des membres sont très augmentés. Le
malade
, o mois après l'infection syphilitique, meurt a
es symptômes en partie améliorés sous traitement mercuriel, mais le
malade
succombe trois mois après l'entrée à la cli niq
derniers cas, la syphilis n'avait pas encore un an d'âge; les deux
malades
ont suc- combé à l'affection du système nerveux
kwell. Pour le cas de Jaffé, où il s'agit du syndrome de Landry, le
malade
est mort et pas d'autopsie ; pour un tel cas, il
aiguë (tentative de suicide), d'où a suivi une dysen- terie dont le
malade
a guéri, mais ensuite est survenue une paralysie
iagnostic me semble bien évident. Pour en finir avec les cas où les
malades
ont été soumis à l'influence de mer- cure, sans
à l'autre la question se pose s'il n'était pas possible, quand les
malades
ont travaillé le mercure avec les mains, que le
vrite mercurielle. Jusqu'ici nous n'avons traité que les cas où les
malades
ont été soumis à l'influence du mercure, mais i
de polynévrite où la présence de la syphilis est constatée, où les
malades
ont été traités par le mercure et où il a eu d'
n grand rôle pour éveiller l'idée d'une polynévrite mercurielle. Le
malade
était traité par des frictions mercurielles, 5
ement, la polynévrite apparut. Les douleurs étaient très fortes. Le
malade
fut traité encore par 5 injections de mercure, et
la cause de la polynévrite. Dans le cas de Brauer, souvent cité, le
malade
fut traité, aussitôt après l'infection syphilit
p la plus probable. Spillmann et Etienne ont publié un cas. où le
malade
, aussitôt après l'infec- tion syphilitique, fut
re. Dans le même travail, les auteurs ont publié un autre cas où un
malade
, 4 mois après l'infection syphilitique, fut tra
près l'infection syphilitique. Avant que la polynévrite apparût, la
malade
avait reçu un traitement mercuriel très énergique
ès énergique. Pas d'autres symptômes d'intoxication mercurielle. La
malade
bientôt guérit, sans traite- ment mercuriel. En
emble pas improbable. Il y a quelques années, Spitzer a décrit un
malade
avec une syphilide ma- culo-papuleuse d'une dis
Pendant ce temps, des douleurs intenses ont commencé aux jambes. Le
malade
était au lit et s'est plaint jour et nuit. Pend
246 PETREN Dans le cas d'Engel, la polynévrite est venue chez une
malade
qui était souffrante depuis mois d'ulcères au p
é d'après Brauer) où la polynévrite est venue six mois après que le
malade
avait contracté la syphilis. Le malade avait pe
venue six mois après que le malade avait contracté la syphilis. Le
malade
avait pendant ce temps continuellement pris des
Dans le cas de Patoir, l'infection syphilitique datait de 6 mois. La
malade
avait été traitée par des injections de benzoat
a quelques années, un cas était publié par Démanche et-Ménardoù le
malade
atteint par la syphilis avait reçu deux séries de
me série (en février), des douleurs généralisées ont com- mencé. Le
malade
est devenu inquiet, agité. Il a guéri après trait
koff. La ponction lombaire ne donne pas de signes pathologiques. Le
malade
a reçu un traitement iodo- mercuriel. Pendant c
publié un cas où il y avait une ostéite et périostéite du fémur. Le
malade
était traité par des fric- tions mercurielles,
s causer une polynévrite. Il y a nombre de cas publiés où, chez des
malades
atteints de syphilis, une polynévrite est appar
ures, nous revenons à mon cas publié ici. Il est bien établi que le
malade
est mort d'une intoxication mercurielle. Pendan
us a causé des difficultés très grandes pendant l'observation de ce
malade
, et comme j'espère que nous pourrons puiser des
tude de cette observation, je m'en occuperai en quelques mots. Le
malade
est venu à la clinique à cause de douleurs fortes
ure s'est mal- heureusement réduit à deux semaines. Comme l'état du
malade
avait empiré pendant le traitement mercuriel do
de l'entrée DE LA POLYNÉVRITE SYPHILITIQUE OU MERCURIELLE 249 du
malade
à la clinique. D'un autre côté, j'espère que la r
tte espèce prescrit un traitement antisyphili- tique pour guérir le
malade
s'il s'est agi de syphilis et pour venir à un d
teurs IMP CATALA fRERES,PAR15 ÉTUDE DES ATROPHIES MUSCULAIRES 253
malade
. Il nie toute contagion syphilitique et n'en prés
e portait le cheval et le pavé, le bras fut légèrement tiraillé. Le
malade
ressentit une douleur assez vive à la main, rem
rès, douleurs et engourdissement avaient complètement dis- paru. Le
malade
n'y pensa plus ; à aucun moment il n'eut la moind
ois derniers doigts sont légèrement fléchis, l'index est étendu. Le
malade
peut fléchir complètement tons ses doigts, mais l
complète pour la deuxième phalange du médius et de l'annulaire ; le
malade
y remédie par une légère hyperextension de la p
; aucune anesthésie ni hypoesthésie au contact ou à la piqûre ; le
malade
n'a jamais eu de douleurs. Inexcitabilité farad
flexe des membres inférieurs. .. En somme, tout se réduit chez ce
malade
à une grosse atrophie de l'éminence thénar et d
re déroulé, un peu trop vite et un peu trop fort sans doute, car le
malade
a immédiatement res- senti le tiraillement du p
progressive a pu paraître véritablement le phénomène primitif ; le
malade
ne supposait aucune relation de cause à effet e
MÉCONNUE DE la clavicule. Nous avons rapporté l'observation d'un
malade
chez qui survint une atrophie musculaire pure,
n portant. A part quelques bronchites passagères, il n'a jamais été
malade
. Il nie tout antécédent spécifique et n'en prés
antérieurs, moyens et postérieurs. Cette atrophie n'empêche pas le
malade
de porter ses bras latéralement jusqu'au-dessus d
biceps surtout, au niveau du triceps à un moindre degré ; quand le
malade
fléchit le bras, le biceps se contracte avec be
t avec force, mais l'opposition du pouce est réduite à gauche et le
malade
n'arrive même pas à faire toucher complètement
de parfaite intégrité, rien dans l'examen minutieux de l'épaule(le
malade
fut soigneusement examiné par un chirurgien com
econde variété comme elle est capable de déterminer la première. Le
malade
que nous avons observé en est une preuve : Ob
ron, homme fort et vigoureux, ne se souvient pas d'avoir jamais été
malade
; c'est tout justes'il croit avoir eu une rougeol
du pied en dedans. Le pied est en équin et légèrement en varus ; le
malade
debout ou en mar- che ne pose que sur sa pointe
l'atrophie de la jambe et du pied droit qui frappe, si bien que le
malade
nous ayant été adressé pour une atrophie consécut
-fémorales ; cette bascule elle-même est sans doute due à ce que le
malade
, qui marche en équin, redresse instinctivement so
e fait en se dandinant, en canard, sans steppage ni talonnement. Le
malade
peut rester les pieds joints sans piétiner sur
une légère hypoesthésie à la piqûre de la plante du pied droit. Le
malade
n'a jamais eu de douleurs proprement dites, mais
n'avons constaté d'inversion de la formule galvanique. En somme, ce
malade
de 32 ans présente une atrophie très pro- noncé
e l'amyotrophie Charcot-Marie, le diagnostic paraît s'im- poser. Le
malade
déclare du reste qu'il a eu les orteils en griffe
ophie était d'origine syphi- litique. Dévant cette constatation, le
malade
, qui avait jusque-là nié tout antécédent syphil
hie avait un caractère nettement progressif ; nous avons observé le
malade
pendant mois ; son état n'a guère changé, peut-êt
(t) Par exemple, une observation de la thèse de Sainton concerne un
malade
, sans antécédents héréditaires ou collatéraux,
hérédo-syphilis. Dans ce dernier cas, le « bouton observé par notre
malade
n'aurait pas été un chancre in- duré, et l'alop
Charcot-Marie véritable ; elles s'appuieraient sur l'affirmation du
malade
que ses orteils ont été en griffe depuis l'âge
. CARATI (de Bologne). Observation I (PI. XLIX). Notre première
malade
est une femme de 29 ans (B. F. de Cesena) qui ne
nuit, très violentes. Après quelques semaines de. ces douleurs, la
malade
ne pouvait plus déverses bras jusqu'à la ligne
hie des muscles de la 'ceinture scapulaire était déjà manifeste. La
malade
n'a jamais présenté aucun signe de faiblesse au
n'a jamais fatigué ses jambes. Si l'on examine l'état actuel de la
malade
, on est de suite frappé par la position anormal
face antérieure de l'omoplate (scapulae alatae). Les bras de notre
malade
présentent une forme masculine : les deltoïdes
e masculine : les deltoïdes et les biceps étant hypertrophiés. La
malade
ne peut porter en arrière ses épaules pour rappro
membres supérieurs et inférieurs sont normaux. Il s'agit donc d'une
malade
atteinte de myopathie atrophique (Landouzy- Déj
ar l'absence, dans son histoire, de tout antécédent familial. Cette
malade
présente une analogie surprenante avec celle qui
e Neurologie le 1er juin 1911. . Observation II. o Notre second
malade
est un jeune homme de 29 ans (G. M. de' Bologne),
disposition de l'atrophie était un peu moins symétrique que chez la
malade
précédente. On ne trouve rien d'intéressant dan
s les antécédents héréditaires et dans l'histoire personnelle de ce
malade
. Sa mère, âgée de 73 ans, est bien portante; so
er. A l'examen. de l'état actuel, on constate que les clavicules du
malade
sont perpendiculaires aux bords latéraux du ste
tion du muscle rhomboïde dont les fibres sont bien conservées. Le
malade
peut porter en avant et latéralement ses bras, ma
Parésie des ailes du nez dans l'inspiration et l'expiration. Quand le
malade
essaie de faire ce mouvement, ce sont les zygom
de la moitié' correspondante de la langue. Les troubles dont cette
malade
est atteinte sont congénitaux. Lorsqu'on observ
s que pour la première la distance n'est que de 0 cm. 5. Lorsque la
malade
ouvre largement la bouche, on observe que du cô
3 centimètres, tandis que la gauche seulement 1 cm. 6. Lorsque la
malade
contracte fortement les orbiculaires des paupière
parole est peu altérée. Les labiales sont bien prononcées, mais la
malade
prononce le z comme s. Nous avons pratiqué l'
'examen microscopique d'un petit fragment excisé de la langue de la
malade
(près de la pointe). Le microscope nous montre un
férence existe aussi dans le nôtre) et devenait écarlate lorsque la
malade
l'approchait du feu. « On ne sait si les sueurs
ait d'une hémicrânie droite qui vint à l'époque de la ménopause. La
malade
nous informe que son adiposité a débuté par les
sait des plis tombant sur les cuisses. A ses parties cedématiées la
malade
sent des dou- leurs spontanées principalement a
ue tête et jambes donnent l'impression de ne pas appartenir au même
malade
. La peau est sèche. Il n'y a pas de poils à l'ais
DE SYNDROME DE DERCUM 289 une vaste cicatrice. Au commencement, la
malade
éprouvait une sensation de fatigue musculaire a
ue l'hyperesthésie s'étend jusqu'au pied. Sensibilité thermique. La
malade
sent le froid pour la chaleur dans les parties
ouvé lésées avec prédominance surtout de l'hypo physe. Chez notre
malade
, on trouve l'atrophie de l'appareil thyroïdien et
le par des signes d'asthénopie accommodative, très marqués chez les
malades
astreints à des travaux minutieux. Les phénomèn
es. L'effort cérébral est pénible comme l'effort musculaire ; si le
malade
recherche le 'repos du corps, il n'affectionne
ché, que pour rester couché horizontalement. C'est un signe que les
malades
sont extrêmement affaiblis, lorsqu'ils jettent
nt extrêmement bas. La faiblesse est encore plus grande lorsque les
malades
qui aimaient la propreté lâchent sous eux leurs
'un dégoût de toutes choses et d'un grand penchant à la colère. Les
malades
disent qu'ils ont les bras et les jambes rompus
udard explique l'absence d'apha- sie dans ce cas par le fait que la
malade
était gauchère. Il insiste sur le fait que l'ap
sans bégaiement. L'émission des sons rappelle la parole scandée des
malades
atteints de sclérose en plaques, avec cette dif
diplégie infan- tile, augmente au moment des efforts faits par les
malades
pour articuler les mots. Déjerine insiste sur
isation des tumeurs cérébrales et aussi leur nature. Le cas de la
malade
dont je m'occupe mérite d'être connu non seule-
ontracture. Les commémoratifs sont de la plus grande importance. La
malade
a toujours eu une excellente santé jusqu'au 5 j
dormait et laissait %tomber parfois les objets qu'elle tenait. La
malade
sentait le bras plus lourd, mais elle pouvait enc
r un courant électrique. Ces symptômes ont disparu rapidement et la
malade
s'est rendormie. (1) Communication faite à la S
bras plus prononcée. . 19. - Même état. ° 20. - Pouls 60 à 63. La
malade
se sent mieux. Elle parle de se lever. Pas de v
otophobie. Il faut lui recommander un silence relatif. , 21. - La
malade
retourne à son état antérieur. Céphalée, photopho
tif. Le pouls augmente jusqu'à 60. 308 - MONIZ Le 2 février. La
malade
tombe de pire en pire. Parfois on pense qu'elle
ma. - A ce journal qui m'a été donné par le médecin assistant de la
malade
, le Dr Sousa Neves, je dois ajouter qu'elle a e
ze jours avant le commencement du mal. De plus nous avons su que la
malade
était venue, il y avait cinq ans, à Lisbonne pour
pas pu obtenir d'autres renseignements sur le cas. J'ai examiné la
malade
, pour la première fois, le 3 février. Je l'ai tro
la percussion semblait plus forte à droite, mais l'état grave de la
malade
ne permettait pas d'investigations qui puissent d
éralisation bien précise. En résumé, nous avons constaté chez notre
malade
: 1' Une hémiplégie gauchequi s'est installée p
sant spécialement la circonvolution fronlale as- cendante. i . La
malade
fut de suite amenée à Lisbonne. On lui fit un exa
ses qui atteignent la ' substance cérébrale environnante. Sur une
malade
opérée, il y a deux mois, de décompression intrac
ique qui occupait la zone correspondante à la zone prise dans notre
malade
, mais plus intense, sans que les symptômes se s
apidement, ni si gravement que dans le cas dont nous parlons. Cette
malade
dont la tumeur a continué à augmen- ter- va trè
els ont été les phénomènes spéciaux qui se sont produits chez cette
malade
autour du petit sarcome, si dur et, en apparence,
que nous avons observés et de plus la grave situation qui a mis la
malade
presque en état de coma. La déviation conjuguée
autre signification qUj3l'interruption des fibres d'association. La
malade
est aujourd'hui dans de bonnes dispositions. Elle
34 ans, entrée à la clinique médicale le 22 novembre 191 't. - La
malade
a pendant 4 ou 5 ans souffert de douleurs de tôle
vante, nouveau vomissement, l'abattement augmente, et, le matin, la
malade
ne parvient pas il répondre aux questions qu'on
trophie du coeur ainsi que d'albumine dans les urines, l'état de la
malade
a été interprété comme urémique. A la ponctio
erculose n'a donné aucun résultat. ' Après la ponction lombaire, la
malade
s'est sentie subjectivement soulagée - avec moi
chiques tout à fait lucides. Pas de céphalalgie. Pendant 4 jours la
malade
a eu ses règles, c'est pourquoi aucune recherche
ourquoi aucune recherche d'albuminurie n'a pu être entreprise. La
malade
est abattue et assoupie, elle ne peut descendre l
et. La température : 38°8. Le pouls : 88. 2. A la ronde de nuit, la
malade
est moribonde, complètement sans connaissance.
fut rendue impossible durant la plus grande partie du séjour de la
malade
à la clinique, par l'interven- tion des règles.
conséquence la mort de la patiente. Quant in l'état psychique de la
malade
, je ne puis m'empêcher de signaler que la réduc
ue la réduction des facultés psychiques, qui s'est produite chez la
malade
après le premier réveil, rappelle celle qui survi
t. Le 12 mars, après quelques heures'de fortes douleurs de têle, le
malade
a zizi INGVAR eu, pendant son travail, une so
jours été bien portant dans son enfance. AU ans, il tomba subitement
malade
, avec des malaises, des vomissements, de la fiè
iques, sans réac- tion à la lumière. Aussitôt après son arrivée, le
malade
a eu un vomissement et en même temps une forte
pris d'un tremblement aussi bien que de convulsions géné- rales. Le
malade
n'a rien pu déglutir. Il a eu du chloral et du br
ébrale et causé les attaques épileptiques. Ce patient tombe ensuite
malade
avec des symptômes céré- braux très graves. Au
Reynier posa le diagnostic d'aphonie hysté- rique et fit évacuer le
malade
à Maison-Blanche, où il arrive le 15 mai 1917.
igrammes de cocaïne pour 10 grammes d'eau dans l'oeil du côté droit
malade
, à raison de 3 gouttes toutes les 10 minutes. Dès
odateur et cilio-spinal, sont diminués. En résumé, il s'agit d'un
malade
blessé en 1915 par une balle, qui pénétra près
ents du syndrome : A. Au point de vue oculaire, existent chez notre
malade
les modifi- cations suivantes (1) : Le myosis,
araît nette- ment par comparaison, surtout quand on fait coucher le
malade
et qu'on se tient debout derrière lui pour exam
plaque au-dessus de l'orbite, qui transpirait abondamment, quand la
malade
mas- tiquait. Sous l'influence de la pilocarpin
ement impressionné par la pression au niveau du point d'Erb du côté
malade
et même quelquefois du côté sain. La même constat
par exemple, nous trouvons pour l'adducteur du petit doigt du côté
malade
comme seuil d'ouverture 68, comme seuil de ferm
voit donc ici que le seuil d'ouverture est le même pour le mus- cle
malade
et pour le muscle sain. C'est le seuil de fermetu
'est le seuil de fermeture qui diffère, s'étant élevé sur le muscle
malade
et'faisant varier le rapport. Cette variation d
s utile. Nous avons trouvé dans notre observation II un muscle plus
malade
que les autres, le deltoïde, qui nous donnait '
essé est obligé d'abandonner le volant. Etat en décembre 1916. - La
malade
présente une impotence fonction- nelle de l'épa
venant surtout la nuit et aux changements de temps. La main du côté
malade
est nettement refroidie. On ne constate aucune
nduction, La chronaxie et le temps utile n'ont pu être cherchés, ce
malade
ayant été observé par nous à une époque où cett
à la main est anormalement élevé. Pour le thénar, on trouve : côté
malade
= 11,3 et côté sain = 8,4. L'élévation du rappo
le gauche qui a duré plusieurs semaines. - Etat en février 1916. Le
malade
présente une paralysie incomplète avec atrophie
thénar. La motilité est moins atteinte pour les muscles du hras. Le
malade
peut, avec une certaine force d'ailleurs, plier
ce sujet, se détachent avec une extrême facilité sur toute la zone
malade
, à tel point que l'intérieur de la manche de chem
uée dans l'aisselle gauche et aussi par la face palmaire de la main
malade
, d'où l'odeur spéciale de macération. La sensib
eur. Aucun autre trouble organique nerveux n'est à signaler chez ce
malade
quia, d'une façon générale, des réflexes forts
r ce nerf par l'adducteur du cinquième doigt, côté sain : 12,1 côté
malade
: 14,6. ' Pour le médian et pour les muscles du
n léger état dégénératif. Le médian donne : côté sain : 13,7 ; côté
malade
: 11,6. \oc;wrr.m : Ic : owcR.weirn m rv Sw.rf1
DU PLEXUS BRACHIAL 365 . Le biceps donne : côté sain : 17,2 ; côté
malade
: 13. Le long supinateur : côté sain : 14,7 ; c
,2 ; côté malade : 13. Le long supinateur : côté sain : 14,7 ; côté
malade
: 13,7. Dans l'ensemble, ces constatations conf
voix est aiguë dans sa tonalité, couverte dans le bas, bien que le
malade
puisse encore chanter, d'une voix très voilée i
e droite un peu rouge ; sur la ligne mé- diane, immobile. · . 20.
Malade
à peine enroué, corde droite mobile, moins que la
rale du pneumogastrique desparalysiesrécur- rentielles. Si, du côté
malade
, le réJ1exe est nul (après s'être préalable- -
une maladie similaire parmi les ascendants ou les collatéraux. Le
malade
n'eut qu'un seul frère mort à 30 ans d'embolie sa
. Le début de la maladie, autant qu'on en peut inférer des dires du
malade
, doit se placer au début de 1914. Il est formel
eux. La main gauche en hiver reste toujours froide, contraignant le
malade
au port continuel d'un gant. La gêne fonctionnell
ons fait les constatation suivantes. Examen clinique. L'attitude du
malade
attire l'attention : au repos il se présente l'
d'abord complètement à droite et s'est installé insidieusement. Le
malade
arrive, lorsque le mouvement est terminé, à immob
tins, les poumons fonctionnent régulièrement. Nous aurons épuisé le
malade
au point de vue clinique lorsque nous aurons si
roncs nerveux, en grains de chapelet (on se souvient que chez notre
malade
l'hypertrophie est inégale et composéede certai
ent de tuberculose pulmonaire. Pas d'antécédents rhumatis- maux. Le
malade
présente un pied bot droit, congénital ; pas de s
te pour s'établir ensuite d'une façon définitive. Nous examinons le
malade
pour la première fois le 25 août 1917. Les arth
que pour le genou, ces arthropathies sont absolument indolores ; le
malade
se plaint uniquement de l'impotence qu'il éprouve
s articulations phalangiennes ne présentent aucune déformation ; le
malade
n'a jamais pré- senté aucun phénomène de dactyl
antécédents de syphilis avérée, nous avons cru devoir soumettre ce
malade
au traitement spécifique intensif. L'état de la
y a pas de type de constitu- tion morphologique analogue à celle du
malade
, dans sa famille. ' Enfance souffreteuse, pas d
a un frère de 4G ans, de type normal . Il y a près de huit ans le
malade
commença à ressentir des troubles de la vision
us une forme violente et rapide. Au moment où nous avons observé la
malade
, les douleurs avaient diminué d'intensité,' et
'infantilisme. Il y a une question de degré de la lésion et d'âgedu
malade
(1). » Souques, justifiant sa restriction final
lon les travaux de Brissaud et IL Meige. Comme l'examen clinique du
malade
n'avait pas réussi par la palpation à vérifier
précoce. On rencontre le fait, vérifié dans l'obs. Il : de voir le
malade
,'bien que suffisamment âgé, n'avoir pas un cheveu
le du squelette, propres à l'eunuchoï- disme prépubère. - Chez le
malade
auquel se rapporte l'observation VI, après l'atro
andulaire, forme tar- dive. C'est précisément ce qui arrive chez le
malade
de la fig. 13, que nous * avons observé dans le
l'arrêt de croissance généralement s'établit, d'où provient que ces
malades
sont pour / la plupart de petite taille. Un tel
aps de temps variable, allant de 20 ou 30 minutes à ou 3 heures, le
malade
est et reste redressé. On lui fait constater le r
douleur électrique produise chez lui un effet salutaire. Tous nos
malades
ont été guéris en une séance. Il est désirable, à
ndolores. 424 SOUQUES ET MÉGEVAND, lllttee NAIDITCH ET RATHAUS Le
malade
peut, dans le décubitus horizontal, s'étendre de
ans la marche et la course : il conserve une attitude normale. Ce
malade
a été considéré, dans une des dernières formation
ension sur le tronc. Puis on cessa l'extension, mais on maintint le
malade
au lit. Vers la fin du mois de juillet, on lui pe
. Le tronc est courbé presque à angle droit sur les cuisses,' et le
malade
ne peut pas le redresser. On voit un petit sill
minutes ; mais bientôt ses jambes sont prises de tremblement et le
malade
cherche un appui pour ne pas tomber. La colonne
suasion orale. La séance dure - une heure ; au bout de ce temps, le
malade
est complètement redressé. Les jours suivants,
tronc et de course au pas gym- nastique. Le 15 décembre 1916, le
malade
sort guéri sans avoir présenté la moindre récid
du tronc se fait aisément et complètement. Vu de dos et debout, le
malade
présente un voussure de la région dorsale supér
ité est normale ; il n'y a pas de troubles moteurs ni sensitifs. Le
malade
se plaint seulement de douleurs et de fai- bles
mbre 1916, après l'application d'un courant faradique à fil fin, le
malade
est tout à fait redressé. La séance dure une qu
le sus-pubienne. Les réflexes sont normaux. Si on fait coucher le
malade
sur le dos, les deux omoplates touchent le sol
l fin de 10 engagements, et, au bout d'une trentaine de minutes, le
malade
est redressé. Les jours suivants, il est exercé
ressé, s'est de nouveau incliné, mais - un peu moins en avant. Le
malade
rentre à Paul Brousse, le 14 novembre 1916. Il ne
t également douloureuse à la pression. Lorsque l'on fait coucher le
malade
par terre, il s'étend de tout son long, et les
e sol, les jambes bien étendues. . Le 16 novembre, on fait subir au
malade
un traitement électrique, courant faradique à f
er mois,-se sont peu atténuées. , Etat actuel (2t octobre 1916). Le
malade
présente une incurvation du tronc en avant et u
qui est légèrement fléchie, par suite du hanchement que présente le
malade
dans cette position. La colonne vertébrale dans
e est normale : elle est indolore à la percussion. Vu de face, le
malade
se présente la tête en extension et un peu inclin
étendues. Il est à noter qu'il^est difficile de tenir longtemps le
malade
dans cette position, à cause d'une gêne respira
uleurs sauf dans la région dorso- lombaire, où de temps en temps le
malade
accuse une gêne plutôt qu'une véritable douleur
s d'air chaud et d'exer- cices de marche. Au boutade 30 minutes; le
malade
est redressé complètement. Le 23 octobre 1916,
inutes; le malade est redressé complètement. Le 23 octobre 1916, le
malade
ayant de la tendance à s'incliner en avant, on
é d'idées de suicide, à la suite d'une fracture des os du nez. Le
malade
est renvoyé guéri à son dépôt, le 16 décembre 191
er le sujet dans la station debout, mais on y parvient très bien le
malade
étant couché : les deux omoplates touchent le s
il est mis dans un corset plâtré, qu'on enlève le 30 août. Mais le
malade
étant encore courbé on fait un second corset plât
ant la persuasion orale. La séance ne dure que dix minutes, mais le
malade
s'est déjà notablement redressé. - Le 19 sept
u tronc et course pendant une demi-heure. Le 16 décembre 1916, le
malade
, n'ayant jamais présenté la moindre réci- dive,
dans la station debout. L'ex- tension se fait bien, si on couche le
malade
par terre sur le dos : les deux omo- plates et
éducation de la motilité et exercices de course. Le 16 décembre, le
malade
est renvoyé guéri à son dépôt. Ons. X. - Bi...
adressé, le 27 septembre 1916. Etat actuel (29 septembre 1916). Le
malade
se présente le tronc plié sur le bassin avec un
ession, mais moins que la colonne vertébrale. Si on fait étendre le
malade
par terre, sur le dos, le rachis se redresse com-
ont normaux. Pas d'anesthésie, ni super- ficielle ni profonde. Le
malade
se plaint d'éprouver une douleur variable d'inten
djuvante de persuasion : la séance a duré' une heure environ, et le
malade
a été complètement redressé. / Les jours suivan
octobre 1916. Le deuxième jour de sa per- mission il se fait porter
malade
, et le médecin de la Place de Paris le fait entre
l fin (1 à 3 engagements). La séance dure 30 minutes environ, et le
malade
se 436 SOUQUES ET MÉGEVAND, Mlle. NAIDITCH ET R
en accusant cependant quelques douleurs^ dans la région lombaire. Ce
malade
va être soumis tous les jours, pendant quelques
a guérison s'est maintenue intégrale, pendant tout le temps que ces
malades
ont passé à Paul Brousse. Tous ont été renvoyés
cormiques être réformés n° 1 avec pension. Il va sans dire qu'aucun
malade
de ce genre ne doit être réformé. Nous avons ju
servations rappor- tées ci-dessus, on peut voir que, chez plusieurs
malades
, le corset plâtré et divers appareils orthopédi
vers appareils orthopédiques ont été portés sans succès. Chez nos 9
malades
, dont l'histoire a été ou sera publiée par Mme Ro
et l'autre après la guérison. Ce dossier photo- graphique, connu du
malade
, ne pourrait qu'avoir une influence favora- ble
tiologie des psychoses. Il ne faut pas oublier, d'ailleurs, que les
malades
ont largement con- tribué à accréditer l'idée q
genre de clients qu'il guérit, et pourquoi, et comment. ' « Vous,
malades
, hommes et femmes, voulez-vous vous confier à un
avant tout, des compositions satiriques destinées à ridiculiser les
malades
de l'esprit et les médecins qui se faisaient fo
mide, etc., telles sont les causes habituellement invoquées par les
malades
pour expli- quer l'origine de la paralysie. Bér
nerf et de sa compression reste encore à faire. Si chez certains
malades
l'action du froid est indé- niable, elle ne sau
un temps assez froid. C'est le matin en prenant son déjeuner que le
malade
s'est aperçu qu'il était paralysé du côté gauch
t paralysé du côté gauche. La bouche est déviée du côté droit, le
malade
ne peut ni siffler, ni souffler ; la joue gauch
; épiphora. En un mot, paralysie complète du nerf facial gauche. Le
malade
se plaint aussi de douleurs au niveau de l'apop
e paire, elle est survenue brusquement sans cause apparente pour la
malade
et pour son entourage. Douleurs dans la région
s normales.- Gué- rison au bout de six semaines. Nous avons revu la
malade
il v a trois ans; elle souffrait alors d'une sc
uemment de névralgies faciales; mère bien portante; une soeur de la
malade
a été atteinte de mal de Pott. Mlle D... a eu
rvenue brusquement il y a cinq jours ; les parents, pas plus que la
malade
, ne savent à quelle cause rapporter le mal ; la
plus que la malade, ne savent à quelle cause rapporter le mal ; la
malade
ne se souvient pas d'avoir eu froid ou de s'êtr
qui date de cinq jours occupe le côté droit ; elle est complète, le
malade
ne se rappelle pas avoir été exposé au froid. P
adressée le 22 mars 1885. Antécédents héréditaires : Le père de la
malade
est mort aliéné ; un frère est épileptique ; la m
menstruation, elle souffre fréquemment de né- vralgies faciales. La
malade
a deux enfants : l'un, âgé de douze ans, a touj
roite, tantôt à gauche, qui reviennent assez fréquemment et dont le
malade
souffre depuis l'âge de vingt-cinq ans; pas d'e
la face. Pas d'antécédents nerveux du côté de la mère. Une soeur du
malade
est hystérique. Antécédents per- sonnels : Conv
tilité galvani- que normale ; pas de réaction de dégénérescence. Le
malade
est guéri au bout de deux mois. , Au moment d
ïde du côté gauche ; le surlendemain, hémiplégie faciale gauche. La
malade
est en traitement depuis cette époque et elle s
sition héréditaire nous fait défaut, les antécédents personnels des
malades
, les manifestations nerveuses qui, chez la plup
évropathie et que la paralysie faciale, loin de constituer chez nos
malades
une mani- festationaccidentelle, est au contrai
éprouvait t des douleurs lancinantes derrière l'oreille gauche. La
malade
attribue son hémiplégie faciale à un refroidiss
te de chagrins profonds, son nervosisme s'est beaucoup accentué. La
malade
est diabétique depuis plusieurs années déjà. Il
itjours (12 mai 1885), paralysie faciale survenant brusquement ; la
malade
ne s'est pas exposée au froid et ne sait à quel
alysie faciale. Elle date déjà de six semaines quand nous voyons le
malade
pour la première fois. Paralysie complète de to
s. Les observations de ce genre se multiplient aujourd'hui avec des
malades
beaucoup mieux étu- diés que les miens. On a ob
portant une curieuse observation, a signalé l'existence chez son
malade
, d'une douleur apparaissant par la pression dan
reste avec les faits connus : l'extirpation des ovaires sains ou
malades
n'a pas fait disparaître la douleur dite ovarie
mal qui ressemblait à une couleuvre et avait l'air sérieuse- ment
malade
et je ne puis dire dans quelle mesure les scorp
. D'autre part, les recherches psychophysiques faites sur l'homme
malade
présentent un très grand intérêt non seulement
ule- ment la façon dont ces lois se comportent dans l'orga- nisme
malade
, mais aussi nous tenterons à déterminer le rapp
LEPSIE procursive. 55 tielle du sens de la vue chez l'homme sain et
malade
, en particulier dans les maladies du système ne
ée de l'accès. Mais ce point n'a pu être élu- cidé par nous, car le
malade
, toujours retenu dans une enceinte, ne pouvait
comme dans celui d'Eraste, on ne peut douter qu'il ne s'agisse d'un
malade
atteint d'épilepsie procursive ; mais quoique p
uteurs, l'observation publiée par Tulpius'. Il s'agit en effet d'un
malade
qui courait jour et nuit, si rapidement et avec
psie dont parle Bootius {Traité des affections omises, ch. vi) d'un
malade
qui courait durant tout le paroxysme (voir p. 5
dinaires, se rattache aussi l'epilepsia cursoria, dans laquelle les
malades
courent d'ordinaire jusqu'à ce qu'ils tombent à
ôt à la paralysie agitante qu'à l'épi- lepsie procursive : tous ces
malades
étaient âgés de plus de cinquante ans. Les cas
des convulsions. La description des phénomènes pré- sentés par le
malade
ne laisse du reste aucun doute sur la nature ép
en peu de jours. Depuis deux mois et demi environ, il était retombé
malade
. On remarqua d'abord chez lui de l'indifférence
uvements involontaires, anormaux, de tout le corps, en sorte que le
malade
ne pouvait rester quel- ques minutes seulement
'appétit. Depuis le commencement jusqu'à la fin du traitement, le
malade
ne reçut que du zinc, d'abord l'oxyde de zinc, 5
s le DE L'ÉPILEPSIE PROCURSIVE. 63 commencement du traitement, le
malade
fut parfaitement guéri. Cette observation par
assée; parole bégayante, incompréhensible, à peine perceptible ; le
malade
ne pouvait tenir en repos la langue qui lui sor
d'un mouve- ment convulsif, la tète se penchait du côté gauche, le
malade
courait du haut en bas de l'escalier et remonta
ortement, les mouvements se changeaient t en tressaillements, et le
malade
était en proie à une grande agitation anxieuse.
état, du reste, n'était accompagné d'aucune espèce de malaise ; le
malade
riait, était sobre de paroles, mais il possédai
n laxatif de calomel et jalap et un élec- tuaire anlhelminlique. Le
malade
ne rendit pas de vers ; le sudorifique fut cont
ès quelques moments, dans une voiture de place. Arrivé chez lui, le
malade
put, quoique fort lentement, monter à son appar
role s'em- DE l'épilepsie PROCURSIVE. 67 barrassa; le sixième, le
malade
succomba après deux courtes attaques de convuls
34, sous le nom d'epilepsia dromica et trochaica, l'histoire d'un
malade
atteint d'épilepsie procursive. OBSERVATION XII
, après quoi la mala- die changea de forme. Au début de l'accès, le
malade
tombait à terre, se roulait en ligne droite dix
eu de cris continuels et avec perte complète de la connaissance. Le
malade
n'est pas encore guéri. Les paroxysmes de cette
ns citer maintenant une observation de Bérard aîné 2, concernant un
malade
atteint de phéno- 1 Le professeur Semmola, dans
iration. Deux fois il y a eu éternuement violent, pendant lequel le
malade
, qui était couché sur le dos, s'est courbé en a
moment où l'on incisa les téguments en pratiquant une sai- gnée. Le
malade
succomba cinq heures après l'invasion des premi
5, M. Moynier' danssa thèse inaugurale, donne une observation d'une
malade
épileptique présentant une aura procursive. O
ès se montrent tous les jours ou même plusieurs fois par jour. La
malade
dit qu'elle est prévenue de la prochaine arrivée
ns rien de remarquable ; la nuit avait été calme ; à son réveil, la
malade
s'est trouvée toute drôle (c'est son expression
s les mouvements étaient irréguliers, involontaires ; au dire de la
malade
, le membre gauche était refroidi, surtout les d
s irrégulières; la marche est gênée, difficile, saccadée ; aussi la
malade
reste-t-elle ordi- nairement assise ; les mains
t les objets avec diffi- culté. Si on se fait serrer la main par la
malade
, on sent qu'elle ne le peut pas faire d'une man
rien de régulier dans la marche de la chorée ; cer- tains jours, la
malade
est tranquille; dans d'autres, elle est très ag
blement l'un à côté de l'autre pendant cinq ou dix minutes, puis le
malade
hâtait tout à coup le pas, et il finissait par êt
sir et le contenir avec force. Dans les derniers mois de sa vie, le
malade
eut des accès beaucoup plus fréquents, même en
mouvements précipités qui l'entraînaient violemment à cou- rir, la
malade
ne s'arrêtait que lorsque ses jambes se croisant,
s purgatifs, et des bains froids; le tout en vain. Lorsque la jeune
malade
entra à l'hô- pital de Dijon, on tenta derechef
hypérémie encéphalique. Le résultat en fut bon, et, finalement, la
malade
est aujourd'hui parfaite- ment guérie. Les ph
mènes observés ne permettent pas de con- clure avec l'auteur que sa
malade
était atteinte de chorée. La longue durée de la
e avec Salgues il DE L'ÉPILEPSIE PROCURSIVE. 75 la guérison de sa
malade
; l'observation sous ce rap- port est absolument
ner l'observation de Roth; l'auteur n'a pas observé sérieusement le
malade
qu'il n'a jamais interrogé et qu'il avait eu se
pendant avoir été pris de vertige à ce moment-là. Dans ce cas, le
malade
avait des accès ordinaires et des accès procurs
lepsie procursive pure; il aurait été intéres- sant de suivre cette
malade
, d'avoir une description plus précise des carac
pilepsie procursive : « J'ai eu moi- même, dit-il, en traitement un
malade
chez lequel, au lieu des paroxysmes ordinaires,
commençaient et finissaient par une course dans la chambre dont le
malade
n'avait pas conscience. Je ne puis m'empêcher d
t, que les poussées congestives ne peuvent plus se faire parcequelo
malade
est arrivé au dernier marasme; il succombe, piè
ications qui se produisent dans l'exercice des mouvements, chez les
malades
de ce genre, lorsque le concours des impression
l'articulation du poignet. Usage du bras ab- solument conservé. La
malade
faisait la cuisine et se brûlait sou- ventsans
de, humide, légèrement oeJématiér. Doigts un peu plus épais du côté
malade
, par suite de l'oedème. Eschare durant plusieur
es îlots de sensibilité dans un territoire d'anesthésie. Mais notre
malade
ne présente aucun phénomène hystérique, ni psyc
e du transfert, comme cela se voit souvent dans l'hystérie. Chez le
malade
dont il est question on n'a obtenu aucun résultat
u plexus cervical, tous les nerfs sensitifs du plexus brachial sont
malades
; or ils sont intimement liés aux rameaux moteur
ée d'une lésion cérébrale. · Quelle peut donc être la lésion ? La
malade
n'a pas de para- lysie motrice; elle a de l'ane
ra- cines antérieures. Etant donné l'état général excellent de la
malade
on devrait penser à une lésion localisée et bén
- kiewicz tenta d'agir d'une façon « catalytique * sur' la partie
malade
a l'aide du courant continu, en combinant ce/ tra
la fin de juin, trois mois après le commencement du traitement, la
malade
pouvait être considérée comme guérie. L'affecti
ules mani- festations, sans qu'il soit possible d'observer chez les
malades
aucun stigmate. C'est là l'hystérie monosymptom
ilité dans les idées et dans l'humeur, ces tendances impulsives des
malades
à rire et à pleurer sans motif, que l'on observ
s le même aspect. C'est ce qui a eu lieu en particulier chez un des
malades
, le nommé Porcen... dont M. Charcot s'est servi
ota l'existence d'une otite chronique moyenne du côté droit dont le
malade
ne se dou- tait pas. Des insufflations d'air et
l; par le Dr E. DUFOURT. (Loa méd., 1886, t. LI.) Il s'agit d'une
malade
âgée de trente etun ans, sans antécédents héréd
venus spontanément et paraissent devoir être attribués au froid, la
malade
travaillant souvent le cou et la poitrine décou
llonne), ne s'observe que dans la période de cachexie, alors que le
malade
se trouve sous la menace des complications graves
s, 20 avril 1887, p.370.) ' II s'agit dans cette observation d'un
malade
âgé de soixanle- neuf ans, que le Dr Toppin tro
ssium fut ordonné, et le médecin revint l'après-midi ; il trouva le
malade
debout, quoique se tenant difficilement, poncti
ue se tenant difficilement, ponctionna l'hydrocèle. Le lendemain le
malade
était encore plus abattu, et l'auteur remarqua
t incessant de liquide limpide par le nez, qui ennuyait beaucoup le
malade
. Cet écoulement était plus REVUE DE PATHOLOGIE
écartement de près d'un quart de pouce. Quelque temps auparavant le
malade
s'était aperçu que son cha- peau etait trop étr
son cha- peau etait trop étroit pour sa tête. Le troisième jour, le
malade
présentait la respiration de Cheyne-Stokes, le
albumine. On ne put recueillir du liquide s'écoulant par le nez. Le
malade
mourut le cinquième jour avec tous les signes du
ose nous étonne : c'est l'écartement des os du crâne qui à l'âge du
malade
sont solide- ment soudés depuis longtemps. A. R
t d'une masse indurée. La para- lysie se guérit complètement, et le
malade
avait recouvré la santé, qui se continua sans r
pendant quarante secondes; trois nouveaux accès se produisirent. Le
malade
tomba dans le coma, et dix heures après, survin
artielle ou complète de la fonc- tion des nerfs des extrémités. Les
malades
ont d'abord des trou- bles sensitifs, des picot
Dans quelques cas les nerfs de la face et des yeux sont gris et le
malade
est sur son lit comme un naufragé sans secours.
x. Le pronostic dans la névrite multiple est généralement bon. Le
malade
guérit, quoiqu'il faille souvent longtemps attend
. Séance du 23 mai 1887. Présidence de M. Magnan. Présentation de
malades
. M. CIIAMBARD présente un homme de vingt-trois
et est assez restreint pour empêcher de juger du niveau mental des
malades
. Le diagnostic de la paralysie générale ne pouvai
n an, dans dix ans ! Il n'y a qu'à attendre. Mais si d'aventure, le
malade
meurt après avoir rabâché pendant trente ou qua
S. 119 j longtemps, et je les cite d'autant plus volontiers que les
malades
dont il s'agit sont connus de plusieurs d'entre
pose exclusivement sur des troubles de la sensibilité génitale. Ces
malades
n'ar- rivent jamais à la mégalomanie. "Je citer
i même, il y a quelques années, mais à un autre point de vue : ce
malade
était absolument remarquable par son délire qui s
ne de ses étapes. J'ai simplement voulu dire, pour ma part, que ces
malades
échafaudent si bien. leur délire qu'il semblera
de leurs persécutions : ils voulaient m'empêcher de gouverner. » Ce
malade
était, en outre, atteint d'un eczéma de la lèvre
é de dire que j'ai suivi pendant mon internat à Charenton, l'un des
malades
qu'il nous cite comme n'ayant pas eu d'idées am
nt avec le bons sens, elles ont si souvent attiré des algarades aux
malades
qu'ils les dissimulent souvent plus volontiers
avoir la possibilité de renouveler de temps en temps la population
malade
, ce qui sera facile à faire en se servant des h
familial, consistant, comme on sait, en ce qu'un certain nombre des
malades
chro- niques sont placés chez les paysans des v
t de son avis, qu'une certaine partie d'ivrognes habitués, sont des
malades
et ont besoin des mesures législatives toutes a
ait pas sa rdison d'être. Il faut avoir une section à part pour les
malades
violents, criminels ou non. Xi. La même questio
e préventive. contre les crimes commis très souvent par ce genre de
malades
. XII. M. Korsakoff a parlé de l'assistance des
orsakoff, d'essayer ce système dans certaines localités russes. Les
malades
seront placés dans les familles qui habitent tout
ntale chez un ha- bitant. Si le médecin trouve que le traitement du
malade
ne pourra se faire dans un milieu de famille, i
écial, lequel sera obligé de le recevoir. Les frais de transport du
malade
dans l'établissement tomberont sur la commune(Z
e dans ce but, de donnera l'administration le droit de garder les
malades
autant qu'elle le jugera nécessaire. Quant au pai
atoire la surveillance du médecin sur la régularité du placement du
malade
; c) si le médecin considère tel ou tel traiteme
ment du malade; c) si le médecin considère tel ou tel traitement du
malade
comme impropre ou nuisible pour lui ou dangereu
des mé- decins spécialistes, résultait une situation détestable des
malades
, sans parler des aliénistes eux-mêmes qui avaie
ement sous beaucoup de rapports du traitement et del'assistance des
malades
ordinaires, qu'une maison d'alienés et son admini
ssivement. Il peut se faire que l'état d'aliénation soit tel que le
malade
soit tranquille et facile à soigner; qu'il n'y
t, le cas où cette mesure n'est pas rendue nécessaire par l'état du
malade
. Mais il y a d'autres considérations à peser et
fera le traitement. En restant donc toujours dans l'hypothèse où le
malade
est soigné par un de ses proches parents sauf à
r, son frère ou sa soeur ; si, enfin, ce parent rapproché a avec le
malade
un domicile commun, et lui donne personnellemen
e qu'elle est aujourd'hui. Mais si c'est la seconde hypothèse, ce
malade
tranquille et pour lequel il n'est pas question
'article 7. Puis, arrive enfin le troisième cas, celui où l'état du
malade
oblige de le tenir enfermé, celui que l'on appe
Dans cette hypothèse prévue à l'article 8 du projet de loi, que le
malade
soit soigné par ses plus proches parents ou par
ou le chef de la 'famille de surveiller ses proches lorsqu'ils sont
malades
, même lorsqu'ils sont atteints d'aliénation men
la commission. D'abord pour le premier cas, c'est-à- dire pour les
malades
tranquilles, qu'ils soient ou non soignés par l
au cas où il n'y pas de séquestration, mais seulement au cas où le
malade
est traité dans des conditions ordinaires pour
onsidérer d'un oeil moins favorable la famille qui fait traiter son
malade
que celle qui le laisse sans soins ! Je disai
onnalité des soins. En etfet, si le proche parentqui a la charge du
malade
habite le même domicile que lui, c'est bien évi
demment qu'il ne se désintéresse pas du traitement qu'on donne à ce
malade
avec lequel il cohabite. Et, d'un autre côté, i
une maladie telle que l'aliénation mentale, que celui qui soigne le
malade
, mais qui n'est peut-être pas libre de toutes s
le crois pas possible. Pour moi, messieurs, toutes les fois que le
malade
sera traité sous la surveillance et sous l'auto
e degré de parenté «n'ait son domicile dans la même maison que le
malade
« ou» ne préside personnellement aux soins qui lu
ration à faire au procureur de la République toutes les fois que le
malade
ne se trouve pas confié aux soins de ses parents
la liberté individuelle justifiée, il est vrai par l'état mental du
malade
. Je compreuds due dans ce cas, vous demandiez u
fois que ce sera un membre rapproché de la famille qui soignera un
malade
par lui-même ou qui le fera soigner sous sa dir
le considérer comme ga- rantissant d'une manière suffisante que le
malade
recevra tous les soins nécessaires, à plus fort
faite, a en quelque sorte la responsabilité de la sur- veillance du
malade
, pourrait provoquer le placement d'office de ce
veillance du malade, pourrait provoquer le placement d'office de ce
malade
s'il lui paraissait être dans des conditions où i
le délai d'un mois à partir de la mise en traitement de la personne
malade
, au procureur de la République de l'arrondissem
e privé, c'est-à-dire dans un asile qui reçoit un certain nombre de
malades
, et dans ce cas il reconnaît qu'il faut prendre
oigné par un étranger, que dans un asile privé ou- vert à plusieurs
malades
, où il existe un nombreux personnel, où le publ
rra constater que c'est en effet le traitement d'un aliéné que le
malade
subit. Il n'y a à cet égard aucune précision dans
igieux par excellence n'avait pas pu réussir, alors on abandonne le
malade
aux soins de l'asile, soit public, soit privé,
le délai d'un mois à partir de la mise en traitement de la personne
malade
au procureur de la République de l'arrondisseme
egré inclusivement, n'ait son domicile dans la même maison que le
malade
ou ne préside personnellement aux soins qui lui s
oins que le parent « n'aitson domicile dans la même mai- son que le
malade
, ou ne préside personnellement aux soins qui lu
'accepte pas non plus celle substitution; elle pense que lorsque le
malade
est dans une maison autre que celle où réside l
'un des ascendants ou l'un des descendants, le frère ou la soeur du
malade
, s'il préside lui-même au traitement et s'il ré
n des as- cendants ou l'un des descendants, le frère ou la soeur du
malade
n'ait son domicile dans la même maison et ne pr
le délai d'un mois à partir de la mise en traitement de la personne
malade
, au procureur de la République du domicile de c
ne. Ce rapport doit indiquer la date de la dernière visite faite au
malade
par le signataire, sans que cette date puisse r
ncore aujourd'hui que cette expression : « la nécessilé de tenir le
malade
enfermé », implique par elle- même une idée de
sions les plus fortes ; nous disons qu'il y a nécessité de tenir le
malade
enfermé. Cela veut bien dire évidemment qu'il s
ême lorsqu'il y a eu contrainte physique, coercition exercée sur le
malade
pen- dant une période de trois mois. Nous : ne
la question ! M. DELSOL. Dans tous les cas, il est possible que ce
malade
, qui est évidemment un agité, qui a des accès d
ne. Ce rapport doit indiquer la date de la dernière visite faite au
malade
par le signataire, sans que cette date puisse r
le-champ à son examen. On fit venir un homme habitué à la garde des
malades
. Il se nom- mait Hans Grau, natif de Vienne, re
vivement de cet état de choses qu'il n'y a personne pour garder ces
malades
. 2° L'118te1-Dieu d'Epernay dispose de deux cab
été supprimée à la suite de la pendaison d'un aliené. On envoie les
malades
au bout de deux ou trois jours, rarement plus,
te surveillance. Ces cellules ont été construites en 1885-1886. Les
malades
sont gardés 4, 8 ou 6 jours. 4° A l'hôpital civ
servir en hiver, parce qu'ils ne sont pas chauffés. En général, les
malades
sont dirigés sur l'hôpital d'Epinal au bout de
tage, dans un état misérable, est consacré à une autre catégorie de
malades
déshérités, les vénériennes. Ces caba- nons qui
'hôpital, dans des communs, à côté d'écuries, de telle sorte que le
malade
est absolument en dehors de toute surveillance.
s un autre, alors qu'il y aurait le plus grand intérêt à diriger le
malade
de suite sur l'asile de la circonscription. Pou
de l'intérieur peut exiger de ses préfets et sous- préfets que les
malades
aliénés soient transférés dans les vingt- quatr
nt rendu les communications rapides et com- modes, on abandonne les
malades
dans des cabanons, sans soins, sans traitement,
EWART JEWELL, de Chicago, et dé- cédé le 18 avril dernier. Il était
malade
depuis environ cinq ans, et depuis longtemps dé
ste quelques autres exemples. Avant d'exposer l'histoire de notre
malade
, il con- vient de revenir en quelques lignes su
dent que se montre l'impotence fonctionnelle; tout d'abord . le
malade
est endolori, comme après une simple con- tusio
l'inertie du membre, ne viennent que tardivement : on dirait que le
malade
prépare et médite sa paralysie : l'expression e
mportance. DES MONOPLÉGIES PARTIELLES DU MEMBRE SUPÉRIEUR. 181 Le
malade
présenté par Troisier à la Société médi- cale d
et aussi l'impression morale avaient été assez intenses pour que le
malade
perdit connaissance pendant vingt minutes. Les
violent et capable de causer un ébranlement général, il en 1 Ces
malades
ont été présentés par JI. Terrillon il la Société
casion de présenter à la Société des hôpitaux (27 novembre 1885) un
malade
atteint de monoplégie du membre supérieur droit
s de traumatismes graves. Ce qui frappe dans l'histoire de tous ces
malades
, c'est la présence constante, avec fort peu de
l'épaule, du bras et de l'avant-bras ont conservé leur force. La
malade
peut à peine fermer la main et tenir sa cuiller
ecchymose de la hanche et à une très vive impression de frayeur. Le
malade
reste sans connaissance pendant deux jours, pui
es inférieurs ' Nous résumons les grands traits de l'histoire de ce
malade
, renvoyant pour les détails 1 la lecture du tex
en arrière. Sens musculaire et sensibilité articulaire abolis ; le
malade
n'a pas la notion de la position de ses membr
. ( ! % ig. 13 . ) « Six mois après, à la fin de décem- bre, le
malade
se mord le dos de la main dans une attaque et s
ant-bras et à la main : toutefois, l'en- semble de l'histoire de ce
malade
ne laisse place à aucun doute sur la nature de
U MEMBRE SUPÉRIEUR. 187 sont respectés, lorsque, dans une crise, le
malade
se mord accidentellement et légèrement le dos d
nsitivo- motrice de la main et de l'avant-bras gauche. Chez cette
malade
comme chez le précédent, la paralysie semble av
ires sont incomplètement connus. Son père est bien portant, mais la
malade
ne connait pas sa mère, et de ce côté, l'hérédi
rtir de cette époque, la main gauche a commencé à s'affaiblir et la
malade
dut être retirée de la maison où elle était en
ste une parésie du membre supérieur, il est très diffi- cile à la
malade
de porter la main sur la tête. La face n'est po
RIEUR. t89 les 'mouvements des doigts. La main semble lourde à la
malade
, elle laisse tomber les objets qu'elle porte. L
ingle assez profondément dans la peau du bras sans faire crier la
malade
qui accuse seulement un peu de douleur. La diminu
çon à figurer un véritable gant. Sur toute l'étendue de la main, la
malade
ne sent pas quand on la pique et elle ne distin
les mouvements choréiques qui existaient lors de la rentrée de la
malade
à l'hôpital et qui avaient disparu ont de nouveau
de l'avant-bras, ne tarda pas à faire disparaître toute douleur. La
malade
se crut guérie, et à son retour à Paris, au moi
légèrement le dos ou la paume de la main avec le pulpe du doigt, la
malade
ne s aperçoit pas de la sensation de contact, q
anormales, les faire chevaucher les uns sur les autres, sans que la
malade
ait la notion de la position de ses phalanges.
e façon à forcer le mouvement de l'articulation méta- carpienne, la
malade
n'éprouve ni douleur, ni sensation pé- nible, b
Il semble également que le sens musculaire'soit très émoussé. La
malade
n'a évidemment pas la conscience nette du degré
ts, la peau rou- git, et au moment de l'interruption 'du courant la
malade
éprouve la sensation de la secousse musculaire,
a tem- pérature locale. La santé générale est bonne. Cependant la
malade
est pâle et offre un certain degré d'anémie, el
ns- truation est redevenue régulière. Bien qu'impressionnable, la
malade
n'a jamais eu d'atta- ques de nerfs, ni aucun p
ur. La faiblesse musculaire était toujours aussi considérable et la
malade
pouvait à peine fournir une pression de 4 ou 5
mage psychique des mouvements de l'avant-bras, il recom- manda à la
malade
d'exercer une pression sur un dynamomètre quatr
x et de crampes assez pénibles : bien que la force soit revenue, la
malade
ne peut encore jouer du piano, parce que les ch
ce, lequel est douloureux à la pression : sauf ce léger malaise, la
malade
peut être considérée comme guérie. J'ajouterai
la consé- quence de la chute sur le poignet. De même que chez la
malade
de M. Charcot, qui n'est devenue monoplé- gique
gie n'est alors qu'un incident du tableau général, comme chez ,'a
malade
de Lombroso. Ailleurs, le traumatisme éveille u
ffit d'une secousse minime pour la faire éclore : c'est le cas du
malade
de Berbez. Dans une forme atténuée, la mo- nopl
is- tant tel que la tumeur douloureuse du poignet, que portait la
malade
de M. Charcot, mais l'hystérie se révèle par se
rs de tout autre symp- tôme ; c'est ce que nous avons vu chez notre
malade
. Ces dernières formes de monoplégie, évidemment
atténuant et disparaissent au mois d'octobre. Vers celte époque, la
malade
constate sur le dos de la main droite une vésic
sur les phalanges, sans provo- quer aucune douleur. A ce moment, la
malade
s'aperçoit que la 200 PATHOLOGIE NERVEUSE.
potence fonctionnelle tenant exclusivement à l'anesthésie. Quand la
malade
a les yeux fermés, elle est incapable de tenir
la main. Néanmoins, M. Adamkiewicz n'admet pas l'hystérie chez sa
malade
; il repousse ce diagnostic, parce que les signes
es sensitifs. D'ailleurs, l'évolution même de la monoplégie chez la
malade
d'Adamkiewicz, démontre la nature purement fonc
es fébriles, ni de phénomènes douloureux. Presque en même temps, le
malade
s'aperçoit que sa jambe est in- sensible aux ex
générale et la motilité n'ont subi aucune atteinte, si bien que le
malade
ne s'en préoccupe pas et continue de vaquer à s
vives douleurs qui rendent la marche impossible et forcent même le
malade
à garder le lit. L'impo- DES MONOPLÉGIES PARTIE
, et d'ailleurs cette lésion paraît avoir été transitoire chez le
malade
d'Adamkiewicz, puisqu'il ne dit pas ce qu'elle es
ute d'explication meilleure, l'auteur admet qu'il a existé chez son
malade
une altération spinale ayant pendant deux ans i
il ne cherche pas à s'ex- pliquer comment, dans cette hypothèse, la
malade
n'ait pré- senté ni phénomènes ataxiques, ni co
traités dans des services hospitaliers, furent considérés comme des
malades
semblables aux autres. Fréquence. - Il est une
re des exemples de paralysie générale. Ainsi, à 119aréville, sur 84
malades
, je compte 21 ou- vriers, journaliers, la plupa
istes, ingénieurs, fonctionnaires), tan- dis que cette catégorie de
malades
est à peine repré- sentée à Maréville. Je réuni
père ou la mère aliénés; 6 fois le grand- père ou la grand'mère; 11
malades
avaient un frère ou une soeur atteints de folie
ns un cas j'ai noté l'hérédité en retour : une nièce était folle; 2
malades
avaient leur mère épileptique; chez 3 autres, l
nte. N'est-on pas frappé d'ailleurs de ce fait que, parmi mes 310
malades
, il n'y a que 8 marchands de vin, aubergistes,
principal, sinon unique. Mais là encore on confond les excès que le
malade
commet au début de l'accès, avec ceux qui aurai
ps que les symptômes de la paralysie générale, existaient chez le
malade
des altérations de nature non douteuse (ulcérat
ris (Bull. de la Soc. de méd. de Paris, 1880). Vingt-trois de mes
malades
avaient été antérieure- ment infectés; chez auc
Traumatismes du crâne. Je les ai notés trente- huit fois. Chez 7
malades
, le traumatisme avait eu lieu dans l'enfance, e
n- nais des faits similaires pour la paralysie générale : chez un
malade
, il y avait eu, deux ans auparavant, fracture d
un foyer ardent (cuisi- nier, pâtissier, boulanger, chauffeur); 10
malades
appartiennent à cette catégorie. La fâcheuse in
s ont été signalées dans les antécédents d'un grand nombre de mes
malades
, et j'ai la conviction que les chiffres que j'a
n voyageur de commerce, quarante-trois ans, entre en avril 1886. Ce
malade
, qui a toujours été sobre et rangé, a perdu sa
les premiers symptômes de délire, et, à peine arrivé en France, le
malade
dut être placé à Charenton. Il est mort dans le
nviron, et sont attribués à des contrariétés clans les affaires. Ce
malade
n'est resté que deux mois 22 le PATHOLOGIE MENT
ds d'attirer l'attention. Causes morales. Un très grand nombre de
malades
ont eu à supporter .de violents chagrins : pert
d'un traumatisme,' elle produit un choc violent, sou- dain, dont le
malade
ne se relève plus. J'ai vu mourir à Maréville u
ie, si l'on se bornait à cette énumération. Dire que chez tant de
malades
on a trouvé telle cause, chez tant d'autres tel
as absolument inextricables. Un jour que V... était allé visiter la
malade
, celle-ci, au moment où il sortait de la cour,
ouve dans une situation gênée, avec une femme presque constamment
malade
. V. D ? employé de commerce, quarante-cinq ans.
c la capacité de l'organe*. Aussi est-il une troisième catégorie de
malades
; ce sont ceux qui, ne présentant aucune tare, n
t P. BRICON ÉPILEPSIE AVEC AURA PROCURSIVE Nous distinguerons les
malades
qui, sans avoir eu, du moins à notre connaissan
sifs constituant alors une sorte d'aura de l'accès ordinaire. Ces
malades
doivent-ils être considérés comme at- teints d'
; bien réglée, elle s'est mariée à vingt-six ans, et n'a jamais été
malade
. - [Père, mort à quatre-vingt-un ans d'une pneu
rçon, né avant terme, mort en nourrice à l'âge d'un mois ; 3° notre
malade
; 4° fille, onze ans, im- pressionnable, tumeur
-- Il vomissait depuis longtemps. - Pas de convul- sions : Notre
malade
. Lors de la conception le mari faisait de mauva
ctères suivants : il est précédé d'une sorte de fatigue, ou bien le
malade
éprouve un besoin irrésistible de s'en aller, d
sans avoir eu de convulsions; il était très intelligent; 2° Noire
malade
. Sa mère fit deux chutes pendant sa grossesse :
ie vertébrale pour laquelle il a été soigné à l'hôpital des Enfants
malades
et qui a laissé des cicatrices. 1879. 17 octobr
fants malades et qui a laissé des cicatrices. 1879. 17 octobre. -Le
malade
ne s'est couché que le 17 oc- tobre. -Le 16 on
qu'à l'âge de six ans ». DE l'épilepsie PROCURSIVE. 241 moins, le
malade
s'était levé spontanément, avait pris suivant u
r; c'est là que le surveillant, auquel le veilleur avait signalé le
malade
, le vit, constata qu'il était souffrant et l'en-
it, constata qu'il était souffrant et l'en- voya à l'infirmerie. Le
malade
ne s'était plaint et ne se plain- gnait de rien
hes en arrière. Vésicatoire en avant. P. 120; T. R. 38°,8. 20. Le
malade
est un peu plus éveillé; montre sa langue qui e
nomènes automatiques proprement dits que présente également cette
malade
ne sont observés qu'à la suite du sommeil dans
ie.] 250 CLINIQUE NERVEUSE. Consanguinité : le père et le mère du
malade
étaient cousins germains et portaient le même n
ortaient le même nom. Deux enfants : 9 un mort mort-né ; 2° Notre
malade
. Né à terme, élevé au sein par sa mère. Pen- da
q à douze ans, il a été en classe; pendant ce temps, il n'a pas été
malade
, se développait, apprenait bien. A douze ans, i
involontaire. Le regard restait égaré durant quelques instants. Le
malade
était long à se remettre, s'assoupissait pendan
ie pendant une journée et même davantage. , Si l'accès prenait le
malade
dans la chambre, il ne cassait pas les objets.
opre. 14 octobre. Suppression du traitement hydrothérapique. - Le
malade
est en démence ; ce n'est qu'avec la plus grande
ge incohérent; on ne peut lui faire dire son nom. 31 décembre. Le
malade
urine au lit toutes les nuits, il est quelquefo
t de la langue. DE l'épilepsie PROCURSIVE. 253 1886. Novembre. Le
malade
est dans le même état, allant et venant comme d
le coma et a succombé. Description d'un accès (3 octobre 1886). Le
malade
pousse un bourdonnement rauque et tombe lenteme
après l'accès. La durée de l'accès est d'environ trois minutes; le
malade
se lève et continue sa promenade interrompue.
être levé d'un bond. Selon une note de l'infirmier du chauffoir, ce
malade
, avant de tomber, tourne plusieurs fois sur lui
les derniers renseignements qui nous ont été fournis par le père du
malade
, nous l'au- rions mise à côté de celle de Grand
ivre, quelques excès de boisson. Mère, soixante ans, n'a jamais été
malade
, pas d'accidents nerveux. Trois frères ; un poi
n conformé ; il était énorme et pesait bien dix livres ; 2° Notre
malade
? 3° Garçon, huit ans, bien portant, intelligent,
ien portant, intelligent, apprend bien, pas de convulsions. Notre
malade
.- Conception. -Pas derapportshabituels dans Jes
dormiret il était quatre ou cinq jours sans metoucher, car il était
malade
, vomissait tout vert. » - .Grossesse, beaucoup
ans on a repris son frère de nourrice. C'est à ce moment que notre
malade
est devenu drôle, il sem- blait jaloux de son f
re leur disparition totale pendant la dernière année de la vie du
malade
. (A suivre.) ' Les deuxième et troisième circon
spécialement l'attention sur ce point de l'histoire de notre petite
malade
. Juliette qui ne peut pas prononcer un seul mot
s doigts, extenseur de l'in- dex et du petit doigt). La plupart des
malades
du Dr V. Poore ont présenté des symptômes du cô
« crampe des pianistes » n'indique pas le trouble ressenti par les
malades
. Dans neuf cas, ce sont des contractions des ex
ns une bonne position dans le lit. Cette sensation tient souvent le
malade
éveillé. Les nerfs sont sensibles à la pression
iraillé dans les mou- vements a été observé par le Dr Poore chez un
malade
atteint de névrite alcoolique. A ces symptôme
ense majorité de cas d'hallucinations vraies (douze faits sur vingt
malades
), on constate de;l'liypéresthésie (avec ou sans
ue nul, sinon contraire au but poursuivi. Chez un certain nombre de
malades
, les crises ont augmenté, mais dans la plupart
e à un traumatisme crânien chez une femme. Après trois semaines, la
malade
a guéri mais n'a jamais depuis retrouvé le souv
de la personnalité chez un hystérique. M. MA- bille, qui a suivi la
malade
de MM. Bourru et Burot dont l'his- toire est re
J'ai aussi retrouvé les notes que je prenais au jour le jour sur ce
malade
et j'y vois qu'il était poursuivi par un préfet
rce qu'ils me tourmenteraient davantage. u Plusieurs lettres que le
malade
m'a remises sont remplies de conceptions orguei
baron Seillière à agir, ce fut à la fois l'agitation croissante du
malade
et une lettre de son conseil judiciaire qui, ému
sans violence et les scènes du domestique qui se serait emparé du
malade
est une pure invention. Le malade a été conduit à
omestique qui se serait emparé du malade est une pure invention. Le
malade
a été conduit à Vanves par un de ses amis, le c
ls. Ce qui frappe les médecins consultants, c'est l'indifférence du
malade
sur sa situation, son intarissable loquacité, u
ne attitude, une ma- nière d'être générale qui n'est pas celle d'un
malade
de fraîche date : ils expriment l'opinion que l
e et la considèrent comme la seule mesure qui puisse sauvegarder le
malade
contre les entraînements auxquels il est incapa
é par les journaux, de l'entrevue de M. le Préfet de police avec le
malade
. M. Motet, en mettant en relief certains passag
e est atteint d'aliénation mentale et qu'il en ait conclu que notre
malade
n'était pas fou. ' « Si M. Gaillard, de Vauclus
avité et nous permettent d'affirmer 282 SOCIÉTÉS SAVANTES. que le
malade
qui nous les présente est atteint d'une lésion
Le colonel X..., qui l'avait conduit chez moi, étant venu voir son
malade
, celui-ci l'a déshabillé des pieds à la tête; p
e. (Suite dela discussion.) -M. Bail rapporte l'observation de deux
malades
atteints de délire ambitieux d'em- blée, sans a
e, il tient surtout à expliquer dansquelles conditions la sortie du
malade
s'est effectuée, et rectifier ainsi les appréci
sous rédigé d'après une nouvelle invitation du Préfet à examiner le
malade
qui a déterminé la mise en liberté du baron. Ma
ainsi la pensée de de M. Falret en ce qui concerne l'état mental du
malade
: «Monsieur le Préfet. Depuis la dernière visit
harcot, Decaisne, Laborde et Motet à l'époque delà séquestration'du
malade
, de même, mes honorés confrères auraient été de
derniers jours, comme il le disait lui-même, à lais- ser sortir son
malade
pour le faire conduire à la campagne dans un ch
était en effet manifestée et je me proposais de solliciter pour mon
malade
une sortie provisoire dans des conditions de surv
is je n'aurais pas osé proposer encore une sortie dé- finitive d'un
malade
dont cependant j'aurais bien aimé à être dé- ba
iberté immédiate. M. Motet regrette que M. Falret, qui a soigné son
malade
avec tant de dévouement, n'ait pas eu la satisf
t, n'ait pas eu la satisfaction de proposer le premier la sortie du
malade
à l'autorité administrative. Marcel Briand. S
subséquents ont vérifié le diagnostic. Discussion. M. MUELLER. Ce
malade
m'a été confié pendant l'été de 1884. Quand il
M. IDELEIt. Au début, j'avais pensé, d'après la manière d'être du
malade
, à un commencement de paralysie générale. M. JA
dans quelle mesure ils .doivent accorder créance aux assertions du
malade
: ainsi, en présence du baragouin des simula- t
tion du pouls pendant quelques minutes (90 à 100). Le 8 février, la
malade
s'habille pour la première fois depuis quelques s
. 11 arrive assez souvent qu'après le retour de la connaissance, la
malade
mange, mais plusieurs fois aussi elle vomit. Pe
r de la connaissance, fortes douleurs dans la jambe droite, mais la
malade
n'est pas tout à fait en pleine possession d'el
dre résistance à l'égard des mouvements qu'on veut leur imposer; la
malade
s'étire, remue les bras, rit, grimace, répète u
dans la jambe droite devenue sensible à la pression même légère. La
malade
dort beaucoup, mais son sommeil est agité; elle
utrition générale sensiblement améliorée; de novembre à février, la
malade
a gagné 13 livres; de février en mai, elle a gagn
hallucinations très vives, voire à des conceptions délirantes. Tel
malade
, par exemple, assiste à des combats qui se livren
ir lieu pendant le stade mélancolique de la folie circulaire. Une
malade
observée par l'auteur était pendant des mois en
. tématiques de la mélancolie. L'auteur rappelle l'histoire de ce
malade
trouvé près d'IIildesheim', sur lequel on ne put
jamais réussi à trouver le genre des idées délirantes parce que les
malades
de cette catégorie restent d'ordinaire malades
rantes parce que les malades de cette catégorie restent d'ordinaire
malades
jusqu'à la fin de leur vie. Bien des fois on co
sie de la volonté (mélancolie) ; 3° d'idées délirantes imposant aux
malades
le silence. Discussion. M. HERSE. A vu une mala
tes imposant aux malades le silence. Discussion. M. HERSE. A vu une
malade
demeurer sept ans sans parler, puis elle a récu
elle est redevenue muette. M. SCIIOLZ. A vu à l'asile de Brème deux
malades
ne pas parler; l'un depuis trois ans, l'autre d
l'un depuis trois ans, l'autre depuis un an. M. EN6ELKEN. Un de ses
malades
ne parle pas depuis quinze ans ; mais il joue c
e. Chaque nourricier reçoit annuellement 270 marks (337 fr. 50) par
malade
. On a grand soin de choisir les malades ' Sujet
t 270 marks (337 fr. 50) par malade. On a grand soin de choisir les
malades
' Sujet maintes fois exposé dans les Archives d
emeurées extrêmement favorables. On a constam- ment observé que des
malades
dont l'intelligence est émoussée qui ne partici
erueuland, près Brème', on traite de cette manière quatre-vingt-dix
malades
, aussi bien des femmes que des hommes. Suivant
des femmes que des hommes. Suivant le travail que fournis- sent les
malades
, on donne aux nourriciers de 4 à 28 marks (5 fr.
aux nourriciers de 4 à 28 marks (5 fr. à 35 fr.) par mois. Ceux des
malades
à qui ce traitement ne convient pas sont ramené
paraissent favorables quant à l'action des soins de famille sur les
malades
. La prochaine séance aura lieu le 2 mai 1887 à
aliénés ». Notons quelques propositions relatives au placement des
malades
: la famille a le droit de soigner un parent al
er quelconque pour lui-même ou pour son entourage. Le placement des
malades
dans les établissements publics doit s'opérer p
leur propre responsabilité. Une simple demande des parents ou du
malade
lui-même doit être suffisante pour l'admission. L
t est incontestable dans les maisons de santé d'un nombre normal de
malades
, présentant des conditions matérielles suffisan
ments où la camisole est absolument nécessaire dans l'intérêt des
malades
eux-mêmes (tendance au suicide, onanisme, affecti
erpétuer le souvenir de l'un de vos prédécesseurs, qui, entré comme
malade
dans cette mai- son, y guérit, s'y attacha au p
souffrants et aux déshérités. « Jusqu'à Pinel, en effet, tous les
malades
, sans distinction entre la simple idiotie et la
ue vous aspirez à l'imiter. Je ne saurais trop vous répéter que ces
malades
, ces fous sont susceptibles de comprendre le dé
abandonna le système qui avait prévalu jusqu'alors de confiner les
malades
dans des cellules noires et solitaires et leur do
à la courtoisie et au courage, et se montra le ferme champion des
malades
et de l'humanité souffrante. C'était un spécialis
bligé d'enfermer dans [sa chambre un maniaque ou un excité. Sur 722
malades
, pendant l'année dernière, on n'a enfermé que 3
é. Sur 722 malades, pendant l'année dernière, on n'a enfermé que 37
malades
dont : 18 hom- mes et 19 femmes; le nombre tota
econdes. Depuis plu- sieurs semaines, on n'a enfermé ni isolé aucun
malade
, résultat qu'on n'avait jamais obtenu avec l'an
défiance qu'offraient les anciens « restraints », actuellement les
malades
sont tranquilles, dans leurs quartiers; ils ont l
s extrêmes qu'on est obligé d'user de répression, lorsque la vie du
malade
ou des autres est en danger. (The New-Yorlc ble
la- quelle nous allons essayer de contribuer par l'histoire d'une
malade
que nous observons d'une manière pres- que cont
elle, tout dépend de la suggestion et est commandé par elle. La
malade
dont nous allons parler nous paraît pou- voir é
tive d'hynotisation. Voici d'abord l'observation détail- lée de la
malade
, pour étayer la discussion qui suivra. F... (Ma
ressants. Sa mère était très nerveuse, elle est restée quatorze ans
malade
et est morte d'une maladie de poitrine à l'âge
ter- rompue et se prolongea pendant dix-huit heures. Au réveil la
malade
ne se rappelait rien de ce qui s'était passé pend
e sommeil quelquefois précédée de prodromes, débute brusquement, la
malade
tombe sans connaissance : les mains se portent
la fixité du regard. Ce dernier procédé a une grande action sur la
malade
, il produit l'attaque presque instantanément. L
rminée par l'im- pression de tout ce qui frappe l'imagination de la
malade
, et cette influence morale s'exerce avec la plu
Bringuier essaya l'hy- drothérapie, mais il fallut y renoncer ; la
malade
s'endormant au moindre contact de la douche sur
doivent être très probablement attribuées, étant donné l'âge de la
malade
, à l'approche de la ménopause. En dehors des at
que l'attaque spontanée ; voici ce qu'on observe : d'abord, si la
malade
est debout ou assise, elle tombe, puis les yeux s
es doigts sont tellement serrés que leur extrémité est cyanosée; la
malade
ressemble à une véritable barre rigide. L'anesthé
eint; il y a quelquefois même projec- tion du corps à droite, et la
malade
tomberait si on ne la retenait. L'aimant donne
mêmes effets par la simple approche de la main. Pour réveiller la
malade
, il faut avoir recours à la compression de l'un
d'un sommeil naturel. En arrêtant la compression, on peut fixer la
malade
dans chacune des positions qu'elle prend avant
, elle l'exécute très bien au réveil. Voici comment on procède : la
malade
étant plongée dans le sommeil spontané ou provo
imagination ne semble jouer aucun rôle. Ainsi M. Mossé suggère à la
malade
qu'on va la purger avec de l'eau de Sedlitz : o
sie étendue à tout le côté. Pendant qu'elle est encore endormie, la
malade
rappelle que lors de sa dernière venue à la cli
HISTOIRE D'UNE HYSTÉRIQUE HYPNOTISABLE. 333 Une fois réveillée, la
malade
nous raconte que depuis deux mois elle n'a plus
ui a lieu chaque fois que l'ordre donné n'est pas exécuté ou que la
malade
est contrariée : dans cette attaque il y a bien
e. Une fois éveillée, on comprime l'avant-bras, et cette fois-ci la
malade
s'endort. 5. Pendant le sommeil provoqué, on
vec la pointe d'un crayon, mais on ne peut y parvenir. Seulement la
malade
se plaint, comme si elle soufflait, et accentue
a compression du poignet. 24. - On applique à l'index droit de la
malade
]'¡'YIJnoscope du Dr Ochorowitz : c'est un aima
vier pour le le, mars. Avant toute tentative d'hypnotisation notre
malade
était hystérique. Il est intéressant d'étudier
coma de Briquet); b, de l'état cataleptiforme. L'attaque de notre
malade
, qui est un type très fixe toujours le même, ne
ont toujours rigides; les mâchoires sont parfois contracturées. Les
malades
ont des secousses. » Cela ne s'applique guère à
provoquée). L'anesthésie généralisée, que présente ensuite notre
malade
, n'est pas un caractère qui lui soit propre : e
al conservée dans les attaques de sommeil. Seulement, beaucoup de
malades
(celles de Richer notamment) parlent, mais sans
entre l'état de ses muscles et l'état de son intelligence. Notre
malade
a donc les muscles comme celles de Richer et l'
er, est la conservation complète de l'iî2telligeîîce, qui permet au
malade
de se rendre parfaitement compte de toutes ses
sance est absolue. C'est cette intégrité de l'intelligence chez ses
malades
qui fait classer par Richer les attaques de con
e attaque et c'est cette disparition de l'intelligence chez notre
malade
qui nous fait plutôt classer son attaque dans l
ns nous paraissent démontrer que déjà la névrose spontanée de notre
malade
n'est pas absolument banale dans son histoire c
pression de ces zones hypnogènes, bien étudiées par Pitres chez ses
malades
et faciles à retrouver ici. Tout en causant ave
s les procédés d'hypnotisation; c'est inexact au moins pour notre
malade
et par suite on ne peut plus donner cela comme
notisation que nous venons de distinguer, conduisent du reste notre
malade
au même état, à la même crise, au même sommeil.
croisées derrière le dos. Il est intéressant de démontrer que notre
malade
ne rentre pas du tout dans le cadre du grand hy
ela est vrai depuis le début, depuis les trois ans qu'on observe la
malade
. Ce n'est donc pas le résultat de l'éducation.
es résultats différents de ceux de M. Charcot, si on soumettait les
malades
à un modus operandi différent, si, en d'autres
en rien. Donc, rien n'est dû ici à l'éducation hypnotique. Notre
malade
constitue un excellent sujet pour l'étude des p
Voilà une première grande différence qui suffirait à placer notre
malade
en dehors du cadre de la Sal- pêtrière. De plus
n dehors du cadre de la Sal- pêtrière. De plus, non seulement notre
malade
ne pré- sente pas les trois états de la Salpêtr
muscles' de la face; mais elle n'est cependant pas sans effet; la
malade
se plaint (plainte inarticulée) comme si elle s
otique est facile, la suggestion intra-hypnotique impossible. Notre
malade
ne rentre donc pas dans les descriptions de la
catalepsie suggestive, des contractures suggestives. En cela, notre
malade
permet de répondre à Bernheim dans le sens de l
de répondre à Bernheim dans le sens de la Salpêtrière : comme les
malades
de Paris, F... a des stigmates moteurs, des car
t lui rien faire faire pendant son sommeil. Donc, en somme, notre
malade
ne rentre pour son HISTOIRE D'UNE HYSTÉRIQUE HY
commandé par la suggestion. Les uns et les autres existent. Notre
malade
fait partie du premier groupe : c'est une hypno
e : c'est une hypnotisée à caractères somatiques fixes, comme les
malades
de la Salpêtrière, dont elle se rapproche beauc
en montrant que tout ne vient pas de la suggestion chez tous les
malades
. Mais, une fois placée ainsi dans le premier gr
lement ceux des crises d'hystérie spontanée, présentées par notre
malade
, déjà avant tout essai d'hypnotisation. Nous ar
ie antérieure (ces attaques ayant des caractères divers suivant les
malades
). C'est dans cette dernière catégorie que rentr
ues antérieures de sommeil spontané. L'hypnotisme devient, chez ces
malades
, la simple provocation et reproduction de leur
l y aurait d'autres points curieux à mettre en lu- mière chez notre
malade
: la facilité avec laquelle s'exé- cutent les s
ptibilité DIF- FÉRENT1ELLE DU SENS DE LA VUE CHEZ L'HOMME SAIN ET
MALADE
. I. Définitions et historique. Il nous faut t
fragments. Nous avons examiné jusqu'à ce jour environ deux cents
malades
à la clinique de M. Charcot à la Salpê- trière.
acées à une distance de trente à quarante centimètres de l'oeil des
malades
. (A suivre.) PATHOLOGIE NERVEUSE CONTRIBUTION
cou. Si trente ans auparavant l'on avait mis côte à côte quelques
malades
, l'un, par exemple, atteint d'am- blyopie, l'au
, le quatrième affecté de strabisme, et si l'on avait dit que ces
malades
souffraient de la même maladie le tabes dorsual
nous représenter ainsi plusieurs DE LA GLIOMATOSE MÉDULLAIRE. 369
malades
: l'un, par exemple, atteint d'une fracture.. ...
us- culaire progressive, soit-disant type Aran-Duchenne. Tous ces
malades
ne peuvent demander une assistance médicale que
er 1882, nous avons présenté à la Société des Médecins russes, un
malade
atteint d'atrophie musculaire pro- gressive de
arche de la maladie, correspondait aux symp- tômes cliniques de son
malade
. Le cas du professeur Schultze ", publié quelqu
s'ap- puyant sur les cas suivis d'autopsie, diagnostique chez son
malade
la gliomatose centrale avec syringomyélie. Dans
moelles épinières, pour se convaincre de la fréquence relative des
malades
appartenant à cette catégorie. Ainsi, le profes
s, etc., M. Morvan examina l'état de la sensibilité chez tous les
malades
qui étaient atteints d'affection de ce genre, e
s avons eu l'occasion d'observer dans ces dernières années chez dix
malades
, des trou- bles caractéristiques qui nous ont f
cin d'étudier d'une manière plus attentive l'état de sensibilité du
malade
. Dans ces cas, des symptômes fondamentaux plus
nnées, à diagnostiquer la gliomatose de la moelle épinière chez des
malades
, qu'un examen insuffisant pourrait faire passer
reste que quatre; les autres mouraient avant l'âge de deux ans. Le
malade
n'offre pas d'hérédité névro- pathique apparent
asions de prendre froid; son logement est aussi humide et froid. Le
malade
n'a pas affaire aux poisons métalliques, il n'y
paravant la main droite commença à faiblir et il y a six mois le
malade
s'aperçut pour la première fois de la thermanesth
e fois de la thermanesthésie de la main gauche. Etat actuel. - Le
malade
est un homme robuste, bien fait, au teint clair
rts. La pronation, la supination de sa main ne sont pas faibles. Le
malade
serre la main assez fort, mais le dynamomètre n
e reste de la région des nerfs faciaux n'est pas altéré. Lorsque le
malade
tire la langue elle est légèrement déviée à droit
tement libre. Les fonctions de la vessie sont un peu troublées : le
malade
est obligé d'attendre parfois longtemps que les
est considérablement touché sur tout le côté gauche du corps où le
malade
ne perçoit pas la différence de 10 à 20°. Du cô
s. L'humeur est un peu triste, il y a tendance à l'hypochondrie, le
malade
observe beaucoup ses sen- sations et se plaint
consti- pation. Pendant tout le temps de son séjour à l'hôpital le
malade
se plaignait d'une série de phénomènes subjecti
uque et les membres. Une sensation de cuisson inquiétait souvent le
malade
: elle se localisait principalement à la tête, la
RE. 385 tôt dans l'un, tantôt dans l'autre. D'après l'expression du
malade
, il éprouve une sensation de traction dans le d
her la chute de la tête sur l'épaule gauche. Malgré les plaintes du
malade
, son état à l'hôpital continuait à s'améliorer;
'accouchement, et tremblement consécutif. Parésie et tremblement du
malade
dès sa première enfance. Placé en hospice à hui
ce de l'hydrothérapie et de la marche avec le chariot. Transfert du
malade
aux vieillards; continuation de l'amélioration.
é ; 2° un, mort à trois ans, du choléra, avec convulsions; 3° notre
malade
; 4° garçon, trente-un ans, aurait eu une fois
à vingt-deux ans d'un refroidissement après avoir été vingt mois
malade
(phthisie); pas de chorée ni de convulsions; - 7°
ère; il n'en avait pas eu depuis trois mois (épilepsie ? ). Notre
malade
. Grossesse bonne; pourtant, à huit mois, la mèr
87) de bien mettre en relief l'amélioration survenue dans l'état du
malade
. Le certificat de M. Lasègue est ainsi conçu :
igo généralisé. Transféré le 18 septembre à l'asile de Rhodez. » Le
malade
assure qu'à son départ il ne marchait pas encore
c et nous reprenons la suite de l'observation depuis l'époque où le
malade
est revenu dans le service. DEUX CAS D'ATHÉTOSE
ids, 47 kilogr. 40. 3 novembre. - A deux heures de l'après-midi, le
malade
étant debout contre son lit, s'est senti tout à
ntractions musculaires faibles, mais pas de paralysie. T. 38°,2. Le
malade
a gardé toute sa connais- sance. 4 novembre.
f vive, constipation. T. R. 37°, 8. Hier, à deux heures et demie le
malade
a vomi : il avait, parait-il, mangé une quantit
iberté relative... on me laissait sortir avec un commissionnaire...
malade
lui-même.» La parole est scandée par des mouvem
te - et qui présente les mouvements choréiques les plus accusés. Le
malade
peut se rhabiller, boucler sa ceinture, se bouton
le réflexe d'accommoda- tion sont conservés sans être exagérés; le
malade
distingue net- tement toutes les couleurs; pas
Il a été conduit à la gare d'Orléans par son ami Marson..., ancien
malade
épileptique, guéri et passé dans les divi- sion
pendant quinze secondes; - exercices du chariot. 22 novembre.- Le
malade
a continué régulièrement les douches; il dit qu
aussi intenses. Voici les résultats de notre dernier examen : Le
malade
étant assis a la tête un peu tendue en arrière, l
DOUBLE AVEC IMBÉCILLITÉ. 393 La physionomie est un peu niaise et le
malade
a une tendance très marquée à rire : « Parfois.
et les caractères des mouvements des bras dans cet acte. Quand le
malade
veut saisir un verre, placé sur une table devant
e soit dans la chorée, soit dans la sclérose en plaques. Quand le
malade
veut se lever de sa chaise, il garde les bras a
ie consiste en ce que les pieds se soulèvent plus que de raison. Le
malade
a une légère tendance à s'écarter de la ligne d
ent, une piqûre légère, l'excitent et le font rire bruyamment. Le
malade
couché, on relève les particularités suivantes :
rables. La recherche du réflexe rotulien est très difficile, car le
malade
contracte sans cesse ses muscles, et si, DEUX C
pour la main gauche, résultat en contradiction avec l'examen. Le
malade
étant levé, on le fait marcher pieds nus. On cons
s.de mouvements d'athétose. Le signe de Rot- berg n'existe pas : le
malade
se tient debout et marche aussi bien les yeux b
d'attaque, mais était très nerveux. Il disait que son enfant (notre
malade
), lui avait emporté "sa maladie et qu'il était
de criminels, etc.] Pas de consanguinité, - Sept enfants : 1° notre
malade
; -2° gar- çon, dix-sept ans, cordonnier; a eu d
s, en quatorze jours; 7° fille, morte du croup à trois ans. Notre
malade
. Au moment de la conception, le mariage datait de
le, {m,55. - Traitement : Hydrothérapie du 4 mai au 10 novembre. Le
malade
est arrivé à pouvoir marcher soutenu sous les b
inférieurs. Ils sont égaux et n'offrent aucune défor- mation. Le
malade
étant couché sur son lit, l'attitude est la suiva
1885. Janvier. - Poids, 42 kilogr. 90. Taille, lm,Sb. Il juillet. -
Malade
tranquille, a fait quelques progrès sous le rap
erroge et continue à s'exercer à marcher dans la salle. 6 mai. - Le
malade
présente sur chaque second orteil une ulcé- rat
ou essayer de parler quand on s'approche de lui. 23 juillet. - Le
malade
est toujours doux et tranquille, d'un bon carac
bassin. L'autre aussi se fléchit en même lemps, ce qui rapetisse le
malade
et lui donne une allure ramassée (Planches 111
emps. La miction et la défécation sont normales. Le caractère de ce
malade
est toujours doux. Son rire ressemble à un grog
considérable qui s'est produite, nous avons signé le passage de ce
malade
dans l'une des divisions de l'hospice. Un nouve
t et semblent faire un effort considérable absolument comme chez le
malade
de la pre- mière observation. Dans la marche,
yeux REVUE DE PATHOLOGE NERVEUSE. 40 sont fermés. Ajoutons que le
malade
a un sentiment exact de la flexion et de l'exte
ant du mois d'octobre 1884, la principale raison qui avait amené le
malade
à demander son admission à l'hôpital, et dont i
erculose pulmonaire ; hémiplégie DROITE ; DIAGNOSTIC FAIT AU LIT DU
MALADE
: « TUBERCULE CÉRÉ- BRAL ». Autopsie CONFIRMATI
.) Les cinq observations contenues dans ce travail sont celles de
malades
qui ont été soignés à Saint-Gervais pour des trou
qu'ils doivent être rattachés à la dlatltèse arthritique, dont les
malades
avaient présenté diverses manifestations (goutte,
WARDS. (Reu. de Méd., 1886.) Ayant observé de la glycosurie chez un
malade
atteint de sclé- rose en plaques, du service de
douleur au début de la maladie, et il a constaté que chez tous les
malades
ré- pondant au type de déformation caractérisée
ée; par M. Ed. Blanc. (Lyon méd., 1886, t. LU.) Observation d'une
malade
qui, à la suite d'une attaque d'apo- plexie, pr
énitale ; par M. BENEDII : T. (Neurol. Cenlralbl., 1886.) Chez un
malade
de 35 ans, aveugle de naissance, ne présentant
- drijumeaux, il n'y qu'un seul territoire qui puisse, chez notre
malade
, engendrer l'ensemble des symptômes de déficit en
sont déjà pas à dédaigner : en décembre 1886, cent cinquante-trois
malades
, parmi les trois cents environ dont se compose le
s, serruriers, vanniers, rempailleurs. Un assez grand nombre de ces
malades
est même déja parvenu à une habi- leté suffisan
les cinq maîtres chargés de donner l'enseignement professionnel aux
malades
ont coûté 11,800 francs pour l'année, tandis qu
ffecté à ce pavillon n'ait aucun contact avec les infirmiers ou les
malades
des autres salles, et que des précautions parti
isistes, semés d'attaques personnelles, mais en articles utiles aux
malades
. varia. 443 Dans l'affaire à laquelle j'ai fa
condaire ; on accuse ce personnel de mauvais traitements envers les
malades
; on le représente sous les couleurs les plus fâ
du progrès. La grande préoccupation ce n'est pas le bien-être des
malades
, ni le souci d'introduire dans nos asiles toutes
de l'ai- der à mieux connaître dans tous ses recoins le délire des
malades
. Des agents expérimentés découvrent les côtés a
sans qu'ils sans doutent. C'est surtout quand ils ont affaire à des
malades
violents et par conséquent dan- gereux, qu'ils
quent dan- gereux, qu'ils doivent redoubler d'habileté, et pour les
malades
et pour eux-mêmes; qu'ils doivent - que vous de
s coups que vous aurez reçus. Dernièrement, dans un grand asile, un
malade
était atteint de folie furieuse. Vous savez qu'
e était atteint de folie furieuse. Vous savez qu'en pareil cas, les
malades
déploient souvent une vigueur extraordinaire. D
force, ayant voulu le conduire en cellule, ont été entraînés par le
malade
, et ont roulé avec lui dans l'escalier. Dans cett
malade, et ont roulé avec lui dans l'escalier. Dans cette chute, le
malade
a eu une fracture du crâne et des fractures de
défendent énergiquement, affirmant qu'ils ont été entraînés par le
malade
dans sa chute et que c'est celte chute seule qu
qui a déterminé les accidents qui ont amené la mort. Ici, c'est le
malade
qui a été la victime de l'accident; il aurait pu
C'est que dans des cas semblables, c'est-à-dire quand il s'agit de
malades
furieux, sauf en cas de péril imminent pour leu
s l'aviez présente à l'esprit. Il est assez rare, en effet, que les
malades
, même à l'état de fureur, ne se rendent pas com
t dévoue- ment, à éviter avec soin tout acte de violence envers les
malades
, et à suivre scrupuleusement les conseils de vo
eils, si vous accomplissez scrupuleuse- ment vos devoirs envers les
malades
, vous récompenserez le conseil général de tout
permettront d'obtenir la guérison ou au moins l'amélioration de nos
malades
, de prévenir souvent des accidents auxquels ils
l, vous faire voir toute l'influence que vous pouvez exercer sur le
malade
par les conseils que vous lui donnez, par vos o
ons pu réaliser un progrès considérable dans le trai- tement de nos
malades
. Sans remonter jusqu'à Pinel, il n'y a pas bien
ages de cellules, superposées les unes sur les autres où de pauvres
malades
étaient relégués, abandon- nés à leur triste so
é, à son entrée dans nos services, les a remplacés. On éloigne du
malade
tout ce qui rappelle la prison, même l'hôpital;
les moments de lucidité, de l'enceinte qui prive momentanément le
malade
d'une liberté qui lui est chère, mais dont il lui
. VARIA. 449 Il faut à ce moment tout tenter pour créer autour du
malade
cette sorte d'harmonie qui éloigne de lui les i
ent parfaitement toute l'influence qu'ils peuvent exer- cer sur nos
malades
lorsque, par exemple, ils sont incapables de fi
rs souve- nirs, de coordonner leurs idées, etc... 11 est d'autres
malades
dont l'intelligence semble avoir conservé la pl
es tient enchaînés et dont ils ne peuvent expliquer la raison. Le
malade
est triste, dit Morel, il ne sait pas pourquoi, i
Le délire alcoolique n'a pas souvent d'autre caractéristique. Le
malade
a peur de tout, l'expression de la frayeur est em
1 n'est pas jusqu'aux représentations théâtrales qui, chez quelques
malades
, en dehors de la distraction qu'elles leur pro-
moyens divers qui agissent sur les habitudes et les sentiments des
malades
, qui s'attaquent à leurs erreurs, les combatten
de Bicêtre, qui, par son dévouement et ses soins éclairés pour les
malades
, a mérité le nom de précurseur et de collaborat
rt et coeur compatissant malgré sa rudesse apparente, observait ses
malades
et proscrivait déjà les moyens violents employé
Asile d'idiots de LEARSDEN. - L'établissement est fait pour 2,000
malades
, 900 hommes et 1,100 femmes. Le coût, par tête,
BEVERLEY. - Il y a eu une petite augmenta- tion dans le nombre des
malades
en 1886, ce nombre étant de 275 au commencement
292 à la fin. Cette aug- mentation est presque entièrement due aux
malades
étrangers au comté. Il y a eu 68 admissions. Le
8,7 p. 100 du nombre des admissions, les transferts non compris. 24
malades
moururent, 20 fois l'autopsie fut pratiquée. La
500 fr. Les fonds nécessaires sont fournis par le profit retiré des
malades
étrangers ou privés. La surveil- lance de nuit
iques et de 24 folies suicides est encore confiée aux camarades des
malades
.-Les commissaires dans leur visite ont remarqué
l'origine et la nature de cette tumeur. Observation clinique. La
malade
, hospitalisée iL la Salpe- Il'ii'l'e élai ! Ù).
tliun" iii4li(ittaliL lit réaction de dt") : : ('I1('- rescence. La
malade
dit, en outre, que ses lèvres lui semblent conn
ation notable de- puis l'tige de 7 ans, jusqu'à celui de 79 ans. La
malade
succomba à celle époque, au cours d'une épidémi
que jour une observation détaillée sur l'état pendant la nuit des
malades
en traitement. Au moyen de ces renseigne- ments
aitement. Au moyen de ces renseigne- ments, nous avons, pour chaque
malade
, tracé un double graphique représentant, l'un l
pas administré, ils rendent saisissante l'action de celui-ci. Les
malades
dont les observations suivent n'ont pas été cho
e délire, l'anxiété et l'insomnie persistent. Sans hvpnolique celte
malade
ne dol' ! pas plus de 3 heures par nuil. ('.rac
e avec le chloral, le Irional, elc. Depui* le 2 avril l'JO'i, celle
malade
prend tous les soirs v Imurn. Il,(1 ccnli'r. In
'emploi, nous avons essajéde supprimer le médicament à l'insu de la
malade
; dès la seconde nuit elle ne dormait plus et e
heure 1/2 après la prise. Quand nous avons cessé le médicament, la
malade
était guérie de son état mélancolique et l'habi
'habitude du sommeil était reprise. Après 4 mois nous avons revu la
malade
qui continue il se bien porter et il bien dormir.
ter et il bien dormir. CIBS. IV, 11l. Q., 7G ans. Depuis 1002 celle
malade
esL me- lancolique, l'anxiété est conlinuelle e
cl. Depuis le début de la maladie, l'insomnie est persistante, la
malade
passe ses nuits debout à frapper à sa porte en ap
début de la maladie et, même avant son entrée il Vitte-Evrard, la
malade
prenait l'extrait Ihébaïque à haute dose (0,25, 0
tonal, le chloral ; les médicaments agissent 2 ou 3 jours puis la
malade
ne dort plus et reste debout jour et nuit. La par
nal ù la tlo·e tle 0,() centiramnes ; dès les premières nuits la
malade
reste au lit durant quelques heures et, dort..pen
que les nuits devenaient meilleures, l'anxiété et l'agitation de la
malade
diminuaient, une amélioration très manifeste de l
ises, nous avons lente de cesser le médicament, même à l'insu de la
malade
; rapidement l'insomnie se reproduisait elles (
heures de sommeil a été de 7 heures. Nous devons ajouter que celle
malade
a pris du véronal il un moment où les troubles
cesser le médicament sans voir se reproduire l'insomnie. Chez celle
malade
le sommeil survenait assez tard après la prise
s qui s'est rapidement terminé par la démence. Actuellement cette
malade
offre le tableau habituel de la démence paranoïde
evenait nul ou tout fait insuffisant. Uses. IX. lI°·8 F., 47 ans,
malade
depuis 1901, test actuelle- ment démente. Elle
its sont sans repos. L'action du véronal a été favorable chez celte
malade
qui ne dormait guère plus de 3 heures 1/2 sans
sentir environ 2 heures après la prise. Oss. X. Mlle G., 31 ans,
malade
depuis 1898, présente actuel- lement les symptô
e, a laquelle a fait suite une phase de dépression et de délire, la
malade
est devenue démente. Actuellement elle \ iL dan
mnie reparaissait après 2 ou 3 nuits. Nous avons observé chez cette
malade
une diminution très notable de l'agitation pend
is la démence n'est pas encore très marquée. Sans médicament, celte
malade
dormait environ 4 heures. Pen- dant li3 jours d
slupeur,présenle depuis juillet de l'agitation catatonique. Chez ce
malade
, l'action hypnotique aux cluses clc 0,3U ut 0 ? 0
que de 5 h. 30 pur nuil ; en outre le repos n'était pas continu, le
malade
se réveillait à (rois ou quatre l'('lll'il ? el
prédomine, elle s'accompagne de préoccupations hypocondriaques. Le
malade
se plaint d'insomnie complète, en réalité il do
prise. L'action hypnotique était certainement infé- rieure chez ces
malades
à celle du bromure, du chloral et des bains pro
gnée pour son troisième accès maniaque, l'agitation est vive, et la
malade
ne dort pas plus de 3 heures par nuit. Sous l'i
insomnie des mélancoliques et des déments agités. Il procure il ces
malades
un sommeil prolongé et continu. Le sommeil appa
u près nulle, puisqu'il procure encore le sommeil à certains de nos
malades
après huit mois d'un usage jour- nalier et sans
rtains sujets. Malgré leurs troubles men- taux, quelques-uns de nos
malades
n'auraient pas man- qué de nous signaler ces ph
Actuellement, nous avons administré le véronal à une quarantaine de
malades
, souvent à des doses élevées (0,80 centigr.à 1
04 pour un accès de stupeur hallucinatoire de courte durée, retombe
malade
fin août. Des hallucinations de l'ouïe accusatric
u G septembre, la moyenne est de 6 I). 1/2 de repos. Le 30 août, la
malade
a la (ace congestionnée, elle se plaint de la t
oisinage la fait tressaillir et pousser des cris. , Le 4 elle 5, la
malade
soutire de céphalée, de hoquets fré- quents, d'
. R. M. 38,5 ; T. R. S. 37,5). Le 8, l'éruption est généralisée, la
malade
se plaint de douleurs au niveau de la tète, des
rôtissoire, les déman- geaisons restent très vives et réveillent la
malade
. Les aliments les liquides sont conservés avec
ué, le sommeil est redevenu normal, et le 20, on peut considérer la
malade
comme complètement guérie de son affection ment
raissaient toutes les semaines pendant qu'elle était enceinte de la
malade
; puis, après l'accouche- ment, furent à peu prè
ro- nique. - L'hémisphère droit offre seulement à noter : (1) Nos
malades
apprennent plus facilement à écrire qu'à lire.
sentant sous forme de séries, quelquefois d'état de mal, mais si le
malade
ne succombe pas dans cette complication si grav
ultés intellectuelles se sont développées, en d'autres termes si le
malade
est capable de se conduire régulièrement, il pe
sont, en général, les avant- coureurs de la démence épileptique. Le
malade
revient vite à la connaissance. Les facultés se
om'ai pas de fibres sur un segment de moelle aussi long que chez le
malade
de 31. Fickler. Ce dernier a fait de nouvelles
31. BIE1.SCHOVSKY décrit les lésions qu'il a observées chez cinq
malades
dont la moelle a été soumise à l'action successiv
raval. XI. -- Examen histologique du système nerveux central d'un
malade
affecté d'idiotie amaurotique familiale de Sach
rove- nir des lésions accessoires. (Figures.) Enfin, au début, le
malade
a éprouvé delà dyspnée et une sorte d'angoisse
début de l'affection par les petits muscles des pieds, 1'tt-o de la
malade
, la réaction dégénérative partielle, les douleu
s muscles du bassin, la conservation de la sensibilité, l'âge de la
malade
, le faciès quelque peu myopalliiduc. L'intégrité
nt déterminé les (roubles pupillaires consta- tés pendant la vie du
malade
. G. D. REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE I. De la
ploratrice eût.ete mal- honnête. La facilité avec laquelle chez ces
malades
apparaissent les symptômes les plus inquiétants
indiqueraient l'hémophilie que réfute l'histoire et l'examen de la
malade
. L'origine, buccale ou pharyngienne du sang de
'auteur ont porté sur 150 hommes et 150 temmes. Sur ce total de 300
malades
, il a trouvé 47 démences REVUE DE PATHOLOGIE ME
e de la démence précoce, )1. Crocq, cite les observations de quatre
malades
(3 hommes et 1 femme) le développement de l'aff
sive du passage à l'acte alors que la force impulsive qui pousse le
malade
est énorme. G. D. 111. Association chez un id
extrêmement rarement dans les asiles. C'est que généralement chaque
malade
s'occupe de soi, ne fait pas ou fait superficie
l celui dont parle 31. Kaecke, qui suivait continuellement un autre
malade
et marchait du même pas que lui. Voici mainte
sance fonctionnelle du foie. Les troubles psychiques offerts par le
malade
correspondaient au ta- bleau clinique que certa
estime que le mieux est encore de considérer la psychopathie de son
malade
comme une psychose dégénérative mise en activit
ses idées obsédantes en faisant appel à ses souvenirs conscients le
malade
présente les symptômes de la folie du doute, du
s, 2- série, 190p, l. XIX. 5 66 REVUE lIE PATHOLOGIE MENTALE. les
malades
atteignent l'âge de 17 et 24 ans, l'atrophie des
dernière appartiennent : troubles psychiques aigus l'l pâs- siou du
malade
pour le poison. La nicotine, la quinine, lasan-
: ainsi il est des folies llllbémles, qui, élanl donné l'aspect des
malades
,indiquent l'existence d'une intoxication. P. Ke
e c' : l,luÛo-I'{/cl¡ id1en l'III' le lie ? 31. Vigouroux montre un
malade
âgé de 26 ans qui depuis neuf mois présente un
is spasmoilique. )DI. 1>1 : )[\SSARY ln TESSIER pl'é,enlent ulle
malade
dont l't.tat SOCIÉTÉS SAVANTES. 71 revêt la f
use unilatérale gauche. 3131. Brissaud et HATHERY, - Il s'agif d'un
malade
qui lit de nombreux séjours au Tonkin, ci qui p
rophique de la hanche gauche. 3131. Brissaud et Rathery montrent un
malade
all..in[ d'une osléopalllie atrophique de la ha
ù contracture des muscles antagonistes). .le ne trouve chez cette
malade
aucun des signes objectifs qu'on douve dans l'h
ice dont la cause est profes- sionnelle. Pendant les manoeuvres, le
malade
a fait un abus forcé de la bicyclelle et le sur
au niveau du bulbe (foyers de ramollissement multiples). Un autre
malade
, également artérioscléreux, est porteur d'une h
ome cérébelleux, la localisation paraît la même que pour le premier
malade
. Les auteurs tirent des conclusions au point de
des excès de fatigue. 3131. Raymond el G. Guillaln présentent un
malade
qui tuf pris en janvier 1904, en quelques jours
soit des muscles et on[ los3'nrlromeqmnouaavous constaté chez le
malade
, il y a lieu d'insister sur les formes curables d
er sur les formes curables des polio- myélo-név rites chez certains
malades
qui présentent en apparence une S) mplolllaLolo
ne ? 1t'lIl'om ! Josite, 3131. Raymond oL t : un.LAIN présentent un
malade
incapable de SOCIÉTÉS SAVANTES. 75 rester' de
dans la région postérieure avec contracture, douleur sciatique. Le
malade
ne peutcomptete- ment fermer les paupières, ce
me de Ilaserlnw coyoliyute Uu syndrome de El'b ou in- versement. La
malade
semble donc atteinte d'un goi Ire exoph- lal1l1
leute, sur l'c- tiolnri r4· lcc .ccléon,.· rra luques à prnho. d'un
malade
S) phi li- tique atteint de troubles bulhn-eéré
t à vomir. M. Le MENANT des Chenais. J'avais hypnotisé une de mes
malades
, afin de l'immuniser contre son vertige de la loc
nt. Toutes les médications ont échoué ; pour sauver la vie de celle
malade
, on propose t'a vertement. Consulté il ce sujet,
ont radicalement supprimés, les aliments sont bien 101(,- res et la
malade
revient à la santé. Action hypnogénique de la m
ointe à la chaleur de la vapeur d'eau dégagée par la respiration du
malade
provoque une vaso-dilatation de laquelle résult
degrés. Les applications chaudes m'aident puissamment à calmer nos
malades
et à leur procurer un bon sommeil. M. Paul Fa
la vaso-dilalalion peiipherique. Inversement, on n'hypnotise pas un
malade
au moment où M'a - froid aux pieds ; c'est même
tion élémentaire de faire mettre une boule chaude sous les pieds du
malade
que l'on veut hypnotiser et de la lui laisser p
s sujets de Psychiatrie et du Neurologie, et aux pré- sentations de
malades
, de pièces et microscopiques. L'École de médeci
un résume. Ce qu'il importe surtout de remarquer, c'esl que cette
malade
n'est pas seulement une psyehasténique, mais un
s autres accidents névropa- tllicjncs multiples observés chez cette
malade
. 1)ss. 11. - Prédisposition neuropalbiquc ; que
avaitduns su jeunesse des attaque- d'bvstérie. IL .. est slirloul
malade
depuis cinq semaine-, mais les premier- signes
Nous n'avons eu il observer, pendant le séjour de deux mois que la
malade
afait 11'Asile, que des crise- de la première esp
«on mari. Au bout de deux mois elle «sort ami - 1 inl'fI', Cette
malade
n'est pas seulement une psychasthe- nique, c'es
e aiguë ; amai- nrissemenL progressif; refus partiel d'aliments. Le
malade
conti- nue à se masturber d'une façon effective
du ! je suis perdu ! » 1er décembre. Depuis le mois d'octobre, le
malade
est tombé dans une sorte de stupeur avec folie
. 188G, 18 janvier. On est tout surpris de trouver aujourd'hui ce
malade
calme el l'air intelligent. Il s'approche et dema
ans avoir repris connaissance. L'au- topsie n'a pas été faite. Ce
malade
appartient il la catégorie des mélancoliques S8
ie, les sueurs profuscs et autres phénomènes paroxystiques. Ce même
malade
a eu. pendant plusieurs semaines, une crise de
ardives. \lum·1 citc m cas de guérison après dix uns de maladie. Le
malade
dont nous venons de donner l'observation a eu a
er par l'aboulie dont leur angoisse n'est parfois, comme chez notre
malade
, que l'exagération poussée aux dernières limite
umirl's el que : \lorl'l lui- même enregistre chez plusieurs de ses
malades
. El, il ce propos, ce n'est pas sansétonnemcnt
is après, l'agitation a diminué, mais l'état anxieux per- siste, la
malade
émet quelques idées d'humilité, d'indignité et de
mènes d'oblusion el de. confu- sion mentale qui existent chez cette
malade
, elle se rap- proche considérablement de la mél
stématisée de l'angoisse diffuse sous l'em- pire de laquelle vit la
malade
. C'est encore un point de rapprochement de plus
re unique, âgé de .31 ans. l'sl devenu aliéné depuis l'admission du
malade
. Garçon d'aspect normal, sans stigmates somatiquc
r à s'en aller. 1900, 22 mars. Persistance de l'état stuporeux-. Le
malade
, maintenu au lit y demeure inerte, les yeux fer
l1 des membres; l'examen des urines 1',1 négatif. 1902, avril. Le
malade
vient de faire une pleurésie double avec epaucl
'infirmier avant eu la sottise de déposer son couteau sur le lit du
malade
pour le service, celui-ci s'en empare et soudai
se par le nez une sonde oesophagienne il demeure et en deux mois-le
malade
guérit radicalementde cet effrayant traumatisme,
e. D'autre part, les accès de rire spas- modiques constatés chez ce
malade
pendant une période assez longue me semblent ap
est mort iiii autre de scrofule, une lille a eu des convulsions, la
malade
a eu elle-même des convulsions et présente des
indi- vidualité propre. Il y a encore la prédisposition. Tous ces
malades
sont des héréditaires, e est-a-dire des individ
subconscientes. Nous avons bien pu constater chez plusieurs de nos
malades
que l'excitation génitale engendrait des pensée
moins âge yu'elle, Jlaric B..., qui ne paraît pas avoir été jamais
malade
jusque-là (renseignements émanant d'un lroche par
apuleuses, et prescrivit aussitôt un traitement spéci- fique que la
malade
refusa toutefois de suivre, disant qu'on vou- l
femme ne succombât t par suite de la môme affection. Chez les deux
malades
, on peut au moins approximativement, évaluer à
Nous manquons de renseignements précis sur l'enfance même de notre
malade
. Nous avons pu «avoir cependant qu'il n'avait I
e morsure de la langue ; plus rarement d'incontinence d'urine. Le
malade
eu aurait toujours ignoré le contenu. De 15 à 2j
près complètement : son lils se les rappelle à peine ; et depuis le
malade
n'en aurait présenté qu'une dizaine. En même te
dans ces dernières crises les grands mou- vements avaient cessé, le
malade
avait seulement des contractu- res des mains et
elever vers celte époque -entre''0 et 21 ans, si nous en croyons le
malade
, qui ne nous fournit pas de date bien précise,
s qu'elle-même mourut assez jeune de tuberculose pul- monaire. Le
malade
avait d'autre part déjà à celte époque des habitu
une exagération des réflexes rotuliens. A côté de ces troubles, le
malade
accuse d'autre part des peurs nocturnes, des ca
roubles sensoriels péni- bles que nous observons la nuit chez notre
malade
, et le tremblement des mains qu'il présente, té
souvent la forme mélancoli- que, avec réaction et suicide, dont le
malade
héritait directement de son père ; des accident
us récemment, il la faveur de l'infection syphilitique dont notre
malade
a été victime dans sa jeunesse, une troisiè- me
ce genre. Ainsi, c'est à la fa- veur d'un appoint alcoolique que le
malade
a manifesté pour la première fois nettement cet
ction, malgré leur fausseté, dans l'esprit des personnes à qui le
malade
les confiait, elles ne se bornent plus depuis que
ômes se présentent pèle-mêle dans l'histoire et il l'entrée même du
malade
, chevauchant les uns sur les au- tres, c'est qu
la syphilis n'est sans doute pas étrangère, coe- xistent chez notre
malade
, et s'y laissent assez aisément distinguer, rec
jette la lumière la plus vive sur ces tout complexes que sont les
malades
et est indispensable pour les compren- dre. \
it deux médecins, nous savons bien, nous, que cela fait, pour les
malades
, un seul médecin ; nous le démontrerons plus lo
istrative, quoique secondé par un adjoint et deux internes pour 600
malades
, trou- vera le personnel insuffisant ; tel dire
Veut-on, oui ou non, élever résolument les aliénés a la dignité de
malades
? De la réponse dépend toute l'organisation des
e d'a- vant Pinel. Si c'est : Oui ! la conclusion s'impose : (les
malades
il faut des médecins ; fournissez des médecins !
mais étrangers aux asiles, depuis longtemps les aliénés sont des
malades
et l'on croit qu'ils sont soignés. Combien de g
aque médecin doit soigner, en moyenne, lui seul : 50.000 : 70 = 715
malades
! Peut-on espérer faire croire- quelqu'un, fut-
u'un seul homme peut soigner tous les jours et, 2 fois par jour.715
malades
? VA quand je dis : soigner, il ne faut pas oub
sant à ses bureaux les gros soucis administratifs, il interroge ses
malades
, les suit, l'ail delà thérapeutique ; mais, com
l'ail delà thérapeutique ; mais, comme, pour s'intéresser il 715
malades
par jour, il ne pourrait, en travaillant 1 : 2
plus simplement sitôt que le certificat de quin- zaine est fait, le
malade
est envoyé dans un quartier, où l'on ne s'occup
r lesquels il faut fournir deux certificats en quinze jours, et les
malades
; il est indispen- sable d'interroger les uns e
s sont extrêmement compatissants et savent bien que l'aliéné est un
malade
à soigner ; ils le désirent ainsi et, sans dout
posent de partager la besogne clinique. en se consacrant à certains
malades
: « Quoi des malades ! Mais, monsieur, je nerve
besogne clinique. en se consacrant à certains malades : « Quoi des
malades
! Mais, monsieur, je nerveux pas vous en donner
uoi des malades ! Mais, monsieur, je nerveux pas vous en donner des
malades
! Ne savez-vous pas que j'ai seul charge d'eux,
s qu'il ne peut transformer en cliniques, par suite de l'absence de
malades
. Cela dure 9 ans, 10 ans. toute la belle jeunes
que son apprentissage aura été fruc- tueux ! Alors il en aura, des
malades
; il en .aura 715 ! et aussi un médecin-adjoint
! les secrets des bureaux lui sont plus fermés encore que ceux des
malades
. Je ne connais pas encore un directeur qui invi
tte simple modification au règlement, qui nous donne- rait quelques
malades
et la signature, sans alourdir les bud- gets d'
son de 715 par médecin, les Allemands n'ont jamais plus de 80 à 100
malades
chacun, et ils les soi- gnent dans des hôpitaux
estrations, le jour où le fou, guérissable, sera considéré comme un
malade
, et pourra, dans certains cas, venir demander l
e la papille étranglée (quatre) ; les symptômes pré- sentes par les
malades
trahissaient cependant des affections du cervea
e venlriculaire joue un rôle 1res important. Chez quelques- uns des
malades
on a, par la trépanation, l'ail disparaître l'lly
E ET DE PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUES. 135 est parfois plus fort. Si la
malade
élève le bras droit à la per- pendiculaire, le
s llWluemmenL de ces signes de dégénérescence, ou, comme chez noire
malade
, des signes d'atavisme ayant alors pour la neur
aut-il, en l'espèce, attribuer la cause àun traumatisme subi par la
malade
à l'âge de 8 ans (chute d'un escalier de cave '1
ue le sujet ré- pétait parfaitement les mois entendus. Seulement le
malade
avait conservé l'écriture spontanée, mais, il e
re acoustique de la parole au centre moteur. Mais dans l'espèce, le
malade
était conscient de la valeur des mots qu'il rép
c'est l'amnésie verbale. El le pour carac- tère l'iiithuissance du
malade
à émettre le mot propre, bien que ce mot lui ar
-il d'a- phasie motrice partielle ou en rétrocession, l'aptitude du
malade
à trouver les noms d'objets, qui contraste avec
r aphasie optique : incapable de dénommer les objets qu'il voit, le
malade
les re- connaît parle lacl, l'ou'ie, etc.; au c
a persistance de la compréhension de la parole, de même, chez celle
malade
, il y avait amnésie à l'égard des événements an
ale du crâne. Finalement, après trois semaines de ce traitement, le
malade
n'a plus de diplopie que lorsqu'il regarde à dr
psicltiniri'i, 1\, 190 ? ) ' M. Gaupp insiste surce point. Certains
malades
atteints d'ex- citation catatonique pure ou de
on peut persister des dizaines d'années, à ce point que les anciens
malades
s'acquittent de besognes fort complexes et fort
rieur s'accompagnent de (roubles de l'orbiculaire des paupières. Le
malade
peut généralement encore fermer les deux yeux e
stituer le résidu de paralysies faciales périphériques guéries ; le
malade
, en ce cas, pouvait fermer les deux yeux si- II
e peuvent soit pour un ce)lé, soit pour les deux. D'ordinaire les
malades
si avant d'être atteints, ils étaient ou non en é
u con- mencement de 1J0 ? ayant été mordu par un chien enragé, le
malade
va à \'al'so\ie où en 14 jours on pratiquâtes inj
parll. GERHARTZ. (Xeurolog. Centralbl., XXlll, 1904.) Deux jeunes
malades
sont depuis longtemps atteints (l'épilep- sie t
suite de la dernière injection. Le sérum qui fournil chez les deux
malades
le résultat le plus favorable fut celui qui fut
ciliable avec l'alitement, est plutôt nuisible il l'observation des
malades
. 11 eaL directement el indirectement défavorable
11 eaL directement el indirectement défavorable à l'état mental des
malades
qu'il peut précipiter dans la dégéné- rescence.
. Un autre gage de succès, c'est l'individualisation rigoureuse des
malades
; ceux-ci doivent être 152 asiles d'aliénés. -
d'Emmendingen deviendrait un asile de chroniques et recevrait ses
malades
d'Illenau et de-Fribourg. Au Sud-Est on construir
un plus grand nom- bre d'infirmiers, en les obligeant au choix des
malades
en rap- port avec leur destination. Les profess
MM. DOUTarBI : NT1 ? l'L Marchand communiquent l'observation d'un
malade
suivi pendant 17 ans. Il s'agiL d'un syphilitique
utopsie, les auteurs, écartant une affection urinaire à laquelle le
malade
a succombé, les attribuent à l'alcoolisme chron
es de longue durée. M. BRUNET communique les observations de quatre
malades
chez lesquels la paralysie générale adure de 10
t il était réellement atteint. M. LEGRAIN. J'ai dans mon service un
malade
qui m'a été envoyé de la prison de la Santé. 11
Elle eut une dernière crise au cours de la donorpbrnisation. Celle
malade
était hystérique. Les auteurs pensent que celte
nir dipso- manes, ainsi que l'a indiqué )1. Hall. - M. GIMBAL. Un
malade
, qui buvait, même en dehors de ses accès, \ ien
tion sull'o-cal'bonée, les lt'ou- bles délirants présentés par leur
malade
. M. Vallon pense que des intoxications diverses
Macrodactylie congénitale. MM. ll.wuon tL Iuo.r..ttrr présentent un
malade
atteint de macrodactylie de l'index et du médiu
t maintenue. Hypertrophie musculaire acquise. M. SICARD montre un
malade
atteint depuis l'enfance de mou- vements eboréi
llpo1' a\l'C force aux l1-111(-Il)atix peuvent se présenter : 1° le
malade
, en étal de narcose,' reçoit la uggl ? Lion cur
ve, comme s'il étitil en état d'hypnose : 2° pendant la narcose, le
malade
reçoit la suggesl ion formelle qu'à l'avenir il
s d'obtenir des résultats thérapeutiques très remarqua- bles chez 5
malades
qui pl'l"elllail'n[ les symptômes suivants : an-
disparition des borborygmes. .\1, In : v.o.i..auF (cln Lynt). - Une
malade
du service de M. Lau- nois présentait du mutism
st diffi- cile de donner une définition scientifique de ce genre de
malades
. Le conférencier les divise en deux grands grou
tement au-desscus des- déséquilibrés viennent les vi- i- cieux; ces
malades
doivent leur anomalie soil à la mauvaise edu- c
. - A la fin d'octobre dernier, un aliéné de mon asile s'wade. Ce
malade
, un débile mélancolique déprimé avec altitude de
m)re). Les gendarmes lui font passer la nuit à la gendarmerie, le
malade
leul' dit (¡u'il s'et évadé de l'l1Upic(' d(' TUI
écrit au Directeur de l'Hospice de Tours qui confirme les dires du
malade
au point de vue de son évasion. Le tribunal con
finir vers l'ail 18G0, les aliénés sonl enfin considérés comme des
malades
et traités dans des l'ta- blissements spéciaux.
taux d'aliénés urbains des- tinés à l'hospitalisation immédiate des
malades
dans les grandes villes, les sanatoria populair
(Saint-Dizier, Maréville, faits). Tous ces asiles, en plus de leurs
malades
, ont à traiter des malades transférés de la Sei
aits). Tous ces asiles, en plus de leurs malades, ont à traiter des
malades
transférés de la Seine. L'auteur proteste contre
r toujours les liens de parenté et d'a- mitié que peuvent avoir les
malades
dans les pays où ils ont vécu. 11 faut égalemen
les plus importantes consistent en : lu la création de services de
malades
aigus curables ; 2° la création d'un asile-hospic
ileptiqucs ; 4° l'organisa- tion d'un sanatorium populaire dont les
malades
ne seraient pas soumis aux obligations de la lo
ons de la loi de 1838. Dans tous les asiles français, le nombre des
malades
est trop considérable par rap- port à celui des
lll tl'uJ ? enl'u Ih', ,tliL'né, : a ? imi- ler de plus en plus les
malades
aliénés aux malades ordinaires el rapprocher de
', ,tliL'né, : a ? imi- ler de plus en plus les malades aliénés aux
malades
ordinaires el rapprocher de plus en plus l'asil
té isiielle paraît fortement diminuée ; le regard est va- gue et la
malade
ne fixe pas les personnes qui lui adressent la
eu la bonne fortune de pouvoir examiner un assez grand nombre de
malades
appartenant pour la plupart au ser- vice de M.
ti- tudes stéréotypées qu'il nous a été donné d'observer chez nos
malades
, un certain nombre intéressent la totalité du c
toute particulière de flaccidité et de relâchement. Généralement le
malade
reste les mains dans les poches, complètement f
stéréotypies du décubitus complètent la série. A côté des nombreux
malades
qui passent une partie de la journée, étendus,
l'esprit et nous trouvons dans l'observation de quelques-uns de nos
malades
des raisons qui militent en faveur de cette int
M..., sem- ble rentrer dans la catégorie que nous envisageons. Ce
malade
fit en 1S93 un délire de persécution avec idées
hrase stéréotypée : « Je vous défends de me nourrir. » Toutefois le
malade
avait pris l'habitude de ne plus manger spontan
ter le mécanisme actuel de la siLio- - phobie et du mutisme chez ce
malade
' ? Nous ne pouvons pas en chercher l'origine d
ne le croyons pas. Chaque fois qu'on l'ali- mente, il est vrai, le
malade
paraît opposer un refus en prononçant son inévi
t conscients. voulus et adaptés il une idée direc- trice chez notre
malade
, nous demandons pourquoi le su- jet se comporte
alimenté pendant longtemps dans 1111-SCr- vice voisin du nôtre, un
malade
qui pourrait donner lieu à des considérations a
t revêtir un aspect d'origina- lité vraiment spécifique pour chaque
malade
. Mme G... a pris l'habitude de ne parler qu voi
intensité, en même temps que sa tonalité s'élève davan- tage, si la
malade
est en présence d'un interlocuteur ou d'un obje
nt il tous propos,et dont les exemples sont si fréquents chez ces
malades
. D'autre part, certains d'entre eux semblent av
est par- ticulièrement intéressante à étudier sous ce rapport. La
malade
contracte fréquemment son frontal ; la peau de la
' étollne111en t. Palofois celle expression s'accuse davantage ; la
malade
reste bouche STÉRÉOTYPIE DES DÉMENTS PRECOCES.
ces habitudes motrices portant sur certains traits du visage, la
malade
exécute parfois un double mouvement d'incli- na
tes sont fréquemment l'objet de stéréotypies variées. Cer- tains
malades
se livrent à une gesticulation continue : M. C
re stéréo- typé de la marche est d'une extrême fréquence chez nos
malades
. Mlle B..., se traînait à quatre pattes et exécu-
dans les cadres précédemment étudiés. Le plus grand nombre de nos
malades
ont. dans leur aspect ordinaire, dans leur faço
ses auditeurs la monotonie de son programme. Quelques-uns de nos
malades
firent des tentatives d'éva- siun qui méritent
ée mais comme une véritable modalité de la stéréotypie. Parmi nos
malades
, la plupart de ceux qui se livrent à une mastur
origine. Nous n'en citerons qu'un exemple emprunté à l'un de nos
malades
les plus typiques. Il s'agit d'un jeune cataton
u dernier cran laisse brusquement immo- bile une jambe en l'air. Le
malade
fait un pas gigantes- que dès qu'il rencontre l
es qui leur font escorte le plus souvent. C'est ainsi qu'une de nos
malades
, jeune catatonique qui se traînait quatre patte
ons cités dans le chapitre précédent et (misent recueillis chez des
malades
internés depuis plu- sieurs mois et même plusie
servation de Mme N.... nous en fournit le plus bel ' exemple. Cette
malade
prononce constamment la même phrase : « Est-ce
uvent. IL s'agit néanmoins d'un délire actif, et les réactions delà
malade
il cette épo- que en témoignent largement. Deux
e sans cesse d'une façon tout automatique, et quand on demande à la
malade
: « Qu'est-ce qui est bête ? (ti cst- ce qui es
ES. 209 Lc'cas de 1. M... n'est pas moins instructif. Au début le
malade
refuse de répondre parce qu'il nourrit des idées
ans le passé ; mais la do- cilité tout automatique avec laquelle le
malade
se soumet et qui contraste singulièrement avec
s hypocondriaques et de persécution à base hallucinatoire. Ces deux
malades
conservent aujour- d'hui, malgré l'extinction d
oque. Tel est le cas de certains gestes de défense, ayant pour le
malade
la valeur d'une conjuration. Ces gestes qui sont
typies. L'observation de M. M.... nous en a fourni un exemple. Ce
malade
qui, il chaque visite, prend automatiquement la
e pour repren- dre une animation normale. De plus, il arrivait à la
malade
de rappeler telle ou telle remarque faite par e
résidu morbidc-quc la maladie devra ses symptômes révélateurs et le
malade
ses troubles les plus accusés. Eh bien ! le pro
que cette proportion ne souffrait aucune concurrence de la part des
malades
appartenant il d'autres cadres nosographiqucs.
l -faut bien se pénétrer. Les mouvements qu'exécutent, cer- tains
malades
sous J'influence d'une idée pathologique obséda
ime de cette idée. Le jour où, l'idée délirante ayant disparu. le
malade
continuera sa manoeuvre d'unc façon automa- tiq
ée déli- rante active. De même, les gestes bizarres dont certains
malades
soulignent leur délire avec persistance' consti-
ismcs qui reviennent perpé- tuellement dans le discours de certains
malades
. Les persécutés en font usage pour exprimer d'u
sque le lien d'association qui le reliait à son objet a disparu, le
malade
continuant à se servir automatiquement du même
de la stéréotypie, peut avoir un substratum idéo-all'ectif chez tel
malade
qui garde le silence pour expier les fautes ima
écédentes, nous ne saurions mieux fairc que de citer l'exemple d'un
malade
chez lequel nous avions diagnostiqué une démenc
ltérieurement des manifestations d'apparence slcréot5·1>iduc. Le
malade
, pendant des journées entières, tournait en hui
s indi- que que, pour affirmer la stéréotypie constituée chez ces
malades
, il faudra savoir interpréter « l'équivalent inte
f,cn un mot. C'cst d'après l'ensemble des réactions que présente le
malade
, d'après sa façon générale de se comporter, qu'
uté a satiété, la même phrase est constamment répétée. C'cst que le
malade
utilise un nombre réduit de représentations, c'
ntes et volontaires d'un délirant cou- doyer le spasme réflexe d'un
malade
agité de secousses convulsivcs. Alors il ne fau
précoce diagnostiquée, le degré d'affaiblissement dans le- quel le
malade
devra définitivement s'immobiliser après s la p
passée, et l'on peut dire que dans la grande majorité des cas. les
malades
considérés' comme guéris conservent un certain
normale : ce quelque chose, c'cst encore la stéréotypie. L'ancien
malade
aura les allures extérieures d'un hom- me « com
ions tendent a se fixer par la répéti- tion. d'où il résulte que le
malade
, sans avoir une cons- cience très nette du but
n'ont pas eu la patience d'en vérifier les effets sur de semblables
malades
. Il est un fait beaucoup plus positif, et qui é
positif, et qui émane d'une orientation diamétralement opposée. Les
malades
guéris avec un reliquat d'affaiblissement intel
- cial capable de s'adapter à la mentalité nouvelle de l'an- cien
malade
. N REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE PATHOLO
namique, plus rarement comme volonté d'arrêt, et seulement chez les
malades
toujours en état d'excitation, alors que la plu
HOLOGIQUES. le plus rationnel, le plus capable, sinon de ramener le
malade
iL sonétat antériemylu moins d'éloigner et d'at
de la dame : mollis, de Marseille, de Louise Lateau, de Madeleine,
malade
de Pierre Ja- net. Dans le même groupe se place
tement la question il faudrait connaître les modifi- cations que le
malade
présenterait durant un effort cérébral et les v
s organiques graves. On met ces troubles en lumière en fatiguant le
malade
surtout dans les formes frustes. Souvent il y a
u lieu chez un individu sain, indemne de svringomyé- lie. Les os du
malade
devaient, de par l'affection de la moelle. REVU
l'immense majorité des cas : la guérison est la règle ; 38 des 4'J
malades
se sont rétablis. Traite- ment surtout moral, y
nt que l'aveugle soma- tique. Dans l'amaurose unilatérale, l'oeil
malade
peut fonctionner sous l'influence de la vision
uence de la vision binoculaire : quand on ferme l'oeil sain, l'oeil
malade
est instable, erratique, rague, et ne reprend sa
S1JÍnalc', il il. L.\uNO;s, liocrurt. et il. Villaret présentent un
malade
atteint du syndrome nivasthénique dans sa forme
gue, pouvait se montrer au cours de diverses maladies. Chez notre
malade
, la myasthénie est associée à une neurasthénie dé
et Sicard, dans la dernière séance de celle Société,ont présenté un
malade
myastliénique dont la gué- risonaété complète e
ur ces ailleurs, ne serait pas exceptionnel. Xotons que, chez notre
malade
, il était survenu il y a quatre ans un syndrome
ut alors complète. Insistons, pour terminer, sur ce fait que notre-
malade
présente plusieurs lares qui se lient il des tr
'atteinte pyra- midale consiste dans l'exagération des réflexes. La
malade
pré- seule l'écriture spéculaire spontanée. T
domaine moteur clac trijuntroar. ' MM. P. Marie et LERI amènent un
malade
qui offre les symp- tômes les plus divers du la
lew cas - "(Scinutxe, ( : ltvosLel : ). On constate de plus chez ce
malade
, dans la zone du trijumeau, des Iroub les scnsi
r des voies optiques dans les autopsies de tahl'liqul' aveugles. Ce
malade
offre une confirmation clinique du l'ail anatom
se. 1\Turite ascendante. ' )1M. Raymond et GUILLAIN présentent un
malade
qui, la suite d'une petite plaie suppurée de la
ire. Hémiplégie cérébrale infantile. il. Faure-Beaulieu montre un
malade
dont la musculature du côlé hémiplégie est 1res
et état paréto-spasmodique. JDI. L. Lltvy et 1'AGUET présentent un
malade
de 4j ans, pré- sentant un ensemble de symptôme
agic, une certaine oJH1uhilat ion psychique el un peu d'amnésie. Le
malade
fut mis au traitement mercuriel intensif, et ra
tale. Mil. OILBEI2T-Li.WLET et F. Rose apportent les pièces d'une
malade
ayant présenté pendant la vie le syndrome de la c
frontal droit, constituée par de sa sclern- gOUI'I1H', (Juoir¡ue la
malade
ft'It sUI)('cte Il'plhylisn1l', ill,t ¡WU proba
ypique de myopathie, admettent l'évolution de ce syn- drome chez un
malade
alteint de paralysie infantile myélnpa- Ihique.
00 nouvelles entrées annuelles avec une population totale de 1.40f1
malades
, la proportion actuelle d'un médecin en cliel,
le me disait, il y a quelque temps : « .le ne vous envoie jamais de
malades
de ma clientèle particulière, parce qu'à l'asil
. Vous êtes donc, selon moi, un médecin et demi pour soigner l.'t00
malades
». 11 faudrait, selon ce professeur, calquer, p
er des questions d'espèces) ; puis constituer alors avec les autres
malades
des services d'hos- pices formant le bloc des c
ion des médecins ne devrait pas, sans doute, être la même. Pour les
malades
ayant moins de deux ans de séjour, je crois qu'
ne peut pas véritablement suivre et soigner réellement plus de 100
malades
. Ce qui malheureusement empêchera longtemps enc
ère, médecin directeur. Le 31 décembre 1903, il restait l'asile 988
malades
(487 11. et 501 F.). Dans l'année, 173 enlrces.
lades (487 11. et 501 F.). Dans l'année, 173 enlrces. Le nombre des
malades
du département augmente. « Sous le régime des c
fr. qui ont été balancés en Uéhen- ses. Le prix de journée pour les
malades
de l'Eure est de 1 fi', 20. 11 est de 1 fr. 40
les malades de l'Eure est de 1 fi', 20. 11 est de 1 fr. 40 pour les
malades
de la Seine. (1) « Les décès par tuberculose, p
nseigné sur les gestes du nourrisson. - « L'enfant est complètement
malade
. n'est, bien l'enfant conçu par un père de cons
cina- tions multiples rapportées uniquement à ce même côté par la
malade
; . Par le IY HaGEn ])CPOUY, illierile Ú l'Asil
que. (Observation recueillie dans le service de ;\1. \Ltov.w.) La
malade
, Anna F..., cuisinière, àgée de 48 ans, entre à l
hémianesthésie gauche. Son attitude il cette époque est triste ; la
malade
se plaint de maux de tête, surtout au niveau de
dans la journée et en dehors des crises, de courtes absences. La
malade
prétend ne se rappeler nullement l'inculpation do
mme, ce qui porte à son comble bicolore el l'oxaspératioft de noire
malade
. \ D'autres fois, celte yui, lui ordonne de sor
nait du roté gauche. Les aliments aussi avaient mauvais goût ; la
malade
ne pouvait plus manger, tellement tout ce qu'el
e se paresiait; de même la jambe gauche, qui flé- ('hissait sons la
malade
, comme si, dit-elle, elle eût été en ouate. Nou
? Actuellement, ces dill'éreiits troubles sont en décroissance, la
malade
ne buvant plus que de l'eau, du houblon el un peu
ristallin ; le fond d'mil est normal ; ni glaucome ni névrite. La
malade
accuse une amaurose totale de cel oeil depuis G a
HYSTÉRIE. AVEC HÉVI.1\ESIHliSII : St ? SI11\,0-St : XSORIELLE. 207
malade
porle la main à sa bouche ef enlève le cristal dé
ersistance du ;,cus ,I<"I'é°6"u')-- 1 ique, En l'I'I andll', I.t
malade
a perdu du rôle gauche la notion de position de
celte ob- servation, c'est que tous les troubles éprouvés par la
malade
, à la faveur de son alcoolisme, ont été rapportés
sommations. Son état actuel est le même qu'il y a sept mois, .cette
malade
présente de l'hémianesthésic sensitivo-sensoric
ux scolaires. Les enfants sont visités chaque jour comme les autres
malades
et sont vus soit aux classes, soit à la gymnast
cour, le long du mur de clôture et dans un endroit où les petits
malades
peuvent être constamment surveillés de n'impor-
réflexe. 11 manque, chez les gens bien portants et chez les autres
malades
, même chez ceux dontl'excilahililé ré- flexe es
au pédoncule cérébral. 11 s'agissait d'un tubercule solitaire. Ce
malade
, qui ne présentait pas de paralysie des extrémité
l'auteur attribue le syndrome solaire observé pendant la vie de son
malade
. D'autre part, l'examen en coupes sériées de la
ation de névrite de quelques nerfc intercostaux du côté droit. Le
malade
, avec d'autres désordres de la sensibilité cutané
retour du dé- lire, celte amnésie retro-anterngrade disparut et le
malade
recou- vra tous les souvenirs, nets, précis, re
sur les pre- mières. - ' La démence primilive représente 28 % des
malades
de l'asile : 13,8 % hommes ; 14,2 % femmes..Le
nombre de paralytiques généraux (31J % et 54 % dans deux séries de
malades
). XX. Un cas de démence précoce catatonique ave
phénomène imaginaire, en rapport a\ecl'impos- sibilité où sont les
malades
de faire aucun mouvement pour expri- mer les im
par M..IOFFROY. (Bail. merl., I ! )04, ]1- 1.) 11 s'agit de deux
malades
qui, après avoir présenté des pheuo- mènes très
e, de syhltilis, Ue toute affection infectieuse ou toxique, qui esl
malade
juste pendant trois mois et demi, et présente l
nstate : déviation de l'oeil droit en dedans et un peu en haut : le
malade
ne peut tourner l'oeil en dehors, et. les mouveme
. 130UDET (de Lvon). [Bull, méd., H)04, n° 74.) Observation d'une
malade
de 50 ans qui, à la suite d'une chute faite il
dante. Mais ici il s'agit de phénomènes très nets observés sur deux
malades
et d'ailleurs terminés par guérison.' L. W, L
vive appre-' hension lorsqu'on fait mine de toucher à la région. Le
malade
guérit très vite par les pointes de feu, la sug
ne saurait faire soupçonner une méningite. Trois mois plus lard, le
malade
revient en présentant le tableau complet de cel
par des injections de llg et l'iodurede potassium. L'âge avancé du
malade
et son piètre état de nutrition faisaient craindr
oviogr. de la Salpétrière, n" 1, 1 ! IUU Leçon avec présentation de
malades
. Résumé el mise au point du sujet. LXX. Ménin
t, scrupules religieux que rien n'avait pu améliorer; deux autres
malades
d'asthme vrai ont bénéficié du même traitement.
ique en Italie qu'en France, que les en tasse- ments de milliers de
malades
rendent tout traitement impossible ? et que la po
mpossible ? et que la population d'un asile devrait être de 300 à 500
malades
au maximum ; que l'ergothérapie constitue la ba
mphigoide. Celte situation dure quatre jours. Le cinquième jour, la
malade
est en voie de guérison. Traitement : lavage ta
ECHTERE\\'. (0{'t)j)'on'( ? psiclciatnü, YI, 1901.) Ils'agit d'un
malade
atteint dès l'enfance de convulsions exces- ? Ï\e
sparaît, seulement une complication accidentelle de la plaie tue le
malade
. En tout cas l'excitation de la région motrice
région motrice du cerveau a cha- que ibis exagéré les mouvements du
malade
, tandis que l'ablation de petits morceaux de l'
ifficulté du diagnostic dos phénomènes tetanifurmes que présenta le
malade
et qui s'accompagnèrent de délire. Après un éch
cage thoracique, irradient t dans les épaules et les omoplates. La
malade
éprouve alors conti- nuellement une sensation'd
les souffrances et l'appréhension. Aucun traitement n'a réussi. La
malade
est placée sur un tabouret isolant et mise en com
seul cas d'hystoro traumatisme avec hémianesthésie totale : mais le
malade
n'a pu être suivi ; on ignore si la guérison$'est
vue administratif : formalités d'entrée, de sortie, de séjour des
malades
à l'asile qu'au point de vue judiciaire delà resp
de la pénalité, de la sécurité publique, des asiles d'aliénés, des
malades
eux-mêmes. Elle est aujour- d'hui aussi connue
berg est en l'espèce tout à fait contre-indique. Le petit nombre de
malades
de ce genre serait 1 au contraire favorable à l
llés mises en relief. ' 11. -- Ce qu'il y a encore de mieux pour le
malade
, c'est l'assistance dans l'asile d'aliénés habi
taille également les me- sures qu'il propose tant dans l'intérêt du
malade
que des devoirs (le la justice criminelle. Les
res en litre et 2 infirmiers ou infirmières adjoints pris parmi les
malades
les moins malades et les plus intelligents. Cha
infirmiers ou infirmières adjoints pris parmi les malades les moins
malades
et les plus intelligents. Chaque soeur reçoit u
et infirmières sont défrayés, logent à l'asile, dans les salles des
malades
et touchent de 20 à 25 et 30 francs par mois selo
infirmiers et infirmières adjointes, ont, par rap- port aux autres
malades
, un supplément de nourriture et de vin, et louc
missions en 1903, l'iti, plus élevées qu'en ]902 (138). ce sont les
malades
dont la folie remonte deux ans et au-dessus qui
lier. Le maximum de fréquence est de 30 à 49 ans. Il ya (j) "1.. de
malades
mariés, 30 "A. de manoeu- vres, et 43 ^/^ n'aya
la réunion de ces deux facteurs. Il étudie également les urines des
malades
, et les stigmates de dégénérescence (l'asy- miL
urquoi il hésite souvent quand il s'agit de signer la so ! 'tie des
malades
. 11 montre aussi l'impé- rieux devoir qui s'imp
devoir qui s'impose aux familles de surveiller rigoureuse- ment les
malades
qu'on leur a rendus. Hospice de la S.wl·>·'.
, le jeudi à 9 h. 1j'2. Visite complète du service, présentation de
malades
et de pièces analomiques, le samedi il 9 h. 1/2
laire existe indiscutablement, malgré l'amblyopie intense de l'oeil
malade
. Dans- le deuxième, nous indiquerons, avec expé
- rait jamais eu de crises convulsives ; et une fille, qui est la
malade
. AMBLYOPIE HYSTÉRIQUE MONOCULAIRE ; SA DISPARIT
son organique susceptible de les expliquer ; et il se demande si la
malade
ou sa mère n'ont pas instillé dans l'oeil quelq
de sensibilité dans le côté droit, pense à l'hystérie et adresse la
malade
au Dr Abadie, qui confirme le dia- gnostic el i
ord crispées, les bras parcourus de secousses convulsives ; puis la
malade
se mord les poings, s'arrache les cheveux, chan
stéréognostique sont conservés. Nous avons même signalé chez cette
malade
ce fait curieux que l'en- trée en action du sen
côtés. L'acuité visuelle = I gauche ; elle est nulle à droite : la
malade
répond qu'elle ne voil absolu- ment rien. Elle
tte dislance de 40 cm. jusqu'à quelques cen- timètres de l'oeil, la
malade
voit toujours le point de celle même grandeur.
r conséquent, la vision binoculaire existe normalement chez notre
malade
; donc son amblyopie monoculaire disparaît dans l
it être vu par l'oeil gaucho. Un met la boîte devant les yeux de la
malade
qui répond sans hésiter qu'elle distingue deux
s AMBLYOPIE HYSTÉRIQUE MONOCULAIRE SA DISPARITION. 347 avertir la
malade
, elle intervertit elle-même ses réponses ; et si
ègle est toujours vue simple. Celle expérience pratiquée chez notre
malade
indique que, les deux yeux ouverts, elle voit d
au milieu d'un tableau noir placé à30centimèlresdes yeux <le la
malade
. Je lui dis de fermer l'oeil amblyope droit, le
alternativement vertes et rouges. On place alors devant les yeux du
malade
des 's lunettes dont un verre est rouge et l'au
est ce que nous allons démontrer. ' Expérience 23. Les yeux de la
malade
regardant au sté- réoscope le test de la fig. `
ru. Si, comme contre-expérience, je fais fermer l'u'il gauche de la
malade
au lieu de le masquer, elle ne voit plus que de
ils sont vus normalement. Si maintenant, en contre-expérience, la
malade
ferme son oeil gauche, les deux' ronds sont vus c
en jeu la vision binoculaire. Celle vision monoculaire de l'oeil
malade
peut parfaitement exister par elle-même, indé-
lt;eilgall('he 011 sain l'[allt ouvert, niais masqué, ,It;llis à la
malade
de fixer les deux ronds de couleur rose et verte
du jour devait être seule mise en cause. A cet effet, ayant mis la
malade
dans une chambre noire, nous ayons allumé une s
i, (liJ\'usantit lrayers l'oeil sain. empêche l'amblyopie de l'oeil
malade
. TV. Dans un précédent (loi. cit.) à propos d
rmé ou simplement couvert. Les perceptions Jilrércn les de l'oeil
malade
, suivant que l'oeil sain est masqué avec des co
je ne m'explique pas bien pourquoi la vision monoculaire de l'oeil
malade
, qui n'existerait qu'à certains moments dans la
yeux les objets qui l'cntourent, n'a a pas J'amblyopie de son oeil
malade
; cet oeil distingue parfaitement par lui-même
- pressionnant l'oeil sain, lait disparaître 1 amblyopie de lu'il
malade
, c'est une question qui, pour le moment, nous p
é, et par consé- quent la vision binoculaire n'existant pas, l'oeil
malade
uerçoit aussi bien que l'oeil sain tous les obj
ble et craintive dontje suis, hélas ! la trislehéri- Lièl'P. » La
malade
se révèle dans son propre passé comme une per-
modèle » qui affirme avoir posé devant l'écrivain..., Notre étrange
malade
a.été homicide d'intention sinon de fait. L'act
leurs représentants : ce sont ces produits de parents intoxiqués ou
malades
que nous ap- pelons les dégénérés mentaux. Ch
rc est tout autre, il a trait à une hémorrha- gie cérébrale chez un
malade
porteur d'un vieux rétrécissement mitral cicatr
ht<M.t<M/top.( ! s7/o ! t, 15 novembre 1\)0.) Il s'agit d'un
malade
de 61 ans atteint d'un néoplasme de l'esto- mac
orte d'entrée ait été une ampoule abcédée de la main droite, que le
malade
avait présen- tée huit jours avant l'apparition
ux de Lyon, 8 nov. IJU4. ) ,NI. Làniiois appliqué chez douze de ses
malades
, le moyen él)ileliLo-fi,éiiateiii- héroïque, le
ho, prcco- nisé har \I. (;roq au Congrès de Pau. Chez quatre de ses
malades
seulement, la position seneslre eut une action
Au point de vue séméiologique, c'est une forme rare de tétanos. Le
malade
présenta, dès le début, une paraplégie, avec co
glandes crises tétaniques typiques, confirmèrent le diagnostic. Le
malade
était entré à l'hôpital, en effet, pour myé- li
de 20 ce. chaque furent faites dans les veines du pli du coude. Le
malade
sortit guéri conservant seule- ment un peu d'ex
autour de lui. L'affection a débuté vers l'âge de 12 ans. * - Le
malade
n'a pas d'antécédents héréditaires nerveux ou pat
par la faradisation et par l'obligation dans laquelle on a mis le.
malade
de faire un effort pour parler. G. CRRinR. XXIX
éveiller du sommeil qui suit immédiatement leurs attaques, tous les
malades
présentent un automatisme passager qui rappelle
state d'abord une paralysie de toutes les fonctions s mentales, les
malades
ne réagissant pas du tout au, excitations extér
férentiels de ces deux variétés de stupeur. L'opposition du premier
malade
aux mouvements était, dit-il, une opposition pa
il n'y a pas' arrêt (sperrung), mais retard (hemmung). Le second
malade
au contraire, oppose une résistance invinci- bl
pêche la volonté de se mettre en action. En résumé, chez le premier
malade
, y a en- gourdissement, lenteur ou retard dans
qui ne pourra être qu'exceptionnellement mis en oeuvre. (juanta la
malade
, Walh... (Augustine), à laquelle il a greffé so
'nr. nat. de méd. de I yon, .1 janvier 1935.) - Présentation d'un
malade
auquel M. Jahoulay a extirpé en 1901 un gliome
leestincisée èLénucléée.C'étailùnjlinme. Le soir de l'opération. le
malade
ne souffre plus et déclare n'avoir plus de vert
u liquide céphalo- rachidien. Pendant les années 1902-1903-1901, le
malade
est perdu de vue. En décembre D34, il est exami
stantané. Le liquidecephalo-rachidien se mit il couler et l'état du
malade
se transforma. Quatre semaines après, la cépha-
ands enfants, à intellectualité médiocre, des psychasthéniques, des
malades
, des abouliques, des désoeuvrés. Dans la vie co
à l'asile à la suite d'une tentative de suicide par submersion. Ce
malade
a été invité à la masturbation par un homme dès l
i par tom- ber dans la mélancolie... "" M. Christian croit que le
malade
de M. Antheaume est un dé- bile intellectuellem
si ce syndrome chez les circulaires. M. Vallon pense que les deux
malades
décrits par Esquirol et cités par M.Ritti sont
és àcelui des aliénés présents au 1er janvier de la même année. Les
malades
traités pendant 11)03 ont été au nom- 1>re d
é au nom- 1>re de 1 ? 4 : J'soit 8 de moins qu'en 1902. Ces 1245
malades
repré- sentent un ensemlrle de 350.455 journées
de 350.455 journées de présence avec une population moyenne de 9G0
malades
. Le chiffre maximum des malades existant à l'as
vec une population moyenne de 9G0 malades. Le chiffre maximum des
malades
existant à l'asile pendant la même journée a ét
pendant la même journée a été atteint au mois de novembre avec 988
malades
et le chiffre minimum a été obtenu en janvier a
988 malades et le chiffre minimum a été obtenu en janvier avec 939
malades
; chiffres supérieurs à ceux de l'an dernier. C
ait en 1899 de t4 ; nous atteignons aujourd'hui IJ60. Le nombre des
malades
entrés en 1903 est de 304, soit 11 de moins que
tière pour une école. La folie alcoolique a été constatée- chez 4 !
malades
au lieu de 30 en 1903. ? 9 épileptiques ont été
03, soit 13 de plus qu'en 1902. Maximum des entrées en juillet. 111
malades
sont sortis en 1903 : guéris 3 ? améliorés 31.
03 : guéris 3 ? améliorés 31. - 1511 décès : « Un bon nombre de nos
malades
sont arrivés dans un état lamentable. 1G d'entr
atteint la quinzaine, etc.» La tuberculose pulmonaire a emporté 18
malades
. Si l'on veut se reporter à nos rapports médica
, nous décidions en juin 1903 d'isoler en «pavillons spéciaux » nos
malades
atteints de tu- berculose pulmonaire. Dans le t
base à un rapport modèle. ' Au 1,'r janvier 1903, il y avait 780
malades
(375 II. et 405 F.), Admis en 1903, 161 ! 92 il
es épileptiques (lits aliènes. Dans les deux groupes on voyait, des
malades
jouissant à peu près de l'intégralité de leurs
decin est bien obligé de se tirer d'affaire avec l'examen direct du
malade
. Son embarras est hien plus grand encore quand so
ieurs repri- ses, le versement au dossier, du casier judiciaire des
malades
. » Tant au Conseil général delà Seine qu'à la C
ons réclamé un grand nombre de fois la communication du dossier des
malades
délinquants et dits cri- minels sans pouvoir ob
dérations générales sur le traitement curatif que j'ai institué aux
malades
de l'asile de la Charité, de concert avec mon c
nétré qu'un asile est un hôpital, je me suis efforcé de traiter les
malades
avec la plus grande bonté, avec la plus grande
eusement de les humilier, cherchant à les persuader qu'ils sont des
malades
et que leur séjour à l'asile n'a rien d'humiliant
OGRAPHIE. rien n'a été négligé pour l'aire, naître la confiance des
malades
envers le médecin et pour établir entre eux et
des admissions nous voyons que, dès l'entrée, la moitié environ des
malades
doit être rangée dans la catégorie BIBLIOGRAPHI
tration font fausse route en se préoccupant moins de l'intérêt des
malades
que du budget communal qu'ils obèrent pour l'ave-
ours aux sorties à titre d'essai, tou- tes les fois que, l'état des
malades
le permettant, nous rencon- trons des familles
à leurs parents envoie d'amélioration. 11 est même une catégorie de
malades
chez lesquels ces sorties prématurées produisen
e les améliorations nous permettant de pratiquer l'isolement de nos
malades
lorsqu'ils présentent un danger de contagion.
fisant le personnel médical de mon service.,l'ai une moyenne de 380
malades
, ce qui est, certes, considérable, mais si l'on
euse, four assurer la surveillance générale et les soins de nos 380
malades
, nous avons sur le papier 44 personnes, dont il f
urveillante en chef. Cela donnerait à peu près une personne pour 12
malades
. Mais d'abord c'est là une moyenne, qui, comme
des grandes agitées, par exemple, il y a quatre infirmières pour 18
malades
, il n'y en a plus, dans d'autres, que trois pou
sément à cause- du surmenage auquel il est soumis, est très souvent
malade
, et qu'en temps d'épidémie de grippe, par exemp
ssurer le service est dans la proportion do une infirmière pour dix
malades
. Encore faut-il observer que le chiffre des mal
rmière pour dix malades. Encore faut-il observer que le chiffre des
malades
, dit normal, est cons- tamment dépassé; et qu'o
jeudi à 'J 11. )/ : ? .-Visite complète du service, présentation de
malades
et de pièces anatomiques. le samedi, à 9 h. 1/2
indispensable d'a- voir la patience et le soin de suivre les mêmes
malades
depuis leur entrée à la première période de l'a
paralytiques atteints et épargnés. Nous avions suivi de si près nos
malades
et ces recherches nous avaient de- mandé tant d
faite, puisque personne jusqu'ici n'a eu la constance de suivre les
malades
d'un bout à l'autre de leur maladie, mais encor
résultats seront complets, puisqu'ils embrasseront, pour les mêmes
malades
, toute la durée compli-ll' (1(' l'affection. Le
it.S'il en est ainsi, il est évident qu'en suivant de très près les
malades
, on doit relever autant d'affai- blissement que
urs semaines. Si par conséquent on examine d'autant plus souvent le
malade
qu'il est à une période plus avancée, ce que no
ÉILEXE LUMINEUX DANS LI l' : 1R1L1'S11 : GÉNÉRALE. -1 : 27 vaut les
malades
comme nous l'avons l'ait, nous avons constaté q
ubles de l'intelli- gence s'ajoutant aux vices naturels de certains
malades
concourent il rendre cetle éventualité fréquent
ncourent il rendre cetle éventualité fréquente. En particulier, ces
malades
ont une grande tendance, soit par aberration me
recueillis par MAL Yigouroux et Charpentier dans 1 intestin d'un
malade
. A la vérité, ils s'arrêtent souvent dans l'oeso-
telligence. On peut ce point de vue distinguer deux catégories de
malades
donnant lieu chacune à des considérations clini
es et thérapeutiques particulières : D'une part, on peut ranger les
malades
qui avalent des. corps étrangers sous l'influen
lectuel, excitation cérébrale, etc.). D'autre part se placent les
malades
qui comme les sujets normaux avalent acciden- t
ntre les deux groupes au point de vue de la mentalité. - Chcz les
malades
de la première catégorie, l'éventua- lité de pé
arition et la longue persistance dés idées de suicide chez certains
malades
? Dans le cas particu- lier, malgré une surveil
servir comme arme,il est presque impossible, à moins de réduire le
malade
il une contrainte absolue, de ne laisser il sa
s cailloux, des lames de couteau qu'il brisait cntre les dents ; ce
malade
succomba et à l'autopsie on trouva dans l'aine
Marie vient de publier à la Société de médecine le cas curieux d un
malade
qui avala des aiguilles qu'on retrouva à l'auto
araissent très dangereux. Le cas de M. Marie en est une preuve. Une
malade
observée à l'asile de Vauclusc avala au cours d
êne occasionnée par la pré- sence de ce corps étranger détermina la
malade
a exer- cer à travers les parties molles des ma
érations suivies de perforation de l'oeso- pliage. Dernièrement, un
malade
de l'asile de Villejuif avalait dans l'après-mi
il la selle le mardi sui- vant sans en avoir été incommodé. Le même
malade
, hanté depuis longtemps et d'une façon quasi-pe
as douteux néanmoins que le séjour de ces corps étrangers expose le
malade
a de graves acci- dents. De nombreuses observat
E CHEZ LES ALIÉNÉS. 435 de notre maître le Dr Picqué,concernent des
malades
des asiles : elles montrent il la fois l'excell
liques et de persécution, tendance au suicide par intervalle. Cette
malade
raconte,un matin, qu'elle a avalé par mégardo s
e M. le D1' Pic- que, où elle fut examinée par le Dr Toubert. Cette
malade
est tout il fait calme, nullement angoissée, sa
orps étranger inclus dans l'msophae : il est vrai- que le cou de la
malade
est assez court ; le corps thyroïde assez volum
s symptômes qui font craindre la paralysie générale. Un jour, celte
malade
Lente de se suicider en avalant un caillou asse
a présence et c'est seule- ment au bout de six à sept heures que la
malade
songe à avertir le personnel de la cause de ses
t faites aussitôt, mais sans ame- ner de résultat. Le lendemain, la
malade
est amenée au pavillon de chirurgie où elle est
e par M. le 1) Picqué qui a recours au chloroforme, l'examen sur la
malade
éveillée étant impossible. Néanmoins, lapalpali
- qué se décide à pratiquer la gastrotomie. Au troisième jour, la
malade
rend une pierre dans un effort de toux. Les suite
en- sable dans les asiles d'aliénés (1). La deuxième catégorie de
malades
dont nous avons à nous occuper intéresse plus d
cident survient dans des condi- tions bien déterminées et chez, des
malades
spéciaux. Quelquefois il s'agit d'un objet quel
alades spéciaux. Quelquefois il s'agit d'un objet quelconque que le
malade
maintient dans la bouche et qu'il avale par ina
ans l'oesophage. Duncan rapporte une obser- vation de ce genre : le
malade
, qui avait avalé pendant la nuit des dents arti
Les mêmes constatations se vérifient chez les aliénés. Ce sont les
malades
dont l'ali- mentation est défectueuse qui sont
est défectueuse qui sont le plus exposés à cet accident. Parmi ces
malades
figurent les épileptiques,les déments et les id
iers offrent moins de danger que les corps plus gros avalés par les
malades
de . la première catégorie. Sans doute des corp
porté l'observation dans le Progrès médical du 29 juin 1 ',)0 1. Ce
malade
, atteint d'i- diotie complète, mourut en moins
es deux cas publiés par M. ]3ottincN-ille, le pre- mier concerne un
malade
dément épilcptiquc qui mourut dans de semblable
ion d'un abcès intra-pharyngien. Dans l'un et l'autre cas, chez les
malades
de M. Bour- 440 CHIRURGIE DES ALIENES. , ncvi
rticulièrement dan- gereuse la présence de corps étrangers chez les
malades
en question et obligent le clinicien à prendre
demandes réitérées afin d'obtenir pour les enfants idiots les plus
malades
des ali- ments choisis en raison de leur état d
pas toujours preuve d'un choix judicieux et approprié à l'état des
malades
. Bien souvent, les parents ont en outre la fâch
rents ont en outre la fâcheuse habi- tude de trop faire manger leur
malade
et, c'est là un des moindres inconvénients, de
on est presque tenté de dire que le soin de l'alimentation chez les
malades
dé- ments doit être une préoccupation de même i
tte instabilité pupillaire ne dépasse pas chez les agités celle des
malades
calmes ou déprimés ; elle n'est non plus jamais
st non plus jamais absente. Dans la démence précoce catatonique (15
malades
), la mydriase est insignifiante ; le bord pupil
nes filles imbéciles de 19 et 24 ans. Des recherches faites sur des
malades
et des personnes sai- nes d'esprit, parmi lesqu
: 'ID1.Yaschitle et Vur- pas en est une nouvelle confirmation. Une
malade
atteinte de chorée chronique est- prise de grip
soN (d'Edimbourg), (Rev. cdeméd., 14 mai l'J04.) Observation d'un
malade
du service de Pierre Marie, très courte au poin
t la même irrégularité (fans leur apparition. Près de la moitié des
malades
observés ignorent leur syphilis. L'auteur rappe
sclérose géné- ralisée. De Grandmaison a étudié les réflexes de ces
malades
. Peken, puis Peinard, ont décrit une astasie-ab
inférieurs prédisposant aux chutes sans perte de connaissance : le
malade
progresse à petits pas en traînant ses pieds su
Dabinski est incons- tant. Le psychisme est affaibli et souvent les
malades
présentent de la dysarthricylu rire et du pleur
ence de M. Brissaud. Tabès et rééducation. M. 1)or'-ouo montre un
malade
confiné au lit depuis plusieurs mois et qui sur
ractures familiales. MM. GILBERT Ballet et 1)REYFUS présentent deux
malades
frère et soeur hérédo-alcooliques portant une c
unèbre de M. Parinvud. Sclérose en plaques, M. Claude présente un
malade
de : : 8 ans qui, trois semaines après une infe
e. M. Babinski a soigneusement observé et analysé les tômes de ce
malade
chez lequel une synergie paradoxale impos- sibl
l indique l'union du service médical dans l'action pour le bien des
malades
. Dans sa lettre au Préfet de la Gironde, le D1'
s s'est accru de G unités, dont une t't'111Lt'l'le...... toutes ces
malades
, le traitement mcrli- co-pédallotliqoe est appl
ats sont médiocres. Cela lient surtout aux formes pathologiques des
malades
admises. Sur les cinq internées pour la premièr
nt de notre service d'idiotes. C'est la population crois- sante des
malades
; 30 enfants au 1 cr jaIn iel' 1903, d'où mélange
le mois de mai (1J) ; après lui, viennent le mois d'avril avec Il-)
malades
, le mois d'août, 14 malades. « Même après une e
lui, viennent le mois d'avril avec Il-) malades, le mois d'août, 14
malades
. « Même après une enquête sévère, il y a parfoi
de renseignements que nous avons sur le plus grand nombre de nos
malades
ne nous facilite pas ces recherches. Quand il s'a
nos malades ne nous facilite pas ces recherches. Quand il s'agit de
malades
placés volontairement, la famille qui les accompa
avantage les recueillir dans les pièces légales qui accompagnent la
malade
. Ce n'est habituellement qu'un simple certificat
une regrettable. Mous devons faire cependant une exception pour les
malades
qui ont passé dans le service du Dr Régis où el
U montre (IU'on attend toujours trop longtemps avant d'interner les
malades
. On ne saurait trop demander que l'inter- nemen
raison des dangers que l'aliéné peut lui faire courir. La santé du
malade
ne peut que tirer béné- fice d'un traitement ap
, toutes les fois que nous voulons éprouver la sus- ceptibilité des
malades
en voie de guérison ou d'amélioration ; ces sor
ou une aggravation des symptômes surviennent avant ce délai ; la
malade
est ramenée à l'Asile sans aucune formalité admin
tre d'essai en 1903 (10 s'a- 1156 bibliographie. dressaient à des
malades
en voie de guérison (tableau Xlt) ; au- cune de
grée, et elles peuvent être consi- dérées comme guéries; six autres
malades
étaient des malades non guéries, mais calmes cl
nt être consi- dérées comme guéries; six autres malades étaient des
malades
non guéries, mais calmes classez tranquilles po
d'aliénés, où l'entérite tuberculeuse sévit avec intensité, où les
malades
qui ne savent pas cracher, mais sou- vent gâteu
du cadavre. » On ne sau- rait mieux dire. M. Anglade signale deux
malades
séniles (72, 8 ? ans) mortes quelques jours apr
promettre davantage la santé physique déjà si ébranlée de pareilles
malades
? » )) L'envoi et le transfert, dans les asiles
s accidents regrettables, en exami- nant très sérieusement tous les
malades
avant leur départ et en s'assurant, par la pris
sferts collectifs pour désencombrer la division des femmes. « Les
malades
commenceront à avoir des cours plus étendues, d
ité et idiotie. Les journées de présence de 259.839. Il y a eu 1023
malades
trai- 458 bibliographie. tés. Guérisons93 ; a
s. Guérisons93 ; améliorations 31. «Nous conservons encore les deux
malades
qui depuis longtemps, sont les plus anciens dans
rapport M. le 1),- Biaute consigne de curieux détails sur plusieurs
malades
, et cite sur l'une d'elles des fragments de l'u
S(tint-Uo{¡('rl , pour J903, par le l> .1. Bonnet. , Total des
malades
traités en 1903 : 1213, dont 232 entrants (121
de paralysie générale et 7 de tuberculose pulmonaire. ' Sur 1213
malades
traités, le Dr Bonnet signale 218 travailleurs
s possibles dans un service où, comme à Saint-Robert, plus de 1.000
malades
sont confiés à un seul médecin ? Poser la quest
à un seul médecin ? Poser la question, c'est la résoudre. « 1243
malades
y ont été traités en 1903. A qui fera-t-on croire
que des cas relativement récents, remontant à 1 ou 2 ans, soit 450
malades
environ . ! (1)M. Bonnet aurait pu ajouter « et
nnée du traitement et plus difficile- ment ensuite. « De nombreux
malades
âgés ont été admis à l'asile depuis quelques an
des âgés ont été admis à l'asile depuis quelques années et pour ces
malades
, il serait fort utile que leurs dortoirs fussen
ent comme l'Isère, qui ne manque pas de bois, pourrait chauffer ses
malades
. Il est z triste de signaler de telles.... erre
d' infirmière; été heureusement créée à l'hôpital de Grenoble. Les
malades
seront ainsi assurés de recevoir des soins plus
naissances techniques sont indispensa- bles à ceux qui soignent les
malades
. La bonne volonté, le dé- vouement ne suffisent
1 ? ). Admis dans l'année 117 (56 il. et Gl F.), parmi lesquels l'J
malades
at- teints de folie alcoolique. Placements volo
n médecine mentale, rappelle M. Doutrehente, de pouvoir traiter les
malades
au début de la maladie le meilleur traitement,
établissement spécial. » , 48 décès, dont un par tuberculose. Deux
malades
ont été isolés pour tuberculose pulmonaire. «
série de promenades quotidiennes, isolées ou par groupes de 2 ou 3
malades
, qui ont l'avantage de faire profiter du plein
ou 3 malades, qui ont l'avantage de faire profiter du plein air les
malades
et les infir- miers qui sont chargés à tour de
sdes deux sexes en 1 ! IOai, été de89.00J fr. dont t 39.000 par les
malades
. , « Le chiffre des aliénés travailleurs en 190
té de 66 pour les hommes et de 110 pour les femmes, non compris les
malades
, dont le travailn'apu être évalué en journées o
es ordinaires ont été de 437.607 fr. 49, le nombre des journées des
malades
de toutes catégories (pensionnaires et in- bibl
ur les inconvénients des placements tardifs, inconvénients pour les
malades
, pour les familles, pour les com- mîmes, pour l
jà dans mes derniers rapports an- nuels le nombre des admissions de
malades
âgées est en progres- ' sion constante ; il ent
lioration ou dont , l'amélioration ne progresse que très lentement,
malades
qui sont aussi mal que possible dans de grands
avait avant la séquestration. « Comme toujours, ce sont des aliénés
malades
depuis moins de six mois qui donnent le plus de
3, par le D' VERNET, médecin en chef. Au 1er janvier 1'JU3, ! I16
malades
; entrés 2 ? 5. sortis lt6; dé- ces, I l l. Eff
tie, un de débilité mentale ». En ce qui concerne la profession des
malades
, nous vous mentionnées dans la plupart des rapp
plus autant de cas chroniques et incurables, au grand bénéfice des
malades
, de leurs familles et des commu- nes, appelées
nvalescents, organisme qui manque à la plupart des asiles. Certains
malades
ne sortent jamais, parce que la transition manq
e et la liberté du dehors. Tantôt c'est le médecin, tantôt c'est le
malade
lui-même qui hésite devant ce saut dans l'incon
troubles mentaux tendent à disparaître. « ... Un certain nombre de
malades
ont succombé dès les pre- miers jours de leur i
nous déplorons la facilité av ec laquelle on conduit à l'Asile des
malades
tellement affaiblis qu'ils sont incontestableme
ux ne lit qu'empirer : la température atteignait bientôt 40°8 et le
malade
succombait à8 heures du soir.» Des cas analogues
produisent trop souvent dans les asiles. L'envoi dans les asiles de
malades
atteints d'affections graves, fébriles, auxquel
s que nous analysons. Nous en avons constaté des cas concernant les
malades
envoyés des hôpitaux ou de l'Asile clini- que d
t, en effet, pour obtenir ce résultat, de prendre la température du
malade
la veille et le jour du transfert, comme nous l
l couche le plus souvent dans le même dortoir, côte à côte avec les
malades
, sans être protégé contre leurs agressions par au
ommeil, à cause des cris, des divagations, des allées et venues des
malades
confiés à sa garde, sans parler des appréhensions
si décriés sont trop souvent victimes des impul- sions morbides des
malades
dont ils ont la garde. Sans parler des infirmie
ades dont ils ont la garde. Sans parler des infirmiers tués par des
malades
(et nous en avons eu récemment deux exemples),
r est expressément défendu de se livrer à des voies de fait sur les
malades
, sous peine de renvoi immédiat. Il est à suppos
L'intérêt quasi-dramatique qu'il savait donner àl'examen public des
malades
devait attirer les profes- sionnels autant que
et de parti pris qu'avec la juste appréciation des intérêts d'un
malade
souvent dangereux, incapable de jouir sagement
sont remarquables par la précision avec laquelle il étu-, diait le
malade
, les faits, et par la clarté qu'il savait met-
au coin du bon sens, résultant d'une con- naissance approfondie des
malades
. " , Paul Garnier était, en effet, un clinicien
que n'ignorent pas ceux qui suivaient les visites de Garnier. Le
malade
s'y présente sous un aspect vierge de toute in-
ffectionnés de Gar- nier, en disant : « A l'Infirmerie spéciale les
malades
y arrivent tout chauds. » Mais celle-ci ne reço
aussi longue période d'années. ' La liste est longue des pauvres
malades
les plus in- téressants de tous parce qu'ils so
etits endroits étroits avec de grands murs où l'on renfermait les
malades
pour la plus grande partie de la journée. Tous le
es à garder. Sir John Sib- bald a lutté aussi pour l'occupation des
malades
par le travail dans l'asile. En 1870, il a ét
ualité, il avait une grande expé- rience du traitement familial des
malades
tranquilles et doux, aliénés ou imbéciles, orga
tition. A de jeunes médecins actifs, il faut donner, selon moi, des
malades
neufs, dont l'obsenation et le traitement les i
ou de traitement ; de quartiers-hospices ou d'hospitalisation ; mes
malades
passent, à tous moments, 'des uns aux autres. P
decin en chef pourrait être en outre une sorte d'admission d'où les
malades
seraient versés dans les divers ser- vices où i
, Hospice de BICÈTRE. M. BOURNEVILLE. Visite et présenta- tion de
malades
le samedi à D heures et demie très précises. Co
cinations multiples rap- portées uniquement à ce même côté par la
malade
, par Du- pouy, 263. Voir Paralysie générale.
446. Système nerveux. Examen his- tologique du- - central d'un
malade
affecté d'idiotie amau- rotique familiale de Sa
ne pus observer, car elles étaient disparues lorsque j'examinai la
malade
le matin. A ce moment l'aspect était normal. Il
igence restait intacte. Toutes les trois, quatre ou cinq minutes la
malade
était subitement prise d'une crise de déviation c
du nystagmus. Pendant la crise le bras gauche ne bougeait pas et la
malade
gardait son enfant sur ce bras. Elle levait vol
eux en place. La crise durait une minute environ puis cessait et la
malade
reprenait la conversation. Dans la journée la m
cessait et la malade reprenait la conversation. Dans la journée la
malade
eut plus de cenl crises ana- logues. Cette femm
es bien que les circonstances dans lesquelles nous avons observé le
malade
, ne nous aient pas permis de recueillir une obs
recueillir une observation tout à fait complète. Observation. Le
malade
, M. B..., mécanicien, est un homme de 38 ans, gra
kylose. Les altérations unguéales ont surtout attiré l'attention du
malade
et il nous raconte leur apparition de la façon
ystrophié. Quand il s'écaille, les douleurs ces- sent. Cependant le
malade
doit arracher avec des ciseaux les plus grosses d
examens a été négatif. , Main droite. Le pouce et l'auriculaire,
malades
depuis 1910, présen- tent le maximum de lésions
ès ver- tical et parallèle à celui du front. Seul de sa famille, la
malade
présente cette configuration du crâne, déformat
nostic de fracture du crâne. Durant trois mois, l'eufant resta très
malade
, puis il guérit peu à peu. Nous'avons radiograp
ne permettent pas de conclure à une lésion de la selle turcique. Le
malade
ne/se 6 CHEVALLIER plaint d'aucun trouble de
mi les anamnestiques, quelques faits doivent être notés. Le père du
malade
appartient à une famille d'alcooliques. Ses paren
de grand nerveux, mais autrement se por- tent bien. Enfin, notre
malade
a une petite fille forte et robuste. Lui-même a
1), se trouvent signalées des lésions comparables à celles de notre
malade
. Les extrémités digitales sont grosses ; les on
osseuses aux points où s'attachent les tendons. Considérer notre
malade
comme un acromégalique fruste est assez sé- dui
ience, les mêmes problèmes pathogéniques. Le plus souvent, quand le
malade
devient inquiet, les troubles sont déjà considé
uvent encore, des douleurs digitales annoncent le début du mal ; le
malade
a une série de petites poussées pseudo-rhumatiszz
ontre que l'interligne est indemne ; seule la dernière phalange est
malade
; des houppes d'exostose couvrent la plus grande p
epoussons pas, car elle est séduisante, mais l'observation de noire
malade
ne nous autorise pas à rejeter les autres hypothè
spécifique, élaboré à distance du point qu'il altère. Chez notre
malade
, nous n'avons trouvé ni foyer infectieux (3), ni
t donc assez circonscrit. - Bien que la forme de la tête de notre
malade
n'ait peut-être aucun rapt port avec son accide
e une conviction. Traitement. - Nous avons essayé d'améliorer notre
malade
par des extraits glandulaires. Etant donné qu'u
ans cer- tains cas de rhumatisme déformant. Après quelques mois, le
malade
se trouvait mieux ; nous n'avons malheureusemen
0 BERTOLOTTI Diagnostic. Les symptômes cardinaux que présente cette
malade
sont des symptômes cérébraux caractérisés parde
er comment tous les symptômes de souffrance endo-crànienne de cette
malade
sont anciens et datent déjà dès la première enf
tuellement à l'analyse des symptômes dystrophiques présentés par la
malade
,nous constatons qu'ils constituent dans leur ense
rienr, la thermo-réaction est toujours néga- tive (1). Chez notre
malade
, ainsi que nous l'avons relaté dans son histoire
mpérature, de 36°2 monta à 38°8. Etant donné le séjour limité de la
malade
dans le service hospitalier, nous n'avons pu ob
ine foetale et les troubles de l'acrométagénèse présentés par cette
malade
. Cette femme présente deux ordres distincts de
eur l' d'interprétation d'ordre plus général. En revenant à notre
malade
, nous insisterons sur cet arrêt de dévelop- pem
us la dépendance de l'insuffisance hypophysaire présentée par cette
malade
. Il nous reste à interpréter en dernier lieu le
e près les modalités de développement de la polydactylie chez notre
malade
, nous voyons par la radiographie qu'ici la polyda
e pied gauche. C'est encore le cas de faire observer que chez notre
malade
, au con- traire de ce que l'on rencontre dans l
donc pas à mettre en rapport la polydactylie particulière de cette
malade
avec l'existence d'un syndrome d'insuffisance pit
central ou périphérique de la septième paire. Ayant observé chez un
malade
atteint de blépharospasme hystérique un signe qui
quinze jours environ. Ce fut, en effet, après cette période que le
malade
recourut à nous afin qu'on le guérit d'autres d
il diminue ainsi que les contractions fibrillaires elles-mêmes. Le
malade
affirme d'être dans l'impossibilité d'ouvrir, si
se ferme de nouveau pen- dant que le gauche s'ouvre. Si on ferme au
malade
l'oeil gauche, le droit reste également fermé.
tôt du côté externe, tantôt du côté interne (PI. XI). En ouvrant au
malade
les paupières des deux yeux, on remarque une légè
existe aucune différence entre les deux moitiés de la face lorsque le
malade
gonfle les joues ou fait l'acte de siffler. La
e = 1. Champ visuel normal, pas de dyschromatopsie. OEil droit : le
malade
dit de ne voir que la lumière et les ténèbres ;
re. En lui montrant deux étoffes, l'une, bleue et l'autre noire, le
malade
dit qu'elles sont gavu 3 34 MENDICINI ET ARTO
plus foncée celle qui l'est réellement. En bandant l'oeil gauche au
malade
et en l'invitant à marcher dans la chambre, il av
ire pour des raisons que nous dirons ensuite. .Nous avons soumis le
malade
à un traitement électrique consistant en des ap
ations faradiques un peu douloureuses à la région périorbitaire. Le
malade
eut une rapide amélioration et ne guérit qu'après
aractères qui excluent toute lésion organique. Nous avons vu que le
malade
, quoiqu'il présentât une légère dyschromatopsie p
ne rencontre pas dans les cas organiques. En outre, la démarche du
malade
, quand on lui fermait l'oeil sain, était typique
e l'orbiculaire. Comme on peut voir d'après la planche, l'aspect du
malade
était semblable à celui SUR LE SPASME A BASCULE
muscle sourcilier se contractait et le sourcil se baissait du côté
malade
, en même temps qu'il était plus soulevé du côté
areil chez l'individu normal. On pourrait nous objecter que chez le
malade
en question il ne s'agit pas de la fermeture de l
ou extrinsèques des yeux. ' Ces faits faisaient défaut chez notre
malade
, tandis que les caractères de la ptose pseudo-p
e montrent pas tous les faits que nous avons pu vérifier chez notre
malade
. Toutefois on peut assez bien y voir l'aplatiss
E L'aURICULAIRE DES PAUPIÈRES 37 De même que chez les normaux notre
malade
présentait donc un spasme à bascule involontair
sain, pendant les tentatives énergiques, mais infructueuses, que le
malade
fait pour contracter les muscles homonymes du c
isaient dévier à gauche la mâchoire inférieure cha- que fois que le
malade
(affecté aussi de blépharospasme bilatéral) clign
paralysie faciale périphérique on a souvent observé que lorsque le
malade
ferme les yeux, se produit non seulement la con
nguer, parmi les cas où la maladie nerveuse se ma- nifeste chez des
malades
, atteints d'une cirrhose du foie, deux grands g
e cirrhose du foie, deux grands groupes. En premier lieu il y a des
malades
, chez qui les symptômes céré- braux s'annoncent
divisée en deux groupes. Comme représentants de l'une rappelons les
malades
, décrits par Ormerod, par Homen et par Wilson.
sychiques, tantôt les signes somatiques qui ouvraient la scène. Les
malades
devenaient apathiques, puérils ; des hallucinat
iques, puérils ; des hallucinations furent observées; chez l'un des
malades
de Gowers l'intelligence serait restée intacte. M
ischer (1) et par Vôlsch (2), qui nous occuperont. Il s'agissait de
malades
qui présentaient L (11 Ueber eine der Pseudoskl
examiner leurs cas anatomiquement. Comme daus les cas anciens leurs
malades
se caractérisaient par les parésies spasmodiques,
l'irrita- bilité et la diminution de l'intelligence de l'autre ; le
malade
de A. Wesl- phal était très somnolent. L'autops
onne santé jusqu'en septembre 1911. Excès alcooliques sont niés. Le
malade
est marié ; la femme est en bonne santé. Trois
iter ; après un quart d'heure la visite est tout à fait oubliée. Le
malade
est tourmenté d'une soif insatiable. En novem
e qu'il met l'allumette dans la bouche au lieu de la pipe. Quand le
malade
ne dort pas, il est parfois très agité. Il crie
emble- ments. Le 26 novembre 1912, j'eus l'occasion d'observer le
malade
moi-même. Pendant l'examen le malade est en pro
j'eus l'occasion d'observer le malade moi-même. Pendant l'examen le
malade
est en profonde somnolence, c'est à peine s'il
lentement, après il avale la 44 WOERKOM . bouchée. En excitant le
malade
par la voix et en tenant une forte lumière deva
ne forte lumière devant lui, que nous déplaçons, nous voyons que le
malade
la suit des yeux.* Les pupilles sont également
pas de paralysies véritables constatées, mais par' la somnolence du
malade
l'examen doit être très élémentaire. Après les ex
e heurte à' des difficultés encore plus grandes. Il faut secouer le
malade
violemment et crier à haute voix, pour éveiller
du mois' l'érysipèle se déclare encore. Quelques jours plus tard le
malade
succombe. L'autopsie est faite 8 heures après l
En juin l'urine contient beaucoup d'u- robiline, pas d'albumine, Le
malade
s'amaigrit énormément. Pendant les derniers moi
ïe ne sont pas constatées. Mais quand on s'entretient avec un autre
malade
, il croit qu'il s'agit de lui. En s'approchant de
minuent progressivement. Ictère intense, ascite. Le 21 juin 1913 le
malade
succombe. Autopsie (9 h. après la mort). Atro
ntres nerveux, l'intérêt est surtout d'ordre anatomique. Le premier
malade
a beaucoup de traits communs à certains cas, décr
). Dans les antécédents familiaux, nous relevons qu'une soeur de la
malade
a été internée pendant deux mois pour un accès
- faite constitution physique. Il semble, au dire du mari, que la
malade
soit tombée assez rapidement dans l'état de dém
cement de mai 1913 qu'ont apparu pour la première fois, «liez notre
malade
, des symptômes d'asphyxie locale symétrique des e
ccessibles, en particulier du coi ps thyroïde. L'état général de la
malade
est toujours resté satisfaisant, sans fièvre, ni
1913, c'est-à-dire plus d'un mois après cet épisode asphyxique, la
malade
a présenté des phénomènes analogues au niveau des
eux semaines. Depuis sept mois, et en dépit de froids rigoureux, la
malade
n'a présenté aucun trouble physique analogue ;
troubles somatiques que nous venons de rapporter. Voici donc une
malade
, internée depuis dix ans pour troubles démen- t
ts d'une maladie inconnue ; un autre mort de froid étant ivre. Le
malade
, alcoolique, a toujours été bien portant. Le 9
que, a toujours été bien portant. Le 9 décembre 1908, accident ; le
malade
en poussant un vagonnet a glissé et est tombé.
ebout. Pendant la pression ur la région sacrée ou quand on force le
malade
à se redresser le pouls diminue jusqu'à devenir p
aisans, que l'un de nous suppléait pendant les vacances de 1912, un
malade
chez lequel se sont succédé les deux types de p
dès longtemps faites par M. Babinski, les fais- ceaux pyramidaux du
malade
étaient normaux, ou du moins ne présentaient t
ance du 12 janvier 1911. 82 COYON ET BARRÉ Voici l'observation du
malade
: M... ébéniste, âgé de 31 ans, entre à l'Hôpit
e trois mois et qui a débuté brus- quement. Dès qu'on découvre le
malade
, l'attention est attirée pas des taches pigmen-
adie de Reckliughausen s'impose. Elle aurait débuté, nous assure le
malade
à Page de 26 ans, sous la forme d'une tumeur d'as
t eu à cette époque aucun trouble grossier de la sensi- bilité ; le
malade
pouvait vaquer à ses occupations habituelles, et
en extension ou en flexion légère ; il est totalement impossible au
malade
d'accomplir aucun mouvement volontaire; les mus
PARAPLF,GtE TYPE BABINSKI 83 On est obligé de sonder la vessie du
malade
matin et soir ; la constipation d'ailleurs habi
es mouvements volontaires sont toujours nuls. Dès qu'on découvre le
malade
on voit les membres déjà fortement fléchis (la
ues ; la flexion très marquée des cuisses est seule reconnue par le
malade
. Il existe donc une anesthésie dissociée sui- v
° à 40° le soir; les urines sont troubles, on est obligé de sonder le
malade
plusieurs fois par jour. Il meurt le 17 septe
a moelle sont absolument normaux nous comprendrons que du vivant du
malade
la ponction lombaire n'ait pas montré d'altératio
et remarques permises par l'étude anatomo-clinique du cas de notre
malade
sont de deux ordres. Les unes ont trait à l'histo
e par M. Babinski. Nous développerons seulement ces dernières. Le
malade
a présenté dans une première phase les signes d'u
compression. On est donc en droit de dire que si l'état général du
malade
l'avait permis la tumeur eut pu être très facil
tilité volontaire n'était pas définitivement compro- mise et que le
malade
était de ceux qui peuvent bénéficier beaucoup d'u
compte des troubles sensitifs à type tabéti- que que présentait la
malade
; les lésions des cordons postérieurs ont été d
paraplégie dont nous nous occupons. - Notons enfin que chez notre
malade
res réflexes cutanés de défense provo- qués ne
ES GIGANTIQUES SANS ACROMÉGALIE PAR R M. ADDA, (de Tunis). Le
malade
qui fait l'objet de celle observation est un indi
ni ressaut post-lamh- doïdien (PI. XXVII). Si l'on déshabille le
malade
,*on est frappé par le développement exagéré des
ourreau de sa- bre, etc... etc., que nous ne retrouvons pas chez ce
malade
. La réaction de Wassermann que M. le Docteur Ni
ang dans la pellagre. Dans ce Il je me suis servi comme matière des
malades
psychiques, qui se trou- vaient dans notre hôpi
seulement des troubles somatiques. J'ai observé cette catégorie de
malades
en faisant ma tournée dans les districts du gouve
e de la maladie. Je mentionnerai que les cas 1-21 se rapportent aux
malades
somatiques, que j'ai examinés dans les villages e
ui se sont trouvés à l'hôpital de Koslingeni. 1° A. V., (le 30 ans.
Malade
de la pellagre dès le printemps do l'année cour
nonucléaires et de mononucléaires menus. 2° M. S-,âgé de 43 ans ;
malade
mois, manifeste les trois formes de la pel- lad
des leucocytes remplis de vacuoles ; ' 3° D. R., âgée de 35 ans ;
malade
4 mois de 3 périodes de la pellagre. Le sang do
lisitioti en bordure avec un écroulement. 4° N. M., âgé de 53 ails.
Malade
3 ans de trois formes pellagriques. On a trouvé
ansitives, deux ou trois myélo- blastes. 5° A. Z., âgé de 60 ans.
Malade
2 ans d'une pellagre. Commencement d'une cachex
s vacuoles, des grands mononucléaires ? 6° V. L., âgée de 50 ans.
Malade
uu mois et demi ; forme cutanée, intesti- nale
cuolisés et des lymphocytes à un noyau. 7° K. F , âgée de 31 ans.
Malade
4 ans, a été atteinte de psychose pellagrique ;
en petit nombre des cellules de Fiirex. 8° ti. V., âgée de 40 ans;
malade
à peu près 5 mois des formes cutanées- ititesti
s, des myéloblastes et des promyélocytes. UO M. M., âgée de 27 ans.
Malade
pendant 4 mois ; forme cutanée-intestinale et n
loblas- tes et des lymphocytes exigus. 10, A. Z., figé de 42 ans.
Malade
4 mois d'une même forme pellagrique. On a trouv
a- ctiulisés et des grands lymphocytes. 11° B. Z., âgé de 60 ans.
Malade
2 ans. Pellagre cachectique. Des gros mo- nonuc
les de Furex, leucocytes vacuolisés. 1` ? ° 13. S., âgé de 42 ans ;
malade
1 an ; pellagre cutanée- nerveuse. Les myélobla
nti- clCaircs. 96 KOZOVSXY 13° S. V., âgé de 70 ans ; cachexie;
malade
quelques années. 1-2 myélo- hlastes, des grands
es grands et des petits mononucléaires. 14° Y. Ch., âgée de 35 ans.
Malade
1 an d'une pellagre cutanée intestinale. Des gr
lymphocytes ; des leucocytes vacuolisés. 15° 0. ¥.. âgée de 7 ans.
Malade
quelques semaines. Des lymphocytes, quelques mo
quelques monoblastes et mégaloblastes. , 4(i° Y. M., âgé de 8 ans.
Malade
de toutes les formes pellagreuses. Le sang cont
nucléaires et des leucocytes vacuolisés. 17° Y. K., âgée de 2 ans ;
malade
6 mois ; toutes les manifestations de la pellag
ng est le même que dans le cas précédent. 18° Y. 0., âgée de 4 ans,
Malade
4 mois. Pellagre cutanée intestinale. Le sang c
Le sang contient des mononucléaires. 1rJ^ Y. F., âgée de 48 ans.
Malade
1 au de la pellagre. Manifestations de la cache
cléaires menus. 21° S. M., âgé de 32 ans. L'année dernière il était
malade
d'une pellagre cutanée qui est complètement pas
e gros lymphocytes et des myéloblastes. 22° Y. G., âgé de 35 ans.
Malade
de pellagre une année, et d'un dérange- ment ps
sychose. pellagrique. Un mois après sa rentrée à l'hôpital il tomba
malade
d'un typhus pellagrique et mourut en peu de temps
ellagrique. On a fait l'examen du sang 5 jours après la rentrée. Le
malade
tombe graduellement dans un état d'imbécillité. L
llagrique. On a fait l'examen du sang 5 jours après la rentrée ; la
malade
se rétablit. On rencontre dans le sang des grands
lagrique. On a fait l'examen du sang 25 jours après la rentrée ; le
malade
est faible. Le sang contient de grands lymphocyte
suite arriva promptement une faiblesse progressive après quoique la
malade
est morte. Le sang présente le même tableau que
A. G., psychose pellagrique. Le sang a été examiné post rnorlem. Le
malade
était mort d'un accès de faiblesse progressive. L
pellagrique. Le sang a été obtenu une semaine après la rentrée. La
malade
est très inquiète et excitée. Le sang contient de
psychose. L'examen du sang a été fait 5 jours après la rentrée.. La
malade
ne se remet point. Le sang contient do grands lym
ng a été fait 2 semaines après la ren- Li ée. Les derniers temps la
malade
était cachectique est malpropre. Le sang ne pré
, psychose. On a examiné le sang deux semaines après la rentrée. La
malade
est dans les derniers temps bien faible. Le sang
te une certaine auâ mentation des gros lymphocytes. 52° S. F. est
malade
quelques mois d'une pellagre psychique. La semain
lques mois d'une pellagre psychique. La semaine dernière elle tomba
malade
d'un typhus pellagrique. Le sang contient princi-
te pour nous. Si nous allons examiner les préparations obtenues des
malades
pellagreux à côté des préparations d'un sang norm
le sang de grands mononucléaires. Considérons ensuite que chez les
malades
atteints de pellagre com- pliquée par un typhus
uée par un typhus pellagrique on a trouvé des parasiles, et que ces
malades
se sont, depuis longtemps, nourris de maïs, il su
explicable parce que nous ignorons ce qui se passe dans l'esprit du
malade
, mais, en réalité, elle est parfaitement adéqua
n'exprime rien, non seulement pour l'observateur, mais même pour le
malade
lui-même dont les facultés sont ruinées ou susp
ré- gation mentale, la cause qui leur donna naissance a disparu; le
malade
continue sans savoir pourquoi il a commencé : c
rétation analogue se présente, concernant une des stéréoty- pies du
malade
dont nous apportons ici les documents iconographi
Mais, et c'est là un point digne d'attirer l'attention, dès que le
malade
arrive à la porte du pavillon, pour se rendre à
VAIL SUR LES STÉRÉOTYPIES (R. Charon el P. Courbon). A. Marche du
malade
pendant le travail. B. Le même en dehors du trava
affection cutanée. En 1912, les forces physiques ayant augmenté, le
malade
est envoyé à la ferme où il s'occupe avec régul
congrès des aliénisles de 1911. Voici, d'ailleurs, l'observation du
malade
(PI. XXIX) : S... Romain, interné à l'asile de
un élé- ment de diagnostic important. Au commencement de 1912 le
malade
, qui a pris de l'embonpoint et qu'on ne peut di
lui de la ressem- blance entre la position stéréotypée prise par le
malade
pour dormir et celle du foetus dans le sein de
es en général, ni de réactions causées par les émo- tions ; mais la
malade
se tracasse de son état qu'elle croit être une ma
gnorante et sans conscience. L'émotion et l'amertume du récit de la
malade
sont des indices de la sérieuse signification pat
mariage malheureux ce qui avait fortement contribué à attrister la
malade
. Mais en dépit de cela elle assure qn'elle est
ause la douleur c'est l'action des muscles opposés aux désirs de la
malade
de tourner la tète, mouvement qu'à son insu elle
tante dans un état de contraction forcée ; de là la douleur dont la
malade
se plaint, comparable à celle dont on souffre a
près avoir porté un sac pesant pendant longtemps. Même au repos, la
malade
tourne maintenant sa tête un peu à droite et ma
d'une gêne qui siège dans les muscles du côté droit ; en outre, la
malade
a conscience de son incapacité à exécuter li- b
papier. Mais le facteur psychologique est le principal, car plus la
malade
tourne sa pensée vers ce qu'il y a de désagréab
scles scapulaires au point où le grand dorsal est attaché. - - La
malade
perdit courage. Je lui conseillai de sortir et
e-même, mais la situation sociale, et notamment les relations de la
malade
avec les autres employés. Nul repos ne l'aurait
et les bras, mais non les mains. Ce tremblement n'empêchait pas la
malade
d'é- crire. Elle pouvait quelquefois le maîtris
oncé si on s'en occupait pendant l'épreuve. Pendant son enfance, la
malade
avait peur du noir, ayant été effrayée par les
peur d'avoir la même maladie et cela la tracassa beaucoup. Cette
malade
ne m'a consulté que deux fois, les incidents dont
fugitive des accidents dans l'enfance en est la confirmation. Cette
malade
s'est guérie de ses tremblements en grande partie
empêche la juste coordination des actes musculaires fnt expliqué au
malade
à l'aide de comparaisons. D'abord en prenant l'
its avec l'épisode du chèque refusé fut discutée longuement avec le
malade
. Quand il se fut clairement rendu compte du mé-
ré aux exercices prescrits. Il faudrait ajouter que l'incapacité du
malade
n'existait que pour l'écriture ; car même en de
ion avec une occupation professionnelle régulière. Dans ces cas, le
malade
dit qu'il est incapable de travailler ; il croit
enser, de travailler, et de participer à la vie sociale. Lorsque le
malade
s'en rend compte, cette incapacité l'amène à exag
re l'assurance des médecins que ce mal n'existe pas. A son insu, le
malade
cherche à se persuader qu'il est vraiment attei
des exagérations et même des tromperies qui apparaissent lorsque le
malade
décrit les symptômes qu'il éprouve. Il croit à
ait en tète avant l'acci- dent ou qu'il a imaginée par la suite. Le
malade
se trompe délibéré- ment lui-même et il fait de
quelques jours. Cependant la douleur était devenue si aiguë que le
malade
insista pour se faire arracher la dent qui le f
frir. Aussitôt tous les symptômes désagréables disparurent. t, Le
malade
déclara qu'il se sentait comme délivré d'un cauch
t le reste du trimestre et un été aussi tranquille que possible, le
malade
obéit, et l'année suivante il put faire ses étu
exemples ; dans le premier on trouvera la confession écrite par le
malade
, lui-même, qui était médecin. 118 WILLIAM « L
dans un hôpital général ; et la plus grande liberté fut accordée au
malade
dès le com- mencement en recommandant le plus g
n'était pas le travail en soi, mais^bien entendu, le fond mental du
malade
. Le mal provenait d'agents purement psycho- gén
a de l'hyperalgésie, il y a d'ordinaire de l'anesthésie. , . Les
malades
qui souffrent d'hyperalgésie n'apprécient point l
existe dans la région des fesses et des cuisses. On voit alors les
malades
retourner à leur lit pour eu sor- tir de nouvea
stent pendant des années avec quelques rémissions, ce qui oblige le
malade
à la pratique des calmants de même que le font
ésie ne reparaît pas avec la douleur. (1) En ce moment je vois le
malade
dont les mains correspondent à la ligure 34; il
s voisines, non envahies jusqu'alors, peuvent l'être ensuite, et le
malade
accuse que la douleur a reparu dans le même endro
oeslhésie qui dépasse de quelques centimètres la première. Chez les
malades
corres- pondant aux figures 8 et 9, j'ai tracé
le facial supérieur sont les seuls atteints, nous voyons aussi des
malades
chez lesquels sont inté- ressés les muscles du
aque plus pu moins arrondie. La figure 6 représente les pieds de la
malade
correspondant à la figure 8 ; la peau est compl
e infectieuse typhique, diphtérique, etc., dans lesquels, quand les
malades
peuvent marcher, soit seuls, soit avec l'aide d
parla combinaison des deux types. On trouve chez beaucoup de ces
malades
l'anesthésie des tissus pro- fonds des pieds. E
rt pénible à cause de la pression sur ces endroits. Beaucoup de ces
malades
s'expriment ainsi : « Malgré que la station deb
ée et fixée avec douceur, nous saisissons des doigts les orteils du
malade
. Alors, n'exerçant que la pression juste nécess
ation. Pour se rendre compte de sa nouvelle position non sentie, le
malade
exécute instinctivement dans les articulations
out natu- rel que l'un et l'autre, mais avec plus de besoin chez le
malade
, cherchent par ces variations rapides à réveill
rteils : prenant dans notre main gauche et immobilisant la jambe du
malade
par sa partie inférieure, on saisit avec douceu
R. - SYMPTOMATOLOGIE DU SYSTÈME NERVEUX thésie articulaire chez des
malades
atteints d'infection lépreuse ; mais en même te
profondément altérées et les phalanges résorbées ; malgré cela, les
malades
sentent par ces tissus profonds et ils peuvent ma
ains et de pieds lépreux avec anesthésie cutanée el mutilations, le
malade
perçoit le moindre changement d'altitude qui ma
veau après un intervalle plus ou moins long. De telle sorte que les
malades
qui avaientprésenté tel groupe de symptômes dan
d'un lépreux chez qui le signe de Romberg est bien manifeste. Ce
malade
est un homme de 50 ans, robuste et de bonne taill
sie des fléchisseurs des cuisses sur le bassin qui n'empêche pas le
malade
de marcher normalement et qui altère bien peu s
onores subjectives, non plus que des attaques de labyrintliisme. Le
malade
ne souffre de sensation vertigineuse que quand il
d'autres encore, il se dirige latéralement, de sorte que lorsque le
malade
veut toucher des ré- gions délicates comme cell
z lui dans toute son intégrité, n'a pas besoin de compléments. Le
malade
labyrinthique est le véritable type où se trouve
gard tandis qu'elle dirige sa ligure avec beaucoup de lenteur : Les
malades
de ce genre portent leurs yeux sur leur interlo
tat. t. Celle attitude, que je viens de décrire, est adoptée parles
malades
chez qui l'insuffisance est considérable et chr
e plus directement au bassin et au tronc. Ainsi instinctivement ces
malades
acquièrent au moyen de cette petite modificatio
nt, même parfois complète- ment, si une personne prête son appui au
malade
, et cette diminution est plus grande quand la s
néralisés à tout le corps, au point qu'il faut parfois attacher les
malades
pour les empêcher de tomber. La douleur, par
gnostic. Je dois remarquer que, tant par l'inspection directe du
malade
que par celle de la figure 22, on n'observe pas
à la conservation de la sensibilité profonde, fait que beaucoup de
malades
, ayant : des mains et des pieds en période avan
du côté droit. Et, cependant, les pieds ne sont pas pendants et le
malade
dans sa marche steppe bien peu. De ce côté droit,
ophié aussi, on arrive à voir le relief du tendon du jambier que le
malade
contractait volontairement au moment de la pose
ophie du voile du palais; à cause de son insuffisance anatomique le
malade
a la voix nasale et en même temps une partie de
trépidation ou clownisme, alors, selon l'importance de la cause, le
malade
peut marcher normalement et sans accuser de fai
radique pour les muscles de la région anté- rieure dans la jambe du
malade
de la figure 22 dont les secousses par les ferm
oup de lé- preux, tant sur la peau saine que sur celle qui est déjà
malade
. La dispo- sition de quelques sujets est telle
élique. Parfois les conséquences du sphacèle sont si graves que les
malades
ayant négligé d'avoir recours à la science meur
l soit t amputé en temps opportun comme il a fallu le faire pour ce
malade
. Nous déduisons de ce que nous venons de dire,
des phalanges et des métacarpiens. La photographie des mains de ce
malade
se trouve dans la figure 46, qui en laisse voir c
ocales indiquant une altération circulatoire de l'extrémité chez un
malade
exemptdes ? mp- tômes rénaux et cardiaques, d'a
genre est parfois impossible et souvent extrêmement difficile : les
malades
ne connaissent pas ou connaissenl insuf- fisamm
es ou auraient fait souclle d'amyotropinques. Je vous présente deux
malades
: Serg .. et Flot.. Le premier, inter- rogé ave
e leur famille. En elfe[, j'ai pu établir, d'une part, que ces deux
malades
sont à leur insu cousins rapprochés, et, d'autre
es ; on en trouve 19 dans celui de Long et Maslianka (2). Un de nos
malades
, FI..., qui descend d'une branche qui n'est pas
ute que plusieurs rameaux de celte branche ne sont pas connus de ce
malade
..le m'excuse de ces longs détails ; ils s'expliqu
ue son pied lourne en marchant, etc... Voici le premier de nos deux
malades
, S... Chez lui, l'affection a débuté aux membre
, le début s'est fait ici par les membres inférieurs, encore que le
malade
ne puisse rien certifier à cet égard, mais on p
semble respecter indéfiniment le tronc, le cou et la face. Chez nos
malades
, les muscles du tronc contrastent par leur reli
e distale des ¡ membres. Avant de procéder à l'examen de ces deux
malades
, laissez-mo. vous rappeler le résumé de la desc
, mais aussi chez des ascendants. » . Vous allez voir que, chez nos
malades
, nous retrouverons intégrale- ment ces symptôme
tié supérieure est indemne. Les bras sont intacts. Le second de nos
malades
, S... (âgé de 47 ans), présente une atrophie en
s dans leurs deux tiers inférieurs. , L'amyotrophie chez ces deux
malades
s'accompagne de secousses fibril- ¡aires très v
rgie. Au bras, la force est, au contraire, d'apparence normale ; le
malade
s'oppose avec une grande vigueur aux mouvements
aut signaler le peu d'intensité des troubles fonctionnels. Ces deux
malades
ne peuvent se tenir debout, il est vrai, les pi
le intéressant de les rapprocher, a ce point de vue, de deux autres
malades
atteints également d amyolrophie progressive et q
egments, et enfin hyperhy- drose très abondante. Chez l'un de nos
malades
: F..., il n'y a aucun trouble de la sensibilité
o- Irophiques âgés l'un de 5 ans, l'autre de 7 ans. Chez nos deux
malades
, les réactions électriques des muscles atrophiés
ènes déjà étudiés, il n'y a rien d'anormal à signaler chez ces deux
malades
. Je ferai particulièrement remarquer que, chez
iété de névrite ; vous allez voir qu'il ne ressemble guère aux deux
malades
que nous venons d'examiner. C'est un homme de 2
a maladie, astasie-abasie et maladie de Friedreich. Actuellement ce
malade
présente une énorme cyphoscoliose cervico- dors
ces cliniques qu'on ne conçoit guère qu'on puisse confondre de tels
malades
. D'ailleurs Pierre Marie comme Dejerine se sont t
ors du noyau rouge, il présente une raréfaction manifeste de (1) Le
malade
porteur de cette lésion n'a jamais présenté d'aph
cou- che optique. ' On a fréquemment constaté dans ces cas que le
malade
est incapable de contracter volontairement lesm
ors que ces muscles se contractent très bien lorsqu'on fait rire le
malade
. On a voulu voir dans ce phénomène la preuve de
uis- que dans les lésions siégeant au niveau de la zone motrice, le
malade
ne peut contracter le facial inférieur ni volon
ylisme appréciable. Pas de syphilis : le Wassermann est négatif. Le
malade
est marié ; sa femme est bien portante ; après un
diteurs ÉTUDE D'UN cas D'AGROMÉGALOE 227 1910. A cette époque, le
malade
qui par ailleurs jouissait d'une- excellente sa
ugmente de façon très notoire en même temps que, plus lentement, le
malade
voit ses képis devenir trop étroits. Six à huit
s manifestations, apparaissent des symp- tômes d'ordre digestif. Le
malade
avait toujours été un gros mangeur, mais vers l
out au niveau de la région pariéto- temporale gauche. En 1912, le
malade
voit ses forces décliner. Les obligations physiqu
éphalée qui, par son acuité et sa constance, prive de tout repos le
malade
; celui-ci, primitivement gai et calme, devient s
'emblée à l'examen, c'est, à côté d'une adiposité assez marquée (le
malade
pèse 98 kil. pour une taille de 1 m. 76), une s
symptômes dystrophiques d'une très grande netteté qui font de notre
malade
un acromégalie indiscutable. Aux membres supéri
rémité qu'à la racine, ont la forme « en saucisson ». L'alliance du
malade
qu'il portait jusqu'il y a cinq ans, ne peut pl
, si ? 1 et 2), le crâne est aug- menté de volume, les coiffures du
malade
ont actuellement trois centimètres de plus qu'i
processus : s'il n'y a pas un pru- gnalisme très appréciable, si le
malade
n'a pas le profil acromégalique carac- téristiq
de ce qu'elle était précédemment; les photographies antérieures du
malade
, fixant ses traits aux âges de 28, 34 et 38 ans
très saillant sous la peau et le timbre de la voix est, au dire du
malade
, beaucoup plus grave qu'autrefois. Du côté du s
eau de l'occipital. Le progna- tisme, peu appréciable à l'examen du
malade
, se dessine assez nettement sur l'épreuve radio
s du radius et du cubitus. Les déformations acromégaliques de notre
malade
sont complétées par des symptômes d'hypertensio
ons quotidiennes, qui, par moments, sont subintrantes et privent le
malade
de tout repos. Son maximum est tou- jours front
e fois, une légère décoloration, au niveau de la pupille droite; le
malade
se plaint de temps en temps, de la sensation" d
ues bourdonnements d'oreille à gau- che. Asthénie considérable : le
malade
se traîne péniblement ; il est constam- ment as
e suicide, et enfin une irascibilité d'autant plus frappante que ce
malade
était par le passé d'une grande égalité d'humeu
er M. 'Boulud, rendent un compte très exact des échanges chez notre
malade
. A noter que la première analyse a été faite av
hysaires, comme l'indice d'un hyperpituitarisme postérieur. Noire
malade
, avec ses déformations osseuses d'une part, sa gl
tence de tremblements et de ta- chycardie, il est apparu chez notre
malade
de l'éclat du regard, un léger degré d'exophtal
mars 1914. ÉTUDE d'un cas d'acromégalie 237 blions pas que notre
malade
est un grand diabétique, et qu'il parait nature
relevant de toute autre cause. Il est courant de noter chez de tels
malades
de l'insuffisance géni- tale, de l'aslhénie, sa
oulud a mis en évidence, avec le liquide céphalo rachidien de notre
malade
, des faits qui semblent en concordance parfaite a
une autre voie, obtenu des résultats analogues en parlant de notre
malade
: après injection intra-veineuse à une chienne,
'UN cas d'acromégalie 239 clinique,. et, à ce titre, celui de notre
malade
sollicite l'attention à d'au- tres points de vu
en sucre est bien moindre : au litre, on relève 66 grammes chez un
malade
de Grenel et Tanon, 25 à 33 grammes chez un malad
grammes chez un malade de Grenel et Tanon, 25 à 33 grammes chez un
malade
de Lance- reaux, 30 grammes dans un cas de Ptrw
sco, 35 â 50 grammes dans' un cas de Stadelmann, 60 grammes chez un
malade
de Havaul, 47 gr. li dans un cas de tuberculose
mmes de pommes de terre. Il est vrai qu'en raison de la boulimie du
malade
, nous n'osons pas affirmer que le régime prescr
azoturique du sérum et le taux du sucre dans les urines. Chez notre
malade
qui est resté constamment un fort glycosurique, l
s ingesla en albuminoïdes, ce que l'indocilité alimentaire de notre
malade
nous a empêché de faire. Rapprochée cepen- dant
s nous sommes appliqués à étudier systématiquement le sang de notre
malade
. Si l'hématologie de l'acromégalie a suscité quel
rtenant en propre et directement à l'acromégalie Chez de semblables
malades
, la complexité de l'état morbide est le plus so
rfois dans des sens opposés. A cet égard, notons que celle de notre
malade
s'est montrée d'une grande fixité. Le liquide c
sans doute, ne doivent pas s'exclure. Ilscoexis- taient chez notre
malade
. L'avenir seul montrera, et c'est la conclusion d
t. Nous avons, au début, pensé procurer quelque soulagement à notre
malade
en lui faisant de fréquentes ponctions lombaire
té droit et sur le côté gauche au niveau des régions temporales. Le
malade
a reçu en tout 40 Il. du côté droit et 64 H. du c
ue des irradiations de Roentgen. o Il est certain que, chez notre
malade
, la plupart de ces signes de dé- chéance exista
devait cependant, noussemble-t-il, être tentée avant de proposer au
malade
une intervention chirurgicale. A cet égard, nou
qu'il a pu l'éviter dans ses cas ultérieurs et que ses dix derniers
malades
ont guéri / sans encombre. » Nous avons cepen
ion, avant de recourir à ce traitement radical, de proposer à notre
malade
une simple craniectomie décompres- sive, et de
tion pathogénique de ces paralysies nous ont engagés à présenter ce
malade
à la Société de Neurologie. Cas. - Antécédents.
re en France. Pas de blennorragie ni de syphilis; il n'a jamais été
malade
. Il a vu un méde- cin, pour la première fois, à
ements d'abduction et d'adduction sont particulièrement limités. Le
malade
dit avec la plus grande netteté que ces troubles
es mouvements actifs de l'épaule sont lents et d'étendue limitée : le
malade
n'arrive que péniblement à mettre la main sur l
ur qui arrête les mouvements et diminue leur amplitude. De plus, le
malade
se plaint d'une légère douleur dans l'articulat
perçoit des craquements'dans l'articulation scapulo-humérale et le
malade
accuse une certaine douleur, en même temps que l'
roite sont, eux aussi, en partie limités dans leur étendue, mais le
malade
dit souffrir davantage de l'épaule gauche que de
des deux épaules sont antérieurs au zona et remontent, aux dires du
malade
, à environ deux ans.. Ils relèvent d'une arthri
la main, au dynamomètre on constate 20 à droite et 3 à gauche. Le
malade
est, il est vrai, droitier, mais il a constaté lu
rition du zona. Le xxvii 17 254 SOUQUES, BAUDOUIN ET LANTUEJOUL
malade
se plaint simplement d'une sensation de lourdeur,
r de l'avant-bras. La main est légèrement rosée, violacée. Enfin le
malade
dit éprouver une sensation de froid très accent
M. Duhem. 27 mars 1914. Quinze jours après l'apparition du zona Je
malade
présente : 1° une diminution notable de l'excit
tion somatique de la forte impression cénesthésique éprouvée par le
malade
à l'idée delà paralysie; la contracture d'un me
t à la permanence de ses actes morbides. On conçoit en outre que le
malade
perde aussi le désir de faire ces mouvements, c
nstaté dans beaucoup de cas d'hystérie, à sa- voir que, lorsque les
malades
ont tenté de s'opposer leurs impulsions (1) Pau
iques sont plus vivifiées, comme on l'observe dans l'hypnose où les
malades
imitent irré- sistiblement tous les muuvements
d elles se manifestèrent également du côté gauche. Quel- quefois le
malade
fut pris de crises pendant lesquelles il perdait
par un médecin. Elles n'auraient pas influencé les troubles dont le
malade
se plaint. La femme du malade me raconte que Kn
nt pas influencé les troubles dont le malade se plaint. La femme du
malade
me raconte que Kn. fut toujours mauvais époux et
t expulsé de sa maison, et mena une vie de vagabondage. Pourtant le
malade
n'est pas du tout un imbécile. La mémoire est exc
il me raconte l'intrigue et prouve qu'il a tout compris. Souvent le
malade
m'a amusé en trouvant des excuses parfois ingé-
use des troubles de la parole Ku. n'aime pas causer avec les autres
malades
; il tue le temps en lisant. En résumé, le malad
r avec les autres malades; il tue le temps en lisant. En résumé, le
malade
est un individu profondément immoral, dont l'inte
dite n'est pas au-dessous de la moyenne. Les crises décrites par le
malade
n'ont pas été constatées pendant les mois que j
nt les mois que j'ai eu l'occasion de l'observer. Etal actuel. Le
malade
est un homme maigre, de petite taille. La figur
as, les coudes reposant sur la table. Même abandonné à lui-même, le
malade
ne reste pas immobile. De temps en temps la tèt
ontaux). Ces mouvements involon- taires sont déjà présents quand le
malade
ne se croit pas observé, mais leur intensité au
espiration est fort irrégulière et très profonde. Si nous prions le
malade
de fermer les yeux, l'ordre est exécuté sans diff
pant les petits muscles de la main ou mieux encore en prenant notre
malade
par un des poignets. - Les mouvements passifs n
ue invincible ; cette résistance peut disparaître tout à coup. Le
malade
n'est pas capable de lever les épaules isolément,
. simultanément les bras sont mis en abduction. ' Si nous prions le
malade
de relever le bras en abduction, au lieu de faire
contraction de ces muscles. Le même phénomène est constaté quand^le
malade
veut mettre le bras en extension : c'est encore l
qui empêche le mouvement projeté et qui fait rebondir le membre. Le
malade
n'est pas èapable de faire ses efforts dans les d
de la figure de notre première photo nous démontre la peine que le
malade
se . donne ; nous remarquons que tout le corps
os . (PI. XLVIII). Après avoir exécuté ce mouvement passivement, le
malade
est souvent capable de le faire spontanément.
le faire spontanément. - A gauche le trouble est moins prononcé, le
malade
est capable de porter le bras au-dessus du plan
dducteurs est défectueux et le bras est' mis en flexion, . Quand le
malade
est prié d'exécuter un simple mouvement .d'extens
du mouvement d'ex- tension s'amoindrit de plus en plus. Quand le
malade
veut serrer la main du médecin, l'examinateur a b
'action devient tout à fait impossible. Quand, sur ma demande, le
malade
s'efforce de rapprocher le pouce du petit droit
rès que le pouce a fait son effort. Après les pre- miers échecs, le
malade
n'est même plus capable de faire les éléments du
but. Le même caractère de mouvement démesuré est constaté, quand le
malade
fait un mouvement de préhension : il ouvre la m
uvement de préhension : il ouvre la main d'une manière exagérée. Le
malade
est capable de prendre sa nourriture spontanément
e réflexogène ne déborde pas la plante du pied. Si nous prions le
malade
de fléchir le genou, nous assistons à un jeu musc
uvement demandé est exécuté brusquement. Pendant les efforts que le
malade
se donne, à la recherche de là bonne formule d'in
lâchement .défectueux des antagonistes qui nous frappe. Quand le.
malade
est assis sur sa chaise, les membres inférieurs p
ore arrêté à cause du relâchement défectueux des antagonistes. Le
malade
n'est pas capable de se mettre sur son séant sans
e est partout normale. Après un séjour de huit mois à l'hôpital, le
malade
succombe dans un état de cachexie. Autopsie.
ions appréciables. En récapitulant les symptômes que montre notre
malade
, on se sou- vient de l'atonie musculaire fort p
'analyse des troubles que montrent les mouvements actifs chez notre
malade
, nous nous demandons à quel point du schéma l'é
point du schéma l'élément pathologique doit être recherché. Notre
malade
ne présente pas d'altérations capables d'influenc
Il prouve que la projection mentale est tout à fait intacte. Notre
malade
ne montre pi de parésies véritables, ni de trou
ution des actes les plus simples est souvent impossible. Si notre
malade
essaie de faire vivement un simple mouvement mono
thologique surgit immédiate- ment après l'impulsion psych'que Noire
malade
est incapable de subs- tituer promptement la fo
t1'O-mllScltlaire. Faut-il expliquer la difficulté qu'éprouve notre
malade
au début du mouvement actif par la force mécani
on de l'attention de l'acte musculaire est un facteur favorable. Le
malade
n'est pas capable de pousser les lèvres, mais i
l'homme normal sont exécutés très promptement. Dans les cas où le
malade
est fort capable de commencer l'acte pro- jeté,
t atteint lentement. - Nous avons déjà constaté plus haut que notre
malade
éprouve des diffi- cultés parfois insurmontable
es actions plus compliquées sont souvent décomposées. Souvent notre
malade
ne parait capable de concentrer son attention que
ement le commen- cement du mouvement inverse. Les troubles de notre
malade
sont, en partie, expliqués : 1° par la difficul
es antagonistes. Il y a pourtant un autre facteur. Admettons que le
malade
réussisse à accomplir le premier mouvement et f
gue ordinaire (1). Les mouvements passifs, exécutés au moment où le
malade
ne peut plus continuer, ne permettent pas de co
e dans les mouvements actifs. Dans descasdechorea minor, les petits
malades
sonl à certains moments et dans certaines condi
ns incapables d'exécuter les mouvements les plus simples. Un de ces
malades
, quej'ai eu l'occasion d'observer pendant quelq
che d'un mouve- ment dans la bonne direction fut constatée. Plus le
malade
s'efforçait de relever le membre, plus son exéc
l'étiquette de « symptôme du corps strié ». Observation Il. Le
malade
C;, 60 ans, entre à l'hôpital en mai 1914. Trois
TROUBLES DES MOUVEMENTS ACTIFS DANS LA LÉSION DU CORPS STRIÉ 293
malade
pouvait être soigné chez lui. Il faisait encore'
t tout raide quand on veut le mettre sur son séant. En observant le
malade
, c'est en premier lieu l'expression du visage qui
e à une résistance très appréciable. En voulant ouvrir la bouche du
malade
passivement, je constate une con- traction spas
ble de la mettre hors de la bouche ; tout de suite il la retire. Le
malade
est tout à fait muet. Les yeux sont très mobile
une on deux minutes. Huit jours après son admission à l'hôpital, le
malade
succombe. La réaction de Wassermann (sang, liqu
ons la question du caractère des troubles que mon- traient nos deux
malades
. L'infirmité de ces malades n'est causée ni par
es troubles que mon- traient nos deux malades. L'infirmité de ces
malades
n'est causée ni par la simple paralysie, ni par
si par une stabilité exagérée. 2° Dans les mouvements actifs, ces
malades
éprouvent une difficulté parfois insurmontable
tre mois environ et ne paraissant pas avoir laissé de séquelles. Le
malade
nie toute syphilis, mais avoue un alcoolisme ac
mpagnée ni d'embarras de la parole, ni de parésie. Le lendemain, le
malade
se réveille complètement sourd : on dia- gnosti
peu près nulle. Deux ou trois mois après ces accidents auditifs, le
malade
éprouve d'autres symptômes : il est incapable d
inu- tion de l'ouïe. Brusquement, en 1899, un matin, sans cause, le
malade
se réveille avec une céphalée intense. Pendant
va de même, son intensité maximum était considérable ; cependant le
malade
, n'a ja- mais dû garder le lit ni interrompre s
, sans cause, dit-il ; seul, le sulfate de quinine les calmait ; le
malade
en a pris jusqu'à 3 grammes par jour. - Penda
t d'un volume beaucoup moins consi- dérable que l'épaule droite. Le
malade
affirme avec la plus grande netteté qu'à cette
iellement progressive, jamais il n'y eut de véritables douleurs, le
malade
se plaint uniquement de lassitude apparaissant
t ? l'état général est bon ; l'appétit, le sommeil sont normaux. Le
malade
se tient habituellement dans la position suivante
zématiformes. La sensibilité est remarquablement indemne, jamais le
malade
n'a présenté de douleurs, jamais il n'a eu même
ne note aucun trouble du sons musculaire, ni de la stéréognosie. Le
malade
ne présente pas de troubles sphinctériens, ni v
rgence, les réflexes lumineux direct et consensuel sont normaux. Le
malade
est myope depuis son enfance, il a été exempté po
lle et la céphalée persistante sans cause connue dont a souffert le
malade
pendant deux ans. Nous n'invoquons pas, bien en
7 ans, garçon de res- taurant, entré à Blcètre le 14 mai 1914. Le
malade
, fils naturel, a perdu en 1879 sa mère morte il 3
atrice actuellement encore visible sur la face dorsale du gland. Le
malade
ne s'est aperçu d'aucun accident secondaire, il
importants d'imprégnation tuberculeuse, mais jamais, par la suite, le
malade
n'a eu d'accidents soit pleuraux, soit pulmonai
olisme très important, facilité par le métier de garçon de café; le
malade
buvait en moyenne deux ou trois litres de vin par
nq ou six, de nombreux vermouths et relativement peu d'absinthe. Le
malade
ne s'est pas marié, n'a pas eu d'enfants. Le dé
l'affection actuelle semble remonter il 1900. Vers cette époque, le
malade
a commencé par présenter des douleurs qu'il quali
ment en 1912. En 1904, l'ataxie apparaît aux membres inférieurs, le
malade
ne peut plus monter un escalier sans s'aider de
de cette escarre que les douleurs anorectales dont souffre encore le
malade
se sont manifestées. Les troubles moteurs se
t : jusqu'en juillet 304 SOUQUES, BAUDOUIN ET LANTUÉJOUL 1913, le
malade
a pu manger seul; puis il ne pouvait plus guère q
lombaire a été pratiquée à Cocliiii : le résultat en est inconnu du
malade
qui a refusé de se prêter à une nouvelle ponction
1915, date de son entrée à Bicêtre. Actuellement (mai 191 ! ), le
malade
est complètement confiné au lit, mais l'état gé
qu'être esquissés. L'adduction se fait, mais presque sans force. Le
malade
peut arriver cependant à mettre la main sur la tè
sont, par rapport aux autres muscles, remarquablement vigoureux. Le
malade
arrive, bien que péniblement, à détacher le talon
férieur gauche apparaît nettement plus vigoureux que le droit. Le
malade
peut s'asseoir seul sur son lit, mais très pénibl
ctoraux 'sont très atrophiés. Les trapèzes semblent peu touchés. Le
malade
lève facilement les épaules et avec une grande vi
nes. Les troubles de la sensibilité subjective sont importants : le
malade
se plaint de douleurs dans les deux gros orteil
ion sont continuelles, mais avec des paroxysmes pendant lesquels le
malade
éprouve des sensations de brûlure superficielle
le et profonde, provoquant de fausses envies d'aller à la selle. Le
malade
ne sait jamais s'il a réellement besoin ou non d'
'expulsion des matières amène un soulagement des douleurs. Enfin le
malade
a des crises vésico-uré- thrales : les paroxysm
e périnée, l'anus, la verge ; les mictions sont impérieuses ; si le
malade
essaye de se retenir, il souffre et ne peut y arr
nt très persistantes, les localisations parfois inexactes, enfin le
malade
prend parfois le frôlement du pinceau pour une pi
a succulence, sans qu'il y ait de modification de la coloration. Le
malade
présente des trou- bles génitaux importants pui
ans lenteur caractéristique de la DR. En résumé, il s'agit ici d'un
malade
atteint de tabes. Uix ans après le début de ce
auche d'a- bord, puis droit, et finalement membres inférieurs. Le
malade
a refusé une ponction lombaire, mais le résultai
appris au point de vue de la lésion méningo- médullaire, puisque le
malade
est tabétique. Nous pensons que, comme dans le
te résumait l'évolution successive des symptômes présen- tés par la
malade
pendant plus de trois années, soili(isqu'à la fin
rurale pour gagner la racine de la cuisse droite. D'autres fois, la
malade
compare ses im- pressions à celles d'une femme
nce, tout en apportant son aimable contribution au traitement de la
malade
. « Le 6 juillet, la ponction lombaire donne gou
rum avec morphine 0 gr. 015. Après trois heures de demi-sommeil, la
malade
se trouve mal ; elle veut se lever pour aller à
érapiques du professeur Dubois, lequel vient à son tour examiner la
malade
le 5 novembre. Le 18 novembre, MmeX... se rend
unie d'un cadran et de deux fils se terminant par des bagues que la
malade
se passe aux doigts, puis l'interrogatoire comm
éjerine. Sans doute Mme X... est une impressionnable et quel est le
malade
qui, quand il souffre, ne fait pas du nervosism
elle est en bonne voie de guérison. C'est là ce qui importe pour la
malade
et au fond pour nous. Je n'ai entrepris aucun t
qui aurait pu devenir une arme il double tranchant. J'ai laissé la
malade
se reposer, s'enhardir peu à peu sous l'influen
ce sur l'abdomen, sur les hanches, sur les mamelles. La peau de ces
malades
rappelle assez souvent celle des myxcedémateux ;
elle est luisante et pâle ; d'autres fois (mais très rarement) les
malades
présentent de la sclérodermie. (1) W. FALTA, Di
'épilepsie. Dans les actes de son internement, nous trouvons que la
malade
est atteinte d'épilepsie depuis son enfance.
ade est atteinte d'épilepsie depuis son enfance. A l'examen de la
malade
nous constatons une taille réduite : 1 m. 35. La
l et du fond de l'oeil n'a pu être fait à cause de l'indocilité de la
malade
. Les dents sont petites et distantes les unes d
320 OBREGIA, URECHIA, POPEA normal à la palpation. Le tronc de la
malade
est gros, avec une adiposité qui prédomine surt
al et les pieds sont plats. La menstruation se fait normalement. La
malade
pèse 59 kilos. Elle urine dans son lit. - L'u
tient ni albumine ni sucre, mais elle est augmentée de quantité, la
malade
en éliminant en moyenne 2.500 grammes par jour. L
intenant à l'analyse des principaux symptômes rencontrés chez notre
malade
; nous nous bornons à signaler les faits de même
alysie par lésions céré- brales. Lecorché a noté l'azoturie chez un
malade
atteint de myélite hyper- plasique, avec scléro
ernard est trop bien connu. Marinesco a décrit une polyurie chez un
malade
avec un glio-sarcome du bulbe. Switalsky a décrit
il la suite de l'hypophysectomie totale. Au point de vue mental la
malade
était une arriérée avec épilepsie. Parmi les sy
tumeurs de l'hypophyse. Quant aux attaques épileptiques dont notre
malade
est atteinte, quelques auteurs ont attribué leur
concerne la petitesse des mains et l'efGlure des doigts chez notre
malade
, on est d'accord pour les attribuer à des trouble
TÉRALE PAR ROUBINOVITCH et M. REGNAULT DE LA SOUDIÈRE. Les deux
malades
sont atteints de la maladie de Recklinghausen, ty
ement sa vie. Elle eut successivement 4 enfants : Aron, l'aîné, notre
malade
, âgé de 15 ans ; trois filles dont deux âgées d
naler dans les antécédents héréditaires. Dès l'âge de 16 ans, notre
malade
vit se développer les premiers symptô- mes de l
mari exerce la profession de marchand d'habits. Actuellement, la
malade
présente des troubles fonctionnels nombreux, des
ouvent se produisent des vertiges, des étourdissements.deux fois la
malade
perdit connaissance; ces crises n'ont pas été acc
SOUDIÈRE L'examen des urines n'a montré ni sucre ni albumine. La
malade
accuse des troubles menstruels, ses règles durent
t à la lumière et à l'accommod,Uion ; pas de troubles auditifs ; la
malade
se plaint seulement de troubles visuels ; sou a
u fonds mental a montré une intelligence moyenne, peu cultivée : la
malade
sait cependant se débrouiller au milieu des diffi
la selle turcique qui ne dépasse pas 11 millimètres. Notre première
malade
est atteinte sans aucun doute de maladie de Rec
observé plusieurs exemples. Ce qu'il y a de plus spécial chez notre
malade
, ce sont ses déformations unilatérales : 5 Sa
nostic d'acromégalie : il n'y a aucun signe hypophysaire chez notre
malade
; pas de glycosurie, de po- lyurie ; le facies n
n interne. Toutes les observations ont été faites sur des séries de
malades
, dont je connaissais bien les particularités, l
causée par des bases puriques, car, quand on met pour longtemps les
malades
au régime sans purines (ce qui est très facile,
s de bases puriques), on n'ob- tient aucun résultai : chez quelques
malades
le nombre des attaques diminue quelque peu, che
possibilité d'une intoxication par les albumoses, on dut priver les
malades
de tous les albuminoïdes, tant animaux que végéta
e montra pas non plus une extra-sensi- bilité pour le sel : que les
malades
fussent mis à un régime sans sel (c'est-à-dire
ui fait qu'il ne peut être administré que dilué car, autrement, les
malades
n'auraient paspu le tolérer, b) On ne put pas c
plus 'importants qu'il s'agissait d'observations ayant trait à des
malades
chroniques, qui, depuis longtemps déjà, la plu-
telle, tandis que par l'administration rectale, une grande série de
malades
fut, après un temps plus ou moins long, complèt
ns, attaques fréquentes et graves, mais toujours sans démence), les
malades
furent délivrés des phénomènes presque immédiat
ections par semaine, puis deux, et, lorsque, pendant longtemps, les
malades
furent complètement débarrassés de tout symptôm
tenait encore d'au- tres améliorations en cours de traitement : les
malades
déclarèrent bien vite qu'ils souffraient moins
s avaient plus d'appétit, desselles plus régulières, etc. Un de mes
malades
qui, pendant de nombreuses années, n'avait pu f
est depuis deux ans déjà chauffeur d'un grand hôtel. Chez d'autres
malades
, l'irritabilité et l'emportement disparurent en t
bromure ne fut jamais suivie de conséquences nuisibles, même si le
malade
en absorbait une forte quantité, par exemple 6
e que l'on a coutume d'appeler l'étal de mal épileptique. Parmi mes
malades
il y en avait deux, pour lesquels on savait par e
s doute attribuer cela en partie à ce qu'un certain nom- bre de ces
malades
, dont l'état n'était pas amélioré, souffraient de
cette catégorie importante on put presque toujours établir que ces
malades
, dans leur jeune âge, avaient souffert de convu
icile maintenant de fixer, sur une base clinique, quel est l'organe
malade
. Nous rencontrons quelque cliose d'analogue dan
lque chose de spécial dans le liquide céphalo-racllidien. Sur six
malades
chez lesquels, grâce il des données de toutes sor
ue pour l'épilepsie essentielle, se montre tout aussi bien chez les
malades
atteints d'épilepsie cérébrale et, d'autre part,
mbreuses attaques qui commençaient toujours par le côté gauche : le
malade
tourne fortement la tête vers la gauche, dirige l
membres gauches sont complètement paralysés ; entre les attaques le
malade
est assez lucide, toutefois il ne peut absolument
sibilité à la pression locale, et un alcoolisme modéré avoué par le
malade
, on pense qu'il s'agit d'un épanchement sanguin s
on se décide à la trépanation. On ne trouva absolument rien, et le
malade
, dont l'état était déjà grave avant l'opération
éningo- encéphalile. S'il apparaît notamment dans l'anamnèse que le
malade
(le plus souvent en très bas âge) a eu des conv
que et ainsi la véritable épilepsie peut se déclarer aussi chez les
malades
atteints de paralysie cérébrale infantile. Tout
la possibilité que l'épilepsie essentielle peut se produire chez un
malade
déjà atteint de toute autre espèce de maladies.
de 8 à 10 ans. Comme dans tous ces cas il serait important pour le
malade
de savoir quelle forme d'épilepsie est en jeu,
ulsions sont immédiatement général 1- sées, même tout au début). Le
malade
ne montre, dans les intervalles, aucun symptôme
; absence de papillite. Et quelle était maintenant l'anamnèse de ce
malade
? Comme antécé- dents : à )'age d'environ deux
de ce malade ? Comme antécé- dents : à )'age d'environ deux ans le
malade
est tombé sur la tête ; il est resté sans conna
ébut unilatéral. Le lendemain, tout était rentré dans l'ordre et la
malade
est restée en bonne santé jusqu'à l'âge de dix an
e de la chimie du métabolisme que l'on trouvera à l'avenir chez les
malades
, atteints d'épilepsie essentielle, ne se présente
atteints d'épilepsie essentielle, ne se présente- ront pas chez'les
malades
, atteints d'épilepsie cérébrale (affections corti
ons diffuses chimiques dans ou au voisinage du cortex cérébral ; le
malade
, atteint d'épilepsie essentielle, au contraire,
ement après l'attaque. Mais, malheureusement, la description de ces
malades
ne donne d'au- cun d'eux l'impression qu'ils so
eux souffrent t sans doute d'épilepsie cérébrale : plusieurs de ses
malades
avaient eu dans leur jeunesse des convulsions,
écorce cérébrale. Jach montra à l'aide de recherches, faites sur 80
malades
souffrant de psychoses différentes, que l'on po
isme dans l'épilepsie essen- tielle, car elles sont faites chez des
malades
souffrant d'épilepsie céré- brale ; quant à sa
ent que l'extrait (le suc) frais : je n'ai jamais constaté chez mes
malades
ni d'amaigrissement, ni d'accélération du pouls
té, quand il dit : « Mentionnons de plus qu'il n'existait (chez ses
malades
thyroïdec- tomisés) que deux cas d'épilepsie av
d'épilepsie avec une prédisposition héréditaire, dans lesquels les
malades
auparavant (par conséquent avant l'opération) ava
glandes parathyroïdes : je dispose maintenant d'une grande série de
malades
, qui sont, par l'admi- nistration rectale d'ext
exempts de tout phénomène morbide. Cette série se compose de : 2
malades
exempts d'attaques depuis trois ans et demi, 4
une année, 6 depuis 8 mois et depuis plus de 6 mois ; au total, 20
malades
, qui sont tout à fait guéris ou bien amé- lioré
orés d'une manière très remarquable. De ces bons résultais chez des
malades
chroniques, traités auparavant pour la plupart
nisme d'expulsion de toxines et comme réaction utile. En effet, les
malades
regardent aussi les attaques comme des déblayeuse
forte et que tout recommence. Que se passe-t-il maintenant chez le
malade
atteint d'épilepsie céré- brale ? En fait, il s
le et l'épilepsie cérébrale ; cela est du plus haut intérêt pour le
malade
: s'il est atteint d'épilepsie essentielle, il
ction des éléments essentiels. Cela revient à dire : en général les
malades
qui souffrent d'épilepsie cérébrale deviennent
j'ai pu confirmer parfaitement par mes nombreuses observations. Les
malades
qui étaient déjà déments dans leur jeunesse, pa
souffraient tous d'épilepsie cérébrale. Par contre, j'ai plusieurs
malades
qui ont dé- passé la quarantaine, chez lesquels
ent dans la sphère musculaire comme aussi aux viscères, souvent les
malades
débiles, nerveux, se plaignent que mouler un es
nes, du pourquoi et du comment des phénomènes biologiques de chaque
malade
. A se juge en proie il une lésion gastrique; B
pe souvent, et subitement, un long doule pathologique. Pour de tels
malades
, comme le disait Charcot, mieux vaut le médecin
gurale, el que je désigne par le nom de nervosisme abdominal. Les
malades
atteints de nervosisme abdominal sont des psychiq
qu'une part de vérité en cette manière de voir. Pour certains, ces
malades
sont. des porteurs de la diathèse d'auto-infect
professeur Cents sur les myxoïdi tes concerne en grande partie ces
malades
. Ce ne sont pas pourtant des myxoïdiens, parce
rime pas bien les idées que je développe. Le névropathe est déjà un
malade
du système nerveux, il est déjà un psycho-névro
orité congénitale du système endocrinique, et pour cette raison les
malades
deviennent constitutionnels. Les infections de
eurs cas de guérison de cette névrose à cette époque. Beau- coup de
malades
nerveux racontent, en leur anamnèse, qu'ils ont e
lement de tuberculose pulmonaire. Sept enfants : trois vivants ; le
malade
a un frère tisserand et une soeur religieuse plus
ole heurte un rouleau à vapeur rangé sur le bord de la'route. Notre
malade
, pro- jeté à 7 ou 8 mètres, tombe sur la tête.
n mois à guérir. Asthénie prolongée. A la suite de cet accident, le
malade
ne revint pas son état normal. Il disait qu'il
état morbide est resté stationnaire et les affaires matérielles du
malade
n'ont pas cessé de péricliter. 1/ypelslhénie. -
liénie et liyper-idéation) ; par intervalles, manie avec fureur. Le
malade
est très agité : il est sans cesse en mouvement e
ed dans le cul, mille noms de Dieu. » Par moments l'énervement du
malade
et la tendance à la colère sont tels s qu'il es
onnaît de suite et lui serre la main. L'état somatique général du
malade
est satisfaisant. Cicatrices au-dessus du sourc
le moyenne (cette dernière longue de 8 centimètres environ). 23. Le
malade
n'a pas cessé de causer toute la nuit ; par momen
emplacée par un état de stupeur (asthénie profonde). 27 octobre. La
malade
a été alité et placé dans la salle d'observation
nées de tremblements généralisés. Le pouls est faible et rapide. Le
malade
boit bien les liquides qu'on lui présente. Traite
e : « Je suis ASTHÉNIE TRAUMATIQUE ET DYSTHN1E PERIODIQUE . 419 9
malade
, je ne suis pas bien, je suis affaibli. » Il parl
s, sort dans l'hospice. STATUS RETROSeECTmus (15 janvier 4911.). Le
malade
se rappelle ce qu'il a dit au cours de sa pério
tristesse, il répondit avoir commis des crimes). Je me sentais très
malade
. Je ne pouvais pas remuer le corps. Je croyais
, tant pis 1 » Asthénie (30 janvier 191t). - A l'époque actuelle le
malade
est revenu 't l'état d'asthénie qu'il éprouvait
sans penser à rien, puis les idées me reviennent. » L'appétit du
malade
est bon et les fonctions digestives sont à peu pr
t d'asthénie posl-lraumatique prolongée état morbide qui chez notre
malade
a duré plus de cinq ans on a vu appa- raître un
à travers ces diver- gences, c'est que, dans le délire partiel, les
malades
, dominés par des impulsions automatiques et des
de bientôt une recrudescence moins intense, mais dans laquelle la
malade
rend par la bouche un sang fétide. Un soulageme
e. C'est l'extase, où de nou- veaux rapports s'établissent entre la
malade
et le monde fantastique de ses hallucinations.
e le plus ordinairement, il change parfois de caractère. Une de nos
malades
, ta- citurne, étaitagitée par de vains scrupule
- nanie non plus. Rien de diffus, de mobile, ni de sus- pect à la
malade
. Son délire se renferme exclusivement dans le c
des types les plus accu- sés du délire partiel systématisé. Chez la
malade
, pas le moindre accablement ni la moindre incor
kilo- grammes à celle des membres du côté opposé. Cepen- dant ces
malades
se servent de tous leurs membres sans la moindr
'attention sur la distribution des troubles paraly- tiques chez les
malades
atteints d'hémiplégie d'origine cérébrale. Il r
ratives sur l'état des forces et de la motilité volontaire chez les
malades
atteints d'hémiplégie céré- brale. Je me propos
ation dynamométrique est impossible. Quelques jours après, quand le
malade
a repris ses facultés, la force est très diminu
fonctionnelle des deux membres inférieurs, de telle sorte que les
malades
sont incapables de marcher. L'analyse des cas d
L'analyse des cas de ce genre est très difficile. Si on examine les
malades
au lit, le membre inférieur du côté opposé à l'
membre inférieur du côté opposé à l'hémiplégie paraît normal : les
malades
peuvent le fléchir, l'étendre, le porter dans t
é opposé peut accomplir presque tous les mouvements voulus par le
malade
. Mais il semble que les synergies musculaires,
lysé, sur lequel la volonté n'a plus son ac- tion normale. Chez ces
malades
, la main paralysée développe des pressions diff
l'ins- trument de place, on recommence l'expérience en disant au
malade
de fermer en même temps fortement la main du cô
peut voir dans les tableaux ci-dessus que chez un certain nombre de
malades
, les chiffres fournis par le dynamomètre sont é
omplète de la force de pression dans les membres symétriques, les
malades
auxquels je fais allusion sont de vrais hémiplé
e, elle tient toujours son verre de la main gauche. Chez certains
malades
, les membres du côté paralysé peuvent même donn
t avec l'état des forces dans les membres inférieurs. Beaucoup de
malades
qui peuvent marcher seuls, avec ou sans canne,
'au ÉTAT DES FORCES CHEZ LES HÉMIPLÉGIQUES. 39 contraire d'autres
malades
qui ne peuvent faire un seul pas donnent au dyn
urveillance cérébrale. On verra alors, non sans étonuement, que tel
malade
dont la main droite paralysée fournit 20 ou 30
loppaient exactement la même force de pression, et cependant ces
malades
ne pouvaient ni se tenir en équi- libre, ni sau
e .lumière employée, nous avons opéré de la façon sui- vante : la
malade
est placée dans uue chambre noire dans laquelle
téariques ordinaires placées l'une à droite, l'autre à gauche de la
malade
; chacune de ces bougies est éloignée de quarant
si leur état à la lumière du jour. La 4Î ! , PATHOLOGIE NERVEUSE.
malade
était dans une pièce éclairée par deux rangées
enêtres sauf une étaient fermées par des rideaux de toile écrue; la
malade
était placée à trois mètres de la fenêtre laiss
PTIQUES. 45 46 PATHOLOGIE NERVEUSE. quer toutefois que, parmi nos
malades
, un certain nombre sont âgées de plus de cinqua
tendance au rétrécissement de la pupille, tandis que'c'est chez les
malades
jeunes que nous avons rencontré les pupilles le
pupilles les plus larges. C'est ainsi que, si nous prenons les dix
malades
dont le, pupilles avaient dans la chambre noire
DE SES AMIS; 2° D'INDIQUER LES MESURES A PRENDRE A L'ÉGARD DE CE
MALADE
SÉQUESTRÉ DEPUIS NEUF ANS; Par V. MAGNAN. G..
s, veut lui donner des soins. Les troubles cérébraux augmentent, le
malade
ne dort pas, et devient de plus en plus inquiet
accourt pour l'empêcher de sortir, et, probablement poussé par le
malade
, tombe à l'extrémité du cou- loir. , Au bout
t l'événement regrettable qui a précédé la seconde séquestration du
malade
à l'asile de Clermont ; comme après sa première
ntations, les angoisses, les terreurs, ont eu peu de durée, mais le
malade
est longtemps resté sous le coup d'une profonde
s violents chagrins ont donné une plus grande activité; 2° Que le
malade
, sorti à peine convalescent et rendu au même mi
ri n'avait qu'un an de plus que sa femme. Trois enfants. 1° Notre
malade
; 2" un garçon rhumatisant, qui avait « une espè
té sujet à quelque maladie nerveuse. 5) RECUEIL DE FAITS. Noire
malade
. Bonne santé habituelle, a eu la rougeole, la var
ine du mal; quanta son évolution, les renseignements fournis par le
malade
à son entrée (l8î2), diffèrent un peu de ceux q
jambe droite, qui, autrefois, a subi une triple fracture et que le
malade
tient continuellement serrée par une bande circul
Î a toujours une canne à la main. On voit par ces détails, que ce
malade
a réellement un cachet tout particulier. 23 aoû
aissent avoir exercé une action sur la condition cérébrale de notre
malade
. Cette hypothèse trouve encore sa justification
complète des crises de 1877 à 1881. III. L'étal intellectuel de ce
malade
n'offrait rien de bien sail- lant tout d'abord
pré- cédées ni suivies de céphalalgie. A quelque temps de ta, le
malade
se réveilla un matin avec une hémiplégie droite
mplètement ses fonc- tions, la jambe est toujours restée faible. Le
malade
pouvait cepen- dant marcher assez pour remplir
sseur Charcot qui nous l'a confié. Etat actuel, 2t janvier 1882. Le
malade
ne peut marcher qu'en s'appuyant sur une canne
ds; c'est à peine si les talons louchent le sol. Chaque fois que le
malade
avance un pied, onvoitsoncorpss'incliner du côt
nsité, que l'on agisse sur la jambe droite ou sur lajambegauche. Le
malade
affirme toutefois que la trépidation spontanée qu
l'oeil (examen du champ usuel et de l'acuité visuelle). Quand le
malade
a prononcé deux ou trois plirases, il se met à
e troubles de la défé- cation. Le sommeil est seulement agité et le
malade
est souvent réveillé par do brusques soubresaut
s deux jambes avaient repris à peu près leur rigidité primitive, le
malade
marchait de nouveau sur la pointe des pieds et
s ou quatre jours, puis le mieux a continué às'acccentuer. Quand le
malade
a quitté Paris au commencement de mars, le memb
aidé seule- ment d'une canne. Dans une lettre datée du 6 mai, le
malade
nous affirme que son membre inférieur droit se
gération de l'excitabilité réflexe. 66 RECUEIL DE FAITS. Un autre
malade
que nous avons observé récemment et qui présent
roitement appliquée pendant le cours du traitement de notre premier
malade
. D'ailleurs, le développement de ces phénomènes
et qu'on peut être tenté d'appliquer pour soutenir la patience du
malade
, peuvent avoir les plus regrettables conséquences
suivi d'autopsie. Mais d'après la symptomatologie présentée par la
malade
et la coïn- cidence avec les troubles de lasens
nce entre l'état des sensibilités spéciales du côté sain et du côté
malade
. On comprendrait difficilement, en effet, qu'il
space étroit. Notre ami Ch. Péré, en mesurant le champ visuel de la
malade
dont l'observation nous est personnelle, a nota
DU FAISCEAU SENSITIF. 81 Quant au cas qui nous est personnel, la
malade
à laquelle il se rapporte a succombé dans le co
comme nous nous étions supposé autorisé à le faire du vivant de la
malade
, de ceux qui précè- dent. Il n'en est pas moi
ce qu'il y a de mieux à faire pour le médecin, c'est d'observer le
malade
; et nous serions trop heureux si cette méthode
teur incline vers la dernière et cite à l'appui l'observation d'une
malade
heureusement traitée par des injections sous-cu
l'électricité statique. On ne découvre la fracture de la seconde
malade
sans expres- sion, par moments gâteuse, peu exc
eusement rien de précis sur la sensibilité générale et spéciale des
malades
. Rapprochant ces deux observations de celle d'u
ciale des malades. Rapprochant ces deux observations de celle d'une
malade
simplement névropathe, atteinte de contracture
épileptiques. D. Bernard. III. SUR LES températures inférieures des
malades
atteints d'une lésion cérébrale; par SIiL01VSIi
madaire [russe), 1881, n°S 8-10.) L'auteur rapporte l'histoire d'un
malade
de la clinique de M. le professeur Mierzejewsky
cularités : une trop longue durée, dix-neuf ans (à Pétersbourg, ces
malades
meurent au bout de trois à cinq ans), et un affai
ropathiques des ascendants; et il ne manque jamais d'interroger les
malades
, sur l'existence chez leurs parents directs ou
déchéance intellectuelle qui, par défaut de conception, entraîne le
malade
à devenir irascible, susceptible, méchant, méfi
muette par suite des progrès des lésions bulbaires. Des lettres de
malades
prises à diverses époques de la maladie font fo
e qui s'y ajoutent dérivent précisément de l'impossibilité, pour le
malade
hébété, d'interpréter les sensations anormales
ve, les illusions et hallucinations spéciales et familières au même
malade
; à leur égard la statistique d'Allenberg indi-
ptique ahuri, fournissent, de concert avec le genre de caractère du
malade
, les éléments du délire. Selon que domine- ront
DE PATHOLOGIE MENTALE. , 3° Cette division déconsidérerait moins le
malade
placé à l'hôpital et les familles, comprenant l
les médecins spécialistes s'attacheraient davantage à l'étude des
malades
de l'hôpital. L'auteur n'admet pas que son projet
op de frais, tant s'en faut. On ne ferait pas d'écono- mies sur les
malades
de l'asile au point de vue du traitement et de
tement et de l'entretien, mais on prélèverait une surtaxe sur les
malades
de l'hôpital. L'auteur réclame un bureau d'admiss
e sont pas atteintes. En admettant la suppléance, comment si peu de
malades
en profitent-ils ? M. Cuylitz n'admet pas l'ap-
ze mois de fortes doses de morphine injectée sans interruption, les
malades
commencent à se plaindre d'ano- rexie et de con
ssance. La sécrétion sudorale est aussi profondément troublée : les
malades
sont souvent baignés d'une sueur vis- queuse, q
palpitations; elles dé- butent ordinairement par une douleur que le
malade
compare à un coup de couteau dans le coeur. I
ments, fourmillements, démangeai- sons, etc. ; et en même temps les
malades
souffrent de névral- gies diverses, intercostal
Ces troubles somatiques et psychiques conduisent fréquem- ment les
malades
au dégoût de la vie et à des tentatives de suicid
ittence, et la fièvre revêt l'apparence d'une lièvre typhoïde ; les
malades
ont de la céphalalgie, des bourdonnements d'ore
et fatalement pro- 100 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. gressive, les
malades
augmentant chaque jour la dose de mor- phine po
ue, et ne s'attendre nullement à un résultat réel et durable- si le
malade
quitte l'hôpital au bout de huit ou quinze jour
ment de longue durée et systématique et une surveillance étroite du
malade
peuvent amener un soulage- ment durable, et c'e
le-même peu à peu. Un régime fortifiant sera prescrit; et comme les
malades
éprouvent tout d'abord une répulsion in- vincib
« fluid méat», dans le potage. Le premier jour de ce traitement, le
malade
est abattu; il a des frissons, des bâillements,
ment momentané, sans enrayer le mal. Au commencement de 187 : i, la
malade
commença à se les faire elle- même, et elle arr
nés; - urines troubles, sédimenteuses, albumine appré- ciable. La
malade
reçut le soir même pour la dernière fois l'inject
nt sans douleur. Le 20 février on injecta trois centigrammes, et la
malade
prit quatre pilules; le 22 février, elle reçut un
à-dire quatre milligrammes. de mor- phine. Depuis le 31 janvier, la
malade
eut par jour trois à quatre évacuations alvines
oré. » L'auteur ajoute comme complément de son observation que la
malade
ne prend plus depuis le 10r mars que trois centig
vent être traités d'une façon différente et séparé- ment des autres
malades
; 2,° il n'y a aucun avantage à les pla- cer dan
ante quelconque : quelque temps après le dernier accès palustre, le
malade
devient incohérent et violent, sans que l'on pu
Au bout de cinquante jours de traitement quinique et martial, le
malade
est presque guéri ; on suspend la quinine, et on
de nouveau recours au sulfate de quinine, et six semaines après, le
malade
sort parfaitement guéri, tant au point de vue p
causes d'adynamie (excès, etc.) que l'on observe chez 30 p. JUO des
malades
, y compris les complica- tions cardiaques grave
, pour se prolonger de un mois à un an. Sur huit observations, cinq
malades
ont guéri; trois, au bout de trois semaines à s
manie confuse avec violences et sitophobie chez le si ère de cette
malade
âgé de six ans (folie à deux); enfin à un délir
a"te n'atteint que 41 p. 100, tandis qu'il ne meurt que 21,8 p. 100
malades
en proie aux accidents psychiques de la période
t. I, p. 604. SOCIÉTÉS SAVANTES. 117 Î M. Voisin. A l'occasion du
malade
de M. Bail présenté à notre der- nièrerénnion c
deur commis un soir sous les arcades de la rue de Rivoli. Chez ce
malade
l'influence de l'hérédité s'accuse de la manière
sque complètement, mais l'agraphie persista et maintenant encore le
malade
, qui a re- conquis le langage oral, est dans l'
les auspices et indications du médecin, faisant ou non reprendre le
malade
par ses parents, absolu- ment comme les aliénés
attend toujours. Cette dé- cision aura pour objectif de procurer au
malade
un champ de tra- vail ordinaire et de groupe au
rés; seule- ment généralement cette infraction résulterait chez nos
malades
de la crainte qu'ils auraient de perdre une sit
es ; on obtiendrait de la sorte des renseigne- ments précis sur son
malade
. Les formalités que l'autorité rem- plirait se
upporter la peine qu'ils avaient en- courue. Usiter pour tous ces
malades
le même mode de traitement qu'on emploie vis-à-
attentive, spécialisée au côté moral et à l'élément dangereux du
malade
, un traitement approprié et l'obligation d'une pe
ures de l'èwrce du cerveau, le D Richter communique l'histoire d'un
malade
et son autopsie. Il s'agit d'un aliéné offrant
ponévrose épicrânienne à la région postérieure gauche prouve que le
malade
a reçu le choc sur l'occiput 126 S,OCIRTES SAVA
es circonvolutions tem- porales du côté gauche la difficulté que le
malade
avait à fixer les sons pour comprendre ce qu'on
ption des sensations sonores ; sur l'assertion de M. Richter que le
malade
, incapable de répondre aux questions, ne réagis
à la Société un fait remarquable par la régula- rité des accès. La
malade
dont il s'agit, atteinte de perturbation psychi
mmatoire, et peu à peu les bruits anormaux perçus comme tels par le
malade
se trans- forment en hallucinations; en même te
ock apporte à ce propos une observation également remar- quable. La
malade
dont il s'agit, après n'avoir pendant dix jours
précis sur l'une quel- conque de ces formes; l'examen minutieux du
malade
incombe à chaque cas particulier. En général, p
nt construit a été livré pendant l'été de 1880 1. peut recevoir 430
malades
et comporte avec les services hospitaliers une
rstner s'enquiert du mode de transport qu'on a usité vis-à- vis des
malades
de laréville. L'établissement, continue AI. Freus
ce préventive, les traumatismes et lésions que se sont infligés les
malades
sous l'influence de leurs impul- sions délirant
animaux vivants et d'éclats de verre, nous trouvons l'histoire d'un
malade
qui, après avoiravalé la moitié de sa cuiller,
objectifs apportés par l'auteur en faveur du travail en liberté des
malades
émanent d'une obser- vation de trois mille mala
l en liberté des malades émanent d'une obser- vation de trois mille
malades
, le groupement colonial ressortissant à environ
iénés joint aux pro- grès constants de la dépense publique pour ces
malades
impose l'o- bligation d'installer des établisse
rsuivant l'espérance de faire travailler le terrain, le sol par les
malades
, constituent autant d'il- lusions erronées que
er dans l'espèce. SOCIÉTÉS SAVANTES. 137 sur trois cent cinquante
malades
obtient en moyenne trente à trente- six journal
cas d'une crise paroxystique d'agitation se déchaînant soudain ? Le
malade
est immédiatement réintégré à l'asile, la colon
cérébrales. Ayant eu l'occasion d'être consulté au sujet d'une des
malades
de NI. Hagen (observation III du travail : les
III du travail : les maladies des reins comme cause de psychose'),
malade
auparavant observée par le professeur Jolly (Be
ue, l'incoordination motrice peut passer inaperçue non seulement du
malade
, mais encore du médecin : M. Fournier décrit ci
procédés pour découvrir l'ataxie naissante : 1" faire mar- cher le
malade
au commandement : a) le malade étant assis le pri
ie naissante : 1" faire mar- cher le malade au commandement : a) le
malade
étant assis le prier de se lever et de se mettr
ever et de se mettre en marche aussitôt levé; b) faire mar- cher le
malade
en le priant de s'arrêter court, aussitôt qu'il e
: 3o signe four- ni par l'occlusion des yeux (signe de Romberg), le
malade
appuyant sur les deux pieds; 4° signe déduit de
ulement que l'asile de Clermont, qui recevait naguère à la fois des
malades
payants et des malades entretenus par plusieurs
Clermont, qui recevait naguère à la fois des malades payants et des
malades
entretenus par plusieurs départements, ne recevai
entretenus par plusieurs départements, ne recevait plus de nouveaux
malades
du département de la Seine depuis plu- sieurs a
nt cette mesure, sur l'avis du conseil général, va retirer tous ses
malades
transférables, placés antérieurement dans cet a
que pour être traités. Il dit que si les parents et les amis de ces
malades
avaient pour eux suffisamment d'affection, ils
ent. Il va de soi que cette mesure ne devrait être appliquée qu'aux
malades
dont la situation est suffisamment bonne pour n
teintes d'hémianes- thésie, une conductibilité moins grande du côté
malade
que du côté sain. Nous résolûmes de commencer n
il fallait rapprocher, comparer entre eux les deux côtés d'un même
malade
. La première condition à remplir était donc d'i
t exa- minées. Le côté sain était d'abord électrisé, puis le côté
malade
; nous revenions ensuite sur le premier côté, po
leurs, pour en aider la lecture, ajouter quelques mots sur chaque
malade
. Disons d'abord d'une manière générale que sur
, mais est atteint d'emblée du côté sain, en quatre minutes du côté
malade
; enfin dans la troisième électrisation, DE L'AC
ze minutes à droite (côté sain), 40° en neuf minutes à gauche (côté
malade
). Une deuxième électrisation donne le même maxi
u côté gauche devenu sain, 40° en onze minutes du côté droit devenu
malade
. Les applications suivantes du courant modifien
oujours à 50°, la ligne ponctuée à 40°. Les deux examens dont cette
malade
a été l'objet se contrôlent mutuellement. Ils m
ôt considérer comme la réciproque l'un de l'autre. Notre dernière
malade
, Julie de la Mothe, n'a jamais pré- senté de di
la même con- ductibilité a été partout constatée chez la dernière
malade
dont la sensibilité était à peine diminuée du c
Ta... (Eva). -Hémianesthésie gauche; résistance plus grande du côté
malade
à une première application (tracé 1), s'atténuant
er surtout sur des dispositions négatives très habituelles chez ces
malades
. Généralement les aliénés sont négateurs; les,
ut à fait négatif... Cette confusion, dit-il plus loin, que fait le
malade
entre le changement subjectif des choses extéri
e dans lequel, lorsqu'il arrive à un degré très élevé, il semble au
malade
que le monde réel s'est complètement évanoui, a
Je hasarde le nom de délire de négations pour dési- gner l'état des
malades
auxquels Griesinger fait allu- sion dans ces de
selle, rien n'existe plus, eux-mêmes ne sont plus rien. Ces mêmes
malades
qui nient tout, s'opposent atout, résistent à t
invisible qui descend, elle vient mêler sa voix à la mienne. , La
malade
de Leuret présentait, en outre du délire de nég
souvent ces deux formes de délire s'observent isolément chez des
malades
différents. Le vrai persécuté parcourt toutes l
urvive en quelque sorte aux troubles généraux du début et que les
malades
, comme celle de Leuret, ne présentent plus ni d
t l'agita- tion anxieuse se succèdent ou allernent chez les mêmes
malades
, sans que le délire soit sensiblement modifié.
naires, les idées de culpabilité, de perdition et de damnation; les
malades
s'accusent eux- mêmes, ils sont incapables, ind
éritable délire de persécution qui est relative- ment rare chez les
malades
de cette espèce. Bien diffé- rents des persécut
les tendances que j'ai indiquées tout à l'heure et qui portent les
malades
soit à s'accuser eux- -mêmes, soit à accuser le
és présentent les caractères de la mélancolie vraie et que d'autres
malades
à idées de ruine et de culpabilité ressemblent
: en même temps que ses richesses morales et intellectuelles, le
malade
croit avoir perdu sa fortune matérielle; il n'a z
énergie, ni fortune. C'est l'envers du délire des grandeurs où les
malades
s'attribuent d'immenses richesses en même temps
élan- colie et sur un état d'anxiété vague et indéterminée, « les
malades
sentent que tout est changé en eux et au dehors
s ces cas légers, il existe déjà comme un voile à travers lequel le
malade
ne perçoit plus la réalité que d'une manière co
les cas de stupeur, finit par masquer entièrement le monde réel. Le
malade
est alors, comme le fait justement remarquer M.
leur état de souffrance; c'est une des premières négations de ces
malades
dont quelques-uns iront plus tard jusqu'à nier
e négation est constitué, il porte soit sur la personnalité même du
malade
, soit sur le monde extérieur. Dans le premier c
ire spécial signalé par M. Baillarger chez les paralytiques : les
malades
n'ont plus d'estomac, plus de cerveau, plus de
maladie passe à l'état chronique, à la fois moral et physique. Des
malades
qui commencent par n'avoir ni coeur,ni intellig
igence, finissent par n'avoir plus de corps. Quelques-uns, comme la
malade
de Leuret, ne par- lent d'eux-mêmes qu'alla tro
début est surtout physique; mais à une période plus avancée, les
malades
se préoccupent de leurs facultés intellectuelle
hez d'autres, il semble qu'il y ait au contraire hyperesthésie, les
malades
ne veulent pas se laisser approcher; ils crient
s persécutés. Lorsque le délire porte sur le monde extérieur, les
malades
s'imaginent qu'ils n'ont plus de famille, plus
signalé les idées lugubres, négatives, dont se sentent envahis les
malades
que leur agitation inquiète rend incapables de
erve aussi dans la y r ·; , |, ? y , . , ,, . torme anxieuse. Les
malades
se croient entoures de làl)'i lit ! 1.'·Ir 1 1
la chair humaine, etc. , En sénéra ! , les hallucinations, chez les
malades
à En général,, les hallucinations, chez les mal
tions, chez les malades à En général,, les hallucinations, chez les
malades
à a . ' Il 1.111, . 1 1. le . idées de culpab
M. Baillarger, qui repro- duisent les préoccupations actuelles des
malades
. Une HM>1 | '1,111 '1^ -, ( i ,, ^ , mélan
vait les supplices, t I l * « qui lui étaient réservés. Une autre
malade
dont l'his- toire est rapportée par Michéa, se
recevoir son cadavre. 'tif son cadavre. , ? ; ? . . ., ? , Des
malades
se croient damnés et ils voient les flammes de
ite connexion entre la z suicide et ce genre d'haHucInations où tes
malades
voient i 'D Il - -et, i ... 1 , , ,> , par
ions tout à fait rares. Les anxieux à idées de damnation sont les
malades
les plus disposés au suicide; alors même qu'ils
al il est total et porte indistinctement sur tous les aliments; les
malades
refusent de manger parce qu'ils n'ont pas d'est
la guérison est brusque, comme le début; le voile se déchire et le
malade
se réveille comme d'un rêve. Les formes les p
E DES NÉGATIONS. 169 réveils de courte durée et où il semble que le
malade
ait retrouvé sa lucidité tout entière. J'ai v
a lucidité tout entière. J'ai vu une fois, dit Griesinger, chez une
malade
atteinte de mélancolie profonde (elle se figura
et prolongée, avec hallu- cinations, délire panophobique, etc., les
malades
tom- bent dans une espèce de stupidité trop sou
con- fondue avec la démence et qui se prolonge indéfiniment. Ces
malades
présentent souvent la folie d'opposition au plu
s idées délirantes et les négations per- sistent au même degré. Les
malades
arrivent au délire négatif systématisé qui est
s. Lorsqu'on se renseigne sur les antécédents, le carac- tère des
malades
, on apprend souvent qu'ils ont toujours été un
antérieure et n'en sont que l'exagération mala- dive. En un mot ces
malades
ne sont pas franchement alternants comme les ci
l'état était inconnu. Skene2 compta, sur cent quatre-vingt-douze
malades
, vingt sept seulement chez lesquelles la mens-
rsbourg , l'examen gyné- coiogique au spéculum et au toucher de ces
malades
, parmi lesquelles quarante-deux aliénées et tro
dix-neuf à soixante-deux ans, a donné les résultats suivants : six
malades
non réglées, de )'âge de quarante-quatre à soix
s génitales, sauf l'atrophie de l'utérus sénile; quant aux autres
malades
, au nombre de trente-neuf, diverses altéra- tio
t aperçu historique de la question, L. Mayer5, sur mille vingt-cinq
malades
gynécolo- giques, a noté quatre-vingt-dix cas a
nt être faites que sous certaines réserves, vu le petit nombre des,
malades
examinées, j'ai résolu d'augmenter le plus.poss
dent travail, d'après le plan qui consiste prendre chez chacune des
malades
examinées les données sui- vantes : 1° âge; 2°
rme de la maladie mentale est définie par l'exa- men clinique de la
malade
et les données des feuilles d'observation que j
illes d'observation que j'ai pu avoir à ma disposition, comme les
malades
elles-mêmes, grâce à la bienveillance de M. Mag
M. Magnan, chef de service à l'asile Sainte-Anne. Le nombre de ces
malades
est de cent cinquante-cinq. En y ajoutant les q
tuels de mes recherches sont fondés sur l'observation de deux cents
malades
; ce qui peut permettre de faire certaines génér
ettre de faire certaines généralisations et déductions. L'âge des
malades
était de quinze à soixante-quinze ans. Les mala
ons. L'âge des malades était de quinze à soixante-quinze ans. Les
malades
réglées étaient au nombre de cent quarante, de
e quarante-deux à soixante-quinze ans, au nombre de soixante. Les
malades
réglées, d'après l'état physiolo- gique de leur
e trente-huit étaient primipares et trente multi- pares). Quant aux
malades
après la ménopause, il y avait : vierges, deux;
uze couches). Les formes des maladies mentales dans le groupe des
malades
réglées étaient représentées comme suit : idiot
, cinq; manie aiguë, dix-huit; manie aiguë puerpuérale, huit. Les
malades
après la ménopause se divisaient, d'après la fo
euf; alcoo- lisme chronique, trois. Dans le nombre des deux cents
malades
examinées, on a pu constater diverses lésions d
ient certainement à cela que, sur trente-huit cas de démence, dix
malades
seulement étaient encore avant t'age cri- tique
la ménopause, de quinze à quarante-deux ans, sur cent - quarante
malades
, on a pu constater chez cent vingt diverses ano
r le chiffre total. Bien qu'on puisse objecter que les chiffres des
malades
des deux catégories diffèrent considérablement
ent exacte, je crois que les résultats d'examens gynécologiques des
malades
après la méno- pause étaient tellement uniforme
ans la majorité des cas, qu'on peut accepter le chiffre de soixante
malades
sans crainte de commettre une erreur grave. D'u
le résultat des recherches, en prenant à peu près le même nombre de
malades
et les mêmes formes mentales avant la ménopause
elle des aliénées, on voit que, sur le nombre total de deux cents
malades
(trente-trois vierges, cinquante-cinq femmes qu
t eu (de une jusqu'à douze), quarante-deux sur quatre- vingt-huit
malades
des deux premiers groupes, ont des lésions de l
quatre-vingt-seize cas, et l'on observe cette prédominance chez les
malades
après la ménopause. En effet, sur seize aliénée
plus pronon- cées. Je dis les plus prononcées; car chez ces neuf
malades
on a pu observer diverses lésions graves (ruptu
et de la gracieuseté qu'ils ont mise à me permettre d'étudier les
malades
de la Salpêtrière et de l'asile Sainte-Anne [as
ie mentale, les mots folie avec cons- cience s'appliquent aux seuls
malades
qui réfléchissent sur les troubles semoriels et
t un état ordinaire de conscience, à la naissance des vésanies. Les
malades
se sentent devenir fous. Ils ont la notion clai
uits vagues, des chuchotements confus, des ombres qui intriguent le
malade
; puis les voix et les visions deviennent plus d
re que dans quelques cas de manie liée à l'hérédité. Interrogez les
malades
après leur guérison, ils vous apprendront presq
nte dans sa thèse, d'une période mélanco- lique. Or, tandis que les
malades
' n'apprécient point leur exaltation cérébrale,
poplectique, la conscience fait défaut, car en revenant à la vie le
malade
est sous le coup de troubles d'une acuité telle
quante-six ans d'une attaque d'apoplexie. Réglée à quatorze ans, la
malade
a toujours été régulièrement menstruée. Mariée
l'embarras de la parole. Ces désordres physiques sont appréciés. La
malade
les rap- proche de ses troubles psychiques et e
es poses a procuré un peu d'amélioration. Au bout de trois mois, la
malade
n'a plus voulu demeurer parmi nous et, malgré m
d'état. D'ordi- naire la conscience est vaincue à ce moment ; les
malades
ont une confiance absolue dans leurs halluci- n
avec conviction à tous les mouve- ments désordonnés de leur esprit
malade
. Il n'en est pas toujours ainsi : quelquefois l
conscience se fixe durant quelques instants, quelques heures; le
malade
alors réfléchit sur ce qu'il éprouve, se sent a
'est pas rare, écrivait der- nièrement M. Dagonet, de voir chez des
malades
atteints de paralysie générale des lueurs de co
arait l'impressionner beaucoup. Le lendemain matin nous trouvons le
malade
avec la conscience nette de sa situation. Non s
rseille le 3 février 1880. Pas d'hérédité au dire de la famille. La
malade
a toujours joui d'une bonne santé et jusqu'au re-
HOLOGIE MENTALE. restée endormie ; mais elle se réveilla dès que la
malade
fut aux prises avec les exigences de la vie lib
moment indécise au début des perversions sensorielles, sombra ; la
malade
refusa de manger de peur d'être empoisonnée. On
ne lypé- mànie simple ou d'une folie sensorielle, la bonne foi du
malade
a été complètement surprise, la conscience ne d
MENTALE. genre, vingt-sept fois l'hérédité a été constatée et les
malades
se répartissaient comme il suit : indigents, on
ents instruits et aisés, onze; soit onze indigents pour vingt-trois
malades
appartenant aux classes riches et instruites. C
conscients. Dans mes observations prises en général, sur quarante
malades
, dix seulement dans leur jeunesse avaient prése
nommée B..., que M. Charcot a présenté avec le moule en cire de la
malade
au Congrès de Londres' en 188t. C'est la premiè
ement de bas en haut et de dehors en dedans. Il est probable que la
malade
s'est fracturé le bassin en se tournant brusque
nso- lidation du côté externe peut s'expliquer par ce fait que la
malade
n'ayant jamais été traitée, les fragments qui n'o
uement, le traitement qu'il propose est le suivant : faire tenir le
malade
debout, les yeux fermés, dans un bain, après av
a hauteur, tous les soirs, jusqu'à rubéfaction); faire persister le
malade
dans ses efforts pour se tenir ferme et droit sur
mais tous les autres symptômes, en même temps que l'état général du
malade
s'améliorera d'une façon sensible. R. DE M. C.
maladie d'après les documents récents et l'observation de plusieurs
malades
de la Salpêtrière. Des troubles auriculaires va
rtigineuse continue, l'état d'instabilité constante qu'é- prouve le
malade
, malgré oreillers et coussins entassés autour d
te si- tuation lamentable et jeter après une secousse violente le
malade
dans les horribles sensations du paroxysme. D'aut
ose de sulfate de quinine donnée et l'état des symptômes chez les
malades
observés par MM. Féré et Demars. La dose a varié
es et l'état s'aggrave tant que, sans l'espoir de la gué- risou, le
malade
préférerait revenir à son état ordinaire de sou
miction involontaire, vomissements de sang, délire. Le il, juin, le
malade
est plus tranquille. Du 2 au 4, la conscience e
ion. Le dixième jour, l'écoulement cesse, l'ouverture se ferme ; le
malade
se lève un peu. Vingt-six jours après l'acciden
gnées de dessins représentant les diverses attitudes prises par les
malades
pendant les attaques. M. Mills fait ensuite l'his
marche à l'aide d'une béquille; mais en même temps la jambe du côté
malade
était prise d'une incoordination que l'auteur n
s conditions, il a trou\é le son de la voix chez cent soixante-deux
malades
atteints d'affections mentales : trente-neuf fo
cusée, plus ou moins, tardive, et quelquefois variable chez le même
malade
. Les actions réflexes sont presque toujourscon-
is pas régulièrement à chacune d'elles (périodes dans lesquelles le
malade
peut résister). Le mécanisme ordi- naire serait
t plus accentué, parce que l'excitation précède la con- ception, le
malade
obéissant au sujet de ses conceptions, bien qu'
s de l'appareil digestif, de l'insomnie, de la dyspnée. L'étude des
malades
(sept hommes et neuf femmes) enseigne que ce ge
de Neurologie, t. II, p. 266. revue dE pathologie mentale. 233 le
malade
, assure aux conceptions irrésistibles, y compris
ie, des goûts d'aventures, si bien que, le I mai 1879, on trouve le
malade
en plein champ auprès d'Auerbach nu, mourant de
bras gauche, (janvier 1881) se renouvelle le 13 avril et enlève le
malade
dans le coma. On trouve à l'autopsie le cerveau
e quel était l'état des soldats et des populations avec lesquels le
malade
venait d'être en con- tact, l'incubation lui se
ymptomatique et la monotonie stéréotypée des accidents chez le même
malade
, toujours aussi incapable de se souvenir et d'a
lepsie et en retarde l'apparition. On peut l'employer chez tous les
malades
à qui on ne peut administrer le chloral ni par
la bouche, ni parle rectum, ou lorsqu'on veut calmer rapidement les
malades
trop agités. Ils administrent l'hyoscyamine en
injections. Ils recommandent de tàter au début la susceptibilité du
malade
. Ils ont surtout fait usage d'hyoscyamine amorp
e pour élever à Toulouse un buste du De Marchant, tué par un de ses
malades
. Prix Esquirol. M. Paul Garnie», au nom d'une C
it fait appeler dans 238 sociétés savante^. son cabinet un de ses
malades
, qui lui lança en arrivant une énorme pierre do
rveillance, constituent un élément de désordre au milieu des autres
malades
, et qu'on est obligé de les placer tous dans des
voyés à Evreux, où on les a placés dans la section des agités. Ces
malades
peuvent donc continuer à être traités dans les as
analogue à ceux qui existent déjà en An- gleterre, pour soigner les
malades
dont l'état d'aliénation dure encore après l'ex
ès l'expiration 'de la peine, et qu'on ne peut considérer comme des
malades
ordinaires. M. LnsLCUE demande que la discussio
vrait-on proposer pour l'administration, le séjour ou la sortie des
malades
de cet asile spécial ? Quatrième question. Qu
chargée de pro- noncer sur l'entrée, le séjour ou la sortie de ces
malades
? Serait-ce la magistrature, une Commission exc
bre, avait blessé un sergent de ville; et quand je me présentai, le
malade
guéri allait être remis en liberté par le chef
e ne devraient pas toujours être communiqués au médecin chargé du
malade
? C'est pour éviter que de pareils faits ne se re
e la Préfecture de police tous les renseignements détaillés sur les
malades
que j'ai eu à examiner. M. Motet. Des questio
stiques : on elierellaità l'empoisonner, mais des Il Il s'agit d'uu
malade
de notre service, atteint d'alcoolisme, et qui ue
ffisamment protégé par la loi actuelle; il faut la modi- fier et ce
malade
pourra alors passer de nouveau devant la chambre
consécutif à une fièvre typhoïde ou quelqu'autre maladie aiguë, un
malade
commette un acte criminel. L'enverrez-vous dans
rant son principal argument de la promiscuité pénible pour certains
malades
. Cette promiscuité se fait surtout sentir en pr
mois de prison pourvoi d'un chandelier. Croyez-vous que les autres
malades
aient beaucoup à souffrir de son voisinage ? L'
proposi- tion. J'estime en outre que les familles et même certains
malades
atteints d'un délire partiel, leur laissant ass
rsécuté qu'on dut changer d'asile à cause du voisi- nage d'un autre
malade
enfermé avec lui à la suite d'un crime. Le malh
ie d'individus. Il ne faudrait cependant pas confondre avec eux les
malades
dangereux qui n'ont commis aucun crime. Leur pl
torité judiciaire décidera seule de l'admission ou de la sortie des
malades
de l'asile central. 111. DA&oET. Nous avons
mentale, qu'il subisse ou lieu une condamnation, est avant tout un
malade
au même titre que ceux recueillis dans les hôpi
ue, car on n'enverrait dans cet établissement qu'une catégorie de
malades
dont le choix sera très délicat. Si l'on ne faisa
s ? Le fait d'avoir commis un acte nuisible fera-t-il considérer le
malade
comme devant être toujours dan- gereux ? Et d'u
peuvent contenir environ deux mille prisonniers : la plupart de ces
malades
étaient tout à fait inoffensifs. Il est encore
e profonde. Le second point, c'est qu'il existe réellement quelques
malades
que la forme particulière et heureusement excep
ent d'en suivre plus facilement l'observation et de faire passer le
malade
dont l'affection aurait subi une trans- formati
orité compétente pour prononcer sur l'entrée comme sur la sortie du
malade
ne devrait en tout cas être qu'une Commission m
porter toutes les questions ayant trait à l'aliénation mentale, aux
malades
qui en sont atteints, à l'organisation des asil
jamais arrivé d'accidents. Or, savez-vous par qui j'ai remplacé ces
malades
? Par les épilep- tiques indisciplinables des s
nonce que l'exa- men microscopique du tissu musculaire enlevé à son
malade
pen- dant la vie a pu être pratiqué par MM. Jac
observations communiquée* jusqu'ici. La syphilis étant possible, le
malade
sera soumis aux injections hypodeimiques de pré
Canton un médecin qui voit à la policlinique chaque année six mille
malades
n'a rien appris sur les aliénés chinois, tandis q
abus du chanvre indien (manies d'un pronostic favorable). Sur 1,187
malades
en traitement, l'étiologie concerne la consomma-
t à monter une machine immédiatement utilisée. Aussi, 84 p. 100 des
malades
sont-ils perpétuellement occupés et chaque trav
u-de-vie de riz). Kioto possède un établissement de quatre-vingt-un
malades
cons- truit d'après un plan européen et dirigé
embre. Présidence de l. *WESTPIJAL. M. REMAK ramène à la Société le
malade
présenté par lui dans la séance de juillet dern
lumière de la science médicale... M. Wesphal présente de nouveau le
malade
que M. Remak mon- trait à la séance du 8 mars 1
M. Remak avait diagnostiqué uue sclérose d'origine syphilitique (le
malade
avait eu cette affection jadis), siégeant dans
ion tout nouvellement d'observer quoique chose de semblable chez un
malade
atteint d'un abcès dans le lobe occipital gauch
cendante du munie côté. M. Westphal insiste sur l'autopsie de son
malade
qui, pour la pre- ntière fois, démontre que les
nder,M. Westphal répond que l'hémisphère droit était intact, que le
malade
n'avait eu aucune hallucination de la vue, mais
ée : Des -caractères propres aux lésions de l'écorce du cerveau. Le
malade
, qu'il eut l'occasion de suivre à l'asile de Dall
fondie ne put toutefois en être faite. L'impression générale que le
malade
laissa sur son esprit fut celle, non de la paraly
rétention d'urine, glycosurie. Après trente-six heures de coma, ce
malade
succombait à 1'liépaLi- sation dulohe inférieur
é, du mutisme le plus complet et le plus prolongé ; en ces cas, les
malades
accordent une certaine attention aux mouvements
té la mélancolie avec stupeur par cette raison fondamentale que les
malades
qu'elle concerne sont aussi bien enclins à sour
ralysie agitante d'origine nettement rhuma- tismale ; chez quelques
malades
en effet, le tremblement a été précédé des circ
oit par leur inten- sité, soit même par leur nature. La plupart des
malades
d'hôpital prennent l'habitude de l'absinthe à P
produire de bons résultats que dans les asiles de campagne, où les
malades
se trouvent en même temps dans des conditions h
esurer une superficie de 1.200 mètres carrés pour une moyenne de 30
malades
; elles seront disposées en plan incliné pour fa
is seulement de sauts- de-loup, qui ont l'avantage de permettre aux
malades
de jouir de la vue de la campagne environnante.
riront une capacité moyenne de 32 mètres cubes d'air respirable par
malade
, pour une durée de séjour évaluée à 10 heures;
airés par des appareils enchâssés dans le plafond, de sorte que les
malades
ne pourront pas les atteindre, et les résidus d
dangereux. On ne doit se servir de la cami- sole pour maintenir le
malade
dans le décubitus dorsal forcé que dans les cas
dorsal forcé que dans les cas extrêmes; il vaut mieux camisoler un
malade
et le laisser aller au grand air que de l'enfer
t de la sensibilité à leur niveau n'est pas constant; chez une même
malade
, on trouve des zones anesthésiques et d'autres qu
stante se montre surtout pendant les prodromes des crises. Quelques
malades
présentent en même temps que des zones hysiérog
l n'y a que le métal ou le bois aestbesiogène (variable pour chaque
malade
), dont l'application puisse faire disparaître l
inement. Elles sont destinées à donner des bains et des douches aux
malades
du dehors qui vont a la consultation de l'asile
clinique (asile Sainte-Anne) et de l'hôpi- tal Cochin, ainsi qu'aux
malades
des Bureaux de bienfaisance et aux enfants pauv
ser la somme de 1, ? 00,000 francs. Le prix d'un pensionnat pour 60
malades
payants n'est pas compris dans le chiffre ci-de
re recouverte du couvercle en cuivre ordinairement employé pour les
malades
agitées, et après avoir ouvert le robinet d'eau
bliant de refermer le robinet. Peu d'instants après, on trouvait la
malade
morte : elle avait buc- combé à une congestion
» ; il ajoute qu'elle était « soigneuse, bonne et douce envers les
malades
. » Prenant en considération ces excel- lents re
à la chute ou bien lui succède. Si l'accès est subit et terrasse le
malade
, un état nauséeux, demi- syncopal, précède souv
nt point de ceux que j'ai montrés dans ce travail. En général nos
malades
, à part les accidents d'équi- libration et leur
rovoquée par une lésion siégeant hors du labyrinthe. En face d'un
malade
atteint de vertige ou tombé étourdi à terre, ma
istiques que M. Charcot en fait un signe de l'affection" et que les
malades
le reconnaissent comme avant-coureur de leur ac
s deux ordres de symp- tômes, quelques caractères particuliers. Les
malades
se croient plutôt possédés que damnés, se figur
elle n'a plus de sang et que ses or- ganes n'existent plus. Cette
malade
a quitté la maison de santé après deux mois de
le cours de l'année 1881. Il s'y joint des idées de grandeur que le
malade
reporte dans le passé. M. G... raconte qu'autre
ns. DU DELIRE DES NEGATIONS. 295 DELIRE DE PERSECUTIONS. Le :
malade
ne présente ordinai- rement pas .le facies méla
ies mélanco- Hqne. Hypochondrie surtout physique au début. Le
malade
s'en prend au monde 'L des iiiflueiices uni-
nsécu- tive; les persécuteurs attaquent les facultés morales, les
malades
disent qu'on les rend idiots. DÉLIRE DE NÉGAT
gitation mélancolique. Hypochondrie surtout morale au début. Le
malade
s'accuse lui-même : il est incapable, indigne,
grandeurs. Refus des aliments partiel, par crainte du poison. Les
malades
choisissent parmi leurs aliments et mangent a
ÉLIRE DE LÉGATIONS. Délire de négation et d'anéan- tissement. Les
malades
nient tout, ils n'ont ni parents, ni famille ;
quilibration intellectuelle compatible d'ailleurs, comme chez notre
malade
, avec l'existence de facultés brillantes. En
lations ordinaires ne trahissait son trouble mental '. Pour notre
malade
également, dont on ne saurait contester l'état
chaque jour l'éloquence, la logique, le jugement, n'est autre qu'un
malade
dont le cerveau est torturé par les idées les p
rès bonne heure l'inclination pour les 'filles : à huit ans chez la
malade
de Westphal,- à douze ans chez l'autre. M. X...
luptueuse satisfaction à contempler l'homme nu. Pour la plupart des
malades
, c'est une sorte de révé- lation dès l'enfance
uit, sans que l'on ait pu les attribuer à l'alcoolisme. La soeur du
malade
, âgée de trente- huit ans, demeure avec le père
ne maison élevée, il craint qu'elle ne s'écroule sur lui. Chez ce
malade
, véritable héréditaire, les troubles psychopath
se douter d'une situation aussi pro- fondément triste, en dehors du
malade
et du médecin, à qui il fait ses confidences ?
vait évoqué aussi en se livrant à l'onanisme. L'obsession chez ce
malade
atteint un tel degré d'in- tensité que non seul
ne sont que des épisodes variés de la même maladie ; chez-tous ces
malades
l'hérédité fait sentir son in- fluence'. , tn
s, leur demandant s'ils ne voient rien, et n'ont rien ti. « Cette
malade
est très lucide, elle est désolée et honteuse de
V. 21 322 PATHOLOGIE MENTALE. reconnaître, l'histoire de tous ces
malades
offre beau- coup de parenté. Ils sont, pour ain
diffe- rents1 'phénomènes. Ces obsessions, ces impulsions qui, le
malade
, en a conscience, 'affectent -certaines', allur
glutition. 11, ,t))')h ! )li'i.),i'i,> tIIII 0'1981u fI0 tout Le
malade
, robuste^ (le faille moyenn,e,et. si^ ,fat>Jp
»b -,1,, 1 ,,f , t t | ^5 as : r ' Par contre, l'état psychique du
malade
étaiï keW il était surexcité, ne pouvait rdster
t surexcité, ne pouvait rdster- en place) tpur)rMntaitl69,a)iJ.t)6s
malades
et l'infirmier, à.tel point qu'on dutle transport
ent de la salivation et de la faiblesse des 'membres inférieurs. Le
malade
toussait souvent, se mouchait beaucoup et crach
ue, que le plus léger souffle suffisait à provoquer les crampes. Le
malade
délirait constamment, il voyait sa mère murée,
e milieu du troisième jour la scène changea tout à coup; la peau du
malade
devint rouge et moite, couverte de sueur, le po
respiration devint irré- gulière, l'oedème du poumon survint et le
malade
mourut. D'après la marche de la maladie, il n'é
t. D'après la marche de la maladie, il n'était pas douteux que le
malade
avait été atteint de la rage et y avait succombé.
voir vu le plus souvent dans)aisoci4te du jeune homme. De l'aveu du
malade
ainsi que des renseignements obtenus, il résult
nnécetté difformité. L'idée que les symptômes observés 'chez notre,
malade
pouvaient avoir quelques rapports de causalité
déterminer l'origine. Je fis 'durcir,' à 'cet efletj'lla1 n1b'elle
malade
dans du sulfate de picrine, solution préférable-'
montrer clairement et nettement la fonction naturelle d'un organe
malade
, dans le cas où on aurait constaté que la lésion
et le diamètre du muscle déterminent la masse. Dans notre cas, le
malade
avait le bras gauche aussi fort et bien nourri
intensité moindre il est vrai. Il peut arriver d'ailleurs que le
malade
ne se relève pas du choc : Watson'. CopIand,A.i
D'autres fois, on observe une perle de connaissance subite, dont le
malade
se tire sans paralysie, ou encore tout se borne
ociations bizarres, dont l'origine est exactement contemporaine; un
malade
observé par M. Charcot fut pris une nuit, sans
ysie est à la fois incomplète et tout à fait éphémère comme chez un
malade
de M. Charcot. ' Observation VI. Le D IL ? di
ons médullaires. Marchai (de Calvi) , rapportant l'observation d'un
malade
amaurotique et paraplégique, de- puis longtemps
me observer dans les mêmes conditions la para- plégie cervicale. Un
malade
de Lecadre est pris d'une vive douleur dans le
e à M. Charcot par M. le Dl Stokvis (d'Amsterdam), à propos d'une
malade
qu'il lui envoyait et qui d'ailleurs fut guérie p
ou bien précisément au moment où le sucre disparaît, comme chez le
malade
de 0--le, ou bien encore quand il a complètemen
d il a complètement disparu depuis plusieurs mois, comme chez une
malade
que nous avons eu récemment l'occasion d'observer
sans la fixer des yeux (Lecorché), ou bien elle est pervertie. Une
malade
de M. Lecorclié ne sentait plus ses pieds. Celu
ès de la moitié des cas observés par lui (six fois sur treize). Les
malades
la comparent à une brûlure, à la morsure d'un c
d depuis l'occipital jusqu'aux fesses dans les efforts faits par le
malade
. Leudet la croit liée à l'amllyopie. Chez un ma
ts faits par le malade. Leudet la croit liée à l'amllyopie. Chez un
malade
de Marchai (de Calvi)4, le coït provoquait, ave
aleur brûlante au front. La douleur peut se localiser à la tête. Le
malade
la compare à une calotte de plomb pesant sur so
eudet 5). Bien souvent, la douleur revêt la forme névralgique. Un
malade
de M. Charcot fut atteint d'une névralgie faciale
e cours du diabète ? Leroux2 signale d'après Niedergesass, chez une
malade
de douze ans, de violentes démangeaisons de la
moyenne survenant à la période ultime de la phthisurie. Chez une
malade
de Trousseau, une otalgie violente de l'oreille
r n'y voit qu'un effet de l'altération des sécrétions buccales. Une
malade
de Jordao ne sentait plus le poivre. Boucliar
- lysie. Le muscle ciliaire peut être complètement paralysé et le
malade
privé de toute accommodation passerait pourun vér
mais fort naturelle dans l'amblyopie albuminurique. Chez un de ses
malades
, elle survint en même temps qu'une hématurie, e
ccompagna de mouches vo- lantes, de points fixes, de photopsies. Le
malade
voyait les objets brisés. Leber pense que des
acultés intellectuelles se dérangent, la mémoire s'affai- blit ; le
malade
tombe dans la tristesse, l'abattement, une apathi
re au sui- cide. D'autres fois, sans trouble mental caractérisé, le
malade
se trouve dans un état de défaillance morale, r
c un affaiblissement graduel de tous les membres, grâce auxquels le
malade
offre les appa- rences de la paralysie générale
matisme localisé dans le genou droit. Quelque temps après, soif; le
malade
était obligé de se lever la nuit trois ou quatr
il y a encore un précipité très abondant. Au mois d'avril 1881, le
malade
en montant un escalier sentit fléchir son genou
ertiges, anorexie, pyrosis, vomissements, diarrhée profuse; puis le
malade
, en proie à une agitation incessante, souffre d
bord, puis se ralentissent, deviennent de plus en plus profonds. Le
malade
s'assoupit, tombe dans le collapsus, la tempéra
d'engourdissement du -pied et de la jambe gauches. En mar- chant le
malade
traîne un peu la jambe droite. Les extrémités s
bilité et sens musculaire, normaux à gauche ; diminués à droite. Le
malade
, lorsqu'il a les yeux fermés, n'apprécie pas ex
ceci : si l'on porte fortement dans la flexion dorsale le pied d'un
malade
couché, il arrive parfois qu'après un instant,
e écliapp6,ç,omplètement au contrôle de la volonté, même chez les
malades
dont les muscles du pied avaient conservé toute
étant par conséquent dans laflexion dorsale, on fléchit le genou du
malade
, et saisissant dans la main la masse du trijume
mais de respiration stertoreuse. Dix-huit heures après la chute, le
malade
parut posséder la faculté d'articuler nettement
oite. L'aphasie persista quatre jours et disparut graduellement, le
malade
commençant par des réponses simples et enrichis
e de la fara- disation générale et de la galvanisation centrale, le
malade
guérit en six semaines. 378 s REVUE DE pathol
u cobut et arythmie). L'âge et la condition de santé habituelle des
malades
paraissent être pour quelque chose dans le mode
lu l'observation d'un cas de variole confluente suivie d'ataxie. Le
malade
, M. George A..., âgé de vingt ans, fut reçu, le
s lentement. Le 18 juillet, alors qu'il com- mençait à se lever, le
malade
ressentit des engourdissements et des fourmille
spital, il se fit 380 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. soigner comme
malade
externe à University Collège Aos ? Il recouvra
ant son admission, il était resté quelques mois dans la section des
malades
externes, souffrant d'une incontinence nocturne
suc mortelle, somnolence et coma dont on faisait aisément sortir la
malade
par le simple contact des membres atteints. L'a
IE MENTALE XV. Procédé pour COUPER LES accès d'agitation chez LES
MALADES
ATTEINTS DE PSYCHOPATHIES CHRONIQUES, A L'AIDE
maniaque ayant déjà eu de longs accès, chaque dose de 0,80 calme la
malade
; en même temps, abaissement de sa tempéra- tur
sociales fâcheuses,, dans la mélancolie sans hallucinations, où les
malades
ont une con- naissance très correcte des divers
ticuliers qui devient impossible : c'est alors que l'on voit les
malades
changer brusquement de sentiments à l'égard de
e l'atropine était moins puissante que celle de l'hyoscyamine ; les
malades
sont maîtrisés par le médicament d'une façon mo
trois fois dans les -)le heures. En revanche, on constate chez les
malades
moins de stupeur et d'accablement que sous l'infl
que des améliorations courtes, passagères et insi- gnifiantes ; la
malade
est sale et méchante. En juin 1875, elle est pl
ir un mois, à l'essai : au bout du mois la sortie est maintenue, la
malade
paraissant guérie. Le docteur Bacon avait beauc
en de refuser les 392 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. aliments à son
malade
; il se borne à les choisir, à les appro- prier
tions demeurées indemnes ; en agissant ainsi on guérit parfois le
malade
; en tous cas on ne le laisse pas mourir de faim.
une méthode graduée et appropriée le fonctionnement cérébral de ces
malades
, leur surprise, née d'une erreur, se dissiperai
à peine, en somme, si dans chaque division on rencontre quelques
malades
qui, par mauvaise volonté ou par déchéance intell
ance intellec- tuelle absolue demeurent réfractaires à l'école. Les
malades
sont divisés en six classes, suivant leur instr
l'a- sile renferme une bibliothèque de 200 volumes, destinés aux
malades
, et dont la distribution, aussi bien que la respo
s complè- tent les ressources intellectuelles mises à la portée des
malades
et utilisées avec plaisir parle plus grand nomb
si les avantages : 1° Fournir une occupation à un'grand nombre de
malades
qui sans cela resteraient oisifs ; 20 varier les
s cela resteraient oisifs ; 20 varier les occupa- tions de tous ces
malades
; 3° appliquer la méthode de l'éduca- tion à l'
e de l'éduca- tion à l'amélioration ou au soulagement de l'état des
malades
atteints d'affections mentales; 4° rompre la mo
ohérence dans les idées. Cette incohérence cesse quand on pose à la
malade
des questions simples, auxquelles elle répond d
s choréiformes ont disparu ; plus d'hallucinations ; ce- pendant la
malade
croit encore à la réalité des hallucinations de
être résumés, le rhumatisme n'a été constaté que chez une seule des
malades
; mais l'absence de renseignements suffisants ne
de vue de la diminution de la perception visuelle que présentait le
malade
à l'égard des. objets placés à sa droite; les l
daction) ; 2° une épreuve clinique consistant dans l'examen de deux
malades
, choisis l'un dans un ser- vice de médecine, l'
hirurgie (quinze mi- nutes seront accordées pour l'examen de chaque
malade
, et dix mi- nutes pour chaque compte-rendu oral
un accident qui aurait pu avoir les plus tristes con- séquences. Un
malade
, B..., atteint du délire de persécution, l'a sa
nés DE l'hospice saint-jacques, A N.11\T);S. Il possède en tout 800
malades
, dont 450 femmes environ. 11 y a aussi quelques
filles actuellement. Aucune instruc- tion ne leur est donnée. Les
malades
sont employés à des travaux de culture, de jardi-
e des blessures du), 123. Cerveau (températures inférieures des
malades
atteints d'une lésion du), 88. Cerveau (altér
es chroniques (procédé pour couper les accès d'agitation chez les
malades
atteints de - à l'aide des injections de quinin
a... (Eva). - Hémianesthésie gauche; résistance plus grande du côté
malade
à une première application (tracé 1), s'atténuant
e dont on puisse retirer, imprimé sur un ticket, le diagnostic d'un
malade
. C'est donc, dans une certaine mesure, d'un Tra
tique médicale qui est la guérison, ou du moins le soulagement du
malade
, par un traitement approprié. Il était donc indis
ispensables pour tirer le meilleur parti possible de Y Autopsie des
malades
, tant au point de vue macroscopique qu'au point
5 mètres, sur un mur, à la hauteur des yeux, en honne lumière. Le
malade
lit l'échelle en commençant par les plus grosse
nateur est indiqué entre les lignes. Supposons par exemple que le
malade
, placé à 5 mètres, ne lise que la seconde ligne
deux fois moindre que s'il lisait cette même ligne à 5 mètres. Le
malade
, si près qu'on l'approche du tableau, ne peut lir
visuelle est plus faible encore, on se contente de rechercher si le
malade
voit passer l'ombre delà main devant son oeil, s'
ues en commençant par les plus faibles. ' , ft) Ils permettent au
malade
de lire l'échelle.. C'est qu'il était hyper- mé
ent. Il suffit de percer un morceau de' carton avec une épingle. Le
malade
regarde l'échelle à travers ce petit orifice. S
vers ce petit orifice. Si la diminution de la vue dont se plaint le
malade
est due à une amé- trôpié (myopie, hypermétropi
it orifice circulaire ou carré. , Derrière cet orifice, fixé par le
malade
, on fait passer des papiers ou autres objets de
de la page 10, on met au sommet de l'arc un curseur mobile dont le
malade
fixe le centre. En ce point, on fait d'ahord ap
ouleur, de compléter l'examen par l'épreuve suivante. Tandis que le
malade
fixe le centre de l'arc périmétrique, le curseu
mmo- bilisation de l'oeil, une immobilisation complète (fig. 4). Le
malade
, . regardant 11 l'aide du stéréoscope, ne voit
de l'observé. Ce support est disposé de telle façon que l'oeil du
malade
se trouve occuper le centre de lare périmétriqu
visuel perpendiculaire à la ligne visuelle. Il se place en avant du
malade
et peut ainsi surveiller la position de l'oeil
lade et peut ainsi surveiller la position de l'oeil en examen. Le
malade
est placé comme je l'ai déjà indiqué, l'oeil en e
visuel, et, marchant lentement vers le centre de l'arc, demandez an
malade
si cet index est perçu d'une façon continuelle,
isme léger peut être mis en évidence nar le urocédé sui- vaut. Le
malade
fixe un point les deux yeux ouverts. S'il y a
le point de fixation. On couvre alternativement les deux yeux du
malade
toujours en fixation. Si on couvre l'oeil . str
ètre. -- L'oeil dévié est placé au centre de l'arc périmétrique. Le
malade
(fig. 1G) fixe avec ses deux yeux un objet 0, s
ux, placé derrière la bougie qui sert de guidon, vise la pupille du
malade
. Si l'oeil était normal, l'observateur, dans ce
s'épuise et, tandis que l'oeil sain continue son excursion, l'oeil
malade
s'attarde, reste en chemin, cesse de suivre son c
voit. l'image brillante de la bougie au centre de la pupille. Le
malade
est alors invité il suivre la bougie dans tous se
diplopie. Il est, en général, facile de reconnaître la diplopie, le
malade
se plaignant spontanément de voir double. Quel-
lui-même sa diplopie. Une bougie étant placée à distance devant le
malade
, on met sur l'oeil sain un verre rouge. Le mala
istance devant le malade, on met sur l'oeil sain un verre rouge. Le
malade
voit deux images, l'une rouge, l'autre blanche.
résultat en laissant l'ohjet fixe, et en imprimant à la . tête du
malade
des mouvements en différents sens, en haut, en
lacement des objets quand on couvre alternativement deux yeux. Le
malade
dit s'il constate ou ne les constate pas un dép
flamme- de la bougie (fig. 22). Si la fixation est défectueuse, le
malade
voit une ligne lumineuse horizontale au- dessus
tre moyen, mesurer le degré d'insuffisance des muscles parésiés. Le
malade
étant placé dans les con- ditions de l'épreuve
molo- giste de profession, sait reconnaître l'état de réfraction du
malade
qu'il observe (hypermétropie, myopie). ' " ,
t que l'accommodation est nulle. La vue reste claire : c'est que le
malade
a au moins une dioptrie d'accommodation. Continue
nués. Réflexe à la lumière. 1° Recherche à la lumière du jour. Le
malade
est placé au grand jour, près d'une fenêtre. Il
UX DE L'APPAREIL. OCULAIRE. deux mains les yeux grands - ouverts du
malade
(fig. 25). Vivement on découvre un oeil, et la
l du côté opposé. Il importe, dans cette épreuve, que les yeux du
malade
restent bien ouverts sons la main de l'observat
t dans Une chambre noire ou obscure avec une lampe et une loupe. Le
malade
Fig. 26. Recherche du réflexe pupillaire à la l
Recherche du réllexe lumineux i'8J'aide de la bougie. 1 ? temps : la
malade
couvre avec la main son oeil droit. Le medcjp e
RVEUX DE L'APPAREIL OCULAIRE. . Dans ces épreuves il importe que le
malade
regarde au-loin; l'action de re- garder un poin
et con- centrés par une lentille placée entre la lampe et l'oeil du
malade
. Ils arrivent ainsi au niveau de la pupille sou
i n'existe pas. Pour rechercher ce réflexe, l'observateur invite le
malade
il porter son regard au loin. Puis, il lui dema
ée la pupille se contracte. Réflexes aux excitations cutanées. Le
malade
regardant au loin, on inspecte la pupille tandis
1 Réflexe d'origine psychique. Il suffit d'attirer l'attention du
malade
sur un objet lumineux, de le l'aire penser à un
UBLES NERVEUX DE L'APPAREIL OCULAIRE. Amblyopie héméralopique. - Le
malade
, qui voit très bien ou assez bien pour se condu
ne diminution de l'acuité visuelle; dans d'autres circonstances, le
malade
constate, de lui- même, qu'il voit l'objètdu'il
enfin, il arrive aussi, dans certaines variétés de lacunes, que le
malade
voit sur l'objet qu'il fixe une tache noire, ou
destruction des éléments visuels, peut réaliser ces conditions. Le
malade
voit sa lésion, son hémorragie. , ' Ainsi, dans
c'est à la suite d'un ictus qu'elle apparaît. Dans quelques cas, le
malade
a conscience de son hémianopsie; atteint d'hémi
rs la gauche. La lecture dans ces conditions est fort difficile, le
malade
voyant nettement le mot qu'il fixe, mais ne disti
ans leur lit, chez les inconscients. Elle n'est pas constante. Un
malade
de Gowers, atteint d'hemianopsie gauche, avait, a
s de la viande sans légumes. Ce fait mon- tre à quel point certains
malades
sont inconscients de leur hémianopsie. Quand on
rtion correspondant au côté hénl i- anopsique est plus grande. Le
malade
étant placé en face du médecin, celui-ci lui dema
n allant progressivement de la périphérie vers la ligne médiane. Le
malade
ne voit ni les doigts ni la main du côté hemianop
xister avec l'hémianopsie. L'aphasie de Weniike, dans laquelle le
malade
ne comprend pas le langage parlé ou écrit, mais
te une lésion de la zone de Wernickc. L'anarthrie, dans laquelle le
malade
comprend le langage parlé ou écrit, mais ne peu
hasie par défaut d'expression. L'aphasie de Broca, dans laquelle le
malade
, ne peut ni parler, ni : " - LACUNES DANS LE CH
ité psychique. C'est la perte de la mémoire visuelle des choses. Le
malade
voit, mais ne reconnaît pas un objet qu'on lui mo
e assez loin, dans le voisinage du corps calleux (Pierre Marie). Le
malade
verrait noir dans le champ aveugle. On a observé
tériosclérose concomitante; état défectueux du coeur, àge avancé du
malade
. Autres troubles cérébraux de ramollisse- ment
her l'existence, non seulement par un examen clinique méticuleux du
malade
, mais encore par tous les moyens que des découver
e. C'est un scotome objectif binoculaire homo- latéral Moebius). Le
malade
voit noir et n'a pas perdu toute sensation dans
aire. Voici com- ment on recherche ce dernier symptôme : Quand le
malade
se présente au médecin, l'un des yeux fixe les ob
s, Mais connue la perception de ces objets est très indistincte, le
malade
ne remarque que la diplopie de l'objet en fixatio
diplopie de l'objet en fixation. Mouvement apparent des objets. Le
malade
s'efforce continuellement pour ramener sur la f
de céphalalgie et de vomissement. " Orientation FAUSSE... ? ...- Le
malade
a de la difficulté pour saisir rapide- ment ave
vec la main un objet fixé pai l'aeil paralysé. Si nous demandons au
malade
strabique, et fixant avec l'oeil malade de touche
alysé. Si nous demandons au malade strabique, et fixant avec l'oeil
malade
de toucher du doigt un objet (en ayant soin que
iable, la limitation des mouvements du globe n'est pas évidente; le
malade
se plaint seulement de trouble dans la vue, de
DES GLOBES. ) ! 5 Diagnostic de la paralysie d'un seul muscle. - Le
malade
ayant un verre rouge devant un oeil regarde une
extrinsèques. ' Cette paralysie, ordinairement bilatérale, donne au
malade
un aspect tout particulier. Les paupières, tomb
culier. Les paupières, tombantes, couvrent en partie la pupille. Le
malade
, pour voir, essaye de les relever par de fortes c
yeux en cire. Pour regarder à droite, à gauche, en haut, en bas, le
malade
est obligé de mouvoir la tète ou le corps. PA
persiste malgré les sollicitations de mou- vement adressées au
malade
. Dans le se- cond cas, au moment, où le regar
alysie d'un des moteurs oculaires- externes,, et si l'on demande au
malade
de regarder du côté paralysé, l'oeil atteint ne
lysie radiculaire. Paralysie protubérantielle : quand on demande au
malade
de regarder du côté paralysé, les yeux se mettent
déviation persiste, quel que soit le sens dans lequel on demande au
malade
de regarder. - - Fis. 5 î.- Schéma pour expliqu
sion : dans les lésions hémisphériques avec déviation conjuguée, le
malade
regarde l'hémisphère lésé quand il y a paralysi
sés quand il y a convulsion. Dans les lésions protubérantiellcs, le
malade
regarde ses membres s'il y a paralysie, et sa lés
opsiques, aurait cette origine sensorielle (Pierre Marie, Dard). Le
malade
regarde où il voit; les yeux se dirigent d'une
s à la lumière, à l'accommodation, à la contraction orbiculaire. Le
malade
présente un réflexe à la lumière, très bon à ga
rement bilatéral, il peut ètre unilatéral.. Dans ce cas, la pupille
malade
ne réagit pas, quel que soit l'oeil excité ; tand
qui se redilate quand le sujet ouvre les yeux. 2° Si on commande au
malade
de fermer les paupières et qu'on s'oppose il ce
lumineux de. pénétrer dans l'oeil. Pour éviter cet inconvénient, le
malade
contracte vigoureusement son frontal, lire, en
des paupières, les plis frontaux, l'attitude de la tête donnent au
malade
un aspect et une allure très particuliers qui p
e. Le ptosis unilatéral (iig. 50) est beaucoup moins gênant. Le
malade
laisse tomber sa paupière, ne fait aucun effo
e palpébrale. La fente palpébrale est nettement plus petite du côté
malade
. Néanmoins, tous les mouvements de la paupière
s'abaisse également. Une autre particularité : quand on demande au
malade
de regarder en haut, ou qu'on essaye de relever
érieur, on est frappé par ce fait que, l'un des yeux, celui du côté
malade
, est largement ouvert, plus grand que celui du
périodiquement, la surface du globe oculaire. Si même on demande au
malade
de fermer un oeil, il est incapable d'amener l'
voile du palais. [POULARD.] Fig. 62. Paralysie faciale gauche. Le
malade
essaye vainement de fermer les yeux. 106- TROUB
suppurante, le catbétérisme d'une fistule, suffisent, chez certains
malades
, à provoquer un nystagmus passager. Pour expliq
icule, corps restifornies, du cervelet. Dans plusieurs autopsies de
malades
atteints de nystagmus, on a rencontré des lésio
t des saccades intermittentes qui se produisent quand on demande au
malade
de tourner ses yeux dans le sens d'action du musc
aveugle pour les couleurs confond le plus facilement. On donne à un
malade
un éche- veau d'une certaine couleur et on lui
mple : On donne un échantillon rouge, de saturation moyenne : a) Le
malade
place a côté du pourpre des écheveaux de couleur
érébrales. Obnubilations passagères. Très souvent, dès le début, le
malade
éprouve des troubles visuels passagers, des obs
duire plusieurs fois par jour ou par heure. Dans ces conditions, le
malade
, bien que valide par ailleurs, ne peut sortir seu
es symptômes graves s'atténuent et disparaissent peu à peu, mais le
malade
reste irrémédiablement sourd. Le même syndrome
sions de l'oreille moyenne qu'il n'est pas rare de trouver chez des
malades
pour la plupart déjà âgés, ayant eu la syphilis
rare, des otalgies et surtout des algies mastoïdiennes qui, si les
malades
ont eu auparavant des suppurations de la caisse
divers, et il n'y a qu'une lointaine ressemblance clinique entre le
malade
qui ne se doute pas de sa surdité et fait seuleme
ur l'appareil de conduction des sons, dans l'oreille saine ou moins
malade
, si la lésion est labyrinthique. Par contre, l'
elle est foudroyante. Dans ce dernier cas, le plus intéressant, le
malade
est pris brusquement de.surdité, de bourdonneme
s, parfois dès le début ou même avant le gonflement, parotidien, le
malade
devient brusquement sourd, de l'une ou des deux
me étant fréquemment d'origine otique (Lannois et Pautet). Chez les
malades
ayant eu des lésions unilatérales de l'oreille,
cette hémimimie et de pouvoir dire au patient quelle oreille a été
malade
. Dans ce cas, l'hémi- mimie n'a qu'une médiocre
e-mêmc en s'atténuant à mesure que se fera la guérison de l'oreille
malade
. B) Réflexes sensoriels. Ils se produisent surt
le regard du côté sain, si le canal semi-circulaire externe du côté
malade
était seul touché ; qu'il se produisait dans to
talité. Certains ajoutaient qu'il sc faisait dans le regard du côté
malade
, s'il s'agissait de lésions cérébelleuses. Du m
aujourd'hui que si le nystagmus spontané est dirigé vers l'oreille
malade
, c'est qu'il y a excitation du canal semi-. cir
e l'hypocondrie et la mélancolie apparaissent et conduisent même le
malade
au suicide. Dans un certain nombre de cas, les
i, une injure mille fois répétée, la cortieatite excitée amènera le
malade
à répondre, le délire sera constitué. Celle, inte
hyposmie). On apprécie généralement le déficit en faisant sentir au
malade
des odeurs usuelles, eau de Colognc,parfums de to
s nasales. Mais elle ne reste pas toujours à l'état de névrose. Les
malades
deviennent de véritables obsédés psychiques : nou
itiques. Mais c'est surtout t'obstruc- lion nasale qui préoccupe le
malade
, en fait un obsédé dont toutes les facultés son
un désespéré qui songe au suicide. Nous suivons en ce moment deux
malades
de ce genre et on en rencontre parfois dans les a
us du côté où se. trouve le pôle positif, mais du côté de l'oreille
malade
, quelle que soit la situation de chaque électro
té que de l'autre, et c'est alors généralement du côté de l'oreille
malade
qu'elle est plus prononcée. Quand les lésions o
uée d'un côté, et c'est généra- icment du côté de l'oreille la plus
malade
, ou bien elle manque complè- tement, ou bien el
naison constante ou plus prononcée soit du côté de la seule oreille
malade
, soit du côté de l'oreille la plus malade, que
côté de la seule oreille malade, soit du côté de l'oreille la plus
malade
, que celle oreille soit du côté du pôle positif o
côté du pôle négatif. L'épreuve du vertige rotatoire montre que le
malade
a la notion de la rotation de l'appareil, il a
'absence du vertige rotatoire provoqué par l'ap- pareil de Mach; le
malade
n'a ni la notion de la rotation, ni la sensation
'em- ployer que I"oeil sain, soit qu'il terme la paupière de l'oeil
malade
, soit qu'il corrige le strabisme par des verres
lques heures après les vomissements, surviendra l'ictus. Souvent le
malade
s'aperçoit et s'étonne de ce qui se manifeste. Il
èlent parfois, mais c'est au matin d'ordi- naire que l'entourage du
malade
constate le coma ou découvre l'hémi- plégie ave
ls qu'aient pu être les phénomènes prémonitoires s'il en exista, le
malade
est, dans la grande majorité des cas, en état de
es heures après l'ictus, voici ce que nous pourrons con- stater. Le
malade
est inerte : des appels réitérés ne peuvent le fa
du regard ('). Cette déviation est un indice utile; on sait que le
malade
« regarde sa lésion » dans le plus grand nombre
ainsi que la joue est flasque et se gonfle à chaque expiration : le
malade
fume la pipe. De plus les membres du côté attei
ulles. Nous sommes frappés du bruit déterminé par la respiration du
malade
. Celle-ci est bruyante en général, stertoreuse,
x, exceptionnellement exagérés. On noiera tout spécialement du côté
malade
l'affaiblissement ou la disparition du réflexe
té sont il peu près complètement abolis : fréquemment cependant, le
malade
retire le membre pincé, se plaint même parfois,
il résoudre. Le médecin l'a présente à l'esprit, et l'entourage du
malade
est le premier à la poser : « Y a-t-il danger imm
utés. Une nouvelle question va dès lors être posée au praticien. Le
malade
guérira, mais cette guérison sera-t-elle complète
persistance et l'intensité dépendent de l'étiologie et de l'âge du
malade
. Mais en dehors même des paralysies, la convale
les uns prévus et annoncés par le médecin, d'autres inattendus. Le
malade
peut. tout d'abord, et c'est là fréquente évent
'accidents à vrai dire simulent l'apoplexie. L'étiologie, l'âge, du
malade
, l'évolution des accidents contri- buent à circ
onscrire bientôt le diagnostic. La syncope est en général brève; le
malade
est pâle et non vultueux, caractères relatifs, il
'appuiera pour déceler l'hystérie sur les antécédents et l'alge des
malades
, sur la mise en scène, sur l'absence de trouill
n frémissement vibratoire des paupières (Gilles de la Tourette). Le
malade
n'a éprouvé aucun vertige . . [MOUTIER.] 182
, permettront de reconnaître le mal sacré. Dans l'ictus laryngé, le
malade
ressent au larynx un vif chatouillement, tousse
t violents dans une oreille, avec vertige, intense et chute du côté
malade
. La chute est d'une violence dangereuse; la durée
pissement, somnolence, sopor. cataphore des anciens), on arrache le
malade
it sa torpeur par des appels. des excitations r
ors leur cours normal. La stupeur est une prostration spéciale : le
malade
est hébété; on a de la peine à fixer son attent
méningite, d'une maladie cardiaque pour les- quelles on soignait le
malade
auparavant. Et cependant, même en des cas sembl
tumeurs et les abcès du cerveau. Le diagnostic est difficile si le
malade
est examiné dans le coma, sans que l'on possède
éralement précédé de convulsions violentes. La convalescence, si le
malade
survit, est longue, et marquée d'accidents nomb
L'arsenic provoque unc yastro-cntéritc ciïrayante, cholériforme; le
malade
est extrêmement cyanose, et le coma est coupé de
. Traitement. Au moment de l'ictus, il convient de débarrasser le
malade
des obstacles au fonctionnement de la circulation
déglutition ou il la mort par suffoca- tion, on ne laissera pas les
malades
se caehectiser faute de soins; et si la dégluti
s les voies aériennes). Ainsi, l'on pourra maintenir, prolonger les
malades
, et celle prolongation est de première importan
ance serait, d'après Teller, un très utile adjuvant. On asseoira le
malade
et on le fera se lever le plus tôt possible afi
la vessie. L'alimentation sera modérée, laitages et bouillon. Si le
malade
se réta- blit, il s'astreindra au régime le plu
plus accusé le coma, étudié précédemment. Dans la somnolence, le
malade
a tendance il s'endormir il toute heure, en toute
nce irrésistible, répétant incessamment ses attaques, terrassant le
malade
; pour ainsi dire sans répit, le surprenant au mil
se à trypanosomes). Le sommeil est léger, facilement interrompu. Le
malade
demeure entre ses crises hébété, le regard aton
aladie du sommeil présente une aire géographique particulière : les
malades
observés en Europe ont séjourné au Sl'l11'gal ou
sieurs mois. Le début de telles crises peut être progressif chez un
malade
présentant par ailleurs divers symptômes de tum
erons, avec Raymond, des accès d'un sommeil normal ou presque : les
malades
se réveillent facilement, causent et mangent él
core, mais avec des caractères plus tranchés, dans l'épilepsie. Les
malades
éprouvent un besoin de dormir subit, irrésistib
mmeils morbides que nous venons de passer rapide* ment en revue, le
malade
endormi demeurait inerte, passif en un mol. Dan
ommeil n'est nulle- ment une période de repos absolu. Le cerveau du
malade
et le malade lui-même, en partie du moins, prés
nulle- ment une période de repos absolu. Le cerveau du malade et le
malade
lui-même, en partie du moins, présentent une ce
ve généralement chez les individus présentant de grandes crises. Le
malade
tombe foudroyé (forme apoplec- tique), ou s'ass
vent complet d'un état, pour l'autre; il se peut cependant que. les
malades
en état de viguambutismc, souvent plus alertes,
ent, sans violence, mais il est le plus souvent sans but précis. Le
malade
part, voyage, sans que ce voyage ait d'utilité,
sujet. L'absence peut durer plusieurs jours, plusieurs mois, et le
malade
se réveille; parfois dans une ville étrangère,
arde à venir, ou bien les nuits sont (col11'técs, ou bien encore le
malade
s'endort, mais se révcille bientôt, pour se rendo
ES DU LANGAGE ORAL Une démarcation fondamentale s'établit entre les
malades
présentant de la mutité et les malades capables
amentale s'établit entre les malades présentant de la mutité et les
malades
capables encore de suivre une conversation. d'u
décousue soi t -elle. 1. Toute conversation est impossible avec le
malade
. L'on se trouve en face d'un véritable muet. Il
rechercher si celle im- possibilité de converser tient à ce que le
malade
ne perçoit pas les ques- tions posées, ou bien
l périphérique, soit à un trouble de l'intelligence centrale. a) Le
malade
entend-il les paroles qui lui sont adressées ?
on du langage est défi- ciente. Il ne suffit pas de s'assurer si le
malade
entend des bruits gros- siers et intenses tels
orce et sur un Ion élevé. LES TROUBLES DE LA PAROLE. 1115 b) Le
malade
ne présente pas de trouble sensoriel. Il entend l
vec soin, en telle occurrence, l'état général de l'intelligence. Le
malade
se rend-il seule- ment compte que l'on cherche
reil cas, non pas une mutité absolue, mais une nullité relative. Le
malade
peut parler, se tient il lui- même des discours
a parole, et parait absolument ignorant des questions posées . Un
malade
qui ne comprendrait pas le langage oral malgré l'
mplement du cadre des sur- dités d'origine périphérique. t 13) Le
malade
comprend ce qu'on lui dit mais il n'exprime pas s
pas sa pensée. Il est il cela trois ordres de raisons, soit que le
malade
ne sache pas parler, soit qu'il ne le puisse pa
e puisse pas, soit qu'il ne le veuille pas. a) Depuis l'enfance, le
malade
ne sait plus 01/ n'a jamais su parler. Dans cet
é relève de lésions centrales : le langage intérieur est intact. Le
malade
sait très bien ce qu'il veut dire et quels mots i
devient explosif, mais nasonné, assourdi, étouffé, indistinct. Les
malades
parlent avec effort : ils ébauchent tous les mo
erbal est tellement LES TROUBLES DE LA PAROLE. 197 pénible il ces
malades
, que la conversation leur répugne et qu'ils préfè
; un autre type d'anarthrie tout à fait différent du précédent. Les
malades
atteints ne peuvent, contrairement aux pseudo-bul
ou de l'articulation. L'intelligence est rigoureusement intacte; le
malade
s'exprime facilement par gestes ou parle moyen
e extérieure du langage et un trouble intime de l'idéation. C) Le
malade
ne veut pas parler. Dans quelques affections men-
décrit par Charcot. Dans ce mutisme, fréquemment intermit- tent, le
malade
est simplement aphone, c'est-à-dire qu'il ne peut
e on les surprendra à parler seuls, fut-ce à voix basse. » Il. Le
malade
peut exprimer ses pensées et une con- versation
'utilisation défec- tueuses de la colonne d'air expiré. La voix des
malades
est soufflée, éteinte; l'émission en est faible
ées. Les différentes lettres sont émises avec un timbre nasonné. Le
malade
balbutie : les mots sont hachés, avec ou sans i
ensible. Les mots sont fréquemment encore alnonnés, chevrotants. Le
malade
hésite enfin, un certain degré de bégaiement ap
iphérique, bulbaire ou centrale. Dans les paralysies laryngées,, le
malade
est aphone, la voix soufflée, souvent bitonale ;
, s'observent le plus souvent dans le syndrome pseudo-bulbaire. Les
malades
connus sous le nom de pseudo-bulbaires sent des
capsule interne. Ces lésions sont généralement peu étendues, et les
malades
marchent encore, mais à petits pas. Le facies est
vent les crises de rire et de pleurer- spasmodiques. La voix de ces
malades
est éteinte, nasonnée, explosive parfois; ils f
avons déjà dit, mais cette formation est incomplète. On voit que le
malade
parle, ou plutôt essaie de parler, mais on ne l
rnicke. Mais, en dehors de ces cas particuliers, le langage de tout
malade
récemment frappé d'un ictus présente quelques a
ls sont précoces et peuvent être des signal-symptômes. Au début, le
malade
hésite devant certains sons, comme si leur émissi
, avec un vio- lent effort, le son est formé, mais sans netteté. Le
malade
ne prononce pas exactement ce qu'il fallait pro
LE. 201 dans les myopathies. Dans la première de ces affections, le
malade
s'exprime d'abord avec facilité et netteté : au
ulaire des lèvres. L'émission des sons est extrê- mement lente; le;
malade
parle avec précaution, s'applique à bien pro- n
êmement lente, souvent peu distincte. La façon dont s'expriment les
malades
atteints de sclérose en plaques est bien caract
térisée. Le débit est ainsi monotone, la parole saccadée, lente; le
malade
fait de violents efforts, pousse les mots, et les
istincte et l'on a souvent peine il suivre une conversation avec le
malade
, les phrases finissant par se confondre en un i
ts pour émettre les sons du langage. Dans lu paralysie agitante, le
malade
; parle encore avec effort, mais il s'exprime d'
discours est coupé par les contractions musculaires qui secouent le
malade
. La parole se précipite eu général, le malade;
aires qui secouent le malade. La parole se précipite eu général, le
malade
; se hâtant de placer le plus de mots possible dan
n;rlce par Pierre Marie dans plusieurs cas d'hémiplégie gauche. Les
malades
présentaient une voix brève, menue, uniforme, ext
Troubles constitutifs de la formation des mots ou des phrases. Les
malades
commettent des fautes de grammaire et de syntaxe,
LE. lion mentale; beaucoup sont commandés par les hallucinations du
malade
. Notons encore que l'emploi de la périphrase es
sie) s'observent non seulement chez les aliénés, mais chez certains
malades
atteints d'imbécillité ou d'idiotie modérée (on
actères, communs il toutes les formes, s'expli- quent par ce que le
malade
, pour écrire, est obligé de s'appliquer et, d'a
re. Il est beaucoup plus irrégulier dans la paralysie générale. Les
malades
atteints de sclérose en plaques ont une écritur
s. Ces diffé- rents troubles augmentent considérablement lorsque le
malade
ferme les yeux. , ' , ' , La chorée exagère b
La plume égratigne un papier zébré de traits illisibles. Lorsque le
malade
parvient malgré tout à former quelques jambages
l'acte d'écrire. Dans la forme ordinaire ou spasmodique, à peine le
malade
a-t-il tracé quelques lettres, parfois même à p
normale de la main gauche, parce que bien peu d'hommes sains ou de
malades
organiques s'en avisent et songent spontanément
et du développement de l'automatisme, de l'pchographie. Lorsque le
malade
peut écrire, le tracé, irrégulier et sale, mont
ccusés dans l'écri- ture spontanée et dans la copie, que lorsque le
malade
écrit sous dictée. Les modifications de l'écrit
des libertés étranges prises avec l'orthographe et la syntaxe. Ces
malades
aiment les changements d'écriture (penchée, ren
né montre en écrivant un véritable étal d'âme d'enfant. Beaucoup de
malades
écrivent, écrivent sans cesse : cette, graphorrhé
. 20V incompréhensible souvent. De graves oublis interviennent : le
malade
écrit une lettre, mais oublie l'adresse, la dat
ographic sont constantes; de plus, il est il peu près impossible au
malade
de copier ou d'écrire sous dictée. L'écriture est
te ataxie deviennent en certains cas très intenses et l'écriture du
malade
se limite à des barres, il de grands crochets, ab
verbale des auteurs classiques. Faire reconnaître et toucher par le
malade
différents objets placés devant lui et qu'on lu
l'existence de ce symptôme, pour le mieux étudier, on enjoindra au
malade
, comme le recommande Licpmann, les actes d'une
Cache- ter une lettre avec de la cire et un cachet, etc.... Si le
malade
comprend et exécute les ordres simples (au point
s ordres en grand détail puisqu'ils doivent justement montrer si le
malade
n'est pas mis en défaut par l'abondance des par
s puis nous exécuterons nous-même cet acte en faisant comprendre au
malade
qu'il doit reproduire nos mouve- ments. On noie
Quand on se sera ainsi rendu compte du degré de compréhension du
malade
on pratiquera un examen minutieux de 1' Audition,
méprendre la « Surdité Verbale Pure » ; on peut, notamment chez ces
malades
, observer au début un état de prostration et des
Il. Examen de la parole. a) Parole spontanée. Faire nommer par le
malade
les objets qu'on lui présente. Lui faire dire s
is. Faire réciter une prière oui une pièce de vcrs si la culture du
malade
le permet. Faire nommer par le malade les diffé
ièce de vcrs si la culture du malade le permet. Faire nommer par le
malade
les différentes parties de son corps en les lui
l'aphasic et l'hémiplégie. Pendant tout cet examen, on notera si le
malade
écorche certains mots, Parapliasie, s'il lui ar
, Logorrhée. si son débit n'est pas précipité, 1'esfinZCttioz. Le
malade
est-il poursuivi par certains mots qui reviennent
Pl'oust-Lichl- ltciur qui consiste à présenter différents objets au
malade
et à lui dire de serrer la main du médecin auta
ne se termine pas par une syllabe muette ; s'assurer de ce que l1'
malade
se rend compte de ce qu'est une syllabe, ce qui e
'est une syllabe, ce qui est fort, rare). On peut aussi. lorsque le
malade
savait lire. lui demander combien il y a de let
, des assemblages de syllabes vides de sens. c) Chant. Laisser le
malade
chanter de lui-même une chanson' qu'il connaiss
t ? Les paroles sont-elles toutes pro- noncées ? Faire répéter au
malade
ce que, l'on chante devant lui. Exemple : « La
hante devant lui. Exemple : « La Marseillaise ». Faire siffler le
malade
(siffler simple ou siffler un air). Faire crier
iffler le malade (siffler simple ou siffler un air). Faire crier le
malade
dans deux ou trois tons différons. 111. Examen
en de la lecture. a) Lecture des lettres. Pré- senter à l'envers au
malade
le papier sur lequel se trouve la phrase à lire,
ues lignes d'un livre ou d'un journal. Faire lire son propre nom au
malade
. Si le malade ne peut lire à haute voix, s'assu
livre ou d'un journal. Faire lire son propre nom au malade. Si le
malade
ne peut lire à haute voix, s'assurer s'il compren
et louchez ensuite votre oreille avec le pouce gauche » . ' Si le
malade
ne peut lire un ordre, peut-il, du moins, lire un
ne montrant les lettres qu'une il une. Faire lire en permettant au
malade
de suivre avec ses doigts les con- tours des le
ttres. ' b) Lecture des chiffres. Lecture de chiffres isolés. Si le
malade
est hors d'état de parler, il montrera avec ses
mbres de plus en plus compliqués (jusqu'à 5 et 6 chif- fres). Si le
malade
parle trop mal pour prononcer ces nombres, lui
thmétique (addition, soustraction, etc.). A ce propos interroger le
malade
sur la table de multiplication. ' c) Lecture de
table de multiplication. ' c) Lecture de l'heure. Sur une montre le
malade
devra dire l'heure. Il devra mettre les aigui
ance des dessins, des emblèmes, des cartes à jouer. - Jouer avec le
malade
une partie de bataille, d'écarté. Faire compter
e des mots écrits dans la main (I\allwinl\el). On prend soin que le
malade
ne regarde pas, et avec une pointe mousse (allume
on écrit sur la paume de la main, lettre par lettre, le mot que le
malade
doit reconnaître. -De même pour les chiffres et l
t pas immo- bilisée par l'hémiplégie, sinon de la main gauche. Le
malade
écrit-il en miroir ? Lui faire écrire son nom,
musique spontanément, à la dictée, en copiant. g) Faire dessiner le
malade
s'il sait dessiner, sinon lui dire de des- sine
e en présence des sentiments et des émotions qu'on peut suggérer au
malade
dans la conversation. b) Mimique conventionnell
tion un pied de nez, etc.. , c) Mimique descriptive. Enjoindre au
malade
d'indiquer par gestes quel est son métier (on a
uire un cheval, le geste du rémou- leur, etc... S'assurer que le-
malade
comprend la mimique des personnes en pré- sence
e. VI. Examen de la mémoire. a) Mémoire en général. Interroger le
malade
sur l'histoire de sa vie, sur les circonstances q
a Concorde). Mémoire optique pour les choses : faire reconnaître au
malade
diffé- rents objets présentés ; s'il y en a qu'
du sang. de la neige, etc. . Mémoire d'orientation : demander au
malade
par que) chemin il irait, de telle place dans P
ui faire, désigner le trajet sur un plan. Deman- der aux parents du
malade
s'il pouvait sortir seul, s'il s'est déjà perdu.
l, s'il s'est déjà perdu. c) Mémoire auditive. Produire derrière le
malade
, et sans qu'il puisse voir ce que l'on fait, de
vide avec des ciseaux (connue font les coiffeurs), etc. Demander au
malade
quel bruit font : le coq, le chat, le chien, l'ho
ire déguster différents aliments ou con- diments et constater si le
malade
les reconnaît. Lui demander quelles sont les ca
us depuis le début de la maladie. VIII. Examen de la motilité. Le
malade
était-il droitier ? gaucher ? ambidextre ? ' ?
' ? L [MOUTIER ] ' : 2W . L'APHASIE. Constate-t-on, lorsque le
malade
parle, les mouvements associés des membres du c
ans la main ou le pied droit qui se produisent seulement lorsque le
malade
parle; dès qu'il se tait ces secousses cessent;
nts associés causés très vraisemblablement par l'effort que fait le
malade
pour parler. Ces mouvements associés a la parole
liton pour mirliton, par exemple, ti¡Thw pour terrine). De plus, le
malade
emploie souvent un mot pour un autre (une pipe
tisme peut être absolu; le plus souvent, avec de grands efforts, le
malade
, peut émettre quelques syllabes, quelques mots
rthrie coexiste toujours, semble-t-il, avec une hémi- plégie; et le
malade
se sert de la main gauche pour écrire. Il arrive
déformés. L'accent est défectueux. la prononciation incomplète. Le
malade
butte souvent sur certaines syllabes : ailleurs,
tution du syndrome de Broca est d'ailleurs éminemment variable d'un
malade
à un autre. Par/'ois ? I11 : 11' ! hl'il' dOlllin
d'un malade à un autre. Par/'ois ? I11 : 11' ! hl'il' dOllline : Ic
malade
est presque [MOUTIER, 220 . 1 ? 11'II : lsl I
laissent reconnaître alors dans les quelques mots prononcés par le
malade
; l'alexie, l'agraphie, la surdité verbale sont
né peut être complète, allant jusqu'au mutisme. Le plus souvent, le
malade
peut encore émettre des vocables dénués de sens,
émis ont un sens, ce sont même en certains cas des phrases, que le
malade
avec monotonie se tient prêt il employer en guise
a-dire en prononcer isolément les termes constituants. Lorsque le
malade
fait quelques progrès, son vocabulaire s'accroît.
ent. Un exemple fera mieux comprendre notre pensée. Supposons qu'un
malade
, assis en face d'une table sur laquelle est dép
son oreille, il y aura apraxie aux seules conditions suivantes. Le
malade
a entendu (absence de surdité), il connaît la b
choree, d'aihétosc). Ceci expose, voyons comment se présentent les
malades
en général. Et d'abord, il n'y a pas d'apraxie
otrice de Liepmann est un trouble très nettement psyctio-moteur. Le
malade
comprend l'ordre à exécuter; il sait l'exécuter
Le trouble apraxique peut être complet ou incomplet : complet, le
malade
n'ébauche même pas l'acte voulu; incomplet (parap
malade n'ébauche même pas l'acte voulu; incomplet (parapraxie), le
malade
s'eftorcant de réaliser cet acte, fait un certain
de mouve- ments. Ici, plusieurs éventualités sont il envisager : le
malade
peut exécuter en partie l'acte à l'étude. mais
ctement exécuté, mais sans rap- port avec ce qui était attendu : le
malade
fera le simulacre d'envoyer un baiser quand on
, commandés, répétés, imités) existe l'apraxie. On fera exécuter au
malade
des mouvements divers ; simples : lever la main
erser de l'eau, se brosser les dents, tirer un coup de pistolet (un
malade
de Pick épaulait, son revolver comme s'il se tu
épaulait, son revolver comme s'il se tut agi d'un .fusil, un de nos
malades
de Bicetre tirait gravement sur une [MOUTIER.]
1'1t : 1 \ ll ? . pipe soigneusement bourrée mais non allumée, tel
malade
encore oublie de couper le bout de son cigare e
ité de l'allumette non garnie de phosphore). On peut enfin prier le
malade
de choisir sur la table un objet désigné : il l
praxie est souvent délicat. Il faut commencer par s'assurer que les
malades
ne sont maladroits ou impotents ni par para- ly
agit d'aphasiques, il pourra être plus malaisé de reconnaître si le
malade
comprend, entend intellectuelle ment ce que l'o
ux, le faciès demeurant également tout différent. Dans l'ataxie, lc
malade
sait parfaitement ce qu'il doit accomplir, niai
wandowsl : p), dans l'agnosie les actes sont absurdes, parce que le
malade
ne reconnaît pas l'objet. L'agno- si'llie prése
ompliqués au point de vue musculaire (et non plus intellectuel). Le
malade
qui pourra tendre la main, croiser les jambes, ne
sur divers ordres de sensations, sans les embrasser tous. Ainsi, un
malade
peut présenter une agnosie tactile, visuelle, o
actile (trouble de l'identification secondaire ou asyni- hulie), le
malade
peut déterminer plus ou moins exactement les qual
dur. etc.; il ne pourra être déterminé « crayon ». Mais dès que le
malade
ouvrira les yeux. l'objet sera immédiatement et e
ge ou noir, allongé, mat ou brillant, mince ou épais, etc., mais le
malade
pourra au palper seul le reconnaître; en tant q
il d'autres agnosies et forment des syn- dromes complexes. Certains
malades
ne peuvent de la sorte identifier les objets, r
la cécité verbale. Dans celle-ci (ancienne aphasie sensorielle) le
malade
voit et reconnaît toujours au moins la forme géné
nestiques précis. Il faut connaître les antécédents héréditaires du
malade
et ses antécédents personnels, savoir quelle a
le témoi- gnage de toutes les personnes qui sont en rapport avec le
malade
, sur- tout dans les cas d'expertise médico-téga
ade, sur- tout dans les cas d'expertise médico-tégale. L'étude du
malade
lui-même est parfois difficile. Beaucoup d'aliéné
d'user de quelque procédé détourné pour entrer en contact avec les
malades
, et même de leur dissi- muler que l'on est un m
iller un interne- ment par exemple. Il faut éviter d'examiner les
malades
aliénés devant toute une famille assemblée, une
ent et elles doivent être muettes. Il est préférable d'examiner les
malades
debout et non au lit, à l'exception toutefois d
céral complet. De nombreuses questions se posent en présence d'un
malade
aliéné. Il faut déterminer quel est le fonds in
SlsllfOf.OGII; l'SlClll.l'l'IiIQUI ? 22J rapidement de voir si le
malade
est orienté élans l'espace et dans le temps, s'
d'un plan de questions préparées il l'avance, mais quand on voit un
malade
pour la première Ibis, il est préférable d'avoir
es, en provoquant les sujets de l'en- tretien, en faisant causer le
malade
, voire même en le faisant délirer. Il est des m
sant causer le malade, voire même en le faisant délirer. Il est des
malades
avec lesquels il est facile d'entrer en conversat
(confusion mentale), soit permanent (démences) ; enfin, il est des
malades
qui, volontairement, se renferment dans un muti
pour orienter le diagnostic. On notera avec soin la physionomie des
malades
, leur mimique, leur attitude, leur tenue, les e
aurait trop insister sur le soin qu'il faut apporter à l'examen des
malades
supposés aliénés, car, bien souvent, c'est du rés
t de cet examen que dépendra l'internement ou le non internement du
malade
. On comprend quelle peut èlre la gravité d'une
ngage écrit et du langage mimique. Le mutisme vésanique. - Certains
malades
aliénés sont abso- lument muets. Il ne faut pas
ce que l'acte de parler nécessite un effort au-dessus des forces du
malade
. Le mutisme par obnubilation s'observe dans la
nc- tions psychiques se constate dans la démence, la stupidité; les
malades
ne parlent pas car ils ne pensent pas. Le mutis
ar distraction existe dans des cas de mélancolie avec stupeur où le
malade
est absorbé par ses idées pénibles. Dans certai
s le mécanisme du mutisme peut être un peu différent; alors que les
malades
pensent ce qu'ils voudraient dire, il se produit
me peut être sous la dépendance d'hallucinations qui défen- dent au
malade
de parler. Dans d'autres cas, le malade ne parle
inations qui défen- dent au malade de parler. Dans d'autres cas, le
malade
ne parle pas parce qu'il se croit indigne de pa
is imaginaires, les gens qu'ils supposent les espionner. Il est des
malades
qui ont des timbres de voix différents en rappo
ction chro- nique tendant à la déchéance intellectuelle. Certains
malades
comme les maniaques, les alcooliques, parlent trè
breuses qu'elles ne peuvent être exprimées correctement., aussi les
malades
bredouillent (choreoptirasie). Cette pseudo-incoh
i, pour eux, correspondent à des idées. La tendance de ces derniers
malades
à créer des 111 ! ologisllws dénote un affaibliss
es psycliograptuqucs de Jo111'oy). En examinant la manière dont les
malades
exécutent l'acte (récrire, on remarque que le m
de dépression, de la mélancolie, de la confusion mentale. Certains
malades
ont de l'asémie volontaire. Le langage mimique
ge parlé. Signalons enfin Yéchomimie, c'est la reproduction par lès
malades
des gestes que l'on fait devant eux. LES ACTE
rganiques sont fréquemment très bonnes; l'appétit est conservé, les
malades
prennent de l'embonpoint, les règles chez les f
u'à la diminution ou à la perte acquises de. la mémoire. Certains
malades
ont conscience qu'ils perdent la mémoire (neurast
la mémoire doit être fait avec méthode, il faudra étudier chez les
malades
les diverses catégories de souvenirs : souvenirs
linique sous différentes modalités. Dans l'amnésie systématisée les
malades
perdent une certaine catégorie de souvenirs à l
t le souvenir est' perdu appartiennent à telle période de la vie du
malade
; l'épileptique qui a perdu le souvenir de sa cris
crise a une amnésie localisée. - " Dans .1'ccmzesie rétrograde le
malade
a perdu le souvenir d'un événe- ment et celui d
e variété d'amnésie s'observe souvent après les traumatismes. Si le
malade
a perdu le souvenir d'une période de son existe
ale est rare. On aurait vu à la suite d'attaques hysté- riques des.
malades
ayant perdu tous les souvenirs acquis durant leur
raissent indépendants les uns des autres.' , - Il existe certains
malades
qui, conservant les souvenirs anciens, sont inc
ante; dans ce cas, les sensations sont perçues normalement, mais le
malade
interprète la perception d'une façon erronée. 1
nguées en directes et indirectes ou réflexes (Ilahlhaurn). Certains
malades
ont conscience que leurs hallucinations sont des
'ouïe sont très fréquentes, la surdité ne les empêche pas. Certains
malades
entendent des tintements, des sons mal détermin
est l'hallucination auditive différenciée com- mune. Enfin certains
malades
entendent des mots, des phrases ayant une signi
mes distinctions sont applicables aux hallucinations de la vue. Les
malades
qui voient des flammes, des lueurs, ont des hallu
mes, des lueurs, ont des hallucinations visuelles élémentaires; les
malades
qui voient des assassins, des cer- cueils, des
curité. II est nécessaire, dans certains cas, de fermer les yeux du
malade
pour les provoquer. Elles existent même chez les
Les hallucinations du goût qui s'observent spécialement chez les
malades
ayant des idées d'empoisonnement, consistent en l
ception de saveurs amère, acide, terreuse, phosphorée, etc. , Les
malades
qui ont des hallucinations de l'odorat se plaigne
uchements, etc. Les hallucinations coell( ! sihésir¡ues donnent aux
malades
la croyance qu'ils ont des animaux dans leur es
(les incubes et les succubes), elles peuvent être la cause que des
malades
accusent des personnes de se livrer sur eux il
ements adaptés de l'articulation ou de l'écriture)) » (Séglas). Ces
malades
n'entendent pas parler. ils sentent, parler. Le
ivants qui sem- Idl'nlle démontrer : « C'est d'abord l'altitude des
malades
. Ils n eut plus ! air de personnes qui écoutent,
llucination Rappelons enlin certaines habitudes em- ployées par les
malades
dans le but de faire cesser leurs hallucinations
espiration, de s'emplir la bouche' de cailloux » (Séglas). Certains
malades
se plaignent que leur pensée leur échappe de la
l'Sl( : Ilf : \'l'ItIllUl ? ni¡.;les sont les hallucinations de ces
malades
qui, par une oreille, enten- dent, par exemple,
fications du pouls et de la circulation, des réactions mimiques. Le
malade
, qui présente des hallucinations de l'ouïe, a l
allucinations de l'ouïe, a l'attitude d'un individu qui écoute ; le
malade
, qui présente des hallucinations visuelles, a sou
. L'obsession survient par crise dans le champ de la conscience; le
malade
, qui a conservé la plénitude de ses facultés me
a face, d'angoisse. Quand l'obsession est satisfaite ou réprimée le
malade
ressent un grand soulagement. Les idées délir
ÉES DÉLIRANTES. 241 à des fadeurs secondaires comme l'éducation des
malades
, leur fonds intellectuel, leur état social, leu
que, de transformation corporelle. Les idées d'auto-accusation. Les
malades
qui ont des idées (['auto-accusation se croient
sont fugaces et vile oubliées. ,Les idées de persécution. Chez les
malades
qui présentent des idées de persécution il faut
a, le délire de persécution de la folie systématique primitive. Les
malades
ont en elles une conviction profonde, ils out t
rapportent souvent à des faits qui se passent au moment même où le
malade
exprime ses idées; au cours de son délire il a
tions comme un châtiment juste et mérité de ses fautes. Parfois ces
malades
croient que leurs familles, leurs enfants, leur
peuvent, même commettre des homicides. Chez une autre catégorie de
malades
les idées de persécution active constituent pre
persécutés alors qu'ils systématisent leur délire. Certains de ces
malades
ont la conviction profonde qu'il coté de leurs en
abituellement en rapport avec des hallucinations. Il est d'autres
malades
qui prononcent des paroles, font des gestes, tr
mauvaise de certains autres mots. C Les idées de grandeur. Certains
malades
croient avoir une grande force, une santé merve
capacité existent dans une phase de la folie circulaire. D'autres
malades
ont des idées de grandeur qui se présentent sous
depuis les idées de persécution jusqu'aux idées de grandeur où les
malades
se croient pape, roi, empereur; le délire est trè
iaques. Les idées hypochondriaques ont trait aux préoccupations des
malades
sur leur santé générale, sur 1 état de leurs or
énormité ne présentent aucune systématisation. Tel le délire de ces
malades
qui se plaignent d'avoir des centaines d'estoma
liques, les idées d'énormité font partie du syndrome de Cotard. Ces
malades
ont des idées d'immortalité; ils ont un corps qui
. Ces idées d'énormité et d'immortalité sont très pénibles pour les
malades
qui préféreraient, disent-ils, la mort à d'éter
observent dans des affections mentales très différentes. Certains
malades
atteints de folie systématique ont un délire myst
plus rares. Les theomanes, qui peuvent être opposés aux précédents
malades
, ont des relations avec Dieu; Dieu leur parle,
nt des accusations mensongères contre des personnes honorables; ces
malades
sont très dangereux. Dans la démence sénile l'é
st pas rare. Durant l'évolution du' délire de persécution, certains
malades
ont des hallucinations du sens génital qui ne l
sonnes qui ne répondent nullement il leurs sollicitations. Certains
malades
ontnn délire erotique chaste, vouant un culte i
es erotiques sont fréquentes chez les psychasthéniques obsédés. Ces
malades
sont obsédés par des mots obscènes, des images la
s s'observent chez les débiles congénitaux et chez les déments. Les
malades
qui ont un délire métabolique interprètent la nat
ses du passé, il est alors rétrospectif et métabolique : le nom des
malades
n'est pas leur vrai nom, leur famille n'est pas l
e. Ailleurs, le detirc métabolique concerne la personnalité même du
malade
qui se croit en verre, en bois, ou changé en un
ra calmée, de le ramener vers son lit. Il est indispensable que les
malades
soient surveillés, que des infirmiers, des gard
fié que dans le cas d'absence de tout infirmier pour surveiller les
malades
; celte éventualité ne doit jamais se présenter.
rce en cas de fièvre. Magnan a dit avec beaucoup de raison : « Tout
malade
fébricitant que l'on camisole est un homme mort.
près la première phase, faire lever quelques heures chaque jour les
malades
. Cette mesure a son utilité pour éviter la perte
erte de l'appétit et la constipation. Durant tout le temps que le
malade
sera alité, on surveillera avec beaucoup d'atte
ur les gâteux. Le régime alimentaire variera suivant les différents
malades
, suivant qu'il existe ou non de la lièvre, des
ns mentales. Les toxiques comme l'alcool seront proscrits. Certains
malades
refusent absolument de s'ali- menter soit par s
umide des fric- tions sur la peau pendant quelques minutes, puis le
malade
sera entouré par un drap sec. Les états d'excit
ancoliques. La psychothérapie a beaucoup moins d'influence chez les
malades
atteints d'idée fixe et d obsession. Chez les p
r que rarement aies convaincre de l'absur- dité de leurs idées. Aux
malades
atteints de délires infectieux et toxiques on e
t toxiques on expliquera qu'ils sont le jouet d'hallucinations; aux
malades
qui ter- minent un accès de confusion mentale o
re l'utilité des principes de la morale privée et sociale. Chez les
malades
atteints d intoxications chroniques par l'opium
s les mois, les chan- gements survenus dans l'état mental de chaque
malade
. Ce registre constatera éga- lement les sorties
ins, si le médecin de rétablissement, est d'avis que l'étal mental du
malade
pourrait compromettre l'ordre; public et la sûr
connaître le nom et la résidence des personnes qui auront retiré le
malade
, son état mental au moment de sa sortie, et, auta
accorder s'il v tien, les traités : 1 conclure pour le service des
malades
. .Inr. : i. Les commissions de surveillance se
t doit èlre uniquement affecté aux aliénés ou s'il recevra d'autres
malades
. Dans ce dernier cas il justifiera par la product
ntièrement séparé de celui qui est affecté au traitement des autres
malades
. .\11'1'. 22. 11 justifiera : l' Que l'établi
mur; d'établir un classement régulier entre les convalescents, les
malades
paisibles et ceux qui sont agités; de séparer éga
t des placements d'office. Placements volontaires. L'admission du
malade
(tout individu atteint d'aliénation mentale que
e ou du maire qui conclut à la réalité du danger que fait courir le
malade
main- tenu eh liberté. " . ' , Les enfants pe
ais rédiger un certificat d inter- nement sans avoir vu soi-même le
malade
; cette règle est absolue. Le certificat doit ê
pas avoir plus de quinze jours de date au moment de l'admission du
malade
. Le médecin qui signe ne doit être ni médecin a
écis. Le certificat doit con- clure à la nécessité de transférer le
malade
dans un établissement d'alié- nés et de l'y mai
r les mêmes troubles dus à l'inattention, mais il est cependant des
malades
dont l'odorat a une finesse remarquable. Le goû
qui par l'éducation peut, suivant Bourneville, arriver à donner au
malade
un certain nombre d'habitudes qui les rendront pe
sion des objets est dif- ficile, la marche, le saut sont ignorés du
malade
dans l'idiotie complète. Dans les idioties moin
l s'observe chez tous les idiots de toutes les catégo- ries, et ces
malades
s'y livrent soit par la main, soit par un. frotte
mais à un degré très minime : il y a perversion des instincts. Ces
malades
sont dangereux par les impulsions qui peuvent les
actérisée par l'aspect tout à fait spécial épie présente la tète du
malade
: tète arrondie et physionomie rappelant celle
enfin, des conditions de .vie qui pourront exposer plus ou moins le
malade
. la tuberculose pulmo- ¡¡au'c. - Pn,\l' : Q1
sensitifs ou la disparition de ceux préalablement constatés chez un
malade
sont encore des moyens précieux pour suivre mét
faits cliniques de dissociation de la sensibilité observés chez les
malades
(perte de la sensibilité douloureuse et thermiq
i l'on veut éviter des causes d'erreur dont les unes proviennent du
malade
et les autres sont ducs à l'observateur. - Pour
es autres sont ducs à l'observateur. - Pour ce faire, on examine le
malade
déshabillé, nu si possible (en ayant soin de le
le temps de l'examen (1/2 heure à 5/4 d'heure au maximum), car les
malades
se fatiguent et l'on obtient des réponses absol
s pour établir d'une façon com- plète l'état de la sensibilité d'un
malade
. Il faut également tenir compte de l'état intel
[ROUSSY.] ] - . ' ' . SENSIBILITE.. ? ;' ' '' - les réponses du
malade
; aussi lorsqu'on a affairé a un sujet -intelligen
hésique s'étend légèrement quand on l'explore en allant des régions
malades
vers les régions saines, et qu'elle se rétrécit
durée du temps épie met une impression tactile à ètre perçue par le
malade
. l;'est a toutes ces modifications de la sensib
e sens du lieu est beaucoup plus délicat. ^8 Dans certains cas, les
malades
reportent une impression tactile parfai- tement
l'on ne se contentait pas trop souvent de demander sim- plement au
malade
ayant les yeux fermés d'indiquer l'endroit où on
ssurer qu'une excitation tactile est bien perçue comme telle par le
malade
; que le frottement est perçu comme frottement et
comme frottement et le tou- cher simple comme toucher; lorsque les -
malades
interprètent mal les impressions venues de la p
exemple, on dit qu'il y a métamorphose des sensations. Lorsque le
malade
interprète comme-multiple une excitation unique,
lus gros qu'ils ne le sont en réalité; si, en fermant les yeux d'un
malade
, on lui place une allumette dans la main, il cr
sensations, on doive éga- lement noter la fusion des sensations, le
malade
ne ressentant qu'une seule excitation tactile,
excitations dérive de ce dernier. Il arrive, en effet, que chez un
malade
sur lequel on répète plusieurs fois, au même en
faut avoir soin, lorsqu'on recherche pour la première fois chez un
malade
l'existence d'un trouble de la sensibilité thermi
n évitant de passer trop rapidement du tube chaud au tube froid; le
malade
doit alors indiquer exactement la nature de la se
chaud ou au froid n'est pas complète, c'est l'impossibilité pour le
malade
de discerner la sensa- tion de. la chaleur de c
du courant élec- trique en s'efforçant de bien faire comprendre au
malade
ce qu'on veut obtenir de lui, chose dit'ucHe pa
par l'observation clinique en constatant chez un certain nombre de
malades
(paraplégiques, hémiplégiques, tabétiques, etc.
hés par les cliniciens. Marinesco, qui a [étudié une soixantaine de
malades
cet égard, arrive aux conclusions suivantes : '
.membre, inférieur, . le bassin elles cinq dernières côtes, chez la
malade
précédente (d'après Dejerine). ' . Fig. 12. - D
e la notion de position en clinique, en faisant fermer les yeux aux
malades
et en imprimant aux segments d'un membre qu'on
iculations. Pour apprécier la notion des mouvements passifs chez un
malade
, on lui bande les yeux et on imprime des mouvem
ension aux différents segments de tel ou tel membre, en invitant le
malade
à indiquer la direction et le sens de ce mouvemen
er les résultats de l'expérience. L'observateur saisira le doigt du
malade
à pleine main fermée, ou encore entre le pouce
tudier : pour ce faire, on suspend au doigt, il la main, au bras du
malade
, un petit panier de" papier ou d'osier, dans le
érience en tenant immobile le membre du sujet, ensuite on invite le
malade
à faire des mouvements pour soupeser le poids q
uoique grossier, est facile à employer lorsqu'on est en présence de
malades
présentant de gros troubles de la sensibilité p
'en dire le nom. D'après la terminologie que nous avons adoptée, ce
malade
est atteint d'asymbolie tactile; et ce l'ait su
ntrales nécessaires Ù l'identification secondaire. Au contraire, un
malade
ayant perdu la faculté non seulement de dire le
du sens stéréognostique. On le recherche de la façon suivante : le
malade
, ayant les yeux fermés, reçoit dans la main diffé
sans pouvoir en analyser les modalités. C'est ainsi qu'un de mes
malades
, quant on le piquait, déclarait qu'il y avait « d
ation d'une lésion cérébrale. Il est indispensable pour cela que le
malade
soit sorti de la période de coma ou de demi-com
s'appuyer sur les autres symptômes corticaux que peut présenter le
malade
. 2° Hémianesthésie dite capsulaire. Caractéri
ve des plaques d'hyperesthésie, d'hyperalgésie si intenses, que les
malades
poussent des cris à la moindre piqûre et ne peuve
hie des troubles de la sensibilité thermique (dissociation) chez le
malade
précédent. " TROUBLES DE LA SENSIBILITÉ OBJECTI
nc ici qu'une composante du tableau symptoma- tique présenté par le
malade
. , ' La même topographie des troubles sensitifs
, une douleur très vive dans la sphère de distribution de la racine
malade
. Dans les radiculites proprement dites, il exis
gt; ou d'fn<<o-.s'Uf/</c.s/<7/ dans lequel se trouve le
malade
: c'est parce qu'il a vu, chez d'autres malades,
lequel se trouve le malade : c'est parce qu'il a vu, chez d'autres
malades
, de semblables troubles, ou qu'il a entendu par
à leur développement ou leur exagération, lorsqu'on examine de tels
malades
. Yoici comment procède M. Babinski : « Je fais
s. Yoici comment procède M. Babinski : « Je fais fermer les yeux du
malade
que j'examine, puis je commence par le prier de
ur allure est paradoxale, c'est-à-dire qu'ils ne gênent en rien les
malades
qui, dans nombre de cas, ne se ren- dent compte
nts », les sensations non perçues sont de même enregistrées par les
malades
et peuvent être le point de départ d'une action s
QUE ET HÉMIANESTHÉSIE CORTICALE Lorsque le médecin constate chez un
malade
des troubles sensitifs et qu'il cherche à en ét
ns médicaux antérieurs, ceux qui se sont « contaminés au contact de
malades
présentant des (roubles sensitifs, sont presque
s sensitifs, rechercher la nature des troubles moteurs. L'examen du
malade
dénionlre-t-il que cette hémiplégie est hystéri
ue extrêmement fréquente, ne se retrouve, en réalité, que chez, les
malades
qui ont été soumis a des examens médicaux mal con
hystérique qui n'en accuse pas, il doit, au contraire, persuader au
malade
qui s'en plaint combien ces troubles sont peu d
lité subjective relèvent d'une excitation intérieure, spontanée. Le
malade
perçoit ces sensations subjectives en dehors de t
qui, les premiers, mettent sur la voie du diagnostic ou amènent le
malade
à consulter; il en est ainsi des douleurs fulgura
jectives. Dans ce but, on procède à un interrogatoire méthodique du
malade
, en ayant soin de le guider et de l'aider dans le
être évitées, lors- qu'on a 'quelque peu l'habitude d'interroger un
malade
atteint d'une affection du système nerveux. O
subjectives ; on évitera aussi d'influencer en quoi que ce soit le
malade
par la façon dont on lui pose les questions, en
r la façon dont on lui pose les questions, en se souvenant que tout
malade
, surtout s'il est atteint d'une affection nerve
tées au cours des affections du système nerveux. En présence d'un
malade
se plaignant de douleurs, il faut procéder par
vent être légères, moyennes ou très intenses, arrachant des cris au
malade
. Certaines douleurs comme celles des méningites
se basant sur des comparaisons ou sur les descriptions que font les
malades
eux-mêmes, on peut décrire : des douleurs fulgU
r place; les dou- leurs téiî(,,bi,a71tes, également localisées; les
malades
les comparent à « des vis qu'on ferait pénétrer
ferait pénétrer 'dans les chairs » ; les douleurs ardentes que les
malades
comparent à des brûlures ; les douleurs à type né
atiles, etc. Leur effet. Suivant leur intensité et la résistance du
malade
, elles déterminent des désordres d'ordre généra
sont importants à retenir pour a discussion du diagnostic ; ici les
malades
sont impotents, non pas en raison d'un trouble
chaque sujet, cette action reste sensiblement la même pour le même
malade
. Certaines douleurs sont calmées par le repos,
ications thérapeutiques et pour le modus vivendi qu'il prescrira au
malade
. Les moyens de les révéler au cours de l'examen
en vain la cause; aussi, doit-on toujours songer, en présence d'un
malade
atteint de céphalée rebelle, à la possibilité d
ments; elle est alors extrêmement vive, tenace, arrache des cris au
malade
et lui interdit tout sommeil. La [ROUSSY.] ]
ne sensation de vide, de pesanteur, de constriction qui suggère aux
malades
la comparaison d'un casque très lourd, « céphalée
au des membres, les dou- leurs sont reportées ordinairement par les
malades
dans la profondeur des tissus. A part les doule
gts et des orteils qu'à leur racine. On a de la peine à obtenir des
malades
une indication exacte sur la localisation super
xacerbations pa- roxystiques ; elles arrachent parfois des cris aux
malades
, les empê- chent de dormir ou les réveillent br
rmir ou les réveillent brusquement; elles ont pu pousser parfois le
malade
au suicide (Edinger). Elles s'accompagnent tantôt
peau, la pression même légère provoquent de vives douleurs. ^ Les
malades
comparent leurs douleurs à des brûlures superfici
externe ou interne; la morphine même ne parvient pas à soulager les
malades
. Les douleurs d'origine centrale, chez les hémi
ou même disparaître, lorsqu'on parvient à détourner l'attention des
malades
. Elles sont tantôt externes, tantôt internes.
pérations chirurgicales, telles que l'ablation d'organes sup- posés
malades
. Ces opérations n'ont pour effet que de créer des
uleur), les dysesthésies consistent en une sensation de brûlure, le
malade
ayant ainsi la sensation d'avoir le pied dans de
temps. L'apparition de la faiblesse, dit Dejerine, est annoncée au
malade
par des sensations anormales, des dysesthésies, d
t à l'état pathologique s'exalter, disparaître ou se pervertir. Les
malades
ne sentent plus fonctionner leurs organes ou au
ectives superficielles et profondes. Dans le tabès, par exemple, le
malade
perd parfois la notion de l'existence de ses ja
s dont le point de départ serait dans un territoire éloigné du nerf
malade
. Je n'ai pas épuisé, dans les quelques lignes p
res, d'arrachement. Parfois les douleurs sont continues, parfois le
malade
ressent une série d'élancements survenant à des i
is appréciables. La violence des douleurs varie chez les différents
malades
, parfois elles sont telles qu'elles arra- chent
eure à une demi- heure, une heure. La douleur disparaît alors et le
malade
a une exquise sensation de bien-être. Le retour
iques, de l'irritabilité, de l'insomnie, de l'asthénie; on a vu des
malades
se suicider pour mettre un terme à leurs atroces
les sont les algies centrales, les topoalgies. Ces douleurs, que le
malade
dépeint avec un grand luxe d'images et une phra
chirurgicales qui ne sont nullement, utiles. On peut rapprocher des
malades
atteints de topoal¡.6e ces sujets, dont parle B
itude de se plaindre plutôt que celle de souffrir. Presque tous les
malades
atteints de douleur d'habitude attribuent à leu
ets hystériques ou neurasthéniques. Dans certains cas accentués les
malades
atteints d'aki- nesia algera sont incapables de
ion de coups de couteau, de décharges électriques dans la face; les
malades
à ce moment compriment et frottent avec énergie l
quelques minutes il un quart d'heure et parfois davantage; certains
malades
en ont compté plus de 100 dans les vingt-quatre
la déglutition suffisent souvent pour ramener les accès, aussi les
malades
évitent de parler et de manger. La douleur irra
ment douloureuse, empêche.le som- meil, l'alimentation. Beaucoup de
malades
se cachectisent, certains d'entre eux deviennen
sive. Dans la névralgie épi- lepti{o1'1Ùe simple non convulsive, le
malade
ressent tout à coup une très vive douleur, il p
lontaires. Les paroxysmes douloureux peuvent être répétés, certains
malades
en ont 50 ou 100 en vingt-quatre heures. Ces pa
reux de la face persiste un temps très long; la compression que les
malades
exercent dans le but de diminuer leurs douleurs
ux névralgies du bras. , Oppenheirll a attiré l'attention sur les
malades
atteints de brachialgk- 11 s'agit de personnes
s diaphragmatiques. Les accès paroxystiques sont très pénibles : le
malade
penché en avant fait Ions ses efforts pour immobi
ier (Soc. de Chirurgie de Paris, 1001), a eu l'occasion d'opérer un
malade
atteint d'une névralgie intercostale consécutive
aisseaux étaient comprimés. Tuffier réséqua la masse fibreuse et le
malade
guérit. La névralgie intercostale est caractéri
ne respiration profonde, la toux, l'effort au moment des accès ; le
malade
9. M. Jousset a décrit un point médio-slernal s
MBAIRE. 593 évite de respirer et de parler, s'incline vers son côté
malade
. Dans cer- taines névralgies intercostales siég
douleur est exacerbée par les battements du coeur, ce qui cause aux
malades
une grande anxiété. Les douleurs des névralgies
esque impossible à cause des douleurs et tics crampes; épiant ! les
malades
marchent, ils boitent. Dans les cas de névrites,
ions vertébrales paraissent dues il des mouve- ments instinctifs du
malade
pour déplacer le centre de gravité du corps et
persiste durant très longtemps de l'engourdissement du membre et le
malade
se fatigue très facilement. On a opposé l'une à
ombreuses affections. Certaines céphalées sont diffuses, donnent au
malade
une sensation de constriction générale quoique
le. La lumière, le bruit semblent augmenter les douleurs, aussi les
malades
s'enferment-ils dans les endroits obscurs, évit
ujets, de quelques heures à un ou deux jours et se termine quand le
malade
a dormi. La migraine ophtalmique se caractérise
xaminer les conduites de gaz et les cheminées dans l'appartement de
malades
se plaignant de céphalées rebelles. La céphalal
en particulier de ne pas conseiller les injections de morphine aux
malades
qui souureut de névralgies, du moins au début d
les injections d'alcool dans le sciatique la technique suivante. Le
malade
est couché dans le décubitus latéral, la cuisse
niveau du pied, des orteils, de la jambe, douleur ressentie par le
malade
quand la pointe de l'aiguille prendra contact a
l'injection après avoir retiré le mandrin. Il faut, recommander aux
malades
de fermer les yeux. On éprouve quel- ques diffi
isterons donc sur chacun des points de la technique. JO Position du
malade
pour assurer le relâchement du triceps. a) Le m
JO Position du malade pour assurer le relâchement du triceps. a) Le
malade
est assis. C'est la position la plus favorable po
n et on devra y recourir toutes les fois que cela sera possible. Le
malade
se placera sur une chaise : il allongera ses jamb
as, les pieds reposant sur le sol par les talons. On conseillera au
malade
de ne pas se raidir : on palpera son quadriceps
lpera son quadriceps crural pour s'assurer de son relâchement. Le
malade
étant assis, on pourra encore examiner avec fruit
rra encore examiner avec fruit le réflexe rotulien en commandant au
malade
de croiser les jambes et de placer sans la raid
bes et de placer sans la raidir l'une des cuisses sur l'autre. Le
malade
étant assis, l'observateur pourra s'asseoir à côt
sseoir à côté de lui et passer une de ses cuisses sous la cuisse du
malade
de façon à la soulever et à laisser la jambe pe
également obtenir le relâchement des membres en faisant asseoir le
malade
sur le bord d'un lit ou sur le bord d'une table o
d'une table ou d'un plan dur, les jambes restant pendantes. b) Le
malade
est couché. Si l'on ne peut déplacer le malade,
t pendantes. b) Le malade est couché. Si l'on ne peut déplacer le
malade
, on pourra, même dans la position couchée, expl
par les procédés suivants : on passera la main sous la cuisse du
malade
et, en l'appuyant sur la cuisse du côté opposé,
'existe pas. On méconnaît surtout l'existence d'un réflexe quand le
malade
se raidit et quand la contraction permanente de
e son triceps empêche le réflexe de se produire. Pour éviter que le
malade
ne se raidisse, on peut, quand les recommandati
ivants. Le plus commun est la manoeuvre de .luiclrassik : on dit au
malade
d'opposer ses mains en crochet et d'opérer une
ochet et d'opérer une traction de l'une sur l'autre. L'attention du
malade
est portée sur l'effort qu'il a à fournir et il
du tendon rotulien. -fiosenhach recommande d'occuper l'attention du
malade
en lui faisant lire à haute voix et rapidement un
Petit, pendant qu'il recherche le réflexe, fait examiner l'oeil du
malade
et fait relever la paupière supérieure par un a
par un assistant. Kronig percute le tendon après avoir commandé au
malade
de faire une inspiration forcée et brusque en r
nn soulève la cuisse et la jambe avec deux serviettes Feix place le
malade
sur le flanc dans l'attitude du sommeil. Tous c
c- teurs, il est préférable de suivre la technique suivante' : Le
malade
étant assis, on met ses jambes dans le relâchemen
ligne médiane : c'est le réflexe contralatéral des adducteurs. Le
malade
étant couché, on placera la jambe; à percuter com
indique'' précédemment pour la recherche du réflexe rotulien sur un
malade
couché : on soulève la cuisse en passant la main
'extension du pied sur la jambe. ' Pour l'apprécier, il faut que le
malade
se mette ! à genoux et garde les muscles du mol
ollet dans le plus complet relâchement. Dans ce but, on commande au
malade
de se mettre il genoux sur le bord de son lit,
bord de son lit, les pieds dépassant le bord du lit. On peut, si le
malade
n'est pas couché, le placer sur une chaise en lui
u'il ne soit obligé de se raidir. On veillera également à ce que le
malade
repose solidement à la fois sur ses genoux et s
que nous venons d'in- diquer. En général, on le recherche, le
malade
étant couché ou assis, en plaçant sa jambe
ion musculaire complète de l'avant-bras. Dans ce but on peut, si le
malade
est couché, laisser reposer le bras et l'avant-br
, laisser reposer le bras et l'avant-bras sur le plan du lit; si le
malade
est assis, on lui recommandera de laisser ses b
-bras reposant sur les cuisses. L'observateur pourra encore, que le
malade
soit couché, assis ou, debout, prendre la main'
e, que le malade soit couché, assis ou, debout, prendre la main' du
malade
dans la sienne pour soutenir l'avant-bras et en a
s la vieillesse ? Mobius (') a examiné les réflexes rotuliens de 56
malades
âgés de plus de 80 ans; il a constaté que chez
bsolument défaut, sans que d'ailleurs il existât chez aucun des ces
malades
de signe d'une affection nerveuse. Chez les nou
observe chez les tabétiques hémiplé- giques. On a vu, en effet, des
malades
atteints d'abolition des réflexes tendineux et
pres- sion de lésions des cordons postérieurs. Bruhl a pu chez un
malade
observer d'un côté l'abolition des réflexes et
trépidation épileptoïdc; en même temps il y a signe de Babinski, le
malade
peut arriver alors il un véritable état de rétr
elle tend à diminuer après les progrès de la maladie et dès que le
malade
devient grabataire. , Dans les affections labyr
nus du pied chez les athé1'omateux. Ses recherches ont porté sur 26
malades
: sur 14 hommes, 11 présentaient l'exagération
e comment il convient de rechercher le phénomène des orteils : Le
malade
doit être placé de telle façon que les muscles du
de la jambe soient dans un relâchement complet. Dans ce but, si le
malade
est couché, on lui laisse la jambe étendue, on
aisse dans l'ignorance de la manoeuvre qui va être pratiquée. Si le
malade
est assis, l'observateur place le pied du malade
e pratiquée. Si le malade est assis, l'observateur place le pied du
malade
sur son genou et cherche à obtenir un relâcheme
me, pendant notre internat dans le service de Babinski, observer un
malade
qui, frappé d'ictus pendant son séjour a l'hôpi
lé entre le moment de l'ictus et le moment où nous avons examiné la
malade
le temps strictement nécessaire pour l'étendre
peau de la région anale avec une épingle. Il importe de donner au
malade
une des positions qui permette l'exci- tation f
ue sans les analnnesticlues, sans les renseignements fournis par le
malade
au sujet d'une attaque de paralysie à telle ou
al des mouvements dans le membre supérieur, le mieux est de dire au
malade
de déboutonner et surtout de reboutonner son gi
ultat positif, est très importante. Enfin l'élude de la démarche du
malade
fournit des ren- seignements précieux ; bien en
malade fournit des ren- seignements précieux ; bien entendu, si le
malade
« fauche », la cause est entendue, mais cela n'
un excellent procédé, dans ces cas, consiste non plus à regarder le
malade
, mais à l'écouter marcher : un certain nombre d
du corps. Quand, au contraire, l'hémiplégie est bien prononcée, les
malades
qui en sont atteints présentent dès le début un
ement moins complètement abolis, mais, quand on cherche à mettre le
malade
sur ses jambes, on voit qu'il ne peut se tenir
Prévost, Landouzy et Grasset : dans les lésions des hémisphères, le
malade
re- garde sa lésion s'il y a paralysie, il rega
n'est ni comateux ni subcomateux, un infirmier se tenant à côté du
malade
ou derrière lui suffit fort bien, dans la plupa
ontrant il la fois dans le membre inférieur du côté sain et du côté
malade
; on ignore encore quelle peut être la valeur di
demi-minute, en serrant la peau entre les ongles. On voit alors le
malade
présenter une agitation très singulière : tantôt
in sur sa figure ou sur sa barbe, etc... ; si alors on interroge le
malade
sur les causes de son agitation, les motifs qu'
le- ment sur son membre paralysé, etc.... Jamais, en tout cas, le :
malade
ne élira : « on m'a pincé ». C'est qu'en réalit
dou- loureuse est certainement perçue, niais ce qui existe chez ce
malade
, c'est l'KATQC); EUI\OI.. 30 [CROUZON.] 4M
lhésio- agnosie, quand on considère l'incapacité où se trouvent les
malades
de localiser ces sensations douloureuses. Le pi
n plus légèrement, le membre correspondant du cote sain, on voit le
malade
porter immédiatement sa main valide sur ce point
er d'éloigner les ongles qui le pincent. Il est donc évident que ce
malade
: 1° n'est pas réellement 1)érni;tnestlrésiyue, p
r, lorsqu'il est assez intense, le considérer comme l'indice que le
malade
est, atteint, outre son hémiplégie, d'une maladie
centraux ou dans le domaine de l'artère cérébrale' postérieure. Les
malades
perdent inconsciemment les urines et les matièr
de l'hémiplégie; ils lui sont surajoutés et dépendent bien plus du
malade
ou de la maladie, cause de l'hémi- plégie, que
des mouvements sans paralysie réelle; c'est ainsi que l'on voit les
malades
qui en sont atteints être capables de faire ave
crtle, qui. connue on sait, a un début unilatéral, de sorte que les
malades
viennent se plaindre au médecin d'être « paraly
xagérés au tendon rotulien et au poignet ; souvent aussi, quand les
malades
ont recom- mencé à marcher, on constate qu'ils
stic d'hémiplégie spinale, ce sera de dépister l'existence, chez le
malade
, d'une affection médullaire bien caractérisée,
rapporter à l'urémie tous les cas d'hémiplégie surve- nant chez des
malades
qui présentent de l'albuminurie, car. chez ces
ant chez des malades qui présentent de l'albuminurie, car. chez ces
malades
, l'hémiplégie peut tout aussi bien être duc à une
que ; cependant un observateur attentif notera dans l'atti- tude du
malade
, dans le degré et les modalités de l'impotence fo
on de ce muscle du côté paralysé, quand on fait ouvrir la bouche au
malade
, et qu'avec un doit placé sous le menton, on ré
anique elle est de règle. On sait qu'elle s'obtient au moment où le
malade
étendu à terre, les bras croisés, cherche à se
er et pincer aussi longtemps et aussi profondément que l'on vent le
malade
sans qu'il en 1émoi»Tie aucune sensation. De pl
i ! e produite ? Y a-t-il eu trau- matisme réel ou sbock moral ? Le
malade
a-t-il pu se suggestionner ? Autant de question
racture, mais d'hénn- athétosc ou d hémicborée : les membres de ces
malades
ne présentent pas l'atrophie signalée dans la f
hère gauche intéressant la zone du langage. Parfois, cependant, ces
malades
ont la parole embar- rassée, mais il s'agit seu
sont, par exemple, les mouvements qu'exécute en réduction le membre
malade
quand on commande au malade un mouvement du cot
ments qu'exécute en réduction le membre malade quand on commande au
malade
un mouvement du coté sain. Quelquefois, c'est l
uvement associé symétrique. Quelquefois le membre inférieur du côté
malade
ébauchera un mou- vement qui est exécuté complè
aphasique qui faisait des efforts pour parler : on voyait chez leur
malade
la main ou le pied droits animés de mouvements
e, élans le décubitus dorsal, les bras inclinés sur la poitrine, le
malade
fait un effort pour se mettre, sur son séant du
mal se porte en avant ». De même le mouvement se produit lorsque le
malade
, après s'être mis sur son séant, se laisse tomb
té para- lysé. On peut mettre ce signe en évidence en commandant au
malade
d'ouvrir la bouche toute grande, ou bien encore
du côté normal, il l'appelait : spasme associé du peaucier du côté
malade
. Abduction associée des orteils. Nous avons vu
associé. Pour mettre ce mouvement en évidence, il faut demander au
malade
de se placer dans le décubitus dorsal, sur un p
de l'oeil en haut et en dehors. qui se produit quand on commande au
malade
de fermer la paupière du côté paralysé. Ce phén
proche, des mouvements associés dans la paralysie faciale : quand le
malade
veut rire il ferme involontairement les yeux, q
Technique de la recherche du signe de Kernig. Il faut laisser le
malade
assis dans son lit, et on recherche alors le phén
seurs dans l'articulai ion du genou quand on vient à redresser le
malade
sur son séant. On emploie un des trois pro-
r son séant. On emploie un des trois pro- cédés suivants : I ° Ic
malade
étant couché sur un plan dur, on le fait asse
flexion se produit malgré tout ou, si la flexion étant empêchée, le
malade
ne peut s asseoir, le signe de Kernig existe. '
s asseoir, le signe de Kernig existe. ' " , 2° On peut asseoir le
malade
sur son lit et ou peut appuyer sur les cuis- se
n, on emploiera, surtout chez les enfants, la méthode suivante : le
malade
reste étendu sur son lit, couché sur le dos, on p
.] ] , Fig.3. J. - . 482 MOUVEMENTS ASSOCIÉS. coude, dès que le
malade
s'assoit sur son lit, les membres supérieurs se
ture et s'accentue avec révolution de la maladie. Il peut, quand le
malade
évolue vers la guérison, diminuer petit il peti
vantage aux membres supérieurs, paraplégie cervicale. -' Examen du
malade
. Le malade peut-il marcher, et, dans ce cas, qu
x membres supérieurs, paraplégie cervicale. -' Examen du malade. Le
malade
peut-il marcher, et, dans ce cas, quels sont le
els sont les caractères particuliers de la démarche morbide ? Si le
malade
garde le lit, l'inspection, la pàlpation des memb
era minutieusement l'état des réflexes tendineux et cutanés. , Le
malade
souffre-t-il spontanément ? certaines manoeuvres
oue les pieds au sol. Plus tard cette difficulté va s'exagérant, le
malade
soulève les pieds tour à tour, mais c'est à pei
sures traduit cette altération. II en résulte que le déplacement du
malade
, raclant le sol, est bruyant et que, prêt à perdr
t en varus équin; le tronc s'incline en avant davantage. Dès que le
malade
veut marcher un peu vite, ses pieds s'emmêlent et
l, que soulevés aussitôt par un clonus spontané, ils précipitent le
malade
en avant : la démarche à petits pas est par ta
varo-équinisme et la -trépidation nécessitent l'aide de cannes. Le
malade
marche avec des oscillations latérales du tronc
s tard, les membres raidis servent seulement de point d'appui et le
malade
oscille sur des béquilles, lialant en quelque s
de rétractions fuji'o-ten- ilmeuses immobilisant définitivement le
malade
. Même chez les malades les plus fortement attei
en- ilmeuses immobilisant définitivement le malade. Même chez les
malades
les plus fortement atteints, on sera surpris de
Lorsque la contracture est très forte, à peine a-t-on découvert le
malade
que souvent un véritable clonus spontané agite le
uscles tombo-abdominaux, aisée à mettre en évidence en demandant au
malade
de s'asseoir pendant que l'on palpe la sangle a
; plus tard, on constate le plus souvent de la constipation, et le
malade
urine goutte à goutte par regorgement. Ce phéno
des plus variables, nuls ou caractéristiques de la D. R. Lorsque le
malade
atteint l'est de façon peu intense et lente, la m
, la marche est parfois possible. Elle est à la vérité pénible : le
malade
se traîne sans pouvoir détacher les pieds du so
ppage caractérisé et l'on note parfois une instabilité extrême : le
malade
est obligé de piétiner sur place afin de mainteni
massive, atteignent presque d'emblée leur maximum, immobilisent le
malade
immédiatement. Les méningo-myélilcs, les poly-
et tout particulièrement ici, il y a, non pas une maladie, mais des
malades
. Nous exposerons tout d'abord les éléments du d
ur le sol. Le mouvement ne s'adapte pas au but. Enfin, chez de tels
malades
, la force musculaire est a peu près normale (a
euse. Ses caractères sont' trop connus pour que nous insistions. Le
malade
semble ivre et festonne. Une combinaison de la dé
se rencontrer. Il en est ainsi dans la maladie de Friedreich, où le
malade
titube et talonne. Mais la spasticite peut, com
eler la démarche trépidante des spasmodiques. Il s'observe chez des
malades
essentiellement différents, organiques ou névropa
Dans le second groupe, l'abasie est pure de toute association. Les
malades
sont des névropathes, et les circonstances dans
nt les pieds. Soudain, l'angoisse, l'inhibition disparaissent et le
malade
, abandonnant ses béquilles ou lâchant le, bras
arrêt, et le cycle se renouvellera au prochain départ. Souvent, ces
malades
marchent bien à cloche-pied, it quatre pâlies. Vo
as se révèle une exagération même de cette démarche sautillante. Le
malade
est alors projeté en l'air par une espèce de sa
es des exten- seurs du pied ou de contractures des fléchisseurs. Le
malade
se déplace sur la pointe des orteils : Charcot
dité musculaire. Il en est ainsi dans la paralysie agitrlllie où le
malade
, le tronc penché en avant, pro- gressant par pa
iiiseii existe un spasme au début, des mou- vements volontaires. Le
malade
est cloué sur place, figé un instant en une att
tic en est parfois très facile : il en est ainsi tontes lois que le
malade
présente un passé vertébral. Encore serait-il bon
gardera de vouloir les faire cadrer avec l'évolution clinique d'un
malade
étudié. La ponction lombaire ne décèle point de
t de l'atrophie du type Aran-Duche11lH', et à la période d'étal, le
malade
peut ressembler un peu à un syringomyelique. On p
rcs, mais de dila- tation de la moelle ou de cavités centrales, les
malades
se présentent atteints de tétraplégie. 11 peut
ucun trouble fonctionnel. La marche est souvent possible encore; le
malade
fréquemment talonne ou festonne, associant à la d
les sont suffisamment intenses, suffisamment prolongées pour que le
malade
puisse se croire guéri. L'exagération des réfle
ons subjectives d'engourdissement, de fourmillement, tantôt chez un
malade
affaibli, asthénique, quelque trouble vésico-urin
ltéra- tion variable de celle-ci. Elle est parfois assez grande. Le
malade
frotte le pied et fait un effort violent pour a
araplégie de Erb est l'existence de mictions impérieuses. Jamais le
malade
ne perd ses urines goutte à goutte ou n'urine d
ôme est, dans sa netteté, presque pathognomonique. Ajoutons crue le
malade
présente généralement 'de la constipation. On peu
Il est exceptionnel que les progrès de la paralysie con- finent le
malade
au lit. Le pronostic est donc en somme relativeme
ut assez rapide, quelquefois apoplectiforme. Il se peut même que le
malade
meure dans le coma. On rencontre fréquemment auss
début du priapisme, de la rétention d'urine avec miction vraie. Le
malade
garde le lit. Les jambes en hyperextension sont c
eurs. Les sphincters sont paralysés, urine et matières souillent le
malade
. Des escarres se forment, bientôt profondes, plus
enclin il subir une perturbation dans son évolution, partant que le
malade
est plus jeune. Enfin, chez le poliomyélitique,
existe un degré variable mais nécessaire d'atrophie musculaire. Les
malades
peuvent marcher encore pendant longtemps et ne
eje1'ine et Bottas est un type d'atrophie d'origine névritique. Les
malades
ont de la difficulté de la marche plutôt qu'une
phie musculaire est néan- moins suffisamment prononcée pour que les
malades
, contraints par exemple à demeurer immobiles da
ouvrage, nous n'y insisterons pas ici. Rappelons seulement que les
malades
sont des enfants présentant de la lordose, de l
, temps qui va se raccourcissant avec les progrès de la maladie, le
malade
éprouve dans un seul ou dans les deux membres d
rmillements, le tout plus ou moins pénible, parfois intolérable. Le
malade
s'arrête et tout se calme bientôt; puis il repren
t quelquefois trépidation spinale au moment de la claudication. Les
malades
pourraient évoluer vers la paraplégie spasmodique
ales, ( décrites par Chaknovitch puis par Westphal. Brusquement, le
malade
est atteint d'une tétraplégie flasque, progress
midi. Souvent même l'instauration se fait pendant le sommeil et le
malade
se réveille complè- tement paralysé. Les accès
leur intervalle. Pendant la période d'état, le coeur est dilaté; le
malade
ruisselant de sueur éprouve une soif intense. 5
le corps en totalité. Cette impotence est parfois volontaire, et le
malade
s'abstient de bouger parce que le moindre mouveme
véritable épuisement des nerfs et des muscles. Signalons enfin des
malades
chez lesquels toute activité est douloureuse. Le
ie) ou delà simulation (paraplégies dites fonctionnelles). Certains
malades
ne marchent pas parce qu'ils ont peur de marcher
t-on à les mettre debout, leurs jambes se dérobent sous eux, et ces
malades
tombent comme tomberaient des para- plégiques f
yant soigné des paraplégiques, ou quelque personne ayant eu de tels
malades
dans son entourage. Parfois encore, s'il s'agit
ne peau souvent amincie. Ajoutons que les membres inférieurs de ces
malades
sont grêles, supportent malles appareils orthopéd
néralement de pqrencephalie oudc méningo-encé^ 11lEllih. Les petits
malades
sont des arriérés, des idiots, présentant de 1
tôt. Souvent le tronc et les membres supérieurs sont atteints. Les
malades
peuvent marcher d'ordinaire, bien qu'ils présen
ambré, tassé, comparable il celui des t'YIedreich. La parole de ces
malades
est lente et monotone; ils peuvent présenter du
ustes ? répétés, rarement accompagnés de perte de connaissance; les
malades
[MOUTIER.] 510 0 PARAPLÉGIE. sont en 1 : ll
rarement en érection n'arrivent pas au contact du sol. Parfois, le
malade
ne peut marcher sans aide. Il a tendance à tomb
, et par- fois de l'incontinence ou de la rétention des urines. Les
malades
finissent par être tout à fait impotents, mais
culations, atrophie et dégéné- rescence de la fibre musculaire. Les
malades
, fort âgés, présentent une limitation variable,
rogressif, avec douleurs dans la conti- nuité des membres, puis les
malades
doivent garder le lit : l'amyotrophie et la rét
ention sur cer- taines considérations d'utilité générale. Mage du
malade
permet d'orienter le diagnostic en une certaine
légique. L'époque de l'accou- chement survient normalement, mais la
malade
ne sent pas l'enfant re- muer. La dilatation du
es sujettes à des rémissions imprévues, d'autres encore exposent le
malade
il des alterna- tives déconcertantes d'améliora
'est aussi polymorphe. Le plus souvent, la maladie est tenace et le
malade
réduit à l'immobilité, souffrant de troubles sphi
pasticité, et, d'une manière générale, être aussi peu profitable au
malade
quil la maladie. (Brissaud et Pierre Marie.) Lo
u malade quil la maladie. (Brissaud et Pierre Marie.) Lorsque les
malades
gardent le lit, le matelas d'eau est presque tou-
On analysera soigneusement les différents troubles présentés par le
malade
, et l'on apportera un soin tout particulier il li
araissent également. Les douleurs sont extrêmement accusées, et les
malades
, au début du moins, paraissent souffrir de sciati
; souvent, la maladie sur- vient la nuit, et c'est au matin que le
malade
s'aperçoit de son accès; dans d'autres cas, qua
ues : lourdeur des membres, fourmillements, pico- tements. Quand le
malade
est pris à l'état de veille, le début ne se fait
usot [Bévue de Médecine, 1887), l'évolution de la paralysie chez un
malade
qui s'exerçait à un travail de copies; elle survi
La paralysie du long supinateur est facile à constater en priant le
malade
de fléchir l'avant-bras en demi-pronation, on ne
si celte fonction; lorsque le court abducteur est seul respecté, le
malade
peut encore opposcr le pouce à l'index et au mé
, la main ne peut serrer que faiblement les objets. Si l'on prie le
malade
d'étendre les doigts, on constate que, seules,
ce doigt. La paralysie des interosseux est parfois incomplète, le
malade
pouvant étendre les deux dernières phalanges, m
. Quand le moyen et le petit fessier sont paralysés, on observe, le
malade
étant debout, que le bassin s'incline du côte o
la face interne du membre inférieur du côté opposé. Si l'on prie le
malade
de se tenir sur un pied, on voit l'épine iliaqu
pdvitrochanteriens sont paralysés, le pied est dévié en dedans; le,
malade
, lorsqu'il est assis, ne peut plus écarter les
sur la cuisse. Dans la paralysie du quadriceps, on constate que le.
malade
, étant assis, ne peut porter le pied en avant;
station debout et pendant la marche n'est plus pos- sible, aussi le
malade
rejette en arrière le tronc pour obtenir par le p
du pied frotte contre le sol et, pour obvier à cet inconvénient, le
malade
est obligé de fléchir anormalement le pied sur la
e la marche. Le pied ne pouvant se fléchir frotte par sa pointe, le
malade
pour obvier il cet inconvénient fléchit énergique
ienne sur le sol et de se tenir solidement en équilibre sur le pied
malade
, de la fatigue et de la douleur dans la plante du
st paralysé, le mouvement d'extension du pied est presque aboli, le
malade
ne peut soutenir le poids du corps en se tenant
r un léger degré de contrac- ture, l'inclinaison de la tête du côté
malade
; si la contracture est plus forte, il y a un lé
inspirateur surtout par son chef sternal. Duchenne dit avoir vu un
malade
vivre plusieurs semaines en ne respirant qu'ave
de la partir supérieure de l'abdomen entre le côté sain et le côté
malade
lors des mouvements respiratoires. Grand droi
osso-ltryngée l'orbiculaire interne est principalement atteint, les
malades
ne peuvent siffler, souffler, retenir leur salive
de l'orbiculaire interne est conservée e en grande partie, car les
malades
, malgré la déviation de la bouche. peuvent siff
, dans la sclérose latérale amyotrophique, l'examen méthodique 'des
malades
fait constater toujours une amyotrophie à topog
ssi d'une véritable expérience de physiologie. Cet auteur, chez' un
malade
affecté d'un névrome, dut réséquer les racines
mpter les apophyses épi- neuses. 11 faut l'aire cette numération le
malade
ayant les pieds joints et fléchissant le tronc
eux, le grand pectoral, le grand dentelé, le court supinateur. Le
malade
; atteint d'une telle paralysie, c'est d'ailleurs
t'ir- vation de la région de l'épaule. Si l'on poursuit l'examen du
malade
, il est facile de constater que tous les muscle
es musculaires. Les mouvements des doigts se font avec facilité, le
malade
les étend et les fléchit, il peut opposer son p
main. Le biceps, muscle supinateur fléchisseur, étant paralysé, le
malade
ne peut fléchir Lavant-bras sur le bras. La par
ur agit principalement quand l'avant-bras est demi- fléchi. Chez un
malade
atteint de paralysie du biceps et du court supi-
les divers actes de la vie, est abolie. Aussi impossibilité pour le
malade
de porter la main à la bouche, de l'amener vers
est pos- sible. Le triceps ne présente aucun trouble. Prie-t-on le
malade
dont le bras est étendu de s'opposer à un mouve
muscle, on comprend que la main de- vient impropre à tout usage; le
malade
est incapable d'agir sur le. dyna- momètre. Les
culo-pupillaires sur les- quels a insisté Mine Dejerine-Ktnmpke. Le
malade
présente du myosis, du rétrécissement de la fon
, de l'articulation de l'épaule, sont abolis. Dans certains cas, le
malade
peut encore élever légèrement le moignon de l'é
et irritées. Les douleurs sont d'ailleurs variables chez les divers
malades
; il est des individus qui souffrent peu, il en es
laires. Ces phénomènes le plus souvent régressent vite et quand les
malades
ne viennent consulter que quelques jours après le
ains groupes musculaires. Souvent aussi, quand- on peut examiner le
malade
les premiers jours, on peut constater que malgr
accident et qui ordinairement régressent vite. Plus tard il est des
malades
qui accusent encore des four- millements dans l
inion de Rendu. Si dans un cas de traumatisme léger on exa- mine le
malade
peu de temps après l'accident, on trouve toujours
ette bande d'hypocsthésie est souvent fugace, et si on n'examine le
malade
que plus tardivement, elle a en partie disparu.
schémas de la sensibilité il plusieurs jours d'intervalle chez des
malades
atteints de paralysies radi- culaires traumatiq
ein- mcnt ils diminuent et régressent vite, et si l'on n'examine le
malade
que longtemps après son accident, il peut ne su
celle des paralysies à topographie périphérique. En présence d'un
malade
atteint d'une monoplégie brachiale, la pre- miè
légie est absolue, le moindre mouvement est impossible parce que le
malade
le veut ou le croit tel. L amyotrophie, les tro
ype spécial superposée a la paralysie musculaire, enfin l'examen du
malade
permettra de reconnaître l'état moulai si spécial
ici des anciens), le côté sain situé sur un plan postérieur au côté
malade
est souvent considéré au premier abord connue é
pau- pière, l'impossibilité de l'occlusion des paupières. Quand le
malade
fait des efforts pour fermer les paupières, le
ciale périphérique; voici en quoi il consiste. Lorsque le regard du
malade
se dirige en bas, la paupière supérieure s'abai
e que celle du côté sain. Or, si dans cette attitude on commande au
malade
de fermer subi- tement les yeux, on voit aussit
de prononcer les labiales. La paralysie du buc- cinateur empêche le
malade
de souffler, de siffler. Les mouvements du pavi
es odeurs pénètrent en moins grande quantité dans la narine du côté
malade
par suite de la paralysie de l'aile du nez. L
lysie faciale récidive parfois chez certains sujets, tantôt du côté
malade
, tantôt du côté sain. Pn.vTyve w : ottot,. 40
culté à soulever avec le doigt la paupière de ce côté, alors que le
malade
fait des efforts pour la tenir close. On peut r
igine cérébrale, même lorsque le facial supérieur semble intact, le
malade
ne peut cependant pas fermer isolément l'oeil du
sait par un ralentissement extrême des mouvements respiratoires, la
malade
avait 4 à 5 respirations par minute. J'ai décri
rairement à ce que l'on observe dans le torticolis. Si l'on prie le
malade
de faire des efforts pour abaisser la tête que l'
t pénibles il cause du manque de fixation du scapubun au thorax. Le
malade
a de la difficulté pour hausser les épaules. Du
le est le plus souvent, créée par les lésions bulbaires. Quand le
malade
tire la langue, la pointe est déviée du côté de l
agme, la paralysie de ce muscle est toutefois très grave lorsque le
malade
a une infection du poumon (pneumonie, congestion
ente. La paralysie radiale se voit aussi au cours du faites. . , Le
malade
atteint d'une paralysie du nerf radial se présent
alanges rend difficile l'acte de tenir un crayon ou un pinceau, les
malades
toutefois écrivent en petits caractères. L'extens
acile à constater : la main reposant sur le hord cubital on prie le
malade
de fléchir l'avant-bras sur le bras et l'on s'o
les; l'abduction et l'adduction des doigts sont presque nulles. Les
malades
se servent du pouce et de l'index pour la préhe
on de la pointe du pied sont presque impossibles. Dans la marche le
malade
est obligé de fléchir la cuisse sur le bassin pou
ns les cas de parésie du sciatique poplité externe. Si l'on prie un
malade
atteint d'une parésie des muscles innervés par
sociation des sensibilités à la douleur et au contact : témoins ces
malades
de certaines cliniques laryngologiques qui se lai
lle se traduit par une exagération de la sensibilité laryngée : les
malades
toussent pour une variation insignifiante de l'ai
thénie dans sa forme anxieuse et l'hypocondrie. Souvent ce sont des
malades
qui ont avalé un fragment d'os, une arête, un p
r fréquemment l'hyperesthésie. Au point, de vue symptomatique les
malades
éprouvent les sensations de picotement, de four
ARYNX. L'affection est tenace et récidive pour un rien. Souvent les
malades
neurasthéniques ou hypocondriaques se croient a
raissant ap- porter une précision. Dans un cas que j'ai publié d'un
malade
qui croyait avoir un os de lapin dans le larynx
culo-fibreuse anormale du cou permirent presque instantané- ment au
malade
de manger comme tout le monde, alors que depuis d
bons résultats s'ob- tiennent aussi lorsqu'on réussit à guérir les
malades
de la lésion nasale ou pharyngée causale. Il fa
. La mort subite peut aussi survenir sans raison apparente chez des
malades
porteurs de lésion^ laryngées chroniques et les
ne. De même Deje- rine a lait un examen minutieux du cerveau de son
malade
. 11 n'en résulte pas moins qu'il est nécessaire
Il y a de l'aphonie plus ou moins complète par coulage d'air et le
malade
ne présente pas de dyspnée : celle-ci ne pourrait
aphonie spasmodique de Traube, qui ne se traduit qu'au moment où le
malade
veut parler, qui ne gène en rien le fonctionnemen
onvulsive. La respiration devient sifflante, la face se cyanose, le
malade
commence à avoir de l'an- goisse lorsque brusqu
journée. Dans une forme plus sévère, celle du spasme suffocant, le
malade
fait de violents efforts qui n'aboutissent pas
la respiration se rétablit plus ou moins brusquement tandis que le
malade
s'immobilise dans la crainte de nouveaux accide
se dans la crainte de nouveaux accidents. Très fréquemment aussi le
malade
tombe, obnubilé ou ayant totalement perdu conna
plus graves encore, le spasme apoplectique pouvant faire tomber le
malade
sidéré comme dans une attaque épileptique. L'ap
otale, le pouls accéléré, il y a des secousses épileptiformes et le
malade
peut succomber par asphyxie avant que l'on ait
se dissiper avec la brusquerie qui a caractérisé leur assaut et le
malade
revient à lui, un peu obnubilé el effaré, mais
bès, etc.). Le traitement de l'accès consiste d'abord à empêcher le
malade
de s'agiter il la recherche de l'air qui lui manq
cadées avec inspiration sifflante. La face se congestionne, puis le
malade
tombe comme s'il était frappé d'apo- plexie : c
une amyotrophie viscérale plus restreinte il l'autopsie d'un autre
malade
; mais nous n'avons pas constaté semblable altér
différence entre les deux côtés plus manifeste en faisant faire au
malade
un mouvement qui contracte le muscle ou le groupe
s muscles au maximum en s'opposant au mouvement que l'on ordonne au
malade
d'exécuter. Par exemple, pour constater l'atrop
révèle le plus aisément, et c'est par la gêne fonctionnelle que le
malade
lui-même s'est aperçu le plus souvent de sa lés
nt variable avec les muscles atteints et avec les besoins usuels du
malade
, en par- ticulier avec sa profession : c'est ai
térité de leurs doigts. La gène pourra être trop faible pour que le
malade
s'en aperçoive ou s'en plaigne; le médecin qui
a être- mesurée et exprimée avec exactitude d'après le poids que le
malade
est capable de soulever en exécutant le mouvement
scles consiste en une poulie que l'on fixe à une table ou au lit du
malade
et sur laquelle glisse une corde : à une extrém
trophiques, homo- logue au sens strict du mot, c'est-à-dire que les
malades
et leurs descen- dants sont atteints de la même
y a seule- ment une hérédité neuropathique, et l'on trouve chez les
malades
, chez leurs ascendants ou leurs collatéraux, de
ertrophique : cette affection ne frappe que 10 ou 11 filles sur 100
malades
(Marinesco) ('), Gowers admet une fille sur 4 mal
illes sur 100 malades (Marinesco) ('), Gowers admet une fille sur 4
malades
, .\['ne Sacara n'a observé qu'une jeune fille s
ns nous-mème examiné à ce point de vue dix myopathiques : chez deux
malades
nous avons constaté des contractions très nettes,
es nous avons constaté des contractions très nettes, trois au- tres
malades
nous en ont décrit très clairement l'existence pa
ement très atrophiés et qu'on a tout lieu de supposer vraiment plus
malades
que des muscles en apparence sains, non seuleme
ui était des membres supérieurs, jusque-là seuls atro- phiés, notre
malade
ne faisait pas exception il la règle. Les rélïe
e Charcot-Marie progresse d'ordinaire très lentement et beaucoup de
malades
arrivent à un âge avancé ; l'amyotrophie syringo-
s os se trouve signalée. llal- lion a rapporté l'observation d'un
malade
chez lequel la fra- gilité des os avait amené u
Récemment P. Marie et Crou- zon (`) ont publié l'observation d'un
malade
dont l'humérus avait, à l'examen radiographi-
iose. La scoliose peut être parfois très accentuée, connue chez les
malades
de Sacaze ('), de P. Marie e), de Scherb (5) ;
bascule en avant à cause de la lordose lom- baire, ce qui donne aux
malades
les formes connues de la Vénus Callipyge : mais
platissement du bassin nous a paru surtout prononcé chez certains
malades
qui présentaient un aplatissement manifeste du
di- taires des myopathiques. Les dents sont presque chez tous les
malades
inégales, irrégulières, striées, dentelées, mal
cation. Le peu de développement des facultés intellectuelles de ces
malades
, dans les 4 ou 5 cas qu'il connaissait, avait fra
rie et Guinon. West pliai. Vizioli (troubles mentaux 18 fois sur 50
malades
), Borsari, Menut, Pilliet, Spitzka, Mme Sacara (1
encore la concomitance de plusieurs types de myopathie sur le même
malade
. C'est ainsi que Brissaud (4), puis Gui- non. V
Souques (5), Wongtschowski, Barbier et Lebon ("), ont présenté des
malades
atteints à la fois des trois principales formes
ible, plus lente, plus prudente; malgré ses pré- cautions, le petit
malade
bute contre le moindre obstacle et tombe t'ré-
ur une part dans l'expression inintelligente de certains des jeunes
malades
(Duchenne, Ialoelcner, Griesinger, P. Marie etG
no). ti É ATROPHIES MUSCULAIRES. l'attitude ut aux mouvements des
malades
un aspect tout à fait caractéris- tique. Ils se
cuisses. Les mouvements sont quelquefois compliqués encore chez ces
malades
par des rétractions tendineuses. La rétraction
teppage, il peut enfin être très accusé et permanent et empêcher le
malade
de s'appuyer sur le sol autrement que sur la poin
rophie des intercostaux et du diaphragme. Mais presque toujours les
malades
, immobilisés par une atrophie très étendue et d
e l'atro- phie du grand dorsal et des muscles spinaux, fait que les
malades
se voûtent et ne peuvent se tenir droits. Le fa
rne se rapproche de la colonne vertébrale en s'élevant. Dès que les
malades
élèvent les bras, ou même dans certains cas au re
ue. Quand l'atrophie des épaules et des bras est très prononcée, le
malade
ne peut plus utiliser ses mains restées relativ
lus, parce que l'affection n'oblige jamais que très tardivement les
malades
à garder le lit et parce qu'elle ne paraît trou
de la face sont peu gênantes [A. LÉRI.] Fig. 5. 31YOPalhique. Le
malade
ne peut se tenir debout que les jambes écarté
es masticateurs a été constatée par Sano (5) et par P. Marie (). Le
malade
de Bouveret, présentait en outre une atrophie t
à fait typique, il le devient plus encore dans les mouvements. Le
malade
ne peut fermer complètement les yeux; quand i
bétude qu'offre la face au repos s'accuse en poussant l'examen; le
malade
a l'air indifférent, impassible aux émotions, i
que la progression de l'atrophie est Fig. i. Faciès myopathique. La
malade
ne peut fermer complètement les paupières ; les
ême, n'attaque aucun des organes essentiels à la vie et n'oblige le
malade
à garder le lit qu'à une période extrêmement av
rophie des mus- cles correspondants. Dans la station debout les
malades
sont parfois obligés de piétiner sur place po
arquable de constater combien, avec ces troubles considérables, les
malades
sont habiles de leurs membres, et comme ils suppo
plutôt légèrement (P. Marie). L'état général reste excellent et les
malades
peuvent vivre, ayant rarement perdu compte- ter
. a. zsRr.7 Fig. 11. - Névrite interstitielle hy- pertrophique (
malade
de Pierre Marie). Atrophie des jambes et des
jambes et des pieds, atrophie des mains, cypho- scoliose. Chez ce
malade
on voyait les nerfs superficiels saillants sous
us souvent de la propagation de la maladie causale ; fréquemment le
malade
suc- combe avec des crises dyspnéiques, tachyca
nous avons pu voir dans le service de noire maître, le U Mosny, un
malade
dont l'affection complexe nous paraît être la mei
la meilleure démonstration de l'opinion que nous exprimons ici : ce
malade
, présentant une atrophie musculaire presque gén
ondaires sont localisées soit aux muscles qui avoisinent une région
malade
, soit à des muscles déterminés il l'avance par
t mécanique, mais aussi par le traitement psychique, en imposant au
malade
une mobilité dont il est souvent fort étonné de
eut toujours être dite, physiologique, le muscle lui-même n'est pas
malade
. l2° Gboupk. L hypertrophie musculaire marque l
usculaire : le stade d'hypertrophie indique déjà que. le muscle est
malade
: l'hypertrophie, totale ou partielle, est produi
748 HYPERTROPHIES MUSCULAIRES. festes de névrite. D'autre part, le
malade
de Bruch, atteint d'hypertro- phie musculaire é
nférieurs. Les mouvements isolés des membres infé- rieurs, quand le
malade
est couché ou assis, présentent des modifications
nou du sujet et lui ordonne de toucher cette main avec son pied, le
malade
regarde son pied, larde et hésite d'abord comme
différemment accusé, toujours bien plus prononcé si l'on empêche le
malade
de regarder son pied. Si l'on commande au malade
si l'on empêche le malade de regarder son pied. Si l'on commande au
malade
INCOORDINATION ATAXIQUE. 755 \ de porter un
lité d'ar- river au but ou de s'y maintenir. - Si l'on ordonne au
malade
étendu à terre de fléchir le genou de façon à c
ent » des jambes ( « giving way of the legs » de Th. Blizzard) : le
malade
s'affaisse brusquement, tombe assis, puis se re
les pieds se déplacent, s'écartent, se rapprochent et finalement le
malade
tombe en avant si on ne lui porte secours, quelqu
, sans qu'on soit obligé de le rechercher, par une chute brusque du
malade
, soit une nuit en se levant sans lumière, soit
de l'équilibre statique des membres inférieurs soit en ordonnant au
malade
de main- tenir un de ses pieds en l'air contre
Four nier » ; ces épreuves sont les suivantes : 1° Faire marcher le
malade
au commandement, le faire arrêter brusquement a
pas sans quelque difficulté et sans de multiples tentatives, et le
malade
, qui ne sent souvent pas l'objet entre ses doig
] Fig. ~>. Ecriture d'un tabétique. Varia- tion suivant que le
malade
a les yeux ouverts (lig-ne supérieure) ou Terme
t souvent lâchés par la main 1 qui s'ouvre à contre-temps. Quand le
malade
veut porter son doigt sur son nez, après mainte
ssi l'accroissement considérable des troubles quand on em- pêche le
malade
de surveiller ses mouvements avec les yeux. Tro
ans la station debout et dans la marche. Pour se tenir debout, le
malade
écarte notablement ses pieds, élargis- sant ain
mouvement aux membres supérieurs. Dans les cas plus accentués, le
malade
ne peut se tenir debout sans appui, ou bien il
lleux moyen. Pendant la marche, tous les symptômes s'exagèrent : le
malade
avance les jambes largement écartées, lentement
A. LÉRI.] Fig. 4. Altitude cérébelleuse. Pour se tenir debout, le
malade
renverse le corps en arrière et écarte les pied
chez les cérébelleux. La titubation disparait généralement quand le
malade
est assis ou couché; exceptionnellement pourtan
tion des mouvements en leurs parties constituantes élémentaires; le
malade
est incapable de combiner la série des déplacem
ire. les petits signes de l'asynergie sont très fréquents : que les
malades
titubent ou non, ces petits signes se révèlent
flexion excessive de la cuisse, de sorte que dès le premier pas, le
malade
ne peut plus avancer. Pour qu'il puisse progres
oit qu'un aide placé en avant attire le tronc à lui en prenant le
malade
par les mains, soit que le malade lui-même puis
le tronc à lui en prenant le malade par les mains, soit que le
malade
lui-même puisse saisir avec les mains des meu-
est debout. Les mouvements d'épreuve que l'on fait exécuter aux
malades
ont tous pour but et pour résultat de montrer l
Fig. 5. - Démarche asynergique type (figure de l3alrinski). - Le
malade
soulève très haut son pied et le porte très loi
rustes, l'origine cérébelleuse des troubles que présentent certains
malades
. Mais l'asynergie cérébelleuse n'est elle-même qu
e centre est dans le cervelet. Ils consistent en ceci que, quand le
malade
veut exécuter un mouvement, il dépasse le but.
iques. Cet exercice comprend : 10 La recherche de l'asynergie : (1)
malade
couché : flexion des membres inférieurs; passage
osition assise, les bras restant croisés et les jambes étendues; b)
malade
assis : toucher avec le pied la main de l'obser
b) malade assis : toucher avec le pied la main de l'observateur; c)
malade
debout : poser le genou sur une chaise ; se ren
un point donné. 4° La recherche de la catalepsie cérébelleuse : le
malade
étant couché, main- tenir les pieds en l'air, l
e, elle est très fréquemment unilatérale, et la comparaison du coté
malade
avec le côté sain facilite le diagnostic; quand
sain facilite le diagnostic; quand 1 asynergie est unilatérale, le
malade
tend uiomlmr du même côté, la titubai ion le po
fixer cliniquement le siège de la lésion. Fig. 12. z Ecriture d'un
malade
atteint de Sclérose en plaques avec tremblement
, mais sont alors très caractéristiques. Comme un cérébelleux, le
malade
marche les jambes écartées, en titubant, en fes
fléchie. Dans la station debout, pour maintenir leur équilibre, les
malades
, contrairement aux cérébelleux, ne peuvent trou
ujours défaut. [A. LÉRI.] ] 778 INCOORDINATIONS. Chez une jeune
malade
, nous avons relevé l'asynergie dans les mouve-
itablement scandée. L'hypotonie musculaire existe toujours chez ces
malades
(Sureau), mais à un degré bien moindre que dans
édait celui des membres inférieurs; d'autres fois, surtout quand le
malade
se sert de béquilles, le tronc avance le premier,
eurs) ; aussi elle présente les earacteresde l'ataxie tabétique. Le
malade
festonne en marchant, mais surtout il lance ses
ue d activité, souvent aussi en partie par la perte de confiance du
malade
en un retour de sa inutilité. Il s'agissait donc
ori, mais on ne connait pas encore de méthode qui s'applique il ces
malades
. Pour ce qui est de 1*'(ilaxie, on est aujourd'
t cordons posté- rieurs, est avant tout un trouble sensitif : si le
malade
exécute mal les mouvements les plus simples, c'
constante de l'éducateur et sous le contrôle permanent de la vue du
malade
lui-même, cette méthode l'habitue à savoir quelle
velle » et, jusqu'à un certain point, l'affine en faisant sentir au
malade
des contractions qu il aurait à peine ou pas sent
nties s'il ne les avait pas vues. Cette rééducation rend aussi au
malade
la confiance en la possibilité d'exécuter à nou
plus compliqué, l'acte de s'asseoir ou de se lever par exemple; les
malades
perdent très facilement l'habitude de ces mouve
ut que l'anesthésie ne soit pas trop rapidement progressive, car un
malade
, qui s'est habitué à éprouver une sensation donné
ubaiguë que l'on observe parfois dans le tabes. 5° Il faut que le
malade
ait conservé la vision, car c'est seulement le
la vision, car c'est seulement le contrôle de la vue qui permet au
malade
de se rendre compte de la force de ses contract
[A. LÉRI.] 788 TRAITEMENT DES INCOORDINATIONS. 4° Il faut que le
malade
soit suffisamment intelligent pour com- prendre
différentes conditions et en particulier suivant la profession des
malades
; il sera superflu d'obte- nir d'un sujet une gu
t, en fai- sant arrêter le pied à mi-chemin d'abord à la volonté du
malade
, puis au commandement de l'éducateur; le compli
ent la plus forte contraction musculaire sont les plus faciles, les
malades
compensant l'insuffisance de leur sensibilité m
nt : il faut combattre la tendance à l'accélération qu'ont tous les
malades
au début. Les plus simples de ces mouvements so
es verticales qui présentent elles-même des entailles concaves : le
malade
doit porter le cou-de-pied dans ces en- tailles
nd diamètre) est fixée sous le siège et les mem- bres inférieurs du
malade
. L'exercice consistera porter l'un ou l'autre t
s : Marcher lentement en avant, d'abord à volonté suivant l'état du
malade
, puis en corrigeant successivement : l'exagérat
ès du premier. L'angle de rotation, d'abord laissé il la volonté du
malade
, sera ensuite indiqué par le médecin au. moyen de
les tabétiques et qu'on utilisera le plus tardivement. Quand les
malades
exécutent bien seuls les principales modalités de
e utile de les associer entre eux et de faire exécuter il plusieurs
malades
ensemble des exercices de marche en avant ou de
ntervalles) néces- saires à la marche normale consiste à placer les
malades
l'un derrière l'autre à la distance d'un seul p
ttre immédiatement il la place même du pied de celui de l'autre, le
malade
d'arrière attendant la place que celui d'avant va
peuvent être dis- semblables et plus complexes : par exemple, deux
malades
vont l'un au- devant de l'autre; au moment de l
rencontre l'un d'eux s'écarte, à vo- lonté ou au commandement; des
malades
allant en sens inverse circulent en 8 entre des
des allant en sens inverse circulent en 8 entre des chaises ; deux'
malades
se livrent entre eux à une sorte de lutte en ch
taxie faible, avec rampe d'abord, puis sans rampe. Il faudra que le
malade
puisse [A. LENT] 794 TRAITEMENT DES INCOORDIN
nt indiqués que dans des cas bien déterminés. Par exemple, quand le
malade
présente de l'anesthésie plantaire avec une gross
t par des sujets depuis quelque temps alités. Il faut apprendre aux
malades
que, pour se lever, il est indispensable, avant
m- pêche dans la vie courante de voir leurs pieds. Aussi, quand les
malades
auront appris, par des exercices suffisamment p
de temps en temps, de faire fermer les yeux pour faire exécuter au
malade
de véri- tables « exercices de sensibilité » :
onne à un membre inférieur telle ou telle position sous les yeux du
malade
; puis le malade ferme les yeux et doit donner à
inférieur telle ou telle position sous les yeux du malade; puis le
malade
ferme les yeux et doit donner à l'autre membre
on analogue; il rouvre alors les yeux et corrige ses erreurs; b) le
malade
, les yeux fermés, doit mettre directement un me
nt rarement assez anesthésiques pour que le tronc vacille ou que le
malade
ne puisse se tenir assis, car la lésion médulla
ont être surveillés; il faudra décom- poser les pas et apprendre au
malade
par des exercices répétés : 1° à à porter tout
Goldscheider recommandent l'emploi des barres parallèles; comme le
malade
peut les abandonner plus ou moins complètement,
mploi d'une très large ceinture en sangle, entourant la poitrine du
malade
, fermée en avant par de solides courroies et muni
et munie en arrière et sur les côtés de fortes poignées de bois. Le
malade
peut être ainsi com- plètement soutenu et même
dans divers godets au commandement de façon à éviter de la part du
malade
toute innervation préparatoire; on le varie encor
ation préparatoire; on le varie encore en faisant mettre la main du
malade
derrière la tête de façon qu'il ne puisse la vo
e planchette porte des trous régulièrement espacés dans lesquels le
malade
doit introduire des clavettes : cet exercice est
duire un piton dans un petit trou est assez malaisé et parce que le
malade
doit porter en même temps son attention sur deu
s suspen- dues par des fils; ces boules sont mises en mouvement, le
malade
doit les saisir dans leur course, d'abord à vol
ligera pas, dans l'intervalle des séances d'exercices, d'occuper le
malade
, sous une surveillance aussi continue que possibl
relevant surtout de lésions périphériques. Comment se présente le
malade
atteint des lésions les plus habituel- lement o
classique par excellence est la paralysie labio-glosso-laryngée. Le
malade
a la bouche entr'ouverte et pendante. La langue f
igmatique, intermédiaire au sourire et au pleur franc. Le facies du
malade
rappelle le masque de la comédie antique (Trousse
a paralysie des lèvres et des joues réduit encore le vocabulaire du
malade
qui ne peut, de ce chef, prononcer o, u. b, p, m,
ie des constricteurs du 1. Lorsque l'atrophie est peu prononcée, le
malade
, s'il n'est point. Lémiplériyue, remédie parfoi
Ajoutons que cet ensemble de lésions expose tout spécialement le
malade
au danger des corps étrangers des voies aériennes
tre des plus gênées. L'effort expiratoire surtout est difficile. Le
malade
oppressé, cyanose, présente tantôt une respirat
sur le foie ou sur le pancréas. On a noté d'énormes polyuries : des
malades
, surtout dans les troubles bulbaires traumatiques
ompt souvent brutalement cette marche progressive ; mais lorsque le
malade
succombe aux seuls progrès d'une irrémédiable c
sans signes d'ausculta- tion. Des vomissements répétés épuisent le
malade
. L'intelligence ici est atteinte; et la mort su
rt peut être foudroyante. Lorsque la mort n'est pas immé- diate, le
malade
, comateux, présente des troubles prononcés du coe
ble, mais souvent peu étendu (quelques mois aune année ou deux), le
malade
est frappé d'un nouvel ictus. Le côté sain est
s le verons, des plus effacés. -En somme, le pseudo-bulbaire est un
malade
il ictus successifs, un hémiplégique double, chez
emportent sur les troubles moteurs des membres. Il va de soi que ce
malade
pourra présenter non point seulement les deux i
pleurard. Des commissures labiales écartées coule une salive que le
malade
essuie sans cesse, car à moins d'être profondém
ir à quel état mental correspon- daient ces larmes ou ce rire : les
malades
pleuraient-ils parce que tristes. ou étaient-il
e de tenir compte de la répétition et de la durée du phénomène. Les
malades
sentent s'ac- cuser leur déchéance lorsque le r
notre part, observe à, Bicêtre un pseudo-bulbaire assez jeune : ce
malade
nous fit clairement entendre que si une crise c
arole. La voix est sourde, saccadée, nasonnée. Il existe chez ces
malades
une véritable dyspneumie (Pierre Marie), une
bulbaires vrais, portant no- tamment sur les mêmes let- tres. Les
malades
prononcent, forment, où plutôt essaient de pr
cs pleurard, au repos (d'après Brissaud et Souques). l'iô. 2, -
Malade
a6l.cinLe de ramollissement, eliro-- nique uvec
es cas les plus favorables, on peut comprendre encore à peu près le
malade
; on perçoit nettement certaines syllabes, on réus
est fort rare à la vérité. Évolution et formes cliniques. Certains
malades
présentent surtout des troubles de la phonation
e après un nombre variable d'ictus, ou s'améliorer au contraire, le
malade
succombant à quelque accident intercurrent. Dan
tercurrent. Dans d'autres cas, de nou- veaux ictus surviennent : le
malade
peut alors succomber rapidement à l'un d'eux, o
lysie pseudo-bulbaire avec le faciès particulier qu'elle impose aux
malades
, avec son attitude figée, son expression douteuse
intéressant d'éviter de confondre un pseudo-bulbaire avec un de ces
malades
chez lesquels le déficit intellectuel entraîne de
gence, mémoire, jugement, association d'idées. On constatera que le
malade
n'a plus, présents à l'esprit, les mots propres à
ER.j 814 . MYASTHÉNIE. paresse et un nonchaloir particuliers : le
malade
cesse d'être actif. Il est perpétuellement fati
e l'équilibre, des douleurs le long.de la colonne vertébrale, et le
malade
tombe. Tout ceci rappelle beaucoup plus les. sy
Il sur- vient ensuite une ophtalmoplégie externe incomplète, et le
malade
pré- sente le faciès d'lIutchirison. La vue se
avons-nous. dit, le début de la paralysie bulbaire asthénique; le
malade
s'aperçoit soudain de la chute d'une paupière,
t atteints en dernier. D'autres localisations, différentes selon le
malade
ou la maladie, pré- cisent ou modifient ce synd
voire de l'iris. Quand les troubles sont plus accusés, l'aspect du
malade
est typique. Etendu, incapable de se soulever o
du visage s'atténuent; la physionomie, prend un aspect pleurard. Le
malade
rit en travers comme dans les maladies bulbaire
ond recommande de s'abstenir de toute électrisation, de soutenir le
malade
par des injections de sérum, d'essayer au besoi
e la face, le plus souvent symétriquement, et cela surtout quand le
malade
repose au lit; mais les secousses musculai- res
ces résultats expérimentaux avec les phénomènes pré- sentés par les
malades
est si évidente, que nous ne craignons pas de c
é du corps (épilepsie jack- sonienne) ou se généraliser. - Chez les
malades
, des lésions cérébrales, des toxines microbienn
n, d'adduction, d'abduction et de pronation qui les agitent, que le
malade
se blesse griè- vement aux objets qui l'environ
le praticien la fasse systématiquement et qu'au besoin il sonde le
malade
pour se procurer la quantité nécessaire d'urine
urémie convulsive, s'il est appelé pour la première fois auprès du
malade
, si les oedèmes sont peu marqués ou nuls. Ce sera
ravais-,jaclaonnicnne ou dans le type tétanique, - et de sauver son
malade
. Car trop souvent, si le traitement n'intervient
s, si on ne pra- tique pas la saignée, les accès se précipitent, le
malade
entre dans le coma et la mort vient terminer la
ions des alcooliques invé- térés (m des nerveux ivres : la face' du
malade
est typique; l'odeur de l'haleine, les vomissem
moins apyrétiques ; mais le méde- cin pourra être appelé auprès de
malades
qui ont de la fièvre et une forte fièvre, qui s
. Dans ce cas, le diagnostic ne devra par s'égarer. En examinant le
malade
on trou- vera les marques d'une pyrexie au débu
pçons se changeront en certitude après une nouvelle visite faite au
malade
. Tar- dives, les convulsions seront ici facilem
aussi, des infections du système nerveux. On est en présence d'un
malade
qui a un état infectieux grave, de la fièvre, d
ble, s'affirmant ainsi comme une maladie primitive (Char- tier). Un
malade
infecté présente des symptômes cérébraux, céphalé
vulsions partielles ou généralisées; si nous ne connaissons déjà le
malade
, l'entourage nous dira que depuis quel- ques mo
ge nous dira que depuis quel- ques mois déjà l'état intellectuel du
malade
avait baissé, qu'il y avait des manifestations
oint de vue thérapeutique; dans d'autres, au contraire, le salut du
malade
pourra dépendre d'un diagnostic précis et sur.
ns des éventualités plus rares, l'apparition de convulsions chez un
malade
ne cause pas d'embarras au clinicien et lui ren
er son attention sur une étiologie cérébrale possible. Il s'agit de
malades
qui souffrent depuis des semaines d'abattement,
à fait satis- faisant en apparence ; il semble au spectateur que le
malade
soit tombé comme foudroyé, et la brusquerie de
phéno- mènes prémonitoires, presque toujours les mêmes pour chaque
malade
et dont la survenue prévient l'épileptique et s
oit du mode de début, l'accès convulsif est toujours secondaire. Le
malade
pâlit, pousse un cri et tombe sans connaissance.
- : cardie persistent. Enfin, l'explosion convulsive se calme et le
malade
entre dans la phase de stertor. Les membres son
de stertor. Les membres sont flasques et inertes, la face livide, le
malade
insensible reste dans la torpeur, il ronfle. Pu
si la langue a été mordue, si les urines ont été rejetées et si le
malade
s'est blessé; il insistera sur l'existence de l
guérison. Enfin l'accès, souvent nocturne, peut passer inaperçu, le
malade
continuant son som- meil après la phase stertor
ènes d'une hallucination, d'un rêve, toujours les mêmes pour chaque
malade
et reproduisant des événements du passé avec leur
qui est dilatée et immobile à la lumière. En outre, en examinant le
malade
en dehors des crises, on verra que l'hystérique
ubliera pas qu'hystérie et épilepsie peuvent coexister chez le même
malade
et qu'il faudra dans ce cas chose sou- vent mal
du tremblement. - Le tremblement est quel- quefois très faible, le
malade
ne s'en aperçoit pas, tel est le cas du tremble
nt. C'est ainsi que pour les membres supérieurs il faut demander au
malade
d'étendre les bras et d'écarter les doigts : c'
e du serment. Au niveau des membres inférieurs, il faut demander au
malade
d'étendre les jambes. Azoulay et Regnault (Cong
apparaître s'il est insensible, est de faire exécuter un effort au
malade
. Ils ont étudié le tremblement par la méthode gra
oqués par les mouvements intentionnels consiste il faire prendre au
malade
un verre rempli d'eau jusqu'au bord et il lui d
uide est répandu : on mettra ce fait en évidence dans l'examen d'un
malade
atteint de sclérose en plaques. 5° Autres inf
ent, le claquement des dents, la sensation de froid que présente le
malade
en font faire aisément le diagnostic qui est conf
e la volonté : ce tremblement en effet ne se montre jamais quand le
malade
est au repos, il apparaît uniquement il l'occas
e mettre en évidence est celui que nous avons indiqué : demander an
malade
de porter un verre rempli d'eau il sa bouche; m
d'eau il sa bouche; mais on peut le voir aussi apparaître quand le
malade
n'est pas suffisamment en équilibre sur sa chai
Enfin le tremblement apparaît d'une façon très évidente quand le
malade
se met il écrire; le. tremblement s'exagère penda
corps : c'est la démarche vacillante d'0p])enheim; de même quand le
malade
porte un verre il sa bouche, la tète participe
sur et il mesure qu'il s'accentue, il entrave l'ali- j\mcntation du
malade
, il empêche la marche et l'oblige à garder le lit
Dans le cas de Babinski (Société de Neurologie, 7 février 1901) le
malade
présentait des petits mouvements alternatifs de
par des mouvements alternatifs d'abduction et d'adduction; quand le
malade
portait un verre à sa bouche il apparaissait un
ladresse des mouvements, enfin à la langue et aux lèvres dès que le
malade
commence il vouloir parler : on voit alors, au ni
tits mouvements irréguliers, asymétriques qui s'accentuent quand le
malade
commence à parler; si {CROUZON-1 . '.840 .. -
parler; si {CROUZON-1 . '.840 .. - TREMBLEMENTS. on demande au
malade
de tirer la langue on peut voir apparaître un mêm
ts fibrillaires analogues à ceux des lèvres; si l'on fait écrire au
malade
on trouve dans son écriture, en dehors des troubl
n du pneumographe a pu déceler un tremblement respiratoire chez ces
malades
. Parisot (de Nancy) a confirmé ces recherches.
u'il puisse se produire dans l'état de relâche- ment des muscles du
malade
. Il doit être distingué par -conséquent du trem
et d'extension ; suivant la compa- raison classique, on dit que le
malade
file de la laine ou compte des écus.. ' , Aux
s, le tremblement produit le battement du talon sur le sol quand le
malade
s'appuie sur la partie antérieure du pied.. . D
bilisent les deux lèvres par rapport l'une à l'autre; on dit que le
malade
marmotte une litanie interminable. Nous. avons
ccusé qui augmente quand elle est tirée hors de la bouche ; mais le
malade
ne peut projeter sa langue hors de sa bouche, s
prononcé et il faut le recher- cher avec soin en faisant répéter au
malade
certains mouvements du coude, par exemple, en l
les mouvements : on se rend compte de cette tréinulation lorsque le
malade
est debout : en appuyant les deux mains sur ses é
mblent se faire dans le sens vertical. Quand on fait déshabiller le
malade
, on voit qu'il existe un grand nombre de tremblem
ce du corps. Aux membres supérieurs, pour le voir, si on demande au
malade
de tenir le bras étendu on voit alors de petite
n percevra également le trem- blement en faisant étendre le pied au
malade
et. quand le pied repose sur le sol par la poin
ment est également très variable, tantôt il est néces- saire que le
malade
prenne l'attitude du serment pour le mettre en év
quelquefois le tremblement est tellement intense que la marche des
malades
devient très difficile et les membres supérieurs
rent DIAGNOSTIC DE LA CAUSE DU TREMBLEMENT. 845 et ne gêne pas le
malade
dans l'exécution des mouvements des membres sup
pe Rendu, imite d'une façon parfaite le trem- blement mercuriel; le
malade
est presque constamment agité; dès que l'on com
ficiles, la langue est atteinte de trémulations; si l'on demande au
malade
de prendre une posi- tion couchée, le trembleme
ce tremblement se rencontre surtout chez les dégénérés et chez les
malades
qui présentent une lourde hérédité névropathique,
u repos, il est nécessaire pour le faire apparaître de commander au
malade
d'étendre les mains dans l'attitude du serment,
rves sur l'origine hystérique du symptôme. Guillain a présenté deux
malades
chez lesquels le tremblement persistait quoiqu'
aux, le faciès est grimaçant, les lèvres se projettent en avant et le
malade
lait la moue, successivement le malade prend un
se projettent en avant et le malade lait la moue, successivement le
malade
prend une-expression de tristesse et une expres
urologique, 1904). ' Quand les membres supérieurs sont atteints, le
malade
est incapable de saisir un objet ; après nombre
sert du procédé déjà employé pour le tremblement, si on demande au
malade
de porter à sa bouche un verre rempli d'eau, on
malade de porter à sa bouche un verre rempli d'eau, on voit que le
malade
a la plus grande difficulté pour approcher la m
es troubles peuvent être au contraire heaucoup plus accentués et le
malade
est obligé de rester au lit. Quand le malade es
p plus accentués et le malade est obligé de rester au lit. Quand le
malade
est au repos, les mouvements ne l'abandonnent p
que susciter des troubles mentaux qui relèvent du tempérament du
malade
. - . Cependant, cette conception n'est pas admi
ire; plus rarement ces troubles sont assez accentués pour donner au
malade
l'aspect d'un imbécile où d'un idiot. Enfin les t
e manifestes et quelquefois peuvent être manifestes, dans ce cas le
malade
peut être pris pour un para- lytique, hémiplégi
dans le diagnostic de cette affection : c'est en effet par l'âge du
malade
ou par la notion du rhumatisme, d'une infection
rée molle dans laquelle les troubles moteurs dominent la scène : le
malade
semble paralysé, et ce n'est qu'ac- cessoiremen
n général de six semaines à deux mois, au bout de ce temps le petit
malade
sort de l'état que nous venons de décrire; la g
e est passagère et l'évolution capricieuse, et elle peut exposer le
malade
il la mort subite. Les complications cutanées s
adie peut passer il Létal chronique dans des cas exceptionnels : un
malade
de, Pierre Marie et Crouxon qui avait été atteint
s la forme. La maladie peut durer longtemps et finir par guérir, le
malade
reste néanmoins un dégénéré. ' CHORÉE CHRONIQ
pas seulement une hérédité nerveuse, c'est l'hérédité similaire. Le
malade
atteint de chorée de Huntington est fils d'un cho
t d'autre particularité que de provoquer une démarche éhrieuse, les
malades
sont souvent pris il cause de cela pour des ivr
nte de chorée de Huntington sans troubles-psychiques : au début, le
malade
est . triste, mélancolique, avec tendance au su
rd, il y a impossibilité de préciser certains groupes de faits : un
malade
auquel on demande de désigner plusieurs noms de
, comme dans le cas déjà mentionné de Pierre Marie et Crouzon où le
malade
est resté plus de 50 ans choréique ; la chorée
ts augmentent d'étendue, les troubles intellectuels progressent, le
malade
devient confiné au lit, il ne peut plus s'alime
et ;-la durée de la maladie est cependant assez longue, beaucoup de
malades
atteints vers 50 ou 55 ans ne meurent qu'il (je
imentation. Le pronostic est des plus graves non seulement pour les
malades
mais pour leurs descendants. CHORÉES SYMPTOMA
s localisées avec des intervalles variables, c'est surtout chez des
malades
entachés d'une hérédité nerveuse que s'observen
s secousses sont fréquentes, quelquefois elles s'exagèrent quand lé
malade
cherche à les. empêcher : elles, peuvent s'orga
es et reproduisant un acte de la vie courante. Enfin, chez certains
malades
, la raideur muscu- laire, la difficulté de la d
aux aspects cliniques qui se rencontrent dans t'athetose double. Le
malade
a la face grimaçante, mais c'est surtout dans l
ont accentués, l'expression de la physionomie est très modifiée, le
malade
avance les lèvres ouvre la bouche, tire la langue
mouvements rend difficile l'u- sage des membres. La démarche de ces
malades
est très difficile : ils s'a- vancent en frotta
se l'une contre l'autre : quelque- fois, ta flexion persiste, et le
malade
s'avance accroupi, certains d'entre eux ne peuv
antes. Les membres supérieurs sont également très malhabiles et les
malades
ne peuvent ni manger, ni boire, ni s'habiller s
n de la raideur musculaire. 5. Troubles intellectuels. Souvent, ces
malades
sont des idiots; dès l'enfance ce syndrome ment
durer un nombre d'années indéterminé; il n'est pas rare de voir ces
malades
passer toute leur enfance dans les services spé
ener ]'éclosion d'une tuberculose pulmonaire; dans d'autres- cas le
malade
sera exposé aux complications du décubitus, ou
sont essentiels dans la maladie, nous ne, devons pas oublier que le
malade
est un hémiplégique et il en présentera tous le
nous avons déjà indiqués, niais lu les spasmes sont peu marqués, le
malade
est il peine hémiplégique, il n'y a pas d'exagé
athetoïdes au contraire, c'est l'hémiplégie qui domine la scène, le
malade
est contracture, les réflexes sont, exagérés et
ituée, elle ne s'atténue guère et elle ne régresse pas, l'avenir du
malade
est lié aux règles générales du pronostic de l'
natation ; elle peut être anormale, occasionnellement créée par le
malade
, « parasite», tel l'acte ayant pour fonction de
chent momentanément le mouve- ment qu'en nécessitant l'attention du
malade
et en soutenant sa volonté : ainsi par exemple
ts apparaissent avec une faci- lité de plus en plus grande quand le
malade
n'a été. soumis il aucune manoeuvre thérapeutiq
l'autre, le plus souvent elles s'observent alternativement chez le
malade
liqueur comme chez le dément précoce. Si chez l
parce que le contrôle cortical de la volonté est insuffisant que le
malade
, après avoir exécuté volontairement un acte fon
erti ("). 1. Le. phénomène de la chute des bras est le suivant : le
malade
a les bras étendus en croix, supportés dans le
e intensité et un éclat qui tendent il provoquer sa réalisation; le
malade
résiste tout d'abord;... mais il n'a pas [A. LÉ
s excitations douloureuses et les manifestations de douleur que les
malades
accusent : «une vive souffrance peut les laisser
ans l'hystérie; il est parfois tel qu'on est obligé d'alimenter les
malades
par une sonde nasale ; il est souvent corrigé p
r les malades par une sonde nasale ; il est souvent corrigé par les
malades
eux-mêmes il l'aide d'un procédé personnel quel
u auto-écholaliques (répétition de sons ou mots prononcés devant le
malade
ou par le malade lui-même). Il n'y a de tic vér
es (répétition de sons ou mots prononcés devant le malade ou par le
malade
lui-même). Il n'y a de tic véritable que quand
s progrès. ' Meige recommande, pour tous ces exercices, déplacer le
malade
en face d'un miroir; le miroir rend au sujet un
la position de leur corps ou de leurs membres. Il permet de plus au
malade
de se contrôler tui-meme quand il échappe momen
'il peut faire à domicile. Meige recommande aussi d'apprendre aux
malades
à imiter leur tic, : cette imitation, en dehors
en le faisant exécuter par fractions successives : « le jour où le
malade
est -capable d'imiter lui-même, à volonté, son dé
ssant au territoire musculaire convulsé, il la région objectivement
malade
, qu'on agit le plus sur l'esprit- du sujet, qu'on
r des récidives. L'interven- tion delà volonté et de l'attention du
malade
étant la première-condition du succès, le prono
souvent chez le même sujet, qu'elles atteignent chez les différents
malades
ou chez le même malade à des périodes différent
et, qu'elles atteignent chez les différents malades ou chez le même
malade
à des périodes différentes des muscles très diffé
autres doigts participent au trouble. Par un effort de volonté, le
malade
peut résister un certain temps; il s'applique à m
que toujours inhibitrice pendant un temps plus ou moins long et les
malades
peuvent vaincre leurs crampes; la durée du pouv
té de l'affection, c'est Vidée d'écrire, surtout en public ; si les
malades
ont le temps de n'.Jl1\- chir qu'ils vont avoir
e la crampe. La distraction diminue au contraire la crampe : si les
malades
sont très préoccupés de ce qu'ils ont si écrire.
itable « crampe d'idée », comparable aux,j.cs d'idée. ." Certains
malades
, ayant appris il écrire de la main gauche, ont vu
nt vu l'affection envahir cette main après l'autre. Chez tous ces
malades
, on ne, constate presque jamais de troubles de
e montrait qu'en même temps que la crampe; dans le cas d'Andral. le
malade
était atteint de torticolis en lisant et de cra
ur le traitement de la crampe : peu, lent, rond, gros, droit. « Ces
malades
, dit-il, écrivent trop, ils doivent écrire peu;
n miroir »; il en résulte qu'un mouvement sera appris par un membre
malade
avec plus de facilité si le membre symétrique sai
écrivains. Il est des cas où, de par son déséquilibre psychique, le
malade
a, pour ainsi dire, besoin d'une crampe, comme, l
l ne pourrait subir ou réaliser les altitudes cataleptiques. Si le.
malade
est couché, les membres soulevés du plan du lit,
me le voulait Kabl- baum. Il s'agit d'une véritable stéréotypie. Le
malade
prend de lui-même et garde une attitude, ou bie
pilepsie, la mélancolie. Les attitudes prises et conservées par les
malades
leur sont généralement suggérées par les halluc
et la jambe vient se placer sur le côté de la joue (fig. 1) ; si le
malade
est assis,ou debout, il porte alors son membre
mbres inférieurs se trouvent allongés de chaque côté du tronc et le
malade
repose sur le sol par la face interne de la jambe
ouvert en avant : c'est le genu recurvatum (fig. 5). De plus, si le
malade
est couché, cette hyperextension permet au mala
). De plus, si le malade est couché, cette hyperextension permet au
malade
de détacher le talon du plan du lit alors que la
vertébrales, peut permettre une grande mobilité des vertèbres, les
malades
peuvent alors exagérer leurs mouvements en avant
'hypotonie était surtout fréquente chez les tabétiques, et c'est un
malade
atteint de tabes que nous avons pris comme type
n de 1 avant-bras sur le bras du côté sain, en se plaçant devant le
malade
et en fléchissant au même moment les deux avant-b
intensité, se rencontrer, se décrire chez les syringomyéliques. Ces
malades
peuvent, en effet présenter de l'atrophie osseuse
s ou mythomanes; qu'il suffise de rappeler avec quelle habileté les
malades
savent dérouler la vigilance la plus avertie, a
ombent, masquant fréquemment une partie du visage. Ajoutons que les
malades
atteints de cette singulière dystrophie pré- se
es dans lesquelles les oedèmes sont toute la maladie. Chez certains
malades
de l'un ou de l'autre sexe, généralement âgés d
au est blanche, ferme. épaisse. Il n'existe jamais de douleurs : le
malade
, se plaint seulement de la pesanteur du membre
le malade, se plaint seulement de la pesanteur du membre lésé. Les
malades
de cet ordre peuvent avoir également des poussé
l h agn namtuenement ue temmes aux alentours ne la ménopause. bes
malades
présentent une obésité prononcée, une adiposité e
oxygénés très chauds, le curettage avec résection de l'articulation
malade
, la faradisation du tibial postérieur, l'élongati
ut le sacrum. Ces lésions peuvent apparaître, à vrai dire, chez les
malades
alités quelle que soit l'affection causale, typ
panaris analgésique est une infection digitale atteignant certains
malades
, les lépreux et les syringomyéliques notamment. L
in nombre également, chez les hémiplégiques par exemple, et du côté
malade
. Dans les névrites, la lèpre, le diabète, la sy
ans l'aliénation mentale, le tabès, les tumeurs cérébrales, du côté
malade
chez les hémiplégiques. Elle peut en ce dernier c
augmentée localement ; dans la sciatique, la température du membre
malade
peut être abaissée de Fou 2". Klippel et Weil
une pression intérieure de 5 centimètres de mercure par exemple, le
malade
est placé l'avant- bras étendu reposant sur un
à 4 ans. L'oalltopatc·c est une dyspnée avec angoisse qui oblige le
malade
il rester assis ou debout. La dyspnée expirat
s pendant les crises. Les révulsifs n'ont guère, d'action; mais des
malades
se sont bien trouvés d'une certaine constrictio
ies sont dilatables; on peut, surtout en détournant l'attention des
malades
, y injecter une quantité normale de liquide san
t se garder de distendre la vessie et cesser l'injection dès que le
malade
accuse le besoin d'uriner. Des instillations intr
es, il faut user de prudence dans l'emploi du cathétérisme, car ces
malades
s'infectent très facilement. Il paraît irration
ur au grand air, distractions; on évitera l'isolement qui permet au
malade
de trop contempler ses symptômes : le traitemen
début, presque toujours, il y a rétention complète; il coup sur, le
malade
ne vide jamais complè- tement sa vessie. On dit
sicales (roy. ce mot) ou autres; ils laissent, en cas contraire, le
malade
indillé- rcnt. Leur évolution aboutit assez rap
d'une rétention aiguë; sans parler des 1'01111111"- morai ifs, les
malades
qui ont conservé leur sensibilité et leur intelli
ment, est souvent des plus épineux. Les sensations accusées par les
malades
sont plutôt de nature il induire en erreur, car c
rgence veut dire ici qu'il faut s'occuper sans retard de soigner le
malade
, mais en évitant toute préci- pitation. L'indic
itits se joignent ordinairement aux troubles de la inutilité et les
malades
souf- Irent moins ; de plus l'incontinence par
et l'huile, etc. ou destinés à recueillir l'urine, de découvrir le
malade
, d'entourer les cuisses et l'abdomen de lainages
si possible, ces derniers de linges stérilisés ou bouillis; puis le
malade
étant savonné et aseptisé et placé dans la positi
l'emploi pour la pratique journa- lière. ? Placé il la droite du
malade
, le médecin saisit la verge de, la main gauche
soit d'nnc'll1anière continue, soit par intermittences, sans que le
malade
en ait conscience ou sans que sa volonté puisse
dénomination qui sont les suivantes : a, miction involontaire ; le
malade
éprouve le besoin d'uriner ; il sait que la mic
miction inconsciente : la vessie se contracteet expulse l'urine, le
malade
ne s'aperçoit de la miction que parce qu'il se se
lusieurs périodes pendant les accès, les vertiges, les absences; le
malade
, perdant connaissance, urine sans le vouloir ou
in. Après une crise survenue pendant la nuit, le fait de trouver le
malade
mouillé dans son lit a sou- vent permis de diag
aie, l'issue de l'urine se fait différemment. Dans les deux cas, le
malade
est mouillé d'urine, mais dans' le premier, on
vant. La miction involontaire est peu commune et il est rare que le
malade
accuse le besoin d'uriner : le plus souvent il
- gement qui n'a lieu qu'avec une distension vésicale chez d'autres
malades
, les prostatiques, par exemple. Si le toucher
e dénomination, acceptée par habitude, est impropre, car les petits
malades
ne perdent pas leur urine inconsciemment : le nom
ition favorable au progrès de l'infection. Dans les cas graves, les
malades
sont condamnés au lü, décubitus qui augmente le
dans les affections graves du système nerveux el constitue pour ces
malades
une cause fréquente de mort. Traitement. Le tra
'un laveur à moins qu'on ne soit forcé de confier les manoeuvres au
malade
lui-même, ou à un assistant peu expérimenté. Il
t pas souvent indiquée, d'autant moins que la déchéance générale du
malade
en détourne; mais en présence (l'une ly-onépllr
loureuse, une néphrotomie est indiquée et prolongera l'existence du
malade
. POLYURIE La polyurie existe il un moment que
ependant une cause d'erreur résulte, d'une rétention méconnue : ces
malades
, vieillards déjà prédisposés par une hypertrophie
nent ou accom- pagnent les crises d'hystérie pendant lesquelles les
malades
peuvent uriner à ou (i litres en quelques heure
et dont les sym- tômes mêmes manquent absolument. Ce sont de vrais
malades
imagi- naires dans l'esprit desquels il est ass
s toujours ainsi et, en plus, à côté de ceux- là, existent d'autres
malades
qui créent de toutes pièces un ensemble symptom
ns, de la pollakiurie. Bien que guérie, celle-ci laisse l'esprit du
malade
porté vers ses organes génito-urinaires, dont il
, une fréquence plus grande, quelquefois réelle, souvent voulue, le
malade
examinant à tout instant comment se comporte le j
quat de la maladie, sont amplifiés il l'infini par l'imagination du
malade
. Toutes ces causes sont exagérées par des conditi
sa modalité, cesse ordinairement la nuit ou lorsque l'attention du
malade
est concentrée ailleurs. Elle peut s'éteindre e
un rétrécissement de l'urètre, notion qui augmente l'hypocondrie du
malade
. Le diagnostic est facile. et il faut en faire
. Le diagnostic est facile. et il faut en faire la démonstration au
malade
. Le traitement moral est le seul qui convienne.
en une scnsatiolll'rotiqup, se répé- tant si souvent chez certaines
malades
que la sensation et le désir sont constants; el
cubitus au lit ou la station assise trop prolongée; on interdira au
malade
les lectures et les fréquentations susceptibles
rdée de leurs résultats. Des conclusions risquées ont con- duit des
malades
à l'hypocondrie et même au suicide. D'ailleurs
ène physio- logique. Enfin, on aura souvent à combattre l'erreur de
malades
qui prennent pour du sperme le produit purulent
point de revêtir tous les caractères d'une hallucination. Certains
malades
éprou- vent seulement des picotements, se plaig
nt en se répétant une abondante salivation. Ils em- pêchent même le
malade
de parler, de causer. Le trijumeau est bien pro
e traitement antisyphilitique ou réparer le traumatisme. Quand un
malade
se plaint de souffrir de la langue, ou bien l'on
e des névropathes. La douleur est paroxystique. Pendant l'accès, le
malade
ne peut tirer la langue; la parole et la mastic
une gêne, il une pesanteur tiraillant la base de la langue, et Il'
malade
affolé se croit atteint d'une ulcération ou même
istique : lèvres et langue sont animés de mouvements d'ensemble, le
malade
mar- motte sans cesse. Enfin, le tremblement de
n- drome spécial l'appelant la paralysie tabio-gtosso-taryngée; les
malades
qui en sont atteints, les yjse/o-MaM'es, ont un
s mouvements de propulsion. La dysar- thrie est très prononcée : le
malade
dit tout ce qu'il veut dire, mais un a peine à
incomplètement. L'affection a débuté généralement par un ictus. Le
malade
s'avance il petits pas, présente un faciès pleu
rennent. Il n'y a pas de Il. IL, ces parésies sont remit tentes, le
malade
est avant tout un individu il t épui- sement ra
- tions vermiculaires très vives agitent l'organe, surtout quand le
malade
fait d'infructueux efforts pour parler. Au débu
1 t facial supérieur est intact, il n'y a jamais de ptosis. Chez ce
malade
à l'intelligence normale peuvent, d'un moment à
n embarras de la parole uniquement lié il la inutilité linguale; le
malade
prononce diffici- lement les mots il syllabes n
nversation rapide, d'une émotion. En même temps la langue paraît au
malade
, lourde et pesante, et présente plus ou moins n
tylo-glosse n'est pas constante. La langue peut être déviée du côté
malade
: on est en droit de songer alors à une paralys
al de con- stater un certain déficit intellectuel. Le facies de ces
malades
est typique; leur parole est difficile, leur ma
sont les mêmes, mais existent d'un seul côté; la diduction du côté
malade
est gênée, les dents ne peuvent être serrées; e
lente rejette presque aussitôt le bol alimentaire dans la bouche du
malade
. ' Nous reviendrons sur ces symptômes à propos
que sorte local, ou s'accompagner de vives réactions générales : le
malade
fait de vains efforts de déglutition, cherche à r
ments absolument démonstratifs. Il va de soi que les antécédents du
malade
, présomption de cancer, ingestion de liquides c
is, encore une fois, les seuls signes tirés de l'examen physique du
malade
sont en général des plus insuffisants. Admetton
87 î intermittences. Il est sous le coup direct de l'état mental du
malade
. Ce spasme psychopathique ne reste pas toujours
tal, et par là même c'est à Pori- lice supérieur du conduit que les
malades
situeront leurs troubles prin- cipaux. Ce spasm
de névrose. 11 caractérise ces crises nerveuses dans lesquelles le
malade
est étranglé par une boule remontant de l'épiga
seudo-pyrosis caractéristique de Phyperes- thésie oesophagienne. Le
malade
accuse de violentes brûlures, mais ne présente
gétations de la caisse du tympan, etc. On peut être consulté par un
malade
atteint de crises paroxystiques d'une moitié du
e sialorrhée nerveuse, simple, existant chez les gens à estomac peu
malade
. Enfin, la sécrétion peut s'accumuler dans l'oe
jour où le phénomène surviendra, SÉMIOLOGIE DE L'ESTOMAC. 989 le
malade
aura éprouvé quelque fatigue plus intense, quelqu
ccélération du pouls, d'une sensation générale d'anéantissement. Le
malade
salive abondamment, a des sueurs froides, et fait
ssement a lieu. Certains de ces vomisse- ments sont volontaires; la
malade
s'efforce ainsi de se rendre intéressante. Dans
fforce ainsi de se rendre intéressante. Dans le type anorexique, la
malade
refuse de manger, déclare souffrir et vomit. Le
de contradiction. Dans le vomissement incoercible au contraire, la
malade
cesse de manger ou limite son alimentation parce
entaires. Il n'y a pas d'incontinence, la langue est bonne; mais le
malade
se plaint d'une céphalée profonde. Parfois, pen
on importance pronostique est considérable; car ce ne sont laui des
malades
à interner, ni surtout à soigner comme gastriqu
udo-astluuatique : La douleur est une étreinte sourde ou vive : les
malades
la comparent à une torsion, une màchure, un écr
eter simplement, en tournant la fête, le contenu de son estomac, le
malade
a l'angoisse violente de l'effort. Le vomisse
t toute cette souffrance est accrue du l'ait d'une soif vive que le
malade
étanche en vain, car l'intolérance est absolue.
tre est souvent rétracté, c'est toul. La pression soulage plutôt le
malade
. Bientôt se prononce une tendance au collapsus;
en chien de fusil, les poings à 1 épigastre, immobile et pâli;, le
malade
se plaint de crampes. Son pouls est rapide et f
e que la morpWnOIlHll1le si ire- q7wnte, presque constante chez ces
malades
, favorisait la continuité des crises, et provoq
nition en est plus facile que le diagnostic. Aussi en présence d'un
malade
il grandes crises gastriques, faut-il toujours so
se tabétique, la constipation et l'oligurie sont de règle. Chez ces
malades
se notent quelquefois des douleurs fulgurantes.
Leyden est une crise du type tabétique. Et si l'on peut suivre les
malades
qui ont été atteints, on voit évoluer un tabès lé
ouvre la crise et le vomissement la termine. Le visage est pale, le
malade
lipolhyniique. Après la crise survient un sommeil
ts se répètent et deviennent bientôt incoercibles; ils soulagent le
malade
qui se force à vomir. Ces crises peuvent durer de
l'élévation de la température avec fréquence du pouls et myosis. Le
malade
est inconscient et peut mourir dès la première
le . [F. MOUTIER.] 996 TROUBLES NERVEUX DE L'APPAREIL DIGESTIF.
malade
sommeille ou délire; ses reins fonctionnent mal,
ectuelle consécutifs. Mais même ces formes graves s peuvent guérir [
malades
opérés en pleine tétanie (Mathieu)]. On a signa
s, elles sont fréquentes dans le tabès, et leur intensité permet au
malade
de subir sans collapsus les chocs les plus viol
cours des sténoses serrées du pylore. Il faut généra- lement que le
malade
soit en même temps un grand inanitié pour que s
s un grand inanitié pour que survienne cette torpeur. L'haleine des
malades
sent la pomme de rei- . nette. Il y a fréquemme
coexiste avec les vomissements; la cyanose et l'oliguric donnent au
malade
une allure de cholérique; il peut même y avoir
hée. C'est en général un phénomène précoce, 1W otavicluc. Chez tout
malade
pré- sentant une diarrhée du type nerveux, il c
is liquide, et il y a de ai '20 selles par jour. Elle cacheulisc le
malade
plus vite que la diarrhée tabétique, bien que p
e plutôt qu à des accidents sine nza.lefUa. Pseudo-péritonite. Le
malade
accuse une douleur aiguë; il sur- vient des vom
traire, l'allure clinique est exagérée, l'allure trop tapageuse; un
malade
atteint de péritonite vraie éviterait ces mou-
é d'accès de 11l ! "f¡"orisIIlC légers et passagers. L'examen de la
malade
révèle l'aérophagie (Mathieu). Quelquefois, l
nl de vomissements ('écaloïde5. Bientôt tout se dissipe; souvent la
malade
s'endort, et l'on fait bien dans tous les cas de
macale, hyperesthésie des libres sensitives du pneumogastrique. Les
malades
sont des dyspeptiques dont toutes les digestion
norexie. » Anorexie tabétique. C'est un trouble rare (Fournier). Le
malade
mange par raison; autrement, il ne s'alimentera
r cette anorexie primitive si admirablement décrite par Lasegue. La
malade
est généralement une jeune fille de 18 il '20 ans
RVEUX DE L'APPAREIL DIGESTIF. dire, de l'anorexie. Bientôt la jeune
malade
, étonnée, heureuse de se sentir bien portante e
re agir sur elle en la forçant à renoncer il son habitude. D'autres
malades
ne mangent plus parce qu'ils ont la honte du co
estion la plus légère. Alors se crée le cercle vicieux suivant : le
malade
s'affaiblit parce qu'il s'alimente insuffisamme
. [F. MOUTIER.] 1004 . TROUBLES NERVEUX DE L'APPAREIL DIGESTIF.
malade
éprouve en même temps que le besoin de nourriture
ffrayant avec sensation de mort imminente. Aussi( les poches de ces
malades
renferment-elles toute une série-de provisions; l
s ce tic à cause de sa fréquence et de son intérêt diagnostique. Le
malade
atteint est un dyspeptique banal. Immédiatement a
hystérique liée à un véritable spasme clonique du pharynx. Certains
malades
ont des crises d'aérophagie nocturne, sur- vena
ion accoutumée. TROUBLES PSYCHIQUES. 1005 Quoi qu'il en soit, les
malades
prennent les habitudes les plus étranges pour s
églutition de l'air. Le traitement est simple : faire comprendre au
malade
qu'il a un tic et qucl lic, le mener devant une
quer. Un bon moyen pour empêcher l'aérophagie, est de consciller au
malade
, quand il sent venir sa crise, de se maintenir
en son pouvoir parce qu'elle le soulage sans lui être agréable. Les
malades
finissent non seulement par aider il la régur-
du voile lié à des lésions cérébelleuses ou but))aires. Certains
malades
ont la manie d'avaler leurs cheveux, d'où, dans l
ue temps de la digestion : déglutition, élaboration, défécation. Le
malade
a peur de s'étouffer en avalant, il craint les
i fréquente chez les dyspeptiques. " THÉRAPEUTIQUE La plupart des
malades
atteints d'affections digestives sont des névro-
puissants et les médications doivent être très surveillées chez ces
malades
. Chez eux en effet, tout devient matière à obse
les plus anodines, car bientôt, à tout propos et hors de propos, le
malade
même guéri renouvelle l'absorption du médicamen
veut retirer quelques succès de la thérapeutique. C'est ainsi qu'un
malade
déglutit de Pair parce qu'il croit par ses contor
terminant d'insister sur un principe fondamental, l' iso- lement du
malade
. Nous l'avons déjà dit, supprimer l'entourage, c'
l'isolement, le diriger à sa «mise. Cet isolement sera absolu. Le
malade
ne reverra sa famille qu'en cas de progrès sensib
s placés sur les limites de notre cadre : ce sont, par exemple, des
malades
atteints d'un [F. MOUTIER] 1008 TROUBLES NERV
tout psychique, nous la déconseillerons. Trop souvent en effet, ces
malades
sont des hypocondriaques, et, après une sedatio
essentielle. Le syndrome étudié se présente chez deux catégories de
malades
bien différentes. Tantôt il se rencontre au cou
ès fréquent dès que l'éten- due ou le nombre des lésions oblige les
malades
à garder le lit. Les altérations médullaires s'
ent quelques gouttes d'urine s'échappent et souil- lent le linge du
malade
. Dans la syphilis de la moelle,- il existe souven
-colile chronique. Dans de tels cas, il arrive assez souvent que le
malade
ne puisse retenir ses matières, et que la cache
, il dépend en d'au- tres cas de ses idées délirantes, 'soit que le
malade
se soulage en se trompant d'emplacement, soit q
nce sénile, il dépend de la déchéance intellectuelle et morale; les
malades
sont profondément atteints, ont assez souvent de
e et dans les délires. Il lient il des causes diverses, soit que le
malade
éprouve une impulsion irraisonnée pour les acte
ue dans le délire des négations, le gâtisme surviendra parce que le
malade
se déclarera incapable de prendre le vase. Certai
e ê't quelque simulateur résolu. Barbouillage. Un certain nombre de
malades
ne sont pas seule- ment incontinents, mais enco
ent des urines par des matelas spéciaux, et de veiller il ce que le
malade
soit changé aussi souvent qu'il ii peut en être
idérations donnent au médecin le devoir d'exercer sur qui soigne le
malade
une rigoureuse surveillance; la pré- vention et
prendre une forme spéciale qui serait due aux ellorts que font les
malades
pour se soulever dans leur lit (Le Dentu) : les
pince de homard chez un syringomyélique (c'est la main droite du
malade
ci-dessus). Flexion des 5 der- niers doigts, ex
ombants avant le 2e et le 5e doigts, et pendant un certain temps le
malade
« fait les cornes » ; le long- abducteur du pou
lesquels le pouce ne quitte pas la face antérieure de l'index : le
malade
a ainsi l'air de constamment « rouler une cigaret
parole et des troubles profonds de 1 in- telligence qui donnent au
malade
un caractère tout il fait particulier. Dans les
ale, son caractère souvent épidérnique, la coïncidence chez le même
malade
ou chez d'autres sujets de formes convulsives,
tendineux comme tous les pieds-bots spasmodiques orga- niques ; le
malade
marche « en draguant » et non en fauchant (Charco
donnent moins de certitude soit parce qu'en plaçant différemment le
malade
, on peut les altérer, soit parce que en eux-mêmes
, surtout chez le géant infantile, mais il est à noter que chez ces
malades
, il peut être augmenté par un ressaut occipital
nt tenir compte, le cas échéant, d'une saillie anormale de gencives
malades
. On pourra de même mesurer la distance naso-alv
ne permet pas d'appliquer un instrument, chez un scoliotique ou un
malade
atteint de genu valgum, qu'il vaudrait mieux ne
e toise un peu spéciale. Admettons que l'examen se fasse debout. Le
malade
est bien éclairé face a la toise, ou placé au côt
points de repère; puis on procédera aux mesures en ne déplaçant le
malade
devant la toise que le moins possible. ' Chaque
, pour éviter toute erreur. Enfin, on aura soin de faire asseoir le
malade
afin de prendre la hauteur du pied, de façon il
arquer d'avance les points de repère. Il faut aller vite et pour le
malade
nu, maussade souvent et pour l'observateur qui
le muscle au repos, la masse musculaire est le plus saillante. Le
malade
ne doit pas faire de biceps) ; du poignet, au-d
ue, bout du médius et de mesurer directe- ment ensuite au ruban, le
malade
étant écarté, soit le D. Liurêtal, soit la gran
- tuer en épaisseur, pendant et après la puberté. Gigantisme. Les
malades
considérés présentent à étudier divers groupes
valYll1n, et. l'on a l'occasion de le voir évoluer si l'on suit les
malades
pendant plusieurs années. Ce n'est pas que ces ma
'on suit les malades pendant plusieurs années. Ce n'est pas que ces
malades
vivent longtemps : peu dépassent trente ans. Il
sque, voyons maintenant les signes de l'acromégalo-gigantisme. - Le
malade
examiné a générale- ment été l'objet de la curi
, de rendre tout examen délicat et souvent fort insuf- fisant. Le
malade
souffre. Une céphalée constante le tourmente, il
Quant aux caractères sexuels secondaires, ils dépendent de t'age du
malade
au début de son affection. Il n'en existe aucun
ez fréquent pour qu'il soit utile d'y bien songer en exami- nant un
malade
), imperforées, à ouvertures multiples. Coloboma i
à rechercher ici comment cette syphilis peut être dépistée chez un
malade
que l'on soupçonne atteint d'une lésion nerveuse
rra se reconnaître de deux façons : ou bien par l'interrogatoire du
malade
, ou par l'examen direct. Si le malade est de bo
bien par l'interrogatoire du malade, ou par l'examen direct. Si le
malade
est de bonne foi et s'il est éclairé et instrui
ue la recherche des stigmates sera importante. 1° Interrogatoire du
malade
. On pourra penser qu'il s'agit de syphilis quan
toire du malade. On pourra penser qu'il s'agit de syphilis quand le
malade
aura eu la notion du chancre. 1° Cette lésion a
ucoup plus de chancres syphilitiques simultanés (Queyrat) ; 5° Le
malade
se rappellera que cette lésion était volumineuse,
philitique et qui porte à rechercher cette affection. L'examen du
malade
suspect de syphilis devra porter également sur le
urnier ; fré- quence extrême des antécédents syphilitiques chez ces
malades
: nombre considérable des sujets syphilitiques
uver sur eux quelques stigmates d'hérédo-syphilis. L'enquête sur le
malade
portera sur ses antécédents, sur la recherche d
cquis ces renseignements qu'on pourra procéder à l'examen direct du
malade
. A une époque rapprochée de la naissance, la ta
dans la sémiologie de l'hérédo-syphilis tardt\ ? E-P<7Ûier). Le
malade
a eu le plus souvent dans l'enfance des maux d'ye
tératologiques qui n'ont rien de caractéristique.; Il se peut qu'un
malade
hérédo-svphilitidue ne présente aucun des stigm
orté une preuve de syphilis. Les recherches de M. Joltrain, sur les
malades
de l'hospice de Bicèire, ont apporté des éclair
jections. Le traitement par les frictions sera préconisé lorsque le
malade
est éloigné d'un médecin ou manifeste une pusil
alles de temps plus ou moins longs, ce qui est un avantage pour les
malades
, mais il convient d'ajouter que l'intoxication me
Koplik. Ces auteurs ont également étudié l'homme sain et le cerveau
malade
. Il convient de ne pas oublier la valeur des te
ar un excès de liquide exagère la sonorité (signe de Mac Ewcn'l. Le
malade
doit être assis la tête rigoureusement droite, au
bjets nécessaires à assurer l'asepsie et l'anesthésie de la peau du
malade
. 1° L'aiguille sera une aiguille en platine iri
si, à sa disposition, des aiguilles toujours prêtes. 2° Attitude du
malade
. Le malade sera placé, soit dans le décu- bitus
sposition, des aiguilles toujours prêtes. 2° Attitude du malade. Le
malade
sera placé, soit dans le décu- bitus latéral, s
s de méningite, chez les comateux. Sicard le préfère chez tous 'les
malades
. Dans ce cas, le sujet est mis dans la position
chaise dont le dossier soit placé latéralement ; on recommandera au
malade
de baisser la tète en avant, de croiser ses bra
si l'aiguille pique bien, avec l'anesthésie au chlorure d'éthyle le
malade
ne devra pas sentir la ponction. L'aiguille tra
n le recueillera seulement alors cc moment, et on recomman- dera au
malade
de ne pas faire d'effort pour éviter le retour de
e sang qui viendraient souiller le liquide céphalo-rachidien. D) Le
malade
pourra se plaindre d'une douleur vive au niveau d
a peu d'effet sur cette céphalée ; pour l'éviter on conseillera au
malade
le repos, ou on le mettra la tête en bas, sorte d
constaté que le liquide s'écoule avec rapidité chez la plupart des
malades
; chez plus de la moitié d'entre eux il se produ
mesurer la perméabilité de l'iodure de potassium on fera ingérer au
malade
deux grammes d'iodure et on les cherchera dans
suivants : Brissaud et Bruandet eurent huit cas posi- tifs sur huit
malades
, Souques trois positifs sur trois. Babinski rappo
dans six cas sur vingt, ont trouvé une lymphocytose avérée chez des
malades
arrivés à la phase ter- minale. Liquide cépha
et.-unième jour et au vingtième jour de zona et même chez un autre
malade
après six mois et demi, Achard et Grenet ont cité
ragie méningo-encéphatique ; les auteurs fai- sant l'autopsie de la
malade
observée par eux ont pu constater un ramol- lis
une fois la polynucléose à trois ponctions successives chez le même
malade
. Marcou- Mutzner a cité aussi des cas de polynu
onstater la présence des polynucléaires à la ponc- tion lombaire de
malades
qui présentaient des signes très discrets de mé
amen du liquide céphalo-rachidien. Dans ce but, ils ont examiné des
malades
il la période secondaire, présentant de la céphal
se hâter de conclure l'absence de fracture. De plus, l'autopsie du
malade
montra un épanchement san- guin par contusions
erons le cas de Faisans (Soc. Médie, des llôpil., 28 juin 1901). Un
malade
aphasique retrouva la parole quelques heures ap
de cas comme thérapeutique du coma (cas de lirmnig, ) ! )iodes). Le
malade
peut reprendre connaissance sous l'influence de
stagmus et l'asthénie musculaire. Une autre ponction fil. sortir le
malade
de létal comateux. Trocmé (Thès ! ' de Paris, 1
plus fine que celle que l'on utilise pour la ponction lombaire. Le
malade
est placé en position génupectorale ou en décub
e plus remarquable est sa durée parfois très longue : au début, les
malades
ne sont pas sans présenter quelques analogies ave
Merle), qui, seules, méritent l'épithète de cachectisantes. Chez un
malade
de Pierre Marie, Widal et Gougerot, où la tuber
pide sinon presque subite. Lorsque la survie se prolonge un peu, le
malade
tombe vile dans un coma apoplectique profond av
cérébraux, de l'aqueduc de Sylvius ou dû 4c ventricule, de l'âge du
malade
(nourrisson ou adulte), de la prédominance ou d
t comme par enchantement el, après une, deux ou trois ponctions, le
malade
qui semblait voué à une mort prochaine guérit r
est bien évident que la solution du problème qui se pose au lit du
malade
, ne peut être trouvée clnal l'autopsie et grâce à
localise à l'une des moitiés du crâne et que la percussion du côté
malade
semble plus - lG. DELAMARE.} 1151J SYNDROME
ral, une méningite; avant d'être à la normale ou en hypothermie, le
malade
a présenté une légère ascension fébrile (37U ? ou
uillés, d'une précision et d'une clarté exceptionnelles ; enfin des
malades
nerveux, des agités, des alcooliques, des dyspn
iennent souvent à une période où le traumatisme est oublié et où le
malade
n'a plus aucune raison pour s'adresser directemen
s des épaississements des os du crâne et des exostoses et. chez une
malade
de Hirschberg. une dilatation considérable de l
relative. M. le D'' Béclère a montré, en radiographiant deux de nos
malades
, que ces caractères différentiels pouvaient app
uivante sur te'2''ortcit : ace moment.et [tour la première fois, le
malade
présenta de l'inégalité pupillaire et de l'ataxie
rincipe l'uti- lité constante de la radiographie du crâne. chez les
malades
suspects de 1 umeur'hypophysaire, . il démontra
our défendre cette théorie sur la radiographie du crâne de certains
malades
: ils ont en effet constaté que certains géants
le néo- plasme des éléments nerveux qu'il comprime; ainsi chez deux
malades
de Labeau qui étaient atteints depuis quinze an
ation telle que quel- ques semaines après le début du traitement la
malade
fut en état de se tenir debout et de faire quel
remblement des membres supérieurs disparut presque complètement, le
malade
put porter un verre d'eau a sa bouche et même écr
lique soumis au même -traitement a été rapporté par M. Babinski. Le
malade
, atteint depuis sept ans de douleurs articulair
ée des mou- vements d'adduction de l'articulation coxo-fémorale. Ce
malade
vit, à la suite du traitement, s'atténuer les d
'hypophyse une totalité de radiations plus forte. Uramegna, chez sa
malade
, réussit par deux fois à sept mois d'intervalle
ion reprit son évolution malgré un nouvel essai de traitement. La
malade
de Béclère, âgée de 16 ans, atteinte de gigantism
beaux succès dont le plus typique a été relaie par Béclère (*). Son
malade
avait subi successivement l'enlèvement de toutes
transpor- tables qui servent aussi pour les applications au lit des
malades
. Les piles au bisulfate de mercure sont celles
on la rapproche des autres constatations fournies par l'examen des
malades
. Au point de vue clinique nous aurons à disting
. (Marina l'a cons- tatée chez deux hystériques et E. Remak chez un
malade
présentant des troubles des mouvements et de l'
autres raisons l'examen olologique a montré que l'oreille doit être
malade
, soit de simples troubles fonctionnels comme da
t, pour l'une et l'autre direction du courant, du côté de l'oreille
malade
si l'affection est unilatérale, du côté de l'or
malade si l'affection est unilatérale, du côté de l'oreille la plus
malade
si l'affection est bilatérale. Toutefois dans l
apport avec l'un des pôles de la bobine est placée, sur le corps du
malade
; l'opérateur tient dans une main la seconde élec-
gnes subjectifs (sensation de raideur dans la joue ressentie par le
malade
) et par des signes objectifs (redressement et é
mouvements associés d'élévation de la commissure labiale lorsque le
malade
cherche à fermer les yeux ou à plisser le front,
ent des mouvements associés d-oc(-Itisloii des paupières lorsque le
malade
ouvre la bouche. Dans ces conditions, il faut c
peut être utile il plusieurs points de vue; il soutient le moral des
malades
en leur faisant considérer que leur maladie n'e
est parfois préférable de pratiquer l'électrisation en laissant le
malade
couché. Le bain électrode est alors remplacé par
hiatique ; elle s'y trouve maintenue par le. poids du corps, que le
malade
soit couché ou qu'il soit assis. La posi- tion
t été traitées encore par l'électrisation statique. Généralement le
malade
est placé sur le tabouret isolant et l'on promè
quer la friction électrique sur le trajet du nerf. D'autres fois le
malade
est couché sur une chaise longue, non isolée du
ut suffire, le courant se trouvant fermé sur le sol par le corps du
malade
quand il n'est pas isolé. On peut aussi appliqu
doit employer de fortes intensités, il convient de faire étendre le
malade
sur un lit ou sur une chaise longue, de façon q
our créer la suggestion, la développer et la faire accepter par les
malades
. ; Le traitement électrique dans l'hystérie peu
monter tout d'abord l'impressionnabilité souvent très grande de ces
malades
et de les accoutumer peu a peu aux applications
jours, parfois même seulement deux fois par semaine. Lorsque les
malades
sont arrivés à bien supporter le bain, il y a gén
l'électricité statique, applications qui varient suivant l'étal des
malades
et suivant les troubles prédominants; contre le
es nerfs et provoquer la contraction des muscles. Pour habituer les
malades
à supporter la faradisation on peut commencer par
r la méthode polaire, soit par la méthode bi-polaire, on montre aux
malades
que leurs muscles ont conservé, le pouvoir de s
éter par l'excitation faradique les mouvements que l'on demande aux
malades
de faire. De cette façon, et la suggestion aida
ériques n'entraînent généralement pas de gène bien accusée chez ces
malades
. On a montré d'ailleurs dans ces dernières anné
faire supporter et on évitera de heurter les pré- ventions que les
malades
peuvent avoir contre tel ou tel mode d'électri-
radiques tétanisants et assez forts pendant que l'on recommande aux
malades
de s'efforcer à faire un mouvement dans le sens
ite quantité de liquide ou d'aliments demi-solides, pour montrer au
malade
que la déglutition est redevenue possible. -
ne façon un peu particulière, venant dans une cer- taine mesure des
malades
mêmes et résultant des idées qu'ils se font sur
sée par Beard et Rockwell dans le traitement de la neurasthénie. Le
malade
est assis sur un tabouret, et les pieds reposen
l'on voudrait pratiquer la faradisation généralisée, en laissant le
malade
au lit. on appliquerait deux larges électrodes
oint, si l'électrode n'est pas mise en contact avec le sternum, les
malades
peuvent supporter habituelle- ment une force de
ants plus intenses atteignant 50 ou 40 lu. 1., parfois plus, si les
malades
peuvent les supporter. Certains électrn- ! l1l"ra
ent elle n'est pas complète, bien que dans son ensemble, l'état des
malades
puisse être redevenu très satisfaisant. Parmi l
ation statique est généralement assez mal supportée par ce genre de
malades
, souvent elle augmente l'agitation, elle augmente
insomnie. Il est cependant des exceptions à cette règle et certains
malades
se sont bien trouvés de la 1'ranklinis,tion. De
adie de Parkinson, mais sans résultats bien appréciables. Parmi les
malades
de ce genre, .que j'ai eu l'occasion de soumett
u'il soit bien supporté, ce qui n'est pas toujours pour ce genre de
malades
; suivant les cas, on v ferait plonger les pied
'état du système cardio-vasculairc. son des lésions pulmonaires des
malades
. Je voudrais simplement indiquer quelles sont l
ques anxieux. Pour combattre certaines insomnies on conseillera aux
malades
soit de prendre le soir avant de. se coucher un
che chaude à 55" en jet brisé de une à deux minutes. Chez d'autres
malades
le résultat sera meilleur avec des douches froide
YDROTHÉRAPIE. 1545 Les neurasthéniques constituent une catégorie de
malades
qui 1]éuéfi- , cient souvent des différents tra
sage du drap mouillé, des affusions froides le matin. Chez quelques
malades
deux douches par jour peuvent être. utiles, l'u
des polynévrites sensitives les applications chaudes soulagent les
malades
. Dans les névralgies la chaleur est spécialement
tinales suivies de frictions semblent convenir spécia- tement à ces
malades
qui, d'ailleurs, supportent souvent fort mal l'ea
aphasie, 211. Paraplégie, phénomène des orteils, 452. - Examen du
malade
. Description et formes cliniques, 486. - Classi
te. ? Parole, troubles. Toute conversation est impossible avec le
malade
; la parole n'est pas comprise, .194. - Le mala
mpossible avec le malade ; la parole n'est pas comprise, .194. - Le
malade
com- prend, mais n'exprime pas sa pensée, 1l1
- Le malade com- prend, mais n'exprime pas sa pensée, 1l15. - Le
malade
ne veut pas parler, 197. La conversation est po
pas parler, 197. La conversation est possirle, mais le langage du
malade
est troublé; troubles delà phonation et de l'ar
ent, 964. 4 Ponction lombaire. Technique. Aiguille. Attitude du
malade
, l 120. - Points de repère. Asepsie et anesthés
culaire myotonique, réflexe paradoxal, 05. - roll/lien, Position du
malade
pour assu- rer le relâchement du triceps, 427.
mo- rale qui produit le crime, dit que le criminel n'est point un
malade
, qu'il ne faut pas l'assimiler à un aliéné, il
ssion mentale, pouvant aller jusqu'à la stupeur. D'autres fois, ces
malades
offrent une grande excitabi- lité, des hallucin
es troubles dépendant du système nerveux central ob'e¡'vé, chez les
malades
atteints de goitre exoplzthalmique. (Revue de m
e du sterno-cléido-mastoïdien; les con- tractures disparurent et la
malade
tomba mélancolique, cet état dura une année. El
.... trente-quatre ans, paraly- tique général. - Père original. -Le
malade
a eu des convul- sions dans l'enfance, un léger
éreuse, mais que le sujet est à la fois cancéreux et vésanique. Les
malades
qui nous occupent sont tabétiques et aliénés; i
d'éclampsie et elle est restée épileptique depuis. - 3° Le frère du
malade
vient d'être pris à trente-cinq ans d'une parap
et soeurs atteints de la même manière (Meryon, Gowers2, etc.). Ces
malades
offrent quelquefois, dans leur histoire morbide
ois, dans leur histoire morbide, d'autres phé- nomènes nerveux : un
malade
cité- par Mahot" avait eu plusieurs fois des at
avait eu plusieurs fois des attaques éclamptiques ; la mère d'un
malade
observé par Ord'' avait été choréique, une soeu
e par Dunlop2, qu'est basée la théorie cérébrale. Le père des trois
malades
de Dunlop est mort aliéné. D'ailleurs l'hérédit
catégorique, soit par ignorance, soit par mauvaise vo- lonté. Ces
malades
ont comme un sentiment de honte; ils voudraient
, Babesiu, Raymond, Damaschino, etc.), ont constaté, chez plusieurs
malades
, le développement simultané de la sclérose sur
du foie, probablement de nature calculeuse. Lors du mariage de la
malade
, en 1860, le mari de cette femme présentait des
47 peu de temps. Depuis cette époque, à différentes reprises, la
malade
a eu des boutons sur le corps et éprouvé des maux
nt où s'est établie l'amaurose, il y a eu de vives céphalalgies. La
malade
avait comme un cercle de fer autour de la tète,
on finit par apprendre qu'elles remontent beaucoup plus loin que la
malade
ne le disait tout d'abord, et qu'en réalité les
inférieurs ont été affectés. Etal actuel (22 février 1882). - La
malade
, par suite des troubles de la vue et de l'impot
s- tence d'une atrophie grise des papilles. De temps en temps, la
malade
éprouverait des bourdonne- ments d'oreilles ave
nférieurs. Aux membres inférieurs, elle est à peu près complète. La
malade
ne peut ni marcher ni même se tenir debout. Lor
s. 48 8 PATHOLOGIE NERVEUSE. Cependant il n'est pas possible à la
malade
de se servir de ses mains. La paralysie des m
pe, il y a eu un peu d'incontinence d'urine. c) Sensibilité. - La
malade
se plaint d'éprouver de temps en temps, dans le
n, pendant la plus grande partie de l'année 1882. En novembre, la
malade
se plaint à nous, à différentes reprises, de vive
l'un ou l'autre des espaces intercostaux. Durant l'année 1882, la
malade
a eu cinq attaques de syncope. A partir du mois
r les matières fécales et les urines. Vers le 20 janvier 1883, la
malade
est prise de fièvre. Le thermomètre marque mati
rum apparaît. 1. FAUSSE SCLÉROSE SYSTÉMATIQUE DE LA MOELLE. 49 La
malade
succombe le 25 janvier. Au moment de la mort, n
poussée d'herpès, la teinte ictérique, la fièvre qu'a présentée la
malade
durant les quatre ou cinq derniers jours de la vi
laires de Clarke étaient fort peu développés sur la moelle de notre
malade
. Sur les points où les cellules de ces groupes
y sont aussi fort abondants. e) Sur les limites des tissus sains et
malades
, c'est-à-dire dans les points où la sclérose n'
us d'un titre. M. Hervouet (de Nantes), dans le service duquel le
malade
a succombé, a bien voulu nous montrer les prépa
de l'ataxie locomo- trice. Pareille atrophie existait aussi chez le
malade
dont M. Babesiu a rapporté l'observation. Dans
étude microscopique à faible grossisse- ment des lésions chez notre
malade
. Nous avons eu affaire à une sclérose diffuse s
M. Charcot, à la Salpêtrière : les lésions de la moelle chez cette
malade
correspondaient, suivant toute appa- rence, à c
ordons postérieurs et des cordons latéraux, coexistant chez le même
malade
. - Prédominance ptcsque exclusive des symptômes
perçoit le vaisseau. D'un autre côté, au niveau des points les plus
malades
, on voit que la pie- mère adhère complètement a
ce cas exigent que nous nous y arrêtions quelques instants. Chez le
malade
de Westphal, comme chez la nôtre, c'est au nive
la conséquence d'un développement incom- plet de la moelle chez la
malade
. IV. Les développements dans lesquels nous ve
ne saurait tenir les altérations relevées dans la moelle de notre
malade
, pour véritablement systématiques. Et nous pren
des tubes nerveux sur une coupe transversale de la moelle de notre
malade
et sur celle d'une moelle atteinte de sclérose
du cordon latéral de la moelle de Sarrazin, aux confins des parties
malades
et des parties saines, c'est-à-dire là où la lé
ire un grand nombre de ces tubes, mais ceux-ci sont pour la plupart
malades
et présentent les lésions qu'on observe dans le
: toxiques ou infectieux. Eh bien ! dans les an- técédents de notre
malade
, nous retrouvons un en- semble d'épisodes qui n
e qui caractérise en effet les altérations mé- dullaires chez notre
malade
, c'est d'une part leur ori- gaine péri-vasculai
croyions autorisés à affirmer l'étiologie syphilitique chez notre
malade
. A ce propos, nous présenterons ici quelques br
niers de ces cordons ? Les faits vont nous ré- pondre. Chez notre
malade
, nous avons relevé quelques symptômes, placés é
ait à peu près de même dans le cas de M. Babesiu. En effet, chez le
malade
, dont il est ques- tion dans l'observation de c
intellec- tuel. Traitement par l'hydrothérapie; guél'Ùon, - Etat du
malade
depuis sa sortie. Bucli... (Jean), âgé de tre
st atteinte d'un prolapsus utérin qui date de la naissance de notre
malade
. [Père, mort d'une fluxion de poitrine ; mère m
iement l'exposait aux taquineries de ses camarades d'atelier. Notre
malade
. - Grossesse bonne; accouchement à terme, sans di
ais a toujours persisté. Le début de l'hystérie remonte, chez notre
malade
, à l'âge de douze ans et demi et a eu pour caus
l-formation congénitale qui exisle également chez la soeur de notre
malade
atteinte de la même névrose; on l'avait constatée
ons digestives sont régulières et l'appétit est bon; tou- tefois le
malade
présente une appétence prononcée par les ali- m
a grande variété que nous avons observée dans les attaques de notre
malade
, dépendant de la durée et de la violence des ph
nvier. - Nous sommes témoins, à la classe, d'une aulre attaque : le
malade
pousse un cri, on l'enlève de son banc et on l'
voit l'enfant chanceler et tomber lourdement, soutenu par d'autres
malades
, sans pousser un cri : étendu à terre sur le do
plitude jusqu'à dépasser en violence celle de la phase initiale. Le
malade
embrasse fortement la jambe d'un assistant et s
pendant quelques instants. L'attaque enfin cesse subi- tement : le
malade
annonce que « c'est fini » et qu'il n'a qu'un p
Attaque épileptoide. Pendant qu'on pratique l'exa- men physique du
malade
, assis sur son lit, on voit ses jeux se con- vu
riode de la grande attaque, celle de délire, a donc fait défaut. Le
malade
revient à lui et se plaint d'une sensation de bou
. Après une phase de résolution musculaire de quelques instants, le
malade
se relève sur son séant, se frotte les yeux et
orts de vomissements. Ce» phénomènes durent peu, et, à la suite, le
malade
s'assied sur son séant et recommence les mouvem
s n'avons observé de troubles de la sensibilité générale chez notre
malade
et, de même qu'il n'y a jamais eu d'anesthésie,
- mine une sorte d'étouffement qui serait susceptible, au dire du
malade
, d'aboutir à une attaque, si on la prolongeait.
use, dirigée d'une zone iliaque à l'autre et produisant, d'après le
malade
, l'effet « d'un chemin de fer qui passe ». Le p
étermine un J4 le recueil DE faits. étoulfrment. En même temps le
malade
voit trouble; il entend des «ding... ding... di
is, à maintes reprises, le l'intégrité de la sensibilité chez notre
malade
, et nous avons tenté de la modifier par différe
s de la peau et à la hauteur du bassin, durant plus d'une heure; le
malade
nous a dit avoir ressenti pendant ce temps comm
e cuivre, les sensations tactiles devenaient un peu émoussées. Le
malade
percevait douloureusement la piqûre d'une épingle
breuses expériences, il nous a toujours été facile d'endormir notre
malade
soit au moyen de la fixation des yeux par le re
e expérience (21 avril 1881). - L'un de nous s'assied vis-à- vis du
malade
et dirige fixement le regard sur ses yeux. Au u b
e ce qu'on lui a fait. Deuxième expérience (23 avril). On endort le
malade
par la fixation du regard, en·ix minutes. Les p
ont été de 20 à la minute. Troisième expérience ( ? 9 avril). Le
malade
est endormi par le regard en trois minutes; pen
ans soutien dans cette position in- supportable à l'état normal. Le
malade
reste néanmoins immobile, 96 recueil DE faits.
. A la suite de celte expérience, plus prolongée que de coutume, le
malade
reste quelques instants sans revenir totalement
e. 18$. 1 juin. - On fait une dernière tentative d'hypnotisme. Le
malade
est endormi par la fixation du regard avec un peu
allé en déclinant, surtout dans ! a der- nière moitié de 1881, elle
malade
a pu sortir guéri en juin 1882. Nous repiodliis
te, à la même date, beau- coup de progrès. 13 décembre 1881. - Le
malade
est envoyé à l'atelier de serru- rerie ; il s'y
orue et vin de gentiane à cause des manifestations scrofuleuses. Le
malade
s'est sérieusement dé- veloppé sous le rapport
ne nous l'a dit; il n'est pas rare, en effet, que les mères de nos
malades
, ouvrières, femmes d'ouvriers, déclarent que le
. 99 pui de notre hypothèse, nous rappellerons que deux soeurs du
malade
sont mortes de convulsions; qu'une autre est atte
ions; qu'une autre est atteinte de zézaiement et d'hystérie; que le
malade
ainsi que deux de ses soeurs offrent une malfor
igrissement assez prononcé. Mais dès que les vertiges cessaient, la
malade
revenait à son état intellectuel antérieur. Si
cataleptique. Le somnambu- lisme nous a paru incontestable chez ce
malade
. Inutile de dire que, dans ces expériences, tou
ssibles ont été prises pour déjouer toute supercherie de la part du
malade
. VI. De même que dans les trois cas que nous av
'hydrothérapie que nous devons la disparition des attaques de notre
malade
. 11 est sorti alors qu'il n'avait plus de crise
Ces mouvements, qui transportaient violemment et avec rapidité les
malades
, avec projections des membres de côté et d'autre,
à des scènes tantôt comiques, tantôt scandaleuses. Un de nos jeunes
malades
, durant la période clonique, exécute des mouvem
nt les repas, contrairement à ce que Rossier avait observé chez son
malade
. (Ons. XXX.) En re- 'Voir le ne 16, p. 86, le n
ment les po- tages liquides et les boissons sont toujours, chez nos
malades
, ruminés dans un temps très court après l'inges
: l'un est mort à trois jours de (,on- vulsions, l'autre est notre
malade
. Un garçon, bien conformé. mort à treize jours,
elli- gente ; n'a pas eu de convulsions, est très peureuse. Notre
malade
. Grossesse accidentée par une chute à cinq mois,
peu près démente.] Pas de consanguinité. Un seul enfant : notre
malade
. Rien de particulier lors de la conception. Dès
pas de nausées, d'anxiété; souventmême, au contraire, la figure du
malade
exprime la béatitude; la colora- tion de la fac
dont l'existence continue est une gène et parfois un danger pour le
malade
. Ce ne sont pas là les caractères du mérycisme
e est quelquefois si faible qu'elle peut passer inaperçue. Chez les
malades
que nous avons observés, nous avons recherché s
qui ruminent moins bien ou cessent même de ruminer lorsqu'ils sont
malades
. Quoi piefois même il se peut que le mérycisme
II). Quand le mérycisme est involontaire, on peut recommander aux
malades
de manger lentement, de bien mâcher leurs alime
rables (Olls. XXVII). La pep- sine, que nous avons essayée chez nos
malades
(Cas. XXX 120 REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGI
(Neurol. Centralbl., 1882.) Le diagnostic porté pendant la vie du
malade
que ce fait con- cerne fut : lésion de la base
nvulsives, dans l'espace de vingt-six jours, et faire voir enfin la
malade
à un certain nombre de membres de notre com- pa
utition. Nous ne con- naissons pas les antécédents héréditaires. La
malade
entre à la Salpêtrière dans mon service le 24 j
ait à 120 et 130. Cette grande série de 8,000 attaques terminée, la
malade
ne présenta qu'un nombre limité de crises de ma
attaques reparaissaient. Nous avons examiné à plusieurs reprises la
malade
au point de vue de la sensibilité, et nous n'av
boule hystérique. Le 3 octobre J883 (il y avait quinze jours que la
malade
n'avait pas eu d'attaques), elle est prise d'ac
le côté droit. Mais le nombre excessif des attaques, le calme de la
malade
dans les inter- valles des accès, l'absence de
ve, qu'il nous a paru intéressant de vous commu- niquer. Chez notre
malade
, en effet, l'hystérie est restée latente pendan
inée. Si quelque phé- nomène nouveau vient à se produire chez notre
malade
, je m'em- presserai d'en faire part à la Sociét
s'expliquer par les doses considérables de bromure absorbées par la
malade
. L'hypothèse de l'hystérie avait contre elle, dis
rmanents en dehors des attaques : le caractère dit hystérique de la
malade
n'avait pas une grande importance; mais il rest
u délire qui manque, tantôt c'est l'épileptoïde : nous avons vu une
malade
chez laquelle la phase épileptoïde n'était repr
pour le nombre des attaques dans une même journée. Georget cite une
malade
dont les attaques furent si fréquentes et si fo
Legrand du Saulle, c'est que les accidents hystériques ont, chez la
malade
dont il s'agit, simulé d'une façon remarquable,
e n'est pas purement théorique. Elle est réalisée dans le cas d'une
malade
actuellement en cours d'ob- servation dans le s
ite et à gauche. J'ajoute que, quelques jours après son arrivée, la
malade
fut prise d'hémoptysie, que l'absence de toute
nt ladite attaque se caractérisait : sans aura sans cri initial, la
malade
inclinait le tête vers l'épaule gauche; le bras
its constitutifs d'une attaque d'épilepsie par- tielle. Jamais la
malade
n'a eu d'attaques d'hystérie franche; jamais no
un point capital qui ressort, à mon sens, du rapprochement de la
malade
de III. Legrand du Saulle et de la Ilûtl e. Je po
enu, a agi par grande négligence ou corruption et qu'il a détenu le
malade
sans raisons plausibles ». Peut-être serait-il
tementales devraient se montrer plus facile pour l'admission de ces
malades
dans les asiles. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE D
intacte. Con- tractilité électro-musculaire conservée partout. Le
malade
pouvait, autant que ses forces et son oppres- s
le est égale des deux côtés. Les lèvres sont très peu mobiles. Le
malade
ne peut les porter aisément en avant et de côté
les sillons péri-labiaux sont conservés et égaux des deux côtés. La
malade
peut ouvrir la bouche, mais avec quelque peine;
eine sensibles. Salivation incessante; pendant toute la journée, la
malade
est occupée à essuyer une salive visqueuse et f
es labiales mêmes peuvent être articulées assez distincte- ment. La
malade
parle toujours sur le même ton monotone, par ph
arac- téristique. La déglutition est très pénible. Pour boire, la
malade
est obligée d'avaler très lentement et par peti
athilde, n" 19 (service de M. RAYNAUD). , Etat à son entrée. - La
malade
n'entend pas, elle ne peut prononcer aucune par
cée à droite qu'à gauche. L'orhiculaire des lèvres est paralysé; la
malade
ne peut fermer complètement la bouche; les lèvr
roite ; à gauche, elles ar- rivent au contact, mais c'est tout : la
malade
ne peut les serrer. Si on lui fait signe de gon
fait intact. Le visage a une expression d'hébé- tude marquée. La
malade
ouvre difficilement la bouche; elle l'entr'ouvre
étalée; tout mouvement d'éléva- tion ou de propulsion est perdu; la
malade
cherche à s'aider de ses doigts pour tirer sa l
provoquer de réflexe. La déglutition est très difficile; ainsi la
malade
s'enfonce à chaque instant les doigts dans la b
ement peut être déglutie. Aussi pense-t-on un moment à nourrir la
malade
avec une sonde oesophagienne. La parole est ent
avec une sonde oesophagienne. La parole est entièrement perdue; la
malade
, quand on l'excite, essaye vainement de parler;
upille gauche est un peu dila- tée. L'ouïe est abolie; cependant la
malade
entend un peu, quand on crie très fort près de
son oreille. Aucune paralysie des membres, motrice ou sensitive. La
malade
se tient debout et marche sans difficulté. Les
du front, secousses convulsives dans les membres. En même temps, le
malade
ne pouvait ni parler, ni avaler. Il retourna à
ain de l'attaque, la parole et la déglutition étaient libres, et le
malade
put retourner à son travail. Quatre jours plus
missure labiale droite, puis la gauche, sont tiraillées en haut. Le
malade
rit fréquemment, sans motif. Les sillons naso-l
emment, sans motif. Les sillons naso-labiaux sont peu prononcés. Le
malade
ne peut siffler, mais il peut facilement fermer
a face paralysés. Abaissement de la commissure labiale droite. La
malade
ouvre difficilement la bouche. Elle ne peut souf-
lement interrompu de temps en temps par un bruit de déglutition. La
malade
n'articule pas plus difficilement une consonne
ux ans. Subitement, sans perte de connaissance, sans hémiplégie, le
malade
fut pris d'embarras de la parole. Il n'y eut pa
de l'état de la langue qui était lourde, comme paralysée. Aussi, le
malade
était-il par instants incom- préhensible pour l
vry. État actuel. - Ce qui frappe tout d'abord, c'est l'aspect du
malade
. La moitié inférieure de la face semble privée de
issent la salive s'écouler par les commissures. C'est à peine si le
malade
peut les rapprocher l'une de l'autre; il y a im-
ncher de la bouche. Elle n'est pas paralysée complètement, car le
malade
peut encore lui faire exécuter quelques légers mo
née et l'articulation des mots très défec- tueuse ; par' moments le
malade
est absolument incompréhen- sible et n'énonce q
ent général ; mais il n'y a pas de paralysie proprement dite, et le
malade
peut faire tous les mouvements qu'on lui demande.
'rt' f J ,,1 ? Jo' 1 . 1) ? 'f". fl ? " paru, on s'aperçoit que le
malade
parle difficilemeiit, Fi 44 Hbf..1t ,t ? ,«-T,
sie glosso-labiée am, '" l ,\, \. 1 - \ . d'origine cérébrale, le
malade
est emporté soit par 1 .. ,1 1) 1 f'(.. t Il 1
tait des symptômes de pa- ralysie glosso-labiée,aussi nets que -les
malades
de .Barlow et de.Rosenthal;' et cependant la lé
ns les observa- tions .d'Oulmont, de Barlow et de Magnus « que le
malade
avait de la peine à écarter les mâchoires ». Le
ge des liquides dans les voies aériennes. A quelque temps de là, le
malade
revient avec une parésie croissante des membres
oire cité du Brain.) - Homme de trente-quatre ans. En juin 1881, le
malade
étant en train d'é- crire, éprouve dans les doi
ite (l'orbicu- laire parait atteint). Pas de paralysie linguale. Le
malade
prononce bien les syllabes séparément, mais pro
'abord par accès, puis était devenu conti- nuel, à tel point que la
malade
était obligée de se mettre un chiffon entre les
t par le ictour d'un accès de goutte. M. Charcot nous a montré un
malade
chez lequel la goutte paraît avoir fait place à
ut d'abord ici les principales perticularités 3. II s'agissait d'un
malade
du service de M. Alillard à l'hôpital Lariboisi
ination des mouvements sans paralysie ni contracture. A l'entrée du
malade
à l'hôpital on constate tous les signes de l'at
r de la main droite. Cette atrophie de la main a débuté, au dire du
malade
, il y a dix-huit mois, en même temps que se son
ion, de' la perversion des fonctions génitales. Deux mois après, le
malade
a éprouvé de l'embarras de la parole. En examin
obli- geance que nous devons de pouvoir la rapporter ici '. 1 Le
malade
a été présenté à la Société de biologie le 3 juil
agies multiples. / Histoire de l'affection. - En 1863, un matin, le
malade
, qui avait alors dix-sept ans et demi, ressenti
oculaire externe. La pointe de la langue s'est déviée à gauche. Le
malade
dit qu'il éprouva, pendant assez longtemps, de
ssibles, mais la jambe avait beaucoup perdu de sa force. Quoique le
malade
pût se tenir debout, sa marche était pénible, d
es de la sensibilité et la parésie persistaient encore. En 1a66, le
malade
éprouva des douleurs dans les membres. Ces doul
.-... tuméfaction ne fut point accompagnée de douleur, ce, que le
malade
explique par l'insensibilité dont le membre était
nt que les muscles sous-jacents ont dimi- nué de volume. Lorsque le
malade
tire la langue, la pointe est déviée à gauche.
de nystagmus. Le nerf auditif du côté gauche est resté paralysé. Le
malade
n'entend le bruit d'une montre ordinaire que lo
un instant hésitant. M. Vidal, en effet, lors delà présentation du
malade
, n'osait pas se prononcer affirmativement sur l
rté à nous demander si les lésions arti- culaires observées chez le
malade
de M. Vidal n'étaient pas simplement de nature
199 ataxie. Des coïncidences analogues, qui avaient, du vivant du
malade
, prêté à des erreurs de diagnostic, ont été rel
muniqué par M. Bonnaire à la Société anatomique en 18811. Chez le
malade
de M. Bonnaire, qui avait fréquenté tour à tour
a plusieurs fois entretenu ses auditeurs a la Salpê- trière. Cette
malade
, la nommée Leisier, était atteinte d'arthropath
articu- larités du cas qui nous intéressent. Observation II. - La
malade
, âgée de cinquante et un ans, fut admise à la S
Un traitement de trois mois à la Charité améliora l'état de la
malade
au point de lui per- mettre de marcher avec un
rdination dans les membres inférieurs était déjà très manifeste; la
malade
projetait ses jambes en avant et en de- hors. E
lle l'existence de la sclérose des cordons postérieurs. Or, cette
malade
présentait, entre autres symptômes, une remarqu
mmes en droit de rap- procher de celui de Leisier, est relatif à un
malade
ac- tuellement en cours d'observation. Observ
emps en temps de la maison, sans motif. La grand'mère paternelle du
malade
tombait du haut mal et est morte dans une de se
'est éduqué lui- même. Antécédents personnels. - Etant enfant, le
malade
a été mal nourri et a beaucoup souffert. A seiz
ous de méningite, dit le ma- lade. Il n'a jamais eu la syphilis. Le
malade
est très catégorique à cet égard, et l'interrog
ion. Les premiers symptômes se sont manifestés, il y a huit ans. Le
malade
avait alors vingt- sept ans. Ces symptômes cons
hère du nerf cubital et au pouce. A peu près à la même époque, le
malade
aurait eu de la déviation de l'oeil gauche, et de
décrits plus loin, ils sont apparus depuiscetteépoque, sans que le
malade
puisse fixer avec précision le moment où ils se
t actuel (19 juillet 1883). - aJ Symptômes habi- tuels du tabès. Le
malade
présente la plupart des mani- festations classi
e latérale droite de la face et du crâne; anesthésie plantaire : le
malade
nous dit qu'il ne sent pas ses pieds; il est fo
is qu'à gauche la griffe commence à se dessiner (Fig. ). Lorsque le
malade
est debout, il rejette en arrière la partie sup
ever, c'est l'existence d'une hémiatrophie de la langue. Lorsque le
malade
tire la langue, la pointe se dévie vers la droi
la langue, de nombreuses rides et de profonds sillons. Lorsque le
malade
tire la langue, la pointe est animée d'un léger t
rem- blement qui existe des deux côtés droit et gauche, et que le
malade
ne peut dominer. Si la pointe tremble des deux
stication ou la déglutition. Elle gène aussi très peu la parole. Le
malade
prétend qu'il aurait eu quelques difficultés à
roit que du côté gauche. Troubles dans la sphère du trijumeau. - Le
malade
n'a jamais eu de douleurs fulgurantes à la tête
upaient la joue, la région temporale et le côté gauche du crâne. Le
malade
compare les sensations qu'il éprouvait alors à
l existe à droite un engourdissement très manifeste, qui porte le
malade
à se frotter, comme pour enlever un poids qu'il
aire de la Dordogne, qui se présenta à la Salpê- trière en 1880. Ce
malade
était alors affectéd'une atro- phie de la moiti
evait faire songer tout naturellement à la syphilis, et bien que le
malade
niât tout antécédent suspect, un traitement spé
it quelques mois à peine que nous avions eu l'occasion de voir le
malade
à la Salpêtrière, lorsque le frère de ce dernier
ment le symptôme d'uu tabes à forme fruste. Depuis cette époque, le
malade
a succombé, à la Maison de santé. Malgré les in
complexes. Le premier est em- prunté à Buzzard et se rapporte à un
malade
qui était affecté à la fois d'hémiatrophie de l
ns celui' de M. Vidal, une paralysie de la sixième paire.'1 Chez la
malade
Leisier, il y avait para- lysie de plusieurs de
nière proposition trouve sa démonstration dans l'étude clinique des
malades
atteints de paralysie, et dans quelques faits a
nous détachons les détails sui- vants : « A cinquante-neuf ans, la
malade
est prise tout d'un coup, dans la rue, de faibl
es infé- rieurs sont conservés, mais un peu affaiblis. Lorsque la
malade
est soutenue sous un bras, et qu'elle s'ap- pui
due de l'axe bulbo-médullaire. D'autre part, 'nous relatons chez de
malade
Grossor ? que nous 'avons examiné spécialement'
u renoncera l'examen cam- pimétrique pour les diverses couleurs. Le
malade
n'a pu le sup- porter. Il a bien distingué les
e. 17 mai. - La céphalalgie continue à augmenter, au point que le
malade
ne peut plus dormir depuis quatre jours. Le maxim
heures de l'après midi, la céphalalgie a redoublé d'intensité et le
malade
a dû gagner son lit. Cet accès s'est accompagné
l'6'juin'. -- Les vomissements ne se sont plus renouvelés, mais le
malade
a'été plusieurs fois'en proie à un délire pareil
s. Malgré les retours du délire passager que nous avons signalé, le
malade
comprend bien ce qu'on lui dit, exécute les mou
te à, l'eau. Laissez-moi fuir,et me défendre... » A aucun moment le
malade
n'a rendu de cucurbitains. Les choses demeurent
'auditif expliqueraient bien aussi l'engourdissement éprouvé par le
malade
dans le côté droit de la face et l'état vertigi
rjour, et ont même été au-dessous de 100; mais il faut noter que la
malade
n'a pas cessé d'être couverte de sueurs profuse
transitoire manque-t-elle en général; et il n'est pas rare que les
malades
rendent une urine d'une densité supérieure à la
non seulement chez les divers ma- lades, mais encore chez les mêmes
malades
à la suite d'accès successifs ; etsurtout parce
il se produise une incontinence par regorgement. Dans le second, le
malade
peut encore uriner volontairement, mais la vess
sort que lentement et la miction nécessite un temps exagéré, et les
malades
sont obligés de pousser; ou bien encore la mict
laisse distendre jusqu'à l'incontinence par regorgement sans que le
malade
s'en aperçoive, ou bien, quand il évacue artifi
st l'heure et non la sen- sation qui le guide. Un certain nombre de
malades
souffrent de leur rétention; et cependant, les
n est-elle vivement sentie. Lorsque la rétention est incomplète, le
malade
est obligé de 1 Erichsen. On concussion nf thes
ine s'accumule dans la vessie, puis elle est expulsée sans que le
malade
s'en aperçoive, c'est la miction inconsciente.
offre elle-même deux degrés différents par leur gravité. Tantôt le
malade
sent le besoin d'uriner, mais il ne peut attend
y a une sensation vague de besoin, et l'urine s'écoule sans que le
malade
ait même songé à résister. Cette forme de micti
les plus graves, ou bien elle est seulement nocturne. Chez certains
malades
enfin la miction involontaire, au lieu d'être s
sadolescents, et on peut la voir jusqu'à dix-huit et vingt ans. Ces
malades
urinent normalement dans la journée, mais pres-
s l'ataxie locomotrice, dans les myélites par compression, etc.; le
malade
ne sent pas l'urine s'écouler, et peut ne pas s
e vésicale,' et à la suite seulement de quelques" accès ? certains'
malades
' éprouvent un besoin impérieux d'uriner, et il
rendent une grande quantité d'urine claire. Dans les'àutres cas, le
malade
, qui n'avait'rien éprouvé de particulier du côt
tité plus ou moins considérable d'urine presque incolore; un de nos
malades
nous a affirmé qu'il avait'rendu ainsi plus de
ie compensée par une sensation vague de tension abominale. Certains
malades
constatent eux-mêmes cette abolition du besoin
ourtant ce qu'a avancé M. Gef- frier, se basant sur ce que certains
malades
conservent le be- soin d'uriner, et ne sentent
raine des inconvénients multiples : ne sentant pasl'écoulement, les
malades
ont besoin de voir, de toucher ou d'entendre pour
verge et s'étendant avec la rapidité de l'éclair vers le méat. Les
malades
la comparent à une sensation de fer rouge, de r
hrales, c'est Yhémorrhagie. Nous avons observé à la Salpêtrière une
malade
qui, à la suite de chaque crise vésicale, renda
degré de la paralysie vésicale elle-même fort va- riable. Certains
malades
sont'obligés de pousser et doivent mettre un te
s certains cas de tu- meurs du mésocéphale en particulier. Certains
malades
, après avoir fait de longs efforts pour uriner.
fait en plusieurs actes, comme le dit M. Fournier. D'autres fois le
malade
, à la suite d'efforts prolongés, renonce à la mic
ne s'écoule malgré lui dans ses vêtements. D'autres fois encore, le
malade
, après avoir uriné en quantité suffisante, croi
alors que les symptômes urinaires sont les seuls dont se plaigne le
malade
? » M. Geffrier répond «le plus sou- vent oui »
ns les détails du trai- tement, l'état dans lequel se présentait le
malade
à M. P... : sujet très irrité et impressionnabl
suivi d'une hyperezcitdbilité neuro-musculaire. On peut suggérer au
malade
des hallucinations de la vision et de l'ouïe (i
t de somnambulisme provoqué. Quant aux hallucinations provoquées du
malade
dans l'état léthargique, elles ne sont pas prop
REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 247 du pouls, les cris poussés par la
malade
quand on lui touchait la tête, l'agitation noct
téressante en raison de la cause qui a déterminé la paralysie. - Le
malade
ayant renversé, par mégarde, un tonneau de céru
n de ces cas, ressemblait si bien à la para- lysie générale, que le
malade
fut envoyé à l'hôpital comme atteint de cette a
contraire, persistèrent une vingtaine de jours, au bout desquels la
malade
fut définitivement guérie. G. D. XIV. Contribut
e moment, l'acuité auditive de l'oreille gauche est normale mais le
malade
ne peut différencier les sons que par transmiss
oires, odeur de chloroforme répandue par l'haleine et l'urine des
malades
, troubles gastriques ou intestinaux : le tout abo
ême influence. Troisième groupe. Au lieu d'être affaiblis comme les
malades
des deux autres groupes, ceux du troisième ont
émie. Depuis que Petters, en 1857, eut démontré dans l'urine d'un
malade
plongé dans le coma diabétique la présence d'un c
t comme vacillante; le goitre était plus gros et plus résistant. La
malade
meurt subitement cette nuit même en quelques mi
crit contre la loi de 1838, se sont surtout occupés de l'entrée des
malades
à l'asile, en s'élevant SOCIÉTÉS SAVANTES. 255
plus au courant qu'à Paris des habitudes du milieu dans lequel son
malade
est appelé à vivre temporairement, se rend un c
ésenter des inconvénients, j'en invoque pour témoin l'histoire d'un
malade
que Brière de Boismont avait laissé sortir provis
aitement. On peut aussi craindre que les familles n'abusent de leur
malade
, en lui faisant donner des signatures préjudici
on composée de médecins et de magistrats. En Angleterre, quand un
malade
réclame sa sortie et que le médecin ne croit pas
n'aura pas statué dans les cinq jours qui suivront l'internement du
malade
; le procureur de la République, accom- pagné d'
possible de suivre cette marche ? J'en arrive enfin à la sortie des
malades
incurables et inoffensifs. Nos maîtres disaient
ui ne l'auront jamais vu ? A un point de vue général, la sortie des
malades
pourrait encore être facilitée par la création
lle francs de dommages-intérêts pour avoir détenu arbitrairement la
malade
. Ne comprenant rien à pareille exigence, je me
t son fils voyageant en Russie. Je me suis alors fait écrire par la
malade
, devant le procureur de la République, une dema
me médecin puisse être poursuivi pour n'avoir pas mis à la porte ce
malade
dans l'état où vous savez, précisément parce qu
résente un jour à notre maison de santé et demande à voir un de nos
malades
au sujet d'une demande en interdiction. M. Mesn
fession, sa demeure et la valeur de quelques pièces de monnaies. Le
malade
répond avec précision et déclare naturellement ne
République interrogeait à son tour, mais d'une autre façon, le même
malade
qui /prétendait alors être «un lmmensitaire de
èle avec celles moins nombreuses de MM. Erbet Fournier. Sur les 138
malades
que comprend cette statis- tique, il n'en est p
prendrons rien à per- sonne en citant, par exemple, le cas de telle
malade
, exempte absolu- ment de toute parenté nerveuse
sur la difficulté presque constante que l'on éprouve à obtenir des
malades
des renseigne- ments quelque peu précis sur leu
nons. Nous faisons allusion à la combinaison possible, chez le même
malade
, de l'ataxie locomotrice progressive et d'une a
l'esprit que d'une façon déplorable. Il n'est pas rare de voir des
malades
revenir plus troublés qu'auparavant à la suite
ne des sorties provisoires qui ont eu lieu n'a eu d'utilité pour le
malade
, mais toutes ont occasionné une série de désagr
son frère, dont la position est très en vue. Une première fois, le
malade
qui venait d'être habillé à neuf de pied en cap
ri veut un jour essayer d'une sortie. A peine arrivée chez elle, la
malade
qui est jeune et jolie s'esquive, descend dans
nstans, inspecteur général hono- raire du service des aliénés. Le
malade
avait été placé précédemment dans un asile de pro
e-même, un peu avant, avait été l'objet d'une tentative de viol. Le
malade
fut réin- Légré dans l'asile d'où, quelque temp
rovisoires. Ainsi voilà plusieurs sorties d'essai faites chez trois
malades
qui non seulement n'ont eu pour eux aucun avant
les parents dans un tout autre but que celui d'être utile il leurs
malades
. On les fait sortir pour obtenir leur signature
natures données dans ces conditions, ne seront jamais valables, les
malades
qui les donnent étant encore en traitement. Il
gnature donnée même dans ces circonstances, car on peut dire que le
malade
, lorsqu'il a donné sa signature, savait bien ce
s, parce que. 268 SOCIÉTÉS SAVANTES. de la sorte il a facilité au
malade
le moyen de donner sa signature. En 1879, le fr
tous les deux, à l'insu des gardiens, parvinrent à faire signer au
malade
une procuration pour pouvoir toucher une somme
uelque sorte responsable des actes plus ou moins irréguliers que le
malade
peut commettre. Si chacun de nous, dans les asi
point de vue des avantages que ce genre de sorties peut fournir aux
malades
. Cette question des sorties provisoires ou d'es
tion, la question de sortie nous est quelquefois posée soit par les
malades
eux-mêmes et leur famille, soit par l'autorité
service, à la famille, à l'autorité judiciaire, au public. Quant au
malade
, il pourra quelquefois avoir gain de càuse aupr
signature d'une pièce officielle qui serait conservée au dossier du
malade
. C'est ce qui a lieu depuis quelque temps à Vil
sont remplis par le membre de la famille qui demande la sortie du
malade
, sous sa responsabilité et qui s'engage à veiller
e temps avant son évasion, nous disons dans notre certificat que le
malade
pourrait vivre en liberté, surtout s'il a une f
erté, surtout s'il a une famille qui se charge de lui. Mais quandle
malade
a de mauvais antécédents, quand il a été reconn
lusions de ce certificat ne sont pas prises en considération, et le
malade
est laissé en liberté. D'où des conséquences tr
tout récents qui ont eu un grand retentissement dans la presse. Ces
malades
signa- lés dans le certificat d'évasion comme é
ésentants de l'autorité judiciaire s'étonnent que l'on retienne ces
malades
dans les -asiles. Sur-. gissent des plaintes, d
igé de céder, quelquefois. Or, dans bien des cas, il arrive que ces
malades
mis en liberté ne tardent pas à commettre les act
débiles ou faibles d'esprit constituent encore une grande classe de
malades
qui sont le plus souvent inoffensifs dans SOCIÉ
usieurs d'entre nous dans les asiles de la Seine. Le dossier de ces
malades
tel qu'il nous est soumis, est loin d'être comp
t loin d'être complet et de relater toute la vie patlio- logique du
malade
au point de vue mental. Généralement le dossier
nés, dans les asiles de la Seine, ne contien- nent, à l'arrivée des
malades
à Sainte-Anne que le certificat du médecin de l
nséquences graves que peuvent avoir quelquefois les évasions de ces
malades
. En second lieu, la lacune que je signale porta
laquelle sont relatés des faits plus ou moins graves à la charge du
malade
, et dont le médecin était absolument ignorant.
cat de sortie et d'en faire un autre pour demander le main- tien du
malade
. Afin d'éviter les inconvénients que je signale,
it complètement le médecin ou le directeur sur les anté- cédents du
malade
. Le chef de service ordonnerait alors une sur-
e aujourd'hui AI. de la Maëstre proscrire les congés accordés à nos
malades
. A Charenton nous donnons beaucoup de ces congé
une consolation à faire une promenade de quelques heures avec son
malade
. Il est préférable de ne pas interrompre complète
res; c'est au médecin à prendre ses précautions, en ne confiant son
malade
qu'aux proches parents. Ceux-ci auraient du res
ondit qu'une prome- nade faisant partie du traitement suivi par les
malades
, c'était au médecin seul d'en juger sur l'oppor
ez calme. Comme la famille demandait avec insistance de reprendrele
malade
, je résolus de le lui rendre à titre d'essai, e
s les jours, mais je trouve un danger à laisser, trop longtemps les
malades
dans le milieu où se sont développées leurs idé
d'actes répréhensibles, comme en ont 'ort souvent déjà commis-les.
malades
avant leur séquestration sans même que nous en
moindre écart je le ferai conduire à l'infirmerie du dépôt», et le
malade
finit par être oublié. Or, il arrive malheureus
e complètent à la préfecture de police qu'après la séquestration du
malade
, et que d'ailleurs les bureaux ne veulent pas s
M. Falret. Il m'est arrivé souvent, apres avoir fait la sortie d'un
malade
de mon service, de recevoir de la préfecture au s
ont : l'asile de ,t) ? ,(Ii2gboî,g, dans l'île Seeland, destiné aux
malades
curables ou incurables des îles danoises, c'est-
VARIA. 281 1 collège de santé; c'est lui seul qui détermine si un
malade
remplit les conditions qui nécessitent son entr
et par l'asile pour les pensionnaires des deux autres classes. Les
malades
de la troisième classe doivent, au moment de leur
ndant leur séjour, chargé de leur entretien absolu. Les repas des
malades
de la troisième classe comportent, quatre à cin
noises (osliflernes sindssygeanstalt). D'abord ouvert pour , 1 ? (1
malades
curables (18.'iS), il se composait, en 18-il, de
se composait, en 18-il, de 430 places sans distinction du genre de
malades
; on y compte actuellement 225 hommes et 213 fem
es, de première et deuxième classe. Les corps de logis destinés aux
malades
sont disposés enter- rasses, de sorte que, bien
e nulle part masquée. Les sections réservées aux tranquilles et aux
malades
propres, aux demi-agités sans gâtisme, aux agités
utilise de la vaisselle en métal. - On tient la main à ce que les
malades
n'errent pas M'aventure dans les pièces d'habitat
eux gardiens-chefs, deux gardiennes principales, un gardien par dix
malades
sans parler'des gardiens attachés aux pensionnair
de nier qui rend d'excel- lents services. Soixante pour cent des
malades
travaillent chaque jour. Néan- moins le directe
uité. La plupart des chambres à coucher sont, comme les chambres de
malades
, situées au premier étage; mais on y rencontre
r étage; mais on y rencontre aussi quelques, chambres séparées pour
malades
de la première classe ainsi que des salles de j
les les plus externes contient une série de chambres à coucher pour
malades
calmes de la classe ordinaire. Les corridors so
allti¡c\9up, deux ''baignoires et les accessoires nécessaires pour,
malades
calmes de 1 première, di uxième et en partie de
sile a une bibliothèque confiée au médecin-adjoint. On distrait les
malades
par des excur- - sionset desdanses. ; : , Le pe
r la seconde année, J ? 0 couronnes : (40 l'hiver; 80 l'été). Les
malades
renvoyés peuvent recevoir des fonds de secours
ction, pour 300 pen- sionnaires de troisième classe : le nombre des
malades
a, par ' arrêté ministériel du 21 janvier 1881,
le est desservi par un pasteur de la ville; d'ailleurs les quelques
malades
, qui en sont capables, se rendent à l'église de
tion de l'existence des objets extérieurs ou de la personnalité, du
malade
lui-même. ' ' 1 f > Je me suis borné à un
z lui, de voir mentalement les objets absents. Tout récemment, un
malade
que nous observons, M. Falret et moi, depuis un
viens de rappeler. . Voici, brièvement résumée, l'histoire de ce
malade
. M. P..., âgé de soixante-huit ans, diabétique,
nt l'état mental donnait quel- ques inquiétudes à son entourage. Ce
malade
se plai- gnait d'une diminution de ses facultés
un an de maladie. L'accès actuel remonte- rait environ six mois. Le
malade
ne dort presque pas, se promène la nuit dans sa
ésents à l'esprit les documents relatifs à ses affaires. Les deux
malades
dont je viens de résumer l'histoire peuvent êtr
re une confir- mation dans la pathologie. Voici ce qu'écrivait le
malade
de M. Charcot : « Il me semble qu'un changement
as et de la jambe. L'articulation des mots est très difficile et le
malade
ne peut trouver le mot juste. A l'AUTOPSIE, u
connaissance et accentuation de la paralysie à gauche. Etat actuel.
Malade
très affaissé au point de vue cérébral. La mémo
, étalée, sans atrophie, ni déviation. Il n'y a pas d'aphasie et le
malade
trouve parfaitement les mots dont il a besoin p
ôté, et s'accompagnant d'un embarras de la parole très accentué. Le
malade
, ne pouvant se servir de sa jambe gauche, garde
sans qu'il y ait rotation simultanée des veux. Le 27 janvier, le
malade
est paralysé à droite (membres supérieurs et in
est devenue très difficile, par instants même incompréhensible. Le
malade
s'est mis à bredouiller; il aurait perdu un gra
renseignements que nous avons pu recueillir de la famille, car le
malade
nous a été apporté dans le coma. A son entrée d
hie ni de dévia- tion. Les lèvres se rapprochent avec peine et le
malade
ne peut ni souffler une bougie ni siffler. Pa
il est dit que « les lèvres se rapprochaient avec peine et que le
malade
ne pouvait ni souffler, ni siffler ». Les lésio
violent. Je dois encore ajouter qu'avant son entrée à l'hôpital, la
malade
était sujette à de fréquentes syncopes et présent
i qu'un visible aliaissement des facultés mentales. A l'hôpital, la
malade
souffrait constamment de maux de tête. Plusieur
caractère alarmant et aboutissant toujours à un profond sommeil. La
malade
était quelquefois surexcitée, mais plus souvent
se déclara, suivie d'une prostration des forces; et le 26 mars, la
malade
mourut dans un état de collapsus. L' \UTOPSOE,
les accès convulsifs et les altérations dahs la vie psychique de la
malade
peuvent être expliqués par les troubles de la c
ible dans l'enfance ; il apprit tard à parler et à marcher; souvent
malade
, il vomissait facilement (chaque fois qu'il all
atient à un arrêt des matières. Avant que la rumination ne parût le
malade
souffrait déjà souvent de gastrite, d'éructations
mination s'est développée à l'âge de dix-sept ans, en deux mois. Le
malade
était allé pendant un mois dans les hautes mont
étaient pris que long- DU MERYCISME. 315 temps après le repas, le
malade
n'observait qu'un peu d'éructa- tion acide sans
chocolat remontant dans la bouche n'avait quel- quefois, au dire du
malade
, aucune acidité au goût, malgré son odeur acide
re du malade, aucune acidité au goût, malgré son odeur acide, et le
malade
le ravalait avec plaisir. Quelquefois la rumina
servation des règles prescrites, la maladie augmente de suite. Le
malade
fut traité par l'acide chlorhydrique avant le rep
la rumination s'arrêta quelque temps pour reparaître pendant que le
malade
suivait encore la médication. L'abstinence simp
en été 13t5 ? « Lorsqu'il me raconta sa maladie, je lui dis qu'un
malade
de AI. Pônsgen s'était guéri en arrêtant la rumin
ilden, qui fut assez aimable pour examiner avec moi l'esto- mac. Le
malade
, vif quoique vivant un peu à l'écart, s'occupe
ni albumine. Pour observer mieux la rumination, on fit prendre au
malade
le blanc de deux oeufs durs, coupés en petits c
tits corps (raisins de Corinthe, etc.), favorisent en effet chez le
malade
la pro- duction de la rumination. Bientôt légèr
né- cessaire à la production du phénomène. Lorsque plus tard, le
malade
prit un premier déjeuner composé de café et de pe
rumination fut arrêtée par l'effort de la volonté. Peu après, le
malade
quitta Strasbourg. La suite de l'observation es
l 1883. En résumé, dirons-nous avec M. Koerner, il s'agit là d'un
malade
faible, souffrant d'un catarrhe chronique de l'es
ts et la gymnastique de chambre suédoise. A l'âge de treize ans, le
malade
eut tellement à travailler à l'école, qu'il eut
, les petits radis et le pain noir '. La glace à la vanille, que le
malade
prenait souvent de suite après le repas en gran
atient ne vomit pas, 1 Il ne faut pas trop s'attacher aux dires des
malades
, qui se souvien- nent mieux des substances très
nisme et revenant de l'estomac. Dans d'autres cas, ajoute- t-il, le
malade
augmente sa dyspepsie en ravalant les aliments
ès une diarrhée de longue durée, avec pyrosis et renvois rances. La
malade
rejetait tous les ali- ments ou les ravalait sa
haud (loc. cit., p. 609) assure que sur les cinq cent soixante-onze
malades
de l'asile de Lommelet, qu'il a examinés avec s
e les aliénés, il a relevé trois cas, sur quatre cent soixante-onze
malades
. En est-il de même dans les autres asiles ? Cel
D CD- CD b ps e H (D 5 ta Asile de Lommelet. Nombre des
malades
]e 10r janvier 1883 : 571 (imbéciles et idiots, 1
ion qui se dégage de ces faits, c'est qu'avant d'affirmer chez un
malade
le retour du phénomène du genou préalablement abs
elte direction, que l'on rencontre la syphilis chez beaucoup de ces
malades
. Il signale deux d'entre eux actuellement en tr
ita- tion. En outre phénomènes douteux de démence paralytique. La
malade
succombe à un état de mal ; entre les accès, on c
à Champel. Il recommande d'appliquer la douche aussi chaude que le
malade
peut la supporter (55° à 60°) pendant cinq minu
mpression de la moelle. Le microscope révéle au niveau de la région
malade
un semis de foyers de ramollissement myelitique
lique par le mode de propagation de l'inflammation de la vertèbre
malade
à la moelle au moyen des méninges infiltrées de p
en aug- mentant peu à peu l'intensité du courant jusqu'à ce que le
malade
accuse une sensation de brûlure modérée (<2,
tte anomalie, qui persistera des semaines ou des mois, chez un même
malade
, fera place, pendant le traitement, à la réaction
La solution de ces problèmes dépen- dant d'un examen anatomique, le
malade
serait prêt à sacri- fier une phalange digitale
s mêmes muscles ¡ '1'101' photolithogT1phirs représentent l'état du
malade
. 34 REVUE DE PATHOLOGE NERVEUSE. et abolition
l s'agit là d'un défaut de développement par inaction du membre, la
malade
s'en servait très peu en effet, puisque la main
sparition des grandes cellules multipolaires de la corne antérieure
malade
; celte disparition porte suitout sur le groupe
a corne antérieure et le faisceau latéral est plus accentué du côté
malade
; ses mailles sont plus serrées. Les racines m
racines motrices extra-médullaires sont un peu plus minces du côté
malade
que ducôté sain; mais on n'a trouvé de lésions an
lle l'avait laissée avant de s'endormir. Enfin les membres de celte
malade
prennent, quand elle est en catalepsie, des att
ceux-ci restent alors dans la nouvelle position, tandis que chez la
malade
de Bordeaux, pour obtenir ce résultat, il faut
r l'un d'eux, j'aurai beau brouiller tous les morceaux, cer- taines
malades
après le réveil, retrouveront le morceau qui leur
a loge à gauche... On me l'a raconté ! M. Taguet devrait voir si sa
malade
pourrait aussi retrouver les objets volés. M. T
1856 (vous voyez que c'est déjà vieux) il trouvera l'histoire d'un
malade
qui chaque matin, à heure fixe, tombait en somn
bide devant les cours d'assises; sur l'état convul- sif d'une jeune
malade
de son service; vous avez entendu l'éloge de Pa
omment l'autorité compé- tente pourra savoir si elle a affaire à un
malade
ordinaire ou à un aliéné, quand elle se trouver
eineuse et, par suite la pré- sence de bactéries dans le sang de la
malade
. A une précédente séance et à propos de la comm
si les symptômes de tuberculose constatés à un moment donné chez sa
malade
, n'avaient pas été plutôt des manifestations de
is porté à penser ainsi parce que dans la suite de l'histoire de la
malade
rien n'autorisait à supposer qu'elle fût tuber-
faisant toujours la plus grande illusion sur l'état mental de leur
malade
, ignorent souvent la folie dont certains sont f
is à des asiles ou à des colonies d'idiots, toutes les fois que les
malades
pourraient être préservés du contact de leurs con
est sans grande importance, on peut même considérer le nombre des
malades
absolument indemnes, au point de vue mental, comm
se greffaient des conceptions hypo- chondriaques. Chez un quatrième
malade
non aliéné, actuellement à la clinique, on nota
ette communication , l'examen microscopique des pièces du cinquième
malade
et l'autopsie de trois des autres, dont SOCIETE
ncéphalite interstitielle : cellules nerveuses partout normales. Le
malade
visé dans l'espèce, était en même temps atteint
M. TuczEK. C'est précisément de deux à dix heures après la fin des
malades
qu'il a examiné les pièces préparées par la métho
ions identiques qu'il a eu recours, tant pour les cerveaux supposés
malades
, que pour les cerveaux supposés normaux ou norm
ules normales de la moelle se colorent complètement, les cel- lules
malades
ne se colorent qu'à moitié. Enfin, au lieu de par
aux troubles sensi- tifs, moteurs, etvaso-moteurs. A ce moment, le
malade
a lui-même, conscience desoninaptitudeau travai
er de ces derniers des efforts toujours douloureux. Deux classes de
malades
se présentent à vous. Les uns, à la suite d'aff
onné les meilleurs résultats : 1° Comme Playfair, il discipline les
malades
en les tirant de leur milieu, pour les séquestr
. Urneorr a été dans l'espèce son collaborateur. Un grand nombre de
malades
(toutes filles) ont été examinées pendant plusi
s des affections fébriles (péri- cardites, phthisies). La quatrième
malade
présentait de l'incohé- rence maniaque grave; l
l'autorité sont toujours une cause d'é- motions préjudiciables aux
malades
et qu'elles font en outre échec à l'autorité mo
n essentielle du projet de loi : celle qui a trait au placement des
malades
dans les asiles. Il parait que les membres de l
u'à ce que la chambre du conseil ait fait connaitre sa décision, le
malade
devra être placé dans un quartier d'observa- ti
puisse interner un aliéné avec un seul certificat, et que lorsqu'un
malade
vient de lui-même solliciter son admission, le
) et n'y découvre aucun bénéfice soit matériel, soit moral pour les
malades
. Il es- père donc que si cet article est mainte
és de placement devront lire exécutés dans les quinze jours; 2, les
malades
, déposés dans les hôpitaux ordinaires, ne devro
dinaires, ne devront pas y séjourner plus de deux semaines; -3°tout
malade
dangereux pour sa propre sûreté, sera assimilé
déclare partisan de cette mesure : 1° pour pouvoir exercei sur ces
malades
, une surveillance incom- patible avec les métho
ion de la loi doit être, dit l'orateur, de sauvegarder la santé des
malades
en leur facilitant par tous les moyens l'entrée
e aidée d'un médecin de son choix, qui décide d'emblée l'entrée des
malades
, et la chambre du conseil qui arrête les admiss
alement la créa- tion d'asiles provisoires destinés à maintenir les
malades
en ob- servation pendantunmois, pour des raison
ude des modifications proposées par la nouvelle loi aux entrées des
malades
dans les asiles et à l'examen des garanties don
résulte que l'aliéné perd du même coup une partie de ses droits de
malade
. Tous les alié- nistes s'accordent cependant à
du nouveau projet de loi, c'est-à- dire des conditions d'entrée des
malades
dans les asiles. L'orateur étudie le fonctionne
e nouveaux quartiers d'observation appropriés à chaque catégorie de
malades
? Si on les oblige à construire seulement un pa
Si on les oblige à construire seulement un pavillon séparé pour les
malades
entrants, il est facile de compren- dre que ce
la clini- que, puisqu'on devra concentrer, sur un petit espace, des
malades
à délires multiples et dissemblables. L'isole
des malades à délires multiples et dissemblables. L'isolement des
malades
à leur entrée étant reconnu impossible, l'orate
certificat qui parait devoir être exigée dé- sormais à l'entrée des
malades
n'est-ilpas une garantie suffisante ? L'interve
l'autre. Peut-être m'objectera-t-on, ajoute l'orateur, que certains
malades
peuvent guérir avant leur admission définitive
susceptibles de guérir aussi rapide- ment, et ce sont peut-être les
malades
qui souffrent le moins du contact des aliénés.
pris à différentes périodes dans un même asile que la majorité des
malades
ne séjourne pas plus de six mois dans cet asile
'essai, l'orateur estime qu'elles pour- ront être utiles à quelques
malades
dans la période de convales- cence, mais, dans
s men- tales elles seront « ou indifférentes ou dangereuses pour le
malade
lui-même, sa famille ou la société ». M. Luni
à coopérer à la révision de la loi, parce que l'aliéné n'est pas un
malade
ordinaire, comme le prétend M. Luys, mais un ma
n'est pas un malade ordinaire, comme le prétend M. Luys, mais un
malade
d'une nature exceptionnelle qui n'a pas conscienc
tions relatives aux aliénés criminels et à la gestion des biens des
malades
placés dans les asiles privés, etc. Ces différe
peut se présenter seul dans les asiles et provoquer la sortie d'un
malade
, contre l'avis du médecin. Dans le système des
ns. En terminant, l'orateur demande qu'à l'a- venir, le dossier des
malades
placés d'office soit communiqué par l'autorité
eul doit en conserver l'initiative. En effet, les aliénés étant des
malades
, le médecin seul est compétent pour 392 SOCIÉTÉ
eût toute autorité pour placer, pendant la pé- riode provisoire, le
malade
dans les conditions qu'il jugerait les plus fav
'infirmes, comprenant des aliénés, il ne renfermait au début que 64
malades
de ce genre sur 175 habitants. Depuis, de nouve
à la section de thérapeutique proprement dite est refusée aux mêmes
malades
qu'a Vordingborg et Aarhuus; on exclut encore l
ertaine prépondérance. C'est ainsi qu'il peut, dans l'in- térêt des
malades
, prendre des dispositions provisoires qui em- p
ablissements danois, le médecin en chef seul reçoit et congédie les
malades
, tandis que l'autorité municipale tranche les q
r destiné au traitement des pychoses aiguës, ouvert en 1860 pour 60
malades
curables de chaque sexe, renferme au- jourd'hui
Les réfectoires et les salles de jour sont séparées, même pour les
malades
de la troisième classe. Les chambres à coucher re
rait coûté 347,040 couronnes (c'est-à-dire 485,836 francs) pour 310
malades
. 11 se compose de trois pavillons à deux étages,
t suivant son long côté sud. De gauche a droite, cinq sections de
malades
, toujours notées par des lettres. Ce sont celles
3,800 fr.). Ouvert le 22 mars 1 6.81 , il renferme aujourd'hui z175
malades
. L'idée qui a servi de règle dans l'exécu- tion
séparés à deux étages, dont le front regarde le nord, reçoivent les
malades
; entre eux la cuisine et la buanderie à la vape
s d'iso- lement. La moitié externe de chacun d'eux est affectée aux
malades
calmes;' la moitié interne appartient aux agité
gités) ou d'une palissade à clairevoie (tranquilles), une vérandah (
malades
faibles et impotents) complètent cet ensemble.
l'aménagement de l'hôpital Saint-Jean. Soixante-cinq pour cent des
malades
travaillent; un grand nombre d'entre eux vont a
ct. 4,056, dont 27 hect. 58 affectés aux édifices, parc, jardins de
malades
et fonctionnaires, 7 h. 1,708 à la culture de f
y trouvera deux grandes chambres ayant chacune un gardien et cinq
malades
, une petite pièce destinée à deux malades : au ce
hacune un gardien et cinq malades, une petite pièce destinée à deux
malades
: au centre existe une petite chambre qui, perm
ens agréés et congédiés par le médecin en chef sont par rapport aux
malades
dans la proportion de 1 : 6 (quartier des aiguë
fournir chaque année 25 à 30 couronnes (35 à 42 fr.) à cinq ou six
malades
qui partent. Le temple est desservi par le past
; l'organiste est également celui de la ville. La bibliothèque des
malades
est contrôlée par le premier médecin-adjoint. D
s régissant les aliénés qu'à l'hôpital Saint-Jean. Généralement les
malades
ne demeurent que huit à quatorze jours : s'is ne
ccordé pour la rédaction). 3° Leçon clinique de 20 minutes sur deux
malades
aliénés (après 10 mi- nutes d'examen pour chacu
1° Epreuve écrite (3 heures), 30 points. 2° Epreuve clinique sur un
malade
atteint d'une maladie ordinaire (10 minutes d'e
, 20 points. 3" Epreuve clinique sur les maladies mentales; un seul
malade
(20 mi- nutes pour l'examen, 20 minutes pour la
un cas d'aliénation mentale (15 minutes pour l'examen de chacun des
malades
; une heure et demie pour la rédaction du rappor
ort et de la consultation), 30 points. 50 Epreuve clinique sur deux
malades
aliénés (1S minutes pour cha- cun d'eux; 30 min
n), 30 points. MÉDECINS DES HÔPITAUX. 1.0 Epreuve clinique sur un
malade
(10 minutes d'examen, 15 minutes de dissertatio
20 minutes pour la leçon), 20 points. 30 Consultation écrite sur un
malade
(10 minutes d'examen; 3/4 d'heure pour la rédac
t de pathologie (3 heures), 30 points. 5a Epreuve clinique sur deux
malades
(20 minutes pour l'examen des deux malades; 30
preuve clinique sur deux malades (20 minutes pour l'examen des deux
malades
; 30 minutes pour la dissertation), 30 points. 4
le nombre de ses hôpitaux et de ses hospices, par le chiffre de ses
malades
et de ses infirmes, Paris a dû être pourvu d'un o
ncore plus si, comme il en a été question, on diminue le nombre des
malades
confiés à chaque médecin. Par conséquent, il s'
e la science, si intimement lié au bien-être et au trai- tement des
malades
. L'assimilation que l'on a voulu établir entre
ce à l'habileté du super- intendantde l'asile, le Dr Macdonald, les
malades
ont été préservés de tout danger. La perte est
gré les cris et les protestations des habitants ; qu'il a obligé la
malade
à s'habiller à la hâte, l'a fait emmener hors d
deur alternant avec LES IDÉES DE PERSE- CUTION. A première vue, les
malades
de cette catégorie ne diffèrent pas de ceux don
lles alternent simplement avec les idées de persécution. Chez ces
malades
, on ne voit pas non plus survenir la qua- trièm
it-il, au prix d'une révolution». Depuis douze ans que j'observe ce
malade
, il ne s'est produit chez lui aucun changement.
u'on jette sur lui, ou même qu'on lui respire. Ces idées rendent le
malade
très difficile pour son entourage. Observatio
souffle. Ses idées de gran- deur sont toujours restées vagues ; le
malade
est du reste peu intel- ligent. c). PERSÉCUTÉ
nt que l'or- gueil et la haute idée d'eux-mêmes existaient chez ces
malades
, bien avant l'éclosion du délire : cela les dif
e ne sont pas rares. Je citerai comme exemple le capitaine A..., ce
malade
qui s'est attiré une si triste notoriété en ass
suivante est plus caractéristique encore : . Observation XIX. Ce
malade
, dans un accès de délire, a tué sa maîtresse, a
l'entend, elle vient la nuit, mais on l'empêche d'approcher. ' Ce
malade
est évidemment un persécuté, mais, quoiqu'il ait
généré héréditaire. 'Observation XX. -J'ai lu l'observation de ce
malade
à la Société de médecine légale, et elle a été
é dans l'asile ou il a été d'abord enfermé. ' Observation XXI. Le
malade
de l'observation précédente n'est à Charenton q
peu pro- bable. , 40 CLINIQUE MENTALE. · Il en est autrement du
malade
dont je parle maintenant, et qui est ici depuis
n flagrant délit de mégalomanie. Il y a mieux : quelques-uns de ces
malades
, quand je les interrogeais et que je m'efforçai
urs idées de grandeur; que l'on admette encore que chez beaucoup de
malades
je n'aie pas su démêler ces idées de grandeur q
e exclusivement dans les troubles de la sensibilité génitale. Ces
malades
n'arrivent jamais à la mégalomanie 1 n. En parl
trouvent précisément des persécutés génitaux. Je laisse de côté les
malades
dont l'affection est récente; et je prends seul
é en 1888, mais traité auparavant dans un asile de province, est un
malade
sombre, peu communicatif. Il se plaint souvent
LES PERSÉCUTÉS. 43 tend qu'on lui a fait tort, qu'on l'a lésé. Les
malades
de cette espèce deviennent facilement dangereux
ume ici de drogues stupéfiantes, et en dirigeant la fumée sur notre
malade
, qu'on ne voit jamais qu'avec un mouchoir sous
érer ses bizarreries; cependant il est toujours de bonne humeur. Ce
malade
est un type de persécuté halluciné (il a même q
ations multiples dont il est assailli. Depuis que je le connais, ce
malade
, chaque matin, quand il m'en- tend entrer dans
fin je viens de perdre d'une affection organique du coeur, un vieux
malade
, notre pensionnaire depuis treize ans. Jus- qu'
toutes sortes de saletés dans le corps pour faire croire qu'il est
malade
. » Il aurait pu sembler que P... eût des velléi
utés, ce sont les génitaux qui m'ont fourni le plus grand nombre de
malades
réfractaires au délire des grandeurs '. C'est a
cette époque. Aucune hérédité. Avant d'être placé à Charenton, le
malade
a fait un séjour d'un au dans une maison de santé
lution du délire serait généralement rapide. Chez la plupart de mes
malades
, les idées de grandeur sont apparues peu après
u soeurs qui sont tous morts jeunes d'affections inconnues de notre
malade
. Il ne peut donner de renseignement sur ses gra
urait pratiqué une incision d'urgence et trois semaines après notre
malade
aurait quitté l'hôpital Saint- ' Antoine, non c
8 à 0 litres par vingt-quatre heures), polyphagie et polydepsie. Le
malade
fut alors envoyé à Cusset, ayant toujours sa po
des urines révèle la pré- sence d'une quantité notable de sucre. Le
malade
a de la poly- depsie et de la polyphagie modéré
réflexes rotuliens. La force musculaire générale est affaiblie; le
malade
se fatigue plus vite que d'habitude et il se se
roubles de la vue. Les troubles delà sensibilité sont multiples. Le
malade
se plaint d'engourdissement dans les deux jambe
rat sont normaux. L'ouïe est très affaiblie, surtout à gauche où le
malade
n'entend pas le"tic tac d'une montre appliquée
cée. Atrophie nacrée des papilles. Amblyopie encore peu accusée, le
malade
voit assez nettement, joue aux cartes, etc... L
on appréciable. Depuis son entrée dans le service delà clinique, le
malade
a été soumis au régime et au traitement. Dans l
ie du nerf optique. Les quatre premiers n'existent pas chez notre
malade
. Quant à l'atrophie du nerf optique,- inutile d
rquer que le; développement de l'amblyopie a coïncidé, chez notre
malade
, avec l'institution d'un régime et d'un traite-
- . . ? .... 56 PATHOLOGIE NERVEUSE. Antécédents héréditaires. Le
malade
ne peut donner aucun renseignement précis sur s
XIII FAMILLE ISRAÉLITE Antécédents PERSONNELS.K... n'a jamais été
malade
, ni dans son enfance, ni dans son adolescence.
gne de Romberg. L'incoordination motrice est absolument typique. Le
malade
appuyé sur une canne progresse en déviant de la
signes de Rom- berg et de Westphal, les troubles urinaires. Notre
malade
est en outre un véritable diabétique. Deux obje
extenseurs du pied. Diabète constaté il y a au moins trois ans. Le
malade
a toujours été et est encore gros mangeur et bo
tait sensiblement normale. Définis cette époque, six mois après, le
malade
a repris son régime habituel. En 1889, il eut
x ou trois fois par jour; ces accès n'ont pas cessé depuis lors. Le
malade
les distingue très explicitement d'un endoloris
. Comme troubles moteurs, incoordination absolument tabétique. Le
malade
ne peut marcher sans aide; il jette follement ses
cédé de Jendrassik. Le signe de Romberg est poussé à l'extrême; le
malade
est incapable de se tenir debout, les yeux ouvert
dix ans « cessa, dit-il, subitement et définitivement le jour où le
malade
fut frappé d'accidents cérébraux, dus probablem
orsale. Les urines et les selles sont si impérieuses parfois que le
malade
a à peine le temps de sortir de chez lui. Dimin
rme de 10 à 25 grammes de sucre par litre. L'auteur a souvent vu le
malade
depuis celte époque et constata la persistance
Malgré la fréquente répétition de ces bruits ou leur intensité, le
malade
, chose remarquable, ne souffre pas de dyspnée b
les oiseaux 'de basse-cour. Cela ne s'arrête que la nuit quand la
malade
s'est endormie, ou encore durant le jour pendan
d la malade s'est endormie, ou encore durant le jour pendant que la
malade
est occupée à lire à haute voix ; mais à peine
tion n'entraîne aucune gêne sensible, aucun malaise, à moins que la
malade
ne veuille courir. Pas de douleur, pas de chato
ce au bégaiement que vous pouvez constater encore aujourd'hui. La
malade
a dans son enfance été atteinte de rhu- matisme
ême temps que les paupières supérieures se ferment un instant. La
malade
n'a jamais eu d'attaques convulsives; ' mais la
écimen que j'ai fait replacer sous vos yeux. Vous voyez que chez ce
malade
, le nommé Gaub...t, en frappant à l'aide du mar
a celui que donne, à la vérité d'une façon rythmée, notre dernière
malade
de tout à l'heure (Bill...). Mais veuillez rema
ques. C'est de la maladie des tics qu'il s'agit chez cette petite
malade
, tandis que Bill..., qui lui ressemble à tant d
qui tenait un couteau à la main « Jette-le, » répond aussitôt le
malade
et en même temps il jette le cou- teau, car les
exemples du genre '. Je vous disais en commençant' que la première
malade
que je vous ai montrée âl1jour ? d'hui avait tr
qu'elle ne la regarde pas en ce moment, les grimaces que fait cette
malade
chaque fois qu'elle poussée son cri. Ces représ
t parfaitement. Mais la vue a baissé depuis un mois au point que la
malade
no peut plus faire de travaux à l'ai-' 90' . RE
ent brusque de redressement du corps qui se jette en arrière, et la
malade
tomberait avec force si on ne la maintenait. Ce
es pince- ments, les pressions sur la plante, n'ont aucun effet. La
malade
étant assise, on peut vigoureusement appuyer su
e de la mâchoire inférieure. A part cette hémialropl11e faciale, la
malade
est d'une constitution très forte et sa nutriti
poque tardive, malgré l'état parfait de la nutrition générale de la
malade
,- tous ces signes militent en faveur d'une lésion
hologique) d'aphasie sensorielle. Surdité verbale et paraphasie. Le
malade
ne peut parler spontanément, répéter les mols, li
ertes de gutta-percha, et changées de temps en temps par la mère du
malade
. ' ' , , ' On continua l'usage du drain pendant
estion gaie; le champ visuel disparaît du côté où l'on suggère à la
malade
qu'elle a perdu la vue. P. K. - , . X. NOTES
atrophie sont pris sur des idiots. Dans l'une des obser- vations le
malade
, d'une constitution robuste en apparence, ne pe
orie de Gall. Mais un fait plus curieux est que chez trois des huit
malades
ayant présenté de l'hypertrophie du cervelet, i
ités, provoquent des craquements. K. I. Pendant quelques mois, le
malade
se remet à marcher. On essaie de la suspension qu
ut cas, l'avortement ne fit pas cesser la maladie. De plus, la même
malade
devient grosse pour la seconde fois ; comme ell
es, notamment de nombreux arrêts de développement; chez l'un de ces
malades
, le complexus morbide s'est montré à la suite d
espèces), du sens musculaire, des sensations sté- réognosiques, le
malade
prenant un couteau pour une cuiller et inversem
ne, par le souvenir d'un mort, par des apparitions cadavériques, le
malade
est tellement affligé par l'importunité de ces
1, t. LXVI.) Dix jours après le début d'une attaque d'influenza, la
malade
qui fait le sujet de cette observation présenta
de M. Lacroix est la confirmation de cette donnée : il s'agit d'un
malade
atteint d'hémiplégie droite avec aphasie motric
provision de quinine n'a rien produit de sem- blable sur les autres
malades
. Le cerveau a dû subir seul dans l'espèce l'act
mons sont sains ; pas d'anémie ; pas d'albumine dans l'urine. La
malade
ne peut pas circonscrire le siège de la douleur q
intensité ; il n'y a pas de points douloureux. La peau de l'endroit
malade
est rose rouge, luisante, égale, plus chaude qu
l'essence de rose sont faiblement perçus à droite. En un mot, la
malade
avait outre la douleur, de l'oedème et la monop
lle avait aussi une hémia- nesthésie sensitive et sensorielle. La
malade
est restée pendant six mois dans mon service, et
t de couleur normale. Tantôt la température était très élevée et la
malade
sentait une vive douleur du côté droit; au bout
du côté droit; au bout de quelques heures tout disparaissait et la
malade
se servait de son bras pour différents mouvements
plusieurs mois; au bout de cinq mois de séjour dans mon service, la
malade
ressentant un mieux sensible, la disparition de
ongtemps reconnue comme une psychose spéciale, indépendante, et les
malades
qui en étaient atteints furent placés dans divers
ît-il, à des erreurs des sens dont une production énorme accable le
malade
; les idées délirantes surgissent et se multipli
u capable de percevoir régulièrement les impressions du dehors ; le
malade
s'oriente mal dans ce qui l'entoure et devient
les idées déli- rantes est moins forte. Le souvenir de ce que le
malade
éprouve pendant ces accès est le plus souvent t
ne conduite calme et égale propre aux paranoïques, on voit chez ces
malades
un état épisodique d'une grande excitation, ave
torité judiciaire à l'autorité administrative : on veut faire d'un
malade
un justiciable ; on veut prononcer contre lui un
t démontré que les Sandon, Monastério et Sellières étaient bien des
malades
dûment séquestrés. M. Garnier termine son exposé
lucination obsédante. M. SÉGLAS communique quelques observations de
malades
qui l'amènent à formuler les conclusions suivan
t, à ce mo- ment, une mêlée indescriptible, car les soixante-quatre
malades
, prêtant main forte à leurs gardiennes, s'effor
il se présentait à l'une d'elles au moment où elle accompagnait les
malades
à l'église. Il causa amicalement avec elle, fit
suite de ce premier enlèvement, le directeur de l'asile prévint les
malades
que, si pareil fait se renouvelait, il serait f
d'interdire les promenades hors de l'établissement ; ce qui mit les
malades
dans la désolation. Or, dimanche, lorsqu'elles
i s'ensuivit. Dans cette lutte homérique, douze infirmières et cinq
malades
furent blessées ou contusionnées plus ou moins
(Journaux politiques.) D'après nos renseignements, il s'agit d'une
malade
atteinte du délire de persécution, désignant se
re. Tous nos efforts et ceux de nos amis ont tendu à accorder aux
malades
la plus grande somme de liberté possible en leur
sont dans tous les autres pays, et cela au plus grand bénéfice des
malades
et des établissements. Il en résulterait cerlai
sation des aliénés, destiné à dégager les asiles d'une catégorie de
malades
n'exigeant pas des soins spé- ciaux. 11 s'agit
ut que l'assistance soit faite le plus près possible du domicile du
malade
afin de ne pas le priver complètement des visit
ue c'est sous ce qualificatif qu'il exer- çait disait gravement aux
malades
: Appliquez -vous sur la peau tant de plaques d
ignant ses consul- tations du nom de c docteur de Monplaisir ». Les
malades
s'aper- çurent bientôt que les plaques ne produ
rus sur le lieu du sinistre, procéda immédiatement au sauvetage des
malades
. Cette opération ne fut pas exempte de difficul
de la région. Cet établissement, com- prenant une population de 137
malades
et administré par le direc- teur et le personne
. On n'a eu à déplorer aucun accident. Tous 142 faits DIVERS. les
malades
ont pu être sauvés. Les causes du sinistre sont i
rand-père était âgé de cinquante-deux ans à la naissance du père du
malade
. Il est mort à soixante-huit ans hémiplégique e
squels il s'enferme chez lui et ne veut voir personne. Le père du
malade
est maintenant en parfaite santé, mais il s'est
un accès de délire al- coolique quelque temps après la naissance du
malade
. Il n'a jamais eu d'accidents syphilitiques.
terminées. Tous sont nés à terme. Trois sont encore vivants : notre
malade
et deux frères, ses aînés, âgés de 25 à 30 ans,
disparurent le soir du même jour. Pendant l'année 1891, l'état du
malade
ne s'améliora nullement. Tous les troubles que
tes sont empreints de gaucherie. Il est facile de constater chez ce
malade
l'existence des symptômes suivants : Dans l'o
anéanties. Dans l'ordre physique, voici ce que l'on observe chez ce
malade
: 1° Un tremblement de la langue et des lèvres,
scles des joues et même des parties supérieures du visage, quand le
malade
ouvre la bouche ou se dispose à parler; 2° Un
mulante, les syllabes semblent empiéter les unes sur les aulres. Le
malade
oublie et passe cer- laines lettres ou syllabes
écriture du sujet antérieure au début de sa maladie, on voit que le
malade
trace actuellement des caractères plus grands,
ue était passée. Jamais de scotome; 6° Depuis deux mois environ, le
malade
de temps en temps laisse échapper ses urines da
en la paralysie générale progres- sive qui est en jeu chez le jeune
malade
dont nous venons de relater l'observation. En d
mme chez cet enfant. Il y a dans l'histoire pathologique de notre
malade
quelques particularités qui méritent d'être sou
e physique qu'au point de vue in- tellectuel. Mais depuis qu'il est
malade
, c'est-àdire depuis deux ans, il a cessé de gra
démarche très particulières qu'on remarque dès l'a- bord chez notre
malade
et que nous avons déjà indi- quées. Ces modific
changer de direction. » Une autre particularité que présente notre
malade
et qui mérite d'être mise en relief est celle-c
gulier. Ce sont les troubles psychiques qui ouvrent la scène. Les
malades
perdent leur gaîté, leur entrain, ils sont apat
, la mémoire et l'intelligence vont s'affaiblissant par degré et le
malade
devient un incapable et bientôt un dément. Pend
maladie saisitàl'époquede la puberté. Il en été ainsi chez notre
malade
. Dans deux cas de Clouston relatifs à des fem-
donné, devenir dangereux. Mais dans ces cas excep- tionnels, les
malades
n'ont même pas parfois conscience de la gravité
ement pendant le cours de la deuxième, qu'on observe l'homicide. Le
malade
a trouvé l'auteur principal des tourments qu'il
actère naturellement violent ( ? ). Alors qu'un grand nombre de ces
malades
qui se contentent d'inju- rier, de menacer ou d
de persécution ont beaucoup perdu de leur intensité ancienne. Ce
malade
a autrefois tué sept personnes sous l'influence
aine, s'acharnent sur lui et ne lui laissent ni trêve ni repos. Ces
malades
qui arrivent parfois à recourir à l'homicide, s
dans les périodes avancées de l'affection ? i - j i v ' l, '' Les
malades
précédents, les persécutés,1 commet- tent le me
aucun renseignement sur ses antécédents. ' i , , A son entrée, le
malade
semble être arrivé à la période finale d'un acc
nvoie au travail, c'est-à-dire qu'on l'occupe à la culture avec les
malades
tranquilles.- Quelqne temps après, justement-pe
ans doute trouvé dans les jardins, il se précipite en criant sur le
malade
le plus près de lui. Il le frappe avec tant de
antanée. Ce meurtre accompli, il tourne sa fureur contre les autres
malades
qui fuient devant lui et il en blesse un. . Enf
ttaques convulsives et des vertiges qui se répètent sans cesse. Ces
malades
deviennent irritables et em- portés, mauvais, c
à la responsabilité proportionnelle. Pour ma part, je considère les
malades
de cette espèce comme étant réellement irrespon
qui rend parfois l'examen spé- cialement délicat, c'est que le même
malade
peut pré- senter les* deux sortes d'accès furie
sont conscientes et dont il se souvient. J'observe actuellement un
malade
de ce genre qu'on considère, à juste raison, co
a crise se ter- mine par un sommeil semi-comateux, et au réveil, le
malade
ne se souvient plus.de rien., ' , t 1(. '.ri z
nocturnes, le tremblement ' des extrémités, etc. L'accès établi, le
malade
tremblant et terrifié voit des animaux repoussa
ant son cours persiste, mais souvent d'une façon un peu confuse. Le
malade
a parfois comme l'impression d'avoir rêvé. En t
, chez les. alcoolisés, dans la moitié peut- être des cas, mais ces
malades
peuvent encore arriver à devenir meurtriers sel
ns le cours de l'intoxication surviennent encore chez beaucoup de
malades
, non chez tous cependant, des accidents divers,
nt et suivent le meurtre ne sont plus celles qu'on observe chez les
malades
dont nous venons de parler plus haut. Ainsi, no
ALIÉNÉ HOMICIDE. 177 plus supportable, que pour s'y soustraire, le
malade
se tue, ou bien tue quelqu'un de son entourage.
e à la folie. Il faut, en effet en exclure (de la folie morale) les
malades
dont il vient d'être question, et qui agissent
point qui n'est pas sans impor- tance. On a pu voir que certains
malades
non dégénérés - primitivement, mais arrivés à u
d'Argyll Robertson. Fischer signale bien le myosis chez deux de ses
malades
mais outre que cet auteur les met sous la dépen
e la maladie, un oeil est toujours plus affecté, excepté lorsque le
malade
est' devenu complètement aveugle, tandis que da
re le temps de se compléter et de produire une amaurose absolue, le
malade
succombant avant cette terminaison (Lecorché, T
es jusqu'ici parlent toutes en ce sens. Dans le cas d'Oppenheim, la
malade
' Dreyfous. PathQ[jénilJ et accidents nerveux d
r litre, soit de 21 à 39 grammes dans les vingt-quatre heures. Le
malade
de Reumont dont la quantité d'urine était norma
elle-ci en effet est d'ordinaire abondante. « Toutes les fois qu'un
malade
rendra dans les vingt- quatre heures une quanti
après les recherches les plus récentes, on pourra affirmer que ce
malade
est atteint de diabète vrai et non de glycosuri
ortège habituel des glycosuries symptomatiques coexistent chez le
malade
: inconstance, petite quantité du sucre, densit
uns des symptômes de l'ataxie héréditaire font défaut chez nos z
malades
: c'est le nystagmus et la déviation vertébrale,
s et la déviation vertébrale, qui ont été consignés chez cinq des 9
malades
du mémoire de Friedreich. De plus, contrairemen
à des recherches de ce genre systématiquement chez presque tous les
malades
de sa consultation, recueillir un cer- tain nom
ce qu'elles restent souvent chez eux à l'état faible. Mais chez ces
malades
, quelle que soit leur intensité, elles semblent
ement l'hallucination verbale psychomotrice y est signalée, mais la
malade
elle- même décrit très nettement ce qu'elle res
i cause le malheur de l'humanité doit être- supprimée. Plus tard la
malade
a présenté des hallucinations dites psychiques, q
euve qu'elles ont le même point de départ, et si l'expression de la
malade
varie, si elle localise différemment ses voix,
de départ intérieur de- ces voix. Il faudrait avoir à faire à un
malade
bien intelligent et particulièrement conscient po
calisation ; c'est la simple conversation mentale; c'est ce que les
malades
appellent la voix de la conscience, la pensée i
la voix de la conscience, la pensée intérieure. On conçoit que les
malades
expriment différemment leurs sensa- tions suiva
i en quelque sorte comment se constitue la voix intérieure chez des
malades
et nous chercherons à mon- 204 RECUEIL DE FAITS
ait rester en place. Elle se sentait obligée d'aller voir un voisin
malade
; elle cherchait un prétexte pour y -aller. Al
s. « Quel mal vqis-je leur faire, se disait-elle; il n'y a pas deux
malades
comme moi sur la terre; les -autres guérissent
Antécédents personnels. - Réglée à quinze ans, elle n'a jamais été
malade
. Elle fut facile à élever, elle apprenait bien. '
érébrale; cela lui était venu quatre ans après un incendie. Cette
malade
est un type de mélancolie avec conscience. Son
lique. Elle est décédée dans le service le 14 février 1890. ' Cette
malade
se fait remarquer par une phraséologie préten-
elle voulait se suicider en se faisant tuer est bien digne d'une
malade
qui se disait elle-même paralysée de la volonté.
nviron, elle a des interprétations délirantes. Mais elle était déjà
malade
quand elle a commencé à se faire des idées. Ell
'est pas morte. Ses fils sont mariés, elle ne sait pas comment. Les
malades
du service ne sont pas malddes. Une chose qui l
de la conversation mentale à l'aide des images motrices, puisque la
malade
« cause en elle- même » comme si elle parlait «
ions qui sont signalées sur certains certi- ficats concernant cette
malade
, nous semblent ne pas être autre chose que ces
us semblent ne pas être autre chose que ces voix intérieures que la
malade
désigne d'une façon si bizarre. Car elle a touj
délirantes. Le deuxième accès a débuté en octobre 1889. Se sentant
malade
, fatiguée, elle demanda à son atelier une permi
Elle ne sait pas où elle est ni ce qui lui est arrivée. Elle a élé
malade
et va mieux. Voix intérieures. Elle dit entendr
te observation est l'exis- tence des voix intérieures auxquelles la
malade
donne bien' le nom de voix en leur assignant un
des idées imagi- naires. Elle n'avait rien vu, ni entendu. Ainsi la
malade
guérie momentanément disait d'une façon très pr
ur que rapporte Baillarger en les rat- tachant à la mélancolie, les
malades
qui avaient eu de vérita- bles hallucinations s
es visions qu'ils avaient eues pendant leur maladie. Or, chez notre
malade
rien de semblable. Ses craintes ont pu faire cr
même temps par l'oreille. Sans insister sur le néo- logisme dont la
malade
se sert pour désigner cette manifesta- tion par
motrices s'accompagner d'une sensation auditive spé- ciale que les
malades
distinguent nettement de celles que produisent
ais le phénomène auditif surajouté est bien fait pour tromper et le
malade
et le mé- il. Séglas, loc. cit. . REVUE DE PA
t à fait en rapport avec le sujet de sa conversation mentale. Cette
malade
a été considérée comme ayant des' hallucination
ues et saillantes. L'appareil respiratoire est à peu près sain : la
malade
se plaint que son nez grossit et qu'il lui faut
ATHOLOGIE MENTALE. 219 Enfin il est intéressant de remarquer que la
malade
a eu la z syphilis, et cela au moment de l'appa
troubles intellectuels. Au point de vue de l'état d'anémie de la
malade
, il faut signaler non seulement l'augmentation
naissait pour cause une lésion nerveuse centrale. L'état général du
malade
s'est amélioré. R. M. C. XI.' Sur la difficul
eux-ci avaient pu légitimement être rattachés à une autre cause; la
malade
en effet souffrait depuis quelque temps d'un ét
l'aorte thoracique et abdominale. Le second cas était celui d'un
malade
atteint de manie aiguë qui 222 REVUE DE PATHOLO
M.1CPHERSON. (The Journal of Mental Science, avril 1889.) Chez ce
malade
, atteint de manie aiguë, la gangrène symétrique
dans ce dernier établissement à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Ce
malade
s'était acquis une certaine notoriété en 1838, en
à l'étranger ; il ne saurait toutefois, pour désigner l'état de son
malade
, se contenter du terme lorsque le cerveau prése
' La quantité d'urine émise dans les vingt-quatre heures par les
malades
observés a été un peu supérieure à la normale; ou
à la troisième période de la paralysie générale. Chez 8 sur 10 des
malades
à la première période, l'urée n'atteignait pas
male qui est de 30 grammes : il en a été de même chez 10 sur 14 des
malades
à la seconde période, et chez 4 sur 6 des malad
hez 10 sur 14 des malades à la seconde période, et chez 4 sur 6 des
malades
à la troisième période. - C'est un fait général
; 2° il est remarquable par ce fait que, durant toute une année, la
malade
a vu sa santé s'amé- liorer, a engraissé et a v
ilaires qui ont été publiées, elle est générale; les antécédents du
malade
ne révélaient l'existence d'aucune tare rhu- ma
pparurent que le onzième jour et aboutirent à la démence sénile (la
malade
était âgée de soixante-cinq ans). L'auteur rapp
d'interroger sur toutes choses ; en même temps, on remarque que les
malades
qui en sont atteints posent habituelle- ment de
; dans l'observation. rapportée, toutefois, les interro- gations du
malade
avaient un caractère plus pratique et mieux fon
uite une angoisse indicible. Assailli par ces craintes morbides, le
malade
recourt continuellement à son miroir, mesure les
ense que dans l'autre cas, parce que le contrôle est impossible. Le
malade
n'a d'autre moyen de se ras- surer que de régle
érie de testaments d'un aspect tout particulier, et dont parfois le
malade
porte sur lui un exemplaire dans la prévision d
lexes 1'01 u- liens, etc. De plus, l'auteur a pu constater chez les
malades
qu'à l'état normal, l'élimination de l'urée éta
preinte de férocité, et dirigés soit contre autrui, soit contre les
malades
eux-mêmes. La violence extraordinaire de ces ac
d'interrogatoires différents. - Il est bon de noter encore chez ces
malades
les tendances alcooliques, l'exagération fréque
moral; cependant les actes criminels ne sont pas de règle chez les
malades
et ne seren- 230 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE.
s et la délinquence congénitale. Quant à la responsabilité de ces
malades
, elle n'est pas toujours facile à déterminer. A
tante, car sa présence est une menace pour le bien-être physique du
malade
, chez lequel elle peut masquer des maladies org
n, il y aurait là un élément nouveau et précieux de diagnostic. Les
malades
chez lesquels l'analgésie existe devront être ent
peu à peu des chocs multiples frappant des centres plus élevés, le
malade
en arrive à croire réellement à ces sensations
pas à l'état sain : ce sont des phé- nomènes morbides, et quand le
malade
en devient conscient, son attention est augment
son attention est augmentée et il commence à s'imaginer qu'il est
malade
d'une façon particulière. A partir de ce point, s
progressivement les doses de l'agent d'intoxi- cation, à imposer au
malade
le repos complet et l'isolement et à le soumett
is le congrès international de Berlin le professeur a examiné douze
malades
de ce genre. Onze d'entre eux ne présentaient a
é présente de très grandes oscillations, selon que l'on examine les
malades
à la cli- nique devant les assistants ou seuls;
tiges, bourdonnements d'oreilles, dysacousie, titubation). L'un des
malades
avait eu une fracture du crâne. Chez un autre,
e un long soupir, et se réveille. La menstruation s'est établie, la
malade
se sent bien, elle se plaint de somnolence et d
sommeil, nous constatons les mêmes phénomènes que chez la première
malade
; la pression sur la zone ovarique n'interrompt
nsemble. En un mot, ses carac- tères sont ceux du premier cas. La
malade
raconte que l'attaque de sommeil s'annonce quelqu
t des fonc- tions de l'oeil. Le bras droit est dénué de vigueur; le
malade
accuse des douleurs dans l'épaule droite. L'exa
névropathique. Passons maintenant à une dame de cinquante-cinq ans,
malade
depuis dix-huit mois consécutivement à l'influe
on aurait même pratiqué préalablement la trépanation chez l'un des
malades
. - Autopsie. Dans ces deux cas, on ne constate
léments entraî- nant l'incapacité de travail. Voici par exemple, un
malade
présen- tant dans la jambe blessée une zone d'a
d'une intoxication, notamment par la morphine. M. Friedmann. Les
malades
n'avaient aucune -raison pour s'em- poisonner,
âcheux qu'on l'a prétendu; on ne peut for- muler de jugement sur un
malade
qu'en l'examinant de temps à autre et même à de
nt à certaines in- fluences extérieures, notamment à l'entourage du
malade
, à l'exa- men des médecins, aux débats judiciai
nt d'un jour à l'autre; ainsi en est-il pour les hystériques et les
malades
atteints de névrose traumatique. Il n'est em to
écissement typique pour le. blanc et. les couleurs. On con- naît ce
malade
de Berlin qui savait tout' simuler, anesthésie,
mettre une névrose .traumatique. L'humeur fantasque et chagrine des
malades
ne éprouve point une altération des facultés. ,
rs reprises; la digitale à hautes doses met fin à ces accidents. La
malade
se serait levée dans les premiers jours de cett
de la cachexie pachydermique, de la tétanie, et de l'épilepsie des
malades
atteints de lésions de la thyroïde. La cataract
uble profond dans la constitution chimique du sang chez les mêmes
malades
; il les décrira. Quelles que soient les espèces m
ns tout le côté droit jusqu'à la mort qui a lieu deux ans après. La
malade
s'est tuée pour échapper à ces douleurs redouta
cécité y était devenue totale; un glaucome aigu était développé. La
malade
mourait un an après l'embolie, des suites de son
jusqu'à ce que le liquide soit un peu refroidi, mais il faut que le
malade
le boive aussi chaud que possible. De cette man
février 1891. MM. les Drs TscuEnNicHEFF et 11;O¡OR présentent deux
malades
adultes atteints de tétanie, chez lesquels, out
es patellaires. Ces observateurs ont dans leur service, deux autres
malades
également atteints de tétanie; au début de la m
pique a démontré la nature cancé- reuse de ces tumeurs. ' b). Une
malade
de vingt-un ans est depnis un mois et demi atte
1891. M. le Dr P. PRÊOBRAJENSKY. Cas d'lzémiatrophie faciale. La
malade
présentée à la société est une paysanne de vingt
'hémiatrophie faciale, accompagnée de sclérodermie. Il présente une
malade
de trente-quatre ans, sur la face et le dos de
le masséter droit, puis dans celui de gauche. Il y a quatre ans, la
malade
s'aperçoit que sa joue droite maigrit, et, une
aralysie saturnine observés par lui à l'hôpital Catherine. Les deux
malades
(seize et vingt-trois ans) sont ouvriers lapida
oute l'exactitude du diagnostic porté par l'auleur. Chez le premier
malade
, outre la paralysie (incomplète) et l'atrophie
phiques de l'hystérie peut simuler la symptomatologie de quel- ques
malades
organiques de la moelle. Ces associations, ces «
n est chose fréquente ; aussi est-il nécessaire de démontrer que le
malade
est hystérique et rien qu'hystérique. Des erreurs
troubles et perversions du goût, la voracité si fréquente chez ces
malades
. Pour lui l'anesthésie tactile plus ou moins prof
nt une ou plusieurs sociétés de patronage, chargées de seconder les
malades
à leur sortie des établissements d'aliénés public
t des objets mis au Mont-de-Piété; paiement du loyer, placement des
malades
dans des asiles de convalescence, dans des cott
Le plus souvent, ce n'est qu'au bout d'un temps assez long que les
malades
sont réintégrés, après avoir commis des actes p
duit dans le compte rendu de Bicêtre, pour 1884, l'observation d'un
malade
atteint d'instabilité et de débilité mentales a
e que dans les asiles d'Angleterre (1,8 p. 1U0 du chiffre total des
malades
au lieu de 8,6 p. 100). Dans les asiles de la N
vé, puisqu'il s'élève au chiffre de 13,000 livres sterling pour 100
malades
(soit 3,250 francs par lit), sans compter les p
: Le succès dépend entièrement du soin avec lequel on choisit les
malades
qui peuvent bénéficier de ce genre d'assistance,
sposition des locaux, des facilités qu'ils offrent pour recevoir le
malade
, et enfin, suivant le sexe et l'âge de celui-ci
ste par exemple qu'un ménage âgé peut sans inconvénient héberger un
malade
dont la présence dans une maison où il y aurait
) du système dont il s'agit, une augmentation de bien-être pour les
malades
et -~un dégrèvement considérable, pour le budge
ter à la condition et au traitement de cette classe intéressante de
malades
. L'Etat de New-York, où sont traités 16,000 ali
un nouvel asile pour les aliénés criminels, pou-. vant contenir 450
malades
. 2° Création d'une commission d'Etat pour la fo
it privée, devra, dans le délai de dix jours après l'admission d'un
malade
, produire une copie du certificat médical ou de l
it mois, a élaboré dé nombreux règlements relatifs au transfert des
malades
d'une institution à une autre, sans renouvellem
(4 dollars 25) à effectuer par les Comtés pour le maintien de leurs
malades
; au transfert des malades ; à l'abolition des di
par les Comtés pour le maintien de leurs malades ; au transfert des
malades
; à l'abolition des distinctions entre malades
s ; au transfert des malades ; à l'abolition des distinctions entre
malades
privés et publics sous le rapport de l'installati
mes les plus belles de la nouvelle législation est de déclarer les ^
malades
pupilles de l'État et de pourvoir au trans- fer
tains refuges de Comtés. Afin de placer dans le plus bref délai ces
malades
indigents des refuges de Comtés, des corps de b
stallera dans ces constructions pas moins de 10, et pas plus de 150
malades
, et le coût de ces constructions avec l'install
ère, à se guérir de son redoutable penchant pour l'opium : la jeune
malade
décrit, d'une façon très imagée, les états doul
ckwell, a trouvé que dans les onze constructions aménagées pour les
malades
atteints de folie à des degrés différents, on p
angés le long des murs, ils sont si près les uns des autres que les
malades
sont obligés de se servir d'escabeaux pour grim
oix de l'emplacement, le système de construction, des pavillons des
malades
, le chauffage, la ventilation, l'alimentation d'e
habitations à rez-de-chaussée pour épileptiques, des habitations de
malades
tranquilles, bien séparées des agités et du va-
vive discussion, accompagnée de coups, s'est élevée entre les deux
malades
, mais ils ont été aussitôt séparés. Calmes en app
ils se sont couchés comme d'habitude. Le lendemain matin, les deux
malades
sont sortis au jardin, mais, quelques minutes a
ure de toules les côtes du côté droit. Il paraissait évident que le
malade
avait succombé à la suite des coups qui lui ont é
ut aussitôt l'objet de l'examen du Dr Legras, qui recon- nut que la
malade
était atteinte tout à la fois d'hallucinations tr
l'Asile de Villejuif. Aussitôt arrivée dans cet établisse- ment, la
malade
y fut examinée par M. le Dr Briand qui, comme l
cousin et à son jeune fils. Il ajoute : Le fait d'avoir détourné un
malade
d'un asile ne constitue pas un acte contraire a
qu'Eugène et Achille étaient enveloppés par les infirmières et les
malades
. Alors je me suis approchée ; il y avait un tas
à la préfec- ture de police en signalant Louise Dourches comme une
malade
à réintégrer. - ' C'est ensuite le défilé des
riand, après quelque temps de séjour à l'hospice a constaté chez la
malade
une certaine amé- lioration. Le Dr Vallon. Ve
conséquence, la demande de mise en liberté formée par la mère de la
malade
fut repoussée. Le Dr Garnier. Aujourd'hui Louis
elle est guérie. C'est là une illusion dangereuse à la fois pour la
malade
elle-même et la sécu- rité des personnes, car r
ambouillet. M. le Dr Magnan pense-t-il qu'il soit salutaire pour la
malade
d'aller l'arracher de sa famille à cinq heures
e 27 juin 1891, à la maison centrale de Montpellier. Elle y tomba
malade
à plusieurs reprises. Depuis quelque temps, elle
eptés comme une réalité, étaient considérés comme fan- taisies de
malade
, et illusion du médecin, j'avais dans mon servi
édecin, j'avais dans mon service à l'hôpital Saint-Antoine quelques
malades
, qui par la singularité des phénomènes nerveux
ait tout entière sur l'étude clinique, je cherchais de nou- veaux
malades
pour multiplier mes observations, quand un méde
lais à son attention, avec les accidents que présentait une jeune
malade
de sa clientèle dont il voyait l'état s'ag- ARC
ercalées entre deux accès d'hystérie ressemblaient à celles de la
malade
111me B... que j'avais observée en 1855, dont j
j'avais publié l'histoire eu 1860 '. Je pressai l'entrée de cette
malade
dont l'étude me semblait devoir être d'une impo
ndant deux mois 'consécutifs, du mois de mai à juillet, notre jeune
malade
présente - chaque après-midi, deux crises régul
re elles; - ' 3v Et surtout à l'influence que les impressions de la
malade
à l'état de veille, avaient sur le mouvement de
de son esprit en état de -somnambulisme. - Le médecin de ma jeune
malade
, pensant-qu'il pouvait exister un -'rapport de
rares médecins qui s'occu- paient de ces questions de venir voir sa
malade
. Pendant six jours consécutifs, M. Puel mit en
ces et toute son activité pratique pour modifier l'état de la jeune
malade
, soit qu'il essayât de l'endormir à l'état de v
aussi un autre caractère ; une nouvelle idée domine l'esprit de la
malade
; pro- fondément troublée par l'impuissance des
rompre le cercle vicieux dans lequel tourne fatalement l'esprit des
malades
. J'avais vu, dans des circonstances plus ou moi
à l'hôpital, elle témoigna d'un grand mécontentement en voyant les
malades
de la salle venir près d'elle, l'interroger, et l
e toutes avaient guéri, et rapidement guéri, à la condition que les
malades
soient dociles, confiantes, et ne se torturent
ommandations une prescription sans valeur, dans le but d'occuper la
malade
: une cuillerée de sirop d'iodure de fer... du
u tel sens dans ses rap- ports avec l'idée dominante qui captive la
malade
; Sur la pathogénie du délire de la crise somnam
oit qu'il ait pour origine l'excitation céré- brale spontanée de la
malade
, pendant sa crise. Il est entre tous ces faits
en effet, la recherche angois- sante du mot poussée au point que le
malade
non seulement veille lui-même anxieusement des
ette bizarre occu- - pation, et lorsqu'on retrouve chez la fille du
malade
la même préoccupation morbide, on peut dire que
que du père. Et à ce propos je rappellerai l'histoire d'un de nos
malades
, qui fut emprisonné pour avoir, poussé Archives
r le délire du toucher en particulier, nous avons vu récemment deux
malades
à hérédité similaire : la mère de l'un d'eux ne
pression de folie héréditaire parce qu'elle comprend un groupe de
malades
nettement défini et parce qu'un terme nou- veau
nérés un stigmate très net dès l'âge de quatre ou cinq ans. Chez un
malade
, à l'heure actuelle, profes- seur de Faculté, l
e déviations nutritives. Je tiens à ce propos à vous présenter un
malade
chez lequel on rencontre un grand nombre de ces
places. Les lobules, courts et épais, sont adhé- rents. Quand le
malade
ouvre la bouche, on voit que les dents de la mâ
le signe représentatif de l'écriture ne peut plus être perçu, le
malade
peut écrire, mais il lui est impossible de lire
es fois, se produisaient des phénomènes inhi- bitoires : debout, la
malade
ne pouvait plus s'asseoir; assise, elle ne pouv
te étude des héréditaires dégé- nérés, nous examinerons ensemble un
malade
obsédé et impulsif, en proie aux aberrations se
exuelles qui, du reste, ont toujours été fort rares. Une soeur du
malade
a toujours été déséquilibrée, n'a pu apprendre
dée d'angoisse et suivie d'un grand soulagement. Le caractère de ce
malade
est d'une mobilité extrême. Tantôt gai, heureux
mettre un frein à l'onanisme. Examiné au point de vue physique, le
malade
ne présente pas de stigmates physiques de dégén
ieurs, j'ai l'intention de vous parler de l'état mental de certains
malades
, mais il faut d'abord nous entendre sur ce mot.
ouvrages de médecine,' on réunissait sous ce titre « étal mental du
malade
» quelques remarques plus ou moins générales et
médecins doi- " vent étudier autre chose. Le mot état mental d'une
malade
» .doit désigner aujourd'hui pour le savant tou
s d'idées, etc. Plus tard, au vingtième siècle peut- être, tous les
malades
, depuis le simple rhumatisant jusqu'au paralyti
, dans son ouvrage si précis et si utile, ne compte que p. 100 de
malades
sans anesthésie' ; dans le service de M. Charcot,
ertains goûts quand elles semblent avoir perdu tous les autres; une
malade
ne savait plus reconnaître que le goût du jus d'o
que le goût du jus d'oi- gnons 2. J'ai vu moi-même, autrefois, une
malade
qui m'avait semblé fort singulière : elle avait
pièce d'or ou un crayon, n'étaient absolument pas sentis. Une autre
malade
, ayant éga- lement les mains absolument anesthé
u le médian qui est anesthésique, c'est la main ou le poignet. Un
malade
actuellement dans le service a conservé, à la s
aractère, quand vous l'examinez ici dans le service. La plupart des
malades
qui viennent ici ont déjà été examinées par des
une hystérique pour la première fois, ou bien quand on étudie des
malades
venant de la campagne, on constate, comme je l'ai
ien connus. Vous savez comment se présentent dans le ser- vice, les
malades
atteints de cette affection intéressante et nou
des premiers à décrire, et qu'il a appelé le masque tabétique. Les
malades
perdent la sensibilité d'une partie plus ou moi
out de ses filets superficiels. Mais en prenant l'observation de la
malade
, on fit une singulière découverte : c'était une
rétrécissement progressif et concentrique du champ visuel. Mais ces
malades
sont extrêmement malheureux ; ils arri- vent à
ier, en venant dans le service, j'ai rencontré plusieurs des jeunes
malades
qui jouaient au ballon dans la cour. Il ne faut
'est-à-dire qu'il est réduit à un point. Comment se fait-il que les
malades
atteints de rétinite pigmentaire aient peine à
nter notre embarras. ' Il y a déjà quelques années, j'observais des
malades
hysté- riques dans un service de l'hôpital du H
le dans le service, je m'étais chargé d'électriser les jambes d'une
malade
atteinte de para- plégie hystérique. Elle était
tinuons. Je pris seulement la précaution de détourner la tête de la
malade
et de cacher les yeux par un écran : les contra
n aussi mon avis, mais je voudrais seule- ment savoir comment cette
malade
qui avait toute la peau du L'ANESTHÉSIE HYSTÉRI
ressante à plusieurs points de vue. Après une aura assez longue, la
malade
tombait brusquement à la renverse, immo- bile,
arcs de cercle, salutations, coups de pied, etc., et brusquement la
malade
se dressait les yeux ouverts. Elle regardait fi
cations, se prolongeait sans exagération pendant une heure. Puis la
malade
remuait de plus en plus et entrait dans une sor
aucune trace du 334 CLINIQUE NERVEUSE. sens musculaire. Comme une
malade
que l'on vous a présentée ici dernièrement, ell
rémité de l'arc. L'allumette était à peine vers le degré 80, que le
malade
poussa un cri 0[ au feu ! » et se renversa en c
e flamme amenait la crise. Mais ici encore une question obscure, ce
malade
avait du côté gauche, ainsi qu'on l'avait mesur
lus naïvement encore les deux pains à cacheter, comme faisait une
malade
de M. Pitres '. M. Charcot et M. Regnard ont co
un fait analogue à propos de la dyschromatopsie hys- - térique. Une
malade
ne distinguait que le rouge et ne voyait pas le
vous parler plus tard de ce souvenir. Concluons seulement que les
malades
amaurotiques continuent à, voir de leur oeil aveu
ntrant une allumette dans la partie invisible du champ visuel, le
malade
n'est plus dans le service. Mais je puis reprodui
n et par un procédé com- mode les contradictions présentées par ces
malades
. Elles pré- tendent ne pas sentir et par des ar
venus se vanter de leurs anesthésies ? Mais je vous ai dit que ces
malades
les igno- rent. C'est nous qui les leur révélon
n, et supposons que le champ de conscience se rétrécisse encore; le
malade
ne peut plus percevoir à la fois que deux sensa
e maladies qui ne sont que des tics psychologiques. Un beau jour le
malade
, car vous devinez qu'il est devenu un malade, e
ues. Un beau jour le malade, car vous devinez qu'il est devenu un
malade
, est examiné par le médecin. On lui pince le bras
le. Cette expérience pourrait être répétée de cent manières sur ces
malades
et sur d'autres, elle aurait toujours le même r
ences soient intéressantes. Nous n'avons qu'à faire venir une autre
malade
qui présente une anesthésie musculaire plus ind
très sincèrement que j'ai observé à ce propos trois catégories de
malades
différentes : 1° le groupe qui m'a le plus intére
différentes : 1° le groupe qui m'a le plus intéressé formé par des
malades
comme ces deux jeunes filles, sur les- quelles
aris; mon frère le Dr Jules Janet a répété ces expériences sur deux
malades
dont il m'a donné l'observation. M. A. Binet' les
ue, comme je la comprends. Dans un deuxième groupe, je rangerai les
malades
fort nom- breux qui, par certains caractères, s
n à le manifester quand l'oeil sain est fermé. Ce sont pour moi des
malades
frustes ou mieux complexes qui pourront sans tr
a- cher au type précédent. Mais il y a une troisième catégorie de
malades
dont je ne mets pas en doute l'existence et che
Eh bien, messieurs, je vous laisse libres d'adopter à propos de ces
malades
la supposition que vous voudrez. Vous pouvez di
es réflexes, etc. Je vous demanderai de quel droit vous séparez ces
malades
des autres et vous créez deux maladies dans l'h
deux maladies dans l'hystérie. Vous pou- vez aussi supposer que ces
malades
nouvelles sont comme les précédentes'et que pou
sées, la répartition des anesthésies localisées, l'indifférence des
malades
, puisque la maladie ne trouble que la perceptio
ès les attaques, mais non d'une manière constante, ni chez tous les
malades
. Sievelcinh2, Revnolds3, Sailly*, ce dernier d'
tenses; elle manquait par contre après de grands accès chez le même
malade
. - Furstner2, Rabow3, Ott04, Piori5, Hallager6,
ice de l'un de nous. Voici dans quelles conditions : - Dès qu'une
malade
, à la suite d'un grand accès, revenait à elle,
quente à la suite des accès convulsifs. 20 cas d'albuminurie sur 40
malades
. C'est-à-dire dans la proportion de 50 p. 100 exa
xac- tement. Nous ne comptons dans cette statistique : a) que les
malades
chez lesquelles les urines ont été recueillies à
cueillies à temps, et en dehors de toute cause d'erreur; b) que les
malades
ayant présenté un seul accès au maximum un seco
minurie légère, traces : au-dessous de 50 centigrammes. A. Sur 20
malades
, S ont présenté une albuminurie intense au moin
période de trouble mental ayant été extra- ordinairement courte, la
malade
n'avait pas uriné pendant l'accès. 26 ans, De
, 1 accès, 5 urines : C~ Traces d'albumine dans les 5 urines. Les
malades
n'ayant pas présenté d'albumine dans leur urine
jours différents ont donné des résultats différents chez la même
malade
. Exemples : Eud..., Lug..., Broch... Il est don
alors, de voir l'urine rester seulement à l'état de traces chez les
malades
dont l'urine à un premier exa- men ne contenait
les accès, dans certains cas, des modifications appréciables. Telle
malade
, Diet..., qui avait, après un premier accès, un
l... Nous avons recherché dans les périodes non convulsives, si nos
malades
présentaient encore de l'albuminurie. Toutes no
Or, nous ferons remarquer que Roll... et Cir... sont justement deux
malades
classées-parmi celles dont l'albuminurie était
ns pour conclure sur ce point : nous dirons seulement qu'une de nos
malades
auxquelles on pourrait donner le nom'de « grand
s; les pupilles, dilatées, sont convulsées en haut et en dehors. La
malade
se mord la langue, écume un peu, pisse sous ell
uche et la jambe droite. Le tout dure cinq minutes environ. Puis la
malade
se réveille inconsciente, hébétée. Pendant to
rigine exclusivement asphyxique. Or, nous le répétons, chez la même
malade
, d'un accès à l'autre, l'inten- sité de ces phé
seuls en ligne de compte ? Nous ne le croyons pas. En effet, telle
malade
a une période stertoreuse très accentuée qui n'a
ues, tout en restant un fait insi- gnifiant en apparence, quand les
malades
n'ont qu'un seul accès, est peut-être une vérit
e cette « épilepsie aiguë ». Il serait intéressant de savoir si les
malades
albuminuriques d'ordinaire meurent plus facilem
toujours dans un certain ordre. Si l'on fait exception de certaines
malades
démentes chez lesquelles les attaques se répète
ts. On comprend qu'il est impossible de surveiller d'assez près des
malades
, quel que soit le zèle apporté, pour reconnaîtr
la thèse signalée plus haut, Bazin donne plusieurs observations de
malades
atteints de délire ou même de fureur épileptiqu
assique du mot série. Nous donnerons d'abord les observations des
malades
chez lesquelles les urines ont été recueillies av
i, elle a eu 10 autres accès espacés d'une façon variable. Hier, la
malade
n'a rien présenté d'anormal, disent les personn
une hébétude complète, la langue est jaunâtre, l'haleine fétide. La
malade
sue abondamment. T R : 38°4. Une première uri
es urines ont été recueillies dans la nuit du 30 au 31. Bien que la
malade
n'ait pas eu d'accès depuis le 30 à midi, ces d
inée : pas d'albumine. De ces recherches sur l'albuminurie chez les
malades
pré- sentant des accès en série, nous croyons p
es ; c'est à peine si l'on peut admettre une série vraie pour cette
malade
. . Quant aux deux autres, nous avons noté expre
.. et de Kl... combien peut être transitoire l'albuminurie chez dés
malades
présentant un nombre considérable d'accès. Il
lbumine qu'on a trouvées. La pathogénie de l'albuminurie chez des
malades
présentant des accès en série nous semble être
ne parlons pas de quantité. Il est curieux en effet de voir que les
malades
auxquelles on pourrait donner le nom de grandes
e des accès. Nous pre- nons la temp. rectale : 36° 6. - On sonde la
malade
: urines claires, ne contenant pas d'albumine.
ires, ne contenant pas d'albumine. A midi et demi, nous voyons la
malade
pour la seconde fois. Depuis une heure, les att
rose, sort de la bouche, et rend la respiration très difficile. La
malade
fait de bruyants mou- vements de déglutition. S
, On a donné, il y a une heure environ, un lavement purgatif à la
malade
. Il a été rendu immédiatement sans garde-robe. T
s des autres : un intervalle de deux à trois minutes les sépare. La
malade
est sondée à une heure moins le quart. Les urin
très léger nuage d'albumine. A 4 heures, nous voyons de nouveau la
malade
. Les accès se sont arrêtés vers deux heures de
ir, après 8 accès de jour, plus d'albumine. T R, 37° 8'. Tantôt les
malades
sont mortes : ' 23 ans, Pet... Etat de mal de t
L'albuminurie chez les épileptiques est constante chez les mêmes
malades
, mais elle est très fugace et très variable en
un aliéné le nommé A... auteur de quatre homicides successifs. Ce
malade
semblait de prime à bord n'appartenir à aucune de
anormal. C'était un cérébral, comme Lasègue appelait cette sorte de
malade
. En d'autres termes, il était atteint de dégéné
ême, jusqu'au mois de janvier de cette année (1891), n'a jamais été
malade
. Depuis cette époque, il souffre beaucoup, je r
cherches 11 n'y a là ni amné- sie véritable, ni amnésie simulée. Le
malade
ne peut fixer rapide- ment son attention sur ce
ps que de ses souffrances - Si cet état se prononçait davantage, le
malade
entrerait dans une période de stupeur. 14. 11
La journée est mauvaise. L'agitation persiste aussi vio- lente. Le
malade
ne prend en tout que quelques gorgées d'eau. Je
, cependant, on constate une certaine tendance à l'amélioration. Le
malade
commence à mieux accepter la nourriture ? On ch
n sort, à lui, que sur celui de ses victimes. - On observe, chez ce
malade
, cette perversion des sentiments affectifs, hab
e héréditaire ou acquise. A cette époque de son existence, il tombe
malade
. Sa maladie est caractérisée par de violentes d
sée .de l'existence possible de la syphilis dans les antécédents du
malade
. Mais rien ne la démontre d'une façon certaine.
qui soit cerlaine, c'est que les divers symptômes observés chez le
malade
ont leur raison d'être dans une modification mo
acquise, les conséquences en sont les mêmes. - Le cerveau de notre
malade
est devenu un cerveau infirme, par accident, et
homicide surgit dans son esprit, et devant elle tout disparaît; le
malade
devenu étranger à ce qui l'en- toure s'y livre
ntes maladies mentales et l'accès de délire mélancolique dont notre
malade
a été atteint, quelques heures seulement avant
nnues et qui enlevait les sorts. Ce simple fait est devenu, pour le
malade
, le point de départ d'une association d'idées,
'impulsion homi- cide, née en même temps qu'elle dans l'esprit du
malade
et lui restant associée jusqu'à la fin. L'idée
s de suicide et de meurtre continuent toujours à hanter l'esprit du
malade
, lequel reste encore assez déprimé, et, chez lu
a guérison de la mélancolie n'est pas rare ; mais le cer- veau du
malade
, outre qu'il est le siège de la psychose actuel
aillée d'A..., jointe à la connaissance de l'état mental réel de ce
malade
, ne peut, au contraire, que corroborer les donn
la qui m'a corrompue. J'aurais dft ne pas manger le pain des autres
malades
des hôpi- taux. Je suis pleine de vers, je les
umatisme déformant. Athérome généralisé. Voix intérieures. Elle est
malade
depuis un an et demi. Elle se dit possédée depu
vingt-un ans de plus que.sa femme. Il avait cinquante ans quand la
malade
est née. C'était un asthmatique et un alcoolique
ves. Il n'était jamais content, son caractère était difficile. La
malade
a deux frères alcooliques et deux soeurs bien por
le mouvement, ni les rires qui lui cassent la tête, dit-elle. La
malade
elle-même dit seulement qu'elle a des craintes,
ns, pour des hallucina- tions de l'ouïe. Souvent l'entourage ou les
malades
eux-mêmes signalent simplement des voix. Il fau
tre première observation de mélancolie anxieuse, nous voyons que la
malade
elle-même dit n'avoir pas eu les hallucinations
la troisième, nous n'avons trouvé que des voix intérieures chez une
malade
qui avait passé pour avoir des hallucinations s
é aussi souvent de croire à des hallucinations de l'ouïe chez des
malades
que nous avons reconnu ensuite n'avoir que des
ité. Quoi qu'il en soit, cet état de dépression conduit ce genre de
malades
au doute et à l'incertitude. Le monde extérieur
tions délirantes à, propos de phénomènes auditifs. Le mari de la
malade
faisait même à ce propos la distinction avec les
bruits ou des voix, lui n'entendait absolument rien. De plus, cette
malade
a maintenant de la conversation mentale très ne
ES. la première temporale et à la région de l'insula. Or, chez un
malade
(Obs. Il), des coupes horizontales, qui comprenne
actile et thermique. Diminution des réflexes superfi- ciels du côté
malade
, exagération des réflexes tendineux contras- ta
) Il s'agit d'une sorte de mérycisme irrégulier, mais sans que le
malade
arrive à faire redescendre, malgré tous ses effor
, découvertes à l'autopsie, sans avoir été soupçonnées du vivant du
malade
. L'observation citée par le Dr Burr peut être r
r gonflement ayant l'apparence d'une contusion. Quoique démente, la
malade
pouvait rendre compte des troubles subjectifs q
carcinome de la dure-mère dont aucun des symptômes présentés par la
malade
avant la perforation du frontal et l'apparition
ntal Science, janvier 1889.) Les renseignements recueillis sur ce
malade
(un nègre du Congo), sont d'autant plus incompl
venir perma- nente ; il n'y eut jamais de perte de connaissance. Le
malade
s'affaiblit et mourut sept mois après le début
he; exagération du réflexe rotulien à gauche. Dans l'après-midi, la
malade
redevient consciente, et tire la langue, qui n'
cement de dents. A la suite d'une nouvelle attaque con- vulsive, la
malade
meurt dans le coma. A l'autopsie, on a tout d'a
eu rapide. Il eut été très difficile dans ce cas, alors même que la
malade
aurait été soumise à une plus longue observatio
gloire. A l'asile, ils se recherchent et com- plotent, nuisent aux
malades
, se plaignent de tout et entassent les calomnie
n'en aura que peu ou pas s'il cesse ses excès de boissons. Ce même
malade
sera considéré soit comme alcoolique, soit comm
r ! L'erreur de M. Charpentier provient de ce qu'il ne voit pas les
malades
à la même période que nous les voyons à l'infir
nviction, il aurait fallu que le même observateur ait pu suivre les
malades
depuis leur première jusqu'à leur der- nière en
ersécuté sont particulières à chaque cas. Elles dépendent autant du
malade
que du milieu dans lequel il se trouvera en qui
ande qu'on détermine les signes qui permet- tent d'affirmer que tel
malade
peut être rendu à la liberté, alors que tel aut
autre doit être maintenu. M. GARNIER répond que l'examen direct du
malade
peut seul donner la certitude de sa guérison. I
ité de cette sor- tie. Quand il a examiné Le Rudelier à Bicêtre, le
malade
lui a déclaré avoir renoncé à l'indemnité qu'il
sécutés. M. Vallon. Le cas est surtout difficile quand il s'agit de
malades
à délire partiel et limité. Us apprennent bien
à la question si je disais qu'on ne doit pas rendre à la liberté un
malade
dangereux, aussi 420 sociétés savantes. me hâ
r immédiat du danger futur. La loi de 1838 est ainsi faite que tout
malade
guéri doit être rendu à la liberté sans que le
XII, p. 416. 422 sociétés savantes. congénitale. Chez cinq petits
malades
, trois garçons de douze quinze et seize ans et
qu'à raison de leur diminution de volume et de longueur les membres
malades
sont moins vigoureux. Par contraste il existe u
ment de la sensibilité, et, en particulier, du sens musculaire; les
malades
localisent mal les sensations, appré- cient moi
le père avait eu la syphilis avant son mariage. Deux de nos petits
malades
étaient des pre- SOCIÉTÉS SAVANTES. 423 miers
oins à la suite des accès d'épilepsie Jacksonnienne. Chez un de ces
malades
, les accès convulsifs légers étaient suivis d'h
ns les extrémités atteintes. M. OEBEKE se rappelle avoir observé un
malade
atteint d'épilepsie Jacksonnienne avec parésie
t de l'administration de l'Etat ou des départements, une partie des
malades
affectés de psychopathies chroniques, quel qu'e
eraient redevables les communes ou leurs propres familles. Voici un
malade
dont les facultés ont baissé, qui a subi des ha
36 aliénés, surtout des hommes atteints de vésanies chroniques. Nos
malades
comprennent aujourd'hui 326 hommes et 20 femmes
venable, nous envoyons à la colonie d'Ilten ou à Koethen- wald, les
malades
auxquels il est indiqué d'accorder une liberté et
oche tout à fait de celle qu'ils menaient quand ils n'étaient point
malades
1. Puisse-t-on ne pas m'accuser d'optimisme et,
et sensée. De prime abord, on écartera un pays pauvre; en effet nos
malades
sont habitués dans nos établissements à un bien
as non plus choisir de gros districts ; on leur confiera 150 ou 200
malades
au plus. La Campine est une déplorable localité
s. La réglementation est demeurée ce qu'elle était jusqu'ici. Les
malades
ont de plus en plus gagné à ce mode de traitement
e familiale des aliénés consiste, tout bien pesé, à débarrasser nos
malades
de l'existence monotone et lugubre des asiles f
ÉTÉS SAVANTES. 433 type très net du symptôme de de Groefe; quand le
malade
regarde tout à fait en bas, la paupière supérie
ue le leur; c'est plutôt une erreur de la sensibilité physiologique
malade
que de la sensibilité psychologique. Ou bien c'
lire chronique systématique. M. FIIEUND. Présentation de quelques
malades
atteints de névrose traumatique. De cette étude
examens de la sensibilité, à l'aide d'appareils précis inconnus du
malade
, et la nécessité, par la répétition des recherc
uit que soit le champ visuel de la périphérie au centre, jamais les
malades
ne perdent la vision péri- phérique au point de
ésie, à restituer de l'ampleur au champ visuel. M. HAHN présente un
malade
atteint de folie chronique consécu- tive à des
en ce qu'il persiste sans interruption, sans rémis- sion aucune, le
malade
englobant dans son délire les personnes, les ob
borne au frontal el proémine principalement en haut. Depuis que le
malade
est à l'établissement, la circonférence horizonta
re un corps étranger de l'oesophage trouvé à l'autopsie. C'était un
malade
atteint de grande chorée et de démence à allure
constatez cette activité, vous pouvez dire qu'il ne s'agit pas d'un
malade
de la Silésie supérieure : c'est un épileptique d
rvu de souplesse. Pendant six semaines. retour à l'état normal ; le
malade
a conscience de sa siluation, bien plus, il exp
ude de la pathologie des nerfs du larynx. Le rapporteur présente un
malade
qui souffre depuis deux ans d'une dyspnée inspi
iques, qu'on peut sentir dans les deux fosses rétromaxil- laires du
malade
. Au cours de la discussion M. le professeur Kojew
ord, ce sont les troubles de l'intelligence, puis ceux qu'accuse le
malade
, c'est-à- dire les troubles de la sensibilité.
tent ainsi la compréhension des procédés employés pour l'examen des
malades
, car ces figures qui sont toutes originales ne se
elle possède ses méthodes propres. Une méthode d'investigation des
malades
étant donnée, une série de maladies nouvelles s
t. C'est le seul moyen d'éviter des accidents graves, soit pour les
malades
eux-mêmes, soit pour les autres citoyens. Nous
tout récemment, c'est que les lits vacants avaient été donnés à des
malades
plus graves que lui ; d'autre part, ce malade,
ent été donnés à des malades plus graves que lui ; d'autre part, ce
malade
, atteint d'épilepsie, est un danger pour les au
part, ce malade, atteint d'épilepsie, est un danger pour les aulres
malades
et compromet la sécurité des salles. Néanmoins,
ris, un institut municipal d'électrothérapie pour le traitement des
malades
et l'enseignement de l'électrothérapie. Ils ont
ts sont altérés par l'humidité, les formalités pour l'admission des
malades
sont compliquées et tracassières, les deux élèv
n vigueur, le maître n'a, strictement, ni le droit de recevoir un
malade
ni celui de faire une leçon. L'initiation des nom
disait-il, étaient attirées par une force invincible vers la partie
malade
et ses attouchements étaient souverains. Plusieur
sa femme, qu'il avait épousée il y a deux ansàSaint-Etienne, était
malade
depuis quelque temps. Il s'adonnait à la morphi
ment. le travail intellectuel devient de plus en plus difficile, le
malade
néglige ses affaires, devient indifférent à tou
emblée pour les muscles atteints. C'est une grande surprise pour le
malade
de voir, tout d'un coup, sa main retomber inert
lement par le repos. Mais c'est là un avertissement grave, et si le
malade
n'en fait son profit, des accidents sérieux ne
lle est extrêmement difficile à dépister : elle conduit rarement le
malade
à consulter un médecin; et celui-ci le plus sou
e plus souvent ne la reconstitue qu'à l'aide de l'interrogatoire du
malade
, lorsqu'il a été appelé pour des accidents plus
ent en effet elle se traduit par très peu de chose : l'entourage du
malade
a simplement remarqué qu'il devenait triste, ne
rès importantes. Subjectivement le trouble est plus appréciable; le
malade
s'est aperçu de la diminution de sa mémoire, to
la démence terminale par des accidents plus graves qui emportent le
malade
. Lés cas bien connus où la syphilis cérébrale p
roubles oculaires restèrent d'abord isolés. Il y a trois mois, la
malade
commença à avoir des troubles de la marche. San
e l'épilepsie jacksonienne, jamais d'ictus. Ce matin seulement la
malade
s'esl aperçue qu'elle parlait plus difficilemen
ts Elle porte surtout sur les fléchisseurs et les interrosseux ; la
malade
est inca- pable d'esquisser un mouvement de fle
o-labial effacé, commissure tirée du côté droit, surtout lorsque la
malade
rit, nez légèrement dévié. Cependant cette para-
mplète : les mouvements des lèvres s'exécutent assez facilement, la
malade
peut siffler, gonfler. ses joues, etc. La pro-
n est très défectueuse, la parole est lente et bredouillée. Mais la
malade
n'a aucune difficulté à trouver ses mots, elle le
he est nettement cérébello-spasmodique. Eîle est im- possible si la
malade
ne prend un point d'appui; sans cela elle titub
: l'oectusioti des yeux n'exagère pas ce défaut d'équi- libre. La
malade
résiste bien à tous les mouvements. La force semb
montrée il y a deux jours, est remplacée par de l'incontinence : la
malade
souille continuellement son lit; la vessie n'es
e. -Jusqu'ici il avait été impossible] de recueillir des urines, la
malade
souillant son lit. Depuis hier elle a de la réten
nnaires. On cesse les frictions mercurielles. Le 18, à 9 h. 1/2, la
malade
est prise subitement d'une sorte de crise. Appe
on est stertoreuse; la paralysie faciale gauche s'est accentuée, la
malade
fume la pipe. Le pouls est extrêmement rapide =
ubles généraux et troubles locaux. Il observe les premiers chez les
malades
qui pendant un temps mangent beaucoup, engraiss
es trophiques (Babinski)3. D'après nos observations personnelles de
malades
et la statistique que nous rapportons plus loin
paralytiques, en général, passent inaperçus dans un service de 800
malades
, après le certificat immédiat et celui de quin-
l'observation et la sta- tistique de leurs troubles trophiques. Nos
malades
n'ont pas été choisis, nous les avons pris au h
réquent. Pourtant, nous n'en avons rencontré aucun exemple chez nos
malades
; et M. Magnan dit avoir vu «. une épidémie d'hé
sive de la pupille chaque fois que la vue était troublée chez les
malades
atteints de paralysie générale. Il parla aussi
our vérifier ces différents faits, examina indistinctement tous ses
malades
atteints de paralysie géné- rale. Dans au moins
ion lombaire, z fessière et de la partie postérieure des jambes. Ce
malade
est op5-" ' ché depuis une semaine ; par moment
les rensel gnements des infirmiers. Sur cet érythème, depuis que le
malade
reste couché, on voit un léger soulèvement de l
gré. Observation IV. Éruption bulleuse, pemphigokle. Alopécie. La
malade
D... Estella, quarante-huit ans, lunetière, est e
ales. Hésitation de la parole. » Quelques mois avant son entrée, la
malade
avait des cauche- mars, des pituites. Elle buva
amnésie a été remarquée au mois de juillet 1896. A cette époque, la
malade
fut prise d'une aclivité dévorante : elle conce
es. Sur les jambes, quelques petites vésicules de même nature. La
malade
n'a eu ni douleur ni fièvre durant la période d'é
ations II, III et IV qui précèdent sont concluantes. Chez nos trois
malades
, à un moment donné, sans cause apparente, une é
jours chez un grand nombre de paralytiques. ' Beaucoup, parmi nos
malades
, présentaient de ces taches pigmentaires proven
es notons pas, n'ayant aucune certitude sur leur cause. L'un de ces
malades
, pourtant, a des pigments apparus subitement, p
d'aucune sorte, d'après les renseignements pris dans le service. Le
malade
n'a ni lentigo sur la peau ni plithiriase sur l
t l'apparition et la disparition des taches purpuriques sans que le
malade
soit soumis à un régime quelconque, ne sont-ell
de certaines hypérémies (érythèmes). Observation VI. Pétéchie. La
malade
L... Elisa, cinquante-un ans, modiste, a été atte
à d'autres. Nons ne savons pas exactement le début du purpura de la
malade
. D'après les ren- seignements de sa fille, il n
ques généraux (Thèse de Paris, 1889). , 38 CLINIQUE MENTALE. 57
malades
. La statistique de M. Ramadier est de 4 p. 100.
xcès de boissons. Début de la paralysie en 1892. A cette époque, la
malade
a eu de l'aphasie passagère, sans ictus. En 189
ne trouvons qu'une alopécie prononcée sur tout le cuir chevelu. La
malade
gâte par moments. Observation VIII. Zona ophtal
. Le 25, la peau de la région fessière est érythéma- teuse, mais la
malade
ne gâte pas encore. Le 27, deux grosses 1 bulle
me. Pas de sucre, ni d'albumine dans les urines. i Réflexion. Cette
malade
est doublement intéressante, par le zona qui, c
parurent sans laisser de trace. Deux mois plus tard, l'entourage du
malade
s'aperçut qu'il perdait un peu la mémoire. Il e
l perforant est indolent, suppure peu, n'attire pas l'attention des
malades
ou du médecin. Aussi son existence n'a-t-elle é
puis peu. La première observation en est due à M. Lanceraux' : le
malade
ayant succombé, le diagnostic de paralysie généra
et les auteurs classiques. Nous n'en avons observé qu'un cas. Notre
malade
a éte vue plusieurs fois et examinée par M. le
ÉRALE. 41 Le 10r décembre 1896, on s'aperçut dans le service que la
malade
avait une plaie sous l'articulation du gros ort
ulcère, qui est un mal perforant, existait depuis un mois, selon la
malade
, mais comme elle n'en souffrait pas, elle n'en
sthésiée, nous enfonçons une. épingle très profondément sans que la
malade
se plaigne. (Nous faisons remarquer que la mala
ent sans que la malade se plaigne. (Nous faisons remarquer que la
malade
n'est pas anesthésiée du côté gauche.) Au bout
- ment placé, nous constatons un épaississement de l'épiderme. La
malade
est très sobre depuis son entrée ; nous ne pouvon
services (hommes et femmes) de Villejuif, où nous avons étudié nos
malades
, sont des services modèles au point de vue de l
giène. Pourtant nous avons rencontré huit fois l'eschare sur nos 57
malades
. En général, l'eschare, une fois apparue, suit
sion) ; tandis que, dans les mêmes salles, nous avons vu d'autres
malades
, non paralytiques, mais gâteux, couchés depuis
s la région sacrée et trochan- térienne droite. - Le 21 janvier, la
malade
a de l'hématurie sans cause apparente. L'hématu
mine ni sucre dans les urines. Quantité d'urine : 1 litre 1/2. La
malade
ne prenait aucun médicament et n'était soumise à
. Syphilis ? Réflexion. Dès le début de la paralysie générale, la
malade
commence à perdre ses dents, sans douleur : une
ignalé Zacher'. L'apparition de ces troubles aggravait l'état de la
malade
au lieu de l'améliorer (comme l'ont prétendu qu
té dix-huit mois. Syphilis ? La maladie actuelle date de 1895. Le
malade
fut pris de très fortes névralgies dans la régi
surtout son existence, alors que dans d'autres régions chez le même
malade
il n'y a pas la moindre hyperexcitabilité réfle
vants : la bobine secondaire étant écartée de t 1 cen- timètres, le
malade
, dans la région correspondante du côté droit, r
rend aux water-closets, et le besoin de déféquer cesse aussitôt. Le
malade
croit à des influences sensationnelles. Parfois
er. Les sensations associées pathologiques ou douloureuses de cette
malade
se reconnaissent à ce que, pendant qu'on lui caus
031. L'urine n'est jamais pathologique. Pendant ces deux phases, la
malade
(âgée de soixante quatre ans) prend.'ou à peu p
es tableaux. IL en résulte que, pendant la période, d'exaltation la
malade
excrète proportionnellement plus d'alloxanes, c
indéniable (voir les descriptions). D'ailleurs, sur cent individus,
malades
ou sains, on trouve dans 'la moelle un grand no
ents spéciaux désignés sous le nom de mouvements associés. Tel ce
malade
paraphastque dont l'observation est [apportée p
nécessaires à l'émission du son articulé. Quand on cause avec le
malade
assis sur une chaise dans la position normale, on
juillet 1897.) L'auteur relate l'observation suivie d'autopsie d'un
malade
ayant présenté un arrêt de développement du mem
était enserré dans une masse de tissu d'inflammation chronique (le
malade
avait présenté de l'abolition du goût), n'est p
à la rotation du corps du côté de la lésion; attitude spéciale, le
malade
étant couché sur le côté opposé à la lésion, les
et Marinesco. (Presse médicale, 2 juin 1897.) A l'autopsie d'une
malade
, qui présentait une amputation con- génitale de
a cachexie et à l'autoxication cancéreuses auxquelles a succombé la
malade
. Le cordon latéral est peu atrophié. Ces lési
ppuie sur une longue et substantielle expérience. Il a vu nombre de
malades
soignés dans leurs propres familles, fort assid
calcule les avantages, qui permettent .entre antres de soigner « le
malade
et non la maladie ». Malgré sa vénération pour
peutique utile qui permettra .de soigner l'aliéné chez lui comme un
malade
quelconque. . F. BOISSIER. II. SUR LE RÔLE DU
re et monotone. De plus, grâce à la mise en scène de l'hôpital, les
malades
gardent leurs qualités humaines qui dégé- nèren
les proportions. A côté de ces avantages, il faut constater que les
malades
n'ont pas guéri plus promptement qu'auparavant.
ns exiger l'augmentation du personnel; il économise l'entretien des
malades
, parce qu'il diminue le gâtisme et la des- truc
quer, en somme, à'une névrose de localisation variable. Et quand le
malade
est guéri, est-il enfin une bonne fois guéri ? Pa
« Il est de la plus grande importance, dit le chirurgien, que le
malade
commence, dès la guérison de la plaie, à se livre
ère régulière et journa- lière pendant de longs mois. Il est de nos
malades
qui la pratiquent des années encore après l'int
l'on se demande pourquoi le chirurgien, au lieu de conseiller à ses
malades
de se livrer, dès la guérison de la plaie, à un
ui lui en reste, dans un sens favorable. Grâce à cette méthode, une
malade
, dont l'auteur résume l'histoire, atteinte de t
n'est pas plutôt dû à l'hygiène phy- sique et morale suivie par le
malade
qu'au traitement pharmaceu- tique lui-mème. Ce
ABADIE. (Presse - médicale, 3 juillet 1897.) . Observation d'une
malade
de vingt-neuf ans, qui, en 1896, a été . attein
tain amaigrissement, il n'existait pas de troubles trophiques. La
malade
a eté opérée le 5 avril 1897 par M. Gérard Marcha
nter, mais, le lendemain, elle est de nouveau en décroissance et la
malade
sort guérie le 14 avril. ' Depuis lors, disent
ie morale, survenant tout à coup et les terrassant. Chez les deux
malades
, absolument étrangers l'un à l'autre, du reste,
l de l'appareil génital. Un point intéressant est que l'un des deux
malades
, depuis qu'il s'est rendu compte qne les crises
'instrument. M. Febvré présente un appareil pour l'alimentation des
malades
. Cet appareil, d'une contenance totale d'un lit
it pas douteuse, mais elle ne se traduisait par aucun signe chez la
malade
. Le traitement spécifique est demeuré sans elle
(avec présen- tation des préparations du premier cas ainsi que d'un
malade
). Premier cas. M..., âgée de cinquante-cinq ans
i la cécité devint plus mar- quée et la démarche plus difficile. La
malade
a un air stupide : ses yeux sont immobiles comm
ctivité syp- chique, de la mémoire et de la faculté combinative. La
malade
ne peut pas bien s'orienter dans l'espace, pire
ts, et à l'aide d'autres organes de sens. Le mieux conservé chez la
malade
est le goût (elle peut différer le sucre du sel
le toucher devenait de pire en pire. A la fin du mois de février la
malade
devint apathique et som- nolente ; le 1er mars,
ésie des extrémités droites, surtout des extrémités supérieures. Le
malade
a un air éperdu, passe d'un endroit à l'autre,
le réflexe rotulien, sont exagérés. Pendant cinq jours la vue du
malade
s'affaiblissait progressive- ment, et bientôt a
té gauche avec rétré- cissement très marqué des moitiés droites. Le
malade
, quoique avec peine, pouvait lire et écrire. Ma
anifester de plus en plus des phénomènes d'une cécité psychique. Le
malade
pouvait distinger un objet de l'autre, mais il
pation a été de transpor- ter de la bière dans divers endroits), le
malade
ne pouvait se représenter la disposition des ru
d'autres représentations est conser- vée et l'activité psychique du
malade
est tout à fait normale. Dans ce cas, le tablea
servation complète des facultés intellec- tuelles et du bon sens du
malade
, et la restauration à un certain' degré de sa v
va des anévrismes artériels dans la base cérébrale. Premier cas. La
malade
, âgée de quarante-sept ans, entra à l'hôpital a
s trois jours passa en une hémiplégie avec une aphasie ; bientôt la
malade
mourut dans un état comateux. A l'autopsie on
athéromatose de l'aorte. 88 SOCIÉTÉS SAVANTES. Troisième cas. Un
malade
, âgé de soixante-neuf ans, entra à l'hôpital av
as, dont le diagnostic est parfois possible même pendant la vie des
malades
. Séance du 23 mai 1897. I. M. le professeur K
eur Ko.tewvhorr.. Paralysie bulbaire asthénique. Présentation de la
malade
(Suite d'une observation déjà publiée). Au prin
printemps de l'année 1896 le rarporteur a présenté à la Société une
malade
avec une combinaison particulière de phéno- mèn
marche de la maladie. Après avoir quitté laclinique enété 1896, la
malade
se sentit pire ; tous ses mouvements devinrent
, qui avaient l'aspect de taches bleues. Le 12 sep- tembre 1896, la
malade
entra de nouveau à la Clinique des mala- dies n
ion très difficiles. En mettant un petit morceau dans la bouche, la
malade
était toujours forcée de soutenir de la main sa
même la mastication, et si le morceau entrait derrière la joue, la
malade
devait l'en retirer à l'aide du doigt. Les mouv
ide du doigt. Les mouvements de la langue étaient très limités : la
malade
pouvait n'en tirer que le bout et on remarquait
a une certaine fai- blesse du sphincter de la vessie. La voix de la
malade
était très faible ; le matin seulement, après s
, elle diminuait très vite et bientôt elle atteignait jusqu'à 0. La
malade
marchait avec difficulté, c'est à peine si elle
kg. 600 gr.); mais bientôt survint une amélioration de l'état de la
malade
. Avant tout l'appétit augmenta; à mesure que la
état de la malade. Avant tout l'appétit augmenta; à mesure que la
malade
mangeait plus, ses forces commencèrent à augmente
èrement sans au- cune oscillation; vers le printemps le poids de la
malade
était déjà de 50 kg. 500 grammes, c'est-à-dire
s règles, qu'elle n'avait pas eues presque depuis dix-huit mois. La
malade
pouvait marcher des heures entières, non seulem
rtant beaucoup de phénomènes morbides sont restés encore chez notre
malade
jusqu'à présent, quoique à un degré bien moins
ssif, qui surtout à des conditions peu favorables dans l'état de la
malade
se fait sentir à un plus haut degré. C'est ainsi
ainsi qu'une diarrhée médiocre survenue accidentellement rendit la
malade
si faible, que ce n'est que dans quelques jours
ouvelle con- ception de l'hystérie; le second, aux observations des
malades
qui lui ont servi de sujets d'expériences. Le
meil naturel. Pour vérifier cette hypothèse, l'auteur a donné à ses
malades
, mises préalablement en état d'hypnose, l'ordre d
s qui étaient accompagnées d'une régression de la personnalité, les
malades
ayant complètement oublié, comme au sortir d'un
en outre, qu'à la suite de ce réveil, lorsqu'il était complet, ces
malades
avaient complètement recouvré la sensibilité et
rêmement intense, empêchant tout sommeil, conduisant quelquefois le
malade
au délire, au suicide, à l'homicide, même. Elle
s délirantes comme dans le cas que nous rapportons plus loin, où la
malade
croyait avoir subi une opération, puis avoir ét
es nerfs de la base, de la polyurie, des phénomènes bulbaires; le
malade
tombe dans une dépression profonde, puis dans le
de lésions du bulbe. Dès le début la dépression domine la scène, le
malade
est en proie à une somnolence invincible, dont
consécutive. Le tout ne dura que quelques minutes. Août 1893. La
malade
venait de se lever ; tout d'un coup elle tomba,
ormale. On institue le traitement spécifique. 30 juillet 1894. La
malade
sort à peu près guérie. Rentrée à l'hôpital le
Rentrée à l'hôpital le 8 novembre 1894. En sortant de l'hôpital la
malade
est allée à la campagne. Elle a continué à prendr
ils se caractérisent par une diminution très grande de l'acuité ; 1
malade
a été obligée depuis longtemps de cesser ses tr
s souffrances, quelquefois très vives dans les membres, sans que la
malade
puisse leslocaliser exactement. Il n'y a aucune
omprend plus qu'un angle de 15-20°. Aclero- rnatopsie complète ; la
malade
ne distingue plus aucune couleur. Diminution co
ingue plus aucune couleur. Diminution considérable de l'acuité : la
malade
peut à peine lire l'en-tête d'un journal. Exa
u dynamomètre = 18 ; du côté gauche = 2. Aux membres inférieurs, la
malade
n'accuse aucune diminution de force, elle résis
le traitement spéci- fique. 4 décembre 1894. Depuis son entrée la
malade
a eu 3 gram- mes de Kl par jour et trois jours
On ajoute au traitement 4 gr. de Kbr. 28. Pendant quatre jours la
malade
s'est trouvée considéra- blement soulagée par l
ne de l'oeil. Depuis trois jours, sans élévation de température, la
malade
a pris autour des lèvres de nombreuses vésicule
es vésicules d'herpès. Aucun trouble objectif de la sensibilité. La
malade
mange peu, elle a maigri beaucoup, son visage a
huitaine de jours l'intensité des douleurs s'est encore accrue; la
malade
n'a plus aucun repos, pas un instant de sommeil
sse partir. 101' mars : A cause de son agitation et de ses cris, la
malade
n'a pu être conservée dans le service ; on l'a
ut de sa vision. L'oeil gauche est atteint d'amaurose complète ; la
malade
n'a même plus la sensation lumineuse lorsqu'on
ent dilatée et immobile. L'oeil droit est un peu moins atteint : la
malade
distingue d'où vient la lumière, elle voit très
e dépression intellectuelle et un affaiblissement de la mémoire. La
malade
ne se souvient plus de ce qui s'est passé penda
e rétros- pective. 26 mars. Depuis sa rentrée de Saint-Martin, la
malade
avait été relativement tranquille ; ses souffra
L'anesthésie dans le domaine du trijumeau droit n'existe plus. La
malade
s'alimente très mal, elle se cacbectise rapidemen
très mal, elle se cacbectise rapidement. 31. Hier à deux heures, la
malade
a eu une crise couvulsive, avec écume à la bouc
. 16 octobre. - Aucune amélioration. Cachexie progressive. 24. La
malade
a eu plusieurs frissons et en même temps un vio
peu d'affaiblissement intellectuel, mais aucune idée délirante. La
malade
semble rési- gnée; malgré ses souffrances extrê
ans ces cas les troubles objectifs sont extrêmement minimes, et les
malades
ne sont pas assez habitués à s'ana- lyser eux-m
digestif, le foie, les reins, etc. Dans l'observation qui suit, la
malade
a pu être amélioré très notablement, voir rétro
1896, p. 459. ' Cette observation est inédite : il s'agissait d'un
malade
opéré d'un empyème dans le service de M. A. Pol
bles fonctionnels : c'est un symptôme qu'il faut recher- cher ; les
malades
n'accusent souvent aucun trouble fonc- tionnel.
es malades n'accusent souvent aucun trouble fonc- tionnel. Chez une
malade
dont nous rapportons plus loin il ne présentait
de s'asseoir, sans cela elle perdrait l'équilibre et tomberait. La
malade
accuse encore une grande sensibilité au froid.e
grossesse et l'allaitement, s'est rétablie depuis peu. Examen de la
malade
. La marche est encore possible, mais nettement
malade. La marche est encore possible, mais nettement ébrieuse ; la
malade
ne peut conserver la ligne droite, oscille à dr
ulaire,pas d'asthénie bien pronon- 120 CLINIQUE NERVEUSE. cée; la
malade
résiste assez bien aux mouvements qu'on imprime
lammatoires. Quelques taches blanchâtres au niveau de la macula. La
malade
accuse quelques bourdonnements d'oreille, mais il
y a un peu d'inégalité papillaire. L'état général est moins bon, la
malade
a maigri. On prescrit des frictions mercurielle
2 grammes de ICI. 3 Mars. L'amélioration persiste et s'accentue. La
malade
a repris un kilo. 5. - Un peu d'inégalité pup
es frictions mercurielles. 1"' Avril. L'amélioration a continué. La
malade
se dit guérie. Les troubles visuels ont presque
ependant les signes ophtatmoscopiques restent les mêmes. 30. - La
malade
sort paraissant entièrement guérie. Les signes
oplitalmoscopiques restent les mêmes. Rentrée le 26 mai 1896. -La
malade
était sortie paraissant à peu près guérie. Au b
est un peu moindre au bras droit qu'au bras gauche. Mais surtout la
malade
accuse une asthénie très prononcée; le moindre
ure, osseuse, sur la face antérieure de la 4° ou 5° cervicale. La
malade
parle difficilement et à voix basse; il n'y a ni
u deux crises semblables. Examen du 3 septembre. Dans ses crises la
malade
n'a pas d'aura. Les convulsions commencent par
avec phénomènes bulbaires (dyspnée, tachycardie). 13 septembre. La
malade
a eu deux nouvelles crises convulsives : elles
la démarche est normale. Les troubles visuels n'ont pas reparu. La
malade
sort paraissant complètement guérie. Rentrée da
ntaires, sans nausées. 11 y a eu plusieurs accès épileptiformes. La
malade
les sent venir : elle sent sa figure se contrac
à l'examen des poumons. L'état mental parait assez particulier. La
malade
reste dans son lit, sans' s'occuper à rien, imm
t referme la plaie sans tenter l'extirpation. 3 juillet f 397.-La
malade
, qui n'avait pas été revue depuis sa sor- tie d
s pupil- laires. Pas de tremblement de la langue. Etat mental. La
malade
ne reconnaît aucune des personnes qui viennent
» immédiatement. Cette réponse par monosyllabes se fait sans que la
malade
ait réfléchi si elle s'appli- quait à ce qu'on
exécutés immédiatement et fidèlement. 126 CLINIQUE NERVEUSE. La
malade
n'a pas non plus d'aphasie motrice; elle dit son
ompte des lacunes de sa mémoire. Il n'y a aucune idée délirante. La
malade
est tranquille, ne fait pas de bruit, dort asse
hectique. Sa plaie est en voie de cicatrisation. 13 août 1897. La
malade
est revenue dans le service, sa plaie est compl
paraît au premier abord presque normal. Cependant on observe que la
malade
reste cons- tamment au pied de son lit sans s'o
ous n'avons pas à insister sur les symptômes qu'a pré- sentés notre
malade
, ni sur leur évolution. Cette observation justi
s d'inversion Sexuelle. Le premier est une description faite par le
malade
lui-même. Il s'agit d'un homme de trente ans, v
enant par crises toutes les quatre semaines. En temps ordinaire, ce
malade
a toutes les habitudes et les instincts d'un ho
sexe. Cette crise cède à des pratiques de mastur- 1>ation,et le
malade
retrouve pour quelques semaines sa personnalité
OLIE ET MARIAGES CONSANGUINS, ETC.; par le D1' S1'E.1RNS. Sur 870
malades
entrés à l'asile d'IIartford, dans le Couneclicul
donne le nom de délire de revendication au trouble mental de ces
malades
. Les deux observations rapportées se ressemblen
teurs raisonnants au début, persécutés hallucinés par la suite, ces
malades
paraissent hésiter au seuil de la phase mégatom
coups, corps écrasé, coups de fusil, etc.) revenaient à l'esprit du
malade
le lendemain, entre onze heures et midi. Le mal
nt à l'esprit du malade le lendemain, entre onze heures et midi. Le
malade
voyait assez distinctement, mais comme dans un
endance à la chute, et série d'hallucinations qui impressionnent le
malade
au point de lui faire oublier les choses précéden
ue à l'accès épileptique diurne, avec plus d'effarement encore ; le
malade
avait donc aussi des accès épileptiques la nuit
tions impératives ; par le Dr Hughes. Auto-description faite par un
malade
qui, dans une lettre au Dr Hughes, relate ses o
rticulier pour le médecin : en effet, les penchants à l'avarice des
malades
, leur 142 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. mobili
iques sont fréquentes et donnent lieu à des mariages ridicules; les
malades
ont une disposition à errer de côtés et d'autre
ésir de leur propre destruction qui incite certaines gens, certains
malades
à s'accuser faussement eux-mêmes de toutes sort
favorable à l'éclosion des tendances criminelles innées chez les
malades
. J. Séglas. XVI. Coupahlep^r délire paranoïaque
cialistes ont vu des affections pelviennes chez presque foutes les
malades
et encouragés par l'impunité que leur procure l'a
e, de kystes de l'ovaire, de tumeur interne, etc. Sur ces 34 cas 11
malades
recouvrirent à la fois la santé phy- sique et i
les médecins des asiles qui ont eu à intervenir ou qui ont reçu des
malades
opérées avant leur admission fassent connaître
si le médecin a le droit et le devoir d'examiner complètement ses
malades
, il ne doit pas intervenir opératoirement sans
ment difficile de classer, car c'est a peine si l'on rencontre deux
malades
présentant des symptômes vraiment identiques. D
varie de quelques instants à une demi-heure et même davantage. Les
malades
se divisent en deux groupes : dans le pre- mier
on constate une imitation involontaire des actes exécutés devant le
malade
, si bizarres qu'ils puissent être ; dans le secon
me, si toutefois ils ne se confondent pas avec lui; il y a quelques
malades
qu'il faut mettre en train par un contact ou pa
ion satisfaisante. Des indigènes ont assuré à l'auteur que quelques
malades
par- venaient dans une certaine mesure à maîtri
n aucune façon au délire du Latah. Il faut noter, en outre, que les
malades
qui sont atteints de cette affection ne portent
e générale : le cas dont il s'agit est une exception à la règle. Le
malade
était un homme de trente- neuf ans chez lequel
inion : ce diagnostic d'ailleurs ne fut confirmé ni par l'examen du
malade
à son entrée à l'asile, ni par l'étude ulté- ri
ar l'étude ulté- rieure des symptômes. Ce que l'on trouvait chez ce
malade
, c'était un état bien caractérisé d'affaiblisse
armi les hommes, cet accroissement est deux fois plus fort chez les
malades
aisés que chez les indigents : chez les premiers,
après l'attaque, obtenu des hallucinations par ce procédé, mais la
malade
ne croyait pas à la réalité de ce qu'elle voyait.
ues de 130 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. la paralysie générale. Le
malade
meurt d'ailleurs dans le marasme avec escarres,
quelles obéissent ces phénomènes, l'activité associative du cerveau
malade
repose au fond sur l'inter- vention précise des
ctes subconscients), d'où : cécité, surdité, aphonie, analgésie. Le
malade
subit les phénomènes dont il est le jouet passi
nomènes dont il est le jouet passif; 3° Des troubles bien connus du
malade
, et dans leur nature et dans leur genèse, auxqu
ose hystérique, la folie hystérique ; 4° Des symptômes inventés; le
malade
a des illusions, il a aussi des maladies qu'il
e est le champ le plus fertile des consultants, des thérapeutes; le
malade
se plie pour ces motifs à tous les exercices th
produire dès 182 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. ' qu'on examine la
malade
ou qu'on lui parle; il est limité au côté et pr
la mémoire, du langage. Bien que les antécédents héréditaires de la
malade
lui soient inconnus, l'auteur formule le diagno
permettre l'apport des matériaux dans des wagons. Tous les jours le
malade
venait à cet endroit pour déranger l'aiguillage o
; par M. SEGLAS. (Presse médicale, 101 mai 1897.) Observation d'une
malade
, âgée de trente ans, qui, au début de 184 REVUE
ar habitude, soit, pas plus du reste que le criminel passionnel, un
malade
. En effet tout homme possède en lui un élément
ions déli- rantes complexes solidement assemblées. La plupart des
malades
en question ont une tare congénitale psychopath
and (Limousin médical, numéro d'avril 1897). Observation d'un jeune
malade
atteint d'hystérie-épilepsie depuis l'âge de tr
pareil cas, M. Ferrand a eu recours à la suggestion et a soumis son
malade
à trois séances d'hypnothérapie. Dès la première
Dans le but de faire disparaître l'anesthésie constatée chez son
malade
, M. Ferrand a employé l'électricité à courants co
ser insensiblement jusqu'aux clavicules; il administrait ensuite au
malade
une douche électrique de dix minutes. Les séanc
stant d'extrait thyroïdien et l'une d'elles se rapporte la première
malade
qu'il ait traitée en avi il 1891. Cette dame. g
r l'emploi de l'extrait thyroïdien. Des photogra- phies montrant le
malade
avant et après le traitement confirment cette g
hôpital, favorise beaucoup l'action du trai- tement en évitant aux
malades
les changements de température et les écarts de
Le D1' Far- .0-Uliai-soii a expérimenté l'extrait thyroïdien sur 13
malades
(5 maniaques, 7 mélancoliques, 1 dément) pris d
me de la glande thyroïde dont il a expérimenté les tablettes sur 50
malades
, et qu'il considère comme un médicament actif. A
dère comme un médicament actif. A son avis on ne doit pas ranger un
malade
parmi les chroniques avant d'avoir essayé sur l
remède dans certains cas de folie, c'est ne pas faire profiter son
malade
de toutes les chances possibles de guérison. A. V
hautes doses (1 à 2 grammes) dans du lait. Après le premier jour le
malade
est comme ivre, le troisième jour il est dans u
a dose est diminuée. Après une dizaine de jours de ce traitement le
malade
passe directement de la période d'excitation da
ec soin du traitement anlisyphi- htique antérieurement subi par les
malades
. Il a constaté avec certitude, dans 7 cas, un c
arurent rapidement avec la cessation du traitement mercuriel, et la
malade
put sortir guérie, tout au moins de la manifest
out de quelques jours, tout est renlré à peu près dans l'ordre ; le
malade
est revenu à ses 100 à 110 pulsations, mais ave
néfice obtenu a été à peu près nul ; on peut même se demander si le
malade
n'a pas plutôt souffert que profité de l'opérat
issé de trois kilo- grammes dans l'espace de deux mois. Le décès du
malade
par suite d'un empoisonnement accidentel par la
ance du 22 novembre 1897. MM. PRIBYTKOFF et Werziloff présentent un
malade
atteint d'héinalomyélie centrale. Le malade,
rziloff présentent un malade atteint d'héinalomyélie centrale. Le
malade
, âgé de dix-huit ans, paysan, sans antécédents hé
ration lente et progressive, de sorte que, vers le l01' juillet, le
malade
était déjà capable de bien marcher, de lever le
parésiée. A l'examen du 18 janvier 1896, époque de la rentrée de la
malade
à la clinique des maladies nerveuses, on a cons
issent,'des symptômes bulbaires et des phénomènes de septicémie. La
malade
succombe le 18 dé- cembre 1896. A l'autopsie
vant l'entrée à Vil- lejuif, la famille s'aperçut que la mémoire du
malade
diminuait beaucoup. Le délire commença les prem
u pied droit est particulièrement épaissi, brun-noir et cassant. Le
malade
n'a pas eu de contusion. Les dents sont usées
maladie remonte à janvier 1894. On a remarqué dans l'en- tourage du
malade
une certaine diminution delà mémoire et l'hé- s
s avons observé 17 cas de troubles trophiques des ongles sur nos 57
malades
. Ces troubles peuvent aller de la simple colora
as de la parole accentué ; les pupilles paresseuses et inégales. La
malade
gâte. E. Régis. Un cas de dystrophie et de chut
ne et est prêt à se déta- cher ; il n'y a pas de pus au-dessous. La
malade
n'a reçu aucun traumatisme. Le gros orteil gauc
o- hérents. Hésitation de la parole. Entorse du pied gauche. » Le
malade
B... Joseph est en rémission; il n'a plus ni idée
ations signalées par M. magnan n'ont pas persisté. Actuellement, le
malade
a quelques idées con- tradictoires de satisfact
inaux sur les autres. Anesthésie généralisée. Depuis deux ans, le
malade
perd ses dents sans souffrir ; celles qui lui r
nérale pro- bable. » Le diagnostic a été affirmé plus tard, et le
malade
présente maintenant tous les signes psychiques
lèvres tremblent quand il parle. Les pupilles sont inégales. Notre
malade
a eu à l'âge de quatre ans une coxalgie gauche. 1
lysie générale. » Ces craintes ont été confirmées plus tard < Le
malade
, M... Aristide, est atteint de paralysie généra
le, il y a de l'embarras de la parole et inéga- lité pupillaire. Le
malade
conserve toujours quelque préoccupation mélanco
ouvant obtenir aucun renseignement à cet égard, ni des familles des
malades
, ni des malades eux-mêmes. Il nous semble pourt
un renseignement à cet égard, ni des familles des malades, ni des
malades
eux-mêmes. Il nous semble pourtant que l'alo- p
cile perdait la mémoire, et la parole devenait un peu hésitante. La
malade
est petite, maigre, apathique et indifférente. El
et paresseuses. La parole hési- tante. La mémoire très mauvaise. La
malade
a quelques idées pué- riles de richesse et d'am
é pupillaire sont accentués. La perte de la mémoire est absolue. Le
malade
est couché depuis plusieurs mois, il n'a pas d'
tième vertèbre dorsale. Il ne s'agis- sait pas d'un mal de Pott, le
malade
étant d'une constitution vigoureuse; ce devait
tamment se limiter à un seul côté . C'est exacte- ment le cas de la
malade
dont nous rapportons l'observation. Dans l'autr
e se détachèrent et tombèrent dans l'espace de quelques jours. La
malade
était dans un état satisfaisant. Au mois de décem
insensible à la piqûre ; mais ce détail est sans importance, car le
malade
présentait une anesthésie cutanée de tout le co
epuis un an, s'est aggravée les six derniers mois. Réflexion. Cette
malade
est intéressante à plusieurs points de vue. L'é
ë. La sécrétion salivaire est parfois augmentée. Nous avons vu un
malade
cracher toute la journée : « Ma bouche, disait-
tation peut rester régulière. Quelquefois l'appétit est exagéré, le
malade
devient vorace, ses digestions sont faciles, il
. Nous avons noté déjà deux cas d'amaigris- sement rapide parmi nos
malades
(obs. IX et XV), et nous rapportons ici un troi
herchés ; nous ne les avons notés qu'après plusieurs examens. Nos
malades
étaient au nombre de 87, dont 33 hommes et 24 f
il nous a paru que les chiffres obtenus par l'observation de nos 57
malades
nous permettaient d'arriver à une conclusion.
ion dentaire (obs.YXVIII), etc..., ontété obser- vés chez les mêmes
malades
. En les dénombrant, nous arri- vons au chiffre
57 cas, mais ce chiffre nous paraît exagéré. Dans le nombre de nos
malades
, plu- sieurs étaient atteints d'alopécie plusie
ipalement en clinique de médecine men- tale, les renseignements des
malades
et même des familles sont suspects. La perte de
a ; dans un cas, il a précédé la paralysie géné- rale. Trois de nos
malades
ont subi un amaigrissement consi- dérable en l'
bien portante ressemblant physiquement à sa mère et à son frère, le
malade
dont il s'agit; elle a eu des enfants bien port
e a eu des enfants bien portants, mais elle a une voix mâle ; 3° le
malade
lui- même et son frère jumeau. On prétend dans
onception frauduleuse. Quoi qu'il en soit, le frère jumeau de notre
malade
était bien constitué : il a fait son service mi
ait son service militaire et est mort quelque temps après; quant au
malade
, il a été réformé, il ne ressemblait en aucune
ne avec assez d'intelligence. Outre ses malheurs conjugaux, notre
malade
eut aussi des pré- occupations d'intérêt; de l'
e le 9 juin 1897. Etat actuel. Constitution primitivement bonne, le
malade
présente encore beaucoup d'embonpoint. Il est d
DE FAITS. pu savoir comment fonctionnent ces organnes génitaux, le
malade
étant trop troublé pour pouvoir répondre à cet
troublé pour pouvoir répondre à cet égard. Nous avons dit que notre
malade
présentait un développement exagéré de la face;
, se rapprochant de la voix féminine. Etat mental. A l'entrée, ce
malade
présentait un état maniaque subaigu sur lequel
ns intéressantes. Tout d'abord on doit retenir l'état phy- sique du
malade
chez lequel la cryptorchidie s'accompagne de gy
! Pour ce qui est des caractères du féminisme présentés par notre
malade
, ne pourrait-on faire une hypothèse et sup- pos
cules ? C'est ici le moment de se souvenir que la soeur aînée du
malade
lui ressemble si bien, qu'au dire textuel d'un
ale. ÂDDENDUM. Par un hasard pour ainsi dire extraordi- naire, le
malade
de l'observation ci-dessus est mort le 18 oc- t
il avait été convenu que le Dr Santenoise, conti- nuant à suivre le
malade
, ferait son possible, s'il venait à décé- der,
rni ultérieurement par la famille, c'est que toutes les fois que le
malade
urinait, il avait fini de suite, et que de plus
vail contient la relation d'un cas d'aphasie sensorielle totale. Le
malade
présentait au début de la surdité et de la cécité
teint de jargonaphasie et de paraphasie. Dans la suite l'état de ce
malade
s'améliora légèrement, l'usage de certaines phras
E^. En présence de ces constatations on peut admettre que chez ce
malade
le trouble de la parole résultait de l'absence du
let (Presse médicale, 18 novembre 1897.) Les observations de deux
malades
atteints d'amaurose hystérique unilatérale ont
oses organiques : absence de gêne ou gêne peu considérable pour les
malades
du fait de cette amaurose, qui peut rester long
nt sur le signe diffé- rentiel suivant : à savoir que, souvent, les
malades
amaurotiques d'un oeil voient des deux yeux dan
lally s'appuient sur les cons- tatations qu'ils ont faites sur neuf
malades
dont ils rapportent les observations, pour étab
gré d'excitabilité des nerfs et des muscles du côté sain et du côté
malade
, mais qu'il existe seulement une augmentation t
reposait principalement sur la connaissance de la profession des
malades
et sur la constatation du liseré plombique. Cette
cas cités par M. Thouvenet, elle a entraîné la mort. Chez d'autres
malades
, l'intoxication a engendré des troubles cérébra
traduite par des crises épileptiformes. L'auteur a observé aussi un
malade
REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 225. qui a prés
ale, 9 octobre 1897.) Ce travail est basé sur l'observation d'une
malade
âgée de qua- rante-sept ans, atteinte de fmxoed
très long- temps, mais a cédé de suite au traitement thyroïdien. La
malade
a présenté, à un moment donné, de véritables tr
, thyroïdine, tabloïds anglaises). Sous son influence, l'état de la
malade
s'est rapidement amélioré ; on a noté un amai-
portent l'observation clinique et les résultats de l'autopsie d'une
malade
âgée de trente-et-un ans, chez qui se sont déve
holo- gique appréciable des méninges et du cerveau. Chez un autre
malade
mort de pneumonie sans avoir présenté aucun sym
gineux accompagnés. souvent de troubles sensoriels comparés par les
malades
au balancement des vagues. Puis vient la perte
ière dont les processus psychiques supérieurs s'effectuent chez les
malades
, M. Sommer a composé différents schémas qui lui
Colin, qui admet l'origine équine combinée à l'action du froid. Le
malade
de Rives était en rapport avec des chevaux comme
E' PATHOLOGIE NERVEUSE. bouffées délirantes vésaniques chez un même
malade
. L'embarras est de savoir quelle est la pathogé
BOCK. (Jour>a. de neurologie et d'hypnologie, 1897, no 11.) Le
malade
qui fait l'objet de cette observation est un athé
spontanée des cornes antérieures de la moelle lombo-sacrée, mais le
malade
étant mort quelque temps .après, l'examen macro
nd (de Lille). (Presse médicale, 10 avril 1897.) Observation d'un
malade
qui, à la suite d'un violent trauma- tisme crân
ir être définitif. Pas de lésions de la papille ni de la rétine. Le
malade
n'est ni un hystérique ni un tabétique. L'hémiano
que ou syn- drome d'Erb. MM. Widal et Marinesco, ayant observé un
malade
atteint de paralysie bulbaire asthénique descen
cale, 28 juillet 1897.) Ce travail est basé sur l'observation d'une
malade
de trente-sept ans, issue d'une mère hystérique
.a paru s'évanouir pour faire place à une autre préoccupation. La
malade
se plaignait d'une insomnie persistante ; à son e
constitutifs de l'urine. A noter qu'avant le début de l'insomnie la
malade
n'avait présenté .aucun symptôme d'hystérie.
té .aucun symptôme d'hystérie. Dans les conditions ordinaires, la
malade
ne pouvait expliquer la cause de son insomnie ;
ction fréquente de ces réveils terrifiants avait fini par amener la
malade
à ne plus même essayer de s'endormir. En s'oppo
pparition de cette idée fixe, M. Janet est arrivé à faire dormir sa
malade
pendant plusieurs heures. Mais, dès qu'il l'aband
des troubles trophiques n'ont pas tardé à apparaître. L'état de la
malade
est resté à peu près stationnaire pendant deux
trépidation épileptoïde du pied. Cet élat alla s'aggravant et le
malade
mourut par cachexie au bout de cinq mois. A l'a
n même temps qu'ils oublient tout ce qui se passe autour d'eux, les
malades
forgent par amnésie des his- toires invraisembl
graves. D'après les observations de l'auteur, l'état psychique des
malades
240 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. qu'il a obs
ette amélioration alla s'accentuant pendant quatre mois, lorsque la
malade
fut enlevée par un érysipèle migra- teur de la
ité psychique des mots est caractérisée par l'impossibilité pour le
malade
de comprendre la signification des mots qu'il l
cécité psychique particulière s'adressant seulement aux objets : le
malade
sait bien le nom des objets qu'on lui pose, mai
idée, également mal connue en France, de soigner le buveur comme uu
malade
. Malgré les efforts d'ignorants ou partiaux dét
s les agglomérations, et qui déversent leur poison jusque parmi les
malades
que l'asile devrait protéger. Quel est l'homme
ujourd'hui dans le domaine de Ville-Evrard, qui doit contenir 1.200
malades
sans compter le personnel et qui doit, paraît-i
ieilles doc- trines pénales : pour lui, l'ivrogne est avant tout un
malade
. S'il est nécessaire de le colloquer pour le re
oste de médecin-adjoint. Cet asile comporte une population de 1.400
malades
. Il estaujourd'hui pourvu de quatre mé- decins
e qu'il s'agit. · M. BOURNEVILLE. J'insiste dans l'intérêt même des
malades
. Les vacances ne se prennent pas à toutes les é
fût-ce que pour deux mois, l'ancien état de choses, dans lequel 700
malades
, et même plus, étaient laissés aux soins d'un s
es médecins sera chargé de son service et aura, par conséquent, 700
malades
. La situation reste donc aussi mauvaise. Une
e, près de Moscou, dans un asile qui comporte une population de 400
malades
, il y a un médecin en chef, 4 médecins-adjoints
aucune préoccupation du dehors, ce que nous croyons utile pour les
malades
, pour le bon fonction- nement de nos asiles. -
e proposition s'applique au cas où ALIÉNÉS DITS CRIMINELS. 253 un
malade
, après avoir été, à la suite d'une infraction, en
d'aliénés. En ce cas je demande que le dossier administratif de ce
malade
et le rapport médico-légal, dont il a été l'obj
nt transmis au médecin de l'asile par la préfecture de police. Le
malade
, en effet, avant d'obtenir cette ordonnance de no
s renseignements en vue du traitement que je dois faire suivre à ce
malade
et surtout des précautions à prendre; et les él
les renseignements pris immédiatement, sur le fait, au moment où le
malade
a été arrêté ; c'est le rapport médical, dressé
ents aux médecins puisqu'ils ont pour objet de les éclairer sur les
malades
, au point de vue médical. Plusieurs de nos coll
s n'en avons plus besoin ; au moment où nous demandons la sortie du
malade
interné dans nos asiles. Je suppose, en effet,
pose, en effet, queje demande demain l'arrêté de sortie d'un de ces
malades
. Ma demande va à la préfecture de police. Là on
de police. Là on 254 asiles d'aliénés. constate qu'il s'agit d'un
malade
dit criminel. On me renvoie alors mon certifica
dossier dont je parle, en attirant mon attention sur le fait que le
malade
a été précédemment l'objet d'une instruction cr
police fasse connaître au médecin, au moment de l'inter- nement des
malades
, le procès-verbal de séquestration dressé par l
regrettable, les rapports des médecins aliénistes ne suivent pas le
malade
en cas de transfert. Il y a là une lacune à com
du De Guillemin, en voyant que Vacher se conduisait comme tous les
malades
qu'on relâche sans danger, put remettre en libe
es faits qui ont motivé ses arrestations et ses condamnations. Le
malade
avait sans doute été considéré jusqu'alors comme
qu'on l'avait condamné. Pourquoi le regarde-t-on main- tenant comme
malade
? Quel changement a-t-on remarqué dans son état
aucun renseignement de la préfec- ture de police, qui m'a envoyé le
malade
. Or, une fois interné dans mon service d'enfant
propos du fameux procès Cauvin, A). Rouby cite le cas d'une de ses
malades
, petite, chétive, qui dans un accès de folie hyst
avec les mêmes caractères et ne diffère que par l'intelligence du
malade
. Le délire de dépossession est un délire de dég
nt le plus sou- vent en rapport avec les conceptions délirantes des
malades
, c'est- à-dire secondaires au délire ; elles pe
ée comme il l'est dans la société civile, car, militaire ou non, un
malade
est toujours un malade, que personne n'a droit
la société civile, car, militaire ou non, un malade est toujours un
malade
, que personne n'a droit de punir. Il serait gra
aux individus,qui les entourent, par cela même ils sont, sinon des
malades
, du moins des anormaux. Et plus l'hypertrophie
se succédant mais ne se combinant pas ; 2°les états mixtes chez des
malades
d'abord persécutés et devenant ultérieurement p
térieurement persécutés-mélancoliques; 3° les états mixtes chez des
malades
d'abord mélancoliques et devenant ultérieurement
pales de ce travail sont les suivantes : Il existe une catégorie de
malades
qui se rencontrent fréquemment, présentant des
ution et se montrent chez des héréditaires souvent dégéné- rés. Ces
malades
manifestent un délire obsédant d'indignité, de
rocessus. Le pronostic sérail, bénin, n'était la prédisposition des
malades
aux maladies mentales ou nerveuses. Les traitem
ésultats de l'emploi de la suggestion hypnotique, surtout quand les
malades
présentent quelques stigmates hystériques. 13.
ue et de l'apparition de l'hypertoxicité uri- naire au moment où le
malade
revient à son état normal, semblent des preuves
l'état d'équilibre instable de la cellule nerveuse. Le sang de ces
malades
, noir, poisseux, se coagulant presque immédiate
invertis peuvent n'être ni des dégénérés, ni des criminels, ni des
malades
. Raffalovich', qui défend l'intégrité intellect
récédés d'irritabilité pendant quelques heures et à début subit. La
malade
se plaint de la tristesse de la vie, de la préd
possibilité de mariage de son amie détermina chez la soeur de notre
malade
une émotion profonde suivie d'insomnie, et quat
Il n'a pas eu de con- vuisions. La cinquième, trois ans, est notre
malade
Notre malade. Rien de particulier à la concepti
de con- vuisions. La cinquième, trois ans, est notre malade Notre
malade
. Rien de particulier à la conception. Gros- ses
érébrale, lui fit prendre des bains à la moutarde. Elle fut un mois
malade
avec des accès de délire et une photophobie int
ise de quatre jours que nous venons de signaler, l'oeil droit de la
malade
devint volumineux, M. Galezowski lui donna ses
UXELLES 301 les convalescences réalise une énorme économie pour les
malades
. Le corps médical doit faire comprendre aux gou
la lésion et sa localisation ; il s'assombrit d'autant plus que le
malade
est plus âgé et qu'il s'est écoulé plus de temp
e et les moyens de la combattre. Tout d'abord ce n'est pas chez les
malades
chroniques qu'il faudra la rechercher surtout,
ntreprendre, le médecin devraeagner d'abord la confiance absolue du
malade
. Contre les céphalées, les douleurs ostéocopes,
inales PSEUDO-SYS1'Éf9TI5liES; par le Dr BONARDI. Cliniquement le
malade
présentait des signes de maladie d'Addi- sou, a
d'ataxie, les mouvements involontaires ne se montrent que quand le
malade
a les yeux fermés. Dans l'alaxie avancée, le co
et CABAN.\ES. (Revue izeti2-ologiqzie, novembre 1897.) Une jeune
malade
, atteinte d'un nodule sous-cutané de lajambe vo
de distribu- tion de l'un des filets nerveux de cette région. La
malade
, très émotive, est atteinte d'un léger rétrécisse
e en avant ; démarche chancelante très difficile ; agilité quand la
malade
est assise à terre. Incoordination très prononc
s. On n'observe pas de troubles de delà sensibilité. D'ailleurs, le
malade
n'a jamais accusé de douleurs. On ne constate p
ROXBURGII et COLLLS. (British médical Journal, 11 juillet 90.) La
malade
, âgée de trente-cinq ans, mourut après huit ans d
STITUÉ A UNE NÉVRALGIE SUS-ORBITAIRE; par le D1' Harold Moyer. Le
malade
dont l'observation est relatée, souffrit dès 1887
s les muscles de la face. Au moment où le spasme va commen- cer, le
malade
a une sensation de coton dans l'oreille gauche;
intéressante de l'observation consiste dans ce fait que la mère du
malade
fut elle aussi atteinte de spasmes du côté gauc
' 3° Ce dernier consiste surtout en alimentation surabondante du
malade
: il faut éloigner de ce dernier toute cause d'ém
s'agissait aussi de la paralysie isolée du grand dentelé gauche. Le
malade
de M. Blumenaou est un soldat de vingt-deux ans
très limités dans ce membre, surtout le mouvement d'élévation. Le
malade
est porteur de stigmates incontestables de l'hyst
IGOUROUX. Bel exemple d'impulsion nettement dégénérative chez une
malade
hystérique; depms deux ans l'idée obsédante de me
ns l'idée obsédante de mettre le feu surgissait dans l'esprit de la
malade
, dans des conditions déter- minées, lorsqu'elle
amnésie qui explique en partie des contradictions multiples de la
malade
dans ses ditlérents systèmes de défense, puis un
ution des héréditaires; elles éclosent souvent brusquement chez ces
malades
, comme le font du reste chez eux presque toutes
éique et en même temps masturbatrices et nymphomanes ? 3° Une telle
malade
peut-elle avoir été si frappée par un rêve volu
fficultés car les phénomènes étant purement subjectifs, le récit du
malade
doit être examiné attentivement, les divers réc
teur rapporte-douze cas de formes rares. Cas 1 : avant sa crise, le
malade
prononce à plusieurs reprises la phrase « nicht
la scène commence par un sentiment indéfinissable de peur, puis le
malade
tombe dans l'abattement et fond en larmes en pous
s les muscles. Cas 4 et 5 : une demi-heure avant chaque attaque, le
malade
tombe dans un état de rêve qui le rend incapabl
atologie a été celle de l'excitation. Au moment du début, aucun des
malades
n'était dans de bonnes conditions, tant mentale
un cas suivi de guérison du désordre mental et sur les trois autres
malades
, l'une, une épileptique, fut un peu améliorée e
l'aliénation mentale avec les maladies viscérales. Il s'agit d'un
malade
admis à l'asile en juin 1890, pour délire mélan
tervenir comme cause prédisposante. L'auteur rapporte le cas d'un
malade
atteint de manie chronique et qui entra à l'asi
e injection avec une émulsion d'airol. En raison de l'excitation du
malade
qui arrachait tous ses panse- ments, on dut lui
onnement en même temps que de la disparition de sa mémoire, mais le
malade
continua néanmoins la gestion de ses affaires.
e général modifié. Au moment de son internement en octobre 1894, ce
malade
était atteint de manie aiguë alcoolique. Lorsqu
juillet 1894, époque où il avait commencé ces excès alcooliques, le
malade
ne se rappelait de rien, ni de ce qu'il avait f
d'avoir pu écrire de telles lettres. Et pendant ces quatre mois, ce
malade
avait erré à travers l'Amé- rique du Nord, port
c hallucinations persistè- rent jusqu'en janvier 1895, époque où le
malade
put retourner guéri dans sa famille : le souven
envoie à la colonie de Gheel, dont il est le médecin-directeur, des
malades
auxquels ce mode d'assistance ne convient pas.
ion des autorités sur la néces- sité d'un classement méthodique des
malades
; de leur faire con- naître brièvement les cara
fermés et d'indiquer à grands traits quelles sont les catégories de
malades
qui doivent jouir de préfé- rence de tel ou tel
anvier 1897 la population de la colonie de Glieel com- prenait 1983
malades
; sur ce nombre on comptait 716 idiots ou imbéc
ous les mois, les changements survenus dans l'état mental de chaque
malade
... » L'auteur, dans un article rempli de détail
es mensuelles, non seulement en ce qui concerne la connaissance des
malades
, mais encore au point de vue criminel, au point
même éta- blir une ligne bien tranchée entre les soins à donner aux
malades
et la médecine proprement dite. Pour réunir l
Il se compose de scènes de rêve, mobiles, variées, mais suivies. Le
malade
est acteur, il est comme dans un rêve somnambul
e. Le délire peut être suspendu par une intervention extérieure. Le
malade
perd la notion de temps. La guérison est fréque
nation du pro- phète par l'être surnaturel, qui le pénètre. Ici, le
malade
ne voit pas son Dieu ou son démon, il ne l'ente
e, de façon à empêcher l'action réciproque du milieu ambiant sur le
malade
et du malade sur le milieu ambiant. Et dans le
empêcher l'action réciproque du milieu ambiant sur le malade et du
malade
sur le milieu ambiant. Et dans le cas où le mal
rnaturel ? A) Maléficiés n'ayant subi l'action d'aucun sorcier : 1°
malades
dont la nature des lésions a été méconnue; 2° a
48 8 bibliographie. 5° chez les médecins : traitement méthodique du
malade
; impor- tance d'un traitement moral, psychique
ble aux symptômes généraux de compression si redoutables pour les
malades
;- 4° il peut intervenir d'une façon curative; et
ue dans la période mélancolique initiale un assez grand nombre de
malades
ont conscience de l'invasion du trouble mental.
quée. « Elles se sont faites contraires, » comme le disent certains
malades
. Un sujet gai éveille un sentiment pénible ; de
e trouve poussé à des actes violents intem- pestifs. Au début, le
malade
a conscience de cet état, il ne se sent plus le
ction ; à côté du moi ancien se forme un moi nouveau. Plus tard, le
malade
est dominé par cette person- nalité nouvelle, i
bserve lorsque la persistance de ces troubles primitifs conduit les
malades
à la chronicité. La psychologie morbide, qui no
ce en même temps que d'intensité, On a graphiquement montré que ces
malades
n'ont que la respiration costale supé- rieure C
er- prétation délirante des sensations maladives qu'éprouvent les
malades
atteints de mélancolie anxieuse commune'. » Comme
tre considéré comme possédant une certaine fonc- tion psychique. Le
malade
interprète d'une manière délirante des sensatio
ssance de penser et de vouloir, une angoisse inexpri- mable que les
malades
traduisent par des plaintes signifi- catives (i
ils ne puis- sent les transformer en actes de volitions 1. « Ces
malades
, dit M. J. Falret, présentant le fond commun de
etentit propor- tionnellement et fatalement sur l'autre. Aussi, ces
malades
, privés de leur sensibibilité viscérale et musc
. « Je souffre constamment, mon existence est incomplète, dit une
malade
d'Equirol3; je n'ai aucune sensation humaine...,
rps les mieux polis me parais- sent hérissés d'aspérités. » c Ces
malades
, ajoute Esquirol, perçoivent malles impres- sio
« On m'a pris mon intelligence et ma sensibilité, dit encore une
malade
de Louyer-Villermay'. Je ne' sens rien, ne vois
vidu. « Le mot obscur ne rend pas exactement ma pensée, écrit un
malade
de Krishaber 2 ; il faudrait dire d2ozpf en all
Je savais très bien cependant que je n'étais pas éloigné... » Un
malade
cité par Iibot3, et qui se croit mort depuis de
se fait incons- ciemment. » c Tout ce qui m'entoure, dit un autre
malade
, est en- core comme jadis ; cependant, il doit
e vois bien, et pourtant elles ont aussi beaucoup changé... » Une
malade
(Obs. n° XI) atteinte de mélancolie avec idées
t l'apparition des troubles psychiques. Voici d'ailleurs comment la
malade
s'exprimait elle-même au sujet de ces derniers
r lesquels se greffe l'altération de la personna- lité. Une autre
malade
(Obs. n° XV) dit de même : « Je ne suis plus co
vent plus de séries antérieures où elles puissent s'em- boîter ; le
malade
ne peut plus les interpréter, s'en servir ; il
s hallucinations qui reprodui- sent les préocupations actuelles des
malades
. » « Il est à remarquer, dit encore Séglas 3, q
ons psychiques, qui eux, au contraire, paraissent de règle chez les
malades
qui nous occupent. Ces mélancoliques assistent
eux cette dissociation est particulièrement marquée. « Au début, le
malade
peut avoir conscience de son état ; mais il ne
le ton des sentiments et de l'énergie volitionnelle. Au début, le
malade
a conscience de cet état, il se sent autre que pa
le type. Aux formes frustes et à l'état faible correspondent les
malades
hantés par des animaux : même dans ces cas on peu
pro- prement dite, ou bien se transformer en possession vraie. Le
malade
découvre un jour que le serpent, par exemple, q
étamor- phoses imaginaires à un sortilège diabolique. Ce sonl les
malades
d'un niveau mental inférieur qui en restent à c
ésulte une sorte de faiblesse irritable d'hyperesthésie morbide. Le
malade
a des réactions émotion- nelles exagérées et de
troite connexion avec la damno- manie. A un degré plus avancé, le
malade
perçoit avec terreur les mouvements de ses prop
par exemple, dans son corps ou simple- ment des animaux, comme les
malades
de Calmeil (l'un entendait chanter un coq dans
mis bas dans ses intestins et sentait la meute aboyer). Un de nos
malades
, après une période de dépression mé- lancolique
nnalité, ils rapportent leurs idées à une mentalité étrangère. Le
malade
que nous venons de citer est assez typique à ce
ncolique des plus caractérisés : ils pleurent, ils sont malheureux,
malades
, mourants, etc. Il est permis de penser que nou
dans ce cas, à des phéno- mènes psycho-moteurs atténués, et que le
malade
comprend ses poissons par le moyen des voies ép
ire. Les autres phénomènes impulsifs se com- portent de même. « Des
malades
à impulsions violentes se croient criminels, po
entier... Les états de dépression motrice simple avaient conduit le
malade
au doute et aux négations philosophiques et rel
inconsciente suggèrent la croyance aux êtres surnatu- rels. » Un
malade
, dit Griesinger 2, se sent en proie à une tris-
s. Aussi le délire a-t-il le caractère des tentatives que fait le
malade
pour s'expliquer son état ; il est secondaire ; m
expliquer son état ; il est secondaire ; mais cette explication, le
malade
la tire fatalement des notions antérieurement a
ont leur origine dans le développement même de l'intelli- gence du
malade
; aussi croyons-nous qu'ils ne constituent pas
ttre en lumière. ' Sous l'influence de l'éducation religieuse, le
malade
se livre à des examens de conscience minutieux,
ou moins puériles contre la morale reli- gieuse. C'est alors que le
malade
s'accuse par exemple d'avoir mal fait sa premiè
début des efforts de réaction, des états anxieux ; mais dès que les
malades
s'aperçoivent qu'ils ne peuvent sentir, penser,
transformation de la personnalité sont alors très évidentes, et les
malades
les traduisent souvent eux-mêmes en disant qu'i
isant ; selon que la scission est plus ou moins complète, tantôt le
malade
s'attribue la responsabilité de ses maléfices;
sion ; dans la confusion mentale qu'amène l'agitation anxieuse, les
malades
passent souvent de l'un à l'autre et se considè
te, il donne une sorte de grandeur aux conceptions morbides. « Le
malade
croit qu'il est la cause de tout le mal qui exi
scission, tout d'abord incom- plète, s'achève avec le temps, et le
malade
primitivement possédé finit par ne plus faire q
uislain 1, par oppo- sition à la démonomanie proprement dite. Ces
malades
luttent encore, ils ne sont pas résignés et con-
par exemple, ils peuvent en arriver à craindre, comme une de nos
malades
, d'avoir été omis dans la grande rédemption du
é originel; la question ainsi posée, est résolue d'avance contre le
malade
. D'autre part, recherchant avec persistance tou
udo-mouvements qu'on appelle idées sont méconnus dans la conscience
malade
, qui les prend pour faits accomplis, ou même y
ts automa- tiques ; de la des raptus qui se produisent alors que le
malade
est au plus profond de l'inhibition et de lastu
ncore, et les impulsions demeurer latentes ou à l'état naissaut; le
malade
s'attribue seulement des méfaits imaginaires et
procurer concernant ses antécédents héréditaires. En mars 1886, la
malade
accuse des troubles consistant en suffo- cation
ssit à arrêter pour quelques instants. A la suite de ces crises, la
malade
a le caractère difficile ; elle se lamente, a d
répétés surviennent. Tout traitement venant à échouer, un matin la
malade
fut avertie que son état nécessitera son place-
ertie que son état nécessitera son place- ment dans le pavillon des
malades
excitées. A partir de cette époque, les crises
der à décrire les légères anomalies de conformation crânienne de la
malade
et ou peut résumer son his- toire pendant les p
e. Mais il faut néanmoins insister sur ce fait que les crises de la
malade
sont de deux sortes : -, les crises épileptique
dées ou suivies d'amnésie, d'ischurie. A la suite de ces crises, la
malade
est souvent atteinte d'aphasie qui persiste des
épileptiques.) Cet ensemble de symptômes permet d'affirmer que la
malade
est atteinte d'hystéro-épilepsie avec manifesta
tiques, comme cela se produit d'ailleurs assez fréquemment chez les
malades
de cette catégorie. Si j'ai tenu à insister s
er de l'observation que j'ai l'honneur de pré- senter. En effet, la
malade
, à quatre reprises différentes, dans un espace
e, le docteur Prioux, visitant unjour mon service, a pu observer la
malade
pendant une de ces attaques d' amaurose . Il a
avec sa compétence toute spéciale, examiner le fond de l'oeil de la
malade
et n'a constaté aucune lésion sensible à l'opht
inant, que l'amaurose bilatérale est tou- jours survenue chez cette
malade
, en même temps que l'anes- thésie généralisée,
oraux et urinaire est mieux évitée ; aussi est-il bon de donner aux
malades
menacés un matelas percé permettant de placer u
cas, sur la peau ou sur les eschares de nos paralytiques ou de nos
malades
atteintes de misère physio- logique une action
ieurs. Après l'opération, les crises furent aussi fréquentes, et le
malade
succomba quatre jours après en état de mal. A
nostic de l'hémisection de la moelle, il ne doit point déclarer son
malade
voué à une mort certaine. Si la lésion intéress
scoliotiques, la déformation pathologique est exagérée lorsque le
malade
hanche du' côté de la déformation, et corrigée lo
malade hanche du' côté de la déformation, et corrigée lorsque le
malade
hanche du côté opposé à la déformation De cette o
ne des hôpitaux de Lyon. (Société des sciences méd. de Lyon.) Une
malade
avait présenté une hémiplégie gauche, une hémi-
sie, en outre des lésions de la néphrite chronique pour laquelle la
malade
était entrée à l'hôpital, on a trouvé un ramollis
l'atrophie de quelques muscles. Le deltoïde surtout était pris. Le
malade
ne pouvait exécuter tous les mouvements dépenda
exécutait au moyen du grand dentelé et du trapèze, comme le premier
malade
. Il semble que le hasard se soit chargé d'appre
mier malade. Il semble que le hasard se soit chargé d'apprendre aux
malades
à substituer à leurs mus- cles paralysés l'acti
emps après. Après examen, l'auteur émit la conclusion que l'état du
malade
était sous la dépendance de la syphilis cérébra
rtaine réputation, qu'il ne mérite pas, car il condamne le torse du
malade
à un repos presque absolu, d'où ataxie plus pro
ontre-indiqué dans les périodes plus avancées du tabès, lorsque les
malades
sont déjà arrivés à un degré plus ou moins pron
indication dans le tabès doit être celle qui vise l'état général du
malade
et qui a pour but de relever par un ensemble de
agne, en plein ,air : vivant au dehors, faisant des promenades, les
malades
sont à même de s'en- traîner, de lutter efficac
ement se fait d'une façon plus rapide et plus efficace lors- que le
malade
se trouve sous la surveillance constante du médec
nulations chromatophyles). Ap- pliquée à l'étude des tissus nerveux
malades
, elle rend manifestes certaines altérations du
ique, comme le prouve l'obser- vation I. L'autopsie delà première
malade
a montré ceci : la dure-mère est normale ; la p
Une amélioration fut notée dans le premier temps du séjour de la
malade
dans la clinique; mais à la fin du mois de janvie
mouvements impulsifs (Zwangsbewegungen). M. Mouratow présente un
malade
, âgé de cinquante-sept ans. En 1888, attaque d'
analogue en 1891 et d'en faire l'autopsie. Il s'agissait alors d'un
malade
qui, dans l'es- pace de deux ans, a eu deux att
ement dans la main, mais seulement aux mou- vements volontaires. Le
malade
est mort de dysenterie, et l'au- topsie a permi
Dr Minor s'oppo- sent à la désignation des mouvements convulsifs du
malade
comme mouvements choréiques. M. MOURAWIEFF ne
dorsale de la moelle épinière, avec phdizo- mènes pupillaires. La
malade
, âgée de quarante-un ans, présentait tous les phé
vant va être présenté aux Chambres de l'Etat de Michigan : Tous les
malades
qui se trouvent actuellement ou qui entreront à
t demi, et ont consisté en quelques douleurs du bras gauche, que le
malade
attribuait à l'action d'un courant d'air auquel
même temps se produisait de l'anesthésie de la plante du pied : le
malade
ne sentait pas le plancher en marchant; ses pie
a marche est difficile, d'aspect spasmodique, mais en même temps le
malade
lance un peu le pied en avant et talonne. Pas d
il y a de la trépidation épi- leptoide du pied et de la rotule. Le
malade
résiste bien à tous les mouvements qu'on essaye
paraît y avoir une diminution de force notable du côté gauche : le
malade
serre beaucoup moins fort que de la droite. Pas
é normalement jusqu'à présent; cependant, depuis quelques jours, le
malade
s'aperçoit qu'il a un peu de peine à uriner, il
e aucun symptôme, si ce n'est un tic facial, très léger, et dont le
malade
ne s'était jamais aperçu; aucun trouble du côté
ion syringomyélique. Les sensibilités profondes sont conservées, le
malade
a parfaite- ment la notion de la position impri
oût. Membres inférieurs. Motilité volontaire totalement abolie : le
malade
ne peut exécuter le plus léger mouvement des or
ger, mais répété; par exemple aussi une secousse imprimée au lit du
malade
; elles semblent quelquefois survenir spontanéme
ont seules parfois senties. UN CAS DE TUMEUR DE LA MOELLE. 437 Le
malade
est incapable de se soulever ou de se tourner : l
ce l'avant-bras en supination et la main renversée en extension, le
malade
est inca- pable de ! a relever. La pronation
la face. 26 août. Mêmes phénomènes. Si on pince un pli cutané, le
malade
n'accuse aucune sensation. Si on pince une masse
sensibilité à peu près nor- male. Les eschares se sont creusée', le
malade
a de la fièvre, est prostré, l'auscultation fai
cé dans le liquide de Muller. Les symptômes observés du vivant du
malade
et les localisations radiculaires connues actue
cutanées étaient exagérés, un contact qui n'était pas perçu par le
malade
provoquait cependant des contrac- tions muscula
intes un obser- vateur non prévenu penserait certainement que notre
malade
avait dû présenter de son vivant le syndrome de
'observation, de véri- tables hallucinations du sens musculaire; le
malade
croyant parfois sentir remuer ses jambes alors
e par l'autre membre, tout cela bien entendu en fermant les yeux du
malade
. Quant au sens musculaire, les divers moyens qu
produire. De là, les idées de possession diabolique. Et de fait les
malades
, après avoir perdu leur personnalité première,e
e pour ce qu'on pourrait appeler les réactions paradoxales. Plus le
malade
était religieux, observateur du culte et d'un c
des réactions vraies, de vérita- bles volitions par lesquelles les
malades
conforment leur attitude à la personnalité nouv
mpose. c Les anxieux à idée de damnation, dit Cotard -2, sont les
malades
les plus disposés au suicide. Alors même qu'ils s
gation est constituée, elle porte soit seulement sur la personne du
malade
, soit en outre sur le monde exté- rieur. Les su
maladie passe à l'état chronique, à la fois moral et physique. Des
malades
qui commencent par n'avoir ni coeur ni intellig
ligence finissent par n'avoir plus de corps. Quelques- uns comme le
malade
de Lcuret, ne parlent d'eux-mêmes qu'à la trois
ou les choses du monde extérieur qui sont l'objet des négations du
malade
; il n'a plus de famille, ses amis ne sont plus
s êtres, mais s'étendent même, aux abstractions 2. » Au début, le
malade
commence à douter de sa propreper- sonnalité, p
le-ci réalisée, du moins pour ce qui touche l'existence actuelle du
malade
, peuvent persister les ancien- nes acquisitions
ité primitive peut être rétros- pectivement niée ; non seulement le
malade
n'est plus, mais il n'a jamais été. La même é
'étende pas toujours en même temps aux perceptions ancien- nes ; le
malade
doute seulement des gens dont on leur parle san
e dessinent, d'ailleurs, les ten- dances négatrices s'accusent ; le
malade
en arrive à nier, non plus l'objet perçu, mais
énesthéti- qu6s semblent constamment méconnues les premières. Les
malades
se plaignent souvent d'altérations viscérales : o
ut est surtout physique ; ce n'est qu'à une période avancée que les
malades
se préoccupent de leurs facultés intellectuelle
nt immortel, c'est loin d'être là une idéemégalomaniaque vraie ; le
malade
gémit sur cette immortalité, qui n'est qu'une d
ans les cas où l'agitation anxieuse prédomine. Dans la stupeur, les
malades
s'imaginent plutôt qu'ils sont morts ; on en vo
correspondant au degré de frayeur Il s'ensuit que les actions des
malades
se conforment à cette idée et non à leurs propr
urquoi, quand ils veulent prier et appeler Dieu à leur secours, les
malades
, loin de le pou- voir faire, prononcent des mot
iniques. « Il n'est pas rare, dit Griesinger, d'observer chez les
malades
atteints de démono-mélancolie des convulsions des
L'hallucination consiste évidemment à entendre des paroles que les
malades
pronon- cent bas, à leur insu et la bouche ferm
tre parlant seules, dans la rue, sans en avoir conscience. » « Le
malade
, dit Janet ', constate que ses muscles font, à
Calmeil dit qu'après être devenus d'abord incapables de prier, les
malades
éprouvent des impulsions irrésistibles à jurer,
s'ajoutent des hallucinations vocales réitérées qui font croire aux
malades
que les esprits impurs parlent par la bouche, e
le lan- gage automatique est tout à fait caractérisé. Une de nos
malades
, appartenant au premier groupe, est aliénée, de
us les sens, dans ma pensée et dans mon corps. » Une autre de nos
malades
, placée il y a plus de dix ans, était au début
rsécutée mystique; maintenant elle s'achemine vers la démence. La
malade
G. J..., femme P..., internée depuis six ans, c
ucinations vraies ne sont point constantes ni essentielles chez ces
malades
; lorsqu'on les observe, elles sont le plus souv
tent de la perturbation céneslliésique primitive. De même que ces
malades
perçoivent mal les impressions ordinaires, de m
ransparent et qu'il semblait qu'il n'y avait rien à toucher'. Une
malade
à délire de négation et de possession que nous
e mur. Mais à cette époque il y avait déjà trois mois qu'elle était
malade
, et que pour expliquer le changement survenu en
observations qui suivent nous paraissent le démontrer. Une de nos
malades
, en proie à un délire anxieux datant de plusieu
imagination. La pensée du mal l'emporte toujours. » La soeur de la
malade
est morte à l'asile après plusieurs années d'un
lu- ment semblable, disent les certificats qui la concernent. Une
malade
de M. Séglas, à côté d'hallucinations auditives
'. Il y a toujours en elle deux idées qui se contredisent 2. Une
malade
de M. Iluet entend une voix épigastrique : « C'
délire des négations, insiste inversement sur ce fait que tous les
malades
chez lesquels il a trouvé men- tionné le délire
on, cite comme exemple de démonomanie interne (possession vraie) un
malade
qui croit que le démon a pris domicile dans son
'il s'est faite volontairement. » a Satan est en moi, dit une autre
malade
, je n'appartiens plus au genre humain dont il n
ute l'auteur, contrastent formellement avec le caractère réel de la
malade
, qui est d'une bonté angé- lique. 11. lllagna
convulsionnaires; ses mouvements sont purement automatiques, et la
malade
n'y peut rien. D'autres fois, le visage est gri
nts sont accompagnés de sons laryngés sans aucune signification. La
malade
interprète ses mouvements irrésistibles en disa
ntagion de la possession diabolique de la mère au fils.) Chez une
malade
de Griesinger ' se forme une contradic- tion in
e senti- ments, la prière ; la voix veut toujours le mal quand la
malade
veut le bien. La malade, qui est une femme rais
e ; la voix veut toujours le mal quand la malade veut le bien. La
malade
, qui est une femme raisonnable, dit qu'elle a d
pas elle-même qui fasse tout cela. Il y a treize ans environ, cette
malade
commença à entendre parler en elle. A dater de
s un peu et quelquefois même totalement de a voix ordinaire de la
malade
; et ce qui fait surtout que la malade croit à la
ent de a voix ordinaire de la malade; et ce qui fait surtout que la
malade
croit à la réalite de cet esprit, c'est qu'il a
atent à l'heure indi- quée. Dans l'épidémie de Lorraine (1595), les
malades
sentent en elles la voix du démon qui les pouss
le contraire ; le diable la harcèle surtout du côté droit'. (Cette
malade
offre avec deux des nôtres, la plus frappante a
t même trois, parfois, à ce qu'il lui semble. On sait qu'il demeura
malade
jusqu'à un âge avancé et fit plusieurs tentativ
xpressions en ce qui concerne les persécutés. De même qu'il y a des
malades
à idées de persécution symptomatique et des mal
qu'il y a des malades à idées de persécution symptomatique et des
malades
à délire de persécution idiopathique, de même i
es malades à délire de persécution idiopathique, de même il y a des
malades
à idées mélancoliques et d'autres à délire méla
ns le même sens : modification du caractère et émoti- vité chez des
malades
atteints de lésions de l'hémisphère droit oppos
te ni à gauche Le bras droit présente quelque incoordination : la
malade
ne peut se vêtir ou se déshabiller seule, bouto
connaître au toucher même de gros objets. En outre, au moment où la
malade
parle, le bras droit, fléchi et un peu étendu,
'il existe de l'hyperesthésie à la piqûre. Partout, néan- moins, le
malade
sent nettement les agents thermiques, la dou- l
es asiles d'aliénés sont souvent consultés sur la lucidité de leurs
malades
. Les notaires leur demandent, par exemple, s'il
ient sous leur propre rerponsa- bilité après un examen sommaire des
malades
. Les familles abusent souvent de l'interdiction
faible pour voiler ou abolir la conscience, insignifiante pour le
malade
, et qui devint un point de repère, qui acquit bie
suggestion est indiquée, surtout dans les cas où l'inteiiigence du
malade
est assez bien conservée. Le traitement symptom
t quelles difficultés parfois insurmontables on éprouve à tenir les
malades
proprement et à éviter ainsi la formation d'escha
scharres qui, le plus souvent, aggravent considérablementl'état des
malades
. On avait donc, de tous côtés, cherché un moyen
forme bientôt des amas qui exercent une pression sur ta peau des
malades
. 11 y a une dizaine d'années Hertz, de Bonn, pr
11 y a une dizaine d'années Hertz, de Bonn, proposa de coucher les
malades
sur delà mousse. Le conseil de Hertz fut suivi à
de l'humecter quelque peu. Le fond du lit sur lequel sera placé le
malade
doit être formé de planches étroitement appliqu
e lit est rempli uniquement de mousse. Le lit préparé, on couche le
malade
en plaçant la tête sur un oreiller ordinaire; l
chemise, elle sera aussi courte que possible ; en trans- portant le
malade
, on prendra la précaution de retrousser le bord
les remplace par des couches propres. Pendant ce temps on met le
malade
sur un bassin, et s'il laisse échapper des excrém
asse pas 2 livres 1/4 de sorte que l'on a besoin par an pour chaque
malade
de 18 sacs de 50 livres, et comme chaque sac coût
employée, précisé- ment parce qu'elle est moins douce, que pour des
malades
qui sont moins prédisposés à la formation d'esc
qu'on ne place sur les lits de mousse que pendant la nuit. 1 Les
malades
semblent se trouver très bien sur leurlit de mous
de savoir si cettte conjonctivite ne résulte pas de ce fait que le
malade
s'était frotté les yeux avec des mains sales. a
. Autre inconvénient, possible du moins : il peut se faire que le
malade
avale de la mousse et étouffe. Mais il est éviden
ffira pour éviter un pareil accident; et si même il arrivait que le
malade
mangeât une certaine quantité de mousse, il n'e
omme qu'apparente; il suffit en effet de songer à ce que de pareils
malades
doivent coûter de blanchissage. (La Médecine mo
nombre des médecins d'asile qui ne devraient pas avoir plus de 100
malades
chacun voiremême 50 lorsque ce ne sont que des
t le traitement moral rendu possible par la réduction du nombre des
malades
par médecin, telle qu'il la préconise. A. Marie
s publics; 2° Que les asiles nouveaux soient établis pour 500 à 600
malades
au plus, et soient divisés en deux parties abso
sés en deux parties absolument distinctes : l'hôpital pour tous les
malades
justiciables du traitement indivi- duel, la col
que chaque médecin en chef ne soit pas chargé de plus de 500 à 600
malades
; les fonctions de directeur étant confiées, dan
inaire sur l'état mental des aliénés chroniques, seule catégorie de
malades
qui, jusqu'ici, ait été ap- pelée à en bénéfici
leur absence, est une cause de rechute ; il constituerait pour ces
malades
une transition heureuse entre l'internement dans
l'état de Massachusetz, on s'est également trompé sur le choix des
malades
à confier aux nourriciers. On a cru que le trai
toujours les occasions de se griser; il y en a qui feignent d'être
malades
pour obtenir une ration de whisky. Les ours et
- par Roxburgh et Collis, 319. ADDISON. Cas très intéressant de
malade
d' -, par Bonardi, 315. Maladie d'-etcapsules s
e sera suivie d'une ischurie plus ou moins complète ; — que, chez une
malade
anesthésique, on trouvera des points où la sensib
tentive nous montre qu'il en est de même pour le sommeil. Certaines
malades
sont tourmentées par une insomnie persistante, so
thérapeutiques les plus puissants, tandis que d'autres — ou les mêmes
malades
à une autre période de leur existence — tombent d
udierons d'abord le sommeil ordinaire des hystériques, à propos de la
malade
dont nous allons rapporter l'histoire, car nous v
n entre les règles et les attaques. — Marche des attaques. État de la
malade
et description de ses attaques en i 879 : Trouble
lle était alors âgée de dix-huit ans. Renseignements fournis par la
malade
. — Père, d'origine suisse charpentier, sobre, car
olent : un jour, dans un accès de colère, il aurait voulu jeter notre
malade
par la fenêtre. Il est devenu fou, et a été condu
e convulsions, une d'épilepsie (?) à douze ans. Des survivants, notre
malade
est l'aînée; un garçon, âgé de dix-huit ans, n'a
inat, serait, paraît-il, sujette à des « faiblesses » (1879). Notre
malade
aurait été élevée au sein par sa mère, aurait mar
xplique le peu de détails que nous possédons sur les ascendants de la
malade
. vaise» ; aussi, sait-elle à peine lire et écri
qu'elle revoit souvent dans ses attaques. Elle n'était, d'ordinaire,
malade
que la nuit; mais, deux mois après son entrée, el
e ; pupilles dilatées ; petites plaintes ; mouvements des lèvres ; la
malade
parle bas, sans qu'on l'entende d'abord ; puis, e
... » Elle revient à elle; regarde d'un air étonné : « J'étais donc
malade
... » Elle se plaint d'avoir mal à la tête, la vue
ume exagéré du ventre ' et de la tension des muscles. Aujourd'hui, la
malade
étant en 1 attaques depuis plusieurs heures, M. C
nous avons vu survenir la période de délire à l'état isolé. Ainsi, la
malade
étant en rigidité générale, sans qu'il y ait eu n
de cœur, d'une sensation de froid, et demande à boire. 25 mai. — La
malade
, qui assure avoir fréquemment des crampes dans le
cette rigidité s'accroît, et, après un repos de quelques secondes, la
malade
a de grands mouvements cloniques, fléchissant et
s pupilles se dilatent largement : « J'étouffe... j'étouffe! » dit la
malade
, qui a des mouvements de déglutition. Elle soulèv
taques, arrêtée par le nitrile d'amyle. 25 août. — W... n'a pas été
malade
depuis l'administration du nitrite d'amyle. Hier,
uleur. Le pouls est à 92. Bientôt, les pulsations se précipitent ; la
malade
, qui était assise, laisse tomber la tête sur l'or
érie de cinquante-quatre attaques en six heures. 1878. 11 mai. — La
malade
a été très excitée dans ces derniers temps , s'es
la bien; tu me ferais prendre... » Elle fait des recommandations à la
malade
qui lui sert de messagère. A diverses reprises,
t, ce matin, sans qu'on ait observé, assure-t-on, rien d'insolite, la
malade
présentait une contracture générale : les membres
secousses des épaules, des bras ou des jambes. P. à 84; R. à 18. — La
malade
est revenue à elle vers onze heures. 26 novembr
font revenir la sensibilité dans un rayon de 4 à 5 centimètres. La
malade
ayant depuis quelques jours des secousses qui l'é
e, elle dit : « Assieds-toi là! » Elle s'endort promptement. Quand la
malade
est tout à fait endormie (11 h. 55) : P. 80 ; T.
ons tracé sur la poitrine, avec la pointe d'une épingle, le nom de la
malade
et sur le ventre, le mot Salpêtrière. Il s'est pr
chloroforme. Nous écrivons avec la pointe d'une épingle le nom de la
malade
en travers de la partie supérieure de la poitrine
fût gai ou triste. citabilité musculaire.—M.X...regarde fixement la
malade
; au bout d'une minute, on observe un léger spasme
, les paupières se ferment, la tête s'incline sur l'épaule droite, la
malade
est endormie. (Pl. VIL) En tapotant avec le bout
rieur droit dans la demi-flexion, on comprime la région ovarienne. La
malade
se réveille en conservant sa contracture. Vingt
oigts et de l'avant-bras pour détruire la contracture. On réveille la
malade
en lui soufflant au visage. 3 septembre. — L'an
ns pratiqué plusieurs fois la compression à la période du délire : la
malade
, réveillée, n'a jamais voulu raconter ce qu'elle
l'inhalation d'éther ait été poursuivie durant vingt-cinq minutes, la
malade
a peu parlé ; son délire est discret. Le plus sou
ation n'a pas été poussée jusqu'à résolution complète, on comprime la
malade
et on lui administre de nouveau le chloroforme et
aient des sueurs abondantes ; il n'en est plus ainsi aujourd'hui : la
malade
prétend que ce changement est dû à l'usage fréque
ostaux, dans une étendue de 2 à 3 centimètres de diamètre. Suivant la
malade
, il n'y aurait pas de différence entre les deux c
« Je ne suis pas dormeuse, » dit-elle. Somnambulisme. — On fixe la
malade
: les pupilles restent 1 II s'agit là du souven
bes oculaires ont de la tendance à se porter en haut. A un moment, la
malade
soupire et semble résister à l'influence qu'on ex
un ronflement très léger, la tête s'incline sur l'épaule gauche : la
malade
est endormie. Si on écarte les paupières, on cons
droit jusqu'à ce que la tête soit devenue rectiligne. Tandis que la
malade
est dans cette situation, que ses paupières sont
tinue : « 6, 7, 8, 9. » On ferme de nouveau les paupières droites, la
malade
continue de compter : « 10, 11, 12. » Alors, on o
entiments en harmonie avec l'attitude générale : sur la Planche X, la
malade
est dans Y attitude de la supplication. Pendant
l'instar d'un bouclier. « Maman ! maman ! Oh ! ce lion! » s'écrie la
malade
. Si l'on provoque le retour de la connaissance à
ssance à l'aide de la compression ovarienne, et que l'on interroge la
malade
, elle raconte qu'elle se promenait dans une forêt
es sont closes; les bras sont croisés étroitement sur la poitrine; la
malade
semble presser quelqu'un sur son sein. (Pl. V.) B
nouvelles : la période de délire, dans l'une, était silencieuse, — la
malade
, couchée sur le dos, restait immobile, concentrée
héâtre apporta au laboratoire, pour être photographiée, la tête d'une
malade
qui avait succombé à la suite des progrès d'une t
: le compresseur remplissait ce but et tant qu'il était appliqué, la
malade
était tranquille. Toutefois, cette tranquillité n
s hystérogènes de W. . . et indiqué leur siège (p. 25). Lorsque cette
malade
est sous le coup de son attaque, qu'elle a ressen
s cardiaques. Deux conditions peuvent se présenter : « tantôt, dit la
malade
, j'avale ma boule; ça fait un bruit dans ma gorge
Les régions hystérogènes sont plus ou moins nombreuses : il est des
malades
qui n'en présentent qu'une seule; d'autres en pos
ce. Il existe une douleur spontanée presque continue, comparée par la
malade
à des picotements, à des coups de marteau. Elle o
te région, est le point de départ d'une sensation douloureuse, que la
malade
compare à une boule qui va et vient de là au creu
s cardiaques : c'est pendant cette seconde phase 1 Chez beaucoup de
malades
la boule s'arrête à la partie inférieure du cou,
de contracture : après avoir ressenti les prodromes ordinaires, la
malade
devient entièrement rigide : les jambes sont allo
e (14 ans), sommeil agité, de courte durée. Si l'on en croit la jeune
malade
, elle aurait eu des insomnies très prolongées ; l
ux de sa tante et de son cousin... Sommeil provoqué. — 4 h. 45 : la
malade
est endormie par l'occlusion des paupières, avec
ation est anxieuse, parfois on note une longue inspiration; enfin, la
malade
, vaincue, s'endort; elle est dans la résolution l
on fait disparaître la contracture. Des questions sont posées à la
malade
; elle y répond. On ouvre les paupières droites,
ation. (Il s'agit là de la suggestion par rapport aux attitudes de la
malade
elle-même). On prend le regard, en plaçant deux
ant deux doigts dans la direction des axes optiques (fascination), la
malade
suit du regard, en tournant la tête ; ses pieds n
ion de la physionomie n'est plus en harmonie avec les attitudes de la
malade
elle-même, mais avec les gestes, les mouvements d
imentateur, ou la forme des objets. Après avoir saisi le regard de la
malade
, M. Regnard fait, avec les doigts, dans le voisin
Elle se sauve, dit qu'il est noir, qu'il a des griffes. Quand cette
malade
a été endormie plusieurs fois, les manœuvres les
le région hystérogène, placée au-dessus du sein gauche. Chez d'autres
malades
— et ce sont les plus nombreuses — les régions hy
de la bouche tout blanc et le pourtour des yeux tout jaune, » dit la
malade
. Elle a, de plus, des secousses dans les quatre m
nt peur, la menaçaient ; elle parlait tout haut. Depuis qu'elle est
malade
, le sommeil est encore plus mauvais. Lorsqu'elle
mplète. Contrairement à ce qu'on observe chez la plupart des autres
malades
, M... ne présente pas à'hyperexcitabilitémusculai
le siège de mouvements et de bruits, et les seins ballotés ; puis la
malade
exécute des bruits de soufflet de plus en plus ra
a une distance de plus de 60 centimètres. Au bout de 10 secondes, la
malade
retombe sur le lit et recommence ses bruits de so
à peu les bruits redeviennent doux; il survient un court repos et la
malade
pousse des « couacs » auxquels succèdent un cri d
une intensité variable. Chez elle, de même que chez beaucoup d'autres
malades
, tous les points hystérogènes occupent le côté an
randes attaques à vingt-trois ans après une contrariété. Etat de la
malade
en 1876 : troubles digestifs. — Hémianesthésie et
que chose qui monte du ventre au cœur. » Si on appuyait fortement, la
malade
croit qu'elle aurait une attaque. — Il existe, à
e à l'épigastre ; cette sensation, toujours ascendante, au dire de la
malade
, se répète plusieurs fois et occasionne un sentim
rplace. « Quand je suis prise au cou et entre les épaules, déclare la
malade
, l'attaque n'est pas 5 minutes à venir. » En effe
as dire cela » répète-t-elle après chaque confidence. « Quand je suis
malade
, je le vois toujours. J'en ai connu d'autres, mai
ice des mœurs. — Rapports sexuels. — Début des attaques. Etat de la
malade
en janvier 1879 : hémianesthésie gauche. — Hypere
n ne sait de quoi; 2° fille, âgée de 22 ans, bien portante;— 3° notre
malade
; — 4° fille morte du croup à 17 ans, — 5° fille,
ous avons voulu savoir si les renseignements que nous avait donnés la
malade
étaient exacts et nous avons obtenu les notes sui
tenions à vérifier, comme nous l'avons toujours fait, les dires de la
malade
et, si nous les avons consignés ici, c'est afin d
ons consignés ici, c'est afin de montrer une fois de plus combien ces
malades
commettent d'actes irréguliers dans lesquels il e
uche ; de ce côté, P... ne distingue qu'une ombre. 24 janvier. — La
malade
a été prise d'une série d'attaques ce matin à 8 h
e, la face se porte fortement à droite ; la bouche s'entr'ouvre et la
malade
pousse un cri étouffé. Les paupières sont animées
e sueur. T. V. 37°, 9. — Sous l'influence des inhalations d'éther, la
malade
revient vite à elle. 26 janv. — P... a été tran
ous lui administrons en inhalation 20 gouttes de bromure d'éthyle. La
malade
reprend promptement connaissance, mais retombe bi
: un pôle sur la région frontale, l'autre sur la région ovarienne. La
malade
a des mouvements de déglutition et reprend connai
de délire de parole. On essaie en vain de faire causer ou chanter la
malade
. 22 mai. — Série d'attaques. Après la 10e, inha
e. — A ce niveau, la peau est absolument insensible. Profondément, la
malade
éprouve des douleurs lancinantes deux ou trois he
gère suffit à provoquer une attaque sur-le-champ. Les compagnes de la
malade
connaissent ce point sensible, et, pour la taquin
au de deux espaces intercostaux (environ 4 centimètres sur 4 selon la
malade
) et vers le milieu du bord externe du sein. Une p
dos ne dure pas plus de dix minutes. « Quand ça m'attrape là, dit la
malade
, j'étouffe, j'ai des palpitations et je suis perd
à venir : c'est le contraire qu'on observe chez la plupart des autres
malades
. Après Yéther, prédominance des rêves agréables
egnard essaie d'endormir P... par 1 Varc de cercle, dans lequel les
malades
sont soulevées au-dessus du lit, la rigidité du c
idité du corps, l'insomnie, que nous trouvons chez nos deux dernières
malades
, le mutisme, le refus de manger, que nous avons n
s, le mutisme, le refus de manger, que nous avons notés chez d'autres
malades
, étaient, autrefois, considérés comme des indices
spasme. Nystagmus, globes oculaires portés en haut et en dedans. La
malade
est réveillée avec une certaine difficulté, puis
rque de M. Gharcot, quand nous lui fîmes voir, en état de mal, 1 La
malade
est sortie de la Salpêtrière en permission, le 6
n'observe pas non plus dans le cas d'accès épileptiques. Enfin, la
malade
reprenait connaissance, sans offrir aucun trouble
. Enfin, la connaissance des antécédents et surtout de l'état de la
malade
dans l'intervalle des attaques, ne laissait aucun
— Pas de consanguinité. — Frère atteint de polydactylie. Etat de la
malade
en 4876 : hémianesthésie droite. —Hyperesthésie o
région hystérogène, il existe une anesthésie absolue. Chez d'autres
malades
, au contraire, la peau a conservé sa sensibilité
nes de produire une attaque et c'est à l'aide de cet artifice que des
malades
empêchent, ou mieux,, retardent la découverte de
ns. — Emotions vives à onze ans : première attaque (1870). Etat de la
malade
(1876) : hémiaiicsthésie et hyperesthésie ovarien
is, a disparu. La sensibilité est à peu près tout à fait normale ; la
malade
n'a pas eu d'attaques hystériques depuis plusieur
mplètement disparu et la pression est de nul effet. — Chez cette même
malade
, alors qu'elle avait des attaques très répétées,
met quelquefois le médecin en mesure de rendre de réels services aux
malades
. Voici dans quelles circonstances : Parfois, le
t voisin de Y excitation maniaque, etc. : en pareille occurrence, les
malades
considèrent l'éclo- 1 Iconogr. phot, de la Salp
08. * Voir pour la description des zones hystérogènes chez d'autres
malades
: Iconogr. phot, de la Salp,, t. I, p. 89, 143;—
boule soit avalée , pour employer les expressions de plusieurs de nos
malades
. Mais, à partir de l'instant où la principale rég
Lorsqu'on interroge les parents des hystériques sur le sommeil de ces
malades
durant leur enfance ou leur jeunesse et avant l'a
ucoup plus graves. Les interrogatoires auxquels nous avons soumis les
malades
et la surveillance que nous avons fait exercer su
qui ont le plus vivement frappé leur imagination. Cauchemars. — Les
malades
assistent à des querelles, à des fusillades, à de
itable succube 2. Une fois éveillées, dans le cours de la nuit, les
malades
se rendorment difficilement ; alors, elles retomb
de la Salpétrière, t. I, p. 48-108, et t. II, p. 202-226. Une seule
malade
fait exception (p. 73). — D'autres fois, le somme
rgeur. La rougeur apparaît quelques secondes après l'excitation. La
malade
est très faible sur ses jambes; elle oscille en m
, c'est afin de diminuer les effets de la morphine et pour décider la
malade
à se désaccoutumer peu à peu des drogues qu'elle
oie déborde un peu les fausses côtes ; la percussion fait souffrir la
malade
; le ventre est toujours endolori; sept garde-robe
fini cette nuit. 23-26 octobre. — Règles. Le 26, neuf attaques. La
malade
a réclamé de nouveau ses injections ; pour avoir
cidents dus à la morphiomanie, causée par l'insomnie pour laquelle la
malade
réclamait un soulagement, ont été très graves et
ts produits au moment de l'inhalation. Après le chloroforme, si les
malades
s'endorment, elles ont à la fois des rêves agréab
prolongé; beaucoup disent qu'elles sont dormeuses. Un grand nombre de
malades
assurent que le sommeil n'est modifié ni à l'appr
s observé à la Salpêtrière que des attaques de sommeil. Plusieurs des
malades
dont nous avons parlé, Math... et V... nous ont a
avoir résumés, nous rapporterons avec plus de détails, l'histoire des
malades
dont nous avons observé personnellement les attaq
Ovarie gauche. — Les symptômes de ce côté ont notablement diminué (la
malade
n'a pas eu d'attaques depuis le mois de novembre
compagnes, réveillées par ses cris, se levèrent croyant qu'elle était
malade
: elles la trouvèrent assise sur son lit, prête à
près ses attaques; il lui disait que c'était le diable qui la rendait
malade
. Sous l'influence de cette idée, sa maladie aurai
n corps se terminait par une grande 1 En pareille circonstance, les
malades
pourraient se livrer à des actes violents dont, n
en évidence l'influence néfaste de l'intervention religieuse chez des
malades
dont l'impressionnabilité est si grande. Assuréme
decin de l'hôpital n'avait aucune connaissance des obsessions dont sa
malade
était l'objet; mais si, au lieu d'être dans un hô
même les attaques, et nous passons de suite à l'histoire de l'une des
malades
que nous avons pu observer sérieusement et pendan
ot) le 10 mai 1879. Antécédents. — Les personnes chez lesquelles la
malade
a été placée, il y a 9 mois, parles sœurs de l'ou
— Sommeil de G heures du matin à 6 heures du soir. 3 et 5 août. —La
malade
s'est endormie le 3, à 10 heures du soir et s'est
par la pression de la zone hystérogène : la parole est revenue. — La
malade
s'est couchée à 6 heures et s'est endormie de sui
vient quelques petites secousses dans le bras droit. Quelquefois la
malade
se retourne, sans se réveiller, elle a de la tend
le affectionne, s'est promenée avec son fils, âgé de 20 ans..... La
malade
se lève, va uriner aux cabinets et, en revenant,
on lit. A 8 heures du soir : T. R. 37°,8. — A minuit, T. R. 38°. — La
malade
s'est réveillée ce matin à 8 heures. Peu après, e
rd, humide, dénote fréquemment un peu d'excitation, ce qui donne à la
malade
un air effronté. Son langage, trop libre, ses all
ont consisté en troubles du sommeil, en apparence insignifiants : la
malade
tombait de son lit. Puis, on a remarqué que, dans
ones hystérogènes, grandes attaques. Chez elle, de même que chez la
malade
de I'Obser-vation XI, les attaques de sommeil off
vements nerveux, secousses, enfin tendance au sommeil, à laquelle les
malades
essaient de résister. — Parfois, D... avait des a
es. — Paralysie consécutive .aux attaques. — Lactorihée. Etat de la
malade
en 1866 : Douleurs abdominales. — Paraplégie. — C
tions, extases. — Effets de la compression épigastrique. État de la
malade
en 1875 : Hyperesthésie ovarienne dôjuble?—Tympan
empérature centrale. — Attaques hystériques ébauchées. État de la
malade
en 1878 et en 1879. — Trépidation spontanée. — Tr
vue d'un cadavre ; les accès auraient débuté après la naissance de la
malade
et auraient disparu au bout de six ans. Une sœur
; le ventre surtout est volumineux. — L'appétit est presque nul ; la
malade
a souvent des renvois gazeux, des nausées suivies
ns dire, l'obésité et la douleur s'opposant à un examen complet. La
malade
assure avoir la sensation d'une boule qui se dépl
rent pas d'altérations appréciables. — Les seins sont très gros et la
malade
y éprouve fréquemment des élancements qui seraien
tude dans l'adduction ; la paralysie est incomplète en ce sens que la
malade
exécute, au lit, quelques mouvements, mais il lui
noncée à gauche. A droite, la jambe étant fléchie, si on demande à la
malade
de l'allonger on sent une légère résistance. Le
exion. — La notion de position paraît abolie à certains jours l. La
malade
a souvent des secousses à peu près également dans
eloppement exagéré. (Tyrnpanisme.) Les selles sont quotidiennes. La
malade
a constamment gardé le lit depuis 1866 et n'a jam
d, projeter de l'eau froide sur la face, le dos, le ventre*, etc., la
malade
ne perçoit rien, ne fait aucun mouvement. Les m
iennent toutes les trois semaines et coulent pendant deux jours. La
malade
mange, boit, se peigne seule. Elle serre médiocre
re moins de la main gauche. Le membre inférieur droit est libre; la
malade
le fléchit, l'allonge; il possède une certaine pu
e Seltz ; on a dû cesser les potages parce qu'ils étaient rejetés. La
malade
se plaint et pleure. Ce matin, on lui a fait pren
n gauche tremble légèrement; l'anesthésie est toujours complète. La
malade
assure n'avoir aucun souvenir de ce qui a été dit
somnolence et les autres symptômes sont les mêmes. Si l'on excite la
malade
, elle répond d'une façon précise aux questions qu
ATTAQUE DE SO M M E IL 5 avril. — La respiration semble gênée ; la
malade
rejette, par mouvements bruyants d'expuition, une
e ! oue ! » écume. — D'habitude, nous assure la sous-surveillante, la
malade
n'a ces sortes d'attaques que quand elle est pour
me pharyngien. 12 mars. — Soir : T. R. 37°,8. 13 mars. — Hier, la
malade
a eu de fréquents accès de rire, durant lesquels
es : « Canaille, c'est lui (son. beau-père) qui est cause que je suis
malade
. » Elle voyait Jésus-Christ et disait en éclatant
e de sommeil incomplète. 25 mai. — Un nouvel examen de l'état de la
malade
nous permet de relever les particularités ci-aprè
ant et comprenant les régions ovariennes. Au niveau de cette zone, la
malade
perçoit le pincement, mais non le simple contact
avec sensation d'une boule qui remonte ; parfois elle s'exagère et la
malade
croit qu'une attaque va éclater. Les membres su
est pas senti. Souvent aussi, de nouvelles excitations échappent à la
malade
: c'est en particulier ce qu'on observe pour une
la luette ; anesthésie de la muqueuse vulvo-vaginale. Sommeil. — La
malade
assure qu'elle dort mal parce qu'elle a des doule
e ver-tex, l'autre sur le rachis ou la jambe droite, nul résultat. La
malade
présente une inertie remarquable par rapport à ce
ier. — Bronchite sabaiguë. T. R. oscillant entre 37°,3 et 38°,2. — La
malade
pèse 9Ï- kilogrammes. Avril. — Nouvelle bronchi
lever quelques points de l'histoire de H____ Nous connaissons cette
malade
depuis 1866 ; à cette époque, elle avait 31 ans;
observés, trois seulement ont présenté ces sortes d'attaques. Sur 430
malades
, M. Briquet a relevé « trois cas d'hystérie avec
omes ; le plus souvent, on note un certain nombre de phénomènes : les
malades
sont de mauvaise humeur, agacées, tristes, et ple
sont toujours rigides; les mâchoires sont parfois contracturées. Les
malades
ont des secousses. Elles sont insensibles aux bru
n par la sonde œsophagienne ; nous avons vu comment on nourrissait la
malade
H..., qui, de temps en temps, était sujette à des
es intervalles variables, on observe des mouvements automatiques; les
malades
semblent lutter, faire des efforts pour écarter d
u secours à haute voix : la physionomie exprime la terreur. Quand les
malades
conservent le souvenir de leurs rêves, elles raco
convulsive, ou bien par des rires, des pleurs, de l'excitation. Les
malades
sont étonnées, paraissent ne plus se souvenir du
m. « Une fois Y état léthargique bien établi, écrit M. Briquet, les
malades
présentaient l'aspect d'une personne très profond
ais le chiffre normal, le plus souvent ils étaient ralentis; chez une
malade
ils sont descendus à 40, leur force était moyenne
t du trouble dans les idées, soit de la pesanteur de tête. Une de ces
malades
, celle qui avait eu l'attaque la plus forte, a dé
enfoit auoir veu n'eftoit qu'vne imagination fimplementl. » Une des
malades
dont nous avons relaté l'histoire, et bien connue
ie, en lui monftrant que le Diable l'auoit trompee feduite 3. Cette
malade
n'est-elle pas comparable aussi à Geneviève, qui
echerches. Par un grand malheur, ce fut entre les mains de véritables
malades
que tombèrent les premières observations. Il semb
s fier et traite aussi les animaux : « La magnétisation des animaux
malades
se fait aussi comme celle de l'homme. Le magnétis
etitesse. Il commence par exercer sa puissance fluidique sur l'animal
malade
par des passes répulsives faites à distance conve
ncore applicable à l'horticulture : « La magnétisation des végétaux
malades
diffère, dans son application générale, de celle
, d'un champ ou d'une prairie pour servir de promenade hygiénique aux
malades
. » Et il a été écrit des milliers de volumes de
d'accord, et bien convenus de traiter gravement la chose, éloignez du
malade
toutes les personnes qui pourraient vous gêner ;
la suite, mais de s'unir d'intention avec vous pour faire du bien au
malade
. Arrangez-vous de manière à n'avoir ni trop chaud
n'être pas interrompu pendant la séance. Faites ensuite asseoir votre
malade
le plus commodément possible, et placez-vous vis-
ande partie de la séance. Vous vous rapprocherez aussi quelquefois du
malade
de manière à poser vos mains derrière ses épaules
rmine généralement l'expérience. Le choix étant fait, on asseoit la
malade
devant soi [Fig. S) et on la regarde dans les yeu
ment combiner encore les deux méthodes : on peut fixer les yeux de la
malade
en lui appuyant les pouces sur les sourcils, les
me le faisaient les successeurs de Braid. On fait encore asseoir la
malade
sur une chaise, puis (Fig. 5) on place entre ses
xécute sur un sujet donné. Mais quand on a déjà hypnotisé souvent une
malade
, on arrive à le faire bien plus vite et bien plus
s ont beau jeu. La seule idée qu'elle va être endormie, fait que la
malade
s'endort presque subitement. Si avec cela on lui
e, une puissance surnaturelle, vous voyez où l'on peut arriver. Une
malade
de la Salpêtrière, G..., persuadée que l'un de no
sée, quelque fût l'endroit où elle le rencontrait; nous avons vu la
malade
s'endormir au milieu des cours, dans les escalier
jet. Quelques exemples feront bien comprendre la chose. Vous avez une
malade
bien exercée qui s'hypnotise vite : il vous suffi
orte lequel réussirait de même. Il nous est arrivé de persuader à des
malades
qu'elles ne pourraient quitter la salle où elles
dans le sujet. Nous avons fait souvent l'expérience : on disait à la
malade
P... : Dans la pièce à côté se trouve M. X..., il
ns guère à elle, nous l'avouons. Une autre fois, nous disions à une
malade
que, de chez nous, nous l'endormirions à trois he
cette plaisanterie. Le lendemain nous apprenions qu'à trois heures la
malade
s'était endormie. L'immense majorité des absurd
agnétiseurs peuvent s'expliquer de cette façon-là : imagination de la
malade
très vivement frappée et sommeil arrivant subject
La même chose était facile à répéter chez l'homme, et en mettant nos
malades
devant un point fixe lumineux, nous avons souvent
a toujours produit les mêmes résultats. Souvent nous avions vu de nos
malades
tomber en catalepsie, sans cause appréciable; l
nche XX.) Le son d'un grand diapason cataleptise instantanément une
malade
assise sur sa caisse. L'arrêt du diapason arrête
névrose beaucoup plus facile à développer. 23 Un jour, une de nos
malades
, G..., en jouant avec un tam-tam qui se trouvait
agnétiseurs ont donné le nom de fascination. On regarde fixement la
malade
, ou on lui fait regarder le bout de ses doigts, p
Cette expérience doit être faite avec la plus grande précaution ; la
malade
ne fait rien pour parer les chocs et tomberait di
), il nous a paru intéressant de reproduire la relation écrite par la
malade
elle-même, à notre demande et après des instances
s jours en me couchant j'éprouvais la même chose. Depuis que j'ai été
malade
je n'éprouve plus du tout cela, excepté toutes
t — et nous le croyons, car il est conforme à celui de la plupart des
malades
— l'éther produirait presque constamment des rêve
t presque constamment des rêves agréables, voluptueux, et mettrait la
malade
dans la situation où elle se trouve durant une pa
ations voluptueuses, se mêlaient des rêves pénibles, dans lesquels la
malade
voyait des yeux rouges, des dents bleues, du sang
ire » et la figure grimace. Aura. — Elle part de l'ovaire droit. La
malade
a la sensation d'une boule qui monte de l'ovaire
t de fréquence et d'intensité. Au début de cette seconde phase, si la
malade
peut « avaler sa boule » l'attaque est retardée.
RGIE contracture artificielle Manifeste, l'attaque est fatale, la
malade
ne sait plus ce qui se passe et perd connaissance
on fait disparaître la contracture du bras gauche, et on réveille la
malade
: elle est toute surprise de se voir avec une con
paravant, elle aurait eu pour lui des sentiments de haine. Quand la
malade
a été réveillée avec une contracture dans l'exten
rps. Dans la somniation, si l'on contracture les muscles du dos, la
malade
étant appuyée sur le dos d'un assistant, elle sui
pupilles n'ont point paru modifiées (?). On ouvre les paupières : la
malade
est en catalepsie, en d'autres termes les membres
le corps peut être placé en arc (Pl. XV), etc. Après avoir assis la
malade
, on ferme l'œil droit — tout le côté correspondan
faisons disparaître la contracture et nous fermons les paupières : la
malade
tombe en léthargie. Des questions lui sont posées
e peut être déterminée par divers procédés. — Après avoir réveillé la
malade
, on la conduit dans un cabinet noir et on allume
XVII). On obtient le même résultat en produisant subitement devant la
malade
non prévenue, l'explosion et l'inflammation d'un
n. Ils sont de deux ordres : tantôt ils dépendent exclusivement de la
malade
, tantôt de la malade et de l'expérimentateur. 1
rdres : tantôt ils dépendent exclusivement de la malade, tantôt de la
malade
et de l'expérimentateur. 1° Suivant l'attitude
et de l'expérimentateur. 1° Suivant l'attitude que l'on impose à la
malade
, les gestes qu'on lui fait exécuter, la physionom
int-on les mains, la physionomie traduit la supplication. — Met-on la
malade
à genoux, c'est l'expression de la prière.— Porte
ons provoquées. a) A l'aide des doigts placés devant les yeux de la
malade
, on prend son regard; elle suit alors les doigts
de nouveau le regard en le fixant sur ses yeux et tourne autour de la
malade
. Gelle- 1 Assistant un jour aux expériences tic
M. R. Lépine conseilla d'ouvrir les paupières droites pendant que la
malade
comptait, afin de voir ce qui se produirait; elle
e blesser.) d) L'expérimentateur prend le regard et s'éloigne. — La
malade
marche vers lui, repoussant violemment des chaise
et dit : « J'ai ravalé mon sommeil. » (On sait que durant l'aura, les
malades
déclarent retarder l'attaque si elles avalent la
l'expérience précédente, quelque chose d'analogue.) On ordonne à la
malade
de frapper trois coups dans sa main en la prévena
er, X... s'endort. Lorsque nous avons publié l'observation de cette
malade
, nous terminions en signalant qu'elle était en vo
0. 6 avril.—X... est retombée; elle estreplacée dansle service, comme
malade
. On emploie contre les attaques le compresseur, l
elle avait fait connaissance à la Salpêtrière ; qu'elle était tombée
malade
(phlegmon du ligament large), et était entrée à l
clinaison, extension, flexion latérale, etc. M. Charcot réveille la
malade
en lui soufflant à la figure ; la contracture per
HARGIE SOMNIATION : HYPEREXCITABILITÉ sont plus contractures ; la
malade
est réveillée par la compression ovarienne droite
les bras étant contractures, par la même manœuvre, nous réveillons la
malade
et faisons disparaître la contracture. 1879. 22
ée comme fille de service. Hier, en apprenant que son admission comme
malade
était arrivée, elle a été prise d'une violente co
... est endormie par le regard en quelques secondes : c'est l'une des
malades
chez lesquelles les phénomènes de léthargie se pr
re, etc., B... Alph., ainsi, d'ailleurs, que quelques-unes des autres
malades
. Toutefois, ces expériences qui expliquent peut-ê
le avait une bonne santé. — Un arrière-grand-oucle maternel (de notre
malade
) était idiot ; — un grand-oncle paternel était im
âgée de 12 ans, est délicate; pas de convulsions; le troisième est la
malade
. Pendant qu'elle était enceinte d'elle, sa mère
re (contact, piqûre). La pression produit une douleur comparée par la
malade
à un coup qu'on se donne ; si la pression est for
mètre. La peau correspondante a conservé sa sensibilité et , quand la
malade
a recouvré la sensibilité dans la moitié droite d
eures. La boule, parfois, gagne la partie inférieure du cou ; si la
malade
peut 1 avaler, pour employer ses expressions, il
ode est beaucoup plus courte chez S... que chez la plupart des autres
malades
et est quelquefois limitée à la phase tonique.
Août. — Trois attaques syncopales. 30 août. — On écrit le nom de la
malade
sur la partie antérieure de la poitrine. Au bout
attribue ces visions au nitrite d'amyle et, contrairement aux autres
malades
, dit qu'elle voudrait bien qu'on lui en donne cha
dit qu'elle voudrait bien qu'on lui en donne chaque fois qu'elle est
malade
. 10 septembre. — Les attaques ne se sont pas re
XXI, les bras sont contractures, l'un en anse, l'autre en flexion. La
malade
, réveillée, conserve ses contractures et on a ain
u m'établir couturière. — Différentes questions lui sont 1 Quelques
malades
accusent de la diplopie: c'est là un pointa -véri
lepsie peut être déterminée chez Suzanne, de même que chez les autres
malades
, par la vue d'une lumière vive (Pl. XXXVII) ; par
12 juin. — Agitation non précédée d'attaques. S... excite les autres
malades
, imagine sans cesse des projets de fuite. M. Char
emise. 21 novembre.— S... se sauve delà Salpêtrière, avec une autre
malade
, Rob..., en passant parle bâtiment que l'on est e
églée que 4 ou 5 fois pendant son séjour à la Salpêtrière. La jeune
malade
qui fait le sujet de cette observation nous offre
et des caprices de l'hystérique. Ici, comme chez beaucoup d'autres
malades
, les grandes attaques ont été précédées par des m
dë brasserie; sifs, nous avons essayé en vain de nous éclairer : la
malade
s'est refusée à toute confidence. " Suzanne prése
aussi de l'influence suggestive que l'expérimentateur exerce sur les
malades
. Le passage suivant de Bodin (loc. cit., p. 102)
que l'on vient de provoquer des hallucinations, nous avons vu que les
malades
restaient durant quelques instants sous l'influen
ient les mêmes résultats. Et, la nuit, les femmes au système nerveux,
malade
, revoyaient en rêves, dans leur sommeil tourmenté
nces relatives à l'hypérexcitabilité musculaire. Nous avons choisi la
malade
de I'ObservationI, Wit...Les trois dernières Plan
plus de mal qu'ils pourront, de nuire à leurs voi-fins, de les rendre
malades
, de faire mourir leur besftail, de fe venger de l
nos jours, la suggestion, c'est-à-dire l'influence du médecin sur son
malade
, a joué, et jouera toujours, un rôle considérable
et leurs idées obsédantes. Ce sont aussi, quoi qu'on en ait dit, des
malades
atteints d'affections chroniques, de tabes, de sc
es fixes dont la durée et l'intensité morbides sont appréciées par le
malade
» — forment un groupe de psychoses qui n'etnbrass
ar obsessions. Une partie restreinte seulement de la vie psychique du
malade
présente une altération pathologique, et ni la ra
ntroduit et se loge dans le cerveau, avec tant d'obstination, que. le
malade
se sent contraint à exécuter l'acte contre son gr
que plus tard, après avoir éprouvé cette émotion d'angoisse, que les
malades
évitent les grands espaces, ou les espaces fermés
ses, une conception précédant l'émotion. Plusieurs fois cependant des
malades
m'ont assuré que la frayeur s'est imposée tout à
sent plus de l'autorité normale sur une part de la vie psychique. Les
malades
savent que leurs actes, leurs pensées, leurs émot
u contraire assez communes et constituent une affection grave pour le
malade
et très intéressante pour le psychiatre. Cependan
ant ces états psychopathiques sont rares dans les asiles; beaucoup de
malades
, du reste, aiment a taire leur maladie, de sort
é et la raison. Le point essentiel caractérisant cet état est que tes
malades
ne savent pas dire de quoi ils ont peur, ou bien
ectuelles des Français, la Orûbelsucht de Berger et de Griesinger. Le
malade
ne peut se soustraire à l'obsession de penser con
a qu'une idée isolée, un mot, une phrase poursuivant incessamment le
malade
et occupant sans discontinuer sa faculté de pense
a eu raison de dire que dans la folie du doute, le doute a passé des
malades
aux savants qui continuent à discuter si la conce
t de la puberté ; dans tous, l'hérédité joue un rôle. Une sœur de mon
malade
. M. X.... présentait les mêmes symptômes que lui,
de définir la syphilphobie, une forme d'hypocondrie dans laquelle les
malades
croient être syphilitiques. C'est un état psycho-
tiques. C'est un état psycho-pathique très différent. Je pense que le
malade
qui craint de gagner la syphilis devrait plutôt ê
ion devint si forte que la vue d'un passant dans la rue, alors que le
malade
se trouva assis derrière sa fenêtre, éveilla chez
ment continuel et une souffrance inouïe. Dans l'acmé de sa maladie le
malade
restait couché sans boire ni manger des heures du
. Une même évolution progressive a été observée chez une des femmes
malades
. D'abord la crainte de souillure, puis le doute e
pas encore arrivées à la méfiance d'elles-mêmes. Chez un cinquième
malade
, une tonte jeune personne, j'ai pu étudier les dé
ment suggestif, pendant trois semaines, amena la guérison. Tous mes
malades
accusèrent des maux de tête et des douleurs diffu
is que les formes légères de cette manie se présentent beaucoup. Le
malade
, un homme de quarante ans, d'une constitution sai
cela il m'arrivera quelque chose d'horrible ». Dans la jeunesse du
malade
, cela ne portait guère à conséquence; ces idées b
ce, il commença à y mêler sa famille : « Ma sœur, mon frère tomberont
malades
, deviendront phthisiques si je cède » ! Et mainte
yable, de sorte qu'il a même peur de me les confier. L'intellect du
malade
est parfaitement normal ; il vaque à ses affaires
, ni de véritable méfiance de soi-même, ni de soupçon. Cependant le
malade
n'est pas aussi convaincu de l'ineptie de ses idé
ar le traitement suggestif ne sont guère brillants. D'après ce que le
malade
me dit. son état a continué d'empirer malgré mes
un défaut d'énergie et dans la résistance psychique moins sérieuse du
malade
. Aussi, agirait-on mal de vouloir combattre les
dées obsédantes contraires par suggestion. On fera le plus de bien an
malade
si on se contente à lui donner des suggestions de
luences de la famille, de la religion, les intérêts les plus chers du
malade
ne réussissaient guère mieux à améliorer son état
il sera donc difficile d'objecter actuellement que la guérison de mon
malade
n'est pas absolument complète. Ce cas mérite d'
ortable ; vous savez que si vous y goutiez vous seriez horriblement
malade
, ce sont de véritables poisons pour vous. Vous au
résultats suivants: 2 guérisons, I amélioration, 2insuccès. Mes deux
malades
guéris ont été hypnotisés aux 8me et 9me degrés (
alades guéris ont été hypnotisés aux 8me et 9me degrés (Bernheim), le
malade
amélioré au 4me degré, et les deux insuccès n'ont
s du grand hypnotisme, est bien réelle. Il en a donné pour preuve des
malades
chez lesquels il a provoqué devant les auditeurs,
isme. Les phénomènes hypnotiques étant survenus spontanément chez ces
malades
à la suite de crises d'hystérie, on ne saurait, a
es muscles moteurs des yeux semblent confirmer cette localisation. Le
malade
eu question a eu eu particulier ce ptosls special
rrais pas m'en empêcher. » 2° Une femme de trente ans commença à être
malade
ver* vingt-huit ans, après la mort de son mari; l
ure droite, qui disparut d'elle-même plus tard. Deux mois après, la
malade
se rendit à Saint-Pétersbourg, près du professe
venue subitement ne l'en avait empêché. Après la mort de Simon, la
malade
se rendit à Fribourg, chez le professeur Hegar, q
artie inférieure du corps, surtout par obstipation. De Fribourg, la
malade
se rendit à Strasbourg, près du professeur Kœberl
lantation de Réverdin. Ces cicatrices ne permettaient aucunement à la
malade
de s'asseoir sur le côté droit. De Strasbourg,
ement à la malade de s'asseoir sur le côté droit. De Strasbourg, la
malade
se rendit à Moscou, où elle se refit un peu par d
pporter stoïquement ses douleurs. Pendant de nombreuses années, notre
malade
vécut ainsi, dans une petite ville éloignée de pr
de la moitié droite du visage (forme moyenne.) Dans l'examen de la
malade
, que j'ai fait en présence de mon collègue Swider
e se produisent les douleurs les plus violentes pendant lesquelles la
malade
éprouve une forte compression dans les organes du
augmentée et la formule des secousses est changée: AnSZ>KaSZ. La
malade
se plaint surtout de douleurs intolérables pendan
sens que je m'entretins avec mon collègue Iwiderski. Malgré cela, la
malade
, son mari et le docteur insistèrent tellement, qu
e aucune importance particulière à l'hypnoscope ; mais en réalité les
malades
chez lesquels des signes de parasthésie se manife
ope. ce qui est un indice certain de leur facile hypnotisabilité, ces
malades
présentent très facilement le sommeil hypnotique
e veille (suggestion sans hypnose). L'essai de l'hypnoscope sur notre
malade
avait donné un résultat positif, et elle s'endorm
ngt-quatre heures et un sommeil paisible pendant la nuit suivante. La
malade
dormit effectivement et ne ressentit aucune doule
les muscles de la face n'obéissent point encore à la volonté de la
malade
, dans l'état hypnotique ils se contractaient parf
ontraction par la volonté, pouvaient l'être pendant l'hypnose; 3° I-a
malade
n'avait aucune idée d'avoir été hypnotisée. Exa
Ladame et autres décrivent un état maladif consistant en ceci, que le
malade
ne peut se tenir debout, ne peut marcher d'une ra
fait. D'après Block, le principe de la maladie provient de ce que les
malades
oublient les mouvements spéciaux qui sont nécessa
ue côté. En même temps, se développa un processus métaslatique, et la
malade
se trouva dans le plus grand danger. Elle commenç
es, par suite du non-usage prolongé de ses extrémités inférieures, la
malade
avait oublié de se tenir droite et de marcher. Ce
t pas douteux et a été prouvé ex juvantibus: quelques jours après, la
malade
soutenue sous les bras par deux personnes, fut co
possibilité de remuer les membres ou certaines parties, parce que les
malades
ne savent plus comment s'y prendre pour les mettr
s cas communiqués par les auteurs, il s'agissait vraisemblablement de
malades
de cette espèce. 3. — Vous avez entendu que, ch
de malades de cette espèce. 3. — Vous avez entendu que, chez notre
malade
, il y avait amnésie non seulement pour tout ce qu
lus grande importance au point de vue juridique. Appendice. — Notre
malade
a passé sans dormir les nuits des 22 et 23 décemb
du concours qu'il m'a donné pendant toutes les hypnotisa-tions de la
malade
. (Traduit de l'allemand par M. Clément.) DISC
faire une loi — grosse de dangers et mortelle pour la science et les
malades
(voir l'Union libérale de Verviers, dn S mai). —
4° Rapports et discussions ; 5° Communications; 6° Présentation de
malades
, do pièces anatomiques ou d'instruments. Titre
ure, qu'on ne pouvait hypnotiser que des hystériques, et que tous les
malades
dont j'ai publié les observations étaient des hys
ons, serait comme l'hystérie, une névrose, une maladie véritable. Les
malades
mis par nous en état d'hypnose étaient, de ce fai
ant de venir ici, j'ai examiné au point do vue de l'hypnose, tous les
malades
de mon service sans exception. Ces malades étaien
vue de l'hypnose, tous les malades de mon service sans exception. Ces
malades
étaient au nombre de 72 et je ne les avais nullem
avais nullement choisis. Chargé d'un service de clinique interne, mes
malades
(tuberculeux, emphysémateux, rhumatisants, etc.,
x, emphysémateux, rhumatisants, etc., etc..) ne diffèrent eu rien des
malades
que renferment les services similaires. Or. sur c
en des malades que renferment les services similaires. Or. sur ces 72
malades
, j"ai pu en hypnotiser 69. Les trois autres étaie
ls je n*ai même fait aucune tentative. Je puis donc dire que tous mes
malades
out été hypnotisantes ; il est vrai qu'il l'ont é
ilement qu'on aurait affaire a des hystéries plus prononcées et a des
malades
nerveux. Eb bien, c'est le contraire qui se produ
différence au point de vue de la facilite avec laquelle un endort un
malade
de la ville et un malade d'hôpital. II semblerait
ue de la facilite avec laquelle un endort un malade de la ville et un
malade
d'hôpital. II semblerait que les premiers, généra
tous ces accidents en lui adressant la parole et en lui disant : « La
malade
va s'éveiller dans une minute, tout cela n'est ri
« La malade va s'éveiller dans une minute, tout cela n'est rien ». La
malade
, qui parait être dans un autre monde, vous entend
ons inutiles pour se limiter aux suggestions justifiées par l'état du
malade
, surtout lorsqu'on procède avec soin au réveil du
hait même légèrement le bras droit. Dans l'extension forcée la petite
malade
criait bien un peu, mais la douleur provoquée éta
me leurs jeux et leurs amusements comme si elles n'avaient jamais été
malades
. Trois mois après, l'une des deux enfants m'a é
en pareil cas et que la méthode suggestive directement appliquée à la
malade
suffisait. Dans moins de dix minutes, en effet, c
auxquelles donnent toujours lieu l'état psychique ou Tétai mental du
malade
. De même qu'il n'y a pas d'action sans réaction,
je n'osais pas affirmer une guérison certaine. Toutefois comme celte
malade
était bien décidée à essayer ce traitement, je cr
sychiatrie suffisantes pour pouvoir apprécier l'état psychique de son
malade
et les changements qui peuvent se produire dans c
ver à une fontaine; mais bientôt il tombe sans connaissance. Il resta
malade
pendant trois jours, au boni desquel* il était co
concentrer leur attention, trop préoccupés, trop obsédés que sont ces
malades
de l'état de leur santé. Mais de 14 à admettre ar
ons vu diagnostiquant, par la palpation d'un linge et en l'absence du
malade
l'emphysème pulmonaire, c'est-à-dire d'après eux,
e, souffrances dans la vessie et dans Yirlelte » [sic), tandis que le
malade
se plaignait uniquement d'une laryngite ! Car tel
déjà, il avait, suivant sa propre déclaration, • visité deux cents
malades
à sa consultation ; les uns venus en personne, le
ns les cas où elle me paraissait appropriée, et la grande quantité de
malades
qui se présentent chaque jour pour suivre ce trai
ir le public contre l'influence pernicieuse de cette thérapie sur les
malades
qui s'y soumettent. Une telle assertion, aux yeux
out traitement médical e.-t de guérir ou d'adoucir les souffrances du
malade
, et chaque moyen tendant à ce but, appliqué par u
u plutôt que de le soulager; mais, dans chaque traitement médical, le
malade
est exposé au même danger : pour peu que le médec
mentales et nerveuses, il n'est pas besoin de dire que la plupart des
malades
que j'ai soumis à un traitement psychique étaient
ychique étaient des neuropathiques ou des psychopa-thiques. Sur 2,000
malades
que j'ai hypnotisés, il ne m'a été possible de co
é de me donner de leurs nouvelles après m'avoir quitté. Sur ces 2,000
malades
, 1,300 appartenaient à la classe des prolétaires
ns ma clientèle privée, elle ue monta qu'à 83 à 8i % Des premiers 150
malades
exclusivement traités dans ma clinique, il n'y en
e par un surcroît de travail par suite d'une plus grande affluence de
malades
dans le même espace de lemps. La différence du
d'individus, jouissant d'une parfaite santé et en les comparant à mes
malades
nerveux je n'ai pas remarqué de différence sensib
U m'a affirmé être issu d'une famille robuste, et il ne connaît aucun
malade
nerveux parmi ses parents. C'est un homme de gran
psychothérapie a rendu de grands services, surtout à beaucoup de mes
malades
souffrant d'un affection psychique. Au Congrès
fus de plus en plus convaincu que, pour obtenir un résultat chez ces
malades
, il fallait leur suggérer le repos psychique. Non
exigent grande patience de la part du médecin. En quelques cas, les
malades
, jusqu'ici réfractaires, tombaient en hypnose par
comme sulfonal, ou bien un bromure ou tout autre. Peu à peu, chez ces
malades
, je ne me trouvais plus forcé de donner des médic
ituation médicale ne me permettant pas de visiter régulièrement les
malades
à domicile el ces malades à mon avis ne se prêtan
permettant pas de visiter régulièrement les malades à domicile el ces
malades
à mon avis ne se prêtant pas à un traitement ambu
bromure, sans que les attaques fussent plus fréquentes. Â une jeune
malade
traitée psychiquement sans aucun résultat, je don
des attaques hystériques furent différents. Chez un grand nombre de
malades
, je vis diminuer les attaques, ou même disparaîtr
ême disparaître complètement; rarement je les vis augmenter. Quelques
malades
ne furent point influencés par le traitement sugg
Quant à la catalepsie, mes espérances sont très restreintes. Deux
malades
cataleptiques, les seuls qui me consultèrent, fur
othérapie un remède d'une très grande valeur. Surtout chez les jeunes
malades
que je traitais, j'observais souvent des changeme
s considérables, et en très peu de temps une guérison complète. Les
malades
choréiques plus âgés et surtout ceux montrant dis
e la rapidité avec laquelle les douleurs très vives sont enlevées aux
malades
, et c'est un des traitements les plus faciles à a
archer huit heures par jour sans avoir éprouvé aucune douleur. * La
malade
descendait d'une famille où les maladies nerveuse
ques cas, peut diminuer les douleurs et rendre de grands services aux
malades
. Encore dans un grand nombre d'autres maladies,
frère, encore vivants, souffraient beaucoup de saignements de nez. Le
malade
est d'une longueur suffisante, très maigre et d'u
e progressive traité arec succès par la suggestion. — Présentation du
malade
. Gilio FRIEDMANN (de Rome). — Considérations géné
appliquée journellement depuis cinquante ans, répond aux besoins des
malades
et n'a donné lieu qu'à des abus très restreints c
ture; dans le premier cas je suis obligé d'ajouter foi à la parole du
malade
, dans le second je puis m'en dispenser. Toutefois
ovîste sur son dos un fragment de glace et j'observe en même temps le
malade
avec attention. S'il reste impassible et si sa ph
faille tenir compte? En aucune façon. J'observerais, par exemple, un
malade
chez lequel je pourrais développer par suggestion
me est susceptible de suivre les conseils qu'on lui donne, et que les
malades
en particulier sont souvent disposés, fort heureu
e, parce qu'il est fréquemment impossible de fixer l'attention de ces
malades
et de déterminer la concentra-lion de leur pensée
ul avant que j'eusse obtenu le sommeil, ou bien j'ai dû abandonner le
malade
sans aucun résultai. J'avais entretenu, l'année
es résultats assez intéressants que je désire vous communiquer. Les
malades
sur lesquels ont porté mes efforts sont des alién
ques atteintes de manie aiguë pendant les époques menstruelles. — Une
malade
que j'avais déjà hypnotisée aux périodes cataméni
ue je sois endroit de vous le donner comme parfaitement établi. Des
malades
qui s'agitaient, se débattaient, brisaient tout,
actères; il dure plusieurs jours et il cesse par suggestion. D'autres
malades
ont pu être hypnotisées dans les mêmes conditions
maniaque mensuel soit passé. L'observation de quelques-unes de ces
malades
m'a encore appris quelque-chose d'intéressant :
nt fait cesser ces phénomènes, ont empêché l'attaque convulsive et la
malade
est redevenue calme, continuant sans nouvelle s
été frappé de la très grande difficulté d'obtenir le sommeil chez ces
malades
, l'idée fixe ne leur laissant aucune trêve et ne
nt de manie aiguë, en suspendant pendaiit un moment son agitation. Le
malade
peut ainsi reconnaître son médecin et concentrer
oisin de publier dans les plus minutieux détails les observations des
malades
qu'il a guéris, afin que nous puissions les appré
mploi de la suggestion hypnotique, et cela chez quelques-uns de leurs
malades
seulement ; mais je ne crois pas qu'ils puissent
nœ que pour affirmer la guérison de l'épiiepsie, il faut observer les
malades
pendant longtemps et s'assurer rigoureusement qu'
u'une diminution dans le nombre et l'intensité des crises. Les quatre
malades
que j'ai considérés comme guéris étalent sans cri
rimé par M. Ballet, je publierai les observations très détaillées des
malades
auxquels j'ai Tait allusion. Je puis dire dès auj
j'ai Tait allusion. Je puis dire dès aujourd'hui que chez une de mes
malades
la guérUon date de quatre ans et demi; j'ai revu
alades la guérUon date de quatre ans et demi; j'ai revu souvent cette
malade
et depuis cette époque elle n'a plus lamais eu de
à une suggestion lorsqu'il en a prit d'avance la résolution. Chez les
malades
des hôpitaux ou des cliniques qui, en raison de l
en question ». Le P. Didon avait raison. Ce n'est donc pas chez les
malades
des hôpitaux, chez ceux qui connaissent le sugges
-légal. Je suppose qu'il soit établi que tel sujot — qui n'est pas un
malade
— a commis un crime sous l'influence des suggesti
es sujets sont 1res suggestibles, nous devrons les regarder comme des
malades
et les faire déclarer plus ou moins irresponsable
malades et les faire déclarer plus ou moins irresponsables à titre de
malades
, mais rien de plus. Je n'ai pas non plus voulu
'obtenaient qu'avec des sujets entraînés. Mais ayant eu à traiter des
malades
, je crus m'apercevoir qu'il n'était pas toujours
ais donc pas suivre la même voie. Installé au chevet de la soi-disant
malade
, passant alternativement de la pitié i la railler
de la pitié i la raillerie, j'en vins à lui dire qu'elle n'était pas
malade
, et qu'elle le savait ; qu'elle pourrait manger,
ans succès, â l'hypnotisme. Il me priait d'aller hypnotiser un de ses
malades
, un ancien ingénieur des plus renommés, qui, depu
eux ans de cela: J... n'a plus rien ressenti. (1J Par parpaibèse,ce
malade
, mort depuis,dont ou n'usait remuer le» mviulres,
leur médecin habituel, qui explique ses insuccès en déclarant que son
malade
est rebelle à l'hypnotisme ou les masque en lui s
rapeutique suggestive. Mais j'ai mieux a citer que des guérisons de
malades
. En mai et juin de cette année, revenant de Suiss
ût réellement supprimée. Nous craignions donc à chaque instant que la
malade
pourrait interpréter, avec l'adresse propre aux h
artie spontanément du cadre phénomënique de l'hystériet comme chez la
malade
citée par Babinski (1), chez laquelle, pendaut l'
e, malgré les manœuvres de toutes sortes tentées, jusqu'au jour où la
malade
, étant à l'étal de veille, tomba en catalepsie sp
ue reproduire les phénomènes de raccès hystérique auquel est sujet le
malade
. Ainsi les cas ne sont pas rares dans lesquels le
phénomènes qui, ou préexistent (dans la veille même), ou sont chez le
malade
à tétat latent. L'hypnotisme, par conséquent, n
é extraordinaire la susceptibilité à la suggestion, et la capacité du
malade
de réagir sur son impression. 3' Qu'il réussit
es cas d'ivrognerie acquise sans prédisposition héréditaire, quand le
malade
a le désir d'être guéri, mais manque de la force
aire, et que, dans les premiers jours, on doit surveiller de près les
malades
. 6° Qu'une rechute diminue les chances de guéri
inue les chances de guérison, parce qu'elle affaiblit la confiance du
malade
dans le traitement, et que la suggestion ne réuss
ener une entière conviction. 7°" Que l'on ne doit pas considérer un
malade
comme guéri, s'il ne s'est pas écoulé au moins un
e science, doublé d'un praticien accompli, se donnant en entier à ses
malades
et toujours aux aguets des nouvelles conquêtes da
e la remplacer, là où il s'agit de s'en servir dans le traitement des
malades
, du nom de psychothérapie, ou bien, si l'on veut,
manières; toute* sont permises, pourvu qu'elles ne puissent nuire au
malade
. Dans une notice très abrégée, l'auteur fait ress
'a pas seulement le droit, mais qu'il est obligé de ne pas priver son
malade
des bénéfices réels que peut lui procurer la méth
sur un délit suggéré. 4« Communications diverses. 5* Présentation de
malades
. 6* Prix Liébeault. 7* Vote sur l'admission de
ue jour ils sont appelés à prodiguer leurs soins et leur talent à des
malades
artisans incontestables de leur maladie, et auxqu
lésions organiques. Cependant on peut trouver, dans l'observation du
malade
que je vais présenter à la Société, la preuve évi
rôle thérapeutique d'une certaine efficacité. Voici l'histoire de ce
malade
: Le 9 mai, M. L....., âgé de trente-trois ans,
dorsalis. L'examen clinique révèle les particularités suivantes : Le
malade
ne peut se tenir debout lorsqu'il a les yeux ferm
u jusqu'ici atténuer. Son état général est extrêmement défectueux. Le
malade
n'a éprouvé du côté de la vision que des troubles
jours au lit, et dont la convalescence a été rapide. A vingt ans. le
malade
a eu la syphilis. Il fut traite à l'hôpital du Mi
cette névralgie, qui s'était montrée rebelle à divers traitements, le
malade
fut atteint inopinément d'une rétention complète
le nom de tabès. Si nous résumons le tableau clinique présenté par le
malade
lorsque nous l'avons examiné et qui comportait le
us parait légitime de porter le diagnostic d'ataxie locomotrice. Le
malade
ayant été soumis, sans résultats appréciables, à
assium par jour). Dans la première séance, qui eut heu le 9 mai, le
malade
se montra complètement réfraclaire à l'hypooiisal
rigées contre les fourmillements et les élancements. Mais tant que le
malade
nefut pas endormi profondément, il n'accusa aucun
ent. 11 fut alors facile de constater, après quelques séances, que le
malade
marchait mieux et que l'incoordination motrice av
tique. Depuis lors, il ne l'a plus remise. A. la fin de juillet, le
malade
pouvait marcher sans canne, descendre les escalie
valeur curalive. Nous avons dit que dès le début du traitement, le
malade
avait été soumis à la médication spécifique. 11 n
vions pu constater l'efficacité de la suggestion contre l'insomnie du
malade
, contre les élancements et les fourmillements, co
r plusieurs médecins l'abolition complète du réflexe rotulien cher le
malade
. Puis il est hypnotisé profondément. L'anesthésie
parus et se sont maintenus, comme vous pourrez vous en assurer sur le
malade
. De plus, les dernières zones d'ancsihésie planta
s à deux ou trois jours d'intervalle. La persévérance apportée par le
malade
et par le médecin ont donc été des facteurs très
s l'application du traitement. A la date du 1er décembre, l'état du
malade
est des plus satisfaisants. L'incoordination a co
ilation du médicament, à améliorer l'état mental et l'étal général du
malade
; elle a aussi manifesté sou action propre de div
s : 1" en rompant des habitudes fonctionnelles acquises auxquelles le
malade
s'accoutume si facilement et auxquelles il a tant
s moyens curatifsdont nous disposons. Discussion. IL ?agnin. — 1?
malade
que Tieni de tous présenter M. Bérillon est tout
é-des-Arts. Or, à cette époque, le diagnostic d'ataxie s'imposait. Le
malade
, J'insiste sur ce point, ne présentait pas le plu
puisse attribuer au traitement spécifique l'amélioration produite. Le
malade
, d'ailleurs, n'était venu trouver M. Bérillon qu'
veuse et affligée de fréquents maux de tète ; son père n'a jamais été
malade
. Elle a quatre enfants, deux garçons et deux fill
x années de souffrances il n'y a pas lieu de s'en étonner : c'est une
malade
intelligente, se rendant parfaitement compte de c
t l'apparition des règles, elles étaient tellement violentes que la
malade
étail conlrainte de s'aliter jusqu'à la dispariti
t. Le 6 septembre dernier, le traitement suggestif fut commencé; la
malade
fut simplement engourdie et somnolente. Le 8, ell
Le 10, les douleurs ont disparu depuis la précédente suggestion ; la
malade
dort aujourd'hui profondément. Le 12, elle se tro
lètement disparu ; elles ne sont pas revenues depuis cette époque. La
malade
a été endormie encore pendant huit séances, de so
t ? Il est difficile de l'expliquer. Cependant il est probable que la
malade
, en voyant ses douleurs et l'enflure disparaître,
leur ne reviendra plus. Un autre point assez remarquable chez celte
malade
, c'est la facilité avec laquelle elle a pu être h
isée. Car il ne faut pas croire que l'on puisse toujours endormir des
malades
à la première séance; il est, au contraire, bien
ypnotisme, voyant pratiquer leurs confrères habitués à endormir leurs
malades
, se figurent que c'est chose facile et veulent en
ron, but avec modération les six semaines sui-ranies, mais elle tomba
malade
et se remit à boire en toute occasion. Dans ces c
commença à boire graduellement, jusqu'à ce qu'enfin il redevint aussi
malade
qu'il était d'abord, et il y a quelques mois que
a suggestion, le bieuvage le faisait toujours vomir immédiatement. Le
malade
retourna chez lui, reprit ses affaires et depuis
a campagae avec sa femme et ses enfants. Je me sentis très fier de ce
malade
, car je continuai de le voir de temps en temps el
s'endormirait en le regardant fixement. Il dit que. lorsqu il *e sent
malade
et déprimé, U n'a qu'à se coucher et regarder ce
crois, que la bonne volonté et le désir de s'améliorer de la part du
malade
sont les premières conditions essentielles do suc
ès. D'accord sur ces points, il me semble que, au lieu de tenir les
malades
confinés dans la réclusion pendant un an au moins
e franchit le col, il n'y avait pas formation de poche amniotique; la
malade
avait perdu une certaine quantité d'eaux avant mo
minutes de distance; elles étaient violentes, arrachant des cris à la
malade
. Toutefois, je réussis, dans cette période des gr
s, je réussis, dans cette période des grandes douleurs, à endormir la
malade
par suggestion verbale, et M. le professeur Tilla
. le professeur Tillaux, dans mon service, pour lui montrer une autre
malade
affectée de pied bot valgus hystérique, avec cont
ut le membre inférieur était en extension et en pronation. Chez celte
malade
, la suggestion verbale produisait facilement l'hy
es du pied, de la jambe et de la hanche. L'examen de cette dernière
malade
dura quelque temps et, lorsque M. le pro-* fesseu
epuis quelques instants. La lèle du feetus était à la vulve. Alors la
malade
reslaut éveillée, je lui affirmai qu'elle allait
était rassurée, la figure n'offrait plus les signes de la douleur, la
malade
disait qu'elle ne souffrait pas ; je restai près
ipares. Les dernières contractions de la matrice et les efforts de la
malade
furent bien soutenus pendant trente à quarante se
s, et la tête franchit la vulve, à dix heures et demie, sans que la
malade
eût jeté un cri. L'enfant, du sexe féminin, pes
se sanguine du cuir chevelu était peu marquée. Je restai près de la
malade
pendant dix minutes après l'accouchement, l'utéru
inal; mais les contractions n'étaient pas douloureuses, au dire de la
malade
. Était-elle toujours sous l'influence de la sugge
Cette observation est encore remarquable parce qu'elle établit que la
malade
peut, après injonction suggestive préalable penda
t persister pendani un certain temps après l'accouchement, puisque la
malade
ne ressentait pas les coliques qui accompagnent h
gestion a été faite. Sans doute on a dit à l'enfant qu'il deviendrait
malade
et mourrait jeune, s'il persévérait dans cette pr
nous pouvons nous servir sans crainte de nuire à la nutrition de nos
malades
. La critique de MM. Gilles de la Tourette el Ca
ires. Ils basent leur raisonnement sur ce fait que les urines d'une
malade
, la nommée R..., pendant son état normal, n'ont p
ttaques eomitiales et du délire transitoire qui leur succédait, cette
malade
était saine d'esprit et ne rentrait pas dans la c
avons constaté une inversion de la formule des phosphates pour cette
malade
, mais nous avons dans la même communication au
es 6 et 1) donné les résultats de l'analyse des urines de deux autres
malades
: Tune hystérique et l'autre hystéro-épileptique,
l'autre, de 23 à 100. Nous n'avons pas fait pour ces deux dernières
malades
plusieurs analyses de leurs urines et, par suite,
s analysées étaient celles émises après trois et quatre jours que les
malades
étaient plongées dans le sommeil, c'est-à-dire à
ères qui appartiennent en propre aux manifestations hystériques. Le
malade
dont il s'agit présente la plupart des stigmates
il est atteint a débuté brusquement à la suite d'un repas copieux; le
malade
entre à l'hôpital Cocbin huit jours après le débu
e à la Société Médicale des hôpitaux. azotée, car, en soumettant le
malade
à un régime d'où les matières azotées sont exclue
nerveux. L'hypnose a été produite de la mémo manière chez nos trois
malades
par la surgestion aidée de la pres-ion des globes
ne pas de phénomènes morbides, à la condition de bien recommander aux
malades
de n'en avoir aucun ; sans cette suggestion elles
te du souveuir de tout ce qui s'est passé pendant le som- meil. Les
malade
» répondent à tontes les question» qu'on leur adre
des léthargique, cataleptique et somnambulique qu'on observe chez les
malades
de la Sa! pê trière. Le sommeil hypnotique est
qu'il est faux de croire à une soumission permanente de la volonté du
malade
à celle de l'opérateur; 7° L'idée qu'une person
ette direction; que, à défaut d'expériences soigneuses faites sur des
malades
et ayant guidé son jugement, aucun médecin n'a lo
verses : MM. Bernheim, A. Voisin, E. Laurent, etc. 2° Présentation de
malades
. 3° Prix Uébeault. 4° Voie sur l'admission de n
e atteinte de neurasthénie que ce phénomène a été observé. Chez cette
malade
, diverses saveurs provoquaient l'apparition de di
dû larynx du Dr Johnson, qui mourut fort peu de temps après que celte
malade
fut sortie de l'hôpital. Par suite de ce décès, l
le Dr Pond prit la direction du service. Quelques mois pins tard, la
malade
revint; elle sortit guérie, et quelques jours apr
ourut subitement. Dix-huit mois se passèrent. Mercredi dernier, cette
malade
de fâcheux augure revint dans le service des mala
prit le service lundi en se déclarant prêt à donner ses soins à celle
malade
sans ta moindre crainte. Mais ?? '.minislraiion d
non qualifiées pour pratiquer l'art de guérir ou l'art de soigner les
malades
. comme dit malicieusement M. le ministre de la
ment, tons les médecins du voisinage étant absents, je persuadai la
malade
de me permettre de tourner sans l'aide do chlorof
ison de croire qu'elle ne serait pas plus heureuse une autre fois. La
malade
se rétablit bien et changea de domicile peu de te
réputé crime peut être moralement bon. Que le criminel soit ou non un
malade
, la loi ne vise qu'une chose : défendre La sociét
u'ils peuvent être sans résistance endormis et suggestionnés, que ces
malades
de la volonté soient soumis à un régime spécial e
hallucinations diurnes, à l'état de veille, à l'inanité desquelles le
malade
ne croit pas, n'existent pas dans le cours de cel
drothérapie et autres, n'est qu'un leurre, une perte de temps pour le
malade
qui, par sa ruse inimaginable, sa proverbiale sup
istration a-t-elle le droit d'admettre dans ses maisons d'aliénés des
malades
qui ne sont nullement atteints de folie, de l'ave
les règlements des maisons d'aliénés l'entraînent. Mais l'intérêt des
malades
, m'objectera-t-on* C'est précisément de leur inté
¦ la morphinomanio n'est pas une folie, donc, n'assimilons pas ces
malades
aux aliénés, mais mettons-les dans des conditions
les tribunaux. L'absence de ces maisons en France fait que même les
malades
qui accepteraient l'idée d'être enfermés, hésiten
pportables et exalter la volonté, d'autre part, à un degré tel que le
malade
regarde sa seringue sans y toucher, la solution d
hérapeutique, nous savons le parti qu'on peut tirer, pour le bien des
malades
, de la suggestibilîtédans laquelle les met le som
eil provoqué. On peut, parla suggestion, diminuer les souffrances des
malades
, voire même les enrayer, donner du courage à ces
diminuer de cette façon progressivement la dose, jusqu'au jour où le
malade
n'en prend plus. C'est alors qu'il est indispensa
fur et à mesure que vous vous éloignez du jour de la suppression, le
malade
reprend courage, le sommeil revient, l'agitation
vantage du traitement hypnotique consiste en ce qu'on n'exerce sur le
malade
aucune contrainte, aucune violence, qu'on lui lai
qui n'est pu peu de chose, si l'on considère arec quelle facilité les
malades
guéris par séquestration retombent dans leur vice
ffecte singulièrement certains organes. En Italie, un de ces points
malades
, on, comme dirait M. Johr, un de ces foyers de cr
ications diverses; MM. Goix, E. Laurent, Wizel ; 2° Présentation de
malades
; 3» Vote sur l'admission de nouveaux membres.
ntinueront tous les mardis suivants. De 10 à 11 heures, leçons sur un
malade
; de 11 à 12 heures, examen des malades à la Polic
e 10 à 11 heures, leçons sur un malade; de 11 à 12 heures, examen des
malades
à la Policlinique. — Le mercredi, conférence sur
dénominations impliquent une hypothèse. Est-il démontré que tous les
malades
dits neurasthéniques ont de l'épuisement (nervous
e compatibleaveclef'jnctionnement normal des organes; ce n'est pas un
malade
. Il ne le deviendra que si la réaction engendre u
diverses dont elles obscurcissent le diagnostic; et la plupart de ces
malades
ne sont pas des cerveaux raffinés, des surmenés;
Après ces considérations générales, j'arrive à l'histoire de notre
malade
, et je possède beaucoup d'observations analogues.
e notre malade, et je possède beaucoup d'observations analogues. Le
malade
dont je veux vous parler est ouvrier à la cristal
il y a vingt ans; sa mère est très impressionnable, dit-il, sans être
malade
. Il a perdu, il y a cinq ans, sa sœur, d'une affe
ni strangulation, durèrent environ une heure. Comme traitement, le
malade
a pris de l'antipyrine. de la phénacé-tine, dn sa
maines des bains de Tapeur sans résultat. Au contraire, U revint plus
malade
; il (allât le porter dans le train, et de retour
x; le faciès présentait l'aspect morne, abattu, triste, découragé. Le
malade
marchait bien, mais il ne pouvait seul se coucher
vement, ni ramasser par exemple un objet à terre. L'aspect déprimé du
malade
faisait croire à la sœur du service que le malade
L'aspect déprimé du malade faisait croire à la sœur du service que le
malade
était dément. Je constatai cependant que c'était
; il était incapable de travail physique et intellectuel. Quand le
malade
commence à marcher, il se tient le corps incliné,
ur le membre inférieur gauche : l'attitude que présentent beaucoup de
malades
atteints de sciatique droite. Il marche cependant
es. Ajoutons encore, et ceci est important pour le diagnostic, que le
malade
n'a jamais, ni pendant les accès, ni dans leur in
é du côté droit; les autres réflexes tendineux sont normaux. Quand le
malade
, couché ou assis, soulève la jambe droite, elle e
s ait étendre horizontalement en l'air. Depuis sept à huit mois, le
malade
ne dort plus la nuit ; il dort quelquefois une de
ation légèrement soufflée dans les fosses sus-épineuses; cependant le
malade
n'a jamais toussé ni craché; il n'a ni âèvre, ni
u du sciatique au niveau du mollet gauche? Mais lorsque nous vîmes le
malade
, ce n'était pas une sciatique. L'absence des poin
lors que la cause initiale productrice, la névrite, avait disparu. Le
malade
, couché dans son lit et fermant les yeux, le cerv
créait l'acte, la peur des secousses douloureuses les engendrait. Le
malade
, debout et marchant, recevant d'autre- impression
a été purement psychique. Le 2 novembre, après avoir bien examiné le
malade
, j'essaie l'hypnose, ne pensant pas obtenir un so
roite. Le 3, nouvelle séance, avec suggestion énergique. La nuit le
malade
dort bien, ne se réveille que deux fois pour se r
ur l'empêchant de se redresser. Le 7. après la cinquième séance, le
malade
a bien dormi la nuit, il n'accuse plus de douleur
. Si on ne sait pas les capter, ils échappent. Alors je fais venir le
malade
dans mon cabinet; je l'endors, et là, seul, en tô
absolument rien. Quinze jours plus tard, docile à la suggestion, le
malade
m'écrivait une lettre de remerclments; la guériso
out était, dans ce cas, auto-suggestion. Que serait-il arrivé de ce
malade
, si un traitement physique n'avait mis fin à ses
de Tapeur n'aient pas agi par leur vertu purement suggestive? Car le
malade
était envoyé à Plombières avec la promesse et l'e
confiance première et rend le traitement inefficace. Rappelez-vous la
malade
dont j'ai relaté l'observation dans mon livre : H
emières séances de suggestion ont amené une amélioration notable ; la
malade
a pu élever jusqu'à l'horizontale le bras droit q
meil provoqué, j'ai procédé avec trop de brusquerie, j'ai violenté la
malade
en voulant décontrac-turer trop vite le membre ra
j'ai réveillé la douleur ; et alors la peur de la douleur dominant la
malade
à chaque séance, elle se raidissait contre la dou
la mobilité et la disparition de la raideur. faisant exécuter à la
malade
les mouvements du bras, tous les jours davantage,
suggestion hypnotique. Rappelez-vous ce qui s'est passé chez notre
malade
même. Apres quelques séances, bien que débarrassé
, en dégageant ma suggestion de tout ce que l'imagination inquiète du
malade
y ajoutait, je suis arrivé au but. Le plus grand
cbement se résorba assez vite, et je croyais en avoir fini avec cette
malade
, lorsqu'on vint me prendre à la hâte parce que, m
l'hydrothérapie, les bromures, etc. Quand la crise était terminée, la
malade
se plaignait d'une cécité à peu près complète; ce
monde que la maladie résistait à toute espèce de médication el que la
malade
arrivait aux confins de la folie, ce fut alors se
egré, et je ne demandai pas mieux de pratiquer l'hypnotisme sur celte
malade
. Elle tomba, en effet, dès la première séance, au
cause de la situation particulière dans laquelle se trouvait alors la
malade
, les troubles nerveux résistaient à mes suggestio
mes suggestions; il m'aurait fallu être continuellement auprès de la
malade
pour empêcher l'éclosion de suggestions nouvelles
ns son entourage et dans les difficuliésde son existence. Comme cette
malade
n'avaii presque plus de crises, j'étais resté un
rent qu'elle est aujourd'hui absolument comme elle était avant d'être
malade
. Hbflrxioxs. — Cette observation n'esi pas inté
ssant, c'est l'eut de somnambulisme hystérique dans lequel passait la
malade
après la période convulsive, et la possibilité de
ise, ni avant ni après. Dans l'état de somnambulisme hystérique, la
malade
entendait les paroles qui lui étaient adressées,
quelquefois davantage. Dans l'étal de somnambulisme hypnotique, la
malade
était calme, ne passait par aucune période convul
toujours très facile d'arrêter la crise immédiatement et de mettre le
malade
en somnambulisme hypnotique. On peut dire que,
M. le professeur Bernheim rapporte a la Société l'observation d'un
malade
igé de vingt-huit ans, qui présente les symptômes
neurasthénie ; pour ma part, je n'aurais jamais songea ca:égoriser le
malade
de M. Bernheim dans la série de Béard. Il n'en po
t pour le moment très précieux, car il permet de classer une série de
malades
qu'il est encore difficile aujourd'hui d'étiquete
t puissamment justifiés par l'observation éliologique el clinique des
malades
auxquels on prétend l'appliquer. Séance du same
érise cliniquemeni par le refus systématique de toute nourriture. Les
malades
ne mangent pas, parce qu'ils ne veulent pas mange
e l'isolement, la pratique médicale m'oblige à reconnaître que peu de
malades
peuvent ou veulent s'y soumettre. Or, l'observati
ni si laborieuse que depuis quatre jours qu'elle ne mange pas. » La
malade
présente tous les caractères de l'hystérie : impr
sant : « Dormez, donnez. » J'obtiens, comme à l'ordinaire, chez celte
malade
, un sommeil avec anesthésie cutanée et musculaire
ne puis obtenir la promesse de manger. Vendredi II septembre. — La
malade
n'a rien voulu prendre, et c'est avec peine que j
e de chocolat, en lui affirmant que c'est de l'eau. Je ne revois la
malade
que le jeu h suivant, 17 septembre. Je l'endors f
> Je répète plusieurs fois les mêmes paroles, et chaque fois la
malade
me répond : « Non, je ne mangerai pas, je ne veux
manger ». La suggestion se réalise eu partie. Dès le lendemain, la
malade
avoue à sa mère quelle a plus envie de manger que
, mercredi 23 septembre, est extrêmement pénible, ? Jamais, me dit la
malade
, je n'ai subi pareille torture; je voudrais mange
viens de prononcer. Samedi 26 septembre, nouvelle hypnotisation. La
malade
m'apprend que l'idée de ne pas manger ?? quittée
vésicatoire semble donc avoir contribué à vaincre la répugnance de la
malade
. Cette suggestion se réalise, et, dès le soir,
ance de la malade. Cette suggestion se réalise, et, dès le soir, la
malade
commence i manger. Mardi 6 octobre, je l'hypnot
uivant 11 octobre 1891. Ce jour, vers midi, en se mettant à table, la
malade
est tout étonnée d'avoir faim et d'être entièreme
e heure et le même jour, un dimanche et à midi, après avoir obsédé la
malade
pendant trente-cinq jours. La gué-rison s'est mai
t, les suggestions faites pendant l'hypnose ont d'abord amené chez la
malade
le désir d'être affranchie de son obsession ; pui
résultat serait survenu plus têt si j'avais pu voir régulièrement la
malade
, et surtout si j'avais employé, au début, une aut
do suggestion. Il est remarquable, en effet, que l'obéissance de la
malade
a suivi la suggestion contradictoire de 1 auto-su
ite pendant l'hypnose ou à l'état de veille, doit agir sur le cœur du
malade
. 11 ne faut pas suggérer une idée pure et simple,
idée associée à une crainte, sanctionnée par un châtiment. Ainsi ma
malade
sentait le besoin « d'être grondée fort », pour e
par l'isolement. « Quand j'ai vu que vous étiez le maître, disait une
malade
au professeur Char col, j'ai eu peur et. malgré m
stion, je crois qu'un artifice utile pour dissiper l'entêtement de la
malade
eût été de lui suggérer l'amnésie de l'idée obséd
suggérer l'amnésie de l'idée obsédante. De plus, en faisant dormir la
malade
pendant un temps prolongé, à chaque séance, on a
ais songé à tirer parti du sommeil prolongé, car, à chaque séance, la
malade
n'a jamais dormi moin» d'une heure. M. Voisix.
'anorexie guéris par suggestion. Dans le premier, il s'agissait d'une
malade
qui, depuis quinze jours, avait cessé de prendre
moindre aliment et qui était dans un état de délabrement complet. La
malade
refusait de voir tes personnes de sa famille. Apr
refusait de voir tes personnes de sa famille. Après avoir endormi la
malade
, je lui ai fait faire pendant son sommeil un repa
fi» apporter les éléments d'un repas complet et je fis absorber à la
malade
une assiette remplie de viande. Ce qu'il y a d'in
ation ni transition les mets qu'il n'a pas reçus depuis longtemps. La
malade
s'est aussi promptement rétablie. M. Bbbillon.
ntative dnypnotisation préalable, pour la déterminera manger. Chez un
malade
de quarante-cinq ans, atteint de mélancolie anxie
gt;r Degoix, de Paris, ane seule luggestion suffit pour déterminer la
malade
à manger et à ouvrir les yeux, qu'elle tenait obs
n, à la Salpétrière. Dans les cas que nous avons traités, comme les
malades
étaient dans un état de stupeur ires marqué, qu'e
suggestion. Il eut raison, car dès la première séance le dégoût de la
malade
était vaincu. A la quatrième, elle absorbait 150
u récemment l'occasion d'observer dans le service de 1 un de nous une
malade
qui presente un phénomène hystérique assez rare,
tuelles de celle névrose. (1) Extrait du Languedoc Médical. Celle
malade
, dont nous donnons ci-dessous l'observation détai
ues bizarreries de caractère. Pas d'antécédents personnels. c Celte
malade
est entrée dans le service le 31 octobre 1891 pou
ns lo vagin. Cette tumeur était fluctuante, douloureuse, obligeait la
malade
à garder le lit depuis déjà huit jours et coïncid
centimètre à I cent. 1/2 environ du sphincter. « Le 4 novembre, la
malade
se plaint de nouveau de douleurs dans le bassin;
ait l'antisepsie du vagin et du rectum, après avoir fait prendre à la
malade
plusieurs lavements boriques, M. le professeur Ar
opération et aussi grâce à la scrupuleuse propreté des pansements, la
malade
marcha rapidement vers la guérison, et elle allai
. • • Déjà, pendant qu'on la traitait pour son affection génitale, la
malade
s'était plaint de ressentir dans l'oreille gauche
n'aurait pas été autrement arrêtée par ce fait si. le 27 novembre, la
malade
ne nous avait dit avoir, le 23, sans raison, brus
hors de ces hémorrhagies émotives elle ne se souvient pas d'avoir été
malade
. ¦ Nous cherchâmes, sur-le-champ, s'il existait
ent la sensation de constriction laryngée, de boule. « En outre, la
malade
était hémianesthésique du coté droit. La sensibil
r les altérations du champ visuel. « C'était donc de l'hystérie. La
malade
fut endormie, mais la suggestion fut incapable à
s suivants, avec la plus grande facilité et il suffisait de dire a la
malade
: « Vous saignerez dans tant de minutes », pour v
produisit sous nos yeux, sans que M. Artigalas se soit éloigné de la
malade
et sans que l'on puisse invoquer une supercherie
tte hémorrhagie cessa en lavant la main à l'eau froide. Le soir, la
malade
fut endormie de nouveau et on lui persuada qu'ell
e ses hémorrhagies oculaires devaient cesser. c Depuis ce moment la
malade
n'a plut rien présenté d'anormal. Sa plaie vagina
e observation? Si nous laissons de côté l'histoire chirurgicale de la
malade
, nous trouvons des hémorrhagies auriculaires rela
t nous permettre ni d'accepter ni ne rejeter cette hypothèse. Notre
malade
est hystérique, cela est indiscutable; elle prése
et elle rentre ainsi dans un groupe qui comprend un certain nombre de
malades
célèbres. Il fut, en effet, facile en déplaçant
autres, nous fourniront d'excellents termes de comparaison avec notre
malade
. Née à BoU-d'Haine, en Belgique, dans le diocès
phénomène. La peau était saine, de même que la conjonctive de notre
malade
est intacte. Le sang sortait, comme nous lavons v
mittent. La réapparition, nous l'avons vu, était provoquée chez notre
malade
par ce simple fait qu'elle pensait a son hémorrha
à déterminer la publicité des accidents hémorrhagiques. Chez notre
malade
, un ordre, une suggestion à l'état de veille perm
voquer une seule hémorrhagie palmaire, nous aurions pu faire de notre
malade
une stigmatisée aussi complète, aussi miraculeuse
tôt que leur natures été évidente. Quel est le sort réservé à cette
malade
, et présentera-t-elle de nouveau ces hémorrhagies
on puisse considérer comme tels les accidents chirurgicaux dont celte
malade
a souffert. CHRONIQUE ET CORRESPONDANCE Socié
it. Wixel, Bérillon (applications pédagogiques;; 2» Présentation de
malades
; 3* Vote sur l'admission de nouveaux membres.
1 erythème rubéolique qui l'encadre de tous côtés. Ne quittez pas la
malade
, suivez attentivement les diverses phases de l'ex
, le phénomène qu'il venait d'observer pour la première fois chez une
malade
de son service de l'hOpital Saint-Antoine, et qui
logiques du phénomène étudié. Voici maintenant l'histoire exacte du
malade
qui fait l'objet de notre observation. Ce malad
histoire exacte du malade qui fait l'objet de notre observation. Ce
malade
s'est présenté à notre consultation le 2 octobre
lativement court eu égard à l'intensité du phénomène, puisque chez le
malade
de Dujardin-Beaumetz, la saillie persistait parfo
Bourneville et Regnard et deux jours dans un cas cité par Cornu. Le
malade
est un pseudo-urticarien dermographique des pieds
grées destinées à calmer le prurit urticarien vrai dont souffre notre
malade
, nous avons prescrit à l'intérieur une prise quot
le premier jour, les démangeaisons cessent à peu près entièrement; le
malade
peut résistera l'envie de se gratter et, par cons
re dermographique. Dix jours après, le 12 octobre, nous revoyons le
malade
, qui n'a pas eu, la veille, nous afflrme-t-il, la
ment? Nous l'espérons sans oser l'affirmer d'une manière absolue, les
malades
dont les observations ont été publiées ne paraiss
ous n'avons pu faire l'examen biopsique d'une saillie ortiée de notre
malade
. Voici, d'après M. le docteur Nicolle (1), les mo
llules de l'épidémie. c Si on circonscrit ses recherches aux points
malades
, on remarque que la lésion est constituée puremen
ions provoquent des idées de persécuuon, et, sous leur influence, ces
malades
deviennent persécutées, et plus tard peuvent deve
et ces délires lucides si bien décrits par Trélal, dans lesquels les
malades
inventent des mensonges, imaginent des histoires
e facteur important de la déchéance intellectuelle et physique de ces
malades
leurs habitudes souvent invétérées d'onanisme.
nt eu l'occasion de tiaiter par l'hypnotisme un assez grand nombre de
malades
présentant des manifestations de la grande hystér
ensé qu'il pourrait y avoir encore quelque intérêt à étudier chez ces
malades
le mode de production des phénomènes hypnotiques,
isées et tout à fait ignorantes de la question de l'hypnotisme. Ces
malades
sont atteintes de grande hystérie, ainsi que le d
ues correspondant à ces périodes. La Société pourra constater sur les
malades
que je lui présente les résultais de mes expérien
ue, elle fut atteinte de l'influenza. La convalescence fui longue. La
malade
resta dans un état d'anorexie, d'inappétence et d
eçons clinique* sur ChytUric et thypnotiiou. Paria, t. I. p. que la
malade
n'avait pas goûté à de la viande. Elle présentait
che, de l'aménorrhée et du rétrécissement des deux champs visuels. La
malade
, assise dans son Ht, se déclarait incapable de se
us l'idée, étant donné l'aptitude à l*hypnotisation que présentait la
malade
, de provoquer chez elle les diverses manifestatio
notisme, et cela sans recourir ? la suggestion. Quand j'invitais la
malade
à fixer mes yeux, elle s'endormait presque instan
ènerait aucun effet, je fis alors intervenir la suggestion. Devant la
malade
endormie, j'exprimai mon élonnement que mes manœu
vais constater l'apparition des phénomènes somatiques annoncés, et la
malade
réalisait le plus beau type de sujet, pré-senianl
hypnotisme. En un mot, après la compression des globes oculaires, la
malade
paraissait devenue indifférente à toute excitatio
périences se produisaient avec de tels caractères de précision que la
malade
nous donnait exactement l'idée des grandes hyslér
Salpétrière. L'idée d'un simulacre était tout à fait inadmissible, le
malade
restant pendant toute la durée de l'hypnose dans
elle a commencé à boiter ; la colonne vertébrale s'est ensellée et la
malade
marche actuellement avec beaucoup de difficultés.
ertain nombre de tentatives infructueuses, je l'ai emmenée près de la
malade
précédente et j'ai provoqué chez cette malade l'a
l'ai emmenée près de la malade précédente et j'ai provoqué chez cette
malade
l'apparition des phénomènes propres aux trois éta
erçant au Locle (canton de Neucbâtel), je comptais parmi mes premiers
malades
une vieille dame atteinte de démence sénile. Rusé
d'elle une brave diaconesse qui était littéralement sur les dents. La
malade
, qui ne dormait jamais beaucoup et qui ne laissai
it entraînés la cbntc de la table de nuit. Malheureusement, la pauvre
malade
s'était fracturé le col du fémur. A cet âge et da
ilité forcée produisit un effet surprenant sur l'état mental de notre
malade
, qui fut prise pendant les dernières semaines de
la diaconesse me prévint qu'un grand changement s'était opéré chez la
malade
, que Dieu était intervenu et avait chassé Satan,
ution française, jusqu'à Pinel, qui a èlcvê Us fous à la dignité de
malades
, comme on l'a si bien dit, pour qu'on en revînt a
érentes manières. Habituellement le démon pénétrait dans le corps des
malades
de la façon la plus naturelle, par 1,- aliments e
ouvent encore la maladie nommée aujourd'hui l'hystérie), ladite femme
malade
respondit de sa bouche : « Non, noa, ce n'est poi
u sorcier et mit dans l'impossibilité de parler. On demanda donc à la
malade
, en adressant la question à l'esprit malin qui la
Dr Dumontpallicr : !• Communications diverses; 2» Présentation de
malades
; 3° Vote sur r&àmission de nouveaux membres
couragés par leurs chefs, qui ne craignaient pas d'infliger au pauvre
malade
les pires vexations. ¦ On l'abandonnait à la ri
soit en action, soit en paroles. — II. Tout médecin appelé près d'un
malade
traité par un confrère doit, à défaut de ce derni
xion snr la médication suivie. — III. Il ne devra continuer à voir le
malade
que s'il est appelé de nouveau en consultation, o
ltation, ou ave: l'assentiment du médecin traitant. Dans le cas où le
malade
, après de fortes remontrances du médecin appelé e
ressé. — IV. Le médecin appelé en consultation s'abstiendra auprès du
malade
et de son entourage de toutes réflexions pouvant
de ce soin un confrère. — V. Le consultant ne devra retourner voir le
malade
que s'il est appelé de nouveau on autorisé par le
e doit, sous quelque prétexte que ce soit, visiter clandestinement un
malade
traité par un confrère. — VU. Tout membre de l'
a question de Shakspeare : Peux-tn, dans ton ministère, sur une amc
malade
. Arracher du cerveau le chagrin profondément enra
dans des cas semblables, je résolus d'en faire à nouveau l'essai. La
malade
passa au troisième degré de Liebeault; je plaçai
. Jamais musique n'avait résonné plus agréablement à mes oreilles. La
malade
se réveilla; elle n'avait qu'un souvenir très vag
a ensuite, pendant quinze ou vingt minutes, pour hypnotiser son jeune
malade
, qu'il avait antérieurement endormi un grand nomb
NT DES CHESNALS, de VMe-d'Avray, et BËRJLLON. 1* PRÉSENTATION DE LA
MALADE
Je vais avoir l'honneur de vous présenter une j
. Aussi, la guérison complète d'une surdité nerveuse chez une autre
malade
par la suggestion hypnotique me décida à essayer
ais à l'endormir sans qu'elle m'ait vu auparavant hypnotiser d'autres
malades
. L'ayant fait asseoir, je lui indiquai de regar
elle de Nancy. Dans ce but, j'ai toujours évité d'endormir d'autres
malades
devant Adèle, afin de pouvoir vous la présenter v
et l'étendue de la carie qui avait causé l'abcès. Nous proposons à la
malade
d'employer l'anesthésie hypnotique et suggestive,
tion du regard. Le sommeil fut obtenu en moins de cinq secondes. La
malade
étant placée sur le fauteuil d'opérations, nous l
ondante. Cette fois-là, dès les premières tentatives d'extraction, la
malade
se mit à crier et ne se laissa opérer qu'avec bea
vation. — Mu* M... Appelé chez un de mes clients pour as>ister une
malade
, je me suis rencontré avec la jeune fille M.... a
j'ai pu faire le nettoiement à mon entière satisfaction, sans que- la
malade
éprouvât la plus petite incommodité, à sa grande
'auteur de tout ce qui lui arrivait. Je fus appelé pour examiner le
malade
à ce moment. • Après un examen soigneux et en r
mon commandement il dormirait. Le lendemain, je fus informé que le
malade
avait dormi la nuit pendant cinq heures consécuti
e fait * dans sa pratique courante, un linge porté par une personne
malade
, « diagnostique, au lieu d'une affection intestin
caractérisée, il reconnaît par le linge, — i toujours en l'absence du
malade
, — une albumi* (sic) avec une espèce de « dépôt d
un violent dépit. Les diables répétaient souvent [c'est-à-dire que la
malade
criait dans ses attaques) : « Tu le plaignais que
ost qu'elle eût baillé l'espoigne à la femme Chrts-tolle, elle devint
malade
? Hesporui'U qu'elle ne tomba malade qu'un mois ap
la femme Chrts-tolle, elle devint malade? Hesporui'U qu'elle ne tomba
malade
qu'un mois après. « SI elle scait pas que les d
les 0) Voir len-9, p. 283. avait mi? dans son corps et quo ladite
malade
se plaignait do ce que l'espoigee était trop peti
lle ne s:ai: si c'est le diable qui l'a dit, bien confesse que ladite
malade
l'a dit estant en pbrenésie. « Si elle ne sealt
se trouva point mal, sinon quelque temps après que ladite femme tomba
malade
, et elle y accourut pour la soulager. c Si inco
nombreux malétices. Il ne pouvait entrer dans une étable sans rondre
malades
les bestiaux. Il avait fait périr ainsi un grand
es vignes de Pierre Salatin),lequel en ayant mangé incontinent devint
malade
et fust possédé, mesme perdit U itm% il).Au Sab
D' Dumontpallier : 1° Communications diverses; 2 Présentation de
malades
; 3° Vote sur l'admission de nouveaux membres:
es hôpitaux, pour le considérer comme préjudiciable au traitement des
malades
et capable d'occasionner des abus, que la susdite
avec des douleurs oculaires et péri-orbitaires et dans lesquelles le
malade
voyait des personnages s'avancer vers lui du coté
-maxillaire est très sensible, mais il n'y a pas trace d'éruption. Le
malade
se plaint en outre de deux phénomènes qui n'exist
du trijumeau, au cours desquelles on ne les signale guère. Les deux
malades
dont il s'agit sont des épileptiques. C'est là un
tions de l'hypnotisme à la thérapeutique, nous sommes invites par les
malades
, ou déterminés par les symptômes observés, à empl
ations psychiques les plus désagréables. En effet, dans quel but ce
malade
m'élail-il amené pas un confrère? Parce qu'il éta
r commencer mon exploration, ce procédé psychique. En présence d'un
malade
à l'auto-suggestion si prompte et si dangereuse,
Paris à en examiner plusieurs. Mais M. Voisin n'a pas considéré sa
malade
comme une vulgaire • voleuse dans les grands maga
as à prouver la chose. Tout d'abord, M. Voisin est-il bien sûr que sa
malade
, intéressée à le tromper et à se faire passer pou
pendant un sommeil simulé. Mais je concède à notre collègue que sa
malade
était réellement endormie lorsqu'elle a parlé, je
on, il aurait fallu nous mettre au courant du degré de moralité de la
malade
; nous dire si, suggestionnée ou non, elle ne subi
ppris su sujet des voleurs aux étalages, nous porte i supposer que la
malade
de M. Voisin pouvait bien èlre spontanément porté
'hypothèse de la suggestion ail pu se poser, il s'agit d'ordinaire de
malades
, de grandes hystériques, le plus souvent. C'est c
la Société la liste des objets qu'elle avait volés. PRÉSENTATION DE
MALADES
M. le Dr Bérillon présente à la Société trois m
ÉSENTATION DE MALADES M. le Dr Bérillon présente à la Société trois
malades
, âgés de huit à quatorze ans, présentant de» trou
réussir quelquefois à endormir certains-sujets nerveux. Cette jeune
malade
est ce qu'on appelle, eu psychiatrie, une seusili
gestions à l'état de veille ont déjà eu un commencement de succès. La
malade
n'avait plus vomi, elle avait mieux mangé, mieux
résultat, mais je me mis à l'œuvre, et au bout de quelques minutes la
malade
donnait profondément. Je lui suggérai : « Plus de
sommeil. La seule fois où j'ai tenté d'opérer pendant le sommeil, la
malade
se réveilla instantanément et j'eus assez de pein
ndre ce qai s'est passé, il est nécessaire de diviser la vie de cette
malade
en plusieurs périodes. Une première période, qu'o
antérograde, amnésie qui a des caractères tout à fait spéciaux. Cette
malade
, en effet, entend parfaitement tout ce qu'on lui
ces généralités, il est nécessaire d'entrer dans les détails. Cette
malade
a des antécédents héréditaires fâcheux : un père
de de six semaines environ; pendant toute cette période, la vie de la
malade
n'avait pas différé de ce qu'elle était auparavan
ce (car l'hypnotisme permet de démontrer le contraire], et de plus la
malade
oublie presque instantanément tout ce qu'elle per
térieurement. Ici, il n'en est rien. Celte faculté reste inerte et la
malade
demeure dans l'impossibilité d'acquérir aucune no
se de les voir. Tels sont les principaux faits à relever chez cette
malade
, ut, à la voir en cet étal, on croirait difllcile
(6 gr. par jour), le taux des urines s'était abaissé a 14 litres. Le
malade
quitta alors le service de M. Lancereaux, mais il
n» le bocal s'élevait sensiblement au même taux. En outre, j'ai vu le
malade
émettre, d'un seul coup, 2 litres 1/2 d'urine, ce
Plus vexé d'avoir été trompé que satisfait d'avoir été amélioré, le
malade
quitta !e service. L'influence positive de ce q
abinski et par moi-même, n'urinaient que 5 a 8 litres par jour. Si le
malade
dont Je viens de vous entretenir est également
icy » ; etc. La pièce suivante, sans date, signée par la mère de la
malade
et annexée au procès, donne quelques détails sur
ant qui fust le lendemain, elle demeura entièrement arrestée au lict,
malade
et oppressée de grandes suffocations de gorge, cr
y haute que moy », quinze jours apprès sadite fille tomba extrêmement
malade
, mesmemenl ses jambes et particulièremeul celle q
était considéré comme résultant de la possession démoniaque. Chez la
malade
dont nous allons parler, il avait été causé par l
volontiers des mou ou des phrase* de langues étrangère*. On a vo des
malades
réciter d'assex longs morceaui de latin, de grec
suggestion. — Bérillon : Chorée suggérée, etc.; 2* Présentation de
malades
; 3' Vote sur l'admission de nouveaux membres:
le nombre sera limité, seront exercés individuellement à l'examen des
malades
. S'adresser pour se faire inscrire à M. A. Duti
surprenante, attirant chaque année autour de lui plus de trente mille
malades
, vendant ses ouvrages au nombre de trois cent mil
ut amener un affaiblissement du sens génital. L'urine a sur l'urèthre
malade
une action irritante qui prolonge la maladie. Pou
M. Giurkovechky conseille, a la période chronique, de calhéiériser le
malade
trois fois par Jour avec une soude enduite de b
, disait-il, étaient attirées par une force invincible vers la partie
malade
, et ses attouchements étaient souverains. Plusieu
toussé, je ne tousse pas. ¦ Le médecin s'en va, mais la nuit même la
malade
se meta tousser et jouit depuis lors d'une toux h
'asile des aliénés de Burgholzli, pour surveiller pendant la nuit les
malades
ayant des penchants au suicide, à nous servir d'i
donnons à l'infirmière, dont le lit est disposé à côté de celui de la
malade
, la suggestion de n'entendre que les choses insol
tes que fera cette dernière, et cela tout en dormant très bien. Si la
malade
essaye de sortir du lit ou de se faire du mat, l'
illes, malgré les bruits ou gémissements sans conséquence que fait la
malade
. Ce système nous réussit admirablement, pourvu qu
n'existe pas. Je n'ai pas eu un seul accident à enregistrer chez les
malades
surveillées de la sorte depuis quatre ans. Il est
tre ans. Il est curieux d'observer l'étonnement qu'éprouvent lesdites
malades
— mélancoliques — à se voir si bien surveillées d
veuse, fille d'un alcoolique, a eu deux enfants et une fausse couche.
Malade
depuis trois ans environ. Pendant sa dernière gro
es huit ou quinze jour», trois semaines, quelquefois un mois. Cette
malade
avait de l'insomnie, une céphalalgie continuelle.
s à une jeune fille, âgée Je 17 ans à peine. La mère m'apprend que la
malade
, habituellement constipée pendant des sept, huit
, pas trace de hernie. Cet examen du ventre et l'aspect général de la
malade
modifient immédiatement ma manière de voir. La fa
emble. J'interroge la mère sur les antécédents et j'apprends que la
malade
est nerveuse, rit et pleure sans motif, d'un cara
r si je n'obtiendrai pas une débâcle. Le lendemain 15, je revois la
malade
: les selles n'ont pas reparu, mais les vomisseme
ggestion hypnotique. Le mercredi seulement, 20 avril, la mère de la
malade
me fait prier de revenir: sa fille n'a toujours p
nts. L'appétit est diminué et les nuits sont presque sans sommeil. La
malade
demande à être hypnotisée, car elle ne veut pas p
e stomacale ni en lavement. Le jeudi i\, j'endors chez moi la jeune
malade
pour la première fois. D y a dix-neuf jours qu'el
obe. Je suggère sommeil prolongé depuis le coucher jusqu'au matin, la
malade
se réveillera avec un pri-.-.int besoin d'aller &
été recommencées les 25, 27, 29 avril. 5 et 7 mai. Dès la seconde, la
malade
a eu tous les jours des selles régulières, mais s
régulières, mais sans hémorrhagies. Si j'ai continué d'endormir la
malade
aussi longtemps, c'est que j'ai voulu lui faire a
t, assurer le sommeil parfait de la nuit, modifier l'état nerveux. La
malade
a bien voulu M pré 1er à ces hypnotisations répét
ogie nerveuse et mentale, car on trouve sous le nom de démoniaque des
malades
qui offrent les symptômes des névroses et des psy
témoins et des accusés, on assiste à un détilé qui rappelle celui des
malade
* dans le service de la Salpétrière. H faudrait un
l'on nomme depuis Lasègue le deïire des persécutions, on sait que les
malades
, habituellement hallucinés de l'ouïe, ont à leurs
ables qui avaient été mis dan* le* corps de* démoniaques. Souvent le*
malades
indiquaient exactement le nombre des démon* qu'il
nommée avec raison hyslêro~démoi\opaM\\e. Voici comment, en effet, la
malade
décrit les sensations qu'elle éprouve après s'êtr
On reconnaît facilement dans les symptômes nerveux manifestés chez la
malade
l'effet do la suggestion de la peur. « Margueri
ques années ladite Durai estant venue visiter sa mère gisante au lict
malade
, après quelques discours s'estanl finallement adr
il y a environ deux mois que sa tille, âgée de sept ans, étant tombée
malade
d'une maladie alors incogneue (les maladies incon
un choc traumalique, el par la résistance individuelle plus grande du
malade
. Cependant Jacob Aymé, voyant son bras paralysé
ture s'était sensiblement refroidie; vers les deux heures du matin lâ
malade
fut réveillée par une douleur dans l'épaule droit
de maladies le diable et les sorciers incriminés par nos ancêtres. La
malade
dont je viens de parler se croyait victime d'un f
que sadite femme avant fréquenté la maison dudit greffier, elle tomba
malade
d'une estrange maladie, dont elle languit l'espac
lu habits, advint qu'alors ledit greffier et sa femme tombèrent fort
malades
. * Il y avait bien d'autres moyens de découvrir
e l'estomac. Il ne faut pas confondre les « voix intérieures » que le
malade
entend au dedans de lui, avec les « voix * qui pr
ge intérieur est une hallucination motrice de la parole. Il semble au
malade
que quelqu'un d'étranger p>v-nonce des mou au
ôt ses maléfices, il persuade aux hommes que c'est lui qui a guéri le
malade
. C'est en cessant de nuire, obîerve Tertullien, q
ant suivant les idées régnantes. Nous voyons journellement de pauvres
malades
qui offrent toutes les angoisses et tous les tour
lier : 1* Lectures et communications diverses; 2e Présentation de
malades
; 3° Vote tur l'admission de nouveaux membres:
us; mais, en 1902, Bourneville et Boncourt publient l'autopsie d'un
malade
de Bicêtre atteint d'oxylrigonocéphalie et d'atro
vive. Pas de consanguinité entre lui et sa femme. La mère du petit
malade
est une femme chétive, d'une mauvaise santé ha-
demi, depuis 4 ans interné à l'Institut des aveugles de Turin. Ce
malade
m'a été envoyé par le Dr Davico, médecin de l'Asi
que le père n'est ni alcoolique, ni syphilitique, il n'a jamais été
malade
. La mère également a toujours joui d'une très bon
8 mois. A cette époque il fut sevré,mais il ne tarda pas à retomber
malade
.La dentition a été très tardive, elle ne commen
ont vivants et bien portants. La mère, qui a 37 ans, n'a jamais été
malade
; aucune tare morbide dans sa famille. Père â
strophie rachitique. Toutefois, en terminant l'histoire de ce petit
malade
, deux observations sont à faire : 1° Après un
usieurs de mes confrères, qui avaient vu en consultation les petits
malades
à l'âge de 2 à 4 ans, avaient tous posé le diag
es impressions digitiformes que nous avons observées du vi- vant du
malade
dans l'hydrocéphalie aiguë ou méningite séreuse v
relatant plusieurs^cas où par la symptomatologie; pendant la vie du
malade
on avait posé le dia- gnostic de tumeur cérébra
ar MM. Battistini et Mallirolo (1). Tous les symptômes du vivant du
malade
portaient à établir le diagnostic d'une tumeur cé
ne peut con- naître grand'chose de ses antécédents héréditaires. Le
malade
affirme, toute- fois, qu'il n'y a pas dans sa f
es saillies cutanées, de petits nodules et tumeurs. A l'examen du
malade
, ce qui frappe tout d'abord, ce sont les tumeurs,
teint terreux, un peu jaunâtre. D'autre part, on remarque que le
malade
a une tête et des mains acroméga- liques, et au
ues avec exacerbations de temps à autre, de l'asthénie générale (le
malade
a dû abandonner son métier depuis quelques anné
oubles oculaires, une diminution de la vision, surtout à gauche. Le
malade
ne sait préciser l'époque du début de ces trouble
dentelle de deux types différents que le hasard réunit dans le même
malade
, ou de relations pathogéniques entre les deux e
èce morbide. Les auteurs s'expriment de la façon suivante : « Notre
malade
a une tête d'acromégale ; est-il acromégalique '
antécédents. Parents bien portants, pas de tares ner- veuxses. Le
malade
a fait quatre années de service militaire sans êt
dut garder le lit plus d'un an. Mais la guérison fut complète et le
malade
put reprendre sa profession. Il se maria et eut
ont eu même déjà des enfants bien portants. Entre 25 et 30 ans, le
malade
constata l'apparition sur la peau du tronc de p
augmentèrent de volume et de nombre, sans du reste gêner en rien le
malade
, car elles étaient tout à fait indolores. Ver
car elles étaient tout à fait indolores. Vers l'âge de 50 ans, le
malade
fut atteint de hernie et entra à l'Iôtel-Dieu d
emontent les premières photographies, les autres montrent l'état du
malade
cinq ou six années plus tard. Il avait toujours e
des tumeurs. 1) 46 F ! . TOUCHE. - NEUROFIBROMATOSE GNÉRALISE Le
malade
entra à l'hôpital général, comme vieillard, sans
umeur paisible, sans trace de rien d'insolite dans ce psychisme. Le
malade
succomba dans l'épidémie de grippe de 1910. L'exa
d'hydrocéphalie. Récemment nous avons eu l'occasion de suivre deux
malades
chez lesquels nous avons cru tout d'abord avoir
u crâne. Historique de la maladie. Quelques jours avant de tomber
malade
il a eu un choc psychique. Des clients méconten
ieur droit est éga- lement pris par les mouvements convulsifs et le
malade
tombe par terre. Les convulsions se généralisen
que d'épilepsie, elles persistent pendant une minute à peu près. Le
malade
est mis au lit, il revient peu à peu sans se re
nesco) appelé, institue un traitement bromure anti-épiteptique. Le
malade
reste au lit, il a des maux de tète très intens
pyramidon, bleu de méthylène, etc.) n'ont pas d'effet calmant. Le
malade
est très prostré, il gémit, il se plaint de ses m
et le 24 novembre, eu l'examinant de nouveau nous constatons : Le
malade
est de constitution faible, le tisssu adipeux et
ver au-dessus de la tête. Le langage est à peine intel- ligible, le
malade
présentant des troubles aphasiques. Le membre inf
it l'extension du grand orteil mais pas d'une manière constante. Le
malade
peut rester debout et même faire quel- ques pas
r cérébrale. ° Un confrère appelé en consultation par la famille du
malade
est d'opinion qu'on essaie un traitement antisy
les deux jours une injection de 0,03 centigr. Le mauvais état du
malade
progresse encore. Il ne peut plus parler du tout
Babinski. Les pupilles sont égales et réactionnent à la lumière. Le
malade
laisse sous lui l'urine et les matières fécales.
vers le soir, quand le thermomètre indique de 3 î°8 j usqu'à 8 ? Le
malade
est complètement inconscient, il ne remue plus le
nourri à cause des troubles de la déglu- tition. Jusqu'à présent le
malade
était alimenté avec du lait qu'on lui admi- nis
, l'alimentation par la bouche doit être complètement supprimée. Le
malade
est congestionné à la face, les artères temporale
les. On lui applique un emplâtre vésicant à la nuque. 31. L'état du
malade
parait être meilleur, il a ouvert les yeux et il
pour lui faire les injections mercurielles. 5 décenibre. L'état du
malade
commence à s'améliorer malgré que le xxv - 4
le est moins intense. 7. - L'amélioration est assez appréciable, le
malade
commence à remuer avec ses membres et à parler,
pérature revient à la normale et la convalescence commence. 9. Le
malade
se plaint de vertige et de temps en temps de maux
ulaire du côté droit est moindre que celle du côté gauche. ils Le
malade
va beaucoup mieux, il ne se souvient en rien de c
conde attaque convulsive. 15. - L'amélioration est considérable. Le
malade
peut sortir en ville et des- cendre tout seul l
qui cèdent au pyramidon. Les troubles de la parole ont disparu, le
malade
est au contraire très loquace et plaisante volo
on caractère habituel qui est taciturne et timide. 4 janvieo z Le
malade
complètement guéri reprend ses occupations au m
ions au magasin. 4 i. - Réaction de Wassermann négative. 30. Le
malade
est venu le soir du 27 janvier de son magasin en
plai- gnant de maux de tête. La céphalée s'accroît rapidement et le
malade
tombe en prostration. On constate de la faibles
dans les membres du côté gauche. Léger mouvement fébrile : 37"6. Le
malade
est congestionné et agité. On reprend les injec
ns mercurielles. 1er février. L'état de prostration a diminué et le
malade
se plaint de sa céphalée qu'il localise cette f
qui attire notre attention sur ces troubles mentaux, pendant que le
malade
nous les cache. Il parle avec nous très rationnel
st peu sûre, titubante, si on ne le soutient pas, il tombe. 9. Le
malade
ne peut plus se maîtriser, et pendant la visite m
bation. Sa famille reconnaît d'avance leur venue par le fait que le
malade
commence à s'agiter et que sa face se congestionn
lytiques ainsi que la céphalée ont disparu presque complètement, le
malade
peut marcher, mais son délire a beaucoup augmenté
er, de sorte que sa famille demande son internement à l'hôpital. Le
malade
accepte d'entrer dans le service de la clinique d
La mobilité est conservée. Du côté de la sensibilité subjective le
malade
dit qu'il se produit comme un brouillard devant
bilité objective et la démarche sont normales. Etat psychique. - Le
malade
ne se souvient pas tout à fait de ce qui s'est
plusieurs fois de son lit, qu'il est allé jusqu'aux lits des autres
malades
et qu'il a été un peu agité. Le calcul mental e
céphalée après la ponction lombaire. 3 mars. - L'état psychique du
malade
s'est amélioré progressivement et depuis quelqu
plus rester l'hôpital, ne pouvant pas sup- porter la vue des autres
malades
. Il a gardé le souvenir de son ancien délire et
s en plus intenses et ne cèdent plus aux analgésiques. 20 mai. - Le
malade
est de nouveau en état de prostration, il gémit e
t de ses maux de tête. " . 22. - L'état de prostration persiste, le
malade
est congestionné à la face, il gémit et il prés
complète, l'état de prostration et d'inconscience persiste. - Le
malade
reste dans cet état pendant quelques jours ; aprè
après quoi, il s'amé- liore peu à peu, l'hémiplégie disparaît et le
malade
se rétablit complètement. Il part pour Campulun
occupations au magasin. 16 novembre 1911. - Nouvelle récidive, le
malade
se plaint de la céphalée et commence à présente
sation intense de vertige. Celui-ci se manifestait surtout quand le
malade
passait de la position couchée il la station vert
e 1910. Etat présent. - A l'entrée dans le service on constate : Le
malade
est de constitution robuste. Le tissu adipeux e
nt une ligne en zig-zag. Ces troubles sont plus manifestes quand le
malade
est fatigué. Dans ce dernier cas, il a en outre
rvée. Quelquefois il a des bourdonnements dans les oreil- les. Le
malade
présente des troubles sphinctériens. Pendant la j
se de sorte qu'il n'a pas le temps d'ar- river jnsqu'au cabinet. Le
malade
dit avoir observé que dans les derniers temps s
s sa mémoire a diminué. Ce fait s'observe aussi pendant l'examen,le
malade
oublie ' en effet de donner des renseignements
intensité de la céphalée a beaucoup augmenté. A 6 heures du soir le
malade
tombe dans un état d'inconscience à la suite de
ments continuels. 6. - A la suite de la ponction lombaire l'état du
malade
s'est amélioré. La céphalée est moins intense.
ite, de 75 à gauche. 12. - La céphalée a repris son intensité et le
malade
reste comme d'habitude courbé sur le côté droit
ps des cris provoqués par les élancements douloureux de sa tête. Le
malade
tient la tête rejetée en arrière et il ne peut
t les exacerbations très fortes de la céphalée. A cette heure-ci le
malade
se trouve dans un état d'inconscience complète, d
pas présenté de convulsions et reste complète- ment immobile. Le
malade
revient à lui après une injection d'éther, en dis
nsi que Nonne (1) a publié, entre autres, les obser- vations de six
malades
, chez lesquels existait cliniquement le complexus
symptomatique. Nous-mêmes nous avons eu l'occasion de soigner un
malade
qui avait présenté lous les symptômes d'une' tume
aux deux causes qui ont provoqué les symptômes céré- braux chez nos
malades
. Dans le premier cas la méningite séreuse, dans
uelques jours avant l'apparition de la maladie. Chez notre se- cond
malade
nous ne trouvons que le surmenage et celui-ci n'e
de celle manière que les choses ont dû se passer chez notre second
malade
. En effet, à l'autopsie nous avons trouvé une m
n 24 heures, approximativement 800 centimètres cubes de liquide. Le
malade
est mort en 1908. A l'autopsie Vigouroux a trouvé
ésenté à la Société de neurologie et de psychiatrie' de Varsovie un
malade
, âgé de 39 ans, présentant des phénomènes céré-
brile, non pas dès les premiers jours, mais à peine quand l'état du
malade
s'est beaucoup aggravé. Dans notre second cas n
urtant pas bien rares. C'est ainsi que Parkes Weber indique que son
malade
a eu 37°7 ; Beck ne donne pas exactement la tem
lade a eu 37°7 ; Beck ne donne pas exactement la température de ses
malades
, mais il mentionne qu'elle était un peu élevée
(1) a noté dans son cas une température de 38°, Gerhardt dit que le
malade
qui fait l'objet de sa quatrième observation av
u'à h0°. Axhausen (3) mentionne également que la température de son
malade
était élevée. Ayant en vue que tous les faits p
nous rédigions ces lignes (20 novembre 1911), nous apprenons que le
malade
a une nouvelle récidive qui s'est manifestée de
ter dans son appartement. Depuis ce soir-là il est tombé de nouveau
malade
au lit avec des maux de tète intenses, se joign
causes d'aliénation mentale, Redlich (4.) insiste également (1) Le
malade
s'est rétabli après quelques jours. A présent, il
a sénilité. Rien de particulier à signaler chez les trois soeurs du
malade
ni chez ses deux enfants. ' Antécédents perso
sent les témoignages oraux et écrits qui ont pu être recueillis, le
malade
était pris de colères subites, proférant des me
nstabilité motrice : sauf quand il est en résolution musculaire, le
malade
est animé d'un mouvement con- tinuel. Toute att
nc pour conserver l'équilibre. La démarche est un peu titubante, le
malade
écartant les jambes en marchant; elle est aussi s
ncoordination des mouvements volontaires; les yeux étant fermés, le
malade
porte sans hésitation le doigt à son nez ; il tou
ain droite. Malgré cette méiopragie, il n'y a aucune paralysie : le
malade
prétend bien ne pas pouvoir fermer les yeux ni
position des yeux. Pas de scoliose. En résumé l'on trouve chez ce
malade
: un état 1)al·éto-SpaSnlOdlqllf·, avec atrophi
euses formes de la névropalhie. On a vu quel legs vé- sanique notre
malade
a hérité de sa mère. L'affection de J... doit v
ETOUR DES RÉFLEXES ROTULIENS DANS LE TABES DORSALIS A PROPOS D'UN
MALADE
ATTEINT DE CRISES GASTRIQUES TABÉTIQUES l'III M
e 7) où il s'agit de lésions labétiques osléo-articulaires chez des
malades
ayant un minimum de signes de labes et notammen
e la zone de Westpha) ; dans une autre observation de Nonne (1), un
malade
avait comme unique symptôme l'abolition unilaté-
été anatomiquement vérifiée. L'observation suivante est celle d'un
malade
atteint de crises gastriques, qui succomba à la
e en 1908. Paludisme lors du service militaire en Algérie. C'est un
malade
amaigri, asthénique, qui se plaint de troubles ga
expectoration. Urines rares, sans sucre ni albumine. A l'examen,
malade
amaigri, presque cachectique. L'auscultation des
uscultation des pou- mons et du coeur reste négative cependant ; le
malade
entrait avec un vésica- toire à la base du thor
mpérature descend à 37°. Au début de janvier 1910, on note que le
malade
est apyrétique ; il a en- graissé de 3 kilogs.
82 CHAL1ER ET NOVJ ? JOSSEIIAND indépendantes de l'alimentation. Le
malade
accuse des crampes au creux épi- gastrique ; il
e ; il a des vomissements glaireux et des régurgitations acides. Le
malade
sortie 2 février 1910. Un deuxième séjour s'éte
Réflexes rotuliens normaux, plutôt même exagérés. Dans la suite, le
malade
se comporte comme un tuberculeux pulmonaire avé
ales. De ce -que cette région était intacte dans la moelle de notre
malade
, on ne peut véritable- ment rien conclure, car
la moelle, le cordon de Goll, de sorte que si ces bandelettes sont
malades
, les cordons de Goll le sont aussi. Au contrair
une manière absolument parallèle dans le cordon de Goll. Chez notre
malade
le cordon de Goll était intact ainsi que les cham
ais seule- ment approximative, du fonctionnement d'une organisation
malade
ou troublée ; quand la percussion du tendon est
au moins, concurremment avec l'abolition du réflexe achilléen ; le
malade
fut soumis à un traitementiodo-mercuriel, hydro
us paraît, somme toute, assez simple. Il a pu se développer chez le
malade
de Donath, grâce à l'électricité et à l'hydroth
lans la deuxième forme, il n'existe pas de troubles trophiques, les
malades
ont un bon état général ; les douleurs, l'ataxie
s pratique. Rappelons qu'en présence des crises gastriques de notre
malade
, l'idée avait été abandonnée de les rattacher il
car l'étendue de la tuberculose pulmonaire condamnait fatalement le
malade
, à brève échéance, et rendait bien illusoire le
ace d'une crise gastrique, on s'efforce non seulement à soulager le
malade
, mais aussi à diriger une thérapeutique contre la
lèle a celle des systèmes radiculaires. En somme, l'avantage que le
malade
trouverait peut-être à ce que, en face d'une sy
ques. L'étiolo- gie de ces névrites est, il est vrai, obscure ; les
malades
niaient la syphilis el l'alcoolisme ; ils n'éta
l'état du sympathique et du pneumogastrique ? Si leurs troncs sont
malades
, on ne pourrait plus, ici, mettre ces altérations
tégrité est véritablement exceptionnelle. En général, l'estomac est
malade
et porteur de lésions les plus diverses (ecchymos
du moins à provoquer ou Ù entretenir les crises gastriques chez les
malades
atteints d'une affection nerveuse qui, elle, est
il s'est produit une amélio- ration anatomique des fibres nerveuses
malades
et une amélioration des DE LA CONSERVATION ET D
s. Après l'apparition de la cécité, dans le cas de préférence où le
malade
est possesseur d'une activité intellectuelle su
rincipaux sont au nombre de quatre : tout d'abord le barbier et son
malade
placés au premier plan et en pleine lumière. Le
rbier a le genou gauche à terre et il est placé bien en face de son
malade
. Celui-ci est assis de profil sur une chaise pl
l'accident, le blessé fut transporté à l'Hôpital de Sabbatsberg. Le
malade
est examiné aussitôt son arrivée : il est sans co
e trois fois par jour, Le soir de la même journée la température du
malade
était tombée à 36° 2 C. Le pouls faible, 120. P
supérieure à 38° C. Tout en restant toujours sans connaissance, le
malade
prononça quelques paro- les incohérentes. On ét
y eut point de suppuration. Au cinquième jour après la blessure, le
malade
eut une crise de contracture tonique de l'abdom
substance céré- brale et de liquide céphalo-rachidien cessèrent. Le
malade
commença à réagir aux appels, il put manger seu
éliorant. Or, on ne tarda pas à s'apercevoir de l'existence chez le
malade
d'un certain nombre de troubles cérébraux dont
ans la seconde partie de cet article. A partir du 15 septembre le
malade
a une température normale et le 5 octobre on lu
). Si l'on appuie sur la partie postéro-inférieure de la lésion, le
malade
accuse une douleur nette, assez prononcée. En u
ni dans la région scapulaire. Ni la motilité, ni l'état général du
malade
ne laissent rien à désirer. II La blessure
ège de la lésion cérébrale. En adaptant ce crâniométre à la tête du
malade
, on trouve que le milieu de la lésion, qui est en
Éditenrs. UN CAS DE BLESSURE PAR ARME A FEU A LA TÊTE 109 mes au
malade
de l'urotropine, médication qui fut maintenue pen
lus de deux mois s'étaient écoulés avant qu'on ait pu exami- ner le
malade
au point de vue neurologique, et durant ce temps
grand nombre de cas, le processus a'été analogue : aussitôt que le
malade
a réussi à rattacher un assemble- ment de sons
ur ces raisons, eux-mêmes n'ont pu que se bornera rappeler chez ces
malades
le seul puérilisme mental. N'est-ce pas avouer
XVIII). Les symptômes de gigantisme proprement dits sont chez notre
malade
à peu près au complet. Sa haute stature (1 m.
nous sommes immédiatement frappés par le facies glabre et puéril du
malade
, son front ridé, son sourire niais, le maniérisme
ins d'une phase récente d'amaigrissement rapide. Malgré cela, notre
malade
, à son entrée, pèse encore 102 kilogrammes. ? ?
une femme débile. Etat mental. - L'étude des troubles mentaux du
malade
est dans cet ordre d'idées riche en constatatio
ndances sexuelles, se reflète dans l'attitude et dans les gestes du
malade
; cette constitution est tracée dans ses écrits e
j'en con- « nais de bien faits el de jolis. » Ces désirs, que le
malade
exprime journellement, aboutissent parfois à l'id
gie antique, a des motifs d'opéra, ou simplement aux conceptions du
malade
font le thème. Dans ces compositions, les nudit
ntrent particulière- ment opulentes. Dans d'autres productions le
malade
crée une femme isolée ou suivie, elle représent
sta- ture, mais aucun d'eux n'atteignit jamais la taille élevée du
malade
. Antécédents personnels. Fils unique, dès sa na
T. XXV. Pl. XIX INVERSION SEXUELLE - FÉMINISME MENTAL (Dessins du
malade
.) (Alfred Gallais). Masson & Cie, Éditeur
tion involontaire. Après les crises il n'y a pas d'amnésie, mais le
malade
reste préoc- cupé, craintif, anxieux, il croit
ompagnées et suivies d'un léger état onirique au cours duquel notre
malade
exprime quelques idées déli- rantes polymorphes
contenterons d'ajouter qu'au cours de son séjour il la Clinique, le
malade
est devenu un peu plus calme. Toujours oisif et
il ne présente rien d'anormal. La force musculaire est minime et le
malade
se plaint souvent de la facilité avec laquelle il
le de le soutenir >>. Dans le service il fait constamment aux
malades
de son sexe des propositions d'inverti. L'un es
. - En ce qui concerne les rapports existant entre le gigantisme du
malade
et les symptômes d'acromégalie, notre observation
ntile. Il semble donc qu'après avoir débuté par le gigantisme notre
malade
ait évolué vers l'acromégalie. II1. - Quant à l
s ; nous les avons re- produites, regrettaut que l'indocilité de la
malade
ne nous ait pas permis de prendre une radiograp
miner plus spécialement les glandes génitales. Rappelons pour notre
malade
, que des troubles men- taux ont éclaté chez ell
rdée. Ces troubles mentaux sont analogues à ceux pré- sentés par un
malade
de Parhon, Shunda et Zalplachta (de Bucharest) (l
par un malade de Parhon, Shunda et Zalplachta (de Bucharest) (la),
malade
achondroplasique. Notre malade est un arriéré. «
a et Zalplachta (de Bucharest) (la), malade achondroplasique. Notre
malade
est un arriéré. « Son intelligence a un caractè
sant à noter, et signalé encore chez d'autres achondroplasiques, le
malade
Anatole de Marie, le clown Sicard d'Apert, nous
disposition gaie de l'esprit avec une nuance lubrique ». Chez notre
malade
, les tendances lubriques ne 14 1 CRESP1N ET BON
al dans la pathogénie de ce trou- ble de la croissance. » Le second
malade
de ces auteurs avait été interné dans une asile
e clinique médicale à l'Université de Montpellier. L'observation du
malade
dont nous donnons ici deux photographies ne com
e de document icono- graphique. Observation (PI. XXIV, XXV). Ce
malade
, âgé de soixante-deux ans, entre en janvier 1911
s antécédents qui puisse être noté. Il prétend n'a- voir jamais été
malade
, mais se plaint de tousser et de cracher depuis q
d'en tracer un tableau d'ensemble. Il ressemble étrangement à ces
malades
dont l'histoire clinique est publiée (dans la r
sée. Interrogé sur la date approximative du début de la maladie, le
malade
hésite. 148 ANGLADA Quand il fit son service
temps. Mais tout ceci reste imprécis et très sujet à caution car le
malade
n'y attache aucune importance. Il repète, et c'es
nts, les poils sont rares. La déformation nasale serait récente. Le
malade
est presque complètement chauve, un duvet blanc
nous signalerons que la ponction lombaire n'a pu être faite chez ce
malade
. L'aiguille taillait à l'emporte-pièce une sort
mporte-pièce une sorte de boyau qui en obstruait la lu- mière. Le
malade
envisage avec sérénité et insouciance toutes ces
mme en assez bonne santé. Il n'y a pas de fièvre, pas de sueurs. Le
malade
déclare qu'il n'a pas maigri. Pas de troubles t
actériologique et anatomo-pathologique. Le départ à l'improviste du
malade
ne nous l'a pas permis. Si l'on résume les part
qui se rapportent aux modifications pigmentaires, l'état général du
malade
demeurant satisfaisant. L'associa lion d'hyper-
t pu être suivis assez longtemps,'et les indications que fournit le
malade
sur l'apparition des néocolorations, sur leur p
sement des téguments, il apparaît que le tableau pathologique de ce
malade
se ramène à cet aspect « pie a caracté- ristiqu
ions pas eu le temps de faire une réaction de Wassermann chez notre
malade
, mais on ne retrouve ni dans ses antécé- dents
s différenciés, plus systématisés comme la sclérodermie, etc. Notre
malade
n'a ni l'aspect extérieur, ni les troubles conc
soient rare- ment poussée à un degré aussi accentué que chez notre
malade
, il répond bien à la description de ce vitiligo
que l'on retrouve mentionné jadis dans la maladie de Hansen. Notre
malade
rappelle très étroitement ces cas de lèpre blan
MIE ASSOCIÉE 151 A n'envisager simplement que l'aspect extérieur du
malade
, c'est donc de l'hyperchromie et de l'achromie
le des mulâtres »(2),nous retrouvons dans la lèpre comme chez notre
malade
ces taches achromiques surtout confondues avec
écoloration centrale des zones byperpigmentées (et à ce sujet notre
malade
ne peut nous fournir aucun renseignement), elles
probables (quoique mal colorés au procédé deBaumgarten). Si notre
malade
n'offre pas, par conséquent, la symptomatologie c
98). Cette règle se trouve véri- fiée dans mes observations : Les 5
malades
présentant une abolition bilaté- rale du réflex
sent les abolitions pathologiques. Par contre, Môbius, examinant 56
malades
âgés do plus de 80 ans, c'est-à-dire des sujets a
ppement physique et parfois intellec- tuel. C'est ainsi qu'un petit
malade
d'0)Jstreiclt et Slawyk (1), atteint à J'Ùge de
ont été publiés, des thèses ont été soutenues sur ce sujet (4). Le
malade
dont nous rapportons l'observation est un exemple
- rions volontiers un véritable thorax cervical. L'histoire de ce
malade
a été pour nous l'occasion de quelques recher-
s très curieux. Voici dans tous ses détails, l'observation de notre
malade
: (1) Celte opinion est défendue depuis longtem
e et néphrite. Dès le premier examen, on est frappé par l'aspect du
malade
: Le cou paraît supprimé; la tète est immédiate
omme dans certains maux de Pott sous-occipitaux. Mais, chez notre
malade
, nous ne trouvons rien qui puisse expliquer cette
Pott, pas de traumatisme antérieur. D'ailleurs, voici l'histoire du
malade
, telle qu'il nous l'a racontée : Antécédents hé
males. Nous ne trouvons rien non plus parmi les collatéraux : Notre
malade
a perdu une soeur, morte à 39 ans, 8 jours aprè
ur l'inexistence d'ano- malie du squelette dans la famille de notre
malade
. Nous l'avons interrogé tout spécialement à ce
nels. - Nous passerons rapidement sur les antécédents personnels du
malade
, qui n'offrent aucun rapport avec l'anomalie qui
e, service du Dr Marchand ; mais l'on n'eut pas à intervenir, et le
malade
guérit sans com- plication. . L'année suivant
. Dans l'intervalle de ces entrées à l'hôpital, rien de spécial. Le
malade
tousse un peu, il se plaint d'une vieille bronc
pêche pas de continuer son métier de tailleur. C'est alors que le
malade
entre dans notre service. Son aspect tout particu
ni hérédi- taires n'a le moindre rapport avec cette anomalie. Le
malade
ne sait s'il avait cette disposition en naissant,
ans, époque à laquelle peu à peu elle dis- parut. t.. - Examen du
malade
(PI. XXIX). Le malade est de petite taille, la tè
peu à peu elle dis- parut. t.. - Examen du malade (PI. XXIX). Le
malade
est de petite taille, la tète est un peu grosse
s jambes ne sont pas sensiblement modifiés. L'aspect un peu lige du
malade
, son absence du cou est bien visible sur les de
accompagnent notre observation : - Sur la première, vue de face, le
malade
relève la tête au maximum, et ceci nous indique
sition des cheveux. Nous allons maintenant examiner le squelette du
malade
, sa colonne verté- brale, son thorax, tels que
ce qui tient très probablement en grande partie à la profession du
malade
; étant tailleur, il devait être constamment cou
à la lumière et à l'accommodation. Dans les antécédents morbides du
malade
, rien à signaler, pas de syphilis, pas de blenn
as de signe de tuberculose, cependant éthylisme pro- bable. Notre
malade
est donc un rénal avec congestion pulmonaire comp
, . UN CAS )) ABSENCE DES VERTÈBRES CERVICALES 233 Si, chez notre
malade
, ces mouvements.quoique limités, existaient en pa
ns admettre cette hy- pothèse qui ne s'appuie sur aucun fait. Notie
malade
, malgré l'absence de cou, n'a présenté aucune t
nes de ces affections devaient exister chez les ascendants de notre
malade
; mais leur fréquence, même chez les individus
eloppement. A cet exposé. nous voulons ajouter quelques mots. Notre
malade
ne s'était jamais plaint de sa difformité ; et,
te, des gens ayant une diminution des vertèbres cervicales. Notre
malade
n'est donc point seulement un curieux exemple d'u
cas des plus typiques. Mais avant de donner l'observation de notre
malade
et la discussion qu'elle comporte, il nous a se
Pierre Marie et Sainton (1) présentèrent les observations des deux
malades
, père et fils, atteints de troubles de développ
encore fermée. Le second est le sujet de la seconde observation. Le
malade
présentait un aspect spécial de la tête avec préd
gération des réflexes tendineux aux quatre membres. Le fils de ce
malade
, âgé de 12 ans, présentait la même prédominance
ibreux' qui semble remplacer la clavicule ». Bien qu'aucun de ces
malades
ne soupçonnât l'anomalie claviculaire SUR UN CA
citer à ce propos ceux de Couvelaire (4), de Pinard et Varnier (5),
malade
observée également par Dlaygrier (6), de Hirz e
strophie. (JBSEHVAT10K&. (PI. XXXII à XXXIV) C., 40 ans. Le
malade
a perdu ses parents dans sa première enfance. C'e
ormal. Ce qui attire tout de suite l'attention lorsqu'on observe ce
malade
, est l'état du crâne. Eu effet on constate que
aintenant ce qui concorde d'ailleurs avec les affirmations de notre
malade
qui déclare que ses dents incisives sont tombée
t le bec acromial, d'autant plus qu'on ne pouvait pas sentir sur le
malade
une portion externe de la clavicule et que la p
e la clavicule et que la portion interne nettement perceptible sur le
malade
n'apparaît pas sur la radiographie. Sur cette m
s transparent aux rayons de Roentgen. Au point de vue psychique, le
malade
répond correctement à nos questions. Il est un
en son évolution et sa structure. Il présente en outre comme un des
malades
des auteurs français précités, l'aplatissement
de 15 ans), les os des mem- bres étaient mous, sans consistance, la
malade
succomba à la suite d'une ostéomyélite aiguë. D
insi que l'élargissement des têtes des premières phalanges. Chez la
malade
de Pinard et Varnier, on trouva une pliure du ste
ayant demandé deux interventions (césarienne et sympbyséotomie). Le
malade
de Ilamillon présentait une scoliose avec lordo
ensellure lombaire, phénomène que nous avons re- trouvé chez notre
malade
. Dans le cas de Schermann, les os longs étaient
le du trapèze sur le bord postérieur de l'épine de l'omoplate. La
malade
de Roger Voisin, Macé de Lépinay et Infroit prése
auer, il existait une forte pliure susxyphoïdienne du sternum. Le
malade
de Niemeyer présentait de la scoliose. La femme é
ar Guzzoni degli Ancarani présentait une légère cyphose dorsale. Un
malade
de Schorstein présentait une dépression sternal
t irrégulières, crénelées, mal implantées. Il semble que chez notre
malade
c'està peine maintenant que poussent les incisi
s cas de Ilamillon, Schorstein, Carpenter, Preleilner, Gross. Notre
malade
ne semble présenter rien de particulier à ce poin
au moins en ce qui concerne les orteils. Rappelons encore que la
malade
de Dowse était épileptique, que les convulsions
nant l'une des familles décrites par Pierre Marie et Sainton, qu'un
malade
de Scheu- tlieueir est mort aliéné, et que le m
Sainton, qu'un malade de Scheu- tlieueir est mort aliéné, et que le
malade
de llirtz et Louste était asthma- tique et emph
ette opinion, les principaux signes de rachitisme manquant chez son
malade
. Couvelaire pense à la similitude d'origine emb
ouvelaire pense à la similitude d'origine embryologique des parties
malades
, les os cranio-faciaux étant des os dermiques ; c
cette hypothèse ne s'accorde pas avec le fait que la dystrophie des
malades
dont nous nous occupons n'est pas exclusivement,
lle aussi, commune aux deux dystrophies. Nous avons vu que chez une
malade
de Pierre Marie, la fontanelle anté- rieure per
l'adolescence. Rappelons encore que dans un cas de Raymond (41), le
malade
présenta un genu valgum bilatéral et la déviati
uffit, en effet, de voir ou- même, dans quelques cas, d'entendre le
malade
marcher pour qu'on reconnaisse tout de suite l'af
fait démonstratives de la façon dont se réalise la démarche de ces
malades
. Il y a des cas où la démarche devient tout à f
position des membres supérieurs est d'autant plus prononcée que les
malades
veulent marcher plus vite ou quand ils sont pri
gallinacés - devient très expressive, dans les cas de ce genre. Le
malade
se dandine « comme un canard ». Dailleurs on
localité où elle habite, je fus à même d'examiner minutieusement la
malade
et de recueillir sur son compte des renseigneme
s. Or, après avoir fréquenté "l'école un mois seulement, elle tomba
malade
, probablement aux environs de Noël 1875. L'hive
it qu'elle avait joué avec ses frères et qu'elle n'avait jamais été
malade
. A partir de l'àge de dix ans, ses souvenirs ét
t eu une selle abondante, et s'était à cette occasion sentie « très
malade
». Lorsqu'elle avait commencé à se lever et à r
ractère rare et intéressant du fait de la guérison com- plète de la
malade
après une maladie ayant duré plus de 32 ans ; mai
'en cachette il acceptait de la nourriture que lui donnait un autre
malade
. Depuis le mois d'avril 1883 jusqu'en février 1
ie antérieure, à l'exception, cependant, du temps où il était resté
malade
qui continua à être effacé de sa mémoire. Au mois
ier Spatlieilung der Psychosen » (Stockholm, 1908). A ce moment, le
malade
avait travaillé sans interruption, gagnant ains
idéré comme « matois ». L'amnésie au sujet du temps où il avait été
malade
persistait, il affirmait LA DORMEUSE 1)'OlNi. -
était d'avis qu'il était « comme autrefois »). Gadélius décrivit ce
malade
comme un cas de stupeur en donnant une analyse
symptômes considéré seul n'a pis été- absolument con- cluant. Le
malade
de M. Gadélius aussi bien que Caroline guérirent
, mais on peut supposer que le processus pathologique chez les denx
malades
a été' de nature fonctionnelle et qu'il n'y a p
t qu'elle tenait et se tourna brus- quement en pronation forcée. Le
malade
fut soigné quinze jours à l'hôpital de Besançon
servation des sensations tactiles, douloureuses et thermiques. Le
malade
se plaint de douleurs vagues dans les membres inf
ements fibrillaires, rares, dans les muscles de la jambe gauche. Le
malade
fait un deuxième séjour à l'Hôpital, du 12 décemb
difficile l'écriture et la palpation des menus objets. En outre, le
malade
raconte que depuis sa sortie de l'hôpital, il a
ts, pas de signe de Romberg. Comme pendant son séjour précédent, le
malade
se plaint de douleurs dans les membres inférieu
2 mars au 22 mai 1902, l'état resta encore sans amélioration, et le
malade
se plaignit de contractions douloureuses mus- c
aires plus fréquentés. Depuis le mois de mai 1902 jusqu'en 1908, le
malade
occupa un poste de gardien, puis fut admis dans
té des doigts, mais cette abolition est récente : il y a deux ans, le
malade
faiaitencore une partie de sa toilette, et c'es
ont disparu avec les progrès de la cachexie. Depuis deux mois, le
malade
a été atteint d'une anorexie progressive avec .
le ferait supposer l'impotence presque absolue dont était frappé le
malade
dans les régions examinées. La désintégration e
e observation, les douleurs font défaut. - - Avec les deux autres
malades
de Hoffmann (enfants Louise et Karl Willmann),
ut avait eu lieu à 20, 27, 25 et 50 ans, et pour les trois derniers
malades
par les mains ; des douleurs ne se manifestèren
ologique, on trouve une moelle intacte ; dans les nerfs des régions
malades
, une atrophie des fibres nerveuses et une infil-
e de Hoffmann. Observation de Marinesco (2). - Elle concerne un des
malades
du mémoire deCharcot et Marie (cas Sultz). Débu
on de Boveri (3) publiée récemment est l'examen histologi. que d'un
malade
présenté par M. Pierre Marie en 1906. (t) Névri
lérose latérale all1,)'otrophique, Ce symptôme, très accusé chez ce
malade
,varie dans l'ensemble des obser- vations d'atro
service. Voici résumées toutes les notes qui ont été prises sur ce
malade
. Nous ne l'avons vu qu'à son dernier séjour à l
ontanées, elles surviennent par crises. En 1902, date à laquelle ce
malade
est examiné pour la première fois, dans le serv
dérablement augmenté en même temps que diminuaient les douleurs, le
malade
ne peut marcher qu'avec une canne et son pied t
reuses ont toutefois notablement diminué d'intensité, par contre le
malade
accuse tout le long de la jambe gauche,et parti
l; la jambe gauche est toujours faible, et elle ne peut soutenir le
malade
, elle est plus atrophiée et les muscles fessiers
e de la D R très marquée dans les muscles péroniers. ~En 1906, le
malade
est examiné à nouveau au cours d'un séjour qu'il
s érections sont affaiblies, mais l'éjacula- tion est possible : le
malade
a des pollutions nocturnes. Une ponction lombaire
innervés par le sciatique ; la sta- tion est toutefois porsible, le
malade
peut marcher en s'appuyant sur une canne, il st
sont paralysés au bout de 3 semaines; à ce moment la température du
malade
s'élève brusquement, traduisant une congestion
ude du serment, il n'y arrive pas avec la main droite. En effet, le
malade
est obligé de hausser l'épaule droite plus que
'il est debout et arrêté, ou qu'il s'appuie sur sa jambe gauche, le
malade
est capable de se soutenir sans oscillations. Si,
e de notre sujet sont assez claires et nombreuses. Au contraire, le
malade
nous fournit un syndrome clinique qui corres- p
ux, il est bon, comme dans mon cas, de faire remarquer que, du côté
malade
, il n'y avait plus de réflexes tendineux supéri
n effet, les réflexes tendi- neux supérieurs étaient abolis du côté
malade
, mais les réflexes rotuliens et ceux du tendon
Le 14 avril 1910. nous avons présenté à la Société de Neurologie un
malade
qui offrait de très grandes ressemblances cliniqu
AUMATISME ET MALADIE DE PAGET (A. Léri et G. Legros). A. Jimbe du
malade
H... en 1910 : l'augmentation porte surtout sur l
telle ; agmentation manifeste de la lésion osseuse. C. J.tmbe d'une
malade
atteinte de maladie de Paget typique : augmentati
auche est nor- male, mais, pour élargir sa base de sustentation, le
malade
marche en portant en dehors la pointe du pied (
re gauche a seulement 35 cm. 1/2 au niveau correspondant; le membre
malade
a 37 cm. immédia- tement au-dessous du genou, l
t si caractéristique chez certains pagé- tiques. Pour marcher, le
malade
a les pieds légèrement écartés et l'extrémité des
faire qu'un et décrivent ensemble un arc de cercle, de sorte que le
malade
fauche. Quand les membres inférieurs sont rappr
l'affection remonte nettement à un traumatisme : il y a 26 ans, le
malade
, alors âgé de 37 ans, aidait un homme de peine à
sa jambe droite en glissant le long du bord antérieur du tibia : le
malade
ne tomba pas, mais ressentit une douleur assez
le jour même et les jours suivants. Mais presque aussitôt après, le
malade
est très affirmatif sur ce point, il se forma sur
nte de volume sur tout son pourtour. Sans souffrir réellement, le
malade
sent de plus en plus « le travail de sa jambe ;
des gamins lui ayant jeté des briques, il a été atteint à la jambe
malade
d'une blessure superlicielle qui suppura et lui
L'origine traumatique de cette affection semble peu discutable : le
malade
est formel, la première saillie osseuse se serait
paississant dans son ensemble. Rien ne permet de supposer chez ce
malade
la localisation au tibia d'une ostéite syphilit
maladie de Paget typique (jambe B de 1.1 planche précédente). B) du
malade
H... Mêmes altérations essentielles : l'aspect
caractères sont surtout nets quand on compare l'extrémité supérieure
malade
et l'extrémité inférieure indemne du tibia du m
ité supérieure malade et l'extrémité inférieure indemne du tibia du
malade
H... TRAUMATISME ET MALADIE DE PAGET (A. Léi-
ographies du genou : A) dans une maladie de Paget typique, B) chez le
malade
H... (191 1). On voit dans les deux cas la même
la maladie de Paget. 1 Lors de la première radiographie de notre
malade
en avril 1910, nous avions remarqué quelques di
t flou. En somme, d'après l'aspect radiographique du tibia de notre
malade
, nous pouvons dire que nous ne voyons plus actuel
en puisse tenir compte : Thibierge par exemple (2) signale chez une
malade
une contusion sérieuse de la cuisse atteinte, m
édé de treize ans les déformations vé- ritables du membre. Un autre
malade
de Thibierge etGauducltaux (mars 1910) s'était
e Paget se manifesta à 48 ans sur un os fracturé à 7 ans. Mais le
malade
le plus intéressant à cet égard est celui dont Mo
niveau de la partie moyenne de la jambe gauche ; dès ce moment, le
malade
est très catégorique,' le tibia gauche s'incurva
e tout à fait analogue à celle de la maladie de Paget. Quoique ce
malade
de Moizard et Bourges n'ait eu aucun antécédent
ect de l'extrémité inférieure du fémur se trouve modifié chez notre
malade
, et la nouvelle radiographie nous montre qu'il
que que nous observons sur l'extrémité inférieure du fémur de notre
malade
: le traumatisme aurait déterminé les lésions d
tion nous parait d'autant mieux s'appliquer à notre cas que chez le
malade
de Moizard et Bourges dont l'ostéopathie tibial
ur participait à l'hypertrophie osseuse,exactement comme chez notre
malade
: En résumé, nous pensons que le traumatisme ne
auses déterminantes des ostéopathies du,type pagétique : chez notre
malade
en particulier, il n'y a pas lieu de se poser la
riés les auteurs ont voulu donner une cause unique et appliquer aux
malades
les plus différents l'étiologie que le ha- sard
1) Nous remercions M. Miraillé qui nous a aimablement envoyé ce petit
malade
. 344 BENON ET FR06 une nuit, en juillet 1 : :
on l'évacué sur l'ilôtel-Dieti et de là sur St-Jacques. Examen du
malade
pendant l'état psychique aigu, 22 juillet 1911. A
sou arrivée à l'H. G. de N., dans le service des nerveux, le petit
malade
a les yeux fixes, ouverts d'une façon démesurée
hysique ne révèle rien d'anormal : la sensibilité est conservée, le
malade
fait une grimace très forte quand on le pince, ma
R. C'était après le 14 juillet (1911). L'examen physique du petit
malade
donne les résultats suivants : De taille petite
audrait que je sois électrisé pour « guérir ça. » '28. - Le petit
malade
a toujours des craintes ; la nuit dernière, enten
Diable est-il là ? lui dit-on. R. Non, ce n'est pas vrai. Récit du
malade
après la disparition des phénomènes aigus, 5 août
vient le voir ; ils se promènent ensemble dans les cours, le petit
malade
semble calme jusqu'au moment où il quitte son pa-
visite),je ne fus plus pareil. Cela m'a embrouillé, « je redevenais
malade
encore, malade à tourner. Je ne voulais pas le vo
us plus pareil. Cela m'a embrouillé, « je redevenais malade encore,
malade
à tourner. Je ne voulais pas le voir.,I'ai « eu
res Les renseignements sontfournis par l'oncle et la tante du petit
malade
. Les antécédents héréditaires sont très lourds. L
L'enfant est né après l'internement du père. Ainsi lorsque ce petit
malade
nous fut a mené, il présentait un état aigu, ha
le est peu vraisemblable dans les deux derniers cas. / Aucun de ces
malades
n'était à proprement parler tabétique, l'un d'ent
tamment a publié un cas ayant cliniquement dé- fi) A propos du même
malade
, et après avoir vu nos préparations, M. de Massar
n effet les processus que nous avons rencontrés à l'autopsie de nos
malades
. Sur la névrite, nous dirons peu de chose, bien q
ière et mal connue que présente la moelle cervicale de trois de nos
malades
au niveau des cornes antérieures. Il s'agit dan
sont également très épaisses et, dans l'intérieur même de la corne
malade
, se voient sous forme de petits cylindres à paroi
nastomoser avec les artérioles provenant de l'artère centrale, sont
malades
également. Autour de chacune d'entre elles on voi
de sang du côté sain, à paroi très épaisse et presque vides du côté
malade
. Ces lgo-vasculaires comportent la signature hi
ules est remarquablement précoce. Ceci se voit encore mieux du côté
malade
lui-môme, en les points où la lésion n'est pas
itation stricte de la lésion est plus apparente que réelle. Du côté
malade
, la corne postérieure est touchée ; autour de cha
génie de la syringomyélie, ? Nous n'avons malheureusement pas vu le
malade
nous-mêmes, et les renseignements cliniques qui
gnements cliniques qui nous ont été fournis sont très succincts. Le
malade
était hospitalisé à Morlaix et avait été considér
suite d'excès alcooliques et est mort à l'asile. Les deux frères du
malade
sont bien portants. Antécédents personnels. - T
volontaire accompagne chacune des attaques convulsives. Enfin, le
malade
présentait également, depuis plus de dix ans, alt
ron trente- cinq ans. Fréquemment, après ses crises convulsives, le
malade
était sujet à des impulsions dangereuses : il s
ultés in- tellectuelles, comme le montre l'examen prolongé de notre
malade
. Les acqui- sitions scolaires ont à peu près to
Les acqui- sitions scolaires ont à peu près totalement disparu : le
malade
est incapable de faire correctement une additio
ations de la vue et de l'ouïe paraissent également exister, chez le
malade
, pendant la nuit : Th. raconte qtie'lorsqu'il est
ssent et qu'ils ont avec lui des conversations pro- longées. , Le
malade
s'exprime souvent avec incohérence. Il s'excite e
galement du tremblement fibrillaire des muscles de la face quand le
malade
ferme les yeux. Pas de troubles de l'articulati
apparent, d'un accès subit de fureur. Il se précipite sur un autre
malade
, veut le frapper, et injurie les infirmiers acc
tes : stertor consécutif,urination involontaire, Après la crise, le
malade
présente un état confusionnel plus accentué : ses
endant plu- sieurs heures d'un état crépusculaire, durant lequel le
malade
tient des propos incohérents et tente de se liv
actes violents sur son entourage : il considère notamment certains
malades
comme des vo- leurs et des assassins, indignes
onnés, il se perd dans la salle, va se coucher dans le lit d'autres
malades
, gâte sur le plancher et sur les meubles ; il est
ion mentale et d'automatisme procursif qui amènent l'internement du
malade
dans un asile d'aliénés, à l'âge de 41 ans. Les t
des accidents convulsifs et des troubles mentaux relevés chez notre
malade
nous paraît essentiellement déterminée par le vio
gibbosité plus ou moins accentuée due à l'écrasement des vertèbres
malades
par suite de la résistance et du poids des part
on à l'âge avancé ou chez les vieillards est très rare. Deux de ses
malades
avaient 68 ans ; Schwam observa la carie chez u
8 ans ; Schwam observa la carie chez une femme de 76 ans. Parmi les
malades
d'Alquier, l'une se trouva atteinte à l'âge de 70
ose des vertèbres qui amena des symptômes violents de la moelle. Le
malade
d'Ascenzi avait 68 ans. C'est pourquoi dans cer
portants ; sa femme n'a pas eu de fausses couches. Etat actuel. Le
malade
est un vieillard à ligure pâle, de taille moyenne
est assez vif. Membres inférieurs : la démarche est spastique ; le
malade
avance lentement en écartant les jambes ; couch
. Etat actuel. Membre supérieur gaucho plus faible que le droit. Le
malade
surmonte plus difficilement la résistance lors de
que. Le réflexe périostal est faible. Dans la position couchée le
malade
exécute lentement et avec effort tout mouvement
nsion. Le membre inférieur droit est plus faible que le gauche ; le
malade
peut à peine le soulever de manière même insens
sclini- ques. Le symptôme le plus frappant au moment de l'entrée du
malade
à l'hôpital était l'atrophie de petits muscles
ant sa progres- sion lente pendant la première période de séjour du
malade
à l'hôpital nous arrivons facilement à explique
ait en face de l'in- certitude dès la première période de séjour du
malade
. C'était à cause de la progression rapide de la
anées. Trois mois après son entrée à l'hôpital, nous voyons chez le
malade
les troubles de la sensibilité tactile s'ajouter
ôt que d'une syringomyélie qui ne progresse pas si vite. La mort du
malade
interrompt toute observation subséquente sans n
ns l'ensemble des symptômes cliniques obser- vés lors du passage du
malade
à l'hôpital, il nous faut reconnaître que cet a
ppement du mal de Pott. Ce n'est que six semaines après l'entrée du
malade
à l'hôpital que les douleurs apparurent dans les
iation de la sensibilité pour diagnostiquer la sy- rinbomyélie. Une
malade
âgée de 55 ans souffrait depuis longtemps de do
a carie des vertèbres était l'abcès froid. Si la mort prématurée du
malade
n'avait pas interrompu les observations, cet ab
? ) et mourut à l'âge de 58 ans, quelques jours après une chute. Le
malade
eut 4 frères et 2 soeurs, une desquelles est mo
ir de lunettes pour lire. Ce trouble date de l'année dernière. Le
malade
est entré dans la Clinique médicale de Gênes, sec
foncés, l'espace libre entre les paupières n'est pas grand, mais le
malade
nous dit qu'ils ont toujours été comme ça et il n
ou sont libres et ils ne causent au- cune douleur. , Démarche. Le
malade
ne fauche pas. Les pieds sont un peu plus écartés
t sur le bras, la main de l'exa- minateur est prise dans la main du
malade
, qui est légèrement fléchie dans ses doigts, ma
nc. On ne remarque aucune asymétrie, aucune déviation du rachis. Le
malade
s'assied sur son lit très facilement. Etant debou
raît tout à fait libre, normal. On peut dire la même chose quand le
malade
se courbe sur un côté. En arrière, on dirait il p
les sphinctériens. L'impuissance sexuelle persiste. Sensibilité. Le
malade
se plaint toujours de la sensation de constrictio
irrégulier, Le sacrum et le coccyx semblent normaux. A propos du
malade
que nous avons observé, nous ne répéterons pas
re du neuro-arthritisme, mais ce particulier étiologique à part, le
malade
n'a jamais souffert de rhumatisme articulaire,
et du traitement, qui quelquefois peut être chirurgical. Chez notre
malade
les symptômes d'une probable compression osseus
enons pas. Nous voulons seule- ment ajouter qu'au premier examen du
malade
, le nouveau signe de Babinski inversion du réfl
t. Observation (Pl. LIX). , lIIUe Az..., 66 ans. Anamnèse. - La
malade
ne se souvient pas de ses aïeuls ; ses parents so
pas de rhumatisme ni d'aucune autre affection méritant mention. La
malade
a eu trois frères : un d'eux est mort jeune d'u
ne soeur de 67 ans, rela- tivement bien portante). Histoire de la
malade
. Jusqu'à 15 ans elle a joui d'une santé parfaite.
aussi prise et ses mouvements limi- tés, - Dès le commencement, la
malade
s'était aperçue que, outre l'immobilité des han
n- tage. 1883. - Encore étudiant en médecine, je rencontrai cette
malade
; j'aurai dès lors à l'accompagner jusqu'au term
genoux, les pieds sont intacts et libres de leurs mouvements. La
malade
a seulement un décubitus pour dormir : le latéral
t la série opposée de précautions qu'elle prend pour se coucher. La
malade
marche difficilement, mais elle marche ; d'abord
la capitale, et reçue par une famille aussi pauvre qu'elle-même, la
malade
en vue de gagner quelque argent, fait de la cou
la main ou à la machine à pied. Sauf la torture de l'immobilité, la
malade
n'a pas, actuellement, d'autres souffrances ; l
, et qui disparaissent laissant la mobilité respective diminuée. La
malade
ne marche plus. 1904 (Photographie;. - Entre le
érieu- res et inférieures sont en contact avec les côtes libres. La
malade
regarde ses cuisses. Les articulations des ge
ssion réciproque du sternum et du pubis est encore plus grande ; la
malade
est complètement pliée comme un portefeuille ; so
uscles des fesses et des bras. Sen- sibilité parfaite. 9991. - La
malade
meurt en asystolie après les plus douloureuses so
sé plus d'un demi- siècle, depuis les 15 ans jusqu'aux 66 ans de la
malade
. III. L'extrême courbure de la colonne vertébra
eu- res et supérieures comprimaient fortement les fausses côtes. La
malade
pliée en portefeuille présentait une attitude e
ourrait, en effet, figurer de cette façon l'attitude dernière de la
malade
. IV. L'évolution longuement progressive de la m
dernière de la malade. IV. L'évolution longuement progressive de la
malade
. Depuis qu'elle a commencé, elle progresse touj
entue toujours, au contraire de ce qu'on observe sur la plupart des
malades
, chez lesquels le processus se développe pendan
opsie. La tumeur a été diagnostiquée quinze mois avant t la mort du
malade
; mais il ne s'est laissé opérer que dans la derni
CAS DE TUMEURS DE L'ANGLE PO\TO-CÉHI : BELLEU1 Il 1 ! ) ) Quand le
malade
regarde en haut il ressent une impression désagré
oite. Il présente un léger degré de lagophtalmie à droite. Qnand le
malade
ferme les yeux lentement, l'oeil droit montre u
tout son travail se réduit à couper et il est même pénible pour la
malade
. Quand elle se retourne, l'équilibre lui manque
toire, en regardant en face et horizontal en regardant à gauche. La
malade
ne peut pas regarder à droite. Facial paralysé
t le muscle droit interne de l'oeil gauche semble être parésié : la
malade
présente un certain degré de déviation conju- g
bilité pharyngienne est aussi atteinte du même côté. ' Vision. La
malade
se plaint d'une certaine diminution de vision. L'
nouvel examen pour préciser la tuméfac- tion des papilles, mais la
malade
, de difficile observation, est partie de Lis- b
chaise tournante donne les résultats suivants : quand on tourne la
malade
à droite (10 tours), le nystagmus s'exagère à gau
s s'exagère à gauche et quand on la tourne à gauche, il diminue. La
malade
ne sent pas de vertiges pendant ces épreuves. L
supérieur droit présente un certain tremblement. Quand on oblige la
malade
à mettre le doigt de sa main droite sur son nez,
Ponction lombaire. Liquide sans pression. Pas de lymphocytes. La
malade
a suivi un traitement par le mercure et par l'iod
mercure et par l'iodure sans aucun résultat. 6 septembre 1912. La
malade
écrit de la ville où elle réside. Elle ne va pa
ier. Il vient me consulter le 5 juin 1912. Au mois d'avril 1911, le
malade
a obtenu, par concours, une place dans les atel
ls ont apparu avec les céphalées. Ils avaient lieu surtout quand le
malade
se levait. Les céphalées ont diminué il y a cin
il y a cinq mois. Aujourd'hui elles apparaissent seulement quand le
malade
se lève et il y a même des jours où il ne les res
res du côté droit. Catalepsie cérébelleuse. Nystagmus. Quand le
malade
regarde en haut le nystagmus est vertical et lé
er degré de lagophtalmie à droite, seulement percep- tible quand le
malade
ferme les yeux lentement. Pas d'autres signes de
L'épreuve de la chaise tournante donne les résultais suivants : le
malade
ne sent pas de vertiges apràs la centrifugation
gauche. Vertiges voltaïque de Babinski. Pôle positif à droite ; le
malade
tombe de ce côté avec 7 milliampères. Pôle posi
ès la cen- trifugation est positive. Avant et après la manoeuvre le
malade
cherche, le point de la même manière, surtout à
céphalée a eu de grandes intermittences et est plus forte quand le
malade
se lève. Elle a diminué dans deux des cas et es
a diminué dans deux des cas et est plus forte après les efforts des
malades
. La percussion de la tête n'a pas précisé la ré
papillaire. Dans deux cas (I et III) il n'existe pas. Chez l'autre
malade
(II) il y a névrite du nerf optique et on ne peut
ois cas. Ralentissement du poids. Le pouls estnormal chez les trois
malades
, Ponction lombaire. Hypertension dans un seul c
dans aucun des trois cas. 426 E. MONIZ Etat psychique. Le premier
malade
a présenté un certain degré d'af- faiblissement
enne maîtresse (Idées de persécution). La mentalité des deux autres
malades
était normale. Les symptômes de localisation so
localisation sont bien précis dans les trois cas. Vertige. Tous les
malades
présentent des vertiges, tombant toujours du cô
est positive dans les trois cas. Au tabouret tournant. Les trois
malades
n'ont pas présenté de ver- tiges. Nystagmus.
e premier et le troi- sième. Dans les premières observations de ces
malades
on n'observait qu'un petit degré de lagophtalmi
malades on n'observait qu'un petit degré de lagophtalmie quand les
malades
fermaient lentement les yeux. La paupière dioit
t son parcours. Le VIe nerf droit est pris à droite chez la seconde
malade
avec parésie des mouvements conjugués de l'autr
hésie et hypoesthésie). Le réflexe cornéen est aboli chez les trois
malades
yUppenlieim). , Le IX. nerf est pris chez les t
s trois malades yUppenlieim). , Le IX. nerf est pris chez les trois
malades
. Troubles cérébelleux. Dysmétrie surtout très a
ois cas, catalepsie cérébel- lieuse très appréciable chez les trois
malades
. Pas d'as,ljncrgie et pas de parole scandée.
T FOIx En 1910, toujours même diminution de la force à droite. Le
malade
est très obnubilé et l'examen difficile. Les ré
nt. L'examen est très difficile vu l'état de fai- blesse extrême du
malade
. Le réflexe cutané plantaire manque souvent, se
à l'accommodation conservée avec signe de Robertson unilatéral. Le
malade
meurt le 9 décembre 1910 emporté en sept jours pa
n- Duchenne. C'est en 190S, deux ans après son hémiplégie, que le
malade
a, pour la pre- mière fois, remarqué que sa mai
xamen médi- cal à ce point de vue remonte à 1908. A cette époque le
malade
racontait avoir autrefois souffert de douleurs
l'autre. CA corne antérieure, côté sain. CA' corne antérieure, côté
malade
CP corne postérieure, côté sain. CP' corne post
malade CP corne postérieure, côté sain. CP' corne postérieure, côté
malade
. CdA cordon antérieur. CdP cordon posté- rieur.
. CdP cordon posté- rieur. V vaisseau, côté sain. V' vaisseau, côté
malade
. Z aspect réticulé d'une partie du cordon antér
les cellules normales de la corne) ; 3" la corne postérieure du côté'
malade
est étriquée et ne contient pas autant de fibre
la main n'a été observée que dans les der- niers jours de la vie du
malade
à l'occasion de son ictus. On a donc peu de ren
é 6 ans auparavant sans grande douleur par les muscles du pouce. Le
malade
attribue cette amyo- tropbie à son métier et ne
u bras sont res- pectés des deux : côtés. La face est conservée, le
malade
serre assez bien la main. Il n'y a pas d'autre
asie terminale. Le 10 mai. ' Hémiplégie droite à début diurne. Le
malade
s'est trouvé paralysé en éplu- chant des pommes
ysie oculaire, mais hémianopsie droite très nette. En même temps le
malade
est aphasique. ' Réflexes rotuliens et achillée
crémastériens très diminués. Le pouls est régulier. Le 17 mai. Le
malade
qui s'est amélioré progressivement s'aggrave à no
servation III Sur ce cas, les renseignements cliniques manquent, le
malade
n'ayant pas rrc. 8. - Obs. Il. Téphromalacie an
ur de cette hypothèse. Observation IV IL ? 82 ans, ménagère. La
malade
est une grande sénile et l'interrogatoire est imp
ystème nerveux. - Rendu difficile par les ankyloses et l'état de la
malade
. Réflexes rotuliens : impossibles à obtenir, en
atrophie et l'état des réactions électriques. En résumé, chez une
malade
atteinte d'arthrite chronique de la colonne et
menuisier; syphilis à 20 ans, 7 enfants dont 3 morts en bas âge. Le
malade
vient consulter pour faiblesse des mains surtout
La force est conservée à tous les segments du membre inférieur. Le
malade
marche bien. La force est conservée également au
iveau du bras et de l'avant-bras. Les mains sont moins fortes et le
malade
accuse une faiblesse dans la façon dont il serr
serre la main. Les mouvements des interos- seux sont très gênés, le
malade
écarte mal les doigts à droite et à gauche, l'ex-
est de même pour les mouvements du pouce qui se fout sans force, le
malade
est incapable de s'opposer au passage du doigt
ents du petit doigt se font bien, sauf l'adduction et l'abduction. Le
malade
parvient sans trop de difficulté à prendre une
, pas d'enfants, pas de fausses couches. Pas de syphilis avouée. La
malade
a refusé la ponction lombaire. Elle présente une
rienne droite. L'affection a débuté il y a dix ans. A ce moment, la
malade
ressentit des douleurs assez vives dans la main
ie a débuté vers la même épo- que, elle n'évolue plus au dire de la
malade
depuis six, sept ans déjà. Cepen- dant elle a d
craint, dit-elle, que celle-ci ne se prenne. Malgré son atrophie la
malade
peut coudre, et cependant l'opposition lui est
par exemple, de ramasser une épingle sur une surface plane. Mais la
malade
y supplée par un mouvement d'adduction du pouce
lisme. Pas d'antécédents sa- turnins. Depuis 1 an 1/2 environ, le
malade
ressent de vives douleurs dans la main droite.
beaucoup diminué. En même temps la main droite perdait sa force, le
malade
avait beaucoup de peine pour écrire, il lais- s
sont égaux d'un côté à l'autre. Ponction lombaire refusée par le
malade
. Wassermann négatif. Pas de troubles de la se
Wa..., 78 ans, ménagère. Atrophie thènariennc congénitale . La
malade
dit avoir été toujours plus faible de sa main gau
trophie de l'éminence thénar. Rien de semblable du côté droit. La
malade
n'a jamais souffert, mais l'accouchement de sa mè
l'extension de la main peut être un peu moins bien qu'à droite. La
malade
serre également un peu moins fort à gauche qu'à
En outre, grand strabisme qui frappe dès le premier a bord. A) Le
malade
est un tabétique ou tout au moins un tabétisant.
l'éminence hypothénar dont l'épaisseur est également diminuée. Le
malade
se plaint en même temps d'une diminution de la fo
ns les mêmes muscles au courant gal- vanique. En résumé, c'est un
malade
atteint de syphilis nerveuse, à type de tahes s
Les mouvements d'ab- duction et d'opposition se font sans force. Le
malade
est très gêné pour écrire, il ne peut pas ramas
ital existent. Pas de troubles objectifs nets de la sensibilité. Le
malade
perçoit le pinceau, mais dit le sentir diffé- r
nne par névrite, il est difficile de rien affirmer sur ce point, la
malade
était au moment de l'examen dans l'im- possibil
e peu décevante et cela pour deux raisons La première est que ces
malades
ont souvent autre chose que leur atrophie théna
es cordons postérieurs. c) Qu'ils étaient abolis uniquement du côté
malade
dans un autre cas. Dans ce cas il y a eu autops
ou extrêmement diminué du côté sain, net- tement plus fort du côté
malade
. » e) Enfin dans un cas d'atrophie congénitale,
ophie congénitale, le réflexe radial était un peu plus fort du côté
malade
, elle réflexe cubital très diminué du même côté.
pose pas au dia- gnostic de téphromalacie. Leur abolition du côté
malade
a coïncidé avec une névrite unilatérale égaleme
unilatérale également. Il existe des cas où l'on observe du côté
malade
un réflexe radial plus fort que celui du côté s
intense avec intégrité des cen- tres nerveux. Or plusieurs de ces
malades
avaienl des mains dulype Aran-Duclienne et ceci
ont trail en réalité un tout autre type d'amyotrophie. Ce sont des
malades
atteints de lésions diffuses, ayant presque tou
cerne des atrophies musculaires plus ou moins progressives chez des
malades
atteints de syphilis cérébro-spinale.L'on peut
vri tiques. C'est ainsi que nous avons eu l'occasion d'examiner une
malade
atteinte de poliomyélite antérieure ancienne et
ssion. Nous en résumérons pourtant les éléments. 1° Quand chez un
malade
à liquide céphalo-rachidien normal on consta- t
on conclura à la lésion périphérique névritique. 2° Quand chez un
malade
à liquide céphalo-rachidien pathologique, on co
e isolée avec conservation des réflexes radial et cubi- tal du côté
malade
, on conclura à la lésion centrale, médullaire.
ue.Ces deux raisons nous ont engagé à publier l'ob- servation d'une
malade
acromégale que nous eûmes l'occasion de voir pour
out le corps, avec contraction des muscles de la face. Cependant la
malade
, plongée dans un état de torpeur, cau- sait par
tte fois par le côté droit. Elles sont nombreuses,violentes,mais la
malade
ni ne se mord la langue, ni n'écume. Un médecin
ntourage dit qu'elle n'a jamais été au-dessous de 1.000 grammes. La
malade
arrive ce matin fui, l'hôpital, dans le coma. Ell
s mains qui sont en battoir, le volume du nez, le prognathisme : la
malade
est certainement une acromégale ; mais on ne s'
pas en ce moment à ce détail, en raison de son état. Le soir, la
malade
reste dans le coma. Elle a pris sept crises dans
ma persiste, se produit encore trois petites crises convulsives, la
malade
succombe il z heures de l'après-midi. Analyse d
savoir si le coma et les crises convul- sives constatés chez notre
malade
doivent être rattachés à l'urémie. En remarquan
and secours, mais, étant donné les circonstances dans lesquelles la
malade
fut observée, le peu de temps que nous pûmes la s
tionnée spécialement dans la plupart des observations. Cependant la
malade
(1) Ascoi.iet F¡f1AHI, Ueben néphrolysine, Berl
réquemment l'or- gane est augmenté de volume et de poids. Les trois
malades
de Huchard étaient des cardio-vasculaires, avec
e dont nous parlons. Nous donnons d'abord les observations de nos
malades
(en résumé). Observation I (PI. LXIII). A. \L
bservation I (PI. LXIII). A. \L ? 35 ans, mariée. Les parents de la
malade
ainsi que sou frère et sa 4 lt)1 Il OBREGIA, PA
4 lt)1 Il OBREGIA, PAHHON ET URECHIA soeur ne vivent plus, mais la
malade
ne peut pas nous préciser de quoi ils sont mort
la malade ne peut pas nous préciser de quoi ils sont morts. Notre
malade
n'aurait pas eu la syphilis (mais cette informati
n'a eu qu'un seul enfant mort deux semaines après la naissance. La
malade
a suivi les quatre classes de l'école élémentai
hospice on fut frappé au point de vue somatique par l'obésité de la
malade
. Son poids est de 97 kil. 500. La taille 1 m. 4
-latérale du thorax un peu au-dessous du dernier. La figure de la
malade
est arrondie, bouffie, les fentes palpébrales son
ent prononcé de la mémoire. Le sentiment de la pudeur est perdu, la
malade
se déshabille et garde des altitudes indécentes
s ont eu 12 enfants dont ne vivent plus que 4, parmi lesquels notre
malade
. Le malade a souffert de variole pendant l'enfa
nfants dont ne vivent plus que 4, parmi lesquels notre malade. Le
malade
a souffert de variole pendant l'enfance. 11 y a 1
ffert aussi d'une paralysie faciale, il y a sept ans. En 1907, le
malade
- d'après ses propres déclarations - était excité
ychiques beaucoup plus importants. L'un de nous (Obregia) (1) a vu le
malade
(en ville) pendant qu'il présentait cet état. C
e persécution ont commencé à se manifester. A ce point de vue notre
malade
représente un exemple du trouble que l'un de nous
na des réac- tions positives. 5 ou 6 jours après l'internement le
malade
devint irascible, adresse des inju- res il ceux
médicale, n° 11, 1909. xxv .il 466 OBREGIA, PARHON ET URECHIA
malade
répond cette fois avec difficulté aux questions q
re de mercure, 2 centigrammes tous les deux jours. 15 février. Le
malade
parle un peu plus, la mémoire semble meilleure, i
est mieux orienté. Boulimie. A commencé il engraisser. Le poids du
malade
au mois d'août fut trouvé de 97 kilogrammes. Sa t
. Sa taille : 1 m. 68. La circonférence périabdominale= 1 m.175. Le
malade
a présenté dans l'hospice plusieurs ictus avec
cause de sa mort. Sa mère est bien portante. Nous igno- rons si le
malade
a eu la syphilis. Il a une fillette de 6 ans. Est
aux, dans la langue et les doigts. Dy- sarthrie prononcée. Poids du
malade
: 72 kilos. Au point de vue psychique ou consta
s phénomènes délirants. On note en outre une boulimie accentuée, le
malade
mange tout ce qu'on lui donne et ramasse toutes
ent. Observation IV. Dans la quatrième observation il s'agit d'un
malade
(A. P.), âgé de 42 ans, ayant subi l'infection
as d'enfants. La maladie se manifesta d'une façon nette en 1909. Le
malade
devint vio- lent. Il voulait étrangler sa femme
lent. Il voulait étrangler sa femme. Dans l'hospice on nota que le
malade
est d'une « constitution médiocre ».On trouve e
illon halano-prépulial. Au point de vue psychique on observe que le
malade
est assez bien orienté, la mémoire, l'attention
l mental assez bon. On observe des idées délirantes de grandeur. Le
malade
, DE l'obésité DES paralytiques généraux 467 a
Malgré un traitement spécifique (injections de calomel), l'état du
malade
s'est empiré. Il commença en outre à engraisser
e déclina. Il eut à plusieurs reprises des attaques convulsives. Le
malade
succombe. A la nécropsie on nota que la longueu
érale une douzaine de gros lipomes se développèrent sur le corps du
malade
. Ce cas montre que la surcharge adipeuse dans l
tion est légèrement exagérée, ce qui a été peut-être le cas chez le
malade
de l'observation en question, car l'aspect histol
É DES PARALYTIQUES GÉNÉRAUX 471 une exagération de l'appétit et les
malades
se nourrissant abondamment peuvent arriver à l'
nt à prendre en considération. Il en est ainsi pour la boulimie des
malades
, leurs antécédents alcooliques, leur alimentati
ble nutritif. Au point de vue symptomatique, notons que 2 de nos 4.
malades
ont présenté des ictus avec convulsions épilept
senté des ictus avec convulsions épileptoides. L'étal mental de nos
malades
a été un étal de démence progressive. Ce n'est qu
culté à marcher. Antécédents personnels. - Mlle B... n'a jamais été
malade
. Elle se souvient que, vers l'âge de 8 ans, ell
iennent pourtant plus souples. Premier examen. - Le 27 mai 1912, la
malade
qui, de prime abord, donne l'impression d'être
vement d'adduction. La sensibilité et la motilité sont normales. La
malade
accuse de la lassitude et un peu d'engourdissem
achon, de 14 cm. et 8 cm. 5 de Hg. * L'analyse des urines, que la
malade
dit être celles de 24 heures, faite le 5 juin 1
d'hui classique, du trophoedème de M. Henry Meige. Plus infirme que
malade
, cette femme présente parallèlement à l'hy- per
, les membres inférieurs en un tronc de cône à base inférieure ; le
malade
a un passé exotique ; l'oedème est plus ou moin
est trop caractéristique pour être confondu avec l'adipose de notre
malade
; mais des formes atté- nuées et localisées son
ractère circonscrit de ces tumeurs les écarte de l'adipose de notre
malade
, également distincte des liponzes simples et de l
et l3ettsaude. L'adipose segmentaire reconnue et admise chez notre
malade
, nous avons cherché dans la littérature médical
voici, résumé : A son entrée à l'hôpital, le 4 ? décembre 1908, la
malade
présente de l'amai- (1) ]3ouRc-y et Laignel-Lav
eu aucun trouble ovarien ou thyroïdien. , D'autre part chez noire
malade
comme chez celle-ci existaient des mani- festat
ormes. Comme l'a dit parfaitement Henry Meige (2) à propos de notre
malade
« la répartition du pannicule adipeux sous-cuta
principales). Et ce qui est particulièrement remarquable chez cette
malade
,c'est le contraste entre la maigreur de tout le
phoedéme paraissent avoir été antérieurs. Pour en revenir à notre
malade
, en raison de la- brièveté des règles, de la pe
t, nous avons noté, chez des femmes normales, de même âge que notre
malade
, des différences dans cette épaisseur liés entre
NOLIPOMATOSE . (TYPE LAUNOIS) . PAR M. TRÉNEL et F ASSO u. Le
malade
D..., maçon, âgé de 58 ans, entre a l'asile de Vi
ière intervention chirurgicale au niveau de la nuque : on enlève au
malade
1.600 grammes de tissu graisseux. Nouvelle opér
l nous a été donné d'examiner l'adénolipomatose dont est atteint le
malade
depuis dix- huit ans environ. Il s'agit d'une
centimètres au-dessus du coccyx. Dans toute son étendue, le dos du
malade
prend un aspect capitonné dont une de nos photo
lle nota- ble, sauf pour la tumeur de l'épigastre : à ce niveau, le
malade
éprouve une sensation continuelle de lourdeur q
endent vers un développement progressif, n'auraient pas, d'après le
malade
, un volume constant ; elles traverseraient des pé
st atrophié : le scrotum est rétracté. On ne sent pas, chez notre
malade
, le corps thyroïde, atrophié, ou rendu inaccess
car il s'agit d'un examen extemporané qui n'a pas été renouvelé, le
malade
n'ayant fait que passer dans le service ; voici l
hie demeure toujours aussi obscure. Après Hayem qui considérait son
malade
comme atteint deiymphadénome ganglionnaire, var
rd déclarent avoir toujours trouvé du tissu lipomateux pur chez les
malades
de ce genre qu'ils ont opérés ; ils font remarq
s d'un cas d'adéno-lipo- matose qui nous paraît être celui de notre
malade
lui-même. Schéma tiré de la Revue de chirurgie,
notre malade lui-même. Schéma tiré de la Revue de chirurgie, 1909.
Malade
de Lenormant et Verdun. Les traits noirs marque
gicales. 488 TRÉNEL ET FASSOU Ce qui fait surtout l'intérêt de ce
malade
, c'est que son affection cons- titue un des cas
est à ce litre que nous avons donné pour illustrer l'observation du
malade
, quelques-unes des photographies que l'un de nous
la vie et il a em- ployé déjà l'électricité dans le traitement des
malades
. Il a guéri plus de 50 malades. Dans son célè
l'électricité dans le traitement des malades. Il a guéri plus de 50
malades
. Dans son célèbre écrit : Dlagia nat'uralis ou
ne demi-heure ou selon les circonstances dans un délai plus long un
malade
atteint de paralysie, ce que l'on ne pouvait pas
au reproche qu'il ne lui est pas permis comme prêtre de soigner les
malades
par l'électricité et que c'est contre la justice
ux d'ailleurs; Dieu a recommandé aux prêtres de soigner partout les
malades
par les mois : Iteet curale ubi. que ill si nno
ructions des chambres médicales d'aujourd'hui. Divis conseille au
malade
de consulter tout d'abord le médecin qui prescr
de nou- veaux médicaments et quand ils n'ont non plus de succès, le
malade
doit essayer l'électricité, qui naturellement n
le médecin ne doit pas prescrire au contraire les médica- ments aux
malades
surtout aux pauvres, car si l'électricité ne prod
avorable elle n'est au moins nocive ni à la santé ni à la bourse du
malade
. Du reste les pharmaciens pourraient électriser e
lade. Du reste les pharmaciens pourraient électriser eux- mêmes les
malades
à la prescription du médecin, dit Divis en termin
uliens (Conservation et retour des - z dons le tabès, a propos d'un
malade
at- teint de crises gastriques tabétiques) (2 p
ervation et retour des réflexes lotuliens dans le - ; à propos d'un
malade
- atteint de crises gastriques tabettques) (2
r des réflexes ro- tuliens dans le tabes dorsalis ; à propos d'un
malade
atteint de crises gastriques tabétiques (2 pl.)
mamelle qui se prend, là l'appareil sécréteur de l'urine ; chez tel
malade
l'agent infectieux des oreillons va se localise
ui ont été publiés récemment par M. Glénereau`; la plupart de ses
malades
avaient déjà présenté antérieurement des accide
d, amélioration sensible qui va en s'accentuant, et le 7 janvier le
malade
est guéri. Dans le mémoire de Lyncha consacré
ions des sens et bourdon- nements d'oreille. La face était pâle, le
malade
excité et nerveux; pendant la nuit, délire viol
s. On connaît les deux cas qu'il avait observés : chez le premier
malade
, au déclin des oreillons, anxiété inex- primabl
hyperesthésie, de la photophobie, du délire, et enfin du coma. Le
malade
qui fait l'objet de sa sixième observation fut
phie marquée. Les pupilles continuent à être très dilatées, et le '
malade
s'émotionne facilement quand on lui parle. Les
t au bout de cinq jours, les symptômes graves avaient disparu. Le
malade
guérit rapidement. Il est regrettable que ce fa
rvation rapportée récemment par 11Z. Sorel', et c'est à peine si le
malade
a recouvré l'intégrité de la parole au bout de
essionnel et cesse momen- tanément quand on provoque l'attention du
malade
. "Au délire succède un abattement des plus marq
e. Les réponses sont lentes ; la langue, qui parait moins mobile au
malade
, fourche sur certaines syllabes ; les mots sont
niil., d3c. 1883). MANIFESTATIONS MENINGITIQUES DES OREILLONS. 9
malade
, l'idéation est intacte, la conception des mots n
étant oubliée au temps même où les premières sont prononcées. Le
malade
sort de l'hôpital le 2 juillet; ses forces restan
l'atteinte du cerveau est plus profonde et plus persistante ; notre
malade
présente de l'aphasie et une hémiplégie droite
(père et mère) sont bien portants; jamais, dit-il, il ne les a vus
malades
. Le z ? mars 1883 (il régnait à ce moment au 32
ment au 32° d'artillerie une épidémie d'oreillons qui atteignit t5t
malades
), il est admis à l'infirmerie pour des oreillon
s parotidiennes. La tuméfaction commence à diminuer dès le z5 et le
malade
paraît en bonne voie. Le 28 au soir, le malad
er dès le z5 et le malade paraît en bonne voie. Le 28 au soir, le
malade
est pris subitement de vomissements d'abord ali
, et perd connaissance. L'un de nous, appelé immédiatement, voit le
malade
quelques ins- tants après et le trouve dans un
nnais- sance ; rien ne rappelle les phénomènes épileptiformes. Le
malade
est envoyé à l'hôpital d'urgence. Le 29 mars, à
notable, 38°, 8 le matin, 39°, 5 le soir. De plus on apprend que le
malade
a uriné au lit, et on constate qu'il s'agit d'u
sculaire et l'hémianesthésie ont presque complète- ment disparu. Le
malade
, qu'il avait encore fallu sonder la veille, uri
i une marche régulièrement décroissante est aujourd'hui normale. Le
malade
commence à avoir un peu d'appétit, mais il est
ent cette observation, nous ajouterons seulement qu'au moment où le
malade
a été perdu de vue, l'aphasie avait disparu pre
cussion d'un cas d'hémiplégie droite et d'aphasie survenues chez un
malade
atteint de fièvre typhoïde, M. Vulpian en a adm
pian en a admis la possibilité. Il conclut ce- pendant que chez son
malade
il y avait plutôt une thrombose de la sylvienne
atation pupillaire, nous semblent nettement se rattacher chez notre
malade
à une hyper- hémie active des méninges et de la
nt se dégage des observations que nous avons rapportées : chez le
malade
de Janson-Zuède, les accidents cédèrent en peu
ssions sanguines locales et aux pur- gatifs. Il faut donc, chez les
malades
ourliens présen- NEVRALGIE ET PARALYSIE OCULAIR
avons eu l'occasion de voir et 16 CLINIQUE NERVEUSE. d'étudier la
malade
dont nous publions ci-après l'ob- servation.
ytrophiques dans la famille. Depuis l'âge de six ou sept ans, cette
malade
éprouve chaque année au printemps des crises de
nsitoire des muscles de l'oeil dont voici la description : quand la
malade
se réveille, elle ressent une sorte « d'engour-
t, vers neuf ou dix heures du matin, elle atteint son maxi- mum. La
malade
éprouve une soif d'air intense, ouvre toutes le
isparaissent peu à peu. La diplopie a été assez gênante pour que la
malade
ne pût sortir sans être accom- pagnée. 11 y a,
11 y a, entre chaque crise, des périodes de sept à neuf mois, où la
malade
est tout à fait bien n'éprouvant ni dou- leur n
ar de la diplopie sans chute de la paupière. Depuis cinq ans que la
malade
est mariée, les crises sont . encore moins fort
oscopiques. Les phosphènes sont beau- coup plus intenses sur l'oeil
malade
que sur l'oeil droit. Le nerf sus-orbitaire gau
pour le droit interne qui est le plus intéressé. Instinctivement la
malade
tient le regard fixé à gauche et en bas. Dans c
ir, après l'accès, a donné les mêmes résultats. Le 46 janvier, la
malade
, qui a pris de fortes doses de qui- nine va bea
ris et du muscle ciliaire. Observation V, de Thomsen2 (résumée). Le
malade
, actuel- lement âgé de trente-quatre ans, d'une
uis l'âge de treize ans, à la suite d'un traumatisme céphalique, le
malade
, a des attaques d'épilepsie. L'auteur fait rema
squ'à l'accès suivant. Remak n'a pas examiné le champ visuel de son
malade
. Il pense que Môbius a tort de considérer son o
paralysie oculaire. 21 Observation VII (résumée)'. Jeune négociant
malade
de- puis quatre jours, ayant, lorsqu'il fut vu
L'acuité visuelle (examinée avec un diaphragme) ne mesurait du côté
malade
que 4/6, tandis qu'elle était normale du côté s
dioptrie. L'accommodation était tellement diminuée à droite que le
malade
, pour lire les caractères d'impression de gros-
d'un verre convexe de 4j5 diop- trie. En outre de la diplopie, le
malade
se plaignait d'une dou- leur sourde et térébran
rosses veines rétiniennes. D'après les renseignements donnés par le
malade
, cette affection, dont il a fréquemment éprouvé
tre très souvent, environ toutes les quatre ou six semaines, dit le
malade
; elle est toujours précédée des mêmes douleurs
NIQUE NERVEUSE. ' - L'emploi du courant constant aurait, d'après le
malade
, quel- quefois diminué la durée de la paralysie
ait seule complète, mais non celle de la paralysie, car, d'après le
malade
, il conservait une pupille un peu élargie et un
quand il regar- dait fortement à droite. Manz n'a pu observer son
malade
que pendant quelques jours, celui-ci ayant voul
lacunes de l'observation (lacunes dues à ce qu'il n'a pu étudier le
malade
que plusieurs jours après le début de l'affecti
qui à première vue nous semble peu probable étant donné l'âge de la
malade
. ' . , 24 CLINIQUE NERVEUSE. celles-ci (1 ou
u'il n'existait pas ; il est vrai qu'au moment où nous voyions la
malade
, la période aiguë avait en partie disparu. Au p
- laire commun gauche; celle-ci avait disparu le 20 septembre. La
malade
affirme que depuis son enfance, tous les ans, d'u
sie totale persistant jusqu'à la fin d'octobre. - Lorsque je vis la
malade
au commencement de novembre, on ne remarquait p
ulaire commun ne se contractaient plus. Le peu d'intelligence de la
malade
et son manque de connaissance de l'allemand ne
est difficile d'accepter l'opinion émise par Weiss que, chez cette
malade
, la paralysie de la troisième paire était due à
cette cause, mais si réellement (et vu le peu d'intelligence de la
malade
et son manque de connais- sance de l'allemand,
dissement de la face à gauche et dans la moitié de la langue; la
malade
mourut subitement ou du moins très rapidement,
s, lorsque ces paralysies éclatent; il n'est pas rare de voir des
malades
qui ont eu, à deux ou trois reprises différente
bénignes à cause de la facilité avec laquelle elles guérissent. Un
malade
vient consulter l'un de nous il y a deux ans po
fficier supérieur, dont B... est l'ordonnance depuis vingt ans : le
malade
, qui jouissait d'une bonne santé habi- tuelle,
leptomanie ; pas d'ictus apoplectique. A son entrée à l'hôpital, le
malade
présente de l'aphasie, ou plutôt de l'amnésie v
é générale et spéciale. Les sphincters sont frappés de parésie : le
malade
a des évacua- tions vésicales et alvines involo
ise, les contrac- tures augmentent et s'étendent au côté gauche. Le
malade
reste immobile et rigide dans son lit; il répon
ossible, la dégluti- tion elle-même se fait de plus en plus mal; le
malade
, cependant, n'a pas, et n'a jamais eu de vomiss
face (des lèvres en particulier), la peau desséchée et terreuse, le
malade
meurt dans le marasme le 21 mars, à 6 heures du s
a) Nous avons noté dès les premiers jours qui ont suivi l'entrée du
malade
à l'hôpital, les phénomènes d'hémi- plégie et d
ne explication très simple de l'absence d'hémianesthésie chez notre
malade
; effectivement, s'il n'y a pas de centres sens
rps opto-striés 1. L'hypothèse que nous avions formulée au lit du
malade
, d'un processus secondaire descendant, ne nous
Enfin, un signe de la plus grande valeur appuyait notre opinion, le
malade
vivant, c'est l'existence du réflexe tendineux,
trochanters, et la réduction a dû être faite dans une période où le
malade
avait des alternatives de phénomènes graves d'e
ervé aucun trouble. Ne voulant pas rester à charge à sa famille, le
malade
entre à l'hôpital le 27 mars. jE<atae< :
re supérieur sont possibles mais lents, limités et très faibles; le
malade
peut soulever légèrement la jambe et la cuisse
parait nette, la parole est libre. Il est facile de faire manger le
malade
; la miction, en quantité normale et les selles,
sont exclusivement volontaires. Il n'y a pas de vomissements. Le
malade
n'est soumis à aucune médication interne autre qu
est exagéré du même côté. 25. Pour la première fois aujourd'hui, le
malade
ne peut répondre aux questions : si on le press
tractures s'accentuent dans le sens de la flexion et persistent. Le
malade
pleure souvent. 36 pathologie nerveuse. 1 ? m
passagers. Souvent, et c'est un caractère impor- tant à noter, les
malades
semblent marcher de mono- manie en monomanie, e
ditaire. Dès lors, chacun des phénomènes bizarres observés chez les
malades
, chacune des mono- manies, en un mot, n'a plus
n de la ville porte : « Epilepsie avec troubles intellectuels ». Le
malade
présente en effet depuis l'âge de dix-sept ans
est morte dans une maison de santé. Parmi les collatéraux de notre
malade
, nous trouvons : . Un frère mort en venant au
ignements que nous avons pu recueillir sur les antécédents de notre
malade
. Ils sont malheureusement un peu incomplets, en
de vertiges, pas de pâ- leurs subites, pas de moments d'absence. Le
malade
n'urinait pas au lit. La première attaque d'é
r comme de nuit. Très souvent, un mal de tête violent prévient le
malade
qu'il va tomber, il peut se baisser pour éviter l
est manifesté par des déclarations d'amour qu'il faisait aux jeunes
malades
, soignés avec lui. Dernièrement encore il était
le directeur de l'asile de Bétel a supplié la famille de retirer le
malade
. Sorti de l'asile, il y a un mois environ, il a
rouvons la confirmation de ce que nous avan- cions plus haut. Notre
malade
est un type d'héréditaire. Stigmates physiques
l'espèce, ils sont bien caractéristiques de l'état mental que notre
malade
tient de ses ascendants héréditaires. Dans notr
ble que le diabète se com- plique d'une maladie de Bright et que le
malade
meure' avec l'ensemble symptomatique désigné so
rgogne TROUBLES NERVEUX DANS LE DIABÈTE CHEZ LES FEMMES. 57 et le
malade
exhale cette odeur aigrelette, éthérée, qui indiq
matiques ne sont pas moins bien tranchées. Dans le premier cas, les
malades
tombent progressivement ou brusquement dans un
lesse extrême; rapidement, cet état de faiblesse devient tel que le
malade
ne peut se soutenir et est obligé de garder le
ilement perceptibles, et en vingt-quatre ou quarante-huit heures le
malade
succombe, sans avoir présenté d'autres symptôme
tions étant, d'ordinaire, fort incomplètes, et l'aspect comateux du
malade
ayant seul frappé l'attention du médecin. Aujou
ement de la somnolence, d'où il est, en général, facile de tirer le
malade
, un état de torpeur intellec- tuelle analogue à
quantité d'urine rendue est plutôt augmentée que diminuée chez ces
malades
, et la fonction glycogénique du foie ne parait
bout de quelques jours, se produisit une fai- blesse générale de la
malade
, sans perte de connaissance, suivie rapidement
nt, que la réaction symptomatique soit complète ou incomplète, le
malade
est pour nous un acétonémique. Nous précisons ce
ées; tantôt on ne les constate qu'en flairant en quelque sorte le
malade
, tantôt elles sont tellement intenses et pénétran
ette dyspnée. « La respiration, dit Kussmaul, se fait comme si la
malade
avait soif d'air, avec une violence singulière qu
ent au coma mortel. Dans d'autres cas, l'intensité est moindre; les
malades
se plaignent d'une sensation de dyspnée continu
de l'éther, est une action excitante. Il est vraisemblable que les
malades
réagis- sent dans une certaine mesure suivant l
ui dominent; un changement brusque dans les habitudes cérébrales du
malade
: une gaieté ou une vivacité anormales, une irr
vation personnelle, un interrogatoire détaillé de l'entourage du
malade
permet toujours de relever quelques-uns des symp-
blesse générale, d'anéantissement physique, qu'accusent tous les^
malades
et qui n'est d'ailleurs que l'exagération de la s
ésis- tible ; on peut encore attirer momentanément l'attention du
malade
, mais il retombe aussitôt dans sa somnolence demi
prédire à bref délai la terminaison fatale. C'est ainsi que chez le
malade
de notre Observation XXXVII l'acétonémie se tra
épigastre, accompagnée d'une dyspnée intense qui forçait parfois la
malade
à passer assise une partie de ses nuits, sans q
nous appelons l'acétonémie chronique. Les symptômes accusés par le
malade
sont les mêmes que dans l'acétonémie aiguë; mai
lement, d'affaissement, commun à toutes les formes d'acétonémie. Le
malade
, épuisé, torpide, 72 ' REVUE CRITIQUE. se meu
énétrante (Oss. VII, LU, CIV), qui im- prègne parfois la chambre du
malade
au point d'incommoder les personnes qui s'y tro
rminer immédiatement des accidents graves; ou bien l'organisme du
malade
est encore suffisamment résistant pour lutter ave
S FEMMES. 73 la réaction et l'odeur acétonique disparaissent, et le
malade
reprend son état de santé antérieur. Mais, aprè
es, une dernière crise finit par revêtir la forme grave aiguë et le
malade
succombe dans le coma à une intoxication plus c
esta, mais, cette fois, l'intoxication fut rapidement fatale, et la
malade
succomba en quatre jours. Le samedi, elle fut p
tense; le mardi survinrent des vomisse- ments, et dans la soirée le
malade
succomba dans une crise respiratoire. Nous ne
mie avortée le fait curieux signalé dans notre Observation XLIX. La
malade
était une femme de quatre-vingts ans, reconnue
rvation citée plus haut. Mais nous n'avons pas recherché chez cette
malade
la réaction acétonurique. Ce qui est certain, c
observé comme cause des accidents. Albuminurie. Chez deux de nos
malades
(OBs. XXXVII et LXXIV), nous avons constaté que
, dans le service deBiermer, a vu l'acétonémie se produire chez des
malades
soumis au régime exclusivement carné ; les acci
as, quand les muscles de la face sont atteints, la phy- sionomie du
malade
revêt un caractère tout particulier (faciès myo
deux cas d'arthropathies du genou; l'un est survenu pendant que le
malade
était au lit, l'autre avant que tout symp- tôme
ité ou en étendue) ou plus rarement passagères. 8" Presque tous les
malades
atteints d'anesthésiesensoriette présentent des
onvulsives; - h, sous la forme stationnaire : chez les épileptiques
malades
depuis long- temps, dont l'intelligence est un
presque égale. II. Anesthésie sensorielle de l'hystérie. Vingt-huit
malades
au- raient été suivies (26 f. h.); les auteurs
appareils respectifs du côté opposé chacun à chacun ne soient pas
malades
du tout. Il peut encore arriver que l'odorat, fou
s sont les autres symptômes principaux qui ont été notés chez cette
malade
. G. D. IX. Pouls lent; épilepsie bulbaire; par
. A l'appui de cette hypothèse, M. Lëpine cite l'observation d'un
malade
atteint de pouls lent (trente-quatre pulsations p
par M. C. VINAY. (Lyon i ? îéd., 188, t. XLVI.) Observation d'un
malade
qui, deux mois après l'usage de béquilles défec
) 9° Koenigslutter et ses quatre nouveaux pavillons pour quatorze
malades
: égalité d'hommes et de femmes '. Ces constructi
suiv. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 119 plus voisins destinés aux
malades
de troisième classe, il y a près de' 170 mètres
e que les quatre chambres distinctes sont habitées chacune par deux
malades
, que les locaux situés au-dessus des salles de
re de surveillant intercalée entre les deux séries de chambres de
malades
. Les pavillons de troisième classe se décomposent
composent en : habitation de jour au rez-de-chaussée pour lotis les
malades
, et chambres au premier étage. Au rez-de-chauss
u rez-de-chaussée, sont : la salle a manger commune pour vingt-cinq
malades
et deux gardiens, de chaque côté deux salles de
e chambre à dew lits destinée aux indispositions. Au premier, douze
malades
dorment au-dessus du réfectoire, six ou sept co
t. On veille avec soin à la dissémination desvieux criminels et les
malades
très dangereux sont rigoureusement séparés les un
sont rigoureusement séparés les uns des autres. Un gardien par six
malades
. L'Etat a la charge des dé- penses; mais, en ce
un cas de démence sénile avec hémiplégie; le quatrième a trait à un
malade
qui présentait les symptômes de la paralysie gé
ayant présenté des idées de persécution et de suicide : ce dernier
malade
a guéri, et sa guérison s'est main- tenue, au m
(Journal Of Mental Science, juillet 1883.) L'observation de cette
malade
, recueillie avec le plus grand soin, est publié
fois total et fibrillaire. Les lèvres tremblent également quand la
malade
parle, et la parole est hésitante et embarrassé
que l'intérêt que pré- sente ce cas réside surtout dans l'âge de la
malade
; bien que le début de la maladie soit ici fixé
on maniaque et de la rapidité delà terminaison fatale chez les deux
malades
. Voici le lésumé sommaire des deux observations
esté depuis. M. Charpentier voit bien dans ce cas, l'histoire d'une
malade
ayant ses règles, faisant une chute, perdant la
la province de Saxe. L'encombrement et la nécessité d'occuper les
malades
dans une large mesure, tout en leur donnant une
éciaux des autres asiles. Et cependant on n'a qu'un gardien par dix
malades
; les évasions et les accidents ne sont pas plus
les accidents ne sont pas plus nombreux qu'ailleurs, 80 p. 100 des
malades
sont occupés=. M. v. GUDDEN. Sur les tubercules
oit que dans des proportions Ires faibles, car sur quatre-vingt-dix
malades
ca- i()0 SOCIETES SAVANTES. pables d'être men
caractères consistent en une allure niaise et sans- gêne des jeunes
malades
fréquemment en pi oie a des perversions morales
nt à un léger état d'épuisement psycho-somatique. La plupart de ces
malades
ont été atteints jadis d'une maiadtegraveayaut
rapports étiologiques entre la syphilis et le tubes. -- Voici deux
malades
. L'un en proie presque continuelle- ment pendan
e, pour obtenir l'alternance des régions comprimées, sans gêner les
malades
, de construire des lits pou- vant être inclinés
ue les parents confient plus volontiers et de meilleure heure leurs
malades
à un établissement de traitement pur. L'orateur
'est pas moindre dans l'asile de trai- tement pur ; la présence des
malades
calmes agit plutôt favora- blement sur les entr
avec Meschede, en ce sens que, dans les établissements mixtes, les
malades
se sont à ce point multi- pliés qu'on se trouve
des hospices d'infirmes. Il faudrait transporter une partie de ces
malades
dans des asiles d'infirmes proprement dits pour
la nuit; pas d'ozone quand les nuages se forment en abondance. Les
malades
avaient en même temps à remplir eux-mêmes des p
te mesure des autres conditions que voici : Quel air a respiré le
malade
? combien de temps et dans quelle attitude (stati
enso'. 2. Séance du 18 décembre 1884. M. 11OLrOENDER présente une
malade
facile à hypnotiser. Renou- vellement du bureau
ociété, est remplacé par At. Bresslauer. M. Meynert présente deux
malades
qui lui ont été envoyés par Wiederhofer, de l'h
Wiederhofer, de l'hôpital des enfants de Sainte-Anne. Ces petits
malades
ont tous deux été atteints de convulsions cloniqu
nséquent, au point de vue des communes, comme au point de vue des
malades
, il y aurait avantage à créer de nouvelles coloni
. VEnRIesT, professeur à. l'Uni- versité de Louvain, a présenté une
malade
qui offre uu exemple assez remarquable de trois
grandes attaques remontent a l'âge de quinze ans. Plus tard, cette
malade
eut plusieurs atta- ques de léthargie et de mor
sta permanente et existe encore aujourd'hui. Enfin, depuis 1879, la
malade
présente les phéno- mènes du dédoublement de la
pas l'habitude de la voir ne peuvent alors constater qu'elle est
malade
, car les sens et l'intelligence sont intacts et m
ire, dans son état physiologique régulier ou condition première, la
malade
est plus triste, plus abattue ; elle sait avale
, provoqué l'apparition des deux états; il a présenté d'abord cette
malade
dans son existence seconde, et l'a ramenée ensu
usses nerveuses se produisent dans les membres supérieurs; puis, la
malade
s'éveille en souriant et se trouve dans son éta
e ne se maintient que pendant une heure environ, et spontanément la
malade
retombe en condition seconde. Depuis peu, il es
ement et de déglutition. Il est donc possible de faire passer cette
malade
par trois états de conscience distincte. Il est
utes,, si fréquentes parmi les paralytiques généraux, des rixes des
malades
entre eux, et même des violences de leurs gardi
emble de pavillons isolés, des- tinés a. classer méthodiquement les
malades
et à les isoler selon les fluctuations de leur
es. Il y a peu d'années encore qu'il a élevé le prix de journée des
malades
qu'il y entretient, en vue des nouvelles constr
chef veille sur tout ce qui a trait à la direction personnelle des
malades
ainsi qu'à la propreté des quartiers, qui sont
nt-Robert, qui ne peuvent avoir qu'un excel- lent résultat pour les
malades
. Il a supprimé la douche de répression, provoqu
de une colonie agricole annexe,' de ateliers manuels divers, où les
malades
sont employés sur la désignation du médecin en
r ? Quelle était la nature des rapports qui existaient chez notre
malade
entre cet abcès ouvert par l'oreille et l'aliéna-
re à l'Asile public d'aliénés de Montpellier, le 2 mars 1881.. Ce
malade
est très agité, crie, chante, se roule par terre,
; cependant quelques signes se rattachant à l'habitus extérieur du
malade
nous font réserver le diagnostic. , Comment s
ements que nous avons pu recueillir auprès des parents, des amis du
malade
, et du malade lui-même une fois guéri. Le déb
avons pu recueillir auprès des parents, des amis du malade, et du
malade
lui-même une fois guéri. Le début de l'aliénati
thésie auditive très marquée ; le moindre bruit fait tressaillir le
malade
. Le quinzième jour, dans le courant de la nuit,
ours très embrouillée ; la mémoire est obtuse ; c'est à peine si le
malade
sait le nom de la ville où il se trouve, et cep
uditive très marquée; le plus léger bruit pro- voque l'attention du
malade
, qui se plaint en outre d'un batte- ment contin
ion est en- tretenue par les bruits, les paroles et les cris que le
malade
entend autour de lui. Un autre malade parle-t-i
es paroles et les cris que le malade entend autour de lui. Un autre
malade
parle-t-il ou crie-t-il, immédiatement B... se
ques s'atténuent rapidement, l'agitation disparaît, et bien- tôt le
malade
ne conserve plus qu'un certain degré de torpeur
e une rechute, aussi garde-t-on pendant près de deux mois encore le
malade
en observation ; à ce mo- ment, la guérison est
t et les causes de celle-ci. Tout d'abord, existe-t-il chez notre
malade
une rela- tion de cause à effet, entre les lési
ce sentiment de bat- tement au niveau de la région temporale que le
malade
compare aux battements du balancier d'une pendu
t rien dans les antécédents physiolo- giques et pathologiques de ce
malade
n'indique une prédisposition acquise. La manièr
l'absence de toute autre cause susceptible d'ex- pliquer chez notre
malade
la production de la folie, ne suffit pas pour n
e des lésions dans la paralysie générale, de dire que, chez notre
malade
, le travail inflammatoire a porté en même temps
ous venons de rappeler, et par cette sensation de battements que le
malade
compare aux battements du balancier d'une pendu
HOLOGIE MENTALE. nière observation, on retrouve, comme chez notre
malade
, associés à ces lésions, des troubles psychiques
ta un écoulement purulent abondant par l'oreille gauche. D'après le
malade
, cet écoulement remontait à plusieurs mois; l'o
t. Le gonflement augmenta de plus en plus pendant un mois ; mais le
malade
était tellement violent et irascible qu'il étai
arait ressortir nettement de la lec- turedesobservations deces deux
malades
. Jen'ihsisterai pas davantage ici sur cette res
eille. Or, l'observation deB..., en nous montrant que, chez notre
malade
, les lésions auriculaires et la folie ont une c
té jusqu'ici laissé dans l'ombre. è Nous pourrions citer, parmi nos
malades
, d'autres faits du même ordre que celui de B...
èvre intermittente. Tels furent les commencements de la maladie. La
malade
allait et venait, mais avec peine. Enfin, la
cheuse, en ce que je ne pus la guérir. Je me chargeai donc de cette
malade
qui avait de la fièvre et un délire tranquille.
célération de la circulation qu'ils occasionnaient. Jugeant donc la
malade
sans fièvre, et voyant un délire con- tinuel, f
dans le cas de B... Et cependant nous n'avons pas hésité chez notre
malade
à accuser l'ac- tion pathogénique de la fièvre
i, le tremblement qui agitait, par sortes d'accès, les membres du
malade
dans les premières périodes de l'affection, et
e nous avons eus sous les yeux. D'autre part, on a constaté chez ce
malade
, pendant une assez longue période de temps, des
nt de la pointe du pied; mais elle avait lieu avec force lorsque le
malade
, assis sur une chaise, relevait un peu le talon
pied droit. Elle se produi- sait sous la même influence lorsque le
malade
était debout... Les divers phénomènes morbides
ait debout... Les divers phénomènes morbides constatés chez notre
malade
et dont il vient d'être question sem- blaient p
clér. des cord. poster, et des cord, lalér. coexistant chez le même
malade
; prédominance presque exclusive des sdnapt. spéci
clinique du tabes combiné, je vais d'abord résumer l'histoire d'un
malade
, que j'ai vu récemment' et dont l'observation a
reste remarquablement con- servés. Ainsi, assis sur un fauteuil, le
malade
se lève sans canne et peut se rasseoir, même le
des sens et des fonctions cérébrales. L'aspect et l'histoire de ce
malade
font immédiate- ment penser à un tabes : l'inco
et qui troublent le dia- gnostic. Plusieurs médecins, ayant vu le
malade
dans ces derniers temps et me l'adressant, disa
autres; il y a des choses qui troublent. On a, en présence de ce
malade
, des' hésitations analogues à celles que M. Vul
s. Ce qui gêne le plus la marche, c'est la raideur des jambes. Le
malade
sent lui-même, dans l'aine et au 'Art. Tabes do
lus nettement : pas d'ataxie véritable ; même les yeux fermés, le
malade
porte la main à l'épaule ou au nez, mais les co
d'hémianop- sie latérale, qui resta stationnaire jusqu'à la mort du
malade
plusieurs mois plus tard, et ne s'accompagna de
s de perte de connaissance immé- diate. Dans les jours suivants, le
malade
se plaignait de troubles de la vision. Dix jour
870, il n'y avait plus ni para- lysie ni troubles intellectuels. Le
malade
se plaignait de trouble de la vue de l'oeil dro
térale droite avec ligne de division verti- cale. J'ai pu voir le
malade
moi-même, et grâce à l'obligeance de MM. Keen e
ujourd'hui ce qu'elle était il y a vingt-trois ans. J'ai examiné le
malade
et voici le résultat de mes recher- ches : Il
deux côtés. L'examen ne révèle aucune trace d'anesthésie. Mais le
malade
pense que la sensibilité tactile est un peu plu
a tête et la main droite. Pas de troubles du sens mus- culaire ; le
malade
, les yeux fermés, sent très bien les mouvements
que non osseux, et une pression raisonnable ne fait pas souffrir le
malade
. L'examen grossier fait reconnaître à 18 pouces
gauche et des palpitations. Quand il fut vu par Haab en juillet, le
malade
se plaignait de ne pouvoir pas voir de l'ceil g
née, des examens répétés donnèrent toujours les mêmes résultats. Le
malade
insistait sur ce fait, qu'il avait un voile ou
« stazitcay »). Céphalalgie. Au- milieu de mai, on s'aperçut que la
malade
tenait sa tête oblique- ment vers la gauche. Le
santé fut obtenu en six semaines environ. Le sommeil était bon ; le
malade
avait repris sa force et ses cou- leurs. ' Le
octeur C. R. Agnew fut mandé le lendemain pour examiner les yeux du
malade
et il m'adressa la lettre suivante pour me fair
s étant dû au détachement de particules microscopiques des valvules
malades
. Le 8 mai le docteur William H. Draper fut appe
que temps avant la mort, pendant environ quinze jours, la parole du
malade
était quelquefois difficile à comprendre. Cette
t la mort. Elle persista toujours la même et la vue resta bonne. Le
malade
se plaignait toujours que son oeil gauche était
(Séguin.) 206 PATHOLOGIE NERVEUSE. pièces. D'après l'histoire du
malade
, d'après l'absence d'hémiplé- gie et d'anesthés
t minutes environ; enfin, la plus jeune des soeurs du père de notre
malade
s'est noyée dans un accès d'aliénation mentale;
ymptômes s'amendent très notablement; ils réapparaissent dès que la
malade
est rentrée à Rochefort. Cette circonstance fai
entrée à Rochefort. Cette circonstance fait que la famille de notre
malade
se fixe à Bor- deaux, et là les désordres malar
dents cariées. A douze ans, variole bénigne,' de courte durée. La
malade
déclare n'avoir jamais eu ni de crachats, ni de
enstruation n'a pas été régulière, une fois ses règles établies; la
malade
a vu des retards de quatre à cinq jours et aussi
AIGU. 219 peu près et revenaient sept et huit fois chaque année; la
malade
se sentait abattue à la suite de ces crises. C'
la production de craquements consécutifs qui n'ont pas persisté. La
malade
dit que son médecin d'alors envisagea les altér
t les pieds se prennent à leur tour, la fièvre est plus intense, la
malade
est oppressée; elle ressent des tournoiements d
; ceci provoque un certain ôtonnement dans son entourage, car la
malade
n'avait rien prononcé qui eût été entendu, sauf q
ent dans son gosier. Une fois ces crises épileptiques terminées, la
malade
ne présente pas toujours 220 RECUEIL DE FAITS.
uilles et d'autres instruments pointus. Au mois de février 1883, la
malade
fut prise d'une insomnie accablante qui a dispa
de trois à douze accès distincts. Etal actuel (août 1885). Notre
malade
, dont la stature est de Im,57, est née à terme
us avons procédé à la mensuration de l'extrémité céphalique de la
malade
et en voilà le résultat : périphérie occipito-fro
lus longue que les autres. Au contraire de ce qui arrive à d'autres
malades
, les objets ne tombent pas de ses mains, qui tr
ure des régions malléolaires et du tiers inférieur des jambes de la
malade
diminue beaucoup avec l'administration de la di
s. Palpitations assez fréquentes. Il n'est pas rare d'entendre la
malade
accuser des douleurs spontanées vagues, peu viv
ts, la conversation de A et B ne trouble pas le petit travail de la
malade
, à l'occasion de cette perturbation i Ces carac
qu'elle ne pouvait réprimer qu'avec malaise, disparaît vite, et la
malade
peut terminer son repas sans dérangerpersonne.
si elle se trouve très mal, et veutprendre un remède calmant; la
malade
venait d'être prise de convulsions et était incon
main qu'elle se remet incomplè- tement. Depuis plusieurs mois, la
malade
accuse des douleurs indécises, de faible intens
tion d'un accès. Presque toujours sans avertissements, sans aura la
malade
, apparemment en bonne santé, pousse un gémissem
VEC LE RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU. 223 circonstance favorable à la
malade
, notre description résulte d'une des petites sé
ées par l'intoxication paludéenne se dissipaient ei qu'on voyait la
malade
presque guérie, des épistaxis se montrent, devi
d'environ huit ans devient très forte et prive de son sommeil la
malade
chez laquelle il parait se réaliser un fait curie
Ensuite, c'est au même moment que la fonction menstruelle de notre
malade
se trouble le plus; on voit des retards énormes
s règles qui s'écoulent en petite quantité. Dans ces conditions, la
malade
, du fait de sa tare héréditaire complexe et ind
s. Or, cette première attaque, de même que les deux sui- vantes, la
malade
les a faites quand son épilepsie n'était pas co
mille le rhumatisme, la dartre et plus souvent la goutte '. » Notre
malade
offre des névralgies à la tête, certains troubl
ans présentent l'asymétrie fronto-faciale comme règle. Or nos deux
malades
sont devenues épileptiques dans les termes fixé
pas et passons de suite à notre objectif Le 25 décembre 1884, la
malade
se plaint d'un malaise inaccou- tumé accompagné
articulations provoquent, dans ces parties, des douleurs vives, la
malade
disant que ça lui fait mal et évitant leur explo-
etite plaque blanche entre les amygdales. M. Charcot hypnotise la
malade
en faisant remarquer que la durée de l'opératio
odifications, qu'il importe de signaler, surviennent pendant que la
malade
est hypnotisée; mais, avant de le faire, disons
et que les phénomènes généraux sont proportionnels à la fièvre. La
malade
est d'abord couchée. 10 léthargie : la face se
njonctions; absence des manifestations somatiques à gauche. Si la
malade
est debout, contracture léthargique un peu tardiv
s, les altérations articulaires s'étant amoindries, au point que le
malade
peut déplacerses ? articles envahis et a dormi
hémiatiesthésique, détermina ses effets naturels. Le 5 février, la
malade
est plus longue à être hypnotisée, mais les man
thrite du genou et aussi du poignet gauche est très améliorée et la
malade
rentrera bientôt dans sa vie ordinaire. Deux jour
e' généralisée se dissipant le lendemain. Au commencement de mai la
malade
est prise de deux de ses grandes 232 RECUEIL DE
ttaques est un fait presque habituel. Aux derniers jours de mai, la
malade
est dans sa vie normale; à cette époque on ne c
es dans le domaine de l'appareil circulatoire. Aux mois suivants la
malade
ne laisse pas de faire savoir de temps à autre
en moins. A côté d'autres faits, nous avons vu que, si chez notre
malade
, les jointures affectées par le rhumatisme étaien
cas riche d'enseignement; nous pourrons appliquer ces mots a notre
malade
chez laquelle nous avons assisté à une associa-
e, qu'il peut succéder à cette éclosion là, c'est le cas de notre
malade
; qu'enfin, si le rhumatisme modifie souvent les
ns obtenir de courbe; nous en concluons que nous avons affaire à un
malade
. Dans certains états mentaux que l'on pourrait
es tracés. Les courbes peuvent être d'une certaine utilité pour les
malades
de cette nature, chez qui les désordres s'obser
discours. La méthode sert à laisser une image fixe de l'état de la
malade
, image qui a plus de valeur que l'impression pass
onté. Jusqu'à quel point la volonté est influencée par l'état de la
malade
? nous pourrons en juger facilement par les deux
ait leur attention là-dessus. Ceci nous amène à examiner des sujets
malades
chez lesquels on observe souvent cette position
à la suite d'hémiplégie, deux ou trois semaines après l'attaque, le
malade
tient l'avant-bras et la main dans la flexion.
contractés. Ce phénomène de contracture disparut après la mort. Le
malade
ne pouvait relever la tête ni même les yeux.
même les yeux. REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE. 249 Un autre
malade
, Duhring, âgé de quarante ans, avait une tendan
s de l'oeil gauche et des muscles innervés par le facial gauche. Ce
malade
fut en observation pendant plus d'un an, et l'o
cte. Cette tendance à la flexion, qui se rencontre chez beaucoup de
malades
, a encore été peu étudiée. Je dois cepen- dant
ue nous reproduisons surtout à cause des spécimens de l'écriture du
malade
. Lal... (Henri-Ch.), est âgé de six anset demi.
n dépit du traitement, et finalement de la pyélonéphrite qui tue le
malade
dix-neuf mois après sa chute. Autopsie : spon-
r LES limites DU sens DE la température A l'état sain . ET A l'état
malade
; par J. Donath (Arch. f. Psych., XV, 3). Trava
tard, sans se prononcer sur ce point, ne croit pas démontré que les
malades
dits héréditaires, soient plus imprégnés d'héré
t des junéviles. La cause qui a agi importe peu ; c'est l'âge où le
malade
a été atteint qui détermine la forme du mal. Il
ce du 30 novembre 1885. Présidence de M. D ? 60NET. Présentation de
malade
. Suspension de la parole pendant vingt ans chez
as, à pro- prement parler, d'une suspension complète du langage; le
malade
a toujours pu dire quelques mots. Voici, du res
chez certains mélancoliques à la fin de leur accès. La loquacité du
malade
me semble une preuve de plus en faveur de cette
.M. BOUCHEIIEj £ a aussi noté sur le certificat qu'il a délivré au
malade
lors de son passage à Sainte-Anne, certaines tend
d'idiot pourson sujet; il a surtout voulu présenter à la société un
malade
qui, après vingt ans, a pu retrouver la parole.
ire est des plus simple. M. Voisin se trouve-t-il en présence d'une
malade
qui a des hal- lucinations ? 11 l'endort et lui
expériences de M. Voisin. M. G.utKOEH fait observer que toutes les
malades
guéries par M. Voisin avaient des hallucination
ie, dont la manifestation échappe si complè- tement à la volonté du
malade
, puisse subir l'influence de cette .volonté, si
able de saisir les objets à l'aide des membres supérieurs, le petit
malade
préfère presque toujours employer sa main gauch
e, correct, dans la plénitude de son intensité classique, où le .
malade
frise littéralement la mort, celui-là aurait de l
n des noyaux de l'écorce. Quant à la pneumonie dite alimentaire, la
malade
mourait dans la nuit du samedi au dimanche; or,
t pratiquée dans le temple de Bouddha ou dans l'habitation même des
malades
.Actuellement il en est encore partout ainsi.
iô un asile d'infirmes, où l'on reçoit, avec les ;enssans abri, des
malades
, des blessés, des impotents, des orphelins, des
100 est infiniment petit, mais qu'on n'oublie pas qu'il s'agit des
malades
dangereux. Le bureau central de statistique a p
de statistique a publié ce qui suit : En 1882, il est mort 108,774
malades
atteints d'affections nerveuses ou mentales, soit
compte unbâti; ment pour lesfoncliouuaires(r1), quatre pavillons de
malades
pour deux cents aliénés (B-E), un obitoire (F),
reliés par un long corridor. Lesdeux antérieurs (B C) reçoivent des
malades
tranquilles; une partie contient la salle d'exa
de garde (g); chacun de ces pavillons renferme douze chambres de
malades
(a) et quatre cellules (cc') qui d'ailleurs ne so
, d'un portier, d'un cuisinier, de serviteurs, etc.. (Fig. 11.) Les
malades
proviennent presque tous des classes pauvres; les
de petits travaux sem- blables. A des moments déterminés, tous les
malades
sont par les gardiens conduits au jardin, où il
nistration et lo- caux économiques (Dsimusche); BC. Pawllons pour
malades
tran- quiHes(Biuhi(su); DE. Papillons pour ma
Pawllons pour malades tran- quiHes(Biuhi(su); DE. Papillons pour
malades
agités (Bibliitsti) : F. Obitoirc (Scltibitsu
dsio); H. Habitation du portier (Monban- dsio) ; a. Chambres de
malades
(l31dhitsn`; a'. Chambres de malades avec cel-
an- dsio) ; a. Chambres de malades (l31dhitsn`; a'. Chambres de
malades
avec cel- lules (Ori) ; 6. Chambres pour gard
e cet établissement a été, pour les années 1882-83, de 120 à 1 : ;0
malades
; il y a eu par an 80guérisons, 45 améliorations
ier sépare pour les affections psychiques : on garde simplement les
malades
dans une chambre à part, afin deles exhiber à l
e de la mélancolie, de la manie, de la folie systématique, mais les
malades
de la première et de la dernière catégorie vien
le produit de la distillation de cette humeur) dans les cas où les
malades
, peu ou point fébri- citants, présentaient des
, à l'exception d'un cas, ces réactions ne se montrent que chez des
malades
en état d'abstinence complète ou partielle. Sur
ez des malades en état d'abstinence complète ou partielle. Sur huit
malades
qui depuis Pâques dernier avaient refusé de man
trée que chez deux seulement. Dans ces deux faits, il s'agissait de
malades
n'ayant quelque temps auparavant que peu ingéré
duit de la distillation de l'urine se rencontrèrent aussi chez deux
malades
; l'une d'elles pendant plus de huit jours, jeû
exhalée par les sitiophobes, fut notée en deux cas à l'approche des
malades
; dans l'un de ces faits, l'urine réagissait au
Lieben et Légal quand l'abs- tinence fut supprimée. Il s'agit d'une
malade
qui, auparavant, avait assez souvent refusé de
i trouva que la réaction au perchlorure de ' fer se montre chez les
malades
insuffisamment nourris (Verhandl. d. physic. me
6u;'jy, 1882). Hoppe-Seyler trouva cette réaction dans l'urine d'un
malade
intoxiqué par l'acide sulfurique, à une époque
o-légule, se trouve empêché par un voyage administratif. M. Ideler,
malade
, ne peut assister à la séance. MM. Goldstein et
s yeux, au milieu du front, au-dessus de la racine du nez. Quand le
malade
reçut le coup en question (1883), il lui sembla
on ne la ponctionne pas. La plaie guérit sans presque de fièvre. Le
malade
s'en re- tourne chez lui, débarrassé de ses dou
e motrice; atteinte de la mémoire dans toute son étendue... Mais le
malade
finit par se calmer ; l'anxiété, les hallucinat
syphilis; la paralysie générale n'évolua pas du tout rapidement, la
malade
n'est morte qu'après quatre ans de séjour à l'é
l'espèce, de s'inquiéter des classes sociales dont proviennent les
malades
, ou des grandes villes qui avoisinent les asile
t;;<60H traitement. (En alle- mand). Il s'agit non de sevrer les
malades
brusquement, lente- ment ou par un procédé inte
colonies a pour but de désencombrer les asiles, et de procurer aux
malades
la plus grande somme de liberté et de bien-être
très dange- reuse : dès qu'on s'oppose aux actes impulsifs de ces'
malades
, on les agite. Quant aux vésanies proprement di
agit généralement ici de délires se développant très lentement, les
malades
se conduisent convena- ment, ils continuent à s
ussi la vie au dehors est-elle encore possible pour beaucoup de ces
malades
. Ainsi s'explique que, si rare que soit la guér
e 1857, l'asile d'Ilildeslieim, le seul du royaume, entretenait 637
malades
. On y atteignit, jusqu'en 1866, le chiffre de 8
quelques autres de moindre importance, contiennent actuellement 500
malades
à peu près. Total général : plus de 2,000 aliénés
ides récents. M. Nicol, médecin praticien à Hanovre, présente trois
malades
atteints de tabès, et un malade affecté de para
raticien à Hanovre, présente trois malades atteints de tabès, et un
malade
affecté de paralysie spinale spasmo- dique. Dan
es gastri- ques, d'inappétence et offrait le signe de Romberg. Le
malade
atteint de paralysie spinale spasmodique est un m
on, voire quelque exagération des réflexes patellaires. Le second
malade
, indemne aussi de syphilis, accuse des troubles
é de briques. » (Al- lusion aux crises gastriques.) Chez un dernier
malade
et divers autres tabétiques ayant eu la syphili
agitation excessive. L'asthme diminue à son tour d'intensité et le
malade
apparaît amélioré au point de vue mental. Trois
demeurant absolument normale. Le microscope décèle dans les points
malades
une vive injection vasculaire, une copieuse acc
tion graduelle des phénomènes paralytiques ; six mois plus lard, la
malade
peut marcher à l'aide d'une canne, mais le corps
;IeR. Il s'agit de deux hommes et de deux femmes, parmi lesquels un
malade
de cinquante-six ans, les autres comptent de qu
tion du corps calleux. On ne constate de foyeis que chez le premier
malade
; à la hauteur des olives, le noyau cruciforme,
lak 2). Les anomalies de la motilité et de l'intelligence, que les
malades
ont présentées pendant l'enfance, sont produites
du sommeil si ce n'est par l'impossibilité où l'on est de sortir le
malade
de sa somnolence. On y constate du myosis et le
ant à la conception d'une histoire de persécution bien agencée. Les
malades
racontent qu'on les a volés, frappés, insultés,
la fuite qui en imposent pour une tentative de suicide, la vie du
malade
n'est pas en danger. En revanche, il n'est pas ra
voile du palais, troubles de l'innervation du larynx, dysphagie. La
malade
, très affaiblie, succombe à une pneumonie par i
fle-liain a été tout à fait transformé en une station ouverte de 31
malades
hommes. Entre ces deux corps de logis, qui sont
bre dernier (ces constructions n'ont demandé que sept mois) reçu 60
malades
de Munich; un nombre égal a été reçu ce printem
lons fermés, soit de maisons de cam- pagne ouvertes. On prévoit 500
malades
. Jusqu'à ce jour, on a dépensé 650,000 marks (8
On a cons- truit les quartiers des femmes qui peuvent héberger 150
malades
à l'aise, et au besoin 180 aliénées. Tout l'éta
'aise, et au besoin 180 aliénées. Tout l'établissement comprend 360
malades
; le chiffre de la population actuel est de ` ? 80
ncombrement exigea qu'on groupât les deux der- nières catégories de
malades
pour les confier plus tard à des éta- blissemen
devant contenir 200 places. On résolut de faire 50 places pour les
malades
alités et ceux qui réclament une surveillance c
n, on a prévu au rez-de.-chaussée une, grande salle destinée, à 100
malades
; elle doit aussi servir de lieu de réunion les
réunion les dimanches et jours fériés. Une autre salle réunira 200
malades
qui y prendront leurs repas VARIA. 323 Au pre
urs repas VARIA. 323 Au premier étage, deux grands dortoirs de 50
malades
chacun ; entre eux quelques chambres de malades
ands dortoirs de 50 malades chacun ; entre eux quelques chambres de
malades
et d'isolement. Lequar- tier du lazareth compre
sera consti- tué par un asile d'infirmes (6a places) une section de
malades
agités ou semi agités ne travaillant pas (60 li
vaillant pas (60 lits)-,un quartier de 120 agités un taxareth de 0,
malades
un quartier de 200 travailleurs un pensionnat p
ui les concernent sont terminées. Il s'agit d'édifier pour, les 200
malades
supplé- mentaires.- Hainaa, dès 1877, vu s'élev
- Hainaa, dès 1877, vu s'élever une construction nou- velle pour 80
malades
agités ou semi-agités..On arrivera sous peu à h
malades agités ou semi-agités..On arrivera sous peu à héberger 600
malades
, là où l'on,, n'en hospitalisait que 300 à 320.
cessera que lorsque ces établissements seront en état de recevoir 2
malades
pour 1,000 habitants. On a décidé d'appeler à l
tein. On a dans les jardins cons- truit deux édifices pour 50. à 60
malades
chacun. Asile-hospice d'Hubertusburg. On y a ag
Le grand rendez-vous de chasse a été restauré; on y a installé des
malades
tranquilles de toutes classes; on l'a doté d'un c
n- cipal, afin d'utiliser ce dernier pour un plus grand nombre de
malades
; en même temps, on corrigerait les installations
s années; elles ne prendront fin que dans cinq ans. Le nombre des
malades
a été porté de 160 à 400. On a amélioré de fond e
grandit cette année l'établissement; il pourra dès lors recevoir 20
malades
agités de plus. Mais on est également dans le W
Pfullingen. Les établissements de l'Etat hospitalisent ensemble 900
malades
. Soit : 200 à Winneuthal. 300 à Schussenried.
e Fribourg. Il se composera d'un asile'.central fermé destiné à 200
malades
, ainsi que d'une colonie modelée sur celle d'Al
Le plan détaillé est exécuté. On commencera par ne prendre que 400
malades
; on a par con- séquent calculé la première quot
a première quote-part nécessaire au but en ques- tion. Dans ces 400
malades
, l'établissement central ligure pour 200. Ce co
fait dans les deux asiles envisagés seront ensuite remplies par des
malades
qui atten' VARIA. 327 dent leur admission. De
Pforzheim unefois débarrassée par Emmendigen, conviendra mieux aux
malades
restants; mais, dès maintenant, c'est un établi
e. En effet, là construc- tion initiale d'Emmeudigen réservée à 400
malades
s'étendra à chaque appoint budgétaire, proporti
clinique psychiatrique à l'Université de Fribourg. On y prévoit 80
malades
. Dépense proposée : 700,000 marla (8 ? 000 fr.)
a coulé 131,32 marks 67,903 fr.), elle peut contenir au maximum 50
malades
; il y en a actuellement 42 avec deux gardiens.
ïence. Les aliments sont apportés"dans un wagon manoeuvré par des
malades
, mais divisé 'en compartiments fermés. La cuisine
é-à 73 hommes choisis de préférence dans les sections d'agités. Les
malades
s'y rendent par un corridor souterrain neutre.
contiguïté du réfec- toire et de la cuisine, sur l'alimentation du
malade
en dehors de sa résidence, sur la facilité avec
e compétent. .On dispose actuellement d'un gardien par huit ou neuf
malades
, proportion, d'après l'avis du directeur, encor
ns consommés. A \ l3lunlsenlwia, on comptait, à la fin de 1880, 455
malades
. On sait qu'il s'agit ici de l'hôpital Frédéric
g a été transformé en colonie agricole; en 1880, on y comp- tait 20
malades
; en 1882, on la réunissait à l'asile par une ro
les pour ateliers, et, par ses autres locaux, peut héberger 80 à 90
malades
: il y en a à présent 60. De chaque côté de la ro
d un quartier de femmes qui, à la fin- de 1883, donnait' asile à 30
malades
, mais peut en recevoir le double, et, en face d
rg. Composé de neuf bâtiments, il devait, à l'origine, recevoir 132
malades
; quelques années plus tard, en faisant loger le
d'y construire quatre pavillons qui permettraient de re- cevoir 74
malades
des deux sexes; effectuée dans ces dernières an
possède au rez-de-chaussée quatre chambres, réservées chacune à un
malade
de lre classe, mais en relation avec salon de c
salon de conversation ; au premier étage, chambres à deux lits. Les
malades
de 30 classe habitent le rez-de-chaussée, mais
rment à l'étage supérieur. En bas, on trouve un réfec toire pour 25
malades
et 2 gardiens; des deux côtés, salle de jour. D
hé de Saxe-Altenburg. Eu 1848, on avait ouvert l'asile de Roda à 70
malades
. En 1859, on exécutait une nouvelle constructio
construit tout près un asile d'idiots, destiné provisoirement à : *6
malades
éducables ; il comprend un pavillon, des bâtiment
tes relatives à l'encombrement. Le bâtiment principal destiné à 340
malades
en renferme actuellement 476. Maint quartier fo
ose donc d'élever trois nouveaux édifices pour in- curables et pour
malades
. Dans le courant de l'année on a vu naître de n
tiplier le per- sonnel qui actuellement est de 23 individus pour 98
malades
(Allg. Zeitschr. f. Psych. Xl.l, 4 et 5). P. Ki
dissements successifs, l'établissement peut recevoir cent cinquante
malades
. On projette des agrandissements nouveaux, adap
la population de l'asile au commen- cement de l'année était de 483
malades
. Il y a eu 188 admissions et 161 sorties, dont6
ait de 483 malades. Il y a eu 188 admissions et 161 sorties, dont67
malades
guéris et 39 décès; il restait donc à la fin de
malades guéris et 39 décès; il restait donc à la fin de l'année 471
malades
. 291 étaient payants; 180 à la charge des paroi
. 291 étaient payants; 180 à la charge des paroisses. Le nombre des
malades
payants était augmenté de 10, celui des malades
sses. Le nombre des malades payants était augmenté de 10, celui des
malades
de paroisse diminué, car, avant la fin de l'ann
rapport, remercie au nom de tous les directeurs, les médecins, les
malades
et les employés, et les assure de son extrême s
nt de courte durée suffit à amender les symptômes pulmonaires et le
malade
, à peu près rétabli, quitta l'hôpital 1 Il. ley
e toux persistante avec expectoration muco-puru- lente fatiguent le
malade
. Le 4 juillet la fièvre s'allume, la toux s'exa
toire dans la région sous-claviculaire gauche. A ce même moment un
malade
atteint d'angine diphthéritique est placé dans
ation; la plaie du vésicatoire se cicatrise lentement. ' 6 août. Le
malade
se plaint de troubles de la vue dont le début p
est immobile, vertical, insensible aux excitations. - En outre le
malade
accuse un affaiblissement de la niotilité du br
se prononce davan- tage et c'est avec une grande difficulté que le
malade
arrive à se traîner de lit en lit ; les jambes
est fortement émoussée, particulièrement à la plante des pieds ; le
malade
croit toujours marcher sur du coton. Au- cun tr
venue telle que la marche ou la station debout sont impossibles. Le
malade
reste confiné au lit; à peine peut-il déplacer
, testiculaires sont presque nuls. Le sens musculaire est aboli; le
malade
n'a plus la notion de la posi- tion de ses memb
onc- tionnement du voile du palais est aujourd'hui normal. 18. Le
malade
éprouve une gêne insolite de la respira- , tion
eviennent d'abord possibles dans les doigts et les orteils, puis le
malade
arrive progressive- ment à déplacer ses membres
ons. 4 novembre. L'amélioration s'est accentuée du côté droit. Le
malade
peut mouvoir le bras et la jambe, mais la force
thérie. Toutefois la marche clinique des accidents observés chez le
malade
offre une ressemblance si frappante avec l'évol
ie se pré- senta. De plus, il n'existe pas d'exemple où, chez des
malades
atteints d'une énorme exagération de l'activité
obable le diagnostic de tabes combiné. Enfin j'ai vu un troisième
malade
dont je n'ai mal- heureusement pas l'observatio
partie tout à fait supérieure de la rétine). Ces trois histoires de
malades
ne peuvent que donner une idée générale du tabl
ne de cet ordre; nous verrons que chez la plupart de ces derniers
malades
il y avait d'autres symptômes tàbé- tiques. D
12 et 13) ont eu des symptômes d'affai- blissemënt moteur. Seul, le
malade
du n° 23 n'a eu aucun trouble se rapportant aux
alimentation devient presque impossible, et pendantsix semaines, la
malade
ne prend presque rien, sinon de l'eau sucrée. Ver
paupières sont agitées par un frémissement vibratoire constant. La
malade
, complètement isolée du monde extérieur, ne rép
Cette attaque n'est ni très violente, ni de très longue durée; la
malade
en sort d'elle-même, sans aucune intervention de
ans arriver jamais aux exagérations fantasques de la plupart de ces
malades
, elle en a eu toute l'instabilité d'humeur. Ses
sujette à des syncopes, à des crises cataleptoïdes, elle reste une
malade
chez laquelle les acci- dents nerveux peuvent r
lant à obtenir son brevet supérieur. Jusqu'à l'âge de douze ans, la
malade
urinait fré- quemment au lit. Cette incontinenc
s les mois ou toutes les cinq semaines, de préférence la nuit. La
malade
passe trois ans à la Teppe de 1879 à882 ; son éta
Antiquaille, dans le service des épilepti- ques le 22 août 1882, la
malade
prend des crises très fortes avec morsures de l
ature de 40° 2 suivies d'une grande prostration pendant laquelle la
malade
ne cesse de répéter : « Eh bien Eh bien ! » A
réquence des crises sans modifier le tracé du pouls ou du coeur. La
malade
supporte mal le bromure. En 1884, accès de fo
la lèvre inférieure et et de la langue à la suite de morsures : .la
malade
croyait avoir avalé un cafard et voulait l'expu
t à gauche, tantôt à droite. L'examen des urines est impossible. La
malade
meurt dans l'as- phyxie le 30 décembre à 3 heur
t. Antécédents héréditaires. Le grand-père et la grand'mère de la
malade
sont encore vivants et bien portants. Le père a
squ'à l'âge de cinq ans, bonne tante habituelle. A cette époque, la
malade
prit la rougeole et.ce fut pendant sa convalesc
trophie légère du corps thyroïde. D'une intelligence médiocre, la
malade
sait à peine lire, et pré- sente un léger embar
la parole. Le caractère est méchant. Actuellement, 7 août 1880, la
malade
n'a qu'une seule crise par mois. L'accès est co
est complète. Le décu- bitus latéral droit est bien supporté par la
malade
. Nausées et vomissements. L'ensemble des symptô
Nausées et vomissements. L'ensemble des symptômes présenté par la
malade
fait croire à une maladie de Ménière. Le sulfate
ilité cutanée et des autres organes des sens. De temps en temps, la
malade
est prise d'oscilla- tions rhythmiques antéro-p
pâleur de la face. Le 10 janvier 1885, vers une heure du matin, la
malade
demande 412 RECUEIL DE FAITS. à ce qu'on la p
d'affection nerveuse du côté de la mère. Antécédents personnels. Le
malade
est père de plusieurs en- fants chez lesquels o
t, actuelle- ment encore une piqûre d'épingle est mal sentie par le
malade
qui localise difficilement la douleur. La mot
s muscles. , La pupille gauche est plus dilatée que la droite. Le
malade
présente un trouble des sentiments affectifs. Lam
c porté à son entrée à l'asile est celui de démence paralytique. Le
malade
mourut dix mois après son entrée : à l'autopsie
être rayée de la nomenclature pathologique; et cependant chez le
malade
qui fait le sujet de cette observation, et qui a
te difficile; l'auteur toutefois insiste sur ce point que, chez son
malade
, la température était, -et est demeurée, au-des
l'intérêt de cette observation git précisément dans l'habi- tude du
malade
de se servir de la main gauche, habitude qui en
violent et excitable, un frère bizarre, un autre frère ivrogne : ce
malade
, anémique et impres- sionnable, commence son ré
appropriés à son état; mais il n'a eu depuis aucune nouvelle de ce
malade
. H. M. C. XII. DE l'alimentation ET DE L%-MIDIC
mment recours à l'explo- « ration utérine au moment de l'entrée des
malades
; et j'incline « fortement à penser que si ce po
articulier par exemple, il est très évident que pour les enfants du
malade
les risques d'hérédité sont, en présence d'une
et légère .incoordination dans les muscles de la face : l'aspect du
malade
suggérerait l'idée d'une paralysie générale, ma
le point de vue de la législation, de l'accroi-sement du nombre des
malades
et du perfectionnement des moyens propln lactiq
passe eu revue les points suivants : fiches d'admission, listes des
malades
qui vont au travail (avec indication de ceux qui
aurait entre les mains durant la visite '), régime, habillement des
malades
, chaussure, dispositions spéciales rela- tives
t cette K détérioration augmente avec l'âge. «3° Le sang chez les
malades
connus pour se livrer à la masturba- M tion sub
té du sang une influence « détériorante. « 8° Chez la moyenne des
malades
, au moment de leur admis- '. sion, le sang est
ous de la normale. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 433 « 9° Chez les
malades
qui guérissent, la qualité du sang se mo- « dif
e amélioration est à la fois plus marquée et plus rapide chez « les
malades
qui ont suivi un traitement tonique. « 4 20 Les
ques dispositions intérieures permet- tant la rapide évacuation des
malades
en cas de danger. - - R. M. C. ' Archives, t.
t direct avec la proportion, constatée dans les admissions : 4° des
malades
qui sont atteints d'aliénation mentale pour la
le début de la maladie ne remonte pas à plus de trois mois ; 2° des
malades
qui ont déjà eu un ou plusieurs accès d'aliénat
3° Les guérisons portant sur la première de ces deux catégories de
malades
, sont directement en rapport avec la curabilité d
6° S'il n'y a pas, au point de vue des différentes catégories de
malades
en traitement, d'uniformité complète entre les ré
tre la nature de ces symptômes et à laisser l'excitation épuiser le
malade
, et le conduire à la mort. Quelquefois le sujet
x, les signes parfaitement caractérisés de la maladie d'Addison. Le
malade
a succombé et son autopsie est soigneuse- ment
t où il les écrit tout de travers. Vingt sur quarante-quatre de ces
malades
ont présenté cette perturbation, souvent d'une
le de se relire. L'auteur donne d'abord trois cas dans lesquels les
malades
estropient de diverses manières les mêmes mots
Mais, indépendamment de la lenteur du pouls, il y avait chez cette
malade
, du côté du coeur, des troubles rythmiques cara
ndroits voisins. C. Méthode polaire symétrique. Anode sur les nerfs
malades
; cathode sur les points symétriques de l'autre
chevelu se con- 442 REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. gestionnent et que le
malade
est pris de convulsions 'violentes qui durent à
un peu plus courte; après quel- ques inhalations de chloroforme, le
malade
se trouva tout à fait remis, et put prendre un
nvasion des attaques épilep- tiques ou épileptiformes. En effet, le
malade
qui fait le sujet de cette observation n'était
d'une façon empirique, car elle repose sur quelque idiosyncrasie du
malade
observé. « La « doctrine de l'électro-tonus, di
(Lyon méd., 1884, t. XLVII.) L'auteur rapporte l'observation d'une
malade
, âgée de vingt ans, nerveuse, qui devient hysté
r des suggestions thé- rapeutiques. » M. Voisin présente quelques
malades
qu'il a traitées et guéries par l'hypnotisme. C
Nous proposerons de retourner la déduction et dire que de certains
malades
sont aussi dangereux que des criminels, il faut l
tout à fait pressant. L'asile de Dalldorf, bien que créé pour 1,020
malades
, est arrivé à en con- tenir 1,250, et l'augment
t plus suffire aux demandes d'ad- mission. En 1860, le nombre des
malades
de ces deux catégories, dont 1' assistance inco
était déjà de 521, soit 0,67 pour mille. En 1880, on comptait 1,240
malades
, soit 1,10 par mille; au 101 octobre 1885, leur
it pourvoir. Mais celle-ci est déjà obligée de faire entretenir 723
malades
dans différents asiles privés, et le nombre va
à 830. Si la progression reste la même, il y aura bientôt autant de
malades
placés dans les asiles privés, que dans celui d
rs malheureux dont nous parlions tout à l'heure, il en est qui sont
malades
. Nous avons été personnellement en relations av
r, ne la rectifie pas. La logique et la méthode avec lesquelles les
malades
de cette espèce défendent, fréquemment, d'une f
l'action du mé- canisme logique qui en eût décelé la fausseté ; le
malade
les tient pour vraies et il raisonne sur cette
ent, pour corroborer, compléter, illus- trer (LAURENT), l'erreur du
malade
, renforcer, pour ainsi dire le trouble cérébral
lente pathologique au contraire n'est pas du tout considérée par le
malade
comme une intruse, une'étran- gère, ayant pénét
isé. Une transformation intellectuelle s'effectue qui présente au
malade
que sa personne est menacée. Il éprouve un senti-
fixe paraît en contradiction trop vive avec les anciennes idées, le
malade
éprouve alors une sorte de besoin de vérificati
athologique reflète, en certains cas, l'état d'es- prit habituel du
malade
et ses tendances; on y peut surprendre l'action
par le trouble qui conduit à l'idée fixe fausse ou pathologique, le
malade
manifeste de nouveaux sentiments d'une tout aut
mentale. Par suite, il y aurait entre les sentiments habi- tuels du
malade
et les conceptions fausses qu'il forge les plus
nèse physiologique. Ou bien le sens critique ne permet plus à ces
malades
de comparer, comme il faut, leurs conceptions ac-
eu, le sens critique ne fonc- tienne plus du tout. Et cependant ces
malades
sont très sou- vent fort intelligents, plus int
e, du jugement, lésion primitive et principale, qui, en enlevant au
malade
ses propres moyens de contrôle, le livre sans d
ne laissait pas d'être embarrassant, les motifs invoqués par les
malades
, notamment par ceux qui sont devenus des perséc
éminemment dangereuse. Les explications et combinaisons de l'esprit
malade
inter- viennent, et aussi les hallucinations. E
aut pas s'attendre à la présence permanente dans la conscience du
malade
de l'idée fixe génératrice du délire, pas plus qu
r. Mais elle ne saurait être dissimulée, longtemps au moins, car le
malade
ne peutcacher son délire que s'il reconnaît le
s contradictions, telles, que la santé mentale est inadmissible. Le
malade
peut avoir conservé les connaissances élémentai
nnés, comme il arrive chez certains inventeurs malheureux ou un peu
malades
. On peut arriver encore cependant à déloger l'e
même des impull sions à certains actes que, d'après leur nature, le
malade
trouve ridicules. » · l'idée fixe. 21 Tels
ement et involontairement, en interrom- pant la marche des idées du
malade
; faire irruption dans la conscience ; s'imposer
te, qui devient irrésistible. Plus elle revêt ce caractère, plus le
malade
lutte en pro- testant contre le sujet de ces pr
. Retour incessant des accès d'obsession, - résistance inutile du
malade
, irrésistibilité du phénomène, conscience très
Conception s'insinuant dans l'auto-conscience intacte, sans que le
malade
en ait conscience, par suite de l'affaiblisse-
trangère et pénible, est assimilée comme vraie, s'identifie avec le
malade
complètement, celui-ci se l'assimilant au point
abituelle ; elle y est même souvent opposée : loin de satisfaire le
malade
, elle lui cause d'abord dé la surprise, puis un
uel dominerait l'idée fixe bien que, à en juger par la conduite des
malades
, la sphère affective soit réellement prise dans
bides. Seulement dans l'idée fixe, l'affectivité impressionne le
malade
dans le sens d'une réaction agie en rapport avec
haltlicla (alsche), Dans l'obsession, l'affectivité impressionne le
malade
dans le sens d'une réaction contre le texte jus
phère psychomotrice. L'idée fixe pathologique est considérée par le
malade
comme une idée réelle. Il est na- turel qu'il y
ée fixe, un tempérament et un carac- tère qui n'étaient pas ceux du
malade
? Y a-t-il des varian- tes ? On ne sait au just
25 exemples en faveur de la seconde. Il est patent qu'il y a des
malades
qui s'adonnent plus ou moins à la mise en acte de
s processifs. Ainsi, il leur aurait fait honte de leur situation de
malades
, de fous, et les aurait menacés de la nécessité
l se croyait le chef de gare, et se comportait en conséquence. Le
malade
se démène, confus et irrité, il demande à être am
chef ne veuille pas lui transmettre ses fonctions de service. Le
malade
a le crâne normal, il n'a pas de lièvre; il est v
fréquent et facile à déprimer. Tremblement des mains. Bientôt le
malade
s'endort, fait un somme prolongé ; le 15, il est
craignant de nouvelles vexations du chef; il se sentait tout à fait
malade
par agitation et humiliation, n'avait le coeur
Le 14, on l'a amené à Gratz, où tout lui parait étrange. Le 15, le
malade
est tranquille, mais toujours avec son idée fixe.
après avoir passé une bonne nuit, après un sommeil répa- rateur, le
malade
demande, d'un air embarrassé, à rentrer chez lu
obser- vations, l'ont mis en éveil et ont provoqué sa critique. Le
malade
nie avoir une prédisposition héréditaire, avoir
t l'accès, davantage d'un côté ou de l'autre. Elle n'empêche pas le
malade
de distinguer un ensemble, mais elle nuit à la
oite de la face. La motilité est en même temps touchée, bien que le
malade
réalise les mouve- ments de translation, dans d
alors qu'il n'y a pas eu d'accès ; elle est alors considérée par le
malade
comme le reliquat d'un accès nocturne discret.
un rapport de cause à effet. Il faut sans doute avoir l'esprit déjà
malade
pour s'abandonner à des terreurs de cette espèc
maître et a arrêter les suites funestes de sa rage effrénée'. Un
malade
que nous avons pu observer, au cours d'une bouf
déli- rait avec lui, mais ne se convertissait pas assez vite. Ces
malades
se complaisent aux lecLures de l'ancien testa-
es de la religion ou de la politique, à en nourrir un esprit déjà
malade
pour aboutir en fin de compte à des conceptions e
, 1700, t. 11, p. 251. 44 PATHOLOGIE MENTALE. M. Régis dit de ces
malades
, que leur tempérament mys- tique leur fait épou
t est la conséquence accidentelle d'une hallucination comme pour ce
malade
d'Esquirol (t. I, p. à à qui une voix céleste d
llance incessante tant au point de vue des attentats sur les autres
malades
et le personnel qu'au point de vue des réaction
e du personnel. Au point de vue des sorties, on doit se souvenir du
malade
de Pinel dont vingt années de calme n'avaient p
nature. L'auteur est de cet avis qu'il faut donner à un coeur ainsi
malade
un sang contenant beaucoup d'hémoglobine pour p
ur normal absorbe 3 p. 100 sur 10 p.. 100 d'oxygène total, le coeur
malade
en use 5 p. 100. On voit de ceci quel danger pr
alade en use 5 p. 100. On voit de ceci quel danger présente pour le
malade
une nour- riture peu substantielle. L'épuisemen
dange- reuses est très importante au point de vue du travail que le
malade
peut produire. Il faut qu'au moment de la produ
uire. Il faut qu'au moment de la production de nouvelles lésions le
malade
garde le lit; le médecin doit être en éveil, quan
mune et présentant un intérêt tout spécial par le fait que les deux
malades
étaient frères jumeaux et par l'opération qui f
trouvé 12 notoirement syphilitiques. Le tabes a éclaté chez ces 12
malades
à une époque très variable. D'après le tableau
et a provoqué des douleurs telles qu'elles arrachaient des cris au
malade
; le membre était frappé d'incapacité fonctionn
haude, raidie; il était impossible d'y faire un pli; il semblait au
malade
que cette partie du membre était recouverte de
, les symptômes s'atténuèrent, mais ne disparurent pas. Bien que le
malade
ait été antérieurement atteint de fièvre bilieu
u début, en un simple cligne- ment convulsif des paupières; puis la
malade
se mit à tirer la langue, et, enfin, peu à peu,
mativement égales en durée et en intensité. Pendant le séjour de la
malade
dans le service de M. Brissaud, les symptômes s
ne tardèrent pas à apparaître. Pendant un an environ, l'état de la
malade
resta stationnaire. Lors de son entrée à l'hôpi-
ymptômes apparurent à l'oeil droit et la cécité devint complète. La
malade
mourut dans le coma, dix-huit mois environ aprè
M. C. Bacaloglu. (Presse médicale, 1er mars 1899.) Observation d'un
malade
de trente-quatre ans, qui, trois ans et demi ap
ut en quelques se- maines. Le traitement spécifique fut prescrit au
malade
, mais celui-ci refusa de s'y soumettre. Dix-hui
ut que l'isolement est le meilleur traitement qui con- vienne à ces
malades
. SOCIÉTÉS SAVANTES. z 59 La myoclonie épilepl
montrer dans tous les muscles. Elles préoccupent beaucoup plus les
malades
que les attaques caractérisées et, comme celles
disparu. A l'appui de ma thèse, je puis citer deux observations de
malades
qui ont guéri après avoir conservé pendant assez
observations, le vin était l'agent toxique; ainsi, chez ma première
malade
, il s'agit d'une femme originaire de l'île de R
ns certains asiles de province des sections comprenant plus de cent
malades
sans un lavabo, des dortoirs de soixante malade
enant plus de cent malades sans un lavabo, des dortoirs de soixante
malades
et plus sans le moindre filet d'eau destiné aux
s aliénées sont cependant d'une extrême fréquence, sur soixante-six
malades
examinées par M. le Dr Picqué et par moi au poi
implement l'idée du retentissement à distance d'organes éloignés et
malades
, sur le cerveau, et qui doit dispa- raître pour
de Ville-Evrard (division des femmes), afin de donner à toutes les
malades
opérées ou à opérer des garanties de sécurité p
ice de gynécologie, ont été seules chargées de donner des soins aux
malades
opérées ou à opérer. A défaut de chambre d'opér
ommes intervenus, soit médicalement, soit chirurgicalement, chez 22
malades
, et nous avons constaté par la suite : 11 guéri
s stationnaires, 7 améliorations, 1 mort. Les observations de ces
malades
sont développées dans le tra- vail que nous avo
ns sont réparties en trois groupes : Le premier groupe comprend les
malades
chez lesquelles l'affec- tion mentale a évolué
r liberté. Il est nécessaire, selon nous, d'éloigner de l'esprit de
malades
si acces- sibles aux obsessions et aux interpré
tres ruraux. La popu- lation de son asile, le 9 avril, était de 786
malades
dont 407 et 379 femmes. Ces malades proviennent
asile, le 9 avril, était de 786 malades dont 407 et 379 femmes. Ces
malades
proviennent des Bouches-du-Rhône, de la Corse e
cette fête charmante, des morceaux variés de son répertoire. Les
malades
,dont la table avait été particulièrement soignée,
délire qu'au point de vue anthropologique. Sur près de 80 de ces
malades
, des deux sexes, il n'y avait, à ce jour, aucun c
à donner maintes fois des preuves de son inaltérable dévouement aux
malades
qu'il soi- gna avec une sollicitude qui ne se d
s efforts. Et si vous relevez quelques-uns de ces symptômes dont le
malade
oubliait même de vous parler, inter- venez acti
Le Temps du 24 mai 1899). Signalons que le Temps met les noms des
malades
en toutes lettres. 78 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
e. M. Escourroux, commissaire spécial, a fait transporter la pauvre
malade
à l'hôpital Beaujon, où elle a été admise d'urg
célibataire, prédisposé héré- ditairement. Depuis quelque temps, le
malade
dépérit, devient déprimé, peureux, croit qu'il
is. De plus en plus déprimé, des actes d'anxiété se produisent ; le
malade
est rempli, de l'inquiétude qu'avec son corps p
Sous l'action d'un traitement reconstituant et antisyphilitique, le
malade
se remet peu à peu, la tension anxieuse disparait
oie à des hallucinations de la vue. Prend part aux distractions des
malades
et travaille assidûment. Il refuse de retourner
cette lettre, ni sur l'absurdité des subterfuges employés par le
malade
pour convaincre l'Impératrice de son identité. Le
re passer pour ce qu'il n'était pas. La guérison se maintient et le
malade
est rendu à la liberté. Observation VII (LEGn
cette attitude contemplative, les bras pendent le long du corps; le
malade
a l'attitude résignée. Il l'ait part de son dés
le monde sans permission; on le traitait d'innocent. Histoire du
malade
. Jusqu'à seize ans, peu de chose à signa- ler.
état. Parfois, on le surprend dans un coin, en compagnie d'autres
malades
, qu'il a rassemblés autour de lui, et auxquels il
et un garçon qu'elle désignait sous le nom de « cousin doré ». La
malade
parait une personne exaltée et originairement exc
a lumière du ciel » elle lut : « Je suis ici, je suis à Gratz ». La
malade
poursuit alors son « sanctuaire », le rencontre
près, elle lit de nouveau dans le journal : « Je vous attends. » La
malade
, dit-on, a, de nouveau, en tenue décol- letée,
journal continuent : « Heureux avenir, tout est déjà arrangé ! » La
malade
se résigne au fait inévitable. Elle ne peut pas
barras que si sa crainte s'était réalisée. Vers 1888, autant que la
malade
peut préciser, commencèrent il apparaître des t
Antécédents. Sa santé physique est parfaite; elle n'a jamais été
malade
de sa vie ; elle a cinq enfants tous bien portant
allures d'une hystérique. Commentaires. Depuis trois ans que cette
malade
est observée, on assiste certainement à une évo
eitschrift f. Psychiatrie : LI, 1. 1894). Persécuté processif. Un
malade
, à l'instigation du tribunal, a été mis et est eu
rête à discuter, elle se montrait un peu irritable. Une soeur de la
malade
est épileptique. Ses idées de persécution consi
ptuelle. On enregistre alors une fiction à la base, sur laquelle le
malade
échafaude un édifice d'erreurs, malgré la corre
de celui-ci (DE KR.\FFT-EBI1W). C'est pourquoi la logique de ces
malades
semble intacte; ainsi s'explique le nom ancien de
inent. L'idée fixe de persécution notamment, d'abord posée par le
malade
avee une certaine réserve (LASÈGUE) devient bient
i le soi- gnait, demanda à M"10 B..., qui se désolait de le voir si
malade
: « Vous tenez donc tant que.ça à cet enfant ?
historique, et voilà l'idée fixe définitivement installée et notre
malade
persuadé que ceux dont il porte le nom ne sont pa
mpter les fenêtres d'une maison. Ayant quitté ce côté de la rue, le
malade
remarqua que le même Monsieur parlait au même e
contre un maitre charpentier. Celui-ci, frère d'un monsieur que le
malade
connait bien, était, il y a six ans, comme lui,
e lui, habitué d'un marchand de vin désigné. Pendant des années, le
malade
s'est intéressé à la fille de ce marchand de vin
des illusions de la vue qui lui font prendre, par exemple, certains
malades
de son quartier pour sa mère; lui-même doute de
une fièvre typhoïde à l'âge de huit ans. 0 l'idée fixe. )OH Le
malade
a puisé dans des chagrins domestiques peut-être,
ecin appelé parla de lièvre muqueuse ; mais il délivra plus tard au
malade
un certificat constatant une ménin- gite et éta
ns physiologiques s'exercent normalement et Chen... ne se dit pas
malade
, mais seulement gêné par l'infirmité de son bras
ulature ont pour conséquence un affaiblisse- ment relatif dont le
malade
a le sentiment très net et dont l'exploration
fasciculaires qu'il est facile d'apercevoir quand on fait rester le
malade
au repos. Chen... dit encore qu'il éprouve parf
ite peut arrêter le développement des régions innervées par le nerf
malade
1. A cet âge, en l'absence des facteurs étiolog
superficielle du cerveau la céphalalgie presque constante dont le
malade
se plaint, les petits mouvements involontaires
de l'occipital gauche (avril 18cl6). Après l'opération, l'état du
malade
semble amélioré, il ne voit plus reparaitre les a
'il n'y a plus d'agitation. 124 RECUEIL DE FAITS. Etal actuel. Ce
malade
est plongé dans une prostration légère, il parl
sile Saint-Pierre de Marseille, M. le ]Y Maunier nous a montré le
malade
, sujet de l'observation qui précède et que son
s facile; 3° de faire, à l'occasion, une autopsie com- plète de ces
malades
et de conserver la calotte crânienne pour bien
les débiles et déments avec périodes d'excitation ; chez les autres
malades
, son action n'est guère appréciable. Aussi ma
appréciable. Aussi malgré son efficacité sur un certain groupe de
malades
, le tribromure n'est-il pas, d'après les conclu
orphinisation lente a échoué; la dose quo- tidienne absorbée par le
malade
était alors trop forte (5 grammes) REVUE DE THÉ
me jour, ont été les seuls médicaments qu'il ait fait prendre à son
malade
pendant toute la durée du traitement. L'hydroth
fut employée pendant la convalescence; celle-ci fut très rapide; le
malade
en- graissa dans de très notables proportions,
jours sans qu'il fût nécessaire de prescrire des hypnotiques, et le
malade
put sortir de la maison de santé, en excellent
eût entraîné rapidement la cachexie et eût maintenu longtemps le
malade
dans un état de faiblesse dont il n'eût pu faire
à la démorphinisation lente qui constitue pour cette catégorie de
malades
la méthode thérapeutique de choix. M. Debove préc
inisation brusque, à cause des souffrances atroces qu'elle cause au
malade
et des dangers aux- quels elle expose (collapsu
lement d'alcool, d'opium, d'antipyrine, pour soutenir les forces du
malade
et diminuer ses souffrances pendant les premier
avoir soin de ne jamais laisser ces substances iL la disposition du
malade
, et en cesser l'emploi le plus rapide- ment pos
21 janvier 1899.) L'auteur a eu l'idée de traiter par l'ovarine une
malade
chez qui les symptômes du goitre exophtalmique
us les traitements; les accès devinrent excessivement fréquents; le
malade
, il cause de sa langue couverte de morsures, n'
u régime, il reprenait de la viande, les accès recommen- çaient. Le
malade
effrayé recourait au lait. L'auteur arrive a ce
ue aucune particularité de nature il modifier la responsabilité des
malades
. Il en est de même dans les états délirants, co
comme REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. d41 en général chez les autres
malades
, l'intensité de l'urticaire artifi- ciel est fa
t pendant un temps variable portant sur la vue ou sur l'ouïe, et le
malade
en a conscience, peut en rendre compte. Ces tro
que, mars 1899.) E. 13. IX. Du sens algésique étudié chez les mêmes
malades
aux trois périodes de la paralysie générale ; p
une 144 SOCIÉTÉS SAVANTES. forme de dégénérescence. En résumé, le
malade
en question appa- rait comme un dégénéré portan
ngt-huit ans. bijoutier. Père alcoolique, mère morte de diabète. Le
malade
se disait toujours bien portant. Il y a huit ans,
ie des noyaux, l'hypertrophie des fibres musculaires. Le frère du
malade
, Michel E..., âgé de dix-huit ans, présente des
présente des symptômes plus prononcés de la myotonie. En effet, le
malade
accuse la même difficulté des mouvements au déb
s des globes oculaires. L'analyse des urines a montré chez les deux
malades
une augmentation de créatinine et une diminutio
r lettre. On a soumis à un examen médical deux autres frères de ces
malades
(les plus âgés), et on a constaté chez ceux-ci
hez ceux-ci rien qu'une inégalité des pupilles, comme chez les deux
malades
, et chez l'un d'eux un bruit à la pointe du coe
rpérale. Discussion. Le professeur Hoth, qui a vu et examiné deux
malades
de Déjerine, trouve que chez la malade, présentée
h, qui a vu et examiné deux malades de Déjerine, trouve que chez la
malade
, présentée par Rossolimo. les troncs nerveux se
e se distingue par son évolution pio- gressive plus accusée, et les
malades
présentent des antécédents héréditaires. -Prenn
ensement de 1893. En 1893 il fut procédé au recensement de tous les
malades
aliénés du gouvernement de Moscou. Tous ces mal
ent de tous les malades aliénés du gouvernement de Moscou. Tous ces
malades
furent visités et examinés dans leurs domiciles
ultats de l'examen et de l'interrogatoire subis par l'entourage des
malades
furent enregistrés sur des feuilles spéciales,
ut de 2.06, dont 1. t74 hommes et 852 femmes. Quand on groupe ces
malades
d'api ès la durée ascendante de leur affection
ns, la période il laquelle remonte leur affection, et le nombre des
malades
se rapportant à chacune de ces périodes décenna
lte de ce tableau que d'après la durée de l'affection le nombre des
malades
subit une progression décroissante, dont le dén
te. M. Magn4n. Je vous demande la permission de vous présenter un
malade
, un exhibitionniste, chez lequel l'exhibitionnism
ui sans nulle conscience se livrent à l'étalage génital. Chez notre
malade
l'idée obsédante est continue, permanente, c'es
sédante est continue, permanente, c'est une sorte de besoin dont le
malade
ne peut s'affranchir, qu'il subit, sa volonté n
er succombe à la première occasion favorable. Voici l'histoire du
malade
: T... est un dégénéré, fils d'une mère nerveus
xactement au point de vue histologique. Au point de vue clinique la
malade
de M. Toulouse se présente jusqu'à l'âge de dix
géné- rale soit en voie d'évolution. Ce qui lui fait croire que sa
malade
est bien une parah tique générale, c'est qu'ell
ité ver- bale pure. M. Gilles de L1 TOUftETTE demande si ces deux
malades
sont sujets à la suggestion. M. RAYMOND. Ces
si ces deux malades sont sujets à la suggestion. M. RAYMOND. Ces
malades
n'ont jamais été hospitalisés précé- demment, a
J'ai observé depuis des faits analogues. Tout récemment, chez une
malade
atteinte de néoplasme intra- crânien et sujette
dification; un quart d'heure environ après le début de la crise, la
malade
ayant repris connaissance, le réflexe anal avait
ées par plusieurs auteurs, M. Souques a essayé ce traitement sur sa
malade
âgée de 20 ans, qui souffrait d'une méralgie pa
xactement la zone du fémoro-cutané. Dix jours après l'opération, la
malade
put se lever, marcher sans éprouver de douleurs,
, un an et de dix minutes était nécessaire et suf- r- fisant. Si le
malade
se remettait à marcher, la douleur reparais-, s
t;omye'<<6 compliquant une section médullaire. M. DEJËRiK. Le
malade
qui fait l'objet de cette communica- tion, me p
iénés. M. STADELIfAnN (de Wurtzbourg) rapporte l'observation d'un
malade
atteint de dégénérescence mentale et dont l'obses
ale et dont l'obsession était caractérisée par de la pyrophobie. Le
malade
avait tellement peur du feu qu'il se sentait ob
par sugges- tion. Mais, pour qu'il y ait suggestion, il faut que le
malade
sache et comprenne ce qui doit arriver ; pour q
craigne ou qu'il désire l'objet de la suggestion. Or, quand chez un
malade
, atteint, par exemple, de la paralysie d'un mem
paralysie d'un membre, on applique l'aimant sur le membre sain, le
malade
, par suggestion, pourra bien faire disparaître
'un accident de voiture et résistèrent à différents traitements. Le
malade
se traita par auto-suggestion ; par l'entraînem
estion hypnotique. M. VL.1VIANOS (d'Athènes), rapporte le cas d'une
malade
atteinte depuis trois ans et demi, d'un tic con
lons à titre de curiosité. Aucun d'eux n'a amené la guérison de ces
malades
. Cela tient à ce qu'il importe avant tout, non
ien de procéder à la rééducation de la volonté et de créer chez ces
malades
de véritables centres psychiques d'arrêt. On y
a pour base l'observation dispersée, portant sur un grand nombre de
malades
examinés complètement, mais d'une manière en qu
de la personnalité où les altérations du moi sont éprouvées par le
malade
lui-même, et les délires émotifs systématiques
ormation réside dans les antécédents personnels et héréditaires des
malades
: l'existence antérieure d'une pleurésie ou mêm
me paire. J'approche vivement mon poing fermé des yeux ouverts d'un
malade
; ils se ferment vivement : le centre réflexe a
au bout de plusieurs jours; elle peut être facilement corrigée, le
malade
tourne sa tête et ses yeux du DOUBLE CENTRE D'I
. Cependant non seulement elle est presqne constante, mais chez les
malades
dans.le demi- coma, c'est un excellent signe qu
us démonstratifs d'un centre unique. . Dans le cas de Lemoine, le
malade
eut en même temps que sa blépharoptose une paré
ments volontaires avec conservation des mouvements réflexes ». « La
malade
, dont l'intel- lect et la volonté sont intacts,
il, 18-il, s. 2set in Wernicke Arch. f. Psych. t. XX, p. 273). Le
malade
atteint de paralysie pseudo-bulbaire présentait d
uvements peuvent se produire d'une façon involontaire. En outre, le
malade
ne peut pas fermer volontairement les paupières
ts volon- taires, avec conservation des mouvements réflexes ». La
malade
qui « ne peut mouvoir volontairement ni ses globe
e M. Devic et de M. Tournier, il nous a été permis d'examiner cette
malade
. Etendue dans son lit, avec le masque immobile
lit, avec le masque immobile de la paralysie pseudo-bulbaire, la
malade
n'attirait nullement l'attention du côté de ses y
lexion«dans le lobe occipital. Si au contraire on com- mandait à la
malade
de fermer les yeux, elle s'y efforçait en vain,
ou iL : droite. Les mouvements oculaires et palpébraux, chez cette
malade
, ne pouvaient plus être déter- minés que par un
fermées parfaite- ment ; les mouvements de l'iris sont intacts. La
malade
ne peut DOUBLE CENTRE D'INNERVATION CORTICALE,
plète des mouvements de latéralité des yeux. Dans le second cas, un
malade
âgé de quarante-neuf ans, atteint également de
si à la rigueur invoquer un cas d'An- derlya 2 : il s'agissait d'un
malade
de la clinique de Leyden. âgé de cinquante-deux
nce ordi- nairement par une douleur de tète soudaine et aiguë. Le
malade
devient pâle, défaillant, vomit le plus souvent,
s faible. Il peut apparaître aussi quelques convulsions. Parfois le
malade
ne tombe pas, la douleur de tète ne s'accompagn
eux cas, ces symptô- mes disparaissent au bout de peu de temps ; le
malade
revient à lui et peut marcher, mais la douleur
889). DE [ : APOPLEXIE PROGRESSIVE. 20f f ques heures et plus, le
malade
devient lourd, oublieux^ incohérent et tombe da
verdâtres fréquents. A 8 heures, les vomissements cessent, mais la
malade
présente de légères secousses convulsives plus
apprennent que la veille vers les 2 heures de l'après- midi, notre
malade
jusque-là en état de santé convenable, a éprouv
dans la voiture qui le portait le lendemain matin il l'hôpital, le
malade
put demander : « Où me conduisez-vous 1 » A la
l- ligible. La connaissance persiste mais elle est obnubilée.. Le
malade
est en état de somnolence avec une respiration in
ures. Température 3cJ°,5. Poulsl20. Bientôt survient du stertor. Le
malade
entre dans le coma et meurt vers 4 heures de l'
u côté hémiplégie. '. - Le 14 février 1894, à'6 heures du matin, la
malade
se lève et ne présente rien d'anormal, lorsque
à la lumière. Respiration très irrégulière et très pénible. - La
malade
demeure immobile mais bientôt on observe le retou
s on constate par moments un strabisme divergent assez prononcé. La
malade
fume la pipe des deux côtés, affaisse- ment des
la commissure gauche est maintenant plus abaissée que la droite. La
malade
a repris une conscience plus marquée; elle mont
côté droit; quand on pique les membres droits, la physionomie de la
malade
exprime la souffrance et elle fléchit légèrement
oisième jour (le 16 au matin) : depuis hier soir vers 10 heures, la
malade
a perdu progressivement conscience du monde ext
s fois par du malaise, des ,sensations de vertige et de fatigue. Le
malade
de l'observa- tion IV de Broadbent fait 200 mèt
apparente. Nous retrouvons cet état dans notre observation 1 : la
malade
marche devant elle, la physionomie inquiète et
fatigue. Dans d'autres cas, après quelques troublés vertigineux, le
malade
tombe, sans perte de connaissance, sans paralys
semble, peut aller jusqu'à la perte complète de connais- sance : la
malade
, en effet, tombe brusquement avec une hémiplégi
st à rapprocher de l'observation IV de Gull : en se promenant, la
malade
s'écrie tout à coup : « oh ! ma tête » laisse all
leur de télé peut être un des premiers phénomènes dont se plaint le
malade
; mais parfois elle n'apparaît, dans les cas do
sur les troubles moteurs : dans l'observation IV de Broadbent, la
malade
après quelques minutes de malaise présenta une
rs que l'hémiplégie gauche est totale, on remarque e que lorsque le
malade
sort de son assoupissement, la sensi- bilité qu
tôt contractées, sans cause apparente. Dans la plupart des cas, les
malades
présentent de l'embar- ras de la parole plus ou
e de début un état de confusion cérébrale qui fait ressembler ces
malades
à des personnes en état d'ivresse. Cet état peut
rsonnes en état d'ivresse. Cet état peut manquer dans les cas où le
malade
est frappé brusquement par des phénomènes paral
ytiques ; l'intelligence peut être parfaitement conservée, mais ces
malades
ne tardent pas à tomber dans un état de somnole
cas 1 et II). Après quelque malaise, un sentiment de faiblesse, le
malade
présente de la céphalée, Archives, 2° série, t.
s en plus lourd; la confu- sion est plus forte au réveil ; enfin le
malade
tombe dans le coma et meurt, avec ou sans convu
s, de par sa marche générale, doit entrer dans cette forme ainsi la
malade
après un ictus rapide reprend connais- sance et
sse dans la région habituelle de l'hémorragie cérébrale. Chez son
malade
, en .effet, qui présentait la symptomatologie 2
la progression et la structure même de la région envahie. Chez un
malade
qui avait présenté le tableau de l'apoplexie pro-
le seul. de faire aussi complètement que possible l'autopsie de nos
malades
. C'est pourquoi il nous a été donné d'observer
inaison de la tête de gauche à droite fuit perdre l'équi- libre, la
malade
tombe alors du côté droit. Saut en avant et en
de la force par atrophie muscu- laire. Sur la plaque centrifuge, la
malade
ne sent, les yeux fermés, aucune rotation, elle
tantôt être perçues comme un mouvement dont il est impossible à la
malade
de préciser la direction. Le vertige auriculair
n. C'est une bonne occasion de contrôler cette assertion chez cette
malade
qui, n'ayant qu'une faible diminution de l'acui
ur, en dehors de l'appareil, fait tourner celui-ci, c'est-à-dire la
malade
, lentement de droite à gauche; en même temps, il
la périphérie ou isolé au milieu d'une anse échancrée de la cellule
malade
. Dix à douze heures après l'opération (exp. II
tre pratiqué en plein délire alcoolique à moins que l'excitation du
malade
le rende insensible à cette pra- tique ; sinon,
les précautions pour garantir et appuyer la fête, bien alimenter le
malade
dans son bain, ménager la suscep- tibi11té clel
re de bains, de façon à disposer d'une baignoire pour deux ou trois
malades
; chaque série de deux ou trois baignoires sera
dents gangreneux, phlegmoneux, ulcé- reux, traumatiques, à tous les
malades
excités qui se salissent, se déshabillent, tent
anté et à songer à ce qu'on lui suggère. Cela donne du courage au
malade
; la suggestion à l'état de veille est plus aisée,
ait voir que l'articulation du genou a un aspect spécial 'citez ces
malades
; chez les individus normaux la partie saillante
saillante est formée par le condyle interne et la rotule; chez les
malades
atteinis de Little le sommet de l'articulation
gymnastique est bien en vigueur dans la clinique de Hoffa pour les
malades
atteints REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 233 de Littl
Y. Un cas d'encéphalite aiguë hémorragique (avec présentation de la
malade
). La malade est une jeune fille, âgée de vingt-
céphalite aiguë hémorragique (avec présentation de la malade). La
malade
est une jeune fille, âgée de vingt-sept ans, sàns
, affection stomacale de nature indéterminée. En octo- bre 1897, la
malade
eut de grands ennuis à cause d'un mariage manqu
du poignet et de la main, de l'oeil, de la réaction pupillaire. La
malade
reprend toute sa lucidité d'esprit, mais ne se
phalite aiguë hémorragique. MM. Serbsky et Postovsky, qui ont vu la
malade
, il y a un an, admettent la possibilité de la nat
d'empoisonnements mortels dus il l'ingestion du hareng. Le premier
malade
, âge de vingt-cinq ans est mort le lendemain, l
noyaux bulbaires ont subi de graves altérations. Chez l'un des deux
malades
, on a trouvé une hémor- ragie dans les noyaux d
ement de l'agoraphobie. M. VLnwaNOs (d'Athènes) présente un nouveau
malade
, âgé de cinquante-quatre ans, alcoolique depuis
il est revenu, le caractère a été modifié heureuse- ment ; c'est le
malade
lui-même qui, tout reconnaissant, raconte ces e
yantes et toujours menaçantes, c'est ce qui explique les fugues des
malades
. Parfois, à cet état, se joint un vrai délire a
Très sou- vent aussi il serait indiqué de procéder à l'isolement du
malade
sous une forme appropriée. Malheureusement, on
a thérapeutique thyroïdienne. - Villechauvaix (Jean). Cenu«attès,
malade
et médecin. - Vivier (Henry). Sur l'infantilisme.
de Bluse Pascal; par le Dr Binet-Sanulé. Blaise Pascal fut un génie
malade
, de l'avis de tous ceux qui l'étudièrent. Des c
our les en fruits arriéré*. 2d4 ik FAITS DIVERS. présentations de
malades
ou de pièces sont faites par les membres de la
les membres de la Société. Des communications et présentations de
malades
ou de pièces peuvent être faites par des person
oût. ' FAITS DIVERS. 255 2 juin 1899.) Voilà encore un malheureux
malade
, aliéné méconnu, qui n'aurait pas dû être conda
itées, et « survient sans fièvre chez des sujets qui ne sont ni des
malades
ni des intoxiqués ». D'après lui, dans ces dern
les enfants, les vieillards, les hysté- riques, et surtout chez les
malades
atteints de prédisposition héréditaire; ils peu
s, mais encore celui des antécédents héréditaires et personnels des
malades
, et de toutes les parti- cularités qui ont pu j
deNaugeat, le 6 avril 1898. Antécédents héréditaires. Le père du
malade
est mort d'une affection pulmonaire, à un âge a
nt revêtu les troubles mentaux signalés chez cette parente de notre
malade
. Antécédents personnels. - C... a toujours eu u
e axillaire, et la ligature de ce vaisseau fut jugée nécessaire. Le
malade
accepta docilement les conseils du chirurgien, et
in- 26 CLINIQUE MENTALE. fecta, une fièvre intense apparut, et le
malade
présenta les signes ordinaires d'une septicémie
qu'on électrise », tandis qu'il n'y avait dans la salle qu'un seul
malade
fort calme à qui on faisait un pansement. En mê
98. A son entrée dans cet établissement, l'état phy- sique de notre
malade
attire tout d'abord notre attention; extrê- mem
, cyanosés; sa sen- sibilité est considérablement émoussée, mais le
malade
y ressent fréquemment des fourmillements, et pa
ins accentués. Un élément semble prédominer dans l'état mental du
malade
: c'est la confusion des idées. C... parle presqu
e et d'hallucinations terrifiantes. L'attitude, la physionomie du
malade
sont assez mobiles ; habi- tuellement dépourvu
ncapable de reconnaître son lit, il se couche à la place d'un autre
malade
. En un mot, il a absolu- ment les allures d'un
e. Il faut, par l'intonation ou le geste, stimuler énergiquement le
malade
pour réveiller son esprit engourdi. La lenleur
lgré l'absorption de deux grammes de chloral. 22 avril. L'état du
malade
ne s'est pas sensiblement modifié. La confusion
, l'insomnie résiste aux hypnotiques prescrits quotidiennement. Le
malade
se lève presque tous les jours, mais, il raison
reproduits (Les séries de points indiquent les pauses faites par le
malade
) : D. Y a-t-il longtemps que vous êtes ici ? "
eils très sensés sur les mesures provisoires à prendre à l'égard de
malades
devenus subitement .agités ou violents. La co
es, et le sommeil continue à être rare. Depuis quelques jours, le
malade
est atteint d'une légère bron- chite, et présen
quente, mais semble avoir une tendance à décroître; cependant, le
malade
est toujours bruyant la nuit. Mauvaise tenue. Mal
auvaise tenue. Malpro- preté. Amélioration de l'état physique; le
malade
se nourrit bien; l'amaigrissement diminue. Impo
angement qui se soit produit, en ces derniers temps, dans l'état du
malade
, consiste en une diminution très notable des ha
peur dans laquelle elles sont plongées depuis plusieurs mois. Le
malade
se rend mieux compte de sa situation d'une façon
mprend bien ce qu'on lui dit (Il est à noter que, de tout temps, le
malade
a eu coutume de faire des calembours et de teni
e plus l'existence d'hallucinations et d'illusions sensorielles. Le
malade
ne commet plus d'erreurs de personnalité; il a
l'obtusiou mentale qui persiste encore. Il semble cependant que le
malade
a conservé le souvenir très exact de sa vie, ju
statée précédemment, s'est accentuée d'une façon progressive, et le
malade
peut aujourd'hui être considéré comme guéri de
ce très vague ; cependant, il se souvient d'avoir conversé avec des
malades
couchés dans les lits voisins du sien, et RELAT
é toute pratique religieuse. Dans son dortoir, se trouvait un autre
malade
qu'il prenait pour un voleur; il l'a injurié ma
, il ne pensait à rien ». Au point de vue physique, l'état de notre
malade
est actuelle- ment aussi satisfaisant que pos-i
t lui permet de ne pas désespérer de l'avenir. 15 mars. L'élat du
malade
continue à être très satisfaisant. Les lacunes
er au point de vue étio- logique. L'accès d'aliénation dont notre
malade
a été atteint à la suite de la ligature de l'ax
s tares dans sa famille, il n'en reste pas moins établi que notre
malade
a subi l'influence d'une hérédité alcoolique et v
isme sur la production des troubles psychiques constatés chez notre
malade
, s'est donc traduite par un accroissement de la
tat physique s'est amélioré. De .plus, la folie a revêtu chez notre
malade
, la forme que certains auteurs, en particulier
contribué, dans une certaine mesure, à produire la folie chez notre
malade
? Mais aucun fait ne nous permet d'être affirma
des hystériques, des dégénérés ou des intoxiqués ». Bien que notre
malade
fut sous l'influence d'une prédispo- sition hér
inations qui ont été la base du délire onirique constaté chez notre
malade
, n'ont pas revêtu ^en général le caractère terr
llement dans la confusion mentale. Les renseignements donnés par le
malade
sont, à cet égard, des plus nets. C... a consci
ciente et volontaire, s'est fait d'une façon lente et graduelle. Le
malade
s'en rend bien compte actuellement. Ses idées s
Contrairement à ce qui s'observe dans la majorité des cas, notre
malade
est sorti de cette longue crise complètement gu
tie tout à fait postérieure de la capsule interne et que chez la
malade
(Obs. I) qui a pu être suivie pendant plus de deu
ert... (obs. II) eut survécu plus de six jours à son iclus. Chez ce
malade
dont la zone motrice était inaltérée, les troub
e 1898 dans le service de M. le Dr Durand, salle 3, lit 19. Cette
malade
, dont les antécédents héréditaires et personnels
qui laissa à sa suite une hémiphégio gauche complète. État de la
malade
le 12 décembre 1898. La commissure labiale droi
che, l'inertie n'est pas absolue, car à l'occasion d'une piqûre, la
malade
esquisse un très léger mou- vement de flexion d
ment précise. Vue. Conservation de la sensibilité conjonctivale. La
malade
ne paraît pas avoir présenté de troubles de la
u champ visuel n'eût été possible après l'ictus. Ouïe. Intacte ; la
malade
ne s'est plainte d'aucun phéno- mène subjectif.
d'aphasie. L'in- telligence est évidemment obscurcie; néanmoins, la
malade
répond assez nettement aux questions qu'on lui
mpéra- ture se maintient soir et matin au-dessus de 39°. 17. - La
malade
se plaint d'une céphalée frontale droite, ainsi
e se met à délirer toujours sur le même sujet ; elle raconte qu'une
malade
de la salle a placé dans son lit un bras, qu'el
e. Sans avoir besoin de voir, ni de toucher son membre paralysé, la
malade
se rend parfaitement compte qu'il lui appartien
é. 19. En recherchant de nouveau l'état de la sensibilité chez la
malade
, on constate que le pincement, la piqûre, l'impre
'on peut considérer comme exacts, dans l'état intellectuel de cette
malade
. Les douleurs spontanées sous la plante et sur
les que soient les précautions prises. La piqûre fait éprouver à la
malade
une sensation douloureuse ; quelques secondes a
ion des impressions douloureuses ou non. Ce qui domine chez cette
malade
, c'est la variabilité de la perception tantôt v
itation périphérique portée sur le membre inférieur gauche. Cette
malade
vécut ainsi jusqu'au 19 février 1899. Depuis le
une raison suffisante de l'hémiplégie qu'avait présentée notre
malade
, nous avons suivi le foyer hémorragique qui s
êt. Le 16 mars, à 6 heures du matin, sans perte de connaissance, le
malade
s'est aperçu en voulant se chausser que son bra
reflux des liquides par les fosses nasales. État intellectuel. Le
malade
répond nettement aux questions qu'on lui adress
lus élevée. , Sensibilité. Tact. Nous touchons le coude gauche ; le
malade
dit qu'on lui « prend le bras » ; pressé de pré
e membre supérieur gauche donnent des résultats tout différents. Le
malade
localise OBSERVATIONS D'H1hIIPLÉGIE AVEC IiÉIL1
du côté sain. Si l'on pique fortement le membre inférieur droit, le
malade
déclare éprouver une douleur légère qu'il rapport
té. Sous l'influence d'une piqûre Ou d'un pincement un peu vifs, le
malade
réagit par des mouvements assez amples du côté
peu vifs, le malade réagit par des mouvements assez amples du côté
malade
; mais il n'accuse pas de douleur et les pupill
jouter foi aux réponses faites par M... 22. - Nuit très agitée ; le
malade
à tout-instant essaie de se lever. A la visite
st absolument nulle dans toute l'étendue du membre supérieur ; le
malade
ne réagit même pas par un mouvement; au membre in
car si l'on pique fortement l'une quelconque de ces régions, le
malade
porte sa main gauche au point blessé. 24. A
de bien d'autres fonctions. Mais, ayant rencontré chez plusieurs
malades
qui n'ont aucun stigmate d'hystérie une aménorrhé
suivantes : 10 Une mélancolie simple, sine delirio, chez une jeune
malade
de quinze ans, peut-être dégé- nérée ; 2° une m
° une manie aiguë, consécutive à une grippe infec- tieuse, chez une
malade
de dix-sept ans ; 3° une manie chro- nique, à s
° une manie chro- nique, à sa troisième année d'évolution, chez une
malade
de vingt-cinq ans ; 4° une imbécillité chez une
on, chez une malade de vingt-cinq ans ; 4° une imbécillité chez une
malade
de vingt ans, qui avait toujours été bien réglé
lée ; 5° une manie 288 CLINIQUE NERVEUSE. intermittente, chez une
malade
de vingt-quatre ans, présen- tant à chaque accè
s trois manies, une mélancolie, une imbécillité. Chez aucune de ces
malades
, ~ il n'y avait de stigmates d'hystérie ; la pr
t elles ont été supprimées pendant quatre mois; après sa sortie, la
malade
prit de l'armoise, sur les conseils d'une vieil
de son entrée, elles avaient fort diminué depuis quelques mois. La
malade
n'a jamais eu de forte hémorragie; elle avait q
UR L'AMÉNORRHÉE D'ORIGINE NERVEUSE. 289 Au bout de quinze jours, la
malade
est très calme, se rappelle son délire, raisonn
entation artificielle les quinze premiers jours. Ainsi, voilà une
malade
qui, ordinairement nerveuse, emportée et anémiq
tente chez une dégénérée. A chacun de ses trois internements, la
malade
a rapidement recouvré ses fonctions psychiques ;
congestion cérébrale ; les troubles de l'innervation génitale. La
malade
a toujours été considérée comme anémique ; elle
es douloureux se rapportant à l'appareil de l'ovulation. Chez notre
malade
, il n'y a rien ; les époques se succèdent sans
ro- noncé pour anémier à ce point les autres organes, pourquoi la
malade
continue-t-elle à ne pas avoir ses règles lorsque
près, la menstruation ne s'était pas encore rétablie ; cependant la
malade
était calme, pouvait être considérée comme norm
ensuite par l'inefficacité du traitement emména- gogue suivi par la
malade
à plusieurs reprises. , Nous en tirerons la con
aussi bien sur les antécédents héréditaires que personnels de notre
malade
; c'est ainsi que nous ne savons rien de son ge
qui auraient eu cependant dans l'espèce -une réelle importance. La
malade
a été conduite à l'asile par sa nièce et un voi
cartilage thyroïde (pomme d'Adam) est très prononcée. La voix de la
malade
est absolument masculine. Le thorax est peu dév
omoplate aux fausses-côtes est de 35 centimètres. La poitrine de la
malade
est bombée en avant; on y constate la présence
t peu apparent; pas de tubercules de Mont- 1 L'observation de cette
malade
, due à M. Margouhès, interne du service, a été
ÉNITALE ET HYPOSPADIAS. 295 III. Fonctions. L'état général de notre
malade
à son entrée est très 'satisfaisant ; elle est
u coeur ni aux poumons, si ce n'est quelques signes d'emphysème. La
malade
meurt subitement le lendemain, à 7 heures du ma
ourni parla famille aucun renseignement sur les anté- cédents de la
malade
. C'est malheureusement ce qui arrive souvent da
matozoïdes dissous. 5° En ce qui concerne l'état psychique de notre
malade
, il est permis de se demander s'il existe une r
u Comité d'Etudes de l'Université de Montréal, avec présentation du
malade
guéri. Très fine observation clinique sur un ca
as diagnostiqué tubes par un professeur anglais de neuro- logie. Le
malade
vint trouver l'auteur, avec ce diagnostic découra
ptômes tabétiques disparurent; au bout t d'un mois de traitement le
malade
était complètement rétabli. Depuis un an sa gué
immobilisation du thorax réalisée aussi- tôt automatiquement par la
malade
elle-même. L'occlusion simu- lée, mais incomplè
comme l'occlusion parfaite, l'apnée absolue ; de plus, la nuit, la
malade
dormait la bouche close, sans manifester pendan
r être correctement exécutée, a besoin d'une certaine attention. La
malade
observée par M. Lermoyez semble déroger à cette
ette règle, mais cette dérogation n'est qu'apparente : le nez de la
malade
ayant été obstrué réellement pendant une longue
s au- dessous de la IVe lombaire, du côté correspondant au membre
malade
, étaient également asculaires, interstitielles et
manente de la main et du pied (photographies et radiographies). Le
malade
est un homme robuste d'âge moyen. L'auteur estime
de maladies antérieures ni de blessures. Quelque peu alcoolique, le
malade
ne se rend pas lui- même compte s'il a la nuit
emaines après l'excision de la cicatrice qui, d'ailleurs, guérit le
malade
d'une psychose grave, datant déjà de près d'un
aralytique, à carac- tères hystériques, elle a résisté parce que la
malade
a changé bien REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 317
le à quelques obser- vations de paralysie faciale locale puisque le
malade
ne pouvait fermer l'oeil, mouvoir les lèvres et
co-lerapeut., n°4, 1899.) Les expériences de Fauteur portent sur 29
malades
examinés dans deux manicomes et appartenant aux
mouvement est dû à l'imitation. Les gens bien portants imitent les
malades
et ces derniers créent autrement que nous, just
ces derniers créent autrement que nous, justement parce qu'ils sont
malades
. Pour prouver sa thèse l'auteur relate la vie d
ants du décadenlisme, dont presque tous ont été des gens neiveux et
malades
et dont le physique porte souvent des stigmates
façon périodique au moment des époques menstruelles, l'état de la
malade
restant normal dans l'intervalle des accès. Res
n outre observer qu'en raison de la courte durée des accidents, les
malades
peuvent en général ètre soignés dans leurs famill
intimement et manifestement en rapport. Le premier cas a trait à un
malade
atteint de manie aigué et chez qui le traitemen
hez qui le traitement spécifique amène une amélioration rapide ; le
malade
sort un mois et demi après ~son entrée. Il en est
mi après ~son entrée. Il en est de môme du second cas. Le troisième
malade
est un mélancolique avec excitation par interva
é delà démarche et de la parole et même des paralysies fugaces. Ces
malades
auraient pu être facilement prises pour des par
TE a fait l'examen histologique des lésions présentées par deux des
malades
de M. J. Voisin. Sans parler de l'atrophie du c
appés, avant l'apparition de la méningo-encépha- lie chronique, les
malades
qui en présentent. Ce cas offre une nouvelle co
TOFP. 'Encéphalite infectieuse chez deux frères. F... Présente deux
malades
(frère et soeur) âgés de quatre et cinq ans, al
erte de connaissance durant deux à trois heures. Chez la pre- mière
malade
la fièvre cessa au bout de six semaines, reparut
(une et même plusieurs fois par jour) ; dysphagie. Actuellement la
malade
a perdu complètement la parole et la mimique, et
de la sensibilité et des céffexes; légère dysphagie. Chez l'autre
malade
la fièvre dura quatre semaines : démarche incer
brusques, le plus souvent sur le dos. Le petit frère de ces deux
malades
présentés fut également atteint à la même époqu
AJh'1\bhY. - Deux cas de paralysies bizarres : . P... présente deux
malades
(mère et fils) qui furent atteints simultanémen
rtiges et une paralysie de tous les quatre membres. Actuellement le
malade
présente une diplopie avec ptosis double et par
ystagmus horizontal. A noter que la personne chez laquelle ces deux
malades
étaient invités à diner, fut prise du même genr
f. z Séance du 30 avril 1899. M. Rossolimo présente de nouveau la
malade
, atteinte de névrite parenchymatellse subaiguë
ite interstitielle hypertrophique progressive infantile (Déjerine),
malade
présentée à la société il y a deux mois. Actuel
les phénomènes mor- bides sont en grande partie bien atténués : la
malade
marche sans être soutenue; l'ataxie est peu pro
du cerveau : Observation I. Chaudronnier, âgé de trente-six ans.
Malade
depuis quatre ans. Souffre d'accès de trois esp
des cysticerques,' du volume d'un petit pois ou d'une noisette. Le
malade
est présenté à la Société. Observation II. - Ga
l'attention sur l'absence totale de phénomènes chez la plupart des
malades
atteints de cysticerques du cerveau complètemen
pé, sur la diversité du caractère des accès convulsifs chez le même
malade
, et enfin sur la rareté des phéno- mènes d'abol
pendant le premier temps, redeviennent normaux. Pas de douleurs. Le
malade
quitte l'hôpital au bout de deux mois après l'a
e complète des deux nerfs musculo-cutanés. Au bout de deux mois, le
malade
commence à marcher; sa démarche a le type nette
IIOURl1'IGFF. Un cas d'apoplexie médullaire (avec présen- tation du
malade
). Cocher, âgé de trente-neuf ans, toujours bien
hémorragies de divers organes au cours de la maladie. La première
malade
, âgée de trente-huit ans, a présenté tous les sym
nt amendés, et en même temps les hémorragies ont cessé. La deuxième
malade
présente la forme fruste de la maladie de Based
et fréquentes hémor- ragies de l'utérus, du nez et de la gorge. La
malade
ne se plaint que de ces hémorragies. On trouve
ection. Discussion. - M. POSTOWSKY fait remarquer que la deuxième
malade
de P... était sujette à des hémorragies dès l'enf
raissait immédiatement). Les recher- ches parallèles faites sur des
malades
atteints de diverses affec- tions nerveuses ont
ène faisait défaut dans les hémiplégies cérébrales (8 cas), du côté
malade
, comme du côté sain et dans l'hystérie (4 cas). L
ence organique chez une femme ' hystérique (avec présentation de la
malade
). Couturière, âgée de vingt-huit ans, issue d'u
délire de possession. Sur- dité. A l'examen, fait à l'entrée de la
malade
, le 8 décembre 1898, on constate l'absence des
très variable, l'intelligence est intacte. Jusqu'au 9 décembre, la
malade
eut six attaques. A partir de ce jour survient
- Jacques a vu à l'oeuvre la religieuse catholique et les gardes-
malades
laïques anglaises, américaines, françaises et all
upériorité présente la nurse anglaise sur toutes les autres gardes-
malades
par la sollicitude constante et éclairée, pour le
pour le bien-être phy sique et moral je ne dis pas religieux - des
malades
. L'Institut de pathologie de Bonn est colossal,
restitués à leur propriétaire. (Petit Parisien, 15 sept.) Enfants
malades
: voleurs ET incendiaires. Voleur précoce. - Ce
n'est pas à la maison de correction qu'il faudrait envoyer ce petit
malade
, mais dans une asile-école, organisé comme les
quante-huit ans, salle Saint- Augustin, n° 3fi. Le 7 avril 1898, le
malade
est apporté à l'hôpital Archives, `3° série, t.
implement parésiés devinrent bientôt complètement para- lysés et le
malade
ne put quitter son lit ; en même temps, il eut
els ou héréditaires ; il peut nous dire cependant qu'il n'était pas
malade
avant l'affection actuelle. Des parents nous ont
parésie laryngée et linguale. La déglutition est possible, mais le
malade
avale souvent de travers. Inégalité pupillair
abondantes en ce point. Troubles de relâchement des sphincters ; le
malade
urine sous lui. On retire à peine de la vessie
edème des jambes. Les facultés intellectuelles sont intactes ; le
malade
comprend LÉSIONS EXCLUSIVES DES CORNES ANTÉRIEU
langue peut encore se mouvoir légèrement ; lorsqu'on interroge le
malade
il tâche de répondre et on voit ses lèvres s'agit
iter sans qu'aucun son soit émis. La connaissance est complète ; le
malade
reconnaît ses parents et essaie de leur parler.
la figure colorée et couverte de sueurs. Même état des réflexes. Le
malade
a vomi ce matin. La respiration est de plus en
e l'état continue de s'aggraver, la température monte à 40°,0 et le
malade
meurt dans la nuit. Autopsie, le 10 avril. Cerv
nférieure, comprenant les noyaux de l'hypoglosse et du vague, notre
malade
n'ayant pas présenté pendant sa vie de symptôme
cessus myélitiques aigus frap- pent avec prédilection. Chez notre
malade
les lésions de l'hypoglosse étaient peu avan- c
lésions qui ont entraîné les symp- tômes paralytiques et la mort du
malade
. LÉSIONS EXCLUSIVES DES CORNES ANTÉRIEURES. 359
er sur une polynévrite antérieure plus ou moins accusée et que le
malade
meurt avec des lésions étendues à tout son neuron
psycho-motrice, a attiré l'attention des psychiatres. Il existe des
malades
de toutes catégories, qui prétendent avoir une
ations psychiques. Après avoir exposé la façon dont s'expriment les
malades
, il donne cette défini- tion : « Ce sont des pe
et de l'imagination, et qui sont souvent assimilées à tort par les
malades
aux perceptions sensorielles. » Legrand du Saul
t exté- rieures. Au moment où la voix intérieure parle, malgré le
malade
sa langue se meut. ' Jofiroy. Progrès médical,
pporte deux exemples, les avoue exceptionnels. D'ailleurs, l'un des
malades
de M. Vallon est sujet à critique, M. Vallon lu
de la vue, des halluci- nations psycho-motrices verbales. Les trois
malades
ont été étudiés dans le service de notre maître
ize enfants, dix avec son premier mari, trois avec le second. Notre
malade
est née du second lit. Nous n'avons pas de rens
d'une méningite, très probable- ment tuberculeuse. Quant à notre
malade
, elle n'a eu aucune maladie grave dans son enfa
t la voix intérieure, je n'ai pas de dettes, j'ai tout payé. » La
malade
s'étonnait que la voix intérieure parlât en son n
ntérieure et les voix des oreilles ne tom- baient pas d'accord : la
malade
, affolée, 'assistait alors à des dis- cussions,
variante. Ainsi la zooptie est plus caractéristique cette fois, la
malade
voit des figures dans des lunes, elle a des visio
. Quinze jours après, tout accident alcoolique a disparu. Mais la
malade
reste triste, déprimée, elle redevient ce qu'elle
st que l'éréthisme du centre cortical moteur verbal produit chez la
malade
non seulement la représentation motrice, mais a
moment où la voix psycho-motrice se faisait entendre. la langue du
malade
remuait et devenait sèche ; il ressentait en même
des hallucinations multiples, puis son entourage le trouvant très
malade
, on le fit interner. Il est arrivé à l'Asile clin
oignée; elle a succombé quelques jours avant l'internement de notre
malade
. T... est venu au monde à terme. Il n'a pas eu
e l'ouïe. - Elles jouent un rôle secondaire dans le délire de notre
malade
. Elles ont dû apparaitre, d'après nos renseigne
s de folie mystique. Ce fait a été observé plusieurs fois. Comme le
malade
de M. Val- 384 CLINIQUE MENTALE. Ion ', notre
is. Comme le malade de M. Val- 384 CLINIQUE MENTALE. Ion ', notre
malade
a eu des idées mystiques. Lui, qui n'était pas
rbale, c'est possible. Cependant nous fai- sons remarquer que notre
malade
avait des voix intérieures, quand les préoccupa
plus d'hallucina- tions, mais il reste en un coin, isolé des autres
malades
. Il a quelques idées vagues d'hypocondrie : il
tème phonateur, produit des voix moins nettes et moins précises, le
malade
s'en rend compte lui-même, « on lui parle, dit-
on des images sensitives, avec une force morbide, de sorte que « le
malade
perçoit des paroles sans l'intervention d'image
auditives » (Sérieux) 3. Nous avons remarqué chez presque tous nos
malades
ce fait observé déjà par les auteurs, que les s
ns la zone d'innervation des nerfs phonateurs. Pourtant on a vu des
malades
prétendre qu'on leur causait dans les intestins
nt, c'est la langue qui est le siège des mouve- ments localisés. Le
malade
sent remuer sa langue à l'instant où la voix se
us l'avons fait remarquer à propos de notre observation I, certains
malades
croient parler automatique- ment. L'éréthisme d
e; ou des rudiments d'arti- culation perceptibles seulement pour le
malade
; ou des mouvements réels, mais toujours sans qu
'innervation des organes phonateurs comme dans l'observation IV. Le
malade
éprouve des élancements dans les jambes; et, à
sposition spéciale. Nos observations nous le démontrent. Nos quatre
malades
sont d'abord des hérédi- taires, puis ont cette
e des organes sensoriels. Et comment expliquons-nous ces cas. Nos
malades
, des dégénérés et des héréditaires, tous, enfan
ssent mul- tiples, effrayantes. Un bruit, un rien fait sursauter le
malade
; ' Soury. Les fonctions du cerveau, ? étiit., 1
on langage. Généralement, ces hallucinations déterminent chez les
malades
un état de dépression mélancolique ; souvent elle
mbarras de la parole, peurs exagérées et sans motif. Description du
malade
ci treize ans. Traitement médico-péda- gogique.
nvulsives qui durent quelque- fois deux heures; elle a toujours été
malade
, a eu récemment une congestion cérébrale. Un fr
. » 2° Garçon, mort d'une bronchite, pas de convulsions. - 3° Notre
malade
. 4° Garçon, huit ans, intelligent, a très souve
uchemars, « c'est aussi un candidat aux troubles nerveux ». Notre
malade
. Au moment de la conception, et durant la gross
me le corps se penchant vers la gauche menace de tomber on étend le
malade
de tout son long à terre. Mouvements tétaniform
ère ; à diverses reprises l'incurvation du corps est très nette. Le
malade
;essaie de mordre tout ce qui est à sa portée, ses
rigidité est beaucoup moins accentuée. A la fin du mois de mars le
malade
est capable de faire correcte- ment la suspensi
LOGIQUES. 399 mémoire se raffermit, l'intelligence réapparaît et le
malade
réapprend ce qu'il avait perdu. Il devient capa
e incurable, fièvre rémittente ; accidents gangreneux au sacrum. Le
malade
demandant une opé- ration, on la pratiqua. Et c
, la moelle n'étant ni enserrée ni modifiée dans sa consistance. Le
malade
mourut de septicémie. Autopsie. Ramollissement
ion, réparation possible des lésions légères, à la condition que le
malade
ne s'expose plus au sulfure de carbone. P. K.
de dix à quinze minutes, rend toute marche impossible, oblige la
malade
à s'asseoir ou à se coucher. La station assise ca
calme et le décubitus supprime la douleur, qui reparait dès que la
malade
se remet debout, de telle sorte que les accès s
fort fonctionnel, du surmenage ou d'une influence toxique. Sur 84
malades
que l'auteur a traités par l'hydrothérapie, dans
e médicale, 8 juillet 1899.) M. Letulle rapporte l'observation d'un
malade
atteint de delirium tremens, qu'il a traité ave
manière suivante : une large électrode étant fixée sur la nuque du
malade
, la petite ampoule était promenée sur la région
des taches de vitiligo persistèrent. Huit mois plus tard, l'état du
malade
continuait à être très satisfaisant, mais le go
donne d'emblée 10 grammes de bromure (mélange d'Erlenmeyer). Chaque
malade
a pris ainsi en quarante-cinq jours 22 grammes
,80 on l'ad- ministre en trois fois ; à partir de 0,70 on couche le
malade
, on l'alite aussi quand on passe de l'opium au
veiller. Telle est la perturbation apportée dans l'économie que les
malades
perdent considérablement de poids. On a dit que l
d'un trouble dans la nutrition du muscle puisqu'on trouve chez ces
malades
, même non REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 421 podagre
1998.) 1° D'abord, le développement d'accidents survenus chez les
malades
, doit-il être attribué aux inoculations qui ont é
pour laquelle les inoculations entraînent des paralysies puisque le
malade
fut inoculé en même temps que deux de ses paren
très rapi- dement les inoculations. Ils apparurent chez le premier
malade
cinq jours après la fin des vaccinations, huit
ours après la fin des vaccinations, huit jours après chez le second
malade
. Dans les deux cas, en revanche, la paralysie fut
était rendu douteux par des fractures multiples et l'état mental du
malade
. Aucune amélioration de l'ataxie. Dans le trois
périeurs. L'amélioration a été assez considérable pour permettre au
malade
de reprendre ses occupations. E. B. BIBLIOGRA
tits tatouages exécutés sur les parties ou au voisinage des parties
malades
. Des femmes de petites tribus no- mades, compar
bitieux, pré- cédé d'accès d'agitation courte et violente, chez des
malades
atteints de foyers d'encéphalite. Calmeil affir
entifique et il n'est point rare de voir entrer dans les asiles des
malades
, porteurs de cer- tificats médicaux qui, aussi
des lésions 436 CLINIQUE NERVEUSE. que par leur étendue. Cinq des
malades
sont décédées de quelques jours à quelques sema
AMOLLISSEMENT CÉRÉBRAL ET TROUBLES PSYCHIQUES. 437 A l'admission la
malade
est en état de démence complète. Elle se meut e
yperthermie. Après cet accès qui a duré de douze à quinze jours, la
malade
est restée calme, mais paraplégique avec accentua
du même côté (chute de la paupière supérieure). En octobre 1893, la
malade
meurt dans une attaque apoplectiforme. L'aulo
ne forme plus qu'un magma sangui- nolent et rempli de caillots. La
malade
a succombé à une hémor- ragie de l'artère strié
parétique des membres droits, plus accentué au membre supérieur. La
malade
ne profère que des sons inarticulés et se livre à
formes se sont surtout montrées fréquentes et violentes, chez les
malades
qui présentaient les signcs d'auto-intoxicalion a
idement conduire à la démence complète. Rappelons que quatre de nos
malades
sur six étaient alcooliques reconnues. Le pet
rop de tendance à négliger, quand il s'agit d'aliénés. Toutes les
malades
dont les observations précèdent, sauf une qui éta
dans l'opinion publique. A l'heure actuelle les asiles regorgent de
malades
et leur trai- tement individuel est devenu, par
ies psychiques seront assis- tées et traitées comme tous les autres
malades
. C'est là l'oeuvre de l'avenir. Pour le présent
ne pourrait- on pas, par une mesure simple et facile, protéger les
malades
et sauvegarder la dignité des familles tout en
niment à ériger le thermo- mètre en critérium de l'internement. Nul
malade
(sauf exceptions urgentes) ne pourrait être int
procédés thérapeutiques susceptibles d'être appliqués à la cure des
malades
aigus, que par les moyens de placer dans les me
ue. A la fin du siècle dernier, on traitait les aliénés comme les
malades
ordinaires, dans les hôpitaux : on les laissait h
dée dominante. En rappelant au travail les aliénés, on distrait ces
malades
, on arrête leur attention sur des sujets raison
aient. cherché, dans leur établissement de Vanves, à procurer leurs
malades
tous les genres de promenades et d'exercices, a
in, prescrit le travail comme un agent thérapeutique actif chez les
malades
curables et un moyen palliatif chez les incurab
France. En 1820 on obtient d'excellents résultats en employant les
malades
de Bicêlre aux travaux agricoles sur les champs
te-Anne est créée : c'est une colonie agricole pour une centaine de
malades
. Nous n'avons pas à insister sur l'histoire de
chose merveilleuse, dit-il, de voir avec quel empressement ceux des
malades
qui ne sont pas nés aux champs acceptent ces oc
t de vue physique, sont inapplicables ou contre-indiqués chez les
malades
atteints d'affections mentales aiguës. Ces états
sujets atteints de ces affections doivent être considérés comme des
malades
, non comme des infirmes, et les soins qu'ils ré
l'est pour les maladies de n'importe quel autre organe. Chez les
malades
atteints de psychoses aiguës, ce qui doit en ef
ifie d'une façon favorable le milieu : dans une salle dont tous les
malades
sont alités, l'ordre et le silence sont moins s
ailleurs à la promiscuité des aliénés, à leurs allées et venues. Le
malade
peut donc se reposer physiquement et psychiquem
notre manière de voir, nous dirons que le repos au lit est pour les
malades
aigus ce que le travail 1 P. Sérieux et F. Farn
d'appliquer l'alitement qu'à telle ou telle catégorie restreinte de
malades
: presque toujours il s'agit d'états mélancoliq
où l'on pratique la clinolhérapie, les proportions respectives des
malades
traités par le lit et des aliénés travailleurs.
des malades traités par le lit et des aliénés travailleurs. Les 209
malades
de l'asile de Leubus (Silésie) se répartissaien
re le docteur Guislain, et nous conseillons le séjour au lit de ces
malades
, au lieu de les laisser circuler en plein air c
lit pendant certaines périodes de leur affection, considérés comme
malades
physiquement et soi- gnés à l'infirmerie comme
américain se proposait pour but de rappeler les forces « chez les
malades
affaiblies, émaciées et dont le sang était devenu
e possible, de lutter contre l'anémie cérébrale et de soustraire le
malade
aux influences extérieures qui peuvent alimente
seu- lement chez tous les aliénés entrants, mais encore chez les
malades
chroniques présentant des manifestations aiguës.
t va mémejusqu'à conseiller le main- tien au lit par la fixation du
malade
. En 1879, la méthode est appliquée à l'asile-co
loi ne se généralise de plus en plus, pour le plus grand profit des
malades
et des méde- cins ; aussi, profondément convain
si, d'une façon pratique, l'éléva- tion des aliénés à la dignité de
malades
, proclamée il y a près d'un siècle par Pinel, e
ntéressant sur ces faits', travail publié à l'occasion du cas d'une
malade
paralytique générale qui présenta des hallucina
sycho-motrices et dont l'observation nous a paru intéressante. Ce
malade
, dégénéré héréditaire, syphilitique, estatleintde
ion délirante de la paralysie générale semble«due à l'héré- dité du
malade
dont le père présenta également des idées mélan
ires prédisposent à cette spécialisation vésanique. » L'autopsie du
malade
révéla quelques faits intéressants au sujet de
nternée à l'asile d'Evreux depuis 1868 pour idiotie avec cécité. Le
malade
eut dix frères et soeurs. La plupart moururent
fille aujourd'hui mariée et bien portante. Ce fut en 1893 que le
malade
se vit forcé d'interrompre son tra- vail de méc
était plus sérieuse. Les crises gastriques « si atroces, au dire du
malade
, qu'il voulait s'ouvrir le ventre avec un couteau
ne parésie de la pupille et du muscle ciliaire. Pour le moment le
malade
n'accuse aucune diplopie mais il voit double de t
inution dans les symptômes tabétiques. Par moments, les jambes du
malade
fléchissent, le laissant tomber à terre dans la r
à personne, tantôt loquace, incohérent. L'intelligence diminue, le
malade
raconte des faits contradictoires, oubliant ce
de mots ne pouvant plus être prononcés distinctement. De plus, le
malade
éprouve des besoins génésiques invraisem- blabl
et y faire construire des usines gigantesques. Isolé en cellule, le
malade
déchire ses habits, ses draps, casse les carrea
ga. Dieu défait le carreau de la porte et entre dans la cellule, le
malade
le prend par le pied, mais l'apparition monte a
DE FAITS. le ventre' d'une baleine où tu vivras 400.000 ans . et le
malade
fait constamment le tour de sa cellule à grands
femme de ce dernier, relations qu'il décrit avec force détails. Le
malade
vit constamment dans un monde imaginaire. Les m
marche peu accentués, appréciables seulement en faisant marcher le
malade
« au commandement » et en lui ordonnant de desc
les pulsations normales. En raison des antécé- dents spécifiques du
malade
, on lui prescrit des frictions mercu- rielles a
e potassium. Le mois d'octobre amène encore de l'amélioration et le
malade
, entré dans une véritable période de rémission,
t; G et ses symptômes tabé- tiques. Dix jours après sa sortie, le
malade
est ramené à l'asile; l'amé- lioration ne s'éta
'apaise et est remplacée par un grand état de confusion mentale, le
malade
est inconscient, obnubilé, demande où il se tro
figure des poignées de poudre blanche, on l'injurie. L'aspect du
malade
est celui d'un enfant craintif, il se cache sou
898. Nous constatons à la visite une violente crise d'agitation, le
malade
s'est déshabillé complètement dans la cour et l
la présence d'h(illuciii(ilio ? zs psycho-motrices très nettes. Le
malade
se plaint d'avoir « du monde dans l'estomac», c
ours un caractère pénible en rapport avec le délire mélancolique du
malade
, délire qu'elles contribuent à entretenir : on
tives sous l'influence d'hallucinations de l'ouïe plus intenses. Le
malade
entend dire qu'on va lui couper le cou, le brûl
mptômes tabétiques stationnaires. Vers la fin de l'année 1898, le
malade
, qui conserve les mêmes idées de persécution av
lement diminuée. L'année 1899 amène un état démentiel complet, le
malade
reste toute la journée inerte, endormi, « assou
er les jambes. Pendant ces crises qui durent une ou deux heures, le
malade
est très agité et violent, essayant même quelqu
tellectuelle, l'amai- grissement augmente, les jambes enflent et le
malade
s'alite en juin 1899, pour des vomissements muq
iques et de l'hypertrophie ; en second lieu par ce fait que chez ce
malade
il n'y a pas eu seulement chiromégalie, mais bien
ré la persistance, durant quatre semaines, d'une cécité bilatérale.
Malade
suivi pendant nn an. Il s'agit d'un homme de
rès la sixième injection, le vingt-quatrième jour de la maladie, le
malade
voit la bougie qui brûle sur la table et distin
te plus qu'à croire à une apoplexie spinale; il doit y avoir eu (le
malade
est artério-scléreux) une hémorragie des cornes a
ouls tendu, pas d'hyperthermie. Toute la nuit, sauf intervalles, la
malade
est agitée de convulsions ; elle ne reprend pas c
'est rupture horizontale des deux tympans. L'ouïe est bonné mais le
malade
ne comprend pas les questions les plus simples
r. Trois attaques de quelques minutes entre chacune desquelles le
malade
revient à lui. Tout à coup une quatrième un peu p
HOLOGIE NERVEUSE mond a signalé des observations dans lesquelles le
malade
ne pouvait pisser qu'à la sonde. C'est une dysu
une névrite qui n'est pas traumatique. A la suite de l'accident, le
malade
a souffert d'une névrose traumatique, pas davan
auche. Mais le sac de glace peut l'avoir provoquée sur un nerf déjà
malade
. Il serait bon de rapprocher de ce fait les par
. Rougeur avec hyperthermie d'une zone circonscrite de l'avant-bras
malade
, constituant un trouble vaso- moteur fugitif et
t de la face; des névral- gies dans le maxillaire inférieur du côté
malade
; des paresthésies de la moitié gauche de la fac
lande thyroïde ; 4° il s'agit d'une affection congéni- tale, car la
malade
avait dès sa naissance l'aspect myxoedémateux.
se rat- tacher à un épanchement sanguin cérébral ou spinal, car la
malade
dit elle-même qu'elle n'a éprouvé que de l'affa
te ; elle varie; on la constate tantôt du côté sain, tantôt du côté
malade
. A noter enfin tremble- ments de la main gauche
ni fièvre, ni douleur, ni autre symptôme de ce genre, parce que la
malade
(âgée de dix-sept ans) ne s'est aperçue de la p
de la langue n'est plus formée que par le côté sain, et lorsque le
malade
retire sa langue, le côté paralysé retarde; ain
partie motrice de l'axillaire limitée au deltoïde. Et cependant le
malade
peut élever le bras gauche en avant et latéraleme
faciales se multiplient. Délire nocturne, euphorie; tendance de la
malade
à plaisanter; connaissance indemne. Rien au fond
ement à des lésions pituitaires, Cependant nous avons eu chez notre
malade
une hypertrophie des pieds, des extrémités infé
récis était impossible parce qu'il y avait cécité absolue et que le
malade
était somnolent. La coexistence d'une néphrite
vent se résumer en peu de mots : elles se rencontrent chez tous les
malades
qui ont besoin de repos, soit physique, soit ps
odes, du moins diminue-t-on la durée de la maladie et place-t-on le
malade
dans les meilleures conditions physiques et mor
al, calmes et silencieuses, aux bruyants quartiers d'agités, où les
malades
s'excitent mutuellement; enfin, elle permet l'e
s'excitent mutuellement; enfin, elle permet l'examen méthodique des
malades
par le personnel médical. Il n'existe pas de
ue le mode d'assis- tance future des aliénés élevés à la dignité de
malades
comprendra uniquement l'hôpital spécial pour le
ent l'hôpital spécial pour les aigus, que l'on traitera ' comme des
malades
physiques, l'assistance familiale et la coloni-
alite systématiquement que les aliénés sont élevés à la dignité de
malades
. Il y a longtemps que Pinel, dit-il, leur a ren
on impossible de maintenir au lit, sans moyens de contrainte. Ces
malades
finissent par concevoir contre le peisonnel de su
e ou même une véritable suggestion agissant tout aussi bien sur les
malades
que sur les agents de surveillance qui s'étonne
parce qu'une semblable complication n'est guère à craindre chez des
malades
qui, bien que couchées, n'en gesti- culent pas
ir de cinq heures du soir. On procure ainsi de meilleures nuits aux
malades
les plus excités qui s'endorment plus volon- ti
m. Un cas de paralysie radiale par com- pression, avec autopsie. La
malade
présentait une paralysie radiale, qui, par sa p
nsitoires, durant à peine une demi-heure. M. Babinski présente un
malade
atteint incontestablement d'une lésion bulbo-pr
- paralytique par altération du nerf trijumeau. Mais, surtout, ce
malade
offre des troubles particuliers de la marche : la
à 3 minutes, il tombe toujours du même . côté. Si l'on commande au
malade
de marcher, il lance les jambes avec une incoor
e la partie supérieure du corps reste immobile et entraîne ainsi le
malade
en arrière. Or, l'on sait bien que, dans la mar
e porter en avant, pour déplacer le centre d'équilibre du corps. Le
malade
présente donc une asynergie mus- culuire. Cette
mal épileptique. Hémiplégie. Trépanation. Guérison. 11 s'agit d'un
malade
, qui s'est logé deux balles de petit calibre, p
ion d'une manière absolue : toute- fois, les auteurs ont soumis dix
malades
délirants, chez lesquels on ne trouvait pas de
hémiplégiques, lui ont permis de constater, en faisant tousser les
malades
, les faisant respirer largement, et en palpant
rovoques par des manoeuvres de spiritisme. M. BÉR(LLON présente une
malade
qui a fréquenté des réunions spirites et n'a pa
la suggestion. L'hypnotisme a déjà considérablement amélioré cette
malade
, laquelle va continuer à être soumise à la psyc
inuer à être soumise à la psychotérapie. M. Jules Voisin. -'Cette
malade
est-elle tout à fait inconsciente et ne joue-t-
is. En effet, il faut renverser les rôles. J'avais dernièrement une
malade
que j'ai essayé sept ou huit fois d'hypnotiser
; il comporte une série de précautions parfois négligées ; ainsi le
malade
dort mieux le soir, à jeun, etc. 'Lorsqu'un mal
igées ; ainsi le malade dort mieux le soir, à jeun, etc. 'Lorsqu'un
malade
est réputé réfractaire à la suggestion, cela tien
ecin. M. Bérillon. Il convient aussi de préparer tout d'abord les
malades
, de leur donner toutes sortes d'explications, d'a
x. M. Jules Voisin. Dans ma pratique j'évite aussi d'endormir mon
malade
dès la première visite ; je le prépare ; je gagne
hez lui après une journée de travail dans les champs, s'était senti
malade
, était monté se coucher et que dans la nuit pri
ait traverser un jardin, ensuite un bâtiment où sont les salles des
malades
et nous dirige vers une petite bâtisse derrière
sentions les larmes nous venir aux }eux de voir un être humain, un
malade
, dans un tel lieu, au-dessous d'une espèce de rât
vre les cours professionnels pour apprendre la façon de traiter les
malades
atteints de délire. « Ce jeune homme était très
t pas la maison de correction qu'il faut à la catégorie d'enfants
malades
à laquelle appartient la fillette meurtrière mais
ait les malheurs que nous venons d'enregistrer; c'est l'intérêt des
malades
qui, soignés dès le début, auraient plus de cha
di à 9 h. 1/2 visite du service. Confé- rences cliniques au lit des
malades
. Hospice de la SALPÊTRIÈRE. - Cours de clinique
drique de l ? par Foster, zig. Du sens -, étudié chez les mêmes
malades
aux trois pé- riodes de la paralysie générale,
céphalite. Un cas d' aigué hé- morragique avec présentation de la
malade
, par Broukhansky, 23 ? - infectieuse chez deux
cile, par Cullerre, 141. Du sens algésique étudié chez les mêmes
malades
au\ trois périodes de la - . pal' Marandon de )
ai réuni dans le présent travail, avec l'observation dé- taillée du
malade
. les faits semblables qui existent dans la littér
paroxystiques avec sensations de brûlure et d'élancement, forçant le
malade
à lâcher les objets.... ,. Dynamomètre : 14.
missible, car nous ne sa- vions nous-même où ranger le cas de notre
malade
avant la lecture du mémoire de Cassirer. Or, le
du visage. Dermites récidivantes avec petits abcès des doigts : la
malade
disait que ces abcès venaient à la suite de piqûr
la pression n'y déter- minait aucun godet. Signes d'hystérie. La
malade
présentant une métrite, on lui fait un curetage.
quelette normal. Au visage, mêmes phénomènes. Accès de migraine. La
malade
n'a pas été suivie. A la vérité, l'auteur ne
Munch. med. Woch" 11 déc. 1899). 6 PÉHU Au moment de l'examen, le
malade
se plaint de paresthésie aux mains. Pas de céph
e. Elle est permanente et persiste même dans une chambre chaude. La
malade
a toujours aux mains une sensation subjective d
0- 68). Pas d'adénopathie constatable. Légère cyphose dorsale. La
malade
suivie pendant six mois n'a présenté aucun change
stigmates hystéri- ques. Viscères sains. Pendant trois semaines, la
malade
a été suivie sans qu'on observe aucun changemen
x observations publiées en 1896 par M. Crocq (1) et concernant deux
malades
, présentant des symptômes in- dubitables d'hyst
, n° 1443 de la collection de M. le prof. Bard, 1902). Le père du
malade
est âgé de 52 ans ; il est en bonne santé, mais d
le mari. Ni l'un ni l'autre n'a présenté de crises nerveuses. Le
malade
a eu 2 frères et 2 soeurs. L'aîné des frères est
a cadette âgée de 15 ans est bien portante. Pendant la grossesse du
malade
, la mère n'a eu aucune affection pathologi- que
un peu plus douce, les phénomènes disparaissent complète- ment. Le
malade
ne remarque plus rien d'anormal du côté des mains
anormal du côté des mains. L'hiver suivant, aux premiers froids, le
malade
observe les mêmes phéno- mènes. Les mains reste
e. Cette coloration ne disparaît pas complète ment, même lorsque le
malade
est dans une atmosphère chaude. Tout au plus, s
conque. En même temps que se montrait cette coloration violette, le
malade
com- mençait à éprouver des douleurs dans les m
A la fin de l'année 1900, au moment où les douleurs apparaissent, le
malade
a consulté à la Policlinique. On lui a prescrit
lectrisation, des enveloppements : le tout, sans amélioration. Le
malade
trouve en effet que son état a empiré. Il est mai
oins gonflée que la gauche. Voyant que son état empire toujours, le
malade
se décide à demander son admission à l'hôpital.
de se décide à demander son admission à l'hôpital. A l'entrée, le
malade
est un homme de 26 ans, d'une taille moyenne (1
ue à l'autre 36 cent. L'intelligence n'est pas très développée : le
malade
hésite un peu avant de répondre, indécis; la mé
on&C ? Editeurs L'ACROCYANOSE CHRONIQUE HYPERTROPHIANTE 11 Le
malade
peut exécuter les mouvements, mais la force muscu
its. Les jambes et les cuisses ne paraissent pas atrophiées. ' Le
malade
se plaint toujours de douleurs plus ou moins vive
leur. Les mains et les pieds sont toujours humides, même lorsque le
malade
est absolument tranquille. Il transpire beaucou
ion. Les pieds augmentent aussi parfois de volume, surtout quand le
malade
mar- che. Au repos, on ne constate ancun change
'hypertension appréciable. On compte 68 pulsations par minute. Le
malade
ne tousse pas actuellement, pas d'expectoration.
n gauche, 7. 17. -- Les douleurs sont toujours aussi vives quand le
malade
est exposé au froid. (La température extérieure
ins habile que précédemment et les douleurs plus vives en somme, le
malade
n'a constaté aucune amélioration, depuis son en
s par- ties latérales et dorsale, un oedème pur très peu accusé. Le
malade
était tuberculeux. De par ces éléments cliniq
our (TrommelschleelGnger). Il n'y eut, pendant tout le temps où les
malades
furent suivis, aucun accès paroxystique : la co
ersonnels du sujet sont chargés au point de vue névropathique : les
malades
sont issus de parents émotifs ou nerveux, d'un
ns les observations. Cependant MM. Souques et Gasne disent que leur
malade
a eu,il y a quelques années,une pleurésie et qu
a aucune relâche. Les saisons chaudes laissaient quel- que répit au
malade
: désormais il est toujours d'une sensibilité ext
uccession des phénomènes est la même qu'aux mains. A ce mo- ment le
malade
songe à solliciter son admission à l'hôpital ou,
minutie : et dans deux des observations ci-dessus rappor- tées, le
malade
a été contraint de renoncer à un métier entrepris
dégénérescence. La su- dation est, en général, très augmentée : les
malades
disent avoir constam- ment les mains humides.
ent des ex- trémités, du battement rythmique des paupières, etc. Le
malade
du service de M. Bard avait une pression artéri
et pour ne plus rétrocéder. Cependant Bottiger signale que chez son
malade
i 1 y eut au bout d'un certain temps une amélio
parfois; que, en tout cas, elle est une infirmité qui gêne fort le
malade
dans son existence quand elle n'entraîne pas po
encombre, la tache disparaît au bout d'une à deux secondes, chez le
malade
L. J. il s'écoule un temps très long avant que la
es : tuberculose probable danslecas de MM. Souques et Gasne dont le
malade
avait eu une pleurésie à la suite de laquelle a
n- tes,qui offrent une ressemblance singulière avec celles de noire
malade
. La pièce est étiquetée : « lupus pernio » ; da
ef de clinique médicale. interne des hôpitaux. Observation. Notre
malade
est une jeune fille, âgée de quinze ans; t'hémiat
e-t-il, un temps d'arrêt depuis le mois de juin dernier, époque où la
malade
se présenta à l'Hôpital Général, à la consultat
a pu le noter dans quelques observations. Toutefois depuis lors, la
malade
a éprouvé quelques légères douleurs mais toujou
beaucoup plus âgée : c'est, on pourrait dire, le portrait de notre
malade
vieillie de nombreuses années ou le portrait de s
sébacée est conservée : la peau ne présente pas de sécheresse ; la
malade
sue également des deux côtés. Nous avons essayé
ntre les deux côtés. Au point de vue de la vasomotricité, la joue
malade
est plus pàle, mais peut rougir par les émotion
Les températures locales sont égales des deux côtés. Enfin notre
malade
ne présente ni chute, ni décoloration des cheveux
su- périeur (occlusion des paupières) que du facial inférieur : la
malade
peut siffler, souffler, faire la grimace. Et ce
la constater sur l'orbiculaire des lèvres et sur le masséter. Notre
malade
ne présente pas les contractions fibrillaires qu'
n voulu examiner également le larynx et les fosses nasales de notre
malade
. Mais cette langue hémiatrophiée peut être aisé
'examen du larynx n'a révélé aucune altération de cet organe. Notre
malade
ne présente pas d'inégalité pupillaire ; ses deux
ne névrite interstitielle qui pouvait n'être que secondaire chez un
malade
atrophié depuis de nombreuses années. Brissaud,
énique apparaît comme la plus simple et la plus légitime, au lit du
malade
. On doit donc décrire des oedèmes aigus et des
iaux.- Sa mère, morte à 55 ans, était nerveuse. Un des frères de la
malade
est hystérique. Les autres sont bien portants.
la famille n'a présenté d'oedème segmentaire analogue à celui de la
malade
. Antécédents personnels. - Dans le jeune âge, e
apparut au cou-de-pied, ecchymose qui disparut assez rapidement. La
malade
put au bout de trois jours recommencer à patiner
00 diminua en janvier 1901. L'année se passa relativement bien ; la
malade
pouvant aller et venir, et se chausser sans dou
nouveau. Il s'y joignit bien- tôt des douleurs qui firent entrer la
malade
à l'hôpital Lariboisière le 12 mai et à la Salp
et n'évolue jamais sous cette forme lente et progressive. La jeune
malade
ne présente du reste aucun des stigmates de la
de mollesse qu'il acquiert rapidement dans la station debout de la
malade
. Dansle décubitus dorsal .les proportions du me
que, on peut conclure que les doigts anormaux deviennent des doigts
malades
, et « qu'ils ne valent rien » si la macrodactylie
force musculaire au dynamomètre est la même des deux côtés (30). Le
malade
peut se servir de la main droite pour tous les
utes les erreurs de localisation, chez l'homme normal comme chez le
malade
? « La (1) V. HENRI, Ueber die Raumwahrnehmunge
er semblables le noir et le blanc, le sucré et l'amer. Il est des
malades
qui, tout en ayant une acuité visuelle intacte pr
elle-ci. Fort bien. Mais tout ce que ceci montre, c'est que lesdits
malades
devraient mieux sentir ['attitude (ou les attit
e, Et me prenant le nez, loucher dans un bassin Des ragoûts qu'un
malade
olfre son médecin... 62 HENRY MEIGE Et cette
H. Michelant chez Tross à Paris, en 1875. Voici ce qu'on y dit des
malades
et des médecins : Ermergaert gist malade ; -
Voici ce qu'on y dit des malades et des médecins : Ermergaert gist
malade
; - ' Pour che vous pri-je Que vous parlés ba
Des maus des dens, Et des fièvres. C'est-à-dire : « Ermergaertgit
malade
. Pour ce, je vous prie de parle- (1) Janus, 15
le médecin regarde les urines et sait bien y voir si les gens sont
malades
. Et s'ils languissent, il les guérit du mal de tê
siècle, une opération capitale, qui précédait toujours l'examen du
malade
. Voyons maintenant quelques nouvelles oeuvres d
e Dresde. Sur l'appui de la fenêtre sont déposés le chapeau noir du
malade
, une boîte à instruments artislement ouvragée, ac
y trouve ce passage : « Regardez ici en quel dangier se mettent les
malades
, lesquels envolent de leur urine aux apoticaire
c, n'est peut-être qu'une compagne. La seconde est certainement une
malade
; non qu'elle ail l'air de souffrir beaucoup, m
(PI. XI). Pour le moment, cel alchimiste fait de Yaromancie. Une
malade
est là, une femme, affalée sur un fauteuil, presq
leuse. Or, il n'y a pas de péritonite tubercu- leuse. Sans doute le
malade
est tuberculeux des poumons, mais s'il a des tr
cun trouble fonctionnel des membres inférieurs. Vers l'époque où le
malade
s'aperçut pour la première fois de la diffi- cu
s suivants. La sensibilité tactile est simplement émoussée, mais le
malade
sent les conlacts dans toutes les parties de la
nvier (4 janvier), cinq semaines après son entrée à l'hô- pital, le
malade
se plaint d'éprouver un peu de raideur dans la ma
upérieurs des deux trapèzes. Vertiges. Exagération des réflexes. Le
malade
se plaint en ou- SYRINGOMYÉLIE DU TYPE TRANSVER
monaire sont moins prononcés. L'état gé- néral est satisfaisant. Le
malade
quille l'hôpital le 7 juin 1902. Le 16 octobre,
pères pôle négatif. Pas d'inversion po- laire... z 27 octobre. Le
malade
tousse de plus en plus. Il est très agité la nu
ntérêt à re- produire les coupes histologiques de notre cas. , Le
malade
, par nous autopsié, a été examiné autrefois par M
e il nous a permis d'utiliser cette obser- vation. Il s'agit d'un
malade
, né en 1851, qui, à l'âge de deux ans, aurait eu
d de l'oeil normal. M. Dejerine a publié deux photographies de ce
malade
dans sa Sémio- logie du système nerveux (Traité
de Pathologie générale de Bouchard, tome V, figures 34 et 37). Le
malade
est mort en 1900, gâteux, après avoir fait des te
s de nos confrères viennois. N'ayant pas observé personnellement le
malade
dont nous avons rap- porté l'autopsie, nous ne
e, une paraplégie incomplète spasmodique immo- bilisa à peu près le
malade
; en même temps les crises épileptiformes se répé
usculaire complète aussi bien sur le tronc que dans les membres. Le
malade
mourut trois ans et demi après le début cliniqu
une altération de la zone périphérique eu contact avec les méninges
malades
. Les fibres colorées persistent autour des cornes
e petites zones de ramollisseme.it se voient au centre de la région
malade
. La zone corticale sous-jacente est envahie sur
a été interné. Son père bien portant au moment de l'admission de la
malade
à l'asile n'est jamais venu visiter sa fille du
a pas à l'école et n'ap- prit ni à lire ni à écrire. A 18 ans, la
malade
eut plusieurs crises convulsives ; depuis quelque
is quelques mois, elle urinait souvent au lit. Après ses crises, la
malade
présentait des troubles mentaux graves : elle é
lus violent, ils la placèrent à l'asile. A son entrée à l'asile, la
malade
est calme et ne se souvient plus de. la pé- rio
lité et de la motricité. Pas de troubles de la parole articulée. La
malade
s'exprime facilement. Au point de vue mental, B
et les membres supérieurs. En serrant fortement les poignets de la
malade
, on peut arrêter la crise. Cet état persiste sa
pendant dix-sept ans. En 1897, les crises sont plus fréquentes ; la
malade
tombe tous les jours et même plusieurs fois par
même plusieurs fois par jour. La parole devient plus difficile. La
malade
bégaye el les mots sont difficilement prononcés
, la vue commence à baisser d'une façon lente et progres- sive ; la
malade
est obligée d'approcher les objets de ses yeux po
naître. Cet affaiblissement de la vue augmente progressivement et la
malade
devient aveugle en l'espace de cinq ans. Les mo
deux champs visuels furent atteintes les premières, de sorte que la
malade
ne voyait plus qu'en mettant les objets dans le
es degrés. Tant qu'il persista une partie sensible de la rétine, la
malade
reconnut les couleurs en même temps que les for
vant la mort, voici les symptômes que nous avons relevés chez notre
malade
. La nutrition générale est normale. Rien du c
Rien du côté des appareils circulatoire, respiratoire et digestif. La
malade
a toujours été bien réglée. 102 MARCHAND .
e ; seule la vision centrale est conservée pour la lumière, mais la
malade
ne peut reconnaître les objets. Quand on lui pré-
le et même au-dessus de la normale. Depuis son entrée à l'asile, la
malade
a fait preuve d'une force musculaire peu commune
t idio-musculaires sont normaux. L'audition verbale est normale. La
malade
comprend vivement tout ce qu'on lui dit. La p
ment tout ce qu'on lui dit. La parole articulée est difficile. La
malade
bégaye, cherche ses mots. Quand elle a enfin tr
ent de la vue. La faculté de s'orienter est complètement perdue. La
malade
qui habite de- puis 22 ans le même quartier de
nt perdue. La malade qui habite de- puis 22 ans le même quartier de
malades
n'est plus capable de savoir où se trouve les p
nsations tactiles ne suppléent en rien ses sensations visuelles. La
malade
reste assise la plus grande partie de la journé
t simulant une démence com- plète. , Au point de vue physique, la
malade
présente un degré marqué de débilité mentale ;
emain, elle a encore 42 accès ; la température s'élève il 40°2 ; la
malade
meurt le 16 juillet ; la température s'était élev
la scissure calcarine. L'étendue des lésions trou- vées chez notre
malade
ne permet pas d'apporter quelques documents nou
e avec les faits anatomiques. Le premier trouble que présenta notre
malade
fut une diminution de l'acuité visuelle dans les
apparaître. La reconnaissance des couleurs fut possible tant que la
malade
put distinguer les formes. Le parallélisme entr
les différents degrés déterminés par la marche de l'affection Notre
malade
, malgré l'étendue des lésions occipitales avait c
ière hypothèse, la vision centrale aurait dû être abolie chez notre
malade
, car les deux lobes occi- pitaux étaient scléro
cun territoire ne peut être considéré comme sain et cependant notre
malade
percevait encore la lumière dans la région de l
optiques. Le sens topographique était complètement perdu chez notre
malade
; elle était incapable d'avoir de nouvelles repr
a rapporté des observations de cécité psychique dans lesquelles les
malades
se conduisaient comme des aveugles par lésions
es. Dans les lésions du lobe occipital, il est de règle de voir les
malades
perdre leur sens topographique, leurs sensation
utre chose que la représenta- tion d'images visuelles, car chez des
malades
atteints d'hémianopsie double avec conservation
ormes, les cou- leurs et la lumière, ce sens était perdu. Ainsi, un
malade
de Magnus (2), malgré une hémianopsie double av
Le même fait se retrouve dans une observation de Foerster (3). Les
malades
peuvent donner le nom d'un objet placé dans le
que nous puissions nous orienter dans l'es- pace (Sachs). Chez les
malades
atteints de lésion symétrique des lobes occipit
tantes n'ayant jamais présenté d'accidents nerveux. Une cousine du
malade
serait restée pen- (1) SCIIERD, Rev. Neurol., 1
Quelques habi- tudes de masturbation. Histoire de la maladie. Le
malade
, une fois la marche établie (à 4 ans) allait, v
ouble de la motilité et de la sensibilité. Vers l'âge de 10 uns, le
malade
commence à ressentir de la faiblesse de tous se
nie. Elles semblent en outre avoir eu un caractère objectif, car le
malade
raconte spon- tanément que parfois le seul poid
ée sy. métriques et généralisées à tous les membres. Toutefois le
malade
conservait encore la possibilité d'aller, de veni
è- rent aussi. Ce n'est toutefois que depuis )'age de 26 ans que le
malade
est confiné au lit ou sur une chaise. Quand o
essive. « Tout, dit-il, est porté dans les jambes. » Etat actuel.
Malade
confiné au lit, dans l'impossibilité absolue de s
reliefs, sans saillies musculaires apparentes quand on commande au
malade
des mou- vements. Aux cuisses cette atrophie es
il semble rester encore quelques fibres dans le groupe péronier. Le
malade
en effet conserve quelques mouve- ments des doi
gts. La flexion des doigts est lente et peu puissante; cependant le
malade
arrive à fermer sa main ; les mouvements d'oppo
les mouvements d'opposition du pouce se font bien. en sorte que le
malade
a encore la faculté de préhension. Dans les mou
tition de l'atrophie et sa prédominance à la racine. Si l'on dit au
malade
de prendre un' verre qui est à sa portée et de bo
pan- nicule épais qui s'affaisse en plicatures nombreuses quand le
malade
est assis. Senibilité. Il existe des troubles
troubles non douteux de la sensibilité. Sensibilité subjective. Le
malade
dit souffrir toujours dans ses membres des même
aucun point. Le sens stéréognostique n'est pas perdu : cependant le
malade
reconnaît avec beaucoup de lenteur les objets u
telligence et caractère normaux. Pas de troubles de la parole. Le
malade
présentait à son entrée un prolapsus liémorr6oïda
Toutes les fonctions organiques splanchniques sont normales, et le
malade
, qui au moment de son entrée était dans des con
- jectifs. Les douleurs ont bien été signalées quelquefois : un des
malades
116 LANNOIS ET POROT cités par Brissaud dans
t l'atrophie; il faisait des chutes fréquentes, comme le nôtre. Une
malade
de Long (1) avait aussi quelques phénomènes dou
troubles objectifs de la sensibilité ; nous avons trouvé sur notre
malade
de larges zones d'anesthésie à la piqûre, ou pl
doctrine muscu- laire pure, avec la théorie de la libre musculaire
malade
seule et prolopa- thiquement ? on se heurte aux
ions névritiques, peut-être même une altération de la moelle. Notre
malade
n'est pas un myopathique simple. C'est aussi un
une abolition des réflexes tendineux des membres inférieurs ; celte
malade
est en outre atteinte de démence précoce ou de
d'une affection des centres ner- veux de nature paralytique. Notre
malade
est le dernier venu. Il n'est pas marié. Sa fam
e la main droite, un peu de kératose avec pigmentation exagérée. Le
malade
attribue cette kératose à ce qu'il se mord accide
lésion osseuse n'était sans doute pas indolore, quoi qu'en dise le
malade
; nous avons vu en effet qu'on avait été obligé,
jamais la femme n'a l'ai t de fausse couche. Les deux soeurs de notre
malade
, âgées de 23 et 22 ans, sont bien portantes et
s pouvons aujourd'hui à distance confirmer l'excellence, puisque le
malade
marche très facilement avec un appareil orthopédi
centimètres seulement. La photographie que nous publions montre le
malade
appuyé sur sa jambe droite, rejetant en arrière
acée par la jambe petite et grêle. Une photographie représentant le
malade
assis, les jambes ainsi rapprochées l'une de l'au
deux membres. A droite, on trouve des muscles bien développés et le
malade
exécute tous les mouve- ments. Ceux-ci sont nor
t tendineux sont normaux. Aux renseignements donnés par l'examen du
malade
, sont venus se joindre ceux que nous fournissen
En résumant les malformations que nous avons constatées chez notre
malade
, cherchons quelle est sa place dans la classifica
oderne. ' Andréa del Sarto a d'ailleurs figuré un certain nombre de
malades
ou d'infirmes. On connaît sa fresque célèbre du
s la Guérison d'un enfant, au même endroit, on voit aussi plusieurs
malades
et infirmes. ' Sur notre sanguine, la scène rep
otre sanguine, la scène représente encore une salle d'hôpital.' Une
malade
est couchée sur un lit; près d'elle est assis un
érents détails, entre autres les souliers déposés près du lit de la
malade
. ' " . - 130 HENRY MEIGE tient de la main dro
decin tient un étui qui renferme plusieurs autres instruments. La
malade
, une femme jeune et bien en chair, repose sur un
étoffe jetée sur le lit couvre la partie inférieure du corps de la
malade
. laissant cependant à nu la région ombilicale.
assis sur le pied du lit, soulève d'une main le bandage de la jambe
malade
et de l'autre main se bouche le nez pour éviter
on. Un dernier détail . Sous le lit, on aperçoit les sandales de la
malade
; l'une d'elle est entière ; mais l'autre a été
les Saints ou les religieux. Ici, tout l'intérêt se porte sur la
malade
et sur les médecins appelés à lui donner leurs
grosseur avec la maigreur du torse et des bras. Au coude gauche le
malade
porte encore un bandage. Est-ce un oedème vari-
Saint Roch con- tre les maladies, au musée de Bâle, j'ai signalé un
malade
demi-nu dont la jambe est envahie par un oedème
bleau de Paul Véronèse, re- présentant Saint Barnaúé guérissant des
malades
; un homme, presque nu, soutenu par plusieurs p
ugeole à l'àge de 15 ans. Vers le milieu du mois d'octobre 1898, la
malade
ressentit des douleurs dans le membre supérieur
ènes identiques se produisirent dans le membre inférieur gauche. La
malade
entre à la clinique le 21 novembre 1898. C'est un
s sont exagérés. Urines et selles involontaires. A son entrée, la
malade
n'avait pas de fièvre, mais se plaignait de touss
urral des voies digestives; inappétence absolue. Le 24 novembre, la
malade
a 39" de température. Elle se plaint d'une dysp-
empérature à 38° 5. La face est vultueuse, les lèvres violacées. La
malade
asphyxie. On fait une saignée de 300 grammes en
gèrement, mais bientôt les phénomènes d'asphyxie s'accentuent et la
malade
succombe dans la matinée. L'autopsie fut pratiq
spiratoires (bronchite capil- laire), qui emportèrent rapidement la
malade
, si rapidement que l'étude des symptômes nerveu
uite des douleurs se seraient encore montrées s'il fauten croire la
malade
dans la jambe droite,puis dans la jambe gauche ;
pouvant être réalisé par les causes les plus diverses. Chez notre
malade
, après un début par des douleurs à caractère paro
e catarrhale du poumon. La dyspnée s'accrut avec l'asphyxie et la
malade
mourut après avoir séjourné à l'hôpital seuleme
gantisme. Quant au diabète, qu'ils avaient constaté dès l'entrée du
malade
dans leur salle, il semblait ne remonter qu'à q
crise d'obnubilation intellectuelle que nous avons observée chez le
malade
peu de temps avant sa mort. NOUV, ICONOGRAPHIE
ante, craquements provoqués par la toux). Le 28 mai, au matin, le
malade
est incapable de répondre aux questions qu'on l
prochés et deviennent bientôt subintrantes. - A 5 heures du soir, le
malade
est dans le coma ; il s'est mordu la langue, un
ue à tumeur hypophysaire. En 1900 on pouvait encore douter que le
malade
fût véritablement un acroméga 1 ique ; il ne pr
Thèse de Paris, 1900. GIGANTISME ET ACHOMÉGALIE 177 vées chez les
malades
[forme douloureuse de l'acromégalie de P. Marie e
smesporadique rapportés » par Boyce et Beadles, qui ont, chez leurs
malades
, relevé la coexistence d'une atrophie thyroïdie
xtrémités (acroméga- lie) ou de tout le squelette (gigantisme) ? La
malade
de MM. Chauffard et Ravaut, qui ne mesurait que
ésultat d'un trouble combiné de cette fonction. L'histoire de notre
malade
est la suivante : Charles II... est âgé de cinq
icieux, qui ne fuit pas les boissons alcooliques, mais il n'est pas
malade
. Le pre- mier enfant né de son mariage fut dès
de la diphtérie dans son neuvième mois ; le second enfant est notre
malade
; il y a encore une petite fille âgée d'un an et
e et présente jusqu'à présent une formation de corps normale. Notre
malade
,au moment de sa naissance,était extrêmement petit
atorzième mois d'une angine. Il avait un an et demi lorsqu'il tomba
malade
d'une affection que le médecin traitant considéra
s chansons dont il retient facilement les paroles. Vu son âge, le
malade
présente un développement exceptionnel. Sa taille
mais il n'est guère possible de démontrer par des exemples, que les
malades
présentent 1 un développement pathologique dès
et, à vingt ans, il ne restait plus trace de vie sexuelle. Chez le
malade
de Sylva (2) l'atrophie des testicules commença à
t la cause du gigantisme dans une tumeur des testicules. Chez notre
malade
, le système sexuel se distingue par son développe
as fait en effet contraste avec celui de Launois et de Roy. Chez le
malade
de Launois et Roy, géant infantile, sans fonction
ux castrés, les os s'allongent fortement, sans que l'hypophyse soit
malade
. L'hypertrophie de l'hypophyse a aussi pour con
où la mort ou l'am- putation permettait la dissection de la partie
malade
; grâce à la radiogra- phie nous pouvons à prés
ues semai- nes. Les fonctions de la main gauche se font bien ; le
malade
s'en sert facilement, sauf pour saisir de menus
sur les autres ainsi que sur la paume de la main reste facile ; le
malade
a pu exercer sans difficulté le métier de condu
iographie (1) montrent que la longueur des différents os de la main
malade
est en général plus grande que pour la saine. V
insoupçonnée sans la radiographie. C'est ce qui est arrivé quand le
malade
a été examiné en 1891 par M. Du Castel qui l'a
le moulage on voit les petites taches sanguines que nous signale le
malade
. La seule différence que l'on constate entre l'
OND et le Pr Pierre JANET. Nous voudrions exposer, à propos de deux
malades
qui ont été présen- tés récemment à la clinique
le discuter l'année dernière à l'occasion de la présentation d'une
malade
qui offrait, avec ceux-ci, de grandes analogies
les psychasthéniques. Le même problème se pose à propos de nos deux
malades
: peut-être est-il encore plus diffi- cile à ré
croquevillé et qui formait une griffe singulière. L'examen de cette
malade
ne nous montrait aucun symptôme bien net d'une lé
e qui devrait se manifester par d'autres phénomènes ; sans doute la
malade
à eu de NOUVELLE Iconographie DE la SALPÊTRIÈRE
'anesthésie. Enfin, dernière remarque, il n'est pas exact que cette
malade
soit ab- solument obligée de garder ces positio
résister aune con- tracture qui la tire à gauche. Cela rappelle les
malades
de M. Brissaud atteints de torticolis spasmodiq
tion de ce syndrome, il nous faut faire'connaitre le cas d'un autre
malade
qui, quoique au premier abord tout à fait diffé
les jambes. Ce tremblement est si considérable, et la figure de ce
malade
avec son aspect gêné a un caractère si spécial,
213 Ici, au contraire, le tremblement persiste au point de gêner le
malade
quand il veut manger et de défigurer complèteme
; ici il n'y a pas de raideur, les membres sont très sou- ples, le
malade
ne se sent pas raidi et si la figure a un aspect
u'il n'y ait pas quelques rapports entre le trouble présenté par ce
malade
et la paralysie agitante. L'année dernière, M.
e nous observons ici et il est fort possible qu'il y ait chez notre
malade
une prédisposition et une préparation à la paraly
ainsi de bonne heure ; on peut même remarquer que le père de notre
malade
tremblait un peu, mais peu. Cependant, pour le
caractéristique des voies digestives, qui donne à tout ce groupe de
malades
l'estomac dilaté et clapotant, la colite muco-m
ême groupe que les symptômes pré- cédents ? . III Chez ces deux
malades
, nous arrivons à la même conclusion : le trou-
crises d'hystérie. Ces agitations diffuses ont existé chez nos deux
malades
: la jeune femme, a eu des crises avec cris et co
u moins complète d'une action. Ni chez l'un, ni chez l'autre de nos
malades
ces caractères ne se retrouvent avec précision. E
et l'intoxication, les pratiques diverses destinées à tonifier les
malades
restent à peu près les mêmes, mais le traitemen
ts que dans l'hystérie. Il n'y a pas lieu d'attirer l'attention des
malades
sur leurs troubles; ils n'ont pas perdu la sens
s; ils n'ont pas perdu la sensibilité, ni la conscience des membres
malades
. Au contraire, il faut distraire leur attention d
at mental psychasthénique, plus on pourra diriger utilement de tels
malades
dans l'éducation difficile qu'ils doivent subir
t du membre, et, dans ses derniers mois de présence à l'atelier, le
malade
a même pu exercer la pro- TIC TONIQUE DU MEMBRE
emblement qui ne se manifeste qu'à l'occasion de l'écriture - et le
malade
n'écrit jamais qu'après le repas du soir cesse
et involontaires à l'occasion d'un mouvement professionnel donné. Le
malade
n'a jamais ressenti de douleur, ni de fourmille
attitude de prona- tion et d'adduction en dedans ; à ce moment, le
malade
qui faisait encore dans une usine les écritures
saire pour maintenir le membre dans la position acquise. Quand le
malade
, les coudes au corps, fléchit l'avant-bras sur le
tion de l'humérus en dehors s'effectue difficilement à droite. Le
malade
étant debout, s'il élève le bras en arrière le lo
e toujours les aliments à la bouche de main gauche. Pour écrire, le
malade
se couche en quelque sorte sur l'avant-bras droit
utre, d'un tremblement qui écarte la plume delà ligne écrite, et le
malade
est obligé de s'aider de la main gauche pour main
u près immobile ; malgré cela, l'écriture est tremblée, hésitante, le
malade
se reprend à deux fois pour écrire un mot, il é
au port d'arme, l'épaule droite s'élève manifeste- ment ; quand le
malade
a conservé le mousqueton un certain temps sur l'é
avec gêne et nécessite une forte contrac- tion du biceps. Quand le
malade
soulève un objet lourd, l'avant-bras droit fléc
exécute normalement; de plus, la flexion complète est facile, et le
malade
saisit sans difficulté un objet dans la main. L
on de la sensation de froid dans le membre snpérieur droit quand le
malade
reste exposé longtemps à un froid rigoureux ; p
ubles vasomoteurs : poussées de rougeur du visage rares, au dire du
malade
, dans les circonstances habituelles déjà vie, mai
rte durée d'ailleurs et qu'il regrette aussitôt. Le nervo- sisme du
malade
se manifeste dès que l'attention se porte sur lui
rieur droit. L'attention volontaire est encore assez grande chez le
malade
; deux faits prouvent que sa volonté est puissante
coprolalie, pas de phobies ni d'obsessions. Il n'y a enfin chez le
malade
pas d'anesthésie laryngée ; les mouvements resp
ne ; de plus, le sous-épineux qui semble le plus atteint chez notre
malade
est habituellement respecté dans la forme juvénil
e paralysie sa- 224 RUDLER turnine, mercurielle ou arsenicale, le
malade
n'a jamais été soumis à aucune de 'ces intoxica
est parfaitement calme. Nous éliminons de même l'hystérie dont le
malade
ne présente aucun sti- gmate ; une lésion nerve
de la main semble bien le fait d'une mauvaise habitude prise par le
malade
à la.suite d'un léger accident. Au reste, l'att
lité est presque toujours intacte. Or, qu'ob- serve-t-on chez notre
malade
? Une altération anatomique ou fonction- nelle
d mieux à l'observation clinique. Les antécé- dents héréditaires du
malade
, son propre nervosisme, le début des acci- dent
ctions psychiques observées chez les ascen- dants du liqueur. Notre
malade
réunit ces deux conditions : il est fils d'alié
sorte de crampe des écrivains» (2). Le fait s'est produit chez notre
malade
qui a été traité longtemps pour un gmphospasme.
a profession, et uniquement en celte occasion » (3). Or, chez notre
malade
, ces troubles primitivement localisés à la main e
s convulsifs, il écrit correctement un ou plusieurs mots. Or, notre
malade
, au contraire, est« surpris par le mouvement conv
e ne se généralise ; il a constamment à l'esprit le sou- venir d'un
malade
mort vers la quarantième année d'une affection ne
er,le trouble moteur d'une part, et ensuite l'habitude prise par le
malade
de ne plus se servir de son bras droit pour les u
représentées dans le cas particulier par le repos ac- cordé par le
malade
à son membre supérieur droit pendant de longues
a sensibilité, des réflexes et des réactions électriques chez notre
malade
, son hérédité névropathique, l'évolution de son
eige pourrait servir à désigner les accidents observés (1). Notre
malade
ne fait pas un geste brusque, rapide comme celui
s troubles moteurs de l'épaule disparaissent facilement, chez notre
malade
, sous l'influence de la volonté, le mouvement d
et FEINDEL, loc. cil., p. 217. 230 RUDLER Nous avons soumis notre
malade
à la discipline psycho-motrice, préconi- sée pa
des membres supé- rieurs. Dans le mouvement du salut militaire, le
malade
conserve assez longtemps et sans effort la main
donné des résultats plus appréciables. Nous avons fait exécuter au
malade
tous les mouvements des membres supérieurs « len-
ement, au commandement » ; ils ont été répé- tés dans la famille du
malade
devant un miroir. Sans entrer dans le détail de
s sensible dans l'attitude générale du corps. Dans la vie civile,le
malade
cherchait à corriger les mouvements intempestifs
n. Avant d'employer l'écriture en miroir, il a fallu réapprendre au
malade
à écrire de la main droite sans le secours de l
en fait foi. Le 7 mai, au bout de dix-huit jours de traitement, le
malade
a pu tenir la plume de la main droite seule pou
il n'avait pu faire depuis dix mois. Nous apprenons actuellement au
malade
à écrire en miroir de la main gauche, mais il n'a
- rieur gauche sain servira de précepteur au membre supérieur droit
malade
. La correction du tic des muscles frontaux marc
u sujet. De plus, l'amélioration se fait progressivement chez notre
malade
; c'est là, d'après H. Meige, une bonne condition
z de justesse, appréciation sujette à caution, car la mémoire de la
malade
est souvent en défaut. Avant tout, elle est in-
de taille moyenne, sans embonpoint et très active. Une tante de la
malade
, soeur de sa mère, aurait été également petite,
'avec sa mère et sa tante, au temps de leur première jeunesse. La
malade
est née à terme, dans un accouchement normal, et
EINDEL Le traitement thyroïdien fut naturellement prescrit, mais la
malade
n'ayant pas été ramenée par sa mère à l'Hôtel-D
méritent d'être signalées. D'abord, un tremblement unilatéral. La
malade
avait appris à écrire de la main droite comme les
a cuisse gauche. Nous n'insisterons pas sur l'Infantilisme de notre
malade
. Les caractè- res de l'infantilisme myxoedémate
e problématiques. Mais nous tenons à relever l'existence chez cette
malade
de la double pigmentation cutanée, caractéristi
. Or, outre la double pigmentation et le noevus de la cuisse, notre
malade
présente un visage rouge et couperosé, une apat
ce dans la maladie d'Addison. De là cette hypothèse que, chez notre
malade
, non seulement le corps thyroïde fonctionne imp
la thyroïde, se montre encore insuffisante dans le cas actuel. Notre
malade
est plus qu'imparfaitement réglée, et elle a so
ronique localisé à la joue droite, a remarqué que la soeur de cette
malade
était une infantile intermédiaire enlre le type
(type Brissaud), MM. Ernest Dupré et P. Pagniez signalent chez leur
malade
, une jeune fille de 15 ans 1/2, avec le caractè
des générateurs communs médiats ou immédiats. Personnellement, le
malade
a été opéré, vers 1893, pour un calcul vésical
enu ce simple renseignement que dans la lignée collatérale de notre
malade
existait un cousin germain possédant un sixième
fert ; mais il est notablement apathique et aboulique. Lorsque le
malade
est frappé par l'accès qui est toujours très viol
urs de son dévelop- pement, aucune maladie de l'organe susdit. Le
malade
, du reste, depuis sa plus tendre enfance, se rapp
t, il a eu, à l'âge de 19 ans, une blennorrhagie très violente ; le
malade
, ayant un prépuce assez long, avec un certain deg
t mort de mé- ningite, à l'âge de 3 ans. Il y a dix-huit mois, le
malade
a commencé à se sentir gêné au niveau du bord e
s causer de grandes douleurs. Etat actuel du pied. Actuellement, le
malade
se présente avec un pied droit énorme, tuméfié
mobilité anormale est très grande et on est tout surpris de voir le
malade
conserver tous ses mouvements et même marcher, sa
u niveau de la région tibio-tarsienne est de 39 centimètres du côté
malade
et de 22 cent. 5 du côté sain. Vient-on à saisi
uements osseux, témoignant de l'usure des surfaces articulaires. Le
malade
n'accuse aucune douleur, malgré la prolongation d
atrophie de la cuisse et de la jambe droites. Si l'on fait tenir le
malade
debout, ses orteils touchent le sol ; le pied N
fie, devient violacé et prend un aspect éléphantiasique. Lorsque le
malade
veut marcher, l'extrémité des orteils appuie sur
tasser jusqu'au moment où le point d'appui est assez résistant. Le
malade
ni ne souffre, ni ne se fatigue, bien que les c
ilité musculaire. Légère atrophie musculaire dans le mollet du côté
malade
. Appareil digestif. Sain. Appétit conservé, pas
uriner est mal perçu ; parfois quelques mictions involontaires ; le
malade
n'a pas la sensation de l'urine passant dans le
e permettaient de distinguer aucun segment osseux. Traitement. Le
malade
est mis au traitement spécifique intensif (fricti
facilement. Dans les jours suivants, l'état général s'affaiblit; le
malade
fait des oscilla- tions thermiques, malgré les
aissait s'imposer tout d'abord. Opération, le 17 février 1903. Le
malade
n'est pas aneslhésié. - M. Jaboulay agrandit de c
nière sont résé- quées partiellement; pendant la section osseuse le
malade
ne ressent aucune douleur. L'astragale est en
s parfaite. ARTHROPATHIE NERVEUSE TRAITÉE PAR LA RÉSECTION 261 Le
malade
quitte l'hôpital le 29 mars 1903, dans son appare
ticulation sont minimes ; la voûte plantaire est affaissée. Mais le
malade
est enchanté d'avoir un pied solide au lieu d'un
amputatien de jambe. La radiographie faite au moment du [départ du
malade
nous a donné des contours osseux mal définis, m
es malléoles, paraissent ainsi s'être reconstitués; Juin 1903. Le
malade
est revu au mois de juin ; il a été photographié
urs très flous. Au point de vue fonctionnel, l'état est parfait; le
malade
marche parfaite- ment avec un soulier dont la s
ités osseuses, tout cela donnait une physionomie nouvelle au membre
malade
. Puis la fièvre s'allume avec son cortège ordin
as perçue, l'urèthre était le siège d'une anesthé- sie profonde, le
malade
avait également des mictions involontaires. Nous
res- source, dans les arthropathies du membre inférieur retenant le
malade
au lit. La question semble donc bien arrêtée da
ues. 264 · PATEL ET CAVAILLON se sont quelque peu affermis, et la
malade
fait mieux ou moins mal, et avec un peu plus de
travers la peau. Sokoloff (l), en 1896, rapporte l'observation d'un
malade
atteint de syringomyélie avec arthrite du coude
taient tra- cées. Le résultat fonctionnel fut des plus mauvais : le
malade
ne survécut que peu de temps à l'opération. D
mérale, qui était déformée, épaissie, considérablement modifiée. Le
malade
n'a rien senti durant toute la durée de l'opérati
rien senti durant toute la durée de l'opération. Un mois après, le
malade
était guéri et se servait de son membre supérieur
faire sans anesthésie ; Czerny, Sokoloff, Nissen en ont profité. Le
malade
de M. Jaboulay a assisté à son opération, absol
ostic. D'ailleurs, tout parle en faveur de celte interprétation. La
malade
a- t-elle l'air assez contrit ! Et le jeune sei
eu d'Aloë capensis. (2) CuancoT et ]RiciiEn, Les difformes et les
malades
dans l'art. Paris, in-4», 1889. - Cf., p. 79-81
est très peu probable que la gravure soit l'auvre de Durer, puis le
malade
, qui est représenté tout couvert de pustules, n
, doit être cherché dans les troubles fonctionnels et sensitifs des
malades
, et fort RAPPORTS DU TABES AVEC LA PARALYSIE GÉ
ois sont morts : deux très jeunes et un idiot à l'âge de 21 ans. La
malade
n'a jamais souffert de maladie aiguë ; les antécé
entrée dans la ménopause. Il y a 276 CURIONI trois ans environ la
malade
aurait vu double, serait allée à la Pitié et à la
berg. Toujours d'après les renseignements obtenus de la fille de la
malade
, l'intelligence se serait affaiblie progressiveme
l'intelligence se serait affaiblie progressivement depuis un an. La
malade
aurait eu une attaque apoplectiforme et se serait
crie à tue-tête. De cette façon il est très difficile d'examiner la
malade
. Examen soma tique. La face est déviée à gauc
a sensibilité, troubles des fonctions vésicales : il faut sonder la
malade
. L'examen du thorax révèle un abondant épanchemen
ion du coeur : bruit de galop sur le foyer de l'aorte, arythmie. La
malade
est un peu dyspnéi- que. Urines albumineuses lé
de la plèvre révèle de la mononucléose. Le le, mars l'état de la
malade
s'aggrave : la température qui,jusqu'à présent
nous le démontre la déviation à gauche de la face observée chez la
malade
. Pour ce qui concerne le point de départ de ces
cin de la Salpêtrière. ET A. LE PLAY Interne des hôpitaux. La
malade
dont nous allons rapporter brièvement l'histoire
nève). Voir Iconographie de la Salpêtrière, 1901. (2) Comparez la
malade
de MM. DAIITIOUES et DONNEAU, Nouvelle Iconograph
oedème. On doit écarter également l'idée d'un éléphantiasis, car la
malade
n'a jamais quitté la France et la recherche des
santé. Bien que très incomplets en raison de l'état démentiel de la
malade
, les renseignements que nous avons pu obtenir s
sont ses antécédents personnels avant l'époque où elle est devenue
malade
. Dans ses antécédents héréditaires, on relève l
inférieurs. A quel âge cette tuméfaction a-t-elle débuté chez notre
malade
? Il a été impossible de l'établir avec précisi
d'adipose dou- loureuse. A la vérité, il n'est pas établi que notre
malade
ait ou ait eu des douleurs spontanées au niveau
poque, voisine de la ménopause, où est apparue l'adipose chez notre
malade
, et, d'autre part, la coexistence de ce process
écutions et de grandeurs. En résumé, on se trouve en présence d'une
malade
, fille et nièce d'ivro- gnes, ivrogne elle-même
onsi- déré comme définitif. Tant par l'aspect morphologique de la
malade
que par les troubles psychiques dont elle est a
'alcool sur l'économie ? L'hérédo-alcoolisme prédisposait déjà la
malade
à ces altérations ; leur apparition à la suite
utres appareils. L'identité de ces altérations avec celles de notre
malade
permet donc de leur attribuer la même origine. Il
médiatement par la reprise de la position assise. La conscience des
malades
était tout à fait claire pendant ces mouve- men
claire pendant ces mouve- ments. Une autrefois on a relevé chez le
malade
un sentiment coercitif qui le forçait à remplac
mplacer la position assise par la' position debout, de sorte que le
malade
devait se cramponner la table pour ne pas se re-
sa mère après une attaque d'apoplexie. L'examen me lit voir que le
malade
était de moyenne taille, d'un squelette moyen e
x côtés. La colonne vertébrale très douloureuse à la pression. Le
malade
était un peu excité et timide. Le volume de tou
a marche était tout à fait régulière et aisée. De temps en temps le
malade
était pris d'attaques cloniques du diaphragme e
respirer tranquillement. Mais ce qui m'intéressait surtout chez ce
malade
à côté de l'astasie précitée et objectivement c
mpression de mou- vements automatiques involontaires, forcés, et le
malade
les considérait aussi comme tels. Ces mouveme
se. Ces mouvements s'exécutaient avec la parfaite connais- sance du
malade
et contre sa volonté. Il n'y avait aucun autre sy
me pen- dant ces mouvements. Alors je préférai m'entretenir avec le
malade
en le fai- sant marcher,parce qu'alors il était
e. C'est pourquoi je ne m'en suis plus occupé. Je n'ai plus revu le
malade
. Une année après j'eus l'occassion d'examiner u
s consanguins, il n'y a pas de maladies nerveuses et mentales. r Le
malade
jouissait toujours d'une bonne santé. Il était la
in Baccho et Génère. Pas de lues. A l'examen, j'ai trouvé que le
malade
est de taille moyenne, d'un squelette moyen, d'
éflexes tendineux, l'examen somatique reste négatif. J'ai revu le
malade
en 1900. Il m'a communiqué que ces ressauts forcé
ition assise ont cessé,qu'il se sent mieux, sauf de l'es- tomac. Le
malade
a un peu maigri et son teint est plus jaunâtre. J
'examen local des symptômes d'un cancer de l'estomac ou du foie. Le
malade
est mort quelque temps après avec les symptômes d
entérite aiguë. Dans ce cas de neurasthénie nous observons que le
malade
ressent un sen- timent qui l'oblige de changer
ise en position debout, sentiment pouvant devenir si intense que le
malade
est obligé de se cramponuer aux tables. En outr
que le malade est obligé de se cramponuer aux tables. En outre, le
malade
présentait le même phénomène, comme nous l'avon
mme nous l'avons vu dans le cas précédent. De même, dans ce cas, le
malade
était forcé de ressauter et de se rasseoir brus
duire sous vos yeux,mais vous remar- querez qu'ici, devant vous, le
malade
se sent un peu moins angoissé et qu'il reste pl
ubles de la respiration, de l'angoisse qui sur- viennent dès que le
malade
est assis et qui cessent dès qu'il se lève, d'où
onc (1). A de certains moments, la paralysie était incomplète et la
malade
pouvait se retourner dans son lit et plier le tro
Mais ce symptôme est-il identique à ceux que l'on observe chez les
malades
décrits par M. Haskowec, en particulier chez le
culier chez le second qui nous paraît tout à fait identique à notre
malade
et chez le sujet que nous vous présentons ? Un
observer chez les hystériques ainsi que de l'astasie-abasie. 1° Le
malade
sait parfaitement s'asseoir et rester assis ; au
tain temps ; z. même quand l'acte est altéré il suffit de parler au
malade
, de l'interroger vivement pour qu'il cesse ses
e se manifeste également dans la station debout : si nous prions le
malade
de rester immobile debout, il va au bout de quelq
pensée même du travail lui occasionnent une extrême angoisse. Le
malade
, étant bijoutier, travaille surtout assis, et c'e
AKATIIISIE 295 La différence essentielle consiste en ceci : chez le
malade
de ces auteurs, atteint d'aboulie professionnel
sentiment forcé, ou un désir de changer la position assise, mais le
malade
a pu vaincre encore ce désir, ou quand il s'est l
l'akathisie (j'ai fait remarquer clairement : contre la volonté du
malade
, la conscience étant claire, etc.) et que je m'
assique et comme stéréotypée des diables s'échappant du cerveau des
malades
présumés possédés. La tapisserie peut fournir a
caméléon. L'onde et la flore à terre sont naïves et archaïques, les
malades
sont en prière et l'un d'eux porte la main au f
u tableau, la deuxième ligne très nette spécifie que : ...plusieurs
malades
furent guéris. L'usure empêche de déchiffrer da
t des miracles. Gheel fut bientôt un centre de pèle- rinage, où les
malades
et les infirmes affluèrent de tous côtés. On y
biens ». Et, d'une ordonnance de 1548 il ressort clairement que les
malades
étaient considérés légalement comme irresponsab
e dépendance de l'église (sieckenkamer, littéralement : chambre des
malades
), dont les cellules en beau bois de chêne se vo
des « sieckenwaersters « (infirmières) au nombre de deux pour les 4
malades
que pouvait héberger Pédicule. Ces personnes n'
iron « A leur sortie de la chambre d'exorcisme et de dévotions, les
malades
étaient repris par leur famille, ou demeuraient
nseignent sur le début et l'évolution de la maladie, sur l'état des
malades
à leur arrivée à Gheel, ultérieurement sur les
s des pratiques religieuses, et, éventuellement, sur la guérison du
malade
. Celle-ci éclatait parfois brusquement au cours
nes d'entre elles furent l'objet de démonstrations publiques. Les
malades
guéris demeuraient encore quelque temps à Gheel,
emps d'épreuve. Bien plus, parfois même plusieurs années après, les
malades
guéris revenaient à Gheel à certaines solennités
ifester aucun désir, de manière que lui aussi paraissait totalement
malade
et innocent, sans pouvoir utili- ser son intell
tisme et un état intellectuel très misérable ». La plupart de ces
malades
n'arrivaient à Gheel qu'après avoir épuisé tout
s signes diagnostiques de la possession furent précisés, et que les
malades
étaient soumis à un véritable examen clinique.
A cette époque, et même jusqu'il y a encore quelque vingt ans, des
malades
vinrent parfois encore passer une neuvaine dans
plement vêtue et porte une lourde tresse de cheveux. Derrière la
malade
, et lui soutenant la tête à deux mains, une femme
deux mains, une femme d'un certain âge, probablement une des gardes
malades
(Sieckenwaersters) chargées, comme il est dit d
même, devient aujourd'hui de plus en plus rare, au grand profit des
malades
. Le possédé du rétable de Ste-Dymphne porte sur
n'est qu'une variante enjolivée. On remarquera que la coiffure du
malade
ligotté semble trop grande pour sa tète. Il se
le volet de droite du tryptique de l'étage supérieur. On y voit des
malades
invoquant la Sainte ; ils figurent probablement d
int Pierre, de saint Jacques et d'autres disciples, s'appro- che du
malade
, en faisant de la main droite un geste rituel de
l'arrière plan, les murailles et les tours d'une grande ville. Le
malade
est représenté debout, soutenu par un assistant e
qui représente également la guérison d'un possédé par le Christ. Le
malade
soutenu par deux hommes, se renverse en arrière
Grâce à une heureuse coïncidence, nous avons pu apprendre que celle
malade
avait été opéréeà deux reprises différentes, en
des muscles voisins. Au moment de la section du pôle supérieur, la
malade
se plaint que sa main est subitement engourdie
à la face palmaire de l'index. Durant son séjour à la Maternité, la
malade
ne présentait pas d'atrophie apparente, se serv
it pas il éclaircir. 3° La persistance de la sensibilité chez notre
malade
, après large résec- tion du médian, est égaleme
blie et fonction- ner déjà avant la résection du médian, puisque la
malade
a pu, de suite après l'opération, localiser exa
ied a conservé sa chaleur normale; elle subsiste même chez certains
malades
après plusieurs heures passées au lit. Tout réc
dite.) LE PSEUDO-OEDÈME CATATONIQUE 349 pas rare. Chez d'autres
malades
, on le trouve associé à de larges taches de pur
, l'adipose symétrique doulou- reuse est parfois constatée chez nos
malades
. Dans deux cas, j'ai constaté de la polysarcie
dème. ° La santé générale ne semble pas influencée et l'on voit des
malades
por- teurs de pseudo-oedèmes catatoniques, vivr
ableaux que la quantité des chlorures est au moins normale chez les
malades
qui présentent du pseudo-oedème. Mais il nous a
pseudo-oedème. Mais il nous a été donné d'observer certains de ces
malades
à des pha- ses différentes ; d'abord avec l'inf
it mo- mentanément disparu. Voici les chiffres obtenus. Pour chaque
malade
, un des dosages est fait à une période où le ps
réelle influence sur le pseudo-oedème, et, dans plusieurs cas, des
malades
dont l'infiltra- tion du pied existait dans une
, j'ai cependant pu constater de manifestes pseudo-oedèmes chez des
malades
présentant un degré intense d'agitation cataton
ions, encore qu'il y ail des exceptions ; d'une façon générale, les
malades
qui sont pendant une période prolongée dans la
je n'ai eu l'occasion de pratiquer qu'une seule au- topsie chez une
malade
dont l'observation clinique se trouve dans la thè
sions aussi profondes du corps thyroïde peuvent se trouver chez des
malades
qui furent exempts d'infiltration élastique. No
ize (1). Il existe à l'asile d'aliénés de Rennes toute une série de
malades
qui présentent les signes manifestes d'insuffis
s physiques on peut se demander s'il ne s'agit pas simplement d'une
malade
très analogue à celles qui figurent dans nos obse
actif que les auteurs allemands nomment « Sperrung » (barrage), le
malade
étant en quelque sorte lié. J'ai pu me rendre com
nte : le traitement thyroïdien a été appliqué en même temps à trois
malades
pseudocatatoniques et à un myxoedémaleux. Au bout
nfiltration a complètement disparu,le tissu adipeux est fondu et le
malade
,qui a grandi de 13 cm. s'est très notablement r
phoe- dème et des états vésaniques d'ailleurs très différents. La
malade
de Mabille (1) est une démente vésanique avec cho
oup moins fréquente ; la face est ra- rement prise ; chez l'une des
malades
cependant dont nous publions la photographie; l
ns plus loin. On ne relève guère dans les antécédents personnels du
malade
que deux traumatismes : une fracture des deux o
el. La langue, cons- tamment en mouvement dans la bouche au dire du
malade
, va se placer par son bord libre gauche d'un mo
ation de cet organe sur une dent creusée par la carie. Au dire du
malade
, le léchage de la gencive et du repli gingivo-lab
n intempestivité, etc. En réalité, il constitue une stéréotypie. Le
malade
ne présente pas les signes d'un grand déséquilibr
ssurer qu'avant la manifes- tation du délire alcoolique continu ces
malades
avaient eu des accès de delirium tremens. Le
en premier lieu les hallucinations et les illusions auditives ; le
malade
se plaint que des « voix » l'inquiètent. Au com
d beau- coup de voix ; ensuite les voix sont moins tumultueuses, le
malade
entend des « voix » définies, parfois liées ave
ois liées avec la représentation des personnes définies. Lorsque le
malade
entend des « voix », il perçoit en même temps d
emps du bruit dans la tête et dans les oreilles. En causant avec le
malade
, on peut facilement se convaincre qu'il possède
serait étranger et non lié à sa personnalité. Le plus souvent le
malade
entend les voix, des deux côtés, rarement 392 .
entend, par exemple, dans sa tête. Les voix, dont se plaignent les
malades
, sont toujours très nettes, sonores, de timbre
ons auditives n'est pas grand, et elles gênent relativement peu les
malades
. Dans un cas le malade se plaint, par exemple,
grand, et elles gênent relativement peu les malades. Dans un cas le
malade
se plaint, par exemple, d'entendre un hurlement d
ue continu est plus accusé, le nombre des voix est assez grand ; le
malade
distingue nettement non seulement des phrases, ma
ditives sont si nombreuses et si persistantes qu'elles empêchent le
malade
de s'oc- cuper d'autre chose; il écoule sans ce
chez lui un état de confusion. Lorsque les voix sont nombreuses, le
malade
les entend presque sans cesse, et pendant ses o
s cas plus légers, les voix ne s'entendent pas continuellement : le
malade
commence à les distinguer, lorsqu'il y a un sil
ouve inoccupé ; après une fatigue, les voix inquiètent davantage le
malade
qu'après le repos ; parfois il les entend de pr
ditives dans le délire alcoolique con- tinu est assez uniforme ; le
malade
ordinairement entend des reproches sur diverses
invisibles examinent dans les moindres détails sa vie passée, et le
malade
s'étonne, de ce qu' « ils » peuvent con- naître
con- naître si bien tout ce qui concerne sa vie privée. Parfois le
malade
attend ce qu' « ils » vont répondre à sa pensée
actère obscène et indécent ; cela arrive le plus souvent lorsque le
malade
prie ou se, trouve à l'église ; alors « ils » com
LIRE ALCOOLIQUE CONTINU 393 injurier Dieu, les saints, empêchent le
malade
de prier, quelquefois à tel point qu'il est obl
ligé de quitter l'église. Parfois « ils » donnent des con- seils au
malade
: comment il doit se conduire ? doit-il s'adresse
t-il s'adresser au mé- decin ? etc. ; tantôt « ils » conseillent au
malade
de boire et insistent beaucoup sur cela. Ces ca
prennent un ton de badi- nage humoristique et se moquent un peu du
malade
. Le rapport de la conscience aux hallucinations
cience aux hallucinations auditives est générale- ment critique; le
malade
les envisage ordinairement comme un phéno- mène
utres en ont la certitude plus ou moins entière. En.causant avec un
malade
, souffrant du délire alcoolique continu, souven
ire alcoolique continu, souvent le fait suivant saute aux yeux : le
malade
commence à raconter volontiers ses fausses sens
nations olfactives, visuelles et tactiles. Par exemple, l'un de nos
malades
se plaignait souvent qu' « ils », c'est-à-dire se
s voix sont plus fortes et plus nombreuses, il devient difficile au
malade
de s'occuper d'affaires, puisque souvent il épr
la possibilité de la critique concernant les voix dimi- nue, et le
malade
commence à dire avec plus d'assurance qu'il se tr
assurance qu'il se trouve sous l'influence du diable. Beaucoup de
malades
, souffrant de délire alcoolique, se remettent, ap
ien qu'auparavant. Nous pensons que la capacité au travail chez ces
malades
diminue, par la suite de l'abaissement du tonus
l'abaissement du tonus de l'énergie psychique générale, quoique les
malades
eux-mêmes se plaignent seulement de ce que les
ent d'affaiblissement marqué des capacités intellectuelles chez les
malades
; au contraire, à la longue, les phénomènes morbi
Dans cerlains cas de dé- lire alcoolique continu, la conviction des
malades
qu'ils se trouvent sous l'influence du diable d
es hallucina- tions auditives augmentent et inquiètent davantage le
malade
; cette exa- cerbation peut dépendre de quelque
faiblissement marqué de la capacité intellectuelle. La majorité des
malades
ne réclament même pas leur admission à l'hôpita
hallucinations auditives sont nombreuses et gênent constamment le
malade
, en troublant le cours régulier de ses pensées et
r de ses pensées et en provoquant chez lui un état de confusion, le
malade
parfois a l'air d'un homme atteint de maladie p
même, prêtant l'oreille à ses hallucinations. Ainsi, l'une de nos
malades
, chez qui les hallucinations auditives DELIRE A
er avec elle et même de se donner des coups ; et, effectivement, la
malade
, lorsqu'elle était seule, abandonnait son ouvrage
us graves; la maladie durant ici déjà depuis dix ans. Mais bien des
malades
, souffrant de délire alcooli- que continu, peuv
orisant l'amélioration de la maladie est ce fait que la plupart des
malades
cessent de boire, après que le délire alcoolique
s'est manifesté chez eux. On peut expliquer ce fait par cela que le
malade
, effrayé par la continuité de sa maladie, commenc
ée par le professeur S. S. Korsakoff dans les examens cliniques des
malades
; S. S. Korsakoff pensait que les ma- lades cess
ement pour les boissons fortes. Dans des cas très rares, lorsque le
malade
, souffrant de délire alcoolique continu, ne ces
st difficile et ne peut pas être fondé sur des bases solides. Si le
malade
présente le tableau clinique de delirium tremens
dire qu'il y a aussi des cas de delirium tremens au cours duquel le
malade
éprouve de pré- férence des hallucinations audi
dans la période plus ou moins éloi- gnée du début, il reste chez le
malade
principalement des hallucinations auditives et
rétation erronée de ces hallucinations, con- sistant en cela que le
malade
pense qu'il se trouve sous l'influence du 396 S
T WEDENSKY diable. Nous pensons qu'au sujet de l'explication que le
malade
donne de ses voix, il faut avoir en vue que la
rentes dénominations, nous y reviendrons plus loin. Une fois que le
malade
, souffrant de délire alcoolique continu, s'est
marquer que dans le délire alcoolique continu les idées erronées du
malade
se rapportent à une influence diabolique ; parf
rminées et très stables. Dans la paranoïa alcoolique existe chez le
malade
un délire de persécution plus ou moins systémat
nies et souvent s'accompagnant d'actions aggressives. Tandis que le
malade
de délire alcoolique continu est d'assez bonne hu
ique continu est d'assez bonne humeur et n'évite pas la société, le
malade
de paranoïa alcoolique est très soupçonneux, il s
e parfois de- vient dangereux et agressif envers elles ; le premier
malade
, en somme, est bien plus raisonnable que le sec
au contraire, sous l'influence de conditions fa- vorables l'état du
malade
s'améliore. Dans la paranoïa alcoolique chronique
que on observe un développement progressif de la maladie, l'état du
malade
empire, le délire se développe, sa personnalité
rement, il n'y a point de démence et la per- sonnalité psychique du
malade
se modifie peu ; il conserve la capacité de s'o
l'état émotif possède, en outre, un caractère triste très marqué ; le
malade
se trouve dans un état d'angoisse, de dépressio
courte durée, lors d'hallucinations effrayantes qui épouvantent le
malade
. Concernant les hallucinations au- ditives dans
t dire que leur contenu corres- pond à l'humeur triste et sombre du
malade
: il entend des menaces, des accusations de méf
, sont bien moins pénibles et moins douloureuses ; bien souvent, le
malade
lui-même les envisage comme une manifestation d
tion de la maladie; au contraire, dans la mélancolie alcoolique, le
malade
croit à la réalité de ses hallucinations auditive
croit à la réalité de ses hallucinations auditives. La conduite des
malades
dans l'une et l'autre maladie est différente : ce
du delirium tremens. « Après le sommeil critique, la conscience du
malade
atteint du delirium tremens s'éclaircit, les hall
la vie, mais dans la grande majorité des cas, elle n'empêche pas le
malade
de s'occuper d'affaires pas trop compliquées. D
e et des réactions à la peur ; cependant ordinairement l'humeur des
malades
est assez calme, parfois même avec addition d'u
; on observe aussi, quoique rarement, d'autres hallucinations ; le
malade
entend qu'on parle de lui, qu'on le gronde, qu'on
emier représente un degré paranoïde du delirium tremens, lorsque le
malade
conserve plus ou moins longtemps ses fausses sens
nt (la tuberculose, etc.) ; la maladie finit par la guérison, si le
malade
ne succombe pas à la maladie somatique. Il nous
du délire alcoolique continu en général, nous trouvons que sur 4813
malades
psychiques, enregistrés à la Clinique Psychiatriq
7 jusqu'au 1er mai 1903, il revient au délire alcoolique continu 33
malades
. La grande majorité des cas concernent des ma-
la consultation externe; il faut remarquer que quelques-uns de ces
malades
ont visité la Clinique pendant bien des années.
tre seulement 3 pour des femmes. En calculant le pourcentage de ces
malades
(1) Magnan, L'alcoolisme, 1874. (2) CLOUSTON,
Xvi 27 402 SOUKHANOFF ET WEDENSKY par rapport à la totalité des
malades
psychiques de la Clinique Psychia- trique (4813
e des femmes, et prenanten considération, que le nombre de lous les
malades
psychiques hommes en général, prévaut de beauco
psychiques hommes en général, prévaut de beaucoup sur le nombre de
malades
psychiques femmes (le nombre de malades psychiq
e beaucoup sur le nombre de malades psychiques femmes (le nombre de
malades
psychiques hommes se rapportant au nombre de mala
(le nombre de malades psychiques hommes se rapportant au nombre de
malades
psy- chiques femmes comme 3110 : 1703, c'est-à-
ppent ordinairement le délire alcoolique continu, et partageant nos
malades
par groupes définis d'après l'âge, nous obtenon
- sons fortes dans un âge plus mûr que les hommes. En sériant nos
malades
d'après le genre de leurs occupations, ce qui,
ivateurs, ouvriers de fabriques, artisans, etc.); dans le reste des
malades
il y avait 1 commis de comptoir, 2 prêtres et 1 é
laire n'était pas recherchée, lors de l'examen général physique des
malades
, il y a lieu de supposer, que presque dans tous
galement avec une sorte de large cravate passée autour du cou. Le
malade
se débat, tour- nant violemment la tète, la mai
RQS CLAEOE, dans l'Hospice de la Potterie, à Bruges, parmi d'autres
malades
et infirmes, figure une possédée, les bras écarté
considérablement la comparaison des cas analogues, même lorsque les
malades
ont disparu depuis longtemps » . Dès son prem
infirmes, les para- lytiques, les aveugles, les syphilitiques, les
malades
dans l'Art, etc.,com- mentés par Charcot et Pau
n important ouvrage de Charcot et Paul Richer, Les difformes et les
malades
clans l'Art, qui date de 1889 (4), et qui constit
Nains, les Aveugles, les Infirmes, etc., extraits des Difformes et
malades
dans l'Art. On retrouve même le vieillard au ne
harmant tableau, désigné dans tous les catalogues sous le nom de La
Malade
, par Samuel van IIoogstraaten, au Rijk-Museum d
9-64 (2 phot.), p. 103-106 (2 phot.). Charcot et PAUL Richer. Les
Malades
dans l'Arl, p. 146-154 (8 phot.). Gilles DE la
(6 phot.). Henry- Meige. Les Peintres de la Médecine, Le Vieillard
malade
de Jean Sleen, p. 497-500 (1 phot.). Année 19
de Reims, p. 97-104 (5 phot.). Jean IlEiTz. Les Démoniaques et les
Malades
dans l'Arl byzantin, p. 84-96 (13 phot.) p. 161
dministrée à dose thérapeutique chez les animaux et l'homme sain ou
malade
n'ayant pas d'insomnie, ne produit pas le somme
ain, nous ne pouvons conclure à une action semblable chez l'homme
malade
atteint d'insomnie. L'acétophénone anémie, en e
ysiolo- giques nous conduisent donc à rechercher si, chez l'homme
malade
et atteint d'insomnie, cette substance peut pro
omnie. Mais pour nous guider dans son administra- tion chez l'homme
malade
, et cela plus particulière- ment au point.de vu
si le médecin a le droit et le devoir de calmer l'insomnie chez un
malade
, il ne peut et ne doit le faire, dans les condi
donc, au point de vue des doses d'acétophé- none à administrer aux
malades
, ne pas atteindre une dose entraînant la dénutr
envisagé ainsi, nous avons été amenés à ne pas administrer à nos
malades
plus de 45 centigrammes et à nous main- tenir s
peutiques sur l'acétophénone ont porté à ce jour sur plus de trente
malades
; nous nous contenterons dans ce qui suit de ra
que dans ce cas l'acé- tophénone a produit le sommeil. z Tous les
malades
sur lesquels nous avons expéri- menté étaient d
de l'aliénation mentale était différente et à ce point de vue, les
malades
purent être classés de la manière suivante :
diquons brièvement les résultats que nous avons obtenus pour chaque
malade
. Manie simple. Observation I. Mm° S..., quara
Agitation excessive, insomnie, tapage nocturne. En huit jours, la
malade
prend 2 gr. 60 d'acétophénone à des doses varia
ulaire ne sont obtenus; pendant toute la durée de la médication, la
malade
ne cesse de crier, chanter, gamba- der, etc.
Tandis qu'en dehors de l'administration de l'acéto- phénone, les
malades
se levaient, parlaient à haute voix, etc., et c
du médicament, même à 10 O thérapeutique. faible dose, ces mêmes
malades
restent dans leur lit, parlent à voix basse, et
ve à la manie. Athéro- masie. * Dans ses accès d'agitation, cette
malade
ne cesse la nuit de parler, de converser à haut
entigrammes, en tout 2 gr. 30. Sous l'influence de ce médicament la
malade
n'a pas plus dormi qu'à l'ordinaire, seulement
ns. Démence consécutive à la manie. L'agitation nocturne chez cette
malade
est continuelle, avec des exacerbations par acc
ent, le calme musculaire a été obtenu, l'excitabilité a diminué, la
malade
a été plus obéissante, mais pas de sommeil. ' L
r. 95. Pas de varia- tions sensibles de l'hémoglobine. De l'aveu du
malade
, calme musculaire marqué, besoin de mouvement m
à la manie avec illusions. Dans le présent accès d'agitation, cette
malade
est très turbulente. La nuit, elle reste couché
lusions viscérales se rat- tachant à une tuberculose pulmonaire. La
malade
s'imagine que, pendant la nuit, on lui serre la
ous l'influence de l'acétophénone, de meilleurs effets que chez les
malades
que nous avons étudiés jusqu'à présent, il n'en
jusqu'à présent, il n'en est pas de même chez M"° A... Chez cette
malade
, en effet, non seulement la sédation mus- culai
agitation avec insomnie liée à des attaques d'épilepsie : chez ce
malade
, l'acétophénone a été absolument sans effet. Et
érotisme. Se réveille plusieurs fois la nuit, parle et crie. Cette
malade
prend pendant deux jours 30 centigrammes d'acét
ier, dure sept heures environ. Les deux jours suivants, on prive la
malade
de la potion : l'agitation nocturne se manifest
L'agitation actuelle s'est manifestée il y a quelques jours ; le
malade
ne repose pas du tout la nuit et ne cesse de parl
tion par alcoolisme chronique. Chaque nuit, depuis son entrée, ce
malade
se réveille peu 1 t. thérapeutique. après le
à une suractivité de travail organique. Depuis plusieurs nuits, la
malade
ne dort pas, ne se couche même pas, et ne cesse
nocturne par accès de plusieurs jours de durée. En six jours, la
malade
prend 1 gr. 20 d'acétophénone par doses de 10 à 3
prend 1 gr. 20 d'acétophénone par doses de 10 à 30 centigrammes. La
malade
n'a plus que peu crié; aucune influence sur le
minations, injures écho. Du 6 au 11 décembre 1885, on donne à cette
malade
par doses de 10 à 30 centigrammes 1 gr. 20 d'ac
bles nutri- tifs généralisés (athéromasie). Depuis son entrée, ce
malade
ne dort pas la nuit et ne cesse de parler, jete
Si l'on fait la part des rémissions dans l'agitation nocturne, le
malade
n'a pas dormi sous l'influence de l'acétophénone,
s réussi, par l'emploi de l'acétophénone, à procurer le sommeil aux
malades
que deux fois, DE L'ACÉTOPHÉNONE EN ALIÉNATION
ions tuberculeuses des poumons. Sous l'influence de ces lésions, la
malade
ressent pendant la nuit des douleurs et une opp
iologiques, supprime ces sensations et amène le sommeil. Chez cette
malade
donc l'action somnifère de l'acétophénone est i
ous avons obte- tenus, même avec des doses plus élevées, chez des
malades
présentant une aliénation mentale de même natur
'acétophénone a-t-elle agi dans ce cas, en calmant, comme le dit la
malade
, des douleurs d'es- tomac, nous ne savons, l'ét
cider complètement cette question. Notons seulement que, chez cette
malade
, l'acétophé- none à une dose ne dépassant cepen
ement le sommeil en supprimant des sensations provenant d'organes
malades
autres que le cerveau, sensations qui entraînen
ment même administré à faible dose. Nous retrouvons ainsi chez nos
malades
, du côté du système musculaire, cette action si
és, dissimulés, menteurs, et par pyromanes j'entends parler non des
malades
qui mettent le feu pour obéir à des perversions
s varie de deux à huit. La ruse, l'habileté de dissimulation de ces
malades
26 MÉDECINE LEGALE. en fournissent l'explicat
oche d'une allumette. Toule la pré- méditation et toute la ruse des
malades
tendent à les soustraire à la vue d'autrui, mai
a même parmi eux qui n'opèrent qu'à ce moment; nos deux premiers
malades
étaient dans ce cas. Sous l'influence de l'alco
vations sont très nettes à cet égard, et je suis certain que si ces
malades
étaient moins cachotiers, s'ils voulaient et si
L'opinion publique 30 MÉDECINE LÉGALE. affirmait que cinq des six
malades
que j'eus à examiner n'avaient jamais donné auc
et à la perte de sa volonté. Au début, l'impulsion est faible, le
malade
en a vite raison; mais par le temps et mille ci
devra donc éclairer l'expert sur la famille du-prévenu. De nos six
malades
, un était enfant trouvé, un fils d'un buveur, q
sses, il se soulage indirectement par des conversations, comme le
malade
de l'Observation IV, ou, d'autres fois, il lui
ant un tas de paille : « Quelle belle flamme ça ferait ! 1 comme le
malade
de l'Obser- vation Vf. Tous ces petits détails
meurt à la vie sexuelle, à la puberté et à la ménopause.'Parmi nos
malades
, deux étaient à l'époque de la première évoluti
l'anxiété et une tristesse noire. La dissimu- lation profonde de la
malade
n'a pas permis d'obtenir l'aveu qu'à ces moment
ativement à sou empressement et à son ardeur à porter secours, ce
malade
a été très afûrmatif : loin d'en vouloir à ses
rrasseront de ses mauvaises idées. Dans un cas de pyromanie chez un
malade
intelligent, avoir trouvé que cette pyromanie n
gorgeait en outre des restes jetés aux eaux grasses par les autres
malades
. Quand il se livrait à cette occupation, il eût é
ardien habituel, le défendait quand il le voyait aux prises avec un
malade
agité en saisissant ce dernier par derrière; il
possesseur jouissait d'une intelligence relativement développée. Ce
malade
n'était pas complète- ment idiot : il parlait,
'enfance et s'était arrêté à une époque antérieure à l'admission du
malade
à l'asile. Cette opinion peut être déduite du v
les centres nerveux. L'exis- tence exceptionnellement longue de ce
malade
et qui aurait pu se prolonger vraisemblablement
e gravité sans cesse croissante et déterminé finalement la mort des
malades
. A ce point de vue donc, au moins, l'observatio
ale aussi le petit nombre des conceptions déli- rantes fixes que le
malade
répète constamment. Ces idées qui se rapportent
s et la note distinctive consistant dans l'origine congénitale. Les
malades
naissent avec des pré- dispositions héréditaire
, d'empoisonnement, etc., variant de couleur suivant l'éducation du
malade
, le milieu où il vit. A côté de ce déve- loppem
ucination, et ne sont pas une tentative d'explication de la part du
malade
. On observe aussi des Hertz. All,g. Zeitsch. f.
e la. pensée. Krafft-Ebing étudie la' constitution psychique de ces
malades
et montre qu'en somme le délire qui éclate plus
sous- variété, la folie de la chicane, où ce n'est plus la vie du
malade
, mais ses intérêts qui sont en jeu, et dans laque
ctérise par un délire de persécutions vagues sans persécuteurs. Ces
malades
n'ont pas d'hallucinations, ils peuvent guérir
thologique du tabes; chacune de leurs parties peut être isolé- ment
malade
; il est, par conséquent, extrêmement probable que
age, l'auteur rapporte plusieurs obser- vations dans lesquelles les
malades
, à la suite de lésions des couches optiques, av
grité des tuber- cules quadrijumeaux et des couches optiques. Si la
malade
en question eût vécu, il est probable que la dé
ntré qu'il fallûttoucheràlabase. En suivant pendant des années, les
malades
atteints de délire de persécution, on remarque
ns le même ordre : Il La première période, dite d'incubation, où le
malade
qu'on trouve inquiet, concentré, replié sur lui
temps prouvé, d'ailleurs, que, dans l'immense majorité des cas, ces
malades
sont véritablement im- prégnés d'hérédité. Su
ru de Rochefort, au sujet d'un homme atteint de grande hystérie. Ce
malade
, que j'avais déjà suivi àBiceitre, m'est revenu
n est ainsi, en particulier, pour les singulières manifestations du
malade
de M. Bourru : V... subit une sorte d'auto-su
du que, pour faire réussir l'ex- périence, il faut avoir endormi la
malade
, et lui suggérer l'idée 'e qu'elle porte un vés
M. de Gudden, Loehr, Schuele ; Excusés : MM. de Nasse, et Westphal,
malades
. 1 Ch. Féré. La Médecine d'imagination. (Progrè
, 19 demeurèrent sains d'esprit, trois retombèrent ultérieurement
malades
; sur 23 femmes dans les mêmes conditions, 17 ne r
employés ou fonctionnaires des mairies, avisés de la libération des
malades
, devront nous informer du mariage ultérieur, qu
apport sous presse relatif aux années 1877-1883. Onze cent quatorze
malades
ont été reçus. Sur ce nombre, 86 étaient déjà v
846-1876 ; 40 de ceux-là avaient été renvoyés guéris. Sur cent deux
malades
admis dans les sept dernières années spécifiées
ence, 15 seulement sont revenus en 1877-1883; sur ces 15, une seule
malade
est née après la première admission et le premier
4 et la plupart avaient contracté mariage avantcette année. Sur les
malades
reçus de 1877-1883, il n'y a qu'une malade qui
antcette année. Sur les malades reçus de 1877-1883, il n'y a qu'une
malade
qui appartienne aux cin- quante personnages mar
nt des informations administratives sur la santé et la conduite des
malades
congédiées l'an passé; mais les documents manqu
ent MM. SCHUELE et de GUDDFN, on ne devrait pas laisser partir de
malades
en congé sans les interdire, on les tiendrait bie
ci le programme d'un quartier semblable pour un asile public de 400
malades
, appartenant à une classe sociale peu for- tuné
tre en surveillance est de 10 p. 100. Une grande partie de ceux des
malades
qui nécessitent un soin constant est constituée
exclus de ce quartier. Cette surveillance doit aussi comprendre des
malades
d'une bonne santé psychique relative mais attei
chique relative mais atteints d'affections somatiques grave, ou des
malades
tendant au suicide; mais ces patients ne saurai
ra en des salles contiguës séparées simplement par une porte. Les
malades
alités n'ont pas besoin d'une salle de jour sépar
t pas besoin d'une salle de jour séparée; en installer une pour les
malades
dangereux pour eux-mêmes ren- drait la surveill
acune ; cette annexe est absolument indispensable, surtout pour les
malades
qui infectentl'air par leurs exhalaisons, pour
qui se promènent la nuit. Les chambres d'isolement desti- nées aux
malades
dangereux pour eux-mêmes (chambres de nuit) ser
des chambres à surveiller dans la section des agités (deux pour les
malades
de troisième classe et deux pour les malades de
agités (deux pour les malades de troisième classe et deux pour les
malades
des classes plus élevées). Pour les autres mala
et deux pour les malades des classes plus élevées). Pour les autres
malades
des classes supérieures exigeant des soins et u
est trop faible. Les paralytiques généraux doivent être séparés des
malades
atteints d'autres affec- tions somatiques, des
à ce système, le personnel apprend à connaître plus exactement les
malades
, et il lui est bien plus facile de posséder jou
de surveillance de vingt-quatre heures. Quant à la proportion des
malades
qu'il convient d'affecter à la surveillance conti
tinue. Qu'est-ce que l'appareil installé à Munich pour observer les
malades
dans leurs cellules ? M. DE GUDDEN. A Munich, o
de classes supérieures dans le quartier de surveillance; mais les
malades
qui peuvent le payer ont un infirmier spécial à l
oculaire télescopique. M. L.OEHR. Dans les asiles privés, où chaque
malade
a sa chambre, y a-t-il des quartiers de surveil
fait installer une grande chambre dans laquelle je réunis plusieurs
malades
ayant besoin de la plus rigoureuse surveillance
e de l'inanition histologique véritable, autrement dit : tant qu'un
malade
qui refuse opiniâtrement la nourriture ou qui n
dilué. - Expectation circonspecte, contrôle incessant de l'état du
malade
, repos au lit, observation précise, mise à prof
servation précise, mise à profit de particularités propres à chaque
malade
, veille continue, sollicitation de l'appé- tit,
plus grande somme de certitude ? Le repos, l'épargne des forces du
malade
, l'alitement et enfin l'alimentation forcée son
rat, sans siège ni camisole de force, à introduire la sonde chez le
malade
au lit, à la condition qu'on relève et fléchiss
quantités du mélange sui- vant administré froid ou chaud, selon les
malades
et selon leur propension ou non aux vomissement
ondriaques cèdent le pas aux SOCIETES SAVANTES. 115 illusions; le
malade
méconnaît les personnes et les choses, et est l
soir lorsqu'il y a eu un trouble digestif) ou le matin, lorsque les
malades
ont éprouvé des manifestations douloureuses, s'
s avons déjà parlé. Etant entrés dans la maison où logeait la jeune
malade
, ils exposèrent le motif de leur visite et l'or
irmières qui ont habituel- lement le soin dans l'hôpital des autres
malades
lui furent adjointes, de telle sortequ'elles se
médecin, qui venait tous les jours la visiter en même temps que les
malades
confiés à ses soins, la consolait, ce que la pl
n médecin et un chirurgien qui, après avoir ouvert le corps de la
malade
, pourraient étudier avec le plus grand soin les
ait depuis quelque temps. Lui ayant demandé comment allait sa soeur
malade
, il m'assura qu'elle était dans le même état, e
rs années, avait été précédé de jeûnes d'une courte durée et que la
malade
prenait de moins en moins d'aliments avant d'ar
sauvegarder, autant qu'il est humainement possible de le faire, les
malades
et leurs biens, la société et la famille. Tel e
cale. N'oublions jamais ce point fondamental : « Un aliéné est un
malade
». Aujourd'hui, cette affirmation parait être une
réalité qu'une base solide : la maladie qu'il faut reconnaître, le
malade
qu'il faut soigner; qu'un but : la société qu'i
rtant reconnaître et affirmer hautement que si les aliénés sont des
malades
, ce ne sont pas des malades ordinaires. On ne l
r hautement que si les aliénés sont des malades, ce ne sont pas des
malades
ordinaires. On ne leur applique pas les règles
après les plus récentes statistiques, il égale à peu près celui des
malades
connus et internés. C'est là, messieurs, une
moral et en suivre les modifications ; se préoccuper de la santé du
malade
et des soins que l'on prend de lui; pour l'admi
r, comme un très grand nombre d'asiles reçoivent plus de deux cents
malades
par an, il est évident qu'il serait matériellem
ar une contrainte matérielle. Et c'était la vérité ; il y avait des
malades
inoffensifs qui vivaient au milieu des populati
l'abri pour ainsi dire de l'inviolabilité du foyer domestique, des
malades
sont placés, elle introduit, dis-je, non pas un
it sur les indications de MM. Dumesnil, Lunier et Foville, pour 500
malades
, dont 440 du régime commun et 60 pensionnaires,
sur la personne de Louvry. Les débats démontrent que ce malheureux
malade
a été battu, attaché, qu'il est resté 10 mois 1
té porté aux dernières limites de la précision quand on a dit qu'un
malade
était atteint d'aphémie ou de. surdité verbale,
mière observation de Seppili' : « L'imper- fection avec laquelle la
malade
prononçait un grand 1 N. SkwortzolT. De la céci
e à celle du véritable', » Cellede d'Heillyet Chantemesse', dont la
malade
ne prononça que quelques mots, tels que « parce
mon- sieur, je vais mieux », etc.; Celle de Rosenthall 9, dont la
malade
n'avait à son service que les mots « sourd, pie
9, dont la malade n'avait à son service que les mots « sourd, pied,
malade
, polonais, main, souffre ». Le symptôme le pl
ses nous varions son interrogatoire, et toujours les réponses de la
malade
sont analogues à celles que nous`venons de rapp
uestion parlée qu'on ne comprend pas. Si la question est écrite, le
malade
la comprend (n'ayant pas de cécité verbale), et
fréquemment à l'état patholo- gique; il me suffira de mentionner le
malade
échola- lique de M. Voisin', qui répétait sans
tait sans les comprendre tous les mots articulés en sa présence; la
malade
de Béhier', qui « ne faisait en français que ré
ique spéciale. On peut même y distinguer deux variétés. Tantôt le
malade
répète les mots, sans les com- prendre, et ne l
pas davantage après les avoir répétés : Tel était, semble-t-il, le
malade
de l2arcé'. « Dit-on inopinément devant lui « c
ète et écrit chapeau, mais ne sait,pas de quoi il s'agita Tantôt le
malade
répète les mots sans les avoir compris, mais le
après les avoir répétés. « Dans une observation de Bouillaud 3, le
malade
par- venait à peine à rassembler quelques mots.
ssion auditive à l'image motrice, à saisir le sens des demandes. Ce
malade
procédait de même pour l'écriture.. » Je rappro
192 PATHOLOGIE NERVEUSE. suite peuvent alors y répondre. Tel est le
malade
de M"° Skwortzoff' : « Avant de répondre à la q
malade de M"° Skwortzoff' : « Avant de répondre à la question, ce
malade
répétait la même question et répondait en- suit
m'empêcher de rapprocher cette obser- vation de celle de H. P., le
malade
de M. Charcot'. Le malade de M"' Skwortzoff par
tte obser- vation de celle de H. P., le malade de M. Charcot'. Le
malade
de M"' Skwortzoff paraît être par rapport à la
kwortzoff paraît être par rapport à la surdité verbale ce qu'est le
malade
de M. Charcot par rapport à la cécité verbale ;
ue celui-ci ne pouvait comprendre l'écriture qu'en la copiant, le
malade
de M"° Skwortzoff ne pouvait comprendre la paro
raît- il, d'une bonne santé; elle n'a pas eu d'autres enfant ? . Le
malade
ne pense pas qu'il y ait eu des maladies nerveu
e travail lui est-il devenu très difficile ces dernières années. Le
malade
assure que l'eau-de-vie apaise et supprime même c
s secousses ont persisté. Voici ce que nous avons noté de l'état du
malade
à son entrée a la clinique : Constitution vigou
violent. Le meilleur moyen de le constater, c'est de faire tenir au
malade
un objet à la main en étendant le bras ; il 202
t les limi- ter à un des côtés en ne faisant étendre qu'un bras. Le
malade
cependant n'est pas trop empêché dans le travai
ement, n'étant que rarement interrompu par une secousse. Quand le
malade
est étendu, on voit, plus souvent que dans les
e légères secousses dans quelques muscles du tronc. Au moment où le
malade
s'endort il se produit souvent de très violente
les infirmier» et par ses voisins de salle. Assis dans son lit, le
malade
éprouve parfois, dans les muscles du dos, de fo
e plancher, les phénomènes sont à peu près les mêmes que lorsque le
malade
est étendu ou assis dans son lit, mais s'il lèv
arrière, comme s'il cherchait à s'empê- cher de tomber. Quand le
malade
est debout, il se produit des secousses, surtout
s ou encore des secousses dans les muscles dorsaux, qui font que le
malade
risque de tomber en arrière. A cela s'ajoute qu
tie du corps, et continuèrent, t, bien que moins intenses, quand le
malade
fut étendu surle bran- cari. titre d'expérience
rs deux petits verres de cognac ; l'effet fut en vérité frappant le
malade
se leva bientôt avec une certaine vigueur et se
Lôwenfeld, Remak et Marie les ont constatées de préférence quand le
malade
était en repos ; les mouvements volontaires les
uefois la marche à peu près impossible. Il en était de même chez le
malade
de Seeligmüller ; celui-ci dit en effet que tou
nt souvent très nombreuses et souvent très intenses au moment où le
malade
va s'endormir. ' Comme particulier à notre obse
ulier effet produit par le soulèvement, actif ou passif, du pied du
malade
lorsqu'il est assis, les'pieds posant sur le plan
encore dans les muscles du tronc, surtout du dos, au point que le
malade
est parfois violemment rejeté en arrière. Relevon
ous ou presque tous les gestes et les mouvements dont souffrent les
malades
sont la reproduction des gestes et des mouvemen
ait en train de s'amé- liorer, redevint beaucoup plus difficile. Le
malade
de Seelig- mùller, un homme de 34 ans, avait ép
tellement empirées après des fatigues et un refroidissement que le
malade
dut renoncer à son travail de charpentier. Dans l
ait d'une femme de 45 ans. Dans le peu de temps (2 semaines) que le
malade
a été traité, je n'ai pu remarquer un effet sen
0848 et n9 ) une série d'explorations thermométriques faites sur 6t
malades
. Chez soixante d'entre eux, nous avons observé
bleau résumant plus de 360 explorations faites sur cent neuf autres
malades
. Après cela, M. Witkowski sera peut-être satisf
DE LA TEMPÉRATURE CENTRALE DANS 1/ÉPILEPSIE. 215 Chez vingt-sept
malades
nous avons noté des exceptions, qui doivent êtr
ivisées en deux catégories : dans la pre- mière, se rapportant à 14
malades
, l'élévation de la tempé- rature ne s'est produ
fin de l'accès; - dans la seconde catégorie, n'embrassant que 13
malades
, la température a offert plusieurs irrégularités
(1880) rapporte l'histoire d'une famille de neuf enfants dont cinq
malades
. La thèse inaugurale de Brousse (188L» renferme
mais aussi la station sont devenues tout à fait impossibles et le
malade
doit garder le lit. Jamais pendant tout ce temps,
et le malade doit garder le lit. Jamais pendant tout ce temps, le
malade
n'a ressenti aucune douleur. A peu près deux ans
but de la maladie. Un an après le commencement de son affection, le
malade
fut conduit à l'hôpital' Trousseau et placé dan
ile, ce qui le détermina à demander son admission à l'hôpital. Le
malade
est de très faible constitution et ne parait pas
est traînante, embarrassée, rap- pelant absolument l'élocution d'un
malade
atteint de sclérose en plaques, ainsi que t'ont
é notable de pied-bot équin des deux côtés. Mais si l'on ordonne au
malade
de soulever sa jambe eT de toucher avec son pie
Du reste, on constate, en cherchant à étendre la jambe fléchie du
malade
, après lui avoir dit de s'opposer à ce mouvement.
est parfaitement conservée, à ce point qu'on peut ainsi soulever le
malade
de son lit, par sa jambe fléchie sans qu'elle s
evé la jambe et l'avoir maintenue un instant en l'air, on engage le
malade
à conserver cette position, il ne peut y arrive
l ne peut y arriver et le membre décrit de grands mouvements que le
malade
ne peut empêcher. On ne peut faire marcher le m
vements que le malade ne peut empêcher. On ne peut faire marcher le
malade
que soutenu par deux aides; il jette alors ses
es n'exagère pas son ataxie, et alors qu'il était moins atteint, le
malade
n'a jamais observé que les ténèbres augmen- tai
s si l'on 220 RECUEIL DE FAITS. MALADIE DE FRIEDREICH. ordonne au
malade
de porter son index à son nez, il ne peut y arr
n de particulier lorsqu'elle repose sur l'oreiller, mais lorsque le
malade
la meut, c'est d'une façon exagérée et désordon
Le phénomène est rendu beaucoup plus appréciable, lorsqu'on dit au
malade
de fixer un point, et surtout de mouvoir ses ye
reprend sa marche. Il n'existe aucun trouble de la sensibilité. Le
malade
ne s'est jamais plaint, et ne ressent encore au
aire choisi par Frie- LA PARANOÏA. O21 dreich est impropre, Notre
malade
n'a pas, en effet, d'antécé- dents d'une part,
der- nière affection, et la première impression qu'a causée notre
malade
à plusieurs observateurs était qu'il s'agissait d
entre la mélancolie et la folie systématique n'ajamais été chez ses
malades
une période de parfaite santé, le nouveau compl
ariété soupçonneuse, ne fait qu'exposer en somme le carac- tère des
malades
atteints de Paranoia ou certaines formes mitigé
abortive de ces délires, en étant différenciées par ce fait que le
malade
a conscience de son état '. Quant à la nature c
jambiers antérieurs : sous l'influence du traitement galvanique, le
malade
reprend ses occupations. En août 1884, tout à c
S DE LA MOELLE; par C. Westphal. (Ai-ch. f. Psych., XVI, 2 et 3.)
Malade
observé pendant trois ans. L'affection débute par
ntredit à l'idée de la sclérose en plaques. Sur ces entrefaites, le
malade
meurt et l'autopsie révèle une lésion des cordons
ipalement dans les membres inférieurs, qui ont empêché que le petit
malade
n'apprît à marcher. En ce qui concerne la cause
pement de la parole et au strabisme, on ne saurait se prononcer. Le
malade
vit encore. , , P. K. VI. Sur LE phénomène du
mme agent thérapeutique, mais comme coerciteur laissant souvent les
malades
dans un état d'apathie et de dépres- sion (troi
les hystériques et les neurasthéniques, il provoquerait chez ces
malades
des accès d'angoisse, voire de l'hébétude, du dél
qu'il a amélioré et guéri par sugges- tion un certain nombre de ses
malades
atteintes de dysménorrhée ou même d'aménoorrhie
ou herpétiques chez les ascendants des 338 SOCIÉTÉS SAVANTES. 245
malades
, il a constaté 159 fois ces manifestations consti
opsiques. Voici un résumé rapide de ses expériences à ce sujet. Une
malade
ne voit que le rouge à gauche, et il ne lui man
leus sans distinction de nuances. Je place devant les yeux de celte
malade
un verre rouge à tria- vers lequel elle regarde
e fais des séries d'excitation comme l'avant-veille. A la suite, ma
malade
gagne, en plus de la notion du rouge, celle du
séance, je fais deux séries d'excitations à la suite desquelles la
malade
a repris la notion complète de toutes les couleur
ne aggravation de symptômes. Je rappellerai à ce propos que chez ma
malade
une excitation continue amenait très rapidement
temps et avec beaucoup plus de sécurité. J'ajouterai que chez cette
malade
, le résultat obtenu se maintient encore aujourd
ibilité spéciale chez les aiiiblyopiques hystériques. Ils'agit d'un
malade
quej'ai observe à Bicêtre, dans le service de M
comme devant. Alors je pensai à user de la lumière colorée. Pour ce
malade
, moins sensible que la précédente, je n'ai plus
x teintes variées de chacune de ces couleurs restait obtuse chez ce
malade
, d'ailleurs peu intelligent et sans instruc- ti
lus curieux à noter c'est qu'aujourd'hui, au bout de trois mois, le
malade
garde encore la notion des couleurs sans que j'
ue l'on peut rapprocher de ceux qui précèdent. Nous avons vu que la
malade
qui fait le sujet de la première observation étai
en tout, la main gauche amène 28, la droite 24 (côté paralysé). La
malade
marche maintenant sans traîner la jambe; elle a
. J'ai moi-même contrôlé plusieurs fois ces résultats chez d'autres
malades
à Bicêtre. 11 est rationnel d'admettre alors qu
par leur résultat éloigné; j'ajouterai d'ailleurs que chez ceux des
malades
qui m'ont servi d'expériences, dès le début, la v
ndre à M. Dagonet qu'il faut attendre avant de se prononcer sur ses
malades
. L'objection qu'il m'a encore adressée au sujet
u contraire, que la démence proprement dite est assez rare chez ces
malades
. qui, malgré l'intensté de leur délire, conserv
impute aux blessures des troubles psychiques, alors que souvent les
malades
étaient aliénés avant l'accident. M. ScHROETER.
des troubles psychiques véritablement consécutifs, niais enfin nos
malades
auraient été atteints par un trauma- tisme crân
M. UENNO. Présentation d'une tumeur cérébelleuse. Il s'agit d'un
malade
de soixante et onze ans, mort dans le marasme, ay
sar- come mélanique issu de l'arachnoïde. Rien pendant la vie du
malade
ne l'avait révélé et, quand on réfléchit après co
t aucun symptôme clinique qui l'eût pu dénoncer. 11 est vrai que le
malade
s'est alité quatre semaines avant la mort, mais
ion fût, d'après l'avis de M. Jastrowitz, urgente dans l'intérêt du
malade
. Mais M. Jastrowitz n'avait qu'a se mettre en i
n Prusse, toutes les dénonciations légales sur les admis- sions des
malades
, qui jadis devaient être faites devant les tribun
berg enRheingau, dansces dernières années, on a interdit plusieurs
malades
; le tribunal s'est contente d'un seul rapport méd
mportance, à la pensée qu'un établisse- ment d'aliénés de 500 à 600
malades
suffirait par cour d'appel ; on aurait eu ainsi
rme beaucoup trop étendu. Il y a dans le monde beaucoup de cerveaux
malades
qui n'ont pas besoin d'être soumis à l'interne-
sformation : au traitement religieux a snccédé, pour une partie des
malades
au moins, un traitement médical, avec un régime
localité principale a été construit un véritable asile où tous les
malades
arrivants sont reçus, et dès qu'il a été consta
e une dépendance d'un asile-ferme qui reçoit, en cas de besoin, les
malades
de la colonie. L'Ecosse nous a offert un autr
être placés dans les établissements qui existent aujourd'hui. Ces
malades
sont, pour la plupart, des individus curables, de
upons, il est absolument nécessaire de les tenir séparés des autres
malades
avec la plus vive sollici- tude. (Très bien ! t
grand nombre dans ces asiles et qui font obstacle au traitement-des
malades
curables, et l'on admet qu'ils y reste- ront en
lieu aux plaintes les plus sérieuses, en sorte que si l'intérêt des
malades
avait réclamé la disparition d'une catégorie d'
n département s'entend avec un asile privé pour y faire soigner ses
malades
. Je dois dire que la réponse ne fait pas doute
privé, et je reviens sur ma détermination ; je vais eu retirer mes
malades
». Mais je comprends que, dans certains cas, cel
de retirer les conditions qu'il juge convenables dans l'intérêt des
malades
. Dans l'état actuel des choses, l'administratio
à statuer sur le sort des éta- blissements privés qui recevront des
malades
en vertu de traités passés avec les département
t : Il y a là un intérêt public engagé;. il s'agit du traitement de
malades
dont la dé- pense est payée par les département
n des ascendants ou l'un des des- cendants, le frère ou la soeur du
malade
, n'ait son domicile dans la même maison et ne p
délai d'un mois à partir de la mise en traitement de la personne
malade
, au procureur de la République de l'arrondissemen
ou l'un des collatéraux jusqu'au quatrième degré inclusivement, du
malade
n'ait son domicile dans la même maison ou ne prés
admises à soigner, sans surveillance de l'autorité publique, les
malades
qui leur touchent de près. Après les mots « le tu
ui où le conseil de famille a autorisé le tuteur à faire soigner le
malade
dans son domicile, que peut s'appliquer la disp
qui étendait la dispense de la surveillance ordinaire au cas où le
malade
était soigné par un de ses collatéraux jusqu'au
te, qui sont dans la même situation et dont la parenté à l'égard du
malade
parait aussi offrir toute garantie. Je n'ai pas
e suffisante pour qu'il n'y ait pas lieu de soumettre en ce cas les
malades
à la sur- veillance de l'autorité publique. U
le conjoint, en un mot les parents rapprochés qui font soigner un
malade
fussent logés dans la même maison que lui, et d'a
re part qu'ils présidassent personnellement aux soins donnés à ce
malade
. Je demande que l'on mette la disjonction « ou t,
l est évident, en effet, que si celui qui soigne^ou fait soigner le
malade
habite dans la même maison que lui"c'est bien lui
. Dans un- cas comme dans l'autre, on a, dans le lien qui unit le
malade
à celui qui le fait soigner, dans la surveillance
ion fût faite, non pas au procureur de la République du domicile du
malade
, mais à celui du domicile de la personne qui so
du malade, mais à celui du domicile de la personne qui soignait ce
malade
. En effet, c'est ce procureur de la République
gnés ni par le père, ni par la mère, ni par le conjoint, etc., du
malade
. Je crois que je suis parfaitement d'accord avec
à votre idée. M. LACOMBE. L'étranger est celui qui n'est pas uni au
malade
par des liens intimes, parenté ou tutelle. M.
le délai d'un mois à partir de la mise en traitement de la personne
malade
, au procureur de la République de l'ar- rondiss
personne. » Il y a des familles dans lesquelles il peut y avoir des
malades
. On cache avec soin les maladies de ces personn
e alinéa de l'article 7 ne s'ap- pliquent pas le moins du monde aux
malades
qui sont soignés dans la famille proprement dit
n des ascendants ou l'un des des- cendants, le frère ou la soeur du
malade
, n'ait son domicile dans la même maison et ne p
mois à partir sénat. 297 de la mise en traitement de la personne
malade
, au procureur de la République de l'arrondissem
veut intro- duire un mode quelconque de surveillance à l'égard des
malades
traités'dans des maisons particulières, qu'elle
s à leur vétitable cause qu'après un examen attentif et complet des
malades
. Parmi ces accidents, les plus intéressants son
limitée à tout'ou partie de la surface cutanée de l'articu- lation
malade
; elle peut s'étendre à toute la surface du membre
- lation malade; elle peut s'étendre à toute la surface du membre
malade
. On peut rattacher à ces troubles de la sensibili
ire aigu par la faradisation de la peau au niveau des articulations
malades
, par séances journalières de cinq à dix minutes
es de la Tourette tracent ensuite à part la vie de la malheureuse
malade
qui constitue pour les gens du monde, de même que
, manifestations qui se rencontrent encore actuellement parmi nos
malades
contemporaines. Françoise Fontaine, Jeanne Féry,
i il doit exister une section pour l'observation prélimi- naire des
malades
. De même une section à part doit exister pour l
ison à type colonial avec des travaux lar- gement organisés par les
malades
, de telle sorte que l'éta- blissement puise dan
puise dans ses propres forces les sources de son existence, car les
malades
eux-mêmes prennent part à la cons- truction de
uit un peu d'hygiène. Mais trop peu par exemple... ; si peu que les
malades
n'ont pas même un petit bout de terre libre où
et; si peu qu'il n'y a pas même une chambre spéciale pour isoler un
malade
atteint de maladie con- tagieuse. 11. Alors q
Zemstwa) qui s'occupent des hôpitaux, au sud-ouest de la Russie les
malades
ont encorele malheur d'être soignés par le « Comi
dansdeux outrois petites chambres extrêmement sales près dequarante
malades
. Us étaient tous couver t=de haillons; quelques-
aut payer près de 8 roubles (20 francs par mois pour l'entretien du
malade
, et encore on ne trouve pas facilement une plac
établissement, à cause principalement d'un entasse- ment outré des
malades
, est des plus fâcheuses. IV. La maison d'aliéné
les femmes est complet. La deuxième section est réservée pour les
malades
malpropres et les épileptiques. La troisème et
nées aux chroniques. Il existe encore une baraque pour vingt-deux
malades
qui tra- vaillent régulièrement. Nous constaton
ux ans, on a consacré un terrain assez grand pour un potager où les
malades
travaillent sous la direction d'un inspecteur s
u reste, tous les travaux de la maison se font généralement par les
malades
. (A suivre.) J. Roubinovitch. 314 varia. DES
as une seule clef dans l'établissement, un gardien pour dix à douze
malades
; pas plus d'évasions qu'aupa- ravant. Enfin, da
s coups. La plus violente de toutes était la plus jeune soeur de la
malade
atteinte la première. Fina- lement les voisins
une observation de trois années dans un asile public a permis aux
malades
de cet établissement d'attester que la maladie me
ce est obligé non pas seulement de restituer la fortune du conjoint
malade
, mais encore d'assurer, selon ses moyens, les d
il a enlevé les ovaires sains pour combattre l'épilepsie. Ces deux
malades
ont guéri ; tout au moins, aucun accès ne s'est
onner quelques' exemples de cette maladie. Le premier concerne un
malade
atteint déjà depuis longtemps de nombreux accès
sident de la République, du procureur général, pour faire sortir le
malade
de prison.- Insuccès complet. Réintégra- tiolz
second mariage : 10 Fille morte à 22 ans de la poitrine ; 2" notre
malade
. Grossesse bonne, pas de traumatisme, pas d'alc
ous les jours ; ces crises se- raient les mêmes qu'aujourd'hui ; le
malade
ne tombe pas ; il ne prévient pas ; il dit cepe
ture au-dessous du mollet droit, à la partie pos- téro-interne ; le
malade
dit que ces diverses cicatrices pro- viendraien
60 ; R. 2t. Sensibilité générale et spéciale : normales. Au dire du
malade
il aurait été, il y a cinq ans, atteint d'une h
e, on l'a entendu appeler tout haut; «Maman ! papa ! » Aura. - Le
malade
semble avoir une aura ; il dit ressentir un eng
Il tombe aussi sans être pré- venu. Description d'un vertige. Le
malade
, occupé ou non, s'arrête tout à coup, porte la
néralement les obstacles qui peuvent se trouver sur son passage (le
malade
prétend voir trouble pendant l'accès), mais par
nous venons de décrire, mais parfois l'accès se trouve modifié ; le
malade
ne se lève pas; on n'observe pas de période toniq
. Dans un accès auquel nous avons assisté, le 6 décembre 1881, Je
malade
étant couché, nous avons noté de grands mou- ve
ttaché. Les accès sont principalement noc- turnes. 13 juillet. Le
malade
a été renvoyé de la cordonnerie; le chef d'atel
nsolent, pares- seux, passe son temps à faire des niches aux autres
malades
; qu'enfin il a fait manger à Ar..., malade vor
des niches aux autres malades ; qu'enfin il a fait manger à Ar...,
malade
vorace, des boulettes de viande mêlées à des ma
Grandid... a dérobé une chaîne d'acier au 330 CLINIQUE NERVEUSE.
malade
Mart ? et, comme celui-ci la réclamait, il lui a
ydrothérapie à partir d'aujourd'hui. 12 octobre. Rixe avec un autre
malade
. 20. Traitement par l'aimant en fer à cheval (u
es. 15 décembre. Suppression du traitement par l'aimant '. 31. Le
malade
est renvoyé de l'atelier pour vol, faux et atte
? DE l'épilepsie PROCURSLVE. 331 4 juillet. Nouvelle rixe avec un
malade
à la suite de la- quelle il injurie le sous-sur
l. Traitement hydrothérapique. 27 avril. Description d'un accès. Le
malade
était assis sur une chaise dans notre cabinet;
lui reste à la suite de l'accès qu'un peu de fatigue. ler mai. Le
malade
se trouvant à l'infirmerie des enfants fait ent
tes. 5. Description d'accès. En descendant de l'infirmerie, 1 Les
malades
de la Sûreté s'occupent su) tout à fabriquer des
usquement et reprend sa course. La figure est rouge, vultueuse ; le
malade
bave un peu; de la main droite il se frictionne
des médecins qui longe l'hospice intérieu- rement. 9 janvier. Le
malade
, rentré hier, raconte qu'après son évasion il s
rothérapique. 7 avril.-Vol d'un caleçon qu'il essaie de vendre à un
malade
de la Sûreté. Le surveillant ayant confisqué le
re les injures les plus grossières et essaie d'ameuter les autres
malades
. 2 mai. Il est envoyé de la Sûreté dans le serv
is le môme jour par une singulière coïncidence à l'égard d'un autre
malade
. Il aurait couché seul à son hôtel habituel. Le
eul à son hôtel habituel. Le 20 au matin il a rencon- tré un ancien
malade
de l'hospice avec lequel il a passé la journée,
service. 4 mai. Evasion par l'atelier de cordonnerie. Le7»zai, le
malade
est défalqué ; le 23, Grand... est réintégré à Bi
a Sûreté. 27 juillet. Embarras gastrique. 19 octobre. Evasion. Le
malade
s'est évadé cette nuit de la Sûreté avec un de
-père, administré de l'hospice de Bicètre, nous apprenait que notre
malade
se trouvait à la Maison centrale de Gaillon.
nous a appris, par une lettre en date du 30 juin 1886, que notre
malade
avait été condamné le 27 octobre 1885 à un an e
ttre suivante, relatant ce qui avait déjà été tenté pour enlever le
malade
à la prison et réparer une erreur judiciaire re
ervice, il serait entré dans le dortoir pour s'assurer que tous les
malades
étaient réelle- ment couchés, qu'il aurait dû s
37 Monsieur LE Préfet, A la fin de juin, j'apprenais qu'un de mes
malades
, le nommé Grand...,évadé de mon service le 49 o
porter à votre connaissance cette condamnation prononcée contre un
malade
, au sujet duquel je vous ai adressé conformémen
té et condamné sousle nom d'Auch... Louis (c'est le nom de l'un des
malades
de la section, ami et complice deGr...); 20 que
t sur la nécessité d'annuler le jugement, et de faire réintégrer le
malade
à Bicêtre. Le 4 octobre suivant, c'est-à-dire p
verrez, mérite d'attirer très sérieuse- ment votre attention. Un
malade
aliéné, Grand...''Chartes), appartenant à mon ser
né le 27 du même mois à un an et un jour de prison sous le nom d'un
malade
de Bicêtro Aucli... (Louis). Quelques jours apr
ttable" et me promit de prendre les mesures nécessaires pour que le
malade
Gr... fut extrait de la prison de Gaillon et ré
rant hâter la solution et faire cesser promptement la détention du
malade
. Un mois s'étant écoulé sans réponse, mois de vac
aussi, vous considérez comme très regrettable la condamnation d'un
malade
aliéné, et comme plus DE L'EPILEPSIE PROCURSIVE
ur et examiner ce que vous avez à faire à la sortie prochaine de ce
malade
qui, en dépit 3'e Votre bonne volonté pour répa
eur nous avisa que des instructions avaient été données pour que le
malade
fût transféré à l'infirmerie du dépôt ( ? ), afin
iques divers : 1° Des vertiges non procursifs pendant lesquels le
malade
porte la main droite à la joue correspondante q
l'enroulement autour de l'axe vertical d'un obstacle rencontré. Le
malade
semble ne pas avoir connais- sance de l'accès.
Le malade semble ne pas avoir connais- sance de l'accès. b) Si le
malade
est couché, il lui arrive le plus souvent de ne
caractère duquel nous aurons à revenir. Plus tard, on note chez le
malade
des accès ainsi constitués : tapotement des bra
se, résolution, sans bave, ni stertor ou évacuation. Le maintien du
malade
produit une rigi- dité générale sans secousses
t exclusivement nocturnes. Il est une autre partie de l'histoire du
malade
qui a certainement assez attiré l'attention du
ans, bien portante, a eu une fille morte de coque- luche ; 3" notre
malade
; 4" garçon, vingt-un ans et demi, intelligent,
à terme, forte ; celle-ci a quatre ans, est bien portante. Notre
malade
. Conception et grossesse, rien de particu- lier
ours, besogne dont il s'acquitte aussi mal qu'il répond. Aura. Le
malade
avant les accès ordinaires et les accès procurs
es accès procursifs que pour les autres. Description d'un accès. Le
malade
, assis sur une chaise à l'infirmerie, se lève t
sol (160 tapotements à la minute) qui durent de 6 à 10 minutes. Le
malade
ne ré- pond pas aux questions, puis après 2 à 3
reprise de trépidation. La face est un peu chaude. A 10 h. 22, le
malade
dit : « 11 n'y a que de ce côté-là que j'ai le
encore suivie de quelques secousses cloniques du côté gauche que le
malade
accuse être le siège de son mal; pendant toutel
(12 secondes) il semble conserver sa connaissance. Peu après, le
malade
, hébété, est pris d'un tremblement gé- néral; i
nt dilatées. Nou- velles secousses généralisées à tout le corps, le
malade
se frappe de la main gauche la cuisse gauche, p
accès ou à un vertige procursif; cependant le fait qu'en général le
malade
à la suite de ces actes pro- cursifs va de lui-
cipaux des trois manifestations de l'épilepsie observées chez 'ce
malade
. ARCIIIVES, t. XIII. 23 354 clinique mentale.
trouvâmes à l'autopsie des lésions du plus. haut in- térêt. Ce
malade
, comme l'a trèsbien démontré Baillarger, dans s
inée par des idées oudeshallucinations de nature triste. Quoique le
malade
nenousaitjamais dévoilé l'objet de son délire,
ies, comme le veulent Esquirol, Georget.Morei, Guislain, etc., ce
malade
n'aurait pu parler si facilement. Une certaine
été nécessaire, comme cela se voit chez un certain nombre d'autres
malades
atteints d'affections cérébrales. OBSERVATION
qui n'amènent guère de changement dans l'état de la sensibilité. Le
malade
sent sans doute les pi- qûres qu'on lui fait, m
produit un rire involontaire. Juillet. Depuis deux mois environ le
malade
se promène dans la cour, à pas très lents, et e
rieurs il les tient étendus, mais ceux-ci tremblent. On voit que le
malade
fait effort. Octobre. Le mutisme et l'immobilit
pas de modifications sensibles dans l'attitude ou le ca- ractère du
malade
. Mais elles produisent un résultat remar- quabl
tat gé- néral reste satisfaisant. 1884. Janvier. Nous trouvons le
malade
assis sur une chaise au pied de son lit. Son im
iter l'ankylose. Cet exercice parait être très douloureux pour le
malade
. Il contracte ses muscles de la face, et crie : H
vomir. CAS DE MÉLANCOLIE AVEC STUPEUR. 361 Les jours suivants le
malade
est retombé dans sa stupeur habituelle. Quand o
t quand on l'enivra le mois dernier. Avril. Même état. Cependant le
malade
maigrit. Mu- tisme et état catalepti forme. 2
'amélioration mentale que l'on constata en juin s'est maintenue. Le
malade
répond de temps en temps aux questions 362 CLIN
g. Le cri de détresse « à l'assassin ! oh ! le méchant ! » que ce
malade
jeta après cinq années de mutisme, le jour où,
otre attention. Il semble que la diminution des forces physiques du
malade
soit la cause de la di- minution de la force de
ie débuter par une exci- tation maniaque violente. Il semble que le
malade
, à bout de force, ne puisse plus lutter contre
ts héréditaires, comme chez bon-nombre de campagnards. Je vois le
malade
le 18 juillet 188... par hasard, appelé par un
il est impossible d'admettre pareille suppléance ; d'ailleurs le
malade
s'exprime plus facilement encore en patois DU L
es. Je conclus delà que, si l'amnésie verbale est absente chez ce
malade
, s'il rêve de mots entendus, s'il arti- cule co
êves, rêverie). On n'a pas, que je sache, tenté de le faire pour le
malade
de M. Giraudeau ; mais il est probable que, dan
du système neuro-musculaire. Athérome artériel très prononcé. Le
malade
n'a jamais eu de maladie apparente de l'oreille,
parlant du côté droit. On est tout d'abord frappé, en examinant le
malade
, de l'inégalité de sa perception auditive pour
e, très lente; par- fois il me fallait répéter la question. Si le
malade
ne comprenait pas, ce n'estpas par suite du déf
. 376 PATHOLOGIE NERVEUSE. que c'est que des ciseaux. Aussitôt le
malade
regarde sa femme, comme pour lui demander conse
par exemple, en en con- . servant l'image orale très distincte, le
malade
ne pourra plus en comprendre le sens. Pourtan
e l'in- habilité à se servir librement de ces parties. A la fin, le
malade
ne peut se servir ni de ses pieds ni de ses mai
vement altérée. Dans la pra- tique privée, je n'ai pu contrôler les
malades
en ce qui regarde l'usage de ces liquides. Il y
l'usage de ces liquides. Il y a quelques années, je guéris une une
malade
dans un hôpital; mais j'avais un contrôle entier
'avais un contrôle entier sur elle, et l'année dernière, j'ai eu un
malade
dans le « Mas- sachussetts General Hospital, »
t inutile et qu'il est préférable de sevrer une fois pour toutes le
malade
d'une telle autorisation. Comme on fait usage d
vre typhoïde assez grave, rechute, serait resté près de quatre mois
malade
, a eu beaucoup de délire. A l'âge de quinze ans
; les jambes étaient à peu près dans le même état qu'auparavant. le
malade
pouvait faire des courses de trois kilomètres,
considérable et sont durs absolu- ment comme du bois; d'ailleurs le
malade
ne peut rester que quelques minutes dans cette
n peumoinsvolumi- neux qu'ils ne l'étaientavant l'affection dont le
malade
est atteint. Impossible d'écarter notablement l
être cepen- dant portée tout à fait jusqu'à l'angle droit. Quand le
malade
est dans son lit, il ne peut s'asseoir; il est
ent généralement dans les paralysies bulbaires; cependant, quand le
malade
rit on DE LA SCLÉROSE LATÉRALE AMYOTROPIIIQUE.
é droite. Elle est animée de mouvements fibrillaires très nets : Le
malade
la tire bien, éprouve un peu de difficulté à en
tement conservées. Réflexes crémastérien et abdominal normaux. - Le
malade
est suffisamment intelligent, conserve toute sa
e permanente augmente journellement; pas de spasme de la glotte. Le
malade
est déplacé tout d'une pièce. Il tousse, ne peu
t rien moins que démontrée, il suffit au contraire souvent chez ces
malades
du plus léger trouble émotionnel pour changer o
aux), ou il est insuffisant pour troubler l'équilibre psychique; le
malade
ne délire pas à pro- prement parler, il raisonn
ni de signes de dégé- nérescence. Et cependant, il nous dit que son
malade
était un esprit faible, mal pondéré, avide du m
le délire n'étant que l'exagération du caractère particulier de ces
malades
. 1 Chez ces dégénérés supérieurs, M. Magnan fai
est encore, dans la classification de M. Magnan, un autre groupe de
malades
qui nous semble correspondre aussi à certaines
t de l'ouïe, nature et évolution des idées délirantes, réactions du
malade
), de même que d'autres exemples nous montrent d
s de l'éclosion du délire, que s'il sur- vient quelque accident, le
malade
succombe « étant d'ailleurs dès sa naissance ce
es font partie. Ce- pendant il faut se rappeler que certains de ces
malades
sont peut-être véritablement des exemples de Pa
ieux ambiants, des jeux de la physionomie, ce qui distinguait les
malades
des déments paralytiques ou séniles. A l'autopsie
mmis- sion sans éliminer le candidat du concours. Présentation de
malades
. M. Magnan montre trois cas de conformation vic
ie héréditaire. Les stigmates physiques se traduisent chez l'un des
malades
par l'atrophie des testicules; chez le second,
oici du reste les ob- servations résumées de ces trois intéressants
malades
: Observation 1. - Mariage consanguin et dispos
erie. Sa soeur présente une asymétrie faciale des plus accusées. Le
malade
venu à terme a Archives, t. XIII. 27 418 SOCI
avec appétit et s'occupe d'une façon régulière dans le service. Ce
malade
, par la conformation de ses organes génitaux, est
le toucher rectal, ne décèlent pas la pré- sence de testicules. Le
malade
ne sait pas dire si, lorsqu'il se masturbe, il
rappelait les taches sper- ma.tique ? . ' Ajoutons enfin, que ce
malade
, hormis ses organes génitaux, possède les attri
ni le mamelon n'offrent rien de particulier. Mous avons vu chez ce
malade
le développement brusque et la cessation rapide
mesure 6 centi- mètres 1 2 était beaucoup plus court que chez notre
malade
, mais il était plus large puisqu'il pouvait rec
au point de vue anatomique, cette observation est comparable aux
malades
qu'il a présentés dans la dernière séance. Du d
de l'état vésanique désigné du nom de délire chro- nique. Les mêmes
malades
dont l'observation a été prise en vue de fourni
re 1886, dit-il, M. Dagouet nous a opposé l'histoire de deux de ses
malades
; Fr., persécuté depuis vingt ans, « présenté d
linique de M. Bail, publiait l'observation très complète de ce même
malade
et le montrait inquiet, dès le col- lège, s'iso
t; nous n'en demandons pas davantage pour notre diagnostic. L'autre
malade
dont 11. Dagouet invoque l'observation est un i
s à trouver. Il en existe plusieurs; mais il faut penser que si les
malades
ne sont point arrivés jusqu'à leur phase de systé
servations de mégalomanes sur douze qu'il rapporte, que « si les
malades
ont été d'abord des lypémaniaques hallucinés, ce
un substratum somatique manifeste. Dans la période prémonitoire les
malades
ont de l'angoisse, de'1'inappétence, se plaigna
ronique. C'est que sans doute, pensera-t-il plus tard, on m'a rendu
malade
; alors on m'en veut. Je suis donc quelqu'un pou
té d'individus de ce genre. Mais, à côté de cela, dès 1883 d'autres
malades
se sont fait remarquer par leurs allures rien m
llloeli s'est adressé aux chiffres. Mais il ne tient compte que des
malades
soumis à son observa- tion personnelle, au quar
ans des succursales du même établissement. Question première. Les
malades
en conflit avec la Loi ont-ils jeté de la pertu
ngt-dix-sept personnes ayant commis des actes illégaux A. Série des
malades
divisés en treize catégo- ries d'après l'acte d
pés avec d'autres B. Proportion des désordres occasionnés par les
malades
en question. Tableau indiquant séparément les ind
ans la grande ville. L'aggloméra- tion exagérée en un même point de
malades
dangereux et l'in- fluence fâcheuse qu'ils exer
iller avec som. Quant à l'installation des quartiers destinés à ces
malades
, on devra les séquestrer dans de petits logemen
velle, car les dispositions actuelles ne conviennent pas à tous les
malades
. Comme, de plus, une partie des malades continu
conviennent pas à tous les malades. Comme, de plus, une partie des
malades
continue à être nui- sible, il faut faire inter
es moyens auxiliaires en rap- port avec les besoins qu'imposent ces
malades
, avec le calme et l'ordonnancement de leur mode
tes on peut grosso modo s'opposer à l'effraction, à la fuite de ces
malades
. A Hambourg même, les criminels qui étaient passa
malades. A Hambourg même, les criminels qui étaient passagè- rement
malades
à la prison centrale ont été tranférés au lazaret
ts se plaignent de la réception des criminels aliénés avec d'autres
malades
et attribuent à ce mélange de grands inconvénie
petits 432 SOCIÉTÉS SAVANTES. quartiers séparé» de trois à quatre
malades
ne sont pas sans in- convénients. M. Moeli. M
tre malades ne sont pas sans in- convénients. M. Moeli. Mêler des
malades
condamnés à d'autres offre de grands dangers su
(expression pleine de contradic- tions) représentent la plupart des
malades
qui jettent le trouble dans l'établissement, qu
par petits quartiers. Il faut s'efforcer non pas de transférer ces
malades
dans toute espèce d'asiles d'aliénés, mais de l
stion est là. L'asile d'aliénés dans lequel on veut transporter ces
malades
est-il un asile de traite- ment ou un asile-hos
un asile de traitement parce que le public hésiterait à mettre ses
malades
curables en contact avec des gens sans aveu et
district d'Haddingtou ouverte i SOCIÉTÉS SAVANTES. 433 1866 (400
malades
) on n'avait point fait de clôtures autour des m
our des murs. A l'asile de district d'Argyll destiné à quatre cents
malades
, on dut, un beau jour, pour exécuter des transf
la réfection des murs, il fallut essayer sans eux de surveiller les
malades
; or il arriva qu'on en obtint des résultats fav
ensifs. Mais c'est à l'asile de Fife and Kinross (trois cent trente
malades
) que le système fut pratiqué sur une large éche
sement pratiqué à l'asile de Woodilee près Glasgow, pour cinq cents
malades
. (Voy. le Twenty-third annual report of the yen
travail agricole en liberté. L'asile de Woodilee reçoit surtout ses
malades
(ouvriers de fabriques et matelots) de Glasgow;
ixante ans soit 10 p. 100. On n'exclut abolument du travail que les
malades
atteints d'affections somatiques intercurrentes
'asile- de Saughton Hall près d'Edimbourg pour quarante à cinquante
malades
. (Voir Balty Tuke Journ. of ment, science, oct.
lève ses clefs n'a plus qu'à concentrer toute son attention sur les
malades
; il n'est plus vis-à-vis d'eux un geôlier, doub
ux stylé, plus intéressé à sa tâche, qui se préoccupe davantage des
malades
, qui leur inspire plus de confiance. Ce personn
urg, et l'asile royal de Glasgow, qui, tout en recevant beaucoup de
malades
(une admis- sion par jour dans le premier) n'on
de exploitation agricole ; Un établissement ne recevant pas trop de
malades
; . Un établissement qui ne soit pas trop rempl
Voy. Archives de Neurologie, t. Xi, p. 88. 436 SOCIÉTÉS SAVANTES.
malades
. L'autorité (Board of Lunacy), qui contrôle tous
ne. Notre public est-il assez familiarisé avec les psychoses et les
malades
pour accepter ces errements, et, dans les cas d
l. 11f. Pxz. A l'origine, à Alt-Scherbitz, un tiers seulement des
malades
dut être séquestré dans un établissement central
ai sur six cents aliénés, pas plus de soixante-dix à quatre- vingts
malades
véritablement enfermés, et encore, sur les soix
tablement enfermés, et encore, sur les soixante-dix à quatre-vingts
malades
, il y en a un grand nombre qui ne sont séparés
conditions défavorables parce qu'il est forcé de recevoir tous les
malades
maniaques, agités de Nietleben ' qui viennent d
apprécier le système des porter ouvertes, il faudrait savoir quels
malades
y sont soumis. Les asiles mêmes y comportent des
ut. XVII. 3, se pose la question de savoir si à Woodilee il y a des
malades
qui tendent à s'enfuir alors qu'aujourd'hui mêm
ez que ce système ue peut être pratiqué qu'à la condition que les
malades
soient toujours occupés en liberté. Or, n'est-ce
nds ? Et cependant on ne saurait s'y passer de clefs. En outre, des
malades
curables sont placés à côté de malades incurabl
sser de clefs. En outre, des malades curables sont placés à côté de
malades
incurables, en Allemagne, ce qui ne se fait pas
e fuite de l'asile de Lenzie, près Glasgow, qui entraîna la mort du
malade
et les plaintes de sa famille, le juge de paix
me, ayant le plus pressant besoin de l'admission (aliénés récemment
malades
incapables de vivre en so- ciété, ayant besoin
gardiens les plus appropriés qui sont appliqués au traite- ment des
malades
. Le public ne se montre pas hostile au traite-
des malades. Le public ne se montre pas hostile au traite- ment des
malades
en liberté; il est plus accoutumé aux aliénés à
ciales. Les conditions défavorables du travail ont empêché bien des
malades
de rester au dehors, beau- coup ont été placés
que ne pût naître sur cette question de principe, que la charge des
malades
ou infirmes qui devront passer des établissemen
aux ou des quartiers spéciaux, pour les catégories d'infirmes ou de
malades
qui, dans les départements ordinaires et surtout
refuge, colonies ou autres établissements à créer, la charge des
malades
ou infirmes déversés dans ces derniers établissem
'ajouter : « Lors- que ce placement s'effectuera, les dépenses des'
malades
ou infirmes ci-dessus désignés continueront à ê
disposition : Lorsque ce place- ment s'effectuera, les dépenses des
malades
ou infirmes ci-dessus désignés continueront à ê
'un des ascendants ou l'un des descendants, le frère ou la soeur du
malade
, n'ait son domicile dans la même maison et ne p
le délai d'un mois à partir de la mise en traitement de la personne
malade
, au procureur de la République de l'arrondissem
le délai d'un mois à partir de la mise en traitement de la personne
malade
, la déclaration au procureur de la République d
ou l'un des collatéraux jusqu'au quatrième degré inclusi- vement du
malade
n'ait son domicile dans la même maison et ne pr
n des ascen- dants ou l'un des descendants, le frère ou la soeur du
malade
, n'ait son domicile dans la même maison et ne p
délai d'un mois à partir de la mise en trai- tement de la personne
malade
, au procureur de la République du domicile de c
un de ses membres, son fils ou sa fille, dans une maison, confie ce
malade
à un tiers : alors qu'on ne sait en aucune mani
ément à un de ses membres ou à un ami une per- sonne que l'on croit
malade
, mais sur la gravité de la maladie de laquelle
dans un jardin, le médecin est prêt, on se procure des gardiens, le
malade
est installé, et quand la crise est passée, san
as traduite par un fait extérieur qu'on peut saisir, cette personne
malade
ne tombe pas sous la surveillance de l'administ
le juge de paix du canton, qui s'assurera par lui-même de l'état du
malade
et renouvellera ses visites au moins une fois par
fère. Mais lorsqu'il n'est pas nécessaire de séquestrer, lorsque le
malade
que l'on qualifie d'aliéné ne menace pas la séc
s de menaces pour la sécurité de l'aliéné lui-même, qui peut être
malade
mais qui peut être traité sans bruit au sein de s
tat de l'expé- rience, à savoir que, tandis que les souffrances des
malades
ordinaires ravivent en quelque sorte la tendres
e et l'assistance contem- poraines l'ont constitué; c'est là que ce
malade
de l'esprit trouve le seul régime qui lui convi
it de soigner, comme elle le veut et aussi bien qu'elle le peut, le
malade
qu'elle a mal- heureusement à soigner... M. L
ement, lequel n'a pas la possibilité d'aller s'assurer de l'état du
malade
, mais qui peut seulement, en s'inspirant des co
un des ascendants, ou l'un des descendants, le frère ou la soeur du
malade
, n'ait son domicile dans la même maison et ne pré
délai d'un mois à partir de la mise en traitement de la per- sonne
malade
, au maire de la commune. » C'était au maire de
lus aucune espèce de chance de guérir. C'est donc dans l'intérêt du
malade
, de sa santé et de sa liberté, que le Gouvernem
équente dans l'ataxie ; elle existait à un certain degré chez seize
malades
sur vingt. L'atrophie du testicule, déjà observée
ernièrement, c'était à l'asile de Villejuif que parents et amis des
malades
étaient conviés. L'assistance était des plus nomb
, chef de division etM. Leclère, chef de bureau. Après Its-diner,
malades
, fonctionnaires et invités se réunissaient dans
le n, une des meilleures comédies de Labiche, interprétée par les
malades
seules de la division des femmes. Les succès a ét
ues-unes d'entre elles. Les fêtes organisées exclusivement avec des
malades
offrent plusieurs avantages; les préparatifs qu
des toilettes de bal, des costumes, l'étude des rôles occupent les
malades
continuellement, car la fête terminée, elles song
n'est épargné pour favoriser la guérison et améliorer situation des
malades
. , La lumière électrique dans LES asiles. 11
tion, d'huile, etc., a été de 4,276 livres 30. L'asile contient 500
malades
. Le coût de la lumière électrique dans ce cas e
l'absence de protection des lampes, aucune n'a été brisée par les
malades
. L'expérience a montré le grand avantage de la
bon de noter, en outre, que son usage ne fatigue pas les yeux des
malades
. A l'Eastern Lunatic Asylum, à Williamsburg, Va
pend naturellement l'asile d'Utica. Dans cet asile il y a cinquante
malades
de ces trois comtés et leur nombre a été plus é
ournée. Ces contrées ne seraient pas plus favorisés, tandis que les
malades
de la partie est de l'Etat seraient obligés de fa
.- Amsterdam (maison particulière pour les aliénés Israélites), 200
malades
. Blolmendaal (asile de la province de Haarlem),
, 200 malades. Blolmendaal (asile de la province de Haarlem), 1,200
malades
. Boekel (maison Gadna pour catholiques, hommes)
1,200 malades. Boekel (maison Gadna pour catholiques, hommes), 150
malades
. - Delft (hôpital Saint-Jorris), 300 malades. D
holiques, hommes), 150 malades. - Delft (hôpital Saint-Jorris), 300
malades
. Deventer, 300 malades. Dor- drecht, 300 malade
malades. - Delft (hôpital Saint-Jorris), 300 malades. Deventer, 300
malades
. Dor- drecht, 300 malades. Franeker, 230 malade
Saint-Jorris), 300 malades. Deventer, 300 malades. Dor- drecht, 300
malades
. Franeker, 230 malades. Ermelo (lied- 468 BULLE
des. Deventer, 300 malades. Dor- drecht, 300 malades. Franeker, 230
malades
. Ermelo (lied- 468 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
230 malades. Ermelo (lied- 468 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. wyk), 40
malades
. Hohleindain, 250 malades. Maestricht (hôpital
468 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. wyk), 40 malades. Hohleindain, 250
malades
. Maestricht (hôpital Calvarienber), 80 malades.
es. Hohleindain, 250 malades. Maestricht (hôpital Calvarienber), 80
malades
.Medenib)ick (établisse- ment de l'Etat), 500 ma
varienber), 80 malades.Medenib)ick (établisse- ment de l'Etat), 500
malades
. Rosmalen (Condewaler), 500 ma- lades. S'Grauen
. Rosmalen (Condewaler), 500 ma- lades. S'Grauenhage (La Haye), 150
malades
; même ville, asile pour les idiots mineurs, 70
a Haye), 150 malades; même ville, asile pour les idiots mineurs, 70
malades
. S'Merto- genbasch (Bois-le-Duc), 650 malades.
es idiots mineurs, 70 malades. S'Merto- genbasch (Bois-le-Duc), 650
malades
. Utrecht, 325 malades. Zutphen (province de Gue
malades. S'Merto- genbasch (Bois-le-Duc), 650 malades. Utrecht, 325
malades
. Zutphen (province de Gueldre), 450 malades. En
0 malades. Utrecht, 325 malades. Zutphen (province de Gueldre), 450
malades
. Enfin il y a un asile àvuelit (Voorburgj, dont
intermé-diaires, car souvent, le plus souvent peut-être, les muscles
malades
sont à la fois paralysés et atrophiés et, en ou
ontraire, d'autres régions du corps. — Tubercidisation pulmonaire. Le
malade
qui fait l'objet de cette observation (Louis L...
as le paraître, la difformité était même considérable; et, quoique le
malade
n'appelât pas l'at-tention sur l'affection qui av
ez fortement fléchie sur la cuisse et ne peut être étendue : aussi le
malade
affirme bien qu'elle lui a rendu et lui rendrait
n'y a pas de luxation. Pied Equin très-prononcé (voy. Planche I). Le
malade
marcherait sur l'extrémité des orteils. La face d
adducteurs de la cuisse, le couturier fonctionnent encore un peu. Le
malade
se met souvent dans la position des tailleurs.
battre les hallu-cinations terrifiantes qui surviennent chez quelques
malades
avant les attaques et les poussent au suicide.
uite elle était projetée dans tous les sens. Il était impossible à la
malade
de se tenir debout, sans être soutenue ; les paup
r. — Onze jours après, il y avait une amélioration considérable et la
malade
pouvait marcher; on porta alors à 15 gouttes troi
Le 1er avril, il n'existait plus aucun symptôme anormal et la petite
malade
était tout à fait guérie. Le second fait, obser
tat de mouvement continuel, excepté pendant le sommeil, et lorsque la
malade
était en repos, couchée au lit. — Le traitement d
l'administration du médicament, l'amèlio- ration était notable : la
malade
pouvait marcher régulièrement, et tenir un objet
ouvement ; ceux des membres inférieurs étaient moins affectés, car la
malade
mar-chait assez bien. Il y avait en outre un bala
e scarlatine. Les mouvements choréiques s'aggravèrent rapidement : la
malade
per-dit le sommeil et l'appétit; sa respiration d
l'amélioration fut graduellement croissante, et vingt jours après, la
malade
était guérie. A propos du fait qui précède, le
h, dans le service de M. le Dr Bateman, le 30 jan-vier 1866. Il était
malade
depuis deux ans : les premiers symptômes qu'il ép
intéressante de ce fait fut la production du sommeil, après lequel le
malade
se trouva complètement sous linfluence physiologi
s; elle en sortit complè-tement guérie. Trois ans après, elle retomba
malade
; comme la première fois, les convulsions étaient
ui coïncidèrent avec la suppression des règles. Pendant deux mois, la
malade
resta chez elle sans faire aucun traitement : à l
llet, elle prit cependant le parti de venir à l'hôpital. Etat de la
malade
au Ie1' août. Les règles sont supprimées de-puis
u Ie1' août. Les règles sont supprimées de-puis deux mois et demi; la
malade
a eu depuis cette époque des nausées, quelques en
n ; pendant le sommeil, il disparaît complètement. On administre à la
malade
une pilule d'un milli-gramme de strychnine ; ce t
t de Hachisch, qui est donné en pilules de un centigramme chacune. La
malade
en prend deux le premier jour : ce nombre est pro
on constate une amélioration manifeste des symptômes choréiques : la
malade
pré-sente en outre un peu d'excitation; son somme
e 22 septembre, les mouvements choréiques ont à peu près disparu ; la
malade
se plaint de douleurs dans le ventre et en même t
n. Le 25 septembre, il n'existe plus aucun symptôme de chorée et la
malade
est considérée comme guérie : elle quitte l'hôpit
s crises, l'appétit reste faible et la douleur splénique persiste; la
malade
accuse une grande faiblesse et elle est forcée de
ties profondes que dans les parties superficielles ; il semblait à la
malade
que les os fussent atteints, et, d'un autre côté,
t tout le temps de la maladie, il n'y eut aucune réaction fébrile; la
malade
alla passer quelque temps à la campagne, et les s
s ici. Enfin, la cirrhose em-porte toujours le patient, tandis que la
malade
est en voie de guèrison. On pourrait par le même
flexe, et en effet, dans le cas par eux observé, il y avait un organe
malade
d'où partait l'exci-tation : la rate; il y avait
à dose vomitive, une fois dans chaque cas. Chez un certain nombre de
malades
, on remarqua que l'intensité de la fièvre accompa
oins le résultat du processus inflammatoire que de ses pro-duits. Les
malades
meurent rarement dans le premier stade ; c'est su
u sulfate de quinine fut mise à contribu-tion chez les deux tiers des
malades
. Le sulfate de quinine parut exercer : 1° une act
s peut être opéré du quinzième au vingtième jour si l'état général du
malade
l'exige, et quoiqu'il n'y ait pas d'asphyxie mena
inique, car c'est l'œuvre d'un clinicien faite tout entière au lit du
malade
ou bien à l'amphithéâtre. Simplicité, clarté, c
de ses propriétés bienfaisantes, elle doit être administrée aux yeux
malades
, avec mesure ; aussi le professeur Bœhm fait son
la persistance. Aussi, quels accents de reconnaissance de la part des
malades
! Un dévot déclare qu'il éprouve dans les yeux «
au milieu une ouverture qui, à l'époque delà première admission de la
malade
, mesurait près de 2 centi-mètres de longueur et 1
lé aucune altération ni aucune différence dans l'acuité visuelle : le
malade
était cependant affecté d'un léger degré d'hyperm
rminer exactement faute des verres nécessaires. A la lumière vive, le
malade
se sentait ébloui REVUE PHOTOGRAPHIQUE DES HO
ux) ; ce délire est suivi non plus de sommeil, mais.de stupeur, et le
malade
tombe dans un état de coma analogue au narcotis
; apparition de furoncles. La dose fut doublée de telle sorte que le
malade
absorba pendant au moins un mois 150 grains de br
ladie semblait résider exclusivement dans les che-veux. Chaque cheveu
malade
devenait sec et terne ; il grossissait en divers
presque chaque jour, coupe un à un tout cheveu qui lui paraît devenir
malade
. Sous l'influence de ces coupes partielles, réité
antes et qui lui ont paru n'être que des petites tumeurs au début. Le
malade
dit avoir cer-taines de ces tumeurs depuis son en
IIe partie. — M. Laurent rapporte dix-huit observations détaillées de
malades
soumis au traitement par ces deux alcaloïdes. C'e
s travaux ou analyses de MM. Thaon, Peltier, Fontagnères. A propos du
malade
dont il a rapporté l'histoire, reproduite par nou
e, M. Fontagnères a écrit à ce dernier journal (1871, p. 748) que son
malade
, opéré depuis deux ans, n'a pas eu de récidive et
ies par G. Richelot, interne des hôpitaux de Paris. Messieurs, Le
malade
couché au n° 18 de la salle Saint-Louis est affec
entro ces deux ordres de laits est généralement la-cile. Chez notre
malade
, il n'y a évidemment pas de paralysie. La tête es
e (voy. Planche VI) ; le sterno-mastoïdien du côté droit est sain; le
malade
peut le contracter, et porter légèrement látete v
erai, à ce propos, un bon caractère du torticolis par para-lysie : le
malade
ne peut redresser la tête; le chirurgien, au con-
e naturelle de la déviation de la tète. D'ailleurs, si j'examine le
malade
avec attention, je vois que le sterno-masloïdien
encore, mais il n'aurait pas cette forme. Concluons donc que notre
malade
est affecté d'un torticolis muscu-laire, par rétr
i qu'immédiatement après l'opération et le redressement delà tête, le
malade
a été pris de convulsions clo-niques, qui ont dur
e ces convulsions passagères ne pouvait rester longtemps douteuse. Ce
malade
est nerveux, pu-sillanime, son intelligence est p
suite du torticolis déve-loppé dans l'âge adulte. Observez bien ce
malade
: le nez n'est plus vertical, la ligne des sourci
des sourcils n'est plus horizontale. L'angle de la mâchoire, du côté
malade
, est beaucoup plus rapproché du sourcil que celui
e les auteurs n'en parlent pas. J'ai fait raser le cuir chevelu de ce
malade
, et j'ai constaté une déformation notable du crân
crâne lui-même. Continuons donc, à ce point de vue, notre exa-men. Le
malade
est peu intelligent, fantasque, hystérique, comme
oit s'est montré plus faible de quelques kilogrammes, et cependant le
malade
n'est pas gaucher. Vous voyez donc que, chez cet
le pied droit. Cette faiblesse relative du cerveau gauche de notre
malade
est bien en rapport avec l'atrophie de cette moit
que des résultats con-tradictoires, grâce au défaut d'intelligence du
malade
. J'entends murmurer le nom de Bichat. Bichat av
Hachisch, les spasmes devinrent plus fré-quents et plus violents : le
malade
mourut. (The Dublin Hospital Gaz., 1845.) 2. Té
eures ; quatre jours après les spasmes tétaniques avaient disparu. Ce
malade
mourut ensuite, mais sa mort fut le ré-sultat de
oses furent considérables et portées jusqu'à 154 grains par jour : le
malade
guérit. — Le troisième cas, enfin, est celui d'un
phéno-mènes cataleptiques. 0. Brien a employé le Hachisch chez cinq
malades
atteints de tétanos traumatique : quatre d'entre
des muscles et de la cessation des crises convulsives : sur ces cinq
malades
, quatre guérirent. Le Dr Bain a eu recours au m
arois abdominales étaient tendues et extrêmement dures; le corps du
malade
ne reposait sur le lit que par la lête et les tal
t plus éloignées. Le lendemain, elles ne se reprodui-sirent pas et le
malade
put dormir. L'amélioration continua les jours sui
arter les mâchoires et avaler : au bout de trente-six jours la petite
malade
sortit guérie de l'hôpital (the hondón and Edinbu
l'usage du chanvre à la dose de cinq grains toutes les heures, et Je
malade
s'endormit après la troisième fois. A son réveil,
les spasmes se trouvèrent fort diminués : au bout de trois jours, le
malade
ouvrait librement la bouche et entrait franchemen
strée, à la dose d'un grain loutes les trois heures : l'état du petit
malade
resta le même pendant quelques jours, après lesqu
raitement s'éleva à 162 grains : pendant les neuf pre-miers jours, le
malade
en prit 64 grains. Le Hachisch a été employé av
a convulsion des muscles de la face et même des membres chez l'un des
malades
. Le traitement employé dans les deux cas consista
errées ; depuis plusieurs jours, la déglutition était impossible ; le
malade
était dans l'immobilité la plus absolue; tous les
tisfaction de voir les crises s'éloigner et diminuer d'intensité : le
malade
, qui auparavant ne pouvait desserrer les dents, p
te-ment cessé, mais il existait encore de la rigidité musculaire ; le
malade
cependant ouvrait la bouche assez pour qu'on pût
x entre ses dents. La prostration des forces était considé-rable : le
malade
succomba pendant la nuit. — Malgré cette termi-na
n cérébrale, ayant amené un état comateux tel qu'on ne put obtenir du
malade
que des monosyllabes à peine articulés, bien qu'i
de liqueurs alcooliques; nous avons par exemple, en ce moment-ci, un
malade
sous les yeux qui depuis longtemps n'a plus fait
sans importance à la surface du flot. Cette influence exercée par des
malades
, maniaques et paralytiques généraux, ce rôle po-l
e leurs mauvaises manœuvres, ils avaient des acci-dents graves, leurs
malades
mouraient en quelques jours, quelque-fois en quel
manœuvre, en faisant une plaie à la vessie ou à l'urèthre, expose les
malades
aux accidents ? qu'autrefois on appelait accident
e pierre évacué. Il y a là un résultat complet qui étonne toujours le
malade
et qui donne à l'opérateur cette satisfaction si
e satisfaction si belle d'avoir fait cesser toutes les souffrances du
malade
, sans qu'il persiste la moindre infirmité due à l
aire les indications de la taille. 1° Si l'état général physique du
malade
est tel qu'on ne puisse par aucun moyen rétablir
èvre et prostration, cessent vite, mais la vessie reste indolente. Le
malade
n'urine pas sans se sonder, et, par la sonde, il
u plus forte. Malgré cela, l'appétit est satisfaisant, et, quand le
malade
est trop fatigué, il boit une bonne quantité de t
té de muco-pus ver-dâtre et filant. Voilà l'état dans lequel est le
malade
lorsque je le vois pour la première fois. Pour ré
e calme de la vessie qui dure de une heure à une heure et demie. — Le
malade
n'urine qu'une fois pendant ce temps, il rend alo
je pense à proposer la taille. Mais pour appuyer mon opinion près du
malade
, je crois devoir explorer la pierre avec le litho
'assistance des docteurs Hache-relle et Paul Dubois, chloroformisé le
malade
jusqu'à résolution, je lemets dans la position pr
ument. — Fort de la connaissance du volume de la pierre, je décide le
malade
à la taille. 6 octobre. Je fais l'opération ass
e. Je place une grosse sonde en gomme à demeure dans la plaie. — Le
malade
est l'objet des soins consécutifs les plus exacts
e nourriture. — Aussitôt après l'opération, une fois dans son lit, le
malade
s'est endormi du sommeil le plus calme qui a duré
e de moyen calibre et je retire 300 gram-mes d'urine. Je conseille au
malade
dont l'état général est très-bon de se sonder lui
les deux ou trois heures. Dès qu'il y a du dépôt dans les urines, le
malade
se fait lui-même une injection d'eau phéni-quée d
Quand j'ai eu à déterminer le volume de la pierre, pour décider le
malade
à la taille, et pour me permettre de choisir la t
nostic était rendu très-difficile par un gon-flement considérable, ce
malade
succomba, quatre jours après son entrée, à une br
eur et sur l'étendue de ses con-nexions avec la cage thoracique. Le
malade
dit avoir eu, à l'âge de 4 ans, une côte « déman-
toujours été bonne. La tumeur se développa très-lente-ment ; quand le
malade
atteignit l'âge de 20 ans, elle avait envi-ron la
nça contre toutes tentatives d'ablation, à cause, toujours au dire du
malade
, du siège de la tumeur à gauche, mais plus vraise
spontanée. Jamais de battements de cœur. Dans ces derniers temps, le
malade
avait, par intervalles, de la dyspnée ; mais ce s
orce à rap-peler sommairement les principaux symptômes offerts par le
malade
. Il s'agit d'un homme qui entra pour la premièr
s d'avoir une idée exacte des dimensions du foie. Cependant, comme le
malade
avait commis quelques excès de boisson, on songea
ns furent pratiquées. C'est peu après la dernière que M. Hardy vit le
malade
pour la première fois. Il rejeta l'idée d'une cir
at diffère notablement de celui que nous avons consigné chez les deux
malades
suivants, atteints de pleurésie et auxquels on fi
traduite par une douleur très-vive qui a duré 15 mi-nutes ; puis, le
malade
a eu du larmoiement; il a éprouvé du vertige, de
ent avec régularité, les forces étaient en grande partie revenues. Le
malade
, du reste, n'accusait aucune douleur. En résumé,
ra faire la désarticulation. La faire primitivement, c'est enlever au
malade
toute une série d'ac-cidents qui peuvent le faire
les et de rétention d'urine avec ballonnement du ventre; néanmoins la
malade
fut en état de quitter l'hôpital quelques jours a
de cette opération qui n'a point procuré d'avantage très-sérieux à la
malade
; il fait cependant remarquer avec raison que celt
endroits; la cicatrisation s'opère rapidement et deux jours après le
malade
quitte l'hôpital à peu près guéri. Voici un nou
e par sa femme l'alliance qu'elle portait au doigt. — Citons enfin le
malade
observé par M. Guibout qui s'était intro-duit le
ce qui peut nous renseigner sur la nature de la maladie et l'état du
malade
. Aucun système exclusif ne doit être adopté, et l
is de mai de l'année 1869. A cette époque, sans cause appréciable, le
malade
ressentit dans le membre inférieur droit, princip
a grosseur d'une noisette, très-mobile et très-dure à ce qu'assure le
malade
. A l'origine, l'accroissement de ces tumeurs fut
taient le siège d'aucune dou- 4* année. 5 leur, et ne gênaient le
malade
que par la difficulté qu'elles appor-taient dans
gmenta rapidement de volume, si bien que, au bout de peu de temps, le
malade
dut cesser tout travail. La marche était devenue
r qu'occasionnait la pression du pied sur le sol. — Pendant un an, le
malade
essaya de nombreux remèdes, mais n'ob-tenant aucu
ice à l'hôpi-tal de la Pitié, salle Saint-Gabriel, n° 26. Examen du
malade
à son entrée (17 février). — Santé générale bonne
appétit et embonpoint conservés ; teint coloré; apyrexie complète. Le
malade
est assis dans son lit, le corps incliné du côté
Le malade est assis dans son lit, le corps incliné du côté du membre
malade
qui est dans une position demi-fléchie. Au niveau
u poids énorme de la tumeur, qui occupe l'ex-trémité du levier que le
malade
doit mouvoir pour accomplir ce mouvement. Dans le
là jambe de ce côté. La marche n'est pas absolument impossible ; le
malade
peut encore faire quelques pas en s'aidant de for
L'opération fut marquée par un incident qui faillit devenir fatal au
malade
. M. Labbé, après avoir sectionné toutes les parti
fait la ligature de la fémorale, s'apprêtait à scier l'os, lorsque le
malade
fut pris d'une syncope causée, soit par le chloro
tefois, pendant les mouvements violents que l'on avait dû imprimer au
malade
, l'os s'était brisé juste à la limite supérieure
s en arrière au voisinage du sillon interfessier. Soir. — L'état du
malade
est aussi bon que possible, il ne souffre nulle p
et le bassin ; en outre, le moignon est devenu un peu douloureux; le
malade
se plaint de ne pouvoir dormir, et d'être trop se
entre 90 et 108 pulsations. — (T. 38° à 39°,2.) Dans la soirée, le
malade
est pris d'un délire violent qui dure jusqu'au le
Langue sèche, peau couverte de sueur. Dans la matinée du 7, l'état du
malade
s'améliore, mais il reste toujours grave. Pouls 1
n, le pouls remontait à 120, la température à 39°,8. En même temps le
malade
accusait quelques petits frissons erratiques. 1
sion sur le trajet que nous venons de décrire. 11 mars. — L'état du
malade
est resté le même, il n'est survenu aucune amélio
le peu de gène sur-venu durant la vie dans la circulation de la jambe
malade
. Voyons maintenant ce qu'est devenue l'articula
émur, sans pour cela altérer d'une façon notable la santé générale du
malade
, et sans présenter la moindre tendance à la génér
. L'événement a justifié l'opportunité de celte manière défaire; le
malade
ayant été pris d'une syncope, que l'on pouvait at
ng veineux, des manœuvres actives ont dû être faites pour rappeler le
malade
à la vie; à ce moment la compression de la fémora
ompression de la fémorale n'eût pu être continuée efficacement, et le
malade
eût succombé rapidement à l'hémorrhagie artériell
s-difficile, et, malgré l'insuccès final, le bien-être dans lequel le
malade
s'est trouvé pendant plusieurs jours, l'aspect qu
dans cette opinion. Ils nous apprirent que, dix jours auparavant, le
malade
vaquait à ses occupations, lorsque tout à coup il
fracture, mais il survint un gonflement énorme et, l'indocilité de la
malade
aidant, toutes les tentatives de contention échou
ntoxication mercurielle. Sans présenter aucune gravité pour la vie du
malade
, ce tremblement est un accident fâ-cheux pour l'o
che. — Le tremblement a toujours été en augmentant. État actuel. Le
malade
peut bien saisir un objet, mais il éprouve beau-c
y parvient. Sa main droite tremble tellement, qu'il est impossible au
malade
de s'en servir pour manger; il ne peut porter sa
sa bouche. Les jambes sont agitées d'un tremblement considérable; le
malade
ne peut plus marcher du tout. Il ressent des four
ain vingt minutes. Tous les jours il prend un bain.—Après 7 bains, le
malade
marche beaucoup mieux; le tremblement a beaucoup
manger. — Après 12 bains, l'amélioration est encore plus sensible. Le
malade
mar-che d'un pas assuré ; il court facilement, ta
travail, mais le tremblement devint bientôt tellement violent, que le
malade
dut suspendre ses occupations. La parole devint t
es. — Les membres supérieurs sont agités d'un violent tremblement; le
malade
ne prend que difficilement son verre pour le port
itement consiste dans l'emploi des bains électriques : 15 avril. Le
malade
est envoyé pour la première fois au bain électriq
bains ; l'amélio-ration des jambes est moins sensible. \0 juin. Le
malade
marche maintenant d'un pas assuré; ses mains ne t
mblement qui devint bientôt lui-même très-intense, à tel point que le
malade
ne pouvait plus se servir de ses mains pour mange
parvenait même pas à calmer. Traitement. C'est dans cet état que le
malade
se présenta à l'hôpital. M. Paul le soumit d'abor
ne de séances, voyant l'inutilité de ce traitement, M. Paul envoya le
malade
aux bains électriques, tous les jours, et 20 minu
e fois. Après 8 bains, un mieux sensible s'était opéré dans l'état du
malade
, le tremblement avait beaucoup diminué, et après
aug-menter assez rapidement, et bientôt il devint si intense, que le
malade
ne put plus travailler et entra à l'hôpital. Ét
tremblement des mains, en effet, est très-intense, à tel point que le
malade
est obligé de se servir de ses deux mains pour po
dents sont déchaus-sées, le ptyalisme est abondant. Traitement. Le
malade
est soumis à l'influence des bains électriques. A
ile et même impossible. Ses jambes tremblaient également beaucoup, la
malade
ne pouvait marcher ni se tenir debout. On prescri
On prescrivit immédiatement les bains électriques. Après 30 bains, la
malade
quittait l'hôpital parfaitement guérie ; tout tre
vice de M. Paul, qui l'envoya aux bains électriques. Le 20 juin l, la
malade
a pris 14 bains; le tremblement a presque complèt
blement a presque complètement disparu ; encore quelques bains, et la
malade
sera parfaitement guérie. Nous ne savons pas si
fluide sanguin, ou bien, et ce sont là les cas les plus rares, il est
malade
primitivement et ce n'est qu'ensuite que se tradu
ns la première observation, il s'agit d'un cheval de 10 ans qui tombe
malade
le 3 septembre ; on constata des phéno-mènes géné
andes opérations et qu'il y a eu 26 guérisons, 38 morts (le sort de 4
malades
n'a pas été connu). IIe Partie : Considérations
été jamais simulée de toutes pièces et pour ainsi dire créée par les
malades
. En revanche, il est incontestable que, dans une
uinze mois, figura, vers 1810, à la clinique du professeur Leroux. La
malade
avait offert d'abord les sym-ptômes de l'ischurie
cesser les phénomènes extraordinaires, et on trouva dans le lit de la
malade
des boulettes de matières fécales dînes et toutes
ez pris connaissance de toutes les particularités de l'histoire de ma
malade
. Il est une dernière circonstance qui est bien
Willis2, l'anurie dura dix jours, et il y eut guérison. 2° Chez un
malade
de W. Roberts(de Manchester) la somnolence ne sur
coma-teux ne se montrèrent que le quatorzième jour. Le quinzième, le
malade
évacua une certaine quantité d'urine. Les acciden
2 Urinary Diseuses. London, 1838, p. 35. 5 Voy. l'histoire de ce
malade
in Revue, 1871. p. 111, et la traduction du tra-v
, dans ce but, ce que j'ai de mieux à faire, c'est de vous montrer la
malade
et de faire ressortir d'abord devant vous les sym
cérébrale en foyer. Un autre trait distinctif qui existe chez cette
malade
, c'est une hémianeslhésie complète, occupant les
nts, dans l'oreille gauche, de la céphalalgie avec battements, que la
malade
compare à des coups de marteaux, occupant la temp
nvulsion qui empêche l'alimentation naturelle depuis ce jour-là. La
malade
peut actuellement se retirer. Nous serons plus li
, c'est que cette attaque paraît avoir été d'une violence extrême: la
malade
est tombée dans le feu; elle s'est brûlé la face,
r an environ. Cinq ans plus tard, la rétention d'urine apparaît. La
malade
est prise d'une hémiplégie avec flaccidité du côt
ur gauche; et, lors de mes leçons, en 1870, je vous ai présenté cette
malade
comme un spécimen de la forme hémiplégique de la
Paris, 1871, p. 193. Voyez aussi la Planche XXV, qui représente cette
malade
. Ainsi, cette femme, vous le voyez, était conda
Mes amis, MM. les professeurs Brown-Séquard et Rouget, qui virent la
malade
à cette époque, se déclarèrent, d'ailleurs, satis
. Antérieurement déjà, une femme, employée au service, qui sondait la
malade
plu-sieurs fois par jour, s'aperçut que parfois l
s. Je me bornai à recommander d'observer discrètement nuit et jour la
malade
: à aucun moment elle ne fut prise en défaut. J
exemple. J'avais pensé dès l'origine que les vomissements de notre
malade
devaient contenir de l'urée. Les premières recher
cubes, donna 5«r,699 d'urée. Afin de déterminer si le sang de notre
malade
renfermait une plus forte proportion d'urée qu'à
tracture opposait, à l'opération, il fut indispen-sable d'endormir la
malade
. M. Grôhant obtint 0sr,036 d'urée pour 100 gramme
ons suivantes : de temps en temps, on visitait avec soin le lit de la
malade
; on ne laissait à sa disposition, ni vases, ni so
continuel ; on le suspendait à l'heure des repas pendant lesquels la
malade
était, surveillée par la personne qui la faisait
ns constaté d'évacuation supplémentaire par l'intestin ou la peau. La
malade
est d'habitude constipée, et cette fois encore no
Une première remarque qui vient à l'esprit est celle-ci : chez notre
malade
, l'anurie complète n'a jamais dépassé une période
ue insignifiant d'urée évacuée dans les vingt-quatre heures par notre
malade
, soit par l'urine, soit par les vomis-sements a s
es. Il y a longtemps qu'on a remarqué, en effet, que certaines de ces
malades
résistent admirablement, dans le cas de vomisseme
nde lèvre droite. Je donne ces détails parce que, dans l'esprit de la
malade
, la chute qu'elle fit se lie étroitement à l'appa
VUE PHOTOGRAPHIQUE DES HOPITAUX M Y O M E DE LA GRANDE LÈVRE la
malade
, pensant que l'accouchement pouvait être gêné par
e de quitter l'hôpital, l'opération fut dé-cidée pour le k mars. La
malade
fut anesthésiée par le chloroforme : une incision
lambeau in-terne ne fait pas de progrès. Frisson violent à minuit; la
malade
est très-affaissée. Sulfate de quinine, 0gI',50.
e se déterge, les eschares s'éliminent, l'état général s'améliore. La
malade
commence à dor-mir et à manger. Poudre de quinqui
époque, la suppuration a été franche, et en ce moment-ci (30 mai) la
malade
se lève, est hors de danger. La plaie est presque
mars. Une nouvelle opé-ration serait nécessaire, mais je doute que la
malade
y consente. Réflexions. — Ce fut à propos de la
doute que la malade y consente. Réflexions. — Ce fut à propos de la
malade
dont nous venons de raconter l'histoire, qu'il s'
iété. Il y a un mois environ, II... entrait à l'hôpital des Enfants
malades
, dans le service de M. Giraldès. Cet enfant est p
te aucune trace. Notre phocomèle, âgé de quatre ans, n'a jamais été
malade
; il est intelligent, bien développé, si l'on en e
ens, même expérimentés, et cette erreur a eu, pour un grand nombre de
malades
, des résultats désas-treux. L'emploi de pessaires
gature de la tumeur, qui avait été prise pour un polype utérin, et la
malade
mourut de métro-péritonite. Nous ne retrou-vons,
, ayant aug-menté dans les dernières années jusqu'à 8 et 10 jours, la
malade
a été quelquefois effrayée de la quantité de sang
eure. C'est pourtant à une époque voisine de son accou-chement que la
malade
rapporte le début de sa maladie, sans qu'elle pui
ayant jamais ressenti la moindre douleur dans la région. État de la
malade
au moment de Vopération. Le museau de tanche con-
de l'écraseur eût porté un peu au-dessus de ce point. Opération. La
malade
ayant été endormie par le chloroforme, M. Guérin
e était concave ou convexe. Résultat. 9 jours après l'opération, la
malade
dit n'avoir point souffert; elle mange bien, et,
dernier lieu seulement, pour satisfaire aux demandes réitérées de la
malade
, elle passa sous les lombes une serviette au moye
parence. Les suit .s de couche furent d'abord régulières, bien que la
malade
se plaignît de vives douleurs. Puis les lochies d
rgement ouvert. Après quelques jours de repos et de préparation, la
malade
fut opérée, huit semaines environ après l'accouch
tation furent rapprochées par quatre points de suture enchevilléc. La
malade
ayant été reportée dans son lit, les cuisses fure
vait plus extérieurement de traces de suppuration, et le vingtième la
malade
pouvait retourner chez elle parfaitement guérie.
minaison sera donc diffé-rente suivant les circonstances : ou bien la
malade
sera momenta-nément guérie, l'accouchement ayant
nus donne une idée de la gravité de celte affection : dans 55 cas les
malades
se rétablirent, dans 25 elles moururent pendant l
ne 1 gramme d'iodure de potassium par mois. Dès la troisième dose, le
malade
se plaint de chaleur avec sensation de brûlure de
ait. Elles se rompirent en peu de jours, séchèrent et disparurent. Le
malade
re-connut là l'effet ordinaire de l'iodure de pot
une commu-nication de la carotide interne avec le sinus sur une jeune
malade
de l'hôpital de la Clinique, et ici encore la vér
le but que s'est proposé M. Delens, qui a observé lui-même le dernier
malade
de M. Nélaton. « Malgré le très-petit nombre de c
uivant lesquelles se meut la poitrine humaine, il est impossible à un
malade
de faire que telle ou telle partie de son poumon
en affirmer d'uiie manière absolue, puisque nous n'avons pas connu la
malade
avant son entrée à la Maternité, les renseigne-me
données fournies parle thermomètre dans ïéclampsie puerpérale. Notre
malade
, ayant été prise d'éclampsie pendant le travail,
utant de fois 50 cen-tigrammes d'albumine par litre. Appliqué à notre
malade
, ce procédé nous a permis de suivre la décroissan
ologique, et voici les renseignements que nous avons recueillis. La
malade
assure être venue au monde avec sa tumeur ; celle
-ment. Cette tumeur était très-molle, mobile, indolente, ne gênait la
malade
ni pour marcher, ni pour s'asseoir, ni pour aucun
'accouchement, la tumeur avait repris son volume normal. Guérie, la
malade
recommence sa vie errante, parcourt la Bre-tagne,
en, fait le 25 mai, nous permet de constater les faits sui-vants : la
malade
est, selon toute apparence, parvenue à huit mois
nte des apparences assez diverses suivant l'attitude qu'on donne à la
malade
. Lorsque celle-ci est placée sur le côté gauche
seconde fesse superposée à la première. Dans le décubitus dorsal, la
malade
repose sur sa tumeur, qu'elle comprime comme un c
accès. En tout, onze accès. A 5 heures du matin, on fait passer la
malade
dans le service de médecine. De 5 heures du matin
e, elle est un peu moins violacée et moins tendue que la veille. — La
malade
est en partie sortie du coma ; elle ne parle pas,
heures du matin, T. V. 57°,8 ; P. 72. — La con-naissance revient; la
malade
parle; elle se plaint d'un grand mal à la tête. —
. . . . 26 centimètres. 15 58 58 L'état général est bon. La
malade
se lève et mange deux por-tions. 23 juin. — La
l est bon. La malade se lève et mange deux por-tions. 23 juin. — La
malade
quitte l'hôpital complètement rétablie. 29 juin
croisés au-tour des jambes et prenant sur elles un point d'appui. La
malade
passait dans cette situation des nuits et des jou
nsion, d'abord sim-plement gênée, devint plus tard impossible ; et la
malade
en est actuellement réduite à conserver toujours
ysie véri-table dans ces membres, et, à part une grande faiblesse, la
malade
fait parfaitement usage de ses mains. Les muscles
e, ne sont agités d'au-cune contraction fibrillaire. L'attitude de la
malade
a quelque chose de bizarre (voy. Planche XXI) ! L
on. La sensibilité cutanée est conservée dans tous les modes, et la
malade
n'accuse dans les membres inférieurs ni fourmille
e est complète depuis six mois environ. Une toux fréquente fatigue la
malade
, provoque parfois des vomis-sements et donne lieu
ogrès rapides ; les membres inférieurs s'infiltrent de sérosité et la
malade
succombe le 5 mai 1872. Nécropsie. — Le cœur es
; de M. Guyon, sur un polype du larynx, 1 L'observation complète du
malade
, qui a été le point de départ de cette dis-cussio
emarquay; mais s'il y a une production abondante de pus qui épuise le
malade
, il faut opérer. » Selon M. A. Guérin, il est aus
cès.—Dans cette discus-sion, M. Chassaignac fit observer que chez les
malades
qui ont une nécrose qui n'est pas encore limitée,
ces derniers cas, n'a rien offert de particulier, quoique, chez deux
malades
, le kyste ovarique présentât des adhé-rences nomb
s les bulletins de l'Académie de médecine que M. Lefort a présenté un
malade
chez lequel la transplantation d'un lambeau de pe
irurgiens sur une variété de l'érysipèle traumatique dans laquelle le
malade
se donne à lui-même un érysipèle par auto-ino-cul
es hôpitaux de Paris, les dé-tails complémentaires qui suivent sur la
malade
dont M. Giraldèsa rapporté l'observation dans le
omprendra que le traitement ne doit avoir pour but que d'alimenter le
malade
et de calmer la douleur. Cette monographie, élabo
côté opposé. Et le tibia paraît à la vue évidemment plus long du côté
malade
que du côté sain. Il en résulte un allongement de
che XXII ; on voit que la jambe droite est certainement allongée ; le
malade
est obligé pour rester droit de fléchir le mem-
l'année 1869 de la Revue photographique des hôpitaux. bre inférieur
malade
: il doit donc toujours garder dans la station la
un œuf de poule ; ils sont peu ou point douloureux. L'état général du
malade
est bon, toutes les fonctions s'accomplissent b
ant le manque des soins de propreté, qui paraissent assez inconnus au
malade
, à en juger par les balano-posthites assez fréque
t pas douloureux, gênait le découvrement du gland et n'incommodait le
malade
que lors des rapports conjugaux. Celui-ci ne s'en
soit sur l'urèthre enflammé, soit sur les parties ulcérées, engage le
malade
à retarder le plus pos-sible la miction ; de là,
ion de la vessie et catarrhe de cet organe. Depuis plusieurs mois, le
malade
n'urine plus qu'avec dif-ficulté et goutte à gout
nglions de l'aine sont pris. — Cette solution ne plaît pas du tout au
malade
, qui annonce qu'il s'opérera lui-même si on ne ve
on, pouls à 100, temp. à 37°. —Un peu d'appétit. — Le27 au soir, le
malade
prend froid: pleurésie sèche double qui l'enlève
volume petit à petit, en al-lant des portions saines vers les parties
malades
. L'épithélium cutané envoie des prolongements p
, âgée de 10 ans, entre, le 23 janvier 1872, à l'hô-pital des Enfants
malades
(service de M. Giraldès). —L'enfant ra-conte, qu'
uchement, avor-tement à cinq mois, sans cause bien appréciable. Notre
malade
est venue à terme, a été sevrée à dix-huit mois.
peuvent être assez considérables ; ainsi, nous avons signalé, chez la
malade
de l'observation I, une ulcération, à fond grisât
u pessaire qui, déjà dans la pre-mière journée avait beaucoup gêné la
malade
, apparurent des douleurs vives dans les deux côté
x côtés de l'hypogaslre. Ces souffrances devinrent intolé-rables : la
malade
eut en même temps de la dyspepsie flatulente et s
idée à en-trer à la Maison de santé. Là, on constate l'état suivant :
Malade
très-affaiblie par les souffrances causées par le
deux lèvres sont globuleuses, d'un rouge vif, non ulcérées. Quand la
malade
est dans la position verticale, la tu-meur faitho
es pour la paroi postérieure. En raison de l'extrême débilité de la
malade
et de la présence de cette tumeur du corps de l'u
rejette l'idée de la résection du col; et, cédant aux instances de la
malade
, il se borne à cautériser le col au fer rouge. Ce
de coton fortement imbibé de laudanum. Cette médication procura à la
malade
un soulagement notable. Madame X. mourut assez
ne peut être attribuée sérieuse-ment qu'à la première grossesse de la
malade
; 2° la possibilité de concevoir malgré une élonga
e supposer. Les renseignements que nous avons recueillis auprès d'une
malade
, dont on trouvera l'observation ci-dessous, confi
, mais aucune trace de bruits de souffle. — M. Demarquay propose à la
malade
de lui faire la résection du col : celle-ci avait
omplication n'est pas constante ; ainsi, elle n'existe pas chez notre
malade
, et voici pourquoi : ayant eu plusieurs enfants,
e description clinique que je vous ai donnée à pro-pos de chacune des
malades
qui ont passé sous vos yeux, lors de notre derniè
raît ne pouvoir exister aucune équivoque. Cela veut dire que chez les
malades
auxquelles ce nom est affecté, l'hystérie se mont
peuvent se combiner de diverses manières chez un même sujet. Sur 276
malades
, M. Reau, qui a étudié dans cet hospice, aurait r
ersonnel et dans lequel les accès étaient nettement séparés. Chez les
malades
de cette catégorie l'intelligence s'obnubile à la
c'est de l'hystérie épileptiforme. Je rappellerai à votre souvenir la
malade
Etchevery qui, dans son premier accès, est tombée
phase sur laquelle, je le répète, porte prin- 1 II s'agit là de la
malade
qui a fait l'objet de la leçon sur VIschurie hyst
ois pouvoir mieux faire que de vous rappeler à ce propos le cas de la
malade
Leroux, qui, depuis près de 40 ans, est sujette à
près continus pendant une durée de quarante-cinq jours. Chez notre
malade
Cotte, dont les crises ont un cachet épiiepti-for
r ce sujet dans le Monv. méd., 1771, p. 124. habitués à ce genre de
malades
, « si c'était de l'épiiepsie véri-table, il y a l
fécales ; dans les courts répits que lui laissaient ses atta-ques, la
malade
se levait pour ses besoins. Dans ces intervalles
dont je viens de vous entretenir. Pendant plus de huit semai-nes, la
malade
en question éprouva des attaques épileptiformes,
nouveaux, deux jours avant la mort, la scène changea tout à coup : la
malade
tomba dans le collapsus, et dans un court espace
vante, menstruée deux fois dans les derniers 14 jours avant de tomber
malade
, d'ailleurs bien portante, fut prise, pour la pre
, ouverture dès yeux et retour de la conscience après 6 minutes. La
malade
est en bon état, sa langue un peu chargée, la tem
mélioration, puis état stalionnaire jusqu'au 2 octobre au soir, où la
malade
offre un aspect de col-lapsus marqué. Dans la nui
ur les hôpitaux, comme pour le cabinet du nlê-decrn* ou même pour les
malades
chez lesquels le traitement doit être long, il fa
uloureux; et, de plus, l'eau qui se trouve dans les éponges inonde le
malade
. L'appareil étant choisi, comment faut-il procé
L'appareil étant choisi, comment faut-il procéder pour électriser le
malade
? On humecte d'abord la toile ou le morceau de pea
sse. D'ailleurs il ne faut jamais se fier aux sensations que certains
malades
disent éprouver, il ne faut tenir compte quedes i
rité dans le service de M. Sée, de M. Blachez et de M. Bail. Chez six
malades
atteints de paralysie des extenseurs des doigts,
né une paralysie des muscles de la face. A mesure que l'état de cette
malade
s'aggravait, la con-tractilité par les courants i
après, et, à l'exception de la paralysie des muscles de la face, le
malade
n'accusait aucun malaise, ni aucun phéno-mène par
t un léger trouble fonctionnel dans les mouvements oculaires. Mais le
malade
nous affirma si énergi-quement qu'il ne constatai
changement appréciable. Une dizaine de jours après, nous revîmes ce
malade
, et quelques muscles, surtout les muscles de la p
diagnostic, et nous fûmes forcé d'admettre une lésion centrale. Notre
malade
, sur de nouvelles instances, accusa alors un trou
ac-cenluant lorsque l'objet regardé s'éloignait vers le côté droit du
malade
. En plaçant un verre rouge sur l'œil droit et en
l droit et en promenant une bougie allumée à trois mètres en avant du
malade
, on lui faisait percevoir deux images dès que l
oculaire externe, qui a été affecté et môme unique-ment affecté. Ce
malade
est guéri aujourd'hui, mais si l'examen de la con
nterait à une di-zaine d'années. Elle a d'abord attiré l'attention du
malade
, lorsque, mobile encore sous la peau, elle avait
e s'est mise rapidement à bourgeon-ner, et dans le courant de mars le
malade
quittait nos salles pour achever chez lui sa guér
re recouvrir pres-que complètement le globe de l'œil gauche, quand le
malade
porte la pupille en dedans ; au contraire, l'œil
e lui aucune réponse. Le bras droit est incomplète-ment paralysé : le
malade
parvient à le soulever un peu et avec peine, Le m
rs selles. La parole est toujours abolie. L'intelligence persiste, le
malade
comprend bien ce qu'on lui dit. La paralysie semb
portion. — Soir : P. 64 ; T. R. 37°, 4. 5 déc. P. 60; T. R. 37°. Le
malade
urine toujours sous lui. — Soir : P. 68; T. R. 37
rine toujours sous lui. — Soir : P. 68; T. R. 37°, 2. Voici ce que le
malade
répond par écrit lorsqu'on lui demande comment il
le malade répond par écrit lorsqu'on lui demande comment il est tombé
malade
: « M'aviez (ce mot est barré) Mous m'aviez fait
onsieur le médecin ayez Vobligeance de faire donner deux por-tions au
malade
. » Il n'y a pas un seul mot barré. — Soir : P. 64
écrit: « Monsieur ayez l'obligeance de faire donner trois portions au
malade
, je vous prie. » Le 15 décembre : « Monsieur le M
le côté droit du corps, 24janvier 1871. Depuis la dernière note, le
malade
n'avait offert aucun accident particulier. La par
du cœur (hypertrophie) n'a pas changé; la respiration est normale. Le
malade
se trouve mieux. P. 96; T. R. 37°,7. L'incontinen
Relevons en quelques mots les traits importants de l'histoire de ce
malade
. C'est à la suite de rhumatismes, sur lesquels no
oie de cicatri-sation parfaitement, caractérisé. Chez noire seconde
malade
, femme âgée de 72 ans, la tempéra-ture, deux heur
cette décroissance subite, la tempéra-ture est demeurée normale et la
malade
a guéri. Fig. 13. —T. Température. — P. Pouls.
oisième jour de l'attaque. Dans notre troisième cas, concernant une
malade
âgée de 60 ans, nous n'avons qu'une portion du tr
r, nous 'observons un pic (fig. 14), de même que chez les deux autres
malades
. Puis à ce pic succède aussi un abaissement, pour
, c'est là une distinction inutile, car les phénomènes de l'organisme
malade
, leur mode de production, leur mécanisme, sont so
re s'était imaginé que la fonction du médecin était d'empoisonner les
malades
. Aucun n'avait d'idée de l'existence de l'âme apr
15 juin à l'hôpital Lariboisière, salle Saint-Charles, n° 15 bis. Ce
malade
n'a pas d'habitudes alcooliques. Depuis treize an
le soumit aux courants continus sans résultat bien appréciable, et le
malade
quitta l'hô-pital en conservant son infirmité. 11
evient difficile, les jambes fléchissent et ne peuvent plus porter le
malade
. Lorsque le malade est couché, la têie seule tr
jambes fléchissent et ne peuvent plus porter le malade. Lorsque le
malade
est couché, la têie seule tremble en présentant d
-ments restent limités au poignet et aux doigts. Il est impossible au
malade
de porter un objet à sa bouche, même en le saisis
'à 12 grammes. Ce traitement est supprimé le 14 juillet, parce que le
malade
a eu des étourdissements, de la céphalagie, de l'
nouveau traitement n'amena pas une grande modification dans l'état du
malade
. Celui-ci, après quatre jours de repos, sans aucu
t, trois pilules d'hyoscyamine de 1 milligramme chacune. 5 août. Le
malade
a eu de la sécheresse du pharynx, des rêves, de l
pilules. — 8 août. La céphalalgie a disparu; 8 pilules. — 9 août. Le
malade
peut porter un verre à sa bouche, à l'aide de la
de durée. On a constaté la présence de l'hyoscyamine dans l'urine du
malade
. 14 août. La céphalalgie a disparu; le sommeil
se de 8 pilules jusqu'au 25 septembre. L'amélioration a persisté ; le
malade
écrit d'une manière assez correcte, le tremblemen
huit jours ; les mou-vements convulsifs reparaissent. 4 octobre. Le
malade
reprend 6 milligrammes d'hyoscyamine ; il n'a pas
blement a de nouveau disparu. On suspend toute médication sans que le
malade
paraisse s'en apercevoir pendant trois jours. Cep
tes se repro-duisent vers le 20 octobre. — A partir du 25 octobre, le
malade
prend (3 milligrammes d'hyoscyamine par jour, pen
s acci-dents disparaissent. Le tremblement est presque insensible; le
malade
écrit. 11 sort de l'hôpital le 1er novembre. On
il avait des secousses. Cet état dura quatre à cinq ans, sans que le
malade
s'en préoccupât, car durant le jour il était calm
et en sortit sans au-cune amélioration. A son entrée à l'hôpital, le
malade
présente un état ca-chectique très-prononcé ; la
avec une grande facilité, surtout depuis quelques années. Lorsque le
malade
est couché dans son lit, son corps est assez tran
n des objets ne se fait qu'avec de grandes difficultés. 18 mars. Le
malade
prend 2 pilules d'hyoscyamine de 1 milligramme ch
calme. 1er avril. Après une période prodromique de trois jours, le
malade
est pris de varioloïde. La fièvre est presque nul
u-vements pour écrire. L'amélioration se prononce de plus en plus; le
malade
demande à sortir de l'hôpital, le 8 avril, devant
evant encore suivre son traite-ment par l'hyoscyamine. 14 avril. Le
malade
revient à l'hôpital, après une course très-longue
an, n° 20, le 14 inars 1872 (service de M. le docteur Labbé). — Cette
malade
, assez bien constituée, sans êlre cependant très-
s la région temporale et la région mastoïdienne. Antécédents. Notre
malade
ne se rappelle pas qu'on lui ait dit qu'à sa nais
sur une branche artérielle. En tout cas, dans le point qu'indique la
malade
on ne retrouve pas de cicatrice. C'est à partir
époque, que le pavillon de l'oreille, au 4° année. 10 dire de la
malade
, a commencé à devenir plus volumineux que celui d
nt été très-légers, se sont renforcés et sont devenus gênants pour la
malade
. On a essayé en présence de cette augmentation
ifficile de faire la diffé-rence entre les deux bruits différents. La
malade
perçoit elle-même le bruit de souffle et en est t
t les souffles plus inten-ses, soit pour un observateur, soit pour la
malade
. 11 est à remar-quer qu'à ce moment les hémorrhag
t nous avons toujours trouvé un degré de différence en faveur du côté
malade
. Ainsi pour le côté droit 36°,8 et pour le côté g
en masse de la tumeur, les mouvements d'expansion disparaissent et la
malade
cesse de percevoir les bruits de souffle. La tume
ou-vrent de bourgeons charnus, le gonflement de l'oreille tombe et la
malade
reprend courage. 13 juin. De nouveau tendance à
ents désordonnés de la carotide ne se propagent pas à l'oreille. La
malade
cependant prétend entendre les bruits de souffle
ie, rien du côté du cœur et de la poitrine. Pendant ces deux jours la
malade
a fait des efforts pour vomir et a eu quelques ho
pilles, soubresauts des tendons, langue humide, mais tremblante. La
malade
succombe, le 29 avril, à l'exagération des symptô
1.) L'examen anatomique des organes démontre, en résumé, que notre
malade
a succombé très-malheureusement à des accidents d
à la Salpètrière par M. ONIMUS. — fis — Avant de vous présenter les
malades
qui depuis plusieurs mois ont été traités dans ce
ne soit jamais douloureuse, et qu'elle puisse être supportée par les
malades
. On peut même employer des courants assez intense
te. Dans ces cas, il faut que la sensation soit à peine perçue par le
malade
, et c'est surtout alors que le galvanomètre est d
veuses ressentent vivement les conditions atmosphériques. Parmi les
malades
que nous avons soignées dans le service de M. Gha
e remonte à deux ans, l'aphasie était complète et c'est à peine si la
malade
pouvait dire oui. Le membre supérieur était compl
hores. Mais cela n'est avan-tageux que pour le médecin et non pour le
malade
. Il est nécessaire, au conlraire, que le médecin
us avons observé des inconvénients très-grands chez quelques-unes des
malades
, les unes accusant des insomnies, les autres un p
e n'agit que pendant les.premiers instants. Nous avons, chez quelques
malades
, fait des recherches à ce sujet, et nous avons ob
, et l'atrophie a continué à envahir le nerf optique. Chez deux des
malades
atteintes d'hémiplégie que nous venons de vous pr
l'influence des courants continus sur la circulation. Chez une de ces
malades
les règles avaient disparu pendant un an après so
ègles sont devenues plus abondantes ef régulières. Chez la dernière
malade
, qui n'est en traitement que depuis un mois ei. d
ère fois. Ce n'est pas là une simple coïncidence, car chez d'autres
malades
nous observons les mêmes phénomènes. Une femme at
étaient plutôt en avance de quelques jours. Chez ces deux dernières
malades
nous avons également obtenu des résultats avantag
action des courants continus est celui que nous avons obtenu chez une
malade
qui avait une atrophie musculaire généralisée à l
d'une longue convalescence. La maladie aiguë date de cinq ans, et la
malade
est à la Salpêtrière depuis le 2 mars 1871. Elle
e sert parfaitement 1 Les planches XXIX et XXX sont relatives à une
malade
nommée V... Clé-mence, dont nous avons publié ail
faite au commencement du mois d'août dernier. Elle nous montre que la
malade
peut fléchir ses jambes et que les pieds sont rev
t loin d'être déjà revenus complètement à l'état normal. Chez cette
malade
, on obtient avec une facilité étonnante ce que Re
xcitables et surtout avec l'emploi d'un courant ascendant. Chez cette
malade
, nous avons également observé un phénomène très-r
s, que ce fût le pôle positif ou le pôle négatif, sans qu'aussitôt la
malade
eût des envies de vomir. Si l'on maintenait malgr
s la journée et il survenait un léger accès de fièvre. C'est la seule
malade
où nous ayons observé ces phénomènes. Chez une
a seule malade où nous ayons observé ces phénomènes. Chez une autre
malade
atteinte d'atrophie musculaire progres-sive, le r
résultat n'est pas bien brillant. I! a été un peu plus réel chez des
malades
atteintes de chorée des vieillards. Dans des ca
que nous avons obtenue dans d'autres cas identiques. Chez une de ces
malades
, l'amélioration très-grande au début a été arrêté
tances dans lesquelles le toucher vaginal peut devenir fatal pour les
malades
. Récemment M. Verneuil a entretenu la Société de
r abaissement de la matrice. Le jour qui suivit celte exploration, la
malade
fut prise de péritonite suraiguë: la mort arriva
a vulve. Deux faits frappèrent M. Hegar à savoir : l'âge avancé de la
malade
, qui avait 08 ans, et la consistance molle de la
rine1. — Nous allons à présent donner un résumé de l'observation d'un
malade
en traitement, et qui a été communi-quée à M. Gai
s est impossible. Tel est, en résumé, l'état dans lequel on trouve le
malade
, le 9 janvier 1872, à son entrée à l'hôpital. Apr
ier 1872, à son entrée à l'hôpital. Après quelques jours de repos, le
malade
est soumis au traitement suivant: Matin et soir,
reux. 16, 17, 18, 19 janvier. Pas de modification. 20 janvier. Le
malade
aies pupilles légèrement dilatées; son sommeil a
dification dans le trem-blement. Il est certainement moindre quand le
malade
est au repos, mais il conserve les mêmes caractèr
ts, il y a un peu de gêne dans la parole, pas dans la mastication. Le
malade
prend très-facilement une épin-gle ; il n'arrive
'intérieur, des bains de vapeur, des bains sulfureux. À sa sortie, le
malade
retourne à son travail, et est repris fortement a
il, et B... entre à l'hôpital Lariboisière. État actuel. Lorsque le
malade
est au repos, la tête a de légers mouve-ments de
mmeil est calme et suspend tous les accidents. M. Oulmont soumet ce
malade
au régime suivant : Bromure de potas-sium, 2 gram
issent. Le bromure de polas- sium est supprimé le 14 juillet, et le
malade
prend chaque jour 0*r,10 d'ex-trait thébaïque. Ba
d'ex-trait thébaïque. Bain alcalin tous les deux jours. 4 août. Le
malade
prend 5 pilules de daturine de 1 milligramme cha-
. 10 pilules. — 12 août. Les se-cousses sont plus fortes après que le
malade
a pris ses pilules; mais elles s'apaisent à mesur
upprimées. Le tremblement persiste; il n'y a pas d'amélioration. Le
malade
sort bientôt de l'hôpital, à peu près dans le mêm
ur, les différents groupes musculaires disposés autour de la jointure
malade
s'atrophient en même temps que la couche de tissu
roit semblait en quelque sorte différent de l'homme gauche. Chez un
malade
, la syphilis se traduisit par des lésions unilaté
uffit d'une circonstance souvent banale pour la révéler. « Chez notre
malade
, les modifica-tions de la mamelle et du testicule
se avec les mains, toutes les fois que cela est nécessaire. » G. P.
Malades
et médecins, par le docteur Ch. Boulet. Broch. in
struction, singulièrement aidée par l'examen minutieux et patient des
malades
. — Il tend à démontrer à ceux-là que le meilleur
s'exercer utilement, de la sympathie du médecin comme de l'équité du
malade
; 7° Du désintéressement médical; 8° Du prétendu
tendu tact médical; 9° De la nécessité d'exami-ner scrupuleusement le
malade
. Dans ces pages rapides, M. Boilletn'a pu étudi
de la profession médicale, les déboires du médecin, l'ingratitude du
malade
. G. P. Le Gérant : a. iie mo.ntjiéja. REVUE P
t mort à 7 semaines de maladie aiguë. La grossesse relative à notre
malade
n'a rien présenté de particu lier. L'enfant est n
a tumeur epitheliale avait débuté dix ans auparavant : la fille de la
malade
donne à ce sujet les renseignements les plus préc
s souvenirs, n'a été atteint de cancer. Pendant l'hiver de 1862, la
malade
, étant en Russie, eut le bout du nez gelé ; il se
frit, pendant quelques semaines, une vive réaction in-flammatoire. La
malade
grattait continuellement avec ses ongles la plaie
ard on s'aperçut qu'elle s'accroissait, mais trè;-lentement ; puis la
malade
commença à maigrir, à pâlir, à s'affai-blir insen
gnes d'emphysème pulmonaire; rien d'anormal au cœur. — Apyrexie. La
malade
est dans la cachexie la plus avancée : l'amaigris
minaux; appétit conservé; apyrexie. A partir du mois de juillet, la
malade
est complètement gâteuse. Vers le commencement d'
perçoit que la région parotidienne droite est rouge et tuméfiée. La
malade
, qui depuis trois jours buvait avec avidité et re
Pas d'albumine dans l'urine, aug-mentation du chlorure de sodium. La
malade
succombe le lendemain sans convulsions. Autopsi
du col fut pratiquée et amena un résultat doublement heureux, car les
malades
furent guéries à la fois de l'hypertrophie du col
malaise, de douleurs dans le ventre et dans les reins, et laissent la
malade
dans une grande faiblesse. —A l'examen des partie
. — M. Demàrquay pratique la section du col. — Après avoir endormi la
malade
avec le chloroforme, il saisit le col de l'utérus
on est une perte légère survenue quinze jours après l'opération. La
malade
est soumise à un traitement tonique : fer, vin de
ion, la plaie du col est ci-catrisée. La rétroversion a disparu et la
malade
sort de l'hôpital, ne conser-vant qu'un peu de fa
conser-vant qu'un peu de faiblesse. Signalons le jeune âge de cette
malade
qui la met dans les con-ditions que nous avons in
hémorrhagie, ainsi arrêtée, ne se reproduisit pas. Non-seulement la
malade
guérit de tous ces accidents, mais encore les fon
aitement libre. Le coït était possible, mais fort douloureux. Cette
malade
ayant, quitté brusquement Paris, M. Boinet ne put
ol sur le rectum annonçait des phénomènes nerveux fort singuliers. La
malade
qui, du reste, était hystérique, tombait immédiat
comprimer l'intestin. Les accidents nerveux cessèrent ; plus tard la
malade
fut guérie radicalement par l'amputation du col.
ice de M. Cusco, vu la gravité de son état général. Antécédents. La
malade
raconte qu'elle a déjà éprouvé les mêmes sym-ptôm
mètres. La nuit suivante, les symptômes généraux s'aggravèrent : La
malade
eut des vomissements fréquents, verts porracés. L
de particulier. Le lendemain, les choses ne firent qu'empirer et la
malade
mourut pen-dant la nuit. Nécropsie. — Péritoine
-ci s'était presque complètement écoulé par le rectum au moment où la
malade
est morte. 11 n'existait donc plus de tumeur à
tum, cette affection n'a-t-elle pas été reconnue sur le vi-vant. La
malade
étant morte peu de temps après son entrée à l'hôp
scutée longuement plus tard à la Société de chirurgie3 à propos d'une
malade
opérée par M. Tarnier d'une tumeur de la vulve :
exécuter que deux fois cette manoeuvre et que, dans l'un des cas, la
malade
a succombé aux suites d'une métro-péritonite. Une
duré une fois trente-six heures et une fois quarante-huit heures. La
malade
présentait un léger ré-trécissement du bassin, le
rieurs et la substance grise que les cordons antérieurs. Lorsque le
malade
meurt avec une paraplégie complète, la partie com
n l'absence de toute altération des cordons postérieurs. Lorsque le
malade
meurt guéri de sa paraplégie, la lésion de la moe
ansmission motrice, le tube nerveux, est profondément altéré; chez le
malade
qui marchait, au contraire, il est plus ou moins
que l'auteur a placées à la fin de sa thèse, quatre ont trait à des
malades
qui ont guéri par ce procédé. Gombadlt . Thérap
ut d'attirer l'attention en raison du siège qu'occupait la tumeur. La
malade
, Vah..., âgée de 66 ans, est entrée dans notre se
evé la tumeur à l'aide de l'écraseur. L'opé-ration se fit sans que la
malade
fût chloroformée, et il n'y eut pas d'hémorrhagie
é avoir fort mal observé; d'autre part, mon père appelé, alors que la
malade
avait déjà une métro-péritonite par rétention du
présentaient une grande inégalité de niveau et, en faisant marcher la
malade
, on remarque un balancement latéral, plus prononc
ifformité actuelle, si ce n'est peut-être la phthisie du père... La
malade
a marché de très-bonne heure. A 6 ans, elle fit u
a symphyse, vérifiée par madame Danchet, sage-femme, chez laquelle la
malade
est accouchée, et par cinq des élèves qui suivent
nement énergique. Au bout d'un quart d'heure, ÎI. Demarquay quitta la
malade
, laissant auprès d'elle un de ses internes. Quand
H... est petite, trapue, joufflue, grasse et ne paraissant nullement
malade
. Elle me raconta qu'elle était accouchée de son t
venons de citer, l'hémorrhagie fut primitive ; nous avons vu, chez la
malade
de M. Marchai (deCalvi), dont nous avons résumé l
qui touche aux manifestations extérieures du système nerveux sain, ou
malade
, n'avait pas été noté avec soin? Pourtant le li
effet nous avions administré la digitaline Nativelle à bon nombre de
malades
, alors que nous étions l'interne de M. Marrolte,
t M. Marrotte, qui a donné de la digitaline Nalivelle à vingt-trois
malades
atteints d'affection du cœur, a vu que l'on n'en
ans, vient au dispen-saire de M. Emile Martin, le 25 mars 1872. —• Ce
malade
raconte qu'il y a environ un an et demi, un de se
travers la cornée et se cassa à très-peu de distance de celle-ci. Le
malade
souffrit pendant vingt-quatre heu-res, après quoi
tion ame-nèrent une partie de l'épine, et le médecin renvoya le petit
malade
, lui disant qu'il n'avait plus rien. Lorsque Mo
kyste formé autour du corps étranger, qui serait encore dans l'œil du
malade
. 11 propose en conséquence une excision de l'iris
excision qui comprendrait le kyste. Après quelques tergiversations du
malade
, M. E. Martin pratique l'opération, le 24 avril.
transpa-rent et une pointe d'oursin de 2 millimètres de longueur. Le
malade
est pansé et quitte le dispensaire six jours aprè
tz. (Compte rendu de 1898, p. 3). ' Dernièrement, nous avons vu une
malade
de Pologne atteinte d'une affection douloureuse
consanguinité. Inégalité d'âge de cinq ans (père plus âgé). Notre
malade
: première dent à sept mois. Propre à dix mois.
intelligent; 60 fille morte à six semaines de cholérine ; 7° notre
malade
; 8° garçon, dix ans, rien à signaler; 9° fille
ningite. r ÉPILEPSIE VERTIGINEUSE ET BROMURE DE CAMPHRE. 3 'Notre
malade
. Rien de spécial à la conception 1. Grossesse abs
chez ses enfants, par deux cas de méningite et l'épilepsie de notre
malade
, II. Cette affection aurait été précédée de nom
l ni de tabac. Caractère vif. Marié à vingt-sept ans. Le père de la
malade
est d'origine italienne, et on ne peut donner d
e de syphilis ni chez l'un, ni chez l'autre. Deux enfants. 1° Notre
malade
; 2° une fille morte à huit ans et demi de périt
la première crise (février 1898) qui a duré deux à trois heures, la
malade
semble avoir eu une contracture des membres inf
s, pas d'arc de cercle, mais perte d'urine et écume abondante. La
malade
revenait à elle en poussant des cris et en souffr
. J. Voisin). Les parents la reprennent alors chez eux. Bientôt -la
malade
accuse une douleur sourde dans les jambes suivi
ulaire laissant pénétrer le petit doigt. Région anale naturelle. La
malade
n'est pas réglée. Pas d'ona- nisme. Mich... p
t de la mémoire depuis qu'elle a ses vertiges. Tel est l'état de la
malade
au moment et dans les premiers temps de son ent
ode quia a duré environ une minute, le corps est devenu flasque, la
malade
a ronflé et à chaque ronflement elle envoyait u
omure de camphre s'est fait sentir bien plus rapidement que chez la
malade
de la première observa^ tion. La guérison s'est
el, aucun accident syphilitique. Céphalalgies après la naissance du
malade
. Grand'mère pater- nelle nerveuse, sujette à de
t étonné, pâlit, et revient à lui sans se rendre compte qu'il a été
malade
. 11 appelle ces vertiges des accès debout. 20
man- ger comme s'il n'avait rien du tout. (C'est le cas d'un autre
malade
, Siga...). 1 . 1896. Juin. Parallèlement à la
58 et le poids a monté de 30 kilogram- mes à 49. Chez la seconde
malade
, nous voyons une évolution à peu près semblable
ne se présentent pas toujours sous les mêmes formes; c'est que les
malades
ont leur indi- vidualité : les réactions ne peu
rveuses varie avec le degré d'amenée ou de démence existant chez le
malade
; 2° que les altérations histo-pathologiques qu
te ou essaye de se lever : ces symp- tômes datent de deux mois ; le
malade
, de constitution solide, s'est émacié, la face
orissement ; la sensation de poids est absente. Si les muscles sont
malades
les sensations sont de la nature des sen- satio
ds ne sont pas rapportées spécialement au muscle ; 2° les muscles
malades
, enflammés, etc., ne fournissent jamais d'exemple
ures des deux lobes frontaux ont donc été réellement supprimées. Le
malade
ayant vécu plusieurs semaines à la suite de son
explication. " M. BRISSTUD comptait justement présenter lui-même ce
malade
qu'il a examiné avec M. Bonnier et M. Péchin. C
r, invité à parler, bien qu'étranger à la Société, a trouvé chez ce
malade
des lésions labyrinthiques anciennes, très accu
hinx dans la myopathie. MM. Gilbert Ballet et Delherm montrent deux
malades
affectés de myopathie chez lesquels on constate
sement de la base du cou, élargissement bi- latéral chez le premier
malade
, unilatéral chez-le deuxième. Cet élargissement
curieux, le ' phénomène d'Argyll-ltobertson existait chez les trois
malades
atteints dans la famille, bien que pour l'un d'
e ne sent pas le diapason appliqué sur le tibia ; au contraire, une
malade
atteinte de paraplégie spasmo- dique et qui a p
ttre en évidence la différence dans l'état des réflexes sur un même
malade
de chaque côté du corps sans qu'on puisse faire
eût été nécessaire pour cela d'observer un plus grand nombre de ces
malades
et d'en suivre l'évolution. C'était facile, eu ég
ales, 1 vol., 96 pages, J.-B. Baillière, éditeur.) Etant donné un
malade
chez lequel on a reconnu une maladie ' de la mo
maximum des points sera de 20 ; 4° une épreuve clinique sur deux
malades
aliénés. Il sera accordé trente minutes pour l'ex
ades aliénés. Il sera accordé trente minutes pour l'examen des deux
malades
, quinze minutes de réflexion et trente minutes d'
inutes de réflexion et trente minutes d'ex- position. L'un des deux
malades
sera plus spécialement examiné au point de vue
ôpital civil. Une voiture transportait quel- ques instants après la
malade
dans cet établissement. (Le Petit Va ? ,, le, s
iennent très rares, ils peuvent retourner chez eux. S'ils retombent
malades
, ils doivent être réhospitalisés sans difficult
18 juillet 1900.) DÉMONOMANE de Grèzes (Aveyron). A propos de cette
malade
, rappelons à nos lecteurs la Bibliothèque diabo
santé générale est bonne jusqu'au 30 novembre 1900. Ce jour-là, le
malade
éprouve une céphalée intense, mais sans fièvre, s
semaine durant, puis la paupière gauche tombe tout d'un coup et le
malade
entre alors dans notre service à la Salpêtrière.
tre alors dans notre service à la Salpêtrière. En décembre 1900, le
malade
est atteint d'un syndrome de Weber un peu parti
bras, du pied, de la jambe sont exécutés avec une bonne énergie. Le
malade
peut se lever, s'asseoir sur son lit sans peine
existe un très léger degré d'hémiparésie motrice droite. Cendant le
malade
présente de gros troubles moteurs ainsi faits :
e du droit supérieur gauche. 86 ' ' CLINIQUE NERVEUSE. marche; le
malade
talonne de cette jambe comme un tabétique. Les
ant la marche avec des propulsions ou des rétropulsions comme si le
malade
ne pouvait assurer son centre de gravité que l'
de la cuisse sur le bassin existe à droite. , e) Lorsqu'on dit au
malade
, étendu sur le sol, de soulever la jambe droite
ensuite lorsqu'on commande de la laisser retomber sur le sol, le
malade
la laisse tomber brusquement. Ces phénomènes ne s
ne se pro- duisent pas du côté gauche. ' f) 11 est impossible au
malade
de se relever tout seul ; il est pris de tituba
étit excellent. Les mines ne renferment ni sucre, ni albumine. Le
malade
est soumis sans succès à un traitement mercuriel
en plus prononcée et gagne même le côté gauche, à tel point que le
malade
reste toute la journée immobile dans son lit, c
prononce de plus en plus du côté de la troisième paire droite et le
malade
meurt le 20 mars 1901, quatre mois environ aprè
te des raisons qui permettent de croire à un néoplasme primitif. Le
malade
est mort cinq mois après le début de la maladie
trouve assez éloigné de l'espace interpédonculaire et, chez notre
malade
l'examen de tous les plexus choroïdes ne nous a r
veux, né aux dépens de la pie-mère pédonculaire (p. 20 et91). Notre
malade
présentait des paralysies oculaires associées à
troisième paire. Il y a eu deux phases dans l'histoire oculaire du
malade
, une phase initiale, paralysie complète de la t
is longtemps dans le syndrome de Weber; dès 1886, Richards, chez un
malade
ayant eu une hémorrhagie du pédoncule, notait u
otre cas en est un nouvel exemple des plus nets, puisque chez notre
malade
ces troubles moteurs existaient indépendants de
re délicate les perturbations de la voie pyramidale; or, chez notre
malade
, il était normal, en flexion. Au surplus, ces t
émiplégique. Ainsi les mouvements ataxi- formes présentés par notre
malade
ne nous paraissent pas être sous la dépendance
. Au début, en effet, il nous a été impossible de constater chez le
malade
soit de l'hypoes- , CAS DE PAPILLOME ÉPITHÉLIOI
sens inverse, nous avons pu constater plusieurs fois chez d'autres
malades
que des troubles sensi- tifs profonds (perte du
de troubles d'incoordination semblables à ceux présentés par notre
malade
. Si, par suite, l'existence des troubles sen- s
oins la lésion d'un autre appareil est indispensable. Or chez notre
malade
, dès le début, ont apparu des troubles d'in- co
ion a pu être facilitée par la lésion de la voie sensitive. Notre
malade
présentait aussi cette asynergie des mouve- men
é à la lésion. En résumé, nous pouvons conclure de l'étude de notre
malade
qu'une-lésion du noyau rouge, du pédoncule céré
ique du cervelet. A l'hémiataxie droite étaient associés chez notre
malade
des troubles du langage. Ces troubles peuvent e
t sur le système commissural cérébello- bulbaire. Aussi, chez notre
malade
, sans nier absolument la perturbation du faisce
r au contraire une /n/)0<o ? cë plus ou moins marquée. Or, notre
malade
présente une destruction du noyau rouge sans al
tion spinale cependant. On ne peut dire par suite que, chez notre
malade
, le noyau rouge était le centre producteur du ton
plexe auquel participe tout l'axe cérébro- spinal ; le cas de notre
malade
vient démontrer à nouveau combien est encore lo
s bien portante; le septième est le sujet. 1 La mère n'a jamais été
malade
, n'a jamais fait de fausses cou- ches. Le père
lus obscurs de Tannée. Le rachitisme est fréquent chez les petits
malades
. Le spasme nutant a beaucoup d'analogie avec la
normaux. Il n'y a pas de clonus. En examinant plus attentivement le
malade
on constate qu'il existe un très léger tremblem
upe le premier rang dans les symptômes présentés par les précédents
malades
, il, est loin d'exister à l'état isolé. Den...
ilité. Le nystagmus remonte à la naissance. Le sujet n'a jamais été
malade
. Dans l'une des observations qui précèdent l'ex
iste un frère dont les yeux ne bougent pas. Le sujet n'a jamais été
malade
. 11 a été réformé pour varices des membres infé
x enfants. Le père, M. M..., âgé de trente-deux ans, n'a jamais été
malade
; il aurait toussé vers l'âge de dix a douze ans
ment. Elevé au sein peu de temps, puis au petit pot. N'a jamais été
malade
. A marché à douze mois environ. A parlé à peu p
s. A été réformé du service militaire pour ses yeux. N'a jamais été
malade
. C'est un alcoolique ren- forcé. , Sujet suff
aissance. Les renseignements, qui nous ont permis de retrou- ver ce
malade
, nous ont été fournis par les parents des sujets
noffensif jusqu'au crime le plus horrible : sous son influence, tel
malade
s'obs- tine à boire dans un verre vide, tel aut
ôt un acte dangereux ? C'est qu'il n'y a pas ` à considérer chez un
malade
que son épilepsie; si la névrose entre pour une
à cinquante-deux ans; elle était sujette à des tics de la face. Le
malade
est un homme d'une intelligence moyenne, ayant
mot m...); morsure profonde de la langue ; insomnie complète ». Le'
malade
est ensuite interné à Sainte-Anne, d'où il est
ne impulsion irrésistible au commissariat de police, où il dit être
malade
et demande à être dirigé sur l'infir- merie-du
morsure profonde de la langue; un peu de tremblement des mains ; le
malade
avoue du reste quelques excès de boisson. J. Ch
s de se trouver à l'asile, ne sachant pas comment il y est venu. Le
malade
reste dans cet état pendant tout son séjour dan
ernement effectué dans des conditions assez compliquées, puisque le
malade
a dû se rendre lui-même au commissariat de poli
a lieu d'intervenir. En dehors de sa manifestation épileptique, ce
malade
avait un « état cérébral » qui le fai- sait se
son autobiographie, avoir sous les yeux l'observation d'une de ces
malades
qui peuplent nos asiles d'aliénés, à cette diff
pu savoir ce que seul pouvait démêler un médecin ; son corps était
malade
, son âme ne l'était pas. Elle conserva pourtant
u sur les os. Or malgré tout, il faut qu'on le sache bien, un tel
malade
peut toujours être guéri en quelques jours, en qu
attaquée de rage. » 30 L'anorexie hystérique, pendant laquelle les
malades
, généralement des jeunes filles, arrivent à un
eds jusqu'à la tête ». Comme, à un moment où elle se croyait plus
malade
, son père, pour lui enlever l'inquiétude de la
r de ma bouche le mot « Opération », je vis une des paupières de la
malade
se sou- lever et laisser couler, à travers la l
d'un regard curieux. Mon diagnostic était fait ; je déclarai que la
malade
n'était pas morte, et qu'elle serait guérie dan
une morte véritable; je ne venais pas assez vite pounempê- cher la
malade
de passer de vie à trépas; sauf les batte- ment
auf les batte- ments faibles et lents du coeur qui persistaient, la
malade
paraissait en effet à l'article de la mort ; ap
nda un silence absolu ; je ne tardai pas à voir les paupières de la
malade
s'entrouvrir à peine pour laisser passer le reg
A cent mètres de la maison on courut après moi pour me dire que la
malade
avait repris connaissance et jeté à terre les c
ût pas de faim, or l'opération se faisait sans aucune résistance du
malade
plongé dans l'inertie la plus complète. Il pren
ec des allées et venues pour éveiller sa curiosité; alors je vis le
malade
soulever légère- ment ses paupières et jeter un
eûne prolongé, la mort par inanition peut se produire, sans que ces
malades
veuillent rien faire pour l'empêcher. Il faut l
réflexe coexistait avec celui de Babinski ; enfin chez le troisième
malade
la conservation du réflexe du fascia lata coïnc
Al. le professeur Raymond. (Journ. de Neurologie, 1902, n° 3.) La
malade
dont l'observatiou sert de base à ce travail prés
en même temps que d'une exagération des réflexes rotuliens. Cette
malade
ayant subi un an auparavant l'extirpation du sein
ts du globe oculaire, lorsqu'on lui disait de fermer l'oeil du côté
malade
, étaient tout différents de ceux qui caractéris
d; par F. Sano. , ~ (Journal de Neurologie , 1901, n°21.) Chez un
malade
atteint d'hémiplégie gauche, l'auteur a vu l'ex
s différents caractères l'auteur admet que le trouble moteur de son
malade
doit être attribué à une lésion fonctionnelle i
ellules nombreuses, des éléments ner- veux altérés et des vaisseaux
malades
. Les cellules sont de deux variétés : les unes
lence du traumatisme, presque nulle dans le cas actuel, puisque la
malade
était au lit, au moment de la fracture : mais il
a plus lieu de s'étonner lorsque l'auteur nous apprend que cette
malade
était cancéreuse. R. de AIUSGRAVE-CL.11-. XXV.
ateux), tantôt seuls (tabès intersti- tiel). En ce dernier cas, les
malades
sentent parfaitement les objets, mais ils sont
s objec- tifs. Les auteurs donnent le détail des opérations chez 17
malades
. Si, dans l'espèce, la transmission par les os
ce de la syphilis acquise, on est amené à -se demander pourquoi les
malades
de la première catégorie présentent si rarement
s les deux ans, comme l'auteur vient de le constater chez un de ses
malades
, dans un cas de ce genre, l'interrogatoire du
un de ses malades , dans un cas de ce genre, l'interrogatoire du
malade
montre que le traitement spécifique a été ou tota
que du sujet l'auteur publie l'intéressante observation de ses deux
malades
, dont l'âge (quarante-sept ans) était notableme
ablement plus élevé que dans les cas précédemment publiés. Ces deux
malades
entrèrent à l'asile le même jour. M. Wilcox pen
psychopathiques ; 3° spontanéité du délire chez chacune des deux
malades
. L'accès de mélancolie aiguë est survenu chez les
ence, octobre 1901.) loi REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. Ces trois
malades
, dont l'observation est relatée avec soin, pré-
et mentale. L'auteur n'affirme pas que la codéine administrée à ces
malades
ait été la cause unique de l'amélioration, mais
t que les fonctions de tout organe ou organisme, qu'il soit sain ou
malade
, dépendent de deux facteurs : en premier lieu f
rale ; l'auteur a tou- jours combattu cette opinion : il divise ses
malades
juifs en deux classes, dans la première desquel
gnes d'une myélite de' la région lombaire. Chez aucun de ces quatre
malades
on n'a pu relever aucun antécédent syphilitique
veur de cette origine on peut du reste invoquer la présence chez la
malade
qui a été atteinte d'hémiplégie du phénomène de
'un cas de scoliose neuropathique vraie d'origine trau- matique. La
malade
n'était pas atteinte à proprement parler de sci
veux de l'oculo-moteur commun, l'auteur l'attribue à ce fait que le
malade
exerçant la profession d'homme de lettres, l'ap
'Erb; par le D1' de Bucx. (Journal de Neurologie, 1900, n° 4.) Le
malade
qui a servi de point de départ à ce travail prése
ement faire penser à l'hystérie, malgré que rien dans l'histoire du
malade
ne plaidât dans ce sens. En cherchant d'au- tre
'exploration neurologique. Le champ du vert n'a pas été exploré, le
malade
étant daltoniste à l'égard de cette couleur. '
pouvaient dépendre que de l'hystérie ; on a néanmoins exigé que le
malade
revint se soumettre plus tard à de nouveaux exa
resque toujours associée à l'analgésie, ce qui était le cas chez le
malade
dont il s'agit ici pour les extrémités inférieu
nt ont observé cette dissociation dans la syringomyélie : chez leur
malade
toutefois il y avait perte complète de la sensi
ressemblance avec cette affection. NI. Hoffmann avait proposé à la
malade
, qui souffrait terriblement, l'extirpation du g
atisés ordinaires. Il ne s'agit pas là de pseudo-hallucinations, le
malade
fait continuellement allusion, dans ses discour
démence fait de rapides progrès ; l'agitation devient extrême et le
malade
, après des crises convulsives subsin- trantes,
istence d'une lésion bien localisée au centre de l'audition chez un
malade
ayant présenté de la surdité verbale (phénomènes
isance hépatique. MM. VIGOUROUX et JUQUELIER, f1 propos de quelques
malades
chez lesquels ils ont constaté la coïncidence d
érifiée par lui à l'autopsie. Les auteurs, à cause même du genre de
malades
auxquels ils se sont adressés, n'ont pu faire d
tuer une thérapeutique immédiate plus rationnelle; 2° D'indiquer au
malade
un régime hygiénique destiné à éviter le retour
giénique destiné à éviter le retour des crises d'insuffisance. Le
malade
guéri devra non seulement éviter le surmenage cér
servi de guide au point de vue thérapeutique. L'état mental de ces
malades
présente une grande diversité. Mais, d'une faço
ls et dus surtout au ralentissement des fonctions psychiques de ces
malades
. Les réflexes tendineux lui paraissent bien, pa
s, il faut craindre des erreurs possibles d'interprétation chez ces
malades
difficiles à examiner; il admet cependant la fr
-ci n'est peut-être qu'une sorte d'attitude de pour ainsi dire, les
malades
laissant errer leur regard vaguement fixé dans
hllicue totale et familiale. MM. RAYMOND et SIC.1RD présentent deux
malades
, le frère et la soeur atteints d'atrophie distr
e processus a eu une marche lente à début insensible. Chez l'un des
malades
il a mis 176 Û SOCIÉTÉS SAVANTES. quatorze an
mt/type ? '<)'op/tt'6 congénitale. M. Gilbert Ballet présente un
malade
atteint d'hémihypertro- phie congénitale du côt
celle de droite, ce qui occa- sionne une attitude vicieuse quand le
malade
est debout (inclinai- son du bassin à droite, s
ié gauche du thorax* existe une tache noeviforme très étendue. Le
malade
est un bégayeur et il a de l'incontinence nocturn
génitale. Thorax en entonnoir. MM. Klippel et LEPAS montrent deux
malades
atteints de la mal- formation dite thorax en en
es atteints de la mal- formation dite thorax en entonnoir. L'un des
malades
présente de l'atrophie des pectoraux et de la c
s de névrite alcoolique du pneumo- gastrique mais toujours chez des
malades
paralysés des quatre membres et jamais isolées.
ans le membre para- lysé. , MM. GUILL11V et CROUPON présentent un
malade
de soixante-dix ans atteint d'une paralysie rad
myélique. syndrome occipital double. Il DIDE rapporte le cas d'un
malade
ayant présenté de l'amnésie continue avec cécit
ences du milieu où il grandissait, ses rapports incessants avec les
malades
et avec les aliénistes de tous les pays qui se
méconnue ou n'existe réellement pas au moment où l'on observe ces
malades
» ; pour ces cas, Jules Falret a créé l'expressio
que modalité électrique, la position des appareils, la position.des
malades
et la manière de les relier les uns aux autres.
'Eure possède un vaste asile. Mais, au lieu d'hospitaliser tous ses
malades
aliénés, il réserve une centaine de lits au moi
s ses malades aliénés, il réserve une centaine de lits au moins aux
malades
de la Seine, dont il tire bénéfice, tandis que
la Seine, dont il tire bénéfice, tandis que s'il hospitalisait ses
malades
, il fau- drait payer. Le Conseil général, l'adm
hiatrique 1 de Moscou. Et Pierre G1NNOUCIIIINE. ' Le nombre des
malades
qui ont visité la salle de consul- tation de la
de 3.916 personnes dont 2.493 hommes et 1.423 femmes. De tous ces
malades
il y en avait 682 qui souffraient de paralysie
rapport du nombre de paralytiques généraux au nombre de tous les
malades
psychiques qui ont été à la consultation, et 2°
re de tous les .malades psychiques hommes au nombre de toutes les
malades
psychiques femmes. Chez nous, pour chaque para-
. De cette comparaison il s'ensuit que si la quantité de tous les
malades
psychiques des deux sexes était égale, le nombr
ytiques les dernières quatre années. - Concernant la division des
malades
, atteints de paralysie générale en groupes d'ap
igés par les considérations suivantes : vu le nombre médiocre des
malades
'en question avant l'âge de vingt ans, nous les
ans, nous les avons inclus dans un groupe à part, de même que les
malades
de ce genre, chez lesquels la paralysie générale
s, ont été aussi placés dans un groupe particulier. Tous les autres
malades
ont été répartis encore en huit groupes, ayant
mes et femmes ensemble) : paralysie générale. 197 grand nombre de
malades
revient au second de ces groupes et chez les fe
extenso trois cas de paralysie générale juvénile. Observation I.
Malade
B..., jeune fille de seize ans, paysanne, s'adr
lesse une maladie mentale. La syphilis héréditaire est probable. La
malade
vint au monde à terme, commença à marcher tôt.
resta jusqu'au printemps de l'année 1898. Au mois de mai de 1898 la
malade
commença à ma- nifester des bizarreries et devi
ait triste, voulait se jeter dans la rivière, dormait peu. L'été la
malade
ne faisait presque rien, rarement prenait son ouv
sa mauvaise humeur conti- nuait. En automne l'état psychique de la
malade
resta le même. En hiver il empira; la malade co
l'état psychique de la malade resta le même. En hiver il empira; la
malade
commença souvent à pleurer en pre- nant sa tête
antôt se mettait à pleurer; elle grondait sa mère et la battait. La
malade
manifestait souvent le désir de s'évader de la
aient visiblement. Etat présent. La face a l'aspect d'un masque. La
malade
mar- che assez mal; ses mouvements sont atactiq
à la lumière. L'écriture est troublée. Le discours paralytique. La
malade
parle peu et fait l'impression d'être démente.
de parle peu et fait l'impression d'être démente. Observation II.
Malade
Y..., fille de vingt ans, paysanne, s'adressa d
er de 1900. Son père boit très fort, l'oncle paternel aussi. . La
malade
ne boit pas. Le père avait des plaies (syphilitiq
oit pas. Le père avait des plaies (syphilitiques ? ) aux jambes. La
malade
avait la réputation d'une fille d'esprit jus- q
ne fille d'esprit jus- qu'au début de sa maladie. En été de 1899 la
malade
faisait encore bien tous les ouvrages de la mai
en d'extraordinaire dans son maintien. Deux mois et demi de cela la
malade
devint oublieuse, distraite; il lui était diffi
, se plai- gnait d'un mal de tête et d'un tremblement des mains. La
malade
parlait peu et si on ne lui donnait pas à mange
pupilles réagissent à la lumière. 'La parole est paralytique. La
malade
combine mal, ne sait pas, quand elle est arrivée
ire, peut définir le jour, mais ne connaît pas le quantième. . La
malade
peut seulement répondre aux questions, mais ne pe
. Point d'hal- lucinations. Démence profonde. Observation III. Le
malade
N..., de dix-neuf ans, paysan, commis dans une
éterminé pour chaque dernière période de quatre ans la quantité des
malades
atteints de paralysie générale, en forme dément
consultation, avaient les pupilles égales et que deux tiers de ces
malades
présentaient une inégalité des pupilles. 1 Co
01, il s'est pro- - duit une amélioration subite durant laquelle la
malade
s'exprime correctement, se reconnait trop peu g
, toute altération de la cornée avait dis- paru. D'autre part, la
malade
se montrait, à partir de cette époque, moins pr
ES. 213 par une sorte de rêvasserie agitée, au cours de laquelle le
malade
paraît en proie à des hallucinations pénibles.
é- poli, légèrement laiteux, de la cornée en ces mêmes points. Le
malade
, d'autre part, se montre moins agité, quoique tou
et 31). Le 4 septembre. Absence complète de lésions oculaires. Le
malade
est toujours l'objet de soins d'infirmerie, bien
e- DÉPRESSION YÉRATIQUE ET ÉTATS ENCEP11ALOPATHIQUES. 215 ment le
malade
, tout en ayant recouvré une certaine conscience
il est fort à craindre que ce qui se pré- sente aujourd'hui chez ce
malade
, sous des apparences de démence, ne se maintien
nce, ne se maintienne à titre de réalité ». Depuis lors l'état du
malade
n'a guère subi de modification et son délire pa
t psychique avec affaiblissement croissant des forces physiques; le
malade
peut à peine balbutier des mots inintelligibles
sentées, en particulier, le sujet de notre quatrième obser- vation,-
malade
chez lequel la symptomatologie du délire aigu e
nistre, et ce caractère est quelque- fois si prononcé chez certains
malades
qu'on dirait qu'ils ont fait un mauvais coup. D
ils étaient alternativement ternes et bril- lants. Beaucoup de ces
malades
ont les yeux effarés, hagards, me- naçants. La
t il faut les lotionner fréquemment avec de la guimauve pour que le
malade
puisse les écarter. Ce signe est presque tou- j
euf ans, d'affection indéterminée, était mal portante et est restée
malade
les sept dernières années. Trois frères vivants e
et historique de la maladie. Les antécé- dents personnels de notre
malade
n'offrent rien de particulier. On ne note ni co
oubles nerveux concomitants. Depuis quatre ou cinq mois environ (la
malade
ne peut préciser) les menstrues se sont « déran
e, Lyon 1902). 222 1- RECUEIL DE FAITS. rompue dans son cours, la
malade
perd pendant deux jours, puis l'écoulement se s
apparaitre deux ou trois jours après. Depuis cette époque aussi, la
malade
éprouve une lassitude inaccoutumée, perd un peu
ées le 16 ; elles ont été très douloureuses et assez abondantes. La
malade
dit n'avoir jamais remarqué, au moment des époque
es mammaires. 20 janvier. Les règles ont cessé le 16 de ce mois; la
malade
va bien, son appétit est normal, elle a accompl
avec paroles et cris incohérents, désordre com- plet des actes. La
malade
est maintenue avec peine dans son lit par trois
ient au moins trois fois plus volumineux qu'à l'état habituel et la
malade
paraissait éprou- ver une douleur assez vive de
EIN HYSTÉRIQUE 223 3 21 janvier. A partir de une heure du matin, la
malade
s'est cal- mée peu à peu et depuis trois heures
a diminution des seins, plusieurs phases d'augmentation notable. La
malade
urine peu ; appétit presque nul (quelques tasse
re hypothermie dans les premiers jours de février. 11 février. La
malade
attend ses époques. Gonflement des deux seins a
général. 13 février. Les régies ne se sont pas encore montrées; la
malade
se plaint de coliques légères dans le bas-ventr
moutarde. Les règles apparaissent vers les huit heures du soir, la
malade
perd très peu ; les deux seins restent gonflés,
ès-midi ; les époques n'ont pas duré même vingt-quatre heures et la
malade
a très peu perdu; boule hysté- rique par interm
ttences. 1C février. Les seins reviennent à leur volume normal ; la
malade
est fatiguée, brisée, sans appétit. 17, 18 et 1
ont été régulières; rien du côté des seins. Examen physique de la
malade
. Notre malade est grande, bien constituée, prés
ères; rien du côté des seins. Examen physique de la malade. Notre
malade
est grande, bien constituée, présentant un cert
ons, foie, tube djgestif... Sensibilité très diminuée à 'gauche; la
malade
perçoit à peine des piqûres légères et réagit m
tation a été précédé de cette sensation : « C'est une chose, dit la
malade
, qui me remonte du ventre jusqu'au gosier et qu
bsolument complet dans le genre de vie, moral et alimentaire. Notre
malade
est une fille de la campagne, venue comme infir
bles pour elle, constamment ellrayée qu'elle était par les cris des
malades
en cellule, par les querelles journalières entre
on, c'est qu'au début, les hallu- cinations étant très faibles, les
malades
se rendent compte de la non-réalité de leur sen
rices ; l'élément sensoriel, disent-ils, semble avoir disparu : ces
malades
entendent non la voix, mais la pensée; ils ente
magiques complétaient son action. Il ne s'agissait point encore de
malades
; il n'était question que de coupables. Seul Jean
re arrivés à tracer la démarcation exacte entre le coupable et le
malade
, parce que la justice vous demande souvent des ré
ceci, qu'alors que vous borniez votre ambition à reconnaître les
malades
et'à les guérir, la pathologie vous a, comme malg
en. L'anxiété comme manifestation pathologique est sans objet, le
malade
l'éprouve sans savoir pourquoi, il est. anxieux m
peut dire que les chances de guérison sont en rapport avec l'âge du
malade
et l'ancienneté du tic. X. Traitement. Le tic
el. Se compose de deux parties inséparables : on apprend d'abord au
malade
à garderl'immobilité, on lui fait exécuter ensuit
n du tic; b). Méthode de Dubois (de Saujon). Consiste à habituer le
malade
à rester immobile dans une position favorable a
estion verbale, non hypnotique, arriverait d'a- bord à persuader au
malade
l'image du calme possible, qui se réa- liserait
ivEs, 2° série, t. XIV. 17 258 SOCIÉTÉS SAVANTES. tains tics; les
malades
retirent de l'emploi de cette méthode de très s
mandable. b) L'isolement est souvent nécessaire pour soumettre le
malade
à cette discipline physique et psychique sans laq
c'est avec son centre 0 que, pen- dant qu'il était colporteur, mon
malade
donnait un coup d'épaule pour soulever sa balle
atoire étant seul un véritable tic. « Si nous supposons, dit-il, un
malade
ayant une attitude en torticolis (tonique), dison
riaque ayant des crises obsédantes de la mort, Morel raconte que ce
malade
avait un tic libérateur des plus étranges : « i
r. M. OBREGiA (de Bucharest) communique les observations de trois
malades
qui sont devenus paralytiques généraux après avoi
hez beaucoup d'aliénés , notamment chez les persécutés : une de mes
malades
, hallucinée de l'odorat, exécutait continuellem
nts indiquant l'âge auquel ont apparu les premiers tics chez nos 70
malades
: 264 -il SOCIÉTÉS SAVANTES.. La première, 7
il cas, où il a été possible de retrouver, parmi les ascendants des
malades
, des exemples non douteux de tics ainsi réparti
e du bégaiement et qui m'ont permis de guérir déjà un bon nombre de
malades
dont les tics avaient résisté au l'emploi d'une
à un muscle ou à un groupe musculaire déterminé. Quand je vois un
malade
atteint de mouvements involontaires de rotation d
peu ou pas accessibles à l'inhibition par l'application du doigt du
malade
sur le menton, je dis : voilà un tic rotatoire de
Dans cet ordre d'idées, M. Parant croit devoir signaler le cas d'un
malade
qu'il a observé et qui, à deux reprises différe
ue bien différents de ceux dont parle le rapport de M. bogues. Ce
malade
qui n'était ni un dégénéré, ni un déséquilibré, n
ace. D'abord faibles, ces tics prirent peu à peu de l'intensité. Le
malade
mit toute sa volonté, tous ses efforts à les co
avait duré en tout à peu près six mois. Quatre ans après, le même
malade
fut repris de nouveau des mêmes accidents, surv
vention de la volonté peut tenir des causes différentes. Il y a des
malades
qui sont indifférents à leur tic ; cela leur es
ue lorsque la réapparition du tic amène une véritable décharge. Les
malades
de la première catégorie peuvent être guéris pa
de, sans que celui-ci ait cependant pu être accompli. La première
malade
est une jeune femme de trente ans à anté- céden
nues maladroi- tement exagérées ont bientôt contribué à donner à la
malade
la phobie de son tic. La peur du ridicule la ha
ésistible. Elle se procure du poison, et il fallut quand, je vis la
malade
, établir une surveillance assidue. La seconde
d, je vis la malade, établir une surveillance assidue. La seconde
malade
, jeune femme de vingt-quatre ans ne se sou- vie
ntant pas ce caractère. J'en veux pour preuve l'observation d'une
malade
dont je vais vous résumer rapidement l'histoire e
lait ensuite. Je n'ai pas d'autres renseignements héréditaires. Ma
malade
était mariée à un homme désoeuvré, qu'elle accom-
alheu- reusement qu'une simple éructation vaginale. Néanmoins, ma
malade
fut agréablement surprise d'abord et ensuite très
, à partir de ce moment l'éructation devint un véritable tic que la
malade
reproduisait constamment, malgré tout ce que le
ant le Pape. L'ob- session prit même un caractère si pénible que ma
malade
entre- voyait le suicide-comme le seul remède à
de la fibre mus- culaire lisse. J'en pourrais citer comme preuve un
malade
qui con- tractait convulsivement son périnée ju
muscles et bien que celui-ci fût parfois localement douloureux, mon
malade
le préférait beaucoup à son tic volontaire, à cau
qui rendait tout rapport sexuel impossible. En quelques minutes, la
malade
fut endormie. Nous lui suggérons qu'elle allait
uve- ment automatique et inconscient, etc. Je crois que le tic du
malade
de M. Obreja n'appartient pas à l'une de ces caté
légitime d'employer ce mot qu'au moment précis où la conscience du
malade
périclite défini- tivement par altération des n
nt effrénée sans en éprouver le moindre malaise. M. Bérillox. Les
malades
qui demandent le secours de l'hypnotisme ont es
t de l'entrainement person- nel et beaucoup de patience. Il y a des
malades
chez lesquels je n'ai pu obtenir le sommeil qu'
il me suffit de palper et de masser légèrement la région soi-disant
malade
, en affirmant que la douleur a disparu et celle
olonies de travail. Le régime intérieur a été adouci : on donne aux
malades
des occupations, des distractions, des fêtes, u
dance à se rapprocher de la vie sociale. Gheel, où des centaines de
malades
jouissent depuis des siècles de la liberté et d
lique depuis de longues années l'assistance familiale à de nombreux
malades
, ne trouva pas d'imi- tateurs. Une croisade pas
açant l'équilibre des budgets. On finit par se dire qu'il y a des
malades
qui ne sont pas dan- gereux, qui n'ont besoin n
point de vue scientifique, humanitaire, financier ? Quels sont les
malades
appelés à en bénéficier ? Comment doit-on s'y p
es aliénés ? VARIA. 283 L'assistance familiale embrasse aussi les
malades
qui sont soi- gnés dans leurs propres familles
l'opprobre qui pèse sur les pervertis sexuels, montrant en eux des
malades
. Moins de châtiments, plus de traitement et plu
ermettait même pas d'en sortir pour une courte promenade. La pauvre
malade
est mariée, appartient à une famille qui vit da
ble délire communiqué, dit Legrand du Saulle, et alors que les deux
malades
sont en traitement, le médecin peut remarquer q
hérapeutique principale consiste à séparer l'un de l'autre les deux
malades
. Il arrive alors que l'un des deux peut guérir,
i lui a communiqué le délire. 8° Dans la plupart des cas, le second
malade
est moins forte- ment atteint que le premier. I
iens très étroits qui unissent souvent ces deux ordres de faits. Le
malade
commence par faire accepter ses conceptions dél
que simulta- néité dans l'ordre chronologique : aussi a-t-on vu des
malades
considérés tour à tour comme sujets actifs ou s
nt malgré tout le même ? et étant survenu simultanément, l'un des
malades
réagisse plus activement que l'autre,, sous l'in-
aînée l'honneur de signer et. d'écrire, celui de veiller leur soeur
malade
. Au Dépôt, elle dit : « J'écrirai si Annetle éc
ans notre prochain numéro, nous raconterons l'histoire de nos trois
malades
dans les hôtels et nous terminerons par quelque
res ». Voici les renseignements fournis par une amie qui connaît le
malade
depuis douze ans. Le père, alcoolique, est mort
frères, l'un bien portant habite l'Amérique, l'autre a disparu. Le
malade
n'a jamais eu d'enfants. Né à terme, G... n'aur
a trouvées dans le ruisseau. C'est vingt-quatre heures après que le
malade
fut arrêté dans la rue et conduit dans le servi
a droite. Mais on n'attache que peu d'importance à ce phénomène, le
malade
arfir- mant qu'il a eu il y a dix ans une affec
e est normale. Le 11), l'agitation est très grande dans la nuit; le
malade
a de nouveau 'gâté au lit. Le 17 juin, à il heu
accommodation. Puis l'état s'améliore; l'agitation décroil, mais le
malade
reste peu cohérent, naïf, enfantin, confiant. E
s'étant bien passé, il sort définitivement. Le 29 janvier 1900, le
malade
entre de nouveau à Sainte-Anne dans le service
ES, 2a série, t. XIV. 20 306 RECUEIL DE FAITS. de l'alitement les
malades
agités. Il est extrêmement turbulent, cherche s
t inintelligible. L'écriture est informe; prié d'écrire son nom, le
malade
trace une série de signes incompréhensibles dont
reste sale malgré des purgatifs répétés (calomel) ; néan- moins le
malade
s'alimente bien ; grande instabilité mentale, au
est plus calme, il y a des moments où la lucidité revient et où le
malade
est capable de répondre correctement aux question
ques de direction. Ces troubles de l'équilibre s'exagèrent quand le
malade
ferme les yeux, la sensibilité est obtuse aux m
mpte du parquet glissant. Pourtant l'état géné- ral s'améliore ; le
malade
engraisse. (Le poids était à l'entrée de 68 kg.
z ; tout en reconnaissant qu'il est à l'hôpital, il ne se croit pas
malade
. Son humeur est en général bienveillante ; il est
tulien est diminué à droite. C'est dans cet état que le 25 mars, le
malade
est transféré à l'asile de Ville-Evrard, dans l
monte et atteint le 15 juillet 39,06. L'état général s'aggrave ; le
malade
ne reconnaît plus les objets, agitation auto- m
uligineuse, extrémités froides, gâtisme, température 39°. Le 16, le
malade
succombe. , Autopsie faite par M. le Dr LEGR.\I
eurs points de vue. Une première chose attira l'attention chez ce
malade
: la persistance du délire hallucinatoire, tel qu
lors du deuxième internement. Cette fois, pendant près d'un an, le
malade
fut sujet à des bouffées d'hallucinations visue
alytique qui s'est alcoolisé pendant longtemps. Or, le cas de notre
malade
semble bien rentrer dans cette troisième catégo
hrases mystiques, les hal- lucinations du sens génital que d'autres
malades
vulgaires nous racontent avec plus de brutalité
te, le corps s'immobilise et tombe lentement. L'attaque a lieu : le
malade
se convulsé comme dans l'épi- . lepsie, mais la
is elle est accompagnée de petits cris ou de sanglots bruyants ; la
malade
suffoquée porte les mains à son cou et à sa poi
es un peu de soulagement à la pauvre convulsée. Enfin, lorsque la
malade
se réveille, la période est finie, elle est brisé
du magnifique panorama de nos montagnes, tout concourt à donner aux
malades
l'illusion de la liberté. Chaque pavillon a deu
t disposés de telle façon qu'ils cau- sent un préjudice sérieux aux
malades
du pensionnat (F.). De même aussi pour le pensi
ements, etc. C'est là une « distraction » qui ne peut que nuire aux
malades
, - Au pensionnat des hommes, au second étage, i
, ce qui permettra, d'une part, de recevoir un plus grand nombre de
malades
, d'autre part de dé- gager les locaux actuellem
me pour les névroses, il est fréquent d'entendre invoquer par les
malades
ou leur famille, l'influence des traumatismes gén
une place à part. L'observation individuelle plus minutieuse des
malades
des asiles doit conduire à l'utilisation plus fré
CIÉTÉS SAVANTES. 33) section du sympathique cervical. Chez tous ces
malades
, les accès comitiaux disparurent pendant quelqu
et 14 grammes par jour. Grâce à ce trai- tement intensif, 2 de ces
malades
peuvent être considérés comme guéris, car, bien
e. La statistique comprend 120 ponctions lombaires faites chez 91
malades
différents, la plupart avec numération des élémen
ouve chez les sujets sains. Mais les auteurs montrent qne ces trois
malades
n'étaient pas dans les conditions d'évolution que
onique. A diverses reprises, les auteurs se sont trouvés en face de
malades
présentant, avec un délire plus on moins analogue
e lumineux normal. Il eut été impossible de différencier ces deux
malades
sans la ponction lombaire, qui révéla un nombre
atives faites chez des paralytiques généraux. Elles ont porlé sur 3
malades
. L'un de ces malades est entré à la cli- nique
s paralytiques généraux. Elles ont porlé sur 3 malades. L'un de ces
malades
est entré à la cli- nique il y a sept ans avec
rolongées, l'absence des éléments soit constante, car chez un autre
malade
dont l'état reste stationnaire depuis treize ans,
la maladie dure depuis cinq et onze ans. M. Joffroy. L'un de mes
malades
avait des antécédents héré- ditaires manifestes
systéma- tique et répété du liquide céphalo-rachidien chez certains
malades
. Aussi, avons-nous fait un choix de paralyticlu
cliniques tant physiques que psychiques. Nous avons ponctionné des
malades
tout au début de leur maladie, dont le diagnost
nde abondance de lymphocytes, tandis que chez d'autres paralytiques
malades
depuis longtemps, déprimés et cachectiques, le
es lymphocytes était sensiblement inférieur à celui trouvé chez les
malades
précédents. Nous nous proposions de remettre à
nd du hasard des circonstances. Je puis citer trois observations de
malades
atteints de cette forme de névropathie, et chez
ies et obsessions. En conséquence, je crois légitime de classer ces
malades
sous le diagnostic de névrose d'angoisse. Note
des nouveaux bâtiments, dans lesquels nous installions, non pas des
malades
nouveaux, mais des malades extraits des service
lesquels nous installions, non pas des malades nouveaux, mais des
malades
extraits des services encombrés 1. Nous avons aus
igus et incurables. L'asile de Blois, qui avait à notre arrivée 565
malades
, n'en contient plus aujourd'hui que 324, soit 239
rise et menée à bien. Elle est conforme aux véritables intérêts des
malades
. Les'asiles encombrés sont malsains, et loin de
nt malsains, et loin de favoriser la guérison ou l'amélioration des
malades
, il 1 n'est là une recommandation que nous avon
eniers pouvant donner l'idée d'en faire des dortoirs, soit pour les
malades
tranquilles, soit pour le personnel. On trouver
combrement provient de ce que la plu- part des asiles reçoivent des
malades
de plusieurs départements. Il faut donc-que tou
ctuels. Chaque asile public doit d'abord faire face aux besoins des
malades
de son départe- ment, les y recevoir facilement
aliénation. C'est ce qu'exigent la sécurité publique, l'intérêt des
malades
qui, traités vite et bien, ont plus de chances
Les constructions nouvelles doivent être faites pour assister les
malades
, en plus grand nombre, grâce à l'alcoolisme, et n
ds 1 fr. Les constructions que font trop d'asiles pour héberger les
malades
de la Seine ont pour conséquence de rendre très
ents pos- sèdent les asiles dont ils ont besoin. Les transferts des
malades
de la Seine, de Hegord à Saint-Lizier, de Nancy
Lizier, de Nancy à Pau, constituent une mesure barbare, et pour les
malades
et pour les familles. A tous les médecins qui s
es aliénés, il doit être créé des quartiers de convalescents où les
malades
joui- ront d'un régime spécial et d'une liberté
(Isère) comporte non seulement un asile privé (maison légale) où 50
malades
sont internés, mais sur- tout des sections dist
r convalescents des deux sexes; Cela nous permet de faire patienter
malades
et parents en donnant plus de liberté et de bie
ement soient supprimés d'un seul coup. A sa sortie de l'asile, le
malade
est hésitant, craintif; il a peur de rencontrer
u'il est devenu lui-même plus raisonnable et plus confiant, ce même
malade
convalescent reprend la gaieté, revient à ses occ
d'essai d'un mois environ avant de donner satisfaction complète au
malade
et à sa famille. M. Doutrebente (de Blois). Les
ines, même renouvelables, sont accordés, dès maintenant, à certains
malades
tranquilles, d'où avantage pour les finances de
e nous avons choisi, pour noire démonstration, les enfants les plus
malades
. Si de tels enfant-, comme vous pouvez le const
un pigment vett t fluorescent. Ce bacille, identique chez les trois
malades
doit être confondu avec le Bacillus fluorescens
tion de ce bacille peut s'expliquer par cette particularité que les
malades
étaient des épileptiques ou des aliénés atteints
rganisme ne saurait être contesté, et-ses lésions placent ainsi les
malades
dans un état d'infériorité vitale et de moindre
men- tales. Les causes des récidives sont les mêmes que pour les
malades
de la première catégorie, mais ces psychopathes s
le service d'alcoolique de Ville-Evrard, sur une population de 300
malades
. Coûteux pour la collectivité, ils sont encore un
d'habitude, l'ivrogne considéré comme un être dangereux et comme un
malade
(traite- ment forcé des ivrognes) ; 3° modifier
- sait là d'accidents hystériques. Mais il n'en est rien, car les
malades
n'avaient jamais présenté aucun stigmate d'hystér
ils circonstanciés, le lieu, l'heure et l'exécution, mais encore au
malade
qui porte sur lui-même un jugement défavorable, q
cte social, qui apparaît comme le produit logique de la croyance du
malade
. Cette évolution du délire mélancolique d'auto-
ulement sont les auto-ac- cusateurs médico-légaux. Presque tous ces
malades
sont des femmes et la plupart s'accusent de cri
é, par désir de se mettre en scène, de faire parler d'eux. Chez ces
malades
, le roman de l'auto-accusation est un peu plus
sécutives elles-mêmes à des obsessions-impulsions cri- minelles. Le
malade
, douleur et anxieux, se demande s'il a réelle-
d'amnésie. d'obnubilation et de confusion mentales, en imposant au "
malade
la conviction qu'il vient de commettre un crime
hallucinatoire et souvent de tra- gique horreur, détermine chez le
malade
les réactions les plus inté- ressantes dans leu
viction délirante et de lucidité consciente, au terme desquelles le
malade
se ressaisisit complètement. L'auto-accusation
permettre la mise en liberté de l'auto-accusateur et épar- gner au
malade
les fâcheuses conséquences de l'internement. L'
pileptiques peut dériver des tentatives d'explication faites par le
malade
, au sortir de son accès, pour jus- tifier le cr
pu mettre la main sur le vrai coupable. M. Giraud. J'ai observé une
malade
qui s'accusait d'avoir avorté à la suite de man
eux incendies : or, ces incendies avaient lieu au moment même où le
malade
se dénon- çait, et c'était leur spectacle qui l
ccès de délire, la même auto- accusation réapparaît ; de nouveau le
malade
guérit et se déclare innocent. Il est probable
'hésita pas à se dénoncer à la justice ; l'examen médical auquel le
malade
fut soumis démontra qu'il avait agi sous l'empi
ui s'accomplissaient dans la prison. Je fus commis pour examiner ce
malade
et je ne tardai pas à acquérir la convic- tion
ce que l'on était en mesure d'établir par l'ophthalmoscope chez les
malades
de ce genre de l'asile. Les recherches biblio
eux qui étaient en rémission qui n'en présentaient pas. Chez sept
malades
, dont la paralysie générale avait déjà atteint
soit supérieur, soit inférieur, avec bords indécis. Chez vingt-deux
malades
, ces deux aspects sont des ' états préliminaire
le bulbe et faisait une irruption sous les méninges. La plupart des
malades
porteurs de ces tumeurs ont d'ailleurs pu être
père maternel, alcoolique, est mort aliéné. Sa fille, mère des deux
malades
, était épileptique depuis son enfance. Elle est
la mala- die dure depuis cinq à onze ans. M. JorraoY. L'un de mes
malades
avait des antécédents héré- ditaires manifestes
rt, le tonus et les réflexes. Il donne ensuite l'observa- tion d'un
malade
atteint d'une paraplégie spasmodique, et chez l
le médecin fut toujours con- sulte. Ils concernent une catégorie de
malades
qui sont ordinaire- ment plus dangereux pour eu
enir bien complet des faits passés depuis longtemps; fréquemment le
malade
, même à la période paralytique, ne pourra pas i
iter la table de Pythagore; la fatigue mentale se manifeste chez le
malade
au bout de quel- ques instants, et les erreurs
nt ou J'atrophie musculaire chez les tabétiques comme chez d'autres
malades
, mais cela à la condition qne ce massage tiendr
ues ou le massage trop étendu augmen- tent la fatigue habituelle du
malade
, son impotence musculaire et son incoordination
in- toxication, et que je pratique systématiquement chez tous mes
malades
. ]'Ille est constituée par le régime lacté, auque
<<Me probable . M. Georges Carrier (de Lyon). Il s'agit d'une
malade
dont l'affection a évolué de l'âge de sept à di
ion présente plusieurs particularités intéressantes : 1° rage de la
malade
dont les troubles ont débuté à sept ans; 2° le
on mentale, d'hébétude et d'obtusion intel- lectuelle : De plus, la
malade
présentait l'apparence extérieure la plus compl
MM. les professeurs Raymond et André Petit, des variations chez les
malades
. A titre d'exemples, nous rappor- tons aujourd'
on l'âge de l'hémiplégie. Au lendemain de l'ictus on trouve du côté
malade
une tache plus courte et un pouls capillaire pl
iveau des parties saines, elle diminue à peine au niveau des doigts
malades
. C'est donc là un procédé facile pour délimiter
édé facile pour délimiter exactement les parties saines des parties
malades
. Dans les mêmes conditions le pouls capillaire
hénomènes d'opposition. L'attitude et l'expression d'horreur de ces
malades
seraient tout à fait caracté- risliques, · Le
tion se termina par la mort six mois au plus après l'internement du
malade
(7 fois par cachexie et 5 fois par maladies int
t conclut que c'est à l'état démentiel plus ou moins précoce de ses
malades
que doit être rattachée la dégénérescence grais
souvent négligée comme ne devant présenter aucun intérêt. Un de ses
malades
;étant épileptique, il rappelle en terminant que
nt recherché la réaction de la pupille à la lumière chez tous les '
malades
ayant fréquenté la clinique Charcot. Ils conseill
toujours ils ont trouvé la règle de Babinski, à savoir pour l'coit
malade
, disparition du réflexe pupillaire lumineux dir
rébrale (6 cas), la méninge-myélite (4 cas), etc. Mais ces derniers
malades
, qui n'étaient cliniquement ni des tabétiques n
on purement hystérique. La marche de la maladie, le tempérament des
malades
, la guérison brusque produite par un choc émoti
ues parties dece rapport ? En 1901, il a été traité à l'asile 1.266
malades
. Les sorties par guérison ont été de 40, par am
loyés à de menus travaux et étroitement surveillés. Le nombre des
malades
traités, qui a été de 1.046 en 1889, était de 1.2
ions, les répugnances qui retardent trop souvent le place- ment des
malades
, au grand détriment de leur curabilité. » Il es
x services, surtout dans les états mélancoliques survenant chez les
malades
épuisés ou surmenés. Mais nous n'ap- pliquons p
; il nous parait discutable dans les cas d'excitation maniaque. Les
malades
ainsi traités réclament une surveillance toute
lière de l'alitement dans beaucoup d'asiles. « Un certain nombre de
malades
, écrit encore M. Bonnet, nous ont été amenés de
é. Il serait préférable d'éviter ces internements dans l'intérêt du
malade
et de sa famille. En conservant ces malheureux
320 de ce numéro.) Cette hypersécrétion s'observe chez ce genre de
malades
, à peu près pour toutes les glandes. A rapproch
elle n'est pas éloignée de croire à la sorcellerie. Le 23 mars, la
malade
est en proie à une vive agitation sous l'influe
s peu de sommeil. En niai : l'excitation est un peu tombée, mais la
malade
, inter- prétant à sa façon les propos tenus aut
ent aucun doute à cet égard. 1 Enfin, au commencement de juin, la
malade
vient un jour à moi et s'écrie, en pleurant : «
accusent surtout l'influence origi- nelle, la tare originelle de la
malade
: ce n'est pas seulement parce que persécutée q
e (origine que leur attribuent encore maints aliénistes), car notre
malade
n'entend pas pro- férer les accusations, ne dis
'est en vertu de son organisation originelle, de sa tare, que notre
malade
, pendant des semaines et des semaines, est obsé
oir (raptus mélancolique) qui domine à chaque instant tant que la
malade
est aiguillonnée par le doute, par le besoin de d
ne augmentation de la crédivité, par conséquent, et qui fait que la
malade
accepte enfin pour vérité la supposition obséda
e ses caractères types ; s'il en fallait une nouvelle preuve, notre
malade
nous la donnerait encore : je la vois un jour de
élire de négation souvent exprimé à haute voix ; je sépare les deux
malades
, les idées de négation de la plus jeune dispara
relief des idées de persécution et la facilité avec laquelle notre
malade
adopte les idées délirantes d'une de ses com- p
ernes du service. Nous allons maintenant raconter l'histoire de nos
malades
dans les hôtels : A. Existence nomade dans le
e, ont été considérées par M ? J... comme le trouble d'nn cerveau
malade
, à tel point qu'elle a demandé des soins « pour s
esse. Fugues. Accusation de viol contre son père. Description de la
malade
et l'entrée. Détails sur les attouche- ments pa
ans ; ne s'est pas remarié ; a vécu par périodes avec une ancienne
malade
de la Salpêtrière, « alcoolique et noceuse ». V
Inégalité d'âge de six ans (père plus âgé). Deux enfants : 1° Notre
malade
. 2° Garçon, mort à vingt mois : alhrepsie, rach
isme (ne pouvait se tenir sur son séant), bronchite finale. Notre
malade
. Conception : préoccupations d'argent et fré- q
n onaniste effréné. Cette intimité dura jusqu'au moment où le jeune
malade
nous fut confié ; il avait alors seize ans. Il
ive à établir que la fièvre typhoïde récurrente fut pour le premier
malade
l'origine de l'af- fection, conformément aux op
rnhardt, La malaria était la cause de la diplégie faciale du second
malade
, suivant les données de Gowers et de Kliatsch-
a face l'expression du sourire ou du rire se contractent malgré les
malades
. Les deux observations de l'auteur concernent u
s la région du plexus cervical et brachial consé- cutive à une dent
malade
; par Fr. Hesse. (Nelcrolog. Cenll'llllil., XIX
mentales sont fréquentes dans les familles d'a- cromégaliques, les
malades
eux-mêmes présentent souvent des manifestations
lisés surtout au côté gauche) survenus à la suite d'émotions. Cette
malade
était atteinte d'amaurose de l'oeil gauche ; ce
esté à la suite d'une attaque avortée provoquée par une émotion; la
malade
l'avait constaté par hasard en se mettant un band
lexe lumineux était conservé et il était possible de répéter sur la
malade
diverses expériences faites sur l'amaurose unilat
s hystériques ; c'est ainsi que, les deux yeux étant ouverts, et la
malade
prétendant ne rien voir de l'oeil droit, si on ap
endue à l'oeil droit, à deux reprises, à la suite d'émotions, et la
malade
était restée complètement aveugle, pendant douz
es. A la suite de la première séance d'exercices thérapeutiques, la
malade
put distinguer le jour et l'obscurité ; à la tr
agile et il suffit de la plus légère émotion pour faire retomber la
malade
dans son état antérieur. Cette substitution de
e 'croit même pas pouvoir alfirmer d'une façon absolue, que chez sa
malade
l'hémianopsie ne s'est pas produite par suggest
Revue médicale, 20 août 1899). - Il n'est pas rare d'observer des
malades
présentant des troubles nerveux secondaires à d
on se transmet surtout par les locaux et les objets ayant servi aux
malades
; le microbe pathogène étant inclus dans les ca
ons de la peau atteinte des troubles de la sensibilité chez le même
malade
sont séparées par des régions normales. Cela pr
us la' dénomination d'asynergie cérébelleuse. L'attitude du premier
malade
observé, quand il cherche à mar- cher, a un asp
nostic, confirmé par la nécropsie, d'affection cérébelleuse chez le
malade
qui fait le sujet de l'observation II. Pour b
Dr SCIIERB. (Revue neurologique, septembre 1899.) Il s'agit d'un
malade
de trente-huit ans, syphilitique, présen- tant
étude systématique de l'influence que l'alitement exerce sur chaque
malade
et sur chaque forme de maladies mentales ; 3° c'e
ent être reléguées au second plan, l'utilité de l'alitement pour le
malade
doit primer; an y joindre des mesures coercitives
s que le drap mouillé, les narcotiques violents, etc., appliqués au
malade
pour le maintenir au lit; 7° les indications et
guider, en outre des indications somatiques, sur : l'excitation du
malade
, sa dépression, et leurs degrés; ces indication
tement en un très grand nombre de cas n'améliore pas le sommeil des
malades
, parce que fréquemment il fait dormir le jour a
ifiques; 13° il constipe sou- vent ; Ho souvent il fait diminuer le
malade
de poids; lo° il n'exerce pas d'influence essen
elques auteurs il favoriserait même l'onanisme ; 17° la plupart des
malades
s'y sou- mettent sans contrainte, quelques-uns
en est que 'on ne réussit pas du tout à faire coucher; 18° quand le
malade
s'y soumet aisément et volontiers, fort souvent
l'utilité de l'alitement pour le 442 - REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. -
malade
; 20° les malades qui y sont soumis, même malgré
litement pour le 442 - REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. - malade ; 20° les
malades
qui y sont soumis, même malgré eux, s'y habitue
soigner plus facilement les gâteux, de surveiller plus aisément les
malades
; 23° il n'exclut pas l'isole- ment ; 24° c'est
as, pré- férable à l'alitement en des salles communes : souvent tel
malade
qui refuse de se coucher dans la salle commune
t pas le séjour en la salle commune, pour une cause quelconque, aux
malades
irritables, défavorablement impressionnés par l
blement sur les autres; 26° l'ali- tement doit être adapté à chaque
malade
individuellement ; 27° le séjour au lit ne sera
e des psychoses; 29° il faut aliter séparément tranquilles, agités,
malades
atteints d'affections somatiques et gâ- teux ;
'hystérie. D'autres améliorations notables furent obtenues chez des
malades
, mais ces malades étaient à la fois hystériques
s améliorations notables furent obtenues chez des malades, mais ces
malades
étaient à la fois hystériques et épileptiques e
cis de certains états morbides précis : l'auteur laisse de côté les
malades
dont l'état somatique rend un voyage utile pour
ura l'avantage de renouveler l'ambiance et de libérer totalement le
malade
des soucis de famille et des préoccupations d'a
ois le mélancolique, outre qu'il est presque toujours somatiquement
malade
, a surtout besoin de tranquillité. REVUE DE T
s il faudrait pratiquer la même abstention à l'égard des nombreux
malades
auxquels on applique l'étiquette hystérique. Les
s tous les cas oùil s'agit, soit d'épargner les forces physiques du
malade
, soit d'épargner ses forces psychiques, soit po
raitement par le repos au lit », les uns s'efforcent de traiter les
malades
les plus variés, sans égard à leur état psychiq
r état psychique, dans les salles communes; les autres séparent les
malades
tranquilles des malades excités, et pour cha- c
es salles communes; les autres séparent les malades tranquilles des
malades
excités, et pour cha- cune de ces deux catégori
es des malades excités, et pour cha- cune de ces deux catégories de
malades
créent des salles dis- tinctes de surveillance.
malades créent des salles dis- tinctes de surveillance. Quant aux
malades
furieux, qui ne se calment pas dans la salle de
lit, 446 REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 1 sont d'accord que de pareils
malades
doivent être placés dans les chambres particuli
cependant assez volontiers, ne voyant rien' d'inhumain à placer le
malade
dans une chambre particulière, du moment qu'on
uisse garder au lit et accoutumer à être tranquillement couchés les
malades
excités, surtout les malades dits furieux. '
umer à être tranquillement couchés les malades excités, surtout les
malades
dits furieux. ' Mais l'expérience apprend que l
rtout les malades dits furieux. ' Mais l'expérience apprend que les
malades
, même les plus exci- tés, se calment au lit.
e se communiquer aux autres. En outre, malgré toute l'excitation du
malade
, au fond de sa conscience repose tou- jours le
e qui peut de même produire un effet favorable sur l'état mental du
malade
. L'auteur applique la méthode de l'alitement de
médecins russes au traitement par le repos au lit, à savoir que les
malades
traités au lit perdent de leur poids, qu'ils souf
t davantage, dit l'auteur, pour les cas de folie aiguë que pour les
malades
chroniques. Il envisage alors successivement :
47 les mesures hygiéniques (bâtiments, personnel, utilisation des
malades
, système d'éclairage, de ventilation, etc.), le t
tic de déglutition se produisant dans les conditions suivantes : le
malade
ressentait constamment dans le pharynx une impr
procédé suivant : lorsque le besoin d'avaler se faisait sentir, le
malade
devait ouvrir rapidement la bouche et faire une
et la direction de l'auteur fut pleinement couronné de succès ; le
malade
se rendit compte qu'il avait en son pouvoir le
peutique employé a été le relèvement de la confiance chancelante du
malade
, à la suite de la réussite de ses premiers essa
'opérateur; ce procédé, c'est le clou auquel s'accroche l'espoir du
malade
; c'est la fissure par laquelle la conscience s
s par les médecins-internes, dont le rôle se bornait à examiner les
malades
et à les proposer à la répartition. Cette situati
s, tant étaient grands son désin- téressement et son dévouement aux;
malades
. Il empêcha, de concert avec les Dr" Loiseau et
y a là un exposé fort clair de la rachiponction : pré- paration du
malade
, points de repère, instrumentation, acte opé- r
interne. A eux trois, ils ont à prendre les observa- tions de deux
malades
nouveaux, en moyenne, par semaine. Il s'agit là
de 39,21 p. 100. De 1891 à 1900, sur une population moyenne de 479
malades
, les décès ont été en moyenne de 54. « Nous som
is de supprimer l'encombrement et d'assister, comme on le doit, les
malades
du département. Il n'y a pas d'aliénés condamné
Ce personnel nous semble insuffisant pour assurer la sécurité des
malades
. Il y a un aumônier (1,600 fr.), les frais de cul
Relevons en terminant ce fait que le médecin-directeur utilise ses
malades
le plus possible dans l'intérêt de leur traitem
ler uti- lement ensemble. La population de l'asile était de 1.2cl
malades
au 4 ? jan- vier 1901 et de 1.259 à la fin de l
l'amélioration se maintient et que la famille veuille conserver le
malade
on régula- rise la situation en le faisant sort
ue à un médecin ; et tout asile devrait posséder un médecin par 100
malades
. Ce médecin aura son logement dans les locaux h
la moins coûteuse, et constitue, en outre, pour un grand nombre de
malades
, un facteur de thérapeu- tique important ; ,
ue médicale du 8 octobre 1902). Asiles d'aliénés : distractions aux
malades
On sait, dit le Journal du 15 février, quelles
et traverse le jeu normal des idées et est toujours reconnue par le
malade
comme anormale et , étrangère à son moi. , Di
La réaction de la représenta- tion obsédante sur la vie émotive du
malade
, dit-il, est particulièrement importante. L'obs
r d'avoir peur (phobophobie) est un symptôme de la neurasthénie, un
malade
, qui peut d'ailleurs n'avoir jamais été exposé
né, obsédé qu'il est par l'hypothèse d'un acci- dent quelconque, le
malade
arrive à ne plus bouger parce que tout ce qui l
que, à côté de la vie intellectuelle propre- ment dite. Ainsi une
malade
de M. Séglas, atteinte depuis .vingt-cinq ans d
ais elle n'est pas un élément hétérogène, s'identifie à l'esprit du
malade
et est acceptée avec toutes ses déductions. Cel
s profon- dément dans l'esprit et s'impose enfin comme disent les
malades
tyranniquement à eux. La lutte augmente les phé
l'effacer même parfois tout à fait pendant un instant, soit que le
malade
cède à son idée, soit que celle-ci revête une f
é emmené par le garde qui l'aurait regardé en passant. Un dernier
malade
enfin, lorsqu'il va dans une direction détermin
est conservée dans l'obsession. Les faits connus dans lesquels les
malades
s'observent et s'étu- dient en pleine crise, ne
otionnel primitif qui a plus ou moins fortement ébranlé le moral du
malade
. Freud l'attribuait toujours à une origine sexu
Le plus souvent, il s'agit d'obsessions de forme religieuse. Les
malades
veulent prier, faire une oraison : il leur vient
us a paru intéressante à plusieurs points de vue : l'état mental du
malade
dont il s'agit, d'une part, et, d'autre part, l
six semaines après son entrée il l'asile, on fait, en examinant le
malade
, qui ne s'était nullement plaint, la découverte
décolle- ments. Il en résulta un grand affaiblissement général du
malade
, à tel point que le pronostic, à la fin de déce
vint toutefois jamais bien satisfaisant, l'agitation continuelle du
malade
contribuant beau- coup à l'épuiser. 1 Rien d'
ards et les individus débilités 1. Or c'est bien là le cas de notre
malade
, et on comprend pourquoi la température a comme
est difficile à établir de façon certaine'. On peut supposer que le
malade
s'introduisit ce corps étran- ger avec ceux-que
faire sa digestion. D'après ce qui précède, le diagnostic de notre
malade
est : Dégénérescence et débilité mentales origi
e encore simplement le résultat, les manifestations du désespoir du
malade
qui s'arrache les cheveux, et qui, grâce à l'an
te à la mutilation. Aussi, dans une observation de Krafft-Ebing, un
malade
qui a vu la sainte Vierge se mord le genou à l'
est assise, pour qu'elle réapparaisse. Nous avons vu à Maréville un
malade
se dévorer complètement les lèvres, et dire qu'
irante (mystique, de persécution, de culpabi- lité...) Chez notre
malade
, en raison de son délire essentiellement polymo
u heurt et finit par disparaître totalement. Laisse-t-on reposer le
malade
, on peut à nouveau le provoquer, dans sa premiè
s ? Il s'agit simplement de savoir s'il diminue ou augmente chez un
malade
donné dans le cours du temps. S'il diminue, c'e
le plus souvent, termine la crise convulsive. Au lieu de dormir, le
malade
tombe dans une sorte d'automatisme, de dix à tr
. plit des actes immotivés, idiots. La forme en varie suivant les
malades
, mais reste fixe chez le même patient. Cet automa
complète amné- sie de ce qui a eu lieu pendant sa durée. Il est des
malades
chez qui il se manifeste presque à chaque ictus
avec le sommeil postépileptique. L'automatisme une fois passé, les
malades
, d'ordinaire, continuent leurs occupations interr
sychique du sommeil post(pileptiqne; car, au cours de sa durée, les
malades
dorment après les attaques, et le sommeil ne ramè
omatisme. L'importance médico-légale de cet état saute aux yeux. Le
malade
peut commettre, sans le savoir, des crimes, et
due à un trouble trophique qui accom- pagne l'état de mélancolie du
malade
; 6° les maladies du crâne qui intéressent cett
et, dans une maladie mentale, le cerveau doit être considéré' comme
malade
dans sa totalité ; l'unité fonctionnelle de tou
cécité absolue des couleurs. L'auteur a pu observer un cas où le
malade
présentait de la cécité des couleurs monoculaires
une teinte rouge à l'une de ses extrémités, violette à l'autre : ce
malade
voyait beaucoup mieux de l'oeil aveugle aux cou
érédité. L'auteur. rapporte ici assez longuement l'observation d'un
malade
qui pré- sentait en apparence un cas type ordin
très déprimé par les'au très conséquences du l'influenza. Chez les
malades
déjà aliénés, l'influenza est demeutée à peu 'prè
smet » et c'est tout. Mais chez les peuples civilisés, on sature le
malade
de mercure quelquefois pendant deux ans. On n
ale est due à la syphilis per se ou la mercurisation consécutive du
malade
dans les pays civilisés, attend encore sa répon
e certains phénomènes qui s'observent chez les spirites et chez des
malades
atteints de névroses ou psychoses diverses. Les
'automatisme psy- chique, une intervention médiumnique méconnue des
malades
comme des médecins ; ils sont aussi revenus san
atiques deviennent spontanés, s'imposent en dehors dé la volonté du
malade
et même contre elle. C'est l'obsession tyranniq
er degré. Puis, de cet état, la conscience disparaît à son tour, le
malade
délire, restant en tête à tête avec l'esprit im
on n'est pas sur ses gardes. » L'auteur rapporte l'observation d'un
malade
chez qui ont évolué parallèlement une auto-into
iode délirante, et la période terminale de démence. L'enfance des
malades
prédisposés à la démence précoce n'a présenté l
e la Soc. de méd. ment, de Belgique, mars 1902). Observation d'un
malade
de vingt-six ans qui, après trois col- location
cles, de négativisme, de suggestibilité, etc.; de temps en temps ce
malade
redevient lucide pendant quelques heures, écrit
e hystérique, les stigmates de cette névrose faisant défaut chez le
malade
. Celui-ci ne saurait davan- tage être considéré
déterminées et que c'est de cette affection qu'il s'agit chez son
malade
. G. D. XXV. Évolution comparée des troubles de
multanément, à toutes les phases de la paralysie géné- rale chez 14
malades
, l'auteur tire un certain nombre de conclu- sio
r, qu'à la maladie de Kirsakow et en raison de l'âge avancé de la
malade
on est en droit de craindre que ni la psychose ni
siles, la phtisie n'est pas toujours donnée comme cause de mort, le
malade
succombant à une maladie inter- currente et la
hors de l'asile ; et ensuite que la mortalité par phtisie chez les
malades
âgés est plus considérable à l'asile que hors l'a
le au moment de la mort; mais on peut légitimement admettre que les
malades
qui meurent après quarante-cinq ans ont pour la
t. Gigantisme cl infantilisme . MM. LAu.Nois et Roy présentent un
malade
qui a déjà été l'objet de diverses publications
battements du coeur. MM. Gilbert Ballet et L. Delherm présentent un
malade
qui démontre précisément le bien fondé de cette
ériologique des crachats démontrent, en effet, qu'il existe chez le
malade
de l'induration tuberculeuse avec ramollisse- m
e d'une poussée ostéogénique tardive. M. BRISSAUD, à propos de la
malade
présentée par M. Déjerine, ne s'étonne pas que
l'il01)'e. - MM. P. AR1L1NU-D13L1LLG et Jean Camus présentent une
malade
atteinte de zona. La disposition de l'éruption
bérance. Sclérose en plaques familiale. ' nI. HmssAUD présente un
malade
de cinquante-trois ans atteint de tous les sign
quelques jours, de plusieurs semaines, de mois ou d'années. Chez le
malade
que je'présente, la maladie a été en quelque so
vements successifs de pronation et de supination. Voici plusieurs
malades
chez lesquels il existe incontestablement une l
ence. Les modalités de la suggestibilité. M. 1)RILLON présente un
malade
, jadis agoraphobe, actuellement Itypersuggestih
état cataieploïde avec contractures. Il démontre à nouveau sur ce
malade
le phénomène de I'Iivpei-exciLabilité musculaire.
nnée. Dans les cinq dernières années, l'augmen- tation a été de 222
malade
", y compris ceux de la Seine « Nous avons eu 4
e 10 en 1900 et en 1899), au nombre des nouveaux admis; quoique ces
malades
ne soient pas aliénés à proprement parler, ils
e curabilité, mais c'est une chance de plus donnée à nos malheureux
malades
, trop souvent voués d'em- lilée à la chronicité
tre des décès : « 71 décès en 1900, 81 en 1901. Le pourcentage (902
malades
) est de 10,76 et de 7,09 pour les femmes. La di
à la fin de 1900... Chaque année, nous avons à déplorer le décès de
malades
admis depuis quelques jours à peine et qui nous
état de cachexie très prononcée. En 1901, nons avons perdu ainsi 10
malades
(7 hommes et 3 femmes) qui étaient entrés depuis
de la mortalité de l'asile... » D'où il suit que les transferts des
malades
de la Seine perturbent les asiles de provi.ice,
la démence pré- coce parmi les affections fréquentes. Sur ces 40
malades
, le diagnostic de démence précoce n'avait été p
1° les symptômes du début, cons- tatés par l'entourage immédiat du
malade
, symptômes, extrême- ment variables; 2° les sym
la région du plexus cervical et brachial, consécutive à une dent
malade
, par liesse, 426. d'angoisse, par Hartemberg,
ie des membres ; la marche n'est possible qu'avec une chaise que la
malade
pousse devant elle ; les jambes se détachent pé
ment du sol, elles y sont comme clouées, suivant l'expression de la
malade
. Exagération des réflexes rotuliens. Pas de tre
es. Pas de fièvre. Poumons et coeur en par- fait état. Lorsque la
malade
est entrée dans le service le 31 juillet, elle
squelles on prescrit 4 grammes de salicylates de soude par jour. La
malade
prend ce médicament deux jours seulement et l'o
autres métacarpiens ; l'abduction du pouce n'est possible que si la
malade
prend le pouce avec l'autre main pour le mettre
ouce avec l'autre main pour le mettre dans la position voulue. La
malade
est soigneusement examinée à nouveau, elle se p
rémulation épileptoïde. Pas d'atrophie des membres inférieurs. La
malade
est obligée de garder le lit à partir du commen-
ments par le nez. Les fonctions digestives s'accomplissent bien. La
malade
urine bien, demande le bassin tous les jours ou
ez bien, mais la salive s'écoule un peu sur ses vêtements. Quand la
malade
ne parle pas, ses lèvres sont rapprochées, la b
ntermittences car- diaques. Aucun bruit de souffle n'est perçu ; la
malade
ne s'est jamais plainte de palpitations. La l
plainte de palpitations. La lèvre supérieure paraît atrophiée ; la
malade
mange avec maladresse, elle laisse échapper, en
dits à peu près sur le même ton, parole monotone et traînante. La
malade
fut alors, comme nous l'avons dit, envoyée par
s, est pen- dant et symétrique ; lorsqu'on fait pousser un son à la
malade
le voile du palais se relève à peine. La sensib
sur le voile du palais ou sur la paroi posté- rieure du pharynx. La
malade
ne peut souffler une bougie qu'à huit centimètr
s 0 K G 1 J Q T Z sont à peu près impossibles à prononcer pour la
malade
; au contraire, M F R S V sont assez bien arti-
de la main, mais avec une certaine diffi- culté. Quand on dit à la
malade
d'étendre volontairement les doigts, on voit qu
u'on cherche à mettre le bras en abduction par rapport au tronc, la
malade
accuse une certaine douleur dans la région de l
sont assez bien conservés et semblent avoir une certaine force; la
malade
ne peut mettre les mains sur sa tète, tout ce q
he. Les deltoïdes ne semblent par extrêmement atrophiés, et si la
malade
ne peut lever les bras, cela tient surtout à la r
usculaire. D'ailleurs, les mouvements du pied sont très limités; la
malade
peut, cepen- dant, avec beaucoup d'efforts, arr
uvements d'adduction, et quelques mouvements de la jambe; ainsi, la
malade
parvient à croiser un peu un pied sur l'autre.
pas d'incontinence d'urine ni des matières, quoique, en réalité, la
malade
soit fréquemment souillée parcelles-ci; mais c'
La respiration est, elle aussi, notablement troublée, parfois la
malade
éprouve de la dyspnée, sans que cependant il exis
pique de la Salpêtrière, nous a donné sur l'examen électrique de la
malade
les notes suivantes ; par suite de l'état assez
tes suivantes ; par suite de l'état assez grave où se trou- vait la
malade
, et de la présence des eschares; cet examen a é
ui suivent nous ont été, vu l'im- possibilité de parler où était la
malade
, fournis par la fille de celle-ci, avec une int
, d'ailleurs, en contrôler l'exactitude en les reli- sant devant la
malade
et l'invitant à nous faire comprendre par des s
s antécédents héréditaires n'ont pu être recherchés, la fille de la
malade
ne connaissant ni ses grands parents ni ses col
s, les seuls que nous ayons pu nous procurer sont les suivants : la
malade
a eu sept enfants, la plupart sont morts en bas
qu'on commença à remarquer une certaine difficulté de la parole, la
malade
parlait confusément, « il semblait qu'elle grel
e sur le dos, la bouche un peu tirée à gauche, les yeux blancs ; la
malade
était alors sans CAS DE SCLÉROSE LATÉRALE AMYOT
en pis; pendant les premiers jours de son entrée, on avait tenu la
malade
au lit, mais elle ne tarda pas à se lever, elle
u corps, spécialement à la main droite. En mai, on s'aperçut que la
malade
, en marchant, allait de travers, mais il parait
posait plus que de quelques sons inarticulés; cette fois encore, la
malade
a pu aller à pied à l'hôpital ; mais, à partir
rivée à ne plus marcher du tout. Etat actuel (24 novembre l88t). La
malade
reste tou- jours couchée, la tète soutenue par
urs à gauche qu'à droite, la main gauche est à peine atteinte et la
malade
peut encore s'en servir pour un assez grand nom
fois ils se fléchissent la nuit involon- tairement d'eux-mêmes ; la
malade
ne peut les fléchir et les étendre que d'une fa
rps, agités de palpitations fibrillaires. Lorsqu'on fait lever la
malade
, elle ne peut faire quelques CAS DE SCLÉROSE LA
de la plante du pied pose sur le sol; mais, lors- qu'on soutient la
malade
pour l'aider à marcher, les pieds ne portent qu
notable résistance. Les muscles du cou sont atteints eux aussi, la
malade
ne peut tenir sa tête, celle-ci tombe en arrièr
, celle-ci tombe en arrière quand elle n'est pas soutenue. Quand la
malade
veut, pendant qu'on l'inter- roge faire un sign
face, les rides du front sont prononcés, les sour- cils relevés; la
malade
ne peut que très incomplètement ouvrir la bouch
s liquides s'engagent dans lès fosses nasales. De temps en temps la
malade
fait entendre un gémissement 1 Les notes prises
té à la piqûre au pincement, à la tempé- rature est normale. - La
malade
n'éprouve pas de douleurs, la seule sensation p
st conservé. Le réflexe guttural est, lui aussi, conservé; quand la
malade
a la tête basse, il existe un certain ronflemen
smodiques. Rien aux poumons. Pas 'd'intermittences cardiaques. La
malade
s'affaiblit rapidement et mourut dans la nuit du
du nerf sciatique. Une grande amélioration s'en était suivie. Le
malade
mourut accidentellement cinq mois après. A l'ex
rvations où une grande amélioration avait suivi ce traitement. Le
malade
mourut deux mois après. A l'autopsie, on 1 V. t
e. Nicoladoni élongea les quatre nerfs intercostaux inférieurs à un
malade
qui mourut le lendemain. La moelle épinière et
s et des neuropathologues allemands, l'obser- vation de Laquer : Un
malade
soumis à la traction bilatérale des nerfs sciat
ur d'une hémorragie de la moelle. Depuis vingt ans syphilitique, ce
malade
souffrait depuis trois ans de tabes. A l'autops
37 Rosenstein' 1 (Clinique du professeur Bergère à Breslau) : Un
malade
ancien syphilitique, accusait depuis plusieurs
enou, démarche ataxique, parésiedel'oculo-moteur,diplopie etc. Le
malade
se fit opérer à Berlin. Une traction bilatérale
our, le pus se fraya un chemin le long de la gaine du nerf, et le
malade
mourut un mois après l'opération. L'au- topsie
couvrir qu'une élongation forcée avait été pratiquée du vivant du
malade
pour une contracture. M. Witkowski entreprit de
énonce une conclusion qui nous est favorable; à l'au- topsie de son
malade
, auquel il avait pratiqué des tractions nerveus
Cil. ALTÉRATIONS DE LA MOELLE ÉPINIÈRE. 63 lève tout le corps du
malade
sur le tronc nerveux, à l'arrachement d'un nerf
s l'ataxie locomotrice, est toujours plus ou moins préjudiciable au
malade
, selon le degré de force déployée, mais que cet
aire, eile s'amé- liore. L'amélioration même est telle que certains
malades
, qui étaient dans l'impossibilité de distinguer
t pendant les mouvements intentionnels des bras, tels que la petite
malade
ne pouvait pas saisir les objets ô$' ' RECUEIL
essait fort, sa langue tremblait à la sortie de sa bouche; quand la
malade
essayait de s'asseoir elle était prise de secou
ivies de vomis- sements ; parésie vésicale et rectale. L'état de la
malade
, soumise à diverses médications, est resté le m
et du régime laité, elle s'est grandement améliorée. « Etat delà
malade
,le 16 novembre.-Etat général bon, elle s'est un
s quelquefois de secousses involon- taires ; aussi, quand la petite
malade
se lève, le corps tout entier tremble et la sta
si M. Wilson, qui a si bien décrit ce cas intéressant, a suivi son
malade
pour voir si ces légers symptômes ont disparu,
on avenir; il trouvait que sa mère avait pâli, que son père était
malade
, et il demandait à son médecin de guérir ses pare
s. C'est à ce moment que je fus appelé en consultation près de ce
malade
par M. le Dr Limpritis, un des plus distingués mé
e cet état psychique spécial accompagné d'une insomnie complète, le
malade
avait un regard tellement vague que cela nous a
c'est pour cela que nous avons examiné de prime abord les yeux du
malade
. Cet examen nous a fourni des renseignements de l
a direc- tion du regard à droite. Si nous faisions regarder notre
malade
soit à gauche soit à droite, la tête étant dans
yeux était des plus belles; en effet, si on couvrait un des yeux du
malade
et on lui disait de fixer notre doigt à 15 ou 2
s marqué de redressement en dedans. Aussi, si on fixait les yeux du
malade
à la même distance, on voyait clairement un cer
ccès vinrent s'ajouter, carac- térisés par un affaissement subit du
malade
, perte de connais- sance et de petitesse avec i
plectiformes se sont complètement passés, de sorte qu'on croyait le
malade
comme parfaitement rétabli, la famille était en
oplectiformes et épileptiformes. Dans les intervalles des accès, le
malade
se plaignait d'une diplopie intense et de verti
UEIL DE FAITS. maître Charcot, auquel nous avons envoyé l'exposé du
malade
en demandant son opinion, a bien voulu nous rép
nostic. Dans le cours de janvier 1884, j'ai visité bien des fois ce
malade
, et toujours j'ai constaté l'état suivant : nys
ait autre part pour continuer ses recherches. En dehors de cela, le
malade
avait son intelligence assez nette. Etat du m
rs de cela, le malade avait son intelligence assez nette. Etat du
malade
, le 10 0 février.- J'ai été assez surpris de n'av
tel cas, chez une petite fille âgée de huit ans et nommée L. M. La
malade
, qui était dans l'impossibilité absolue de mouv
concerne la sclérose en plaques, nous avons le cas de Wilson, où la
malade
est presque guérie, et surtout notre observatio
suffit pour le rétablissement des commu- nications, si bien que la
malade
faisait de longues courses sans la moindre clau
'âge. En effet, DE LA CURABILITE DE LA SCLEROSE EN PLAQUES. 75 la
malade
de Wilson était âgée de huit ans et notre malade
EN PLAQUES. 75 la malade de Wilson était âgée de huit ans et notre
malade
est âgé de dix-huit ans. Certes, à cet âge, le
a- peutique au début de la maladie. P. S. Si la guérison de notre
malade
se démentait plus tard, chose que nous ne croyo
s centres de la moelle et produit une hypothermie étendue. Voici un
malade
atteint d'une myélite qui a inter- rompu l'arc
DE PATHOLOGIE NERVEUSE I. SUR LES allures DES nerfs ET DES muscles
malades
(dégénérés) A l'égard DES courants magnéto-élec
resque jamais les racines antérieures de la moelle ne sont trouvées
malades
; en second lieu, presque toujours la maladie e
ent névropathique ne doit pas être ignoré du méde- cin légiste. Une
malade
de Keller disait souvent à son mari que « si on
eil, sans présenter de troubles subjectifs gastro- intestinaux. Ces
malades
vont immodérément à la selle, mais leurs garde-
tiques. Toutes les fois que les anamnes- tiques ou l'observation du
malade
révéleront la trace de la combinaison, chez un
s par le même mécanisme (pseudo- souvenirs). La voix intérieure des
malades
, pas plus que tous les cas d'innervation irrési
REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 105 Io Des recherches cliniques chez des
malades
atteint de névroses vas- culaires de la peau, o
roduira la guérison. - 3o Des essais comparatifs institués chez des
malades
souffrant d'hémicranie et d'autres de névroses
is de mars, on l'a administrée contre l'insomnie chez trente-quatre
malades
atteints des formes d'aliénation mentale les pl
le; par L. HIRT. (Neurolog. Centralbl., 1884.) Traitement de cinq
malades
atteints d'épilepsie jackson- nienne (corticale
le psychique secondaire (total : sept résultats favorables sur huit
malades
du sexe féminin). Le haschisch demeure impuissa
lI. LABITTE, membre correspondant de la Société. Présentations de
malades
. M. Magnan. Je demande la parole, non point pou
sens. Parallèlement à ces phénomènes, il se manifestait chez notre
malade
un autre pi ocessus pathologique que je crois êtr
n'est qu'un phénomène accessoire dans le cours de l'histoire de ma
malade
; j'ai fait incidemment en vous la montrant la p
givale. Pas d'asymé- trie faciale. ' M. Magnan présente une autre
malade
, âgée de trente-six ans, qui se sent par interv
ourd'hui l'accès touche à sa fin. M. LRGRIND du Saule demande si la
malade
n'est pas diabé- tique. M. Magnan. L'état gén
la malade n'est pas diabé- tique. M. Magnan. L'état général de la
malade
étant satisfaisant, il m'a paru inutile de fair
M. Magnan nous communique le résultat de l'analyse des urines de sa
malade
qui ne contiennent pas de sucre. M. B. 2 Voy. A
mble impossible de rattacher l'affection nerveuse à la syphilis. Ce
malade
, de même que d'autres paralytiques généraux, av
ne désigne pas une apparence semblable à celle des cellules du foie
malade
; les cellules, tout en conservant leur configur
es cordes vocales. Communication de M. Thomsen avec présentation de
malade
, sur un cas de paralysie de l'oculo-moteur comm
observé fut un accès abortif; il succéda à un shock psychique ; le
malade
eut un accès d'angoisse nocturne, puis présenta l
gauche en dehors; la strabotomie n'a eu qu'un résultat passager. Le
malade
, observé par l'orateur trois jours après le déb
la vue eussent été ceux qu'indiquent les tracés du champ visuel, le
malade
n'aurait pu se promener sans se heurter partout
met le feu ; puis survient une attaque d'épilepsie, après quoi, le
malade
vaque correctement à ses occupations habituelle
u 8 décembre 1884. Présidence DE M. WESTPHAL. M. SAKAKY présente un
malade
atteint d'hypertrophie musculaire vraie combiné
op petites pour leur âge, une autre serait morte de convulsions. Le
malade
en question a mar- ché tard, sa dentition s'est
en un jour : 0,n0 (0,20 le matin, 0,10 à midi, 0,20 le soir); cette
malade
, après une médication de six semaines, put être
ovariennes et mammaires sous- cutanées, car il arrive chez certains
malades
qui possèdent ces zones, à arrêter l'attaque en
s points du corps, que leur nombre est très variable, que certaines
malades
en pré- BIBLIOGRAPHIE. 127 sentent seulement
près ces distinctions minutieuses, l'auteur aborde l'étude de trois
malades
, qui possèdent un très grand nombre de ces zone
alléole interne, divers seg- ments des doigts, etc. - Chez quelques
malades
, presque toutes les zones hypnogènes sont situé
resque toutes les zones hypno-frénatrices sur le côté droit. Or ces
malades
sont hémianesthésiques. Cependant il n'y a aucun
que la zone hypnogène demeure intacte. L'auteur étudie ensuite une
malade
de son service, qui est sujette il des attaques
bi-tem- poral et la perte de connaissance. Pendant le sommeil, la
malade
est immobile, le pouls est régulier, la températu
male ; les paupières sont agitées d'un tremblement continuel ; la
malade
répond quand on lui parle, on peut lui donner dés
Les membres conservent l'attitude qu'on leur communique. Bref, la
malade
présente les mêmes phénomènes que dans une phase
oïde les yeux fermés. Ce qui ajoute à la ressemblance, c'est que la
malade
est tirée de son sommeil par le souffle sur les
. Guidé par ces analogies, l'auteur a plongé dans l'hypnotisme la
malade
, au moment où l'aura annonçait l'attaque de somme
constaté que l'attaque n'en survient pas moins, mais qu'elle met la
malade
dans un degré d'hypnose plus profond que celui da
que celui dans lequel elle était placée artificiellement. Ainsi la
malade
étant placée dans l'état cataleptoïde,les yeux
t cataleptoïde,les yeux fermés, l'attaque la met en léthar gie : la
malade
étant placée en léthargie, l'attaque produit un
t dans des habitations particulières qui ne reçoivent chacune qu'un
malade
. Les aliénés indigents traités à domicile sont
52 asiles de comité et 1 1 asiles de bourgs; le prix de revient par
malade
et par jour est en moyenne de 1 fr. 80. Le direct
aliénés et de l'organisation de l'asile. Dans ces asiles, tous les
malades
sont au régime bibliographie. 131 commun; il
payer 10, 12, 18 fr. par semaine, comme il n'en existe pas, de tels
malades
sont classés parmi les indigents, ce qui augmen
s asiles privés, peu nombreux six seulement renfermant ensemble 149
malades
, les quartiers d'aliénés des poor-houses pour l
au d'admission pour Dalldorf. La Charité évacue donc à Dalldorf les
malades
réputés incurables par les médecins de cet t hô
Aussi la clinique a-t-elle sa disposition une riche cellection de
malades
. L'année dernière, elle a reçu 1,036 aliénés, alo
1 : : 1,00\) habitants, il faudrait que le nouvel asile contînt 600
malades
; il comprendrait le traitement et l'entretien d
,218,750 fr.) ; on y commença aussitôt les travaux. Aujourd'hui 500
malades
y trouvent place. Le tiers des aliénés occupe u
llon d'admission pour chaque sexe quartier d'observation pour les
malades
en traitement - section de détention pour agités,
hommes et 170 femmes. En 1882. on a élevé deux villas pour 25 ou 28
malades
. En 1883, on a élevé une troisième villa avec d
est soumise à l'autorité du directeur de l'asile. Les parents des
malades
ou des fonctionnaires de leurs pays peuvent cho
ieim); on y a évacué 45 femmes de Nietleben, on y enverra encore 55
malades
de Nietle- ben et d'Altscherbitz. Province DE
d'aliénés de l'hôpital général contenait 167 places ; en 1883, 855
malades
y étaient entretenus. Ce même quartier sert en
rniers temps) n'a pas subi de changements. Bunzlau. Le nombre des
malades
s'est élevé à 600. En 1882, on a construit de n
irmes ; on a maintenant 12 chambres capables de recevoir plus de 60
malades
. Brieg. Jusqu'en 4880, on y comptait 175 aliéné
sées libres par ce déplacement sont adaptées à la ré- ception de 50
malades
, de sorte qu'en 1883, le nombre des places mont
, soit un lazareth avec section d'agités, ainsi qu'un logis pour 45
malades
avec chapelle et habitation du gardien chef (en t
ovinciale a conclu à l'extension de cette colonie qui comprendra 25
malades
de plus. A ce moment l'asile entier contiendra
Malgré l'agrandissement des asiles de Brieg et Bunzlau l'entrée des
malades
qui attendent devra être retardée d'un an et demi
annexer aux locaux éco- nomiques, une petite colonie destinée à 15
malades
; prise de possession en mai 1881. En 1882, on a
et de Lengerich, mais pour le moment on recevra à Marienthal des
malades
des deux cultes chrétiens. Asile de Lengerich.
asile d'entre- tien d'aliénés. Elle peut assister la moitié de ces
malades
: le dernier recensement en a décélé 2,500. Ell
erche angoissante du nom ; un coup de tonnerre amène, comme chez un
malade
de M. Blanche, la crainte du phosphore; la chut
r des efforts d'expuition et le crachement. Dans tous ces cas, le
malade
a une entière conscience de son état; il re- gr
ée ? Nous ne pouvons l'affirmer, n'ayant vu qu'une seule fois les
malades
et'n'ayant pas pu nous renseigner sur les antéc
allons en quelques mots rapporter l'observation, est le père d'une
malade
sur laquelle nous aurons plus tard à insister l
mme le vestige de ce qui existait à la région dorsale Chez nos deux
malades
nous avons observé de plus un fait relevé dans
e vue clinique nous n'insisterons pas sur l'histoire de la première
malade
, elle ne présente rien de spécial et rentre abs
la langue, du facial infé- rieur, du pharynx, etc., et emmenant le
malade
par suite des accidents bulbaires. Mais il y a
travail récent de M. H. Blumenthal' : « Nous trouvons chez notre
malade
à peu près le même aspect symptoma- tique que c
vulsions. Ces deux frères sont plus intelligents que le père de nos
malades
. - Une soeur, bien portante, mariée, a eu dix enf
-sternale survenu dans la convalescence d'une pleuro-pneumonie ; la
malade
avait alors trente-huit ans. [Père, travaillait
l était ivre.-11fère, serait morte enflée après avoir été longtemps
malade
. Trois frères qui sont morts, deux tout jeunes,
de ses dents», à six mois. Il n'était pas plus intelligent que nos
malades
, ses frères; cependant il travaillait un peu da
eu de convulsions et ne tombe pas; il est déjà ivrogne; 3° Notre
malade
Philippe ; 4° Notre autre malade Julien ; 5°
s; il est déjà ivrogne; 3° Notre malade Philippe ; 4° Notre autre
malade
Julien ; 5° Fausse couche à sept mois et demi;
et marche des accès ; fièvre continue à douze ans. - Description du
malade
; - blésité : amélioration de l'état- intellectu
SIE. Premier accès à six mois. - Marche des accès. Description du
malade
, blésité. '- Progrès réalisés sous l'influence du
ptpremiers mois (34 accès), rtlalgré 'les 1 trailemenls auxquels'le
malade
a été soumis (hydrothérapie1, bromure de nickel,
». L'observation II est un exemple de ce fait, aussi la mère de nos
malades
porte-t-elle les tr.aces de cette tare héré- di
",n ? 2° Le second fils, âge de trente-deux 'ans ? n'a ]a'mais été
malade
. J "'1 ? ''l'' 1." "1 '. ? f ? ." ? ,. . #. t f
ice militaire à l'âge de vingt ans ; , ' " 5° Edouard M..., notre
malade
, arrive le cinquième dans l'ordre de la progéni
onctionnelle relative assez grande,, pour inquiéter sérieusement le
malade
. Jusqu'à il. a deux.ans, Jes,troubles muscutair
miers mouvements sont lents, difficiles, pénibles; puis, quand le
malade
a réussi à les exécuter quatre ou cinq fois, il
rdi. » En observant avec un peu d'at- tention la façon dont notre
malade
exécute les mouvements volontaires les plus s
c- tion électrique des muscles fléchisseurs de la main chez notre
malade
. Une boule de caoutchouc étant placée dans la pau
pas de différences entre la courbe fournie par les muscles de notre
malade
et la courbe fournie par les muscles d'un sujet
mesure qu'il le répète, les résistances semblent se dissiper et le
malade
arrive à porter la tête à droite et à gauche au
remière ligne le froid. Son influence est des plus manifestes et le
malade
déclare formellement qu'il est toujours beaucou
t, les paupières étaient à demi- closes, sans qu'il fût possible au
malade
de les ouvrir; la bouche était entr'ouverte, ti
dité des muscles des lèvres et des joues. L'attention portée par le
malade
sur les mouvements à accomplir est une cause de
es pieds et des réflexes testiculaires. , On ne constate chez notre
malade
aucun trouble trophique : la peau est fine, le
SION DES TENDONS ; Par le Dr Jules VOISIN, médecin de Bicêtre. Le
malade
, dont nous allons dire l'histoire pathologique, a
n sur un symptôme le plus frappant, il est vrai, qu'ait présenté le
malade
, l'am- nésie périodique ou dédoublement de la p
ervation a été rédigée par M. BESANÇON, interne des hôpitaux.) Le
malade
ne peut nous fournir de renseignements sur cer-
x-huit ans. Il y travailla quelques mois à la terre ; puis il tomba
malade
à la suite d'une frayeur (la vue d'une vipère), e
gie avec atrophie des mem- bres inférieurs ! ? ) et contracture. Le
malade
a cessé de gâter. On lui fait apprendre le méti
doux, docile. Jusqu'à sa sortie de Bonneval (avril 1881), c'est un
malade
indiscipliné et voleur. Il continue à pré- sent
infirmerie de la section. Le 20 à la visite, nous ti,ouv4>w ? le
malade
, assis sur son lit, en proie à une anhélation,
une anhélation, considérable. R. 45. La voix est entre- coupée ; le
malade
est effrayé de son état. L'hématose parait bien
une hyperesthésie extrême de la paroi thoracique du côté gauche; le
malade
ne supporte pas le moindre frôle- ment à ce niv
n pulmonaire du sommet droit ont disparu ou ne sont plus perçus. Le
malade
ne se plaint que d'un point de côté atroce. 2
plaint que d'un point de côté atroce. 22 soir. Même polypnée. Le
malade
est pâle, le front mouillé de sueur froide, les
on s'arrêterait définitivement. Deux injections d'éther raniment le
malade
. Pendant le reste de la nuit, il se tient assis
ésie subsiste. La pression légère, à ce niveau, arrache des cris au
malade
; la pression forte détermine la crise d'hysléro-é
ise, le ma- lade reprend sa polypnée et sa thoracalgie gauche. Le
malade
ne se souvient pas d'avoir été à Saint-Urbain,
t à la percussion des tendons, mais reparait presque aussitôt. Le
malade
s'hypnotise par leregardavec une grande facilité,
pt l'atta- que convulsive par la pression du globe de l'oeil, et le
malade
reste alors hypnotisé, pour reprendre sa crise
Large plaie à la région malaire gauche ; elle résulte de ce que le
malade
, au sortir de ses attaques, se gratte avec fureur
es conditions normales, c'est-à-dire qu'en ouvrant l'oeil droit, le
malade
étant hypnotisé et récitant des vers, on suppri
tait le côté droit en hémi-catalepsie. Fermait-on la paupière, le
malade
reprenait sa phrase à la syllabe où il l'avait
ouverture de l'oe gauche qui stupéfie le cerveau droit; comme si le
malade
parlait avec cette hémisphère. Quand il est rév
le malade parlait avec cette hémisphère. Quand il est réveillé, le
malade
a un lan- gage impersonnel, enfantin. Il dit, p
hacune de nitrate de pilo- carpine. Au bout de quelques minutes, le
malade
se met à saliver abondamment, et bientôt après
et contracture. Mais la jambe droite est également contracturée. Le
malade
entend bien, mais voit trouble, et ne distingue
chille, tendon rotulien) arrête brusquement la crise et réveille le
malade
. z Limitation de la contracture à droite, comme
lhésie sur l'avant-bras gauche. 17 avril. Hier soir, à 9 heures, le
malade
a eu une crise légère. A la suite, la contractu
est calme, s'occupe à coudre et se promène dans la section. 3. Le
malade
s'hypnotise en regardant une montre. Pendant so
éjaculation s'est effectuée. '10 juin, Dans la journée d'hier, le
malade
a eu une série de crise. A leur suite, la contr
crise. A leur suite, la contracture du côté droit est revenue. Le
malade
est resté plusieurs heures au lit dans l'état où
une année, nous nous sommes efforcés en vain de dépister chez notre
malade
quelque indice de phthisie au début. La fugacit
. C'est évidemment à la thoracalgie intense dont a souffert notre
malade
, qu'il faut rapporter l'anhélation rythmée si p
nt sans effet, a l'intérêt d'un fait inédit. C'est en maintenant le
malade
sur le lit que nous nous sommes aperçus que la
percussion à l'aide d'un petit marteau sur ces tendons, quand le
malade
était en état de veille ou en somniation, amenait
cette phase épilep- toïde en comprimant fortement le tendon, et le
malade
entrait de nouveau dans la période de somniatio
phase dure trois mois. Le 17 avril, la contracture disparaît, et le
malade
revient à l'état prime. Pour la commodité du la
servation de V..., ces expressions s'appliquaient fort bien à notre
malade
qui présentait, au point de vue de l'amnésie, une
d'état prime et des phases antérieures d'état second. ' Or, notre
malade
en état prime a perdu, il est vrai, la mémoire
uvenu de la première période d'état second (mai 1879, mai 1880). Le
malade
savait bien qu'il avait habité Saint-Urbain, ma
dition. Nous ferons remarquer aussi que, dans cet état second, le
malade
présente un aspect bien différent, tant au point
at prime. Quand il est contracturé, en effet, ou en état second, le
malade
est doux, enfantin, et a un langage imper- sonn
arrivent abondamment, les tournures de phrases sont correctes et le
malade
deyient querelleur, taquin, indis- cipliné et v
princi- pales l'histoire des altérations de la mémoire chez notre
malade
, nous montrerons que chez lui il y avait en quelq
l il était quand on l'a endormi artificiellement. Dans cet état, le
malade
avait un véritable délire de mémoire de la prem
ernières années. Il se trouvait reporté avant le moment où il tomba
malade
, et où il prit cette première attaque d'hystéri
ortir du cadre ordinaire des manifestations névrosiques, dont notre
malade
a présenté pour sa part une si riche collection.
RECUEIL DE FAITS. Rappelons ce dont il s'est agi. On hypnotisait le
malade
. Par l'ouverture de l'oeil droit, on stupéfiait
en même temps que l'hémi-cata- lepsie gauche. Ceci prouve que, le
malade
se mit à parler avec son cerveau droit dont il
l'arrêt de la parole. Que signifie ce symptôme ? si ce n'est que le
malade
parle de nouveau pendant cette contracture avec
re. De tout ceci il parait résulter que les causes qui chez notre
malade
amènent la contracture, provoquent aussi l'arrêt
pas influencer la fonction du langage. 1 >n En effet citez notre
malade
à l'état prime; le langage est correct et cepen
eux REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 225 hémisphères, car chez notre
malade
il n'y a pas incohérence ou doute dans ses répo
de deux mois et de sa physionomie fort insidieuse, puisque le jeune
malade
, tout en vomissant chaque jour, n'était en proi
s d'hystérie subintrantes qui durèrent trois ou quatre jours. Cette
malade
n'avait jamais présenté anté- rieurement d'acci
dans ce cas l'éclosion du véritable état de mal présenté par cette
malade
. G. D. XXV. Observation DE syphilis cérébrale;
hirurgien de l'hôpital Saint-Louis. (France médicale, 4 884, lL) Un
malade
qui avait une ancienne blessure non cicatrisée du
ans doute trop tard, le traitement spécifique ne réussit pas, et le
malade
fut emporté par de nouveaux accidents cérébraux
une lésion antécédente de l'appareil urinaire. Trois juurs après le
malade
mourut brusquement de syncope. 11 était alité d
ué le principal rôle. XXVII. Hémiplégie gauche avec aphasie chez un
malade
QUI N'ÉTAIT pas gaucher; par M. Michel CAT5,\nA
ette infraction à la loi de Broca, l'auteur sup- pose que, chez son
malade
, il n'y avait pas d'entre-croisement des faisce
, cette paralysie ne dure guère que vingt- quatreheures. L'âgede la
malade
n'estpas indiqué; il estdit seule- ment qu'elle
pre ; par P. ROSENBACH (Neùrol. Centralbl., 1884). Observation de
malade
dans laquelle l'affection cutanée jouait un rôl
ait soin de la situation des aliénés. Enchaînés dans les caves, les
malades
étaient alors traités presque comme des crimine
un examen, long et inutile, par la régence du gouvernement; 4° les
malades
sont maltraités; 5° le traitement n'est pas con
iénés dans les différentes par- ties de l'empire : 2° Contrôle de
malades
dans les établissements et chez eux (examen par
sons des aliénés; 5° Administration de ces maisons; 6° Sortie des
malades
; 7° L'organisation actuelle des maisons des ali
uerpérales ; deux furent amélio- rées, une mourut, huit demeurèrent
malades
; cinq d'entre elles présentaient une tare héré
qui suit : bien des formalités pour la récep- tion et le renvoi des
malades
n'existent pas. L'admission et le congé apparti
les habitudes militaires z quant à l'uniforme, à la disposition des
malades
pour la visite, pour la tenue des gardiens, au
, t. V, p. 402. ' ' Archives, t. X. 16 G 242 SOCIÉTÉS savantes.
malades
, a atteint en Angleterre et en Ecosse Son plus be
M. Ni. Legrand du Saulle me demandait à la dernière séanee si iâ
malade
présentant ces symptômes de boulimie im- pulsiv
impulsion comirie un Véritable état Mental pathdlti- gique. Car la
malade
souffrait de son dérèglement d'appétit au point
rêunissatit, d'autre' part, lès renseigne- ments recueillis près du
malade
, M. Riu rétablit l'étal mental de Michot au mom
- tueuse (troubles digestifs réels ou imaginaires). On soumet ces
malades
à une sorte d'engraissement : repos complet au li
obtient un résultat éclatant, il la condition qu'on débarrasse les
malades
des éléments psycho- pathiques ; pour atteindre
s peux de : ;iJ11p.If} faiblesse et- d'aboulie très prpnoneées. Les
malades
ne G.rdNnlysà se sp.tir qpl ! Ia,8# et sont bie
u parfois prématurément, une diminution dp la volonté qui laisse la
malade
le jouet passif de ses sensatipqs anormales, et d
rveux de l'hystérie ont une origine psychique ;sil souhaile que ces
malades
entrent plus fréquemment et de meilleure heure
ris b;içhtqûé ? 51.·till : aasse ment «moral consiste, à gagner, la
malade
profondément affectée - ? --.. .'> : ",»i ti
um tre- mens qu'il a obtenu les meilleurs effets '. M. STARK.'Une
malade
atteinte de folie systématique hallucina- toire
si profitable qu'on le pourrait prétendre à priori. Il y a chez ces
malades
, association de troubles intellectuels, sensoriel
artientr è.nl'itrrLécillilé,moyey,e et 'léâèi·e ! trl'els`ce5wdow 1
malades
" ,e¡ u articulent, bien,,mais,.qui 'n'a'rrivent
, ou bien on essaie le plus vite possible de s'en' débarrasser. Ces
malades
ne conviennent pas aux asiles ordinaires d'épil
lcnt<lnécessaires, l'établissement en étant responsable; ,2° les
malades
à psychoses aiguës passagères, à traiter'dans u
l,les Itat;,) t : \'<;1gilai ! J' sont" rl's médiocres; quand le
malade
a grandi, il peut, devenir très dan- gereux. L'
enferme un exemple d'ictus paralytique en queslion'(Obs. I.) : « Le
malade
/écrit l'au= leur,- tomba à la renverse pour se
donnée (Berl. Klin. Wochezsc/z· ? I88r); or, il n'a pas observé son
malade
pendant un assez grand nombre d'années, sans qu
lle fait donc incontestablement partie de la caractéristique'de ces
malades
. - ' ' 1 ,1 "t M. Iimx. Maints épileptiques ne
alles.lde ces) accès* Du reste je n'ai probablement pas assez vu'de
malades
; la cam-; munication précédente n'a trait, qu'à
artiers' centraux'fermés et la métairie annexe, on l'ouvrira à''400
malades
. A mesure due les bâtiments distincts séparési,
me 'dans le1' cas d'intëa'vei ? I tion n fin d'interdiction ; si le
malade
en question n'a pas encore été'interdit,1' I on
, à l'appui de ; ( cette demande un certificat motive du médecin du
malade
; on appellera concurremment deux spécialistes;
'le-demande, on adjoindra un'curateur spécialement désigné quand le
malade
né sera pas encore interdit; 4°'Reproduction in
' sciéiïcej'on ne saurait formuler dérègle, sous peine de nuire aux
malades
; une telle crainte n'existe pas lorsqu'il s'agi
'ôvariotomi. A la suite de l'opération, la psychose s'aggrava et la
malade
demeura folle d'une façon permanente. Il rappelle
volulÎon clinique paraît 'four- nir une réponse affirmative, car la
malade
étant calme n'avait pu se heurter, et l'oeil dr
er, médecin instruit et philanthrope, s'est appliqué à défendre les
malades
qui, sous les noms de sorciers, d'ensorcelés, e
s qu'il vient d'ôter aux aliénés élevés désormais « à la dignité de
malades
». Une jeune fille est à ses pieds elle lève vers
fortunés que l'on ne croyait pas alors pouvoir considérer comme des
malades
. Elle honore l'homme érudit qui, pour réaliser
de coup d'oeil sur le passé, de voir ce qu'étaient nos malheureux
malades
avant Pinel, ce qu'il a fait pour eux, et ce qu'i
ient des malfaiteurs que « l'on tirait de la prison. Les malheureux
malades
étaient chargés « de chaînes et garrottés comme
énées, toutes les mi- sères sociales de l'époque, les infirme ? les
malades
, les prostituées. VARIA. 279 9 « Quel phénomè
mpérée par la bonté. Plus de fers, plus de chaînes. Il laissait aux
malade
? paisibles toute là plénitude de leur liberté.
ant souvent que passagère, etqui devait, plus encore que tout autre
malade
, être un objet d'égards, de soinsliligenls, et
t de la Salpêtrière. Il put accomplir ainsi, dans le traitement des
malades
atteints d'aliénation mentale, la révolution qui
gné du spectacle horrible qui chaque jour s'offrait à ses yeux. Les
malades
, chargés de chaînes, à peine vêtus, croupissaie
l conçut bientôt l'admirable projet d'élever le fou à la dignité de
malade
. Le hasard le servit bien. Il avait sous ses or
jour à la Commune de Paris la permission de briser les fers de ses
malades
. Une vive opposition se manifesta, et Coulhon,
écisive c : L émi- « nomment secourable sur une classe nombreuse de
malades
et « de déshérités, et qu'à ce titre, il est co
qui lui sont confiés, s'impose chaque année en faveur de nos chers
malades
. Il est animé des sentiments les plus philanthrop
e s'être faite ainsi la sauvegarde des intérêts des misérables, des
malades
el. des infirmes. L'his- toire n'oubliera pas l
ouvaient enfin réhabilités et définitivement élevés à la dignité de
malades
. - - «Tout l'honneur de cette grande réforme re
que peu rationnel. Après un ou deux mois d'un tel régime, que de
malades
tombaient dans le plus complet état de stupeur, p
ment préalable de l'Hôtel-Dieu et demanda le transport immédiat des
malades
dans les hospices d'aliénés pour y recevoir des
organisation nouvelle. « De telles améliorations, en profilant aux
malades
, servaient aussi la science. L'observation de l
eura dans cet hospice, sans cesse occupé d'améliorer le sort de ses
malades
; il y mourut, le 25 octobre 1826, âgé de plus d
48-50 médecins. Canton DE GENÈVE. Les Yerzets. Asile de l'État (130
malades
), directeur et médecin en chef, professeur Dr O
ur Dr OLIVET. Canton de VAUD. - I Bois deCéry. Asile de l'État (350
malades
), directeur et médecin en chef, Dr CIIaLLAND ;
. Asile privé(30 lits), D''H;ST. 30 Etay. Asile pour les idiots (40
malades
), pas de médecin dans la maison ; visité par le
Canton de EUClt.l1'EL. 1° P1'éf(tI'gie¡'. Asile privé recevant les
malades
de l'État, (130-140 malades). Médecin en chef et
1'éf(tI'gie¡'. Asile privé recevant les malades de l'État, (130-140
malades
). Médecin en chef et directeur, Dr BUIiHIIAIIDT
division. Canton DE Fribourg. j)fa)'<6HS. Asile de l'État, (140
malades
.) Médecin-directeur, Dr REPONDS. Canton DE BE
RIA. Canton D'ARGOVIE. - Kcenicgsfelden. Asile de l'Etat (380-400
malades
). Directeur et médecin en chef, Dr SCH,1UFELHUEL
vision des aliénés l'ait .partie de l'asile destiné aux vieillards,
malades
ordinaires incurables, aliénés incurables, épil
its. En outre, dans la ville, il existe deux petits asiles pour des
malades
incurables tranquilles. Les médecins font en mê
X... ? Ces deux places changent souvent; 2°, liteinau. VARIA. 295
Malades
incurables (600 lils). Médecin-directeur, Dr 11AE
canton, il existe en outre deux asiles où l'on prétend guérir les
malades
par les prières ! ! Il y a constamment' dans ces
rières ! ! Il y a constamment' dans ces deux asiles une centaine de
malades
, avec un mouvement très considérable (100 au pl
f. Il est bon de connaître ces deux maisons pour n'y pas envoyer de
malades
. Elles sont souvent citées comme asiles suisses
N, GLARIS, SCHWYTZ, URI, UNTHRWALD-LE- Haut, n'ont aucun asile. Les
malades
sont placés dans les mai- sons communales de pa
installations intérieures. Dans l'asile,-des- tiné seulement à 300
malades
, on a, jusqu'au 1er- avril 1884, ajouté des dor
re des places à 450. Au ,\er juill,et 1884, ou pouvait recevoir 462
malades
. On a installé des hangars dans les cours des qua
tecturales d'une autre maison. L'asile même entretient 460 à 470
malades
dont plus de 100 appartiennent aux classes de pen
nsionnat de première et deuxième classes pour faire de la place aux
malades
de qua- trième classe. La population en a été f
mes contient 25 lits de libres. Dur en. Destiné, à l'origine, à 300
malades
, il ne disposait dans les deux quartiers d'isol
sition d'hygiène de Berlin 1. L'établisse- ment peut entretenir 500
malades
. Ces chambres d'isolement avec leur chauffage à
er- munde, quoique nouveau, est déjà encombré. Construit pour 240
malades
, il en héberge 400; il y a peu de temps, il en co
440. Et cependant l'asileprivé de Bergquell,près Stettin, reçoit 85
malades
de la province. Ueckermunde a été doté de pavillo
de 1878 et 1879 est transformé et augmenté. On peut y recevoir 540
malades
, c'est-à-dire le quart des aliénés à traiter. L
e. Isolement rare. On a'établi deux ateliers et une métairie. Des
malades
travaillent constamment dans les bureaux de l'asi
ieur dans la cellule qu'à l'aide d'une lumière arti- ficielle ; les
malades
au contraire reçoivent un jour d'une nuance dou
occupées à la cuisine et à la cave ; il ressemble aux édifices des
malades
de la colonie. Les ateliers ont été trans- port
nstein. A l'origine, il devait s'ouvrir, le 1er octobre 1885, à 200
malades
; mais à cette époque, il ne pourra recevoir que
asile nouvellement construit. Il reçut 91 aliénés de Schwetz et des
malades
empruntés aux hôpitaux d'indigents et aux famil
s, destinée à 25 hommes. La nouvelle buanderie où habitent quelques
malades
femmes.(4 à : 6) s'agence actuellement. Les dép
sion à titre provisoire per- met l'entrée d'un plus grand nombre de
malades
récemment atteints. - Province de SCHLESVIG-1
et des gardiennes éprouvés, et ont permis de former un capital pour
malades
congédiés. Alsace-Lorraine, état immédiat de l'
étage, est la salle des fêtes. L'asile peut recevoir maintenant 450
malades
. L'asile de Frarzcfort sur le Mein encombré, at
sile un instituteur et une institutrice qui serviraient le jour aux
malades
, le soir aux infirmiers et aux infirmières; sur l
puis une faiblesse dans les extrémités inférieures, de sorte que la
malade
dut garder le lit. Après deux semaines les doul
tschoff. L'examen, fait en novembre 1881, montra ce qui suit : La
malade
était de taille moyenne, d'une constitution norma
e de la sensibilité, l'examen n'a pas montré de changement, mais la
malade
se plaint de dou- leurs sourdes dans les partie
es qualités normales; constipation. Dès le mois de février 1882, la
malade
commence à s'aperce- voir qu'en se réveillant,
il apparut de la diarrhée, des escharres et le 28 février 1883, la
malade
mourut. Nous n'avons pas pu obtenir le protocol
OELLE ÉPINIÈRE. 309 pagné d'un état fiévreux, d'après le dire de la
malade
, mais, quand on se rappelle que 0... appartenai
troubles des mouvements comme nous le voyons justement chez notre
malade
. L'examen microscopique1 de la moelle épinière,
iel sur la marche de la sclé- rose dans la moelle épinière de notre
malade
pourrait conduire à la conclusion que nous avon
faiblesse et un engourdissement dans la jambe droite. Bientôt le
malade
sentit ces symptômes aussi dans la jambe gauche
olonne dorsale on remarqua un état maladif à la région lombaire. Le
malade
mourut de la thrombose 1 Idiopalhic latéral scl
M. Morgan n'a rappelé une paralysie spastique, excepté l'allure du
malade
, dont l'origine paraît ici très étrange, puisqu
du malade, dont l'origine paraît ici très étrange, puisque chez le
malade
les symptômes dans l'appareil neuro-musculaire
ues mots sur le Innail de JubiniMii, j'ai appris qu'à l'autopsie du
malade
, on trouva la leptoméningite au-dessus des lobes
pproche d'une allumette. Ne dirait-on pas qu'ils sont l'oeuvre d'un
malade
, pris d'un besoin subit de voir des flammes et
. En ce qui le concernait, d'après son récit, il n'avait jamais été
malade
; vers l'âge de douze ans, il avait seulement e
ne cousine germaine aliénée est morte à l'asile; le père de cette
malade
buvait, c'est encore vrai, mais je n'ai pu dava
en racontant que, se trouvant seule un jour à l'infirmerie avec une
malade
âgée et infirme, elle avait éprouvé une grande
de profession. Elle assure n'avoir eu qu'une enfant (la mère de nos
malades
), et n'avoir pas connu d'autre homme que le pèr
- Syphilis : roséole, plaques muqueuses anales, adénites. - Etat du
malade
en 4884. Horni... (Conslant-dean-Emuanuel) est
e. Tumeur du foie. - B)'onc/tOpKeMnM ? e. Rubéole. - Description du
malade
. - Etat des organes génitaux. Etat intellectuel
n'y a pas d'ictère ni de vomissements; les selles sont normales. Le
malade
sort le 1 août sans que la température ait dépa
est toujours le même. 12 mars. La stomatite est très améliorée ; le
malade
mange et parle facilement; il ne crache presque
7 juillet), il travaille assez bien jusqu'au 29 décembre. est alors
malade
de nouveau, et lors- qu'il redescend de l'infir
atismaux; caractère doux. [Père : soixante-sept ans, n'a jamais été
malade
; aucun accident .nerveux ; quelques excès de bo
uses. Une cousine paternelle au troisième degré de la mère de notre
malade
a eu un garçon idiot, mort à huit ans. 1 Gui...
DES FAMILLES D'IDIOTS. 369 Consanguinité : le père et la mère du
malade
sont cousins au cinquième ou sixième degré. Leu
s ans (Eugène-Georges), idiot et épi- leptique. Ces deux derniers
malades
ont été placés à Bicétre; mais avant de relater
sile de Maréville, de nombreux renseignements sur ces deux premiers
malades
: nous n'indiquerons ici que les traits princip
service de M. llot.au). Les différents certificats concernant cette
malade
constatent qu'elle était atteinte d'idiotie con
estion du cerveau ( ? ) : il a été pendant soixante-cinq jours très
malade
, a déliré pendant deux jours, pas de paralysie ni
n application. Nous voyons, en effet, le grand-père paternel de ces
malades
qui était alcoolique donner naissance à un fils
à un délire mélancolique bien caractérisé. Quoique le père de nos
malades
ait été sain de corps et d'esprit, il n'en est pa
tes imaginaires ou mieux par imagination, on peut souvent guérir le
malade
en agissant sur son moral, en se rendant maître
tat de veille et sans qu'il ait été besoin souvent de soumettre les
malades
au som- meil somnambulique, comme l'ont montré
son intelligence, bien peu ont pensé à appliquer au traitement des
malades
de cette catégorie présentant des troubles vésa
ersécution, hypo- chondriaques, d'empoisonnement, de suicide que la
malade
rat- tache d'elle-même aux troubles de la sensi
période des attitudes passion- nelles manque souvent, cependant la
malade
prend parfois l'at- titude du crucifiement. Ce
ds se multipliant à l'infini, corbillards, guillotines, etc...), la
malade
cause alors des scènes de sa vie antérieure, à
oeurs ». Après l'altaque, elle se rappelle simplement qu'elle a été
malade
et attribue cela au poison qui était dans ses a
3. Une attaque convulsive. 9. Une attaque convulsive. 18. - La
malade
est toujours en proie à un véritable accès mani
ôt abandonné à cause 382 RECUEIL DE FAITS. 1 de l'agitation de la
malade
quien rendait l'application impossible. C'est a
l'observation, comment nous avons pu ainsi modifier l'état de notre
malade
. Comme nous nous sommes toujours servi des même
assuré aussi bien de l'état hypno- tique que de la bonne foi de la
malade
par les réactions neuro- musculaires bien connu
périeur, soit la fixation par le regard, soit les passes ; et si la
malade
était trop agitée ou refusait de se laisser end
sistance à vaincre pour les mettre dans différentes positions. - La
malade
étant revenue en léthargie par l'occlusion des
utres, pour les quelles il faut s'en rapporter à la bonne foi de la
malade
, telles ,que les hallucina- tions des divers se
THÉRAPEUTIQUE SUGGESTIVE. 383 duré plus d'un quart d'heure, que la
malade
, une fois réveillée, n'a gardé aucun souvenir d
que expérience que ce qui a rapport directement au traitement de la
malade
. D'un autre côté la plupart de ces séances étan
ère séance (18 août) et malgré l'état d'agitation très grande de la
malade
, le sommeil arrive en trois minutes par la fixa
toute suggestion, nous agissons par persuasion, et attendons que la
malade
soit bien convaincue de nos paroles. Elle est r
résolution musculaire. Cet état dure deux heures et demie, et la
malade
réveillée n'a aucune conscience de cette période.
e; en l'examinant, notre main touche par hasard le vertex, alors la
malade
essaye d'ouvrir les yeux. A ce moment, appariti
es qui disparaissent par la friction des muscles antagonistes. La
malade
est réveillée par le souffle sur les yeux : aucun
revenus; hallucinations à gauche seulement. 21. Nous hypnotisons la
malade
et lui suggérons qu'elle ne souffre plus dans l
s persistent au réveil, durent toute la journée pendant laquelle la
malade
est très calme, fait de la musique. Elle se dit e
dans l'attaque précé- dente, je frictionne légèrement le vertex, la
malade
se remue, essaye d'ouvrir les yeux, je fais dis
ion, j'essaye de l'empêcher par des sugges- tions. J'endors donc la
malade
et après avoir renouvelé les sugges- tions anci
ues. Pendant toute une période qui dure jusqu'au 15 septembre, la
malade
est très excitée, violente, dangereuse même et le
eu veut et dont je supprime l'existence soit pour un des sens de la
malade
(ouïe ou vue), soit pour tous à la fois. Le moyen
e), soit pour tous à la fois. Le moyen me réussit pleinement, et la
malade
une fois plus calme, je fais dis- paraître la s
pas se contenter , d'une simple affirmation, mais faire assister la
malade
elle-même pendant le sommeil à la présence de s
ce nous re- nouvelions nos suggestions antérieures : d'ailleurs, la
malade
devenant suggestible ci l'état de veille, nous
aisonnablement. 2 octobre. Depuis dix jours que nous n'avions vu la
malade
, il s'est déclaré un accès de terreur panophohi
e peur, fuite; il est presqu'impossible d'obtenir l'attention de la
malade
; les bains, les soporifiques et antispas- modi
nt l'attaque, sentant sa boule remonter, elle disait : « Je suis si
malade
, que je ferais mieux de me tuer. » 5. Les hal
2. Réapparition du clou hystérique, mais sans délire consécutif. La
malade
reste calme, s'occupe, ne fait que des erreurs
lus que ses erreurs de personnalité et de mémoire. Hier soir, une
malade
ayant eu à côté d'elle une attaque d'épilep- si
té de la langue. Le tremblement persiste pendant le sommeil. , La
malade
s'affecte beaucoup de son état et est convaincue
13. Le tremblement persiste, mais en s'attenuant : cepen- dant la
malade
manifeste des idées d'empoisonnement. 20. - Le
nt diminue la marche est possible. Pen- dant toute cette période la
malade
n'a cessé de demander si on était bien sûr qu'e
ychomotrice (Féré), résultant d'une autosuggestion de la part de la
malade
effrayée des convulsions épileptiques de sa com
t aux suggestions ensom- nambulisme. A la suite de celle séance, la
malade
est méconnais- sable el c'est à ce jour qu'on p
à nos questions qu'elle s'est aperçue de ses erreurs, qu'elle a été
malade
. 6 mai. - Quelques vertiges, sensation de velou
es, sensation de velours sous les pieds. - -Traitement tonique : la
malade
, depuis deux mois, suit un traite- 3 ! H RECUEI
e d'être bien guérie, car elle veut tout faire pour ne pas retomber
malade
. Juin. Cet état persiste : aucun trouble somati
se de l'idée ou tout au moins à ce qui est regardé comme tel par la
malade
, qu'à l'idée elle- même. L'eflet qu'elles peuve
lles peuvent produire dans ce dernier cas sera bien moindre; car la
malade
se trouvera entre deux forces contraires, la su
lucination qui les provoquait, et qui était la cause à laquelle la
malade
les rattachait d'elle-même, nous a été connue. Qu
-elle ? Nous n'osons l'espérer étant donnés les antécédents de la
malade
, mais aucun procédé thérapeutique n'a jamais pu q
té- rieur et d'ailleurs rien n'empêche maintenant de soumettre la
malade
à tel traitement qu'on voudra, usité en pareil ca
. Loin de nous cette pensée; nous ne nous adresserons qu'à certains
malades
, des hystériques surtout presque tous plus ou m
reil traitement qu'après avoir bien fait l'analyse psychologique du
malade
et s'être assuré autant que possible du mode d'
era, comme nous l'avons fait nous- même, qu'autant que l'état de la
malade
semblera l'exiger, et que les suggestions à l'é
iné et rejeté comme moyen expérimental chez les sujets sains ou peu
malades
. Mais chez des malades aussi atteints que la nô
en expérimental chez les sujets sains ou peu malades. Mais chez des
malades
aussi atteints que la nôtre, on ne peut guère c
l. On nous objectera peut-être les attaques de léthargie de notre
malade
; mais il suffit de faire remarquer qu'elles exis-
t ici sur les faits que nous avons personnellement relevés chez nos
malades
et qui forment d'ailleurs un tableau varié des
ux troubles névropathiques, dits sine ? nate2,i*a, relevés chez les
malades
, au moins établir une transition entre les manife
irectes. Les troubles de cet ordre que nous avons observés chez nos
malades
sont des plus variés ; nous les diviserons en t
té est moins fréquente (OBs. XXXVI, XXXVII, XXXIX). Chez une de nos
malades
(OBS. LV), la surdité était limitée il l'oreill
ns d'autres cas, c'est la sensibilité tactile qui est atteinte. Les
malades
de nos Observations ne sentaient qu'imparfaite-
qu'elle tenait, elle le laissait presque toujours tomber. Chez ces
malades
, la sensi- bilité était très émoussée, aux memb
ée chez nos ma- lades sous les formes les plus diverses. Tantôt les
malades
accusent une sensation de pesanteur au niveau d
C'est le plus souvent à gauche qu'elle s'est manifestée chez les
malades
que nous avons observées. Nous n'avons constaté
e, symétrique, indiquée par Worms et Drasche. Chez cette dernière
malade
, la sciatique reparut à plusieurs reprises et c
ment chez le même sujet. Il n'est pas rare d'observer chez la même
malade
, à des intervalles plus ou moins rapprochés, de
s, anesthésie ou hyperesthésie. Nous devons dire qu'aucune de nos
malades
ne nous a présenté de phénomènes de ce genre. C
ugmente par la marche et cède à la médication alcaline.. Chez notre
malade
de l'OB- SERVATION XLVII, ce sentiment de faibl
s côtés. Il n'est pas 'rare d'observer aux stations thermales des
malades
qui, à leur arrivée, ne pouvaient se tenir sur le
uellement impossible de se prononcer sur cette question. Quelques
malades
se plaignent de crampes limitées au membre supé
de la mort passée à l'état d'idée fixe (OBs. X, LVII). Une de nos
malades
(Cas. LI) ne pouvait rester seule sans éprouver u
ent atteintes de délire de persécution avec hallucinations. Chez la
malade
de notre Observation XLIII, il se manifesta à p
anifesta à plusieurs reprises avec des retours de lucidité; chez la
malade
de- notre Observation LXXVIII, il précéda de tr
e Observation LXXVIII, il précéda de très peu l'issue fatale, et la
malade
mourut délirante. Bien qu'on puisse tou- jours,
n'y avait ici aucun autre symptôme d'alcoolisme. Un rien agite ces
malades
, la moindre émotion les boule- verse. Elles ne
IV, CLIII, LV, LVII, LXXIX). Il est tan- tôt objectif comme chez le
malade
de notre Observation XLIV, et tantôt à la fois
et subjectif. Il peut, dans certains cas, entraîner la chute de la
malade
(OBS. LV); il ne s'ac- compagne qu'exceptionnel
qu'on puisse lui attribuer les acci- dents vertigineux, et chez des
malades
qui bien souvent ne présentent pas de troubles
qui s'accompagna de céphalalgie. Cette aphasie se déclara chez une
malade
âgée de quarante-huit ans (OBS. LXIX) assez for
étique. Ce qui nous porte à émettre ce doute, c'est que, chez cette
malade
, survint une hémorrhagie rétinienne, et que, d'
re disparaître. C'est d'autres fois la somnolence qui fatigue z les
malades
comme dans nos Observations XI, XLII, LXXII. Ce
e le jour. Elle devient alors une cause d'insomnie, comme chez la
malade
de notre Observation XI. Il existe assez fréquem-
est souvent modifié ; c'est de la tristesse qu'on remarque chez les
malades
, de l'irritation (OBS. XIX, XX), une sensibilit
taires nerveux qu'on relève habituellement chez des diabétiques. La
malade
de notre Observation XVII avait eu un frère épi
et l'on avait été obligé de la mettre dans une maison de santé. La
malade
de notre Observation LXXVIII avait un frère ali
t de Libert un cas de diabète symptomatique de lésion cérébrale; la
malade
, en effet, âgée de cinquante et un ans, avait e
jours fort graves, peuvent ne pas mettre immédiatement la vie de la
malade
en danger. Elles peuvent s'amender graduellemen
émorrhagie cérébrale (OBs. XVIII, LX111). Chez la première de nos
malades
atteinte de ramollissement on ne constatait enc
bras gauche, puis de la jambe du même côté. Chez notre troisième
malade
, un an environ avant la mort, 406 " 1 v REVUE C
ux qui, au bout de vingt-quatre heures, se termina par la mort. Ces
malades
, bien que n'étant, déjà plus jeunes, n'avaient
, ils se pro- duisirent dans les conditions suivantes. L'une de nos
malades
(Cas. XVIII) était diabétique depuis trois à qu
gauche du corps. La paralysie se dissipa assez rapidement, et la
malade
, tout en restant diabétique, put vivre encore hui
un érysipèle qui l'emporta en quelques jours. Chez notre deuxième
malade
(OBS. LXIII), une première attaque fut suivie d
fréquence de l'amblyobie, comparée à celle de la cataracte chez nos
malades
, nous engage à étudier de préfé- rence ces trou
phrite parenchymateuse, des furon- cles, l'eczéma vulvaire. . Nos
malades
nous ont bien plus souvent présenté de l'am- bl
eur perforation. ' Rien pendant la vie n'avait décélé chez les deux
malades
précédents l'existence d'une altération valvula
eur s'étant assuré par de nombreuses recherches faites sur d'autres
malades
que ces perforations n'étaient le fait ni d'une
ible. Mort après deux jours de coma. On obtient alors de la mère du
malade
les renseignements sui- vants : le malade était
tient alors de la mère du malade les renseignements sui- vants : le
malade
était l'aîné et le seul survivant .des huit en-
n le septième, qui avait atteint l'âge de trente ans sans avoir été
malade
412 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. est mort su
tions, la syphilis ne peut guère être mise en doute chez le père du
malade
en question. L'autopsie complète n'a pas pu êtr
ue du nombre qu'au point de vue de l'état somatique et mental des
malades
admis), pour qu'une comparaison puisse être utile
es filles. Durée des accès : huit à quatorze jours. Cons- cience du
malade
, qui rattache ces anomalies morbides à une viol
t valeur des facteurs étiologiques les plus importants. Sur mille
malades
hommes, dix-sept sont paralytiques généraux, et
que chez dix-neuf individus (anamnestiques); or, chez douze de ces
malades
, il s'écoula cinq à vingt ans entre l'infection
litique; pas de particularités spéciales quant à la marche; un seul
malade
était porteur de lésions spécifiques; l'immense
rable, si, après avoir été ali- menté une fois artificiellement, le
malade
consent à se nourrir spontanément; 4 cc. Défavo
able, si la santé REVUE de pathologie mentale. 421 et le poids du
malade
ne se modifient que d'une façon peu sen- sible.
e modifient que d'une façon peu sen- sible. 5 a. Défavorable, si le
malade
maigrit en dépit de l'ali- mentation quotidienn
aussi, du m'oins au point de vue de la guérison mentale, lorsque le
malade
engraisse trop sous l'influence de l'alimenta-
- tion, car alors il aboutit à la démence; 6. Favorable, quand le
malade
a le désir de guérir; 6 a. Défavorable, lorsque l
ue de la nourriture que l'on introduit de force dans l'estomac d'un
malade
dépend beaucoup plus de l'état même du malade q
e dans l'estomac d'un malade dépend beaucoup plus de l'état même du
malade
que du mode d'administration ou de la nature de
ces quatre cas intéressants. Dans le premier cas, il s'agit d'un
malade
qui, après avoir présenté les symptômes de la p
nce de lésions intestinales qui furent constatées après la mort; le
malade
mourut d'une méningite tuberculeusesiégeant, co
e faire chez les adultes non aliénés; c'est ainsi que chez ces deux
malades
la durée de la maladie a été exceptionnellement
'eux, on n'a constaté aucun ralentissement du pouls. Le troisième
malade
était atteint de phthisie chronique avec cavern
séreux louche et les tissus voisins étaient très ramollis. Chez ce
malade
, les symptômes cérébraux à la lin de la vie éta
due à un relâchement musculaire gé- néral et à l'état aslhéuique du
malade
. Enfin les centres corti- caux auxquels on ratt
'au voisinage du pan- créas, dans les ganglions abdominaux. Chez ce
malade
, les symptômes cérébraux avaient été de courte
s, graduation de la technique). En fin décompte, sur les vingt-sept
malades
, il y a eu six amé- liorations, une aggravation
ants que ce soit, des nerfs du bras, ne produit, chez aucune de ces
malades
, aucun changement; chaque courant agit donc spé
e négative rétrécit le champ visuel. Par conséquent, étant donné un
malade
, examinez son champ visuel sous l'influence des
ance. Ceci est souvent difficile à obtenir dans les confidences des
malades
ou de leurs familles. Les traités de l'im- puis
re indépendante des autres formes mentales. Il va sans dire que les
malades
atteints de folie dite héréditaire, expression
pre- mière vue si disparates et si éloignés les uns des autres. Le
malade
de NI. Blanche, atteint d'anomalie sexuelle, ét
ut ce que nous venons de dire se rapporte avec autant de vérité aux
malades
atteints de débilité mentale et aux dégénérés l
contre l'autre ; d'autres fois encore, c'est la marche en avant, la
malade
pénètre sans but, mais le sachant, dans une cha
sans utilité, sans objet, s'effectuent en dehors de la volonté; la
malade
les constate tout en restant impuissante à les
se sont des phénomènes d'arrêt qui se produisent : étant debout la
malade
ne peut plus s'asseoir; assise, elle ne peut pl
centres perceptifs s'échappent des images tonales, des mots que la
malade
ne peut pas retenir, projette au dehors, étonnée
de faits divers sur des enterrements de gens vivants, récit que la
malade
expose dans ses moindres détails, raconte malgr
s troubles psychiques et la perver- sion sexuelle que présentait la
malade
que nous avons examinée ensemble. Cette observa
de l'observatiun à la page 212. M. Bourru, .qui a pu suivre ce même
malade
à l'hôpital de Rochetorl, apporte à la Société
1876, à la colonie pénitentiaire de Saint-Urbain. 11 n'a jamais été
malade
; sa voix, son attitude, sa physionomie sont celle
esthésie sensitivo-senso1'ielle à droite. - État ordinaire de notre
malade
depuis le 28 mars 885. V... est incomplètement
ient par l'application d'un aimant sur l'avant-bras droit. Ici le
malade
se croit transporté à Saint-Georges (asile de B
r, chez un pro- priétaire de vignobles aux environs de Mâcon. Tombé
malade
à plusieurs reprises/il a été soigné à l'hôpita
grandes salutations rhyth- miques. Comme dans l'état précédent, le
malade
est débarrassé de tous les troubles du mouvemen
osés à l'hypnose (prédisposition nerveuse individuelle). Sur quinze
malades
, sept présentaient de la récep- tivité a entrer
tre point : il est exact, comme l'a montré Braid, que chez certains
malades
, l'hypnotisme fait passagèrement dispa- railre
disparaissant complètement. M. FINKELNBUIIG. Je n'ai pas chez trois
malades
osé répéter les expériences, parce qu'un jeune
ne lui a pas fourni de résultats chez les individus sains. Chez les
malades
, on produit ainsi des anesthésies, mais on ne f
. Cette endémie a duré du mois d'août au mois de novembre 1883; 4+4
malades
ou gardiens ont été atteints, quelques malades
e novembre 1883; 4+4 malades ou gardiens ont été atteints, quelques
malades
et gardiens congédiés ont, au bout de quelque t
Reste à examiner l'en- combrement d'un établissement fait pour 200
malades
et en hébergeant plus de 400; cette cause est p
forcée, sans les remplacer par notre système, mais ce stimulant les
malades
à manger par persuasion, présentation de mets e
. Total vingt- deux jours de traitement continu; guérison. Tous les
malades
soumis aux lavements ont résisté, ont refusé d'
de oeso- phagienne. Cette introduction s'effectua chez trois de ces
malades
sans trop de résistance; le dernier se débattit
nait en embonpoint. La quatrième observation est représentée par un
malade
qui, depuis trois ans, est, trois jours excepté
antcette période d'hébétude, pen- dant ces trois jours consignés ]e
malade
calme dans son Jit s'alimen ta de lui-même; dès
'enregistrer cinq cas de mort, survenue dans tous les cas, chez des
malades
ne se pliant pas à l'administration des lavements
ur certains cas morbides des plus graves, de con- server la vie des
malades
, grâce à l'alimentation à la sonde, apportent u
eptions extrêmes, car, si la théorie était vraie, aucun de nos cinq
malades
n'eût dû mourir. En résumé, trois pratiques son
de oesophagienne, employée elle-même sans violence, que lorsque les
malades
se débattent contre les lavements, ou quand on
e issue fatale; 3° sonde oeso- phagienne toujours. En présence d'un
malade
, le médecin a à décider : 4° s'il doit demeurer
met d'espérer, en attendant mieux, la conserva- tion de la vie. Les
malades
qui succombent malgré l'alimentation à la soude
iéné, la forme de la psychopathie et de l'adapta- tion à tel ou tel
malade
de telle ou telle méthode. 1 Voy. Archives de N
observations publiées par M. Magnan, observations relatives à des
malades
qui, par exemple, en tendent des choses gaies par
it personnels; dans un cas, on les a cherchés sans les trouver; une
malade
avait été placée; un autre avait montré des biz
ns, 101. Réactions électro-magnétiques des nerfs et des muscles
malades
, par Eulcubur, 90. Sciatique (altérations de
s stigmates hys- tériques. A mesure que l'on a étudié davantage ces
malades
, on a remarqué de plus en plus l'importance de
ance de certains symp- tômes qui semblaient se dissimuler, dont les
malades
ne se plaignaient pas, et qui cependant persist
idents et de les rattacher égale- ment à des idées fixes.' Certains
malades
semblent, en effet, avoir une pensée plus ou mo
accident par idée fixe, ici nous ne voyons rien dans l'histoire des
malades
qui ait pu leur mettre en tête la pensée de ne
isuel rétréci. 2° Les acci- dents par idée fixe sont connus par les
malades
, les stigmates sont tellement indifférents au m
onnus par les malades, les stigmates sont tellement indifférents au
malade
que le plus souvent ils sont ignorés. 3° Il est
'accident détermine la nature du symp- tôme, en d'autres termes, le
malade
réalise son symptôme comme il le pense. Au cont
ires, de véritables augmentations des sens ou des mouvements, les
malades
hyperesthésiques sentent en réalité fort mal, et
ter aux obstacles comme devraient faire de vrais anesthésiques, des
malades
ayant véri- tablement le champ visuel réduit à
ion perpétuelle que l'on constate facilement chez la plupart de ces
malades
. L'attention est lente à se fixer, pénible, s'a
Ces caractères se retrouvent plus ou moins semblables chez d'autres
malades
, cela est évident, mais ce n'est pas une raison
ire qui demande continuelle- ment un certain effort d'attention. Le
malade
distingue mal les faits qui se passent autour d
science un nombre immense de faits. L'individu endormi qui rêve, le
malade
pendant une crise d'extase, n'ont au contraire
mêmes remarques peuvent s'ap- pliquer aux impulsions subites de ces
malades
et à leurs chan- gements brusques ; c'est là si
- tériques, c'est-à-dire pour contenir tous les symptômes que ces
malades
peuvent présenter et ensuite si elles sont assez
ux sont très nombreux chez les hysté- riques et même, chez quelques
malades
, ils sont tout à fait t prédominants. Rappelons
hoquets, toutes sortes de modifications du rythme respiratoire. Ces
malades
m'ont souvent semblé présenter d'une manière ex
la surface cutanée et dans les organes phériphériques. Beaucoup de
malades
ont sur la peau des plaques rouges légèrement s
ment dans les membres qui sont le plus atteint de paralysie... Une
malade
remarquait elle-même qu'elle ne se coupait qu'une
ns pas les nombreux symptômes organiques que l'on constate chez ces
malades
. Comment devons-nous les inter- préter ? Ces fa
, car toutes les ano- rexies ne sont pas semblables, si beaucoup de
malades
refu- sent de manger par idée fixe, d'autres ac
ttaques particulières, c'est-à-dire en réalité à un petit nombre de
malades
; puis il a été appliqué à des enfants, à des ho
malades; puis il a été appliqué à des enfants, à des hommes, à des
malades
sans troubles génitaux et sans attaques, en un
nombre de personnes, on s'est demandé si ces personnes étaient des
malades
et quelle était leur maladie. Pour étudier cett
mot a perdu tout sens précis, il s'applique à l'enfant qui dort, au
malade
qui boit sa potion, aussi bien qu'au sujet éblo
u dédoublement de la conscience. L'étude d'une autre catégorie de
malades
soulève un pro- blème bien plus intéressant et
plus intéressant et beaucoup plus difficile à résoudre. Ce sont ces
malades
fort nombreux sur les frontières de la folie, q
s sous le nom de délire des dégénérés; en Allemagne, on appelle ces
malades
des neurasthéniques délirants ; pour ne point p
tte séparation est- elle restée aussi nette, ces deux catégories de
malades
doivent- elles rester dans les classifications
ables. D'abord il est impossible de nier qu'un très grand nombre de
malades
appartiennent simultanément aux deux classes ;
rtains symptômes qui sont toujours communs aux deux caté- gories de
malades
, ce sont les phénomènes qui dépendent de l'abou
aractère de la description des hystériques, il se retrouve chez ces
malades
au suprême degré, il joue dans tous les acciden
théniques. Même si l'on compare des phénomènes qui, chez ces deux
malades
, sont incontestablement différents, on remarquera
oujours. Il ne serait pas impossible de ranger les symptômes de ces
malades
deux par 1 Nous avons cependant Insisté sur ce
me d'une aura, aux somnambulismes mêmes des périodes bizarres où le
malade
ne se reconnaît plus lui-même, trouve sa person
entre les différentes idées. Les délires , malheureusement pour le
malade
, ne restent pas subconscients, ils envahissent
rouble général de la pensée beaucoup plus considérable. Aussi cette
malade
qui vient se plaindre en gémissant parce qu'ell
que l'hystérique qui vomit. Le sujet lui-même se sent beaucoup plus
malade
et n'a jamais la belle indifférence des hystéri
. Quelquefois, quoique plus rarement, la désagré- gation va chez ce
malade
jusqu'à la formation de person- nalités différe
mais elles ne sont jamais indépendantes comme chez l'hystérique. Le
malade
sent ce développement d'une autre personnalité
, la partie centrale de l'extrémité est toujours un peu indemne, le
malade
peut remuer la hanche et il en l'ait usage pour
ar E.-A. HOMES. (Archiv f. Psychiat., XXIV, 1.) Autopsie du dernier
malade
dont il a été question dans le Neu- rolog. Cent
nt (Berlin. Klin Wochenschrift, 1890, n° 47.) Etude complète de 145
malades
, 118 hommes,27 femmes. En ce qui concerne les l
loration doit être faite avec attention, notamment sur les cerveaux
malades
où l'action de l'aniline est plus rapide, ce qui
sensorielle, qu'arrivera-t-il comme résultat de son altération ? Le
malade
pourra penser, pourra comprendre les mots parlé
nal of Nervous and 3lelztul disease, avril'1893.) Il s'agit d'une
malade
présentant une hérédité bien nette et atteinte
intérêt, suivie de l'autopsie détaillée du SOCIÉTÉS SAVANTES. 59
malade
et accompagnée d'une planche en photogravure : ma
ts. A la suite d'un coup de tonnerre qui éclata non loin de lui, le
malade
, âgé de quarante-cinq ans, a vu se développer c
ence a commencé dès le troisième jour; au bout de deux semaines, le
malade
était complètement guéri. Se basant sur ce cas,
myxcedème, dans le but de permettre de comparer l'état actuel de la
malade
avec celui qui se produira à la suite du traite
le professeur KOJERNIKOF. Sur l'acromégalie, avec présenta- tion du
malade
. Le malade, âgé de trente ans, présente un cas
ur KOJERNIKOF. Sur l'acromégalie, avec présenta- tion du malade. Le
malade
, âgé de trente ans, présente un cas typique de
pathie, affaiblissement de la vue et hemia- nopsia bitemporalis. Le
malade
est un peu voûté et présente une courbure scoli
. LUNTZ. Un cas de la maladie de Friedreich (avec présen- tation du
malade
). Le malade est un garcon de treize ans. Son pè
cas de la maladie de Friedreich (avec présen- tation du malade). Le
malade
est un garcon de treize ans. Son père est bien
ns de la scarlatine. Les troubles de la marche ont commencé chez le
malade
dès l'âge de deux ans, à la suite de la rougeol
ur lss malheureux, 1865 ; -Ecole de la Salpétrière pour les enfants
malades
, infirmes et arriérées de la 5° division. Distr
si méritante de médecin de campagne. Mais les soins à donner à ses
malades
n'étaient pas pour lui une tâche suffisante. Le
aste clientèle et son heureuse pratique justifiait la confiance des
malades
. Mais, si absorbants qu'ils fussent, les soins de
és, et chacune des salles ne devrait pas contenir plus de cinquante
malades
; sinon, à la vie d'asile, on substitue la vie
ie de caserne; le médecin directeur ne peut plus bien connaître ses
malades
devenus trop nombreux, la surveil- lance devien
moral est à peine possible, et demeure à peu près nul soit pour le
malade
soit pour la science. L'auteur voudrait que l'o
isolés; ces pavillons ne con- tiendraient qu'un nombre restreint de
malades
, une trentaine, par exemple, et en groupant hab
serait pas un asile, le directeur ne serait pas un médecin, et les
malades
recevraient simplement, une fois par jour comme d
taire des heur es de travail; enfin il faudrait multiplier pour les
malades
les amusements et les distractions. Malgré tous
s ne tardent pas à retomber à la charge de la société. Dépayser ces
malades
, leur assurer du tra- vail, c'est leur rendre u
omporte un salon et une chambre à coucher pour chaque groupe de dix
malades
. Elle est chauffée par de l'air venu du dehors
re actuelle, pour penser que les asiles d'aliénés sont encombrés de
malades
que l'on pourrait avec avantage secourir, surve
exemple dans une sorte de colonie organisée à cet effet. Parmi les
malades
de cette catégorie on peut ranger en première l
a doit uniquement à sa maladie ; dès qu'il se trouvera au milieu de
malades
semblables à lui il reprendra ses avantages et
ait quatre au début, il y en a plus de onze cents aujourd'hui : les
malades
sont divisés par petits 86 asiles d'aliénés.
d'industries diverses; il y a même un orchestre, recruté parmi les
malades
, et un musée créé, entretenu et enrichi par eux
in du même service. En résumé cette colonie est un hôpital pour les
malades
, un asile pour les déments, une école pour les
ouvriers, et les pensionnaires d'une classe plus élevée ; 3° chaque
malade
, sans exception, rece- vrait les soins du médec
oins du médecin, et il y aurait au moins un médecin pour deux cents
malades
; 4° il y aurait une maison d'école pour les enf
nt l'année passée avait été de 581, pendant que le nombre total des
malades
dans une partie de l'année élait monté à 658. L
ucation à soigner, pendant qu'on n'avait de logement que pour 3,000
malades
seulement. A cet égard, l'Amérique est plus ava
ier. La nouvelle Association se pro- pose de défendre la liberté du
malade
, aucune loi ne pouvant le contraindre à ne pas
banc. Ou dépêcha près d'elle un médecin, il revint disant que la
malade
ne pourrait comparaître. Force a été de renvoyer
nomènes d'hyperthermie et de contracture généralisée ont emporté le
malade
. Les particularités cliniques et les résultats
rticulier du côté des autres parents. Renseignements personnels. Le
malade
était assez frêle dans son enfance; mais il a j
véritable anthrax dont il porte encore les traces aujourd'hui. Le
malade
fait remonter à trois ans le début des accidents
té générale bonne. Ce qui frappe tout d'abord, lorsqu'on examine le
malade
debout et entièrement nu, c'est une sorte de ra
un trouble de sensibilité. D'ailleurs à l'époque où j'observais mon
malade
, la forme spastique de la syringomyélie était m
s bains sulfureux. Après deux mois de séjour à l'hôpital, l'état du
malade
s'amé- liore ; la marche devient plus facile. M
Mais à la fin du mois d'octo- bre, il survient une aggravation : le
malade
pour marcher est obligé de se cramponner aux mo
EURS NÉVROGLIQUES DE LA MOELLE ÉPINIÈRE. '101 membres inférieurs du
malade
. Les draps relevés, la simple impression de l'a
cussion des muscles détermine une trépidation spinale prolongée. Le
malade
est incapable de se tenir sur ses jambes sans ê
-flexion et la pronation, par suite de la contracture du biceps; le
malade
peut fléchir le bras, mais l'extension complète
ment possible. Légère rétraction de l'extrémité du petit doigt. Le
malade
arrive à mettre son bras sur sa tête, mais avec d
cation est un peu pénible. La vue est toujours normale. Mai. - Le
malade
est pris de douleurs en ceinture très vives; dé
uentes des mollets, bien plus rares égale- ment du côté droit. Le
malade
ressent des fourmillements continuels dans les ja
eu plus difficile; il n'y a pas de troubles de la déglutition. Le
malade
n'a pas d'appétit. - La marche est devenue bien
- La marche est devenue bien plus difficile. - Dès que les pieds du
malade
touchent terre, il se produit une contraction d
ntraction du triceps qui rend la flexion de la jambe impossible. Le
malade
doit tenir les yeux fixés à terre et s'appuyer
droite, l'annulaire s'étend maintenant comme le médius. Quand le
malade
étend l'avant-bras, le mouvement est quelquefois
is cuillerées de liquide. 30 décembre. Soir. T. 40°,5. P. 120. Le
malade
se trouve bien. Un peu moins de contracture des
énéral paraît bon. Soif assez intense. La contracture a diminué, le
malade
trouve qu'il remue mieux ses bras. 1 cr janvier
de quinine 1 gramme en deux fois. L'amélioration est manifeste; le
malade
remue beaucoup mieux les membres. 2 janvier.
anvier. T. 39°, 4 au matin, P. 90. La nuit a é ! é assez agitée. Le
malade
se trouve d'ailleurs bien; on défait le pansement
en bon état, on n'y touche pas. Le soir l'agitation a augmenté. Le
malade
voit continuellement des gens qui veulent l'ass
ction consécutive à l'opération, et l'hyperthermie présentée par le
malade
était de nature pure- ment nerveuse. Il n'y a
c- ters, mais toujours assez légers. Trois ans après le début, le
malade
est déjà depuis longtemps hors d'état de travaill
vue une fois de la façon la plus nette, mais passagèrement, chez un
malade
atteint de tumeur extra-médullaire. La valeur d
rsque la compression vient à cesser. Quoi qu'il en soit, chez mon
malade
, les racines postérieures envoyaient en bien de
placées au voisinage des com- missures de la moelle ; or, chez mon
malade
, ces régions étaient fortement altérées, partic
rester cantonné dans sa moi- tié supérieure ; d'ailleurs, chez les^
malades
atteints de pacha- f. méningite, la distributio
ai fait remarquer la rapidité de l'évolution des symptômes chez mon
malade
et le contraste qui existera cet égard, avec la
lt; ,'\ 1')/ ,1")); 11 ? . r 'l' : Iorq, .r- '0 .1 Observation d'un
malade
atteint de folie pellagreuse. et chez ,~ lequel
de la région postérieure du cou signalée dans les antécédents du
malade
»)¡1'IfjV Hl. '11j'IWl 9`Ir°I « ? lfIEt GLAS. "q
't LlI', . l n..f wc>' 4J..4 J1). Ot't".n , ! fv q 'Il'manque au
malade
en question beaucoup'de verbes; ceux iio- ! ) t
entaires dont 1,' auteur fait suivre l'observation détaillée de son
malade
, pendant le séjour de celui-ci à l'asile, en écla
ré- flexion, laété' amenée à £ p'enseiy< * et ? la' violence du
malade
peut être invoquée à l'appui de cette opinion)'
tti lJy.r ? v' ? [-ni : -q " En,résumé.'l'auteur estime que chez ce
malade
il y a- eu, comme accidentrprimordial;' une· co
pied étaient^ très marquées,, l'excitabilité faradique^ abolie. La
malade
avait un air fin et (soupçonneux* ? vi1 P,TrqH)
leur volume. Tout le téaiteniént,éri,elfét, a consisté à sevrer' la
malade
d alcool,' a ]a nourrir d'une; manière substant
Bernard. < 1 . , ]L'examen microscopique du système nerveux d'un
malade
faisant le sujet d'unei de ses observations amè
vaigum accentué. Pas de douleur; le genou droit est intact. ' Le
malade
présente des symptômes de tabes tels que : ataxie
mmodation. ! La seconde observation appartient au Dr Blomfield. Son
malade
, âgé de quarante-huit ans, avait passé vingt et
et. depuis cette* époque, il remarqua que son genou¡droitLdevenait
malade
, et gonflait. Il fut- traité par,,la suspension
bius, a raison quand il attribue ce symptôme à l'effort que fait le
malade
pour ouvrir l'oeil. ' 1 1 P. le " · XXVI.. CUR
il's'est produit une amé- lioration marquée dans l'état général du
malade
. 11 est naturelle;- . 1 ment trop tôt pour se p
anés de la langue, que 'dans la direction delà déviation lorsque le
malade
, tire la langue, hors de la bouche : - 5° Les s
upières.' Ce tremblement palpébral n'a fait 'défaut que ! chez deux
malade
sur 13 'observations de l'auteur ? '6<1 - ' ?
ie en mouvement, mais.en d'autres parties du corps. Si bien que les
malades
, dans leur impotence absolue, ressemblent à des
sion 'des mouvements, et,' de' temps' à' autre,' à tel point'que la
malade
ne peuf'plus'se -mouvoir.' Troubles intermittents
ison a noté une véritable amélioration.1' ' ' Ilorsley a opéré deux
malades
en'Angleterre.'L'un mourut quel ? qu'es jours a
nfluenza ; il note que là température a' été pe'ii'élevée, chez ces
malades
et insiste'par "suite 'sur'' ce fait quelle "dé
s;' ilsl présentent une.verbigération très pauvre, de. même que les
malades
en' état' de démence secondaire. Deux observation
èles des troubles de l'écriture des aliénés, des sourds-muets, d'un
malade
devenu extrêmement myope (la vue, chez lui, ne pe
1 ? I'fAW ' ¡(1111 Il lep f, '.vtr.y Observation I. Délire fixe, le
malade
se croit Dieu; idées délirantes subordonnées va
ieu' le fils, tandis que dans l'observation 'I, de Dieu le,fils,,Ie
malade
devient Dieu, le.père.. Il,étend,son délirera ses
1....jjj, Lsa.lssW . \1\,\S 91 ? ! Il est en outre à noter'que les(
malades
masquent, dans leurs récrits leurs-hallucinatio
ent n volontiers. sans vouloir, : les- consigner par, écrit. Un des
malades
- -finit par dire : « Au fait je veux,bien lest
nt de sujet, soit quant aux personnes ou'aux choses qui tduchent'de
malade
;1 ? Un délire, premier en 'date, peut donner na
s fâcheux; ajoute-l-il,l qu'un . 'Imédecin' n'ait pas hypnotisé' la
malade
. La suggestion' eût certaine- ' : Lmentréussi ?
tématisées. , t-4 , , ' 0, jfi-' -, «Les idées de négative de cette
malade
portaient à la fois sur la constitution physiqu
int deshallucinations et des illusions auxquelles sont en proie ces
malades
bien que^celles-d'appartiennent en'propre à'l'i
le ton étaient(aussi, ceux des petitsteufauts. Quelques-uns de ces
malades
se croyaient, aussi redevenus de, petits enfants
auparavant, un coup sur la tête. Trois jours après' son entrée, le
malade
refuse de parler. Un an après, son mutisme étai
ant l'écia'mpsie"L'e Dr 'Clarke' eSt ap' pelé un jour auprès* d'une
malade
urémique,' présentant un état maniaque'. Le pouls
a température' élevée, l'albumine abondante'dans l'urine.' Quand la
malade
n'était pas plongée dans lé cornai son' excitatio
a présence d'un bouchon de cérumen, on l'enlève et on en avertit la
malade
; des hallucinations apparaissent alors dans l'o
t à 2 grammes de trional ; c'est tout au plus si avec cette dose le
malade
s'endort le lendemain matin pendant une heure à
ional exercent une action favorable. Seulement, sans exception, les
malades
se plaignent d'un sentiment d'ivresse désagréab
einte hypochondriaque. Courtes rémis- sions permettant le retour du
malade
chez lui. Au début de cette année, SOCIÉTÉS SAV
ité : ce dont on a tout lieu de craindre quand le poids du corps du
malade
aug- mente tandis que l'état mental, qui s'étai
améliorer, comme le dit M. Pelman, c'est le mode d'ad- mission des
malades
de façon à les traiter vite et bien. Les auto-
à faire) ont toujours eu qualité pour se mettre en rapport avec les
malades
et savoir ce qui se passe dans un asile. Quant à
asiles publics ou privés, qui traitaient et hospitalisaient 19,530
malades
, et occu- paient 261 médecins. En 1890, nous co
tion avait eu pour point de départ le récit fait par le frère de la
malade
, de l'habitude de certaines peuplades de se tei
romures, doit-on, avant tout, rechercher le degré de résistance des
malades
; et Seguin donne des conseils minutieux pour ab
s médicaments avec prudence. Le but à atteindre est de maintenir le
malade
dans un état de bromisme imminent, état qui se
lerme avec les progrès de l'âge chez les jeunes gens, et lorsque le
malade
est appelé à se livrer à un exercice fatigant ou
es hystériques accompagnées d'hallucinations, et elle fut tellement
malade
à cette époque qu'on lui administra les dernier
epté que sous une certaine réserve, il est permis de croire que des
malades
dans cette condition peu- vent vivre avec une q
de la paroisse qui l'accompagna immédiatement dans la chambre où la
malade
re- posait. - Quel que puisse être l'état de
t de cette personne au début, il n'est pas douteux que chez de tels
malades
les traits morbides sont plus accentués par « l
vrai, pour s'être introduit subrepticement dans la demeure de cette
malade
et d'y avoir assiégé cette malheureuse jeune fi
plissait avec autant d'honneur pour lui-même que de profit pour ses
malades
. Je parle de ce que je sais personnellement, qu
c'est lui, en effet, qui a expérimenté pour certaines catégories de
malades
, l'usage des pavillons distincts du centre de l
maître Rayer lui confia le soin d'accompagner en Italie, un de ses
malades
, M. B. F., appartenant à une riche famille de f
el amphithéâtre que l'on connaît, mais simplement dans une salle de
malades
évacuée pour la circonstance. Aussi son cours f
en 1866 et nous avions recueilli les observations d'une partie des
malades
qui venaient de passer sous la direction de M.
s années scolaires 1887-1889, véritable chef- d'oeuvre d'examen des
malades
, de séméiologie et de diagnostic ', et les deux
s deux, que M. Charcot ne se préoccupait aucune- ment de guérir ses
malades
. Assertion absurde, car s'il en eût été ainsi,
'hystérie, qui lui a permis de rendre à la santé un grand nombre de
malades
et qui sert généralement de guide aux praticien
t'. La Salpêtrière, en raison de sa population, de la variété des
malades
qu'elle renferme, vieillards, chro- niques, ali
qu'il voulait. Comme on le voyait s'occuper minutieusement de ses
malades
, leur consacrer de longues heures, chacun s'inc
hospice de la Salpêtrière, traitant ou consolant de notre mieux les
malades
, chacun suivant ses attributions spéciales. f
ait encore envers les vieilles femmes, les incurables, envers les
malades
de son service, envers les malades sorties. Que
mmes, les incurables, envers les malades de son service, envers les
malades
sorties. Que de fois nous et ses autres élèves,
bien connues : « Les démoniaques dans l'art et les Difformes et les
malades
dans fart, » dans lesquelles l'art et la scienc
progressive et de quelques autres maladies du système nerveux; Les
malades
dans l'art. - 1890 : Deux bas-reliefs de Nicola
es du matin et à trois heures de l'après-midi. A Ville-Evrard les
malades
prennent leur nourriture à sept, onze et cinq heu
nce sédative a été minu- tieusement contrôlée, car l'état de chaque
malade
, du réveil au coucher, a été relevé heure par h
époque a surtout sévi à la section des agités et, sauf un, tous les
malades
atteints étaient ou venaient d'être médicamenté
reuve récente à Bonneval. D'ailleurs si le fléau nous a enlevé onze
malades
ayant suivi le traitement, il a fauché aussi bi
durant tout le jour une parfaite tranquillité sans . sommeil et le
malade
s'occupe dans le quartier. Suppression pour con
x heures de sieste; trois seules mauvaises journées intercalées; le
malade
s'uti- lise dans le quartier; aucun indice d'ac
ant la seconde de sept à huit heures; toujours pas de sommeil; le
malade
s'occupe dans le quartier. Aucun indice d'accoutu
rocure réguliè rement de huit à dix heures de calme, si bien que le
malade
, jusqu'alors tenu dans sa cellule, reprend la v
ournée. Avec 1 milligramme de duboisine à partir du second jour, le
malade
pendant douze jours a, au contraire, tout au pl
durait pas depuis moins de cent dix-huit jours, pendant lesquels le
malade
avait pris 210 milligrammes de duboisine. Néanm
de la dilatation des. pupilles et de la sécheresse de la gorge. Le
malade
, très autoritaire et très entêté d'habitude, a
e 222 THÉRAPEUTIQUE. précédemment. Cependant, l'amaigrissement du
malade
est tel que nous jugeons prudent de suspendre l
Jamais de vomisse- ments, seulement de la dilatation pupillaire. Le
malade
résistait aux piqûres, disant qu'il ne voulait
ois, après la suppression du remède, la guérison se maintient et le
malade
sort guéri deux mois après. Action physiologique
ué, bien que, durant les quarante-deux jours de la médication, le
malade
n'eût pris que 42 milligrammes de duboisine. Da
ysiologique : sécheresse de la gorge et dilatation des pupilles. Le
malade
se plaignait beaucoup que les piqûres étaient t
au plus. Avec 1 milligramme de duboisine, dès le deuxième jour, le
malade
a régulièrement de dix à douze heures de calme
x jours une moyenne régulière de dix à douze heures de calme, et le
malade
s'est remis au travail; très régulièrement sieste
itement, d'au- tant plus que l'appétit a beaucoup diminue et que le
malade
se plaint d'avoir un goût de savon dans la bouc
l'abandon du remède, la sédation s'est maintenue jusqu'à la mort du
malade
survenue vingt-huit jours après par suite du ch
de la médication qui n'a duré que onze jours, durant les- quels le
malade
n'a pris que 31 milligrammes et demi de duboi-
orge et dilatation pupillaire avec troubles passagers de la vue. Le
malade
a toujours protesté vive- ment contre les piqûr
sont vite guéris par l'iodure de potassium, malgré l'affirmation du
malade
qu'il n'a jamais contracté la syphilis. Vers le 2
-troisième jour de sa fièvre, je l'ai vu dans l'état suivant : Le
malade
, d'une constitution assez robuste, est couché sur
, absolument caractéristique de la sclérose en plaques. Au repos le
malade
n'accuse aucun trem- blement, mais en l'engagea
ilement le but. Aux yeux on remarque le nystagmus net. Sitôt que le
malade
, aidé par nous, lève sa tête, il est immédiatem
une attaque épileptiforme nous le recouchons immédiatement et le
malade
reprend vite sou calme. Chaque tentative pareille
chaque jour. 17 octobre. Après la deuxième injection de quinine, le
malade
peut déjà tenir la tête soulevée sans menace d'
l'état vertigineux est tellement atténué, que nous pouvons tenir le
malade
debout pendant quel- ques minutes. Je remarque
ui administre la quinine par la bouche, 1 gr. 20 par jour. 21. Le
malade
se présente à la consultation chez moi, appuyé
ec trois de mes collègues, que j'ai invités exprès pour examiner le
malade
, nous retrouvons encore tous les signes classiq
pigmentées en abondance et quelques-unes en forme de croissant. Le
malade
n'a plus eu d'accès de fièvre. Traitement : sixiè
et quinine 1 gr. 20 par jour. 26. Amélioration plus accentuée, le
malade
marche bien et sans l'appui de la canne. La par
oses, teinture de quinine et arsenic. il novembre. -Je retrouve mon
malade
complètement guéri, il me raconte que quatre jo
Mai 1893. - Depuis cinq mois et demi, je vois de temps en temps mon
malade
qui se porte tout à fait bien. Pendant ce temps
erie de l'invasion de ces troubles et la guérison si prompte de mon
malade
éloignent l'idée d'une sclérose vraie, et rap-
cas il faut noter que parmi les milliers de paludiques et d'autres
malades
que j'ai eu à soigner dans l'espace de six ans
lie épilep- tique, elle est toujours restée sans effet : l'état des
malades
soumis à ce traitement ou bien est resté statio
ns à l'hôpital Royal de Bethlem, leurs expériences ont porté sur 21
malades
, et ont presque complètement échoué tant au poi
hypnotique qu'au point de vue théra- peutique. Dans quatre cas, les
malades
ont paru présenter une légère amélioration. Sur
malades ont paru présenter une légère amélioration. Sur ces quatre
malades
trois refusaient de manger, et certainement il
de la suggestion sans hypnotisme. Dans deux cas, l'hynotisation des
malades
a été certaine, mais la suggestion n'a été suiv
ans les observations a été l'impossibilité de fixer l'attention des
malades
. R. M.-C. VI. Sur L'EMPLOI DE l'hypnotisme chez
ire l'hypnotisme peut aider à vaincre la résistance opposée par les
malades
aux traitements les plus indispensables du trai
indispensables du traitement; on peut avec ce secours décider les
malades
réfractaires à prendre les médicaments utiles, ou
ains cas, malheureusement pas dans tous, l'hypnotisme peut chez des
malades
agités ou violents, remplacer la camisole, la c
hiat., XLVIII, 6.) En l'administrant comme réactif chez vingt et un
malades
en injections hypodermiques à la dose d'un demi
mélancolie rebelle datant de trois ans ; mais dans le second cas la
malade
n'a pas été rasée ; il a constaté une améliorat
l'urine injectée, de la quantité d'urine rendue en 24 heures par le
malade
qui est le sujet de l'expérience, du régime auque
de qui est le sujet de l'expérience, du régime auquel est soumis ce
malade
, du degré de résistance difficile à apprécier d
s sur le lapin avec des urines de mélancoliques, de ma- niaques, de
malades
affectés de confusion mentale et de délire dé-
uve là encore certaines anomalies embarrassantes : Chez l'une des
malades
les urines ont continué à se montrer toxiques a
les gens bien portants on n'a trouvé aucune trace de ptomaïne. Les
malades
doivent être divisés en deux catégories : dans
llet a montré des photographies représentant ces ptomaïnes. Les six
malades
se répartissent ainsi : deux maniaques, deux mé-
elé une notable hypertoxicité du liquide. Par contre, chez l'un des
malades
(dégénérée avec délire mélan- colique), dont le
cas de délire qu'il a observés chez des opérées d'ovariotomie. Ces
malades
mortes dans les quarante-huit heures après l'op
ne reproduisent pas, comme on l'a dit, ceux de la maladie. Chez ses
malades
, M. Séglas a trouvé, dans un cas, le coefficient
juillet (0,489-0,645), tombant en dessous le lendemain (0,287). Ce
malade
avait été purgé dans la journée du 5 et avait e
iné chimiquement. 1 Il est curieux de remarquer que chez ces deux
malades
, atteints d'une façon identique, l'urine est pl
des traces de cylindres. Au point de vue mental, la plupart de ces
malades
étaient des mélancoliques hypochondriaques avec
vertige, lassitude géné- rale et affaissement physique. Ce sont les
malades
décrits par Bou- chard sous le nom d'oxalurique
d'oxaluriques. L'indican est rencontré égale- ment souvent chez ces
malades
, indice de troubles gastro-intesti- naux profon
alternatives d'anurie relative et de polyurie). Pendant ce temps le
malade
se montre constamment hypo-azoturique. Un tracé
e l'urée pendant trois mois, montre SOCIÉTÉS SAVANTES. 251 que le
malade
excrète une moyenne de 9 grammes d'urée par jour.
e une moyenne de 9 grammes d'urée par jour. M. Legrain pense que le
malade
est intoxiqué et que la dyscrasie excrémentitie
selon les données classiques. Tout en maintenant que nombre de ces
malades
appar- tiennent bien à ce groupe, il est bon de
qui ne l'avait pas quittée le jour de l'attentat prétendu. Enfin la
malade
était vierge et recon- nut plus tard la fausset
émoignages se corroborant par suite de folie communiquée, plusieurs
malades
affirmant la même accusation fausse par suite d
ns des ma- lades les plus extraordinaires, il rappelle le cas de ce
malade
mort d'étranglement interne à l'Asile clinique,
relation avec le personnel de l'asile. Nul ne peut s'intéresser au
malade
plus que le médecin qui a donné des soins et qi
patronage n'ont pas seulement pour but de procurer du travail aux
malades
sortants, mais qu'elles poursuivent encore d'autr
raitement de l'alié- nation mentale, rapports des familles avec les
malades
pendant l'internement; faciliter l'entrée rapid
ec les malades pendant l'internement; faciliter l'entrée rapide des
malades
dans les asiles; -secours aux malades sortants;
faciliter l'entrée rapide des malades dans les asiles; -secours aux
malades
sortants; - encourager et aider les familles pe
t placement et qu'elle permet d'envoyer, avec plus de sécurité, les
malades
en congé d'essai de sortie dans leur famille. C
cupation des aliénés dans les asiles ; Rapports des parents avec le
malade
pendant son internement dans l'asile ; - Le tra
aque chef-lieu de canton des conférences qui rendront service aux
malades
, aux asiles, et même aux médecins. M. GIRAUD fa
t constamment; il estime que le patronage, en s'égarant sur de tels
malades
, mène à de grosses déceptions. Suivant lui, d'a
uide des corps vivants. Une série de dessins très curieux dus à des
malades
hystériques est soumise aux congres- sistes ; l
harpentier, Lagrange, Legrain, Régis. Pour M. Charpentier, un tel
malade
, au nom de la dégénéres- cence, serait, en cas
ntendent pas par cette pratique même qu'il en soit ainsi lorsque le
malade
est en observation à l'asile. Il y aurait peut-êt
ait observer que ce dosage de l'irrésistibilité est impossible; tel
malade
qui résiste aujourd'hui peut avoir demain un ac
à quelque acte délictueux. M. Mabille présente ensuite plusieurs
malades
. L'un est un ataxique avec état mental et somat
de paralytique général, syphilitique ancien d'ailleurs. Le deuxième
malade
est un amné- sique ressemblant aussi beaucoup à
céphalie que l'on appelle idiopathique, celle-ci peut guérir et les
malades
peuvent vivre même au delà de cinquante ans.
ns la plupart des cas de ponction avec tré- panation et drains, les
malades
sont morts. Comme exemple d'hydrocéphalie avec
TÉS SAVANTES. 261 rait exactement les frais causés par l'emploi des
malades
par les bénéfices ainsi obtenus. Vingt et un ét
continue. Dans le diagnostic de ce cas, l'auteur démontre que cette
malade
n'entre pas dans la variété dite a des compteurs
trouve les trois carac- tères que l'auteur a notés chez sa première
malade
. M. Roubinovitch s'attache surtout à indiquer a
il faudrait, en effet, refaire complètement l'éducation de ces deux
malades
, chose que leur âge et leur état de satisfaction
icago ses ennemis; ruiné par la faillite d'un notaire qui meurt, ce
malade
évolue en quel- que sorte et se transforme en p
e de Dun. Dans le premier semestre de l'année 1893, le nombre des
malades
envoyés à Dun a atteint 82 en huit mois, le nombr
fr. 145. Les prévisions pour 1894 sont de 1 fr. 20, soit pour 100
malades
43,800 fr. » Frais généraux à amortir .........
sont ces troubles qui maintenant dirigent la scène psy- chique. La
malade
les interprète par des idées de possession et dan
retrouve les croyances à l'envotî- tement. Comme le disait un autre
malade
auquel il est fait allusion au cours du travail
e façon connexe, et c'est plutôt par des idées de possession que le
malade
interprète alors les troubles psychopathiques q
où il en arrive à formuler un délire de négation systématisé. Ces
malades
, étudiés autrefois sous la dénomination très vagu
suelle), contraste qui existe toujours quand l'une des pupilles du
malade
est immobile tandis que l'autre réagit encore.
partiel des fibres qui transmettent le réflexe pupillaire. Voici un
malade
atteint d'une paralysie unilatéale de l'oculomo
altéré d'un seul côté, on note des phé- nomènes différents : l'oeil
malade
réagit non directement mais par transmission, l
saint réagit directement et non par transmis- sion (présentation du
malade
). M. M.\YER. Observation de néoplasme dans le q
de l'établissement placé des boites aux lettres dans lesquelles les
malades
jettent leurs réclamations; ces boites ne sont ou
tions; ces boites ne sont ouvertes que par le procureur du roi. Les
malades
n'ont donc plus aucune ap- préhension ; - 2° Le
et des malpropres ; - 9° A Mons on ne fait pas assez travailler les
malades
. A Tournai le travail est plus en honneur ; - 1
es, est le sys- tème le meilleur et le moins coûteux d'assister les
malades
atteints de vésanies chroniques, plus ou moins
ure solution de ces difficiles questions pour la majeure partie des
malades
que nous venons de spécifier, notamment pour ce
oin des ménages d'infirmiers à qui l'on confierait des grou- pes de
malades
on pourrait peut-être, sans crainte d'incidents o
s assez de médecins, pas assez de surveillants pour suivre tous les
malades
; 2° Il faut les payer suffisamment pour qu'ils
retiers; 4° Il ne faudrait pas donner à chaque nourricier plus d'un
malade
; 5° Il convient d'exiger une plus grande salubr
u'elle réussisse il faut que la surveillance des nourriciers et des
malades
reste entre les mains du médecin; - 5° Ce n'est
s violentes d'hystérie. Deux médecins spécialistes ayant examiné la
malade
voulurent l'amener à Paris pour la soigner. Ses
sisté de deux prêtres venus de cette ville, se rendit chez la jeune
malade
et se mit en devoir de l'exorciser, c'est-à-dire
etomber dans sa torpeur. , La mémoire est complètement perdue; la
malade
n'a plus aucune notion ni du temps ni du lieu o
llaire assez marquée, égale des deux côtés; l'état de démence de la
malade
ne permet pas de se rendre compte de l'acuité v
le sommeil, est sujette à des exacerbations pendant les- quelles la
malade
gémit. La langue est blanche, saburrale ; l'app
t complètement aboli et c'est à peine si on peut faire prendre à la
malade
un demi- litre de lait dans la journée ; la con
ce de syphilis à la surface du corps. Les renseignements, que cette
malade
était naturellement hors d'état de donner, ont
s vingt ans; ils sont muets sur les antécédents héré- ditaires ; la
malade
avait été bien portante jusqu'à sa maladie actu
s épileptiformes; ces crises débutaient par quelques plaintes de la
malade
, qui accusait une vive douleur au sommet' de la
nnaissance qui durait plusieurs minutes et au sortir de laquelle la
malade
ne se souvenait plus de rien. Pendant la crise
mais déjà l'intelligence était éteinte. En présence de l'état de la
malade
et des renseignements fournis sur son compte, o
as s'agitent légèrement, mais les jambes restent immobiles. Puis la
malade
tombe dans un assoupissement stertoreux qui se
rapides. La stupeur devient telle que l'on ne peut plus en tirer la
malade
, qui ne répond bien- tôt plus que par des sons
une escharre fessière double, la température s'élève à 39°;5 et la
malade
meurt dans le coma le si octobre 1892, à 6 heur
'a pas constaté l'apparition d'une démence comparable à celle de ma
malade
. Les seuls désordres intellectuels qui paraissent
'efforça d'apporter quelque adoucissement au sort de ses malheureux
malades
, mais il trouva dans la commission adminis- tra
ait songé 1t évacuer une partie de ses 3021 ASILES 'D'ALIÉNÉS.' ·
malades
sur l'asileSaint-Jacques 'de Nantes; bien' que le
l'asile d'aliénés qui fut inauguré le, le,, janvier 1853, avec 127
malades
des deux sexes. rl ç : : )1' il. -.L'asile de
ffi- ciel qui fixe ainsi le nombre des places : deux cents pour les
malades
du régime commun et trente pour les pensionnair
une des sections de chacun des grands pavillons poury installer les
malades
payants. En dépit du règlement, les deux cent t
iments actuels pourront être affectés à cette dernière catégorie de
malades
. Les infirmeries qui faute de place, servent au
re des places réglementaires n'était ainsi porté qu'à 310, pour 382
malades
. Aussi les installations défectueuses et l'enco
t satis- faisantes au point de vue de l'hygiène et du bien-être des
malades
*. Depuis cette époque, les améliorations et les
idiots et épileptiques des deux sexes. Ils sont déjà occupés par 26
malades
(13 garçons et 13 filles). Actuellement, en 189
aux travaux extérieurs, qui surveillent et dirigent les travaux des
malades
. Le personnel médical se compose d'un médecin q
t ne dépasse pas, comme moyenne, six à sept pour cent du nombre des
malades
traités pen- dant l'année. En dehors de quelq
e même de l'organisation du travail, qui fait qu'un grand nombre de
malades
, vivent au grand air ou éloignés de leurs secti
et la profusion avec laquelle les bains sont administrés à tous les,
malades
. Enfin, le régime alimentaire, sans être bien r
Établissement, faisant de nombreuses victimes, frappant surtout les
malades
affaiblis, les non acclima- tés, mais n'épargna
s, six infirmières, le surveil- lant et quatre infirmiers aient été
malades
. Les bâtiments de l'ad- ministration, qui l'ann
tion de viande avait été divisée en demi-portions, de façon que les
malades
en ti- rassent le meilleur parti possible, que
sont même absolument indemnes. Depuis 1879, il n'est mort que deux
malades
de la dysenterie à l'Asile de la Roche-sur-S'on
u'elle ne pouvait être soulagée que par l'application sur la partie
malade
des coins de fer qui servaient à son père pour
vaient à son père pour fendre le bois. L'observation de certaines
malades
a ainsi une saveur archaïque toute spéciale, et
ieras pas, ton vieux maq... de bon Dieu ! » Et le dialogue entre la
malade
et le diable qu'elle croyait en elle continuait
qui dure cinq mois ; puis , guérison progressive en trois mois. La
malade
raconte alors ce qui se passait en elle et la t
ommune chez les femmes que chez les hommes. En 1889, le chiffre des
malades
admis dans les asiles a été de 756, soit If, 13 p
dans les asiles a été de 756, soit If, 13 par 10.000 habitants. Les
malades
admis se répartissent par maladies de la façon
sole. Il y a un bon per- sonnel d'infirmiers (un infirmier par neuf
malades
); ils ont un jour de congé par semaine; en plus
ud, parfaitement éclairées et ventilées. Les cellules destinées aux
malades
agités, violents ou destructeurs, ne contiennent
estructeurs, ne contiennent abso- lument qu'un tas de paille, et=le
malade
y est enfermé tout'nu. M. Habgood a témoigné qu
'ils les déchirent, et de la literie pour qu'ils la détruisent. Les
malades
malpropres couchent sur un tas de paille recouv
olie pulmonaire graisseuse est assez fréquemment la cause, chez les
malades
atteints de manie, d'un collapsus brusque qui p
quelquefois même l'une des moins atteintes chez ces deux ordres de
malades
? R. M.-C. XXXVI. DE l'influence du milieu SUR
, survenant en dehors des ictus apoplectiformes. En outre, deux des
malades
étaient des filles pu- bliques (bien que ce ne
tiques généraux, 47 observations de non syphili- tirrnes l ? '1. 46
malades
chez lesauels on trouve .. 332 SOCIÉTÉS SAVANTE
es. Voici par exemple les préparations anatomiques prove- nant d'un
malade
affecté de paralysie spinale spasmodique, qui se
nerfs et de la moelle consé- cutive aux amputations. Etude de trois
malades
. Le premier avait subi l'amputation de la cuiss
SAVANTES. 337 de tout le système osseux. Il est à remarquer que la
malade
, qui n'avait jamais eu d'enfant, présentait une
11 en conclut à la nécessité d'examiner la nutrition et l'urine des
malades
affectés de maladie de Basedow. M. REMAK fait o
et de l'hypoglosse dans l'hémiplégie fonctionnelle Présentation de
malades
. Ce travail sera publié in extenso dans la Neur
nn, A. Bamberger, L. Landau, E. Remak, B. Baginsky. Il s'agit d'une
malade
, âgée aujourd'hui de soixante-deux ans, présent
iale soient en rapport avec l'épilepsie ou l'hystérie. Restent deux
malades
atteints de névrose traumatique. L'un d'eux, vu
arésie n'était que faible au repos; elle était plus nette quand les
malades
parlaient ou quand ils exécutaient des mouve- m
nte,, et elle reste inactive pendant les' mouvements, même quand le
malade
ouvre la bouche : cette. particularité ne saurait
MOSCOU. Séance du 18 décembre 1892. Le Dr L. l\I1r\OR présente un
malade
affecté de doigt en forme de baguette de tambou
de tambour. Le rapporteur mentionne un cas du même genre : chez un
malade
, probablement un pthisique, le pouce de la main
terminé la formation d'un abcès. Le rapporteur présente en outre un
malade
dont le cas montre le rôle important que joue l
ance a déjà été signalé par Rauzier. Autant qu'il s'en souvient, ce
malade
qui souffre depuis quatre ans d'accès d'asthme
le Dr ICORnILOV rend compte des observations qu'il a faites sur une
malade
affectée d'acromégalie. (Cette malade a été prése
ations qu'il a faites sur une malade affectée d'acromégalie. (Cette
malade
a été présentée à la Société dans la séance du
ine décrit d'une manière succincte les résultats de l'autopsie d'un
malade
atteint d'acromégalie, malade qu'il n'a pas eu
ncte les résultats de l'autopsie d'un malade atteint d'acromégalie,
malade
qu'il n'a pas eu l'occasion d'observer pendant
ie des tics convulsifs. Le rap- porteur présente l'observation d'un
malade
chez lequel on a pu constater l'influence de l'
e de convulsions. Ces mouvements présentent une grande variété : le
malade
fait claquer ses doigts, se touche la région de
L'apparition de tous ces mouvements est liée dans la conscience du
malade
à des moments psychiques (imitation ou impulsio
persistent sous leur forme primitive. 342- SOCIÉTÉS SAVANTES Le
malade
à été- affecté en outre de contractions fibrillai
s prédisposantes. Les causes occasionnelles de la déambulomanie des
malades
de M. Meige paraissent' être les mêmes qui prov
de faire intervenir ce fait que les douleurs dont se plaignent les
malades
sont moindres pendant la marche que pendant le
intérêt de le comparer au phénomène analogue qui se passe chez les
malades
atteints de paralysie agitante : On sait en effet
Les rides du front sont remarquables. On les retrouve chez tous les
malades
et sur tous les portraits. Très lon- gues, très
que à la colonne vertébrale une rai- deur spéciale qui fait que les
malades
marchent à tout petits pas, évitant de se pench
ci peuvent venir du dehors, ou germer spontanément dans l'esprit du
malade
: c L'in- fluence héréditaire semble en cela jo
néral pas difficile à faire. D'abord, il convient de rapprocher ces
malades
de ceux qui ont été décrits par M. Tissié sous
mbreux pour être confondus avec le mal des voyages : L'attitude des
malades
, les chemins bizarres qu'ils pren- nent, leurs
ou Car.- tophilus était 1 atteint de la,, même maladie que , les ,
malades
de la Salpêtrière. - La,tradition populaire et
coup d'oeil jeté sur les dessins faits par l'auteur de deux.de ses
malades
: Moser B ? dit Moïse, et Gottlieb M... et sur le
actères à travers les âges. C'est que ce mystérieux voyageur est un
malade
; ce qui nous frappe en lui, c'est précisément l
i'1 -, 1>(1\ 3P' < * Pendant les deux premières- années,' la-
malade
fut soignée par le' médeciIÎ 'du1p'<iys, qui
fr. 77 pour Saint-Yon. Pendant le même laps de temps, la sortie des
malades
indigents a été en moyenne de 58 par an pour Qu
ission de surveillance dans les trois mois qui suivent la sortie du
malade
, sans cependant que le total des sommes allouée
du malade, sans cependant que le total des sommes allouées au même
malade
puisse dépasser cinquante francs; 4° Passé ce d
e l'attention^ sympathique n'arrive à perpétuer lés symptômes. Les.
malades
sont toujours très nerveux, et il, semble qu'il
nterne, dans les Annales des maladies de l'oreille et du larynx. Ce
malade
avait pré- senté la plupart des symptômes de la
légie n'est bien marquée que depuis quinze jours. Actuellement le
malade
chancelle, quand il se tient debout, s'il n'éla
la difficulté de se tenir debout. 11 se produit parfois, au dire du
malade
, des contrac- tures dans les muscles des membre
ue depuis quinze jours. La parole est lente et embarrassée, mais le
malade
prononce bien les syllabes qu'il veut prononcer
e ligamenteuse reste largement ouverte sous la forme elliptique. Le
malade
ne peut articuler que des syllabes rauques et t
ans leur coloralion. 23 octobre 1888. Depuis deux ou trois jours le
malade
peut émettre des sons beaucoup plus distincts,
y a épuisement très rapide, cou- lage de l'air. 15 juin 1889. Le
malade
a de la cystite avec urines purulentes et ammon
la vessie avec naphtol. Améloration très rapide. 16 décembre. Le
malade
a eu ce matin une selle involontaire. Janvier 1
s. Au début de l'année 1891, M. Garel, en examinant de nouveau le
malade
au laryngoscope, constate des oscillations des co
année, on s'assure de la persistance de ces mou- vements. Etat du
malade
en décembre 1891. Le malade reste constam- ment
sistance de ces mou- vements. Etat du malade en décembre 1891. Le
malade
reste constam- ment assis sur une chaise roulan
tamment. Ce tremblement s'exagère considérablement lorsqu'on dit au
malade
de porter la main à sa bouche. Pas de contractu
, surtout à droite. Troubles de la parole toujours très accusés; le
malade
ne peut dire que quelques mots à peine intellig
, puis disparaître par le fait même du tremblement. Ordonne-t-on au
malade
d'émettre un son, on-voit les cordes se rapproc
cartent de nouveau en décrivant leurs oscillations. Quand on dit au
malade
de tenir le son un peu plus longtemps, il répond
oloration abso- lument normale. Lorsqu'on essaye de faire rire le
malade
, on ne peut obtenir l'ins- piration éclatante s
la glotte. La langue présente un tremblement très évident, mais le
malade
peut la tirer parfaitement au dehors. On conv
On y reconnaît en 8 le faisceau solitaire de Stilling, en 9 l'olive
malade
, en 6 et 7 les parolives, en 5 et 10 les nerfs hy
tc.) moins fréquents que dans les autres affections du cervelet. La
malade
de M. Pierret avait de fréquents maux de tête;
équents maux de tête; ils sont notés dans le cas de Schultze 1 ; la
malade
de Seppili 2 avait une douleur fixe à la nuque,
ns trouvé mention seulement dans l'observation de M. Pierret : « La
malade
se.plaignait de ne pas bien sentir ce qu'elle t
signalé dans l'obser- vation de M. Pierret, où il était tel que la
malade
ne pouvait pas se servir d'une canne. Le malade
il était tel que la malade ne pouvait pas se servir d'une canne. Le
malade
de Meynert offrait des tremblements oscillatoir
e la parole 3. Nous avons retrouvé ces troubles, si nets chez notre
malade
, dans les cas suivants : Combette : parole diff
e et bégayée; Duguet : « les lèvres et la langue tremblent quand la
malade
est pour parler, à peu près comme chez les para
6 : parole hésitante émise par saccades successives; Verdelli : son
malade
n'a commencé à parler que tardive- ment ; il bé
t émis, mais chaque mot est très nettement articulé. Brosset : le
malade
ne prononce que des mots mal articulés, des son
ant la parole était restée parfaitement nette jusqu'à la mort de la
malade
. A citer encore contre cette théorie les cas où
s reçu, il est vrai, le contrôle de l'autopsie. Lorsqu'on priait le
malade
d'émettre une note, on voyait se produire, au m
ations res- semblaient à de très petites secousses fibrillaires. Le
malade
ne pouvait pas tenir le son longtemps, et était
elation d'un cas de tremblement des cordes vocales observé chez une
malade
qui présentait tous les signes rationnels de la
a pu les enregistrer avec un appareil analogue au sphygmographe. La
malade
présentait des mouvements aussi nombreux des ar
ÉE DU CERVELET. 373 plus il y avait eu à un moment donné chez notre
malade
para- lysie des thyro-aryténoïdiens; le reste d
e mémoire de Lasègue fait l'histoire de catégories très diverses de
malades
, groupées en commun sous la même dénomination.
ité du fait accompli. e L'instantanéité, le non sens reconnu par le
malade
de son « acte, l'absence d'antécédents génésiqu
à celui des actes symptomatiques de tous les dégénérés obsédés. Le
malade
subit les mêmes angoisses que l'onomatomane à l
mplacable envie de découvrir ses organes génitaux. Vaincu enfin, le
malade
cède, rempli de honte, mais entière- ment et pr
mptomatique de la dégénérescence. C'est le signe qui dénote chez le
malade
une hérédité morbide certaine. L'exhibitionnism
élancolique, et elle mourut à Ville-Evrard. Une tante maternelle du
malade
est morte à l'asile de Vaucluse après un long i
rande part, dit-il, contribué à ses- succès professionnels. Notre
malade
paraît, au contraire, avoir toujours eu une intel
et ne se plaignent que de son inexactitude. Les cinq années que le
malade
a passées sous les drapeaux se sont écoulées pa
ntretiens, nous apprenons des délails sur l'existence antérieure du
malade
. « Il n'en est pas, hélas ! à son premier explo
naître de toutes pièces, comme le montre la dernière affaire. Le
malade
flânait seul aux Tuileries, deux femmes à pas len
it pareil et accompli dans des circonstances prèsque identiques, le
malade
a déjà fait un long séjour à l'Admis- sion de l
FORME OBSÉDANTE. 381 excitation génésique ne se produit chez notre
malade
. Il ne cherche pas comme le font d'autres exhib
té pathologique chargée. Elle doit de plus laisser redouter pour le
malade
l'imminence possible d'autres troubles épisodiq
re intel- ligence mieux harmonisée que la sienne. II. Le second
malade
que nous avons suivi, présente avec le même car
'yeuses des montagnes de la Grèce et du Latium. Mais revenons à nos
malades
. Ecartons d'abord tous les faits imputables à l
errasse encore dans les circons- tances dont voici les détails : Le
malade
devait un jour amener au bouc, dans un village
au mois de mars et prennent le caractère d'un délire polymorphe. Le
malade
entend la voix de sa mère, morte depuis longtem
iquer l'invasion éventuelle de nouveaux troubles épisodiques. Notre
malade
, comme on l'a vu, n'a pas échappé à ceux-ci. '
pas échappé à ceux-ci. ' L'acte est différent de celui du premier
malade
, mais le mé- canisme est identique. Les malades
de celui du premier malade, mais le mé- canisme est identique. Les
malades
de M. Moreau (de Tours) ont dû semblablement ex
si purement automatique et machinale, qu'elle ne laisse même pas au
malade
le moindre souvenir de son passage. La foule en
rés, d'apparence raisonnable, qu'elle est incapable de juger. Ces
malades
pourtant n'ont-ils pas, autant que les autres, pl
postérieure du cerveau. Le plan moyen est constitué par 1 Un autre
malade
Pierre G..., vingt-cinq ans, vigneron, est entré
heureusement publier in extenso cette observation, car la mort du
malade
au surlendemain de son admission ne nous a pas pe
ico-légal, car les magistrats, chaque fois qu'ils ont devant eux un
malade
de ce genre, sont fort embarrassés. En effet, i
. M. Urquhart fait remarquer, avec raison, que, prononcée contre un
malade
de cette sorte, une condamnation est peut-être
enheilk. N. F. III, 1892.) Epidémie de seize cas. Chez les premiers
malades
, la èvre typhoïde exerça une influence heureuse
es physiologiques. Etude comparative du mécanisme de l'euphorie (le
malade
se S90 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE croit bien
tés, fréquentes convulsions fibrillaires dans le pectoral droit. La
malade
est transformée en un bâton rigide ; pouls très
résumons ici, d'après les conclusions même de l'auteur. Chez les
malades
ayant succombé à la période aiguë de la manie e
ie d'une amélioration prompte et assez complète pour permettre à la
malade
de reprendre son service. Six mois plus tard, m
té à droite. Abolition du réflexe du genou et anesthésie droite. La
malade
rentre chez elle où elle meurt au bout de trois
al of mental science, janvier 1893.) L'état du cuir chevelu chez ce
malade
est très exactement figuré sur une planche que
rès apparents lorsque le sujet a quelque cause de contrariété. Le
malade
est un idiot épileptique, âgé de vingt-deux ans e
mais la microcéphalie n'est pas très accentuée. L'examen des autres
malades
a abouti à la découverte d'un cas analogue, mais
procès-verbal, M. Moreau (de Tours) rapporte l'ob- servation d'une
malade
devenue mélancolique par suite de sa stéri- lit
ait M. Voisin qui a employé le premier la force pour hypnotiser une
malade
atteinte d'aliénation mentale et peu de temps a
it à établir une méthode de la suggestion forcée dans le cas où les
malades
sont réfractaires à l'hypnotisation. En étudi
ée par le médecin que dans les cas où un dan- ger immédiat pour les
malades
ou pour ceux qui l'entourent doit être éloigné
é- 416 SOCIÉTÉS SAVANTES. dite bien prononcée; le caractère de la
malade
a toujours été doux, craintif et irrésolu. Aprè
oyens d'existence. Plus tard apparaissent des idées délirantes : la
malade
s'imagine qu'elle est damnée, qu'elle est abandon
'influence de condi- tions favorables telles que : l'âge sénile des
malades
et quelques complications physiques, par exempl
tes les données relatives à cette forme, le rapporteur présente une
malade
de sa clinique, âgée de quatre ans et demi, san
énérale et par de légères grimaces du visage. Le 9 janvier 1893, la
malade
fut punie, et trois jours après des mouvements
aient pendant le sommeil. Pendant quelques jours on administra à la
malade
du sulfate d'ésé- rine à la dose de 2 milligram
ose de 2 milligrammes et demi deux fois par jour. Le 19 janvier, la
malade
entra à la clinique des enfants. Sous l'ac- tio
ns, l'intelligence paraissait normale. Pen- dant plusieurs jours la
malade
ne parlait pas. Au bout de deux à trois semaine
inférieures; les fonctions des organes pelviens se rétablirent, la
malade
commença à exprimer par des pleurs ses besoins,
par le fait que, en dépit d'une paralysie qui semblait complète, la
malade
était en état de mouvoir les jambes Archives, t
de considérer la combinaison de phénomènes présentés par la petite
malade
comme une forme distincte, la chorée paralytiqu
r 130 ont été atteints de lathyrisme différents degrés; 27 de ces
malades
ont été observés par le rapporteur. Chez la plupa
stés normaux, les réflexes tendineux ont été exagérés. Un tiers des
malades
a présenté quelques troubles vaso- moteurs des
normale. Une certaine amélioration est survenue dans l'état de cinq
malades
. Le rapporteur présente à la Société deux malad
ns l'état de cinq malades. Le rapporteur présente à la Société deux
malades
qui se trouvent actuellement à la clinique psyc
e trouvent actuellement à la clinique psychiatrique de Moscou ; ces
malades
offrent des phénomènes bien prononcés. Le rappo
Le D1' Sémidalov combat cette hypothèse et fait observer que ses
malades
ne présentent pas le tableau ordinaire de l'empoi
? ,té- rio-scté7·ose, avec présentation de préparations. Sur vingt
malades
examinés par lui à la section d'infirmes de Dul
sclérose (artère carotide, artère ophthal- mique). Sur ces dix-sept
malades
, six ne présentaient aucune mo 420 0 SOCIÉTÉS S
e présentaient des anomalies de cette nature. Chez les six premiers
malades
, il y avait simplement un léger aplatissement,
s trouvé d'atrophie du nerf optique dans le voisinage des vaisseaux
malades
, quand il n'y avait pas les mo- difications mor
susmentionnées du nerf et de ses vaisseaux. M. BAYER présente un
malade
atteint d'iaémihyperhydrose croi- sée. C'est un
ement plus tardive du côté qui sue le moins. M. Remak rappelle un
malade
atteint de tabes qu'il a présenté à la Société
à la moitié droite du corps avec rougeur légère du visage. Quand le
malade
s'était fati- gué ou qu'il avait ingéré des ali
hamp visuel minimum. On apprécie également le degré d'attention des
malades
, en compa- rant, par la multiplication des tour
champ visuel. SOCIÉTÉS SAVANTES. -M3 Voici d'ailleurs de quels
malades
il s'agissait en l'espèce : 424 SOCIÉTÉS SAVANT
avec ou sans fatigue du champ visuel, mais pour cela il faut que le
malade
ait préalablement étudié le périmètre et connaiss
ai fait de longues études sur ce sujet, et j'ai trouvé que tous les
malades
atteints de névrose traumatique, qui présen- ta
ment le plus postérieur de la capsule la plus interne. Maun chez un
malade
atteint d'hypéresthésie croisée du trijumeau d'
ême a présenté à la Société en 1888 (Archiv. f. Psychiat., XII), un
malade
affecté d'hé- mianesthésie croisée du trijumeau
égénérés, on trouve une description très concise du fond mental des
malades
de cette catégorie. La place nous manque pour
ar l'ensemble symptomatique, par l'évolution de leur affection, ces
malades
sont bien nettement atteints de délire des pers
es, buvait un peu également. Pour elle, elle dit n'avoir jamais été
malade
et semble n'avoir pré- senté jamais aucun désor
n'avoir pré- senté jamais aucun désordre psychique. Au dire de la
malade
, l'état dans lequel elle se trouve aurait comme
utes les douleurs qu'elle ressent. Aussi, la première fois que la
malade
entre à la consultation, elle se plaint vivemen
uelques jours après son entrée, ce qui frappe le plus d'abord en la
malade
, ce sont les hallucinations qu'elle présente. L
e présente. Les hallucinations auditives sont les plus accusées. La
malade
dit avoir entendu nettement, lorsqu'elle se pro
de loin, quelquefois de près, mais rarement. De temps en temps la
malade
se met à rire d'une façon en quelque sorte impu
vais même pas ; c'est une ouvrière qui me l'a dit. » A ce moment la
malade
rit de nouveau et dit : c Oh ! je vois bien que
communication avec moi ; je les ai enten- dues en moi-même. » La
malade
éprouve encore d'autres troubles inverses, sorte
ela fait donc aussi partie de la torture ? C'est probable. » , La
malade
a eu aussi des hallucinations visuelles, mais ell
lui ont value ses fautes et qui doit servir d'exemple à tous. La
malade
ne présente pas de vices de conformation physique
n comparée à celles de M. Ballet nous montre donc que chez certains
malades
vraiment atteints du délire des per- sécutions,
tir l'aspect qu'elles ont chez les mélancoliques. Il semble que ces
malades
constituent en quelque sorte un groupe mixte, t
diverses, verbales ou portant seulement sur des mouvements que le
malade
accomplit malgré lui. On peut noter aussi des p
vec les altérations de la person- nalité qui en résultent et que le
malade
traduit au dehors par des idées de possession.
. ' Le début des accidents actuels remonte à sept ans environ. La
malade
qui travaillait à la manufacture des tabacs, va,
nque du corps. En plus de ces hallucinations, verbales motrices, la
malade
a également des impulsions nombreuses. Parfois,
s sont le résultat du magnétisme par l'élec- tricité qui fait de la
malade
« une possédée du mauvais esprit ». L'explicati
te touche. » Parfois la femme dit : « Je suis lasse », et alors la
malade
est toute fatiguée. « Cela lui fait pareil, » e
cette femme qu'elle les ressent; elle se touche et en même temps la
malade
éprouve des sensations voluptueuses. Bien que
gagne à faire souffrir une femme ». Au point de vue somatique, la
malade
se plaint de quelques symptômes neurasthéniques
d'un dédoublement de la personnalité, tellement évident chez notre
malade
qu'il nous semble inutile d'y revenir. Sans auc
s ici. La nature même des idées délirantes à l'aide desquelles la
malade
interprète ces symptômes psychopathiques, ne lais
nte spéciale mystique, comme la phraséologie qu'affec- tionnent ces
malades
, et traduisent en quelque sorte la con- trainte
royons-nous, un appui dans le fait que nous venons de rapporter. La
malade
se dit bien nettement possédée du mauvais espri
ceux des délires de persécution habituels. C'est le cas de notre
malade
, c'était aussi celui d'un autre aliéné dont l'o
uvons pas être de taille à cela, elle ira trouver M. Charcot. Cette
malade
est manifestement une débile; elle n'offre 'pas d
rs elle ne laisse pas non plus d'être parfois assez singulière. Ces
malades
peuvent, en effet, suivre deux voies différentes.
ne façon connexe et c'est plutôt par des idées de possession que le
malade
inter- prète alors les troubles psychopathiques
il en arrive à formuler un délire de négation systématisé. ' Ces
malades
, étudiés autrefois sous la dénomination très va
er, sans avoir fait de statistique exacte, que les trois quarts des
malades
venant me consulter viennent, pour des troubles
ployés, l'état était toujours resté le même depuis quatre mois, la
malade
s'affaiblissant de plus en plus par le défaut d'a
ors que, mon confrère qui depuis le début donnait ses soins à cette
malade
me fit appeler. Je trouvai une jeune fille pâle,
e l'hystérie. Les troubles moteurs eux-mêmes, astasie et abasie, la
malade
pouvant dans son lit mouvoir ses jambes en tous
qu'on a raison d'en faire un syndrome hystérique. Je consolai alors
malade
et parents en leur faisant entendre que la guér
e résolus, quand même, d'en venir à l'hypno- tisme. Bien en prit au
malade
et aux parents du malade d'avoir accepté cette
en venir à l'hypno- tisme. Bien en prit au malade et aux parents du
malade
d'avoir accepté cette médication, car l'enfant
esthésie du membre jusqu'au coude. J'endors en quelques secondes le
malade
, je lui ordonne de me serrer la main, qu'il le
s ne pouvez plus remuer les doigts. Or voici comment les parents du
malade
m'ont raconté la scène. Je cite à peu près text
essaie de provoquer une para- lysie hystéro-traumatique. J'ai une
malade
, une hystérique ; sans la mettre en état de som-
i que là la suggestion directe est venue aider l'autosuggestion. Le
malade
n'a rien présenté d'anormal depuis cet accident
qui s'enfoncent dans mes chairs et me forcent à crier. J'examine le
malade
. Rien qui m'indique les troubles ataxiques, sau
confrères lui avaient donné leurs soins, et cela sans résultat. La
malade
vomissait toujours autant. C'est alors qu'on vint
vomissements continuels sans douleurs et sans amaigrissement de la
malade
, le rétrécissement du champ visuel, en l'absenc
lement avaient eu lieu. Nouvelle séance, même suggestion. Et notre
malade
n'a jamais rien éprouvé depuis. Toutefois il y a
on de santé, elle redevint calme. D'après les renseignements que la
malade
, très intelligente, a pu me donner, ou eut souven
à la tête, insomnie, vomis- sements, anorexie. Appelé près de cette
malade
que je voyais pour la première fois, je constat
en- trique énorme du champ visuel, amaurose à gauche. J'endors la
malade
par un simple commandement. Dans une seule séance
l'on appelle la vision à dis- tance. Un jour qu'elle était couchée,
malade
dans son lit, elleaurait raconté dans tous ses
cture se produit-elle ? et cela a eu lieu il y a quelques jours, la
malade
cherchant à railler un pauvre homme difforme qu
t probablement à une affection organique grave de l'estomac, car la
malade
fut mise au régime exclusivement lacté, et le p
ue toute autre nourriture, on me fit appeler. Les antécédents de la
malade
, l'histoire de cette paraplégie, de ces trouble
bien a des troubles hysté- riques que j'avais affaire. J'endors la
malade
. Je lui enlève aussitôt par la suggestion l'ano
aire. Le surlendemain, je lui fais une nou- velle suggestion. Et la
malade
reprenait son travail dans les champs, mangeait
es moindres troubles dyspeptiques. L'histoire pathologique de cette
malade
montre une fois de plus quelles grosses erreurs
re commettre aux médecins peu versés en neuropathologie : voilà une
malade
condamnée pour myélite, jugée sérieusement comp
est exposé à com- mettre de grosses erreurs, très préjudiciables au
malade
qu'on a alarmé inutilement. Observation VII.
était subitement obscurcie. Quel traitement a-t-on fait suivre à ce
malade
. On lui avait appliqué, nous dit la mère, quel-
à conformation normale, quoique front un peu fuyant. J'en- dors la
malade
et, par la suggestion pratiquée deux jours consé-
n'ai pas été appelé de nouveau et les choses en sont restées là. La
malade
peut vaquer à ses occupations au dehors, mais c
- térique. Guérison par l'hypnotisme. Je dirai deux mots de cette
malade
qui me fut présentée un jour par sa maîtresse.
: hystérie avec perversion du goût, idées impulsives. J'endors la
malade
et dans une séance de cinq minutes je fais dispar
eraient peut-être, mais refusent de se laisser en- dormir. Chez ces
malades
quel traitement employer ? Encore la suggestion
sein droit. -Anesthésie pharyngienne. Hystérie. Je veux endormir la
malade
qui s'y refuse. Je vais alors préparer une poti
laquelle j'ajoute un peu de carmin pour la colorer. Je déclare à la
malade
que, dès la première cuillerée qu'elle supporte
it tout, les médicaments devaient être administrés en lavements. La
malade
s'affaiblissant tous les jours, ne pouvant plus
, des vomissements hystériques. Je ne crus pas devoir demander à la
malade
la permission de l'endormir, sachant d'avance q
n confrère j'en choisis un « Elixir Grez » resté presque intact, la
malade
ne pouvant le supporter. Je lui fis remarquer q
il devait l'empêcher de vomir. Trois jours après, je revins voir la
malade
dont la physionomie avait déjà changé. Elle n'é
soin de renouveler la suggestion. Le ré- sultat fut parfait, car la
malade
se porte assez bien aujourd'hui, mange d'un bon
ent très prononcé allant jusqu'à l'aphonie. Les anté- cédents de la
malade
(pleurésie avec épanchement) et enfin tous ces
le. Le retour à Sainte-Cécile, son pays, fut triomphal. On amène la
malade
dans mon cabinet afin que je puisse constater l
donne un certificat l'attestant. Je fus obligé de constater chez ma
malade
une amélioration très sensible, je dirai mieux,
de la suggestion. Voilà un an et demi que ce fait s'est produit, la
malade
se porte à merveille, a pris de l'embonpoint ne
rès dévote, très confiante dans la puissance de la Vierge, si cette
malade
je ne puis la guérir'. Observation IV. Contract
pasmodique permanente des md- choires de nature hystérique chez une
malade
de soixante-quatorze uns survenue à la suite d'
renseignements bien précis au sujet de l'hérédité nerveuse de cette
malade
. La femme S... n'a que des souvenirs très vague
nt tous très nerveux. Jusqu'à l'âge de soixante-quatorze ans, notre
malade
, abstraction faite de sa tumeur développée dans
is deux mois après environ, une complication singulière survint. La
malade
subitement se vit dans l'impossibilité d'ouvrir
t; c'est alors qu'on me fit appeler. Examen direct. Je trouvai la
malade
au lit, pas trop affaiblie 1 Voir à ce sujet le
le, très douloureuse à la pression à la pommette droite. Je prie la
malade
de tirer la langue, elle ne le peut. Je la prie
mobile dans la cavité buccale. En présence des antécédents de cette
malade
, des quelques troubles nerveux présentés jadis (c
le con- firmer par les résultats qu'elle obtint. Je n'endors pas la
malade
(la suggestion à l'état de veille ayant presque
té de la pulpe du petit doigt entre les mâchoires, je commande à la
malade
d'ouvrir la bouche, qu'elle le peut maintenant.
de marcher, c'était des cris tant elle souffrait. L'examen de cette
malade
m'indique l'hystérie, rétrécissement concentriq
s. Les mouvements de flexion et d'extension arrachent des cris à la
malade
. Je voulus endormir la jeune fille, elle s'y re
bientôt elles reparurent avec une nouvelle intensité. On ramena la
malade
dans mon cabi- net ou plutôt on la porta dans m
trisation aidée par la suggestion réussirait, je veux électriser la
malade
. Je jouais de malheur. Ma pile ne fonctionnait pa
ctrodes sur la face interne et externe du genou et je déclarai à la
malade
que sous l'action de l'électricité les douleurs
la propriété de supprimer la douleur et de permettre la marche. La
malade
est partie guérie. CHAPITRE III HYSTÉRIE AS
464 CLINIQUE MENTALE. étaient nuls ou à peu près nuls, que si le
malade
semblait soulagé par ce mode de traitement c'es
que c'est le temps, plus que le traitement, qui entraînait ainsi le
malade
vers la guérison. J'ai eu à donner, il y a troi
èque avec soin, on est surpris de constater que la plu- part de ces
malades
étaient des hystériques, que des troubles rappo
, variable de cinq minutes à une heure au maximum. Voilà donc une
malade
chez qui sont associées deux névroses, hystérie
imitive (Type Erb). Hystérie. Je ne devrais pas parler ici de cette
malade
puisque sur elle je n'ai pas fait d'hypnotisme.
mment, mais déduction fatale si l'on n'a pas eu soin de fouiller ce
malade
et d'y voir tout ce qu'il renferme. Je voudra
e et d'y voir tout ce qu'il renferme. Je voudrais donner de cette
malade
une observation plus com- plète, mais je ne l'a
rennent à leur tour. Fai- blesse et amaigrissement de la hanche. La
malade
est devenue impotente. Elle ne peut plus se vêt
es de la face. L'orbiculaire des paupières et des lèvres intact. La
malade
s'était trainée dans mon cabinet avec une démar
faisant une immense saillie en arrière. Si l'on fait asseoir la.
malade
, elle ne peut se relever seule, il faut qu'on l
rale du côté opposé sortant en partie de sa cavité, attitude que la
malade
ne pourra conserver longtemps. Elle ne peut se
après avoir enlevé tous les muscles qui les recouvrent. Chez cette
malade
la peau recouvrait de véritables pièces anatomi
parence hypertrophique. Cet embarras dans lequel m'avait jeté cette
malade
ne fut pas sans profit. En m'égarant dans des re-
x dans les ascendants et les collatéraux. Depuis son bas âge, cette
malade
présente une déformation très marquée de la col
Tous mes confrères de la région ont eu à donner leurs soins à cette
malade
qui cherchait partout un soulagement et qui n'e
ât clouée sur le lit pour le reste de ses jours. Après examen de ma
malade
, la consta- tation de son mal de Pott, je crus
ion ne se faisait pas sentir. J'allais abandonner le traitement, la
malade
, du reste, en était fatiguée, quand elle se pré
n hoquet hystérique. J'avais bien toujours jusque-là considéré ma
malade
comme nerveuse. Mais je n'y avais attaché aucune
ion ne détruisît le bon effet de la première. Huit jours après la
malade
me revint, le hoquet avait reparu. Une nouvelle
ns une courte séance d'hypnotisme. La marche n'est plus pénible, la
malade
, en un mot, est guérie et la guérison se mainti
pparence d'une santé robuste et malgré l'absence d'hérédité, que ma
malade
portait une arthrite tubercu- leuse. Je la fis
onstate'une légère déformation de la hanche, le pli fessier du côté
malade
était abaissé. Là encore je crus à une arthrite
pouvait être qu'un accident hystérique. J'ai examiné à nouveau ces
malades
, y compris celle que j'avais placée dans l'appare
ci dans un terrain spécial que l'un ne rencontre pas sou- vent, les
malades
obéissant avec une facilité étonnante à la sug-
t, un vomissement hystérique était supprimé, etc., et cela chez des
malades
qui n'avaient jamais été soumis aux pratiques de
ggestion, les résultats demeuraient cette fois absolument nuls. Ces
malades
ayant toujours présent à l'esprit l'échec de ce
e canton, je suis appelé un jour dans un de ces villages pour une
malade
affaiblie par une métrorrhagie abondante. Profita
mâchoire, hystérie (observation relatée plus haut), la fille de la
malade
également hystérique. Dans une quatrième maison
le de la malade également hystérique. Dans une quatrième maison, la
malade
pour qui j'avais été appelé et qui avait des hé
e village au hasard parmi une foule d'autres, où, appelé pour une
malade
, je voyais courir à moi un tas d'hystériques ou n
'un 1/5 à 1 /L) grain jusqu'à un ou 2 grains par jour. Chez quatre'
malades
dans l'espace de deux ou trois semaines, les ac
otif, et l'on donne aux salles l'aspect réconfortant d'une salle de
malades
ordinaires. Enfin, c'est un trai- tement à bon
par E. MENDEL. (Neurolog. Centralbl., 1893.) Elle convient chez les
malades
agités dont l'agitation ne s'expli- que pas seu
p'J-jnilllj.lK ? I I 'I l.lpr, . ., , Ion fasse tirer lavlangue au
malade
, celle-ci sort toute droite de la cavité buccal
·' i,i· t pas rée me ·vit, r d hyperacidile absolue. toutefois, ce
malade
qui, pendant les pre- cédents sevrages qu'il av
" anntvfnf Discussion. M. EN TOIT. Depuis longtemps on donne, aux
malades
atteints d'ulcère rond, du nitrate d'argent qui f
s,, M.- Jolly fait circuler dans'l'assom- bléedes photographies-^ !
malade
* présenté'il'and dernier^par `11L°SèstiLINC éti
reodoll·épaule' l. 4 , ITZIG croit quctdansilejcasjde l.,BIIUNS lot
malade
pouvait élever le bras verticalement parla cons
)Les mêmes altérations se retrouvent; ! àpén'de'hosé près', chez un
malade
atteint de névrite alcoolique; l'intégrité de la
s, ayant la forme de bagues à cachets (Langhans). Chez un troisième
malade
présentant de isTdystrophie musculaire ' associ
ns postsyphilitiques du système nerveux central et périphérique. Le
malade
en ques- tion présente successivement les accid
14 janvier 1890, mort de pleuropneumonie. On a donc pu observer le
malade
neuf années SOCIÉTÉS'SAVANTES. 497 ,consécuti
n'est qu'un adjuvant, pas même indispensable, c'est con- damner les
malades
pour lesquels on suivrait ces conseils à l'incu-
aladie, sont les points les plus intéres- sants de l'histoire de ce
malade
. J. Noir. XVI. Neurasthénie et arthritisme ; pa
t à savoir sur quoi se baser pour établir cette normale pour chaque
malade
, il ne le dit pas précisément. On réglera le ré
s remarques surl'établis- sementen Angleterre d'une maison pour les
malades
atteints d'épi- lepsieet de désordres similaire
mis en usage à la colonie d'épileptiques de Bielefield, et quelques
malades
mâles y seront bientôt placés. Les travaux de j
soit créé pour les pauvres, par la suite, on pourra y admettre des
malades
payants, qui seront reçus comme pen- sionnaires
urs, de faire à l'étranger un voyage extrême- ment profitable à nos
malades
, à lui-même et aussi à la bonne renommée des as
is pas du tout miraculeuse. C'était la troisième fois que la pauvre
malade
, une demoiselle Guesdon, allait à Lourdes deman
au lieu d'espèces morbides, décrire autant de maladies qu'il y a de
malades
. Dans mon enseignement, j'ai toujours cherché,
ent, messieurs, la bonne fortune de pouvoir vous présenter quelques
malades
atteints de diverses modalités de l'ataxie fami
esse en progres- sant ; l'ataxie s'accentue et depuis trois mois la
malade
est alitée. Louise V... est entrée à la Salpêtr
es modes et que la perception du sens articulaire est normale. La
malade
est très faible ; si l'on essaye de la soulever,
e. Vous avez vu de suite, messieurs, qu'il ne s'agissait chez notre
malade
ni de phénomènes ressortissant d'une névrose, h
rales douloureuses suffiraient amplement à éliminer le tabes, si la
malade
ne présentait en outre des symptômes sortant du
crite en 1893 par Dejerineet Sottas, ce n'est pas le cas chez cette
malade
. D'ailleurs, et j'ai pris soin de le noter, elle
que pour ne pas préjuger de la question, je vous présenterais cette
malade
sous la dénomination générique d'ataxie familia
taté par Schultze de Bonn sur les pièces durcies provenant d'un des
malades
ayant servi pour la mémorable description de Frie
complète, qu'il donna des lésions médullaires. À l'autopsie de deux
malades
qui, de leur vivant, avaient réalisé, avec une
res auteurs, notamment par MM. Blocq et Marinesco à l'autopsie d'un
malade
mort dans cet hospice ; et cette définition de la
des formes hybrides de la maladie. C'est ainsi que je présentais un
malade
remarquable par l'absence de nystagmus et de pi
ar le contact de sacs de caoutchouc pleins d'eau chaude sans que la
malade
ait eu conscience ni du contact ni de la températ
ution des perver- tions sensorielles à droite permit peu à peu à la
malade
de se tenir debout, de faire quelques pas un pe
transverse. C'est donc le moment de remonter dans le passé de notre
malade
et de chercher dans les conditions de son exist
t de décroissance. Elle suit en un mot une évolution qui,chez notre
malade
, a demandé dix-huit mois. Lente à venir, à gagner
ine, à comprendre la pathogénie du cas. Revenons maintenant à notre
malade
qui, en mai 1903,était arrivée à la secon- de p
lte que l'ataxie diminuant à droite, la force revenant à gauche, la
malade
est plus mobilisable ; soulevée de son fauteuil,
ster. L'amélioration continuait progressivement, mais lentement, la
malade
étant toujours condamnée au fauteuil roulant, e
Médecin des hôpitaux. On trouvera ci-joint les photographies d'un
malade
, chez qui, il y a cinq ans, j'avais, sans grand
mptômes se rapproche de la mienne. J'ai revu, il y a cinq mois, mon
malade
et je lui ai trouvé les signes capitaux que dep
tumeurs de ce gros ganglion. Je résumerai d'abord l'observation du
malade
de M. Jaccoud. Un homme de 45 ans, convalescent
ulaire. Tels sont résumés les traits sous lesquels se présentait le
malade
de M. Jaccoud. Je vais maintenant étudier les s
lade de M. Jaccoud. Je vais maintenant étudier les symptômes de mon
malade
, et vous verrez combien son observation dans se
s la moindre raideur dans les mouvements passifs, du moins quand le
malade
est couché et que son cerveau n'a plus besoin, pa
upérieurs sont imparfaits, irréguliers, brusques, saccadés quand le
malade
est debout. Il plane au-des- sus de l'épingle q
les mouve- ments des membres inférieurs. Il faut souvent attirer le
malade
en avant. D... n'a pas de tendance à l'opisthot
coordination des membres supérieurs était telle qu'on devait aider le
malade
à man- ger (Soc. anatomique, 1900). xvm 3 3
s médical posent la question d'une façon absolument précise. « Tout
malade
qui comprend ce qu'on lui dit, qui peut lire à ha
enir au moment opportun, est atteint d'aphasie amnésique pure. » Ce
malade
n'a en effet ni surdité verbale puisqu'il 1 (1)
s spécialement sur les substantifs, c'est l'aztozzomasie (Luys). Le
malade
emploie des périphra- ses pour remplacer le mot
ses pour remplacer le mot qui lui manque. Dans la 2" variété, le
malade
nesait plus construire lesphrases. Il parle nèg
a face et en dernier lieu le membre inférieur. Le 11 décembre, la
malade
entre à l'Hospice général de Rouen (salle Blan-
monie pseudo-lobaire. Après quelques jours, l'état s'améliore et la
malade
guérit. Nous ne nous occupions plus de la malad
t s'améliore et la malade guérit. Nous ne nous occupions plus de la
malade
depuis plusieurs semaines lorsque les autres ma-
eur surveillante nous signala le fait. Ayant adressé la parole à la
malade
, nous avons obtenu cette réponse significative.
er ce qu'on dit. » Troubles DE la parole. - Ainsi, spontanément, la
malade
au .moment où nous approchons de son lit nous d
mer. Ce sont les mots qui me manquent, sans cela j'irais bien. La
malade
paraissant fatiguée, on préfère remettre à plus t
ueuse. Il semble qu'il n'y ait pas moyen de fixer l'attention de la
malade
, car il n'y a pas de surdité verbale et la mala
l'attention de la malade, car il n'y a pas de surdité verbale et la
malade
comprend bien ce qu'on lui dit. On lui présente
une pastille. Il y a une amélioration sensible dans l'état de notre
malade
. Cette améliora- tion ira d'ailleurs s'accentua
rs s'accentuant dans la suite. Au mois de septembre (16), ictus. La
malade
ne perd pas connaissance. Elle s'écrie qu'elle
ie persiste. Aucun incident nouveau ne survient jusqu'au jour où la
malade
quitte le service. " A ce moment les troubles
ts qu'on lui présente et se trompe très rarement. 42 halipré - La
malade
avait été placée aux incurables. Nous avons été
nous relevons dans l'observation les points sui- vantes : . Notre
malade
comprenait parfaitement ce qu'on lui disait. Elle
e amnésie des substantifs (antonomasie). Parfois il arri- vait à la
malade
de faire de grands efforts pour nommer les objets
s je ne peux pas dire. » L'agrammatisme était peu prononcé. Notre
malade
se souvenait des chiffres. Elle comptait jusqu'à
le incomplète). L'écriture sous dictée étai tirés imparfaite. Notre
malade
, assurément très 46 HALIPRÉ peu instruite, ou
ale droite, il faudrait pour lui attribuer un rôle, supposer que la
malade
était gauchère. Or elle n'éiait pas gauchère ; el
ale). - Aphasie am- nésique très nette. Intelligence conservée : la
malade
comprend ce qu'on lui dit. Elle parle sans gêne
ès les quelques observations que j'ai pu faire incidemment chez les
malades
, que, tant que la marche est possible sans appu
notable. Un examen approfondi des faits montra qu'à côté des vrais
malades
de Paget, il y avait des vieillards dont l'aspect
en premier lieu par l'absence d'épaississement des os : ce sont ces
malades
que M. Pierre Marie depuis longtemps déjà a coutu
e ce syndrome particulier : nos recherches ont été faites parmi les
malades
de l31cêtre et de la Salpêtrière. Un certain no
ne voussure mar- quée du dos ; la tête est portée en avant, mais le
malade
redresse le cou pour regarder devant lui ; le t
raux, les bras sont maintenus un peu éloi- gnés du tronc. Assis, le
malade
se tient assez fortement penché en avant, les m
oit, elle ne fait jamais défaut; nous l'avons trouvée chez tous nos
malades
, même dans les cas les plus frustes. Quelquefoi
e l'abdomen tout à fait spécial et fort analogue il celui des vrais
malades
de Paget. Ce qui frappe tout d'abord, c'est la
he de l'horizontale. Parfois, surtout pendant la marche, lorsque le
malade
veut redresser la tête, la concavité postérieure
ste presque immobile. Mais l'extension complète est impossible ; le
malade
peut bien se redresser légèrement, mais il se fat
ts qui se passent dans les articulations coxo-fémorales. Chez nos
malades
, le bassin n'est pas porté en arrière et c'est pa
petit espace ovalaire très allongé entre les deux jambes. Chez nos
malades
au contraire, dans la même attitude les condyle
as de pseudo-Paget plus ou moins nettement caractérisés. Certains
malades
présentent toutes les déformations que nous avons
raux qu'un écartement de trois centimètres environ. Chez d'autres
malades
, le syndrôme est incomplet avec des déformations
er un certain nombre de déformations inconstantes trouvées chez des
malades
présentant nettement l'aspect des pseudo-Paget, e
ient pas toujours les plus dé- formés, et nous avons pu observer un
malade
de 63 ans qui présentait dans toute sa netteté
drôme qui nous occupe. Nous avons cherché, par l'examen complet des
malades
, par l'étude de leurs antécédents, à déterminer
hez le vieillard. Après avoir procédé à la description clinique des
malades
dont nous nous occupons ici, il convient de che
ines pièces détachées du squelette. Nous avons vu plus haut que ces
malades
se présentaient à nous la taille diminuée, rape
ns, grâce aux souvenirs (parfois si vivaces chez les gens âgés) des
malades
ayant encore présente à l'esprit avec exactitud
font songer à l'ostéite déformante, voici quelle est l'attitude du
malade
: «...; la tête est penchée en avant, le menton
arrivant presque au niveau du sternum ; le cou semble raccourci. Le
malade
s'avance lentement et maladroitement,. souvent ap
avant, ils vien- nent se placer au devant des genoux et donnent au
malade
un aspect qui n'est pas sans ressemblance avec
t l'abdomen, on comprend qu'il soit facile de prendre pour de vrais
malades
de Paget les vieillards qui présentent ces déform
Les seuls phénomènes doulou- reux que nous ayons constatés chez nos
malades
étaient survenus longtemps après la constitutio
l'écartement des condyles fémoraux toujours moins considérable. Nos
malades
ne présentent jamais d'liyperostose des tibias, d
d'épaissis- sementdu crâne. L'attitude générale est celle d'un vrai
malade
de Paget; l'exploration des os évite la confusi
re de déformations particulières, constamment retrou- vées chez nos
malades
et acquérant ainsi au point de vue du diagnostic
parce que nous avons rencontré plus ou moins accusées chez tous les
malades
ces altérations accompagnant la partie vraiment
atissement latéral commun aux deux affections, l'on trouve chez nos
malades
une dépression médiane, un chapelet chondro-cos
vons mentionné cependant la voussure des temporaux : chez les vrais
malades
de Paget au con- traire, les fosses temporales
is les pariétaux le sont également (Richard) (2). Enfin les vrais
malades
de Paget finissent toujours par se cacliecVser, e
ette. Il convient d'ailleurs de noter que bien des fois à propos de
malades
considé- rés tout d'abord comme atteints d'osté
re- mier mémoire remarquait la ressemblance existant entre certains
malades
qu'il écartait de sa description et ceux qu'il
ons de montrer comment l'ensemble des déformations présenté par nos
malades
justifie le nom de pseudo-Paget choisi par M. Pie
udo-Paget. Une des déformations qui contribuent le plus à donner au
malade
son aspect spécial est certainement la déformat
ible n'existant guère qne dans la région lombaire, et permettant au
malade
de se redresser dans une certaine mesure. On voit
. Certaines déformations rachitiques du squelette peuvent donner au
malade
un aspect qui se rapproche un peu de celui que
téoporose. Nous exposerons d'abord la structure du squelette de nos
malades
. Parmi les os que nous avons examinés, les uns
d'atrophie osseuse simple. L'analyse chimique du fémur d'un de nos
malades
, que M. le Dr Louïse, pro- fesseur à la Faculté
distorsion des parties. La marche est chronique, progressive et les
malades
succombent à des accidents thoraciques fréquemm
ile est tout à lait diflérente de ce que nous avons décrit chez nos
malades
(1). Nous avons dit plus haut que l'ostéoporose
ion du col, fut de notion banale. Notons d'ailleurs que deux de nos
malades
ont eu des fractures du col. C'est surtout au p
formations fort analogues à celles que nous avons décrites chez nos
malades
. Avant de terminer, signalons que, pour nous, dan
laquelle il m'a signalé l'intérêt et abandonné l'observation de cette
malade
, que j'ai étudiée dans son service de l'Hôtel-D
nt que j'ai prié 11. Bessin de fixer avec son crayon l'aspect de la
malade
. L'artiste, qui a déjà donné au monde médical t
ès assez rapides de la démence diminuèrent de plus en plus, chez la
malade
, les manifestations de l'activité psychique : si
lle progressivement les trails du tableau clinique. Aujourd'hui, la
malade
, absolument démente, est incapable de répondre
eu le moyen de voir et connaître, eu égard à la grande diversité de
malades
y gisant ordinairement, tout ce qui peut être d
'avais demeuré trois ans à l'Hôtel-Dieu de Paris pour y traiter les
malades
. » Il fallait bien qu'il y eut des barbiers pou
pensant à cet examen, on se reporte involon- tairement au latin du
Malade
imaginaire, qui est peut-être cicéronien, compa
raités de chirurgie, que la véritable raison est la crainte que les
malades
instruits par ses livres ne veuillent se traite
mon livre » ; et il ajoute qu'il a souvent facilité l'accès de ces
malades
près du roi, sachant bien que les remèdes humai
e pouvoir de guérir les écrouelles. Il leur suffisait de toucher le
malade
en disant : « Le roi te touche, Dieu te guérit. »
che, Dieu te guérit. » Le jour du sacre, Louis XV toucha deux mille
malades
, Louis XVI deux mille quatre cents. Charles X n
s pas de la crédulité populaire, mais constatons tristement que les
malades
présentés à Charles X le furent par Aiibert et Du
moins pour lui en faire gloire que pour indiquer l'état mental des
malades
et des médecins de son temps. Un seigneur, Ch
mémoire sur ce sujet. La poudre en ques- tion était administrée aux
malades
qui avaient reçu une viol en Le commotion. Comm
vé dans l'église de Saint-Menoux, représente le Saint exorcisant un
malade
, possédé ou « lunatique », qui porte aux bras l
84 nous a transmis les détails. A peu près commet Saint-Menoux, les
malades
devaient s'engager en rampant dans' une ouvertu
Mausolée de Saint-Dizier avec l'ouverture par où devaient passer les
malades
. 116 HENRY MEIGE ET FERNAND RUDLER Outre les
dmis au traitement, dit t M. P. J. Talion, les parents amenaient le
malade
à Saint-Dizier. Onchoi- sissait aussitôt deux h
es. Dans cette leçon, Messieurs, je me propose de vous présenter un
malade
, type intermédiaire entre la maladie de Friedre
orts existant entre les deux affections. Avant de faire entrer ce
malade
, Henri R..., je vous prie d'examiner le tableau
r la famille jusqu'à la troisième génération, d'autant mieux que le
malade
a conscience du mal dont il est atteint. Les pr
ment, vers 30 ans ; 3° elle s'aggrave progressivement, con- duit le
malade
à la paraplégie ataxique, à la cachexie et à la m
miner trois membres de cette intéressante famille : 9° Un cousin du
malade
absolument sain. 2° Un cousin, Louis T..., venu
ent progressivement des troubles de la marche, puis du langage ; le
malade
prévoit, dès lors, l'affection dont il va être at
LEUSE 125 un tremblement marqué ; les mouvements sont imprécis ; le
malade
, vous le voyez, arrive difficilement à se touch
le, c'est-à-dire un an après que cette leçon a été faite, l'état du
malade
s'est considérablement aggravé. L'intelligence
st beaucoup plus marquée. L'écriture est absolument impossible ; le
malade
saisit les objets avec une extrême difficulté;
etrouvons chez son cousin LouisT..., fils de la tante maternelle du
malade
. En quelques mots, voici son observation : sans
et la maladie de Fried- reich. Avec la sclérose en plaques, notre
malade
a très peu de points de res- semblance : le tre
des nerfs bulbaires, des modifications importantes sont apparues : le
malade
a de grosses difficultés dans la déglutition ;
ignale la scoliose, Erb le pied-bot dans deux observations ; un des
malades
de Klippel et Durante, François lIaud..., outre
dreich. Cette expression ne peut même plus servir à caractériser le
malade
que je vous présente ; tout en réalisant en maj
e sa réflectivité diminuer progressivement. Et d'ailleurs, chez des
malades
offrant avec le type Friedreich la plus parfait
ater une réflectivité plutôt éner- gique ? J'en veux pour preuve la
malade
dont je vous reparlerai tout à l'heure el que j
ller diffèrent par la nature des lésions. Mais si les autopsies des
malades
de Sanger-Brown, de Klippel et Durante, observa
, observations fondamentales, étaient venues s'adapter à celles des
malades
de Fraser et Nonne, la consécration définitive
lleux directs et des cellules de la colonne de Clarke. Le sixième
malade
de Sanger-Brown se rapportait fidèlement au table
, principalement dans la région cervicale. L'évolution clinique des
malades
de Klippel et Durante pouvait déjà faire presse
illes. Mais, ce qui pour les dualistes peut séparer encore plus ces
malades
du type Friedreich, c'est la présence à leur ex
i à ce sujet de relater les constatations (1) L'autopsie du dernier
malade
de Klippel et Durante, Louis Haud..., publiée par
s ['Iconographie de la Salpêtrière, a permis de consta- ter chez ce
malade
des lésions cérébelleuses et médullaires se super
i, en quelques mots, l'histoire chinique de ce cas; il concerne une
malade
que je vous ai présentée autrefois dans cet amphi
rères et une soeur sont morts en bas âge et des trois soeurs que la
malade
possède en- core actuellement, deux, assez bien
rédité est intéressante au plus haut point. Pour en revenir à notre
malade
, disons simplement qu'elle eut une en- fance di
parole.. Lorsqu'elle entra dans cet hôpital, en septembre 1896, la
malade
res- sentait de vives douleurs, à caractère ful
motrice. Toute précision dans les mouvements était impossible ; la
malade
n'arrivait que très difficilement à porter l'inde
égard aux réflexes, je dois dire qu'au moment de son entrée, notre
malade
présentait des réflexes tendineux normaux. Les ré
acquises, et en atrophies simples ou congénitales. Le cervelet des
malades
rangés sous l'étiquette d'hérédo-ataxie cérébel
it peu approfondi impossible. Nous avons appris plus tard que cette
malade
se plaignait depuis longtemps déjà de voir mal
u. Presque toutes les articulations furent atteintes et dès lors la
malade
n'a plus quitté le lit. A 44 ans elle a été opé
sées. Examen dé- taillé impossible en raison des cris que pousse la
malade
dès qu'on la touche, surtout aux jambes. Amau
veloppée si l'on tient compte de la façon de vivre particulière de la
malade
et de sa pauvreté. Souvent ironique et méchante
es menacent de l'écraser, etc. A cette époque, fin janvier 1901, la
malade
ne voit plus du tout la flamme qu'on place devant
voiles entre elle et nous ». Il est arrivé quelquefois aussi que la
malade
a entendu chanter des en- fants. Fréquemment el
favoriser largement l'éclosion des hallucinations et a enlevé à la
malade
tout moyen de les contrôler. Tenons compte du f
Le rire a quelque chose de particulier, de convulsif. Parfois le
malade
se lève en chantant et en riant aux éclats et se
aralysés mais les mouvements devin- rent de moins en moins sûrs, le
malade
renversait beaucoup de tabac en bour- rant sa p
restaient étendues, les pieds en equino-varus lorsqu'on asseyait le
malade
sur une chaise- La parole s'embarrassa progress
e presqu'ininterrompu dès le mois de mars 1897. En novembre 1898 le
malade
se plaint de maux de tête ; vomissements. Pouls
1898, l'oeil gauche reste fixé sur la ligne médiane. Les efforts du
malade
pour le mouvoir ne réussissent qu'à produire qu
nte, un frère en bonne santé. En 1887, tout petit encore,il tomba
malade
de dotUiénentérie; en 1895, tan- dis qu'il étai
atteint d'une affection gastro-intestinale. Il y a un an (1900), le
malade
fit une chute de la hauteur d'un premier étage
emain il put aller à son travail comme de coutume. Il n'eut, dit le
malade
, aucun trouble à la suite de cet accident, ni c
l'équilibre et sur la direction des mouvements. Si l'on ordonne au
malade
de prendre son verre, de porter son doigt au nez,
Perte du sens musculaire et du sens stéréognostique de ce côté. Le
malade
se plaint d'une céphalée très violente qui s'ex
lant et qui attire tout de suite l'at- tention lorsqu'on examine le
malade
, c'est un ptosis bilatéral très prononcé. La fe
valides et les deux yeux sont en strabisme divergent, toutefois le
malade
n'accuse pas de diplopie et celle-ci, décelée s
de mercure et 5 de calomel (5 centigrammes). Le 18 juin, l'état du
malade
n'étant pas amélioré, il réclame sa sortie de l
ervico-dorsale, bientôt une tuméfaction se fait dans cette région, le
malade
va à l'hôpital à Biella et ici on lui reconnaît
iter pour une quinzaine de jours. Après cette hémoptysie, l'état du
malade
se maintient stationnaire ou à peu près avec de
dans le côté droit du corps. Ce fut en de telles conditions que le
malade
vint à l'hôpital. Etat actuel. - Homme de taill
droite, persistent à gauche. On voit tout de suite, eu regardant le
malade
, que sa main droite est le siège des mouvements
u repos, ni atrophie muscu- laire, ni autre trouble trophique. Le
malade
marche à petits pas, les jambes écartées et raide
ibrillaires, les muscles du pharynx se contrac- tent assez bien, le
malade
n'éprouve aucune gène dans la déglutition, la bra
la perte du sens stéréognostique, musculaire et ar- ticulaire. Le
malade
se plaint eu outre d'une céphalée intense qui siè
t le côté droit du corps. La percussion du crâne est indolore, le
malade
insiste sur une sensation de chaleur très nette
n des yeux. Les faits les plus saillants sont du côté des yeux : le
malade
présente un ptosis double très prononcé; toutefoi
taux donnent une bonne suppléance fonctionnelle. Si l'ou ordonne au
malade
de relever ses paupières, on voit nettement qu'
mmencement de kératite neuro-paralytique dans l'oeil gauche. 25. Le
malade
mange avec appétit, se plaint toutefois de ne pou
stationnaire. 10 décembre. Application de sangsues réclamée par le
malade
. Douleurs très fortes dans l'épaule et tout le
upportables dans le bras droit. 23. Altération dans le psychisme du
malade
, il se plaint qu'on veut l'em- poisonner, qu'il
ter facilement les mouvements de la bilatéralité des yeux. 12. Le
malade
a eu un accès de mouvements spasmodiques dans le
rier. Répétition des spasmes et des crampes musculaires, 14-hui; Le
malade
est dans un état semi-comateux. 16. Reprend con
vements des yeux conservés à droite et à gauche. Hémoptysie. 21. Le
malade
retombe dans le coma et meurt le 23 février. Pe
ur à l'hôpital, on nota soigneusement la température axil- laire du
malade
à droite et à gauche : d'une façon générale, on p
on parfaite de ces mouvements jusqu'aux derniers jours de la vie du
malade
. Un tel syndrome méritait bien d'attirer notre
uban de Reil, nous assistâmes, dans les derniers jours de la vie du
malade
, à un véritable accès de crampes musculaires di
es et les troubles vaso-moteurs ; il n'y avait en effet, chez notre
malade
, aucune paralysie vaso-motrice cliniquement appré
optique gauche. Dans les derniers jours de la vie de notre deuxième
malade
,nous notâmes (1) SoRGo, Ueber subcorticale Enst
ble, de la torpeur intellectuelle et même un délire incohérent : le
malade
répondait d'une façon étrange, refusait toute nou
de l'étage supérieur du pédoncule ; or, chose remarquable, chez le
malade
de Rickards où on avait noté des altérations ps
me. En étudiant l'évolution clinique des symptômes présentés par le
malade
, nous avons signalé encore l'existence de doule
s prononcée,jointe à la présence d'un ptosis double, avait donné au
malade
un facies tout à fait caractéristique. (1) RI
la suite d'une atta- que de paralysie. Le 30 octobre vers midi, la
malade
rentrait chez elle, lors- qu'en montant l'escal
e peut se servir de ses jambes. Rien ne semblait faire prévoir à la
malade
pareil accident et elle n'accuse ni vertiges ni
qui est graveur et se porte très bien. Antécédents personnels. - La
malade
n'a eu ni rougeole, ni scarlatine, ni rhumatism
ue à l'âge de 50 ans environ. A la suite de la mort de son mari, la
malade
« faisait des ménages ». Depuis quatre ans envi
ent qui s'effectue au niveau de ses extré- mités. - D'ailleurs la
malade
ne ressent aucun trouble digestif ; elle mange de
trois mois s'installe une surdité progressive qui gêne beaucoup la
malade
. Actuellement (25 novembre 1902) elle ne se pla
mentés. On constate une parésie complète des membres inférieurs. La
malade
ne peut pas soulever les jambes au-dessus du pl
ne légère hypoesthésie à tous les modes de sensibilité. Jamais la
malade
n'a eu de troubles sphinctériens. Coeur et vais
force est revenue en partie dans les membres inférieurs, quoique la
malade
ne puisse pas marcher seule. En novembre 1903,
quoique la malade ne puisse pas marcher seule. En novembre 1903, la
malade
se plaint de douleurs plus ou moins généra- lis
, la santé était toujours sensiblement la même, quand le 11 mars la
malade
tomba dans un état de prostration assez marqué qu
is si ce processus doit exister, il ne persiste pas, car chez notre
malade
morte acromégalique depuis 6 ans, il n'y avait
romégalie. Nous pensons en effet que les lésions nerveuses de notre
malade
ne dépendent pas de l'acromégalie. La lésion
cromégalie, sans qu'il soit néces- saire d'invoquer )'age avancé du
malade
comme le fit Cestan et avant lui Schupfer (13)
récédentes ne concernent pas des acromégaliques, mais seulement des
malades
atteints de dystrophies osseuses à tendance hyp
uffisance de l'une d'elles par des hypertrophies compensatrices. Un
malade
peut cesser de s'acromégaliser de longues année
ué (2) et M. Loeper (3), entre l'athé- rome, très marqué chez notre
malade
, et l'injection intra-vasculaire d'adrénaline,
ng noir par la bouche et les oreilles. (1) Nous avons présenté ce
malade
à la Société de Neurologie le 3 novembre 1904.
ue pendant 4 mois. Petit t à petit surviennent des contractures (le
malade
peut se soutenir sur sa jambe gauche paralysée)
ir et jouer avec les enfants de son âge, (1) Nous avons présenté ce
malade
à la Société d'Ophtalmologie le G décembre 1904.
vie d'une rechute grave. Soigné à la Charité pendant 3 mois 1/2, le
malade
a une convalescence pénible, avec dys- pnée, pa
étrécissement de l'artère pulmonaire. Depuis sa fièvre typhoïde, le
malade
conserve une surdité bilatérale légère, et sa m
e complication cardiaque. La faiblesse de constitution empêche le
malade
de faire son service militaire. Il y a 6 ans, u
service militaire. Il y a 6 ans, une hémoptysie abondante oblige le
malade
à s'aliter pendant 8 jours, et on constate une
; la température s'élève jusqu'à 40°. Depuis sa fièvre typhoïde le
malade
présente, sans cause apparente, des accès de do
survient la nuit comme le jour, dans n'importe quelle posi- tion du
malade
, tantôt plusieurs fois dans la même journée ou pl
une accalmie de 5 mois. Pendant quelques heures après ces accès le
malade
est plus essoufflé, et son appétit est moins bon.
ccès le malade est plus essoufflé, et son appétit est moins bon. Le
malade
n'a qu'une soeur, âgée de 34 ans, bien portante.
parents sont morts jeunes, tuberculeux. Actuellement, l'aspect du
malade
est chétif, ses téguments sont pâles, sa peau f
ie inguinale gauche. L'appareil digestif fonctionne normalement. Le
malade
ne tousse, ni ne crache ; l'examen des deux ponmo
eineux. En résumé, cyanose des rétines, légère, mais nette, chez un
malade
atteint de rétrécissement de l'artère pulmonair
un cas de cynanose de la rétine avec dilatation des veines chez un
malade
atteint de sténose congénitale de l'artère pulm
les veines sinueuses, dilatées, z de couleur bleu foncé. Le premier
malade
présente une cyphoscoliose, de l'emphysème pulm
droit. Cyanose gé- néralisée, doigts en baguettes de tambour. Le z
malade
a une malfor- mation du coeur. Dans ce dernier
l'on soumettait systématiquement à l'examen ophtalmosco- pique tout
malade
atteint de cyanose généralisée et d'une façon plu
atteint de cyanose généralisée et d'une façon plus géné- rale, tout
malade
porteur d'une affection cardio-vasculaire. Notre
C1RCONSCRIfiS AIGUS ET CHRONIQUES 203 Nous examinons rapidement le
malade
et nous trouvons : rien à noter du côté des org
e pouls, les phénomènes du côté de l'intestin, et après 36 jours le
malade
apyrétique commença sa convalescence. Les phéno
était un 4/5 de degré plus basse que dans les régions voisines. Le
malade
ne présenta ja- mais de phénomènes semblables d
ans la convales- cence n'a pas reproduit des oedèmes disparus. Le
malade
, en dehors d'un commun degré d'assoupissement, ne
. Deux pe- tits frères sont décédés pour des hémorragies. La petite
malade
et ses deux soeurs n'ont jamais eu de phénomène
S CIRCONSCRITS AIGUS ET CHRONIQUES 205 Maladie actuelle. J'ai vu la
malade
pour la première fois le 16 mars 1904. Depuis 2
t à 12 ans. Un médecin parla de néphrite. J'ai étudié et suivi la
malade
: pendant la durée de 45 jours elle présenta to
le et ne conser- vait pas le godet du doigt. Pendant une semaine la
malade
fut soumise à une diète lactée absolue et l'exa
e prédilection pour la main droite. A ce moment, je perds de vue la
malade
qui se rend en montagne. Je revis la malade au
ent, je perds de vue la malade qui se rend en montagne. Je revis la
malade
au mois d'octobre. Elle raconte qu'après un mois
nke. Les oedèmes se répètent avec prédilection à la main droite. La
malade
guérit des phénomènes intestinaux et et des oed
l'étiologie et sur la pathogénie de ces accès qui avaient réduit la
malade
à un degré d'anémie extraordinaire, malgré nos
ont présenté quelque rémis- sion. Pendant une de ces rémissions, la
malade
voulut sortir de l'hôpital. OBs. Vit C. Lorenzo
lume normal. Parfois c'était la jambe qui se présentait en fiée. Le
malade
observa ces faits pendant trois mois environ. D
va ces faits pendant trois mois environ. Depuis cinq ou six mois le
malade
a reconnu que la jambe et le pied n'ont plus re
de quelques millimètres. Je n'ai pas pu prendre la photographie du
malade
à cette époque. J'ai pu voir et photographier l
raphie du malade à cette époque. J'ai pu voir et photographier le
malade
chez lui à la campagne, cinq mois après sa sort
e bande de flanelle qu'il venait de quitter. Je n'ai plus revu le
malade
. En résumé : « Jeune homme sans altérations du
i persiste depuis dix mois. » Lorsque, après un profond examen du
malade
, nous avons relevé tous les phénomènes morbides
de « maladie de Quinke », nous n'en savons pas beaucoup plus que le
malade
lui-même qui sait nous dire que sur la peau de so
e science, et pas seulement d'empirisme. Etant donné qu'aucun des
malades
observés ne présentait de lésion rénale, ni du
suite d'une pleurésie aiguë à rechute, et qui attira l'attention du
malade
, le jour même où il se leva pour la première fois
QUE PRÉCOCE 211 Histoire de la maladie. Depuis cette dysenterie, le
malade
ne se sen- tait pas très bien, quand le 7 octob
sa cage thoracique, déformation qui n'existait pas au moment où le
malade
avait quitté l'hôpital. Le médecin de la famill
-même remarqué rien d'anormal dans la conformation du thorax de son
malade
. B... nous raconte que son attention avait tout
r la gymnastique pour lutter contre la scoliose. Progressivement le
malade
devait, en se faisant glisser le long d'un pote
ion sur les apophyses vertébrales n'était pas douloureuse. Quand le
malade
quitta l'hôpital, il était guéri de son épancheme
issée. Le côté droit est notablement plus faible que le gauche ; le
malade
se sert de préférence maintenant, bien que droi
résie. C'est ensuite la précocité de l'attitude vicieuse chez notre
malade
, qui constate son inflexion à droite, deux mois
nitive. Malheureusement, il n'a pas été possible de faire suivre au
malade
une thérapeutique régulière. Peu à peu, les adh
une gymnastique bien comprise, pourrait-elle arriver à redresser ce
malade
. LA CRAMPE PROFESSIONNELLE ET SON TRAITEMENT
trouvé quatorze plaques de myosite dans les muscles de l'avant-bras
malade
.La plupart des neurologistes modernes attribuent
grave d'une nervosité qui se charge de transformer le malheureux en
malade
. L'inquiétude et l'affaissement moral poursuivent
et élément est en rapport direct avec l'intelligence de la personne
malade
. Cet auteur a montré que la crampe professionnell
e du bras fut complète, avec contracture du biceps. En ce moment le
malade
se sert facilement de son bras droit, seule la
eints augmente, nous procédons à la rééducation de l'écriture de ce
malade
et son écriture s'améliore. Ainsi, de tout ce q
s plumes métalliques, ont rarement été utiles ; on peut engager les
malades
à apprendre à écrire de la main gauche, mais on n
Schotte qui con- siste : 1° en mouvements passifs, exécutés par le
malade
( ? ) ; 2° en mouve- ments actifs avec résistan
seurs nous nous servons de la disposition suivante : nous prions le
malade
d'étendre son bras atteint de telle sorte que l
ans le vide. On attache le seau ou le récipient et on recommande au
malade
de lever le poids sous com- mandement « levez »
t de l'action des muscles contractures nous faisons apprendre à nos
malades
l'écriture avec la main renversée. Le patient p
n. Ici comme dans l'ataxie locomotrice, il est indispensable que le
malade
soit assuré du progrès accompli par le traiteme
que le malade soit assuré du progrès accompli par le traitement. Un
malade
atteint d'une crampe professionnelle, est souve
'influencer par la parole et par le fait l'élément psychique de son
malade
. L'affection dont.nous nous occupons à présent
gageons à continuer à faire même après ce traite- ment, mettent les
malades
à l'abri de ces rechutes ; néanmoins, ces rechute
traitement. Pour éviter les rechutes nous n'abandon- nons jamais le
malade
brusquement. Nous maintenons notre contact avec l
ement de la neurasthénie, dit ce qui suit : « Le médecin doit à son
malade
toute la vérité ; mais il ne lui doit que la vé
plus- difficile que dans les crampes des écrivains. La patience du
malade
et la persévérance du médecin arrivent pourtant
ssédait dans son officine : meuble solide, lourd, stable, auquel le
malade
pouvait être solidement ligotté, sans crainte qu'
partent de la fesse et descendent vers la cuisse. Entre les accès, le
malade
accuse une sensation d'engourdissement pénible.
Cette ro- tation effectuée, le tronc peut s'incliner à gauche et le
malade
peut de nouveau se tenir debout sans appui ; il
hier les deux positions du tronc sur une même plaque, en donnant au
malade
le temps de passer de l'une à l'autre entre les d
endant divers mouvements des.autres segments. C'est le cas de notre
malade
.. ''", On remarquera d'abord que l'inclinaison
, les deux pieds reposent sur le sol, les genoux n'ont pas plié, le
malade
ne se tient pas en station han- 7 chée : les re
la même hauteur dans .les deux positions. " . La prédilection du
malade
pour l'inclinaison homologue, ainsi que les phé
tation en reste assez obscure. La nécessite absolue où se trouve le
malade
de faire supporter par ses bras tout le poids d
de la malléole externe droite. La déviation disparaissait quand le
malade
était couché sur le ventre. Au cours de l'exame
e ventre. Au cours de l'examen, on voyait parfois, comme chez notre
malade
, la scoliose passer de l'autre côté, lorsque le
e chez notre malade, la scoliose passer de l'autre côté, lorsque le
malade
était fatigué de garder la même position. Krecke
rnante volontaire dans une sciati- que d'origine traumatique(3). Le
malade
changeait à volonté l'inclinaison du torse, en
ion voulue ou instinctive des muscles fessiers et lombaires du côté
malade
.... « Il est possible que les muscles lombaires
est possible que les muscles lombaires soient contractures du côté
malade
sans qu'il en résulte une déviation rachidienne d
ronc de leur côté « La persistance de la scoliose croisée, quand le
malade
est guéri, doit être rapportée à une contractio
liose homologue est produite par la contracture des muscles du côté
malade
... « Le spasme musculaire peut être assimilé à
oit à la paralysie des muscles de la masse dorso- lombaire, du côté
malade
pour la scoliose croisée, du côté opposé pour la
nc résulteraient toujours des attitudes instinctives prises par les
malades
pour obtenir une atténuation delà douleur (4).
ense, variables suivant les cas, mais certainement adoptées par les
malades
, dans un but délibéré. Et lorsqu'on a affaire au
aux recueillies dans un service qui contient un grand nombre de ces
malades
et qui nous ont paru particulièrement suggestives
e est de- venu tel qu'il est impossible de comprendre ce que dit le
malade
. Les muscles de la face et de la langue sont le
au point de rendre la station debout et la marche impossibles. Le
malade
reste alité,toujours euphorique, exubérant et trè
ambes sur les cuisses et des cuisses sur le bassin qui obligeait le
malade
à prendre l'attitude en chien de fusil. Les r
flexion, les réflexes patellaires impossibles .à constater. ' Le
malade
reste toujours turbulent ; au niveau de l'oreille
rent pas de tendance à progresser et restè- rent épidermiques. Le
malade
maigrit progressivement et meurt le 4 juin 1904.
t plusieurs attaques épileptiformes, puis des troubles mentaux. [Le
malade
avait la folie des grandeurs, dit sa femme ; il
es épileptiformes qui ne modifient pas l'état de la motricité. Le
malade
est réduit à la vie végétative, quand le 2 juin 1
ffaiblie. M... buvait du vin blanc avec excès. Il y a deux mois, le
malade
cesse de travailler ; son patron l'avait engagé à
arda pas à délirer; il délirait surtout la nuit. A cette époque, le
malade
fut frappé d'impuissance génitale. La mé- moire
arrêtée. M... fut dirigé sur le dépôt. A son entrée à l'asile, le
malade
est très agité. Il porte aux deux jambes des ec
la description classique, schématique du tabes. Ces deux pre- miers
malades
sont des tabétiques devenus paralytiques. Parce q
s de troubles des sphincters. A cause de sa faiblesse musculaire le
malade
reste alité et progressivement s'accentuent les
e tableau cli- nique du tabes. L'ataxie est très prononcée, mais le
malade
cependant conserve la notion de la position des
même temps le talon gauche est également le siège d'une eschare. Le
malade
meurt sans avoir repris connaissance, avec une te
porté par les D" Legras et Magnan ; ce diagnostic est confirmé ; le
malade
présente de l'affaiblissement intellectuel avec
e question. Nous voulons seulement montrer que souvent chez un même
malade
la séparation des deux syndromes en deux maladies
oyer le nez. La langue se repliait en bas. 2" Etude NÉCROPSI1UE. Le
malade
fut sacrifié par effusion de sang et l'autopsie
sévère, mais cèdent rapidement en cas d'amélioration dans l'état du
malade
; tardives, elles apparaissent quelques jours ou
clinique nettement définie. Nous avons eu l'occasion d'observer une
malade
, atteinte d'hémiplégie droite avec aphasie, che
n où l'on peut voir nettement les déformations que présentait notre
malade
. Observation. La nommée MélanieS..., âgée de
hémiplégie cérébrale infantile avec contractures. L'histoire de la
malade
en réalité était bien différente, ainsi qu'il rés
nseignements fournis par son gendre. Cette femme n'avait jamais été
malade
avant le mois de mai 1903 ; mar- chande d'allum
urée en flexion. La famille, dans la crainte d'un décès, emporte la
malade
en ville, avant que la perte de connaissance ai
é. Après trois jours la période comateuse cesse progressivement, la
malade
paraît s'intéresser à ce qui se passe autour d'el
u constater : elle a persisté et est encore très nette. Quand cette
malade
a repris connaissance, elle paraissait souffrir b
es répète d'ailleurs imparfaitement. Las de garder auprès d'eux une
malade
qui ne paraissait pas s'améliorer et qui ne sem
nous avons été d'abord frappé de l'aphasie sans surdité verbale. La
malade
peut répéter quelques mots courts, sans les trouv
droite, dans le domaine du facial inférieur, plus marquée quand la
malade
fait des mouvements de la face, et tenant à la
tentative pour mobiliser le membre supérieur, arrache des cris à la
malade
(PI. XXXV). Le coude est dans la demi-flexion,
ie ni hyperesthésie ; s'il faut en juger par les cris que pousse la
malade
, les mouvements provoqués, surtout les mouvements
droit est le siège de mouvements fort limités. C'est à peine si la
malade
peut le soulever légèrement au-dessus du plan du
sultats précis. Telle est la description de l'hémiplégie de notre
malade
. Ajoutons un der- nier détail : cette femme n'a
'est produite dans son état. Telle est l'histoire clinique de notre
malade
. Il s'agit en somme d'une femme qui, sans aucun
s, le poignet et la main ont une attitude analogue à celle de notre
malade
. Or l'autopsie démontra qu'il s'agissait, dans
ie postérieure des 2e et 3e circonvolutions frontales. Chez notre
malade
, la précocité des contractures, la douleur du déb
une main d'hémiplégie cérébrale infantile ; étant donné l'âge de la
malade
, le fait méritait d'être signalé, car il s'agit
par son équinisme varus excessif avec pied creux, le pied de notre
malade
rappelle beaucoup une ancienne hémiplégie de l'en
IE HYPOTONIQUE MORTELLE (E. DuPré et P. Pllgl/iez) A Facies de la
malade
: absence de rides, expression permanente de fati
e de rides, expression permanente de fatigue et de somnolence. B La
malade
essayant de fermer les yeux : occlusion incomplèt
ier longtemps ensemble, dans le service du professeur Dejerine, une
malade
atteinte de cette affection, que nous avons pré
olué à la suite de cette présentation pendant plusieurs mois. Cette
malade
a fini par succomber aux progrès de son affecti
re, spinale, etc., diffèrent par plusieurs traits de celle de notre
malade
, dont l'histoire rentre incontestablement cependa
n disant tout de suite ici que, au cours de la discus- sion dont la
malade
a été l'objet devant la Société de Neurologie, pl
e psychique des accidents. Or,non seulement l'étude soigneuse de la
malade
(observation clinique, essais thérapeutiques infr
arkinson. Un seul frère, bien portant. Dans les antécédents de la
malade
on relève seulement des « convulsions » peu int
a quittée un mois avant son accouchement ; cet abandon a causé à la
malade
un très violent chagrin. C'est à cette date que
e avait été constatée dans les derniers temps de la grossesse. La
malade
guérit de son éclampsie ; à partir de ce moment,
assez rebelle. Cet état demeure stationnaire pendant un an 1/2 ; la
malade
, qui allaite elle-même son enfant, peut cependant
d'un an. A l'entrée, on note une faiblesse musculaire extrême : la
malade
ne peut que difficilement s'asseoir dans son li
e tous les organes, des urines, etc... ne révèle rien d'anormal; la
malade
, comme une neurasthénique, est mise au repos abso
ès légères. Le sommeil est bon, l'as- thénie est moins intense ; la
malade
peut maintenant marcher un peu,les mou- vements
. Les règles, normales, durent 4 à 5 jours. Pas de leucorrhée. La
malade
n'a pas de céphalée, pas de rachialgie et d'une m
s imparfaitement à l'effet utile. Si l'on prescrit par exemple à la
malade
de tenir le bras fléchi et qu'on cherche à l'ét
assin, les pieds étant très peu soulevés au-dessus de terre. Si, la
malade
étant debout, on lui prescrit de monter dans son
n de tous les actes, spontanés et provoqués, de la vie courante. La
malade
se comporte, dans tous ses mouvements, comme un
es. Pas de cra- quements articulaires . Cette hypotonie permet à la
malade
d'exécuter des mouvements provoqués d'une ampli
s molaires postérieures, peut y être laissé, lorsqu'on ordonne à la
malade
de mordre aussi fort que possible ; on ne ressent
re s'affaiblit rapidement dans son énergie ; et, d'au- tre part, la
malade
avoue qu'à la fin d'un repas sommaire, composé d'
oprement parler nouveaux. Au retour de la Société de Neurologie, la
malade
fut soumise au traitement par l'isolement et la
me. Mais, en octobre 1902, sans cause occasionnelle appréciable, la
malade
fut prise de dyspnée avec petitesse du pouls, a
o- lution clinique et la nature bulbaire des accidents ultimes ; la
malade
, qui n'avait présenté au cours de son affection
qui représente vraiment un caractère majeur de l'histoire de notre
malade
. Cette hypotonie, tout à fait comparable à cell
eux cas. Le fait que plusieurs fois on a trouvé à l'autopsie de ces
malades
une tumeur du thymus,a attiré l'attention de We
ntre cette anomalie insignifiante et la maladie et la mort de notre
malade
. R° OSPEDALE MAURIZIANO UMBERTO I DI TORINO.
re générations)]. Quinke (1) observa chez le premier né d'un de ses
malades
des oedèmes passagers et Valentin (7) remarqua
gier (14) dans laquelle on trouva la réaction de l'indican et où le
malade
guérit avec la désinfection intestinale : Dans
rvations, elle était rosée, et parfois rouge, très rouge. Dans le
malade
de Milten (22), il y avait des oedèmes pâles, d'a
x paupières. Cassirer (13) a vu dans la clinique d'Oppen- heim deux
malades
acroparesthésiques présentant des éruptions alter
ittente des arti- culations et d'oedèmes de Quinke. Lorsqu'il tomba
malade
de tuberculose, on a vu des hémorragies sous la
t dure deux mois et demi, puis un jour soudaine- ment disparaît. La
malade
observée pendant un an encore ne présente plus
riable étaient suffisantes pour la production des oedèmes ; pour le
malade
d'Hugues (77), la sensation gustative d'une sub
d'oedèmes paroxystiques ayant abouti à un oedème permanent.Chez la
malade
de Mabille (64) le trophoedème s'établit du côt
dieest précédée presque toujours par des oedèmes passagers. Chez la
malade
observée par Allgeyer (111) et dont la photogra
la grossesse les mêmes altérations que Lannois (59) observa chez sa
malade
de trophoedème. L'éléphantiasis est caractérisé
trophie du membre. Cet oedème ne gêne pas les fonctions des membres
malades
. « C'est merveilleux que, tout en présentant un
ue, tout en présentant un membre énormément augmenté de volume, ces
malades
peuvent marcher sans gêne » (Lesser) (80). No
de l'Etablissement hydrothérapique de Divonne. Observation . La
malade
, soeur M. 1 ? âgée de 50 ans, d'aspect timide et
ur elle une cause de grand surmenage. Il y a quelques années, notre
malade
est nommée supérieure de sa congrégation, fonctio
mpe des écrivains apparaît en 1892, après une grippe qui retient la
malade
trois semaines au lit. La première fois où, quo
es pendant l'écriture (comme actuellement). La correspondance de la
malade
est très volumineuse (plusieurs heures par jour
a- tives d'amélioration et d'aggravation jusqu'à la fin de 1901. La
malade
est obli- gée d'écrire très lentement. A cette
on a la Vierge, mais, paraît-il, avec moins de succès. Cependant la
malade
peut écrire pendant tout le mois quatre à cinq
t après, retour de la difficulté à écrire. Cette gêne augmente ; la
malade
peut écrire beaucoup moins ; en avril, elle ne
in qui est très faible. C'est peu après, en mai, que nous voyons la
malade
. Quand elle veut écrire, elle se place simpleme
ès les premières lettres que les accidents apparaissent. L'on voit la
malade
s'ap- pliquer à écrire et écrire très lentement
secousses rapides (quatre ou cinq).Sitôt t celles-ci disparues, la
malade
se remet à écrire. Cela se produit surtout pour l
que « cela n'ira pas ». De plus, chaque fois qu'il y a secousses, la
malade
pousse une petite exclamation d'impatience. L'a
gne. Ces accidents se produisent uniquement avec la plume. Quand la
malade
écrit véritablement avec un crayon ou quand ell
ideur du cou, surtout à droite.Au bout d'une quinzaine de jours, la
malade
remarque que sa tête tourne à gauche involontaire
e tourne à gauche, lentement, sans secousses et sans s'incliner. La
malade
arrive pres- que toujours à ramener par la volo
it à tout propos, plus particulièrement pendant les repas, quand la
malade
bâillait, marchait (tous les trois ou quatre pas)
breux. Au début, la tête ne revenait dans la rectitude que quand la
malade
avait placé l'index sur le menton, presque sans
fréquents et si violents qu'ils absorbaient toute l'attention de la
malade
. Pour arrêter les 288 BONNUS mouvements de la
olis mental ? Dès le début des douleurs et de la raideur du cou, la
malade
tournait la tête tantôt à droite, tantôt à gauc
it devenu involontaire. L'examen attentif que nous avons fait de la
malade
ne nous fait voir aucun stigmate d'hystérie. To
rts, mais égaux des deux côtés. Pas de signe de Babinski. Notre
malade
présente donc une crampe des écrivains associée à
it cons- tamment et augmente les accidents. Quand, au contraire, la
malade
est distraite, ils ne se produisent pas. Les mo
c'est la perte de la notion de position de la tête droite quand la
malade
la ramène de la gauche dans la rectitude. Quand e
idérablement amélioré. Quelques mois plus tard(dé- cembre 1903), la
malade
nous écrit que ce n'est que dans des circonstan-
rès améliorée ; on ne se douterait pas de ce qu'elle a eu. Comme la
malade
était convaincue que la crampe des écrivains dont
n, vers la naissance de l'index. Chaque jour nous faisons écrire la
malade
, nous plaçons l'index et le médius à l'endroit
e secours de notre doigt est inutile. Au bout de quatre semaines la
malade
peut écrire presque aussi facilement qu'autrefo
e possible ; nous luttions contre l'idée fixe, nous encouragions la
malade
, lui montrant les progrès accomplis et la guériso
nous n'avons plus de nouvelles. Le torticolis présenté par notre
malade
est bien un torticolis mental ; l'origine menta
raitement. La psycho- thérapie en a fait presque tous les frais. La
malade
avait cette idée fixe que la faihlesse de la ma
dée qu'un moyen objectif destiné à frapper davantage l'esprit de la
malade
et à venir en aide à la psychothé- rapie. Elle
preuve de la nature mentale. Vers le milieu du traitement, quand la
malade
écrivait, si nous retirions nos doigts, l'écritur
nous retirions nos doigts, l'écriture restait correcte, tant que la
malade
absorbée par ce qu'elle écrivait ne s'en aperceva
on ne veut voir dans la position de nos doigts sur la main de notre
malade
qu'un simple geste antagoniste comme ceux que l'o
nous contentant d'un simple contact. Dans le torticolis mental, la
malade
opère de la même manière, plaçant son doigt, su
d'abord, puis sur le front, etc. Il faut remarquer aussi que notre
malade
, sept ans après l'apparition de la crampe menta
is. L'affec- tion datait de près de dix ans, et les souvenirs de la
malade
étaient peu précis ; malgré tous nos efforts, i
s apportons l'observation clinique de trois cas nouveaux. Nos trois
malades
appartiennent à une même famille. Leur étude nous
e de Paget. ' Pour n'avoir pas à répéter, à propos de chacun de nos
malades
, les renseignements que nous avons recueillis s
juger par la photographie que nous donnons, le sque- lette de notre
malade
présente les déformations caractéristiques. Le
c quelques râles de bronchite. L'appareil digestif est indemne ; le
malade
a toujours été fort mangeur. Il est extrêmement
us prononcées, et donnant un peu l'impression d'un cal, bien que le
malade
affirme n'avoir jamais eu de fracture. Le squ
Louis-Charles, blanchisseur, mort à 80 ans. C'est le père des deux
malades
précédents. Nous ne l'avons pas vu, mais nous a
qui nous ont été donnés, laissant à chacun le soin d'en juger. Le
malade
de l'observation 1, celui qui a les déformations
venue dans les derniers temps ce qu'est la mienne maintenant. » Le
malade
de l'observation 2 nous a dit : « Mon père avai
norme. Ses jambes étaient très arquées. » Une petite fille enfin du
malade
nous donne les détails suivants : -. « J'avais
s déjà publiés on signale chez les ascendants ou les collatéraux du
malade
des symptômes qui de près ou de loin rap- pelle
ap- pellent ceux de l'ostéite déformante. Pick (1883) a observé une
malade
dont le père aurait eu les mêmes déformations o
statées chez les deux frères. Richard (1887) dit que le père de son
malade
avait les jambes arquées. Dans les observations d
e de l'Académie de médecine, M. Berger résume l'observation de deux
malades
, la mère et le fils. Enfin les deux cas de M. W
d'ailleurs nous semble pouvoir être invoquée. Lorsque notre premier
malade
nous a dit qu'il avait exercé le métier de blan
). Sur ces 42 ça ? 14 fois la profession n'est pas indiquée. Des 29
malades
qui restent, près de la moitié, 13, ont été exp
iologie ne paraît pas pouvoir être retrouvée. En voici le détail.
Malades
exposés à l'intoxication (13). 298 OETTINGER ET
E [Nous avons groupés ensemble les articles se rapportant à un même
malade
. Nous avons fait précéder d'un - les indication
r à la Société de Neurologie, le 2 mars 190G, une famille de quatre
malades
qui sont atteints de l'affec- tion qui a été dé
e des clavicules et transmission héréditaire de ces troubles. Ces
malades
sont au nombre de quatre, la mère et les trois en
moignon de l'épaule est plus rapproché de la ligne médiane du côté
malade
; cette asy- métrie est très appréciable à la v
angulaire très nette à sommet postérieur surtout accentuée du côté
malade
, et qui ré- pond à une exagération du tubercnle
eure, perforation qui semble ne pas s'être mo- difiée depuis que la
malade
s'en est aperçue. Les dents sont irrégulières,
: les incisives médianes sont en retrait sur leur bord interne. La
malade
a eu à 32 ans une canine supplémentaire au nive
re. Son ossification a été tardive et les fon- tanelles, suivant la
malade
, ne se sont fermées qu'à l'âge de 10 ans. Bosses
le, il n'y a pas d'atrophie appréciable. On ne relève pas chez la
malade
d'autre tare organique : l'examen du fond d'oei
fection. Nous reproduisons (PI. XLIII) les photographies des quatre
malades
qui ont servi à la description de ces auteurs la
e et à propos de cet article que paraît l'excel- XVI1l 21 Fig. 1.
Malade
de Pinard et Varnier. (D'apres la communication d
ng. dissert. Leipzig, déc. 1902 29 p., 1 fig., 1 radiogr. Fig. 2.
Malade
de Pinard et Varnier. Dessin emprunté à l'article
; tous les auteurs insistent sur ce fait et sur l'ignorance où les
malades
sont le plus sou- insistent sur .ce fait et sur
abiles. Dans certains cas cependant ils se fatiguent vite, comme la
malade
de Pierre Marie et Sainton qui ne pouvait pas por
LARET ET FRANCOZ gré de l'aplasie claviculaire et de l'adiposité du
malade
; il est impossible de la produire nettement ch
ez la mère de nos sujets dont l'anomalie est unilatérale et chez le
malade
n° 1 de MM. Pierre Marie et Sainton qui est tro
La face présente des caractères particuliers très apparents chez le
malade
n° 1 de Pierre Marie et Sainton et chez nos suj
4, p. 84. (3) Il convient d'ailleurs de faire remarquer que chez le
malade
observé par MM. Pierre Marie et Sainton (A, le
e qui cherche la cause dans la similitude embryologique des parties
malades
. Le squelette cranio-facial à part la base du c
n certain groupe osseux. Nous trouvons en effet chez la plupart des
malades
à côté des stigmates principaux déjà décrits, u
re (cas de Gross, notre cas). Signalons de plus l'épilepsie chez la
malade
de Dowse, le myosis dou- ble chez celui de Hirt
deux des enfants de la famille citée par Carpenter, le frère de la
malade
de Pinard et Vanner a un crâne natiforme et une
ont été normaux, le premier a été dystocique. Ajoutons enfin que la
malade
de Couvelaire (obs. inédite) a un bassin générale
es d'union des fragments claviculaires qui sont en rapport chez nos
malades
tantôt par une sorte de pseudarthrose, ce qui e
par contre combien l'aspect devient caractéristique chez les petits
malades
vus de dos dont les épaules ont été rapprochées
OSE, Interne des hôpitaux. Nous rapportons ici l'histoire de deux
malades
(1), frère et soeur, atteints à des degrés dive
une autre soeur qui est morte. Le tableau clinique présenté par ces
malades
ne se couvre exactement avec aucun de ceux des
rtante, mariée et ayant des enfants sains. 2° Fille, notre deuxième
malade
. 3° Fille, elle a été prise à l'âge de 7 ans de
té prise à l'âge de 7 ans de mouvements choréiformes, insi- (1) Ces
malades
ont été présentés par nous à la Société de Neurol
ans, de dilatation cardiaque probablement. 4° Garcon, notre premier
malade
. 5° Garçon, bien portant. Uss . I. Georges H.
normal. Pas de convulsions dans la première enfance. N'a jamais été
malade
. Intelligence ? Le début de l'affection remonte
fection remonterait à l'année 1893 suivant la mère, mais suivant le
malade
à l'an 1897. , Il entre en décembre 1898 dans l
: signe de Babinski, sans parésie. Troubles de l'équilibre quand le
malade
tourne sur lui-même ou se lève brusquement d'un
lligence lente. Rien de changé pour le reste. 11 octobre 1900. Le
malade
a été pris de deux crises de cya.zi.e, sans per
. La démarche n'est plus 1 ébrieuse, mais nettement spastique. Le
malade
perd facilement l'équilibre et est très maladroit
e inférieure gauche. Démarche pachydermique. Clonus du pied. Le
malade
ne suit pas avec ses yeux le doigt ; mais il exis
15 décembre 1904. Même tableau. Etat actuel, 26 février 1905. Le
malade
ne se lève plus, et quand on le met debout, il
ient raide et est secoué par un tremblement généralisé. Attitude du
malade
assis sur une chaise : Expression ahurie et ple
e parésie du releveur (Ptose statique). Clignotement fréquent. Le
malade
plisse facilement le front des deux côtés. Paro
Réflexe massélérin fort. Yeux. - Muscles difficiles à examiner, le
malade
ne suivant pas le doigt quand on le lui command
re. Pas de nys- tagmus. , Rien aux fond d'oeil. Sensibilité. Le
malade
localise bien mais fait quelques erreurs sur la
irent la scène. Avant d'essayer de ranger le tableau offert par ces
malades
dans l'une ou l'autre des maladies familiales c
chez eux. Au point de vue de la contracture que présente le premier
malade
, nous ferons simplement remarquer que malgré sa
à la bouche, de se boutonner), il ne se montre que quand on dit au
malade
d'étendre les mains en écartant les doigts. Nou
observe aux membres inférieurs quand on essaye de faire marcher le
malade
, et nous l'attribuerons soit à l'hypertonicité
avons re- trouvé dans aucune autre observation), que la démarche du
malade
fut d'abord très nettement ébrieuse, faisant pe
a démarche spasmo- dique. Ce qui domine à première vue chez notre
malade
, c'est l'aspect inerte, hébété et pleurard de s
scles masticateurs. C'est également à la contrac- (1) Chez les deux
malades
de Trénel ce même aspect hébété existait, mais il
lutition (Higier, Lorrain, obs. 28). Quant à la diffi- culté que le
malade
a de suivre des yeux le doigt de l'observateur, n
que nous ten- dons à voir la cause de la parole si particulière du
malade
. Ses caractères sont foncièrement différents, à
le cas de Tooth, que dans un bégaiement acquis. Chez notre deuxième
malade
on rencontre des troubles mentaux ; c'est même
irritable, colère, auto- ritaire (Jendrassik). L'intelligence de la
malade
, ainsi que celle du frère, n'est pas très vive,
s auditives. Il existait donc un vé- ritable état mental chez cette
malade
, et par là elle se rapproche de l'une des malad
mental chez cette malade, et par là elle se rapproche de l'une des
malades
de Trénel qui était atteinte de démence apathique
ne localisation su- périeure s'y adjoindre. Ainsi, chez la première
malade
deKojevnikoff, on trouve du tremblement général
ff, on trouve du tremblement généralisé après la fatigue ; chez les
malades
de Moore, de Raymond et Souques une certaine le
, de Raymond et Souques une certaine lenteur de la parole; chez les
malades
d'Achard et Fresson, de Trénel des troubles de l'
Pas de troubles sphinctériens. 1873. Contracture du cou ; quand le
malade
regarde en haut, il se pro- duit un clignotteme
roscopique ou microscopique. ' Giese a publié l'observation de deux
malades
, frère et soeur, chez les- quels il fait le dia
rose en plaques de Westphal et qui sont également comparables à nos
malades
. OBS. DE GIESE. Pas de consanguinité des parent
ndante du corps. Rien aux sphincters. Perte de l'équilibre quand le
malade
se retourne. Réflexes patellai- res vifs. Babin
FECTION SPASTIQUE BULBO-SPINALE FAMILIALE 413 blable à celle de nos
malades
, d'autre chose que d'une affection spastique bu
e sclérose des cordons de Goll. Il est donc probable que chez notre
malade
il s'agit encore d'une sclérose combinée. Si d'or
n'y a rien d'impossible à ce qu'elles montent plus haut. Chez notre
malade
elles doivent atteindre jusqu'au pédoncule céré
doivent atteindre jusqu'au pédoncule cérébral. Et, de fait, dans le
malade
n° 2 de Strümpell (1904), la sclérose remontait
e lepto-méningite chronique. Nous croyons pouvoir éliminer chez nos
malades
, la présence d'une lésion méningée quelconque vu
sinthisme du grand-père paternel, dont deux enfants (le père de nos
malades
et une soeur de celui-ci) furent atteints, à un
ne affection 'spasmodique. ' Le tableau clinique présenté par nos
malades
, tout en se superposant 'en certaines parties,
la spasticité seule. Il en a été ainsi pour Georges H... Avec ce
malade
on a fait, et on devait le faire, le diagnostic d
ne m'abuse, des notions nou- velles sur cette affection. Voici un
malade
atteint d'un hémispasme de la face occupant le cô
ique du nerf facial semble l'atténuer pour quelque temps ; enfin le
malade
déclare qu'il n'est nullement maître de ces con
on observe une défor- mation du nez dont la pointe se porte du côté
malade
et dont le bord antérieur forme une courbure à
sme ; c'est une fossette irrégulière qui apparaît au menton du côté
malade
(Pl. XLVIII, C). f) Ces contractions s'associen
le sommeil ; je n'ai pas été en mesure de vérifier ce point chez le
malade
dont je viens d'entretenir la'Société, mais chez
r l'électrisation de certains filets du nerf facial. Ainsi donc mon
malade
est bien atteint d'un hémispasme ayant des ca-
venir au rudiment. « Le spasme facial chez le plus grand nombre des
malades
a un point de départ oculaire. La contraction d
le facial en même temps que sur le trijumeau, de même que chez mon
malade
la lésion a porté à la la fois sur le facial et
(fig. C, pi. XLIX) ! Le phénomène est encore plus frappant quand le
malade
ferme l'oeil droit isolément (fig. B). Voilà bi
. Les douleurs étant devenues générales deux semaines plus tard, le
malade
est forcé de garder le lit. Le patient prétend
Les membres supérieurs se sont pris trois ans après, mais jamais le
malade
n'a quitté le lit depuis le début de son affect
t à petit il sentait diminuer ses forces. Le jour de son entrée, le
malade
était incapable de rester debout, de manger, de
nt observé des douleurs vives dans les membres in- férieurs chez un
malade
atteint de paralysie pseudo-hypertrophique. De
sie pseudo-hypertrophique. De même, Mübius a observé chez un de ses
malades
des douleurs à la pression dans les masses musc
ige, les au- teurs ont remarqué aussi un début douloureux chez leur
malade
Pauline Legr... ? les douleurs étaient localisé
debout. Mais ce qui attire davantage l'attention chez l'aîné de nos
malades
, c'est surtout une lordose considérable, rappel
Mme Sacara. ' Landouzy et Dejerine, après avoir constaté chez leur
malade
que le bassin est incliné en avant et que les m
de Mme Sacara pour interpréter l'exagération de la lordose de notre
malade
. D'ailleurs, les faits suivants tendent à démon
par leur contracture la courbure de la colonne vertébrale quand le
malade
est étendu sur une table ; on note la dispariti
par comparaison avec ceux d'un homme normal, ou même avec ceux d'un
malade
voisin, de même âge que lui, atteint de myopath
eut avoir, en palpant ses os qui semblent réduits de volume chez ce
malade
, j'ai fait l'expérience suivante : si, sur un c
ndiscutable d'atro- phe osseuse de l'humérus avec fracture, chez un
malade
atteint de cette maladie. ' En outre, le même
de Neurologie du 5 février 1903. · 430 NOICA peut voir chez notre
malade
, la sueur se manifester à la face palmaire des
s de ce genre que rapporte Mme Sacara. Cet auteur a observé que son
malade
laissait en marchant l'empreinte de ses pas sur l
cette maladie. .. Antécédents personnels. A l'âge de cinq ans a été
malade
d'influenza (maux de tête, mal à la gorge, vomi
missements, etc.). En dehors de cette in- fection il n'a jamais été
malade
; il n'a eu ni rougeole, ni scarlatine, ni fièvre
rois ans et a interrompu ses études, parce que son frère aîné étant
malade
, son père l'a pris pour l'aider aux travaux des c
à-dire depuis l'âge de 16 ans. Très bien portant jusqu'alors, notre
malade
se réveille un matin avec des douleurs dans la
s du côté des reins ; ces douleurs devenant toujours plus fortes le
malade
est forcé de garder le lit pendant une semaine,
ons que plus tard, il a souffert aussi dans tous les membres). Le
malade
nous raconte, qu'outre ces douleurs continuelles,
ssentant plus rien, les douleurs avaient disparu petit à petit etle
malade
a pu reprendre le travail des champs. Mais il n
rvenir. Les membres inférieurs'ont faibli presque en.même temps, le
malade
ne peut pas bien préciser si ce sont les membre
as, il sentait comment ses genoux faiblissaient, pliaient et enfin le
malade
ne pouvant résister, tombait. Cette faiblesse n
ne persistaient que dans les membres inférieurs. De l'hôpital, le
malade
a été ramené chez lui, où il est resté jusqu'à so
ssés à la maison chez ses parents ; ensuite elles ont disparu et le
malade
pouvait effectuer de légers mouvements avec ses
e de M. Marinesco. Etat actuel. D'apparence bien développé, notre
malade
a le squelette osseux bien conformé. L'intellig
tres. Les mouvements actifs aux membres supérieurs sont réduits, le
malade
peut à peine plier les doigts dans l'intérieur
Les mouvements d'adduction et d'abduction sont bien conservés. Le
malade
relève la cuisse sur le bassin, dépassant la posi
anormal. Les muscles ne sont pas douloureux à la palpation, mais le
malade
se plaint de douleurs aiguës dans les membres,
aiguës dans les membres, surtout dans les membres supérieurs. Le
malade
passe son temps couché sur le dos, en décubitus d
ossible de se relever debout dans son lit. Mais si nous couchons le
malade
sur le parquet et que nous lui recommandions de s
venues encore plus fortes et se généralisant dans tout le corps, le
malade
est forcé de garder le lit. Deux semaines après l
but de la maladie, dans le même temps qu'il souffrait de douleurs, le
malade
remarquait qu'il perdait ses forces et que ses
lles sont devenues plus rares et plus supportables. Depuis que le
malade
s'est alité, il n'a jamais pu quitter sa couche.
dineuses les membres inférieurs ont gardé cette position vicieuse. Le
malade
a pu faire usage de ses membres supérieurs jusq
vice de M. Marinesco, avec son frère. 436 NOICA Etat actuel. - Le
malade
garde le lit et ne peut en descendre, il est ég-
ns le bassin, tout le ventre est réduit de volume, surtout quand le
malade
est assis sur une chaise ou dans son lit. Les m
its. On doit lui donner à manger, à boire, l'aider à s'habiller. Le
malade
peut à peine conduire la main à la bouche, cela
. Aux membres infé- rieurs la motilité est de même très réduite, le
malade
peut fléchir la cuisse sur le bassin et même l'
la pression et sens musculaire) est normale sur tout le corps. Le
malade
sent quelquefois des douleurs diffuses qui le pre
seulement un mouvement de flexion de la cuisse sur le bassin. La
malade
a les organes génitaux normalement développés, le
amen DE l'excitabilité ÉLECTRIQUE DES MUSCLES ET DES NERFS, CHEZ LE
malade
J. T... Courants faradiques. - Exploration fait
is qu'en l'absence habituelle de ces stigmates, l'étude générale du
malade
mérite de nous arrêter. 444 BROCA ET UERBINET
sède une allure propre qui doit faire réfléchir le médecin, auquel le
malade
et sa famille raconteront souvent une étiologie
série de six cas, traités en quelques mois à l'hôpital des Enfants-
Malades
, où la hanche n'est pas en cause. Ces cas concern
souffrances. C'est là un fait assez rare, et cependant deux de nos
malades
atteints de torticolis présen- taient de la dou
açon générale, on peut dire que c'est moins la douleur qui amène le
malade
à la consultation du médecin que l'atti- tude v
ion banale, est l'exagération de la contracture pendant l'examen du
malade
. Plus on attire l'attention du sujet sur sa déf
evient au réveil, à moins qu'avant l'anesthésie on n'ait suggéré au
malade
qu'elle doit être définitivement curative, comm
e cette douleur : en lisant nos observations, on verra que tous nos
malades
semblaient souffrir à la manipulation de leur joi
ses » ; une soeur est morte de méningite tuberculeuse. Quant à notre
malade
elle-même, nous paraissons être en face de sa p
et dès le lendemain matin la suggestion avait porté ses fruits : la
malade
marchait sans boiter, sans souffrir, en appuyan
mpression changea, car il n'y avait aucun point gonflé, d'apparence
malade
, il ce point qu'une contracture intense immobilis
fit diagnostiquer l'hystérie. Nous allons retrouver chez nos autres
malades
ce signe, plus important que chez l'a- dulte pe
tatation peut avoir uue importance réelle. Sur l'état pychi- que du
malade
on apprend que l'enfant est d'une intelligence mo
l'accompagne ne peut donner aucun renseignement sur l'en- fance du
malade
. Depuis l'âge de 4 ans, pas de maladie. Les seu
les à un point bien précis, très douloureux à la pression. Chez nos
malades
, rien de semblable. Etait-ce donc que le trau
absolument indolore. La difformité persiste, au même degré, sur la
malade
assise. Faisons maintenant courber l'enfant. La
c était à peu près droit, il fléchissait, quoique moins, dès que la
malade
se tenait debout. Aussi, tout en parlant à haut
de scoliose hystérique est fait sont assez faciles à déduire. La
malade
, disons-nous, avait été soignée pendant un mois p
ce du bassin dans la station debout. Or il suffisait de regarder la
malade
, fraiche et joufflue, pour être sûr qu'elle n'e
sme hystérique, et au cours de la con- sultation on parla devant la
malade
des scolioses similaires parfois obser- vées :
s démontre superficielles plutôt que profondes et osseuses. Chez un
malade
de Raymond une pression forte et prolongée sur
rique. Mais plus encore que dans n'importe quelle affection, chaque
malade
a ses allures originales, d'où dépend le diagno
ac- turée du côté concave. Cette impression est la nôtre pour notre
malade
et deux hypothèses sont alors possibles : ou bi
pensatrice, en relation avec l'inclinaison pelvienne. Et chez notre
malade
, nous devons nous souvenir des douleurs initiales
ant l'épaule de ce côté. C'est très différent de la manière dont un
malade
s'appuie sur le côté sain, en s'inclinant sur l
té par .lui et par quelques autres observateurs, évident chez notre
malade
, que la difformité s'aggrave après quelques ins
s'aggrave après quelques instants de station debout. Et quand notre
malade
fut améliorée par quelques séances de suspension
présence de cette constatation que le rachis s'in- curve dès que la
malade
s'asseoit après redressement par suspension ? Le
On n'a aucun renseignement sur les antécédents collatéraux. Notre
malade
est née à terme, elle a été nourrie au sein mater
horriblement des jambes et de ne plus pouvoir se porter. » Sur la
malade
couchée, les deux membres supérieurs sont en exte
ion forte au niveau des os, fémur et tibia, provoque, au dire de la
malade
, de grandes douleurs, mais on s'aperçoit facileme
quittait le service, totalement guérie. Les motifs qui, chez cette
malade
nous firent admettre l'hystérie sont assez nets
e vertébrale. Les douleurs initiales, très vivement accusées par la
malade
, ayant re- pris quand, au bout de deux mois, el
rits dans notre observation sont plus caractéristiques que chez nos
malades
précé- dents et nous ont tout de suite mis sur
n efficacité, eut une influence remarquable : le lendemain matin la
malade
se sentait beaucoup mieux, ses douleurs avaient
Si certains cas cèdent facilement sans cause apparente, si quelques
malades
se lèvent un beau matin guéris de la contractur
en oeuvre du traitement, c'est-à-dire de la suggestion. Tous nos
malades
ont guéri, plus ou moins vite, par un traitement
ues n'ayant eu pour but, en somme, que de frapper l'imagination des
malades
auxquels nous avions à l'avance promis la guéri
icieuse. C'est notre seul exemple de guérison instantanée. Chez les
malades
que nous venons d'observer en série, ce fut moi
plus ou moins tard, se produisent d'autres manifestations. Chez nos
malades
, les lésions pseudo-chirurgicales pour lesquell
s et ensorcelées et que d'autres petites filles du pays tombe- ront
malades
à leur tour. Cette prédiction devait se réaliser,
t-Ro- man qui, appelée en consultation à Morzine, reconnut chez les
malades
(1) Cf. Relation sur une épidémie d'hysléro-dém
es d'introduction. Ce que devint l'épidémie, comment le chiffre des
malades
fut de 27 en quelques mois et de 110 la troisiè
de M. Tissot ; ils nous décrivent tous ces crises convulsives, les
malades
grimaçant, se tordant, par la bouche desquelles
ue de Sion, se font un jeu et un profit d'exorciser gens et animaux
malades
. Tout ce clergé est hostile à un vieux prêtre i
t mort pour les possédées de Morzine et son âme vint tourmenter les
malades
. Il était temps qu'on intervint. L'évêque d'Ann
était temps qu'on intervint. L'évêque d'Annecy, Mgr Magnin, souvent
malade
, avait déjà interdit les exorcismes, mais profita
de de gendarmerie, d'un bataillon d'in- fanterie, la dispersion des
malades
firent tout rentrer dans l'ordre. Le 8 juillet,
onstration de l'absurdité de la possession), » Malheureusement, ses
malades
expulsés rentrèrent presque aussitôt et il fall
re particulier ? C'est ce que nous allons voir. , La guérison des
malades
par la dispersion semblait avoir porté un rude
nfirmation par l'évêque : « A son entrée solennelle à l'église, les
malades
se sont jetées sur ses pas, l'ont ap- proché de
ntervention de la force publique. Pendant la confirmation même, les
malades
ont redoublé de hurlements et de vociférations in
e désolation. 476 MARGAIN « Les cris sont toujours les mêmes, les
malades
n'ont rien appris, rien oublié. « L'évêque n'
que l'exorcisme avait eu lieu et qu'aux mots tace et obmutesce les
malades
étaient toutes tombées dans une prostration sub
ours ; de l'argent fut distribué aux possédées guéries ; seule, une
malade
, à Genève continua à avoir des crises devant le
'aumône . Ce dernier fait, ainsi que l'empressement de beaucoup des
malades
de 1864 à quitter leur pays mi- sérable pour l'
l'aspect cli- nique de cette épidémie. On comprend la division des
malades
en deux catégories, telle que l'a tracée le Dr
être pas ab- solument sincères. Lorsqu'aucun étranger ne visite les
malades
, le diable se tient dans la coulisse et leurs i
s certaines réponses enfin le diable prend vraiment l'intérêt de la
malade
d'une façon très étrange : « Pourquoi, demande-
lle mangera. » Les rechutes semblent, elles aussi, de commande. Une
malade
<c guérie depuis peu de temps par l'effet d'
était ce prétendu délire, qui dispa- raissait d'ailleurs dès que le
malade
franchissait les limites de la commune et expli
901-1902), Méry et Labbé (1902), les caractères qui distinguent ces
malades
des myxoedémateux avec lesquels on les avait conf
1901), Molin (1901), établissent les caractères radiographiques des
malades
atteints de ce trouble de l'ossification. G. Du
sie le résultat d'un re- tour à l'état ancestral et rapprochent ces
malades
de certains peuples nains. Les articles parus s
urvations sont parfois plus apparentes que réel- les. Chez le petit
malade
de Lepage, que nous avons eu l'occasion d'examine
x d'inser- tion. Nous la retrouverons, plus marquée encore, chez le
malade
devenu adulte auquel les saillies musculaires d
lectuel ces enfants sont égaux à ceux du même âge. Une des petites
malades
de Kassowitz, à l'âge de 15 ans, malgré sa bouc
ême à 97 centimètres (femme de 23 ans de Boeckh), a fait ranger ces
malades
parmi les nains. La brièveté des membres par ra
près à égale distance du vertex et du sol, elle se trouve chez ces
malades
plus ou moins abaissée et répondait, chez les s
ent à cette brièveté des membres qu'est due la petite taille de ces
malades
dont le tronc, au contraire, mesuré- de la fourch
un adulte normal dont le tronc aurait la même longueur que celui du
malade
; soit, comme l'a fait Marie, à celles d'un enf
ntrent une intelligence au moins égale celle des sujets normaux. La
malade
de Porak avait de l'à- propos et de la répartie
encore complète (P. Marie). Par contre elle était effectuée chez le
malade
de 23 ans de Launois. C. CARACTÈRE DU SQUELETTE
irect avec le dévelop- pement excessif du système musculaire de ces
malades
qui possèdent, effecti- vement, une vigueur bie
Marie attribue les jambes arquées en dehors si fréquentes chez ces
malades
. Cette déformation, qui est indépendante de tou
rogressivement jusqu'au centre de l'épiphyse. Dans les os les moins
malades
, elle est constituée par une simple transformatio
ta-épiphysaires que nous avons étudiés à propos du squelette de ces
malades
. 2" Ossification périostale. Autant l'ossificat
ière. On en retrouvera le détail dans les observations concernant ces
malades
. Les lésions que nous y avons relevées étaient
oedème, qui ap- paraîtront d'autant plus facilement chez ces petits
malades
que ceux-ci sont moins résistants par suite de
\ cartilagineux, et dans lequel il semblerait naturel de ranger ces
malades
en at- { tendant des raisons plus probantes pou
ne se manifeste que par la facilité désespérante avec laquelle ces
malades
se frac- turent, tantôt en un point, tantôt en
ffection au rang d'un stigmate de dégénérescence et considèrent ces
malades
comme le dernier terme d'une série de dégénérés
thyroïde en s'appuyant sur l'observation de Collmann, dont le petit
malade
avait un corps thyroïde très développé, et sur
matoires que nous avons constatées dans les autres orga- nes de nos
malades
. - De toutes les infections, la syphilis est, s
CI ? rdlteun; l'hotnt)piu IlcrlhRud, P.Ir ! " PLANCHE LVII. Le
malade
de la première observation vu de face. Remarque
er aussi le bon développement de la barbe et des moustaches. Même
malade
vu de profil. Remarquer la cyphose de la région
e la région dorsale inférieure ainsi que l'ensellure lombaire. Même
malade
vu de dos. On voit les grandes dimensions de la
si très appa- rente sur cette photographie. Les mains de ce même]
malade
. Remarquer leur réduction dans le sens longitud
pas souffert d'un trouble semblable à celui dont est alfecté notre
malade
. Celui-ci a eu encore 8 frères ou soeurs dont i
ux ne présente un trouble de la croissance rappelant celui de notre
malade
. Chez celui-ci la maladie semble être congénita
la racine du nez bien visible sur la photographie qui représente le
malade
vu de face. La barbe et les moustaches sont bien
videmment les supérieures. La voûte palatine est très ogivale. Le
malade
paraît très bien musclé. 11 est difficile d'app
pas. l'étreindre bien à cause de la petitesse de ses mains. Mais le
malade
frappe avec beaucoup de force la main de ses vi
gion ; ceci est très apparent sur la photographie qui représente le
malade
vu de profil. Il présente encore une ensellure
este. Dans la région ano- fessière on remarque une cicatrice que le
malade
prétend être consécutive à une brûlure. Nous ne
En ce qui concerne son état psychique on trouve ce qui suit : Le
malade
est assez proprement habillé, mais quand il se dé
peut-être adénoïdien. Ainsi qu'il résulte de son observation, notre
malade
représente un cas typique d'achondroplasie ayan
e nanisme et lui ont donné une indivi- dualité clinique. Chez notre
malade
nous trouvons tous les caractères du nanisme ac
dans le mémoire de Pierre Marie. En effet,nous trouvons chez notre
malade
un trouble congénital dans le développement du
lligence qui a conservé le caractère infantile malgré les 33 ans du
malade
. La comparaison de notre malade avec les autres
tère infantile malgré les 33 ans du malade. La comparaison de notre
malade
avec les autres cas d'achondroplasie et surtout
déjà publiés, nous la retrouvons encore dans l'ensemble général du
malade
qui a, lui aussi, l'aspect d'un petit athlète d
tion est donc presque égale. En examinant la symptomatologie de ces
malades
on trouve ainsi qu'on aurait pu s'y attendre d'
adultes achondroplasiques nous trouvons les chiffres de 1 m. 22 (le
malade
Anatole de Pierre-Marie), puis 1 m. 29, 1 m. 32
s cas concernant des adultes en laissant de côté les enfants. Notre
malade
, de la taille de 105 cent. 5 est le plus petit
happé aux premiers observa- teurs qui ont eu l'occasion de voir ces
malades
. Mais c'est à Pierre Marie que revient le mérit
- culaires plus courts que ceux mésoméliques. Pierre Marie chez son
malade
Anatole trouve que le bras = 13 centimètres,l'a
. 7, la cuisse = 23 centimètres, la jambe = 24 centimètres. Chez le
malade
Claudius le bras = 11 centimètres, l'avant-bras
= 1S centimètres, la jambe = 22 cent. 2. Dide et Leborgne chez leur
malade
trouvent que le bras = 22 centimètres, l'avant-br
ntimètres, la jambe = 19 centimètres. Dans l'un des cas d'Apert (le
malade
Sicard), le bras=18centimètres,Pavanl-bras = 14 c
izomélique est plus prononcée aux membres supérieurs. Ainsi chez le
malade
de Ces- tan,le bras = 13, l'avant-bras = 22, ma
ue bien que restant encore plus long que ce dernier. - Chez notre
malade
nous avons les dimensions suivantes le bras = 1
s augmentées. Les plus grandes circonférences notées sont celles du
malade
Anatole de Pierre Marie (67 cm.) et de l'achondro
ndro- plasique Touroff étudié par Apert (66 cm.), ainsi que chez le
malade
de Dide etLeborgne (62 cm.). Cette augmentation
haliques de 81,1}; 87.19 ; 88,2 ; 94,25 voire même de 100,0 chez le
malade
Anatole de Pierre Marie. En rapport avec l'au
plasie nous trouvons signalé un nez normal, Joachimsthal dit de son
malade
qu'il a un nez normal. Dans l'observation de la
l dit de son malade qu'il a un nez normal. Dans l'observation de la
malade
de Variot il est dit qu'elle a la tête et le crân
de de Variot il est dit qu'elle a la tête et le crâne normaux. Le
malade
dont nous venons de donner l'observation est auss
arler de l'état psychique des achondroplasiques. La majorité de ces
malades
présentent une intelligence réduite, arriérée a
HUNDA ET ZALPLACHTA duite. Quatre ont une intelligence normale (les
malades
de Variot, Vil- laire-Cabèche, Méry et le malad
ence normale (les malades de Variot, Vil- laire-Cabèche, Méry et le
malade
Sicard, d'Apert). Dans deux cas nous trouvons s
plus macrocéphales que l'intelligence est la plus limitée. Les deux
malades
de Pierre Marie qui ont une faible intelligence
gence présentent des circonférences de 67 et - 59 centimètres. Le
malade
imbécile décrit par Dide et Leborgne présente une
ne de 62 centimètres. Il est intéressant de constater que parmi les
malades
d'Apert : Sicard, avec la circonférence crânienne
intelligence supérieure à la moyenne chez deux fillettes de 10 ans,
malades
de Huet-Caruette et de Joachimshal, on trouve les
plus limitée que les dimensions du crâne sont plus grandes. Notre
malade
, ainsi qu'il résulte de son examen psychique, est
essant à noter et signalé encore chez d'autres achondroplasiques(le
malade
Anatole de Marie, le clown Sicard, d'Apert), no
z lui une disposition gaie de l'esprit avec une nuance lubrique. Le
malade
est facilement abordable et plaisant, rit beauc
tc. Il est important de constater dans la sphère psychique de notre
malade
une note lascive assez prononcée et de rappeler
ononcée et de rappeler que Pierre Marie a trouvé lui aussi chez son
malade
Anatole une exagération évidente du sens génésiqu
on malade Anatole une exagération évidente du sens génésique. Notre
malade
ressemble beaucoup, en ce qui concerne son état p
alade ressemble beaucoup, en ce qui concerne son état psychique, au
malade
de Pierre Marie. Ainsi que nous allons le voir pl
ouble de la croissance. Nous signalerons ici le fait que chez notre
malade
ainsi que chez les JSUR DEUX CAS D'ACHONDROPLAS
attiré l'attention sur la confor- mation spéciale des mains de ces
malades
. La longueur de leurs doigts est à peu près éga
relaté par Boeckh dans lequel un aïeul, le père et une soeur de la
malade
ont été achondroplasiques. Porak et Baldwin cit
transverse maximum = 150 mm. L'oblique droit et gauche = 160 mm. Le
malade
pèse 42 kilos 500 grammes. Sa taille ne mesure
main rappelle dans son ensem- ble l'aspect d'une patte d'oie. Le
malade
étant debout on observe un genu varus, très prono
tubérosité externe des tibias est très proéminente en dehors. Le
malade
ne présente pas de troubles appréciables de la se
présente pourtant le signe de Biernacki. La marche est difficile, le
malade
boite et se dandine. Comme état psychique on
ite et se dandine. Comme état psychique on trouve que l'attitude du
malade
est convenable, mais il exécute à contre-coeur
ntre-coeur les actes demandés. Il parle facilement. La per- FM. 5.-
Malade
de la deuxième observation. On remarque parfaitem
HON, SHUNDA ET ZALPLACHTA ception est bonne, l'attention facile. Le
malade
est communicatif et il se plaît à persifler non
et il se plaît à persifler non sans une certaine adresse les autres
malades
et le personnel de FiG. 6. Les os du bras et de
e personnel de FiG. 6. Les os du bras et de l'avant-bras de ce^même
malade
comparésjavec les os respectifs d'un adulte nor
ssage incomplet. Fio. 7. Les os de la cuisse et de la jambe du même
malade
comparés à ceux d'un adulte normal. On remarque
nt des excès alcooliques dont la conséquence a été l'internement du
malade
dans l'hospice d'aliénés. Son trouble mental s'es
rd. Son sommeil est agité. Il est gourmand. Il n'est pas gâteux. Le
malade
succombe le 5 avril 1899 à la suite d'une pneumon
nt pas dans tous les cas, est très net dans d'autres, comme chez la
malade
de Boeckh, chez le malade Anatole, de Pierre Mari
est très net dans d'autres, comme chez la malade de Boeckh, chez le
malade
Anatole, de Pierre Marie et chez la malade de J
alade de Boeckh, chez le malade Anatole, de Pierre Marie et chez la
malade
de Joachimsthal chez laquelle on a pratiqué une o
i- rurgicale pour redresser les membres. ' Par d'autres points ce
malade
diffère par contre des cas typiques d'achondrop
que dans un 552 PARHON, SHUNDA ET ZALPLACHTA des cas d'Apert (le
malade
Sicard) la micromélie rizomélique manque ou est
avait association de l'achondroplasie avec le myxoedème et chez le
malade
Claudius, de Pierre Marie, on avait noté l'abse
ladie semble être dans notre cas comme d'habitude congénitale et le
malade
n'aurait commencé à marcher que vers l'âge de 4
dans quelques observations manque dans la nôtre, d'après le dire du
malade
et de son patron. La question de l'étiologie de
ieuse faite par le professeur Obregia qui a vu avec l'un de nous le
malade
de notre première observation il y a un an. M.
avons vu 556 PARHON, SHUNDA ET ZALPLACHTA ainsi que chez l'un des
malades
de Pierre Marie, il existait une véritable sala
ait une véritable salacité sexuelle, fait constaté aussi chez notre
malade
. En ce qui concerne les femmes achondroplasique
objections contre cette explication. C'est ainsi que chez l'un des
malades
de Pierre Marie la figure était glabre et on pouv
de Pierre Marie la figure était glabre et on pouvait discuter si le
malade
était pubère. Mais il semble que la première impu
rence. Observation. Marc, 38 ans. Les antécédents héréditaires du
malade
sont négatifs. Etant jeune il eut la rougeole e
ar le choléra. Cinq ou six jours après le début de cette maladie le
malade
s'aperçut d'un tremblement aux membres supérieu
blement à augmenté toujours d'intensité. Examen à son entrée : Le
malade
ne peut pas boire au verre ; sa main plane avan
tête est ani- mée de mouvements de latéralité. Il est impossible au
malade
de porter le verre à la bouche lorsqu'il arrive
glutition n'est pas troublée,mais par moment, pendant les repas, le
malade
a une sensation de boule qui l'étrangle à la pa
se de va et vient, cependant ne change pas de forme si on invite le
malade
à le faire. Diplopie homonyme pour parésie du m
rmaux, sauf les plantaires qui sont très exagérés. 14 juin 1903. Le
malade
entre à l'infirmerie pour une dyspnée survenue
nes d'emphysème pulmonaire. Pas de souffle au niveau du coeur. Le
malade
ne peut pas se tenir debout; il reste à demi-assi
rvé leurs mouvements. Le tremblement est très marqué aux mains : le
malade
ne peut arriver à mettre son index sur son nez. L
dée. ' La diplopie, le nystagmus persistent invariables. 19. - Le
malade
présente une paralysie radiale du côté droit. Cel
u côté droit. Cela est dû à une compression exercée sur le nerf, le
malade
s'étant endormi avec le bras appuyé sur la plan
ormi avec le bras appuyé sur la planche latérale du lit. 29. - Le
malade
délire et il répond à peine aux questions qu'on l
s qu'on lui pose. 30. - Etat subcomateux, respiration difficile. Le
malade
meurt le lende- main. Résumé CLINIQUE. Raideu
uefois la cause de l'atrophie musculaire et il rapporte le cas d'un
malade
ayant une atro- phie d'origine syphilitique pro
é des Scien- ces Médicales de Lyon par mon interne, M. Lévy (2), un
malade
qui pré- sentait une atrophie musculaire ayant
comme symptôme d'une méningo- myélite se faisant par plaques, notre
malade
présentait une abolition per- sistante du réfle
e réflexe rotulien gauche était conservé. Nous continuons à voir ce
malade
dont l'atrophie musculaire a augmenté, qui a des
é des Sciences Médicales, 1899 et Province Médicale, 1900. (3) Ce
malade
vient de mourir (25 oct : 1905) et l'autopsie a p
claviculaire. Bras. - Le triceps a presque totalement disparu : le
malade
ayant le coude sur la table est incapable de me
lement très atrophiée, mais à un moin- dre degré que le triceps. Le
malade
fléchit le bras et résiste assez bien aux mouve
ain. Malgré le degré de cette atrophie, on est un peu étonné que le
malade
ait conservé une certaine force musculaire, qui
iti- que. Mais il est difficile de faire raconter leur évolution au
malade
qui ne pa- raît pas en avoir beaucoup souffert
nuels, ayant fini ses jours à Bicêtre ; c'est aussi l'alcoolisme du
malade
lui-même qui fut surtout marqué dans les années
nsisté sur les douleurs précédant et accompagnant l'atrophie, notre
malade
ayant débuté par une névralgie nette du cubital
ce sont là des phénomènes con- tingents et qui peuvent manquer : le
malade
qui nous occupe en ce moment n'a pas eu de doul
ses, et l'affec- tion évolue chez lui depuis plus de 16 ans. Un des
malades
de Léri est mort après 16 ans de maladie, un au
s malades de Léri est mort après 16 ans de maladie, un autre de ses
malades
est atrophique de- puis 18 ans, etc. L'évolut
e du cerveau lui-même : nous avons dit au début que notre pre- mier
malade
avait eu trois crises jacksonniennes limitées à l
agréablement surpris de l'amélioration indéniable obtenue chez mon
malade
par les injections d'huile grise et d'énésol et l
ès, et que moi-même j'ai traité d'une manière intensive mpn premier
malade
sans enrayer chez lui l'évolution de son atroph
attribuer à l'âge du foetus et de dire que les individus les moins
malades
sont ceux qui sont nés pré- maturément, tandis
l'iconographie médicale. A vrai dire, les images ne manquent pas de
malades
alités vomissant un sang rutilant dans une cuve
Pantaléon ait opéré après sa mort des miracles en faveur de quelque
malade
isolé; i ! n'existe pas du moins, à Gueberschwi
e Sa.verne en 9Q75), deux tableaux représentant le saint entouré de
malades
. Sur les- deux toiles, l'épisode de l'enfant pi
d'Esculape. Le tableau représentant Saint Pantaléon guérissant les
malades
offre-t-il SAINT PANTALÉON, MÉDECIN 619 un ré
e et qui rend inutile toute dissertation sur la vérité médicale des
malades
exposés. J'ai cru bon cependant de faire connaî
us ; une rapide inspec- tion nous permet en effet de reconnaître le
malade
, dont l'observation, publiée par E. Albert-Weil
mois ; il a marché à 16 mois ; il ne se rappelle pas avoir jamais été
malade
jusqu'en 1901, époque à laquelle il commença à
es, dont la palpation permet de reconnaître la nature osseuse. Le
malade
se souvient parfaitement qu'il portait déjà, dès
limitées par des travées osseuses. Il faut noter que, lorsque le
malade
est couché, on voit très nettement sur 626 LAUN
ni albumine, ni sucre. L'asphyxie fait des progrès rapides et le
malade
meurt le lendemain même de son entrée dans notr
la fréquence de lésions osseuses similaires chez les ascendants des
malades
. Si l'hérédité ne peut être invoquée dans le ca
tement familial : le père, le grand-père et le grand-oncle du petit
malade
en étaient également atteints. Le malade de P.
le grand-oncle du petit malade en étaient également atteints. Le
malade
de P. Teissier et Denéchau, était atteint d'exost
ns l'Encyclopédie internationale de chirurgie, l'ob- servation d'un
malade
, chez lequel plusieurs exostoses avaient acquis l
lesquels s'établirent des trajets fistuleux dans la région du genou
malade
et de la hanche correspon- dante (ostéomyélite
édents en ligne directe. En ligne collatérale, deux frères de notre
malade
moururent en jeune âge, l'un à 1 an de pneumoni
nt qu'il s'est toujours bien porté. Moi-même je ne l'ai jamais vu
malade
depuis les neuf années que je le suis. Cependan
rs l'âge de six ans environ, que commença à se manifester sur notre
malade
une augmentation de volume de la malléole externe
dyle externe du fémur droit. Ces deux dernières exostoses, selon le
malade
, surgirent presqu'en même temps. 7° Une tumeur
LXXII). F... Raphaël, frère du précédent, 20 ans. Il n'a jamais été
malade
, si l'on ne tient pas compte d'un trauma qu'il
ltoïde et le bord supéro-externe du biceps. En outre de celle-ci le
malade
présente : 2° Une tumeur (pisiforme) près de l'
ême la parole ne se développait pas, le seul langage de ces pauvres
malades
était une espèce de gémissement intermittent, q
ement intermittent, qui se changeait quelquefois en vrais cris. Les
malades
frappaient des mains paume contre paume presque t
tres moururent à un âge intermédiaire. Un frère de la mère de notre
malade
a aussi présenté les mêmes phénomènes ; il est
plus, il était né aveugle des deux yeux. Esthérine n'a jamais été
malade
; son aspect très florissant est celui d'une pe
V (PI. LXXII). S... Aldina, soeur de la précédente, 7 ans ; jamais
malade
. Dès les premières années on ne sait préciser o
res. Ses parents racontent que durant les six mois de sa maladie le
malade
avait toujours de la toux. En ligne collatéra
es ascitiques qui guérirent sans intervention chirurgicale. Notre
malade
est d'une constitution un peu faible, d'apparence
grosse comme une noisette, de consistance osseuse, indolente. La
malade
ne sait donner aucune indication précise sur l'ép
pas été exempt de périls ; en conséquence, et vu les insistances du
malade
, on préféra les soumettre à l'opération chi- ru
'admettre qu'elle est autre chose qu'une coïncidence fortuite. Le
malade
qui fait l'objet de son étude est mort phtisique.
de Pommeau on a relevé des antécédents tuber- culeux, tant chez les
malades
que chez leurs ascendants. Dans le cas de Marro
de tenir pour notable l'influence de la phtisie, aussi bien chez le
malade
que chez ses ascendants ou collatéraux ; la cau
sifflait et chantait joyeusement. Le matin, lorsqu'on l'examine, le
malade
se croit à l'hôpital depuis le com- mencement d
tient de légères traces de sucre et d'albumine. Pendant 4 jours le
malade
somnolent, parle souvent d'une voix empâtée. Le
es. Pendant une semaine la température reste aux environs de 38, le
malade
semble aller mieux, puis il retombe dans sa som
te un dépôt énorme de phosphates. Cet état dure 14 jours, puis le
malade
ne parle plus, ne réagit plus à son nom. La pup
u'il ait servi pendant plusieurs années en Afrique. La mère de la
malade
vit encore, elle a toujours joui d'une bonne sant
involontairement l'image d'une tête d'oiseau. 'L'examen de cette
malade
ne donne d'autre part que des renseignements né
sens, rien à relever. Le développement intellectuel est faible, la
malade
ne sait ni lire, ni écrire ; caractère irritabl
ucun renseignement. Les opacités de la cornée et l'indocilité de la
malade
rendent impossible un examen satisfaisant du fond
, soit dans les portions avoisinantes du champ ophtalmoscopique. La
malade
ne sait pas lire ; elle compte les doigts à envir
e ne sait pas lire ; elle compte les doigts à environ un mètre. (La
malade
complètement indifférente au trouble de la vision
le de 20 ans, a les yeux normalement conformés. Le quatrième est la
malade
de l'ob- servation II. Le cinquième mort à deux
d'une coqueluche n'avait point de malformations. Le sixième est le
malade
de l'observation III. Le septième OPHTALMOPLÉGI
ment à terme, d'une fille qui fait le sujet de l'observation IV. La
malade
donne dès l'abord l'impression d'une dégénérée
ne est légèrement aplati dans le sens transversal comme celui de la
malade
de l'observation I mais à un degré sensiblement
évation de la paupière ne peut être augmentée par les efforts de la
malade
. Si on soulève les deux paupières on voit les d
linique, il est à remarquer que les paralysies oculai- res chez les
malades
des observations I et II s'accompagnent de format
mation crânienne par aplatissement et de plus, cela surtout chez la
malade
1, de paralysie ou d'atrophie du muscle frontal
un fait apparaît fort intéressant : les symptômes présentés par ces
malades
ne sont pas également développés chez tous et p
épaules meurtries et douloureuses. Toutefois, il ne croit pas être
malade
et attri- bue les douleurs et la déformation ac
é ce fait à la Société de Neu- rologie de Paris à propos d'un petit
malade
dont les omoplates étaient très saillantes et q
ain point, le trapèze et le rhomboïde) nous explique pour- quoi les
malades
se tiennent courbés en avant lorsqu'ils sont assi
ositif : la possibilité d'adhérences entre les annexes et un foetus
malade
, fait interprété d'une façon absolument arbitrair
i nous occupent ne sont pas des foetus anormaux, ce sont des foetus
malades
. Il n'est pas inutile d'insister sur ce point,
us distincts par leur essence, nous concluons qu'un Anormal devient
malade
aussi bien qu'un Normal, sans que ce fait si- g
'un Normal, sans que ce fait si- gnifié qu'anormal soit synonyme de
malade
. En outre, et surtout, nous nous expliquons par
tiste véritable ne saurait inventer l'irréel ; pour bien peindre le
malade
ou le difforme, il reproduit les attributs réels
ous (Henry l\IEI6E et RUDLER), XVI. Saint-Pantaléon guérisant les
malades
(RuDLEn), LXV. Scapul;e alalae physiologiques
blie. Or, malgré ces précautions pri- ses dans le choix des petites
malades
, deux d'entre elles ont rapidement présenté des
ont en vie familiale libre. ' Sans doute, il est, dans le choix des
malades
, des élimi- nations que l'on peut faire à prior
tes qui devenaient gâteuses : c'était un système déplorable : les
malades
étaient mal soignées, les locaux mis a leur dis-
taudis pour la plupart. Aussi, dès le début de l'année 1 ! job, ces
malades
furent-el- les hospitalisées au siège central d
ent plus fréquentes, sou- vent elle cherchait à frapper les au très
malades
. Ainsi je me trou- vai dans l'obligation delà r
tclu'emliirer. Le service n'étant point organisé pour ce gen- rende
malades
, l'enfant suffisait elle seule à le troubler tout
DES ENFANTS ARRIÉRÉS. 5 commune, Germaine ? y taquinait les autres
malades
, ou bien voulait s'entremettre dans ce qui se f
changement brusque de vie survenu dans l'existence de notre petite
malade
. Quant il Germaine.... son impossibilité de viv
ement : elle ne s'entendait. pas avec sa compagne, une autre petite
malade
à qui les nourriciers réservaient toute leur af
ormir. Les nourricières ont très bien accepté ce nouveau genre de
malades
. Non seulement un certain nombre de celles anté
ture qui n'est pas sensiblement inférieure à celle nécessaire aux
malades
âgées, nombreuses àla colonie ; et la différence,
ue malgré toutes les précautions pri- ses dans le choix des petites
malades
destinées à vivre en colonie, il est impossible
y surveil, lerdes aliénés. Actuellement l'immense majorité de nos
malades
ne sont plus ces « démentes dont l'état mental
jadis tout au plus bons pour aliter quelque vieille affai- blie ou
malade
, ils n'ont jamais convenu pour l'hospitali- sat
enseignements recueillis auprès de l'entourage. Le 10 Juin 190 ? le
malade
subit un premier internement pour une crise d'e
3' série, 1907, t. II. 4 50 RECUEIL DE FAITS. Le 25 mars 1906 le
malade
est réintégré à l'asile pour une nouvelle crise
férentes apophyses sont à leurs distances respectives. Au reste, le
malade
fait avec aisance et sans douleur les mouvement
et ruisselle le long du membre. La motilité n'est pas diminuée ; le
malade
résiste avec autant de force du côté droit que
aucun choc au niveau des surfaces ecchymotiques ou oedématiées. Le
malade
parfaitement calme, demeurait constamment au li
r simple pincement de la peau au niveau du tendon d'Achille, Les 10
malades
de L. présentaient en outre le signe de Babinsk
LOGIE PATHOLOGIQUES. 55 yen la flexion plantaire ; plusieurs de ces
malades
présentaient en outre le signe de Babinski. U
malgré l'absence du signe de Babinski. M. rapporte l'histoire d'un
malade
pour lequel l'absence de ce signe avait fait po
s les réflexes cutanés sauf les crémastériens. D'autre part chez un
malade
auquel on avait injecté deux cen- tigr. de coca
se qu'elle est d'accord avec celle de tous ceux qui ont observé des
malades
présentant des dé- 68 REVUE bE PATHOLOGIE NERVE
bE PATHOLOGIE NERVEUSE. fectuosités mentales,- lui a montré que les
malades
de cette caté- gorie, alors même qu'on ne leur
BoucHAUD.(.7ot ? M. de Neurologie, 1906, n° 21.) Observation d'un
malade
qui a présenté successivement de la céphalalgie
pé- riphérie du champ devienne plus sensible que normalement, le
malade
se plaindra d'être aveuglé «par la trop grande qu
tout pas caractéristique. L'évolution fut assez variable ; sur 55
malades
, 11 moururent re- lativement jeunes; des 41 sur
auteur rapporte aujourd'hui les résultats de l'opothérapie chez son
malade
en vue d'agir sur la débilité mentale et d'arrête
rvation réside surtout dans les symptômes de foyer présentés par le
malade
. Il était at- teint à la fois, d'aphasie et d'a
ompréhension des mots. Malgré cette absence de surdité ver- bale le
malade
était incapable d'exécuter correctement aucun des
tout simplement : état mélancolique chez un dégénéré ; en effet,le
malade
de Soukhanoff semble n'être qu'un dégénéresceri
rès 8 jours d'internement, les idées délirantes avaient cessé et le
malade
se rendait parfaite- ment compte de la nature m
tions, des troubles psychiques, beaucoup plus marquées que chez les
malades
n'appartenant pas à l'armée. D'autre part les i
ons et les événe- nements de la guerre russo-japonaise. Beaucoup de
malades
vi- vaient hors le temps et l'espace. Le confus
l'apraxie de Liepmann n'est pas liée à un état démentiel. Sur 1'1
malades
pris au hasard et qui étaient tous dans un état d
tat de démence profonde un seul était apraxique. En outre, chez les
malades
dont Liepmann a publié les observations, l'inte
communique en son nom et en celui de M. PACTET deux observations de
malades
persécutés, dont toute l'activité, de- puis plu
quelques renseignements sur l'entrée, le maintien et la sortie des
malades
appartenant à cette catégorie et susceptibles d'ê
s par les auteurs français et étrangers, on voit que,d'une part,100
malades
sont internés de 15 à 25 ans, d'autre part 56 l
ère fois, 14 ont eu leur premier ac- cès à la puberté ; il reste 20
malades
qui ont eu, avant leurs accès actuels,des accès
a cause anatomique. Les caractères du syndrome mélanco- lique de la
malade
le font classer par les auteurs de la communi-
éance dans quelles conditions se feraient l'entrée et la sortie des
malades
dans le service des aliénés difficiles de Villeju
ion d'un asile d'état spécial. Comment se fera l'ad- mission de ces
malades
? Il n'existe pas actuellement de texte de loi
e, après un nouveau passage à l'admission. La sortie enfin de ces
malades
se fera par intervention de la Pré- fecture de
ble hôpitaux de traitement. M. Christian est d'avis que, pour ces
malades
, les mesures disciplinaires sévères sont, plus
question de sortie est plus délicate que celle de l'entrée, car ces
malades
ne peuvent se modifier à l'asile et on ne peut
es hallucinations psychiques sont des pseudo-hallucinations.que les
malades
atteints de ces troubles n'éprouvent pas de sen
es, mais qu'on leur parle d'âme à âme, de pensée à pensée ; chez la
malade
en question, les hallucinations psychiques domine
les autres phénomènes mentaux et agissent sur le délire ; comme une
malade
classique citée par l3aillarger,la malade n'enten
sur le délire ; comme une malade classique citée par l3aillarger,la
malade
n'entend pas de voix et n'a pas la sensation de
'a pas voulu faire de la prison l'établis- sement de choix pour ces
malades
,comme peuvent le penser ses collègues. Or le mo
hôpitaux ordinaires, il importe que les asiles soient déchargés des
malades
particuliè- rement dangereux en raison de leurs
s perverses sont une cause permanente de troubles pour les au- tres
malades
et pour le fonctionnement des services, présente
« 3° Qu'au paragraphe I de l'article 39,énumérant les catégories de
malades
pouvant être placés dans les asiles de sûreté, il
théorie de Pierre Marie aux troubles aphasiques qu'a présenté leur
malade
.Mais à l'égard de la surdité, le cas observé se
pour être renseigné sur la forme desuggestion qui convient à chaque
malade
. Epilepsie ou hystérie. \I.IAh(ART présente u
iagnostic.comme aussi de traitement.Il faudrait, dans l'intérêt des
malades
, soumettre à cette épreuve tous les épilepti- q
ppement de l'hystérie. Pour calmer les douleurs qu'elle éprouve, la
malade
se fait des injections de morphine et ne tarde
n méthodique est rendu d'ailleurs impossible par l'indocilité de la
malade
. La démorphinisalion progressa est d'abord inst
nstituée. Elle fut laborieuse en raison de la ruse avec laquelle la
malade
, les pre- miers jours, a \ ait réussi à dissimu
r des attaques syucopales. La \ision disait : tu vas mourir ; et la
malade
, perdant l'usage de tous ses sens, entrait dans
l'état normal. Elle n'y réussit qu'au bout de plusieurs heures. La
malade
, auparavant, lui avait raconté les péripéties de
de vigilambulisme d'une durée de plusieurs jours. 5° Ecrits de la
malade
: idées obsédantes de vengeance, principa- leme
ts et occasionné des pertes importantes. Dans quelles conditions la
malade
a-t-elle succombé à une im- pulsion dont elle é
nt plusieurs semaines. les crises délirantes sont inces- santes, la
malade
ne prend presque aucune nourriture, tant l'a- n
n quelques jours. Ainsi, il ressort très nettement des écrits de la
malade
que c'est dans une période d'état second, de so
Dans cet état, la mentalité ne semble pas foncièrement altérée ; la
malade
devient, à la vérité, morphinomane, ce qu'expli
jours un état second, un élat de crise avec vie som- nambulique, la
malade
se fut certainement suicidée sans la surveillan
mentalité criminelle. Pour comprendre quel était l'état de notre
malade
au moment où elle a commis l'incendie en questi
e folie avec conscience, employé pour désigner l'état mental de ces
malades
, est donc assez impropre, puisque c'est précisé
ferme amé- nagée hâtivement (lS3 ? ). Là il put faire profiter ses
malades
des progrès réalisés par lui dans le traitement
r considérer ces mots comme simplement synonymes des mots normal ou
malade
. Mais dans d'autres cas.elle en- traîne des con
s faits qui motivent cette qua- lification : il admet très bien des
malades
, non irresponsables, qui sont cependant inférie
dans son rapport, et mon collègue Mairet vient d'écrire : Chez ces
malades
qui ne sont pas irresponsables la fonction dont
la société devra « se protéger... contre un criminel et contre un
malade
dangereux ». Et alors si on accepte ces différenc
laproclamationindiscutéedu de- voir qu'a la société de soigner ses
malades
. Ce devoir est aussi strict vis-à-vis des malad
té de soigner ses malades. Ce devoir est aussi strict vis-à-vis des
malades
du psychisme que vis-à-vis des ac- cidentés du
il ou des tuberculeux, et ce devoir ne dis- paraît pas parce que le
malade
psychique aura commis un crime ou un délit. Il
crime ou un délit. Il est inadmissible qu'on veuille assimiler un
malade
nocif à un animal nuisible et qu'on écrive, comme
c Gilbert Ballet des mêmes prin- cipes médicaux et du même amour du
malade
, nous arrive- rions ainsi à des conclusions pra
t pas 124 CONGRÈS DES MÉDECINS ALIÉNISTES ET NEUROLOGISTES. assez
malade
pour garder le lit, trop malade pour vaquer à ses
ALIÉNISTES ET NEUROLOGISTES. assez malade pour garder le lit, trop
malade
pour vaquer à ses occupations habituelles. Ce
, en présence d'un inculpé qu'il ne considère ni comme un véritable
malade
, ni comme un sujet normal, ne formulât que des
ns éloignés, souvent un très grand nombre de fois durant la vie des
malades
» (G. Ballet). Définissons donc les psychoses p
opathiques. Magnan étudie avec bcaucoup de soin l'héré- dité de ces
malades
et estime qu'elle est moins grave chez les inte
ce de l'accès. La dépression et l'ex- citation sont atténuées ; les
malades
sont généralement luci- des, bien orientés ; le
GRÈS DES MÉDECINS ALIÉNISTES ET NEUROLOGISTES. peu accentués que le
malade
n'est pas interné : ce sont « les degrés atténu
niaques ou mélancoliques, mais toujours à double forme ; enfin des
malades
présentent à la fois des symptômes de ma- nie o
vent encore se montrer à l'état isolé et constituer tout l'accès du
malade
.Dans ces états, les symptômes jusqu'ici rapport
la simple rémission et surtout à cause du séjour habi- tuel de ces
malades
dans le monde et dans la famille et non dans le
normal. J'appuie cette affirmation sur une statistique où, sur 181
malades
atteints de folie maniaque. 26 pour 100 seuleme
ue de supprimer ces rémissions, car du même coup on rejetterait ces
malades
dans la classe de ceux aux- quels on a retiré l
e ne saurait en aucune fa- çon s'appliquer à la grande majorité des
malades
que nous visons ici : on peut dire d'eux qu'ils
Français (de Paris) et Gustave Darcanne (de Fougères). Les trois
malades
que nous avons étudiés sont atteints d'insuffis
tre la maladie du coeur et l'état psychique. Chez nos deux premiers
malades
, des accidents de dépression caractérisés par u
on a souvent signalés dans la folie cardiaque. Chez notre troisième
malade
, les troubles psychiques ont consisté seulement
pres- sion portant uniquement sur l'intelligence. Nos deux autres
malades
ont présenté un mélange de phénomènes d'excitatio
lie anxieuse avec tentative de suicide. L'observation montra que ce
malade
avait du diabète sucré et de l'acétonurie légèr
ose progressive de O.gr. 30 à 1 gr. par jour achevèrent la cure. Le
malade
sortit de l'asile au bout de trois mois et demi
amélioré. Quinze jours après la sortie la guérison est complète. Le
malade
présente encore du diabète insipide. (polyurie,
timent qu'en raison des antécédents héré- ditaires et personnels du
malade
, son observation vient à l'appui de l'opinion q
iqueaété due à une intoxica- tion d'origine diabétique qui, chez un
malade
non prédisposé, ou bien en l'absence de soins o
ce langage je déchirai vite mon ordonnance, et me tournant vers la
malade
, je lui déclarai que je ne lui ins- tituerais p
mois suivant, au premier quartier de la lune,je retourne près de la
malade
que je trouve au lit et avec la fièvre T° 39. C
deux fois, ai mis le thermomètre. Je lui ordonnai aussitôt, à notre
malade
, des pilules de Bleu de méthylène, en lui tenan
ent trois quarts d'heure à une heure environ. Désirant présenter le
malade
à la Société de méde- cine de Nantes, et craign
ues de la peau chez une hystérique et dus à l'hys- térie. C'est une
malade
qui a présenté de nombreuses manifes- tations h
s la forme du lave- ment peptonisé. En dehors de ce phénomène, la
malade
a été aveugle pen- CONGRÈS DES MÉDECINS ALIÉNIS
ant 108 jours, mais ce n'était pas de la cécité proprement dite, la
malade
ne voyait pas, parce que les yeux demeuraient a
ctrique, l'a débarrassée instantanément de cette paralysie. Cette
malade
a présenté des troubles trophiques de la peau t
scrit de la peau, déterminant ainsi de la rougeur et je disais à la
malade
: « Ici va se produire une phlyctène, car je re
se produire une phlyctène, car je remarque déjà de la rougeur. » La
malade
, tourmentée à la pensée qu'une nouvelle phlyctè
onnaire, n'atteignant pas les fonctions de la vie de relation. Le
malade
conserve des notions très suffisantes de sa per-
per- sonne ; l'orientation dans le temps et le lieu est bonne. Le
malade
n'acquiert pas des notions nouvelles, mais le sto
pour le sucre et l'amer. Les auteurs ont recherché, chez plusieurs
malades
présentant des illusions du goût, quel était l'
ns plusieurs cas une dispari- tion momentanée des illusions, et les
malades
ont mangé avec appétit des aliments qu'ils reje
ombreuses et indélébiles, mais dans les cas pris au début, chez les
malades
présentant le signe d'Argyll uni ou bilatéral,
soignée qu'on voit moins de tabétiques incoordonnés, de ces grands
malades
incapables de se tenir, même assis et, davantag
e au tableau par un schéma les périodes de syphilis simple chez les
malades
et celles de syphilis tabétique. Il donne du me
une amyotrophie relrac- tile, à peu près diffuse, qui donnait à la
malade
, une femme de quatre-vingts ans, l'attitude d'u
supérieure, était le siège de lésions vasculaires dis- séminées. Ce
malade
qui a eu avant le début de son tabès une syphil
Ml4f.' KI.IrrEI, et Monier-Vinard présentent l'observation d'une
malade
atteinte d'un oedème progressif de la moitié droi
c arthropathie vertébrale. MM. P. LEJONNE et GOUGEROT présentent un
malade
tabétique avéré atteint d'une arthropathie vert
es. Gangrène symétrique. 1\lM. RAnroND et GOUGE ROT présentent un
malade
atteint de gangrène symétrique des extrémités a
S SAVANTES. Un cas de névrite ascendante. M. AYN.auD présente une
malade
du service de \I. Déjérine, à la Salpêtrière, a
culaires dans un cas de tabès juvénile. lII,CANTONNET,présente un
malade
qui présente comme points d'un intérêt capital
Babinski Syndrome de 73enedickt. Ltvi et P¡';CIIIN présentent un
malade
atteint d'hémiparé- sie gauche intéressant la f
lésion du faisceau géniculé. MM. H. CLAUSE et LEJONNE présentent la
malade
; ils pensent à une irritation du faisceau génic
es et parésie dans le territoire du facial. M. Thomas présente deux
malades
qui ont cette association de spasme et de parés
sensoriel, ancien professeur de musique. M. Henry Lui présente ce
malade
qui joue, lit.copie et com- pose la musique ; m
igus, et oedème). Suggestion et hystérie. M. BAmNSxc présente une
malade
chez qui l'excitation de la plante du pied prov
ite crurale radiculaire). 1\11\L. JEANSELME et SÉZARY présentent un
malade
souffrant apparemment de névrite crurale, mais
rieurs. MM. F. RAYMOND et H. Rendu présentent l'observation de la
malade
tabétique chez qui l'amyotrophie semble due à une
re jusqu'à sa majorité. Il est probable qu'il s'agit là d'un enfant
malade
dont la vraie place serait dans un asile-école
es 174 VARIA dépenses, mais il y a matière à un asile de 2 ou 300
malades
dans chaque établissement. UN rapport d'exper
cour d'assises et fut internée à Sainte-Anne puis à Clermont. La
malade
ne présentant plus aucun danger pour la sécurité
ture mettent généralement des entraves à la sortie de ce genre de
malades
. Suicide d'un ADOLESCENT. - Un enfant de quinze
e nerveuse. entre une demi-heure avant l'accès et le moment où le
malade
entre en crise ou subit son vertige. On a signa
troubles de l'accommodation. Despa- gnet (2) rapporte le cas d'une
malade
atteinte de lour- deur des paupières avec tensi
du vertige épileptique lui-même ainsi décrit, d'autant plus que le
malade
n'est jamais tombé à la suite de ses troubles v
s visuels. Du reste, à cause de l'obnubilation intellectuelle, le
malade
étant sous le coup d'un ictus cérébral, dont le
e sous forme de dysesthésie rétinienne avec impossibilité pour le
malade
, de supporter la lumière du jour. Cette sensati
héorie, qu'il ne faut pas se fier d'une façon absolue aux dires des
malades
qui entrent en crise, il convient aussi de teni
n exacts et surtout à cause de l'affai- blissement intellectuel des
malades
. Huglius Jackson est le premier qui ait signalé
tion des couleurs. L'exemple le meilleur est donné par Pichon d'une
malade
épileptique occupée à un ouvrage de tapisserie
e. En pareil cas, « les objets n'apparaissent « plus aux yeux de la
malade
que sous l'aspect qu'ils re- « vêtent dans une
es qui ont été mis en valeur par Pichon et Féré : 1° Chez le même
malade
, la dyschromatopsie se pré- sente de la même fa
ourmillements, etc., et la dyschro- matopsie existant chez certains
malades
dans l'intervalle des attaques. Il peut arriv
Cette difficulté de l'accommodation varie sans cesse chez certains
malades
, et parfois amène chez eux de la diplo- pie.
'est le plus souvent la couleur rouge qui se pré- sente aux yeux du
malade
. D'autres couleurs peuvent aussi apparaître. C'
autres couleurs peuvent aussi apparaître. C'est ainsi qu'une de nos
malades
se voit poursuivie par des hommes habillés de b
oires vi- suels sont les plus communs dans l'épilepsie et que tel
malade
aperçoit, au moment de l'accès, une roue dentée
us souvent, flammes, globes de feu qui passent devant les yeux du
malade
. Enfin Magnan (6) raconte le fait d'un militair
u début de ses' attaques les'objets- scintiller devant lui. Puis ce
malade
présentait des abberrations visuelles, de la ma
lueurs rouges ou jaunes. Pichon (1) rapporte aussi l'histoire d'une
malade
qui, avant d'avoir une attaque, voyait « un gra
bout de ses cornes. » Nos recherches personnelles s'appliquant à 20
malades
nous ont donné les résultats suivants, en accor
récède la crise est constituée par une sensation voluptueuse que la
malade
sent monter d'un genou dans le bas-ventre. En m
cinations effrayan- tes très analogues à celles des alcooliques, la
malade
voit des souris et des serpents. Observation
3 venant de la maison d'épileptiques de la Teppe à Tain (Drôme). La
malade
est alors âgée de 33 ans. La malade a constamme
e la Teppe à Tain (Drôme). La malade est alors âgée de 33 ans. La
malade
a constamment peur du diable qu'elle se représent
paupières, mais surtout par des sensations hyperesthésiques que la
malade
localise au côté de la conjonc- tive ; elle épr
La vision se trouble, comme « si le temps se. faisait sombre ». La
malade
.se trouve 184 CLINIQUE NERVEUSE. alors dans u
uvent effrayantes et le jeu de la physionomie, les exclamations des
malades
indiquent de leur part la plus vive frayeur. Ou
par nous on s'aperçoit, en effet, que, dans la plupart des cas les
malades
ont été exposés pendant un temps plus ou moins
nt sans doute de l'état de délire aigu dans lequel sont morts les
malades
d'Alzheimer. Et il ajoute : « la tuberculose,caus
s le cas de Laignel-Làvastineet Leroy publié aux Congrès de Pau, le
malade
est mort le 27 octobre 1903, et l'autopsie fut
ère; ces noyaux se trouvaient en grand nombre auprès des cellules
malades
, et semblaient même les pénétrer non seulement
rs, il y aurait donc eu dès le début de l'affection mentale de leur
malade
une inflammation méningée qui guérit, mais qui
tions une lymphocytose modérée, mais il s'agissait à vrai dire de
malades
arrivés à une période terminale et chez lesquel
il sera cccordé quatre heures ; - 2° Une épreuve clinique sur deux
malades
d'un service d'alié- nés. Le candidat aura une
vice d'alié- nés. Le candidat aura une heure pour l'examen des deux
malades
, vingt minutes de réflexion et trente minutes d
sera accordé au candidat trente minutes pour examiner cha- cun des
malades
et trois heures au total pour rédiger le rapport
camisoles, les entraxes et les punitions infligées à de malheureux
malades
. Nous vous mon- trerons donc modestement ce que
on de dévoue- ment qu'une question de connaissances rationnelles du
malade
. Donnez-nous des infirmières capables, instruit
naître, une propreté méticuleuse régnait partout; le traitement des
malades
était organisé scientifiquement et d'après les or
el de l'asile. 2° vous n'avons pas de servantes dans les salles des
malades
; l'entrée de celles-ci est interdite à toute p
cation assez relevée, acceptent de faire, aidées d'ailleurs par les
malades
, tous les travaux des sections, y compris les gro
rs grades ; nous avons deux infirmières en chef, une s'occupant des
malades
payants, l'autre des indigents. Ce sont elles q
sent le jour. Ce chiffre représente une garde de nuit par cinquante
malades
. 206 Ô ' asiles d'aliénés. . Ces gardes font
Ces gardes font un service très actif, surveillent et soignent les
malades
comme pendant le jour. Une des gardes fait toute
iquer fort peu l'isolement. En ce moment nous n'avons pas une seule
malade
isolée et, sauf la nuit, il en est souvent ainsi.
eu de son personnel ; il se tient même la nuit à là disposition des
malades
qui peuvent nécessiter des soins. Mais il est u
opposer les faits suivants : a) Un cas d'aphasie sensorielle ; le
malade
était bavard, paraplégique et jargonaphasique.A
e circonvolution antérieure, l'avant-mur et la capsule externe ; le
malade
ne présentait pas trace d'aphasie motrice. c) U
t que douloureuses, dont la nature insolite inquiète et trouble les
malades
. Ce syndrome, propre aux dégénérés, est une for
M. HARTENBERG (de Paris). Chez les neurasthéniques vrais, chez ces
malades
nombreux et de type clinique très net, qui prés
llule, qu'il s'agit avant tout de troubles fonctionnels et que tout
malade
qui mérite le nom de neuras- nique est suscepti
leur état. La psychothérapie peut les guérir très vite' : Quant aux
malades
de M. Hartenberg, il les considère comme des in
g, au sujet de la psychothéra- pie. Je pense qu'il faut traiter ces
malades
-là par tous les bouts, physiquement et moraleme
, il a étudié la neuras- thénie thyroïdienne, et il cite des cas de
malades
neurasthéni- ques qui étaient des hypo-thyroïdi
tion consiste d'abord en l'existence d'une confession écrite par la
malade
et très dé- taillée ; suffisamment instruite po
ntent par suite une valeur très différente. En second lieu, cette
malade
n'en était pas à sa première 212 CONGRÈS DES ME
on dépourvue, semble-t-il, de caractère sexuel et qui a entraîné la
malade
, précisément à cause de cela, à des aven- tures
des phénomènes d'ataxie oculo-motrice d'ori- gine labyrinthique. Le
malade
a une diminution de l'acuité auditive, des bour
ne prêtant d'ailleurs à aucune discussion sur leur na- ture. - Ce
malade
présente une démarche spasmodique, avec exa- gé
tue l'intérêt de ce cas, c'est que la mère, la soeur et le frère du
malade
sont également atteints de paraplégie spas- mod
une paraplégie accompagnée de troubles urinaires.Lesparents de ces
malades
ne sont pas des consanguins, et comme la syphil
se déroule le procès psychologique dans le système nerveux central
malade
. I Et enfin lorsque nous nous plaçons sur le po
ier sous des formes diverses complètes ou incomplètes'. Ce sont des
malades
qui à certains moments se mettent à répéter une
r mon hésitation : ces phénomènes existent chez beaucoup d'au- tres
malades
qui n'ont pas du tout l'état mental hystérique, j
erreurs inévita- bles, de comprendre mieux et de traiter mieux les
malades
et de faire faire à la psychiatrie des propres
ourrais citer vingt, trente exemples à l'appui de cette thèse : des
malades
que j'avais guéris de leur paralysie,de leur con-
e prétends que si j'ai pu réussir ainsi,c'est parce que mes anciens
malades
étaient toujours en puis- sance d'hystérie, c'e
sum continuera à être perçue, mais à l'arrêt il ne semblera plus au
malade
qu'il tourne en sens inverse,le nystagmus lui-mêm
normale à cette profondeur. Les accidents nerveux présentés par ce
malade
réalisent le type clinique de beaucoup le plus
Anesthésie osseuse et perle des attitudes segmentaires. En 1901, le
malade
eut déjà, à la suite d'une plongée à 40 mètres
douleur; vives de la région lombaire droite et des deux jambes, la
malade
fut confinée au lit. Elle put marcher à nouveau
abinski se faisait en extension. Réflexe achilléen con- servé. La
malade
se plaignait toujours de douleurs vives. Sensibil
des parties molles. Malgré cette intervention, l'état général de la
malade
s'aggrava elle présentait les mêmes signes soma
ne produisit aucun changement du côté des membres inférieurs et la
malade
succomba après avoir décliné progressivement.
en croire ces égoïstes, ces utilitaires, on ne s'occuperait que des
malades
atteints de maladies aiguës, et des blessés, on a
avec des cours primaires et des ateliers. .Ce que deviennent nos
malades
, vous avez essayé de le faire con- naître en vo
45 transferts. Ces transferts dans d'au- tres asiles comprennent 35
malades
de la Seine qui, en mai et juin, ont été évacué
ous avons proposé des sorties d'essai (congé d'un mois) et tous les
malades
qui en ont bénéficié ont pu ache- 'CI' de se ré
nt un mor- tel, ont été observés sans que nous puissions isoler les
malades
, qui ont été traités dans la salle commune d'in
approprié nous permet- tant de les soustraire au contact des autres
malades
. « Notons enfin l'apparition du scorbut qui, co
brement de certains quartiers, de certains dortoirs surtout, où les
malades
onL à peine le fiers du cubage d'air ré- glemen
ue celles d'accomplir consciencieusement ses obligations envers les
malades
.de leur assurer tous les soins nécessaires pour
ntre un médecin désigné par la famille et un médecin désigné par le
malade
. Après l'internement le malade aurait le droit
famille et un médecin désigné par le malade. Après l'internement le
malade
aurait le droit de soumettre son cas à un pratici
NCE Nombre des asiles 117. - Lps asiles publics renieraient 4.792
malades
; - Les quartiers d'hospices 7.546 - Les asiles pr
la. nécessité d'une hospita- lisalion rapide. y va de l'intérêt des
malades
et de la société. Tentative de suicide. - Le be
éclaircissements sur quelques a anomalies » de sa vie sexuelle. La
malade
ayant répondu très franchement et .d'une façon
resses du mari ne réveillent pas non plus le sens génésique chez la
malade
; ces caresses lui sont agréables, sans doute, ma
ment et paisiblement. Jusqu'à l'âge de 18 ans, selon le récit de la
malade
, les ten- dances sexuelles ne se manifestaient
oduisaient un effet spécial chez ses amies n'éveillaient chez notre
malade
aucun sentiment, ni tendance sexuels. En revanc
en- timents est devenu encore plus net et plus précis. Lorsque la
malade
voit quelque chose de très dégoûtant, elle éprouv
n homme « dégoûtant» » vienne lui faire une déclaration d'amour, la
malade
éprouve le sentiment, dont lecal'actèl'e sexuel
soumission à cet homme ne joue, comme il semble, aucun rôle pour la
malade
; ce n'est que son aspect qui a une importance.
rapports sexuels avec un « homme dégoû- tant « ne vient jamais à la
malade
et la représentation de ces rapports n'a rien q
cite le sens génésique et rien d'agréable. Il faut remarquer que la
malade
éprouve très rarement les sen-' timents sexuels
r, et ces derniers n'atteignent pas une intensité considérable ; la
malade
ne s'en préoccupe pas beaucoup et, à proprement
qu'elle éprouve en se représentant les « hommes dé- goûtants ». La
malade
affirme catégoriquement qu'elle n'a jamais prat
coït. Pas d'antécédents héréditaires. Le père et la mère de notre
malade
sont bien portants ; il faut noter seulement une
cas ordinaires de fétichisme en ce que le sens génésique chez notre
malade
est excité non par les ob- jets précis, mais pa
inement, comme un stigmate psychique de dégéné- rescence chez notre
malade
. En ce cas, nous avons dans la sphère des senti
(l'aspect d'un liquide dégoûtant, etc.) qui ont provoqué chez notre
malade
pour la première fois de sa vie le sen- timent
dent que plus tard. La perversion sexuelle n'atteint pas chez la
malade
une intensité considérable et, semble-t-il, n'e
énésique, non seulement se manifeste dans l'in- différentisme de la
malade
pour les relations sexuelles normales, mais il
nt qui existe entre ce caractère et l'individualité psychique de la
malade
. Mme X. est une artiste peintre non dépourvue d
pris même les grandes attaques convulsives. Depuis son enfance la
malade
est très nerveuse et'très impres- sionnable ; e
oses érotiques; ses études allaient très mal. A l'âge de 17 ans, la
malade
se marie, mais bientôt elle quitte son mari et
ie irrégulière en changeant très souvent d'amants. A une époque, la
malade
dut faire une cure très prolongée à cause d'une
ut après l'apparition des symptômes de la maladie gynécologique, la
malade
a com- mencé à souffrir d'attaques hystéro-épil
ec une légère amélioration seulement. Pendant la consultation de la
malade
on était frappé de la voir se préoccuper des su
ques. Son costume etses manières avaient un caractère provocant. La
malade
tâ- chait toujours d'amener la conversation sur
très souvent dans sa conversation sans aucun besoin apparent). La
malade
ne cache pas ses « chutes » nombreuses mais elle
e désir de voiler plus ou moins ses propres tendances exagérées, la
malade
les manifestait malgré elle très clairement.La ma
exagérées, la malade les manifestait malgré elle très clairement.La
malade
changé tout de suite de note, quand je lui ai d
omme condition indispensable du traitement. Quant aux parents de la
malade
, ils m'avaient exposé que Mme.).,à leur avis, s
es consanguines où elle réside temporairement. Ceci bien établi, la
malade
a changé de système; elle a commencé à parler b
. L'aspect d'un homme et son approche excite presque toujours notre
malade
, mais l'acte du coït ne lui donne aucune satisf
re malade, mais l'acte du coït ne lui donne aucune satisfaction. La
malade
éprouve le maximum de l'excitation et de la sat
llement. Ce n'est que dans ces cir- constances bien précises que la
malade
éprouve « le bonheur su- prême », quant au coït
ntale de sa « bizarrerie » ; ce sentiment spécial, manifesté par la
malade
dans son récit, me parait être 'la raison la plus
de ladite particula- rité. De tous les récits bien détaillés de la
malade
il ressort ma- nifestement que ses aspirations
mmes excités ; ces rêves se produisent surtout après les règles. La
malade
a remarqué que la vue d'un nouvel amant excité
d'attirer à elle des nouveaux amants. Parfois l'excitabilité de la
malade
diminue un peu et alors elle peut vivre assez t
rouve à la campagne ; mais après, tout revient au premier état ; la
malade
va dans une grande ville et y mène la vie très
uelles et prenant part aux vraies orgies. L'examen objectif de la
malade
n'a pas fait reconnaître des si- gnes morpholog
pée sur ce fond d'hyperesthésie est caractérisée par le lait que la
malade
trouve la satisfaction sexuelle complète non pa
devient le but principal des ten- dances sexuelles, devient pour la
malade
son fétiche qui est pour elle un excitant néces
omme je l'ai dit plus haut, l'aspect d'un homme excité est, pour la
malade
, le vrai but de ses ten- dances sexuelles, le b
u un mal difficile à éviter. Pour satisfaire ses désirs sexuels, la
malade
emploie des manoeuvres différentes ayant pour b
ue chez les hommes et de les attirer à elle, en d'autres termes, la
malade
a recours à la coquetterie. Mais dans notre cas
e même - l'état d'excitation se- xuelle chez l'homme - donnent à la
malade
la satisfac- tion complète. Ainsi, dans notre c
tendances purement sexuelles et très intenses exis- taient chez la
malade
dès son enfance ; n'étant âgée que de 13-14 ans
chez la malade dès son enfance ; n'étant âgée que de 13-14 ans, la
malade
éprouvaitdéjà uneforte tendance pour les relati
tives de coït et des autres manoeuvres intimes avec les garçons. La
malade
ne peut pas (ou ne veut pas) nous donner des re
de tous ces troubles, pourtant, n'était pas banale, surtout pour le
malade
, même, qui expliquait « sa neu- rasthénie » par
rasthénie » par ses anomalies sexuelles étranges Jusqu'à présent le
malade
n'a parlé à personne de ses anomalies, il n'a mêm
s sexuelles en général. L'examen de l'état psychique et physique du
malade
a donné les résultats suivants : Le malade, e
ychique et physique du malade a donné les résultats suivants : Le
malade
, encore enfant, à l'âge de 5-6 ans, avait été viv
plus tard, à l'épo- que où il avait déjà appris à lire, lorsque le
malade
rencontrait dans un livre ou dans un journal la
it plusieurs fois ces récits en éprouvant un très vague plaisir. Le
malade
se souvient très bien que, dans toutes les occa
personna- ges garrottés sans distinction du sexe, poursuivaient le
malade
pendant de longues heures et il ne pouvait pas
e présentaient à son esprit ; tout à coup et sans aucuns motifs, le
malade
commençait à penser à la Sibérie, aux forçats q
, « les chaînes », même répétés mentalement, provo- quaient chez le
malade
une émotion particulière. Parfois le malade rêv
rovo- quaient chez le malade une émotion particulière. Parfois le
malade
rêvait-qu'il était forçat lui-même et qu'il éprou
prisonniers ligotés provoquaient chez lui un intérêt très vif ; le
malade
ne pouvait pas s'arracher à ces pages, il senta
tion tout à fait particu- lière ; parfois dans ces circonstances le
malade
songeait : « com- me ce serait bien si moi-même
ieur et la dame ligotés» pen- dant longtemps ne laissaient pasnotre
malade
tranquille et ils attiraient toujours ses pensé
iraient toujours ses pensées. Une pièce de théâtre a produit sur le
malade
encore plus grande impression. Dans cette pièce
cteur et une actrice ligotés ont paru sur la scène ; à cette vue le
malade
a cessé complètement de s'intéressera tout ce qui
['tige de 14 ans c'é- taient les femmes garottées qui excitaient le
malade
beaucoup plus que les hommes. Les récits, la le
s concernant le garrottage desfemmes ont commencé à influencer le
malade
de la façon la plus intense. En même temps, il re
éressaient pas ; ce n'était que l'élégance féminine qui attirait le
malade
d'une ma- nière spéciale : à la vue seule de ce
8 CLINIQUE MENTALE. A partir de cette époque, selon l'expression du
malade
, a com- mencé « le drame de sa vie En suivant u
'autrefois concernant les forçats, malgré cela, n'ont pas quitté le
malade
. Ayant remarqué dans la rue un convoi de condam
é et un homme de basse origine mis aux fers décuplait le plaisir du
malade
. Après une rencontre pa- reille il songeait pen
i et les forçait de se promener ainsi dans la cour de sa maison. Le
malade
se re- présentait toutes ces scènes dans leurs
sir sexuel et particulièrement t cordial ». A partir de 15 ans le
malade
est devenu très irritable et évi- tait d'aller
e des animaux ligotés provoquait chez lui une émotion. Parfois le
malade
essayait de se ligoter lui-même et de se promener
, mais ce moyen le satisfaisait très peu... A l'âge de 15 ans, le
malade
a fait la connaissance d'une femme ayant dix an
lle mais d'une in- telligence assez remarquable d'après le récit du
malade
. Après être entré en relations plus étroites av
de. Après être entré en relations plus étroites avec cette dame, le
malade
s'est permis en tête à tête des libertés avec e
sit par les mains qu'il lui ligota derrière le dos. Lorsque, dit le
malade
, « j'ai ligoté pour la première fois de ma vie
psychique, mais en même temps, une espèce de délice du coeur ». Le
malade
ne voulant pourtant pas confier son mystère à c
ndant qu'il se rendait à son second rendez-vous avec cette femme le
malade
a résolu fermement de ligoter, coûte que coûte,
269 Et vraiment, après avoir ligoté les mains de sa compagne, le
malade
l'a fait asseoir sur une chaise, et ayant posé su
moyen d'une corde ; la femme n'opposait pas de résistance. Alors le
malade
a commencé à dénouer la corde et éprouvait pend
ion qui fut suivie peu après d'une éjaculation. D'après le récit du
malade
il a ressenti à ce moment le plus grand plaisir
l général s'étant manifesté, le désir de « ligoter» a disparu et le
malade
a causé avec, la dame de choses indifféren. tes
fféren. tes et a oublié pour quelque temps sa « manie ». Alors le
malade
a trouvé un moyen pour satisfaire ses tendan- c
t des rendez- vous à la dame le plus souvent possible. Peu à peu le
malade
s'est convaincu que le ligotement des pieds n'é
ine satisfaction ; pour res- sentir l'orgasme il suffisait alors au
malade
de garder sur ses ge- . noux les pieds immobile
ties génitales (non découver- tes) ; au bout de quelques minutes,le
malade
se trouvait dans un état très agréable d'excita
mum d'énergie, elle aboutis- sait à une éjaculation. Quelquefois le
malade
ligotait les pieds de la dame avec des chaînett
ableau qui réalisait à peu près ses rêves d autrefois, procurait au
malade
« un plaisir cordial énorme » mais le plaisir d
de la femme en géné- 270 CLINIQUE MENTALE. rai produit chez notre
malade
un sentiment de répugnance qui se manifestait t
s du tout et provo- que chez lui plutôt un sentiment de dégoût ; le
malade
a aussi de la répugnance pour le coït qu'il n'a
Par conséquent, pendant ses ren- dez-vous intimes avec la dame, le
malade
se bornait strictement aux manoeuvres que nous
ion particulière. Chose à noter que dans cette période de sa vie le
malade
ne faisait aucune attention dans les rues aux £ -
les rendez- vous ont cessé brusquement. Dans les premiers temps le
malade
restait assez tranquille, parfois il oubliait m
accentuée. Ayant déjà éprouvé la satisfaction sexuelle complète, le
malade
naturelle- ment retourne toujours à ses pensées
ent de nouveau. Un nouveau symptôme afaitausssi son apparition : le
malade
prend dans sa chambre les bottines de ses paren
urrait le considérer comme un fou. Enfin, tout à fait désespéré, le
malade
a résolu de consulter le médecin. Lorsqu'il a a
traitement - il se réjouit sincèrement. Depuis l'âge de 14 ans, le
malade
a des pollutions nocturnes qui sont accompagnée
llutions nocturnes qui sont accompagnées de rêves, dans lesquels le
malade
voit CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES PERVERSIONS SEX
tion pendant le songe, où il se voyait lui-même « mis aux fers». Le
malade
affirme catégoriquement qu'il n'a jamais pratiqué
point de vue psychologique. Les tendances sadistiques chez notre
malade
apparais- sent comme un vrai équivalent des ten
sent comme un vrai équivalent des tendances sexuelles normales. Le
malade
décrit en détail la naissance vague de ses tend
u commencement, très vagues et inexplicables pour le sujet même. Le
malade
dit que dans son enfance un je ne sais quoi att
ière, que lui-même ne comprend pas bien. Au commencement, no- tre
malade
se comportait de la même manière au sujet du ga
nses. La description de l'état psychique dans lequel se trouvait le
malade
pendant les rendez-vous avec sa compagne est tr
à celui d'un adolescent pas- sionné normal. Comme ce dernier, notre
malade
, après la satisfaction sexuelle a été en mesure
, après le départ de la compa- gne, présente le même caractère : le
malade
éprouvait justemènt ce que ressent un adolescen
L'onanisme, dans le sens ordinaire du mot, n'existait pas chez le
malade
; mais il y avait un vrai onanisme sadistique,
sadistique, d'une nature physique (le garrottage de soi- même) ; le
malade
a cessé cette manoeuvre, parce qu'elle lui proc
s avec sa compagne (la dernière cirons z tance est soulignée par le
malade
lui-même) ; quant, a l'onanisme psychique sadis
273 Enfin, il n'est pas sans intérêt de noter le fait que no- tre
malade
, même en son enfance, avait honte de ses pensée
oncerne la vie sexuelle normale, tout cela n'intéresse nullement le
malade
et, au contraire, lui cause des sen- timents de
re ainsi, qu'au point de vue sadistiqzce. Dans ce sens, le récit du
malade
au sujet d'un convoi de con- damnés près duquel
tocrate des hommes ordinaires mis aux fers, décuplait le plaisir du
malade
qui se disait avec joie : comme il serait agréa
ligoté, dont on peut disposer librement - voilà ce qui attirait le
malade
dans ce cas et non les attraits d'une comtesse,
se, comme femme. Nous avons comparé plus haut l'état psychique du
malade
à un état érotique très exagéré d'un adolescent
e de cette anomalie particulière d'associa- tions psychiques, notre
malade
a passé toute la période de sa puberté dans un
ées les femmes garrottées (c'est-à-dire des scènes qui sont pour le
malade
analogues aux actes très proches du coït) ; le
sont pour le malade analogues aux actes très proches du coït) ; le
malade
voit ces scènes au théâtre, il les voit souvent
prématurément et trop intensivement. Et cependant, notre malheureux
malade
vivait justement dans de telles conditions resp
BUTION A L'ÉTUDE DES PERVERSIONS SEXUELLES. 275 sexuels. mais cette
malade
-là fut protégée contre le déve- loppement exces
maux,comme nous l'avons dit,neproduisaient même pas du tout chez la
malade
de - tendances sexuelles pathologiques; chez Z.
lie'sexuelle sans doute se serait éclaircie beaucoup plus tôt et le
malade
serait exempt des conséquences fâ- cheuses du d
ique d'o- rigine du fétichisme en ce cas. En fin de compte, notre
malade
, d'un sadiste s'est transformé à un certain degré
ligotement des mains; de là cette particularité, remar- quée par le
malade
même, qu'il accordait plus d'impor- tance au li
les tendances sadistiques préci- ses se formaient dans l'esprit du
malade
, il portait une attention toute particulière su
jouaient un rôle prépondérant. Plusieurs fois dans ses récits le
malade
soulignait les bottines vernies, évidemment com
ment chaussés) doit provoquer un plaisir plus grand.Ainsi chez le
malade
s'est formée peu à peu une association du senti
n de ces associations jouait un certain rôle la circonstance que le
malade
faisait ses observations dans les rues,au théât
act occasionnel des bottines de femme avec les parties génitales du
malade
(sans aucun frotte- ment) a provoqué l'éjaculat
asme voluptueux ; cet incident très important de la vie sexuelle du
malade
s'est produit juste au moment où le malade sati
nt de la vie sexuelle du malade s'est produit juste au moment où le
malade
satisfaisait pour la première fois de sa vie se
es. Les nouvelles associations se sont formées, et cliniquement, le
malade
est devenu dans une certaine mesure « fétichist
t la rencontre avec la compa- gne, comme affirme catégoriquement le
malade
, jamais il ne lui est venu l'idée de prendre ch
jouir» comme le font ordinairement les létichistes des bottines; le
malade
n'a jamais fait cela, à moins qu'il fut très ex
ésumant tout ce que nous avons dit au sujet du fé- tichisme chez le
malade
, il faut noter que le fétichisme, dans ce cas s
mosexuel, quoique l'aspect des hommes garrottés ré- veillât chez le
malade
le sens génésique, et cela non seu- lement au d
oublier les causes analysées plus haut qui déterminaient chez le
malade
l'intensité excessive des sentiments éro- tique
ro- tiques (sadistiques), grâce à ce que dans la vie ordinaire le
malade
trouvait partout et toujours les stimulants trè
pport au ligotement au garrottage ( acte charnel du point de vue du
malade
) pouvait bien l'exciter, comme l'excitait même
e notre interpréta- tion en ce cas est démontrée par le fait que le
malade
ayant toute possibilité de ligoter à discrétion
a pas non plus de signes morphologiques de dégéné- rescence chez le
malade
même. LEGISLATION La loi Dubief et la résiden
d'une part, et celui, d'autre part, des aliénés. Mais l'intérêt des
malades
n'est pas aussi simple qu'il paraît au premier
ET LA RÉSIDENCE DES MEDECINS D'ASILE. 279 nés, est d'assurer à ses
malades
des soins aussi éclairés que possible, en dével
qu'elle provoque sont incertaines, parce qu'elles portent sur des
malades
insuffisamment surveillés, et les diagnostics res
pas pour eux que je souhaite leur extériorisation, c'est pour leurs
malades
. L'exposé des motifs de la loi et les diverses
s, se fasse un échange incessant de docu- ments, d'observations, de
malades
, c'est qu'il existe une collaboration scientifi
avons à cet égard aucune illu- sion ; nous savons tous que, pour un
malade
, c'est une tare que d'être soigné par un aliéni
e comme une faveur. Restez dans vos asiles, ne vous occupez pas des
malades
de la ville, ne donnez jamais de consultations
re l'impossibilité absolue des sanctions, qui ne voit que, pour les
malades
de la ville comme pour ceux de l'asile, la psyc
bitent loin de toute classe spéciale, puis, les enfants gra- vement
malades
atteints dans leurs fonctions intellectuelles e
quentes des maladies ca- chectisantes et qui confinent longtemps le
malade
au lit, on a avec raison signalé les eschares d
ement, sont généra- lement d'un pronostic fatal ; elles enlèvent le
malade
par l'infection générale à laquelle elles serve
'on s'occupa de façon beaucoup plus soigneuse de cette catégorie de
malades
. Cependant l'affirmation de Gudden est trop pér
itèrent sans doute la produc- tion des eschares il une époque où le
malade
n'était pas encore trop gâteux et se mouvait as
e gauche : mais l'hémorragie très abondante avait vi- vement ému lo
malade
; ces troubles et ceux du même ordre qui subire
cidive. Syringomyélie. MM. II. FRANÇAIS et F. Rose présentent une
malade
atteinte de paralysie flasque avec amyotrophie
e chro- nique d'origine syphililidue;et c'est à dix-huit ans que le
malade
eut son accident initial. Paralysie myélopati
nent une complète des- cription anatomique du système nerveux d'une
malade
atteinte de paraplégie spastique progressive ;l
le ou lésions diffuses du système nerveux. Il. DUFOUR présente le
malade
qui a fait l'objet de sa com- munication àla So
Poliomyélite antérieure aiguë. 11\I. IIUET et LEJONNE présentent un
malade
à allure de myo- 304 SOCIÉTÉS SAVANTES. patbi
pratique médicale, nous nous appliquons à guérir ou à soulager nos
malades
le plus vite et en le moins de séances possible
M. P AMART.- A le clinique du Dr Bérillon, toutes les fois qu'un
malade
est porteur de verrues, systématiquement j'en sug
sa fonction, et enfin depuis 1884 par moi. Peu à peu le nombre des
malades
s'est encore accru et, par suite du défaut de p
emarquer la lourde tâche qui m'incombait avec une population de 700
malades
, ni la tâche encore plus lourde qui m'incombera
chef, un médecin-adjoint et deux internes. La population est de 760
malades
et le mouvement de l'année dernière s'est fait re
ier aura son développement complet, lorsqu'il pourra contenir 1.050
malades
et que le second médecin-adjoint aura été nommé
isant fonction d'asile pu- blic, 32 ans de services au quartier des
malades
agités et dange- reux de cet établissement ; M.
ersécutées, joint au besoin d'être renseigné sur les actes de notre
malade
, décida notre chef, M. le Dr Legras, à faire co
de sa future codélirante qui lui plaît instantanément. C'est notre
malade
, Marie Forel, domes- tique, alors à la recherch
UN CAS DE DÉLIRE A DEUX 32G les trouvons dans les antécédents de la
malade
, dans son malaise moral, dans la rapide éclosio
dossier, et dont ils sont,qu'on nous permette cette expression, les
malades
libres. Voici l'exposé global de sa thèse : Son
ne haine. Cet état d'esprit a deux causes, d'ailleurs connexes : La
malade
est mélancolique, et son délire n'est pas à bas
ressifs du délire se font jour for- mellement dans des phrases ; la
malade
croit à certaines accusa- tions, s'accuse par e
ire, ce n'était peut-être qu'une idée à moi, Je n'y suis plus. » La
malade
dit ceci avec hésitation, par suite de son état d
à deux, n'en a pas moins son ori- gine dans le caractère même de la
malade
. Il est à remar- quer en effet que la malade n'
e caractère même de la malade. Il est à remar- quer en effet que la
malade
n'est par nature ni acariâtre ni haineuse, que
es 8 /9, du méthylène. 1 /9, de la ben- zine 4 /20e. (Barbe). Notre
malade
aurait absorbé ainsi environ quinze centimètres
ol méthylique, 15 % de matières organiques et 20 % d'acétone. Notre
malade
aurait ingéré 8 gr. d'acétone. De nombreux aute
té d'ail- leurs beaucoup moindres que les doses ingérées puisque la
malade
a vomi abondamment : mais par suite de sa malnu
dant 48 heures déglutition impossible. ' L'examen physique de notre
malade
réservait des surprises. Ses talons présentaien
.Nous pro- posons cette hypothèse : durant sa période de narcose la
malade
est tombée de son lit ; après cette chute, plus
egré de névrite. Un fait digne de remarque est l'indifférence de la
malade
pour ses lésions. Elle marche, enlève et remet
ité et d'apathie, il faudrait une mélancolie bien plus profonde (la
malade
va et vient, se prête volontiers aux dialogues,
e que durant sa période de nar- 342 CLINIQUE MENTALE. cose, notre
malade
u cru se sentir opérée. Ses talons et ses fesses
1881, p 294. Dr Leblond. Besançon.) VI. L'observation de ces deux
malades
était entièrement rédigée, lorsquo, le 24 octob
iel quant à la trame des conceptions ; par contre, l'attitude de la
malade
fut un peu différente descelle qu'elle était si
oins nom- breuses que celles de Marie Forel. Enfin, jamais nos deux
malades
n'ont entendu simultanément les mêmes voix, mai
ment proche du lien ». Elle répond : « Je le sais bien, j'en ai été
malade
. » . Certains numéros du feuilleton sont oublié
ai été malade. » . Certains numéros du feuilleton sont oubliés. La
malade
est très étonnée quand nous lui demandons des n
t devenues plus vagues, elles ont en outre changé d'orientation. La
malade
n'at- tend plus autant de richesses,et cependan
'occasion, durant notre séjour à Ville-Evrard, d'observer plusieurs
malades
de ce genre dans le service du Dr Sé- rieux. No
a maladie. Sa soeur n'a fait que confirmer ce que nous avait dit la
malade
. A. H. Son père, qui était armurier en Alsace,
l'autre est mort à Paris de la. tuberculose à 40 ans. Il reste à la
malade
un frère et deux soeurs ; elle a, à Paris, un f
qui n'a pas été l'objet de séquestration dans un asile. A. P. La
malade
, a été élevée en Alsace, son pays d'origine ; e
ge vit tant bien que mal ; le mari ne travaille pas chaque jour; la
malade
, très active, supplée par son labeur à l'insuff
sont bien portants. En 1901, il se produit, dans l'existence de la
malade
, un fait important ; elle s'installe, à Paris,
ans ce commerce , ils n'arrivent pas à réali- ser des bénéfices. La
malade
laisse entendre que son mari ne travaillait peu
cette maison, absorbent la plus grande partie du prix de vente. La
malade
refuse d'accepter les deux ou trois mille franc
l'occasion de ces difficultés, qui se terminent en juillet 1903, la
malade
est l'objet d'un véritable surmenage, autant phy-
ès 1902, sa soeur, son frère, ses amis, avaient remarqué chez notre
malade
, des réflexions 350 . pathologie mentale. biz
en somme, se basent sur de multiples interprétations délirantes.La
malade
inter- prête. spécialement les mots, les parole
livre. Les renseignements de l'entourage, l'interro- gatoire de la
malade
ne permettent pas de préciser ce point. Si on a
outes, puisque chaque interrogatoire en révèle de nou- velles. La
malade
Louise K..., se place au mois d'octobre 1904, ave
n° 85; ce monsieur avait une maîtresse, une cocotte bien connue. La
malade
observe en passant que le brasseur la place pre
os, et il ne pou- vait certainement pas le faire lui-même. C'est la
malade
qui nous le raconte. Néanmoins, était-ce à elle
au un livre intitulé « Louise et Paul ». Louise est le prénom de la
malade
et Paul celui du brasseur. Qu'est-ce que cela s
e continue à interpréter. Il lui est arrivé de voir quelquefois des
malades
se déshabiller et se mettre presque nues, mais
parfois chez ses amis les V ? il y avait aussi des femmes nues. Les
malades
émiettent du pain, pour les oiseaux. Mais la gran
les moineaux. «Tout cela, ce sont des signes ». Les infirmiers, les
malades
, exécutent eux aussi les gestes qu'elle a si so
marcher le Président de la République ». On ne trouve pas chez la
malade
de troubles hallucinatoires ; à aucun moment no
t en aucune manière affaiblies. Au point de vue de l'activité, la
malade
a accompli un certain nombre d'actes et elle ma
tée; on s'est disputé et elle a cassé des vitres. - A l'asile, la
malade
jusqu'ici a été calme. Elle s'isole et proteste
. Ajoutons,chose à laquelle nous avons déjà fait allusion, que la
malade
offre des alternatives de confiance et de désespo
motif semble être, d'une ma- nière générale, celui que, au fond, la
malade
éprouve le plus souvent et le plus longuement.
s souvent et le plus longuement. Nous avons enfin observé chez la
malade
des gestes que nous croyons devoir considérer c
ogée à ce sujet, elle ne s'explique pas. En somme, voilà donc une
malade
qui a des idées déli- rantes de persécution dep
- natoires, parmi lesquels on pourrait être tenté de ranger notre
malade
. Quelques-unes de ses interprétations sans dout
lles étant éliminées, il importe de dire maintenant en quoi notre
malade
se différencie des persécutés-persécuteurs. 1°
stématisées forment un tout il y a, dans la manière délirante de la
malade
, une mobilité et une varia- bilité incessante.
cela, » dit-elle. Rien n'est absolument immuable. L'intellect de la
malade
est comme une épave.ballottée au gré de'ses err
us des aspects divers, quelquefois opposés. N'a-t-on pas vu notre
malade
tantôt confiante, tantôt déprimée ? C'est le do
chez elle l'idée prévalente des persécutés-persécuteurs. 2° Notre
malade
a des idées qui sont vraiment de nature déliran
s-persécuteurs les conceptions mor- bides sont fixes. Or.chez notre
malade
, il y a une évolution manifeste. L'affection a
n'a fait que s'aggraver. D'ailleurs, l'étude de la psychicité de la
malade
, à laquelle nous nous sommes livrés, montre que
onne, réfléchit sans jamais cesser. 4° Les réactions enfin de notre
malade
diffèrent de celles des persécutés-persécuteurs
tes connus. Enfin nous devons faire ressortir que, sans doute, la
malade
nous a dit,en riant d'ailleurs, qu'elle se venger
sant vibrer un diapason à por- tée de l'ouïe, mais non de la vue du
malade
,non prévenu d'ailleurs. L'expérience produisit
possédées et jusqu'à celle de Savoie (1857).Enfin il présente deux
malades
,l'une appartenant au service du Prof. Déjérine
plus grand soin au moment de la puberté. La maladie déclarée, le
malade
doit être isolé suivant la méthode de Weir Mitche
r le plan du lit. La preuve en est dans le fait que si on permet au
malade
de s'appuyer avec les mains sur le lit ou si on
tant que les cartilages juxta- épiphysaires ne sont pas soudés. La
malade
qui fait l'objet de l'ob- . REVUE DE PATHOLOGIE
11110, ainsi que l'histoire de la lycanthropie, qui conduisait les
malades
à des crimes réels. Dans une autre forme de fol
entée par l'eau de source ex- cellente de la ville. En théorie, nos
malades
ne devraient pas en consommer d'autre, mais en
art des quartiers, à obtenir du personnel de surveillance comme des
malades
spé- cialement exhortés à cet effet, de mettre
uera les vendre- dis et mardis suivants à la même heure. Examen des
malades
externes le mercredi et le jeudi à 9 heures 1/2
son. Par le Prof. Alcxasdue STCHERUAK (Varsovie). Observation. Le
malade
,âgé de 35 ans, célibataire, n'habi- tant pas Va
l'adolescence. Abus vénériens. Pas de syphilis. Il y a deux ans, le
malade
avait eu de l'insomnie, parfois il ne dormait pas
irections ». Histoire de la maladie. Il y a à peu près 12 jours, le
malade
a soupe chez lui en compagnie de ses amis et il
ent aussi des nausées dans la soirée, mais ils ne sont t pas tombés
malades
. " Le lendemain, le malade a mangé au dîner en
soirée, mais ils ne sont t pas tombés malades. " Le lendemain, le
malade
a mangé au dîner en quantité assez- grande des
es. Bientôt, une heure à une heure et demie environ après le dîner,
malade
a ressenti des hoquets, des nausées et alors il f
langés d'une petite quantité de sang ; pendant les vomissements, le
malade
éprou- vait des douleurs très vives (crampes) l
ppeler les médecins. Vers le soir, les vomissements cessèrent et le
malade
s'endormit pour 4 à 5 heures ; le sommeil était
qui avait une couleur fon- cée presque noire, si singulière que le
malade
lui-même y a fait attention ; pendant la journé
e y a fait attention ; pendant la journée, à plusieurs reprises, le
malade
a vomi de nouveau. Vers le soir, la température
out à fait lucide. Les médecins ont fait con- naître aux proches du
malade
leurs craintes pour sa vie à cause de l'affaibl
le aussi, mais l'affai- hlissement général était si prononcé que le
malade
dut garder le lit encore quelques jours, n'ayan
, n'ayant pas assez de forces pour se lever. Les premiers jours, lé
malade
éprouvait une sensation de séche- resse dans la
pie ni de (roubles de la vision. Le traitement, d'après le récit du
malade
, consistait en huile de ricin, petits morceaux de
ment, lorsque les troubles gastro-intestinaux n'existaient plus, le
malade
a ressenti une sen- sation d'engourdissement da
ut dans le pied gauche puis dans l'extrémité inférieure droite ; le
malade
a perdu la sensibilité de la langue et du palais.
nsibilité de la langue et du palais s'est rétablie. Dès ce jour, le
malade
s'aperçut, que ses extrémités obéissaient mal à
vements réguliers et précis.11-12 jours après l'empoisonnement, le
malade
est venu me consulter. Le premier examen object
a marche a le caractère ataxique très prononcé; les yeux fermés, le
malade
ne peut pas du tout marcher ; le signe de Rombe
t du pied avec un doigt ou avec un porte-plume pro- voquent chez le
malade
de vives douleurs et des paresthésies qui s'irr
t normales. L'analyse de l'urine est négative. J'ai re- commandé au
malade
de se rendre tout do suite dans une maison de s
, iodure de potassium à l'intérieur. Après huit jours, j'ai reçu du
malade
une lettre dans laquelle il me dit que son état
qu'il écrit avec beau- coup de difficultés (en effet,l'écriture du
malade
avait un caractère Mtnxique si prononcé que sa
la peau (C mise à nu ». Le sens stéréognos- tique est diminué : le
malade
éprouve de grandes difficultés à ap- précier le
n sont excessivement sensibles à la pression. Cette fois encore, le
malade
n'a pas eu la possibilité Je rester à Varsovie
entèrent aussi. Ce n'est que vers la fin du mois de novembre que le
malade
s'est aperçu d'une certaine amélioration et, ch
ENT PAR LES HOMARDS CONSERVÉS EN BOITE. 405 suivants dans l'état du
malade
par rapport aux examens précé- dents : l'ataxie
s. Macroesthésie (1) et polyesthésie manquent, comme auparavant. Le
malade
est entré dans une mai- son de santé et y a été
s. Les paresthésies des mains et des pieds incommodent, t encore le
malade
, mais leur intensité a beaucoup diminué. n neuv
sparu. L'état général du ma- la(le est tout à fait satisfaisant. Le
malade
a quitté l'hôpital et a repris ses occupations.
renseignements au sujet du trai- MmCL't d'été. D'après le récit du
malade
, de tous les symptômes il n'est l'esté que des
d'un cas do polynévrite était évident après le premier examen du
malade
; la marche ultérieure delamaladie, ayant bien c
rtaine période de la maladie, les symptômes névritiques, chez notre
malade
, étaient localisés presque exclusivement aux ma
ronévrite, parce qu'il existe, outre le syn- drome nommé chez notre
malade
, plusieurs signes qui démontrent clairement la
rente,tandis que les symptômes de la névrite généralisée chez notre
malade
indiquent l'affection de certaines fibres centr
ien déter- minés des doigts. Vraiment, lors du premier examen, le
malade
ne per- cevait pas la flexion des doigts (dans
ouve- ments des doigts étaient comparativement bien perçus par le
malade
. Un mois après (troisième examen), au moment où
ubles partiels de la sensibilité ar- ticulaire, c'est-à-dire que le
malade
percevait bien quel- ques-uns des mouvements pa
tion de la substance toxique sur les nerfs périphériques de notre
malade
: d'un côté nous voyons l'action plus géné- ral
c famille ayant consommé les restes des mêmes homards sont tombés
malades
et deux enfants sont même morts. L'auteur ne di
tômes de l'empoisonnement Dans le cas rapporté par Potain (2), « le
malade
présen- ta nausées, vomissements, douleurs et c
MENT PAR LES HOMARDS CONSERVÉS EN BOITE. 115 85 personnes tombèrent
malades
après un banquet solennel où on servit parmi d'
Malgré les symptômes très graves dans quelques cas, tous, les 85
malades
se sont rétablis.. Dans le cas de Camus (1) l'e
n, ne présentèrent que des symp- tômes très peu prononcés. Tous les
malades
, dans ce cas aussi, se sont rétablis. Les obs
in grêle. Le tableau clinique de l'empoisonnement aigu chez notre
malade
présentait une ressemblance extérieure avec l'i
même dans les cas favorables la convalescence est très longue et le
malade
, guéri de son intoxication aiguë, entre bientôt
RVES EN BOITE. 417 ( chronique (Brouardel) (1). Et cependant, notre
malade
, le quatrième jour après l'empoisonnement, étai
s matières fécales parla formation de sulfate de plomb, et comme le
malade
n'a pris aucune médecine dont pour- rait dépend
ôt se repré- sentent comme une substance sécrétée par les animaux
malades
, vivant dans des conditions de vie anormale (pa
vivant dans des conditions de vie anormale (par exemple les moules
malades
, sécrétant la mytilo- toxine). L'absence de sym
s aigus dans notre cas que par le récit (pourtant très détaillé) du
malade
; ainsi les symp- tômes plus délicats, les symp
1S91, p.1 007. DE l'état de MAL épileptique. 41U Quant à notre
malade
, outre la cause efficiente très forte (maladie
, grâce à l'alcoolisme chronique. Les deux dernières an- nées, le
malade
a commencé déjà à éprouver des sensa- tions ano
Pas de consanguinité. Inégalité d'âge de 10 ans (père plus âgé). La
malade
: Conception, grossesse, naissance, rien de par
, décédée le 15 sep- tembre 1906. Histoire de la famille et de la
malade
(Renseignements fournis par la mère de la malad
a famille et de la malade (Renseignements fournis par la mère de la
malade
le 29 décembre 1900). ? NTÉCÉDFNT.'3 héréditair
aternels que maternels sont morts très vieux, n'auraient jamais été
malades
. Pas de renseignements sur les oncles et tantes
bien portants, et ont des enfants intelligents qui n'ont jamais été
malades
. Ni les frères et soeurs, ni leurs enfants n'on
grands-parents maternels morts de sénilité, n'avaient jamais i été
malades
. Pas d'oncles ni de tantes. A eu sept soeurs, ï
ie de foie ( ? ). Elle n'aurait jamais eu de convulsions ; 3° notre
malade
. La mère n'a jamais fait de fausses-couches.
; 3° notre malade. La mère n'a jamais fait de fausses-couches. La
malade
. Conception : Bonne santé chez les deux conjoin
sance, et on ne peut dire si les convulsions ont déterminé chez la
malade
de la paralysie. Il en est de même pour la marche
s, pas de sévices des parents. L'enfant ressemble au père. Comme la
malade
était arrié- rée avant les premières convulsion
Le sommeil est bon, pas de cauchemars, ni de cris, mais la petite
malade
est longue à s'endormir et pleure jusqu'à ce qu
i l'on ne cède pas à ses caprices. Si on la caresse elle sourit. La
malade
ne paraît pas souffrir, elle ne grince pas des
Nous indiquons ci-dessous les différentes mesures de la tête de la
malade
, pendant son séjour, ainsi que le tableau compa-
fonctionnel est impossible étant donné l'état in- tellectuel de la
malade
. Nez droit, petit, lobule peu volumineux, pas d
te. L'enfant prend un aspect chétif. L'appétit est moins bon, et la
malade
ne semble plus ouvrir la bouche avec plaisir, m
t l'état général est relativement satisfaisant, mais ce- pendant la
malade
marche rapidement vers la déchéance la plus pro
s à se faire comprendre. Au réfectoire, la tenue est déplorable, la
malade
ne sait même pas tenir un morceau de pain. Il f
ccès, on perçoit un petit ronflement, la face devient livide, et la
malade
reste absolument inerte ; elle n'urine pas . so
res. - Ail heures du matin, une nouvelle série d'accès reprend la
malade
et jusqu'à 7 heures du soir on peut en compter 82
Pendant la durée de son état de mal, c'est-à-dire en 18 heu- res la
malade
avait eu 229 accès. La température au moment de
et la marche de la température. Durant les 6 premières heures le
malade
a eu 139 accès ; sa température s'est élevée à
caractère du sujet ; il faudrait, semble-t-il : 1° par l'examen des
malades
à distance des accès et par la reconstitution d
ept en question : « Déplacement du- rable du point de vue duquel le
malade
envisage le monde exté- rieur. Les pensées et l
- festé par des états d'agitation et d'angoisse qui soumettent la
malade
à une véritable torture et rejettent à l'arrière-
4, on a ouvert un service au rez de-chaussée pour l'observation des
malades
entrants, avec salles de réunion, réfectoire, b
gétal qui peut être lavé et est peu inflamma- ble. Le transport des
malades
il l'infirmerie et celui des cadavres à la sall
'un entraînant l'autre dans la direction opposée). Les habits des
malades
sont en toile, avec caleçons et tricots à mailles
M m r. 5 CI i » T-3 ». '160 ' asiles d'aliénés. Les
malades
ont en outre des capotes de laine l'hiver; il y
elles dans ces cinq dernières années, ce qui porte l'effectif des
malades
annuellement traités il plus de 2.500, sur les-
qu'il soit devenu nécessaire qu'il convient surtout de soigner les
malades
. Pour employer une formule moins paradoxale qu'
ent dans un asile, sans toutefois être exclusivement réservé à 'ces
malades
. - - Les malades n'y sont maintenus au lit que
sans toutefois être exclusivement réservé à 'ces malades. - - Les
malades
n'y sont maintenus au lit que lorsque leur santé
e). Il faudrait dans les hôpi- taux de ce genre traiter beaucoup de
malades
à la fois, pas Irop cependant afin que ceux-ci
e qui a permis l'intervention chirurgicale rapide et sauvé les deux
malades
. Ce procédé de cyto-diagnostic a en outre l'ava
'agités, donne un pour ces- tage élevé de guérison chez ceux de ces
malades
traités par le sérum Sur 16 cas à Maréville il
t d'enfant commun dans les bazars, la rontgenisa, admi- nistra à la
malade
une potion de quassia amara et de colombo, de l
irent une teinte verte qui indiquait la mort de la grenouille et la
malade
fut gué- rie. - L. `V.1HL. VI. Traitement des
sérum de Roux ; par COMDY (Bulletin médical, 18 mai 1907. t Tout'
malade
, enfant ou adulte,-atteint de paralysie diphtériq
aucun inconvénient. Elle est applicable à toutes les catégories de
malades
, à toutes les formes de la maladie, elle doit i
ense besoin de direction morale et intellectuelle. Physiquement, le
malade
se plaint de névralgies multiples, d'éblouissem
culose se trouve soit seule,soit associée,chez les ascen- dants des
malades
atteints d'idioties à des degrés divers. Des cons
s sont étrangères au but habituel de la parole et ne servent pas au
malade
à se faire comprendre. Quel en sera donc le mat
BrNSxr. Pseudo-lorticolis mental. MM. Dufour et Foy présentent un
malade
atteint d'un torti- colis qu'on peut faire disp
Bléphaarospasme. MM. Rociion-Duvignaud et A. yVEILI, présentent un
malade
atteint de cette affection sans photophobie et
n plaques avec association de polynévrite éthylique Présentation de
malade
par MM. Claude et APPEaT. L'existence du nystag
pie de la syringomyélie. MM. Beaujard et Liiermitte présentent deux
malades
trai- tés par les rayons X ; le.premier fut amé
n sur le pemphigus hystérique. Faite par M. RAYMOND, au sujet d'une
malade
examinée par MM. Thiroloix et Babinski. Elle pr
'expert, c'est simplement : Tel inculpé est-il ou n'est-il point un
malade
? Les circonstances du crime sont-elles quelque
cin, c'est de dire si l'individu soumis à son examen est sain ou
malade
, il ne peut s'agir que d'un traitement, d'une mes
traduisait par des réponses incohérentes, ils ont formulé pour ces
malades
des droits à une excuse légale. L'aliéné, che
onditions de reproduction en ne laissant vivre aucun être ché- tif,
malade
, estropié, dégénéré, ou bien, par une exagération
s'étant livrés il la boisson, d'une façon avérée et prolon- gée, 3
malades
hommes entrés dans le cours d'une paralysie gé-
b- serve pas ici de véritables absinthiques purs. Autre remarque.
Malades
et entourage s'ingénient il dissimuler ou il nier
contre l'alcool) que les bois- sons alcooliques nuisent, qu'on est
malade
volontairement si on en prend et... on nie, on
un isolement relatif, les empêchant de troubler le repos des autres
malades
. Il résulte du tableau des entrées par professi
sement. Elles nuisent an traitement, ce qui est préjudi- ciable aux
malades
et aux financés.) La division du service médica
x financés.) La division du service médical, sans distinction entre
malades
aigus et malades chroniques, a été l'améliorati
ivision du service médical, sans distinction entre malades aigus et
malades
chroniques, a été l'amélioration la plus notable
int. « Grâce cette division, nous pouvons bien connaître tous nos
malades
eL leur donner ainsi des soins plus efficaces. No
irecteur. Celaexisteà l'asile de Moulins pour le plus grand bien du
malade
. Ajoutons que le rapport que nous analysons est
ue est en puissance de criminalité (91-),Ot %) , elfective quand le
malade
a été poursuivi i ou condamné (4,98 %). La moye
elle il sera accordé quatre heures 2° Une épreuve clinique sur deux
malades
d'un service d'aliénés. Le candidat aura une he
ervice d'aliénés. Le candidat aura une heure pour l'examen des deux
malades
, vingt minutes de réflexion et trente minutes d
. Usera accordé au candidat trente minutes pour examiner chacun des
malades
,et trois heures au total pour rédiger le rappor
res ; 5° Une épreuve de clinique médicale ordinaire, portant sur un
malade
. Il sera accordé au candidat vingt minutes pour
es où doivent ètre subies les épreuves cliniques, fixe le choix des
malades
qui seront l'objet de ces épreuves, et prend tout
essionnelle, afin de concourir plus efficacement encore au bien des
malades
et à leur propre élévation morale, et, par suit
n#-éu ? ptirson entourage. » Absent au moment de l'admission. de ce
malade
, je le retrouve à mon retour dans un état de ca
seiite .une yive `inflammation du prépuce. Nous faisons coucher, le
malade
,et nous constatons,.aussitôt non seulement une
? '1r ? r- '1f7 '^ h-'f n,ao^ C.` «i n ? t), j - 10 décembre. si Le
malade
urine de temps en, temps spontane- ^1 ? .....^
appareil Dieulafoy. On'i,etii'540 grammes d'urine ;"à ce* moment le
malade
se 'débat tellement qu'il faut sus- ,,pendre l'
enter l'opéra- Lion del'ùréihrotômle intelyie Aet pour, préparer le
malade
je lui olpré'seris 1 fat lâ do se de 0,75 ? ""
iriè TFSx3 ? 3 tzoqzcb9Tq t)b 4yâzzvzet r Uriiies plus c'lairës. Le
malade
urine au ht la1 nuit ! 1* Mange mieux ? iJ3S9Tg
uis r quelques, ours,3,1'ame o ation,s aceentueul nettement : ' le
malade
a l'air plus éveillé ! parle. dé sa famille, s'ir
on fils. IT s occupe un" peuîairménàge'"1ét aide rihfirmiéFqûi''est
malade
. Lés" urines ne'11 sonsplds purulêntes'J'ni1 fi
tar o cve .nl ? ^ ! "I, ,' , 1 ntt 'in. tenue progressivement et le
malade
revient lentement a la santé. r.. ° ,, .,nni'io
i-mêmenqu en , q seconde ligne,, .caçf c]est aiiqmoment5 où,, le...
malade
,, .grande buveur autrefois, était devenu d'une
,q'ü'ilsîlbsistâit ? ûne'certâine`hébétude mentale-àt-la sortie du
malade
, nous' en fournit plusieurs d'irréfutables : dès'
joc(c·csilrct'1 iotof, ! sa C'est unapeuçe;gui s'st.passé çhezwotre
malade
.L'a,ffec, tio.p MRtA.1f,nels'est,pas bornée à.
tomie ait été.' suivie d'une amélioration, presque imi-fiédiate;le,
malade
'-1 trois i, moisTaprès;7présentaitiJ encore qu
toiîs les dimaazches âl'la8pital des aliénés delà ville, montre,des
malades
et, leur faititou- cherdu, doigt, surle"yivant,
hilosophique, n'est pas la seule, Il on1ple ? voit ? 1à- prendre le
malade
comme sujet d'observations psychologiques.....
uver dans sa chambre et non pas à l'oraison puisqu'elle n'était pas
malade
, et en outre, la possibilité de distinguer du s
employés contre une prétendue hydropisie dont elle aurait été jadis
malade
, on put en inférer que cette adjonction lui fut
onnée'au membre supérieur droit par exemple, est attribuée par 'Le,
malade
à une sensation ressentie du côté symé- triquem
rémités'des membres et de la tête. Comme troubles fonction- nets le
malade
présentait l'atrophie des papilles ? ' symptôme r
par l'arsenic fit disparaître' le symptôme dyspnée ? pour lequel'le
malade
était entré à'l'hOpital,'d'où'i1L'sortit après'tr
les sur les condi- tions-ordinaires"'d'âge; de sexe; d'hérédité des
malades
,' l'évolution de l'affection et son traitement-
ions de syringomyélie franche suscite les remarques suivantes : Les
malades
ont toujours séjourné dans des pays où la lèpre
? IV -M. "unau ami .Ÿla Si les troubles oculaires présentés par le
malade
qui fait le sujet de cette observation sont com
plus importants doucette note sont les. analyses chimiques des, os
malades
et de l'urine du sujet. La, seconde note est de
ite déformante' de Paget, prise dans le service de M. Gombault. Le,
malade
qui en est le sujet est un homme de soixante-hu
à signaler est une fragilité exceptionnelle du squelette, ainsi le
malade
se fracture le fémur en tombant de sa hauteur,
s l'accident, la' paralysie' avait' envahi les quatre membres et le
malade
se levait de son siège avec une extrême diffi-
npa ? né'de*'do'tile'ùr>s"*ni üs"èü-' laires. A cette époque, le
malade
jouissait d'une santé robuste "et était' fortem
flexe rotulien aboli, réflexe plantaire affaibli. ! En novembre, le
malade
, peut remuer les pieds. Retour dé l'excita . bi
ile.) amoindrie ? pas ! d'analgésie. t Réflexe rotulien aboli. - Le
malade
ne recommença à marchernqu'en décembre. erio·Lf
dromes. Ces" 'deux"1 caractères- f6nt"défa'ùt''chez' let' premier '
malade
. - Cés"pfodromes' sont' constitués5 par des" f
rchel est ataxique, des lésions articulaires ne permettant pas à la
malade
de faire. un seul pas ? Le. signe de Romberg est
genou, gauche. L'arthrite s'est développée depuis peu, sans que le
malade
s'en soit, aperçu. L'articulation est tuméfiée, 3
e peut savoir si la marche est ataxique. Mais noter qu'une soeur du
malade
a une déformation semblable d'un pied et que,, ch
bien entendu en dehors des imprudences ou négligences possibles du
malade
lui-même. (J)7eMO-a Journal, X, 4.) A. Marie. -
peau et à l'hygiène, no- tamment chez les gâteux, les agités,ou les
malades
'atteints de lésions organiques; 7 ? le {grand
par l'ap- plication simultanée de compresses froides sur la,tête du
malade
; 8° on s'abstiendra de prescrire le bain chaud
e du malade; 8° on s'abstiendra de prescrire le bain chaud chez les
malades
qui montrent pour lui une répulsion opiniâtre,
a, période aiguë de., celles-ci,, et tout particulièrement chez les
malades
dont lanutrition1estvicieuse. Si l'on prescrit
, système, pour obéir à la mode empirique, on soumet en masse, les.
malades
à l'entraînement de KNEIPP, on nuit plutôt à l'
u système nerveux central; ils relèvent'la'force de résistance' des
malades
; on les emploiera notamment dans la neurasthén
ux soumettre à ce' régime, ce sont les mélancoliques anxieux et les
malades
affaiblis'par une maladie physique aitérieure2
ure.' '^-' M. 'KROEPEUK se passe de bains quand il a affairé à dès'
malades
tout à fait récalcitrants. Il s'abstient et l'on
des lacs intérieurs; dans le lac de Constance on baigne beaucoup de
malades
y compris les paralytiques généraux, sans que,
vec ler' pôids du' corps, ' iquând ? ômmenee E la guérison. Chez un
malade
«attei'nt' de "deli ? "itim" ti'èl,e;2,s, 1 oil*
rtion de 10 p. 100 de' chambres bu de locaux prot près à isoler les
malades
. Mais si l'asile a plus de 500 malades, on peut
ocaux prot près à isoler les malades. Mais si l'asile a plus de 500
malades
, on peut lui en donner moins, bien que ce soien
usion mentale ou désordre dans les idées , hallucinatoires, car les
malades
ne sont pas désorientés, ils reconnaissent les
pernicieuses que dans le délire alcoolique génital et obscène. Les
malades
ont des idées de jalousie qui les minent; ils a
durée des accidents aigus dépend de la persistance avec laquelle le
malade
se pique à partir du moment où il a éprouvé la
t donné l'ancienneté des symptômes et; l'ââe de soixante ans de la,
malade
, à un ra- mollissement de ces organes. Il y ava
) ...' 1 , 9 1 Les choses en étaient là, "quand on s'aperçut que la
malade
était incapable de reconnaître par le toucher l
plusieurs cas d'aura visuelle précédant une attaque d'épilepsie. Un
malade
, qui avait eu sa première attaque à la suite de
nt de la manifestation comitiale. M. Vallon. L'hallucination de mon
malade
était banale et n'avait aucun rapport avec la f
int l'hallucination visuelle du chien. · M. Vallon. L'acte de mon
malade
n'était nullement compliqué. Pour ce qui est si
a vue de son ancien couvent ; mais jamais du fusil, et cependant le
malade
m'avoua avoir éprouvé en face du soldat un sent
- table de frayeur. M. SLGLAS. Je crois, comme M. Vallon, que son
malade
était inconscient, au moment de l'acte incrimin
le est hantée par des halluci- nations de toutes sortes. Chez cette
malade
, il n'existe non plus aucun stigmate de dégénér
place considérable qu'occupent les hallucinations chez les premiers
malades
. Il appelle ensuite l'at- tention sur l'intérêt
s auto-accusateurs s'accusent de faits réels. Il peut arriver qu'un
malade
de cette catégorie s'accuse d'un délit quelconq
réellement commis. Quel sera le degré de responsabilité d'un pareil
malade
? Pourra-t-on lui intenter un procès, et dans c
hospices mettre à la tête de leurs quartiers d'aliénés,'de 6 et 700
malades
, quelquefois de jeunes'praticiens n'ayant jamais
énériens : oui; causes morales : non. Interro- geant les parents du
malade
en octobre 1892, nous avons pu-obte- nir les re
bre 1892, nous avons pu-obte- nir les renseignements suivants : Est
malade
depuis deux ans. Il a recommencé à se plaindre
à vingt-trois ans, a fait beaucoup d'excès de femmes et de boisson.
Malade
depuis trois ans, pour une maladie de la moelle
moelle. A pris des douches et du bromure, a toujours été calme. Le
malade
nie absolument la syphilis. Il recon- naît avoi
aire aigu à dix-sept ans. Période de début ou prodromique.-Il est
malade
depuis le 15 juil- let 1889. Il se plaignait à
de sa femme). Marche de la maladie. 23 octobre 1892. Cette nuit le
malade
a eu une attaque épileptiforme sans morsure de
les réflexes tendineux. Trépidation du pied. Impossibilité pour le
malade
de se tenir de- bout. Il perd constamment l'équ
gulières de tous les muscles. Conservation du réflexe plantaire. Le
malade
est arrivé à cet état graduellement sans attaqu
e à côte plusieurs cellules altérées, mais d'ordinaire les cellules
malades
sont mêlées aux éléments sains. Les cellules du
ition, les tubes nerveux, les vaisseaux et la névroglie ne devenant
malades
que secondairement et en quelque sorte dans une
Ils affectent la sphère intellec- tuelle et la sphère morale. Les
malades
ont le dégoût pour tout travail cérébral, ils é
avec une rapidité extrême, l'une interrompant l'autre. A un de mes
malades
, cet accès arrivait régulièrement entre trois e
tuelle est plus accusée au repos. C'est une fatigue du repos. Si le
malade
, par un effort sur lui-même, en se forçant de t
tent en un découra- gement général, en une tristesse sans motif. Le
malade
est mécontent de tout, et de lui-même ; il a du
l a un sentiment de terreur comme s'il avait commis un crime. Une
malade
avait des accès de terreur périodiques, et une
ne autre des accès de phobie (pour l'incendie). (Voir observ.) Le
malade
a, en même temps, l'humeur changeante et capric
son impressionnabilité parfois exagérée : il pleure sans cause. Le
malade
a toujours pleine conscience de son état morbid
lement dans la neurasthénie palustre. 94 PATHOLOGIE NERVEUSE. Les
malades
ont habituellement le visage pâle, et, d'après
n à des accès d'angine de poitrine plus ou moins accusée. Un de mes
malades
avait chaque jour, vers onze heures du matin, d
que toujours pré- cédée de plusieurs périodes névropathiques que le
malade
attribue à des causes banales. La neurasthénie,
s, pour reparaître plus tard. Il y a, parmi mes observations, des
malades
qui, dans l'espace de trois ans, n'ont eu que de
sont la règle qui, à la longue, dans leurs intervalles, laissent le
malade
définitivement, et déjà indépendamment du palud
dents, soit des altérations splé- niques ou hépatiques. De mes 50
malades
, 23 n'ont jamais eu le paludisme dans les antéc
aucune altération ni splénique, ni hépatique, étaient sur- tout ces
malades
qui depuis longtemps n'ont plus eu d'accès de fiè
nombreux cas de neurasthénie que l'été. L'état constitutionnel des
malades
ne joue qu'un rôle secondaire. Nous avons déjà
es doivent être éloignées de l'étio- logie. Une bonne partie de mes
malades
n'en présentaient t Archives, t. XXVIII. 7 98
xe ne ' joue aucun rôle et au point de vue de l'âge ma plus jeune
malade
avait quatorze ans. Chez les enfants on ne remarq
à en trouver une à deux, ce qui n'a pas pu être fait chez tous mes
malades
. Sur ces 41 cas, où nous avons pu constater la
z 39 il y avait toujours des plasmodies non pigmen- tées, et chez 2
malades
seulement nous avons rencontré aussi des plasmo
mentées. Vu cette particularité intéressante que presque tous ces
malades
ne présentaient dans le sang que des plasmodies n
taient dans le sang que des plasmodies non pigmentées, et les mêmes
malades
en même temps avaient une certaine immunité pou
nature de ces diverses plasmodies, vient encore l'observation d'une
malade
atteinte de neuras- thénie palustre et ayant de
et ayant des plasmodies non pigmentées dans le sang. Un jour cette
malade
, pour provoquer ses règles retardées, a pris en
r ou être très atténués ; il faut ajouter encore les antécédents du
malade
, s'il a vécu dans des pays palustres, les altér
vrai- ment merveilleuse. Nous insérons quelques observations des
malades
dont les quatre premières sont prises parmi les
actuel. Santé physique excellente, faciès triste et un peu pâle. Le
malade
ne peut plus s'occuper de ses affaires. Il ne peu
0 de quinine bimu- riatique. Le lendemain, amélioration brusque. Le
malade
est gai et content, et il se sent capable de re
ion hypodermique de 0,80 de quininebimu- natique. Le lendemain,, la
malade
se sent beaucoup mieux, et, après la troisième
eparu plus accentués, ce qui l'engagea à venir me consulter. - La
malade
, un peu faible de constitution, a le faciès pâle,
deux mois, au bout desquels les mêmes troubles recommencent, et la
malade
vient elle-même réclamer les injections de quin
leurs fortes et durables. Dans l'espace de deux ans, cinq fois la
malade
est venue se faire traiter pour des troubles id
rs de ces troubles qu'on rencontre dans les autres observations, la
malade
à des accès de terreur, d'abord .plusieurs par
é violente et lui arrivant entre minuit et deux heures du matin. La
malade
saute subitement et 104 PATHOLOGIE NERVEUSE.
ès. L'accès dure de dix à quinze minutes, puis tout se calme, et la
malade
garde un souvenir vague de son accès, qui comme
catastrophe, à un nau- . frage, à la fin du monde. L'examen de la
malade
, excepté la présence des plasmodies sans pigmen
de potassium associé avec la quinine et au bout de trois jours, la
malade
se sentait mieux; ses accès de terreur ont perd
à prendre de temps en temps à des doses suffisantes. 20 février. La
malade
s'est trouvée tout ce temps-là assez bien. Parf
mpérature élevée (40°) et les douleurs physiques de l'érysipèle, la
malade
se sent si bien qu'elle me prie de lui répéter
plus eu lieu. J'ai continué les injections pendant quatre jours. La
malade
fut rétablie de son érysipèle vers le huitième
té. Traitement. Injections hypodermiques de quinine à 0,80. 5. La
malade
se sent à merveille, elle m'affirme aussi que l
enue. 1 7. Je lui ai fait encore deux injections. Après un an, la
malade
n'a plus de récidives Elle se porte très bien.
ubles digestifs, etc., mais tous ces troubles passaient vite, et la
malade
gardait sa répugnance à se soumettre à un traitem
oint d'autres, qui l'avaient décidée à me consulter. Chaque jour la
malade
, vers huit heures du matin et pendant deux heur
, a coup sur coup plusieurs accès qu'elle décrit comme il suit : La
malade
commence à bâiller, puis une frayeur, une anxiété
s, des palpitations, et le sentiment que son coeur va s'arrêter. La
malade
fait des inspirations profondes, sa vue s'obscu
s forts avec envie d'aller à la selle sans résultat. Chez une autre
malade
sujette à des accès -analogues, ces accès début
oureux. Dans les intervalles des accès, le tremblement persiste, la
malade
se sent très faible, et elle a la paresthésie c
mais con- naissance. L'apparition des sueurs termine la scène et la
malade
tombe dans un sommeil profond. Examen de la m
la scène et la malade tombe dans un sommeil profond. Examen de la
malade
.- Elle présente tous les troubles de la neu- ra
omme durée, et après la seconde injection complètement supprimé. La
malade
est émerveillée, elle -se sent très bien, l'app
ises et des douleurs partout, surtout lombaires. A cette époque, la
malade
présenta quelques symptômes hystériques à savoi
t ces oedèmes persistèrent pendant trois mois, tout le temps que la
malade
resta loin de son foyer d'impaludisme, et ils ne
us tard elle fut affectée d'une névrose de l'estomac périodique, la
malade
devait chaque soir, presque fatalement, rendre
- gravent à un degré fort accusé . Etat actuel (janvier 1890). La
malade
a une constitution forte, f passablement obèse,
d'une neurasthénie très accusée, à savoir : impotence cérébrale, la
malade
ne peut pas faire une simple addition du compte
, dont les douleurs sponta- nées nocturnes enlèvent tout repos à la
malade
. En même temps la malade a une névralgie généra
nées nocturnes enlèvent tout repos à la malade. En même temps la
malade
a une névralgie générale. Tous les troncs nerveux
algie s'étend aussi aux articulations, surtout du cou-de-pied où la
malade
a la sensation d'un étau qui le com- primerait
éveil du matin les premiers mou- vements font pousser des cris à la
malade
. Et pourtant celle-ci nie le rhumatisme dans se
rticulier du côté des autres organes. Aucun stigmate d'hystérie. La
malade
tout le temps s'est traitée réguliè- rement par
et les trou- bles neurasthéniques se sont tellement amendés que la
malade
se croyait guérie, en m'affirmant que depuis de
ison fut de nouveau obtenue après la quatrième injection. ' Cette
malade
, dans l'espace de trois ans, a eu plus de huit ré
ourmenter dans leurs chambres. Le médecin Rapin ayant été gravement
malade
, après les exorcismes, elles avancèrent que cet
'il y parust ny de douleur, ny de sang, sans que la fille parust ny
malade
, ny assoupie, mais parlant et pressant les assi
es traumatiques provoquent dans les régions innervées par les nerfs
malades
la triade : paralysie, anesthésie, troubles tro-
névriles, se localisent dans les territoires innervés par les nerfs
malades
et leurs branches. Comme moyen thérapeutique
cas, par l'élongation, dans l'autre, par l'excision. Chez les deux
malades
, progressivement et en peu de jours, la paralys
dans beaucoup d'entre eux, de voir négligée l'éducation des jeunes
malades
. M. Morel vante beaucoup les maisons de réforme
nt important pour l'éducateur est d'obtenir la con- fiance du jeune
malade
. La conclusion est un voeu demandant la créatio
origine sur la frontale ascendante. Les troubles présentés par le
malade
consistaient en crises 'épilepsie jacksonienne à
, sans élévation delà température, mais la paralysie persiste et le
malade
s'affaisse rapidement et meurt dans le gâtisme
tête et du cou, en arrière sur le centre du bras. La mort rapide du
malade
montre aussi que les grands traumatismes chirur
rine, dite alpha, fut injectée au bras, pendant quinze jours, à six
malades
. Accidents signalés : fièvre, syncope, érythème.
me, taches violacées de la peau dans le voisinage des arthrites. La
malade
n'est atteinte d'aucune diathèse, il s'agit de
e demander s'il ne s'agissait pas de troubles trophiques : chez ces
malades
, il existait des vergetures transversales de la
rès rare chez les épilep- tiques ; on l'a constatée 16 fois sur 171
malades
et 8 fois sur 16, c'est-à-dire 50 fois sur 100,
ment dans ceux où la syphilis a été notée dans les antécé- dents du
malade
et dans les cas où les accidents antérieurs de la
ervation à treize ans environ. Pendant cette longue période, trente
malades
ont été atteintes d'hypothermie et sur ces tren
le même laps de temps, il y a eu à l'Asile 916 décès et 29 des 30
malades
observés figurent dans ce nombre. Il y a donc eu
s aliénés si l'on songe que dans les hôpi- taux, où l'on reçoit des
malades
atteints d'affections si variées, mais d'une au
oid extérieur. Mais le froid ne suffit pas, il faut de plus que les
malades
soient prédisposés et le froid est surtout préjud
disposés et le froid est surtout préjudiciable aux débilités et aux
malades
âgés. Presque tous les malades de M. Bou- chaud
t préjudiciable aux débilités et aux malades âgés. Presque tous les
malades
de M. Bou- chaud étaient dans la section des al
Comme traitement préventif, d'abord, il faudra veiller à ce que les
malades
ne se dévêtissent pas et soient le plus possibl
de des phénomènes de l'hypnose chez une hystérique. Il s'agit d'une
malade
à l'aide de laquelle M. Effertz organise des ex
son bras étendu sans qu'il survienne d'accidents convulsifs. Cette
malade
est une russe de trente-trois ans, de bonne fam
pression de la colonne lombaire. Pas d'ovarie. A côté de cela la
malade
perçoit les démangeaisons de . plaques d'eczéma q
l'attaque, il y a mutisme hystérique de quelques secondes, mais la
malade
peut alors manger et boire. Une bonne alimentat
ticulier la contracture paradoxale de Westplial. Il commande à la
malade
d'ouvrir les yeux ; la voilà dans l'état somnam
e temps, persistance continue d'un strabisme interne très actif. La
malade
semble fixer un point idéal qui parait être à p
t surprenant. SOCIÉTÉS SAVANTES. 1 -Il 3. M. PETERS présente un
malade
atteint d'adénome du nerf optique. Affection bi
es et finalement ont.été systé- matisées, et restent telles, par la
malade
. En 1885 apparaît la folie mélancolique qui ne
uel. Nullement. Les idées déli- rantes, ont totalement disparu ; la
malade
a repris ses habitudes antérieures, sa pleine l
moindre crainte, sans avoir cette horreur de l'établissement qu'une
malade
réticente ou dissimulatrice aurait certainement
aurait certainement conservée, et cela de son plein gré comme toute
malade
ordinaire reconnaissante des soins donnés dans
5, atteignaient 1,747 en 1886, et 1,959 en 1887. Les admissions des
malades
dans les hôpitaux, qui étaient de 1,498 en 1885
iées pour faire ressortir la faible influence du contact intime des
malades
, eu égard à l'importance capitale de l'hérédité d
cher dans une connaissance complète des antécédents familiaux des
malades
avant d'émettre une opinion aussi absolue que l'e
irée par une pensée essentiellement médicale, toute à l'avantage du
malade
et de la sécurité publique, étonne et surprend
aliéné, il ne tardait pas à rendre confiants et com- municatifs les
malades
les plus taciturnes et les plus réservés ; il p
iqué à développer les principes qui doivent guider dans l'examen du
malade
et dans l'élude cli- nique de la folie; sa symp
oeuvre de patronage dont la mission était de recueillir ces anciens
malades
, de les encourager, de les protéger, et les aid
t passer sous les yeux les divers types d'aliénés, causant avec les
malades
, les amenant à étaler eux-mêmes sous les yeux d
. Avec ce procédé on obtient le raphique du tremblement sans que le
malade
ait à faire le moindre effort. Néanmoins c'est
ce qui permet de rapprocher plus ou moins l'index de la bouche du
malade
. Faisant tirer la langue au malade le style- '1
ou moins l'index de la bouche du malade. Faisant tirer la langue au
malade
le style- '164 PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE. remu
o-us, nous avons remarqué qu'il est très difficile d'obtenir des
malades
de diriger exactement leur langue sur l'index et
ndex et par ` (Vitesse lente). suitede venirle toucher; tantôt le
malade
porte sa langue soit au-dessus, soit au-dessous
Le but eût été facile à atteindre si la langue ou les membres du
malade
fournissaient des oscillations passant toujours p
de dimension, soit que l'on fasse tirer plus ou moins la langue au
malade
. ,, 'l- Fig- 6- 166 PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE.
vres dans la paralysie générale. AMNÉSIE rétro-antérograde. 167
malade
assis à un support, afin de ne pas enregistrer en
l comme dans la figure 3. > 3° Pour LE tremblement du corps : le
malade
étant cou- ché ou assis, se servir de l'apparei
ar M. Solfier1 et par M. Souques$ 5 dans deux''travaux récents. Les
malades
ont présenté presque toujours une tendance à la
disparus. Il m'a donc paru intéressant de publier l'histoire d'une
malade
atteinte, à la suite d'une émotion, d'une amnés
nts, et avait exercé jadis le métier de lingère. Elle était devenue
malade
à la suite de l'incendie de la maison qu'elle h
e n'en ai recueilli aucun sur les antécédents-héréditaires de cette
malade
. Il y a quelques années, Mme B... vivait rue de
t, se développer peu à peu et suivre une marche progressive, car la
malade
a pu pendant un certain temps encore vivre de l
s et physiques qui escortent d'ordinaire la misère. Ajoutons que la
malade
ne présente pas de traces de syphilis ni, comme
t accident et remontait même plus ou moins loin dans le passé de la
malade
. En outre il existait une incapacité profonde d
t pas d'idées délirantes bien caractérisées ni d'hallucinations. La
malade
était assez docile et aidait le personnel du qu
tes, je décrirai les phénomènes morbides actuels que présente cette
malade
, en indiquant parfois les change- ments que j'a
nt de la musculature qu'avec l'état de lucidité et de conscience du
malade
. Mme B... étant dépourvue d'atten- tion et se r
172 G), CLINIQUE NERVEUSE. deux pointes de l'aesthésiométre, car la
malade
, dont le cerveau se fatigue vite, ce qui occasi
bien qu'un peu obtuse. De même pour la sensibilité à la chaleur. La
malade
différencie les corps chauds des corps froids,
ée sur ses sens; elle ne répond plus alors aux questions posées. La
malade
trie des laines appartenant aux principales cou
nvenu d'appeler la mémoire orga- nique n'est pas abolie, puisque la
malade
peut marcher, manger, balayer, se coucher, enfi
e exactement l'éten- due de l'amnésie. 176 CLINIQUE NERVEUSE La
malade
peut me citer sans erreur toutes les lettres de l
sommes allés. J'essaye de déterminer à quel genre de type verbal ma
malade
peut appar- tenir. Il est probable que les imag
re des signes du langage. Cela cadre d'ailleurs avec ce fait que ma
malade
se rappelle surtout des souvenirs visuels. Lors
ssances sont encore moins solides, parce qu'elles servent moins. Ma
malade
sait très peu de choses en histoire. La mort de
e confusion mentale, où il existe une certaine forme d'amnésie. Les
malades
me citent parfois les rois de la première dynas
et dans l'enfance se fixent solidement dans nos celluies. Ainsi ma
malade
, qui ne peut me dire pour quelles maisons elle
'que certains chapeaux ou manteaux qu'elle voit"mettre par d'autres
malades
sont à elle et qu'ils lui ont'été volés. Elle sai
faiblesse si grande du pouvoir de la réviviscence des images, une
malade
peut ne pas avoir la physionomie psychique d'une
qu'avec, l'hypnotisme. ^ ? , J'ai eu l'idée aussi de faire à cette
malade
des injections de liquide orchitique; mais, à l
de fixer l'attention tous les jours davantage. Malheureusement' ma
malade
ne voulut pas, étant donné sa susceptibilité pa
e nouveau. De l'étude des faits,, il ressort très- nettement que ma
malade
présente les symptômes d'une amnésie très étend
it en somme, ici, d'une amnésie portant sur toute l'existence. La
malade
n'a de son passé 'que des réminiscences, sans rec
e ne varie guère dans les multiples examens auxquels j'ai soumis la
malade
, et l'on ne voit pas réapparaître un jour des 's
r cela admettre que les- souvenirs'sont complètement perdus chez ma
malade
et qu'ils ne* pourront, jamais revenir ? On ne
ques ou physiologiques suppose-t-elle ? L'étude de la nutrition des
malades
de ce genre ' pourrait donner quelques renseign
ées jusqu'à ce jour, cette névrose paraissait en cause, puisque les,
malades
présentaient des stigmates plus ou moins nombre
plusieurs années,' sa marche progrès-' sive et l'âge avancé'de la'
malade
font'craindre au contraire que ces' souvenirs n
e;^ je'ne pense pas non plus, qu'on soit autorisé à voir chez cette
malade
une hystérique au sens pathologique du mot, pui
1 tt -t=c if -. 3 Le' nouvel asile ne contenait, au début, que t4S
malades
. Il avait bien été 'aménagé^ dans ]a'prévision;
ir très considérable. Aujourd'hui cependant, - l'asile i compte 525
malades
; il a donc-fallu nécessairement' agrandir les.-
presqu'île, que sont - installés tous les~bâtiments, /quartiers des
malades
, services gêné- , raux, pensionnat; etc ? La [p
îtres qui constituent l'asile proprement dit, tous les quartiers de
malades
, sauf les quartiers d'agités, y sont installés.
sement^ il il faut examiner avec quelques détails, les quartiers de
malades
et les principaux services. ' ' t n ` Asile p
et bien moins élevé que les autres, ne renferme pas de, quartier de
malades
; on l'a utilisé en y installant la lingerie,- la
es locaux est plus que suffisant, . par rapport au nombre total des
malades
. Mais si l'on considère ' chaque local en parti
eux, le cubage, d'air est trop faible, relativement au ? nombre des
malades
qui les habitent. Il semblerait très facile d'o
quelques heures seulement dans la journée, une grande partie des
malades
allant travailler à la ferme, ou aux ateliers. Si
1" Aucun quartier ne possède de salle à manger particulière, h s
malades
doivent prendre leur repas dans la salle de réuni
la campagne. Mais, eussions-nous un nombre important de ces jeunes
malades
, tout ce qu'on pourrait faire pour eux, si la d
fait indépendant de lui, il a été construit dans la prévision de 80
malades
des deux sexes. C'est un grand bâtiment très él
s sans symétrie autour de l'asile. Ils suffisent à occuper tous les
malades
capables d'un travail quelconque, et au point d
, avec l'aide et sous la surveillance des maîtres ouvriers, par les
malades
dans les différents ateliers de couture, de cor
e, de cordonnerie, de menuiserie, de serrurerie, de peinture. Des
malades
, guidés par un mallre maçon, s'occupent des répar
ture anciens. - Mais c'est surtout à la culture que travaillent nos
malades
, la plupart d'entre eux sont des cultivateurs.
uits importants, à défaut desquels la dépense en argent pour chaque
malade
se trouverait sensiblement augmentée. Les chiffre
vu qu'ils aient une certaine étendue, un nombre presque illimité de
malades
. Or, on sait com, bien ce travail en plein air
eau- coup. Enfin, l'abondance des légumes frais dans le régime de
malades
est chose très importante. A plusieurs reprises
ut chargé d'installer l'asile. Il l'ouvrit en janvier 1862 avec 145
malades
. Mais les locaux le per- mettant, il demanda bi
45 malades. Mais les locaux le per- mettant, il demanda bientôt des
malades
au département de la Seine, qui se trouve toujo
ité de ses aliénés. Depuis, on n'a pas cessé d'avoir à Bonneval des
malades
de la Seine, des femmes surtout, aujourd'hui en
, surdité verbale ; par HARDING TOMEINS. C'est l'observation d'un
malade
atteint d'liémorrlia"ie d'une des branches post
able à l'autopsie. Ni paralysie ni troubles des sens spé- ciaux.Les
malades
eurent leurs premières attaques après la soixante
ITE; par LYNN Thomas. (British. Med. Joui-îz., 21 février 1894.) Le
malade
est un mécanicien blessé dans un accident de chem
tendineux. D'autre part, le diabète est démontré également chez le
malade
par ses signes ordinaires : polydypsie, polypha
tabétique; l'événement a heureusement justifié ce pronostic, et le
malade
a, tout au moins temporairement, recouvré l'usa
LA SENSIBILITÉ par M. J.-B. CHARCOT. Intéressante observation d'une
malade
syringomyélique avérée, chez qui, à la suite d'
de cette anesthésie particu- lière au niveau même de l'articulation
malade
est la règle dans les différents cas d'arthropa
iomyélite antérieure associées; par le Dr H. Lame. Il s'agit d'un
malade
de quarante-trois ans, qui présentait une para
e nombreuses convulsions; l'intelligence s'était peu développée. Ce
malade
succomba aux progrès rapides d'un cancer de l'int
r pour l'homme normal, on voit qu'il est absolu- ment impossible au
malade
de détacher du sol la pointe de ses pieds. Ce s
rcissement des muscles gas- trocnémiens consiste en ce fait que les
malades
, lorsqu'ils marchent, - n'appuient pas leur tal
migration de ces mêmes microbes à travers les parois vas- culaires
malades
(d'artérite infectieuse), a de la valeur pour l'i
et d'articulation. Il y a des gens peu éduqués, tels la plupart des
malades
des hôpitaux, qui restent à l'état infantile, en
e ne devra pas s'accompagner d'agraphie. Dans cet ordre d'idées, le
malade
qui fait le sujet de l'observation, traçait fac
était donc conservé pour ces deux mots. Il existait donc chez ce
malade
un centre graphique automatique, indépendant du c
BE. (Neurolog. Ccnt·albl., 4893.) Ce réflexe faisait défaut chez 10
malades
sur 131, soit 7,6 p. 100 dont neuf cas de diabè
7,6 p. 100 dont neuf cas de diabète léger. Il avait diminué chez 4
malades
atteints de diabète grave dont un avec névrite
on des cellules nerveuses motrices dans le bulbe et la moelle d'une
malade
atteinte d'atrophie mus- culaire et de sclérose
u'autrefois. On l'y retrouve chaque pas et on la reconnaît chez des
malades
qui étaient jadis arbitrairement classés sous d
es, souvenirs ou images, SOCIÉTÉS SAVANTES. 228 .qui, à l'insu du
malade
, surgissent du fond de l'inconscient. , Il y a
la phase des attitudes passionnelles, on est en r plein délire. La
malade
est en proie à des hallucinations qui la raviss
st généralement passager; il supprime ce qui reste de conscience au
malade
dans l'intervalle des attaques. Mais cet anéant
onscient d'un événement qui a naguère plus ou moins impressionné la
malade
. Lorsque ce rêve a lieu (au moment de l'attaque
dée naisse, soit par suggestion, soit spontanément dans l'esprit du
malade
, sans arriver jusqu'à la conscience (et les idé
s préventions, à certaines défenses ou à des idées fausses dont les
malades
n'ont plus conscience, mais dont ils conservent
délires sont produits par le même mécanisme qui amène chez d'autres
malades
des paralysies, des contractures ou des attaque
cès d'automatisme ambulatoire et des dépla- cements continuels. Les
malades
sentent souvent que leur accès va les prendre e
nt que leur accès va les prendre et en préviennent l'entourage. Les
malades
se livrent ' Il nous semble prudent de faire de
onstitue le trait le plus saillant du caractère de certaines de ces
malades
, on constate chez elles des délires lypé- mania
la dégénérescence mentale se rencontrent fréquem- ment chez le même
malade
; 2° l'hystérie et la dégénérescence mentale on
qu'une modalité;de la syringomyé- lie et cela n'empêche pas que le
malade
affecté de la maladie de Morvan doit être disti
e année 'dans mon service à l'hôpital Saint-André, de Bordeaux, une
malade
dont l'étude clinique m'a permis d'étudier, dan
i 232 SOCIÉTÉS SAVANTES. bien qu'à l'état d'hypnose provoquée, la
malade
se souvenait de tous les détails de l'accident
e d'hystérie suivie d'un délire tou- jours identique dans lequel la
malade
voyait son enfant écrasé et se lamentant de sa
fant écrasé et se lamentant de sa mort tragique. Je suggérai à la
malade
que désormais, quand elle penserait à l'acciden
pidement, et, s'il y en avait encore, elles furent très légères. La
malade
voyait bien le cheval emporté, son enfant tomba
aire passer ces accidents par suggestion; je n'y réussis pas. Cette
malade
se plai- gnait toutes les nuits, elle avait des
nné le côté, j'essayai d'employer ce moyen pour débar- rasser notre
malade
de ses souffrances. Je lui dis un jour, après l
. 233 J'ai vu récemment à l'hôpital Saint-André, de Bordeaux, une
malade
qu'on supposait être atteinte de méningite et qui
ne serait pas utile de recourir à une trépanation. Quand je vis la
malade
pour la première fois, la visite venait de fini
'aisselle. Pendant que nous attendions la montée du thermomètre, la
malade
était inquiète, souffrante, répondait d'un air
avait marqué 410. Placé dans le vagin, mal- gré l'impatience de la
malade
qui s'agitait visiblement, le ther- momètre se
, l'interne de service constata le soir même la super- cherie et la
malade
vexée ne tarda pas à quitter l'hôpital. J'appris
Je le demande à M. Ballet lui-même; lorsqu'on lui apprend qu'une
malade
fait ce qu'on me permettra d'appeler « le coup du
sant par le rêve simplement parlé. Comme le rêveur hypnagogique, le
malade
, si gravement atteint qu'il soit, fait entrer l
mais dont on abuse aujourd'hui. J'ai eu dans mon service plusieurs
malades
atteintes de manie hystérique. Ce qui me paraît
ont été publiées, il verra que presque toujours on a noté chez ces
malades
l'existence d'un ou de plusieurs stigmates de d
re qu'elles soient proportionnelles aux symptômes présentés par les
malades
. En effet, il est de connais- sance vulgaire au
celles qui caractériseraient la polynévrite, sans que cependant les
malades
aient présenté aucun des troubles moteurs ou sens
ont arrivés les premiers à la conclusion que les bu- veurs sont des
malades
et qu'ils doivent être traités dans des asiles
née qu'après dix-huit ans et l'établissement ne put être ouvert aux
malades
qu'en 1864. Il fut fondé sur les principes suiv
s : l'asile de Bin-hmanton n'accepte SOCIÉTÉS SAVANTES. 253 3 des
malades
que pour une durée minimum de une année. On ne
régime et régularité de la vie. Les ivrognes sont traités comme des
malades
du cerveau auxquels on évite toutes les causes
raitement des ivrognes dans l'asile aux quarantaines faites par les
malades
atteints d'affections contagieuses. On isole le
de nos asiles est, en effet, défectueuse pour le traitement de ces
malades
. Ceux qu'on nous envoie-ils nous viennent du Dé
re l'instrument tant désiré de traitement pour cette catégorie de
malades
? Il est permis d'en douter. , Pour tirer tout
délire. Il y aurait des quar- tiers de plus en plus grands pour les
malades
tranquilles. Le travail à air libre ne serait p
e-t-elle pas, au point de vue moral, une situation pénible pour vos
malades
aliénées et pour leurs familles ? Votre concept
uête auprès des médecins pour savoir quelle était la proportion des
malades
qu'on pourrait retirer des anciens asiles pour
r, à notre avis, les délirants alcooliques constituent un groupe de
malades
aliénés dont la place est dans les asiles ordin
l devient alors un véritable asile d'aliénés. Nous estimons que les
malades
aliénés doivent passer avant les ivrognes. Que
in - dans les asiles des départements, où ils prennent la place des
malades
de ces dépar- tements, qu'on transforme en incu
d'années. En ce qui concerne les ivrognes, espèce particulière de
malades
, vous n'avez pas le droit de les interner; ils ne
aisons.dont je ne citerai qu'une seule. - Comment traite-t-on les
malades
intoxiqués par la morphine ? 2 SOCIÉTÉS SAVANTE
'apparition de troubles mentaux passa- gers. C'est surtout pour les
malades
de cette catégorie que l'asile spécial me sembl
lement sur les faits récents et actuels, si intense parfois que les
malades
, lorsqu'on leur pose une question, l'oublient i
e de la normale. A côté de cette obtusion, on trouve encore chez le
malade
un certain degré de dépression mélancolique san
ité mentale. Tel est, depuis près de huit mois, l'état psychique du
malade
, ce qui prouve combien sont profonds et durable
e- ments des maladies infectieuses sur le système nerveux. Or, ce
malade
, dont l'état mental est manifestement l'état men-
ns de prison) y sont répartis dans la proportion de 3 pour 10 ou 12
malades
; ces gardiens sont doublés par des auxiliaires
arrive ainsi à une surveillance exercée par une personne pour deux
malades
. Il est regrettable que les auxiliaires soient
10. C'est là un vif encouragement au travail, car cela permet à ces
malades
de s'offrir à la cantine des douceurs qu'ils ig
on rencontre alors des difficultés- considérables pour placer ces
malades
, car en province c'est à qui leur refusera l'entr
est à qui leur refusera l'entrée de l'asile. Par conséquent, que le
malade
s'améliore ou non, l'état de choses actuel est
arti- culière d individus, les hystériques. L'étude clinique de ces
malades
permet de constater chez eux un stigmate mental
quer. Le rétrécissement du champ de la conscience permet chez ces
malades
l'organisation d'un personnage inconscient ou sub
être faite qu'à la lueur de cette dernière méthode. Vous voyez un
malade
atteint d'idées de persécution, très étroitemen
onner. Mais dix, quinze, vingt ans plus tard vous revoyez ce même
malade
. Il n'a pas cessé de délirer, et cependant vous l
interrogez son dossier héréditaire, vous pourrez voir alors que ce
malade
, aliéné, dit-on, sur un seul point, son raisonne-
l'on entend le délire partiel. Vous pourrez voir, dis-je, que ce
malade
a épuisé dans sa vie la somme des irrégularités o
e l'état maladif et en était la véritable cause efficiente. Cette
malade
présentait un accès maniaque simple ; elle était
it, dansait, se roulait à terre, et, laissée libre comme les autres
malades
du service, elle donnait large car- rière à son
. J'affirmais à mon distingué confrère qu'il n'y avait chez cette
malade
que les caractères habituels de la manie vulgaire
accord, nous instituâmes le traitement : des toniques et du fer, la
malade
étant chloro-anémique ; du bro- mure, des bains
is de plus en plus longs, et finalement, au bout du second mois, la
malade
. était guérie de son accès maniaque. Elle s'occ
de de leurs caractères, création d'une espèce toute particulière de
malades
: les héréditaires dégénérés. Ceux-ci ont toujo
es ou mélancoliques, isolés ou combi- nés de diverses manières. Ces
malades
ont l'intelligence intacte avant le premier acc
veloppé dès sa naissance de son ornement de troubles sensoriels. Le
malade
est-il per- sécuté ? -Tout de suite il entend s
é reconnaît sans peine l'inanité de ses constructions maladives. Ce
malade
est l'alcoolique simple, non prédisposé; chez l
omme un rêve qui ne résiste pas aux réalités du réveil. Mais que ce
malade
soit au contraire un prédisposé, et il peut pro
aines. Dans ces circonstances, il ne faut pas l'oublier, même si le
malade
parait lucide et répond assez exactement aux qu
it une erreur de croire que le délire en dépend. On sait combien de
malades
à lésions encéphaliques circonscrites encombren
aiblissement mental, escorté des troubles somatiques classiques, ce
malade
n'avait qu'un délire confus, : incohérent, un v
systématisé pur de tout mélange. Mais voici qu'un ictus frappe le
malade
, et aussitôt les idées délirantes s'enfuient, l
mployés de rétablissement sont plus ou moins chargés de diriger les
malades
, de les surveiller et de les soigner, si l'on en
Tout le reste du personnel est continuellement en contact avec les
malades
: ' 286 . asiles d'aliénés. .conditions hygié
efforts des médecins de ces établissements. Ici, à Bonneval, les
malades
sont certainement mieux nourris aujourd'hui qu'il
dérations suivantes : 1° Il existe à l'asile, en même temps que des
malades
au compte des départements d'Eure-et-Loir et de
res de l'établissement; 2° les objets nécessaires à l'entretien des
malades
sont presque tous confection- nés dans les atel
cinés du tout. , En 1878, une épidémie de dysenterie enleva vingt
malades
et la mortalité monta à 15,52 p. 100. Le médeci
de pouvoir améliorer d'une façon notable le régime alimentaire des
malades
. Depuis cette année 1878, on n'a plus observé à
qu'à 11,65 p. 100. L'affection avait été importée à l'asile par un
malade
venant de Châteaudun où la variole régnait. Dep
faut aussi tenir compte de ce fait que l'asile a toujours reçu des
malades
de la Seine et qu'il y a ordinairement, parmi c
idérations psychiatriques qui suivent ne se rapportent qu'aux seuls
malades
Archives, t. XXVI II. 19 l\ ? i i ASILES D'AL
ent. En effet, s'il est facile d'éliminer des statistiques tous les
malades
qui proviennent des départements Î ^ étrangers,
départements Î ^ étrangers, il est impossible d'y faire entrer les
malades
soignés,. à soit dans des asiles publics des au
squ'une catastrophe, pré- vue pourtant, est venue démontrer que ces
malades
étaient réelle- ment dangereux. Les municipalit
ant qu'elles peuvent devant la dépense que nécessite la pension des
malades
, dépenser bien faible cependant, puisque le dép
nt pendant les mêmes années. (Voir la courbe de la population des
malades
pendant les trente-deux dernières années.) " Il
que quel a été, chaque année, le chiffre moyen de la population des
malades
d'Eure-et-Loir traités à l'asile, depuis la fon
née de l'ouverture des services, Ja population moyenne a été de 445
malades
. En 1893, elle a été de 445 soit une augmentati
te de ce fait que l'asile n'est pas très ancien, et que beaucoup de
malades
chroniques y séjournent depuis les premières an
'aliénation, elles sont les mêmes quelle que soit la provenance des
malades
. J'ai, depuis six ans, recherché avec soin s'il
t atteints. Il n'est tenu compte, dans cette sta- tistique, que des
malades
nouveaux, c'est-à-dire des malades qui n'avaien
ans cette sta- tistique, que des malades nouveaux, c'est-à-dire des
malades
qui n'avaient encore été traités dans aucun éta
les dix dernières années, la moyenne annuelle des entrées pour les
malades
nouveaux, non encore traités dans un asile, est
estion, je dirai seulement qu'il existe, sous ce rapport, entre nos
malades
d'Eure-et-Loir et nos malades de la Seine, des di
il existe, sous ce rapport, entre nos malades d'Eure-et-Loir et nos
malades
de la Seine, des diffé- rences notables, et que
é de plusieurs remarques faites journellement sur l'ensemble de nos
malades
. Ainsi, il fait voir, d'une façon irréfutable,
lirantes sont très communes chez nos mélancoliques. Beaucoup de ces
malades
refusent de manger et il faut les nourrir à la so
que de conclure de la sorte. Oui, il arrive rarement à l'asile des
malades
atteints de folie alcoolique typique avec son d
ations carac- téristiques. En dix ans, on n'a reçu que vingt de ces
malades
, mais la cause en est dans ce fait que la folie
dans les hôpitaux du département. On n'en-. .voie pas à l'asile les
malades
atteints de delirium tremens. IL n'est que trop
les religieuses qui ont prétendu estre possédées et qui ne sont ny
malades
, ny occu- pées des démons. » * « Cette nouvel
exion du genou mesuré à l'aide d'un appareil spécial. i Quand les
malades
peuvent fléchir à angle droit ou à angle aigu,
ns laquelle p représente le poids dont on est obligé de charger les
malades
pour les empêcher de fléchir le corps au-dessous
dix-huit ans. Paralysie faciale droite, surtout apparente quand le
malade
rit; parésie droite des extrémités supérieures et
lentissement du décours des conceptions, le temps que mettait le
malade
à multiplier, additionner, soustraire, diviser, à
mplète, à type toujours uniforme. Une apparition surgit aux yeux du
malade
, le plus souvent animée et céleste, mais toujours
ou moins brillante. Presque toujours une e voix s'élève et dicte au
malade
dans la langue mystique ce que le " ciel attend
ium autre que les renseignements rétrospectifs et la description du
malade
, présumée impossible à contrôler. Confusion men
M. Joffroy. Dans le courant de l'année 1890 je fus consulté par un
malade
qui présentait tous les symptômes du tabes : cris
n, etc., etc., aucun trouble cérébral. L'année suivantej'envoyai ce
malade
à Lamalou, et, à son arrivée, on remarqua qu'il
te sur l'existence d'une paralysie générale. Enfin, cette année, le
malade
entra dans mon service avec un accès maniaque vio
ont pas absolument isolés; j'ai déjà publié l'obser- vation de deux
malades
analogues. Pendant dix ans l'on observa chez l'
moitié in- terne du pariétal gauche, près de la suture médiane. Ce
malade
souffrait depuis trois ans de maux de tête pres
elever la région osseuse enfoncée; les suites furent heureuses : le
malade
guérit en quinze jours, et depuis lors les maux
croit pas non plus que l'intervention chirur-icalé ait été chez le
malade
de M. Duret la véritable cause de la guéri- son
cas D'HÊRÉDO-ATAXIE CÉRÉBELLEUSE. M. P. LONDE (de Paris). Les deux
malades
dont il s'agit, observés dans le service de M.
du type morbide décrit par M. Marie : il en est de même d'un autre
malade
observé par MM. Brissaud et Londe. Par ce carac
; chaque fois 1 que cela nous était possible, les photographies des
malades
. A ces documents nous avons ajouté, comme vous
'un microcéphale de cinquante-neuf ans, nommé Cher... et celle d'un
malade
nommé Eder... âgé de vingt-six ans. L'encéphale d
de médecine mentale de 1889, nous avons montré les photographies du
malade
Clut... et celles de son cerveau et de son crân
de Clut... et celles de son cerveau et de son crâne et présenté les
malades
Jan..., Mar... et Maz... Nous reviendrons tout
es Jan..., Mar... et Maz... Nous reviendrons tout à l'heure sur les
malades
vivants : Jan... Mar...' et Maz... Nous faisons
Nous faisons passer également sous vos yeux la pho-i s tographie du
malade
Dubill... et celle de son cerveau. Celle de' l'
, M. Bourneville fait voir les cahiers mensuels de plusieurs de ses
malades
). En ce qui concerne, 9° l'éducation de la paro
M. Brissaud et Souques (de Paris). Nous avons observé récemment une
malade
âgée de quarante-six ans qui, à la suite d'une
des poils, etc. Les troubles de l'intelligence sont peu accusés. La
malade
se plaint surtout d'une sensation extrême de re
jours. Depuis quatre semaines que ce traitement est commencé, la
malade
a ingéré en tout quinze lobes de corps thyroïde.
. En somme, depuis quatre semaines, l'amélioration est évidente. La
malade
a déjà perdu 3 kilogrammes de son poids. Elle e
différence, qui lui expli- queront peut-être pourquoi il a rangé la
malade
qu'il vient de présenter dans le myxoedème et n
visuelle sont toujours simultanément mises en jeu; or, dans l'oeil
malade
, il existe entre ces deux facteurs une certaine
modifications. Les principaux résultats constatés par nous chez les
malades
sont les suivants : Les réflexes (vasoconstrict
es, sans perte de connais- sance complète. Pendant ces absences, la
malade
éprouvait une hallucination singulière. Elle ap
ble par sa précision et par l'uniformité qu'elle revêt chez le même
malade
, ne s'accompagne d'aucune hallucina- tion conco
s d'un délire systématisé ancien. Dans l'une de ces observations la
malade
devenue méga- lomane présentait une persistance
tieuse. Entre ces deux éléments, il y avait opposition telle que la
malade
identifiait sa persécutrice dans son ancienne per
le. Elle parlait ainsi d'elle-même à la troisième personne comme la
malade
de Leuret, maudissant son nom et se plaignant a
une partie de la Loire, comprend un quartier d'hommes contenant 150
malades
et un grand quartier affecté aux femmes (près d
jardins, qui a été fait il y a cinq ou six ans ; 3° pour rendre les
malades
soi- gneux et les empêcher de cracher partout,
élevées ne doi- vent pas cracher sur le parquet de la chapelle. Les
malades
ont voulu tous être bien élevés et n'ont plus c
lée très pittoresque, n'a que des avantages pour la distraction des
malades
; il est regrettable que les installations en g
ituation fausse dont les inconvénients retombent, en somme, sur les
malades
. Le dimanche 12 août enfin, une délégation du C
nés de Netistado dans le Holstei2z ; cet asile destiné à huit cents
malades
a été installé dans une grande fabrique de sucr
position des membres, de direction. Chaque fois qu'on interroge la
malade
au cours de ces recherches, elle fait cette rép
u réilexe pharyngien, de la sensibilité de l'anus et du rectum ; la
malade
prenant un lavement sans sentir ni l'intro- duc
i est très net. D'après l'examen des troubles de la sensibilité, la
malade
se présente donc à nous comme atteinte d'anesth
nelles, hallucinations et délire, sur lesquels nous reviendrons. La
malade
ne garde à l'état de veille aucun souvenir de ces
ns déjà fait allusion. Mais ils ne sont pas les seuls. Lorsque la
malade
nous fut amenée, le 5 jnin, il y avait déjà qui
le temps s'avance, cette amnésie progresse en quelque sorte; car la
malade
ne retient rien ou presque rien de ce qui se pa
l'état défaits vagues, isolés, sans signification précise. Notre
malade
semble d'ailleurs parfaitement indifférente à tou
sitant, avec un certain effort ; et souvent même il faut presser la
malade
pour en obtenir un renseignement, car elle répu
n, mais à l'occasion de toutes les manifesta- tions volontaires. La
malade
est lente dans tous ses mouvements, reste assis
de la nature et du pronostic de ces phénomènes. , , En face d'une
malade
se présentant à nous avec de l'anes- thésie gén
ance une étude très complète de ces cas particuliers, pense que les
malades
entrent alors dans un état de sommeil qui se ra
ulier, aucune modification dans l'état somatique ou psychique de la
malade
qui comprend les signes, les gestes que l'on fa
. Ajoutons, à ce propos, que l'interposition d'un écran, lorsque la
malade
écrit, ne l'empêche pas de continuer; mais il e
ture automatique et inconsciente. Mais dans ces expériences, que la
malade
soit privée isolé- ment de ses sensations soit
aite des yeux ou des oreilles, toujours isolément, abandon- nons la
malade
à elle-même et attendons. Que va-t-il se pro- d
tout à la fois l'occlusion hermétique des yeux et des oreilles, la
malade
se débat d'abord un peu comme pour essayer de s
se fait des inspirations profondes et au bout de cinq minutes la
malade
reste immobile. Elle présente alors des contractu
plus nette, un frémissement des paupières qui persiste tant que la
malade
est dans cet état. Le pouls est accéléré (108),
Mais si on les maintient ouvertes 358 CLINIQUE NERVEUSE. alors la
malade
tourne la tête, fait de profondes inspirations.
e temps apparaissent des spasmes toniques dans les membres, puis la
malade
fait quelques mouvements simple- ment désordonn
er beaucoup du sommeil normal. Mais approfon- dissons davantage. La
malade
, quelques jours après, est placée dans les même
sensitivo-sensorielles, même répétées, ne réveillent nul- lement la
malade
, comme elles pourraient le faire chez un simple
dans l'après-midi, au retour de quelques dé- marches faites par la
malade
à l'occasion de l'ordre que le gendarme lui ava
réelles sont bien difficiles à pré- ciser. Quoi qu'il en soit, la
malade
pendant la période de Strumpell donne tous les
de la même façon subconsciente. C'est ainsi que, dans cet état, la
malade
donne les renseignements les plus précis sur le
on isolée des yeux, ou même des oreilles, à condition de laisser la
malade
abandonnée à elle-même. La seule différence est
, ne favorisent même pas le sommeil. Pendant ce sommeil naturel, la
malade
rêve souvent à haute voix; mais alors au lieu d
inconsciente de ce qui vient de se passer. Nous ajouterons que la
malade
ne fait elle même aucune différence entre ce so
nous amènent donc légiti- mement à cette conclusion que chez notre
malade
, le som- meil qui succède à l'expérience de Str
moins complets, des renseignements sur nombre de faits que notre
malade
paraissait ignorer. Ces mêmes procédés nous ont
nte. En effet, alors qu'à l'état de veille l'inter- rogatoire de la
malade
ne met sur la piste d'aucun délire, d'au- cune
sont des obstacles à la suggestibilité. Or, nous avons vu que notre
malade
réalise absolument ces deux conditions défavo-
ette expérience de la même façon et après nous être assuré que la
malade
était dans les mêmes conditions d'anesthésie et d
nambulisme, mais à développement moins complet que les autres, la
malade
est suggestible non seulement pour des sug- ges
pell. Nous avions toujours opéré de-la même façon et l'examen de la
malade
, immédia- tement avant l'expérience, ne nous av
comme tout autre du même genre d'ailleurs, peut varier chez le même
malade
suivant des circonstances difficiles à préciser
es à préciser. 3° A plus forte raison qu'il peut varier suivant les
malades
; et c'est sans doute à ce fait qu'il faut attri
rtant au même individu, mais une seule analyse moyenne pour un même
malade
, on ait un résultat nettement supérieur à la no
une classe fort intéres- sante et malheureusement trop étendue, de
malades
des deux sexes recrutés parmi les petits ouvrie
issante; elle ne peut même pas, faute de place, faire bénéficier le
malade
des réserves chari- tables des articles 592 et
tate que, dans l'état actuel des choses, les plus pauvres de nos
malades
sont, comme toujours, les plus lésés. S'ils sont
pas quelque chose à tenter ? 7 Ne peut-on chercher à conserver aux
malades
curables les parties les plus importantes de le
rières gratuites où elles recevraient en dépôt'les mobiliers des
malades
et le leur rendraient sans frais aucuns à leur gu
egré de curabilité des alié- nés et ensuite de faire bénéficier les
malades
, même dans le cas de poursuites de la part du p
curabilité. Mais il ne suffit pas de guérir plus vite et mieux les
malades
; il faut encore, autant que possible, leur évit
lieu aussitôt à une enquête. Si de cette enquête il résulte que le
malade
possède un mobilier qu'il y a lieu de sauvegard
lèvement de ce mobilier. Si du certificat délivré il ressort que le
malade
est susceptible d'une prochaine guérison, le mo
ervé dans le logement à moins toutefois que le propriétaire ou le
malade
lui-même n'ait donné congé. Si, au contraire, le
au préalable un inventaire détaillé. Au bout d'environ un an, si le
malade
n'est pas guéri, un nouveau certificat de situa
n est prié dans cette demande, de faire connaître s'il considère le
malade
comme incurable ou s'il existe encore un espoir
travail des aliénés pauvres et curables et pour les restituer à ces
malades
après guérison. REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 3
s intense dans l'aeil correspondant au côté excité; de sorte qu'une
malade
anesthésique peut dire, les yeux fermés,- de qu
ertébraux, surtout dans la région thoracique supérieure, la tête du
malade
étant dirigée en avant et affaissée ; 3° parési
s extrémilés, et le long de la colonne vertébrale, surtout quand le
malade
demeure longtemps assis. Quelquefois, par momen
e la sensibilité qu'il faut attribuer ce tour de force, l'examen du
malade
le prouve, comme aussi l'étude d'un autre tabét
il y a monotonie rythmique. Ce n'est pas une chorée hystérique, la
malade
étant à la ménopause et n'ayant eu antérieureme
On suivra de la sorte la marche des maladies et les migrations des
malades
: on saura où les trouver quand on voudra surve
les unila- téraux, plus fréquentes chez les syphilitiques. Chez ces
malades
aussi prédominent les troubles des muscles des
égrité relative de la connaissance, à raison de la suggestivité des
malades
, de la possibilité de détourner leur attention.
et ses objets, mes relations avec le personnel inférieur, avec mes
malades
, avec l'autorité supérieure. Voilà l'ensemble fon
s les contaminés connus les seuls qui n'étaient pas des parents des
malades
, se trouvaient être à leur service, et comme te
a suite des.idées obsédantes, un phénomène analogue. Il s'agit d'un
malade
chez qui les idées obsédantes qui l'avaient le pl
cha- grin d'amour, accès de mélancolie avec idées de suicide. Le
malade
a maintenant quarante-trois ans et est horloger.
s pourris, descendent sur son dos ; son dos se décompose, etc. La
malade
se rend compte de son état : elle est persuadée d
rouve au printemps à Bade-les-Bains. Les conditions d'admission des
malades
dans les asiles d'aliénés, les thèmes empruntés
dans les asiles. Ces visites doivent avoir pour but la guérison du
malade
; il ne faut pas perdre de vue, en effet, qu'el
On peut donc autoriser toutes celles des personnes qui prennent au
malade
et à son rétablissement un intérêt rationnel au
re de savoir si les visites de tels ou tels font plaisir ou non aux
malades
. Mais on admettra sans réserve les parents aupr
galement le nombre des visiteurs qui peuvent venir ensemble voir le
malade
, la néces- . site ou non que les visites aient
st pas rare qu'on doive alors faire appel aux visites pour aider le
malade
à récupérer ses facultés d'orientation, même qu
ltés d'orientation, même quand il y a nostalgie naturelle. Quand le
malade
refuse la nourriture, assez souvent une invitat
les parents. De graves événements domestiques pendant le séjour des
malades
contre-indiquent les visites autant que pos- si
SOCIÉTÉS SAVANTES. chronique. On se déterminera d'après l'humeur du
malade
, l'état de sa connaissance, le degré de confian
la démence chronique, on permettra plus fréquemment de visiter les
malades
; c'est un moyen temporaire de les calmer, de l
des visites. L'espoir d'une prochaine visite et les lettres que les
malades
reçoivent de chez eux agissent-ils ou non sur l
qui peut se résumer ainsi : Plus la ville est à proximité, plus les
malades
sont visités, et plus ils savent que les voyage
s la visite peutse faire dans les quar- tiers quand la situation du
malade
s'oppose à son déplacement. Quand l'asile est é
e plus, pas rare de voir la visite qui, à l'arrivée, avait agité le
malade
, le calmer par sa durée même. L'assistance des
nvaincre de l'identité des visiteurs par l'inter- rogation même des
malades
, et il est malaisé de limiter une visite à une
e voir des visites prolongées exercer une action défavorable sur le
malade
; l'infirmier peut se rendre compte de cet effet
aut veiller à ce qu'ils ne puissent prendre contact avec les autres
malades
. M. Kirs. De l'anthropologie criminelle. Ce mém
côté les dortoirs, de l'autre les salles de réunion communes où les
malades
sont passés après le leveretprennenl les repas.
ecté aux lieux d'aisance qu'il surveille exclusivement et ouvre aux
malades
qui le désirent ; salle d'obser- vation commune
yons inutile la création d'un asile spécial pour cette catégorie de
malades
, d'ailleurs eu petit nombre. Dans un asile bien
ajoute qu'avant de les charger de donner des soins aux VARIA. 431
malades
on leur fait suivre un cours d'une année au sémin
ver à l'asile de Gmtlirt- gen deux nouvelles constructions pour les
malades
du quartier cli- nique, dans les jardins de l'é
des quartiers cliniques actuels, ainsi qu'à ceux des habitations de
malades
de première et deuxième classe à la transformat
eté 9,500 marcs (11,875 francs); on y- édifiera un pavillon pour 80
malades
, on agrandira les locaux administratifs de l'éta-
coûteront 500,000 marcs (025,000 francs). On y placera d'abord 200
malades
des deux sexes, à partir du 1 ? avril 1890. C'e
r, aussi vaudrait-il mieux faire une nouvelle construction pour 150
malades
. Malgré cela, l'assemblée décide d'acheter le c
pourrait être pris pour un hypochon- driaque, si, loin de se croire
malade
, il n'était déjà prêt à accuser autrui de ses v
ongé et continuel de sa pensée, de ses lectures, de ses écrits. Une
malade
que vous verrez aujourd'hui présente des phéno-
t que le lobe frontal ait pu exercer son contrôle investigateur. La
malade
que je viens de vous citer entendait ainsi des
tre irrité, l'image auditive correspondante : les moindres actes du
malade
, surtout ceux qui ont rapport à sa toilette int
s symétriques du sens de l'ouïe, peut parfois être unilatérale : le
malade
n'en- tend ses persécuteurs que par une oreille
en effet, se montrent des hallucinations du goût, de l'odorat : les
malades
se plai- gnent des saveurs désagréables qu'ils
ute complication (intoxication, névroses, maladies organiques); les
malades
ne voient presque jamais leurs ennemis; mais ce
tions génitales. DÉLIRES SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 439 Les
malades
se plaignent qu'on les viole, qu'on leur introdui
lles essayent de protéger leurs organes contre ces tentatives : une
malade
s'emmaillote tous les soirs; une autre se couch
ncune, le besoin d'argent sont les mobiles ordinaires qu'invoque le
malade
pour expli- quer cette poursuite acharnée. Il n
sécution. Au début, il ne paraît songer qu'à éviter ses ennemis. Un
malade
déménage, quitte son atelier, ou son bureau, ch
; et à la phase de passivité succède la phase de défense active. Le
malade
s'adresse aux autorités, aux person- nages en v
vant une forme nouvelle : l'idée de grandeur. L'histoire des deux
malades
suivantes peut servir en quelque sorte d'illust
dès qu'un homme entre dans l'hôtel : c Encore un amou- reux ! » La
malade
reconnaît très bien sa voix, dans le concert des
llant toujours d'abandonner son mari. Elle se demande si les autres
malades
ne sont pas payées pour lui dire des sottises.
soixante-douze ans de congestion pulmonaire. Deux des soeurs de la
malade
, et un de ses frères étaient alcooliques ; ce d
st travailleur, mais enclin à boire, et souvent en ébriété. Notre
malade
parait avoir été la forte têle de la famille; à t
e allusion à son beau-frère, qu'on veut ainsi lui désigner comme un
malade
, comme un imbécile. C'est donc à sa situation é
'huissier. , Elle se réfugie rue de Savoie. Nous sommes en 1889. La
malade
a quarante-six ans. Les troubles de la sensibil
ns, ni les troubles -de la sensibilité générale ne s'atténuent. Les
malades
la chinent, lui font la scie, la jardinent, l'a
e bienfaiteur payait mon loyer ? » A cette phase de l'affection, le
malade
est souvent pâle, anémié ; il souffre de névral
a mémoire persiste, l'intelligence est le plus souvent intacte ; le
malade
parle encore et écrit avec les appa- rences de
elle, qu'on lui enlève son carac- tère, qu'on fait entrer des têtes
malades
dans la sienne, que deux individualités coexist
dans la sienne, que deux individualités coexistent en lui-même. Une
malade
est persuadée qu'une autre femme habite en elle
1871, confirma ce fait et le précisa cliniquement; mais, à côté des
malades
qui se transforment, il plaça, sans les en dis-
448 8 CLINIQUE MENTALE. République, aux inventeurs, etc. Certains
malades
même, associant les superstitions du passé aux
(Marandon de Montyel, Camuset) que par un optimisme exa- géré du
malade
, par la conviction qu'il a de posséder un pou-
festent maintes fois au dehors par des allures caractéristiques. Le
malade
cesse de se plaindre, il se compose une attitud
rnel, par contre, aucune tare névropathique ou autre à signaler. Le
malade
est le seul enfant de sa famille; il avait un f
intoxication chronique, traversée par de fréquents excès aigus, le
malade
ne présente pas les symptômes classiques de l'a
connaissance a été de courte durée. Deux heures après, en effet, le
malade
était pris d'un délire qui aurait duré trois à
fond de l'oeil. Acuité 452 CLINIQUE MENTALE. visuelle normale. Le
malade
se plaint parfois de voir trouble mais exclusiv
supercherie a été évitée ; nous avons plusieurs fois fait uriner le
malade
devant nous ; l'urine encore dans ces conditions
chimiquement analogue à celle des autres mictions. D'autre part, le
malade
a été étroitement surveillé par le personnel. D
aliments solides, ce taux est atteint et même dépassé. Du reste, le
malade
n'a pas sensiblement maigri. Le 9 mai, il pesait;
es génésiques n'ont pas faibli. L'état général est satisfaisant. Le
malade
est pâle ; il a un peu maigri et ses forces phy
à peu son idée s'était fixée sur ce fait. Jusqu'au 14 juillet, le
malade
est hypnotisé et suggéré treize fois en tout. D
e légère augmentation transitoire. Du 10 juillet au 2 septembre, le
malade
n'a reçu aucune sugges- tion hypnotique; ses ur
s,semaines, tout était à peu près rentré dans l'ordre. Dès que le
malade
s'est senti amélioré et guéri, il est devenu nd
uggérer d'uriner davantage et faire réaugmenter la polyurie. - Le
malade
dont nous venons de rapporter l'histoire est in-
à 25 lit. dans les vingt-quatre heures). Et l'auteur ajoute : « Ce
malade
était hypnotisable, et j'ai pu faire baisser mo
yurie alcoo- lique. Il fait expressément remarquer que trois de ces
malades
ont des attaques convulsives, hystériques, tout
e depuis l'âge de quatorze ans. Nous ferons remarquer ici que notre
malade
est depuis long- temps un grand buveur et qu'il
xcès alcooliques aigus dans cinq cas de polyurie hystérique : « Ces
malades
, dit-il, après une bordée plus ou moins prolong
urine, mais il ne les a pas interprétés. « Dans les antécédents des
malades
, dit-il', nous notons presque toujours dans leu
polyurie dans l'avenir. 1 a Il est à remarquer que presque tous nos
malades
ont été des alcooliques bien avant d'être des p
inations sensorielles, et envahissent à ce point la personnalité du
malade
que ce mode de falsification primitive de l'idé
e la pensée, mais non dans la liaison des idées, car les allures du
malade
se ressentent de ce qu'il pense. Il peut aussi
d'une dégéné- rescence kystique dans le lobe cérébelleux moyen, le
malade
avait présenté une ensellure marquée. Cela tena
troubles circulatoires et respiratoires marqués, sans paralysie. Le
malade
précité présentait l'un et l'autre de ces troub
ubles intellectuels ont un caractère commun; c'est l'incapacité des
malades
de venir à bout des opérations psychiques qui s
d'un type achevé. On se mit à la diagnostiquer. Si, en présenced'un
malade
atteint de confusion mentale, on eût essayé de
tre produite par- fois, comme dans l'amentia, par des illusions; le
malade
voit mal SOCIÉTÉS SAVANTES. 493 les gestes ou
s d'idées saugrenues absolument étrangères à un cerveau normal. Ces
malades
vous diront par exemple : « A l'étalage, il y a
paranoïa chronique, doit essayer de trouver sur un grand nombre de
malades
, des fous systématiques chroniques qui présente
eur juste valeur les actes stupides, brusques et puérils auxquelles
malades
ne peuvent donner aucun motif logique ; c'est p
e, que, l'on ne voit guère dans nos asiles. Dans cette maladie, les
malades
, en pleine lucidité, se plaignent de brusques h
cérébral isolé, à une excitation du centre auditif. Finalement les
malades
succombent, ils croient à la réalité de leurs h
hallucinations sensorielles aggrave le pronostic et préci- pite le
malade
dans la démence avec confusion mentale, dans la
ent les hallucinations psychiques de Baillarger qui font croire aux
malades
qu'on connaît leurs pensées, qu'on les leur impos
ette seconde bouffée peut du reste ne plus se produire jamais et le
malade
demeure guéri, mais si elle se produit, sans gu
cerveau; la folie systématique en est la conséquence obligée. Si le
malade
conserve un certain degré d'excitation, la luci-
de de systématisation hallucinatoire. J'ai assez souvent vu de tels
malades
arrivés à un état remarquable de lucidité éprouve
des conceptions n'est pas aussi profonde, aussi quand on change ces
malades
de milieu, peut-on agir favorablement. On peut,
icitations des impressions nerveuses de ces fous systématiques. Ces
malades
peuvent donc guérir. Mais ils peuvent aussi tom
central est des plus affaiblis. De là les nombreuses illusions des
malades
de ce genre, illusions souvent antérieures aux
t également l'importance et la signification de toutes choses, le
malade
atteint de confusion mentale a perdu toute notion
la parenté des deux éléments pathologiques en question. Ainsi jles
malades
affectés de delirium tremens sont fréquemment e
ntre eux aucuns liens ou n'ayant que des relations très lâches. Ces
malades
sont, au sens propre du mot, délirants, ils bat-
rs évoluer et disparaître, tout comme le rêve après le sommeil, les
malades
peuvent aussi en conserver le souvenir pénible,
des idées est dissocié (Ziehen). Cette dissociation déconcerte les
malades
, troublé leur aperception et détermine le désor
d'héréditaires à forte tare SOCIÉTÉS SAVANTES. 503 qui deviennent
malades
sous des influences minimes et reprennent très
rtie des idées déli- rantes sont corrigées ou mises en doute par le
malade
. La marche finales peut être favorable, mais il
ons de parler. Dans bien des cas de confusion mentale, l'humeur des
malades
correspond surtout à celle de l'état maniaque,
s, avec appréciation nette des choses et personnes qui entourent le
malade
représente la forme de beaucoup la plus rare ;
s il n'est pas du tout démontré que la sensibilité affective de ces
malades
n'ait pas été du tout amoindrie au début. On re
ébut, la coparticipation des sensations et des sentiments. Chez ces
malades
, on remarque souvent pendant quelque temps une
utre » ou c voilà qui est drôle ». Ils n'ont pas l'idée qu'ils sont
malades
, ils veulent simplement dire par ces mots qu'il
rcer l'interprétation des faits. Pour analyser la personnalité d'un
malade
, il faut pénétrer les mobiles de ses actes et o
élire fixe. Dans un mémoire ultérieur, Snell indiqua combien de ses
malades
avaient créé des idées de grandeur, il y faisait
ralité clinique ne tranchait pas l'histoire symptomatique de chaque
malade
, il a en termes exprès indique qu'assez souvent
que, échappent à toute recherche directe;l'observation immédiate du
malade
permet simplement d'en constater l'existence. 1
ulaires, on trouve des noyaux indurés qui prouvent que la trame est
malade
et cela même dans les goitres qui se développen
fs du mouvement : os, articulations, muscles. Il en résulte pour le
malade
une impossibilité plus ou moins complète de se
olonne ver- tébrale cervicale. Consécutivement à cette blessure, le
malade
a présenté les symptômes suivants : parésie mot
fait disparaître tous les symptômes-douloureux éprou- vés par cette
malade
. Le recueil se termine par une étude d'ensemble
de services autonomes à chaque médecin sans dépasser le nombre de
malades
atteints dans les services d'hôpitaux ordinaires.
provisoire. La forêt était donc à l'origine de 76 hec- tares. Les
malades
habitent quatre pavillons; chacun d'eux en héberg
onnant l'autorité. Au début, on a essayé de ne surveiller aucun des
malades
. Mais on n'a pu y parvenir tout d'un coup et co
nnée à cause de l'arrivée graduelle des aliénés. Les vingt premiers
malades
qui y furent jusqu'en juillet 1893 (l'établisseme
les deux autres ne jouirent de cette faveur que pour une partie des
malades
qu'ils contenaient. Le développement de la colo-
d'ailleurs prétendaient leur avoir donnés. Les habitants voient les
malades
d'un bon oeil, surtout les , aubergistes chez l
fut à Hambourg et ne revint point. Par contre, dans les sections de
malades
renfermés, il y eut neuf évasions. La pleine
berté exerce une action remarquable surtout chez les hallucinés. Un
malade
qui, depuis sept ans, à chaque visite émet- tai
es, se trouva tout à coup débarrassé de ces propos délirants. Les
malades
estiment fort la liberté, les plus valides metten
qu'il puisse prêter son aide, en cas d'incendie par exemple. Les
malades
vont au travail en trois colonnes sans gardiens ;
au travail en trois colonnes sans gardiens ; chaque semaine, un des
malades
assume la responsabilité de la conduite. Sept m
maine, un des malades assume la responsabilité de la conduite. Sept
malades
sont chargés de ce rôle, cinq s'occupent à la c
e gar- diens. En résumé, un pavillon avec un gardien et cinquante
malades
jouit du système des portes ouvertes, les malad
dien et cinquante malades jouit du système des portes ouvertes, les
malades
vont au travail sans surveillance. Ceux-ci se
avail sans surveillance. Ceux-ci se décomposent comme suit : 1°
Malades
chez lesquels l'examen, sans autres commémoratifs
psychiques et à l'aide duquel on peut tout au plus le supposer. Ces
malades
sont de parfaits travailleurs, ce sont eux qui co
colonnes : deux seulement travaillent à la maison; VARIA. 525 20
Malades
dont l'examen permet de reconnaître la maladie,
pontanéité, pas d'énergie). 2 imbéciles à un léger degré . 7 3°
Malades
atteints d'affaiblissement intellectuel très accu
démence pendant leur incar- cération correctionnelle. ° Parmi ces
malades
il y a deux frères. 526 VARIA. En conséquence
l y a deux frères. 526 VARIA. En conséquence, parmi ces cinquante
malades
, vingt-huit circu- lent dans leur domaine comme
le devoir. " En tout cas, il est facile de voir que ces cinquante
malades
ne constituent pas une troupe d'élite. (Allg. Z
e 1893, l'asile de Nietle- ben a perdu en un mois plus de cinquante
malades
du choléra ; et pendant trois mois environ on n
oléra ; et pendant trois mois environ on n'y a pas reçu de nouveaux
malades
. A Altscherbitz, dans le même temps on n'a admi
Gardelegen (Dr Schulze) auxquels ils avaient auparavant envoyé 140
malades
. Enfin la nouvelle loi d'assistance du 11 juill
et la pratique de ladite loi, on ne se bornait pas a admettre les
malades
curables ou incurables dangereux pour la sécurité
épileptiques ou idiots. Cet asile donnera satisfaction à plusieurs
malades
qui, pour le moment, faute d'un établissement spé
ova 40 aliénés hommes avec 2 gardiens. Le 18 août y sont arrivés 81
malades
avec 3 gardiens. Belle région. Place mal choisi
n réparations sans grand résultat Dans les premiers jours plusieurs
malades
se sont précipités du rocher. (Allg. Zeistch. f
s des femmes du Petit-Condom dont quelques-unes entouraient le lit du
malade
. Elles ne cessaient de lui répéter ; on lui persu
et spasme-dique: le visage pâle exprimait une angoisse mortelle : la
malade
croyait étouffer à chaque instant. A la suite de
it supporter le moindre attouchement sans faire pousser des cris à la
malade
. A cette époque, survenaient souvent, sans ca
bles se renouvelaient, sans régularité, tous les 20 ou ;o jours. La
malade
vint me consulter à cette époque. Après un examen
vrose locale, d'une pseudo-angine de poitrine hystérique, bien que la
malade
n'eut ni ovarialgie. ni anesthésie, ni aucun autr
er ce diagnostic. Je fis une seule tentative d'hypnotisation: mais la
malade
dominée par des sensations douloureuses, enfant g
à mesure que leur fréquence augmentait, leur intensité diminuait. La
malade
ne quittait plus le lit. Au mois de juillet, vers
ent. Pendant les deux premiers jours qui suivirent l'accouchement, la
malade
n'eut ni douleur, ni crise ; elle était trop faib
es et les douleurs reparurent comme avant. Au mois de mai î 888. la
malade
consulta à Paris deux professeurs de la Faculté:
trême avec faiblesse du pouls, s'ajoutent des troubles cérébraux : la
malade
enlève ses oreillers, exécute des mouvements avec
mment et se gonflent; la face pâle est couverte de sueurs froides; La
malade
ne perd pas connaissance, mais ne voit plus et n'
de ce moment, l'état général périclite:. la fièvre est permanente, la
malade
mange peu, n'a plus de sommeil, ne peut plus (air
morphine pouvaient seules un peu atténuer les crises. Peu à peu la
malade
en prit l'habitude et il fallut en augmenter le n
les douleurs et les étouffements, mais devint bientôt peu efficace La
malade
en prit vite l'habitude ; le mari, obligé de céde
euses de la douleur, diminua la force de la solution à mesure: que la
malade
réclamait des injections plus nombreuses. Dans le
ète) par jour, c'est-à-dire 15 centigrammes de cocaïne au moins. Là
malade
revint me voir vers le 27 décembre ; elle entre a
ais d'habitude pour les crises d'hystérie, en affirmant énergiquement
malade
que tout allait se! passer, que cela était pu
douce n'ayant pasd'effet. je pariai d'un ton impérieux je brusquai la
malade
. Rien n'y fit:la crise continua, inexorable. Au b
'y fit:la crise continua, inexorable. Au bout de 2 heures environ, la
malade
tout â coupexprima une terreur singulière etdit a
ne seconde crise semblable se déclare dans la soirée. Le lendemain la
malade
voulut rentrer chez elle,ma tentative brusque pou
t premiers jours, il y eut encore quelques élancements passagers ; la
malade
portait sa main sur la région prcecordiale et ava
à l'endormir pour prévenir le moindre indice de retour offensif. La
malade
était guérie, pour ainsi dire, des la première sé
crises, besoin de cocaïne étaient supprimés définitivement ; mais la
malade
restait anémiée : l'appétit ne se relevait pas ;
près ces opérations ; l'appétit se restaura; les forces revinrent. La
malade
put se promener seule. en ville dès le 4e septéna
tinues et indescriptibles, elle aurait pu le faire dès le début,si la
malade
s'y était prêtée: car, sans aucun doute, avec un
suggestion suivie de succès dans un cas d'inversion sexuelle, chez un
malade
héréditairement prédisposé. Jusqu'au 22 Janvier
ionnée. La perversion sexuelle dominait alors aussi dans les rêves du
malade
. Le traitement par la suggestion hypnotique, depu
établissement des fonctions hétérosexuelles et des fiançailles de mon
malade
avec une amie d'enfance. A la tin de ma communica
le traitement a-t-il réussi à supprimer la disposition héréditaire du
malade
et à ramener son instinct sexuel dans la voie nor
après la publication de mon premier mémoire, le 6 octobre 1889 — mon
malade
m'écrivait ce qui suit : « Je crois pouvoir me
tigation du professeur docteur R. Von Krafft-Ebing, j'engageai le
malade
au mois de janvier 1890, huit mois donc après la
me laisait défaut. » Pour juger la question, la dernière lettre du
malade
, contenant des détails sur son voyage de noces me
être complet. Les circonstances extérieures, la nouvelle position du
malade
, le rapport hétérosexuel régulier basé sur une vr
ices hygiéniques purement intellectuels » et « le traitement moral du
malade
à l'état de veille - ne servent à rien. Mais le r
ement à l'aide de la suggestion hypnotique ne « démoralisa » point le
malade
, et il ne produisit point en lui le « sentiment é
nt tous les ans, au printemps, pour durer tout l'été à peu prés. La
malade
actuelle a été réglée à 12 ans, sans difficulté.
s. A celle époque tout semble rentrer dans l'ordre, et la santé de la
malade
lui paraît assez rétablie pour qu'elle se marie.
pas de stigmates. Vers le 15 mai, à la suite d'une crise, je vis la
malade
et je diagnostiquai : Hystérie mineure sous la dé
traitements n'avaient pas amené d'amélioration, et pour le moment la
malade
suivait une cure métallo — et électro-thérapique
s d'insensibilité ni d'automatisme ; amnésie incomplète au réveil, la
malade
reste en communication avec le monde extérieur: é
et le sommeil reviennent, et depuis le commencement du traitement la
malade
a engraissé de 5 kilos. L'étal continue à s'amé
retardé le travail, qui s'est accompli pour ainsi dire à l'insu de la
malade
. La période d'expulsion a été rendue pins facile,
in, lequel se trouve fort embarrassé. S'il ne les considère pas comme
malade
, il laisse le champ libre aux plaidoyers les moin
ien à ce que:le appelle nos subtilités : pour elfe, ou l'individu est
malade
, c'est une victime de ses troubles intellectuels,
endant à servir avec la batterie, quoiqu'il fut tenu sur la liste des
malades
pour quelques jours. On le soumit à une diète soi
scrupules religieux ou un fanatisme sectaire éveillent dans l'esprit
malade
(Ex.: Jean Châtel. dont notre collègue fait à tor
ste de l'activité cérébrale : tant que dure cette obsession, ils sont
malades
, angoissés, il leur est impossible d'y résister e
ns eu l'occasion d'observer à notre clinique un assez grand nombre de
malades
chez lesquels le principal trouble mental semble
s qu'ils ont déjà demandé en vain à d'autres médications. Parmi les
malades
atteints d'obsessions mentales graves dont nous a
es un peu différent, j'ai eu souvent l'occasion de vous entretenir de
malades
atteints d'inversion sexuelle, d' érotomanie, d'o
mpulsions. Vous avez vu ces jours-ci appliquer la suggestion à deux
malades
atteints de caféimanie. Le premier, un enfant de
ndré-des-Arts,55. appelait autrefois, je vais vous présenter deux
malades
atteints de dipsomanie. La plupart des auteurs
consciente, plus ou moins irrésistible, à commettre des actes que le
malade
réprouve. Qu'il s'agisse d'une impulsion au suici
ions ne surviennent que par accès et dans l'inter-valle des accès les
malades
paraissent jouir d'une santé mentale parfaite.
'enivrent quand ils en trouvent l'occasion », les dipsomanes sont des
malades
qui! s'enivrent toutes les fois que leur accès le
ques; au même titre que la morphinomanie ne se développe pas chez uni
malade
auquel on n'a pas fourni les moyens de se faire d
cider la fréquence de la dipsomanie avec la facilité qu'auront eu les
malades
à se procurer des liqueurs fortes. Chez les deu
ont eu les malades à se procurer des liqueurs fortes. Chez les deux
malades
que je veux étudier avec vous, on peut dire que l
retenir d'entrer boire de I absinthe dans un café. 3 mai 1888 — Le
malade
a le plus grand désir de guérir et il est, dès la
et le lait. (Cette suggestion a ete convenue avec lui.; 4 mai. — Le
malade
se plaint d'avoir éprouve encore le désir de boir
Les sensations du besoin de boire et de fumer ont été moins vives. Le
malade
est entré dans un bureau de tabac pour acheter de
aliserais plutôt que de céder. 10 mai — L'amélioration continue. Le
malade
a accepté sur mon conseil une invitaton à dîner.
ssé de s'adonner aux liqueurs fortes vient éclairer le diagnostic. Le
malade
est bien un dipsomane. mais la dipsomanie a été e
dans un asile. Là son état s'améliore. il semble guéri, mais c'est un
malade
d'une nature particulière : et. cependant, le dev
a préméditation. Mais si la justice ne peut sévir lorsqu'il s'agit de
malades
, d'inconscients, si dangereux soient-ils. il est
la science du devoir. Quel devoir ? — Le devoir du médecin envers ses
malades
, envers ses confrères, envers la société. Je ne p
lon la loi médicale, mais à nul autre. » Je dirigerai le régime des
malades
à leur avantage, suivant mes tor-ces et mon jugem
ent. Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des
malades
, me préservant de tout méfait volontaire et corru
ts selon les règles de l'art, pour le saint et le plus grand bien des
malades
; ni par prière, ni pour argent, ni sous aucun pré
nature du mal ; au quatrième jour d'une maladie aiguë, j'avertirai le
malade
afin qu'il puisse en temps utile mettre l'ordre d
ant mes Maîtres, devant mes condisciples, je promets : de traiter mes
malades
et les pauvres comme, malade ou pauvre, je voudra
ndisciples, je promets : de traiter mes malades et les pauvres comme,
malade
ou pauvre, je voudrais moi-même être traité; d'êt
us dire cette année comment le médecin doit être; ce qu'il doit a ses
malades
, à ses confrères, à la Société, et, si le temps l
dire qu'il taille se montrer bourru pour l'entourage et rude pour le
malade
? — Ce serait l'excès contraire. Il a été a la mo
, la terre tourne à son gré et son contentement intérieur déborde. Le
malade
cependant a eu la fièvre: tant mieux, c'est que l
que devant des répugnances invincibles, pas devant des caprices, Les
malades
, comme les enfants capricieux, deviennent bientôt
e et les pilules de mica panis ont été inventées précisément pour les
malades
inintelligents; elles ont sauvé souvent le crédit
ons que vous reveniez; » — on accuse Zed de ne pas s'intéresser à ses
malades
; et la clientèle se détourne, avec raison, de l'u
raison, de l'un et de l'autre, de l'exploiteur et du négligent. Tel
malade
se croit toujours négligé; tel autre s'inquiète d
ice, aussi souvent que vous le jugerez nécessaire ou utile, auprès du
malade
en danger, et ménagez — par dignité et discrétion
et et des examens minutieux a faire subir. Une fois que l'on sait son
malade
au bout du doigt, on peut être plus court ; on ne
ous permettez cependant jamais des visites « bâclées en courant ». Le
malade
n'aime pas ces allures cavalières; il se croit as
'est pas décoré il porte une fleur a la boutonnière. Il ne touche ses
malades
, que du bout des doigts et sa principale préoccup
ation paraît être d'éviter toute souillure à son vêtement neuf. Les
malades
, en général, ne supportent pas les damerets : ils
e rapidement fortune. Il s'est tenu ce petit raisonnement:« Voici dix
malades
que des chirurgiens en renom ont refusé d'opérer
e feriez rien avec grâce. » Soyez vous-mêmes. Ce n'est pas plaire aux
malades
qu'il faut, c'est leur être utile. Occupez-vous d
omprenait pas comment la suggestion pourrait rendre service a des
malades
porteurs de lésions si petites qu'elles fussent.
la chaleur. A notre gré, nous supprimons ou nous rétablissons chez la
malade
cette sensibilité spéciale. Les conditions de l'e
allonger cette communication en y introduisant l'observation des deux
malades
sur lesquels ces expériences ont été faites : ceu
écoles secondaires, il a été reconnu qu'un tiers d'entre eux étaient
malade
ou affligés d'affections chroniques. La myopie, s
parents, restent les mêmes. Un coup d'œil montrera que le nombre des
malades
présente son accroissement ordinaire de 7 à 13 an
u moment où l'augmentation de poids est à son maximum, le chiffre des
malades
s'abaisse d'année en année, jusqu'à la fin de cel
ont donné des résultats vraiment enrayants. Au total, 61 0/0 étaient
malades
ou présentaient les premiers signes de maladies c
». le docteur Legrain croit devoir établir une distinction entre les
malades
qui présentent seule-ment des tendances dipsomani
n général, continue et ne procède qu'exceptionnellement par accès. Le
malade
qui en est atteint est un buveur de profession ;
l'appât de la liqueur qui est ardemment désirée pour elle-même si le
malade
lutte, c'est parfois avec un secret espoir d'être
de l'impulsion vraie. » Il serait difficile de démontrer que notre
malade
mérite d'être range dans la première catégorie ou
rriva à Paris, pour confirmer mon pronostic, crus devoir soumettre le
malade
à l'examen éclairé de M. Mesnet : Tout d'abord
rait à une jeune fille, est surtout re-marquable parce que chez cette
malade
, la dipsomanie était étroitement associée à la Kl
e sœur de dix-sept ans est aussi très nerveuse . Comme on le voit. la
malade
possède des antécédents névropathiques assez grav
a son tour, elle avoua ses vols assez facilement. Actuellement, la
malade
vole surtout des liqueurs alcooliques : cognac, v
t habituellement avec l'apparition des régies. 4 Janvier 1890. — La
malade
qui manifestait le plus vif désir de guérir se so
développement de l'accès. 15 juin 1890. — Actullement l'état de la
malade
est aussi satifaisant que possible. Elle déclare
chances sérieuses de succès le médecin doit d'abord s'assurer que les
malades
ne sont pas dans des conditions de milieu défavor
état épileptique. C'est ainsi qu'il a constaté chez la plupart de ses
malades
, l'existence d'anomalies physiques qui peuvent me
a responsabilité des épileptiques, il a trouve lieu d'appliquer à ces
malades
les considérations développées dans son ouvrage s
ont relevé suivant la formule consacrée, les aliénés à la dignité de
malades
: il me semble que le meilleur moyen d'achever le
affirmera la nature hystérique, c'est sur la constatation chez la
malade
, des stigmates de la névrose que se fonde Grasset
laisceau de preuves dont l'ensemble est entièrement démonstratif. La
malade
est hystérique -.La paraplégie l'est aussi. L'évo
s par le sommeil hypnotique. Il préconise chez un certain nombre de
malades
l'emploi de la suggestion à l'état de veille. Che
revêtu, par sa profession, d'un caractère scientifique, opère chez le
malade
une impression mécanique souvent salutaire. Les
r aux abus les plus graves, applicable seulement à un petit nombre de
malades
et dont les résultats généraux sont préjudiciable
er un rôle important En effet, il ne faut pat oublier que si certains
malades
exagèrent les troubles dont ils sont atteints, il
tes relatives de la simulation. Une étude approfondie du caractère du
malade
est de rigueur. Les folies intermittentes m.
re plusieurs périodes qui sont : 1°stade prodromique dans lequel le
malade
est agité, anxieux, dort peu, est enclin à la tri
t état dure de un mois et demi à trois mois. 2° Premier stade où le
malade
accuse des hallucinations, des visions, entend de
plus rare ; l'intelligence décline, les hallucinations continuent. Le
malade
en arrive à une grande faiblesse psychique, tandi
pronostic des deux premiers est assez favorable a la condition qne le
malade
soit soustrait A l'influence du poison. Sur l'a
s cas, l'astasie-abasie ne se présente pas i l'état de pureté, et les
malades
peuvent offrir divers stigmates de l'hystérie, et
au spiritisme, troubles de la mémoire et de la marche. A l'entrée, la
malade
est incapable, même soutenue,de se tenir debout e
l'acouchement, quelques faits plus récents, ayant beaucoup frappé la
malade
, ont été retenus en eux-mêmes, mais elle ne peut
â l'influence du mari, spirite convaincu, ayant réussi A imposer A la
malade
la plupart de ses convictions. D'un autre cote, l
es de la mémoire s'étendant jusqu'à la mémoire organique, puisque' la
malade
a perdu même les actions automatiques secondaires
itement, qui n'est en somme que le traitement par la suggestion cette
malade
, qui avait tout à fait l'aspect d'une j démente e
ent, s'alitait et ne quittait plus le lit. Jusqu'à cette époque, la
malade
n'avait eu que des accidents rares d'hvs-térie co
llement, la progression s été constante : dans les derniers tours, la
malade
a pu s'intéresser aux fêtes de la ville, s'y mêle
n appelle le sorcier qui vient la nuit, demande a rester seul avec la
malade
pour conjurer le mal ; après force pratiques de s
ggestion, il a pu réunir un total de 105 observations portant sur des
malades
, atteints d'affections très variées, chez lesque
tto Wet- terstrand sont venus confirmer ceux de M. Bernheim : sur 718
malades
traités pendant l'année 1887.il n'en a trouvé que
hypnotisation. Lès effets du traitement par la suggestion sur ces 414
malades
se répartissent ainsi : 100 guérisons. 190 amélio
'année 1 1889 et pour le 1er semestre 1890 (18 mois), un total de 360
malades
qui n'ont pas reçu d'autre traitement que la sugg
e traitement que la suggestion faite dans l' état d'hypnotisme. Ces
malades
peuvent être divisés en trois classes : Femmes
. 265 Hommes . . 50 Enfants. - . 45 Total . 360 Le nombre des
malades
soumis par nous à l' hypnotisme. au 1er janvier 1
nsidérable; mais nous ne tenons compte dans notre statistique que des
malades
atteints d'affections nerveuses ou mentales qui o
uses des enfants. 1. — NÉVROSES. Hystérie. — Sur le total des 360
malades
que nous avons traités par la suggestion, 155, pl
de Pélectrothérapie n'amenèrent aucun résultat. On proposa alors a la
malade
le traitement par la suc-gestion hypnotique. Des
squ'on nous fûmes appelé a Mouy. Cinq minutes après notre arrivée, la
malade
parlait et depuis deux ans fa guénson s'est défin
ien portants. Une sœur ni née a eu de grandes attaques d'hystérie. La
malade
a éprouvé quatre ans auparavant un violent cha-gr
le y est adressée par le docteur Hubert, de Paris. Le père de cette
malade
est mort à vingt-huit ans de tuberculose pulmonai
n blépharospasme hystérique dont le début remontait à treize mois, la
malade
présente un certain nombre de stigmates hystériqu
is par jour. Toutes les médications ont été employées sans succès. La
malade
est arrivée à un degré d'émaciation capable d'ins
s conditions que le Dr Gouel, de Paris, nous demande d'appliquer a la
malade
le traitement parla suggestion. Le 20 janvier, de
n les vomissements ont complètement cessé. Ils n'ont pas reparu et la
malade
est revenue promptement a la santé. OBS. V. — P
sculaire très accentuée des membres inférieurs. Le 10 mai 1 890, la
malade
se prête facilement à l'hypnotisation. Les premiè
u chaud. Cette thermo-anesthisie s'est manifestée il y a deux ans. La
malade
s'en est aperçue par les brûlures qu'elle se fais
et des interosseux leur donne l'apparence de la main simienne. La
malade
a de graves antécédents héréditaires. Son père es
frère est mort d'excès de boissons alcooliques,à quarante-;in ans. La
malade
à eu depuis l'âge de treize ans des crises d'hyst
, qu'il nous était possible de supprimer, puis de rétablir chez notre
malade
, à notre gré. la sensibilité thermique. De plus
eurs été déjà noté par le docteur Babinski, à la Salpétriére. sur une
malade
atleinte d'atrophie hystérique. OBS VII. — Gran
connaissance. Les bras se mettent en contracture le long du corps; la
malade
est agitée de secousses toniques et clownîques, a
Le 20 juin 1888, sur la demande du Dr Desoix, de Paris, je soumets la
malade
a une tentative d'hypnotisation. Quoique plongée
jours d'intervalle, ont suffi pour amener une guérison définitive. La
malade
n'a pas présenté depuis deux ans la moindre manif
on avec des médecins de Paris un assez grand nombre d'observations de
malades
chez lesquels les attaques convulsives ont cédé à
raître les mouvements choréiques. il était utile de faire exécuter au
malade
, pendant l'hypnose, des exercices de gymnastique!
e limitée au bras droit et dont le début remon-. tait a l'enfance. La
malade
s'est montrée a la fois réfractaire à l'hypnose e
fois réfractaire à l'hypnose et à la suggestion. Dans quatre cas. les
malades
ont: cessé le traitement dès la première ou la se
de l'intelligence et de la volonté, si fréquemment observés chez les
malades
, pour diminuer leur instabilité mentale et favo-r
vements pendant la durée du sommeil provoqué et de procurer ainsi aux
malades
un repos salutaire. Dans deux cas le sommeil obte
tel point que nous éprouvions toujours quelque difficulté à tirer le
malade
de son engourdissement. Les résultats, quoique
mains, les bras ella poitrine, de nombreuses marques de vitíligo. La
malade
a été soignée a Sainte-Anne; elle a été soumise p
faire croire qn'il s'agisssait d'hystèro-épilepsie. Chez six autres
malades
, nous avons obtenu soit la disparition passagère
s ont été entièrement négatifs. En résumé, si l'on ajoute aux vingt
malades
traités par la sug- gestion, environ cinq ou six
intellectuels, les impulsions irrésistibles que peuvent présenter les
malades
. Déplus, si le traitement psychique se montre, da
méliorer dans une certaine mesure, l'état général et l'état mental du
malade
. Asphyxie locale. — Plusieurs auteurs ont signa
apidement une élévation notable de la température de la main chez des
malades
qui présentaient de la cyanose des extrémités. Ce
ORGANIQUES DU SYSTEME NERVEUX Comme on l'a dit fort justement, les
malades
atteints d'affections chroniques du système nerve
ymptômes les plus pénibles de l'ataxie locomotrice. Chez trois de nos
malades
nous avons fait disparaître l'insonmic elles doul
es mentaux qui n'avaient aucun rapport avec l'hystérie. Chez quatre
malades
atteints de lypémanie anxieuse nous avons obtenu
s obtenu une guérison rapide et compléte par la sugges-tion. Chez une
malade
atteinte de sitiophobie et qui avait refusé tout
la manie aiguë. Le traitement n'a d'ailleurs été appliqué qu'à trois
malades
auxquels nous n'avons pu éviter l'internement.
asion d'appliquer le traitement parla suggestion à un grand nombre de
malades
atteints de délire partiel et d'obsessions. P
ue peut avoir la suggestion dans le traitement des enfants vicieux ou
malades
(1). L'année suivante, au Congrès de Toulouse, no
, onanisme irrésistible (4 cas), bégaiement (3 cas). !.e nombre des
malades
traités pour l'incontinence nocturne d'urine a ét
u constater guérison complète en trois séances de suggestion. Chez un
malade
de 18 ans, adressée a notre clinique par le Dr Mo
a l'avantage d'être complètement inoffensive et de ne faire courir au
malade
aucun danger. Dès maintenant, en présence des r
une passion déli- rante, il existe dit M. Taguet, « une catégorie de
malades
chez qui le suicide n'est qu'une fantaisie, une m
e et le déshonneur ; nous avons nommé les aliénées hystériques... Ces
malades
ont bien soin d'être aperçues pour qu'on vienne à
mplète du suicide est rare chez les hystéri-ques et qu'en général ces
malades
« se bornent à de nombreuses tentati-ves accompli
bservations recueillies dans des asiles d'aliénées et relatives à des
malades
qui étaient peut être hystériques mais qui avaien
se que de l'hystérie pure puisque sur les certificats d'entrée de ces
malades
il est constaté que lune était atteinte «de folie
en effet, plusieurs exemples de suicides dûment réalisés. Deux de ces
malades
se pendent jusqu'à que mort s'en suive ; une troi
utir. M. Huchard raconte à l'appui de son opinion, l'histoire d'une
malade
de la Salpetrière qui eut l'idée, sans savoir pou
on pût heureusement retenir avant la réalisation de son projet. Cette
malade
fit d'autres tentatives de suicide qui n'aboutire
point l'observation directe des faits cliniques. II 8ur les cent
malades
dont nous avons recueilli les observations dans c
ières années, onze ont fait des tentatives de suicide. Parmi ces onze
malades
, on compte dix femmes et un homme. L'homme était
es soins, la ramenèrent à Bordeaux où elle resta plusieurs jours fort
malade
, ne pouvant ni boire ni manger et souffrant beauc
ès on lui m prendre un vomitif et du café. Elle resta plusieurs jours
malade
. En temps ordinaire elle ne pense pas au suicid
mi litre d'absinthe pure, A la suite de cette ingestion elle fut très
malade
et, bien qu'on ait pu lui Clin prendre assez tôt
tions tragiques que le moindre incident leur fait oublier. Une de nos
malades
, Albertine M..., rudoyée par son amant achète un
M. Tuckey évite tout ce qui ne sert pas directement â la guérison du
malade
, ainsi il s'abstient d'expérimentations et d'exib
énomène étudié depuis longtemps et reconnu être d'ordre suggestif Ses
malades
de la « Charité » sont très sensibles à la vue de
phénomènes il faut un certain milieu. Dans ce milieu, l'imitation des
malades
et la suggestion inconsciente de l'expérimentateu
e. Nous sommes d'avis qu'il est du devoir du médecin qui traite ses
malades
par la psycho-thérapie d'agir de sorte que le som
es états psycho pat niques étrangers et qu'il ait soin de traiter ses
malades
séparément, puisque beaucoup de névroses et de ps
de l'autre œil. L'accident primitif date de 1875, quatre ans après la
malade
s'aperçut de troubles passagers du côté de la vue
annotées dans ce travail. Mon rôle spécial a consiste à hypnotiser le
malade
et à imaginer les suggestions à lui donner. » L
ent a duré du 17 janvier jusqu'au 6 juillet 1888: pendant ce temps le
malade
a eu en tout 46 séances qui prirent chacune d'une
écoulées depuis la dernière séance, quoique pendant tout ce temps le
malade
n'ait pas été traité. Il est certain que la sug
e qu il verrait ses doigts, pendant le sommeil provoque, (souvent les
malades
de M.Delbœuf dorment les yeux ouverts)à une dista
fut reporté à 90° — 5°. La vision est devenue presque centrale, le
malade
ayant constaté qu'il pouvait maintenant voir ses
té visuelle à droite, mesurée le 27 janvier 1888, nous apprend que la
malade
compte les doigts à 1 m. 20 et le dix mars elle l
sation du bien-être procuré par l'ivresse et a prétendu que l'état du
malade
est aggravé par le traitement. Les soi-disants ca
érie, j'en ai d'autres où les tentatives d'hypnotisme faites chez des
malades
atteints de grande hystérie ont provoqué des atta
î M Bérillon dit qu'il a traité avec succès par l'hypnotisme quatre
malades
atteints d'épilepsie. Je n'ai pas observé personn
coutumer de la morphine mais de gagner a un tel point la confiance du
malade
qu'il revienne se soumettre à la suggestion dès q
uelques-uns de nos confrères qui arrivent difficilement à endormir 10
malades
sur 100, on en rencontre d'autres qui, comme M. l
rovoquer l'hypnose chez So personnes sur 100 et et endorment tous les
malades
d'un service d'hôpital. Loin de provoquer le dé
assidûment notre clinique, où un nombre relativement considérable de
malades
atteints de grande hystérie ont été hypnotisés, p
assez caractéristiques, nous avons eu rarement l'occasion de traiter
malade
atteint d'épilepsie sans que le diagnostic eut ét
s des médecins les plus compétents. 6e plus, dans une clinique ou les
malades
sont soumis a l'examen d'un certain nombre d'assi
avec le sommeil normal, l'hypnose ne sera obtenue réellement chez un
malade
atteint de paralysie agitante que lorsque les tre
mener la cessation complète des mouvements. Si, après le réveil des
malades
, nous ayons toujours constaté la réapparition des
nt agissait bien évidemment en supprimant la résistance volontaire du
malade
. Recherches sur la composition de l'urine dans
Acg. Voisin et Haraut (de Paris) ont analysé les urines de plusieurs
malades
mises en léthargie, et ils ont constaté que, dura
pouvons nous servir sans risquer de nuire à la santé générale de nos
malades
. Sur la folie dans les prisons M. Bailleul (d
e l'aliénation mentale. Ainsi le doute n'est pas seulement chez les
malades
, il a passé dans la science, et l'affection dont
deux symptômes essentiels de la folie du doute, la lutte constante du
malade
contre ses obsessions et la conscience très nette
mont (5) dit aussi que l'idée irrésistible, vivement combattue par le
malade
, forme dans ces cas le trait dominant du tableau.
ominant du tableau. Sous l'obsession même de l'idée fixe, dit-il, les
malades
peuvent remplir leurs devoirs. Il me parait int
mont. qui n'a pas été omise par M. Baillarger « c'est qu'on peut-être
malade
par les idées quand elles dominent l'esprit, mais
qui méritent d'être relevés. D'abord sur le fait de la lutte que les
malades
livrent â leurs obsessions, sans parvenir à s'en
aladie consiste dans la crainte du contact des objets extérieurs; ces
malades
éprouvent le besoin de lotions fréquentes. Cette
larger avait signa le sait, dans la discussion de 1866, qu'une de ses
malades
était sans cesse à faire des suppositions relativ
séparé de ce groupe son délire émotif ". Pour la première fois ces
malades
sont nettement distingués des hypo-condriaques et
tes de ce qu'elles étaient autrefois » Morel ajoute cependant que les
malades
, à la longue, peuvent devenir vraiment aliènes. L
e pouvait consister en questions insolubles poursuivant sans cesse le
malade
, qui ne peut, échapper aux Pourquoi et aux commen
nous connaissons sous le nom de délire du toucher, bien qu'un de ses
malades
fut un onaniste invétéré. Les cas de Griesinger
autres auteurs déjà cités. Legrand du Saulle a démontié que les mêmes
malades
peu vent présenter successivement les troubles de
s il suffît de prendre connaissance des symptômes mentaux de ces deux
malades
pour être certain qu'ils n'appartiennent pas a la
ais l'obsession ne devient une véritable idée fixe délirante, car les
malades
ne les assimilent jamais comme le font les aliéné
iénés systéma-tisés, l'obsession restant toujours étrangère au moi du
malade
. Même-lorsque ce dernier commet des actes absurde
ions de son idée fixe qui a pénétré comme telle dans la conscient- du
malade
et s'y est incorporée. Cette distinction que We
ne émotion. Quant l'obses sion apparaît pour la première fois chez un
malade
, il peut être dans un état de tranquilité parfait
se de questions. En venant me consulter, accompagné de son père, le
malade
m'ap-porte un cahier d'une écriture line. serrée,
variéeset persistantes. Masturbation suive de crises mentales dont le
malade
donne la description suivante. - Cet état mental
avait 3 frères dont deux vivent encore et 4 sœurs, toutes mortes. La
malade
se souvient très bien qu'une de ses tantes (morte
mortes toutes deux, ni l'une ni l'autre n'avaient été aliénées. La
malade
raconte que depuis son enfance elle a eu des idée
aça comme bonne d'enfants. Elle lut en service pendant 14 ans. Jamais
malade
. Jamais d'hallucinations d'aucun sens, ni d'illus
. etc. Toutes ces idées la tourmentaient souvent et longtemps. La
malade
a eu fréquemment des idées de suicide, mais jamai
ns, avec des rémissions et des exacerbations. pendant toute la vie du
malade
. Pour le traitement, à côté des autres moyens thé
inomanie par la suggestion hypnotique-Dans deux cas. l'entêtement des
malades
empêcha la gué ri son. Dans un troisième, le mala
l'entêtement des malades empêcha la gué ri son. Dans un troisième, le
malade
me laissa sans nouvelles ultérieures; les 19 autr
uvelles ultérieures; les 19 autres cas ont ete suivis de guérison. Un
malade
qui absorbait plus d'un gramme de morphine par jo
Je ne veux décrire que trois cas en détail : le premier, parce que le
malade
avait plusieurs fois essayé la cure, si habituell
ici le premier : 1. R. de X..., Propriétaire. Virtgt-ttois ans. —Le
malade
a été gâté par sa mère depuis son enfance. Il n'a
personne. » Je veux ajouter encore que le * lévrier 1890 un parent du
malade
me lut une lettre de sa mère qui confirme sa guér
n sommeil prolongé. 3. Mlle L. C-. Vingt-deux ans.— Depuis 1882. la
malade
est atteinte d'insomnie, de constipation et de vo
us de force que jamais, et l'insomnie devint insupportable. Je vis la
malade
pour la première fois le 12 décembre 1887 et je c
liques reparurent avec plus de force que jamais. Je n'avais pas vu la
malade
depuis le mois de juillet. Le 7 octobre, elle me
inq ans. —Le 17 septembre cou" rant (1890) je fus appelé auprès de ce
malade
, que j'avais déjà traité au mois d'avril dernier,
'abattement, poids plat et mince, le faciès pâle. particU- , lier aux
malades
de ce genre, la lèvre inférieure pendante, les c
n, compliqués de quantités considérables d'opium et de chloral que le
malade
absorbait tous les jours et cela depuis environ h
e malade absorbait tous les jours et cela depuis environ huit ans (le
malade
n'avait jamais pris d'injections). Toute la nuit
lâ des phénomènes nerveux d'une excessive violence se produisent : le
malade
, malgré sa faiblesse extrême, ne peut rester un i
plus ou moins de violence jusqu'au 33 àdeux heures du matin, quand le
malade
fut subitement pris de vomissements et de diarrhé
de la morphinomanie avaient disparu et ne sont pas revenus depuis. Le
malade
est aujourd hui, 17] octobre, complètement guéri,
ent au bicarbonate de soude à la dose de 50centigram. J ai suggéré au
malade
l'évacuation et un sommeil régulier. Des érection
médecins psychologues. Pendant que je parlais à foréille gauche du
malade
, il lui semblait que la morphine prenait corps du
plutôt les délires atroces de la cinquième et de la sixième nuit, le
malade
était tourmenté par une femme couronnée de pavots
hinomanes est en raison directe de l'état de faiblesse dans lequel le
malade
se trouve au commencement delacure. a. La morph
e des soupes du gruau pendant au ¦oins 4 jours. Ceci surtout pour les
malades
qui se sont servis de solutions. ' ç. Le médeci
era simplement les séances en diminuant rapidement la morphine, et le
malade
prendra confiance et courage, tout en se souvenan
, par exemple, dans son excellent ouvrage sur le morphinisme. (2) Les
malades
qui ont pris la morphine en solution, toujours le
t un médecin au courant de la méthode suggestive: j'ai guéri } de ces
malades
en 24 heures. Mlmidl rferpootibSLC. toL 1. p. l
et cornmentle futur morphine manc glisse sur la pente du vice. Une
malade
éprouve des douleurs violentes, intolérables, un
d.'iibéi:r ne tarde p. a revenir, car la morphine ne guérit pas ; le
malade
demande vire une nouvelle piqûre et désormais le
e libératrice, toutes ses idées noires s'envolent. Il y a. chez ces
malades
, une sorte de déviation de l'axe moral. Le bon-he
onheur engendré par la morphine est donc tout à fait intellectuel. La
malade
que je vous ai montrée, nous dit: « Quand je suis
t ; c'est la. manie lectuaire qui fait partie de la physionomie deces
malades
. Tous sont pleins de repentir à l'endroit de le
ication morphinique. A chaque instant, tout homme appelé à voir des
malades
devant les tribunaux se trouve en face d'inculpés
modérer les fonctions organiques dans un sens utile à la guérison des
malades
. En effet, le cerveau commande tous les : organes
médicale consciente ou inconsciente peut intervenir dans l'examen des
malades
, créer des manifestations d'origine psychique et
immédiatement au fait. Le samedi :10 mai. on nous montrait un jeune
malade
. Constant G...., âge de vingt-six ans, . couché a
on avait redouté un état grave et Ton s'était décidé â transporter le
malade
dans un service hospitalier. Lors du premier exam
; ce dont on s'apercevait aisément en cherchant à ouvrir la bouche du
malade
. La sensiblité paraissait abolie : il n'y avait a
és dans le coma à la suite d'une hémorrhagie cérébrale. L'aspect du
malade
était celui d'un homme dormant d'un sommeil calme
issait là d'une des nombreuses variées du sommeil pathologique. Et le
malade
avait été étiqueté « dormeur . dans le service.
s, tout d abord, frappé de ce tait (déjà mentionné plus haut), que le
malade
insensible, en apparence, aux légères excitations
e tarda pas à montrer le bien fondé de ce diagnostic. Le 11 mai, le
malade
était encore dans l''état où avions trouvé la vei
haut. Enfin, le 14, on se décidait à alimenter artificiellement le
malade
, qui. jusque-là, avait été nourri de quelques gou
ois, Mais le soir, au moment où on allait recommencer l'opération, le
malade
desserra les mâchoircâ, jusqu'alors contractées,
dre à la première occasion ses méditations. » J'ai laisse parler le
malade
, car les lambeaux de phrases que je viens de rapp
e manifestent plus encore dans les écrits que dans le langage oral du
malade
. G... à notre sollicitation, a rédigé un long fac
io septembre, en arrivant à son service, Legrand du Saulle trouva le
malade
dans l'attitude d'un homme profondément endormi.
'était pas en face d'un cas de véritable sommeil. « Certains actes du
malade
, remarquait très justement Foville. notamment le
rand du Saulle, à ceux de Morel et au nôtre. Il s'agissait d'un jeune
malade
entré h Charenton, en 1868, dans un état de mélan
volontairement aucune nourriture. Lorsqu'il sortit de sa torpeur, le
malade
avoua que, pendant toute la période du sommeil ap
ble, comme on l'a vu, peut persister plusieurs jours comme chez notre
malade
, plusieurs semaines comme dans le cas de Foville,
ou mystiques. H est la conséquence des conceptions délirantes de ces
malades
qui cherchent à s'isoler du monde extérieur et, c
ême particularité s'observe quelquefois dans les délires fébriles. Un
malade
de M. Galicier, atteint d'accès de fièvre pendant
des suggestions d'actes. Lombroso, par exemple, raconte qu'une de ses
malades
, hystérique d'une moralité douteuse' obéissait tr
peu de capacité de ce réservoir et sa déviation dn coté gauche. La
malade
ne s'est jamais aperçue du développement de cette
de fer, les injections d'eau chaude deviennent impuissants. Le 30.
Malade
très anémiée, manque totalement d'appétit et vomi
itement. Et de fait, la métrorrhagie s'était arrêtée au réveil, et la
malade
mangea avec plaisir. Je me retirai enchanté du ré
ements cl des douleurs gastralgiques qui persistèrent au point que la
malade
ne perdant plus paraissait néanmoins exsangue et
ts. J'usai alors d'un subterfuge qui réussit parfaitement. Comme nu
malade
perdait au réveil le souvenir de ce qui s'étai fa
es douleurs gastralgiques cessèrent. Après une dizaine de séances, la
malade
put se lever, mais la convalescence dura un mois
tion à l'état de veille pour éloigner les symptômes qui alarmaient la
malade
, tels que névralgies diverses, digestions doulour
oir celles-ci reprendre leur cours normal dès que j'avais persuadé la
malade
qu'elle digérait parfaitement. Actuellement, se
s'y est |ointe ont pris fin. Ils guérissent assez rapidement quand le
malade
croit avoir trompé le médecin et obtenu du fait d
que comporte la sanction pénale. Au moment où elle a agi, c'était une
malade
régie par des impulsions morbides et non une pers
ainsi le bon médecin : « Le bon médecin est celui qui, en face d'un
malade
, subit une sorte de réflexe, qui le conduit â une
ité par influence, une force neurique rayonnante, qui fait bientôt du
malade
le pouet, la chose au médecin. Dans ces condition
ois mois, M. le docteur Ritti terminait sa visite, lorsque le dernier
malade
, le prenant par le bras, l'interpella vivement po
mander sa sortie. Avant qu'il eût pu prononcer un mot, il recevait du
malade
un violent coup de poing â la figure. La main éta
uusi mal que le ferait un médecin qui a hésiterait pas à révéler à un
malade
impressionnable la gravité de un état Société d
rmine par les conclusions suivantes : « Gabrielle Bompard n'est pas
malade
, c'est un être incomplet dont la caractéristique
e, et voit dans tout sujet facilement et profondément hypnotisable un
malade
atteint de grande hystérie, un dégénéré, un détra
, nuis ce n'est pas une raison pour qu'elle soit considérée comme une
malade
. Parcelle conclusion, en desaccord évident avec
ui .1 été étudié par mon collègue, M. le professeur Azam (2), sur une
malade
de Bordeaux, àgèe aujourd'hui de quarante-six ans
olue qu'elle l'était en 185S. Cette amnésie périodique a causé à la
malade
des désagréments de toutes sortes. Devenue encein
à double jeu et à mécanisme alternant. Dans la condition première, la
malade
est autre que dans la condition seconde, sans êtr
s résultats qu'il a obtenus. Il ressort cependant de son récit que la
malade
pouvait être hypnotisée avec la même facilité pen
es faites par M- Verriest conduisent à des conclusions identiques. Sa
malade
pouvait être hypnotisée par le passage des mains
és par M. Azam chez Félida X... et par d'autres auteurs chez quelques
malades
dont l'histoire est analogue à celle de Félida, p
mnambulique. Des deux états qui se succèdent alternativement chez ces
malades
, l'un, la condition première, est l'état de veill
le jeu des deux mémoires alternantes n'était pas le même que chez la
malade
de M. Azam. Voici les détails de cette observat
tences était beaucoup plus profonde que chez Félida X... De plus, !.i
malade
de Mac Nish n'avait pas, comme la malade de M. Az
hez Félida X... De plus, !.i malade de Mac Nish n'avait pas, comme la
malade
de M. Azam. une mémoire commune aut deux états et
t presque toujours à un des épisodes saillants de la vie passée de la
malade
. C'était, selon l'expression très juste de Briqet
toriographes de l'hystérie, c'est que, tait que durait son délire, la
malade
avait absolument perdu le souvenir de tout ce qui
s suivies avec M. X... Mais quand je voulus reprendre vis-à-vis de la
malade
ma personnalité réelle, je me heurtai à une résis
effacé de la mémoire. Plus tard, les attaques convulsives de notre
malade
furent remplacées par des attaques de délire, dur
ent de modifications organiques correspondantes. Î* Ainsi, quani la
malade
est reportée par son délire à l'époque où elle av
re ecmné-sique par trois procédés différents : 1° En affirmant à la
malade
en état de sommeil hypnotique, qu'après son révei
t Burot, Mabille, etc., eurent successivement l'occasion d'étudier un
malade
, qui présenta à diverses reprises, dans le cours
s médico-psychologiques, janvier 1882. Quelques jours plus tard, le
malade
s'évada en volant 60 francs a un infirmier; on le
quitta l'asile de Boaneval. Il passa quelque temps a Chartres, tomba
malade
a Micon. entra a 1 asile de Saint.:-Gerorges et f
aque, la contracture disparut. Le lendemain ma:in on s'aperçut que le
malade
avait oublié tout ce qu'il s'était passé durant l
tion. L'électrisation statique fait disparaître toute paralysie. Le
malade
se figure alors être a Saint-Urbain, à l' âge de
ans, jouissant de toutes ses facultés et n'ayant jamais été gravement
malade
, car ses souvenirs s'arrêtent au moment précis où
fait disparaître l'hémianesthésie et les zones hystérogenes. Chez le
malade
de MM. Bourru et Burot, la reproduction artificie
use est psychique et réside dans la préoccupation ou l'imagination du
malade
. De sorte que,' s'il n'apporte pas guérison, il p
insuccès pour U suite. D'une façon générale, un peut avaucer que tout
malade
manqué est par lâ-méme rendu refraclaire ou, i to
s les hôpitaux n'ayant pas seulement des devoirs à remplir envers les
malades
, mais encore envers les élèves, devraient se cons
isposition Ainsi, la médecine pratique, qui ne s'apprend qu'au lit dn
malade
, se trouverait largement enseignée sans charge» b
constate l'exis-tense de l'hyperexcitabilité neuro-musculaire, et le
malade
n'est pas suggestible. Enfin, par la fixation du
er, par exemple, la catalepsie les yeux fermés, rendre suggestible le
malade
dans la période de léthargie, produire l'hyperexc
CKEY (de Londres). Les observations suivantes, relatives à quelques
malades
atteints d'affections chroniques, qui ont été sou
ue, c'est seulement en substituant un nervosisme à un autre et que le
malade
retombe bientôt dans un état pire que le précéden
ut éviter et qui résultent aussi de tout autre traitement médical. La
malade
dont j'ai rapporté le cas dans l'observation 4. s
il veut bien employer cette expression. Est-ce que 70 sur 105 de ses
malades
ne sont pas des nerveux au premier chef? Que sera
ggestion agit. M. Bernheim se fait fort de suggestionner les 9/10 des
malades
de son service de clinique (2) : tuberculeux, bri
anvier 1891, n° 3, p. 26). L'hypnotisation a été tentée chez tous les
malades
(nommes hystériques). Pour l'obtenir, noua avons
e déception de voir l'inefficacité de nos tentatives réitérés chez 21
malades
sur 22! Si nous n'avions auparavant hypnotisé pas
ant n'avancer que des faits précis, nous avons maintes fois livré nos
malades
à d'auu-es mains plus habiles que les nôtres. Ell
t — avait volé par suggestion une couverture de trois francs; mais la
malade
, hystérique comme toujours, et do plus morphinoma
trouvé le remède à toutes les maladies. Il racontait qu'appelé par un
malade
à Trévoux el s'étant arrêté en roule par suite d'
ux el s'étant arrêté en roule par suite d'une chute dans la Saône, le
malade
ne s'en était pas moins trouvé guéri. El il ajout
es de la Salpétrière. et que je ne saurais en conscience donner à mes
malades
une affection qu'elles n'ont pas. L'occasion se
ait assisté aux analyses de son collègue, M. Cathelineau. L'une des
malades
, la nommée R..., âgée de vingt et un an, est atte
oes. L'agitation est remplacée par nn sommeil calme pendant lequel la
malade
prend les aliments ordinaires et fait ses besoins
prend les aliments ordinaires et fait ses besoins. Les urines de la
malade
ont été analysées à trois époques différentes d'u
ille, nous n'avons pu nous procurer les urines trois jours durant, la
malade
étant souvent très surexcitée et ne voulant pas d
0 grammes; potage, 30 centilitres; pain, 200 grammes. L'urine de la
malade
, aussi bien pendant le sommeil qu'à l'état de vei
de présenter une diminution sur la moyenne de l'état de veille de la
malade
, ils accusent, au contraire, une augmentation de
est donc, en résumé, un point intéressant dans l'observation de cette
malade
, à savoir que la nutrition s'est mieux opérée pen
012 13 08 40 45 0 94 35 ¦ 100 pour les (mis ¦Irnikrwjnuri Une antre
malade
, Gén.... atteinte d'hystérie, avec manifestations
er le sommeil quinze jours 'état léthargique). Pendant ce temps, la
malade
a mangé comme dans le cas précédent les aliments
oportion des alcalins oux terreux : 32 à 100. normal. Une troisième
malade
. Gn____atteinte de grand mal hystéro-comitial,
rer le sommeil trois jours (état léthargique). Les accès passés, la
malade
reprend possession de son intelligence et elle a
calme le plus profond succède à l'agitation (pendant son sommeil, la
malade
obéit à ma suggestion de se lever pour aller fair
pour aller faire ses besoins et faire sa toilette}. Au moment où la
malade
a été hypnotisée, elle était atteinte d'embarras
re un état pathologique, c'eût été assurément bien autrement chez des
malades
qui dorment de huit à vingt jours que chez des su
nous pouvons nous servir sans risquer de nuire à la nutrition de nos
malades
. SUGGESTIONS CRIMINELLES ET RESPONSABILITÉ PÉNA
t après l'accomplissement de ces actes malheureux, la crise cesse, le
malade
se réveille, reprend les habitudes de sa vie norm
lui a donné l'ordre d'assassiner un des assistants. A son réveil, la
malade
tourne autour de sa victime, et la frappe tout-à-
eraient, le cas échéant, le succès de son crime. Quelques-unes de nos
malades
n'ignorent pas cette puissance de la suggestion;
il leur répondait en effet textuellement: « J'ai à la Salpètrière des
malades
particulièrement sensibles qui m'ont fourni des e
II h. la dilalation est complète, la tète s'engage dans le canal, la
malade
pousse faiblement. Je suggère de dormir mieux et
ent. Je suggère de dormir mieux et de pousser plus énergiquement ; la
malade
pousse de toutes ses forces, ne veut plus de comp
ranquillise, ne crie plus. A 9 h. 1/2, la dilalation est complète, la
malade
ne souffre pas, fixe la montre et respire sa comp
la dilation est comme 5 fr., les douleurs augmentent d'intensité, la
malade
souffre beaucoup. Je l'endors de nouveau, elle se
cela lui Tait mal. Alors je lui donne une compresse trempée d'eau; la
malade
dit que cela la soulage, que cela fait passer les
5 h. 1 /2 la dilatation est complète, la tête entre dans le canal, la
malade
commence à pousser énergiquemeut pendant les cont
les contractions, mais reste calme. A 6h. 1/2 la poche se rompt et la
malade
ouvre les yeux, maïs continue â pousser sans gémi
. 1/4, la tête se montre et eu eix contractions ae dégage sans que la
malade
pousse un cri. L'enfant pèse 9 livres. La déliv
endre son métier, il a dit, comme un illumine: « Jamais ! Je vois les
malades
! je dois « les guérir. C'est Dieu qui le veut, et
cet hypnositeur ignorant s'est imaginé pouvoir lui faire traiter les
malades
et lui a ainsi, sciemment ou insciemment, suggéré
au bout de la semaine, parce qu'elle aurait pu tout « aussi bien ôlro
malade
plus longtemps. « Le cas en question ne peul êt
decin habituel avait déclaré qu'il craignait que l'accouchement de la
malade
ne lui fût fatal. En effet, à cause de la jeuness
de la malade ne lui fût fatal. En effet, à cause de la jeunesse de la
malade
el surtout des arrêts de développement qu'elle pr
la moindre sensation. Le 17 février 1891, je fus appelé près de la
malade
à sept heures trente du malin, et je la trouvai e
ie par des manœuvres. Le placenta suivit au bout de dix minutes. La
malade
, ayant recules soins antiseptiques que nécessitai
t probable que le travail aurait duré beaucoup plus longtemps, car la
malade
se serait épuisée à pousser des cris, comme cela
it donné du chloroforme, on aurait aussi supprimé la douleur, mais la
malade
n'aurait pas été capable d'exécuter toutes les su
u ainsi déchirer le périnée. Tandis que, dans l'état d'hypnotisme, la
malade
resta parfaitement tranquille et l'orifice extern
l'orifice externe fut garanti de tout soupçon de déchirure. Que la
malade
soit restée, dans uno certaine mesure, consciente
au moins pendant six séances préliminaires, de façon À accoutumer sa
malade
à l'hypuotisation, et aussi de se rendre un compt
ien portants et forts, plus bas chez les enfants, les vieillards, les
malades
. Au prorata de ces différences, varie la hauteur
, lorsqu'on élève les doigs le bout en l'air; chez les enfants et les
malades
, on ne l'a souvent trouvé que de 1 à 2 lignes; ch
e était certainement la bonne. Les recherches ont porté sur une seule
malade
du service de M. A. Voisin, hystérique et aliénée
normal, jamais tes urines ne purent être recueillies en totalité, la
malade
refusant toujours, par suite de son intraitable d
riques terreux et alcalins étant de 35 à 100, ce qui est normal. La
malade
n'a pas été pesée; on ne pourrait donc, si on le
de 25-10 à 100; le chiffre 35 étant celui présenté d'ailleurs par la
malade
à l'eut dit normal par les auteurs. Il convient
epuis cet article, MM. A. Voisin et Haranl onl examiné deux nouvelles
malades
, ce qui porte à trois le nombre de leurs sujets.
ce qui porte à trois le nombre de leurs sujets. Or, chez la première
malade
, il y à pendant le sommeil inversion de la formul
isin el Haranl, qui expérimentent dans un service fermé à tous autres
malades
que des aliénés, nous permetteut encore de leur s
s il y avait aneslhésie générale. Il y avait environ trois ans que la
malade
se trouvait dans celte pénible situation, quand o
rès deux séances, avaient renoncé à ce traitement en déclarant que la
malade
tombait dans la léthargie profonde, dont il n'y a
'aujourd'hui, c'est-à-dire quatre mois après la guérison complète, la
malade
a pu reprendre ses occupations, et qu'elle peut ê
ons. Guérison complète non démentie en dix séances. Au sujet de cette
malade
je dois faire une remarque. Aux deux premières
n'avais obtenu aucun degré de sommeil. C'est alors que je donnai à la
malade
une dose de 50 centigr. de chloral. En dix minute
a femme souffrait beaucoup, douleurs toutes les 5 m. Je proposai à la
malade
de l'endormir, disant qu'elle ne souffrirait poin
s contractions viennent toutes les 5 m., le ventre se durcit, mais la
malade
reste tranquille, fronce à peine les sourcils. A
iorer et même guérir les désordres divers qui tourmentent le plus les
malades
. Ace point de vue, son étude nous intéresse par
ux procédés psychothérapiques qui nous ont si souvent réussi chez les
malades
de cette catégorie. En somme, pour son premier
es), les applications de l'hypnotisme faites sur un certain nombre de
malades
atteintes d'aliénation mentale. Cours a l'Unive
t le monde peut arriver, dans un service d'hôpital, à influencer neuf
malades
sur dix. n faut plusieurs semaines d'expériences
assent à côté de l'hypnose, sans s'en douter. Chez presque tous les
malades
de l'hôpital, un peu déprimés, sur lequel on a de
uant sa maladie aux élèves, leur montrant, de façon à être compris du
malade
, combien la souffrance, l'insomnie agissent sur l
tituent ce que j'appelle la suggestion préparatoire. Quand je vois le
malade
impressionné, je m'adresse à lui : c Maintenant j
océdant ainsi, j'arrive, à ma clinique, à hypnotiser presque tous les
malades
, indifféremment, de mon service; certainement 9 s
est facile, d'ailleurs, dans la pratique civile, de créer autour des
malades
une atmosphère suggestive et de faire intervenir
fauteuils et chaises longues. De 9 heures à i heure, chaque jour, les
malades
affluent, sont examinés avec soin, et, s'ils sont
fait pénétrer dans ces chambres. On commence par hypnotiser quelques
malades
qui l'ont déjà été. Les suggestions leur sont fai
s en masse, c'est-à-dire de chaque suggestion qui ne convient qu'à un
malade
, mais qui. par exemple à Nanc3r, est entendue aus
de, mais qui. par exemple à Nanc3r, est entendue aussi par les autres
malades
. Quand Wetterstrand veut faire une suggestion pou
. Quand Wetterstrand veut faire une suggestion pour deux ou plusieurs
malades
, il élève la voix en conséquence. Le nouveau venu
que suggestive hypnotique peut donc être essayée sur presque tous les
malades
. On a constaté que la plupart des observations
t les premières tentatives de suggestion. 10 janvier. — Le poids du
malade
, pris hier, est de 52 kilogr. Hier, il a mangé de
n. Le dynamomètre donna 30 A droite, 23 à gauche. Dans la journée, le
malade
va patiner et se trouve très bien. 22 janvier.
ce une ligne droite qui ne présento plus le moindre tremblement. Le
malade
quitte l'hôpital. Nous l'engageons à se présenter
— Depuis la dernière séance, les maux de tête ne «ont pas revenus. Le
malade
mange bien, dort bien; ne songe plus aux vomissem
eille dans le sensorium l'idée du vomissement, et la suggestibilié du
malade
transforme l'idée en acte. Pendant le sommeil n
e vue de l'étude de ce chapitre de l'histoire des dégénérés. Chex ces
malades
dont les centres cérébraux et spinaux sont déséqu
re ce sont des phénomènes d'arrêt qui se produisent : étant debout la
malade
ne peut plus s'asseoir ; assise elle ne peut plus
tudions en ce moment. Cette classification comprend quatre groupes de
malades
suivant que l'intervention de telle oa telle régi
va le voir, dans le premier de ces groupes que doit être rangée notre
malade
. Parmi les centres localisés dans la moelle et
'étrangers.... que ces sensations irrésistibles viennent chercher les
malades
, accompagnées ou suivies d'impressions voluptueus
s crises erotiques... peuvent durer plusieurs heures..., épuisent les
malades
et sont habituellement accompagnées de troubles n
ns observé un cas analogue chez une dame de cinquante-cinq ans. Cette
malade
, dont les ascendants et les descendants présenten
envie irrésistible d'eau-de-vie pendant qu'elle était enceinte de la
malade
: elle se cachait poux aller boire à même la bon-
malade : elle se cachait poux aller boire à même la bon-teille. La
malade
a eu huit enfants dont cinq sont morts en bas âge
symétrique ; le lobule de l'oreille est adhérent ; légère blésité. La
malade
est en proie à une vive émotion et pousse des sou
épisode que nous avons vu se produire chez la mère et la fille de la
malade
. M™ G... se sent poussée à boire de l'eau-de-vie
s crises étaient très éloignées les unes des autres. Voilà comment la
malade
les décrit; elle était occupée à faire son ménage
el elle ne résistait pas. Cette crise n'était en rien pénible pour la
malade
et la laissait gaie; elle se mettait ensuite à ch
ant trois heures environ, s accompagnant de troubles qui rendent à la
malade
l'existence intolérable. Le plus souvent, les c
ées par la sensation d'agacement produite par les hémorrhoïdes que la
malade
porte depuis douze ans; cette sensation anale se
rise est suivie d'une prostration et d'un anéantissement extrêmes. La
malade
reste parfois au lit, n'ayant pas l'énergie suffi
appelle des crimes de laboratoire. Un hypnotiseur peut persuader à un
malade
, depuis longtemps en traitement, qu'un morceau de
s un infirmier pour le tuer, mais il n'en arrivera à rien de plus. Le
malade
, au moment d'accomplir l'acte, tombera en catalep
bait aussitôt en léthargie. M. Pitres a pu noter, mais chez une seule
malade
, un mode de résistance particulier. Cette somnamb
ue de nerfs. — « Prenez garde, lorsqu'un autre que moi s'occupe de ce
malade
, on provoque chez lui une crise d'hystérie, etc.,
Chabcot (1). M. le professeur Charcot a examiné à sa clinique deux
malades
extrêmement intéressantes au point de vue de la q
ains moyens artificiels, ainsi qu'on le verra un peu plus tard. Cette
malade
dans l'état où elle est (état B) marche très bien
moindre opération arithmétique. Elle est liée d'amitié avec une jeune
malade
du service, avec laquelle elle sort souvent et a
envers de laquelle on a noté un point de repère, on suggestionne à la
malade
l'existence d'un portrait; elle le voit bientôt a
ous ces caractères étant bien établis, que se passera-t-il chez celte
malade
si on peut la faire passer à l'état A, c'est-à-di
ent. Le tableau est alors changé du tout au tout. Dans l'état A, la
malade
, qui tout à l'heure marchait parfaitement, marche
omnambulique. Au point de vue psychique, la mémoire est revenue, la
malade
se rappelle tout son passé, les maisons d'éducati
état A. Telle est la double condition dans laquelle se trouve celte
malade
: quant à son histoire antérieure, elle peut se r
udier, parce qu'on n'avait pas trouvé de procédé pour laire passer la
malade
de l'état B à l'état A; ce passage ne se faisait
mais beaucoup moins fortes et moins fréquentes qu'autrefois. Cette
malade
dans l'état B, son état maintenant habituel, ne s
appris à lire, écrire et calculer dans son état B et c'est une jeune
malade
qui lui a servi d'institutrice; la môme personne
té, à faire du crochet. Dans cet état qui, comme chez la précédente
malade
, a tous les caractères du grand hypnotisme, la ca
de son achromatopsie, elle n'en reconnaît pas la couleur. Ainsi, ceUe
malade
ne peut voir le vert que sous forme d'une couleur
suggestion. Tels sont les principaux caractères présentés par celte
malade
dans l'état B. On arrive maintenant à la faire pa
t pas celui qui y est actuellement et qu'elle voit tous les jours. La
malade
qui lui sert d'institutrice lui est bien connue,
lorsqu'elle s'est endormie en 1885, il n'y avait qu'un mois que cette
malade
était entrée dans le service. Mais, de plus, en m
l est à noter aussi que, ainsi que cela se passait chez la précédente
malade
, celle-ci résiste lorsqu'on veut la faire passer
n'en est sortie spontanément que très rarement. L'histoire de cette
malade
est à peu près calquée sur celle de la première e
urs veulent bien se borner à appliquer l'hypnotisme au traitement des
malade
» fans se permettre d'en tirer des déductions phil
et à celle de mon collègue et ami, M. Démons,qui a donné ses soins au
malade
: « Philippe S..., Agé de vingt ans, bit, le lu
eul désir d'être utile, a réussi à soulager, à guérir grand nombre de
malades
et a doté l'art de la médecine d'une méthode thér
'autre mobile que les progrès de la science médicale et l'intérêt des
malades
. A. cèle de M. Bernheim, nous devons réserver a
tout dans le courant de l'année où elle fut consultée par beaucoup de
malades
comme lucide. Elle refusa constamment de se laiss
res de clairvoyance. Étant endormie, elle donnait avec volubilité aux
malades
qui venaient la consulter, les moyens et remèdes
-s/-B.), alors qu'Us ne pouvaient plus rien faire pour soulager leurs
malades
. Je n'ai pas besoin d'ajouter que le mari et la
vait pas encore été remarquée par son entourage (bien que cinq ou six
malades
fussent assis dans la salle) et était tombée en é
ne sais pas. Demande ; Qu'est-ce que j'ai? Réponse : Tu n'es pas
malade
, tu es bien portant, intérieurement et extérieure
eures et trouvai la femme Fay en train de pleurer, parce qu'une autre
malade
lui avait fait des reproches de son somnambulisme
ntre inquiète, et l'injuste accusation d'aventurière parait la rendre
malade
et lui aigrir le caractère. Elle jure devant Dieu
s avions alors (les médecins de l'établissement) un certain nombre de
malades
que nous connaissions exactement, mais que nous v
prévenir personne. Un peu avant neuf heures, nous fîmes pénétrer les
malades
en question dans la chambre à coté. A neuf heur
n et demande un oreiller qu'on lui donne. Je lui déclare que j'ai des
malades
à lui montrer. Elle demande qu'on la laisse un in
sse un instant prier, ce qu'elle fait rapidement et à haute voix. Les
malades
lui furent amenés l'un après l'autre. A la plupar
Poumons un peu engorgés, poumon gauche fatigué, mais pas précisément
malade
; foie, rate, reins, bons; en général, lassitude;
et qu'en état de sommeil soranambnlique elle voit à travers des corps
malades
. C. — CONCLUSION S. De l'examen attentif de c
ns empêché avec soin tout signe et toute manifestation de la part des
malades
, ce qui naturellement ne se produit pas toujours,
ce qui naturellement ne se produit pas toujours, car généralement les
malades
veulent être guéris et non être pris pour des suj
beaucoup de cas, les prescriptions de la femme Fay ont pu guérir des
malades
, même par suggestion, comme du reste il est arriv
nt plus qu'elle n'a pu être que fortifiée dans cette croyance par des
malades
guéris par suggestion. Ses facultés intellectuell
ures, quelquefois moins. Depuis trois mois, la gêne est continue ; la
malade
prend depuis cette ét>oque, dans les vingt~tju
lle il faut la maintenir; elle perd connaissance. Depuis cinq mois la
malade
ne dort presque pas du tout la nuit. Comme anté
, la possibilité d'avaler, le sommeil de la nuit, etc. 5 mars. — La
malade
a pu prendre dans la journée deux tasses de bouil
la nuit. Continuation de la suggestion tous les jours. 6 mars. — La
malade
a pris deux œufs, du bouillon, du café au lait. E
e presque plus de gêne après l'ingestion des aliments. 9 mars. — La
malade
a mangé un grand morceau de pain, de la viande, d
elle n'accuse plu* aucune sensation douloureuse. Depuis cinq mois, la
malade
ne dormait pas la nuit; actuellement elle dort tr
e et des légumes. 12 mars. — Elle mange absolument comme les autres
malades
et n'a plus aucune gêne. 13 mars. — Elle va tou
arfois en étouffements et en crises convulsivo^. Depuis trois mois la
malade
n'a pris qu'une tasse de bouillon par jour et tro
u près disparu au repos, mais elle se réveillait par la marche, et la
malade
continuait & se tenir inclinée en avant. Je l
ors. État actuel. — Constitution affaiblie. Tempérament nerveux. La
malade
e>t très impressionnable, vive; assez intellig
inues, gênent la respiration ot s'exagèrent par le simple toucher. La
malade
marche courbée en deux et ne peut pas se redresse
Lo 29, seconde séance. La douleur disparaît et ne reparaît pas. La
malade
a encore vomi hier et avant-hier. 30. — Depuis
région épigastrique et ombilicale sans déterminer de douleur. Mais la
malade
marche encore courbée en deux, et si on veut la r
ent et qu'elle marchera droit. 31 mars. — Dans la journée d'hier la
malade
a pu se tenir droit et marcher saos aucune douleu
trajet du sciatique; pas de fourmillements ni d'engourdissements. Le
malade
peut soutenir la cuisse en l'air; la flexion de l
t de la jambe sont possibles, mais les mouvements sont douloureux. Le
malade
marche très péniblement, le eorpt fortement inc
rticulière qu'il ne peut raodilier eu déterminée par la douleur. Le
malade
a. en outre, une hernie inguinale gauche et un hy
straite nerveuse, des douleurs diffuses, en dehors du domaine da nerf
malade
? J'ai appelé l'attention sur la facilité avec l
oureux dits classiques de la sciatiqne. En ayant soin d'examiner le
malade
sans idée préconçue et sans porter son attention
rvation de MM. Charcot et Bouchard, il survenait spontanément chez la
malade
des sensations voluptueuses qu'elle comparait à c
une ou deux semaines sans revenir >. Ajoutons qu'à cette époque la
malade
avait régulièrement des relations sexuelles avec
abès ? Rien ne peut nous le faire soupçonner : il n'existe chez notre
malade
, qui souffre de ses crises génitales depuis sept
vres complètes, U a, p. 60. avons affaire chez elle, comme chez les
malades
de Guéneau de Mussy et de M. Magnan, à des troubl
surtout dans le sexe féminin (succubes et incubes du moyen 8ge). Ces
malades
se plaignent (1) des outrages dont elles sont l'o
-spinale du délire des persécutions, sur les troubles génitaux de ces
malades
. On observe d'après lui des pollutions répétées,
provoquants, les propos obscènes, les regards hardis de ces dernières
malades
révèlent la violence de désirs que rien ne peut s
la tète ; la nymphomane est victime d'un désordre physique ». Notre
malade
est-elle une érotomane? certes non; chez elle rie
souffre au point de vouloir mourir. Les troubles génésiques de notre
malade
se produisent « spontanément sans manœuvres extér
n dehors de toute influence cérébrale. M"* G... rentre donc, avec les
malades
de Guéneau de Mussy et celles de M. Magnan, dans
ologique de ces troubles, et de ne pas confondre sous un même nom des
malades
que la Clinique nous montre foncièrement dissembl
un sujet d'aller, après son réveil, frapper d'un coup de couteau une
malade
dormant dans son lit. Les magistrats, cachés derr
ctime désignée était simplement un mannequin donnant l'illusion d'une
malade
couchée. Le sujet avait reçu La suggestion de ne
par la greffe de la glande thyroïde dans la cavité péritonéale'. La
malade
qui , avait été soumise à ce traitement, Wathi.
(Comptes rendus de la Société de Biologie, 8 mars 1890, p. 135.) La
malade
en question est celle qui fait l'objet de notre
iqué des injections sous-cutanées de liquide thy- roïdien sur trois
malades
atteints d'idiotie myxoedéma- teuse due à l'abs
Ce traitement n'a déterminé aucune amélioration seusible chez ces
malades
. C'est pourquoi nous nous sommes décidé à recou
@ puis nous avons donné un lobe, ou la moitié de la glande. Trois
malades
ont été soumis à ce traitement à partir du 31 m
e sue thyroïdien. (Session de Pau, 1892,1r8 partie, p. 292.) ' La
malade
qui a reçu le moins d'injections était une malade
, p. 292.) ' La malade qui a reçu le moins d'injections était une
malade
externe. Gonich ? habitant Ivry, que sa mère am
nde. f4 . THÉRAPEUTIQUE. prendre régulièrement la température des
malades
, matin et soir, leur poids tous les huit jours,
orte tuberculeuse. Renseignements incomplets sur les antécédents du
malade
. z Marche ci dix-huit mois. Propre de bonne heu
ment, bouffissure et épaissis sèment à partir de trois ans. Etat du
malade
au 1er février 1890. Lésions scrofuleuses et ra
ré à Bicêtre dans notre service, le 23 février 1890. Il s'agit d'un
malade
dont nous avons publié l'observation détail- lé
r la réalité de l'idiotie myxoedémateuse. La température rectale du
malade
prise avec soin à diverses , ' Nous prenons la
se avec soin à diverses , ' Nous prenons la température rectale des
malades
, la plus facile et la plus sûre. La température
en en place, conditions difficiles a réaliser complètement chez les
malades
ordinaires .et, à plus forte raison, chez les e
Planche I. - Le poids, relevé tous les six mois depuis l'entrée du
malade
, a offert là progression suivante : TROIS CAS D
14 juin. - Tremblement des jambes qui oblige de main- tenir le
malade
au lit, pour éviter le retour des faiblesses
n de Tood et caféine. 15 juin. Agitation pen- dant la nuit : le
malade
s'est levé sur son lit et voulait battre la v
passé.-Urine : 500 grammes. L'appétit est toujours médiocre et le
malade
se nourrit surtout de lait. 4 juin. - Le trem
ude était lente et pesante, semble devenir plus rapide. 21 juin. Le
malade
assiste au concert des frères Lionnet et Fiy. Y
. 4. TROIS CAS D'IDIOTIE MYXOEDEMATEUSE. li 9 juillet. La peau du
malade
reste toujours moite. savant le traitement, che
reste toujours moite. savant le traitement, chez lui comme chez les
malades
de cette catégorie, la peau était sèche. Les cr
llet. Depuis hier soir, coliques, diarrhée, courbature générale. Le
malade
est atl'aissé, n'a pas d'appétit. Urine : 500 gra
lants. Les mouvements sont plus vifs, la parole est moins lente, le
malade
est moins engourdi- Pouls : 90. Urine : 500 gra
unication, nous avons repris le trailement à la date du 13 août, le
malade
ayant gagné 500 grammes et la tem- pérature des
tenu à ce chiffre (28 septembre). Voix. Nous avons fait examiner le
malade
au point de vue de la voix par M. Sutter, profe
lée, dans notre service, le 7 juin 1890. L'ol>sercation de celte
malade
figure dans la communication que nous avons fai
p moins secs au toucher, le cuir chevelu est tout à fait sain et la
malade
n'a pas eu cette année les poussées eczémateuses
ignements fournis par la mère de l'enfant (le 6 septembre 1894). La
malade
est une enfant naturelle. Père, valet de chambre,
général X... à Nancy quand il a fait connaissance de la mère de la
malade
, domestique dans une maison que fré- quentait s
aint-Avold près Metz où il y a des goitreux. Egalité d'âge. Notre
malade
. - Bien portants tous deux à la conception. Gros-
, on a signalé une bronchite en 1892. Etat acluel (août 1894). La
malade
présente tous les carac- tères de l'idotie avec
on de la S 1 C'est pour montrer la différence de forme du nez de la
malade
de celle du nez de ses père et mère que nous av
a disproportion cependant est moins accusée chez elle querellez les
malades
précédents. Aux membres supérieurs, nous n'avon
ines la photo- 26 THÉRAPEUTIQUE. graphie, en groupe, de ces trois
malades
, nus. Ces photographies, que nous faisons passe
n les changements survenus dans la température et dans le poids des
malades
. La température s'élève et dépasse la normale s
nt les suspensions du traitement. Le poids di- Fig. 13. Les trois
malades
au milieu de juin 1895. TROIS CAS D'IDIOTIE iYY
Q) sion momentanée du médicament, ont été très accusés chez le
malade
de trente ans (OBS. 1), moins prononcée chez ce
i-lobe à un lobe de glande thyroïde du mouton. Fia. 11. Les trois
malades
fin septembre 1895. t) 8 MÉDECINE LÉGALE. L'a
Ces idées sont confirmées par les phénomènes obervés chez nos trois
malades
, surtout .les deux dernières, qui ont éprouvé u
s dans les hôpitaux, mais non plus comme infirmier, il est devenu
malade
, est ataxique, ou soi-disant ataxique. Le 1 -1 &g
: Il nous explique que lors de nos deux premières visites il était
malade
et n'a pu en conséquence nous donner les rensei
ns spinales qui évoluent sur le mode chronique. Et même lorsque les
malades
ont présenté depuis peu de temps des signes cli
es conditions aussi favorables à ce genre d'étude. Presque tous les
malades
de cette espèce ont des dégénérescences spinale
même dans les myélites aiguës où la mort fréquente et rapide des
malades
a permis de surprendre le processus pathologique
A la suite d'une chute de tricycle, les auteurs durent opérer le
malade
du trépan ; une poche sanguine sous-dure-mérienne
; une poche sanguine sous-dure-mérienne fut ouverte et drainée : le
malade
'guérit et ne conserva qu'un léger embarras de
ation du rein, hyper- pyrexie et respiration type Cheyne-Stokes, le
malade
est perdu. Si aucun des trois symptômes ne peut
e est perdu. Si aucun des trois symptômes ne peut être constaté, le
malade
peut se rétablir. Les états toxiques ou infecti
'cc161., XIII, 18rJ4.) ' Méthode chimique de Pfeiffer. Examen de 24
malades
dont 17 atteints d'hystérie, neurasthénie et ét
urique. Or,dans ces dix dernières années, nous avons reçu, sur 700
malades
, 5 arthritiques atteints de diverses psycho et
signe dans l'Inde sous le nom de lalah une maladie dans laquelle le
malade
parle ou exécute des mouvements malgré lui. Ces
s sont quelquefois causés par la peur. L'intellect est indemne; les
malades
ont parfaitement la conscience de leur mal. L'a
nt la conscience de leur mal. L'auteur n'a jamais trouvé chez ces
malades
des traces d'hystérie ou d'épilepsie. Cette malad
. L'importance du cas réside dans l'examen anatomique minutieux. Le
malade
âgé de soixante-quatre ans, accusait depuis lon
arole, les fonctions purement motrices du langage sont intactes. Le
malade
présente une manière de parler caractéristique,
OGIE NERVEUSE. 53 relevés qu'au début après l'attaque; plus tard le
malade
peut écrire spontanément et sur dictée. Avec ce
caractéristique. 11 insiste sur les particularités de langage du
malade
qui ne mettait pas beaucoup de précision dans son
bable qu'il en connût le sens, 1'ecw'l'iny utterance de Jackson. Ce
malade
présentait aussi le trouble que Freund a décrit
que et qui consiste dans l'impossibilité dans laquelle se trouve un
malade
de désigner l'objet qu'il voit quoiqu'il en con
gner l'objet qu'il voit quoiqu'il en connaisse l'usage. L'alexie du
malade
était complète, elle portait sur les lettres et
is il pense qu'il faut abandonner le terme de sous-corticale. Son
malade
ne peut lire parce que ses centres visuels droit
à une sensation optique. Telle serait l'explication de l'alexie du
malade
. Pour ce qui est de la faculté d'écrire que le
e l'alexie du malade. Pour ce qui est de la faculté d'écrire que le
malade
conservait encore, elle pourrait s'expliquer de
agraphie. Redlich n'admet pas cette interprétation et pense que son
malade
compensait la perte de l'association entre le con
ns autre acci- dent de pseudo-tabes; par contre, l'auteur a vu cinq
malades
, atteints de névrite diabétique dont une affect
nale varient en REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. " 59 durée selon l'âge du
malade
.-La neurasthénie consécutive est de règle. Le c
syphilitiques. Le traitement spécifique ne fit qu'empirer l'état du
malade
qui guérit par le trépan (méthode de Horsley).
trale, comme dans les divers pays où ce système est appliqué, les
malades
, en Ecosse, sont sous la surveillance des autorit
due. Au bout de trois mois, on la reprend, et un mois plus ta d, la
malade
est redevenue tout à fait raisonnable; elle parle
ues qui ont été données du cré- tinisme sporadique. Chez les quatre
malades
les résultats du trai- tement n'ont pas été éga
activité spontanée, et l'expression du visage s'éclaire. Les petits
malades
deviennent joueurs et même malicieux. Dans ces
lusieurs mois. Il a constaté pendant ces intervalles que les petits
malades
revenaient plus ou moins lentement vers leur ét
e partie de l'ongle suivant une section longitudinale, et la partie
malade
était séparée de la partie saine par un sillon lo
la partie saine par un sillon longi- tudinal ; les ongles les moins
malades
sont friables et tachetés. Ceux des pieds prése
cident. A la fin d'octobre, après quatre semaines de traitement, la
malade
perd ses ongles et une partie de ses cheveux; à
décembre, des ongles absolument normaux avaient remplacé les ongles
malades
, et la chevelure, déjà très abondante avant sa
céda promptement à la reprise de la médication. La soeur de cette
malade
, âgée de dix-sept ans présentait à l'ongle du p
es mêmes symptômes que ceux qu'on avait obser- vés chez la première
malade
, c'était le seul ongle qui fût atteint. Le trai
n. Le traitement thyroïdien, longtemps continué, a donné chez cette
malade
une amélioration qui équivaut presque la guérison
ré- nal, trois par jour, et l'iodure de mercure. En trois mois la
malade
revint à la santé, put s'alimenter comme tout le
, d'autre part, une source d'inconvénients pour le repos des autres
malades
et pour le régime normal de l'établissement. Il
mbreux dans les asiles de province. A Kortau, qui ne compte pas 400
malades
, il existait en 1887, 16 malades criminels et 1
e. A Kortau, qui ne compte pas 400 malades, il existait en 1887, 16
malades
criminels et 10 vagabonds. Ces der- niers ont u
rs éléments constituent par le danger qu'ils font courir aux autres
malades
, au bon ordre de l'asile et à la société par la
ents constituent un groupe à part. Enlevés à l'asile d'aliénés, ces
malades
doivent naturellement être rattachés à un établis
t dite sans lésions ni localisation établie. Quatre observations de
malades
opérés dans ces conditions dans son service don
é assez considérable de substance cérébrale sortit par la plaie. Le
malade
demeura inconscient durant vingt minutes enviro
rs de trente-cinq ans environ, après un nouvel excès alcoolique, le
malade
fut pris d'une crise convulsive grave et demeur
ement, elle était à peu près complètement effacée. L'état mental du
malade
s'était rapidement 'amélioré dès le deuxième ou
u le troisième jour après l'opération. , G Revu sept mois après, le
malade
est très bien portant, ne se plaint plus de cép
es crises anlé-opératoires. La réapparition des convulsions chez ce
malade
nous enseigne que, lors même que la cause épile
que le cerveau a été libéré de la violence subie, il faut mettre le
malade
à l'abri des moindres causes d'excilation, cell
est pratiquée C[ à cause d'un os qui comprimait le cerveau », et le
malade
recouvre progressivement et à peu près complète
ens musculaire au bout de treize; enfin, après un quart d'heure, le
malade
peut remuer tout le bras droit, malgré un engou
et drainée au catgut. A peine sorti du sommeil chloro- formique, le
malade
présente des signes évidents d'amélioration ; l
es signes évidents d'amélioration ; la céphalalgie a disparu, et le
malade
est redevenu gai. La guéri- son s'est poursuivi
t un peu congestionnée. La guérison a marché régu- lièrement, et le
malade
a repris son travail. Chez ces deux malades, le
régu- lièrement, et le malade a repris son travail. Chez ces deux
malades
, le temps qui s'est actuellement écoulé depuis
nsisler en une sorte de frémissement de la langue. A l'entrée de la
malade
à l'asile on noie un léger état de dépres- '-io
ucune affection organique. Les attaques' sont assez fréquentes ; la
malade
refuse de manger, prenant pour de la chair huma
l est conduit par son entière confiance dans la mo- - l'alité de la
malade
il émettre une hypothèse du moins discutable, -
ettre une hypothèse du moins discutable, - sur le réveil tardif (la
malade
avait trente-neuf ans) de la syphilis infantile
as d'épaississement syphilitique de la dure-mère. La moralité de la
malade
exclut la probabilité d'une sypliilis acquise à
AY. (The Neiv-York médical Journal, 22 juin 1895.) Il s'agit d'un
malade
atteint d'épilepsie jacksonnienne, de para- lys
quer une tumeur intéressant les centres du bras et de la main. Le
malade
ayant présenté des convulsions et de la céphalalg
ion enlevée mesurait deux pouces un quart sur deux pouces et que le
malade
s'affaiblissait visiblement, on nejugea pas à p
poursuivre l'ablation totale. Trois heures après l'opé- ration, le
malade
eut une crise de convulsions généralisées. Fermée
ormal. En revanche le sens musculaire fait entièrement défaut. Le
malade
est de nouveau examiné onze mois après l'opératio
nt le long du bras. La paralysie a diminué depuis l'opéra- tion. Le
malade
peut élever le bras au-dessus de sa tête, le fléc
avers la dure-mère spinale jusque dans le canal spinal. Le corps du
malade
doit être penché en avant, et l'anesthésie n'es
peut par conséquent donner de renseignements sur l'état actuel des
malades
. Dans le troisième cas, le malade est de l'aveu
eignements sur l'état actuel des malades. Dans le troisième cas, le
malade
est de l'aveu de l'opérateur, à peu près dans l
a tète de conseiller l'examen des cavités nasales, et à engager les
malades
, en cas de lésion reconnue, d'avoir recours à u
les à la dose de 20 grains (1 gr. 20) toutes les quatre heures ; la
malade
prit en tout six de ces doses, soit 120 grains,
rtout ailleurs puisque l'on peut sans exagération dire que tous les
malades
y sont en état de réceptivité bacillaire plus o
cision du jury. L'observation de M. Au.ut comble cette lacune. Le
malade
est un dégénéré héréditaire, n'ayant rien de grav
té. Le jury, malgré les conclusions de l'expertise, a condamné Je
malade
à cinq ans de travaux forcés. Gracié peu après, i
ations psycho-notriccs. M. A. Voisin communique l'observation d'une
malade
ayant reçu un traumatisme crânien dans l'enfanc
faut pas, au contraire, voir dans ce fait un phénomène inverse. La
malade
éprouverait des troubles de la sensibilité géné
'obsession ou d'impulsion consciente. Pendant la crise obsédante le
malade
n'a pas toute sa conscience; sa personnalité et p
ean Maître, qui refu- sait de prendre une potion calmante. Comme le
malade
se prépa- rait à résister, le gardien alla cher
orestier, aidé de son collègue Benuaille, entreprit de camisoler le
malade
qui lui lança deux coups de poing. Bleuse surve
sieurs coups de poing dans le côté droit de la poitrine. Comme le
malade
se débattait, Forestier, placé à sa gauche, lui
ine du pauvre fou, qui se trouvait ainsi presque étouffé. Plusieurs
malades
, attirés parles crisdu malheureux, assistèrent à
enser qu'il recourait assez volontiers à la violence vis- à-vis des
malades
confiés à sa surveillance. Interrogé le premier
coucher, on fait prendre une potion calmante, sirop de chioral, aux
malades
; l'aliéné Jean Maître ayant refusé de prendre la
informés,' ce ne fut que le lendemain, alors qu'on s'aperçut que le
malade
était én syncope, qu'on avertit le directeur. I
tants après. i . . Sur interpellation, Bleuse avoue avoir frappé le
malade
. Inter- rogé à son tour, Forestier nie avoir pl
de Maitre : Je n'ai, dit-il, exercé de pression que sur l'épaule du
malade
. Les dépositions des témoins de la scène sont en
lucination. Messieurs, - I. Je désire vous montrer aujourd'hui un
malade
qui pré- sente des troubles hallucinatoires ass
es, ont eu pour rejetons des individus moins favo- risés qu'eux. Le
malade
est un ivrogne endurci, un de ses frères a les
nterné à Bicétre depuis l'âge de douze ans. En outre Merc..., notre
malade
a eu des convulsions en bas âge. '. ' Il est
lucinations de la vue et agitation violente. Détail impor- tant, le
malade
ne semble pas avoir eu à ce moment d'halluci- n
- gence des branches du trijumeau, on détermine de la douleur. Le
malade
se plaint aussi de névralgies, survenant par accè
ouvons des troubles prononcés, très prédominants du côté gauche. Le
malade
, qui entend à droite le tic tac d'une montre à
fficilement compte qu'une hallucination est uni- latérale, et notre
malade
ne sait pas en réalité*si ses halluci- nations
inations de l'ouïe, elles sont mieux localisées, et sur ce point le
malade
est très affir- matif. Il entend, non seulement
ssant de savoir quelles étaient les lésions des oreilles chez notre
malade
. Nous avons eu recours à l'obli- geance de notr
ciné. - L'illusion n'est qu'une fausse perception. Par exemple un
malade
, qui, mis en présence de son médecin, reconnaît e
rien et ne font qu'évoquer des images existant dans le cerveau du
malade
. Par exemple les voix d'un' aliéné ne lui parlero
infériorité fonctionnelle des centres cérébraux. Sans cela tous les
malades
qui ont des lésions irritatives du cerveau (tum
nça à souffrir d'hallucinations absolument loca- lisées à l'oreille
malade
. On fit des cautérisations ponctuées au niveau
as de céru- men. Le soir même, les hallucinations disparurent et la
malade
guérit peu à peu de son délire mélancolique.
xistence des hallucinations par lésion des centres cérébraux. Une
malade
, dont l'histoire très curieuse nous a été rappor-
courbe aurait donné nais- sance à des sensations lumineuses, et la
malade
qui transfor- mait en voix ses bourdonnements d
ans ces conditions il ne nous semble pas téméraire de penser que le
malade
, ayant éprouvé dans le membre supérieur gauche
sibilité, à de fausses sensations rapportées à la périphérie, et le
malade
qui est en état hallucinogénique, les interprèt
parait encore plus légi- time après la lecture du cas de Lick 2. Le
malade
était un para- lytique général, qui eut un jour
oduisirent alors dans l'oreille droite; puis tout dis- parut, et le
malade
retomba dans son état habituel. Deux mois après
are de trouver des lésions étendues des centres sensoriels chez des
malades
qui n'ont jamais présenté d'hallucinations, ou
lucinations unilatérales de l'oeil et de l'oreille gauches. Chez le
malade
de Raggi on note aussi l'in- tempérance, de mêm
me celui de 11. Lwoff est marchand de vins et alcoolique ; enfin le
malade
de .\1. Toulouse est encore un ivrogne. LES H
ion alcoolique intervient dans la majo- rité des cas pour rendre le
malade
apte à produire des halluci- nations. Mais si,
dans laquelle je notais, d'après des renseignements précis, que la
malade
n'avait, pen- dant toute son existence, bu pres
tique (Paris, 1895), a étudié au point de vue électrique vingt-cinq
malades
. Une fois seulement les réactions électriques o
rrégulières pour qu'on en puisse tirer des conclusions. Chez huit
malades
les réactions étaient exagérées : chez deux pou
mulante sur le système artériel. Si celui-ci est en hypotension, le
malade
est soumis d'abord aux bains statiques. En cas
mort, dans lequel Rondeau dit que les assassins eux-mêmes sont des
malades
, comme les autres criminels, et qu'il faut les
fiques modernes, le crime comme une maladie et le criminel comme un
malade
. La punition, considérée comme rétribution du c
e. La contre-partie de l'aphasie motrice se rencontrerait chez un
malade
qui aurait conservé la faculté du langage en perd
age chez les aphasiques; elle n'était en effet abolie que chez deux
malades
. , D'autre part, Finkelburg, Charcot et d'autre
auteurs ont rap- porté des cas où, en dehors de toute aphasie, les
malades
avaient perdu la faculté de lire la musique, to
e comme des autres formes de la pensée. Dans la manie subaiguë, les
malades
chantent souvent, ou jouent d'un instrument, d'
, sens musical est mieux conservé, et c'est dans cette catégorie de
malades
que se recrute le plus souvent la musique des a
que dans la mélancolie, sauf peut-être dans la convalescence, si le
malade
était, à l'état normal, sensible aux impression
ques paraissent abolies ; on ne comprendrait guère d'ailleurs qu'un
malade
absolument insensible à des malaises physiques in
pres- sions d'art. Dans la paralysie générale on voit souvent des
malades
, norma- lement bien doués au point de vue music
un cas de paralysie générale, remarquable surtout par l'âge de la
malade
, puisque la maladie a été reconnue à l'âge de neu
POINT DE VUE DE LEURS RAPPORTS AVEC LES ATTAQUES OBSERVÉES chez ces
malades
; par John TunNEl\, (The Journal of mental Scien
raisons, ayant fait soupçonner la présence d'un corps étranger, la
malade
fut anesthésiée, et l'on put ainsi, non sans un
e n'était pas le résultat d'un retour à la santé mentale mettant le
malade
en état de se rendre un compte exact de sa misé
rise, malgré ses souffrances et ses hallucinations persistantes, le
malade
n'a jamais cessé d'avoir une conduite et une co
tion se posait tout naturellement. Le déplorable état de santé du
malade
a fait écarter l'hypothèse d'une intervention opé
t être que fort incertain. Pendant les paroxysmes, l'état mental du
malade
est assez sin- gulier, et correspond assez exac
mblerait confirmer cette manière de voir, c'est l'assertion même du
malade
qui déclare que pendant ses hallucinations, il y
vers genres en exerçant une pression sur les globes ocu- laires. Le
malade
voit des lettres, des chiffres, des figures humai
iv. II, 1895.) Etude basée sur sept observations personnelles ; les
malades
présentaient des obsessions et des impulsions,
maladie type dont la marche est le plus souvent chronique. Tous les
malades
de M. Thomsen, sauf un, avaient une hérédité ps
ystème nerveux est REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 145 atteint et le
malade
sort de sa stupeur. Si au contraire l'hypo- pla
organes génito-urinaires qui se rencontrent si fréquemment chez ces
malades
et sans qu'elles mettent eu rien le médecin sur l
et le torticolis men- tal fut constitué. Tourmenté par son tic, le
malade
le combattit en repoussant sa tête avec sa main
e du diagnostic dans le torti- colis mental, c'est l'état mental du
malade
toujours plus ou moins débile et anxieux. (lk-v
cond testicule dans le scrotum l'auteur, sur la demande expresse du
malade
, fit faire un testicule en argent qu'on plaça d
qu'on plaça dans la vaginale. La plaie se cicatrisa très vite et le
malade
guérit immédiatement de son état mélancolique e
opulation ordinaire : cette affection se rencontre surtout chez les
malades
chroniques el doit par conséquent être regardée c
moindre résistance dans lesquelles les place leur état mental, les
malades
trouvent en général, dans les asiles d'Amé- riq
ent de la tuberculose par l'isolement et le traitement efficace des
malades
atteints en même temps que par des mesures de d
ps. (Bull. de la Soc. de méd. ment, de Bel- gique, mars 1895.) La
malade
qui fait l'objet de cette note imitait l'aboiemen
IN. (Bull. de la Soc. de met. de Bel- gique, décembre 489r : ) La
malade
qui fait l'objet de cette note est une femme de t
'acte vénérien. On nota éga- lement à plusieurs reprises chez cette
malade
du délire du toucher et des phobies diverses. A
au début, et affectant parfois le caractère de faux souvenirs. Les
malades
sont quelquefois tout à fait lucides, par exemp
dépression apparaissent, ainsi que des idées de persé- cution ; les
malades
se plaignent d'être empoisonnés par des miasmes
on. Les hallucinations auditives et visuelles sont fréquentes : les
malades
voient devant eux des personnes qui leur reproc
ans un cas elles faisaient penser au délire alcoolique, bien que Je
malade
ne fût pas un buveur. Dans la seconde forme les
, tantôt d'un état de confusion délirante avec hallucinations ; les
malades
sont en proie à des impulsions motrices continu
ouvent quatre ou cinq jours après les premiers symptômes. Chez cinq
malades
la psychose s'est montrée avant toute élévation
nt penser à l'automatisme et à la verbigération de la catatonie. Un
malade
a présenté des attaques épileptiformes avec per
os du procès-verbal, qu'il a dans son service depuis trois ans, une
malade
précédemment séquestrée plusieurs fois pour alc
considérable pour qu'il leur soit possible d'en connaître tous les
malades
. A plus forte raison ne peut-il être question d
e médecin chef de service est débordé par le nombre excessif de ses
malades
et la multi- plicité de ses occupations, - si l
s le personnel des médecins pro- duirait un meilleur classement des
malades
, faciliterait l'étude. et l'ob- l'internat DES
ogrès dans l'assistance des aliénés. Tout le monde en souffre : les
malades
, la Société et en outre, nous le verrons plus J
qui ne peut sérieusement con- tribuer au traitement méthodique des
malades
. Elle ne saurait pas davantage satisfaire un es
in de nos asiles d'alié- nés n'a pas même le temps de connaître ses
malades
, eût-il toute la jeunesse, la force, la santé,
vénients inséparables des grands établissements dans lesquels les
malades
, entassés et sans direction intellectuelle et mor
891. Masson, 1892. 158 asiles d'aliénés. invraisemblable,, de ses
malades
, toujours au-dessus de ses forces. Le rôle de l
e corvée fastidieuse ; intéressante pour ce dernier, profitable aux
malades
, elle constitue pour le médecin une précieuse c
t pas moins vrai que cette façon d'envisager les choses a, pour les
malades
et pour les chefs de service, de fâcheuses cons
un mode de recrutement défectueux qui met en conflit l'intérêt des
malades
et les exigences de l'instruction pratique de f
pécialité, ne peuvent être utilisés comme l'exigeraient le bien des
malades
et l'intérêt de la science. L'état de choses qu
blissement d'aliénés, où l'on doit con- naître à fond et suivre des
malades
dont le séjour est en général prolongé. Il a de
mier plan, aux dépens de la question capitale : le traite- ment des
malades
curables. Le cercle des attributions de l'in- t
nversant entre eux, n'a, dit-il, d'autre résultat que d'exciter les
malades
. Il Il estime de beaucoup préférable l'arrivée fr
s'intéresse par suite plus spécialement, et qui connaît à fond les
malades
, le personnel et les familles. La seconde dis
te Girard de Cailleux, a pu lui donner des renseignements sur les
malades
: c'était un externe qui remplissait provisoireme
en Ecosse est près du double des nôtres. La « sélection soignée des
malades
, grâce à un corps médical « nombreux, en est la
ns (admission, agités et malpropres), comprenant une soixantaine de
malades
. Le deuxième assistant s'occupe des deux pavill
se prolonge jusque vers 1 heure ; on assiste ainsi au déjeuner des
malades
. A 4 heures, contre-visite faite par les assist
o. Berlin, 1891. l'internat DES asiles d'aliénés DE la SEINE. 167
malades
de sa division, de la rédaction des observations,
spondance avec les familles, etc. '. A l'asile de Dûssel- dorf (550
malades
), le plus ancien des assistants est chargé de l
d'insister sur les services considérables que peuvent rendre aux
malades
et au médecin, des aides aussi compétents et au
les de la Seine étaient en 1894, dans la pro- portion de 1 pour 275
malades
. Pour les dix asiles suisses et allemands, pris
e nous citons ci-dessous, le rapport est de un assistant pour '1'17
malades
, soit un chiffre proportionnel double et au del
oportionnel double et au delà de celui de nos asiles. A Munich (598
malades
), on compte quatre assistants titu- laires, plu
autorité du médecin en chef, du traitement d'un groupe de 120 à 170
malades
. Le directeur-médecin de l'asile municipal de D
malades. Le directeur-médecin de l'asile municipal de Dresde (400
malades
) est secondé par quatre assistants. A Zurich, 1
res sert à en obtenir une reproduction qui est jointe au dossier du
malade
. 'Le nombre des internes en médecine des asiles
deux assistants sont chargés, l'un de la division des hommes (136
malades
), l'autre de la division des femmes. L'asile pr
deux assistants pour le service de la clinique de psychiatrie (300
malades
). A Niet- leben il y a trois assistants pour 70
pour 700 aliénés. L'asile de Herzberge (Berlin) possède, pour mille
malades
, dix assistants'. Chaque division de 500 aliéné
un volontaire ; ce qui donne la propor- tion d'un médecin pour cent
malades
. A l'asile de Dalldorf (Berlin), il y a, pour 1
ur cent malades. A l'asile de Dalldorf (Berlin), il y a, pour 1,300
malades
, sept assistants titulaires, plus deux volontai
x volontaires. A Bâle, la division des hommes qui ne compte que 125
malades
, possède deux assistants (c'est le médecin adjo
division des femmes). Citons encore : les asiles de Düsseldorf (550
malades
), et de Bonn (600 malades), avec trois assistan
ns encore : les asiles de Düsseldorf (550 malades), et de Bonn (600
malades
), avec trois assistants chacune Quant à la duré
, nous le répétons, il n'y a que quatre internes pour près de 1,500
malades
(1895). , 'Il convient de mettre à part les cli
ondre à deux grandes indications : 1° modifier l'état permanent des
malades
; 2° prévenir les paroxysmes en empêchant l'act
" 171 Ce prix de journée dépasse notablement celui payé pour les
malades
originaires de la 4° classe, et qui ne s'élève qu
onnaître, avec la commission de surveillance qu'il ne s'agit pas de
malades
adultes, mais bien d'enfants qui exi- gent une
bien entendu que ces frais de séjour seront, comme ceux des autres
malades
, supportés par les familles, les communes ou le d
es, épileptiques qui ne peuvent fréquenter les écoles, mais non aux
malades
adultes que les communes sont obligées de garde
à étudier la création d'un asile spécial pour cette catégorie de
malades
(6 avril et 4 septembre). II. Création d'un qua
ci sont ordinairement placés dans 172 , VARIA. 1 les quartiers de
malades
tranquilles et inoffensifs ou dans les infir- m
de l'asile de Saint-Dizier. Ce quartier pourra recevoir environ 15
malades
. Le devis s'élève à 2,912 francs. La Charité (Niè
vant à 528,000 francs. Les quartiers d'idiots pourront recevoir 100
malades
des deux sexes, celui des épileptiques 70 et le p
énés, à le provoquer dés le début de la maladie, afin de donner aux
malades
plus de chances de guérison, à la société plus
très pro- noncées de la moelle épinière et en partie du bulbe. Le
malade
âgé de vingt-un ans, entre à la clinique psychia-
nant l'héré- dité nous avons appris les faits suivants : le père du
malade
était un homme énergique et actif ; la mère éta
s grands parents étaient atteints d'hémiplégie; l'une des soeurs du
malade
a eté sujette à une maladie mentale, la seconde
c'est une personne déséquilibrée et qui s'entraîne à tout ; notre
malade
est le cadet de la famille. Il est né à ternie, m
es étaient longues et pénibles. Un jour, étant enfant encore, notre
malade
en jouant aux chevaux, tomba et pendant une heure
actère doux, mais faible, il était très impressionnable. Parfois le
malade
semblait énergique, s'emportait et s'animait sous
changeante et incons- tante. Ayant commencé ses études très tôt, le
malade
était dans deux écoles sans y avoir fini son co
irection de personnes instruites; mais il n'aboutit à rien. Notre
malade
commença à boire de très bonne heure, mais nous
ible, mais il était tout de même plus fort que la faible volonté du
malade
. Ce dernier, pour se distinguer, inventait toutes
nait d'un désenchantement général. Au printemps de l'année 1892, le
malade
fut atteint de delirium tremens, et ses parents
où il resta trois mois et fut traité par l'hypnotisme ; mais notre
malade
appartenait à la catégorie des personnes qui ne
ettes au sommeil suggéré. Bientôt après sa sortie de l'asile, notre
malade
dans peu de temps recommença à boire avec excès.
l'année 1891, pendant un nouvel accès de deli- rium tremens, notre
malade
se précipita par la fenêtre du second étage, se
lement que deux mois avant l'entrée du 182 ANATOMIE PATHOLOGIQUE.
malade
à la clinique psychiatrique, les personnes qui l'
mps son appétit qui n'était plus déjà bon, devint encore pire et le
malade
eut des vomissements opiniâtres. A la moitié du
ents opiniâtres. A la moitié du mois de février de l'année 1895, le
malade
se sentit un jour plus mal, et que ses pieds se
en plus. En réalité, le degré de la paralysie devint si fort que le
malade
fut obligé de garderie lit. Un mois et demi ava
e à la clinique psychiatrique il cessa de boire. Etat présent. Le
malade
est d'une assez bonne constitution, et d'un emb
nt. Les oreilles et surtout les dents sont celles d'un dégénéré. Le
malade
est faible et il ne peut ni marcher, ni se teni
sse. Certain mouvement des pieds, leur toucher et le déplacement du
malade
sont très douloureux, et cette douleur l'oblige
flé. Le pouls est accéléré (à peu près 120-130 dans une minute). Le
malade
tousse assez fort. L'urine est concentrée ; sa qu
diminuée ; elle ne contient ni albumine, ni sucre. L'état mental du
malade
présente quelqups singularités. Le nouvel entou
inquiète peu et il ne semble pas remarquer qu'il est sérieu- sement
malade
. Quoiqu'il n'y avait pas de grandes affections de
percevait à la percussion des sons émoussés. Mais la faiblesse du
malade
ne nous permit pas de faire une plus exacte auscu
ultation et une percussion. ' Après quelques jours de l'entrée du
malade
à la clinique, on trouva dans sa pituite les ba
muscles abdominaux s'accroissait. L'observation de l'état mental du
malade
indiquait qu'il avait des singularités. La mémo
ssait avec la même prière à certaines personnes. L'état physique du
malade
s'empirait pro- gressivement et le 14 avril le
t physique du malade s'empirait pro- gressivement et le 14 avril le
malade
succomba. l'autopsie, qui a eu lieu le lendemai
n 1890, lllerklen présenta à la Société médi- cale des hôpitaux une
malade
à laquelle Walther avait pratiqué la greffe thy
s résultats aussi mar- qués que les injections hypodermiques et les
malades
l'acceptent plus facilement. On peut employer s
cès de boisson. Crises hystériformes fré- quentes. - Description du
malade
à treize ans. - Traitement mé- dico-pédctgogiqu
nsanguinité; inégalité d'âge de cinq ans. Deux enfants : 1° notre
malade
; 2° garçon de quatre ans, bien venant, pas de c
e quatre ans, bien venant, pas de convulsions, intelligent. Notre
malade
. - Conception au dix-huitième mois du mariage;
e coucher. Aucun enfant de la famille ne lui res- semble. État du
malade
à son entrée le 9 avril 1893 à l'Institut médico-
publié un cas intéressant de dualité de l'action céré- brale. - Son
malade
présentait un cas de double conscience, et dans
e direction, et il a publié la très inté- ressante observation d'un
malade
qui se croyait double et chez lequel on trouva,
rres, de l'inco- hérence du langage et de l'excitation bruyante. La
malade
a des aliénés dans sa famille. Normalement, ses
'elle a fait de mieux depuis son entrée a été de mordre une autre
malade
. Il faut cinq infirmières pour l'habiller ou la d
ente mémoire. Elle dit à son père qu'elle sait bien qu'elle est une
malade
très difficile; elle se loue des infirmières et
ON 1ABEnLLL. (The 11'eIU- York Médical Journal, 10 août 1895.) Le
malade
dont il s'agit, avait cinquante-deux ans ; il y a
e inférieur du poumon droit : il ne put être extrait, et bientôt le
malade
présenta des symptômes pulmonaires dont les plu
La déglutition, pendant les pa- roxysmes, était très difficile. Le
malade
demeurait absolument conscient. Interrogé pour
ne pouvait hésiter qu'entre une embolie et une thrombose, l'âge du
malade
et l'absence de tout souffle cardiaque devant t
n de la parole un peu indistincte. Pendant trois ou quatre jours le
malade
fut assez bien, mais continua à se plaindre de
té de la déglutition. L'intelligence est lucide, mais déprimée : le
malade
REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE
décidée, mais ne peut être prati- quée que le 13 ; à cette date, le
malade
entre dans le coma, et l'avis unanime des médec
des médecins réunis est que, à moins d'une prompte intervention, le
malade
ne peut pas vivre au delà de vingt-quatre heure
ès l'opération. 11 y eut d'abord une amélioration ; mais bientôt le
malade
retomba dans la prostration, et alla s'affaibliss
il fallut recourir il l'alimentation artificielle, et le 17 mars le
malade
succomba. Nous résumons ici le résultat de l'au
u cervelet; nous en indiquons ici les points les plus saillants. La
malade
dont il s'agit avait quarante-trois ans en 1877
es l'étaient. Un autre point intéressant, c'est l'état mental de la
malade
; c'était une imbécile, présentant les exacerbat
exacerbations périodiques que l'on rencontre quel- quefois chez les
malades
de ce genre. Gowers a signalé des trou- bles in
r le diagnostic d'une affec- tion du cervelet manquaient chez cette
malade
; il n'y avait ni vomissements, ni vertiges, ni
côté. Eu re- vanche la démarche était nettement cérébelleuse, et la
malade
présentait les tremblements généraux de l'incoo
urée considérable de la vie, - au moins cinquante-trois ans chez la
malade
dont il s'agit, qui d'ailleurs est morte phtisi
John J. CowAN. (The Journal of Mental Science, juillet 1895.) Le
malade
était un imbécile épileptique qui avait tué un ou
n bromurée avait rendu plus rares les crises épileptiques : mais le
malade
était demeuré irritable, puis était devenu déme
; mais, dans les cas douteux, il est nécessaire de faire asseoir le
malade
sur un siège élevé ou sur le bord d'une table,
flexe doit toujours être bilatérale : il faut en outre distraire le
malade
soit par des questions, soit par des mouvements
n du réflexe, et signale la fréquence de cette exagération chez les
malades
à qui l'on a dû prescrire, comme on le fait che
la distribution sanguine mal accomplie par des artères obstruées ou
malades
. A cette lé- sion, à cette obstruction des artè
trente minutes, excepté les premières, afin d'éviter de fatiguer le
malade
; les pieds sont massés après chaque séance, pou
prudents augmentent et relèvent la force musculaire des extrémités
malades
; 3° les exercices sous le con- trôle de la volo
la volonté des patients améliorent la coordination motrice; 4° les
malades
reprennent de la confiance en eux; Sa le sens mus
qu'il place sa main droite sèche, dont la paume est dirigée vers le
malade
, à un demi-millimètre ou un millimètre de dista
llimètre ou un millimètre de distance de l'endroit à électriser, le
malade
reçoit une myriade de petites étincelles, en uu
areil de Bechterew. On prendra soin de couper courts les cheveux du
malade
; quand on placera le pavillon du stéthoscope da
lade; quand on placera le pavillon du stéthoscope dans la bouche dn
malade
, il devra respirer le plus doucement possible ;
ank- *,heiten-, t. XXVII, 1, 3, 1895.) L'âil,téüï' étudié ' trois
malades
chez lesquels les opératious intel- ·le,e,tuell
tion et une diminution de facultés intellectuelles. Chez tous les
malades
, ces oscillations se sont montrées à la suite d
édiaires étaient de deux à quarante-quatre secondes. Un examen du
malade
pendant un temps intermédiaire ne révé- lait ri
timent d'effort, la notion de position étant diminuée ou abolie. Le
malade
ne sen- tait pas, par exemple, le contact de la
/ REVUE DE thérapeutique. ? 31 Î insuccès, de faire bénéficier la
malade
des chances favorables d'une intervention chiru
n : elle agirait par voie psychique. Israël prétend avoir guéri une
malade
à qui il pratiqua une simple incision abdominal
ps que la menstruation. Douleur au niveau de l'ovaire chez les deux
malades
. Chez l'une la pression ovarienne provoque et s
s. Celles-ci augmentent de fréquence aux périodes menstruelles. Les
malades
en question étaient sujettes à des attaques syn
ulcère du col déter- mine une amélioration de l'état psychique : la
malade
est mise en liberté guérie. Huit mois après, la
ion des ovaires qui étaient atteints de dégénérescence kystique. La
malade
sort guérie quatorze mois après l'opération. La
llée par Flechsig a donné à l'auteur d'excellents résultats. Sur 19
malades
longtemps maintenus en observation, les accès o
ans certains cas rares, l'opium a été mal supporté; pour les autres
malades
, l'amélioration a été réelle. (Présentation de
ns traitement. Il ne faut prononcer le mot de guérison que quand le
malade
est resté au moins cinq ans sans accès. Au po
eur instruction médicale, et possé- dant une grande compétence. Les
malades
seraient suivis de plus près, partant mieux tra
asiles étrangers, les assistants sont logés dans les pavillons des
malades
tranquilles. 1l. le professeur Rieger demande (lo
, mai 1894.) Rapport suggestif en ce sens que, dans un asile de 504
malades
, le superintendant a réalisé un desideratum que
inin, non épileptiques, âgés de cinq à quinze ans. Population : 160
malades
, dont 80 sont éducables, 40 susceptibles d'être
ent jusqu'à 20 lits. Des salles-lavabos leur sont annexées ; chaque
malade
a sa cuvette, sa serviette, etc. Les enfants éd
ts du coeur sont faibles, sourds, voilés par' un souffle faible. La
malade
est alitée, réchauffée. Elle n'éprouve plus de
la toilette à la suite d'un effort pour s'asseoir dans son lit, la
malade
étend les bras, jette un cri et tombe fou- droy
rottement semble bien être le résultat de l'attitude vicieuse de la
malade
qui, depuis plus de dix ans, se tenait constamm
e intervention chirurgicale et se termina par la mort. Le sixième
malade
était un enfant de huit ans qui fut mordu au cô
ême côté. Cet état convulsif dura cinq heures pendant lesquelles le
malade
fut privé de l'usage de la parole; pendant une
isième cas était dû à une contusion du nerf sciatique. Le quatrième
malade
offre un exemple de douleurs se réfléchissant d
E.-R. AxTELL. (The New-York Médical Journal, 27 juillet 1895.) Le
malade
dont l'auteur rapporte l'observation n'a été vu p
ant à la partie interne de la jambe droite. Pendant son enfance, le
malade
avait une bonne santé. A l'âge de huit ans, il
gorgements ganglionnaires qui nécessitent l'énucléation des glandes
malades
des deux côtés : les ganglions extirpés furent
que, à gauche, dans la région du noyau de l'hypo- glosse, il n'est
malade
que dans ses portions inférieure et exté- rieur
oire et l'affaiblissement intellectuel. Pendant un an, l'état de la
malade
resle stationnaire, puis elle est prise de plus
l'on se trouve d'attribuer le tremblement à une cause toxique. Le
malade
a vingt-et-un ans. Hérédité nulle. Aucune maladie
chaises : impossible de préciser la composition des vernis, mais le
malade
sait bien que l'on employait du plomb dans la f
énérale : démarche saccadée, la tête jetée en avant et à droite. Le
malade
étant tranquillement assis, on note un tremblem
Diminution considérable des forces. Pas d'atro- phie musculaire. Le
malade
affirme que lorsqu'il est seul et calme, le tre
. Si maintenant on étudie ce tremblement même, l'âge, l'aspect du
malade
font immédiatement écarter la démence paralytique
tout en tenant compte des emplois qu'a successivement occupes le
malade
; mais si l'on admet cette hypothèse, ce sont les
dmet cette hypothèse, ce sont les autres symptômes présentés par le
malade
qui ne s'expliquent plus et qui deviennent anor
essant à cause de la rareté des symptômes ocu- laires, qui, chez le
malade
, ont précédé d'un an l'apparition des autres sm
ymptômes du côté des yeux remonte à 1880, et pendant quinze ans, le
malade
a été régulièrement suivi et observé, et tout e
mière solaire avait persisté, mais à un degré infiniment faible. Le
malade
ne voyait pas la main du médecin. On distinguai
e et le nerf optique n'avaient pas perdu leur fonction, bien que le
malade
eût absolument perdu la vue depuis près de cin-
té le développement mental avait été presque nul, et les actions du
malade
avaient un caractère puéril. En même temps que
vements du sujet se dirigent généralement du côte sain vers le côté
malade
. Les réflexes tendineux étaient normaux dans 10
cisant la nature de la tumeur qui était kystique. Chez le troisième
malade
, il s'agissait d'un abcès du lobe cérébelleux'
a vie et constaté à l'autopsie. Le quatrième fait est relatif à une
malade
qui vit encore, et chez laquelle le diagnostic
t au niveau du lobe frontal. Il est toutefois à craindre ici que le
malade
ne finisse par succom- ber à une paralysie géné
sous l'influence du traitement ioduré. Il y avait aussi chez celte
malade
de l'engourdissement du bras droit et du côté d
re la valeur du traitement mercuriel dans la syphilis cérébrale; la
malade
, en effet, avait pris des doses énormes d'iodur
dant aucun autre symptôme, et qui était forme)-- lement niée par le
malade
. Aussi l'examen ophtalmoscopique a-t-il été ici
geraient vraisemblablement dans cette catégorie; mais comme chez le
malade
dont il s'agit il y a constamment une aura sens
eure; pas d'excès de tabac, ni d'alcool, pas de syphilis au dire du
malade
. Il y a cinq mois, cet homme leçoit sur la tôle
dée qui y domine est l'idée de peur. Quelquefois, mais rarement, le
malade
répond raisonnablement à une question posée penda
aque. La crise est suivie d'une légère confusion dans les idées; le
malade
n'a aucun souvenir de ce qu'il a dit ou fait. D
mentaires : Au moment où M. Culver le vit pour la première fois, le
malade
était âgé d'environ dix-huit ans : il était pet
'il s'agissait là d'une expulsion de liqueur prostatique, mais le
malade
se croyait atteint de spermatorrhée, et, ce qui e
rapeutiques l'auteur s'aperçut que chaque fois qu'il conseillait au
malade
l'emploi d'un médicament ou d'un procédé nouvea
deux ans et demi de tentatives pharmaceutiques et psychiques, le
malade
était tellement abattu et désespéré qu'il réclama
plus de deux ans. Retombé dans son état pathologique antérieur, le
malade
reçut le conseil de voyager, et à Heidelberg, i
st manifeste qu'il avait reconnu le véritable état névropathique du
malade
et qu'il avait surtout cherché à agir sur son i
se charge pas de définir : dans le trouble nouveau, pour lequel le
malade
a consulté nombre de médecins de la région où i
ient a déter- miné une amélioration qui progressait à mesure que le
malade
approchait de New-York. Ce trouble a été caract
e cyanhydrique. L'auteur s'est demandé, vu le genre d'occupation du
malade
dans l'Orégon (achats de houblon) si l'action d
passagère consécutive aux accès. 1 L'auteur a observé chez cette
malade
une hémianopsie homo- nyme droite accompagnée d
de blés. ment, de Belgique, Mars 1895.) L'auteur dit avoir vu deux
malades
qui, sous l'influence des variations atmosphéri
ut-être faut-il attribuer le spasme à la suggestion produite sur la
malade
par les plaintes d'une voisine atteinte d'une r
m- burini. (Central6l, f. lVerve7zlveilG., XVI), N F V, 1894.) La
malade
en question était une belle personne jusqu'à l'âg
c. En même temps que l'arthropathie tabétique aux deux genoux, ce
malade
présente un mal perforant au pied droit : de plus
ME d'hémiplégie alterne ; par le D' Adam WlZr.L. , Il s'agit d'un
malade
présentant d'une part le syndrome de Mil- lard-
(Jaltr, f. Psych. und Ncurol., 1895; XIII, 2, 3.) Il s'agit d'une
malade
condamnée à deux mois de prison pour parjure. S
lle l'existence de l'hystérie, mais sans l'amnésie. La névrose delà
malade
s'aggravant nécessite son internement et provoq
ois ans et qui s'étend à la plupart des faits de la vie mentale. Le
malade
reconnaît tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ent
te illusion très intense, complique et trouble toute l'existence du
malade
; elle entraine secondaire- ment toutes sortes
produit la fausse reconnaissance. En présence d'un fait nouveau, le
malade
l'ap- précie comme tel; mais, environ une minut
exactement pour l'avoir déjà connu l'année dernière, etc. Chez ce
malade
, l'intervalle entre la perception réelle et le so
ons, etc.), par le raisonnement qui joue un très grand rôle chez le
malade
; elle a la même étendue, les mêmes limites que
ère d'amnésie (amnésie continue, antérograde)' qui existent chez ce
malade
. Cette observation est encore intéressante au p
teur, qu'il croyait voir un nez pour la pre- mière fois. Un autre
malade
pensait que les événements auxquels il assi,- t
M. Charpentier demande à M. Arnaud quelle serait l'altitude de son
malade
si on le mettait en présence d'un événement auque
érience s'est produite au moment de - l'enterrement de Pasteur. Mon
malade
a accepté momentanément la rectification en att
essité de fournir au personnel un « chez soi » séparé des salles de
malades
, et d'encourager les jeux de plein air; 5° sur
éter l'enseignement pratique au point de vue des soins à donner aux
malades
, et en particulier aux aliénés. Ce sont là le
de pourvoir à des misères sociales très diverses : il recueille des
malades
et des vagabonds, des aliénés et des indigents,
au point de vue hygiénique, ni au point de vue du groupement des
malades
d'après leur état mental. En outre la possibilité
avant tout la commodité du service. L'éloignement des pavillons de
malades
du bâtiment de la direc- tion, des villas des m
es inconvénients. La superficie du terrain d'assiette (pavillons de
malades
et leurs préaux) doit être calculée d'après le
de la buanderie, etc. En Angleterre, on compte 10 ares par tête de
malade
pour évaluer la superficie réclamée par un établi
ail, l'au- teur se base sur les chiffres suivants : un asile de 500
malades
possède, avec le personnel (1 p. 8), une popula
terrain d'assiette, en tout 56 hectares. Nombre des pavillons de
malades
. - Au point de vue économique de grands bâtimen
timents, à plusieurs étages et comprenant chacun un nombre élevé de
malades
; sont avantageux. Mais les inconvénients multip
veillance est difficile ou impossible dans des pavillons de 50 à 60
malades
; l'agitation y devient contagieuse. Avec des gr
eur conseille la construction de pavillons à un seul étage, pour 50
malades
; ces pavillons devront être aménagés de façon à
0 lits. Au rez-de-chaussée, deux salles de réunion, chacune pour 25
malades
, deux chambres pour les sujets alités, trois cell
'admission pour les sujets nouvellement admis, un pavillon pour les
malades
tranquilles tra- vailleurs, un autre pour les s
-chaussée (pas de parquet en bois, mais carreaux). Enfin cpr- tains
malades
peuvent être logés dans le bâtiment des services
armoires à mé- dicaments et de grandes tables servant aux repas des
malades
. En général le nombre des maladies organiques i
tion; il faut y ajouter, pour avoir le total des sujets alités, les
malades
soumis au traitement par le repos au lit. Il es
par le repos au lit. Il est donc nécessaire d'avoir une chambre de
malades
par pavillon. Le pavillon d'admission doit posséd
les lits. Chaises percées. Murs peints à l'huile. Les vêtements des
malades
seront déposés dans le vestibule du dortoir.
evront être en fer. Pour les gâteux, une paillasse; pour les autres
malades
, matelas de crin. Pas de lits de plumes. L'aute
ficie basée sur le rapport mi- nimum suivant : 40 mètres carrés par
malade
. Ils doivent être plantés d'arbres atteignant u
amilles. hf. Masoin démontre ensuite qu'aucune de ces catégories de
malades
ne reçoit en réa- lité les soins que leur état
este, elle est mille fois plus humanitaire et plus agréable pour le
malade
et sa famille. La réussite de la tentative entr
à l'éducation et à l'hospitalisa- tion des arriérés. Le nombre des
malades
est de 500. Le domaine, cultural est de 60 hect
0. Le domaine, cultural est de 60 hectares. L'âge de la plupart des
malades
varie de cinq à quinze ans; mais on garde certa
nfants non éducables. Les infirmiers couchent dans les dortoirs des
malades
. - Un pavillon spécial est réservé aux agités e
on permettant d'asso- cier deux sections d'hospitalisation (12 à 14
malades
), afin de faci- liter la surveillance. (Krayats
DE POSTDASf. Cet établissement, dirigé par un pasteur, possède 120
malades
bibliographie. 309 (épileptiques ou aliénés),
et des cabinets d'aisance. L'infirmier couche dans le dor- toir des
malades
, mais il dispose cependant d'une chambre particu-
le Directeur, se trouvent les salles d'école ; chaque groupe de dix
malades
suit un cours spécial. Les murs des salles sont
me expert à se prononcer devant les tribunaux et à déterminer si un
malade
atteint de névrose traumalique est capable ou n
usculaire progressive. Ce travail se termine par l'observation d'un
malade
atteint d'hémiplégie cérébrale infantile qui, c
ant les degrés d'idiotie : 1° les idiots proprement dits - les plus
malades
; - les imbéciles : - les arriérés. Les médecin
dont nous avons à nous occuper ici, ce sont les imbéciles les moins
malades
, inoffensifs sans altération des sen- timents m
brerait les asiles, laissant les places qu'ils détiennent à de plus
malades
qu'eux. On ferait de la véritable assistance ré
perfectionner. Pour ces différentes catégories d'enfants, les moins
malades
, qui n'offrent qu'une diminution des facultés i
é, il ne parle même plus. (Le Journal, 3 octobre 1895.) Criminel ou
malade
. Sous ce titre : Voleur précoce, le Journal du
e j'ai eu l'occasion d'observer, d'autant t plus que dans ce cas le
malade
a succombé et que son autopsie a pu être faite.
as le malade a succombé et que son autopsie a pu être faite. - Le
malade
Ch. Goul..., vingt-un ans, est entré le 3 mai 189
de l'hôpital de Moscou qui se trouve sous ma direction. D'après le
malade
, le début de l'affection remonte à trois ans en
lient, on n'a observé aucune maladie nerveuse. En novembre 1893, le
malade
fut reçu au service militaire; il prétend que sa
fois des convulsions se montrent au membre atteint. A l'examen du
malade
on constata : un amaigrissement général notable
ormaux; le membre supérieur gauche pend inerte le tons du tronc. Le
malade
peut le lever légèrement quand on le lui ordonn
mouvements passifs sont libres, on ne sent aucune résistance et le
malade
n'éprouve aucune douleur pendant la pro- ductio
les blancs aux rouges était de 1 : 2 200. Le sang du membre gauche,
malade
contenait 95 p. 100 d'hémoglobine, 4,587,000 gl
sité de la coloration des téguments. A la fin du mois de juin, le
malade
a commencé à avoir de la fièvre; il toussotait;
tion de la température locale de la main droite. A la main gauche,
malade
, il y avait au contraire un abaissement de la tem
contraire un abaissement de la température. En septembre, quand les
malades
ont été transférés dans les salles d'hiver où l
où la température de l'air ambiant restait station- naire, quand le
malade
en question avait déjà la fièvre régulière- men
ocessus des deux sommets devint rapide, la diarrhée s'établit et le
malade
succomba à la fin d'octobre. Le procès-verbal d
pathiques. Il en est de même pour les gros troncs nerveux du membre
malade
, sauf pour le nerf cubital ; sur des coupes tra
s atteints. Les mêmes symptômes cardinaux ont été observés chez mon
malade
. En plus dans tous les cas d'oedème bleu, sauf
ent de la température locale. L'analyse du sang capillaire chez mon
malade
a démontré qu'il possédait des propriétés du sa
donc les lésions anatomo-patho- logiques que j'ai trouvées chez mon
malade
ne sont que des phénomènes secondaires consécut
ssage, en gymnastique active ou passive, en enveloppement du membre
malade
afin de diminuer la perte de calorique ou bien
yphoïde, variole, adénite (avec suppuration consécu- tive). Sur 153
malades
frappées deces affections, 98 étaient des mania
la plupart des cas été que légères et d'une très courte durée. Deux
malades
seule- ment atteintes simultanément l'une de fi
suppuration pen- dant un mois. Un matin, pendant le pansement, la
malade
absolument indocile et incohérente jusqu'alors,
e, l'exci- tation reparaît et dans l'espace de quelques jours notre
malade
est retombée dans un état absolument analogue à
aucune modification jusqu'au 20 mai, jour où l'on s'aperçoit que la
malade
est fébrile avec la langue saburrale et qu'elle
fétides, sueurs profuses. Le 24 au matin 39°,4, Le visage de notre
malade
a complètement changé d'expression. Elle répond r
du 30 mai, la ¡ température diminue progressivement et le 7 juin le
malade
entre r en convalescence. Elle se lève, s'occup
ce. Elle se lève, s'occupe, écrit à ses parents, aide aux soins des
malades
. Son état physique se restaure et elle peut êtr
ou moins considérable de l'état mental. Près des deux tien de nos
malades
étaient des maniaques. Cette remarque rapproché
d'un crime, l'auteur essaye de délimiter l'esprit sain de l'esprit
malade
. Voici le fait. Un jeune homme âgé de vingt- ci
Condamné d'abord à mort par le tribunal de première instance, ce
malade
, après un rapport médical, fut transféré dans un
uence d'une impul- sion homicide au cours d'un accès maniaque. Ce
malade
fut envoyé, bien entendu, dans un asile. L'aute
délire de persécution des vieillards. Le second groupe comprend les
malades
atteints du délire de persécution avec idée de
es atteints du délire de persécution avec idée de crime commis. Ces
malades
n'ont généralement pas d'hallucinations de l'ou
s échelons successifs : les idées de persécution - (on électrise le
malade
, on mêle des substances nuisibles à ses ali- me
s idées de persécution personni- fiées ; c'est alors surtout que le
malade
, ayant fait élection d'un bouc émissaire, devie
ar Foville; en effet, la persistance des persécutions auxquelles le
malade
se croit soumis le conduit natu- rellement à cr
débute d'ordinaire par des étourdissements et de la congestion. Ces
malades
se croient volés, ruinés, menacés d'assassinat;
més qu'agressifs. Si les hallucinalionsdes sens sont rares chez ces
malades
, celles de la sensibilité générale le sont moins,
eut observer des variétés intermédiaires, et aussi que chez un même
malade
, ces deux formcs peuvent se succéder, ou se rem
Asile des aliénés de l'Alabama, que sur 179 décès survenus chez des
malades
de race blanche, 51, c'est-à-dire 28 p. 100 éta
DE PATHOLOGIE MENTALE. lose, et que sur 116 décès survenus chez les
malades
de race noire, 49, c'est-à-dire 42 p. 100 étaie
tude des documents étudiés est l'accroissement énorme du nombre des
malades
(aliénés et idiots) admis pour la première fois
tance au traitement médical précoce des personnes dont l'esprit est
malade
en prenant en considération l'aspect pathologiq
s chez les aliénés, et l'auteur estime qu'elles relè- vent chez ces
malades
du processus général de dégénérescence qu'ils s
sieurs de ces trophonévroses se rencontrent habituellement chez les
malades
atteints des affections intestinales que l'on é
préciser, car on ne connaît guère l'histoire ou les antécédents des
malades
; cependant il en est deux qui ne peuvent guère
L. (Tlte Journal of Mental Science, janvier 1895.) Chez ces trois
malades
, la mélancolie avait duré respectivement onze a
porté par le Dl' Blandford, et qui avait duré treize ans. Les trois
malades
avaient présenté des symptômes qui sont général
pond en aucune façon à celle des antécédents alcooliques chez ces
malades
. Les affections rénales ne semblent donc pas une
son LAWRIE. (British medical journal, 19 janvier 1893.) L'une des
malades
était âgée de quarante-trois ans, l'autre de so
pilepsie par l'automatisme brusque de l'impulsion ambula- toire. Le
malade
se précipite dans une foule frappant tous ceux
me temps un état mélan- colique avec cauchemars, hallucinations. La
malade
présentait aussi des lésions de tuberculose au
r présente deux observations : Dans le premier cas, il s'agit d'une
malade
de vingt-trois ans, sans antécédents héréditair
catalepsie avec conservation de la conscience. ' Chez la deuxième
malade
, au lieu de voir la folie hystérique succéder c
r naissance à une tuberculose pulmonaire et enlever rapidement la
malade
, couvait depuis longtemps dans l'organisme et pré
plètes avec des fourmillements dans tout le côté droit. L'examen du
malade
montra une hémianesthésie complète du côté droi
roéminent, 1 pouce 1/2 (dom, 038), ressemblait à un petit pénis. La
malade
passait d'ailleurs pour hermaphrodite. Le vagin
gigantisme. Il pense que, dans beaucoup de cas, les géants sont des
malades
ayant peu de vitalité et mourant jeunes, et aus
\EUrt-15THÉN1E TRAUMATIQUE; par le Dr P. LADamE. Observation d'un
malade
qui, tombé d'un échafaudage placé entre le deux
iveau de la bosse pariétale gauche. Depuis l'accident, en effet, le
malade
a perdu abondamment ses cheveux dans toute cett
vie, il y a lieu, cependant, d'examiner avec le plus grand soin le
malade
se plaignant de paresthésie dans le domaine du
est émoussée : quand on frôle la plaque avec le doigt, il semble au
malade
que la sensation tactile se fait à travers une
tendait à la face externe de la cuisse et que la douleur forçait le
malade
à s'arrêter. La station assise était suivie d'un
sise était suivie d'un soulagement presque immédiat. Du reste, le
malade
n'a jamais présenté de crises étant assis ou co
trouva des abcès profonds par propagation. Durant la vie du second
malade
les symptômes marquants furent les vertiges ave
ation présentée à la British médical Association, par M. Benson, le
malade
, un homme de trente-huit ans, fumeur, eut une h
iatrie und Nervenkruzzkheiten, t. XXVII, liv. II.) Observation d'un
malade
qui, deux mois après le début de l'af- fection,
be, l'auteur se croit autorisé à conclure qu'il s'agissait chez son
malade
d'une embolie de l'artère cérébelleuse postérie
pédoncule cérébral droit (ce qui explique la parésie gauche). 2°
Malade
âgé de vingt-sept ans. Terrain syphilitique. Symp
amp visuel qu'elles occupent bientôt tout entier. A aucun moment le
malade
ne cesse de percevoir des fragments des objets
alité. Le rapport du cordon cunéiforme du côté sain à celui du aûté
malade
est comme 3 : 2. Le cordon de Goll est intact. Le
und Nervenkran- kheiten, t. XXVII, 1. 1, 1895.) Observation d'une
malade
, qui présentait à la suite d'une frac- ture des
LVII. TROIS cas DE RUPTURE NON traumatique DE la VESSIE CHEZ DES
malades
atteints DE paralysie générale; par Herting. (Arc
Psychiatrie and Nervenkrankheiten, t. XXVII, liv. II.) De ces trois
malades
, un seul avait éte sondé à l'aide d'une sonde e
e d'une sonde en gomme. Aucune violence n'a pu être exercée sur ces
malades
. L'examen microscopique a montré que dans les t
es, chez les syphilitiques touchés du côté des centres nerveux. Ces
malades
peuvent, en effet, présenter des troubles troph
fait pour provoquer le réflexe plantaire cutané, au moment même le
malade
a parfaitement la sensation REVUE D'ANATOMIE ET
ns que le réflexe ait lieu; puis cinq ou six secondes plus tard, le
malade
secoue et retire violemment la jambe et éprouve
re se prononcer sur la valeur diagnostique de ce symptôme, tous les
malades
chez les- quels il l'a observé étant des tabéti
entait de symptômes médullaires. La comparaison des racines de cinq
malades
permet de décrire, outre la disposition d'ensem
e surveillance, augmenter son autorité, lui gagner la confiance des
malades
. Les travaux mécani- ques seront confiés a des
nt du pédéraste vulgaire, mais de l'inverti-né, qui est toujours un
malade
dont les tendances doivent être à peu près irré
uvent fait, pour les indigents, par un schériff seul, même avec les
malades
femmes. Le scandale est patent pour les cas de
les ornements, que des appareils destinés à assurer le maintien des
malades
. Derrière le bâtiment d'administration se trouv
au point de vue du style et de l'aménagement; chacune a de 15 à 20
malades
. Le service des bains est installé dans un gran
rie. Du côté du domaine cultural se trouve un bâtiment où logent 60
malades
occupés aux travaux agricoles. Le domaine varia
e à l'extrémité du neurone la plus voisine du neurone primitivement
malade
. A ce dernier point de vue seulement, c'est don
oient au voisinage ou dans l'éloignement du neu- rone primitivement
malade
; la lésion la plus apparente débute en ce poin
hérique ;. 1 Neurolog. Centralbatl, 1er avril 1895, p. 290. 1 Les
malades
qui ont le tabes avec atrophie de la papille déli
aines après, deux abcès du membre supérieur droit. - Description du
malade
en 1889 : différence de coloration des iris; -
llectuel et phy- sique. 1896. Mars-avril. Nouvelle description du
malade
. 44 : 2 RECUEIL DE FAITS. Bis... (Charles), n
eux excès de boisson. Mère, soeur du grand-père paternel de notre
malade
, pas de renseignements. Frère mort on ne sait de
soldat dans un régiment de cuirassiers. Antécédents personnels du
malade
. La conception n'aurait pas eu lieu durant l'iv
ses parents l'ontconduit au bout d'un mois à l'hôpital des Enfants
malades
où il n'a fait qu'un court séjour ; le diagnost
dressement du genou qui sera prochaiuement tenté. Et c'est tout. Le
malade
, lui, prétend qu'on lui aurait retiré un petit
8), son premier panaris siégeant à l'index gauche. Voici d'après le
malade
lui- même dans quelles circonstances. Il s'am
ve, inégalité pupillaire, contusion très légère à l'oeil gauche. Ce
malade
est dans un état mental qui exige son placement
ièvre vive, insomnie; ni céphalalgie, ni douleur au niveau du doigt
malade
. Incision indolore; issue de pus en abondance.
tité de pusaurait été douloureuse et on dut tenir vigoureusement le
malade
. Guérison rapide; cica- trice de 3 centimètres.
sibilité géizéi ale. a) Sensibilité au contact. Les yeux fermés, le
malade
reconnaît bien les objets que l'on place entre se
l'articulation du poignet. Au niveau de l'avant-bras et du bras, le
malade
ne ressent qu'une piqûre lorsque les deux éping
AITS. bras et le bras, la sensibilité à la piqûre est normale et le
malade
distingue nettement la pointe de deux épingles
igt au-dessus du pli articulaire. A la face palmaire de la main, le
malade
reconnaît les objets qu'on lui fait saisir, mais
en classe, disputeur, grossier, et se moque des répri- mandes. Les
malades
plus âgés ou plus vicieux s'en servent pour fai
nué; il s'écoule peu de pus. T. R. 38°,5 et 39°. 18 janvier. - Le
malade
est chloroformé. On constate que les surfaces a
ire est un peu moins recourbé ; l'auriculaire est presque droit. Le
malade
ne peut pas relever ses doigts jusqu'à la ligne
acarpien. On arrive à redresser les doigts, ce que ne peut faire le
malade
, mais avec uce certaine résistance. A gauche,
ignon de l'index, vient s'appuyer sur la phalangine du médius. Le
malade
prétend qu'il fatigue davantage de la main droite
nsi que le fait supposer la note provenant de l'hôpital des Enfants
malades
, on ne saurait l'admettre d'une façon absolue.
e D'' CIIAI'UT, chirurgien de Bicêtre, qui a bien voulu examiner le
malade
au point de vue chirurgical. ' Bourneville. E
me les figures 26, 27 et 29 permettent de le vérifier. D'après le
malade
, qui a été soumis chaque année depuis son admis
les points principaux d'une autre affection dont est atteint notre
malade
et qui paraît répondre à la paréso-analgésie, d
sensibilité sont ana- logues à ceux qu'a décrits cet auteur. Notre
malade
a une anes- thésie, une analgésie, une tlte1'ln
oc. cit., p. 194.) Les troubles trophiques sont aussi très nets. Le
malade
a eu deux panaris graves, absolument indolores;
énar et hypothénar. Nous avons eu la bonne fortune de montrer notre
malade
à MM. Morvan, Prouff et Déjerine au cours d'une
nons d'abord dans les régions saines la limite minima à laquelle le
malade
a la sensation du passage du courant. Elle corr
appareil sur soi-même; 3° application à toutes les intelligences de
malades
; 4° suppression de toute action émotive; 5° suppr
ns le terri- toire des nerfs axillaires, musculo-culané, radial. Le
malade
ne peut faire aucun mouvement qui ait pour cent
que au manicome de \ocera en septembre-octobre 1893. La plupart des
malades
atteints étaient des déments, des phrénasthéniq
ant la période de collapsus et préagonique. La majeure par- tie des
malades
, sans en excepter les phrénasthéniques et les d
gue et des clavicules. Pas de troubles oculaires. Urine normale. La
malade
est soumise depuis plusieurs mois au traitement
des trois derniers mois disparaît. Actuellement (mai 1895) le petit
malade
, âgé de vingt mois, a récupéré tous les mouvement
tal est revenue. Les résultats sont moins nets pour le médian. Le
malade
se sert de sa main pour manger, pour jouer ; elle
sie optique, suivie d'aphasie totale. 488 SOCIÉTÉS SAVANTES. Le
malade
pouvait remuer les extrémités du côté droit, mais
deux myxoedémalp.uses (Deutsch medic. Wochensclar., 1S93). Les deux
malades
en question sont toujours bien portantes et con
ecte de la tumeur dans la substance blanche. M. Nicol présente un
malade
qui, en juillet 1893, a eu une frac- ture du cr
s jours après, d'une hémiplégie droite avec aphasie ; on trépana le
malade
à deux reprises. On constate actuellement une c
miner par la mort, les parents s'étant refusés à se séparer de leur
malade
. Une question importante est celle des combinaiso
aut pas laisser SOCIÉTÉS SAVANTES. 491 à l'enfant le temps d'être
malade
; il faut attaquer vigoureusement les troubles
e ? Quel est le rôle des asiles d'aliénés dans le traitement de ces
malades
? L'auteur a fait des recherches statistiques à
isons a été de 12,5 p. 100, celle des décès de 35 p. 100, celle des
malades
encore existants à l'asile de 22 p. 100. Parm
res : Hystérie rabiforme chez un homme. - M. Grasset a observé un
malade
qui, après avoir subi le traitement pasteurien po
les documents et parmi eux le juge- ment du tribunal qui accorda au
malade
des dommages-intérêts importants. BIBLIOGRAPH
élimination des os. Elle ne cause ni anesthésie, ni paresthésie; le
malade
a un masque à part. La lèpre est plus facile à
e sclérose en plaques et hystérie associées, suivi de l'autopsie du
malade
fait ici le sujet d'intéressantes leçons. La né
n de l'hystérie ou peut-être les mêmes causes ont déterminé chez le
malade
les deux affections concomitantes. Un cas de ps
mitantes. Un cas de pseudo-tabes post-inrectieux. Il s'agit là d'un
malade
atteint d'une paralysie périphérique des extens
t par suite rentrant dans la classe des mouvements choréiformes. La
malade
observée remue spontanément et sans secousses l
endus, sont inconscients et n'ont pas le caractère ataxique chez la
malade
qui a pourtant tous les signes du tabes. Ce fai
d'un cas très curieux d'hémineurasthénie post-hémiplégique. Chez le
malade
en question la basophobie se superpose à l'hémi-
par Diettrich, 294. Nègres au Brésil, par Rodrigues, 312. - ou
malade
, 319. Dédoublements de conscience par Giusepp
d'urgence, pour résoudre la crise angoissante. C'est ainsi que nos
malades
commi- rent de très nombreux vols à l'étalage d
oujours corrélatif d'un élut de dégénérescence mentale : nos quatre
malades
curent bien, parfois, des velléités de guérir ;
ideo meliora proboqllc, Détériora sequor. » Nous avons montré ces
malades
impulsivement pous- sés au vol, sous l'influenc
lité peut-être trop systéma- tique dont on a coutume de couvrir ces
malades
? ' ? C'est une tendance aujourd'hui de plus en
le, et celles-là le cèdent il celle-ci. On aura beau dire que ces
malades
agisscnllc plus son- vent. sous l'influence imp
core sur les personnes qui ont participé a la morphinisation de ces
malades
, sur le médecin qui, le premier; ayant traité l
rconspection que commande la connaissance de ses dangers ? Quant au
malade
, qui ignore, lui, ces dangers, et qui se réveil
ne forme bien vive (2). Voilà ce qui est dit dans les mé- moires du
malade
sur cet état, mémoires que j'ai pu- biliés : «
il leur aise. » Ce qui caractérise cet état maladif, c'est que les
malades
le comprennent eux-mêmes très bien ; dans certa
lades le comprennent eux-mêmes très bien ; dans certains cas. les
malades
évitent le regard d'autrui parce qu'ils croient
ard d'autrui s'observait dans sa forme simple, très pénible pour le
malade
; parmi ces observations plus récentes, je ne c
l 4 : 1 ans : la mère était exactement à ce lemps enceinte de noire
malade
, el la mort du mari lui causa un grand chagrin
tourmentait beaucoup. Les conditions de la vite domestique de noire
malade
étaient toujours satisfaisantes et ne donnaient
ne donnaient aucunes causes prédisposantes à la maladie citée. Le
malade
lui-même, parlant de son étal maladif, dit ceci :
hongre malgré je serai obligé de me suicider. z En automne 1902, le
malade
dont.je \ iens d'exposer le récit, \ inL il nia
l. de l'{,- paule sonlconservés ; celui des mâchoires a disparu. Le
malade
se tient un peu courbé ; son regarde ! '), somb
lente. On constate des contractions librillaires de la langue ; le
malade
vaccillu quand on le fait se lenir debout avec
avec les yeux fermés ; sa conscience est claire, la conversation du
malade
esl logique, successive ; le contenu de la cons
t, bien varié ; on ne constate ni délire, ni hallu- cinations. Le
malade
parle avec concision, mais son langage est saccad
langage est saccadé ; il parle peu. tout en regardant de cote. Le
malade
lui-même caractérise sa maladie ainsi : « La pho-
éable ou son souvenir y joue un grand rôle. Dans la Clinique, où le
malade
esl entré eu 1\1().le 28 octobre, il v ilail au
méthodes de traitement, le.- bains, les bromures, etc.. l'élit l du
malade
rt··la can. changement. Pendant la durée de lf)
nt. Pendant la durée de lf)03. la maladie marcha uniformément, le
malade
continua il éviter la société, à se cacher dans d
ue el élail suivi lar«It·`cmn;elinn· dans le front». Un général, le
malade
expliquait son étal d'âme d'une manière très im
l'exiler. ' , z Quelquefois,-à la sensation du regard d'aulrui le
malade
uprnu- vait le sentiment « comme si quelqu'un d
étranglait ou le soutenait du bas en haut. » A rlt pli Il ? 1' : le
malade
ne se -ou- LA PHOBIE DU REGARD. 17 l mettait
onslate d'amélioration essentielle île la maladie, mais pourtant le
malade
pouvait supporter mieux le regard d'autrui. Les
omme auparavant,pas de de- lire ni d'hallucinations. La conduite du
malade
était toujours tran- quille et convenable, ebi
re considéré comme tout à fait, bien portant. De temps en temps, le
malade
s'adressait au médecin, fout en regardant décot
ain propre à développer le délire de per- sécution ; il semblait au
malade
qu'on tousse et. que l'on crache en le voyant ;
t au malade qu'on tousse et. que l'on crache en le voyant ; mais le
malade
ne manifesta jamais des idées délirantes bien e
imposé, importun, qui se traduit par ceci : quand on le regarde, le
malade
« est entièrement emparé d'un senti- ment désag
gt; 18 CLINIQUE MENTALE. vanlablc » à son regard, et il semble au
malade
que l'en- tourage remarque cette expression.
e au malade que l'en- tourage remarque cette expression. Un autre
malade
, un étudiant en médecine, âgé de 21 ans, pré- s
ient pour base une pré- disposition psychopafhiqne bien grave. Le
malade
est de taille et de compte.\ion mo\ ennes. La mic
rasthéniques, quoiqu'il eut. auparavant des accès de mélancolie. Le
malade
ne peut pas supporter le regard d'autrui. Dan
ui. Dans l'obscurité, on ne remarque rien; mais, à la lumière, le
malade
est aussitôt troublé, confus, il se détourne ; ma
urne ; mais ceci ne dépend pas de l'humeur de la vie irrégulièrc du
malade
. Voici ce que raconte le malade lui-même de son
e l'humeur de la vie irrégulièrc du malade. Voici ce que raconte le
malade
lui-même de son état : « Mon père est, d'un emb
stent normaux. Ce qui est caractéristique dans ce cas, c'est que le
malade
note le lien intime entre la phobie du regard d
on était fréquente plus la maladie était forte et vice versa »), Le
malade
explique, en outre ceci : « Lorsqu'on le regard
ts, plus caractéristiques pour ce genre de maladie. La mère de la
malade
et les deux frères de son père sont morts de tu
culose ; pas d'autres indications sur l'hérédité défa- vorables. La
malade
était nerveuse depuis l'enfance. Elle a ac- tel
e de me montrer avec une telle physionomie devant les médecins, les
malades
, surtout du sexe masculin, les cama- rades et l
e moyens presque toujours bien. A propos de la sphère sexuelle la
malade
continue dans une autre lettre : « Quand je m
automne l'état maladif recommença ; mais ma doctoresse était tombée
malade
elle-même, et jenem'adressai pas aux autres méd
cinquième année. » Il faut encore compléter ces faits cités par la
malade
par ceci que l'état pénible dans lequel elle se
garde pas et qu'en général on ne fait pas atten- tion à elle. Si la
malade
elle-même est absorbée par quelque chose elle p
istaient bien avant, il est' certain que ce dernier incident que la
malade
nous raconte dans sa noie avait joué un certain
et il est probable qu'à cause de cet incident s'est formée chez la
malade
(1) Mois d'une romance russe. '23 CLINIQUE ME
s ensuite un cas de phobie du regard d'autrui, qui existait chez un
malade
pendant un certain temps el ? qui a disparu ensui
osité et il buvait. Ses SICI11'S étaient anémiques et nerveuses. Le
malade
lui-même se distinguait depuis longtemps par sa
ncore par la syphilis acquise il y a neuf ans. Il y a 12 ans que le
malade
commença à boire spécialement de la bière; il b
. Depuis deux ans, l'ivrogne- rie est abandonnée et actuellement le
malade
mène une vie tout à fait sobre. Un certain temp
mène une vie tout à fait sobre. Un certain temps, il y a 12 ans, le
malade
pratiqua la masturbation, mais pas longtemps, p
et celte phobie augmenta encore plus avec l'impotence sexuelle. Le
malade
éprouvait un malaise extraordinaire quand on le
congestion, l'affluciice do sang vers la tète. Dans la solitude le
malade
se sentait bien. Tout cela le força de guérir ins
çait à diminuer successivement, el il y a trois mois et demi que le
malade
puise marier conformément la permission de ses
commença à passer, et ne se manifeste plus depuisun an pt demi, Le
malade
est de taille moyenne, de consti- tution modéré
description très nette et, caractéristique del'état subjectif d'une
malade
qui souffrait de la crainte de la phobie du reg
on me donne 10 ans de moins ; et malgré tout cela je suis tellement
malade
d'âme que je sens le dégoût de la ie depuis bea
cription citée démontre l'état tragique dans lequel se trouvent ces
malades
qui souffrent de la phobie du regard d'autrui e
e quelque chose iL la description de cet état d'âme pénible que ces
malades
éprouvent à la rencontre avec d'autres personne
EGARD. 29 même article, dans certains cas dans la supposition des
malades
qu'on peut reconnaître leur état normal d'après
d'une crainte irresponsable ou « instinctive», comme le disent les
malades
, devant le regard d'autrui ; nous le trouvons-
evant le regard d'autrui ; nous le trouvons- dans le cas du premier
malade
qui détermine son état maladif par les mots sui
confusion et de crainte lorsque les autres personnes regardent les
malades
droit aux yeux et cet état affectif apparaît ou
paraît ou bien immédiatement après le regard d'au- trui aux yeux du
malade
ou probablement beaucoup plus souvent, a cause
a cause de l'excitation de l'idée imposée qui consiste en ceci : le
malade
craint qu'on reconnaisse d'après ses yeux son é
sée. Il est il remarquer que le regard d'autrui provoque chez ces
malades
des sensations spéciales très désagréables dans
s le domaine orbitaire et oculaire ; par exemple, le premier de ces
malades
en décrivant son état dit : « Le regard d'autru
nne au 'regard une expression effroyable ». Dans le second cas le
malade
éprouvait du larmoiement au regard d'autrui ; d
de éprouvait du larmoiement au regard d'autrui ; dans le 3e cas, la
malade
« éprou- vait » le sentiment d'une expression i
sentiment d'une expression impure de son visage ; dans le 4' cas le
malade
parle dans sa lettre d'un clignotement très for
paupières, En outre, en ren- contrant le regard d'autrui, certains
malades
deviennent timides et confus, ce qui les rend a
l'entrave de leurs pensées ; il faut aussi rappeler le fait que les
malades
de ce genre se trouvcnl mieux il la lumière fai
mc. * Il va sans dire que l'état décrit est très pénible pour les
malades
, comme on le voit dans les descriptions de cet
malades, comme on le voit dans les descriptions de cet étal parles
malades
eux-mêmes, en les privant pres- que absolument
peu longue ; de cela, nous de- vons, en notre nom et au nom de nos
malades
, lui être très reconnaissants, parce qu'il nous
u direc- teur et un médecin-adjoint, total deux médecins pour 500
malades
, soit 250 malades pour un médecin. Nous qui som
un médecin-adjoint, total deux médecins pour 500 malades, soit 250
malades
pour un médecin. Nous qui sommes au courant, no
au courant, nous savons qu'il n'en est rien, et nous disons que 500
malades
pour un médecin en chef ou directeur et un méde
pour un médecin en chef ou directeur et un médecin-adjoint font 500
malades
pour un médecin : et avec l'organisation actuel
malgré toute sa bonne volonté, il ne peut dans l'asile moyen de 500
malades
ef- fectuer d'une manière bien parfaite : ' , ,
lui permettre aussi de se décharger, pour le plus grand bien des
malades
d'une partie de sa tâche sur un auxiliaire que
ats de vingt-quatre heures, de quinzaine et de si- tuation pour les
malades
qui se'trouvent dans le service dont l'aura cha
l existe une fausse sensation de membres imaginaires.- 11 semble au
malade
que ses bras soient fléchis, le droit sur sa po
ie alterne &t6o-j');'<t( ? )'fttt<e. M. Souques montre un
malade
alleinl d'hémiplégie droite sen- sitivo-motrice
ui disparues. Sa papille atrophiée est caractéristique du tabès. La
malade
aveugle présente encore une paralysie du mo- te
ec réflexes exagérés. Démence précoce. M. G. Ballet présente deux
malades
de type différent à l'ap- - sociétés savantes.
adoxales dans une ancienne paralysie , faciale. M. Lamy montre un
malade
paralysé de la face depuis son en- fance qui ne
htalmoplégie et tremblement. MM, BRISSAUD et Moutier présentent une
malade
qui en 1901 fut prise de vertiges et d'anesthés
it-ce la suppuration imminente qui aurait déprimé l'étal général du
malade
plus que la paralysie générale Cette suppuratio
ui y mit lin semble avoir agi non moins activement pour sauver ce
malade
qui n'eût pas manqué de périr sans elle. Le poi
e chiffre dcs entrées a été plus élevé que jamais ; il provient des
malades
du Finistère. L'alcoolisme sévit dans toutes les
une certaine mesure, la surveillance morale et le conseil dont les
malades
améliorés ou paraissantguéris ont besoin pendan
ortion des alcooliques y est très élevée et que ce sont surtout ces
malades
qui devaient en bénéficier. 11 était ainsi poss
itier peu à peu à la récupération inté- grale de leur liberté ; ces
malades
, sachant que leur liberté n'était en quelque so
ition habituelle et le résultat de cette con- trainte morale que le
malade
exerçait sur lui-même pouvait avoir les meilleu
iter que la surveillance morale que l'Asile pouvait exercer sur son
malade
en congé pût être prise en charge par l'Adminis
congé pût être prise en charge par l'Administration à l'endroit du
malade
guéri ou amélioré, qu'il fût possible par exemp
aturel, logique, de la part du chef d'un établissement consacré aux
malades
. Population au 1"' janvier 1'J04, 536 aliénés ;
fond son art, mais encore être doué d'un tact médical parfait. Ces
malades
étant le plus souvent des gens intelligents et
habitants, le nombre des aliénés de Bassens s'élevait de 300 à 700
malades
, la moyenne des admis- sions annuelles de 90 à
ite à la chronicité par démence pré- cocement vésanique. Chez ces
malades
, à leur admission, on retrouve, surajoutés à la
iénation qu'on pourrait appeler para-alcooliques. La plupart de ces
malades
ont un aspect las, fatigué, et présen- tent des
les, nous améliorerons nos installations matérielles, le régime des
malades
, la surveillance de jour et nuit, la situation du
qui n'est pas d'ailleurs indispensable pour une popula- tion de 600
malades
; où trouver un crédit pour assurer sa solde, un
par un nouveau venu dans l'asile, absolument ignorant du délire des
malades
, de leur individualité propre, de leurs antécéd
e comportent, si nous pouvions confier à ses soins la moitié de nos
malades
, s'il lui était permis d'en prendre la charge e
ARIA. ravitaillement, le calme reviendra et on pourras'emparer du
malade
. Utiliser les pompiers à l'occasion ; faire in-
les pompiers à l'occasion ; faire in- tervenir un ami, unparent du
malade
; user de ruse. Aliéné incendiaire. Le Semeur
mont. - Mieux eût valu maintenir l'hospitalisation, à l'avantage du
malade
et de la pro- priété. Tant qu'il n'y a eu que s
ion mentale, nommé Jean-Louis-Patriarche, âgé de trente-six ans. Le
malade
fut enfermé dans un cabanon et placé sous la su
même purement cliniques, ¡le ce genre dépend encore du fait que ces
malades
sont pourlapluparthospitalisés dans des cliniqu
des avant- bras. ' n 0 Membres inférieurs : Troubles moteurs : Le
malade
marche avec peine et peu longtemps ; il dit êtr
ments des deux membres, et à peu près également des deux côtés. Le
malade
dit qu'il ne peut contracter ses muscles à fond à
de troubles psychiques. Depuis la lin de janvier jusqu'à la mort du
malade
, l'état géné- ral et les douleurs continuelles
e sommeil et ne sont qu'incomplètement calmées par la morphine ; le
malade
mai- grit, s'anémie, se cachectise. Dans les de
et on trouve les signes d'une broncho-pneumonie au poumon droit. Le
malade
meurt le 9 mars 1903. Autopsie : Les deux poumo
-mère. Cetaspect est surtout marqué au niveau des vertèbres sacrées
malades
, mais le tissu lardacé remonte jusqu'à la régio
lésion radiculaire est plus forte, marquent le pas- sage de libres
malades
du cordon postérieur à la base delacorne postér
ularités intéressantes. Je ne résumerai pas ici l'histoire de notre
malade
qui est déjà simple par elle-même : deux hémopt
es, à caractère de sciatique double. Les antécédents alcooliques du
malade
, l'intensité légère des troubles trophiques et
la lésion des 3e et 4e sacrées,les légers troubles vésicaux que le
malade
semble avoir présentés, mais sur la réelle exis
s radiculaires suffisent à expliquer les symptômes présentés par le
malade
, on peut se demander toutefois si l'alcoolisme
ant donné le caractère superficiel de la lésion osseuse. Si notre
malade
avait survécu plus longtemps, les phé- nomènes
e s'exprimer ainsi. Cette conviction. puisée dans l'observation des
malades
, ne suffit pas néanmoins pour donner une explic
chez les stupides,à un degré plus élevé que chez beaucoup d'autres
malades
, ce hâle, cette teinte bistre, qui paraît se ra
outonnerie sont très constantes.» La gloutonnerie surprenante des
malades
forme quelquefois un contraste singulier, dit G
avec la même constance chez les mélancoliques. Parfois, chez nos
malades
, il n'y avait qu'une cholémie légère : cela rés
. On peut les ranger parmi les prédisposés névropathiques. Chez ces
malades
, l'on trouve donc, d'une part, les symptômes d'
r de déclarer qu'il y aura un médecin en chef et un interne par 300
malades
. » « Quand le chiffre des entrées annuelles dép
stitution de services par les médecins sur la base sui- vante : les
malades
rentrants de l'année, les malades curables rése
cins sur la base sui- vante : les malades rentrants de l'année, les
malades
curables réservés aux médecins de direction et
réservés aux médecins de direction et aux médecins en chef ; - les
malades
chroniques donnés aux médecins adjoints, faisant
que les services doivent être constitués sur la base suivante : les
malades
rentrants l'a dennée, les malades i-t"])u. tc·s
titués sur la base suivante : les malades rentrants l'a dennée, les
malades
i-t"])u. tc·s curables réservés aux médecins de
réservés aux médecins de direction et aux médecins en chef ; Les
malades
chroniques donnés aux médecins adjoints, sous le
en quelque sorte le corps des mé- decins aliénistes, d'assurer aux
malades
les soins d'hom- mes au courant de l'aliénation
seule fois une lymphocylose modérée, mais très marquée; l'un de ces
malades
, chez qui il y a\ait lieu d'admettre en outre u
ui de la paralysie générale. Les céphalalgies dont se plaignent les
malades
seraient en faveur d'une irritation des méninge
sité des accès. Il peut être employé longtemps àla condition que le
malade
n'en soif pas dégoûté, sinon sa nutri- tion pou
de sodium. Il faut que le médecin ait beaucoup de patience, que le
malade
et son entourage fassent preuve d'une grande in
mérite d'attirer l'attention des aliénistes sur l'état physique des
malades
, état physique le plus souvent trop négligé. R.
'une contraction pupillaire très prompte et très nette. Bien que le
malade
qui a eu un chancre n'ait point éprouvé d'accid
ues et ne s'observent pour ainsi dire pas sans certaines causes. Le
malade
ferme-L-il vivement les paupières, il ne réussit
rches de l'auteur. 1. Le sérum des épileptiques emprunté à ceux des
malades
dont l'affection évolue régulièrement pendant l
'ordinaire toléré par ces derniers. 2. Ce même sérum emprunté à des
malades
attteinls d'épilepsie grave ou surtout, pendant
nes antérieures de la moelle sont hyperexcitées. Cause inconnue. Le
malade
a jadis manié beaucoup la céruse. Dans le cas d
yant l'apparence d'un extatique. MM. Ballet et rACUET présentent un
malade
qui a d'abord revêtu l'aspect d'un mélancolique
maladie de Thomsen. MM. Lortat-Jacob et l ? l'unoN présentent un
malade
afl'ecté d'une atrophie musculaire portant sur
ont amoindries ; émolivité considérable. Il existe de plus, chez ce
malade
, une anesthésie à tous les modes, étendue il la
En possession de cette indication précise, on put retrouver chez le
malade
quel- ques symptômes cliniques de myotonie, not
iation clesrttsnxcs organique et fonctionnel. M. Babinski montre un
malade
atteint de spasme organique du trapèze (continu
montre un chien atteint de spasme du temporal etdu masséter, et un
malade
atteint de spasme clonique accompagné de contra
tuberculeuses. Hén2atomyélie. MM. Raymond et Guillain montrent un
malade
atteint d'hémi- plégie spinale à topographie ra
ectriques avec thermo-anesthésie croisée. Ils montrent chez ce même
malade
un réflexe consistant dans une extension de la
éo-arthropathies syphilitiques. MM. GUILLAIN etllAMEL présentent un
malade
atteint d'ostéo- pathies tibio-tarsiennes hyper
avec hypertrophie progressive des pieds et attitude simies- que du
malade
simulant l'ostéopathie déformante de Paget. Epi
thclioma delà moelle ; cytodiagnostic . MM. Léri et CATHALA chez un
malade
atteint de paraplégie flas- que survenue brusqu
malies congénitales par atrophie numérique. M. Klippel présente une
malade
de 24 ans qui,en l'absence de toute lésion atro
es. MM. VIGOUROUX et Collet communiquent les observations de deux
malades
, l'un atteint d'hypochondrie, et l'autre de mélan
ur d'une mastoïdite qui nécessita une intervention chirurgicale. Le
malade
guérit six mois après. M. Sérieux ajoute que, d
tière de perver- sion sexuelle, il faut se méfier des racontars des
malades
qui sont toujours vantards et menteurs. J'ai ob
écart plus grand de la main droite que de la main gauche. Chez les
malades
, au contraire, on cons- tate des déviations de
NTES. La grimace. M. Maurice BLOCH. - 11 est fréquent de voir les
malades
gri- macer à l'occasion de leurs douleurs ; or
public, elle trac augmente encore l'inaptitude fonctionnelle. Ces
malades
se sentent inférieurs, incomplets, amoindris, dé-
. Ils sont accordés par le Préfet sur la demande du directeur à des
malades
en voie d'amélioration. En 1904, 160 malades on
nde du directeur à des malades en voie d'amélioration. En 1904, 160
malades
ont bénéficié des congés d'essai. «La Société d
us la surveillance médicale. Les enfants sont vues comme les autres
malades
, et suivant que l'heure de la classe ou de la gym
nseignements statistiques et médicaux abondent. . . Le nombre des
malades
traités pendant l'année, tant dans les asiles d
alisés parla Seine viennent d'origines très diverses. Sur les 7.297
malades
présents au 31 décembre 1903, 3,340, c'est-à-di
ier serait le quartier actuel, moins les serrures et l'uniforme.Les
malades
y entreraient et en sortiraient en toute liberté
agilant les uns les au- Lres,sellatlant ou soutirant moralement,les
malades
inconscients turbulents, malpropres et déchireu
e, aussi bien que les aliénés criminels. Ce sont deux catégories de
malades
entièrement distincts. Les criminels ont commis
portables dans les asi- les ordinaires. Ils volent, maltraitent les
malades
tranquilles et exploitent d'une façon éhonléc l
X. 10 146 bibliographie. important à remplir dans nos asiles. 543
malades
ontété exami. nées. Il a été pratiqué 100 opéra
édico-pédagogique consiste à donner des forces aux membres du jeune
malade
(balançoire, tremplin, massage, saut), à lui en
ides, ni évasions. bibliographie. 147 L'année, commencée avec 585
malades
, s'est terminée avec 599 Le nombre des admissio
essai, avec période mensuelle renouvelable, ont été accordées. Deux
malades
en ont profité et, sont restées définitivement
chasthé- nie doit consister à s'adresser directement l'intellect du
malade
par des entretiens avec celui-ci. Il faut rejet
tées à la matière médicale, car leurs effets sont incertains et les
malades
en ont souvent usé el abusé. Comme adjuvants ul
s à eux seuls toute la thérapeutique : il s'agira de créer cllez le
malade
et au- tour de lui une atmosphère de conviction
atmosphère de conviction de guérison. Dans les cas plus graves, le
malade
sera maintenu au lit dans l'isolement le plus a
er il la précision du moi toute sa rigueur, tout en évitant chez le
malade
les violentes incitalions à vouloir; 30 il faud
er la torpeur des centres sidérés en entraînant méthodique- ment le
malade
à reproduire les articulations des sons qu'une
la parole (vue et loucher). Dans le bégaiement, il faut habituer le
malade
à faire succéder d'une façon rythmée des inspir
our les troubles de l'appareil respiratoire, il faut réapprendre au
malade
le fonc- tionnement d'un mécanisme normal qu'il
de mon prédé- cesseur, le D1' Bonnet, qui trouvaient ce chiffre de
malades
exces- sif pour un seul médecin. Etonné de ce
NEL MÉDICAL DES ASILES PUBLICS D'ALIÉNÉS. 151 que le chiffre de 400
malades
était bien suffisant pour un médecin traitant,
es, de vo- leurs, d'incendiaires et de cambrioleurs et comptant 112
malades
n'a que 4 gardiens et encore pas toujours ! Le
dé que le méde- cin eut à sa disposition 1 infirmier de jour par 10
malades
et frac- tions de 10 supérieures il 5 qu'il uti
, que le chiffre pris en considération soit bien le nombre réel des
malades
pré- - sens et non celui porté au budget. L'a
udget. L'administration prétend que nous avons 1 infirmier par 10
malades
, mais dans son calcul figure tout le monde, même
anqué 11. Grâce à un transfert barbare auloin, je n'ai plus que 31G
malades
aujourd'hui, mais c'est encore 7 qui manquent.
es chambres PERSONNEL SECONDAIRE DES ASILES. 153 d'isolement. Ces
malades
exigent donc de la part du veilleur de l'infirm
et du côté des femmes. 19 Hommes. La population masculine de 491
malades
est surveillée par 21 infirmiers, d'oit 25 mala
masculine de 491 malades est surveillée par 21 infirmiers, d'oit 25
malades
par infirmier en moyenne. Mais, comme le dit pa
ui ne répond pas à la réalité. En ef- fet, dans un quartier pour 49
malades
, dont la plupart, à la vé- rité, sont occupés a
euvent être ' fort dangereux, il n'y a qu'un seul infirmier pour 17
malades
. Au quartier cellulaire et aux agiles, comptant
ur 17 malades. Au quartier cellulaire et aux agiles, comptant 111 1
malades
et où on trouve 9 pédérastes, 8 voleurs, 9 assa
trs et 5 incendiaires, il y a seulement quatre infirmiers : d'où 28
malades
par infirmier. De plus, 11,j ou 50 de ces malades
irmiers : d'où 28 malades par infirmier. De plus, 11,j ou 50 de ces
malades
, par suite de l'insuffisance des dortoirs, couc
'y a qu'un in- firmier. 11 en est de même dans un autre où, pour 12
malades
semi-agités, il n'y en a aussi qu'un. Aux gât
lance at- ' tentive, on trouve 4 infirmiers soit i infirmier par 16
malades
. A l'infirmerie, pour 44 malades, il n'existe q
infirmiers soit i infirmier par 16 malades. A l'infirmerie, pour 44
malades
, il n'existe qu'un seul infirmier. A la Ferme,
cher le vin dcs Inalades, leur dîner, les médicaments, emmener les
malades
aux bains ou au parloir, chercher le linge, trans
au besoin un aliéné dans un autre quartier, porter des lettres de
malades
à la direction, prendre des livres à la bibliothè
des livres à la bibliothèque. cher- cher à la lingerie le linge des
malades
sortants. Et pendant ce temps les aliénés reste
, la surveillance est mieux assurée. Mais là encore, il y a trop de
malades
confiés au personnel. Ainsi dans un quar- tier,
trop de malades confiés au personnel. Ainsi dans un quar- tier, fin
malades
n'ont que 2 gardiennes pour les surveiller. Dans
veiller. Dans un autre, dit quartier d observation et comprenant 22
malades
en moyenne, la plupart alitées, agitées, ou aya
a que 2 gardiennes. Au quartier cellulaire et aux agitées, pour 75
malades
il y a 5 gardiennes ; d'où 15 malades par gardi
laire et aux agitées, pour 75 malades il y a 5 gardiennes ; d'où 15
malades
par gardienne. A l'infirmerie i gar- ,tienne do
enne. A l'infirmerie i gar- ,tienne donne des soins et surveille 22
malades
de jour et de nuit. Aux gâteuses, il y a 18 mal
et surveille 22 malades de jour et de nuit. Aux gâteuses, il y a 18
malades
par infirmière. Dans un autre quartier d'agitée
malades par infirmière. Dans un autre quartier d'agitées, il y a G4
malades
pour 4 gar- diennes, et même nombre de gardienn
ême nombre de gardiennes dans un autre quartier pour surveiller 8(i
malades
. Tous les chiffres ci-dessus se passent de comm
er seul, dans un quartier soco,sera tué ou grièvement blessé par un
malade
ou si un ma- lade, en l'absence du chef de quar
e mémoire contient 5 observations extrêmement ins- LrucLives. Toute
malade
de ce genre croit comme le peuple qu'on peut lu
sujets, <ont de nature hystérique. Ces phénomènes inquiètent le
malade
qui se demande d'où cela peut venir. Elle rumin
ne basse taille. Rien plus souvent, ont lieu degrandesattaques ; la
malade
tombe à ferre mais non la tète la première (aus
la connaissance est conservée. Après l'attaque, le plus souvent la
malade
se rappelle complètement ce qui s'est passé.Une
vait (les attaques avec amné- sic et des attaques sans amnésie. Ces
malades
soûl accessibles à l'hypnotisme ; elles s'endor
e pré- disposition psycho-névropathique. Or, chez certains de ces
malades
, il a observé tantôt des changements d'humeur (dé
s hallucinations de la vue, de l'ouïe ou de l'odorat. Chez tous les
malades
qui pré- sentaient ces troubles mentaux (Inobse
la mort ne mettra pas spontanément un terme à leurs souffrances,les
malades
recourent au suicide et leurs tentatives sont a
ision de Legrand du Saulle en hypochon- driaques craignant la mort (
malades
qui se soignent, neuras- théniques nosophobes e
s et thanathophobes) et en hypochon- driaques craignant la douleur (
malades
qui se tuent, mélan- coliques hypochondriaques
e la tentative du suicide, par ce fait qu'elle est pratiquée par le
malade
dans un but de défense. Les hypochondriaques ho
euvent encore entraîner fréquemment l'homicide hypochondriaque : le
malade
accuse une femme de lui avoir pris sa virilité,
s tout à fait typiques, que les expressions mêmes employées par les
malades
pour traduire leurs préoccupations nosophobique
é les cas si nombreux d'hypochondrie psy- chique, dans lesquels les
malades
s'inquiètent non de leur estomac ou de leur int
remarquable observation que nous a signalée le prof. Brissaud de ce
malade
, souffrant de' vives douleurs d'estomac, qui fu
sence d'une même lésion, deux cas peuvent se présenter : 1° Si le
malade
possède une mentalité normale, il peut se préoc
nous, envisager successivement la forme du délire, l'état mental du
malade
, et la nature de la lésion. Forme du délire. -
délire s'observe souvent dans la débilité mentale : la croyance du
malade
est irréductible, et la suppression de la lésion
ystématisé, mais d'une simple préoccupation qui pousse par- fois le
malade
au suicide. Parmi ces préoccupations il en est
ié ailleurs trois cas de préoccupations hypochon- driaques chez des
malades
atteints, l'un de fistule stercorale, l'autre d
ive à une taille hygaslrique, l'autre de cécité. , J'ai guéri ces
malades
de leur hypochondrie en guérissant la fistule c
rendant la vue au troi- sième. M. Roy prétend que, chez ces trois
malades
, les préoccupa- Aur,IIIVES, 2, série 1905, t. X
itimes ; la conclusion qu'on en pourrait alors tirer, c'est que ces
malades
n'étaient pas des aliénés. Je lui répondrai, pa
taient pas des aliénés. Je lui répondrai, par contre, que ces trois
malades
étaient bien réellement des aliénés, puisque to
t quitté l'asile sur des certificats de guérison. Etal mental des
malades
. - Le diagnostic de l'étal mental est important
jours le tirera d'embar- ras en présence de l'infinie diversité des
malades
». Je pense que le rapporteur est trop modeste
nt d'ailleurs journellement dans nos asiles, nous dire si, chez tel
malade
, l'hypochondrie est liée à la paralysie général
onséquence une confusion regrettable entre deux types différents de
malades
: le noso- phobe d'une part, l'hypocondriaque d
et Brissaud, je reconnais exister entre eux. L'homme qui sans être
malade
examine chaque jour atten- tivement sa langue,
t la crainte, la peur delà maladie ; il croit, il affirme qu'il est
malade
et cela parce qu'il se sent malade. Cette sen
; il croit, il affirme qu'il est malade et cela parce qu'il se sent
malade
. Cette sensation ou représentation fausse de ma
gine d'illusions de la sensibilité organi- que ou viscérale que les
malades
expriment en disant .qu'ils ont un serpent dans
ion, au cours des dernières années, d'observer un certain nombre de
malades
atteints du délire de négation d'organes le mie
tre l'hypochondrie corporelle et l'hypochondrie intellectuelle : le
malade
inquiet de son esprit, dont parle M. Régis, est
e, c'est la conviction délirante d'ê- tre habité par un être que le
malade
considère comme vivant plus ou moins à ses dépe
n parasite peut se rencon- trer chez les débiles (observation d'une
malade
qui croyait avoir dans le crâne un cloporte lui
itue souvent alors une simple « erreur de diagnostic » faite par le
malade
cherchant à s'expliquer ainsi les symp- tômes t
onviction délirante, et s'accompagner d'hallu- cinations. Cas d'une
malade
chez qui on observait en même temps des convict
compliquer un délire de persécution de forme classique : Cas d'une
malade
per- suadée que ses ennemis lui avaient introdu
d'un délire systématise évoluant d'une façon chronique : Cas d'une
malade
qui croit loger ainsi un « ver poilu » colossal
ouïe ou de l'odorat. D'-LEROY (Eugène-Bernard). -;Observation d'une
malade
actuellement âgée de 41 ans, ayant toujours man
à des persécutés avec hallucinations de l'ouïe, la quatrième à une
malade
qui me paraît ne rentrer exacte- ment dans aucu
aucun pouvoir sur lui si l'on n'avait pas commencé par le rendre
malade
. Le Tic hystérique. MM. Pitres et CRUCHET. -
t exacerbations, pendant près de huit mois. Au bout de ce temps, la
malade
est mise en état d'hypnose, et on constate auss
l'aliénation mentale 0,40 % d'effectif,et le reste à l'avenant.Ces
malades
proviennent soit des appelés, soit des bons -ab
ES MÉDECINS ALIENISTES ET NEUROLOGISTES. pas là un hôpital dont les
malades
pourraient être utilisés pour l'enseignement. D
ose ascendante s'impose par- fois, à première vue par l'attitude du
malade
, les façons de mouvoir ou d'immobiliser le memb
al, le trional. Enfin, il est important de relever le moral de tels
malades
rapidement angoissés et phobiques à la suite de
de ces réserves, je dois ajouter que les observations cliniques des
malades
chez lesquels ont eu lieu les constatations his
drori n'a aucune diminution de force. Dès la fin de la semaine, le
malade
marche avec des bé- quilles. Toutes les sensibi
troubles sphinctériens. " Lorsque je vois pour la première fois le
malade
, quelques mois après, je trouve : paralysie fla
rs sont brutaux, tandis que les infirmières frappent ra- rement les
malades
. Nous avons pu observer, dans un hospice de fou
des religieuses, nous n'avons pas rencontré d'othématomes chez les
malades
de cet asile ; nous avons interrogé notre confr
quent dans la paralysie générale, et si l'on examine une série dt
malades
arrivés à la période finale, il est bien rare qu'
plus, 4 ob- servations d'hommes paralytiques généraux. Sur les 26
malades
de Bégard, 10 présentaient le signe de Kernig d
apparaissent les troubles de la marche qui peuvent même confiner le
malade
au lit. Le signe de Kernig, dans la paralysie g
inuriques simples sans aucune trace de désordres généraux, comme la
malade
de notre obser- vation, doivent être, à notre a
nous a paru intéressant de publier le cas suivant : 11 s'agitd'un
malade
,âgé de 64 ans, dont l'observation a été faite p
ptômes ; la marche de- vient incertaine : amaigrissement rapide. Le
malade
meurt en janvier 1905. Al'autopsie : Dilatati
éditaire dégénéré. à D,s G. DOUTREBENTE et L. MARCHAND. - Chez un
malade
à hérédité chargée, on prend facilement l'habit
en a été de même pour les travaux d'intérieur ou de la culture. Le
malade
meurt à 19 ans. On constata à l'autopsie : une
lymphocytose, MM. Marie et Viollet ont soumis un certain nombre de
malades
à la ponction périodique. Ils se sont de- mandé
ligr. par centimètre cube, tandis que chez d'autres para- lytiques,
malades
depuis longtemps, déprimés et cachectiques, cet
e proportion était sensiblement inférieure à celle trouvée chez les
malades
précédents. -Un paralytique saturnin en rémissi
de la sensibilité et par un engourdissement des doigts incitant le
malade
à frotter les doigts l'un contre l'autre comme
pies reproduisent des mouvements en rapport avec la "profession des
malades
(palper de l'étoffe chez une tailleuse, dévider
une tailleuse, dévider de l'étoupe). Ces stéréotypies obsèdent les
malades
qui s'ellorcent de les dissimuler par divers mo
amais vu un vrai cas, et je fais toutes réserves n'ayant pas vu les
malades
sur les cas communiqués par M. Sabrazès. - M.
M. Direz Ces tics des doigts se rencontrent quelquefois parmi les
malades
de nos asiles. Je pourrais en montrer trois ou
uditives s'accompagnaient de gestes qui ont demeuré, bien que les
malades
soient dans la démence complète. M. neige. Il s
parmi les procédés que Pomme conçoit et utilise dans la cure de ses
malades
, rien ne s'impose plus à l'attention que sa tec
élire dans l'es- pace de deux mois. Les règles parurent alors et la
malade
fut entièrement rétablie." Et il ajoute : «J'ai
ois, il ne paraît point que soustraire, à intervalles variables, le
malade
au contact de l'eau, offre moins d'avantages, tan
rtains cas d'agitation maniaque caractéri- sés par la résistance du
malade
à se maintenir au bain. Ce mode de contention s
es par Wurth dans les folies chroniques en général (23 fois sur 102
malades
), à l'oc- casion de bains d'une durée de douze
taient arrivés à gratifier assez uni- formément l'ensemble de leurs
malades
. , , b) Etats 'mélancoliques. - C'est dans la m
la douche écossaise, la douche mixte de Beni-Barde, ou même, si le
malade
la tolère, la douche froide de courte durée, le
cas spéciaux, et après un examen approfondi de l'état des forces du
malade
et de ses capacités réactionnelles qu'on emploi
océdés qui réus- sissent parfois à amener le sommeil, même chez les
malades
les plus réfractaires. Au sujet des emmaillot
ns névropathiques où les opiacés ne procurent aucun soulagement aux
malades
et où les toni- ques et les purgatifs ne font q
nt, par eux-mêmes, fournir des indications sur l'état des forces du
malade
. 5° Aux états d'excitation et d'agitation convi
Chaque praticien saisira dans le degré de résistance offert par le
malade
à tel ou tel procédé l'indication de le rejeter
Il y aura surtout lieu de procéder de la sorte lorsque, au calme du
malade
et à son amélioration physique, ne correspondra
aventure, et avec exagéra- tion. M. Sérieux a vu, en Allemagne, des
malades
tenus dans le bain deux mois, trois mois, six m
a ne produit aucun inconvénient. Je sais bien que J'épiderme de ces
malades
est protégé par un corps gras isolant, qu'on re
l'usage des mains. Dans cette baignoire en- tourée de paravents, le
malade
est aussi isolé que dans une cellule.De telle s
ements hospitaliers où ces services sont insuffisants ; 2° 'que les
malades
externes soient autorisés à prendre des bains et
Asile clinique d'un service de hains et d'hydrothérapie destiné aux
malades
externes qui viennent il la consultation de l'a
is- tent les douches, de les mettre en mesure de renseigner leurs
malades
, de les persuader qu'il s'agit là d'un traitement
ires pour lesaideràv aincre les résistances de leurs clients et aux
malades
. Ces leçons, qui ont été si sottement critiquée
elons il ce propos que depuis 1880 nous vaccinons tous nos nouveaux
malades
et ceux qui sont dans le service depuis 6 à 7 a
é rien qui pût motiver ces réserves. J'ai même constaté que chez un
malade
mis au bain continu avec une escharre, celle-ci
bien fait, car avec les orga- nisations actuelles, la propreté des
malades
est difficilement réalisable. M. CROCQ (Bruxe
ême dans son service. M. DOUTREBANTE (Blois). - Combien y a-t-il de
malades
dans le service de Kroepelin. M. Dinde. Envir
qui se, renouvellent constamment. M. LALLEMAND (Rouen). Comment les
malades
peuvent- ilssc renouveler fréquemment s'ils res
la balnéation pendant la nuit. Mais pendant six mois j'ai tenu des
malades
au bain, de huit heures du matin à huit heures
de lésions chroniques du rhino-pharynx. D''5Royet et Roussit. - Le
malade
qui a fait l'objet°de cette observation a prése
pagné précisé- ment du 1)'' Dide et de notre interne, M Durocher.Le
malade
était étendu chez lui, les liens des vêtements
par des pressions sur le ballon, eurent-elles été commencées quele
malade
se ranima, les yeux reprirent l'aspect de la Ni
s quele malade se ranima, les yeux reprirent l'aspect de la Nie, le
malade
se mit sur son séant et chercha à frapper les g
ses (jusqu'à '200 par mois) ; les crises cessent de suite, le petit
malade
se calme et sa santé générale, bien précaire, p
caire, parait se maintenir. Dans le service des femmes, plusieurs
malades
ont été éga- lement soumises aux inhalations d'
et dans les paroles s'obsencnl d'une façon constante chez ces mêmes
malades
, au moins à une période de leur maladie. Enfi
émence précoce à forme paranoïde évo- lue en quelques années et les
malades
ayant parcouru les TICS DES SPHINCTERS. 220 s
des de cette psychose arrivent à une démence complète. De plus, ces
malades
; si dangereux parfois au début, à la suite des
scillations du chapeau, des tics de hochement, etc., etc. Enfin, ce
malade
avait plusieurs tics sphinctériens ; cligne- me
psycho-motrice appropriée ; il est utile également de soumettre les
malades
à une discipline psyeho-sensilive ayant pour bu
mineux. Plusieurs examens successifs nous ont montré chez un même
malade
des variations très nettes dans les réactions d
es dans les réactions de la pupille à la lumière. De plus, chez ces
malades
, il a été exceptionnel de noter l'inégalité pup
rmes des lésions du fond de l'oeil que nous avons trouvées chez nos
malades
peuvent être rangées sous trois chefs : - 1°
ions de l'aspect ophtalmoscopique suivant l'époque où on examine le
malade
. Certains malades, chez lesquels nous avons obs
ophtalmoscopique suivant l'époque où on examine le malade. Certains
malades
, chez lesquels nous avons observé à une certain
l est utile aussi de chercher ces mêmes propriétés dans le sérum de
malades
dont le sang n'a pas été ensemencé, ou bien, do
inuriques simples sans aucune trace de désordres généraux, comme la
malade
de notre observation, incoordination des muscle
tention jusqu'ici, et l'on pourrait croire qu'il n'existe, chez ces
malades
, d'autres troubles respiratoires que les troubl
ccès d'agitation maniaque ou de dépression mélancolique. Chez deux'
malades
atteints de folie intermittente avec agi- tatio
RÈS DES MÉDECINS ALIÉNISTES ET NEUROLOGISTES. anatomo-clinique d'un
malade
, âgé de 28 ans. Ses troubles ont débuté par des
nt débuté par des vertiges. Une fois, le vertige fut si fort que le
malade
tomba et perdit la conscience. Après son réveil,
ses membres du côté gauche. A la suite d'un accident de voiture (le
malade
était cocher), son état s'aggrava et il commenç
ccidents syphiliti- ques avérés, et il existe actuellement, chez ce
malade
, des stigmates évidents de syphilis sous forme
te qui règne dans les asiles, de la promiscuité où se trouvent les
malades
, du trouble apporté au sommeil de chaque aliéné p
ir recours il la séquestration, c'est-à-dire si l'on peut donner au
malade
le profit de la mesure, en le sous- trayant à s
er l'isolement en dehors de la maison du santé consiste à placer le
malade
dans une famille qui a charge de le surveiller,
a 246 BIBLIOGRAPHIE. colonie de Gheel. En 1895, on comptait 1.875
malades
traités chez des nourriciers. Chaque nourricier
tés chez des nourriciers. Chaque nourricier ne peut traiter que ?
malades
du même sexe, il reçoit GO ou 70 centimes par jou
malades du même sexe, il reçoit GO ou 70 centimes par jour et par
malade
; il doit fournir des chambres à coucher claires,
es chambres à coucher claires, d'une capacité minima déterminée. Le
malade
prend ses repas à la mê- me table que son nourr
me à Gheel une infirmerie destinée à recevoir les aliénés agités ou
malades
montre bien que le système colonial ne peut pas
adeuxièmepartie,M. Féréinsiste longuementsur les soins à donner aux
malades
isolés hors de l'asile. 11 passe en revue le ch
e leurs prescriptions. Le nourricier doit donc sa- voir examiner le
malade
: son faciès, ses pupilles, sa langue, sa respi
tifier leur juge- ment sans les surexciter. ' Chaque catégorie de
malades
demande en outre des soins PERSONNEL MÉDICAL. 2
iales au moment «les attaques. 11. Leroy. XI. L'art d'alimenter les
malades
et les convalescents (avec 138 formules aliment
tent de donner des indications précises sur l'art d'alimen- ter les
malades
: il le fait en outre avec une extrême clarté ; i
rès d'eux pour que les praticiens choisis pour donner des soins aux
malades
dans ces établissements offrent toutes les gara
et quelconque de neurologie ou de psychiatrie, avec présentation de
malades
, de pièces anatomiques et microscopiques. w L
. On fêta son retour au Petit-Mesnil. On eut peut-être tort, car le
malade
demandait encore quelques mé- nagements surtout
e mon vin et manger mon lard ». Vers dix heures du soir, comme le
malade
ne se mollirait pas méchant, toutle monde alla
onc pas été subite; l'accès de violence était à prévoir, puisque le
malade
était déjà aliéné, et on aurait dû le placer. A
On sait qu'il existe, à l'Asile, une chorale composée de quel- ques
malades
inoffensifs ; l'Administration accomplit une bonn
du personnel adminis- tratif, auxquels s'étaient joints de nombreux
malades
. L'assis- tance a applaudi les choeurs de la Ch
es faits ou tous les objets du monde extérieur n'ont plus pour le
malade
la môme signification que leur accorde le consen-
la personnalité peut en intéresser aussi la base orga- nique. Le
malade
exprime alors des idées de transfor- mation des
LE. bolique coexistaient, quoiqu'à des degrés différents,chez la-
malade
dont- nous relatons ci-dessous l'histoire. L'ét
on ayant actuellement 36 ans, bien portant, maître de danse etnolre
malade
. AntJ('êdents pasonnels. - Née à terme en 1871
gestes incohérents, incapacité de se conduire». Dans le service, la
malade
se montre un peu plus calme el ré- clame au bou
es tendineux. Motililé intacte. Quelques jours après son entrée, la
malade
, toujours anxieuse, nous dit que son corps n'es
je ne dors plus. Enfin «je ne suis plus moi ». z En novembre, la
malade
, toujours aussi anxieuse, ne parle plus de sa t
e morphine et des hypnotiques habituels. Pendant quelques jours, la
malade
manifeste en outre quelques idées d'empoisonnem
nvier 1905, amélioration sensible, l'anxiété a beaucoup diminué, la
malade
ne crie plus, ne se lamente plus que quand on s
e brûler, n'est-ce pas, je ne le mé- « rite pas ». En février, la
malade
est plus calme, elle ne gémit plus que par inte
l'amélioration's'accuse ; on peut entrer en communi- cation avec la
malade
; elle reconnaît parfaitement les objets et les
e débordement de conceptions délirantes,la mémoire est intacte ; la
malade
se rappelle exactement tous les événements de s
n- tenaire et même davantage. En mai. l'amélioration continue. La
malade
, prend une part de plus en plus active à ce qui
tuellement (juillet), l'anxiété n'a pas totalement disparu, mais la
malade
peut cependant s'occuper une partie de la jour-
uille, etc. 11 est à noter qu'à aucune période de son affection, la
malade
n'a attiré notre attention sur l'existence de t
de GO à 50 Kilos pour revenir à son chiffre primitif depuis que la
malade
est entrée en convalescence, mais jamais il n'y
u un véritable refus des aliments. D'autre part, à aucun moment, la
malade
n'a présenté de ten- dances au suicide ou aux m
la suite d'émotions dépressives et prolon- gées apparaît chez notre
malade
un état anxieux qui se traduit par de l'inquiét
négation, ensuite par des idées de transformation corpo- relle. La
malade
se croit changée en chien, en taureau, en homme
n apparence mégalomaniaquc de certaines de ses idées délirantes,-la
malade
reste toujours angoissée. Sa parenté divine ne
éelle. Telle a été la filiation des accidents présentés par notre
malade
, accidents que nous devons maintenant chercher
yés récemment pour inter- préter les troubles psychopathiques d'une
malade
qui, sans croire à la transformation de son cor
dans une certaine mesure, il celte ques- tion (1). Comme chez la
malade
alaquelle nous venons de faire allusion, nous p
t, qui peut être attribué aux nombreux chocs moraux éprouvés par la
malade
, nous explique l'é- trangeté, la bizarrerie de
mbres déformés, grossis, allongés, etc.. ; mais pourquoi cette même
malade
, en dépit du témoignage de ses sens et de toute
sensations anormales, an- goissantes et obsédantes éprouvées par la
malade
. La multiplicité même de ces transformations,en
ielles (en respectant leur élément spéci- fique), on conçoit que la
malade
reconnaisse et identifie jusqu'à un certain poi
s- sentiellement contingentes et subordonnées à l'éducation de la
malade
et au milieu dans lequel elle a vécu. En somme
les de la cénesthésie cérébrale dans la genèse du délire de notre
malade
et des états li·hocliomlriaducs en général, nous
a base de quelques variétés de paranoïa. , . Sans doute, chez les
malades
que M. Bonnier cite à l'ap- pui de sa manière d
vent en grande partie leur objectivation, leur réalité. Mais ces
malades
étaient tous atteints d'affections auri- culair
ale d'orientation. On ne saurait donc, à notre avis, rapprocher les
malades
de 2G8 PATHOLOGIE MENTALE. M. Bonnier des nôt
uvent t aussi d'impulsions panophobiques, au cours desquelles les
malades
, affolés par leurs terreurs hallucinatoires, se
igée est l'interne- ment regrettable, dans un asile d'aliénés, d'un
malade
à la phase initiale d'une fièvre typhoïde, d'un
en faveur de cette création, qui permettrait « de ne transférer les
malades
délirants et agités des hôpitaux dans les asile
cations spéciales, celle qui s'impose avant tout est de procurer au
malade
un sommeil assez profond et assez prolongé pour
gite. L'agitation est dans certains cas des plus violentes, et le
malade
, principalement dans les paroxysmes de la nuit,
convalescence revêtent essentiellement un caractère asthénique .Les
malades
sont hébétés, stupi- des, désorientés, avec, su
ie, de Cumberland, terminé en sept mois par la mort, dans lequel le
malade
avait contracté la sy- philis après l'influenza
en particulier la forme du délire aigu méningitique. « Le soir, le
malade
commence un peu à divaguer ; cette divagation,
ver accéléré.Il y a aussi une forme apoplectique dans laquelle le
malade
perd connaissance, tombe dans le coma. La gravi
nfec- tion, une sorte d'état second ecmnésique faisant revivre le
malade
à une période ancienne de son existence. The La
r des hallucina- tions et des illusions de la vue et de l'ouïe. Les
malades
voient passer devant eux ou contre le mur des p
perte de la notion de rapport entre les objets. Les objets que le
malade
employait couramment sont usités à contre-sens,
omalies dans sa tenue, dans sa conduite familiale et sociale ; « le
malade
devient un tout autre personnage sans qu'il s'e
t que les petits objets étaient très difficilement pris et que le
malade
le plus atteint ne pouvait réalaser cet acte. (
trois : intérêt de la justice, inté- rèt scientifique, intérêt des
malades
. " Le premier est insoutenable. En effet, au mo
s moins nobles que celle de la gloire scientifique. L'intérêt des
malades
ne saurait davantage être en jeu. Que se passer
ations mondai- nes. On en arrive à cette étrange conclusion que les
malades
se- ront entourés d'une sollicitude plus grande
unique et constante est et sera toujours l'amélioration du sort des
malades
confiés à sa charge ? D'' Brousse exprime le re
joint (litre officiel) dans chaque asile pour suppléer les médecins
malades
ou en congé. (2) Pourquoi exclure le chef de cl
e il sera accordé quatre heures. Il. Une épreuve clinique sur des
malades
d'un service d'aliénés. Le candidataura une heure
ervice d'aliénés. Le candidataura une heure pour l'examen des 'deux
malades
, vingt minutes de réflexion et trente minutes d
sera accordé au candidat trente minutes pour l'examen de chacun des
malades
et trois lieu- res pour la rédaction du rapport
s de médecins suppléanlspourlesdilsasilcs : 1° dans l'in- térêt des
malades
, 2° dans l'intérêt do la science, 3° dans l'intér
u l'autre de ces journaux scientifiques, Quant à moi, je disque les
malades
aliénés de la Seine ne sont pas des malades spé
nt à moi, je disque les malades aliénés de la Seine ne sont pas des
malades
spéciaux et que les prétendre tels est commettre
es spéciaux et que les prétendre tels est commettre une erreur. Ces
malades
sont exact ement comme les au très ; comme le m
rissent, sortent, s'évadent, se suicident, meurent comme les autres
malades
de Bretagne, du Languedoc, do la Pro- vence ou
t pas été dit dans une société scientifique et ensuite pour que les
malades
des autres régions de la France ne soient pas,
le celle qui pose en principe que les aliénés de la Seine sont des
malades
spéciaux. Je ne veux pas l'examiner cet intérêt,
accompagnée d'autopsie et d'examen microscopi- que. Il s'agit d'un
malade
ayant graduellement présenté un af- faiblisseme
fit toujours défaut. Enfin l'examen des urines des quatre derniers
malades
ne fournit que des résultats intermédiaires, c'
teur de la névrose est l'émotion, la frayeur (émotion-choc). Si les
malades
nient parfois l'émotion, c'est qu'ils en ont pe
ipeux. Le cerveau (sauf l'encéphalite aiguë hémorrhagique dont le
malade
est mort), la moelle et les nerfs périphériques n
quoi consistent ces « névroses ». - Comme causes déterminantes des
malades
entrés, relevons : hé- BIBLIOGRAPHIE. 327 22;
nous avons pu hâter les sorties dès l'amélioration confirmée des
malades
, chaque fois qu'il nous a paru possible de les co
qui comprennent le bénéfice qu'elles retirent de la sortie de leur
malade
. Ces sorties sont demeurées définitives dans pres
d'un an. Les familles ont donc intérêt à placer rapide- ment leurs
malades
. C'est une notion, dit 51. Sizaret, que nous ch
plus rapproché pos- sible du début, dans l'intérêt bien compris des
malades
et aussi des finances du département et de la c
trois d'entre eux. 328 BIBLIOGRAPHIE. « Les autopsies (1) de nos
malades
décédés sont faites réguliè- rement. Nous const
l est difficile, lefussent-ilsdavantage, d'obtenir toujours que les
malades
les utilisent. Le mouchoir de poche, ou même le
bondance d'un lait toujours trop parcimonieu- sement prescrit à nos
malades
affaiblis, augmenteraient les con- ditions du b
'annexion à l'asile d'une colonie agricole.ll y va de l'intérêt des
malades
qui y trou- verront une occupation salutaire, e
ique (t4 Il. et 1 F.), 45de débilité mentale, aucun par crétinisme.
Malades
traités, 1 : 5f ; sorties 132 (63 II. et 69 F.),
. Il en a été de même pour les guérisons et de plus en août. Chez 9
malades
décédés, la durée du traitement a été infé- rie
ent ensuite; d'où l'intérètbien entendu des familles à amener leurs
malades
à l'asile pour y être traités, au lieu de les s
nsi un temps précieux et préjudiciable à la guérison possible Les
malades
guérissent d'autant plus vite qu'ils sont plus je
puisque rien n'a été prévu jusqu'ici dans ce sens. « De nombreux
malades
âgés ont été admis à l'asile depuis quelques an
des âgés ont été admis à l'asile depuis quelques années et, pources
malades
, il serait fortutile que leurs dortoirs fussent
le est une innovation excellente, écrit 51 . le D'' Dubourdieu. Les
malades
seront ainsi assurés de recevoir des soins plus é
nnaissances techniques- sont indispensables à ceux qui soignent les
malades
. La bonne volonté, le dévouement, ne suffisent
le n'ont certainement pas pour cause la syphilis, puisque plusieurs
malades
ont contracté la vérole au cours de leur méning
cès alcooliques par exemple, entrent seuls dans les antécédents des
malades
. IL LEROY. XV. Des méningites à évolution insid
ués de la manière suivante : les mala- des rentrant de l'année, les
malades
réputés curables réservés aux médecins de direc
es réservés aux médecins de direction et aux médecins en chef ; les
malades
chroniques donnés aux médecins adjoints sous le
u Conseil avait déjà in- voqué le même exemple. En effet, pour 1250
malades
traités ( ? ) en 1904, il n'y avait qu'un médec
édecins là où leur nombre est hors de proportion avec le nombre des
malades
, 334 varia. on pouvait espérer que le Conseil
aint-Robert.Nous regrettons un tel vote, contraire aux intérêts des
malades
, contraire aux inté- rêts bien entendus des fin
conduisait à l'asile un jardinier nommé Demétrius Carini. Comme le
malade
était dans un grand état d'excitation, on l'enf
les seules mesures prises jusqu'à ce jour consistent à ramener les
malades
européens en Franco dans les conditions telleme
nts, la suprématie de l'intérêt général, et, partant, l'intérêt des
malades
sur les intérêts particuliers. Suicide d'un FOU
ès ; 3° gar- çon (âgé de 22 ans en 190.'i), intelligent ; 'i° notre
malade
; 5° garçon mort d'entérite sans convulsions ;
s en 1905), bien portant. Aucun n'aurait eu de convulsions. Notre
malade
. On ne sait si la conception a eu lieu en état
ne grande opi- niâtreté. Il a la manic de saisir par les épaules le
malade
Bauah ? déchéant comme lui, il le contemple pen
bres. Verge : longueur, 8 cent.; circonférence. 8 cent. et demi. Le
malade
s'affaisse, marche la tête inclinée, le corps p
e. La paume des mains et la plante des pieds sont jaunâtres. , La
malade
a très facilement la chair de poule. Uyspepsic· h
u teinté, mais le réactif de Gmelin est faiblement positif. Cette
malade
esl doublement héréditaire, appartenant à unefa
famille biliaire et cependant son sang' contient des pigments ; la
malade
présente, en outre, plusieurs phénomènes de cho
le quantité d'urobiline éliminée. D'autre part, il z arrive que les
malades
ont été soumis au traitement et au régime lacté
nt. Un frère, d'un autre lit, mort do fluxion de poitrine. .Noire
malade
, d'un naturel triste et hypocondriaque, s'est tou
une arthrite béni- gne au genou ; elle croit qu'elle va en retomber
malade
et que celle arthrite deviendra « une tumeur ».
« une tumeur ». Elle est toujours triste, parce qu'elle est « très
malade
», et parce qu'on lui fait des misères. La voix
)i-aiieti-0 de vieille date. Le teint est nettement bilieux et la
malade
sail qu'elle « change » de couleur, depuis quel
ne tentative. Cholémie. Le teint est mat et ne se colore pa<. La
malade
a facilement la chair de poule. Urticaire très
sse sans cause ap- parente. Cet état s'accentue de plus en plus. La
malade
vivait maritalement avec un buveur qui lui cons
de la vue sont constantes et presque toujours lerrilian- les. La
malade
a eu, de plus', toute sa vie, des préoccupations
s'alimente mal (il faut la forcer), parce que son estomac est très
malade
et qu'elle vomit tous les aliments qu'elle prend.
sur la ligure. Grains de beauté sur la poitrine. Urines claires (la
malade
absorbe par la sonde msophagienne de 1 il 3 lit
mort il y a trois 'semaines,. (l'tIJ1C con- gestion pulmonaire (la
malade
ne sait pas la mort de son père) ; il était un
ue, quelques jours avant son internement seulement, elle était déjà
malade
et alitée : elle demandait la mort et prétendait
é de se frapper la tête contre les murs. Quelques jours après, la
malade
ne cause plus : mutisme absolu pendant 15 jour-,
a diminué vers le 0 fé- vrier el sa réaction est peu sensible. (La
malade
absorbait par la sonde de 2 3 3 litres de lait
maladies mentales, semblent du moins prouver qu'il n'y a pas qucles
malades
guéris qui soient susceptibles de travailler.
et établissement, qui comprend plusieurs pavillons séparés pour les
malades
nerveux et pour les aliénés n'a pas empêché les
a lait connaître les lésions qu'il a observéesa l'autopsie de deux
malades
présentant le phénomène du rire et du pleurer s
de pleurer ne sont nullement en rapport avec l'étal émotionnel des
malades
. MM. PARHON et XADEJDE (de BucharesLiont apport
let sont sédatifs. En pratique courante, il est bon de recevoir les
malades
dans une ambiance dont la couleur puisse heureu
en simulant la passion du bien public. Les faux pauvres, les faux
malades
vivent ainsi aux dépens d'un groupe social, san
essante leçon, M. le pro- fesseur Raymond expose l'histoire de deux
malades
: le premier, un homme de 37 ans, est atteint d
ratoire). 382 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. ner,à propos du second
malade
, son opinion sur la démence précoce. « Actuelle
s Lroubleysvclmlcviclu,·· se révèlent par l'intonation que donne le
malade
et. qui est souvent en désaccord avec le sens des
re des lè\ 1'1", les deux lèvres proéininer eu, avant, sans que les
malades
puissent arrêter cette grimace. L'association d
on Coté, semble évoluer plus lentement que d'habitude. Sur deux des
malades
de .\1. Clément elle a cependant déterminé ¡ml' 1
rale il marche rapide dans Ipqlll'l,apn", une ponction lombaire. le
malade
eut un l avec crises Ipill'p- lilorines, puis h
orrespondait fort bien aux ) InpltÎ- mes terminaux présentés par le
malade
. Les auteurs se demandent iL quoi l'on doit ral
111 éla lmu malique, Au cours d'une amé- linralion progressive, la
malade
fait brusquement un heinatnra- chies avec doubl
: d. des hôpit. de Lyon, ! 7 janvier 1 ! .JOj.) Observation d'un
malade
avanl présenté une maladie de ! ! d\- naud et u
rangent il cetle opinion, Ils rattachent cette affection, chez leur
malade
, à la scrofule. Ils signalent enfin et insistent
istent sur le résultat de l'examen radiographique des mains de leur
malade
. Les radiographies .montrent au niveaude certai
nes de suppléance qui se sont pro- duits dans l'état mental de leur
malade
Bizarre pendant son en- fance, il est pris brus
e. Elle se traduit par du ratentissementduoeur. L'aspect général du
malade
est celui d'une holwmyélitu cltrunitluo et non
trophie sur le pectoral gauche. Le traumatisme professionnel (,1e
malade
travaille à une scie- rie) explique, d'après le
contractions de ce genre peuvent se généraliser plus ou moins ; les
malades
prennent alors l'aspect delà maladie de Thomsen
certaine due à la reprise immédiate du travail et à la fatigue (le
malade
reprit son travail le lendemain du traumatisme
des membres supérieurs, augmentation de volume du crâne. Les vrais
malades
de Pag ! 't finissent toujours par se cachecli"
Paris, Félix Alcan, 1905. - Les auteurs ne vont s'occuper que des
malades
, qui n'étant ni idiots, ni imbéciles, constitue
mensonge et il suflil de s'y reporter pour voir que chez certains
malades
le mensonge est conscient.,et. que l'on doit en c
elle, dépassaient le niveau des humains ne sont en somme que rtes
malades
. Leur supériorité légendaire n'est plus qu'un sti
nt, duvsage, l'affaissement souvent notable du tronc donnent il ces
malades
un aspect bien spécial. Le diabète vient quelqu
des réflexes. La démarche esl, ou simplement vacillante, de même le
malade
marche les jambes écartées ou comme un ataxique
ublosspluncteriens relèvent, en général, du mamhted'ini- tiative du
malade
, de la cachexie ou encore de l'obscurcissement
La lecture est souvent troublée d'une façon toute particulière, le
malade
estropiant le texte, mettant à la place des série
a- logues, mais le plus souvent s'agit de troubles amnésiques (le
malade
oubliant des mots ou ne se servant que de débris
era accordé lrois lu : nres; 2° une épreuve clinique commune sur un
malade
. Il sera accordé au candidat dix minutes pour l'e
malade. Il sera accordé au candidat dix minutes pour l'exa- men du
malade
cL ityt minutes pour développer oralement son o
\ ion ; 3° une épreuve clinique sur les maladies mentales : un seul
malade
. Il sera accordé vingt minutes pour l'examen du
es : un seul malade. Il sera accordé vingt minutes pour l'examen du
malade
el vingt minutes pour la dissertation, après ci
c- cordé au eandillatquillt.e minutes pour l'examen de chacun des
malades
, et une heure el demie pour la rédaction du rappo
u début de.la séance suivante ; ,')0 une épreuve clinique ·nr ilruv
malades
d'un service d'aliénés.Lecanditiaiaura quinze m
nés.Lecanditiaiaura quinze minutes pour l'examen de chacun des deux
malades
, pl Irente minutes pour la dissertation orale,
ints ; pour l'épreuve clinique sur les maladies mentales, à un seul
malade
: 20 points ; pour la deuxième épreuve écrite :
xième épreuve écrite : 30 points ; pour l'épreuve clinique sur deux
malades
: 30 points. Cette affiche date h peine de quel
s religieuses ne se soient pas préoccupées du séjour prolongé de la
malade
dans les water-closets. Ce fait montre la nécessi
t montre la nécessité absolue de surveiller constamment ce genre de
malades
, partout, même quand elles vont aux cabinets d'
rivés au nombre de deux, le mercredi, ils n'out pu s'en emparer. Le
malade
, Uclavc Descouleurs, âge de 30 ans, brossier, s
urent les méde- ci ! iseL)eursau.\iHaires en présence de semblables
malades
. Le départ eut lieu le lendemain jeudi, à 11 he
danse, fanfare, travail manuel, écoles, musées) et présentation de
malades
le smnecli à rJ lt. et demie très précises. Con
moelle osseuse, fixent la colonne vertébrale il la place du foyer
malade
, remplaçant la partie osseuse détruite par la t
atomo-pathologique de la moelle dans 4 cas de mal de Pott. chez des
malades
ayant présenté des troubles médullaires. Ces ca
in avril. Les même* phénomènes apparaissent il. la jambe gauche. La
malade
ne peut plus marcher seule : la faiblesse et la
jambes est disparue presque complètement : difficulté à uriner, la
malade
est obligée d'attendre longtemps et de faire ef
iqur le bl'501ll l'n oillll'llell1ent pel'(;U. Novembre UJO : J, La
malade
entre il la Salpétriére, service de M.'IcProf.
s après. L'affaiblissement des membres infé- rieurs progressant, la
malade
s'alite'et entre plus tard à la Sal- pétrière,
mptemcnt à ¡1'accoml1lotIa- tion. a Dans les derniers 20 jours la
malade
présente des oscillations très fortes de tempér
de nouveau ; développement en même temps d'une eschare fessière. La
malade
meurt'le 13 mars, 1 DO ? i , Autopsie : Mal d
presque complète : en même temps le dos devient douloureux el la
malade
commence se courber. Elle entre il la Salpétriére
ro- gressive qui en mars 1904 devient complètement impossible. La
malade
entre le 10 mars à la Salpclrière ; on constate a
êmes d'acromégalie. Le cas observé par M. Sakorra- phos concerne un
malade
âgé de 33 ans, qui présenta réunis les deux éta
es étaient normales et ne contenaient ni albumine, ni su- cre. Le
malade
était atteint depuis onze ans, à la suite de vi
e D' Sakorraphos, d'Athènes. Ayant en ce moment dans mon service un
malade
atteint de gigantisme sans acromégalie,j'ai,a l
onnés par Sa- brazès et Bonnes, nous dirons que, comme chez leurs
malades
, nous avons ici une diminution légère de l'hé;
as analysés. | Le nombre des mononucléaires est normal chez notre
malade
. Il ne l'étaitpas chez ceux de Sabrazès. Je rép
ous terminerons par un résumé du cas clinique correspondant. - Le
malade
examiné, M. A. était un jeune homme de 2 : ') a
nt au-dessus de la moyenne (Mère de 1 mètre,'97).Père suicidé. Le
malade
a eu une grippe infectieuse il ya deux ans, aya
prétation; mais, il nie semble bien que dans certains cas, chez les
malades
Souo.. el ,J"cQ" notamment, MM. Voisin et Petit o
ent dus à ce processus fibrineux. La culture dans le sang même du
malade
, préconisée par MM. Roger et Weil dans la va- r
me sers est celui-qu'emploie M. Lemierre (1). On prélève chez le
malade
, par ponction d'une veine du pli du coude, au m
chronique.La virulence des cultures est assez variable suivant les
malades
dont elles proviennent (2),mais il est facile d
congcnitatcseL lésions congénitales tlu coeur.at.)'sics,et.c. Ces
malades
sont sujets à de nombreuses affections somali-
sitant d'avoir recours à de nouvelles injec- tions. Quatorze de mes
malades
, soit en ville, soit à la Salpêtrière, ont été
if de la syphilis cérébrale. ' ' Les auteursontinjecté à ces divers
malades
, en sept semaines, 1 gr.52 d'hermophényl, soit
Le seul moyen radical, dit l'auteur, est l'isolement rigoureux des
malades
tuberculeux. En attendant, il est nécessaire d'ap
trop s'attacher aux objections tirées par M. Arnaud du fait que le
malade
, dont l'observation nous a été présentée par M.
ne pourrait d'ailleurs, juger le débat. Jn effet, si l'otite de son
malade
a guéri après une intervention chirurgicale, il
lioration com mençait àse produire avant l'opéra- tion. De plus, le
malade
avait déjà guéri d'un premier accès de délire s
affection a évolué plus lentement, car elle a duré 14 ans ; mais le
malade
,' dément SOCIÉTÉS SAVANTES. 489 précoce type,
as de tares héréditaires, pas de maladie du jeune âge chez les deux
malades
; début de l'affection à l'âge de 25 ans ; affaib
ar de violents maux de tète et des accès mélancoliques. Le second
malade
était atteint manifestement de débilité mentale e
caractères de la chronicité. Dans celte observation, il s'agit d'un
malade
exempt de toute lare hé- réditaire et d'antécéd
ire organisé, en quelque sorte paradoxal, s'évanouissait et que ,le
malade
recom raille complet usage d'une intelligence rig
eint d'idiotie et ayant subi à 'il ans, la craniotomie, en 1892. Ce
malade
est décédé en 1902 d'entérite tuberculeuse. C
as d'hémiplégie faciale périphérique ancienne, dans lesquels lecûté
malade
est plus excitable par les courants faradiques
principales, l'effacement et la confusion. Dans le premier cas, le
malade
est incapable d'écrire soit les lettres, soit les
ont employés hors de propos et ne correspondent plus àl'idée lue le
malade
voulait exprimer (paragraphie littérale ou verb
la seconde partie, la plus importante de l'ouvrage, les écrits des
malades
atteints d'affec- tions à manifestations exclus
cléaire était plus pauvre en. 4919G nécrologie. faisceaux du côté
malade
que du côté sain ; les cellules ganglion- naire
seront particulièrement développés et exposés avec présentation de
malades
. Les pièces anatomiqueset les préparations hist
. Séméiologie générale du système ner- veux ; Manière d'examiner un
malade
. Hémiplégie ; Mémorrha- gie et ramollissement c
ertainement réussi dans sa tentative, si des infirmiers et d'autres
malades
ne s'étaient précipités au secours de l'interne
t hypnocya- notrope par Farez, p. 379. : \1 \lSO, 1>1' swtk pour
malades
payants du Dr Thol1l&en à Honn et du Dr E
»,et quantelle était obligée de le négliger pour s'occuper d'autres
malades
,il fondait en larmes. Tous ces enfantillages pa
contre, une indication précisé, spon- tanément venue des parents du
malade
, intrigués par l'enquête elles manoeuvres auxqu
idie, M. Gandy a relaté les observations fort intéressantes de deux
malades
atteints d'une forme d'infantilisme spéciale à l'
des atteints d'une forme d'infantilisme spéciale à l'adulte. Ces deux
malades
, l'un de 46 ans, l'autre de 33 ans, ont présent
leurs poils sont tombés. Cet état .s'est constitué chez le premier
malade
, vers l'âge de 36 ans, après une période de fru
ans après une pé- riode de myxoedème franc. D'après l'étude de ses
malades
et l'examen de quelqus rares observations analo
'infantilisme réversif nous a en- gagé à rapporter l'histoire d'une
malade
que nous avons eu l'occasion d'observer, M. Bau
M. Bauer et moi, à l'Ilôtel-Dieu, il y a deux ans (2). Comme les
malades
de M. Gandy, la jeune femme dont il s'agit est pa
tilisme apparurent et s'accusèrent peu à peu. A l'autopsie de cette
malade
morte de péritonite tuberculeuse nous avons pu co
peu à peu la guérison de ces accidents s'effectue complète. Mais la
malade
sujette à des accès fébriles passagers, présente
, dont elle meurt en avril 1905. Voici, de l'observation de cette
malade
, ce qui nous intéresse actuellement : dès notre
veux d'un blond vénitien, sont secs et peu abondants). Lorsque la
malade
, guérie de son aphasie, peut nous raconter son hi
mination chlorurée, en rapport sans doute avec l'alimentation de la
malade
(régime lacté pres- que exclusif). L'histoire
e (régime lacté pres- que exclusif). L'histoire clinique de cette
malade
est donc des plus caractéristiques : développemen
n'insisterons pas sur les lésions graves qui causèrent la mort de la
malade
: endocardite et symphyse péricardique probable
nous fournissent journellement les hasards de la clinique ? Chez tel
malade
c'est à peine si la thyroïde est hypertrophiée
le goitre exophtal- d'apparence normale. L'ovaire gauche était très
malade
(salpingo-ovarite gauche), l'ovaire droit était
imensions de celui d'unejeune fille. En résumé, l'histoire de cette
malade
peut être en tous points superposée aux ob- ser
ar M. Gandy. Mais nous ferons remarquer que l'infantilisme de notre
malade
, pas plus que celui des malades de M. Gandy, ne
emarquer que l'infantilisme de notre malade, pas plus que celui des
malades
de M. Gandy, ne mérite, à vrai dire, le qualifica
émence simple de plus en plus accentuée, lorsqu'au cours de 1905 le
malade
, jusque-là docile, commença sans aucun motif à se
ès difficile. Ces symptômes persistèrent presque deux mois. Puis le
malade
sortit de sa stupeur et revint à son état antér
coliques, mystiques et de persécution n (fi juin). A son entr6e, le
malade
se présente dans un état de mutisme presque com-
e faire manger. Examen physique toujours impossible. Le 15 juin, le
malade
est dans un état de stupeur complète : mutisme,
étrac- tions. Nous avons vu tout à l'heure chez nos deux premiers
malades
des symp- tômes nombreux de négativisme au cour
; signes pupillaires, embarras de la parole... Au bout d'un an, la
malade
présenta une très longue période de rémission q
; propos incohérents, actes désordon- nés, agitation violente ; le
malade
déchire ses vêtements, même le maillot, et rest
nt progressif et notable des forces physiques. En janvier 1906 le
malade
est très affaissé, plongé dans un état d'inertie
ifférentes manoeuvres des- tinées surtout à tromper la vigilance du
malade
et' qui permettent de s'assurer qu'il n'y a pas
la sonde. Cet état dure un peu plus d'un mois; puis disparaît et le
malade
, s'affaiblissant de plus en plus, succombe dans l
on des idées extrême et une sorte de délire onirique dans lequel le
malade
se croit transporté dans un monde nouveau et étra
ction des aliments impossible et il est nécessaire pour soutenir le
malade
de recourir à la sonde oesophagienne qu'il finit,
nt, pour faire place à une phase de rémission de plusieurs mois. Le
malade
fut pris ensuite d'une courte période d'excitatio
dans le service. La recherche des signes physiques est négative, la
malade
est calme ; plutôt légèrement déprimé ; ses Nou
es d'effort (PI. II). 30 mai. - Mêmes idées de persécution, mais le
malade
est de plus en plus confus et incohérent. Il
nstatables, grosse lymphocytose. 26 juin.- L'agitation a cessé ; le
malade
est calme, ne manifeste plus d'idées délirantes
idement : l'excitation tombe ainsi que le délire. En avril 1904, le
malade
est calme ; il ne délire plus ; et se borne toute
réotypées ont persisté jusqu'en novembre 1905, époque à laquelle le
malade
s'est alité. Au lit, il a modifié ses stéréotyp
s facul- tés ; idées absurdes de grandeur. z En même temps que le
malade
émet ses propos incohérents, il fait des gestes
tre ces gestes et le discours. ' Vers la fin de sa vie, en 1903, le
malade
alité avait remplacé ses stéréoty- pies par la
de l'écriture. Dès les jours suivants, en observant de plus près le
malade
, on s'aperçoit que son discours incohérent, qu'
ases soulignées reviennent à chaque instant dans les divagations du
malade
; ponctuées à de courts intervalles par le mot «
e à gauche. La seconde est un mouvement du bras gauche, comme si le
malade
jetait violemment un objet à terre à peu de dis
persisté depuis l'entrée ; mais avec les progrès de la démence, le
malade
ne manifeste plus ses idées de grandeur que sous
e étude difficile que nous publions aujourd'hui l'observation d'une
malade
que nous avons pu suivre pendant plusieurs années
nue, si bien que la marche devient tout à fait impossible et que la
malade
, âgée de 21 ans 1/2, entre pour la première foi
ainsi cinq mois dans le service de Charcot, complètement (1) Cette
malade
avait été présentée, le 3 mars 1899, à la Société
la tête se tourne, se fléchit, s'étend sans aucune difficulté et la
malade
la rejette le plus souvent en arrière, pour rét
x qui ne peuvent reposer sur le même plan que les fesses lorsque la
malade
est couchée, leur flexion dans la station debou
d'extension, surtout aujourd'hui ; ces mouvements expliquent que la
malade
puisse s'asseoir, et permettent de comprendre q
ne à coudre ; enfin, si l'on parvient à faire faire quelques pas à la
malade
, on remarque qu'elle marche comme les personnes
es normales,en mobilisant la cuisse sur le bassin, et non comme les
malades
de M. Pierre Marie, dont les mouve- ments sembl
; ces articulations, presque entièrement immobiles à l'entrée de la
malade
à la Salpêtrière, ne laissaient qu'une amplitud
ouvements de la jambe, qui étaient fort douloureux. Aujourd'hui,1la
malade
les fléchit et les étend faci- lement ; mais il
Les membres supérieurs ne sont pas tout à fait normaux, bien' que la
malade
n'éprouvant plus aucune gêne dans les mouvement
a donc une véritable régression des symptômes depuis l'entrée de la
malade
à la Salpêtrière ; l'immobilité de la colonne ver
lexes rotuliens ; les hanches elles-mêmes sont plus mo- biles et la
malade
peut s'asseoir et se relever dans son lit ; elle
n'a fait reconnaître aucune hyperostose en aucun point des régions
malades
. La malade d'ailleurs ne présente aucun autre t
nnaître aucune hyperostose en aucun point des régions malades. La
malade
d'ailleurs ne présente aucun autre trouble foncti
examen, ne se sont pas montrés lors des examens ultérieurs. ' La
malade
revient en décembre 1905 à la Salpêtrière ; elle
ent les mêmes qu'en 1897. Le 20 décembre, malgré tous les soins, la
malade
succombe. . Autopsie. Elle a été pratiquée le
s, on peut, de plus, observer quelques formations kystiques. (1) La
malade
n'avait que 35 ans. SUR UN CAS DE RHUMATISME CH
reprises, de telle sorte que, pendant une période assez longue, la
malade
a pu se croire complètement guérie. Mais les ac
a myosite ossifiante progressive et l'affection présentée par notre
malade
, il y a bien quelques analogies : raideur de la c
'est jamais que d'une façon accessoire et con- tingente. Chez notre
malade
, au contraire, les premiers phénomènes mor- bid
pathogé- nie des accidents. Toujours est-il qu'à l'autopsie de ces
malades
, on trouve (P. Marie et Dobrovitch) (3), une so
des articulations costo-vertébrales. Revenons maintenant à notre
malade
. Elle n'a jamais subi le moindre traumatisme. L
tre cas. C'est la spondylose rhumatismale ankylosante. Il s'agit de
malades
rhumatisants, et dans les antécédents desquels
le diagnostic à première vue, c'est l'habitus très particulier des
malades
, par suite de l'aplatissement du dos et de l'atro
ce d'ailleurs a été contestée (Ver- hoogen) (3), et le cas de notre
malade
, il n'y a guère qu'un symptôme commun : l'ankyl
il n'y a guère qu'un symptôme commun : l'ankylose vertébrale. Notre
malade
n'est pas une rhumati- sante ; elle ne présente
ables entre la synarthro- physe et l'affection qu'a présentée notre
malade
. Mais, dans celle-ci, l'ankylose s'est localisé
est unique- ment abdominale. Pour garder la station verticale, les
malades
sont obligés de fléchir leurs genoux ; dans le
s articulations tibio-tarsiennes, et « il semble qu'en réalité, les
malades
soient des mannequins en bois dont les mouvements
rétrocéder, mais elle ne guérit jamais. A l'autopsie d'un de leurs
malades
, MM. Pierre Marie et Léri (1) ont pu constater
ont décrits MM. Pierre Marie et Léri, et ceux qu'a présentés notre
malade
il y a assurément quelques différences. Elles a
ylose rhizomélique serait presque particulière à l'homme : or notre
malade
appartient au sexe féminin. La spondylose rhyzo
années. Mais ce sont là des nuances. Et si l'on remarque que notre
malade
a pré- senté les deux symptômes que M. P. Marie
dylose rhizomélique peut présenter quelques variantes. Parfois, les
malades
présentent les nodosités phalango-phalanginiennes
s. Sont-ils d'origine infectieuse, toxique ou diathésique ? Notre
malade
a contracté la rougeole à 3 ans, la scarlatine à
oir deux ordres d'arguments. Cliniquement, nous relevons chez notre
malade
des antécé- dents de rachitisme, maladie totius
peut-être, émettre l'hypothèse suivante : les infections que notre
malade
a subies au cours de ses premières années ont d
ICONOGRAPHIE DE la Salpêtrière. T.XX. PI. V A. Photographie de la
malade
en 1892. (Depuis lors, l'atrophie musculaire n'
lente de l'atrophie à l'avant-bras, puis au bras et à l'épaule. La
malade
fut soignée quelque temps à cette époque à l'hôpi
at appréciable. Pas d'observation prise à ce moment. Depuis lors la
malade
a abandonné tout traitement. Sept ou huit ans a
mités de flexion et d'ex- tension du poignet et des doigts, mais la
malade
se fatigue vite lorsqu'elle les fait agir. Les
riens. Sensibilité. Aucune altération de la sensibilité cutanée. La
malade
se plaint d'avoir quelquefois des fourmillement
niveau du bras ou de la a main. Etat mental. - A cette époque la
malade
présente des troubles psychiques sans grande gr
rieurs persistent 48 . LONG mais ne paraissent pas progresser. La
malade
s'est plainte au début de dou- leurs intermitte
l il n'a pas été fait d'examen électrique des muscles. En 1899 la
malade
est transférée à l'asile des vieillards et c'est
musculaire ; le tronc et les membres inférieurs sont indemnes et la
malade
peut faire à pied de longues promenades. L'atroph
muscles atrophiés. Pas de troubles objectifs de la sensibilité. La
malade
dit ne pas sen- tir de douleurs dans les membre
rieurs et arrêtée depuis longtemps dans son évolution. En 1903 la
malade
est atteinte de troubles digestifs graves avec ic
ions de structure des vasa-nervorum. Remarques. Du vivant de la
malade
ce cas a été considéré à tort comme un exemple
agnostic vient du fait qu'on a négligé un symptôme im- portant : la
malade
a souffert pendant plusieurs années de douleurs d
epris récemment l'étude à l'occasion de l'autopsie du second de ses
malades
(1). (1) Dejerine etSOTTAS, Sur la névrite inte
t d'obus ; les membres supérieurs se prirent plus tard alors que le
malade
était peintre en bâtiments, d'où l'hypothèse de
et progressive, ils ne subissent jamais d'amélioration,mais si les
malades
ne succombent pas à une maladie intercurrente,
des types morbi- des connus. Il s'agissait de la présence chez ces
malades
d'une paraplégie spasmodique associée chez quel
euse et incoordonnée. Ayant observé que bien qu'il existât chez ces
malades
un certain nombre de caractères communs tels que
modique dans lequel l'aspect clinique particulier présenté par deux
malades
était donné par l'association de phénomènes spa
ons communiqué le résumé de notre étude anatomique, a présenté deux
malades
dont l'affection montre les plus grandes analog
ervation clinique de notre cas, le résumé de celles des deux autres
malades
présentés par M. Pierre Marie. De la comparaiso
se trouvent au premier plan de la symptomatologie présentée par les
malades
et qui caractérisent pour ainsi dire l'aspect c
ent pour ainsi dire l'aspect clinique sont les mêmes chez les trois
malades
, ainsi que l'époque de début et l'évolution de l'
La maladie actuelle aurait débuté vers l'âge de 60 ans, au dire du
malade
, par de la faiblesse dans les membres inférieur
ra au bout de 3 ou 4 ans, sa faiblesse étant allé en augmentant. Le
malade
n'a jamais eu de douleurs dans les mem- bres in
mem- bres inférieurs ni de troubles sphinctériens. Des examens du
malade
qui ont été faits à plusieurs reprises, et encore
ociété de Neurologie, il ressort que les symptômes présentés par le
malade
ont consisté et consistent presque exclusi- vem
é une progres- sion lente dans les années qui suivirent l'entrée du
malade
à Bicêtre. Le malade peut marcher sans canne, m
ente dans les années qui suivirent l'entrée du malade à Bicêtre. Le
malade
peut marcher sans canne, mais s'en sert le plus h
le dans ,tous les segments des membres inférieurs et supérieurs. Le
malade
ne fait pas très 68 \ ITALO IIOSSI bien l'épr
onstituent la partie la plus saillante de la symptomatologie que le
malade
présente aujour- d'hui. Le malade n'a jamais eu
ante de la symptomatologie que le malade présente aujour- d'hui. Le
malade
n'a jamais eu de douleurs ni de troubles sphincté
illations antéro-latérales, les jambes sont légèrement écartées. Le
malade
hésite beaucoup à porter la jambe qui fait le pas
nstater que ce mouvement se fait asynergiquement des deux côtés. Le
malade
étant dans le décubitus dorsal, si on lui fait
nnier, âgé de 66 ans. Rien à noter dans les antécédents morbides du
malade
qu'une blennorragie. Pas de syphilis. En 1896
d'ictus, de crises laryngées gastriques ou rectales. La marche du
malade
est difficile et tout à fait particulière, ne ren
n proprement dite des membres supérieurs. Quand 70 ITALO ROSSI le
malade
saisit un objet, il le fait avec précision ; si o
ointes à l'observation montrent que l'affection avait progressé. Le
malade
en effet qui était atteint de cirrhose hépatique
ères que ci-dessus, mais était devenue beaucoup plus difficile : le
malade
ne pouvait se tenir seul debout, il tombait forte
he cérébelleuse une note un peu spéciale. C'est ainsi que les trois
malades
lancent un peu les jambes et talonnent légèreme
lancent un peu les jambes et talonnent légèrement et que chez deux
malades
en outre on observe une certain raideur dans la
existe le signe de Romberg (Obs. 111). Il y a encore chez les trois
malades
quelques troubles de la synergie musculaire, do
tent chez nos ATROPHIE PRIMITIVE PARENCRT1111TEUSE DU CERVELET 71
malades
pour les extrémités inférieures dans l'épreuve de
parole est au contraire affectée avec des degrés divers suivant les
malades
: il s'agit de traînement et de bredouillement.
bredouillement. Les réflexes rotuliens sont très forts ; chez deux
malades
en outre (Obs. II-III) le réflexe cutané planta
noter la parfaite intégrité de la sensibilité profonde même chez ce
malade
. Ce malade, âgé de 60 ans, est aussi le seul qu
aite intégrité de la sensibilité profonde même chez ce malade. Ce
malade
, âgé de 60 ans, est aussi le seul qui ait présent
ou de multiplication des noyaux. Les vaisseaux ne paraissent pas
malades
. Noyaux centraux. - Le noyau dentelé ne paraît
des rapports qui les lient à la symptomatologie présentée par notre
malade
, mais aussi au point de vue anatomique pur. Ces
cela indépendamment de toutes lésions méningées ou vasculaires. Le
malade
avait présenté pendant la vie le syndrome céréb
e le syndrome cérébelleux ayant débuté à l'âge de 40 ans. Chez la
malade
de Murri, qui souffrait depuis six mois d'entérit
us cherchons maintenant à rapprocher des symptômes présentés par le
malade
les résultats de l'étude anatomique nous nous tro
ophies cérébelleuses. Dans l'observatibn clinique il est dit que le
malade
présentait une démarche cérébelleuse et ataxo-s
Mingazzini (1), et le cas IV de la thèse de Tho- mas où on lit « le
malade
marche en titubant et en lançant les jambes, et
urraient pas expliquer cet élément ataxique de la démarche de notre
malade
. Elles pourraient expliquer en même temps certa
expliquer en même temps certains autres symptômes présentés par le
malade
, tels que le phénomène de Romberg, les légers tro
nd déjà peu probable l'hypothèse d'une influence héréditaire. Notre
malade
n'a pas eu la syphilis; il nous manque donc mêm
e Purkinje de Thomas. Un fait particulier de l'observation de notre
malade
mérite cependant d'être signalé ; le début de la
Murri déjà cité, le syndrome cérébelleux s'était développé chez une
malade
qui souffrait depuis 6 mois d'entérite chronique
ce qui plaiderait encore en faveur de cette hypothèse, c'est que le
malade
était atteint de cirrhose atrophique et partant
vision réap- paraît progressivement dans les deux yeux; dès lors la
malade
voit double. Dans la suite la vision redevint n
cun autre phénomène n'est apparu. Mais au début de l'année 1906, la
malade
éprouve de nouveau des douleurs fulgurantes, no
le membre inférieur droit et la cuisse gauche. L'attention de la
malade
étant attirée dès lors de ce côté, elle remarque
s de l'épaule, à droite principalement, deviennent difficiles et la
malade
vient consulter à la Salpêtrière dans le servic
inons maintenant les phénomènes ostéo--arliculaires que présente la
malade
. Ce qui frappe an premier abord, c'est une défo
our résumer cette observation, nous nous trouvons en présence d'une
malade
offrant à considérer des manifestations de deux o
'hyper- trophie en masse et nodulaire que nous observons chez cette
malade
. \ Les arthropathies ont des signes bien connus
. ? Si le tableau clinique des malformations squelettiques de cette
malade
ne relève pas de son tabes, l'hypothèse qui se
onc amenés maintenant à rechercher par l'examen cli- nique de cette
malade
les caractères de la syphilis osseuse. Il est c
el a donné des résultats positifs. Nous pensons que le cas de notre
malade
peut venir s'ajouter à ces 4 observations : il
CTA (de Bucarest) Nous relaterons dans ce travail l'histoire d'un
malade
qui nous a semblé digne de la plus grande atten
e et de pathologie que ces troubles soulèvent. Nous avons trouvé ce
malade
exposé dans une foire, aussi son observa- tion
nt. Son père ne présente rien d'important. Mais l'oncle maternel du
malade
présentait un type accompli d'acromégalo-gigant
me manifeste du maxillaire inférieur. Les mains en battoir. Notre
malade
actuel possède encore deux frères qui ont respect
ous dit que la maladie a débuté vers la quatrième année, mais notre
malade
n'a commencé à marcher qu'à cette même année. Aus
l penser qu'il n'était pas normal probablement dès sa naissance. Le
malade
, âgé de 15 ans, présente une taille de 1 m. 725 t
enfant normal du même âge a seulement une taille de 1 m. 513. Notre
malade
dépasse donc la hauteur des enfants de son âge de
s Quetelet est de 1 m. 686. Nous pouvons dire par conséquent que ce
malade
est un géant pour son âge. Il se nomme d'ailleurs
a ligne blanche un développement modéré « du système pileux ». Le
malade
ne nous a pas permis d'examiner ses organes génit
de cette donnée n'ayant pas eu la possibilité de peser nous-même le
malade
. Quoi qu'il en soit, il suffit de regarder la p
soit, il suffit de regarder la photographie pour se convaincre que ce
malade
doit dépasser de beaucoup par son poids celle d
adulte normal et d'au- tant plus celle d'un enfant de son âge. Le
malade
ne nous a pas semblé présenter des troubles psych
observation. Nous retiendrons les points suivants : 1° La mère du
malade
est obèse, mais non d'une façon excessive ; 2°
e présentait un type accompli d'acromégalo- gigantisme ; 3° Notre
malade
est assurément un géant pour son dge. 4° Il pré
utons maintenant un peu la pathogénie des troubles présentés par ce
malade
. Il est d'abord un géant précoce. Mais quelle est
nitales. Nous avons en vue ici leur sécrétion interne. Chez notre
malade
, la sécrétion interne des testicules, au moins à
ON ET ZALPLACTA la raison principale du gigantisme précoce de notre
malade
. D'abord malgré la rareté des cas de gigantisme
géant. Ce fait nous porte à penser qu'il y a dans la famille de ce
malade
une véritable tare hypophysaire. Cela n'a rie
sécrétions internes. Au point de vue de ce dernier symptôme, notre
malade
présente une ressemblance frappante avec le cas
ble morbide; c'est-à-dire que quelques phénomènes. présentés par le
malade
ont peut-être leur cause ailleurs. Il serait étra
précisément les phénomènes myxoedémateux. Dans ce cas l'hérédité du
malade
était très chargée et en outre la mère a eu une
criminer dans la production de l'état somatique et psychique de son
malade
(au point de vue psychique, il était un infantile
e de la pu- berté, qui d'ailleurs ne s'accomplit pas chez lui. Ce
malade
pesait 35 kilogrammes à 13 ans (le chiffre moyen
sité de la mère) et le fait de la croissance gigan- tesque de notre
malade
sont des indices chez lui d'une lésion de la glan
dans celui de Magalhaes Lemos l'obésité est plus marquée, mais les
malades
sont, eux aussi, plus âgés, et on peut supposer
acun ne devrait-il pas être en mesure d'examiner l'ossature de tout
malade
venu pour le consulter ? La plupart s'abstiennenl
e incision ou la désarticulation d'un os. A l'Hôpital ? Au lit du
malade
, là, sans doute, le futur docteur pour- rait me
de savoir discerner l'exception de la règle, de pouvoir comparer un
malade
avec un homme bien portant ? ` ? Celui-ci, il n
Nous l'avons exposée autrefois ici-même : . « Un grand nombre de
malades
étaient examinés dans le plus simple appareil.
neurasthéniques. Cas banal. Mais voici qu'en faisant deshabiller le
malade
on aperçut au bas de son dos les traces (1) PAU
avaient une meil- leure connaissance de la morphologie humaine. Les
malades
ne s'en plaindraient pas, et les chirurgiens y
pport survenus dans les parties du corps humain : on dessine sur le
malade
vivant, à l'aide d'un crayon dermographique, les
r ce grand principe clini- que : « comparer le côté sain et le côté
malade
». '« L'orientation dans toutes les parties du
ache- vée, à l'avantage des médecins, pour le plus grand profit des
malades
. ' @ Si la nécessité de l'étude et même d'un en
e nos semblables,partant si elle nous per- met de mieux examiner un
malade
et de le mieux soigner ? Aussi bien ne s'agit-i
vrage. L'état général est resté bon ; mais depuis quelque temps la
malade
éprouve une grande faiblesse des mâchoires et u
nt pas abaissées comme dans la paralysie glosso-labiée, bien que la
malade
ait un peu l'aspect pleurard qui caractérise la
paralysie du maxillaire inférieur qui est tombant. D'ailleurs la
malade
est parfaitement capable de fermer la bouche ; ma
lusion se fait par l'orbiculaire des lèvres ; et pour l'obtenir, la
malade
est obligée de « faire la petite bouche », c'est-
âchoires à l'aide du doigt placé sous le menton, on constate que la
malade
peut faire la moue, peut écarter les lèvres pou
uction sont nuls. On peut introduire un doigt entre les dents de la
malade
, qui sont bien conservées, et lui commander de
tance diminue beaucoup en effet quand on fait la même recherche, la
malade
ayant le cou fléchi en avant. Les muscles en qu
un peu en arrière, comme on peut s'en rendre compte en regardant la
malade
de profil (PI. XXIV, fig. 3 et 4). La façon don
rdant la malade de profil (PI. XXIV, fig. 3 et 4). La façon dont la
malade
parvient à mastiquer est très particulière et m
laire des lèvres, les mâchoires restant écartées. C. Profil de la
malade
, la bouche entr'ouverte : le maxillaire inférieur
en compte de ces particularités surtout en regardant de pro- fil la
malade
pendant qu'elle mange. Pas de paralysie objecti
e du voile du palais ; mais il est certainement insuffisant, car la
malade
nasonne très nettement en parlant. Voix sourd
re est perçue des deux côtés (30 cent. à gauche, 10 à droite). La
malade
ne souffre pas ; elle n'a jamais éprouvé de doule
s avec des excitations énergiques. Depuis une douzaine de jours, la
malade
est. soumise au traitement mer- curiel (frictio
Ni érup- tions, ni fausses couches (pas de grossesse). Cependant la
malade
dit avoir perdu ses cheveux d'une façon rapide
ette poliencéphalite comme unique manifestation nerveuse chez notre
malade
. Comme étiologie de l'ophtalmoplégie totale, on
hypothèse à laquelle je me rallierais le plus volon- tiers ; car la
malade
présente le signe d'Argyll Robertson,et une aboli
logie (2 février 1905) un sujet tabétique, qui offrait, comme notre
malade
, une ophtalmoplégie totale et une paralysie atr
symptomatique, j'insisterai sur les particularités sui- vantes : la
malade
présente le faciès d' Hutchinson typique ; en out
uniquement due à la chute pa- lytique de la mâchoire inférieure. La
malade
arrive en effet à fermer la bouche en contracta
e une expression particulière à la partie inférieure du visage : la
malade
fait « la petite bouche ». C'est d'ailleurs la se
iées, que lorsque les muscles péribuccaux sont atrophiés. Aussi les
malades
ont-ils la bouche perpétuellement ouverte, et per
G LABORATOIRE DE 111. LE D' PIERRE MARIE coïncidence CHEZ UN même
malade
DE LA [PARAPLÉGIE CÉRÉBRALE INFANTILE ET DE
.Pierre Marie le 17 août 1897. Dans les antécédents héréditaires du
malade
il est à noter que le grand-père et le père aur
te de convulsions qui ne se sont jamais répétées ultérieurement. Le
malade
, même dans sa première enfance, n'a jamais souf
a appris à écrire de bonne heure. Etal actuel (19 août 1897). - Le
malade
est de taille plutôt petite et d'as- pect fort
normalement développés, ainsi que le système pileux du pubis. Le
malade
ne peut se tenir debout sans béquilles, mais avec
in, porte sur le sol. Rien à noter du côté des nerfs crâniens. Le
malade
peut très bien se servir de ses extrémités supéri
ue profonde). 126 ITALO ROSSI Pas de troubles sphinctériens. Le
malade
ne présente pas de troubles de la parole. Quoique
que étant « minus liabens » il lit et écrit assez bien. L'état du
malade
ne s'est pas modifié dans les années suivantes ;
er que doit être rapporté la paralysie cérébrale infantile de notre
malade
. Dans la moelle, l'existence d'un foyer typique
légie cérébrale pure, et s'étant présentée comme telle d'emblée. Le
malade
, depuis sa première enfance, a bien pu se servir
res, il a apprit à écrire de bonne heure, et le pre- mier examen du
malade
fait à t'age de 20 ans,lors de son entrée à Bicêt
astique. Pasteur (3) observa sept enfants d'une même famille tombés
malades
brusquement dans l'intervalle de 10 jours. Les
ation de Hoffmann (1) (1898) il s'agit de deux frères qui tombèrent
malades
le même jour avec de graves phénomènes fébriles e
généralisées suivies pendant quelques heures de coma. Au réveil du
malade
la mère constata l'existence d'une paraplégie m
de la circulation et de la respiration sont tellement graves que la
malade
meurt dans la période aiguë et que l'on ne peut,p
équin ; cette paralysie date de Cage de 5 ans, époque à laquelle le
malade
a souffert de convulsions répétées, qui ne se r
émentaires qu'il a bien voulu me communiquer sur son très intéressant
malade
, et des clichés qu'il m'a remis. Nouvelle Ico
. A noter encore quelques taches hyperchromiques et achromiques (le
malade
est at- teint de vitiligo) qui ne contribuent p
bien indolore, malgré les douleurs très pénibles dont se plaint le
malade
; si on analyse soigneusement cette douleur, on s
act et à la pression ; c'est ainsi par exemple, que devant nous, la
malade
frictionne énergiquement son. avant- bras pour le
diée par Nonne; 4 sur 3 générations, Tobiesen).' Mais chez d'autres
malades
, le trophoedème est resté isolé, bien qu'à débu
de toute la jambe gauche, s'arrêtant net au-dessus du genou. Cette
malade
me raconta que ce gonflement avait débuté quelq
ent du trophoedème chronique acquis d'origine traumatique. Mes deux
malades
, en effet, on fait incontestablement une névrite
grité du squelette. Ce néo- plasme ayant récidivé dans la suite, la
malade
s'adressa à notre confrère le Dr Kummer, qui fi
rappelons que le Dr Rapin dit dans son observation clinique que la
malade
, lingère de profession, ma- niait habilement l'
ont souffert d'un trouble semblable à celui dont est affectée cette
malade
. 160 PARUON ET r· LOIiIAN Elle a eu 9 frères
rappelant le e trouble trophique dont est atteinte leur soeur. La
malade
a eu dans son enfance la coqueluche, la variole e
e temps et se sont continuées régulièrement. A l'âge de 13 ans la
malade
ressentit des douleurs dans la hanche et la cui
ième. s En même temps que les douleurs et la tuméfaction, le membre
malade
était le siège d'une éruption disséminée de vés
bre n'en persista pas moins. Pendant les deux ans qui suivirent, la
malade
n'eut plus aucune douleur. Elle n'était gênée q
tuel normal. Aucun stigmate d'hystérie. Le trou- ble pour lequel le
malade
vient consulter est l'oedème de son membre in-
ation du membre est normale. La pression n'est pasi douloureuse. La
malade
ne se plaint plus d'ailleurs de douleurs sponta
cque vu la chronicité et la durée déjà longue du trouble chez cette
malade
. L'éléphantiasis peut être for- mellement exclu
ette malade. L'éléphantiasis peut être for- mellement exclu, car la
malade
est une paysanne roumaine. Or la filariose ne s
ançon et Roué on ne trouve aucun fait semblable dans la famille des
malades
. L'absence de ce caractère dans notre cas ne s'
é précé- dée par des douleurs assez intenses dans le membre du côté
malade
ainsi que par une éruption vésiculeuse (zona ?
té ont été également observés dans quelques cas. C'est ainsi que la
malade
qui fait le sujet de la deuxiè- 164 PARDON ET F
'avait relevé la nature essentielle- ment différente du mal. . La
malade
de Mabille présentait t'anesthésie du membre oedé
tié, sauf pour les agents thermiques. Notons en passant que cette
malade
présentait des troubles mentaux et que les cas
aît par la présence du parasite dans le sang. L'origine exotique du
malade
peut, dans le cas échéant, faire supposer la na
cutanée qui existe dans certains cas de trophoedème, chez la petite
malade
de Rapin par exemple, semble avoir également des
dans ce cas l'oedème était mou, rouge, chaud et douloureux quand la
malade
était debout. Par contre il était dur, lardacé,
t debout. Par contre il était dur, lardacé, blanc et froid quand la
malade
était dans le décubitus dorsal. Chez la petite
roid quand la malade était dans le décubitus dorsal. Chez la petite
malade
de Rapin le début a été fébrile semblable à cel
'appau- vrissement thyroïdien. Ses raisons sont les suivantes : son
malade
déjà cité chez lequel le trophoedème suit la ro
âge, à système dentaire défectueux et incomplet. Une soeur du même
malade
présente en fait d'hypothyroïdie une blépharite i
faciale est congénital, il a été noté également qu'une soeur de la
malade
est atteinte d'infantilisme myxoedomateux. Il
ition du trophoe- dème. D'ailleurs Henry Meige observant chez les
malades
atteints de trophoe- dème la présence des malfo
ouleur, la différencient du myxoedème et de la simple obésité. La
malade
que nous avons examinée présente assez nettement
qui roulent sous les doigts lorsqu'on appuie sur les paupières. La
malade
atteinte de débilité mentale, et internée dès l'â
et depuis 1904 s'est complètement généralisée. L'état mental de la
malade
ne permet point de connaître les signes subject
même, la sensibilité des masses adipeuses n'a point diminué, et la
malade
ne s'est pas montrée moins asthénique. De par
'est pas montrée moins asthénique. De par son âge et son sexe notre
malade
répond bien à la très grande majorité des cas o
ù le syndrome de Dercum apparut à la suite d'ova- riotomie. Notre
malade
est en outre épileptique ; la coïncidence de cett
nfiltration plus rare est diffus et généralisé comme celui de notre
malade
; cependant quelle que soit cette généralisation
ouleur de cette adipose elle n'est point toujours, comme chez notre
malade
, constante à la pression ; elle peut survenir par
nnaît un certain nombre de traits communs. Nous avons vu chez notre
malade
la peau sèche, les poils très rares (notons cep
aitement thyroïdien elle a été rarement cons- tatée. La plupart des
malades
n'ont, comme la nôtre, point retiré d'amé- lior
de l'homme normal ; ils deviendraient plus aptes à découvrir sur le
malade
les défor- mations et les anomalies qui mettent
otivé, de la part de MM. Pierre Marie et Léri, la présenta- tion du
malade
à la Société de Neurologie en mars 1905. L'étud
éressants, soit en rapport avec la symptomatologie présentée par le
malade
, soit au point de vue de la pathologie du pédon
, séance du 2 mai 1907. xx 12 186 ROSSI ET ROUSSY tion que le
malade
ne peut préciser. De quatre frères, trois sont vi
A 27 ans, chancre unique, induré, pas de traitement spécifique. Le
malade
dit avoir eu quelque temps après une plaque rou
'âge de 32 ans, précédés par de vio- lentes douleurs à la nuque. Le
malade
en remarqua les premiers symptômes une nuit en
'hémiplégie progressa lentement ainsi que le ptosis, si bien que le
malade
fut obligé de s'aliter dix jours après le début
é droit, y compris la face, la paralysie était devenue complète. Le
malade
aurait eu en outrera ce moment un peu de difli-
e resta fermé pendant 5 mois après le début de l'affection, puis le
malade
put le rouvrir petit à petit mais toujours incomp
t, comme on le constate encore aujourd'hui. C'est au moment où le
malade
put recommencer à marcher, qu'il s'aperçut qu'i
à sa droite et faillit même de ce fait avoir divers accidents. Le
malade
aurait eu aussi de nombreux accès de rire et de p
E DE WEBER AVEC 11É1111101'JII : DATANT DE 28 ANS 187 Motilité : le
malade
présente une hémiplégie droite typique, avec par-
la rai- deur dans ce membre, mais pas de contracture véritable ; le
malade
peut le fléchir quand il s'asseoit. La face e
tement paralysée. Le facial supérieur est pris en partie aussi ; le
malade
résiste très peu à la traction en haut de la paup
jambe droite étendue reste toujours en arrière de la gau- clie ; le
malade
ne fauche pas, mais marche d'une façon très spéci
he. La paupière supérieure gauche est tombante, à demi-fermée et le
malade
est incapable de la relever complètement, mais
encoche centrale de 10° environ correspondant à la macula.Bien que le
malade
, qui ne peut pas accommoder, ait l'impression q
ntimètres de plus que le droit. Pas de troubles sphinctériens. Le
malade
ne présente aucun signe d'aphasie, il lit et écri
ir; pas de lymphocytose. Aucune modification à noter dans l'état du
malade
de 1903 à 1906. Mort le 10 avril 1906, à la sui
ens. Pas de dysar- thrie ni d'aphasie. Intelligence conservée. Le
malade
qui a survécu 28 ans après le début de l'affectio
blessure faite avec un couteau dans la région temporale gauche, le
malade
de Wernicke avait présenté une mo- noplégie fac
ble ainsi de faire une étude précise des symptômes présentés par le
malade
et en par- ticulier de l'hémianopsie. ^ Le fa
'obli- tération expliquerait et la symptomatologie présentée par le
malade
et l'évolution des symptômes. La thrombose ains
eut encore expliquer l'évolution de l'affection présentée par notre
malade
, chez lequel les symptômes atteignirent leur maxi
chons maintenant à rapprocher la symptomatologie pré- sentée par le
malade
et les lésions que l'étude anatomique a permis de
les troubles sensitifs ont-ils existé à un moment donné chez notre
malade
.Nous avons vu il est vrai, qu'il n'avait jamais
trouvons colligés dans l'observation, ne reposent que sur le dire du
malade
lui-même. Il est donc logique d'admettre, que s
de la température n'ont pas dû être altérées profondément - car le
malade
s'en serait aperçu - elles peuvent avoir été to
re que de tels troubles puissent parfaitement exister à l'insu d'un
malade
qui, comme le nôtre, est frappé d'une hémiplégie
ptique. De. même, il n'existe pas dans l'histoire clinique de notre
malade
de renseignements sur l'état de la fonction aud
ne constitue pas une loi absolue. En effet, il existait chez notre
malade
, une hémianopsie homonyme latérale droite des p
ement les faits cliniques que j'ai constatés chez 260 scaphandriers
malades
, que j'ai étudiés pendant mes deux voyages en A
n de ces cas, - représentant le premier stade de la maladie, car le
malade
mourut' le cinquième jour, - j'ai constaté, en
staté de petits foyers hémorragiques dans les 2/3 des cas. Quand le
malade
guérit, les lésions médullaires passent à la sc
s des vaisseaux étaient épaissies. J'ai trouvé ces lésions chez des
malades
guéris de leur première attaque (ayant eu lieu
qui est encore plus fâcheux, c'est que, en ne soignant pas le petit
malade
d'une manière con- venable, on peut retarder sa
e bras gauche. Alors, on consulta un médecin qui fit lever le petit
malade
en l'aidant, et même le fit marcher, ce qu'il o
it marcher, ce qu'il obtint quoique avec de grandes difficultés. Le
malade
empirait chaque jour, dit la mère, jusqu'à ce q
ctes, sans aucun signe de réaction de dégénérescence. '. Le petit
malade
fut soumis au traitement suivant : bains chauds à
hie, si caractéristique de la paralysie spinale infantile. Le petit
malade
fut tout à fait guéri en trois mois, et aujourd'h
digne de mention jusqu'au mois d'avril de l'an dernier, où elle tomba
malade
de nausées, vomissements et fièvre de moyenne i
ervés par le nerf médian droit. ' 220 JACINTO DE LÉON La petite
malade
ayant été soumise au traitement par les bains cha
ns, du département de Minas ; parents et petits frères sains, tomba
malade
tout à coup en juin 1906, fièvre élevée, nausées,
n leur domicile et la campagne. Après six mois, je sus que le petit
malade
avait eu un peu d'amélioration ; la tachycardie a
es de la myopathie peuvent se combiner et se confondre chez un même
malade
(PI. XLI). Observation. Le jeune H... Roger,
ivants : Le père lui-même, ainsi que la mère sont bien portants. Le
malade
est leur enfant unique venu à terme, après un a
hypertrophies. Des deux côtés la main serre sans grande vigueur, le
malade
résiste mal à la flexion, l'extension, la supin
rche de canard typique. Pour se relever de la position couchée le
malade
est obligé de passer par les diverses phases su
une dilatation marquée de l'estomac, suite de la glou- tonnerie du
malade
. Le corps thyroïde n'est point perceptible à la
serve ni contractions fibrillaires, ni DR caractérisée. L'aspect du
malade
, sa démarche, l'absence de contractions fibrill
n en voie de développement. Dans le courant de l'année dernière, la
malade
a perdu ses incisives inférieures. Par conséq
ne sont pas détachées du thorax et nous ne trouvons pas chez notre
malade
cet aspect de scapulae atatae noté par MM. Villar
re caractéristique qui a été photographiée par divers auteurs. La
malade
présente d'autres modifications que cette anomali
éréditaire de ces troubles, nous n'avons pu le retrouver chez notre
malade
. Ses parents sont en effet morts alors qu'elle
arie el Sainton, Niemeyer, Hamilton, ViIlIretetFrancoz). 2° Notre
malade
présente en second lieu des troubles importants d
nférieure) ; et carie den- taire. Il est à remarquer que chez les
malades
atteints de cette affection les troubles de la
ls retrouvèrent également des troubles de la dentition sur les deux
malades
qu'ils observèrent en 1898 : chez la mère, 49 ans
s, tandis que la fille, 10 ans, avait un retard de la dentition. La
malade
de Pinard et Varnier (1), présentait également un
garçon de 6 ans ; dentition retardée chez le bébé de 21 mois- et la
malade
observée par Couvelaire, dont l'observation est
même mémoire, âgée de 3 ans, avait une dentition si mauvaise que la
malade
portait un dou- ble râtelier. Mêmes constatat
ienne. Les anomalies dentaires, que nous avons observées chez notre
malade
, sont d'ailleurs rares, surtout poussées à un s
culté. Par contre, en 1904, Meijers (5) en Hollande a présenté deux
malades
, le père (41 ans) et la fille (10 ans) atteints
se cléido-crânienne, principalement la gibbosité très marquée de la
malade
, les troubles de la dentition, le retard de l'oss
gnalé, un tel trouble de la dentilion dans le rachitisme, et que la
malade
n'en présente pas certains stigmates presque co
les trois hypo- thèses suivantes : ou les anomalies que présente la
malade
sont toutes de nature rachitique, ou bien elles
rait s'expliquer la coexistence de ces deux affections chez le même
malade
. En tout cas, à la base de ces troubles dystrop
Asiles de la Seine L'observation que nous apportons ici concerne un
malade
de 44 ans présentant le syndrome clinique d'inf
que l'ont établi les travaux de Brissaud et H. Meige (PI. XLVI). Ce
malade
, malgré son âge avancé, avait conservé les formes
paru aucun des caractères sexuels secondaires. L'examen clinique du
malade
ne permettant pas de déceler, par la palpa- tio
al maximum 144, ce qui donne un indice céphalique de 84 et range le
malade
dans les brachycéphales. La tête est légèrement
ce de sa situation. La nuit il ne dort pas, se croit appelé par des
malades
ses voisins et leur demande ce qu'ils lui veule
ut jeune enfant. Six semaines après son entrée, le 16 septembre, le
malade
s'affaiblit sans rai- son appréciable. Il tombe
r, et on ne lui a jamais instillé d'a- tropine. Il y a deux ans, le
malade
fut atteint de néphrite épitliéliale doulou- re
s de calcul, mais l'intervention amena la guérison. Depuis lors, le
malade
a eu, à deux reprises, delà rétention d'urine,
'existait pas une relation avec la mydriase qu'il nous a adressé le
malade
. Albert R... ignore quand a débuté sa mydriase
es sensibilités viscérales, tendineuses et osseuses profondes. , Le
malade
n'a jamais eu de « crises nerveuses » ; les perso
se rétrécir et il ne tarde pas à se produire un myosis intense; le
malade
accuse une sensa- tion de tension dans son oeil
ttre en évidence cette contracture de l'accommodation. En outre, le
malade
prétend voir tous les objets avec uue teinte ve
lysie totale de l'accommodation qui dure une huitaine de jours ; le
malade
n'en éprouve aucune gène à cause de sa myopie.
es de l'iris » pour expliquer les symptômes qu'avait présentés leur
malade
. On nous permettra de faire une remarque import
sis intense. Nous admettrons donc que nous avons observé chez notre
malade
un cas de mydriase due à un trouble paralytique
latation est légère et les réflexes sont conservés. D'autre part le
malade
a une myopie de 6 diop- tries à droite et il tr
ampe, en effet, est la contracture d'un muscle en tra- vail ; notre
malade
, qui est horloger, travaille sur des objets très
ateur. Nous répondrons à cela que la mydriase existait avant que le
malade
se servît de la loupe ; de plus nous ne pouvons
b- sence de toute lésion organique des nerfs irido-moteurs. Notre
malade
a présenté, en outre, divers symptômes, qui vienn
ns la mydriase maximale provoque une photophobie intense ; or notre
malade
, nous l'avons dit, travaille à une lumière vive
s la considèrent comme la première phase de l'érythropsie ; mais le
malade
n'a pas eu de vision rouge. Il faut encore sign
it par une lésion organique, soit par l'usage de l'atropine par les
malades
à l'insu de l'observateur. » Il faut avouer en
on ne peut envisager la possibilité de cette supercherie chez notre
malade
, car l'accommodation avait conservé toute son amp
es (35 à 3 ! , en Grande-Bretagne par exemple). La proportion des
malades
par le haschich sur le nombre total des hommes
oportion des malades par le haschich sur le nombre total des hommes
malades
admis en '190G à Abbassieh était de 15 0/0 : en 1
nsitoires, bien que plus rares que dans le delirium trevaens. Si le
malade
n'est pas isolé et sevré à temps, peut apparaître
lisme chronique. Dans les intervalles des accès d'haschichisme, ces
malades
restent alors les. déclassés moralement dégradés
ar le haschich dépend de l'historique du cas et des déclarations du
malade
. Le dossier de police donne souvent des renseig
« Occasionnellement, la présence du haschich dans les vêtements du
malade
ou caché dans ses oreilles ou sa bouche trahit la
s oreilles ou sa bouche trahit la nature du cas. A l'admission tout
malade
de sexe masculin est interrogé au sujet du has-
tolé- rance de la dose absorbée. « A mesure que l'état mental du
malade
s'améliore, il est interrogé à nouveau au sujet
l est rare de voir les uns et les autres se rencontrer chez le même
malade
d'une manière aussi accentuée; celle associatio
e l'étude clinique que nous entreprenons ici. ? Observation. ' Le
malade
F..., âge de 18 ans, exerçait la profession de mé
ler ; cette difficulté persiste encore actuellement, mais jamais le
malade
n'a avalé de travers. Vers la même épo- que son
ois la marche est très difficile. Il y a un peu plus de deux ans le
malade
a consulté pour sa scoliose le pro- fesseur Kir
voya la Salpêtrière en juin 1907. Etat actuel, 28 juin 1907. - Le
malade
se plaint avant tout d'éprouver une très grande
n effet la démarche est spasmodi- que, les jambes sont raides et le
malade
les traîne difficilement sur le sol, il use le
, il use le côté externe de ses souliers. Au contraire lorsque le
malade
est couché les divers mouvements se font d'une
in du côté droit sont souvent parsemés de marbrures rougeâtres ; le
malade
ressent à ce niveau une impression de froid, au m
l'hiver ; on peut obtenir le \ -même résultat en faisant tremper au
malade
ses mains dans l'eau très froide : % la main et
vant-bras droits prennent alors une teinte violacée uniforme et le |
malade
se plaint de fourmillements et d'engourdissement
pas indemne; si tous les mouve- ments spontanés sont possibles, le
malade
se plaint que son côté droit soit devenu beaueo
ces craquements avaient depuis plusieurs mois attiré l'attention du
malade
qui ne s'en préoccupait pas à cause de l'ab- se
scapulaire s'accomplissent assez mal tant à droite qu'à gauche ; le
malade
s'asseoit très péniblement sur son lit, les diver
rouble de la motilité ; la face est de même absolument normale ; le
malade
siffle, ferme les yeux, d'une manière correcte.
de vue de l'atrophie que du tremblement fibrillaire (Pl. XLIII). Le
malade
se plaint d'une certaine difficulté pour avaler ;
ucoup moins bien que la gauche et présente une parésie évidente. Le
malade
n'a jamais eu aucun trouble de la parole et sa vo
observe un nystag- mus rotatoire continuel qui s'exagère lorsque le
malade
regarde en bas et en dehors vers la droite, c'e
et coude. 1 La perception stéréognostique est presque abolie et le
malade
ne se rend t nullement compte des objets qu'on
ts sont suspects au point de vue de J( la tuberculose. Toutefois le
malade
n'a jamais eu d'hémoptysie et la recherche ^ de
cun élément anormal, sucre, albumine, dans les urines. ^MTT Chez ce
malade
, il s'est donc développé depuis quatre ans une af
l ne nous suffit pas d'avoir catégorisé l'affection dont souffre ce
malade
, il faut préciser le siège des lésions syringomyé
ynx et surtout de la moitié droite du voile du palais, obligeant le
malade
à des mouvements forcés du cou lors de la dégluti
touchés. Quant à l'auditif, les troubles de l'ouïe présentés par le
malade
sont dus à des lésions d'otite catarrhale chron
et la huitième paire paraît bien indemne. Il existe encore chez ce
malade
deux symptômes qui peuvent indiquer une localis
face. Le nystagmus rotatoire constaté au niveau de l'oeil droit du
malade
quand il regarde en bas et en dehors semble bie
ite et en particu- lier si l'hémianesthésie droite présentée par le
malade
ne serait pas en rapport avec le processus glio
bituel de lui voir atteindre un degré aussi accentué que chez notre
malade
. Rappelons que chez F... il existe une énorme s
se syringomyélique seraient dues au rachitisme (2). Rien chez notre
malade
ne justifie une pareille opinion, on ne trouve
es réactions électriques sont peu troublées au ni- veau des muscles
malades
, ils paraissent surtout des troubles secondaires,
SYRINGOMYÉLIE AVEC PHÉNOMÈNES BULBAIRES 273 puisse invoquer chez ce
malade
la théorie musculaire (théorie de Roth) pour ex
que, confirmé par la radiographie, montre qu'il 1 n'y a pas chez ce
malade
d'artropathies vertébrales et que selon l'opinion
malheureusement pas obtenu de radiographies très satisfaisantes, le
malade
ne pouvant garder l'immobilité à cause de la di
main est plus atteinte que l'autre, tantôt unilatérale. Chez notre
malade
la chiromégalie est unilatérale et prend uniqueme
A la suite de crises épileptiformes et de délires avec violences, le
malade
nous fut ramené le 30 décembre 1903. De nouveau
nsista en ven- touses et iodure. Le résultat fut nul. Dès lors le
malade
marcha en chancelant, toujours d'une façon plus a
n caractère épileptiforme très marqué. Pendant la dernière année le
malade
fut pris de crises épileptiques extrêmement int
vomissements, et cyanose. Les crises ne survenaient que lorsque le
malade
était debout ou assis dans son lit, jamais lors
is lorsqu'il restait couché et immobile. C'est pour ce motif que le
malade
resta alité pendant deux années entières. En de
uit suivante le mal de tête s'est beaucoup aggravé, au point que le
malade
pousse des cris. Ensuite le calme revient, suiv
eurs jours que son état s'améliora de nouveau. En janvier 1904 le
malade
est souvent taciturne, quelquefois il est désorie
tent un tremble- ment qui s'accentue toujours davantage. Lorsque le
malade
veut serrer la main de quelqu'un il se produit
complète. Le 8 janvier 1905 au matin, forte crise épileptiforme. Le
malade
est livide- Fig, 8.-Coupe 1815. 286 WEBER C
t dans son lit, le coeur cesse de battre après peu de minutes. Le
malade
a donc présenté de bonne heure et à un haut degré
gmentant ainsi,la gêne circulatoire, fut la cause de ces accès ? Le
malade
connaissait si bien son état qu'il resta couché d
sans intérêt clinique de rappeler que le bras et la jambe droite du
malade
furent affectés d'un mouvement de trémolo très
eler la situation exacte de la tumeur, ou bien soulager beaucoup le
malade
par la création d'une sorte de fonta- nelle.
Société anatomique de Paris, mars 1877, p. 144-146. Il s'agit d'un
malade
de 53 ans, du service de M. Dieulafoy. Bras gauch
. de la Salpêtre, p. 265-271. - Le sujet est une femme de 58 ans,
malade
du service du Professeur Deje- rine. La cuisse
e fièvre typhoïde contractée à l'âge de 12 ans, elle n'a jamais été
malade
. Pas de nervosisme. La taille est moyenne. Le s
ouv. Iconog. Salpêtr., 1903, p. 122. Sujet masculin, âgé de 16 ans,
malade
de l'hospice d'Ivry. Il s'agit d'une hémimélie
Fait von Hémimélie. N. Yorker med. Monatschrift, 1904, XVI, 526.
Malade
: 62 ans. Pas de difformités congénitales dans sa
ont été examinés par M. Durante. Le cubital est plus grêle, du côté
malade
. Les tubes nerveux sont normaux ; l'atrophie est
eance du professeur Battistini dans le service duquel a séjourné la
malade
. C. B..., 36 ans, femme mariée. Rien à noter da
jours après. La maladie actuelle a commencé à 17 ans : à cet âge la
malade
commença à ressentir une sensation de lourdeur
tion de poids se manifestait spécia- lement après les. repas. Notre
malade
ne tarda pas à noter que les liquides passaient
uestion n'ont pas changé jusqu'à t'age de 23 ans. A cette époque la
malade
se marie et a 6 accouchements successifs ; or p
aient des vomissements très fréquents. Depuis quelques années, la
malade
s'est aperçue que dans le écubit1ts latéral gau
orts une régurgitation du contenu gastrique. Il y a trois ans, la
malade
eut une hématémcse très abondante sans cause ap
és en augmen- tant d'une façon lente et régulière, tellement que la
malade
est réduite à présent à une alimentation exclus
présent à une alimentation exclusivement liquide. Etat présent. -
Malade
très amaigrie, pâle, cachectique. Elle entre à
jour de 5 jours seulement retourne dans son pays. Si l'on suit la
malade
pendant qu'elle avale son bol de lait, on peut as
use, on peut assister à toute une série de symptômes alarmants : la
malade
devient cyanotique, les réseaux vei- neux du co
ns la position oblique an- ¡ térieure droite, on fait déglutir à la
malade
une capsule de gélatine rem- plie de bismuth cl
de l'oesophage que l'un de nous a décrite (1), on fait avaler à la
malade
quelques gorgées d'une so- lution concentrée de
e de matité tout le long de la colonne vertébrale à droite. Chez la
malade
que nous avons observée, aussi bien que dans le
, de Rumpell etdeSchwôrer, le diagnostic fut fait pendant la vie du
malade
sans l'appui de l'examen radiologique. Nous r
e de ces trois cas les mêmes symptômes qu'on a constatés chez notre
malade
: c'est-à-dire la longue durée de l'affection,
es qui sont fréquentes dans ces formes. Il est re- grettable que la
malade
n'ait pas voulu rester plus longtemps à l'hôpital
nière suivante : 5 cas jusqu'à l'ouverture des hostilités, mais ces
malades
n'entrèrent à l'hôpital que^dans les premiers m
ant un assaut. - Aucun mieux ne se fit remarquer dans l'état de ces
malades
tant que dura le siège ; mais après la redditio
ôpital avant la capitulation. La première partie du siège donne 1
malade
, la seconde 5. Dans deux de ces cas nous remarq
tes. D'autres avaient pour affection l'angoisse et le désespoir. Le
malade
P... voyait des Japonais essayant de l'égorger,
aucune amélioration visible ne se fit remarquer dans l'état de ces
malades
, mais, quand l'atmosphère cessa d'être ébranlée p
u monde ; toutes ces causes réunies agirent défavorablement sur les
malades
atteints de psychose neurasthénique. Voilà pour
lucinations avaient pour objet des scènes de la ville assiégée. Les
malades
entendaient les pas des Japonais chargés de les f
compagnée ni de délire, ni de confusion mentale. Chez l'un de ces
malades
nous observâmes des idées hypochondriaques join
observations ont été de courte durée et nous avons perdu de vue ces
malades
. Deux sujets souffrant de démence secondaire et
extrême, stupeur de la sphère psy- chique. Dans 22 cas sur 37, les
malades
ressentaient presque constam- ment : la souffra
e l'autre forme d'aliénation. TABLEAU II. 348 WLADYCZKO étaient
malades
avant la guerre. A ces cas il convient d'en ajout
nison ou 0,39 sur 1.000. Il est indispensable de parler encore de 2
malades
ne faisant pas partie du nombre de ceux qui éta
les fenêtres et démolirent l'angle d'un mur bordant [la cour où les
malades
se prome- naient ordinairement. Cet asile offra
rifiés, épouvantés el tâchaient de se mettre à l'abri. Un artilleur
malade
s'écriait : « Je vis depuis 800 siècles et n'ai
, tous les aliénés eurent le scorbut, les uns étaient si grièvement
malades
qu'ils ne pou- vaient marcher. Lorsque tous sou
esse. De prime abord, il ne semble ni juste, ni logique de voir ces
malades
évacués en dernier lieu, mais une semblable man
aménagé au transport des aliénés. Donc, le matin du 9 mai 1905, ces
malades
accompagnés de 126 infir- miers, 2 médecins, 4
à fait impropre non seulement au transport d'aliénés mais aussi de
malades
quels qu'ils soient. Dans la rade de Chefoo un
t parallèlement, soit transver- salement au navire. Il y avait deux
malades
par cabine. Pendant la tra- versée, ces dernier
, composée de médecins russes, de l'armée de terre et de mer. Les
malades
passaient une grande partie de la journée sur le
ur mer, le scorbut disparut promptement, et principalement chez les
malades
ayant un état expansif, nous remarquâmes dans ces
phère psychique, tandis que le contraire se fit obser- ver chez les
malades
avec un état dépressif. L'influence (1) de la p
infirmiers, 22 souffrirent de ce mal, ce qui fait 17,45 0/0. Sur A6
malades
(nous en primes 3 en route), 24 en furent atteint
if semblait en préserver, l'état dépressif y contribuer. Chez les
malades
souffrant du mal de mer, on remarquait pendant le
ou pendant notre séjour dans les ports, il y eut dans l'état de ces
malades
aggravation dans toutes les sphères de l'activi
s dimensions de notre bâtiment. A Shangaï nous prîmes encore deux
malades
, l'un avait une hémiplé- gie, résultat d'une bl
endant le siège sont de 20, donc 0,38 sur 1.000. 3° Dans tous ces
malades
, nous remarquâmes des manifestations de dégénér
0 p. 1000 . A Milan j'ai pu examiner il y a quelques mois plusieurs
malades
aliénés de ce genre ; on évalue à 72.000 le nom
par une sorte de suppléance en certains cas. L'état mental de ces
malades
se caractérise généralement après une phase ini
et diarrhées alternantes. Le mutisme s'ajoute à la sitophobie, les
malades
deviennent sauvages et craintifs, s'isolant et
ue avec ou sans rémissions intercalaires. Cela se comprend, car les
malades
améliorés retombent aux mêmes conditions de milie
blement d'hérédo-pellagre analogue au cas relaté par Regis chez une
malade
n'ayant jamais consommé de mais avarié ou autre,
mie. Une seule fois le paroxysme s'accompa- gna de vomissements. Le
malade
est incapable de dire si la douleur commen- çai
s moteurs du côté de la face ou des membres. Il y a deux mois, le
malade
ressent pour la première fois des fourmillements
l semble qu'il y ait une diminution de l'odorat, cons- talée par le
malade
lui-même, et qui paraît nette et bilatérale. La
r, le pouls égal à 84. 16 octobre 1905. - Depuis le mois d'avril le
malade
a eu deux ou trois crises très douloureuses de
- parésie droite avec un peu d'hémiasynergie. 9 novembre 1905. Le
malade
se plaint de ne pouvoir se tenir sur ses jambes
ensations subjectives du côté des oreilles. 29 janvier 1906. - Le
malade
dit que son côté droit est plus faible que le g
hé- miplégie s'est nettement établie. Depuis le mois de février, ce
malade
est in- capable de marcher seul et actuellement
. La face elle-même est prise et la langue déviée du côté droit. Le
malade
ne peut se tenir debout sans être soutenu ; si
progrès. Au dynamomètre la main droite amène 4 et la gauche 13. Le
malade
est condamné au lit et gâte 'quel- quefois. La
cérébrale est assez accusée, sans aucun trouble de la rai- son. Le
malade
n'est ni gai ni triste ; il est plus silencieux q
sans être fréquente. Le pouls égal, régulier, faible, bat à 90. Le
malade
sent la forte piqûre. Signe de Babinski bilatér
Le pouls est à 136, la respiration it 36, la température, 49°4. Le
malade
meurt à 11 h. 50 du soir avec une température de
ondaire, permanents ou transi- toires. II y avait en effet, chez ce
malade
, exagération des réflexes rotuliens et clonus d
de la signification nosologique des paralysies pseudo-bulbaires. La
malade
, âgée de 77 ans,était entrée à la Salpêtrière, sa
volution clinique,en raison de l'affaiblissement intellectuel de la
malade
, et de l'absence totale de renseignements précis
rs de la sensibilité, autant du moins que l'état intellectuel de la
malade
permet de s'en rendre compte. Tous les réflxes
d'autres qui eussent pu rendre le diagnostic assez difficile, si la
malade
avait été moins âgée et si les troubles mentaux
clé- rose en plaques. Peu après son admission dans le service, la
malade
est morte de broncho- pneumonie. L'autopsie n
mus, parole scandée, tremblement intentionnel, que présentait notre
malade
; les qua- tre membres étaient atteints de paré
omène pathologique. OBSERVATION CLINIQUE. Dans les antécédents du
malade
, maçon de son état, on ne trouve rien de bien p
r été un panaris qui évolua sur l'index droit en 1894. Peu après le
malade
fit une chute de la hau- teur de deux mètres et
ute semble avoir précipité l'évolution de la ma- ladie. En 1900, le
malade
entre à la Salpêtrière et le diagnostic porté dès
té dès cette époque fut celui de syringomyélie. En 1904, lorsque le
malade
fut présenté à la Société de Neurologie par MM.
Aucun phénomène bulbo-ponto-pédonculaire. Le phénomène qui chez ce
malade
était le plus frappant consistait en une hypert
r la longueur des doigts, elle aurait commencé, d'après le récit du
malade
, un an avant cet examen, en 1903. Le pied ne pr
me des parties molles, sans aucune participation du squelette. Le
malade
succomba en 1906 à l'àge de 61 ans, consécutiveme
pte de la gliose spinale que sur le compte de l'âge assez avancé du
malade
(61 ans). Substance blanche. - D'une manière gé
oursuivie. Dans l'observation d'Ilolschevnikoff, il s'agissait d'un
malade
âgé de' 36 ans qui succomba au tétanos. Les m
ent d'une cavité syringomyélique dans la moelle cervico-dorsale, la
malade
ne présentait aucune hypertrophie des mains ni
e aucune mo- dification appréciable des téguments. Le 21 mars, la
malade
se présente à la consultation à cause de ses doul
les ecchymoses, sont extrêmement vives, à devenir enragée »,dit la
malade
. Le contact du doigt explorant très doucemeut l
du doigt explorant très doucemeut la région est intolérable ; et la
malade
recule et se dérobe dès qu'elle voit approcher
t de façon très frappante à celle du zona ophtalmique. - Chez notre
malade
en effet, de même que l'éruption dans cet autre t
ans avec une crise douloureuse de névrite sciatique. Chez un autre
malade
(1re observation), une ecchymose analogue s'éte
bord, il est à peine besoin de le dire, tout traumatisme local : la
malade
, ses voisins, son entourage, affirment qu'à auc
le premier phénomène, que c'est elle qui a attiré l'attention de la
malade
; et ce n'est qu'au (1) Faisans, Des hémorragies
s, mani- festation vasodilatatrice d'une névrite qui, chez d'autres
malades
, se tra- duit par le trouble trophique de l'éru
reilles, l'audition n'est pas considérablement diminuée. OEil. Le
malade
prétend ne pas voir très clair ; les papilles son
avoir décrit les altérations que'nous avons rencontrées chez notre
malade
et après avoir donné un résumé des cas publiés pa
nerfs et des muscles. Ici, comme pour la moelle, on trouve du côté
malade
une diminution du nombre des fibres qui compose
otographies et un tableau peint par Horace Vernet, représentant une
malade
atteinte d'hypertrophie des deux mamelles et op
ablement souffert de cet état, c'était la fonction menstruelle ; la
malade
a à peine vu ses règles cinq ou six fois et d'u
t d'une manière très irrégulière depuis deux ans. On a soumis cette
malade
dans son pays à plusieurs médications, mais san
MAMMAIRE 421 t décida d'amputer successivement les deux seins de la
malade
, et la pre- mière opération eut lieu sur le sei
daire de médecine et de chirurgie du 19 novembre 1858 (1) : «... La
malade
ayant été chloroformisée, le chirurgien a pratiqu
ue de l'observation : « M. Manec a bien voulu nous apprendre que la
malade
s'était mariée depuis, et qu'elle avait eu quat
de chirurgie en même temps que le tableau, une seule représente la
malade
après l'opération ; elle paraît, à peu de jours
alie. Nous avons eu l'occasion d'examiner à l'hospice de Bicètre un
malade
atteint de porencéphalie vraie et la rareté des
niveau intellectuel est très faible, le caractère irascible, et le
malade
ne peut se livrer à aucun travail suivi. L'ex
gues et minutieuses, quelquefois dans les moments même où l'état du
malade
réclame la moins grande perte de temps. Ces déf
'avant-bras gauche ainsi qu'au niveau des jambes. Il n'a jamais été
malade
. Bien musclé, d'aspect vigoureux, intelligent. La
ffection nous est revenu en mémoire en apercevant le premier de nos
malades
. Frappé par sa petite taille, sa grosse tête et l
trois frères et une soeur qui jouissent tous d'une bonne santé. La
malade
a été saine jusqu'à l'âge de 15 ans ; à cette épo
enstrues, suspendues pendant onze mois, réapparurent, et, alors, la
malade
s'améliora. Jusqu'à 27 ans sa santé demeura dans
des symptômes de plus en plus graves apparurent qui conduisirent la
malade
à l'état actuel. Des tuméfactions molles se f
Le volume des mains s'accrut au point qu'il devint impossible à la
malade
de passer son alliance au doigt. 41l ' DEDUSC
e présente rien de notable. L'examen des urines est négatif. , La
malade
a le front bas et les sinus frontaux plutôt saill
(Bediisciii L , sur UN cas d'acromégalie 443 photographie de la
malade
. La langue est deviée; à droite ; elle est mobile
tations insolites de dystrophie ostéo-articuiaire et nerveuse. La
malade
présente le facies typique ayant tous les caractè
e sens de la hauteur et de la profondeur.. On voit aussi chez cette
malade
la cyphose et la difformité du thorax, ainsi qu
ure que la syphilis ait donné lieu à un tel processus, parce que la
malade
n'a pas été contagionnée, parce que des manifesta
n'ont pas la physionomie du cas actuel. Du reste, l'histoire de la
malade
nous apprend que les lésions ostéo-articulai- r
- formités de l'acromégalie (Brissaud et Henry Meige). Chez cette
malade
le processus de l'acromégalie commença à 23 ans,
hercher sa solution. Nous commençons par donner l'observation de la
malade
pour exposer ensuite les considérations qu'elle
é assez bonne pour son âge. Plusieurs des frères ou soeurs de notre
malade
sont morts en bas-âge à la SUR UN NOUVEAU CAS D
tent rien d'anormal. Le troisième est au contraire très nerveux. La
malade
elle-même a eu des maladies infectieuses multiple
, le tronc et les membres. Depuis l'apparition de ces troubles la
malade
a exclu la viande de son ré- gime. Deux ans p
a marche était un peu gênée par cette tuméfaction. En même temps la
malade
commença à présenter un état de faiblesse géné-
e de soude, mais son état ne fit que s'empirer. Etat actuel. - La
malade
, de taille moyenne,présente le système osseux et
rate est un peu augmentée. Ni sucre ni albumine dans l'urine. La
malade
présente des céphalalgies ainsi qu'une hyperesthé
ous regrettons beaucoup de ne pouvoir donner une photographie de la
malade
, mais elle a refusé catégoriquement. Les circon
e en parallèle ces dimensions avec celles des - membres d'une autre
malade
(âgée de 19 ans) atteinte du même trouble mais
eint de trophoedème et surtout avec ceux d'un membre nor- mal d'une
malade
à développement moyen. SUR UN NOUVEAU CAS DE Tl
n des centres nerveux ou d'une modification de l'état général de la
malade
ou de l'une ou de l'autre en même temps, etc.
dème aigu de Quincque et l'urti- caire, car nous avons vu que cette
malade
présentait assez fréquemment SUR UN NOUVEAU CAS
par l'apparition de papules semblables à celles de l'urticaire. La
malade
fut soumise à la thyroïdine et les bulles disparu
pathologique, les téguments et le tissu cellulaire sous-cutané d'une
malade
atteinte de trophoedème (un des cas de RAPIN) e
rincipal. Nous ajouterons pour terminer que nous avons soumis notre
malade
au traitement thyroïdien ; mais le temps est en
ce travail, il y a à peu près deux mois, nous n'a- vons pas revu la
malade
qui est partie pour la Russie. Mais d'après les i
ICOLIS MENTAL DE BRISSAUD (Sicard et Descomps) A. B. Attitudes du
malade
dans la première période de l'observation. C. A
re période de l'observation. C. Appareil plâtré. D. E. Attitudes du
malade
après l'opération. SOCIÉTÉ DE NEUROLOGIE DE PAR
ue M. Brissaud a dé- crit sous le nom de « torticolis mental ? Le
malade
, M. B..., âgé de 44 ans, a vu son affection début
buter au mois de septembre 1905. D'un naturel violent, coléreux, le
malade
avait eu à cette époque des chagrins, des ennui
le, suffit à faire disparaître le spasme, qui réapparaît dès que le
malade
fait cesser l'action de sa main gauche. C'est l
, en extension forcée. 460 SICARD ET DESCOMPS Sur l'insistance du
malade
, on applique une minerve plâtrée. L'appa- reil
tement à une nouvelle intervention chi- rurgicale, que sollicite le
malade
. B... quitte alors l'Hôtel-Dieu et entre à l'hô
'Hôtel-Dieu et entre à l'hôpital Boucicaut, où sur les instances du
malade
et pour essayer de remédier à cette lamentable
uellement à tomber en arrière et les efforts incessants que fait le
malade
pour la retenir lui causent un sup- plice épouv
le aucune perturbation du faisceau pyramidal. Depuis le retour du
malade
à l'Hôtel-Dieu nous essayons la psychothé- rapi
et le mieux est manifeste. Arriverons-nous à guérir complètement le
malade
? Nous n'osons l'espérer, surtout après les brè
e genre, on reconnaîtra sans doute que, dans le cas particulier, le
malade
a été un bon collaborateur clinique. Il a été e
'au commencement la rotation de la tête passe souvent inaperçue des
malades
; elle est constatée par leur entourage avant q
les contractions deviennent t plus fréquentes et plus violentes. Le
malade
en est incommodé, gêné, agacé, irrité ; bientôt
l, aucun mouvement. Chose curieuse, et déjà observée chez.plusieurs
malades
atteints de ce torticolis, lorsque les nuits so
ter, faisant saillie sous la peau ; la tête alors ne tourne pas. Le
malade
explique à ce propos que, dès le début de sa ma
de l'épaule droite,visible surtout pendant la marche. Cependant le
malade
est toujours capable d'abaisser cette épaule à
péniblement humilié. Les mouvements sont aussi exagérés lorsque le
malade
passe dans un couloir étroit. La lecture est
al du côté droit est un peu plus vif que celui du côté gauche. Le
malade
est capable d'exécuter tous les mouvements qu'on
éressée ; rien deplus néfaste, il est vrai, pour un grand nombre de
malades
. Tel n'est cependant pas le cas de Taurone. Avec
ion du traitement, sont des conditions essentielles de succès. Le
malade
doit mener une vie réglée, méthodique, se coucher
esure. Tous les exercices doivent être répétés devant un miroir, le
malade
étant assis, le dos non appuyé, les mains posée
mouvements méthodiques sont ajoutés des exercices respiratoires. Le
malade
rappelle à ce propos qu'il avait imaginé autref
he, elle est même un peu ridée. ` L'état mental est excellent. Le
malade
poursuit son traitement avec bonne humeur, assi
de la tête à gauche sont devenus plus forts et plus fréquents ; le
malade
n'ar- rive que difficilement à maintenir sa têt
ener sa tête à droite. La marche dans la rue est très difficile, le
malade
ne pouvant voir où il pose le pied.' Il faut di
beaucoup plus aisée. 1 17 janvier 1903. L'amélioration continue. Le
malade
rencontré dans la rue, marchait la tête complèt
ge s'engagent à en faciliter l'exé- cution. Sous aucun prétexte, le
malade
ne doit être dérangé pendant ses exercices et c
474 HENRY MEIGE Il importe de ne pas s'apitoyer avec excès sur le
malade
, et de lui parler le moins possible de son mal.
oignement. à l'isolement. Enfin, il est de nécessité absolue que le
malade
continue à tenir le médecin au courant de son é
ité ? Dans cette seconde partie, je ferai suivre chaque bulletin du
malade
de remarques destinées à mettre en évidence les
t exercé une heureuse influence dont les effets seront durables. Le
malade
atteint de torticolis mental a besoin d'être écla
vulsifs. 2° Il est rare de rencontrer dans l'entourage immédiat des
malades
des personnes capables de maîtriser suffisammen
ces rechutes l'exécution des exercices devient très difficile. Les
malades
s'efforcent à tort de les réussir; ils n'arrivent
e (du spinal par exemple). 5° Les douleurs signalées par certains
malades
semblent bien être la conséquence de leurs cont
aise ou l'effort. , 4° Le désoeut'I'emellt est aussi pernicieux aux
malades
qu'une existence trop agitée zu L'hydrothérap
s pre- mières gammes d'exercices, à petites doses. 3° De nombreux
malades
se plaignent d'une sensation de tiraillement do
e il s'en produit parfois au cours de l'affection. La situation des
malades
der vient intolérable. Ils ne savent qu'imagine
les contractions limitées à de petits faisceaux musculaires que le
malade
qualifie de «pulsations». Cette comparaison est
a surveillance médicale sont beaucoup mieux exécutés que lorsque le
malade
est seul. Outre qu'en présence de leurs éducate
iens ; d'autres fois le diaphragme entre manifestement en jeu. 4 Le
malade
décrit avec beaucoup de justesse les variations d
présent, il y a lieu de noter : a) Que le phénomène signalé par le
malade
s'est manifesté longtemps (12 ans) avant son to
nt par une meilleure exécution des mouvements rééducateurs. 4° Le
malade
apprécie assez bien le but et les moyens de la di
s. Et, d'une façon géné- rale, toutes les occupations obligeant 'le
malade
à tourner la tête du côté opposé à la rotation
es. 1° Voici un nouvel exemple de rechute. L'analyse qu'en l'ait le
malade
est très exacte et conforme aux observa- tions
ou surveillés. Cette sorte de tremblement de la tête que signale le
malade
et qu'il dé- crit très exactement : « petites c
rs pas de douleurs. 2TYès intéressante la constatation faite par le
malade
de la persistance de contractions involontaires
dépendance de l'état psychique, aussi bien de l'observateur que du
malade
observé, que la recherche de la sensibilité reste
une section nerveuse unique ou une ablation unique d'un muscle, le
malade
étant mort sans cause capable de provoquer par
s nerveux, d'autre part l'intoxication générale dont est atteint le
malade
peut créer, au niveau de la moelle, par action
eure. Nous croyons utile de résumer ici l'histoire clinique de deux
malades
, dont l'observation a déjà été publiée in exten
n a déjà été publiée in extenso dans la Revue Neurologique, car ces
malades
viennent à l'appui de ce que nous venons d'écrire
eurs à disposition radiculaire typique. Ons. I. - E... 4b ans. La
malade
ne présente ni antécédents héréditaires ni anté
vu sur- venir une parésie progressive des bras. En janvier 1902, la
malade
, robuste et d'excellente santé générale, est at
ysies ra- diculaires totales du plexus brachial.) En résumé notre
malade
est atteinte indiscutablement de syringomyélie ;
radiculaire supérieur du plexus brachial. Ons. IL D...., 36 ans. La
malade
ne présente pas d'antécédents person- nels ou h
l'abduction et l'adduction du bras ont conservé leur éner- gie. La
malade
se plaint maintenant d'unecertaine maladresse dan
nt ni hypertrophiés ni douloureux à la pression. En résumé, notre
malade
est très vraisemblablement atteinte de syringo-
- chenne de Boulogne où il est dit : '< Après un mois, la petite
malade
fai- 12 CESTAN ET HUET sait l'extension et la
ntéressant car il fut suivi d'une conrir- mation histologique. Leur
malade
présentait une atrophie complète des muscles de
étation délicate. Le groupe cellulaire externe a été seul lésé ; le
malade
présentait seulement une atrophie de la huitième
s de poliomyélite infantile, et reprodui- sant des photographies de
malade
dans son Trait' ! de séméiologie, M. Dé- jerine
it de fausse couche ; elle a trois enfants bien portants dont notre
malade
est l'aîné. Il est né il terme, après une grosses
ta commencé à marcher, mais que bien auparavant, alors que le petit
malade
n'avait pas encore trois mois, sa marraine l'av
e bras était inerte, mais sa sensibilité était bien conservée et le
malade
n'accusait pas la moindre douleur. D'ailleurs l
ué : massage et électrisation. Nous voyons pour la première fois ce
malade
à la consultation de la Salpê- trière, au mois
it doigt par la VIF et la VI11° racines cervicales. Au cas de notre
malade
paraît le mieux s'appliquer le tableau d'Edin-
érieure, un foyer de poliomyélite infantile, a donc créé chez notre
malade
une atrophie à topographie radiculaire des plus
sont notablement atrophiés. En juin 1899, lorsque nous avons vu ce
malade
pour la première fois, l'état était le suivant;
tic de paralysie infantile est moins net que chez notre autre petit
malade
, Henri Seg..., en raison des douleurs qui ont e
pographie des altérations musculaires cons- tatées chez notre petit
malade
auraient vraisemblablement entraîné des trouble
observateurs devront désormais fournir un examen détaillé de leurs
malades
, étudié, muscle par muscle, avec ex- ploration
érique radiculaire. Cependant à ce point de vue l'histoire de notre
malade
montre que les muscles de l'avant-bras doivent
que les muscles de l'avant-bras doivent être subdivisés, car notre
malade
a conservé intacts son long su- pinateur et ses
debout. A ce moment, les membres supérieurs se prenaient, le petit
malade
, d'abord maladroit de ses doigts, ne pouvait bi
a pointe en bas et en de- dans. La marche est très difficile ; le
malade
fléchit fortement la cuisse sur le bassin, de
mbres ne sont nul- lement limités. Les réflexes sont abolis. Le
malade
ne présente aucun trouble de la sensibilité, il
ntractions. MM. Babinski ,et Pierre Marie après avoir examiné notre
malade
ont hésité à se ranger au diagnostic de myopath
ié avec Charcot sur l'amyotrophie Charcol-Marie. Par le buste notre
malade
lui parait bien présenter l'aspect d'un myopa-
s aux membres inférieurs les extrémités sont plus atteintes chez ce
malade
qu'elles ne le sont dans la myopathie surtout apr
CTIONS ÉLECTRIQUES NORMALES 31 au cours de la présentation de notre
malade
pour rappeler que chez deux frères myopathiques
uscles très atrophiés, ce que nous n'avons même pas noté chez notre
malade
un peu différent d'ailleurs de ceux de M. Huet
ne présentaient aucune rétraction fibreuse. En admettant que notre
malade
est bien un myopathique, le fait que nous signa
t de la contractilité neuro-musculaire. Nous faisons suivre à notre
malade
un traitement consistant en bains hy- dro-élect
parait augmenter. Nous nous proposons de représenter de nouveau ce
malade
à la Société de Neurolo- gie dans quelques mois
as semblable parmi les ascendants ou les collatéraux. La mère de la
malade
, avait eu d'un premier mariage, deux enfants, p
hui de 13 ans. Des cinq enfants, nés de ces trois lits, seule notre
malade
présente de l'atrophie musculaire, les autres n
t faite sur la même région en 1895 et d'après ce qui a été dit à la
malade
on aurait trouvé l'os sain et au- dessus un paq
e on aurait trouvé l'os sain et au- dessus un paquet de graisse. La
malade
se souvient qu'à cette époque elle marchait enc
ire augmente progressivement de 1894 à 1896, et à partir de 1897 la
malade
ne peut plus marcher; en 1898 elle ne peut même
et [notre confrère et ami le Dr Machard qui nous ont signalé cette
malade
soignée par eux à l'hospice de Pinchat et nous
ocution est facile, la mimique est expressive. Lorsqu'on soulève la
malade
pour l'asseoir sur son lit, sa colonne vertébrale
ntervienne pour la retenir (voir planche VI). Lorsqu'on place cette
malade
dans un fauteuil, appuyée contre le dossier, si e
ent normal ; l'orbiculaire des lè- vres n'est nullement atteint, la
malade
peut siffler, le rire se fait avec l'expres- si
nsversaux et interépineux n'agissent presque plus; l'attitude de la
malade
, lorsqu'elle est assise, en est la preuve. Au con
ant pour le pronostic des lésions pulmonaires constatées chez cette
malade
. Les muscles de la région hyoïdienne sont conse
ramènent en arrière, mais ces mouvements se font sans énergie et la
malade
ne peut lutter contre l'immobi- lisation de l'é
és ; quoique plus faibles qu'à l'état normal, ils permet- tent à la
malade
des petits travaux comme le crochet, et ce n'est
xion et d'extension de la jambe sur la cuisse sont très faibles, la
malade
doit se servir de ses mains pour relever les cuis
ée, l'enfant était « maigre et faible ». Malgré cette faiblesse, le
malade
va à l'école et obtient son certificat d'études
ssent et se plient en flexion de telle sorte qu'en octobre 1889, le
malade
, tout à fait impotent, est littéralement obligé
ent lentement ; les jambes se fixent en flexion forcée et dès lors le
malade
peut de nouveau marcher grâce à ces rétractions
point d'appui pour la marche. Etat actuel en novembre 1901. - Le
malade
est âge de 5 ans. Sa santé générale est excelle
n, reins) nor- maux, intelligence bien développée. , Marché. - Le
malade
marche sur la pointe des pieds, les cuisses fléch
fléchies sur les cuisses, le thorax porté en avant : l/l) Ces deux
malades
ont été présentés par le professeur Raymond à la
et les pieds écartés de 40 centi- mètres. Pour exécuter le pas, le
malade
incline comme chez les myopathiques le tronc po
pas de 20 centimètres et normalement, sans frotter de la pointe; le
malade
incline en- suite son tronc sur elle pour dégag
mbaire, puisqu'au con- traire le thorax est incliné en haut ; 2° le
malade
marche en digitigrade sans steppage. Station
malade marche en digitigrade sans steppage. Station assise. - Le
malade
tient son tronc vertical sans ensellure dorso-
ctions des adducteurs qui font saillie sous la peau ; au surplus le
malade
ne peut résister à une adduction forcée. La fle
uin varus surtout à gauche par rétraction des muscles du mollet. Le
malade
relève et remue facilement les orteils ; il les f
xtension simultanée des doigts et du poignet est impossible ; si le
malade
veut étendre les doigts, il doit fléchir légèreme
ibilité est normale. Face. La face ne présente rien d'anormal. Le
malade
plisse les lèvres, fait la moue, montre les dents
breuse ; il a con- servé cependant une assez grande énergie, car le
malade
rapproche ses omo- plates avec énergie. , Le
aux. Le thorax et l'abdomen forment donc uu seul tout, qui donne au
malade
l'aspect d'un thorax et d'une poupée taillée dans
au point de vue de l'amplitude des contractions. Bien, que chez ce
malade
, l'affection soit plus ancienne que chez son fr
anés sont normaux; le système osseux n'offre pas d'altération ; ces
malades
ne présentent pas de stigmates de dégénérescenc
le Dr Ilaln a de nouveau étudié cette pseudo-contracture. Plusieurs
malades
myopathiques de la clinique Charcot nous en offre
tout autre est l'impression qui résulte de l'inspection de nos deux
malades
et en particulier de l'aîné qui paraît rigide, co
rétractés limitent cet écartement des membres supérieurs, aussi le
malade
est-il obligé de tenir constamment ses bras pli
verpar l'atrophie des muscles du bassin et de la cuisse. Mais notre
malade
a conservé une force musculaire assez considéra
dont la mobilité est le grand obstacle dans la marche. Aussi notre
malade
peut-il marcher avec facilité, mais sur la poin
t tout à fait semblables à la démarche en crapaud et au maintien du
malade
dont le professeur Grasset a rapporté l'observati
ion d'équilibre est le résultat de plusieurs facteurs et chez notre
malade
elle dépend surtout des rétractions musculaires.
es rétractions musculaires. Ces rétractions présentées par nos deux
malades
sont surtout inté- ressantes par ce fait qu'ell
'elles sont familiales : le tableau offert par le plus jeune de nos
malades
est exactement comparable à celui que son frère
cuisse et le talon vient toucher l'ischion correspondant. » « Notre
malade
a eu dix frères et soeurs et c'est ici un fait tr
deux sortes de déformation, les unes tardives survenant lorsque le
malade
est déjà parétique, les autres précoces, dès la
ont localisées de préférence aux membres in- férieurs, alors que le
malade
parélique est immobilisé à jamais sur un siège,
ces des myopathiques, car ces déforma- tions précoces,àonl nos deux
malades
offrent un remarquable exemple par l'intensité
d'une force musculaire assez énergique à tel point que notre jeune
malade
marche avec un pied vams équin, L'immobilisation
ation n'est donc pas la cause des déformations précoces de nos deux
malades
; au surplus, elle ne pourrait expliquer la rét
etc.. Cependant, dès 1873, Friedreich remarquait que chez certains
malades
les muscles rétractés étaient aussi altérés que
gressive de ce tissu conjonctif. En est-il de même chez nos deux
malades
? Certes, chez eux la palpation des masses musc
ophiés, s'influencent ainsi réciproquement pour créer chez nos deux
malades
des déformations si anormales, pour donner une
aient nous permettre de classer à part le type réalisé par nos deux
malades
frères, car leurs rétractions ont la même inten
y a à peu près une quinzaine d'années,etd'une façon sensible pour la
malade
, la force aux jambes a commencé à diminuer, d'u
tion ou la marche. En même temps et proportionnellement, d'après la
malade
, les jambes maigrissaient et aussi la partie infé
ctuelle où la maladie semble rester stationnaire. Etal actuel. - La
malade
ne peut rester debout, que dans des conditions
sou- vent et facilement. Cette marche n'a rien de bien spécial, la
malade
détache sans effort les pieds du sol, mais fléc
façon anormale dans la station ou la marche. Dans la station si la
malade
prend un appui quelconque, elle se tient tout aus
alors la marche n'est pas notablement modifiée. Dans le lit. - La
malade
présente une conformation spéciale des jambes.
nsi qu'on peut le voir dans la photographie. En réalité, d'après la
malade
et la sage-femme qui l'a toujours accouchée, et
antéro-externes des jambes et dans ceux du pied. En examinant la
malade
, on surprend de temps en temps des contractions
corps légèrement chauffé, sur la partie antérieure de la a jambe la
malade
dit : c'est chaud. Si on applique le même corps s
chaud. Si on applique le même corps sur la racine de la cuisse, la
malade
dit : ça brûle ; elle ressent le même corps à la
la cuisse. Pour les corps froids c'est absolument la même chose. La
malade
accuse de nombreuses sensations purement subjecti
e ce soit très difficile de l'affirmer, à cause de la couleur de la
malade
. Ses jambes, à son dire, sont souvent enflées, et
Au reste ce prétendu gonflement se présenterait surtout alors que la
malade
a beaucoup marché. Les fonctions cérébrales,
ns ce cas ? Il faut d'abord faire certaines élimi- nations. Cette
malade
n'est pas une tabétique : elle présente bien quel
on en jarretière. Précisément c'est ce que nous trouvons chez notre
malade
. Les muscles de la jambe sont très atteints, ce
g, les phénomènes paralytiques et amyotrophiques, sensibles pour le
malade
. Il n'y a pas non plus de cas où la durée des d
ien qu'il ne s'agit pas ici d'un cas de transition, je crois que ma
malade
réalise le type Charcot-Marie, avec intégrité déf
sée dans les membres inférieurs, elle ne progresse plus du tout. La
malade
nous dit, avec la plus grande précision, que ses
rcotetMarie ont fait remarquer, dès leur pre- mier mémoire, que ces
malades
, tout en pouvant marcher assez bien, ne pouvaie
s du tout à mon cas, et c'est là son côté le plus intéressant. Ma
malade
, quoique bien affaiblie, conservait cependant ass
absolue sous la main, comme quoi le piétinement sur place de notre
malade
, obéit il des causes bien étrangères à la simpl
es à la simple résistance musculaire : ainsi, si je commandais à ma
malade
de rester debout, immobile, elle s'affaissait i
n- serve assez de force aux jambes. Cependant si on permettait à la
malade
de s'appuyer sur les fers du lit avec le bout d
'est par l'astasie que s'explique le piétinement sur place de notre
malade
: donc, l'astasie est encore un symptôme à inscri
l'aslasie forme corps avec les autres symptômes; elle a, d'après la
malade
, toujours existé, depuis que les phénomènes par
- thèse. Cette hypothèse est surtoutpeu vraisemblable, parce que la
malade
n'a jamais présenté de sa vie, le moindre phéno
résent, dans le type Charcot-Marie, c'est la narcolepsie, que notre
malade
présente d'une façon si évidente. Celte narco
de cause saisissable en dehors de l'amyotro- phie Charcot-Marie. La
malade
n'est pas obèse, ni diabétique, ni album^- nuri
stérique. Au point de vue de 62 socA l'hystérie, non seulement la
malade
n'en présente pas le moindrestigmate, mais enco
même lorsque les accès étaient assez longs (si on abandon- nait la
malade
à elle-même) et le sommeil assez profond, on pouv
me) et le sommeil assez profond, on pouvait tou- jours réveiller la
malade
sans grande difficulté. Le sommeil s'est surtout
comment Sainton s'exprime à ce sujet : « L'état psychique de ces «
malades
est en général normal ; chez la plupart l'intelli
cas, où sans présenter des « troubles mentaux, proprement dits, les
malades
avaient une certaine « bizarrerie de caractère.
avaient une certaine « bizarrerie de caractère. C'est ainsi que le
malade
IL.. dont nous publions « l'autopsie, avait une
avait un caractère particu- « liérement irritable et fantasque. Le
malade
de Targowla était un homme « dépourvu de toute
voisins de ceux-là, qu'il faudra rattacher la narcolepsie de notre
malade
. Elle peut aussi en être plus ou moins indépend
il va de la cui- sine dans la cave. Antécédents personnels. - Le
malade
était pendant son enfance solide et bien portan
res articulations il n'y avait rien d'anor- mal. 2-3 mois après, le
malade
commence à sentir une faiblesse dans les arti-
ils apparurent dans les mêmes articulations de la jambe gauche ; le
malade
trébuchait et tombait souvent, tantôt sur les g
sur les genoux, tantôt sur le dos ; les jambes fléchissaient et le
malade
commença à marcher avec une canne ; au début de l
alade commença à marcher avec une canne ; au début de la marche, le
malade
marchait difficilement; les jambes étaient peu mo
mbes étaient peu mobiles, mais après avoir marché quelque temps, le
malade
marchait assez facilement, mais pas longtemps :
gtemps : dans les jambes apparaissait une faiblesse progressive et le
malade
tombait. La marche prolongée provoquait des dou
, étendu des genoux jusqu'aux orteils. Dans ces der- niers temps le
malade
remarque que la moindre écorchure ou égratignure
d'amaigrissement dans toute sa famille. Etat actuel (PI. X).- Le
malade
est de taille moyenne,bien fait; la nutrition e
Système nel'Ve1tX.- L'attitude du corps est bonne. En marchant, le
malade
se tient droit, regarde en avant. Aux premiers
s mots est gênée, xv 5 Fig. 1 Fig. 2 66 nossouMO ce dont le
malade
s'aperçoit encore plus lui-même. La phonation et
vrant les paupières fortement fermées et en plis- sant le front, le
malade
sent quelque chose qui lire du côté externe des p
ne des pau- pières supérieures. Après avoir montré les gencives, le
malade
sent quelque chose qui empêche les muscles de r
out marqué aux fléchisseurs de l'avant-bras et de la main, quand le
malade
ferme le poignet, principalement du côté des musc
surtout accen- tué dans les deux muscles gastrocnémiens ; quand le
malade
fléchit les cuisses, le même phénomène se manif
r librement il l'état de repos. En tournant le cou latéralement, le
malade
sent quelques douleurs, d'autant plus fortes qu
e évidemment provoquantes, si on se rappelle entre autres que notre
malade
a commencé à remarquer des douleurs fortes après
droite, le plus intéressé (rhumatis- me ; gonorrhée douteuse que le
malade
nie ? ), on peut compter toutes ces causes prét
manifestent les premiers des symptô- mes d'ataxie. Chez un de mes
malades
, âgé de 45 ans, souffrant dès son enfance de la
OELLE, PAR R Le Professeur. RAYMOND (1). Messieurs, Le cas du
malade
qui va servir de thème à la leçon de ce jour, me
je vais vous mettre au courant de l'histoire pathologique de notre
malade
. C'est un nomméD..., âgé de 54 ans ; il est méc
nt à une atteinte de fièvre typhoïde; elle remonte à l'époque où le
malade
avait 18 ans. Son affection actuelle a eu une o
a se réduisaient les manifestations pathologiques, relevées chez le
malade
. Nous avons eu l'occasion d'examiner pour la pr
ge. Des signes d'infection urinaire ont fait leur apparition, et le
malade
s'est ca- chectisé, lentement. A la date du 14
nt était blatlard, sa langue un peu sèche. L'appétit étai L nul. Le
malade
ne suait pas la nuit, mais il avait les urines pu
ient abolis : le réflexe plantaire, ainsi que le réflexe anal. Le
malade
urinait toujours par regorgement et on lui avait
réflexe anal aboli. La verge était flasque; depuis son accident, le
malade
n'avait plus eu ni érections, ni éjaculations, ni
ue vous allez vous en convaincre, par l'examen que je vais faire du
malade
, à l'instant même. Résumé. - En résumé, l'origi
des muscles para- lysés ; . 2° Une paralysie vésico-rectale ; le
malade
urine par regorgement et il ne peut retenir ses
z" Des troubles des fonctions génitales ; depuis son accident, 'le
malade
n'a plus eu ni érections, ni éjaculations, ni d
lèvement d'un de ces membres maintenus dans l'extension. Enfin, le
malade
est manifestement sous le coup d'une infection se
ieurs, je vous ai déjà dit qu'en examinant pour la première fois le
malade
, j'avais diagnostiqué, chez lui, une affection de
t précisément ces muscles-la que nous trouvons paralysés chez notre
malade
. Donc, chez lui, il s'agit bien d'une paralysie
e que les aulres manifestations pathologiques, présentées par notre
malade
, cadrent avec celte hypo- thèse ? ` ? Sans co
ment indemnes. C'est précisé- ment ce que nous observons chez notre
malade
. b) Des troubles des fonctions génito-urinaires
o-caverneux. Ces diverses manifestations, se rencontrent chez notre
malade
. c) Des troubles sensitifs, c'est-à-dire, des d
que le montre la figure placée devant vous (fig. 4. ' Chez notre
malade
, l'anesthésie réalise bien la distribution que je
isième segment lombaire ou aux racines qui en émanent. Chez notre
malade
, nous avons constaté l'abolition des réflexes ach
t habituellement aboli. C'est ce que nous avons constaté chez notre
malade
. - e) Des troubles trophiques : ils consistent
anormale des poils et des ongles. Tout cela se retrouve chez notre
malade
. f) Des modifications des réactions électriques
s les muscles paralysés, ainsi que nous l'avons constaté chez notre
malade
. Tout compte fait, D... réalise, d'une façon co
nc, en présence d'un cas pathologique comme celui que réalise notre
malade
, il ne faut pas s'arrêter au diagnostic ana- to
mes, et ce seront préci- sément ceux que nous constatons chez notre
malade
. Sur quels éléments d'appréciation nous baseron
baire, comme il arrive dans le cas que nous envisageons. Chez notre
malade
, le traumatisme initial doit avoir atteint, d'une
e peut guère rendre compte de la symptomatologie réalisée par notre
malade
. Conséquemment, le niveau sur lequel a dû porte
dans certaines attitu- des (décubitus horizontal), et obligeant les
malades
à changer sans cesse de place, impliquent presq
se cantonnent dans la portion correspondante de la moelle. Notre
malade
, vous vous le rappelez, souffre seulement quand o
siège nucléaire de la lésion. Nous les trouvons réunies chez notre
malade
. On en a dit autant du caractère dissocié de l'
and vous aurez à vous pro- noncer, dans un cas comme celui de notre
malade
, entre l'hypothèse d'une affection proprement d
n diagnostic de présomption. Ces réserves faites, je conclus que le
malade
examiné tout à l'heure devant vous est, selon t
al. Ainsi s'expliqueraient les douleurs, si vives, éprouvées par le
malade
, quand on imprime des mouvements passifs à ses
prime des mouvements passifs à ses membres inférieurs (1). (1) Le
malade
a succombé à la cachexie causée par les eschares
xistants, et qui sont res- ponsables des accidents présentés par le
malade
, seront-ils influencés, atté- nués, par ce mode
trouvons en présence d'une affection incurable et elle condamne le
malade
à une infirmité pénible, répugnante il certains
compter avec des complications qui me- nacent.directementla vie du
malade
; je veux parler de l'escllare sacro- lombaire
s déjà ; à preuve cet état de cachexie, que nous constatons chez le
malade
, et sur lequel j'ai déjà attiré votre attention
es deux cas, on a tenté l'extirpation du néoplasme. Chez le premier
malade
, l'opération a été suivie d'une guérison complète
en faveur de l'inter- vention opératoire, dans les cas où, chez un
malade
qui réalise la symp- tomalologie des affections
de doute, vous vous imposerez comme un devoir de faire examiner le
malade
par un chirur- gien compétent. Je suppose que
défaut. Vous aurez il 'rechercher si les accidents présentés par le
malade
ne sont pas le fait d'un foyer hémol'I'ha- giqu
sme antécédent, mais il y a des raisons positives d'admettre que le
malade
a eu la syphilis. C'est le cas de soup- çonner
t leur ténacité, elles peuvent rendre l'exis- tence intolérable aux
malades
. Le remède radical il leur opposer consiste dan
te de prendre des mesures de prophylaxie, à seule fin de mettre les
malades
le plus longtemps possible à l'abrides infections
RÉBRALE 105 106 FERRAND une tendance à se multiplier chez le même
malade
et que le fait d'en posséder constitue une préd
ose présentant certaines particularités à cause de l'âge avancé des
malades
et de la constitution anatomique un peu spéciale
processus de désinté- gration peut se limiter, et si l'existence du
malade
le permet la plaie cérébrale se cicatrisera. Me
15 ans, le développement est progressif, mais très lent ; la petite
malade
, qui a toujours fréquenté l'école, a appris diffi
de l'oeil et de l'oreille. Au point de vue intellectuel, la petite
malade
donne l'impression d'une enfant de 7 à 8 ans ;
loppement intel- lectuel et débilité mentale profonde. Les autres
malades
du service, qui connaissent la fillette depuis de
rtie : car, ainsi qu'il ressort de l'examen ci-dessus relaté, notre
malade
est, dans l'ensemble de ses facultés, et surtou
droite que de la gauche pour manier son pinceau. Il n'a jamais été
malade
de sa vie. Il s'agit aujourd'hui d'un jeune hom
tionnels sérieux. L'absence des muscles pectoraux n'a jamais gêné le
malade
, les mouvements divers du membre supérieur n'en
défaut, de même que les faisceaux sternaux. [D'ailleurs, lorsque le
malade
ne contracte pas ses muscles, si on examine la
u un faible plan musculaire, vestige du grand pectoral ; lorsque le
malade
con- tracte ses muscles pour rapprocher le bras
de l'observation, des modifications que présentent ces os chez mon
malade
. La disparition des pectoraux met à nu, pour ai
aite par tous les auteurs qui se sont occupés de cette question. Le
malade
présent n'éprouve aucune gêne du fait de l'ab-
rapeaux dans la section des secrétaires d'état-major. Mais chez mon
malade
, l'absence des pectoraux se complique de malfor-
ésaccord avec la théorie précédente. Pour interpréter le cas de mon
malade
, ainsi que les cas analogues, il faut, je pense
raitement du syndrome de Little, on est étonné de voir, combien les
malades
relevant du même traitement sont atteints de sy
ilité affective ou sensorielle dont le développement donne au petit
malade
une mentalité évidemment atteinte. Il semble im
, le traitement chirurgical seul, amende considérablement l'état du
malade
et tonifie en quelque sorte le système nerveux.
u l'occasion de le relever systématiquement chez un grand nombre de
malades
.) La dernière autopsie publiée (Dr Rolly, 24 oc
présentent un cas vraiment difficile à démêler, les autres sont des
malades
dont la diversité montre une fois de plus l'intér
e est posé de telle façon et aussi posé sur telle chose ; on dit au
malade
, par exemple : « posez la main sur la table, et
n, pose ainsi la question (3) : « Pour ma part, j'ai vu souvent des
malades
ayant perdu complètement la notion des attitude
érée et non abolie, parce qu'il est extrêmement rare de trouver des
malades
qui n'aient aucune idée de la position de leur
fermés qu'on lui remue son membre paralysé. » Et il remarque que le
malade
n'accuse en général la sensation de déplacement
d'une analyse sensorielle et cette fonction elle-même. Beaucoup de
malades
font de la prose sans le savoir, et peuvent garde
ce propos nous disions (p. 13) : Reproduisant des photographies de
malades
dans son Traité de sémiologie M. Dejerine écrit :
ne mé- dicale qui mérite d'être rappelée ici. Noble, le lion, est
malade
, il appelle renart qui lui donne une consul- ta
quelques mots. Lorsque la femme du lourdaud champenois feint d'être
malade
dans un dessein sur lequel nous n'insisterons p
y va compter comment sa femme estait deshaitiée et merveilleusement
malade
: et vecy son urine que vous aporte afin que mi
importante revenait à l'examen des urines dans les soins donnés aux
malades
et combien cette pratique avait frappé l'imagin
second plan représente la partie médicale des oeuvres de Willis. Un
malade
est couché dans son lit près d'une petite table c
HES l'art des Pays-Bas avait souvent représenté le médecin, près du
malade
, cherchant, dans l'inspection de l'urinai, les
à triste et mélan- colique. Le plus habile y découvre la chambre du
malade
, son lit, la cou- leur des rideaux. Un jour une
'examen auquel il se livre, il sortira pour prodiguer ses soins aux
malades
qui font appel il ses lumières, il le fera avec t
Interne des Hôpitaux. -" Nous publions ici l'observation de trois
malades
dont les cerveaux ont été présentés par l'un de
53 ans. Artiste peintre. Entré à l'hôpital le 8 octobre 1900. Le
malade
est amené par sa femme, parce qu'il présente depu
ement de phlébite. Ni frère, ni soeur. Antécédents personnels. Le
malade
a eu dans son enfance la rougeole et à 18 ans u
rié depuis ; sa seconde femme est bien portante ; pas d'enfants. Le
malade
dit avoir été de -longue date sujet aux migraines
cit de sa femme). Six mois environ avant son entrée à l'hôpital, le
malade
a commencé à se plaindre de céphalée continuell
pidement, mais sans aucun ictus. On remarqua en même temps que le
malade
mangeait gloutonnement, que sa mémoire avait se
a pre- mière fois une émission involontaire de matières fécales. Le
malade
entre a l'hôpital, dans le service de M. Gilber
ans le service de M. Gilbert Ballet. Etal actuel. Le 8 octobre.- Le
malade
répond aux questions qu'on lui pose. Il dit é
carac- tère des douleurs fulgurantes. Examen de la motilité. Le
malade
présente de la paralysie faciale droite. A l'état
aire, c'est- TROIS CAS DE NÉOPLASIES CÉRÉBRALES 203 à-dire que le
malade
peut fermer simultanément les deux yeux, toutefoi
lité sont conservés en tous les points du corps. Si l'on place le
malade
debout, les pieds réunis, on ne constate pas le s
ant, par les mouvements qui se font au ni- veau des orteils, que le
malade
contracte ses fléchisseurs et extenseurs comme
Les réflexes patellaires sont exagérés. Sensibilité subjective. Le
malade
ne présente pas d'autres troubles que les doule
erte de la mémoire. L'intelligence ne paraît pas très affaiblie. Le
malade
donne surtout l'impression d'un individu fatigué,
its du coeur parais- sent un peu assourdis. Appareil digestif. Le
malade
mange avec appétit et digère bien, mais il prés
ations involontaires de ma- tières fécales. Appareil urinaire. Le
malade
présente de l'incontinence d'urine par émission
volution de la maladie. 21 octobre. Les facultés intellectuelles du
malade
baissent rapidement et progressivement. Il est su
ents répétés. Il perd ses urines et ses matières. 10 novembre. Le
malade
est tombé dans un état demi-comateux. 11 ne rép
côté droit il ne fait de mouvements qu'avec la main gauche. 11. Le
malade
est dans le coma complet. Les membres supérieur
nce le côté droit il ne réagit pas. Lorsqu'on le pince à gauche, le
malade
ébauche un geste de défense. On note la présenc
lobe frontal gauche. , CI... Jean, 14 ans, apprenti serrurier. Le
malade
entre le 19 septembre 1900 à l'hôpital St-Antoine
inance appréciable d'un côté. n'y avait pas de cri initial, mais le
malade
se mordait le bord gauche de la langue. Ces cri
ts ; enfin, sont apparues des douleurs névralgiques qui décident le
malade
à venir se faire soigner à l'hôpital. Etat du m
ui décident le malade à venir se faire soigner à l'hôpital. Etat du
malade
le 20 septembre 1900. A l'inspection, le premier
s jours qui suivent se montrent des vomissements. , , 5 octobre. Le
malade
se plaint de céphalée diffuse assez vive. Il est
main 6 octobre, la somnolence ainsi que la céphalée ont disparu, le
malade
peut répondre aux questions qu'on lui pose. 15
le malade peut répondre aux questions qu'on lui pose. 15 oct. Le
malade
se plaint de nouveau de céphalée, mais sans somno
ncontinence des matières fécales. 17 oct. Le même état persiste, le
malade
se plaint beaucoup de la tête, et accuse une se
la nuit. La douleur siège à droite du crâne et arrache des cris au
malade
; au moment de la crise, il fait sous lui ; aprè
euse, il reste som- nolent toute la journée. 31 ocl. Au matin, le
malade
ne souffre plus, mais il se rappelle avoir beau
ES CÉRÉBRALES 209 de parésie évident du membre supérieur droit ; le
malade
serre moins fort de la main droite que de la ma
es réflexes tendineux sont faibles des deux côtés, mais égaux. Le
malade
prétend voir trouble. Dans la vision monoculaire,
ons méningées ou cérébrales ». 9 Novembre : ' ? Dans la journée, le
malade
a deux attaques épilepti- formes. ' 'rt A la
roit s'est agité ; l'infirmière qui a assisté à la crise dit que le
malade
a perdu connaissance, que la tête était inclinée
evés, mais que le droit était plus agité. »' 1 Après la crise, le
malade
a dormi. Le lendemain, 10 Novembre, il est très
ontaires de matières. la Novembre'. Céphalée à droite ; de plus, le
malade
se plaint d'un certain degré d'incoordination m
s. 20 Novembre. - Nouvelles émissions involontaires de matières. Le
malade
présente un certain degré d'ahurissement, il na
ie du droit externe gauche. 21 Novembre.- Le strabisme persiste. Le
malade
n'a pas eu de nouvelle crise et ne souffre pas,
missements et émissions involontaires de matières. 29 Novembre.- Le
malade
ne voit plus les personnes placées près de son li
ne voit plus les personnes placées près de son lit. 3 Décembre. Le
malade
est plongé dans un état de demi-torpeur, il ne
, pas de troubles de la sensibilité. Si on le pique ou le pince, le
malade
retire le membre. La paralysie faciale n'est ap
re. La paralysie faciale n'est appréciable que si on fait remuer le
malade
. Pupilles dilatées, ne réagissant pas à la lumi
e réagissant pas à la lumière. Profonde torpeur intellectuelle ; le
malade
ne répond pas aux questions qu'on lui pose; de
examen lui était désagréable; en même temps il y a du subdélire, le
malade
se plaint de temps en temps ou prononce des phras
à 26. L'exploration des réflexes est rendue difficile parce que le
malade
remue ; et quand on percute la rotule, il dit :
servés. 18 Décembre. - Nouvelle crise qui dure quelques minutes. Le
malade
urine sans cesse dans son lit, il se forme une
essivement. 10 Janvier 1901. Dans l'après-midi, sueurs profuses. Le
malade
ne mange presque plus et ne répond plus aux que
us et ne répond plus aux questions qu'on lui pose. 22 Janvier. - Le
malade
mange de moins en moins, les sueurs profuses co
e de l'encéphale pour une tumeur aussi volumineuse. Au moment où le
malade
nous a été amené, le volume de celle-ci était d
l'autre de tuber- culose pulmonaire. Antécédents personnels. - Le
malade
n'a eu aucune maladie importante dans son enfan
bout d'une semaine apparaissait du ptosis double, en même temps le
malade
accusait de la diplopie et de l'amblyopie. Troi
yopie. Trois jours après, le ptosis du côté droit disparaissait, le
malade
pouvait relever sa paupière; en même temps, la
ù fut prise l'observation (8 mai). Avant son entrée à l'hôpital, le
malade
aurait eu aussi de l'insomnie, ainsi que des na
quentes mais non-suivies de vomissements. Etat actuel, le 9 mai. Le
malade
ne présente aucune manifestation morbide autre
jours précédents. Il y a une certaine ten- dance à la torpeur. Le
malade
n'accuse plus de diplopie. Il y a du ptosis à g
gauche. Si l'on relève la paupière et qu'on ferme l'aeil droit, le
malade
dit voir les objets comme dans un brouillard. L
sente pas de modifications. 10 mai. Dans la nuit du 9 au 10 mai, le
malade
a eu cinq crises épilepti- formes, séparées par
e à une sorte de rugis- sement, suivi de perte de connaissance ; le
malade
tourne la tête à droite ; les bras s'agitent co
à droite ; les bras s'agitent convulsivement, puis les jambes. Le
malade
ne s'est pas mordu la langue et n'a pas uriné sou
e à la bouche 216 BALLET ET ARMAND DELILLE Le lendemain matin, le
malade
est somnolent, dans un état de demi-torpeur; il
e droite. Nous conseil- lons une intervention chirurgicale, mais le
malade
sort le 19 mai, sur sa de- mande et malgré notr
le 19 mai, sur sa de- mande et malgré notre avis. 13 octobre. Le
malade
est ramené dans le service. D'après les renseig
mélioration, les crises con- vulsives n'ayant pas reparu. Mais le
malade
présentait un phénomène particulier, qui se répét
t mon- trés deux fois chaque nuit. Dans la journée du la août, le
malade
a senti subitement que son bras droit devenait
difficile, reste possible. Au commencement du mois de septembre, le
malade
éprouve quelques troubles de la déglutition ; v
ns, passent au contraire plus facilement. A la fin de septembre, le
malade
qui, depuis un certain temps, avait une certain
, ses parents l'habillent de force et le font sortir de son lit. Le
malade
peut alors faire quelques pas, mais il faut qu'il
oite totale. A la face, le facial inférieur est paralysé (seul), le
malade
ne peut ni siffler, ni souffler, dans les mouve
s, mais ils se font sans énergie, la main peut à peine serrer et le
malade
n'oppose qu'une très faible résistance aux mouv
ieur droit. - Tous les mouvements sont également possibles, mais le
malade
n'oppose qu'une faible résistance aux mouvements
é- rieur droit, d'autre part à cause du vertige que dit éprouver le
malade
. La sensibilité objective est normale. j Le m
it éprouver le malade. La sensibilité objective est normale. j Le
malade
n'accuse aucun trouble de la sensibilité subjecti
e cependant un léger entrebâillement de la fente palpé- brale. Le
malade
se plaint de voir trouble, mais s'il relève ses p
champ visuel, et l'acuité visuelle paraît peu diminuée. Ouïe. Le
malade
n'éprouve pas de sensations subjectives. L'acuité
ements, mais un degré marqué de constipation. Depuis huit jours, le
malade
n'est pas allé à la selle. Il n'y a aucun troub
ho- xv 15 218 BALLET ET ARMAND DELILLE nation. Non seulement le
malade
présente la voix nasonnéo, mais il bredouille e
sonnéo, mais il bredouille et est très difficile à comprendre. Le
malade
, pendant tout ce temps,reste dans un état de torp
ment. Cet état se prolonge pendant le début de décembre, puis le
malade
tombe dans le coma complet et meurt le 20 décem
roduire sous vos yeux, mais vous remarquerez que ici devant vous le
malade
se sent un peu moins angoissé et qu'il reste pl
roubles de la respiration, de l'angoisse qui surviennent dès que le
malade
est assis et qui cessent dès qu'il se lève, d'o
ronc (1). A de certains moments la paralysie était incomplète et la
malade
pouvait se retourner dans son lit et plier le t
Mais ce symptôme est-il identique à ceux que l'on observe chez les
malades
décrits par M. IIaslconec, en particulier chez
culier chez le second qui nous paraît tout à fait identique à notre
malade
et chez le sujet que nous vous présen- (1) Névr
erver chez les hystériques ainsi que de l'astasie-abasie. - to Le
malade
sait parfaitement s'asseoir et rester assis, au d
tain temps ; 2° même quand l'acte est altéré il suffit de parler au
malade
, de z l'interroger vivement pour qu'il cesse se
e se manifeste également dans la station debout : si nous prions le
malade
de rester immobile debout, il va au bout de que
d'une simple amnésie de la station assise. Reprenons l'histoire du
malade
. Légère et la mère étaient tous les deux de gra
s de tous côtés et surtout dans le côté gauche, le côté de son pied
malade
et douloureux, La misère survint, un séjour de
disposés à ranger cette akathisie bizarre, nous rapprocherons de ce
malade
celte pauvre femme de 30 ans qui en apparence ne
uelque chose pour ce pauvre homme ? En général le traitement de ces
malades
n'eslpas facile et une éducation lente de leur
sur ce sujet (Steinheil). xv 17 250 VASCIlIDE ET VURPAS tomba
malade
un jour après le premier. Fut-il réellement attei
es ni fausses couches ' nouvelles dans l'intervalle, naissait notre
malade
. Ce fut la dernière en- fant. La santé était bo
deux familles. On n'y si- gnale pas de jumeaux. La mère de notre
malade
semble avoir eu une grossesse normale ; tout au
ne en avant par deux orteils garnis d'ongles bien développés que la
malade
doit couper de temps à autre. Ce pied garde que
se retrouve, quoique peu prononcé, dans l'observation actuelle. Le
malade
de Klaussner était un jeune homme de 18 ans, do
e son état, avait des troubles de la marche depuis son enfance ; le
malade
le sait parce que les enfants se moquaient de s
otence fonction- nelle congénitale ? Ce grand'oncle était, comme le
malade
, eunuchoïde. Un frère de sa mère avait la même
es le plaisantaient souvent en public sur son infirmité. La mère du
malade
était blanchisseuse, elle était bien conformée et
caractère assez violent. Elle avait une grande ressemblance avec le
malade
, et, plus il vieillissait, dit-il, plus sa ress
-il, plus sa ressemblance physique avec elle était évidente. (1) Ce
malade
a fait l'objet d'une leçon clinique du Professeur
tite fille ; 3° 4 garçons, tous nés à terme : a) L'aîné est notre
malade
. b) Le second, mort à 48 ans, à moitié idiot, n
ssi. c) Le troisième, d'intelligence moyenne, maçon, eunuchoïde. Le
malade
ne sait ce qu'il est devenu. d) Le quatrième,
offrent les cheveux des myxoedémateux. La ressemblance du facies du
malade
avec celui d'un myxoedémateux se borne à l'abse
ns développé sur la ligne médiane. En raison de l'amaigrissement du
malade
,aux creux axillaires ètsus-clavicu- culaires, l
é gauche; du côté droit, le scrotum paraît inhabité. Les hanches du
malade
ne sont point très évasées, il n'existe point de
t de bourrelet adipeux 1 leur niveau. Au point de vue génital, le
malade
dit n'avoir aucun appétit sexuel, il a eu quelq
p d'entrain à l'école, il préférait courir et jouer. La taille du
malade
est de 1 m. 72; mais ce qui frappe chez lui c'est
appliquer avec exactitude au syndrome dystrophique, présenté par ce
malade
. Il ne saurait être question chez lui d'Infanti
e utilité pour l'étude des dystrophies d'origine orchidienne. Notre
malade
a la grande taille des eunuques, il en a la lon-
uel, cependant, son indifférence est absolue. D'ailleurs chez notre
malade
, les caractères anthropologiques habituels des
ai 1902. xv 19 282 BRISSAUD tatations anatomo-pathologiques. Le
malade
n'a pu être étudié que peu de jours avant sa mo
s, telle que les circonstances nous ont permis de la recueillir. Le
malade
était CÉCITÉ VERBALE PURE 283 entré à l'hôpit
bale, la caractéristique du syndrome ne laisse rien à désirer. Le
malade
avait des bizarreries (nous ne savons pas lesquel
il faut préciser : cécité verbale et aussi cécité littérale, car le
malade
ne faisait aucun effort pour agencer, en les li
valeur phonétique. Au dire des personnes qui avaient accompagné le
malade
à l'hôpital, un certain degré de cécité psychiq
il s'agit de troubles des centres sensi- tivo-moteurs ; chez notre
malade
, nous avons vu ainsi alterner dans le membre su
Oc. 2. 302 THOMAS ET HAUSER Dans cette région les vaisseaux sont
malades
pour la plupart, épaissis, leur lumière rétréci
interstitiel du ganglion n'est pas augmenté. Les vais- seaux y sont
malades
, la lumière rétrécie, la paroi hypertrophiée, hya
ont très hypertrophiées. Dans le ganglion les vaisseaux ne sont pas
malades
. La racine antérieure est normale. Observation
HAUSER parées l'une de l'autre par des amas irréguliers d'éléments
malades
. Les amas en forme de croissant, d'anneau ou de
n des réflexes lumineux. Exophtalmie. Pas d'atrophie musculaire. La
malade
était alcoolique et a eu plusieurs fois des acc
par (1) Nous n'avons pu avoir des renseignements complets sur cette
malade
. 312 Tn011fAS E'r nAUSER les méthodes de Weig
iste des amas nucléaires en assez grand nombre ; les vaisseaux sont
malades
, leur paroi hypertrophiée ou calcaire. Au-dessu
hypertrophiée ou calcaire. Au-dessus les méninges ne sont pas très
malades
. L'atrophie de la racine postérieure n'est pas
interfasciculaire est également épaissi. Les petits vaisseaux sont
malades
, leur paroi hypertrophiée, quelques-uns sont ob
périnèvre épais, elle contient des amas nucléaires et des vaisseaux
malades
. Dans les ganglions, il existe quelques amas nu
périphérie du faisceau radiculaire. Les vaisseaux sont éga- lement
malades
, leur lumière rétrécie, quelques-uns oblitérés ;
ement épaissie ; sur toute l'étendue du sac durables vaisseaux sont
malades
leur paroi est épaissie ; quelques-uns sont entou
0, Atrophie très prononcée des membres inférieurs avec parésie : la
malade
peut néanmoins exécuter encore quelques petits
foyers hémor- ragiques récents ; les vaisseaux sont pour la plupart
malades
, sclérosés. Ganglions. - Un certain nombre de c
petits. Les vaisseaux des racines et des travées conjonctives sont
malades
, leur paroi est plus épaisse, ils sont entourés
n tissu conjonctif riche en fibres, les vaisseaux n'y sont pas très
malades
. A la sortie du ganglion, les fibres sont parse
et progressivement. - Etat actuel 1900. Troubles de la marche, la
malade
talonne et lance les jambes. Signe de Romberg, in
s inférieurs. Signe d'Argyll-Roberlson. De 1896 à 1899 l'état de la
malade
reste stationnaire. Elle succombe à une congest
u tact. Pendant la station debout les jambes sont très écartées; la
malade
avance à petits pas, la semelle frôlant le sol.
oubles sphinctériens. Troubles gastriques avec douleurs. En 1900 la
malade
présente des symptômes de ramollissement cérébral
ndaire au niveau de gommes ulcérées siégeant à la jambe gauche : la
malade
s'affai- blit assez rapidement et succombe. E
paissies et leurs cellules prolifé- rées. Les vaisseaux ne sont pas
malades
. Les racines antérieures sont normales. Obser
s dans les jambes survenant surtout la nuit, troubles oculaires, la
malade
se plaint d'avoir un brouillard devant les yeux
- festée au repos, elle s'exagère dans la résistance opposée par le
malade
aux mouvements passifs, résistance dont il faut
la suite d'une pneumonie de façon il pouvoir permettre la sortie du
malade
. Après sa sortie, il reprend son travail, revoi
e service le 8 février 1899. ' 1899. - Février. - Mutisme dont le
malade
ne sort que pour opposer d'une façon systématiq
rs. - Rémission très notable Facies plus ouvert, plus expressif; le
malade
est plus sociable, plus com- municatif. Il donn
Avril. Période d'agitation anxieuse avec confusion des idées. Le
malade
se croit poursuivi par deux familles qui voudraie
comme ayant des relations avec ses ennemis. Il reconnaît dans des
malades
du service les sosies de gens qui veulent le co
compromettre avec ses ennemis. « Par ces jeux, écrit-il, 111.M. (un
malade
) veut m'imposer cette femme et que des sosies q
imer un mouvement quelconque dans quelque direction que ce soit, le
malade
se raidit et résiste à un tel point qu'on l'entra
sque insensible, ou bien encore si l'on fait dériver l'attention du
malade
sur un autre mouvement à exécuter. En insistant
que précédemment; qu'on a, eu égard à la résistance opposée par le
malade
, la plus grande peine à les modifier. On conçoi
. A titre d'exemple, nous citerons le fait suivant : Un jour que le
malade
était -placé sur le campimètre dans l'attitude
. continue à rester figé dans la même attitude. Une autre fois le
malade
tire spontanément son mouchoir et lève la main
respiratoire (1). En général, les attitudes persistent tant que le
malade
se sent observé; sitôt qu'il s'aperçoit qu'on n
ès notre départ. Il est d'ailleurs à remarquer en général, que le :
malade
, sitôt qu'il se sent ob- servé, modifie sa mani
aralogismes, des formules stéréotypées, incompréhensibles et que le
malade
lui-même ne peut expliquer. La mémoire est lent
l'un de ces écrits, qui résume en quelque sorte toute l'histoire du
malade
, mais qu'il est lui-même incapable d'expliquer
ans ses divers modes est presque impossible, en raison de l'état du
malade
et doit se limiter à la sensibilité cutanée. Cett
iter à la sensibilité cutanée. Cette dernière est conservée, car le
malade
réagit aux excitations cutanées. Mais son mode
Indifférence absolue. · Pendant toute l'année suivante, l'état du
malade
reste le même, avec seule- ment des alternative
vue physique, l'examen de la sensibilité cutanée est,comme chez le
malade
précédent,le seul qui soit possible.Bien queW.ne
27 ans, entré à l'hospice de Bicêtre le 10 mars 1893. La mère de ce
malade
a été internée pendant huit mois à l'asile de Vil
aire,soit pour la mise en train, soit dans l'exécution, comme si le
malade
devait déployer un effort considérable pour vai
mbre qui se laisse ployer comme celui d'un mannequin articulé. Le
malade
s'immobilise dans une sorte d'attitude cataleptif
- taleptiformes ne persistent pas aussi longtemps que chez les deux
malades
pré- cédents et petit à petit, par gradation in
oubles de l'équilibre ciné- tique (i). Echokinésie incomplète. Le
malade
ébauche les mouvements commencés devant lui, ma
e précoce que le syndrome catatonique atteint, comme chez nos trois
malades
,des caractères aussi prononcés de développement
niques de la démence prévue, et qui est bien évident chez nos trois
malades
: c'est leur caractère de phénomènes élémentaires
es, auto- matiques, leur indépendance absolue dans la conscience du
malade
, l'ab- sencederelation avec des idées délirante
hallucinations, des troubles émotionnels. Que l'on interroge ces
malades
dans leurs intervalles lucides sur la rai- son
elle, sans motivation consciente,parfaitement inutile,à laquelle le
malade
obéitd'une façon automatique, involontaire. L
'est la stéréotypie. On sait, en effet, que pour être aboulique, un
malade
n'en est pas réduit à l'inertie absolue. Les ac
cuter des actes anciens, habituels, subconscients. Souvent même, ce
malade
, qui agit si difficilement, ne peut plus s'arrê
ivisme, se présentent sans motivation logique dans la conscience du
malade
, comme des phénomènes élémentaires. Si opposés
t du sujet sur ses propres actes (1) ». L'activité motrice de ces
malades
se trouve, du fait de leur aboulie, toujours di
zi et VEI111ANI, loc. cet. 348 séglas lecluelle et motrice de ces
malades
, le caractère inconscient, automatique de leur
sez symétrique, sur les os des membres, les côtes, etc. Leur second
malade
, homme de 28 ans, ayant des antécédents hérédi-
té, d'éclairer la pathogénie des exostoses multiples. Comme chez le
malade
observé par Klippel, Auvray et Guillain, nous avo
différentes manifestations morbides que nous observions chez notre
malade
étaient susceptibles d'une inter- prétation uni
xostoses sur différentes pièces du squelette. L'interrogatoire du
malade
nous apprend que son père est vivant et bien po
tte analogues à celles dont il est porteur. Lui-même n'a jamais été
malade
pendant son enfance. Il a eu un écoulement puru
lcérée au niveau d'une des saillies osseuses de la jambe gauche, le
malade
demande son admission à l'Hôtel-Dieu et est placé
352 LAUNOIS ET ROY Le 5 juillet (189 ! ), après une bonne nuit, le
malade
se réveille à 7 heures du matin et s'aperçoit q
iodure de potassium. A sa sortie de l'Hôtel-Dieu (janvier 1895), le
malade
a recouvré l'usage de ses membres ; il traîne c
cette période de cinq années, il n'a cependant pas été sérieusement
malade
. En décembre dernier (1901) des exostoses appar
euse ; voyant ses forces diminuer, il entre à l'hôpital Tenon. Le
malade
présente actuellement un grand nombre d'exosloses
este très certainement inférieur à la vérité (PI. XLVII). Chez ce
malade
qui présentait des exostoses multiples, une dispa
tube renfermant de l'eau chaude sur la cuisse ou le bras gauches, le
malade
accuse parfois une sensation analogue à celle q
e à peu près égale des deux côtés. Comme altérations viscérales, le
malade
présente tous les signes d'une infil- tration t
ion et la recherche des bacilles n'a pu être faite. En résumé, le
malade
, qui fait le sujet de cette observation, est un
de la main gauche, qui s'est produite il y a dix mois ? Au dire du
malade
, l'ulcération primitive aurait débuté au niveau d
turellement amené à incriminer la sY1'yngomyélie. Sans doute, notre
malade
est, avec un appoint éthyli- que probable, un h
es ont été signalées dans cette affection : Déjerine, sur un de ses
malades
de Bicêtre, a vu « une exostose du volume d'un oe
rtout compte des troubles sensitifs et trophiques que présentait le
malade
. Mais, ayant passé sa vie soit à Paris, soit à
(Royer) (1). Mais l'infection par le bacille de Koch, soit chez le
malade
lui-même, soit chez ses ascen- dants directs ou
ars) (2). Brun (3) rapporte cinq cas d'exostoses multiples chez des
malades
ayant des antécé- dents avérés de tuberculose.
squels il relève des antécédents tuberculeux dans les ascendants du
malade
ou chez le malade lui-même. Le fait le plus car
es antécédents tuberculeux dans les ascendants du malade ou chez le
malade
lui-même. Le fait le plus caractéristique sous
et le délire est ce point aigu qu'il supprime la personnalité de la
malade
. Aoï, en effet, s'efface totalement devant ses
n'apparaît sur la scène. Une bande de brocart représente son lit de
malade
près de la rampe, et c'est tout. Par contre, ses
les aliénistes de tous pays. La description que donne ScUüle de ces
malades
peut s'appliquer en toute exactitude à Gompatch
du récit est seule vraie, mais le narrateur est convaincu comme un
malade
atteint de délire systématisé. Ils suppor- tent
us les auteurs, à l'attitude « penchée en avant» que présentent les
malades
, dans la forme commune (type de flexion), mais
Deux photographies sont jointes à ce travail ; malheureusement, la
malade
est habillée, si bien qu'on ne peut que soupçon
s deux, une cyphose dorsale supérieure, très nette chez la première
malade
, moins accentuée chez le second, avec peut-être u
re une légère ébauche de scoliose. Les photographies de la première
malade
re- présentent, non la malade elle même, mais u
ose. Les photographies de la première malade re- présentent, non la
malade
elle même, mais une statuette qu'en fit le . Dr
actitude parfaite, en la comparant aux chromopholographies de cette
malade
, prises alors qu'elle était dans (1) Dutil, Nou
en, prises de face et de profil. Sur cette dernière, et bien que le
malade
soit représenté vêtu, l'existence d'une cyphose,
s, nous a paru essentiel pour cette étude, Les photographies de nos
malades
sont dues à M. Infroit, que nous remercions vivem
n'a, par conséquent, rien à voir avec la « parolgie agitante » ; la
malade
n'a d'ailleurs pas remarqué que la déviation ve
é depuis le dé- but de son affection. Dans les onze autres cas, les
malades
présentent des déviations nettes de la colonne
vertèbres. D'autre part, nous n'avons pu déceler chez aucun de nos
malades
, nul stigmate (['hystérie. Il n'existe pas non
de déviations imputables à la cachexie, à l'alitement prolongé des
malades
; trois seu- lement d'entre eux (obs. 3, 4, 9) s
sion. L'ancienneté de la maladie n'est pas davantage une cause ; la
malade
de PREMIER TABLEAU. Parkinsoniens avec déviatio
ion), le trem- blement est beaucoup plus intense que chez plusieurs
malades
de notre première série (parkinsoniens avec dév
re série (parkinsoniens avec déviation). Au contraire, l'examen des
malades
nous a aisément permis de consta- ter que les d
mus- culaire. Cette dernière est à peine ébauchée chez ceux de nos
malades
dont rachis n'est pas dévié; chez les autres le
, bains chauds, bromhydrate d'hyos- cine), un certain nombre de nos
malades
(obs. 1, S, 10, 11, 12) ont vu diminuer parallè
ur musculaire, atténuent momentanément les dévia- tions ; plusieurs
malades
(notamment, les nOS 1, S, 11) peuvent, lorsqu'ils
el groupe muscu- laire. Faisons seulement remarquer que ceux de nos
malades
qui sont devenus cyphotiques, présentent le typ
s fléchisseurs, qui semblent légèrement rétractés. Au contraire, le
malade
de notre observation 10, atteint d'une lordose
ouse) Nous avons présenté, au dernier Congrès de Toulouse (1), deux
malades
atteints d'une même affection qui se rapproche
ré sa physionomie bien spéciale, le tableau clinique offert par nos
malades
, rappelle par certains traits, d'une part, la par
du torticolisspasrzo- dique. Avant d'entreprendre l'étude de nos
malades
, un court préambule nous parait nécessaire pour
iré aujourd'hui par l'évolution des accidents chez notre pre- mière
malade
, et par l'étude d'un nouveau cas, nous pourrons,
sent plus alors que par l'extrémité antérieure des métatarsiens. La
malade
ne peut plus avan- cer que très difficilement,
as sous la forme d'un spasme, mais d'une incoordination motrice. Le
malade
prend la plume d'une façon maladroite, rate plu
, parfois latérales, qui ne se produisent pas généralement quand le
malade
est au repos absolu dans le lit, mais qui apparai
e lit, mais qui apparaissent dès qu'il se met en mouvement. « Si le
malade
marche, dit Soca (1), la tête se met à branler
; dans quelques cas, le mouvement est continu ou à peu près, que le
malade
soit assis, debout ou qu'il marche, il ne cesse
i- nique. » Nous pouvons faire la même remarque au sujet de notre
malade
.. Nous retrouvons chez elle le signe du doigt,
al et d'illogique. Pour empêcher la tête de se pencher à droite, le
malade
se sert de sa main gauche appuyée à gauche, ce
le tonus ; lois formulées par Sherrington. III Chez notre second
malade
, nous retrouvons les mêmes symptômes du début a
éd., 1900, t. 20, p. 815. (2) MM Ballet et MEMH qui ont examiné nos
malades
reconnaissent dans ce cas le torticolis mental.
PI. LUI LE SYNDROME DU TORTICOLIS SPASMODIQUE ('Destar[lc) . A
Malade
atteint de torticolis spasmodique. (Obs.I). - A'
t au repos ; actuellement, il s'atténue con- sidérablement quand le
malade
est couché, mais ne disparaît complètement que
nt pas de déplacements des segments du membre. Mais, si l'on dit au
malade
de lever le bras, et de le tenir immobile, ces co
nt à mesure que les mouvements sont plus rapides. '-Pour manger, le
malade
se tient assis, il serre son bras gauche contre l
iculté. Tout le corps semble retenu en arrière par une force que le
malade
a de la peine à vaincre. . Les mouvements se fo
en temps utile. Le membre est comme bridé, et l'effort que fait le
malade
pour détacher le pied du sol, et contrebalancer
du talon, à l'arrivée ; le droit appuie par son bord externe. Le
malade
marche du bassin. A chaque pas, le tronc se jette
utôt le fait de l'asynergie que de la paralysie : si l'on arrête le
malade
, et qu'on lui demande d'élever et de porter en
re un peu d'ordre dans cette anarchie des mouvements. En prenant le
malade
sous le bras, et en lui recommandant de fléchir
n électrique. Contractions fibrillaires ou fasciculaires. -Quand le
malade
est couché, et que les muscles sont dans le rel
ue a été faite par M. Brissaud, dans un cas d'hérédo- ataxie : « la
malade
est plus ingambe quand elle a fwt une course un p
e la commissure droite. - Dans les mouvements volontaires, quand le
malade
marche ou écrit, il se produit un spasme toniqu
de l'ouverture, avec déviation de la luette à gauche. Parole. - Le
malade
est ordinairement silencieux, il se mêle rarement
- sons la tétanisation des muscles avec les plus forts courants, le
malade
ne se plaint pas. 'Examen de la vision. - M.
nte palpébrale, cependant, il n'y a pas de lagophtalmie. Quand le
malade
ferme les yeux, il se produit un tremblement fibr
les troubles de l'écriture et les mouve- ments de la tète chez nos
malades
et dans le groupe Friedreich-hérédo- ataxie ; n
tre thèse est de montrer les liens de parenté qui unissent nos deux
malades
à un groupe d'affections « hérédo-ataxie, malad
\douche statique, courant continu) et un séjour dans sa famille, le
malade
nous revient avec une atténuation marquée de tous
ouvelles formes, ménageant entre eux une transition insensible. Nos
malades
appartiennent peut-être à cette dernière catégori
e bras droit est agité par des mouvements oscillatoires, dès que le
malade
s'efforce de le maintenir, immobile, dans une pos
cée du regard. Les troubles de la sensibilité se bornent chez noire
malade
à une légère anesthésie de l'extrémité des memb
ch typique. » Il est difficile de caractériser la démarche de notre
malade
. Elle n'est pas franchement spasmodique, bien q
taxie, le tronc est porté en arrière, les reins sont cambrés, et le
malade
marche du bassin. En même temps, la tête et le
en d'un fragment de muscle du mollet, enlevé avec l'autorisation du
malade
, mais sans aucun résultat. LE SYNDROME DU TORTI
sculaire (1). Cette particularité existe encore chez notre première
malade
, mais chez elle l'exploration électrique ne nou
qu'un demi-pas, avec grand effort. Pendant près d'un mois que le
malade
a été soumis à notre examen, nous avons multipl
ns) et la ressemblance parfaite de cerlaius autres, offerts par nos
malades
, avec ceux décrits dans l'hérédo-ataxie et la m
ux affections, y a de l'incoor- dination fonctionnelle et, chez nos
malades
, des spasmes fonctionnels . Simple nuance, que
ments dans la maladie de Friedreich et l'hérédo-ataxie : « chez ces
malades
vous devez reconnaître un fait dominant, c'est le
ubles les plus variés, suivant la profession et les occupations des
malades
. Notre jeune fille est gênée pour écrire, mais
infirmité plus pénible moralement que physi- quement. » Chez nos
malades
, les accidents ont débulé, comme dans le Friedrei
nfance, avec une symptomatologie plus com- plexe et plus grave (nos
malades
), ou à un âge plus ou moins avancé,sous une for
logiques, encore mal définis, bien voisins de ceux étudiés chez nos
malades
, nous relevons les lignes suivantes : « En pré-
huchten dans le noyau rouge. Quel est le siège des lésions chez nos
malades
; le placerons-nous dans la moelle ou dans les
lindres-axes sont encore relativement nombreux ; mais ils sont très
malades
, réduits souvent à un filament extrêmement ténu.
urologie, 1893. (2) Il faut, bien entendu, songer aussi que chez le
malade
les conditions générales s du terrain et la per
ée aux membres inférieurs chez une femme de 46 ans ; un frère de la
malade
âgé de 48 ans était atteint de la même affectio
ppe dans toute la largeur du cadre et se passe dans la chambre d'un
malade
. Au premier plan, à droite, se détache la figur
attention du médecin trop absorbé dans l'examen de l'urine, vers le
malade
qu'il indique avec la main droite tendue vers le
côté gauche de la toile nous voyons étendu dans un lit somptueux un
malade
qui cache sa figure dans ses mains. Le drap ram
. Une jeune femme se tientau chevet du lit, chargée de maintenir le
malade
et pose une de ses mains sur son dos ; une autr
sur son dos ; une autre femme, probablement l'épouse ou la mère du
malade
, est assise au pied du lit, repliée sur elle-mê
e les ustensiles qu'on trouve ordi- nairement dans toute chambre de
malade
: pots à médecines, verres, bo- 470 MARIANI e
éments se fonde le diagnostic différentiel, tout cela à propos d'un
malade
chez lequel j'ai été amené à diagnostiquer une
intéressante question de diagnostic différen- tiel, à propos d'une
malade
qui, elle, esl atteinte, selon toutes probabili-
restreinte que je viens de spécifier. Premier exemple CLINIQUE. La
malade
en question, une nommée Maria F..., est âgée de
ontinues, mais sujettes il des exacerbations au cours desquelles la
malade
se mettait à pousser des cris. Je note expresséme
E LA QUEUE DE CHEVAL 475 qu'elle n'avait subi aucun traumatisme. La
malade
n'a pu découvrir aucune cause apparente à ses d
lombaire, en irradiant vers les fesses. Elles n'empêchairnt pas la
malade
de marcher. Une amélioration, survenue en mar
t des pulvérisations de chlorure de méthyle. A la fin de juin, la
malade
commença à se préoccuper de ce que, en marchant,
te de méthyle. Ce traitement ne lui procura aucune amélioration. La
malade
reprit . son travail chez elle ; bientôt les dé
s la croyance qu'il s'agissait d'une simple sciatique, on traita la
malade
par le siphonage au chlorure de méthyle, et par
re semaines, aucune amélioration n'était survenue dans l'état de la
malade
; au contraire, F... se plaignait maintenant de
cembre (1900), les douleurs s'étaient complètement dissipées, et la
malade
, qui se croyait en voie de guérison, retenait mie
à faiblir à son tour. Dans les premiers jours du mois de mars, la
malade
éprouvait toujours en- core des douleurs très s
21/2 centimètres de moins qu'à droite. Dans le décubitus dorsal, la
malade
exécutait facilement, avec ses membres inférieu
s s'exécutaient sans vigueur, et il était facile de s'y opposer. La
malade
soulevait aisément les jambes au- dessus du pla
ait aisément les jambes au- dessus du plan du lit. Par contre, la
malade
ne pouvait se maintenir d'aplomb sur ses membres
t un peu exagérés ; les réflexes achilléens étaient nor- maux. La
malade
perdait ses urines, même quand elle était couchée
tions involontaires se répétaient toutes les demi-heures environ. La
malade
avait conscience du passage de l'urine, du cont
adventices. , Vous allez vous rendre compte de l'état actuel de la
malade
, par l'exa- men que je vais faire d'elle, à l'i
Les troubles de la mixtion sont restés stationnaires ; voire que la
malade
perd moins souvent ses urines. De plus, cette i
ncontinence se complique de rétention ; en effet, quand on sonde la
malade
, après une de ces mixtions. involontaires, on r
marche sont apparus. Leur aggra- vation progressive a déterminé la
malade
à nous consulter une première fois, puis à récl
jà que cette sym- ptomatologie se trouve de nouveau réalisée par la
malade
que vous venez de voir à l'instant. J'ajoute qu
tée à une partie des racines du sciati- que. Aussi bien, chez notre
malade
, l'anesthésie .cutanée est circonscrite, de cha
ésirale et de la mu- queuse du rectum, ce qui n'est pas, chez notre
malade
. Or l'intégrité de la sensibilité de la vessie,
tants de l'innervation sensitive, ainsi qu'il est arrivé chez notre
malade
. Je conclus, en définitive, à l'existence d'une
e la queue de cheval, qu'il s'agit très vraisemblable- ment chez le
malade
qu'on vient d'installer devant vous. Cet homme,
nt se propa- gea peu à peu à la jambe, à la cuisse, à la hanche. Le
malade
se mit à ressen- tir des douleurs assez vives d
lques jours elle dégénéra en une paralysie complète de la vessie : le
malade
n'urinait plus que par regorgement. Il se fit a
e des membres inférieurs persistaient. Dans le service de Rendu, le
malade
fut traité par le seigle ergoté et la rhu- barb
t même, l'exa- miner devant vous. Vous remarquerez d'abord que le
malade
se lient bien d'aplomb sur ses membres inférieu
troubles subjectifs de la sensibilité, nous notons ce qui suit : le
malade
se plaint d'être sujet à des douleurs intermitten
de la sensibilité. Ainsi, le jour de son entrée dans le service, le
malade
, en se réchauffant près du poêle, s'est fait une
à travers le canal. Le jet formé par l'urine n'a aucune force ; le
malade
est obligé d'é- carter fortement les jambes pou
après le début des accidents, l'état patholo- gique, réalisé par le
malade
, peut se résumer dans ces quelques mots : Parés
vives ; cela se voit couramment dans les affections névritiques. Le
malade
a eu, à titre purement transitoire, des troubles
adrent avec la brus- querie du début des accidents présentés par le
malade
? Cette objection est sans valeur. Il n'est pas
dans le développement d'une névrite multiple. Est-ce que chez notre
malade
, qui, en sa qualité d'alcoolique, est exposé à de
nt, en partie ou en totalité, d'une façon pro- gressive. Chez notre
malade
c'est l'inverse qui s'est produit : d'abord R...
ublée d'une atrophie musculaire diffuse. En même temps, l'examen du
malade
a fait constater l'existence d'une anesthésie c
e tumeur proprement dite. En raison des habitudes d'intempérance du
malade
, je me rallierai assez volontiers à l'hypothèse
s des motifs sérieux d'espérer que les accidents pré- sentés par le
malade
rétrocéderont à la longue, sous l'influence d'un
s moyens suscep- tibles d'influencer la névrite et de soustraire le
malade
aux influences 488 RAYMOND nocives que nous s
interne de l'iodure de potassium, au régime lacté. Bien entendu, le
malade
sera sevré de toute boisson alcoolique. Plus
de la noix vomique. Troisième exemple clinique. Voici un troisième
malade
, dont le cas est à mettre en parallèle avec cel
s'écoulait en buvant, et pour ne pas mouil- ler ses chaussures, le
malade
était obligé d'écarter les jambes. Le lundi sui
la jambe gauche était allée en augmentant. C'est tout au plus si le
malade
pouvait encore se déplacer dans sa chambre, en
rendre compte de son état actuel, par l'examen que je vais faire du
malade
, devant vous : Vous voyez que, pour marcher, le
ais faire du malade, devant vous : Vous voyez que, pour marcher, le
malade
est obligé de s'appuyer sur deux cannes. A gauc
obéir à la volonté; la jambe est comme pendante, et en marchant, le
malade
la projette en avant. Le pied est ballant. Vo
on, d'abaissement et de latéralité du pied gauche sont abolis. Le
malade
ne peut pas davantage imprimer de mouvements volo
t affaiblis, ceux d'adduction sont supprimés. Pour les rétablir, le
malade
est obligé de tendre le tronc sur le bassin, et
tacte partout. En fait de troubles de la sensibilité subjective, le
malade
éprouve une sensation de froid dans toute l'éte
er. Telles sont les manifestations pathologiques, présentées par le
malade
. Elles se réduisent présentement à une paralysi
'atrophie mus- culaire concomitante, les antécédents alcooliques du
malade
militent en faveur du siège périphérique de la
quer toutes les circonstances du cas pathologique réalisé par notre
malade
: Le début soudain, fébrile, avec les allures q
relevée dans la marche des accidents présentés par notre précédent
malade
. Ce mode d'évolution, disais-je, est inconcilia
polynévrite radiculaire à marche extensive. Or, chez notre dernier
malade
les circonstances sont précisément inverses ; c
les raisons pour lesquelles je penche davantage chez notre dernier
malade
, vers le diagnostic d'hématomyélie ou plutôt de
ostic plus sombre que celui que j'ai porté chez nos deux précédents
malades
. Je vous parlais, à l'instant, de dégâts irrépara
ébut, sinon que la céphalalgie s'est atténuée et qu'il a maigri. Le
malade
est, en effet, maigre, pâle, paraît très faible
de ce côté qu'à gauche. La motilité est profondément troublée. Le
malade
ne peut marcher sans être soutenu ; il est sans
ces caractères, mais d'une manière bien moins prononcée. Lorsque le
malade
, placé dans le décubitus dorsal, après avoir fléc
nd sur le bassin et le talon vient s'appliquer sur le sol. Quand le
malade
se met à genoux sur une chaise, à droite le mouve
la différence à cet égard entre les deux côtés est minime. Quand le
malade
, placé dans le décubitus, cherche à se mettre s
ite, est sensiblement plus étroite que la droite. Dés l'entrée du
malade
à l'hôpital on cherche à lutter contre la faibles
de la pupille gauche. Douze jours après le début des accidents, le
malade
meurt et l'autopsie permet de constater la prés
erne le premier point, notre observation est précieuse parce que le
malade
est mort très peu de temps après l'apparition des
ner naissance à des symptômes appréciables, ou au moins sans que le
malade
s'en soit aperçu. La présence des lésions ménin
il n'existe pas le plus petit trouble de la notion de position ; le
malade
reconnaît immédiatement le sens et l'étendue des
l'occlusion des yeux ne modifie-t-elle en rien ce trouble ; que le
malade
ait les yeux fermés ou les yeux ouverts, son as
nte, les syllabes séparées par de longs intervalles. (1) Ce petit
malade
a été présenté à la Société des sciences médicale
. On en a compté de 400 à 625 par an. Elles sont très courtes et le
malade
affirme qu'il ne perd pas connaissance, malgré la
mment fournie par la mort, dans le ser- vice de l'un de nous, d'une
malade
hospitalisée pour de l'épilepsie et qui présent
tement qui débute par la main droite et remonte le long du bras, la
malade
pousse un cri, tombe à terre n'importe où, a de
tremblement à oscillations peu rapides et à grande amplitude que la
malade
ne peut maîtriser : pas de mou- vements athétos
se font également des deux côtés. La figure est sans expression, la
malade
est d'ailleurs peu intelligente ; elle ne sait
nécessairement sur tous les renseigne- ments recueillis auprès des
malades
ou de leur entourage, ceux que nous rapportons
du visage étant un peu moins déve- loppée que la moitié gauche ; le
malade
lui-même a remarqué depuis deux mois environ qu
e la détresse morale et surtout physique dans laquelle se trouve le
malade
: bien que très sensible à la perte de ses forc
e augmentation régulière du volume des épiphyses. Chez la quatrième
malade
, femme de 33 ans, atteinte d'acromégalie à form
lui avait été donné d'observer : « Le sens génésique a subi chez le
malade
une atteinte notable : indifférence complète po
n'avons pas pu savoir comment fonctionnent ces organes génitaux, le
malade
étant trop troublé pour pouvoir répondre à cet
r être exhibée dans un « muséum ». Au bout d'une semaine elle tomba
malade
et mourut le 27 du mois. On entama des négociat
'attacher à cette observation est un peu diminué par le fait que le
malade
qualifié géant ne mesurait que 1 m. Il ; que son
AUNOIS ET ROY moindre mouvement coûtant une très grande fatigue. Le
malade
boite, en raison de l'inégalité de ses jambes.
ourses non épaissies. Testicules petits. Marche de la maladie. - Le
malade
resta à la clinique du 24 mai 1894 au 23 septem
ine par jour ; teneur en sucre : 6 ou 6,5 pour 0/0. Août 1895. Le
malade
a maigri de 12 kilogrammes (poids : 102 kgs.); ma
e nous donna M. Marie à la Société de Neurologie où fut présenté ce
malade
(1), nous avons prié M. Béclère, dont la compéten
e inextricable. Des paysans m'ont dit aussi que des gens, ayant été
malades
à la suite de ces escapades nocturnes, avaient
n éclat de rire qui n'avait rien d'humain. Le soir même, il tomba
malade
, et expectora des coques, « comme s'il en avait
es plus importants chapitres de leur livre sur les Difformes et les
Malades
dans l'Art. Ils ont bien montré que les artiste
Maladies infectieuses. 1 Dès le début de la nouvelle grossesse, la
malade
éprouve une fatigue insolite, de la langueur. En
plus au nombre de Dix en tout : ce sont, d'après la description de la
malade
, des papules qui bientôt se couvrent d'une vésicu
ts du cœur du fœtus. En raison de ces symptômes, on administre à la
malade
50 centigrammes de sous-carbonate de fer chaque s
; bains sim-ples. Au bout de cinq ou six jours de ce traitement, la
malade
se sent beaucoup mieux et pense déjà sortir de l'
t presque entièrement cessé, lorsque, dans la nuifdu 3 au 4 avril, la
malade
est réveillée tout-à-coup par une violente douleu
out dix-sept jours. L'éruption est apparue au bout de trois jours. La
malade
assure que pendant son cours, elle n'a jamais épr
es étaient, depuis plusieurs jours déjà, en pleine dessication, et la
malade
commençait à prendre quelques aliments. La mala
essication, et la malade commençait à prendre quelques aliments. La
malade
entre à l'hôpital de la Charité, le 16 avril, pou
te de croûtes épaisses. Mais il n'existe pas la moindre fièvre, et la
malade
mange d'un bon appétit. L'ulérus remonte à trois
œtus qui se présentent tou-jours les mêmes aux examens ultérieurs. La
malade
ne perçoit aucun mouvement de l'enfant ; elle n'é
r du fœtus, soit même le souffle placentaire. Le 4 mai au matin, la
malade
, qui, jusqu'ici, n'a jamais souffert du ventre, é
premiers signes de l'affection utérine remontent à un an environ. La
malade
est très émaciée, profondément anémique. Le 30
tels progrès que la parole est devenue presque inintelligible ; si la
malade
essaye de souf-fler, une grande partie de l'air s
alysie du voile du palais. L'alimentation est presque impossible ; la
malade
s'affaiblit de plus en plus.Le 20 mai, se déclare
re de ce côté l'existence d'un épanchement moyennement abondant. La
malade
succombe le 26 mai, à huit heures du matin. Aut
nous faudra revenir, un séjour prolongé auprès d'un ou de plu-sieurs
malades
atteints de fièvre typhoïde et, confinés dans un
Piedvache ; un contact mo-mentané (1724), une courte visite rendue au
malade
parais-sent ne pas suffire ; il semble aussi très
; il est peu volatil; pour qu'il se puisse transmettre de l'individu
malade
à l'individu sain, il a besoin de subir un certai
deux tiers, demeuraient à Paris depuis moins de deux ans. Deux de ces
malades
seulement étaient nés dans la capitale. Comment e
e quinze ans ; — toujours extrêmement grave après quarante ans. — Les
malades
d'une constitution forte ne sont pas plus que les
les circonstances défavorables; il en est de même du séjour obligé du
malade
dans un lieu étroit, mal aéré, humide. y. Signa
pyrétique (1696). Aller plus loin, ce serait affaiblir inutilement le
malade
et le mettre dans de mauvaises conditions pour fa
ier cas: La prostration des forces est portée à un degré extrême ; le
malade
est comme anéanti, il a des défaillances, si on l
nsister spécialement sur les règles relatives au choix du local où le
malade
doit être placé (126. A). — Repos absolu des fonc
, principalement s'il y a des selles involontaires ; s'assurer que le
malade
a uriné ; pratiquer le cathétérisme en cas de bes
ins. Ainsi M. Andral ayant soumis au traitement de M. De-larroque, 48
malades
chez lesquels le diagnostic d'une fièvre typhoïde
hoïde ne pouvait présenter aucune espèce de doute, perdit néanmoins 8
malades
, ce qui porte sa mortalité à 1 sur 6; résultat mo
celui de M. le docteur Delar-roque qui n'a perdu qu'un dixième de ses
malades
. Tous ces résultats devaient être regardés comme
M. Andral observa, par suite de l'emploi de saignées modérées (sur 27
malades
6 succom-bèrent, c'est-à-dire 1 sur 4 1/2,) (mort
nte : avec cette méthode, il a perdu un peu moins d'un dixième de ses
malades
(3 sur 31, ou 1 sur 10 1/2), tandis que parle tra
47, il a été moins heureux et il a perdu un sixième à peu près de ses
malades
. D'ailleurs, dans 6. Médication mercurielle emp
à condilion d'y renoncer si elle n'améliore pas évidemment l'état du
malade
. pas autant comme purgatif que comme une sorte
ances au milieu desquelles elles se développent, de l'état général du
malade
. Les indications rela-tives à l'affection locale
? Si les signes d'une péritonite viennent à se déclarer, maintenir le
malade
dans une immobilité absolue, le priver de boisson
. Faire changer, s'il est possible, de temps en temps, la position du
malade
, afin de prévenir les congestions pas-sives. Même
rent; le larynx devint le siège d'une très gênepénible, et un jour la
malade
rejeta par la bouche, dans un accès de toux, deux
sans attendre qu'une suffocation prolongée ou répétée ait affaibli le
malade
. VI. Typhus fever des médecins anglais. Bib
. La pros-tration des forces est immédiatement très prononcée, et les
malades
sont forcés de garder le lit. En général, la fièv
rré, inégal ; bientôt il devient formicant, presque insensible, et le
malade
meurt, sans qu'il se soit présenté aucun indice d
nte. Le docteur Jenner a noté l'entéro-hémor-ragie, chez un tiers des
malades
atteints de fièvre typhoïde, jamais il n'a vu sur
r par la guéri-son, l'amélioration se dessine souvent tout à coup. Le
malade
tombe dans un sommeil profond et tranquille, bien
e se dé-pouille complètement de ses conduits; l'appétit renaît, et le
malade
regagne rapidement ses forces (Jenner). — L'appar
uption mûrico-lore). Il semblerait, en effet, alors, que le corps des
malades
a été frotté avec du jus de mûres. Si l'on comp
peut être, ainsi que nous l'avons dit (B.), extrêmement rapide, et le
malade
peut suc-comber pendant le cours de la première p
s vestiges de l'exanthème pétécfiial. HÉMATOLOGIE. Le sang de six
malades
atteints de typhus fever a été, en 1847, soumis à
à la même époque. Le 15 mars 1864, il y avait dans les hôpitaux 2744
malades
; le 15 mars 1865, il y en avait 3812. La mortalit
sueurs copieuses ; après quoi survient un sentiment de bien-être. Le
malade
, faible encore et anémique, paraît cependant entr
ué-rison survenir. Les cas les plus graves sont ceux dans lesquels le
malade
rend des selles liquides, noirâtres, et vomit une
s'ac-compagne de symptômes urémiques et cholériformes, car alors les
malades
succombent dans la proportion de 2 sur 3. Voici
eloppement, il faut citer l'encombrement, l'usage des pommes de terre
malades
et d'un pain altéré par la présence de l'ergot de
s, en même temps qu'il s'opère des hémorragies par diverses voies, le
malade
rend des selles liquides, noirâ-tres, et vomit, c
server que ce dernier chiffre ne donne pas encore le nombre exact des
malades
, attendu que, pendant plusieurs jours, le temps n
ire pour l'installa-tion d'hôpitaux provisoires, un certain nombre de
malades
sont restés à leur domicile. » Aujourd'hui, pen
année. » Le gouvernement n'a rien négligé pour soulager le sort des
malades
: ainsi, on compte près de 3,500 lits temporaires
» Une souscription, provoquée par le conseil, pour venir en aide aux
malades
convalescents par des secours en nature et en arg
la fièvre récurrente don-nait la proportion de (1 : 20) 1 mort sur 20
malades
soignés dans les hôpitaux; dans son plus grand dé
grand développement, elle donnait (1 : 12 et 40) 4 mort sur 42 et 40
malades
, et même au-dessous, dans quelques hôpitaux. »
ucoup plus défavorables (1 : 5 et même 1 : 4), I mort sur 5 ou même 4
malades
, dans quelques hôpitaux. » En général, le nombr
vier 1865, nous trouvons : » Pour le premier (1 : 17) 1 mort sur 17
malades
traités, et pour le second (1: 4 4) 4 mort sur 11
mort sur 17 malades traités, et pour le second (1: 4 4) 4 mort sur 11
malades
, toutes les mala-dies aiguës et chroniques y comp
ilentielle est par-fois telle, qu'elle foudroie, pour ainsi dire, les
malades
, et pré-vient toute réaction de l'organisme. Dans
ême prostration des forces, la station devient tan-tôt impossible. Le
malade
conserve toute son intelligence et il se sent fra
plus en plus, le délire fait place à la somnolence ou au coma, et le
malade
succombe quelques heures, un jour, ou tout au plu
esse, la lenteur, ou, au contraire, l'extrême fréquence du pouls; les
malades
conservent pendant plusieurs heures assez de forc
érales, ou bien des soubresauts, des ten-dons, de la carphologie ; le
malade
, enfin, succombe le plus souvent au milieu d'un é
ons, alors commence une deuxième pé-riode où va se décider le sort du
malade
. 6. Dans les cas les plus heureux, l'éruption d
ts (S.), l'éruption des bubons et des charbons n'amène dans l'état du
malade
aucune amélioration. Loin de là : tous les symptô
été est extrême, le délire, devenu continu, fait place au coma, et le
malade
suc-combe du quatrième au cinquième jour. Ou bien
, elle aboutit à une catastrophe funeste. E. Peste bénigne. — a, Le
malade
éprouve une légère horri-pilation : la peau s'éch
forme de la peste, que la fièvre soit assez peu marquée pour que les
malades
se sentent à peine indisposés, et continuent à va
émie. Au début, tous les cas sont graves; vers le milieu, beaucoup de
malades
guéris-sent; ils guérissent presque tous vers la
SLe degré de latitude boréale; à l'est, on ne la proche les animaux
malades
, ou qui ont manié leurs dépouil-les. On parviendr
égulièrement et se montre moins meurtrière; au déclin, la plupart des
malades
en réchappent. — Pendant le règne de la peste, le
époque ultérieure, s'observaient alors dans la majorité des cas. Les
malades
périssaient très rapidement. (Guy de Chauliac, Ch
stration des forces sera telle, dès le début, qu'il faudra ranimer le
malade
à l'aide des cordiaux les plus énergiques ; tantô
marquée. Les yeux sont injectés, brillants, humides, douloureux; les
malades
y éprouvent une sensation de gra-viers. Le regard
i, parfois, sont tellement violentes, qu'elles arrachent des cris aux
malades
. C'est à ces derniers symptômes que la fièvre jau
ration des forces est, dès le début, le plus souvent très marquée; le
malade
éprouve un sentiment de débilité générale. En mêm
nsi rendue. Cependant la région de l'estomac est comme disten-due, le
malade
y éprouve une douleur brûlante qui s'exaspère par
les nausées et les vomissements cessent ; l'es-prit est serein, et le
malade
, qui éprouve un sentiment de mieux-être, se croit
ueur gluante. — La jaunisse se prononce de plus en plus; souvent, les
malades
prennent une coloration orangée, cuivrée, acajou,
complète.— Tantôt, l'intelligence reste intacte ; d'autres fois, les
malades
présen-tent une sorte d'hébétude, de langueur, et
de (Rapp, du cons. gêner, de santé d'An-gleterre, p. 145). Lorsque le
malade
ne se relève pas promp-tement de l'état de col la
x, et dans lesquels on voit des gens frappés à mort se croire à peine
malades
, et conti-nuer à vaquer à leurs affaires jusqu'au
s qu'il s'opère des hémorrhagies par diverses membranes muqueuses, le
malade
rend des selles noirâtres et vomit, comme cela se
t habituellement après l'accomplissement de la première période : tel
malade
chez qui les plus graves accidents ont disparu co
se et algidité moyen-nement prononcée. G novembre. Amélioration, la
malade
est réchauffée. 7 tovembre. 8 novembre. L'alg
très prononcée. 6 novembre. L'algidité a diminué. 7 novem'ro. La
malade
est hors de danger. M' Observation prise le mat
a terminaison fatale. Les observations 1, 8, 9 sont relatives à des
malades
dont la température a été examinée, pendant la pé
un effort de la nature qu'il ne faut pas contrarier et conseille aux
malades
de boire de grandes quantités d'eau de source; de
onnèrent issue à une grande quantité de pus. Peu de temps après, le
malade
commence à remarquer que ses forces diminuent dan
btuse, puis elle finit par s'y abolir complètement. En même temps, le
malade
éprouve dans la main, les doigts et l'extrémité s
a manière qui vient d'être indiquée; mais il y a deux ans environ, le
malade
a commencé à ressentir de la fai-blesse dans la m
enue à peu près insen. sible dans sa totalité, surtout à gauche. Ce
malade
n'a jamais présenté de symptômes autres que ceux
loyés, s'est accom-pagnée, à plusieurs reprises, pendant le séjour du
malade
à la Charité, d'une éruption de vésicules d'herpè
peau des parties douloureuses. L'éruption huileuse observée chez le
malade
de l'observa-tion première, diffère, sans doute,
L'atrophie musculaire et l'hypertrophie osseuse obser-vées chez notre
malade
, reconnaissent, sans doule aussi, la même origine
des cas d'irritation des nerfs, et les chirurgiens qui ont traité ces
malades
auraient pu les guérir d'emblée en cou-pant les n
t continues, mais présentent des exacerbations pendant les-quelles la
malade
paraît souffrir atrocement et pousse des cris. La
ur de la peau et qui se sont développés tout récemment, au dire de la
malade
. Plu-sieurs ganglions volumineux très durs se ren
'un double épanchement pleural. Dans les derniers temps de sa vie, la
malade
tenait sa tête fortement inclinée sur l'épaule dr
us d'une blancheur de neige. 7° L'arrière-grand'mère de deux de nos
malades
de Bicêtre, les enfants Visco..., qui était une b
'. M. Charcot rappelle que récemment, lors de la présentation d'une
malade
par M. Bail 2, il avait conclu à l'existence d'un
Forget, sous le nom de cho-rionitis, s'en rapprochent; et, chez cette
malade
, je ferai remarquer que les paupières, la bouche,
nt à l'examen des extrémités.... Pour ce qui est de la face chez la
malade
de M. Bail, je persiste à dire qu'elle présente q
n mot, dans tous les cas, la peau finit par devenir trop courte. La
malade
de M. Bail n'a rien, d'un autre côté, qui rentre
cas, les mains présentaient une altération identique avec celle de la
malade
de M. Bail et la face était atteinte. Il s'agit
paru. La bouche n'est plus qu'une fente transversale sans lèvres ; la
malade
a peine à parler ; elle ne peut tirer la langue.
istules par lesquelles seraient sortis des fragments d'os. Chez notre
malade
, il est certain qu'il n'en a pas été ainsi. Il n'
ment faible, à peine sensible. La voix est éteinte, l'intelligence du
malade
est affaiblie ; mais il n'y a pas en réalité pert
qu'il est d'une mauvaise santé habituelle et qu'il est beaucoup plus
malade
depuis une 1. Comptes rendus de la Société de b
heures; il y nage des flocons albumineux sous forme de grumeaux ; le
malade
ne ressent au-cune douleur dont il puisse précise
Le 15 septembre, on constate les particularités suivantes: La peau du
malade
présente une coloration brune, bronzée, très fonc
ssée inaperçue si l'on n'avait eu l'occasion de découvrir le corps du
malade
. Elle est disposée sous forme de grandes taches d
ger, mais presque général, qui rend la peau rugueuse et qui oblige le
malade
à se gratter. L'état des forces s'amoindrit cha
e ; les urines sont toujours albumineuses, l'algidité continue, et le
malade
meurt tout à coup presque sans agonie le 25 septe
portantes. La coloration bronzée de la peau a été constatée sur notre
malade
à un moment où il était tellement affaibli qu'il
ciété de Biologie où nous avions montré les capsules surrénales de ce
malade
, nous avons pu faire l'examen des capsules surrén
ffraient une altération graisseuse tout aussi pronon-cée, sans que la
malade
, qui a pu être longtemps observée à l'hôpital Bea
ômes observés, et ce ne fut qu'au bout de huit ou dix semaines que la
malade
se rétablit complè-tement. H est probable que l
une tumeur existant au côté gauche du vagin, et ne dissimula pas à la
malade
l'obstacle qu'elle pourrait apporter à un accouch
des urines et des matières fécales devint difficile, et le mari de la
malade
était forcé de la sonder trois ou quatre fois par
impossible, et il fallait changer la direction de l'ins-trument. La
malade
succomba bientôt dans l'état adynamique. Un des
ible de changer de position dans les diverses attitudes impri-mées au
malade
. Hors ce cas, il est clair que lc}ur histoire sym
ans la Revue médicale de 1838, ?u'au rapport de Mme Boivin, une femme
malade
à la maison royale de santé, en 1826, présentait
oration qui suivit cette opération ne fut que de courte durée, car la
malade
mourut un mois après. L'autopsie démontra que la
turel, mais ne rencontra rien de syphilitique. Lors de cet examen, le
malade
pouvait s'as-seoir sur son lit, et il assurait av
pas de position dans les diverses altitudes qu'on faisait prendre au
malade
; cependant, on supposa qu'une certaine quantité
le délire fugace, la diarrhée colliquative, la leucophlegmasie, et le
malade
meurt. A l'autopsie, on rencontre : 1° Un kys
de fémorale du côté gauche; il s'y joint une fièvre adynamique, et le
malade
meurt. A Vautopsie, on rencontre dans le foie u
ivre, il s'ouvre spontanément et dans le rectum et dans la vessie. Le
malade
guérit, à la suite de cette double issue ouverte
de coliques vives suivies d'un pressant besoin d'aller à la selle, le
malade
rend alors par l'anus un liquide purulent mêlé de
hydatides déchirées sont encore rendues pendant plusieurs jours. Le
malade
, complètement soulagé, demande bientôt à sortir d
e. Du pus et des hydatides sont cependant rendus par le rectum, et le
malade
est encore une fois soulagé. La difficulté à re
normales, les hydatides cessent de repa-raître dans les selles, et le
malade
sort vers le milieu de juin. Il porte encore dans
ugies les plus fines. On pratiqua la ponction hypogastrique ; mais le
malade
mourut. 11 n'est pas dit si d'autres kystes hydat
sin a été le siège primitif du dé-veloppement des acéphalocystes. Les
malades
dont nous avons raconté l'histoire avaient généra
intenses, qui ont souvent appelé pour la première fois l'attention du
malade
sur une lésion déjà ancienne et dont il n'avait p
s peut manquer, ou ne s'être pas présenté à l'époque où on observe le
malade
. Le frémisse-ment hydatique n'a été perçu qu'une
serva-tions que nous rapportons, dit M. Viguès, on a observé chez les
malades
des symptômes précurseurs : du malaise, des troub
ns vu avec quelle cir-conspection Park avait agi, quoiqu'il connut la
malade
depuis longtemps et qu'il eût pu se faire une idé
juillet'1854, salle Saint-Charles, n° 9, hôpital de la Charité. Ce
malade
, extrêmement affaibli et très souffrant, lors de
sont froides, cyanosées, comme dans la période algide du choléra. Le
malade
est transporté à la Charité, quelques heures aprè
atifs. Les jours suivants, les symptômes vont en s'aggravant, et le
malade
succombe, le 23 juillet, trois jours après son ad
tuméfaction bien évidente dans l'hypoehondre droit. Jamais, assuré le
malade
, il n'y a eu d'ictère, ni de douleur dans la régi
uleur dans la région du foie. Lors de son entrée, on constate chez le
malade
les phénomènes suivants : Amaigrissement assez co
nifesta, pendant cette période de temps, aucune douleur, et l'état du
malade
était satisfaisant. Chaque jour il pouvait se lev
s injections avec la teinture d'iode. Vers le 15 juillet, l'état du
malade
déclina. Les forces et l'ap-pétit diminuèrent ; l
ut impossible de ramener les forces, malgré l'emploi des toniques. Le
malade
succomba le 3 août. Pendant les premiers jours de
mènes s'étaient aggravés progressivement, et, de-puis trois jours, le
malade
s'était vu dans l'impossibilité de tra-vailler; a
ière. Le trajet a été effectué à pied. Ces renseignements, obtenus du
malade
, ont été confirmés et complétés par sa famille.
s affaiblie, inappé-tence telle qu'il faut en quelque sorte forcer le
malade
à prendre les aliments, vomissements de temps à a
omplète au membre supérieur, très incomplète au membre inférieur ; le
malade
, en effet, peut marcher; mais sa démarche est tit
nt dans les membres supé-rieurs que dans les inférieurs. Lorsque le
malade
se décide à parler, on n'observe point d'em-barra
, de contracture et de mouvements spontanés ou provoqués. Le 21, le
malade
succombe inopinément, sans phénomènes d'agonie.
jours après la mort, et, dix jours avant cette terminaison fatale, le
malade
a fait un long trajet à pied. Doit-on croire que
— Vomissements, amaigrissement. — Douleurs épigas-triques. — Etat du
malade
à l'entrée à l'hôpital (21 juillet 1854). — Sympt
es phénomènes se reproduisirent chaque jour, sans tourmenter assez le
malade
pour qu'il allât consulter un médecin. Il y a deu
affai-blissait progressivement. Depuis cinq mois, il se trouve plus
malade
. Il vomit après chaque repas, au bout de deux à c
naire assez volu-mineux à la région sous-maxillaire du côté droit. Le
malade
tousse légèrement depuis environ six semaines ; l
entend très bien la fluctuation stomacale. Cette fluc-tuation, que le
malade
sent lui-même, lorsqu'il fait un mouve-ment brusq
n'augmentent pas celle qui existe au moment de l'examen. En effet, le
malade
éprouve constamment une douleur fixe à l'épigastr
s grande partie de ces matières est rejetée par le vomis-sement. Le
malade
va rarement à la garde-robe, sans diarrhée comme
constate, par la percussion exercée en faisant varier la posi-tion du
malade
, qu'il y a une petite quantité de liquide accumul
ure de la cavité abdominale. Cet état, dans lequel nous trouvons le
malade
, le 21 juillet, reste à peu près le même pendant
ute la durée d'un premier sé-jour à l'hôpital, jusqu'au 10 août. Le
malade
avait été soumis au traitement par les inspiratio
au bout de huit à dix jours, on fut forcé de cesser le traitement. Le
malade
fut pris de diarrhée qu'on combattit avec l'opium
e fut pris de diarrhée qu'on combattit avec l'opium. Le 10 août, le
malade
sortit de l'hôpital ; il y rentra le 17 du même m
a ni augmenté ni diminué ; il n'y a pas d'albumine dans l'urine. Le
malade
n'ayant pas de diarrhée et de l'appétit ; on lui
it que des opiacés pour trai-tement. Le lendemain de sa rentrée, le
malade
est pris de diarrhée. On diminue les aliments. (M
d'une grande quantité de matières muco- aqueuses. Ce même jour, le
malade
se plaint d'éprouver de la douleur au niveau des
és par les veines où le sang s'est coagulé. A partir de ce jour, le
malade
ne vomit plus ; il continue à avoir la diarrhée.
vomit plus ; il continue à avoir la diarrhée. Perte de l'appétit : le
malade
ne mange presque plus. L'estomac ne semble plus
a aussi le timbre amphorique. Crachats purulents très abondants. Le
malade
s'affaiblit de jour en jour; il meurt le 26 septe
opsie ; il doit avoir commencé à revenir sur lui-même au moment où le
malade
a cessé presque complètement de manger et de vomi
pulmonaires que l'on rencontre à peu près dans le tiers des cas ; le
malade
dont nous avons donné l'histoire était tuberculeu
de son affeclion stomacale. Il est admis généralement que chez les
malades
atteints d'ulcères simples de l'estomac, la nutri
es simples de l'estomac, la nutrition demeure presque intacte ; notre
malade
, qui avait été fortement constitué, s'était bea
'esto-mac s'était assurément fait pendant le dernier mois, lorsque le
malade
ne mangeait plus et lorsque son estomac avait été
res des ulcères simples de l'estomac ne se sont point montrés chez ce
malade
; c'est ainsi qu'il n'a jamais vomi de sang pur ou
ation fût facile à pratiquer; le foie et les reins ne sem-blaient pas
malades
; l'estomac paraissait le siège d'une dou-leur fi
tion des aliments ; les vomissements se répétaient après le repas; le
malade
avait fait longtemps des excès alcooliques ; il n
nvahi le corps de cet organe, qui est lui-même très dur. On soumet la
malade
à l'usage de l'opium, à la dose de 0,05 centigram
l'opium, à la dose de 0,05 centigrammes par jour. Le 18 juillet, la
malade
est prise, sans cause appréciable, de 1. Extrai
Bientôt une diarrhée aqueuse extrêmement abondante se mani-feste, la
malade
va continuellement sous elle, s'affaiblit graduel
grande quantité de matière verte entièrement semblable à celle que la
malade
avait rejetée par le vomissement la veille de sa
t. Dès le début de la maladie, la constipation est opiniâtre, et le
malade
ne peut aller à la selle qu'à l'aide de lavements
vomissements ne se sont pas montrés depuis deux ou trois jours, et le
malade
prévoit alors qu'ils vont bientôt se dé-clarer ;
t, la limite de la matité se fait par une ligne horizontale, quand le
malade
est assis ; plus ou moins oblique, quand il est c
uge foncée propre à la cirrhose. Deux mois environ avant la mort du
malade
, de l'œdème se manifeste aux membres inférieurs,
L'estomac bientôt, on le conçoit, ne peut plus être exploré, et le
malade
assure ne plus pouvoir produire le gargouillement
t. La constipation fait bientôt place à une diarrhée habituelle. Le
malade
, qui prenait encore quelques aliments liquides, l
et sont très violentes. Tels sont les phénomènes éprouvés par notre
malade
pendant les trois dernières semaines de sa vie.
longtemps posé ces questions ; il est porté à penser qu'il est « des
malades
qui présentent un cer-tain ensemble de symptômes
e observation qui pa-raît concluante. Nous n'avons observé chez notre
malade
aucun phénomène particulier qu'on pût rattacher à
tte fille se dit grosse de huit mois ; elle assure n'avoir jamais été
malade
, et, en particulier, elle n'aurait jamais eu ni é
e époque, tant d'influence sur les déterminations à prendre au lit du
malade
. L'existence de ces phénomènes qui marquent la te
m expectation à des règles de conduite qui consistent à abandonner le
malade
aux seules ressources delà nature, sans interveni
d'un secours quelcon-que capable de produire dans l'état physique du
malade
un changement un peu notable relativement à la su
ment un peu notable relativement à la suite des modi-fications que le
malade
éprouverait sans l'application de ce secours. Au
e un changement un peu notable dans la suite des modifications que le
malade
éprouverait sans elle 3. » Youllonne ne fait pas
re, sur l'importance des soins hygiéniques dont il faut environner le
malade
: « La méthode expectante, dit-il, entendue dans
qu'avec mesure, certain à l'avance qu'en affaiblissant inutilement le
malade
, il le mettrait dans de mau-vaises conditions pou
nergiques, auraient pour résultat presque certain d'abréger la vie du
malade
. Le mieux en pa-reil cas est de se conformer au p
contre-indication fournie par les symp-tômes d'adynamie. « Au lit des
malades
, en présence des cas particuliers où les indicati
\ » 1. Requin, toc. cit., p. 247. Les conditions personnelles des
malades
, telles que l'âge, le tempérament, la constitutio
Chomel1, des trois médecins placés à la tête de l'hôpital des Enfants
malades
de Paris, deux avaient ce qu'on nomme une pratiqu
rtirait de ces données que la mé-thode expectante ne perd pas plus de
malades
affectés de pneumonie que la médecine active, con
itant, bientôt suivi de souffle tubaire et par de la matité. Tous les
malades
, sans exception aucune, ont guéri, la période de
lin se manifestait le plus souvent brusque-ment; ainsi, bon nombre de
malades
, que j'avais laissés la veille dans un état des
ience; ainsi, souvent les enfants nous disaient qu'ils n'étaient plus
malades
, et demandaient à manger. Comme traitement, mon s
constitution médicale, ou enfin dans les conditions personnelles des
malades
, telles que l'âge, le sexe, etc., qu'il faut cher
e, le plus souvent, longtemps soutenue, sans qu'il en résulte pour le
malade
aucun inconvénient sé-rieux, il est vrai égalemen
'a-vait pas duré plus de trois mois et qui avait consisté, au dire du
malade
, en onctions faites sur les plaques à l'aide d'un
t encore le 28 mai 1860, époque à laquelle nous avons perdu de vue le
malade
. L'existence d'un affaiblissement plus ou moins
daire : il est certain, en effet, que l'argent a été absorbé chez nos
malades
, car, ainsi que nous le dirons plus tard, on a pu
te expérimentation et nous l'avons fait porter sur un grand nombre de
malades
; aussi sommes-nous à même, dès à présent, de fou
ieures. Il y eut d'abord une amélioration spontanée très légère; la
malade
pouvait marcher avec des béquilles; un nouvel acc
e datant de trois mois; sensibilité obtuse aux membres inférieurs. Le
malade
peut, au lit, remuer ses jambes ; mais il ne peut
lules chaque jour. Le 9, pour la première fois, selle volontaire ; le
malade
commence à se tenir sur ses jam-bes, soutenu par
as, bien que difficile-ment. Le 24, progrès dans la marche. Le 29, le
malade
fait quel-ques pas sans aide (depuis le 15, il pr
ans aide (depuis le 15, il prend six pilules par jour)... Le poids du
malade
augmente rapidement. Le 10 juillet, cet homme pas
amélioration. On cesse l'administration du ni-trate d'argent quand le
malade
en a pris 48 grains. Il sort le 28 août, en très
ir... Si jamais le zèle incon-sidéré du médecin augmente les maux dun
malade
, c'est bien dans le tabès dorsalis. A peine renco
i de prescrire de longs voya-ges, pour aller gagner des thermes où le
malade
n'éprouvera aucun soula-gement ! Faites à l'incur
s de M. Wunderlich ont trait à des cas rela-tivement peu avancés; les
malades
qu'il a traités pouvaient encore marcher, quoique
bien qu'au lit, il re-muât facilement les membres inférieurs. Or, ce
malade
est justement le seul chez lequel on ait obtenu u
de date récente, puisque le début ne datait que de trois mois. Les
malades
que nous avons traitées par le nitrate d'argent é
t dans divers hôpi-taux. On peut le dire sans exagération : à de tels
malades
sem-ble pouvoir s'appliquer, presque sans réserve
ncienneté de la maladie qu'en raison de l'ensemble des symptômes, les
malades
que nous avons soumises à l'emploi du nitrate d'a
pilules par jour. Nous n'avons dépassé cette dose que chez une seule
malade
, qui a commencé à prendre quatre pilules un mois
rgyriase. M. Wunderlich n'a cessé de prescrire le nitrate d'argent au
malade
de l'observation IV, que lorsqu'il en avait donné
té opposé sur une canne. Deux années s'écoulèrent encore avant que la
malade
se résignât à en-trer dans un hôpital, mais voyan
à la Salpêtrière, admise comme incurable. A cette époque, en 1855, la
malade
faisait encore quelques pas autour de son lit, en
ar s'abolir presque complètement. Enfin, il y a un an au moins que la
malade
a été obligée de rester définitivement au lit, la
fois de vomituritions et sont assez vives pour arracher des cris à la
malade
. Elle ne peut plus se tenir assise sur son lit et
au froid paraissant très vive. Notions de position presque nulles; la
malade
ne sait jamais dans quelle situation sont ses jam
bles que dans l'état normal. La marche est abso-lument impossible; la
malade
, soulevée par deux aides, lance ses membres de la
d'ailleurs, presque pas. Outre les coliques qui la tourmentent, la
malade
éprouve tou-jours de temps à autre ces douleurs l
ant la nuit, à deux ou trois reprises, et il semble réellement que la
malade
est menacée d'une mort très prochaine. il avril
est menacée d'une mort très prochaine. il avril. — On prescrit à la
malade
2 pilules de nitrate d'ar-gent par jour, de 1 cen
arquable. La diarrhée est complètement arrêtée ; l'appétit renaît. La
malade
peut s'asseoir Gharcot. Œuvr. compl. t. vm, 5e pa
e ces membres, où l'on voit une érup-tion lichénoïde. 1er mai. — La
malade
peut rester assise sur son lit pendant la plus gr
nue plus grande. La vue elle-même a subi un amendement favorable ; la
malade
distingue bien la place des fenêtres, elle voit l
s soubresauts dans les membres inférieurs et des déman-geaisons. La
malade
affirme que, sous tous les rapports, elle est mie
étaient si profondément atteints, ne peuvent pas encore supporter la
malade
; mais, au lit, leurs mouvements se font avec une
titude constante des orteils n'est plus la demi flexion. Lorsque la
malade
est dans un fauteuil elle peut maintenant, se s
bital du côté droit produit de la douleur et un retentissement que la
malade
rapporte à son petit doigt. La vue a fait encore
usivement, d'ailleurs, dans l'œil droit. Depuis plusieurs jours, la
malade
éprouve d'assez vives dou-leurs dans des points v
t que l'amélioration a fait un nou-veau pas. 3 juin. — L'état de la
malade
est de plus en plus satisfaisant. Sa santé est ex
es personnes qui l'entourent et distingue le blanc du noir. Chez la
malade
dont nous venons de rapporter l'observation, le d
ice de la Salpêtrière comme incurable (11 avril 1862), l'état de la
malade
était aussi grave que possible : privée de la vue
es progrès de cette amélioration avaient été si considérables, que la
malade
était mieux portante qu'un an auparavant. Au co
portante qu'un an auparavant. Au commencement de juin, l'état de la
malade
n'avait pas cessé de devenir de plus en plus sati
ot, il s'est fait, sous tous les rapports, un amendement inespéré. La
malade
apris en tout, jusqu'au 3 juin, 1 gr. 40, de nitr
durant une époque menstruelle. A la suite de la dernière attaque (la
malade
avait alors trente-quatre ans), elle ressentit de
ps, de la faiblesse qui devint rapidement assez grande pour forcer la
malade
de quitter son état. Quatre mois environ après le
es douleurs fulgurantes. La faiblesse augmentait progressivement ; la
malade
marchait difficilement et se servait encore plus
était des plus profondes. La marche était à peu près impossible ; la
malade
se soutenait difficilement debout, et si elle che
s. Quant aux membres supérieurs, ils étaient plus affectés encore, la
malade
ne pouvait qu'avec peine saisir les objets et ell
embarrassées. La faiblesse de la région lombaire devient telle que la
malade
ne peut plus s'asseoir sur son lit, encore moins
prendre ses mains et de les ramener dans telle ou telle position, la
malade
ignorant tout à fait l'endroit où elles sont et n
t la moindre modification de son état. Elle sort de l'Hôtel-Dieu plus
malade
que lorsqu'elle y était en-trée, retourne dans so
plutôt celle des mas-ses musculaires lombaires a un peu diminué ; la
malade
pouvait rester dans un fauteuil et faire deux ou
vives au niveau des espaces intercos-taux du côté droit ; de plus, la
malade
ressent toujours dans le cou, le dos, les bras
mant la souffrance. Il n'y a pas un amaigrissement considérable. La
malade
, étendue sur son lit, peut fléchir et étendre la
La sensibilité à la douleur et à la température n'est pas abolie. La
malade
ne sait pas indiquer exactement la situation où l
e bien peu de vi-gueur, et pour s'asseoir sur son lit d'elle-même, la
malade
est obligée de faire les plus grands efforts. L
ieurs soit des membres supérieurs, sont certainement plus faciles. La
malade
éprouve depuis quelques jours une sensa-tion tout
une éruption lichénoïde discrète. 29 avril. — Nouveaux progrès ; la
malade
s'assied facilement sur son lit, et peut rester a
mains sont plus libres et la sensibilité y est bien moins obtuse; la
malade
peut saisir et tenir assez longtemps les objets,
de ce jour, elle prend trois pilules de 1 centigramme. IA mai. — La
malade
est débarrassée de ses douleurs. Elle res-sent ch
. La sensibilité y reprend de jour en jour un peu plus de netteté. La
malade
a pu faire plusieurs pas dans la salle, étant sou
s mouvements de la marche étaient bien plus réguliers. 20 mai. — La
malade
a pu faire le tour de la salle, toujours étant so
érable. 3 juin. — La marche devient de jour en jour plus facile: la
malade
ne s'appuie plus que très peu sur les personnes q
onter deux étages, soutenue, il est vrai, par deux infirmières. Si la
malade
n'était pas absolument aveugle ou si la sensibili
t ne remontait pas à plus de quatre années. Il y avait un an que la
malade
avait été admise à l'hospice de la Salpêtrière co
fait que devenir de plus en plus marquée jusqu'à ce jour (3 juin). La
malade
a pris en tout 1 gr. 60 de nitrate d'argent. Da
début de l'ataxie locomotrice pro-gressive datait de deux ans, et la
malade
était entrée à l'hos-pice de la Salpêtrière depui
de six jours, il y a déjà un amende-ment appréciable. Le 29 avril, la
malade
peut se tenir debout, soutenue par une seule pers
s troubles de la sensibi-lité sont bien moins prononcés. Le 2 mai, la
malade
peut se tenir debout près de son lit, sans aucun
mois de mai, l'amélioration avait fait encore quelques pro-grès ; la
malade
peut faire quelques pas à l'aide de béquilles.
us bizarre. Elles retombaient avec bruit sur le sol. Il semblait à la
malade
qu'elle marchait sur un plancher fragile. Trouble
été déterminée. Ce traitement n'ayant produit aucun amendement, la
malade
se rend à pied, mais soutenue par deux personne
cune amélioration. La démarche devient de plus en plus difficile ; la
malade
peut à peine se traîner d'un lit à un autre ; sou
uloureuses dans les membres inférieurs. Pendant les derniers mois, la
malade
est condamnée à rester presque constamment au lit
mise à aucune médication active. Etat actuel. En janvier 1862. — La
malade
est pâle, profondé-ment amaigrie ; les membres in
aire est remarquablement conservée dans les membres infé-rieurs. La
malade
peut, au lit, mouvoir à son gré ses membres dans
plus forte raison la marche, sont tout à fait impossibles: dès que la
malade
, tirée de son lit et soutenue par deux aides est
re, soubresauts des membres inférieurs, assez forts pour réveiller la
malade
. Du 19 février au 15 mars. — Le 19 février, fri
endant près de vingt jours. Du 15 mars au 19 avril. — Le 15 mars la
malade
était revenue à l'état où nous l'avions vue antér
ère fois le nitrate d'ar-gent, après avoir de nouveau constaté que la
malade
est dans l'impossibilité absolue de se tenir dans
vril. — Le nombre des pilules est porté à trois par jour. Le 25, la
malade
dit ne plus éprouver dans ses membres infé-rieurs
noncé ; les digestions s'opèrent très régulièrement. 29 avril. — La
malade
est tirée de son lit et soutenue par deux aides,
ans le même état que le 9 mai. — L'appé-tit est toujours très bon; la
malade
a très manifestement en-graissé. Tous les jours,
on porte la dose du médicament à 0,04. Vers la fin du mois de mai, la
malade
peut faire quelques pas à T'aide de béquilles, sa
i, on a constaté que l'amélioration a fait de nouveaux progrès : la
malade
avait pris jusque là 0 gr., 99 de nitrate d'argen
a vue. Membres inférieurs un peu atrophiés. Couchée sur son lit, la
malade
peut les soulever, fléchir et étendre fortement l
d'abaisser lentement les membres qui dé-passent toujours, lorsque la
malade
les soulève, la limite qu'on a indiquée. Une fois
a terre, et soutenue dans la station verticale sous les deux bras, la
malade
exécute les mouvements de la marche, mais elle pr
essaillements dans les mem-bres inférieurs. 3 pilules. 14 mai. — La
malade
se tient quelques instants debout, sans soutien.
début du traitement. Notre cinquième observation est relative aune
malade
chez laquelle l'ataxie locomotrice progressive da
xie locomotrice progressive date de quinze ans au moins. L'état de la
malade
, déjà bien grave, il y a sept ans, avait été heur
mais l'affection re-prend bientôt après sa marche progressive, et la
malade
est admise à l'hospice de la Salpêtrière, comme i
'hospice de la Salpêtrière, comme incurable, en 1858. Comme chez la
malade
de l'observation précédente, l'ataxie locomotrice
ne dizaine de jours, il y avait un mieux très sensible. Le 5 juin, la
malade
, qui depuis son entrée à la Sal-pêtrière n'avait
n peut alors étudier complètement la maladie du système nerveux. La
malade
, lorsqu'elle est couchée sur son lit, peut fléchi
le mouvement d'extension que dans celui de flexion. Placée debout, la
malade
peut se tenir dans la station verticale en s'appu
de vives douleurs. Sensibilité tactile obtuse. Les yeux fermés, la
malade
ne sent pas les contacts légers produits sur les
z nette. Notions de position très vagues, pres-que nulles. Lorsque la
malade
est debout, elle ne sent que très confusément le
ns les doigts ; sensibilité cutanée très affaiblie sur le tronc. La
malade
éprouve encore maintenant les douleurs qui n'ont
cé à se ma-nifester il y a cinq ou six jours. Station plus facile. La
malade
peut même se tenir debout pendant un instant près
s les jours qui suivent, l'amélioration fait des progrès, bien que la
malade
soit, à deux reprises, la température s'élant un
nciens accès de douleurs. 30 mai. — Faciès tout-à-fait modifié : la
malade
commence à manger davantage et à engraisser. Depu
rs, les phénomènes qui ont marqué cette amélioration, chez toutes nos
malades
, et qui ont commencé à se montrer, en général, qu
exacts sur un autre cas de la division des épileptiques. Chez ces dix
malades
, on a pu constater un affaiblissement considérabl
doucement le doigt sur un point de la peau des parties affectées, les
malades
, qui étaient aveugles, ne percevaient pas en géné
ertain point, dans les conditions normales. La vue elle-même chez une
malade
(obs. I) a très notable-ment participé aux heureu
ont très remarquablement gagné en force et en précision ; ainsi, des
malades
naguère absolument inca-pable de se tenir debout
rche, ont cessé de se manifester ou sont à peine appréciables, Deux
malades
avaient les mains profondément atteintes. (Obs. I
de jours après le début du traitement. a promptement augmenté ; les
malades
, dès lors, ont com-mencé à prendre de l'embonpoin
fin, il n'est pas jusqu'aux effets pa-thogénétiques observés chez nos
malades
, pendant l'emploi du nitrate d'argent, et dont no
ide pas dans le même sens. Ces effets ont été notés chez toutes nos
malades
; ils ont été très remarquables chez plusieurs d'
rès avoir per-sisté pendant deux ou trois heures en moyeime. Chez une
malade
il y avait, en outre de ces sensations, des soubr
s pénible, siégeant à la région épigastrique, s'est montrée, chez une
malade
, quel-ques instants après chaque ingestion du nit
s, le nitrate d'argent a toujours été très aisément sup-porté par les
malades
. Par tout ce qui précède, nous avions été condu
u se charger. Or, ayant soumis à l'analyse les urines rendues par nos
malades
, M. Cloez y a constaté la présence de l'argent, q
ême pu recueillir sous forme de petits grains métalliques. Les cinq
malades
ataxiques dont nous avons rapporté l'his-toire so
pas une amélioration des plus désirables que celle qui a permis à des
malades
retenues au lit depuis des années, de se lever, d
irent à la région lombo-dorsale. Outre des souffran-ces continues, la
malade
ressentait encore de temps à autre des douleurs e
res. La faiblesse augmenta peu à peu ; la marche devint difficile: la
malade
traînait péniblement ses pieds sur le sol, mais e
es diverses régions'du corps, le tout sans succès. Au moment où. la
malade
est entrée à la Salpêtrière, atteinte de paraplég
symptômes qu'il est possible de noter, d'après les indications de la
malade
. Cette affection dura environ dix-huit mois, et,
irmerie de la Salpêtrière, à la suite de nombreux bains sulfureux, la
malade
, bien que souffrant toujours, peut se tenir dans
point de vue de la motilité. Ces membres sont un peu atrophiés, la
malade
ne peut pas les détacher de la surface du lit, to
ces mouvements, par exemple, la flexion de la jambe sur la cuisse, la
malade
ne peut pas étendre la jambe ; il faut qu'elle ap
s d'abduction et d'adduction des membres sont impossibles aussi. La
malade
est forcée de rester couchée, la faiblesse des ma
t des pieds ; fourmillements. Les notions de position sont nettes; la
malade
, les yeux fermés, peut indiquer avec son doigt le
st certainement affaiblie, au moins sous certains rapports, car si la
malade
éprouve des sensations de crampe, sous l'influenc
ste, il n'y a eu le moindre trouble de la vue. Tel est l'état de la
malade
depuis près de quatre ans; encore n'en donnerions
hés et ont pris un tel caractère de gravité, qu'on a cru la vie de la
malade
en danger imminent. L'appétit est pres-que nul, e
te d'argent, une le matin et une le soir. 13 mai. — Depuis hier, la
malade
s'est aperçue d'un change-ment remarquable surven
de petits mouvements à ses or-teils. Depuis sept à huit jours ; la
malade
se plaignait d'un redouble-ment de ses douleurs,
oration se dessine de plus en plus. Du 17 au 20 mai, on fait lever la
malade
, et lorsqu'elle est soutenue par deux aides, elle
s longue que d'ordinaire. 28 mai. — L'appétit est encore faible, la
malade
mange peu et cependant, elle reprend des forces
rieurs ont complè-tement disparu; mais à la place de ces douleurs, la
malade
, pres-que depuis le début du traitement, ressent
mangeaisons, et qui existe encore aujourd'hui. Le 29 et le 30 mai, la
malade
a pu faire quelques pas, n'étant soutenue que sou
chez l'homme sain, et des effets généraux qu'ils pro-duisent sur les
malades
en dehors de leur action thérapeu-tique. Divers o
Mais des résultats mieux avérés ont été obtenus par l'observation des
malades
qui ont subi un traitement de ce genre pendant un
lon nous, se diviser en trois périodes distinctes. 1° Au début, les
malades
paraissent supporter à merveille l'ingestion du n
légères coliques; mais ces accidents disparaissent promptement, et es
malades
arrivent, par degrés, à supporter des doses consi
ème papuleux, ainsi que nous l'avons constaté mez quelqUes-uns de nos
malades
. Ce fait avait été déjà si-gnalé par Sementini :
après avoir pris une quantité considérable de nitrate d'argent, le
malade
peut offrir cette teinte ardoisée de la peau, qui
ire la teinte ardoisée. Tout récemment, M. Krishaber nous a montré un
malade
, chez qui cette colora-tion s'est déclarée avec u
ir un globule d'argent, en réu-nissant les urines de plusieurs de nos
malades
de la Salpê-trière. Ce résultat démontre à la foi
orme d'oxyde d'argent et d'argent mé-tallique ; et cependant chez les
malades
qui avaient pris ces pi-lules, on retrouvait l'ar
i sont entièrement rebelles, afin de ne point imprimer inutilement au
malade
une marque indélébile. Nous n'avons aucun fait
lusieurs sujets, aggrave sou-vent le tremblement, et cause bientôt au
malade
des sensa-tions pénibles. Nous avons donc été obl
. Nous avons donc été obligé de suspendre ce traitement chez tous les
malades
à qui nous l'avions prescrit. D. Paralysie géné
ent dans trois cas de paralysie générale progressive. Chez le premier
malade
, il y eut un amendement marqué, et l'amélioration
s par jour, prétend en avoir retiré de bons effets. Cependant chez un
malade
qui offrait depuis vingt ans des palpitations ner
par l'observation des.phénomènes singuliers que présentait une de ces
malades
. Il s'agissait d'une femme sujette à des convul
sur ce point, en collaboration avec M. le docteur Vulpian. Parmi les
malades
soumis à cette médication, plusieurs ont été nota
e (1866) Eulenberg a présenté, à la Société de médecine de Berlin, un
malade
qui avait été complètement guéri par le nitrate d
destinés à les mouvoir, phénomènes qui s'obser-vent souvent chez les
malades
qui sont atteints de cette affec-tion depuis long
le liseré noir des gencives, afin de ne point exposer inu-tilement le
malade
à la coloration bleue de la peau : si l'on obtien
douloureux; 3° il améliore, d'une manière évidente, l'état général du
malade
, rétablit les fonctions digestives, et fait augme
é en commun avec M. le docteur Vulpian, on trouve l'observation d'une
malade
atteinte de paraplégie, avec flaccidité des mem-b
aitement. Nous ne connaissons pas la lésion qui existait chez cette
malade
. Mais dans deux observations publiées, l'une par
ce centre nerveux. Cepen-dant, on parvient quelquefois à rétablir des
malades
qui ont subi une compression directe de la moelle
ibilité émoussée ; le froid, le pincement, etc., produisaient chez la
malade
une sorte de vibration douloureuse. Les mouvement
, nous avons obtenu le retour pres-que complet à l'état normal, et la
malade
marche aujourd'hui sans béquilles. Bans ce second
ssion a cessé d'exister. La rè-gle à suivre est de traiter d'abord le
malade
par les cautérisa-tions transcurrentes et d'autre
resauts, des déman-geaisons, des fourmillements dans les membres. Les
malades
semblent récupérer jusqu'à un certain point la fa
bes nerveux sont totalement dégé-nérés, dans toute l'étendue du point
malade
: on ne peut alors s'attendre à aucune améliorati
diqué ; son usage aggrave les symptômes au lieu d'améliorer l'état du
malade
. Lorsqu'il existe au contraire un état de faibles
grain (6 milligr.) en pilules, toutes les heures, jus-qu'à ce que le
malade
en eut ingéré un grain et demi ou deux grains (75
e. 28 de un vingt-quatrième à un dix-huitième de grain à ses petits
malades
(2 à 3 milligr.), en répétant la dose quatre à ci
t dissous dans un litre d'eau, et cette solution était administrée au
malade
dans les vingt-quatre heures, par doses égales pr
ne, bien que d'un goût fort désagréable, est prise par la plupart des
malades
sans trop de répugnance ; elle est presque toujou
dépassé 22 jours. La convalescence a été courte en généra], et les
malades
, bien que souvent fort amaigris, ont rapidement r
29 époque d'apparition, 86 ; — con-tagiosité, 87; — statistique des
malades
atteints, 90; — diagnos-tic avec la fièvre jaune,
n zu lassen », et en fait il arrive après l'examen des histoires de
malades
y relatives à la con- clusion, qu'il n'existe p
enfin vient à la suite de la relation de nombreuses his- toires de
malades
, dont l'autopsie fut pratiquée, à cette conclusio
des troubles psychiques importants, avec changement de caractère du
malade
, surtout si ces néo- (4) Zur Totalexlirpalion d
lec- tuelle. Par moments il semblait que la conscience revenait; le
malade
se plaignait de douleurs dans les diverses part
équence un dérangement psychique, avec chan- gement du caractère du
malade
, affaiblissement et perte complète de sa consci
ion peuvent être guéries et sans laisser presque de traces chez les
malades
et sans qu'elles soient suivies d'un dérangement
on du centre des sentiments de douleur. Des observations chez des
malades
souffrant de névralgie, particuliè- rement dans
n fait disparaître en vingt minutes la contracture existant chez un
malade
depuis des années. Donc la contrac- ture d'un m
repos prolongé et sur- tout après le sommeil de nuit. Tant que les
malades
, même après le ré- veil, restent tranquilles au
exibles. Hitzig donne des exemples de mouvements associés : Chez un
malade
avec une contracture apoplectique légère du côt
e, parce que les mouvements associés se trouvent chez des personnes
malades
qui n'ontpasde contracture et même chez des per-
aits cliniques qu'à la suite de sections complètes de la moelle, le
malade
, s'il vit encore, présente delà paraplégie flasqu
Hitzig, pour qui, afin que la con- tracture existe, il faut que le
malade
présente des mouvements associés, et qui dit mo
pied reste dans la position équin varus, le gros orteil relevé. Le
malade
ne peut se tenir debout, ni mar- cher sans sout
rs ; d'autre part dans les mouvements passifs et dans la marche, le
malade
se plaint de souffrir de son pied, et'de sa jambe
des muscles de la cuisse; les phénomènes douloureux signalés par le
malade
sont donc probablement de nature rhumatismale ;
de l'asile, a constaté la persistance de la monoplégie crurale. Le
malade
ne se déplaçait qu'en s'aidant de ses bras restés
ents suivants dans une observation antérieure, recueillie en 1888 (la
malade
était alors âgée de 32 ans) par le Dr Ruel, ass
formité et qu'on émit l'hy- pothèse d'une paralysie infantile. La
malade
n'avait plus été revue à l'hôpital depuis cette é
premier segment cervical, l'était encore plus bas). Remarques. La
malade
présentait une inégalité de volume des membres su
nte et était suffisante pour l'existence restreinte que me- nait la
malade
, cardiaque et épileptique depuis la puberté. Fait
nution de la motilité du membre supérieur gauche ob- servée chez la
malade
et l'absence de phénomènes spasmodiques dans la
alysie mo- trice, ni d'état spasmodique. La comparaison de ces deux
malades
, frap- pés aux deux périodes extrêmes de la vie
inconnue. gangrène symétrique DES extrémités 57 Observation. Le
malade
est un de nos confrères étrangers, le Dr J... de
du service et présenté à la Société de Neurologie le 6 juin 1907. Le
malade
a noté avec soin et un rare esprit critique tou
ofondeur, mais les douleurs augmentent, deviennent intolérables, le
malade
en est réduit à se faire amputer la deuxième ph
rotoiodure et 5 grammes d'iodure pendant un mois. Il y a eu, dit le
malade
, « un semblant de succès », les douleurs cessèr
ls ont été atteints. Plusieurs doigts de la main gauche sont encore
malades
. Douleurs localisées aux extrémités précédant e
nsation de doigt mort, il n'a jamais eu de crises paroxystiques, le
malade
insiste sur ce point. Etat actuel (mai, 1907) (
ne piqûre. La sensation de constriction est la plus douloureuse, le
malade
la com pare à l'écrasement du doigt dans un éta
crits par des méde- cins de tous les pays. A la clinique Charcot le
malade
a été traité par le Dr Huet, chef du laboratoir
é traité par le Dr Huet, chef du laboratoire de la clinique. « Le
malade
a été soumis au commencement de juin à des effluv
t ; elle était presque complète à la fin de juil- let, époque où le
malade
a quitté Paris. » L'amélioration n'a fait que s
s des lésions artérielles restent obscures. Dans les antécédents du
malade
on ne découvre qu'une gelure et un accès paludé
Verneuil), mais le paludisme chez 62 RAYMOND ET GOUGEROT - notre
malade
est contestable, il se réduit à un accès unique :
u'une influence douteuse. , On ne trouve aucune autre cause chez ce
malade
. La tuberculose dont Rénon et Bonnenfant ont mo
sieurs auteurs français dans le syndrome de Raynaud est niée par le
malade
, on a cependant eu le devoir d'y penser, d'autant
de Raynaud, on n'en découvre aucune qui puisse se rapporter à notre
malade
: hérédité et aplasies arté.... rielles, nervos
ront les amputations et mutilations inutiles qu'a subies ce premier
malade
. (1) Thèse de Strasbourg, 1884. (2) PITRES et
, inlluenza grave à 48 ans, grippe plus légère il va trois ans ; la
malade
a toujours été bien réglée depuis l'age de 17 a
us un peu gros, mais normal en dehors de cela). Les parents de la
malade
sont morts à un âge très élevé et n'ont pas prése
dème de l'avant- bras. Ses doigts se sont déformés et ankylosés, la
malade
les tenant immo- bilisés dans un pansement, don
t qui résulte peut-être des frictions médicamenteuses auxquelles la
malade
fut longtemps soumise. L'oedème fait sur la main
l n'existe pas de dilatations veineuses (PI. Vil). Les doigts de la
malade
sont rectilignes, mais augmentés de volume, fusel
ain et du bras et sur les troncs nerveux est très douloureuse et la
malade
éprouve toujours encore des douleurs spontanées d
ues normales. Il n'existe aucun trouble dans le reste du corps ; la
malade
a les artères de son âge, sans présenter désignes
Collet et Beuller). C'est à cette dernière variété qu'appartient le
malade
que nous avons observé. Il s'agit d'un homme,
sillon, le cylindre jam- bier forme une sorte de bourrelet, que le
malade
a constaté toute sa vie ; au- dessous est le pi
s à l'o- bligeance de M. le Dr Degouy (d'Amiens), ont été prises le
malade
couché sur le dos, les deux jambes sur un même
membres de la famille étudiée par Miron avait un oedème rosé ; les
malades
de Lortat-Jacob avaient les extrémités légèreme
observation a le dos de la main rouge bleuâtre ; le gonflement delà
malade
de Sicard et Laignel-Lavastine, blanc dans la p
e et plusieurs auteurs ont observé semblable modification sur leurs
malades
. Ce phénomène ne peut tenir qu'a l'adjonction au
oedème mécanique. Le trophoedème chronique est indolore. Or, notre
malade
ressent le soir, à partir de quatre heures, un
Le sujet d'Etienne accusait de vives souffrances dans son bras ; la
malade
de Sicard et Laignel-Lavastine ressentait une i
degrés de différence). Son élévation parait beaucoup plus rare : la
malade
de Sicard et Laignel-Lavastine présentait cette p
plement décoratif ou bien celle d'un grade, d'une profession que le
malade
s'attribue, d'une idée qu'il veut manifes- ter
celle même le signe que tous les hommes doivent être égaux. Le même
malade
se retrouve dans la figure 15, pourvu d'un .petit
ouche sociale et le manque de culture dans le plus grand nombre des
malades
pris en considération ; le service militaire, qui
passée que faiblement elle fait revivre dans son pâle délire. Et le
malade
représenté le dernier, nous montre d'une manièr
se manifester, plus ou moins consistant, avec calme, à l'esprit du
malade
. A priori, on croirait pour cela que les premie
'esprit du malade. A priori, on croirait pour cela que les premiers
malades
n'ont pas même le temps de préparer l'ex- press
bientôt en lui. S'agissait-il d'un vrai délire ? Proba- blement, le
malade
était content de son rêve, tout simplement, sans
e ; il ne cherchait pas, il n'avait même aucune idée à ce sujet. Un
malade
comme celui qu'a décrit d'Or- mea (2) lequel s'
nce essentiellement dépressifs de déments. Vous souvenez-vous de ce
malade
décrit par Kraepelin (3) qui portait son bras lié
-Johann Ambrosius Barth- Leipzig. 80 GALVANO BOSCHI cet autre
malade
décrit par Merklin (1) qui portait une armure de
ces dernières représen- tent, quand elles se rencontrent clans des
malades
de cette forme mentale, un produit plaisant. Un
l ne faut pas oublier la très fréquente im- bécillité psychique des
malades
, pour laquelle un individu peut prendre au séri
1. Du reste, j'ai choisi,autant qu'il m'a été possible, des sujets
malades
de forme pure et c'est à celle-ci, en général, qu
très longtemps une modalité d'ornements, essentiellement égale. Les
malades
représentés dans les figures 2, 3. 4. et 5 en s
et hâté, grâce auquel, d'heure en heure, l'anomal habil- lement du
malade
apparaît totalement différent, comme cela arrivai
ive maintenant à considérer les accessoires de l'habillement que le
malade
assume dans le seul but de se parer. Cette distin
ution de ces aptitudes jus- qu'au moment de l'examen de la personne
malade
; comparer son état présent au premier; bien exa
t de la conservation des apti- tudes techniques manuelles, dans les
malades
de l'esprit, ainsi en général. Et ceci, en rapp
ressif du produit morbide apparaît clairement : les orne- ments des
malades
de l'esprit sont souvent enfantins ou ataviques.
souvent enfantins ou ataviques. Le bonnet de soldat, en papier, des
malades
des figures 2 et 6, est fort en usage chez les
ent, de même que c'est un usage enfantin, celui des poupées que les
malades
d'esprit, adultes et même âgés, ont l'habitude
ultes et même âgés, ont l'habitude de se préparer '(fig. 16-17). La
malade
de la figure 11 porte sur la tête le petit mouc
u bien lé premier âge de la vie. Pourtant, dans un grand nombre des
malades
étudiés, on ne remarque pas cette tendance aux
, les maniaques aiment les cou- leurs bruyantes plus que les autres
malades
. Encore, j'ai vu un dément n'aimer et ne recher
la régularité : cela est mani- feste dans le petit mouchoir que la
malade
de la figure 11 porte sur la tête; comme il l'e
également, du moins jusqu'à un certain point, dans les ornements du
malade
représenté dans les portraits 14. et 16 ; dans un
e véritable et radicale irré- gularité désordonnée dans l'oeuvre du
malade
de la même forme ; et il est très difficile que
trange (ainsi qu'on le voit dans les figures 1, 8 et 10) ; et qu'un
malade
déjà arrivé à un état d'agitation assez grave ne
pres des degrés les plus avancés de la démence précoce, lorsque les
malades
s'ornent de chiffons d'étoffe éclatante, se couvr
tales est relativement bien conser- vée, comme elle l'était dans la
malade
de la figure 1 f, Au contraire, je n'ai trouvé
f, Au contraire, je n'ai trouvé les signes symboliques que dans les
malades
beaucoup plus graves par les avaries des aptitu
que les ornements dans les habits sont bien plus fréquents chez les
malades
en question dont le mal est plus avancé ; quoiq
dans l'autre ; dans la psychose maniaque-dépressive, le badinage du
malade
dans l'attribution du symbolisme à ses propres or
e crâ- 92 ' JEAN HEITZ nienne. A vrai dire, la céphalée, chez ces
malades
, siège le plus sou-- vent à l'occiput, à la nuq
aliques. Elle rappelle, à ce point de vue, d'une façon frappante un
malade
du service de mon maître le Pr Dejerine, portra
de dessin, ont été malheureusement mutilées L'é- vêque et la jeune
malade
sont tous deux sans têtes, mais la significa- t
ÉBRALE, DURÉE DE CINQUANTE-, CINQ ANS ET TERMINAISON PAR SUICIDE DU
MALADE
, > PAR R A. SOUQUES Les anévrysmes intra
cédent notable est un certain degré d'alcoolisme. De 15 à 22 ans, ce
malade
a fait, en effet quelques excès de boisson ; il
utes. Le lendemain, il put vaquer à ses occupations habituelles. Le
malade
ne se rap- pelle pas si les convulsions étaient
igt au-dessous de la suture interpariétale. Au mois d'août 1872, le
malade
a une seconde attaque : subitement il s'aper- ç
à peu et, trois ans après sa rentrée, il pouvait se servir du côté
malade
à peu près comme du côté sain. Lorsque j'examin
du côté malade à peu près comme du côté sain. Lorsque j'examine ce
malade
pour la première fois, en décembre 1905, il ne
c font défaut. Pas de troubles de la sensibilité objective, mais ce
malade
se plaint de four- millement, de lourdeur dans
ni de l'odorat. Mais, en 1872, au moment de la seconde attaque, la
malade
affirme qu'il avait perdu xi 8 110 1 SOUQUES
n à signaler à la région maculaire. L'acuité visuelle est nulle, le
malade
ne pourrait distinguer le jour delà nuit. Pas d
dans les urines. Pas de troubles sphinctériens. En juillet 1907, le
malade
revient consulter à l'infirmerie. Il se plaint to
l répond : « Cela ne va pas mal, je mange bien et je ne me sens pas
malade
, mais j'ai là, voyez-vous, dit-il en montrant s
E L'ARTÈRE CÉRÉBRALE .111 L Le 6 décembre, il 11 h. 1/2 du soir, le
malade
, qui avait quitte l'infirmerie depuis quelques
l'esca- lier et se tue sur le coup. Il ne s'agit pas d'accident. Le
malade
connaissais très bien l'escalier qu'il montait
cas est encore plus frappant. Il faut remarquer tout d'abord que le
malade
a présenté la symptomatologie classique des tum
apide. Le dia- gnostic de tumeur cérébrale a été porté du vivant du
malade
; le siège de la tumeur avait même été placé da
uante-cinq ans, et il aurait duré longtemps encore sans doute,si le
malade
ne s'était suicidé. Pendant cette longue durée,
, la marche devenail de plus en plus difficile. En janvier 1907, le
malade
dut s'aliter. A l'entrée dans le service, le 12
al, abolition des réflexes cutanés (crémas- tériens, abdominal). Le
malade
accuse de violentes douleurs en ceinture et dan
corps ; les autres signes de l'asystolie devinrent manifestes ; le
malade
succomba le 22 septembre 1907. Anatomie patholo
primitif, lorsque le néoplasme vertébral est secondaire. Or, notre
malade
était tuberculeux ; quant au sarcone du rein, sa
us souvent,la marche des accidents est plus lente : 1 an chez notre
malade
, 1 mois dans le cas de Pfeiffer. Lorsque le sarco
le était ramollie, la dure-mèreparaissaitintacte. En 6 semaines, la
malade
guérit. Lorsqu'il s'agit d'un sarcome diffus, l
la genèse des lésions médullaires. En comparant la moelle de notre
malade
avec celle des nombreux Pottiques que nous avons
s. Ces raisons nous font abstraire de l'histoire très touffue d'une
malade
longuement étudiée par M. Dupré, remplaçant M.
EL-LAVASTINE Le 22 février, la marche est impossible sans aide ; la
malade
s'écroule sur ses jambes. Soutenue, elle steppe
ais- sent consécutives à des gommes cutanées de la jambe droite. La
malade
ne se plaint pas de douleurs spontanées. La pal
juin 1906. Antécédents héréditaires. On les ignore complètement, la
malade
appar- tenant aux enfants trouvés. Antécédent
maison, mais comme la dépression affective s'accen- tuait et que la
malade
faisait des propos de suicide,on l'interna à l'As
é des viscères thoraco-abdominaux. Un mois après son internement la
malade
fut prise par une fièvre qui appa- raissait tou
cale des deux côtés. 1" août. Le matin à la visite on trouve que la
malade
ne peut presque pas relever la main droite. Cet
est nettement paralysée dans ses mou- vements d'extension. Comme la
malade
avait été très agitée et qu'on l'avait con- ten
index, du petit doigt et du pouce. Si on soulève l'avant-bras de la
malade
on voit que la main reste pendante en angle dro
très exact de l'état de la sensibilité tactile et thermique, car la
malade
ne répond pas d'une façon assez précise aux que
et les muscles s'atrophient avec une rapidité extraordi- naire. La
malade
peut encore porter le bras en légère- abduction m
resque pour ce qu'on peut en juger par les réactions données par la
malade
. Les muscles des membres inférieurs sont tous p
jambes sont relativement moins touchés que les autres. En effet la
malade
peut encore exécuter des mouvements de flexion
touchés les muscles de la gouttière vertébrale et de l'abdomen. La
malade
peut se tenir encore sur son séant et la colonne
t. La fièvre est devenue continue et parfois atteint 390-Oo, 28. La
malade
est extrêmement faible et ne prend presque plus d
faible et ne prend presque plus de nour- riture. 1" septembre. La
malade
meurt sans de nouveaux symptômes. Autopsie. Tub
4 semaines à se généraliser, ce qui est arrivé justement chez notre
malade
. On ne pouvait donc porter que le diagnostie de
partie aux muscles innervés par le nerf médian et un autre dans le
malade
de Heyse chez lequel la paralysie était circons
s le vrai sens du mot. Il est, en effet, très probable que chez ces
malades
il ne s'agissait pas d'autre chose que d'une co
inner- vation. Une dernière remarque à faire c'est que chez notre
malade
la paralysie et l'amyotrophie débutèrent par le
ets étiologiques cumulatifs de ces deux causes toxiques. Chez notre
malade
on pouvait exclure d'une façon certaine l'éthylis
s venons de le voir, les altérations de la moelle épinière de notre
malade
sont assez prononcées et diffuses aussi bien à la
l'existence de corps granuleux dans les cordons postérieurs de ces
malades
. Après lui, on trouve décrites des altérations
toine et qu'il en était ainsi 148 . , G. CATOLA encore chez notre
malade
. Cela pourrait donc venir à l'appui des re- che
une réflectivité exagérée, et mieux encore par conséquent chez les
malades
atteints d'affections nerveu- ses spasmodiques.
ve- ments associés, involontaires, qui se produisaient dans le côté
malade
, soit dans le membre supérieur, soit dans le me
le membre inférieur, quand nous examinions plus minutieusement nos
malades
. Ces mouvements involon- taires, syncinésiques
nos malades. Ces mouvements involon- taires, syncinésiques du côté
malade
, exagéraient ou reproduisaient les attitudes de
es hémiplégi- ques, arrivent à ces conclusions : Quand on prie le
malade
de serrer le dynamomètre de la main gauche sain
quand on oppose de la résislance aux mouvements volontaires que le
malade
doit, faire avec les membres du côté sain. Ce q
ns d'habitude pour provoquer ces attitudes, c'est de recommander au
malade
de fléchir le coude du côté sain, en y mettant
écé- dente. Mais pour les faire provoquer, il faut bien choisir ses
malades
, éviter surtout ceux qui sont trop faibles, ou
op contracturés. Dernière- ment en étudiant ces mouvements chez une
malade
, atteinte d'une hémi- parésie infantile droite,
infantile droite, choréo-athétosique, j'ai pu voir ce qui suit : La
malade
étant couchée dans son lit, et si je m'opposais à
n genou sain, préalablement un peu fléchi, il se produisait du côté
malade
les mouvements associés décrits plus haut. Mêmes
, pendant que nous lui résistons. Les attitudes des membres du côté
malade
reprodui- saient les attitudes classiques du me
mbre su- périeur, les fléchisseurs. Il est bien entendu que si le
malade
n'est pas très paralysé, que là contracture n'e
c un membre sain, provoquent des mouvements associés dans le membre
malade
du même côté ; surtout si on oppose de la résista
nettement ces mouvements associés pour la première fois, chez deux
malades
de l'hôpital Zerlendi, de Bukarest. L'un était un
yphilitique développée sur la corticalité de l'hémisphère droit. Ce
malade
présentait les mouvements associés décrits par
savait ni lire ni écrire, faisait sans cesse, de- puis qu'il était
malade
, des mouvements de gymnastique dans la salle,avec
isser faire de contracture. Dans la même salle, il y avait un autre
malade
, un ancien coiffeur, âgé de 65 ans, atteint dep
fs et pas- sifs sont très limités, la marche est très difficile, le
malade
fauche. Le fait intéressant est celui-ci : ce m
difficile, le malade fauche. Le fait intéressant est celui-ci : ce
malade
présentait les mouvements as- sociés de Pitres
re qu'il existe des troubles graves de la motilité volontaire du côté
malade
. Il nous paraît inutile de charger notre travai
es de motilité vo- lontaire, nous les avons recherchés sur tous les
malades
présentant ou non de la contracture, et leur pr
s associés et les troubles graves de la motilité volontaire du côté
malade
. D'ailleurs nous nous réservons, dans un avenir
er l'élude de la mentalité qui les avait conçues. Le premier de ces
malades
, X..., âgé de 55 ans, ancien pensionnaire de l'as
; il en est à peu près de même des intervalles au cours desquels le
malade
a pu être assez souvent libéré. C'est dès les
te que tout un ensemble de disposi- (1) Au moment de ses crises, le
malade
, trop porté à gaspiller quoi que ce soit, n'a e
nt liées à l'évolution des pliases mania- ques, on peut dire que le
malade
a, pour les traduire, une gamme infinie d'ex- p
ns mimiques ou graphiques. Il est intéressant de signaler que si le
malade
conserve de sa formation sco- laire des aptitud
avoir trop d'idées dans le cerveau, d'où manque d'équilibre. » Et le
malade
, acceptant comme désignation d'emprunt celle de
olup- tueusement sur le trottoir, l'oeil patibulaire de D... (autre
malade
) et aussi le profil fantastique d'un vieux sorc
écrit NI. X..., est le portrait assez mal réussi de M. A... (autre
malade
). Derrière lui est vaguement indiqué le le port
marquée du coloris répondant certainement au besoin ressenti par le
malade
d'examiner plus vigoureusement ses impres- sion
manquer 170 B. PAILHAS de discrétion à l'égard de notre excellent
malade
. Nous nous bornerons à le citer encore, taudis
voie dans une maison de fous. Mais alors ce ne peut être à titre de
malade
(1). Il est évident que le chef de l'Etat, le m
tour de cou pour hausse-col, cravate, etc. (1). Le second de nos
malades
, Y..., a actuellement 66 ans. Interné, une pre-
image pho tographique reproduisant une façon de fresque dont notre
malade
(Pl. XXX), actuelle- ment en crise,a décoré l'u
11.X..vise la personne de deux infirmières de [établis- sement. Le
malade
a accompagné son dessin d'une explication : a) Sc
situde et de stérilité intellectuelle. Alors, comme aujourd'hui, le
malade
se rendait compte de ces fluctuations de tout s
lus spécialement avec la personna- lité morbide de Y..., puisque le
malade
lui-même se complaisait, en les exécu- tant, à
TIONS ARTISTIQUES D'ALIÉNÉS CIRCULAIRES. . (Pailhas) . A. Obs. I.
Malade
Y. - Fresque dont le malade a décoré un mur. B.
CIRCULAIRES. . (Pailhas) . A. Obs. I. Malade Y. - Fresque dont le
malade
a décoré un mur. B. Obs. II. Malade Y. - Ouvrag
I. Malade Y. - Fresque dont le malade a décoré un mur. B. Obs. II.
Malade
Y. - Ouvrage miniature. Masson & Cie, Édite
RTISTIQUES D'ALIÉNÉS CIRCULAIRES (Pnil has) . Arbre symbolique du
malade
Y (Obs. II). DESSINS ET MANIFESTATIONS D'ART CH
n que longuement élaboré, est resté inachevé par suite du départ du
malade
. L'une des photographies en donne assez bien l'
tu es ; voilà ce que tu seras. » Ce travail miniature (1), dont le
malade
s'est jalousement réservé la propriété, est un
et qui correspond si bien à « l'éclusée » psychique de l'un de nos
malades
. En tout cas rien ne saurait mieux expliquer co
e : on le trouvera rapporté un peu plus loin dans cet article. La
malade
était d'apparence absolument normale lorsqu'elle
e mesure ; sans bandages,les jambes devenaient énormes. La petite
malade
ne présentait d'autre trouble qu'une inflammation
». Celle-ci survint le 10 juin 1904 à 6 heures de l'après-midi ; la
malade
eut une sévère crise de frissons qui dura une h
aris. OEDÈME PERSISTANT HEREDITAIRE 181 important de noter que la
malade
était à présent âgée de 18 ans et qu'elle n'ava
et état anormal se prolongea en mars, avril et mai, mais en juin la
malade
s'améliora et sa raison revint tout à fait. Ell
cles en détail ; leur pouvoir était certainement insuffisant, car la
malade
se tenait debout avec difficulté et elle ne pou
t être obtenue avec les courants, faradiques ou galvaniques, que la
malade
put supporter au niveau du quadriceps extenseur f
ux-mêmes n'étaient pas sensiblement plus froids que ceux des autres
malades
du service à la même époque. Les organes respir
ort de la menstrua- tion, qui ne s'est faite qu'une fois quoique la
malade
ait 18 ans. L'urine également était naturelle ;
variqueuses ou distendues, et pas davantage de télangiectasies, la
malade
avait constaté que ses jambes et ses pieds devena
en 1864 à l'âge de 70 ans. Elle avait épousé un Wherrell, et notre
malade
et un de ses descendants. Enfants de William Tu
il eut la première « attaque aiguë », sem- blable à celles de notre
malade
, et depuis il eut de nombreuses « attaques aigu
i-jointe (P1.XXXII) ne montre pas très bien l'enflure, parce que le
malade
garde constamment ses jambes bandées, sachant par
tés de volume, rouges et douloureux. Le lendemain la température du
malade
était de 100° F., la fréquence de son pouls 100,
et la jambe étaient moins enflés et moins rouges ; le lendemain, le
malade
était revenu à son état normal d'oedème, l' « a
jusqu'à ce qu'il eut atteint les han- ches, comme chez notre propre
malade
. Elle eut également plusieurs « attaques aiguës
aire chaque « attaque aiguë » a été strictement uni- latérale. La
malade
dit d'elle-même qu'elles se produisent juste avan
sont atteints de l'infir- mité.^ - Alice, âgée de 18 ans, est la
malade
dont l'observation est le point de départ de to
ntage tu- méfié, et une tache rouge se constatait sur la rotule. La
malade
était très souffrante, il lui était impossible
alogique ci-joint (Voy.page 184). * Le diagnostic du cas de notre
malade
, Alice Wherrell, aurait présenté des difficulté
s enflées » et les « attaques aiguës » que tous ou presque tous les
malades
ci-dessus ont éprouvées. Si « l'attaque aiguë »
de plus elles semblent être dépourvues de danger, car aucun de nos
malades
n'est mort de septicémie même lorsque les attaq
pelvis.; cela nous ne l'avons pas rencontré une seule fois chez les
malades
dont Milroy, Meige, Rolleston, nous-mêmes, et l
irculation dans le membre affecté semble être tout à fait bonne. Un
malade
de plus de 70 ans qui avait eu un oedème toute
uoique, en plus de leur oedème, le temps froid cause chez plusieurs
malades
le bleuissement des mains, qui jusqu'à un certa
ffirmée, et peut-être les « attaques aiguës » auxquelles nombre des
malades
décrits ci- dessus ont été sujets. Il semble vr
ep- tion du bandage solide et constant des jambes. Plusieurs de nos
malades
ont atteint l'âge de 70 ans après avoir support
es jours, et tout ce que l'on peut faire pour calmer la douleur des
malades
est de les mettre au lit et d'appliquer des top
topiques anodins sur les régions affectées. L'état de notre propre
malade
ne pouvait être maintenu dans certaines limites
pos au lit, et un bandage solide constituait un soulagement pour la
malade
qui pouvait se lever et marcher après ce re- po
nées, comme on peut s'en rendre compte par les photographies de nos
malades
âgés. Ces deux hommes savent très bien ce qui a
'é- pilepsie ou d'autres troubles nerveux dans la même famille. Nos
malades
, différents en ceci de ceux des autres observat
. Interrogé sur ses antécédents héréditaires et ses collatéraux, le
malade
m'apprend que son père est mort asthmatique, qu
pé- rieur droit, qui justifia sa réforme. De retour chez lui, mon
malade
reprit son métier sans plus de difficul- tés qu
manifestement plus difficile du côté droit que du côté gauche ; le
malade
lance son bras, au lieu de l'élever progressive
de la main droite ; si l'on vient à plier l'index, par exemple, le
malade
accuse un simple contact. Le sens stéréognostique
ger degré d'ataxie, que l'on apprécie facilement, en ordon- nant au
malade
de porter rapidement l'index au bout du nez, au b
n'est plus embarrassée, mais facile et rapide; le français, que la
malade
avait oublié, revient, et en un mois et demi la
çais, que la malade avait oublié, revient, et en un mois et demi la
malade
apprend le roumain, qu'elle ne connaissait pas.
hénomènes psychiques seraient caractérisés par de l'apathie ; « les
malades
sont, dit-il, somnolents, fatigués, languis- sa
urs forces phy- siquement et moralement. » Chez ces êtres à peine
malades
, mais presque toujours souffrants, cépha-1 LES
Rothschild. On trouve chez ces hypothyroïdiens, qui ne sont pas des
malades
, les petits signes de l'insuffisance thyroïdien
tifs, de la constipation. L'opothérapie thyroïdienne transforma les
malades
. L. Lévi et H. de Rothschild ont publié quelque
habituel des basedowiens. Basedow avait déjà noté l'instabilité des
malades
atteints de goitre exophtalmique, leur irritabi
, que la vie devient très difficile pour les gens qui entourent les
malades
, lesquels sont irascibles, ingrats et d'une exi
owisme franc. De même dans l'observation de Béclère, i s'agit d'une
malade
hystérique, présentant certains symptômes pouva
ïdie considérée comme condi- tion pathogénique de ce syndrome. Un
malade
de Boinet, étudiant en pharmacie, âgé de 24 ans,
pièces. La privation de thyroïde fit cesser les accidents, mais le
malade
parais- sait guéri, lorsqu'il reprit, à l'insu
s rare". Noetel, Bail, Ballet, Devay en ont cité des exemples. La
malade
de Delasiauve était en proie à des visions sinist
colique avec hallucinations. L'état mélancolique pousse parfois les
malades
au suicide. Souvent ces troubles se mélangent e
les obsessions, les impulsions et les phobies. C'est ainsi qu'une
malade
de Solbrig avait des impulsions irrésistibles à
ait des impulsions irrésistibles à tuer ses enfants. Chez une autre
malade
, il y eut des impulsions à frap- per, à se désh
mpulsions à frap- per, à se déshabiller, puis des phobies. D'autres
malades
ont des peurs LES TROUBLES PSYCHIQUES DANS LES
oprolalie), de l'agoraphobie, de la folie du doute (Boëteau). Une
malade
de Thomas, timide et nerveuse, qui présenta dans
oxication basedowienne qu'ap- paraissent occasionnellement chez ces
malades
les phénomènes hystéri- ques. - ~ Les psychos
vec lui, et cela, non seulement chez les prédisposés, mais chez les
malades
dont les anté- cédents héréditaires sont nuls »
troubles maniaques et mélancoliques chez deux basedowiens. Chez le
malade
de Renaut, sans aucun stigmate hystérique ni anté
iterai l'observation 1 du travail de Sainton etpisinte ; chez cette
malade
les accidents psychiques s'amendèrent lentement e
ent en même temps qu'au point de vue somatique on put considérer la
malade
comme guérie. Cependant il est dans de pareils
hyroïdie. A côté des basedowiens typiques il est toute une série de
malades
qui ne présentent que quelques-uns des caractèr
er par une simple coïncidence, tantôt par un terrain dégénératif du
malade
, également favorable à l'éclosion du syndrome bas
ca- ractère spécial du mouvement de la jambe paralysée, lorsque le
malade
marche, mouvement qui, dans mon opinion, est ca
la jambe paralysée, faisant décrire au pied un arc de cercle. Notre
malade
, au contraire, ne marche pas de cette façon : e
cot) est que le membre paralysé est, pour ainsi dire, Iraîné par le
malade
, non seulement comme un corps étranger, mais de p
tranger, mais de plus comme un corps étranger qui serait attaché au
malade
sans que celui-ci en ait connaissance. Gilles
Au moment où cette jambe saine prend de nouveau son appui, la jambe
malade
, elle, non seulement est incapable d'aider à la p
e première période, démarche hémiplégique flasque, dans laquelle le
malade
traîne sa jambe presque à la façon de l'hémiplégi
nde période, démarche hémiplégique spasmodique, durant laquelle les
malades
marchent en fauchant. C'est seulement sur les c
re à mon avis est une forme de démarche paradoxale, car en effet le
malade
traîne la jambe paralysée seulement dans la parti
s bien encore sur l'attitude gé- nérale, sur l'habitus extérieur du
malade
. On constate alors que tandis que l'hémiplégiqu
du tronc compensateurs constants et rationnels pour porter sa jambe
malade
au même niveau que la jambe saine, c'est-à-dire,
sière pour faire avancer par secousses son côté gauche immobile. La
malade
que Todd prend comme type de sa description est t
t sa jambe comme une pièce de matière inanimée. Chacune de ces deux
malades
laisse constater dans sa démarche quelque chose
dd commune à tous les hémiplégiques hystériques, mais chacun de ces
malades
marche d'une manière qui lui est propre et cons
rééducation de la démarche chez une hystérique paraplégique. Cette
malade
, qui gardait le lit depuis plu- sieurs années,
le mieux pour bien analyser tous les moments d'une démarche.] Le
malade
traîne passivement sa jambe paralysée, qui est da
sateur. Voilà un premier caractère paradoxal. Si on fait marcher le
malade
à quatre pattes, tous les signes de paralysie d
doxalité. Dans tous ces cas c'est l'absurdité de la conduite de ces
malades
qui attire l'attention ; tandis que dans les pa
attire l'attention ; tandis que dans les paralysies organiques les
malades
contractent les muscles non lésés autant que ce
: 1° la démarche pendant l'évolution douloureuse de la maladie; le
malade
cherche alors à réduire sa douleur au minimum e
son corps sur le membre sain ; 2° la démarche après la guérison, le
malade
se laisse tomber alors sur le membre raccourci.
maladie, la seule qui nous intéresse. Voici ce qu'on constate : le
malade
traîne le pied du côté atteint et ne l'élève guèr
ment où il passe sur la verticale. La durée d'oscillation du membre
malade
est beaucoup plus longue que celle du côté sain
qu'à l'état normal. En outre, afin de se maintenir en équilibre, le
malade
se penche en avant et du côté sain, ce qui dimi
té sain, ce qui diminue l'influence du poids du corps sur le membre
malade
. Enfin toujours dans le même but, il exécute si
tiques. LA DÉMARCHE DANS LA COXALGIE HYSTÉRIQUE. La démarche des
malades
atteints de coxalgie hystérique diffère-t-elle
s avec la coxalgie organique, pour ce qui est de la démarche de son
malade
, dit : qu'elle ne diffère pas essentiellement d
émarche dans un cas de névrose articulaire hysté- rique, dit que la
malade
marchait comme si elle était atteinte de sciati-
la malade marchait comme si elle était atteinte de sciati- que. La
malade
, dit-il, faisait de petits pas et des mouvements
e me demande pourtant de quelle hanche il parle, delà saine ou dela
malade
, car c'est sur le côté sain que se penchent les m
aine ou dela malade, car c'est sur le côté sain que se penchent les
malades
atteints de sciatique. M. Oppenheim, à propos
propos de la marche dans la coxalgie hystérique, ob- serve que les
malades
ne peuvent du tout marcher ou qu'ils marchent d
e présente aussi quelque chose de très spécial. Si on fait lever la
malade
, elle conserve les recroquevil- lements du memb
le même résultai dans la coxotuberculose; au moindre mouvement, la
malade
éprouvera de vives douleurs et refusera de quit
t pas d'un diagnostic difficile; lorsque la jointure est réellement
malade
l'affection est très évidente. Les cas choréifo
'abord une grande crainte pour le diagnos- tic. Il s'agissait d'une
malade
qui avait un frère atteint d'une affection scro
eint d'une affection scrofuleuse grave de la hanche. Dans ce cas la
malade
se tenait debout et marchait par imitation à la
imitation à la manière des vrais coxitiques. Peut-être aussi que la
malade
de Charcot boitait comme les individus atteints d
fixé mon attention depuis quelque temps sur la façon de marcher des
malades
souffrant d'algies hystériques et je me suis conv
ades souffrant d'algies hystériques et je me suis convaincu que ces
malades
ne marchent jamais de la même manière que les mal
aincu que ces malades ne marchent jamais de la même manière que les
malades
organiques. 238 NERI . Dans une première ob
e vives douleurs à la hanche droite. A l'exa- men objectif de cette
malade
on ne trouvait aucun signe d'affection or- gani
signes caractéristiques d'une coxalgie hystérique (PI. XXXIV). La
malade
, se tenant debout, il y avait bien là quelque cho
t l'inverse de celle de la coxalgie organique : à savoir lorsque la
malade
s'appuyait sur le côté souffrant, elle faisait
es deux pas s'accentuait encore plus, lorsque je faisais marcher la
malade
les yeux fermés ; le pas gauche était alors de
centimètres, le pas droit de 9 centimètres seule- ment. De plus, la
malade
, au lieu de se pencher en avant et latéralement
mieux dire, tombait par saccades en avant et latéra- lement du côté
malade
. Dans un cas analogue que j'ai observé dans le
ns de décrire. Ici encore l'enfant inclinait son tronc sur la jambe
malade
et de plus battait très nettement,en marchant, du
ade et de plus battait très nettement,en marchant, du talon du côté
malade
. Le pas de la malade était presque de la même lon
t très nettement,en marchant, du talon du côté malade. Le pas de la
malade
était presque de la même longueur. Les caractèr
tion de M. Broca, qui les avait remarqués dans une leçon sur cette
malade
. Un troisième cas de cette démarche paradoxale
me cas de cette démarche paradoxale je viens de l'observer chez une
malade
dans le service de M. Babinski. Je trouve d'ail
médicale de M. le professeur Grocco de Florence.Il s'agissait d'un
malade
qui souffrait au mollet gauche et qui, au lieu d'
ain pour graviter sur la jambe de ce côté, l'inclinait sur la jambe
malade
. Ce même malade fut guéri par suggestion. NOU
r sur la jambe de ce côté, l'inclinait sur la jambe malade. Ce même
malade
fut guéri par suggestion. NOUVELLE ICONOGRAPH
uche et qui pendant la marche se penchait avec le tronc sur le côté
malade
. Cette même malade pouvait courir sans boiter ; c
la marche se penchait avec le tronc sur le côté malade. Cette même
malade
pouvait courir sans boiter ; cela indique bien
cela indique bien la nature de l'affection. Toutes les fois qu'un
malade
se plaint d'une artll1'algie ou d'une névralgie
e aussi manifeste cette paradoxa- lité de la démarche,chez tous les
malades
se plaignant d'algies hystériques, mais, en obs
ux foisd'une manière rythmique le sol avec son talon droit. Ce même
malade
marchant à quatre pattes traînait passivement s
à quatre pattes traînait passivement sa jambe droite qui faisait, le
malade
étant debout, le pas plus long (Voir PI. XXXV).
étant debout, le pas plus long (Voir PI. XXXV). Voici encore une
malade
qui, au moment d'appuyer sur sa jambe gau- che,
ues et absurdes à la fois qui nous frap- pent dans la marche de ces
malades
et qui par là indiquent tellement leur nature q
sez bien la danse dite mazurka ». Je viens de cinématographier un
malade
dont la marche ressemble tout à fait à la « val
cas douteux il suffit de quelque astuce d'examen (faire marcher le
malade
d'une manière non habituée, le faire marcher à qu
cation exagérée. M. Babinski eut l'idée d'inviter à l'improviste la
malade
à marcher à reculons, ce qu'elle fit d'une faço
us ou moins la démarche caractéristique d'une maladie organique. Le
malade
organique compense d'une manière rationnelle et
e propre à lui, d'une manière non seulement différente de celle des
malades
organiques, mais encore d'une manière plus ou m
lui-même en demi-flexion alors que le pouce reste en extension. Le
malade
se sert alors du pouce et de l'index à la maniè
1 du dessin de Holbein n'est pas aussi contracturée que celles des
malades
de Guillain ; elle est néanmoins à un stade ass
OEHLIN, Médecin de l'hospice de Bicêtre. Interne des hôpitaux. Le
malade
P... est entré à Bicêtre le 30 juin 1905 à l'âge
première est caractérisée par un délire de dépossession qui fait du
malade
un véritable persécuté persécuteur du type raison
ts, le mutisme, les stéréotypies, si bien qu'actuellement l'état du
malade
rappelle quelque peu celui des déments catatoni
un état d'affaiblissement intellectuel. En effet, l'indifférence du
malade
, son apathie, l'absurdité de toute sa conduite,
u groupe dit des délires de préjudice préséniles, dans lequel notre
malade
paraissait, au début tout au moins, devoir pren
ution. En dehors d'une blennorrhagie légère contractée à 22 ans, le
malade
n'in- dique aucun symptôme, et n'est porteur d'
a sensation d'onglée, mais elles sont passagères. L'état général du
malade
est toujours excellent, aussi n'inter- rompt-il
persistent. Les mouvements les augmentent. C'est ainsi, raconte le
malade
, que sa démarche, rappelant « celle d'un homme iv
première fois la diplopie. et 3. - La diplopie s'accentue. Aussi le
malade
demeure-t-il au lit,; la marche est impossible,
la distance. Réflexe consensuel normal. -' Ajoutons enfin que le
malade
se plaint que sa vision soit moins nette surtout
constate que l'élocution est difficile, monotone; par suite, dit le
malade
, que sa lèvre supérieure est tirée vers la droite
l'adduc- tion du bras sont impossibles ainsi que son élévation. Le
malade
tente-t-il un mouvement, il essaie de l'exécute
le membre du tronc, pour l'appliquer à nouveau contre le thorax, le
malade
exécute une série de secousses, de soubresauts
extension qui est impossible. C'est en vain que pour y suppléer, le
malade
cherche à utiliser le faible pouvoir contractile
sical sont intacts. C'est ainsi qu'on peut avec succès commander au
malade
d'arrêter une miction. L'appareil digestif est
n des battements. Cette arythmie cesse deux jours après l'entrée du
malade
. - ' Pouls à 80. Appareil génito-urinaire. -
ait les jours précédents, moindre. T. à 37. Pouls à 104. 15. Le
malade
peut aujourd'hui pour la première fois porter les
dans le regard en bas comme en haut et aussi en dehors. \ 16. Le
malade
peut se coucher latéralement, en chien de fusil.
uelques secousses nystagmiformes. 25. L'amélioration persiste. Le
malade
, seul, peut s'asseoir dans son lit, se lever, s
Il est moins accusé pour les membres supérieurs. C'est ainsi que le
malade
ne peut manger sans aide, car ses bras présente
muscles du membre inférieur droit sont absolument normales. Notre
malade
a présenté à la suite d'une légère infection, un
de la sensibi- lité (en dehors des vagues douleurs accusées par le
malade
au début de l'affection, sont nuls ; les réflex
d'anesthésie et d'hyperesthésie, tous faits qui manquent chez notre
malade
. Toutefois, les quelques phéno- UN CAS DE POLIE
à une altération de la plaque motrice terminale, l'aspect de notre
malade
en effet rappelait exactement la grenouille cur
erlin, 1891, part. vi, f. 31. 262 BRISSAUD ET GY ressé chez notre
malade
les cornes antérieures de la moelle dans toute le
e, comme le prouve cette arythmie passagère constatée à l'entrée du
malade
à l'hôpital. Par contre le noyau de l'hypogloss
cidents nerveux et qu'on appela grippe. Quand nous avons examiné le
malade
, la virulence de l'agent pathogène s'était sans
mois, le 20 no- vembre 1905. Père, scieur de bois, serait souvent
malade
( ? ). Mère morte à 37 ans après 8 jours de mal
rtante ; garçon de 9 ans bien por- tant ; l'entrante. . La petite
malade
a été élevée au biberon par une grand'mère ; à l'
ite ; il n'existe pas de raideur dans le membre inférieur droit, la
malade
ne se sert pas du bras droit. La percussion du
rs. - L'intelligence ne se développe pas, à l'époque de sa mort, la
malade
âgée de plus de trois ans parle à peine ; cepen
du côté sain pouvait provoquer des contractions des muscles du côté
malade
. Thüe (3) et Strümpell (4) montrent les premier
réflexe controlatéral plantaire. Nous avons choisi, à cet effet, des
malades
indemnes de toute affection du système nerveux
de Pott, etc.). Nous avons remarqué que chez un grand nombre de ces
malades
l'exci- tation, par le frôlement, de la plante
tant alors aucun mouvement. Nous ne retiendrons, parmi les nombreux
malades
indemnes d'affec- tion du système nerveux chez
quepar l'excitation d'un des pieds. Ainsi donc, près de 30 0/0 des
malades
indemnes d'affection avérée du système ner- veu
ant quelle est l'affection qui a nécessité l'hospitalisation de ces
malades
, nous sommes frappés de ce fait que pres- que t
. Si nous sépa- rons, en 2 tableaux, ces tuberculeux, et les autres
malades
, nous arrivons aux chiffres suivants : LES 1t
ra accompagné ou suivi d'autres mouvements du côté irrité. Chez nos
malades
tuberculeux la réflectivité est exagérée; et ch
é ne présentent aucun mouvement. Si au contraire on excite chez ces
malades
non plus la plante du côté paralysé, mais la plan
us-mêmes (3) avons présenté récemment à la Société de neurologie un
malade
chez lequel on observait avec d'autant plus de
s constatations, nous les avons faites sur un assez grand nombre de
malades
. Essayons donc un classement, à ce point de vue,
es mouvements trop vifs pour pouvoir être analysés; restent donc 16
malades
: 11 ont le signe de Babinski par excitation' du
nc 16 malades : 11 ont le signe de Babinski par excitation' du côté
malade
, et le réflexe plantaire controlatéral hétérogène
érogène. Lors- que l'excitation intéresse la plante du pied du côté
malade
, l'ordre mo- teur redescend du cerveau par la v
x chez les para- plégiques Au n° 4 de la salle Bichat est couché un
malade
atteint de myélite transverse ; il est paraplég
légique : le membre inférieur gauche est assez paralysé pour que le
malade
ne puisse le soulever qu'avec peine au-dessus d
ion de l'orteil). Or est bien évident, cliniquement parlant, que ce
malade
est plus paralysé, de son coté gauche, le moins
oque un réflexe plantaire controlatéral de flexion ; là il est très
malade
, et son irritation provoque un mouvement contro
é paralysé pro- voque en général l'extension du gros orteil du côté
malade
, et ne suscite aucun mouvement des orteils du c
as, des glandes surrénales et du corps pituitaire. L'observation du
malade
dont j'ai recueilli la colonne vertébrale a été
gliano ; en voici le résumé : « B.... Ferdinand, âgé de 42 ans, est
malade
depuis l'âge de 12 ans.L'af- fection a commencé
va- riole légère en 1890, ni syphilis, ni blennorrhagie au dire du
malade
. « Après le cou-de-pied, le genou droit se prit
ennent de plus en plus dif- ficiles. L'état général s'altère, et le
malade
tombe dans un état de cachexie où le trouve le
eut exécu- ter aucun mouvement, elle est fortement fléchie, mais le
malade
ne peut re- garder devant lui. L'ankylose des é
s hanches est complète, et xxi ' 19 282 ODDO quand on secoue le
malade
par l'épaule, on imprime des mouvements au corps
mme a fait une poussée articulaire subaiguë au niveau d'un pied. Le
malade
est profondément cachectisé, il a la peau collée
que là tuberculose pulmonaire est une compli- cation terminale, le
malade
n'ayant rien accusé dans ses antécédents qui per-
liano, j'ai vu la cachexie faire des progrès rapides et emporter le
malade
au mois de février 1906. Autopsie. L'aspect du
ligne sus-épineuse, qui parait bien en rapport avec le décubitus du
malade
, longtemps grabataire. 11 y a là de véritables
odifier l'orientation de la soudure suivant l'attitude prise par le
malade
: c'est ainsi que dans mon service de Sainte-Marg
hidiennes. J'ai, dans mon service de l'hospice Sainte-Marguerite un
malade
, qui a très longtemps dérouté les médecins qui
, n'a pas d'antécédents héréditaires intéressants et n'a jamais été
malade
jusqu'à 22 ans. A cet âge, étant au service milit
rs dans la hanche droite, survenues progressive- ment, empêchant le
malade
de marcher, ces douleurs nécessitèrent son entrée
- tés, déterminent des craquements très accentués, ressentis par le
malade
. Aux genoux, aux cous-de-pieds, les mouvements
cervicale et dans la région lombaire. Les douleurs éprouvées par le
malade
sont des douleurs en ceinture avec constriction t
orteils ne présentent pas de déformations. Démarche et altitude du
malade
. - Le malade se tient droit comme un i, la tête
résentent pas de déformations. Démarche et altitude du malade. - Le
malade
se tient droit comme un i, la tête légèrement f
r le sol. La flexion du genou déplace le corps en avant. Lorsque le
malade
veut s'asseoir sur une chaise, le sacrum repose s
eu douloureuse. Le phénomène de la sommation est des plus nets ; le
malade
ne sent pas une piqûre isolée, il sent au contrai
L'incoordination motrice dans les membres inférieurs est complète; le
malade
ne peut se tenir debout, il lance ses jambes d'
appréciables des apophyses épineuses rapprochent au contraire notre
malade
du type ankylosant vertébral rhumatismal. Mais
rieures au niveau des trous de conjugaison. Il s'agit, chez notre
malade
, d'un tabès vrai, caractérisé par les signes le
des collatéraux en ligne ascendante. Le père et la mère de nos deux
malades
sont de race israélite et consan- guins : cousi
meur et ne s'adonne pas à la boisson. Il affirme n'avoir jamais été
malade
; comme jeune homme il a fréquenté beaucoup les f
es larges et carrées et d'apparence très vigoureuse. N'a jamais été
malade
. Dents belles et norma- les ; développement pil
ande thyroïde bien palpable. Intelligence très vive. N'a jamais été
malade
. 10° Grossesse. Fausse couche au 2e mois. 118
régime et lui donna des préparations martiales. De ce traitement la
malade
ne ressentit aucun profit au contraire son état
ue qui s'accrut rapidement, de telle sorte que, deux mois après, la
malade
ne pou- vait déjà plus marcher seule dans les r
es résiduels 1 de papillite. Ni à cette époque, ni précédemment, la
malade
ne présenta aucun symptôme qui pût faire soupço
de Florence où je pus prendre la première observation complète. La
malade
resta dans notre service deux mois sans que son
re la ponction lombaire, car ses parents s'y opposèrent. Quand la
malade
quitta notre service, son état physique n'avait p
sont produites dans ce laps de temps. Pendant les 15 mois que la
malade
été absente de notre service, il ne s'est produ
n à haute voix sans commentaire des mots suivants). Réaction (de la
malade
aux mots prononcés). Vérité. - Il faut toujours
? Oui, souvent, même plus que les pauvres. Si tu avais une soeur
malade
, d'une maladie contagieuse, que ferais-lit ? Je
it seule, sans aide ? - Je la conduirais à l'hôpital, car être deux
malades
, cela ne sert de rien. Si une personne que tu a
mère n'eut jamais de fausses couches. Antécédents personnels. Notre
malade
naquit à terme après une gros- sesse et un acco
simple. L'examen des facultés psychiques est très diflicile, car le
malade
est extrê- mement timide et soupçonneux et ne r
Examen radiographique DU SQUELETTE comparativement chez les trois
malades
qui onl fait le sujet des observations précéden
échouer contre la multiplicité des symptômes, leur variabilité d'un
malade
l'autre,et parfois contre l'absence de ceux qui
ioli revient tout ce qui concerne l'histoire, l'examen objectif des
malades
et les recherches qui se rappprtent â cet examen;
. Rien de particulier. Antécédents personnels. A l'âge de 30 ans le
malade
commença à éprou- ver un sentiment d'hébétude e
elles ont remarqué un changement considérable dans le caractère du
malade
, devenu taciturne, mélancolique, facilement imp
hologiques on a une cessation plus ou moins rapide du tétanos. Le
malade
, sorti de la clinique, y est revenu le 18 mars 19
y eut trêve aux douleurs de tète. Mais, d'après ce que nous dit le
malade
, à de 25 ans le visage reprit à se développer f
égion dorsale, plus marquée dans la station debout. En examinant le
malade
dans la position de « fixe », on s'aperçoit que
vulsifs ; pas de vomis- sement, pas de vertige. Ultérieurement la
malade
est devenue taciturne, mélaucolique, facile à se
yant pas encore paru, c'est à ce détail qu'on attri- bua tout. La
malade
fut admise à la clinique le 7janvier 1908. Exam
ents de haute stature ; dans un cas de Warda (5), un des enfants du
malade
accusait des signes évidents d'acromégalie, dans
façon très lente et peu ou pas progressive ; si bien qu'on voit ces
malades
, après une période grave, présenter des pério-
. On peut môme dire qu'aux changements de l'habitus extérieur des
malades
correspondent des modifications des organes intér
généralement légère cependant, parfois de la cylinclrurie chez des
malades
qui auparavant n'avaient donné aucun indice de
vec agrandissement de celles-ci.Le médecin qui le premier visita le
malade
se demandait si l'on devait ou non diagnos- tiq
i l'on devait ou non diagnos- tiquer une forme de Basedow. Comme le
malade
accusait une forte cépha- lée, on l'envoya, que
e trouve décrit dans ses leçons (1) à la page 154., il concerne une
malade
de Basedow, dont le père et l'aïeul paternel fure
t se trouver dans les résultats du traitement thyroïdien lorsque le
malade
présente un aspect myxoedémateux. On a en effet
s amincie que celle de gauche. Il n'est pas besoin d'ajouter que le
malade
n'a jamais eu de maladies ni de fractures de ce
cet auteur n'était pas constante, si bien qu'à un second examen du
malade
répété quelque temps après le premier, elle n'e
e était dé- limitée par le moyen du charbon animal qu'on donnait au
malade
, leplus exactement possible. On examinait cha
recueillies. Lors de la première série de recherches sur le premier
malade
, l'urée éliminée fut trouvée être en quantité a
ême de faire toutes les recherches que j'aurais voulu faire, car la
malade
qui était déjà depuis quelques jours à un régim
t, on est forcé d'admettre du fait l'examen de ces échanges que les
malades
ont un besoin de chaux plus grand que les sujet
entend par échange normal, car je crois qu'en allant de ce pas, son
malade
se trouverait, après une période de temps pas trè
s conséquences. L'auteur n'aurait-il pas mieux fait de donner à son
malade
, puisque son appétit était peut-être augmenté,
tation- na ires. Nous voyons encore que dans le second cas, où le
malade
se trouve dans un état de bien-être, tout en ét
le sens qu'on y observe toujours les mêmes altérations pour chaque
malade
, les résultats varieront : a) selon la période de
R PIERRE MERLE La malfromation crânienne que présentent nos deux
malades
consiste essentiellement en un accroissement de
culier d'atrophie des nerfs optiques. C'est ce qui explique que les
malades
de cette sorte ont été sur- tout étudiés par le
ion d'une synostose com- plète. ' Un autre fait important chez ce
malade
est la déformation du nez : il ne se souvient p
ne droite. La respiration est du reste considérablement gênée et le
malade
dort la bouche ouverte. Il existe des troubles
e dort la bouche ouverte. Il existe des troubles de l'odorat que le
malade
a remarqués depuis une dizaine d'années. On peu
rnédio-frontales, coronale, sagittale. Comme nous l'avons vu, nos
malades
présentent des crânes absolument lisses et sans
avis de Virchow. Nous ne retrouvons pas 'd'une façon nette chez nos
malades
d'antécé- dents qui puissent faire pressentir d
les symptômes ont pu facilement passer inaperçus. Le second de nos
malades
a présenté des convulsions dans l'enfance. Ce phé
3 sutures se trouve transformée, dans des crânes comme ceux de nos
malades
, en une coupole incapable de s'agrandir et perc
'adulte par l'entrecroisement des sutures. , Le premier de nos deux
malades
présente l'ébauche de cette déforma- tion en sa
le),la moyenne étant de 178 millimètres, on a 165 et 165 (1er et 2e
malades
). Diminution du diamètre transverse maximum du
entimètres chez G... etmesure 135 ; l'aplatissement chez le premier
malade
est plus considérable et descend plus bas. Au
rapportés à l'affection, nous les avons trouvés nuls chez le second
malade
et réduits chez le premier à la céphalée et au
par les auteurs si elle avait été recherchée systématiquement. Deux
malades
de Meltzer présentaient du vertige et de la cépha
sions propres de l'oeil (choroïdite, kératite). Chez notre second
malade
, l'examen oculaire ne peut renseigner sur l'éta
s probable (Patry). Dans un seul cas elle paraît bien établie. Deux
malades
ont contracté la syphilis, l'un dans l'enfance
rfs optiques, des nerfs olfactifs et les déformations osseuses. Nos
malades
n'ont aucun trouble de l'audition. Meltzer parle
teinte possible du nerf auditif. La radiographie des crânes de nos
malades
, que nous devons à l'obli- geance de M. le Dr R
calisation spéciale des convulsions. Depuis la première crise, la
malade
fut sujette aux maux de tête, surtout la nuit ;
a fléchir, par exemple. Babinski,plus fort à gauche qu'à droite. La
malade
marche à petits pas,quand on la soutient ; seul
s sensations de vertige, angois- santes et rendant pour ce motif la
malade
méchante. Il est presque inutile de faire remar
Décédé le 11 août 1906. Age : 33 ans. Père passa- blement buveur.Le
malade
a fait un séjour à l'hôpital cantonal du 25 mars
épilepsie alcoolique ; cela d'autant plus qu'après son admission le
malade
fil une sorte de délire avec hal- lucinations v
ntéressant. Ce néoplasme cérébral a fait si peu de symptômes que le
malade
fut considéré comme épileptique par alcoolisme.
u faut-il mettre l'épilepsie en rapport avec l'éthylisme notoire du
malade
et ne donner à la tumeur que le rôle d'un adjuvan
cons- cience. Les deux fois il y eut rémission à tel point que la
malade
reprit ses travaux de ménage. Octobre 1904 :
ont la date exacte est restée inconnue. On constata en outre que la
malade
était devenue inintelligente et gâteuse. Malgré
ux étaient presque à la hauteur du menton ; pendant des semaines la
malade
fut d'une maigreur qui la rendait pareille à un s
rapporter une partie au moins des troubles visuels observés chez la
malade
. La compression directe des nerfs optiques a fa
des limites que le cerveau peut supporter. Ce fut le cas chez notre
malade
et cela explique sans aucun doute le manque de
onséquence des destructions anatomiques. L'examen du cer- veau d'un
malade
trépané assez longtemps avant son décès fournira
nc au gré du déterminisme de l'existence. En soi, elle n'est jamais
malade
ni souffrante, elle ne connaît que des successi
S 389 l'entourage des criminels et des délinquants (1). Il n'est ni
malade
ni dégé- néré, il est autre. Il n'est donc- p
quilibre physico-chimi- que. La matière vivante névrosique n'est ni
malade
, ni anormale, elle est autre. Son excès de sens
mais pas signalées dans les livres, entre l'idée fixe qui ronge le
malade
et parfois le conduit au suicide et souvent à l
it frapper tous les médecins qui analysaient un tant soit peu leurs
malades
. Actuellement, battu en brèche de toute part, l
ur la région lombaire, accident survenu après la naissance de notre
malade
. Cet homme n'a jamais abusé des boissons alcool
nvirons de 70 ans, après avoir joui d'une bonne santé. La mère du
malade
est âgée de 53 ans, elle se porte bien ; elle a e
; le père d'accident, la mère d'une congestion pulmonaire. Notre
malade
a un frère et deux soeurs, tous trois nés à terme
la profession de cantonnier. Le deuxième enfant est Pierre, notre
malade
. Le troisième est une fille âgée de 27 ans, qui
lle, ni parmi leurs ascendants. En outre, le frère et les soeurs du
malade
sont mentalement sains et ne paraissent pas,du mo
avail. Comme on lui en demandait la raison, il expliqua qu'il était
malade
et qu'il avait peur de mourir. Dès ce moment il s
st alors le tableau de l'inertie la plus complète de la stupeur. Le
malade
reste huit jours immobile, cloué sur une chaise
rentes. Ses parents ne comprennent rien à ses récits. Ils voient le
malade
se calmer puis s'enfermer dans un mutisme presque
survient sans raison. Plus rarement, il pleure. r1 cette époque, le
malade
commence à prendre et à garder une attitude spé
sente encore aujourd'hui. Ce n'est pas une position de repos,car le
malade
s'accrou- pit souvent à proximité des chaises m
aladroite et traînée. Il se tient volon- tiers à l'écart des autres
malades
dont il ne partage ni les jeux, ni les cause- r
ntraction musculaire, mais la marche est maladroite et bizarre : le
malade
traîne les pieds qu'il tient écartés ; il se me
elle traduit le tremblement violent dont les mains sont agitées. Le
malade
est gaucher, mais on ne constate pas dans ses é
ort mental. L'attention spontanée fait particulièrement défaut : Le
malade
ne regarde' rien ; il ne s'intéresse pas à ce q
nt suivies de périodes de stupeur avec mutisme et négativisme. Le
malade
présentait aussi une grande suggestibilité ; dans
e est peu expressive ; on chercherait en vain sur la physionomie du
malade
, le reflet d'un état d'âme. Cependant un sourire
s le même ordre.- Le fait de se voir observé ne modifie pas chez le
malade
, les gestes sté- réolypés. Pierre présente en
extérieur.- La main gauche présente seulement quatre doigts, que le
malade
maintient en flexion. Le pouce est réuni à l'inde
s doigts...... : Une pareille difformité des mains n'empêche pas le
malade
de se livrer aux travaux des champs, ni à d'aut
u la disposition des doicts. t ' b) Radiographie. Les extrémités du
malade
ont été radiographiées dans le service de M. le
larité intéressante que, tandis qu'il n'existe dans l'ascendance du
malade
aucune anomalie de ce genre, on la retrouve che
l'état mental des syndactyles. 4° L'existence actuelle, chez notre
malade
, d'une démence précoce, avec ses alternatives d
othénar est au contraire bien développée,' ce qui tient à ce que le
malade
emploie son auriculaire comme doigt opposant. A
aire, et que le petit doigt reste normalement écarté des autres. Le
malade
saisit les objets entre l'auriculaire et l'annula
r un pli cutané ; ses mouvements propres sont très peu étendus, et le
malade
s'en sert beaucoup moins que de l'auriculaire.
re les reliefs musculaires se sentent mal, même quand on demande au
malade
de faire contracter ses muscles. Les mouvements
ions du squelette du petit doigt en rapport avec la fonction que le
malade
donne à ce doigt. Il s'en sert comme d'un pouce,
ras et des épaules. Pour élucider plus complètement le cas de notre
malade
, il est intéres- sant de le rapprocher des cas
atines et faciales, à la célosomie, etc. La malformation de notre
malade
représente le type le plus fréquent. ; l'absenc
La soudure de plusieurs os du carpe en un seul, que présente notre
malade
, est plus rarement notée. Toutefois, dans l'obs
existants. Le cubitus est le plus souvent incurvé comme chez notre
malade
; l'hu- mérus est souvent raccourci, parfois au
ns) met d'autre part en relief leur parenté. Dans le cas de notre
malade
tout traitement semble devoir être bien peu eff
mptômes qui étaient aussi très peu évidents chez les parents de nos
malades
. Nous n'avons par conséquent aucune raison d'ad
e observation de Rose qui, dans un cas d'obésité familiale chez une
malade
de 15 ans, issue d'une famille où obésité et goit
t aux maladies hérédo-familiales en général. (Chez l'aînée de nos
malades
nous pouvons aussi invoquer comme fac- teur adj
aurions invoquer une telle hypothèse : la po- lysérosite chez notre
malade
est apparue en effet quand l'infantilisme était
à l'âge prépuhéral : l'arrêt du dévelop- pement est donc chez notre
malade
d'origine cardio-dystrophique. Nous ne voulons
7° Disposition aux états affectifs anxieux. Au contraire chez les
malades
du second groupe la façon de répondre à l'inter
et se refusa à toute analyse systématique) : ainsi nos deux petites
malades
ne montrèrent jamais le moindre caractère d'imp
cohé- rente ; l'attention n'était nullement défectueuse ; nos deux
malades
enfin n'étaient ni timides, ni futiles, ni trop
relief par M. De Sanc- tis, étaient en effet très évidents chez nos
malades
; tels, l'impeccable logique typiquement infant
. au .450 ETTORE .LEVI Un autre caractère frappant chez les deux
malades
est l'égoisine, le défaut complet de toute idée
elle. Si nous comparons il présent aux conditions psychiques de nos
malades
le tableau symptomatique tracé par Gaspero pour
e intellec- tuellement bien supérieure. Par un seul caractère nos
malades
pourraient appartenir au premier groupe de Gasp
ontraire mieux que tout autre au tableau psychique présenté par nos
malades
; elles s'en dis- tinguent cependant par quelqu
emble pas devoir être applicable avec rigueur à bien des cas. Nos
malades
en effet nous ont montré de posséder des idées gé
re propre à la mentalité infantile. Comme conclusion disons que nos
malades
présentent plutôt qu'une mentalité puérile, une
d'infantilisme par- tiel : la matrice avait le type infantile et la
malade
n'avait jamais été réglée ; dans ce cas aussi i
elop- pés, les cellules de la lignée séminale pas différenciées (le
malade
avait 44 ans), mais dans le tissu conjonctif on
interne dont nous ne pouvons déterminer laquelle a été la première
malade
et laquelle a déterminé l'altération des autres
remière poussée d'hyperten- sion endocrânienne les conditions de la
malade
se sont progressivement améliorées et la petite
défaut, voyons si un autre peut mieux nous satisfaire. Chez notre
malade
il n'y a eu au cours du développement aucun fait
ke a publié plusieurs observations d'individus tombés brusque- ment
malades
avec les symptômes d'une grave affection cérébral
iques que nous avons mis en relief chez ces trois 464 ETTORE LEVI
malades
perme ! tent d'affirmer le diagnostic d'une forme
service de l'un de nous, nous avons pu étudier. , Il s'agit d'une
malade
, Jeanne B...., âgée de quinze ans, dont l'observa
e l'oeil gauche) ; l'évolution de ce tabes est très lente, puisque la
malade
pouvait encore il y a quelques mois et peut pro
mberg existe, mais peu marqué. · La marche est assez ferme, mais la
malade
avance brusquement, en déjetant le pied en deho
t un foyer de gangrène pulmonaire qui,malgré l'examen complet de la
malade
que nous avions pratiqué à 3 ou 4 reprises dans
le pansement, et il donne le .\NI 32 482 VALOBRA ' conseil à la
malade
de continuer elle-même la médication tous les deu
près la brûlure, une nuit, à la suite de douleurs atroces à la main
malade
, autour de la plaie en voie de guérison il s'étai
'a plus eu d'accès convulsifs. Aux premiers jours de décembre, la
malade
, sans aucune raison apparente, présente un accè
e aphonie complète qui persiste les jours suivants. Je .vois alors la
malade
pour la première fois, amenée par sa mère aux c
ientôt la guérison par une simple faradisation du cou. Je revois la
malade
avec sa mère, un mois après les premiers jours de
ouffert encore d'un accès convulsif : pas d'autre chose. Je prie la
malade
de se déshabiller pour un examen complet du sys
rès évident,état des réflexes superficiels et profonds normal) ; la
malade
se lève rapidement du lit ; je la prie de me mont
la présence de cette ulcération n'est pas moins étonnée que moi. La
malade
pleure, et elle nous raconte que cinq jours après
ison. La guérison complète eut lieu à l'hôpital où j'avais isolé la
malade
qui pré- sentait des crises convulsives terribl
e pouvais pas encore exclure complètement la simulation, quoique la
malade
fût très surveillée et complètement isolée. Après
chare nécro- tique, sous mes yeux, à l'hôpital où j'avais envoyé la
malade
. Un mois après, autour de l'eschare se forma un
anéité de ces lésions et que je prenais mes précautions. Un soir la
malade
est atteinte de douleurs atrcces à la jambe. La s
douleurs atrcces à la jambe. La soeur de service ne quitte plus la
malade
jusqu'au matin. J'arrive, je contrôle l'intégri
et fréquent. Le soir même elle a des vomissements de sang noir. La
malade
jure n'avoir pris aucun médicament, ni aucun pois
acile à déceler (phosphore, acide minéral, alcali...). L'état de la
malade
est trop grave ; on ne peut essayer une opération
ation chirurgicale ; les forces baissent rapidement peu 1 : peu, la
malade
meurt à dix heures du soir. La jeune fille ét
on peut seulement observer que si la lésion était provoquée par la
malade
, il ne s'agissait pas certainement d'un phénomè
les matins le nombre des pulsations et des respirations pour chaque
malade
dans le but d'avoir une histoire clinique complèt
e, on pratique très souvent l'aus- cultation du coeur chez tous les
malades
, même sans soupçon de maladie locale. Jamais on
exclure aussi l'origine embolique des plaques gangreneuses chez ma
malade
. Puisque nous avons dû exclure ces hypothèses,
es analogies frappantes avec les ma- nifestations cutanées de notre
malade
. A cetle série appartiennent : a) le mal perfor
on avec'les rayons de Rrifgén sur le territoire innervé par un nerf
malade
(compression, inflammation..) la radiodermite s
e la peau connues en clinique médicale, et que les plaques de notre
malade
présentaient une analogie morphologique et noso
s un exemple dans un chapitre quelconque de la pathologie. Chez les
malades
atteints d'urémie, on entend très souvent sur le
flinter aussi a vu le phénomène se produire en sa présence. Chez la
malade
de IL 1,Vende, les lésions gangreneuses apparuren
re qui furent retrouvés intacts t la fin de l'expérience. , Chez ma
malade
les eschares cutanées apparurent dans les mêmes c
de simulation., ¡ Simulation ; c'est bien. Mais, comment ? Chez la
malade
de Strumpell 492 VALOBRA on trouve de la pota
trumpell 492 VALOBRA on trouve de la potasse dans le lit, chez le
malade
de M. Thibierge on trouve du nitrate d'argent;
er la présence d'un agent chimique. Moi aussi j'ai pratiqué chez ma
malade
ces recherches, sans au- cun résultat. M. Kap
récise de l'herpès gangreneux hystérique, nous affirme que chez ces
malades
on observe dans les premiers temps de la ma- la
s sujets d'une si- mulation. Qu'est-ce que nous devons songer de la
malade
de M. Dou- trelepont, observée par l'auteur pen
s tard les lésions se produisirent à la ré- gion parotidienne où la
malade
a en abondance des poils follets. » Est-ce que
néité possible de ces lésions chez les sujets hystériques ? La même
malade
a présenté de petites plaques gangreneuses parfai
à la suite de ces lésions. » Mais j'observe avant tout que chez ces
malades
l'eschare reste parfois plusieurs mois avant de
ganglions correspondants, jamais de fièvre, jamais d'injection. La
malade
de M. Doutrelepont, à un moment donné, avait qu
s'agit d'un phénomène qui se présente seulement (ou (1) Chez cette
malade
on observait seulement un peu de fièvre au moment
ènes dus à un ulcère gastrique. Si nous songeons encore que chez la
malade
hystérique de M. Etienne (qui pré- sentait depu
qu'on trouvera pleinement justifiée mon idée : je crois que chez ma
malade
une ulcération trophique de la paroi de l'estomac
forme d'une croix. Chez l'hystérique de M. l3ernlaeim et chez la
malade
de M. Tdward, les plaques de gangrène se produi
ant des cachets de cire sur la peau. Je rappelle encore que chez le
malade
présenté par M. Terrien à la Société médicale d
ion du traumatisme paraissent avoir une' influence sur le psychisme
malade
du sujet qui reproduit par auto-suggestion la l
par suggestion. Plus précisément : elle reconnaît pour (1) Chez la
malade
de Doutl'elepont qui présentait 80 plaques de gan
fs et du système nerveux central ne décela rien d'anormal. Chez les
malades
de Doulrelepont et de Wende on a pratiqué la biop
ystérique n'arrive jamais à la suite d'un raison- nement logique du
malade
sous la direction intelligente du médecin ; mais
b- stitue simplement sa volonté (bonne ou mauvaise) à la volonté du
malade
. Le médecin A soigne un malade hystérique intel
(bonne ou mauvaise) à la volonté du malade. Le médecin A soigne un
malade
hystérique intelligent, instruit, qui a des vom
une grande influence sur les fonctions des organes internes, et le
malade
répond : « C'est vrai, vous avez raison, mais j
ommencé à la suite d'un excès de travail d'écriture. Je parle avec la
malade
en présence des étudiants, je lui explique que
i explique que sa main est saine, que les nerfs du bras ne sont pas
malades
, que la circulation se fait bien, que sa maladie
vez maîtriser le tremblement, et vous devez essayer de le faire. » La
malade
essaye sous mes yeux, elle tremble déjà beaucou
après, j'arrive dans l'après-midi à l'hôpital et je vois toutes les
malades
qui travaillent à l'aiguille avec les soeurs de s
r à l'aiguille ; votre trem- blement est disparu. » Le lendemain la
malade
pouvait coudre très bien. Est-ce qu'il y a une
férence entre la première manière de guérison et la seconde ? Si la
malade
eût été guérie vraiment par persuasion la premièr
, le maître, arrive, il fait sa visite minutieuse, il parle avec le
malade
, il lui promet la guérison ; il change un peu la
ion des oreillers, il écrit une potion indifférente, et il sort. Le
malade
va mieux tout de suite, incontestablement mieux
ir pas dormi. Le soir on répète la distribution,et presque tous les
malades
dorment très bien. Il ne s'agit pas là d'une in
a première manifestation de la maladie ; personne n'avait visité la
malade
avant moi. .l'ai pratiqué mon examen peu de tem
en une bulle de pemphigus. Evidemment je n'avais pas constamment la
malade
sous les yeux, et on peut songer à la supercher
rt suspecte, pour plusieurs raisons que je vais exposer : 1 1° La
malade
avait caché son mal aux médecins avec qui elle ét
pour appliquer sur les téguments une substance corrosive, et que la
malade
de 1\1. Valobra a pu profiter un jour, au momen
même l'existence bien positive de ce raccourcissement, car le membre
malade
était demi-fléchi et les mouvemens d'extension tr
Les douleurs et la tuméfaction persistèrent les jours suivans, et la
malade
mourut le ier octobre, cinquième jour de la fract
rendre compte de l'hémorrhagie à laquelle paraît avoir succombé notre
malade
? En examinant la disposition respective des fragm
te époque les mouvemens de la cuisse étaient si douloureux, que cette
malade
rendait involontairement les urines et les matièr
iation de la pointe du pied en dehors, telle que le pied gauche (côté
malade
) fait un angle droit avec le pied droit; rapproch
iliaque ; saillie du grand trochanter. Quant à l'état général de la
malade
, il est peu satisfaisant : dévoiement abondant, p
ervalle qui séparait le grand trochanter de la crête iliaque, du côté
malade
, n'était que moitié de l'intervalle qui les sépar
éforme. xxvie livraison. i des renseignemens que j'ai pris que la
malade
n'est pas restée au lit. Elle est transférée dans
équent, peu régulier: respiration fréquente: somnolence, hébétude. La
malade
est facilement excitable, et répond très bien aux
à remplir, a tracé son tableau de la fièvre adynamique. Chez notre
malade
, je fus éloigné de l'idée d'un ramollissement du
'état d'hébétude et de somnolence me parut purement symptomatique. La
malade
ne pouvait être placée sur son séant, je me conte
es fonctions. Le 3i mai, l'assoupissement augmente, et cependant la
malade
est encore excitable et répond aux questions : na
seulement séparaient le grand trochanter de la crête iliaque du côté
malade
; quatre travers de doigt séparaient le grand troc
e d'un étourdissement. Observée un quart d'heure après l'accident, la
malade
présente tous les symptômes de la fracture du col
côté opposé; la différence n'était que d'une ligne, en faveur du côté
malade
. Cette mesure a été prise par trois fois avec une
t le condyle externe du fémur regardent en arrière : le genou du côté
malade
est appliqué au-dessus du genou du côté sain. Le
est appliqué au-dessus du genou du côté sain. Le bord interne du pied
malade
embrasse dans sa concavité le bas de la jambe du
te de la peau, et par le sentiment continuel de frisson accusé par la
malade
. Femme Lacroix, âgée de 68 ans, marchande des q
e : une circonstance fort remarquable, c'est que dans le principe, la
malade
était uniformément paralysée, ou plutôt affaiblie
st que plus tard que survint l'hémiplégie. Depuis quelque temps, la
malade
sent de jour en jour faiblir le côté gauche. La
ue temps, la malade sent de jour en jour faiblir le côté gauche. La
malade
, qui rend parfaitement compte de son état, assure
e en la touchant qu'on porte la main sur un animal à sang froid. La
malade
affirme encore que depuis l'invasion elle est con
nt le siège de crampes aussi fréquentes que douloureuses. Parfois, la
malade
se plaint d'avoir la vue trouble. Du reste, la ré
trouble. Du reste, la région cervicale n'est nullement endolorie; la
malade
porte une hernie inguinale du côté droit. L'éta
e; la malade porte une hernie inguinale du côté droit. L'état de la
malade
reste stationnaire jusqu'au 20 janvier i833. Je c
rs par se propager au côté gauche. Ces crampes font le tourment de la
malade
, et parfois ne lui permettent pas un instant de s
le pouls, petit jusqu'alors, devient plus petit et très fréquent. La
malade
n'accuse aucune douleur; elle s'éteint le 3o janv
le épinière j comme le foyer principal de la chaleur animale. Cette
malade
portait une hernie inguinale. Je ferai remarquer,
is la piqûre avec une épingle n'est sentie que faiblement. Souvent la
malade
éprouve dans les membres paralysés un fourmilleme
crampes: cela doit être, d'après l'observation de cas analogues. La
malade
se tient couchée sur le côté gauche, les jambes f
la faiblesse était bornée aux jambes, qui manquaient souvent sous la
malade
et la faisaient choir; depuis un an, les membres
iane. Au bout de quinze jours, amélioration légère, en ce sens que la
malade
pouvait mouvoir un peu plus librement la tête.
t la tête. Vers le 8 octobre, je trouvai, pour la première fois, la
malade
inondée de sueur; il paraît que ce phénomène exis
portent à tenter le sulfate de kinine : les sueurs diminuent, mais la
malade
succombe le 21 octobre, sans avoir offert d'autre
mplet et à recourir à autrui pour subvenir à ses besoins naturels. La
malade
attribuait sa maladie à un rhumatisme goutteux do
tisme goutteux dont elle aurait été tourmentée dès sa jeunesse. Cette
malade
étant morte, je trouvai toutes les articulations
r l'un ou l'autre côté de l'articulation, ce qui explique pourquoi la
malade
était pendant sa vie presque complètement privée
devenir complètement nuls, à moins qu'on n'use de violence, et si les
malades
succombent, on est tout surpris de trouver les su
ler plus loin, parce que le mal avait de profondes racines, et que la
malade
avait perdu beaucoup de sang. Au bout de deux m
ng. Au bout de deux mois, la plaie était tout-à-fait cicatrisée; la
malade
se crut guérie; mais la tumeur reprit un grand dé
îte osseuse, en laissant sur le devant toutes les parties qui étaient
malades
. Le cerveau était à l'état normal, excepté les
es figures. Fig. i. La fig. i représente le profil de la tête de la
malade
. Le cuir chevelu, y compris le périoste du fronta
e. Cette coupe met dans tout son jour la structure aréolaire des os
malades
. Au premier aspect, on dirait un corps glanduleux
je diagnostiquai une dilatation de la crosse de l'aorte. En outre, la
malade
portait à la tête une douzaine de tumeurs du volu
ffrait les mêmes caractères de pulsation et de bruit de souffle. La
malade
se plaignait depuis quelque temps d'une douleur v
Voici les commémoratifs remis par M. Dewlf, médecin ordinaire de la
malade
, élève distingué des hôpitaux : La malade est â
, médecin ordinaire de la malade, élève distingué des hôpitaux : La
malade
est âgée de trente-huit ans, d'une très bonne con
emier temps. Les carotides et les temporales battaient avec force. La
malade
dit, en outre, ressentir depuis un an une douleur
s, sensible au toucher et augmentant d'une manière notable lorsque la
malade
éprouvait une excitation quelconque. Une autre tu
entir la circulation par les saignées et par un régime convenable. La
malade
, qui ne se sentait pas malade de cœur, et qui se
aignées et par un régime convenable. La malade, qui ne se sentait pas
malade
de cœur, et qui se livrait d'ailleurs à toutes se
à une saignée. M. Dewlf cessa de lavoir jusqu'au mois de mars, où la
malade
le fit appeler pour une douleur très vive à la ré
ne restait qu'une grande pesanteur dans les membres. Il semblait à la
malade
que les membres inférieurs pesaient cent livres.
mpagnée de douleurs très vives, en sorte que, depuis cette époque, la
malade
ne pouvait porter à la bouche ni la main droite n
tumeurs déjà existantes ne s'accrurent pas d'une manière sensible. La
malade
mourut dans le marasme, épuisée par une fièvre vi
ple, lequel avait été guéri par l'opération à l'âge de cinq ans. Le
malade
affirma qu'aucune des personnes de sa famille n'é
l'air d'un pied-bot. Les muscles du mollet étaient bien prononcés. Le
malade
aimait la danse, et pouvait se livrer à cet exerc
rme de pinces, étaient mobiles horizontalement, et M. Ménière a vu le
malade
saisir entre les mors de cette pince une pièce de
la main gauche. Cette difformité était congèniale; on eût dit que le
malade
avait subi l'amputation dans l'articulation radio
tension d'une vigueur et d'une précision remarquables, si bien que le
malade
pouvait saisir et serrer fortement une épingle, o
r, qui était fendillée, comme rôtie et souillée de sang ; et comme la
malade
paraissait être aussi bien que de coutume, la vei
ition est de très mauvais augure. On compte les cas dans lesquels les
malades
af- XXXIXe LIVRAISON. 1 fectés de parotides,
séquence fâcheuse, la surdité presque complète d'un côté. La mort des
malades
affectés d'entérite folliculeuse, qui succombent
ion avec foyer. Il est rare de voir, dans l'entérite folliculeuse, le
malade
résister assez long-temps pour que la fluctuation
ation parotidienne parcourir toutes ses périodes pendant la vie de la
malade
. Voici le fait : Une femme de 5o ans environ pr
ffaisse, le vide se remplit en partie, et, au moment de la mort de la
malade
, la cicatrice était presque complète. Je n'ai
t le siège d'hémorrhagies fréquentes. Deux jours après son entrée, la
malade
est prise d'un léger délire. Mort le 15 août. O
de sa distribution'(i). Ainsi le nerf laryngé supérieur n'était pas
malade
, car le muscle crico-thyroïdien, auquel se distri
le but de me faire constater sa nature; j'ignore le sort ultérieur du
malade
, mais je crains bien que, malgré son enkystément,
el de manger; mais la difficulté dans la déglutition est telle que le
malade
est obligé de renoncer aux alimens solides et de
assent-ils qu'incomplètement avec d'extrêmes difficultés ; souvent le
malade
faisait de légères frictions sur la partie inféri
près leur ingestion, à travers une espèce de filière ( expressions du
malade
). C'était sans doute pour échapper à l'ennui de
le, le libre exercice de ses facultés intellectuelles. Du reste, le
malade
était convaincu de l'idée qu'il existait dans l'œ
se rendit pas à ses instances. A. Dubois partagea la même opinion. Le
malade
s'éteignit dans le marasme, le 2 février 1822, de
nt acquis? Sans doute, il résulte des commémoratifs recueillis sur le
malade
de M. Cassan que la déglutition s était toujours
servation , loin de repousser l'emploi des moyens dilatateurs dont le
malade
de M. Cassan avait le vif désir, je considérerais
re que c'est probablement à la sonde qu'est due la conservation de la
malade
pendant cinq mois ; enfin peut-être en pareil cas
, il est bien difficile de rattacher les symptômes observés au lit du
malade
, aux lésions constatées après la mort, et jusqu'à
i ans, maître-maçon , dune constitution robuste et n'ayant jamais été
malade
, a depuis un an ressenti de vifs chagrins et sub
sque constamment une éruption miliaire qui occupait tout le tronc. Le
malade
a continué à se livrer à ses travaux, quoique ave
sses dures qui en occupent le centre. L'appétit est nul; cependant le
malade
continue à manger: sa langue est grise; la soif e
u d'espérer du succès de l'emploi des antiphlogistiques; cependant le
malade
est mis à l'usage des bains, des boissons adoucis
A partir de cette époque jusqu'au 12 novembre, époque de la mort, le
malade
s'est graduellement affaibli ; la stomatite a été
est déclarée avec un peu de râle crépitant en arrière et à droite. Le
malade
a continué à manger, la digestion se faisant encc
érieurs, se sont infiltrés ; le pouls est resté fréquent, et enfin le
malade
, épuisé par la gêne de la respiration et fatigué
de fonctions a-t-il dû en résulter ? « H est probable que, chez ce
malade
, il y avait depuis long-temps, et peut-être depui
nsi que j'aurai soin de l'indiquer. Voici d'ailleurs l'histoire de la
malade
à laquelle il a appartenu. Marie-Félicité Legay
laquelle il a appartenu. Marie-Félicité Legay, âgée de 66 ans, est
malade
depuis \[\ mois. Sa maladie a débuté par de viole
observe habituellement dans les maladies chroniques de l'estomac, la
malade
est gaie et même facétieuse. Je n'eus pas de gran
cétieuse. Je n'eus pas de grands frais de diagnostic à faire ; car la
malade
me dit de suite qu'elle avait un cancer de l'esto
qui représentait assez bien la forme et la direction de l'estomac. La
malade
conserva sa gaîté presque jusqu'au dernier moment
irer toute l'attention des physiologistes. L'émaciation extrême de la
malade
, malgré la nourriture qu'elle prenait, prouve suf
é très grande du pouls : appétit : lorsqu'elle a pris des alimens, la
malade
éprouve pendant une heure beaucoup de gêne à l'ép
gêne à l'épigastre et puis la digestion s'accomplit. Soif modérée. La
malade
est gaie et son sourire contraste péniblement ave
vec l'émaciation squellétique de ses traits. Point de vomissemens.—La
malade
ne peut rester couchée que sur le côté droit : el
que. Il est évident quesi onarrivaitàrétablirladigestionstomacale, la
malade
guérirait immédiatement. Commémoratifs. — Il y
et néanmoins appétit, éructations après l'ingestion des alimens : la
malade
était singulièrement fatiguée par les vents qu'el
jour, vomissement non des alimens, mais de mucosités abondantes. La
malade
s'inquiétait peu de cet état'qu'elle rapportait à
en avoir la couleur et n'ont jamais la saveur acide. Langue sèche. La
malade
ne peut rester couchée qu'adroite ; la douleur oc
rable.— Sentiment de faiblesse. — Douleur très vive à l'estomac. — La
malade
s'éteint le 15 novembre. Ouverture. — Au voisin
e de l'estomac : et voici comment j'analyserais cette observation. La
malade
a eu d'abord un ulcère chronique simple de la fac
n distingue le corps du fœtus. Il y a évidemment ascite. On touche la
malade
: le col de l'utérus n'est nullement effacé. L'or
utérus, et d'une autre part, à la présence d'une ascite. L'état de la
malade
paraît d'ailleurs désespéré. Douleurs abdominales
it tous les caractères d'un fœtus à terme. Que serait-il advenu si la
malade
n'avait pas succombé ? Quel praticien aurait osé
es Deux-Ermites, n° 1. M. Jause, médecin, qui n'avait point soigné la
malade
, me fit appeler pour en faire l'autopsie, et nous
ble du côté de l'utérus, il commença à nier la grossesse, et remit la
malade
entre les mains de M. Lagrange, qui partagea auss
oyer, qui constatèrent une grossesse extra-utérine, et consolèrent la
malade
en lui disant qu'elle pouvait, malgré cela, vivre
mbre de sangsues à calmer les accidens auxquels néanmoins succomba la
malade
le 6 mai, après 15 jours de maladie. « Le lende
volume du poing : elle était d'un rouge foncé, indolente. Au dire du
malade
, elle sortait habituellement pendant les efforts
immédiatement après. Elle n'était pas rentrée depuis la veille, et le
malade
avait inutilement tenté de la réduire. Efforts
missemens, hoquets; le pouls devient petit, inégal, intermittent : le
malade
ne se plaint d'aucune douleur, et n'a pas la cons
tous les deux jours). Le dévoiement ayant cessé avec les coliques, le
malade
sortit le 24 avril. De retour chez lui, des écart
estèrent ; elles consistaient dans des coliques pendant lesquelles le
malade
se roulait dans son lit ; en même temps, il se de
tions mercurielles, 4 gros). Dans la journée, dyspnée très grande; le
malade
ne peut respirer que dans la position assise. L
; extrémités froides : deux selles. Le soir, la dyspnée augmente : le
malade
dit à la sœur de salle que son ventre vient de gr
de l'intestin, que l'invagination était ancienne. Réflexions. — Le
malade
a succombé à une péritonite et à un épanebement d
hysémateux. Dupuytren n'ose pas tenter d'opération, tant l'état de la
malade
lui paraît désespéré. Elle mourut la nuit suivant
de quelle aurait été la conduite à tenir, à supposer que l'état de la
malade
eût permis l'opération : la méthode ordinaire éta
n déplacé. Mais mieux vaut encore courir ces chances que d'exposer le
malade
à une mort inévitable par le fait de l'opération.
\t\ nivose an xu, la hernie s'étrangle pendant un effort que fait la
malade
; les symptômes de l'étranglement se déclarent : u
clarent : un chirurgien appelé fait de vains efforts de réduction. La
malade
entre à l'Hôtel-Dieu le ig, c'est-à-dire cinq jou
s doute qu'on ne fit pas l'opération parce qu'on croyait l'état de la
malade
désespéré.) Le 20, même état : potion thériacal
ait-ce un abcès ordinaire? Etait-ce une hernie tombée en gangrène? La
malade
soutenait avoir une hernie de ce côté: elle porta
oyau d'induration, au centre duquel était un pertuis capillaire. La
malade
, qui allait très bien succomba inopinément, deux
e. Pour commémora tifs, on recueille que, le matin du même jour, la
malade
avait été prise de coliques très douloureuses et
Il y avait absence complète de selles. On rapporte, en outre, que la
malade
avait été prise des mêmes accidens quatre fois pe
s parties comprimées, et par suite l'étranglement, la gangrène. Si le
malade
résiste aux conséquences immédiates d'un pareil d
ables à du sang décomposé, brûlé, suivant l'expression de la femme du
malade
. Les 22, 23, 24, mêmes symptômes, qu'on combat
Le 25, demi-bain. On veut appliquer des sangsues, mais l'agitation du
malade
rend cette application impossible. (Diascordium d
tions alvines continuent, et avec elles l'amélioration dans l'état du
malade
. Le 28, un purgatif minoratif provoque des sell
abondantes et toujours très fétides. Eu rendant une de ces selles, le
malade
sentit quelque chose qui ne finissait plus (ce so
'au moment de la digestion. Elles étaient d'autant plus vives, que le
malade
avait mangé une plus grande quantité d'alimens. L
tion intestinale, étaient presque nulles. J'ai appris depuis que le
malade
, qui avait survécu plusieurs années, était mort d
Millot (Bulletin de la Soc. philomatiq., t. 11, n° 4)- Il s'agit d'un
malade
qui succomba le 44e jour de l'invasion des accide
aient le plus souvent les modifications indiquées ci-dessus. Chez les
malades
qui ont guéri, la convalescence était remarquable
n boudin recourbé sur lui-même à son extrémité inférieure. Lorsque le
malade
restait au lit, la tumeur se réduisait de 9 pouce
lle reprenait presque immédiatement sa plus grande longueur. Aussi le
malade
s'était-il condamné à garder le lit. On avait fai
mercure coulant, il est permis de douter que la guérison inespérée du
malade
, pour lequel il a été mis en usage, soit due à l'
us-cutané? Du reste, il n'existait aucun symptôme d'étranglement : la
malade
avait le dévoiement depuis plusieurs jours, et la
de matières fécales d'ancienne date; sous l'influence du purgatif, la
malade
avait rendu plusieurs selles, dont quelques-unes
forces était considérable, la langue sèche, la soif vive. Je vis la
malade
pour la première fois le 6 juillet : le 12, l'éta
ante ombilicale avait acquis le volume du poing. Le i3, je trouvai la
malade
plongée dans l'état comateux le plus profond. Per
tif sur le mode d'invasion de cet état ; seulement on nous dit que la
malade
avait été prise d'un tremblement considérable que
cer que nous ne trouverions rien dans le cerveau : tous les jours nos
malades
de la Salpêtrière, soit dans le cours d'une malad
rreaux, ne pouvaient pas appartenir à des cerises de l'année : car la
malade
est morte le i3 juillet, et les fruits de cette e
illusion a été partagée par toutes les personnes qui ont suivi cette
malade
. Aujourd'hui je ne commettrais pas la même erreur
imites apportées par ces adhérences, et s'étend de l'anse intestinale
malade
à l'anse intestinale accolée ; alors l'ulcération
fait observer avec beaucoup de raison que, sous quelques rapports, ce
malade
se trouvait dans la position des individus affect
placement de l'excellent Desormeaux, je trouvai dans les salles cette
malade
, accouchée douze jours auparavant, qui me parut d
l'aide d'un liseret irrégulier, offrant une légère teinte rosacée. La
malade
avait en outre un dévoiement léger. Soif vive, pe
s commémo-ratifs : Accouchement naturel à terme, le 18 mai i83o (la
malade
n'était entrée à l'hôpital que la veille). Tranch
ec peu de résultats. Le onzième jour, bain de siège, dans lequel la
malade
se trouve mal. — Frictions avec onguent mer-curie
, deux onces; douze sangsues. C'est le treizième jour que je vis la
malade
, qui me demanda à manger avec une insistance qui
iques ; voyant d'une autre part l'état de prostration excessive de la
malade
, et ne donnant peut-être pas une attention assez
num. — Assoupissement, vague dans les idées, voix presque éteinte. La
malade
succombe le 9 juin, vingt-et-unième jour des couc
ourbillons dont le détachement n'aurait pas tardé à s'effectuer si la
malade
avait vécu. Le mot dothincn- XXXIe LIVRAISON. 1
tes les parties du corps; qu'il est d'autant plus redoutable, que les
malades
ont été plus affaiblies, soit par des hémorrhagie
tes, soit par des évacuations sanguines artificielles ; que, chez les
malades
exsangues, la rougeur érysipélateuse manque, que
inquina à la dose d'un gros dans une potion de six onces. J'ai vu des
malades
présentant des érysipèles erratiques, sous forme
Planche II. — Entérite folliculeuse. Voici l'histoire abrégée du
malade
qui m'a fourni le sujet de la figure i , planche
d'un aussi grand crime. Pour commémoratifs, je recueille qu'il était
malade
depuis plusieurs jours et qu'il était parfaitemen
ondent des symptômes cérébraux sous forme délirante, qui emportent le
malade
en quelques jours: et, bien qu'il soit difficile
ose d'un grain d'abord, puis de plusieurs grains; la fièvre tombe. Le
malade
paraît bien, très bien et je le crois hors de dan
mble qu'il n'y ait qu'une indication à remplir, celle de fortifier le
malade
pour le soustraire à une mort imminente par adyna
inel et contre la médication tonique et stimulante qui incendiait les
malades
. La fig. 2 représente la fin du gros intestin a
dernier moment. La mort, qui eut lieu le huitième jour de l'entrée du
malade
à l'hôpital, fut tout-à-fait imprévue. Ouvertur
mois d'octobre 1841 • D'après la note que m'a remise M. Cambay ^ les
malades
qui étaient le plus gravement affectés venaient d
les eaux sont, dit-on, très mauvaises. M. Cambay n'a perdu que trois
malades
pendant le cours de cette épidémie, et il a eu l'
tins en même temps que les observations de ces trois sujets : sur les
malades
guéris ou convalescens, il y en a eu deux dont l'
s, il y en a eu deux dont l'état paraissait aussi grave que celui des
malades
qui ont succombé, mais ces deux hommes sont resté
le 3 septembre i84i, à l'hôpital militaire du Gros-Caillou ; il était
malade
depuis quatre jours. A son entrée, le chirurgien
emens amylacés et opiacés. (1) Je viens d'apprendre que l'un de ces
malades
a succombé dans son pays, où on l'avait envoyé po
tration. Mort le 19 novembre, le quarante-sixième jour de l'entrée du
malade
, le cinquante-quatrième jour de l'invasion. Ouv
enterie apyrétique extrêmement grave, sous l'influence de laquelle le
malade
succomba dans l'affaissement le plus complet (éta
n dévoiement qui alterne avec la constipation: elle laisse souvent au
malade
de longs intervalles de calme, auquel la moindre
'une dysenterie-Or, voici l'espèce d'analyseà laquelle je soumets les
malades
, pour reconnaître, avec le siège précis de la mal
ladie, la source première de tous les accidens. 11. En général, ces
malades
ont de l'appétit : la digestion stomacale est par
es haltes dans le régime et de redoubler de sévérité, pour peu que le
malade
se sente indisposé. Je me suis également bien tro
ns hygiéniques les plus minutieux; car tout est quelque chose pour le
malade
, le froid et l'humidité, les émotions morales, qu
es émotions morales, quelques bouchées de plus d'alimens. J'ai vu une
malade
qui avait huit à dix selles toutes les fois que s
gros intestin,suite de dysenterie incomplètement guérie. Malheur aux
malades
,si l'estomacest pris en même temps que les intest
t qu'en suivant cette ligne de conduite, il n'avait pas perdu un seul
malade
dans le cours de sa longue pratique. J'ai vu égal
es, phlébolithes, sans aucune trace de dégénération cancéreuse; et le
malade
opéré par Boyer est bien certainement à l'abri de
précaution, on a vu des praticiens du plus grand mérite perdre leurs
malades
par suite d'une hémor-rhagie d'autant plus grave
souvent des lésions viscérales aiguës ou chroniques qui emportent les
malades
avant le moment marqué par les progrès toujours c
connu sous le nom très expressif de bruit de rouet ou de diable. La
malade
me raconta qu'elle avait eu une maladie vénérienn
de Van-Swiéten. Pendant les huit jours qui précédèrent sa mort, la
malade
fut prise de fièvre vive, de toux, d'oppression t
sur cet organe. Rien dans le canal intestinal. Réflexions. — Cette
malade
a donc succombé à une pneumonie qui ne s est mani
mes tellement analogues à ceux du cancer, qu'on les confond au lit du
malade
et même souvent sur le cadavre. L'observation s
a deux ordres d'évacuations alvines : i° des selles purulentes que la
malade
rend en une seule fois, à la manière d'une fusée
fforts et de douleurs. Douleur très vive à la région du sacrum que la
malade
frotte souvent pour se soulager ; coliques très i
oliques très intenses provoquées par le besoin d'aller à la selle. La
malade
nous disait qu'il y avait incontinence des matièr
s facile et bien plus complète l'expulsion des matières fécales. La
malade
se refusabientôt à l'introduction des mèches : pe
en distance dans la longueur du gros intestin. Réflexions. — Cette
malade
est donc morte avec les symptômes de l'étrangleme
tinuel. Il n'y a pas de rétention des matières : dans le principe, la
malade
pouvait recevoir des lavemens ; depuis quelque te
roduit dans l'intestin rectum peuvent abaisser suffisamment la partie
malade
pour permettre d'établir le diagnostic. J'ai vu u
e sentie avec le doigt. L'observation suivante, qui a pour sujet un
malade
extrêmement intéressant, auquel j'ai donné mes so
bien que le doigt introduit dans le rectum ne pût atteindre le point
malade
, il était néanmoins constant qu'il existait un ré
aient les douleurs sans produire aucune évacuation. Plusieurs fois le
malade
parut prêt à succomber, mais aussitôt que les éva
ations avaient été obtenues, les douleurs cessaient complètement ; le
malade
revenait à la vie; il reprenait sa gaîté, sa viva
it une dégénération cancéreuse du bas-fond de la vessie elle-même. Le
malade
mourut dans les douleurs les plus vives et le mar
analogues à ceux du cancer du même organe, qu'on le confond au lit du
malade
et même souvent sur le cadavre. Je vais citer que
qu'avec beaucoup de difficulté. Interrogée sur ce qui a précédé, la
malade
rapporte ses souffrances à un accouchement ou plu
troduction des mèches qu'elle se crut guérie. Depuis cette époque, la
malade
répétait elle-même cette introduction toutes les
onique du rectum. Je dilate graduellement cet intestin, je soumets la
malade
à un régime sévère, je fais prendre des bains de
le succède la fraîcheur de la santé. Au bout de deux mois environ, la
malade
se croit guérie ; je consens à ce qu'elle sorte d
tes, selles muqueuses, mucus sanguinolent qui s'échappent sans que la
malade
puisse les retenir: la malade se plaint sans cess
anguinolent qui s'échappent sans que la malade puisse les retenir: la
malade
se plaint sans cesse des reins, de l'ombilic: gra
robablement plus à l'inflammation buccale qu'à l'estomac lui-même. La
malade
s'éteint le 19 novembre. Ouverture du cadavre l
ales, sans qu'elle éprouvât jamais le besoin de les rendre. La petite
malade
ne va jamais sur le bassin. Jamais il n'y a eu ré
, grande irritabilité nerveuse. Voici les commémoratifs. La petite
malade
avait été élevée à la campagne, où on l'occupait
doigt dans le rectum; mais j'en fus empêché par l'irritabilité de la
malade
, qui se révoltait à la moindre tentative d'introd
isines étaient d'ailleurs parfaitement exemptes d'induration. Cette
malade
étant morte, je dus m'assurer de l'état de l'inte
ite, où quelques-unes s'étendaient jusqu'au milieu de la fesse. Cette
malade
avait, en outre, un renversement du vagin. Le doi
ire, que MrDupuytren jugea être de quatre pouces de hauteur. Aussi la
malade
ne pouvait-elle aller à la selle qu'avec de très
étréci à une grande hauteur. Quel parti prendre ? Abandonnera-t-on la
malade
à elle-même? mais elle périra infailliblement apr
urs temps, et aborda de suite le traitement. Le 16 juillet 1810, la
malade
, couchée sur le côté gauche, ayant les jambes flé
autres opérations que nécessitaient les autres trajets fistuleux. La
malade
fut pansée comme à l'ordinaire, c'est-à-dire à l'
s le rectum jusqu'au-dessus du rétrécissement , et on recommanda à la
malade
de retenir ses selles jusqu'au pansement du lende
de la plaie. La mèche du rectum fut renouvelée ; ou laissa reposer la
malade
deux jours, et, le 20 juillet, M. Dupuytren se di
continuer ou non l'opération; mais l'idée de la mort inévitable de la
malade
, s'il l'abandonnait, l'eût bientôt fait revenir à
on très grande succéda au dévoiement opiniâtre qui avait tourmenté la
malade
depuis très long-temps. Le dégorgement des bords
es s'opéra avec une extrême rapidité. Trois ou quatre jours après, la
malade
se plaignit de vomissemens bilieux et de douleurs
l'érysipèle dubras suivaitson cours et faisait tellement souffrir la
malade
, qu'elle ne pouvait reposer ni le jour ni la nuit
ouvait détourner les humeurs des organes intérieurs. Le 28 juillet,la
malade
se plaignit d'une violente douleur décote, et, de
as dans tout cela une cause de maladie se jeter, heureusement pour la
malade
, sur des parties extérieures qu'elle quitte et en
sa pointe faisait saillie. Le pus s'écoula en grande quantité, et la
malade
fut soulagée; mais bientôt de nouveaux abcès se f
malade fut soulagée; mais bientôt de nouveaux abcès se firent, et la
malade
succomba à cette diathèse purulente. Réflexions
qu'au 29 octobre, époque à laquelle je fus appelé en consultation. La
malade
était alors en proie à une sixième crise. Je la t
x ans et quatre mois. La dernière grossesse fut très malheureuse : la
malade
commença à devenir infiltrée à un mois et demi de
s jambes, s'étendit à toutes les parties du corps, et même au col. La
malade
fut saignée sept fois, et l'enfant vint mort au t
'enfant vint mort au terme de sept mois. Au moment de ma visite, la
malade
se croyait grosse de quatre mois; car depuis cett
ent des gaz. Je prescrivis des demi-bains, pris aussi chauds que la
malade
pourrait les supporter, des fomentations brûlante
t donné. Cependant les crises se rapprochaient de plus en plus ; la
malade
, pleine de vie, conservait encore un excellent ap
Cet état se prolongea jusqu'au mois de mai i838. Je ne visitais la
malade
que de loin en loin , et seulement lorsqu'elle me
us assidus. Au mois de février, je m'étais aperçu que le ventre de la
malade
augmentait beaucoup de volume, et je pus circonsc
e tumeur molle que je crus être la vessie; mais comme je ne voyais la
malade
que dans les momens de crise, je pus croire à une
l'esprit, je ne la croyais pas possible dans l'état où se trouvait la
malade
. J'étais d'ailleurs certain que la malade n'était
ns l'état où se trouvait la malade. J'étais d'ailleurs certain que la
malade
n'était pas grosse au moment des premières explor
malade n'était pas grosse au moment des premières explorations, et la
malade
redoutait tellement un nouvel examen, que je ne c
ette difficulté; l'enfant vint mort, au terme de sept à huit mois. La
malade
, réduite au plus grand degré de marasme, ne put r
s matières fécales au-dessus de l'obstacle et des efforts auxquels la
malade
se livrait pour leur expulsion. La partie infér
er degré de foyers purulens qui se seraient probablement formés si le
malade
eût vécu plus long-temps. La preuve de cette asse
e acéphalocyste s'échappa par l'ouverture. Quelque temps après, cette
malade
ayant souffert dans la région des reins, Dupuytre
généré du foie aussi bien qu'au kyste acéphalocyste de la rate. i° Un
malade
éprouve pendant les dix-huit derniers mois de sa
é. Le traitement fut continué pendant cinq jours, au bout desquels le
malade
mourut de péritonite. A l'ouverture du corps, o
ndre en quelques jours et bientôt déborder l'ombilic, et alors, si le
malade
est dépourvu d'embonpoint, s'il n'existe pas d'as
la source de nouveaux accidens. Ainsi, à l'ouverture du corps d'un
malade
âgé de soixante-dix-huit ans, dont la maladie du
, elle est nulle, complètement nulle, et nous aurions beau, au lit du
malade
, déterminer de la manière la plus positive le siè
a mamelle à raison de cette dureté. Au bout d'un mois de séjour, la
malade
est prise de fièvre et d'oppression. La percuss
oit aux dépens de la plèvre, soit aux dépens du tissu du poumon. La
malade
vécut en cet état pendant deux mois environ, et s
Ce qui frappe le plus dans cette observation, c'est : i° l'âge de la
malade
, 26 ans, qui contraste avec la présence d'une inf
st tombée. Une cicatrice de bonne nature s'est effectuée : je crus la
malade
guérie; mais bientôt de petites masses dures se m
même théorie que pour l'infection purulente ? Du reste, chez notre
malade
aucun phénomène appréciable n'avait permis de rec
on de la région occupée par le foie, et qui consiste à regarder comme
malade
tout foie qui déborde les côtes, et à mesurer, en
s la cause d'un étranglement interne mortel. Dans l'un de ces cas, la
malade
avait éprouvé, à plusieurs reprises et à d'assez
é sans que j'eusse pu me rendre un compte exact de leur cessation. La
malade
succomba à une dernière crise. A l'ouverture, je
troisième jour, application de sangsues sur le creux de l'estomac. La
malade
avait des momens d'angoisse tels qu'elle envoyait
iresurle point douloureux, des laxatifs, un bain, furent employés. La
malade
descendit toute seule du pre niier étage qu'ell
fausses côtes droites; pouls insensible; d'ailleurs face naturelle.La
malade
n'avait aucune conscience de sa position : elle r
oigt; douleur toujours très vive au-dessous de l'hypocondre droit. La
malade
, qui n'a nulle conscience de son état, sollicite
Les figures i et i', PI. i, XL* livraison, représentent le foie d'un
malade
dont je suis heureux de pouvoir donner l'observat
rebord des fausses côtes. M. le docteur Bertin, médecin ordinaire du
malade
,m'apprit que M. Gilliard, d'une santé naturelleme
égèrement ictérique, urines également ictériques; angoisse extrême du
malade
; sentiment de défaillance tel, qu'il ne pouvait e
oulât, j'applique sur l'ouverture un emplâtre de diachylon. Le 12, le
malade
est soulagé, bien que le liquide ait cessé de cou
e coagula à l'instant même. Craignant, à juste titre, l'épuisement du
malade
, je pris le parti d'arrêter l'hémorrhagie à l'aid
enté dans la même proportion. Toute la journée du i3 fut mauvaise. Le
malade
éprouvait un sentiment continuel de défaillance,
la journée et les jours ¦suivans jusqu'au 27, au grand soulagement du
malade
. L'appétit revient, les forces semblent renaître.
plaie une grande quantité de sang rutilant, de cail lots sanguins. Le
malade
faiblit, il est couvert de sueur, son pouls devie
t cessé. L'état général n'est pas tout-à-fait aussi satisfaisant : le
malade
, dans le cours de sa maladie, avait présenté a pl
ourriture trop stimulante. M. le docteur Berlin, médecin ordinaire du
malade
, et dont le concours éclairé et dévoué m'a été si
a jusqu'à cent quarante pulsations, et néanmoins appétit dévorant. Le
malade
mange sans choix et sans mesure, ce qui ne contri
la certitude qu'au commencement de mars. La vie et les souffrances du
malade
se prolongèrent jusqu'au commencement de mai, cin
lle est obtuse,et même si obtuse, qu'elle n'est qu'un malaise dont la
malade
a à peine la conscience, à tel point qu'on est ob
cet ictère à une commotion ou contusion du foie, d'autant plus que la
malade
accusait un malaise épigastrique, qui se prolonge
, toutes les fois que la percussion portait sur la région du foie, la
malade
éprouvait une douleur très prononcée, qu'elle exp
lainte. Je diagnostiquai donc un abcès chronique du foie L'état de la
malade
restant stationnaire, je l'engageai à aller prend
ve. Je porte donc tout d'abord un prognostic fâcheux, et cependant la
malade
n'accuse aucune douleur dans la région du foie :
illeurs aucune augmentation de volume. Voici les commémoratifs : La
malade
est bien réglée; elle n'a jamais eu d'enfans. 11
tte paralysie a mis un terme fort long à se dissiper complètement. La
malade
était sujette depuis long-temps à des douleurs ob
douze jours et ne s'est reproduite que dix jours avant l'entrée de la
malade
. Diagnostic. Il y a obstacle au cours de la bil
a plus forte ne développe aucune sensibilité. Les jours suivans, la
malade
paraissait en voie d'amélioration et même de guér
s de douleur pendant la nuit, qui m'obligent à donner des caïmans. La
malade
conserve sa connaissance jusqu'à sa mort, qui eut
du côté du cerveau ; seulement, le 2, juillet, veille cle sa mort, la
malade
ne répondit pas à mes questions, et je ne pus obt
et avait singulièrement affaibli cet organe, qui pourtant, au dire du
malade
, était encore de quelque usage. Si les chagrins,
abituel : quelques sangsues furent apposées à l'anus. M. G. avait des
malades
en danger, il continua à les suivre jusqu'à ce qu
d'abord et augmentant par la pression, diminua par la suite ; mais le
malade
éprouvait dans cet organe une sensation de travai
d, ces douleurs disparurent; et dans les derniers jours de sa vie, le
malade
ne sé plaignait que d'un léger ressentiment à l'é
pétit ne fut pas d'abord entièrement aboli ; pendant quelque temps le
malade
faisait deux petits repas de légumes, auxquels il
copieuses et continuelles pendant le dernier mois, et obligeaient le
malade
à changer continuellement de linge. La peau ne pr
ume du foie qui soulevait le diaphragme et à l'excessive faiblesse du
malade
;mais elle était tellement considérable, qu'on du
ession, sa couleur était noire, sa surface inégale comme une mûre; le
malade
l'avait prise pour une tumeur érectile : c'était
ésistance. Vain espoir, il ne sortit que quelques gouttes de sang. Le
malade
parut insensible à cette opération, laquelle n'ex
ous la plèvre costale. Je fus curieux d'ouvrir l'œil pour lequel le
malade
m'avait demandé conseil plusieurs années avant sa
te du corps thyroïde. Je crus à une tumeur adipeuse ou fibreuse. La
malade
ayant succombé, la dissection de la tumeur nous m
ation pseudo-membraneuse, qui doit certainement se traduire au lit du
malade
par des symptômes propres à les faire distinguer
Aucun symptôme de la maladie puerpérale ne pouvait s'y rattacher. La
malade
succomba comme presque toutes les victimes du typ
el j'ai pratiqué deux fois la ponction avec grand soulagement pour la
malade
, dont la vie fut ainsi prolongée de plusieurs moi
vit, mais sans succès, les moyens caïmans et adoucissans. Un jour, la
malade
rendit en sa présence, à la suite d'une violente
première fois que de semblables pellicules ont été expulsées ; que la
malade
a été constamment soulagée, et quelquefois pour l
et quelquefois pour long-temps, lorsque cette expulsion a eu lieu. La
malade
étant morte peu de temps après pendant une quinte
chée, un peu au-dessus de sa division. Réflexions. L'histoire de la
malade
, qui a fourni la pièce représentée planche in, es
ux, semblables à du blanc d'oeuf cuit, élastique, tremblotant, que le
malade
rendait par l'expectoration, (i) D'où vient que
pèce d'erreur. Tel était le cas rapporté par Foubert (2) : lorsque le
malade
expirait fortement, il se formait entre le cartil
eux des côtes, une tumeur grosse comme un œuf de poule, et lorsque le
malade
toussait, la main de l'observateur était soulevée
n aurait pu croire à une hernie du poumon, mais les commémoratifs (le
malade
avait eu une pneumonie chronique), et une fluctua
gêne, d'anxiété, d'anhélation, surtout après l'effort de la toux. Le
malade
se tenait debout, marchait librement, mais ne pou
bdomen. Les accidens les plus formidables se déclarèrent aussitôt; le
malade
se rétablit, mais imparfaitement, puisque depuis
'un œuf; elle devient alors très dure, d'une sensibilité telle que le
malade
peut à peine supporter le contact des vêtemens, e
rois sont spasmodiquement contractées. Pour diminuer les douleurs, le
malade
est obligé de se tenir couché et courbé sur le cô
ravers les tégumens, l'ouverture arrondie qui lui livrait passage. Le
malade
ne put supporter l'application d'un bandage, et n
très volumineuse entre la neuvième et la dixième cotes gauclies. Un
malade
, de soixante-dix ans environ, affecté d'une pneum
avait le volume du poing; elle était bosselée, à base très large; le
malade
me dit qu'elle était survenue à la suite d'une vi
arrivent que comme complément du diagnostic. Souvent je demande à ces
malades
si elles crachent du sang: elles répondent que no
ur la fièvre adynamique. On nous apporte souvent à l'infirmerie des
malades
qui meurent immédiatement après leur entrée. D'
mange et boit comme de coutume: il ne se croit pas, il ne se dit pas
malade
. Joignez à cela la répugnance qu'ont les vieillar
e voyait aucun danger. Malheureusement, je ne me suis pas trompé : le
malade
mourut dans la nuit du sixième ou du septième jou
diatement après une saignée intempestive; la réaction s'éteint, et le
malade
succombe beaucoup plus promptement qu'il ne l'aur
l, je dois dire que, dans quelques cas, ils ont paru opérer, chez des
malades
qui paraissaient à toute extrémité, une sorte de
importantes, que quand nous saignons dans (i) J'ai en ce moment une
malade
affectée de catarrhe, chez laquelle je provoque u
soient identiquement les mêmes que pendant la durée de la fièvre, le
malade
est sauvé. La suppression de transpiration cutané
ment vasculaire. Ramette, étudiant en droit, âgé de vingt-deux ans,
malade
depuis vingt-huit jours, est porté, le 22 septemb
aussi grave que possible. Pour commémoratifs, je recueillis que ce
malade
avait été pris, vingt-huit jours auparavant, d'un
vait été réveillé de la sécurité funeste où on était par rapport à ce
malade
, qu'au moment de la recrudescence des accidens; q
trop tard. L'avant-veille de son entrée, on avait tenté de saigner Je
malade
; mais les vaisseaux ne donnèrent pas de sang : o
é, synapismes aux pieds. Le 23, sentiment de suffocation tel que le
malade
a été obligé d'avoir la fenêtre constamment ouver
le bas. Les 24, 25, 26 et 27, même prescription: l'état général du
malade
parait meilleur. Le pouls s'étant un peu relevé,
uérison. — Depuis le premier jour de l'emploi des moyens indiqués, le
malade
se trouve bien, trop bien: il n'a nullement la co
t à peine un peu plus fréquente que dans l'état naturel. Du reste, le
malade
tousse à peine: c'est une toux gutturale et laryn
mblottement dans les lèvres , lividité de la face plus prononcée , le
malade
reste couché sans oppression notable sur le côté
ile du même côté (côté droit) ; son mat avec ampliation du thorax. Le
malade
se livra à son appétit désordonné. Au bout de deu
ous-cutané ; cependant rien n'indiquait une fin prochaine, lorsque le
malade
se plaignit d'une vive douleur au creux de l'aiss
uis sous le grand dorsal en arrière , et enfin le long du bras, et la
malade
succomba le sixième jour de l'invasion du phlegmo
ne partie paraissait n'avoir pour parois que la plèvre épaissie. La
malade
avait résisté à tout cela : elle avait un très gr
s impossible, lorsque est survenu ce phlegmon diffus qui a emporté la
malade
. Quel rapport y a-t-il entre ce phlegmon diffus d
lésions autres que ces maladies chroniques. Ainsi,tout récemment, une
malade
, affectée de pleurésie chronique avec bruit de cu
xième opération sans succès. Plusieurs hémorrhagies considérables. La
malade
reste quelque temps chez elle , et se décide enfi
ur la partie inférieure de l'ulcère. Les ganglions axillaires du côté
malade
formaient une masse circonscrite , très dure, qu'
mais, dans ce cas, il y aurait pneumothorax, tandis que , chez notre
malade
, l'auscultation et la percussion rendaient le son
dans la plaie. Comment n'était-il pas rendu par l'expectoration. La
malade
vécut jusqu'au huit novembre et s'éteignit avec t
enkjstement. Le tissu pulmonaire sain est séparé du tissu pulmonaire
malade
par une membrane celluloso-fibreuse qui forme une
e membrane mince la cernait de tous côtés. Il est probable que, si la
malade
eût vécu, le sommet du poumon se serait transform
es ouvertures cadavériques et dans l'interprétation des symptômes. La
malade
dont il est question était morte dans un état d'a
êmement graves, qui portent principalement sur le système nerveux. Le
malade
passe presque tout-à-coup et sans intermédiaire d
vement fébrile se réveille avec plus ou moins d'intensité. Il est des
malades
qui n'accusent aucune douleur locale et chez lesq
oit que, dans l'état d'anémie où se trouvent quelquefois réduites les
malades
par suite d'hémorrhagies abondantes, on doive êtr
te , ne paraît exercer qu'une influence très indirecte sur la fin des
malades
affectées de cancer utérin. La figure de la pla
crite, enkystée par des caillots sanguins. Que serait-il advenu si la
malade
n'avait pas succombé? Ou bien le foyer purulent s
sur elle-même, la douleur disparaît. Après un mois de traitement, la
malade
est transférée dans la salle des convalescens.
émiplégie avait-elle ou non précédé la dégénération variqueuse? Cette
malade
avait depuis quelques jours du dévoiement et un m
elatifs aux cicatrices du cerveau et du cervelet que présentait cette
malade
, pour m'en tenir à la description du membre supér
tes, ou celle d'un paquet de veines variqueuses. Pendant la vie de la
malade
, je ne les ai pas vues en érection. La clavicul
sous-cutané, tuméfaction toujours très douloureuse, et qui oblige les
malades
à garder le lit. Ce scorbut aigu des jambes (car
ntactes. Cet état s'accompagne rarement d'une fièvre de réaction. Les
malades
guérissent spontanément par le seul fait de la po
aux espaces dépourvus de dents, était dure et calleuse. Bien que la
malade
fût affaiblie par l'âge et par un catarrhe chroni
umide dans une certaine étendue à la place du bruit vési-culaires. La
malade
s'affaiblit : le pouls est débile, sans fréquence
t de chirurgie pratiques , article apoplexie, tome m , page 201. La
malade
languit et succomba le 5 janvier i838 , avec des
assèrent exactement comme dans les cas de contusion. Au moment où. la
malade
guérie allait sortirf la jambe droite fut prise t
à une guérison plus ou moins prochaine, lorsque, le 23 septembre, la
malade
tomba dans l'affaissement. La langue devint sèche
c les douleurs d'un rhumatisme aigu. Le pouls devint misérable, et la
malade
succomba le 25 septembre. Ouverture du cadavre.
tion de ces conduits entre eux. Il n'y avait rienà faire pour cette
malade
qui dépérissait peu-à-peu et dont la fin ne pouva
et dont la fin ne pouvait pas être éloignée! Le 3 décembre i836, la
malade
se plaint d'une douleur vive au pied droit. N'ape
, je fais mettre un cerceau pour garantir le pied. Le lendemain, la
malade
accuse une douleur très vive dans les muscles pos
els sont parfaitement distincts comme sur un cadavre ordinaire. Si la
malade
avait vécu plus long-temps, la momification de la
nte, à la demi-portion. Le 7 février, on me montre le pied de cette
malade
: le petit orteil était noir, insensible j une co
y avait au talon une phlyetène sous laquelle le derme était noir. La
malade
se plaint de douleurs très vives à la jambe et pr
g des muscles extenseurs. Il paraît que depuis quelques jours cette
malade
accusait, sous le nom de crampes, des douleurs tr
urel. Le pouls petit, inégal. L'exploration du cœur n'apprend rien—La
malade
ne conserve de la pneumomie qu'une toux peu fatig
ait contre-indiquée par les conditions dans lesquelles se trouvait la
malade
. Application de sangsues Je long du côté externe
ême; mais à la suite d'atroces douleurs qui arrachaient des cris à la
malade
, et qui du reste ont peu varié depuis l'invasion,
les derniers jours et peut-être dans les derniers momens de la vie du
malade
. On conçoit d'après cela l'opinion des anciens, q
parties qui vont être frappées de gangrène, et que souvent aussi les
malades
rapportent aux parties gangrenées elles-mêmes, do
rme se détache. Les douleurs deviennent tellement intolérables que le
malade
ne peut goûter un instant de repos. La plus légèr
cères, du poumon par exemple. Quelques faits semblent établir que les
malades
peuvent succomber à la douleur. J'ai vu plusieurs
s orteils du même pied. L'état général était d'ailleurs excellent. Le
malade
s'est éteint comme s'il avait été épuisé par la d
i4 juin, la gangrène avait frappé graduellement la moitié du pied. Le
malade
mourut cachectique, A l'ouverture, artère iliaq
opium que Potta, le premier, mis en usage dans un cas où il sauva son
malade
; l'amputation n'est d'aucun secours comme moyen c
ent et du mouvement dans tout le membre inférieur du côté droit. La
malade
n'accuse aucune douleur : elle éprouve même un se
res. Commémoratifs — Entrée à l'infirmerie le 28 avril, au soir, la
malade
n'a pu être observée que le 29. Elle offrait alor
re cadavéreux qui va se décomposer comme le membre d'un cadavre. La
malade
vécut dans un état de stupeur jusqu'au 5 mai. O
(côté gauche); paralysie du sentiment et du mouvement de la main : la
malade
rapporte cet état à la saignée et croit qu'on lui
e paralysie du sentiment et du mouvement limitée à la main gauche. La
malade
était dans l'impossibilité absolue d'étendre et d
e la main. Cependant, attendu que le pouls était insensible du côté
malade
, que l'artère brachiale était petite, avec batt
ntelligence saine. Forces musculaires assez considérables pour que la
malade
puisse marcher. Le 25, gangrène sénile bien con
camphre x grains.) 26, même état. — 27, momification du membre; la
malade
demande à manger : délire tranquille. Le pouls es
rène des dernières phalanges de la main gauche. On me rapporte que la
malade
avait été dans l'agitation pendant toute la nuit
diquée par la petitesse extrême du pouls et l'affaissement extrême du
malade
. Un des points les plus intéressans de cette ob
du pied droit: on fit appliquer des cataplasmes sinapisés sur le pied
malade
; 011 chercha à y réveiller la sensibilité par l'i
les à acupuncture. L'emploi de ces moyens n'ayant eu aucun succès, le
malade
fut transféré dans une salle de médecine, à raiso
n'est pas troublée, il y aura momification. L'artérite, chez cette
malade
, occupait principalement les artères sous-clavièr
l'aorte,on aurait pu croire au premier abord que l'artère n'était pas
malade
. Je n'ai jamais été plus frappé que dans ce cas d
offrait au contraire l'aspect que présente souvent l'aorte dilatée et
malade
, savoir des plaques blanches et jaunâtres formées
e vertèbre dorsale. Deux vertèbres ont été profondément corrodées. Le
malade
est mort d'hémorrhagie par rupture de la poche. L
Charité. Face couleur de cire: respiration très fréquente, dont le
malade
n'a nullement conscience dans l'état de repos au
lquefois pendant le jour, crises de suffocation pendant lesquelles le
malade
est couvert de sueur et croit qu'il va étouffer;l
assée, il lui semble que c'est un rêve, tant il se trouve soulagé. Le
malade
, qui est d'une intelligence peu commune, rend par
ans la plèvre. Un phénomène, survenu quelques jours après l'entrée du
malade
, sembla venir à l'appui de cette opinion, savoir
bon appétit, état moral excellent : gaîté, espérance de guérison : ie
malade
me prie instamment de le débarrasser de ses crise
car, hors de là, il est aussi bien qu'en pleine santé. L'état de ce
malade
se maintint identiquement le même depuis le 25 se
l'impulsion d'une autre part. A la douleur latérale gauche, que le
malade
accusait les premiers jours, a succédé une douleu
existe un sentiment habituel d'oppression qui augmente par moment. Le
malade
ayant accusé, pendant plusieurs jours, une douleu
la vibration des mucosités bronchiques. Le 3i octobre, je trouve le
malade
couvert de sueur froide et sans pouls; grande opp
couvert de sueur froide et sans pouls; grande oppression sternale. Le
malade
, qui a conservé toute son intelligence, et qui n'
sion est encore très forte en bas, en avant et à droite du thorax. Le
malade
meurt dans la nuit du 1er au 2 novembre avec tout
ier avec des poumons aussi prodigieusement réduits, que ceux de notre
malade
; mais on comprend parfaitement que,si cette réduc
e la Charité, le 1er juillet 184o, pour une paraplégie. Il dit n'être
malade
que depuis deux mois, époque à laquelle il a été
mières vertèbres dorsales. Les mouvemens du tronc sont douloureux. Le
malade
ne peut pas se baisser pour ramasser quelque chos
, bien que la peau présente à l'observateur sa chaleur naturelle. Le
malade
exprime très bien cette association de froid inte
sentiment de feu, qui occupe la moelle des os. « Les douleurs, dit le
malade
, sont tantôt froides, tantôt chaudes». D'autres f
nt se combine parfois avec le sentiment du froid, ce qui fait dire au
malade
qu'il a des fourmis froides. Le malade ne peut re
du froid, ce qui fait dire au malade qu'il a des fourmis froides. Le
malade
ne peut rester long-temps dans la même attitude s
s caïmans. Indépendamment de cette sensation de malaise général, le
malade
accuse deux grandes douleurs : i ° des douleurs d
lité, ai-je dit, est moins profondément affectée que le sentiment. Le
malade
exécute spontanément tous les mouvemens : mais il
ibles, plus faibles du côté droit que du côté gauche. En examinant le
malade
dans la position horizontale, on aurait pu le cro
pieds, quoique non perçu, détermine des contractions musculaires ; le
malade
éprouve souvent des crampes dans les jambes, surt
le ier juillet 18/jo jusqu'au 8 février i84i , époque de sa mon , ce
malade
nous présenta les phénomènes suivans: \re livra
e, sous le rapport du mouvement ; diminution notable des douleurs. Le
malade
peut se soutenir et faire quelques pas dans la sa
heure, goutte à goutte. Pendant toute la durée de cet écoulement, le
malade
sent le besoin d'uriner ; c'est une incontinence
u 21 décembre, état stationnaire. Du reste, même état des membres. Le
malade
ne peut dormir ni jour ni nuit ; sentiment de feu
lace la sensation de froid. Secousses très fortes et douloureuses. Le
malade
se sert de ses mains pour transporter ses jambes
rre douloureuse, surtout dans la moitié gauche du tronc; il semble au
malade
que son corps soit coupé en deux par une section
, violacée, adhérente, et, en effet, quelques jours après l'entrée du
malade
, un eschare apparaît dans ce point ; bientôt troi
échappe. Hémorrhagie foudroyante. L'interne de garde appelé trouve le
malade
expirant. Ouverture du cadavre. La dissection d
sensation de petits chaînons donnée parle toucher. Du reste, le jeune
malade
n'a pas le plus léger sentiment d'oppression, lor
gulière, aussi profonde que possible , et j'admire comment il est des
malades
qui éprouvent des spasmes, des accidens de suffoc
n. Les poumons explorés sont sains. La respiration est précipitée, le
malade
tousse un peu depuis quelque temps. Les fonctions
es sont dans le meilleur état. Nulle douleur. Point d'œdème. Le jeune
malade
n'a pas la moindre inquiétude sur son état. Dia
yeux. Voici d'ailleurs les commémoratifs : il y a deux mois que le
malade
a été traité , dit-il, d'une pleurésie qui a duré
ue seulement que sont survenus les accidens du côté du cœur. Le jeune
malade
ne peut rester couché que sur le dos : lorsqu'il
évoiement, bien que la respiration soit parfaitement libre, et que le
malade
n'éprouve pas le plus léger sentiment d'oppressio
Les secousses et les réveils en sursaut sont plus fréquens lorsque le
malade
est couché à droite. Le cœur ausculté donne deux
dilatation avec hypertrophie du cœur. Le 16 novembre, je trouve le
malade
assoupi; je l'observe pendant son assoupissement.
la respiration se ralentir peu-à-peu, puis se suspendre, et alors le
malade
est brusquement réveillé par le besoin de respire
trême dans le moment qui précède le réveil : on croirait que le jeune
malade
va suffoquer, et cependant il sourit à son réveil
environ, à un réveil bien plus anxieux pour l'observateur que pour le
malade
. Du reste, le malade répond très bien à toutes me
bien plus anxieux pour l'observateur que pour le malade. Du reste, le
malade
répond très bien à toutes mes questions; la tête
ment probable que le point de côté observé dix mois avant l'entrée du
malade
, était un point de côté péricarditique. Ce n'est
dilatation hypertrophique du cœur, avec intégrité des valvules. Les
malades
affectés de dilatation avec hypertrophie du cœur
du cœur, lésion si subite qui emporte souvent en quelques heures des
malades
qui, sans cet accident, auraient pu vivre plusieu
des membres inférieurs et de sparois abdominales. Étouffemens que la
malade
rapporte au creux de l'estomac immédiatement au d
pendice xyphoïde (oppression sous-ocyphoïdienné). Pendant la nuit, la
malade
se met sur son séant et se balance d'arrière en a
je le trouve lent et faible; du reste, état intellectuel parfait : la
malade
ne me demande, dit-elle,que deux choses, la mort
m'a fournis en assez grand nombre, je ne suis pas sans espérer pie la
malade
sortira de cette crise. Prescription. Macératio
nce de cette médication, l'anasarque se dissiper complètement, et les
malades
renaître, pour ainsi dire, comme par enchantement
uphot, n. i3, m'en a offert un exemple bien remarquable. Chez notre
malade
, dès le troisième jour, amélioration aussi imprév
pée au bout de huit jours: le pouls reparaît aux artères radiales; la
malade
se croit guérie, et en effet, vers la fin du mois
is de juin et juillet se passent à merveille. Je retiens néanmoins la
malade
, pour l'observer et pour prévenir, s'il est possi
ellement des accidens. Cyanose, oppression xyphoïdienne qui oblige la
malade
à se lever et à se promener pendant la nuit. Souf
novembre; cinquième crise le 2 dé» embre. Dans toutes ces crises, la
malade
n'aime pas h avoir la tête très élevée : il y a c
yphoïdienne, irrégularité et petitesse extrême du pouls. Insomnie. La
malade
se lève la nuit, marche pieds nus, et trouve un g
qui s'étend aux paupières et à toute la face; oppression extrême : la
malade
ne peut respirer. Mort par suffocation ; intellig
s avec l'hydropériearde. Les crises de suffocation qu'éprouvent les
malades
, affectés de dilatation du cœur, peuvent tenir ta
filtration s'était dissipée dans les diverses crises éprouvées par le
malade
; et en effet, dans les gênes de la circulation,l'
toutes les cavités du cœur. — Etat imminent de suffocation auquel le
malade
échappe plusieurs fois. — Etat cyanique et de réf
ue avec cyanose et un faciès aspliyxiquc sans cyanose), orthopnée: le
malade
ouvre largement la bouche à chaque inspiration. D
ue inspiration. Depuis l'invasion de ces symptômes de suffocation, le
malade
reste toutes les nuits assis dans un fauteuil. Le
des membres inférieurs. Commcmoratifs. Il y a sept semaines que le
malade
a été pris d'oppression, mais seulement en montan
ur ainsi dire , instantané. L'orthopnée s'est reproduite le 20 ; le
malade
est resté sur son séant toute la nuit. Même état
le pour la force. Interrogé sur le genre de douleur qu'il éprouve, le
malade
dit qu'il lui semble avoir un charbon embrasé sur
iées et l'élec-tuaire purgatif ont produit un soulagement tel, que le
malade
a dormi depuis quatre heures du soir jusqu'à huit
vestige qu'à droite. Le 26 juillet, l'amélioration est telle que le
malade
se croit guéri. Je continuai, en éloignant les do
tuaire et la macération de digitale. Ce fut par condescendance que le
malade
consentit à rester jusqu'au i5 août. Lorsqu'il so
région du cœur était presque aussi considérable qu'à son entrée. Le
malade
rentra à l'hôpital, le 26 septembre, dans un état
érable ; bruits du cœur très faibles, sans claquement, sans bruit. Le
malade
, horizontalement couché à droite, se plaint d'épr
uver une gêne de respiration depuis l'ombilic jusqu'à l'épigastre. Le
malade
ne peut pas rester assis, ce qui me surprend et m
idité me parurent venir de la gêne de la respiration ; mais l'état du
malade
ne me permit pas d'explorer sa poitrine. J'espéra
poumon le résultat de la maladie du cœur. Je suis convaincu que si le
malade
avait réclamé mes soins quelques jours auparavant
es et une potion avec la gomme ammoniaque et l'oximel scillitique. Le
malade
avait fait appliquer les sangsues à l'anus la vei
triction, de gêne à la région du cœur, était d'ailleurs permanent. Le
malade
exprimait son état habituel en disant qu'il lui s
plètement étranger aux organes de la respiration; car, d'une part, le
malade
pouvait dilater amplement la poitrine, et, d'autr
explorés étaient dans l'état le plus parfait d'intégrité. Lorsque le
malade
était assis, entouré comme un patriarche par sa n
demie du matin, on vint me chercher à la hâte : je trouvai auprès du
malade
un de mes confrères qui lui prodiguait ses soins
81. Réflexions. — La maladie du cœur ne s'est donc révélée chez ce
malade
que par des accès d'asthme et par une gêne dans l
er m'ont présenté l'œdème du poumon. D'où la nécessité de stimuler le
malade
de toutes les manières et par toutes les voies. D
mon; dans un cas, je l'ai vue amener directement la mort en jetant le
malade
dans un état syncopal dont il ne put se relever.
les cellules pulmonaires et les dernières divisions bronchiques. Le
malade
n'a point d'ailleurs succombé directement à la ma
close de toutes parts, impose d'étroites limites à l'épanchement. Le
malade
meurt, non d'hémorrhagie, non du trouble subit qu
sympathique d'une hypertrophie du cœur. Au bout de quelques jours, la
malade
demanda à retourner à son dortoir, et mourut subi
an au plus, des phlegmasies aiguës ou chroniques qui ont emporté les
malades
. M. Blaud, cet estimable observateur qui, dans
colonnes charnues qui remplissent exactement la cavité était un cœur
malade
, je pose en fait que les trois quarts des malades
cavité était un cœur malade, je pose en fait que les trois quarts des
malades
morts de maladies aiguës ou chroniques sans longu
en tuméfié dans ses parois et contenant du liquide dans sa cavité. Le
malade
ne peut se réchauffer. Oppression très considérab
e, face bouffie, lèvres et joues violacées; oppression, orthopnée. La
malade
passe la nuit dans un fauteuil. Sensation de batt
r derrière le sternum; sensation permanente de suffocation qui met la
malade
dans un grand état d'angoisse; pouls presque inse
accroissement graduel des symptômes. Rien n'égale l'angoisse de cette
malade
, qui appelle à chaque instant la mort. La respira
ant la mort. La respiration n'est pas très fréquente, et cependant la
malade
suffoque : elle dit ne pouvoir pas respirer, veut
me que la peau est réchauffée. Le 8 janvier, à ma dernière visite, la
malade
ne paraissait pas plus mal que les jours précéden
eureux que des notes plus détaillées n'aient pas été prises au lit du
malade
sur l'ensemble de toutes les fonctions. Je fera
oppression avec orthopnée. L'oppression présente ce caractère que le
malade
ne peut ni se moucher, ni bâiller, ni soupirer co
ement dans le péricarde Du reste, les commémoratifs apprennent que le
malade
tousse depuis deux ans et demi ; que l'oppression
l'ont beaucoup affaibli. Les voies digestives sont en bon état, et le
malade
demande à manger. Traitement. Ventouses scarifi
iltration s'étend au tronc et à la face. Dans les rares instans où le
malade
peut rester autrement qu'assis sur son séant,il s
ponction à la région lombaire. Emulsion nitrée,lait. Le 17 juin, le
malade
accuse, indépendamment de l'orthopnée, une grande
hémoptisie : oppression telle, que je me fais un devoir de laisser le
malade
immobile dans l'attitude qu'il a choisie et de re
lité, sueurs, pouls misérable. Mort dans la nuit du 27 au 28 juin. Le
malade
a conservé son intelligence jusqu'au dernier mome
les veines dont il est pénétré; mais je n'ai jamais observé au lit du
malade
, de même que je n'ai jamais observé sur le cadavr
tance des mêmes douleurs ; rétention d'urine, qui oblige de sonder le
malade
. Cet incident dirige mon attention vers le cervea
état du cœur que j'avais exploré de temps en temps depuis l'entrée du
malade
, et qui ne m'avait donné jusqu'alors aucun signe
amme. Le 3o juin et les jours suivans jusqu'au 6 juillet, l'état du
malade
paraît meilleur ; la douleur et la tuméfaction ar
re. Un symptôme nouveau vint redoubler mes inquiétudes au sujet de ce
malade
: c'est l'infiltration légère des membres inférieu
ltration générale et la matité du côté gauche. Malgré la faiblesse du
malade
, petite saignée de quatre onces, deux vésicatoire
temps de la maladie. Le 23, au matin , après une nuit paisible, le
malade
est pris tout-à-coup de suffocation : il demande
aboration morbide qui doit amener son élimination. Si vous épuisez le
malade
par de trop abondantes saignées, craignez que la
les plus considérables de l'innervation ne viennent mettre la vie du
malade
en danger. J'aime à me rappeler les principes d
%%e LIVRAISON. 2 elles prennent leurs alimens, ne se croyant pas
malades
. Les surveillantes, malgré nos avis réitérés , ne
ont averties de leur maladie que par le râle des agonisantes , et les
malades
, transportées à l'infirmerie dans cet état extrêm
rigidité des membres, et principalement de ceux du côté gauche. La
malade
s'est levée tous les jours, à l'exception du dern
que de coutume, qui donnait à ses parens quelques espérances, que la
malade
perdit connaissance et succomba après une agonie
omba après une agonie de 24 heures. Pendant tout le temps que cette
malade
fut confiée à mes soins, je me contentai de caïma
nstamment soulagés par l'application sur le front d'objets froids. La
malade
appuyait dans ce but, comme instinctivement, le f
'affaiblit par degrés, et, trois semaines après la première crise, la
malade
ne voit plus assez pour se conduire. Les princi
culistes consultés prescrivent des remèdes qui sont sans succès. — La
malade
entre à l'hôpital de la Charité, mais sa vue ne s
quelques mois de séjour dans cet hôpital la cécité fut complète. La
malade
sort de l'hôpital, décidée à ne rien tenter de no
ace, mais s'accompagnent de raideur dans les membres supérieurs. La
malade
entre à l'hôpital Beaujon; là, elle perd le goût.
paralysie du sentiment et du mouvement autre que celle de la vue. La
malade
est irritable, ses plaintes sont continuelles et
x personnes nerveuses : persuadé que l'art ne pouvait rien pour cette
malade
, je n'y donnai qu'une médiocre attention sous le
on avec rigidité. Le membre inférieur est incomplètement paralysé; la
malade
, qui conserve toute son intelligence et répond pa
au bras), tout-à-coup, pendant l'écoulement du sang delà saignée, la
malade
porte la main droite à la tête, en accusant une d
a sérosité. C'est à ce ramollissement que paraît avoir succombé notre
malade
; et c'est à ce même ramollissement que doit être
apportée l'hémiplégie observée au moment de la crise mortelle. Tout
malade
porteur d'une tumeur crânienne de la base du crân
ne de la base du crâne, ou pour parler un langage plus pratique, tout
malade
affecté d'une amaurose avec céphalalgie est donc
te observation à l'occasion des tumeurs fongueuses de la dure-mère.
malade
: Bouche déviée, par suite de la dépression de la
Bouche déviée, par suite de la dépression de la commissure gauche; la
malade
conserve son intelligence, mais elle est dans l'i
s du corps étaient également affaiblis: condamnée à rester au lit, la
malade
succomba bientôt à des symptômes adynamiques. Je
étrangère a cessé d'agir. Les membres supérieurs servent encore à la
malade
: ils ne sont nullement rétractés ; parfois les m
ntes et si pénibles par l'exagération du mouvement de flexion, que la
malade
y porte les mains pour les arrêter ou les modérer
e à celui d'une personne ivre; pendant quelque temps il semblait à la
malade
qu'elle faisait la culbute. Il y a deux ans qu'
e cette origine. La rétraction des membres inférieurs persiste : la
malade
accuse de vives douleurs dans les membres inférie
qui les arrête, c'est la manière incomplète dont on étudie la moelle
malade
. De même que beaucoup d'altérations du cerveau
désaccord souvent désespérant entre les symptômes observés au lit du
malade
et les résultats de l'autopsie cadavérique ; pour
retenait dans une autre attitude a cessé d'agir. Lorsqu'on lève la
malade
pour la mettre sur le bassin , on est obligé d'ar
es inférieurs. J'ai voulu voir ce qui se passerait si on soutenait la
malade
dans la position verticale. Les membres inférieur
bles, les pieds faisaient éprouver des picote-mens douloureux, que la
malade
comparait à la sensation de la brûlure, et qui s'
incomplète, dans les muscles qui meuvent la jambe et la cuisse. La
malade
fut placée dans la division des gâteuses, ce qui
terminée par la difficulté de se mettre sur le bassin. Du reste, la
malade
jouissait d'une assez bonne santé. La paraplégie
isions du membre inférieur. Les picotemens douloureux éprouvés par la
malade
prouvent que la sensibilité tactile peut être com
obilité est douloureuse, aussi bien que la contraction musculaire. La
malade
ne peut pas rester en place, et pourtant elle red
n qui a amené la déviation. Pour commémoratifs, je recueille que la
malade
n'est dans cet état que depuis un an : elle l'att
lliedes épines et l'opium à l'intérieur, pour calmer la douleur. La
malade
se trouva tellement soulagée qu'elle demanda à so
s d'une pneumonie aiguë, parvenue à sa dernière période. L'état de la
malade
me parut désespéré : elle refusa de se mettre sur
rachidienne, sans autopsie cadavérique, il est vrai, puisque les deux
malades
ont parfaitement guéri, mais qui pourtant ne peuv
'ayant pu retrouver les notes détaillées que j'ai prises au lit de la
malade
. Le vénérable A. Dubois, MM. Moreau et Paul Duboi
de la région dorsale, saignées répétées. Pendant huit à dix jours, la
malade
nous parut être entre la vie et la mort. La respi
la guérison ne se fit pas long-temps attendre. En quelques jours , la
malade
recouvra le mouvement, en même temps que disparut
parut la sensibilité morbide. A chaque heure, pour ainsi parler, la
malade
recouvrait la faculté de mouvoir quelque partie d
onté, devinrent de plus en plus faciles et étendus, et enfin la jeune
malade
recouvra la plénitude de l'exercice de ses mouvem
ut, vu sans doute la constitution et la disposition chlorotiqne de la
malade
,et que les drastiques l'ont parfaitement remplacé
s de sangsues enlevèrent cette douleur. Au "bout de trois jours, la
malade
se plaint de douleurs sourdes aux pieds, puis aux
jusqu'au genou, qui reste une limite pendant sept à h uit jours. La «
malade
peut marcher, mais en vacillant sur les pieds. Le
te progressivement à toute la longueur des extrémités inférieures. La
malade
nous dit avoir éprouvé les mêmes symptômes, mais
de mouvoir les membres inférieurs. Cependant, à force de volonté, la
malade
parvient à imprimer un léger mouvement aux orteil
lsives ont cessé depuis la veille. Insomnie continuelle. Lorsque la
malade
s'assoupit, elle est réveillée par la douleur. Ce
oureuse. Cela est si vrai que, en excitant fortement la volonté de la
malade
, je parviens à lui faire exécuter quelques mouvem
s faiblement, les autres fortement. » 11 y a des momens où la jeune
malade
ne ressent aucune douleur: ce sont ceux où elle e
crises très intenses. Ces crises se renouvellent à chaque fois que la
malade
s'assoupit, en sorte qu'elle lutte, autant que po
, en aucune façon, participé à la paralysie. La gaîté enfantine de la
malade
contraste avec son état de paralysie presque géné
uence: il y a appétit: les facultés intellectuelles sont entières. La
malade
n'a aucune inquiétude sur son état. Quatre saig
6 juin avait été cependant moins pénible que les jours précédens: la
malade
n'avait pas eu de grosses crises (ce sont ses exp
e combien ont été douloureux les mouvemens nécessaires pour mettre la
malade
dans l'attitude obligée du cathétérisme. J'étud
ssible à supporter. La respiration est facile ; mais, si on engage la
malade
à faire une grande inspiration , le soulèvement d
mes par s'engager. La respiration est en effet gênée. Pour peu que la
malade
inspire fortement, elle pousse un cri, que lui ar
ive ; le moindre bruit, une porte que l'on ferme, font tressaillir la
malade
, qui ne veut même pas qu'on touche son lit. Tous
e. Nulle inquiétude sur son état. J'avais épuisé, par rapport à cette
malade
, les évacuations sanguines. Je ne vois d'autres r
comprimée. 11 juin; tête lourde; douleur légère derrière le cou: la
malade
souffre plus du membre supérieur droit, lequel a
fort qu'elle fait pour essayer quelques mouvemens fatigue beaucoup la
malade
, qui ne peut les renouveler plusieurs fois de sui
douce de ricin. Plusieurs selles pour la première fois. 12 juin: la
malade
remue plus facilement et moins douloureusement le
ur droit subsiste. Evacuations alvines nombreuses. 14 juin. Hier la
malade
ne pouvait remuer que les doigts du côté gauche;a
qu'au genou gauche, depuis les doigts jusqu'au coude du même côté. La
malade
a uriné volontairement depuis hier. La douleur do
cé. Les jours suivans , l'amélioration marche si rapidement, que la
malade
peut, dans l'espace de huit jours , se lever d'ab
est très aiguë. Elle est piquante (c'est l'expression dont se sert la
malade
) et la fait sauter dans son lit. Cette douleur l'
e attitude désordonnée qui rappelle celle des maladies cérébrales. La
malade
est assise sur son lit,la tête inclinée à droite
du bras, sinapismes , glace sur la tête, pilules de gomme gutte : la
malade
prend dix pilules de gommé gutte de deux grains c
méningite rachidienne à la méninge crânienne. Après la saignée , la
malade
s'est mise à courir dans la salle, ce dont elle n
Le 28: la douleur de tète a diminué; la douleur dorsale persiste. La
malade
se plaint d'une douleur précordiale. Les jours
u est fraîche, bien qu'il fasse très chaud ; souvent des frissons. La
malade
s'assoupit par mo-mens et est réveillée par les d
les douleurs spinales. Jambes très lourdes, marche très pénible. La
malade
, qui marchait si bien les jours précédens, a tou
re par la pression et même par le simple attouchement. Il semble à la
malade
qu'on lui casse l'épine du dos. Insomnie. Lorsqu'
grains. Le 12, paralysie douloureuse de la jambe droite. Lorsque la
malade
fait un grand effort de volonté, elle parvient à
droite, s'est étendu jusqu'à la hanche. Parfois élancemens sourds. La
malade
assure qu'elle pourrait remuer les membres, mais
. Le i4, les orteils gauches commencent à s'engourdir : la nuit, la
malade
a été réveillée par des secousses. Il est évide
ouleur. Les jours suivans, l'amélioration est rapide, et bientôt la
malade
recouvre toute sa santé première. Aujourd'hui,
i je puis m'exprimer ainsi, qu'elle cesse avec la douleur, et que les
malades
recouvrent en vingt-quatre heures, en quelques he
le résumé qu'il donne lui-même à plusieurs reprises de l'état de son
malade
. Or, voici les détails: on veut soulever les me
Or, voici les détails: on veut soulever les membres inférieurs; le
malade
pousse des cris, se plaint de souffrir, surtout q
é persiste toujours dans les membres inférieurs, alors qu'on pince le
malade
, « quelques muscles partant du bassin semblent s'
la sensibilité. D'ailleurs l'état des facultés intellectuelles de son
malade
, altérées dès le principe, s'opposait peut-être à
bilité cutanée n'était pas exaltée ; car Dance n'aurait pas pincé son
malade
, car il aurait dit que le pincement de la peau dé
t que le 27 que j'établis mon diagnostic d'une manière positive. Le
malade
observé par Dance entra le 19 octobre i833, et ce
29, entre à l'infirmerie le 9 septembre i832, dans l'état suivant. La
malade
a toute son intelligence : sa tête est fortement
n état de rigidité tel qu'il ne peut se prêter à l'attitude assise.La
malade
n'est pas complètement paralysée: tous les muscle
sale , bruyante ; assoupissement. Son intelligence reste entière : la
malade
entend très bien et répond à voix basse. Bientôt
our la force: tels sont les symptômes principaux qu'a présentés notre
malade
. Dans le cas qu'on vient de lire, il y avait indu
ralysie presque complète du mouvement dans les membres inférieurs: la
malade
exécute [quelques mouvemens légers, mais ne peut
pieds et des jambes presque nulle ; perception extrêmement lente. La
malade
ne sent la douleur de la piqûre et du pincement q
a sensibilité des mains est dans le même état que celle des pieds. La
malade
dit que le petit doigt est mort. La lenteur de la
u- XXXIIe LIVRAISON. 4 reuse; bourdonnement dans les oreilles. La
malade
dit avoir été privée de l'odorat et du goût penda
'ignore quel en est le siège. Contre toute espérance , l'état de la
malade
s'améliore: point de fièvre, appétit, urines touj
ièvre vive, petitesse du pouls, altération des traits, oppression, la
malade
s'éteignit en conservant l'intelligence jusqu'au
lenteur de perception des impressions faites sur la peau. Chez cette
malade
, les nerfs conducteurs du sentiment ne transmetta
our apprécier le degré de faiblesse de ces membres, je fais placer la
malade
dans l'attitude verticale : elle est soutenue par
les membres inférieurs, et cependant on est obligé de faire manger la
malade
comme un enfant. Au lit, les membres inférieurs s
la salle dite des Gâteuses ne me laisse aucun doute à cet égard. La
malade
raconte que, il y a dix-neuf ans, sans cause conn
tration sous-arachnoïdienne ; rien dans le cerveau et le cervelet. La
malade
avait sa parfaite connaissance quatre jours avant
Le 25 décembre, la face devient rouge, l'intelligence plus obtuse: la
malade
reste immobile. Sa face devient par momens très r
d'affection rhumatismale. L'erreur était d'autant plus facile que ces
malades
avaient contracté la mauvaise habitude de rendre
n° i : supination, extension avec rigidité des membre» inférieurs. La
malade
ne peut exécuter aucun mouvement. La sensibilité
u reste, urines et évacuations alvines involontaires. Lorsque cette
malade
était dans mes salles, je faisais des leçons clin
s continuée, par exemple, à la suite de rhumatisme, de saignée. Cette
malade
avait d'ailleurs conservé toute l'intelligence qu
vec douleur; cependant, comme ces manœuvres tourmentaient beaucoup la
malade
, et que je ne pouvais pas en espérer un grand suc
e me fît revenir sur l'idée que j'avais eue d'abord au sujet de cette
malade
, et me parut militer en faveur d'une vraie parap
ie paraplégie : c'est que les muscles ne se contractaient pas, que la
malade
n'exécutait aucun mouvement volontaire, bien que
ontaire, bien que les genoux eussent été amenés à la demi-flexion. La
malade
ne tarda pas à succomber dans un état d'assoupiss
e voient les grands trochanters non dénudés. Depuis quelques jours la
malade
se plaint de toux et de gêne dans la respiration.
jours la malade se plaint de toux et de gêne dans la respiration. La
malade
s'affaiblit graduellement: sa toux augmente avec
vie: mais quel rapport y a-t-il entre la vive frayeur éprouvée par la
malade
, d'une part, et cette destruction de la moelle ,
Eclairs de douleurs très vives , séparés par de longs intervalles. La
malade
pouvait encore marcher; mais sa marche était ince
t. Intelligence parfaite ; mais la conversation fatigue beaucoup la
malade
. Au bout de quelques instans de conversation , la
, affaiblie , accompagnée de grimaces d'autant plus prononcées que la
malade
fait plus d'efforts pour maîtriser ses mouvemens,
nt. Myotilitégénérale. Sous le rapport de ïa myotilité générale, la
malade
est dans un état qui représente très exactement l
t tirés par des (ils; et, lorsque les infirmières transportaient la
malade
d'un lit dans un autre, il fallait qu'elles lusse
ons spasmodiques involontaires se manifestaient lorsqu'on disait à la
malade
de remuer volontairement les membres inférieurs.
eu la cause involontaire et déterminait des sauts et des bonds que la
malade
ne pouvait pas maîtriser, et qui ne cessaient que
éissent mieux à l'empire de la volonté que les membres inférieurs. La
malade
a pu prendre toute seule les alimens solides jusq
e la déglutition et de la respiration étaient également entrepris. La
malade
redoutait extrêmement les conversations. La respi
respiration et la parole étaient faibles, entrecoupées, saccadées. La
malade
sortait très bien la langue. Sensibilité. La se
lation est largement ouverte à la partie supérieure , et cependant la
malade
n'y a jamais éprouvé aucune douleur. L'abondance
douleur, ont amené un dépérissement rapide. La veille de sa mort, la
malade
tomba dans l'assoupissement. Ouverture. Ramolli
ssement, la semi-paralysie, s'étendirent aux membres supérieurs. La
malade
resta dans mes salles la dernière année de sa vie
ut de sensibilité et nullement le défaut de myotilité, qui empêche la
malade
de se servir de l'aiguille pour travailler ; car
m'exprimer ainsi, mais sans bruit. Je soupçonnai une péricardite. La
malade
mourut avec toute son intelligence,dans un état d
nière, à la Salpêtrière (division dite des Gâteuses) depuis deux ans,
malade
depuis six ans, sans cause connue.Il y a six ans
r participer à la paralysie: ils étaient tremblans, faibles ; mais la
malade
pouvait encore s'en servir pour prendre des alime
inait une rétraction très prononcée du membre inférieur. Du reste, la
malade
était condamnée à l'immobilité. Je n'ai pas noté
de l'arrière-bouche. Point de céphalalgie, jamais de céphalalgie. La
malade
entendait à merveille; mais elle se plaignait d'a
x, en outre, pneumonie lobulaire, pneumonie œdémateuse, bronchite. La
malade
est morte par les poumons. Etat de la moelle (f
dans un appareil pendant trois mois, elle en sortit paraplégique. La
malade
assure qu'elle n'éprouva aur-cune espèce de doule
oment de sa production , ni pendant le traitement. Voici l'état de la
malade
le i5 septembre i838, au moment de son entrée sal
rincipalement aux articulations du pied, du genou et de la cuisse. La
malade
compare ces douleurs à des milliers de camions ,
rs. i° Sentiment : engourdissement, fourmillement dans les doigts. La
malade
peut travailler à l'aiguille; je la trouve presqu
guilles qu'elle serre avec force pour ne pas les laisser échapper. La
malade
compare la sensation de fourmillement qu'elle épr
ne douleur spinale. La sensibilité tactile du tronc est engourdie. La
malade
ne sent très bien que la peau de la face et de la
sens céphaliques, de l'ouie, de la vue, de l'odorat et du goût. La
malade
est dans un état de dépérissement tout-à-fait étr
èvre continue, l'oppression annoncent une fin prochaine. En effet, la
malade
s'affaiblit peu-à-peu et succombe à la manière de
s les muscles spinaux, et j'ai le regret de n'avoir rien fait pour la
malade
. Je suis cependant convaincu que, si, à l'époque
de. Je suis cependant convaincu que, si, à l'époque de l'entrée de la
malade
à l'hôpital, alors que le tissu propre de la moel
elles aux pieds, aux jambes, aux cuisses et aux reins. Il semble à la
malade
qu'un feu la dévore. L'action de soulever les mem
ement est perçu sous la forme de douleur. Je n'ai pas noté chez cette
malade
la lenteur de la perception des facultés tactiles
e chose que le vestige d'un spina bifida incomplètement guéri; or, la
malade
, interrogée sur ce point, affirma positivement qu
le cette disposition dès sa plus tendre enfance. Je fais tousser la
malade
, pour voir si, comme dans le spina bifida, l'expi
n cri de douleur. C'est à cette époque et à cette circonstance que la
malade
fait remonter les souffrances aiguës des reins, q
-peu à toute la longueur des membres inférieurs. A chaque fois que la
malade
essayait de marcher, il lui semblait que le sol é
r des frictions de diverses natures, et un traitement interne, que la
malade
n'a pas pu indiquer; mais la paralysie et la doul
rent, les urines et les selles furent rendues involontairement, et la
malade
fut dirigée comme incurable sur la Salpétrière.
malade fut dirigée comme incurable sur la Salpétrière. L'état de la
malade
resta stationnaire pendant une quinzaine de jours
plus léger contact. Morosité, mauvaise humeur, .exi-gence extrême. La
malade
se plaint sans cesse des infirmières, qui lui pro
égions qui sont le siège d'eschares sont extrêmement douloureuses. La
malade
dit qu'elle serait tentée de se poignarder, tant
leurs des reins ; les douleurs des cuisses et des pieds ont cessé. La
malade
ne se plaint que des jambes, qu'elle dit être cha
sition de la face, parfaite intelligence. Les douleurs cessent, et la
malade
succombe le i5 août, un mois et douze jours après
chatouillement de la plante des pieds, triomphant de la volonté de la
malade
, déterminait des contractions brusques et vives d
, et , en effet, ayant ordonné que, malgré sa résistance, on levât la
malade
et on la forçât à se tenir sur ses jambes, on vit
res d'un cadavre, exécuter quelques mouvemens volontaires; bientôt la
malade
vaincue s'associa à nos efforts, et, au bout de q
était véritablement paraplégique. J'ai dit que, chez cette dernière
malade
, il y avait en même temps paralysie des membres i
'ai noté comme circonstance fort remarquable que, dans le principe,la
malade
était uniformément paralysée ou plutôt affaiblie
tés; que ce n'est que plus tard que survint l'hémiplégie. En outre la
malade
avait des crampes. Au moment où j'ai recueilli ce
rte de connaissance. Si les parens, les infirmiers et quelquefois les
malades
eux-mêmes, parlent de perte de connaissance, c'es
t par ignorance de la valeur des termes; mais, si vous interrogez les
malades
, ils vous feront connaître les circonstances les
la première vertèbre lombaire qui a été diagnostiquée du vivant de la
malade
. N'est-il pas évident que l'issue des acéphalocys
, par laquelle s'échappaient des acéphalocystes. Je n'ai plus revu ce
malade
, et son souvenir est resté confus dans mon esprit
ération ou transformation grise de cet organe. Voici l'histoire de la
malade
qui m'a fourni la pièce pathologique qu'elles rep
aibles et incertains, je l'interroge à ce sujet, et j'apprends que la
malade
est très affaiblie depuis quelque temps. Pour mie
si elle s'appliquait également au froid et au chaud. Non-seulement la
malade
sent à peine la piqûre ou le pincement, mais enco
re existe en partie dans les membres inférieurs, surtout à droite. La
malade
meut volontairement les orteils, le pied, la jamb
ilité des membres supérieurs est singulièrement diminuée. J'engage la
malade
à saisir et à attacher une épingle. Pour la saisi
isir et à attacher une épingle. Pour la saisir et pour la diriger, la
malade
a besoin du secours delà vue, et lorsque je l'emp
les mouvemens de la main, l'épingle tombe des doigts, et néanmoins la
malade
, qui croit encore la tenir, exécute les mêmes mou
secours de la vue, d'attacher convenablement l'épingle. Du reste, la
malade
ne se plaint d'aucune douleur. Myotilité. Le me
se couvrir ; mais cette agilité est sans force, et quand je dis à la
malade
de me serrer la main, elle exerce à peine une lég
mémora tifs : il y a huit ans, qu'à la suite d'un refroidissement, la
malade
avait éprouvé un rhumatisme articulaire très doul
la plante des pieds et aux jambes : bientôt les bras tremblèrent, la
malade
devint maladroite et laissait tomber tout ce qu'e
an il lui fut impossible de continuer son service. A cette époque, la
malade
pouvait encore marcher et coudre. Il y a trois mo
aux moyens, hélas! bien peu certains de remédier à cette maladie, la
malade
est prise, le 9 mars, de douleurs extrêmement viv
é : je ne puis pas toucher le membre sans faire pousser des cris à la
malade
; la simple approche du doigt la fait crier d'avan
te, mais elle ne dépasse pas le membre supérieur ; d'un autre côté la
malade
remue très bien les doigts de ce membre, circonst
de l'idée que nous avions affaire à une arachnitis spinale. Le 11,1a
malade
accuse un symptôme qui me paraît à-peu-près const
ntiment de constriction circulaire de l'abdomen : chez la plupart des
malades
, c'est une ceinture ou une barre circulaire occup
licale ; chez quelques-uns enfin, la région épigas-trique. Chez notre
malade
, c'est la sensation d'un corset qui la gêne : ell
ute la nuit. Même difficulté pour expulser les urines, si bien que la
malade
garde le bassin toute la nuit. Toux catarrhale, f
cidens nouveaux survenus depuis le 11 ; mais je n'ose faire mettre la
malade
sur son séant pour l'explorer, son état me paraît
ce : il n'y a pas d'augmentation dans les phénomènes paralytiques. La
malade
meurt asphyxiée par engouement des bronches dans
d'ailleurs parfaitement saine; enfin, pour ne rien omettre, comme la
malade
avait été saignée, j'examine les veines: il n'y a
paraplégie. J'ai méconnu la pleurésie qui a terminé la vie de cette
malade
, parce que jetais préoccupé de la valeur d'un sym
que j'ai coutume d'appeler barre ou ceinture paraplégique. Chez notre
malade
, ce n'était pas la sensation d'une barre, c'était
airé sur la véritable cause de ce phénomène, si les souffrances de la
malade
ne m'avaient pas empêché de la faire mettre sur s
rmanent sans douleur, et de temps en temps quelques pertes rouges. La
malade
souffre peu, dépérissement sans coloration jaune-
d'atteindre le museau de tanche. Je m'aperçois, en découvrant cette
malade
, que son membre inférieur gauche est complètement
gueur qui est moindre de 7 à 8 pouces que celle de l'autre membre. La
malade
marche avec une seule béquille, mais très pénible
érieurs jouissent de toutes leurs facultés sensitives et motrices. La
malade
est couturière et excelle dans tous les travaux d
sous le rapport du sentiment; mais je me rappelle parfaitement que la
malade
me dit qu'il était dépourvu de tout sentiment com
que j'ai interrogés avec beaucoup de soin à ce sujet. L'état de la
malade
reste stationnaire quant au cancer depuis le 11 a
se, et que démontrait physiologiqtien 1 eut la difficulté qu'avait la
malade
à marcher à l'aide d'une béquille. 4° L'atrophi
tement au niveau du rétrécissement. Voici d'ailleurs l'histoire de la
malade
à laquelle appartenait ce tronçon de moelle. Pa
'état suivant: Paraplégie complète du sentiment et du mouvement.—La
malade
, Allemande d'origine, ne connaît pas le français,
un an, douleur aux épaules et aux reins ; elles sont si vives, que la
malade
est obligée de garder le lit pendant trois mois,
s sont revenues il y a six semaines , mais elles n'empêchaient pas la
malade
de marcher comme de coutume : les membres supérie
ais je le fis immédiatement supprimer', parce qu'on me prévint que la
malade
avait le dévoiement. Du reste, depuis son entré
tiécessité l'emploi de la sonde, fut remplacée par l'incontinence. La
malade
s'éteint, épuisée par les eschares et par le dévo
observés pendant la vie. La péritonite chronique a précédé ; car la
malade
accusait des douleurs abdominales avant de souffr
ription très minutieuse que j'ai donnée de l'altération des vertèbres
malades
les caractères de la tuberculisation ; quant à mo
a forte compression dont la moelle avait été l'objet. La mort de la
malade
aurait été amenée par des eschares si une inflamm
impossible de faire un pas. Voici l'état dans lequel j'ai trouvé ce
malade
, le 24 janvier i84o, lorsque j'ai été chargé du s
sur les membres inférieurs détermine des secousses brusques ; mais le
malade
n'en a nullement conscience, il voit ses membres
ience ni des mouvemens ni de la stimulation qui les a provoqués. Le
malade
sent le besoin d'uriner; mais il ne peut le satis
it, ne peut être sollicité par elle. C'était en vain que je priais le
malade
de rassembler toute sa forcée et sa volonté pour
mbler toute sa forcée et sa volonté pour mouvoir le gros orteil. Le
malade
portait des moxas à la région lombaire, et pourta
ication des moxas avait été antérieure à la déviation, ou bien que le
malade
se plaignait dans le principe de la région lombai
d'abord, puis deux autres de chaque côté de la déviation. L'état du
malade
reste stationnaire jusqu'au 20 mars. A cette époq
es chez les vieillards. Réflexions. Les symptômes qu'a présentés le
malade
dont je viens de tracer Phistoire sont le type de
ardive, ce n'est quelquefois qu'au bout de i5, 20, 3o secondes que le
malade
que vous avez soumis à l'action d'un stimulant pe
impression exige pour être précise qu'elle soit renouvelée : ainsi un
malade
ne sent pas une seule piqûre même prolongée, et i
iment n'est pas la même pour tous les genres de stimulant. Il est des
malades
qui ne perçoivent pas le pincement le plus fort d
relatif à l'accumulation et à la soustraction de la chaleur; chez des
malades
complètement insensibles à tous les stimulans, il
ile peut avoir été abolie en totalité ou en partie et, cependant, les
malades
percevoir dans les membres des impressions intéri
la plus commune, est celie du froid ou du chaud: tantôt il semble au
malade
que les membres paralysés sont entourés de glace,
e, de sachets de sable chaud et de tafetas gommé; tantôt il semble au
malade
que XXXVIIIe LIVRAISON. 3 du plomb fondu coul
un fourmillement plus ou moins incommode, avec agacement qui force le
malade
à changer continuellement de place. J'ai vu des m
t qui force le malade à changer continuellement de place. J'ai vu des
malades
qui passaient presque toutes les nuits à changer
je veux parler du sentiment de constriction ou de barre qu'éprouve le
malade
soit autour des articulations des genoux, des pie
extérieurs développent des secousses plus ou moins énergiques dont le
malade
n'a nullement la conscience. Ce fait est de la pl
ment la conscience. Ce fait est de la plus haute importance: ainsi un
malade
n'a aucune espèce de perception du chatouillement
. Ces mouvemens attestent-ils la sensibilité proprement dite? Non, le
malade
ne sent pas si on l'a touché, il ne voit que le m
ième vertèbres dorsales : la paraplégie une fois consommée, l'état du
malade
resta stationnaire; or, voici cet état : Paraly
également provoquées par le pincement, le chatouillement, bien que le
malade
n'ait pas conscience de ces divers modes de stimu
Bicêtre. Les seuls renseignemens qui m'aient été donnés, c'est que le
malade
était affecté d'une inflammation des voies urinai
purgatif. Transportée à l'infirmerie, salle Saint-Alexandre, n°4, la
malade
présente une respiration ster-toreuse; abolition
la-fois et manquèrent en quelques minutes. A neuf heures du matin, la
malade
avait succombé. Comme commémora tifs, on recuei
a malade avait succombé. Comme commémora tifs, on recueillit que la
malade
, qui habitait la Salpêtrière depuis dix-huit mois
l m'arrive souvent de reconnaître, à l'aide de ce seul signe, chez un
malade
que je vois pour la première fois, quel est le cô
dos ; immobilité complète, à la manière d'une statue; si on excite la
malade
, si on l'interroge, sa respiration s'accélère : e
la manière d'une personne qui comprendrait la gravité de son état. La
malade
tire la langue hors de la bouche, mais avec lente
lution; il tombe comme une masse inerte, quand on le soulève; mais la
malade
le retire quand on le pince. Les membres inférieu
ment : assoupissement; face vultueuse: immobilité; on peut exciter la
malade
, mais sans obtenir aucune réponse de sa part. Le
; impossibilité absolue d'articuler les sons : tous les efforts de la
malade
n'aboutissent qu'à des sons inarticulés et à un b
es des muscles de la respiration; la déglutition est difficile, et la
malade
nous fait comprendre, par des gestes faits avec l
les excrétions alvines sont involontaires, et, pour cette raison, la
malade
est dans la division dite des gâteuses. Bien qu
t pas, à beaucoup près, de toute leur myotilité. Je conservai cette
malade
pendant un an dans mes salles de l'infirmerie pou
n est incomplète, les mucosités arrivent jusque dans la bouche, et la
malade
est obligée d'aller les chercher avec la main pou
gie du mouvement à droite avec impossibilité d'articuler les sons, la
malade
étant morte six ans après l'attaque, je trouvai e
olume et ramollissement blanc, sans changement de couleur des parties
malades
. Il y a donc à-la-fois, chez ce sujet, apoplexie
de toute espèce de renseignemens sur les symptômes observés au lit du
malade
. La figure 3' représente la coupe de cette prot
tion des sons est extrêmement lente, la voix basse et grave. Le petit
malade
articule distinctement, mais syllabe par syllabe.
is comme il était habituellement lent et apathique, on le traitait de
malade
imaginaire. Il mourut subitement. A l'ouverture
à la Société anatomique. Pendant trois mois de séjour à l'hôpital, ce
malade
ne présenta d'autre symptôme qu'un catarrhe pulmo
t d'écume à la bouche. (Large saignée du pied). — Le calme revenu, le
malade
dit fort tranquillement qu'il souffrait de la têt
l'invasion; ils présentent des oscillations. Le matin, vous croyez le
malade
complètement paralysé d'un membre, et, le soir, i
reconnaître ; car, dans le cas de perte de la mémoire des choses, le
malade
est dans l'idiotisme le plus complet. Les chutes
la parole peut exister: ï° sans trouble de la mémoire des choses: le
malade
jouit de toute son intelligence ; i° sans trouble
user à ceux qui servent à l'articulation des sons. Vous interrogez ce
malade
: l'expression de sa physionomie témoigne qu'il v
presque toujours à la perte de la mémoire des mots : car, souvent les
malades
articulent très distinctement le petit nombre de
ue et que la faculté d'articuler les sons manque seule, c'est que les
malades
font un signe approbatif toutes les fois qu'on pr
souvent il faut plusieurs jours pour leur apprendre un seul mot. Une
malade
hémiplégique, qui était dans de semblables condit
é intacte. Urines et selles involontaires. Intelligence affaiblie. La
malade
ne peut nous donner aucun renseignement. Sa fille
mi: la paralysie fut persistante et porta sur le côté gauche; mais la
malade
pouvait marcher à l'aide d'une béquille, retenir
i836, sécheresse et rougeur très vive de la langue et des lèvres. La
malade
s'éteignit le 17 juin. Ouverture du corps.—Cerv
mplète aux pincemens les plus forts, ou plutôt, quand on la pince, la
malade
paraît avoir une sensation vague, légère, sans co
mine des mouvemens saccadés. Les yeux sont ouverts, intelligens; la
malade
répond aux questions qu'on lui adresse et paraît
s disséminés, ce dérangement est si peu appréciable, qu'il échappe au
malade
, aux personnes qui l'entourent, et qu'il échapper
s en diarrhée. Quarante sangsues suivies d'un bain de siège.—Le 19,1a
malade
se plaint de crampes épigastriques : spasmes,oppr
sur l'abdomen avec axonge camphrée, amènent une détente telle que la
malade
paraît à-peu-près guérie de sa péritonite, si bie
nite, si bien qu'elle est mise au quart de portion. Le 25 avril, la
malade
accuse de la céphalalgie: le pouls n'était pas fé
mmissure des lèvres, tirée en haut et à droite, abaissée à gauche. La
malade
a vomi tout ce qu'elle avait pris. Souvent les mu
aux se contractent ; les traits se tirent et expriment la douleur. La
malade
paraît entendre; mais elle ne répond pas. La resp
e stibié, lavement purgatif, vésicatoire sur le sommet de la tête. La
malade
mourut le soir, le vingt-et-unième jour des couch
'intérieur des veines utérines. Rien dans le thorax. Réflexions. La
malade
dont je viens de faire l'histoire a donc résisté
rison de péritonites, qui avaient laissé pendant un certain temps les
malades
dans un état de langueur qu'on rapportait à toute
s veines fémorale et poplitée ne présentaient rien de particulier. La
malade
marchait avec difficulté depuis quelque temps; ma
du sentiment et du mouvement dans le membre supérieur de ce côté. La
malade
remue péniblement ce membre supérieur; mais tous
. La déglutition est facile. L'intelligence est pleine et entière. La
malade
raconte que, depuis quelque temps , elle s'affaib
ette paralysie présente de notables variations. Ainsi, par momens, la
malade
paraît insensible aux pincemens les plus forts, d
une manière obscure. Il en est de même des mouvemens. Par instans, la
malade
peut mouvoir le bras, et d'autres fois cela lui e
ement ne sont pas rares dans les ramollissemens. L'intelligence de la
malade
est toujours saine: elle s'afflige de sa position
sée de même que la moitié gauche. L'intelligence paraît conservée; la
malade
entend, ouvre les yeux quand on lui parle ; mais
e répond pas. La déglutition se fait bien. Le pouls est filiforme. La
malade
paraît insensible aux pincemens les plus forts. M
e pensai pas à la possibilité d'un double ramollissement cérébral. La
malade
mourut dans la journée. A Y ouverture du cadavre,
n de l'air, qui devient presque inévitablement cause d'arachnitis, le
malade
pourrait guérir, avec ou sans paralysie des membr
s voisines : le moindre contact était douloureux. Commémoratifs. La
malade
raconte que ses parens lui ont dit qu'elle était
, toutes les fonctions s'exécutent parfaitement. Lorsque je vis cette
malade
, le rachis n'était nullement douloureux; la locom
nté, dont j'étais alors médecin. Je ne le vis que le lendemain 29. Le
malade
accuse une céphalalgie excessive, surtout à droit
et forte. Les plaintes sont excessives au plus fort de la douleur. Le
malade
jouit d'ailleurs de l'intégrité de toutes ses fac
e. Le moindre changement de position exaspère les douleurs : aussi le
malade
reste-t-il immobile au lit et dans la supination
e au bras. Les jours suivans, point de changement notable : tantôt le
malade
se trouve bien, tantôt il accuse des douleurs int
nnement et de stupeur: les idées ne sont pas très nettes. J'engage le
malade
à se mettre sur son séant, ce qu'il fait en tenan
rnée un bourrelet circulaire très saillant comme dans le chémosis. Le
malade
se plaignait en même temps d'une douleur très viv
'eau qu'on répétera de deux en deux jours. —Amélioration telle que le
malade
peut aller au réfectoire. Je l'avais perdu de vue
la lumière. D'ailleurs, point de chaleur à la peau, pouls naturel. Le
malade
médit que la veille il avait eu une indigestion,
n de feuilles d'oranger. Le surlendemain, 1er janvier, je trouve le
malade
levé comme de coutume; mais je suis frappé de la
st parfaite, mais la réflexion, l'attention, fatiguent le cerveau; le
malade
repose, mais le sommeil est agité par des rêves p
utre côté; la peau est naturelle, la langue sale: point de dégoût, le
malade
mangerait si on lui présentait des alimens. Point
pieuse au pied, vésicatoire à la nuque,, lavemens purgatifs. Le 4, le
malade
voit double, il lui prend par fois un ennui impos
t qu'au bout d'une heure qu'il revient complètement à lui. Le 5, le
malade
a la conscience d'un mieux-être ; cependant même
de changement notable: toujours dominé par une torpeur invincible, le
malade
ne se trouve (1) Nouvelle Bibliothèque médicale
qu'on n'applique pas, parce que , au moment de leur application , le
malade
est pris pour la première fois de mouvemens convu
ifs dans les membres. Le 12, au matin, pendant qu'on fait mettre le
malade
sur son séant, pour panser le vésicatoire de la n
e spontanée au bout de quelques heures. J'arrive un instant après. Le
malade
répond d'abord à mes questions comme de coutume.
pour la fréquence. Larges sinapismes aux mollets, potion éthérée. Le
malade
sent la douleur des sinapismes ; mais il ne sait
, suivies d'engourdissement et de perte de connaissance. Le i3 , le
malade
, qui s'est constamment levé tous les jours, paraî
stes; pouls toujours petit et lent. Rien cependant n'annonçait que le
malade
dût succomber pendant la nuit. Il est probable qu
ns cet intervalle, l'amélioration fut telle, que je cessai de voir le
malade
pendant douze jours et que le malade put aller pr
telle, que je cessai de voir le malade pendant douze jours et que le
malade
put aller prendre ses repas au réfectoire. Les fa
ose qu'un phénomène cadavérique qu'on observe très souvent lorsque le
malade
succombe, l'estomac rempli de liquides; il est to
principal d'offrir deux exemples de ces cicatrices cérébelleuses. Les
malades
qui me les ont offertes habitaient à la Salpétriè
iplégique. Le 18 décembre 1836, en rentrant dans son dortoir, cette
malade
tombe frappée d'hémiplégie, et en même temps elle
manque de moyens d'expression. Les pupilles sont à peine mobiles. La
malade
paraît y voir de l'œil gauche, mais non de l'œil
ation haute et lente, sans gargouillement ; pouls dur et fréquent. La
malade
ouvre les yeux, lorsqu'on l'interroge, mais ne pr
et largement ouverts. Pupilles immobiles, insensibilité générale. La
malade
paraît ne pas entendre. Flaccidité des membres; d
sérosité infiltrés dans les cellules pulmonaires. lie'flexions. La
malade
me paraît avoir succombé par suite de l'infiltrat
ns du membre supérieur. Ce foyer sanguin bien limité eût guéri, si la
malade
n'avait pas été épuisée par des attaques antérieu
du cervelet. — Apoplexie récente du cervelet dans ce même lobe. Un
malade
de quarante-cinq ans environ s'était plaint penda
côté gauche. Après deux mois de cette nouvelle série de symptômes, le
malade
tomba tout-à-coup dans la somnolence, puis dans l
rante ans , et il fut impossible de la faire sortir de ce chiffre. La
malade
n'est pas hémiplégique, au moins d'une manière no
ns. Point de déviation de la bouche. Elle n'accuse aucune douleur. La
malade
est souvent occupée à défaire son lit, et on la t
qui présente un peu de rigidité. Sensibilité générale très obtuse; la
malade
ne donne de marques de sensibilité qu'à la suite
s involontaires ; idiotie portée au dernier degré, à tel point que la
malade
ne demande jamais à manger, qu'elle ne sait pas s
immobilité; aucun indice de maladie locale autre que les eschares. La
malade
s'éteint le 3i. Ouverture. Rétention énorme de
ion dite des Gâteuses incurables de la Salpétrière un grand nombre de
malades
qui, sans être notablement hémiplégiques, sont af
, tuberculeuse, légèrement proéminente, située à la joue gauche. La
malade
humectant et grattant sans cesse cette tache pour
ours, M. Landouzy père proposa plusieurs fois, mais inutilement, à la
malade
de détruire cette végétation par une ligature, si
tion avait l'aspect d'une véritable corne, et défigurait tellement la
malade
que, depuis cette époque, elle ne quitta plus son
ouchait pas, jusqu'au-dessous de la lèvre inférieure; de sorte que la
malade
était obligée de la soulever avec la main pour pr
eût cessé alors, mais, outre l'exfoliation continuelle du sommet, la
malade
fut souvent vue coupant l'extrémité inférieure de
corne parut ébranlée et mobile sur la peau, et le lendemain matin, la
malade
voulant boire, souleva comme à l'ordinaire son ex
primait à cette végétation donnaient lieu à de vives douleurs. » Le
malade
raconta que cette production datait de dix à douz
t acquis la longueur de 3 pouces sur une circonférence de 6 à 7. Le
malade
, incommodé de la présence de ce corps, qui ne lui
qui lui parurent de nature cancéreuse; et il apprit plus tard que le
malade
avait succombé à la propagation de la dégénéresce
spontanément; mais, à sa place, on vit un ulcère cancéreux auquel la
malade
succomba au bout de six mois. On he dit pas quel
petite excroissance cornée analogue à plusieurs de même nature que la
malade
me montra à la joue droite. Cette excroissance ar
extrêmement à la peau, du corps de laquelle ils semblaient naître. La
malade
y éprouvait de grandes démangeaisons. Ces papille
es démangeaisons. Ces papilles étaient d'une sensibilité telle que la
malade
disait qu'elle se trouverait mal ou peut-être mêm
ue M. Baudelocque m'a montré dans son service de l'hôpital des Enfans
malades
, il y a déjà plusieurs années. Des concrétions st
bstance cornée. On s'abstint de toute opération, à raison de l'âge du
malade
(70 ans), et de la terminaison funeste d'un autre
qu'elle était adhérente à l'os; néanmoins, vaincu par les prières du
malade
, il se décida à scier la corne le plus bas possib
antité de sang, ce qui le força d'avoir recours au cautère actuel. Le
malade
guérit très bien avec suppuration, (i) Bien qu'
emens exercés sur la peau dans les divers mouvemens ne portent pas le
malade
à s'en débarrasser. Le traitement consiste à circ
onique du gros intestin, d'une péritonite, qui précipitent la fin des
malades
. Les cancers de la mamelle, surtout lorsqu'ils on
e mortelle. J'ai rapporté, dans la xxxie livraison , l'histoire d'une
malade
affectée de cancer mammaire tuberculeux, qui a su
dans des cas d'hypertrophie de la prostate. J'ai donné mes soins à un
malade
qui a été guéri au bout de 8 mois de l'emploi de
ure ne saurait être remplacée par la sonde temporaire. Je connais des
malades
soumis à la sonde temporaire depuis plusieurs ann
t succédé à une incontinence habituelle, sur l'origine de laquelle le
malade
n'a donné aucun renseignement. On lui mit, sans l
i de la vessie. L'incontinence reparut. Cependant l'état général du
malade
s'altéra : perte de l'appétit; diminution des for
bientôt état adynamique très prononcé. Tous les matins on sondait ce
malade
, et à chaque fois on évacuait une très petite qua
de ce réservoir, me paraît établir que l'incontinence d'urine dont ce
malade
était depuis long-temps affecté, n'était autre ch
Prostate convertie en un kyste rempli par un calcul urinaire. Un
malade
entre à l'hôpital pour une rétention d'urine : ce
al pour une rétention d'urine : ce liquide suinte goutte à goutte. Le
malade
fait remonter la rétention d'urine à plusieurs an
, le pertuis par lequel l'urine suintait goutte à goutte du vivant du
malade
. A ce niveau, le canal de l'urètre était transfor
ure qui explique la gangrène des bourses et du périnée, à laquelle le
malade
paraît avoir succombé. Les rétrécissemens sont fi
t être arrivé jusque dans la vessie, mais on n'obtint que du sang. Le
malade
fut pris le lendemain d'un œdème de la glotte; on
du col utérin, le bas-fond de la vessie, qui est adhérent aux parties
malades
, participe à la dégénération, et l'on conçoit qu'
e; beaucoup d'embonpoint; gaîté; point d'inquiétude sur son état. J^a
malade
souffre dans l'attitude assise, et surtout dans l
mpide et citronée, offre tous les caractères de l'urine normale. La
malade
se plaint constamment du rein droit, qui est très
dilaté peut admettre l'extrémité du doigt. L'état de bien-être de la
malade
est souvent interrompu par des crises de coliques
L'infirmière croit qu'elle dort : elle lui présente à boire ; mais la
malade
ne bougeant pas, elle croit que son silence est u
urée, a succédé un assoupissement qu'on a pris pour du sommeil, et la
malade
a expirépendant ce sommeil apparent. L'hémiplégie
asion, ce n'était même pas quatre heures après l'invasion, puisque la
malade
a pu se lever pour aller à la selle; ce ne pourra
était auprès de lui et lui avait administré les premiers secours. Le
malade
, que je trouvai assis sur un fauteuil et soutenu
vec lui pendant une heure; la chaleur revint ; le pouls se releva: la
malade
, se trouvant mieux, me pria de le laisser reposer
mettre ma visite à un temps plus opportun. J'entre dans la chambre du
malade
et je suis frappé d'un ronflement bruyant: c'étai
les crises de coliques avec vomissemens, avec fièvre , auxquelles la
malade
était sujette, tenaient à la distension plus cons
es;mais d'autres fois elles étaient rebelles, et c'était alors que la
malade
se décidait à venir à l'infirmerie. L'explorati
nte. La tumeur diminuait rapidement,et, au bout de quelques jours, la
malade
sortait dans un état de santé très satisfaisant,
et très circonstanciée, qui m'a été adressée par M. Perrot, ami de la
malade
. Le 7 octobre 1839, M. Perrot fut appelé auprès
étaient si violentes qu'on craignit plusieurs fois pour la vie de la
malade
: elles se terminaient par l'émission d'une grand
tissu fut éloignée, dit l'observateur, par cette circonstance que la
malade
était exempte de toute espèce de douleurs lorsque
s d'un liquide trouble, d'une odeur spermatique très prononcée, et la
malade
fut immédiatement soulagée. Aux cris affreux qu'e
suit dans l'observation de M. Perrot, à la date du 11 novembre : «La
malade
a rendu une énorme « quantité d'urine purulente :
ut simplement des fragmens de sucre qui sont tombés dans le lit de la
malade
. XXXVIe LIVRAISON. 2 miriutiori. Vomissemens
e et aux calculs rénaux. (2) J'ai eu long-temps dans mon service un
malade
affecté depuis longues années d'une maladie du re
avoir pour résultat l'évacuation du liquide : tel est le cas de cette
malade
de la Salpétrière, dont j'ai déjà parlé, qui entr
de liquide anormal, albumineux, purulent, ou autre, qui vient du côté
malade
; or, il existe un bon nombre d'exemples qui établ
mois seulement, les douleurs avaient ete assez vives pour empêcher le
malade
de vaquer à ses affaires: il n'avait pas un insta
ours. Corvisart se contenta donc de caïmans et de dépuratifs, dont le
malade
fit usage jusqu'à sa mort, qui arriva deux mois e
se. L'autre rein était parfaitement sain. Réflexions. Ainsi le rein
malade
n'avait plus de conduit excréteur, et cependant l
sé de sécréter un liquide morbide; d'une autre part, à ce que le rein
malade
a été suppléé par le rein sain. Supposez une réte
dans l'abcès sous-diaphragmatique observé dans le cas suivant (i). Un
malade
présentait une tumeur fluctuante extrêmement cons
jugée nécessaire, donna issue à une quantité considérable de pus. Le
malade
alla bien pendant huit jours: il succomba le quin
osition purulente reconnaît surtout pour cause la réunion de nombreux
malades
dans la même salle, les influences morales triste
omme ordinaire; elle était dure, ulcérée : j'en fis l'ablation, et le
malade
guérit très bien. Trois ans après, elle n'avait p
t bientôt se développèrent tous les caractères du cancer ulcéré. Le
malade
, qui habitait la province, fut soumis à divers tr
lation ne se cicatrisant pas et prenant la physionomie cancéreuse, le
malade
vint à Paris, où il fut soumis à l'observation de
parence spécifique de l'ulcération engagèrent M. Manry a soumettre le
malade
à la décoction de Zittmann, moyen qui fatigua bea
, sans modifier en rien les symptômes existans. Ce fut alors que le
malade
, étant menacé d'une fin prochaine sous la double
ieurs et un amaigrissement rapide : c'est dans ce fâcheux état que le
malade
quitta Paris pour retourner dans sa province, où
uelles qu'arrêtait difficilement la compression, et qui épuisaient le
malade
. La tumeur lobuleuse et mamelonnée semble résul
que depuis six mois, la mamelle avait doublé de volume. Du reste, la
malade
est plus incommodée par le poids de la tumeur que
nue, ni morale, ni physique, ne paraît lui avoir donné naissance : la
malade
était commissionnaire et menait une vie extrêmeme
ien une solution de continuité par distension : cette tumeur, dont la
malade
ne s'était aperçue que depuis dix-huit mois, stat
derniers mois les plus rapides progrès. Je n'ai pas noté l'âge de la
malade
. La tumeur était enkystée. C'était par son kyst
e de la puberté, et donnaient aux mamelles un volume considérable. La
malade
croyait s'apercevoir depuis peu d'une augmentatio
les sangsues, eut pour résultat un dépérissement extraordinaire de la
malade
, sans exercer la moindre influence sur les tumeur
que survint, parcourut toute la surface du corps, acheva d'épuiser la
malade
, qui succomba à un phlegmon profond développpé da
e n'ai pas trouvé vestige de la glande mammaire proprement dite. La
malade
avait été stérile. Réflexions. — Les corps fibr
f de poule, et extrêmement dur. Les douleurs étaient peu vives, et la
malade
les comparait à des élancemens, à des picot-temen
ce sont ses expressions). D'après les renseignemens que nous donna la
malade
, cette altération aurait débuté 4 ans auparavant
coup plus rapprochée. L'état général était d'ailleurs excellent. La
malade
ne se plaignait guère que du membre supérieur dro
rofondeur augmentait à mesure que survenait un nouvel érysipèle. La
malade
, qui était entrée à l'Hôpital dans le mois de sep
intercurrentes ou consécutives qui précipitent si souvent la fin des
malades
affectés de cancer mammaire. Le foie ne débordait
a synoviale avait une couleur noirâtre. On a peine à concevoir que la
malade
n'ait pas accusé de douleur au genou. La fig. i
re plusieurs réflexions, je ferai remarquer : i° \lâge avancé de la
malade
: il semble que le cancer delà glande mammaire ,
. La femme qui fait le sujet de notre observation avait 83 ans, et la
malade
faisait remonter tout au plus à 4 ans l'invasion
bord inférieur du grand pectoral et dans le creux de l'aisselle. La
malade
s'était à peine affaiblie depuis son entrée à l'i
ance qui ne fournissait que de loin à loin un suintement séreux. La
malade
qui jouissait d'une très bonne santé , fut prise
mamelles.—Le cancer dur atrophique occupait les deux mamelles chez la
malade
qui fait le sujet de la pl. 3 (xxvr3 liv.); or ce
x du foie peuvent exister indépendamment de toute autre lésion. Notre
malade
est un exemple de tubercules cutanés très multipl
région de l'omoplate. Chose extraordinaire ! Un vésicatoire que cette
malade
portait depuis long-temps, devint cancéreux. Le m
nt cancéreux. Le membre supérieur droit était énormément infiltré. La
malade
faisait remonter à six mois seulement l'origine d
éveloppent indépendamment de toute continuité de tissu entre le tissu
malade
et la plèvre. Les plaques circulaires, semblables
nt les deux tumeurs qui furent remplacées par une bonne cicatrice. La
malade
parut guérie. L'état général était excellent. Deu
furent extrêmement lents et au bout de 18 mois, l'état général de la
malade
n'était pas sensiblement altéré. Les deux tumeurs
avait évidemment deux centres d'ulcération. Le 1" décembre 1836, la
malade
fut prise d'un érysipèle avec fièvre qui s'étendi
plication plus douloureuse, plus fatigante pour le médecin et pour la
malade
que l'œdème des membres supérieurs dans le cas de
un cas dans lequel le poids du membre est tellement incommode que la
malade
s'est résignée depuis quatre mois environ à passe
espèce ont été tentées sans résultat. Vaincu par les instances de ce
malade
, j'ai même eu recours aux scarifications, aux san
les, quatre femmes affectées de double cancer mammaire. Chez quelques
malades
, les organes intérieurs semblent préservés par su
catrice de bonne nature s'établit. J'aurais partagé la sécurité de la
malade
, si je n'avais vu des faits analogues avec récidi
vu des faits analogues avec récidive; et, en effet, six mois après,la
malade
rentre dans nos salles avec des tubercules situés
. Depuis ce dernier accident, petite glande qui a toujours grossi. La
malade
rapporte à des applications emplastiques un érysi
pl. 2. Les ganglions axillaires sus et sous-claviculaires ne sont pas
malades
. La mamelle droite présente des tumeurs ou gros t
Il n'y avait pas d'intermédiaire entre la portion saine et la portion
malade
. On aurait pu croire au premier abord au développ
seulement pour remédier à des accidensimminens de suffocation. Notre
malade
me paraît avoir succombé à la pleurésie chronique
même à 83 ans. Vainement ai-je interrogé les antécédens de la vie des
malades
pour pouvoir y découvrir quelque cause au moins é
rrhagies assez abondantes, dont la première datait de deux ans. Cette
malade
était affectée, depuis sa plus tendre enfance, d'
vait eu cinq enfans, et l'accouchement avait toujours été naturel. La
malade
n'accusait d'ailleurs rien autre chose qu'une dou
ure n'était altérée que dans la partie qui avoisinait le col. Cette
malade
fut soumise au traitement ordinaire des maladies
érience m'a appris qu'il y a de l'avantage à ne point prescrire à ces
malades
un régime alimentaire trop sévère. Le 3o octobr
ime alimentaire trop sévère. Le 3o octobre, à n heures du matin, la
malade
fut prise de mouvemens convulsifs saccadés des me
ient un quart d'heure, et se renouvelaient au bout du même temps : la
malade
était avertie de leur invasion par une espèce à'a
ntelligence demeurait entière, et bien que la parole fût saccadée, la
malade
rendait très bien compte de ses sensations. Il pa
taque tout-à-fait semblable, mais qui n'avait laissé aucune trace. La
malade
ne se rappelait pas d'avoir eu mal à la tête, mai
ces de véhicule, à prendre par cuillerées toutes les demi-heures.) La
malade
tombe dans un profond sommeil. Les contractions s
Le ier novembre, la main droite ne peut plus saisir les corps : la
malade
ne peut marcher qu'à l'aide d'un support ; le bra
anmoins la plus grande partie de leurs mouvemens. Le 5 novembre, la
malade
éprouve quelques tremblemens ou plutôt quelques m
ibilité très obtuse, surtout au bras ; trouble de l'intelligence : la
malade
ne répond pas aux questions, ou si elle y répond,
s d'eau froide sur le front.) Le 18, l'intelligence est revenue; la
malade
, calme et tranquille, se rappelle sa déraison d'h
ison d'hier. L'hémiplégie est presque complète avec flaccidité : la
malade
peut cependant faire exécuter quelques faibles mo
et les selles continuent à être involontaires. lia diarrhée, dont la
malade
avait été affectée depuis long-temps et à diverse
orme de vermicelle. Le rectum qui adhérait intimement au col utérin
malade
n'avait subi la dégénération que dans ses tunique
anatomique. (A.) Sous le point de vue clinique, nous voyons qu'une
malade
affectée de cancer utérin à une période très avan
tes utérines devenir assez considérables pour compromettre la vie des
malades
. Considérations générales sur le cancer pullacé
cessé depuis hier; l'abdomen est toujours affaissé, .le pense que la
malade
va succomber; cependant, sa vie se prolonge jusqu
ertes, ce n'est pas à une dégénération cancéreuse qu'a succombé cette
malade
, mais à une phthisie utérine produite par l'érosi
nes involontaires. Tout-à-coup, frisson, sentiment de suffocation. La
malade
se plaint de sentir quelque chose qui lui remonte
avec le nitrate acide de mercure. Il paraît que depuis ce moment la
malade
s'affaiblit prodigieusement, au point de ne pouvo
servés à la Maternité à la suite de l'accouchement. J'ai pensé que la
malade
était, dans le principe, affectée de gangrène hum
ent fin qui donne difficilement passage au sang des règles lorsque la
malade
est réglée. Enfin, il peut être oblitéré. Dans
us, a quelquefois pour résultat l'incontinence d'urine; plusieurs des
malades
couchées dans la division des gâteuses de la Salp
Salpëtrière. Grand dépérissement ; pouls misérable : métrorrhagie. La
malade
a été réduite à cet état par des pertes extrêmeme
e son ouverture; en effet, la tumeur s'éroda mais ne se vida pas. lia
malade
arriva graduellement au marasme le plus complet e
fallait extraire l'enfanta l'aide d'une incision, ce qui fut fait. La
malade
mourut inopinément le vingtième jour. L'enfant vé
'autre mode de terminaison par gangrène peut se reconnaître au lit du
malade
. Dans le cas de gangrène par couches successives,
ours de septembre i84o, pour une douleur sciatique du côté gauche. La
malade
indiquait parfaitement le trajet du nerf sciatiqu
eux successivement mis en usage, amenèrent un soulagement tel, que la
malade
était sur le point de sortir de l'hôpital. Un m
t sur le point de sortir de l'hôpital. Un matin, à la visite, cette
malade
me parla d'une contusion qu'elle disait avoir reç
, les acides végétaux, tels furent les principaux moyens employés. La
malade
mourut plus promptement que je ne le croyais, le
pé par MM. Roux et Récamier, rue des Fossésv Monsieur-le-Prince. La
malade
avait un écoulement abondant, mais non fétide; el
mou, inégal; l'exploration par le rectum extrêmement douloureuse. La
malade
se soumit de grand cœur à l'opération qui lui fut
recherches qui furent faites pour atteindre le fond de cet organe. La
malade
mourut le lendemain. A l'examen du museau de ta
ue que, pour mon compte, si j'avais été consulté pendant la vie de la
malade
, pour déterminer le caractère de la lésion, j'aur
s, pour ainsi dire, la dégénération cancéreuse à son début; la partie
malade
était comme infiltrée d'un suc cancéreux et liqui
dans le doute sur la nature de la maladie. Je dois dire aussi que la
malade
n'accusait presque aucune douleur et conserva sa
ion du péritoine peuvent être limitées à la surface libre de l'organe
malade
, soit de l'utérus quand c'est l'utérus qui est en
ion pratiquée doit avoir eu le plus heureux résultat, si toutefois la
malade
a échappé aux accidens primitifs et consécutifs d
rgane si éminemment fluxionnaire : or, dans plusieurs de ces cas, les
malades
ont succombé, et j'ai la conviction intime que l'
'espérais le succès; l'opération réussit en effet comme opération. La
malade
parut guérie; mais six mois après, la végétation
volume tel qu'elle rendait la progression extrêmement difficile. Lia
malade
sollicitait depuis long-temps l'opération, je ne
énérales et locales, firent tomber les symptômes inflammatoires et la
malade
guérit. Après une autre ponction , il survint une
e l'ovaire beaucoup plus que dans l'hydropisie aseite ordinaire. La
malade
, épuisée et fébricitante, sollicitait une neuvièm
parent : dans la neuvième ponction, il était trouble, mêlé de pus. La
malade
sembla se ranimer pendant quelques jours et succo
soit primitive, soit consécutive : je ne sais ce qu'est devenue cette
malade
. 4° Dans d'autres cas, le produit delà concepti
amier, le liquide s'amassa rapidement, des vomissemens survinrent, le
malade
dépérit à vue d'œil et mourut subitement dix jour
celle de tous les cancers du péritoine primitifs ou consécutifs; les
malades
ne se croient indisposés et ne consultent qu'au m
laquelle je pus néanmoins reconnaître une tumeur hypogastrique. Cette
malade
mourut le 22 août par suite des progrès de l'asci
urante. Le pouls était très petit, très fréquent; la langue sèche. La
malade
est dans une ignorance complète de son état, bien
tude de ses facultés intellectuelles. Voici les commémoratifs. Jamais
malade
, n'a pas vu ses règles depuis trois ans et demi,
donnait la sensation d'un corps dur profondément situé. Du reste, la
malade
n'accuse aucune douleur: elle n'a jamais éprouvé
s exemples, qui m'avaient présenté les mêmes caractères cliniques. La
malade
mourut le lendemain matin. Ouverture. Plusieurs
Pour commémoratifs, je recueillis que cette femme n'avait jamais été
malade
; que les symptômes abdominaux ne dataient que de
édaigner dans le diagnostic des maladies abdominales. Le 6 août, la
malade
n'était pas plus mal que le jour de son entrée. L
j'attribue la mort. L'infirmière de nuit m'a affirmé avoir entendu la
malade
râler. Voilà encore un exemple de péritoine pri
rosesymptomatique; amaurose idiopathique. 26e liv., pl. n, p. 4-—Tout
malade
affecté d'amaurose avec céphalalgie est dans l'im
nt. Mon dans un étal à demi asphyxique. 39e liv., pl. vi, p. 3. — Les
malades
affectés de dilatation avec hypertrophie du cœur
de toutes les cavités du cœur. Etat imminent de suffocation auquel le
malade
échappe plusieurs fois. Etat cya-nique et réfrigé
de toutes les cavités du cœur. Etat imminent de suffocation auquel le
malade
échappe plusieurs fois. État cyanique et de réfri
ne les tue pas dans Jeê premiers jours. 37e liv., pl. v, p. 2. — Les
malades
affectés de dilatation avec hypertrophie du cœur
le service de notre excellent maitre, M. le professeur Grasset, un
malade
atteint z d'une tumeur cérébrale dont l'observa
de résumé, quels sont les symptômes principaux qu'a présentés notre
malade
. Ils n'offrent , en somme, rien de bien particu
, p. 48. UN CAS DE SARCOME DU CERVEAU. 3 L'affection qui amène ce
malade
dans nos salles parait avoir net- tement débuté
repos. Ce changement dans son caractère frappa fort l'entourage du
malade
, qui était auparavant travailleur et dur à la p
ement et de bourdonnement, sans diminution de l'acuité auditive. Le
malade
resta dans cet état, pendant les mois de septem
Malgré cela, l'appétit, loin de diminuer, augmenta beaucoup, et le
malade
qui, d'ordinaire, mangeait fort peu, fut pris d
assez exactement entre le 10 et le 20 no- vembre, l'intelligence du
malade
commença à baisser ; la mémoire s'affaiblit, se
u cerveau et ordonna un traitement approprié. Depuis lors l'état du
malade
alla toujours en s'aggravant. La 4 PATHOLOGIE N
effet, mais elle s'accompagnait rapidement de fatigue ; de plus, le
malade
avait tendance à perdre l'équilibre et à titube
s n'est ni terne, ni décoloré. La tension de l'oeil est normale. La
malade
a une acuité auditive à peu près normale, mais il
ais cette recherche est rendue incertaine par le peu de réaction du
malade
, et surtout par le peu de précision de ses répo
divers sphincters fonctionnent bien. La marche est mal assurée ; le
malade
s'en va un peu voûté ; traînant les jambes et t
ponses ne viennent que lentement. Les mots sont émis avec peine, le
malade
bredouille et ne peut pas toujours être compris
sont lentes ; les réponses sont le plus sou- vent incohérentes. Le
malade
n'a plus ce besoin de repos, cette torpeur musc
n. Il n'y a ni constipation, ni diarrhée. L'appétit est exagéré, le
malade
mange tout ce qu'on lui donne, avec voracité, g
vers le 15 février, on vit survenir une aggravation dans l'état du
malade
. En effet, dès ce moment les forces diminuèrent
ous lui. Enfin les troubles de la parole augmentè- rent encore ; le
malade
répondait par quelques mots, quand on le pressa
aussi l'apparition de globulins ou hématoblastes. Chez plusieurs
malades
en état de mal, nous avons voulu remplir l'indi
Dans tous ces essais bactériologiques, nous avons opéré que sur des
malades
qui avaient des accès en série ou du délire, no
un microbe pathogène dans les urines ainsi que dans le sang de ces
malades
. M. h'avre en étudiant le même sujet trouva un
e est de règle, elle dure même parfois assez longtemps et enfin les
malades
arrivent à la démence. C'est DE L'INTOXICATION
uand ces mêmes troubles font défaut. On peut donc voir chez un même
malade
les deux ordres de causes entrer en jeu alterna
adopté doit être continué pendant t longtemps; il est nécesaira au
malade
comme la nourriture. Il devient donc pour lui u
devient donc pour lui une sorte d'aliment et quand on le néglige le
malade
alors peut-être appelé à liquider son arriéré» .
s que nous avons en- treprises sur les urines et sur le sang de ces
malades
, nous pa- raissent péremptoires contre cette au
tielle. Quand il existe une aura gastrique, on donnera à boire au
malade
quelques gouttes d'eau chloroformée, de fleurs d'
lade. Nous-mêmes nous avons obtenu ce même résultat chez une de nos
malades
. Mais dans tous ses cas à aura, nous ne parveno
à l'empêcher que si nous dirigons nos moyens sur l'état général du
malade
, sur son état gastri- que d'abord. Cette dist
nce de l'iniminence d'un accès épileptique, nous devons protéger le
malade
autant que possible contre le choc et éviter la
tant que possible contre le choc et éviter la suffocation. Certains
malades
tombent toujours en avant, d'autres en arrière,
lure ou incendie ne sont pas rares. On doit aussi recommander à ces
malades
de prendre des métiers qui no les exposent pas
celui de couvreur, de laveur, de matelot, etc. Enfin aussitôt qu'un
malade
est à terre, il faut l'étendre ho- rizontalemen
hors la bouche si par hasard elle tendait à être avalée. Quand un
malade
est exposé à des accès nocturnes fréquents, on
en outre faire coucher le DE L'INTOXICATION DANS L'ÉPILEPSIE. 29
malade
sur un lit bas ayant des balustrades et contenant
médecin dans le traite- ment de l'épilepsie, c'est l'hygiène de son
malade
. Avec une bonne hygiène, on peut éviter beaucou
cassis, chartreuse, madère, bitter, etc.) doivent être bannis. Nos
malades
, les jours de sortie, sont presque toujours pri
des substances azotées. Nous avons employé ce moyen chez plusieurs
malades
et nous n'avons pas retiré de cette médication
in doit, autant que possible, l'entourer. Enfin les chambres de ces
malades
doivent être au rez-de-chaussée pour éviter, da
TION DANS L'ÉPILEPSIE. 3t Un épileptique dangereux, c'est-à-dire un
malade
qui a com- mis des actes nuisibles ou qui a mon
s nui- sibles, doit être séquestré dans une maison de santé et ce
malade
même ne devra jamais en sortir s'il a commis un c
lques observations elle tableau comparatif des accès chez les mêmes
malades
traités par le bromure de potassium seul ou les
ques cas, à la suite d'un de ces traitements, nous avons laissé -le
malade
sans aucune médication pendant un mois ou deux,
aucun phénomène autre qu'un certain degré de nervosisme. Lorsque le
malade
, devenu ainsi névropathe, reprend, un an après,
coutumance rapide et besoins impérieux d'augmenter sans cesse. Le
malade
n'est pas sans lutter et, chose assez rare, essay
par deux fois, à supprimer la morphine. Chose peu commune aussi, le
malade
a présenté pendant cinq ans une certaine immuni
à faire de ce fait biologique la base même de la con- naissance des
malades
de l'esprit. E. B. 40 REVUE DE PATHOLOGIE MENTA
rien avoir avec celle-là. - - P. IER.1VAL. VIII. Nouvel examen DU
malade
DONT l'observation A SERVI de base A . LA THÉOR
r Sommer. (Centmlbl. f. Nenenheilk., N.F., V, 1894.) Il s'agit du
malade
de M. Grashey qui, tombé d'une échelle en novem
suivantes ne sont plus vraies que partiellement. 1° En réalité, le
malade
, à l'aspect seul des objets, n'en peut trouver
de neurologie, t. XII, p. 88. z REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. - 41
malade
écrit, il n'a ni images phonétiques, ni conceptio
l y ait destruction des connexions entre les autres parties ; 4° le
malade
peut avoir des idées sans avoir en lui les mots
sans que l'essentiel en shuffre ; 5° des recherches faites chez ce
malade
sur les associations des idée ? , il découle qu
aine sensoriel mais aussi dans le domaine de l'idéation pure; 6° ce
malade
présente une perte de l'association des élément
eux cas de parole double. Délire chronique hallucinatoire. Les deux
malades
entendent deux voix différentes qui procèdent de
, L, 3,4.) Rapport sur un délire de chicane. Il y a beaucoup de ces
malades
qui ne deviennent pas des fous systématiques, s
ier groupe. Le médecin doit donc décrire au juge la personnalité du
malade
, et tracer les limites exactes de sa responsabili
4.) Hémomètre de Fleischl. Pyknomètre capillaire de Schmalz. 138
malades
(104 hommes, 24 femmes). Cinq observations dans l
de la densité et de l'hémoglobine. Dans ces conditions, même si les
malades
sont anémiques, le sang reste dans les conditio
nsmission de conceptions délirantes de certains aliénés il d'autres
malades
de l'établissement; 3° exemple d'imitation méca
transmission de sensations mor- bides provenant de gens sains ou de
malades
par une sorte de suggestion. P. K. XV. ZOOPHI
nté impuissant à chasser du cerveau certaines idées qui semblent au
malade
condamnables. Voici par exemple une jeune fille
. Dans toute obsession il y a d'une part une idée qui s'impose au
malade
et d'autre part un état émotif associé, que ce so
a preuve en est qu'on peut toujours trouver dans les antécédents du
malade
, à l'origine de l'obsession, l'idée originale r
t-elle à la Salpêtrière. La maigreur augmenta de plus en plus et la
malade
tomba dans un état lamentable. A son arrivée
oesophagienne en cas de refus. Dès le début de ce traitement, la
malade
mange et ne vomit plus. Trois mois après elle pes
C'est l'idée fixe de maigrir qui domine toute l'histoire de cette
malade
. Celle-ci a doublé son poids en trois mois, ce qu
psie ne fait constater aucune autre cause de mort. En présence d'un
malade
, l'expert, avant de poser le diagnostic de comm
ses est chronique. Au cours de la période latente il arrive que les
malades
commettent des actes délictueux par suite de le
teurs de la face, un état d'obnubilation psychique qui empê- che la
malade
de répondre aux questions, et une exagération des
; par L. Bruns. (Neurolog. Cenlratbl., XIII, 1894.) L'oeil de la
malade
reconnaît sûrement les lettres et les images de
d elle s'aide des autres sens, tels que le toucher et. l'odorat. La
malade
reconnaît aussi les lettres imprimées mais n'en
dans le vide ou sur une table en se servant de la main droite de la
malade
. Quelques nombres sont reconnus ou nommés imméd
ues nombres sont reconnus ou nommés immédiatement, ou bien quand la
malade
en comptant en elle-même ou à haute voix arrive
nt des deux derniers doigts. z Elle fut de règle dans 14 cas sur 20
malades
. Elle paraît propre . à la sclérose des cordons
scles. Paralysie des deux sixièmes paires. Etat général mauvais, le
malade
se tient voûté et il marche mal, sans que, pour
athique. A quinze ans, la marche commence à devenir défectueuse, la
malade
s'affaisse parfois brusquement par suite d'une
embres supérieurs se prennent à leur tour; enfin depuis dix aus, la
malade
ne peut plus quitter sa chambre. A signaler, dè
ficile, la bouche est large, les lèvres sont projetées en avant. La
malade
ne. peut siffler ni souffler un peu fort. Au tron
asse graisseuse. Les mouvements diffi- ciles et limités. Assise, la
malade
ne peut se lever sans un point d'appui le long
survenues dans la station et dans la marche; enfin l'hérédité de la
malade
. - Cvmuset. IX. Un cas D'IIÉIIP.41tAPLÉG1E spin
nt des troubles vési- caux, du gâtisme et une eschare au sacrum. La
malade
exige sa sortie et est perdue de vue. ' C. X.
inairement prononcée. Pour se mettre debout, quand il est assis, le
malade
pend son appui sur ses genoux avec ses mains, il
tension rapide de la peau et des tissus voisins de l'articula- tion
malade
. En effet, l'accident se produit d'un coup. Il es
M. Brissaud en donne des preuves cliniques, en présentant plusieurs
malades
dont les observations corroborent sa propositio
s muscles, alors même que l'arc réflexe direct est interrompu. Un
malade
atteint, au contraire, de tabes sensitif a des tr
es, la gauche est moins grave que la droite. A noter chez ces trois
malades
une anesthésie profonde des arti- culations mal
chez ces trois malades une anesthésie profonde des arti- culations
malades
et l'intensité des douleurs fulgurantes, lesquell
qui siègent parfois au niveau même de l'articulation qui va devenir
malade
. Les arthropathies syringomyéliques affectent p
en donnant aux membres supérieurs la même position que celle que le
malade
prenait endormant, on- constate que les circon-
alors que beaucoup de personnes prennent en dormant la posture du
malade
, elles n'éprouvent pas l'accident qui a frappé ce
Les sujets atteints d'idiotie morale sont-ils bien réellement des
malades
et doivent-ils par suite être justiciables du méd
re endogène est bien démontrée ne doive pas être considéré comme un
malade
. Au point de vue pra- BIBLIOGRAPHIE. 81 tique
léthargie hystérique le plus souvent à ce qu'il semble sans que la
malade
en ait conscience. S'occupant ensuite de l'atta
ants que l'on peut y trouver pour la guérison et le soulagement des
malades
atteints de cette affection tenace devant laque
être suivis pendant un temps assez prolongé. Un certain nombre des
malades
sortis «améliorés» ont guéri après leur sortie
ments fournis par le médecin traitant, par des camarades d'étude du
malade
, renseignements obtenus parfois seulement après
x comprises : il contient en effet : Tune chambre pour l'examen des
malades
, 2° un labora- toire de chimie avec les étuves
ement considérable aussi, mais pas aussi grand dans le nombre des
malades
admis dans les asiles pendant la même période, dé
te des transferts et des réadmissions. L'augmentation du nombre des
malades
internés, bien qu'elle demeure réelle alors mêm
t du traitement des aliénés dans les asiles; 2° du grand nombre des
malades
qui sont passés des « workhouses » dans les asi
urs parents, de leurs amis ou même de leurs bestiaux. Les gens trop
malades
peuvent payer un remplaçant qui saute à leur inte
leur inten- tion ; un seul homme a le droit de remplacer plusieurs
malades
à la fois et parvient ainsi à se faire des béné
à l'asile d'aliénés de Clermont, dans le déparlement de l'Oise. Un
malade
, pension- naire de cinquième classe, nommé Jean
u tout pelit, dit-elle, je l'ai recueilli et je l'ai soigné, il est
malade
. » Il n'en a pas l'air, dit M. le président, pas
l est malade. » Il n'en a pas l'air, dit M. le président, pas assez
malade
, en tout cas, puisqu'il vous injurie, vous brutal
blissement des sentiments moraux de telle sorte que beaucoup de ces
malades
offrent une véritable anesthésie morale. Un aut
plus déplorable facilité et s'imposent d'autant plus à l'esprit du
malade
qu'il est devenu moins capable de réfléchir et de
s. L'existence de l'anesthé- sie cutanée et tel est le cas de notre
malade
entraine une véritable apathie psychologique. L
sons, on pourrait même dire que c'est pour ces deux raisons que nos
malades
ne parlent pas. En effet, si les idiots sont mu
ugmenter le vocabulaire de l'enfant. Faisant asseoir devant nous le
malade
dont nous nous occupons, et chez lequel nous av
on ne peut pas les considérer comme constituant un vocabulaire. Ces
malades
formeront si l'on veut la transition entre ceux
n aliment. Si on le supprime, les accès reviennent plus forts et le
malade
est enlevé par un état de mal. Le patient, dit
donc cet état quand les individus sont arrivés à saturation et les
malades
ont une haleine des plus fétides. Il est nécess
vu sa suppression amener à ce moment un état de mal et la mort du
malade
. Cet état de torpeur accompagné de vertiges inces
i que la torpeur pour faire place à l'intelligence. Nous avions une
malade
qui, sous l'influence de cette saturation chron
ater quatre ou cinq fois de suite ces mêmes phénomènes chez ce même
malade
à cinq ou six mois d'intervalle. Avec la satura
ient ces accidents vertigineux et de folie furieuse. Chez ce même
malade
ainsi que chez un autre homme ces mêmes phéno-
, il suffit de suspendre complètement le médicament et de purger le
malade
; on le voit alors revenir à son état habituel.
L'ÉPILEPSIE. '127 Î 128 PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE. leptique et nos
malades
s'en trouvent si bien qu'elles viennent d'elles
ter dix à quinze jours, comme c'est l'ordinaire chez elle. Chez les
malades
Curv... et Lep..., ces lavages ont contribué, u
iron) et jamais admi nistrées à plein jet sur la tête '. Chez les
malades
qui sont en état de mal épileptique avec élévat
té d'un heureux effet; de même dans les périodes d'excitation. La
malade
Lep... que nous avons soumise à ce traitement dan
de Hayem et formule de sérum concentré de Chéron). Chez plusieurs
malades
nous les avons employées avec succès dans l'état
es beaucoup plus fortes que celles que nous avons prescrites. Nos
malades
Soliv... etHug... en ont pris, ces deux derniers
n. Depuis six mois nous employons en ce moment chez quatre de nos
malades
le bromure de potassium associé à la pilocar- p
suivis de délire et d'agitation comme autrefois. Nous donnons à ces
malades
6 à 7 grammes de bromure de potas- sium et 6 à
pas non plus qu'il faille les continuer constamment chez un même
malade
. Lorsque l'épileptique commence à présenter les s
par jour), puis davan- tage, et des tisanes diurétiques. Quand les
malades
entrent malgré cela dans une série d'accès il f
e façon continuelle entre les périodes d'accès. Il faut étudier les
malades
et les suivre, tâcher de découvrir quelle est l
1894 elle prend 4 grammes de bromure par jour depuis longtemps. Le
malade
pré- sente : DE L'INTOXICATION DANS L'ÉPILEPS
ation des tumeurs ganglionnaires sous et rétro-maxillaires. Chez ce
malade
l'insuffisance du carré et du triangulaire du men
1894.) Celte infirmité porte sur la paupière supérieure droite, le
malade
, un jeune homme de dix-neuf ans ne peut ouvrir
ste fermée. Ajoutons que quand la bouche est large- ment ouverte le
malade
peut non seulement ouvrir l'oeil droit com- plè
faibles. Malgré cette impuissance fonctionnelle presque absolue, la
malade
se tient debout en équilibre stable et elle peu
e la nuque suffit pour maintenir la tête droite sur le cou. Chez la
malade
, la tête est précisément un peu inclinée en ava
t très justes, la preuve en est par exemple dans le fait d'un autre
malade
du service. Ce sujet n'a qu'un seul moyen fessi
s parents (avec ou sans excès de tabac) est noté 10 fois, celui des
malades
eux-mêmes 14 fois; l'abus du tabac seul 2 fois;
es. 5° Phtisie : notée 17 fois chez les ascendants, 3 fois chez les
malades
eux-mêmes. - 6° Affections fébriles aiguës : no
mariage, la mas- turbation et la dépression mentale. Sur les 250
malades
observés, on trouve 138 hommes et 112 femmes.-
aisemblable, à moins qu'on ne veuille incriminer l'abus que fait le
malade
de la cigarette. R. M.-C. 158 REVUE DE PATHOL
ancé; 10° la durée d'une crise de mélancolie avant l'internement du
malade
dans un asile a une grande influence sur la ter
n de l'affection mentale : plus on met de promptitude à interner le
malade
, plus il a de chances de guérir. Le taux des gu
ions morbides de l'imagination, qui rendent la vie insupportable au
malade
, un retour à la régularité du fonc- tionnement
précocité du traitement, la forme du délire, l'état physique de la
malade
. Dans les cas héréditaires, les rémis- sions, l
les asiles, peut être environ de neuf à dix-huit mois : beaucoup de
malades
gué- rissent dans le cours de la première année
ellement suivant la forme de folie et suivant l'état de santé de la
malade
; mais il a pour base et pour condition de succè
; mais il a pour base et pour condition de succès l'isolement de la
malade
qui doit être aussi promptement que possible sé
a méno- pause comme d'ailleurs dans la folie puerpérale, lorsque la
malade
a atteint un certain degré d'amélioration, on p
paraissent avoir joué qu'un rôle secondaire ou incertain. L'âge des
malades
oscillait entre onze ans et demi et seize ans.
ues de la paralysie générale faisaient absolument défaut. L'état du
malade
s'aggrava subitement, la prostration devint com
uls petit. Pendant les accès SOCIÉTÉS SAVANTES. 167 de dyspnée la
malade
manifeste des phobies : si elle se trouve à ce ..
e pas faire la preuve de la tare dégénérative qu'il attri- bue à sa
malade
. Pour lui les troubles décrits relèvent de l'arth
itaire des caractères nor- maux. Tous les individus, nés de parents
malades
, présentent donc, à des degrés divers, des sign
seule- ment d'arriver au but ci-dessus, en essayant de traiter les
malades
convalescents dans des cottages ou autres maiso
Boulogne (service de M. le professeur Charcot). M. Dutil a vu cette
malade
pour la première fois, à son domicile, en févri
n février. Voici les renseignements qui furent alors fournis par la
malade
et par son médecin : Pas d'antécédents hérédita
constaté : paralysie à peu près complète des membres inférieurs. La
malade
est incapable de 184 CLINIQUE NERVEUSE. soule
t ne s'accom- plissent qu'avec un effort énergique de la part de la
malade
. La paralysie est flasque; pas de trace de raid
fièvre. Rien à la face. Pas de troubles oculaires. Facies pâle. La
malade
tousse un peu depuis quelques semaines. Submati
affaiblie sous la clavicule gauche. Rien autre. Le 14 février, la
malade
entre à la Salpêtrière. Le 20 février, elle éta
ention d'urine. Quelques élancements douloureux dans les flancs. La
malade
se plaint de fourmillements dans les doigts de
des reins. Les membres supérieurs sont notablement intéressés. La
malade
peut à peine porter ses mains à la tête. 11 y a u
ÉPINIÈRE. 1HPJ .sous-épineuse en arrière. Depuis quelques jours la
malade
a de la fièvre (38° à 39°). Elle vomit presque
ophiques. L'amaigrissement fait des progrès rapides. Le 10 mars, la
malade
succombe. Autopsie. Tuberculose pulmonaire au
subaigus seule- ment se ressemblent au point de vue clinique. Le
malade
qui est déjà atteint de tuberculose pulmonaire
maux de tête, dépression psychique, manque d'appé- tit. Un jour, le
malade
est subitement atteint de paraplégie complète o
s plus apparentes, surtout après avoir monté les escaliers, etc. Le
malade
dit lui-même que ces douleurs ne proviennent pa
, mais qu'elles proviennent des parties plus profondes encore. Le
malade
se trouve de nouveau, le 14 juillet de la même an
lquefois que la jambe gauche se détendait d'elle-même. La marche du
malade
ressemble à celle d'un coq (Hahnentrill). En ma
du malade ressemble à celle d'un coq (Hahnentrill). En marchant le
malade
a ressenti des pincements et des sensations de
sont légèrement oedéma- teux. La difficulté d'uriner a disparu. Le
malade
a maigri beaucoup. A l'examen du malade, le 8
té d'uriner a disparu. Le malade a maigri beaucoup. A l'examen du
malade
, le 8 janvier 1887, on constata ce qui suit : m
A l'examen du malade, le 8 janvier 1887, on constata ce qui suit :
malade
cachectique, amaigri, pâle. Extrémités inférieure
épidation de pied. La force surtout à gauche est diminuée. Quand le
malade
reste debout, il oscille mais plus avec les yeu
pasmodique. Il n'y a pas de vrais troubles de la coordination. Le
malade
se plaint de sensations de lourdeur et de brûlure
a tête; le fond de l'oeil est normal. Aux extrémités inférieures le
malade
sent les objets chauds comme les froids. - 12. II
200 CLINIQUE NERVEUSE. apparents même spontanément. - 17. Il. Le
malade
ne peut se tenir debout. Incontinence d'urine.
e d'urine. L'eschare devient plus grande. La fièvre très grande. Le
malade
ne peut mouvoir la jambe gauche, qui est un peu
02 CLINIQUE MENTALE. tal grave vienne attirer l'attention. Chez des
malades
qui ont été considérés pendant une longue exist
i de l'intérêt que l'âge auquel on le voit apparaître. L'une de nos
malades
a présenté les premiers symptômes mentaux à qua
e feraient des bottes de paille qu'on traînerait sur le sol ». La
malade
elle-même a toujours été superstitieuse; elle cro
fois un petit verre de vin vieux, ou de cognac. Elle n'a jamais été
malade
; elle était même très récemment encore assez va
S DE DÉGÉNÉRESCENCE MENTALE. 207' tous les symptômes accusés par la
malade
, on est frappé de la niaiserie de certains fait
istrons aucun signe de lésion en foyer. L'histoire antérieure de la
malade
éclaire ce que son cas peut avoir de singulier
une famille superstitieuse, croyant aux revenants, aux hantises. La
malade
elle-même y croit, et est très superstitieuse,
; en particulier l'absence d'intoxication alcoolique a permis à la
malade
d'atteindre un âge avancé sans qu'aucun inciden
é- matisation : « J'ai bien senti cette main, nous dit un jour la
malade
, comme je sens la vôtre en ce moment, je croyais
s compléterons ces quelques remarques par l'histoire d'une deuxième
malade
, âgée aussi, chez qui la dégénérescence mentale
en religion ; la seconde fille est un peu bizarre et émotive. La
malade
a toujours été superstitieuse; elle avait la crai
icité et Catherine. Au début elles se contentaient de causeravec la
malade
, lui parlant de son pays. Mais bientôt l'une d'el
s désagréables; tandis que Catherine la défend un certain temps; la
malade
disait Archives, t. XXX. 14 210 CLINIQUE MENT
e elle n'est pourtant pas méchante. » Félicité dit par exemple à la
malade
: « Ton mari te trompait avec Mm0R. » - La mala
par exemple à la malade : « Ton mari te trompait avec Mm0R. » - La
malade
répondit : « Ah ! voilà pourquoi cette femme voul
é de la paroisse, M. P... intervient; bientôt le con- fesseur de la
malade
, M. L... le rejoint, puis tous les vicaires, MM
s causent entre eux et avec les somnambules, parlant toujours de la
malade
ou bien lui adressant la parole pour lui dire d
physique, par sa décrépitude, elle semble plus âgée que notre autre
malade
qui est encore assez valide. C'est encore là
n, pourrait-on dire, pour employer une expression de notre première
malade
, et nous y trouvons des faits bien particuliers
eau qui paraissait jusque-là solide. Jusqu'en 1891, en effet, notre
malade
, comme la précédente, z) 1 1 1) CLINIQUE MENTAL
du délire est due évidemment aux préoccupations ordi- naires de la
malade
. Nous n'avons invoqué, pour attribuer les accid
ous retrouvons d'autres caractères importants dans l'histoire de la
malade
: ce sont sa dévotion exagérée, ses craintes du
ENTALE. 213 séniles. C'est surtout en raison de l'âge avancé de nos
malades
, de l'intégrité des facultés intellectuelles ch
peu de netteté chez le vieillard mélanco- lique. Or, chez nos deux
malades
, les hallucinations viennent au premier plan ;
si, le pronostic sera plus sombre chez le vieillard ; chez nos deux
malades
, en particulier, la guérison est sans doute .pr
té reçu docteur, il peut êlre appelé u décider de l'internement des
malades
et à délivrer des certificats qui ont force de
responsabilité des accusés, disposant ainsi plus que de la vie des
malades
, de l'honneur des familles. Il y a trois ans,
e, de la mélancolie, du délire systématisé, on trouve chez tous les
malades
une suractivité dans la sphère du sens génital, s
es par la mort à la suite de complications broncho-pulmonaires. Les
malades
appar- tenaient tous au sexe féminin, la plus j
. Cette bronchite des grosses bronches n'a cessé qu'avec la vie des
malades
. Pas de toxicité urinaire, ni gastro-hépatique.
ence, il diminue ou disparaît les derniers jours de la maladie. Les
malades
ont conscience de la gravité de leur état, annonc
un affaiblissement plus ou moins apparent des facultés, bien que le
malade
ne soit pas en démence. 6° Cela paraît d'autant
ions multiples de clinique et de doctrine qu'ils soulèvent. Chez ce
malade
, on constate, en résumé, une sorte de dynamie f
urexcitation générale de toutes les facultés. Au premier abord, ces
malades
font plutôt penser à l'ivresse qu'à la folie. M
- lations ridicules. Telle est la physionomie de l'état mental du
malade
dont M. Cullerre rapporte l'observation ; l'excit
un cortège de per- versions affectives et d'infirmités morales ; le
malade
dont il s'agit répudiant sa femme, abandonnant
eugle à hallucinations oniriques volontairement provoquables que le
malade
appelle lui-même son sommeil éveillé. A côté de
de virtuelle qui tend à envahir la première et à s'y substituer. Le
malade
est euphorique et concentré progres- sivement d
r en injectant du sérum de chiens éthyroïdés à un certain nombre de
malades
basedowiens. « C'est là, nous le répétons, une
ue les résultats obtenus jusqu'à présent, particulièrement chez une
malade
du service du Dr Bris- saud, dont l'exophtalmie
e Basedow légitime, la thyroïde, hypertrophiée ou non, est toujours
malade
. Les grains glandulaires et les boyaux épithéliau
it (de Lyon). - Nous avons employé chez un SOCIÉTÉS SAVANTES. 239
malade
du service de la Clinique des maladies mentales l
cution. Elle était toute la journée en mouvement Mais tandis que la
malade
de M. Rubiez n'a pris que 375 grammes de thymus
ltats de ce traitement ont été faibles au point de vue physique. La
malade
a seulement maigri de 3k6,400. Le tour du cou e
t présenté aucune modification. Après un repos de huit jours, cette
malade
a été soumise au traitement par la thyroïdine d
me dans les jours qui suivirent la suppression de la thyroïdine, la
malade
passa plusieurs heures de la journée assise et
uille. Mais le délire était resté le même. Pendant le traitement la
malade
a encore maigri de 3 kilogrammes. M. Régis co
a médi- cation thyroïdienne, qui n'avait jamais pu dépasser chez la
malade
la dose quotidienne de 10 centigrammes sans pro
iété médicale des Hôpitaux en octobre 1894, il a soigné deux autres
malades
atteints de goitre exophtalmique par l'alimentati
ations de M. Voisin le poussent à penser que la glande thyroïde des
malades
sécrète un liquide anormal, vicié, et que l'alime
alimentation supplée à la sécrétion insuffisante du corps thyroïde
malade
. M. Poxs (de Bordeaux) lit une observation rela
hystérie larvée. C'est que nous nous trouvons, en effet, avec cette
malade
, en plein domaine hysté- rique. Le tremblement,
fois, fait voir une diminution notable de l'urée et des excréta. La
malade
a présenté, comme beaucoup d'hystériques, un lége
e 58 à 60 le matin comme le soir). On a pu s'assurer que lorsque la
malade
est seule, elle respire plus facilement. Chose
de est seule, elle respire plus facilement. Chose bien curieuse, la
malade
ne parait pas souffrir de la dyspnée. Si on lui
L'enquête a donné des résultats douteux et les protestations que la
malade
fait entendre dans la demi-lucidité semblent si
s sur un cas clinique que j'ai observé récem- ment. 11 s'agit d'une
malade
qui a présenté à la fois une maladie de Basedow
le morbide auquel elle se rattache. Dans quelques cas cependant, le
malade
a une notion assez obs- cure, assez vague de ce
ient par une sorte de réflexion, de retour sur lui-même que fait le
malade
, ou grâce aux indications que lui donne son ent
M. Voisin rapporte à l'appui de cette opinion une observation d'une
malade
ayant parfois souvenir des actes qu'elle commet p
mps est beaucoup trop court. M. Jules Voisin a dans son service une
malade
dont l'état mental reste quinze jours incompatibl
on finit toujours par les démasquer; à côté d'eux, il y a les vrais
malades
, dignes d'intérêt, et qui, sotia l'impulsion, r
aux conseils de revision afin qu'on n'envoie pas au régi- ment des
malades
dont les manifestations nerveuses sont très pré-
ilitaire et de l'épilepsie qui est trop souvent méconnue. Nombre de
malades
épileptiques ou autres sont ainsi parfois conda
lir une règle trop géné- rale ; la responsabilité variant selon les
malades
et selon l'époque de l'acte chez un même malade
variant selon les malades et selon l'époque de l'acte chez un même
malade
. L'étude de l'acte et de ses carac- tères peut
a des entraî- nements passionnels et des tendances perverses que le
malade
s'abstient de réfréner, confiant dans l'amnisti
devenait énorme et déplaçait toute autre idéal ion en sa faveur; le
malade
sentait à cela que la crise était proche et il
La crise était aussi arrêtée par un appel violent de l'attention du
malade
. C'est la première fois qu'une telle observatio
sion volitive. M. Régis, à propos de l'observation précédente où le
malade
a pu refréner ses attaques dans certains cas, c
où le malade a pu refréner ses attaques dans certains cas, cite un
malade
qui, par un effort volontaire, a pu supprimer d
tif larvée ajouté dans certains cas à l'épilepsie. Par exemple, les
malades
atteints d'automatisme ambulatoire. Voilà un in
e psycho-motrice ? M. le Dr Pitres. - Il y a quelques années, si un
malade
faisait une fugue, si en même temps il présenta
en même temps il présentait quelque stigmate de dégénérescence, ce
malade
était immédiatement classé parmi les épileptiqu
hystériques. - On peut distinguer deux ordres de faits : il est des
malades
qui marchent au cours d'une crise hysté- rique,
ne crise hysté- rique, sous l'influence de leur délire. Les seconds
malades
sont plus intéressants, ils ont été étudiés dan
nt été fournis par Proust, Raymond, etc. Dans ces derniers cas, les
malades
sont en état second, ne se souviennent de rien
uvenir par l'hypnose. Les faits de ce genre sont nombreux. Tous ces
malades
sont des gens qui aiment à marcher; qui ont un
- cher. Si on ne donne pas satisfaction à ce besoin impérieux les
malades
se fixent un but, peuvent résister, mais s'ils pa
s jusqu'ici prêtent le flanc à la critique. L'état de conscience du
malade
en état de fugue n'a jamais été observé. Il est
tial, cette conscience si lucide et si raisonnable qui permet à ces
malades
de ne pas éveiller l'attention publique, de sat
iagnostic d'épilepsie par ignorance; et l'examen plus approfondi du
malade
pourrait peut- être autoriser le diagnostic d'h
t mort de faim. L'acte impulsif avait été tellement violent, que le
malade
en avait perdu la notion de vie organique. M. D
phénomène d'amnésie. M. LARoussiNir (du Bouscat) fait allusion à un
malade
hystérique atteint de délire hypocondriaque qui
notique. Une commission fut nommée pour vérifier ces résultats. Les
malades
de M. Voisin étaient des hystériques qui présen
cite à l'appui de la communication de M. Pitres le cas d'une jeune
malade
qui cherche la fatigue sans jamais la ressentir.
eux des hôtels qu'à des chambres ou des appartements destinés à des
malades
aliénées. Le parc où les malades vont se promen
ou des appartements destinés à des malades aliénées. Le parc où les
malades
vont se promener est bien entretenu. Après la v
i était autrefois particulière. Si cette malheureuse catégorie de
malades
a subi, pendant des siècles, l'exorcisme, la to
ndant plus aux exigences de l'hygiène et améliorer la situation des
malades
en leur procurant du bien-être, du luxe même, pou
érise la forme clinique qui vient d'être décrite. z M. Siotr. - Ces
malades
sont assez rares dans les asiles, parce que la
considère celle forme comme une variété des psychoses séniles. Les
malades
se lamentent beaucoup sur leur situation, ont d
M. ALZHEI)fER fait observer que, si l'on peut constater chez les
malades
qu'il a étudiés des états d'agitation, des accès
uestion, pourra être prononcée, en cas de maladie mentale, quand le
malade
, par suite de son affection, est incapable de s
e étude du délire hallucinatoire basée sur quarante observations de
malades
guéris. Il a éliminé les cas d'origine toxique
nations ou des illusions de l'ouïe ont été constatées chez tous les
malades
; des troubles sensoriels visuels dans la moitié
ns était flatteur, religieux, effrayant, ou indifférent. Souvent le
malade
pouvait spécifier qu'il entendait et d'où on lu
ressive. La conscience est en général quelque peu troublée, mais le
malade
peut s'orienter. La confusion n'est jamais primi-
n observe aussi des symptômes somatiques. On constate chez certains
malades
de l'excitation motrice, de la fuite des idées,
observées ont été de un mois et de quinze mois. Les deux tiers des
malades
appartenaient au sexe masculin. L'âge moyen éta
ile afin de l'exercer. Sous la direction de leurs surveillants, les
malades
furent rapidement installées dans les autres pa
key pour la sagesse de ses dispositions prises pour la sécurité des
malades
et du personnel et le sauvetage de la plus gran
ement, de sorte que la direction est capable d'assurer les amis des
malades
que les occupants du quartier brûlé sont bien soi
tirées par les cheveux, de coups de pieds dans le ventre donnés aux
malades
. Le personnel de la maison a l'habitude, paraît
eur de Bodelschwing donnait l'exemple en distribuant des gitles aux
malades
, disant c que les gifles étaient le pain quotid
me direc- teurs dans les asiles. Les établissements consacrés à des
malades
doivent être dirigés par des médecins. Les a-il
our être bien dirigés ne doivent pas avoir plus de cinq à six cents
malades
. Toute autre organisation est plus coûteuse et
a déclaré qu'il faut avant tout que les personnes qui soignent les
malades
et les malades eux-mêmes soient soumis a une su
l faut avant tout que les personnes qui soignent les malades et les
malades
eux-mêmes soient soumis a une surveillance.rigo
'il faille entièrement interdire aux ecclésiastiques de soigner les
malades
; mais il pense que les ecclésiastiques doivent
e s'embarrasse, les mains tremblent et cet état affecte beaucoup le
malade
, qui se sent incapable de travailler. État actu
dérée comme possible. Évolution ultérieure de la maladie. L'état du
malade
reste à peu près stationnaire pendant les mois
atoxyline. Les vaisseaux de la substance cérébrale sont extrêmement
malades
particulièrement dans le gyrus rectus, les fron
l faut apporter lorsqu'on veut porter un diagnostic précis chez ces
malades
. Tous les paralytiques généraux qui n'ont pas d
cles du mollet, des éruptions zostériformes. Pas d'arthropathie; le
malade
possède trente-deux dents saines. Evolution ult
le raisonnement correct. Au commence- ment de 1893 la situation du
malade
est lamentable et il succombe ÉTUDE SUR LA MÉNI
é de fibres très fines. Dans la région cervicale elles sont moins
malades
. 286 CLINIQUE NERVEUSE. Les cornes postérieur
articulière- ment autour des vaisseaux. Les veines sont extrêmement
malades
; la paroi de certaines d'entre elles, infiltrée
infectieuses, très comparables à des granulations tuberculeuses (le
malade
n'était nullement tu- berculeux) ; en un point
n puisse spécifier nettement si elles répondent aux points les plus
malades
de la tunique externe. ' Les artères de l'espac
ferons remarquer, sans vouloir en tirer de conclusion ferme, que le
malade
, né d'un père ataxique, a constamment nié la sy
rès. Antécédents personnels. - Fièvre typhoïde à dix-huit ans. Le
malade
a une fille unique bien portante; sa femme, morte
ecte et n'est pas alcoolique. Histoire de la maladie. - En 1879, le
malade
commença à res- sentir des douleurs abdominales
arche ont continué à faire des progrès, si bien que depuis un an le
malade
ne sort plus de chez lui. Il y a quelques ÉTUDE
nsformer en crises rectales typiques, dont la violence conduisit le
malade
à l'hôpital. Etat actuel. - W... est de taille
pieds. La maladresse croissante des membres supérieurs empêche le
malade
de se livrer à un travail quelconque depuis plusi
sent pas altérés. Evolution ultérieure. - Pendant tout le séjour du
malade
à l'hô- pital, son affection évolue d'une façon
de la marche au contraire s'accentuent au point de con- * finer le
malade
au lit. Au mois de janvier 1893, W... est arrivé
oculaires communs sont traversés, à leur origine, par des veinules
malades
et émergent d'une méninge enflammée, mais ne so
es dans sa mémoire, une légère hési- tation de la parole lorsque le
malade
est fatigué, un léger trem- blement des mains.
avait été autrement localisée et si elle n'avait pas évolué sur un
malade
déjà confiné au lit. Les quatre observations qu
hez les trois derniers, nous nous trouvons en face, chez nos quatre
malades
, d'une méningo-myélite peu intense, qui présent
s syphilitiques, Soc. méd. des Hôp., 1893) ; il faut ajouter que le
malade
avait présenté un symptôme de la série tabétiqu
série tabétique, une ophtalmo- plégie transitoire. Les deux autres
malades
étaient atteints l'un d'une myélite syphilitiqu
discrétion. A ce propos nous devons faire remarquer qu'aucun de nos
malades
n'était tuberculeux, sauf le dernier, qui d'ail
rte de con- naissance le soir. Le treizième jour, amélioration : le
malade
reprend conscience ; céphalée. Objectivement :
les troubles observés ont été le mode de réaction d'un cerveau déjà
malade
(accès mé- lancolique) à l'occasion d'un trauma
raux qui l'avaient suivie d'autant plus que l'un au moins des, deux
malades
était à un âge et dans des conditions générales d
onococcique les accidents cérébraux qui ont entraîné la mort de son
malade
. . Si les observations d'hémiplégies co-blennor
s quatre symptômes cardinaux de la névrite se ren- contrent chez la
malade
: douleur, paralysie, atrophie musculaire, trou
nte a eu lieu en 1874; la seconde en 1882; la troisième en 1893. La
malade
a pu reprendre le travail après chaque accès de
s, la seconde de sept mois et la troisième dure depuis dix mois; la
malade
ne recouvre ses mouve- ments que très lentement
'aphasie sensorielle impossibilité à comprendre ce qu'on entend, le
malade
ayant encore à son service une assez riche prov
tibilité dans laquelle le choix de mots propres est troublé mais le
malade
comprend tout (Wernicke) : lésion de la région de
ci une observation caractérisée par l'absence totale d'aphasie : la
malade
, droitière, a eu quelques attaques convulsives et
rtie de l'extrémité pos- térieure de l'insula. L'étude critique des
malades
et des lésions montre qu'il s'agit de cas non c
locomotrice; 5° dans certains cas, la résec- tion de l'articulation
malade
peut être indiquée. R. M. C. XXV. nIYRDÈ61E; pa
consécutives, la région est en outre douloureuse à la pression. Le
malade
voit mal de l'oeil droit, surtout si les objets
thique cervical, et une opération est proposée et acceptée par le
malade
qu'aucun traitement n'a réussi à soulager. On fai
la première de ces hypo- thèses comme plus vraisemblable. Chez la
malade
qui fait l'objet de cette lecon, la lésion parait
ès deux jours de vives douleurs dans les jambes, la jambe gauche du
malade
est subitement paralysée et insensible; le len-
he est hyperesthésié. Lé len- demain, l'aphasie avait disparu et le
malade
commençait à-mou- SOCIÉTÉS savantes. 321 voir
ioration s'accentue de jour en jour, et un mois après l'accident le
malade
sortait, complètement guéri, de l'hôpital. (Ame
rrêt complet de la puberté, etc. Il montre les photographies de ces
malades
prises d'année en année. M. BOURNEVILLE rappell
à la tonalité. Il montre : 1° des photographies figurant les trois
malades
(deux filles et un garçon) de semaine en semain
ssité de la suppression du médicament, ont été très accusés chez la
malade
de trente ans, moins prononcés chez celle de ving
tion du poids, l'élévation theimique ont été très prononcés chez le
malade
de trente ans, moyennement chez la fille de vin
ement les autres symptômes ont été plus ou moins accusés. Les trois
malades
myxoedémateux continuent à suivre le traitement
s'agit de la peur 32ft, sociétés savantes. qu'éprouvent certains
malades
à traverser une place, à passer sur un pont, et
etc. Ne pouvant user tout de suite de la gymnas- tique, puisque les
malades
sont dans l'impossibilité de se rendre au gymna
nouveau est basé sur la loi de l'association des mémoires. Quand le
malade
peut se rendre au gymnase, il commence le trait
les syphilitiques. Ce travail est basé sur quatre observations. Les
malades
ont pré- senté de la mélancolie, soit avec stup
as eu de troubles moteurs de la paralysie générale. - La première
malade
contracte la syphilis en juillet 1893, eu mars
modification aucune depuis son admission à l'asile. La troisième
malade
contracte la syphilis à l'âge de dix-neuf ans. Le
s, il marche vers la démence. sociétés savantes. 325 La quatrième
malade
a contracté la syphilis il y a dix ans, et fut
en même temps que le corps thyroïde s'hypertrophiait légèrement. La
malade
disait que les injections lui avaient brûlé les
artir de 1890, l'état mental s'est transformé, et actuelle- ment la
malade
démente est devenue enfantine dans la parole, l
prononcées si l'état mental de l'aliéné était reconnu à temps et le
malade
subit une flétrissure imméritée. On doit s'atta
ses pour annuler toutes les condam- nations dues à ce que l'état du
malade
a été méconnu. Ce serait peut-être actuellement
Faculté de Lyon. Il résulte de quarante-huit essais faits chez des
malades
en pleine période d'excitation maniaque (à la d
l'administration du médicament a toujours diminué l'excitation des
malades
; souvent même elle leur a procuré quelques heur
Plusieurs grands-oncles sont morts de congestion cérébrale. Notre
malade
est né à terme. A sept mois la mère a été émo-
t des mouvements avec les muscles de la face et les mains. Quand le
malade
est debout, il conserve la même attitude. Il es
u'on leur donne. Pendant le sommeil les mouvements cessent, mais le
malade
garde souvent des attitudes athétosiques des ma
ement brusques et étendus, tandis que les troubles moteurs de notre
malade
se caractérisent avant tout par la lenteur et p
actes professionnels. Remarquons en passant qu'outre l'athétose le
malade
présente de temps à autre des tics, des contrac
n ai eu notam- ment un cas ayant duré vingt-quatre heures. D'autres
malades
sont fatigués, ont des éblouissements. La neura
on à part des buveurs d'habitude, dans des limites restreintes à 50
malades
par section comme cela se fait en Suisse. Il prop
ciétés savantes. 337 de diviser ces services, à ce point de vue, en
malades
non dange- reux et en malades dangereux, tant à
r ces services, à ce point de vue, en malades non dange- reux et en
malades
dangereux, tant à cause de là surveillance à ex
Il est aussi absolument utile d'avoir en mains soit les lettres du
malade
, soit ce qu'il écrit en dehors de ses lettres,
quand ce dernier cas se présente. On ne saurait trop encourager ces
malades
à écrire. ' 7° En ce qui concerne les pyromanes
Archives, t. XXX. 22 338, SOCIÉTÉS savantes. chez l'adulte. La
malade
est une femme de trente-deux ans dont le père é
notable dans les actes volontaires. La maladresse augmente quand la
malade
se sent observée. Aux pieds, mouvements de flex
à gauche. Les facultés intellectuelles sont très médiocres, mais la
malade
a toujours été de même; la maladie n'a donc auc
emplacée par du rétrécissement concentrique du champ visuel. : Le
malade
est rentré récemment à l'hôpital avec les mêmes
ssinie, Régis. On peut réveil- ler des attaques d'hystérie chez les
malades
nerveux par les opéra- tions chirurgicales. Les
crainte exagérée des journaux, les médecins signent la sortie des
malades
améliorés, mais dont l'amélioration estloindesera
eulement que les hôpitaux ouvrent leurs portes à cette catégorie de
malades
. Une troisième phase commence avec le début de
finir vers l'an 1860 : les aliénés sont enfin considérés comme des
malades
; on crée de tous côtés des établissements spéciau
de l'hôpital Julius (1576), avait spécifié qu'aucune catégorie de
malades
ne devait être exclue de cet établissement : auss
trois siècles, servent de quartier d'aliénés pour une trentaine de
malades
: c'est un des premiers établissements d'hospit
t arrivé à guérir des aliénés. » Le médecin est tenu de visiter les
malades
deux fois par semaine; il lui est recommandé de
loyés à habiller, à alimenter, à donner les soins de propreté aux
malades
. Le médecin reçoit une gratification de 5 thalers
de la Cha- rité de Berlin. Malgré ces tentatives, le sort de ces
malades
, à la fin du siècle dernier, restait bien misér
es idées délirantes 2. » Il est 'partisan de., faire bénéficier les
malades
de la plus grande liberlé : posiblè ? de leur p
ar lui, de 1805 à 1810, en un véritable hôpital d'aliénés. Tous les
malades
, sauf les agités, y furent occupés à des travau
staller les asilesNen pleine campagne, afin de pouvoir employer les
malades
aux travaux agricoles. 360 asiles d'aliénés.
és de la Charité, à Berlin, et son remplacement par un asile de 120
malades
, auquel seraient annexés un domaine agricole et
nnait tous ses soins à occuper le plus grand nombre possible de ses
malades
. L'exemple donné par Reil et Langermann fut sui
des plus actifs parmi les agents thérapeutiques à employer chez les
malades
curables, et comme un moyen palliatif chez les
peutique. « C'est, disait-il en 1825, la médication universelle des
malades
, ASSISTANCE DES ALIÉNÉS EN ALLEMAGNE. 361 méd
s- saient tout à fait insuffisants pour que l'on pût y placer des
malades
guérissables, furent transformés en hospices ou m
nstalten, Ce n'est pas à dire qu'on eût renoncé à la séparation des
malades
en deux catégories distinctes : curables et inc
ant les différentes sections de convalescents, de pensionnaires, de
malades
tranquilles... A l'extrémité de ces ailes se tr
oignés que possible du centre, qui renferment les cellules pour les
malades
agités que l'on isole. » Au point de vue du pla
de ce genre. 11 recom- mande d'éviter de prolonger l'isolement des
malades
; il réclame de grands ateliers, des jardins va
ir- mier pour six à dix aliénés. a On devra, dit-il, accorder aux
malades
autant de liberté que leur état le permet..., on
traitement individuel que récla- ment, au même titre que les autres
malades
, les sujets atteints de psychoses,"d'importante
ans un grand nombre d'asiles publics, nous n'avons point vu un seul
malade
qui fût revêtu de la camisole de force. A peu
ts pour ces deux catégories d'alié- nés, mais encore à répartir les
malades
, dans chaque établis- sement, d'après leur cura
une distribution et une organisation complètement différentes, les
malades
devant faire dans les uns un séjour exclusiveme
s maladies mentales, p. 578). Un pavillon spécial était réservé aux
malades
ayant besoin d'une surveillance permanente, et
sile urbain transférerait dans rétablissement d'hospitalisation les
malades
pour lesquels le séjour à l'hôpital de traiteme
l hésite moins long- temps à les faire traiter dans une'clinique de
malades
curables. Or on sait que ces atermoiements ont
el- lule matelassée, une salle de bains, une salle-lavabo. Chaque
malade
nouvellement admis devait rester en observation d
lle de surveillance permanente où il réunit certaines catégories de
malades
. Scholz installe, en 1876, un quartier de surve
rmes aiguës, furent suivies de l'essai du traitement en liberté des
malades
chro- niques ou convalescents. Le traitement
son ou de caserne qu'ils avaient encore conservé, à faire jouir les
malades
de plus de liberté. Les asiles de Marburg (1876
imités en Allemagne. Roller, en 1858, déclare qu'un grand nombre de
malades
n'ont que faire de séjourner dans un asile et q
mberg), fonde le premier une colonie d'aliénés à Freihof : quarante
malades
appartenant aux classes travailleuses, et quelq
'asile de Hildesheim, qui occupait depuis 1860 un certain nombre de
malades
aux travaux des champs, loue un domaine de 15 h
résultatsfurent très satisfaisants, et actuellement quatre-vingts
malades
, soit 19 p. 100 de l'effectif des hommes, sont em
ndorf, remplacée en 1880 par la colonie de Blankenhain : trente-six
malades
exploitent un domaine de 42,7 hectares. Gries
n'a plus d'avenir ». En 1868, l'asile de Colditz (Saxe) emploie 329
malades
hommes, soit 33 p. 100 de l'effectif de la divi
ette mesure, ils seraient rapidement devenus déments. J'ai vu des
malades
qui, après un séjour de nombre d'années dans un
l'établissement, qu'on adjoignit un hôpital pour le traitement des
malades
atteints de psychoses aiguës, et pour l'isoleme
nie où l'on applique le système de l'open-door, c'est-à-dire où les
malades
jouissent d'une certaine liberté, et l'asile pr
n de détention, voire même une caserne. On s'ingénie à procurer aux
malades
la plus grande liberté possible : tout dans l'o
dans des pavillons complètement isolés, ne renfermant que 25 à 40
malades
, par une surveillance constante exercée à l'aide
lemagne de l'assistance familiale des aliénés. On sait que certains
malades
chroniques, tranquilles, ne retirent aucun avan
ez faible, de leur entretien, est avantageux en ce qu'il permet aux
malades
de bénéficier de la vie en liberté et de la vie
éclare, en s'appuyant sur l'exemple de Gheel, qu'un grand nombre de
malades
n'ont pas besoin de rester internés dans les as
asile de Bunzlau (Silésie) place, depuis 1886, un certain nombre de
malades
chez des nourriciers du village de Looswitz. De
t indépendants, ne renfermant chacun qu'un nombre très restreint de
malades
, ayant chacun une organisation maté- rielle et
de 40,855,701 ha- bitants, 122 asiles publics d'aliénés avec 43,251
malades
et 370 méde- cins. Le nombre des établissements
sujets âgés ou atteints d'une maladie organique du cerveau; 2° Les
malades
s'accoutument au chloralose et celui-ci s'accumul
arche de la maladie n'est pas influencée par le chloralose ; 4° Les
malades
prennent très facilement le chloralose dissous. (
plégie congénitale; par le D' A. CIIIIIAULT. Il s'agit d'un petit
malade
atteint de paraplégie congénitale flasque sans
l'urée. De nouveau, la médication thyroïdienne amena chez le même
malade
, quelque temps après, la disparition d'une sciati
nerf facial dans toute l'étendue de la traversée pétreuse, chez un
malade
atteint de nécrose labyrinthique et mastoïdienn
e INTERNE; par les Drs A. CHIPAULT et A. DEmouLiN. A propos d'une
malade
chez qui le diagnostic hypothétique d'abcès de
elques palpitations de peu de durée, la guérison fut complète et le
malade
, revu par l'auteur un an après sa sortie de l'h
s (1649) et ceux de Bourneville et Bricon (Arch. neurol., 1887). Le
malade
était âgé de dix-huit ans et malade depuis un a
ricon (Arch. neurol., 1887). Le malade était âgé de dix-huit ans et
malade
depuis un an; le traitement bromure échoua et u
ransmission d'une maladie contagieuse, comme avec une baignoire; le
malade
ne peut être brûlé ou ne peut recevoir de contu
les variations de l'intensité des symptômes paralytiques. Ainsi, le
malade
est le matin bien mieux que le soir. De légères p
miers cas pré- sentent comme signes particuliers : le jeune âge des
malades
, le développement rapide et progressif des symp
, de la mastication et de la déglutition allant jusqu'à empêcher le
malade
de manger. Daps le premier il y eut une améliorat
tre 1 elatif. La troisième observation de Pineles se rapporte à une
malade
de vingt-sept ans qui à l'âge de neuf ans prése
qui dure jusqu'au- jourd'hui. Dans le quatrième cas il s'agit d'une
malade
un peu ner- veuse qui présenta en 1887, à la su
bles de la parole et une faiblesse généralisée le rétablissement du
malade
eut lieu après 3 mois. En octobre 1793, REVUE D
pe ordi- naire ou biauriculaire. Il étudie parallèlement chez ses
malades
la percussion afin de déterminer le degré de se
l désire insister d'une manière spéciale : c'est ainsi que tous les
malades
dont il s'agit étaient restés plus ou moins com
t leur sensibilité était moins obtuse. Dans un des cas rapportés le
malade
ne pouvait; vider son intestin et sa vessie que
férieurs n'avaient plus à supporter le poids de son corps. Tous ces
malades
ont continué à se trouver mieux tant qu'ils ont
st d'autant plus remarquable que pendant le même temps le total des
malades
n'avait augmenté que de 14 p. 100. D'après Mend
, soit une proportion de 5,13 p. 100. Il s'agissait dans ces cas de
malades
qui avaient changé leurs occupations habituelles,
ont brusquement pris d'un accès de manie furieuse pendant lequel le
malade
, muni de ses armes, frappe tout ce qui se prése
hilis est un prédis- posant, elle a. été relevée chez 51 p. 100 des
malades
. L'hérédité semble rendre la paralysie générale
Psychiul., LI, 3.) Au début de la folie systématique chronique, le
malade
peut regarder ses conceptions délirantes comme
e période d'observation de quinze jours suffit pour dé- cider si le
malade
restera à l'asile : la plupart y séjourneront de
les bains et les narcotiques sont contre-indiqués. L'agitation des
malades
épuisés par l'inanition est rapidement calmée p
s mesures disciplinaires dans les asiles d'aliénés. - Il existe des
malades
, lucides le plus souvent, qui sont de véritable
lement. , M. SIOLI fait remarquer que les tentatives d'évasion d'un
malade
ne doivent pas toujours être considérées comme
longée au delà du temps nécessaire. Il convient de faire sortir les
malades
à titre d'essai. La création de commissions spé-
ns rigoureux dans la prolongation de l'internement des aliénés. Les
malades
se conduisent souvent au dehors bien mieux qu'o
ut tenir grand compte des conditions dans lesquelles se trouvera le
malade
à sa sortie; or le médecin ne les connaît pas tou
t complètement disparaître. Discussion : 111. H1TZIG demande si les
malades
observés par l'auteur, souffraient d'un catarrh
es manifestations hystériques. M. LuumiANN répond que nombre de ses
malades
étaient atteints de gastrite chronique. M. Bu
comme chez des aliénés. Parfois on les voit se développer chez des
malades
atteints de paranoïa, à propos de leur interdic
ille des locataires de l'appartement situé au-dessous du sien était
malade
, il se met à danser et à.sauter pendant plusieurs
s'accompagne d'un certain degré de cohérence dans la pensée. Les
malades
ont la notion exacte du lieu, du temps, de l'ento
On ne constate point d'hallucinations, ni d'idées délirantes. Les
malades
font volontiers des conversations longues et fréq
ymptomatique décrit plus haut. Dans le premier cas il s'agit d'un
malade
, âgé de quarante-cinq ans, ayant des tares héré
eux ans, à la question juive, au volapuk, etc., etc. On le voit, ce
malade
présente les signes décrits plus haut : absence
ans le langage parlé ou écrit. Il est intéressant, d'ajouter que le
malade
peut con- verser longuement d'une façon correct
tc. Au point de vue de leur contenu les discours et les écrits du
malade
représentent un mélange d'hypologie et d'hgperlog
lui comme d'un medium, l'Empereur le tourmente, etc. Plus tard, le
malade
, qui faisait son service militaire, déserte, es
s se lasser, et son langage est celui d'un dément. Actuellement, ce
malade
est tranquille, gai, sans hallucinations,- ni c
verbale que Fovel a appelée « salade de mois » : chaque fois que le
malade
ouvre la bouche c'est pour proférer, sans aucun
lle n'apporte aucune modification dans l'état physique ou mental du
malade
. La durée de cette glycosurie est très variable
aient fortement hypertoxiques, alors que les urines sucrées du même
malade
étaient hypotoxiques. Cette hypotoxicilé coïnci
et que le glucose diminue l'activité des substances toxiques. Les
malades
qui font le sujet de cette étude doivent être ran
nécessité dans leur composi- tion, quelle que soit la catégorie de
malades
qu'ils sont destinés à hospitaliser et j'ai mon
cédé pour Ville-Evrard ? On a imaginé un quartier type de cinquante
malades
et ayant trouvé qu'il réalisait la perfection,
cette nécessité, il suffirait d'assister un soir au coucher de ces
malades
à Ville-Evrard. Beaucoup d'agités refusent éner
e la cellule comme habitation de jour; il convient dès lors que les
malades
puissent s'y rendre le soir et en revenir le ma
bains dans une section d'agités il faut au moins 1 baignoire par '8
malades
; différemment on sera contraint d'en amener cha
en plus vaste que tout autre, par suite des allées et venues de ces
malades
, de leurs grands mouvements et de leurs gesticu
tout le long du bâtiment d'un bout à l'autre, ce qui permettra aux
malades
de s'y tenir malgré leur excitation les jours de
es dans le plancher seront disposées tout autour de la pièce et les
malades
ne seront placés pour man- ger que d'un côté, c
ront interdits ainsi que les fourchettes. L'espace accordé à chaque
malade
sera de 80 centimètres au moins. La- salle de r
ce par rapport à la population du quartier fût de 1 mètre carré par
malade
; ces dimensions suffi- raient, car tous ne sont
oit être la dernière sur la ligne des quartiers afin que les autres
malades
soient le moins possible incommo- 438 asiles d'
hage des malpropres; on en remplit une caisse et on étend dessus le
malade
. A Ville-Evrard, le coucher des gâteux est le s
te condition est à mon avis d'une importance capitale; on place les
malades
sur ces chaises et on les y laisse pour n'avoir
as- quartiers spéciaux D'UN asile d'aliénés. 439 sons au 2°, tout
malade
qui s'est mouillé ou maculé doit être immédiate
s deux dortoirs seulement sur les cinq que comporte ce chiffre de
malades
. Sans être aussi vaste que le préau des agités,
tés, celui des mal- propres sera plus grand qu'aux tranquilles. Ces
malades
, en 440 asiles d'aliénés. effet, ne sortent g
i- tion formelle que ces fauteuils ne seront pas percés. Chez ces
malades
, comme ailleurs, sauf dans le vestibule et l'of
t dite où il sera conduit nu. La disposition doit être telle.que le
malade
soit rapidement lavé malgré lui. A Ville-Evrard
ains de deux ou trois baignoires pour une population de cinquante
malades
, un certain nombre d'entre eux étant trop faibles
tres carrés suffirait à ce parloir pour une population de cinquante
malades
dont un tiers sera alité. Pour cette dernière r
tant que celui des gâteux; il sera donc de trente mètres carrés par
malade
levé, et par conséquent son étendue correspondr
ensions que nous avons indiquées pour les agités et les gâteux; les
malades
de l'infir- merie, tous affaiblis, ont besoin d
corps; l'édredon aura son utilité par les grands froids pour ces
malades
affaiblis et frileux. Jadis il était d'usage de m
oure le lit d'un immense paravent; malheureusement la plupart des
malades
connaissent fort bien sa signification et en sont
cellules d'isolement des agités mais qui sont de vraies chambres de
malades
. Il n'y aura donc au premier étage qu'un seul d
bage d'air d'au moins 40 mètres et ne recevront jamais qu'un seul
malade
. Elles auront pour mobilier un lit complet avec d
e table pour recevoir les potions et les tisanes et sur laquelle le
malade
pourra prendre ses repas quand, trop faible enc
eur nombre à Ville-Evrard est de 7 pour une population de cinquante
malades
; deux sont à un lit qui mesurent un cubage de 4
ge de 51 mètres,-très insuffisant. Pour une population de cinquante
malades
, huit chambres individuelles suffiraient, soit
si un ascenseur pour monter du rez-de-chaussée au premier étage les
malades
trop faibles pour gravir l'escalier. Enfin une
des agités doit être le plus' éloigné à cause du bruit fait par ces
malades
et celui de l'infirmerie doit être le plus cent
rs à des travaux plus ou moins propres. En rentrant du travail, ces
malades
doivent pouvoir se laver les mains et s'ap- pro
levés, et la superficie étendue des trois quartiers précédents. Par
malade
, un mètre carré suffit au réfectoire et 60 cent
de la galerie couverte peut être de 4 mètres et le préau n'aura par
malade
qu'une superficie de 25 mètres carrés. L'entrée
l'asile fermé et situé en pleine campagne afin que là au moins les
malades
QUARTIERS SPÉCIAUX D'UN ASILE D'ALIÉNÉS. 447
ion comporte les mêmes dispositions que celles des tranquilles. Les
malades
qui l'habitent, en effet, sont dans un état int
. Reste le quartier d'observation. Et tout d'abord quels sont les
malades
à y mettre ? Ils appartiennent à trois groupes di
quand ce quartier existe je suis d'avis que là est la place de ces
malades
. En effet ils nécessitent une sur- veillance ab
es gardiens qui pour eux sont d'au- tant plus portés à négliger les
malades
alités que la responsa-- bilité est plus lourde
quoi il est indispensable qu'il couche en commun au milieu d'autres
malades
qui n'ont pas comme lui le dégoût de la vie et
péciaux D'UN asile d'aliénés. 44 dans une chambre d'isolement où le
malade
avait été placé parce que j'ignorais absolument
t ainsi dire car, là, tout doit être combiné en vue d'enlever à ces
malades
toute facilité d'exécuter leurs sinistres proje
n ou de strangulation. Enfin, les lits des dortoirs où couchent ces
malades
sont pleins dans certains établissements, et c'
hommes.. Ainsi, en ce moment, à Ville-Evrard, la proportion de ces
malades
pour le sexe masculin est de près de 4. p. 100
à prévoir. Actuellement il est d'usage d'accorder un gardien par 10
malades
aux agités, aux gâteux, à l'infirme- ARCHIVES,
il est impossible à un seul serviteur de surveiller efficacement 20
malades
dispersés çà et là dans un champ; le maximum à
ambres de gardiens doit être calculé en raison d'un serviteur par 5
malades
et aux tranquilles d'un par 12. THÉRAPEUTIQUE 3
i on : e ans. - Tendance à se l'approcher des garçons. Etat de la
malade
en février 1893. Traitement médico-2)édagogique
calier, bien portante, intelligente, pas de convulsions; - 7° notre
malade
; 8° un garçon qui a neuf ans, bien portant, a p
e convulsions. Il, 5 1- thérapeutique 111ÉDICO-PÉDAGOGIQUE. Notre
malade
. - Conception, rien de particulier. Grossesse,
naissance, dit-il, elle a toujours laissé à désirer. » Etat de la
malade
à son entrée le Il février 1893 à l'Institut mé
qtie, on note une amélio- ration croissante de l'état général de la
malade
: les spasmes musculaires et les spasmes psychi
pénibles « du côté de l'estomac», lesquelles sont comparées par le
malade
à une piqûre et s'accom- pagnent de défaillance
n remarquait dès ce moment une difficulté notable de la parole.- Le
malade
pariait en scandantles syllabes avec pauses ent
ivers mots. - La langue ne parais- sait pas déviée. - Le 9 mars, le
malade
entre à l'hôpital, et là, le ' voyant pour la p
uleurs ressenties dans les deux oreilles. Le lendemain, il mars, le
malade
se sent plus dispos; il est néanmoins très faib
rs, peu de modifications. Le 15, état général satisfaisant; mais le
malade
essaie vaine- ment de marcher. Même état des ré
des mots devient plus aisée. Le 17, faiblesse moindre, bien que le
malade
ait beaucoup de peine à se tenir debout. Les mu
a parole ont à peu près disparu. - En cette voie d'amélioration, le
malade
ne tarde pas à partir en congé. Chez lui, il se
E. 461 De retour au régiment, au commencement de juin 1893, notre
malade
prend froid un jour qu'il est en sueur; dès lors
ment du champ de l'idéation. Enfin, chez une troisième catégorie de
malades
, sur les troubles de la mémoire, de l'idéation
s d'aura rotatoire et les altérations de la sphère psy- chique. Les
malades
atteints d'accès avec aura rotatoire ne pré- se
ut accès de 468 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. folie. Alors que les
malades
, guéris d'un accès, sortent de l'asile, ils ne
ccès, alors la personnalité change. Dans le nouvel état morbide, le
malade
oublie la vie normale et les sentiments, les id
UE DE PATHOLOGIE MENTALE. de la paranoïa; mais alors le cerveau des
malades
est encore plus atteint. Les choréiques du mo
tico-sociales, n'étaient pas essentiellement et nécessairement .des
malades
atteints de grande hystérie ou d'une autre névros
trouvé des signes de lésions chroniques du rein chez 50 p. 100 des
malades
atteints de folie chronique. Les faits recueill
lui permettent de soutenir cette opi- nion que chez la plupart des
malades
atteints en même temps de néphrite et de folie,
ans être compatible avec une grande intelli- gence, ce qui rend ces
malades
doublement dangereux. Quelles sont les mesures
r- sakoff sous le nom de psychose polynévritique. Il s'agit d'une
malade
alcoolique. Les troubles psychiques furent les
liniques à l'appui de ses idées sur la folie blennorrha- gique. Les
malades
dont l'histoire est rapportée n'appartiennent p
troubles psychiques de la névrose traumatique (avec présentation de
malades
). - Cette communica- tion sera publiée ultérieu
publié par Lissauer dans le tome XXI des Archiv f. Psychiatrie. Le
malade
est mort de pneumonie deux ans après l'examen c
ADLER (de Breslau) fait connaître un cas de vertige unilatéral. Le
malade
, un homme de trente-un ans, est devenu dur d'orei
ns, démarche à la fois spastique et parétique, A la fin de 1893, le
malade
entre en rémission. En janvier suivant on const
et de l'asymbolie et qui seraient le substratum de l'affection. La
malade
dont il s'agit, après une période prodromique de
ustalive. La lecture et l'écriture étaient devenues impossibles. La
malade
comprenait les paroles qui Lui étaient adressée
miplégie, ni d'aphasie, mais symp- tômes très nets d'asymbolie : ce
malade
tient énergiquement ce qui lui est donné, sans
onductibilité. Discussion. lI. Pick. Il parait vraisemblable que ce
malade
doit avoir des lacunes dn champ visuel. La faço
24 nOI'em ? 'e 1891.. M. Petersen (de Brieg) donne l'observation du
malade
qui a récemment commis sur lui un attentat. C'e
de maître un terme à l'hypnotisme que l'on pratiquait sur lui ». Ce
malade
a des antécédents héréditaires : mère nerveuse, p
elle devint si menaçante qu'elle dut renoncer à la vie commune. Le
malade
fut interné en juillet 1892. Il est hydrocéphal
es-ci, aussi bien qu'aux conceptions délirantes proprement dites du
malade
, qu'il convient de rattacher la tentative de me
les infections, soit dans les auto-intoxications, quand le viscère
malade
ne remplissant plus ses fonctions ordi- naires
1893, il existait, dans les asiles d'aliénés néerlan- dais, G,SS` ?
malades
(3,269 hommes et 3,313 femmes). Le nombre des a
sions, a été de 39 p. 100 (hommes : 35 ; femmes : 43,2). Total des
malades
soignés : 8,026 (hommes : 4,010 ; femmes : 4,01
s : 519 (hommes : 272; femmes : 247). Proportion des décès, sur lOD
malades
traités : 6,4 (hommes : 6,7; femmes : 6,1). Sorti
lOD malades traités : 6,4 (hommes : 6,7; femmes : 6,1). Sorties de
malades
non guéris : 210 (hommes : 10'r; femmes : 106).
, et qui sera le centre d'une colonie de plusieurs centaines de ces
malades
. Un comité s'occupe de recueillir des fonds pou
es, et plu- sieurs d'entre eux se sont suicidés. Ayant appris qu'un
malade
avait été trop hâtivement enterré, les autorité
: 10 dans l'intérêt de la sécurité publique; 2° dans l'intérêt des
malades
eux-mêmes qui ont aussi plus de chance de guéri
le situation difficile se trouve le médecin qui signe la sortie des
malades
aliénés. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. LADAME (
UROLOGIE ARCHIVES . D It NEUROLOGIE , REVUE MENSUELLE . DES
MALADES
NERVEUSES ET MENTALES FOND Itl PAR J.-lI. CIIAR
nce à ses hallucinations. Dans cette catégorie peuvent se placer le
malade
de MM. Ballet et Dheur et notre première malade
vent se placer le malade de MM. Ballet et Dheur et notre première
malade
. 2° Le délire médianimique n'est que le début,
odromique et une ma- ladie mentale confirmée ; ce dont notre second
malade
serait un exemple. 3° Un délire vésanique de
naturelle de certaines médiumnités. Cela pourrait être le cas du
malade
de MM. Ballet et Monnier-Vinard, comme ce fut c
du sujet. Une seule séance de table tournante suffit pour mettre le
malade
de MM. Ballet et Dheur surla voie rapidement pa
parcourue dans la suite de la désagrégation mentale. Notre première
malade
n'avait ja- mais pris part à aucune pratique sp
tiques avec érotisme, théomanie raison- nante. - L'histoire de la
malade
peut se diviser en deux phases princi- pales :
une continence abso- lue, ce qui accrut violemment les griefs de la
malade
toujours tourmentée par les exigences de ses se
lle, etc. ». Bref ce fut l'écho de toutes les récriminations que la
malade
elle-même ruminait contre lui intérieurement. M
d'elle une grande impression. Adoption d'un esprit c'/ëo/otMe.La
malade
était donc fixée enfin sur l'identité de son co
propageant la charité et la bonté ». L'ap- parition s'évanouit, la
malade
éprouva alors la sensation d'une « violente déc
occupations erotiques. A ce moment là, Cam... se présente comme une
malade
en pleine dépression neurasthénique avec angois
rape sa robe, met une fleur dans ses cheveux, prend avec les autres
malades
une attitude pleine de dignité grave, un peu ha
ses dont nous pouvions ainsi recon- naitre l'origine ignorée par la
malade
.. ? PHASE. - Reprise des phénomènes spirites. Tab
rt naturellement avec les tendances et l'état d'esprit actuel de la
malade
préoccupée de connaître « l'au-delà » de forcer l
fi- ques de journaux politiques et de conversations avec d'autres
malades
. M. Schtein qui n'a pas vu ces livres ou articles
principes de la charité intégrale deviendront les vrais fidèles. La
malade
se recueille et prie longuement, elle recherche l
celle-ci écrivait à M. Schtein, cette lettre était défavorable à la
malade
et la dénigrait auprès de son mari. Deus s'en m
e les douleurs des membres, s'amende facilement quand on tient à la
malade
des propos consolateurs et fermement encouragea
é différemment. Il est inspiré et fait devant l'un de nous que la
malade
considère comme sceptique et qui par conséquent e
t fortement diminué. Le résultat en fut en effet tout différent, la
malade
ne put jamais, les yeux fermés, revenir sur les
eur faire connaître secret sur. fièvre typhoïde, façon isoler « les
malades
dans grande cloche de verre. Dirai secret d'Urani
nt forcément un peu longues à recueillir exercent la patience de la
malade
et sont généralement aussi composées en style i
plus fortement. La portion cranienne répondant à 1'liémi- sphère
malade
présentera donc un retard si on le compare àla
le moin- dre développement de certaines parties osseuses du côté
malade
(diminution de la fosse cérébrale moyenne par e
tale. L'apophyse crista-galli est plus ou moins déviée vers le côté
malade
. Dans notre mémoire « Le Crâne dans les Idiotie
la diminution de largeur de la fosse ethmoï- dale répondant au côté
malade
. En même temps que l'apo- physe est repoussée,
à la partie antérieure, la crête endofrontale est repoussée du côté
malade
, si bien que la partie médiane de l'os frontal
rrêt de développement de la portion osseuse renfermant l'hémisphère
malade
. En voici quelques autres : l'expansion cérébra
ent de cet os : (nous parlons toujours par comparaison avec le côté
malade
). Sur certains crânes même, l'orifice interne d
digitales profondes et des éminences papil- laires élevées, du côté
malade
l'aspect est plus lisse. C'est un effet de cett
se faisant librement vient combler le vide qui en résulte. Du côté
malade
le cerveau appuie moins sur la voûte orbitaire, e
NILATÉRALES. 39 que l'épaisseur de la paroi est plus grande du côté
malade
. Pourquoi cet aspect ? Parce que, comme nous
Stokes ; par A. l3aun. M. Bauer relate les observations de quatre
malades
entrés à l'hô- pital pour : méningite tubercule
lente, hémorrhagie cérébrale au cours d'une néphrite chronique. Ces
malades
ont présenté des attitudes cataleptoïdes et la re
yrinthique ; par Pierre Bonnier. 'L'auteur étudie le cas d'un jeune
malade
de 11 ans présenté par Déjerine et A. Thomas à
rinthique. M. Bonnier est d'avis que le phénomène pré- senté par ce
malade
est de nature purement hystérique, alors que po
coordination sous-corticale; par Ed. CLAP.1RÈE. Observation d'une
malade
de 6 ans, hémiplégique gauche, pré- sentant une
dical, 2a janvier 1903, n° 4.) M. Barjon publie l'observation d'une
malade
qui, à l'âge de huit ans et demi, puis à l'âge
dices font cepen- dant soupçonner la vérité. Le début brusque, la
malade
présentait au troisième jour l'aspect d'une mén
. Cette observation présente aussi un autre intérêt, c'est que la
malade
réunit à elle seule la plupart des causes prédisp
appréciation du toucher en vertu de laquelle les objets semblent au
malade
plus grands et plus gros qu'ils ne le sont en r
omas, M. Thomas a pratiqué l'examen histologique du névraxe d'une
malade
ayant présenté une symptomatologie très analogue
rvation d'uu REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUES. 63
malade
chez qui ces phénomènes ont persisté pendant les
Bucliarest). Ces auteurs ont eu l'occasion d'examiner le bulbe d'un
malade
mort d'un cancer de la langue ayant détruit une
gnés. Les auteurs, ayant étudié le noyau de l'hypoglosse chez ce
malade
, décrivent, dans le présent article, les altérati
Etude clinique et anatomopathologique des plus intéressantes d'un
malade
âgé de trente-six ans. C'est un cas rare de paral
nérescences secondaires; par V. 1\écEL et A. THéoHant. Etude d'un
malade
ayant présenté d'abord un syndrome céré belleux
foyers de ramollissement au niveau du sys- tème nerveux central. Le
malade
ayant succombé, l'étude métho- dique de son sys
. 30 juin 1903.) MM. Paviot et Mauriquand relatent l'histoire d'une
malade
âgée de 81 ans chez laquelle ils trouvèrent, ou
le vieillard. Les auteurs insistent sur un signe que présenta leur
malade
, signe sur lequel a insisté M. Latzko et auquel
Lyon médical, 23 août 1903, p. 298.) Ponction rachidienne chez un
malade
ayant présenté un acci- dent rhumatismal, éparg
e les anky- loses articulaires multiples apparaissent chez ces deux
malades
, comme étant très probablement fonction de l'év
que d'attaques légères ou graves. Dans un cas comme dans l'autre le
malade
est épileptique et il n'existe pas d'épilepsie in
au point de vue du traitement, cette théorie conduit à examiner les
malades
avec le soin le plus méticuleux afin de constat
'expérience, .l'auteur estime que, pour des cas moyens, et pour des
malades
qui consentent à persévérer pendant assez long-
Accidents bulbaires d'origine auriculaire. M. Bonnier présente deux
malades
atteints de troubles bulbaires d'origine optiqu
non les gauches. Cécité verbale avec agraphie, M. Thomas. Chez un
malade
dont le pli courbe est resté intact et dont les
loureuses à la pression. Des trou- bles psychiques existent chez la
malade
(amnésie, dépression mélancolique, tentative de
tique d'origine spécifique. VIJI. Gaocar.Fa et Roussy présentent un
malade
atteint de scia- tique qui serait tout à fait b
o- cytose légère du liquide céphalorachidien et de ce fait que le
malade
a eu la syphilis font penser qu'il s'agit là d'un
abrique d'accumulateurs. GORGES GUILLAIN et LUERMITTE présentent un
malade
, em- ployé dans une fabrique d'accumulateurs, q
fabriques. Paralysie hérèdo-syphilitiquc. M. F. Rose présente un
malade
atteint de paralysie sensitivo- motrice intéres
- Spasme professionnel. MM. GILBERT Ballet, 1. Rose présentant un
malade
, ciseleur de son métier, atteint de spasme fonc
ent, tandis que l'index en s'étendant s'en écarte; d'autre part, le
malade
ne peut pas arrêter les mouvements de cette mai
nt être le point de départ de troubles mentaux, pendant laquelle le
malade
perd toute vision distincte, l'autre, essentiel
chronique, pendant laquelle les phénomènes aigus ayant disparu, le
malade
conserve durant un temps très long des sensatio
à la faveur de laquelle une dent fut extraite sans douleur. A cette
malade
, ainsi qu'à quatre autres, j'ai remis mon portrai
que. qui présentait des phobies analogues à celles de la première
malade
de M. Viazemsky; dès la troisième séance d'hypnot
ni les cautérisations- après la seconde séance d'hypnotisme, cette
malade
peut se lever et marcher; après la troisième, l
se, une traversée qui, les fois précédentes, le rendait extrêmement
malade
. Action des excitations mécaniques faibles et r
. On peut, au moyen d'excitations faibles et répétées, endormir des
malades
hémianes- thésiques en s'adressant à leur côté
me respiratoire du sujet. M. Paul MAGNIN. Il y a quelques jours, un
malade
tombait en état d'hypnose, dans mon cabinet, so
est la proie d'une opinion préconçue ressemble psychologiquement au
malade
dont le délire est systématisé ; aucun fait, au
r la suggestion persuasive, insinuante et demonstrative. Avec ces
malades
, il ne faut ni expliquer, ni justifier le contenu
vrilique, et ont cité un cas personnel de la psychose de KOHSAKOFF.
Malade
de quarante-trois ans, coiffeur, alcoolique, pr
uite de la faiblesse et une certaine élévation de tem- pérature. Le
malade
commençait déjà à se rétablir, lorsque subi- te
le J 1 octobre, survinrent deux nouveaux accès épilep- tiques ; le
malade
était dans un état très lourd; la température é
rd; la température était un peu plus haute que la norme. Lorsque le
malade
com- mença il. se rétablir, il se manifesta che
ion vive des yeux et de la face. Dans le cours ultérieur, l'état du
malade
s'améliora ; les phé- nomènes névritiques comme
aiblir graduellement, mais la mémoire restait toujours mauvaise; le
malade
était oublieux; racontait des confabulations, q
kotf, le plus souvent, laisse des défauts dans l'état psychique des
malades
, qui concernent principalement la mémoire. Souven
ans la maladie de KORSAKOFF on constate la tuberculose, qui mène le
malade
à l'issue léthale. La guérison complète est très
aiguë (avec présentation] des préparations). P.-A. Préobragensky.
Malade
de vingt-trois ans, sans occupa- tions définies
ccinations antirabiques ; cinq jours avant l'entrée à l'hôpital, le
malade
sentit une faiblesse du membre supérieur droit
êne de la respiration. Etat présent : une excitation très vive ; le
malade
parle beaucoup. Une paralysie complète avec aff
'extrémité supérieure droite. Cyanose des, 1 extrémités. Lorsque le
malade
veut se tenir debout, ses jambes fléchissent to
quatorze ans, dix mois de cela, a été mordu par un loup enragé ; le
malade
a aussi été soumis au traitement par les inject
ure de sodium en quantité suffi- sante pour que sous cette forme le
malade
prenne 3 grammes de bromure par vingt-quatre he
n supporté pendant six ou huit semaines et le plus ordinairement le
malade
est amélioré. Néan- moins, l'on est obligé d'in
servante, et, à la suite d'une vne émotion, était tombée gravement
malade
.Un beau matin, ses parents ne parvinrent point à
. Pour éviter de tels malheurs, il faut faciliter l'admission des
malades
dans les asiles, la rendre aussi facile que l'adm
et explique pourquoi, souvent. ils hésitent à signer la sortie des
malades
. FAITS DIVERS. Asile de BRON. - Condamnation
) , Hospice de Bicêtre. M. BOURNEVILLE. Visite et présentation de
malades
, le samedi à 9 heures et demie très précises. -
ollègue, M. le professeur agrégé Jeanselme, mettre sous vos yeux un
malade
atteint d'une affection relativement rare dans
ffection que je vise en ce moment est contagieuse, transmissible du
malade
à l'homme sain; elle est redoutable en raison d
r d'autres tissus que le tissu nerveux, que vous allez voir chez le
malade
que je vais placer sous vos yeux. Il y a quelqu
ues années, j'ai déjà eu l'occasion d'étu- dier avec vous une autre
malade
atteinte de la même affec- tion ; je vous rappe
ent celle-ci a évo- lué dans les deux cas qui nous occupenl. ' Le
malade
que je vous présente est un nommé X..., âgé de
vants actuellement, cinq sont bien portants, le sixième est notre
malade
. , Il ne peut pas nous fournir de renseignement
ire en juin 1903. A peu près en même temps que ces phénomènes, le
malade
voyait les muscles de la main et de l'avant-bra
de nombreux bacilles de Ilansen dans la peau. C'est alors que le
malade
s'est décidé à venir en France où il fut soigné
et la ceinture scapulaire sont, au con- traire, respectés. Aussi le
malade
se présente-t-il l'avant-bras gauche fléchi spo
e en extension complète, les deux dernières en flexion légère. Le
malade
ne peut relever spontanément ni la main ni les
ideur articulaire. Au niveau du poignet, le seul mouvement que le
malade
puisse exécuter spontanément est la flexion de
iveau nous ne constatons aujourd'hui plus rien d'anormal, mais le
malade
déclare qu'à sa sortie de l'hôpital Pasteur, il é
un autre symptôme essentiel que révèle la pal- pation de la région
malade
, je veux parler des altérations objectives dont
face n'est plus aujourd'hui le iiège d'aucun trouble mo- teur : le
malade
peut siffler, souffler, rire, découvrir ses den
d'autres rameaux, mais m'oins volumineux. L'examen minutieux- du
malade
ne permet pas de décou- vrir aucun autre symptô
ent rien d'anormal. Je veux maintenant mettre en parallèle, avec le
malade
que je viens de vous présenter, l'observation d
fin de façon normale, mais, six semaines après l'ac- couchement, la
malade
devient pâle, anémique, elle se fatigue très fa
et dispa- raissent. Mais, les douleurs abdominales augmentant, la
malade
vient en Europe : à Marseille, on lui fait d'abor
e et plus confluente que les précédentes ; pour la première fois la
malade
constate l'anesthésie de cer- tains territoires
a' thermoanesthésie était dès ce moment assez accentuée pour que la
malade
ait pu se faire, sans le sentir, des brûlures a
myotrophie. , La situation ne faisait donc que s'aggraver, aussi la
malade
se décida-t-elle à revenir en Europe ; le 18 ju
spection, se traduisait néanmoins par la difficulté qu'éprouvair la
malade
à rappro- cher les sourcils et à fermer l'oeil
1 .. , L'ir. ? * I LG CLINIQUE NERVEUSE. Tel était l'état de la
malade
lors de son entrée à l'hôpital, cet état s'est
t été les seuls qui .soient venus modifier l'état clinique de notre
malade
. Si vous comparez entre elles les deux observat
es cliniques eux-mêmes, ils sont remarquablement identiques chez le
malade
que je viens d'examiner sous vos yeux et chez l
- Un des symptômes les plus frappants, dès l'abord, chez nos deux
malades
est certainement l'atrophie musculaire, si acce
ype Aran-Duchenne. Je place à dessein, sous vos yeux, cette autre
malade
atteinte en effet de cette dernière affection : c
la main droite est indemne, mais surtout nous avons relevé chez nos
malades
des troubles très marqués de la sensibilité : a
sthésies que nous ren- controns n'en ont pas les caractères, et nos
malades
ne pré- ' sentent aucun stigmate d'hystérie. Le
té; or ces signes sont bien ceux que nous avons rencontrés chez nos
malades
et la question se pose par conséquent de savoir
ne répartition radi- culaire ; d'autre part, bien que chez nos deux
malades
la sensibilité tactile soit nettement diminuée,
mplètement respectés : de plus vous avez pu constater chez les deux
malades
l'ab- sence de toute déviation rachidienne, c'e
e pour prêter à la moindre discussion, elle est évi- dente chez les
malades
qui font l'objet de cette leçon et nous pourrio
un médecin fort distingué, M. Zambaco a défendu celte idée que les
malades
qui, en Bretagne, avaient servi à la descriptio
es différentes : or je vous ai dit tout à l'heure pourquoi chez nos
malades
je repousse l'idée de syringomyélie. Parmi les
ngomyélie. Parmi les symptômes que nous a révélés l'examen de ces
malades
il en est un qui certainement a dû frapper votre
e interstitielle hypertrophique ? Je place sous vos yeux une de nos
malades
du service atteinte de cette der- nière affecti
hie des cordons nerveux et par ces caractères elle se rapproche des
malades
qui nous occupent, mais bien des différences au
la sensibilité ; enfin nous ne relevons dans les antécédents de nos
malades
aucune cause d'intoxication par le plomb pas pl
s souvenez de ce que je vous ai dit à propos des antécédents de ces
malades
, à propos aussi de la signification du syndrome
sous leur dépendance les divers symptômes que nous a présentés ce
malade
. Cette étude me fournira l'occasion d'insister
te des sourcils par exemple, laquelle ne fait pas défaut chez notre
malade
. Dans ces cas, de même que dans la rhinite ou l
dus au dehors par les plaies ouvertes et suintantes que portent les
malades
infectés, de là ils seraient transportés accide
ogie pathologiques de la lèpre et je veux, en terminant, revenir au
malade
qui fait l'objet de celte leçon. Connaissant bi
es, 2' série, t. xV111. 9 130 CLINIQUE MENTALE. a bénéficié notre
malade
dans ces derniers mois. J'ajoute que cette amél
ou les états de calme et d'éréthisme nerveux par lesquels passe la
malade
. Elles peuvent se mêler et te combiner les unes
ffort, la rime arrive automatiquement. Mais l'accent parisien de la
malade
, avec ses élisions et ses liai- sons supprimées
la cadence brute paraissant juste, elle ne corrige rien. D'autres
malades
la secondent pour les corrections. Cette versific
Evolution. Lutte contre l'automatisme. Amélioration. En somme, la
malade
nerveuse, distraite et rèveuse, aigiie de ne pouv
parole, et ces petits incidents suffisentà main- tenir la foi de la
malade
. Un jour, par exemple, elle écrit deux lettres,
vec chacun de choses indifférentes, d'art, de littérature, quelques
malades
plus sympathiques reçoivent seulement quelques co
ans arrêt. M. Schtein est complètement rentré en grâce auprès de la
malade
, celle-ci a passé en Suisse l'été de 1902, sous
ance, l'édification des âmes et surtout les bienfaits de la paix. L
malade
est en effet devenue une ardente adepte des doc
ence avec activité automatique indépendante, on peut dire que notre
malade
l'avait créé et entretenu prêt à fonctionner pa
lement en vers. Nous avons vu que le lan- gage automatique de notre
malade
revêtait souvent cette forme-là et qu'elle gard
nces et tous ses dangers ». Il est frappant de voir combien de tels
malades
entraînent autour d'eux de person- nes dans leu
une d'elles est une giande obsédée phobique. Dans son enfance, le
malade
habitué à faire toutes ses volontés, gàlé et ca
magie noire. Les rêves d'amélioration sociale hantaient surtout le
malade
à ce moment-là, il concevait des théories socia
sous cette influence. Il va et vient, cause et sort avec les autres
malades
, fait de la musique et reprend courage. Au comm
aussi chez les mys- tiques ordinaires, haine de soi qui conduit les
malades
à la mutilation volontaire et au suicide, quand
aractérisés par un dédoublement bien net de la personnelité que les
malades
traduisent par des idées et des mots très expre
s malades traduisent par des idées et des mots très expressifs. Ces
malades
ne constituent évidem- ment pas un groupe disti
ues, les autres des persécutés chroniques ; il est aussi, parmi ces
malades
, des obsédés et enfin des mys- ques. Les spirit
ants mystiques. ' Pendant sa longue période de névrose phobique, le
malade
avait précisément eu souvent la crainte de se j
ux de Lyon, 13 octobre 1903. . M Paviot rapporte l'observation d'un
malade
ayant présenté comme manifestation rare de tume
est inconnue, mais qui n'en sont pas moins versées dans le sang du
malade
. Genèse de la paralysie générale. -1 a-t-il pro
'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUES. anodines. - 3° Les mêmes
malades
soumis au traitement bromuié et à l'électrisati
ostiques, articulaires. Chez 10 tabé- tiques dorsolombaires banaux,
malades
depuis 8 ans au maximum, il ne manquait jamais.
x tardifs du rhumatisme articulaire franc. M. LHERMITTE présente un
malade
qui, à la suite d'une polyar- thrite rhumatisma
otale, autopsie. MM. Déjerine et Thomas présentent les pièces d'une
malade
com- plètement aphasique avec mutisme opiniâtre
pose les conditions du meurtre d'un infirmier de son service par un
malade
très probablement paralytique général : la vict
PACTET pour affirmer que les paralytiques généraux sont souvent des
malades
dangereux qu'il faut surveiller spécialement à
la formation d'un délire de per- sécution, à : base religieuse : la
malade
, une dégénérée, à la suite de la lecture d'une
idéal a si bien coloré et transformé la mentalité et la vie de la
malade
que celle-ci se croit appelée aux mêmes destinées
n différent du délire par con- tagion où l'imitateur est passif; la
malade
des auteurs, au con- traire, est active, origin
e des négations. M. Privât de FORTUNIÉ rapporte l'observation d'une
malade
qui, sous l'influence d'un état hypocondriaque
mouvements analogues et également obsédants sont exécutés par la
malade
: traction sur le cou, sur les clavicules, compre
n relàchement des muscles fixateurs de l'omoplate qui per- met à la
malade
de saisir cet os à pleine main. L'omoplate se d
comme, conséquence de la préoccu- pation continuelle qu'éprouve la
malade
au sujet de son état phy- sique, ces mouvements
driaque. Ainsi sont nées des idées de suicide et progressivement la
malade
est arrivée au délire des négations. Dans cet
'état obsédant : dans ce cas il s'agit d'une obsession acquise ; la
malade
n'a présenté auparavant aucun trouble analogue
développées consécu- tivement aux transformations éprouvées par la
malade
dans son organisme. Dans l'espèce on peut dire
e dans la polioence phalo-rnéningite aiguë, S.-N. DEIÆKTORSKY, - Le
malade
, de quinze ans, s'adressa à la Clinique des mal
essent point. Le début aigu de la maladie, son évolution, l'état du
malade
, tout cela ne laisse aucun doute que nous avons
ÉS SAVANTES. Un cas de psychose de Korsakoff. B.-A. GuiLiAnovsKY.
Malade
de cinquante trois ans, marié. La syphilis est
Malade de cinquante trois ans, marié. La syphilis est réfutée ; le
malade
buvait quotidiennement environ une bouteille d'
pouvait marcher qu'avec l'aide d'nn bâton. Dans l'état psychique du
malade
on ne remarquait aucun change- ment jusqu'au de
, c'est-à-dire jusqu'au 10 janvier de 1903. La veille de ce jour le
malade
avait bu, mais pas plus qu'à l'ordinaire; le le
bu, mais pas plus qu'à l'ordinaire; le lendemain matin, lorsque le
malade
ne s'était pas encore réveillé, on remarqua che
dents et un tremblement'des membres supérieurs de courte durée ; le
malade
était gateux en ce temps; la face était rouge;
rticulière dans les extrémités inférieures. Pendant quatre jours le
malade
devait garder son lit; depuis lors on constata
rs il avait des hallucinations auditives; une semaine plus tard, le
malade
commença à parler mieux, mais l'affaiblis- seme
aires vifs. La conscience de la personnalité est bien conservée. Le
malade
ne peut pas bien s'orienter dans son entourage
mémoire, surtout concernant les événements récents ; constamment le
malade
demande les noms des personnes avec lesquelles
aussi affaiblie, quoique à un degré moins grand. Il existe chez le
malade
des fausses réminiscences. Une certaine faibles
, même à desconditions favorables : dans ces cas la personnalité du
malade
est conservée et sa con- duite reste plus ou mo
cas de carcomatose de la moelle épinière. P.-A. PRÉOBRAGENSâY. - La
malade
, de quatorze ans, entra à l'hôpital le 5 mars 1
Les nerfs crâniens sont en ordre. Douze heures après son entrée, la
malade
mourut. A l'autopsie on constata : une hématomy
cède sa venue chez moi. Chez les alcooliques, comme chez les autres
malades
, j'ai remarqué que la suggestion- nabilité étai
ces du gouvernement, des dispensaires ou curatelles où affluent les
malades
par centaines, où les soins sont gratuits et où
; aussi convient-il d'étudier avec soin l'état psychique de chaque
malade
, pour combattre efficacement le mal. Le traitem
isfaisants qu'il a obtenus depuis quatre ans,et qui portent sur 319
malades
. Archives, 2. série, t. XVIII. 12 178 SOCIÉTÉ
tème nerveux. Cette force varie suivant que l'organisme est sain ou
malade
et, dans ce der- nier cas, suivant que la malad
ère, parce qu'elle s'adresse à la raison, fait appel au contrôle du
malade
et agit par persuasion ; ils reprochent à l'hyp
qui peuvent- être bonnes, mais aussi mauvaises, et d'en- lever aux
malades
leur volonté. D'abord, la plupart de ces malade
d'en- lever aux malades leur volonté. D'abord, la plupart de ces
malades
n'ont plus de volonté; nous ne leur enlevons donc
us souvent ce contrôle persistant qui met obstacle à la guérison du
malade
. Si à l'état normal l'impressionnabilité (ou sugg
vers zéro et la résistance vers l'infini. Dans ces conditions, les
malades
sont dépourvus de suggestibilité ; et aucun iso
cune psycho- thérapie à l'état de veille ne sauraient influencer le
malade
. Mais, précisément, l'hypnotisme éteint, non pa
rend éminemment suggestionnable. C'est ce que comprennent bien les
malades
qui ont erré en vain de maison en maison et n'o
issions définitives. ' Hypnose et sorcellerie. M. DEHONCHY. - Les
malades
qui guérissent parce que leur médecin leur a pr
'état d'attente et de croyance, de la faith healing, en un mot. Ces
malades
ne sont pas dans la pleine veille : leur volont
nt d'être vérifiée par les rayons Charpentier. . .. Présentation de
malade
. M. Maurice BLOGLI présente une malade atteinte
tier. . .. Présentation de malade. M. Maurice BLOGLI présente une
malade
atteinte d'épilepsie unilatérale gauche et qu'i
tème nerveux. Les naevi acquis ne sont pas moins fréquents chez ces
malades
. , ' Loc. cil. in Traité de Médecine, de Brouar
lus. jeune a vingt-huit ans ; le plus âgé a cinquante-huit ans. Ces
malades
sont au nombre de 58. " 1 Résultats totaux :
ALIÉNÉS. 201 mation s'était faite lentement, en cinq ans. Les deux
malades
n'ont eu ni cancer viscéral concommittant, ni t
vi et que les taches pigmentaires augmentent de nombre chez le même
malade
. La proportion serait, par malade : . 202 CLI
gmentent de nombre chez le même malade. La proportion serait, par
malade
: . 202 CLINIQUE MENTALE. il concluait que la
és, les princi- pales caractéristiques de la phobie du regard. Le
malade
redoute essentiellement d'exposer sa personne a
et les yeux l'explication est un peu diffé- rente. Il semble à ces
malades
qu'exposer ainsi à la vue des profanes leur vis
ente-deux ans, nerveuse et impres- sionnable, grande timidité. La
malade
raconte qn'elle souffre depuis l'époque de la pub
indifférence s'étend à tout et à tous : il n'y a plus pour de tels
malades
, ni joie, ni tristesse, ni désir, ni crainte. J
une inertie et une inaction complètes. Plongés dans la stupeur, les
malades
restent immobiles et comme figés durant des jou
table, car on les voit souvent alterner ou coexister chez les mêmes
malades
; tous deux du reste, peuvent être rapportés à un
la réflexion, du jugement, de l'association des idées, etc. , Les
malades
sont incapables de s'appliquer à aucun travail, d
agitation motrice fait place une période de calme et de répit, les
malades
se dissimulent complètement sous leurs draps, l
oujours enfouie au milieu du lit. Malgré leur calme apparent, ces
malades
diffèrent totalement de celles qui sont réellem
n leur donne. Insensibles à toutes les excitations extérieures, les
malades
en état de stupeur voient, entendent, comprenne
éaction mo- trice ou vaso-motrice. On peut alors diriger contre les
malades
la pointe d'un instrument tranchant, toucher le
amment de troubles émotionnels. Quand on interroge, en effet, les
malades
, dans leur période de rémission ou dans leurs i
die intercurrente, ainsi que le fait s'est produit chez 3 sur 4 des
malades
dont ils ont examiné les centres nerveux. Apr
et les troubles sensoriels qui l'accompagnent. Le plus souvent, les
malades
sor- tent de leurs accès délirants, diminués in
e inaperçu, et alors deux éventnalités peuvent se produire : ou les
malades
quittent l'asile pour y rentrer bientôt avec de
yeux; ou bien les accalmies ne sont pas assez franches pour que le
malade
quitte l'asile, et au bout de quelques semaines
que. L'effacement du délire, sa cristallisation, l'indifférence des
malades
étaient mis sur le SOCIÉTÉS SAVANTES. 223 com
r de la théorie de Kroepelin. Pour juger du niveau intellectuel des
malades
atteints de délires systématisés chroniques, il
s et on en conclut à l'intégrité des facultés syllogistiques de ces
malades
. 0 En réalité, la systématisation des idées che
cations hépato-rénales, car le régime lacté intégral, appliqué à 12
malades
pendant cinq mois, n'a apporté que d'insignifia
mitte (de Paris).- Nous avons examiné, avec lf. Camus le sang de 30
malades
atteints de démence précoce à différentes pério
ns cependant réncontré une lymphocy- tose modérée, surtout chez les
malades
arrivés à la phase de démence terminale. L'opin
des carac- tères qui ressemblent à ceux des déments précoces : ces
malades
rentrent dans la conception de Morel et doivent
ien elles paraissent provenir toujours d'une même direction. Si ces
malades
présentent plus tard des troubles mo- teurs et
euf ans domestique dans la même maison, SOCIÉTÉS SAVANTES. 233 la
malade
entre à l'asile avec le diagnostic de « mélancoli
érité de l'asile d'aliénés du département des Basses-Pyrénées : 900
malades
sont entretenus et soignés dans les meilleures co
des leurs qui venaient y tra- vailler à l'amélioration du sort des
malades
; d'ailleurs elles n'au- raient pu voir à Saint-
pplication du traite. ment de la fièvre typhoïde en donnant à leurs
malades
des bains de 28° pendant un quart d'heure, au n
nt. Mais les abcès des régions ganglionnaires se multiplient, et la
malade
meurt de cachexie septicémique. ° Autopsie :
246 SOCIÉTÉS SAVANTES. 30 millimètres décote. J'ai remarqué que les
malades
donnaient des réponses beaucoup plus précises l
poids ou un . des cubes à apprécier. Dans ce cas il arrive que les
malades
atteints de troubles de la sensibilité ou de la
poids ou du volume perçu par ce membre; c'est-à-dire que cer- tains
malades
surestiment les poids avec leur bras parétique ou
ds et du volume; toutes les combinaisons se sont offertes; quelques
malades
surestiment et les poids. et les volumes avec le
ids. et les volumes avec le bras sain ; d'autres, idem avec le bras
malade
; d'autres encore surestiment les cubes et souse
té diminuée ou supprimée le plus possible, rien n'étant annoncé aux
malades
, et l'application du radium succé- dant toujour
atique. Les douleurs en ceinture de deux ataxiques ont cédé pour un
malade
aux, rayons X, pour l'autre au radium. Les ap
es d'aura peuvent être quelquefois empêchées par des moyens que les
malades
mettent du reste eux-mêmes en usage, tels que l
t commencé. Jusqu'à présent, nous ne pouvions rien en présence d'un
malade
en proie à un accès épileptique. Cette situat
heureusement changée actuellement; il suffit en effet de placer le
malade
sur le côté gauche, pendant la période tonique,
la fréquence et l'intensité. On pourrait croire qu'en plaçant le
malade
sur le côté droit le résultat sera le même ; il n
e perception thermique. Ces diverses sensations éprouvées par les
malades
à la piqûre au contact, à la température, sont
dans les asiles où ils sont internés, présentent pour les autres
malades
un danger à cause de leur attitude ou de leur car
à l'in- dividualisation du traitement des modalités morbides ; les
malades
y sont trop les uns sur les autres. Il faudrait
ile désen- combré, mais dilaté, ne contenant pas,plus de cinq cents
malades
, la disposition U'Alt-Scherloz, de.Novo Snamens
un mot d'organiser diffé. remment l'assistance et le traitement des
malades
dans les hôpi- taux d'aliénés, de perfectionner
utiles pour dissiper dans le public les préjugés qui éloignent les
malades
de nos asiles, et pour mettre en garde contre l
s momentanément à domi- cile ; l'autorité avertie surveillerait les
malades
. II. Il est parfaitement possible de prévenir l
opositions Henri Colin, et Alombert-Coget. La sortie de ce genre de
malades
demeure, conformément à l'article 29 de la loi de
r les aliénés criminels ; leur envoi dans cet asile infligerait aux
malades
et à leurs familles un déshonneur immé- rité. I
te une autre catégorie com- posée de sujets qui sont uniquement des
malades
, mais qui réa- gissent à la façon des criminels
'ensemble de ces individus, qui tous sont à un degré quelconque des
malades
, mais des malades tou- jours dangereux et souve
ndividus, qui tous sont à un degré quelconque des malades, mais des
malades
tou- jours dangereux et souvent criminels, l'as
dans les grands centres urbains. Pour ces différentes catégories de
malades
, je suis partisan de la création de quartiers s
leurs troubles mentaux. La question de la mise en liberté de ces
malades
pourrait être résolue comme à Broadmoor et à Ma
surveiller. J'ajoute que je n'ai jamais entendu dire par les autres
malades
, que lé contact avec les aliénés criminels leur
bler le bon ordre d'un asile et d'être fort désagréables aux autres
malades
, de créer pour eux des quartiers tout spéciaux,
les, le système des bâtiments dispersés, la réduction du nombre des
malades
, l'élévation de la proportion du personnel des
atique physique, l'autre attribué a un choc moral. Chez les trois
malades
le délire alcoolique ne s'est développé que plu
. C'est pour faciliter le traitement à une nombreuse catégorie de
malades
d'autant plus intéressants qu'ils sont conscients
avec les divers procédés les plus capables de soutenir l'énergie du
malade
, de neutraliser les troubles fonctionnels et d'
tte douleur est ici extrêmement violente, suraiguë, faisant que les
malades
se roulent en poussant des cris; elle a deux si
actéristiques, avec son intensité excessive, arrachant des cris aux
malades
, accompagnée ou non de vomissements, nous croyons
stent indemnes. Après des alternatives d'aggravation et d'espoir la
malade
succombe dans une syncope. Il s'est agi là, bie
du bulbe (pièces et photographies). MM. SMICARD et OBERTIIUR. Le
malade
qui fait l'objet de cette communication était u
c de sclérose latérale amyotro- puisque avec troubles bulbaires. Le
malade
ne présentait d'ailleurs aucun trouble trophiqu
ouble trophique ou sensitif faisant penser à la syringo- myélie. Le
malade
mourut subitement quelques jours après son entr
tes les névroses ou les psychonévroses, surtout lorsqu'il s'agit de
malades
de souche arthritique. Chez un assez grand nomb
git de malades de souche arthritique. Chez un assez grand nombre de
malades
atteints de psychoses dépressives ou d'états dé
riles est intéressante au point de vue thérapeutique et social. Les
malades
qui en sont 't atteints ne sont pas des aliénés
t 't atteints ne sont pas des aliénés. Il est incontestable que les
malades
ne doivent venir à l'asile que si elles peuvent
délirantes ; - 2° Deux observations de délire de grossesse chez des
malades
pré- sentant de l'entéro-colite muco-membraneus
ulaire. M. LANNOIS (de Lyon). Présentation des photographies d'un
malade
dont l'observation pourrait aussi bien être intit
Maladie de Thomsen ruste avec atrophie musculaire. Il s'agit d'un
malade
ayant, depuis quatre ans, de l'atrophie muscula
Photophobie et tic de clignement. M. Henry Meige. Observation d'une
malade
de soixante-treize ans atteinte depuis la ménop
agnée d'un certain degré d'oedème (hémiface succulente) . Enfin, la
malade
est atteinte d'un clignement des deux yeux, qui
u'à de certains moments, même en dehors des crises migraineuses, la
malade
, par son facies, ses attitudes, son langage, sa
on des catégories nombreuses d'individus désormais considérés comme
malades
, et partant irresponsables : des persécutés, des
nd à se rapprocher de la normale. L'évolution est souvent grave, le
malade
pouvant mourir, en deux années environ, d'une s
e de tabes aigu : parfois il s'agit d'un stade fébrile de début, le
malade
devenant ensuite semblable au tabétique ordinai
ques générales dans une proportion de 78 p. 100. La majorité de nos
malades
était arrivée à un stade déjà avancé de leur af
é rééduqués ont tous fait des progrès beaucoup plus rapides que les
malades
non soumis à cette médica- tion. Le traitement
spinale des muscles atrophiés. En mettant en parallèle les muscles
malades
avec les groupements cellulaires absents et ten
RHON et GOLDSTEIN. Nous avons étudié la moelle lombo-sacrée de deux
malades
dont le premieravait subi la désar- ticulation
tat d'illusionisme euphorique se marque, comme on le sait, chez ces
malades
, par le caractère souriant et parfois joyeux de l
tations de cet état mental et la douloureuse réalité des choses. Le
malade
meurt dans un coma asphyxique graduel et rapide
ion frontale, rapprochées du syndrome psychopatique offert par le
malade
et invoquées pour l'expliquer. Elles n'existent p
moments d'inattention, mais de ne pas perdre de vue, un instant, le
malade
. faits DIVERS. 287 Terrible LUTTE avec un FOU
on peut avoir des renseignements, des aveux sur la vie sexuelle des
malades
, on voit qu'elle est presque toujours troublée,
que les circonstances extérieures aient toujours déterminé chez ses
malades
cette insuffisance du coït au moment de leurs a
. 291 insistants, il n'a pas réussi à découvrir toujours chez ses
malades
cette cause étiologique qu'il reconnaît n'être pa
de plus en plus difficile. Je restai trois semaines sans revoir le
malade
. Quand il revint, il était dans la prostration,
vis et qu'il me raconta en détails sa vie. Comme pour le précédent
malade
, je tàchai de le rassurer en mettant tout sur l
disparaître par leur ces- sation. Observation 111. - Le troisième
malade
, de nationalité étrangère. Y..., trente-trois a
lacée par l'obsession d'un spasme nerveux qui angoissa davantage le
malade
. Un rétré- cissement s'opère, se dit-il, mais u
r juste valeur, toutes les conjectures extravagantes de son cerveau
malade
. L'angoisse devint excessive. La miction s'en r
sessive et la psychose idéo-obsessive. Lorsque l'on observe chez le
malade
une aggravation des états psychi- ques obsédant
ils sont abondants et intenses, lors- qu'ils rendent la conduite du
malade
irrégulière et le pri- vent de la possibilité d
aire à de pareils cas, nous avons pu constater, en questionnant les
malades
eux-mêmes, qu'ils avaient eu, encore auparavant
ec états psychiques obsessifs, on pouvait noter dans l'anamnèse des
malades
l'existence d'un caractère scrupulo- inquiet et
ue très accusé avec la constitution idéo-obsessive, lorsque chez le
malade
prédominent les associations psychiques obsédan
, où encore avant l'apparition de la maladie on observait chez le
malade
un caractère scrupulo-inquiet; les associations
omme dans une des phases mélancoliques de la psychose circulaire.
Malade
, jeune homme, âgé de vingt-six-vingt-sept ans, so
e les périodes de l'état maniaque, parfois d'assez longue durée, le
malade
se trouvait dans un état de légère dépression.
ès accentuée; un temps il y avait même trouble de conscience ; le
malade
se trouvait dans un état de peur et d'inquiétude.
tude. Lorsque la conscience s'éclaircit, se manifesta alors chez le
malade
un symptomocomplexus psychique particulier, sur
ier, sur lequel nous nous permettrons d'attirer l'attention ici. Le
malade
commence à dire qu'il entend des paroles et des
rononçait des paroles et des phrases gros- sières et indécentes; le
malade
s'inquiétait aussi beaucoup à propos des idées
cyniques le dominaient surtout pendant la prière. Assez souvent le
malade
remarquait un désir obsédant de prononcer (pas
n lui-même que ces mots étaient très grossiers et très cyniques. Le
malade
insistait sur ce que le désir obsédant de prononc
nt de ce désir obsédant et de ces représentations obsédantes. Si le
malade
, à l'aide de la prière, voulait chasser les pensé
l'inceste », ou encore quelque chose dans ce genre. Quelquefois le
malade
, à l'apparition de telles pensées ou de telles
e fille et que la police venait pour le questionner, etc. : mais le
malade
ajoutait tout de suite qu'il sait et qu'il comp
bien que cela n'a jamais été. En général, il faut remarquer que le
malade
se rapporte d'une ma- nière critique et qu'il a
s obscènes et sacrilèges qui ont été citées plus haut. En outre, le
malade
se plaint que des illusions visuelles l'inquièt
ces fausses représentations visuelles n'étaient pas très nettes, le
malade
croyait voir les têtes, les parties du corps, l
s, suc- cédant l'une l'autre. Pendantle dîner, se représentaient au
malade
les organes génitaux de ses parents; quelquefoi
ésente un grand intérêt, selon notre avis. Premièrement, chez notre
malade
on doit noter l'existence d'un état de dépressi
idées « obsédantes » est parfaitement juste et légitime ici, car le
malade
comprenait très bien, du moins lorsque le troub
telles pensées et de telles repré- sentations ; il savait qu'il est
malade
, priait de lui aider et disait que tous ces mot
ésentations de contraste ; comme nous l'avons déjà vu plus haut, le
malade
lui-même disait que pendant la prière les idées
remêlaient avec les fausses perceptions des organes sensoriels ; le
malade
avait encore en liaison avec les idées et les r
bscène et cynique. Ici on pouvait parler quelquefois de cela que le
malade
avait des représentations ( obsédantes tellemen
re autres, de ce fait que les représentations obsédantes chez notre
malade
étaient très nettes et très intenses, et les im
toires, surtout les images visuelles, ne l'étaient pas parfois ; le
malade
avait encore, certes, de telles hallucinations,
e netteté, par une plus grande intensité que cela a eu lieu chez le
malade
donné. Quatrièmement, il est indispensable d'ex
n idéo-obsessive. En question- nant d'une manière plus détaillée le
malade
lui-même, nous avons pu nous convaincre dans ce
la que son caractère se différait par certaines particularités ; le
malade
, en somme, était scrupuleux, indécis, enclin à
provocateur. Il est intéressant que dans les états maniaques que le
malade
a supporté il n'y avait point ni d'idées obsess
ats obsé- dants d'une manière dépressive. Dans le cas sus-cité le
malade
parle volontiers avec le médecin de son humeur,
perceptions du côté de ses organes des sens; et comme, en outre, le
malade
était un homme intel- ligent, habitué à l'auto-
es obsédantes de contraste dans les états mélanco- liques. Bien des
malades
, chez qui on rencontre les symp- tômes psychiqu
bonne volonté de leurs sensations morbides, comme le faisait notre
malade
; d'autres se gênent d'en parler, car souvent l
dantes de contraste, dont nous parlons, se sont développées chez un
malade
, de quarante ans, abusant des boissons fortes ;
rtant, bientôt après le début de cette maladie appa- rurent chez ce
malade
des idées d'un contenu obscène et aussi d'autre
aste, liées avec la repré- sentation des aliments; la conscience du
malade
était bien conservée, mais il ne parlait pas vo
volontiers de ses idées obscènes et indécentes. En questionnant le
malade
sur son caractère d'avant, nous apprimes que da
psy- chose alcoolique, c'est-à-dire, de mélancolie alcoolique, le
malade
avait aussi un caractère scrupulo-inquiet; il ava
et des repré- sentations obscènes etcyniqûes), en questionnant les
malades
eux-mêmes, on parvient à trouver la confirmatio
associations obsédantes ont leurs racines dans l'existence chez les
malades
de ce genre d'un caractère scrupulo-inquiet, c'
chez eux des états obsédants rudimentaires. Sans doute, chez les
malades
de cette catégorie, encore avant la manifes- ta
phénomènes psychiques, on parvient à constater dans l'anamnèse des
malades
la présence d'un caractère congéni- tal scrupul
grand intérêt, ce sont les troubles du sommeil. La nuit, dès que la
malade
ferme les yeux, se produisent des rêves et des
ravitent autour de la même idée : peur de tomber, de s'étouffer. La
malade
se croit au bord d'un précipice dans lequel e :
fantômes se précipitent sur elle et l'étranglent. Dans cet état, la
malade
gémit, pousse des cris d'effroi, se soulève sur
is paralysée. » Ces rêves ont ceci de caractéristique, c'est que la
malade
ne peut d'elle-même ouvrir les yeux; elle sent
mes phénomènes. Voici comment je pro- cède : je ferme les yeux à la
malade
(ce qui m'est difficile les paupières étant mai
impossible, dans cet état, de faire une suggestion quelconque à la
malade
: 314 RECUEIL DE FAITS. elle s'irrite, se déb
instantanément, les yeux ouverts ils dispa- raissent. Demandez à la
malade
si réellement elle dort : «Je ne sais pas, mais
e ? Nous ne le croyons pas et cela pour deux raisons : . 1° Cette
malade
, dès que ses yeux sont fermés, perd abso- lumen
dans ce somnambulisme provoqué, bien que les yeux soient fermés, la
malade
ne pré- sente pas ces frayeurs et ces angoisses
oi- tement liés à l'anesthésie. En effet, nous l'avons dit, cette
malade
est anesthésique totale, elle n'a conservé aucun
, aux troubles cardiaques, aux troubles intes- tinaux... chez notre
malade
il ne se passe pas autre chose avec cette diffé
notique. Ceci étant, comment interpréter les cauchemars que notre
malade
présente dès que ses yeux sont fermés ? Par l'ane
ême sentiment, la peur de tomber, la crainte d'é- touffer. Or cette
malade
a perdu sa sensibilité cutanée, mus- culaire, o
s qui sont la terreur, ici rendue plus intense par ce fait que la
malade
, du fait de son anesthésie générale, est incapabl
t militer en faveur d'un sommeil hypnotique : l'impossibilité de la
malade
à ouvrir spontanément ses yeux. Ici encore c'es
e tonus est modifié, il y a hypotonicité musculaire. Si on dit à la
malade
de raidir un bras ou une jambe, le temps mis à
cre, ce qui étonne étant donné le peu de résistance ordinaire de la
malade
. De même lorsque le membre fléchit ou mieux rev
maintenues dans cet état par un vérita- ble spasme au point que la
malade
elle-même lorsqu'elle veut dormir, ce qui pour
ssais. Il en est de même lorsqu'on veut baisser les paupières de la
malade
; si on ne les maintient pas fermés quelques in
cial caractéristique du somnambulisme. Nous voyons donc que chez le
malade
dont nous donnons l'observation, les phénomènes
uite de l'ins- 318 ' RECUEIL D'E FAITS. tabilité psychique de ces
malades
, mais il n'en est pas moins un état différent d
cauchemars varie avec l'anesthésie. En effet, resensibilisant notre
malade
par la méthode de M. Sol- lier, la sensibilité
signalés. Et, je tiens à le dire, je ne fais aucune suggestion à la
malade
. C'est donc bien l'anesthésie qui. par ses vari
e droit de dire que les phénomènes psychiques observés chez notre
malade
, ne sont ni des manifestations somnambuliques ni
cial créé de toute pièce par l'anes- thésie. ' Actuellement cette
malade
est très améliorée : la sensibilité. sauf quelq
pas totalement dégénéré. D'ailleurs lorsqu'on piquait les jambes du
malade
(il s'agissait d'un homme de trente ans), il se
blement à une méningite de la base. Au moment de son admission le
malade
était atteint d'une anesthésiedes branches opht
à la formation du faisceau solitaire. Au moment de son départ, le
malade
avait de la conjonctivite à droite ainsi qu'un
u constituaient des agents de protection : la première a guéri ; le
malade
a eu tort d'enlever son bandeau. La kératite a
Pick a retrouvé cet accident en un cas de neurasthénie sexuelle; le
malade
indique qu'il est parfois envahi d'un senti- me
il s'agit de rapprocher la jambe gauche de la jambe droite quand le
malade
marche de côté vers le côté droit paralysé. P.
qui correspondent à l'exécution d'un mouvement subsistent chez ces
malades
après l'exécution de ce mouvement et empêchent
et, an- xieux. De là le cachet souvent psychique du négativisme. Le
malade
a l'air récalcitrant et de mauvaise humeur. Il
perturbations du sens musculaire et du sens stéréognostique; b. le
malade
ne peut localiser les sensations tactiles et ther
chique est venu se greffer sur l'élément organique prémonitoire, le
malade
exagérant son anesthésie par autosuggestion ; l
l'extrémité supérieure d'origine centrale. Prend-on la main du côté
malade
dans la sienne, le dos en haut et les troi- siè
noyaux du nerf se remirent à fonctionner normalement. Chez la même
malade
, une autre fois, un violent accès de mi- graine
Dans les états d'ob1w- bilation crépusculaire des hystériques, les
malades
se donnent évi- demment la peine de réfléchir,
t se terminant d'ordinaire brusquement. Sans hypnose ni délire, les
malades
passent sans transitions de l'état convulsif à
es interrompus par la rigidité habituelle. Verbigération quand la
malade
parle. L'auteur croit devoir rattacher ces accide
tte de 352 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. dix-huit ans, non réglée,
malade
depuis quatre ans. Par contre, les parties supé
oréiques, en déterminant les contorsions de^la physionomie. Chez ce
malade
, au contraire, les convulsions occupaient surto
teur toxique. On n'a pas examiné l'urine parla simple raison que le
malade
n'a jamais eu d'oedème ni aucun phéno- mène mor
teils. C'étaient des convulsions rapides, soudaines ; même quand le
malade
était au repos, les faibles convulsions, qui su
olo- gique, de l'atteinte des grandes cellules nerveuses. Chez ce
malade
la myoclonie fut très probablement d'origine cé
polinaire, déjà signalée dans quel- ques cas, a été étudiée sur 226
malades
d'un service d'aliénés. Il en a été observé 14
ropices peut amener à penser que cette anomalie n'est chez tous ces
malades
qu'une manifestation commune d'une tare congénita
chaque soir de chaque jour 1 gramme au moins, de façon à rendre le
malade
somnolent ; on ne le tire de cette somnolence q
que la femme qui faisait l'objet de l'observation III est retombée
malade
: il est vrai qu'elle était albuminurique. Deux
ociété médico-chirurgicale, il y a deux ans (1902), je présentai un
malade
qui souffrait de ce que je croyais être jusqu'i
90h REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 357 7 je présentai de nouveau le même
malade
. Un changement remar- quable dans son état est
t présenté pour la première fois à la Société en février 1902, le
malade
était âgé de dix-huit ans et neuf mois, mais il n
oindre après l'administration d'extrait pancréatique. 2° Quand le
malade
était au régime lacté, le taux de l'acide phosp
id Young, conduisit cette partie de l'enquête. Il dit que lorsqu'un
malade
est au régime lacté, le caséinogène est la sour
de l'acide phosphorique dans l'urine dans le cas présent lorsque le
malade
était au régime lacté, était extrêmement petit ;
ar une expérience de contrôle. Ces capsules furent données à deux
malades
qui n'avaient aucune maladie gastrique ou intesti
uations par jour, dont l'une est moulée. 2) Avant le traitement, le
malade
dit qu'il n'avait pas grandi du tout pendant hu
de 1 a stoneu 8 livres. 3) Le développement sexuel qui, lorsque le
malade
attira l'attention, était tout à fait infantile
ÉTÉS SAVANTES. le pénis et les testicules se sont développés. 4) Le
malade
a l'air beaucoup plus vieux, et sa voix, qui ét
antine, est devenue rude et d'une tonalité basse. On voit l'état du
malade
avant et après le traitement,'sur les figures 1
c lequel beaucoup de ces cas ont été sans aucun doute confondus. Le
malade
ne présentait aucun des caractères physiques ou
infantile du myxoedème. Des radiographies furent prises lorsque le
malade
attira pour la première fois l'atten- tion ; el
surtout le pseudo-suicide à une période avancée de la maladie : le
malade
se tuant sans le vouloir, par mégalomanie ou dé
is où les autres formes de suicide n'ont pas été observées chez ces
malades
. BIBLIOGRAPHIE. La Neurasthénie (La Neurasthe
soixante-sept ans, s'était pendu. L'enquête a établi que cet homme,
malade
depuis très long- temps, ne jouissait plus depu
ne, s'il se considérait comme un candidat' la maladie ou comme un
malade
ordinaire. ' Caractère qu'il faut, par conséque
i que j'ai pu rendre quelques services en dessillant les yeux à des
malades
ou à de simples prédisposés qui ne s'expliquaie
oir de graves conséquences non seulement pour le prédis- posé ou le
malade
mais pour sa famille, pour les personnes qui so
'l'épileptique ne mérite pas seulement notre sollicitude comme tout
malade
, nous la lui devons aussi dans l'intérêt même d
e de potassium avant d'arriver à l'aliénation mentale. Chez de tels
malades
nous avons obtenu des résul- tats encourageants
que, en janvier 900, un ami de la famille m'écrit : « l'état de la
malade
a empiré, « elle devient méchante, elle jette à
éter l'effet du bromure. Quelques semaines après j'apprenais que la
malade
s'était trouvée très bien de cette addition, qu
indiqué plus haut, si le régime convenable n'est pas accepté par le
malade
pour un motif quelconque (goût ou situation pro
ions de sérum ne serait pas toujours accepté bien longtemps par les
malades
; il peut occasionner des accidents, généralemen
s, je le veux bien, mais qui suffiront pour le faire rejeter par le
malade
(ainsi qui j'ai pu le constater), et auxquels i
qui j'ai pu le constater), et auxquels il est inutile d'exposer un
malade
quand on peut faire autrement ; enfin c'est un
sion n° 1733. Antécédents personnels ou héré- ditaires inconnus. La
malade
garde le décubitus dorsal. Torpeur intellectuel
s spasmodiques- beaucoup plus marqués dans la position assise de la
malade
. Membres inférieurs paralysés. La malade peut a
s la position assise de la malade. Membres inférieurs paralysés. La
malade
peut avec beaucoup de peine se tenir debout qua
rhagies le long des veines dans la partie avoisinant la papille. La
malade
ne peut, vu son état intellectuel rien prendre
ggravés. La torpeur intellectuelle s'accentuait de plus en plus. La
malade
ne faisait que déchoir et finalement elle entra d
cuiller. La mort eut lieu dans le coma le 11 février 1903. Cette
malade
a présenté un symptôme très curieux. Elle profé
r la tumeur nous rendent bien compte des symptômes présentés par la
malade
tels que les divers troubles de motilité. Mais
me qui attire spécialement noire attention dans l'histoire de cette
malade
: c'est la menace perpétuelle de celle-ci de fr
é un cas semblable s'exprime ainsi : « La gaieté et le bavardage du
malade
font l'impres- sion d'un état pathologique. Cep
ar Yimoucopoulo. 388 PHYSIOLOGIE. les phénomènes présentés par la
malade
et prenant en con- sidération le symptôme conco
médecin de la Section des aliénés à l'hôpital Saint-Charalambe. Le
malade
en question, cultivateur, âgé de trente ans, av
Clonus du pied. Signe de Romberg positif. Intelli- gence obtuse. Le
malade
a présenté dans les six ou sept derniers mois d
de la mimique de la face. Il n'est cependant pas douteux que si le
malade
restait encore en vie, la tumeur se développant
s de destruction de la couche optique. » Il en fut de même de notre
malade
. La tumeur tout en ayant envahi la couche optiq
0). Nos observations sont celles de deux mérycoles aliénés, seuls
malades
de l'Asile d'Armentières qui, à notre connais-
constatée par Bouchaud en 1883 à l'asile de Lom- melet, où, sur 571
malades
, il comptait 14 mérycoles dont 11 étaient des i
l'entourage, ils seraient apparus à la suite d'excès commis par le
malade
; devenu glouton, le repas terminé, il allait dé
autres fois, le phénomène ne se produit pas aussi facilement, notre
malade
se tire alors la langue avec la main, tousse et f
es aliments liquides ou solides ainsi ruminés, sont bons au dire du
malade
. Leur goût n'est, pas modifié, et nous avons pu
joues sont pendantes, et, au moment du repas, elles per- mettent au
malade
d'y loger momentanément ce qu'il ne peut ava- l
tance. L'intestin parait fonctionner normalement et les selles du
malade
sont du reste à peu près normales. Ce n'est p
rès probablement des troubles du chimisme stomacal existent chez ce
malade
dont l'estomac est dilaté, l'indocilité du sujet
ncore capable d'éprouver. Observation IL Elle concerne une petite
malade
entrée à l'asile en 1893 et morte l'année derni
'une façon toute particulière pour l'empêcher de dérober aux autres
malades
la viande dont elle était extrêmement friande.
e jusqu'au repas suivant. A toute heure de la journée, on voyait la
malade
mâcher ses aliments et on pouvait lire sur son vi
sagréable. Les liquides étaient éga- lement ruminés et alors que la
malade
était au régime lacté absolu, le mérycisme se p
llement suspendu, mais peu de temps après sa fin, alors même que la
malade
étendue à terre était à peine sortie de la péri
ses caractères ordinaires, se produisant sans efforts, agréable aux
malades
. Il n'était, chez notre petite malade, influenc
t sans efforts, agréable aux malades. Il n'était, chez notre petite
malade
, influencé ni par les crises d'épilepsie, ni pa
- brale ; par K. Sciiaffer. (Neurolog. Centralbl., XXI, 1902.) Un
malade
atteint d'hémiplégie typique avec hémianesthésie
vue d'anatomie et DE physiologie pathologiques. liment du réel. Les
malades
, dit-il, ont la perception du monde exté- rieur
s expliquer sur quoi celle-ci repose. Il mentionne en outre que ces
malades
ne sentent souvent plus leur propre personne, s
ysique. L'origine de la malformation du membre est attribuée par le
malade
à ce que sa mère, étant enceinte, fut appelée a
ut appelée auprès d'une femme qu'on lui avait dit être simplement
malade
et qui en réalité venait d'être amputée du bras.
ise ab utero les troubles mentaux et les anomalies physiques de son
malade
. G. D. LXXXVIII. Théorie physiologique de l'h
le retour au sommeil normal, lequel était disparu depuis que les
malades
étaient plongés dans une sorte de sommeil patholo
rticle l'influence de l'image mentale dans l'éclosion du délire des
malades
classés comme dégé- nérés. L'image mentale peut
ensorielles en d'autres organes au moins à l'état épisodi- que. Les
malades
de ce genre, le plus ordinairement prédisposés
ngues années les plus grandes inquiétudes. Il suffit de don- ner au
malade
le conseil de rapprocher fréquemment ses lèvres
ction dans le cas de tumeur cérébrale. Schünborn a ponctionné 100
malades
à la clinique de Ileidelberg. Chez 25 tabétique
- taine durée laquelle se répète plusieurs fois pendant la vie du
malade
. M. Thomsen n'admet l'existence ni d'une manie si
s différences dans les réac- tions motrices de ces deux variétés de
malades
quand on veut leur faire exécuter des mouvement
écoce observés sur des sujets de douze à vingt-cinq ans. Sur ces 40
malades
, G étaient atteints de formes plutôt légères de
m à la répétition des mêmes prières ou de cer- tains chants chez un
malade
qui a eu certainement du délire religieux. A
bres, l'état cataleptique, etc. Mais la physionomie, le maintien du
malade
n'étaient nullement en rapport avec un état mél
ces considérations et bien que les troubles mentaux offerts par le
malade
correspondent assez bien à ceux que Kal- baum a
comme affection autonome, l'auteur relate les observations de trois
malades
présentant entre eux de nombreuses analogies : ch
tement, il doit être avant tout psychique et ten- dre à divertir le
malade
et à l'entourer d'une atmosphère de gaité. 11 s
d'animaux, écholalie, coprolalie, etc. Par un effort de volonté, le
malade
pent parfois résister à l'obsession devant le m
l'orbiculaire et de trismus. L'auteur attribue la guérison du petit
malade
à l'injection préventive de sérum antétanique c
aryngée que s'effectue l'inoculation. Il semble bien que, chez le
malade
en question dont la plaie occupait la région mé
s de paralysie faciale périphérique. Voici en quoi il consiste : le
malade
, regardant en bas, on lui com- mande de fermer
combat le traitement dans un établisssement qui déprime souvent les
malades
au lieu de les améliorer. M. H. IX, De l'applic
s vomissements et les convulsions cessèrent et, un mois après, le
malade
était complètement rétabli. L'auteur, toutefois
XVIII. 28 ASILES D'ALIENES. I. De la protection de la fortune des
malades
dans les établis- sements d'aliénés. Ce qu'elle
approprier et n'en consacrer qu'une petite portion à l'entretien du
malade
. L'étude de M. S. Garnier, montre, avec faits à
et en France ainsi que l'organisation des colonies fondées pour ces
malades
, colonies composées de pavillons petits, se rap
artements de . la Savoie et fixant que le prix de journée, poui les
malades
placés u'oflice, sera réglé d'après les dépense
22 pavillons à un étage avec véranda, pouvant recevoir chacun /il)
malades
. Seul lelazaietou infirmerie n'a qu'un rez-de-cha
séparant l'asile des propriétés voisines. La population est de t150
malades
avec cinq médecins et 19 gar- diens, soit un ga
q médecins et 19 gar- diens, soit un gardien eu moyenne pour 8 ou 9
malades
. Les pensionnaires sont classés d'après leur ét
illons des tranquilles ont leurs portes et fenêtres ouvertes et les
malades
peuvent circuler libre- ment dans le jardin.
circuler libre- ment dans le jardin. Uanstes pavillons fermés (40
malades
) la surveillance est confiée il 7 gardiens, dan
s, et dans les pavillons ouverts, environ à 2 gardiens. Lorsqu'un
malade
s'agite ou délire trop bruyamment on le traite
daki. (Rev. méd. de la Suisse- Romande. 1903, n° 12.) Sur les 508
malades
entrés à l'asile de Bel-Air pendant les années
e l'absti- nence totale et immédiate n'a jamais porté préjudice aux
malades
. Les femmes paraissent être atteintes beaucoup
éanmoins pour les années 1901 et 1902 un total de 3.083 journées de
malades
. Ce chiffre multiplié par 3 francs (prix du rev
gique, juin 1902).- "" « Le régime familial, ditl'auteur, évite aux
malades
trois choses douloureuses inhérentes à la plupa
L'expérience montre que dans les colonies, l'état de la plupart des
malades
se modifie avantageusement. Est-ce la société con
harge du docteur Iluart, qui a délivré le certificat sans revoir le
malade
. En conséquence, Mme Houtre et M. Krebs, maire
decins de ne pas délivrer de certificats quand ils n'ont pas vu les
malades
dans les dernières vingt-quatre heures et surto
la voulait bien portante, pourquoi, pré- cédemment, l'a-t-il rendue
malade
? Pourquoi cette complication ? ` ? Je sais...
, chose naturelle puisqu'il s'agit d'établissements consacrés aux
malades
. Dans ces dernières années on tend à déroger à ce
au nom du Corps médical, des administrateurs, du per- sonnel et des
malades
de l'asile. - 111. Alphonse Raoul, directeur de
éclater à l'occasion de la puberté. Telle est l'observation de la
malade
dont nous publions l'examen médico-légal. Il s'
ble hérédité morbide ancestrale, concentrant ses tares sur la jeune
malade
, -alors que son père est indemne et sa mère peu
voudraient que les aliénés de cette caté- gorie fussent séparés des
malades
ordinaires et placés dans des asiles spéciaux,
ste que le médecin d'asile, après un certain temps de séjour d'un
malade
, sait parlaitement si ce malade est à redouter;
rès un certain temps de séjour d'un malade, sait parlaitement si ce
malade
est à redouter; c'est moins chez l'aliéné une a
lesquelles ils se seront montrés plus ou moins vio- lents, que ces
malades
seront étiquetés dangereux; beau- coup de ceux-
a justice ne devrait être rendu qu'après un temps donné d'examen du
malade
à l'asile, et bien plus, son intervention ne se
pas à proprement parler un, instrument de traite- ment.-Lorsque ces
malades
viennent à s'agiter, on les réin- , tègre dans
l est impossible, à notre avis, de l'admettre autrement. Même si le
malade
venait à guérir ou du moins . s'améliorer notab
mbre donné d'années, soit la vie entière; elle ne peut condamner un
malade
à l'asile spécial jusqu'à sa guérison, ce terme
qu'à condition d'être annexé à une colonie d'aliénés criminels; ces
malades
en effet ont droit dans la mesure du possible à
. Début de l'épilepsie à deux ans et demi; accès sériels. Etat du
malade
à Ventrée : Hémiplégie gauche, atrophie et con-
-huit ans. pas de convulsions, bien portant, sert les maçons; 3° le
malade
; 4° fille, neuf ans, pas de convulsions. Le mal
es maçons; 3° le malade; 4° fille, neuf ans, pas de convulsions. Le
malade
. - Rien de particulier à la conception. Rien non
, le premier n'avait pas agi. L'accès dure deux minutes environ. Le
malade
se plaint fortement à trois ou quatre reprises,
e mal, on voit les accès s'éloi- gner et enfin disparaître : le
malade
reste avec son idiotie ou son imbécillité, ou
puis elle se relève plus ou moins vite, monte au delà de 40° et le
malade
succombe '(période méningitique) . Enfin, dans
. la température s'abaisse progressivement une seconde fois et le
malade
guérit. III. L'autopsie est du plus haut intérê
moléculaire est également atteinte. La méninge est, en général, peu
malade
. Les altérations vasculaires sont rares. On tro
erches auxquelles se sont livrés les auleurs et qui ont porté sur 9
malades
, ils arrivent aux mêmes conclusions que Besta e
t inflammatoire, bien qu'elle dût y avoir été de longs mois, car le
malade
n'avait pas eu d'occasion de se procurer les fi
e centripète. En général, on retrouve en effet dans l'étiologie des
malades
, de violentes névralgies faciales ou dentaires,
uant constamment sans ictus, sans troubles de la sensibilité. Les
malades
présentent, en outre presque toujours des signes
ciété nationale de médecine de Lyon, 27 avril 1903.) Il s'agit d'un
malade
atteint d'une hémiplégie 'droite présentant en
r et une récente de M. Joffroy. Dans ces quatre observa- tions, les
malades
étaient des gauchers vrais ou corrigés (obs. de
chers vrais ou corrigés (obs. de M. Joffroy). Sans affirmer que son
malade
soit un gaucher, M. Mollard met en évidence cet
affection organique. - Dans la seconde observation il s'agit d'un
malade
âgé de 40 ans atteint de chorée chronique d'Hun
le caractère héré- ditaire et familial est des plus net (le père du
malade
et un de ses frères étaient atteints de manifes
êt réside dans la forme nerveuse de l'ostéomalacie présentée par le
malade
. Les symptômes nerveux consistaient en une para
r suffisamment et la paraplégie incomplète présentée par les divers
malades
observés et l'exagé- ration si marquée de leurs
nts de démence pré- coce, ont noté chez la grande majorité de leurs
malades
, l'abaisse- ment habituel de la tension artérie
de démence précoce. Leur enquête leur a fait trouver parmi leurs 31
malades
, 7 cas de rétrécissement mitral pur, associé ch
s, qui présente les signes classiques de laparaly- sie générale. Le
malade
mourut après avoir présenté les symptômes du dé
ettez-moi d'ajouter un mot : huit hom- mes n'ont pas pu arrêter mon
malade
et j'ai été, je l'avoue obligé d'employer la ca
d'employer la camisole de force. M. CHRISTIAN. Sans étrangler le
malade
? M. DOUTREBENTE. - C'est vrai. Puérilisme me
mental guéri par suggestion. M. LEROY présente l'observation d'une
malade
hystérique, chez qui les accès convulsifs sont
'éloge funèbre de M. Gombault. Sclérodermie. M. Muet présente une
malade
dont la main gauche, les doigts, une longue ban
sez vite leur état, et alors, la suggestion les impressionne. A ces
malades
on ordonne, d'ordinaire, de fortes doses de pré
toute suggestion. De même, dans certaines formes de l'hystérie, les
malades
sont peu accessibles à l'hétéro- suggestion ; m
t un titre sensation- nel. D'après cela, on aurait pu croire que le
malade
avait été ou étranglé par ses gardiens ou étouf
la tête du lit. Ils avaient spontanément agi ainsi pour empêcher le
malade
d'avoir froid et de de se découvrir durant la nui
Le corps de E... ne portait cependant aucune trace de violence. Le
malade
avait été vu pendant la nuit par le veilleur qui
elques mois, dans son asile, en Allemagne, de la.. main d'un de ses
malades
; et voici qu'à l'asile clinique, le Dr Vallon
bée à l'éplu- chérie ? l'enquête l'établira; toujours est-il que le
malade
la tint VARIA. z3 3 cachée dans son béret tou
ofessionnel de médecin d'asile et de son apostolat médico-légal. Le
malade
qui l'a frappé avait été deux fois sauvé par lu
e guéri aujourd'hui. Plainte fut donc portée par le père du jeune
malade
; une enquête ' laborieuse intervint et finaleme
s PjTénées-OI ien- tales, 421. De la protection de la fortune des
malades
dans les - d'aliénés, par S. Garnier. 434. De
jet d'ouvrir dans cet hospice une consultation con-sacrée surtout aux
malades
atteintes d'affections chroniques(1) et une salle
avaient été affectées cri novembre 1880 à la réception temporaire des
malades
du dehors, l'une pour les femmes, l'autre pour le
dans le cours del'ataxie locomo-trice pourra priver définitivement le
malade
de l'usage d'un membre qui, pendant longtemps enc
mployés, s'est accompagnée à plusieurs reprises, pendant le séjour du
malade
à la Charité, d'une éruption de vésicules-d'herpè
l-ques jours, d'amener la guérison des ulcères. Mais, aussitôt que la
malade
voulait se servir de sa main, le nerf était de no
ent cariés. La dure-mère, dans les points correspondant aux vertèbres
malades
, était en-veloppée à l'extérieur par une couche é
on des nerfs qui animent le bras, l'avant-bras et la main, j'ai vu le
malade
accuser une sensation musculaire assez notable, a
iée, sept jours après le début des pre-miers accidents (1). Quand les
malades
ne sont pas enlevés trop rapidement, on peut suiv
ne, avec son noyau ganglionnaire sain. — D, corne anté-rieure droite,
malade
, sans le noyau ganglionnaire médian dont les cell
lets nerveux occupés par les fulgurations douloureuses. Une troisième
malade
, enfin, a présenté, dans des circonstances analog
amais il ne s'était présenté aucun signe d'incoordination motrice. La
malade
marchait sans em-barras, sans mouvement de projec
nota ce qui suit : céphalalgie vive, douleurs de reins, diarrhée. Le
malade
ne peut ingérer la moindre quantité de liquide sa
e l'hémiplégie. — Le 30, l'éruption est en pleine efflorescence. — Le
malade
succombe à quatre heures de l'après-midi. Autop
rrette, etc.), ont donné lieu aux remarques suivantes : « Deux de nos
malades
sont morts des suites d'une inflammation de la ve
ce même point, et elle s'étend rapidement en largeur, si les jours du
malade
se prolongent ; mais il est assez rare, en somme,
chymoséeset tuméfiées ; coma pro-fond. Le 3 décembre, somnolence ; le
malade
, quand on l'interroge vivement, pro-Jère quelques
sse du côté paralysé. Maintes fois, j'ai eu soin de faire reposer les
malades
sur le côté non paralysé, pendant la plus grande
tie mortifiée ; — b, Zone érythématheuse. est habituel, lorsque les
malades
sont, pendant une partie du jour, placés de façon
Un second cas de Jeffreys est particulièrement digne d'inté-rêt : le
malade
était tombé d'une échelle de vingt-cinq pieds de
urvint des phlyetènes à la région du sacrum », et, ce même jour, « le
malade
recouvra sa sensi-bilité ». Je signale ce dernier
t dirigé de haut en bas, d'arrière en avant et de gauche à droite. Le
malade
ayant été apporté immédiatement après l'acci-dent
act d'un corps froid produit aussi des sensations douloureuses que le
malade
compare à celles qu'occasionnerait une série de p
mbe gauche (paralysée du mouvement) est plus chaude que la droite. Le
malade
accuse une sensation de constriction ou plu-tôt d
u plu-tôt de compression à la base du thorax. 5 mars (17e jour.) Le
malade
accuse quelques troubles de la vision ; la pupill
sacrée, et l'urine qui s'écou-lait de la vessie était ammoniacale. Le
malade
succomba dix jours après le début de la paralysie
roit avait comprimé pen-dant longtemps en raison de l'attitude que la
malade
avait gar-dée durant la nuit, présentait plusieur
surtout et le pied, étaient le siège de douleur et de gonflement, Le
malade
étant aphasique à un haut degré, il avait été imp
out lorsque l'hémiplégie est relativement de date ancienne et que les
malades
marchent déjà depuis quelque temps ; elle occupe
téra-tions, je le répète, faisaientabsolument défaut chez la première
malade
. Je suis porté à croire, d'après cela, qu'elles n
surtout par le fait des mouve-ments plus ou moins énergiques que les
malades
continuent quelquefois à imprimer aux membres aff
, en conséquence de la démarche maladroite particulière à ce genre de
malades
. Les faits aujourd'hui nom-breux, dans lesquels n
tivement développé dans les cor-dons postérieurs, a pu, chez nos deux
malades
, occasionner le développement de l'affection arti
in. Mais au-dessus de ce point, le thermomètre marquait sur le membre
malade
un degré de moins que sur le membre sain. — H. Fi
us saillant de la maladie dont elles sont atteintes. Cette réunion de
malades
d'un genre à part, je l'ai provoquée à dessein. P
ler que du fait le plus évident, vous avez pu remarquer que parmi nos
malades
, les unes ne tremblent que dans le temps même où
le, lorsque l'affection est intense, il n'y a pas de relâche pour ces
malades
: quelle que soit la position qu'elles prennent, a
manifeste qu'à l'occasion d'un mouvement intentionnel, tandis que les
malades
chez lesquels le trem-blement est un symptôme con
assemblées dans cet hospice. Il vous sera facile de retrouver sur les
malades
que j'ai réunis dans les salles, les caractères s
, le tremblement ne se manifestait qu'à la suite de mouvements que le
malade
voulait exécuter, mais jamais à l'état de repos,
s morales vives. Cette dernière cause parait assez commune. L'une des
malades
que vous avez vues fut atteinte dans les circonst
quilibre pendant la progression. On remarque, en outre, chez quelques
malades
, une tendance à la propulsion ou à la rétropulsio
e à la propulsion ou à la rétropulsion : sans éprouver de vertige, le
malade
est dans le premier cas, poussé en avant; on dira
rrive par une sorte d'épuisement ner-veux ; la nutrition s'altère, le
malade
perd son sommeil, il se forme des eschares qui te
s sur les autres, animés d'un mouvement presque pa-thognornonique. Le
malade
rapproche les doigts du pouce comme pour filer de
e passager, transitoire. Il éclate alors qu'on s'y attend le moins le
malade
étant au repos le plus complet d'esprit et de cor
eler l'image de certains mouvements coordonnés. Ainsi, chez quel-ques
malades
, le pouce se meut- sur les autres doigts, comme c
la Salpêtrière, avait pu y étudier la maladie sur un grand nombre de
malades
. Fig. 1. La tôle et le cou, nous le répétons,
rès évidentes. La figure 7 représente le spécimen de l'écriture d'une
malade
que nous avons observée à l'hôpital Saint-Louis,
être habituelle et exagère les plis du front. Lorsqu'on demande à la
malade
de fermer les paupières, elle y parvient sans eff
ux mouvements convulsifs des paupières supérieures, mouvements que la
malade
ne saurait maîtriser. Le regard est en quelque so
lement très fin principalement au niveau des commissures labiales. La
malade
est obligée de faire un effort pour ouvrir la bou
es deux cas, qu'un phénomène de transmission (1). Souvent, enfin, les
malades
semblent parler entre les dents. La déglu-tition
ger le désordre convulsif des membres. Di-sons cependant que quelques
malades
éprouvent un sentiment d'oppression presque const
t le plus souvent ceux aussi du cou. Quand le symptôme s'annonce, les
malades
accusent des crampes suivies de raideur d'abord p
s haut degré. La raideur musculaire, devenue permanente, impose à ces
malades
, dans beaucoup de cas, une attitude toute particu
n an, L'embarras de rélocution s'est accru considérablement. Quand la
malade
parle, elle a du tremblement des lèvres et rémiss
les mots sont moins tremblants et prononcés d'une voix plus forte. La
malade
semble parler entre ses dents : les lèvres s'écar
vité buccale, et quand elle est allongée, le tremblement augmente. La
malade
préfend qu'elle ne peut laisser longtemps la lang
rait fixée dans cette position, car ce n'est pas sans efforts que les
malades
parviennent à la por-ter en haut, adroite ou à ga
les mains, en raison de la rigidité 1. Cette planche représente la
malade
Gav..., dont nous rapportons l'observa-tion à L'A
sur la droite. Cette inclinaison latérale existe aussi chez une autre
malade
du service de M. Charcot, nommée, Bau... (Note de
dans la paraplégie vraie, avec contracture, il n'existe pas, chez nos
malades
, ces tré-mulations tétaniques, spontanées ou prov
-il que c'est elle qui, déterminant l'attitude générale, fait que les
malades
, comme recoquevillés sur eux-mêmes, paraissent se
e expression triviale, mais assez juste du reste, que j'emprunte à un
malade
; c'est elle aussi qui tient la tête et le front i
-constance entre assurément pour une part dans la tendance qu'ont les
malades
à tomber en avant lorsqu'ils marchent. Messieur
. J'ai observérécemmentun exemple qui rentre dans cette catégorie. Le
malade
avait à peine remarqué le tremblement, d'ailleu
la tendance à la propul-sion et à la rétropulsion. Ainsi, lorsque la
malade
montait à son logement, elle était poussée en ava
e. La parole est libre. Dans la marche, qui se l'ait à petits pas, la
malade
a les bras accolés au corps, les avant-bras lléch
ncipalement le membre supérieur droit, parais-sent lourds. Lorsque la
malade
veut se lever de sa chaise, et qu'on l'empêche de
l'absence même du tremblement. (B). — Il en fut encore ainsi chez un
malade
que M. Gharcot a vu il y a quelque temps (1872).
la paralysie agitante. Or, lorsqu'elle commence à se manifester, les
malades
ont senti depuis longtemps, dans l'exercice des m
aune autre cause. Vous reconnaîtrez aisément, chez quelques-uns des
malades
que je vous ai présentés, cet embarras dans l'acc
nt des mouvements qu'affaiblissement réel des puissances motrices. Le
malade
est encore capable d'accomplir, malgré le tremble
ieux con-servée (1). Un mot encore sur la démarche particulière aux
malades
at-teintes de paralysie agitante. Vous avez vu qu
s at-teintes de paralysie agitante. Vous avez vu quelques-unes de nos
malades
se lever avec lenteur et avec peine de leur siège
ans quelque cas, ne l'est pas dans tous, En effet, par opposition aux
malades
dont nous venons de par-ler, il en est qui, dans
ps, 1. Nous avons étudié l'état de la force dynamométrique chez six
malades
du service de M. Gharcot. Voici les résultats obt
a moyenne 85, que nous ont fournie cinq personnes du même âge que nos
malades
, on constate que, dans la paralysie agitante, loi
minution de la force dynamométrique est aussi réelle chez deux de nos
malades
, à une période relativement peu avancée de la par
est pas seulement une maladie des plus tristes en ce qu'elle prive le
malade
de l'usage de ses membres et qu'elle le réduit tô
à peu près absolue : l.Ces phénomènes sont très apparents chez une
malade
du service de M. Char-cot, couchée au n° 22 de la
enue à une période plus avancée de la paralysie agitante que les deux
malades
citées dans les notes précédentes, sans toutefois
ent ce qui a trait à la propulsion et à la rétropulsion. Supposons la
malade
assise ; on lui ordonne de se lever et de marcher
un parcours de dix mètres, elle se précipite,de telle sorte que si la
malade
ne rencontrait, à un mo-ment donné, soit un banc,
ion échappe quelquefois parce que, pour qu'elle soit signalée par les
malades
, il faut que celles-ci, par une circonstance spéc
de la mettre en évidence et que M. Charcot a employé dans ce cas : la
malade
étant debout, il suffit de la tirer, même légèrem
ne affection cruelle par suite des sensations péni-bles qu'éprouve le
malade
. Ordinairement, et à part les cas de névralgie do
se traduit par un besoin incessant de changer de position. Assis, les
malades
sont, à chaque ins-tant, obligés de se lever; deb
r elles-mêmes. Les femmes qui sont chargées de surveiller ces pauvres
malades
vous le diront: il faut les coucher tantôt sur le
nge ; mais elle se montre aussi, d'une manière très accusée, chez des
malades
qui ne suent pas et dont le tremblement est peu a
conduit à chercher si la température centrale était modifiée chez ces
malades
. Or l'expérience m'a prouvé que, quel que fut le
. Begnard, dans le laboratoire de la Sorbonne, sur les urines de deux
malades
de M. Gharcot. Chez toutes deux, l'urine, contena
pour-suivant sa marche, la difficulté des mouvements augmentant, les
malades
sont obligés de rester toute la journée sur leur
nnent gâteux, des eschares apparaissent au sacrum. En pareil cas, les
malades
succombent par les seuls progrès de leur affectio
lysie agitante. Cette complication tient-elle à l'habitude qu'ont ces
malades
de se découvrir, même par les saisons lés plus fr
térieure qu'ils éprouvent? Nous ne saurions l'affirmer. 1. Chez une
malade
du service (Latouil..., Marie Fr.), dont l'observ
venons de dire. Ce qu'il importe de sa-voir, c'est que, chez tous ces
malades
, le tremblement suivit immédiatement ou presque i
re de cas de maladies ner-veuses, observées à Strasbourg-, et que les
malades
eux-mêmes font remonter a la frayeur que leur a c
nt celui d'une sage-femme atteinte aussi de paralysie agitante. Cette
malade
que j'ai observée à la Salpêtrière, éprouva, pend
a aux moyens les plus énergiques. Elle persista jusqu'à la mort de la
malade
dont l'autopsie, malheureusement n'a pu être prat
s essais négatifs. M. Duchenne (de Boulogne) a vu également un de ses
malades
guérir. Ces citations montrent quela paralysie ag
ouleurs. Dans ces derniers temps, j'ai employé Yhyoscyamine; quelques
malades
,par elle,se trou-vaient soulagées ; son action, d
p. 245). — Nous avons aussi prescrit le bromure de camphre chez deux
malades
du service de M . Charcot, atteintes de paralysie
cependant, j'espère vous le montrer, que de caractériser, au lit du
malade
, l'affec-tion dont il s'agit, du moins lorsqu'ell
velle ; c'était un fort beau spécimen de la forme cérébro-spinale. Le
malade
quittant son lit fit quelques pas dans la salle,
y a en outre de la chorée ou peut-être de la paralysie agitante. » Le
malade
fut ensuite interrogé. Il répondit aux questions
appartiennent à la paralysie générale. N'allons pas plus loin ; votre
malade
réunit peut-être en lui la pathologie nerveuse to
symptoma-tologïes faites à grand renfort d'éloquence, loin du lit des
malades
. Elles ne parviennent guère, quoi qu'on fasse, qu
de signaler, je vais procéder devant vous à l'examen méthodique d'une
malade
qui offre réunis, dans leur plus parfait développ
ans doute tous frappés, dès le premier abord, lorsque vous avez vu la
malade
entrer, soutenue par un aide, c'est sans conteste
he, violemment agités. Vous avez constaté également que, lorsque la
malade
se fut assise sur une chaise, le tremblement a di
oint en vous faisant remarquer que la nouvelle atti-tude prise par la
malade
est loin d'équivaloir, pour les mus-cles du tronc
l'agi-tation rythmique dans tout le corps, il va suffire d'engager la
malade
à se lever de son siège. Pour la faire reparaître
s prononcé que le mouvement exécuté a plus d'étendue. Ainsi, quand la
malade
veut porter à sa bouche le verre rempli d'eau, l'
cillations sont au contraire presque nulles. Il y a quelque temps, la
malade
pouvait écrire encore assez distinctement;les car
ro- 1. Nous reproduisons ci-après deux spécimens de récriture d'une
malade
, nom-mée Leru..., qui a succombé, dans le service
l'on peut en juger d'après la Figure 14. Notons que, en mai 1865, la
malade
était très fatiguée après avoir spinale. Certes
former Fig. 14. une opinion sur les caractères de l'écriture des
malades
atteints de sclérose en plaques. Le plus souvent,
érose en plaques. Le plus souvent, d'ailleurs, nous avons observé les
malades
à une épo-que avancée de leur affection : alors,
en mouvement par la volonté. Vous pouvez reconnaître chez une seconde
malade
, que j'offre à votre observation, ce carac-tère p
ou moins brusques, plus ou moins étendus. Etudiez avec soin, chez la
malade
que je vousprésente, les mouvements de la main, d
1 importe donc, à cet égard, d'interroger avec le plus grand soin les
malades
chez lesquels ce symptôme paraît faire défaut.
'autres indices non moins précieux. Nous allons découvrir, chez notre
malade
, tout un groupe de symp-tômes que j'ai proposé d'
tout à coup, d'une manière plus ou moins prononcée, aussitôt que les
malades
sont invités à fixer atten-tivement un objet. B
embarras particulier de la parole que vous pouvez étudier chez notre
malade
, dans son type de complet développement. La par
t parfois précédée — ainsi que vous pouvez vous en assurer chez notre
malade
— par une légère contraction, comme convulsive, d
n puis juger, d'après les renseignements qui m'ont été donnés par les
malades
que j'ai interrogés à ce sujet, il s'agit là en g
t soi-même un mouvement circulaire : menacé de perdre l'équilibre, le
malade
s'attache aux corps en-vironnants. Le plus souven
se rattache à la diplopie ; cette dernière cesse d'exister dès que le
malade
tient fermé l'un de ses yeux. Le vertige dont i
qu'il peut, par conséquent, aider au dia-gnostic. D. La plupart des
malades
, atteints de sclérose multiloculaire que j'ai eu
fectives émoussées dans leur ensemble. Ce qui paraît dominer chez les
malades
, c'est une sorte d'indifférence presque stupide à
ne ou l'autre des formes classiques de l'aliénation mentale. Un des
malades
de Valentiner, habituellement mélancolique, était
, les voix se fontenten- dre encore de temps à autre. — Vous voyez la
malade
être prise pendant notre examen d'un rire convuls
sible de modérer et auquel bientôt vont succéder les larmes. 1. Une
malade
du service de M. Charcot, dont nous aurons à repa
rks {Deutsch. Arch. 8 Bd. 1 heft. Leipzig, 1870, p. 14). 3. Une des
malades
, Aspasie B..., observée par M. Liouville dans le
emparée des membres inférieurs et qui, déjà très prononcée lorsque la
malade
est couchée ou assise, s'exagère encore, au plus
e progresse le plus souvent avec une extrême lenteur, elle permet aux
malades
, pendant longtemps encore, de marcher tant bien q
insister sur l'absence déjà notée des troubles de la sensibilité. Les
malades
se plaignent bien, parfois, de fourmillements, d'
. Elle n'existe pas dans la sclérose multilo-culaire régulière et les
malades
atteints de cette dernière affection peuvent, les
e la peine à se détacher. Quand la titubation est très prononcée, les
malades
sont menacés de tomber à chaque instant, et ils s
illeurs déjà assez prononcés dans les membres infé-rieurs pour que la
malade
fut dans l'impossibilité de marcher autrement que
n de la litubation, perte de l'équilibre, etlachute aurait lieu si la
malade
n'était pas fortement maintenue » — Aux membres i
rieurs « la sensibilité tactile a diminué d'une manière notable », La
malade
ne sait pas indiquer, les yeux fermés, l'attitude
essive. Quelques-uns d'entre eux se retrouvent aujourd'hui chez notre
malade
, mais, en général, cependant, notablement atténué
git d'une femme Lcgr.., Joséphine, âgée de 46 ans, dévideuse de soie,
malade
depuis deux ans. Elle offrait les symptômes suiva
Archiv fur Klimiche Medicin, t. X, l'asc. G, p. 595), l'histoire d'un
malade
qui a succombé à la sclérose en plaques l'orme bu
ques-uns des faisceaux musculaires de la base de l'organe. — Chez une
malade
nommée Vincent, qui a succombée à une sclérose en
leur rigidité est parfois si prononcée qu'en soulevant l'un d'eux, le
malade
étant au lit, on soulève en même temps la moitié
e pour se com- muniquer à tout le corps et même au lit où repose le
malade
. Elle persiste chez certains sujets pendant plusi
bservé après lui, en saisissant à pleine main Fun des gros orteils du
malade
et en le fléchissant subitement et avec for-ce. I
moins en apparence, tantôt sous l'in-fluence des efforts que fait le
malade
pour vomir, pour aller à laselle, pour se dresser
terdit pas toujours d'une façon absolue la rigidité permanente, — les
malades
s'avancent alors sur la pointe du pied, sans que
eloppement rapide (ïesckares à la région sacrée. Si, au contraire, le
malade
doit survivre, la disparition des accidents ne se
que la situation soit pour cela nécessairement compromise. Mais si le
malade
doit survivre, la température décroît bientôt rap
ssive et dans les cas de lésions en foyer des hémisphères. Ainsi la
malade
, dont l'histoire a été rapportée par M. Zenker, f
44 et ta température était à38°,o- Cette atta-que, la septième que le
malade
eût éprouvée, devait dans la nuit même se termine
ments pour faire ressortir combien il est difficile, en présence d'un
malade
qui vient d'être frappé d'apoplexie,avec ou sans
mes jusqu'à l'époque où la rigidité spasmodique des membres réduit le
malade
à une im-puissance presque absolue. La seconde co
rend tout le temps, habituellement fort long encore, durant lequel le
malade
, con-finé au lit ou pouvant à peine faire quelque
is ce sont les symptômes céphaliques qui ouvrent la scène ; ainsi les
malades
commencent par se plaindre devertiges habituels,
dant plusieurs mois et quelquefois même pendant plusieurs années, les
malades
pourront n'offrir d'autres symptômes qu'un affaib
ans lesquels on a observé des rémissions assez complètes pour que les
malades
, qui étaient paralysés, aient pu reprendre leurs
iatemeni constituée. C'estce quiaeulieu, entre autres, chez une jeune
malade
nommée Vinch..., que quel-ques-uns d'entre vous o
ns nos salles. D'autres fois, le début est marqué, comme chez une des
malades
de Valenti-ner, par une brusque invasion de la pa
insi que cela s'est présenté dans le cas de M. Léo et chez une de mes
malades
dont M. Vulpian a rapporté l'histoire (1), une at
raître eux-mêmes avec le retour des menstrues. Deux ans plus tard, la
malade
a un ictère auquel succèdent de nouveaux accident
particulier l'incontinence d'urine et des matières fécales. — Chez un
malade
observé par M. Baerwinckel, il y eut une rémissio
vec ou sans accompagnement d'épilepsie spinale, par suite de quoi les
malades
qui, jusque-là, avaient encore pu marcher, tant b
u'à la démence ; l'embarras de la parole est porté à son comble et le
malade
ne s'exprime plus que par un grognement 1. C'es
due. — Amélioration mo-mentanée par le nitrate (l'ar-gent. 1868. La
malade
ne peut plus se tenir debout, les symptômes sont
. Le nystagmus est plus accusé. En mai, XI. Vulpian fait prendre à la
malade
deux pilules de 0 gr. 015 d'extrait de fève de Ca
e paralysie bulbaire. Ceux-ci se sont aggravés assez rapidement et la
malade
est morte, en quelque sorte asphyxiée, le 7 févri
erveau et la moelle. En raison des symptômes ataxiques offerts par la
malade
, les lésions de l'axe spinal, doivent être consig
la dyspnée et de la dysphagie. La gêne de la déglutition obligeait la
malade
à manger avec une grande lenteur. Le retour des a
ments par les fosses nasales ne fut observé qu'à la fin de la vie. La
malade
est morte d'asphyxie le 12 juin sans qu'on eût no
éparM. Duchenne (de Boulogne). Dans les antécédents pathologiques des
malades
eux-mêmes nous n'avons à relever en général que d
stances d'ordre moral qui, le plus communément, sont invoqués par les
malades
. Les chagrins prolongés, par exemple ceux entre a
en plaques a débuté durant la convalescence d'une fièvre typhoïde. La
malade
éprouva alors une faiblesse dans les membres et d
t scandés, la prononciation était peu distincte et monotone. 2° Une
malade
de service de M. Charcot, Nie... Julie, remarqua
sont montrées alors qu'elle venait d'avoir une variole grave. 1. Un
malade
, observé par M. Baerwinkel, s'aperçut d'une diffi
duré plusieurs semaines, /;) une émotion morale vive ressentie par la
malade
qui trouva son mari couché avéC une autre femme 1
mment passer inaperçu. C'est ainsi qu'on observe quelquefois chez ces
malades
, surtout aux époques catamé-niales, une suppressi
t été jamais simulée de loufespièces et pour ainsi dire créée par les
malades
. Eu revanche, il est incontestable que, dans une
uinze mois, figura, vers 1810, à la clinique du professeur Leroux. Le
malade
avait offert d'abord les symptômes de l'ischurie
cesser les phénomènes extraordinaires, et on trouva dans le lit de la
malade
des bou-lettes de matière fécale dures et toutes
ez pris connaissance de foutes les particularités de l'histoire de ma
malade
. Il est une dernière circonstance qui est bien
llis (1), l'anurie dura dix jours, et il y eut guérison. 2° Chez un
malade
de W. Roberts (de Manschester) la somno-lence ne
es comateux ne se montrèrentque le quatorzième jour. Le quinzième, le
malade
évacua un certaine quantité d'urine. Les accident
1. Urinary Diseases. London, 1838, p. 35. 2. Voy. l'histoire de c î
malade
; in Bourncville.— Etudes clin, et therm., etc.,
t dans ce but, ce que j'ai de mieux à faire, c'est de vous montrer la
malade
et de faire ressortir d'abord devant vous les sym
cérébrale en foyer. Un autre trait distinctif qui existe chez cette
malade
, c'est mmhémianesthésie complète, occupant les de
n qui empêche l'alimentation natu-relle depuis ce jour-là. IV. La
malade
peut actuellement se retirer. Nous serons plus li
, c'est que cette attaque paraît avoir été d'une violence extrême: la
malade
est tombée dans le feu; elle s'est brûlé la face,
ar an environ. Dix ans plus tard, la rétention d'urine apparaît. La
malade
est prise d'une hémiplégie avec flaccidité du côt
ur gauche; et, lors de mes leçons, en 1870, je vous ai présenté cette
malade
comme un spécimen de la l'orme hémiplégique de la
été impossible. Mes amis, MM. Brown-Séquard et Rouget, qui virent la
malade
à cette époque, se déclarèrent, d'ailleurs, satis
Antérieure-ment déjà, une femme, employée au service, qui sondait la
malade
plusieurs fois par jour, s'aperçut que parfois la
x de Paris. 1871, p. 103. La Planche XXV de la Revue représente celle
malade
. d'urine extraite par le cathétérisme était min
s. Je me bornai à recommander d'observer discrètement nuit et jour la
malade
: à aucun moment, elle ne fut prise en défaut.
riques. J'avais pensé, des l'origine, que les vomissements de notre
malade
devaient contenir de l'urée. Les premières recher
bes, donna 3 gr. 699 d'urée. Afin de déterminer si le sang de notre
malade
renfermait une plus forte proportion d'urée qu'à
contracture opposait à l'opération,il fut indispensable d'endormir la
malade
. M. Gréhant retira 0 gr. 036 d'urée pour 100 gram
ons suivantes : de temps en temps, on visitait avec soin le lit de la
malade
; on ne laissait à sa disposition ni vases ni son
t continuel ; on le suspendaità l'heure des repas pendant lesquels la
malade
était surveillée par la per-sonne qui la faisait
s constaté d'éva-cuation supplémentaire par l'intestin ou la peau. La
malade
est d'habitude constipée, et cette fois encore no
es faites par XI. P. Regnard, on remarque que, pendant trois mois, la
malade
rendait quoti-diennement de 15 à 20 grammes d'uri
'urée. Certains jours, pourtant, au milieu de crises douloureuses, la
malade
émettait en quelques heures jusqu'à quatre litres
Une première remarque qui vient à l'esprit est celle-ci : chez notre
malade
, l'anurie complète n'a jamais dépassé une période
ue insignifiant d'urée évacuée dans les vingt-quatre heures par notre
malade
, soit par l'urine, soit par les vomissements, a s
ative des matières dites extractives, doit rendre compte, cheznotre
malade
, de l'absence de tout symp-tôme d'intoxication ur
es. Il y a longtemps qu'on a remarqué, en effet, que certaines de ces
malades
résistent admirable-ment, dans le cas de vomissem
à 16 ans. La menstruation a toujours été irrégulière. Une sœur de la
malade
est sujette à de fréquentes at-taques d'hystérie.
diminuèrent peu à peu, ne re-parurent plus que par intervalles, et la
malade
sortit de l'hôpital le 15 avril ne vomissant plus
l'œil gauche qui ne distingue pas la couleur jaune : vomissements. La
malade
assure que depuis leur apparition, elle ne rend q
très faible pendant les deux derniers ; or, dans ce laps de temps, la
malade
, soumise au régime lacté, rejette par le vomissem
se sont arrêtés, la sécrétion urinaire a repris son cours. Enfin, la
malade
est sortie en assez bon état de l'hôpital dans le
erminant sa note, les nom-breux points de contact qui existe entre la
malade
de M. Charcot et la sienne. — Nous citerons enc
devoir être rattachée à l'ischurie hystérique. — L'observation de la
malade
qui fait l'objet de la précédente leçon a été pub
que, en général, on les trouve tous les deux associés chez les mêmes
malades
. A propos de l'hyperesthésie ovarienne, j'espère
ai trouvé ou plutôt retrou\ré, et qui permet d'arrêter, chez quelques
malades
, les accès hystériques, mêmes les plus intenses.
s vouliez, ovarienne ouovarique—l'ovaire joue un rôle important. Cinq
malades
, que je ferai passer tout à l'heure devantvous, s
il y a quelques semaines, et à différentes reprises, chez une de nos
malades
, elle a disparu aujourd'hui. 11 importe de ne p
ait remarquer très judicieusement (1). Il est, en effet, beau-coup de
malades
qui se trouvent toutes surprises quand on leur en
faits exceptionnels. Borsieri, entre autres, raconte l'histoire d'un
malade
qui, trois mois auparavant, avait été frappé d'ap
lus tard, la paralysie des extrémités disparut, de telle sorte que le
malade
avait la possibilité d'étendre le bras, de serrer
la pointe de la langue, à droite et dans une longueur d'un pouce, le
malade
ne sent pas le goût du sel. Même chose pour la pa
du même genre, quant au siège, que celle que j'ai rencontrée chez mes
malades
. Eh bien, dans ce cas, M. Magnan a reconnu, delam
ous en ferai reconnaître tous les caractères, en vous présentant cinq
malades
qui forment la presque totalité des hystériques e
presque totalité des hystériques existant actuellement parmi les 160
malades
qui composent la division consacrée dans cet hosp
eux-mêmes à l'approche des crises, et cette sensation provo-quée, les
malades
la reconnaissent pour l'avoir ressentie cent fois
he^ des sifflements intenses qui occupent l'oreille gauche et que les
malades
comparent au bruit strident que produit le siffle
ment la série des symptômes qui se développent sponta-nément chez les
malades
dans le cours naturel des choses. Je n'ignore p
A plusieurs reprises, nous avons assisté chez quelques-unes de nos
malades
à un brusque changement de siège de la dou-leur o
Supposons que, chez l'une de ces femmes, l'accès vienne d'éclater. La
malade
est tombée à terre tout à coup, en pous-sant un c
ite des effets de la compression ovarienne, en pareil cas, est que la
malade
soit étendue horizontalement sur le sol, ou, si c
ience alors presque aussitôt se réveille, et à cet instant, tantôt la
malade
gémit et pleure, criant qu'on lui fait mal, — tel
l,plus résolument (3) : ilplaçait,pen-dant l'accès, sur le ventre des
malades
, une grosse pierre. Il ne parait pas, toutefois
t la crête iliaque. On sou-lage ainsi, dit-il, presque à cour sûr les
malades
, pourvu que la sensation du globe n'ait pas encor
de, comme vous le voyez déjà fort ancienne, plaçait sur le ventre des
malades
un coussin sur lequel un aide venait s'asseoir. S
la compres-sion ovarienne. Tel est le cas, par exemple, d'une de nos
malades
, la nommé Gen..., dont je vous ai déjà entretenu.
4° trois, quatre ou même cinq personnes montaient sur le corps de la
malade
; — une convulsionnaire, appelée par ses correli-
. Je dois en terminant, Messieurs, faire passer devant vos yeux les
malades
que j'ai eues surtout en vue dans la description
des membres inférieurs (période des contor-sions) ; dans ce temps la
malade
prononcedesparoles bizarres, et paraît être en pr
ès sans toutefois l'arrêter. Dans les premiers mois de l'année, cette
malade
a été atteinte d'un état de m cil hystéro-épilept
ous les événements de sa vie, à la fin des grands accès. Parfois la
malade
, dans cette dernière phase, a des hallucina-tions
décrites sous le nom d'épi- 1. Voir l'observation complète de cette
malade
dans: Bourneville et Voulet, — De la contractur
cours des assistants (2). Cas IV. — Ler..., âgée de 48 ans, est une
malade
bien con-nue de tous les médecins qui depuisolus.
sent de grands mouvements, à caractère intentionnel, dans lesquels la
malade
, prenant les poses les plus effrayantes, rappelle
effet sur les convulsions (1). Cas V. — Vous connaissez déjà cette
malade
; il s'agit d Et-chev..) qui nous a fourni les él
-vulsions (3). 1. Nous avons publié l'observation complète de cette
malade
dans le Progrès médical (Nos 16-33, 1874), et dan
ar je suis assez heureux pour pouvoir faire passer sous vos yeux deux
malades
qui présentent l'une la forme hémiplégique, l'aut
ourriez soulever tout d'une pièce la partie inférieure du corps de la
malade
. J'insiste sur cette attitude du membre inférieur
que l'intoxication ait élé poussée un peu loin. Bien que chez notre
malade
la contracture hémiplégique date, je le répète de
moins en apparence, soit sous l'influence des mouvements que fait le
malade
pour se dresser dans son lit, pour en descendre e
iplé-gie, chez Etch..., a débuté tout à coup, pendant une attaque. La
malade
, à la suite de cette attaque, est restée sans con
ous axions à relever encore bien d'autres caractères dis-tinctifs. La
malade
est intelligente et rien n'autorise à suspec-ter
ctéristiques. a) Les règles, jusque-là régulières, se dérangent; la
malade
a de temps en temps des vomissements de sang (1)
articulières qui s'irra-diaient vers la région épigastrique et que la
malade
reconnais-sait comme précédant la plupart de ses
s, mais d'une façon générale, et cet amaigrissement tient à ce que la
malade
estaffectéede vomissements presque incoer-cibles
lète des membres para-lysés. \ i. Il a déjà été question de eettc
malade
dans la Leçon IX, p. 275. — On trouvera son histo
des difficultés sérieuses peuvent surgir ? Qu'adviendra-t-ilde ces
malades
? Depuis deux ou trois ans, la paralysie avec la
. trouve qu'à cette époque la diathèse hystérique soit épuisée, ces
malades
reprendront la vie commune. 1. Une femme sera r
ig. 23) datant de quatre ans au moins. En raison de l'inconduitede la
malade
, je fus obligé de lmadresser une vigoureuse semon
prévision s'est réalisée, cette année même, pour la première des deux
malades
auxquelles il est fait allusion dans ce passage,
cou à gauche, lesquels portent le menton derrière l'épaule gauche. La
malade
n'a pas perdu connais-sance ; elle croit qu'elle
hésie, n'ont disparu complètement qu'au bout de quelques jours, et la
malade
n'a conservé, comme trace de sa contracture perma
ite d'une vive con-trariété. Il n'y avait pas alors d'anesthésie ; la
malade
, tout en avouant avoir éprouvé des troubles nerve
angé depuis la fin du xme siècle (1). B. Mais si la guérison de ces
malades
est possible, vraisem-blable même, elle n'est pas
ien, du moins aux genoux, ainsi qu'une exploration faite alors que la
malade
avait été soumise à l'anesthésie du chloroforme n
inférieurs (Fig. 24) (1). 1. X^oir l'observation complète de cette
malade
à la page 53 de notre Mémoire b) Quelle conditi
s à plusieurs reprises chez Etchev... Pendant longtemps, chez cette
malade
, dont il a été question à diverses re-prises (Leç
nt médical, 1873, p. 276. (Note de la lpe édition.) Chez toutes les
malades
atteintes iVamblyopic hystérique, examinées récem
é non anes-thésie. Toutes les fonctions de la rétine de l'œil du côté
malade
ont diminué pro-portionnellement. Pour les détail
prédomine.Durant la deuxième crise, les personnes qui maintenaient la
malade
, de peur qu'elle ne se blessât, ont senti la jamb
dans l'exten-sion, se fléchir brusquement sur la cuisse et lorsque la
malade
est revenue à elle, la contracture avait cessé. C
pendant toute la journée : « Alors, je ne sens plus ma jambe, dit la
malade
. » 1873. La faiblesse musculaire a diminué prog
vous en donner bientôt la preuve, une affection incurable. Chez les
malades
sur lesquels je viens d'appeler votre atten-tion,
larité fort intéressante, au point de vue clinique : chez cette jeune
malade
, les atta-ques hystériques se sont manifestées se
te description clinique que je vous ai donnée à propos de chacune des
malades
qui ont passé sous vos yeux, lors de nos dernière
raît ne pouvoir exister aucune équivoque. Cela veut dire que chez les
malades
auxquelles ce nom est affecté, l'hystérie se mont
peuvent se combiner de diverses manières chez un même sujet. Sur 276
malades
, 1. Tissot. — Maladies des nerf s, t. IV. p. 75
s'influencer,leurs caractères spécifiques. Un rapprochement, entre la
malade
et son mari, rapprochement occasionné par une gro
c'est de l'hystérie épileptiforme. Je rappelerai à votre souvenir la
malade
Etchev... qui, dans son premier accès, est tombée
pace de temps plus ou moins prolongé. 1. Il s'agit là encore; de la
malade
dont il est question Leçon IX, p. 275. d) A cet
is pouvoir mieux faire que de vous rap-peler à ce propos le cas de la
malade
Ler..., qui, depuis près de quarante ans, est suj
on de contrôler l'exactitude (2). 1, Nous avons déjà parlé de cette
malade
, p. 342. 2. Bourneville. — Études cliniques et
itation a encore augmenté : Ch... a empêché, par ses cris, les autres
malades
de dormir. Elle s'est calmée cependant à partir d
s re-prennent leurs dimensions normales. Pendant les rémissions, la
malade
est dans la résolution complète. Soulevés, les me
: R. 70 ; T. R. 41°, 2. — Quatorze accès. A partir de cet instant la
malade
n'a plus eu d'accès. Elle est morte à 3 heures du
près continus pendant une durée de qua-rante-cinq jours. Chez notre
malade
Co..., dont les crises ont un cachet épi-leptifor
eillantes du service, témoins de ses accès et habituées à ce genre de
malades
, « si c'était de l'épilepsie véritable, il y a lo
s fécales; dans les courts répits que ses attaques lui laissaient, la
malade
se levait pour satisfaire à ses besoins. Dans c
ui dontje viens de vous entretenir. Pendant plus de huit semaines, la
malade
en question éprouva des at-taques épileptiformes,
ens-truée deux fois dans les derniers quatorze jours, avant de tomber
malade
, d'ail-leurs bien portante, fut prise pour la pre
ouverture des yeux et retour de la conscience après six minutes. La
malade
est en bon état, sa langue est peu chargée: la te
la température (le plus souvent normale, jamais au-dessus coup : la
malade
tomba dans le collapsus, et dans un court es-pace
mélioration, puis état stationnairc jusqu'au 2 octobre au soir, où la
malade
offre un accès de collapsus marqué. Dans la nuit
yle. Messieurs, 11 s'est produit ces jours derniers, chez une des
malades
de notre service, atteinte depuis longtemps d'hys
moyens de justifier tous les termes de cette dénomination. La jeune
malade
que vous voyez là, couchée, parfaitement conscien
verticalement, forme un angle droit avec le plan du lit sur lequel la
malade
est couchée ; étendu sur le bras, l'avant-bras' s
Ainsi de la main gauche, malgré les grandes oscillations du tronc, la
malade
peut, avec assurance, porter à sa bouche, sans ré
ingulière. Si dans le temps où cette grimace se produit vous priez la
malade
d'al-longer la langue, de la sortir de la bouche,
on verticale qu'ils l'étaient dans la situation horizontale. La jeune
malade
ne peut se tenir debout sans s'aider du bras gauc
chorée de Sydenham), telle que vous pouvez l'observer chez une autre
malade
, Alten.., que j'ai fait placer auprès de la premi
remarquez-le bien, s'appliquent parfaitement à notre cas ; chez notre
malade
, en effet, la chorée peut être dite ry-thmique, p
rait, au contraire, plus particu-lièrement ce qui se passe lorsque la
malade
, debout, essaie de faire quelques pas et exécute,
nte une des manifestations multiples et variées. Etablir chez notre
malade
l'existence du fond hystérique sera, je pense, un
ter un instant, parce qu'il touche à des questions d'actualité. Notre
malade
, pour parler la langue de M. Burcq, est une hysté
'en ait dit assez, je l'espère, pour vous faire reconnaître que notre
malade
, ainsi que je l'avais annoncé, présente tous les
s été suivie de ce sentiment de détente qu'ac-cusent généralement les
malades
de cegenre, lorsque l'accès est vraiment terminé
région ovarienne droite a pour résultat certain, constant chez notre
malade
, l'ar-rêt complet des mouvements rythmiques. Je
e crois pouvoir conclure que la choiée ryth-mique observée chez notre
malade
se rattache à l'ovarie, au même titre que les cri
ne in-tervention appropriée, de brusquer la situation, de délivrer la
malade
et l'agitation qui l'épuisé, de la ramener enfin,
rons, à faire cesser les convulsions rythmées, nous aurons délivré la
malade
d'ac-cidents qui l'importunent et la fatiguent én
araît attacher une certaine importance diagnostique à ce fait que ses
malades
par-venaient, par un effort de leur volonté, à at
s tout à l'heure agitées étaient momentanément prises de rigidité. La
malade
pouvait, ainsi que cela avait lieu dans les obser
A l'appui de mon asser-tion, il me suffira de vous présenter un autre
malade
, la nom-mée Vend..., chez laquelle, vous le const
uelques renseignements sur la marche ultérieure des accidents chez la
malade
qui a fait l'objet de la leçon qui précède. 12
ent où elle s'est endormie. 13 novembre. — Nous retrouvons la jeune
malade
avec les mouvements que nous avons décrits. Le ni
. (Voir la Planche I, qui représente l'attitude caractéristique des
malades
atteints de paralysie agitante) Antécédents. —
es membres.— Tremblement de la tête, puis desmem-r bres. État de la
malade
en 1874: Attitude générale ; — Tremblement ; — Ma
z éloignées ; — le oe enfant est mort du-rant l'accouchement. Notre
malade
assure n'avoir jamais eu de maladie sérieuse, ent
gré elle. État actuel (8 juillet 1871). — L'attitude générale de la
malade
dans la station verticale, est celle qu'a décrite
nt sont à peine accusés; fes paupières sont médiocrement ouvertes, la
malade
peut toutefois les relever et tes abaisser sans d
peu expressifs, sont dirigés en avant; pour regarder latéralement, la
malade
est obligée de tourner le corps. Quelquefois les
l'équilibre est incertain. Que les yeux soient ouverts ou fermés, la
malade
se tient de la môme façon. Elle s'asseoit lourd
nstater, il suffît, comme le fait M. Charcot, de tirer légè-rement la
malade
par sa jupe. Aussitôt, elle marche à reculons et
tarderait pas à tomber si on ne la surveillait. Pour se retourner, la
malade
hésite encore plus que pour se mettre en marche.
que celles-ci sont d'aplomb, elles restent généralement immobiles. La
malade
peut fléchir la tête plus qu'elle ne l'est d'ordi
bonne. Le sommeil, chez elle, est moins court que chez la plupart des
malades
de son espèce. Il serait même bon si elle n'était
tre, la supérieure est ramassée, plissée ; quelquefois, au dire de la
malade
, elles seraient raides toutes les deux. Les arcad
es ne sont pas pressées, l'une contre l'autre. Il semblerait que la
malade
rapproche les lèvres pour diminuer le tremblement
, ces oscillations sont communiquées à la tète par le tronc. Quand la
malade
est assise, les jambes tremblent, les pieds frapp
entir que durant le jour, est plus marqué aujourd'hui et tourmente la
malade
non seulement pendant la journée, mais encore pen
dant le séjour au lit. — Le sommeil est moins long qu'autrefois. — La
malade
se promène encore dans la salle et dans la cour d
, sicrno-mastoïdien gauches sont fortement contractures. Toutefois la
malade
peut tourner fa face vers la droite. Les bras,
des 3e et 4° doigts ont une tendance à se porter dans l'extension. La
malade
parvient, mais avec une grande lenteur, à porter
l est difficile d'affirmer fe fait, au moins pour la rétropulsion, la
malade
se retenant ou s'af-faissant dès qu'on ta tire un
e postérieure du cou et dans les reins : c'est à ces dernières que la
malade
attribue l'incurvation du tronc. — Les douleurs v
i, le soir, le tremblement prend une intensité telle qu'il empêche la
malade
de dormir. — OEdème des jambes. — Eczéma erratiqu
alisé durant l'année dernière. Actuellement, il a bien di-minué et la
malade
est dans une situation relativement bonne. Elle a
ment de la lèvre inférieure. — G... parle peu, entre les dents. — Une
malade
lui fait faire chaque jour le tour de la salle en
tre qu'il n'est pas justifié, a encore l'inconvénient d'inquiéter les
malades
, de les conduire à s'imaginer qu'ils sont sous le
a tracée et dont chaque année ses auditeurs, par l'examen direct des
malades
, peuvent vérifier l'exactitude. Néanmoins, Ja c
est vraie, M. Charcot a eu l'idée défaire disposer sur la tête de ses
malades
, et perpendi-culairementau front, une baguette te
erveux. lie édition, p. 145. de maladie de Parkinson que, quand les
malades
sont libres, le plumet est sans cesse en mouvemen
t, dans laquelle le tremblement est si léger qu'il passe inaperçu des
malades
, ou n'apparait qu'au bout de trois ou quatre ans,
lé de cette forme fruste. Il a rapporté sommairement l'his-toire d'un
malade
de sa clientèle privée, et nous avons consigné da
tèle privée, et nous avons consigné dans une note l'observation d'une
malade
de son service, à la Salpêtriôre, nommé Guill...,
n de chaleur. Circonscription du tremblement qui a passé ina-perçu du
malade
. — Caractères de l'écriture. (Obs. de M. Charcot)
ments, de douleurs d'aucun genre. Il n'y a jamais existé non plus, le
malade
l'assure du moins, la moindre trace de tremblemen
s inférieurs se sont affaiblis en dernier lieu. Lors de l'entrée du
malade
dans mon cabinet, j'ai été frappé immédiatement d
tion permanente : mais les doigts prennent facilement, et sans que le
malade
en ait con-science, l'attitude particulière qu'il
maladie, était pour le moins àpeine accusé puisqu'il avait échappé au
malade
lui-môme. De plus, il était de date récente et la
nuque, dans les reins, quelquefois aux épaules. Il y a six mois, la
malade
a remarqué qu'une grande quantité de salive s'éco
Il n'existe pas la moindre trace de tremblement, même aux mains. La
malade
peut écrire encore d'une écriture très fine, mais
stic qui est quelquefois commise. En raison de l'attitude empesée des
malades
, de la gêne des mou-vements devenus d'une lenteur
empruntés à la collection de M. Charcot et à la nôtre. L'écriture des
malades
diminue sou-vent de grandeur {Fig. 30 et 31) et p
sée (Fig. 32). En présence d'un cas de Caractères de l'écriture des
malades
atteints de maladie de Parkinson. maladie de Pa
dernier à la Salpêtriere, M. Charcot a fait voir à ses auditeurs une
malade
atteinte desclérose enplaques disséminées, et, pr
es et on note un embarras de la parole, la vue s'affaiblit ; quand la
malade
rit, la bouche demeure entr'ou-verte. Dans le cou
blement de la tête ni de nystagmus. En un mot, on remarque chez cette
malade
une amélioration considérable des symptômes cépha
lade une amélioration considérable des symptômes céphaliques. Cette
malade
nous offre donc un cas de sclérose en plaques fru
s, subir des temps d'arrêt con-sidérables dans son évolution. Chez la
malade
dont nous allons parler maintenant et dont l'obse
rsonne ivre. Puis, la tête et les membres supérieurs sont envahis. La
malade
est incapable de se tenir debout ; on observe le
ment (fin 1876), l'amélioration est encore beaucoup plus sensible. La
malade
commence à écrire un peu ; elle voit beaucoup mie
dire sans tremblement. Celui-ci reparaît encore quelquefois quand la
malade
est émo-tionnée. Cette observation vient justif
ce de notre ami M. le docteurDebove. Voici le résumé de l'histoire du
malade
. Rena..., Louis, 36 ans, gardien de la paix, es
En janvier 1881, il présentait les symptômes suivants: Au repos, le
malade
n'offre aucun tremblement, mais celui-ci se manif
ignes d'une tuberculose pulmonaire. Ellle s'aggrave promptement et le
malade
succombe le 11 février 1882. Autopsie. — La moe
ui occupent l'œil du côté où siège l'hémianesthésie : de ce côté, «la
malade
voit mal, les objets ne dessinent pas nettement l
it a bien fait connaître à la suite de recherches entreprises sur les
malades
du service de M. Charcot. 1. Traité cliniq. et
trale par excellence, — pourra se rétrécir jusqu'à revenir nul, et la
malade
, distinguant nettement toutes les autres couleurs
attendre, des exceptions a la règle commune, en ce sens que certains
malades
, et le cas n'est pas très rare, M. Charcot s'en e
et alors les objets n'apparaissent plus en quelque sorte aux yeux du
malade
que sous l'aspect où ils se présentent daus une p
matopsie préexistante et plus ou moins permanente ehez telle ou telle
malade
fera place chez celle-ci toutà coup à l'achromato
que et que M. Charcot a rencontrée plusieurs fois est la suivante: La
malade
présente d'un côté,le droit par exemple, seulemen
t. de la Salpétrïere, t. I, p. 129-151. deuxyeux,ou tout au plus la
malade
perçoit-elle de l'œil gauche, et encore seulement
on s'est présentée entre autres d'une façon très nette chez une jeune
malade
hys-térique, adressée à M. Charcotpar M. le docte
des hallucinations de ce genre se montrent très fréquemment chez ces
malades
dans l'intervalle des orages convulsifs, à leur s
ise, plus rarement d'un rouge vif, se présentent toujours pour chaque
malade
, du même côté, et le côté ou l'hallucination se d
nsi, si l'hémianesthésie siège à droite,c'est toujours à droite de la
malade
que les animaux imaginaires apparaissent; inver-s
jours à gauche, si, comme on a coutume de le dire dans le service, la
malade
est gauchère. —Habituellement les animaux passent
animaux passent en série et courent rapidement, venant de derrière la
malade
et se dirigeant en avant. Ils disparaissent en gé
t couchée. Ces animaux apparaissent toujours sur le côté gauche de la
malade
, ils courent rapide-ment et disparaissent aussitô
gauche ; dischromatopsie de l'œil gauche. 4° B... Alors môme que la
malade
est en état de calme, elle est souvent effrayée p
ur elle tout à coup, et dont elle croit même sentir le contact. Cette
malade
est atteinte d'hémianesthésie et d'ovarie à droit
voir des hommes rouges se présenter tout à coup sur sa droite. Cette
malade
est atteinte d'hémianesthésie et d'ovarie droites
for-mes de diplopie, etc. ; tel est surtout le cas que présentait une
malade
adressée par M. Galezowski et sur lequel ce derni
es; elle est précède de prodromes. a) Quelques jours à l'avance, la
malade
est prise de ma-laises, d'inappétence, de vomisse
arque le début de l'attaque qui se déroule ainsi qu'il suit : 1 Les
malades
auxquelles s'appliquent la présente description s
seulement. Le plus fréquent des grands mouve-ments est celui-ci : la
malade
se redresse comme pour se re-mettre sur son séant
'autres fois, ces grands mouvements sont complètement désordonnés, la
malade
semble lutter contre un être imaginaire ou essaie
—L'hallucination préside manifestement à cette troisième période. La
malade
entre elle-même en scène et par la mimique expres
bien différents se partagent ordinai-rement les hallucinations de la
malade
; le tableau a deux faces, l'une gaie et l'autre
eau a deux faces, l'une gaie et l'autre triste : dans l'ordre gai, la
malade
se croit par exemple transportée dans un jardin m
t rouges et les habitants vêtus de rouge. On y joue de la musique. La
malade
y rencontre l'ob-jet de ses rêves ou de sesafTect
ue toujours, il y a du sang répandu. 4° Période terminale. Enfin la
malade
revient au monde réel. Elle reconnaît les personn
qui viennent d'être tracés, n'est pas, bien entendu, particulière aux
malades
réunies dans le foyer où ont été re-cueillies nos
s se retrouvent tels quels, sans mo-dification fondamentale, chez les
malades
isolées de la ville, oul'influence de Pimitationn
la description qu'en donne M. Briquet: « Le plus ordinairement, les
malades
s'agitent, tantôt comme si elles voulaient échapp
corps qui y causerait une grande gêne, soit vers l'épigastre que les
malades
cherchent à déchirer, ou à frapper les poings fer
r la souffrance, et en particulier, parla suffoca-tion à laquelle les
malades
sont en proie, à laquelle elles sem-blent vouloir
d'expressions passionnées les divers mou-vements auxquels se livre la
malade
à ce moment de l'attaque : ( Au moment, dit-il,
s ou moins incohérentes, est plus ou moins complète chez les diverses
malades
. » Elle est très souvent limitée à l'expression
quer et les passages suivants les désignent assez clairement. « Les
malades
présentent une succession de tableaux dans les-qu
, et celle de toutes les sensations. » Pendant les convulsions, les
malades
sont souvent prises d'un délire plus ou moins vif
incohérent. Il a généralement rapport soit à des scènes auxquelles la
malade
se croit présente ou auxquelles elle se reporte,
ance et constituer une véritable crise de sanglots, dans laquelle les
malades
recouvrent complètement connaissance... On voit c
malades recouvrent complètement connaissance... On voit chez quelques
malades
, au lieu d'un accès de tarmes se produire un accè
e pleurs, c'est un rire sans motifs... Enfin, chez un petit nombre de
malades
, il reste un état de délire et de rêvasserie, pen
ades, il reste un état de délire et de rêvasserie, pendant lequet les
malades
font des choses déraisonnables. » Ainsi,en rass
stifient la dénomination que M. Charcot a donnée à cette variété. Les
malades
, en effet, reproduisent dans les principaux trait
l'extase n'est qu'un des incidents de l'atta-que ; d'autres fois les
malades
tombent brusquement en extase sans aucun prodrome
de catalepsie ou de somnam-bulisme débutaient habituellement chez les
malades
qui font l'objet de ces observations, par de viol
e façon, c'est-à-dire après des convul-sions à la suite desquelles la
malade
recouvrait complètement l'usage de ses sens, sans
produisent presque de la même façon au moment où l'on fait sortir les
malades
de l'état dans lequel elles étaient plongées (1).
mbres furent affectésde lamêmefaçon, etildevint impossible à la jeune
malade
cle marcher ou même de se tenir debout. Par momen
est-à-dire six semaines après l'accident, alors que M. Charcot vit la
malade
en consultation avec M. le professeur Itichet et
disparurent bientôt, mais la douleur et la contracture persistant, la
malade
se décida à entrer à l'hôpital, service chi-rurgi
ané-ment. La douleur s'exaspère toujours et devient atroce lorsque la
malade
essaye d'exécuter un mouvement et aussi lorsqu'on
membre, on se décide, 5 ou 6 jours après l'admission, à soumettre la
malade
à l'action du chloroforme. L'exploration, pratiqu
oute l'étendue du corps ; et l'on constate alors qu'il existe chez la
malade
une hémianesthésie droite, absolue,complète, port
ion ovarienne droite, l'existence d'une douleur très accentuée que la
malade
n'avait pas accusée jusque-là. A partir de cett
tre jour, enfin, il y a rétention d'urine. Pendant plus d'un mois, la
malade
a vomi après tous ses repas, ce qui ne l'empêche
e à l'obligeance de M. le docteur Leroy des Barres, a pu examine;' la
malade
. Ce que l'on connaît, quant à présent, de plus
ions recueillies par M. Charcot, et, àce propos, il cite le cas d'une
malade
de son service, la nommée Geneviève L... Cette fe
-bras. Il n'y eut rien d'anormal dans la fracture, si ce n'est que la
malade
se plaignait d'une douleur extrême au niveau du p
récède se sont re-produites, à quelques modifications près, chez deux
malades
que M. Charcot a présentés à ses auditeurs. En
CATION DES PLANCHES PLANCHE I paralysie agitante Attitude d'une
malade
atteinte de paralysie agitante (1874). (Voir l'ob
atteinte de paralysie agitante (1874). (Voir l'observa-tion de celte
malade
à la page 539). Eau forte du D1' P. Richer. V
tes, t. i. SU PLANCHE II PARALYSIE AGITANTE Attitude de la même
malade
en 1879. Charcot, Œuvres complètes Tome I, PL
rmale. Pendant toute cette période d'ischurie, l'alimentation de la
malade
a été faite à l'aide de la sonde et la même nourr
Parkinson.................... 414 III. Caractères de l'écriture des
malades
atteints de maladie de Parkin- son.............
t assez lent, mais il devint très rapide dans la dernière année. Le
malade
, honteux de sa difformité, la cachait avec soin,
dans la position horizontale. Le chirurgien, debout à la droite du
malade
, commence par introduire par l'ouverture du prépu
cellulaire sous-cutané, pesait encore 3 kilogrammes 100 grammes. Le
malade
, opéré le jeudi 2 juillet, a eu à peine une légèr
à l'emploi du sulfate de quinine. Dès le milieu du mois d'août, le
malade
aurait pu quitter l'Hôtel-Dieu, mais il était imp
pénis diffère très peu , aujourd'hui, d'un organe à l'état normal. Le
malade
a des érections suivies de pertes séminales et se
s. La planche qui accompagne cette observation représente l'état du
malade
avant et peu de temps après l'opération : le résu
aille mais bien constituée, a marché de bonne heure et n'a jamais été
malade
. Réglée à quatorze ans sans douleur, toujours r
Enfant vivant. — Contraction utérines énergiques. Opération: — La
malade
fut vue par MM. Depaul, Blot, Bailly, et tous pen
ce cette opération à quatre heures et demi. A cinq heures et demie la
malade
était reportée dans son lit. (^4 suivre.) Anévr
it accompli dans un espace de seize mois. — Le jour de l'admission du
malade
, la tumeur offrait le volume de la tête d'un nouv
s des téguments plissés, occupant la place de l'ancienne tumeur. Le
malade
sortait de l'hôpital le 14 janvier 1868. — La cic
— Ces polypes gênent la res-t piration et finissent par suffoquer les
malades
. Lieutaud as-« sista à l'ouverture d'un enfant de
cartilage annulaire..... « M. Renard a rapporté l'observation d'un
malade
qui rendit « par la toux beaucoup de concrétions
nez, de l'oreille et de l'utérus. On les guérit, et l'on sauve des
malades
qui étaient voués fatalement à une mort certaine,
de quelques par- celles du polype ; ce signe s'est rencontré chez la
malade
qui « fait le sujet de l'observation XXIX ; c'est
éritable émotion qu'éprouve le médecin désarmé, tremblant auprès d'un
malade
qu'il voit sur le point de mourir d'un accès de s
rgane vocal. Les figures ci-jointes représentent les larynx de deux
malades
atteints de polypes du larynx, qui ont été opérés
geur d'un millimètre vers le limbe conjonctival. A cette époque, le
malade
distinguait le jour de la nuit avec l'œil affecté
la zone semi-translucide gagna du terrain sur le centre opaque. Le
malade
repartit le 20 septembre, son œil droit étant d'a
llimètre, est entièrement translucide. La pupille étant dilatée, le
malade
compte les doigts à la distance de dix pieds, et
it de régénération, me paraissant bien extraordinaire, je fis voir ce
malade
à M. de Grœfe pendant son séjour à Paris. Le sava
pression digitale, par M. le D Rouge (de Lausanne). Le sujet est un
malade
âgé de 68 ans, chez lequel apparut, en 1865, au c
ouge, consulté, diagnostiqua un anévrysme de la carotide primitive-Le
malade
se refusa à toute espèce de traitement jusqu'au 6
9 mars, c'est-à-dire après dix-sept jours de compression digitale, le
malade
pouvait être considéré comme guéri ; cependant, p
de la carotide primitive traités par la compression digitale; quatre
malades
ont guéri. --—«oœceeo- BULLETIN MENSUEL Le
e, dit M. Voisin, il m'a été donné d'observer chez la totalité de mes
malades
des éruptions cutanées de différente forme que je
ère et comparable à celle des plaques d'urticaire..... 4° Plusieurs
malades
ont été atteints pendant la médication bro-murée,
ante, et deux ont été pris d'anthrax considérable à la nuque. Chez un
malade
qui avait été pris de pneumonie lobaire, et qui e
paru être pour quelque chose dans cette terminaison funeste. 5° Un
malade
a présenté pendant plus d'un an une sorte d'eczém
ontinu avec redoublement dans les vaisseaux du cou. — Abattement ; la
malade
garde le lit depuis plusieurs jours. — Affaibliss
cal. — Apyrexie ; pouls faible. — Intégrité des grands viscères. — La
malade
répand une odeur si forte et si nauséeuse que la
gne d'infection syphilitique. Nous nous proposons de débarrasser la
malade
de cette masse énorme de végétations par une séri
les vacances. L'opération fut pratiquée de la manière suivante : la
malade
ayant été chloroformée, la vessie fut vidée. L'op
loroformée, la vessie fut vidée. L'opérateur, placé à la gauche de la
malade
, fait une incision qui part à deux travers de doi
voulait bien servir d'aide à M. Tarnier, se place au côté droit de la
malade
, et applique ses deux mains sur les deux côtés de
ce dans le Musée. Les artistes se'dé-placeront au besoin, lorsque les
malades
ne pourront pas se transporter à l'hôpital Saint-
entement et il fit des injections dans le foyer à l'abri de l'air. Le
malade
est au douzième jour de sa ponction, et l'abcès p
icale des hôpitaux.) ^% D'un moyen simple et facile pour éviter aux
malades
la douleur du vésicatoire. — La grande habitude,
isée, m'a fait trouver le procédé suivant, qui rend tolerable pour le
malade
la période si douloureuse de la vésica-tion. Au m
t dernièrement encore", ayant dans mes salles de la Clinique diverses
malades
atteintes de cette cruelle infirmité, j'ai entret
ors seulement que le résultat pourra être considéré comme complet, la
malade
ayant été opérée tout récemment et les fils n'aya
it pour effet presque inévitable de désunir la suture. Or, chez notre
malade
, la rectocèle est des plus prononcées et la paroi
l'éperon médian, et la rectocèie, même dans les efforts faits par la
malade
, n'avait aucune tendance à apparaître au dehors.
s par la malade, n'avait aucune tendance à apparaître au dehors. La
malade
fut reportée à son lit; les jambes furent mainten
Il est bon de faire observer que l'on avait eu soin de n'opérer la
malade
que cinq jours après la terminaison des règles, p
que l'urine ne s'écoule sur les plaies. Le jour de l'opération, la
malade
a été efficacement sondée, afin d'éviter que dans
e ne baigne les sutures. Cette petite opération contraria beaucoup la
malade
, quoique faite avec beaucoup de précaution et de
isses reposèrent sur un coussin rond placé sous les jarrets; enfin la
malade
prit toutes les heures 1 centigramme d'extrait go
gommeux d'opium pour maintenir la constipation. Le surlendemain, la
malade
fut trouvée sans fièvre, ainsi que les jours suiv
e. Le cathétérisme et les injections vaginales furent continués. La
malade
demanda quatre portions. Continuation de l'opium.
est-à-dire le lendemain même de l'enlèvement de la suture cutanée, la
malade
fut prise d'envies irrésistibles d'aller à la gar
ve rétrécie par la restauration périnéale. Depuis deux jours déjà, la
malade
ne voulait plus entendre parler de l'introduction
annonçant une véritable cystite subaiguë. A partir de ce moment, la
malade
ne fut plus soumise qu'à des injections vaginales
égulièrement tous les jours ; qu'elles soient liquides ou solides, la
malade
les retient comme avant son infirmité; bien plus,
quelle il nous reste à appeler spécialement l'attention. Lorsque la
malade
est couchée, les cuisses écartées, on ne se doute
nal. En effet, lorsque le doigt introduit dans l'anus, on engage la
malade
à le resserrer, on sent manifestement la contract
ant, les yeux fixés sur la région vulvo-périnéale, on fait pousser la
malade
, on voit la paroi antérieure du vagin tendre à se
l'opération. Grâce à cette reconstitution complète du périnée, cette
malade
va ?donc pouvoir reprendre ses travaux, ainsi qu'
s jambes cependant étaient quelquefois enflées le soir. En i85o, le
malade
revient à Saint-Louis pour la même ma. ladie qu'e
supérieure des cuisses. Pas d'éruption dans d'autres régions. Le
malade
pendant un mois prend un bain tous les deux jours
. On continue les bains amidonnés et l'enveloppement des jambes. Le
malade
reste au lit. Les croûtes tombent peu à peu, la
et luisant, tout en conservant une teinte brunâtre et ardoisée. Le
malade
, en somme, se trouve aujourd'hui notablement amél
istence .antérieure ou actuelle d'une des formes de l'eczéma chez les
malades
atteints de mycosis ; il montre que souvent même,
nous avons citée semble appuyer ces dernières opinions : en effet, le
malade
a été plusieurs fois atteint d'eczéma ; au moment
'observation dont il s'agit l'amélioration si grande survenue chez le
malade
et dans un cas aussi grave permet d'espérer une h
nions de M. Hardy sur la nature de la maladie, nous ajouterons que le
malade
a été traité par les moyens employés habituelleme
ic sont essentiellement différents. Voici d'abord l'observation des
malades
représentés dans les figures i, 2, 3,4: Le jeun
ance, dont le [diagnostic peut se lire pour ainsi dire sur la face du
malade
. Dr Duchenne de Boulogne fils. BULLETIN MENSU
— Service de M. Desprésj La pièce représentée pl. X provient d'une
malade
qui a succombé aux suites d'un rétrécissement du
ngueux, mais le rétrécissement était devenu cylindrique. Toutefois la
malade
rendait toujours du pus et avait de la diarrhée p
ques. Pendant deux mois la dilatation a été régulièrement faite, la
malade
gardait sa canule toute la nuit. Des cautérisatio
t recouvert d'épithélium. Depuis que la dilatation a été commencée la
malade
prenait un lavement de ratanhia tous les jours.
n'y avait presque plus de pus mêlé aux matières lorsque le mari de la
malade
est venu la chercher sachant qu'elle ne souffrait
ateur trouvait juste sa place dans la cavité rétrécie du rectum. La
malade
est sortie de l'hôpital à la fin d'août n'ayant p
l trop jeune, n'a pas tenté de fermer la fistule et a recommandé à la
malade
de passer sa canule dans le rétrécissement tous l
on. Voici maintenant la suite de l'observation : Le 20 mai t868, la
malade
est rentrée à l'hôpital. Elle vivait chez elle da
eproduit ou plutôt resserré; une diarrhée rebelle avait reparu, et la
malade
s'épuisait par suite du défaut de soins. Les to
ouveau cicatrisées; on sentait la face in terne du rectum lisse. La
malade
se trouvait bien ; la diarrhée a été arrêtée et l
m lisse. La malade se trouvait bien ; la diarrhée a été arrêtée et la
malade
reprenait ses forces. Au commencement de janvier
de la largeur de la paume de la main, s'est formée. En même temps la
malade
accusait des douleurs dans la fosse iliaque et a
rebelles qui faisaient craindre une péritonite. Enfin le 9 février la
malade
a succombé en présentant les signes de la fièvre
hes photographiques qui se rapportent à cet article représentent deux
malades
offrant l'un et l'autre des groupes de tumeurs re
llie il y a peu de jours à Lari-boisière, où l'on peut voir encore le
malade
qui en est l'objet. Observation I. Au n° 4 de
droite, l'autre à gauche. Le hasard, et non la douleur, les révéla au
malade
, qui s'en inquiéta assez vivement, parce qu'il y
naturellement, soit plutôt par suite des attouchements multipliés du
malade
, qui interrogeait fréquemment le développement de
ois se- maines; mais le manque de ressources pécuniaires obligea le
malade
à l'abandonner. Nous sommes alors en i852. Cett
parition jusqu'à cette époque. Vers l'année 1856 ou 1857, la vue du
malade
a faibli considérablement, sans aucune douleur et
ions qui se traduisent par des étourdissements ; l'eau froide dont le
malade
se sert pour faire sa toilette les active ; l'eau
. Rien à noter du côté des organes digestifs et circulatoires. Le
malade
tousse depuis longtemps. Cette toux se traduit
tôt un développement double de celui qu'elles offrent aujourd'hui. Le
malade
, ne souffrant pas, ne s'inquiétait pas outre mesu
tout à l'heure. des Hôpitaux PLANCHE XII MOLLUSCUM PENDULUM Le
malade
affirme n'avoir jamais eu de maladies cutanées. S
raitement l'amollissement des tumeurs a commencé ; depuis six mois le
malade
a quitté le, service, et l'amélioration produite
s, si lentes à se développer et si indolentes, puissent permettre aux
malades
de se coucher dessus et d'y éprouver, sans dommag
rs ont acquis un volume trop considérable, ou qu'elles gênent trop le
malade
par leur situation, on les détruit en sectionna
es semaines, et leur disparition était à peu près complète lorsque la
malade
quitta mon service. Le traitement spécifique auqu
ns; car, en dix-sept mois, du ier février 1866 au 3o juin 1867, 1,824
malades
avaient été traités dans son service, et 12,889 c
9 consultations avaient été données au traitement externe. Chacun des
malades
qui s'y présentait recevait un numéro d'ordre qui
tés de la maladie et du traitement; il était ainsi facile, lorsque le
malade
se représentait, de continuer l'histoire de la ma
quand on cherche à savoir à quelle source la maladie a été puisée; le
malade
a eu des rapports à des intervalles rapprochés av
1867, a signalé à la préfecture les femmes dénoncées par les soldats
malades
, déclaration qui leur est imposée, 46 seulement f
alades, déclaration qui leur est imposée, 46 seulement furen trouvées
malades
, 58, dénoncées à tort, furent trouvées saines, le
e part ont prises dans la propagation des maladies observées chez ses
malades
: in la femme légitime et la concubine; la maître
cas de blennorrhagie. En recherchant si la profession exercée par le
malade
pouvait, en se tenant plus ou moins éloigné de so
e vénérienne. Dans 616 cas, la profession de la femme était connue du
malade
. Les bonnes ou domestiques de maisons particulièr
les blanchisseuses (64). Autant qu'on peut s'en rapporter au dire du
malade
, 44 fois la maladie aurait été contractée dans de
nos écoles n'a amené à la consultation officielle de l'hôpital que 24
malades
; mais il présente cette particularité fâcheuse, q
bal de Mab..., n'étaient pas pécuniairement hors de la portée de nos
malades
. Les femmes exerçant isolément ou clandestineme
e et des Halles. Les maisons de tolérance ont amené à l'hôpital 080
malades
, celles qui ont fourni le plus grand nombre de ca
t plus dangereuse, puisqu'elle a donné 2,3o2 cas de maladie sur 4,070
malades
de l'hôpital du Midi. Des documents intéressants
lles publiques enregistrées, on ne trouva dans la même période qu'une
malade
sur 7. Mais il y a de plus cette différence consi
us cette différence considérable, que toute fille enregistrée trouvée
malade
est envoyée à Saint-Lazare, tandis que les prosti
L'anaphrodisie temporaire doit seule être préalablement annoncée aux
malades
. 8° Tout médecin peut obtenir des succès en mat
e peut avoir lieu à distance par les miasmes volatils émanés de l'œil
malade
. En outre, on ne s'entend pas toujours bien sur
é des précautions suivantes : i° Séparer, si on le peut, les sujets
malades
de ceux qui ne le sont pas; 2° Recommander du m
sage de mouchoirs et de linges de toilette exclusivement destinés aux
malades
; 3° Éviter tout contact du visage entre les mal
nt destinés aux malades; 3° Éviter tout contact du visage entre les
malades
et les personnes saines; 4° Surveiller attentiv
s hôpitaux. Messieurs, Nous avons en ce moment dans nos salles un
malade
atteint d'éléphantiasis des Arabes, affection don
est caractérisé par une augmentation de volume considérable du membre
malade
, qui prend véritablement un aspect monstrueux. La
De ces deux faits, un seul, le second, a pu être observé chez notre
malade
. Il est temps que je vous dise quelques mots de
C'est un paysan habitué aux travaux les plus rudes, il n'a jamais été
malade
, et ce n'est que tout récemment que la tuméfactio
ve. Je ne m'arrêterai pas longuement sur la description des parties
malades
. Vous avez pu vous en rendre compte vous-mêmes, e
n un point une petite ouverture, par où. suinte un liquide séreux; le
malade
a pu vous dire que par deux fois, dans ces deux p
composition du liquide et sur la durée de l'écoulement. Chez notre
malade
, l'éléphantiasis est exactement limité au membre
l'ombre les revers ? Pour moi, certes, je ne demande qu'à guérir ce
malade
; mais pour le débarrasser d'une affection qui ap
si heureux que lui. La compression indirecte va être faite chez notre
malade
; compression de la fémorale au pli de l'aine, pen
ux, de gueule de loup — ces lésions sont bien connues. Chez ma petite
malade
la lésion est considérable. Il y a absence totale
ndant la période de quinze à seize mois, a donné, sur un total de 370
malades
, 104 chancres infectants; c'est-à-dire que sur 4
total de 370 malades, 104 chancres infectants; c'est-à-dire que sur 4
malades
syphilitiques se présentant à l'hôpital de Lourci
apper dans la région orbitaire, à l'angle interne de l'œil gauche. Le
malade
ressent une violente douleur, et, malgré tous ses
ttre un bandeau sur l'œil. Vingt-quatre heures après l'accident, le
malade
, en enlevant son bandeau, réussit à ouvrir ses pa
consulte de nouveau lui donne le conseil de s'adresser à moi. Mais le
malade
, habitant Charenton, ne se décide à venir me voir
vé de traces du traumatisme. A l'angle interne, on voit, lorsque le
malade
ferme les paupières qui ne sont pas même gonflées
) ; mais elle est absolument immobile, lorsqu'on ferme l'œil sain. Le
malade
étant placé en face du jour ne perçoit de son œil
œil sain. Le malade étant placé en face du jour ne perçoit de son œil
malade
aucune sensation de lumière. La recherche, des ph
ne, me faisait un devoir de rechercher s'il n'existait pas chez notre
malade
des troubles circulatoires qui auraient permis d'
hoses, je posai un pronostic des plus défavorables. Je conseille au
malade
un repos absolu, l'application de six sangsues au
-dessous de l'oreille gauche, un purgatif salin pour le lendemain. Le
malade
, qui ne souffrait pas et chez lequel on ne voyait
sur l'œil un bandage compressif. Huit jours plus tard, jeîrevois le
malade
. Rien n'est changé par rapport à sa vision. Les f
l'état de la vision est resté depuis complètement stationnaire, et le
malade
a perdu définitivement la vue de son œil gauche.
; la face était fortement congestionnée, état habituel, au dire de la
malade
. 14. juin 1868. — Réglée à 17 ans; 8 enfants; m
bien que pratiquée avec précaution, sont péniblement supportés par la
malade
.— Douleurs vagues dans le ventre, semblant occasi
ymptômes d'une hémorrhagie interne. —Température rectale, 370 4. — La
malade
meurt deux heures plus tard. Autopsie le 16 jui
main l'aspect tout particulier qu'indique la figure. Interrogé, le
malade
a déclaré s'être aperçu pour la première fois, il
cool, et aujourd'hui 19 mai, c'est-à-dire vingt-trois jours après, le
malade
est à peu près guéri. Placée immédiatement sur
eur H. W. Berend dit en avoir trouvé un dans la lèvre supérieure d'un
malade
. Dans un autre de la même année, le docteur Drewr
ique de l'habile docteur Ranvier, un tubercule enlevé sur les bras du
malade
dont on voit ci-contre la photographie. Cette m
-ce dans les vaso-moteurs ? Puis on voit survenir, comme chez notre
malade
, des éruptions bulbeuses qui disparaissent en gén
pendre les bras le long du corps, comme nous l'avons fait chez notre
malade
, les mains prennent un aspect livide, la moindre
ne tendance à la résorption, mais au contraire à l'ulcération . Les
malades
arrivés à ce degré exhalent une odeur hircine.
à ce degré exhalent une odeur hircine. On peut voir, sur la main du
malade
dont nous rapportons succinctement l'histoire, de
l'examen fait par le docteur Ranvier sur le tubercule enlevé à notre
malade
. Le tubercule lépreux est constitué par un tiss
ablissent des ulcères fistuleux qui aboutissent profondément à des os
malades
, et c'est alors que l'on voit,comme nous le disio
ouvés altérés par cette même matière qui se développe partout, et les
malades
meurent cachectiques ou bien brusquement, dans un
e digestif. 11 est remarquable qu'au milieu de tous ces désordres les
malades
conservent toute leur intelligence, et rien n'est
st l'huile de Chaulmoogra que nous avons aussi expérimentée sur notre
malade
, et sans grand résultat; il est vrai que la'durée
ésultat de ses belles découvertes dans l'intérêt de la science et des
malades
. Nous avons repris dans ces derniers temps l'us
odeur celui dont se sert le docteur Beauperthuis, au dire de certains
malades
, a une efficacité réelle sur la résorption des tu
ra rapidement, et la tumeur avait diminué des trois quarts lorsque le
malade
quitta l'hôpital. Le cou reprit ses dimensions no
et notre savant confrère les formule de la manière suivante : « Le
malade
doit être seul dans son lit, et sa chambre aérée
intenus dans un état constant de propreté. « Les linges de corps du
malade
et ses draps de lit doivent être changés le plus
« La même attention doit porter sur tous les objets qui servent au
malade
: couverts, gobelets, assiettes, etc. ; mieux vau
herait pas, par la lecture des observations et l'expérience au lit du
malade
, à saisir, à apercevoir les nuances infinies qui
oux, la respiration quoique bruyante n'est pas gênée; mais lorsque le
malade
monte un escalier, il éprouve du malaise, des pal
émité tournée en arrière vers la glotte inter-aryténoïdienne. Si le
malade
essaie d'émettre un son du registre de la parole
e patient à émettre une note aiguë (le son ne pouvant s'effectuer, le
malade
dut le simuler, afin d'amener le rapprochement le
ntricule du larynx du côté droit. Les renseignements fournis par le
malade
sont les suivants. Il commença à tousser il y a h
les paroxysmes se rapprochèrent après quelques mois de traitement. Le
malade
me fut adressé par le docteur Ruffey. A part la
uelques jours, j'exécutai cette opération le g février au domicile du
malade
. Celui-ci était disposé dans son lit comme s'il s
ue à la suite de la position de la tête, mais à laquelle l'émotion du
malade
n'était pas étrangère. Il est inutile de dire que
crico-thyroïdiennes et thyrodiyoïdienne. Après avoir fait respirer le
malade
pendant quelques minutes par la plaie et par la b
r m'assurer si les cordes vocales avaient été ménagées, j'engageai le
malade
, séance tenante, non sans quelque appréhension, à
r pratiquée (Dictionnaire encycl. des sciences méd.). J'engageai le
malade
à observer un silence absolu ; j'essayai de rappr
rynx directement, obtenir sa cicatrisation complète et la guérison du
malade
. 20 Le choix du mode opératoire dépendra de la
st la moins étendue. C'est à ce procédé que j'attribue la guérison du
malade
. Je propose, pour l'opération que je viens d'éc
fut heureusement extrait à l'aide de la laryngotomie thyroïdienne. Le
malade
a guéri et conservé intégralement la voix; j'ai p
icatrisation était complète le trente-quatrième jour. Aujourd'hui, le
malade
qui avait beaucoup maigri, a repris de l'embonpoi
traction par les voies naturelles, ce chirurgien a-t-il proposé à son
malade
l'extraction par la voie directe et sanglante.
et cette lésion est suivie d'une altération du timbre de la voix. Le
malade
de M. Kris-haber a heureusement échappé à ce dang
pératoire qui devra être choisi. Il sera toujours sage de prévenir le
malade
de la modification possible ou de la perte de la
ace sous-glottique. DES HOPITAUX N/EVUS VASCU LA! RE Fig. 6. Le
malade
au moment de l'opération. Fig. 7. Examen lary
Examen laryngoscopique. Larynx vu au laryngoscope après guérison du
malade
: a, épiglotte ; b, bourrelet de l'épiglotte ; c,
it dans l'intérieur de la cavité du larynx après complète guérison du
malade
. Fig. 8. Le polype après macération dans l'alco
lus savants collègues pourra vous dire qu'en plaçant plusieurs de ses
malades
à la campagne, dans les conditions d'isolement et
d'esprits convaincus, il est aujourd'hui certain, que les réunions de
malades
favorisent le développement de ces affections qui
nce profonde des circonstances et des conditions où se trouvaient les
malades
, à essayer d'introduire, dans la pratique des hôp
serait difficile d'assigner une origine exacte à l'idée de placer les
malades
, et surtout les blessés, dans des baraques de boi
nt une épidémie de typhus qui régnait dans les hôpitaux, on plaça les
malades
sous la tente. Le point de départ vraiment scie
ombre d'hôpitaux russes, on a l'habitude de loger, pendant l'été, les
malades
dans des constructions légères en bois, largement
château appartenant au prince royal de Prusse. On relégua d'abord ces
malades
dans les écuries du château, où le défaut d'aérat
d'hui, la plupart des hôpitaux allemands soignent, pendant l'été, les
malades
sous la tente ; ce système est appliqué à peu prè
parties : la tente proprement dite, dans laquelle on place de 20 à 22
malades
; deux autres tentes plus petites disposées à chaq
sur cette surface de 2 5 mètres carrés, on installe généralement six
malades
. Rapprochées les unes des autres, ces tentes do
heure. Séparées, ces tentes peuvent servir à l'isolement de quelques
malades
. A côté de la baraque d'été, l'hôpital de la Char
e tente-hôpital, avec deux petites tentes sur les côtés en avant. Les
malades
y sont placés en commun et en nombre assez consid
baraques plus petites encore, où l'on peut isoler et soigner un seul
malade
. La tente-hôpital de l'hôpital Cochin réunit, i
ée horizontalement et forme alors une galerie couverte qui permet aux
malades
de s'asseoir à l'abri du soleil. La toile infér
me d'un toit terminé par un auvent horizontal, et de mettre ainsi les
malades
tout à fait en plein air, pendant la chaleur du j
aques; elles peuvent recevoir chacune deux lits : l'un est destiné au
malade
, l'autre à l'infirmier ou au convalescent qu'on v
scule à l'intérieur de haut en bas, de façon à ménager, sans gêner le
malade
, un courant d'air puissant qui entraîne, vers le
allations pour le traitement de certaines catégories de blessés ou de
malades
? Bien hardi celui qui entreprendrait de le prédir
de le prédire! La tente simple doit être tout d'abord exclue : les
malades
y étouffent l'été et y souffrent du froid pendant
d'août, les a trouvées vides, bien qu'il y eût à l'hôpital plusieurs
malades
qui, selon la théorie, eussent dû y trouver place
malgré une abondante aération. Elles garantissent incomplètement les
malades
contre les variations souvent brusques de la temp
? Dans ce cas, les tentes et les baraques où sont réunis dix ou vingt
malades
ne réalisent pas cette condition. Si c'est surt
lle, en tenant les fenêtres ouvertes, même la nuit? Dans ce mode, les
malades
seraient garantis contre l'arrivée directe de l'a
outes les combinaisons à adopter, on croit indispensable d'isoler les
malades
, ne peut-on le faire dans des chambres bien dispo
ticable, même dans certains hôpitaux existants, alors qu'il s'agit de
malades
peu nombreux qu'il convient de soustraire aux inf
e 1868 au n° 4 de la salle Saint-Luc (service de M. Charcot). — Cette
malade
, hémiplégique du côté droit, est sujette à des at
nférieur droit est plus court de deux centimètres que le gauche. — La
malade
, en marchant, traîne la jambe droite. Elle se ser
ée à 38°3. La crise épileptique a offert les caractères suivants : La
malade
étant assise sur son lit, on a noté en premier li
etc. Soir. Dans l'intervalle, du reste très court, des accès, la
malade
comprend ce qu'on lui demande et répond par signe
diamètre. Erythème de la fesse gauche. En dehors de ses attaques, la
malade
repose sur le côté gauche. Dans une crise, on o
ement au début nous ne connaissons que les détails communiqués par la
malade
aux personnes qu'elle fréquentait à l'hospice, ca
n droit était plus petit que le gauche. III. — L'intelligence de la
malade
était médiocre. Par ses allures, son langage, son
leptiques ordinaires. Nous ferons remarquer seulement que, chez notre
malade
, les convulsions commençaient et prédominaient à
nier, sur les conseils de M. Charcot, nous l'avons constatée chez des
malades
de la Salpétrière. Cette année encore nous avons
re. Cette année encore nous avons obtenu les mêmes résultats. Chez un
malade
, Th..,, la température normale était de 3y°6, e
e. Les accès ont été extrêmement nombreux puisque, en 46 heures, la
malade
en a eu 472. — Ils ont cessé quelques heures avan
l'accès épileptique. Encore ne rapporte-t-il qu'une observation. Son
malade
, en dehors des accès, avait une température de 97
ive abondante. Lorsque, au contraire, les érosions sont limitées, les
malades
n'éprouvent que très peu de douleurs, ce qui expl
de façon à n'éprouver aucun dérangement pendant les mouvements de la
malade
et sans que j'eusse besoin de m'en occuper davant
t tenu sur le chevet du lit à peu près à la hauteur de l'épaule de la
malade
. Les choses étant disposées de la sorte, il suf
enu à '12 ou i 5 centimètres environ au-dessous du plan sur lequel la
malade
repose. L'auteur résume ainsi les avantages de
r conséquent toute espèce de pansement et presque toute géne pour les
malades
. (Lyon médical.) BULLETIN le chloral. — exp
cris de douleur chez les animaux endormis. Il en fut de même chez les
malades
auxquels M. Demarquay fit prendre du chloral asso
au bout d'une trentaine de jours, lorsque l'érysipèle eut disparu, le
malade
avait, outre la persistance de son éléphantiasis
de cette compression, le gonflement diminua un peu des deux côtés, le
malade
put reprendre la marche et se sentit propre à ret
ner sainement, conditions que ne présentait pas le cerveau déprimé et
malade
que nous venons de lui comparer. (La Rédaction.
Louis, au n° 7 de la salle Saint-Ferdinand, service de M. Hardy. La
malade
a toujours joui d'une bonne santé; elle est d'une
livrance facile. Les suites de couches ne présentent rien à noter. La
malade
allait bien et pensait déjà se lever, quand elle
*un frisson le 8 février, dans la journée. Le soir, à la visite, la
malade
est plus calme, la langue est humide, saburrale;
, sans souffle. Pouls 108 ; tempérât, axill. 38°,6. 9 février. La
malade
n'a pas eu de nouveau frisson ; la nuit a été c
ne. Langue humide, pas de vomissements. Matin. P. 104; T. 38°,2. La
malade
n'a pas eu de selles depuis cinq jours. — Eau de
lles depuis cinq jours. — Eau de Sedlitz. Soir. P. 116 ; T. 3q°. La
malade
a eu encore un léger frisson, moins fort que celu
nuit d'ailleurs a été calme; il n'y a pas de céphalalgie marquée. La
malade
n'accuse aucune douleur. Le soir. P. 116; T. 3o
T. 3o°,8. 11 février. La langue est un peu sèche, pas d'appétit; la
malade
prend avec peine de petits potages. La diarrhée c
sont légèrement fétides; pas de douleur iliaque ; pas d'épistaxis. La
malade
accuse une légère céphalalgie; il n'y a pas de su
tôt l'affaissement que l'hébétude. La nuit est assez tranquille; la
malade
a pu dormir environ deux heures. Elle accuse une
ux premières. La langue est un peu sèche, plus rouge à la pointe ; la
malade
a eu un frisson assez passager dans la journée.
de fuliginosités. La langue est sèche; la figure est plus altérée. La
malade
n'a pas dormi : la veille elle a paru s'assoupir
ée. La langue, toujours très sèche, est encroûtée comme les dents. La
malade
avale avec peine ;'il n'y a pas de diarrhée. La
pas de diarrhée. La nuit a été un peu moins bonne ; subdelirium. La
malade
ne dort pas et parle seule. P. 120; T. 40°,2. L
Du reste, on trouve toujours le même état typhoïde très prononcé. La
malade
a rendu par le nez quelques gouttes de sang. Elle
6. Le soir. P. 128 ; T. 410. 16 février. La nuit a été agitée. La
malade
cause seule, elle veut se lever, vaquer à ses aff
dhérente. Le ventre n'est pas ballonné ; il est toujours souple. La
malade
n'a pas uriné. L'examen du cœur ne fournit aucun
T. 400,8. Le soir. P. 160 environ ; moins régulier; T. 4i°,4. La
malade
a déliré toute la journée ; cependant, elle n'est
personnelle de M. Thibierge en re- produisant la photographie de sa
malade
qui, avec son agrément, nous a' communiquée par
oyé une autre photographie que nous plaçons en regard de celle d'un
malade
(PI. II, III) au sujet duquel M. Albert Robin n
le service de M. le profes- seur Brouardel, où se trouvait alors la
malade
de M. Thibierge. (6) Les photographies du malad
trouvait alors la malade de M. Thibierge. (6) Les photographies du
malade
de M. A. Robin ont été faites par M. Paul Londe,
talité. Puis la-déformation gagne la jambe gauche; en même temps le
malade
« se tasse », sa taille diminue, il se courbe e
on voit alors très nettement les déformations osseuses. Aspect, du
malade
. R. debout présente l'aspect caractéristique des
repli l'abdomen est porté en avant et forme saillie. De ce fait le
malade
semble pour ainsi dire cassé en deux parties. L
est presque nul, ce qui explique en partie la dyspnée constante du
malade
. Le larynx et le corps thyroïde semblent normau
s apparents du système nerveux ; point de fréquentes migraines ; le
malade
n'a eu que quelques douleurs vagues dans les mem-
t encore relativement bonne. Pas de trouble de l'intelligence. Le
malade
meurt emporté par l'asystolie le 14 décembre 1893
. Au point de vue des formes extérieures la comparaison entre notre
malade
(fig. 1) et ceux que représentent les figures 2,
l'ltIIIC,. collection que nous avons placée en présence de celle du
malade
de M. Al- bert Robin (pi. III), et ne s'en teni
coolisme, ni goutte, ni syphilis connus dans la famille. A. P. - Le
malade
a eu un érysipèle à 26 ans, une sciatique à 27 an
he lentement envahissante, sans manifestations doulou- reuses. Le
malade
a succombé à une crise d'asystolie consécutive à
e l'Académie de médecine, nous a communiqué la note suivante sur un
malade
atteint d'ostéite déformante de Paget, mort dans
cis est difficile à établir, il paraît remonter il 23 ou 25 ans, le
malade
étant âgé alors d'environ 45 ans. Certains phén
ns il leur début ont été plus remarquées par l'entourage que par le
malade
lui-même. Elles ont débuté par le tibia gauche.
du squelette; mais, nous l'avons dit, passant presque inaperçues du
malade
lui-même. C'est à peine s'il a remarqué la défo
e de la maladie et autoriser M. F. Michel à faire une photographie du
malade
tel qu'il est aujourd'hui (Pl. VII) [N. D. L. R
E LA SALPÊTRIÈRE plus forte raison celle du bassin et du thorax; le
malade
dit d'ailleurs avoir toujours eu le thorax bomb
on est courte; expectoration ordinaire- ment.abondante. Aspect du
malade
(PI : VI). Ce qui frappe d'abord c'est la déforma
e.) L. BATTAILLE ET Ci. UN CAS D'OSTÉITE DÉFORMANTE DE PAGET 49
malade
semble avoir conservé ses dents comme la moyenne
x est déformé, globuleux, bombé en avant, aplati sur les côtés ; le
malade
dit qu'il a toujours eu cette forme. Pas de nodos
t grands. Les premiers métatarsiens semblent épaissis; cependant le
malade
fait L remarquer que depuis de longues années i
emme. Les déformations du thorax, des bras et des jambes donnent au
malade
debout l'attitude typique de la maladie de Page
le a en effet diminué : depuis longtemps on avait fait remarquer au
malade
qu'il rapetissait. Il mesurait 1"177 il 35 ans; -
incontestable que ce sont ces phé- nomènes qui abrégeront la vie du
malade
. Cependant l'état général est relativement sati
miné ; intégrité des sphincters. Heftexesrotntiens normaux. II Ce
malade
qui, il n'en pas douter, est alleint de t'ostéite
S D'OSTÉITE DÉFORMANTE DE PAGET 21 Enfin il est à noter que chez ce
malade
les os présentent une fragilité exceptionnelle
anesthésique n'entre pas en contracture. Au moment où j'ordonne au
malade
qu'il sente de nouveau, la contrac- ture appara
iminuée. A titre d'exemple, je citerai l'expérience suivante : La
malade
lisait avec l'oeil droit la cinquième ligne du ta
re, ne peut être qu'un phénomène cortical. - Si je suggère alors au
malade
, que le diapason vibre auprès de son oreille dr
lus gros chapitre de (1) Charcot et P. Richer, Les difformes et les
malades
dans l'art. Voy. p. 9, masque en terre cuite de
roit, dit-il, que ce mal se communiquait à ceux qui regardaient les
malades
trop attentivement ». Il est impossible de ne p
jusqu'à la furie l'extase, peut-être sans cela bénigne, de bien des
malades
. Dans les temps ultérieurs, le but principal qu
vaient les séduire à ce double titre. Pour eux ce n'étaient pas des
malades
vulgaires en proie à une affection convulsive,
anges il est vrai, mais qui, en dé- linitive n'auraient été que des
malades
: c'était le Dieu, le Dieu lui-même, qui s'inca
rante, il n'est pas rare de les voir se produire, et chez certaines
malades
, elles revêtent l'allure des danses que les anc
veut bien comparer aux représentations anciennes, les croquis d'une
malade
.faits d'après nature, par M. P. Richer, il y a p
ysie de la 6c paire gauche, et ordonne un traitement spécifique. Le
malade
le suivit pendant 8 jours seulement : les verti
la tète à droite et il gauche sans souffrir. Antérieurement déjà le
malade
avait éprouvé quelque- fois des souffrances sem
les avant-bras et les mains, si bien qu'à sa sortie de l'hôpital le
malade
était incapable de manger seul. La marche a tou
incapable de manger seul. La marche a toujours été possible, et le
malade
n'a jamais éprouvé de troubles vésicaux. Pend
s surtout. Elles redoublaient tous les soirs de 4 à 8 heures, et le
malade
a pris l'habitude d'une injection de morphine à
e de la soirée. Il entre à la Salpêtrière le 8 juin 1892. État DU
malade
A l'entrée. Il se présente avec une atrophie mu
fe, tous les doigts étant en demi-flexion, le,pouce seul étendu. Le
malade
ne peut modifier, volontairement cette altitude ;
e il la rétraction tendineuse, et par une douleur assez vive que le
malade
éprouve à ce moment dans la partie antérieure d
tain degré de raideur articulaire du coude et par la douleur que le
malade
éprouve. Bras amaigris dans leur ensemble, sans
iculaires sont très prononcés, ainsi que les fosses scapulaires. Le
malade
ne peut exécuter qu'un mouvement très incomplet d
cté. La faiblesse des muscles est proportionnée à leur atrophie. Le
malade
est incapable de manger seul, de s'habiller sur
La peau est lisse, luisante, semble collée sur les os. Douleurs. Le
malade
éprouve encore des douleurs sourdes spontanées,
t dans les mains ; elles n'ont pas le caractère fulgurant : mais le
malade
souffre « comme si ces parties avaient été rouées
face palmaire. Les espaces intercostaux sont fortement déprimés. Le
malade
éprouve clans la région slernale supérieure des
elligence est intacte ; la mémoire seulement est très affaiblie. Le
malade
est encore sujet à de fréquents éblouissements,
ELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE. La parole est embarrassée ; le
malade
a remarqué que sa langue deve- nait pâteuse, il
reux, ainsi que les mouvements de rotation à droite et à gauche. Le
malade
évite toujours de faire ces mouvements. La régi
on- vexité à grand rayon de la partie cervico-dorsale du rachis. Le
malade
se tient voûté alors qu'il se tenait très droit
e dû à la faiblesse et à la diplopie qui gène considérable- ment le
malade
, pas d'incoordination, pas de signe de Romberg.
ment le malade, pas d'incoordination, pas de signe de Romberg. Le
malade
est sujet à une constipation habituelle, mais il
on habituelle, mais il ne présente aucun trouble vésical. État du
malade
au 20 SEPTEMBRE 1892. Il a été soumis depuis son
re spécifique des lésions. Il n'en a point été autrement chez notre
malade
. Quant à l'envahissement ultérieur des méninges
rmstrong (8), et le cas de Gilles de la Tourelle (9), relatif à une
malade
de M. le professeur Four- nier. Malgré la fré
infection semble avoir eu lieu en 1884 ou 188 ? ). A cette date, la
malade
a été atteinte de plaques muqueuses des parties
est restée silencieuse jusqu'au mois d'août 1893. A cette date, la
malade
commence à ressentir de l'engourdissement, des
du côté gauche. La miction devient plus difficile qu'auparavant. La
malade
est obligée de pousser quand elle veut uriner.
de mouve- ments, est cependant paralysé à un degré très notable. La
malade
peut encore détacher le talon du plan du lit, m
rêmement mobile et se laisse porter dans tous les sens, sans que la
malade
puisse s'y opposer. Le membre pelvien du côté d
e ailleurs, d'une manière absolue. Outre ces troubles objectifs, la
malade
accuse des troubles subjectifs de la sensibilit
ntanément douloureuse, sans qu'elle soit le siège de gonflement. La
malade
ressent en outre de temps en temps des fourmill
ouchées en ce moment ; de même cel- les du rectum. Cependant, si la
malade
ne se surveillait pas, elle laisse- rait, dit-e
umineux est un peu affaibli. Pas de lésions du fond de l'oeil. La
malade
se plaint de vertiges, de sensations de défaillan
u- riel double, iodure de potassium 4 grammes. 4 janvier 1894. La
malade
accuse toujours des faiblesses, des dé- faillan
diocre. No- tons aussi un état nerveux particulier qui l'ait que la
malade
se plaint tou- jours de quelque chose et accuse
gravés. Celui qui est paralysé (le gauche), est plus faible, dit la
malade
, que le jour de son entrée il l'hôpital. Ce mat
sière et l'hy- pogastre qui parait lourd, pesant. Depuis hier, la
malade
souffre dans la région lombaire gauche. La pres-
ches latérales des nerfs correspondants. Il y a quelques jours la
malade
ayant été purgée, a laissé échappé ses madères
solution de peptonate mercurique ammonique de Delpech. 15 janv. La
malade
demande sa sortie de l'hôpital. A. Jon.\i\D.
" DE LA STATION ET DE LA MARCHE ' CHEZ LES 311'O1'ATI31QUES Les
malades
atteints de myopathie présentent au point de vue
comparaison des caractères de la station et de la mar- che chez ces
malades
et chez les individus normaux. La station chez
ractères (2). - I. De la station chez les myopathiques. Parmi les
malades
atteints de myopathie dont j'ai pu faire l'examen
nd bien compte des attitudes et des anomalies morphologiques de ces
malades
dans la station debout. DE L\ STATION ET DE LA
ien ! malgré celle impuissance fonctionnelle presque absolue, cette
malade
peut se tenir debout clans un équilibre parfaitem
est manifeste dans certains cas et on peut le constater chez notre
malade
(pl. XIX). Ce n'est pas là d'ailleurs un caract
du corps entraîné en arrière par la pesanteur. L'examen de notre
malade
vient confirmer pleinement cette considé- ratio
leur rôle étant inutile pour le main- tien de la station debout, la
malade
reste en équilibre par le seul fait de la résis
mbe et en particulier du gros muscle gastro-cnémien. Or, chez notre
malade
, la contraction volontaire de ce muscle est près-
LES MYOPATHIQUES 133 Si en effet le gastro-cnélnien de notre jeune
malade
a perdu presque complètement sa-puissance-contr
rôle dans la station de la jambe sur le pied. Mais ici'chez'notre"
malade
il ne saurait v avoir de doute sur ce mé- canis
e circonstance éminemment favorable à la station se réaliseriez nos
malades
. Je veux parler du raccourcissement du muscle.
nce sui- vante 4ue nous avons répétée avec lui fréquemment. - Les
malades
étant placés dans la station debout, on leur comm
es de la région postérieure de la jambe consiste en ce fait que les
malades
, lorsqu'ils marchent, n'appuient pas leur talon
JL) 134 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE E Eh bien, si nos
malades
ne présentent pas de pied-bot, on peut constater
qu'il fait avec la jambe un angle aigu ou- vert en avant. Chez nos
malades
le pied ne dépasse pas l'angle droit. Nous pouv
lure que sous le rapport de la station de la jambe sur le pied, nos
malades
, au lieu d'être placés par suite de leur dé- ch
culaire, telles sont les raisons qui nous expli- quent pourquoi nos
malades
, malgré la pauvreté de leur système muscu- lair
dront la compréhension courte et facile. On a déjà remarqué que ces
malades
présentaient en marchant un dan- dinement parti
s ne présentent la démarche de canard que d'un seul côté. Un de nos
malades
B... n'a qu'un seul moyen fessier atrophié, c'est
triques, leurs secousses fibrillaires. etc. Enfin que l'habitus des
malades
, leur démarche, leurs attitudes, etc. la marche e
893. vu 10 11(i nouvelle iconographie DE la salpêtrière If La
malade
dont nous publions aujourd'hui l'observation rent
pparente des reliefs musculaires de ces dernières, l'attitude de la
malade
, sa. démarche, sa manière de s'asseoir et dé se r
ohn- heim, Charcot, Damaschino, Berger, Raymond, Erb). V^ ' Notre
malade
se rapprocherait plutôt du type isolé par Leyden,
a question, nous nous contenterons de donner l'observation de notre
malade
sous l'étiquette générale de myopathie progress
paternel (qui est aussi celui de son mari, et le trisaïeul de notre
malade
) occupait au siècle dernier une assez haute situa
t ses enfants privés de toutes ressources. Son fils (bisaïeul de la
malade
) fit les guerres de l'Empire pendant 13 ans. Ap
e. Des deux autres enfants, l'un, Const. (grand-père paternel de la
malade
) homme très doux, faible de caractère, bon ouvr
broyé dans une scierie. L'autre J. P. (grand-père maternel de la
malade
) exerçait le métier de ram- piste. Il buvait, a
icier P. mais non du même lit. Jos. P. (grand-mère maternelle de la
malade
) née de la première fem- me H. mourut il 24 ans
L. Elle eut de lui quatre enfants : deux filles, dont la mère de la
malade
, et une autre, morte il 4 aus « d'humeurs froides
il 4 aus « d'humeurs froides » ; deux lils (oncles maternels de la
malade
) : l'un, faible d'esprit, tombant souvent du ha
tistes, ou hommes de lettres. Clém. P. (grand'mère paternelle de la
malade
) fille du second lit, était is- sue d'une famil
été perdu de vue par la famille. L'autre est le père même de notre
malade
. Clém. P. est morte il la suite d'une grande fr
sthme » qui le gène quand il fait un travail pénible. La Mère de la
malade
âgée de 59 ans est bien portante, très active et
es. Sa maladie, au dire de la mère, est identique il celle de notre
malade
. Elle aurait débuté à 15 ans par une faiblesse da
s'est remariée depuis avec un homme calme, mais infirme et souvent
malade
(anky- lose du genou). Depuis lors, elle n'a pl
de 18 mois qui se porte bien. ,« "*8^Le cinquième enfant, est notre
malade
, myopathique. 6° Le dernier, un garçon de 22 an
atoire de la mère.) Étant en nourrice, Pauline L... fut gravement
malade
; elle était devenue très maigre et très chétiv
is eu d'attaques de nerfs, ni de pertes de connaissance. État DE la
malade
(février 1894). Le faciès sans être caractéristiq
s sur ce visage atone. Il est très difficile, sinon impossible à la
malade
d'esquisser le plissement du front, car les con
sont presque nulles. Celles des sourciliers sont très faibles. La
malade
ne sait pas siffler, et quand elle essaye, ses lè
tionne moins bien que le droit. Le rire ne paraît pas modifié. La
malade
parle sur un ton pleurard. Elle a un défaut de
se rend bien compte de cette ensellure lombaire quand on regarde la
malade
dans la station debout de profil. Le ventre est
nsi s'explique l'attitude pen- chée en avant qu'elle prend quand la
malade
est au repos. Les mouvements de Fig. /17. 152
mastoidien est certainement aminci (PI. XIX). Quand on soulève la
malade
sous les coudes en lui disant de contracter ses
de volume ne soit très sen- sible qu'au niveau des deltoïdes. La
malade
ne peut tenir les deux index réunis bout n bout s
ous les mouvements difficiles provoquent une douleur qui empêche la
malade
de continuer le mouvement. Réflexes tendineux o
ression plus marquée qu'à l'état normal. (Voy. Fig. u9 et 50). La
malade
étant assise ne peut se lever que si elle a un po
se gauche est sensiblement moins forte que la droite. Tandis que la
malade
peut avec effort élever la jambe droite jusqu'à l
e du pied pendant la marche. Il en résulte due les chaussures de la
malade
sont usées par la pointe qui frotte sur le sol.
i frotte sur le sol. ' A la flexion dorsale du pied, provoquée la
malade
ne résiste pour ainsi dire pas. Néanmoins, on n
différence sensible entre les deux mollets. Si l'on fait coucher la
malade
par terre elle ne peut se relever que très diffi-
ficile. Il n'existe pas de contractions fibrillaires visibles et la
malade
n'en accuse pas la sensation. Pas de tremblemen
orte le poids du corps, et plus fortement à gauche droite. Quand la
malade
, portant le poids du corps sur le pied gauche,
oit que sur le pied gauche, mais en sens inverse. Sensibilité. La
malade
se plaint souvent de crampes d'estomac. Elle a
ds au toucher surtout aux ex- trémités qui sont rouge-violacées. La
malade
se plaint d'avoir facilement « les pieds gelés
mTtUeea MYOPATHIE PRIMITIVE GÉNÉRALISÉE 155 Dyschl'omatopsie : la
malade
ne reconnaît pas le violet qu'elle confond avec
survenues dans la station et dans la marche, j 6° L'hérédité de la
malade
. ' ) - - - ** **~"^ Le faciès ne rappelle en ri
DE LA SALPÊTRIÈRE dissimulent parfois l'atrophie des muscles. Notre
malade
en fournit de nouveaux exemples (fesses, cuisse
changements bien appréciables. Mais si l'étude morphologique de la
malade
ne permet pas de prévoir jusqu'à quel point sa fa
e titre, l'observation de Pauline L. se rapproche de celle du petit
malade
Lang. de MM. P. Marie et G. Guinon au sujet duque
sur ce point qui pour nous est d'une im- portance majeure, voilà un
malade
présentant au point de vue fonctionnel l'aspect
on sur le caractère familial propre il toutes les myopathies. Notre
malade
n'échappe pas à la règle puisque une de ses soe
ladie. Nous n'insisterons pas longuement sur l'état mental de notre
malade
. Celui-ci se rapproche à certains égards de l'é
mier chef. PAUL LONDE et Henry MEIGE. (1) Comparez l'hérédité des
malades
de Savill et de Souques. GÉNÉALOGIE DE PAULINE
ns de la contractilité électrique des nerfs et des muscles chez les
malades
atteints de myopathie primitive progressive const
s cas de myopathie primitive, cet examen a fait reconnaître chez la
malade
Pauline Legr. dont l'observation clinique a été p
illés de l'exploration électrique des nerfs et des muscles de cette
malade
; on peut les résumer, d'une façon générale, co
uscles sous- jacents il se produit des contractions très nettes. La
malade
peut cepen- dant rapprocher les épaules en arri
bras, la contraction du long supinateur est très manifeste, mais la
malade
ne peut s'opposer avec quelque énergie à ce que
flexion et l'extension du poignet sont également très faibles et la
malade
ne peut s'opposer aux mouvements passivement com-
faradique des membres inférieurs, ayant été fait dans le lit de la
malade
, a été pratiqué avec un petit appareil portatif à
cles postérieurs, mais leur puissance est notablement affaiblie. Le
malade
étend et fléchit facilement`les orteils; elle-é
. VU, PL. XVII MYOPATHIE PRIMITIVE PROGRESSIVE Attitude' de trois
malades
dans la station debout. L BATTAILLE ET Cil Éd
enté à la Société mé- dicale (1), avec notre maître M. Brissaud, un
malade
présentant des dé- formations excessives. C'est
t bien portant : il est fortement alcoolique et très violent. Notre
malade
était le qua- trième d'une famille de 8 enfants
été obligé de renoncer il tout travail et de vivre de chanté. Le
malade
ne peut dire la date précise du début des déforma
ansversalementl'orifJcehuc- cal. Ces actes sont très dilliciles. Le
malade
ne peut du reste sifilcr qu'a tra- vers les den
es de la région postérieure. Tous les mouvements s'exé- cutent ; le
malade
résiste bien à la flexion passive de la tête et m
sont élevées en masse et viennent surplomber les clavicules, si le
malade
essaie de lever les bras. Leur face postérieure
fait supposer une atrophie notable de ses muscles. Vu de dos, le
malade
présente une déformation excessive : omoplates su
e au repos, les avant-bras reposant sur les cuisses, pendant que le
malade
est assis ; dans ces conditions l'angle inférie
ate sont éloignés de la crête épi- neuse de 6 il 7 cm. Lorsque le
malade
cherche à élever les bras, ce qu'il ne peut guère
ls se fait bien et la résistance opposée dans cette position par le
malade
est encore considérable, bien qu'un peu plus fa
itent d'être soulignées. Dans la station assise et vu de profil, le
malade
présente une ensellure dorso-lombaire qui rap-
. 259 et 269. (2) Les Fig. 51 et 52 qui reproduisent des dessins du
malade
faits par M. Henry Meige représentent les deux
attitude des membres supérieurs, donnent il l'habitus général de ce
malade
une allure de défi invraisemblable. Pl. XX el X
ciles à prendre el pénibles à garder quelques minutes. Néanmoins le
malade
peut marcher, monter et descendre des escaliers
s très solide ». La mère affirme qu'elle était déformée comme notre
malade
, et que cette difformité avait commencé s'accus
t-né après un intervalle de 10 années sans grosses- ses. 5° Notre
malade
. 60 Une fausse couche au deuxième mois. 7° Un
, et elle ferme très bien les yeux. Antécédents personnels. Notre
malade
est venue au monde normalement et, toute enfant,
emarqué qu' « un des os du milieu du dos pa- raissait grossir ». La
malade
resta étendue sur le dos pendant environ deux a
apparu à 11 ans, et se sont continuées depuis régulière- ment. La
malade
était clans l'impossibilité de marcher depuis l'a
vertèbres lombaires et la région sacrée est presque droit. Quand la
malade
est couchée, sur le dos, il y a une distance d'au
ur l'avant- bras et s'incline vers le bord cubital. (I'l. XXII). La
malade
est incapable d'écarter les hras de son corps,
890. - Aucun changement appréciable n'est survenu dans l'état de la
malade
jusqu'à ce jour. M. le Dr Kilner, chargé des ex
surations. Pendant quatre ans et demi, j'ai continué il observer la
malade
, et je, n'ai constaté que peu de changements da
nt, étant donné que, des deux côtés, presque tous les muscles de la
malade
sont atteints, on doit consi- dérer ces chiffre
OTROPHIE PRIMITIVE 193 ment; aujourd'hui en effet (février 1894) la
malade
est incapable de se nourrir toute seule. Les br
e tout. 2 février 1893. - Le Dr T. E. IIillier, aux soins duquel la
malade
est confiée actuellement, m'informe que les dou
prononcée pour attirer l'attention de la mère. Dès sa 15° année, la
malade
ne pouvait plus marcher. L'évolution de la mala
depuis. Les symptômes relevés pendant les quatre ans et demi que la
malade
" a vu 13 191 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALP
grands fessiers qui laissent le bassin s'incliner en avant quand la
malade
est dans la position assise. 5° Je n'ai jamais
ire décrit par Du- chenne dans quelques cas d'amyotrophies. Mais la
malade
a toujours eu, sauf pendant son sommeil des mou
ectriques n'étaient pas comparativement aussi accen- tuées quand la
malade
était âgée de 18 ans; mais on notait les réac-
troncs nerveux n'étaient pas sensibles au moment de l'entrée de la
malade
. Les troubles électriques existaient certaineme
cclusion imcomplète des pau- pières pendant le sommeil, prêtent aux
malades
quelque chose de la phy- sionomie des exophtalm
la fente palpébrale est asymétrique..... « Immobile, le masque des
malades
éveillait par son étrangeté et son atonie l'idé
difications de la physionomie dans la myopathie primitive donne aux
malades
un air bêta, une apparence de stupidité et d'ab
proéminence, le renversement et (1) Voy. CHARCOT ET P. Richer, Les
malades
et difformes dans l'art, p. 62. LES AMYOTROPIII
es d'un buste fait à la Salpêtrière par M. Paul Richer d'a- près un
malade
qu'on peut considérer comme un modèle de facies m
l Richer (1) (Fig. 56). (1) Le buste de myopathiques est celui du
malade
Bonn., dont M. G. Guinon a complété l'observati
il\I. p. Le Noir et Bezançon (Rev. de médecine, 1890, p. 3U i). Ce
malade
a été présenté plusieurs fois par l. Charcot dans
es leçons comme type de facies myopathique. La photographie du même
malade
est reproduite Pl. XVII (à droite). La Fig. 5
lade est reproduite Pl. XVII (à droite). La Fig. 56 représente la
malade
Lavr. dont l'observation a été publiée par MM. P.
le facies myopathique dans le présent numéro, les photographies du
malade
de M. Souques (PI. XX et XXI), la malade de M. Sa
méro, les photographies du malade de M. Souques (PI. XX et XXI), la
malade
de M. Savill (Pl. XXII et XXIII) et notre dessi
d'atrophies musculaires des membres sont mieux connues. , Dans les
Malades
et les Difformes dans 1'Art, Charcot et P. Bicher
Florence due à Andréa de Pise et montrant le Christ guérissant des
malades
. ; L'atrophie des muscles de la jambe qui accom
8, p. 42, 132, et T. IV, 1891, p. 327, et CHARCOT ET P. Richer, Les
malades
el les difformes dans l'art, Paris, Lecrosnier, 1
ence mesure chez l'homme sain 33 centimètres cujnoycunc, et chez un
malade
GO à 80 cen- limolros, n'est pas sans présenter
se produit tout d'un coup : c'est en se réveillant le matin que le
malade
en constate la gravité apparente et soudaine. L
us dire immédiatement que cette supposition n'est pas gratuite. Une
malade
dont vous parlerai dans un instant avec quelque
siège pas seulement au niveau de l'arti- culation. Chez le premier
malade
, atteint d'arthropathie du genou, vous consta-
antérieurement une tète osseuse, nous devinons une cavité. Chez la
malade
que nous avons ponctionnée, nous enfon- çons le
é ressenties. Vaguement, tout fait an début, il y 8 8 ou 10 ans, le
malade
se souvient d'avoir éprouvé une douleur en cein
t. Le tabès esl purement sensitif. Je vous reparlerai bientôt de ce
malade
qui présente d'autres manifestations très démon
pas que nous la trouvcrions presque absolument identique a celle du
malade
précédent ? Jonc prétends pas que. pour des sympt
er l'incoordination tabétique il la perte du sens musculaire, notre
malade
a de bonnes raisons pour n'avoir pas l'incoordi
lution que par l'aspect morphologique, vous apparaît chez cet autre
malade
que-je vous présente maintenant. Vous reconnais
l'intervention du bulbe est inadmissible. Pour en revenir il notre
malade
, retenez que t'arthropathie colossale dont il e
tion, ui la progression ne sont abolies. La seule difficulté que le
malade
éprouve pour se tenir debout et pour marcher, l
hiantcs que vous venez de voir, je vais maintenant vous montrer une
malade
chez laquelle les extrémités osseuses ont litté
par l'absence complète de toute réaction douloureuse locale, cette
malade
, tourmentée depuis tant d'années par les douleurs
Un dernier symptôme mérite considération : au niveau de la jointure
malade
s'est montrée, peu de temps après la luxation,
appartient au même ordre de faits. Or je vous ai dit que chez notre
malade
une vaste ecchymose avait accompagné la luxatio
. L'occasion est propice pour soutenir cette thèse. Je reviens au
malade
que je vous montrais tout il l'heure : cet homme
ssion », n'a jamais présenté le moindre phé- nomène moteur. Chez ce
malade
, atteint de « pied tabélique » du côté gauche,
celui du côté gauche, avec le même piqueté hémorrhagique ; et notre
malade
(qui sait s'observer), dit qu'il sent venir la
qu'il faut plutôt admettre. Je viens de vous présenter une série de
malades
atteints de labes sensitif et je me suis efforc
thèse de Crilzmann, affectent très souvent le caractère fulgurant. Un
malade
, actuellement dans nos salles, et dont l'histoi
e, dans un récent travail, un cas d'arlhro- pathie survenue chez un
malade
atteint de paralysie générale progressive (1).
l 11 mois, après avoir présenté une éruption suspecte. Du reste, la
malade
semble avoir contracté la syphilis de son mari, d
d'insensibilité au passage des matières fécales, à Ici point que la
malade
était obligée d'aller sur un vase et de s'en re
choïde, crises annoncées par une piqûre douloureuse dans la (1) Ces
malades
ont été présentés à son cours par notre cher maît
trasé qu'on enlève quatre mois après. L'oedème avait disparu, mais la
malade
ne pouvait pas lever son bras. On remet le memb
mois après. L'épaule et le membre supérieurs étaient alors, dit la
malade
, dans l'état actuel. Durant cette période, les do
ncontinence'd'urine, de l'incoordination motrice (qui a condamné la
malade
au lit depuis un an 1/2) des mouvements chôréifor
ccomplissent normalement dans toutes les directions. Néan- moins la
malade
a de la diplopie qu'elle a constatée il l'époque
t partie d'un complot dirigé con- tre Napoléon). « Le monde, dit la
malade
, l'appelait un original ». Sa mère est morte d'
tantes, il n'y a il signaler qu'une tante du côté mater- (1) Cette
malade
avait fait l'objet d'une leçon de M. Charcot. T
ais ne présen- tait, paraît-il, aucune lésion cutanée. Du reste, la
malade
nie la syphilis et ni l'interrogatoire, ni l'ex
sicaux... Pas d'incoordination motrice. Début des arthropathies. La
malade
n'avait jamais remarqué de trouble moteur du cô
i sucre dans les urines. En dehors des arthropathies des genoux, la
malade
présente les signes tabé- tiques suivants : le
miques et douloureuses sont perçues avec retard. 2 février 1892. La
malade
, après avoir passé plusieurs mois à Vichy, est
naire indéterminée. Mère morte à 68 ans d'apoplexie cérébrale. Le
malade
a peu connu ses autres parents et ne peut donner
S CAS d'ARTHROPATHIE TABÉTIQUE 22 ! ) Antécédents personnels . - Le
malade
, jusqu'à l'âge de 22 ans, a toujours été bien p
accidents syphilitiques furent traités avec soin. A cet âge, notre
malade
était d'une grande force musculaire et exerçait
domaine des nerfs cubitaux. Pendant les trois années suivantes, le
malade
n'a eu à se plaindre que de ces douleurs fulgur
ent la nuit, il fut pris de crises d'étouffement. Il y a 5 mois, le
malade
s'aperçoit que son genou droit enfle progressivem
à sou tour mais sans atteindre le volume de la jambe e droite. Le
malade
entre alors dans le service de M. le D1' Millard
ec l'au- torisation de M. Millard nous l'envoyer. Etal actuel. Le
malade
est un homme de haute stature ; d'une grande fo
d'une grande intensité. Lors de la station debout, possible pour le
malade
en s'appuyant sur une canne, la cuisse forme avec
n- nent les résultats suivants : cuisse 51, cm., mollet fil cul. Le
malade
peut se tenir sur cette jambe et, lorsqu'il mar
s cliniques. Nous tenons simplement à souligner ici, chez nos trois
malades
, l'anesthésie profonde des articulations intéress
velle preuve, si cela était encore né- cessaire, puisque chez celle
malade
on retrouve les deux types atrophique et hyperl
s possible à faire. Le diagnostic de était paralysie spastique. Les
malades
des deux premiers auteurs ont été considérés co
s travaux de MM. Joffroy et Achard (1890-1891) (1). A l'autopsie de
malades
atteints de maladie de Morvan, ces auteurs trouvè
armentier où il est question d'arlhropathie du genou droit. Chez le
malade
de Déjerine il y avait sur le cubitus, à la réu
oup de cas, que long- temps après le début de I'arthropathie que le
malade
vient consulter le médecin. D'abord'en effet il
irement absente. Lorsque le médecin voit t pour la première fois le
malade
les signes polio-myélites antérieurs atro- phie
HROPATHIES SYRINGOMYÉLIQUES S 237 toujours évidents. Ainsi chez les
malades
de J. M. Charcot et Dutil c'est tout juste si l
la première manifestation de la maladie. Il est à remarquer que le
malade
va souvent consulter un chirurgien pour sa mala
première arthropathie peut être relativement tardive comme chez la
malade
de J.B. Charcot reconnue syringomyélique depuis
ouleurs fulgurantes, exemple le cas de J. M. Charcot et Dutil. Leur
malade
avait eu plusieurs années auparavant des douleu
Morvan où il s'agit d'une arthropathie de l'épaule droite (XVII) la
malade
ressentait depuis plusieurs années des douleurs
était à l'épaule et qui s'exaspéraient aux changements de temps. Le
malade
de Weil avait depuis 30 ans de légères douleurs
bles trophiques cutanés dans la région même de l'article menacé. Le
malade
de Karg remarqua une petite pustule sur le côté
rauma- tismes importants, comme la chute d'une échelle (Nissen). La
malade
de Schlesinger était tombée dans l'eau ; l'acti
développée que 3 ou 4 jours après une chute sur le poignet. Chez la
malade
de J. B. Charcot, la chute eut lieu sur l'épaul
hute eut lieu sur l'épaule gauche, et c'est en se retournant que la
malade
éprouve dans l'é- paule droite une vive douleur
le droite une vive douleur. Début spontané progressif. - Cette même
malade
est un exemple de début progressif de J'arthrop
de 4..05. Malgré l'amputa- tion la mort arriva par septicémie. Ce
malade
avait de l'atrophie des 2 mains, mais il n'est pa
il n'est pas dit qu'il ait eu des ulcérations aux mains. Chez le
malade
de Karg (J. B. 43 ans) il y eut ouverture égaleme
M. Charcot et Dutil. L'absence de douleur explique l'étonnement du
malade
lorsqu'il découvre sa lésion soit en travaillan
est assez abondant pour nécessiter une ponction chez bon nombre des
malades
. Dans le cas de Weil l'lydartlirose de l'épaule g
entre l'atteinte de l'épaule et du coude gauches. Chez son troisième
malade
2 ans de distance séparent l'atteinte du coude
s dans la première observation de Nissen. Il faut remarquer que les
malades
qui ont eu de la douleur, comme les précédents, a
et aucun d'eux ne présenta de malfor- mation analogue à celle de la
malade
« pas plus ascendants que collatéraux ». Antécé
ôtes ; nous n'avons pu savoir combien de temps après cette chute la
malade
vint au monde. Elle était la der- nière de cinq
rmés. La ménopause est arrivée à 57 ans. Il y a environ un an, la
malade
a commencé à avoir des pertes ; ces pertes d'ab
s rapidement sanguinolentes et fétides. A la suite de ces pertes la
malade
perdit l'appétit, elle maigrit considérablement
ocreuse que prenaient ses téguments. Etal actuel (4 avril 1894). La
malade
a un épithélioma utérin; elle a toujours des pe
e la malformation du membre supérieur gauche Voy. Fig. 63 (1). ' La
malade
présente depuis sa naissance une déformation du m
petit doigt sont soudées entre elles. Il n'y a pas d'ongle, mais la
malade
raconte qu'elle portait jadis à l'extrémité de so
le il peine marqué. La sensibilité est la mémo des deux côtés. La
malade
est de taille normale, bien conformée et ne prése
assablement nombreuse, l'absence de toute autre anomalie chez notre
malade
et aussi l'aspect si spécial de sa main. On pourr
ices à l'extrémité du moignon. Mais nous ferons remarquer que cette
malade
est une femme âgée, chez laquelle la cicatrice a
Peut-être, pourrait-on aussi accorder quelque crédit au récit de la
malade
et à cette histoire de main sanglante à la nais
ible qu'il n'ait jamais observé, soit de vrais possé- dés, soit des
malades
atteints d'affections nerveuses. C'est donc inten
conventionnelle. C'est un modèle d'atelier qui la donne, et' non un
malade
dont l'artiste aurait pu s'inspirer. Il y manqu
7 ans ; a cette époque, il la suite d'un long séjour dans l'eau, le
malade
eut un gonflement considérable de la région exter
de la jambe dura deux ans ; clic fut indolore, sauf au début, et le
malade
put continuer son travail pendant toute cette p
eyfus-Brisac où nous l'avons examiné. État actuel (juin 1894). Le
malade
est de taille moyenne, le facies est co- loré,
normaux ; les mouve- ments latéraux du tronc s'exécutent bien : le
malade
peut soulever un poids de NOUV. ICONOGR,. DE LA
, on ne voit pas de courbure compensatrice (PI. XXXV). La marche du
malade
n'est pas gênée par la difformité ; il traîne l
resser la courbure dorsale ; dans les mouvements latéraux du tronc le
malade
déploie une force suffisante; ces mouvements n'
, pas de signe de Romhcr. Sphincters intacts. Fin juin. L'état du
malade
a peu changé; l'impotence du membre supérieur d
rédominance élective sur le nerf radial (C. Bouilly), or chez notre
malade
c'est justement le territoire du nerf radial qu
ataxie. Nous n'y trouvons aucun signe de sclérose en plaques. Notre
malade
présente plusieurs signes de la maladie de Morvan
ons; les troubles sensitifs ont dû être tardifs, étant donné que le
malade
lui-même ne s'en est pas aperçu et il ne porte
tible Ù volonté ; on peut la produire sans provoquer de douleur au
malade
. Les craquements sont appréciables à distance;
e contracture; nous avons vu que lesmuscles du dos sont intacts, le
malade
peut incliner le tronc latéralement et résiste
ulaire en général est peu touché dans notre cas. D'autre part, le
malade
porte des traces nombreuses de lésions osseuses
dans les muscles privés de leur sens musculaire, dans l'estomac si le
malade
a éprouvé des crises gastriques, dans le larynx
tude chez l'homme sain, est redevenue, quoique altérée chez l'homme
malade
, un phénomène conscient. Imaginez que toutes
me victime soient purement imaginaires. Nous avons affaire de vrais
malades
, qui plus est, à des malades qui souffrent. Ceu
aginaires. Nous avons affaire de vrais malades, qui plus est, à des
malades
qui souffrent. Ceux que, par bonheur, chacun de n
avoir taxées de chimériques. Encore une fois, ils ne sont pas des,
malades
imaginaires. Le malade imaginaire de Molière n'
ques. Encore une fois, ils ne sont pas des, malades imaginaires. Le
malade
imaginaire de Molière n'était pas un neurasthéniq
nsciente chez l'homme sain, devient ainsi consciente chez l'hom- me
malade
. On dit communément que « pour être bien portant,
ibles. Un tabétique qui n'éprouve pas cette sensation, tel était le
malade
de Frenl;el -, continue d'élaborer ses poisons
térieure il la racine antérieure correspondante est interrompue. Un
malade
atteint de tabès moteur, peut ainsi garder indéfi
a perdu complètement la sensibilité musculaire proprement dite. Un
malade
atteint de tabes sensitif a des troubles trophiqu
et corrcorrri- tante. Pour en revenir la règle générale on voit des
malades
s'éton- ner eux-mêmes du peu de douleur qu'ils
e la région ont paru précéder l'arthropathie. Ainsi chez certains
malades
on trouve notées des cicatrices disséminées de
ce niveau avec sensation de chaleur. On trouvait d'ailleurs chez ce
malade
une diminution de la sensibilité il la douleur
ont été faites sans anesthésie, et cependant sans dou- leur pour le
malade
. Jamais du moins les observateurs n'ont particuli
ntant d'ajouter qu'au cours de l'arthropathie devenue chronique les
malades
ont parfois des périodes douloureuses (Exemple
onique les malades ont parfois des périodes douloureuses (Exemple :
malade
de J.-B. Charcot). Quant aux [roubles' vaso-mot
s sont ou bien temporaires, récidivantes, ou bien permanen- tes. Le
malade
de J. M. Charcot offrait un bel exemple de luxati
s qu'une thérapeutique appropriée peut rendre le plus de service au
malade
(Fig. 7C). Les luxations peuvent apparaître soi
me dans l'arthropathie tabétique une déviation de l'axe des membres
malades
. Nous n'insisterons pas pour le moment sur les
ue a été rencontré notamment dans l'observation II de Karg; chez le
malade
en question les extrémités articulaires de l'humé
perposée il l'ar- thropathie. Cependant cela se voit. Ainsi chez le
malade
de J. M. Charcot « les muscles de l'épaule droi
et les troubles de la sensibilité thermique d'autre part. Chez le
malade
précédent, il existait en outre une déformation m
rticulctires. Elles ont été étudiées non seulement à l'autopsie des
malades
, mais encore et surtout au cours des arthrotomi
tions entreprises dans le but d'améliorer l'état d'une articulation
malade
, impossible traiter par de simples moyens ortho
thies syringomyéliques mises sur le compte de la lèpre du vivant du
malade
. Il est vrai que ces observations appartiennent à
pparition sous forme de crises, la description qu'en avait tracé le
malade
répondaient bien au type classique des douleurs
enfin je l'ai vu une fois, mais de la façon la plus nette, chez un
malade
atteint de [il-, meur extra-médullaire ». On la
Vli. PL. XXXVIII ARTHROPATHIES TROPHIQUES DES DEUX GENOUX Le même
malade
après double résection. L. BATTAILLE ET C" DE
êmes symptômes singuliers avec ou sans élévation de température. Le
malade
de Bourceret semble être mort de pyohémie. Le g
anal \ se minutieuse de l'en- semble des symptômes présentés par le
malade
. Si l'on cherchait ;t se baser sur l'aspect de
cite Zeitschrift für Chirurgie, Bd. 31, février. Pho- tographies de
malades
. 1892. Nissen (3 ohs.). -- Arch. sur klin. Chir
obs.). Beitrage zur Klinischen Chirurgie, p. 517. Photographies de
malades
(1). 1893. Sonnenburg. - ]Je¡'lille¡' klin. TVo
te règle, non absolue, implique des exceptions. Parfois en effet le
malade
indique au début de son arthropathie un effort,
'articulation atteinte (Fig. 80). Mon second exemple a trait a un
malade
, âge de 41 ans, dont 1 allection médullaire, ma
res après l'acci- dent, toute trace d'épanchement avait disparu. Le
malade
avait refusé même un simple massage ou de l'imm
nfantile, et c'est à la suite de cette affection que chez mon petit
malade
s'était développé un pied-bot paralytique qu'en
a l'angle de déviation, d'un mal perforant : l'ulcération, chez ce
malade
que je voyais de temps en temps, finit par ouvr
entrée de l'infection est à une certaine distance de l'articulation
malade
: ainsi chez un tabétique que nous avons observ
oux une hydarthrose considérable qui s'était développée sans que la
malade
s'en doutai, en même temps qu'un oedème dur, élép
de la lésion médullaire : en tout cas rien autre, dans l'état de la
malade
ne permettait de les. expliquer. Dans le mal de P
ons observé un fait tout à fait analogue à ces deux derniers. Notre
malade
était un adulte, très vigoureux, qui à la suite d
ois, par pneumonie. A l'autopsie, je trouvai dans les articulations
malades
une quantité notable de liquide (200 grammes da
nt, comme les autres, de cette influence heureuse. Une fois chez un
malade
lamnectomisé par nous, cinq mois après une frac
ingomyé- liques, c'est à peu près tout le contraire. Il faut que le
malade
apprenne à craindre une lésion dont il se souci
ées à évacuer les produits morbides qui distendent l'arti- culation
malade
. D'ordinaire c'est du liquide, formé plus ou mo
ment. Lors- qu'il est en quantité considérable, faisant souffrir le
malade
par cette quantité même, la ponction, au besoin
btenu des résultats très satisfaisants. Il en a été de même chez un
malade
que nous avons opéré il y a un an, pour une art
e quelques instants : les béquilles n'empêchaient pas tou- jours le
malade
de tomber, et le port d'un appareil orthopédique
odoforméc. L'arti- culation immobilisée dans un appareil plâtré, le
malade
put marcher, sans récidive de l'hydarthrose ni
e, en anl;ylosant en flexion les deux genoux, au point de forcer la
malade
à garder le lit : la résection orthopédique des
e, siégeant au membre inférieur, retient seule et invinciblement le
malade
au lit : il en était ainsi dans le cas de M. Ne
11. Tuffier et dont nos dessins peuvent donner une idée. Ces trois
malades
, incapables avant l'intervention, de faire un pas
queux. Le résultat fonctionnel fut du reste assez satisfaisant, et le
malade
sortit de l'hôpital avec une bonne articulation
la peau, puis nécrosée, la résection de toutes les parties osseuses
malades
s'impose : l'étendue des lésions osseuses et la
on, soit secondairement à la résection,soit d'emblée, comme chez un
malade
de Czerny, qui, syringomyélique avancé, avait à l
: amputation dans la continuité du métatarsin, comme chez un de nos
malades
dont un mal perforant avait ouvert et nécrosé l
uivis clans les ar- thropathies tropho-infectées que, chez nos deux
malades
atteints d'artlhro- pathie tropllo-tuberculeuse
us ajouterons que nous n'avons pas oublié d'en faire autant chez le
malade
il qui nous avons fait l'artho- tomie du genou,
reter les panaris des syringomyéliques : l'indifférence d'un de nos
malades
à l'ou- verture d'un panaris périostique, opéra
putation, on devra tailler les lambeaux très loin de l'articulation
malade
: on risquerait autrement de ne pouvoir les met
e était pire que jamais, le saint, qui était présent, s'approcha du
malade
, fit une courte prière, les yeux fixés au ciel,
184. 322 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE E L'attitude du
malade
est bien observée. Il est en léthargie; les yeux
rait de divers lieux, souvent fort éloignés, pour lui présenter des
malades
. Une dame de Gamaya souffrait depuis des années
le. Ils entendirent le ser- mon, puis ils déposèrent à ses pieds la
malade
, qui lui dit avec une grande foi : « Père, voye
accueillit son petit présent, et en fit largesse, devant elle, aux
malades
de l'hôpital (1) ». On peut, non sans vraisembl
Ce n'était pas, en vérité, une dernialgie réelle. «Je crois, dit la
malade
, que c'était de l'appréhension ; j'avais peur q
ille, conseille le repos au lit avec ex- tension continue du membre
malade
. Le corset est bien entendu supprimé. Elle resl
c'est devenu une affaire d'habitude ». Le Dr P..., qui soignait la
malade
à cette époque, a eu l'exlième obli- geance de
rs de hanche augmentent; des vomissements fréquents surviennent; la
malade
maigrit considérablement; en présence de l'aggr
. On la conduit il Paris au mois de mai. Le De T ? avait déjà vu la
malade
il t'age de dix ans pour des douleurs de la han
que, péritonite de voisinage causant les vomissements. On ramène la
malade
il Ch... ; on la met au repos absolu et on essa
tation. Au mois d'août 1892, survient dans la fosse iliaque du côté
malade
une sorte d'empâtement des plus douloureux. Suiva
l'i- dée du Di' T... je crois il une péritonite enkystée. Comme la
malade
va de plus en plus mal, on demande au Dr T... d
au Dr T... de venirpour ouvrir, s'il le faut, le péritoine ». La
malade
était en effet clans un état lamentable et n'avai
rveux va plutôt en s'aggra- vant. Au mois de décembre on conduit la
malade
à la maison Dubois. Au bout de quelques jours o
ements de peptone qui la soutenaient encore ne sont plus gardés. La
malade
est réduite à l'état de squelette ; sa faibless
elle lient à son père ce langage : « Papa, voilà un an que je suis
malade
, et les hommes ne peuvent me guérir. Puis- que
.. ami de sa famille, personnage très dévot., venait souventvoir la
malade
depuis le début de son mal. En juin 1892, il lui
lopéciques. Les ongles sont slriés, irréguliers. Il est vrai que la
malade
les ronge incessamment. Le tissu graiseuxa pour
ependant, mais sans se fati- guer rapidement. L'état mental de la
malade
est également très troublé. Elle répond tou- te
ie à la Salpêtrière. La séparation n'a pas été trop pénible pour la
malade
; quelques pleurs et puis la con- solation est v
jusqu'à nouvel ordre. Dans ces conditions, après avoir rappelé à la
malade
l'inanité de ses idées, les dangers de son amai
eux beassleack et deux bonnes rations de légumes secs. En outre, la
malade
a été condamnée à garder le repos au lit pendant
u 18 du même mois, il oscilla entre 37°7 et 37°4. Le 15 juillet, la
malade
pesait 59 ki- tour. et avait l'aspect reproduit
ensera d'insister sur le con- traste. En moins de trois mois, notre
malade
a gagné 30 kilogr., c'est-à- dire a doublé son
La transforma lion physique est aujourd'hui tellement grande que la
malade
est tout à fait méconnaissable. Les forces et la
idées délirantes de culpabilité et de damnation n'existent plus. La
malade
se les rappelle nettement, et en comprend l'ina
absolument normale. En résumé, physiquement et psychiquement notre
malade
ne présente aucune espèce de trouble. On peut l
aux détails de cette longue histoire. On nous con- cédera que notre
malade
, encore qu'elle ne présente pas de stigmates sen-
raite- ment, etc., n'ont pas été sans inlluence. Malheureusement la
malade
, à l'état de veille, n'en sait rien. Nous n'avo
re ses idées subconscientes. Etant donné la docilité parfaite de la
malade
, nous n'avons pas, les premiers jours, provoqué
CHEZ UN II1STÉItIQUE 337 point primitif. En moins de trois mois, la
malade
a augmenté de 30 ki- logr. C'est là un chiffre
ssées. Et la mort s'ensuit inévitablement. Ainsi moururent quatre
malades
dont parle Charcot (1) ; ainsi mourut cette mal
oururent quatre malades dont parle Charcot (1) ; ainsi mourut cette
malade
de P. Janet (2), pour avoir trop rêvé « aux vilai
mbe sans même s'en douter. C'est le signe de Itom- berg complet. Le
malade
n'a pas le besoin de rectifier une attitude qu'il
s conducteurs, ou clans ses noyaux cérébelleux ou cérébraux (2). Le
malade
ne sent plus, les yeux fermés, son manque d'équ
nie complète. En janvier 1893, cette céphalée persistant encore, la
malade
a été prise de névralgie du trijumeau droit, avec
paire droite (strabisme externe et ptosis incomplet remarqués par la
malade
). Actuellement (9 novembre 1893) on constate le
au membre inférieur correspondant, il est simplement parésié et la
malade
s'en sert convenablement. Le réflexe rotulien est
tive, la station debout et la marche sans aide sont impossibles; la
malade
est instable et ne peut rester en équilibre ; ell
it morbide. L'état général est très satisfaisant. 29 décembre. La
malade
est prise d'hémiparalgsie droite du voile du pa-
exagération du réflexe et clonus du pied gauche. ' 21 mars. - La
malade
peut se lever seule de sa chaise, se tenir debout
paralysie du voile, de ses troubles de la voix'et de la vision, là
malade
ne' présente rien d'intéressant à signaler. En
'est donc pas resté stationnaire ; il a progressé. Dès le début, la
malade
fût soumise au traite- ment.antisyphiiitiquè in
halée initiale, que la syphilis ne soit pas ici en jeu. Du reste la
malade
n'en portait aucun stigmate et les antécédents ét
ut la peine d'être étudié en détail (pli. XLIV). Dans l'histoire du
malade
on ne trouve pas de traces de la maladie actuelle
jamais ou de vomissements sauf après des quintes de toux. Examen du
malade
à son entrée. Riv. Henri arrive en traînant la ja
este au repos. Mais vient-on à faire parler ou à faire sou- rire le
malade
, la commissure gaucho fonctionne seule. Par contr
taine mesure. Il s'ensuit de la diplopie également permanente et le
malade
pour éviter la sensation vertigineuse qui en ré
aphasie motrice com- plète et pure, avec cette particularité que le
malade
ne profère aucun son tout en ayant conservé l'i
jours intacte. 3. La marche devient de plus en plus difficile et le
malade
perd facile- ment l'équilibre. Actuellement il
nts ces symptômes s'accentuent, la diplopie persistant toujours, le
malade
s'alite. Pas de céphalée. 15. Tendance au gâtis
n déjà pénible depuis quelques jours est maintenant défectueuse. Le
malade
avale quelquefois de travers quoique sans rejet p
plutôt exagéré. Jamais de vomissements. Sueurs abondantes. Quand le
malade
est arrivé il avait un peu de dyspnée : celle-ci
antécédents suivants : Antécédents personnels. A l'âge de 2 ans le
malade
était chétif; il avait des glandes dans les ain
ie d'hémiplégie droite avec aphasie au moins au début. Son fils, le
malade
actuel est né le 28 août 1872, son père étant h
7. Soeur institutrice. 8. Frère mort à 4 mois du carreau. 9. Le
malade
, conçu par un père hémiplégique âgé de 43 ans.
nd et Artaud, puisqu'il ne peut pas être question de logoplégie, le
malade
n'ayant aucune déviation de la langue et pouvant
la tuberculose. La syphilis ne semble pas être en jeu. L'âge de la
malade
et la progression des symptômes semblent devoir f
'hémorrhagie et le ramollissement vulgaire. De même, chez le second
malade
, l'hypothèse d'hémorrhagie ou de ramo- lissemen
ès non point partiel, mais aussi parfait que possible ; l'un de mes
malades
(planche I), garçon meunier, qui était paraplég
partie Fig. 94 et 93. - Distribution des troubles sensitifs chez le
malade
de l'obs. I. - Les lignes horizontales indiquen
LABIO-LARYNGEE (Buste exécuté par M. le Dr l'aul Richer d'après une
malade
de la Salpêtrière). L BATTAILLE ET C" ÉDITFUR
de la compression osseuse de la moitié gauche de la moelle chez le
malade
de l'obs. I. Déplacement en arrière d'un séquestr
d'hésitation sur la nature des sensations au niveau du mollet : le
malade
ne sait si on le pique, le pince ou lui tire les
la distension a des tendances à reparaître. Il a semblé ce matin au
malade
qu'il allait uriner ; il a eu une « épreintc » vé
rès satisfaisant. 29. Les mouvements recommencent à progresser : le
malade
lève les ta- lons du lit et fait quelques mouve
la polyurie a brusque- ment diminué depuis vingt-quatre heures : le
malade
a sécrété dans cette der- nière période 1700 gr
ont toujours il peu près absents. A la fin de juin, j'applique au
malade
assis dans son lit et soulevé par l'ap- pareil
rès, je lui permets de se lever. La marche est d'abord pénible ; le
malade
est obligé de soulever fortement la jambe gauch
es béquilles puis la canne devinrent inutiles, et, dans l'hôpital, le
malade
mon- tait et descendait les escaliers sans diff
de la vessie et de l'urèthre avaient reparu. Sorti de l'hôpital, le
malade
avait pu constater l'étal satisfaisant de ses f
tte gêne, relativement minime le matin, s'accentuait, dès que \et 1
malade
était debout, pour atteindre une heure après le l
ête s'accentuait d'une façon très marquée, les efforts faits par le
malade
avec ses muscles du .cou exagérant encore céte
contuse, Fig. 97 et 98. - Distribution de t'hyperestliésie chez le
malade
de l'obs. Il« NOTE SUR DEUX CAS DE TRAUMATISME
Fig. 99. - Ligature réductrice des apophyses épineuses chez le
malade
de l'obs. II. Son histoire, pendant ce mois, es
(de Boulogne) qui a le premier attiré l'attention sur le faciès des
malades
atteints « d'une affection, paralytique qui, sans
hotographie d'un buste exécuté par M. le Dr Paul Bicher d'après une
malade
de la Salpêtrière. On y retrouve tous les carac
s atrophiées, tantôt dans leur totalité, tantôt d'un seul côté. Les
malades
ne peu- vent rire, siffler, souffler, faire la
XVIII, XIX. Myopathie primitive progressive (attitudes de trois
malades
dans la station debout), XVII. Ostéite défonn
oncée dans tous les points du nerf. D'une façon générale les fibres
malades
ont de la tendance à se grouper par faisceaux.
r une très faible étendue; le segmenta, qui vient ensuite, est plus
malade
; ses deux extrémités b et E sont frappées et ce
considérable. Enfin, en F vient l'extrémité d'un troisième segment,
malade
dans toute son étendue. Sans vouloir exagérer l
1879, p. 735. (Racines nerveuses). 3 3t ANATOMIE PATHOLOGIQUE.
malade
observé par M. le professeur Charcot,'et dont v
est, considérable , puisque nous avons pu examiner trente-quatre
malades
atteints d'incoordination mo- `trice liée à une
mo- `trice liée à une sclérose des cordons postérieurs. Les plus
malades
d'entre eux sont à l'infirmerie, les autres rép
surés qu'il en était de même à un moindre degré chez la plupart des
malades
, moins gravement atteints, et qui, nous l'avons
ègle chez les ataxiques. Il nous a permis de la décou- vrir sur des
malades
, et c'est de beaucoup le plus grand nombre, alo
ées à certains muscles. Nous ne les' avons pas constatées, chez nos
malades
, et il est manifeste qu'elles font habituelleme
e perd ses caractères spéciaux. Si, dans de telles conditions, le
malade
est à la pre- mière période de la paralysie gén
es, l'agi- tation s'apaise mais le délire alcoolique réapparaît. Le
malade
, entré à Sainte-Anne le 18 février 1877, ne peu
de courbature. Au bout de quelques jours, tout avait disparu, et le
malade
, calme et raisonnable, n'avait le souvenir que
et l'impulsion à boire se développe. L'analyse clinique chez cette
malade
, permet donc de voir trois états différents : u
s dure trois jours sans laisser aucune trace dans le souvenir de la
malade
; le délire de persécution avec les idées ambiti
riode d'excitation avec prédomi- nance d'idées mélancoliques que la
malade
s'est fait arrêter, se lamentant dans la rue et
à une lacune, mais l'existence de l'épilepsie chez le frère de la
malade
est une preuve de l'influence d'une cause héréd
pu. obtenir de rensei- gnements précis. Observation X. - Chez ce
malade
, dont l'observation a été publiée avec détails
longtemps on le vole, on l'injurie, on le poursuit, etc. Chez ce
malade
, à la fois épileptique et vésanique, s'exerce, co
sa source dans l'alcoolisme du père ; elle se traduit chez notre
malade
par des vertiges et une folie qui deux fois a é
tion et le délire qu'ils provoquent, durent quelques jours, puis la
malade
se calme, mais sans ces- ser d'être épileptique
lacunes. C'est que, en effet, pour avoir une histoire complète des
malades
de cette catégorie, il faut les avoir examinés
gique l'emporte sur tous les autres. A l'avenir, fré- quentant les
malades
de plus longue date, il nous sera 70 CLINIQUE M
une fausse couche. L'ainé est mort de convulsions à 5 mois ; notre
malade
est la 2°, le 3° est un garçon de 10 ans et dem
l'après-midi. 14. - Soir : T. R. 40°. - Nuit tranquille. 15. - La
malade
refuse de se lever, se plaint d'avoir froid. -
graines fréquentes. - Pas de consanguinité. Deux enfants : 1° notre
malade
; 2° une fille âgée de sept ans, intelligente, j
UR L IDIOTIE. 79 J unie. En arrière, elle est ratatinée. La portion
malade
est dure au toucher, donne la sensation du squi
a première année. Accès d'épilepsie à partir de 3 ans. État de la
malade
en 1879. Arrêt de développement physique -Idiotie
lle a eu des attaques de nerfs pendant qu'elle était enceinte de la
malade
. Son père et son frère sont morts de la poitrin
de maladies nerveuses. Pas de consanguinité. Cinq enfants : 1° la
malade
; 2° et 3° deux enfants morts en nourrice ; on
ni parlé. - Elle a toujours gâté. Conduite à l'hôpital des Enfants
malades
, à 3 ans, on a déclaré qu'il n'y avait rien à f
, en varus et violacé. Cicatrice à la face interne de la cuisse. La
malade
est incapable de se tenir sur ses jambes. Des
mars. - Quatre accès. T. R. 38°. Soir : T. R. 37°,8. 15 avril. - La
malade
a des accès presque tous les jours ; ils sont t
R. 37°. Soir : T. R. 37°,2. 86 CLINIQUE MENTALE. 26 aur<7.La
malade
est prise d'un accès pendant la visite. Les con
- Soir : T. R. 37°,2. 5 mari : T. R. 38°. Soir : T. R. 38°,2. La
malade
offre un amaigrissement extraordinaire ; on ne
ques. Mais la forme de sclérose que l'autopsie a décelée chez notre
malade
diffère de tous points de la sclérose en plaque
complète et dure une demi-heure ou trois quarts d'heure. Lorsque le
malade
revient à lui, l'on constate l'abolition de la
de la sensibilité dans tout le côté gauche du corps. 18 Mars. Le
malade
entre à l'Hôtel-Dieu (service de .M. OuLMpNT),
. Les mouvements du membre inférieur gauche sont très limités; le
malade
soulève la jambe dans le lit, avec la plus ' De
e faible hauteur. Il marche en remor- quant laborieusement sa jambe
malade
. Le membre supérieur ne peut se mouvoir; la mai
supérieur ne peut se mouvoir; la main se ferme péniblement, et le
malade
amène au dynamomètre, quatre du côté malade, alor
erme péniblement, et le malade amène au dynamomètre, quatre du côté
malade
, alors que du côté sain il amène trente. La fac
u- leur, transpercer de part en part avec des épingles la peau du
malade
. ' A l'hémianesthésie sensitive se joint l'hé1l
a moitié gauche de la langue. L'odorat est aboli du côté gauche; le
malade
n'est pas impres- sionné par les vapeurs de l'é
s analogues du côté de l'ouïe. Quand on ferme l'oreille droite du
malade
, C... n'entend pas les demandes qu'on lui adresse
ansparent et indéfinissable. Nous nous trouvons donc en face d'un
malade
frappé d'hé- miplégie et d'hémianesthésie cutan
s les urines. Nous ne trouvons rien à noter dans les antécédents du
malade
: pas de maladie antérieure, pas de syphilis, d
uivants, les 19, 20 et 21 mars, peu de change- ments dans l'état du
malade
. La paralysie motrice a peu dimi- nué ; le mala
ts dans l'état du malade. La paralysie motrice a peu dimi- nué ; le
malade
distingue un peu plus nettement les objets. 22
s de nouveau la persis- tance des troubles moteurs et sensitifs. Le
malade
amène quatre au dynamomètre de la main gauche e
n au niveau du thorax; l'autre au niveau du genou. A 6 b. 1/2, le
malade
ressent, dans le côté gauche de la tête princip
es aimants sont enlevés, et nous procédons de nouveau à l'examen du
malade
. La sensibilité générale est revenue dans tout
nt intactes et complètes. Tout trouble de la motilité a disparu. Le
malade
marche, et même court facilement sans traîner l
a jambe. Le bras gauche se meut sans gêne aucune, au dynamomètre le
malade
amène vingt-cinq à gauche, et trente à droite (
observation, l'interroger, et vérifier tous les faits relatés. Le
malade
nous a cependant affirmé qu'au moment où on lui
gue ; écoulement de la salive. L'in- telligence est peu touchée; la
malade
voit et entend ce qui se passe autour d'elle, m
t traverser la peau de part en part avec une épingle, sans que la
malade
s'en aperçoive tandis que la moindre piqûre faite
distinguées ; l'ouïe, le goût et l'odorat sont très affaiblis. La
malade
accuse un très violent mal de tête et des nausées
à la glycérine. Le soir l'état est à peu près le même; cependant la
malade
peut remuer très légèrement les doigts de la ma
é n'a pas reparu. 31 mars. - La paralysie semble céder un peu. - La
malade
peut soulever la jambe et le bras. Elle se plai
ue. 2 et 3 avril. -L'état reste à peu près le même. 4 avril. - La
malade
passe quelques heures dans un fau- teuil ; il l
et même au chatouillement. - Après dix minutes d'électrisation, la
malade
prend dans ses doigts et sent parfaitement une
douleurs spontanées dans le bras et la jambe du côté paralysé. - La
malade
peut facilement se tenir debout sans soutien; e
niveau de la cuisse, pendant,, heures ? · ? Les jours suivants la
malade
se lève seule, s'habille, \1t.1 vient dans son
aussi de combien s'élevait un thermomètre appliqué sur la tête d'un
malade
en état d'agitation et de délire, alors que la
alors que la température cépha- lique avait été notée chez le même
malade
pendant une période de calme. Ces résultats ont
ion; thèse inaug. Paris, 1878. REVUE d'anatomie. 125 l'étude du
malade
de M. Féréol, MM. Duval et Laborde avaient entr
l'écoulement commença. L'écoulement dura trois ou quatre jours ; le
malade
se sentait bien, quand le 9 janvier, il fut rep
faible. Pas de vomisse- ment à aucun moment ; pupilles inégales. Le
malade
mourut le 19. L'autopsie montra une méningite a
uarante ans, à laquelle il donnait ses soins depuis deux ans. Cette
malade
avait fait en 1872, une chute sur la tète, à la
é d'am- blyopie à gauche. Depuis ce moment, jusqu'à la mort de la
malade
, il ne se passa point d'année qu'on ne découvrî
e droite ; en 1878, autre tumeur au-dessus de la hanche gauche ; la
malade
succomba au mois d'octobre suivant. On trouva
ant près de trois jours. Cinq mois après, le docteur Osier revit le
malade
; il avait encore la parole hésitante ; sa mémoi
le cas d'un vieillard opéré de la cataracte après éthérisation ; le
malade
ne se releva pas de l'état comateux où il était
un peu de monoplégie brachiale du même côté. Pas d'anesthésie. La
malade
est gâteuse. Deux fois, jusqu'à la mort qui sur
ne absence de deux minutes. - Pendant les huit der- niers jours, la
malade
resta au lit, paraissant comprendre, avec une p
2. 1880, p. 193). Cette observation est intéressante en ce que la
malade
était en traitement avant l'attaque que l'on n'
était sortie la substance cérébrale en notable quantité. La petite
malade
comprenait bien tout ce qu'elle REVUE DE PATHOL
ment chez un acteur de 50 ans, sans an- técédents syphilitiques. Le
malade
n'avait que quelques mots à sa disposition mais
en répétant toujours la même syllabe. M. Dean avait expliqué à son
malade
qu'il pouvait refaire son éducation au moyen de
au moyen de son cerveau droit, et il attribue aux efforts de son
malade
et à ses qualités professionnelles le fait d'une
M. Duterque, qui n'est pas l'auteur ud diagnostic, constate que le
malade
eut dès le début des idées ambitieuses, fugaces
alytiques aient échappé à l'observation ; il est possible aussi, le
malade
ayant des habitu- des d'ivrognerie, que cette c
VI. Paralysie générale ET manie SURAIGUE ; par M. DOUTREBENTE. Le
malade
qui fait le sujet de cette observation a été atte
, grâce au travail de cinquante ouvriers pris parmi les trois cents
malades
de l'asile. Toutefois, en dépit des moyens d'en
ssements, on rencontra les plus grandes difficultés pour amener les
malades
à s'utiliser. La colonie ouvrière ayant'constam
able. A Gladesville, les seuls métiers auxquels soient employés les
malades
sont ceux de tailleur et de cordonnier. L'asile
temps par les trois médecins de Sidney. La dépense annuelle d'un
malade
à Gladesville était de 725 francs en 1868 ; en
attrayant de l'organisation de cet asile qui contient environ mille
malades
do tous rangs et de toutes nationalités. Le nom
ille malades do tous rangs et de toutes nationalités. Le nombre des
malades
qui , travaillent t est extrêmement restreint.
e, la mortalité est en moyenne de 15 0/0 par an. Un grand nombre de
malades
sont employés comme ouvriers. Un immense réserv
logie de l'aliénation mentale ne concernent que ees asiles dont les
malades
sont sans instruc- tion ; 2° qu'une période d'e
3° que si une tentative de suicide est suivie d'accès avant que le
malade
soit entré dans l'asile, le fait n'est pas ment
qu'on s'enquiert des diverses causes de la folie dans les asiles de
malades
aisés, on trouve alors un nombre considé- rable
olie et de démence chez des sujets syphilitiques. Chez le premier
malade
, la syphilis s'est présentée avec son cortège h
rs nocturnes localisées cédèrent au trai- ; * tement spécifique. Le
malade
présentait en outre une affection hépatique et
onflement inflammatoire. Le sujet de la dernière observation est un
malade
qui, à la suite d'un accès subit de stupeur pro
une parésie faciale droite. - La syphilis ne fut découverte chez ce
malade
que deux ans plus tard et dès lors le traitemen
e qu'il y aurait pour le traitement, à séparer dans les asiles, les
malades
aigus des chroniques. Sans vouloir faire de dis
absolue entre ces 154 REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. deux catégories de
malades
, on pourrait instituer une division où seraient
es, on pourrait instituer une division où seraient envoyés avec les
malades
aigus et curables, les chroniques présentant de
ctions contagieuses dans les asiles, faute d'avoir pu soumettre les
malades
au moment de leur admis- sion, à un examen suff
t vu dans un asile la variole et la rougeole se développer chez des
malades
, la première cinq jours et la se- conde quator
te de bureau d'admission analogue à celui de Sainte-Anne, et où les
malades
seraient tenus en observa- tion pendant un cert
de traiter ces derniers en toute sécurité pour la masse des autres
malades
. En attendant l'installation d'un bureau d'admi
raient traitées les affections contagieuses se manifestant chez les
malades
pendant leur quarantaine, ou plus tard. L'aut
uvoir, par un acte de la volonté, mouvoir les muscles affectés. Les
malades
doivent donc, dans ce cas, être soumis à un sys
ambes se contractent simultanément et par l'action de la volonté du
malade
. La durée requise pour la guérison varie avec l
ison varie avec les circons- tances propres à chaque cas ; l'âge du
malade
, le temps écoulé depuis le début de la paralysi
nts dans le dernier rapport de l'asile de New- York : « Beaucoup de
malades
, après leur guérison, rencontrent « une grande
n qu'elle ait pu déjà donner une position à douze au moins « de ces
malades
guéris, dont l'excellente conduite la récompense
instance. « Il est à souhaiter que d'autres amis de ces infortunés
malades
« suivent le bel exemple donné par Mue Riley.
le monde. Il suffi- « rait quelquefois de donner 5 ou 10 francs aux
malades
à leur « sortie de l'asile pour les tirer d'emb
une, de la province ou de certaines corporations. Ils reçoivent des
malades
à différents prix, et les médecins hollandais s
aux indigents ou aux aliénés soignés au même taux. Le placement des
malades
n'est jamais définitif; il s'opère sur arrêté d
l'origine centrale comme en 1, où on pourra ne trouver aucune libre
malade
, ou près de la terminaison, comme en 5, où toutes
tube d'une façon irrégulière et laisse dans l'intervalle des points
malades
un certain nombre de segments, non altérés ou r
n. 1 , , il, 1 IJ ! ` rl W 1.1 1, * - 'f x Si nous opérons sur un
malade
atteint de contrac- r ., ? ? ,, . ,1- ..i tur
uc, une sorte d'.étrier dans lequel est passée la pointe du pied du
malade
, et nous fixons les 'deux extrémités de cette b
.,Ïs-oLaiga ? l nous montre^encore deux, tracés, pris suri le même -
malade
. - Hl P est \}Jlrl ! l.Pleq1,e.Jtt ! P £ ovoql\
production de ce phénomène. L'ob- servation suivante est celle d'un
malade
atteint de tremblement sénile, et que nous avon
extenseurs et sur les radiaux. e 1&" "' ' Lez i je 'u "J " 1 Le
malade
l'dit ! qu'en"général le'1tremblérhent 'est l'plu
et est plongé dans un grand bain. Voici les' tracés obtenus sur' ce
malade
, un des tambours explorateurs, étant appliqué s
uscles biceps et triceps ont leur con- sistance normale. Dès que le
malade
se met à trembler, le biceps 'devient dur, rigi
greur du .1 sujet., ¡.1 ( . , ` ' L , i' tI' ¡ JI' 1J11<- : J Le
malade
raconte que' lorsqu'il veut arrêter son tremble-
Tf1 t 1 i if J 1 ¡J. ' 111vr... Voici les tracés recueillis chez ce
malade
. 1 On voit que, à part l'amplitude des mouvemen
tracture existant, une paralysie incomplète'' permet encore à ces
malades
un certain nombre^de mouvements. La^ con- tract
t un des phénomènes des plus saillants; c'est elle' qui donne aux
malades
cette rigidité si caractéristique du tronc, des
III. - Doliv..., âgé do 47 ans. - Pas de ma- ladies antérieures. Le
malade
raconte qu'à l'âge de 35 ans il fut subitement
s le tremblement revint de nouveau et n'a jamais cessé depuis. Le
malade
présente tous les symptômes caractéristiques de
, pas le, matin, ou, d'une manière générale, toutes les fois que le
malade
a dormi. Il s'arrête complètement dans le bain.
peine appréciable ou mêmefasse complètement défaut. L'état de ces
malades
peut être rapproché de celui que nousavons obse
re également morte phthisique; quatre enfants : 1° la mère de notre
malade
; 2" un garçon actuellement bien portant; 3° une
, n'ont jamais eu d'accidents nerveux. Une fausse couche. ' Notre
malade
est née à terme, a été élevée en nourrice : elle
; , 1 ,l 11 l'Ih . L' I ? - 1 -. z curseur et sans cri initial ; la
malade
est prise tout a coup de 'nft.'r ? tTr.Tfft' :
alysé : Morsure de 'la langue. - Pas. de miction in- volontaire. La
malade
s'est plusieurs fois blessée dans ses accès. Ce
gence a notablement baissé depuis le commencement de l'année. Cette
malade
au- rait eü; à'certaines époques, des troubles
, gauche incomplète de la moitié inférieure de la face; lorsque, la
malade
rit ou siffle, la bouche est fortement tirée à
t fortement tirée à droite. , ,, ' , : Membre supérieur droit. La
malade
s'en sert bien ; sensi- bilité et motilité norm
pré- senteune concavité très'accusée (p : 'e.&o< varus). La
malade
marche néanmoins sans boiter, appuyant surtout
19 juillet. -"OEdème des deux pieds., ^Ulcérations au sa- crum. La
malade
s'imagine qu'elle est morte; elle entend les cl
ce ? o- ? l ? R : 39°,2.'j n 20ju ? llet. P. 116 ; T. R. 38°, 6. La
malade
, parle seule la nuit : elle est morte, n;a plus
inaires. 21 jzczZlet ? P.124;, T. R. 39 ? 3. La physionomie de la
malade
est en quelque' sorte caractéristique de l'épilep
m R rr i *)t', -fï 1a` n , subaisue, qui a mis^fin aux jours de la
malade
n a subai-uë, '(Iui"a' 'n'i i s'fi i ti àüx ? j
ade n a subai-uë, '(Iui"a' 'n'i i s'fi i ti àüx ? j - JR]F,S de' la
malade
, n a zD . .,1;, r -,).t... 111 Ji , 1 - · 1 W,1
du cidre. - 7e ? 'e, morte à 64 ans « d'une gastrite », aurait été
malade
un * TpjTiaj)"5 J1 ¡T3 'i 1,1 ii- 4L 220 , CL
? aqh si 1 OEP')'f' ! fj il 8 - ,SUPI {. Trois[ enfants" : 1 notre
malade
; ! 2° un' garçon de 119 ? ans,' tousse beaucoup
eaucoup ;13°'un' garçom de 14'anis, bien portant/'1 (¡Wb b 1 Notre'
malade
festrnée à ternie et' a été'élëvéë ? aû ? sein'pâ
bait en essayant de mar- cher. Etourdissements fréquents. , Cette
malade
était depuis trois ans à la Salpêtrière, quand
sirent dans t le courant de mai ? i(n'Y1 en, eut pas, en juin ;, la
malade
",par;q venue au dernier( degré de l'étisieet du
ils étaient précédés d'une ,aura0 qui,. n'existait ' plus quand la-
malade
est'entrée ài la Salpêtrière. « La tuberculose
ue avec lé- sions des méninges et de la substance grise. Chez les
malades
dont nous allons parler, la démence a déter- mi
ongs (6 semaines et plus). Les accès reviennentsans prodromes et la
malade
se remet vite non cependant sans une courte pér
iverses questions qu'on lui pose sur son âge, sur l'année, etc., la
malade
répond invariablement : « je suis vieille » ; o
parole : = Sensibilité cutanée très obtuse. En mai, l'état de la
malade
s'aggrave. Teint plombé ; ballon- nement du ven
à la Salpêtrière, elle n'a plus eu que des vertiges. En 1878, la
malade
est démente, gâteuse et se tient recro- quevill
da- tion très marquée. La parole est depuis longtemps abolie : la
malade
balbutie son nom. Amaigrissement progressif. Es
Antécédents. Aucune trace de névropathies chez les ascen- dants. La
malade
a fait cinq fausses couches sur six grossesses;
e 1870. A compter de 1871, la marche était devenue impossible, la
malade
restait dans un fauteuil, ratatinée sur elle-même
he ascendante très remarquable dans les quatre dernières années. La
malade
est morte le 21 novembre 1875. DE LA DÉMENCE
qui sont bien portants et intelligents. Le troisième, qui est notre
malade
, est né à terme : au deuxième mois de cette der-
assez fréquents pour que tout apprentissage devint impossible ; le
malade
fut successivement renvoyé par tous ses patrons
régulièrement la classe. Trois ans plus tard (juin 1877), l'état du
malade
était à peine modifié ; les accès étaient tou-
les sous-crépitants au sommet gauche. A compter de cette époque, le
malade
resta constamment plongé dans un état de stupeu
chair de saumon. Dans les sillons qui séparent les circonvolutions
malades
, les replis de la pie-mère sont accolés l'un à
bientôt, la mémoire s'af- faiblit, le'raisonnement s'obscurcit, le
malade
, par ses habitudes, ses allures, tend à retombe
Ce cas tire encore un autre motif d'intérêt de l'âgé peu avancé du -
malade
: s'il avait «vécu; il serait,r dE1a meuré déme
), les accès se renou- vellent en moyenne 7 ou 8 fois par jour : le
malade
tombe or- 236 CLINIQUE MENTALE. dinaircmcnt s
L'état mental s'est profondément modifié depuis 15 ans. En 1875, le
malade
présente fréquemment, dans l'intervalle des acc
, le 31 septembre 1876, dans une période d'exal- tation extrême, le
malade
se lève furieux de son lit et se pré- cipite su
taient séparés par un intervalle suffisant, le calme revenait et le
malade
pouvait encore s'occuper; il allait à la Biblio
tentatives deviennent si fréquentes qu'on est obligé de laisser le
malade
constamment camisolé. Son délire est raisonné :
lit, de se frapper, etc. Avant d'en arriver à l'idée du suicide, le
malade
a présenté à plusieurs reprises une sorte d'exa
' vraisemblablement suffisantes pour expliquer la mort. F Chez ce
malade
, l'épilepsie s'est compliquée à P différentes r
idées religieuses, des hallucinations de l'ouïe qui conduisaient le
malade
à. des tentatives de suicide. Puis, les faculté
, car, de temps en temps, il était possible de fixer l'attention du
malade
et d'obtenir de lui quelques réponses assez sen
sque le durcissement con- venable a été obtenu, les circonvolutions
malades
ont été excisées, et les coupes colorées au pic
aura donc, pensons-nous, tout profit à décrire chacune des parties
malades
, comme s'il s'agis- sait d'un même sujet chez l
même D '1 ... , ? ? -. " t'. i, 'jii i |if était} chez nos trois
malades
, si généralisée à tous les foyers' d'encéphalit
'une, forme spéciale, , . -liée . intimement Là l'épilepsie.1 Ces
malades
"diffèrent complètement des épileptiques,. en !
- Voici donc l'expérience fondamentale de M. Burq : on choisit une
malade
atteinte d'hystérie et pré- sentant une hémiane
ortes, ni les impressions tactiles ne sont perçues dans les parties
malades
. Cela bien constaté, M. Burq prend une sorte de
gère piqûre d'aiguille (et en ayant soin de détourner la face de la
malade
et de lui cacher les yeux). Après un temps qui
rtd'heure ou davantage, si le métal a été convenablement choisi, la
malade
perçoit les pi- qûres. On s'assure du fait, en
rs degrés. , "C'e ? ce qu'on peut. vérifier, en. faisant tenir à la
malade
un '[1 thermomètre, dans la main,' du côté de l
ux cylindres du même mé- ,9,tal.étaient placés dans les mains de la
malade
, et dans chaque [^cylindre un thermomètre. Le m
blie. à son taux normal. Cet effet est des plus frap- pants : telle
malade
qui, avant l'application, n'est capable que '-
i d'arriver à celui qui a des effets sur la. sensibilité, etc. Le
malade
est dit sensible a ce métal ou, suivant 1 express
em- ployée par M. Burq, ce métal correspond à' l'idiosyncrasie du
malade
; sensibilité métallique', idiosyncrasie métalliqu
'tandis que tous les autres n'agis- sent point. En conséquence, tel
malade
sera trouvé sensible au fer, tel autre à l'or o
. VOICI en,quOllelle con ? 1 siste, dans le cas le plus simple : un
malade
, q'ur 'avait1 été ré-7* connu sensible à un cer
t encore servir, lors' mêffi'ë' 'tlü'éc l'aptîtüdë 'ri1é¡alliue' du
malade
n'aurait pas été déterminée antérieurement ;'Wiai
cédé, de déterminer une aptitude métal- lique quelconque ; alors le
malade
a perdu sa sensibilité métal- lique ; la métall
ment. Lorsqu'un métal a été reconnu convenir à l'idiosyncrasie d'un
malade
, c'est-à-dire lorsque son application sur la pe
pplication sur la peau détermine chez 264 REVUE CRITIQUE. Ir . ce
malade
quelques-uns des phénomènes décrits, on peut, en
ccès convulsifs de ' i l'hystérie, dans lesquels il faut mettre' la
malade
en contact avec le métal par la plus'grande sur
étaux à leur administration par 'la bouche : tout métal auquel un
malade
est reconnu sensible aura, s'il est administré in
t reconnu sensible aura, s'il est administré intérieu- rement à ce'
malade
sous forme de sel ou autrement, une action thér
l'application des métaux. Cette expérience, répétée sur toutes les
malades
du service de M. Charcot, eut toujours le même
1 l'" i . V ? 1 ' . " J' ? 1.. \ , l, I grand nombre d'histoires de
malades
,' que'l'aimant jouit d'une efficacité certaine,
hystériques du service de M. Charcot, et que l'anesthésie de ces
malades
'n'avait' pas été modifiée ? Enfin, nous n'avions
re et qu'il avait, pour,ainsi dire en passant, présente a quelques,
malades
de petits barreaux ai- mantés, sans obtenir, le
t les barreaux aimantés à distance (un ( centimètre au moins) des
malades
, ce qui ne, laissait pas subsister l'interprétati
ité fut appliquée pour la première fois, on;1740, au traitement des
malades
, par Jalabcrt, physicien de Genève, qui publia
une caisse de résonnance. La hauteur du son est in- différente. Le
malade
place sa main sur la paroi supérieure de la cai
u moins, suivant les sujets, à sur- face d'application égale. Si le
malade
tout entier est placé sur le diapason, on a des
pération se fait dans une chambre en tôle, où se trouvent placés le
malade
, le chirurgien et ses aides; une pompe à refoul
à l'aide d'un masque appliqué sur le visage, on fait respirer au
malade
le mélange d'oygène et de protoxyde d'azote élevé
nt les premiers indiqué sous le nom d'anesthésie mixte que, si à un
malade
ayant respiré du chloroforme, on injecte quelques
rocédé nécessite l'emploi d'un agent, le chloroforme, qui prive les
malades
de leur connais- sance et les empêche de prêter
concours au chirurgien. - C'est cette utilité de la coopération du
malade
dans certains cas, en particulier dans les opér
a été considéré comme exceptionnel par quelques auteurs. Chez trois
malades
, exempts de toute complication cardiaque, il a
scien- ces, 29 décembre 1879.) Sur un morceau de peau pris sur un
malade
de l'hôpital St-Louis, on put constater qu'un g
e son ylplnr/1 'ltorrl)flrv.p t I·..r, nrp,p W rjr' 'i rp r, h fl
malade
, il en rappelle brièvement une analogue due a une
ir- ? = ! " il subitement après ,un soufflet reçu de son maître. Le
malade
- "n< ? j'"tntt) ? )'T;,F'TTf ? (1 ? v<j
i ? iJ.ifi-i ' U ? i , I ? i ? iiir-.n'i'n'fi'-f'i ,, *-i-, + et le
malade
se mettait a parler tranquillement ; mais le plus
ésultat, engagea le D"Mossdorf a,essayer, du.même moyen chez z ¡¡le
malade
qui- fait l'objet de cetlil £ < ? },ll,gBn.\9,
11 II ? <" rl 1, l ? Al ' 1 .consistait le, spasme : dès que le,
malade
voulait parler,. les , J ,V ? ) m1 1 1 : ·Irflr
; et vIce versa' usqu'a-la.rdixième dorsale ? Après six rs ces, le.
malade
pouvait dire bonjour'et commençait à ré- , a'IS
aux questions. (L'amélioration marcha rapidement ; en février; le\
malade
. venait moins exactement) aux séances et'en mar
de`pôâ's`siûinràla dose; de 2' grammes3 par. Jour.<1 L état du '
malade
n ayant ete nullement modifié par ce" remè'dè,
t;r» 'IIJ ? l '1 si 1 . If (f ? '1 fil " bit" ? tJ ? t1;¡II¡'b .,La
malade
est ùne'jeune-,femme non mariée, -, de. 27 ans.,
ratiqua 'l'élongatidn t du; facial. De suite, après l'opération, la
malade
* étant encore sous) l'influence de la narcotisa
face ! et non, 1.das)e LcôéJ gauche. Après le réveil complet,- lai
malade
se, trouva définitivement délivrée* de son affe
]|Rj9 stftqaa Id r¡IJ¡Hn ¡JB IJpalJl IWIl1 ^Quand, l'auteur vit. le
malade
enil877,'celuirci souffrait'd'une* crise, très
e et'le,mercure pendant un mois.' ? '' r r £ Le 2 janvier. 878,de1,
malade
, revint"âvec' une crise aussi forte que'la.prem
E DE pathologie NERVEUSE. tement mercuriel; dès le sixième jour, le
malade
put dormir sans morphine ni chloral les douleur
, elle céda rapidement encore au mercure. Dans l'observation II, le
malade
avait eu une chaudepisse en 1868, avec sciatiqu
t fut suivi régulièrement jusqu'en novembre. En janvier 1871,' 'le'
malade
revint avec une blenhorrhagiecompliquée d'une d
le 16 décembre dernier, à, la So- ciété pathologique de Londres, un
malade
qui, selon lui, devait s'être fait dans une chu
TtSJ ? ) f. Imf(f 2 ·t I , ,M : Iut ! ¡I,ns9nu ! 1, rMJà,,9b1 ? Hn
malade
qui présentait,- du 8té°dë 'l'céil et. du membr
le;"et parfois le corps était comme en opisthotonos. En octobre, le
malade
pouvait marcher, mais en chancelant un peu. Pas
bien intéressant exemple dé diathèsé nerveuse, tous les parents du
malade
ayant des affections des centres nerveux. Des d
ement aussi dans''la moelle et péut-ètre'dàris1 le cerveau ! ' 'Les
malades
ont les paupières plis- sées et on songerait à
a température 'est' abaissée. '' ,il, ' ' i' '" l' .J. 01)' ? I Les
malades
sont engourdies et très lentes à"répondre Leur
adie, qui débuta" dans1 les jambes après' une fatigue'ànormalëy'Le "
malade
* de l'Ôhër"vati61Ï'YIII coucha toute 'une''nuit
estés. Cet engourdissement est décrit de différentes façons par les
malades
, mais semble être une combinaison de pico- teme
ons spasmodiques sera un des premiers signes. Lorsque le sommeil du
malade
est troublé par des spasmes violents, il, est t
tions, étudie en détail les divers phénomènes présen- tés par le, '
malade
. ^ ' '' ,, , I , . l ,) ' , " IJ . .)q t ! TI J j
des eschares trochantérienne. gauche et, sacrée, présentées par son
malade
! ' l'auteur examine les diverses .théories rel
ffisance' d'aèti6l d'un centre lombaire de la miction; au début, le
malade
n'ur,i .. nait exclusivement qu'avec'la sonde;'
- Ppur : ¡yI" Lasègue, on a",dans, ces cas, toujours affaire des
malades
; en remontant dans, le passé des inculpées, ,on t
ion" de' M. Lasègue. est dômc"diffiilel de voir'dans le cérébral un
malade
avant, par le fait dlun 1 ., . t l If. 1 1 1 -'
t juste, sinon précise ; on dirait les' cérébraux pour désigner les
malades
atteints d'affection cérébrale, comme on dit le
n deux caractéristiques suffisent-elles a déterminer une classe de
malades
, analogue à celle des héréditaires de Morel, qu
1.1 1 ? 44 1.. - promptes, plus ou moins durables, peu importe ? Le
malade
. ? i rp. ? r'.tff, ? j ? t ? ]' Il Il d ? n en
; il est 'tombé' au-dessous dé lui-même... En face, d'un semblable
malade
, si effacé que soit le caractère des, crises ul
t, des genres différents. Un de ces genres est-il constitué par les
malades
qui. ont subi-un traumatisme ou qui naissent av
outre des épileptiques et des paralytiques au début, un résidu de,
malades
, dont l'état mental spécial demanderait une dén
`a, - au' point' dé vue'médico=légal ? â connaître la- catégorie de
malades
désignée par 'ce titre, doit, disent MM^Stevens
-reprit-il immédiatement, le chemin de sa maison. , , 1 1 ami yÇe
malade
a eu, plusieurs accès d'épilepsie franche dans le
ès de somnambulisme;ana-' logue aux précédents, s'est produit et le
malade
en- a lui-même rapporté les détails dans la let
ls peuvent en être les résultats, au point de vue médico-légal; les
malades
pouvant parfaitement, dans un pareil état, se m
ent soupçonnés d'épi- lepsie ; d'autres enfin attribuent à tous les
malades
l'état mental spécial dont on doit à M. J. Falr
s des sens, les .hallucinations,, qu'on peut (, observer chez ces
malades
, ne doivent pas toujours, suffire .pour faire con
puisque, la sonde fut,'(dans,.ces deux cas, ' employée des que.,les
malades
refusèrent de manger. 1 L'anes- thésie, a suivi
ions de l'intestin ? M. Mabille l'attribue aux idées délirantes des
malades
, et à l'oubli des besoins naturels qu'entraîne
80.) XVI. MÉLANCOLIE AVEC STUPEUR, DÉLIRE INTÉRIEUR DECRIT PAR LE
MALADE
LUI-MÊME ; par M. BAYLE. Les détails donnés par
PAR LE MALADE LUI-MÊME ; par M. BAYLE. Les détails donnés par le
malade
qui fait le sujet de cet article prouvent une f
ont portés à réduire les dépenses de l'a- sile en faisant sortir un
malade
dont les rapports médicaux leur signalent le re
jet d'une question subsidiaire posée au jury, et que la sortie du
malade
dépendit d'une commission spéciale composée de mé
pathologie mentale. séquestration ont-elles été accueillies, et le
malade
placé à l'asile d'Évreux. (Iba'd.) XIX. UNE é
gravation par les exorcismes auxquels la soumet, elle et les autres
malades
. la commission de prêtres envoyés par l'évêque
l'évêque ! Les convul- sions, les blasphèmes, les imprécations des
malades
rappellent les scènes les plus dramatiques qui
xorcismes édictés par le rituel, il fit transférer et disperser les
malades
dans les hôpitaux du voisinage. Pareils moyens
fut défendue. Verzegnis fut occupé par les carabiniers royaux, les
malades
enfin furent dis- persées, les unes envoyées da
fait si l'évacuation de l'hôpital d'Udine n'eût ramené trop tôt les
malades
convalescentes à Verzegnis : il n'en fallut pas d
e sorte de recrudescence et nécessiter de nouveau la dispersion des
malades
et l'emploi rigoureux des moyens d'intimidation
tteint de délire de persécution avec hal- lucinations de l'ouïe. Ce
malade
, reconnu d'autre part pour épileptique, présent
t point le même , suivant qu'un acte délictueux est accompli par un
malade
sous le coup du délire épileptique ou sous l'in
porte à la fin de son travail quelques chiffres intéressants : les
malades
n'ayant pas reparu dans les asiles, après une pre
ans, de 46,08 à 34,26 pour 100 admissions; c'est ainsi que sur 100
malades
qui eussent guéri il y a 25 ans, 74,34 seulemen
vu dans une statistique de l'asile de Worcester pour 1844, que' 25
malades
, à leur première atteinte de folie, avaient qui
temps très court, M. Earle re- chercha ce qu'il était advenu de ces
malades
et si leur guérison s'était maintenue. Le brill
xamen, qui fit faire à M. Earle de singulières découvertes : les 25
malades
;en question sont ainsi sortis 4.8 fois de l'hôp
z 2 d'entre eux. M. Earle montre qu'en suivant l'histoire de ses 25
malades
on arrive en fin de compte à unrésultat encore
hloral et teinture de ciguë. Le 18, on constate l'état suivant : le
malade
ne peut ouvrir la 'bouche assez'pour ad- mettre
évidemment en décroissance. Bromure de potassium ; - jusqu'au 9, le
malade
dit se sentir mieux. Le 18, les battements du c
artir de cette date, la guérison fut rapide. A la fin d'octobre, le
malade
pouvait marcher; il n'y avait plus de contracture
ACKAY. (Brit. med. jOU1'n., février 1880, p. 280.) Homme de 24 ans,
malade
depuis deux jours; contracture des mâchoires; d
alon n'ayant aucune ten- dance à reprendre sa position vicieuse. Le
malade
a été montré un mois après à la clinique du. do
rendrait pour la journée une certaine activité. C'est ainsi que des
malades
, accablés de tristesse, désespérés d'avoir quit
e, centrale, locale) ; e) la position des pôles ; le tempérament du
malade
électrisé; 4° il est anti- scientifique et illu
jet du dosage de l'électricité. On se guidera sur la sensibilité du
malade
, sans cependant négliger d'employer des courant
dans sa clientèle particulière. Il a examiné à ce point de vue 200
malades
, 100 hommes et 100 femmes; sur les premiers 26
tif de l'alcoolisme secondaire ? Lorsque l'alcoolisme est cause, le
malade
a présenté depuis longtemps des habitudes d'int
longtemps des habitudes d'intempérance; lorsqu'il est symp- tôme le
malade
était antérieurement d'une sobriété relative. L
lme, et n'ont généralement rapport qu'à des personnes autres que le
malade
lui-même, souvent aussi elles dérivent du coura
ues ne guérissent pas, mais dans ceux où l'alcoolisme est cause, le
malade
boit SOCIETÉS SAVANTES. 337 de plus en plus e
ronique, dans ceux au contraire où l'alcoolisme est symptôme, les
malades
se contentent d'une quantité bien plus faible d'a
tte différence tient probablement à ce que la condition sociale des
malades
observés n'était pas la même ; les malades obse
la condition sociale des malades observés n'était pas la même ; les
malades
observés par M. Fletcher Beach sont des pauvres
te que si on recherche l'alcoolisme chez six ascendants pour chaque
malade
, on-a bien des chances de le rencontrer au moin
but, d'où l'indication de surveiller tout spécialement le régime du
malade
. , M. CHEVALLIER (Ipswich) demande si on peut o
liques non aliénés. M. Richards (Hauvell) les a observées chez des
malades
nourris seulement à la cuiller , sans aliments
sera accordé trois heures ; 2° une épreuve clinique commune sur un
malade
. Il sera accordé au candidat dix minutes pour l
un malade. Il sera accordé au candidat dix minutes pour l'examen du
malade
, et vingt minutes pour développer oralement son
exion ; 3° une épreuve clinique sur les maladies mentales : un seul
malade
. Il sera accordé vingt minutes pour l'examen du
es : un seul malade. Il sera accordé vingt minutes pour l'examen du
malade
, et vingt minutes pour la dissertation, après c
ra accordé au candidat quinze minutes pour l'examen de chacun des
malades
, et une heure et demie pour la rédaction du rappo
e au début de la séance suivante ; 5° une épreuve clinique sur deux
malades
d'un service d'aliénés. Le candidat aura quinze
s. Le candidat aura quinze minutes pour l'examen de chacun des deux
malades
, et trente minutes pour la dissertation orale a
nts. Pour l'épreuve cli- nique sur les maladies mentales, à un seul
malade
, 20 points. Pour la deuxième épreuve écrite, 30
euxième épreuve écrite, 30 points. Pour l'épreuve clinique sur deux
malades
, 30 points. Asile DE BLOis. M. le docteur Doutr
cu d'avoir délivré un certificat consta- tant l'état de folie d'une
malade
qu'il n'avait jamais vue, et a avoué dans la dé
- ganes, la force physique se montraient à peu près nor- maux. Le
malade
, à la suite d'une fièvre intermittente de longu
ttitude normale. Quant à la jambe droite, elle traînait à terre. La
malade
, enfin, se plai- gnait de ce que toutes ces par
, pour les muscles fléchisseurs de la main gauche. Graduellement la
malade
se mit à mar- cher ; mais elle ne parvint jamai
rçon de 10 à 12 ans, envi- ron : le langage était tout enfantin. Le
malade
mourut d'une péritonite, à sa quarante et unièm
ci-dessus dénommé, soit auprès des médecins qui avaient observé ce
malade
, sont singulièrement restreints. J'ai su que, d
onstater, c'est que c'était un idiot. J'ai appris, en outre, que le
malade
avait été conduit à l'hô- 364 ANATOMIE PATHOL
seignements, pas d'avis du médecin traitant. Etat à l'entrée. -La
malade
est plongée dans un demi coma dont on arrive à
u'elle souffre de la tête, qu'elle a mal dans le cou, qu'elle n'est
malade
que depuis quatre jours; mais ses assertions so
ent l'air d'une tuberculeuse; tout en donnant ces renseignements la
malade
retombe de temps en temps dans son délire; son
TE CÉRÉBRO-SPINALE AIGUË. 375 Nous nous trouvions en présence d'une
malade
sur laquelle on n'avait aucun renseignement cer
s une ne présentait de conditions de certitude. 1° L'aspect de la
malade
rappelait suffisamment la méningite tuberculeus
e), l'absence de paralysie et d'accidents épileptiformes chez cette
malade
faisait t rejeter cette hypothèse avant toute d
it d'elle- même à l'esprit, en se rappelant les antécédents de la
malade
et en constatant le souffle d'endocardite, qui,
cérébral. Le lendemain (mardi 23), continuation de cet état : la
malade
répond facilement aux questions qu'on lui pose, m
, et de l'eaude Sedlitz.-T. Axill. 40°,4. -Le soir T. A. 40°,9 : la
malade
est très agitée, elle crie et empêche ses voisi
chloral et de morphine. 24- juillet. La nuit a été assez bonne, la
malade
se plaint toujours d'une douleur à la nuque, el
ir, le délire la reprend. C'est un délire de paroles dans lequel la
malade
raconte ses diverses occupations, mais elle n'a
ce de ce qu'elle dit; puis, par intervalle, sans motif apparent, la
malade
reprend tout à coup possession de sa connaissan
tion de la courbe thermométrique. 25 juillet. - La nuit dernière la
malade
n'a pas cessé de délirer, mais elle présente le
de la paupière gauche, qui ne se relève que difficilement quand la
malade
cherche à ouvrir largement les yeux. Les deux p
bain. MÉNINGITE CÉRÉBRO-SPINALE AIGUË. 379 Dans la journée, la
malade
a eu quelques moments de luci- dité : elle a ra
let. - La chute de la paupière a disparu presque com- plètement. La
malade
a pris depuis hier matin 1 gramme de sulfate de
OLOGIE NERVEUSE. Ni contractures, ni convulsions, ni hémiplégie. La
malade
a un peu repris sa raison; elle ne délire plus
ides du front sont accusés. Contracture égale des deux pupilles. La
malade
se plaint de grandes douleurs à la tête, au cou
du reste, des taches rosées lenticulaires. Après son bain froid, la
malade
avait eu quelques heures de sommeil tranquille.
ammes d'extrait thébaïque. 27 juillet. A deux heures du matin, la
malade
est reprise de ses accidents délirants. Nous ve
he. Cette contrac- ture est très accentuée le matin à la visite; la
malade
est couchée sur le dos, courbée du côté gauche
r les accidents cérébraux des jours précédents. Dans la journée, la
malade
a continué à être très abattue, la déviation de
très abattue, la déviation de la tête et du cou s'est exagérée ; la
malade
est toujours sur le dos, sa tête est tellement
'état général s'aggravait considérablement. Le soir, à 6 heures, la
malade
était dans le coma, avait la bouche fuligineuse
othérapique ayant été abandonné par suite de l'état désespéré de la
malade
, notre chef de service, M. Gérin-Roze, nous aut
ture, le 28 juillet, à trois heures du matin (F'g. 20). Au dire des
malades
voisines, la contracture aurait changé de côté au
paré la période d'excita- tion de celle de dépression à laquelle la
malade
était actuellement parvenue, il nous semblait q
s longitudinal supé- rieur, ce qui n'est pas la règle à l'âge de la
malade
, il n'y a du reste que peu de corpuscules de Pa
aginales. Les étoiles * indiquent les grands bains. - +, mort de la
malade
. - j., jours de maladie. 38le PATHOLOGIE NERV
laires, il entre à l'hôpital le 26 octobre. 26. Dès son entrée le
malade
'est très agité, il a la face vultueuse, les ye
et tuméfiées. -La douleur à la pression est vive dans les jointures
malades
;-les veines superficielles des membres sont trè
ive. 27. La nuit a été calme. Salicylate de soude, 4 gr. 29. - Le
malade
a pris du salicylate pendant deux jours. Les do
pendant deux jours. Les douleurs articulaires ont un peu cessé; le
malade
se plaît à mouvoir ses jointures et à montrer q
baissé, mais est encore très vive ( 39°, matin et soir). 30. -Le
malade
a eu du délire la nuit, il a voulu se lever san
astoréum 0,50. Si les phénomènes cérébraux s'accentuent, on fera au
malade
des allusions froides. 2 novembre. L'état du ma
t, on fera au malade des allusions froides. 2 novembre. L'état du
malade
est resté à peu près sta- tionnaire. La fièvre
uelques instants, par intervalles. Le matin le délire disparaît, le
malade
n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé la nui
quelques traînées rouges au niveau des phalanges. Rien au coeur. Le
malade
tousse; à l'auscultation les râles sont crépitant
eut-être avec un peu moins d'intensité, mais le cou est raide et le
malade
se plaint quand on lui fait fléchir la tète sur
deur de la colonne vertébrale dans la région dor- sale, en outre le
malade
se plaint du moindre contact au niveau du bras
très marquée.- Le délire d'action a presque complètement cessé; le
malade
se borne à marmoter des paroles inintelligibles
s MÉNINGITE CEREBRO-SPINALE AIGUË. 389 accidents présentés par le
malade
rappellent ceux d'un typhi- que mourant à la pé
rochaine d'une eschare, mais elle n'a pas le temps de se former, le
malade
meurt. - Autopsie, 36 heures après la mort. A l
tacher ces lésions à une intoxica- tion phosphorée à laquelle notre
malade
était exposée par sa profession. Nous ajouteron
circonstances qui avaient précédé l'entrée à l'hôpital de ces deux
malades
. Nous n'avons pu re- cueillir aucun renseigneme
ygiéniques de l'atelier, ni dans celles du domicile particulier des
malades
, aucune raison vala- ble de rattacher cette mén
fille, âgée de 3 mois et demi, paraissant intel- ligente. - Notre
malade
: la conception n'aurait pas eu lieu durant l'i
ré a été folle.] Pas de consan- guinité. Trois enfants : 1° notre
malade
; 2° un garçon âgé de 2 ans, intelligent ; pas d
ié supérieure, qui forme une sorte de tablier. Pas d'onanisme. Ce
malade
ne parle pas, ne reconnaît pas ses parents et ne
eté cartilagineuse de ces foyers d'encéphalite. Entre les parties
malades
et les parties saines, il n'y a pas une démarca
re pas de cellules araignées dans les portions de la circonvolution
malade
qui devaient être occupées par la substance bla
sie de retour : suivant l'observation de M. Burq lui-même, chez les
malades
anesthésiques qui portent habituellement des mé
i est en contact avec le métal. Cela, bien entendu, signifie que la
malade
est sensible au métal dont il s'agit. M. Burq in-
sibilités spéciales et que, dans une hémianesthésie, l'oeil du côté
malade
présente, d'ordinaire, une amblyopie qui peut a
es études par l'or- gane de l'ouïe. Après avoir constaté chez une
malade
hémianesthésique une diminution notable de l'ac
u patient; on promène sur son contour une montre et l'on demande au
malade
s'il en entend les battements et de quel côté.
côté sain, au point de n'avoir plus que la valeur primitive du côté
malade
; il y avait une véritable transposition de l'é
it que la somme totale de l'acuité auditive ne pouvant être chez le
malade
que de 40 centimètres, une oreille devait perdr
it est général, au moins chez les hystériques, seule caté- gorie de
malades
que nous ayons en vue pour l'instant'. 1 Nous é
question : nous avions, l'avant-veille, rendu la sensibilité à une
malade
hémianesthésique du côté droit. En l'exami- nan
plus haut pour l'organe de l'ouïe. On serait tenté de dire que le
malade
ne peut disposer que d'une certaine somme de sens
lité et que celle qui est artificiellement éveillée dans le côté
malade
est empruntée au côté sain. Nous aurons à reven
aractères particuliers. Le plus souvent elle est incomplète; l'oeil
malade
(il est rare que les deux yeux soient affectés,
tion. La couleur qui est perdue la première est le violet. Si le
malade
en a perdu deux, la seconde est le vert; ensuite
son de cette dénomination). Relative- ment aux autres couleurs, les
malades
peuvent se diviser en deux catégories, à peu pr
nte ainsi : violet, vert, bleu, jaune, rouge. Donc, suivant que les
malades
appartiennent à l'une ou à l'autre de ces catég
ensibilité s'est étendue à une certaine zone autour de l'orbite, la
malade
commence à pouvoir nommer (l'oeil sain étant co
s qui ne sont pas vus avec leurs couleurs propres apparaissent à la
malade
avec une teinte grisâtre qui, suivant l'intensi
es faits n'offre aucune diffi- culté. Revenons maintenant à notre
malade
hémianesthésique et achromatrope du côté de l'a
UE CRITIQUE. sait que nous supposons l'achromatopsie complète et la
malade
appartenant à la catégorie du bleu). Si, à ce m
couleurs paraît répondre à une loi absolument générale. Quand une
malade
ne voit pas le vert, par exemple, on peut être
lations de la sensibilité entre un côté et l'autre que l'état de la
malade
peut être considéré comme définitif; que cet état
Charcot à ces transferts successifs) est très variable, suivant les
malades
et aussi suivant l'oesthésiogène ; il peut alle
qu'ils ont été observés dans plusieurs expériences et sur diverses
malades
. Ces cercles sont disposés par couples dont l'é
elle disparaît de l'autre ; avant que le passage soit effectué, la
malade
peut, pendant une minute de plus, présenter une
ur rétablir - la sensibilité, on la met sur le côté sensible (d'une
malade
hémianesthésique), on voit qu'au niveau du méta
ces sur lesquelles nous allons revenir. Supposons maintenant que la
malade
, sujet de l'expérience, ne présente pas actuell
, la diathèse hystérique n'ait pas complètement disparu ; chez la
malade
, l'application du métal auquel elle était autrefo
tic de l'hystérie. Ainsi, supposons qu'à la fin d'un traitement une
malade
présente toutes les apparences de laguérison; e
de l'anesthésie sensitive ou sensorielle, ou de la contracture, la
malade
doit être considérée comme étantencoresous l'infl
anes des sens. Supposons-la produite chez 424 REVUE CRITIQUE. une
malade
dont la sensibilité est entière, par l'applicatio
s et l'abaissement de la température superficielle. Chez quelques
malades
, il se produit même un état de somnambulisme très
généralisée ou plus exacte- ment l'hémianesthésie double. Chez les
malades
qui présen- 426 REVUE CRITIQUE. a , tent ce s
du même ordre. Ainsi, sur le tabouret de la machine électrique, les
malades
sentent sur les parties anesthésiques le vent éle
que celles-ci ne présentent jamais les couleurs perdues par l'oeil
malade
. Le même auteur a constaté que la réaction élec
). Si, d'après cela, on fléchit rapidement et avec force le pied du
malade
, couché dans le décubitus dorsal, le pied, au l
uée par la faradisation,et même quand'elle est volontaire. Chez les
malades
qui présentent le phénomène de la contrac- tion
ements au moyen de la vue n'est aucunement consciente ; 3° certains
malades
, atteints de para- lysie des membres, d'origine
ion des centres spinaux homologues du côté sain se transmet au côté
malade
par la voie des commissures, et cette influence
té sain accroissent l'intensité de la contracture dans tout le côté
malade
, il ne faut pas induire qu'ils sont la cause de
sain entraînait après lui un mouvement iden- tique dans les parties
malades
. La diffusion de l'incitation motrice ne s'acco
un bon nombre d'hémiplégiques, à la Salpêtrière par exemple où les
malades
de ce genre se comptent par centaines, on est b
vent repa- raître, et, si la dégénération est de faible étendue, le
malade
est en droit d'espérer un retour partiel de l'e
L'auteur signale encore l'atrophie musculaire des membres du côté
malade
, et il considère cette complication comme un fa
te au plus haut point et accom- pagnée d'une inquiétude extrême. Le
malade
la compare il celle qui suit un long exercice à
onc et les parties supérieures du corps ne sont jamais atteints. Le
malade
, de constitution frêle, est parfaitement sain, à
des réflexes des membres inférieurs. Il est à noter que le père du
malade
est mort à soixante-trois ans, après une maladi
r do Fowler, qui procura une amélioration rapide. Actuellement le
malade
qui en continue l'usage est complètement délivré.
is. Elle commence par les orteils et gagne de proche en proche ; le
malade
ne peut pas dire qu'elle siège dans les muscles
énible et oblige à faire des mouvements brusques des jambes, que le
malade
ne peut réprimer qu'à grand'peine. La marche ou
. Dans les dernière années, cet état avait empiré au point que le
malade
passait presque toutes ses nuits dans un fauteuil
ourtant les secousses se faisaient sentir aussi pendant le jour. Le
malade
, en partie pour cette circonstance, en partie à
s l'in- coordination s'accrut. Le 22 mars, jour de l'entrée de la
malade
à'l'hbpital, on cons- tate l'activité presque i
nt sont animées les extrémités, telles les mains avec lesquelles la
malade
imite l'action de rouler entre les doigts de pe
i comment les principales fonctions 's'exécutent. Pour man- ger, la
malade
saisissant à pleines mains sa cuillère, s'arquebo
d'autre part. L'at- tention étrangère exagère la chorée ; aussi la
malade
a-t-elle choisi une place située de telle façon
ouvelle diarrhée. Absence de plainte. Le 12. Mort dans la nuit. Les
malades
voisines racontent que le sommeil avait été bon
es, Brown-Sequard, Bouteille, Romberg, H. Roger, qui concernent des
malades
de 36 à 83 ans, le Dr Mùl- lendorff fait remarq
ue la dure-mère demeure indemne (peu ou pas de symptômes chez notre
malade
, à part quelque tremblement des mains). Puis, p
e Dr Saundby a rapporté, d'après- Schultz, les observations de deux
malades
qui présentaient le type clinique complet de la
e placer la première observation de M. Russell : elle concerne un
malade
aujourd'hui guéri et chez lequel on a pu voir se
1° Deux attaques successives de paraplégie spasmodique chez un même
malade
. Début par des troubles de la sensi- bilité et
a demande du docteur Shaw, il ajoute qu'il n'a pas observé chez son
malade
le réflexe tendineux. CH. F. XLV. SUR UNE FORME
à l'opthalmoscope, plusieurs foyers hé- morrhagiques rétiniens. Le
malade
reste dans cet état pendant environ six mois, a
dère comme syphi- 1 ? 'tique, bien qu'on n'ait pu découvrir chez le
malade
aucune trace de la diathèse, à cause de son ext
trois heures, la motilité reparaît dans les membres droits, mais le
malade
ne peut se sentir de sa jambe gauche qu'un mois
BRALES ; par E. GONZALEs et G. B. VERSA. (Archivio ltaliano per le
malade
nervose. 1880, fasc. I et II.) Les auteurs rapp
ions cérébrales ; par GIOVANNI ANGELUCCI. (Archivio Italiano per le
malade
nervose, janv. et mars 1880. fasc. I et II, p.
rapidement progressive (névrite optique), et rappelé à propos de ce
malade
les divisions de l'ataxie proposées par Remak e
convaincu qu'il y a là un rapport anatomique. Groefe a observé un
malade
chez lequel les lésions avaient débuté par la bas
n première de la rotation se fait toujours dans le sens de l'organe
malade
; dans quelques cas, les sensa- tions de rotatio
ites expérimentalement par des ac- tes thérapeutiques sur l'oreille
malade
(insufflations d'air dans la cavité tympanique,
ordinaires. La décroissance commença dans la nuit du 7° jour, et le
malade
se rétablit rapidement. M. Russell insiste su
appuie égale- ment sur ce fait que les symptômes présentés par son
malade
différaient absolument de ceux de la méningite,
gite, ainsi que le prouva clairement une comparaison suivie avec un
malade
de la même salle, atteint de cette affection. H
le long des membres inférieurs et dans les ganglions de l'aine. La
malade
était dans un coma presque continuel; quand il
ées par M. Charcot. Les accidents laryngés sont fort variables d'un
malade
à l'autre. Au début, ils se bornent à quelques
accidents a été telle qu'elle a nécessité la laryngotomie. Chez ce
malade
, le spasme laryngé se présentait sous trois asp
e toux, d'enrouement et d'extinction de voix. Un an plus tard, la
malade
ayant contracté une variole, ces divers symptômes
1l. de la Soc. de méd. et de pharm. de l'Isère, 1880, p. 154.) La
malade
qui fait le sujet de l'observation de M. Chataing
ait trouvée M. Byasson en 1875, 15 grammes par litre. Le 13 mai, la
malade
quittait l'hôpital, n'ayant plus que de l'aphon
la sensibilité et du mouvement. M. Mulhall fait, à propos de cette
malade
, une revue d'ensemble des travaux relatifs à la
470 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. environ, huit élèves tombèrent
malades
dans la même journée, et bientôt après la malad
s s'accompagnaient en outre d'un état mental spécial. Dès que les
malades
eurent été envoyées en convalescence hors du co
mendèrent rapidement ; du moins en fut-il ainsi pour la plupart des
malades
, mais quelques-unes ne sont pas encore guéries.
leur, de pesanteur et de tiraillement dans le bras, contraignant le
malade
d'abandonner sa plume : cette variété de crampe
auteur comprend la période incluse entre l'année 1857 et la mort du
malade
(1860). Absence de renseignements touchant les
toutes ces trans- lations durant souvent des heures. En arrêtant le
malade
au ilieu de ses évolutions, on ne réussissait q
sé par une modification du débit moins facile et moins uniforme; le
malade
s'expri- mait avec un certain effort convulsif,
ion faite de sa manie spéciale et pendant les périodes de calme, le
malade
avait conservé assez de mémoire et de jugement
uniformité à des périodes relativement de lon- gue durée. Ainsi le
malade
tournoiera des heures durant autour d'un seul e
et les impulsions motrices auxquelles elles sont liées sans que le
malade
soit en état d'y apporter obstacle. P. K. LXV.
VUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 475 James rapportent l'observation d'un
malade
chez lequel un polype volumineux du conduit aud
dès la fin de janvier (anasarque, anémie). La convalescence rend au
malade
, avec ses forces physiques, la plénitude de ses
e 2 mai 1877. Observation II. - H..., de 45 ans, n'ayant jamais été
malade
. Début de la vésanie à la fin de 1876. Démence
E MENTALE. le79 XXXIII. Constipation obstinée (de 35 jours) CHEZ UN
malade
ATTEINT DE MÉLANCOLIE CATALEPTIQUE; par G. ANGE
e du pharynx, delaparalysie vésicale. On peut supposer que, chez ce
malade
, les conditions aesthésiques des réservoirs se
mbre 1880.) Il s'agit, dans l'intéressante note de M. Cotard, d'une
malade
atteinte d'un singulier délire hypochondriaque,
physiques auxquelles elle accordait jadis une grande créance. Cette
malade
présente de nombreuses plaques d'anesthésie. So
e M. Macario, deux de More] et deux de Krafft-Ebwig). Chez tous ces
malades
, dit M. Cotard, le délire hypochondriaque prése
s d'âme; quelquefois même ils n'ont plus de corps. Plusieurs de ces
malades
se croient infâmes ou damnés. Ce délire hypo- c
cutés chez lesquels les différents organes sont soumis, d'après les
malades
, à de nom- breuses influences occultes, sans qu
es, tâchent de s'en délivrer eux-mêmes. Il faut donc rapprocher ces
malades
des mélancoliques anxieux, et leur délire de né
s sont assez peu manifestes pour rester inaperçus de l'entourage du
malade
; celui-ci a conscience de sa vésanie et se gard
sous le nom de folie du doute avec délire du toucher, puisque les
malades
de M. Boisson craignent les armes, les rasoirs,
ignent les armes, les rasoirs, les objets piquants, non pas que ces
malades
aient la moindre impulsion homicide, mais bien
rler ; elles sont souvent curables et elles ne pous- sent jamais le
malade
à un acte destructif envers lui-même ou les aut
, il recouvre bientôt sa tranquillité. Le second cas est celui d'un
malade
atteint d'autre part du'délire du toucher et qu
oraphobie : « angoisse constrictive, diminution de la peur quand le
malade
n'est plus seul... » Au point de vue de la nome
enclature, « la claustrophobie, étant une psychose dans laquelle le
malade
à conscience de son délire, peut rentrer jusqu'
aralysie générale en présentant chemin faisant un certain nombre de
malades
chez lesquels se retrouvent à un degré plus ou
caracté- ristiques. Le Dr Macdonald tire de la comparaison de ces
malades
avec le type classique quelques considérations in
in, et que lui- même a pu vérifier à l'asile de New- York. Chez les
malades
qui présentent une tendance à la mélancolie et
X. Sur la folie choréique; par E. Toselli. (Archivio itahano per le
malade
nervose, mai et juillet 1880.) E. Toselli rappo
ALOGIE AVEC L'ATHÉ- TOSE ; par PORPORATI. (Archivio Italiana per le
malade
ner- vose, mai et juillet 1880.) L'auteur déc
ez quelques aliénés et analogues à ceux aux- quels se livraient ces
malades
dans l'exercice de leur profes- sion. Mais voul
ces cas, au moins ce ne serait pas trop d'une négation absolue : la
malade
fut atteinte deux ans plus tard d'accidents hys
ule faire intituler : manie congestive; les deux accès subis par le
malade
, absolument identiques, présentant tous les sym
tteints d'une folie instinctive, absolument sem- blable à celle des
malades
, sauf les symptômes somatiques en moins et l'in
njection des méninges. 2° Observation de A. Foville : A propos d'un
malade
dont le délire primitif (mégalomanie), d'abord
çoit guère qu'un premier expert ait conclu à la responsabilité d'un
malade
dont la folie était de longue date, de notoriét
lalgie et des maux de tête qui ont duré trois à quatre semaines. Ce
malade
a été pris cinq semaines avant son entrée à l'h
se produisirent dans les cinq semaines suivantes. A son entrée, le
malade
raconta qu'il était sujet depuis cinq ans à des
ne névrite optique existant des deux côtés à un degré avancé : le
malade
ne pouvait alors que distinguer les lettres du n°
ugmentées progressive- ment. Au bout d'un mois de ce traitement, le
malade
venait de recouvrer l'usage de ses membres para
cas DE SYPHILIS cérébrale ; par GAMBERINI (Giornale Jtaliano délie
malade
veneree e della pelle, 1880.) Observation d'un
tous les mois, à deux ou trois jours près. Le 6 janvier 1877, le
malade
ayant eu des attaques mensuelles, le docteur Couy
tendre que l'irritabilité ait amené l'épuisement. Il faut forcer le
malade
à adopter une manière de faire diamétralement o
développe cette proposition, qu'il y a toujours désavantage pour un
malade
à être traité dans un asile lorsque son interne
constitue un sérieux obstacle à sa rentrée dans la vie civile, le
malade
peut ressentir selon les tendances de son esprit
de la séquestration et surtout du contact permanent avec les autres
malades
. A la vérité, ces inconvénients sont atténués d
a donc lieu, dit M. Gray, d'examiner s'il n'y aurait pour certains
malades
un réel avan- tage à être traités chez eux. Cet
HÉRAPEUTIQUE. 495 mettent certaines familles à faire interner leurs
malades
. Quoi qu'il en soit, l'auteur dit donner ainsi
uteurs contre la névralgie faciale ; il rapporte l'observation d'un
malade
atteint depuis quinze ans d'une névralgie de la
du côté de la vision, et du sentiment de défaillance éprouvé par le
malade
. Traitement : quinine trois grammes par jour. I
rphine à doses massives et progressives. Au bout de douze jours, le
malade
en était arrivé à prendre trente six centigramm
dice de la pneumonie gangreneuse qui, six jours après, emportait le
malade
. A l'autopsie (faite par Rindfleisch), hypérémi
dement guéri par l'application des courants cons- tants. 1er Cas.
Malade
atteinte d'otite moyenne gauche, à la suite d'i
'opposer à l'insuccès des médications essayées dans la famille du
malade
, celui-ci continuant probablement ses libations q
pportéestpiüsr,hâuii : s3ai silb.'c Il oBurile< erveaü'Jde notre^
malade
; la substance grise ! 9festrès'irrégu ! IèremeuU'
ets nerveux occupé par les fulgurations douloureuses^ Une troisième
malade
; enfin, a présenté, dans des circonstances anal
Jjj9a 1; 1111 fi,), 9)Ç JR) démanseaisons si insupportables, que la
malade
redou- f lut) 'ÉliiDil(1 Ill) » .a''U rU^.<;
de la Pitié, un, - iq1ti eb '.10JI9»9KJ B,J n ,90081 ! lui q. AI
malade
qui était tourmente aussi de, crises gastriques
fJ)9',T(Vrro*A ? 8 'oqptjro ? 9b pfrja;7910B m en enduis auprès du
malade
.. Sa réponse fut nega- .00 Pli ! (f 1 na ? Ar,,
1 «Ah 81000 f[j Alf;i "0901009 ^q Cette déclaration me frappa et le
malade
fut soumis les^jours et les-semaines qui, suivi
rtées. Il n'y a-jamasei strabisme, ni diplopie. Il y a 8 mois, le
malade
se rendant à la cave, sa bougie s'est éteinte,
Cinantes, fulgurantes^ constrictivês',1 caractéristiques7cét"que le
malade
, très intelligent et s'observant bien, décrit ave
..-fr ? rm'- a .r ? thu" ? < ? t) ..Il "transes; a leur suite le
malade
, prive de sommeil, est extréme- ment'fatio'u'é'
cements ne dépassant t guère le poignet. Cette sensation empêche le
malade
d'exécu- le xé ? 5ter tout mouvement précis ;
e,,ass.ez r, énergiques, et)pesosensationsjsont.mal «7«e'esrpar, le
malade
. Notable diminution dans la vitesse de transmis
de la paupière supérieure droite. L'i. Constipation habituelle. Le,
malade
, reste 8 ou 9 jours sans aller a la selle ;' e
-5 ik ,k jlll jr, h sutt't. 911tih ? 'i ·L' Sommeil très léger. Le
malade
ne trouve pas une situation pour, soulager ses
--el'Ids- I'd-s*oÎi't êdéb auj5u5^,hm7n,r^.ll> ,,JrfBïo/J 91 'Le
malade
'dit jamais s'ètre1Pco'grié,,0,de ,< .. <
ssent complètement après une durée maxi- imardej5>à 6'jours.. Le
malade
a constatée ce * phénomène ! une Jvingtaine'de,
tu ? .....1 ressent ,.11, H , ? ui; - - 1 ", i «1,1 tlti. ? - (1 Le
malade
Ir ne ressent actuellement que, des douleurs tj c
? uni ir J'I : o n : ! ·111 ? P"11, lr.ti ! ; A 2 heures, le*28, le
malade
aperçut sur la face antérieure .de la jambe dro
lt;,'J,3 5 tion rouge pale, foncée, se rapprochant déjà, d après le
malade
, des anciennes ecchymoses. Ces taches n'étaient
,' ." ? *-... ? j")'" x ^,) .j*;r'j i i .' orl,irrR^> ments, le
malade
n a amais vomi de sang' t -*JJ>1 ' 1 mm*,^ '
aisipu SVrf-ft^lSOM^i^ cc§ ? -'Mfi.te ? 5nkq9eJle 4or -au dire du
malade
, serait d un rouge franc, .naup 1" Kût)eM ? 'e.
laire est absolumaaeabôli«"des deux côtés. Quand on fait marcher le
malade
, on est frappé de l'incoordination de sa démarc
EUSE. 8,·lTiIfI T 2.1 U11 rI m , mement liées aux douleurs que le
malade
éprouve dans les jambes ? EIlessuiventces ' dou
uve dans les jambes ? EIlessuiventces ' douleurs ? omdu' moins île'
malade
n'é11 `â' jamais'remarquéflavâllt td'adoir.'éui
B ! M'<(r.t)'')nJTj)uJUtJ6j dl(I1'HJlli ') 11 ? al yf) ? nous le
malade
., .Quelquestiours après le, malade, très mdisci-
1'HJlli ') 11 ? al yf) ? nous le malade., .Quelquestiours après le,
malade
, très mdisci- " X" ? " a-.iï ? riuv-.iû ? ïjjoJ
écrit'un'e courbe' irrégulièrespourlarriver.au point.desi- -"gné'âu
malade
.' De -plus;' il y a de l'atfophie.musculaire et p
atigue surtout, ce sont des douleurs acérées, vives, aiguës, que le
malade
com- pare des coups de poi^riar'd^'et'quPsiè^en
eaaqe de 8 à 10 heures. Souvent, le lendemain de ces attaques, le
malade
aperçoit sur 0 ? CM ! MM,jSM<OM<. a ? OP
;d'ae,Zlezc,asja ? 13a'a jcc ? azâa's senti de douleurs acérées. Le
malade
n'aperçpit lesjtacesquelelen- 3 demain- des cri
é e9 Gliârlipi gny, certame-impprtjmee^efyLpg^ de' ChampjenY, de,
malade
, les pieds 1. ? r. ï 7 1' -.aïoli '0j 9 i.jiJj.
jb, 71J Illul t<" ^ir'ii n fY r11 r '1S (t( nl 1 . tr,·r , rf; 7
malade
put exercer, sa profession de1 marbrier sans la'm
u'ie , ....mon <m.vi '"inii'.Hn/ J f a-ollc ^yp" Aii.-i,"nM ` ^
malade
appréciait imparfaitement le terrain sur lequel'
? rr )fi ) 11 ? m . pans les, quinze, premiers jdurs"du sejoltr du
malade
a I : lifi- ,ptal 'survIen'nen,t'troiscres'astr
m3ai7eré'él''ca`méliôrâf$fTifivlb$- .tpstable,.qp asubieTecrture du
malade
; il abord is .ft. .Y)) iU.InWt.'f.lt; m, 'J'vi
les saisir au moment même de leur "appântron^d'aplres se rrecitaâês
malades
,uelles ? seraient ? n·rtt1'fr alz r. << ?
-911'i'ïllJî' û : 119U1 .)i0l 09q îiii iiOicJj ! 0M îiliui, J''J
malade
, qu'on enfonce une tige 0 de fer ,un ppm- ,0B6q
U`rllr ? r ! ) Jli rllr"W1s111J iw c i-'jJ.Au T.i o9coin ne pour le
malade
de 1 OBSERVATtON. III. ie n oserais 100>.9.-
a pu être confondue avec l'ulcère simple de l'estomac. Un de nos
malades
(Observation IV), à la suite de violentes crise
rès peu près toujours le même, pour unmode d'application et pour un
malade
donnés. Mais, d'un individu à l'autre, il varie
E ESTHSIOGÈNES. 565 fois qu'une application ne produit pas chez une
malade
hys- térique,ses effets habituels sur la sensib
ou bien sont lents et incomplets. Alors on peut être certain que la
malade
est sous le coup d'une attaque récente ou immin
de prévoir, avec presque certitude, une attaque, bien avant que la
malade
soit avertie par les signes prémonitoires qui l
métaux, une plaque d'or ne donnera lieu à aucun phénomène chez un
malade
sensible, à l'or, si l'on a appliqué en même te
, à l'or, si l'on a appliqué en même temps un autre métal auquel le
malade
ne soit pas sensible. Quelques détails sur cett
le fait général que voici : nous appliquons sur l'avant bras d'une
malade
le métal auquel elle est sensible, soit une piè
çons sur la pièce d'or une seconde pièce, mais d'un métal auquel la
malade
, d'après des expériences préalables, n'est pas
o- posé d'appeler, à ce point de vue, métal actif celui auquel le
malade
est sensible, métal neutre l'autre, et action d'a
vu que quelques uns d'entre eux (l'or et le plomb) avaient chez son
malade
des effets directement contraires à ceux du mét
dos phénomènes rnétalloscopiques à l'aide d'un métal pour lequel la
malade
n'a pas d'aptitude, etc. » (R. Boussi. thèse de
que, métal- lique, magnétique, etc.') a été faite le matin chez une
malade
hystérique hémianesthésique. Elle a eu ses cons
a sensibilité et oscillations. Plus tard, dans la journée, quand la
malade
semble tout à fait revenue à son état primitif,
tive- ment les oesthésiogènes, de la disposition individuelle des
malades
, ainsi que M. Burq l'a fait pour l'action comparé
de l'hémianestliésie et les oscillations consécutives. Chez la même
malade
, les métaux agissaient presque tous également;
à ce propos l'action analogue produite par les métaux sur certaines
malades
de la Salpêtrière, lors des premières expé- rie
. On pourra le déplacer, soit en agissant directement sur le côté
malade
, soit en agissant sur le côté sain. Et nous avons
très rapide- ment le mouvement et la sensibilité dans tout le côté
malade
. M. Grasset (de Montpellier) avait apporté à l'
en dehors de l'hystérie, appliqua des pièces d'or et de fer à deux
malades
affectées d'hémichorée et d'hémia- nesthésie se
mie, et le plus souvent cette séance a été. uni- que. Chez quelques
malades
cependant, il a été trouvé utile de renouveler
our être tout à fait exact, nous devons dire que, chez l'une de ces
malades
, l'hémichorée persiste à un faible degré. ' REV
ROM Bramwell. (Edazb. vlled. Journ., février, 1881, p. 745.) . Le
malade
était un petit garçon de deux ans et demi, attein
- res, avec atrophie des racines nerveuses qui partaient du point
malade
. Les cellules nerveuses étaient remplacées par de
hilitique. A raison de, ces remarques et de la tendance de certains
malades
à indiquer comme syphili- tiques telles lésions
t dans cette maladie des rémissions à la condition de soustraire le
malade
aux influences nocives. Cependant, comme le dia
harcot, ni la sclérose cervicale, les cordons de Goll étaient seuls
malades
: Dans les régions dorsale et lombaire, les cel
d'excitation, la nature de'l'affection cérébrale, l'épuise- ment'du
malade
. Quoiqu'il en soit, le meilleur moyen `de parer
22 ans qui venait, le consulter pour des « visions ». É. e z « La
malade
vint chez moi avec sa mère. Quelques minutes ap
gardée comme, une perception erronée; si la substance corticale est
malade
, l'illu- sion sera acceptée comme vraie et le s
ù les hallucinations sont acceptées comme réalité et entraînent les
malades
à des 's actes qui sont la conséquence logique
C. STENGER. [Archiv. f. Psych. M. Nevenlc., 1880.) -10 : . - Le
malade
dont il est question avait eu la syphilis trente-
u'aux derniers moments malgré l'état d'indolence et d'apathie de la
malade
. On trouve, à l'autopsie, une tlirom ; bose spo
ffira. L'hésitation spasmodique est une forme bénigne. Dès que le
malade
a compris le mécanisme du traitement, il peut, en
articulation des éléments du langage et il fera pro- noncer par son
malade
les voyelles et les consonnes. L'éduca- tion de
ègues ne se doutant même pas de leur infirmité. L'état géné- ral du
malade
devra être également surveillé. Quoi qu'il en soi
rapie, courants galvaniques, nitrate d'argent, toniques. Des neuf
malades
de Friedreich ( Vaich. Arch., t. 26, ? ï , 68) ci
érable, après quoi la pupille revient à des dimensions moyennes. Un
malade
, tabétique avec myosis-et immobilité réflexe, e
yosis, toutes ces réactions pupillaires font défaut. Chez un de ces
malades
, qui avait des crises douloureuses violentes, E
phoïde assez grave, à la suite de douleurs brûlantes à la nuque, le
malade
est atteint de manifestations paralytiques au b
r que, contrairement à ce qu'enseignent la plupart des auteurs, son
malade
pouvait élever le bras du côté où siégeait la p
ment anesthésiées présentaient une hyperalgésie mar- quée. Chez ces
malades
, la sensibilité redevenue normale per- sistait
que la peau et nullement les parties profondes; et le fait que ces
malades
étaient absolument privés de leur sens musculai
litique tandis que le refroidissement prédominait, neuf d'entre les
malades
ayant des professions en rapport continu avec c
on remarquera que les crises de paresthésie se produisent chez les
malades
de Putnam la nuit ou le matin, c'est-à-dire pen-
e céphalalgie, pousse souvent la 606 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE.
malade
à des tentatives de suicide, d'homicide, d'infant
l de Kirn (Die periodischen Psychosen) ; et l'histoire complète des
malades
pour que le lecteur pût apprécier, en parallèle
ure et de l'affection mentale avait lieu bientôt complètement et la
malade
ne tardait pas à faire de merveilleux progrès d
s d'hémiplégie, d'épilepsie et d'imbécillité. Le grand- oncle de la
malade
est mort d'un cancer du nez. Il y a trois ans,
ncle de la malade est mort d'un cancer du nez. Il y a trois ans, la
malade
a eu une leuccorrhée, guérie par un traitement
ues, qui réussit si bien dans les mélancolies douces. On donna à la
malade
de l'extrait d'opium et de chanvre indien avec
vent même la syphilis des parents devra être recherchée, ou bien le
malade
aura eu, longtemps avant, une manifestation syp
particulier par M. Billroth, qui aurait vu succomber la moitié des
malades
. Lorsque, dit l'au- teur, on voit un blessé en
iales à l'opération. L'organisme semble en effet être doué chez ces
malades
d'un pouvoir réparateur ultrà-physiologique et
olongé 6, 3 et 8 jours; 2 mois 1/2, 2 mois et 3 mois plus tard, ces
malades
étaient guéris et marchaient. La dernière obser
pour les établissements de 200 . REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 613
malades
, destiné à la création de jardins et de lieux de
imentés, aient reçu leur entière ap- probation ; 5° Le nombre des
malades
d'un établissement ne doit pas dépasser le nomb
musique, enfin les travaux manuels qu'on peut faire exécuter aux
malades
. H. D'O. LX. Rapport MÉDICO-LÉGAL SUR l'état me
tre il déterminait toujours une con- vulsion terrifiante; jamais la
malade
ne perdait connaissance pendant ces attaques.
eur Sims pratiqua l'opération de Battey; les ovaires furent trouvés
malades
, en voie de dégéné- ration kystique. La malade
ires furent trouvés malades, en voie de dégéné- ration kystique. La
malade
guérit bientôt de cette opération, mais les con
prit alors la direction du traitement. Il commença par soumettre la
malade
à un régime tonique, il y joignit le phosphore,
Au bout de deux mois, il n'y avait plus d'attaques le jour; mais la
malade
a encore maintenant sept à huit attaques la nui
e chez une jeune fille fort bien constituée et n'ayant jamais été
malade
. Elle en souffrait depuis 6 ou 7 ans et ne pouvai
opie s'accom- pagnait d'un léger degré de rétinite pour laquelle la
malade
était spécialement soignée. On lui fit porterde
ouvent sous la forme chronique. Il fait observer aussi que ses deux
malades
étaient des nègres et que la race noire est spé
: la commodité qu'il pré- sente au praticien qui le conseille et au
malade
qui l'absorbe. Le médecin est responsable des h
sorbe. Le médecin est responsable des habitudes qu'il donne à ses
malades
. Il faut ajouter le chloral à l'opium et à l'alco
les, etc. Le traitement consiste à enlever d'emblée le chloral au
malade
ou à en diminuer les doses. Dans le premier cas,
e 22 novembre l'accouchement commença à 8 heures; à midi et demi la
malade
eut une violente convulsion. La dilatation fut
t, et Jules Voisin, rapporteur. M. Motet rapporte l'histoire d'un
malade
, prévenu d'attentat à la pudeur, qu'il a eu à e
pour arrêter une légère hémorrhagie nasale, quand il fût arrêté. Le
malade
a été acquitté. Sur l'interpellation de M. Dago
la très intéressante communication de M. Motet l'observation d'une
malade
somnambule qui contribuera à éclaircir cette pa
sommeil somnambulique, le patient ne cherche pas à tromper et si le
malade
de MAI. Motet et Mesnet,, dans l'accès qu'il a eu
l'accès de somnambulisme. Loin de chercher à les provoquer chez ma
malade
, j'ai toujours tenté d'empêcher les accès parce
ace, une armoire à glace, etc... Aussi était-on obligé de placer la
malade
dans une chambre complète- ment dépourvue de ce
ions de la vue et de l'ouïe, qui font que, dans cer- tains cas, les
malades
croient et soutiennent des faits plus ou moins
er, dans le procès deLoudun. Sous l'influence du délire, tantôt les
malades
offrent une dépression plus ou moins profonde,
sont atteints d'atrophie cérébrale ; mais l'hémi- plégic, chez les,
malades
atteints d'atrophie cérébrale, avec athétosc ou
avec athétosc ou hémichoréo, diffère de l'hémiplégie 'des "autres
malades
atteints d'atrophie cérébrale sans phénomènes cho
membres paralysés et le, plus souvent du membre supérieur; quelques
malades
accusent une propulsion, une douleur épigastriq
e consécutive disparait ordinaire- ment ,en quelques minutes et les
malades
reprennent leurs occupations; quelquefois on ob
tre isolés, sériels, ou constituer un état de mal. A mesure que les
malades
avancent en âge, ces accès devien- nent moins f
ce ou la rareté des vertiges qui est un caractère distinctif. Les
malades
atteints de cette forme d'épilepsie ont en généra
nombre de cas, nous avons les accès disparaître complète- ment; les
malades
sortent de ia section des épileptiques et passent
tourne du côté contracturé. Cet accès dure cinq à huit minutes; la
malade
se retourne en sens inverse et tout rentre peu
stituer un état de mal la tempé- rature ne dépasse guère 38°, 5; la
malade
est hébétée et il est rare qu'elle tombe dans l
complètement abolis; le plus souvent, ils sont seulement obtus, les
malades
ont perdu la vision des couleurs, etc. L'hémian
battements dans la tempe, bourdonnements d'oreilles, etc. Quelques
malades
présentent plusieurs zones hystérogènes quipeuv
ons, celle de l'hémorrhagie du cerveau repose sur l'examen de six
malades
. Les chapitres les plus intéressants sont ceux qu
nt chez lui pour n'en plus sortir. ,r ? o,ut r. monde l'aimait : le$
malades
,, pour son dévouement sans bornes; -^ les emplo
ient de 1 quelles améliorations est susceptible le traitement' des'
malades
. A cet égard, je ne puis qu'indiquer la voie ;
erne.u à l'asile Sainte-Anne, a été frappé à la tempe par un de ses
malades
. 1. Cet homme était atteint de, délire de persé
1'" .p ,,r. 11;, en même' temps "à( surveiller matériellement son
malade
il's'agit la de mesures purement administratives.
ans les mêmes con- ditions, sous l'action des mêmes influences. Les
malades
sont unanimes à constater qu'ils sont plus ou m
eur, à part quelques différences légères, est la même chez tous les
malades
. Presque toujours elle survient au moment où il
us un meuble, etc. Mais le moyen employé le plus volontiers par les
malades
, à la fois pour empêcher et pour cacher leur ro
ont les plus fortes, l'eau-de-vie, le rhum, l'absinthe. Deux de nos
malades
ont fini à la longue par présenter des symptôme
toire la plus curieuse, à cet égard, est celle de A..., l'un de nos
malades
. Désireux de guérir à tout prix, il entre à l'hôp
nne et on laisse couler le sang assez abondamment. Le lendemain, le
malade
se sent mieux, mais il demande déjà une saignée
s caractères : « Ligature de la carotide droite. » Tout d'abord, le
malade
se trouve soulagé ; il se regarde constamment à
'état de veille, l'hypnose étant restée impossible. Chez nos autres
malades
qui étaient ou neurasthéniques ou dégénérés, no
. II. Antécédents personnels. Tempérament nerveux, affaibli. ' Le
malade
fait ici allusion à une tentative de suicide qu'i
lexe abdominal faible. l'as de dilatation de l'estomac, bien que le
malade
se plaigne de digestion lente, un peu pénible.
de rougir, c'est-à-dire par l'élément intellectuel. La plupart des
malades
, nous l'avons vu, sont très précis sur ce point.
est difficile de préciser. Nous pensons, néanmoins, que ce que les
malades
appellent « l'idée » de rougir est en réalité u
uer un dédoublement tardif de la personnalité plus ou moins net. Le
malade
peut même se croire triple comme le prêtre d'Es
rois couverts, trois plats, trois serviettes. Anna R..., une de nos
malades
, aliénée depuis J819, a pré- senté une première
sont apparues des idées hypocondriaques ; tous ses organes étaient
malades
, le coeur ne battait plus, elle avait des tumeu
plexe aux voix perçues par l'oreille, en une sorte de combat, où le
malade
distingue de bons et de mauvais esprits en lutt
aint Michel et le dragon », le premier tend à avoir le dessus et le
malade
se demande si grâce au puissant saint qui le ha
Christ lui apparut en une vision éclatante et caractéristique. Un
malade
de M. le professeur Bail 3 est en communication
du monde, au nom de Dieu qui lui en a, dit-il, donné mission. Ce
malade
avait persuadé à ses soeurs de se retirer avec lu
ce, où, cependant, ses compagnes saisissaient des prophéties. Une
malade
de M. Magnan 3 est travaillée par la diablerie,
Magnan. Leçons cliniques, p. 2G9. 30 CLINIQUE MENTALE. Une autre
malade
de M. Magnan, rapportée sous le titre délire ch
elle dit que ce sont des voix intérieures, des ins- pirations. Un
malade
de M. le D Briand 2 (cité par le même auteur au
comprendre ce qu'on veut lui dire sans lui parler. Chez une autre
malade
, le diable s'est installé et a pris pos- sessio
ssion de vertu » et va chasser le diable de la terre 3. Deux autres
malades
de M. Legrain ont présenté une phase initiale d
s cas précédents celui de M. H. Dagonet'. « Dieu est en moi, dit la
malade
, écoutez, il parle par ma voix ;je suis dispens
ps 2. « Pourquoi ces voix et ces visions qui, en fait, émanent du
malade
, ne sont-elles pas siennes pour lui ? Il doit y a
rouvé du sucre 12 fois, soit 6,85 p. 100. Chez la plupart de ces 12
malades
plu- sieurs des signes principaux du diabète pr
ent fausse. Cette constatation engagea le rapporteur à conclure non
malade
. Et pourtant le reste de l'observation démontre
nt le reste de l'observation démontre que le malheureux était aussi
malade
. Et cet autre Monsieur qui n'a cessé de traiter
ALE. phosphorique. Ses observations n'ont encore porté que sur un
malade
unique, mais il les multipliera plus tard. Ce m
é que sur un malade unique, mais il les multipliera plus tard. Ce
malade
est un homme de quarante-neuf ans fortement héré-
ébut, acmé, rémission; 2° période intervallaire pendant laquelle le
malade
est réellement un homme normal. C'est la périod
phosphorique à l'uree. Pendant toute la durée de l'observation, le
malade
avait tous les jours le même régime. Toutes les
également incriminée ; 9° quant à l'alcool et au kiff, le quart des
malades
observés sont des intoxiqués. 10° Le trait domi
° L'imbécillité et l'idiotie se rencontrent rarement à l'asile, les
malades
qui en sont frappés étant sans doute laissés en l
des sciences pratiques et théoriques. Sans doute, plus le délire du
malade
est absurde. plus se remarque son état morbide
urde. plus se remarque son état morbide ; mais parfois le délire du
malade
prend une forme particulière, de sorte que l'ento
eté de cons- cience, l'absence d'hallucination parlent en faveur du
malade
qui n'apparaît à son entourage que comme un suj
urage que comme un sujet étrange, un fan- tasque, un rêveur. Tel ce
malade
, dont l'observation est rapportée par l'auteur.
'aide de l'engraissement de la terre par le soleil ». Les récits du
malade
, aussi bien que la lecture de ses composi- tion
a plante nourrit absolument la terre ». Mais quand on cause avec le
malade
d'autres objets qui ne con- cernent pas la phys
systématisé de grandeurs, exis- tent déjà depuis longtemps chez le
malade
. On voit que l'élément de la folie raisonnante,
se servant du terme de c paranoïa », M. Soukhanotf reconnaît que ce
malade
se distingue beaucoup des autres malades dont l
Soukhanotf reconnaît que ce malade se distingue beaucoup des autres
malades
dont les idées délirantes de persécution et de gr
ers tenant aux contractions anormales des fibres longitudinales. Le
malade
semble avoir quelque peine à tirer la langue ho
. En effet, on l'observe presque uniquement chez une caté- gorie de
malades
en état de dépression mélancolique, chez qui la
l'affaiblissement intellectuel alla en progressant et finalement la
malade
tomba dans une démence presque com- plète. Le
it un tremblement rythmique assez prononcé des mains et, lorsque la
malade
concentrait son atten- tion sur un acte à accom
: par VOIGT. (Centrait . f. Nenvenheillc, N F. VI. 1895.) Sur 340
malades
, 208 avaient eu les accidents secondaires de la
l progressif, céphalalgies, accès de dyspnée avec vomissements : le
malade
a ,, REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 49 égaleme
accès sont précédés et accompagnés d'un fort bruit, perçu par le
malade
dans l'oreille droite qui ressemble tantôt à celu
omme s'il y avait un cordon qui tire sur la moitié gauche saine. Le
malade
parle comme s'il avait une blessure de Ja langu
INCLAIR. (British médical Journal, 7 décembre 1865.) Il s'agit d'un
malade
de trente-sept ans, ancien mineur sans anté- cé
par Th. Thomas. (British. médical Journal, 7 dé- cembre 1895.) Le
malade
guérit malgré une hémorragie abondante grâce à la
rvenue le 11 no- vembre 1894, cessa brusquement le 25 mars 1895. Le
malade
pen- dant ce temps avait pris un peu d'iodure d
ne, selles noires et sèches, rétrécissement organique du pylore. Le
malade
se traite avec per- sévérance, des lavages de l
his, sur les mains et sur les doigts qui sont courbés en griffe, le
malade
est agité d'un léger tremblement, les points at
appelé à l'improviste auprès de lui à 2 heures du matin, trouve ce
malade
assis sur le bord du lit, les pieds sur une cha
les lavages de l'estomac préconisés par Bouveret et Dévie. Les deux
malades
en effet les pratiquaient déjà très assidûment et
, le teint devient terreux subictérique, l'épigastre douloureux. Le
malade
est abattu, incapable de travailler; il accuse de
smodique intense de l'oesophage et suffocation très inquiétante. Le
malade
s'y habitue pourtant, mais il les fait irréguli
température 40°, la voix éteinte, l'intelligence est intacte et le
malade
meurt dans la nuit sans avoir perdu connaissanc
en quelque sorte foudroyant peut tenir au mauvais état général du
malade
, à l'irrégularité du traitement suivi par lui et
conscience les images lues, c'est-à-dire le contenu de l'ecrit. Le
malade
se met de bonne volonté à lire; il se sent vigo
e répète constamment, avec les mêmes caractères, chaque fois que le
malade
se met à lire.. La plus grande partie de ces in
environ alors qu'il était guéri depuis longtemps de son angine, ce
malade
pré- senta une parésie avec atrophie des membre
it notam- ment à quelle époque de la vie les faire remonter, car la
malade
- n'en a pas conscience. P. 11E11AV : 1L. XXX
curolog. Cenlralbl, XV, 1890.) Sur 15 tabétiques, on trouvait : 6
malades
présentant et l'analgésie bilatérale du cubital e
y a impotence ou alitement. On l'observe alors vingt fois sur vingt
malades
. Entre la période praeataxique et les cas extrême
granulations des cellules des cornes anté- rieures prises chez deux
malades
tués par des accès subintrants d'épilepsie, che
j'aurais sacrifié la curiosité scienti- fique à la tranquillité du
malade
. Sur la demande de M. CHRISTIAN la question pos
le paralytique général à la période terminale sous l'apparence d'un
malade
amaigri, très alfaibli, incapable de se mouvoir
sans gêne notable, pour marcher sans appui. A aucun moment, ces 18
malades
n'ont présenté le tableau classique du paralyti
classique du paralytique général à la période ultime. Les 15 autres
malades
ont traversé avant de mourir une période plus o
causes de la mort, elles se répartissent de la façon suivante : 26
malades
sur 33 les 4/5 ont été enlevés par un ictus cér
s; accidents gastro-intestinaux aigus, une fois). Le dernier des 33
malades
a fini dans l'épuisement et le marasme complets
t qui sont décrits depuis longtemps dans la paralysie générale. Les
malades
qui meurent debout ne présentent pas ces symptô
généraux, ont disparu depuis l'arrivée de M. Déricq, qui tient ces
malades
très propre- ment et les fait lever tous les jo
oint de vue des escarres. On peut les éviter en faisant lever les
malades
; mais les ictus doivent être envisagés comme part
ique caractérisé par des phlyctènes se montrant aussi bien chez les
malades
debout que chez ceux qui gardent le lit, ou un
ni réfectoire, ni salles de réunion. A l'infirmerie seulement, les
malades
sont traités dans un dortoir commun ; pour tous
celte assimilation. Le travail est peu employé et une douzaine de
malades
seulement s'occupent isolément à divers métiers.
iers sont en grande majorité (62 sur 75 admis). Le nombre total des
malades
était de 293 au 72 . ASILES D'ALIÉNÉS. leur j
. De plus, l'asile spécial n'est pas seulement destiné à garder ses
malades
, il doit encore se prêter à leur traite- ment,
lui donner les qualités d'un bon asile d'aliénés. La sélection des
malades
s'y fait parfaitement, grâce au nombre des quar
crime sous l'influence de son trouble mental ne diffère pas de nos
malades
des asiles : le crime est chez lui un accident,
s asiles : le crime est chez lui un accident, un symptôme. - Que le
malade
guérisse, et le crime n'a plus aucun motif de s
- dante de toute assistance extérieure. De la sorte, les nombreux
malades
de l'Etat qui s'imposent actuellement à la charit
ouvent les établissements similaires. Il y a pour le traitement des
malades
sept bâtiments séparés de la sorte par l'as- pe
11 remarquer qu'on a recherché tout particulièrement le confort des
malades
qui possèdent des salles d'études, de billard,
n du médecin. Le certificat doit indiquer la forme de folie dont le
malade
est atteint. § 2. En règle générale, le certifi
délivré par le a kreisphysicus » du district auquel appartient le
malade
. En cas d'empêchement du « kreisphysicus », ou s'
ément au § 1 par tout médecin auto- risé à pratiquer. Mais alors le
malade
doit être examiné dans les quarante-huit heures
district à moins qu'il ne soit médecin de l'asile où se trouve le
malade
. En cas d'empêchement il est remplacé par le méde
pert rédige un certificat qui décide du maintien ou de la sortie du
malade
. Dans les cas douteux, l'explo- lation doit êtr
dans la forme prescrite par le § 1 est suffisant : 1° Lorsque le
malade
déjà reconnu aliéné antérieurement est 76 légis
onner la date de la dernière explo- ration. § 7. L'admission d'un
malade
venant d'un autre asile privé ou public ne peut
vertu d'un ordre de transport du directeur de l'asile d'où vient le
malade
et sur présentation de la copie légalisée du ce
re joint un rapport du médecin directeur de l'asile d'où vient le
malade
, renseignant sur la marche et le pronostic de la
sur la marche et le pronostic de la maladie. § 8. L'admission d'un
malade
doit être signifiée confidentielle- ment dans l
ù se trouve l'asile, ainsi qu'aux autorités de police du lieu où le
malade
avait son domicile. L'internement de malades no
de police du lieu où le malade avait son domicile. L'internement de
malades
non pourvus d'un conseil de tutelle doit être s
ur prononcer la mise sous tutelle et, pour le cas où le domicile du
malade
serait inconnu, cette signification doit être f
ngés. § 10. La sortie de l'asile doit être accordée : 1° lorsque le
malade
est guéri ; 2° lorsque son conseil judiciaire d
2° lorsque son conseil judiciaire demande sa mise en liberté. Si le
malade
a été interné à la demande des autorités de pol
sans le consentement de celles-ci. § 11. Les congés accordés aux
malades
internés ne peuvent excéder quinze jours, et ne
ne peuvent être accordés qu'avec l'assenti- ment de la police si le
malade
a été interné à la demande de celle- ci. Passé
demande de celle- ci. Passé ce délai de quinze jours, la rentrée du
malade
à l'asile est soumise aux mêmes formalités que
mise aux mêmes formalités que pour un premier internement. § 12. Un
malade
considéré comme dangereux pour lui-même ou pour
congé qu'avec l'assentiment des autorités de police du lieu où le
malade
a l'intention de se rendre et lorsque toutes les
és de police doivent être immédiatement informées de la sortie d'un
malade
en précisant le jour de la sortie et le lieu où
n malade en précisant le jour de la sortie et le lieu où se rend le
malade
, ces mêmes autorités doivent être également inf
res. - § 1-11. Le direc- teur d'un asile privé ne peut accepter des
malades
qui demandent de leur plein gré à être internés
ficat médical constatant l'utilité de la détermination prise par le
malade
; 2° le consentement écrit du malade lui-même e
a détermination prise par le malade ; 2° le consentement écrit du
malade
lui-même et ratifié par son conseil de tutelle s'
ratifié par son conseil de tutelle s'il en est pourvu. L'entrée du
malade
de l'asile doit être enseignée dans les vingt-q
l'établissement peut lui être retirée ; 3° les asiles recevant des
malades
curables et pouvant contenir plus de 50 aliénés
s par 100 aliénés ou par 200 épileptiques ; 6° l'histoire de chaque
malade
sera tenue régulièrement au cou- rant par le mé
médecin directeur a seul le droit : 1° d'ordonner l'isolement d'un
malade
. hormis le cas d'urgence. Ces malades isolés do
1° d'ordonner l'isolement d'un malade. hormis le cas d'urgence. Ces
malades
isolés doivent être inscrits sur un registre spéc
né dans un registre spécial ; 3° de prescrire un régime spécial aux
malades
; 4° il a seul la direc- tion du personnel pour
l la direc- tion du personnel pour tout ce qui concerne le soin des
malades
; 5° il répond aux renseignements demandés par l
és par les diverses auto- rités ou par les -parents ou conseils des
malades
, pour autant que ces renseignements aient trait
ades, pour autant que ces renseignements aient trait à la santé des
malades
. Les autres 78 5 VARIA. soins, le transfert d
ur en donne une statistique par diagnostic; beaucoup de rechutes de
malades
déjà traités, des cas légers de mélancolie, que
r son plus grand bien, fut élevé, comme on l'a dit, à la dignité de
malade
, mais il ne resta pas moins un malade spécial,
e on l'a dit, à la dignité de malade, mais il ne resta pas moins un
malade
spécial, qui avait besoin d'asiles spéciaux et
ander si ce n'était pas compro- mettre à tout jamais la guérison du
malade
en convalescence, car hors ce cas le refus, éta
n résultait que dans ce vaste asile qui abritait plus de huit cents
malades
, c'est à peine si certains jours de parloir il
sisté, je le recon- nais, à de véritables catastrophes. J'ai vu des
malades
en très bonne voie de guérison placés en présen
ù la visite avait été autorisée sur mes instances réitérées pour un
malade
à la guérison duquel il tenait tout particulièr
iatement cesser toutes les fois qu'elles ont pour effet d'agiter le
malade
. Enfin, aucun 84 ASILES d'aliénés aliéné ne p
oit mentionner le nom de la personne qui accompagnera ou recevra le
malade
et déterminer la durée de l'absence. Eh bien !
ptible d'entraîner l'incurabilité. Pour guérir elle enseigne que le
malade
doit sans doute changer de milieu pour rompre a
famille et leurs amis. De même qu'autrefois, avant sa maladie, le
malade
est libre de recevoir qui il veut, quand il veu
s établissements, et où, aux heures réglementaires, s'entassent les
malades
valides de toutes catégories, avec leurs parent
chés afin de sépa- rer complètement entre eux les divers groupes de
malades
si deux fois par semaine durant plusieurs heure
ès la disparition de leur délire toxique éphé- mère. Depuis que ces
malades
ont été transférés dans un local à part, j'ai p
tions. Mais en dehors des alités,il restera encore trois groupes de
malades
que, de toute néces- sité on devra visiter sur
coup de services, les médecins se montrent impitoyables pour ces
malades
et leurs familles; ils refusent systématiquement
loureux et nuisible à leur rétablissement. Il convient donc que ces
malades
comme les autres reçoivent leurs familles; en l
spéciale dans chaque quartier destinée à ces visites, afin que les
malades
ne soient pas mêlés, et que jamais les visiteur
arloir unique, comme à ses yeux les relations des familles avec les
malades
jouent, contrairement à l'opinion ancienne un r
dès lors sont forcées de se priver du plaisir de voir leurs parents
malades
et de les priver eux aussi de ce bonheur. Est-c
oujours avec les jours et les heures officielles pour visiter leurs
malades
et sans trop perdre au déplacement. Aussi dans
administratif dont le devoir est d'ignorer les aliénés en tant que
malades
et qui en réalité ne les connaît pas du tout, s
une chose exclusivement médicale, le méde- cin seul connaissant ses
malades
, le plus sage serait de lui en laisser l'entièr
dans l'esprit des aliénistes sur l'opportunité de laisser voir les
malades
. Qu'on compare ce qui se passe actuellement dan
r la réglementation de'1857, c'est la collation des parentsavec les
malades
lors des visites. Si on avait proposé une telle
geât en indisposition. Et puis les gardiens savent quels sont les
malades
avec qui on collationne, ils en sont même avertis
té. Quelque soin qu'on apporte dans la connaissance et le choix des
malades
, avec des aliénés, il convient de toujours acco
dons six choses. En premier lieu la latitude de laisser visiter nos
malades
comme nous le DES VISITES DES FAMILLES 93 jug
nt admis ni dans la salle de réunion, ni dans le préau. Quant aux
malades
alités, ils seraient visités comme aujourd'hui à
lques jours à un mois. Enfin nous désirerions que les relations des
malades
avec leurs familles et leurs amis fussent exclu
rir à ce moyen barbare, de transférer chaque année des centaines de
malades
en province. Elle a grand soin de choisir exclu
e se rendre à d'autres moments et après d'envoyer en province leurs
malades
sous prétexte qu'ils ne sont pas visités ? Une
Des revers de fortune.ont augmenté les troubles du caractère de la
malade
, qui recherche la solitude et affecte de mépris
'aliénation men- tale, inquiet de l'apathie et de l'indolence de la
malade
qui refuse de se laisser guérir et désire reste
lence de la malade qui refuse de se laisser guérir et désire rester
malade
pour tourmenter les siens. Il pense avec Jaccou
d'efforts. Il faut sans cesse lutter contre les supercheries de la
malade
qui ne cherche qu'à tromper le médecin, et dont
tion améliorée laisse encore à désirer à cause des caprices de la
malade
encouragée par son entourage. L'auteur insiste
sur la gravité du cas, le bon effet de l'hypnotisme qui a sauvé la
malade
d'une mort certaine mais ne l'a pas guérie puis
mplet et une guérison ultérieure à espérer si on avait pu isoler la
malade
ou au moins écarter le milieu funeste de sa fam
BUCK ET DE l\IOOR, (Journ. de Neurologie, octobre 1896, 11" 22.) Le
malade
qui fait l'objet de ce travail fut atteint, à deu
t post- grippal, les auteurs supposent que le système nerveux de ce
malade
REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE
ammes par jour et croient devoir leur attribuer la guérison de leur
malade
. C. DENY. REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE
e Alunsterberg. Pour cela, le médecin s'assied devant l'horloge, le
malade
à la gauche du médecin afin qu'il ne voie pas l
uie sur elle (ce qui met les aiguilles en mouvement), il propose au
malade
un nombre; celui-ci doit d'après les instructions
nn. di nevrol., anno XIV, fasse. 1, 11.) Recherches faites sur un
malade
atteint de paralysie générale, ayant en une fra
e reconnaissent, est loin d'être démontrée.) L'une et l'autre des
malades
présentaient d'ailleurs des tares héréditaires,
ut, se charger d'une exper- tise médico-légale au sujet d'un de ses
malades
qui à sa sortie aurait commis un crime; 2° quel
els, examen qui devrait n'être confié qu'à des spé- cialistes. Le
malade
observé n'ayant pas de sens moral, il semble qu'i
opre. Cette influence est, en effet, due à la suggestibilité de ces
malades
, suggestibilité beaucoup plus marquée chez eux qu
; 3° mais quelquefois ces idées se précisent, se coordonnent et les
malades
, malgré leur âge avancé sont atteints d'un déli
ntestinale et, née de l'intestin, gagne rapidement le foie. Le foie
malade
n'exerce plus son action dépurative sur le sang
romatose généralisée, maladie de Reckiinghausen, est étudiée chez 4
malades
. Chez deux d'entre eux un ou plusieurs ascendan
internes dans nos asiles sont contraints, ou bien d'abandonner nos
malades
pour suivre les visites du matin dans les hôpit
près Évreux ? L'aliénation mentale est d'autant plus curable que le
malade
est hospitalisé à une époque plus rap- prochée
ile, a constaté, non sans satisfaction, c'est la parfaite tenue des
malades
hommes, au BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE 159 nombr
de gran- deurs et qu'il était très agressif. Notre observation du
malade
date du troisième accès de délire qui revêtit l
inations visuelles nous fit remarquer ces troubles et interroger le
malade
au moyen d'un de ses compagnons qu'il comprenai
elles le pendraient au plafond '. » 1 L'observation détaillée de ce
malade
a été publiée dans notre tinsse .. Los traslorn
u langage n'interviennent en rien dans leur for- mation. Chez mon
malade
c'est tout le contraire, son centre visuel du l
s d'avoir pour lui la même valeur que les paroles ont pour d'autres
malades
. C'est pour cette raison que dans l'ouvrage cit
t sur ses psychoses. Dans cette situation, manquant, d'une part, de
malades
qui puissent servir de sujets d'obser- vation,
lternant avec la voix naturelle en un dialogue qui rend l'examen du
malade
d'autant plus épineux. Une démente à délire m
autres à son fils qui réclame sa sortie par sa propre bouche. Le
malade
, de plus en plus isolé dans son délire, en arrive
ossédés vrais (démonomanie externe de Macario et Dagonet). Chez ces
malades
, la personnalité, loin de s'éteindre, s'exagère
priment souvent par le moyen d'articulations verbales inspirées aux
malades
, ou par des mouvements graphiques automatiques
); ces hallucinations motrices finissent par être inconscientes, le
malade
se confond finalement avec la divinité inspirat
me et le peu de cohésion des conceptions délirantes mystiques. Un
malade
de ce genre que nous avons pu observer, a présent
autre à M. Lapointe. Nous avons nous-même suivi celui d'entre ces
malades
dont les troubles mentaux ont persisté. Il figu
me début, même marche et termi- naison brusque. Pendant l'accès, le
malade
est dans un état anxieux avec panophobie, il vo
La vie commune et l'échéance du deuxième accès périodique de notre
malade
firent reparaître les mêmes accidents, non seul
e père et la mère,- le fils cadet changea de pays également ; notre
malade
, isolé dès lors, délire seul périodiquement; se
es, étaient l'élément passif dans cette folie commu- niquée ; notre
malade
représentait le chronique qui marque l'épidémie
n peut dire en restant sur le terrain de la clinique, c'est que les
malades
qui ont une hérédité très chargée n'ont que des
des tares dégénératives ; plus celles-ci sont nombreuses, moins le
malade
offre en quelque sorte de résistance au délire
période de prépa- ration de la maladie; elle dure jusqu'à ce que le
malade
ait trouvé la formule définitive de son délire
une lutte qui est d'autant plus courte que la faiblesse d'esprit du
malade
est plus marquée. Aussi l'éclosion brusque de bou
ons qu'elle rature avant d'exécuter une copie correcte. Une autre
malade
atteinte d'onomatomanie et d'arithmoma- nie att
st l'obsession combinée à un véri- table délire à évolution, car la
malade
a suivi toutes les étapes elle a vu des lettres
ux était incessant ; il était le principe de toutes les actions. La
malade
voyait partout des hosties et des profanations
isant par la folie im- pulsive ou les perversions instinctives. Ces
malades
aggres- sifs et dangereux sont plutôt enclins à
sychopathes sexuels. (Lerbuch. der psych., t. I, p. 61.) Une de nos
malades
conciliait d'une façon originale les deux sortes
vec un crucifix, croyant ainsi sanctifier l'acte. Il y a chez ces
malades
une dissociation psychique, bien que par un méc
ssociation psychique, bien que par un mécanisme autre que celui des
malades
étudiés au commencement de ces notes. Au lieu d
l y a un antagonisme que l'on pourrait appe- ler cérébro-spinal, le
malade
luttant contre les impulsions morbides nées de
dés ; des cas d'inversion sexuelle sont de même expliqués par les
malades
à l'aide d'une théorie semblable à celle de la po
et les préoccupations mystiques coexistent également chez d'autres
malades
, sans que les deux ordres de conceptions soient
ettement distinctes et d'une oppo- sition tranchée. Telle est cette
malade
de Morel, citée par M. Ritti (La folie à double
trois mois. Début de l'épilepsie à 13 ans et demi. Description du
malade
. Impulsions violentes : colères, injures, obscé
de vingt-sept à trente-cinq; c'est dans cette période qu'est né le
malade
. Pas de syphilis. [Père inconnu. SCLÉROSE CÉRÉB
crement intelligente et qui a eu beaucoup de convulsions ; 2° notre
malade
; 3° une fille, quinze ans et demi, nerveuse, p
5° un garçon, passablement intelligent, a eu des convulsions. Notre
malade
. Pas de rapports sexuels durant l'ivresse. Gros
nt fléchi, le pied n'est pas à angle droit, mais retombe un peu. Le
malade
étant couché, si on lui dit de lever la jambe d
192 RECUEIL DE FAITS pris de tremblement, ce qui n'empêche pas le
malade
de le sou- lever. Pendant cet effort, le bras c
ès qu'il a eue au mois de janvier. Pupilles égales. 21 juin. - Le
malade
a eu six accès. Il est pâle, abattu, ne mange p
Bouillon et lait. Dans les trois derniers jours de l'existence, le
malade
n'a pas prononcé un seul mot. Les accès du 5 so
issement a faitt des progrès assez rapides depuis quelques mois; le
malade
élai- affaibli et ses dernières séries l'ont ac
à un moindre degré, du grand- père et d'un demi-frère maternels du
malade
. Signalons encore, dans la ligne maternelle, un
é uniquement sur le côté droit. Souvent, après cet état de mal, les
malades
de cette catégorie ont un répit, les convulsion
tre les habitudes de vagabondage et de paresse contractées par le
malade
. 3° Huit années après l'apparition des lésions
e l'intelligence se maintienne telle qu'elle était à l'origine, ces
malades
n'en sont pas moins sujets à l'état de mal épil
a été accordée d'assis- ter au relèvement des corps de nos anciens
malades
au bout de cinq ans, nous avons recueilli le sq
tout en reconnaissant sans difficulté qu'il y a un petit nombre de
malades
à qui ce moyen a été plutôt pré- judiciable, il
ir par dérivation le repos cérébral. Il n'y a qu'un petit nombre de
malades
chez lesquels on peut per- mettre quelques jour
eut per- mettre quelques jours de repos au lit; ce sont d'abord les
malades
atteintes de folie puerpérale; puis les sujets
nt faibles et profondément neurasthéniques; les paralytiques; les
malades
manifestement épuisés (jusqu'à ce que l'épuisemen
'accomplir; il faut au con- traire conserver précieusement à un tel
malade
toute son énergie nerveuse afin d'en faire béné
er l'indication du repos à prescrire, et du temps pendant lequel le
malade
devra être maintenu au lit. Souvent même le mal
endant lequel le malade devra être maintenu au lit. Souvent même le
malade
, conscient des bénéfices du repos, donne à cet
enté cette intervention, mais encore sur l'état men- tal des petits
malades
et sur les résultats physiques obtenus même dan
e, a per- mis ici de libérer le cerveau de deux corps étrangers. Le
malade
a guéri. R. DE l\IUSGRAVE CLAY. VI. SUR la po
isait connaître à cette époque 22 cas de ponction, pratiqués sur-10
malades
. Deux ans plus tard, au douzième Congrès, Von Z
enfants émaciés, il est facile de compter les vertèbres ; chez les
malades
corpulents, c'est quelquefois impossible ; un art
'anesthésie ; il indique ensuite l'attitude que l'on doit donner au
malade
. La profondeur à laquelle doit pénétrer l'aigui
ue : actuellement il dirige un établissement destiné à recevoir des
malades
d'une catégorie sociale supérieure à celle qui
il estime qu'elle ne doit être employée que pour la protection des
malades
: cette règle ne comporte aucune exception : au
entraînent un état de lutte perpétuelle absolument épuisant pour le
malade
; puis encore les cas de mutilations volon- tai
fin la troisième est basée sur la possibilité de déterminer chez le
malade
des effets fâcheux, soit d'ordre physique, soit
a méthode, on peut les résumer ainsi : sécurité plus grande pour le
malade
; - continuité, sans les incon- vénients, d'un
ommes et des femmes, et pas des anges) ; conservation des forces du
malade
que les luttes continuelles épuisent inutilement
nt bromo-opiacé de Flechsig, très utile chez un cer- tain nombre de
malades
, et surtout dans les cas anciens et rebelles ;
e réels succès. L'extrait thyroïdien, employé par l'auteur chez dix
malades
, lui a donné neuf insuccès, et un suc- cès véri
s, il est fort probable que la trépanation et l'ablation des tissus
malades
auraient une action curative dans une très grande
L. IIIUN30N. (New-York medical Journal, 29 février 1896.) . ' Le
malade
dontil s'agit n'étaitpas un buveur régulier, mais
t tel qu'on l'avait espéré, car, lorsque, au bout de neuf jours, le
malade
quitta l'hôpital,' l'idée, la vue ou l'odeur de
nt des nausées. Depuis neuf mois la guérison s'est maintenue, et le
malade
n'a pas touché une goutte d'alcool. L'auteur
AY. XIV. QUELQUES remarques SUR l'alimentation FORCÉE DES aliénés
malades
; par A. R. TURNBULL. (The Journal of mental Scien
son action et la réaction qu'il provoque est souvent très utile au
malade
; 2° il constitue un agent direct de stimula- t
t la syphi- lis ; dans 100 p. 10 le surmenage cérébral. Sur les 368
malades
observés, 311 sont morts et sur ce nombre, 32 p
ée, en raison des habitudes d'intem- pérance ou du genre de vie des
malades
; aussi, la syphilis, 'à son avis, est-elle l'é
- Les instincts normaux eux-mêmes finissent par être abolis et le
malade
est réduit à une vie purement végétative. Rien
es, sans para- lysie consécutive, enfin l'observation ultérieure du
malade
confir- ment pleinement cette manière de voir.
énéralement d'une horreur profonde de la musique : en même temps le
malade
est assailli parles plus funestes pressentiment
e provoquent pas ces troubles mentaux : c'est ainsi que chez un des
malades
observés la douleur locale causée par un point
observés, on a pu être renseigné sur les habitudes antérieures des
malades
, et que chez exactement la moitié d'entre eux o
d'autres membres de la même famille ; sept fois, on a trouvé sur le
malade
des stigmates ner- veux. Dans deux on signale u
s; il faisait défaut dans deux cas de diabète avancé. Chez tous les
malades
la température restait au-dessous, et quelquefois
l'alternance du diabète et du psoria- sis : l'auteur a examiné six
malades
de l'asile atteints de psoriasis, et il n'a tro
(New-Y01'k médical Journal, 14 mars 1896.) L'observation du petit
malade
peut se résumer ainsi : petite fil- lette de de
ds semblable à celle que l'on observe dans le cas de suggestion. Le
malade
reçoit des suggestions, sans se rendre compte d
lpé; d'où leur désir de voir des aliénés, d'ap- prendre comment ces
malades
pensent, jugent, ressentent et agis- sent. Des
iatrique. En première ligne il faut savoir que les aliénés sont des
malades
au point de vue somatique. Chaque faculté psych
pouvoir mettre en évidence les troubles psychiques élémentaires des
malades
(mémoire, enchaîne- ment des idées, jugement, a
ompétent, possède une valeur décisive. M. Ganser. Présentation de
malade
. - Homme de 57 ans, sans tares héréditaires, sa
nostalgie, quand elle est très accentuée, peut entrainer de jeunes
malades
à l'incendie. Certains maniaques furieux allume
es, pour jouir de la vue des flammes ; d) les obsessions : quelques
malades
deviennent incendiaires, poussés par une idée o
agistrats tiennent compte de ces faits, pour éviter de condamner un
malade
. Les faits suivants, constatés par le juge, dev
u'on se trouve en présence d'un aliéné. Discussion. M. GANSER - Les
malades
les plus dissemblables allument des incendies.
és échappent habituellement à toute détermination précise. Certains
malades
allument des incendies par défaut de jugement (
t néces- saire chaque fois qu'on pourra supposer avoir affaire à un
malade
de ce genre. Discussion. M. GANSER. - L'absen
édecin aliéniste n'a d'autre tâche que de déclarer si tel sujet est
malade
d'esprit ou non; les questions de respon- sabil
apacité civile. Séance du 23 mai 1894. M. Ganser. Présentation de
malade
. - Femme de quarante ans. Hallucinations et idé
de l'état maladif. Mémoire excellente, langage très cohé- rent ; la
malade
se conduit d'une façon correcte pour tout ce qui
e : 17 octobre 1894. M. LuaanaNN. Sur l'alcoolisme. - Sur les 1 900
malades
du sexe masculin traités à l'asile municipal de
la sécurité publique, doit être. interdit et doit être placé, comme
malade
, dans un établissement de traitement spécial -
s de jalousie; c) les vagabonds. Discussion. - M. PIERSON, chez des
malades
appartenant à la classe aisée, est loin d'avoir
oliques aussi considérable. M. LUHftMANN. - A l'asile de Dresde les
malades
se recrutent prin- cipalement dans la classe pa
plus rare chez les gens cultivés. Les buveurs d'habitude sont des
malades
, et non des sujets en proie à une passion comme l
e normal et l'a puni comme tel. Maintenant on tend à voir en lui un
malade
. C'est pourquoi le projet de loi contre l'al- c
normales. Pas de déformation crânienne analogue dans la famille. Le
malade
a contracté la syphilis il y a douze ans; il a
mobilité et de la sensibilité, sauf des troubles de la parole. Le
malade
se plaint surtout de la faiblesse de sa mémoire :
tale, lambdoïde). L'interprétation des symptômes présentés par le
malade
est aisée. La diminution considérable, pour ne
formations pro- duites par l'accouchement. M. PELMAN, qui a vu le
malade
avant son dernier ictus aphasique, est étonné d
l'état général devient mauvais, des vomissements se produisent ; la
malade
se plaint du mal de tête : gâtisme, somnolence,
i a imposé ses idées délirantes. Après un court séjour à l'asile la
malade
écrit à son frère une lettre, signée aussi du p
refusent de payer leurs impôts. A leur entrée à l'asile les trois
malades
refusent de s'alimenter : la soeur meurt le dixiè
sychopathique. Il faut noter la ressemblance complète chez ces deux
malades
du caractère psychique et des réactions détermi
janvier 1897). Le plus souvent les adolescents de ce genre sont des
malades
. Vaurien, brute, c'est bientôt dit; mais pour b
x tout à fait semblables. Souvent au point de vue intellectuel, ces
malades
sont de niveau ou à peu près avec les enfants de
c les enfants de leur âge ; mais, en revanche, ils sont inférieurs,
malades
, sous le rap- port des sentiments affectifs et
s'exprime ainsi : a Appareil olfaclif. - Il arrive parfois que les
malades
sont « poursuivis par des odeurs plus ou moins
et là, on rencontre encore assez souvent dans le tableau complet du
malade
quel- que particularité touchant le sujet qui n
ioizdu goût, carac- térisée par une saveur franchement amère que le
malade
trou- vait à tout ce qui était douceâtre ou suc
it une odeur fort désagréable. Dans un cas cité par le Dr Falret le
malade
se plaignait qu'on jetait des oeufs pourris dan
où le goût et l'odorat sont profondément modifiés, au point que les
malades
se plaignent et attirent de ce côté l'attention
t surtout ceux où il y a perversion du goût et de l'odorat et où le
malade
est incom- modé par une odeur ou par un goût de
deur ou par un goût des plus désagréables, comme le fut l'un de nos
malades
qui était sans cesse et parti- culièrement, pen
à la symptomatologie de la maladie ; malgré les souffrances de ces
malades
ayant tous les inconvénients du tabes, et n'aya
que les douleurs, il est pénible en lui-même; il est accusé par les
malades
d'une manière toute spontanée. D'autre part il
manière toute spontanée. D'autre part il y a toute une catégorie de
malades
chez les- quels il existe en réalité quelques t
celui de l'odorat sont le plus souvent simultanément altérés. Le
malade
qui présente de l'ageusie pourra' présenter aussi
guale. L'anosmie et l'ageustie totales sont assez fré- quentes. Nos
malades
, leur attention étant appelée sur ce point, nou
s la nature des aliments qu'ils prenaient. C'est ce que remarque un
malade
vers la dixième année de son tabes confirmé ; c
leur action réflexe vaso-motrice du nez à la conjonctive. Plusieurs
malades
ont constaté, après le début du tabes que l'éte
version consiste en des sensations subjectives, c'est-à-dire que le
malade
perçoit une odeur ou une saveur en l'absence de
tabès à symptômes évidents, chez un homme âgé de quarante-deux ans,
malade
depuis trois ans. TROUBLES DU GOUT ET DE L'ODOR
au niveau de la face et du cou. Au début avant l'éternuement notre
malade
accuse des sensations anormales dans la face pr
gourdissement, de raideur dans la sphère du trijumeau. Il semble au
malade
que la sensibilité disparaît dans les tégu- men
e. Presque en même temps la narine du même côté est enchifrenée. Le
malade
a la sensation que la narine gauche est bouchée
t le cou, et non des sensations olfactives qui sont accusées par le
malade
. La crise nasale a donc pour origine les branch
le goût sont dans ce cas le siège de sensations subjectives. Les
malades
sentent des odeurs désagréables en dehors de tout
d'intérêt. ' L'odeur de poisson pourri est la plus typique. Un des
malades
que nous avons observés en était constamment la
ocablement, devenait pénible de ce seul fait. Si l'on présentait au
malade
un objet quelconque fût-il complètement inodore
du trijumeau, à la face, il y avait des troubles des plus nets. Le
malade
sentait incomplé- tement au toucher ; à la piqû
lé- tement au toucher ; à la piqûre il y avait erreur de lieu. Le
malade
désignait la lèvre supérieure au lieu du front ;
nt presque constamment de quelques signes d'embarras gastrique. Les
malades
les indiquaient dans les mêmes termes que les s
tions peuvent être régulières, l'appétit normal, etc. La langue du
malade
cité plus haut, si tourmenté pendant toute sa mal
ouvaient, mais heu- reusement dans des cas rares, être pénibles aux
malades
et devenir cause de souffrances égales à tant d
re et on voit apparaître des symptômes psy- chiques. La plupart des
malades
, très lucides, comprennent l'illusion dont ils
e l'intelligence fléchit, l'interprétation délirante appa- raît. Le
malade
devient un persécuté. Comme l'ont fort bien ind
t sont elles-mêmes l'origine d'accusations d'empoisonnement que les
malades
font retomber sur telle ou telle personne de le
est formu- lée, le persécuteur est nettement choisi et désigné ; le
malade
accuse, se plaint et se défend. Et ainsi appara
TROUBLES DU GOUT ET DE L'ODORAT DANS LE TABES. 271 avait chez nos
malades
d'autres symptômes bulbaires. Nous n'avons jama
ses, attester à eux seuls l'envahissement du bulbe ; chez un de nos
malades
à côté de la sensation olfactive et gustative,
causant par elle seule une déperdition considérable des forces du
malade
et impliquant la lésion des nerfs dont la fonctio
iser le point où l'on opérait un contact sur la peau de la face (le
malade
indiquait par exemple là lèvre supérieure quand
traient le tabes bulbaire dans toute sa complexité. Un autre de nos
malades
qui avait perdu l'odorat et conservé le goût, a
ltéré dès le début de la maladie. Il y avait chez le premier de ces
malades
une saveur franchement amère qui se produisait
qu'il soit, même à ce qui était douceâtre ou sucré. Chez le second
malade
des mêmes auteurs la sensibilité gustative est
s la sensibilité gustative est diminuée dès le début. D'après les
malades
que nous avons vus, les perversions intenses et
t l'ageustie qu'on observe. Absorbé par tant d'autres dou- leurs le
malade
ne se plaint pas de cette perte plus ou moins c
nte. Voici la manière dont se comportent ces sortes de crises. Le
malade
accuse tous les quelques jours, toutes les semain
ût désagréable dans la bouche. Les compa- raisons exprimées par nos
malades
sont les suivantes : un goût de terre qui se pr
, en crispation, ou fourmillement, en cette sensation qui pousse le
malade
à faire des grimaces pour réveiller la sensibil
dorat et le goût du tabétique. Il est très remarquable que tous les
malades
accusent cons- tamment des goûts fort désagréab
ague, ne pourrait-elle pas être à l'origine des perversions que les
malades
formulent ensuite dans des termes plus précis ?
vague du dégoût que secondai- rement et par un acte psychique, les
malades
cherchent à for- muler par l'un des termes dont
E DES NEURONES. 281 Cette sensation nauséeuse vague sur laquelle le
malade
greffe une idée nette et complète qu'il formule
écisément à qui il était le plus nécessaire ; que dans l'intérêt du
malade
, de sa famille ;et de la société, il y avait ur
mais le tribunal n'a pas tenu compte de son opinion, a considéré le
malade
comme responsable, et l'a condamné. Les détails
importnntà noter, 320 REVUE DE pathologie NERVEUSE. c'est que la
malade
et aitattcinte d'un astigmatisme qui était proba-
dant sept semaines fièvre irrégulière, mais assez modérée. Le petit
malade
a guéri. R. DE lIIUSGR.1VE CLAN. XLVI. NOTE SUR
. (nez- York Médical Journal, 26 septembre 1896.) Il s'agit d'une
malade
âgée de quarante-six ans chez laquelle on vit a
ièvement les cas déjà publiés et s'attache à démontrer que chez les
malades
qu'il a observés, l'épilepsie rele- vait bien r
, mais qui pré- sentent néanmoins une physionomie très nette. Les
malades
dont il s'agit présentent une très grande animati
s : les suivantes sont plus marquées et plus caractéristiques : les
malades
deviennent irritables, faciles à impatienter, méc
xer son attention sur un sujet pendant un temps raisonnable : si le
malade
commence à parler ou à écrire sur un sujet, de no
irigés par les idées souffrent du même désordre; c'est ainsi qu'une
malade
, taillant de l'étoile pour une jupe, se surpren
nt dans la neurasthénie et dans l'hystérie; mais outre que chez les
malades
qu'il a observés, il a régulièrement recherché
pertrophie des mollets et des deltoïdes, troubles de la marche : le
malade
, pour se lever de terre, doit prendre appui sur
penser au premier abord à des mouvements choréiformes. Le frère du
malade
, âgé de dix-sept ans, présente des symptômes an
des mem- bres inférieurs. L'ictère augmente, état comateux dont le
malade
ne sort que rarement pour lever le bras en mena
sentent les mêmes lésions, permettent d'admettre que dans le cas du
malade
ictérique les hémorragies ont été également pro
ar suite de scrupules religieux. Les familles avant de placer leurs
malades
à l'asile, les conduisent souvent dans des temp
mains et aux deux avant-bras. Les antécédents héréditaires de cette
malade
ne présentent aucune particularité à relever.
ment sans avoir jamais souffert d'aucune maladie aiguë grave, notre
malade
n'ajamais été d'une santé très robuste. Depuis
es. Ces crises d'ailleurs sont encore très fréquentes, obligeant la
malade
à rester alitée six ou huitjours sans pouvoir s
alysie des extenseurs des avant-bras et des mains, pour laquelle la
malade
vient nous consulter, a débuté il y a trois jours
le la malade vient nous consulter, a débuté il y a trois jours ; la
malade
s'ea est aperçue un matiu à son Iravail et elle s
vec l'intensité qu'elle présente aujourd'hui; cependant au début la
malade
aurait ressenti quelques douleurs SUR UNE CAUSE
nt-bras et les phalanges sur les méta- carpiens ; mais cependant la
malade
peut étendre les phalangines sur les phalanges
présente les mêmes caractères, mais moins accentués; de ce côté la
malade
peut en effet étendre légèrement sa main sur l'
ant pas. La sensibilité cutanée est normale dans tous ses modes. La
malade
ne présente de paralysie en aucun autre point d
corps. M. Huetqui a eu l'obligeance d'examiner électriquement notre
malade
nous a remis la note suivante : Réactions élect
égatif. Les urines sont normales ; la vue, l'ouïe sont normales. La
malade
est pâle, amaigrie, ses muqueuses conjonctivales
ésence d'un liséré ayant tous les caractères du liséré saturnin. La
malade
ne présente actuellement pas trace de syphilis ou
lever dans ses antécédents personnels. 350 RECUEIL DE FAITS. La
malade
excerce son métier de fleuriste depuis plus de
r au support. Un examen rapide des divers papiers apportés par la
malade
nous a permis de constater qu'ils renfermaient
détaillé, qui a porté sur les papiers et accessoires remis par la
malade
, et dans lesquels il a été facile de déceler une
sé le plomb dans les papiers à passer qui nous ont été remis par la
malade
, ainsi que dans ceux que nous nous sommes procu
donc pas douteux que les accidents satur- nins observés chez notre
malade
ne soient dus à l'absorption lente du plomb pro
'anesthésie fut obtenue par suggestion pendant le somnambulisme. La
malade
était une hystérique, âgée de vingt-quatre ans,
nté à la Société de Neuropathologie de.l'Uni- versité de Moscou, un
malade
âgé de vingt et un ans, entré à l'hô- pital, po
ne sont pas abolis au même degré par une lésion cérébrale et que le
malade
ne les recouvre pas non plus tous au même degré
24 370 REVUE DE pathologie mentale. rante-cinq ans. La moitié des
malades
était internée depuis trois à six ans, 15 depui
subie : mais bientôt il rompt cette liaison, et alors Olmstead (le
malade
porte ce nom) l'accable de lettres, et le suit
eurs égards.incomplète : cependant il est difficile de voir chez ce
malade
autre chose qu'un cas de dégénérescence hérédit
on pourrait appeler des hallu- cinations rectifiées ; car jamais le
malade
n'a cru à l'existence réelle des choses qu'il v
ans se confondre : ces scènes donnaient lieu à des dialogues que le
malade
entendait. R. M. C. LV. La paralysie générale A
ques suivantes : nom de l'auteur et titre de l'observation; sexe du
malade
; âge auquel est survenue la mort; antécé- dents
té- rieure au mariage. Signes probables d'hérédo-syphilis chez la
malade
. Hydrocéphalie dans les premières années. A l'éco
rale ; aussi nombre de médecins spécialistes qui avaient observé la
malade
avaient-ils posé le diagnostic de syphilis céré-
s réflexes ont fait défaut dans 7 cas; ils étaient exagérés chez 15
malades
. L'atrophie optique a été rencon- trée dans 12
a paralysie générale au début, il faut citer les actes anormaux des
malades
actés qui ont leur source dans la perte des sen
ment résumés : 1. K..., commerçant, âgé de quarante-cinq ans, tombe
malade
en 1890, après une période prodromique dépressi
BUBG (Heidelberg). ' Pour répoudre aux demandes des familles de nos
malades
qui réclament de nous un pronostic précis, il n
rencontrer dans les formes dépressives de l'involution sénile. Ces
malades
, par exemple, interprètent tout ce qui se passe
nceptions délirantes à durée pro- logée dans li p. 100 des cas. Une
malade
, par exemple, a élaboré tout un roman compliqué
re de persécution systématisé sans affaiblissement intellectuel. Ce
malade
vient de rentrer à l'asile avec les mêmes idées d
384 sociétés savantes. Bron. 11 n'a observé que chez trois de ses
malades
une diminution du nombre des accès : encore deu
s au traitement de Flechsig sans meilleur résultat. Chez un autre ,
malade
les accès furent moins violents et moins longs. A
i ont été victimes, à l'asile municipal de Dalldorf, de la part des
malades
. En 1884, un infirmier fut, pendant la nuit, as
mières. L'une, âgée de vingt-cinq ans, fut frappée au front par une
malade
; des maux de tête s'ensuivent, puis survient une
pouce blessé et dans les régions voisines). Pas d'amélioration. Le
malade
s'est suicidé. Un autre infirmier, opérant le t
de s'est suicidé. Un autre infirmier, opérant le transfèrement d'un
malade
agité, est projeté à la renverse d'un omnibus.
un infirmier qui cherchait à SOCIÉTÉS SAVANTES. 3Ô'NJ contenir un
malade
dans un fiacre, est frappé d'un coup de canif d
re, contrastant parfois avec les allures soumises et craintives des
malades
. Certains auteurs veulent voir dans ces modific
porte quel moment de la journée; d'ailleurs un grand nombre de ses
malades
sont soumis à une surveillance continuelle pendan
me de convulsions tétaniques avec persistance de la conscience; les
malades
semblent avoir été empoisonnés par la strychnine.
nie est une manifestation épileptique, c'est qu'on observe chez ces
malades
un trouble très caractérisé de la conscience. Q
nt le premier accès épileptique, suivi d'accès ultérieurs. Un autre
malade
subit, à l'àge de six ans 1 et demi, un traumat
mbre d'an- nées après l'accident. Fürstner conseille de traiter ces
malades
d'une façon préventive par de fortes doses de b
s a Urninâe » ; ceux-ci sont sans doute dignes de pitié en tant que
malades
, mais il ne faut pas les transformer en martyrs
rva une rémission; et sur ces 24 sujets, 14 eurent une rechute. Les
malades
en rémission purent reprendre leurs occupa- tio
s, même dépasser dix ans. 2° En général, durant cet intervalle, les
malades
ne sont pas complètement normaux (irascibilité,
noncé. L'infirmier, dans un asile, a un but à remplir : soigner les
malades
. Le médecin, lui, ne peut s'occuper à la fois des
lades. Le médecin, lui, ne peut s'occuper à la fois des intérêts du
malade
et de ceux de la famille des infirmiers. Il faut
ctivité des infirmiers doivent être consacrés à la surveillance des
malades
et aux soins à leur donner. 8° Il n'y a pas lie
recommander l'institution d'infirmiers parti- caliers attachés à un
malade
. Discussion. M. ScnüLe ne pourrait se passer d'
exigent qu'ils soient constamment et exclu- sivement auprès de leur
malade
. Un asile doit avoir un personnel suffisant pou
e. M. Emminghaus. A Fribourg, nous n'avons qu'un infirmier pour 5
malades
. Ce chiffre est déclaré suffisant par le Ministèr
re est déclaré suffisant par le Ministère. Si acci- dentellement un
malade
a besoin d'un infirmier spécialement attaché à
al avec les autres aliénés. M. Ludwig a assez d'un infirmier pour 0
malades
, bien qu'il ait beaucoup de pensionnaires. 9°
M. Ganser. La question de l'avenir réservé aux infirmières devenues
malades
il l'asile est difficile à résoudre. II faudrait
M. Ganser. Le personnel doit coucher dans les mêmes locaux que les
malades
(à part les agités). On ne s'occupe pas assez, en
iges, les paralysies motrices, les troubles de la vue conduisent le
malade
dans un service de médecine interne ou d'ophtal
s, restent masqués par les troubles psychiques. Chez les premiers
malades
où prédominent les manifestations de lésions en f
n état de dépression et d'un certain degré d'amnésie. A l'asile, le
malade
présente de l'af- faiblissement intellectuel, u
cette amnésie élait très variable, qu'elle faisait défaut quand le
malade
parlait de ques- tions générales, pour reparaît
) pour des accès de mélan- colie. Trois semaines avant l'entrée, la
malade
se plaint d'abatte- ment, s'accuse elle-même, m
s communs. Au point de vue de l'étiologie, on constate que tous les
malades
sont des hérédi- taires, des anormaux, ce qui e
une forme clinique analogue à la paralysie générale. La plupart des
malades
étaient âgés de quarante-huit à cinquante-huit
mois et même d'années, jusqu'à ce qu'un de ces ictus ait emporté le
malade
, en général trois ou quatre ans après le début
trente-trois années, de quarante-quatre à soixante-sept ans). Les
malades
, après s'être remis des suites immédiates des att
ait pas, à proprement parler, d'idées de grandeur; mais souvent les
malades
, par suite des la- cunes de leur mémoire, du dé
TÉS SAVANTES. ' riosclérose se laissait facilement reconnaîlre. Les
malades
se m on traient très excitables par intervalles
lécrane, a déterminé une sensation douloureuse peu accentuée chez 7
malades
seulement, et encore chez 2 d'entre eux le résult
on a observé une analgé- sie unilatérale. Résultat : 76,6 p. 100 de
malades
présentant le signe de Biernacki, 16,6 sans ce
la sensation dou- leureuse était diminuée. Résultat : 50 p. 100 de
malades
femmes présentaient le signe de Biernacki. Pour
nalgésie notable qni n'a disparu qu'après quarante-huit heures. Les
malades
qui ont présenté cette analgésie à la suite de l'
er 1896. M. LoovTZ. IIémial1'ol1hie totale croisée. Il s'agit d'une
malade
X..., âgée de vingt-six ans. Pas d'alcoolisme,
un amaigrisse- ment du membre inférieur droit. Depuis quatre ans la
malade
remarqua encore un amaigrissement et parfoisdes
vice, MM. Briand et Vallon; c'est la création de payons pour les
malades
agités. Chacun de ces pavillons compléterait, d'a
liénés. ' 186,000 francs, ce qui ferait ressortir le prix du lit de
malade
à 3,875 francs ». ' Ainsi que nous vous l'avo
qui vient de nous être fourni par M. Briand et par M. Tondu, - 75
malades
. C'est un chiffre, messieurs, que nous vous prion
rtier actuel des agitées renferme aujourd'hui, nous le répétons, 75
malades
. Le pavillon futur n'en pourra contenir que 48.
utur n'en pourra contenir que 48. Que fera-l-ou du surplus, soit 27
malades
? 2° Avec quelques aliénistes qui ont eu un cer
n rez-de-chaussée. L'ascension et la des- cente d'escaliers par les
malades
agitées exposent à de nombreux accidents. Ces a
es uniquement à rez-de- chaussée. Les motifs tirés de l'intérêt des
malades
, de la sécurité du personnel, de la responsabil
les bains à l'extré- mité gauche, ce qui obligera à transporter les
malades
du groupe de droite à travers tout le groupe de
n revanche, comme le réfectoire est placé à l'extrémité droite, les
malades
du groupe de gauche auront, pour s'y rendre, à
us voudrions que tout y fût fait de plus en plus pour le bien des
malades
, la commodité et la sécurité de la surveillance ;
llejuif, et surtout dès qu'il s'agit d'élever un pavillon entier de
malades
agitées, la question n'est plus entière; car il
bibliographie. 417 M. le Dr Bourneville. Je considère l'intérêt des
malades
comme primordial, et, selon moi, il est engagé
pourrait créer à son avis, une situation pleine de périls, pour les
malades
et leurs gardiens. M. le Dr Briand insiste pour
charbon de bois. M. Larue était âgé de soixante-quatre ans. » Ce
malade
aurait dû être interné; il aurait peut-être guéri
e l'Eure préfère affecter le plus grand nombre possible de lits aux
malades
payants que lui envoie la Seine, de préférence
ts aux malades payants que lui envoie la Seine, de préférence à ses
malades
qui lui coû- teraient. Si les aliénés, les épil
e grille élégante et une serrure pour les 30 à 40 p. 100 des autres
malades
, villas disposées sous formes de village avec pla
P.111,11.IS (B.). - Étude sur la périodicité citez l'homme sain et
malade
: loi de périodicité biologique et ses applicat
terminale. Au 2 degré de la 3e période, écrivait-il en 1826, « les
malades
ne peuvent plus se soutenir d'eux-mêmes; ils so
ments volontaires » (p. 309). Au 3° degré de la 3° pé- riode, « les
malades
ne peuvent ni marcher, ni se soutenir sur leurs
cuisses et les jambes refusent de soutenir le poids du corps, et le
malade
retombe pesamment sur son coussin. Un temps vie
crit par A. Foville dans le Dictionnaire de Jaccoud : « Lorsque les
malades
sont arrivés à la période terminale,... les mai
e peuvent rien faire, les jambes ne peuvent supporter le corps ; le
malade
partage son temps entre le lit et un fauteuil,
lorsque aucun des accidents que nous venons d'énumérer n'enlève le
malade
d'une manière préma- turée, il s'épuise lenteme
, annonçant une fin prochine » (p. 873). D'après Régis 2, . « les
malades
en arrivent à ne plus quitter leur lit, à deven
auteurs français. Kroepelin écrit qu' « à la période ultime, les
malades
ne savent plus ni se mouvoir, ni se tenir debout,
s'accentuer pour arriver à une paralysie complète ; de sorte que le
malade
devient incapable de marcher, de se tenir debout,
ung3, « la forme du stade terminal est une et la même pour tous les
malades
, quelle qu'ait été l'évolution ou la forme de l
ent impossible..., les mains sont devenues inutili- sables... et le
malade
périt par suite du décubitus gui peut ouvrir mê
impotents. Bien que la para- lysie demeure toujours incomplète, les
malades
s'affaiblissent au point de ne pouvoir plus mar
erne l'état mental pour m'occuper seule- ment de l'état général des
malades
et, plus particulièrement, de l'état des foncti
trices. J'indiquerai ensuite, d'après mes observations, comment ces
malades
meurent le plus sou- vent ; et enfin je recherc
e des faits exposés quelques résultats utiles en clinique. Tous mes
malades
étant des hommes, c'est à la paralysie 438 PATH
r 33 - sont morts debout. Avec M. Falret, nous entendons par là les
malades
qui ont été atteints par la crise finale alors
et venir dans la maison sans gêne no- table. A aucun moment, ces 18
malades
n'ont réalisé le tableau classique du paralytiq
rrassés, mais la marche restait relative- ment aisée. Cinq autres
malades
, plus affaiblis que les précédents, avaient de
us respectueux de la tradition. Nous verrons plus loin que tous ces
malades
longtemps affaiblis, présentaient certains symp
mptômes particuliers. Même dans cette dernière catégorie, aucun des
malades
sauf un dont nous reparlerons tout à l'heure n'
vie; une fois enfin, accidents gastro- intestinaux ayant enlevé le
malade
en quelques jours. 3. Le 3e groupe est réduit à
jours. 3. Le 3e groupe est réduit à l'unité. Il comprend un seul
malade
qui a fini dans le degré le plus avancé de l'usur
usieurs ictus dont le dernier se produisit 2 mois avant la mort, ce
malade
a été confiné au lit pendant plus de 4 ans. Ses
onstamment au-dessus du plan du lit, sans point d'appui. J'ai vu le
malade
dans cette position pendant plus de trois ans.
mpos- sible. Après la mort qui survint neuf ans après l'entrée du
malade
à Vanves, tous les efforts restèrent impuissants
s examinons rapidement les rapports qui ont existé entre l'état des
malades
avant la mort, entre la durée de la maladie et
re le genre de mort, nous obtenons les résultats suivants : Les 6
malades
qui ont succombé à des affections intercur- ren
ale, dans ces cas, a été assez courte : deux ans en moyenne. Les 26
malades
qui sont morts par ictus cérébral forment deux
s 2 ans '1/2 en moyenne. Dans la deuxième catégorie se rangent 14
malades
emportés par ictus cérébral, mais après une pér
iquer un traitement et un régime individuels, variables avec chaque
malade
et suivant l'état de ses forces, de ses fonctio
rait indispensable d'avoir des services d'asile non surchargés de
malades
et, au contraire, riches en infirmiers. Sans insi
iques alités et aussi les complications auxquelles sont exposés ces
malades
. Il serait évidemment exagéré de dénier à la pa
s ongles et des poils, etc. Mais, en regard du nombre immense des
malades
, ces faits sont vraiment très rares, si rares que
ive à la cause immédiate de la mort. Je rappelle que les 4/5 de nos
malades
, 26 sur 33, ont été emportés par un ictus cérébra
née par une période plus ou moins longue d'impo- tence motrice, les
malades
ont présenté quelques symptômes particuliers. J
rtent à croire qu'il existe un rap- port de ce genre. Chez tous nos
malades
qui sont restés longtemps immobilisés avant leu
, ils n'existaient pas ou n'existaient que très atténués chez les
malades
qui sont morts debout. 1 PÉRIODE TERMINALE DE L
IODE TERMINALE DE LA PARALYSIE GÉNÉRALE. 443 Ces deux catégories de
malades
m'ont paru se distinguer en- core cliniquement
ctus. Enfin, un violent ictus épileptiforme emportait rapidement le
malade
. Chez les malades à symptômes spasmodiques, les
iolent ictus épileptiforme emportait rapidement le malade. Chez les
malades
à symptômes spasmodiques, les ictus sont plus n
eu nombreux mais rapidement mortels, et enfin par ce fait que les
malades
conservent jusqu'à la fin le pouvoir de marcher
assez grande pour aller et venir sans appui. Ces deux catégories de
malades
se distin- guent principalement par la précoce
iatement cesser toutes les fois qu'elles ont pour effet d'agiter le
malade
. Enfin, aucun aliéné ne peut faire de promenade
oit mentionner le nom de la personne qui accompagnera ou recevra le
malade
et déterminer la durée de l'absence. » Que pr
s jours et à des heures déterminés, ils verront le médecin et leurs
malades
, sans être exposés à attendre, parfois assez lo
, ou aux travaux des champs. Autoriser les familles à visiter les
malades
à leur gré, c'est, en outre, abandonner les visit
ssible par le va-et-vient incessant des gardiens à la recherche des
malades
. Les personnes étrangères à la vie d'asiles doi
où contraire- ment au règlement on autorisait la visite de quelques
malades
privilégiés. La création d'un petit parloir p
e admettrons-nous que le personnel est au complet, qu'il n'y ait ni
malades
, ni absents. Mais ce 448 asiles d'aliénés n'e
ni absents. Mais ce 448 asiles d'aliénés n'est pas seulement les
malades
et les visiteurs qu'il faut surveiller, c'est e
cellulaire. Dans un certain nombre d'asiles on a approprié pour les
malades
dont l'existence n'est plus que l'affaire de qu
ce absolument indépendante où les familles peuvent assis- ter leurs
malades
et recevoir leur dernier souffle ; la création de
pour permettre aux familles de s'en- tretenir librement avec leurs
malades
sans courir le risque d'être entendus des voisi
avait parlé à nos vieux maîtres, dit notre collègue, de laisser les
malades
faire collation avec les visiteurs « ils seraient
convénients. C'est un visiteur qui sous le prétexte de donner à son
malade
du café très étendu, l'enivre avec de l'eau-de-
qu'on lui ait donné à manger. Il y a quelques semai- nes un de mes
malades
, à l'infirmerie des gâteux, a étouffé par RÈGLE
à l'issue du repas de onze heures, c'est-à-dire à un moment où les
malades
sont en pleine digestion. On ne peut compter su
ne porte pas souvent un large préjudice aux intérêts financiers du
malade
, la perspective d'un diner en tête à tête vaut
ntal devint tel qu'il dut renoncer à ses occupations. A l'examen du
malade
en 1894 on cons- tate les faits suivants : pas
âne avec PERTE DE substance CÉRÉ- BRALE : GUÉRISON; présentation du
malade
; par II. PEREY SMITH. (Nezv-Yorlc médical Journ
l l'intervention chirurgicale n'avait pas réussi à sauver la vie du
malade
; il avait tiré argument de cas malheureux pour
précoce du sinus latéral dès qu'on avait des raisons de le supposer
malade
, et aussi pour exprimer le voeu que cette opéra
, - peu développés ne présentent ni atrophie, ni hypertrophie. La
malade
ne parle pas ; il y a quelques années elle émetta
ui a perdu une fille de quinze ans un mois avant la naissance de la
malade
; or divers auteurs ont signalé les frayeurs ma
travail a recherché le réflexe radio-bicipital d'une part, sur 427
malades
ordinaires; d'autre part, chez 100 aliénés. Sur
kt Arkiv., 4896.) Il s'agit, dans le premier des cas relatés, d'une
malade
qui, après un accouchement suivi d'endométrite,
lysie vraie, mais la douleur et la raideur des muscles empêchent le
malade
de faire des mouvements ; la sen- sibilité est
présentant de l'ophtalmoplégie et du nystag- mus. Cet enfant était
malade
depuis six semaines, poussait fré- quemment des
s atteints que les membres supérieurs. Dans la station verticale le
malade
ar.ive à se tenir debout en se croisent les jam
urinaires on note des envies fréquentes, impérieuses d'uriner ; le
malade
se mouille souvent. Autopsie. - La mort est a
ervation rapportée par M. Feindel en est un exemple. Il s'agit d'un
malade
chez qui un traumatisme du nerf cubital droit d
SE. .convulsions se montrent d'emblée sous la forme clonique, les
malades
conservent parfois assez de lucidité intellectuel
De pareilles erreurs peuvent inutilement priver de leur liberté des
malades
qui, à part leur infirmité spéciale, ont un degré
une dure-mère sanieuse ; la ponction ne donne pas d'issue au pus La
malade
meurt. L'autopsie démontre .que le pus du sinus a
sacrum s'irradiant dans les membres inférieurs et l'hypogastre. La
malade
est alitée. Entre janvier et mai 1891, pas de d
a malade est alitée. Entre janvier et mai 1891, pas de douleurs, la
malade
se lève. Parésie du pied droit. Entre mai et se
e est dissociée; on y trouve des foyers disséminés, des vais- seaux
malades
, des hémorragies. La moelle lombaire est indemne.
cristallin de 8 jusqu'à 9 dioptries. Une longue lecture fatigue le
malade
. Observation II. M. G... est un camarade du gym
st capable de l'augmenter jusqu'à 9. D'après le récit de ces deux
malades
la même particularité existe chez une dame de l
on n'alla pas plus loin. La plaie guérit par première intention. La
malade
mourut d'une pneumonie. Autopsie : endothéliome
ment beaucoup d'autres anomalies psychiques : on remarquait chez ce
malade
un rapport étroit entre le sommeil normal et le
mal et le sommeil patholo- gique. M. SCIIATALOFF fit mention d'un
malade
chez qui l'état narco- leptique existait depuis
x-huit ans et accompagnait toujours une lésion optique, et quand le
malade
s'en débarrassa la narcolepsie disparut aussi.
avec l'opinion de M. Rybakoff, que la narcolepsie, dont souffre le
malade
en ques- tion, doit être regardée comme un des
que d'autres anomalies impulsives, qui ont été obser- vées chez le
malade
. M. le professeur KOJEWNIKOFF ne consent pas à
d'affection mycosique du système nerveux central. Il s'agit d'une
malade
qui venait d'arriver à Paris et qui souf- frait
mple, considère comme des causes fréquentes de neurasthénie (chez 9
malades
sur 10) les soucis, les préoccupa- tions. l'éch
les; le caractère des établissements s'estmodifiéen ce sens que les
malades
ont été traités d'une façon plus humaine et plu
l'évolution de la maladie. Jusqu'au moment où éclate le délire, le
malade
n'a généralement présenté aucun trouble psychiq
ons, les phobies, les aboulies sont les stigmates psychiques de ces
malades
et à eux viennent se joindre les aberra- tions
mprunte sa couleur à l'éducation, au milieu et à l'époque ou vit le
malade
. Il peut être un délire mystique qui s'il se co
ts de 1 'hémalom.\'úl ie avec le syndrome de Brown-Séquard. Chez le
malade
que je vais vous présenter,le syndrome de l3rown-
et sa mère vivent encore et leur santé ne laisse rien à désirer. Le
malade
a cinq frères ou soeurs, tous bien portants. Il n
mble pas que cette tentative ait complètement abouti. Sans doute le
malade
est redevenu à même de se servir de son membre su
peu, un gonflement énorme, très douloureux, a envahi ce membre. Le
malade
prétend qu'à ce moment-là, il a été question de l
reste quelles ont été les suites immé- diates du traumatisme. Le
malade
a eu la sensation d'un coup de bâton sec, qu'on l
, un médecin militaire est venu lui donner les premiers soins. Le
malade
était couvert de sang. Il se rappelle qu'à ce mom
ances augmentèrent au point de lui faire pousser des hurlements. Le
malade
insiste aussi sur ce que son ventre était énorm
férieurs étaient inertes. Le lendemain matin, il fallut sonder le
malade
, qui n'avait pas uriné depuis son accident. Cel
. Celle rétention d'urine a persisté pendant 15 jours. En outre, le
malade
a souffert d'une constipation opiniâtre pendant u
t spontané ou provoqué les exaspérait. Aussi, pendant deux mois, le
malade
a maintenu le tronc et les membres inférieurs d
lysie du membre inférieur se maintenait complète. D'autre part, le
malade
s'était aperçu d'une perte complète du senti- m
un médecin commis par le parquet d'Es- palion, est venu examiner le
malade
. Celui-ci se rappelle parfaitement qu'entre aut
rs environ, la rétention d'urine a fait place à l'incontinence ; le
malade
s'est mis à perdre ses urines, sans en avoir cons
stant, est devenue moins opiniâtre : tous les cinq ou six jours, le
malade
a-\ait une débâcle spontanée mais involontaire;
ce des matières fécales alternaient. Au bout de quatre semaines, le
malade
, à son grand étonnement, s'est aperçu que sa ja
ement vous mettre au courant de l'état dans lequel se trou- vait le
malade
, au mois de mars 1896, époque où il a fait l'obje
: l'inca- pacité de travail était absolue. Une fois redressé, le
malade
, les yeux ouverts, pouvait se tenir d'a- plomb,
sur la cuisse étaient très limités, à gauche ; ainsi de ce côté, le
malade
ne parvenait pas à porter le talon au contact de
rand nombre de muscles du membre in- férieur gauche. Avec cela le
malade
se plaignait d'éprouver dans les deux jambes, mai
comment se comportaient les fonctions de la vessie et du rectum. Le
malade
était en état de frigidité complète; il n'avait q
ement violacé que le pied droit ; c'était le contraire de ce que le
malade
avait observé dans les premiers temps qui ont s
diverses manières d'être de la sensibilité. Dans la zone susdite, le
malade
était à la fois insensible aux simples impressi
s la zone d'anesthésie superficielle, était très bien perçue par le
malade
, preuve que l'anesthésie ne s'étendait pas en pro
t le siège d'une hypereslhésie très manifeste; celle-ci, au dire du
malade
, avait été beaucoup plus ac- cusée. Fig. 1. -
s sont beaucoup plus accentués à gauche. Dans la station debout, le
malade
reporte fout le poids du corps sur le membre in
gauche est porté, en avant, en légère flexion. Je vais commander au
malade
de rapprocher ses deux pieds,et de se tenir deb
axe de la jambe, au delà de l'angle droit. Je vais faire marcher le
malade
. Vous voyez qu'il avance en ligne droite, sans
yez qu'il avance en ligne droite, sans difficulté. N'empêche que le
malade
soulève et transporte son mem- bre inférieur ga
on, le membre est agité par un léger tremblement. Vous voyez que le
malade
ramène son pied gauche à terre, d'un mouvement
étendue en contact avec le sol. J"ai fait relever la démarche du
malade
, d'après la méthode des emprein- tes. Dans le t
s avec la ligne directrice : cet angle est d'environ 36° chez notre
malade
, au lieu de 32° qui est sa valeur normale. J'
ité cutanée. La conservation de la sensibilité profonde. Enfin le
malade
a eu de la paralysie de la vessie et du rectum.
e a eu de la paralysie de la vessie et du rectum. Des deux côtés le
malade
présente de l'exagération des réflexes tendineux,
E LA MOELLE il [ tenant, je puis vous certifier que le cas de notre
malade
constitue en quelque sorte un document d'une va
utre. C'est ce que nous avons observé très clairement sur une jeune
malade
, ainsi qu'en témoignent les photographies ci-cont
scoliose dorsale droite se trouvait corrigée partiellement quand la
malade
hanchait à gauche, tandis qu'elle s'accentuait no
lles de la mâchoire supérieure ont disparu, celles du bas sont très
malades
, elles sont petites, mais régulières et bien plan
nettement nocturne empêchant tout sommeil. A plusieurs reprises le
malade
a suivi un traitement spécifique qui a loujours a
ation sur les antécédents spécifiques que présente le père du jeune
malade
, pourquoi nous faisons remarquer que sa syphilis
ue photographique une impression suffisante. Si l'on a affaire à un
malade
, il n'en est plus demême, et tous les efforts de
de cette durée sont encore beaucoup trop longues quand il s'agit de
malades
qu'il est nécessaire d'immobiliser par des atta
t des femmes sans aveu et sans domicile, des lépreux et autres gens
malades
et diffamés (2). Ici, comme dans les autres règle
ne et à la chirurgie. Leur intervention dans les soins à donner aux
malades
et aux blessés remonte à une époque fort ancien
ent sérieux ; une écharpe passée au- tour du cou soutient le membre
malade
. L'homme attend son tour de barbe : sa visite é
qui, dans l'Etuve de Cassel, sont groupés aux premiers plans. Le
malade
, assis sur une chaise, de profil, le haut du corp
es scènes du même genre qui ne sont pas signées de lui. D'abord, le
malade
, vieillard ridé cheveux courts, il moustache et à
ond, une porte par laquelle un paysan fait entrer une vieille femme
malade
assise dans une brouette. En même temps que ce
es accessoires sont conformes à la tradition. Mais la vieille femme
malade
introduite sur une brouette est une inno- vatio
grossir le chiffre de la mortalité post-opératoire, attendu que le
malade
dont il va être question n'a pas été opéré, mais
affaiblissement 'intellectuel progressif... Pendant qu'on hésite le
malade
meurt,et l'autop- sie met a jour une tumeur fac
ne lésion secondaire à un traumatisme ancien. Il n'avait jamais été
malade
. Ses bruits cardiaques étaient irréprochables, se
moinsprovisoireen faveur d'unecompression intra-crânienne. Mais le
malade
n'avait jamais présenté les signes irrécusables
rale, sans localisation. Elle était si tenace et si pénible, que le
malade
ne ré- pondait à nos questions qu'avec la plus
crises, mais le 30 mai elles éclatèrent de nouveau subintrantes; le
malade
tomha du premier coup en un véritable état de m
c DIAGNOSTIC D'UNE TUMEUR CÉRÉBRALE 79 une violence inouïe, et le
malade
succomba en état de mal dans le courant de la n
ostic de la syringomyélie sans avoir procédé à un examen complet du
malade
. Aussi jusqu'à plus ample informé, je consi- dè
n de syringomyélie dans laquelle ils ont noté que la main droite du
malade
était tuméfiée, tuméfaction due à une espèce d'oe
u docteur Dayot de Rennes qui a re- marqué que la main gauche de sa
malade
(il s'agissait bien entendu d'un cas de syringo
aité ; Troyes en Champagne par l'onguent mercuriel. Lisfranc que le
malade
a vu à la Pitié a affirmé qu'elle était de natu
gnostic a été porté par un autre chirurgien de l'Hôtel-Dieu dont le
malade
a oublié le nom. Toutefois Ricord, qui a eu occ
ade a oublié le nom. Toutefois Ricord, qui a eu occasion de voir ce
malade
, a affirmé qu'il s'agit )a d'une lésion os- seu
l s'agit )a d'une lésion os- seuse, rhumatismale ou scrofuleuse. Le
malade
se souvient que Ricord a été à ce point de vue
longuement insisté sur l'histoire de cette affection osseuse,que le
malade
porte encore actuellement, c'est parce qu'elle pr
de sa nature. Etat actuel. Quand on regarde de près les mains de ce
malade
(PI. XIV, fig. A), on est surpris de l'aspect t
tte frac- ture a été accompagnée, ainsi qu'il résulte de. l'aveu du
malade
, d'un oedème assez étendu du bras et qui a duré
ucoup de ressemblance avec la nôtre. Dans son cas, qui a trait à un
malade
âgé de 20 ans, l'extrémité supérieure du cubitus
n d'un appa- reil plâtré. On pourrait m'objecter cependant que le
malade
ne s'est pas du tout rendu compte de l'existenc
éterminé un gonflement con- sidérable de l'épaule et l'attention du
malade
a été attirée par ce dernier symp- tôme et non
agérés ; les réflexes tendineux aux membres supérieurs diminués. Le
malade
marche facilement, mais à petits pas ; il n'y a
es supérieurs seraient survenues progressivement. L'atrophie, et le
malade
est très affirmntif ce point de vue, n'a pas co
mollasse. La température de la main très basse.. - Les doigts du
malade
sont fusiformes, mais très allongés. La peau qui
endue, unie et lissé dans toute leur étendue. Comme chez les autres
malades
, le légnmeut des doigts offre l'aspect lisse (Glo
Les mouvements d'élévation du bras dépassent l'horizontale, mais le
malade
ne peut porter la main sur sa tête, l'écartemen
l ne saurait préciser à quelle gpoque ce phénomène a commencé. Le
malade
, entré en 1876 à Bicêtre, se trouve actuellement
e de M. Marie. Etat actuel. -L'attitude des membres supérieurs du
malade
est très caracté- ristique. Les membres sont pe
n. L'état des mouvements des membres supérieurs est le suivant : le
malade
ne peut porter un objet à sa bouche. Pour manger,
doigt que s'explique l'attitude très caractéristique de la main du
malade
, ce qui la rapproche du type de la main de préd
un haut degré, les particularités que j'ai décrites chez les autres
malades
. Les détails qui existent à l'état normal sur c
phalange. Les plis articulaires sont effacés. Comme chez les autres
malades
, le bord cubital' de la main et le premier espace
, chez Gass., sont ceux qu'on constate dans des cas semblables ; le
malade
présente la dissociation syringomyélique aux mem-
res supérieurs sont abolis, les réflexes patel- laires exagérés. Le
malade
marche sans difficulté, pas de signe de Romberg.
musculaire de cette main diminua progressivement, ce qui fait que la
malade
laissait tomber involontairement les objets qu'
n droite a Fig. 4 et 5. - Topographie de la thermoanalgésie chez le
malade
de l'observation III. ou dans les bruits du coe
u niveau de l'éminence hypo- thénar, En sa qualité de domestique la
malade
a fait une remarque digne d'in- térêt : à plusi
ins sont d'autre part très sensibles au froid et pendant l'hiver la
malade
dit avoir souffert d'engelures. Etat actuel. -
nt l'hiver la malade dit avoir souffert d'engelures. Etat actuel. -
Malade
, en apparence, bien portante. La musculature et l
lexion du pouce, d'abduction et d'opposition sont limités. Ainsi la
malade
ne peut pas faire le mouvement d'opposition du
fossette correspondant au 2e mé- tacarpien n'existe pas. Quand, la
malade
ferme le poing, les dépressions situées normale
main de près. Ces détails varient avec le moment où l'on examine la
malade
. Par un temps froid, la main est rouge violacé av
a la sensation d'une surface mollasse et unie. Toutefois chez cette
malade
contrairement ce qui s'observe dans les autres
ent obliquement en haut en s'écartant de l'axe de la main. Chez nos
malades
au contraire la ligne cubitale, au lieu d'être co
ur du pouce lui donne le cachet d'une main sans force. Si on dit au
malade
de fermer la main, quand ce mouvement est possi
r de la main lui donne l'aspect d'une main gelée. Il suffit que ces
malades
sortent dehors pour que leur main prenne un asp
stiques. Leur forme est modifiée; ils sont fusiformes chez tous ces
malades
mais avec des nuances. Aussi chez Gass... et Ga
er sur les téguments de la 1 ? phalange (Gav...).Mais chez tous ces
malades
le tégument (1) qui recouvre la dernière phalan
nt des éminences et même jusqu'à leur excavation. Chez trois de nos
malades
la main àiïecte l'attitude de la main de prédi-
ital. Nous avons vu du reste que dans l'observation de trois de nos
malades
, on peut constater facilement ce re- lâchement
n pour finir avec ce qui a trait la description de la main de nos 4
malades
j'ajouterai que c'est une main froide et tou- j
s, de poser le dia- gnostic de syringomyélie. Dans l'histoire des
malades
qui a été rapportée par Remak, Roth, Hoff- mann
explique l'aspect toujours changeant de la couleur des mains de nos
malades
. Diagnostic La main-succulente est un mélange o
it penser à cause de l'aspect luisant que présentent les doigts des
malades
, c'est la sclérodermie dacly- lique. Dans cette
; enfin dans quelques cas, si on dirige le regard vers la figure du
malade
on rencontre cette expression si spéciale connu
et l'hé- matomyél ie. En effet, si on retrouve quelquefois chez ces
malades
des mains atrophiées, cyrnotiques et freioes, o
ente nous sont peu connus, toutefois, il est possible que l'âge des
malades
, la durée de l'affection, contribuent dans une ce
ertaine mesure à l'apparition de ces troubles. Ainsi les 3 premiers
malades
présentant la main succulente sont âgés respect
ut il y a 3 ans ; comme on le voit x s 106 G. MARINESCO . sur 4
malades
, 3 sont àgés en moyenne de 65 ans. Au point de vu
J'ajoute cependant que j'ai trouvé 4 cas de main succulente sur 25
malades
atteints de syringomyélie examinés par moi à Bicê
ème dyscrasique dû à une alTec-' tion rénale, car non seulement les
malades
que j'ai étudiés ne présentent pas d'albumine d
lement en rapport avec un segment moteur et vaso-moteur. Chez nos
malades
les troubles vaso-moteurs sont localisés principa
ence avant d'abandon- ner ce sujet, c'est ce fait paradoxal que les
malades
qui sont insensibles lorsqu'on les met en conta
oanesthésie ne provoque aucune sensation de froid, tandis que si le
malade
s'expose au dehors, il souffre du froid, et alo
à mon avis par ce fait que la perte de calorique que subissent les
malades
il cause des troubles vaso- moteurs, produisent
s n'avons relevé aucun détail intéressant. Cet homme n'a jamais été
malade
. Il n'a jamais eu de maladies vénériennes. 11 est
tinuelle. Elle a, en outre, persisté depuis lors. Pour l'éviter, le
malade
penchait son tronc en avant. Il essayait de tem
es muscles abdominaux qui, chez un homme normal, dans l'attitude du
malade
seraient dans un complet relâchement, sont contra
de se relever sans appui. La station debout est très fatigante. Le
malade
ressent une pesanteur énorme sur le dos qu'il c
r- ficielle au niveau de la fosse sus-épineuse correspondante. Le
malade
se plaint d'éprouver au niveau et au-dessus de ce
corres- pondantes. La douleur y est telle que, depuis huit mois, la
malade
se cou- che exclusivement sur le côté droit du
pagnée de conslriction thoracique et de troubles respiratoires.. Le
malade
ne peut y supporter le moindre contact et s'écr
que, dans cette région hyperesthésique, une pression même légère le
malade
est pris d'angoisse. « Si vous continuez, dit-il,
est normale dans tous ses modes, dans toute l'étendue du corps. Le
malade
n'a jamais de crises convulsives. Il est simpleme
examen de sypliilis. L'éthylisme fait défaut. A l'âge de 20 ans, la
malade
a eu une entorse du pied gauche (peut-être s'es
furent faites à propos des os du crâne, Inter- rogée à ce sujet, la
malade
disait que ses bonnets depuis un certain temps lu
s du pied. La station debout est impossible. Lorsqu'on maintient la
malade
par les épau- les, les cuisses sont écartées, l
e est dans l'impossibilité de les rapprocher l'une de l'autre. La
malade
se sert au contraire de ses membres supérieurs po
des maxillaires, des os malaires, des apophyses zygomatiques. La
malade
a perdu un grand nombre de dents. Il existe un
state encore des traces d'oerJ.l1le au pourtour des malléoles. La
malade
perd ses urines et ses matières depuis son entrée
ie. Les ar- tères sont dures : 104 pulsations à la minute. ' " La
malade
tousse, expectore. A l'auscultation on note des r
rations la miuute. La langue est humide. Il existe de l'appétit. La
malade
accuse de la douleur au niveau de l'abdomen qui
s il l'observation, on constate qu'il y en a quatre essentiellement
malades
: l'hu- mérus gauche, le radius droit, le fémur
e latérale du condyle interne, mesure 35 cen- timètres sur le fémur
malade
, 47 centimètres sur le fémur sain. Notons encor
t une os- téite déformante de Paget qui a évolué avec lenteur. La
malade
succomba à une affection cardiaque associée à une
la Tourette et Marinesco. Dans deux autopsies, l'une relative à un
malade
de 49 ans, l'autre concernant une femme de 59 a
l'avons démontré, d'une sclérose pseudo- (1) Pic, Présentation d'un
malade
. Soc. des se. méd. de Lyon, in Lyon médical 189
(hormis les douleurs localisées au niveau des os atteints) chez les
malades
de MM. Gilles de la Tourette et Marinesco, et c
es malades de MM. Gilles de la Tourette et Marinesco, et chez notre
malade
. Cepen- dant chez celle-ci nous avons noté une
t à fait nette, et jouait, dans la symptomatologie présentée par le
malade
, un rôle impor- tant. - Voici tout d'abord me
les conseils de la 124 A. CHIPAULT mère d'un autre de mes petits
malades
à qui j'avais pu considérablement atténuer, par
mainte- naient d'ordinaire le décubitus dorsal exigé, placèrent la
malade
sur le côté; le soulagement fut réel, mais dura
'est-à-dire une position défectueuse prise dans l'ap- pareil par la
malade
, je la replaçai dans le décubitus dorsal, avec le
es douleurs, nullement exaspérées par la pression sur la tête de la
malade
ou sur les apophyses transverses, en somme n'ay
physes, une couche de coton hydrophile étendue sur la région et la
malade
replacée dans le décubitus dorsal. Tout d'abord
t exercer une influence fâcheuse sur son évolution en débilitant le
malade
, et sur- tout en rendant très difficile l'immob
gnements sur ces peintures. (4) Signalé par Cll%lICOT et P. Iicuen,
Malades
et difformes dans l'art, p. 114. Voy. Gilles de
re varié : fauteuil mal équarri auquel est ac- croché le chapeau du
malade
, son soulier déformé gisant sur le sol, table g
du Catal., B. II, 41. L, 38.- Signalé par Charcot et P. HICIIEH, Les
malades
et difformes dans l'art, p. 114. - Voy. surtout
emins,il n'a, pour le moment, qu'un souci : la guérison de son pied
malade
. Assis sur une caisse, le talon posé sur le coi
e choix de ses clients. Il se hâte d'appliquer sur le pied de son
malade
un topique contenu dans un petit pot. Deux bist
rillon, ou d'un oignon, au'niveau de la racine du gros orteil. Le
malade
est un homme entre deux âges, solide et vigoureux
beau, tenant entre ses genoux, dans sa main gauche, le bout du pied
malade
, et, de la droite, faisant avec un court bistou
lant de Cornelis Dusart. (1) Voy. Ciierrr et l',wr, Hrcllcn, Les
malades
el difformes dans l'art, p. 117-118. LES PÉDICU
ent scarifiée, puisque le sang coule dans un bassin que soutient la
malade
. · 2° Le Pédicure ambulant. Gravure de la col
emplâtre au-dessus d'un réchaud. C'est beaucoup de médecins pour un
malade
et celle officine simiesque semble montée sur u
e n'affirmerais pas qu'il n'y eût quelques chiens dans le nombre, les
malades
en particulier ; mais il est des singes cynocép
25 février (3), nous y revenions, en nous basant sur l'étude de 40
malades
; enfin, en mai 1890 (4), tablant sur une statist
réellement, non plus de suspendre, mais de fléchir le rachis de nos
malades
. (1) ERB. Die Thérapie der Tabès. Sammlung hlin
sujet, la traction d'horizontale devient verticale, ce qui force le
malade
, l'appareil étant en place et manoeuvré, à se c
tion, une déflexion subite du rachis ; on filera peu à peu, puis le
malade
sera rapidement démuni de son appareil et pendant
iode du tabes, lorsque l'incoordination est très accentuée, que les
malades
sont dans ce que l'on a appelé, avec juste rais
Nos observations le démontrent péremptoirement. En effet, 22 de nos
malades
, soit près de la moitié, ont été améliorés sui-
aractère fulgurant, troubles de la sensibilité. En second lieu, nos
malades
ont retiré un grand bénéfice de la méthode par ra
ction presque cons- tamment favorable sur l'impuissance. Sur nos 22
malades
, 12 présentaient une incoordination motrice ass
s et limités à quelques-uns seulement de ces symptômes. 10 de nos
malades
seulement n'ont retiré de la flexion rachidienne.
s le service du professeur Charcot à la Salpêtrière. Aucun de-nos
malades
n'a subi moins de 15 à 20 séances de flexion, t
nt pas au-dessus du milieu des cuisses. Au bout de trois mois, le
malade
pouvait de nouveau marcher, sans avoir besoin d
troubles de la sensibi- lité remontaient jusque vers le bassin ; le
malade
avait de la rétention d'u- rine. Au bout de qua
, à gauche, par de l'hyperesthésie et par une paralysie motrice. Le
malade
a suc- combé 43 jours après l'attentat; le fait
euse de la 4° vertèbre- dorsale. Immédiatement après l'attentat, le
malade
avait présenté une paralysie complète des membr
ne anesthésie relative dans toute l'étendue du membre inférieur. Le
malade
urinait difficilement. Cette dysurie s'est dissip
était déjà en voie de rétrocession et 23 jours après l'attentat, le
malade
était en état de marcher sans appui; les mouvem
n, cette observation est il mettre en parallèle avec celle de notre
malade
. Vous vous rappelez que chez ce der- nier égale
totalité, leurs fonctions. Enfin dix-huit mois après l'attentat, le
malade
était de nouveau en état de mar- cher sans trop
ubles moteurs se sont notablement amendés. Je note qu'au dé- hut le
malade
avait eu delà rétention d'urine. D. Enfin dans
'instant, une amélioration très franche est survenue dans l'état du
malade
. Effectivement la sensibilité est redevenue norma
on- dante de la tête et de la partie supérieure du cou. En outre le
malade
a eu de la rétention d'urine.. Je note que le
e rétrocession dans le membre inférieur gauche. Un peu plus tard le
malade
a succombé au tétanos. L'hémisection, qui siégeai
a d'ailleurs été complète, j'ai réservé mon attention aux mains du
malade
à qui je fis, la première fois que je le vis, d
le calibre du canal, la santé générale et le moral très affecté du
malade
. J'en viens maintenant à la description des mai
des doigts, elle est irréduc- tible dans le sens de l'extension, le
malade
pouvant fermer complètement les mains; mais que
maximum de correction. Mais dans la position de repos de la main du
malade
, cette articulation phalango-phalanginienne vient
ge del'annulaire et n'atteint aucun des segments du petit doigt. Le
malade
peut faire claquer ses doigts. Il ne semble p
malformées sont moins commodes que des mains normales. Cependant le
malade
s'en sert très habilement et déclare qu'il en f
u doigt auriculaire; elle augmente, par degrés, insensiblement. Les
malades
éprouvent d'abord un peu de roideur dans la pau
commence, se développe et atteint son plus haut degré sans que les
malades
éprouvent aucune douleur. Les efforts même dont
ée M. Jaccoud (1), diffère sensiblement de celle des mains de notre
malade
. « L'obstacle réside entièrement dans les brides
d'une névrite, je ne saurais en saisir la cause dans l'histoire du
malade
. Une observation publiée l'an dernier par M, Fe
cubital ait pu, par la paralysie des muscles du territoire nerveux
malade
, déterminer pareille attitude. « Cette attitude
ivité n'avait de raison d'être que dans celle des extenseurs, et le
malade
ne se tient debout qu'en équilibre instable et
étude de la texture des os. L'application a été faite aux divers os
malades
(humérus, radius, fé- mur, péroné) et aux os sa
être poussée encore plus loin. En interrogeant atlen- tivement les
malades
, je suis arrivé à la conclusion que cette atrophi
e dite de la main de prédicateur qu'on rencontre également chez ces
malades
, j'en parlerai plus loin. Chez les trois malades
également chez ces malades, j'en parlerai plus loin. Chez les trois
malades
dont j'ai exposé l'observation dans la première
s plus nettes dans ces cellules. II - Nous avons vu que trois des
malades
qui figurent dans la première partie de ce trav
é à la Sal- pétriëre avec mon ami, M. Paul Londe, la nécropsie d'un
malade
qui avait présenté pendant sa vie des atrophies
ieurs arguments. J'ai vu, dans le service de M. Marie à Bicêtre, un
malade
que Vulpian avait considéré comme atteint de pach
pachyméningite à cause de l'existence de la main de prédicateur. Le
malade
présentait entre autres signes la dissociation
te,ainsi que l'autopsie l'a démontré; 3° elle peut exister chez des
malades
atteints de syringomyélie qui présentent le com
e le cubital postérieur et les radiaux. Or,' chez la plupart de mes
malades
, le muscle qui agit particulièrement dans ces cir
fonction, c'est l'extenseur du petit doigt. Aussi voit-on, chez ces
malades
, le petit doigt en extension sur la main, relev
s qui associés à l'atrophie .ran-Ducllenne qu'on rencontre chez les
malades
, donnent à la main un aspect et une forme toute s
ef de clinique. Messieurs, Au n° 32 de notre salle Fouquet est un
malade
de 40 ans que notre ex- cellent confrère le doc
fin le bras droit est fortement rejeté en arrière (PI. XXVI, C). Le
malade
se trouve ainsi dans la posture, assez bizarre,
âchons de le classer au point de vue symp- tomatique. Prenant le,
malade
en crise (Pl. XXVI, et C) nous le voyons tout d'a
permanente. Point n'est besoin de discussion pour établir que notre
malade
appar- tient à la quatrième catégorie : c'est u
l post-professionnel). TIC DU COLPORTEUR ' 219 peler notre ancien
malade
, dont je vous présente la photographie (1), et
férence capitale sépare complètement notre cas de ceux-là. Chez ces
malades
la tête s'incline d'un côté et regarde de l'autre
'incline d'un côté et regarde de l'autre. Au contraire,, chez notre
malade
actuel, la tête est inclinée sur l'épaule gau-
'un nerf d'un côté et d'une autre partie de l'autre. ' Chez notre
malade
le spasme est du reste tout à fait complexe à ce
iers, au repos, se produisant dans diverses parties du corps. Notre
malade
ne présente rien de ce tableau bien stigmatisé cl
LPORTEUR 221 Rien de ce tableau caractéristique n'existe chez notre
malade
, qui ne présente à aucun degré des gesticulatio
ce... et vous ver- rez que ce tableau ne s'applique en rien à notre
malade
. Il s'appliquerait plutôt à la femme qui est au
es secousses ayant quelque rapport avec les myoclonies, niais notre
malade
n'a rieli de cela : il n'est pas atteint de para-
cas (3) il y a quelques années; il différait profondément de notre
malade
actuel. Nous verrons que la convulsion de noire
ent de notre malade actuel. Nous verrons que la convulsion de noire
malade
actuel peut être appelée un tic; mais il ne suf
qui consistent le plus souvent dans des idées fixes ». Or, notre
malade
non seulement ne présente aucun de ces symptômes
ses électriques ; 3° l'influence exercée sur eux par la position du
malade
(maximum de mouvements quand le malade est couché
e sur eux par la position du malade (maximum de mouvements quand le
malade
est couché).- Notre malade ne présente aucun de
malade (maximum de mouvements quand le malade est couché).- Notre
malade
ne présente aucun de ces caractères. De plus, les
mulent pas des mouvements volontaires. Donc, la convulsion de notre
malade
est bien de la grande famille des chorées; mais
es plus singuliers de son siècle. » Le mouvement anormal de notre
malade
présente tous ces caractères de systématisation
éduit ses idées avant de les dis- cuter et de les appliquer à notre
malade
. Brissaud accentue bien la différence, que nous
intervenir. Donc, notez-le bien : je ne dis pas que le tic de notre
malade
ne soit pas cortical, mais je dis qu'on ne peut
ous trouvons chez notre sujet. Ainsi il a nettement montré chez ses
malades
combien l'influence de leur volonté était remar
ifier ces tics. Nous avons bien mis la chose en évidence chez notre
malade
. Quand cet homme veut supprimer son tic, il y a
doigt qui s'oppose au mou- vement et le bonnet placé sur la tète du
malade
. Quand c'est le malade qui lutte lui-même volon
ou- vement et le bonnet placé sur la tète du malade. Quand c'est le
malade
qui lutte lui-même volontairement contre son ti
art du tic était dans la défaillance de la volonté de 0, si 0 était
malade
, et si c'était là l'origine du tic, il ne suffira
là l'origine du tic, il ne suffirait pas d'atti- rer l'attention du
malade
et de lui dire de vouloir retenir sa tête pour qu
force que nous et encore n'arriverait-il pas, si 0 était réellement
malade
. Le sujet atteint de vrai tic psychique ne peut
rt de la volonté, s'y soustraire, parce que sa volonté est vraiment
malade
. Je ne souscris donc pas à cette phrase de Bris
our cela, dans l'esprit môme. L'esprit de notre sujet, 0, n'est pas
malade
, puisqu'il lui suffit de vou- loir pour reprend
ont que du polygonal et n'ont rien de mental. Donc, le tic de notre
malade
n'est ni bulbo-médullaire ni mental ; il est po
rtaine unité. Après avoir analysé symptomatiquement le cas de notre
malade
, essayé d'en préciser la physiologie pathologiq
complétera la caractéristique. Brissaud. rappelle, à propos de ses
malades
, que Ehrlich a, avec raison, appelé le tic une
dans la mine et encore moins dans le travail hors la mine que notre
malade
faisait surtout, en roulant des wagonnets. Mais e
un acte répété, une habitude, comme dans notre cas. Ainsi un de ses
malades
fut « atteint du tic après l'apparition d'un fu-
ons thérapeutiques. C'est à propos du traitement chirurgical de ces
malades
qui a été très étudié dans ces derniers temps.
e nécessaire. « Il est, dit-il, de la plus grande importance que le
malade
commence, dès la guérison de la plaie, à se liv
ère ré- gulière et journalière pendant de longs mois. Il est de nos
malades
qui la pratiquent des années encore après l'int
que le corps thyroïde en eût subi les conséquences. Au sujet de ce
malade
, je disais que les variétés de myxoedème corres
x aussi dépourvus de corps thyroïde vous rappelleront notre premier
malade
. Ils ont la face ronde, bouffie, les paupières un
'était pas douteux que nous eussions affaire à des infantiles. Un
malade
dont l'histoire a été recueil- lie par Henry Me
thyroïdienne et originaire de pays à endémie goitreuse. Or chez ce
malade
le (1) IluNity Meige. Loc. cit. Nouv. Iconogr.
- dème ; je crois qu'il est impossible d'arriver par l'examen de ce
malade
à une conclusion différente. Il est peu de cas,
scrivez une dose active de corps thyroïde, ne perdez pas de vue vos
malades
; suivez-les jour par jour. Maintenant, il me f
dans ses antécédents héréditaires ou familiaux. Elle n'a jamais été
malade
; elle est hien conformée et se- rait parfaitem
a que nous avons pris comme point de comparaison ; chez notre jeune
malade
, le nsevus s'avance vers l'angle de l'oeil plus
e, d'une fem- me atteinte d'une lésion semblable, et que la mère du
malade
de Saalfeld aurait été piquée, toujours pendant
acile : on trouve les deux particularités réunies chez trois de mes
malades
. ' Bien que le tableau indique une diminution r
hémiplégiques, et aussi sur les douleurs que présentent souvent ces
malades
, qui sont des phénomènes connexes. Mais, désireux
hémiplé- gie est abandonnée à elle-même, ce qui est le cas pour les
malades
des hôpitaux, qui, indigents, mal soignés chez
placés dans les services d'incurables. Elle existait chez 17 des 20
malades
que nous avons examinés, et les 3 autres n'y av
tances dont nous aurons soin de parler. Considérés en bloc, nos 20
malades
ont été divisés en trois groupes. Dans le premi
3 sujets, l'atrophie musculaire n'existait pas. Examinons les 10
malades
du premier groupe, dont les observations suiven
GROUPE. Arthrites avec AMYOTHOPUIE LIMITÉES au membre SUPÉRIEUR. 10
MALADES
. OBS. L - Hémiplégie droite, ankylosé de l'épau
. Circonférence : avant-bras droit', 22 ; avant-bras gauche, 23. La
malade
dit, spontanément, avoir ressenti des douleurs au
ite de la mobilisation incomplète qu'elle effectua elle-même ? La
malade
marche; rien au membre inférieur droit. OBS. VI
é. Flaccidité musculaire sans atrophie ni arthrite concomitante. Le
malade
marche. OBS. X. Hémiplégie droite. Ankylose de
l'avant-bras. Atrophie en masse de tous les muscles de la main. Le
malade
marche en fauchant. Réflexes rotu- liens très f
hogénie de l'atrophie musculaire des hémiplégi- ques, chez nos sept
malades
, l'atrophie des muscles de la ceinture scapu- l
tons que les douleurs spontanées ou provoquées que res- sentent ces
malades
dans le membre supérieur sont nettement localisée
'ATROPIIIE MUSCULAIRE ET DES DOULEURS DES HÉMIPLÉGIQUES 293 Chez le
malade
de l'observation IX, atrophie des muscles de la c
de l'avant-bras et des quatre derniers espaces interosseux. Chez le
malade
de l'observation X, ankylose de toutes les articu
e, coude et main, atrophie muscu- laire généralisée. Chez les dix
malades
du premier groupe, l'atrophie est restée limitée
treint de goitreux. Charcot et Paul Richer, dans leurs Difformes et
Malades
dans l'A rt ont signalé incidemment une seule r
mmisération, cela suffit à expliquer son exclusion des phalanges de
malades
et d'infirmes représentés uniquement pour exciter
a- ralysie du sentiment avait envahi les membres supérieurs, que le
malade
avait de plus en plus de peine à mouvoir. Peu d
ion que je soulevais à l'instant, Neumann s'est demandé si, chez ce
malade
, une intervention chirurgicale n'eût pas (1) Nx
de 5 centimètres, s'était échappée une grande quantité de sang. Le
malade
était tombé sans connaissance. On le transporta
ur la question de pronostic, que je suis en train d'envisager. Le
malade
fut transporté à l'hôpital et examiné une premièr
du membre inférieur et de la moitié correspondante du ventre. Le
malade
urinait lentement, avec une certaine difficulté;
ur droit était forte- ment amaigri. En raison de cette atrophie, le
malade
fut soumis à un trai- tement par l'électricité.
... '. ; Le 7 octobre, on constatait une aggravation dans l'état du
malade
, en ce sens que l'atrophie musculaire s'était r
ès l'accident, on constatait une légère amélioration dans l'état du
malade
. Celui-ci pou- vait, non sans peine, se tenir d
é- lectricité, qu'il a subi dans le service d'Erb, à Heidelberg, le
malade
était de nouveau en état de marcher. II ne prés
e raccourcissement de l'une des jambes frappait à première vue : le
malade
boitait un peu, et il avait la colonne vertébra
troubles moteurs. L'inverse s'observe parfaitement, le cas de notre
malade
en est une preuve. Voilà donc une notion solide
la possibilité d'appré- cier l'état du squelette du vivant même des
malades
, il y avait lieu d'ap- pliquer ce nouveau moyen
pparut dans la partie inférieure du fémur gauche une douleur que le
malade
continue à ressentir encore, de temps en temps,
e, de temps en temps, au-dessus du genou. Malgré son affection le
malade
put prendre un métier, celui de tailleur, et à
elle il s'asseyait. A la suite de la grippe, contractée en 1890, le
malade
jusqu'alors vif, en- treprenant, fut pris de ph
ai 1894. Il fut présenté à la Clinique. Au mois de janvier 1895, le
malade
rentra chez lui, reprit ses occupations quand,
ilogr. Les fourmillements et engourdissements qu'avait ressentis le
malade
ont disparu. Tout l'intérêt porte sur les membr
ont disparu. Tout l'intérêt porte sur les membres inférieurs. Le
malade
peut se tenir debout appuyé sur ses béquilles. Il
nts du pied s'accomplissent tous. La jambe droite étant fléchie, le
malade
la met en extension, mais il ne peut produire l
329 revint pas, non plus que lès forces, le sommeil est mauvais, le
malade
est manifestement bacillaire. Examen du malad
il est mauvais, le malade est manifestement bacillaire. Examen du
malade
. R... mesure 1 m. 72, il a été très solide, mais
ri beaucoup depuis sa pleurésie. Les temporales sont saillantes, le
malade
n'est ni migraineux, ni variqueux. Actuellement,
ans une certaine mesure l'abduction et l'adduction des doigts. - Le
malade
peut fléchir son avant-bras sur le bras, mais il
e peut exécu- ter un seul mouvement. L'attitude du membre supérieur
malade
est cons- tamment en pronation. Pour mettre la
ors en dedans. Il n'existe pas de trouble de sensibilité. Jamais le
malade
n'éprouve de douleur dans le membre supérieur d
enseur du petit doigt. Ces contractions ne gênent pas d'habitude le
malade
, il n'y fait pas attention. Il a cependant rema
l'autre. La paralysie affecte la forme paraplégique chez le premier
malade
. Elle a atteint le membre supérieur droit chez
ère des phénomènes paralytiques et atrophi- ques chez notre premier
malade
, comme le fait est bien connu surtout de- puis
is le travail de Balle[ et Dutil. C'est l'existence, chez le second
malade
, de mouvements en quelque sorte athétoïdes qui po
che), et par opposition les os correspondants radiographiés chez un
malade
du même âge ne présentant pas d'altérations osseu
XVI) représente les deux mem- bres supérieurs, l'un sain et l'autre
malade
, de notre deuxième sujet. Les photographies ont
r brune naturelle dans les intervalles. Guericke fait allusion à un
malade
qui per- dit ses cheveux au cours d'un delirium
e connaissance. Peu à peu, à ces sensations indéfinissables, dit le
malade
, se sont joints des mouve- ments des lèvres,pui
tard, les accès étaient devenus plus rares, souvent nocturnes ; le
malade
put obtenir une fonction qu'il a toujours remplie
résentant aucune éruption ni aucune lésion de grattage. Du reste ce
malade
comme les autres n'est jamais visité autrement qu
disparition complète n'a été réalisée qu'au commencement de mai. Le
malade
alors atteint 49 kilogrammes. En 1896, il n'eut
339 chiques. Le bromure ne fut augmenté que le 5 novembre(18gr.) le
malade
se plaignant de cauchemars. Jusque-là le poids
en compte de la disposi- tion de la pigmentation (Pl. XXXVII). Le
malade
pesait ce jour-là 43 kgr. 500. Il ne tenait pas d
amyotrophie DES membres supérieur ET inférieur. '. SÉJOUR au LIT. 7
malades
. OBS. XL Hémiplégie gauche. Ankylose de l'épaul
entimètres. L'adipose masque l'atrophie. Membre inférieur droit. La
malade
reste couchée. Contracture en extension. Articu
généralysée de tous les muscles de la main. Membre inférieur droit.
Malade
reste au lit; membre inférieur contracturé en e
TROPHIE MUSCULAIRE ET DES DOULEURS DES HÉMIPLÉGIQUES 343 Chez les 7
malades
du deuxième groupe, pour des causes diverses, c
DU MEMBRE paralysé. Absence d'arthrites ET D'ATROPHIE MUSCULAIRE. 3
MALADES
. OBs. XVIII. Hémiplégie gauche spasmodique perm
le dans les mou- vements extrêmes. Dès le début de l'hémiplégie, le
malade
a pris soin de mobi- liser lui-même son bras ga
main fléchie sur l'avant-bras. Dès l'apparition de son hémiplégie, ce
malade
a pris l'habitude de faire exécuter au bras dro
s d'arthrite ni d'atrophie. Le ma- lade marche. Restent les trois
malades
du dernier groupe. Chez ceux-ci, peu ou pas d'a
otrophie. L'analyse des observations va nous en donner la cause. Le
malade
de l'observation XVIII, âgé de trente-neuf ans, a
ris- sement musculaire généralisé est apparu sans atrophie. Mais ce
malade
peut encore mouvoir son bras dans tous les sens
d'arthrite ni d'ankylose, l'amyotrophie ne s'est pas montrée. . Le
malade
de l'observation XIX est plus sévèrement louché;
d'effectuer lui-même ; pas d'atrophie. De même en ce qui regarde le
malade
de l'observation XX qui lui aussi a mobilisé qu
u premier espace interosseux et du thénar. - ' De plus, ces trois
malades
ne présentent ni douleurs spontanées ni douleur
provoquées qui accompagnent l'amyo- trophie sont localisées par les
malades
au niveau de l'arthrite, d'où elles peuvent irr
courte période de paralysie flasque, la con- tracture se montre. Le
malade
se lève, il marche en fauchant, mais il marche
de ce fait les articula- tions de son membre inférieur, et chez ces
malades
, du fait de cette mo-. bilisation, nous pouvons
contracture rend le membre inférieur rigide, impotent et confine le
malade
au lit, l'articulation de la hanche en particulie
ce qui corrobore la pathogénie que nous proposons, c'est que les 3
malades
qui se sont soumis eux-mêmes à des mobilisations
lies pendant ces dernières années dans la clientèle de ville où les
malades
sont vus dès l'apparition de leur hémiplégie et
thode de Marchi et par celle de Nissl. Observation CLINIQUE. Le
malade
M., âgé de 28 ans, entra à la clinique psychiatri
17 ans,il oc- cupait la fonction de commis dans une fabrique. Le
malade
commença de bonne heure à boire du vin. Les trois
rage remarquèrent qu'il était devenu distrait et ouhlieux. Quant au
malade
lui-même, il se plaignait de douleurs aux membres
. : En dernier lieu,sa mémoire s'est beaucoup affaiblie ; en outre le
malade
se plaignait souvent qu'il voyait mal. Il ava
inférieurs, qui apparaissait temporairement. Etat présent . - Le
malade
est pâle ; pas d'oedème; toux légère : on enten
d'albumine dans l'urine. Faiblesse générale assez considérable ; le
malade
peut marcher sans aide,quoique avec peine ; la dy
faibles. ? Au point de vue psychique,il faut noter la bonne humeur du
malade
et son incapacité de s'orienter dans son entour
POLYNÉVRITE 349 Au commencement d'avril, la température chez notre
malade
s'éleva, et cette élévation dura jusqu'à sa mor
mort, qui eut lieu le 16 avril. Avec l'ap- parition de la fièvre le
malade
devint déplus en plus faible, et perdit l'ap- p
élévation de la température. L'examen des yeux pendant le séjour du
malade
à la clinique, fait par le docteur Golowine, ré
léva- tion assez considérable de la température du corps chez notre
malade
, 2° de l'abus de boissons fortes, et 3° de la m
rites dans les cordons postérieurs de la moelle épinière chez notre
malade
dépendaient de la lésion des éléments cellulaires
donner à penser que l'altération des cordons postérieurs chez notre
malade
dépend peut-être aussi de quelques conditions mor
de voir les poux pulluler extraordinai- rement sur presque tous les
malades
. On en trouvait partout, sur la tête et sur le
côté des lépreux, des teigneux, et de tant d'autres figurations de
malades
que les artistes ont tenté de reproduire. Au surp
t chez l'enfant le 3e et le 4" doigts sont intimement soudés. Notre
malade
n'obéit pas à cette règle, car chez elle aucun
lé une maladie. Il existe en effet des géants qui ne sont nullement
malades
et qui vivent jusqu'à un âge avancé. Mais il en
ive. La Fig. 9 reproduit la photographie que nous avons faite de ce
malade
sur lequel notre excellent ami le Dr Th. de Mel
élargi, allon- gé, proéminant en avant (les favoris que porte le
malade
dissimulent un peu la saillie de la mâchoire).
reproduisons ci-contre (Fig. 2, 3 et 4) le contour de la main de ce
malade
, tel qu'il nous a été communiqué par notre ami T.
ontre il y a anesthésie articulaire, ce qui a per- mis d'opérer les
malades
sans chloroforme. Jamais on n'a reproduit expéri-
harcot et Brissaud) (4). Si l'on joint à ces symptômes le fait que le
malade
portait des traces de brûlures nombreuses sur l
1° une forme qui se termine par résolution ou par suppuration si le
malade
vit assez longtemps, après avoir évolué à l'ins
s avec gonflement et rougeur au cours d'une para- plégie. Chez le
malade
de Moynier, affecté de myélite subaiguë, le genou
véritable arthropathie. b) Observation personnelle.-II s'agit d'une
malade
du service de M. A. Robin,notre maître, atteint
distinguer de la douleur en ceinture qu'avait eue antérieurement la
malade
. C'est dans cet état qu'apparurent les arthropa-
rvinrent ces phénomènes, de modifications dans la paraplé- gie ; la
malade
ne pouvait se tenir debout, mais ses jambes étaie
chement qui se produisit dans les deux genoux fut indolore, mais le
malade
mourut d'infection 12 jours après le début de l
», une hydarthrose considérable qui s'était développée sans que la
malade
s'en doutàt, en même temps qu'un oedème dur élé
ppale : elle passa inaperçue pendant la phase aiguë, mais, quand le
malade
put se lever, il avait les genoux ankylosés (anky
ormant « les guillemets ». Au premier abord, la photographie de son
malade
ressemble beaucoup à maint ataxique atteint d'a
omme, quoi qu'en dise l'auteur, aux lésions de l'arthrite sèche. Le
malade
était resté les jambes pliées et les cuisses in
a radiographie nous a permis d'étudier l'anatomie pathologique d'un
malade
atteint de macrodactylie que notre maître, M. l
le de déterminer la nature et il aurait une soeur très nerveuse. Le
malade
affirme que dans sa famille il n'a jamais exist
que. D'une taille moyenne, 1m. 58 et d'une bonne cons- titution, le
malade
ne présente rien d'anormal du côté des pieds et d
phie et photographie.) HYPERTROPHIE CONGÉNITALE DES DOIGTS 401 le
malade
est d'un caractère emporté et d'une imagination e
c retour immé- diat dans une réalité bien différente (puisque notre
malade
est un garçon marchand de vins), ne fait qu'aug
and de vins), ne fait qu'augmenter un état neurasthénique auquel le
malade
était héréditairement prédisposé. Dans l'articl
rodactylie, aussi ne ferons-nous que mettre en relief combien notre
malade
présente le type parfait de l'hypertrophie congé-
de l'hypertrophie congé- nitale des doigts. ' Le sexe masculin du
malade
, l'absence d'hérédité, l'hypertrophie inté- res
ettable que les auteurs ne parlent pas de l'état psychique de leurs
malades
. Les doigts peuvent acquérir des dimensions con
ies constituan- tes du doigt, squelette et parties molles, ainsi le
malade
de Curling dont le médius mesurait 14 centimètr
dont le médius mesurait 14 centimètres de longueur (Fig. 1) ; et le
malade
de Grüberdont l'index était à la fois hypertrop
és, déformés par la présence d'excroissances charnues. Chez notre
malade
, la radiographie a bien montré l'hypertrophie con
s évidente si l'on veut bien rapprocher cette obser- vation d'une
malade
ob- servée à la même épo- que. Une laveuse, â
thé- nar ; exposée à cet accident par son métier de laveuse, notre
malade
a' donc fait une synovite des gaines de l'index
sque- lette, mais les parties molles, alors que chez notre premier
malade
, Octave L..., la macrodactylie relevait du déve
sensitifs et tro- phiques ; à ce point de vue, les doigts de notre
malade
sont normaux et ne présentent pas des excès de
ont reposer leur raisonnement d'une part sur l'existence chez leurs
malades
de troubles vasculaires tels que mevi, varices',
t sensitifs. Si l'on veut bien se rappeler au contraire que no- tre
malade
est porteur de quelques stigmates de dégénérescen
es autres signes qui seraient capables de révéler l'état nerveux du
malade
sont nuls ou très effacés. 1 La cause musculair
un tic n'est pas complètement indépendant de la volonté ; aussi les
malades
peuvent-ils- pendant quelques instants tout au mo
Le procédé est toujours le- même, ou à bien peu près, pour tous les
malades
: la tête est poussée du côté opposé à la déviati
ssée du côté opposé à la déviation à l'aide des mains ; mais chaque
malade
a sa variante personnelle : l'un a besoin de se
simplement sur sa joue un seul doigt ou la pointe d'un crayon ; un
malade
de M. Grasset portait un bâton entre les dents,
rop insignifiant. Donc, quel que soit le procédé qu'il a adopté, le
malade
n'emploie aucune force utile. Je dis utile, parce
e de muscles; et, lorsque, lassés, nous aban- donnons la partie, le
malade
remet son doigt sur sa joue, et la tête reprend
scients; l'habitude une fois prise finit par être tyrannique, et le
malade
ne croit pas devoir lutter contre cette rotatio
participation d'autres muscles, déviation de la tête à laquelle le
malade
seul peut résis- ter grâce à une manoeuvre par
enir automati- ques. - Bref AI. Grasset conclut que le tic de son
malade
est sous-cortical et psychique, mais non pas co
céder. Aussi les chirurgiens n'ont-ils pas hésité à faire subir aux
malades
des opérations sanglantes ; mais la plaie opéra
ue ce rôle a été parfois exagéré... » Et cependant l'histoire même du
malade
de M. Grasset ne rend-elle pas évident ce rôle
orales) entraînent un état névrotique. A ce mo- ment le polygone du
malade
est tout imprégné du souvenir inconscient de sa v
antes et l'ob- session de l'acte complexe d'où procédera le tic. Le
malade
de M. Grasset avait donc un torticolis psychiqu
irons beaucoup plus loin que M. Grasset. Nous avons vu de près les
malades
dont : II.Brissaud a rapporté les observations, e
cement de cette année. M. Brissaud a bien voulu nous confier quatre
malades
atteints de torticolis mental, et sur ses indi-
duellement, à mesure que l'amélioration s'accentuait. . La première
malade
est une femme de 38 ans dont M. Brissaud a rap-
lque travail, coudre, par exemple, ou soulever le moindre objet. La
malade
*était décidée à nous aider de toute sa bonne vo
consistait à faire disparaître le complément du tic, à montrer à la
malade
que sa main n'avait pas seule le pouvoir de mai
parfai- tement convenir ! Le campimètre fut l'instrument choisi. La
malade
, com- modément assise, te menton appuyé sur le
ncore tendance à s'infléchir; l'appui de bois ne valaitpas, pour la
malade
, la main qui avait si bien réussi, pendant quatre
r. Cependant, en captivant le plus possible l'atten- tention de. la
malade
,, en répétant à satiété : « Regardez bien le papi
Le lendemain on comptait par minutes, et dès la troisième séance la
malade
pouvait rester indéfiniment la tête droite, le me
directions.. Les bras restaient ballants et les mains immobiles, la
malade
sentait qu'elle n'avait plus besoin d'elles. Ce
oin ; le talon du cam- pi41.Úe est capable de maintenir la tête, la
malade
le sait. Mais la fixation des petits papiers n'
le sait. Mais la fixation des petits papiers n'est pas inutile; la
malade
les regarde, aux séances sui- vantes, étant seu
E TRAITEMENT MÉDICAL DU TORTICOLIS MENTAL 409 Nous conseillons à la
malade
de faire l'après-midi chez elle, des exer- cice
tour du spasme. A nos séances du matin on fait fixer des objets, la
malade
étant debout. Au bout de quinze jours de traite
en même temps à pro- longer l'immobilité avec fixation du regard la
malade
étant debout. Les progrès sont assez rapides qu
ues difficultés, d'abord quelques mauvais jours pendant lesquels la
malade
était plus spasmodi- que ; puis, on eut de la p
rogrès, quoique peu nets d'un jour à l'autre, étaient constants. La
malade
fut soumise à nos soins pendant six semaines en t
utre, à exalter les antagonistes trop paresseux. Bref, lorsque la
malade
nous quitta, après six semaines, de traitement
re guérison complète, mais l'amélioration est si consi- dérable, la
malade
a si bien compris en quoi consistait le traitemen
ursuivre ses exercices encore pendant plusieurs mois. Le deuxième
malade
est un portugais, âgé de 28 ans, et qui n'a guère
datait que de quatre mois, mais il était d'une grande intensité. Le
malade
était très indocile, toujours révolté ou indiffér
ppuyée, pouvait rester quelques minutes dans la rectitude. Puis, le
malade
nous quitta pour Lourdes, et nous ne savons ce
pour Lourdes, et nous ne savons ce qu'il est devenu. Un troisième
malade
adressé à M. Brissaud par M. Chauffard, était un
nsidérablement (Pl. XLVI, 3). Lorsque, à la fin du mois d'avril, le
malade
vient consulter M. Bris- saud, le menton est fo
ance du matin, nous faisons un peu d'électricité ; l'après-midi, le
malade
exécute seul ses exercices. Les progrès furen
rès furent très rapides. Cela tint probablement au repos au lit. Le
malade
était en effet entré à l'hôpital, et nous l'avion
la rectitude de la tête et du corps ne pouvaient être obtenues. Le
malade
nous disait que depuis long- temps il se tenait
debout n'était pas absolument correcte. Malgré nos insistances, le
malade
voulut alors nous quitter pour re- prendre dès
ue lentement, en s'améliorant sans cesse. Le quatrième et dernier
malade
est ce prêtre grec donc M. Brissaud a donné le
utant à nos séances journalières du matin un peu de massage, car le
malade
se plaignait de douleurs assez intenses au nive
s aussi considérable. En somme, nous avons eu deux succès chez deux
malades
dociles et at- tentifs, et deux insuccès, l'un
deux malades dociles et at- tentifs, et deux insuccès, l'un chez un
malade
indocile, l'autre chez un vieillard difficile à
) Depuis quelques jours, nous appliquons le traitement à un cinquième
malade
,, entré le 30 octobre, dans le service de M. Br
muscle est spasmodique, le sterno-cléido-mastoidien droit. Lorsque le
malade
appo- sait la pulpe de son index gauche sur son
ait pas. Le torticolis était de date récente (trois semaines). Le
malade
nous a de lui-même raconté, avant que nous ne l'a
plus à sa volonté et par devenir spasmodique. En quelques jours, le
malade
s'est considérablement amélioré. Nous espérons qu
sont gradués de la façon sui- vante : Au début du traitement, le
malade
est assis, la tête maintenue par l'appui du men
par l'appui du menlon sur un objet autre que la main ; plus tard le
malade
, toujours assis, est seulement adossé, les bras
er les exercices, en imaginer de nouveaux, et surtout encourager le
malade
, lui faire constater tout progrès, et enfin êtr
élioration est atteint, il n'y a pas grand inconvénient à ce que le
malade
prolonge la durée des séances, en fasse un peu
moyens de défense qu'il in- venta lui-même contre la maladie, notre
malade
mérite certainement l'at- tention. Il présente
1). La grille s'est accusée dès le début de l'affection, au dire du
malade
. L'avant-bras et le bras paraissent diminués de
r oedème des pieds. Hernie inguinale droite. Nous avons vu que le
malade
étant déshabillé ne peut se tenir debout L 'et
lature intacte. Des genouillères en cuir protègent ses genoux. Le
malade
se déplace constamment et fait il 3 3 kilomètres
e seul, sans aide. Autant que l'on puisse rétablir l'histoire de ce
malade
, il s'agit bien d'une atrophie musculaire type
e l'affection est très lente puisqu'elle dure déjà 35 ans et que le
malade
est arrivé à un âge relativement avancé' sans êtr
prêtres veillaient alors à l'exécution des mesures d'hygiène. « Le
malade
déclaré impur devait sortir (pourchassé) du camp
éproseries, placées sous la direction des prêtres- médecins, où les
malades
venaient implorer le secours de la divinité par l
parmi les Lépreux, et qui se consacraient uniquement à soigner ces
malades
. On sait que Saint Louis donna, en Palestine, l'e
ociales de chaque pays. (2) Charcot et PALI. Richer, Difformes et
Malades
dans l'Art, p. 57 et seq. LA LÈPRE DANS L'ART 4
les étaient 422 HENRY MEIGE figurés secourant les plus répugnants
malades
, et parmi eux souvent- figurent encore des Lépr
pieds, les jambes, et face tout particulière- ment. Dès lors les
malades
ont un facies vraiment caractéristique : « Le v
siègent à la face, les ulcères lépreux défigurent complètement les
malades
, rongeant les lèvres, les joues, le nez. Les yeux
ouge ou lie de vin, que les artistes ont souvent figurées sur leurs
malades
, ne peuvent fournir que des renseignements très
fragment qui nous intéresse représente une cohorte d'infirmes et de
malades
implorant un miracle pour obtenir la guérison de
pella degli Spagizoli. (2) CHARCOT et Paul RicuER, Les Difformes et
Malades
dans l'Art, p. 57 et seq. 428 HENRY MEIGE lys
s tout indiqué de faire figurer dans ce troupeau d'in- firmes et de
malades
, une des victimes d'un tléau redouté à l'égal de
été reniésautrefois par le chirurgien le plus expert. En outre, ce
malade
présente une main contracturée dont les doigts
onforme il la réalité clinique de la Lèpre. Derrière lui, un second
malade
, le front ceint d'une bande, s'appuie de la mai
et purulentes. Ici, cependant, la déformation du visage du dernier
malade
a dû être été également inspirée par la vue d'un
e Masaccio et représente -Saint Pierre et Saint Jean guérissant les
malades
avec leur ombre. Dans une ruelle pauvre et enca
suivi de Saint Jean et d'un troisième personnage. A gauche, quatre
malades
implorent leur guérison. (1) G. Lafenêtre et Ri
eprésente S. Pierre et S. Jena ressuscitant Tabile et guérissant un
malade
. Ce dernier, assis par terre, de dos, lève son
pre seule peut réaliser aussi complètement. Derrière ce misérable
malade
, on en voit un second, assis ou plutôt à genoux
O siècle), représentant Saint Pierre et Saint Jean guérissant les
malades
avec leur ombre. Chapelle Brancacci, Eglise San
de modifier cette description : car l'enfant en vêlement bleu est un
malade
adulte, atteint d'ulcérations, d'atrophies, de
ment. Les deux fidèles du second plan sont évidemment eux aussi des
malades
, l'un atteint d'un ulcère, ou d'une plaie de la
(N° 302) représente la Piscine de Bethesda. On y voit une foule de
malades
et d'infirmes dont plusieurs présentent des mem
belles fresques par D. ni BARTOLO représentant les soins donnés aux
malades
et aux pauvres. Sur l'une de ces fresques est f
ice d'une affection cutanée qui est peut-être la Lèpre. Derrière ce
malade
, à droite, un homme presque chauve, mais pourvu
Paul Richer ont longuement étudié ce document dans les Difformes et
Malades
dans l'Art (pages 63 et seq.).lls ont reconnu dan
critique soigneusement documentée qui a paru dans les Difformes et
Malades
dans l'Art. Mais nous avons à ajouter d'autres do
° Visiter les prisonniers . 5° Loger les pèlerins. 6° Soigner les
malades
. 7° Ensevelir les morts. La libéralité et le
ichartz. 440 HENRY MEIGE . « Une fois, elle embrassa la tête d'un
malade
si infect que personne n'en pouvait approcher ;
et lui lava la tête comme si c'eût été son propre enfant. » . Ce
malade
était un Teigneux et l'épisode en question a été
rapiécées, il n'a pas même de quoi couvrir la nudité de ses membres
malades
; peut-être n'y tient-il guère, après tout, car
ions fibreuses, origines de semblables déformations. Le troisième
malade
est une femme qui s'avance péniblement en s'ap-
droite, la Sainte entre dans un hôpital et donne ses soins à trois
malades
couchés, tout nus, côte à côte, dans le même Ht.
ait une étude consciencieuse des particularités pathologi- ques des
malades
qui entourent Sainte Elisabeth de Hongrie. Mais s
IN le vikux, représentant Sainte Elisabeth de Hongrie secourant les
malades
. - Pinacothèque de Munich. 448 HENRY NEIGE un
Pour moi qui ai vu la lèpre norvégienne chez plusieurs centaines de
malades
, l'identité de la maladie ne m'a laissé aucun dou
la LÈPRE dans L'ART 449 Saint Pierre et Saint Jean guérissant les
malades
à la porte du Temple. Un seul malade y est figu
et Saint Jean guérissant les malades à la porte du Temple. Un seul
malade
y est figuré et c'est un des plus beaux spécimens
Duher (1513) représentant Saint Pierre et Saint Jean guérissant les
malades
à la porte du Temple. (Extrait des Difformes et M
emande, fin du XV° siècle). Nous empruntons encore aux Difformes et
Malades
dans l'Art la descrip- tion de ce document. U
in gauche pour se- courir la suprême faiblesse sous les traits d'un
malade
, d'un infirme. Et ce malade privé de l'usage de
suprême faiblesse sous les traits d'un malade, d'un infirme. Et ce
malade
privé de l'usage de ses membres inférieurs, assis
ne de Boulogne sous le nom de griffe atrophique des interosseux. Ce
malade
n'est point un enfant, ainsi que le pourrait fa
bord, en ce qui concerne les ulcérations dont le corps entier de ce
malade
est couvert, il n'est pas douteux qu'on peut, non
ure à la détrempe de NICOLAS Manuel DEUTSCH, sont figurés plusieurs
malades
, et parmi eux, se trouve au moins un Lépreux.
c sa femme, suivis de plusieurs personnages. A gauche, le groupe de
malades
. Au premier plan, une femme à genoux, relevant
la Lèpre, hypothèse que rend vrai- semblable l'invocation de cette
malade
à Saint Roch, patron de toutes les affections c
ractéristiques. On ne voit pas lés mains, mais le geste que fait le
malade
permet de supposer qu'elles sont aussi lésées,e
es aux pau- vres. Sur le volet de gauche le Saint Evêque soigne des
malades
. C'est là qu'on voit, au premier plan, à gauche
endant le reste du corps est vi- goureusement musclé. Derrière ce
malade
sont deux petits enfants et une vieille femme qui
nime des oboles (1). Parmi les autres figurations d'estropiés et de
malades
appartenant aux Ecoles Flamande et Hollandaise,
saint Benoit en images (1578) où le saint guérit un lépreux. « Le
malade
montre à découvert la partie supérieure du corps
la porte de l'hôpital des lépreux, une ma- jolique où est figuré un
malade
en haillons, avec des béquilles, une cliquette à
(3) Voir à ce sujet le chapitre des pestiférés dans les Difformes et
Malades
dans L'Arl, et IInnnr Meige, La peste dans l'Ar
T DE LA POPULATION. Le le' janvier 1887, la section contenait 47.')
malades
ainsi répartis : 150 adultes épileptiques (78 a
t se faire que le jour, les cellules étant occupées la nuit par des
malades
qui, le jour, se pro- mènent dans leur préau ;
s les infirmiers des cellules sont mécontents d'avoir à répondre de
malades
étrangers à leur section; 3° ou bien, 1 enfin,
section; 3° ou bien, 1 enfin, les envoyer à la Sûreté au milieu de
malades
très dan- gereux. Dans les deux cas, il y a mél
é était de moins en moins grande. J'ai fini par apprendre que les
malades
leur donnaient du tabac, du café,'etc. De telle s
ital proprement dit : infirmerie; - pavillon d'isolement pour les
malades
contagieux ; pavillon de cellules pour les malade
olement pour les malades contagieux ; pavillon de cellules pour les
malades
agités ou indisciplinés;- 3° service des gâteux
on est-elle urgente ? Vous allez en juger. J'ai, aujourd'hui, 330
malades
; ce nombre est parfaitement suffisant pour m'o
onctionner ainsi, sauf une réserve, pendant longtemps. Mais ces 330
malades
ne sont pas tous dans la section, 63 sont dans
adultes (service de M. Féro) et 24 dans deux des ateliers, soit 87
malades
, c'est-à-dire plus qu'il n'en faut pour occuper d
rait de suite deux pavillons de 2 dortoirs et encore resterait-il 7
malades
. Ce n'est pas tout : il y a, à l'heure actuelle
hef de service qui parle, c'est l'homme soucieux du bien-être des
malades
, désireux de voir l'Assistance publique de Paris
ent de la section s'impose, si l'on no con- sulte que l'intérêt des
malades
et le fonctionnement régulier du service des al
rables dans lesquelles se trouvaient à l'hospice de Bi- cêtre, les
malades
de cette catégorie, à justifier encore une fois
inistre au Musée pa- thologique : il a montré les photographies des
malades
prises iL l'entrée ou quand il survient des cha
s après décès, l'album des cerveaux, les cahiers d'observations des
malades
décédés, les comptes rendus imprimés chaque ann
ts garçons, non pas isolés dans un quartier spécial, mais mêlés aux
malades
adultes. A Maréville, nous avons trouvé 14 idio
les convulsions n'ont en somme de conséquences graves que pour les
malades
, elles sont souvent précédées ou suivies de tro
urée de l'accès. Mais ce point n'a pu être élucidé par nous, car le
malade
, toujours retenu dans une en- ceinte, ne pouvai
comme dans celui d'Eraste, on ne peut douter qu'il ne s'agisse d'un
malade
atteint d'épilepsie procursive; mais quoique pl
uteurs, l'observation publiée par Tulpius'. Il s'agit en effet d'un
malade
qui courait jour et nuit,' si rapidement et ave
psie dont parle Bootius {Traité des affections omises, ch. vi) d'un
malade
qui courait durant tout le paroxysme (voir p. 5
rdinaires, se rattache aussi Yepilepsia cursoria, dans laquelle les
malades
courent d'ordinaire jusqu'à ce qu'ils tombent à
ôt à la paralysie agitante qu'à l'épi- lepsie procursive : tous ces
malades
étaient âgés de plus de cinquante ans. Les cas
des convulsions. La description des phénomènes pré- sentés par le
malade
ne laisse du reste aucun doute sur la nature ép
en peu de jours. Depuis deux mois et demi environ, il était retombé
malade
. On remarqua d'abord chez lui de l'indifférence
vements involontaires, anormaux, de- tout le corps, en sorte que le
malade
ne pouvait rester quel- ques minutes seulement
'appétit. Depuis le commencement jusqu'à la fin du traitement, le
malade
ne reçut que du zinc, d'abord l'oxyde de zinc, ;i
e de l'épilepsie PROCURSIVE. -Il i commencement du traitement, le
malade
fut parfaitement guéri. Cette observation par
assée; parole bégayante, incompréhensible, à peine perceptible ; le
malade
ne pouvait tenir en repos la langue qui lui sor
d'un mouve- ment convulsif, la tète se penchait du côté gauche, le
malade
courait du haut en bas de l'escalier el remonta
fortement, les mouvements se changeaient en tressaillements, et le
malade
était en proie à une grande agitation anxieuse.
t étal, du reste, n'était accompagné d'aucune espèce de malaise; le
malade
riait, était sobre de paroles, mais il possédai
laxatif de calomel et jalap et un élec- litaiî,p anthelmintiquc. Le
malade
ne rendit pas de vers ; le sudorifique fut cont
ès quelques moments, dans une voiture de place. Arrivé chez lui, le
malade
put, quoique fort lentement, monter à son appar
ole s'em- DE l'épilepsie procursive. ,15 barrassa; le sixième, le
malade
succomba après deux courtes attaques de convuls
34, sous le nom d'epilepsia dromica et trochaica, l'histoire d'un
malade
atteint d'épilepsie procursive. Observation IX.
, après quoi la mala- die changea de forme. Au début de l'accès, le
malade
tombait à terre, se roulait en ligne droite dix
eu de cris continuels et avec perte complète de la connaissance. Le
malade
n'est pas encore guéri. Les paroxysmes de cette
ns citer maintenant une observation de Bérard aîné 2, concernant un
malade
atteint de phéno- 1 Le professeur Semmola, dans
iration. Deux fois il y a eu éternuement violent, pendant lequel le
malade
, qui était couché sur le dos, s'est courbé en a
moment où l'on incisa les téguments en pratiquant une sai- gnée. Le
malade
succomba cinq heures après l'invasion des premi
M. llloynier' dans sa thèse inaugurale, donne une observation d'une
malade
épileptique présentant une aura procursive. O
sr f montrent tous les jours ou même plusieurs fois par jour. LP
malade
dit qu'elle est prévenue de la prochaine arrivée
s rien de remarquable ; la nuit avait été calme ; il son réveil, la
malade
s'est trouvée toute drôle (c'est son expression
s les mouvements étaient irréguliers, involontaires ; au dire de la
malade
, le membre gauche était refroidi, surtout les d
irrégulières ; la marche est gênée, difficile, saccadée ; aussi la
malade
reste-t-elle ordi- nairement assise ; les mains
t les objets avec diffi- culté. Si on se fait serrer la main par la
malade
, on sent qu'elle ne le peut pas faire d'une man
rien de régulier dans la marche de la chorée ; cer- tains jours, la
malade
est tranquille; dans d'autres, elle est très ag
blement l'un à côté de l'autre pendant cinq ou dix minutes, puis le
malade
hâtait tout à coup le pas, et il finissait par êt
sir et le contenir avec force. Dans les derniers mois de sa vie, le
malade
eut des accès beaucoup plus fréquents, même en
mouvements précipités qui l'entraînaient violemment à cou- rir, la
malade
ne s'arrêtait que lorsque ses jambes se croisant,
s purgatifs, et des bains froids; le tout en vain. Lorsque la jeune
malade
entra à l'hô- pital de Dijon, on tenta derechef
hypérémie encéphalique. Le résultat en fut bon, et, finalement, la
malade
est aujourd'hui parfaite- ment guérie. Les ph
mènes observés ne permettent pas de con- clure avec l'auteur que sa
malade
était atteinte de chorée. La longue durée de la
s qu'il serait téméraire de croire avec Salgues à la guérison de sa
malade
; l'observation sous ce rap- port est absolumen
ner l'observation de Roth; l'auteur n'a pas observé sérieusement le
malade
qu'il n'a jamais interrogé et qu'il avait eu se
pendant avoir été pris de vertige à ce moment-là. Dans ce cas, le
malade
avait des accès ordinaires et des accès procurs
santit pas pourrait pent-être être attribué, comme chez Grand...,
malade
dont nous rapportons l'histoire plus loin, à un
lepsie procursive pure; il aurait été intéres- sant de suivre cette
malade
, d'avoir une description plus précise des carac
pilepsie procursive : « J'ai eu moi- même, dit-il, en traitement un
malade
chez lequel, au lieu des paroxysmes ordinaires,
commençaient et finissaient par une course dans la chambre dont le
malade
n'avait pas conscience. Je ne puis m'empêcher d
us exact de cette forme d'épilepsie. Le premier exemple concerne un
malade
atteint déjà depuis longtemps de nombreux accès
sident de la République, du procureur général, pour faire sortir le
malade
de prison.- Insuccès complet. - Réintégra- tion
riage : 1° Fille, morte à vingt- deux ans de la poitrine ; 2° notre
malade
. Grossesse bonne, pas de traumatisme, pas d'alc
tous les jours; ces crises se- raient les mêmes qu'aujourd'hui ; le
malade
ne tombe pas; il ne prévient pas ; il dit cepen
ture au-dessous du mollet droit, à la partie pos- téro-interne ; le
malade
dit que ces diverses cicatrices pro- viendraien
60 ; R. 24. Sensibilité générale et spéciale : normales. Au dire du
malade
il aurait été, il y a cinq ans, atteint d'une h
e, on l'a entendu appeler tout haut; «Maman ! 1 papa ! » ÂMra. Le
malade
semble avoir une aura ; il dit ressentir un eng
l tombe aussi sans être pré- venu. Description d'un vertige. - Le
malade
, occupé ou non, s'arrête tout à coup, porte la
néralement les obstacles qui peuvent se trouver sur son passage (le
malade
prétend voir trouble pendant l'accès), mais par
nous venons de décrire, mais parfois l'accès se trouve modifié ; le
malade
ne se lève pas; on n'observe pas de période toniq
Dans un accès auquel nous avons assisté, le 6 décembre 1 R81, le
malade
étant couché, nous avons noté de grands mou- ve
hé. - Les accès sont principalement noc- turnes. 13 juillet. - Le
malade
a été renvoyé de la cordonnerie; le chef d'atel
nsolent, pares- seux, passe son temps à faire des niches aux autres
malades
; qu'enfin il a fait manger à Ar..., malade vor
des niches aux autres malades ; qu'enfin il a fait manger à Ar...,
malade
vorace, des boulettes de viande mêlées à des ma
e d'acier au BOURNEVILLE, 1887. 3 34 DE L'ÉPILEPSIE PROCURSIVE.
malade
Mart ? et, comme celui-ci la réclamait, il lui a
thérapie à partir d'aujourd'hui. - 12 octobre. - Rixe avec un autre
malade
. 20. - Traitement par l'aimant en fer à cheval
15 décembre. - Suppression du traitement par l'aimant l. 31. - Le
malade
est renvoyé de l'atelier pour vol, faux et atte
DE l'épilepsie PROCURSIVE. 35 4 juillet. - Nouvelle rixe avec un
malade
à la suite de la- quelle il injurie le sous-sur
Traitement hydrothérapique. 27 avril. - Description d'un accès. Le
malade
était assis sur une chaise dans notre cabinet;
i reste à la suite de l'accès qu'un peu de fatigue. 1°° mai. - Le
malade
se trouvant à l'infirmerie des enfants fait ent
s. 5. - Description d'accès. En descendant de l'infirmerie, 1 Les
malades
de la Sûreté s'occupent surtout : 1 fabriquer des
rusquement et reprend sa course. La figure est rouge, vultueuse; le
malade
bave un peu; de la main droite il se frictionne
es médecins qui longe l'hospice intérieu- rement. 9 janvier. - Le
malade
, rentré hier, raconte qu'après son évasion il s
rolhérapique. 7 avril.-Vol d'un caleçon qu'il essaie de vendre à un
malade
de la Sûreté. - Le surveillant ayant confisqué
re les injures les plus grossières et essaie d'ameuter les autres
malades
. 2 mai. - Il est envoyé de la Sûreté dans le se
is le même jour par une singulière coïncidence à l'égard d'un autre
malade
. 11 aurait couché seul à son hôtel habituel. Le
eul à son hôtel habituel. Le 20 au matin il a rencon- tré un ancien
malade
de l'hospice avec lequel il a passé la journée,
ce. 4 mai. - Evasion par l'atelier de cordonnerie. - Le i mai, le
malade
est défalqué ; le 23, Grand... estréintégré à Bic
reté. 27 juillet. - Embarras gastrique. 19 octobre. - Evasion. Le
malade
s'est évadé cette nuit de la Sûreté avec un de
-père, administré de l'hospice de Bicètre, nous apprenait que notre
malade
se trouvait à la Maison centrale de Gaillon.
nous a appris, par une lettre en date du 30 juin 188G, que notre
malade
avait été condamné le 27 octobre 1885 à un an e
ttre suivante, relatant ce qui avait déjà été tenté pour enlever le
malade
à la prison et réparer une erreur judiciaire re
ervice, il serait entré dans le dortoir pour s'assurer que tous les
malades
étaient réelle- ment couchés, qu'il aurait dû s
41 Monsieur LE Préfet, A la lin de juin, j'apprenais qu'un de mes
malades
, le nommé Grand..., évadé de mon service le 19
porter à votre connaissance cette condamnation prononcée contre un
malade
, au sujet duquel je vous ai adressé conformémen
é et condamné sous le nom d'Auch... Louis (c'est le nom de l'un des
malades
de la section, ami et complice de Gr...) ; - 2°
t sur la nécessité d'annuler le jugement, et de faire réintégrer le
malade
à Bicètre. Le 4 octobre suivant, c'est-à-dire p
verrez, mérite d'attirer très sérieuse- ment votre attention. Un
malade
aliéné, Grand ? fCharles), appartenant à mon serv
né le 27 du même mois à un an et un jour de prison sous le nom d'un
malade
de Bicêtre Auch... (Louis). Quelques jours aprè
ettable et me promit de prendre les mesures nécessaires pour que le
malade
Gr... fut extrait de la prison de Gaillon et ré
rant hâter la solution et faire cesser promptement la détention du
malade
. Un mois s'étant écoulé sans réponse, mois de vac
aussi, vous considérez comme très regrettable la condamnation d'un
malade
aliéné, et comme plus DE L'ÉPILEPSIE PROCURSIVE
ur et examiner ce que vous avez à faire à la sortie prochaine de ce
malade
qui, en dépit de votre bonne volonté pour répar
eur nous avisa que des instructions avaient été données pour que le
malade
fut transféré à l'infirmerie du dépôt ( ? ), afin
iques divers : 1° Des vertiges non procursifs pendant lesquels le
malade
porte la main droite à la joue correspondante q
l'enroulement autour de l'axe vertical d'un obstacle rencontré. Le
malade
semble ne pas avoir connais- sance de l'accès.
Le malade semble ne pas avoir connais- sance de l'accès. b) Si le
malade
est couché, il lui arrive le plus souvent de ne
caractère duquel nous aurons à revenir. Plus tard, on note chez le
malade
des accès ainsi constitués : tapotement des bra
se, résolution, sans bave, ni stertor ou évacuation. Le maintien du
malade
produit une rigi- dité générale sans secousses
t exclusivement nocturnes. Il est une autre partie de l'histoire du
malade
qui a certainement assez attiré l'attention du
s, bien portante, a eu une fille morte de coque- luche ; - 3° notre
malade
;. 4° garçon, vingt-un ans è't demi, intelligent
erme, forte ; celle-ci a quatre ans, est bien portante. ' ' Notre
malade
. - Conception et grossesse, rien de particu- li
, besogne dont il s'acquitte aussi mal qu'il répond. ? Aura. - Le
malade
avant les accès ordinaires et les accès procurs
accès procursifs que pour les autres. Description d'un accès. - Le
malade
, assis sur une chaise à l'infirmerie, se lève t
ol (160 tapotements à la minute) qui durent de 6 à 10 minutes. - Le
malade
ne ré- pond pas aux questions, puis après 2 à 3
reprise de trépidation. La face est un peu chaude. A 10 h. 22, le
malade
dit : « Il n'y a que de ce côté-là que j'ai le
encore suivie de quelques secousses cloniques du côté gauche que le
malade
accuse être le siège de son mal; pendant toutel
(12 secondes) il semble conserver sa connaissance. Peu après, le
malade
, hébété, est pris d'un tremblement gé- néral; i
dilatées. - Nou- velles secousses généralisées à tout le corps, le
malade
se frappe de la main gauche la cuisse gauche, p
accès ou à un vertige procursif; cependant le fait qu'en général le
malade
à la suite de ces actes pro- cursifs va de lui-
ncipaux des trois manifestations de l'épilepsie observées chez ce
malade
. 1 Par certains caractères Vall... semble se ra
DE l'épilepsie PROCURSIVE. 59 Consanguinité : le père et le mère du
malade
étaient cousins germains et portaient le même n
rtaient le même nom. Deux enfants : 1° un mort mort-né ; 2° Notre
malade
. Né à terme, élevé au sein par sa mère. Pen- da
q à douze ans, il a été en classe; pendant ce temps, il n'a pas été
malade
, se développait, apprenait bien. A douze ans, i
involontaire. Le regard restait égaré durant quelques instants. Le
malade
était long à se remettre, s'assoupissait pendan
rcie pendant une journée et même davantage. Si l'accès prenait le
malade
dans la chambre, il ne cassait pas les objets.
opre. 14 octobre. - Suppression du traitement hydrothérapique. Le
malade
est en démence ; ce n'est qu'avec la plus grande
incohérent; on ne peut lui faire dire son nom. 31 décembre. - Le
malade
urine au lit toutes les nuits, il est quelquefo
de la langue. 62 de l'épilepsie PROCURSIVE. 188G. - Novembre. Le
malade
est dans le même état, allant et venant comme d
e coma et a succombé. Description d'un accès (3 octobre 1886). - Le
malade
pousse un bourdonnement rauque et tombe lenteme
après l'accès. La durée de l'accès est d'environ trois minutes ; le
malade
se lève et continue sa promenade interrompue.
être levé d'un bond. Selon une note de l'infirmier du chauffoir, ce
malade
, avant de tomber, tourne plusieurs fois sur lui
tion. III. Epilepsie avec aura procursive. Nous distinguerons les
malades
qui, sans avoir eu, du moins à notre connaissan
sifs constituant alors une sorte d'aura de l'accès ordinaire. Ces
malades
doivent-ils être considérés comme at- teints d'
; bien réglée, elle s'est mariée à vingt-six ans, et n'a jamais été
malade
. - [Père, mort à quatre-vingt-un ans d'une pneu
rçon, né avant terme, mort en nourrice à l'âge d'un mois ; 3° notre
malade
; 4" fille, onze ans, im- pressionnable, tumeur
quoi. Il vomissait depuis longtemps. - Pas de convulsions. Notre
malade
. - Lors de la conception, le mari faisait de ma
ctères suivants : il est précédé d'une sorte de fatigue, ou bien le
malade
éprouve un besoin irrésistible de s'en aller, d
ns avoir eu de convulsions : il était très intelligent : 2° Notre
malade
. - Sa mère fit deux chutes pendant sa grossesse
ie vertébrale pour laquelle il a été soigné à l'hôpital des Enfants
malades
et qui a laissé des cicatrices. 1879. 17 octobr
fants malades et qui a laissé des cicatrices. 1879. 17 octobre. -Le
malade
ne s'est couché que le 17 oc- tobre. -Le 10 on
au 17, le veilleur avait noté un peu d'oppression; néan- moins, le
malade
s'était levé spontanément, avait pris suivant u
; c'est là que le surveillant, auquel le veilleur avait signalé le
malade
, le vit, constata qu'il était souffrant et l'en-
it, constata qu'il était souffrant et l'en- voya à l'infirmerie. Le
malade
ne s'était plaint et ne se plain- gnait de rien
s en arrière. Vésicatoire en avant. P. 120; T. R. 38°,8. 20. - Le
malade
est un peu plus éveillé; montre sa langue qui e
nomènes automatiques proprement dits que présente également cette
malade
ne sont observés qu'à la suite du sommeil dans
re, quelques excès de boisson. - Mère, soixante ans, n'a jamais été
malade
, pas d'accidents nerveux. - Trois frères ; un p
n conformé; il était énorme et pesait bien dix livres; - 2° Notre
malade
; - 3° Garçon, huit ans, bien portant, intelligent
en portant, intelligent, apprend bien, pas de convulsions. Nol1'e
malade
.- Conception. -Pas dcrapports hahituels dans le
ormiret il était quatre ou cinq jours sans me toucher, car il était
malade
, vomissait toutverLn- Grossesse, beaucoup de co
ans on a repris son frère de nourrice. C'est à ce moment que notre
malade
est devenu drôle, il sem- blait jaloux de son f
re leur disparition totale pendant la dernière année de la vie du
malade
. ' Les deuxième et troisième circonvolutions te
RSIFS. Nous avons déjà vu dans les observations précé- dentes des
malades
présenter concurremment avec des accès de type
sif comme constituant un accès in- complet, mais il s'agit alors dé
malades
chez lesquels on constate la transformation gra
être un accident isolé indépendant de l'accès. Tel est le cas du
malade
qui fait l'objet de l'observation suivante : Ob
mort également jeune d'une fracture de la colonne vertébrale. Notre
malade
est né treize mois avant le décès du père. Gros
e le métier de bijoutiersurdeuil. Description d'un accès (1882). Le
malade
était assis dans un fauteuil, on entend un cri
boutit à un sommeil profond qui permet de prendre la température du
malade
sans qu'il réagisse. T. R., 3îo 9 1/2. Pas de m
t, faisant allusion à son accès, il dit que ce n'est pas vrai. Ce
malade
est d'habitude violent, plusieurs fois, on a retr
ars. - La mémoire est assez bien conservée; la parole est libre. Le
malade
est sujet à des périodes d'excitalz*o ? ? , vio
de bromure de camphre. 1886. Janvier. - La mémoire est médiocre; le
malade
est dans un état de semi-démence. Dynamomètre à
tat de semi-démence. Dynamomètre à droite : 30; à gauche : 40. - Le
malade
se roule pendant les accès. 1 C'juillet. Le tra
. 93 notable amélioration survenue dans ces derniers mois chez ce
malade
, amélioration qui s'est encore accent tuée en 1
1877, mais ce n'est là que pure hypothèse. Rappelons de plus que ce
malade
avait des accès accompagnés de tournoiement.
d'auto- matisme que nous avons eu l'occasion de relever chez nos
malades
de Bicêtre. I. - Automatisme simple. - L'automa
es n'ayant aucun rapport avec leurs habitudes; tel est le cas de la
malade
de Herpin qui paraissait imiter un joueur de gu
etc., dans la famille.] Deux enfants etune fausse couche : 1° notre
malade
; 20 fausse couche à deux mois et demi ; 3° gar
° garçon, cinq ans, intelligent, n'a pas eu de convulsions. Notre
malade
. A la conception qui a eu lieu peu de jours apr
re ce qu'on lui ordonne. Mo lili té. - Avant ses séries d'accès, le
malade
marchait, en chancelant un peu, se servait bien
18884. si novembre. - Soir : T. R. z. - 6 nov. - Dans la nuit, le
malade
a eu vingt-deux accès ; dans la journée, il en
t vibrant et rapide, on a pratiqué une saignée de 300 grammes. - Le
malade
a eu trois accès pendant les préparatifs de la
ien était conservé sauf de suite après les accès. Aujour- d'hui, le
malade
est agité, prononce des paroles incohérentes, c
",8. Soir : 37°,6. (Fig. 1.) 13. - T. R. 38°, ? . - Soir : 38°. -Le
malade
a eu quelques vertiges, mais pas d'accès; - il
aisse progressive- ment jusqu'à 36,8. - Le 17 et jours suivants, le
malade
a demandé à aller à l'école, ou chez ses parent
re d'intervalle, sans re- tour de la connaissance. 11 h. 50. - Le
malade
est dans le décubitus dorsal, dans le coma avec
spiratoires sont rapides, mais réguliers. 1° accès. - Subitement le
malade
tourne la tête vers la droite, les yeux sont fo
ès, coma et stertor. L'infirmier raconte qu'au début du 9° accès le
malade
a poussé un cri. Ce cri ne s'est pas renouvelé
a porte fortement à gauche, puis à droite... Durée : une minute. Le
malade
a uriné sous lui. T. R. immédiatement après l'a
l. 41 ? r matin et soir. Symptômes de conges- tion méningitiquc. Le
malade
meurt à 7 h. 45 du matin. T. ft. immédiatement
rien de particulier. - Il en est de même du lobule de l'insula. Le
malade
Gr. a présenté des actes automatiques ne se dil
de moins que le droit. Les phéno- mènes rotatoires présentés par le
malade
auraient été sous la dépendance de cette lésion
s écarte un peu de notre sujet, il est un point de l'histoire de ce
malade
que nous ne pouvons laisser passer sans attirer
t appelé l'attention (B.). . 11 ? DE l'épilepsie PROCURSIVE. Ce
malade
accomplit des actes automatiques après ses accès.
vice de M. Bourneville) et y est décédé le 2 dé- cembre f 883. - Ce
malade
se déchire, se déboutonne, retire son pantalon,
tré le 2G novembre 1881 à Bicêtre (service de M. BOURNEVILLE), Ce
malade
cherche après l'accès, pendant dix minutes, à ouv
eville). BOUHNEVILLK, ii3î. i 114 DE l'épilepsie PROCURSIVE. Ce
malade
, dont l'un de nous a déjà publié l'observation*,
si- blement. C'est sous cet aspect que nous avons observé chez ce
malade
l'automatisme à la suite d'un accès le 8 février
o Nous avons ici affaire à un cas d'automatisme professionnel; ce
malade
est tailleur : après l'accès il fait le simulacre
tré le 23 décembre 1880 à Bicêtre (service de M. Bourneville). Ce
malade
est occupé à la buanderie; il a présenté de l'aut
nt aux questions qu'on lui adresse ; la face devient pourpre, et le
malade
se dirige vers le bassin, prend du linge et une
urneville). C'est encore un exemple d'automatisme professionnel. Ce
malade
travaille au marais. Après un des accès observé
ourpre. A ces cas nous ajouterons les suivauts, observés chez des
malades
du service de Bicêtre : Observation XXXIX. - Pè
OURNEVILLE) et y est décédé le 15 avril 1885. L'observation de ce
malade
a déjà été publiée par l'un de nous'. '. Il s'a
! » Dans ses mouvements, les objets étaient brisés. A Bicêtre, le
malade
n'avertissait pas, mais on assure que avant ses
dans les journaux et les recueils de médecine des observations de
malades
atteints d'épilepsie accompa- gnée d'automatism
pés. Les poumons, le coeur, les organes abdominaux sont normaux. Le
malade
, les yeux fermés et les pieds rapprochés l'un d
On ne note pas de troubles de la sensibilité et de la motilité. Le
malade
présente une hyper- esthésie généralisée à tout
, les veines sont très dilatées, les pupilles sont nor- males. Le
malade
eut son premier accès, il y a cinq ans, sans ca
nt ensuite chaque se- maine de deux à trois fois ; à leur suite, le
malade
ne revenait à lui qu'après un assez long temps.
face, chute sans mouvements convulsifs. Le pouls est accéléré et le
malade
reste à la suite hébété pendant quelques minu-
ccès ont parfois un tout autre caractère ; en voici un exemple : Le
malade
essayait de tirer un tiroir droit à lui, lors-
ni secousses toniques. Après une à une minute et demie environ, le
malade
complè- tement hébété se relève, déchire ses ef
psychique. - Dans les premiers temps de son séjour à la Charité le
malade
ne présentait qu'un léger degré d'affaiblis- se
nt des facultés intellectuelles s'est enfin accru au point que le
malade
ne saisit plus bien le sens des questions un peu
bordonnée. Vits Anatomie pathologique. Le nombre des autopsies de
malades
atteints d'épi- lepsie procursive ou d'accident
ns déjà parlé incidemment des lésions rencontrées à l'autopsie de
malades
dont nous avons rapporté l'observation; voici m
es bien conformés, le droit est un peu plus élevé que le gauche. Le
malade
paraît se masturber pendant l'examen ; il se fr
sens sont difficiles à examiner vu l'état de démence com- plète du
malade
; l'ammoniaque le fait tousser, mais il ne se dé-
Purgatifs. 12.- Le mieux, 'lui avait continué jusqu'àhiermatin - le
malade
avait pris du lait et du bouillon et n'avait pa
- Lavement purgatif. - Potion de Todd et lait. Soir : T. R. 42°. Le
malade
meurt le 16 septembre à une heure du matin. Tem
précédente une autre observation suivie également d'autopsie; le
malade
n'avait présenté que très tardivement des acci-
en nourrice, on ne sait de quoi ; - 3° fille, mort-née ; - 4° notre
malade
; - 5° fille, morte à cinq mois, de la variole;
n conformés. - Deux fausses couches à cinq et à trois mois. Notre
malade
. - Rien de particulier à la conception ; pas de
s à celles qu'on trouve dans la plupart des cerveaux d'idiots. Ce
malade
a eu des accidents cérébraux dès l'âge de six m
ilubation. - Des deux observations qui précèdent, relatives à des
malades
atteints l'un d'épilepsie procursive, pouvant ê
nement très prononcé de quelques mots ou de quelques syllabes. Le
malade
était maladroit, lourd, incapable d'exécuter un t
ication à la tête); c'est à une attaque do ce genre que succomba le
malade
. , M. Meschede s'étend ensuite sur l'état intel
le malade. , M. Meschede s'étend ensuite sur l'état intellectuel du
malade
tombé presque en démence et sujet à des période
sifs diffèrent quelque peu de ceux que nous avons observés chez nos
malades
, toutefois l'absence d'antécédents nous empêche
e était associée à d'autres lésions encéphaliques; aucun de leurs
malades
n'est signalé comme ayant présenté des accident
rsifs ont beaucoup moins d'influence sur )'état intellectuel de ces
malades
; tant qu'ils existent seuls, l'intelligence par
aussi de gauche à droite, qui s'opérait de la manière suivante; la
malade
étant assise roulait sur son siège avec une gra
on devint difficile, l'intelligence s'altéra de plus en plus, et la
malade
mourut huit ans après le début de son affection
procursifs observés à une certaine période de l'affec- tion de ce
malade
, de l'étendue de cette lésion cérébelleuse et
itement amenant parfois une amé- lioration passagère dans l'état du
malade
. il. Deux Cas d'Athétose double avec imbéci
ccouchement, et tremblement consécutif. - Parésie et tremblement du
malade
dès sa première enfance. - Placé en hospice à h
de l'hydrothérapie et de la marche avec le chariot. - Transfert du
malade
aux vieillards; continuation de l'amélioration.
- 2° un, mort à trois ans, du choléra, avec convulsions; - 3° notre
malade
;- 4° garçon, trente-un ans, aurait eu une fois
à vingt-deux ans d'un refroidissement après avoir été vingt mois
malade
(phthisie); pas de chorée ni de convulsions; - 70
ère; il n'en avait pas eu depuis trois mois (épilepsie 2 ). Notre
malade
. - Grossesse bonne; pourtant, à huit mois, la m
87) de bien mettre en relief l'amélioration survenue dans l'état du
malade
. Le certificat de M. Lasègue est ainsi conçu :
igo généralisé. Transféré le 18 septembre à l'asile de Rhodez. » Le
malade
assure qu'à son départ il ne marchait pas encore
c et nous reprenons la suite de l'observation depuis l'époque où le
malade
est revenu dans le service. 1882.9 ma1'S,- Reya
ids, 47 kilogr. 40. 3 novembre. - A deux heures de l'après-midi, le
malade
étant debout contre son lit, s'est senti tout à
ntractions musculaires faibles, mais pas de paralysie. T. 38°,2. Le
malade
a gardé toute sa connais- sance. 4 novembre.
vive, constipation. T. R. 37°, 8. - Hier, à deux heures et demie le
malade
a vomi : il avait, parait-il, mangé une quantit
iberté relative... on me laissait sortir avec un commissionnaire...
malade
lui-même.» La parole est scandée par des mouvem
te - et qui présente les mouvements choréiques les plus accusés. Le
malade
peut se rhabiller, boucler sa ceinture, se bouton
le réflexe d'accommoda- tion sont conservés sans être exagérés; le
malade
distingue net- tement toutes les couleurs; pas
Il a été conduit à la gare d'Orléans par son ami Marson..., ancien
malade
épileptique, guéri et passé dans les divi- sion
il pendant quinze secondes; exercices du chariot. 22 novembre. Le
malade
a continué régulièrement les douches; il dit qu
ette mesure. 168 DEUX CAS .D'ATHÉTOSE DOUBLE AVEC IMBÉCILLITÉ. Le
malade
étant assis a la tête un peu tendue en arrière, l
us fréquents que ce matin. La physionomie est un peu niaise et le
malade
a une tendance très marquée à rii,e : « Parfois
et les caractères des mouvements des bras dans cet acte. Quand le
malade
veut saisir un verre, placé sur une table devant
e soit dans la chorée, soit dans la sclérose en plaques. Quand le
malade
veut se lever de sa chaise, il garde les bras a
ie consiste en ce que les pieds se soulèvent plus que de raison. Le
malade
a une légère tendance à s'écarter de la ligne d
ent, une piqûre légère, l'excitent et le font rire bruyamment. Le
malade
couché, on relève les particularités suivantes :
bles. La recherche du réflexe rotulien est L très difficile, car le
malade
contracte sans cesse ses muscles, et si, pour y
pour la main gauche, résultat en contradiction avec l'examen. Le
malade
étant levé, on le fait marcher pieds nus. On cons
s.de mouvements d'athétose. Le signe de Rom- berg n'existe pas : le
malade
se tient debout et marche aussi bien les yeux b
d'attaque, mais était très nerveux. 11 disait que son enfant (notre
malade
), lui avait emporté sa maladie et qu'il était m
de criminels, etc.] Pas de consanguinité. -Sept enfants : 1° notre
malade
; - 1° sar- çon, dix-sept ans, cordonnier ; a eu
en quatorze jours; - 70 fille, morte du croup à trois ans. Notre
malade
. Au moment de la conception, le mariage datait de
le, im,55. - Traitement : Hydrothérapie du 4 mai au 10 novembre. Le
malade
est arrivé à pouvoir marcher soutenu sous les b
es inférieurs Us sont égaux et n'offrent aucune défor- mation. Le
malade
étant couché sur son lit, l'attitude est la suiva
DEUX CAS D'ATHÉTOSE DOUBLE AVEC IMBÉCILLITÉ. 177 23 juillet. - Le
malade
est toujours doux et tranquille, d'un bon carac
bassin. L'autre aussi se fléchit en même temps, ce qui rapetisse le
malade
et lui donne une allure ramassée (PLANCHKS 111
ps. - La miction et la défécation sont normales. Le caractère de ce
malade
est toujours doux. Son rire ressemble à un grog
considérable qui s'est produite, nous avons signé le passage de ce
malade
dans l'une des divisions de l'hospice. Un nouve
t et semblent faire un effort considérable absolument comme chez le
malade
de la pre- mière observation. Dans la marche,
on des mouvements, même quand les yeux sont fermés. Ajoutons que le
malade
a un sentiment exact de la flexion et de l'exte
ments d'athé- tose, qui sont très évidents aux orteils, lorsque les
malades
marchent pieds nus, ce qu'ils déclarent moinsbi
t saisi jusqu'à son arrivée à la bouche). Ni l'un ni l'autre de nos
malades
n'a de vertiges et n'offre de nystagmus. La m
ce des exercices musculaires, on parvient d'abord à faire tenir les
malades
debout, puis à les faire marcher en les soutena
fin, on perfec- tionne la marche à l'aide du chariot. Chez nos deux
malades
nous avons eu recours, en outre, à l'hydrothéra
s, en outre, à l'hydrothérapie. 11 est cer- tain aussi que chez des
malades
plus jeunes on obtiendrait une amélioration bea
èvres et des autres muscles de la face qui n'existent pas, chez les
malades
atteints de sclérose en plaques et tandis que l
- ques, le tremblement va sans cesse en augmentant et souvent les
malades
ne peuvent atteindre le but. Chez nos malades,
entant et souvent les malades ne peuvent atteindre le but. Chez nos
malades
, au contraire, le tremblement parait moins accu
des progrès, tandis qu'il reste le même, ou peut diminuer chez les
malades
atteints d'athétose double. Dans la sclérose
ralytiques diffèrent trop de ceux que nous avons consignés chez nos
malades
pour qu'il soit nécessaire d'insister. Enfin, l
périodes les plus avancées, la force musculaire s'affaiblit et les
malades
demeurent confinés au lit (paraplégie). Dans l'at
assez long après l'apparition de l'incoordination motrice chez les
malades
atteints d'ataxie héréditaire. On voit enfin se
es considérations que nous avons à pré- senter à propos de nos deux
malades
. De nouvelles observa- tions nous fourniront pr
us 48 et 49) une série d'explorations thermométriques faites sur 64
malades
. Chez soixante d'entre eux, nous avons observé
bleau résumant plus de 360 explorations faites sur cent neuf autres
malades
. Après cela, M. Witkowski sera peut-être satisf
DE LA TEMPÉRATURE CENTRALE DANS L'ÉPILEPSIE. 193 Chez vingt-sept
malades
nous avons noté des exceptions, qui doivent êtr
ivisées en deux catégories : dans la pre- mière, se rapportant à 14
malades
, l'élévation de la tempé- rature ne s'est produ
fin de l'accès,. - dans la seconde catégorie, n'embrassant que 13
malades
, la température a offert plusieurs irrégularités
des anomalies qui se rencontrent dans les différentes catégories de
malades
établies plus haut, certaines don- nées intéres
an depuis plusieurs années les changements qui surviennent chez nos
malades
au point de vue de la puberté, du poids et de l
édisposition à acquérir cette infirmité. Passons maintenant à nos
malades
de la troisième catégorie, idiots, imbéciles et
lepsie et n'ayant pas encore atteint 13 ans. Sur 64 de ces jeunes
malades
, 91 nous offrent les anomalies que nous venons
ger à le 202 ANOMALIES DES ORGANES GÉNITAUX. croire. En effet, ce
malade
qui, il y a deux ans présen- tait une ectopie t
vices de conformation des organes génito-urinaires. - Sur nos 728
malades
, nous en avons rencontré 262 atteints des mê- m
de la Savoie (Latable, près de Chambéry). - Deux enfants : 1° Notre
malade
, 2° une fille morte à deux ans 1/2 du croup, el
avait marché à 13 mois et avait été propre de bonne heure. Notre
malade
. Au moment de la conception, qui a eulieu un mo
ne jambe cassée, trouva, en rentrant, toute la vaisselle cassée. La
malade
avait alors deux ans et sa petite soeur une qui
urs, une jeune fille lui a dit qu'elle lui volerait son mari, notre
malade
l'a menacée de la battre ; l'autre a pris les d
x - avec poux - ; sourcils et cils blonds. - Yeux petits, bleus (la
malade
est myope), nystagmus des deux côtés, rotatoire
suivent ceux des troisième et cinquième doigts normaux, lorsque la
malade
ouvre ou ferme la main ; mais chacun des doigts
un petit onglo, déformé et écailleux, qui était, paraît-il, pour la
malade
une cause de douleur, par suite de la pression
érature, etc.). Réflexes normaux.- Vite : myopie très prononcée, la
malade
se met à une distance de 16 cent. pour lire des
eu (petit) : adroite 10, à gauche 42. L'intelligence est faible, la
malade
comprend mal les ques- tions qu'on lui pose et
nécessité d'assister, de traiter et d'instruire de bonne heure les
malades
de ce genre. L'obésité ou la polysarcie est loi
rabisme et le nystagmus sont dus sans doute aux convulsions dont la
malade
a été at- teinte à l'âge de trois ans. Quant
dans do nouveaux déve- loppements. Dans l'opinion de la mère de la
malade
, elles reconnaîtraient pour cause l'impression
, hypospadias, etc.), sont en effet fréquentes en pareil cas et nos
malades
de Bicêtre nous en fournis- sent chaque jour la
eul démontrer la coexistence ou non des deux choses. Aucun de nos
malades
n'était atteint d'affection hépa- tique de natu
tres de diamètre. Peu après un médecin qu'on avait appelé saigna le
malade
et l'en- voya à l'hôpital Saint-Louis où nous l
ace était devenue rouge, la chaleur de la peau avait augmenté et le
malade
dormait. Pour diminuer la congestion on appliqu
après la tentative de pendaison : P. 9 ! ; R. 24; T. ·R. 39°,6. Le
malade
repose tranquillement. Dix heures après : P. 96
à-dire 20 heures après l'accident : P. 88 ; R. 20 ; T. R. 39°,3. Le
malade
a dormi paisiblement depuis neuf heures du soir
oirée (28 heures après la pendaison) : P. 76; R. 20 ; T. R. 39°. Le
malade
avait eu trois selles abondantes. Il avait parl
s, l'attention du lecteur. Les illusions génitales, accusées par le
malade
, ont joué un rôle prédominant qui permet de les
t abandonné les enfants du pre- mier lit, dont est le père de notre
malade
. Il n'était ni en enfance, ni paralysé à sa mor
, dans la famille. - Pas de consan. guinité. 4 enfants : 1° notre
malade
; - 2° fille morte en nour- rice, iL six semaine
e huit jours sans connaissance. antécédents personnels. 239 Notre
malade
. - La conception a eu lieu les premiers jours d
si, il était pris d'accès de rire. Tout le monde disait qu'il était
malade
, qu'il était fou. Repris par ses parents en fév
nne parce qu'on n'avait pas là ce qu'il fallait pour le 244 état DU
malade
EN JUIN 1884.. maintenir et qu'on allait l'envo
t qu'on allait l'envoyer à Bicêtre. Le même in- terne disait que le
malade
avait cassé des carreaux, battu un enfant, et q
ssé des carreaux, battu un enfant, et qu'il déchirait tout. Notre
malade
aimait assez sa mère jusqu'à 12 ans ; il n'a ja
noter. Voici maintenant les notes qui ont été recueillies sur le
malade
pendant son séjour à l'hospice. On verra les dé
exuels qu'il pré- tendait avoir la nuit avec sa mère. 11 juin. Le
malade
donne quelques renseignements sur sa maladie. I
Bicêtre (Seine). On voit par la première de ces lettres que notre
malade
était sujet à toutes sortes d'hallucinations, d
sa mère, qu'il accusait d'être son incube. 24 juillet. Quoique le
malade
prétende qu'il ne se touche pas, on trouve sur
nisme reconnaissable à des taches de sperme sur la che- mise. Le
malade
nie cependant qu'il se masturbe. Il ne sait qui
is il aurait fait des propositions de pédérastie passive à un autre
malade
. Il affirme ne s'être jamais livré à cela dehor
tions. - Il n'a pas non plus d'idées de persécution. 21 avril. Le
malade
a été renvoyé comme guéri par M. Féré, qui a pr
à relever dans l'histoire de la famille que la mort d'une soeur du
malade
, par le fait d'une méningite accompagnée de con
'une méningite accompagnée de convulsions. II. - Jusqu'à 15 ans, le
malade
n'avait rien pré- senté de particulier, sauf de
plication - délire érotique- plutôt que de véritable symptôme : les
malades
s'ima- ginent que des amants spirituels (Jésus-
comparables à celles qu'éprouvaient les succubes d'autrefois. Notre
malade
a déclaré qu'il lui était impossible de se leve
Sorciers, etc., 1606, ch. XVII. MÉLANCOLIE DES ONANISTES. 259 Les
malades
atteints de délire religieux systématisé ont so
complète. Elles diffèrent de ce que nous avons ob- servé chez notre
malade
en ce sens que le délire produit en général des
élancolie des onanistes, décrite par les auteurs allemands. Notre
malade
n'est ni un dégénéré héréditaire, ni un dégé- n
tte thèse consiste en ce que l'auteur a vu que, chez une catégorie de
malades
, les accès étaient caractérisés principalement pa
vaux dont elle avait été l'objet (3).. L'année dernière, à propos des
malades
dont nous allons rapporter l'histoire. M. Charcot
le ou hémiplégique proprement dite, celle que l'on rencontre chez des
malades
hémiplégiques depuis les premières années de la v
ce de M.Delasiatjve et,depuis 1872, dans le service de M. Charcot. La
malade
nous a fourni, sur ses antécédents et sur sa fami
ns, sans cause connue. Le premier accès s'est produit dans la rue. La
malade
a senti les doigts de la main atrophiée, s'étendr
secousses. Elle a voulu continuer sa course, en maintenant le membre
malade
avec la main saine. Mais bientôt, le malaise augm
diurnes et nocturnes. Pas de vertiges. Etat actuel (1866). — Cette
malade
est maigre, de petite taille (4m44). La tète est
renseignements sur-la date de l'apparition de l'hémiplégie que par la
malade
, tous ses parents étant morts. Si on l'en croit,
chez elle, est beaucoup plus considérable que chez toutes nos autres
malades
et que nous paraît pouvoir expliquer la vive émot
ominent du côté paralysé. Etat actuel (1871). — Nous avons vu cette
malade
en 1866, nous la retrouvons aujourd'hui, au bout
ié droite. La me, nette a droite, est faible à gauche; de ce côté, la
malade
dit avoir une espèce de brouillard qui obscurcit
aume de la main. Les mouvements de l'épaule sont assez étendus ; la
malade
peut élever le bras horizontalement, le porter da
ans les mouvements, le pied traîne un peu et se renverse parfois ; la
malade
s'incline sur le côté gauche ; quelquefois aussi
lité réflexe est, cependant, augmentée au membre supérieur gauche. La
malade
nous raconte que, parfois, lorsqu'elle essaie d'é
espondant (épilepsie spinale). Outre ces phénomènes con-vulsifs, la
malade
éprouve de temps en temps : \° des élancements qu
ymptômes seraient influencés par les changements atmosphériques. La
malade
semble un peu plus âgée qu'elle ne l'est ; le
e crise de ce genre. L'intelligence est médiocrement développée. La
malade
ne sait pas lire, mais cela tient à ce que ses ac
igne d'excentricité. Depuis 1871 jusqu'à ce jour (janvier 1878), la
malade
a été examinée un certain nombre de fois. Nous al
peu plus élevésque ceux de 1866,ce qui s'explique par ce fait que la
malade
a pris de l'embonpoint. 1874. Octobre. — Aura
-forte, s'accompagne de mouvements, de secousses de la main ; — c) la
malade
accuse encore une douleur occupant la région pari
i seraient aussi intenses au début qu'immédiatement avant l'accès, la
malade
ne s'est jamais blessée. Elle ne sent rien dans l
sont moins nets à gauche qu'à droite. — En ce qui concerne Y aura, la
malade
répète la même chose pour les points a et c ; mai
ement perçue sur les deux côtés de la langue et de la bouche, mais la
malade
déclare que, en mangeant, elle sent bien mieux le
angeant, elle sent bien mieux les aliments à droite qu'à gauche. — La
malade
distingue plus nettement le froid, la chaleur, le
. bromure de potassium, deux en 1871 et un en 1873. Chez les deux
malades
dont nous avons relaté l'histoire, chez celles do
nt foi, la paralysie diminue plus ou moins promptement et bientôt les
malades
ne conservent plus qu'un léger affaiblissement de
é droit. — Peur vive à 20 ans: accès d'épilepsie. — Etat actuel de la
malade
. — Attitude des membres paralysés. — Description
il jouit d'une bonne santé.— IL en serait de même de la mère de notre
malade
. Il n'y a pas de consanguinité. — Us ont eu quatr
ascendants, grands-pères et mères paternels et maternels (1). Notre
malade
, élevée au sein en nourrice, aurait été propre et
vant-bras, ce qui lui donne Yaspect d'un crochet. (Planche III.) — La
malade
élève le bras jusqu'à la ligne horizontale, porte
eur et quelque tendance à la flexion, les jointures sont libres. — La
malade
marche en boitant, en raison du raccourcissement
.— Lavue, Yodorat,etc., ne sont pas pervertis. — La physionomie de la
malade
(Planche III) exprime une certaine hébétude, et a
jamais plus de quinze jours sans avoir d'accès. — La pa- (l) Cette
malade
a été photographiée en 1872 pour la première fois
première fois. 3 rôle est loin d'être aussi facile que chez la
malade
de L'Observation II ; souvent il y a quelque hési
a remarqué que, immédiatement avant le premier, elle tirait sa, main
malade
avec l'autre et. que, de plus, avant le second el
ce reparaît au bout de quatre ou cinq minutes. En revenant à elle, la
malade
est hébétée, demande pardon. \ 877. Décembre. M
ne chiffe, » pour employer la comparaison de la mère d'une de nos
malades
. Peu à peu, dans beaucoup de cas, la paralysie
Voici, à ce sujet, quelques détails empruntés à l'observation d'une
malade
nommée Per..., Alphonsine, et qui nous montreront
sion des accès de 6 à 9 ans. — Retour des accès (9 ans). — Etat de la
malade
de 1866 à 1878. — Aura. — Description d'un accès
accident ; 2° garçon mort à 6 semaines, on ne sait de quoi ; 3° notre
malade
; 4° fille morte à 10 ans (hôpital Sainte-Eugénie
t fréquents et reviennent environ tous les quinze jours. Etat de la
malade
en 1875. — Tête et face. Le front est médiocremen
. Il y a un pli palpébral de moins à gauche qu'à droite. — Lorsque la
malade
ferme énergi-quement les paupières les plis naso-
nce vers la flexion. Le pouce a une attitude à peu près normale. La
malade
parvient à allonger la main. Il lui est impossi
le membre inférieur droit ; à gauche, simples veinosités. Quand la
malade
est debout et déchaussée, on constate que le pied
ormes du pied, de la main et de la face. Si, par exemple, on dit à la
malade
d'ouvrir la main gauche ou de la fermer, le pied,
sa figure changeait et qu'elle semblait pleurer. Elle courut vers la
malade
qui, à ce moment, tournait sur elle-même en éleva
ait pas y avoir eu de secousses cloniques, ni d'écume. Nous voyons la
malade
à 9 heures 20, et nous la faisons lever ; elle es
son bras gauche était engourdi et qu'elle sentait qu'elle allait être
malade
. — A 9 h. 37, elle était tout à fait remise.
égique, dont nous avons annoncé l'existence chez un certain nombre de
malades
atteintes d'atrophie cérébrale, sont mis en évide
, Yathétose « est caractérisée par l'impossibilité où se trouvent les
malades
de maintenir les doigts et les orteils dans la po
a main et des pieds, agités de mouvements cho-réiformes (2). » Or, la
malade
à laquelle M. Charcot faisait allusion dans ces r
e grande importance, car l'ensemble des accidents observés chez notre
malade
sont dus à une lésion particulière, désignée sous
intures du poignet et des doigts que nous avons mentionnée chez notre
malade
(Fig. 1). L'influence de la volonté sur les m
utre effet que de les exagérer outre mesure. L'hémiplégie, chez les
malades
atteintes d'atrophie cérébrale avec athétose ou h
brale avec athétose ou hémichorée, diffère de l'hémiplégie des autres
malades
atteintes d'atrophie cérébrale sans phénomènes ch
te chez les secondes (Obs. I, II, III, V, VI). Enfin, si Gr... et les
malades
qui lui ressemblent ont parfois, soit après leurs
c.). Pour terminer l'exposé des caractères de l'hémiplégie chez les
malades
que nous étudions, nous devons dire : 1° que les
s accès d'épilepsie et à dire un mot des facultés intellectuelles des
malades
frappés d'atrophie cérébrale. C'est ce que nous f
a; — Limitation des convulsions au côté droit (paralysé). — Etat delà
malade
en 1818. — Marche des accès. — Règles. St...,
un frère, mort, aurait eu une maladie dans le genre de celle de notre
malade
; il avait un bras paralysé, la parole difficile
lance toute la journée. »] Pas de consanguinité. Un enfant, notre
malade
, et une fausse couche. Emma est née à terme, et a
ent et, petit à petit, pour nous servir des expressions du père de la
malade
, les membres paralysés se sont ratatinés. Lors
omie exprimait l'effroi et elle disait : « Maman! maman! je vais être
malade
. » Ceci durait environ une vingtaine de secon
lon naso-labial droit est plus accusé que le gauche, surtout quand la
malade
parle ou rit. La commissure labiale droite est ti
rus équin. On l'assouplit facilement par des mouvements provoqués. La
malade
plie, allonge, soulève la jambe avec une certaine
n tremblement de la jambe qui s'accuse quelquefois davantage quand la
malade
s'arrête et appuie sur la jambe paralysée. La
t, il y a hésitation et lenteur dans la prononciation des mots que la
malade
semble prononcer entre les dents. — Son langage e
sous-surveillante, les vertiges auraient les caractères suivants : La
malade
devient immobile, le regard est hébété ; la face
des jours différents. Si l'on s'en rapporte au récit du père de la
malade
, les convulsions primitives ont été, dans ce cas,
tantôt plusieurs jointures ou toute la longueur du membre. Il est des
malades
qui accusent, en outre, une impulsion en avant (O
r un tableau détaillé de ces symptômes. Le fait capital c'est que ces
malades
ont une aura d'une durée suffisante pour leur per
jour, nous n'avons jamais pu voir, par nous-même, que, chez une seule
malade
, toutes les périodes des accès de cette variété d
est malaisé de s'assurer de la différence. Période de délire. — Les
malades
reviennent promp-tement à la connaissance et jama
consécutive disparaît communément au bout de quelques minutes,et les
malades
reprennent leurs occupations ou leurs jeux. Par
l ne sera facile d'évaluer que quand on aura suivi un grand nombre de
malades
pendant 10, 15 ou 20 ans, les accès sont très-fré
un jour (1). Pet..Lef..., dont nous parlions tout à l'heure, (l) La
malade
de I'Obs. I, interrogée de nouveau, nous a déclar
sont actuellement dans ce cas. Mais lorsqu'on suit longtemps les
malades
(Obs. I, II, III, IV), et qu'on a eu soin de fair
es accès, on constate ce fait rassurant : c'est que, à mesure que les
malades
avancent en âge, les accès diminuent de fréquence
s encore relater une observation du même (l) Chez quelques-unes des
malades
, les vertiges, très-rares, pouvaient être attribu
dification de l'épilepsie. — Attitude des membres.— État actuel de la
malade
. — Marche des accès. — Traitement par le bromure
se montraient à la suite de contrariétés.—Une tante maternelle de la
malade
aurait de temp en temps des attaques de nerfs qui
ial droit est effacé; le gauche est accentué, principalement quand la
malade
parle ou rit. — La bouche est petite. — Les lèvre
rrive à étendre l'avant-bras incomplètement et en faisant souffrir la
malade
. La flexion complète est possible. — Quant au poi
roit. Les fléchisseurs des doigts sont extrêmement contractures. La
malade
, qui tient d'ordi- Planche VI. ATROPHIE CÉR
carré, ramassé sur lui-même. Le gros orteil est dans l'extension. La
malade
exécute la plupart des mouvements ; ceux du pied
..... 348 18 1877......... 304 4 Vhémiplégie, chez cette dernière
malade
, s'est accentuée progressivement et l'intelligenc
rions nous prononcer d'une manière catégorique, bien que le cas d'une
malade
du service de M. Charcot puisse nous fournir un n
veur de cette hypothèse. Voici, en quelques mots, l'histoire de cette
malade
(Pl.VI bis). Mull... Magdeleine, âgée aujourd'h
sont éloignés, et, jusqu'à son entrée à l'hospice, il est arrivé à la
malade
d'être tranquille durant six semaines et même deu
, les convulsions seraient plus fortes dans les membres paralysés. La
malade
écumerait beaucoup, ne se mordrait pas et n'aurai
est plus élevée que la gauche; ses mouvements sont assez limités; la
malade
ne peut écarter le bras à plus de 10 ou 12 centim
ns que l'hypothèse émise plus haut est parfaitement soutenable. Les
malades
dont nous venons de parler, celles qui appartienn
is, chose remarquable, les facultés intellectuelles de la plupart des
malades
, ne semblent subir, du fait de la répétition des
eillantes qui les connaissent depuis longtemps, ils répondent que ces
malades
sont aujourd'hui ce qu'elles étaient il y a 10, 1
s ordinaires, l'intelligence s'abaisse très-souvent, à mesure que les
malades
vieillissent. La rareté ou l'absence des vert
ns de rapidité que ceux qui sont sujets, de plus, au petit mal. Ces
malades
ont un caractère moins désagréable, moins irascib
rnerons à rapporter ici la description des accès chez une de ces deux
malades
: la description que nous allons donner, éclairée
'y ajoute bientôt une douleur constrictive occupant l'épigastre où la
malade
porte la main et des palpitations cardiaques viol
, sans être le siège de fourmillements. La face pâlit extrêmement, la
malade
est anxieuse, fait signe qu'elle va être prise d'
es. Les mâchoires sont énergiquement contracturées, ce qui empêche la
malade
de parler, car, durant cette sorte d'accès, elle
uelque sorte une première phase, durent environ une minute. Alors, la
malade
tourne sur sa chaise de gauche à droite, la tête
n dorso-lombaire (Fig. 3). Au bout d'une, deux ou trois minutes, la
malade
décrit un mouvement de rotation en sens inverse d
vaient pas diminué jusqu'à ce moment s'effacent progressivement. La
malade
demande à boire et avale rapidement un ou deu
durent au minimum 2 ou3 minutes; le plus souvent de 5 à 8 minutes. La
malade
revient vite à elle, n'ayant, pendant quelques se
harcoï (1). Voici les traits principaux de L'histoire de cette petite
malade
. A 4 ans et demi, Merl... a eu une première att
de 1873 à 1878.— Modifications de l'intelligence. — Etat actuel de la
malade
. Paring... Catherine, Zélie, est entrée à la Sa
r gauche est notablement moins fort que le droit; c'est à peine si la
malade
peut serrer avec la main. Le membre inférieur g
le membre inférieur gauche est rigide; le pied est en varus équin. La
malade
marche 7 sans aide, mais en boitant. — Parfoi
estent étendus. Simultanément enfin, la tête se tourne à gauche et la
malade
a beaucoup de peine à parler. L'eosemble de ces a
'accès dure quelques minutes ; la période stertoreuse fait défaut. La
malade
revient très-vite à sa situation habituelle. T. R
extension du pied n'arrête pas l'évolution de ces convulsions. — La
malade
passe quelquefois des journées entières dans un é
n d'un accès : Les yeux deviennent fixes, la bouche se contourne ; la
malade
s'assied, le membre inférieur gauche est saisi de
ses rapides qui agitent tout le corps; le bras gauche se roidit. — La
malade
parait avoir une constriction du larynx; elle pou
en haut. Puis, la tète oscille de gauche à droite et inversement ; la
malade
se soulève sur son séant en disant sur un ton pla
ratoires et par une contracture du membre supérieur correspondant, la
malade
se met à rire. Elle assure qu'elle entend ce qu'o
, mais qu'elle ne s'en rend pas un compte très-net. 5 février. — La
malade
se trouvait encore dans la situation déjà décrite
e a subi des modifications : diminuant au point de permettre à la
malade
de faire de la charpie et reparaissant ensuite à
e et cela d'une manière permanente. A notre arrivée, nous trouvons la
malade
assise sur un fauteuil. Pendant que nous causions
s muscles de la face ; les grimaces diminuent ; mais on dirait que la
malade
a de la peine à déplisser son front ; les yeux s'
iode de sler-tor).1. V. 37°,7. (L'exploration a été faite sans que la
malade
paraisse en avoir conscience.) — • Vingt minutes
malade paraisse en avoir conscience.) — • Vingt minutes plus lard, la
malade
étant revenue à elle : T. V. 37°,3. Les urines,
s fois, aussi, en 1874, nous avons administré le nitrite d'ample à la
malade
. Cet agent suspendait les accès, mais n'a pas exe
as tous les phénomènes précédents s'exagéraient. — Revenue à elle, la
malade
dit ne pas se souvenir de ce qu'on lui a fait.
it ne pas se souvenir de ce qu'on lui a fait. 1875. 4 février. — La
malade
,depuis le commencement de l'année, reste presque
ôtés. Les sens spéciaux sont intacts. 18 août. — La situation de la
malade
n'a pas subi de modification appréciable. La
Le 6, la folie persiste; l'écoulement menstruel est peu abondant. La
malade
rit sans motif. — Pourquoi riez-vous? — Rien, dit
er la langue, serre les dents. — Pas de contracture des membres. — La
malade
gâte toujours dans ses accès de délire. 28 nove
s au-dessus du lit de telle façon que, durant la période clonique, la
malade
ne repose plus que sur les fesses. Ces convulsion
côté gauche; les phénomènes décrits durent environ 30 secondes et la
malade
revient à elle, regardant les assistants en riant
nt plusieurs heures. Le plus souvent, elles disparaissent dès que les
malades
ont un accès. De 10 heures I/2 du matin à 7 heu
— Trois accès hier. — Nuit bonne. T. R. 38°. 1878. Juin. Etat de la
malade
. — P... est maigre, ne pèse que 51 kilogr. La fig
encore, le murmure vésiculaire est rude et moins fort qu'à gauche. La
malade
ne tousse que très-rarement. — Les bruits du cœur
nt toujours moins intenses que dans le côté gauche. En pareil cas, la
malade
est assise, les bras sont allongés presque horizo
attitude singulière que nous n'avons jamais rencontrée chez d'autres
malades
. — Enfin, ces accès généralisés se terminent par
itable état de mal. Alors, la température ne dépasse guère 38°,5 ; la
malade
, bien qu'hébétée, ne tombe pas dans le coma ; tan
e mal épileptique classique, la température s'élève rapidement et les
malades
sont plongés dans un coma profond (1). Cette fo
DEUXIÈME PARTIE Hystéro -Epilepsie OBSERVATION I. Chez la
malade
dont nous allons rapporter l'existence pathologiq
Salpètrière (service de M. Charcoï.) Renseignements fournis par la
malade
. — V... est une enfant naturelle; jusqu'à trois m
st très-difficile d'avoir des renseignements précis, détaillés, de la
malade
, qui déclare avoir « juré le secret. » Durant
rdinaire. De 6 à 9 heures les attaques ont continué. Nous trouvons la
malade
dans la situation suivante : Description des at
ied droit. Tym-panite légère. Telle est la situation permanente de la
malade
entre les attaques. Celles-ci débutent sans cri
elquefois les attaques ne se composent que de ces deux périodes et la
malade
retombe dans l'état de rigidité dont nous avons p
la congestion de la face s'exagère. (Période de stertor.) Enfin, la
malade
prononce quelques paroles : « Maman ! maman 1 » e
: T. R. 38°,2. 5 juin. — Matin et soir : T. R. 38°. 6 juin. — La
malade
est à peu près revenue à son état normal. 24 ju
permanent, avec contracture desmâchoires, exulcération des lèvres (la
malade
s'est mordue) — Le début et Là période tonique (P
°. — Les ulcérations des lèvres se cicatrisent. 1er septembre. — La
malade
a été prise, pour la troisième fois, d'attaques,
res. Hier, dans l'après-midi, elle était agacée, taquinait les autres
malades
, chan- Planche XII. ATTAQUE PÉRIODE TONIQ
e la langue, de la muqueuse de la bouche et des paupières. Lorsque la
malade
reprend con- (l) Cet examen, fait plusieurs foi
avait pris que du bouillon. Constipation datant de 3 ou 4 jours. — La
malade
s'est sondée elle-même. — Elle a dormi cette nuit
a sonde est pincée (contracture du col de la vessie). 10 sept. — La
malade
travaille, la parole est plus libre; V... est rev
riction et d'agacement a duré une heure. A mesure qu'il diminuait, la
malade
avait envie de pleurer. Tout s'est terminé par de
er contre la malléole interne du pied droit, ce qui fait trébucher la
malade
et la fait quelquefois tomber. 1?incontinence d
a diarrhée et l'augmentation d'appétit qu'on observe d'habitude. — La
malade
a aussi pris une préparation de aine 1878. Janv
jamais... Cela me pèsera gros... Il y a déjà plus d'un an que je suis
malade
... Vous m'avez soignée, vous avez payé pour moi..
a sonde a pénétré d'environ 5 centimètres, on sent une résistance, la
malade
dit que la sonde produit une douleur qu'elle comp
uche ; au bout de 5 ou 6 minutes, contracture du pied et du genou. La
malade
dit avoir éprouvé successivement une sensation d'
tent toujours beaucoup les surveillantes parce qu'on s'imagine que la
malade
va succomber. V... revient à elle sans rien éprou
e les traits principaux : Un parent, âgé, de la famille où servait la
malade
, essaie par des moyens coupables d'avoir des rapp
accès épileptique (telle est Béch.., service de M. Delasiauve) ; les
malades
reviennent à elles sans conserver d'hébétude.
i donc 11 février (1566), » sur les cinq heures et demie du matin, la
malade
» commença à se plaindre et l'un de ses gardes lu
i sen-» timent... » Le mardi, 12 février, les syncopes reprirent la
malade
. Comme on la portait sur son lit, « elle tombe mo
hés, siège à gauche. Nous publierons plus tard l'observation de cette
malade
, intéressante au plus haut degré. Io Ler.......
on voit que l'hémianesthésie a envahi (1) L'observation de ces cinq
malades
se trouve dans: Bourneville.—Recherches cliniques
sur l'épilepsie et l'hystérie. (2) Voir, pour l'histoire des quatre
malades
ci-dessus : Bourneville et Voulet. — De la contra
contracture hystérique permanente. (3) Voir, pour l'observation des
malades
10 à 13, le premier volume de l'Iconographie.
) comme nous l'avons vu chez Ler... (1), chez Marc. . (2) et chez une
malade
de la ville, Marguerite X... (3); l'ouïe peut aus
e droite f lisait disparaître ces deruiers phénomènes et remettait la
malade
dans son état antérieur. est plus commun de n
hi le dernier, ou, plus rarement, une intégrité presque complète : la
malade
, par exemple, aura perdu la notion des couleurs d
paraît à la suite des séries. Nous avons vu, à diverses reprises, des
malades
, dont l'anesthésie était générale, recouvrer la s
as droit. — Modifications des attaques : crucifiement. Piai de la
malade
(avril 4877) : anesthéoie, hyperesthéde, rachialg
ient : « J'en avais souvent besoin » nous a avoué plus tard, la jeune
malade
.Elle est intelligente^ bienappris à lire, à écrir
multiplicité des attaques, L... fut conduite à l'hôpital des Enfants
malades
(14 mai 1875). Voici la note qui nous a été rem
Cette conduite irrégulière amena des discussions très vives entre la
malade
, sa mère, son père et son frère. Elle finit par s
tent sans retard. Lanotiondeposition n'existe plus à droite : si la
malade
étant distraite et ayant les yeux fermés, on impr
éciale. — L'ouïe est notablement diminuée à assez forte pour que la
malade
s'en rende compte. droite. — L'odorat est abo
e). L'aura n'apparaîtrait que quelques minutes avant l'attaque ; la
malade
a toujours le temps de se coucher. Quelquefois, c
ricieux; pas de vomissements ; gonflement de l'estomac, qui oblige la
malade
à se desserrer; renvois gazeux fréquents, gar
e venir avec lui ; il a sur les épaules des corbeaux qui appellent la
malade
; tantôt elle voit le char-riot des morts traîné p
n répond à l'épaule et que la bouche est collée contre l'oreiller. La
malade
a conscience de ce qui va se produire, car, en mê
ure du bras,reparaissent et disparaissent à plusieurs reprises. Si la
malade
reprend connaissance, elle se plaint de son cou o
nne ; mais le sommeil est accompagné de rêves affreux sur lesquels la
malade
refuse de donner des détails. 6 décembre. — Par
des détails. 6 décembre. — Paralysie absolue de la jambe droite. La
malade
ne peut la fléchir, ni l'allonger quand on l'a pl
s'est aperçu que la paralysie de la jambe droite avait cessé, car la
malade
la pliait et l'allongeait. A onze heures, nous
ns les intervalles des attaques, la langue restait contracturée et la
malade
ne pouvait pas parler. A la suite de cinq attaque
orsales. La douleur est vive, énervante : « Ça me fait sauter, dit la
malade
;un jour, je me suis cognée à cet endroit, je suis
res. 4 juin. — Les attaques ont commencé à 8 heures. Nous voyons la
malade
à 11 heures. Dans l'intervalle des crises convuls
la malade à 11 heures. Dans l'intervalle des crises convulsives et la
malade
ayant sa connaissance : contracture de la mâchoir
recourbée en demi-cercle, la pointe est invisible ; on dirait que la
malade
va avaler sa langue. Bientôt, la compression étan
tion : ce sont les prodromes lointains de l'attaque. Interrogée, la
malade
déclare que les douleurs qu'elle ressent presque
.. la... respiration... dif...ficile... Je., ne.... serai.... pas....
malade
... afin... de... ne... pas... avoir... de nitrite
vient fixe, les pupilles se dilatent, les yeux se portent en haut, la
malade
a perdu connaissance. Première période (pério
te reprend sa position normale; la face se congestionne davantage; la
malade
pousse des : oue ! oue ! les muscles du visage so
ir gardé cette position — que nous avons déjà signalée chez plusieurs
malades
— pendant un temps plus ou moins long, L... s'ass
de même du bras droit. — Les membres du côté gauche sont souples. La
malade
délivrée des liens qui la maintenaient, nous prat
; mais, après un répit de 3 ou 4 minutes, les paupières palpitent, la
malade
devient immobile, le regard est fixe ; les bras s
mine, il s'en va de la poitrine ce garçon-là... » Nous revoyons la
malade
dans l'après-midi : elle est toujours en conversa
le 9, T. R. 38°;— le 10, matin, 37°,8 ; soir, 38°,4. On a sondé la
malade
à 5 heures (10 juillet) et on a retiré une grande
iques n'ont pas reparu au moment même du réveil, mais aussitôt que la
malade
(l) Ces trois figures, ainsi que les figures 4
endormie. — Soir : T. R. 37°,5. 43 nov. — Nous retrouvons la jeune
malade
avec les mouvements que nous avons décrits. Le ni
nouvelle inhalation de nitrite d'ample la suspend encore une fois. La
malade
conserve une contracture des membres du côté droi
t à six heures et demie et continue jusqu'à neuf heures, moment où la
malade
s'endort. Ce matin, T. R. 38°,2. Aucun renseignem
les membres du côté droit. Nouvelle inhalation de nitrite d'ample. La
malade
s'endort jusqu'à six heures. Elle prend un potage
rt des Planches. Début. — Souvent les attaques éclatent sans que la
malade
pousse un cri ; d'autres fois, elle pousse un cri
t, de la suffocation. Période épileptoïde. — En poussant le cri, la
malade
devient rigide (Pl. XVI) et porte d'ordinaire la
repos de quelques secondes, attitude du crucifiement (Pl. XXV) que la
malade
conserve pendant 40 secondes environ. Elle se cou
as à détruire celles des mus- cles du larynx, de telle sorte que la
malade
est aphone et se plaint de crampes au niveau du c
t pas l'aphonie. Inhalation de nitrile d'ample ; la voix revient ; la
malade
dit qu'elle a éprouvé une sensation de décrocheme
r séries, constituant des états de mal hystéro-épileptiques et que la
malade
a été, à certaines époques, plusieurs semaines, p
. I. — Si nous entrons dans des détails minutieux sur l'enfance des
malades
dont nous rapportons l'observation, sur les circo
ur et ses amis, expliquent en partie la conduite.... légère de la
malade
. Le fond, chez elle, était bon; elle a même conse
comparables, dans leurs traits les plus importants, aux attaques des
malades
dont nous avons précédemment parlé. Nous y retrou
nt par petites séries de même que les grandes attaques. Chez quelques
malades
, Parm..., Math..., l'hystérie convulsive se borne
r, au chariotdes morts, aux scènes violentes qui ont eu lieu entre la
malade
et ses parents. Les hallucinations gaies ont
leurs, rouges surtout; elle entend la musique militaire, etc. (1). La
malade
prend successivement toutes les attitudes en harm
à relever c'est que son délire est plus expansif que celui des autres
malades
; il y a loin de son bavardage à la réserve de V.
comme dûs à la présence des diables dans le corps de ces malheureuses
malades
. a) L'un des phénomènes invoqués par les thauma
as et leur tronc. Cette exagération des mouvements, l'énergie que les
malades
y apportent, avaient frappé vivement les Exorcist
our adopter son interprétation. c) Chez X..,, et chez bien d'autres
malades
, à l'une des phases de la période clonique, souve
ffets des secousses tels que nous les avons observés chez beaucoup de
malades
et entre autres chez X... qui, ainsi que nous l'a
eresthésie ovarienne, etc.) c) La chorée, dont a été atteinte notre
malade
, appartient à une variété particulière : la choré
e, nous n'avions jamais vu d'exemple de chorée rhythmique; aucune des
malades
actuelles n'a donc pu, à plus forte raison, style
a région ovarienne gauche. OBSERVATION III. De même que chez la
malade
dont nous venons de raconter la longue histoire,
e temps, la douleur s'exaspère et arrache des cris épouvantables à la
malade
, qui voulait se déchirer le sein. Le sein était t
ar des rémissions de 2, 3 mois ou même davantage. Après une série, la
malade
assure avoir eu une contracture de la jambe droit
t que par exception que la visite lui plairait. (D'après sa tante, la
malade
aurait toujours été sage ; on ne lui aurait jamai
XXXIV). 2° Période clonique : Après un repos, d'ordinaire court, la
malade
est prise de grands mouvements cloniques de flexi
s. 3° Période de délire : Durant les premiers temps du séjour de la
malade
dans le service, nous avions toujours observé un
» La physionomie se modifie subitement, effroi: « Va donc!... » La
malade
revient tout d'un coup à elle. Interrogée sur ses
se montrent surtout quand la décharge n'a pas été complète et que la
malade
est encore sous le coup de son mal. Les attaque
s intervalles ; d'autres fois, il y a un intervalle pendant lequel la
malade
offre une contracture, tantôt de tous les membres
clonique faisait défaut et, en sortant de la période épileptoïde, la
malade
tombait dans la période de délire : cris, effroi,
exprimant quelquefois une sorte de béatitude, de concentration de la
malade
en elle-même. (Pl. XXXVIII). Arrêt des attaques
t une demi-heure, une contracture de la jambe droite. 23 juin. — La
malade
a vu, cette nuit, le cuisinier nègre de la maison
roit, qui a disparu par le chloroforme. voque aisément chez cette
malade
des phénomènes de somnambulisme, de catalepsie, e
graphie à tous les phénomènes de cet ordre présentés par elle, par la
malade
de PObservation II et par quelques autres hystéri
186), car le désordre le plus complet régnait dans les discours de la
malade
et n'était nullement comparable à la période de d
ses attaques. Pendant les quatre derniers mois de l'année 1878, la
malade
a présenté assez souvent des accès d'agitation, e
eptiques. III. — Nous trouvons mentionné dans les antécédents de la
malade
, un symptôme, la mastodynie ou mieux le sein hyst
spéciale (1). » Voici maintenant la description de B. Brodie: « La
malade
se plaint d'une douleur dans le sein et redoute s
qu'on peut ordinairement faire cesser en détournant l'attention de la
malade
. La sensibilité morbide n'est pas bornée au sein,
t thérap. de Vhy$térie, p. 207. Landouzy a été consulté « pour deux
malades
hystériques, l'une de vingt-trois ans, l'autre de
ontractures hystériques, etc. M. P. Briquet a noté chez cinq de ses
malades
une douleur de la peau s'étendant à toute l'épais
la douleur disparurent le 22 septembre. Plusieurs fois auparavant, la
malade
avait présenté les mêmes accidents. Le second c
... ressemblent, quant à la succession des périodes, aux attaques des
malades
dont (l) Leçons de novembre et décembre 1878.
e. — Détails sur les visites. — Tentatives faites pour démontrer à la
malade
l'insanité de ses récits. — Amour et haine. — Idé
amille et qu'il avait disparu du pays ( Loudun ), parce qu'elle était
malade
. » — La compression n'étant plus exercée, G... re
rois nuits. C'est ce qui l'afflige et c'est pour cela qu'elle a été
malade
hier : De 4 à 9 heures, attaques épileptiformes,
crises, de se découvrir. 31 octobre. — Elle est jalouse d'une autre
malade
A..., dont on s'occupe au point de vue des recher
ne peut plus provoquer d'attaques (2). — En temps ordinaire, quand la
malade
al (1) Il s'agit là de la malade de PObs. III.
2). — En temps ordinaire, quand la malade al (1) Il s'agit là de la
malade
de PObs. III. (2) Nous avons observé une dispar
choisir, dans la salle, un coin, et de n'avoir pour voisines que des
malades
très-dormeuses : « Elles dorment comme des so
uviers, nous fournit de nombreux points de comparaison avec celle des
malades
de la Salpêtrière et en particulier avec celle de
nce de ses visions, elle déclara « qu'étant professe, et employée aux
malades
de l'hospital, Picard la renversant contre les ba
rique n'a pas toujours pour fondement l'amour charnel. Chez certaines
malades
, le délire est, à la variété précédente, ce que l
et vénérée. Cette opinion n'est pas la nôtre. Pour nous, ce sont deux
malades
qui ont subi la triste influence des superstition
ue nos lecteurs nous sauront gré d'avoir profité des observations des
malades
du service de M. Charcot, pour leur montrer une f
ction actuelle a débuté il y a environ six ans ; à celte époque, la
malade
était sujette à de fréquents étourdissements sans
ite, lors des accès les plus récents qui ont précédé l'entrée de la
malade
à l'Asile. Pen- dant ces accès, le côté gauche
tait pâle, la respiration profonde et très ralentie. Au début, la
malade
n'aurait pas perdu connaissance, ainsi que nous
le courant t de la journée. L'intelligence devînt moins active; la
malade
pou- vait alleret venir, mais restait incapable
depuis deux ans, que la marche est devenue difficile, confinant la
malade
à la chambre. Mais antérieurement étaient surve
d'agitation nocturne et de trouble du sommeil. En juillet 1892, la
malade
alla consulter le Dr Meyer, à l'obligeance duqu
'heure actuelle, l'amaurose est complète. Depuis longtemps déjà, la
malade
avait de vagues hallucinations de la vue : elle v
e point), il existe une surdité complète de l'oreille gauche, et la
malade
, notons-le, parait avoir eu quelques hallucinat
de la marche, tant à cause de l'affaiblissement intellectuel de la
malade
que de son anxiété qui s'accroît pendant l'exam
montre n'est entendue qu'à quelques centi- mètres de distance. La
malade
a des hallucinations de la vue extrêmement vives
e « lampe à pétrole ». Cette hallucination disparaissait dès que la
malade
détournait le regard. Marie B... est très dépri
on n'eut jamais l'occasion de constater d'ictus. Au mois de mai, la
malade
s'alimente mal, s'affaiblit progres- sivement,
nous fut donné de la façon la plus catégorique : dans ses ictus, la
malade
présentait cette pâleur extrême unilatérale de
qu'elle avait vivement frappé les personnes de l'en- tourage de la
malade
. Ce symptôme est absolument excep- tionnel dans
N CAS DE GLIOME VOLUMINEUX DU CERVELET. 11 être là aussi chez notre
malade
qu'un symptôme banal qu'on observe dans d'autre
te dans la sensibilité des deux côtés de la face. L'attention de la
malade
envahie par les hallucinations de la vue était
diffi- cile à fixer. Cependant, malgré l'absence à l'époque où la
malade
fut observée, de symptômes de lésion du trijume
ter sur les troubles psychiques et hallucinatoires présentés par la
malade
: A. Les accidents mentaux ont précédé les hall
, mais encore celle des phénomènes hallucinatoires présentés par la
malade
. B. - Les hallucinations observées ont été audi
que ; d'une UN CAS DE GLIOME VOLUMINEUX DU CERVELET. 1 ri part la
malade
a présenté des hallucinations multiples(zoopsie,
re que les halluci- nations de l'ouïe. L'un de nous a observé une
malade
chez laquelle avaient existé des hallucinations
arie B... (hallucinations multiples, défilés de personnages). Cette
malade
présentait une amaurose complète et avait des a
curieux mais complexe de Laborde cité par Leven et Ollivier'. Le
malade
prétendait chaque jour être tombé de son lit, et
lumineuses, etc.), qui sont transformées en hallucinations ? «Notre
malade
paraît rentrer dans la catégorie de ces prédisp
ensations morbides lumineuses produites par la lésion. Chez notre
malade
, l'aptitude délirante et le t pouvoir hallu- ci
o-sclérose et de tumeur du cerveau, nous observons parfois, que les
malades
s'embrouillent dans les événements actuels, et
l'aide de la théorie des neurones ? Les impres- sions que reçoit le
malade
parviennent jusqu'à ses centres perceptifs cons
seuls à survivre. Du côté psychique cela s'ex- prime par l'oubli du
malade
non seulement des événements actuels, mais des
ibration molécu- laire renforcée; ceci explique ce phénomène que le
malade
, tout en oubliant ce qui se passe à ses yeux, s
s instables entre les dendrites et les collatérales produit chez le
malade
LA THÉORIE DES NEURONES. 25 5 l'effet d'une s
Les illusions et les hallucinations sont tou- jours reçues par les
malades
comme venant du dehors. Les malades qui ont des
ont tou- jours reçues par les malades comme venant du dehors. Les
malades
qui ont des pseudo-hallucinations éprouvent des s
parvient par ces dernières, la sensation fausse est acceptée par le
malade
comme venant du dehors. Les pseudo-hallucinatio
aculté qu'auparavant. Les ramuscules terminaux des dendrites de ces
malades
sont comme engour- dis et se détendent et s'acc
le contracture avait disparu, la vessie n'était pius paralysée, la
malade
commençait à remuer les jambes et éprouvait un
garde); une partie du liquide pénétra dans le canal rachi- dien. La
malade
accusa de vives douleurs, et présenta de graves
dre que celle de l'infection. Ou a peine à s'expli- quer comment un
malade
pouvait survivre à une grande opération avant l
u choc doit être préventif et curatif. Quand le temps le permet, le
malade
doit être préparé à l'opé- ration. L'état moral
oc sont dus à l'intoxicatior par l'anesthésique. Dans les cas où le
malade
vient de subir un grand traumatisme et se présent
t parfaite; intelligente,d'esprit vif et de caractère excellent, la
malade
ne présente absolument rien à relever du côté d
t. IV. - l'i ? 2. ù REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. P1-1. 3. La
malade
peut marcher en se ser- vant de ses béquilles
xes tendineux est empêché par la ten- sion des muscles, mais la
malade
dit qu'elle a souvent de la trépidation invo-
suffisante et rappelant les accidents épileptiques présentés par la
malade
admet l'existence de lésions cérébrales aujourd
ue Fifl. 6. 56 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. même au repos la
malade
ressentait de vives douleurs dans les articulat
adie de Charcot, de la sclérose latérale amyotrophique. Le second
malade
est un homme de cinquante-cinq ans, qui s'est a
as de Senator résumé ici nous montre le symptôme sans la lésion. Le
malade
avait tous les signes spasmodiques de la maladi
uissants et c'est pourquoi il n'était pas indifférent chez les deux
malades
présentés au début de cette leçon d'affirmer le
mouvements synergiques de la pupille. Ceux-ci représentent chez le
malade
l'association nor- male de l'occlusion palpébra
nnent après quelques minutes de marche. Quelques semaines après, le
malade
a un étourdissement avec hémiparésie gauche. A
lent et le rétrécissement du champ visuel. A une seconde entrée du
malade
on constate une différence notable dans les pul
minels : ces asiles ont une population qui varie entre 500 et 2 500
malades
et sont régis par les nouvelles lois relatives au
lois relatives aux aliénés con- siste dans le mode de placement des
malades
. Personne ne peut être placé dans un établissem
établi d'après la demande sur laquelle sont consignés les actes du
malade
, et d'après un cer- tificat signé par deux méde
eut la gloire de posséder la première un véritable manicome, où ces
malades
étaient admirablement traités 1. En 1409, Jofré
habitude, intervint, dispersa les tourmenteurs, releva et emmena le
malade
. Sous le coup de son émotion, il raconta en chair
eur des « fous et des innocents », affirma qu'ils n'étaient que des
malades
, et demanda pour eux la construction d'un hôpit
a que son hôpital devait rester un bien collectif, la propriété des
malades
eux-mêmes; aussi exclut-il for- mellement de la
s succé- dèrent les mesures de rigueur et les étroits cachots ; les
malades
devinrent les plus misérables des prisonniers.
première fois en 1885 cet asile dont la tenue était lamentable. Des
malades
demi-nus étaient emprisonnés dans de vraies log
méliorations insignifiantes : douze frères en tout pour soigner 567
malades
, un système rudimentaire d'hydrothérapie, toujour
fluence ; et d'ailleurs, que pouvaient faire deux médecins pour 567
malades
, même dans de meilleures conditions ? Pas un tra-
r la société sensée beaucoup plus qu'un lieu de traitement pour des
malades
. Les médecins eux-mêmes favorisent trop cette f
n leur impose des services où ils sont un seul pour 300 et même 500
malades
, sinon plus, qu'ils ne peuvent non seulement pa
médecin qui en habiterait le centre, elle ne comprendrait que 40
malades
, serait située en pleine campagne, autant que pos
e de montagnes, et pas trop loin de la mer, dans un pays riant; les
malades
y seraient occupés dans un état de liberté auss
dans les prisons ; 2° celle de Pinel où ils était considérés comme
malades
mais simplement rassemblés dans des asiles spéc
le diagnostic de folie qui avait été formulé. Un peu plus tard, le
malade
s'améliora et il put être joint à une équipe de
aison, ne sont qu'une cause d'irritabilité et d'excitation pour les
malades
, et il veut dès lors redonner à ses malades l'ill
t d'excitation pour les malades, et il veut dès lors redonner à ses
malades
l'illusion de la liberté et de la vie de famill
n service de femmes que la liberté qu'il accorde dans l'asile à ses
malades
, il l'enlève aux malheureuses aliénées et qu'il
aut ajouter qu'il, ne s'applique qu'à une catégorie déter- minée de
malades
. ' M. AsaAOU. - Alors ce n'est plus une innovat
KOFF. De la paralysie asthénique bulbaire (avec démonstration d'une
malade
). Observation 1. Un distillateur (d'eau-de-vie)
iculté de déglutition ; le 28 juillet de l'année 1893, à l'entré du
malade
à la clinique des maladies nerveuses, on consta
rtout des rameaux inférieurs, du nerf facial ; de temps en temps le
malade
se plaignait d'une diplopie, d'une fatigue des
ulté de déglutitiou, d'expectoration et de respiration ; la voix du
malade
était très faible, la parole privée de son indi
s d'affaiblissement dans les membres. Dans une semaine, la santé du
malade
s'améliora graduellement. Le 28 septembre le ma
ne, la santé du malade s'améliora graduellement. Le 28 septembre le
malade
quitta la clinique et revint à ses occu- pation
ante, une impossibilité de mastication; après qu'on avait nourri le
malade
avec une sonde, une amélioration de tous les ph
que ce ne 74 SOCIÉTÉS SAVANTES. fut que le 4 octobre 1894, que le
malade
quitta la clinique. pour reprendre ses occupati
que. pour reprendre ses occupations. Au mois d'octobre de 1895 le
malade
mourut subitement d'une pneumonie d'origine gripp
uteur, car il y avait un cas, chez le professeur Op- penheim, où un
malade
mourut subitement d'asphyxie pendant la séance
pendant la séance de nutrition artificielle. Observation. II. La
malade
est une demoiselle de dix-sept ans, fille d'un
vantage et elle ressentit une difficulté de déglutition ; en été la
malade
se portait mieux ; mais du mois de septembre la
la faiblesse des membres augmenta ; le strabisme interne parut, la
malade
ne pouvait pas tenir sa tête droite et l'abaissai
uvait pas tenir sa tête droite et l'abaissait en avant Après que la
malade
a eu une infection grippale (en octobre), on re
perte complète de la voix. Le 4 octobre de l'année 1894, lorsque la
malade
fut placée à la clinique des mala- dies nerveus
se- ment très prononcé du champ visuel. Le goût est affaibli ; la
malade
ne peut distinguer que le goût salé. Pendant le
malade ne peut distinguer que le goût salé. Pendant le séjour de la
malade
à la clinique, il y avait une oscillation conti
. M. le professeur RoTH ayant examiné le système musculaire de la
malade
, constata, à l'aide des courbes, une lassitude tr
étanisés par le courant faradique. La nuit du vingt- six octobre la
malade
eut pendant le sommeil un accès très fort d'ast
. Cette atrophie qui restait sta- tionnaire pendant le séjour de la
malade
à la clinique, les jours derniers commença à di
ORLOVSKY. Un cas de gomme syphilitique de la moelle épi- nière. Le
malade
, âgé de quarante-neuf ans, contracta la spyhilis
continence de l'urine et des masses fécales, impotence complète. Le
malade
mourut subi- tement. Autopsie. A la hauteur d
e une fois, mais à un degré moins fort. Comme suite de ces accès la
malade
eut une liémiparésie gauche, surtout du membre
ie et un affaiblissement de la vue Le dixième jour la santé de la
malade
empira subitement; l'accès épileptiforme survin
oute la maladie la température resta normale. Dans deux semaines la
malade
mou- rut. Autopsie : Il tumeur cérébrale sarc
re l'héré- dité neuropathique, la syphilis et l'alcoolisme. Chez ce
malade
se développèrent très rapidement des troubles m
ion ainsi que des fibres tangentielles superfi- cielles. Deuxième
malade
. Accès épileptoïdes, accès apoplectiformes avec
ait clinique des plus intéressants (pendant une première période le
malade
semble atteint d'une paralysie ascendante aiguë
tion des nerfs et des muscles, et on ne négligera pas d'agir sur le
malade
par un véritable traitement psychique. Cette anal
en connaître. Le professeur Raymond expose d'abord l'histoire d'une
malade
atteinte d'anesthésie totale, que l'anamnèse pe
ringomyélie; puis deux leçons sont consacrées à la discussion d'une
malade
dont l'affec- tion peut relever d'une syringomy
e systématisée de la miction, une timidité urinaire, si bien que le
malade
ne peut plus uriner qu'avec l'aide de la sonde.
ver elle donne à la main l'aspect d'une main gelée. Chez une de ses
malades
l'auteur a vu se produire de véri- tables crise
et luisante; il n'y apas de lésion osseuse, mais chez trois de ses
malades
M. Marinesco a vu un relâchement des ligaments,
ts, ce qui suffit pour expliquer la déformation des doigts chez ces
malades
Dans la première observation ayant trait à un m
igts chez ces malades Dans la première observation ayant trait à un
malade
célèbre vu par Ricord, Lisfranc, Duchenne et Ar
ette ignorance qu'il est possible d'améliorer et même de guérir des
malades
de ce genre, car ce sont incontestablement des
e guérir des malades de ce genre, car ce sont incontestablement des
malades
. A Bicêtre, à la 94 FAITS DIVERS Salpêtrière,
Dr VEnEL, chef de clinique. . Messieurs, A propos de plusieurs
malades
qui ont été récemment ou sont encore dans nos s
ppliquer avec force contre celle des autres doigts. D'autre part le
malade
ne peut pas écarter et rapprocher ses doigts.
ntenant nous poursuivons l'analyse du cas, nous ver- rons que notre
malade
a autre chose : il a d'autres maladies si vous
ations, sueurs profuses, somnolence, presque de lipo- thymie. Notre
malade
a la face pâle, les oreilles froides et cyanosé
uelle. C'est de la bronchite chronique avec emphysème. Enfin, notre
malade
présente encore des déformations périarticulair
s de sclérose, multiplicité des causes. L'observation même de notre
malade
suffit à établir la multiplicité des foyers de
yotrophique et sclérose multiple disséminée coincidant chez le même
malade
? Pour- quoi ne pas dire : sclérose multiple di
urant quelques-uns des diagnostics inscrits sur les billets de ce
malade
à sa sortie des hôpitaux de Paris, ceux du moins
près l'observation prise par M. Orssaud, l'his- toire résumée de ce
malade
. Il s'agit d'un ancien cuisinier de paquebot, â
ntéressante le bruit de galop constaté autrefois par Potain chez ce
malade
. Les radiales sont dures, les temporales sinueu
La mémoire est un peu diminuée par les événements récents; notre
malade
a eu une hémiplégie gauche traitée par Fournier
disséminée est peut-être plus complet encore que chez notre premier
malade
; en de- hors de la moelle vous avez cinq autres
isation, une manifestation de la sclérose multiple disséminée de ce
malade
, au même titre que son artério-sclérose, sa cir
ordinaires sur lesquels je ne puis insister. Ainsi notre dernier
malade
présente nettement cette étio- logie : l'hérédi
un journal. Il jouait quelquefois aux dames ou aux dominos avec des
malades
de sa division, mais jouait très mal. L'intelli
nc- tions nutritives s'accomplissaient très bien; il n'était jamais
malade
. En résumé le nommé Guénier était atteint d'hém
e- ment ; l'avortement tardant à se produire, on fera croire à la
malade
qu'elle est débarrassée de son germe, et aussitôt
florissante. On nous raconte cependant qu'à l'âge de treize ans la
malade
a présenté de l'anes- thésie de la moitié du co
qui rapidement prennent un caractère de gravité exceptionnelle; la
malade
ne peut absolument rien supporter, l'estomac re
e complète. Evanouissements fréquents quand on essaie de relever la
malade
VOMISSEMENTS INCOERCIBLES DE LA GROSSESSE. '131
mblent pourtant assez bien con- servés, la faiblesse augmente et la
malade
arrive à la période de cachexie, sans albumine
sonde d'un petit calibre, l'ouverture du col étant très petite (la
malade
est une primipare). Le lende- main aucune contr
ement hystérique, puisse en si peu de temps débiliter à ce point un
malade
. Nous faisons croire à Mme X... que le germe su
s, et qu'ils devraient cesser avec elle. Aussi la physionomie de la
malade
change-t-elle aussitôt, la joie anime cette fig
bonne. Pas de vomissements et un peu de som- meil. Le lendemain la
malade
a de l'appétit et peut prendre 1 litre de bouil
lait en s'améliorant et 132 RECUEIL DE FAITS. dix jours après, la
malade
se levait et faisait quelques pas dans sa chamb
autre cause la suppression des vomis- sements, et la guérison de la
malade
. - On ne peut faire intervenir ici la dilatatio
opéré cette transformation qui s'est manifestée aussitôt que notre
malade
a eu l'assurance qu'on avait supprimé par l'avo
l'avor- tement, quand bien même, comme c'était le cas chez notre
malade
, on ne constaterait aucun stigmate d'hystérie.
amener rapide- ment l'avortement et que du reste nous trouvions la
malade
tellement épuisée, que nous redoutions une issu
ment se sont développés après ,1 deuxième semaine : l'âte moyen des
malades
était de quarante-sept ans : il y avait neuf fe
e au contraire, qui comporte le maximum de dissolution mentale, les
malades
étaient vingt ans plus âgés que les maniaques,
es désordres intestinaux aggravés par d'autres causes, inconnues du
malade
. Il y a plus : si le trouble somatique vient à
ffaiblissement général des facultés intellectuelles, si bien que le
malade
finit par devenir radicalement incapable de rec
ur les avantages de cette méthodes, tout en reconnaissant que les
malades
qui peuvent être utilement soumis à ce traitement
ans un but d'économie, mais exclusive- ment en vue de l'intérêt des
malades
. R. de Musgraves-clay. IV. La signification DE
CAMPBELL. (The Journal of Mental Science, juillet 1896.) Chez la
malade
dont il s'agit le diabète était probablement d'
t le diabète était probablement d'origine hépatique ; l'aspect delà
malade
, les signes d'arthritisme les troubles biliaire
te. Il faut s'attacher à montrer au tribunal que les déductions des
malades
ont un faux point de départ et que les erreurs
i était entré avec un certificat portant alcoolisme chronique. Le
malade
appartenait à une société mutuelle de tempérance
ymptômes étaient tous' imputables à la para- lysie générale dont le
malade
était atteint depuis plusieurs mois avant son e
nution du sens musculaire dans ce bras; le travail a été repris, le
malade
écrit de la main gauche. Le bromure utile pour
log. Central. Ch. XIV, 1895). Il s'agit d'une moelle empruntée à un
malade
atteint de sclèro'e latérale amyotrophique typi
riques : jusqu'à huit jours avant la mort on avait constaté chez ce
malade
qu'une rigidité des muscles trapèzes : son état
rgowla insiste avec raison sur la nécessité de tenir l'attention du
malade
en éveil pour surveiller les mouvements non seu
Dr von Schrenk-Notying. Ce dernier, en même temps qu'il soumet ses
malades
à l'influence hypnotique, les envoie aussi très f
ble à celui d'une prostituée de bas étage qui ne pourra inspirer au
malade
déjà bien mal disposé, que dégoût et répulsion.
et de donner trop vite suite à des idées de mariage émises par le
malade
: ce dernier, quelque guéri qu'il paraisse, rete
e dans une modification du caractère, qui devient irri- table : les
malades
deviennent alors emportés, violents, sujets à des
ont abouti soit à la création d'hôpitaux spéciaux pour les aliénés
malades
, soit à l'affectation de bâtiments spéciaux dans
on progressive de la morphine à laquelle fut substituée à l'insu du
malade
une certaine quantité de codéine. Cet essai d
ertaine quantité de codéine. Cet essai dura plusieurs semaines le
malade
s'en trouvant bien, le médecin crut pouvoir rem
ne semaine plus tard suppression complète de la codéine sans que le
malade
sefûtaperçu delà substitution; la gué- rison fu
alade sefûtaperçu delà substitution; la gué- rison fut radicale; le
malade
ne prit plus jamais de morphine et se porte bie
réclusion en cellules, car c'est, parait-il, un moyen d'agiter les
malades
et de les rendre furieux. Les cellules ont été
n. Et tout va bien; les bains successifs relèvent la nutrition, les
malades
augmentent de poids. Mais si l'agité est à ce p
oi du lit à grilles. Enfin il n'y aura plus désormais de gâteux, de
malades
souillés de leurs matières, de ces diarrhées dy
s de ces eschares larges et profondes qui proviennent de ce que les
malades
sont mal tenus ( ? ). Il suffit de donner des l
des cellules. J'oubliais : M. Bogdan a aussi inventé les sorties de
malades
par petits groupes. P. KERAYAL. XVIII. Contri
famille salariée pour le recevoir ; et cela au double détriment des
malades
, qui sont soignés par des personnes incompétent
dans lesquelles on peut ad- mettre dans les asiles d'Angleterre les
malades
qui viennent eux- mêmes, sans certificat, deman
à un procès criminel. Appelé par un confrère à examiner avec lui un
malade
manifestement aliéné, l'auteur a pu assister à
r dans la rue et dans les « bars » du voisinage. Puis il demanda au
malade
s'il savait pourquoi on l'avait amené là, et, s
rrogatoire. Ensuite le chef du jury et un ou deux jurés posèrent au
malade
quelques questions, et s'étant ainsi assurés qu
rais de l'État; mais il se demande quel aurait été le verdict si le
malade
s'était opposé à l'internement au lieu de l'acc
as, c'est une regrettable procédure que celle qui assimile ainsi un
malade
à un criminel, et ses inconvénients sont nombre
seuls symptômes lui être attribué : le plus souvent d'ailleurs les
malades
guérissent presque immédiatement après leur admis
ar des illusions ou des hallucinations de la vue qui font croire au
malade
qu'il est possédé par des diables : d'autres fo
liorer. Cet enseignement systéma- tique des soins que réclament les
malades
et les aliénés, sera donné, à des heures déterm
des services spécialement adaptés aux soins des aliénés. Entrée du
malade
à l'asile (formalités d'admission ; comment on
mission ; comment on procède à l'admission; première observation du
malade
). Procédés à l'internement; quelles difficultés
nce des enfants arriérés. Si on avait hospitalisé et traité cette
malade
, on n'aurait eu que les frais d'entretien d'une p
relation entre ces lésions et les' symp- - tômes observés au lit du
malade
. Avant d'entrer dans le détail des résultats, n
oires (cordons latéraux) sont saines ; les- régions décolorées sont
malades
au prorata de leur décoloration (procédé de Weige
sont moins décolores. Les racines postérieures adjjcentes'(A) sont
malades
(fibres fines, fibres déco- lorées). Frg. 12,
s appa- raissent noires sur les coupes transversales. Les régions
malades
, au contraire, sont plus ou moins décolorées, au
nous croyons plutôt à un état moléculaire spécial de la myé- line
malade
. Puis, sous l'influence de cette désintégration
lution sont essentiellement mobiles et différents, sui- vant chaque
malade
. Par suite de ces deux derniers carac- tères, l
dans toute la hauteur de la moelle lombo-sacrée, et cepen- dant la
malade
, suivie pendant plusieurs années par notre maît
part et en détails, puisque d'elle dépend tout le trai- tement des
malades
. Or, j'ai le regret sur ce sujet d'être en pres
re service que celui de rem- placer son chef quand il est absent ou
malade
, le reste du temps il l'emploie à créer des con
s désordres, et c'est à peu près toujours sur le dos des malheureux
malades
qu'on se bat. Chaque asile doit donc avoir pour
s de lui, des méde- cins traitants chargés seulement de soigner les
malades
. Or, ces dispositions qui constitueraient toute
ES d'aliénés. complètement paralysé; il restera sans action sur les
malades
comme il est sans action sur le personnel; il n
haute main, les autres qui, subordonnés à ceux-ci, soigneraient les
malades
et s'occuperaient de science. Certai- nement av
aitant qui est le plus à même, de l'imprimer. lui qui, soignant les
malades
de la maison et vivant en contact intime avec eux
nts il est matériellement impossible à un seul homme de traiter ses
malades
et d'assurer la direction. N'eût-il que le souc
e la loi, je suppose que c'est dans- le but d'améliorer le sort des
malades
et de faciliter leur guérison. Et puis, l'adjoi
possibilité où se trouve l'aliéniste d'arriver même à connaître ses
malades
quand on.lui en impose de douze cents à quinze
rvices par raison d'économie dans les petits asiles de moins de 500
malades
et la division dans les grands asiles avec subor-
e médecins pour ne voir plus aux mains d'un seul médecin 800 et 900
malades
qui ne peuvent être, à ce compte, ni soignés ni
doute, mais funeste et à la science et, ce qui est plus grave, aux
malades
. Le Dur Dubief se trompe s'il espère mieux par
en consacrant six à huit heures par jour, en dehors du temps dû aux
malades
confiés à ses soins, oui, je dis six à huit heure
à fond ses aliénés. C'est que l'observation et le traitement de ces
malades
n'ont rien de commun avec 222 ri asiles d'alién
un avec 222 ri asiles d'aliénés. l'examen et la thérapeutique des
malades
ordinaires. Arriver à établir un diagnostic sûr
vre avec eux. Le médecin a vite fini de diagnostiquer le mal de son
malade
et de lui indiquer le remède qui le guérira; il
passé depuis la naissance et se renseigne non pas seulement sur le
malade
mais encore sur toute sa famille. Le Dr Dubief
te et qu'il soit tenu à la résidence diurne, afin de vivre avec ses
malades
, et de les revoir l'après-midi encore plus comp
on aux asiles d'aliénés où tout doit aboutir encore davantage aux
malades
, y compris le travail. Nous persistons dans l'opi
s dans l'opinion que nous avons si souvent exprimée : asiles de 500
malades
, mixtes, dirigés par un médecin-directeur, assi
tions, se sont montré sin jus les etontca usé un réel préjudice aux
malades
et à la science mentale. B. REVUE DE PATHOLOGIE
ression mentale (hypocondrie, mélancolie). Il arrive souvent que le
malade
placé dans un asile s'améliore, grâce au change
facile de les combattre. Il suffit souvent de modifier le régime du
malade
. Et, à ce propos, l'auteur fait la critique de
C'est là un fait sinon unique, au moins très rarement observé. La
malade
n'offrait rien de particulier dans ses antécédent
L'affection a débuté brusquement à l'âge de trente-trois ans. La
malade
se réveille une nuit en proie à une sensation de
ême temps que cette région restait insensible. Gowers, qui vit la
malade
dès le début, constata en effet une anesthésie
tel qu'une inflammation locale. Mais sa nature reste obscure. Le
malade
n'a pas eu la syphilis. L'auteur analyse ensuit
r analyse ensuite quelques symptômes accessoires obser- vés chez sa
malade
. L'odorat était aboli à droite. Cette perte de
Aujourd'hui, seize ans après le début des accidents, l'état de la
malade
est le même : elle conserve une paralysie totale
st en ce cas qu'il y a perte de la faculté de copier, tandis que le
malade
peut encore écrire sous la dictée, le dépôt des
mpositions où tout est sacrifié à l'ensemble; leurs observations de
malades
sont, toutes, des tableaux de genre d'un scrupu
et la bête fauve; ils eurent l'honneur de l'élever à la dignité de
malade
. « Sur les instances de Cabanis, avec lequel il
tti rappelle ensuite à quel traitement barbare étaient sou- mis les
malades
avant leur entrée dans les asiles d'aliénés. C'es
es mêmes où ils conçurent leurs remarquables travaux, au milieu des
malades
qu'ils ont tant aimés, dont l'amélioration a été
cabanons et conquit pour les pauvres fous le droit à la dignité de
malades
. « Mais Pinel fut un nosographe éminent, et il
constatation n'en est pas toujours possible par l'examen direct du
malade
, la con- naissance des antécédents, toujours tr
es renseignements sur le début de la maladie, ni l'examen direct du
malade
ne suffisent à établir un diagnostic légitime (
éfice d'un inventaire rigoureux et plusieurs fois répété. Devant un
malade
ayant dépassé cinquante ans et présentant des s
, mais à la condition que cette démence suit totale, globale. Si le
malade
aw conservé soit un peu d'attention, soit un pe
e leur affection n'ont présenté de concep- tions délirantes. Sur 32
malades
atteints de paralysie générale confirmée observ
me chez les excilés maniaques. L'analogie entre ces deux espèces de
malades
est dans ce cas tellement grande que le diagnos
xante-six fillettes. Dans la classe dont faisait partie la première
malade
atteinte, et qui comptait quarante-quatre élève
dents hystériques n'est pas unique; dans cer- tains cas, les petits
malades
, profonds dormeurs, ne s'assimilent pas les ave
arable aux paralysies hystériques ordinaires. Chez .d'autres petits
malades
, grands rêveurs, la sensation de besoin ne stim
émission d'urine. Ce dernier mécanisme est très net chez nombre de
malades
qui, à peine endormis, tombent dans une agitati
née d'autres manifestations de cette névrose. Chez la moitié de mes
malades
, j'ai retrouvé, soit au moment de l'examen, soi
inoffensif qui est d'ordre persuasif. Ils se bornent à suggérer au
malade
de s'abandonner au sommeille plus simplement du m
atique de la psy- chothérapie savent qu'il convient de réveiller le
malade
sur des idées agréables. La mise en oeuvre de l
dre symptôme d'hystérie. Cela est tellement vrai qu'à Nancy, où les
malades
ont été hypnotisés par milliers, la grande attaqu
notisme, la grande hystérie, autrefois si commune, disparaît et les
malades
de cette catégorie deviennent une véritable raret
deviennent une véritable rareté. Et encore, lorsqu'on rencontre une
malade
chez laquelle surviennent t des crises complète
oniques et cloniques, on n'est jamais surpris d'apprendre que cette
malade
a fait autrefois un séjour plus ou moins prolongé
pour créer des états de conscience conformes au besoin manifeste du
malade
. Lorsque l'on envisage la suggestion hypnotique
icaments en s'inspirant des conditions dans lesquelles se trouve le
malade
. Malgré toutes les considérations théoriques, l
est poussé si loin, qu'il est possible de les considérer comme des
malades
dignes d'être ran- gés dans la catégorie des dé
seule de créer des centres d'arrêt psychiques destinés à fournir au
malade
un point d'appui suffisant pour l'application d
pour se limiter aux suggestions nette- ment indiquées par l'état du
malade
, surtout lorsqu'on ne néglige pas de procéder a
résultaient de la division des fonctions, inconvénients dont les
malades
étaient les premiers à souffrir. Voici d'ailleurs
truits et aménagés avec six quartiers de classement pour cinq cents
malades
des deux sexes (chiffre maximum). Ils contiendr
oit rapidement construire une série d'asiles bisexués de cinq cents
malades
dans un rayon de quinze à vingt kilomètres de P
nombre des médecins qui devrait être calculé à raison de 1 pour 100
malades
. Suppression des médecins adjoints, et création
ient des modèles d'établissement avec le summum de liberté pour les
malades
. Dans la Seine il en est autrement, il en con-
nte de ce qu'elle est en province, Paris envoyant une partie de ses
malades
,. difficiles à maintenir, dans les asiles de prov
à ses collègues des asiles départementaux de refuser désormais les
malades
de la Seine à un prix de journée inférieure à c
ances de M. Marandon de Rloutyel, parce qu'il a vu, en Belgique des
malades
traités en liberté s'être mis en état d'ivresse
es étrangères rela- tives à la proportion des médecins d'asiles par
malades
aliénés. Ces arguments, il les a développés en
nt été érigés en médecins traitants pour le plus grand bénéfice des
malades
à traiter. Voir plus loin la Société medico-psy
nt père, mortellement frappé, il y a une vingtaine d'années, par un
malade
aliéné. (A suivre.) SOCIÉTÉ MÉDICO-PSYCHOLOGI
état de choses, disant qu'en tardant trop longtemps à soumettre ces
malades
à un régime convenable on leur faisait perdre t
res de chasse ou dépêche. M. Paclet, nous parlant des asiles de 900
malades
, nous a fort bien démontré que, si le médecin v
nnera à l'essai. Esquirol ne vou- drait dans chaque service que 250
malades
. Pour ce qui est du dédoublement des services,
indre. Le médecin d'un grand service ne peut pas connaître tous ses
malades
. Les surveillants sont obligés de prendre une a
essé aux malheureux. SOCIÉTÉS SAVANTES. 277 naissaient tous les
malades
de leur service, sans cependant les interroger
re que le médecin le mieux intentionné ne peut connaître huit cents
malades
. C'est une lâche au-dessus des intelligences le
OUSE. - Je maintiens qu'on ne peut pas connaître plus de cinq cents
malades
. - M. Charpentier. - C'est une simple assertion
système de l'Open-door à toutes les formes de la folie. Cer- tains
malades
peuvent seuls en bénéficier. M. Christian prétend
econnaît qu'on ne peut pas traiter efficacement plus de trois cents
malades
et qu'en adoptant une thérapeutique plus effica
étence des administrations et non à la volonté des médecins. 1 Un
malade
atteint d'une pneumonie a besoin d'être vu tous l
uent-ils pas à essayer la thérapeuthique du raisonne- ment chez ces
malades
au cours de la contre-visite à laquelle ils son
t prendre les observa- tions et faciliter ainsi la connaissance des
malades
aux médecins en chef. S'ils ne font pas leur se
notre système sans s'en douter, quand ils envoient travailler leurs
malades
au dehors. Dans les asiles écossais, il y a une
- Les mouvements d'entrée et de sortie d'un ser- vice de huit cents
malades
nécessitent l'examen approfondi d'au moins troi
as bornée là. La création ou l'extension des bibliothèques pour les
malades
, l'ornementation des salles communes, l'extension
hroniques, sinon que dans les établissements du nouveau système les
malades
sont tous et d'emblée des chroniques, tandis qu
andis que dans nos asiles nous avons encore, on me l'accordera, des
malades
aigus, qui sortent guéris. Sont-ce des asiles o
TES. 281 appliqué assez rigoureusement dans les asiles, que tant de
malades
parfaitement curables deviennent des chroniques
res de ne pas faire ce qu'il faut pour trai- ter convenablement les
malades
, il faudrait tout au moins leur indiquer une mé
de nouvelle. Les partisans de l'Open-door, avides de se dévouer aux
malades
, et de les traiter en vue de les guérir, trouve
aire leurs légitimes aspirations dans cette dernière caté- gorie de
malades
, qui est d'ailleurs la moins nombreuse dans leurs
es incu- rables, et qu'ils s'attachent, s'ils le veulent, aux seuls
malades
curables; qu'ils cherchent de nouvelles méthode
xtraordinaire d'être obligé de prendre des renseignements sur leurs
malades
auprès des surveillants. Cette critique fait so
, reste toute la journée dans son service, et n'ait qu'un nombre de
malades
assez restreint pour les avoir toujours autour
onner se borneraient à indiquer l'heure de sortie et de rentrée des
malades
. M. TOULOUSE. - Je partage l'avis de M. Sollier
trop tardivement les aliénés ; mais ce qui est au-si nui- sible aux
malades
, c'est de prolonger inutilement leur isolement.
éressent de leur service et en arrivent fatalement à négliger leurs
malades
. - M. Charpentier n'accorde jamais de il) 8 ) S
ies de plus de quinze jours.- M. A. Voisin ne laisse pas sortir ses
malades
sans un répondant. Il a renoncé à accorder des pe
ens (combinée avec une hémiatrophie de la langue). Présentation des
malades
. L'auteur a observé ces dernières années les tr
avanl. Alcoolisme. Jusqu'au mois de sep- tembre de l'année 1895, le
malade
se portait bien, mais ce ruois il eut un accès
mandations incessantes aux familles qui viennent voir leurs parents
malades
, d'une surveillance et d'une inspection constante
sures indispen- sables qui doivent être prises pour la sécurité des
malades
, pour la sécurité de ceux qui les soignent, méd
ans l'asile ou dans le service médical qu'il dirige; il connaît ses
malades
, il sait quels sont leurs besoins, il est l'âme
es à éviter, aussi nuisibles au bien du service qu'aux intérêts des
malades
et, cependant, elle reste debout, un peu décapi
assez de bien et qui a réellement élevé les aliénés à la dignité de
malades
. En attendant la réforme radicale qu'on nous pr
administratif dont le devoir est d'ignorer les aliénés en tant que
malades
et qui en réalité ne les connaît pas du tout, s
une chose exclusivement médicale, le médecin seul connaissant ses
malades
, le plus sage serait de lui en laisser l'entière
rdions cette tutelle, si les familles allaient croire que l'idée de
malade
évoque tout naturelle- ment celle de médecin ay
la divulgation peut avoir les conséquences les plus graves pour les
malades
et les familles. L'article 111 du règlement dit
s par le médecin en chef, constatant l'état physique et moral des
malades
. Mais transmettre n'est pas viser et les directeu
, un faux en écriture. ' - Le secret des lettres des familles aux
malades
n'est pas mieux observé. Sous le prétexte qu'el
te est une lettre' déflorée et je m'explique très bien que certains
malades
les refusent et que certaines familles hésitent
raient à rire, s'ils ne se produisaient, en somme, sur le dos des
malades
et du personnel secondaire, viennent, on le voit,
En effet, les cas de M. Arnaud n'ont trait qu'à des hommes, et ses
malades
ne se recrutent que dans la partie aisée, fortu
x qui finissent par marasme ou par ictus : « Ces deux catégories de
malades
se distinguent principalement par la précoce ap
ès l'âge des enfants et établir, par exemple, trois caté- gories de
malades
, mais cette classification aurait l'incon- véni
ladies. Cette classification, certes, n'est pas parfaite, le même
malade
pouvant appartenir à des catégories différentes,
raison. Le lendemain, 17 juin 1894, j'allais voir chez lui le petit
malade
: l'état était le même, l'enfant s'amusait dans s
e attaché au sol qui l'a vu naître). On peut y suivre longtemps ses
malades
; on ne les perd pas de vue. Six mois après (d
et rend enfin la marche impossible. Tous les jours j'allais voir le
malade
et j'examinais en même temps la gorge et le pou
ants de la maison. A une de mes visites, le 8 février, au lieu d'un
malade
à électriser on m'en présente deux, le plus jeu
après, on le ramène dans mon cabinet. « Nous vous présentons votre
malade
de l'année dernière, disent les parents, c'est
étaitsubitement obs- curcie. Quel traitement a-t-on faitsuivre à ce
malade
? On lui avait appliqué, nous dit la mère, quel
tout au moins diminués, puis la paralysie frappe d'emblée le petit
malade
; dans une seule nuit elle est devenue complète :
ais nous verrons plus loin que j'avais soigné un frère de la petite
malade
pour une pseudo-coxalgie hystérique Ce dernier
uérison au bout de deux jours. Il y a quatre mois (fin février), la
malade
a maintenant quatorze ans, je suis appelé à lui
urines. Quelques jours après, le 6 mars, on me fait entrer voir la
malade
. Toujours même faiblesse, l'enfant n'a plus la fo
elle vomissait sans cesse. La nuit on me rappelle en toute hâte, la
malade
étant sans con- naissance, les yeux hagards, la
, il faut l'aide de plusieurs personnes pour pou- voir maintenir la
malade
dans son lit : contractures passagères des main
ais j'avais à peine quitté la maison qu'on me rappelle aussitôt, la
malade
venait de reprendre connaissance. Elle se met à
, car une demi-heure auparavant j'avais percuté la vessie, sondé la
malade
et n'avais retiré que quelques gouttes d'urine.
malade et n'avais retiré que quelques gouttes d'urine. Je revois la
malade
le soir, elle est bien, son pouls est bon et moin
la'ivraie méningite ? La soudaineté du début et l'histoire de cette
malade
qui avait traversé des états analogues et qui a
nce; pouls, à 140; température 39. Quatre jours après, je revois le
malade
, il était guéri. Ces phénomènes avaient duré tr
ie ayant duré trois semaines sans laisser de traces chez un petit
malade
excessivement nerveux qui a fait déjà du méningis
r 1893), la grand'mère me déclara que l'enfant ne leur semblait pas
malade
, aussi avait-elle hésité à me l'amener, il avai
e diabète, avec l'âge de l'enfant. Un jour que je visitais le petit
malade
(décembre 1893), je priais les parents de le la
-on aux prises avec les mêmes difficultés. Ce sont, à coup sûr, les
malades
qui exigeut du médecin l'observation la plus at
er aucun signe d'ivresse. Je n'entendais plus parler de notre petit
malade
lorsque le 18 mai de cette année, j'écris aux p
ste sans interruption, sauf au moment de la rougeole et notre petit
malade
ne s'en porte pas plus mal; il grandit et, à pa
emblent donner des résultats absolument contraires chez notre petit
malade
. La soif est poussée à un tel degré qu'il boira
de médecine, a fait l'objet d'une discussion. Pour Grand, son petit
malade
de neuf ans qui présentait une polyurie assez a
ésent les premiers résul- tats de la même méthode d'examen chez six
malades
: 1° dans un cas de névrite du cubital, on ne r
égration granuleuse; 3° chez REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 321 un
malade
atteint de tabes avec hypoalgésie généralisée, il
d'une sclérose des cordons latéraux et permettent de considérer ce
malade
comme atteint d'un tremblement congénital essenti
stic avait pu se poser avec une maladie de Little. En même temps la
malade
présentait une dyspragie cutanée : elle était p
entait une dyspragie cutanée : elle était porteuse d'ichtyose. La
malade
ayant succombé à une fièvre typhoïde, l'autopsie,
ne un appui à cette manière de voir, c'est qu'il exis- tait chez la
malade
un autre trouble de fonctionnement, une autre d
UE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. deux heures et demie. Le jour suivant le
malade
, amnésique, est brisé de fatigue. Aucun stigmat
MaACK. (Centralbl. f. 1\enuenleeillc., XIX, N. F., vu, 1896.) Le
malade
soutient parfaitement une conversation; il écrit
C'est de la cécité verbale. L'écriture est tremblée, ataxique ; le
malade
affectionne les lettres longues il branches des
aphique. S'il y a eu héniieurie puis lacryma droite (corticale), le
malade
a conservé une très grande cécité de la vue, ce
la Colonie de Dun-sur- A1l1'on. Actuellement la colonie compte 300
malades
et on pourrait encore disposer immédiatement de
erté. Le développement rapide de la colonie qui ne comptait que 100
malades
la première année est certes un encou- ragement
cosse, où l'assistance est basée sur une sélection rigou- reuse des
malades
après un examen méthodique et leur élimina.' ti
lies constitutionnelles, qui sont intimement liées au caractère des
malades
. Trois variétés : 1° par apathie; 2° par irrésolu
e-suggestive, complélée au besoin par le sommeil provoqué. Pour les
malades
du groupe A, la méthode consistera il les faire
ue leurs craintes sont vaines. La guérison est habituelle. Pour les
malades
du groupe B, il faut moins un traitement moment
de rapportent un cas d'épilepsie trauma- lique suivi d'autopsie. Le
malade
avait eu des accidents épilep- tiques consécuti
est des plus accu- sée ; l'encéphale entier pesait chez la première
malade
950 grammes et chez la seconde 980 grammes. A
démontrent qu'il existe une vésanie déterminé parle paludisme. Nos
malades
sont des -militaires, appartenant principalement
lgré leur diversité d'origine, ont des caractères communs. Tous ces
malades
, à l'occasion d'une intoxi- cation paludique ai
font parfois consécutivement du délire spécial à cette catégorie de
malades
.. On peut s'expliquer ainsi cette scène patholo
igations qu'elles créent il l'Etat vis-à-vis de cette catégorie des
malades
. Jusqu'à présent, il n'a pas été admis que le pal
Doutrebente demande à M. Rey, s'il a noté le pays d'origine de ses
malades
. M. Rey Les malades venaient de tous les pays,
M. Rey, s'il a noté le pays d'origine de ses malades. M. Rey Les
malades
venaient de tous les pays, et il a l'obser- vat
Les malades venaient de tous les pays, et il a l'obser- vation d'un
malade
, soldat au 4° régiment d'infanterie de marine,
2 grammes pendant un mois. Sous l'influence de ce traitement, le
malade
a présenté un amaigrissement progressif (8 kilo
s. Lésions méningées. Guérison. MM. Voisin et LOEVE, Il s'agit d'un
malade
de vingt-deux ans, se plaignant d'une céphalée
uicide disparurent, et le 15 juillet 1896, on pouvait considérer la
malade
comme complète- ment guérie. Vers la fin de s
demne. La douleur ne fit qu'augmenter et, à la fin de mars 1897, la
malade
souffrit jour et nuit. Le maximum d'intensité s
ÉS SAVANTES. les première et deuxième frontales; suites simples. La
malade
, à l'heure actuelle, est guérie et a engraissé.
e actuelle, est guérie et a engraissé. Il est à remarquer que cette
malade
, avant chaque opération, présentait de la rétenti
iers apparus sont ceux qui intéres- saient la personnalité même des
malades
, conscience du moi, et ensuite les faits relati
s catégories d'images que par des phénomènes d'ordre visuel. Or, la
malade
qui a donné lieu à ces remarques avait eu des t
accès de fureur. Observation IL Un homme de vingt-trois ans, devint
malade
lorsqu'il n'avait que six mois. Hémiplégie gauc
s cloniques bilatérales. Idiotisme. La sphère psychique de ces deux
malades
présente beaucoup d'ana- logie : compréhension
périodiques. Séance du 24 janvier 1897. M. Korniloff présente un
malade
avec lésion du plexus brachial. Le malade, âgé
M. Korniloff présente un malade avec lésion du plexus brachial. Le
malade
, âgé de vingt-un ans, cause d'une douleur et d'un
, a été obligé d'en- trer dans un hôpital. Depuis six mois déjà, le
malade
remarqua qu'il avait deux tumeurs, l'une à la c
nant d'une lésion de la cinquième et sixième racines cervicales, le
malade
en question a encore une atrophie du muscle tri
M. VERzILOFF. Un cas de maladie de Thomsen (avec présentation d'un
malade
). Le rapporteur décrit un cas typique de maladie
muscles de la face, principalement les masticateurs. A l'entrée du
malade
à la clinique du professeur Kojewnikolf tous ces
ne augmentation de créatinine et de sarcine. Pendant le séjour du
malade
à la clinique, les mouvements des extrémités de
) pro- venant d'une lésion des nerfs périphériques (présentation du
malade
). Un poêlier, âgé de cinquante-six ans, ressent
tard envahit tout le membre ainsi que l'omoplate; en même temps le
malade
ressentit un engourdissement dans le petit doigt
La force musculaire de la main droite est affaiblie. A l'examen du
malade
, lorsqu'il se trouvait à la clinique de M. Ross
iome. Le cas suivant a servi à l'auteur pour l'étude présente. Un
malade
de seize ans, observé dans la clinique du rapport
se développèrent penduat les derniers neuf mois. Dans l'anamnèse du
malade
on peut noter qu'il a reçu à l'âge de trois ans
ice osseuse consécutive. Un an avant le début de cette affection le
malade
tomba sur un verre et eut une blessure il la peau
pâles; démence, rire et pleurs involontaires. A la fin du séjour du
malade
à la clinique il se déclara subitement une para
esque complète et dérangement de la déglutition. Le jour suivant le
malade
mourut. Autopsie. Les parties centrales de la s
M. Minor présente le cerveau, la base du crâne et la langue d'une
malade
avec lésions multiples des nerfs crâniens. On con
s M. Minor montre des radiogrammes des doigts hippocratiques d'un
malade
, présenté déjà par lui en 1892. Sur ces photograp
rapporteur communique en détail un cas, observé par lui-même : Le
malade
S..., âgé de vingt-six ans, célibataire; sa mère
mmencement de la vie, le développement intellectuel et psychique du
malade
était normal; mais à seize ans, le malade comme
ellectuel et psychique du malade était normal; mais à seize ans, le
malade
commença à abuser des boissons alcooliques. A dix
rs il ne peut plus s'occuper de rien. Le premier examen détaillé du
malade
fut fait par le 'rap- porteur, en janvier 1895,
e mouvement du grand zygomatique est très bien conservé. Lorsque le
malade
montre ses gencives, sa bouche se dévie forteme
arole, et vu la pénible asphyxie, qui a eu lieu à la nais- sance du
malade
, il est prêt à admettre comme cause une hémor-
complète. Le discours se borne par quelques paroles habituelles; le
malade
a aussi conservé quelques gestes habituels. A l
ychologie normale et l'anthropologie, et il ne lui manquait que des
malades
pour devenir le clinicien sagace qu'il fut bien
ité par le bébé, je trouve la grand'mère qui me parle de mon ancien
malade
. « Son affection ne s'est pas reproduite, mais je
rine diminuait d'une façon notable. Pour en revenir à notre petit
malade
, j'en fais un diabé- tique hystérique, ces sueu
é des hôpitaux, 189G, signale un joli cas de coxalgie chez un petit
malade
de douze ans qui avait fait sa pseudo-coxalgie
C'est avec une certaine timidité que je trace l'histoire de cette
malade
; mais le clinicien qui a observé doit dire tout c
cite textuellement : « Un jour que la jeune fille était étendue,
malade
, dans son lit, elle aurait raconté dans tous se
cru devoir omettre dans la description de la vie pathologique de ma
malade
ce fait étrange, d'autant qu'il m'était rapport
hez les particuliers. Ainsi, elle n'était pas venue chez moi connue
malade
, elle était pour travailler à la couture. Sa ma
ait du sommeil hystérique. Après une heure d'un calme com- plet, la
malade
toujours couchée commence à se plaindre, elle p
r. Autre détail. Elle continue : « Tu arrives de Chauché voir des
malades
, tu en as vu quatre au lieu d'un qui t'avait appe
'y avait que deux acteurs dans ces diverses scènes, elle et moi, la
malade
et le médecin et un médecin très sceptique sur
ttention que j'apportais dans mes expériences. J'ai assisté cette
malade
durant cinq ou six crises de ce sommeil ' Les p
membres en résolution, anesthésie .complète ; deuxième phase, la
malade
au bout de trois quarts d'heure à une heure comme
tant inté- ressant, je ne retrouve que des notes incomplètes sur ce
malade
. Si j'en fais mention ici, c'est parce que cet
, passée en Vendée, et avant tout je ne voulais présenter que des
malades
dont l'hystérie ne pouvait être mise en doute.
t particulièrement appréciable : on peut suivre longtemps son jeune
malade
, on le voit naître, grandir, on ne le perd pas
n doute sérieux au sujet de la nature de la coxalgie de ma première
malade
, je l'examine alors plus attentivement. j'avais
a pour cela plusieurs raisons. D'abord l'interro- gatoire du petit
malade
est toujours incomplet, les questions posées ne
tre de poser, sur tel accident présenté antérieurement par le jeune
malade
, sa véritable étiquette qu'il aurait été primit
c fort discutable. Sydenham a bien dit : « Lorsque j'ai examiné une
malade
, et que je ne trouve rien en elle qui se rappor
ainsi, là plus que partout ailleurs, suivre de très près son petit
malade
, l'examiner scrupuleusement, interroger avec so
hystériques qui se mettaient tout d'un coup à parler, que tous ces
malades
, tous ces infirmes ne devaient la guérison auss
'est la suggestion à l'état de veille; il faut convaincre son petit
malade
de la bénignité de son affection, de sa guériso
pie, aux travaux manuels et intellectuels, cherchant à occu- per le
malade
du matin au soir, enfin, au traitement moral et à
suivie d'une amélioration notable de l'état psychique antérieur du
malade
ainsi que des autres symptômes paralytiques. L'
idation est rapide et solide, malgré l'état cachectique avancé du
malade
. Signalons encore comme trouble trophique du pé
paralysie générale ; en cherchant les antécédents hérédi- taures du
malade
, ses parents et connaissances nous ont nié l'exis
aru sincère, elle est suspecte. D'un autre côté, considérant que le
malade
est de con- fession judaïque et comme nous conn
nnels. Ici nous trouvons des données plus certaines et précises. Le
malade
a eu la syphilis et présente actuellement sur l
latérale. Exostose caractéristique sur la crête de l'os cubital. Le
malade
a, en outre, des antécédents alcoo- liques, lib
ts sont mal implantées, barrée^, les inférieures sont usées. ' Le
malade
est de taille moyenne. Le système osseux et muscu
uses au dos et aux cuisses. Des traces de coups et blessures que le
malade
parait avoir recu récemment. Au côté droit du c
réagissent pas à la lumière ni direc- tement ni par association. Le
malade
a des tremblements fibril- laires aux lèvres et
es couleurs, du goût, odorat, etc., conservée. Etat psychique. Le
malade
se présente dans une attitude conve- nable et s
exagérée. Il y a un délire des , grandeurs et de satisfaction : le
malade
a hérité des millions de souk père et des milli
a pas encore existé. Il aidera toutes les familles pauvres, etc. Le
malade
dort passablement. Il est propre quant à ses be
nt à ses besoins de miction et défécation, etc. 1897. Mai : s. Le
malade
se trouve dans un état d'excitation et d'irrita
its pour partir, il devient agressif et dan- gereux pour les autres
malades
, il commet des actes de violence contre un autr
les autres malades, il commet des actes de violence contre un autre
malade
, un coreligionnaire, en lui faisant une énorme
tête, et disant qu'il doit être tué, ainsi que , beaucoup d'autres
malades
et le personnel médical. Le malade est 394 CLIN
, ainsi que , beaucoup d'autres malades et le personnel médical. Le
malade
est 394 CLINIQUE MENTALE. renfermé seul dans
rices sont continuellement égratignées et ulcérées de nouveau. Le
malade
souffre en outre d'une obsession dentaire intense
félide, infecte, etc. Mai. - A la suite d'une légère contusion le
malade
présenta une tuméfaction de la cuisse droite qu
ctère inflamma- toire d'un abcès ou d'une collection purulente, le.
malade
a pour- tant un peu d'élévation de température
ans leur masse; de nulle part ne surgissait de liquide purulent. Le
malade
succomba le 27 mai 1897. Autopsie. (Rédigée par
, origine et pathogénie des troubles trophiques survenus chez notre
malade
. Nous n'avons voulu considérei dans le présent
s ; légers troubles de la motilité. L'appétit revient cependant, la
malade
semble plus calme, mais brusquement elle s'affa
blessa au bras et à la tête. Cet accident remonte à quinze ans. Le
malade
ne peut dire s'il y eut fracture du crâne. Touj
au peut entrainer une aphasie fonctionnelle. Sur les instances du
malade
, on l'opéra en décembre 1895. 11 avait déjà sub
e, qui fut remplacée par une plaque d'argent. Après l'opération, le
malade
parlait et comprenait ce qu'on disait. 11 sorta
nuit les conséquences de cette influence psychique, appelés par des
malades
qu'alarment, sous l'influence de la nuit, le mo
stance aux idées de suicide est moins effectif; les gardiens de ces
malades
devraient recevoir des instructions spéciales à
des témoignages écrits, émanant soit de médecins con- nus, soit des
malades
eux-mêmes, prouvant qu'il s'agissait bien d'épi
mission; 7° il croit avoir montré que les avantages retirés par les
malades
de ce mode de traitement ne sont dus ni à la su
son, suivant laquelle il y aurait un effet mental produit sur le
malade
parla ténotomie; 9° il conteste l'assertiou du Dr
en familiarisé avec les méthodes nouvelles, et que, de son côté, le
malade
soit suffisamment intelligent pour se rendre co
r des crises de larmes. A la moindre indisposition de son neveu, ce
malade
se roulait de désespoirsuruncanapé, prenait les
uis elle s'atténue et disparaît. Quand la guérison est complète, le
malade
parle sans émotion actuelle des angoisses qu'il
formes intellectualisées de l'obsession, comme celle du doute. Les,
malades
n'ont plus alors aucun repos. Constamment ils o
dium et de mercure à l'état métallique. Dès la première dose, notre
malade
éprouva de vio- lentes douleurs d'estomac, des
e diarrhée colli- quative. Le lendemain, reprise du traitement : la
malade
prend, une autre dose suivie des mêmes accident
l et les accidents gastro-intestinaux se répètent. Ajoutons que- la
malade
commence à avoir une sensation de chaleur sur tou
issent les signes avant-coureurs de la paralysie; c'est dire que la
malade
avait commencé à sentir des fourmillements dans
anesthésie des mains et des pieds. Voici d'ailleurs l'état de notre
malade
le 7 avril 1897, jour de notre premier examen.
croyons, et la marche de la maladie nous y autorise, que chez notre
malade
les neurones moteurs périphériques étaient atte
dis que les myélites sont incurables, et, nous le répé- tons, notre
malade
est sortie en complète voie de guérison. Encore
nce d'un microbe anaé- robie dans le jambon consommé par les sujets
malades
, microbe qu'il a désigné sous le nom de bacilll
curatif, parce qu'en quelques cas une névralgie seule peut tuer le
malade
. Il cite la sciatique, le lumbago, la névralgie
ensitive. Anato- miquement ce fait tire son intérêt de la survie du
malade
, pendant plus de deux ans, et des données de l'
principale indi- cation dans le tabes doit viser l'état général du
malade
et tâcher de relever 'par un ensemble de mesure
inaux troubles de coordination au moyen d'exercices méthodiques. Le
malade
doit apprendre à se rendre' maître de ses mouve
ait démonstratif à ce point de vue : parti de 0 gr. 25 par jour, le
malade
était arrivé à prendre 1 gramme par jour et en ép
s ou modifiés par ce fait particulier que la sclérose est, chez nos
malades
, localisée sur la moelle : ils cherchent à modi
r constamment une évolution fatale. Par une lente convalescence, le
malade
peut recouvrer dans un tiers des cas la plénitu
; Contribution à l'étude du réflexe pharyngien étudié sur les mêmes
malades
aux trois périodes de la paralysie générale; pa
par moi d'abord, qui suis privé d'un collaborateur dévoué ; par les
malades
qui savaient apprécier la douceur et l'aménité
Statistique décadaire des accès épileptiques heure par heure pour 130
malades
. 468 CLINIQUE NERVEUSE. U3.G p. 100, 21,3 p.
ui tombent pendant les pre- mières heures après les repas, sont des
malades
en cours de séries et dont les séries le plus s
g.= VI et acid. urinaire = 1,75, 7,5, 4,5, etc., on trouve d'autres
malades
dont l'aie, sanguine = III et l'acidité urinair
eau plus loin). Pas de modification de l'état mental. Poids de la
malade
avant les injections ; 51 kilogrammes. après le
injections. A partir du jour de la cessation des injections, cette
malade
a continué à s'émacier, son alimentation est de
tes après l'injeetion = VII ; deux heures après l'injection = V. La
malade
n'a pas été réglée et n'a pas eu d'attaques dep
alcales- cence du sang après les injections. Trois mois après, la
malade
a repris son embonpoint. Son état physique et men
uivies d'une période d'excitation violente. Dans les intervalles la
malade
est facile à diri- ger et s'occupe. Examen du
ysique et mental satisfaisant. Un peu d'amaigrissement. Poids de la
malade
avant les injections : 56 kilogrammes. après le
du 1 ? au 7 juillet : TABLEAU III ( 1. lll2qrres ennureluues de*
malade
* dont les observa/tons précèdent o 1 n 5
ns de 30 cent. cubes. Rien de particulier à signaler. Poids de la
malade
avant les injections : 16 k. 5. - après les inj
violent accès d'agitation avec hallucinations terrifiantes chez une
malade
qui n'avait jamais présenté ce symptôme (obs. I
e. Antécédents personnels. Pas de maladie grave antérieure. Notre
malade
aurait toujours eu, du plus loin qu'elle se rappe
nfants sont morts, l'un à la naissance, l'autre à trois mois. Notre
malade
a toujours été réglée régulièrement, mais depui
La langue est plus volumineuse qu'à l'état normal. Thorax. Notre
malade
présente aussi une cyphose cervico- dorsale, av
1.1(ULz. 4bU Fifl. 27. 490 RECUEIL DE FAITS. aux jambes. Notre
malade
est sujette à des transpirations abon- dantes,
ays et croit reconnaître des personnes de son entourage parmi les
malades
du quartier. Elle ne peut d'ailleurs donner de re
qui concerne les faits qui ont motivé la séquestration d'office; la
malade
croit avoir vécu comme dans un rêve. Rappelons qu
ait la menstruation conservée et par conséquent la fécondité. Notre
malade
n'a pas non plus été sujette aux maux de tête s
ont l'intelligence garde son intégrité à toutes les périodes, notre
malade
a été prise, il est vrai, d'un accès subit de f
ous avons l'intention de défendre. Voici d'abord l'observa- tion du
malade
qui nous a suggéré ce travail : SoMM.\iRE. tUë/
7 sont vivants, 5 sont morts eu bas âge de maladie indéterminée. Le
malade
a eu, à quatorze ans, une fièvre typhoïde qui a
ans, on note une névralgie intercostale, accompagnée ou suivie (le
malade
ne peut preciser) de troubles de la digestion,
par un médecin a consisté dans une saison à Brides (Savoie). Notre
malade
en revint très amélioré.- L'année suivante, un re
de l'estomac, quoique moindres, ont reparu sous une autre forme; le
malade
ne peut rester à jeun sans éprouver une tendanc
une tendance syncopale et une sensation d'angoisse fort pénible. Le
malade
, très intelligent, prédicateur de valeur, trava
rée, depuis de nombreuses années, des revenus de la paroisse. Notre
malade
a été obligé de faire des recherches dans de vi
ée. L'amaigrissement avait été rapide, 20 kilos en trois mois. Le
malade
consulte alors un médecin de Genève qui lui presc
médecin remarque la tuméfaction du corps thyroïde, à laquelle le
malade
n'avait apporté aucune attention, et ordonne pour
opale. Cet état persista un an et demi. » Au mois d'août 1890, le
malade
éprouve de nouveau des maux d'estomac, un tremb
duisit une amélioration notable de tous ces symptômes; cependant le
malade
n'avait plus la même faci- lité de travail; il
les mélancoliques s'accentuent; le tra- vail devient impossible; le
malade
prend alors un congé, qu'il va passer dans sa f
ions de la sensibilité' générale. L'altitude et la physionomie du
malade
, à ce moment, expriment l'angoisse et l'instabi
antes (2 litres et demi), ne contiennent ni sucre ni albumine. Le
malade
se plaint de gastralgie, l'estomac est un peu dil
mai, en augmentant d'un quart de centigramme par jour. 10 mai. Le
malade
prend 20 centig. d'extrait thébaïque; à la visi
pide (80). L'insom- nie ainsi que la polyurie ont disparu. 20. Le
malade
a été pris dans la nuit de palpitations violentes
mettre la main sur la tête du sujet; les mains tremblent aussi, le
malade
a de la peine à porter un verre il sa bouche. L
du corps thyroïde. 1er juin. Traitement thyroïdien, c'est-à-dire le
malade
absorbe en nature le corps thyroïde de mouton;
olume antérieur. L'étal mental reste satisfaisant. 10 juillet. Le
malade
sort guéri de sa psychose et de son syn- drome
apparition, il est fort difficile d'être fixé; le goitre, ignoré du
malade
, a élé constaté par un médecin, il y a trois an
ng intervalle, de vingt-cinq à quarante-trois ans, l'état mental du
malade
actuel n'est point celui des' base- dowiens. No
, de poisons du système nerveux. \ Malgré l'exislence, chez notre
malade
, de troubles gas- triques, nous avons peu de te
lement avait les mêmes caractères que celui que nous constatons (le
malade
nous l'affirme); l'augmentation de volume de la
firme); l'augmentation de volume de la glande thyroïdienne, dont le
malade
n'a eu connaissance qu'il y a trois ans, devait
plètement, sans que l'état mental en subisse un amoindrissement. Le
malade
est parti guéri, soit au point de vue physique,
Il en existe deux formes, suivant que l'obsession ne laisse pas au
malade
une sensation trop désagréable, trop déprimante
même état par sa vis-à-vis, etc. M. Freud apprend en outre que la
malade
a donné rendez-vous à son frère, qui vit près de
sensorium. Les phénomènes paralytiques progressent surtout quand le
malade
travaille. La marche est donc aiguë sans causes
que tout mouve- ment est impossible. La sensibilité est normale. La
malade
se plaint seulement de lourdeur dans les cuisse
huit jours, les mouvements reparaissent peu à peu, et bientôt la
malade
est tout à fait guérie. Dans le second cas, il
de contracture. Pas de troubles vésicaux. Dès le troisième jour, la
malade
constate qu'elle peut remuer les pieds et les j
s antérieurs à l'accident et qui finalement devint totale. Quand le
malade
fut arrêté il errait depuis deux semaines sans
ques les réflexes des téguments cuta- nées manquent souvent. Sur 24
malades
, 67 p. 100 n'en présentaient plus, tandis que s
ions défensives; les anamnestiques révèlent en outre que la mère du
malade
était régalée d'injures. L'écholalie échappe à
elle ne rencontre plus d'obstacles. Un jour, l'infirmier attaché au
malade
dut prêter main-forte à M. 13resler; à peine a-
it que les religieuses pro- voquent contre lui des excès des autres
malades
, qu'il se joue beau- coup de comédies dans l'ét
le tabes dorsal est le climat. L'auteur recom- mande surtout à ses
malades
de passer deux ou trois mois, au priutemps, dan
ont bons mais, d'après l'auteur, le baiu chaud porte préjudice au
malade
. M. le l' ERB (W.) (d'Heidelberg). Après avoir
e cette thérapeutique échoue, c'est l'état général insuffisant du
malade
, les lésions trop avancées, et enfin l'influence
gies, viscéralgies) de 512 1) SOCIÉTÉS SAVANTES. , la plupart des
malades
névropathes, surtout des hystériques et névrast
curatif, parce qu'en quelque cas la névralgie seulement peut tuerie
malade
. - 2. L'auteur parle ensuite de lï £ chialgie (co
xpressions en ce qui concerne les persécutés. De même qu'il y a des
malades
quelconques à idées de persécution idiopathique
onques à idées de persécution idiopathique, de même il y aurait des
malades
à idées mélancoli- ques et d'autres à délire mé
uvent sans aucune influence sur les maladies, et il y a beaucoup de
malades
qui ne peuvent être guéris que par l'hypnotisme
rcunel avait été suivi d'un abaissement de la nutrition générale du
malade
. Bro'n-Scquard n'est pas seulement un des maîtr
, était souvent de vingt-quatre jusqu'à quarante-huit heures, et le
malade
tom- bait dans un état de mal épileptique chaqu
vahissent les pyramides et attei- gnent tôt ou tard le bulbe. Mes
malades
ont perdu successivement leurs facultés sensoriel
ue cervical, c'est faire cesser les manifesta- tions diverses de la
malade
de Basedow. Les excellents résultats que j'ai o
r d'excellents et durables résultats thérapeu- tiques, car mes deux
malades
ainsi opérées sont actuellement gué- ries, sauf
inesco. - J'ai eu l'occasion de constater chez un certain nombre de
malades
atteints de syringomyélie des troubles des mouv
s d'hémorragie cérébrale par suite de traumatisme, dans lesquels le
malade
cessait absolument de respirer de trois à cinq
it de la - thérapeutique. M. le D1' GALE (G.) (de Binasio). - Une
malade
atteinte d'hys- térie croyait que sa mutité int
et lui dit ensuite que le serpent était retiré. Pour convaincre la
malade
de l'exactitude de ce fait, on lui mit dans la
és. volonté, leur intelligence seraient utilisées au bénéfice des
malades
, des ehefs de service, des asiles et à leur propr
; - 3° enfin les avantages réels qui résultent, aussi bien pour les
malades
que pour le per- sonnel lui-même, de l'utilisat
e que possible des soins féminins dans le traitement de nos aliénés
malades
du sexe masculin. Il. DE jIUSGRA'E-CL.1Y. Rem
des médecins ET DU PERSONNEL secondaire par rapport au NO1ll11E DES
malades
dans l'asile d'aliénés DE Préobragenskoie, près
tirons les renseignements suivants : . L'asile doit contenir 400
malades
; il y en a actuellement 360. Le corps médical s
sont fournies et le placement a lieu à la 3e classe de pension, le
malade
ayant une certaine fortune. Au bout d'un certai
n de l'enregistrement fut obligée de poursuivre. Mais la femme du
malade
constitua avoué et donna citation à l'asile devan
ou une surveillance momentanée plus sévère, y sont ramenés. , Les
malades
, après la période d'observation, sont placés dans
ui concerne les dispositions suivantes : Le comité de placement des
malades
de Lierneux est composé exclusivement des médec
sions non suivies de reprise immédiate a été de 8. La plupart des
malades
sont occupés soit aux travaux agri- coles (98),
des travaux de couture, decordon- ' Et cela avec juste raison : les
malades
et tout ce qui les concerne aux médecins. . (B.
co, 1896.) - Ce rapport accompagné de plans prévoit un total de 632
malades
(hommes et femmes). Pensionnats pour 152 pensio
seconde), répartis en 6 pavillons avec chambres séparées. Les 480
malades
de la dernière classe sont répartis en 14 quartie
ont 2 de cellules (hommes et femmes) ce qui fait des sections de 35
malades
au maximum. Reste à savoir comment ces services
s d'un épisode délirant, et à cause de l'état mental parliculier du
malade
, en raison aussi des difficultés de l'observati
ux et reten- tissent aussi, mais plus faiblement, sur les actes des
malades
. DUCAMP. XI. Du traitement de la névralgie sc
quoi, en maintes circonstances, ils hésitent à signer la sortie des
malades
. La liberté du malade a coûté ou va couler prob
stances, ils hésitent à signer la sortie des malades. La liberté du
malade
a coûté ou va couler probablement la vie de deu
a. - Nous croyons pouvoir rapprocher de ce cas, celui d'un de nos
malades
, Villac..., dont l'un de nos élèves, M. Julien
ant le premier mois, il continua à donner des gifles. Un jour, un
malade
de sa section, qu'il avait giflé, lui administra
l les aliénés de la Seine, ils devraient tout au moins assister les
malades
de l'Eure, qui devraient être soignés, au lieu
es seraient vos idées sur une loi de ce genre ? 'f - 1° et 2° Les
malades
améliorés ou guéris, dont nous signons le certi
voir ce qu'ils devien- nent, s'ils ont ou non des enfants, sains ou
malades
, nous ne pouvons donner une réponse scientifiqu
tion, toute opération pratiquée sans but d'utilité directe pour les
malades
. Sous le nom d'idiots, on, compred des enfants
tous les infirmes du corps et de l'esprit, à tous les anormaux, aux
malades
de toutes catégories, aux- vieillards, à tous c
nous disons nor- maux, nous devons secourir les vieux, soigner les
malades
, faits DIVERS. 547 relever dans la mesure du
ue peut avoir la suggestion dans le traitement des enfants vicieux ou
malades
. L'année suivante, au Congrès de Toulouse, nous p
ellement sur l'opinion que, pour être hypnotisé, il fallait être « un
malade
». En un mot, elle affirmait que l'hypnotisme est
périmentales, pour se limiter aux suggestions indiquées par l'état du
malade
, surtout lorsqu'on ne néglige pas de procéder ave
e s'initier aux pratiques de la massothérapie le loisir de suivre des
malades
depuis le début de leur traitement jusqu'à leur g
Une maison de traitement pouvant recevoir un assez grand nombre de
malades
permet d'y appliquer le traitement des névroses e
it jours, vomissements bilieux et ligneux ; la douleur augmenta et le
malade
, ne pouvant plus marcher, était alité depuis troi
re sont bien portants ; il est le 3e sur 10 enfants, dont aucun n'est
malade
. C'est d'ailleurs un garçon intelligent et qui ré
le ventre se gonfler à ce nivea'u. Je presse alors celte région et le
malade
accuse de la douleur. Alors je précise moi-même a
le à la suggestion. C'en était assez d'ailleurs pour le diagnostic du
malade
et de la douleur abdominale. Le malade était très
ailleurs pour le diagnostic du malade et de la douleur abdominale. Le
malade
était très-suggestible ; la douleur était le
a nuit et serait tout à fait bien. Après dix minutes, je réveillai le
malade
. Il ne se souvenait de rien, ne savait pas que je
is la douleur thoracique subsistait encore. J'ajoute que le petit
malade
n'avait jamais été endormi, que je le voyais pour
état d'hypnose ou de suggestibiiité devient continu. Voici donc notre
malade
en sommeil profond. Au réveil il ne se souviendra
ds la craie, va au tableau et écris : « Je suis guéri et ne suis plus
malade
. » Ce n'est pas la phrase textuelle, c'est l'idée
et qui ont été exposées dans les conférences ultérieures ou au lit du
malade
). J'essaie de nouveau la suggestion ; je m'ap
ent à enrayer la maladie. Vous voyez souvent, dans notre service, des
malades
qui entrent avec une poussée tuberculeuse récente
rs abdominales, notre chef de clinique a essayé en vain d'endormir le
malade
. Le lendemain j'essayai à mon tour, en procédant
ance. II me fallait tenir les yeux clos et neutraliser la tendance du
malade
à les ouvrir, pour obtenir l'hypnose. Le 29, je d
du malade à les ouvrir, pour obtenir l'hypnose. Le 29, je demande au
malade
si les séances le fatiguaient ; il convint que no
us no pouvons pas le guérir, et peut-être que nous l'avons rendu plus
malade
. Il restera peut-être au service Voisin pour récl
rès, avant de quitter l'hôpital, je le trouve déjeûnant avec d'autres
malades
. Je lui demande comment ça va. Il me montre que l
thérapeutique réussit souvent; elle ne réussit pas toujours. Quand un
malade
se confie à moi et que la famille me demande si j
n, alors même que je crois le cas favorable, je ne garantis rien ; au
malade
, je dis catégoriquement qu'il guérira certainemen
tégoriquement qu'il guérira certainement; à la famille, je dis que ce
malade
peut être traité par la méthode suggestive, mais
l importe aussi, vous le voyez, dans l'intérêt de la guérison, que le
malade
soit dans une atmosphère suggestive, entouré de p
n. En dépit de sa résistance, nous avons pu chaque fois hypnotiser le
malade
; en dépit de sa résistance, nous avons pu, penda
axer doucement !a région épigastrique et la région précordiale où les
malades
accusaient des sensations douloureuses. Dans le
elle renforcer. Il appelle et fixe l'attention du sujet sur le point
malade
. En résumé : ces deux procédés thérapeuthiques,
un médecin indien de la tribu des Pieds-Noirs massant avec le pied un
malade
étendu sur le sol. Chez les Australiens de la pro
surviennent. Cette croyance est très générale. Quand un Siamois est
malade
, il appelle un mo-phi ou médecin qui le masse jus
t un chirurgien furent commis par le siège présidial pour examiner la
malade
. L'histoire nous a conservé le curieux procès-ver
à l'église de l'abbaye, où l'on célébra une messe. A l'élévation, la
malade
recouvra ses sens, et elle déclara n'avoir ni con
La convalescence fut longue et la débilité générale fut telle que la
malade
avait de la peine à se tenir debout, et à avaler
de potassium à l'intérieur ne produisirent aucun effet heureux. La
malade
passa ainsi plusieurs mois, faisant à peine quelq
l'usage du bromure de potassium. Cela ne fit rien à la maladie, et la
malade
, après neuf mois d'essais thérapeutiques infructu
avoir subi cinq séances de transfert, la paralysie avait disparu, la
malade
pouvait abandonner ses béquilles, elle était guér
elle était guérie en quelques jours ! Au moment de son arrivée, la
malade
était complètement impotente des deux jambes : po
urinaire ni de matières intestinales ; pas d'anesthésie cutanée. La
malade
fut mise directement en communication avec un suj
mière séance, les douleurs rachidiennes disparurent. Le lendemain, la
malade
put faire quelques pas ; à la suite de la cinquiè
enu, vers midi, que l'impotence motrice avait tout à fait disparu. La
malade
était tout à fait guérie, elle marchait seule et
e l'ai indiquée, en quelques jours. On constata au dynamomètre que la
malade
avait gagné 7 kilog. de la main droite, et 3 kilo
re pendant quelques jours a faire du transfert, pour tranquilliser la
malade
sur la stabilité du résultat obtenu, et, après en
résultat obtenu, et, après environ un mois de séjour à la Charité, la
malade
, complètement guérie, pouvant marcher seule, quit
1° En rompant des habitudes fonctionnelles défectueuses auxquelles le
malade
s'accoutume si facilement et auxquelles il ne peu
sifs. M. le prof. Pitres (Bordeaux).— Il y a quelques années, si un
malade
faisait des fugues et présentait quelques stigmat
hystériques. On peut distinguer, ici deux ordres de faits. Il est des
malades
qui marchent au cours d'une crise hystérique, sou
d'une crise hystérique, sous l'influence de leur délire. Les seconds
malades
sont plus intéressants. Ils ont été étudiés dans
mples ont été fournis par Proust, Raymond, etc. Dans ces derniers les
malades
sont dans leur état second et ne se souviennent d
venirs par l'hypnose. Les faits de ce genre sont nombreux. Tous ces
malades
sont des gens qui ont un besoin impérieux de marc
périeux de marcher ; si on ne donne pas satisfaction à ce besoin, les
malades
se fixent un but. peuvent résister, mais s'ils pa
jusqu'ici prétent le flanc à la critique. L'état de conscience de ces
malades
en état de fugue n'a jamais été observé. Il est t
dmettre cette conscience si lucide et si raisonnable qui permet à ces
malades
, pendant leur fugue, de ne pas éveiller l'attenti
diagnostic d'épilcpsic par ignorance, et un examen plus approfondi du
malade
pourrait peut-être autoriser le diagnostic de l'h
ourait de divers lieux, souvent fort éloignés, pour lui présenter des
malades
. « Une dame de Gamaya souffrait depuis des anné
peuple. Ils entendirent le sermon, puis ils déposèrent à ses pieds la
malade
qui lut dit avec une grande foi : « Père, voyez e
r, il accueillit son petit présent et en fit largesse devant elle aux
malades
de l'hôpital. » On peut supposer qu'il s'agissa
rie était pire que jamais, le saint, qui était présent, s'approcha du
malade
, fît une courte prière, les yeux fixés au ciel, e
Une maison de traitement pouvant recevoir un assez grand nombre de
malades
permet d'y appliquer le traitement des névroses e
ulté libre de Lille. J'ai présenté, il y a 6 mois, à la Société, un
malade
atteint subitement d'une monoplégie brachiale gau
aïacol calmaient rapidement les douleurs et, après quelques jours, le
malade
pouvait rendre quelques services dans la salle. O
e en décembre, avaient totalement disparu. Pendant son séjour, le
malade
se plaignit d'un autre accident, qu'il avait déjà
érilisée contenant 0*r50 pour 100 d'acide phénique. Le 7 mars notre
malade
se trouva assez bien pour sortir et entreprendre
ssi une trépidation épilep-toïde singulière : lorsque étant assis, le
malade
soulevait ses talons de manière à ce que le pied
ue le talon reposait de nouveau sur le sol; même phénomène lorsque le
malade
était debout et les talons soulevés : alors le co
ble sans un solide appui. Je conservai, pendant plusieurs jours, le
malade
sans le traiter à cause de la photographie que je
ême temps i gr. de sulfonal, donné le soir, ramenait le sommeil et le
malade
pouvait, après une semaine de traitement, se rend
ssieurs, de vous rendre compte des deux nouveaux séjours faits par ce
malade
dans mon service, parce que l'analyse des acciden
vait pu modifier. C'est après quatre mois de tentatives vaines que ce
malade
avait été soumis à mon examen, et les caractères
Si je n'avais été éclairé par la connaissance que j'avais déjà de ce
malade
, au lieu de recourir au traitement suggestif, qui
gnements, pris à bonne source, nous apprenaient que le 28 mai 1894 ce
malade
avait été admis dans le service de M. le professe
'incontinence d'urine (il urinait goutte à goutte dans un urinai), ce
malade
avait une anesthésie complète de la verge, du scr
thétérisme. Le rectum et la région anale étaient aussi intéressés: le
malade
n'éprouvait jamais le besoin d'aller à la selle e
laire. L'anesthésie et l'analgésie étaient complètes, de sorte que le
malade
ne sentait pas le sol, ce qui expliquait les hési
le premier jour, qu'une part, au moins, des troubles présentés par ce
malade
était d'ordre purement dynamique, aucune lésion c
recours à la suggestion dont le succès fut remarquable. Chez notre
malade
je procédai donc comme j'avais procédé chez Josep
qua une ceinture de gros sous. Les effets furent rapides : d'abord le
malade
éprouva des fourmillements, puis une sensibilité
é guéris, les troubles de la motilité disparurent graduellement et le
malade
put renoncer à son urinai. Le même traitement fut
e l'anesthésie des pieds, malheureusement il ne put être continué, le
malade
ayant quitté le service malgré notre avis. A ce
e présente pas d'autres troubles fonctionnels ; il n'a jamais été
malade
, dit-il ; mais il est nerveux et impressionnable.
t entré à la clinique le 8 décembre. Confiseur, âgé de 17 ans, il est
malade
depuis le 7 décembre. Il se serait refroidi, pens
son idée est faite ; il s'entête à la maintenir. Le 14 et le 15, le
malade
accuse, de plus, une sensation de brûlure en urin
la suggestion directe, serait aller contre le but, serait exciter le
malade
à faire de l'auto-suggestion, c'est- à-dire à
rnons la difficulté. Faisons de la suggestion sans en avoir l'air. Le
malade
est certainement suggestible ; la preuve, c'est q
a guérira tout seul. Tu as une bonne nature ; tes organes ne sont pas
malades
. Les douleurs nerveuses que tu as guériront toute
issiperont spontanément, que la maladie tire à sa fin. 28. Hier, le
malade
accusait de nouveau son mal de tête et ses douleu
t. On ne détermine plus d'ailleurs aucune douleur à la pression. Le
malade
quitte l'hôpital, guéri, le 12 janvier. Il s'ag
les traitements médicamenteux. Je ne voudrais pas affirmer que notre
malade
n'ait pas guéri spontanément, par le fait de l'év
vait engendrés, retenus par l'impressionnabilité nerveuse de certains
malades
, à la faveur aussi d'une thérapeutique mal approp
ns ce cas, eût été une erreur préjudiciable. De même qu'il existe des
malades
qui ne supportent pas le lait et le vomissent, qu
tre faire de la suggestion, quelquefois même en ne s'occupant plus du
malade
, de façon à bien lui démontrer qu'on n'attache pa
faire la suggestion, on arrive au but. L'histoire du frère de notre
malade
, traité au service un peu avant lui, montre bien
Terrassier, âgé de 26 ans, il est entré à la clinique le 17 novembre,
malade
depuis quinze jours. L'affection a débuté par des
essus de l'aine. La pression de cette région fait pousser des cris au
malade
; il ne dort pas la nuit. Nous pensons d'abord à
trine; la température est normale. La sœur du service nous dit que le
malade
mange de bon appétit. Son aspect est toujours m
et par l'effort vigoureux queje tentai pour redresser son imagination
malade
, échappant ainsi à la guérison, je me décidai alo
he de prêter la main à des séquestrations arbitraires. Or, combien de
malades
, qui sont considérés, même par des gens très inte
es contre sa femme, qu'il est guéri, qu'il se rend compte d'avoir été
malade
. Il parait tellement sain d'esprit que la famille
és ; 2° Il est utile dc diviser ces derniers, à ce point de vue, en
malades
non dangereux et en malades dangereux, tant à cau
viser ces derniers, à ce point de vue, en malades non dangereux et en
malades
dangereux, tant à cause de la surveillance à exer
Il est aussi absolument utile d'avoir en mains soit les lettres du
malade
, soit ce qu'il écrit en dehors de ses lettres, qu
, quand ce dernier cas se présente. On ne saurait trop encourager ces
malades
à écrire ; 7° En ce qui concerne les pyromanes,
t rapide et continue tant que l'appétit n'est pas revenu, même si les
malades
s'alimentent. L'état mental est caractérisé par d
prononcées si l'état mental dc l'aliéné était reconnu à temps, et le
malade
subit une flétrissure imméritée. On doit s'attach
prises pour annuler toutes les condamnations dues à ce que l'état du
malade
était méconnu. Ce serait peut-être actuellement p
nté, reçoit chaque jour, 23, avenue de Mac-Mahon, une cinqunataine de
malades
qui viennent lui demander de les guérir, persuadé
passes magnétiques, imposition des mains, légers attouchements sur le
malade
placé devant lui sous son regard ; qu'il n'ordonn
les maladies au moyen d'un fluide qui lui serait propre et traité des
malades
par ce prétendu fluide qu'il est censé transmettr
et illégalement la médecine, en faisant des passes magnétiques à des
malades
placés devant elle, que notamment elle reconnaît
devait être plongé un barreau aimanté et l'application sur la partie
malade
de plaques aimantées, instruments qu'elle vendait
alade de plaques aimantées, instruments qu'elle vendait elle-même aux
malades
; Attendu qu'il est certain que la veuve Blin
à une embolie pulmonaire, fait qui empruntait son intérêt à ce que le
malade
avait été traité quelques instants avant son décè
la suggestion hypnotique, M. Bernheim ayant pratiqué l'autopsie de ce
malade
, démontrait que la mort était due à une lésion tr
émontrait que la mort était due à une lésion très grave, et que si le
malade
avait succombé pendant l'hypnose, le traitement n
tre M. le professeur Bernheim, lui reprochant d'avoir hâté la mort du
malade
en le fatigant par une séance d'hypnotisme. Cet
Une maison de traitement pouvant recevoir un assez grand nombre de
malades
permet d'y appliquer le traitement des névroses e
lir l'équilibre. Lorsqu'au contraire l'imagination est profondément
malade
alors la suggestion reste impuissante, car l'inst
, peut-être organique ce n'est pas une maladie imaginaire. Le cerveau
malade
cré des désordres dont la cause n'est pas dans l'
être influencée par la suggestion ; cai il y a dans le cerveau de ces
malades
une modalité pathologique, probablement une altér
apeutiques que nous cherchons à lui donner, recueillie; par un organe
malade
, sont viciées comme celles qui lui ar rivent spon
normale, sans diarrhée. — Les urines ne sont pas albu-mineuses. Le
malade
accuse surtout des douleurs; d'abord un point qu'
il existe depuis huit mois. Même alors que le point n'existe pas, le
malade
éprouve toujours à ce niveau une sensation de brû
; plus marquée autour des malléoles. Cette douleur est très vive; le
malade
la compare à une sensation d'arrachement de bas e
sans doute d'une prédisposition spéciale et native qui rendait notre
malade
plus impressionnable à une faible dose du poison.
par G auto-suggestion et qu'il est possible de les déraciner. Le
malade
avoue avoir toujours été nerveux et impressionnab
t nerveuse et colère. Pour tâter la suggestibilité thérapeutique du
malade
, je lui prescris le 25 décembre une potion sugges
rmira jusqu'au matin. La suggestion médicamenteuse est efficace; le
malade
s'endort 20 minutes après avoir pris la première
rimant, nous faisons plus que de la médecine palliative. La seconde
malade
que je vous présente est atteinte d'emphysème pul
a matinée de maux de tête qui durent jusqu'à 10 heures du matin. La
malade
a les joues et les lèvres un peu cyanotiques ; le
de à la base ; pas de râles. Les autres fonctions sont normales. La
malade
a de plus un prolapsus utérin depuis sa dernière
rer lorsqu'elle sera débarrassée de sa toux. Tel était l'état de la
malade
qui était traitée par l'iodure de potassium et do
de toux nocturne si pénibles pendant des heures sont supprimées et la
malade
goûte un calme et un repos qu'elle ne connaissait
t pas réfléchi, guérir l'emphysème par l'hypnotisme. Nullement. Notre
malade
reste aussi emphysémateuse qu'avant. Ses alvéoles
asse pas d'effort musculaire notable ; la fonction est suffisante; la
malade
ne souffre pas. Ce que j'ai enlevé, c'est le rete
la lésion et qui peut à son tour retentir sur celle-ci. Chez notre
malade
, il y a peu de bronchite à l'état normal, la toux
eurs qui peuvent engendrer un véritable état hypochondriaque. Notre
malade
est née trés-impressionable, et la distension emp
physémateux, les nerfs vagues ou sympathiques des poumons ne sont pas
malades
; l'impression leur est transmise par la périphéri
-Martin, médecin-major de 1er classe, et Lagelouse. Présentation de
malade
. MM. les Drs Lagelouse et Bérillon présentent à
la suggestion hypnotique. Ils reproduisent expérimentalement chez la
malade
la paralysie dont elle avait été atteinte et expo
servation renferme encore une particularité intéressante. Bien que la
malade
fut atteinte d'une diminution de l'acuité visuell
opérer le surlendemain, je me mis aussitôt à l'œuvre et j'endormis le
malade
très vite à l'aide de mon procédé usuel, consista
ptiques avaient été prises préalablement et pendant l'opération. Le
malade
, pendant toute cette longue opération, ne proféra
un cadavre. La plaie fut réunie avec la plus grande rapidité et le
malade
semblait alors absolument tranformé. On ne put re
t à conclure que la suggestion ne prend aucune part à la guérison des
malades
par l'électricité. Je crois non seulement, ains
uasion, sans que le tabouret de verre ait été isolé, donc sans que la
malade
ait été réellement électrisée. J'ai vu une jeun
et, encore une fois, j'avais disposé mes appareils de manière que le
malade
soit à l'abri de tout courant réel. Si la sugge
de tout courant réel. Si la suggestion agit à ce point lorsque les
malades
ne sentent pas les courants, on comprend quelle p
M. Crocq ne peuvent être rapportées à l'électrothérapie, puisque ses
malades
n'ont pas été réellement soumis à l'électricité.
ver indiscutablement l'action de la suggestion, je devais traiter mes
malades
sans que le courant électrique les pénètre, sinon
dicale. L'asile modèle est celui d'Ellikore, dirigé par M. Forel. Les
malades
, au nombre de 40, et le personnel sont soumis à l
eur guéri, qui s'occupe avec zèle de l'œuvre qui lui est confiée. Les
malades
sont placés volontairement, et sont libres de qui
rmir par suite du moindre bruit. D'autre part, chez des personnes non
malades
exposées à la perception continue de bruits penda
e développement et l'envahissement des centres psychiques. Le jeune
malade
compare cet état à celui d'un engourdissement ou
ogique, l'aura, est constituée par une « mauvaise idée » qui, pour le
malade
, est la cause occasionnelle de tous ses accès. Il
jusqu'au moment de la crise, il réapparaît aussitôt après, puisque le
malade
a le temps de prendre ses précautions. Quand la r
à certains mots une valeur démesurée. Dans ce cas, le traitement du
malade
pourrait porter sur le renforcement de la volonté
l'observons en nous-même ou si nous interrogeons à son sujet tel
malade
qui en est affecté, nous ayions affaire non pas d
ertige tiendra trop de place dans sa corticalité ; et il suffira à ce
malade
de penser à son vertige, d'en entendre parler, po
correspondant aux centres bulbaires de l'orientation subjective. Tel
malade
fera donc du vertige comme tel autre des palpitat
itable fascination à laquelle elle ne peut se soustraire. Un de nos
malades
a été atteint, il y a environ 15 ans, d'une affec
al assurée, déviée, les promenades à cheval sont abandonnées, puis le
malade
n'ose se conduire lui-même, bientôt il n'ose plus
casions se font rares i la marche redevient assurée, directe, mais le
malade
redoute les sorties de peur d'être pris inopi
t des sorties, mais même de tout ce qui représente à l'imagination du
malade
les conditions dans lesquelles son vertige éclata
lesquelles son vertige éclatait autrefois. Pendant plus de 14 ans, ce
malade
n'est pas sorti de son appartement, évitant même
t supporter même l'image d'un état autre que le sien. Ajoutons que ce
malade
est un homme extrêmement intelligent, qui analyse
ait rien de bien personnel, et je l'ai bien des fois observé chez des
malades
affectés d'une grande susceptibilité bulbaire et
ne grande susceptibilité bulbaire et labyrinthique. Un autre de nos
malades
, simplement affecté de vertige labyrinthique d'or
ait ce singulier symptôme qui n'est pas d'ailleurs bien rare chez les
malades
de cette catégorie. Il sentait sa tête devenir én
isolément avec les autres formes du vertige. Pendant que l'un de ces
malades
, un homme de quarante ans, m'expliquait ce qu
té somatique sont assez fréquents chez les laby-rinthiques. Une autre
malade
, hystérique et affectée d'une suppuration ancienn
s, du moins à des gênes et à des inquiétudes que connaissent bien les
malades
atteints d'athérome auriculaire ; les uns redoute
tionnement de l'oreille interne et des susceptibilités bulbaires d'un
malade
, s'il se trouvait mieux à la mer ou dans la monta
e au monde des perceptions sonores. Je l'ai observée une fois chez un
malade
affecté, chose particulière, d'ouïe douloureuse.
sie (1) est relativement très rare. Il n'est pas resté chez ma petite
malade
à l'état isolé. D'autres troubles du même ordre s
ourriture, l'œsophage se contracture et l'on est obligé de nourrir la
malade
à la sonde. Quelqu'un la voit ensuite dans cet
e ou dont elle se croit atteinte. Le père est légèrement voûté ; ma
malade
s'imagine alors devoir obéir à l'influence hérédi
boulette de papier dans l'œil et on la conduit chez un oculiste ; ma
malade
, par sympathie ou pour une autre raison, commence
seul indiqué en pareil cas. Voici les détails de l'opération : Ma
malade
s'appelle Marie V... Elle habite chez ses parents
souvent, pour la distraire, dans son cabriolet, et fait la tournée de
malades
avec elle. Les noms de maladies, à force de les e
rère tient à la tuberculose pulmonaire. Le mauvais état général de la
malade
lui suggère même, à l'auscultation, des craquemen
s, le Dr Piquanlin, qui soupçonne de suite l'hystérie et m'adresse la
malade
. Je l'ai vue pour la première fois le 14 févrie
igarette ; mais il peut aussi être Idiopa-thiquement psychique. Cette
malade
ou cette vicieuse (ici, pour moi, les deux termes
s l'irritent encore davantage. Un élixir achève de la rendre vraiment
malade
, en provoquant des lypotimies. Elle devient très
s'ensuivit, cependant je conseillai la suggestion hypnotique. Mais la
malade
, défavorablement prévenue, ne voulut pas se prête
eutique imposé. J'agissais de cette façon afin de pouvoir amener la
malade
à se rendre à ma Clinique de gymnastique médicale
en à redouter. J'imposai simplement le thème du rêve, laissant à la
malade
le soin de le développer. Elle m'en remettait le
endant le sommeil hypnotique, sur son corsage et sur son mouchoir. La
malade
traversa le fleuve toute seule, aller et retour,
ou en prolongeant les séances de gymnastique. Au bout de l'année, la
malade
était non seulement guérie, mais j'étais obligé d
durée et de sa régularité, ce qui est souvent très difficile avec des
malades
dont la volonté est atténuée. J'ai pris un biais
n. J'ai donc créé des rêves thérapeutiques. Dans le cas présent, la
malade
vivait agréablement en rêve le temps qu'elle pass
apeutique et directement suggestive de passer la rivière. Beaucoup de
malades
discutent la suggestion imposée, cette discussion
t qu'il s'y est fortifié par le droit du premier occupant. Obliger un
malade
à venir plusieurs fois par jour recevoir une dose
r on choisit pour cela le parfum préféré, et tout le monde, à part la
malade
, ignore le rôle qu'on lui fait remplir. Le parfum
la « volonté », de « l'assurance, » de la « gaité », etc., disent les
malades
, selon qu'on l'a associé à une suggestion de volo
, il a remplacé la morphine elle-même pendant plus d'une année. Cette
malade
éprouvait, en le sentant, le même bien-être que l
iable quotidiennement et dépend du moment physiologique, psychique du
malade
et climatérique du milieu. Il ne faut pas oublier
la température, des émotions, des veilles, etc. Quelques-uns de ces
malades
sont portés à pousser toute chose à l'excès ; il
tion. Or, l'attention joue un grand rôle dans les phobies, puisque le
malade
est atteint d'une attention forcée du « moi ».
noter quelques curieux symptômes que nous avons pu observer chez des
malades
du service de M. le professeur Wannebroucq. Une
guerite N... A l'âge de 21 ans, sans antécédents nerveux notables, la
malade
est brusquement prise d'attaques d'hystérie. Ces
mois, on dut la sonder. A cette atonie succède une crise d'anurie. La
malade
reste huit jours sans uriner. Puis apparaissent
urs sans uriner. Puis apparaissent des contractures qui décident la
malade
à entrer à la Salpêtrière. Elle y passe l'hiver e
endre la vie commune. La guérison se maintient pendant deux ans. La
malade
vient à Lille comme demoiselle de magasin, mais,
ractures apparaissent subitement, sans aucun avertissement, rivant la
malade
à l'objet qu'elle tient. Un jour, la malade ferme
avertissement, rivant la malade à l'objet qu'elle tient. Un jour, la
malade
ferme la fenêtre, et sa main reste contracturée s
complètement de ces malencontreuses contractures. La vie, pour ces
malades
, peut devenir absolument insupportable. On connaî
usseau. Nous avons vu dans l'observation de Marguerite N..., que la
malade
avait présenté une crise d'anurie qui avait duré
Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable. Chez d'autres
malades
, le rein se met à fonctionner avec une activité q
ouleur dans le genou, ses jambes fléchissaient involontairement et la
malade
s'affalait comme une masse. Puis tout rentrait da
alait comme une masse. Puis tout rentrait dans l'ordre aussi vite, la
malade
se relevait et continuait sa route comme si rien
tat hystérique de ce sujet, mais sa non réussite ne prouve pas que ce
malade
ne soit pas hystérique, si, d'ailleurs, le sujet
at de veille. Ce point de pratique a une grande importance lorsque le
malade
en question n'est pas hypnotisable. Il faut ten
térie, M. Raymond tente la suggestion hypnotique pour s'assurer si le
malade
était hystérique. L'hypnotisme ne réussit pas. Ma
ur ne pas abuser de vos instants. Après avoir quitté le café, notre
malade
avait rencontré une dame en deuil qui pleurait. I
mort... C'est là où nous l'avons retrouvé. Vous savez comment notre
malade
, revenu au sentiment de l'existence par le froid
e larvée aujourd'hui hors de contestation. Il pourrait se faire qu'un
malade
, dans cette condition, accomplisse des fugues
let présente la curieuse observation d'un inculpé auto-accusateur. Le
malade
en question avait dès l'abord fréquenté un milieu
cette mort et vient s'en accuser. M. Garnier a observé au Dépôt le
malade
de M. Motet ; après quelques jours ce malade a re
er a observé au Dépôt le malade de M. Motet ; après quelques jours ce
malade
a rejeté ses conceptions délirantes; mais pendant
élirantes; mais pendant leur durée on a eu affaire à un convaincu; le
malade
de M. Ballet, au contraire, savait parfaitement l
fausseté des faits dont il s'accusait. II convient d'opposerces deux
malades
. Il est assez fréquent de voir au Dépôt des débil
psychiatrie de Moscou. M. Kogevnikoff vient de publier l'histoire du
malade
en question dans la Medicinskoie Obozrénié, et il
essant journal que nous empruntons les détails qui vont suivre : Le
malade
en question, professeur à l'Université de Moscou,
âgé de 30 ans, bien constitué, nerveux et impressionnable. La sœur du
malade
est une hystérique franche. Lui-même se portait t
nculose symétrique des deux poignets. En juillet de la même année, le
malade
, au cours d'un voyage au Caucase entrepris par su
tardait pas à se couvrir de nouveaux boutons. L'aspect du malheureux
malade
était tellement repoussant qu'il n'osait presque
elativement très court. Pendant les 9 mois que dura l'affection, le
malade
fut traité par les dermatologistes les plus émine
l'état pur un coccus qui rappelait beaucoup le staphylocoque doré. Le
malade
suivait rigoureusement le traitement, mais étant
ommença, les boutons apparurent de nouveau. En désespoir de cause, le
malade
s'adressa à un pharmacien, aux homéopathes, mais
ieff, à son retour de Vienne ou il était allé consulter M. Kaposi, le
malade
s'adressa à M. Stoukovenkoff, qui reconnut aussi
romure à l'intérieur. A son retour à Moscou, deux jours plus tard, le
malade
avait encore son éruption en plein. Les boutons d
vre inférieure très œdématiée. Sur le conseil de sa blanchisseuse, le
malade
s'adressa à une bonne femme qui, ayant examiné l'
prières. « Je prierai le bon Dieu et la maladie disparaîtra. » Le
malade
consentit à se soumettre au traitement par la pri
-vous au Temple de Saint-Sauveur ; « Que dois-je faire ? » demanda le
malade
, une fois à l'intérieur de l'église. « Bien, rest
tons se fanaient, la suppuration commença à tarir, et le soir même le
malade
se décida pour la première fois à se montrer dans
de la même manière que le matin ; la prière dura 3 ou 4 minutes ; le
malade
fut engagé à revenir le lendemain. Il ne manqua p
excessivement abondante. Enfin le troisième jour de ce traitement le
malade
se trouvait tellement bien qu'il se fît raser et
ata rien d'anormal, sauf une abondante desquamation. A propos de ce
malade
, que le professeur Kogevnikolï n'a pas eu en trai
r de cette influence parlent l'accentuation du nervosisme habituel du
malade
par suite de surmenage intellectuel avant son voy
ux ont à la dernière consultation prescrit des calmants (bromure). Le
malade
lui-même, malgré l'insuccès du traitement, ne s'e
supposer que les troubles nerveux étaient secondaires à la sycose. Le
malade
s'est adressé à la bonne femme sans savoir les re
t à un soldat, aux pharmaciens, aux homéopathes. Pendant la prière le
malade
prétend avoir conservé tout son calme, ne sentant
prière pour sa guérison, tout cela était peu banal, tranquillisait le
malade
et lui donnait l'espoir de la guérison. Quoi qu
ne communication de ce cas intéressant, c'est pour rendre service aux
malades
semblables en attirant l'attention des médecins s
ecins sur la nécessité de prendre en considération l'état nerveux des
malades
atteints de sycosis. La communication a été préal
ades atteints de sycosis. La communication a été préalablement lue au
malade
qui l'a trouvée rigoureusement exacte. Quant à l'
oir des nouvelles, mais je les donne surtout à cause d'un fait que le
malade
a présenté il y a quelque temps. Je tiens à aff
emaines que dura l'hypnose prolongée, j'avais suggéré maintes fois au
malade
que personne ne pourrait l'hypnotiser à part moi,
que, au lieu d'exécuter Tordre reçu, va dans la chambre de la mère du
malade
et fait aller plusieurs fois la sonnette électriq
mme il en avait l'habitude, sans parvenir à s'endormir. Lorsque les
malades
demeurent loin de Lausanne, comme c'était le cas
té que moi. Donc, il n'est pas seulement nécessaire de suggérer à nos
malades
que personne autre que nous ne pourra les hypnoti
ypnotiser, mais aussi qu'ils ne pourront s'hypnotiser eux-mêmes. Le
malade
avait passé trois mois sans crise, et, depuis cet
ogie nerveuse, des cas de sommeil impératif dans lesquels on voit des
malades
, pris de véritables attaques de sommeil, s'endorm
, et de les réduire à devenir seulement mensuelles. — Je perdis cette
malade
de vue et j'appris indirectement que l'améliorati
econd cas que j'ai eu l'occasion de rencontrer est rela tif à une
malade
de la Salpêtrière, atteinte pareillement, dans le
cessus réguliers de la provocation du sommeil physiologique (1). La
malade
en question, âgée de 77 ans, était devenue amau-r
erte de la vision disparurent lorsque la cécité fut complète. Cette
malade
, entrée à la Salpêtrière depuis plusieurs années,
es rêves chez les hystériques présente un très grand intérêt, car ces
malades
se trouvent dans une condition particulière qui f
e cas, on peut donner la démonstration de cette origine en mettant la
malade
dans l'hypnotisme, et alors, dans ce nouveau somm
persistante après le réveil. M. de Meissières cite comme exemple une
malade
qui présenta une contracture des mains à la suite
ervé par M. Janet et qui vient confirmer cette manière de voir. Une
malade
arrive à l'hôpital dans un état d'affaiblissement
efforts, quelque chose m'empêche de manger. » Or, en mettant cette
malade
en état d'hypnotisme, on apprend que sa mère qui
modifier l'état pathologique créé par un rêve, il faut suggérer à la
malade
un réve contraire au premier : ainsi une malade d
il faut suggérer à la malade un réve contraire au premier : ainsi une
malade
de Janet saigne du nez tous les matins et ne sait
le dans la plupart des circonstances, car le plus grand nombre de ces
malades
sont accessibles à la suggestion. La facilité a
édico-légales que M. Escande de Meissières étudie également. Deux des
malades
qu'il a observées éprouvaient de l'aversion pour
e pour amener des idées de vengeance, puis des représailles ? Une des
malades
voulait se livrer à des voies de fait sur une de
édecine légale ; rôle d'autant plus à craindre que, bien souvent, les
malades
ignorent elles-mêmes l'existence de ces rêves don
hénomènes d'imitation étaient identiquement les mêmes chez toutes les
malades
. Dans un autre cas observé par le professeur Bo
ents. II conclut par l'affirmative, car il a pu remarquer combien les
malades
luttaient et faisaient des efforts pour résister
ements volontaires. Le fond de l'œil est normal. L'état général de la
malade
est très bon. Tous ces troubles sont de nature
petit affaiblissement de la mémoire. En examinant le champ visuel du
malade
, l'auteur constata une hémianopsie homonyme latér
. Le fond de l'œil était parfaitement normal. L'auteur a observé le
malade
pendant 13 mois ; sa santé physique fut pendant c
mps toujours bonne. La mémoire des noms s'était affaiblie, au dire du
malade
lui-même. Il y a six mois, il a recommencé à appr
sure, mais le pourquoi, je l'ignore. Comment peut-on faire saliver un
malade
, je le sais ; mais pourquoi salive-t-il sous l'in
t fait crier au miracle lé monde ecclésiastique. Quelle aubaine si ce
malade
, professeur à l'Université de Moscou, au lieu d'a
quitter le lit où il gardait une position très inclinée en avant (le
malade
était réellement accroupi) ; il y avait amaigriss
que (séance du 5 avril 1867). « A partir de cette époque, l'état du
malade
ne fit qu'empirer ; aussi, réduit à l'état squele
t alors qu'il n'usait plus d'aucun remède depuis près d'un an, que le
malade
s'est vu guérir ins-tantanément, le 27 novembre 1
iendrai de tout commentaire à ce sujet ; je me bornerai à dire que le
malade
, qui était vraisemblablement perdu sans ressource
ns son certificat, il affïrme que « la guérison si merveilleuse de ce
malade
ne peut être envisagée que comme étant le résulta
pas ce que l'on pense à Moscou de la guérison presque instantanée du
malade
de M. Kogevnikoff. Mais je suis certain qu'en All
ement dans le même sens. Concluons clone qu'un certain état mental du
malade
l'a débarrassé presque brusquement d:une affectio
il avait suivi beaucoup de mes expériences, et j'avais traité de ses
malades
. Voici sa consultation: « J'ai vu M1" D,...,
ette affection, et non d'un simple rhumatisme chronique, parce que la
malade
ne signale pas d'accès de rhumatisme aigu antérie
pour être améliorée par l'hypnotisme. Je n'ai rien dit cependant à la
malade
, qui a mis en vous tout son espoir. Voyez ce que
s péniblement à l'aide d'un bâton. Depuis ce temps je n'ai jamais été
malade
et je jouis d'une santé excellente. L'on a fait t
ndés : se tenir debout, s'abaisser, se relever, pousser avec ia jambe
malade
contre une planche qui faisait ressort, pour fini
abord impossible; par exemple se tenir debout uniquement sur la jambe
malade
, en s'appuyant sur mon épaule, puis sur mon bras,
r. C'est de la catalepsie. Elle est plus ou moins accentuée. Quelques
malades
, au bout de quelques secondes, laissent tomber, a
etit doigt de la première main, de façon à figurer le pied de nez, le
malade
conserve cette attitude, sans rire, la physionomi
isme spontané qui s'est ainsi produit. J'ai observé ce fait chez cinq
malades
. Les autres, chez qui cette apparence de sommei
swvxce, c'est-à-dire dans une atmosphère hypnotique spéciale, où les
malades
que j'ai l'habitude d'endormir et de cataleptiser
s sur d'autres; et je provoque ces attitudes cataleptiformes chez des
malades
qui n'ont jamais vu hypnotiser et même qui ne me
: l'attitude cataleptiforme continue à persister quand j'ai quitté le
malade
, et il ne peut pas faire ou ne peut que difïîcile
sculaire nécessité pour maintenir une jambe en l'air, surtout chez un
malade
affaibli par la fièvre typhoïde, fait contre-poid
le cerveau psychique cesse d'agir ou agit moins activement, quand le
malade
est, dans une certain e mesure, décapité fonction
i permettent d'exclure l'épi-lepsie vraie. Le second frère des deux
malades
, né en 1871, ayant assistéà une des attaques épil
ne fourchette. La perte de ce centre entraine la cécité psychique: le
malade
ne comprend plus ce qu'il voit. c) Le troisième
et pouvant se les rappeler d'emblée et sans peine, on interrogera le
malade
avec plus de soin et on passera en revue les dive
'est que la nuit où cette inhibition de la volonté ne peut réagir, le
malade
, livré au sommeil, n'est plus maître de l'exercer
mot est nouveau, mais la chose est vieille. Je me rappelle une autre
malade
qui, à leur approche, qu'elle soit dans la rue ou
re envahit-elle par le gros orteil, par un des doigts de la main ? le
malade
cherche souvent instinctivement à l'empêcher de r
il en respire une qui lui est particulièrement agréable. — J'ai vu un
malade
arrêter ses crises en frappant fortement son radi
it de dormir pendant ces huit jours et de ne plus avoir d'attaques;la
malade
, en état de somnambulisme, mangeait, buvait et se
as avoir d'accès, et sans doute aussi pendant son sommeil inspiré, la
malade
s'auto-suggestionnait elle-même. Le Dr Voisin c
ries par la musique. M. Beschinsky a été appelé auprès d'une petite
malade
âgée de trois ans, atteinte de frayeur nocturne q
valse n° 2 de Chopin (des trois valses brillantes), que la mère de la
malade
exécutait au piano. Le résultat fut immédiat et i
u piano. Le résultat fut immédiat et inattendu : la première nuit, la
malade
a très bien dormi sans se réveiller. L'expérience
bout de quelques mois. L'auteur attribue la frayeur observée chez sa
malade
aux histoires que lui racontait sa vieille bonne.
lle, du nez et du larynx, août 1895, n° 8, p. 155). — Il s'agit d'une
malade
chez laquelle la paralysie avait frappé tous les
rait n'avoir aucune raison de changer de médecin. Mais il conquit son
malade
par un coup d'audace. Il avait défendu au chanc
tance en thérapeutique ; vous voyez chaque jour que la plupart de nos
malades
sont privés de repos par des phénomènes plus ou m
ne phase d'excitation préalable, par l'abolition de la conscience, le
malade
perd la notion des personnes qui l'entourent, mai
de leur efficacité dans l'épilepsie. ? faut bien se garder, lorsqu'un
malade
est porteur d'une lésion bulbaire produisant l'in
ut hypnotique, qu'avec M. Astère Denis nous avons créé à Verviers, le
malade
ne se plaignait plus de sa jambe ; la langue étai
t ; sommeil facile et profond. — Eh bien ! après une seule séance, le
malade
mit la main dans la nuque, poussa le bras en l'ai
traitement hypnotique et dans lesquels on ne fait pas bénéficier les
malades
de ces avantages. Ces cas sont surtout ceux dans
urable. Celte situation tient à trois causes différentes: d'abord, le
malade
lui-même ne se croit pas et ne voudrait pas se cr
bord, le malade lui-même ne se croit pas et ne voudrait pas se croire
malade
; mais comme il est en réalité très malheureux, il
pas non plus que nous avons à faire à des névrosés et que parfois ces
malades
prennent un plaisir étrange à entretenir en eux l
pose à leur guérison. Non seulement on ne les considère pas comme des
malades
, mais on les accuse d'être elles-mêmes la cause d
mne. Et de fait, presque toujours les apparences s'élèvent contre ces
malades
; bien peu de personnes sont capables de comprend
nt capables de comprendre cet étal d'âme qui fait pâtir à la fois les
malades
et leur famille ; on s'éloigne d'eux et les préte
pables ceux qui ne sont que malheureux. S'il arrive un jour que ces
malades
tombent, pour ainsi dire par hasard, entre les ma
nt trop lot persuadés que rien ne peut améliorer la situation de leur
malade
, soit parce qu'ils manqueront de confrères dans l
ons résultats que l'on peut obtenir de la médication hypnotique. La
malade
, MŒe B., est amenée chez moi par un de nos confrè
développement propositif et spécial qu'avaient pris l'hystérie et ma
malade
au contact de la même névrose, fait d'une observa
t une idée fixe. Cette idée fixe pouvait facilement dégénérer chez la
malade
en délire hystérique. Il y avait donc urgence à l
considérables. Du reste, les circonstances étaient favorables ; la
malade
venait à moi avec pleine confiance, ne demandant
e et décidée à se soumettre au traitement qui lui serait imposé. La
malade
ayant été amenée chez moi par mon confrère, je co
obtenir un sommeil hypnotique profond, l'obsession qui poursuivait la
malade
devint tout à coup plus intense, des hallucinatio
ontinué mes manœuvres hypnotiques, j'avais complètement soumis la
malade
à mon influence et j'étais désormais maître absol
is, m'adressant à l'élément spasmodique de la crise, je fis entrer ma
malade
dans le calme ; enfin, ce calme obtenu, je fis di
ns. Agissant ensuite par voie de suggestion verbale, je suggérai à la
malade
de ne plus avoir de crise convulsive de ce genre
nt, jusqu'à ce que les circonstances aient changées. Je fis à cette
malade
quatre séances seulement d'hypnotisation; dans le
rande prudence. J'oserai presque dire que vous pouvez tout pour votre
malade
, par la suggestion, mais aussi gardez-vous de dép
ecret de ma parente. « J'agis comme suit : « Je bande les yeux du
malade
, puis, après avoir cherché un remède imaginaire d
n furieux pendant la plus grande partie de sa vie, et a ayant une âme
malade
et insensée par la faute du corps, il c est consi
mir. Le sommeil obtenu est léthargique. Dès son début, je fais à la
malade
des suggestions relatives à son état et en partic
ver la voix : «Restez tranquille, fermez les yeux, et dormez ». Si le
malade
ne s'endort pas, on le force à tenir les yeux ouv
emploie le plus souvent et avec le plus grand succès. Il réveille les
malades
sans aucune espèce de difficulté, en leur souffla
ujet endormi. Avant de réveiller, il faut, dit l'auteur, suggérer aux
malades
qu'ils se trouveront très 4)icn, n'auront ni
'être laissés endormir. Zaousailoff a employé la suggestion chez 27
malades
, qu'il divise en quatre catégories: 7 cas d'alcoo
u moins longtemps. La suggestion a donné de bons résultats chez les
malades
de la deuxième catégorie : trois (onanisme) ont g
s neurasthéniques ont été également améliorés. Même résultat pour les
malades
de la quatrième catégorie (insomnie): le sommeil
quc, le nombre des accès a diminué ainsi que leur intensité. Quant au
malade
atteint d'incontinence nocturne d'urine, la sugge
es cas excessivement rares et la crainte d'¦ abrutissement ? dont ces
malades
sont souvent inquiétés n'est qu'un fait passager
s, sont accompagnés de délires et d'illusions, trarispor- tent le
malade
dans un monde de rêves et de crépuscule et peuven
pour établir un diagnostic juste et ne pas envoyer sans nécessité un
malade
dans un asile d'aliénés. On ne devrait jamais p
traitement en conséquence. Juntre temps, le sein gauche grossit et la
malade
se persuade qu'elle est atteinte d'un cancer: en
e déjà inopérable. Malgré cela M. Anacleto, le médecin habituel de la
malade
, éloigne l'idée de cancer en se basant sur ses an
muet Il y a des thermomètres bavards et qui en disent trop long aux
malades
peureux ou névropijatjps. L'appareil que vient d'
s relations qui existent entre les sorcières de l'ancien temps et nos
malades
atteints de névrose. Cette conférence a été précé
euse avec pleurs, ont paru confirmer cette hypothèse. En tout cas, le
malade
, confié à un de nos bons élèves, M. Regnault, qui
pas eu de rêve ('). Tel est le fait. Etant donnée la sensibilité du
malade
à I hypnose, on est en droit d'espérer quelque ré
son réveil sans se souvenir de rien. tendance au vol, chez notre
malade
, relève de la dégénérescence ou dc l'hystérie.
oins fruste, étant reléguée à l'arrière-plan. C'est le cas chez notre
malade
qui est essentiellement débile et dont la tendanc
provoquer efficacement des rêves de ce genre chez quelques-uns de ses
malades
M. Tissié a également cité, au récent Congrès de
s suggestions hypnotiques proprement dites. En tout cas, chez notre
malade
, le traitement psychique de l'impulsion s'imposai
variables d'ailleurs suivant les sujets. C'est ainsi que, chez notre
malade
, nous avons cherche dès l'abord à supprimer l'inf
n cheval de retour, ballotté toute sa vie de prison en prison, et, de
malade
qu'il était, finissant dans ce milieu par devenir
sociale en même temps qu'un bienfait médical ('). L'histoire de ce
malade
nous oblige à quelques réflexions. Ne serait-il
s l'exemple actuel prouve que, dans le nombre, il peut se trouver des
malades
, et, par suite, qu'il y a nécessité de faire un t
ler un diagnostic ferme, établi par une étude prolongée du soi-disant
malade
, qui joue parfois son rôle avec autant d'insistan
chée du visage ; dans l'obscurité, elles se dilatent légèrement. Le
malade
ne se plaint d'aucune douleur dans la tête et pré
ammes de bromure de potassium. De plus, je fais admettre d'urgence ce
malade
dans une cellule double de l'infirmerie avec deux
examen sérieux et complet du détenu. ¦ Note du D' Trousseau. —Le
malade
se présente la tête basse et les paupières légère
el du fond de l'œil. La cornée est sensible aux attouchements. Le
malade
accusant une double cécité complète, il n'y avait
ns une cellule double avec deux co-détenus. L'amblyopie, au dire du
malade
, persiste au même degré, même cécité absolue, mêm
demandais'il distinguait quelque chose: il me répondit que non. Le
malade
n'avait pas toujours la démarche d'un aveugle vér
mais dont il devait ignorer la présence, car avant de faire entrer le
malade
dans le cabinet noir, jfavais demandé aux personn
vait avec tant d'opiniâtreté. M. le D' Magnan, qui a vu avec moi le
malade
à Mazas, m'a cité à ce propos un fait de simulati
teinte de troubles moraux et d'impulsions irrésistibles au mal. Celte
malade
, , qui s'était jusqu'alors montrée désobéissante,
nche du pied. Antécédents personnels : Depuis l'âge de cinq ans, la
malade
C..avait régulièrement toutes les semaines des né
semaine. Insensiblement la faiblesse de la jambe droite diminua et la
malade
put faire de petites courses. Après deux ans la j
A treize ans et demi, fièvre typhoïde qui dura deux mois et demi. La
malade
dit avoir déliré pendant plus d'un mois. Les règl
les reparaissent pendant cette maladie. La convalescence terminée, la
malade
constata que son caraetère avait changé ; un rien
ari se mit à cracher du sang et entra à l'hôpital. C'est alors que la
malade
eut ses premières hallucinations ; elle entendait
n très grand affaiblissement physique et intellectuel. 2 Juin. — La
malade
ne sait plus prononcer les mots commencés par une
la cécité verbale qui se montre chez elle sous trois formes : i" La
malade
interprète le mot qu'elle voit, sait de quoi il s
e l'objet dont elle voit le nom (Aphasie de transmission) ; 2e La
malade
lit le mot à haute voix, sans hésiter, mais ne sa
effort pour trouver sa signification (Aphasie de réception); 3e La
malade
ne comprend, ni ne peut lire le mot qu'elle a dev
'après quelques séances d'hypnose. En effet, voici à quel exercice la
malade
est soumise. On lui fait lire un passage de 35 li
plusieurs séances d'hypnose. Septembre.— Depuis plus d'un mois, la
malade
parait avoir retrouvé son état normal. La mémoire
ernières années. Mais ayant été appelé à traiter un certain nombre de
malades
atteints de cette affection, je suis arrivé à l'i
donner un court exposé de chacun des cas que j'ai observés : Ie Le
malade
est un artiste qui m'est amené pour être traité d
la suite» poussé dans cette voie par un précepteur vicieux. Je dis au
malade
que j'espérais le guérir, non seulement de son in
Kleptomanie.— Présentation' du Malade. M. Régis présente un jeune
malade
atteint de kleptomanie d'origine dégénérative, do
mme, qui avait été mis en liberté, a dû être interné de nouveau. Ce
malade
rentre dans la classe des a captivés » dc notre c
o-psychologique et à l'Académie de Médecine, des cas très nombreux de
malades
condamnés pour divers délits; parmi eux, on voit
la clinique me conduisit, il y a dix ans, en 1886, devant le lit d'un
malade
atteint de poussées ambulatoires, Le diagnostic p
demain il est poussé sur les grands chemins. Il est probable que le
malade
de M. Régis agît de même après une impression sen
ve souvent des cas de kleptomanie chez de grandes dames. S'agit-il de
malades
analogues à celui que vient de nous présenter M.
nement vers le réveil se manifestait déjà par plusieurs mouvements du
malade
. Je lui commandai alors d'ouvrir les yeux et de r
viction ('). Je résolus donc d'enlever l'empire que B... avait sur le
malade
.- Ce n'était pas chose aisée, mais, étant persuad
dérant ma tâche comme considérablement facilitée, je demandai donc au
malade
: ß Y a-t-il quelque chose ou quelqu'un qui vous
» Ces suggestions répétées eurent un plein succès. Tout à coup, mon
malade
me dit : « B..., B..., B... » (on comprend que je
raitement était obtenu, c'est-à-dire la communication entre moi et le
malade
à l'état de sommeil. Dès lors, les suggestions de
; un coup de couteau donné par un chirurgien fera revenir à la vie un
malade
condamné à mourir sans cela. Je ferai cependant l
uccès par la suggestion hypnotique Par M. le D'Edgar Béaillok. Le
malade
que j'ai l'honneur de présenter à la Société est
province pour se reposer pendant un mois, au milieu de sa famille. Le
malade
a bénéficié d'un état de suggestibilité normaleme
e Par M. le Docteur Auguste Voisin, médecin de la Salpêlrière. La
malade
dont je vous ai communiqué l'observation dans la
n très bon état. Quant à elle, elle se porte bien. En résumé, cette
malade
, atteinte depuis plusieurs mois de folie lypémani
inique par M. le Prof* Raymosd médecin de la Salpétrière. Voici une
malade
, jeune femme de vingt-huit ans, qui parait d'une
gique de beaucoup de troubles psychiques plus ou moins sérieux. Notre
malade
nous apprend qu'au moment de sa première communio
nférences par l'hypnotisme ou par des entreliens fréquents avec les
malades
qui révèlent leurs tendances d'esprit. Ici il sem
eux-ci étant combattus par les convictions religieuses exaltées de la
malade
, elle résiste à cette mauvaise pensée et proteste
sychiques. Vous arriverez ainsi quelquefois, en occupant l'esprit des
malades
par des distractions ou des travaux intéressants,
pour toutes sortes d'infirmités ; surdité, boiterie, etc., etc. ; les
malades
de la région venaient le consulter plus volontier
t sa façon de procéder : il réunissait dans sa cuisine quatre ou cinq
malades
, demandait à chacun d'eux ce dont il souffrait et
des mouvements de flexion; il imitait en cela Jésus. Le nombre des
malades
augmentant, Vignes s'est cru un représentant sur
foi en lui ». Le médecin du pays n'avait plus qu'à se reposer, les
malades
ne venaient le consulter qu'après avoir essayé-le
s amène à Vialas. Dans la journée, l'interprète va présenter ses 25
malades
au paysan guérisseur, qui se fait du reste toujou
iculière. Vignes a pris un moyen plus expéditif. L'introducteur des
malades
les présente en bloc en énumérant toutes les mala
prète répète en allemand les mêmes paroles aux visiteurs, et tous les
malades
, après s'être agenouillés, quelques-uns même aprè
are de Génolhac, le mois de Janvier a fourni cinq cent cinquante-deux
malades
, le mois de Février trois cent six malades; dans
i cinq cent cinquante-deux malades, le mois de Février trois cent six
malades
; dans la première semaine de Mars il y en avait p
aste, très entraînante, pendant son séjour en Suisse, elle raccoledes
malades
par tous les moyens de propagande possible. La
lui affirmer que pour mon compte, je ne rêve jamais que quand je suis
malade
ou quand j'ai un mauvais lit. un lit auquel je ne
ques tous les jeudis, à 10 heures (section Rambuleau), leçons sur les
malades
mentales et nerveuses. — Plusieurs des leçons son
e et hypnothérapie, par E. Régis. 321. Kleptomanie, présentation de
malade
, 347. Léthargie chez l'homme et les animaux (la
nétiseurs et la loi de 1892 sur l'exercice de la médecine des), 87.
Malade
(présentation de) 109. Massage (une école de) 3
posé à la lésion cérébrale. Ce n'est là qu'une apparence, car si le
malade
ne voit pas la moitié droite des objets, c'est
t faite chez un gaucher, et c'est ce qui va se présenter chez notre
malade
, l'aphasie se combine avec une hémiplégie gauch
ntéresse le faisceau pyramidal et l'hypoglosse ? L'observation d'un
malade
du service du professeur Revilliocl (de Genève),
iotique, comme aurait pu le faire une section expéri- mentale. Le
malade
présenta une hémiplégie des membres du côté oppos
Weber. C'est cette variété d'hémiplégie alterne que présente noire
malade
et vous pourrez aisément en constater chez elle
es cas de ce genre. Voyons maintenant ce qui s'est passé chez notre
malade
. 8 A. JOFFROY Il s'agit d'une femme de 58 ans
qui avait duré une dizaine de jours. Pendant toute cette période la
malade
proféra des phrases incompréhensibles et l'on p
mplement de troubles de la prononciation, ou bien, comme chez notre
malade
, d'apha- sie sensorielle. On verra plus loin pa
- quelle nous reviendrons plus loin, et reprenons l'examen de notre
malade
. Vous pouvez constater que l'oeil droit est ent
re externe, ou le pathétique. (Pl. I. A.) Vous pouvez voir que la
malade
soulève avec facilité les membres du côté droit
n qui s'est produite dans ces derniers jours, l'examen actuel de la
malade
vous^montre tous ces symptômes fort atté- nués
cherche quel est le fonctionnement de la rétine, on constate que la
malade
ne perçoit que les objets situés à sa droite. C
à la macula. Mais ce n'est pas encore tout ce que l'examen de notre
malade
nous a révélé. Outre l'ensemble symptomatique q
hémiopie gauche dont nous venons de fixer les parti- cularités, la
malade
présente encore, comme je vous l'ai dit, un autre
trouble de la parole apportait dans son langage. J'ajouterai que la
malade
, qui est aujourd'hui, au point de vue de ces tr
bles paraphasiques, tels que ceux que nous avons relevés chez notre
malade
, se rattachent à des lésions siégeant soit dans
ique, mais alors on aurait d'autres phénomènes de compression et la
malade
serait morte rapidement comme cela arrive dès que
n de l'hémisphère droit s'expliquant par cette particularité que la
malade
est gauchère). 2° Un ralentissement considérabl
angage. 3° Si, comme nous supposons que cela s'est passé chez notre
malade
, l'oblitération, respectant la première partie
as d'une artérite syphilitique ? L'interrogatoire et l'examen de la
malade
ne nous donnent aucun motif d'admettre la syphi
ité de la syphilis cérébrale sur les faits suivants : le mari de la
malade
aurait eu la syphilis et serait mort de paralys
rale; de sorte qu'on peut supposer que la syphilis trans- mise à la
malade
par le mari aurait passé inaperçue. C'est dans ce
inaperçue. C'est dans ces condi- tions que fut institué chez notre
malade
un traitement consistant en in- jections hydrar
e cette thérapeutique que survint l'améliora- tion présentée par la
malade
, ou bien cette amélioration en est-elle tota- l
ssement. De sorte que je ne suis nullement convaincu que chez notre
malade
, l'amélioration soit imputable à la thérapeutique
B rend bien compte des modifications survenues dans le facies de la
malade
. xi 2 LE TRAITEMENT DE L'ATAXIE LOCOMOTRICE
s, avaient porté sur 47 ataxiques, 39 hommes et 28 femmes et que 22
malades
, soit près de la moitié, avaient été améliorés
tème nerveux la Salpêtrière du 15 juil- let au 15 novembre 1897. 21
malades
(18 hommes et 3 femmes) ont suivi le traitement
forme de para- lysies des muscles ou d'atrophie de la papille. Ces
malades
doivent être éliminés d'emblée. Par contre, l
ndre. Dans notre première com- munication nous disions que certains
malades
, lors de la première séance se pliaient comme u
minant que nous avons uniquement compris dans notre statistique les
malades
venus du dehors, le déplacement qu'ils étaient
aternel, la famille est très nerveuse et s'emporte facilement. Le
malade
a eu sept frères et une soeur. Deux frères sont m
jamais eu de convulsions, ni fait aucune maladie. Etat actuel. - Le
malade
est entré dans mon service en 1884 avec un cer-
o) comme il l'appelait, qui montait dans la jambe. En même temps le
malade
portait ses mains sur le membre gauche et le serr
n bien plus efficace pour arrêter l'attaque : c'était de prendre le
malade
par les épaules et de le secouer. Lorsque l'a
orsque l'attaque n'était pas enrayée, après avoir poussé un cri, le
malade
, tout pâle, perdait connaissance et tombait en ar
d'un côté ou de l'autre. L'attaque convulsive touchant à sa fin, le
malade
, tantôt reprenait connaissance et revenait à lui
mpor- tants. Le 3 décembre 1890, lorsque je passais la visite, le
malade
, qui errait dans le corridor, vient droit à ma
n tordue et je vous prie de me la redresser. » En môme temps que le
malade
tenait ce langage il pleurnichait, et, tout éto
ndait un coq qui lui chantait dans la poitrine ». Le 7 décembre, le
malade
se ré- veilla sans délire. Il ne gardait aucun
délire hypochondriaque, absolument calqué sur le précédent. . Le
malade
se présenta très inquiet, les yeux égarés et la p
e cellule. Cet accès de violence aveugle a été de courte durée : le
malade
était déjà devenu calme dans le moment de ma vi
se réveiller absolument remis. - Après les accès convulsifs, notre
malade
a présenté quelquefois deux phénomènes transito
m'assurer qu'il n'y avait aucune parésie, j'ai pu remarquer que le
malade
, les yeux fermés, ne se rendait pas compte de l
ttais : il avait perdu le sens musculaire dans cette jambe. Notre
malade
a eu une série d'attaques, et en est mort, dans l
réaction inflammatoire qui en résulte, semblent le démontrer. Le
malade
qui fait l'objet de cette observation a toujours
riétal supé- rieur, où le tubercule se trouvait implanté chez notre
malade
. Nous avions, dans cette hypothèse, des attaque
maladies nerveuses, p. 545. 26 MAGALHAÈS LEMOS attaques de notre
malade
étaient généralisées d'emblée et cette parti- c
raison sérieuse pour que le point de l'écorce atteint t chez notre
malade
soit considéré comme moteur. Est-ce un centre s
e schématique. Rappelons pourtant les symptômes présentés par notre
malade
. Les différents examens que nous avons faits da
ême sens. C'était, en premier lieu, la sensation de lourdeur que le
malade
accusait plusieurs fois dans la jambe gauche, i
que cet épuisement s'annonce par les phénomènes présentés par notre
malade
, il faut admettre, ce me semble, que l'explosio
ien l'aura que les phénomènes post-épileptiques observés chez notre
malade
semblent démontrer que le centre de la sensibilit
nsibilité cutanée. Quels rapports existent entre la lésion de notre
malade
et les convul- sions ? 2 Nos connaissances su
circonvolutions, il n'est pas étonnant que le tu- bercule de notre
malade
atteignit par irradiation la région rolandique,
chent les formes extrêmes. Mieux encore : tout le monde connaît des
malades
dont les convulsions étaient d'abord localisées
se gé- néralisent à la longue. Outre l'attaque convulsive, notre
malade
a eu aussi un délire hypo- chondriaque, franche
sculaire, elfe parait conservée dans tous les seg-" ments du membre
malade
; toutes les phalanges se fléchissent et s'étende
Le dynamomètre donne 29 de ce côté con- tre 35 à droite, mais notre
malade
exerce surtout sa main droite. La sensibilité a
résistance aux mouvements volontaires est également accusée par le
malade
(sensibilité musculaire con- servée). Le sens
étoffe, du papier que la main droite reconnaît instantané- ment, le
malade
ne peut dire ce que tient sa main gauche; il dit
En face d'un tel symptôme isolé l'idée de l'hystérie s'imposait; ce
malade
n'en a aucun des stigmates ordinaires, mais il
héréditaires notables. Le 23 juin dernier, après quelque fatigue, la
malade
qui avait déjà ressenti quelques engourdissemen
dérable au niveau de la main et de l'avant-bras gauche avant que la
malade
perçoive les deux piqûres. . Le sens stéréognos
'ivoire, 'elle ne distingue pas la soie du coton ou de la laine. La
malade
ne peut que dire : c'est chaud, c'est froid.
ubjectives de froid perçues dans le membre supérieur gauche, que la
malade
est obligée de couvrir plus que l'autre ; il y
e de réflectivité. Aucun trouble trophique. On ne relève chez cette
malade
aucun autre trouble de la santé qu'une certaine
st peut-être faire la part un peu belle à l'inhibition en face d'un
malade
qui peul compren- dre un interrogatoire aussi d
etc., et cependant incapables de le reconnaître, il les compare aux
malades
atteints de cécité, de surdité psychique. Il y
, postérieures et inférieures par un foyer de ramollis- sement : le
malade
entendait et répétait les mots prononcés devant l
ion et d'extension. L'aspect et l'observation ( ? ) des deux autres
malades
dont les clichés n'ont malheureusement rien don
dent actuellement tant de services, n'exislant pas encore quand nos
malades
ont été atteints de variole. Cette photograph
ien emploie des procédés énergiques. A pleine main, il empoigne son
malade
par les cheveux et lui maintient la tète en bon
compréhension moins élevée des scènes naturalistes. La grimace du
malade
est médiocrement expressive. A ne considérer qu
tous ces détails empreints de vérité pittoresque qui donnent à ses
malades
tant de saveur réaliste, tout cela fait défaut
a façon cavalière dont le vieil opérateur impose l'immobilité à son
malade
. Nous doutons fort que ce procédé simpliste soi
pathologique. MM. Quenuet Démeny ont appliqué à l'étude de quelques
malades
les procédés de la chronophotographie géométriq
i six exemples personnels dont nous don- nons le résumé : OBs. I.
Malade
de 37 ans, cuisinière, exempte de syphilis, prise
'existe ni signe de Romberg, ni incoordination motrice. OBS. IL -
Malade
de 52 ans, couturière. Le début de l'affection re
de la papille. En plus, scotome scintillant devant l'oeil gauche. La
malade
souffre de crises rectales avec constipation op
servés, même exagérés, sans trépidation épileptoïde.. » Ons. IV. -
Malade
de 33 ans, bijoutier, ayant contracté la syphilis
ique. Les réflexes sont conservés ; le gauche est exagéré. Oss. V. -
Malade
de 37 ans, employé. Les phénomènes prédominent da
EXES PATELLAIRES DANS LE TABES DORSALIS 85 ni à l'accommodation. Le
malade
n'a pas présenté de diplopie antérieure. Les ré-
pie antérieure. Les ré- flexes patellaires sont normaux. Ons. VI.
Malade
de 53 ans, se plaint de douleurs au niveau de la
vice du Dr Achard, à l'hôpital Tenon, et meurt le 2 août 1897. Le
malade
ne fournit pas de renseignements précis sur ses a
és par de la dysurie, de la rétention d'urine, mais aussi, d'après le
malade
, de l'incontinence d'urine. D'autres crises v
omac. Le 16 juillet 1897, il entra dans le service du Dr Achard. Le
malade
est âgé de 56 ans. Il parait de beaucoup plus I
pour le moment ni vomissements, ni crise douloureuse de l'estomac. Le
malade
se plaint par contre de ses hémorrhoïdes qui fo
CONSERVATION DES RÉFLEXES PATELHIRES DANS LE TABES DORSALIS 87 Le
malade
tousse et crache, il existe des bacilles tubercul
n constate un bruit de souffle au deuxième temps à l'aorte, mais le
malade
n'accuse pas de palpitations. L'attention est a
Robertson, mais les pupilles s'accommodent mal à la distance. Le
malade
se lève avec peine. Quand on le fait marclier, ou
note une incoordination motrice indubitable, quand on fait faire au
malade
certains exercices les yeux fermés. L'explorati
n de la-sensibilitéest difficile, étant donné le peu d'attention du
malade
. Souvent le matin on le trouve endormi. La nuit s
e pas de trépidation épileptoïde. Pendant les quelques jours que le
malade
a passés dans le service, on ne note aucun phén
une urine sanglante et purulente s'accentuent de telle façon que le
malade
est adressé en chirurgie dans le service du Dr
'un seul côté. La même localisation unilatérale se retrouva chez un
malade
de Pick (5), âgé de 60 ans, dont le réflexe rot
e de Westphal était plus sclérosée du côté correspondant. Un second
malade
de 46 ans, buveur, avait comme unique symptôme l'
que la maladie progresse, les réflexes dispa- raissent. Chez notre
malade
, le tabes était assez ancien, cependant la mort
les plus minutieux, tandis que les autres côtés de l'exploration du
malade
lui-même étaient tantôt ignorés tout à fait, ta
mmencé à donner plus d'attention à l'exploration plus détaillée des
malades
eux-mêmes. Nous pouvons déclarer que beaucoup a
observations travaillées dans toutes les directions sur de nombreux
malades
souffrant de maladies de la peau, un matériel q
lles très menus dans les petits espaces lymphatiques de la peau des
malades
; mais ces explorations jusqu'à présent n'ont pa
s nerveuses et que la démangeaison dont se plaignent la plupart des
malades
précède pres- que toujours les éruptions cutané
ous fait part d'un cas de lichen ruber qui s'est développé chez une
malade
de 58 ans, très nerveuse, qui avait souffert du d
et la maladie du système ner- veux central était très en relief, le
malade
observé avait des signes très marqués de dégéné
lein d'intérêt; il nous raconte l'histoire de sa propre maladie. Le
malade
, qui souffrait du lichen ruber, était tourmenté
lichen ruber des paumes des mains et des plantes des pieds chez une
malade
qui souffrait du pseudo-tabes alcoo- lique. Die
en très intime entre celle maladie et l'état du système nerveux des
malades
. En faveur de ceci parle le fait que le lichen
de fortes commotions physi- ques agissant sur le système nerveux du
malade
. Tel était le cas de Vidal quand les éruptions
tème nerveux, mais plutôt parce qu'on ne les cherchait pas chez ces
malades
, les considérant comme bien portants en tout (e
nt symé- trique : la maladie a commencé vers les 12 ans. Le père du
malade
est un homme bien portant, la mère est une femm
ès nerveuse (hystérique). Les deux frères épileptiques, la soeur du
malade
est aussi nerveuse (hystérique). Les réflexes c
ée. Ainsi dans les explorations des différentes parties du corps du
malade
ce dernier ne pouvait pas discerner de différence
e la maladie est en rapport avec une forte secousse nerveuse que le
malade
recul, en apprenant que toute sa famille avait
paumes dos mains du côté radial jusqu'à l'hypothenar. Outre cela la
malade
a des éruptions sur la muqueuse du vestibulum o
en se croisant des espèces de filets sur la muqueuse des joues. La
malade
est une jeune fille anémique, hystérique, souff
n- dineux cutanés et vasculaires sont considérablement exagérés; la
malade
perd l'équilibre en fermant les yeux. Ainsi d
altérations, plus ou moins prononcées dans le sys- tème nerveux des
malades
. Dans certains cas, cela s'exprimait par la dispo
entral est encore plus prononcée. VU. - Un homme de 20 ans, tarare,
malade
dès l'âge de 10 ans; l'éruption envahit exclusi
nt celles qu'on avait observées sur la peau de la paume. Le père du
malade
est un vieillard fort et bien portant ; la mère
sque continuellement : outre cela il a eu de la carie des os. Notre
malade
ne fut jamais en état de faire un travail pénib
ement exagérés, surtout du côté gauche du corps. Les yeux fermés le
malade
ne peut pas garder l'équilibre. Sur tout le côt
R 101 Outre tout ce qui a été décrit ci-dessus, on a trouvé chez le
malade
les signes de dégénérescence suivants : l'ossif
inctement au côté gauche du corps. L'étude du système nerveux de ce
malade
nous montre claire- ment, que nous avons devant
psoriasis girita ou geographica. En explorant le système nerveux du
malade
on a trouvé les altérations suivantes : la forc
iblement diminuée du côté gauche du corps. Ayant les yeux fermés le
malade
ne peut pas garder l'équilibre. La sensibilité
lésions histologiques survenues dans le système ner- veux chez les
malades
atteints de lichen ruber, attendent leur solution
emble avoir été assez prolifique. La grand'mère paternelle du jeune
malade
a eu z. enfants de deux lits différents (7 pour
oqnelucllo'ide. Le coeur ]),il vile, avec (1) C'est là que le petit
malade
fut remarqué par M. le D Pierre Bonnier. Sur la
o-dorsale avec élévation du sternum et des côtes en avant, le petit
malade
offre de singulières ressemblances avec un bossu.
és suivant le type hippocratique. Malgré ces anomalies, notre petit
malade
doit être rangé dans la caté- gorie des infanti
démyxoedé- matisé ». (1) Notons à ce propos que chez notre petit
malade
la grande envergure mesure 1 m. 21 et le périmè
tuels associés au myxoedème » (1). S'il en est ainsi, notre petit
malade
aurait subi une grave altération de sa fonction
çons, tous bien portants et bien constitués, à l'exception de notre
malade
. Il n'est pas le dernier venu, car son plus jeu
ut-on pas accuser celle du père, puisqu'après la naissance du petit
malade
, ont été procréés des en- fants bien constitués
igée dans les deux variétés de l'infantilisme. Appliquée à nos deux
malades
, elle nous a donné des résultats qui confirment
de l'enfant de 6 ans qui accompagne sur la photographie noire petit
malade
(PI. XV, B); les deux épreuves placées côte il
sur tout le corps. Et la différence essentielle qui sépare les deux
malades
apparaît dans toute son évidence, quand on comp
, les tu- meurs osseuses rétrocédèrent manifestement; finalement le
malade
pou- vait faire vingt milles anglaises dans une
ent par Poggiale, l'étude chimique d'un fragment d'os enlevé à leur
malade
. DE LA MYOSITE OSSIFIANTE PROGRESSIVE lia Dep
ée-de sa pratique privée, une autre,due Podraski (1873) et enfin le
malade
qu'il a étudié lui-même avec Florschuetz. Comme
a jambe droite, ankylosée dans toutes ses articulations, donnait au
malade
une sensation de pesanteur et de poids, en même
iener med. Presse, 1819, ne 39. W... M., 43 ans, ancien journalier,
malade
depuis trois ans. Il présente une lame osseuse
ribue la cause , de l'af- fection à l'excès de travail. ' Le même
malade
offre donc les trois stades de la myosite : Ossif
SCII\\'.\1\11. (Deutsch. med.\\'hich., 1884) raconte l'histoire d'un
malade
. âgé de 41 ans, suisse, atteint de tabes dorsal
ne proéminence appar- tenant à l'insertion du demi-membraneux. Le
malade
est mort des suites d'un mal perforant plantaire,
ne du gland, guéries par l'iodoforme. Pas de signes de syphilis, Le
malade
s'aperçoit par hasard qu'il était porteur d'une t
st-il pas le siège de prédilection des ostéomes des cavaliers ? Son
malade
n'aurait jamais fait d'équitation.il n'aurait sub
6 et Boks 1897, nous ont fait connaître depuis les observations des
malades
qu'ils ont pu suivre. De Zeuge-Manteufel a pr
ilage qui se montre (fourche cartilagineuse du bras gauche de notre
malade
, cartilage de l'aponévrose superficielle du bra
e splénius droit; la fourche cartilagineuse du bras gauche de notre
malade
siégeait réellement dans l'aponévrose brachiale,
s muscles de la langue n'ont pas encore été notés parmi les muscles
malades
; cette anomalie reste inexpliquée. Les muscles
ances organiques : DE LA MYOSITE OSSIFIANTE PROGRESSIVE 129 de la
malade
de Munchmeyer. Lendon n'a pas trouvé, non plus de
a pas trouvé, non plus des lésions, dans la moelle cervicale de son
malade
. SYMPTOMES . La myosite ossifiante progressiv
Henry, d'après Munchmeyer. Les ganglions correspondants à la région
malade
sont gros, tuméfiés, douloureux ; cet engorgeme
23 août toutes les tumeurs avaient presque entièrement disparu. Le
malade
quitte l'hôpital le 6 septembre en bonne santé,
ont disparu presque sans laisser de trace, il n'en estrien ; car le
malade
, examiné le 25 octobre, offrait « une tumeur os
sséters, les ptérygoïdes et immobilise les mâchoires. L'aspect du
malade
est alors saisissant : par l'ankylose des grandes
Et ces bosses furent prises pour de multiples céphalhoematomes ; le
malade
de Rabek a présenté trois noyaux de ce genre :
uite des masses osseuses comme vestiges de leur passage ; ainsi, le
malade
de Helferich a présenté des tumeurs pareilles à
la Myopathie primitive, une autre fois d'un buste représentant une
malade
atteinte de Paralysie labio-glosso-laryagée; on a
'un arrêt dans le dé- veloppement physique et intellectuel du petit
malade
. Il cessa de gran- dir, sa peau s'épaissit ; il
thologique. Voici maintenant dans quel état s'est présenté le petit
malade
, au moment où fut reçu à la Salpê- trière : «
s que la radio- graphie a permis de contrôler. A l'arrivée du petit
malade
, le développe- ment osseux n'était guère plus a
idiots myxoedémateux de Bicêtre. Par un détail seulement, le petit
malade
diffère du type ordinaire de l'infantilisme myx
oduits autre- fois par Charcot et Paul Richer dans les Di/formes et
malades
dans l'Art, ainsi qu'à l'étude que nous avons n
stiques représentant des Pygmées ou des- Nains au portrait du petit
malade
de'la Salpêtrière exécuté par M. Je Dr Paul Ric
. Paris, 1817) décrivit la sclérémie partielle avec l'histoire d'un
malade
« qui portai tau côté gauche de l'abdomen une p
ur..... Lorsqu'on touchait le milieu de la plaque avec le doigt, le
malade
n'éprouvait aucune sensation ». En 1354, Addiso
à 2 2 millimètres de largeur, séparant sans transition la par- tie
malade
des parties saines. 3° Le centre est occupé par
ignement sur ses antécédents héréditaires. K... n'aurait jamais été
malade
dans son enfance. Marié à l'âge de 27 ans, il a
ait deux fausses cou- ches, l'une il cinq et l'autre à six mois. Le
malade
nie tout antécédent spécifique. Il ne porte du
pontanément, sans traumatisme, ni brûlure. Le 15 octobre 1897, le
malade
est pris brusquement, dans la nuit, d'une crise
octurne. Les phénomènes convulsifs durèrent une demi-heure, mais le
malade
ne recouvra sa connaissance qu'au bout de 4 heure
nt des bords irréguliers. La limite entre la peau saine et la surface
malade
est formée par une zone violacée (lilac ring).
La sensibilité est normale sur toute l'é- tendue des téguments. Le
malade
ne ressent aucune douleur. Pendant le Schéma de
UP DE SABRE DE LA RÉGION' FRONTALE 145 premier mois de séjour de ce
malade
à l'hôpital, son état général fut aussi satisfa
rut sur le bord libre des paupières supérieures. Le 22 novembre, le
malade
qui avait eu des ennuis dans la journée, est pr
et de la chéloïde par l'électrolyse et la galvanopuncture, quand le
malade
dut quitter le service pour secourir sa femme et
dans la suite les quelques renseignements sui- vants, sur l'état du
malade
depuis sa sortie de l'hôpital. 26 janvier 1898
convulsions, vomissements, écume aux lèvres. Les jours suivants, le
malade
reste hébété, incapable de se livrer il aucun t
nue chez un dégénéré nerveux. Ce qui semble bien prouver chez notre
malade
l'origine nerveuse de la lésion, c'est le siège
ériphériques. Sans songer une lésion des circonvolutions chez notre
malade
, ne pourrait-on pas admettre une lésion périostée
une irritation momentanée vers la zone rolandique. En tous cas le
malade
n'est pas un syphilitique, ce n'est pas un absin-
iées jusqu'à ce jour. Il aurait été intéressant de vérifier chez ce
malade
l'action de l'électro- lyse ; il nous a été mal
sont fermés, si on relève la paupière avec le doigt pendant que le
malade
résiste, on peut apprécier la résistance, et pa
cléaire et la paralysie nucléaire on infra-nucléaire que lorsque le
malade
est complètement incapable de fer- mer l'oeil.
lte ; le second, un fils qui est mort d'accident à 42 ans, et notre
malade
qui est la cinquième. Les cinq derniers sont mort
la fin de la grossesse qui s'est terminée par la naissance de notre
malade
, elle a perdu une petite fille de 8 ans et a ét
sans aucune particularité. La santé était néan- moins parfaite, la
malade
s'est mariée, a eu plusieurs enfants qu'elle a no
est faite après le repos. Ce n'est qu'après un certain temps que la
malade
commence à éprouver de la pesanteur et de la gê
sont pas exagérés, ni absolument, ni relativement. En engageant la
malade
à.serrer la main d'une façon continue, on voit
s large. La paupière inférieure est légèrement bouffée à droite. La
malade
est incapable de fermer l'oeil droit séparément,
individu dont les aptitudes antérieures ne sont pas connues : notre
malade
est incapable de fermer l'oeil du côté sain iso
une partie du corps. Parfois l'attaque se fait à époque fixe; notre
malade
pendant cinq années consécutives a présenté, to
le trajet des fibres musculaires, et marquent la place des muscles
malades
), l'ossification du grand dorsal transformé en un
s rarement on observe une symétrie quasi-parfaite. Ainsi chez notre
malade
on distingue nettement l'ossification des grands
tète en avant, fait que le centre de gravité se déplace donnant au
malade
quelquefois une démarche précipitée (obs. de {jad
osités osseuses que l'on rencontre dans maintes observations. Notre
malade
avait les mouve- ments de l'articulation tihio-
et une à gauche de la colonne lom- baire. Pinter signale, chez son
malade
, une scoliose cervicale gauche, une autre droit
a colonne lombaire. La déviation de la colonne a été telle, chez le
malade
de Godlée que les côtes inférieures gauches louch
te, c'est la tendance involontaire du su- jet il relâcher le muscle
malade
, à s'incliner du côté douloureux. C'est là un p
nt des mâchoires, qui s'observe ci une période tardive, ré- duit le
malade
à se nourrir de substances liquides, et, lorsqu'i
génitale (Godlée, Sympson, Stomham, notre cas). Les gros orteils du
malade
de Munchmeyer sont recourbés vers la plante du
frappés les sujets, atteints jeunes, par la myosite ossifiante. Le
malade
de Byers cessa de grandira l'âge de 10 anus ; dan
umons emmagasinaient une quantité d'air suffisante, mais dès que le
malade
produisait un travail, les be- soins de l'hémat
ématose augmentant, l'air devenait insuffisant, d'où dyspnée. Notre
malade
présentait 20 respirations à la minute et au repo
rée et le chlorure 160 A. WEILL ET J. NISSIM ' 1 de sodium. Notre
malade
nous a donné : chlorure de sodium 8 gr. 70, pho
e 6, de 7 et mois. Kuem- mel raconte même que la gouvernante de son
malade
, s'est aperçue d'une raideur des membres supéri
la puberté, et cela, lors- qu'il avait sous les yeux l'histoire du
malade
de Testelin et Dambressi dont les premières dif
ède, en Hongrie et en France, celui de Testelin et Dambressi. Notre
malade
était originaire de Roumanie. Hérédité. L'héréd
ffec- tion semblable chez les ascendants directs ou collatéraux des
malades
dont nous publions les observations. Sympson
ladies dans le même cadre nosolo- gique. Volkmann, ayant opéré un
malade
porteur d'ostéomes multiples, a cons- taté qu'u
activer la marche de la myosite « chaque fois que je tombe, dit le
malade
de Skin- ner, il se forme une tumeur » ; « plus
s peuvent être l'origine d'abcès multi- pies. qui affaiblissent les
malades
et les cachectisent. 168 A. WEILL ET J. NISSIM
essive est très sombre. Si elle ne met pas immédiatement la vie des
malades
en danger, en ankylosant toutes leurs articulat
ule et au liras, de la fièvre allant jusqu'à 37° et 38°, au dire du
malade
; le gonflement de la région temporo-maxillaire,
maxillaire, s'étendait assez loin, il était tellement accusé que le
malade
ne pouvait pas ouvrir l'oeil. Ces accidents aig
il est resté impotent du bras droit et ankylose de la mâchoire. Le
malade
et son entourage purent re- marquer, après l'or
rnière, elle a fini par ossifier la majorité des mus- cles de notre
malade
; elle a été très vive car l'épuisement du malade
us- cles de notre malade ; elle a été très vive car l'épuisement du
malade
était tel qu'il dut garder le lit pendant huit
son bras gauche, Albert Schwartz, en explorant souvent les régions
malades
, a pu se rendre compte que les masses osseuses
nt cloué au lit durant le printemps de 6 années consécutives, notre
malade
commença alors un voyage à travers l'Europe et il
é à l'académie de médecine dans la séance du 26 mai 1896. L'état du
malade
était alors le suivant : Intelligence intacte;
La tète est dans la rectitude, légèrement penchée du côté gauche, le
malade
ne peut lui faire exécuter aucun mouvement. Dan
ne peut lui faire exécuter aucun mouvement. Dans la station debout le
malade
s'appuie sur une canne; il est penché en avant
e. L'ankylose presque complète de la mâchoire inférieur a réduit le
malade
à se faire sauter quatre dents pour s'alimenter,
btus, le talon reste distant du sol de 10 centimètres. Le séjour du
malade
à l'hôpital de Rothschild nous a permis d'assis
emps en temps, par suite de la façon défectueuse dont s'alimente le
malade
. Foie et rate normaux. La respiration est trè
au fonctionnement presque exclusif du diaphragme. Même au repos le
malade
présente une certaine dyspnée. Il fait intervenir
ncore bien portante, et pouvant s'occuper des soins du ménage. Le
malade
a deux soeurs et un frère. Les deux soeurs, âgé
fétide, et il meurt au bout de 13 jours, le 25 février. L'examen du
malade
, en tant que Maladie de Friedreich, a été fait au
rser les objets voisins. La sensibilité générale paraît intacte. Le
malade
a toujours bien senti le sol 180 LÉON BONNUS
jet du sciatique, surtout il gauche. Dans les membres supérieurs le
malade
sent des fourmille- ments. ' La parole est le
térés. Les racines antérieures sont saines, les pos- térieures très
malades
. Il en était de même dans notre cas. « Au comme
'autres cas de Maladie de Friedreich à début tardif. Le frère de ce
malade
a vu les premiers phénomènes apparaître à 1'tige
a vu les premiers phénomènes apparaître à 1'tige de 21 ans (1); un
malade
de M. le professeur Raymond a été atteint à l'âge
teint à l'âge de 23 ans (2). Bezold (3) donne l'observation de deux
malades
pris respectivement à 20 et 21 ans. Une malad
servation de deux malades pris respectivement à 20 et 21 ans. Une
malade
de Carré (4) a été atteinte à 22 ans ; un de Gowe
de tète ». , L'opération fictive avait pour but de débarrasser les
malades
d'une pierre qu'ils croyaient ou qu'on leur dis
tion satirique évidente, à la fois contre l'aveugle con- fiance des
malades
et contre l'audacieuse fourberie des opérateurs.
un baquet renversé et un balai fortement usé. - Dans le fond, un
malade
tenant un bâton de la main gauche et portant so
une incision avec un bistouri. Mais, dans le tableau de Madrid, le
malade
est tourné il droite ; il joint les mains au li
agit des tumeurs dites cérébrales, des tumeurs inlra-cràniennes. La
malade
dont il s'agit, une nommée X..., est actuellement
ques sont occasionnés par des toxines. Toujours esl-il que notre
malade
s'est complètement rétablie de sa pré- tendue m
s ces détails, afin de bien vous édifier sur l'étal psychique de la
malade
, à l'époque dont je vous parle. X... a été régl
la gravité de la situation, car au bout de huit jours on renvova la
malade
chez elle. Dans 216 ' F. RAYMOND la rue, elle
époque, deux symptômes très importants firent leur apparition : la
malade
perdit peu à peu l'acHe-et la vue. Au dire de X
de l'ouïe et de la vue était complète. C'est dans cet état que la
malade
revint à Paris, au mois de septembre de l'année
celle accalmie dura une quinzaine tout au plus. Le 22 décembre, la
malade
nous fut amenée à la Salpêtrière. En somme, du
surdité et la cécité étaient complètes. C'est dans cet étal que la
malade
s'est présentée à nous. Grande et d'ap- parence
eux. A l'inspection de la face, nous avons été frappés de ce que la
malade
tenait ses paupières un peu plus abaissées que
bien aux impressions lumineuses et aux efforts d'accommodation. La
malade
se plaignait de ne presque plus voir clair. Cep
ue, des mâchoires s'effectuaient d'une façon absolument normale. La
malade
répondait avec netteté aux questions qu'on lui
ssements. - La force musculaire des membres, explorée tandis que la
malade
était assise sur une chaise ou couchée sur un l
ns le moindre défaut de coordination. Par contre, aussi- tôt que la
malade
, levée sur son séant, essayait de faire quelques
oucher. On conçoit que, dans ces conditions, l'intel- ligence de la
malade
ail baissé, pour devenir lourde et torpide. En mê
fectueuse ; la tituba- lion est plus accusée que jamais. Lorsque la
malade
essaie démarcher, ses jambes s'embarrassent l'u
piniâtre et violente, les accès de délire, etc. Mais d'abord, notre
malade
n'est pas en état d'urémie ; elle ne présente auc
a fixité, avec la pro- gressivité que nous leur trouvons chez notre
malade
. Une fois écartée l'hypothèse de l'urémie, le c
pour rendre compte de l'ensemble des accidents présentés par notre
malade
, des lésions de cet ordre devraient occuper des
eux hypothèses que je viens de formuler. Se péut-il que, chez noire
malade
, nous ayons affaire à un cas de sclérose en pla
par MM. II. Royer et J. Collet (2). Pour en revenir au cas de notre
malade
, nous pourrions supposer, chez elle, l'existenc
eurs de diagnostic commises dans des cas analogues à celui de notre
malade
. Il se pourrait, à la rigueur, que nous ayons aff
du dernier, ces symp- tômes se* rencontrent précisément chez notre
malade
. Or, indépendamment de ces manifestations qui,
t dit en passant, c'est tout le contraire qui est arrivé chez notre
malade
. Chez elle les symptômes ontété bruyants, tapag
a été d'une violence et d'une ténacité exceptionnelles, chez noire
malade
. De plus, elle s'est accompagnée d'un véritable é
ncopales, la torpeur intellec- tuelle, qui ont été notés chez notre
malade
, comptent parmi les symptômes du même ordre. En
e oedémateuse est la conséquence d'une tumeur cérébrale. Chez notre
malade
, elle parait être en rapport avec une compressi
st telle- ment prononcée qu'a différentes reprises elle a valu à la
malade
l'accusa- tion d'ivresse. Elle détermine des ch
re avec les deux autres symptômes cardinaux, cons- tatés chez notre
malade
. En d'autres termes : une tumeur agissant sur le
ogie autrement complexe que celle que nous avons relevée chez notre
malade
. Il serait étonnant qu'il n'existât ni albuminu
r. Rien dans les antécédents héréditaires et dans le passé de notre
malade
226 F. li,YMO'\D ne nous autorise à supposer
uleuse du néoplasme. Rappelez-vous, Messieurs, que le père de notre
malade
a été emporté par la tuberculose chronique, à t'a
r la tuberculose chronique, à t'age de 42 ans. Rappelez-vous que la
malade
elle-même a eu, à l'âge de vingt mois, des acci
des accès délirants d'une nature si particulière, qu'a présentés la
malade
, je me demande si, indépendamment de sa tu- meu
rmes très simples; elle peut se résumer dans ces quelques mots : la
malade
est dans une situation grave ; l'affection dont e
de la trépanation simple, de la ponction des ventricules. Chez le
malade
dont le cas a fait l'objet d'une leçon, l'année d
ltat déplorable qui s'en est suivi : au bout de quelques heures, le
malade
est mort brusquement. J'ai cru devoir attribuer
oduit aucun accident opératoire ou post- opératoire. Au surplus, la
malade
n'a retiré aucune amélioration de cette opérati
filets émergents. Les deux nerfs optiques sont grisâtres et (1) La
malade
en question est morte en ell'et peu de temps aprè
niciens parce que ces tentatives parais- saient fatigantes pour les
malades
, et les indications ainsi obtenues étaient d'un
éno-mégalie, la mort survenue' sans cause connue, l'aspect du petit
malade
, tout militait en faveur du diagnostic posé. Cr
pratique. Je pourrais citer entre autres l'observation d'un de mes
malades
qui, ayant eu l'imprudence de contracter mariage
é traité par M. le Dr Ricord, dont une ordonnance (conservée par le
malade
) porte en tête le diagnostic suivant : « Chancr
bientôt des proportions considérables. Quand j'ai vu (1) « C'est le
malade
dont j'ai raconté 1 histoire dans une leçon clini
amélioration s'est accentuée de jour en jour ; actuellement, le petit
malade
est âgé de huit mois ; sa tète, encore un peu v
des sen- timents affectifs ; mais une rougeole survint, et le petit
malade
succomba il une complication broncho-pulmonaire
troncs principaux. « C'est ainsi, par exemple, que, sur un petit
malade
hérédo-syphili- tique du service de mon cher co
; il a deux enfants en bonne santé. Antécédents personnels. - Le
malade
raconte qu'à la suite d'une chute qu'il ATROPHI
d'hémoptysie. Son appétit a dimi- nué. Il a maigri. A l'examen du
malade
, on constate des symptômes de tuberculose pulmo-
albumine ; quelques cylindres hyalins, à l'examen microscopique. Le
malade
meurt le 4 décembre, sans phénomène nerveux. Pe
(1) Remarquons en passant que la tuberculose généralisée chez notre
malade
n'a pas produit de lésions de névrite. Nous a
7 ans, survient une atrophie du membre inférieur correspondant. Le
malade
meurt de tuberculose géné- ralisée (pulmonaire,
reste un peu incertaine. Il est vrai- semblable, d'après le dire du
malade
, qu'il s'est agi d'un traumatisme du genou. Mai
raison avec les coupes d'une moelle supposée normale, prise chez un
malade
de même âge et cachectique, que Klippel avait c
s a trait à l'autopsie et à l'examen histologique pratiqués chez le
malade
dont nous avons résumé l'histoire précédemment.
es deux conditions invo- quées par Vanlair se relrouvent chez notre
malade
. L'ankylose articulaire seproduisit il l'àge de
'une affection articulaire chronique ou subaiguë, le membre du côté
malade
s'accroit en longueur d'une façon plus rapide q
rapporte à une paralysie infantile développée à l'âge de G mois. Le
malade
mourut à 53 ans. ' Sur une coupe de la moelle c
s grêle que celle du côté opposé. Dans un deuxième cas relatif à un
malade
de GO ans, atteint dans l'enfance de paralysie
ndouzy nota un hémisphère gauche moins volumineux, que le droit (le
malade
était droitier). La circonvolution pariétale asce
usculaires, elles-mêmes, rétrocédèrent manifestement; finalement le
malade
pouvait faire 20 milles anglais dans une journée.
mouvement fébrile intense qu'il conserva pendant longtemps. Etat du
malade
en 1836. - Mâchoires accolées l'une à l'autre. Mo
ectoraux. Quelques mouvements dans les articulations du genou. Le
malade
ne souffre pas, ne se plaint de rien, il est très
23 août, toutes les tumeurs avaient presque entièrement disparu. Le
malade
quitte l'hôpital le 6 septembre en bonne santé,
lir légèrement. Depuis, pas de nouvelles tumeurs. Etat actuel. Le
malade
est très raide par suite de la raideur de la colo
gine rhumatismale et constitutionnelle. Pas de rhuma- tisme chez le
malade
, pas de dépôt calcaire dans les urines, pas de sé
dans le dos. DE LA MYOSITE OSSIFIANTE PROGRESSIVE 285 A 11 ans la
malade
marchait et remplissait quelques fonctions domest
rois mois, ils se fixent complètement ; on est obligé de nourrir le
malade
. Plus tard légère améliora- tion qui lui permet
e d'épilepsie; celle-ci avait débuté un an avant la naissance de la
malade
. Début de l'affection à t'age de 5 ans par la p
e tumeur douloureuse. DE LA MYOSITE OSSIFIANTE PROGRESSIVE 287 La
malade
n'est pas réglée. Elle meurt à 19 ans de tuberc
dans sa convalescence perte de la vue du côté gauche. Juin 1867.
Malade
de 24 ans, peu développé, d'intelligence retardée
a tubérosité; une autre sur le condyle externe du fémur droit. Le
malade
peut du reste faire plusieurs heures de marche pa
articulaires. Mouvements de la colonne vertébrale très limités. Le
malade
ne peut pas se redresser. Peu de mouvements lat
s lesquelles disparurent pour se montrer dans d'autres endroits. La
malade
n'est pas réglée. En 1861 douleurs la moitié droi
Les tumeurs et indurations des adducteurs gauches ont disparu et la
malade
va beaucoup mieux. 28 septembre. La recherche
Orl. J. of ned., 1870, p. 122. B..., 17 ans. Byers constata sur le
malade
une ossification étendue du système musculaire
la palpation, très douloureuse pendant les mouvements parce que le
malade
l'a irritée en voulant marcher continuellement.
sticules au contraire sont petits. 296 A. WEILL ET J. NISSIM Le
malade
ne peut ni se coucher, ni se tenir debout ; couch
it avec le tronc ; il en est de même de la jambe avec la cuisse. Le
malade
peut se promener dans la cham- bre, grâce à sa
rculose ; 3 frères et soeurs, plus jeu- nes, scrofuleux comme notre
malade
. Pas d'affection semblable dans la famille. A
que K F C soit même un peu plus tôt, rarement un peu plus tard. Le
malade
fut présenté au congrès des naturalistes et médec
s électri- ques les mêmes. En 1883, aggravation légère de l'état du
malade
. Mêmes dif- ficultés dans les mouvements des me
dans les urines. Le 14 avril 1887 (Soc. allemande de chirurgie). Le
malade
ne présente aucun changement notable. Ons. XX
a bouche ne s'ouvrait plus que d'un centimètre. Novembre 1881. - Le
malade
est arrêté dans son développement. Tète pen- ch
d'une ankylose du genou gau- che, sans douleur et sans empêcher le
malade
de marcher. En 1882, le malade est dans un état
he, sans douleur et sans empêcher le malade de marcher. En 1882, le
malade
est dans un état excellent au point de vue des fo
à jambe gauche et disparition de la flexion de la hanche. Depuis le
malade
marche facilement. Le 18 décembre,- Opération d
de du creux poplité et un oedème très modéré de la jambe gauche. Le
malade
n'a jamais éprouvé de douleurs. Diminution de
ulgaire, elle a laissé il sa suite des noyaux petits et ronds. Le
malade
est bien développé, intelligent,avec des organes
eures, au contraire, représentent une paroi rigide; malgré cela, la
malade
n'a jamais été dyspnéique. Les battements du co
tébrale et raideur des extrémités inférieures ; on peut soulever le
malade
comme une planche. Le front est proéminent à
fessiers et de la surface d'insertion du carré crural. En 1882, le
malade
se plaint de douleurs à la nuque, au bras et à l'
st resté aveugle de l'oeil gauche à la suite d'une ophtalmie. Notre
malade
, lui-même, aurait eu, à Page de trois ans, une mé
ent sur l'état général ; à 7 ans, atteinte du bras gauche. A 12, le
malade
eut des attaques épileptiformes qui ont duré 8
de la cuisse droite aussi étaient douloureux, de telle sorte que le
malade
ne pouvait pas marcher. Tous ces phénomènes inf
er. Tous ces phénomènes inflammatoires ont évolué sans fièvre. Le
malade
est concentré et timide. Dès sa jeunesse, il avai
jourd'hui il est très méfiant. ' Etat actuel, 22 avril 1885. -Notre
malade
offre l'aspect d'un individu dont tout le corps
ite à l'Hôpital St-An- toitie (mars 1898); M. P. Marie, nui a vu le
malade
, a confirmé le diagnostic de Spondylose ltliizo
qui augmente le raccourcis- sement apparent de- la jambe gauche. Le
malade
semble donc plus petit qu'au- trefois et. plus
YLOSE RHIZOMELIQUE (L. 1-'eiiidel ct 1'. Froussard) ^Altitudes du
malade
dam différents mouvements. UN CAS DE SPONDYLOSE
est un peu inclinée à droite et tournée vers la gauche. Lorsque le
malade
repose sur la jambe droite, l'antitragus se trouv
formations antéro-posté- rieures du rachis, nous faisons coucher le
malade
sur une table. Dans ces conditions, un homme no
rieure de la tête est il une hauteur de 36 centimètres. En somme le
malade
est assis mais non couché sur la table (Fig. 3).
nt. Sa rétroflexion est impossible. Membres inférieurs . Lorsque le
malade
est couché, la jambe gauche est plus courte que
nt, mais, si ce mouvement est très accentué « ça tire un peu dit le
malade
. Le bras droit est amené plus facilement en arriè
u côté gauche. Ces muscles se tendent comme des ficelles lorsque le
malade
s'ell'orce de tenter la flexion ou la rotation
ulaire, est bien conservée dans les membres supérieurs. A gauche le
malade
porte facilement à bras tendu une chaise tenue
inski n'existent pas. Pas de clonus du pied. Douleurs. Lorsque le
malade
ne fait pas de mouvement, il ne se produit pas
même : « la douleur de reins ». Il en est ainsi par exemple, si le
malade
étant couché, on le soulève quelque peu en portan
loureux à leur limite. Ainsi, la cuisse droite est assez mobile; le
malade
la fléchit de telle sorte que le pied soulevé p
nt ni assez violentes ni assez intenses, pour faire recher- cher au
malade
l'immobilité. Duf... va, vient, toute la journée
rvation peut être complétée par l'étude de quel- ques mouvements du
malade
. Marche. - Duf... peut marcher sans canne ; son
se re- porte sur le pied gauche. , Dans son pas, de promenade, le
malade
atténue quelque peu l'élévation et la chute en
, et n'a besoin de s'accompagner d'aucun mouvement de rotation ; le
malade
marche avec 2 pieds, 2 genoux et une hanche. La c
hanche. La com- paraison de M. P. Marie, qui fait remarquer que ses
malades
marchent avec leurs genoux, absolument comme si
étaient traversés par un pivot horizontal ne peut s'appliquer notre
malade
. Pour la marche en arrière, Duf... ne peut pas
ement ne peut guère s'exécuter que si Duf... a un point d'appui. Le
malade
s'en rend compte, et suivant son expression, il
pression, il faut qu'il « s'enroule » autour de la jambe droite. Le
malade
ne peut guère écarter les jambes, malgré que la d
oulevée au- dessus du plan du lit. C'est dans cette position que le
malade
dort. Il peut se coucher sur le côté droit, mai
anoeuvre, on éveille une vive douleur, la « dou- leur de reins » du
malade
avec ses irradiations dans la jambe gauche. En
bres, les autres articulations restant libres. Ici comme chez les
malades
de M. P. Marie, l'ankylose s'est faite en 334 A
se des articulations de la racine des membres il semble bien que le
malade
dont ils reproduisent la photographie a les deu
nous bornerons-nous à relever les particularités que présente notre
malade
relativement aux différents points de cette des
la tête avec la colonne qui sont prises les dernières : le premier
malade
de M. P. Marie, plus ankylose que le nôtre, si l'
l est vrai. Son torticolis n'est pas un fait exceptionnel ; chez un
malade
de M. Marie, le torticolis est très accentué.
xée en flexion légère, comme il arrive dans la majorité des cas; le
malade
de Baumler avait au contraire les cuisses soudées
et il existe un autre trouble trophique, le vitiligo du visage. Les
malades
de Marie se tiennent debout grâce à un artifice p
ambe droite plus longue, et sur la pointe de son pied gauche. Les
malades
de M. Marie marchent comme si leurs deux genoux é
sont soulevés au-dessus du plan du lit. Pour pouvoir dormir, les
malades
de M. Marie ont, plus que le nôtre, recours à d
AS DE SPONDYLOSE RHIZOMÉLIQUE 337 certains points constants chez un
malade
donné, et souvent les mêmes pour tous les malad
constants chez un malade donné, et souvent les mêmes pour tous les
malades
(coccyx par exemple); et la douleur à l'occasion
e. Elles sont surtout intenses au niveau du coccyx, au point que le
malade
ne peut guère demeurer assis. La soudure rachid
ec M. Aluarran un cas où au- cune articulation n'était épargnée. Le
malade
auprès duquel ils avaient été appelés ne pouvai
ue ses six cas concernent des hommes, et cinq des hommes jeunes. Le
malade
de Baumier et le-nôtre sont également des homme
e des lésions delà spond5lose rhizomélique d'abord par l'examen des
malades
. En effet on relève : des exosloses sur les par
» de Bricon (1), l'an- kylose cerclée des vétérinaires, le premier
malade
de M. P. Marie, chez qui fut faite la résection
lose rhizomélique. Cependant il existe un fait frappant ; aucun des
malades
présentant de la cyphose n'a été immobilisé au li
présentant de la cyphose n'a été immobilisé au lit. De plus, notre
malade
nous a raconté que, alors que sa cuisse gauche ét
er (ler temps) l'ankylose dorso-lombo-sacrée s'est produite chez un
malade
alité. Elle s'est faite en ligne droite et en môm
cas de Baumler, le cou s'était immobilisé en flexion, alors que le
malade
était obligé par sa profession de maintenir son c
mis de penser que peut-être l'attitude prise volontairement par les
malades
, alors que les douleurs commencent à sél ir et qu
musée Dupuytren. Patiiogénie de l'atrophie musculaire. Chez notre
malade
, l'atrophie musculaire de quelques muscles est bi
de massage et d'électrisation des muscles dorsaux et lombaires, le
malade
de Béer avait recouvré en partie les mouvements d
in suivi d'autopsie en 1897. Nous avons nous-mêmes étudié un de ces
malades
dont nous rapportons longuement l'histoire. z
uces 8 lignes il gauche, de 4 pouces 2 lignes et demie à droite. La
malade
éprouve une sensation subjec- tive de chaleur s
rien de particulier au sujet des sens de l'ouïe et de l'odorat. La
malade
meurt de fièvre typhoïde. L'autopsie est faite, m
montrent aussi à gauche, s'elfacent au bout de 2 il 3 minutes. La
malade
possède actuellement 17 dents, 4 de chaque côté i
nde sans malformations, sont morts de maladies infantiles. La jeune
malade
, réglée régulièrement depuis l'âge de 17 ans, n
frères et les soeurs jouissaient tous d'une bonne santé. Chez cette
malade
la moitié droite de la face faisait une saillie n
brazès et C. Cabannes) A. Moulage des mâchoires. B. Aspect du petit
malade
a côte de sa soeur. MASSON & cie, Editeurs.
avant. L'empreinte et le moulage des dents et des gencives de notre
malade
sont dus à M. Louis Seigle, professeur à l'écol
oirs pour la tarir; l'écoulement est constant la nuit, car le petit
malade
dort la bouche ouverte. La bouche fermée, la
is qu'a gauche. Le nez est incurvé à gauche. Lorsqu'on fait rire le
malade
, le pli naso-génien gauche se dessine nettement
n- sistance est uniforme, ses mouvements sont conservés. Lorsque le
malade
veut boire, il place sa langue sous le rebord d
côtés. A l'examen des yeux et des oreilles, rien de particulier. Le
malade
goûte et reconnaît bien les aliments. - Troub
ngénitaux que nous avons recueillis s'élève à l8 : 6 relatifs à des
malades
du sexe féminin, 7 à des malades du sexe mascu-
is s'élève à l8 : 6 relatifs à des malades du sexe féminin, 7 à des
malades
du sexe mascu- lin. L'indication du sexe nous m
héréditaires de malformation analogue. Les frères et les soeurs des
malades
sont également indemnes de cette difformité. Fi
nt être exubérantes (Kiwull) ; l'odonlalgie était fréquente chez la
malade
de Friedreich. Enfin, l'appareil dentaire peut
se (Sabrazès et Cabannes). La salivation est plus abondante du côté
malade
(Friedreich, Ziehl, Kiwull, Sabrazès et Cabanne
Sabrazès et Cabannes). La succion est quelquefois gênée et certains
malades
boivent par aspiration (Sabrazès et Cabannes).
augmen- tée (Sabrazès et Cabannes). Dans le cas de Friedreich, la
malade
se plaint de sensations subjectives de chaleur.
l'observation de Ziehl ; ou bien son acuité est supérieure du côté
malade
(Ollier). L'odorat reste toujours intact. Les
ement normale (Sabrazès et Cabannes) ; dans la relation de Ziehl le
malade
hydrocéphale était inintelligent. Dans deux cas
à rétro- céder. Friedreich, le premier, a fait une nécropsie, son
malade
étant mort d'une affection intercurrente; il ne
hypertrophié était augmenté de volume. Arnheim, à l'autopsie de sa
malade
qui succomba à une broncho-pneumonie, constata qu
mblable consécutif à tille névralgie tenace du trijumeau. Chez le
malade
de Schieck(1883) l'affection aurait apparu vers l
emier signe du mal date de l'âge de 10 ans. Un à deux ans avant, la
malade
avait eu un abcès à la mâchoire supérieure corr
fIIP FACIALE 363 trie faciale. Dans une seconde, faite alors que le
malade
avait tin ans, le côté gauche de la face est dé
recouvertes par les gencives à gauche, il y a 2 ans et demi, et le
malade
prétend ne les jamais avoir vues. Les rebords alv
normales. Le goût, l'odorat et l'ouïe sont également intacts. Le
malade
prétend que le côté gauche de sa figure sue plus
bilité est conservée sous tous ses modes. Au dire de l'entourage du
malade
, la déformation, particulièrement celle du fron
dorso-lombaire de la colonne ver- tébrale. « Il n'existe chez le
malade
ni éruptions ni pigmentation anormale de la pea
ois, le droit une fois. 0. Berger ne donne pas l'indication du côté
malade
. Au point de vue descriptif, les cas acquis se
été allemande de chirurgie, 1'1 avril 1887. Volkmann a observé un
malade
avec des ostéomes tellement diffus et multi- pl
Antécédents héréditaires. Rien à signaler. A l'àge de 2 à 4 ans, le
malade
reçut plusieurs trauma nu dos et aux épaules. L
liaque, les muscles sont également atteints d'où difficulté pour le
malade
de ramasser un objet par terre, de faire de gra
e même que les membres inférieurs, subissent la même raideur, et le
malade
est forcé de cesser son travail. Rien dans les or
nférieure sont limités et il existe une ankylose au coude droit. La
malade
est toujours pâle, très colère, elle dort ordin
ies du dos. ans. XL. GIl3NEY, Boston med. journal, 1891, p. 3. La
malade
qui fait l'objet de cette observation a été vue p
équence des figurations de Lépreux dansles cortèges d'infirmes etde
malades
quiaccompagnentpresque toujours la charitable r
x, de 13roca, la clinique, c'est-a-dire la simple observa- tion des
malades
, avait planté le premier jalon de la voie nouvell
ans le domaine de la pratique courante, pour le plus grand bien des
malades
. On ne compte plus les cas où une épilepsie par-
ntres ner- veux. Voilà qui est intéressant pour les médecins et les
malades
, car nous sommes il même de guérir les manifest
ou moins persistantes, sou- vent très tenaces, pour lesquelles les
malades
et surtout leur entourage récla- ment une guéri
ieurs, il y a longtemps que dans le but de guérir, on endormait des
malades
; il y a longtemps qu'on avait recours à la fasci
es exceptions près, ceux qui prétendaient guérir en endormant leurs
malades
par la fascination, par les passes dites magnét
rge part de son temps à ses recherches, à son enseignement et à ses
malades
. Son endurance au tra- vail fut à la hauteur de
nistrées constituant ainsi le dos- sier pathologique de milliers de
malades
. . Admirablement armé des connaissances alors d
dies chroniques et des maladies nerveuses, qui font, de certai- nes
malades
de cet hospice arrivées au terme de la vie, un vé
n métier pénible, nécessitant une grande force musculaire, aussi ce
malade
est-il très vigoureusement musclé. Le 3 août 18
lui a conseillé du massage et un traitement électrique. Bientôt le
malade
n'éprouvant aucune amélioration entre à l'hôpit
e l'élévation volontaire de l'épaule est absolument normale du côté
malade
. , L'acte de porter vigoureusement les épaules
tive dans cette région. Les douleurs spontanées ont disparu ; notre
malade
ne se plaint que de quelques tiraillements dans
raillements sont tellement pénibles et l'épuisement si grand que le
malade
laisse tomber son bras. Il nous faut examiner m
ormations du thorax. Déformations du thorax ET du COU. - Thorax. 10
Malade
vu de dos (Pl. XLVIII, D. E. F. G.) a) Statio
niveau du cou, même saillie du trapèze et du sterno-mastoïdien. 2°
Malade
vu de face (PI. XVLIII, I. K. L). - «.; station d
érable, convexe en dehors et en avant, d'autant plus marquée que le
malade
fait plus d'efforts pour étendre son bras. Au
ation de la face plus prononcées que dans l'attitude précédente. 3°
Malade
vu de côté (PI. XLIX, M.R.). - u) Bras pendant ;
dans le muscle grand dentelé droit. Les courants aussi forts que le
malade
les peut supporter ne provoquent pas l'excitabi
11, 12 et 13 de la « Phy- « siologie des mouvements » concernent ce
malade
. Duchenne,qui rédigeait les observations précéd
sser devant soi un corps très lourd ou très résistant. » Or notre
malade
poussait devant lui, après l'avoir soulevé, un co
éter, d'une pure hypothèse, qui ne peut convenir qu'au cas de notre
malade
et aux cas sinon identiques du moins analogues
tonique le moignon de l'épaule à son niveau physiologique. « Qu'un
malade
, dit Duchenne (2), soit privé de son grand dentel
à la ligne horizontale par la contraction isolée du deltoïde. Notre
malade
exécute ce mouvement sans difficulté, malgré la p
ne dépasse point la ligne horizontale, quelque effort que fasse le
malade
. Cette impossibilité est très facile à explique
chain travail. , Dans le cas présent, la réponse importe peu. Notre
malade
est privé à la fois de son grand dentelé et de
acique. Cette difformité n'existe pas au repos, que l'on regarde le
malade
de dos, de face ou de profil. Elle n'apparaît q
lérale du thorax et son élévation. Il est certain que, chez notre
malade
, les inspirateurs accessoires : tra- pèze clavi
e; pas de différence d'âge appréciable; mais la mère accoucha de la
malade
sur le tard, à l'âge de lui5 ans. Sa grossesse fu
s dont trois sont morts en bas âge d'affections indéterminées. La
malade
est la plus jeune de la famille ; elle est venue
xé sur le début de ces crises. Sa famille feint de les ignorer ; la
malade
dit au contraire les avoir toujours eues; en tout
nce à revenir tous les mois. Elles sont nettement comi- tiales : la
malade
ne les sent pas venir : elle tombe à terre en pou
ent ; on n'a jamais remarqué d'émission involontaire des urines. La
malade
est peu intelligente ; elle répond aux questions
défaut de symétrie contribue pour sa pari à donner au visage de la
malade
cette laideur presque re- poussante. Les yeux
pour venir buter contre la face interne de la joue. Au dire de la
malade
les dents n'auraient jamais poussé du côté gauche
. Celte énorme difformité ne parait pas s'accroître avec fage de la
malade
: les renseignements fournis par sa famille son
que nous avons acquise depuis plusieurs mois que nous observons la
malade
. Les parties ne sont animées d'aucun battement,
r aucune anomalie. Les troubles fonctionnels sont peu intenses : la
malade
parle convena- blement, elle mange et boit bien
42, à droite 43 1/2. La marche est possible et presque normale; la
malade
ne fauche pas, mais marche en équerre déviant e
it à la face, soit sur lé reste du corps, mais elle est obtuse : la
malade
se laisse partout piquer, même fortement, presq
i considérables, défor- mant la figure au même point que chez notre
malade
et lui donnant cet aspect bestial et monstrueux
que énorme de la face, du cou et de la poitrine du côté droit et ce
malade
, comme la nôtre, était épileptique. Israël a publ
it peut- être pour celte raison qu'on rencontre si souvent chez les
malades
por- teurs d'angiomes d'autres lésions d'une co
NOIS ET BERNOUD Le rapprochement est intéressant à faire chez notre
malade
entre sa monstrueuse hypertrophie des tissus ex
e douteuse, parfois nulle. Il est donc très probable que chez notre
malade
, les lésions cérébrales et celles de la face so
manière de voir, pour hypothétique qu'elle doive rester chez notre
malade
jusqu'à la constatation morgagnique, est cepend
éninges en communication avec le sinus lon- gitudinal supérieur. Le
malade
de Poirier, âgé de 34 ans, présentait des crise
illette de sept ans. D'autre part, nous avons déjà dit que le petit
malade
de Duzéa était épileptique : son énorme naevus
hypertrophique de la face le rendait très comparable à notre petite
malade
. Nous pourrions citer d'autres malades où la re
rès comparable à notre petite malade. Nous pourrions citer d'autres
malades
où la relation entre le naevus et l'épilepsie p
de l'hémiatrophie faciale, d'ailleurs peu marquée. Une autre de nos
malades
de Sititite-Clotilde est encore plus suggestive a
ment cessé depuis ! 'age de 15 ans au moment de la menstruation. La
malade
a une hémiplégie spasmodique du côté droit avec
fférence avec le côté sain) exagération des réflexes, etc. Or cette
malade
porte depuis sa naissance un nmvus très étendu
servations nou- velles à démontrer la fréquence de ce rapport. La
malade
qui fait le sujet de cette note a été présentée à
rritation, cepen- dant le spasme persistait. La semaine suivante la
malade
prit un léger mal de gorge qui ne la retint pas
de points douloureux dans les régions mammaires ou ovariennes. La
malade
a été traitée par des doses croissantes d'antipyr
ques rares mouvements de la main droite, l'arythmie a dis- paru, la
malade
a repris de l'embonpoint. Le 3 mai, elle paraissa
la pression est extrêmement douloureuse à l'endroit signalé par la
malade
, sur le bord in- férieur de la cage thoracique
t nous prescrivons quelques ventouses scarifiées. Le lendemain la
malade
va beaucoup mieux. Les douleurs avaient cédé en
un épanchement liquide apparemment peu abon- dant. t. ' Comme le
malade
se plaignait incessamment d'une douleur fort vive
ine mesure. L'acuité et le champ visuels sont très diminués du côté
malade
; il en est de même de l'ouïe, de l'odorat et d
e : 160 respira- tions par minute. La respiration est régulière. La
malade
au point de vue pure- ment respiratoire présent
u'il y a de curieux c'est qu'avec cette dyspnée extraor- dinaire la
malade
montre une physionomie tranquille, indifférente e
ement. Pendant les deux premiers jours qui suivirent la ponction la
malade
se trouva bien, sans douleurs ni dyspnée. Le tr
rc de cercle et la scène finit par quelques sanglots. Après cela la
malade
retombe dans l'immobilité, mais le spasme laryn
fférente de la précédente. Il n'y avait pas de spasme laryngé et la
malade
quiltait l'état de résolution par une convulsio
subitement comme toujours. A notre visite suivante nous trouvons la
malade
parfaitement bien; elle est tranquille, gaie, e
une chaîne sans fin d'hallucina- tions en apparence fort vives ; la
malade
cause avec des personnages chimé- riques auxque
nt, pendant des heures, en présence des élèves. Depuis ce moment la
malade
va de mieux en mieux et sort une quinzaine de j
aisir les rapports intimes il convient de diviser la question. La
malade
offre à considérer trois grands syndromes : I. Sy
t capital est celui-ci : la congestion pleuro-pulmonaire dont notre
malade
a été atteinte explique- t-elle suffisamment le
'étendue du poumon droit, étonne se rendait bien compte qu'il était
malade
qu'en le composant très attentivement avec le gau
re à la pleurésie diaphragmatique que nous avons reconnuechez notre
malade
. Mais la fréquence respiratoire n'atteint pas d
n'atteint pas dans cette maladie le chiffre 468 J. SOCA de noire
malade
. J'ai parcouru la plupart des observations publié
de dyspnée. Et juste- ment le premier jour la respiration de notre
malade
ne présentait'rien d'extraordinaire. Nous compt
jour où nous avons constaté pour la première fois l'épanchement, la
malade
était très calme. Malgré que les si- gnes physi
xtrêmement graves et l'état général serait tellement mauvais que la
malade
serait mourante. Une lésion pulmonaire capable à
mi-comateux,cyanose,refroidissement etc.). Ici rien de tout cela,la
malade
est tranquille et assez gaie ; le pouls,la tempér
estion, il nous faut étudier le syndrome nerveux présenté par notre
malade
. II Par ses antécédents et par les stigmates
ar les stigmates que décèle la plus superficielle exploration notre
malade
est incontestablement hystérique. Qu'est-ce que
i est en désaccord avec tous les renseignements que peut fournir la
malade
louchant ses crises et surtout avec ce que nous a
e. Ce délire est entièrement fait d'illusions et hallucinations. La
malade
vit dans un monde fantastique où se meuvent de
Tourette. Or donc, si la dyspnée extraordinaire que présente notre
malade
ne s'ex- plique pas suffisamment par son affect
e atta- que nous avons été frappés de l'insistance avec laquelle la
malade
signale une douleur à l'ovaire droit (côté de l
rdinaire dyspnée. Le pouls est normal, la tempéra- ture normale, la
malade
est tranquille, sereine, s'intéresse comme si ell
aintenant quels sont les traits essentiels de la dyspnée chez notre
malade
? Syndrome paroxystique, fréquence extrême des
spécifient la dyspnée hystérique, je pense que la dyspnée de notre
malade
est bien une dyspnée de nature hystérique. Et c
lmonaire, celle-ci ayant réveillé les aptitudes hystéri- ques de la
malade
en ce qui concerne l'appareil respiratoire. Un in
, mais le coup a réveillé, a rappelé les aptitudes hys- tériques du
malade
qui a répondu en faisant une paralysie avec ses f
au- rait pas eu de paralysie. Il se passe la même chose avec notre
malade
: la pleurésie n'est pas la cause efficiente de
ses élèves. Alarmé par l'extrême dyspnée que présentait une de ses
malades
il court chercher son maître Lasègue et le pres
s de la cliente de son chef de clinique . A peine a-t-il examiné la
malade
que Lasègue se retourne vers son élève et lui dit
micalement : « Vous mériteriez que je vous tire les oreilles, votre
malade
n'a rien pour vous épouvanter. Tout ce qu'elle
st profondément gravé dans tous les organes et fonc- tions de notre
malade
. Ce qui ajoute, si c'est possible, à la démonstra
n poursuivie dans ce petit travail : savoir que la dyspnée de notre
malade
est de nature hystérique et que, à côté de la t
il y a lieu d'inscrire la tachypnée hystérique secondaire. N. B. La
malade
a été revue 10 mois après sa sortie de l'hôpital.
e ma- nifestation rhumatismale. Le grand-père et la grand'mère du
malade
ont eu tous les deux à deux re- prises différen
cer du sein, et une autre à 38 ans d'ulcération des intestins, Le
malade
est l'aîné de trois enfants ; les deux autres son
t en bonne santé et n'ont pas de déformation du gros orteil. - Le
malade
a été bien portant pendant les premières années d
phos- phorique dilué, mais sans résultat. Etat actuel (189). - Le
malade
a eu la scarlatine. La maladie a très peu progr
; dans les grandes respirations les cotes se meuvent très peu. Le
malade
aune déformation des gros-orteils ; ils sont racc
domen et du bassin; rien dans les membres inférieurs. Pendant que la
malade
était en observation, on a constate les modific
gauche du thorax pendant 3 semaines avec un léger état fébrile ; le
malade
remarqua sur les endroits douloureux des noyaux
a beaucoup durci et diminué de volume. Traitement arsenié et KI.
Malade
amaigri, musculature peu développée. Les bras ne
déta- cher le plus de la côte. 18 mai 1894. D'après une lettre du
malade
, d'autres muscles ne seraient pris au cou et au
osite ossifiante progressive, Semaine méd., 1896. Présentation d'un
malade
venant de Pest, âgé de 31 ans. Bien que chétif
i marcher, ni se coucher, il est obligé de vivre sur une chaise. Le
malade
présente en outre des arthropathies, une os- té
de Berlin, 1896, séance du 28 mai. Présentation du squelette d'un
malade
atteint de myosite ossifiante progrès- ' DE LA
MYOSITE OSSIFIANTE PROGRESSIVE 481 sive, préparé par macération. Le
malade
est mort à l'âge de 16 ans ; le début de la mal
16 ans ; le début de la maladie remonte à 4, 5 ans. En examinant le
malade
, pendant la vie, on croyait qu'il s'agissait d'
le chez les ascendants ni rhumatisme, ni paralysie, ni goutte. Ce
malade
n'a pas eu de rachitisme, a marché de bonne heure
le dos et consécutivement raideur, « il était tout autre », dit le
malade
, il croit avoir senti quelques endroits enflés et
, l'épaississement et la couleur vio- lacée du visage. En 1895 le
malade
se couchait et se levait assez facilement ; march
ts n'arrivaient pas a 90° au genou et au coude. Etat actuel 1897.
Malade
de taille moyenne, expression anxieuse, se tien
nez, aux mains et aux extrémités inférieures à partir du genou. Le
malade
ouvre légèrement la bouche ; la mâ- choire infé
osseux. Observation Lf. - 13URGGnfIOUT, Thèse de Leyde, 1898. Le
malade
est âgé de 40 ans, issu de parents bien portants,
re inférieure, sous les oreilles. Ces régions étaient tuméfiées, le
malade
croyait avoir les oreillons-; mais depuis il n'
sur une chaise et se faisant aider daus tous ses besoins. En 1897, le
malade
offre le tableau typique d'un ossifié. Presque
à produire des métaméries, d'où les anomalies congénitales que ces
malades
offrent presque constamment. M. Burgerhout a
éparées par une troisième de trois jours de jeun durant lesquels le
malade
n'a pris que de l'eau. Pendant ces quinze jours
s sui- vants : Pendant la période de jeun, les frais d'entretien du
malade
sont fournis par le tissu le plus répandu dans
pénétrer dans l'esprit par les yeux, il ne parlait jamais (1*11 il
malade
sans le présenter it son auditoire, m -- 1 il
ancée. Cbarcot faisait comparaître à ses leçons cliniques toits les
malades
qui en étaient l'objet. Paralytiques, Vertigine
où le professeur eu personne simulait les anomalies corporelles des
malades
qu'il ne pouvait montrer à l'auditoire : l'asymét
ue Urée de travers, n'est-ce pas le portrait- réaliste d'une de ses
malades
de la Salpêtrière ? Si vraiment. Et il semble que
es inspi- rées par la pathologie qui s'appelle les Démoniaques, les
Malades
cl les Difformes dans (.11'1. Il faudrait des
des recherches et des démonstrations cli- niques : photographies de
malades
, de -préparations microscopiques, « instantanés
harcot, entouré d'un service laborieux et discipliné, examinait les
malades
venus de tous les coins de l'univers. Sur les m
aussi bien le nu normal que le nu pathologique. Un grand nombre de
malades
étaiellt examinés dans le plus simple appareil.
ui devait être le point de départ de l'ouvrage sur les Difformes et
Malades
dans 7\ 1/7. Tel un croquis delà Transfiguratio
écria-l-il, qui donc osera douter dé- sortnais de l'identité du
malade
de liuoruc- )HO))Ut ? ...)' » LOliguc / sérai
cas de mal de Pott qu'on avait complètement méconnus avant lui. Les
malades
auxquels il faisait allusion avaient éprouvé des
s du début présentent une durée et une intensité anormales : tel ce
malade
de Lannelongue, cité par Ménard (2) qui, durant
is de chirurgie, 1899. (2) Ménard, loc. cit., p. 272. 6 nr.QUre
malade
ayant eu à cette époque plusieurs maladies infect
nsibilité, et des troubles trophiques variables, non seulement d'un
malade
à l'autre, mais chez le même sujet (par exemple
a rugine,la cautérisation ignée et l'iodoforme; 2 jour s après « le
malade
va bien » (Jl. Brissaud ne dit pas ce que sont de
eures, de mort subite par embolies pulmonaires, nous apprend que le
malade
de M. Bris- saud mourut 5 à 6 mois après l'opér
lombaire avec com- pression et ramollissement de la moelle. ' Le
malade
de Verger et Laubie (2) commença à ressentir, à l
edressement, par le procédé de Calot. A la suite de ce traitement, le
malade
mourut d'un méningite. Voici le résumé de tro
cette époque une paralysie flasque des deux membres inférieurs. Le
malade
marche avec peine à l'aide d'un bâton, à petits p
es rotuliens, clonus, signe de Babinski. Elle peut être absolue, le
malade
étant incapable d'exécuter le plus petit mouvem
e reproduire alternativement plusieurs fois de suite, comme chez le
malade
de M. Brissaud. Le cas de MM. Verger et Laubi
ses transverses dénudées des te et 3e vertèbres lombaires. 3° Une
malade
, reconnue ensuite hystérique, est prise brusqueme
urs. Ces douleurs deviennent rapidement intoléra- bles, obligent le
malade
à s'aliter. 5 mois après le début on constatait
t pas été assez étudiée, à cause de la dif- ficulté qu'éprouvait le
malade
à se retourner, en raison des douleurs. Réflexes
'après Cestan et Babonneix. Schéma des troubles sensitifs chez leur
malade
. ' LES PRINCIPALES FORMES DES TROUBLES NERVEUX
. Tourmenté par d'atroces douleurs, que calmait mal la morphine, le
malade
se cachectisa et succomba à une broncho-pneumon
érieures nous arrêtera plus longuement. A. Mal sous-occipital. Un
malade
de Decroly (1), bien portant jusqu'à l'âge de 3
tement : suspension. Amélioration progressive. Au bout de 2 ans, le
malade
put reprendre son travail. En même temps se dével
ilatérale de la langue; 4 mois après, nouvelle aggravation rapide; le
malade
en arriva à ne plus pouvoir exécuter aucun mouv
de la santé ; il reste seulement l'atrophie linguale bilatérale. Le
malade
dut, à 36 ans, cesser la profession de graveur, q
e. Inégalité pupillaire, lenteur du réflexe lumineux. Bien que le
malade
soit alcoolique, l'auteur croit pouvoir rapporter
des mouvements du cou pendant 2 mois, insuffisante pour obliger le
malade
à interrompre sou travail. Au bout de 2 mois,doul
des mem- bres inférieurs, puis un matin, paraplégie complète. La
malade
étant entrée, à cette époque, à la Salpêtrière, v
du cou. Cyphose cervico-dorsale avec scoliose légère (Pl. IV).' La
malade
ne peut se servir de ses membres supérieurs, à
llement ils se résument à la symptomatologie présentée par le petit
malade
de M. Broca : douleurs radiculaires, puis paralys
es inférieurs (cas de Touche, de Long et Machard, etc.). Chez notre
malade
, ce complexus symptomatique, associé à une anes
e), avait pu faire croireà une syringo myélie (d'autant plus que la
malade
avait une cyphoscoliose) : Enfin, dans plusieurs
n trouve signalé un certain degré d'ataxie, qui existait chez notre
malade
. § 2. - Diagnostic. Tel sont les principaux a
vu dans toutes les formes, et pour toutes les régions du rachis, le
malade
vient, le plus, souvent, se plaindre de douleur
ne utilité pour le diagnostic. Ce qui attire surtout l'attention du
malade
et du médecin, ce sont les troubles moteurs, qu
s faits personnels ; en particulier dans notre ob- servation IV, le
malade
étant alcoolique etayant un peu de faiblesse des
des douleurs sur les troubles moteurs. Notons que, chez ces quatre
malades
, l'examen électrique, pratiqué par M. Huet, ava
ologie de la moelle. Par exemple, nous avons récemment autopsié une
malade
du service de M. le professeur Raymond, atteint
du mal de Pott;-or, nous avons autopsié, il y a quelques mois, une
malade
qui, trois ans avant sa mort, avait eu une frac
la douleur réveillée par la pression ou la percussion des vertèbres
malades
; on retrouve cette douleur dans toutes les tub
rsales supérieures, avaient permis de penser au mal de Pott; or, le
malade
étant mort il y a quelques jours, l'autopsie dé
olué nettement au cours de 1905. Rappelons brièvement l'histoire du
malade
. Il s'agit d'un polisseur sur por- celaine de 3
et les souffrances ont cessé. Lors de la publication précédente, le
malade
avait 1 m. 49; sa taille était de 1 m. 71 au mo
ngent seulement dans l'abdomen, et à chaque effort inspiratoire, le
malade
en éprouve quelque douleur. Il n'y a pas de déf
s. En dehors de la gêne d'une respiration uniquement abdominale, le
malade
ne souffre pas. La lésion pulmonaire a progress
/0 d'ankyloses chez des bacillaires, et 24.8 0/0 seulement chez les
malades
divers. Il ne s'agit donc probablement point de
des articulations de la racine des membres (rhizomélique). Les deux
malades
présentés alors par Pierre Marie présentaient un
type d'extension avec, en plus, luxation de 1.1 colonne cervicale (
malade
autopsié en 1905). - Remar- quer la courbure do
'intégrité des extrémités. l'1G. 4. Cyphose bérèdo-traitinaliijrie (
malade
de P Marie et Astié). Remarquer l'énorme gibbosit
Ces différences apparaissent nettement quand on compare soit les 5
malades
représentés planche VII, soit les 3 colonnes vert
e effet de la pe- santeur. Ainsi Baumler signale que la tête de son
malade
, qui était anky- losée en forte flexion, fut ra
aire supposer cette friabilité, c'est que, exactement comme pour le
malade
de H. Fagge, la colonne avait été fracturée en
tait fortement penchée, le menton touchant presque le sternum et le
malade
regardant ses genoux. Latéralement il y a une lég
ertébrales du spondylose rhizomélique (A Autopsie nou\ el1e, de 1905,
malade
représente PI. VII, fig. 3. - C : autopsie de ,
ie de ,899.) La pièce B est une colonne de Clpbose béwdo-lrnmnotigne (
malade
de P. Marie et Astié, représenté PI. VII, fig.
t en rapport avec le début de la spondylose ; néanmoins l'aspect du
malade
et l'évolution de l'affection uous avaient fait
nnorrhagie antérieure, une tuberculose pulmonaire actuelle, dont le
malade
mourut, pouvaient dans ce cas être invoquées co
; la SPONDYLOSE RHIZOMÉLIQUE 43 ques ; cliniquement d'ailleurs le
malade
était un des beaux cas du' type d'ex- tension (
médicale des hôpitaux le 22 juillet 1 gop la colonne vertébrale du
malade
qui avait fait l'objet, de la part de P. Mâ"rieMN
(Partie altérée de la colonne représentée Pl. VIII, fig. i, B). . (
Malade
représenté l'l. VII, fig. 4). fie. 1. Ossificat
hyses épineuses en 1 ; rétrécissement des trous de conjugaison.- Le
malade
avait eu peut-être la syphilis (Comparez avec la
cations encore fragiles. Nous en avons eu une preuve chez un de nos
malades
: un élève du service, chargé de faire exécuter
e exécuter des mouvements passifs à l'épaule à demi-ankylosée de ce
malade
, fit un jour un mouvement involontairement un p
un bon résultat Baumler qui'a rapi- dement redressé la tête de son
malade
en-la laissant pendre en arrière, la nuque repo
et le féminisme ? Consanguinité. Grossesse gémellaire. Histoire du
malade
: Débilité mentale et déséquilibration intellectu
idiotie congénitale, S4 , MAGALHAES LEMOS j'ajoute que la mère du
malade
était aliénée; elle fut internée avec son fils à
noueux qui lui déforma les doigts et les mains. Mère : La mère du
malade
, encore vivante, est très nerveuse et hystérique.
son mari et ses deux enfants, alors qu'elle se trouvait enceinte du
malade
, ellea été sur le point de périr dans un naufra
hallucinations visuelles et est morte en démence. Père : Le père du
malade
était un magistrat intelligent, très instruit, qu
ois enfants qui sont tous vivants, une fille et deux garçons. Notre
malade
, qui est le cadet, naquit le 23 mars 1867, d'un
n'était pas encore remis, « sont ve- nues les peurs », comme dit le
malade
, ce qui a ouvert un chapitre nouveau dans son h
- resse le but visé dans ce travail. Reprenons donc l'histoire du
malade
. Il a été guéri vers la fin du mois de janvier
nt, sans l'intervention d'au- cune cause provocatrice apparente, le
malade
s'exalta, dormit mal, devint re- muant et bavar
nt cette excitation se calma assez vite, et depuis quelque temps le
malade
ne parlait plus de chevaux ni de voitures lorsque
da une visite du maçon, qui eut lieu le 31 octobre. Aussitôt que le
malade
le vit, il m'em- brassa tout content en s'écria
persistait encore ; et, outre quelques hallucinations visuelles (le
malade
voyait des flammes dans la cham- bre), il conti
uble forme, qui se dissipa vers le commencement de février 1893, le
malade
sortant le 25 mars. Il rentra chez lui assez bi
son père était mort; cet accès se termina au bout de trois mois, le
malade
» sortant guéri le 12 juin. Jusqu'à la fin du
d'une mélancolie avec des idées délirantes, qui persistait quand le
malade
, le 22 novembre, retourna chez sa famille ; il
olique se prolongea encore plus de trois mois, à la fin desquels le
malade
récupéra son état normal qui se maintint jusqu'
un coiffeur et voulait lui donner un coup de fusil, etc. Se sentant
malade
, spontanément, et, sans rien dire à qui que ce
e se rapporte la description de l'état morphologique et physique du
malade
que je me propose d'examiner et discuter dans ce
ux voir maman ». Cet accès se dissipa dans le mois de février et le
malade
sortit le 19 juin (1905). Sans vouloir m'enga
tion des états psychopathiques, il me sem- ble incontestable que le
malade
est un intermittent, et de plus qu'il est frappé
lle sur lequel ces nombreux accès se sont développés, montre que le
malade
est un dégénéré, ou alors la dégénérescence n'e
ôme assez important, la petitesse du corps, qui nous manque : notre
malade
dépasse de 2 centimètres la moyenne pour les Eu
saurait l'ex- clure. Encore un fait à mentionner : je connais le
malade
depuis le mois d'avril 1892, et il a aujourd'hu
ès cet ensemble de symptômes physiques, on ne peut douter que notre
malade
, malgré sa taille, soit bien infantile. L'enfant
à des âges différents, si on fait abstraction de l'obésité de notre
malade
. Et puis « le nom d'infantilisme, dit M. Henry
êt dans son évolution ». C'est justement notre cas. En effet, notre
malade
, je le répète, avec ses 37 ans, a des testicule
al. de l'enfance, 1893, p. 481. 64 MAGALHAES LEMOS Eh bien, notre
malade
n'est pas un hystérique. C'est un débile qui pos-
rbide rayon- nant à travers trois générations. L'examen direct du
malade
prouve à son tour que la tare constitution- nel
ÉNÉRESCENCE PSYCHIQUE 65 vais pousser plus loin l'étude clinique du
malade
au point de vue des asso- ciations morbides qui
laires », et qui constitue un de leurs caractères. Eh bien, notre
malade
est un obèse, il pèse 156 kilogrammes, sans vêt
cuisses, qui sont en contact, il semble trop long, ce qui donne au
malade
un air trapu. L'adiposité des membres fait disp
Le pouls, qui bat 62 à la minute, est faible et irrégulier ; et le
malade
s'essoufle fa- cilement lorsqu'il accélère le p
aisant partie de l'infantilisme. Mais ce qui frappe d'abord chez le
malade
, c'est la physionomie qui est caratéristique. L
pathique, mais qui ne répond pas à une vraie torpeur mentale. Si le
malade
est souvent assis et immobile, c'est plutôt par
mateux. Il y a plus qu'il en faut pour le caractériser. Donc, notre
malade
est un infantile, un myxoedémateux et un obèse ;
e du développe- ment physique a été de la sorte troublée chez notre
malade
, qui est un homme par son âge et par sa taille,
toute nécessité admettre que la lésion du corps thyroïde chez notre
malade
est différente de celle qui arrête d'un coup de
s dystrophies entre elles et avec la dégénérescence ? Puisque notre
malade
est si lourdement chargé, si fortement imprégné
ce du rôle pathogénique que le corps thyroïde a joué dans l'état du
malade
. Mais, avant, nous allons indiquer le résultat
ncé le 11 juin 1904 par un lobe du corps thyroïde de mouton, que se
malade
ingérait tous les matins, à jeun ; le 18, cette
ent, qui consistaient dans une faiblesse générale si grande, que le
malade
ne pouvait plus monter d'escalier, de façon que j
ons myxoedéma- teuses, l'urine était analysée tous les jours, et le
malade
fut pesé chaque semaine. La modification la p
du poids, qui est successivement descendu de 156 kilogrammes que le
malade
avait le 11 juin à 149 kilogrammes (le 16 juin),
es de la nutrition qui étaient ralentis. Par ce fait, comme chez le
malade
de Hertoghe, la substance thy- roïdienne aurait
ation des actes nutritifs, et contrairement à ce qu'on a vu dans le
malade
de Hertoghe, les organes génitaux n'ont pas bou
sus se rapporte à l'année précédente. A présent (juin 1905), que le
malade
a 38 ans et dix mois, après le traitement thyroïd
ble morbide ; c'est-à-dire que quelques phénomènes présentés par le
malade
ont peut-être leur cause ailleurs. Mais où cela
ntilisme, ni de leurs causes. Nous dirons tout simplement que notre
malade
, avec sa haute taille, ne rappelle en rien les fa
isent (1). Eh bien ! outre que ces causes n'existent pas chez notre
malade
, l'aplasie artérielle n'est pas reconnaissable,
se; et surtout, parce qu'elle semble incompatible avec la taille du
malade
. La circulation joue, en effet, un rôle très im
ge. Eh bien ! cette force initiale et directrice, qui a coulé notre
malade
dans un moule si défectueux, nous l'avons vue v
ation de la dégénérescence avec l'infantilisme n'est pas chez notre
malade
une simple coïncidence, la rencontre fortuite d
et les autres glandes vascu- laires sanguines. 1 Donc, chez notre
malade
la dégénérescence mentale et l'infantilisme ont
iolente émotion morale éprouvée par la mère pendant la grossesse du
malade
, à l'occa- sion du naufrage où elle a failli pé
perma- nente. Ce qui expliquerait la différence qui existe entre le
malade
d'un côté, sa soeur et son frère de l'autre.
de ventre, mais qui disparurent bientôt. Du reste il ne fut jamais
malade
pendant son enfance, mais le teint bleuâtre de
il travailla un peu de ses mains. Au mois de novembre 1903 il tomba
malade
de la fièvre, et se plaignit de douleurs dans les
un malaise général. Le médecin, qui le soignait, m'a raconté que le
malade
sentait surtout des douleurs piquantes, lancina
très grande activité. En même temps un des membres de la famille du
malade
habitant la même maison que lui, était atteint
t la même maison que lui, était atteint de fièvre typhoïde et notre
malade
ayant souffert pendant plusieurs se- maines de
s tard sur ce point. Le médecin s'intéressa de plus en plus à notre
malade
, et invita quelques collègues à ACROMÉGALIE PAR
terdam, afin de pouvoir l'observer pendant quelque temps. Le père du
malade
, journalier, de stature et d'intelligence norma
ne affection tuberculeuse articulaire. Nous soulignons, ici que notre
malade
- avait donc une forte disposition héréditaire
'est montré dans la famille une maladie pareille à celle dont notre
malade
est atteint. La nature de la surdité de quelque
bscure. Si nous posons maintenant encore quelques questions à notre
malade
, vous appren- drez qu'il a déjà souffert depuis
ine. Les derniers temps il ne pouvait s'occuper que de vannerie. Le
malade
constate lui-même que les extrémités ont énorméme
ns accidents. Voilà tout ce que je peux vous dire du passé de notre
malade
, que nous voulons maintenant examiner. La timid
nt maigres et comme le ventre est creux ! Regardons à présent notre
malade
plus exactement et de plus près. A l'ex- ceptio
e montrent quelque chose d'anormal. Après avoir mentionné que notre
malade
sait très bien distinguer le goût du doux, du s
ffort musculaire.,Sans vouloir prétendre que no- tre F ? a le coeur
malade
, cet organe montre pourtant une .certaine- faible
teurs, une soi-disant angio-neurose. Si nous prions à présent notre
malade
de quitter le lit, vous remarquerez combien not
ilogrammes. Finalement je vous présente deux photographies de notre
malade
, dans les- quelles vous retrouverez facilement
t la formation osseuse périostale. A côté des radiogrammes de notre
malade
vous, en voyez deux d'un garçon de 16 ans de dé
certaines formes de névrite. Les bras maigres vous rappelleront le
malade
, atteint de diatrophia musculorum progressiva, la
um progressiva, la station debout de F... vous rappellera celle des
malades
de la paralysis agitans - maladie de Parkinson.
omplexe symptomatique, que nous avons rencontré si souvent chez nos
malades
, souffrant de la maladie, de Basedow. Les réflexe
ire à la température, qu'on peut constater aux deux jambes de notre
malade
, avec une sensibilité au tact et à la douleur a
vés nous donnent le droit de demander si la moelle dorsale de notre
malade
est absolument intacte. Les exacerbations tempo
randies, un symptôme très fréquent et souvent très pénible pour les
malades
d'acromégalie pourraient être aussi bien d'orig
n'aperçoit aucun symptôme de cette dernière hypertrophie chez notre
malade
, je crois que nous avons le droit de poser la q
tômes décrits par Pierre Marie ne se trouvent pas toujours chez les
malades
atteints de maladies pulmonaires chroniques.
s articula- tions des extrémités, symptômes très fréquents chez les
malades
atteints de pleurésie chronique, de tuberculose
ais particulièrement une tumeur de la glande pituitaire. Mais notre
malade
ne souffre d'aucun symptôme indiquant une tumeu
igt. Je vous ai fait remarquer déjà l'apparence enfantine que notre
malade
pré- sente dans sa figure et dans tous ses fait
ale, plutôt excessive, car l'expérience clinique, l'observation des
malades
a déjà démontré cela. A part les influences loc
usculaire, épaississement de la peau ou résidus de panaris chez des
malades
atteints de syringomyélie. Et même Holsecheco
graphie de Fournier (1) une photographie, qui vous rappellera notre
malade
. La même longueur anormale des extrémités, surt
t il est impossible de trouver des preuves que la glande pituitaire
malade
soit dans un rapport causal avec l'a- cromégali
va une matité relative à la percussion du manubrium sterni chez les
malades
atteints d'acromégalie, tandis que d'un autre c
nts dans une monographie très instructive. Mais, retournons à notre
malade
. Dans quel état se trouverait la glande pi- tui
Enfin je reviens encore à l'anamnèse : vous vous rappelez, que notre
malade
a une très forte disposition héréditaire pour l
ous remémore l'exacerbation des symptômes acromégaliques chez notre
malade
, après une maladie aiguë infectieuse, probablem
maladies rares et intéressantes. Nous tâcherons de soulager notre
malade
autant que possible. Je crains cependant que l'
rdera pas à se préciser. Quand on examine systématiquement tous les
malades
d'un asile à ce point de vue, on est frappé de
égie, malpropreté. Turbulence habi- tuelle. Signé : M. Briand. La
malade
est transférée à l'asile d'Evreux le 23 avril 189
, ne peut pas même s'habiller, est gâteuse. 27 septembre 1902. - La
malade
reste toute la journée à la même place, indiffé
'ectifs : prend la défense des infir- mières, interpelle les autres
malades
quand elles sont désagréables, salue les médeci
t écartées du crâne. La face est criblée de taches de lentigo. La
malade
est atteinte de paraplégie avec contracture en fl
ives d'extension occasionnent la plus vive douleur. Dans le lit, la
malade
se couche sur le côté dans une position accroupie
sibi- lité n'ont pu être recherchés étant donné l'état mental de la
malade
. Le dermographisme est très net, avec ligne cen
, la voix est claire, bien timbrée. Janvier 1905. Nous donnons à la
malade
chaque matin une tablette de thyroïdine Catillo
epos de 5 jours tous les 10 jours. 30 mars. -On a remarqué que la
malade
est plus agitée, plus énervée, elle dit des sot
s chlorures (25 octobre 1905). Nous avons donné depuis 3 jours à la
malade
20 grammes de chlorure de sodium supplémentaire d
st noyée, la mère est une semi-imbécile, le père est alcoolique. La
malade
a deux frères âgés de 16 ans et de 5 ans, bien co
resse à elle ; se montre ja- louse des soins qu'on donne aux autres
malades
, pleure quand on la gronde. Examen physique. St
s fréquent : 80 ; il est toujours un peu irrégulier. Le poids'de la
malade
qui s'était d'abord abaissé s'est notablement éle
oedèmes n'ont subi de ce fait aucune variation. Les pieds des deux
malades
ressemblent fort sur nos photographies à des pi
ces infiltrations : on peut dire qu'il a été nul, au moins chez la
malade
de l'observation II. Il fallait du reste s'y atte
II. Il fallait du reste s'y attendre puisque chez l'une et l'autre
malade
l'unique symptôme de myxoedème partiel était ce
s catatoniques. Les mêmes réflexions sont naturelles ici : nos deux
malades
impotentes, restent toute la journée immobiles, l
s un état de débilité physi- que manifeste. Nous avons maintenu nos
malades
au lit pendant plu- sieurs mois en améliorant c
x central. L'appareil vaso-moteur est certainement troublé chez ces
malades
; d'abord le dermographisme est très net : le plu
ci, la cause pathogénique n'est pas externe, mais interne. Chez ces
malades
le système sympathique et vaso-moteur est touché.
es le système sympathique et vaso-moteur est touché. Enfin ces deux
malades
sont devrais monstres physiques, dont l'appa- r
ouvrage de Charcot et Paul Richer intitulé : « Les difformes et les
malades
dans l'art » qui rapprocha pour la première fois
mère qui est morte de cette affection. Ni frères, ni soeurs. La jeune
malade
a toujours été de faible santé. Elle a marché à
ette époque, la main droite présente une faiblesse particulière. La
malade
s'en sert toujours pour écrire, mais en tout au
ive fut indolore. Seul, l'état général laissait fort à désirer ; la
malade
toussa beaucoup, eut quelques épistaxis, pas d'
e poussées congestives d'assez faible durée. Le passé morbide de la
malade
est donc vite détaillé. Nous avons déjà mention
dans leur date d'apparition, et dans leur abondance. En moyenne, la
malade
voit de 2 à 4 fois par an. La taille est de 1 m
tion rachidienne ; nous décrirons celle-ci sans autre préambule. La
malade
présente une cypho-scoliose extrêmement marquée
pparaît au-dessus du triangle sus- claviculaire quand on regarde la
malade
de face. L'axe de l'omoplate est en même temps
ec l'avant-bras; le mouvement est d'une facilité extraordinaire. La
malade
le réalise d'ailleurs volontairement, mais à un
e. Il n'existe ni pied plat, ni carie vertébrale, ni sciatique ; la
malade
n'est pas adénoïdienne ; on ne note point d'affec
Mentionnons qu'il fut impossible d'utiliser la radiographie, notre
malade
, timide et impressionnable à l'excès, étant prise
e affection à part, plus nettement rachitique. En effet, chez cette
malade
qui marche à 18 mois seulement,qui estmalingre,
; les cuisses plus courtes que les jambes, ce qui n'est pas chez la
malade
. CoHcmoH.Je pense que le seul diagnostic à port
able que la maladie causale a été plus précoce. L'examen de notre
malade
fait tout d'abord reconnaître un ensemble de si
tablis- sait peu à peu. Ces crises ont duré jusqu'au moment où la
malade
a perdu son mari. Acette époque la malade était
uré jusqu'au moment où la malade a perdu son mari. Acette époque la
malade
était enceinte. Alors ont apparu pendant les dern
es aux précédentes, mais avec cris, pleurs, grincement de dents. La
malade
se débattait et on était obligé de la tenir. Ce
uis cette époque aucune crise n'est apparue, et il n'est resté à la
malade
qu'un névrosisme exagéré, puisqu'elle a encore
ée, sa vie se rapproche de la normale. Antécédents personnels de la
malade
. - Est née avec des déformations et des atrophi
ons et des atrophies osseuses que nous reverrons tout à l'heure. La
malade
, et sa soeur affirment la congénitalité de ces
non digérés,parfois ceux de la veille ; le lait revenait caillé. La
malade
s'affaiblissant entre à l'hôpital. Depuis l'ent
t douloureux et certains jours, l'oppression est grande. Dès que la
malade
à un peu marché « son bras gauche se paralyse un
puis elle disparais- sait au bout d'une demi-heure. Examen de la
malade
, le 3 juillet 1905. A. Troubles atrophiques par
e plantaire est fortement exagérée, surtout du côté interne, car la
malade
marchant presque uniquement, comme nous le verr
l. XXIV). Ces troubles sont congénitaux, ainsi que la famille de la
malade
l'affirme absolument. Ces lésions des pieds son
s des doigts sont également très courts, car il est impossible à la
malade
d'allonger complètement les quatre ANOMALIES MU
, mais il porte un ongle rudimentaire qui n'a jamais poussé, car la
malade
n'a jamais eu à le couper. Le pouce et les deux
minution musculaire marquée, surtout du côté gauche, néan- moins la
malade
se souvient avoir eu jusqu'à 18 ans des bras de v
mbaire une deuxième courbe à conca- vité tournée à droite. Quand la
malade
est debout toute sa colonne se déplace vers la
malade est debout toute sa colonne se déplace vers la gauche et la
malade
penche de ce côté. Il en résulte un abaissement d
uche. Cette déviation s'accentue quand on fait parler ou siffler la
malade
et les mus- cles de la joue et des lèvres du cô
s à la pression. Troubles de la marche : la marche est anormale. La
malade
marche sur le bord externe du pied et trébuche
: la parole est légèrement embarrassée et la voix est nasonnée. La
malade
se fait bien comprendre maintenant, mais jusqu'à
nd le b et le p, sauf attention soutenue. Troubles de l'ouïe : la
malade
présente depuis son enfance des bourdonne- ment
oups de marteau, et des sifflements fréquents. L'ouïe est gênée, la
malade
entend souvent mal et son oreille coule par mom
ges, et tout tourne devant elle. Toux fréquente depuis 15 jours, la
malade
se plaint d'un point de côté violent ; ANOMALIE
us l'avons vu dans les antécédents personnels et héréditaires de la
malade
, celle-ci semble au plus haut point une nerveuse.
euse. Outre les crises hystériques que nous avons déjà décrites, la
malade
présente encore actuelle- ment des phénomènes n
ais ils ont existé très nets. Avant son entré à la Sal- pêtrière la
malade
prenait sans douleur, dit-elle, des objets sortan
ctriques normales. Enfin les troubles psychiques sont apparents. La
malade
est instruite. Elle apprenait bien à l'école pu
la mémoire, les faits même les plus importants se brouillent et la
malade
les place sur le même plan que les plus insigni
trique, ou pulmonaire. La toux, la dyspnée, les vomissements que la
malade
présente par accès et par moments ont une origi
e inappréciables et que dans les expé- riences à suivre un objet le
malade
était obligé de tourner de suite la tête. Parmi
u système nerveux qui accompa- gnent l'hypotrophie présentée par la
malade
. Observation Il s'agit d'une malade âgée de v
'hypotrophie présentée par la malade. Observation Il s'agit d'une
malade
âgée de vingt ans, exerçant le métier de couturiè
out d'abord frappé par la petite taille et l'aspect chétif de cette
malade
; elle ne mesure que 1 m. 42 et son poids n'est q
tives, ses lèvres, ses gencives sont déco- lorées (PI. XXV). * La
malade
est née à terme dans des conditions normales et s
48 ans, offre les stigmates d'une sénilité précoce. Ajoutons que la
malade
a eu deux frères aînés qui sont morts en bas âg
hèse Paris, 1898. 148 CLAUDE ET LEJONNE L'auscultation de cette
malade
montre la présence d'une double lésion car- dia
de début. ' A part la petitesse de la taille, on observe chez cette
malade
peu des stigmates du nanisme ; son système pile
ument normal. Mais c'est pour des accidents d'un autre ordre que la
malade
est venue con- sulter à la Salpêtrière : elle p
êtrière en juillet 1905. Les troubles moteurs présentés par cette
malade
consistent tout d'abord en une véritable diffic
ambes lui paraissent toute raides. Cette raideur diminue lorsque la
malade
a marché pendant quelques minutes; mais si elle c
r et de s'asseoir, sinon elle tomberait. Si l'on regarde marcher la
malade
, on voit qu'elle présente une certaine rai- deu
ulaire, de la perception stéréognostique, etc. Il existe chez cette
malade
une exagération manifeste de tous les réflexes
une lenteur intellectuelle assez prononcée ; l'intel- ligence de la
malade
semble d'ailleurs au-dessous de la moyenne. Une
u-dessous de la moyenne. Une ponction lombaire pratiquée chez cette
malade
a montré un liquide cé- phalo-rachidien, limpid
alo-rachidien, limpide, sans élément figuré. L'observation de cette
malade
soulève plusieurs problèmes intéressants : tout
téressants : tout d'abord, au point de vue général, il s'agit d'une
malade
atrophique ou plutôt hypotrophique, pour employ
davantage de signes de myxoedème, le corps thyroïde est normal ; la
malade
ne présente pas traces d'arrêt de dévelop- peme
cas de nanisme mitral publiés ces dernières années ; comme chez ces
malades
, la lésion cardiaque paraît bien être congénita
t souvent pour cause une endocardite bacillaire foetale. Chez cette
malade
nous trouvons la bacillose (1) V. passim, Bulle
'une manière absolument patente et rapprocher ainsi le cas de notre
malade
des dystrophies tuberculeuses décrites par M. L
s paraît la moins sédui- sante,la bacillose légère présentée par la
malade
semble un peu insuffisante pour l'expliquer. La
développement est la plus plausible ; si nous admettons chez cette
malade
une endocardite bacillaire foetale dont la doub
graphie de la Salpêtrière, 1903, j'ai été surpris de voir que leur
malade
avait présenté des douleurs subjectives très fo
poalgésie, que les auteurs ont représentée sur un schéma. Comme nos
malades
ont aussi eu des douleurs très fortes, j'ai exa
e, comme intensité et comme étendue. J'ai, de plus, enlevé à un des
malades
, avec son consentement bien en- tendu, un bout
a trouvé des lésions pathologiques indiscutables (2). Cas. I. Le
malade
J.... T.... 1er examen le 17 mai 1905. - On con
et un retard dans la perception des sensations douloureuses, car le
malade
ne sent pas les piqûres superficielles d'épingle
de-pied. Le sens stéréognostique est absolument aboli aux mains, le
malade
est inca- pable de reconnaître un objet qu'on l
PRIMITIVE PROGRESSIVE 153 lequel on lui promène les doigts (1) (le
malade
étant incapable de faire cet examen tout seul,
a partie supérieure de la poitrine entre les clavicules (1) Chez un
malade
du service atteint de sclérose latérale amyetroph
z un malade du service atteint de sclérose latérale amyetrophique, le
malade
quoique paralysé et atrophié comme celui-ci aux
contraire les testicules sont douloureux (Fig. 8 et 9. OBS. IL - Le
malade
M... T... Le 17 mai 1905. Les troubles de sensi
T... Le 17 mai 1905. Les troubles de sensibilité objective chez ce
malade
, sont moins étendues et moins intenses que le p
as douloureuses, et il faut faire des piqûres profondes pour que le
malade
sente la douleur. Les sensations au chaud sont
a peau de la paume des mains et des faces plantaires des doigts, le
malade
ne sent deux piqûres en même temps, que lorsque
et 13). Les troubles de sensibilité thermique au chaud sont chez ce
malade
plus intenses que chez l'aîné. Là où le malade ne
u chaud sont chez ce malade plus intenses que chez l'aîné. Là où le
malade
ne sent pas le tact il ne sent pas non plus un
examen nous ne constatons pas de trouble de sens mus- culaire et le
malade
a son sens stéréognostique normal. Au contraire o
ns stéréognostique normal. Au contraire on cons- tate aussi chez ce
malade
, des troubles intenses de sensibilité à la pressi
n peut presser tant qu'on peut avec la tige du diapason d'Egger, le
malade
ne sent ni une sensation de pression ni une sen
s), si on les serre, sont sensibles. Sur le dos et sur le thorax le
malade
,avec des pressions très fortes, sent très peu la
ion, mais plus souvent une douleur ou une piqûre d'épingle. Chez ce
malade
M. T... (l'aîné à cause de la déformation du rach
professeur Marinesco sur les lésions du nerf que j'ai enlevé sur le
malade
J. T. « Sur une section longitudinale pratiquée
ote, nous ajoutons à nos observations deux nouveaux faits : que nos
malades
ont des troubles de sensibilité superfi- cielle
égèrement albumineuse. Pendant les premiers temps du séjour de la
malade
à l'Ecole, son état géné- ral fut excellent ; e
s et des petites tumeurs des membres; il ne reste en décembre 1905 (
malade
revue par M. Bérard) que de rares et minuscules
taux dissimulés ? J'ai observé, dans un court espace de temps trois
malades
, dans mon service de Bicêtre, atteints de trich
tes de lésions et il s'est labouré de plaies profondes. Ces trois
malades
, avons-nous dit, n'ont eu aucune communication ;
vu d'anthrax, mais ce qui au moins est certain, c'est que les deux
malades
qui n'ont pas eu d'anthrax ou de lésions de la
jus- qu'à aboutir à l'état dans lequel il fut admis chez nous. Le
malade
se plaignait surtout du bras droit ; celui-ci pré
accusé des désordres très graves le premier jour que fut examiné le
malade
; il y avait de l'anesthésie douloureuse et the
s gau- che n'était d'ailleurs pas tout à fait indemne lui-même ; le
malade
y avait res- senti des fourmillements et engour
peine si on notait une modification insigni- fiante, dans l'état du
malade
. Seul le deltoïde avait recouvré quelque force. M
- vement, mais avec un retard marqué dans le radial. A la sortie du
malade
, 26 août 1904, le mouvement n'était pas intégra
s grand effort. Tel est le cas. Le diagnostic n'est pas douteux. Le
malade
n'avait rien, et, après peu de jours de marche
paralysie brachiale fut beaucoup plus marquée' du côté de la jambe
malade
, voilà de quoi convaincre, même l'esprit le plus
u plexus brachial, tout comme si c'était le plexus lui-même qui fût
malade
. Et même alors, il serait possible de savoir si l
minution de la fente palpébrale, et affaissement de la face du côté
malade
; pour les 5e et 6° cervicales, les muscles gra
le plexus. Et maintenant, de quelle forme est la paralysie de notre
malade
? Est-ce une paralysie radiculaire ? une paraly
comme nous l'avons vu par l'histoire du cas, il existait chez notre
malade
une paralysie du grand dentelé, du rhomboïde, d
phénomènes oculo-pupillaires, il est nécessaire que la racine soit
malade
précisément à l'entrée du trou de conjugaison o
dienne de la 8e paire cervi- cale et de la tre dorsale peuvent être
malades
sans donner lieu à phéno- mènes oculo-pupillair
existence d'une hémia- nopsie. Plus tard, à la suite d'un ictus, le
malade
présente une hémiplégie droite avec crises jack
bras et à la main. Il existe une ébauche d'hémianopsie à droite. Le
malade
est à demi-conscient et non pas dans le coma, m
chez certains végétaux, lorsque la tige est détruite ou simplement
malade
. D'autre part, la régénération terminale exige
endineux. 8. Troubles sphinctériens. 9. - Légère amélioration. Le
malade
essaye de parler et arrive à re- connaître, quo
aphasie sen- sorielle, pas d'hémianopsie. Les jours suivants, le
malade
reste plongé dans un état de torpeur continue a
profuses, de la bronchoplégie, une hypothermie de quelques 1/10, le
malade
meurt le 4 octobre, un mois après le début des
s, marié, père de deux entants. Nous sommes en janvier 1881. Il est
malade
de la poitrine. Travail intellectuel nettement
- La torpeur intellectuelle s'ac- centua d'abord ; par périodes lé
malade
délirait, parlait à des êtres imaginaires, mais
00 par minute. Température : 38°5. Urine, rien de particulier. Le
malade
est dans un état de torpeur profonde et meurt au
égies du vieillard. Nous espérons pou- voir montrer qu'en face d'un
malade
alteint de rétractions musculo-ten- dineuses il
us le verrons, d'une lenteur excessive, il est bien certain que ces
malades
se rapprochent de certains rhumatisants chronique
a faiblesse musculaire va jusqu'à l'impotence; confinés au lit, ces
malades
sont de véritables paraplégiques, mais quoique
iblesse musculaire extrême, la marche est gravement compromise, les
malades
marchent en titubant, se servent de points d'ap
uge par années ; son début est extrêmement insidieux et souvent les
malades
sont incapables d'en préciser l'époque d'appari
é mus- culaire spéciale.« Confinés au lit, extrêmement maigres, ces
malades
sont comme raidis, leurs muscles durs et tendus
r rangé à tort dans le cadre de cette affection l'observation d'une
malade
atteinte d'une paraplégie avec rétraction consi
s deviennent raides et douloureux, l'état général s'affaiblit et la
malade
succombe à une crise d'asystolie. La durée de la
r par la minime lésion médullaire les troubles qu'a présentés cette
malade
et,d'autrepart, l'artério-sclérose des vaisseaux
ail (1). C'est après avoir étudié dans le service de M. Klippel une
malade
at- teinte de paraplégie progressive avec rétra
anifeslations pathologiques. II est à re- marquer cependant que les
malades
atteints de paraplégie avec rétractions sont pl
tion que nous étudions ; d'après nos observations, 6 fois sur 7 les
malades
avaientdépassé 75 ans. Nous ne saurions affirme
es; de plus, si l'on peut reconstituer le passé pathologique de ces
malades
, on voit qu'ils n'ont pas toujours été aussi grav
à remarquer toutefois, et cette constatation a son intérêt, que nos
malades
étaient indemnes de toute tare rhumatismale.
t ne saurait être exactement précisée. Assez souvent toutefois, les
malades
ont consulté autrefois pour des douleurs vagues d
une lourdeur progressivement croissante des membres inférieurs. Les
malades
marchent comme si elles avaient des « bottes de
irement à ce ce qui s'observe dans la paraplégie myélopathique, les
malades
se met- tent au lit. Pendant toute cette périod
dire,. elle n'est jamais très accentuée. Au contraire, dès que les
malades
se sont alités, les muscles de la jambe subisse
de juger le degré de l'amyotrophie car d'après nos observations ces
malades
, émaciés par une nutrition insuffisante ainsi q
es. La rétraction est alors extrêmement prononcée et l'aspect de la
malade
caractéristique. En décubitus latéral, les cuis
de la cuisse, les talons touchant les fesses, le tronc incurvé, les
malades
restent immobiles tout le jour, craignant le moin
upe postérieur de la jambe ou de la cuisse fait pousser des cris au
malade
, on peut ma- laxer au contraire les troncs nerv
ma- laxer au contraire les troncs nerveux périphériques sans que la
malade
ressente de douleurs bien nettes. Le signe de L
adriceps fémoral. Immobilisés par leurs rétractions musculaires les
malades
n'en sont pas moins capables d'exécuter quelque
fs, l'amyotrophie tend à se généraliser. A cette époque l'examen du
malade
montre que la sensibilité objective est intégra
tein- dre toutes les masses musculaires ; atrophiés de partout, ces
malades
xix 18 266 LEJONNE ET LUEHIIIITE offrent le
férentes phases se jugent par années. Nous suivons entre autres une
malade
depuis trois ans et nous n'avons constaté que d
erminale est arrivée, le marasme s'établit plus ou moins vite et la
malade
assiste en pleine connaissance à sa déchéance p
ait-il d'une paraplégie par lésion encéphalique ? alors, ou bien la
malade
aura présenté des ictères succes- sifs et l'exa
'à une période tardive de l'af- fection ; depuis bien des années la
malade
était paraplégique, elle pré- sentait le phénom
u cas où on n'a pu reconstituer les antécédents pathologiques d'une
malade
atteinte de rétraction l'examen objectif peut enc
second au contraire, c'est dans la profondeur des mus- cles que le
malade
accuse de pénibles tiraillements. Il est except
i- vant nous, aux légers mouvements que peuvent encore exécuter les
malades
malgré de considérables rétractions. ' " Tous
NON TABÉTIQUE PAR . G. ÉTIENNE et M. PERRIN. OBSERVATION. Le
malade
, âgé de 40 ans, exerçait la profession de coupeur
hé de sang, mais « elle est morte vivement » ; c'est tout ce que le
malade
donne comme renseignements et nous n'avons pu e
de la marche avant d'être atteint de l'artlaropathie. En 1901, le
malade
est examiné par notre ami M. le. Dr Adam, qui con
iste au niveau du frein du prépuce une cicatrice blanchâtre dont le
malade
n'explique pas la provenance. Il est fort possibl
oit la cica- trice d'un chancre méconnu ou nié. Le genou droit du
malade
est très tuméfié, avec subluxation (Voy. pl. XLII
ade répond un peu au hasard) ; il ne se plaint d'aucune douleur. Le
malade
peut se tenir debout et marcher, grâce à une légè
flexion du genou droit ; il a besoin d'un appui. L'étal mental du
malade
est actuellement une véritable démence, avec al-
t diastolique à l'auscultation de la base du coeur. A son entrée le
malade
urine par regorgement, la vessie est énorme, dist
sens de la démence et le genou paraît se dévier davantage quand le
malade
est debout. Dans les premiers jours de septembr
rdons postérieurs. Le professeur Joffroy (3) a rapporté le cas d'un
malade
qui avait long- temps souffert de douleurs attr
ale à évolution régulière. M. Brissaud croit pouvoir établir que ce
malade
fut atteint, avant sa paralysie générale, d'un ta
ropathies nerveuses paraissent bien avoir évolué, non parce que les
malades
étaient des paralytiques généraux, mais parce q
ne des hôpitaux. Le casque nous allons rapporter et qui concerne un
malade
atteint de maladie de Recklinghausen d'une form
n malade atteint de maladie de Recklinghausen d'une forme spéciale,
malade
que nous avons présenté à la Société de Neurolo
r d'une pièce de 1 franc. 3. Une soeur dit père, rhumatisante. Le
malade
a deux soeurs dont l'une fut atteinle de chorée e
seulement alors que l'on s'aperçoit de la luxation de l'épaule. Le
malade
est adressé à M. Doyen qui fait une ré- section
Cette opération améliora nota- blement la fonction du membre et le
malade
put reprendre son métier. Mais la déformation d
; elle s'ulcérait facilement par le frottement des vêtements et le
malade
dut se résigner à une seconde intervention ; un
; la tumeur était constituée par un hématome. Quand on examine ce
malade
, ce qui frappe tout d'abord, ce sont, des tumeu
sur l'épaule et le bras droit. Mais au cours de l'examen de notre
malade
, nous avons pu constater encore un certain nomb
ment pendantes. Le foie est sensiblement abaissé surtout quand le
malade
est debout, le bord inférieur de l'organe dépas
es côtes. De l'emphysème pulmonaire. Lorsque l'on fait tousser le
malade
, on voit se produire dans la région sus-clavicu
droit. La force musculaire est également diminuée du même côté : le
malade
nous dit qu'il a toujours été bien plus faible
s reprenons l'ensemble des troublesitrophiques [présentés par notre
malade
, nous constatons que l'on peut les diviseren deux
todermique ; si l'on admet 286 KLIPPEL ET MAILLARD que chez notre
malade
ces petites tumeurs sous-cutanées, un peu molles
\ ! et externe de l'embryon. / Mais il existe de plus chez notre
malade
une autre dystrophie qui lui est superposée et
ce titre nous devons rapprocher les lésions rencontrées chez notre
malade
de cette dystrophie congénitale du tissu fibro-
carac- tère familial ; certaines des anomalies observées chez notre
malade
exis- (1) KLIPPEL, Dystrophie congénitale multi
art d'entre eux et chez lui-même. 111. - Enfin il existe chez notre
malade
une autre particularité qui mé- rite d'être rel
siègent exclusivement du côté droit du corps. C'est que, chez notre
malade
, tout ce côté droit nous apparaît en état d'inf
apparaît en état d'infériorité manifeste. Nous ne savons pas si ce
malade
était gaucher dans le sens complet du mot, c'es
minuer de ce côté au profit des caractères féminins. - Ainsi, ce
malade
présente un type morbide assez complexe qui nous
'intérêt de cette observation me semble résider dans ce fait que le
malade
a pu fixer lui-même, devant l'objectif photograph
raisons suivantes : Tous les mouvements convulsifs exécutés par ce
malade
et représentés par lui-même dans les photograph
pendant le sommeil ; ils existent sans qu'on puisse trouver chez le
malade
de troubles de la sensi- bilité, des réflexes o
telle qu'elle a été décrite par Gilles de la Tourette, en ce que le
malade
n'a présenté jusqu'à présent aucun tic respirat
nonce, cependant, comme devant être sérieux, car depuis dix ans, le
malade
, poursuivant sans cesse et avec acharnement son d
nt occupées. L'une, la gauche, solidement appliquée sur le crâne du
malade
tient une sonde ou un bistouri.La main droite t
les personnages n'ont ni le charme ni la distinction de ceux de la
Malade
d'amour, de Buckingham Palace.Ce vieux chirurgi
ées disséminées au milieu des éléments restés normaux. Les cellules
malades
sont d'abord simplement irré- gulières, encore
on de la myéline en boules minuscules. A côté de ces grosses fibres
malades
, les dissociations mieux que les coupes, nous mon
ns cellulaires, d'autant plus accusées que les racines étaient plus
malades
. Ils ont noté la diminution du nombre total des c
dans des tabès très avancés : Histologi- quement, les nerfs cutanés
malades
des tabétiques comprennent de nombreu- ses gaîn
sur quelques rameaux même, elles manquent complètement. Les fibres
malades
sont atteintes isolément, au milieu des fibres
des nerfs intercostaux présentaient à gauche, également, des fibres
malades
, mais certainement plus rares et aussi plus compl
ntation de la gaîne protoplasmique. Nous avons pu suivre ces fibres
malades
sur les coupes du ganglion droit, moins facilem
ue celui de la sclérose en plaques ordinaire. Si dans l'anamnèse du
malade
on rencontre la syphilis,cela n'en constitue pa
en plaques. Long rapporte une observation fort intéressante : La
malade
, âgée de 34 ans, était syphilitique. Quatre ans a
oli à gauche, très vif à droite. Rien de par- ticulier aux yeux. La
malade
succomba à la suite d'une pleurésie. A l'examen
le à type bradylalique et dysarthrique. Lorsque l'auteur examina le
malade
, celui-ci présentait : ataxie, phé- nomène de R
puis à Bicêtre (30 octobre 1901). Etat actuel. - A l'inspection,le
malade
se présente les cuisses en forte ad- duction et
ue la gauche. Elles réagissent faiblement à la lumière. Au repos le
malade
ne présente aucun tremblement, mais à l'occasio
r un urinai en permanence. 25 juin 1903. - Depuis 5 ou 6 jours le
malade
dit qu'il voit double le matin SCLÉROSE EN PLAQ
t meilleure et que depuis la ponction il n'a plus vu double. 26. Le
malade
se sent notablement soulagé. La diplopie n'a pas
es jours qui suivent le tableau clinique s'aggrave de nouveau. z Le
malade
se trouve dans un état subcomateux ; il est très
veau de la fesse gauche. 31. La température donne 39- 5 ; l'état du
malade
est un peu meilleur qu'hier. Il répond assez bi
qu'hier. Il répond assez bien aux interrogations. 14 novembre. Le
malade
présente sur la face une éruption de papulo- pu
1902 avec le dia- gnostic de paraplégie syphilitique. Le père du
malade
est mort en 1889 très âgé : il avait été un grand
e de la maladie actuelle remonte au mois d'octobre 1873. Un soir le
malade
en entrant chez un marchand de vin ressent une se
sse électrique qui tout d'un coup frappe ses jambes et ne laisse au
malade
que le temps de prendre appui à un bec de gaz pou
de il rentre péniblement chez lui et il se cou- che. A ce moment le
malade
a la jambe droite paralysée et le membre supé-
droit s'améliore et il peut recommencer à travailler. En 1875 le
malade
entre de nouveau à l'hôpital où on le considère c
aillements spasmodiques sous l'inflence d'excitations psychiques.Le
malade
ne peut pas les remuer sans l'aide des mains. 3
sidérer qu'on a affaire avec un amaigrissement généralisé et que le
malade
présente des lésions tuberculeuses assez avan-
as de Schuster. Il s'agissait d'un homme de 32 ans,syphilitique. Le
malade
souffrait depuis mois de tremblement intentionn
s paraît pas détruire sa valeur fondamentale. La symptomatologie du
malade
était si comparable à celle de la sclérose en p
es au langage musical des aphasiques. On observa que, chez quelques
malades
, la perte du langage ordinaire n'était t pas né
liniques se rapportent à des sujets musicalement éduqués : les deux
malades
classi- ques de Charcot furent un copiste profe
'amusie fut observé par Bouillaud (1) ; il rapporte l'histoire d'un
malade
atteint d'aphasie motrice avec conservation rel
ia une observation d' « alexie musi- cale » ou cécité' musicale; le
malade
conservait normalement les autres formes du lan
musies ou des aphasies musicales. Le 8 mars Charcot présenta deux
malades
: un jeune homme atteint d'une forme transitoir
i il excellait auparavant. Charcot s'oc- cupa encore de ce deuxième
malade
dans les leçons suivantes. . Le sujet, musicien
ins- trument, l'aphasique musical, est parfaitement légitime. » Le
malade
avait ,j5 ans, et jouait du trombone à coulisse
nomma ainsi) sans agraphie de l'écriture ordinaire. Après cela, le
malade
prit un jour son instrument sans en pouvoir jouer
blement, et de placer les lèvres et la langue comme il fallait ; le
malade
conservait parfaitement sa pensée et. sa parole
le n'était pas accompagnée d'aphasie verbale, sous aucune forme. Le
malade
était un paralytique général progressif à sa pr
sie.Dans ces cas le centre d'idéation est isolé et indépendant'. Ce
malade
, avec amusie et sans aphasie, dévoila à Charcot
êmes formes que pour le langage ordinaire. « Dans le cas concret du
malade
présenté, l'image to- nale (auditive) des notes
stait, puisqu'en lisant la musique (images visuelles conservées) le
malade
entendait mentalement (parole intérieure musica
ciaux; comme on voit, Kast marchait sur les brisées de Charcot. Son
malade
présentait une aphasie motrice et une cécité ve
un cas de paraphasie musicale, qu'il appelle a ataxie du son ». Son
malade
était un aliéné, lequel terminait involontairemen
x formes cliniques : 1° L'amusie motrice (ou aphémie musicale) : le
malade
comprend la musique,mais ne peut pas la chanter
et la perception des tons musicaux. Bernard croit que chez certains
malades
la surdité verbale pourrait être limitée il leu
s de surdité verbalepure et complète, chez une femme de 51 ans ; la
malade
présente aussi un certain degré ^'amusie senso-
as constantes et le souvenir en est bien conservé. D'autre part, la
malade
n'est pas sourde, mais elle méconnaît la valeur d
, jargonaphasie très accentuée et agraphie totale. En même temps le
malade
ne reconnaissait pas la plus grande partie.des no
vision des lettres est conservée. Charcot a relaté l'histoire d'un
malade
, musicien distingué, lequel un jour,se mettant
i- lité de déchiffrer les notes. Proust parle d'exemples analogues (
malade
qui pouvait écrire la musique et était incapabl
bien de mémoire ayant perdu la lecture musicale. Bernard parle d'un
malade
pouvant chanter de mémoire et n'étant plus à mê
c. Cit : LES APHASIES MUSICALES 371 cécité musicale et empêche le
malade
de déchiffrer la musique. Le cas le plus connu
e de déchiffrer la musique. Le cas le plus connu (1) est celui d'un
malade
atteint de cécité verbale pure.qui pré- sentait
age parlé et du langage musi- cal. On a aussi décrit des cas où les
malades
peuvent articuler, en les chantant, certains mo
nservent la parole arti- culée, mais perdent la parole chantée. Une
malade
de Proust reconnaissait la musique entendue et
e entendue et jouait parchoeur,mais elle ne pouvait pas chanter, la
malade
de Grasset n'était pas capable de chanter la musi
NGEGNIEROS tion varie avec la richesse du vocabulaire. Selon que le
malade
possède un plus grand nombre de vocables, son i
ale chez l'aphasique moteur cortical l'intonation est altérée et le
malade
perd les plus délicates modulations de la voix.
nt peut être mieux con- servé que la parole parlée. En chantant, le
malade
ne conserve pas seu- lement la mélodie, mais il
ait pas prononcer dans la conversation. Dejerine observa Bicêtre.un
malade
dont la parole spontanée se réduisait à peu de
ceaux de « Mignon » et « Si j'étais Roi ». Mais si on demande à ces
malades
de réciter les vers de la romance qu'ils viennent
ité mu- sicale). Dans un autre cas de Grasset, cité par Bernard, le
malade
pouvait jouer très bien du piano, sans qu'il lu
t pas tou- jours totale ; il y a des agraphies partielles. Quelques
malades
ne peuvent écrire une seule lettre et ne savent
u clinicien sera, en chaque cas, le meilleur guide pour l'examen du
malade
. IX. Autres perturbations du langage musical.
ice complète (impossibilité de chanter et de pincer la guitare ; le
malade
n'écrit pas la musique, mais il a de l'agraphie o
s l' « Hymne National Argentin » et la « Mar- che de Garibadi » (le
malade
était un argentin issu de parents italiens). Ce
Ch..., âgé de 86 ans, entre à l'infirmerie de Bicêtre le 16 mai. Le
malade
nous est précédemment connu : les antécédents n'o
pas de déviation des yeux : d'ailleurs, depuis l'âge de 40 ans, le
malade
est atteint d'une cécité d'origine incon- nue.
n volume égal à celui d'une tête d'épingle environ. Ajoutons que le
malade
réagit à la piqûre, mais d'une façon incoordon-
décèlent, eux aussi, un certain manque de souplesse. Cependant, le
malade
réagit encore aux piqûres. Le réflexe plan- tai
légèrement teintée de sang. OBS. II. Auz..., âgé de 47 ans, est un
malade
antérieurement exa- miné. C'est un lacunaire pr
gauche, un peu plus facilement avec la main droite. On conduit le
malade
à l'infirmerie le 13 mai. Il gâte depuis trois se
ntation subite de son impotence et de la fièvre : 37°8. Le 14, le
malade
a 38°7, et présente une hémiplégie gauche caracté
t déviés vers la droite, la tête se tourne également de ce côté. Le
malade
cligne sans cesse, aussi ne peut-on préciser s'il
poignets sont très vifs, surtout à gauche. Enfin, quand on pique le
malade
à droite, il grimace, et de sa main droite cherch
l'existence d'anesthésie croisée du trijumeau, l'état comateux des
malades
rendant trop précaires les recherches et conclu
y a pas eu d'hémianesthésie, mais seulement agnosie sensitive : les
malades
sentaient la piqûre du côté paralysé, réagissaien
es. Mais cette agitation était ir- raisonnée et presque réflexe, le
malade
ne pouvant ni reconnaître la nature de l'excita
lus aucune assimilation. Enfin, on peut voir coïncider chez le même
malade
, parfois sur une même main, la déformation dyst
s ne le croyons pas,malgré cer- tains points de contact : l'âge des
malades
, la marche insidieuse, indolore, le gonflement
it de ce syndrome une insuffisance hypophy- saire. L'observation du
malade
dont on lira plus loin les détails démon- tre u
les préparations. Voici d'abord le résumé de l'histoire clinique du
malade
: Le nommé Etienne R..., âgé de 69 ans, entre d
nt avoir été exagérés par un refroidissement ces jours derniers, le
malade
ne s'est pas traité et en particulier n'a pas mod
al, les urines renferment 4 grammes d'albumine. D'après le passé du
malade
(bronchites à répétition, crampes dans les jamb
lombaire, eupnine, régime lacté. L'amélioration est rapide et le
malade
étant moins abattu que les premiers 3H2 GAUSSEL
approfondi du syndrome qui avait attiré l'attention dès l'entrée du
malade
, mais que l'on avait laissé volontairement au s
lectuelles paraissent être adéquates à sa situa- tion sociale. Le
malade
n'a pas remarqué ce qui fait l'objet de nos inves
ditaires. La poussée de néphrite subaiguë paraissant s'améliorer ce
malade
est envoyé un matin au laboratoire des clinique
ls de la main gauche d'un adulte de taille moyenne et de la main du
malade
acromégalique. 394 GAUSSEL traire au régime d
lade acromégalique. 394 GAUSSEL traire au régime de l'hôpital, le
malade
demande à sortir malgré qu'il ne soit pas guéri
on complète dans ce cas est donc celle du corps pituitaire. Chez le
malade
dont on vient de lire l'observation, le diagnosti
moins difforme. C'est à ce type que répondaient les mains de notre
malade
. De même aux extrémités inférieures, on décrit
gi et épaissi, sans augmentation notable de la longueur. Chez notre
malade
la longueur du pied était accrue et ce segment
cette radioura- 396 GAUSSEL phie du crâne et celle des mains, le
malade
, au moment de son premier séjour, ayant quitté
la cyphose cervico- dorsale qu'il est classique dedécrire chez ces
malades
. On sait que parfois le thorax est augmenté de
facile le diagnostic différentiel dans notre cas. Bien que notre
malade
accusât quelques poussées de bronchite dans ses
Enfin l'origine pneumique de l'ostéo-arthropathie est nette. Notre
malade
n'avait ni le facies en pleine lune, ni l'atrophi
alie 397 En somme le diagnostic d'acromégalie s'imposait chez notre
malade
; aussi a-t-il été porté dès le premier examen
pituitaire comme élément nosologique de syndrome observé chez notre
malade
: c'est à ce titre qu'il nous a semblé intéress
dulte et le gigantisme serait l'acromégalie de l'adolescent. Notre
malade
ne précisait pas le moment d'apparition des carac
ail. ' Il est nécessaire de récapituler brièvement l'histoire de ce
malade
et de rappeler nos conclusions et nos hypothèse
r étaient d'une taille moyenne, tandis que, dès sa naissance, notre
malade
était d'une taille au-dessous de la moyenne. A
is proportionnellement un peu courts. Â.u point de vue mental,notre
malade
était incontestablement un arriéré ; il n'avait
ai surtout insisté dans mon premier travail ce sont : 1° L'âge du
malade
et son développement gigantesque qui permettaient
se sur lequel j'ai in- sisté pour expliquer l'existence, chez notre
malade
, de quelques différences avec les autres géants
- tion précoce, et que malgré ces particularités extraordinaires le
malade
était bien un géant pathologique, présentant au
903, c'est-à-dire deux ans auparavant et que j'ai commencé chez mon
malade
le traitement avec l'extrait d'ovaires dès le m
l'extrait de thy- roïde. Ces faits encourageaient à essayer chez le
malade
l'action thérapeu- tique de la thyroïdine ; par
de l'état psychique, cequi était le point le plus important pour le
malade
lui-même. 402 HUDOVERNIG Pour ces raisons, j'
malade lui-même. 402 HUDOVERNIG Pour ces raisons, j'ai traité le
malade
pendant les dix premiers mois avec la thyroïdin
'état psychique il n'y eut presque aucune modification, sauf que le
malade
devint un peu plus tranquille. Sa vie sexuelle
et plutôt même une agqrava- tion. Pendant les dix premiers mois le
malade
était devenu un peu plus tranquille,mais cette
e et de mous- tache. Durant cette deuxième période de traitement le
malade
atteignit l'âge de sept ans, en juin 1904. Ai
ie). En me basant sur cette idée je pensai qu'en augmentant chez le
malade
la sécrétion interne des organes génitaux, je p
essus de l'ossification. Dans la troisième période du traitement le
malade
consomma donc des tablettes d'ovarine ; cette p
cette expression dans le même sens pour l'hypophyse. En traitant le
malade
par l'extrait d'ovaire je ne songeais pas à autre
Dans mon premier travail j'ai mentionné que les organes génitaux du
malade
avaient déjà atteint un développement presque c
t de l'ossification, l'indi- vidu devient acromégalique. Chez mon
malade
il existe sans doute une croissance exagérée des
toutes soudées. Si la croissance ne se continue plus, peut-être le
malade
sera-t-il à quinze ans de taille très ordinaire
revêt le talent de l'artiste ou du sa- vant. Avec des milliers de
malades
, présentant le tableau de toutes les misé- 414
liez des études sur les Démoniaques dans l'art (1887), puis sur les
Malades
et les Difformes dans l'art (1889) ; la docu- m
normale. Le premier de tous les artistes, vous avez comparé l'homme
malade
à l'homme sain et vous avez tiré de ces éludes
compression de la moelle. La première observation se rapporte à un
malade
âgé de 38 ans, entré à l'hôpital 17 jours après
le nom de syndrome de l'épicône, avec cette différence que chez notre
malade
les réflexes rotuliens étaient abolis. Quelque
es réflexes rotuliens étaient abolis. Quelque temps avant sa mort, le
malade
a eu des douleurs atroces qui ont nécessité l'i
aire el. radiculaire, la moelle ne reprend pas ses fonctions et nos
malades
sont restés complètement paralysés jusqu'au der
Chef de la clinique à l'Hôpital Interne des hôpitaux. des Enfants
Malades
. 1 La poliomyélite subaiguë ou chronique de l
les muscles ci-dessus étudiés, mais on trouve à côté des faisceaux
malades
, quelques faisceaux dont l'intégrité est presque
seudo-hypertrophie, des muscles du cou, qui rendait impossible à la
malade
de soulever sa tête au-dessus du plan du lit, b
ême affection dans le cas n° 2, qui a trait à un frère de la petite
malade
précédente. L'enfant qui fut examiné pour la pr
autres enfants âgés de 3 à 8 ans, étaient bien portants. - Le petit
malade
en question avait depuis plusieurs mois les jam
de lèpre. Bien que la question n'aitpu être absolument résolue, le
malade
s'étant refusé à toute investigation biopsique, i
terprétation peut prêter à discussion. Voici le récit fait par le
malade
du mode de début et de l'évolution de son mal.
La jambe gauche devient, en même temps, lourde et insensi- ble ; le
malade
ayant par mégarde laissé couler de l'eau bouillan
nts personnels ou héréditaires ne mérite d'être retenu. Examen du
malade
au moment de son entrée à l'hôpital. C'est un su-
ail les accidents nerveux et les, accidents cutanés que présente ce
malade
, les autres appareils fonctionnent normalement.
existe pas de scoliose. 456 GAUSSEL-ET LÉVY Symptômes cutanés. Le
malade
présente sur le tronc, la face posté- rieure de
urra se rendre compte de la distribu- tion des autres plaques. Le
malade
est un sujet intelligent, qui répond très bien et
se immédiatement à la syringomyélie. Nous trouvons en effet chez le
malade
une anesthésie à dissociation syringomyélique b
nous invoquer en faveur de la lèpre ? Tout d'abord,rappelons que ce
malade
vient d'une province d'Espagne où la lèpre est
ne des plaques d'anesthésie, rechercher le bacille de la lèpre : le
malade
s'est absolument opposé à toute biopsie. Il a m
rétation de ces états de stupeur si communs chez les aliénés et les
malades
atteints de tumeur cérébrale. Nous insisterons
s caractères histologiques particuliers du néoplasme. L'intéressant
malade
qui fait l'objet de l'observation suivante nous a
pter jusqu'à douze. Il s'en produit précisément une au moment où le
malade
nous est pré- senté. La crise est annoncée par
ssi. 460 MARCHAND ET PETIT. GLIO-SARCOME DU LOBULE SPllÉNOIDAL Le
malade
touche à peine à ses aliments ; la stupeur ne fai
s étaient diminuées de nombre et considérablement élargies. Notre
malade
présente aussi une anomalie du développement de l
ement aboutissant à des tares organiques et intellectuelles. ' La
malade
que nous présentons nous a paru rentrer dans le g
toire comme étant la cause de cette anomalie d'évolution. C'est une
malade
de 20 ans,sans profession. Sa mère l'a amenée con
tions mentales survenues depuis quelques mois. , La petitesse de la
malade
(taille : 1 m. 28), sa tête volumineuse attirent
me, est parfaitement senti dans les mouvements de déglutition. La
malade
tousse depuis son jeune âge. De bonne heure, alor
mbre de 3 chiffres. Pour résumer cette observation, il s'agit d'une
malade
remarquable surtout par la petitesse de sa tail
ER . des extrémités, la débilité intellectuelle existant chez notre
malade
la distinguent suffisamment de ce premier group
poils sont formés, les membres et le bassin sont développés ; notre
malade
ne sau- rait donc rentrer dans ce deuxième grou
rs rapidement attirée sur l'appareil respiratoire. Etant enfant, la
malade
a été une adénoïdienne, et une adénoïdienne non
gle en verre de montre de Pierre Marie (2). Ainsi comprise, cette
malade
, venue au monde petite, peut-être 5 cause des e
urt résumé avec quelques photographies. (PL. XVIII et LXIX). - Le
malade
, S. A. Allam, âgé d'environ 40 ans, était interné
a phase d'excitation maximum contemporaine de l'entrée à l'asile ce
malade
est devenu moins cohérent et plus déprimé, mais c
ine toxique, surajoutée, note' dominante érotique et ambitieuse. Le
malade
que nous avons pu observer à la phase où il pré
on- servée. Cet orgasme et cette éjaculation sont affirmés par le
malade
; quant à l'objectivation de sensations périphé
i, vole une petite figure ailée de démon. La crise est terminée, le
malade
vient d'être guéri par la puissance dn saint. U
t peut-être con- sidérer comme un lépreux. La gourde personnelle au
malade
était impo- sée par les règlements du moyen âge
u- leurs fulgurantes extrêmement intenses faisant parfois tomber le
malade
. Intégrité des sphincters et des fonctions géni
bles de la marche avaient continué à progresser, surtout lorsque le
malade
se levait pour se mettre en marche, il titubait a
ques. Les troubles de la motilité allant toujours en augmentant, le
malade
entre à Bicêtre dans le service de M. Déjerine,
M. Déjerine, le 10 février 1890. Etal actuel (le 10 février 1890).
Malade
de taille au-dessous de la moyenne, facies pâle
upe antéro-externe. Les mou- vements obtenus sont les suivants : le
malade
, à l'aide du jambier antérieur, peut produire u
impossible). Sans canne pour s'appuyer, même avec ses souliers, le
malade
ne peut se tenir debout, il oscille et tomberai
eloppée. Les mus- cles-présentent des contractions fibrillaires. Le
malade
marche en talon- nant,lançant légèrement ses ja
à ce niveau la sensibilité tactile est encore très diminuée, et le
malade
fait des erreurs de lieu. Ainsi, quand on le to
normal. Etat de la motilité. La démarche été décrite plus haut. Le
malade
étant couché dans le décubitus dorsal et les ye
arriver au but, sont geu marqués. Au contraire, les yeux fermés, le
malade
n'arrive à exécuter le mouvement qu'en faisant
coor- dination est plus marquée. Les yeux ouverts, si l'on dit au
malade
de prendre un objet sur la table (plume, verre)
agèrent et le doigt tombe à droite ou à gauche du but désigné. Le
malade
peut écrire avec un crayon, mais son écriture est
lisible. Le sens musculaire est intact dans les quatre membres; le
malade
, les yeux fermés, indique facilement dans quelle
lle situation on les place. La notion de poids est très altérée, le
malade
ne perçoit pas des différences de poids, placés
uvements des globes ' oculaires, nystagmus très net. Si l'on dit au
malade
de suivre le doigt que l'on promène lentement d
que l'oeil se meut dans l'un on l'autre sens. La vue est bonne, la
malade
lit facilement. Pas de troubles des autres sens
e conservée. Douleurs fulgurantes. Depuis l'âge de dix-sept ans, le
malade
ressent dans les membres inférieurs des douleur
tes. Pas de douleurs dans les membres supérieurs. L'intelligence du
malade
est assez développée. Il parle facilement, mais l
DEJERINE ET ANDIIÉ-THOMAS L'observation précédente résume l'état du
malade
en 1890. A partir de cette époque jusqu'à aujou
loppée. Par contre, les symptômes d'incoordination ont augmenté, le
malade
se sent moins assuré sur ses jambes. Il peut ma
erre. La cypho-scoliose a un peu augmenté. Sens musculaire. Si le
malade
peut, les yeux fermés, reproduire assez exactem
lie des lèvres et renversement en dehors de la lèvre inférieure. Le
malade
peut faire la moue et siffler, mais il siffle b
moins facilement qu'autrefois. Rien du côté du facial supérieur. Ce
malade
, qui avait déjà autrefois l'ouïe dure, est attein
la pression que dans l'état normal. Nous revîmes régulièrement ce
malade
plusieurs fois chaque année de 1893 à 1900. Son
èvres. La surdité progressa également et devint com- plète. Chez ce
malade
l'examen du larynx pratiqué en février 1896 a per
le larynx réagit normalement. La voix est absolument conservée. Le
malade
parle avec sa corde vocale droite..» L'existenc
Le malade parle avec sa corde vocale droite..» L'existence chez ce
malade
d'une para- lysie laryngée rapproche encore la
sait, les paralysies laryngées sont loin d'être rares. En 1900 le
malade
présente des signes très nets de tuberculose pulm
dissection des membres, comme cela avait été fait pour la soeur du
malade
; il eût été intéressant de juxtaposer ces deux
relativement compact par endroits. Les vaisseaux sont presque [tous
malades
, leurs tuniques sont épaissies. L'examen du t
séparés par des groupes de fibres normales, et le champ des fibres
malades
est nettement délimité. Un certain nombre de fi
tissu conjonctif fihril- laire s'insinue entre les fibres les plus
malades
. Par places il y a un peu d'adi- v pose interst
. - DEJERINE ET ANDIiG-'l'Ii0111AS culaire, certaines parties sont
malades
alors que les parties adjacentes ne sont nullem
raphie périphérique. Nous disons « paraît » car chez la soeur de ce
malade
, examinée en 1892, elle ne fut pas recherchée a
s trou- bles delà sensibilité cutanée étaient très marqués. Chez le
malade
dont nous rapportons l'autopsie dans le présent
bser- vations du reste déjà publiées, à savoir celle de la soeur du
malade
de l'ob- servation I (1) et celle d'un sujet ob
n de nous en 1896 (2). Cas. II (résumée). Femme de 45 ans, soeur du
malade
précédent. Atrophie musculaire et troubles de l
ît peu à peu en (1) Dejerine et Sottas (loc. cit.). Il s'agit de la
malade
de l'obs. 1, dont l'autopsie a été pratiquée.
n. Un morceau de glace n'est perçu qu'avec un notable retard, et la
malade
croit qu'on la touche avec un corps chaud. Memb
cée de la sensibilité tactile des doigts et des mains. Lorsque la
malade
tient quelque chose dans ses doigts, elle ne s'en
ns les membres inférieurs, avec retard diminuant de bas en haut. La
malade
actuellement ne ressent aucune espèce de douleur.
examen pratiqué en novembre 189t donne les résultats suivants : La
malade
ne peut plus marcher, mais peut se tenir debout e
Fig. 3. Fig. 4. 498 DEJERINE ET ANDRÉ-TII011ZAS rieur, car la
malade
peut fermer les yeux, froncer les sourcils, rider
stent également dans les muscles des bras et des épaules. Vue. La
malade
a été opérée d'une cataracte de l'oeil gauche. A
de l'atrophie, il n'en est pas de même aux mem- bres supérieurs. La
malade
en effet ne peut se servir de ses bras pour s'ha-
ace un objet sur une table (couteau, stéthoscope) et qu'on dit à la
malade
deje prendre, pour y arriver elle fait exécuter
dination de ces derniers mouvements. Sens musculaire. Lorsque, la
malade
ayant les yeux préalablement fer- més, on place
tion de position des membres est très altérée, car si l'on dit à la
malade
de porter la main sur son gros orteil, sur un gen
é aujourd'hui de huit ans, qui jusqu'ici est très- bien portant. La
malade
sortit de l'hospice de Bicêtre à la fin de l'an
mbres,mais il faut arriver jusqu'au dessus de l'ombilic pour que le
malade
accuse une sensation de contact aussi nette que l
t ne disparaissent qu'au niveau des épaules. A cet égard le père du
malade
me dit avoir observé depuis plu- sieurs années
hique. L'atrophie musculaire quoique toujours très accusée chez ces
malades
peut être, suivant les cas, d'intensité variabl
la difficulté de faire la moue,de siffler, etc. Par contre chez les
malades
que nous avons observés jusqu'ici, la domaine d
r paraissait encore intact. Nous ajouterons enfin que chez tous ces
malades
, du fait de l'atrophie des muscles des jam- bes
fonctionnels sont la conséquence de l'atrophie et de t'ataxie. Les
malades
marchent en steppant, mais non 502 DEJERINE ET
excitation électrique. Les lésions que nous avons observées chez le
malade
de l'observation I sont tout à fait semblables
présenté l'an dernier à la Société de Neurologie (7 juin 1906) deux
malades
, appartenant à une famille de sept enfants, tous
ertrophie que progressive de l'enfance ». D'après Pierre Marie, ses
malades
diffèrent de ceux observés par l'un de nous et
nomination de leur affection. Pour nous, il n'y a aucun doute que les
malades
de 506 DEJERINE ET ANDRÉ-THOMAS C'est qu'en e
tants de la névrite hypertrophique, et cela quel que soit l'âge des
malades
, quelle que soit l'anciennelé de l'affection. Les
r nous-mêmes. Pierre Marie croit trouver une différence entre ses
malades
et les nôtres dans l'atrophie musculaire, qui d
e l'atrophie musculaire est excessive aux membres inférieurs chez les
malades
de Pierre Marie et que les membres supérieurs s
nt que chez les nôtres, il faut tenir compte de l'âge différent des
malades
. D'ailleurs, dans la première publication qui a é
'opinion de Pierre Marie, l'atro- phie musculaire observée chez ses
malades
les rapproche encore des nôtres. De même Pierre
deuxième dirîérence l'absence de signe d'Argyll-Robertson chez ses
malades
, mais il a observé une diminution de l'intensité
nctériens et d'impuissance rapproche encore cesdeux ca- tégories de
malades
. Pierre Marie dit que dans la famille qu'il a o
limites précises entre le tremblement et l'ataxie. En réalité, les
malades
présentés par Pierre Marie rentrent tout à fait
nerfs étaientau moins aussi gros si ce n'est davantage que chez les
malades
des observations I et II que nous avons au- top
SIVE DE L'ENFANCE 50j dans le cas de Dejerine et Armand-Delille, la
malade
est morte trente ans après le début de l'atroph
ons l'attention sur quelques particu- larités cliniques. Chez notre
malade
l'atrophie musculaire avait gagné les muscles d
le. Ce signe existait dans deux de nos cas (obs. I et III). Chez le
malade
observé plus récemment (1896) par l'un de nous
e ou acquise pouvait être mise certainement hors de cause ; chez le
malade
dont nous venons de rapporter l'observation et
peu de gêne de la rotation du tronc à droite. Rentré chez lui, le
malade
passe au lit 10 autres mois, pendant lesquels, la
ale inférieure, indolore au palper et à la percus- sion, et dont la
malade
ignorait l'existence. Quinze jours plus tard, l
reuse surtout pendant la station assise. 9 mois après le début, la
malade
étant entrée dans le service de M. le profes- s
che ; crémastérien faible. Les douleurs persistent nuit et jour; le
malade
se cachectise, une escarre fes- sière apparaît
dégénérescence des cordons pos- térieurs correspondant aux racines
malades
. Ces deux faits présentent un intérêt clinique
de nombreux polynucléaires. Ici, comme dans l'ob- servation IV, le
malade
avait une vaste escarre fessière. Remarquons en
vations, à cause de leur complexité ; dans les trois premières, les
malades
étaient en même temps syphiliti- ques, et on ve
es accidents de syphilis spinale. Homme de 41 ans. Il s'agit d'un
malade
syphilitique ayant présenté, depuis un an, des
sans être recherchés, ont été trouvées, cliniquement, chez 5 de nos
malades
, soit dans un tiers des cas. Il s'agit de néphr
rite aiguë ou chronique, ou de dégénérescence amyloïde. Onze de nos
malades
présentaient d'autres lésions tuberculeuses, en
ée à droite. La station debout n'était possible qu'un instant; le
malade
accusait presque constamment des vertiges ; il
he. Le réflexe cutané plantaire était en flexion des deux côtés. Le
malade
disait moins sentir le contact et la douleur à
deux côtés, mais cette constatation, est sujette à caution, car le
malade
était dément. La vue était conservée. Les pupil
graphies de vingt-cinq des Arabes examinés par moi à Abassieh, tous
malades
atteints de paralysie générale et sypliilitique
naines, des goitreux, etc. Tout ce petit monde des difformes et des
malades
est représenté avec une exactitude vraiment sai
tion et la circulation 6 PATHOLOGIE NERVEUSE. sont régulières. Le
malade
perd ses matières fécales sans en avoir conscie
le. L'exploration parle pharynx ne révèle rien de particulier. Le
malade
est placé dans la position horizontale, la tète
ne permettre que très difficilement l'écartemcnt des membres. Le
malade
a pu uriner un peu dans le bassin, et a eu de l'i
froid et la chaleur ne donnent pas la sensation thermique, mais le
malade
accuse une piqûre très douloureuse. Sur la verg
supérieur droit; elles arrachent par moments des gémissements au
malade
, et le privent de sommeil. Les cuisses sont deven
ommencent à se montrer dans le médius, l'annulaire et le pouce ; le
malade
redresse un peu la main, mais sans pouvoir l'am
ement des orteils et la flexion des pieds sont plus énergiques ; le
malade
arrive, avec beau- coup d'efforts, à détacher l
res. 18° jour. Un peu d'extension de l'avant-bras sur le bras; le
malade
leva très bien la jambe gauche et tend le genou.
core plus limités, lout en restant un peu plus étendus à gauche. Le
malade
ne peut plus soulever les jambes, ni se servir
à partir de l'hypogastre, les draps du lit paraissent brûlants. Le
malade
prend depuis cinq à six jours un gramme d'iodur
s; ils s'accompa- gnèrent d'un accès d'oppression très intense ; le
malade
ne pouvait respirer et croyait, dit-il, qu'il a
E ÉPINIÈRE. 13 93° jour. Les accidents de la veille ont disparu, le
malade
est revenu à son état antérieur ; il y a cepend
39°,1; du soir, 37°,4. 103° jour. Nouvel accès, sans oppression. Le
malade
ne peut imprimer le moindre mouvement aux bras
eur niveau est très douloureuse. Les bras sont fixés au tronc et le
malade
pousse des gémissements lorsqu'on cherche à les
avant- bras qui sont dans une demi-flexion. Impossibilité pour le
malade
de soulever ses jambes, les mouvements passifs y
rique moins vive. Température du matin, 40°,IN; du soir, 40°, 1. Le
malade
prend, depuis cinq jours,' quatre centigrammes
jour. Température du matin, 36°,9 ; du soir, 38°,i. 1271 jour. - Le
malade
ne souffre plus; mais il conserve encore un lég
comme une pièce de deux francs sur la crête sacrée. 144° jour. Le
malade
qui, depuis le dernier accès, n'était pas reven
ion et les applique fortement contre la base du thorax, sans que le
malade
puisse les chan- ger de place. Température, soi
s les muscles de la cuisse. 167° jour. - Au moment de la visite, le
malade
est pris d'un frisson avec tremblement violent
trois quarts d'heure, cessa pour reparaître à trois reprises. Le
malade
est pâle et faible, la voix est complètement étei
est extrê- mement concluante et d'autant plus intéressante que la
malade
qui en fait l'objet a vécu jusqu'en 1884, et a
partie. M. le professeur Charcot a vu à plu- sieurs reprises cette
malade
qui, jusqu'à un âge avancé, avait conservé son
te aisance. DE 1,'IN COORDINATION MOTRICE. 27 S... n'a jamais été
malade
pendant son enfance; il élait très intelligent
le soumit à un régime tonique et à l'hydrothérapie, régime que le
malade
suivit très irrégulièrement, de son aveu même, et
durée de l'année 1881 et jusqu'en octobre 1882 époque laquelle le
malade
entra à l'hospice de la Salpêtrière (salle Bouvie
timide, pouls 82 : léger souffle anémique de base, sans lésions, le
malade
n'ayant du reste jamais eu de rhumatismes. Sans
e de la bouche qui est rapidement tirée en haut et en de- hors ; le
malade
exécute une série de grimaces auxquelles ni les
spécial ; en effet, bien que le oiiahl ouala ! existât toujours, le
malade
se faisait maintenant l'écho fidèle des paroles
omi- nales pour ainsi dire, traduites à haute voix et sans que le
malade
pût s'en empêcher, il existait des suggestions id
u de la phrase qui accom- pagnent le geste est constant. Lorsque le
malade
n'a pas été frappé par un mot, par un fait qu'i
evant l'inefficacité d'un traitement très irrégulièrement suivi, le
malade
fut rendu à sa famille le 1 Il juillet 1883. Il
nnée pour acquérir leur summum en 1880. Vers cette même époque le
malade
s'est aperçu qu'en écoutant un discours, une conf
'intensité et de fréquence lorsque le temps est orageux, lorsque le
malade
se trouve en compagnie de certaines personnes q
du mot qui représente l'idée qui a fixé son attention. Lorsque le
malade
est debout et marche, ce sont des séries composée
onde Jusqu'en 1880, ces secousses musculaires permirent encore au
malade
de copier et de rédiger des actes d'huissier, il
mot qu'il a en tète ; il y a là une sorte de détente exagérée. Le
malade
, qui est très intelligent et analyse très bien se
ue le sommeil qui, généralement était bon, en fût troublé et que le
malade
au milieu de ses mou- vements incoordonnés pous
e ; une soeur qui, depuis cinq ans, aurait la même affection que le
malade
. Pas de maladies d'enfance : n'aurait eu que to
te cette période, qui s'étend de 1870 jusqu'au 26 juillet 1889., le
malade
a eu, tous les trois ou quatre mois, des migrai
78, les mouvements des bras et des jambes avaient déjà disparu : le
malade
n'avait plus qu'un tic, qui consistait 40 CLINI
côté droit. C'est ce tic qui s'est beaucoup amélioré. Il semble au
malade
que tous les quarante ou quarante-cinq ours, il
hement, lorsqu'il n'est pas prévenu, le fait bondir sur place. Le
malade
n'a pu être suivi depuis, car il est parti soldat
bruits devinrent des sons nettement articulés. Le plus souvent, la
malade
disait alors : « 17a-t-en, va-1-eie, imbécile ».
grossiers qui lui sont familiers. Tout au contraire, la mère de la
malade
avait cherché à substituer à ces mots des expre
an » L'institu- trice a rempli consciencieusement sa tâche, mais la
malade
ne répéta pas les exclamations qu'elle entendai
nes et leur lecture ne nous avait pas inspiré l'idée de traiter nos
malades
par le curare. Nous ne nous sommes décidés à l'
point. A l'irritabilité nerveuse, si grande habituellement chez ces
malades
, ont succédé un calme intellectuel et une bonne
isée. La contre-épreuve se produisit alors rapidement chez les deux
malades
. Les accès revinrent dans le mois suivant (févr
les deux traitements de front. Dans l'espace de dix jours, la jeune
malade
reçut sur un vésicatoire du bras 50 centigr., s
-dessous de la moyenne et de peu d'intensité. En résumé, ces deux
malades
ont été soumis au traitement par le curare pend
mposait en général d'épileptiques peu favo- rables, car ils étaient
malades
depuis un temps déjà assez long. 1 Wiener 7 ? z
s héréditaires ; depuis quatre ans, vertiges presque momentanés; le
malade
perd complètement connais- sance, roule les yeu
oire de revenants. Il en eut sept jusqu'au 19 août l 863 : alors le
malade
fut mis en observation, l'accès durait un quart d
r par la recherche galvanique et faradique était très augmentée. Le
malade
fut pen- dant huit mois (du 19 août 1863 au 17
n ; il fut soumis au traitement du 8 août au 26 décem- bre 1864. Le
malade
était sujet dans l'intervalle de ses accès a de
eu de douze; en 1866, jusqu'en juillet, cinq accès; de sorte que le
malade
avait à cette époque à peu près le même nombre
insuccès dans les cas invétérés ' M. Benedickt nous apprend que ce
malade
a été observé par lui pendant six années et qu'
ur le Traitement des convulsions par le curare. Il s'agissait d'une
malade
qui souf- rait trois mois avant le traitement d
utanée dans les membres avec les précautions qu'elle exige. « Les
malades
que nous avons traités avec le curare sont tous
le défaut d'une dosologie établie d'une façon plus fixe. » Douze
malades
adultes ou âgés de plus de quinze ans ont été m
née, en allant progressivement de 4 milligr. à 9 milligr. Chez sept
malades
que j'ai soignés ainsi (dont quatre cas sans anté
éréditaires, et deux d'hystérie épileptiforme), et chez cinq autres
malades
traités de la même façon à l'asile des aliénés de
te le curare dans l'épilepsie. Il a expé- rimenté le curare chez 80
malades
, et aurait obtenu chez 6 d'entre eux une guéris
qu'auparavant les accès étaient quotidiens et très violents ; trois
malades
enfin auraient été guéris complètement. Dans pr
table. Grand-père maternel aliéné. Antécédents pathologiques de la
malade
. - Parmi les accidents de la première dentition
ant avec destroubles dyspeptiques notables. A l'âge de cinq ans, la
malade
, chez qui la marche se fit tardivement et avec di
-claviculaire, mammaire et axillaire droites. Vers cette époque, la
malade
présente de plus du gon- flement aux épiphyses
rité. Au moins de janvier 1884, entre 10 et 1 1 heures du matin, la
malade
fut prise, au milieu de son travail et sans cause
us met à même de mieux les observer. Etat actuel (20 octobre). La
malade
, ayant un embonpoint assez notable et de taille
embres droits donne des résultats opposés. Sensibilité spéciale. La
malade
ne distingue pas le violet et n'est pas sûre du
ur la gauche. Le 21, à la visite du matin, on nous avertit que la
malade
se reconnaît en imminence d'une de ses crises e
u'en un moment plus ou moins proche de la fin de cette attitude, la
malade
a des rires et des pleurs presque simultanés, c
120 par minute), irrégulières, parfois presque imperceptibles. La
malade
ne pousse aucun cri, ni présente aucune autre con
utre con- vulsion partielle. A la fin de tous ces phénomènes-là, la
malade
transpire sur le tronc; mais principalement sur
ts et la toux, mais n'est pas sans valeur pour leur explication. La
malade
déclare, lorsque celles-ci sont finies, ne conser
a crise sera peu intense. Effectivement, dans cette éventualité, la
malade
ne se couche pas, reste sur une chaise et, aprè
et il est entendu presque pen- dant toute la durée de l'attaque. La
malade
n'a jamais pro- noncé de phrases, ni n'a exécut
descriptions de MM. Charcot, Bourneville, Regnard et Richer. c La
malade
ayant été soumise dans deux de ses attaques aux
nes. A diverses reprises, nous avons compté les éternuments de la
malade
et nous avons eu, pendant le même nombre de min
Dans l'espace de vingt-deux jours (21 octobre au 12 novembre) la
malade
a fait 16,195 éternuments qui donnent par jour, e
aire, mais elles précèdent invaria- blement cette dernière. Chez un
malade
, on constatait sur la pie- mère de la fosse cér
t dirigé sur les voies urinaires qui en réalité ne sont nul- lement
malades
(tabès dysurica). P. M. Vil. Note sur les rappo
iale, buccale, gingivale, palatine, linguale, conjonctivale du côté
malade
. Intégrité des mouve- ments, de la mastication,
I., K Br et sublimé. Amélioration de presque tous les symptômes. Le
malade
est encore en traite- ment. Suit l'appréciation
de la neuvième dorsale, et lorsqu'on pressait un peu à ce niveau la
malade
éprouvait une sensation pénible toute spéciale,
ble toute spéciale, il lui semblait qu'elle allait s'é- vanouir. La
malade
peut encore fléchir et étendre les jambes dans
de troubles trophiques. Mais le symp- tôme qui incommode le plus la
malade
, c'est une fréquence tout à fait extraordinaire
que les infirmiers doivent être étudiés individuellement, comme les
malades
eux-mêmes. Profitant alors d'une circonstance f
eures compositions sur les hallucina- tions, l'observation de trois
malades
servant de base à chacune des compositions; tro
nsistant en des leçons pendant l'hiver et en enseignement au lit du
malade
, dans la mesure où les exigences de chaque asil
r la nécessité de connaître tous les tenants et aboutis- sants d'un
malade
avant de se prononcer sur son état mental. En e
médecins n'était aliéniste. n'v eut qu'une voix pour dé- clarer le
malade
aliéné ; heureusement il n'était point question
d'internement, et il ne fut ni demandé, ni donné de certificat. Le
malade
était un homme du monde, que M. Wilks connaissait
pelé en consultation, les médecins trai- tants lui apprirent que le
malade
était plongé dans une grande mélancolie, qu'il
illis lui-même ne purent que con- firmer le diagnostic. La femme du
malade
, interrogée avec le plus grand soin, ce point e
éduire son mari à ce triste état. Quelque temps après, un parent du
malade
alla voir M. Wilks et lui apprit que les assert
de plainte; à partir du moment où cet arrange- ment fut conclu, le
malade
revint à la santé. R. M. C. VI. Un C\S de perte
mesure de résoudre. Dans la seconde moitié de janvier,le mari de la
malade
mourut ; comme l'avait prévu l'auteur, l'impres
à la vue, et peut jouer du piano de mémoire. La place d'une telle
malade
est-elle dans un asile ? En tant que folle, non
s troupes on marche, ils affectent de préfé- rence des soldats déjà
malades
. La mort en est le résultat dans 40 à 0 p. 100
itsch. f. Psych., XL, 1 et 2.) L'auteur a dressé la statistique des
malades
de ce genre reçus à l'asile d'Allenberg, de 183
folie et du crime; que, si le criminel doit être considéré comme un
malade
à ménager autant que possible, on doit aussi le
x épi- leptiques dont l'intelligence est affaiblie, aux idiots, aux
malades
adultes, aux semi-adultes de quinze à vingt ans
TEfi. ((,'Btt>;)'C(i. %. rC)'UG)LLCtih., 1883 -) 11 s'agit d'une
malade
, dont l'observation est relatée en détail, qui
aurait dû jamais sortir. M. LEGRAKD du SAULLE fait observer que les
malades
dont M. Motet, vient de raconter les intéres- s
lté de répéter, d'écrire spontanément, d'écrire sous la dictée. Les
malades
comprennent encore la parole et l'écriture; ils
ration se fait sentir et permet désormais la vie commune. Mais la
malade
demeure en proie à uncomplexussymplomalique con
e dyspnée s'exaspère au maximum après l'ingestion alimen- taire, la
malade
étouffe pendant une heure et plus. Elle se prête
froidissement des extrémités, impossibilité absolue de déglutir. La
malade
désigne la région supérieure du larynx comme ét
re, mais l'oyxgé- nation. Celte pratique réussit chaque fois que la
malade
a un accès, si bien qu'où effectue l'introducti
tématique, mais de la dyspnée, car, en dépit du meilleur régime, la
malade
ne digéra pas, puisqu'elle diminua de poids. M.
dromes, il faut noter des accès du cépha- iatgie si intenses que la
malade
essaya, une fois, de se suicider. Autopsie. Lés
lus rugueuse ne provoqua pas de sensation de rudesse. Chez d'autres
malades
ne révélant pas de diminution objective de la s
one, contenus dans celte humeur. Dans la première observation, le
malade
s'abstint de nourriture pendant vingt-trois jours
e 222 mdligr. ; pour l'acide pliosphorique de 7 (lécigr. Dès que le
malade
recommence il s'alimenter, la courbe des deux a
moyenne dans la dernière semaine, de 2 décigr. par jour. Dès que le
malade
se remet il manger, la courbe du chlore monte r
eau lit perte d'albumine. En ingérant une grande quantité d'eau, le
malade
peut, malgré la perte d'une notable proportion
nt de lassitude jusqu'au 23; ce jour, agitation pendant laquelle la
malade
se frappe'aux murs, gémit, supplie son mari de
r, actes délirants. Le 10 novembre, sommeil prolongé et profond; la
malade
ne de- meure que quelques heures par jour éveil
complètement. Du 21 au 26, confusion des couleurs, céphalalgie; la
malade
reste absorbée. Le 26, lipothymie suivie d'une
e absorbée. Le 26, lipothymie suivie d'une telle faiblesse que la
malade
, toute étourdie, ne répond que lorsqu'on insiste.
n sent des cysticerques sous la peau et dans les muscles. Un de ses
malades
atteint de cysticerques mu- sculairesn'avail pr
ssertions de l'ora- teur et confirma son diagnostic : épilepsie. Le
malade
guérit au bout de six mois : depuis lors, pas p
but). Il importe cependant de choisir le lieu qui convient à chaque
malade
, et surtout de le con- fier à un spécialiste av
auche a récupéré ses fonctions après plusieurs mois. Translation du
malade
à l'asile de Colditz le 2 janvier 1883. De l'hémi
répit. Chaque accès commence par une immobilité grâce a laquelle le
malade
semble figé dans la stupidité; on a le temps de
n- dant ce laps de temps, la jambe gauche a recouvré sa force; le
malade
se promène sans boiter, librement. L'orateur in
es, sur l'absence d'hébétude objective pendant ce laps de temps. Le
malade
pu voyager, s'oc- cuper, séjourner à l'hôpital
ement, et, de plus, les bâtiments ne correspondent plus au genre de
malades
a héberger, surtout lorsqu'on considère l'excès
a héberger, surtout lorsqu'on considère l'excès disproportionné des
malades
incurables et dangereux, de ceux qui causent du
VIII., p. 92. 120 SOCIÉTÉS SAVANTES. permettant l'admission d'un
malade
pour 1,000 habitants; par conséquent il faut qu
équent il faut que la province construise encore des asiles pour z0
malades
. Elle manque aussi d'asiles pour les aliénés co
. Zinn propose : 1° D'abord, de créer un asile d'aliénés pour 600
malades
, asile de traitement et d'hospitalisation desti
re contient un gaz spécifique quant à son action sur les organismes
malades
. Sous ce rapport, l'air a été à peine examiné.
, qu'un air peu chargé ou tout à fait privé d'ozone. Il a, pour les
malades
de son établissement, tracé des courbes du somm
it que sa lèvre supérieure devenait trop épaisse et trop longue. La
malade
, attribuant cette sensation à ce qu'elle a trop
ne période d'accalmie pendant laquelle disparait la sen- sation, la
malade
reconnaissant son erreur. Malheureusement une r
à la lipothy- mie, dyspnée, troubles digestifs. Eu conséquence, les
malades
sont contraintes à garder un repos au lit absol
tions délirantes, à la condition que les familles surveillent leurs
malades
, qu'on n'ait à redouter de leur part aucun domm
ation, de la lenteur, et de la faiblesse du pouls, excepté quand le
malade
s'agite (pouls tendu, fréquent), ou lorsqu'il e
aperçus de l'entourage, mais leur progression est ininterrompue; le
malade
lui-même convient de malaises anciens qui, en som
du caractère de l'émotion occa- sionnelle, et de l'individualité du
malade
, et du genre d'éduca- tion, des croyances de ce
effet. On suivra les indi- cations tirées de l'analyse complète du
malade
sous toutes ses faces; 2- formuler une médicati
eptions délirantes, hallucinations, et doit être imposée lorsque le
malade
n'a plus conscience de son état de maladie. Les
curremment avec l'opium, soit qu'on suspende l'opium pendant que le
malade
est sous l'influence du laxatif. Parfois on obs
i, quatorze observations tirées de son ba- gage : 1874, 1875, 4876.
malades
suivis jusque pendant l'an- née 1881. Discuss
éjà sont en voie d'exécution. Ces bâtiments recevront quatre-vingts
malades
. La séance est close à sept heures du soir. La
x domestiques. Ni les antécédents pathologiques de la famille de la
malade
, ni les siens propres n'ont aucune relation ave
que la matrice lui remontait dans la poitrine.'L'attaque finie, la
malade
se sentait bien, tout comme s'il ne lui fût surve
urs. Ces accès se succédèrent de quinze en quinze jours, quoique la
malade
eût pris tout ce qui lui avait été conseillé, s
demanda mes soins. Alors un interrogatoire attentif m'apprit que la
malade
n'avait pas eu ses règles dans les trois dernie
elé pour assister à un accès. A notre arrivée dans la chambre de la
malade
, nous la trouvâmes couchée, dans le dé- cubitus
it la patiente elle-même après l'attaque. » « Celle-ci terminée, la
malade
se montra gaie, riant pour le motif le plus ins
quide, éloignait l'idée d'éclampsie; les antécédents fournis par la
malade
et les phénomènes observés, conduisaient au dia
iales de l'auteur, elles se trouvent relatées avec soin pour chaque
malade
ainsi que la technique qui a été employée ; ell
et demie du matin. Ordre des cours : les lundis, leçon au fit de :
malades
; les mardis, examen des malades de la consultat
urs : les lundis, leçon au fit de : malades; les mardis, examen des
malades
de la consultation externe; les vendredis, leço
mmencement de l'année dans les hôpitaux, on a traité, en somme, 133
malades
, dont un décès, 16 furent guéris, 53 furent env
pitaux. On a donc traité 302 cas, dont 52 furent guéris; 228 de ces
malades
ont été réformés. C. Tétanos. 8 cas, dont I d
thal a constatée de son côté. G. Maladies de la moelle épinière. 83
malades
traités pondant l'année : 4 morts, 45 réformés,
ouleurs fulgurantes et dé contractures. Pendant les six mois que le
malade
vécut il se produisit une émaciation considérab
s d'atrophie se manifestèrent, .dans l'éminence thénar droite et Le
malade
succomba finale- ment à l'envahissement des mus
cles qui soutiennent le tronc que par la faiblesse des jambes. Le
malade
ne pouvait rester assis sans avoir le dos soute
dans le port du Havre; 5° un fils, mort à deux ans( ? ) ; 6° notre
malade
; 7° une fille, mort-née. D... a été élevé en
quand ils sont très intenses et envahissent les quatres membres, le
malade
tourne sur lui- même et tombe; mais il ne perd
huit fois. Les mêmes mouvements se répètent dans le bras, droit. Le
malade
secoue deux ou trois fois sa jambe droite, DE L
lu nous donner tous les renseignements désirables sur plusieurs des
malades
dont nous rapportons l'histoire et qui avaient ét
à sept ans. Dans une autre, trois frères étaient atteints. » Les
malades
qui font le sujet de nos neuf observa- tions po
cles de l'un ou de l'autre membre, sou- vent des deux à la fois. Le
malade
frappe du pied, se baisse, se relève; mais, le
nous l'avons expressément noté plusieurs fois. Beard a appelé ses
malades
des sauteurs (jumpers) et Trousseau nous dit sa
ctions dans un groupe musculaire donnant à la physionomie de chaque
malade
un carac- tère objectif tout particulier. Si
s'effectuent. Tout à coup, alors que rien dans )'habitus général du
malade
ne faisait soupçonner quelque chose de particul
les aggravent singulièrement et en fréquence et en in- tensité. Ces
malades
sont particulièrement sensibles à toutes les ac
rition de l'état fébrile. Indépendamment de ces étals fébriles, les
malades
peuvent traverser des périodes de rémission, de
ne sorte de tolérance, une habitude particulière qui fait que les
malades
vivent pour ainsi dire en bonne intel- .'igence
groupes musculaires qui peuvent être fort préjudiciables. Chez le
malade
de l'observation IV, la langue était vi- vement
sont parfois mais temporairement couronnés de succès. L'un de nos
malades
(Obs. IV), était clerc d'huissier, et al- lait
il venait de quitter. Il fut obligé d'abandonner son mé- tier. Le
malade
qui fait le sujet de l'observation VII, passa r
ifs, n'en ont pas moins une très grande impor- tance. Chez tous nos
malades
, la sensibilité générale était tout à fait norm
où l'incoordination est à son summun, à l'acmé de la convulsion, le
malade
pousse avec force un cri inar- ticulé (Obs. I,
mum de la convulsion, mais le cri devient articulé et le mot que le
malade
va prononcer, mot variable, prendra dans certai
onstater. Son mode le plus simple de production est le suivant : le
malade
s'entend appeler à haute voix; aussitôt il répè
adresse direc- tement à lui pour que le phénomène se produise. Le
malade
entend parler une des personnes qui l'entou- re
se soustraire à ce nouveau désagrément : il ne peut y parvenir. Le
malade
qui fait le sujet de l'observation IV, garçon f
culaires si particulières qui le tour- mentaient. » Ce récit d'un
malade
intelligent en dit plus que bien des descriptio
se produise, qu'un son venu du dehors vienne frapper l'oreille du
malade
, la vue seule du mot qu'il lit peut la déterminer
rs ainsi dans la lecture mentale, sans articulation des mots. Nos
malades
sont donc des écho laliques, et ils le sont au
s de guérison qui peuvent survenir. Il faut qu'il se manifeste : le
malade
répétera parfaitement des mots prononcés dans u
tte faculté d'imitation, cette écholalie du geste ou de l'acte, les
malades
, dans certains cas, la possèdent à un degré ext
ariées, pendant lesquelles il pousse son oziah, ozcah ordinaire; un
malade
s'approche delui, L. L. 1\.. - 1"2 178 CLINIQ
, et qui a pris naissance et s'est perpétué depuis que les autres
malades
ont remarqué la faculté d'imitation irrésistibl
té à son summun dans les observations des auteurs étrangers. Un des
malades
de Beard, était assis sur une chaise et coupait
ou de l'acte est donc, dans certains cas, très complète chez ces
malades
; elle peut l'être au point de leur faire com- m
nnes de leur entourage, les inconvé- nients les plus fâcheux. Notre
malade
(Obs. Il), pouvait tomber d'une façon malencont
disant : très souvent, outre les cris inarticulés que poussent les
malades
, outre l'écholalie à laquelle ils sont sujets,
nances. Ces phénomènes, nous les avons observés à satiété chez deux
malades
(Obs. II, III) ; ils sont expressément notés co
es plus concluants à leur égard (Obs. VIII, X) '. Non seulement les
malades
pro- noncent des mots obscènes, mais encore il
gueur, étant donné ce besoin extrême qui fait que, chez tous ces
malades
, l'idée présente s'empare de tout l'être, et se
tratagèmes de substitution (Obs. VIII); tout au plus, la volonté du
malade
lui-même est-elle quelquefois assez puissante p
cholalie n'existe pas ou tout au moins n'existait pas chez tous nos
malades
au moment de l'observation. Sur les neuf, dont
ent frappé Trousseau; nous avons dit qu'elle existait chez tous les
malades
d'O'Brien. Aussi, bien que Beard et llammond, -
mêle à ceux qui préexistent, il est quelquefois assez difficile aux
malades
de préciser exactement la date de son début. S'
uligne la signification du mot. Nous savons encore que la pensée du
malade
peut prendre, tout au moins quant aux mots qui
RDINATION MOTRICE. 185 Quant à l'état physique, moral et mental des
malades
, lorsque la maladie est complètement constituée
elle a duré soixante-dix-huit ans et persisté jusqu'à la mort de la
malade
; dans les autres cas, en cours d'observation, e
em- ment que la répétition de mots semblables prononcés auprès du
malade
. Cette imitation vocale (écholalie) peut avoir
e sujet voit accomplir devant lui ; 3° parmi les expressions que le
malade
peut répé- ter au moment d'une convulsion, il e
- portante, quoiqu'incomplète (l'auteur n'ayant pu obser- ver les
malades
que pendant quelques jours, à l'occa- sion d'un
uf toutefois la coprolalie, qui peut-être n'exis- tait pas chez les
malades
examinés par Beard, bien que cet auteur dise en
t à fait analogue à ceux des précédents auteurs et aux nôtres. « Le
malade
(un pilote) y est-il dit, semblait affecté d'un
on y observe ». Nous même, nous avons recueilli les observations de
malades
habitant en France à de grandes distances les u
hements. Il est facile, en outre, de comprendre qu'à mesure que les
malades
avancent en âge, leur situation devient de plus
vent être assez fréquentes. Il s'établit une sorte de statu quo, le
malade
vit avec sou affection, tout en s'en trouvant i
a chorée ne ressemble pas aux secousses musculaires qui agitent nos
malades
. Alors que le choréique a des mouvements assez
successivement, lentement et pendant une période assez longue, nos
malades
ont des secousses brusques, des décharges muscu
ra faire sans répandre le liquide par terre ; si par hasard notre
malade
a une secousse, il jettera son verre au 196 CLI
plié- nomènes aigus . que l'on observe dans la chorée; jamais les
malades
ne sont confinés au lit par la vio- lence des m
inon douloureux de la face. Etant donné que, de même que chez nos
malades
, pendant les périodes de début ou d'accalmie, l
d'une secousse musculaire, au moment de l'acmé d'une convulsion, le
malade
pousse un cri inar- ticulé ; le diagnostic, dan
, celle-ci coïncide toujours avec une convulsion muscu- laire. Le
malade
saute, il pousse un cri; tout rentre dans l'ord
es, en s'accompagnant même d'incoordination motrice. Mais, chez ces
malades
, il existe toujours, ou des crises convulsives
mp visuel, tous phénomènes que nous n'avons jamais notés chez nos
malades
. Quant aux épidémies d'aboyeurs qui ont surtout
blit pour ainsi dire de lui-même. A l'occasion d'une secousse, le
malade
prononce un mot; celui-ci peut n'être que la ré
tituants de toutes sortes, préparations de fer, hydrothérapie . Les
malades
ont également paru se trouver bien de l'emploi
peuvent-ils retarder l'évolution de la maladie, surtout lorsque les
malades
sont traités de bonne heure. Toutefois, nous ne
uis nous donnerons un ré- sumé des observations des dix-huit autres
malades
soumis au traitement par les injections hypoder
portant : 4° fille, dix ans, intelligente, bien portante; H" notre
malade
; 6° fille, six ans et demi, bien portante, va à
élevés au sein par leur mère; aucun n'a eu de convulsions. Notre
malade
. Grossesse moins bonne que les autres. La mère
rsale une grande concavité droite. La sensibilité est conservée. Le
malade
est hébété, répond très peu et d'une façon cont
- tait sa femme et ses filles. » Un de ses frères (grand-oncle du
malade
) s'est suicidé en se jetant dans un puits; il éta
é et enfermé dans un asile. Le 0'' Campagne aurait dit à la mère du
malade
que, sur les livres de l'asile, il y avait beau
ce, « c'était une excellente créature ». Un oncle paternel de notre
malade
, François Cres ? est mort aliéné à Montdevergnes
le.] - Pas de con- sanguinité. Six enfants dont quatre du père du
malade
: 10 notre malade ; 2° garçon, douze ans, né di
sanguinité. Six enfants dont quatre du père du malade : 10 notre
malade
; 2° garçon, douze ans, né dix mois après le pr
n somme, ce que nous a\ons rappoité. 214 f1. THÉRAPEUTIQUE. Notre
malade
. - A la conception, le père de l'enfant était déj
. Notre malade. - A la conception, le père de l'enfant était déjà
malade
, et buvait beaucoup; c'est étant ivre que tous le
e sur le pariétal droit vers la partie médiane, résultant, selon le
malade
, d'une chute pendant sa première en- fance. 2
oite 42, à gauche 32; en janvier 1885, 79 à droite, 68 à gauche. Le
malade
parait intelligent; il répond avec beaucoup de pr
nle-Amélie, n° 9 service de M. Chakcot. C'est en )873 qu'elle tomba
malade
. Après avoir eu pendant quelque temps un sentim
que celles relatives à la nutrition de ce môme tissu chez l'homme
malade
. Par suite tout travail ayant pour but de recherc
ges on n'a pas observé le tabes. 3) Au moment du début du tabès les
malades
étaient en moyenne âgées de trente-deux ans; l'
égère. On ne trou- vait plus de signes nets de syphilis, ni sur les
malades
chez lesquelles l'infection était notoire, ni s
. Dès les premières années de la vie, le système musculaire devient
malade
; la maladie s'aggrave et progresse à la suite d
'idiotie fut consécutive à une encéphalite à l'âge de trois ans. Ce
malade
s'agite tout à coup pendant sept semaines et meur
ions et des illusions qui peuvent exister en même temps, on voit le
malade
méconnaître son entourage, son écriture, et ne
s d'em- poisonnement, des hallucinations de la vue et de l'ouïe (le
malade
voit martyriser des animaux et les entend crier
ue la lésion n'est pas grossière. IV. M. Zacher a observé chez deux
malades
, pendant l'évolution de leurs attaques, un sing
uel congénital ou acquis au moment de l'incarcération; 23 tombèrent
malades
au cours de leur peine, à raison d'une pré- dis
s aliénés n'est pas dan- gereux, pour peu qu'on le surveille, et le
malade
le rompt spon- tanément (Obs. I et IV) : en tou
. 1" Le refus volontaire d'aliments chez les aliénés ne met pas les
malades
en aussi grand dangerqu'ona a voulu le dire; il
oids du corps. 50 L'alimentation artificielle contre la volonté des
malades
devient, si ceux-ci résistent, dangereuse mécan
raitement de la sttiophobie, le voici : Solliciter sans relâche les
malades
à accepter volontairement des aliments; dans ce b
alimentation à la sonde. 9° L'abstinence absolue, pratiquée par des
malades
vigoureux, pour des motifs psychiques, n'a pas
connaissance les paralytiques généraux, les épileptiques et autres
malades
quipeideut pendant ces épisodes pério- diques,
forts sur la découverte d'autres moyens dépourvus de danger pour le
malade
. P. K. XXII. Histoire d'une somnambule EXTRA-LU
e d'aliénés, mais parmi les gens de la société non considérés comme
malades
. L'auteur s'oc- REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 27
ent un intérêt clinique tout parti- culier. Tel est, par exemple le
malade
qui donne à une fille pu- blique des indication
sinière. Elles étaient prévenues de ce qu'elles avaient à faire. Le
malade
art- vait sans avoir jamais vu préalablement le
ramme arrêté par une tierce personne qui arran- geait l'affaire. Le
malade
feignait de .·.edéfendre,se débattait, de- mand
ir malgré se= demandes. Cela durait quelques jours. Le confident du
malade
qui observait de loin toutcequise passait, reco
ait à certains signes qu'il était temps d'en finir et on lâchait le
malade
qui ren- trait dans sa famille. Ces attaques se
rvations sont incomplètes et il est très vraisemblable que les deux
malades
ont présenté d'autres syn- dromes épisodiques p
s jours de sou SOCIÉTÉS SAVANTES. 275 séjour. L'accès passe et le
malade
ne garde qu'un souvenir vague de ce qui s'est p
t, puis il devient furieux et met en fuite sa femme et son amie. Le
malade
brise les car- reaux, déchire ses vêtements, me
aibli; et ils vivent, et ils continuent à vivre, et ils ne sont pas
malades
, et ils n'ont pas de troubles intellec- tuels ;
minué; mais ce qui est surtout notable c'est l'indifférence de la
malade
pour les questions d'intérêt qui ne sollicitent p
côté droit, quelques jours après le gauche fut pris également et la
malade
succomba avec un délire fébrile le douzième jou
la 1-eche relie d'un élément morbide étiologique. Ainsi tous nos
malades
ont présenté les caractères communs suivants :
es, hypocondriaques, anxieuses ou panophobiques; état conscient des
malades
, sauf dans certains cas d'affaiblissement intel
es rendus persiste chez eux même, plus vifs, et souvent porte ces
malades
à en faire la glorification dans des termes tels
us. Le personnel laïque serait-il dévoué, plein d'égards pour les
malades
, et honnête à tous les points de vue, n'aurait-on
s. Dans une maison comme celle-ci, cet em- pressement à soigner les
malades
et à exécuter les prescriptions médicales est l
ales est la première règle à observer. La maison est faite pour les
malades
et non pour le plus grand bien-être de tel ou tel
médecins et, par conséquent, plus ca- pable de donner des soins aux
malades
, et, d'autre part, celui de faciliter la laïcis
ccumuler dans les dortoirs, dans les salles de réunion un nombre de
malades
trop considérable pour le volume d'air que l'es
s sommes convaincus qu'il n'y a pas d'autre moyen d'as- surer à nos
malades
tout le bien être que nous cherchons à leur pro
leurs atroces et les con- tractures dans la région fessière chez un
malade
, en dépit de tous les modes de traitement. Il d
ureuses dans l'extrémité supérieure et une réci- dive de cancer. La
malade
mourut à la suite d'un éry- sipèle survenu pend
la suite d'une blessure l'un au doigt, l'autre à la main. Les deux
malades
moururent. Czerny4 (1879) fit subir plusieurs f
par les observateurs suivants : Vogt4 (1873) l'entreprit chez une
malade
qui s'était violemment blessée au poignet : ces
tétanos. Quarante-huit heures après l'élongation du nerf médian, le
malade
mourut, La deuxième observation concerne un hom
taux. En 1878, M. Nussbaum ' annonça la guérison remarquable d'un
malade
affecté depuis vingt ans d'une névralgie inter-
s intercostaux suivie de mort. (Voy. au groupe second l'autopsie du
malade
de Nicoladoln). L'élongation des nerfs ne se bo
constate un soulagement de courte durée, dans la seconde l'état du
malade
empire. Elongations du nerf Trijumeau. Higgens7
rigine syphilitique; amendement des douleurs, mort accidentelle du
malade
, pas d'autopsie. Hatzaourow2 communique trois c
que amène un soulagement momentané; les convulsions revinrent et le
malade
mourut quinze jours après l'opération. Bird' (1
dernier amena un soulagement. Patow Bramwell ° (1880) : Sur cinq
malades
auxquels il pratiqua la traction du nerf scia-
dix ans sans obtenir de résultat favorable; mort accidentelle de la
malade
, l'ouver- ture du cadavre ne put être faite. Mo
résister davantage, car nous cons- tatons son existence chez notre
malade
, au moins pour le réflexe plantaire. Les deux m
. La contractilité électro-musculaire n'a été explorée chez notre
malade
que le trente-huitième jour ; nous la COMMOTION
du premier moment manquent complètement ou sont si légers que le
malade
n'y apporte aucune attention, nous devons avoue
devons avouer que le diagnostic immédiat est impos- sible, et si le
malade
succombe rapidement, l'autopsie seule peut réso
ui fut pratiquée régulièrement de deux en deux jours. Je revis le
malade
le 2 décembre 1884, et je trouvai tout le membr
même aux éminences de la main. Le bras était collé au tronc, et le
malade
ne pouvait l'en détacher. La flexion et l'exten
sez bien, mais on surmontait aisément la résistance des muscles. Le
malade
ne serrait que faiblement de la main droite; la
les saillies musculaires y avaient leur développement ordinaire, le
malade
se tenait également bien sur les deux jambes et
moelle. Evidemment ce n'est pas l'épanchement sanguin qui a tué le
malade
en quatre heures par compression. Nous étudie
de connaissance plus ou moins complète et plus ou moins longue, le
malade
revient à lui, les troubles de sensibilité spéc
iques, peut aussi être modifié, ainsi que nous le voyons chez notre
malade
atteint de polyurie notable et persistante. Nou
l'acidité des urines jusqu'au cinquante-sixième jour, chez notre
malade
, l'absence des escarres avant l'ap- parition de
Nous allons terminer aujourd'hui l'exposé des observations de nos
malades
épileptiques traités par le curare. Chemin fai-
d'aliénés, etc. Pas de consan- guinité. Trois enfants : 4° notre
malade
; 2o fille morte à sept ans d'une méningite; ell
portante, intelligente; pas de convulsions, assez nerveuse. Notre
malade
. A la conception, rien de particulier; elle a eu
nt été suivies de « cris effrayants qui n'étaient pas humains ». Le
malade
serrait très fortement les dents; ces cris ont
ni quels étaient leurs caractères ; il fut pendant neuf jours très
malade
. Après ces convulsions, l'intelligence aurait enc
ablement diminuée. La main étant dans l'extension, si on demande au
malade
de la fermer, il arrive avec effort à fléchir les
n plus que dans le pied. En un mot, il ne semble pas du tout que ce
malade
ait eu de l'hémichorée. La sensibilité de tout
he. 4880. Janvier. Pleurésie sèche à gauche. 1882. 21 octobre. Le
malade
est sujet à des accès de colère dans lesquels i
élevées aux mêmes dates et suivant la même progression que chez le
malade
de rOBSEUVATION XVIII. 4 6 novembre. 8 goutte
- fois une légère ecchymose, pas de troubles généraux ; - hier le
malade
s'est plaint de céphalalgie. . 23 novembre. Au
avant à gauche l'injection à la région dor- sale. 48 décembre. Le
malade
présente des indurations multiples, à la suite
s symétriques pratiquées sur l'hé- misphère sain.) Réflexions. Le
malade
n'a eu que six accès pendant la durée du traite
s convulsions chez une cousine, dans les antécédents 'personnels du
malade
nous avons à signaler des accidents nombreux.
rs). TOTAUX DU CURARE DANS l'ÉPILEPSIE. 337 Traitement. Pour ce
malade
les doses sont les mêmes que pour Duch... jusqu
6 et 28 gouttes de la même solution. Réflexions. Depuis l'entrée du
malade
à Bicêtre jusqu'en 1877, les accès ont eu la ma
nt sa mise en traitement, car de 105 accès (mois de son entrée), ce
malade
était tombé à 6 accès (mois de mars) dans le mo
mais il y a lieu de tenir compte du peu de temps pendant lequel le
malade
a été observé, de la déchéance intel- lectuelle
condi- tions extérieures défavorables, ni par l'état physique des
malades
, la plupart des auteurs ont cru devoir le rapport
-neuf ans, entra à l'hôpital de Saint-Nicolas, le 12 mars 4 884. La
malade
appartient à une famille de psychopathes. Son a
e s'emporter jusqu'à perdre tout empire sur lui-même; la mère de la
malade
était très irritable, distraite, fantasque. La
ouches. Un oncle maternel a été atteint de manie, et le frère de la
malade
a été atteint de délire alcoolique. Mme W..., d
s couches furent normales et sans influence sur l'état mental de la
malade
. - Mais elle ne fut pas heureuse en ménage : son
iaque, souleva des querelles et des scènes qui provoquaient chez la
malade
une grande irritation accompagnée de douleurs a
pparente et dura jusqu'en mars 1880. Depuis lors, jusqu'en 1884, la
malade
eut encore deux accès. La maladie se développai
e fut immédiatement retirée', et l'examen montra ce qui suit : La
malade
a beaucoup d'embonpoint, elle est grande et d'une
us les mouvements sont extrêmement énergiques, variés, saccadés; la
malade
ne reste pas un moment tranquille, quitte sa pl
e pour provoquer un violent accès de colère. Tel était l'état de la
malade
à son arrivée à l'asile. Elle mangeait difficil
u matin, 37°; à sept heures du soir, 37°, 1. Du 25 au 28 mars, la
malade
dormit peu et d'un sommeil agité elle mangea ma
et psy- chique. Avril. 1-3. L'appétit et le sommeil sont bons; la
malade
com- mence à quitter le lit et passe des journé
l'entoure. Le 4 avril, Mme W... fut transférée dans la section des
malades
tranquilles, et le 5 mai, elle quitte l'hôpital
eut être expliqué par une influence extérieure ; il est vrai que la
malade
avait d'abord essayé de défaire ses vêtements e
dernier étant de trop courte durée pour altérer la nutrition de la
malade
qui avait à peine maigri. On no peut donc suppo
but s'était abaissée à 34°, 8 C. (1110 observation); chez une autre
malade
également mélan- colique, il avait encore const
est tombée plusieurs fois à 34°, 4 C., sans que l'état général du
malade
ait été sensiblement modifié. Du reste, dans d.'a
ratures vaginale et axillaire s'étaient abaissées jusqu'à 260 C. La
malade
avait fait des excès alcooliques et était resté
posée et je trouvais justement dans le milieu où j'observais mes
malades
, c'est-à-dire à l'asile des aliénés, un milieu fa
sous des- quels on puisse dire qu'à l'état pathologique, lorsque le
malade
observé est placé dans des conditions de milieu
u- rellement puisque c'est pour des hommes sains vivant comme nos
malades
à l'asile que nous avons étudié l'élimination de
'élimination de l'acide phosphorique, nous n'avons qu'à laisser les
malades
suivre le régime ordinaire de l'asile, à tenir
e de recueillir toute l'urine rendue en vingt-quatre heures par les
malades
observés, de tenir compte de l'âge de ceux-ci,
osphorique. Nos recherches relatives à la manie se rapportent à des
malades
chez lesquels l'agitation. n'atteignait pas un
oute l'urine rendue dans les vingt-quatre heures, et que l'état des
malades
réclame une alimentation et un traitement parti
que nous ont fournis nos différentes observations. V. J... est un
malade
entré déjà plusieurs fois à l'asile et que nous
alors que la maladie était à sa période d'état et l'intelligence du
malade
très embrouillée : Azote, 34,39 ; acide phospho
uni aux terres, 0,36; acide phosphorique uni aux alcalis, 0,94. Ce
malade
rend, 4° sous l'influence d'un accès d'agitation
ux alcalis, 1,60. Sous l'influence d'un état de dépression, ce même
malade
rend : Azote, 19,91 ; acide phosphorique tota
isant les conclusions auxquelles nous a conduit l'observation de ce
malade
, dirons-nous : La manie influence l'élimination
t le même, nous avons examiné à plusieurs reprises les urines de ce
malade
: au mois de septembre 1880, pendant unepériode
limination de l'acide phosphorique dans l'épilepsie a porté sur des
malades
à l'état de repos, vivant à l'asile, soumis au
sur l'acide phosphorique uniaux alcalis. Tandis que chez ce dernier
malade
cet acide était diminué sous l'in- fluence des
ment que le délire chronique 1, laisse intac l'appareil logique des
malades
. M. Rosenbach croit que c'est une erreur; il es
des illusions et hallucinations peuvent être interprétées par le
malade
dans le sens de son délire prouve qu'il existe dé
s d'idées délirantes (persécution et ambition); le fait même que le
malade
rapporte tout ce qui se passe autour de lui à s
ui à sa personnalité est déjà une idée de grandeur, quand même le
malade
lui-même ne la considérerait pas comme telle. En
sensation réelle de la couleur. Si, par exemple, on présente à une
malade
en état de suggestion une feuille de papier div
e répété facilement sur des hystériques hypnotisées. On montre à la
malade
un carré blanc en lui suggérant qu'il est color
pour immobiliser le regard ; il suffit d'attirer l'attention de la
malade
sur le point noir pour que spontanément elle s'
; elle dure peu de temps, s'efface, seperd, meurt, comme disent les
malades
; elle a bien les allures d'une image négative
res. Si, par exemple, on se con- tente de suggérer du « rouge », la
malade
peut se représenter soit le rouge qui a pour co
t le bleu. La réponse peut donc varier suivant les cas, sans que la
malade
cesse d'être sin- cère. Mais on arrive facileme
on de M. Char- pentier. On est ou on n'est pas un vieillard; si les
malades
qu'il a observés sont jeunes, l'affaiblissement
e sont pas des séniles précoces. Le plus souvent cette catégorie de
malades
à laquelle a fait allusion M. Char- pentier, es
nt plus nécessaire que, malgré leurs apparences rai- sonnables, ces
malades
, à la merci de leurs élans impulsifs, ne saurai
cadavre d'un de leurs pa- rents. Il rappelle aussi l'histoire d'une
malade
de la Salpêtrière, quia eu déjà plusieurs milli
ctionsbrusques à la manière d'une fronde) ; une démence extrême (le
malade
est incapable de dire d'où il vient, où il se t
de ce genre, on devrait pratiquer l'examen électro-diagnostique du
malade
. On trouverait les mo- difications relevant de
s de délire. Toujours est-il que depuis cette époque des légions de
malades
ont été amenées en cette région de tous les pay
e texte en question. Au début du siècle, il y avait, à Gheel, 400
malades
, actuelle- ment il en existe 1,600. Au 4 el sep
il en existe 1,600. Au 4 el septembre 1882, le recensement pour les
malades
atteignait au chiffre de 1,642 aliénés dans le
et 836 femmes. Le chef-lieu seul, la ville de Gheel, hébergeait 800
malades
, soit un malade par quatre habitants. Depuis 18
chef-lieu seul, la ville de Gheel, hébergeait 800 malades, soit un
malade
par quatre habitants. Depuis 1802, il existe un
e a la dignité d'asile central fermé, devant recevoir au maximum 80
malades
; le jour de la visite deM. liesse, il y avait l
les meilleurs nourriciers, mais le médecin en chef seul choisit les
malades
à confier aux gens choisis par le comité. Jus-
été de 1,000 (désignés ou approuvés), chacun ne doit avoir que deux
malades
, la colonie entière ne dépassant pas jusqu'ici
égularité parvenue à leur connaissance, d'amener aux nounicieis les
malades
qu'on leur destine, de collaborer à la réintégr
raitement de 4,500 francs et doit visiter deux fois par au tous les
malades
. Les médecins de sections, subordonnés au médec
au médecin en chef, doivent visiter une fois par mois au moins les
malades
de leur section; traitement : 410 SOCIÉTÉS SAVA
dits (liostgevers) et hôtes (veerden) ; aux premiers incombent les
malades
des classes sociales inférieures, aux derniers le
bent les malades des classes sociales inférieures, aux derniers les
malades
des classes sociales élevées (pensionnaires). L
é à la conciliation des parties intéressées (parents et hôtes). Les
malades
, ceux qui sont confiés à des nour- riciers comm
ntimes; la dernière, 4 fr. 10. Les nour- riciers reçoivent, pour un
malade
propre, 220 francs par an; pour un demi-gâteux,
demi-gâteux, 270 francs; pour un gâteux complet, 315 francs. Les
malades
à envoyer à la colonie sont choisis par les direc
s fermés, jusqu'à ce que l'un d'eux se déclare prêt à reprendre les
malades
en question. Tout arrivant est reçu à l'infirme
de encore ceux que l'on ne destine pas aux soins domestiques et les
malades
atteints d'affections somatiques. Le directeur
, parcimonieusement éclairées, dans lesquelles étaient enfermés les
malades
soumis à l'action de la sainte pendant neuf our
ortable suffisant des habitations des nourriciers, excepté pour les
malades
dont les prix sont peu élevés; il faut, il est
aume; au centre brûle a feu ouvert uu foyer empestant le logis. Les
malades
sont confinées dans des chambres éclairées par
sse, un drap, un oreiller en paille, deux couvertures de laine. Les
malades
, pendant le jour, se tiennent auprès des nourrici
ne de Winkeloomsheide, c'est le village de Steelen. On y traite des
malades
depuis 600 ans. C'est la que les soins dans les
urriciers paraissent avoir l'intuition innée de leurs fonctions. Le
malade
fait corps avec son gardien ou inversement d'où
es les condi- tions indispensables pour le traitement de semblables
malades
. 11 n'est pas de médecin qui n'ait vu des malad
ent de semblables malades. 11 n'est pas de médecin qui n'ait vu des
malades
apportés du sein des familles complètement gâte
samment surveillé dans un asile clos; 6° Choisir avec rigueur les
malades
à introduire dans les familles; en exclure syst
née, qu'ils n'atten- dissent pas le paiement de la pension de leurs
malades
pour vivre. A Gheel, malgré les règlements form
le défaut d'attention. A midi, par exemple, on trouvait encore des
malades
aulit; peu de lits étaient faits, le ménage n'é
la circonspection dési- rable dans le choix des nourriciers et des
malades
. La progression a été graduelle. Aujourd'hui, à
des. La progression a été graduelle. Aujourd'hui, à llten, il va 22
malades
; à Bilm, 16 àAhlleu, 8; à liavei-, 4 malades en
hui, à llten, il va 22 malades; à Bilm, 16 àAhlleu, 8; à liavei-, 4
malades
en traitement. On exige desnour- liciers une bo
té, ainsi que les preuves de ressources suffisantes pour assurer au
malade
une nourriture bonne et copieuse. On admet excl
unies : on s'assure également qu'ils prennent plaisir à soigner les
malades
. On leur impose d'associer les malades à leur rep
ennent plaisir à soigner les malades. On leur impose d'associer les
malades
à leur repas commun, de les garder durant tout
tien du vêtement, etc... L'établissement fournit un lit pour chaque
malade
dans un but d'uniformité; en échange, le nourri
lesquelleslepensionnaire luiestcoutié et l'inventaire des objets du
malade
; des feuillets blancs sont destinés à la visite
les mois à l'asile même, à la suite d'un grand bain. Le choix du
malade
à installer dans la famille n'a lieu qu'après u
es mêmes motifs. Jamais on ne laisse se relâcher le fil qui unit le
malade
à l'éta- blissement. On s'inquiète notamment de
nourricier; une seule affection s'y déclare-t-elle, on réintègre le
malade
à l'asile momentanément. Malgré le peu de temps
ré le peu de temps consacré à ce système, malgré le petit nombre de
malades
traités, on peut dire actuellement avec certi-
et le degré de la- psychose des patients, sont surprenants. Tel ce
malade
, qui, paraissant totalement dément, absolument
s, peut produire une action bienfaisante certaine. Presque tous les
malades
, quand on les interroge, disent qu'ils s'y sent
rappelle les conceptions normales saines; tandis qu'à l'asile, les
malades
refusent toute es- pèce d'occupation, ils se me
êtres, et s'y attachent au point de pleurer et de rire avec eux; un
malade
, par exemple, refusa de manger tant que l'enfan
ce village, sont aujourd'hui en traitement, dans les familles, 40G
malades
, dont 20 ne sont pas aliénés. Avant d'y transfé
un tiers de femmes. Selon l'occupation et l'aptitude au travail des
malades
, on paye, pour leur entretien 8 à 30 marks (10
, de l'affectivité. En un mot, manie périodique. Par conséquent, le
malade
est une partie de l'année absolument irresponsa
n civile, d'un examen médico-légal. Malgré la circons- pection delà
malade
à l'égard de ses conceptions délirantes, elle f
s trois faits montrent les grands dangers auxquels sont exposés les
malades
dans les intervalles lucides, de par les médeci
er invoqué par M. Westphal lui rap- pelle qu'il a pendant la vie du
malade
formulé le diagnostic d'un 1 Voy. Archives de N
état d'hypérémie extrême. Confirmation orale de M. ScBOEFER; son
malade
n'était pas en proie à une démence avancée. Les t
é avant et non pendant le temps de l'observation. Présentation de
malade
par M. REMAK. Myoclonus multiple. C'est un garç
arition des convulsions pendant les mouvements inten- tionnels ; le
malade
peut donc courir vite, sauter, écrire. Toute ém
des noyaux moteurs des cornes antérieures grises. Présentation de
malade
par M. BERNHARDT. Elle a traita un homme en pro
sensibilité ? M. BERNHARDT. 11 y a un an et demi que je connais le
malade
. Toute idée d'hystérie doit être écartée. Du re
aient à l'observation; à cet égard, M. Uhthoff pense que, parmi les
malades
atteints d'atrophie spinale, quelques- unspourr
du nerf optique dans la paralysie générale. Il montre également un
malade
affecté d'hémianopsie temporale à la suite d'un
, Meyer, Senator, Westphal. Présentation, par M. OPPENIIEIM, d'un
malade
éprouvant des symptômes qui font supposer de la
deux ans avant que l'infection eût parcouru son cycle. Chez un seul
malade
, on constate encore actuellement des signes de
de tabes, î dans sa clien- tèle, 5 à la policlinique. Les premiers
malades
avaient eu la syphilis. Parmi les ! i autres, 3
étaient probablement infectés. Total : 17 syphilitiques. Parmi les
malades
actuellement présents dans le service des syphi
100 d'atrophie du nerf optique. La seconde catégorie est celle des
malades
ayant eu une ulcération quelque part, mais sans
te aucun soupçon d'infection syphilitique (21 faits); parmi eux 7
malades
, appartenant à la clientèle privée, fournissaient
nde majorité des faits concernent une marche d'ordinaire lente, les
malades
sont tués en trois ou quatre ans; les altératio
ts dont l'encéphale est lésé devrait être rapprochée de ce fait. Un
malade
autopsié par Ross présentait précisément de la
'agit d'un état habituel 3')aypocoztdrie, il faut suivre le goût du
malade
et lui faire faire sans rigorisme de méthode se
e vue des écoles et des occupations diverses pro- curées aux petits
malades
, en insistant spécialement sur l'ensei- gnement
ix Aubanel. Question proposée : « De la coexistence, chez un même
malade
, de délires d'origine différente (alcoolique, épi
de l'adminis- tration l'annexion à la prison d'un quartier pour ces
malades
. Il fut assez heureux, aidé en cela par les ins
liénées. Les secours ont été organisés avec le plus grand zèle. Les
malades
ont été évacuées sur les autres quartiers sous
surveillants et les infirmières laïques ont opéré le transport des
malades
avec un sang-froid et un dévouement dignes des
pratiquées aussi symétriquement que possible celles de l'hémisphère
malade
. - La face convexe (le l'hé- misphère a été apl
les symptômes spinaux l'entraîne à se demander dans un cas « si le
malade
était véritablement atteint d'ataxie locomo- tr
tate que pendant un an on n'a remarqué autre chose chez l'un de ses
malades
que la perte de la mémoire et l'embarras de la
raît arrêter la marche de l'ataxie locomotrice; il cite le cas d'un
malade
« qui a guéri d'une paralysie générale très gra
rès grave et dont les symptômes avaient persisté dix-huit mois ; ce
malade
offrait, huit ans plus tard, un défaut de coord
dia- gnostic sans réserve. C'est ainsi que chez la plupart de ces
malades
, on relève des troubles oculaires qui appartienne
, lorsque les symptômes de la paralysie géné- rale éclatent chez un
malade
atteint d'une affection locale du cerveau, ou d
inte-Anne, le 24 octobre 1894. Antécédents héréditaires. La mère du
malade
, qui nous fournit des renseignements, nous para
grand'mère jusqu'à l'âge de treize ans. A neuf mois, il a été très
malade
; la mère ne peut spécifier l'affection, toutefois
a pas eu la syphilis et n'a jamais fait d'excès alcooliques. . Ce
malade
a été le sujet d'une leçon clinique : Sur un cas
és qu'on arrivait à le faire manger. Le jeune A... était en réalité
malade
depuis quatre ans : la mère raconte qu'à l'âge
colonne vertébrale et on prescri·-it du seigle ergoté. Peu à peu le
malade
s'améliora et la paraplégie parut guérir presqu
à la Salpêtrière, à des accidents hystériques, d'autant plus que le
malade
présentait une anesthésie absolue de la face et
pouvait se soutenir en présence des autres signes présentés par le.
malade
. C'est ainsi que les symptômes urinaires étaient
trouvait 23 grammes pour les vingt-quatre heures. , Mais bientôt le
malade
s'alite, la faiblesse et l'émaciation font des
des symptômes nouveaux qui remettent le diagnostic en question. Le
malade
sans doute ne parle presque plus ; mais les que
, peut-êlre légère diminution, des réflexes rotu- liens. Enfin le
malade
gâte, grince des dents durant de longues heures.
le reste du cordon postérieur est sain, dans tous les cas très peu
malade
, car aux confins du septum les fibres semblent lé
. Cette Pig. 3. - Moelle dorsale. 14 CLINIQUE MENTALE.. bande
malade
naît en avant presque immédiatement au-dessous de
des fibres endogènes; la zone de Westphall est en particulier fort
malade
sur la coupe 6 et l'intégrité des fibres du cen
moelle ; il nous suffit de constater que ces neurones, disparus ou
malades
, n'appartiennent pas à un groupe physiologique,
et de la paralysie générale. Sans doute, nous l'avons déjà dit, le
malade
n'a pas présenté de symptômes capables de faire
is. Pour échapper aux exigences et aux déprédations de son fils, la
malade
a fait certains placements de fonds qu'elle se
etrouve les mêmes sujets de chagrin et d'inquiétude. Son fils tombe
malade
à son tour, puis il s'enivre, se dispute avec l
ge, mais non sur sa propre personnalité : « une de ses voisines est
malade
, c'est elle qui est cause de sa maladie. 'Elle de
'entrée où elle se trouve en réalité au milieu d'une quin- zaine de
malades
). Elle sent qu'elle est venue pour mettre le tr
aucun tra- vail. Les idées de négation ont complètement disparu; la
malade
se rend bien ccrnpte de tout ce qui se passe au
ions de la vue et de l'ouie et quelques interprétations fausses; la
malade
croyait que tout le monde s'occupait d'elle, qu
oïde permanent du membre inférieur droit. Sur un ordre réitéré la
malade
peut arrêter ces mouvements, et en particulier le
en est d'ailleurs difficile en raison de l'état de dépression de la
malade
. Avril 1898. - Aujourd'hui, l'état de M110 A...
un peu particulier à ce cas, c'est l'état men- tal qu'a présenté la
malade
au moment de son entrée à l'asile. Les idées mé
pas de cette perplexité cons- tante à l'idée de négation vraie. La
malade
est encore acces- sible au raisonnement, elle s
t combattre encore cette idée; il est bien vraisemblable que, si la
malade
n'avait été placée à ce moment à l'asile, le dé
n particulier ne pourrait-on pas voir dans certaines idées de notre
malade
(que les vaisseaux ne marchent plus, que les ou
gations portant sur la personnalité de la 28 PATHOLOGIE MENTALE
malade
et sur le uzmzd; extérieur : quelque* idées d'éno
ci oyait 101l10urs mal faire. La soeur pnrail avoir été comme notre
malade
, atteinte de folie intermittente : elle fut, en
ifeste l'idée de ren- trer à l'asile. L'accès (où les accès, car la
malade
disait dans sa lettre avoir été à Liois reprise
icat de .\1. Giiuud). Cet accès ne dure que quelques jours, mais la
malade
, au dernier degré de la phtisie, meurt en dix-h
phtisie, meurt en dix-huit jours. Antécédents personnels. - Notre
malade
a toujours eu une bonne santé physique, elle a
s le cours duquel nous avons commencé à observer personnellement la
malade
, a débuté en août 1893 ; à la suite d'une gripp
NOTES SUR LES IDÉES DE NÉGATION. 31 A un moment donné, une autre
malade
passe auprès d'elle, elle dit : «Qu'est-ce que
, son état s'améliore rapidement, elle se rend compte qu'elle a été
malade
et se rappelle ses idées délirantes. A la fin
cerbation ; elle refuse de répondre sous prétexte qu'elle n'est pas
malade
, qu'on se moque d'elle, qu'elle n'a rien à dire.
au mois de mars, il persiste seulement un peu de dé- pression ; la
malade
est calme, s'occupe très activement; elle a con
e souvenir très net de tout ce qui s'est passé. Elle est retombée
malade
, dit-elle, au mois d'août après une attaque de
ut, tout se détruisait. Il n'existait plus rien. En juin 189G, la
malade
devient loquace, va, vient sans motif, 32 li
otif, 32 li PATHOLOGIE MENTALE promène de tous côlés une petite
malade
, une débile qu'elle a adoptée et dont on est ob
persiste et les idées mélancoliques sont très actives. Cependant la
malade
est calme et travaille régulièrement. Dans cett
nul besoin d'y insister. A côté de ce délire d'énormité, on voit la
malade
expri- mer, dans une unique circonstance d'aill
ique circonstance d'ailleurs, une idée in- verse, et considérer une
malade
qui l'approche comme im- perceptible à la vue.
tions, elles n'en sont pas moins transitoires; rétrospectivement la
malade
se rendait parfaitement compte de leur nature m
rs là que l'évolution inévitable d'une affection qui, au dire de la
malade
elle-même, préexis- tait aux accès proprement d
hypochondriaque, le délire porte sur la personnalité physique de la
malade
, sur celle de ses parents et sur le monde extér
curetage pour une métrite. En juin 1S95, époque où elle était déjà
malade
mentalement, elle a été opérée d'un anthrax. Ac
d'abord perte absolue de sommeil et quelques troubles digestifs. La
malade
se plaint d'avoir la bouche pâteuse. Elle comme
er la plus grande tendresse pour elle) ; elle s'imagine qu'ils sont
malades
, car ils changent aussi physiquement ; leurs ma
allucination et non simplement une illusion) , elle la croit tombée
malade
dans cette cave, car elle ne l'entend pas remon
forme hypochondriaque surtout, et portant sur la personnalité de la
malade
même, sur ses parents et en dernier lieu sur le
; mais cela s'explique très bien, son mari et sa belle-soeur étant
malades
sans s'en apercevoir. Enfin, elle a quelques il
tre que des fantas- magories. Elle se lie intimement avec une autre
malade
persécutée mélancolique, dont elle admet et enc
beau jour, subitement, elle déclare qu'elle reconnaît qu'elle a été
malade
, qu'elle n'a eu que des idées délirantes ; elle n
ses enfants. Elle combat avec vivacité les idées dé- lirantes de la
malade
dont elle était devenue l'intime confidente. En
très complexes, portant à la fois sur la propre personnalité de la
malade
, sur celle de ses parents et sur le monde exté-
les parents ne cessaient d'être hantés par la crainte de ,'voir la
malade
attenter à ses jours sous l'influence de ses ha
je n'en ai constaté aucun, il faut remarquer que je n'ai observé la
malade
qu'à une époque où les idées de négation avaien
t désespérés », mais bien plutôt la mégalomanie des persécutés : la
malade
, pour citerun exemple, « attendait une réparati
parfaitement absurdes qui ont été émises à un mo- ment donné par la
malade
, comme de se croire trans- portée dans la lune
e de terminaison de la maladie; le revirement subit des idées de la
malade
, en raison des réticences avec lesquelles elle
étaient pincées, étroilement accolées l'une à l'autre, et, quand le
malade
souriait, elles étaient attirées en haut et en
- tale gauche et on découvre un vaste foyer de ramollissement. La
malade
meurt dans le coma un mois après l'accident. En r
THOLOGIE NERVEUSE. et il n'y avait pas eu de surdité verbale, et la
malade
n'était pas gauchère, puisque la destruction du
s reliefs. La main ne reconnait plus les objets qu'elle touche. Les
malades
ne peuvent que dire : c'est chaud, c'est froid.
Charcot sous le nom de Syndrome de Weber (lésion pédonculaire). La
malade
pré- sentait, en plus de ce syndrome, de l'hémi
de médecine et de chirurgie, 10 mars 1897.) ) L'observation d'une
malade
de quarante-deux ans, chez qui se sont manifest
onfirmation de cette opi- niondans les antécédents héréditaires des
malades
, et dans les faits d'invasion brusque du goitre
; à la suite d'une fatigue, d'une émotion, ou sans autre cause, le
malade
éprouve pendant un certain temps un malaise ind
vie et P.VIOT. (Revue de médecine, décembre 1897.) Observation d'un
malade
mort d'un gliome du corps calleux avec envahiss
leux avec envahissement de la face internede l'hémisphère droit; le
malade
avait depuis trois ans des crises épilepliforme
oubles passagers, peuvent pro- duire chez les prédisposés, chez les
malades
atteints de névroses, hystériques, épileptiques
par GOUJET. (Revue de médecine, juillet 1897.) Observation d'une
malade
morte de cirrhose hypertrophique graisseuse et
jambe. L'hy- pothèse d'une névrite alcoolique doit être écartée, la
malade
buvant peu, et les polynévrites alcooliques int
ux graves. Les débuts peuvent passer inaperçus surtout lorsque le
malade
est en traitement pour une fièvre grave. Elle déb
plète des membres inférieurs, la pointe du pied, traîne à terre, le
malade
steppe. La paralysie s'étend principalement dans
et RABI. (Presse médicale, 22 janvier 1898.) Observations de deux
malades
qui ont présenté une association de méningisme
s, amsi que des lésions de néphrite subaiguë récente. Chez ces deux
malades
, la combinaison clinique des deux syn- dromes,
à la dépression et à la stupeur, antérieurement manifestées par les
malades
. Dans les encéphalopathies toxiques, la forme des
e faisaient défaut. 111AI. Cellcez et Juvara ont pratiqué sur celle
malade
la résection bilatérale du sympathique cervical;
te aus- sitôt après l'opération, et, au bout de quatre semaines, la
malade
a pu quitter l'hôpital; elle était alors complè
symptômes de tabes sont il peu près nuls et que l'état gé- néral du
malade
s'est maintenu excellent ; il faut cependant que,
amélioration rapide, qui parait due à l'effet moral produit sur le
malade
par la mise en oeuvre d'une thérapeutique qui l
m doit être administré à doses prudemment pro- gressives. Cinquante
malades
ont été traités jusqu'ici; six succès éclatants
dans la station debout, soit dans la station horizon- tale ; ou, le
malade
étant couché, on lui élèvera la cuisse soi-même
vement; on l'exercera dans la sta- lion debout, appuyé sur la jambe
malade
, à fléchir l'articula- tion du genou, ou, la mê
ambe malade, à fléchir l'articula- tion du genou, ou, la même jambe
malade
demeurant soit bien tendue, soit légèrement flé
té améliorés. Le nomhre des séances de flexion a varié, pour chaque
malade
, de quinze à cin- quante, à raison de une séanc
ent diminué. La douche fut alors suspendue. Deux heures après, le
malade
vomissait une grande quantité de liquide noirât
la jambe droite. Le lendemain ces troubles disparaissaient, mais le
malade
pré- sente de l'aphasie. Le surlendemain, cette
'aphasie. Le surlendemain, cette aphasie disparait à son tour et le
malade
, absolument [guéri, se trouve dans son état nor
du torti- colis mental, l'auteur a élé amené à appliquer sur quatre
malades
, d'après les indications de Brissaud, un traite
e signe de fatigue. Résultat du traitement : deux succès *chez deux
malades
dociles, deux insuccès chez les deux autres ma-
les médications successivement essayées, la situatiou sociale de la
malade
dtéer- minent le chirugien à intervenir. On pra
irugien à intervenir. On pratique une thyrollectomie partielle ; la
malade
meurt le soir même avec des accidents d'as- phy
eptembre 1896.) Près de cent photographies et un groupe nombreux de
malades
ont été présentés; dix figurent au journal, mon
toujours au moins un bien-être, une satisfaction plus expansive des
malades
, qui cessent d'être moroses, concentrés et tris
n'est pas un seul membre de notre société qui puisse considérer ces
malades
comme tels. MM. Maire ! et Vires prétendent aus
ne la croit pas très fréquente. M. Charpentier. L'inconscience du
malade
à propos de l'em- barras de sa parole, embarras
soit bilatérale, ce qui est caractéristique, c'est la façon dont le
malade
se lève du parquet, analogue à celle de la pseudo
le de la pseudo-hyper- trophie musculaire progressive. En effet, le
malade
atteint de lom- bago et assis par terre, procèd
mains sur les jambes. Dans la névralgie sciatique, la façon dont le
malade
se lève n'est pas moins caractéristique : il ap
ussion. Le professeur Kojewnikow n'admet pas qu'il s'agisse chez la
malade
présentée d'un phénomène 'de nature acromégaliq
aites par MM. Préobrajenski et Rossolimo. Le D'' Scndrr présente un
malade
âgé de vingt-un ans avec des phénomènes très ac
Dr W.-A. SAMGUINE. Un cas de lèpre anesthésique avec autopsie. Le
malade
était un habitant du gouvernement de Moscou où la
énile. Quant aux autres circonstances relevées dans le passé de ces
malades
, telles que les émotions morales, le trauma- ti
mprend « les cas dans lesquels on rencontre chez les ascendants des
malades
, soit une aliénation mentale, soit ces tares gr
nnue, malgré son pas- sage dans plusieurs services. L'exubérance du
malade
, sans amnésie, sans embarras de la parole et sa
gne tout au moins du peu d'intensité des symptômes paralytiques. Le
malade
fut emporté par une congestion cérébrale, et l'
as rare, cepen- dant, de voir des vaisseaux spinaux antérieurs très
malades
. Les artères sont le siège tantôt d'une endarté
ons sont trop mal documentées à cet égard, parce que bon nombre des
malades
qui en font l'objet nous sont arrivés du départ
ainsi, nous aurons à en tenir compte dans l'examen clinique de nos
malades
. En effet, puisqu'ils pré- sentent toujours des
tion du sentiment de la personnalité prédominaient nettement ; la
malade
se croyait douée d'une très grande intelligence,
hommes, appelé pendant un intérim à examiner l'état mental de celte
malade
, commençait ainsi son certificat : a.... est at
er laissant les anciennes idées délirantes simplement atténuées, la
malade
ne les exprimant plus avec autant de conviction
re systématisé, dont le début re- ' Délire professionnel chez cette
malade
autrefois bonne musicienne. CAS DE FIÈVRES TY
e. L'état mental n'a été modifié d'une façon certaine que pour deux
malades
. Nous verrons que pour l'un d'eux la guérison n
es de Neurologie (n° 5, année 1896) par M. Char- ron. En résumé, le
malade
de M. Charron était atteint de manie aiguë très
apides, souvent incohérentes; difficulté de fixer l'attention de la
malade
: éclats de rire et vociférations; délire obscè
esque tous les signes d'une fièvre typhoïde à la période d'état. La
malade
est devenue plus calme, mais elle répond encore
persiste; le 18 septembre, la fièvre est tombée définitivement. La
malade
ne tarde pas à se lever quelques heures par jou
transférée à l'infirmerie avec le diagnostic de fièvre typhoïde. La
malade
continue à rire à propos de tout. La maladie inci
dans notre observation de M"10 Br... (bien que nous ayons perdu la
malade
de vue depuis), enfin, dans le cas de M"B..., i
dispa- raissent ; un mois et demi après l'invasion de la fièvre, la
malade
« relativement » guérie obtient sa sortie. -
ombre d'excitations tétanisantes du muscle sain et de son similaire
malade
, se faire une idée assez exacte de la durée de
du rythme des excitations nécessaires pour faire entrer un muscle
malade
en tétanos parfait est utile, parce qu'il convien
es muscles permet de reconnaître les muscles sains et ceux qui sont
malades
, 1 Acad, des Sc" 12 juil. 1897. 2 Arc1t. d'él
. L'exploration électrique permet également de distin- guer chez un
malade
soumis à des intoxications multiples (alcoo- li
lternatif provenant d'une station centrale est bien supporté par le
malade
à la condition que l'opéra- teur dispose de bon
ues épileptiformes (épilepsiejacksonienne). Il y a longtemrs que la
malade
avait cette tumeur, si l'on en juge d'après son
vec perte de connaissance. La sensation de brûlure, comparée par le
malade
à celle que produi- rait un sinapisme, occupe l
es tendineuses et que pour l'atténuer, car elle est douloureuse, le
malade
doit maintenir cette main à l'aide de l'autre.
de la localité qu'il habitait. Arrêté et conduit dans un asile, ce
malade
, après quelques heures de sommeil, ne présentai
e. La crise épileptique se termine presque toujours lentement et le
malade
ne se rappelle rien au réveil; l'attaque hystér
ls examiné au sphygmographe, à l'état des pupilles, au caractère du
malade
et enfin à l'hypnotisme. G. D. XXXIV. UN cas IS
nsibilité, etc.), sauf l'hérédité. En 'outre, le frère unique de ce
malade
, de cinq ans plus jeune que lui, jouit actuelle
s : A. arthrites avec amyotrophies limitées au membre supérieur, 10
malades
. B. Arthrites et amyotrophies des membres supér
amyotrophies des membres supérieur et infé- rieur. Séjour au lit, 7
malades
.- C. Mobilisation du membre para- lysé. Absence
embre para- lysé. Absence d'arthrites et d'atrophies musculaires, 3
malades
. Les observations montrent que l'amyofrophie se
à l'idée qu'il a affaire à un hystérique. Il a la confiance de son
malade
, il exerce sur lui une forte suggestion à l'éta
eur consent à appliquer des courants interrompus sur le thorax du
malade
qui fut guéri complètement après 12 séances. Aprè
Voisin, Mara- gliano, Charcot, etc., l'auteur conclut que : 1° son
malade
était un névrosique avec hérédité névropatique;
a thyroïde. L'auteur eut de bons résultats' en faisant prendre à un
malade
de l'extrait de la glande surrénale dont l'acti
yroï- diennes, etc.). La marche de la maladie est mal connue, les
malades
restant peu de temps à l'hôpital, en sortant dè
e royale de Mancliester,-depuis 1884, il n'y eut que 3 décès sur 45
malades
trai- tés à l'hôpital de Saint-Thomas à Londres
à une statistique insuffisante, et l'auteur a pu suivre trente-deux
malades
après leur sortie de l'hô- pital, il en donne l
et capable de compliquer gravement le mal de Pott en débilitant lé
malade
et en rendant très difficile l'immobi- lisation
dorsale avec quelques contusions aux membres. Après l'accident, le
malade
regagne seul son domicile et marche droit. Peu
oyer, étroitement limité au chiasma, expliquant l'hémianopsie de la
malade
, était d'autant plus probable que l'acuité visu
y voir la cause de la modalité patholo- gique du muscle. L'urine du
malade
contenait du sucre en perma- nence, au moins da
a rétraction cicatricielle de la peau et à l'inaction des par- ties
malades
; dans notre cas, elle serait pour ainsi dire ind
r, les mouvements convulsifs étant plus violents que d'habitude, le
malade
tombe brusquement dans un état coma- teux et me
es. (Une des observations rappor- tées dans ce travail concerne une
malade
qui n'a pas eu de crise depuis trois ans.) Auss
e problème est résolu sur de jeunes 140 REVUE DE THÉRAPEUTIQUE.
malades
suffisamment et uniformément nourris. D'énormes q
olécule de brome chasse le chlore des chlorures de l'éco- nomie. Un
malade
qui en sept jours sur 70 gr. de Na Br ingérés,
nsidérablement augmenté l'élimination du Br. par l'urine. Chez deux
malades
, pendant les premiers jours de l'administration
il ya a diminution carac- téristique de l'action des reins. Chez un
malade
, notamment un ou deux jours avant l'accès, inva
urellement), de là une perte de poids sans conséquence fâcheuse. Le
malade
cité plus haut, qui, avant le traitement, prése
rétique, alors qu'ailleurs il paralyse les sécrétions. Chez le même
malade
, le bro- mure seul n'avait pas supprimé les acc
t le nerf contre la face posté- rieure du fémur. Dans les cas où le
malade
se plaint de douleurs tout le long du membre, e
les veines en creux poplilé. L'auteur a traité avec succès quarante
malades
. Chez six d'entre eux, atteints de sciatique op
ion non sanglante, l'autre par la faradisation forte. Chez deux des
malades
traités, il y eut une simple amélioration. La gué
écautions d'hygiène propres à combattre la dénutrition aiguë de ces
malades
.. 'D A. MARIE. XXIX. Traitement DES aliénés A l
pour le public que pour le corps médical. D'abord, en effet, les
malades
pauvres ont pu recevoir des soins au début de leu
arrivées à leur période d'état. A tous égards, dans l'intérêt des
malades
, pour l'édification du public, pour les progrès d
Nouv. Iconogr. de la Salpétrière, n° 1, 1898.) Nouvelle série de 21
malades
traités par la méthode des auteurs. REVUE DE
t, dans ce but, \I. Jaboulay se propose de pratiquer sur le premier
malade
qu'il aura à opérer pour goitre exophtalmique,
n médecin distingué qui, par son caractère, son dévouement pour les
malades
, ses travaux scientifiques, honorait le service
uéris, fondée à Paris en 1896, a pour but : 1° de venir en aide aux
malades
indigents, ou nécessiteux, majeurs ou mineurs,
étaient sujets à des attaques d'épilepsie. Hier soir, la mère étant
malade
dans son lit, fut réveillée par des cris terrible
itaire névropathique. Père mort de phtisie, mère en bonne santé; la
malade
est l'aînée de trois enfants; elle a un frère m
ouleurs vagues et sourdes, assez peu accentuées pour permettre à la
malade
de continuer ses études au lycée. Au mois de nove
jambes se mettent à faiblir, et au bout d'une quinzaine de jours la
malade
est incapable de marcher. Un médecin appelé alo
toires le long de la colonne vertébrale. Pour la cure ultérieure la
malade
, envoyée à Moscou, entre, les premiers jours de
tous les mouvemenls spontanés disparaissent. Le 18 de ce mois, la
malade
est transférée à la clinique des maladies nerve
ectriques dans le domaine du nerf péronier. A l'heure actuelle la
malade
ne se plaint guère de douleurs ou de sensations
t (révulsifs sur le rachis, courants galvaniques, iodure, etc.), la
malade
ne bénéfi- ciait d'aucune amélioration; la marc
bes oculaires sont accom- pagnés d'un léger nyslagmus. Bien ! ôt ia
malade
commence à res- sentir dans les membres supérie
iège d'un tremblement à caractère inten- tionnel ; l'écriture de la
malade
est très modifiée. Au mois de septembre, l'anes
ériques. Paralysie des muscles de la moitié inférieure du tronc; la
malade
a beaucoup de peine à se tenir sur son séant. D
cervicale. La parésie des membres inférieurs s'étant accentuée, la
malade
n'est plus en état d'écrire et ne manie que dif
i inguinal droit. 164 CLINIQUE NERVEUSE. L'état général de la
malade
a beaucoup empiré vers la moitié de novembre. M
e presque absolue des mains. Bientôt la connaissance s'obnubile, la
malade
commence à délirer. Grandes oscillations de la
novembre, paralysie du voile du palais bilatéral. Le 6 décembre, la
malade
, un peu plus consciente, se plaint de bour- don
3, ily avait une paraplé- gie inférieure; R. Schultz a vu chez son
malade
s'installer progressivement une paraplégie supé
étant déjà bien installée, on a vu se développer aux doigts de la
malade
des nodules dont la nature sarcomateuse fut re-
exclure une affection de la colonne vertébrale. A l'entrée de la
malade
à la clinique, on n'a pu constater qu'une lésion
ection était essentiellement chronique (elle durait sept ans) et la
malade
était d'un âge plus avancé. Impossible cependan
ayé de faire nos injections à deux époques différentes chez la même
malade
, c'est-à-dire au moment des attaques en série,
l faut tenir compte exactement de l'état des voies digestives de la
malade
, de la qualité toxique des urines, et s'entendr
ès ayant lieu tous les jours, pendant plusieurs jours de suite. Les
malades
présentant ce dernier état sont des sériels don
be de l'élimination. Nos expériences ont porté sur une vingtaine de
malades
et ont été faites chez la même malade à deux ép
t porté sur une vingtaine de malades et ont été faites chez la même
malade
à deux époques différentes. Nous reproduisons i
ons les plus nettes. Comme dans nos précédentes recherches chez les
malades
présentant des attaques en série, nous avons co
uvent que vers la z] 0011 ou même la Il 00, comme chez l'une de nos
malades
, qui a présenté 25 attaques ou vertiges pendant
es attaques, mais au moment où la série allait prendre fin et où la
malade
allait entrer dans une période intercalaire plu
ce de bleu à la 43° heure; mais nous constatons d'autre part que la
malade
qui a eu trois attaques le 23, trois le 24 et u
terminer, c'est- à-dire au moment où comme nous l'avons montré, la
malade
présente un état saburral, indice d'une prochai
ne période intercalaire. Mais, dansée cas, nous avions noté chez la
malade
un état saburral très prononcé, indice d'une sé
élimination très retardée du bleu ainsi que M. Mavroja- nis chez un
malade
du service de M. Charrin, ont trouvé' l'élimina
connaissance à ceux qui se vouent au traitement de ces intéressants
malades
. c Nous sommes persuadés que les travaux auquel
froy en mars 212 2 SOCIÉTÉS SAVANTES. 1898. En présentant trois
malades
entrés dans son service à la suite d'opérations
erchent par simple fantaisie. C'est surtout dans cette catégorie de
malades
qu'il faut chercher les prétendus cas de folie
ait eu un accident local capable d'expliquer la mort. Une deuxième
malade
du même âge, sans antécédents héréditaires ou per
fois le mot ou la date qui lui sont venus à l'esprit. ' Un autre
malade
, cité par Vène dans sa thèse, est atteint de pa
radicale de hernie. Il avait eu auparavant deux accès de manie. Une
malade
de Prengrueber,'à la suite d'une ovariotomie, e
o-motrices sensorielles, consécutif à une ovario-salpingectomie, La
malade
, âgée de trente-cinq ans, avait des vésaniques
sous l'in- fluence des injections sous-cutanées de suc ovarien, la
malade
à la 14 - SOCIÉTÉS SAVANTES. suite de chagr
'a pas noté avec soin les antécédents personnels ou héréditaires du
malade
ne saurait servir de base à une discussion scie
tions résumées ci-dessus, nous voyons que la première a trait à une
malade
ayant eu avant l'opération plusieurs attaques d'h
de Vène et dans celui de Pren- grueber, il s'agit, d'une part, d'un
malade
affaibli par l'âge et .ayant subi auparavant de
s pour manie aiguë, el de l'autre d'une femme hystérique. Enfin, la
malade
citée dans l'observation de M. Régis comptait d
dans ses antécé- dents. On est donc autorisé à considérer tous ces
malades
comme des prédisposés. Du reste, le fait de la
que nous avons tirée de la thèse de Seeligmann et dans laquelle la
malade
s'est suicidée dans un accès de mélancolie cons
ifficile de se procurer parfois des renseignements sur le passé des
malades
ou de leur famille,et que bien souvent, par nég
s époquesplus éloignées de l'opération, après guérison complète des
malades
au point de vue chirurgical, que l'aliénation s
ole important. Cette préoccupation devient rapidement chez certains
malades
une véri- table idée fixe qui absorbe toute l'a
le signe d'une dégénérescence manifeste ? Faut-il être étonné si le
malade
vient à délirer après l'intervention lorsqu'à c
ce, puis- que, grâce à l'anesthésie, la douleur est absente, que le
malade
n'a pas conscience de l'intervention chirurgica
ordre toxique affectent le système nerveux, créent au cerveau des
malades
atteints une prédisposition à délire, que la moin
on, il faut éviter autant que possible de frapper l'imagination des
malades
pour éviter cette rumination intellectuelle.
o-trauma- tiques, fait une large part à la suggestion. Il a vu deux
malades
après une piqûre d'aiguille à la main conserver
r pendant des années une paralysie du bras correspondant. Une autre
malade
, ayant eu une fracture du crâne pendant l'enfan
rgien qui l'avait soignée. Celui-ci palpa longuement le crâne de la
malade
en s'éton- nant qu'elle n'eût conservé ni cépha
céphalée ni accident. Frappée de cet examen et de ces remarques, la
malade
, dès lors, eut des maux de tête persistants.
Bordeaux, M. le D1' Pailhas communiquait les observations de trois
malades
atteints de troubles mentaux, liés disait-il, à
devant les tribunaux. La petite maison est adjugée à la soeur de la
malade
qui, se disant propriétaire envers et contre to
térieures qui pourraient être nécessitées dans l'inté- rêt de cette
malade
, et pour la sécurité d'autres personnes, nous c
paralysie générale et de la dégénérescence mentale. Il s'agit d'un
malade
traité pendant plus d'un an dans le service de
out un assortiment de toilettes féminines. En 1894, les facultés du
malade
commencent à baisser. Il a des absences de mémo
roubles légers de la parole. Passé dans le service du P Joffroy, le
malade
présente un délire particulière- ment intéressa
mentionne des lésions intéressantes présentées par la moelle de ce
malade
. A côté d'une lésion insignifiante des faisceau
tiques à mélanodermie. M. Zeré avait déjà signalé ces cas. Chez ces
malades
, la mélanodermie consiste en points arrondis le
clinique ? C'est seulement l'autopsie qui nous en donna la clef. Le
malade
étant mort au bout de quelque temps dans le mar
e tabès moteur. Les troubles intellectuels .sont peu accentués, les
malades
se montrant plutôt vaguement déments, inconscie
une observation du professeur,Kojevnikov vint montrer que, chez les
malades
de cet ordre, les fibres pyramidales de la couron
ont indispensables ? assurer le phénomène : si les neu-, rones sont
malades
, si les tubes nerveux centrifuges sont altérés ou
ge malgré soi à l'épilepsie. Comme il ressemble à un comitial, ce
malade
qui, à la fin d'une crise qui a duré au maximum q
gique antérieur. Souvent il a fallu un examen minutieux du passé du
malade
pour le déceler. Il cite un cas de kleptomanie
ecins ont pour les aliénés criminels qu'ils élèvent à la dignité de
malades
. Il proclame le droit qu'a la Société de se défen
ou un crime sous l'action du délire, ce sont indiscuta- blement des
malades
et ils doivent être traités en malades. SOCIÉ
sont indiscuta- blement des malades et ils doivent être traités en
malades
. SOCIÉTÉS SAVANTES. 235 cine mentale et de
D a montré par les pro- jections, des photographies relatives à des
malades
atteints de paralysie pseudo-bulbaires, de tort
ie fut complète en un mois, puis les phénomènes s'aggra- vèrent, le
malade
mourut dans le coma. A l'autopsie nous trouvâme
nt cette hémiplégie progressive sur laquelle nous avons insisté. Le
malade
que nous avons observé présentait un cas type, un
ariété que nous tenons à dégager. Mais ilestde toute évidence qu'un
malade
atteint de ramollissements lacunaires multiples
ccentuées dans les cellules des cornes antérieures de la moelle. Le
malade
a guéri dans'l'espace de deux mois. OEdème mono
es, et M. Petrucci se proposant de nous faire voir quelques-uns des
malades
, objet de son travail, je demande que la discus
Marie et VIGOUREUX. - Cet établissement a reçu jusqu'à ce jour 674
malades
. Le budget prévu pour 1895 comporte 700 ma- lad
, le Dr Combes, dont la valeur n'avait d'égale que la modestie. Les
malades
étaient entassés dans de vieux bâtiments, prove
uché à la lleur de l'âge par une diphtérie con- tractée au lit d'un
malade
au moment de devenir interne des hôpitaux de Pa
avons vu à l'oeuvre, dévoué à notre congrès comme vous l'êtes à vos
malades
, à l'administration de votre grand et bel asile
des dames d'Angers et des environs, ainsi qu'un cer- tain nombre de
malades
. La séance a débuté par un choeur : C'est ici l
choeur : C'est ici le pays des roses..., très bien exécuté par les
malades
et employés de l'asile, sous la direction de M.
die de Labiche et Dufresnois, la Pièce de Chambertin, jouée par des
malades
, a été très applaudie. La séance s'est terminée p
de tête, chorée saltatoire, etc., qui avaient fini par confiner la
malade
dans un placard pour limiter ses mouvements et
spéciale musculaire les crises cessèrent au bout d'un mois; puis la
malade
recouvra toute sa sensibilité interne, retour q
lité jusqu'à l'âge du début de la maladie. Au bout de cinq mois, la
malade
était en état de quitter le sanatorium, de se l
ctif, rencontrés dans sa clientèle en dix ans, il n'a adressé que 5
malades
à l'asile ; et il en tire ces conclusions, que
s pour qu'ils publient les résultats éloignés observés chez leurs
malades
trépanés et craniectomisés : c'est un devoir pour
urologistes auraient trouvé des éléments de comparaison entre leurs
malades
des asiles et les criminels des malades aussi p
de comparaison entre leurs malades des asiles et les criminels des
malades
aussi pour la plupart enfermés dans la prison.
it faire de la psycho- térapie avec un appareil qui, aux yeux de la
malade
, était usé, n'ayant rien produit). Après deux s
tés, de suffocations; des idées hypochondriaques s'installent, le
malade
demande la mort, il faut le surveiller. Par la su
étouffements. Dès lors, les idées hypochon- driaques s'effacent, le
malade
est guéri. Ces trois malades n'avaient jamais p
idées hypochon- driaques s'effacent, le malade est guéri. Ces trois
malades
n'avaient jamais présenté d'accidents hystériqu
assique de l'ataxique; méconnue elle fait croire à une impotence du
malade
plus grande que ne le com- portent réellement l
es concomitants. M. Mally (de Paris) rapporte l'observation d'une
malade
de soixante-quatre ans, chez laquelle une inter
. Cette paralysie évolua en l'espace de six mois. En même temps, la
malade
présentait d'une façon très nette de la trépida
n l'espace d'un mois du côté non traumatisé et de deux mois du côté
malade
. Ces sortes de réactions réflexes post-traumati
que des paralysies faciales. M. 11lALLY rapporte l'observation d'un
malade
de soixante-sept ans qui, à la suite d'une pert
muniquent un certain nombre d'observations cliniques concernant des
malades
ayant présenté des troubles délirants après qu'
cette opération sur la genèse et l'évolution du délire. Une de ces
malades
a présenté des idées de persécution, avec hallu
roite entre l'opération et le délire ; mais l'examen clinique de la
malade
, son observation complète révèlent d'abord des an
irurgien opérateur ne joue plus qu'un rôle secondaire. La seconde
malade
a subi, elle aussi, une hystérectomie abdo- min
nts héréditaires névropa- thiques, mais à l'âge de dix-huit ans, la
malade
a eu une crise de dépression nerveuse de nature
rations chirurgicales comme base d'interpréta- tions délirantes des
malades
est plus net. Telle cette malade mé- lancolique
'interpréta- tions délirantes des malades est plus net. Telle cette
malade
mé- lancolique opérée d'une hernie, qui accuse
n de toutes les conditions hygiéniques nécessaires au bien-être des
malades
, de toutes les améliorations dont sont suscepti
; quand il s'agit par exemple de réduire le prix de journée de ces
malades
, ils luttent toujours contre les préfets et les
és ; pendant sa durée il en a reçu 1 234 ce qui porte le nombre des
malades
traités à 2,089 tandis' 264 SOCIÉTÉS SAVANTES
sur 100 guérisons Sa à 90 ont lieu la première année. Les anciens
malades
demandent beaucoup moins de travail; leurs observ
ême tous suscep- tibles de guérison, comment pourra-t-il guérir 200
malades
? Et puis, le diviser en huit divisions serait
ation mentale, et cette confusion loin d'accroitre le bien-être des
malades
, d'augmenter leurs chances de guérison, aggrave
t, devraient y coucher et je ne conçois pas qu'on puisse placer des
malades
en traitement, qui ont besoin de calme et de re
s d'après son programme, ont des croisées entièrement libres. Les
malades
tranquilles jouissent de la plus grande liberté d
, comme cela existe partout, me paraissent suffisants; et quant aux
malades
susceptibles de guérison, pour lesquels elles p
river quelquefois. La liberté d'écrire peut être illimitée pour les
malades
curables, mais me semble devoir être restreinte
urables qui peuvent être choisis ordinairement, qu'on rencontre les
malades
les plus incoercibles, les dégénérés à perversi
tages de ce mode d'assistance des aliénés chroniques. Le nombre des
malades
patronnés a été de 363 en trois ans; là-dessus
aux villages. Les causes de la réintégration d'un certain nombre de
malades
à l'asile sont assez nombreuses ; la plus fréqu
assez nombreuses ; la plus fréquente est l'état d'excitation des
malades
; ensuite vient l'impossibilité pour les paysans p
t l'impossibilité pour les paysans peu aisés surtout, de garder les
malades
en hiver dans leurs pauvres mai- sonnettes (où
t exceptionnel; de même que pour des abus de boisson de la part des
malades
mal surveillés où même poussés par leurs hôtes
vie que une à deux fois dans les quinze jours) les trois quarts des
malades
présentent un état de nutrition tout à fait bon;
rt qui reste il y a beaucoup de vieillards. Les affections dont les
malades
sont atteints sont : démence secondaire (près d
tés d'aliénation men- tale choisies parmi celles qui permettent aux
malades
de circuler assez librement parmi les sains.
ades de circuler assez librement parmi les sains. La majorité des
malades
travaillent, aidant leurs hôtes dans les rudes
ésirent nullement rentrer à VARIA. 269 l'asile (la majorité des
malades
patronnés appartiennent à la classe des agricul
nnent à la classe des agriculteurs). Les exemples d'attachement des
malades
pour leurs hôtes et inversement ne sont pas rar
es malades pour leurs hôtes et inversement ne sont pas rares. Les
malades
sont étroitement surveillés par un surveillant qu
les aliénés; en trois ans il n'y a eu qu'un cas de grossesse d'une
malade
et une tentative de viol de la part d'un aliéné
ce et non de traitement ne peut s'appli- quer qu'à une catégorie de
malades
choisis avec soin. On devrait recourii d'abord
où l'on prendrait le personnel nécessaire pour se rendre maître des
malades
de ce genre. Au lieu d'agir avec précipitation,
nito-urinaires. Les rétentions d'urine sont si fré- quentes chez ce
malade
qu'il est forcé pour pouvoir vider la vessie, d
ide, char- gée de pus et de phosphates. Au début de ces troubles le
malade
, , 280 CLINIQUE NERVEUSE. ne pouvait uri
présentent rien digne d'être nolé. . Les symptômes présentés par ce
malade
sont si clairs, leur ensemble tellement adapté
sous silence l'influence que l'asphyxie grave dont fut victime ce
malade
dans sa première jeunesse, a dû exercer, quelques
ns dans nos notes : Etat physique rela- tivement satisfaisant. - La
malade
a presque complètement cons- cience de sa situa
eu de gaieté éclaira le visage de cette malheoreuse. Cette dernière
malade
vit encore et ses troubles intellectuels n'ont
entissant qu'il se produit chez des débilitées : la première de nos
malades
apprend qu'elle est tuberculeuse, entend dire q
rigueur, se soutenir, étant donnée la débilité physique de nos deux
malades
lors de l'éclosion des troubles intellectuels,
rofesseurDEBOVE. (Presse médicale, 4 mai 1898.) Observation d'une
malade
de trente-trois ans, blanchisseuse, admise dans
roïde n'était pas perceptible à la palpation. A l'autopsie de cette
malade
, décédée par suite de méningite tuberculeuse, o
, tachycardie et dyspnée, vingt-quatre heures avant la mort de la
malade
. Jusqu'aux dernières heures, l'état général est r
er un processus inflammatoire ; qu'on rencontre tou- jours chez les
malades
qui en sont atteints une hérédité névropa- 29
EHUCHTEN. (Journ. de Neurologie et d'Hypnologie, 1898, n° 10.) La
malade
, qui fait le sujet de cette observation, présenta
ho)m). (GeltSCl29'il sur hypnolisn2us, B.-W., fasc. 2 et 3.) Deux
malades
hynoptisés racontent leurs sensations : diminu-
e présentait leur rapport étroit avec l'hémoglobinurie constatée du
malade
. A. Blanc. LXVI. AUTOHYPNOTISIfE, par St. Warue
s à opérer, en raison de l'opposition de la famille et du délire du
malade
; il se demande si l'intérêt du malade ne devrai
de la famille et du délire du malade; il se demande si l'intérêt du
malade
ne devrait pas primer les autres considérations
entraînant constriclion et irradiation névralgique douloureuse. Ses
malades
guérissent par l'apposition de plaques artifici
- terew, le début de l'affection remonte à l'âge de onze ans. Les
malades
restant seuls ne rougissent pas, ils ne rougissen
ournal, juin 1898.) Treize cas d'examens ophtalmoscopiques chez des
malades
atteints d'hémorrhagies, embolies ou thromboses
ulbe. Et cette notion éclaire l'évolution clinique présentée par le
malade
. La tumeur s'insinuant lentement entre les cell
tion sen- sitive subissent les premières atteintes de la lésion. Ce
malade
n'a pas échappé à la règle. Mais le point remar
casuistique et diagnostique fort intéressante à l'occa- . sion d'un
malade
dont l'observation et'l'autopsie sont détaillées.
94, il existe des troubles de la déglu- tition. En janvier 1895, le
malade
, aphone, éprouve plusieurs accès de vertige. En
lle d'en calculer les causes somatiques. A fortiori chez les sujets
malades
. Soit dit pour tous les travaux affirmatifs ou né
ait protégée par un pansement très compliqué, ficelé et cacheté; la
malade
a pu, malgré tout, déterminer une rougeur par d
tismus, t. IV, fasc. 2 et 3.) L'auteur a traité par l'hypnotisme 50
malades
. Il cherche à dé. montrer que l'hypnose est une
Th. BARR et J, NICOLL. (British médical Journal, octobre 1897.) Le
malade
présenta tout d'abord des symptômes simulant un
spension de la respiration sous le chloro- forme : trachéotomie, le
malade
mourut deux mois et demi après l'opération, des
Joffroy. (Presse médicale, 19 mars 1898. Les observations de trois
malades
de son service ont fourni à M. le professeur Jo
l'étiologie des troubles psychiques post-opératoires. L'une de ces
malades
, âgée de soixante-sept ans, héréditaire, est to
ux ont persisté sans modification appréciable jusqu'à la mort de la
malade
. Il est il. noter que les facultés intellectuel
sarcome, elle avait eu de véritables crises délirantes. La deuxième
malade
a été atteinte, après une opération pratiquée,
la majo- rité, les éléments d'ordre psychique : la préoccupation du
malade
qui redoute l'opération ou ses suites (M. Joffr
ne fonction spéciale qu'à cause de la préoccupation plus grande des
malades
. Les anesthésiques et les antiseptiques né joue
dénuée d'intérêt au point de vue du traitement à instituer chez ces
malades
. La psychothérapie par le rêve est appelée dans
une irritation des éléments corticaux sensitifs; sans doute chez ce
malade
, les troubles sensitifs prodromiques manquent p
isse en espérer une influence heureuse sur l'état névropathique des
malades
. - On n'en peut tirer parti au point de vue név
exposent le résultat de leurs observations cliniques. Chez certains
malades
neurasthéniques, ils ont vu survenir brusquement,
de l'attaque initiale, par hypermnésie émotive. L'histoire de trois
malades
rapportée par les auteurs, à titre d'exemples,
e, et depuis nous l'avons répétée ensemble sur un certain nombre de
malades
avec des résultats très variables. Chez uu jeun
rique. C'est le seul cas de guérison que nous ayons enregistré. Les
malades
améliorés, au nombre de trois, étaient égalemen
mence ou de torpeur intellectuelle très manifeste. Enfin, un de nos
malades
a succombé quatre jours après l'opération ; peu
nois a été faite a la première séance. Nous avons vu, à Bicêtre, un
malade
de M. Féré chez lequel, nous a-t-il 328 SOCIÉ
pas moins placé dans un grand embarras de diagnostic si, voyant le
malade
, pour la première fois surtout il n'est pas ren
ectomie n'a donné aucun résultat. Il en a été de même chez l'un des
malades
, dont nous avons parlé, lequel, après avoir sub
Parfois dans l'intervalle surgissent des idées de grandeurs : le
malade
dit, par exemple, être un grand personnage, avoir
nté est satisfaisante depuis l'entrée jusqu'au 24 novembre 1848. Le
malade
fut pris d'accès violents d'épilepsie, dont le no
ves et de flux hémorrhoïdal assez difficile à faire disparaître. Le
malade
ne se lève plus; l'appétit, les forces diminuent
réquents, hébétude profonde et alors plus de travail. 25 juillet;
malade
ordinairement très irritable, très violent. , 1
ligence presque nulle, crises fréquentes, caractère très irritable,
malade
malpropre, onze attaques. » C... meurt asphyxié
sur son état. Pendant la quinzaine, M. le Dr Brunet constate que ce
malade
est atteint d'épilepsie, d'affaiblissement phys
ite. F... meurt de gastro-entérite au commencement de décembre. '
Malade
de les D" Binet et Brunet. 334 SOCIÉTÉS SAVAN
hrite ankylosante de la colonne vertébrale. L'auteur présente trois
malades
dont voici les observations succinctes : Il O
nne vertébrale, surtout à propos des mouvements. Depuis neuf ans le
malade
remarque la difficulté des mouvements du dos ;
rle compte de l'arthropathie. M. IIIINOil cite le cas d'un de ses
malades
chez lequel, à côté de l'immobilité de la colon
troduire dans l'organisme des objets insolites. B... présente une
malade
, âgée de quarante-trois ans, sans anté- cédents
' La quantité d'aliments ordinaires était réduite au minimum. La
malade
maigrit et présenta des troubles gastro-intestina
bution à l'anatomie pathologique de la gliomatose. II s'agit d'un
malade
âgé de quarante-trois ans, ayant eu un chancre
niveau de deux travers de doigt au-dessous de l'ombilic. Le 91, la
malade
rentre à l'hôpital Golitzyne, où la limite supé
plus collaboré, signant avec lui, en dehors des Démo- niaques, des
Malades
et des Difformes dans l'art, une longue série d
nts n'est pas pour nous déplaire. Ce qu'il faut et pour le bien des
malades
et dans l'intérêt de la société c'est l'hospita
e sortir, ce qui décide sa famille à le placer. 22 novembre. - Le
malade
est triste, déprimé, ne répond que par monosyll
estionné, non douloureux. Pas d'ictère. Rien du côté de la rate. Le
malade
n'a jamais eu de fièvres palustres et n'habite
ni sucre. 24. - T. m. 38°4 ; t. s. 37° 6. Céphalée persistante, le
malade
ne délire pas et ne s'intéresse à rien. Il est
0, il y a une amélioration dans l'état général ; pas de fièvre : le
malade
recommence à prendre quelques aliments. 3 décem
désirer. Ce même soir, la fièvre reparait, t. s. 38° 2. 14. - Le
malade
se plaint d'éprouver chaque jour deux frissons :
37° 2, seulement. 15. - A 2 heures la température est de 37° 8, le
malade
se plaint toujours de fortes céphalées; il est
pour la détourner de cette mesure prématurée, la famille retire le
malade
. 5 avril 1898. - Nous apprenons aujourd'hui que
nous livrer à l'examen chimique des urines et d'avoir pu suivre le
malade
jusqu'au bout. Et la filiation des phénomènes qui
alée au début de la période d'état et les rêves terrifiants dont le
malade
s'est plaint d'une façon constante, accusent ne
foie ne reste pas étranger. L'origine hépatique du mal chez notre
malade
se révèle néanmoins d'une façon bien significat
coïncidence de plusieurs délires d'origine 'différente chez un même
malade
n'est-elle qu'une notion illusoire qu'il faut a
e l'engourdis- sement ou plutôt de l'indifférence intellectuelle du
malade
. » Pour en revenir à notre malade il nous sembl
l'indifférence intellectuelle du malade. » Pour en revenir à notre
malade
il nous semble en défini- tive que la crise pan
'on ne peut préciser, des coliques néphrétiques. Chaque année, la
malade
allait faire une saison à Vichy. Elle y était d
tion dans son état mental et une violente crise maniaque éclata. La
malade
fut, avec les plus grandes difficultés, transfé
ise assez tard dans la soirée. 7 juillet. - La nuit a été calme. La
malade
est dans un hébéte- ment profond avec gâtisme c
té de volume, mais toute la région est douloureuse au toucher et la
malade
ne se laisse pas volontiers examiner. Coeur sai
cpeurest profonde, avecgrand gâtisme : à d'autres, elle diminue; la
malade
a alors une lueur fugitive de conscience, penda
ugmenté. Eruption des règles. Peau chaude et moite, sans fièvre. La
malade
est le plus souvent affalée dans un fauteuil, l
nce : tantôt elle se laisse tomber de tout son poids sur les autres
malades
, ou leur saisit le nez, cherchant à le tordre.
une diarhée bilieuse modérée. Nous profitons du mieux relatif de la
malade
pour rechercher les stigmates de l'hystérie, mais
de stupidité, nuit calme et propre. Ce matin légère excitation, la
malade
cherche à frapper : elle dit que ça la soulager
les nuits sont meil- leures ; le gâtisme a diminué. Hier matin, la
malade
était tout à fait bien et se livrait au travail
nent ni sucre ni albumine. Région hépa- tique toujours sensible. La
malade
nous dit qu'elle souffre souvent dans l'épaule
n mentale continue, mais il y a un grand affaissement physique ; la
malade
se traîne avec peine, incapable de s'habiller o
s le vague. Léger gonflement des jambes, phénomène habituel chez la
malade
, et attribué par elle à des varices profondes.
lucidité revient de plus en plus, ainsi que l'activité mentale. La
malade
se plaint du régime qu'elle trouve insuffisant,
duit complexe résultant du tempérament névropatique manifeste de la
malade
et de l'hépatisme, et nous reconnaîtrions, sous
n'est donc qu'une recrudescence d'un trouble mental déjà ancien. Le
malade
est agité, avec désordre des idées et des actes
; la somnolence s'accentue et se transforme peu à peu en coma. Le
malade
succombe iL cinq heures du matin, le 14 janvier.
xémie hépatique n'était peut-être pas étrangère à la psychose de ce
malade
, ou tout au moins à la recrudescence des désord
lypémanie. Une note de 1873, époque où j'ai commencé à observer la
malade
, est ainsi conçue : « Cette malade manifestait
e où j'ai commencé à observer la malade, est ainsi conçue : « Cette
malade
manifestait autrefois des idées de persécution
e secondaire avec délire de persécution. ' Le 20 février 1875, la
malade
est prise de la grippe qui à ce moment règne ép
ts alcooliques certains. Mon observation directe à l'égard de cette
malade
ne date que de 1873. A ce moment j'ai constaté
ts alimen- taires ; alternatives de diarrhée et de constipation. La
malade
mani- feste les mêmes idées délirantes, sans qu
ire éclate après une période d'abstinence alcoolique, le foie étant
malade
, ce dernier joue le rôle de cause déterminante,
rantes. PATHOLOGIE MENTALE. DU SENS TACTILE ÉTUDIÉ CHEZ LES MÊMES
MALADES
AUX TROIS PÉRIODES DE LA PARALYSIE GÉNÉRALE ;
e donnée, car la maladie est toujours à une phase avancée quand les
malades
arrivent dans nos services. Aux praticiens de l
re une notion exacte en raisonde l'affaiblissement intellectuel des
malades
. Enfin nous citerons encore, parmi les auteurs
ccompagnent le délire ambitieux (le corps est couvert de plumes, le
malade
est transformé en ange). Dans les périodes avan
difficile à cause de la démence et du trouble de la conscience des
malades
. » D71cl : le est de tous les auteurs celui qui
ude patiemment et régulièrement poursuivie sur un grand nombre de
malades
du début à la terminaison de la maladie. Les trou
avons appliquée, l'étude du sens tactile poursuivie chez les mêmes
malades
durant tout le cours de la maladie. Parmi les
hases avancées l'affaiblisse- ment intellectuel. Or, ici là part du
malade
est entière, puisque le phénomène à vérifier es
at du sens tactile depuis le jour de leur entrée jusqu'à leur mort,
malades
qui lors de leur admission étaient tous à la pr
ARALYSIE GÉNÉRALE. 385 cette loi, mais il s'est trouvé que ces deux
malades
étaient manifestement des hystériques. Voici
rémissions en apparence les plus complètes, témoignant ainsi que le
malade
n'est pas guéri mais seule- ment amélioré. En s
sive de tous les symptômes, disparition des troubles gastriques; la
malade
reprend ses occupations. - H. C. LÀIaVIt. SCLÉR
symptômes d'infection. L'extrémité inférieure de la moelle de cette
malade
portait un renflement conique formant tumeur, t
déterminés par un courant électrique à interruptions rares'. ' La
malade
présenta de la fièvre dès son entrée à l'hôpital,
t trouvé dans les cellules des cornes antérieures de la moelle d'un
malade
atteint de cette affection un nombre considérab
uel s'était produite une encé- phalite étendue qui amena la mort du
malade
, plutôt que l'abcès proprement dit. A propos
t le diagnostic posé, et il l'avait été le jour même de l'entrée du
malade
. De plus, pendant l'opération le médecin dans la
e la musculature du visage. En tenant compte de l'état psychique du
malade
qui témoigne d'une réelle déséquilibration et q
et qui doit, de l'avis de Brissaud servir de base au diagnostic, ce
malade
pourrait être rangé parmi les tiqueurs. Toute
ranger au diagnostic du spasme. Mais il s'agit d'un spasme chez un
malade
prédisposé aux tics : aussi si ce malade a la b
s'agit d'un spasme chez un malade prédisposé aux tics : aussi si ce
malade
a la bonne fortune de guérir de son spasme, res
d'habitude pendant la seconde partie de la nuit, ce qui réveille le
malade
. Les secousses n'acquièrent pas d'abord toute l
cousses sont peu intenses. Le 410 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE.
malade
ne souffre pas mais éprouve une grande lassitude
de la crise d'épilepsie sur les secousses, on peut constater que le
malade
, étant en immi- nence de crise comitiale, cette
cinquante-six heures, sans avoir repris conscience, à la façon des
malades
qui succombent dans un état de mal épileptique.
manière violente et intense. La plupart du temps il existe chez le
malade
une amnésie absolue de ce qui s'est passé ; mais
e l'accès, mais je con- seille de jeter un regard sur l'attitude du
malade
(les doigts des mains), d'examiner ses yeux et
nde majorité des crimes et délits mentionnés ont été commis par des
malades
appartenant à la catégorie des dégénérés inféri
tera pour toute la famille, le plus grand obstacle au placement des
malades
à l'asile dès le début de l'affection, c'est le
nance des folies dégénératives inférieures dans le département. Ces
malades
ne sont, en quelque sorte, que des criminels d'
nts, des épisodes survenus au cours de l'affection mentale dont les
malades
sont atteints. Les deux tiers environ appartien
us grand nombre des attentats contre les personnes commis par les
malades
, ont été consommés à l'aide du fusil. , Il est
yron, les idées mystiques sont très fré- quentes dans le délire des
malades
et peuvent être le point de départ d'actes nuis
ents précoces, il faut réagir contre les préjugés qui éloignent les
malades
des asiles; faire connaître aux autorités les d
xpiration de sa peine. Peu de jours après son arrivée à l'asile, le
malade
se calme, mange et dort bien, puis confesse au
faite à la gorge, est tout à fait légère. Tout ce que racontait ce
malade
paraissait fort vraisemblable au premier abord; m
servation. Bien lui en prit, car huit jours après sa confession, le
malade
eut une période d'agi- tation au cours de laque
imuler; cet état ne s'est guère amélioré et, depuis huit ans que ce
malade
est à l'asile, il est maintenant tombé à la pér
ses. L'alcoolique est dans un état d'automatisme cérébral. C'est un
malade
; il y a des relations étroites entre l'ivrogneri
lupart des dlienistes peu- vent ainsi et punissent en réalité leurs
malades
lorsqu'ils leur reti- rent certains privilèges,
r J. FEDOROFF. (Vmtch, t. XIX, 1898, ua 7, p. 185-188.) Ces douze
malades
ont été traités exclusivement par des injec- ti
njections ont été faites en moyenne une dizaine de fois chez chaque
malade
et à deux ou trois jours d'intervalle. Dans aucun
st maintenue plus de quelques semaines; dans deux cas seulement les
malades
, effrayés par une maladie intercurrente ef crai
rphine soit brusque ou progressive; le difficile est de protéger le
malade
contre lui-même, alors que rétabli phy- siqueme
l'intelligence, le seul traitement rationnel consiste à protéger le
malade
contre son appétit morbide aussi longtemps qu'i
guë, avec la neurasthénie, avec la démence sénile. En présence d'un
malade
atteint de mélancolie, se pose immé- diatement
de mélancolie, se pose immé- diatement la question de savoir si ce
malade
devra être soigné chez lui ou placé dans un éta
ale le placement dans un établissement spécial est indiqué quand le
malade
devient réellement anxieux, à plus forte maison
utions immédiates de sécurité sont cependant à prendre à l'égard du
malade
ainsi qu'un traitement est à instituer avant so
al des psychoses, et si la forme [de mélancolie est peu grave. Le
malade
devra, dans ces conditions, rester longtemps au l
i servir seulement à soi- gner les maladies intercurrentes chez ses
malades
, mais encore à étudier les maladies au point de
sera accordé trois heures ; 2° une épreuve clinique commune sur un
malade
. - IL sera accordé au candidat dix minutes pour l
alade. - IL sera accordé au candidat dix minutes pour l'exa- men du
malade
et vingt minutes pour développer oralement son
exion ; 3° une épreuve clinique sur les maladies mentales : un seul
malade
. -IL sera accordé vingt minutes pour l'examen d
s : un seul malade. -IL sera accordé vingt minutes pour l'examen du
malade
et vingt mi- nutes pour la dissertation, après
sera accordé au candidat quinze minutes pour l'examen de chacun des
malades
. et une heure et demie pour la rédaction du rap
au début de la séance suivante; 5° une épreuve clinique sur deux
malades
d'un service d'aliénés. Le candidat aura quinze m
s. Le candidat aura quinze minutes pour l'examen de chacun des deux
malades
, et trente minutes pour la dissertation orale,
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. que sur les maladies mentales, à un seul
malade
, 20 points ; pour la deuxième épreuve écrite, 3
euxième épreuve écrite, 30 points; pour l'épreuve clinique sur deux
malades
, 30 points. La joie qui TUE ? A l'issue d'une r
ersistance des cellules motrices de l'écorce qui, si dégénérées, si
malades
soient-elles, ne doivent point être complètemen
permanents dans la tête de mélodies gaies qui la torturent. Cette
malade
dut la dernière fois être traitée pendant quatre
es à jouer; par instants, mélodies difficiles à jouer, obligeant la
malade
à se représenter la manoeuvre des doigts corres
chauler, siffler, fredonner. Une dame, très musicienne, également
malade
, prétend que cet accompagnement de mouvements tec
es aliénés de Symphél'opol (Crimée), de 988-189, il est entré 2.914
malades
, dont 2.010 hommes et 004 femmes ; en tout 369
ux hommes et 0 paralytiques géné- rales. Si nous nous bornons aux
malades
entrés pour la première fois, nous voyons ce qu
s facultés intellectuelles ne sont pas non plus intactes puisque le
malade
n'est pas capable de juger l'immoralité de son
cérébraux, ils sont bien d'accord avec les effets observés chez des
malades
atteints de maladie de ces mêmes régions. Une a
minis- tratiH's, les amener peu à peu à placer à la disposition des
malades
des hôpitaux répondant il ces indications. Ceci
is que ce fait est dû à ce que la classe riche peut sou- mettre ses
malades
à un traitement systématique précoce, tandis qu
les sont créés pour cela. D'autre part, les asiles ne reçoivent les
malades
qu'autant que les symptômes sont assez nets pou
LOGIE MENTALE. 475 5 X. Du réflexe patellaire étudié chez les mêmes
malades
aux trois PÉRIODES DE LA PARALYSIE GÉNÉRALE : p
G\1. Les deux observations relatées par l'auteur ont trait à deux
malades
, X... et Y..., dont 1'liistoit clinique, différen
cadre des névroses ». Il est souvent bien difficile de dire si un
malade
a franchi ou non ce que l'on est convenu d'appele
l'hôpital Saint-Jean pendant une période de trois années. Tous ces
malades
étaient des alcooliques chroniques consommant au
tique est survenu du deuxième au sixième jour après l'entrée des
malades
. Le nombre des décès par delirium tremens est trè
allucinations psychiques, dit-il, consistent en des pensées dont le
malade
méconnaît l'origine personnelle : il croit n'en ê
s hallucinations de l'ouïe sont provoquées en fixant l'attention du
malade
sur le son uniforme du marteau de l'appareil d'in
des troubles de la sensibilité et de la motilité observée chez ces
malades
permettrait donc ici de rapporter les troubles
mps et fut bien plus violente. - Les 12, 15, 1fi et 28 mai 1896, la
malade
n'exprime que quelques mots en rapport avec la
s neurasthéniques. Sous l'influence du bromure et de la codéine, ce
malade
s'est amélioré ; il a refusé la suggestion hypn
) Trois observations. Dans les observations 1 et III, la mère des
malades
était atteinte d'obsession tandis que les malades
III, la mère des malades était atteinte d'obsession tandis que les
malades
étaient impulsifs. Dans l'observation II, les a
oeur de la mère et son fils) étaient affectés de tic généralisé, le
malade
était obsédé. Donc ces deux espèces de troubles
ns sa traduction de la policlinique de Charcot, raconte avoir vu un
malade
de vingt-trois ans qui entre huit et quinze ans a
ec la durée de l'état post- épileptique. Les accès survenus chez le
malade
le jour précédant l'expérience, n'exercent pas
cellules qui sont zigzagues, érodés. La résorption des granulations
malades
forme la vacuole, les mottes chromatiques interva
constatées entre les cerveaux des paraly- tiques et ceux des autres
malades
. Voyez les formules. D'autres expériences sont
temps que les noyaux paraissent élargis. Dans un dernier cas, où le
malade
, après un gros rhume, eut des spasmes musculair
e en même temps que le noyau est repoussé vers le cylindre-axe : le
malade
était atteint d'un commencement de broncho-pneu
uer l'hypertrophie si curieuse de la moitié droite du corps chez ce
malade
. P. KERAVAL. 508 REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSI
ieure, et que, suivant la place des altérations, en cet endroit, le
malade
perd la parole autonome tout en continuant à comp
ème frontale. C'est l'aphasie motrice subcorlicale dans laquelle le
malade
, incapable de parler spontanément, conserve la pa
sur la mémoire sensitive des mots entendus, .des sons des mots ; le
malade
ne comprend pas les mots, la parole; il est par
s'agit de certaines personnes très exercées à l'écri- ture, mais le
malade
ne comprend pas ce qu'il écrit. - c) Alexie iso
e qu'il écrit. - c) Alexie isolée, cécité verbale de perception; le
malade
voit les lettres, mais sans les reconnaître et
ibilité de lire les mots, mais possibilité de lire les lettres ; le
malade
ne peut lire à haute voix bien qu'il comprenne ce
ce genre, c'est l'alexie intermittente caractérisée par ceci que le
malade
, tout d'abord lit bien, puis, au bout d'un instan
avec agraphie. Perte des images d'association sensorio-motrice ; le
malade
ne peut plus se représenter les mots dans l'esp
(au moyen du centre moyen d'association) ne sont plus compris ; le
malade
est paraphasique. b) Alexie d'association ou céci
e) ; les mois ne sont plus liés aux conceptions correspondantes; le
malade
lit cependant lettres et mots (an moyen du cent
(an moyen du centre d'association moyen), - c) Aphasie optique, le
malade
voit et reconnaît les objets, mais ne peut les
ons d'une part et ses composants visuels. - d) Cécité psychique; le
malade
a perdu la plus grande partie de ses conception
s images commémoratives. Quand la cécité psychique est légère, le
malade
conserve une partie des images commémoratives, a
pital et du lobe pariétal. 2° Fonctionnelle. - Cas dans lesquels le
malade
n'est pas en état de donner à l'objet qu'il se
a acquitté l'ancien huissier comme irresponsable. Cet homme est un
malade
, c'est certain. Il est seulement à regret- ter
é sommairement un cas analogue moins le nombre des arrestations. Le
malade
qui n'a que vingt ans, est, quand il a bu, comm
s narcotiques qui, à la longue, font plus de mal que de bien. Les
malades
, heureux d'échapper à l'ennui de la vie monotone
uments opposés au non restreint. L'utilisation d'un grand nombre de
malades
aux divers travaux de l'asile peut amener il un
pose celui qui tente cette aventure à de sévères mé- comptes et les
malades
à de douloureuses et à d'irré- parables conséqu
ni rattachés à leur véritable origine. En effet, cette catégorie de
malades
obsédés par leurs souffrances souvent réelles,
s le cadre DE L'OBSESSION DENTAIRE. ' 3 de notre travail. Que ces
malades
soient des arthri- tiques ou non, ce sont surto
aisons cette citation, seulement pour l'éliminer de la catégorie de
malades
que nous considérons comme des obsédés. M. Ve
etin de l'Académie de médecine, 27 sepembre 1887) sur une classe de
malades
présentant ce qu'il a appelé des ulcérations im
quand on souffre en un point quelconque du corps; toutefois un des
malades
de M. Verneuil serait mort d'une paralysie géné
que dans la production des névralgies de la langue ; mais un de ces
malades
serait devenu tabétique. C'est la thérapeutique
ffection, et considère comme trop absolue l'opinion qui fait de ces
malades
exclu- sivement des nerveux. En lisant attentiv
t difficile d'accepter l'étiogénie unique qu'il propose et si ses
malades
étaient des arthritiques,' c'étaient aussi des
aussi des nerveux, pour ne pas dire des hypocondriaques. Que ces
malades
souffrent, que ces souffrances puissent affecte
nent des femmes. Il décrit ainsi les sensa- tions éprouvées par les
malades
: picotement désa- gréable, sensation de brûlur
us plissé, c'était surtout la crainte d'un cancer qui amenait ces
malades
chez le médecin et assombrissait leur exis- ten
r exis- tence. Comme on le voit, c'est un trait commun à tous ces
malades
. En 1888 Lefferts {Médical News, 17 novembre),
s déterminées par la mastica- tion de la viande. La majorité de ses
malades
était des nerveuses. Chez une de celles-ci, les
ertainement depuis longtemps, mais non remarquée jusqu'ici par la
malade
, elle attribuait cette particularité assez comm
Ma thérapeutique fut d'ordre purement moral. Chaque fois que cette
malade
venait me voir, je m'ef- forçais de la persuade
que persua- sive, suffisaient pour rendre la tranquillité à cette
malade
pendant quinze jours ou trois semaines. Après c
t recommencer. Cela dura environ deux années, au bout desquelles la
malade
succomba je crois, à une pneumonie. En mars 1
urs très vives et d'une sensation désagréable dans la bouche. Cette
malade
est très impressionnable, très vive, loquace, e
es ganglions sous-maxil- laires n'étaient nullement engorgés. Cette
malade
avait de l'embarras gastrique habituel et de la
e a été très frappée par les souffrances qui ont précédé la mort du
malade
et dès DE L'OBSESSION DENTAIRE. r 9 ce moment
a tout d'abord qu'une quinzaine de jours. Cette période écoulée, la
malade
venait de nouveau se faire rassurer par moi et
urement par une autre. \ J'ai eu l'occasion d'observer une série de
malades
très préoccupés de la saillie que fait, chez be
des idées obsédantes peut varier, mais la qualité pathologique des
malades
est la même; que ces idées se portent sur la la
fois, au contraire, il est impossible de faire garder à- certaines
malades
des pièces dentaires. On peut en faire varier l
me ceux qui m'avaient précédé dans cette tâche difficile et cette
malade
ne put jamais s'habituer aux fausses dents. M
avoir été appelé en consultation par M. le D1' Fernet, auprès d'une
malade
qui, subitement, avait été prise d'idées mélanc
furent faites et aux encouragements qui lui furent prodigués, cette
malade
finit par prendre son parti et s'habituer à ses
NERVEUSE. Au mois de juillet 1880, M. le Pr Charcot m'adressa une
malade
présentant au plus haut point ce trouble mental
s jeune quatie ans et demi. Ce qui frappe tout d'abord dans cette
malade
, c'est sa mobilité, sa vivacité de gestes et d'
tions ou des invraisemblances de son récit. Dans sa jeunesse, cette
malade
avait eu vraisemblable- ment des accès de mélan
ernière de ces crises morales, caractérisée du nom d'attaque par la
malade
, eut lieu il y a vingt-deux ans, c'est-à-dire ava
e-cinq jours. Elle pleurait presque constamment. Ses yeux devinrent
malades
et guérirent sous l'influence d'un traitement a
gineuse qui accompagnait l'état moral particulier dont soutirait la
malade
dura encore une dizaine de jours et s'accompagn
en apparence, mais qui, étant donnée l'aptitude pathologique de la
malade
, fit sur son esprit une impression profonde. El
it-il, qu'il avait touché la pulpe. A partir de ce jour, affirme la
malade
, les insomnies se repro- duisirent et ne la qui
fois avec un caractère d'obsession que nous avons pu constater. La
malade
songeait cons tanunent à sa dent, et, depuis, c
ès, la soigna de nouveau et la réobtura. , Pendant quatre mois la
malade
continua à souffrir et de la dent et du maxilla
iture de riz et de pain trempé dans du lait. A cette époque, dit la
malade
, la saliva- tion commença à diminuer et elle ép
intention de jeter le blâme sur la conduite des dentistes que cette
malade
a consultés; je veux croire qu'ils n'ont agi qu
ux croire qu'ils n'ont agi que par ignorance de l'état mental de la
malade
. 11 me sera toutefois permis d'exprimer le regr
ulation ( ? ). Pendant quinze jours ou trois semaines il parut à la
malade
qu'elle dormait mieux, mais au bout de ce temps
qui, prétendant avoir découvert l'endroit douloureux, proposa à la
malade
de lui enlever la dent coupable (non point cell
(non point celle qui avait été obturée), d'en retrancher la partie
malade
et de la réimplanter ensuite. La malade accepta
d'en retrancher la partie malade et de la réimplanter ensuite. La
malade
accepta cette proposition. L'opération eut lieu,
omplètement changés. Comme compli- cation de cet état de choses, la
malade
avait contracté le tic d'en- gager sa lèvre inf
avis. et revenait obstinément il l'obsession qui la dominait. Cette
malade
en était arrivée à ne plus dormir, et la nuit c
t et eut recours à l'électricité, sans plus de succès, du reste. La
malade
prétendait souffrir plus le matin que dans la jou
ultés in- tellectuelles paraissent n'avoir subi aucune atteinte. La
malade
me raconta tout ce qui précède et je l'examinai
s aucune sensation particulière. Comme je l'ai dit plus haut, cette
malade
était extrêmement loquace, revenait obstinément
e était seule capable de la guérir. Tout ce que je pus dire à cette
malade
fut inutile. J'eus beau lui représenter, en att
tenter, il était de mon devoir de le faire; tout fut inutile. Cette
malade
me déclara que puisqu'il en était ainsi, elle i
r qu'elle pouvait courir. A quelque temps de là, j'appris que cette
malade
avait été con- sulter un dentiste très en renom
dent qui lui avait été réimplantée ! La situation s'aggra\ait. la
malade
avait déclaré qu'elle se jette- rait sous les r
ébarrassée de son obsession dentaire; mais l'avenir mental de cette
malade
n'en reste pas moins sombre. ' La seconde obs
communiquée par M. le Pr Charcot. M. le D'' Keller, chez lequel ce
malade
recevait des soins, a bien voulu également me d
servi à compléter cette observation. 16 - PATHOLOGIE NERVEUSE. Le
malade
dont il s'agit est un Américain plus instruit et
l'empêchant d'aller chez d'autres dentistes. Voici l'histoire de ce
malade
telle qu'il nous a été permis de la constituer
nvier 1886, il était atteint de cet état mental particulier que ces
malades
appellent prostration nerveuse; il avait subi d
acine dans l'alvéole et renonça à faire de nouvelles tentatives. Le
malade
avait été anes- thésié trois fois avec le proto
ésenta également les symptômes de périostite et faisait souffrir le
malade
chaque fois que celui-ci essayait de s'en servir.
rçait une -pression extérieure sur le maxillaire. D'autres fois, le
malade
accusait aussi des sensations douloureuses loca
opérations il n'avait aucune crainte. D'après le propre aveu de ce
malade
, depuis plus d'une année il a soufferu mille fo
ien qui fût capable de justifier ses craintes. Malgré tout cela, le
malade
restait anxieux, se préoccupant constamment de
itué son défenseur, aucun traitement local ne fut institué. Si le
malade
convenait parfois que sa maladie résidait dans le
érieure gauche, qui est le point de départ des sensa- tions dont le
malade
se plaint. Cependant, il peut très bien se serv
sont surtout localisées à l'autre maxillaire. De temps en temps, ce
malade
était pris de crises de tristesse et de découra-
rait des plus satisfaisants. Ma troisième observation a trait à une
malade
qui me fut adressée par M. le Pl' Charcot et do
de suivre, dans leur direction et dans leur allongement, les dents
malades
restantes. Mme de X... commença par se faire une
volume plus considérable ou d'une forme différente de celle que la
malade
était habituée de porter. La contracture devint d
tuée de porter. La contracture devint de plus en plus énergique. La
malade
se promenait à grands pas dans son appartement,
zarres, témoignant pour la plupart de l'unique désir de plaire à la
malade
. La diffa. 20 PATHOLOGIE NERVEUSE. culte de p
e ce cercle vicieux dont elle ne voyait pas l'issue, l'esprit de la
malade
s'exaltait de plus en plus. Sa situation, si cr
la situation me permit de constater que le contact des dents de la
malade
soit avec les dents artificielles, soit avec la
ent pour remplacer les dents absentes et porté seulement lorsque la
malade
sera exposée à se trouver en présence d'étrange
, était violente. M. Charcot qui m'a appris à connaître ce genre de
malades
et auquel j'avais fait part du résultat de mon
présentait qu'on a fait subir ultérieurement à cette malheu- reuse
malade
une mutilation aussi irréparable qu'inutile. Comm
remplacer par un dentier complet. La proposition fut acceptée, la
malade
chloroformée, et un dentiste procéda dans une séa
ir légitimer le parti si radical qu'on avait cru devoir prendre; la
malade
ouvrait un peu mieux la bouche. Mais on fut obl
l'empreinte de la bouche. On avait espéré habituer petit à petit la
malade
à porter son dentier. Cet espoir ne se réalisa pa
espoir ne se réalisa pas et, comme jet l'avais annoncé, dès que la
malade
avait dans la bouche ce volu- mineux appareil,
rtunée Mm0 de.X... J'ai eu assez récemment des nouvelles de cette
malade
. Son état ne s'est nullement amélioré ; elle ne
le ne peut porter de dentier et s'alimente difficilement. - Cette
malade
guérira-t-elle ? Il est permis d'en douter. Dan
issant en quel- que sorte son obsession. - , On voit que pour ces
malades
, les dents n'ont été qu'un prétexte, qu'une cau
occasionnelle de l'ex- plosion des phénomènes nerveux. Lorsque ces
malades
sont au point, s'il est permis de s'exprimer ai
est au médecin à ne pas se laisser tromper par les affirmations des
malades
, à les pro- téger contre eux, contre les interv
rien de plus. C'est vraisemblablement dans cette catégorie 'de
malades
qu'il faut faire rentrer ces cas de manie con-
éléments nerveux de l'écorce. « Dans les cerveaux atrophiés de ces
malades
, qui ne vivent plus que d'une vie végétative, s
pour produire un état de cons- cience. Entré en convalescence, « le
malade
ne se rap- pelle pas, si ce n'est quelquefois c
antes pour désintégrer le tissu nerveux. L'attention subsiste; le
malade
a conscience des événements internes et ex- ter
se fixent des représenta- tions mentales correspondantes. Aussi le
malade
con- valescent se rappelle-t-il, jusque dans se
en rapport avec les professions ou les occupations anciennes de ces
malades
. Ces résidus organiques de l'activité psycho-mo
. motrices. La faible énergie musculaire que déploient encore ces
malades
est inconsciente; les décharges nerveuses de ce
que », comme l'a appelé Morse]) ! z, - font très ralenties chez ces
malades
; que la fusion des éner- gies dirigées sur un
t de repos, de contractions fugaces, représente, dit-il, chez ces
malades
, dans le domaine de la motilité, ce qu'est dans
vul- gaire bon sens, de toute raison et de tout jugement chez ces
malades
. La forme convulsive que revêt ici, au début, t
psycol, janv. 1889. 46 1 PHYSIOLOGIE. lion nette de mots que la
malade
sent dans sa bouche», c'est-à-dire par des sens
de très légers mouve- ments de la langue, et cela alors même que la
malade
exécute en parlant des mouvements volontaires a
ral : elle est projetée aux parties où va l'impulsus centrifuge. La
malade
éprouve donc une sensation aussi nette que cell
on perceptibles seulement pour le LES FONCTIONS DU CERVEAU. 4<
malade
, ou des mouvements réels, mais toujours sans qn
d'un diapason, une piqûre d'é- pingle, l'articulation du nom de la
malade
, détermi- nent une diminution du volume de l'av
eur d'une façon spéciale. « Il arrive souvent, dit Lebreton, que la
malade
étant couchée, peut im- primer des mouvements é
u corps; on dirait qu'à un moment donné l'influx nerveux, dont la
malade
a fait provision, est épuisé. » Près de quinze an
nt dans plu- sieurs de ses leçons sur le même sujet, à propos d'une
malade
de son service. atteinte de cette « forme spéci
te d'une fièvre typhoïde, pour revenir en partie. Au moment où la
malade
se présente à notre observation, la station debou
lioration était notée par les parents et durant deux jours, puis la
malade
redevenait ce qu'elle était avant. Au 22 février,
en à cloche-pied, mais garde de l'incer- titude dans la station. La
malade
a été perdue de vue ultérieure- ment. t. La s
at cesse à l'instant, et elle se réveille en redressant la tête. La
malade
, assise et consciente, meut ses jambes les yeux
face et du vertex. Grâce aux douches et à l'isolement. l'état de la
malade
a com- mencé à se modifier en 1889, et l'enfant
sculaire est un peu diminuée. Le tronc étant adossé au fauteuil, la
malade
ne peut se redresser sans l'appui de ses bras;
e de l'hémiplégie hystérique). Depuis les attaques ont cessé, et la
malade
s'est soustraite au traitement. La quatrième ob
ntrer à l'hôpital, à Paris, souffrant de crampes dans les reins. Ce
malade
, traité par le Dr Brissaud, à l'hôpital Saint-A
tte année, la marche devient tout à fait impos- sible, ; dès que le
malade
pose le pied par terre, il rebondit sur la poin
ur la pointe, le talon revient aussitôt frapper le sol, comme si le
malade
était soulevé par un ressort, En mars,;le mal
sol, comme si le malade était soulevé par un ressort, En mars,;le
malade
ne marchait plus. En avril, il survient une amé
que le D1' Brissaud a bien voulu nous commu- niquer au sujet de ce
malade
: «Le malade L..., lorsqu'il a été présenté par
ssaud a bien voulu nous commu- niquer au sujet de ce malade : «Le
malade
L..., lorsqu'il a été présenté par M. le professe
bles également spasmodiques, indépendants toutefois de l'abasie. Le
malade
, quand il était couché, était pris parfois d'un
on épileptoïde. Il suffisait parfois de découvrir tout d'un coup le
malade
en relevant ses couvertures, pour que les deux
ce tremblement. » Sous ce rapport, L... était donc semblable aux
malades
atteints de spasme saltatoire, chez lesquels un
à l'occasion d'une émotion ou d'un traumatisme; » mais à propos du
malade
présenté par lui, l'année passée dans sa Leçon
n par l'oxyde de carbone, comme cela s'est fait justement chez le
malade
présent. D - Chez ce dernier, la marche trépidant
tement chez un enfant de sept ans, après des excès d'ona- nisme. Le
malade
, dont Grasset publia l'histoire 3, éprouva des
het fut atteinte de cette affection après des crises d'hystérie. Le
malade
, âgé de 55 ans, un négociant, dont le professeu
intermittences. Le même début d'emblée se rencontre chez le second
malade
, âgé de 58 ans, du même auteur; et son troisièm
z le second malade, âgé de 58 ans, du même auteur; et son troisième
malade
, un ' Loco citato. 'Loco citato. ' Loco cit
s. M. Char- cot le faisait remarquer, du reste, l'an dernier, et le
malade
qu'il présentait à ce moment offrait précisémen
le Souza-Leite sort de famille nerveuse du côté de la mère. Chez la
malade
deB. Salemi Pace on retrouve les mêmes anté- cé
ace on retrouve les mêmes anté- cédents héréditaires. Le père de la
malade
, de Berthet, fut un ivrogne, et M. Binswanger d
, de Berthet, fut un ivrogne, et M. Binswanger dite que son premier
malade
des- ' Loco citato, p. 201. * Charcot. - Leço
ieurs membres de cette famille sont des névropathes ; son troisième
malade
fut né de mère nerveuse'. Deux des quatre obser
pportons offrent des antecédents héréditaires (seconde et troisième
malade
). Nous pouvons donc conclure, que dans la major
1889.) LES LOCALISATIONS CÉRÉBRALES. 75 vaient les convulsions du
malade
, était exactement celui noté au commencement de
\01, 1XVI1, 1884. 2 Diseases of the nervoiss System, p. 19. ' Le
malade
était un homme de tlellte-neuf ans. Deux ans aupa
el j'ai fait allusion tout à l'heure, car ce trouble arriva chez un
malade
qui a eu une soudaine attaque d'hémiplégie avec
e en plaques, elle a diminué le tremblement et augmenté la force du
malade
. Tiller a essayé l'antifébrine dans neuf cas d'
tiés du corps. Enfin la syphilis se trouve relevée chez deux de ces
malades
: mais il n'existe, dit M. Zacher, aucun signe
e qui s'est d'emblée fixée : cette répercussion explique comment le
malade
voit un objet auquel il pense revêtir une forme
de ces cas la guérison s'est produite à la suite d'un transfert du
malade
d'un asile à un autre. Or, en recherchant dans
guérison avait pa- reillement été consécutive au transfert des deux
malades
. Peut- être y a-t-il là une indication bonne à
modifications favorables qu'apporte quelque fois dans l'état d'un
malade
le simple changement de salle dans le même asile;
nt qu'on rencontre le plus ordinairement la simulation inverse : la
malade
était une 1 La pratique si grande des transport
exacerbation des symptômes, par suite des chagrins occasionnés aux
malades
par l'éloi- gnement de leur tamille et de leurs
ancher du quatrième ven- tricule. Les antécédents tuberculeux de la
malade
, l'existence an- térieure d'un écoulement par l
ar W.-B. TATE. (The Journal of Mental Science. Juillet, 1888.) La
malade
dont il s'agit était âgée de trente et un ans, ét
iner une amygdalite assez intense : au cours de cette affection, la
malade
fit un jour spontanément l'aveu qu'elle avait a
e firent découvrir aucune trace de ce prétendu trauma- tisme, et la
malade
fut soupçou : ée de mensonge ; la fièvre cons-
cependant et l'autopsie révéla que le traumatisme indiqué par la
malade
était bien réel : l'épingle avait traversé le més
symptomatique. On en traitera les causes. On fera surtout subir au
malade
un entraînement qui aura pour but la sollicitat
hystérie communiquée; il insiste sur la surémotivité extrême de ces
malades
, et la rapide conductibilité des impressions visu
el. (Neural. Centralbl., 1889.) Le traitement a été appliqué sur 40
malades
, se décomposant en : 34 tabétiques (29 hommes,
s agents SOCIÉTÉS SAVANTES. 111)9 thérapeutiques. Beaucoup de nos
malades
se croyaient plus amé- ];ores par l'électothéra
d'ordinaire aune faiblesse du sens moral et à de la fourberie. Les
malades
qui guérissent tom- beut quelquefois dans la ma
adictions apparentes qui existent entre le médecin qui exa- mine le
malade
en prison et celui qui le soigne dans un asile. :
ue comporte lasanction pénale. Au moment où elle a agi, c'était une
malade
régie pour des impulsions morbides, non conscient
rbon. M. Garnier a cru pouvoir conclure qu'au moment du suicide, la
malade
était sous l'empire d'un trouble mental réel. L
ent document contre la théorie de l'ataxie sensorielle. En effet ce
malade
, malgré les troubles prononcés de la sensibilit
présentant tous les caractères de J'athétose, Depuis trois ans, la
malade
est impotente en raison des progrès de l'ataxie
154 fois. M. Manz a personnellement examiné à l'ophlhalmoscope les
malades
de l'asile de Fribourg; sur 113 hommes, il a tr
- L'orateur a constaté la réaction myotonique de Erb chez un de ces
malades
. Si l'on répète plusieurs fois l'excitation cet
lourde. La première estimation est celle de la grande majorité des
malades
, elle parait être en rapport avec des troubles
la seconde erreur d'estimation; chez quelques- uns de ces derniers
malades
, il n'y avait que des troubles insigni- fiants
é. Il est impossible de trouver duplication. Un troisième groupe de
malades
est constitué par ceux qui, pré- sentant des tr
n dans les SOCIÉTÉS SAVANTES. '139 deux mains à la fois les mêmes
malades
qualifiaient de légère la sphère lourde que l'o
iplégiques conservent l'estimation pondérale exacte. La plupart des
malades
s'éduquent par des exercices répétés; ils ne se t
de rires inex- tinguibles. Et cependant, seize jours plus tard, le
malade
meurt de pneumonie. L'autopsie révèle dans la c
oire et de l'imagination, quoique souvent assimilée, à tort, par le
malade
, à une perception sensorielle. A côté de ces
existe la seule abolition fonctionnelle, quatre ordres de faits :
malades
chez lesquels les symptômes psychiques et somatiq
médecine : nous ne rap- pellerons pas le succès qui a accueilli les
Malades
et les Difformes, les Démoniaques dans l'art. E
es lumineuses leçons de la Salpêtrière, vous engager à examiner les
malades
nus, surtout lorsqu'il s'agit de neuropathologi
haque année un compte rendu médical et administratif. Le nombre des
malades
traités pendant l'année 1889-1890 s'élève à 395
les termes suivants : « 1° En Angleterre, la grande majorité de ces
malades
est placée dans les asiles des Comtés. Tout en
cés comme pensionnaires. 3° Les fonds nécessaires à l'entretien des
malades
payants et de ceux qui bien qu'occupant un rang
s disposent leurs asiles.de manière à y recevoir - varia. 138 les
malades
de toutes les catégories sociales. Mais on peut s
s des asiles, variété qui permet de catégoriser effective- ment les
malades
, mérite d'être imité, à la condition formelle,
dition formelle, toutefois, que les aliénés violents, malpropres ou
malades
ne soient pas isolés de façon à risquer d'être
son service. Quant à l'aliéné, auteur de l'agression, c'était un
malade
fort tranquille. un peu sombre depuis une dizai
t violente, que ne pouvant y mettre fin, on se décide à endormir la
malade
. Pendant son sommeil elle raconte avec toute so
t exact. Et elle précise. Tout en tenant compte de ce fait ' que la
malade
était hystérique, on a cru devoir après consen-
it hystérique, on a cru devoir après consen- tement préalable de la
malade
prévenir la police. Ajoutons que cette femme ét
cond à hratz, en Styrie. En 1889, ce dernier renfermait trois cents
malades
, sans compter ceux qui n'avaient pas pu y trouver
, dans la pri- vation brusque et complète du poison. On enferme les
malades
dans des cellules semblables à celles des asile
e l'ivrognerie, savoir, que l'on n'observait pas assez longtemps le
malade
pour être sûr de sa guérison. Il est souvent ar
fait d'avoir favorisé la pratique qui consiste à enre- gistrer les
malades
évadés comme ceux mis en liberté (c'est-à-dire
XXI. 11 '162 CLINIQUE NERVEUSE. Vous avez constaté chez un de nos
malades
, paraplégique et alcoolique, cette variété d'in
l'avoir vu venir plusieurs fois à la consultation de l'hôpital, le
malade
dont il s'agit. Vous l'avez vu s'avancer pénibl
exten- seurs de la jambe. Mais vous avez constaté aussi que notre
malade
regarde toujours ses pieds en marchant, parce qu'
ssion, et vous avez pu vous convaincre en examinant de plus près le
malade
et en écoutant son histoire, que nous avions af
eau âgé de cinquante-cinq ans, bien constitué, n'ayant jamais été «
malade
de coeur »; vous savez ce qu'il faut entendre p
n début a été en quelque sorte instantané. Une certaine nuit, notre
malade
a été réveillé par une douleur atroce, occupant
ou le matin avant le premier déjeuner. Elle se calme, lorsque le
malade
a mangé, et, en général, la journée se passe bien
la station verticale elle-même est très pénible, si pénible que le
malade
ne peut s'empêcher [de pleurer. Je ne cherchera
. Il n a donc rien de surprenant qu'il ait lait suite, chez notre
malade
, à une névralgie circonscrite, et qu'il occupe le
la piqûre, au froid et à la chaleur. Continuons l'histoire de notre
malade
. Presque en même temps que les douleurs apparur
a jambe droite. L'incertitude des mouvements était rapportée par le
malade
à une faiblesse du membre, qu'il ne s'expliquai
il y a deux ans, fort troublée, et voici les renseignements que le
malade
nous fournit à cet égard : « Tantôt je levais la
s, vous avez pu vous en assurer, subsistent aujourd'hui. Lorsque le
malade
lève la jambe gau- che (comme s'il marchait sur
INIQUE NERVEUSE. d'intensité des phénomènes rparétiques. Lorsque le
malade
steppe, il élève la jambe en contractant le tri
s du pied, en d'autres termes, aux muscles de la jambe, et alors le
malade
steppe; tantôt elle intéresse simul- tanément c
cruraux. La fatigue y intervient pour une certaine part. Lorsque le
malade
a marché déjà depuis quelque temps, les muscles
es phénomènes paralytiques; mais celles-là nous échappent. Ainsi le
malade
a ses bons et ses mauvais jours, comme il a ses
e la sensibilité et de la locomotion qui ramènent périodiquement ce
malade
à notre consultation. J'ajouterai simplement qu
produite. Mais les mauvais penchants ont repris le dessus, et notre
malade
nous revient, aussi éclopé, aussi impotent que
férieur à celui de la rotule droite. En d'autres termes, quoique le
malade
se tienne raide sur ses jambes, sa rotule tombe
aleur physiologique. Le repli sus-rotulien de Gerdy est, chez notre
malade
, le signe révélateur d'un état patholo- gique.
vaste interne gauche. Le repli n'existe pas à droite, parce que le
malade
peut raidir la jambe, c'est-à-dire contracter .
en arrière de la bride fibreuse. En d'autres termes, lorsque notre
malade
se tient debout, raide sur ses jambes, les musc
Rappelez-vous maintenant, le petit incident qui amena récemment le
malade
à notre consultation. Au cours d'une crise asse
us séduisante. D'une part, en effet, le zona, a coïncidé chez notre
malade
avec une exaspération de ses douleurs et de sa
a maladie en question. En effet, si au premier abord la démarche du
malade
et les troubles de la sensibilité qu'il accuse
l'ataxie tabétique. Sans doute, la démarche est incoordonnée; le
malade
lève les pieds heaucoup plus haut qu'il ne fera
comme les douleurs fulgurantes du tabès vrai. Joignez à cela que le
malade
a eu jadis la syphilis et nul ne conteste l'inf
étique. A n'en juger que par la variété d'incoordination dont notre
malade
est atteint, vous avez déjà pu faire la diffé-
s extenseurs du pied, qu'est dû le steppage. Le soin avec lequel le
malade
suit des yeux les mouvements de ses jambes n'ap
ntes. Veuillez toutefois remarquer qu'elles ont présenté chez notre
malade
le caractère d'exaspération matinale que tous l
ne de Romberg, etc.. Rien de tout cela n'a jamais existé chez notre
malade
, Or, il est bien peu d'ataxiques, j'en- tendsde
in l'insomnie ou l'excitation céré- brale pendant le sommeil. Notre
malade
, vous vous le rap- pelez, est employé de bureau
us. L'éruption de zona elle-même, survenue incidemment chez notre
malade
, confirme l'origine névritique du processus. La
'herpès zoster figure au nombre de ces dystrophies. Lorsque le nerf
malade
est une branche intercostale ou abdominale, les
i- ceinture complète ou incomplète, comme c'était le cas de notre
malade
. Sur le trajet des nerfs des membres ou même de l
névrite, s'est exercée sur l'ori- gine commune de tous les rameaux
malades
. Leudet, par exemple, signale, le premier, un c
uefois) nous invite à admettre que si les cellules antérieures sont
malades
, et s'il s'ensuit une atrophie mus- culaire, c'
tion et de la marche. Ces anomalies se déclarent quand on invite le
malade
à se tenir debout ou à marcher; alors on peut o
sion sui- vante 3 : SUR l'astasie-abasie. 213 accès, de plus le
malade
de M. Brissaud ' ne se range pas non plus dans
souffriraient ceux qui sont atteints ; la façon de penser chez ces
malades
subirait l'influence décidée de leurs idées mél
r vouloir rester debout» d'un hystérique, et la peur de tomber d'un
malade
atteint d'obsession 3. Ce non pouvoir VOll- loi
parlant de l'hystérie traumatique= 2 et en répétant avec Page « Les
malades
disent dans ces con- ditions Je ne peux pas ».
t à disparaître chez un individu, nous n'aurions pas af- faire à un
malade
au propre sens du mot, mais à un être ré- trogr
au 4 août l'époque à laquelle elle fut congédiée. A cette époque la
malade
pouvait parler, mais elle parlait d'une façon i
che. L'hémiplégie droite avait entièrement disparu. On regardait la
malade
comme aliénée. Elle était absolument sourde, de
ni d'affection secondaire des nerfs crâniens. On a prouvé que la
malade
entendait très bien auparavant. Sa surdité surv
Pour exclure toute possibilité de lésions locales de l'oreille, le
malade
fut soumis à l'examen du professeur Lucae. Le r
position. Dans un autre 1, la seule note qu'on lisait était que le
malade
avait conservé la faculté d'estimer les poids e
s de Koebner5, on a trouvé, en examinant le membre paralysé, que le
malade
avait une parfaite connaissance des mouvements
quelque importance. W. S..., âgé de vingt-cinq ans, est admis comme
malade
externe à l'hôpital national, et for the paraly
bre dorsale, et à un moindre degré un peu au-dessus de ce point. Le
malade
se plaignait de constriction autour du ventre,
riger ses mouvements avec assez de précision. Dans un autre cas, le
malade
devient subitement paralysé de la jambe gauche
es s'arrêtent. La démence complète survient pro- gressivement et Je
malade
meurt avec des phénomènes comateux et du ralent
ÉE PÉRIODIQUE, , P.1TIIOGLNIE; par M. J. COURMONT. Histoire d'une
malade
âgée de vingt ans chez laquelle l'hystérie se t
isme, de rétention d'urine, etc. L'auteur en conclut que chez cette
malade
, la névrose hystérie affectait successivement l
eur commun ; 2° une amnésie à la fois rétrograde et consécutive. Le
malade
a perdu le souvenir de l'accident et des circon
étation c'est qu'en portant un corset rigide descendant très bas la
malade
réussissait à maintenir l'é- quilibre de son tr
leva, de concert avec une myélite aiguë de la substance blanche, le
malade
en quinze jours. - - P. Ti. Xi. Du PARAMYOCLO
rprétation, l'aphasie optique est caracté- risée par ce fait que le
malade
, incapable de trouver le nom des objets en les
ent les attitudes cataleptoïdes et la verbigération gra- phique (le
malade
écrirait en caractères pressés des volumes). Elle
eintes en raison directe du degré de la cécité psychique. Quand les
malades
éprouvent une très grande difficulté à retrouver
ent le sens de l'espace, le sens lumineux, le sens des couleurs aux
malades
affectes de cécité psychique, ce qui prouve que
irage monochroma- tique provoqué une soi te de cécilé psychique. Le
malade
dont il décrit l'observation (sans autopsie) es
S UN CAS DE TABES DORSAL; par NONNE (Arch. f. Psych., XIX, 3.) Le
malade
Grottkopp dont il a été question dans le tome XIX
emne. P. K. XIX. DE l'allure DES corpuscules nerveux dans LES NERFS
malades
; par A. ADAM61EWICZ. (Arch. f. Psych., XXI, 2.
- blissent l'équilibre. P. K. XXVIII. LÉSIONS ANATOMIQUES CHEZ UN
MALADE
PRÉSENTANT L'ABSENCE UNILATÉRALE DU PHÉNOMÈNE D
un bain chaud de 34°; l'anode tient à une perche métallique que le
malade
saisit, au-dessus de la bai- gnoire, avec les m
l cédant à la médication antispasmo- dique et antipyrétique; un des
malades
a cependant succombé (sorte de méningite aiguë
idence DE M. SNELL. M. Bruns (de Hanovre) présente à la Société une
malade
atteinte de paralysie du médian et du cubital.
continuité. La plaie guérit sans inci- dents ; on soumit ensuite la
malade
à l'électrisation, si bien qu'ac- tuellement, c
BRUNS présente encore à la Société la moelle épinière enlevée à un
malade
atteint de sclérose en plaques. Les foyers sclére
s optiques sont aussi fortement atteints. M. Bruns a pu observer le
malade
pendant trois ans; on trouvera l'obser- vation
question a atteint, du 29 décembre 1889 au mois de février 1890, 82
malades
, soit 10.7 p. 100. Elle en a tué î : 4 hommes,
empoisonnement et de folie religieuse (hallucination de l'ouie); ce
malade
guérit ; l'autre obser-. 29 SOCIÉTÉS savantes.
mélancoliques à la suite de l'influenza. D'autre part, deux anciens
malades
renvoyés- guéris durent être réintégrés à cause
).-Quelguesnaomnlies crâniennes avec pré- sentation de pièces et de
malades
. Il s'agit : 1° d'un microcéphale de quatre ans
e dé- générescence descendante. M. Wolff (de Berlin) présente une
malade
atteinte d'astasie- abasie. C'est une hystériqu
lésion de l'hémis- sphère droit. Naturellement, on se demande : la
malade
était-elle gauchère ? C'est ce que l'observatio
e et palpitation et trois jours après l'apparition de l'eschare, le
malade
est mort. A l'autopsie, on a trouvé sur la part
urveillance, sans que toutefois on puisse admettre l'internement du
malade
dans un asile contre sa volonté; la guérison co
ayant déterminé une para- plégie tout à fait curieuse. Bien que le
malade
ait donné lieu pendant sa vie à une erreur de d
essaires, dans des conditions analogues à celles où se trouvent les
malades
plus favorisés par la fortune qui peuvent recev
nt se résumer ainsi : ce mode d'assistance met un certain nombre de
malades
dans d'excellentes conditions de confortable et
est celui d'un hôpital destiné au trai- tement et à la guérison des
malades
et non celui d'un hospice spé- cial affecté sim
nce : elles se résument sous trois chefs : 1° le choix attentif des
malades
; 2° le choix des personnes à qui on les confie; 3
ment d'une inspection officielle bien faite; , 5° Les catégories de
malades
auxquels ce système peut être appliqué. Ces cat
? Est-il dan- gereux au point de vue sexuel ? 6° La proportion de
malades
qui peut être soumise à ce système. Cette quest
spice de la Salpê- trière, traitant ou consolant de notre mieux les
malades
, chacun suivant ses attributions spéciales. a
reusement secondés dans l'accomplissement de leur tâche; au nom des
malades
innombrables dont vous avez adouci la peine, qu
bains, construc- tion d'une salle de consultation gratuite pour les
malades
); 2° 5,200 francs pour établissement dans cet a
inique et seraient une source inces- sante de désagréments pour les
malades
, de réclamations justifiées de la part des méde
d'une annexe de l'asile. En attendant, ils servent au tra- vail des
malades
, ce qui constitue un élément des plus précieux
unanimité contre une telle création. Les aliénés criminels sont des
malades
qui, sous l'influence de leur délire, ont commi
s rapportent que cet établissement renferme un nombre trop grand de
malades
, surtout dans les quartiers d'hommes et dans ce
où on construirait un nouvel asile pouvant contenir au moins 400
malades
. Ils conseillent également dans leur rapport la c
truction d'un hôpital détaché destiné au traitement des infirmes,
malades
et de cas aigus. De cette façon, les malades sera
aitement des infirmes, malades et de cas aigus. De cette façon, les
malades
seraient sous le contrôle particulier du médeci
énistes de l'Etat à prendre les nouvelles mesures suivantes : aucun
malade
aliéné, eh traitement dans un établissement, ne
est dangereux pour lui-même et pour les autres. En cas d'évasion du
malade
, on pren- dra des mesures énergiques pour le fa
au point de vue de la sécurité publique et de l'intérêt même dcs-
malades
, mais ils n'empêcheront pas les mêmes journaux de
heures du soir et par correspondance. Séances magnétiques pour les
malades
aux heures convenues. » Or, ces dames ne sont q
el, d'ailleurs, on n'a absolument rien à dire. Notre confrère tombe
malade
, - ne peut supporter la souffrance; il devient
par le Temps, on pourrait reconnaître dans ce malheureux un ancien
malade
de la Salpêtrière, atteint de cordes comitiales
Charcot avait donné le certificat ae maladie, qu'il recommande aux
malades
de ce genre de toujours porter sur eux et qui leu
e l'ivrognerie, savoir, que l'on n'observait pas assez longtemps le
malade
pour être sûr de sa guérison. Il est souvent ar
fait d'avoir favorisé la pratique qui consiste à enre- gistrer les
malades
évadés comme ceux mis en liberté (c'est-à-dire
pas de ces moyens, lesquels rendent toujours le sujet plus ou moins
malade
et parfois même attaquent le cerveau. Ceci, L
r, il résulte de notre examen ulté- rieur qu'il n'existe chez cette
malade
aucune lésion organique, que nous n'avons là qu
un tubercule dans un pédoncule cérébral, alors que,, du vivant des
malades
, on n'avait point constaté la paralysie alterne
ilà maintenant en mesure d'aborder ensemble l'examen de notre jeune
malade
. Elle se trouve, vous =- disais-je en commençan
syndrome en question. Voyons donc si nous retrou- vons chez notre
malade
ces divers caractères. Chez elle, le début de l
rice complète, c'est-à-dire à une hémiplégie droite qui condamna la
malade
au lit pen- dant dix mois. Est-il besoin de vou
à peu, spontanément, après avoir duré plus d'une année. Lorsque la
malade
put quitter le lit et commencer à marcher, elle
raît-il, accompagnée d'une hémianesthésie tellement profonde que la
malade
ne sentait ni le cou-. rant électrique, ni les
ssé ni dans le présent, d'attaques convulsives d'hystérie mais la
malade
nous a fait le récit de certaines « syn- copes
a un instant, assez de stigmates, je pense, pour affirmer que notre
malade
est hystérique et dûment hystérique. Sans dou
mée de frémissements convulsifs spontanés s'accentuant lorsque le
malade
fait effort pour ouvrir son oeil et 336 CLINIQU
ui occupe sa hauteur normale. Faites froncer les sourcils à cette
malade
, vous verrez que cette asymétrie ne disparaît p
riste et chagrin que vous voyez. Cet abaissement du sourcil du côté
malade
, nous l'a- vons retrouvé, avec les mêmes caract
nt dé- faut et les rides du frontal étaient plus accusées du côté
malade
. Les deux schémas suivants vous donne- ront par
\ En définitive, nous pouvons, je crois, nous arrêter chez notre
malade
au diagnostic de blépharospasme 1 tonique d'ori
s héréditaires que je n'ai pas voulu souligner en présence de cette
malade
. La demoiselle que vous venez de voir est fille
opa- thique (du côté paternel) que nous ayons pu retrouver, cette
malade
n'ayant pu nous donner aucun rensei- gnement su
bien un tableau complet d'hérédité conver- gente, et certes, notre
malade
peut jusqu'ici s'estimer , heureuse, avec des a
mardi, le 18 février 1891. Antécédents héréditaires. La mère de la
malade
soutire de- puis longtemps de « crises gastralg
ares. Le père est un émigré polonais qui, parait-il, n'a jamais été
malade
. C'est un grand buveur qui boit beaucoup d'absi
auchemars nocturnes et des douleurs dans l'hypochondre droit. Notre
malade
appartient à une famille de qua- tre enfants do
ts sont coupés, ceux-ci vivant en Pologne et étant incon- nus de la
malade
. Dans la branche maternelle, l'hérédité névropa-
bles, de préférence à l'époque menstruelle. Outre ces migraines, la
malade
présentait encore des douleurs assez singulière
e serait accompagnée de perte de la sensibilité. On aurait piqué la
malade
du côté droit sansqu'elle le sentit ; sa mère e
égie a duré pendant dix mois sans amélioration ; durant dix mois la
malade
est restée au lit sans pouvoir faire aucun mouv
décèle aucune augmentation de résistance. Lors- qu'on ordonne à la
malade
de fermer les yeux, elle le fait facile- ment e
côté sain fonc- tionne plus énergiquement que son homonyme du côté
malade
, de telle manière que la peau du front se ride
, M. Mesnet, dans deux mémoires où il rela- tait l'histoire de deux
malades
atteints de somnam- bulisme, avait remarqué ce
it remarqué ce fait. Bien qu'il n'ait pas rattaché le délire de ses
malades
à l'hystérie elle-même, attendu qu'à cette époq
nous avons entre- prises. Il avait vu, en effet, que chez ses deux
malades
et en particulier chez le second, on pouvait ju
par des procédés divers. M. Mesnet avait bien noté à quel point le
malade
dans cette sorte de délire est concentré en lui
but, il essaya tous les moyens et s'aperçut que chez l'un de ses
malades
, en s'adressant au sens du toucher en particuli
nça aussitôt avec l'un de nous des recherches méthodiques chez un
malade
de son service, qui présentait une phase passio
ion de leur véritable auteur 3. Nous donnons ici l'histoire de ce
malade
, dont l'observation nous a conduits à faire de
out à la jambe gauche, tellement violentes, qu'elles empêchaient le
malade
de dormir. Le 8 mars, il est transféré dans le
ue, les mêmes atta- ques se reproduisent presque tous les jours. Le
malade
ne peut presque plus marcher à cause de douleur
sionnelle de l'attaque. En plaçant un verre vert devant les yeux du
malade
, il sourit, puis se met à rire. Verre bleu. - H
bres. Il crie, il pleure, il grince des dents. Verre orange. - Le
malade
parle indistinctement; il veut se lever de son
e. - Verre rouge. Le placement des divers verres devant les yeux du
malade
à l'état normal ne produit pas l'attaque et ne
ents, il se met à danser et à fredonner des airs. A ce moment, le
malade
fatigué, couvert d'une sueur abondante retourne
r la figure. Le verre vert provoque une expression de frayeur et le
malade
cherche à s'enfuir. Le verre violet amène une séd
Le lendemain de cette seconde série d'expériences, on suggère au
malade
pendant la période hallucinatoire de l'attaque, d
llucinations DE l'attaque hystérique. 333 Après ces expériences, le
malade
se couche - Son pouls est fré- quent et il a qu
Il fait des mouvements d'escrime du sabre. Le lendemain matin, le
malade
fait le récit suivant qui lui a été commandé pa
étails des expériences et d'autre part aux deux récits faits par le
malade
, on voit qu'il nous raconte d'une façon à peu p
De cette observation, bien qu'un peu incomplète en ce sens que le
malade
ne parlait pas pendant qu'on lui donnait des ha
la marche du délire et ajoute des tableaux nouveaux à ceux que le
malade
voyait spontanément pendant la phase pas- sionn
onstatée de diriger ce délire suivant la volonté de l'opérateur, le
malade
interprétant à sa manière chaque sensation perç
serait intéressant de poursuivre ces re- cherches sur les nombreux
malades
qui étaient à notre disposition à la Salpêtrièr
eune fille de vingt-quatre ans, la nommée Schey... (Pauline). Cette
malade
est depuis quatre ans dans le service de M. le
ns d'éther, soit par l'application du compresseur de l'ovaire. La
malade
étant hypnotisable, nous profitons de cette circo
leurs. Tiens, si on allait voir la petite Léonie. (C'est une petite
malade
du service.) Elle n'est pas grossière, elle. Ah !
ir chez nous. Tu sais, je te le dis à toi, ici j'aurais pour d'être
malade
... (Après la lecture de ce délire il est à peine
taques d'hystérie.) Ici, nous arrêtons le délire en appliquant à la
malade
un com- presseur de l'ovaire. Une heure et demi
e chloroforme est employé généralement ici soit pour examiner des
malades
atteints de contracture, soit pour obtenir la rés
pauvre mère. (Elle pleure, la ligure dans les mains.) Chez cette
malade
, il est absolument impossible, même en s'incorp
S HALLUCINATIONS DE L'ATTAQUE HYSTÉRIQUE. 361 que la réaction(de la
malade
vis-à-vis d'une excitation sensorielle donnée e
est à rapprocher de celle que nous avons constatée chez cette même
malade
sous l'influence d'excitations sensorielles ana
à ce point de vue, ce qui n'est pas étonnant, étant donné que la
malade
réagit surtout suivant ses sou- venirs, qui ne
aintenant à la description de nos expé- riences sur notre troisième
malade
. Il s'agit d'un jeune oumier, âné d'une vingtai
pileptoide et des grands mouvements, nous abandonnons un instant le
malade
à son délire et constatons que celui-ci consist
Après la rela- tion presque littérale du délire denotre précédente
malade
, nous nous contenterons pour celui-ci de décrir
mande vigou- reusement un spectateur qui regardait les jambes de la
malade
. Il la prend dans ses bras, la porte dans l'all
t au sens de l'ouïe on pouvait donner quelques sugges- tions à ce
malade
, mais en se conformant à son délire habituel, c
une homme le degré de concentration est presque le même que dans la
malade
de l'observation précédente. Comme elle, il est
en jaune, le verre rouge la blessure san- glante. En un mot, ces
malades
sont tous identiques les uns aux autres, non pa
taleptique du grand hypnotisme. Nous ' L'observation complète de ce
malade
sera d'ailleurs publiée avec une série d'autres
olonté de l'opérateur et laissées exclusivement à l'initiative du
malade
qui s'approprie la sensation perçue et la trans-
part, en effet, il dit dans sa quatrième observation : « A peine le
malade
avait-il ouvert la bouche que je n'hésitai pas à
reconnaître le bégayement hystérique, tant se ressemblent tous les
malades
que j'ai vus. » D'autre part, il dit : « Autant i
ques de MM.- Desnos et Gerin-Roze, lors de la présen- tation de ses
malades
à la Société médicale des hôpitaux 1. A défaut
trouble manifeste de la motilité de la langue. En effet, lorsque le
malade
cherche à tirer cet organe hors de la bouche, il
que C. éprouve à mouvoir la langue se ' Séance du 11 octobre 1889 (
malade
n° 3).-\I. Desnos. «Il me semble que votre mala
11 octobre 1889 (malade n° 3).-\I. Desnos. «Il me semble que votre
malade
a un peu la façon de parler d'un individu atteint
complètement lorsqu'ils chantent. Nons avons fait chanter un de nos
malades
(Observ. 3) et constaté que les troubles de la
trace d'aucun des caractères cherchés. En résumé, chez aucun des 4
malades
de M. Ballet, nous n'avons trouvé la triade don
us voyons que les troubles de la pronon- ciation constatés chez les
malades
de M. Ballet ne présentent non plus aucun des s
l'habitude d'aller vite, plus vite que ceux qui parlent bien. « Les
malades
dit encore M. Ballet 2 ne peuvent émettre les s
este fort rare», ne res- semblent en rien aux façons de procéder du
malade
n° 2 ou du malade n° 1 qui dit, par exemple : q
res- semblent en rien aux façons de procéder du malade n° 2 ou du
malade
n° 1 qui dit, par exemple : queun pour un, gueeu
etc. Enfin, il n'est pas jusqu'à la figuration du bégaiement des
malades
de M. Ballet qui n'indique qu'il ne s'agitpas du
sobservations, car il me semble avoir clai- rement démontré que les
malades
de M. Ballet ne sont pas atteints de bégaiement
e symptomatologie différente de celle notée par AI. Ballet chez ses
malades
et que par suite la dénomination de bégaiement
t pour impressionner vivement, il perd connaissance et reste au lit
malade
pendant vingt jours en proie à un violent délir
de M. Pitres. Le moment est venu de le prouver. Or, tandis que les
malades
de M. Ballet ne présentaient aucun des symptôme
itation si développée chez les hystériques. Or comme le père de son
malade
était bègue, M. Pitres dit 3 il il est possible
uite toute seule, avant l'accident du père. M. Pitres pense que son
malade
est hystérique ; je ne le contre- dirai pas sur
t hystérique ; je ne le contre- dirai pas sur ce point. Mais que le
malade
fût ou ne fût pas hysté- rique, je néglige abso
ique très précise. Mais, il se pourrait fort bien que chez d'autres
malades
, le bégaiement existât seul. Je serais même trè
e commissions officielles médicales et pédagogiques ont examiné mes
malades
mais, jusqu'à présent personne ne s'était avisé
bitudes de procéder dans l'observation clinique. M. Chervin voit un
malade
dé- labré et cela lui suffit. Pousser plus loin
cadée que j'ai, à des degrés divers, rencontrée chez mes différents
malades
, qui, par ce côté, se ressemblaient tous, bien
ration notable de la sensibilité tactile ( ? ) ou mus- culaire : Le
malade
ne pouvait distinguer la forme des objets parce
cécité verbale, dans mon service à l'hôpital du King's College, la
malade
était prévenue du plus léger contact de sa main p
reuve à l'appui, je vous décrirai avec détails le cas sui- vant. La
malade
est une daine âgée de 50 ans, souffrant de cécité
, mais il fait d'inutiles efforts. Et aussi il n'est pas rare qu'un
malade
qui est hémiplégique par embolie de son artère sy
sens de mouvement. Das le cas bien connu décrit par Schùppel ', le
malade
anesthésique par maladie de la moelle était cap
nnels décrits sous le nom d'hémianesthésie hystérique. - Quoique le
malade
soit capable de remuer le membre anesthésique v
ouvement. Bastian5 cependant soutient que « la règle a été avec les
malades
hémianesthésiques observés par Charcot à la Sal
la position des membres etait entièrement aboli et cependant, les
malades
pouvaient remuer les membres affectés librement m
lus souvent, et très rapidement après l'ingestion de l'exalgine, le
malade
accuse un léger brouillard qui s'étend comme un
idents en administrant t l'exalgine pendant le repas. Chez quelques
malades
, peu nom- breux du reste, en même temps que le
sommeil; cependant, l'exalgine n'est pas un hyp- notique et si les
malades
dorment c'est parce que la douleur a été suppri
s de névralgie absolument rebelle, même à une dose de 1 gr. 25. Les
malades
atteints de névralgies d'origine anémique ou sy
ns et de la partie moyenne des pieds, dou- leurs qui empêchaient le
malade
de s'appuyer sur le sol. Enfin l'exalgine a, ch
ent le malade de s'appuyer sur le sol. Enfin l'exalgine a, chez une
malade
, atténué d'une manière très marquée les douleur
e ont été de courte durée et n'ont jamais mis en dan- ger la vie du
malade
; et du reste si l'on veut bien se souvenir qu'
at et celui du médecin : du médecin qui ne voit dans l'aliéné qu'un
malade
à soigner, à qui l'accès de l'asile doit être f
autorisation de la magis- tratuie, porter atteinte à la liberté du
malade
, l'enfe1'me,' dans une cellule d'isolement lors
iques suivies ou même examiner à fond et traiter méthodiquement les
malades
qui lui sont confiés. M. Chambard ne pense pas
habitudes per- « verses qui justifieraient l'eloignement des autres
malades
eu « égard à leur sécurité ou au respect moral
iminels ; mais si vous le déclarez cou- pable, ne le traitez pas en
malade
. L'asile qui a été créé en Italie et qui le ser
Charles Von Noor- den et il a publié les résultats obtenus sur les
malades
mélancolique, des formes les plus variées. Il a
tement, involontairement, interrompent ainsi la marche des idées du
malade
, s'imposent à l'attention avec une énergie plus
dante : elle est, en effet, d'abord isolée fugace, mal définie ; le
malade
se croit l'objet d'une persécution dont il ne p
multiples, nombreuses comme les pensées qui traversent l'esprit des
malades
et dont elles ne sont, après tout, que la manifes
actifs, a sa raison d'être au point de vue des actes commis par les
malades
, mais ne caractérise pas absolument deux catégo
entrave que celle que peuvent produire les actes déraisonnables du
malade
. Le délire de persécution constitue un état sta
s à se faire avec une logique plus ou moins serrée : la plupart des
malades
finissent par personnifier leur délire. Lasègue
nce accidentelle et est basée sur un fait vrai qui a motivé chez le
malade
son inimitié pour une personne déterminée. Une
aisdes faits récents, mais remontent déjà aune date ancienne que le
malade
retrouve dans sa mémoire, par suite d'un travai
nt entièrement, et dans ce cas les idées anciennes s'effacent et le
malade
abandonne son ancienne personnalité; ou bien le
cette association que l'on rencontre chez un certain nombre de ces
malades
d'idées hypochondriaques et de persécution. S
vue s'ajoutent fréquemment à celles de l'ouie. Chez beaucoup de ces
malades
, il existe une prédis- position hérédidaire. L'
ée par le mot on me persécute (elle serait incompréhensible pour le
malade
), mais bien sous la forme d'idées de faits : ce
es de faits : ces faits sont des mots entendus, c'est-à-dire que le
malade
s'imagine que des mots ont été prononcés, et il
ste. En effet, après une période d'inquié- tude intellectuelle, les
malades
commencent à accuser tout le monde de leur en v
x, qu'on les insulte... Ces mots indiquent évidemment qne pour le
malade
il y a eu des phrases injurieuses et insultantes
si l'on aime mieux, que des idées auditives verbales dans l'idée du
malade
. De plus, cette expression du persécuté racontant
l'importance est capitale : 1° l'attention par suite de laquelle le
malade
creuse ses idees, les rumine sans cesse et arri
onstituer complètement son délire ; 2° la croyance, qui fait que le
malade
porte sans cesse son attention sur son idée et en
nt dit les idées de contrôle. Nous avons vu que les persécuteurs du
malade
, non seu- lement parlent mal de lui, mais encor
t un phéno- mène trop grossier, incompatible avec l'intelligence du
malade
. Enfin, une dernière preuve que tout se passe a
cette vision se reproduise, car elle suffit à la satis- faction du
malade
: le plus souvent, à la suite, l'aliéné est trans
ôt actif que contemplatif sor- tant de cet état d'esprit spécial du
malade
qui se rapproche, au mo- ment de la vision, de
obsession. En effet, l'obsession reste toujours étrangère au moi du
malade
. Le fou systématisé se conforme logiquement aux
ns de son idée fixe qui a pénétré comme telle dans la conscience du
malade
et s'y est incorporée, tandis que l'obsédé re-
- connaît le ridicule et l'absurdité de son action - témoin cette
malade
, citée par M. le Dr Adam, pour laquelle la vue de
est un simple besoin intellectuel n'ayant rien de pénible, dont les
malades
tirent peut-être même l'avantage d'une distract
ilhod à la Société médicale de Genève. Chez un très grand nombre de
malades
, on a observé de l'insom- nie pendant la conval
les conditions de bien-être de la vie. Prenons, par exemple, les
malades
de l'asile de Sachsenberg, tous malades de la c
Prenons, par exemple, les malades de l'asile de Sachsenberg, tous
malades
de la campagne. L'hérédité s'y révèle dans 54 p.
ec excitation et désordre dans les idées; ce mot convient aussi aux
malades
qui conçoivent mal les rapports entre eux et le
que, c'est-à-dire l'influence directe nocive du pre- mier Il1dl\iùu
malade
sur son camarade, mais il s'agit non d'une infec-
s des cas, une lésion probable des cordons latéraux. Sur 104 de ces
malades
, sur lesquels on a eu des renseignements, SI on
ruier. (Zeitschr. sur Heilkande, vol. XI, 18UO.) Observation d'un
malade
qui avait des attaques d'épilepsie - suivies pa
lsifs si fréquents dans l'épilepsie, au saut, par exemple. Un autre
malade
de la clinique du professeur Pick présente ce m
tions de mutisme avec stupeur et il a remarqué que dans ces cas les
malades
, si on plaçait un livre devant eux, lisaient le
antque l'on a affaire à des individus sains et robustes ou faibles,
malades
, névropathes, 488 8 SOCIÉTÉS SAVANTES. hystér
olique avait été précéde d'impulsions homicides et suicides dont le
malade
avait conscience et qu'il put réprimer. A l'aut
car la jalousie excitée par les avantages dont jouissent les autres
malades
sera une cause de rébellion parmi les aliénés cri
xe. Les nerfs centripètes qui se distribuent dans les articulations
malades
subis- sent une irritation dans leurs parties t
sur l'artère radiale chez les hémiplégiques du côté sain et du côté
malade
ont montré une différence dans la courbe du pou
tré une différence dans la courbe du pouls des deux côtés : du côté
malade
on observait des phénomènes d hypertonie et de
nt de source de développement du système musculaire de l'individu
malade
. M. le professeur KojEWMhon'- a lu un travail s
tion par l'alcool occupe, d'après lui, la première place. Parmi les
malades
qu'il a observés il y avait des personnes de to
l'action du froid, ne donnent pas le chiffre le plus fort parmi les
malades
atteints de névrite alcoolique. M. Eporr part
dance de la manifestation de l'individualité, de l'habitude que le
malade
avait avant sa maladie de se servir d'une quantit
rant chez des sujets jeunes âgés de seize à vingt ans; pour le même
malade
le diagnostic était successivement- mé- lancoli
stes contemporains s'occupent peu de l'individualité psychique du
malade
. Un homme naturellement expansif sera plutôt atte
caractères diffèrent. L'analyse soigneuse du caractère psychique du
malade
avant la maladie aurait permis de simplifier no
ir des signes déterminés d'un trouble mental quel- conque. Sur sept
malades
, six n'avaient pas plus de vingt-cinq ans, un s
des grandes perturbations morales, un seul est alcoolique. Tous ces
malades
ont guéri. Etant données les par- ticularités s
ainsi témoigner par sa présence l'existence de l'épilepsie chez le
malade
. M. Sikorski insiste sur le symptôme indiqué en
isé selon les exigences du régime spécial; dans la distribution des
malades
, il faut réaliser autant que possible le principe
nt contient quelques faits dignes d'être notés. Le nombre total des
malades
traités était de 38 qui, au point de vue de leu
l'âge moyen est de trente-trois ans. D'après leurs professions ces
malades
contiennent 15 employés de commerce, 10 ouvrier
suggestion hypnotique. Les résultats sont encourageantes. Parmi les
malades
sortis l'année dernière, 9 refusent toute boiss
se répandre aujourdhui, qu'un grand nombre de criminels sont des
malades
, est ancienne. Nous avons souvent rapporté des fa
borne pas à l'énoncé un peu aride de for- mules de pathologie. Des
malades
sont mis sous les yeux des assis- tants pour ve
e canine, 28G. Nerveux (corpuscules), allure des - dans les nerfs
malades
, par Adamlnevicz, 279. Névralgies ducs il l'i
ditaires dans sa famille, excepté un oncle atteint de paralysie. Le
malade
lui- même n'était pas alcoolique, il n'avait ni
. La parole était trou- blée autant qu'à son entrée à l'hospice. Le
malade
avait en outre des troubles cérébraux. L'examen
spice. Le malade avait en outre des troubles cérébraux. L'examen du
malade
, pratiqué le 2 février 1897,montra ce qui suit :
des deux côtés. 3° Le phénomène de l'aphasie sensorielle : a) Le
malade
ne peut pas nommer les objets dont il connaît l'e
des mots est bonne. c) La parole répétée est un peu troublée, le
malade
répète des phrases avec des fautes. d) Il cha
andis que du côté gauche ce sens reste intact. Pendant le séjour du
malade
à l'hospice, les symptômes étaient les mêmes. I
blée : l'eau qu'elle voulait boire repassait par le nez. On confia la
malade
aux soins du docteur Kaufer, médecin de l'hôpit
à ces notes il nous est possible de comparer l'état actuel de notre
malade
à ce- lui qu'elle présentait à cette époque.
restèrent sans résultat bien appréciable. , Depuis, l'état de la
malade
ne subit presque aucun changement. Il est vrai,
émettre. Cependant la nutrition et le développement physique de la
malade
ne furent aucunement influencés, aussi n'eut-el
tre 1200-1400 grammes par 24 heures. L'intelligence est intacte, la
malade
s'est accoutumée à son mal chronique. Les pri
e semble être plat et raide, la peau y est rouge, eczéma- teuse. La
malade
tient continuellement son mouchoir devant sa bouc
aralysie se traduit cliniquement dans ses symptômes classiques : la
malade
ne peut pas siffler, elle ne peut pas gon- Fig.
de différence entre les deux côtés de la face, mais pendant que la
malade
parle et lorsqu'elle essaye de montrer les dent
ute que celle de gauche. Nous ne comprenons guère la parole de la
malade
; sa voix est nasillarde, en outre elle ne peut
, et que les muscles masétériens et temporaux fonctionnent bien, la
malade
ne peut ni tourner aisé- ment les aliments dans
es difficultés à l'examen, elle ne semble pas être troublée. ' La
malade
nous affirme qu'elle ne distingue pas le goût des
rocessus morbide. Après avoir résumé et analysé l'histoire de notre
malade
, il nous reste à chercher le diagnostic et l'ex
ulbaire de Duchenne (de Boulogne) est facile à écarter, l'âge de la
malade
, l'évolution brusque, l'arrêt du développement
aladie diffèrent tota- lement de ceux que nous avons vus chez notre
malade
. Dans ce cas il ne s'agit pas d'accès d'épuisem
14 ans dont l'observation est publiée par Hoppe- Seyler (4), tomba
malade
à l'âge de 3-4 ans. Elle eut des crampes pendant
MM. MONSSEAUX, de GOTHARD et RICHE. Lorsque l'on constate chez un
malade
les divers symptômes qui décèlent d'ordinaire l
, 69 ans, journalier, reçu salle Axenfeld,n° 24,tue 5 mars 1899. Le
malade
est apporté dans le coma pendant la soirée, et c'
ET RICIIE pérature est à 39°5 quelques heures après son entrée, le
malade
succombe sans avoir repris connaissance.... 1
t un cas de kyste du cerveau parle d'une éruption indéterminée, son
malade
avait eu déjà la rougeole. On sait que l'intoxi
de kvste hydatique du cerveau percevait, lorsqu'on faisait parler le
malade
, une augmentation des vibrations céphaliques. C
taté des hydatides même volumineuses ou multiples. Letulle, chez un
malade
mort de fiè- vre typhoïde, a trouvé un kyste du
l'échinocoque serait plus fréquent chez la femme. Krummacher sur 86
malades
l'a ob- i servé 41 fois chez l'homme et 45 fois
lacer comme domestique. L'année précédente elle avait été gravement
malade
, elle avait failli mourir, mais ne peut fournir
C'est le seul signe qui existe. Bientôt s'y joint la somnolence. La
malade
se I trouve constamment endormie au moment de l
gestion, par petites doses. Dans les' premiers jours de février, la
malade
est prise pendant la nuit de délire avec,. r ha
omnolence semble disparue, la céphalée n'existe plus. La tant de la
malade
, que nous avions prévenue, dès le début, de la gr
En dehors du cerveau, quelques parasites se sont trouvés chez notre
malade
dans la protubérance, et dans le pédoncule. i U
tation méningée. La mort subite qui a mis fin à l'histoire de notre
malade
, et qui esten rapport sans doute avec la présen
d lieu une période de rémission qui a pu donner à l'entourage de la
malade
l'impression de la guérison.Ces rémissions per-
ricoïde, ce qui montre que les conditions dans lesquelles vivait la
malade
la prédisposaient au parasitisme de l'appareil !
ale, excitation maniaque, hallucinations de l'ouïe et de la vue. Le
malade
ne présente ni aphasie motrice, ni cécité verbale
ruyant que jamais, mais en outre, apparaît un nouveau symptôme : le
malade
est subitement devenu sourd. Quelques jours apr
en proie à un trouble assez accen- tué des idées. Non seulement le
malade
ne répond à aucune question, mais il ne réagit
ues : « Ce sont des travaux de huit jours, répète plusieurs fois le
malade
... c'est pour se défaire des gens gênants... on
ous ? C'est la fin de l'année, faut ensemencer... etc. Mon pied est
malade
, malade, mon pied... Nous sommes comme le ciel
est la fin de l'année, faut ensemencer... etc. Mon pied est malade,
malade
, mon pied... Nous sommes comme le ciel tout n'e
us de saisons, le ciel est dérangé. Aujour- d'hui tout le monde est
malade
, moi je suis vieux, mais je tiens encore debout
r le bien, etc. » Pendant quelques jours l'excitation persiste : le
malade
va et vient continuel- lement, il est turbulent
Nous constatons les symptômes suivants : Il Surdité corticale : le
malade
est complètement sourd, pour le son comme pour
mastoïdes, sur le vertex, le front, après la lui avoir montrée, le
malade
déclare : « Je suis sourd, je n'entends pas ».
e spontanée, sans être sérieusement intéressée. OBJETS montrés au
malade
. Désignation par LE malade. un bouton 1/n bouto
rieusement intéressée. OBJETS montrés au malade. Désignation par LE
malade
. un bouton 1/n bouton perdu. un crayon un cra
leurs avec la bêche, la faucille. 3° Hallucinations de l'ouïe. Le
malade
est habituellement - et plusieurs fois devant n
qui cause en bas ». Quelques jours plus tard il accusera un certain
malade
de le poursuivre d'injures et de menaces. 4° Ab
ses parents. Présentée à l'envers, l'écriture est mise eu place et le
malade
cherche à lire, mais un certain nombre de mots
ez la langue, de la langure, de t temps... (on suspend l'examen, le
malade
étant intoxiqué par le mot langue)... Plus ta
ent à l'horloge. , 5° Il existe des troubles de l'écriture, mais le
malade
ne se prête pas à cet 1 examen, il prend le cra
de plume... je ne veux pas signer... je ne vois pas clair... je suis
malade
, je tremble, je ne peux pas ». Après bien des i
pe ? 'K' cution étroitement liées aux hallucinations de l'ouïe. Le
malade
se croit en ! prison : « la France est en guerr
et ne subirent aucune modification tant que nous pûmes observer le
malade
. , 1 7° Symptômes physiques. Pas de paralysie.
umière. Le 16, l'amélioration de l'état mental est très notable, le
malade
a conscienci, SURDITÉ CORTICALE AVEC PARALEXIE
que j'ai été fou, maintenant je le vois bien ». En causant ainsi le
malade
rit et pleure en même temps. Mais il est toujou
'inté- grité du langage spontané, nous rappellerons cette phrase du
malade
: « J'ai eu un moment la tête perdue ; je me fi
ue j'ai encore à vivre, etc... » ; à diverses reprises il accuse un
malade
de l'insulter et prétend qu'il y a des gens en
lus. - Il n'existait pas de cécité verbale, mais souvent, quand le
malade
lisait à haute voix, les mots étaient déformés
par exemple la question écrite : Etes-vous complètement sourd ? Le
malade
lit : Etes-vous coin... men... cour... si... î-
- Plusieurs fois nous avons essayé d'étudier l'écriture chez notre
malade
, mais il se prêtait très mal à l'expérience (pa
écrire... je ne veux pas signer... je ne vois pas clair... je suis
malade
... je tremble, je ne peux pas ». Après plusieur
sister sur ces symptômes, rappelons qu'à la suite de ses crises, le
malade
présentait un délire hallucinatoire (sur- tout
a-t-il paru intéressant de faire connaître l'observa- tion de notre
malade
. + * * Observation. - C'est un homme (C...
lement de tuberculose pulmo- naire. Antécédents collatéraux. - Le
malade
a un frère et une soeur, bien por- tants et san
i. A cet âge, début d'une coxalgie droite, qui bientôt maintient le
malade
au lit pendant 8 mois; plusieurs abcès se forme
alon ; pas de traction continue. A la suite de ce séjour au lit, le
malade
put se lever et marcher, mais avec le secours d
dans le cours de ces vingt dernières années. Depuis sa coxalgie, le
malade
déclare n'avoir jamais eu d'affection autre que
Etat actuel. Aspect extérieur. Debout. - Examiné debout et nu, le
malade
présente deux déformations qui fixent l'attenti
décrivons ulté- rieurement. Enfin le thorax et le bassin de notre
malade
ont subi le retentissement de toutes ces déform
isième période de la coxalgie). Positions variées. Commande-t-on au
malade
de mettre son membre infé- rieur gauche en rect
u repos. Mais vient-on à faire contracter celui-ci en commandant au
malade
de raidir sa jambe et de la soulever ainsi au-d
surtout. Unè ponction exploratrice a donné un résultat négatif. Le
malade
assure que cette tumeur s'est développée peu à
ité d'une hyperextension considérable de la jambe sur la cuisse. Le
malade
étant étendu sur une table d'examen (rigou- reu
re ni albumine. Le diagnostic de la déformation présentée par notre
malade
ne paraît pas devoir prêter à une longue discus
e par exemple; cette interprétation ne s'applique nullement à notre
malade
, dont la déformation n'a jamais été douloureuse,
ques, des hystériques ou des cachectiques : car non seulement notre
malade
ne rentre dans aucune de ces classes pathologiq
LLEMONT des positions vicieuses (d'ailleurs peu accentuées chez ces
malades
) obte- nues artificiellement, par exemple au mo
e du pouce. En somme, il semble qu'on ne puisse invoquer chez notre
malade
d'au- tre cause que la coexistence de la coxalg
cette attitude vicieuse peut s'observer du côté opposé à la hanche
malade
, sur le membre sain. Marty, dans sa thèse (4),
d'une déviation de ce genre sur le genou correspondant à la hanche
malade
, semblent être un peu plus nombreu- ses ; mars
ntre dans ce dernier groupe ; la plupart, en effet, ont trait à des
malades
couchés, examinés au lit, et chez lesquels l'af
illeurs qu'aux faits de cet ordre, ne se soit jointe, chez certains
malades
observés par M. Campenon, une faible modification
le phénomène est localisé sur le membre opposé à celui de la hanche
malade
. Mais à côté des faits dont nous venons de parl
t des types indiscutables de genu re- curvatum, puisque cinq de ses
malades
ont dû porter un appareil orthopé- dique. L'â
emarque de M. Campenon, qu'elle débute toujours avant 15 ans. Notre
malade
fait exception à cette règle, puisqu'il avait a
u'elle occupe le membre sain ou le membre correspondant à la hanche
malade
, cette déformation présente quelques particular
t montrée indépendante de toute lésion osseuse du genou. Chez notre
malade
, l'épreuve de la radiographie, qui vient com- p
t tout à fait inattendue; elle étonne surtout si l'on songe que ces
malades
cumulent et leur déviation du genou et une anky
nt et leur déviation du genou et une ankylose coxo-fémorale, Or, un
malade
de M. Campenon a pu faire la guerre de 1870 dan
il s'agissait d'enfants, et M. Campenon fait remarquer que plus le
malade
chez qui débute cette déformation est jeune, mo
e, continue d'exister et s'exagère. Bien plus, dans le cas de notre
malade
,.où la lésion siège sur le membre sain, il n'ex
elle est incapable de s'appliquer à tous les cas. Ainsi, chez notre
malade
, aucune, des explications précédentes ne peut êtr
ur trouver l'explication de l'attitude vicieuse présentée par notre
malade
. Dans l'ankylose avec flexion de la cuisse sur
t avec netteté la variété d'ankylose coxo-fémorale présentée par le
malade
: celle de M. Potel, et une, rapportée incidemm
de la cuisse n'est pas précisée; mais si l'on songe qu'il s'agit de
malades
traités et si l'on se rappelle le rôle que M. Cam
au genu recurvatum du côté opposé. Mais il est clair que tous les
malades
qui guérissent avec une ankylose en flexion ou
luence néfaste de la marche'et de la station debout, le jour où les
malades
seront en état de se lever. Peut-être aussi pourr
potonie, atrophie), et en dehors de toute lésion médullaire ; notre
malade
en est un exemple remarquable. Nous avons vu qu
ette dénomination. Le père de la médecine guérit en effet plusieurs
malades
avec du lait de chèvre, ou en veillant sur eux
és salutatores, prétendent guérir les blessures en soufflant sur le
malade
ou en pronon- çant certaines paroles qu'ils aff
mps atteint d'une fièvre aiguë. Je fus mandé par la femme auprès du
malade
que je trouvai dans un état assez grave et se ref
et qu'elle n'a pas dit son der- nier mot. LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN PAR - JEAN HEITZ, Int
HEITZ, Interne des hôpitaux. Dans leurs belles recherches sur les
malades
et les possédés dans les oeuvres d'art, Charcot
ormes et les ma- lades dans l'art, 1889. 1 LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 85 ont apporté aux historie
r- = -- ? T. XIV, Pl. \r A c 1 1 - D LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN ( [eau Heitz) Mosaïques d
S. Apollinare Muov^ Ravenne (VIe siècle). '- LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 87 l'observation et la véri
LRF. T, XIV, Pl. \'1 1. F G 11 I LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN (Jean lleili) E, F, G. Fr
l'Eglise de S. Zeno, à Vérone (XI* siècle). LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 89 iconoclastes, et sous la
le geste du Christ ne le soulignerait pas. On peut remarquer que le
malade
a la face légèrement inclinée vers le sol. En e
oduit PI. VI, G, nous trouvons deux types de LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 91 malade très intéressants
ux types de LES DÉMONIAQUES ET LES MALADES DANS L'ART BYZANTIN 91
malade
très intéressants. Au premier plan du groupe, dev
ante puisque la béquille présente un anneau qui indique bien que le
malade
peut poser son pied à terre. Le pied est d'aill
soin, on peut voir que la béquille ne pose pas par terre, et que le
malade
est en train de la soulever, sans doute pour fair
) Charcot et P. RICIIEII (loc, cil., p. 11). LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 93 ' III. - LE DOUZIÈME SIÈ
thos, vont faire passer sous nos yeux à peu près tous les types des
malades
connus à cette époque. a) Porte de bronze de la
guérison, la plus pro- che du choeur est celle d'un paralytique. Le
malade
est debout devant le Christ qui le bénit. Il te
re flexion. On peut remarquer que le Christ ne touche pas le membre
malade
. Il n'y a, par suite,aucune espèce de doute possi
PHIE de la SALPÊTRIÈRE J T. XIV. Pl. VII K I. - - ? M LES
MALADES
ET LES POSSÉDÉS DANS L'ART BYZANTIN (J"t111 Hci
II\f ! : ( ? rI 1 : C ? , . 1 ? U w ? AI1 ? LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 95 Sur le mur du bas-côté o
comme un ventre de kyste de l'ovaire. Pour garder son équilibre, la
malade
se re- jette en arrière, et un vieillard la sou
ésentent rien de particulier (voir figure L). Dans les deux cas, le
malade
est, comme toujours, reproduit une seconde fois.
avec son manteau, comme.pour se garer d'une odeur répugnante. Ce
malade
est sans doute affligé de quelque affection cutan
d'Esther, de Suzanne, etc. L'un de ces cartons représente Vespasien
malade
de la Lèpre (Pl. VIII, C), puis guéri par la Sa
s- sus de ce compartiment, dit : « Vespasien estant dans son lit,
malade
, tout défiguré de maélerie, se desconcertoit et
éellement à représenter une ébauche de griffe lépreuse. Autour du
malade
des médecins se pressent en foule, chacun préconi
t cinq galeries, Dans lesquelles étaient couchés un grand nombre de
malades
, d'aveugles, de boiteux et de ceux qui avaient
re recouverte d'une bâche, sous laquelle on aperçoit la figure d'un
malade
; un autre pèlerin est assis, les jambes pendan
sur de petits chevalets. Au-dessous, toujours du même côté, deux
malades
sont couchés tête bêche sur un lit. L'un est en
a piscine sont accroupis ou couchés sur le dos ou à plat ventre des
malades
de toutes sortes. L'un d'eux a la figure déformée
orie d'éclopés. (1) Signalée par Charcot et P. Richer, Difformes et
Malades
dans l'Art, p. 67. Nouv. Iconographie DE la SAL
le du premier. Enfin, plus bas encore, se voit un dernier groupe de
malades
qui cau- sent entre eux. De larges banderolle
tions de ce genre, qui paraboli- sent l'épisode évangélique : Les
malades
et les languissons Sont les pauvres pesclteurs
e' ralliement aux.'mêmes mendiants,' qui 'quêtent les aumônes « des
malades
' et des 1anguis'sans»; · ? ... ? . -. Le gérant
ont en extension, le pied en varus équin, le gros orteil relevé. Le
malade
marche avec peine et chan- celle si on lui ferm
s réflexes et les troubles sphipctériens. Puis de nouveau l'état du
malade
s'aggrave, il est complètement alité et gâteux.
ÉGRAPHISTES Par le Dr THOMAS D. SAVILL (de Londres) (1) A une
malade
se plaignant de douleurs aiguës, chaque fois qu'e
ou non, une pareille réponse ne saurait certainement satisfaire les
malades
qui viennent nous consulter, et plus particulière
complète des mou- vements qui leur ont donné naissance. Mais si les
malades
viennent nous consulter, c'est justement pour q
fections nerveuses professionnelles. OBSERVATION ! . Le premier
malade
est un marchand de nouveautés, âgé de 74 ans. Il
ompagne de trouble de la sensibilité et, depuis presqu'un an que ce
malade
est en. obser- vation, nous n'avons jamais pu r
localisation de la lésion. DE LA CRAMPE DES ÉCRIVAINS 151 Chez ce
malade
, on ne retrouve aucune trace de syphilis, et, san
'évaluer, pour toute la journée, à 30 kilogrammètres. Notre premier
malade
a été amélioré par le repos ; il a complètement c
culièrement électif du système nerveux. Grâce à cette médication, le
malade
est sûrement amélioré, mais nous ne pouvons gar
mé, apparaît au moindre mouvement de la main. De temps en temps, la
malade
ressent une contraction douloureuse, mais il n'
con- tractilité par les courants faradiques, c'est-à-dire que cette
malade
ne présente qu'un des symptômes de la réaction
aisse grand espoir de complète guérison. L'histoire clinique de ces
malades
est d'autant plus intéressante, que ceux-ci pré
soumise aux courants galvaniques. Observation IV. Il s'agit d'une
malade
atteinte de la « crampe des télégraphistes ». C'e
nt aucun changement apparent. En plus de cette douleur spéciale, la
malade
ressent dans la même région une douleur névralg
a peut s'observer, comme dans nos observations I et II. Souvent les
malades
se servent du terme faiblesse pour désigner toute
plus ou moins continu au point de ne permettre que difficilement au
malade
de se servir d'une cuillère ou d'allumer sa pip
eur sont intenses, il est probable que la maladie en restera là, le
malade
ne pouvant continuer ses occupations ; mais s'i
rononcés, la paralysie et l'atrophie peuvent survenir avant, que le
malade
ait conscience de la gravité de son affection.
ouvements spé- ciaux, nécessités par l'exercice de la profession du
malade
. ' . On peut penser que certaines personnes qui
s le spasme ou la crampe (irritation), qui, en général, empêche- le
malade
de continuer ses occupations ; aussi, dans la plu
, la maladie en reste-t-elle à ce stade (stade d'irritation). Si le
malade
con- tinue ses occupations, nous voyons surveni
qui s'est produit dans les cellules antérieures de la moelle de nos
malades
I et Il : elles sont probablement irrévocableme
s ce dernier cas, l'affection en restera à ce stade, à moins que le
malade
continue ses occupations habituelles. Parmi les
, pour produire l'affection nerveuse professionnelle. Notre premier
malade
s'est servi de ses ciseaux pendant plusieurs anné
s'est servi de ses ciseaux pendant plusieurs années ; notre seconde
malade
a travaillé à la machine seulement pendant deux a
é à la machine seulement pendant deux ans et demi ; notre troisième
malade
jouait chaque jour du violon pendant deux heures
t trois heures, et cela pendant deux ou trois ans ; notre quatrième
malade
, enfin, n'avait été employée à transmettre les dé
En première ligne, on doit tenir compte du temps pendant lequel le
malade
a été livré à lui-môme sans suivre de traitemen
ié, nous puissions en arrêter les progrès. Nous permettons ainsi au
malade
de ré- cupérer tous ses mouvements par la suppl
on affection. Il faut aussi tenir compte de la situation sociale du
malade
, de ses moyens d'existence dont dépend la possibi
crampe des écrivains, par exemple, on recommandera spécialement au
malade
de tenir son porte-plume moins serré, plus librem
s écrivains soumis à noire observation (une vingtaine environ), les
malades
tenaient leur porte-plume d'une façon impropre et
façon impropre et gauche. Si l'affection a duré trop longtemps, le
malade
devra se servir d'une machine à écrire ou appre
éviter les grands efforts de certains groupes musculaires. Ainsi le
malade
, atteint de la crampe des écrivains, emploie av
s'agit d'une affection parfaitement curable. LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L ART BYZANTIN [Suite et fin). PAR J
: 11,nl-nill,]i l Cnll.<-.t.111tiIlOnl¡, LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 163 cherait davantage de ce
homme à la main sèche. Toute la scène se concentre autour du membre
malade
que l'infirme tend en suppliant vers le Christ.
ablement pas reconnue comme telle, et voilà pourquoi sans doute, ce
malade
ne présente pas le semis de taches rouges que nou
L. IL-1111 ? D;H ? " r"r'\n5t.1ntinGI+li.... LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 165 V. - LES INFLUENCES OCC
. Un des bras est levé vers le ciel la main ouverte. De l'autre, le
malade
semble chercher à se relever. Une de ses jamb
sente d'ailleurs, des caractères tout à fait LES DÉMONIAQUES ET LES
MALADES
DANS L'ART BYZANTIN 167 spéciaux. Elle se trouv
sang et des fleuves d'encre. Elle a probablement soulagé plus d'un
malade
. Elle a certainement enrichi bien des médecins, i
es accessoires professionnels. Ici, les personnages se.réduisent au
malade
et au médecin, plus une femme à demi perdue dan
bre,qui regarde timidement les préliminai- res de l'opération. Le
malade
, amaigri, voûté, assis dans le fauteuil décrépit,
tude de la pose et des gestes eu égard à l'opération projetée. Le
malade
a le bras droit tendu, nu, la manche relevée. Pou
es de l'encéphale, etc.). Voici tout d'abord l'observation de notre
malade
, que nous faisons suivre de quelques commentair
peut préciser exactement la durée, mais assez prolongé. Depuis, le
malade
, buvant régulièrement chaque jour, litres de vin,
ture : assis dans une voiture découverte qui roulait rapidement, le
malade
fut, par un brusque arrêt du véhicule, violemme
e cet accident, brusquement, à l'amblyopie succéda l'amaurose. Le
malade
, aveugle, entra alors aux Quinze-Vingts, où lui f
t, alors suppléé par l'un de nous. A ce moment, l'examen complet du
malade
décelait : d'abord, la cécité abso- lue, sans m
nt passagèrement, à la visite, par l'attitude, la mimique, le tondu
malade
dans la conversation, les alternatives de colora-
t, qui se montre aussi un peu affaibli dans son énergie motrice. Le
malade
affirme que ces tremblements datent des dernièr
, légers troubles paraphasiques intermittents, a propos desquels le
malade
marque d'ailleurs quelque impatience : il dit un
e reprend, ou parfois ne s'en aperçoit pas. Le 15 novembre 1899, le
malade
passe à Laënnec, aux Chroniques, dans le servic
ur la demande de Rénon, le Dr Sauvineau examine, à Lariboisière, le
malade
et formule le diagnostic suivant : « Atrophie pos
on successive de nouveaux signes. L'état général s'est aggravé : le
malade
a mai- gri. La cécité est toujours absolue et l
lue et l'affaiblissement démentiel a fait de no- tables progrès. Le
malade
, calme et inactif, passe ses journées dans une at
sitôt un silence, pendant lequel le facies anxieux et désorienté du
malade
semble interroger l'interlocuteur, ou chercher le
un sourire d'expression à la fois béate et tristement résignée. Le
malade
, en- tièrement perdu dans la nuit de son cervea
la volonté fait défaut. Seule, persiste l'activité automatique : le
malade
mange et dort bien ; il passe une grande partie d
partir de ce moment, la mine s'altère, l'état général décline et le
malade
s'alite. On observe dès lors du gâtisme, d'a- b
rmittent, puis continu, un état de démence à peu près complète : le
malade
ne répond plus qu'à l'appel réitéré de son nom :
externe à gauche. Enfin, le coma s'établit et, le 10 juin 1900, le
malade
suc- combe. Nécropsie. - Tout l'intérêt de l'
préjudice le plus grave aux fonctions intellectuelles. ` Chez notre
malade
, les troubles intellectuels n'ont pas fait défaut
cinatoire, ni conception délirante, il faut bien admettre que notre
malade
n'était, par son hérédité, ni un déséquilibré men
s, la véritable caractéristique de l'altération mentale, chez notre
malade
, a été un état que l'on rencontre souvent, en par
s processus actifs d'idéation correspon- dante. On tire aisément le
malade
de cet état d'engourdissement psychique, mais p
: mais il diffère profondément de cette diminution elle-même : ces
malades
sont des affaiblis, mais ils ne ressem- bilent
eurs encé- phaliques, qui ne faisait pas non plus défaut chez notre
malade
,-c'est.le caractère enfantin, puéril des réacti
'objet des préoccupations et la nalure des désirs, exprimés par les
malades
. Ce puérilisme psychique, que Brissaud semble avo
nfant (I) », nous l'avons noté plus caractéristi- que chez d'autres
malades
, mais notre sujet en offrait un exemple évident.
nts, que, suivant une expression familière, mais vraiment juste, le
malade
bêtifie. Au premier abord, en effet, on peut croi
est frappant le contraste qui existe entre t'age et les allures du
malade
. Enfin, la conservation parfaite du sens de l'o
orientation et l'intégrité de l'activité automatique, permettant au
malade
d'exécuter facilement, malgré sa cécité et son
peut résumer l'ensemble des troubles psychiques présentés par notre
malade
dans l'énumération suivante : affaiblissement dém
immédiate- ment après le coup reçu sur la région orbito-nasale, le
malade
, jusqu'alors (1) Bruns, Die Geschwülsle des Ne,
onstatation de ces lésions névritiques. Dans les derniers jours, le
malade
a présenté, comme seuls symptômes de localisati
, du gâtisme, et de l'aggravation notable de son état démentiel, le
malade
a fini par succomber aux progrès d'un état coma
ocaliser la lésion dans l'hémisphère gauche. A ce moment, l'état du
malade
était trop grave pour pouvoir songer à une interv
-mêmes avons rencontré des lésions tout à fait sem- blables chez un
malade
mort de coma diabétique. Toutes ces observations
aient l'aspect d'éléments frappés par une toxi-infection ; comme le
malade
n'offrait aucune affection organique capable de d
leur lutte. Accumulés en grand nombre autour des cellules nerveuses
malades
ou mortes, ils jouent peut-être un rôle dans le
e ne les fais pas reproduire c'est seulement parce que celles de la
malade
dont je publie l'observation ci-dessous sont pl
plus typiques encore. Il est très possible au reste que chez cette
malade
le dermographisme soit plutôt d'origine hystéri
hystérique qu'épileptique, car, sans présenter de stigmates, cette
malade
a pris récemment une chorée par imi- tation aya
ure de la langue et sans miction invo- lontaire. Après la crise, la
malade
qui a conscience de ce qui vient de lui arri- v
phies PI. XXVI, le dermo- graphisme est des plus marqués chez cette
malade
; on peut avec un corps dur quelconque et de pr
ne démangeaison assez vive, comme dans l'urticaire, et il faut à la
malade
un effort de volonté pour ne pas se grat- ter p
at- ter pendant toute la période d'augmentation de la rougeur. La
malade
se connaît cette particularité depuis l'âge de 13
déterminait chez elle les phénomènes que nous venons de décrire. La
malade
nous apprend en même temps que depuis une époque
rès grande quantité. Tout en continuant à donner du bromure à cette
malade
, le traitement fut surtout dirigé contre les ox
surtout dirigé contre les oxyures de l'intestin. On prescrivit à la
malade
de la santonine à la dose de 0 gr. 10 centigr.
phisme qui s'atté- nuait légèrement pendant le traitement. Enfin la
malade
qui prenait une crise par mois depuis 7 mois, r
e sont passés sans nouvelle crise. En résumé, il s'agit ici d'une
malade
ayant des oxyures depuis l'enfance, se sachant
mpêcher, en voyant l'épidémie se soulever si brusquement chez notré
malade
, de faire un rapprochement t entre la plaque d'
vulsives, tous caractères que nous n'avons pas retrouvés chez notre
malade
. Le critérium eût été la guérison par la dis- p
etc. (3). Au reste nous avions à la même époque dans le service une
malade
qui (1) Voir pour plus de détails l'article de
fluence de la suppression de l'alcool, les crises disparureut et le
malade
put être renvoyé chez lui. Depuis, au dire de s
nfant mourut au bout de 3 heures. S'il faut en croire la mère de la
malade
, elle aurait contracté une syphilis conjugale un
ation nette du nombre des crises sous l'influence du bromure que la
malade
nous parla de son taenia. On lui donna 100 gram
idus), mais pas de tête. Ses crises parurent moins nombreuses et la
malade
sortit le 23 décembre 1899. Mais elle revint au
re l'expulsion de quatre mètres de taenia environ, sans la tête. La
malade
n'a pas été revue depuis. ( Ici encore je p
alier). 3o S'ceur du père. - Morte à 30 ans. Elle était, au dire du
malade
, livide au moment de sa mort. IIf. Père. - Le
e du malade, livide au moment de sa mort. IIf. Père. - Le père du
malade
a 68 ans. Il n'a jamais fait, il la connaissance
pied est porté en dehors. La hanche et le genou sont douloureux. La
malade
boite. Elle a beaucoup maigri depuis six ans. Dep
de la mère. Rien de particulier à signaler. VI. Frères et soeur du
malade
. - Une soeur, 23 ans. Le malade, 21 ans. Un frè
à signaler. VI. Frères et soeur du malade. - Une soeur, 23 ans. Le
malade
, 21 ans. Un frère, 18 ans, Un frère, 16 ans. Un
eu dernièrement la dothiénentérie. II. Antécédents PERSONNELS. Le
malade
a uriné au lit jusqu'à 14 ans. A 15 ans, il a com
le : 1 m. 69. Périmètre thoracique : 0 m. 99. Poids : 75 kilogs. Le
malade
présente quelques signes de dégénérescence : fron
eviennent plus foncées sans d'ailleurs augmenter d'étendue quand le
malade
se baigne. Lorsqu'on lui fait soulever un fardeau
sont plus foncées du côté gauche que du côté droit. Bien plus le
malade
présente un certain degré de dermographisme. On p
s. Pouls à l'artère radiale : dicrote, lent. Nombre de pulsations :
malade
cou- ché : 56 : immédiatement après une course
rieurs. - V. Système NERVEUX. - L'intelligence semble ordinaire. Le
malade
sait lire, écrire et compter. Sommeil bon, pas
rêves ni de cauchemars. A. - Sensibilité générale. 1° Douleurs. Le
malade
n'accuse des dou- leurs dans les régions anorma
de l'onglée au moindre froid. ` ? ° Sensibilité à la douleur. - Le
malade
accuse une douleur plus intense et réagit plus,
. Un objet perçu chaud par les observateurs, est perçu froid par le
malade
: 1° A gauche. - Dans une région occupant la pa
régions, quand on élève suffisamment la température de l'objet, le
malade
finit par percevoir normalement, mais avec une
d. Un objet perçu froid par les observateurs est perçu chaud par le
malade
. 1° A gauche. - 1° Au poignet et a la main. 2
nous explorions les régions occupées auparavant par ces plaques, le
malade
n'accusait la sensation chaude ou froide qu'après
nicité de l'oeil paraît plus élevée à gauche. Si l'on présente au
malade
des échantillons de laine de couleur, il distingu
ommodation. 0. G. = 21 centimè- tres, 0. D. = 25 cent. Lorsque le
malade
lit,il éprouve bientôt des sensations de piqûres
il droit. VIII. Intelligence. - L'intelligence semble ordinaire. Le
malade
sait lire, écrire et compter. Sommeil bon. Pas
crémastérien est exagéré, surtout à gauche. Par les temps froids le
malade
fléchit difficilement les doigts de la main gauch
du moins pour les membres supérieurs. En effet alors qu'à droite le
malade
amène l'aiguille du dynamomètre Mathieu à 41 ki
nterprétation (l31aet-Satglé). La lésion cutanée que présente notre
malade
peut éveiller l'idée des affections suivantes :
erfs. NOEVUS VEINEUX ET UYSTÉKIE 225 1° Il existe bien chez notre
malade
de « l'asphyxie des extrémités ». Les doigts pr
rémités, occupe de larges surfaces. 2° Nous constatons chez notre
malade
, comme chez les érythromélalgi- ques,une colora
lets vaso- constricteurs. Or cette dégénérescence existe chez notre
malade
. Elle est due à des intoxications ancestrales.
imple régression et non d'une destruction de ces neuro- nes), notre
malade
est hystérique. Il présente en effet le groupem
t'hyperamiboïsme des neurones (2). En résumé, l'affection de notre
malade
résulte d'une absence de déve- loppement d'un c
bservations et les expériences. La grand'mère paternelle de notre
malade
semble avoir eu des attaques d'épilepsie et est
uro-diélectri- ques (1). Le fils de cette femme (le père de notre
malade
) a hérité de ces neuro- diélectriques (monstruo
bre reste parésié pendant un ou deux jours après l'attaque. Notre
malade
a hérité lui aussi des tares paternelles, par l'i
omme on va le voir, à expliquer tous les symptômes nerveux de notre
malade
. Pour la facilité de l'interprétation, je les é
érie, ainsi que l'anesthésie dou- loureuse et aussi Je cas de notre
malade
, qui présente de l'hyperalgésie et de l'hypoest
ouche optique, les neuro-diélectriques qui déter- minent chez notre
malade
les troubles en question se trouvent situés au-
es sensations tactiles. Que l'hémisphère droit soit lésé chez noire
malade
, c'est ce qui semble résulter encore de l'étude
ux sortes de troubles. L'étal' de la sensibilité tactile chez notre
malade
n'est pas dépourvu d'intérêt pour les physiolog
our le chaud et pour le froid, que nous avons constatées chez notre
malade
. Tout objet appliqué sur la peau impressionne à
e est la somme algébrique de ces deux impressions. Or, chez notre
malade
, par suite de la formation dans L'écorce de grou-
trécissements oscillants des champs chromatiques que présente notre
malade
me paraissent dus à l'hyperamiboïsme des neurones
que. GO Neurones de l'accommodation. Il parait exister chez notre
malade
une contracture oscillante des mus- 232 BINET-S
lleurs le principal rôle dans l'asthénopie accommoda- tive de notre
malade
, laquelle a tous les caractères de l'asthénopie h
as sur les autres symptômes que nous avons cru remarquer chez notre
malade
du côté de l'appareil de la vision parce qu'il s'
itivo-moteurs), et qu'ils sont souvent lésés à la fois chez un même
malade
. L'exagération de certains réflexes n'est que l
le d'ondulations nerveuses. Un autre réflexe fut exagéré chez notre
malade
pendant une période antérieure de sa vie, celui
arrive à la plus apparente des lésions nerveuses que présente notre
malade
, à la paralysie des vaisseaux de la peau. Il n'es
so-constricteurs périphériques ne se sont pas développés chez notre
malade
. Reste à savoir si les neuro- nes vaso-constric
ue dans la circulation le rôle que l'on sait, a entraîné chez notre
malade
une augmentation de travail (1) C. S. Sherrisgt
moteurs, la lenteur du pouls et les attaques, d'épilepsie. Chez notre
malade
ce rapport n'est que paterno-filial. Il y a l
ption et l'analyse de l'histoire clinique et de l'état mental de la
malade
nous chercherons à définir le sens et la valeur
- Scrutant dans leurs moindres détails ses états de conscience, la
malade
s'interroge sur la valeur morale de ses actions
mère est morte tuberculeuse à 32 ans. Un frère et deux soeurs de la
malade
ont succombé à des affections indéterminées. Deux
epos au lit un ou deux jours. La douleur était parfois telle que la
malade
ne pouvait faire aucun mouvement avec la tête.
u'elles n'apparaissent -qu'à des intervalles plus éloignés. Notre
malade
se mettait, à son dire, facilement en colère, mai
pation. L'examen des urines ne révèle rien d'anormal. Depuis que la
malade
est dans le service, il y a environ 8 mois, les r
s. Leur recherche est difficile en raison de la distrac- tion de la
malade
qui est tourmentée par la crainte de ses fautes i
toux et gêna les mouvements de la poitrine. Cet état obligea notre
malade
à rester à la mai- son pendant un an jusqu'au m
est la vérité. A la suite de ce rejet, un mieux se produisit, et la
malade
put recom- mencer ses classes interrompues. L..
e notre sujet des idées étranges, mais ces pensées duraient peu. La
malade
parvenait assez vite à les chasser. « Que je su
esprit et elle ne s'y arrêta pas davantage. Mais depuis qu'elle est
malade
cette pensée la pour- suit et la tourmente. La
ont naître des craintes hypothétiques mais très vives sur ce que la
malade
regarde comme des fautes graves. . Très perplex
sations, ça me revient dans l'idée, je n'en suis pas la cause. » La
malade
repasse dans sa mémoire les divers moments de sa
d'autrui ; les unes sont donc endogènes et les autres exogènes. La
malade
regarde son propre doute comme une discussion ent
allucinations avaient joué un rôle im- portant dans le délire de la
malade
. - C'est parce que L... entend des voix qui lui
s caractères spéciaux des voix qu'elle entend nous montre que notre
malade
croit qu'on lui parle en elle-même. Lorsque nou
ci d'un langage purement intérieur et le terme de voix employé par la
malade
semble être une simple métaphore indiquant l'or
e analyse scrupuleuse des faits. Cependant il semble que parfois la
malade
a des hallucinations véritables. Elle entendit, n
passe « dans son imagination ». Après un examen scrupuleux de notre
malade
il semble qu'il s'agit le plus souvent d'images v
us souvent d'images vi- suelles mentales ; si dans certains cas, la
malade
présente ce qu'il semble, des hallucinations vi
pas à ajouter qu'elle est la seule coupable. Il n'y a pas chez cette
malade
d'i- dées de persécution, il n'y a en réalité q
ôt d'idées de persécution, tantôt d'idées d'auto- accusation. Notre
malade
ressemble de prime abord à une persécutée, mais s
aisonnements, d'associations, d'idées, de pensées disparates. Notre
malade
tente un effort pour se ressaisir,mais d'autres é
intellectuel et no- tamment d'une association d'idées. Quand notre
malade
revient à elle, elle arrive par instant à ébauc
ette constante préoccupation de ce qui se passe en elle-même, notre
malade
jouit d'une activité mentale qui ressemble par
son introspection l'exige. Il est vraiment curieux d'observer cette
malade
et de l'étudier dans ses faits et gestes et sur
rès normalement aux évé- nements habituels de la vie courante notre
malade
éprouve la nécessité d'analyser ses divers état
des associations d'idées et de l'activité mentale en elle-même. La
malade
en somme se substitue à sa pensée et se confond a
rps, à l'esprit ou au monde extérieur. L'histoire clinique de cette
malade
qui analysait d'une façon morbide une grande pa
quelques auteurs. Fischer cons- tate la polydactylie chez un jeune
malade
; Sonnenburg note la polymas- tie ; Joachimsthal
n, l'idiotie ; M. Féré, diverses tares dégénératives. Quant à notre
malade
, elle était une dégénérée stigmatisée à un hautde
nce gastrique de cause incertaine. Au commencement de mars 1901, la
malade
meurt des progrès de la phti- sie pulmonaire do
s'oppose formellement à l'au- topsie. L'intérêt que présentait la
malade
résidait surtout dans la présence de poils impl
deviennent plus drus et plus longs. L'extrême amaigrissement de la
malade
rendait très facile l'examen du ra- chis. Celui
ans les cas de spina bifida occulta, n'était à constater chez notre
malade
. On peut affirmer que la colonne vertébrale éta
te pour le maxillaire supérieur ; brachydactylie ; scoliose... La
malade
, dont l'histoire pathologique vient d'être retrac
nté ; le père nie toute intoxication syphilitique ou alcoolique. La
malade
a une soeur de 12 ans, parfaitement bien constitu
onc pris les dimensions de plusieurs fillettes ayant t'age de notre
malade
. et nous croyons pouvoir dire que, chez l'enfan
uisse. Ces proportions sont tout à fait modifiées chez notre petite
malade
(PI. XXXIII, A, A', A"). Sa taille atteint 0 m.
veloppement excessif des os de la voûte du crâne, donnant ainsi aux
malades
l'aspect d'hydrocéphale, détail très visible ch
le parfait développement des masses musculaires donne ainsi à notre
malade
l'aspect d'un petit athlète, selon la remarque
ect d'un petit athlète, selon la remarque de M. Marie. Chez notre
malade
, la déformation de la « main en trident » est trè
. Marie) » et cette forme est d'autant plus nette chez notre petite
malade
que ses doigts ont un aspect fusiforme très parti
la main (Pl. XXXVI, S et T). M. Marie avait remarqué chez ses deux
malades
que la tête du péroné était située plus haut qu
tte du musée du Louvre. (CHARCOT et P. Ri- cher. Les Difformes et
Malades
dans l'art.) V, Le dieu Bès. (Ibid.) X, Sta
ue nous apprend l'anatomie pathologique. La santé générale de notre
malade
est excellente. Son coeur, ses pou- mons, son t
est d'abord certain que l'achondroplasie se reproduit chez tous les
malades
avec les caractères cités plus haut, voire même a
le 18 avril 1901, les résultats de l'examen radiographique de notre
malade
. ' 282 CESTAN Comment dès lors une maladie au
rospectif alors qu'il est déjà délicat de se prononcer du vivant du
malade
, surtout avec ce nouvel obstacle que le peintre
dèle. D'autre part, MM. Charcot et Richer dans leur ouvrage sur les
Malades
et les difformes dans l'art, soulignent ce fait
duite. La radiographie a confirmé tous ces détails chez notre petite
malade
. Les travaux de Broca onl élucidé le mécanisme
rplus, M. P. Marie a donné inutilement du corps thyroïde à ces deux
malades
; on pourra objecter que ses malades étaient tr
t du corps thyroïde à ces deux malades ; on pourra objecter que ses
malades
étaient trop âgés pour bénéficier du traitement
ient trop âgés pour bénéficier du traitement thyroïdien. Mais notre
malade
est 288 CESTAN âgée seulement de neuf ans ; n
à la mère, il est achondroplase comme elle; c'était le.cas pour la
malade
de MM. Porak et Ribemont- Dessaignes, que j'ai
ni syphilis). L'enfanta un frère parfaitement constitué. Le petit
malade
est né à terme, il la suite d'une grossesse et d'
aient trop courts pour des os trop longs. Si l'on regarde la main
malade
par sa face dorsale on voit nettement que la ma
mensuration donne les résultats suivants : Circonférence de la main
malade
0 m. 145. Circonférence de la main droite : 0 m
n, à partir de l'interligne articulaire métacarpo-phatangien : Côté
malade
: 0 m. 10. Côté sain : 0 m. 05. Longueur des
Côté malade : 0 m. 10. Côté sain : 0 m. 05. Longueur des doigts
malades
déterminée par une perpendiculaire partant de l
-t-il une différence de 1 millimètre en moins pour le pouce du côté
malade
. La peau est de coloration normale, la consista
La sensibilité est difficile à apprécier, étant donné l'âge du petit
malade
. Elle est manifeste à la piqûre comme partout a
de couper un peu plus haut pour ne pas prendre de lambeau en tissu
malade
et pour déjeter cependant la cicatrice sur la f
r; il bat 88 fois à la minute. Pression sphygmomanométrique, 14. La
malade
n'accuse pas d'autre trouble. que de la dyspnée d
porter l'oeil en haut, il se produit un léger nystagmus vertical. Le
malade
ne se sert pas de cet oeil pour la vision. Le
ue faiblement, mais ne réagit pas notablement à l'accommodation. La
malade
accommode ce- pendant assez pour pouvoir lire c
r l'occlusion des paupières ; il existe un larmoiement constant. Le
malade
ne peut pas siffler; il souffle difficilement. Le
les mouve- ments de latéralité de cet organe sont difficiles et le
malade
ne peut aller cher- cher derrière les arcades d
extrêmement accusées. La paralysie faciale est totale. Si on dit au
malade
de faire la moue il arrive à peine à produire q
de la phalangette des doigts malformés. ' On le voit, notre premier
malade
nous a permis d'étudier une anomalie très rare
ode -de faradisation. Ces contractions ne gênent en aucune façon le
malade
qui ne les soupçonnait même pas. Elles ne sont
reur était plus rapide. MYOCLONIE DU TYPE BERGERON 321 Dès que le
malade
cesse d'écrire le tremblement disparaît ou se réd
oduire d'une manière indépendante, ils sont assez forts pour que le
malade
se sente menacé d'une chute, mais il a toujours l
40, mais on a noté une fois : main droite 70, main gauche 40) ; le
malade
est droi- tier. Tous les mouvements sont aisés
on en retardait l'administration au point d'exciter l'impatience du
malade
. Surtout on l'avait averti de la violente perturb
gé pendant plusieurs semaines, et l'effet nauséeux en démontrant au
malade
la vérité de tout ce qu'il avait appris ne pouvai
ent tous ces troubles. Le temps ayant manqué et l'intérêt direct du
malade
n'imposant pas ces manoeuvres, puisqu'il était gu
u clinique des accidents présentés par TUMEUR CÉRÉBRALE 355 notre
malade
rappelle, dans ses grands traits et son évolution
iniques a été indiquée par Babinski (1). Cet auteur, à propos d'une
malade
, guérie par la trépa- nation d'accidents de cép
in artério-scléreux, par la ponction lombaire, en évacuant chez son
malade
13 à 14 centimètres cubes de liquide. Divers
le à l'interprétation des accidents céré- braux présentés par notre
malade
, nous constatons que, par son siège et ses rapp
sion relative à la pathogénie des accidents diffus présentés par le
malade
, P. Marie proposa de rattacher les troubles psych
veut réitérer la saignée ; la femme s'y oppose : le lende- main, le
malade
ne se sentant de rien, veut se lever et sortir ;
t, chirurgien major de son régiment, à ouvrir l'endroit frappé ; le
malade
guérit heureuse- ment de cette blessure, et jou
qué de l'intelligence. La cécité est complète. Au mois d'avril, le
malade
entre à Ste-Anne dans un état d'inconscience com-
recrudescences fréquentes. La marche est possible avec un aide, le
malade
avance à petit pas, lentement, ayant de la rétr
nystagmus laté- ral, s'accentuant dès qu'on éveille l'attention du
malade
. Pas de strabisme ni de paralysie externe. Inég
uche, Société anatomique, 1899. [Résumé). Tumeur cérébrale : Le
malade
, âgé de 45 ans, présente un état de torpeur céréb
is nullement les parois vasculaires (1). - CONCLUSIONS I. - Les
malades
porteurs de tumeurs cérébrales, présentent à côté
diagnostic d'hérédo-ataxie cérébel- leuse fut fait avant la mort du
malade
est le cas de M. Miura. xiv 20 374 SWITALSKI
pratiquer l'exa- men du système nerveux. L'observation clinique du
malade
dont j'ai exa- miné le système nerveux a été dé
e convexe à gauche. Aujourd'hui, la démarche serait titubante si le
malade
pouvait marcher seul. Mais quoique la force mus
rs avant terme, mais ne présentant pas la même maladie. L'aspect du
malade
est un peu spécial, qui tient surtout à un degré
pendant la prononciation est un peu « bafouillée », comme le dit le
malade
, mais il peut à peu près dire tous les mots ; j
it dans la sclérose en plaques ou dans la maladie de Friedreich. Le
malade
dit n'avoir jamais perdu la mémoire et en réalité
serait tué. Note prise par il]. Villcelet, le 28 février 1900. -Le
malade
entre à l'in- firmerie de Bicêtre pour un parap
econ- naître aucune lésion soit dans les poumons, soit au coeur. Le
malade
, dans un état d'affaiblissement extrême, est tr
extrémités des membres une atrophie que nous exposons plus bas. Le
malade
ne répond qu'avec une grande difficulté aux que
est sourde, un peu scandée, mais très nettement compréhensible, le
malade
n'omet aucune syllabe. A partir du leur mars,el
l est impossible d'avoir des renseignements au sujet du dé- but, le
malade
prétendant que ses mains ont toujours été dans le
marquée dans la région antéro-externe des jambes. 2 mars. - Mort du
malade
à li. 1/2 du soir. Autopsie Cerveau : la dure
leau anatomique de notre cas se rapproche de celui deMenzet,etnotre
malade
était pourtant un de ceux dont ¡'observation a se
nés conservés, plutôt exagérés. Troubles de la sensibilité. Chez ce
malade
le diagnostic d'hérédo-ataxie cérébelleuse est ce
ertain, et la soeur de Haud... Mme H. H. (observation loc. citât.),
malade
depuis l'âge de 35 ans, présentait le tableau c
s alors que le diagnostic d'hé- rédo-ataxie cérébelleuse chez notre
malade
Haud... François est bien jus- tifié, et pourta
ans d'une entérite et était également très' nerveuse. D'ailleurs la
malade
, sans donner de détails plus précis, dit que tous
chromatopsie. La particularité la plus curieuse présentée par cette
malade
est l'existence d'une énorme hypertrophie du se
uggestif bien dirigé ne les guérit pas rapidement, ces malheureuses
malades
deviennent une proie facile pour les guérisseurs
ter. Brodie a bien insisté sur ce fait et montré que fréquemment la
malade
a « parmi ses con- naissances ou amies, une mal
406 LANNOIS Après la mastodynie, c'est la forme présentée par ma
malade
qui est la plus commune : l'hypertrophie simple
d'un gonflement douloureux coïncidant avec les crises; sa deuxième
malade
était également atteinte des deux côtés. Il en
ement intérieur, de cuisson, de brûlure, de lancées fulgurantes, ma
malade
présente manifestement une zone hétérogène prof
ne du grincement de dents, de la con- tracture des poignets,etc.Une
malade
de Brodie avait des mouvements res- semblant à
la glande est en somme la règle générale. Bien que j'aie classé ma
malade
dans les cas d'hypertrophie simple, je dois rap
t et dura sept ans, en- tretenue par des grossesses successives. La
malade
n'avait que le sein droit atteint : il était tr
t assez abondant pour traverser plusieurs serviettes pliées ; cette
malade
avait en même temps de la surdi-mutité, des gastr
urdi-mutité, des gastrorrhagie et des hémorrhagies auriculaires. La
malade
de P. Sainton avait égale- ment des hémorrhagie
urieuse observation d'anorexie publiée par Gasne (1). Chez sa jeune
malade
les seins, qui subissaient d'ailleurs des alterna
ouv. Icon. delà Salpêtrière, t. XIII, 1900. 408 LANNOIS Chez ma
malade
l'aspect de la peau était normale : ceci ne se re
iagnostic de ces diverses formes au point de vue du traitement. Les
malades
n'ont pas toujours la chance de la mienne qu'Ol
jours la chance de la mienne qu'Ollier refusa d'opérer. Souvent des
malades
ont guéri spontanément auxquelles des chirurgiens
n, il convient de tenir compte du tempérament névropa- thique de la
malade
. , En mai 1901, c'est-à-dire cinq mois après le
de l'index s'obtint par suggestion, ou du moins en convainquant la
malade
qu'ils obéissaient à sa volonté. 412 DEMON On
que que celle des deux autres. Je crois avoir ainsi démontré que la
malade
souffre actuellement d'une MAIN EN PINCE 413
ue ? Plusieurs motifs viennent à l'appui de cette hypothèse : 1° la
malade
a été une hystérique invétérée; 2° elle continu
ni modifiable par les ten- tatives du médecin, ni par la volonté du
malade
, le spasme étant aussi intense dans les muscles
nctionnent normalement au moins pour la flexion et l'extension ; le
malade
a l'attitude de main en pince, avec laquelle il s
l. Nous n'avons guère eu que vingt-quatre heures*pour étudier notre
malade
, et nous n'avons pu que constater la mélanoderm
matité, avec des râles fins, sans souffle. Mais en découvrant la
malade
, nous remarquons, an niveau de ses jambes, les
formations caractéristiques de la maladie de Paget. Vu l'état de la
malade
, il nous a été impossible d'obtenir aucun renseig
but de l'affection, ainsi que sur les symptômes subjec- tifs que la
malade
a pu éprouver. A son entrée à la Salpêtrière, un
en purement objectif. Ce qui frap- pait au premier abord chez cette
malade
était une mélanodermie extrêmement accusée, éte
arête médiane, épaisse, saillante, très forte, an point d'empêcher la
malade
de rester étendue sur le dos, et de la forcer à
bles sensitifs, tant objectifs que subjectifs, qu'a pu présenter la
malade
. La musculature externe des yeux semble parfait
ne, dans les urines prélevées à la sonde. Le lendemain, 7 avril, la
malade
meurt à 11 heures du matin. Autopsie. L'autopsi
présenté à la Société médicale des hôpitaux les radiographies d'un
malade
du service de M. Gailliard. 422 HUDELO ET nEITZ
mes de Havers. Nous pensons que, même sur le vivant, les os de notre
malade
auraient donné des épreuves riches en détails.
premières prises dans le tabès; on se rappelle d'autre part que la
malade
avait les réflexes rotuliens abolis. En tout cas,
re nor- male. · Le tableau clinique que nous avons donné de notre
malade
se distin- gue, au point de vue de la répartiti
bias, qui sont ordinairement très atteints, étaient normaux chez le
malade
de L. Lévi (7). Une des parti- cularités de not
de l'état d'artériosclérose très avancé dans lequel se trouvait la
malade
. Encore cet état était-il inégal selon les poin
encer par celles de Paget, notent de grosses lésions cardiaques. Le
malade
de Thibierge (1) avait le 2e bruit aortique exa
xagéré, les artères dures, le pouls brusque. Marie (2) note chez sa
malade
une artériosclérose généralisée et rapporte à R
de la moelle épaissie et semée de plaques calcaires. Enfin chez le
malade
de Gaillard, Béclère (9), par la radiographie,
logique des viscères, et il est bien possible que, comme chez notre
malade
, les lésions artérielles se soient lo- calisées
ladie de Paget, à une société lyonnaise, faisait remarquer chez son
malade
de l'exagération des réflexes et de la contract
eux dépendent de la même cause. Nous avons, dans la moelle de notre
malade
, trouvé exactement les mê- (1) GUINO, Soc. anat
comme normaux (Gilles de la Tourelle, Meunier, L. Lévi). Chez notre
malade
, ils étaient abolis. Les modifications des réflex
'il n'hésita pas à qualifier de cirrhose. Le texte ne dit pas si la
malade
avait la peau bronzée, mais vu le mal qui avait
apsules chez une femme de 30 ans, observé par Iladden (4), et où la
malade
avait présenté une mélanodermie extrêmement accus
pitaux les différentes artères des membres sur les radiographies du
malade
de Gail- liard, et avoir fait remarquer qu'on d
de ici la place à une composition plus ample el plus solennelle. Le
malade
n'est plus un personnage quelconque, reproduisant
llard à longue barbe, barrette sur la tôle, saisit le bras droit du
malade
de la main gauche. De la main droite il tient un
eul être la résultante d'une série d'oedèmes aigus circonscrits. La
malade
de M. Mabille présente en ontre de l'anesthésie d
ement des troubles sensitifs des membres inférieurs chez une de nos
malades
. La coexistence du trophoedème avec une affecti
document figuré ci-joint (PI. LXI). C'est la la photographie d'une
malade
que j'ai observée en 1890 dans le service de M.
voir une localisation sur les membres supérieurs. Chez sa première
malade
, l'affection semble même croisée (bras droit et
vasion de cette enflure cyanosée et doulou- reuse, nous revoyons la
malade
dans l'après-midi en consultation avec le Dr E.
vons Alice occupée à manger sa soupe, se servant de la main du côté
malade
. L'amélioration s'accentue rapidement ; le bras c
capitulons les faits qui constituent le passé pathologique de notre
malade
, nous constaterons qu'ils sont représentés par de
ser la perte de volume causée par l'atrophie, mais rendre le membre
malade
plus volu- mineux encore que celui du côté sain
poliomyélite antérieure n'ont pas été observés davantage chez notre
malade
. Nous ferons remarquer, en ou- tre, que lorsque
é atteinte, aucune éruption pustuleuse ne s'est montrée sur le côté
malade
(1). (1) A la Société médicale des hôpitaux (Sé
ale des hôpitaux (Séancedu 22 janvier 1897), Thibierge présenta, un
malade
atteint d'une paralysie infantile ayant déterminé
paralysie infantile ayant déterminé une atrophie du bras droit. Ce
malade
ayant contracté la syphilis a vu survenir des syp
publiés, l'on note cette particularité, offerte également par noire
malade
, que l'hyper- trophie du bras existe rarement s
a été notée par le pro- fesseur Debove, parmi les antécédents de la
malade
. Dans un travail paru ici même (2), M. Henry Me
es faits. A l'occasion d'un cas observé par Joffroy, concernant une
malade
at- teinte de paralysie infantile avec oedème c
ne nous ait pas été permis de le reproduire par la photographie, la
malade
s'étant refusée à nous satisfaire sous ce rappo
fongosités suspectes de néoplasie maligne. Nous avons adressé la
malade
à la Policlinique de l'Université. M. le profes-
diographie de l'intégrité du squelette, fit l'ablation de la région
malade
, sans se dissimuler le mauvais état du terrain
tés, qui ne tardera pas il mettre à nu le quatrième métacarpien. La
malade
avait SUR UNE FORME D'HYPERTROPHIE DES MEMBRES
inférieur hypertrophié qui, pendant quelques jours, a mis la petite
malade
à deux doigts de la mort : fièvre intense, T. 4
et de coloration rosée. Chose interessante, la soeur cadette, tombée
malade
3 jours auparavant, soutirait également d'une l
embre 1901, donc une année après, je me mis à la recherche du petit
malade
. Le mal a empiré. La cuisse mesure maintenant 0
attribué à la rougeole, et remonte ainsi à l'âge de cinq ans. La
malade
de Vigouroux avait eu aussi une rougeole à l'âge
avait débuté qu'à la puberté. Il faut noter en outre que chez notre
malade
l'affection s'accompagne d'autres troubles trop
aucune nodosité. A l'examen rhinologique, le cornet moyen du côté
malade
est un peu hyper- trophié, par comparaison avec
une mention. J'ai fait mouler les maxillaires. Les molaires du côté
malade
sont plus fortes. La dent de sagesse a percé et
u côté sain, elle est à peine ébauchée. - La voûte palatine du côté
malade
est plus large et plus étalée. Les rugosités de
e aucune hyperesthésie, ni anesthésie en aucun point du corps. La
malade
a trois frères qui n'offrent rien d'anormal. Une
que, elle s'était extraordinairement fa- tiguée en soignant sa mère
malade
. Une chute sur le siège, ayant amené une ecchym
dème de la joue, insisté sur l'état physi- que de la soeur de notre
malade
, naine, infantile. Elle présente un oedème appr
R H. MABILLE Directeur-médecin en chef de l'asile de Lafond. La
malade
qui fait l'objet de cette observation est actuell
out, émotivité extrême et affaissement général des fa- cultés. La
malade
se tenait généralement étendue, ayant souvent les
; la langue est déviée à droite ; la parole est scandée et quand la
malade
parle, le côté droit de la face grimace. , La
sans qu'il y ait de paralysie véritable. Cependant l'attitude de la
malade
montre bien la tendance à la semi- contracture
ons suivantes : OBSERVATION DE TROP11OEDÈME 505 Quand on pique la
malade
avec une aiguille sur les membres inférieurs, o
Cependant, dès qu'on atteint les couches musculaires profondes, la
malade
accuse une réaction qui démontre que l'anesthésie
. Quant à la station debout, elle est impossible et en soutenant la
malade
sous les bras, on voit que les mouvements de lo
relevons ce fait particulier que l'accroissement signalé chez notre
malade
affecte les deux membres intérieurs d'une façon s
xemple de ce syndrome. Nous avons eu l'occasion de revoir la petite
malade
qui en est le sujet à un intervalle assez considé
es assez différents du premier cas. Bien que l'examen de ces deux
malades
ne nous ait suggéré aucune idée nouvelle sur la
té; l'avant-dernière,celle qui a précédé immédiatement notre petite
malade
, est cependant plus délicate que les autres et
lus sensible pour la lar- geur que pour la longueur. - Chez cette
malade
l'examen électrique a donné des résultats différe
est moindre sur les parties hypertrophiées. Si pour notre première
malade
, en raison de l'épaississement considé- rable d
, une telle interpré- tation n'est plus valable pour notre deuxième
malade
, puisque la peau et ses dépendances ne sont pas
de sorte que,suivant la re- marque faite à propos de notre première
malade
,ces hypertrophies congéni- tales ne tiennent pa
pas seulement à un développement exagéré ou plus rapide des parties
malades
,mais encore à une modification dans la constituti
ns le mémoire de Sabrazès et Cabannes ; dans les antécédents de nos
malades
, nous n'avons pu relever d'ailleurs aucune partic
étrocession qui s'est très nettement manifestée chez notre première
malade
dans le cou- rant des deux premières années,phé
DES MEMBRES PAR E. APERT, chef de clinique de la Faculté. Le
malade
dont les photographies sont représentées (pl. LXX
ce point de vue comme à bien d'autres, il diffère complètement des
malades
atteintsdel'affection que M.P. Marie a ap- pelé
s immobilisant pas complètement. Voici du reste la descriplion du
malade
: C'est un homme âgé de 30 ans qui est entré à
néanmoins dans une dénomination purement symptomatique l'état de ce
malade
, j'avais qualifié son affection de spondylose olo
res supérieurs. , - La tête est presque totalement immobilisée ; le
malade
ne peut ébaucheraucun 'mouvement d'extension au
s en flexion, mais cette flexion peut aller jusqu'à l'angle droit. Le
malade
se sert assez bien de ses doigts pour de petits
or- male, non plus que la pression sur les articulations, jamais le
malade
n'a souffert; on ne sent ni empâtement articula
elles d'Heberden. M. Marie a signalé la même particularité chez ses
malades
. Quant aux largeurs des différents segments des
les membres supérieurs semblent de dimension exagérée et donnent au
malade
l'allure d'un anthropoïde. Si l'extension du memb
férence) et très brachycéphale (86). - Histoire de la maladie. - Le
malade
dit qu'il s'est toujours connu tel qu'il est au
atigue, mais il met des heures à faire ce trajet. J'ajoute que le
malade
n'a pas souvenir d'avoir jamais eu de maladies in
e infantile. Il ne tousse que depuis quelques mois. En résumé, ce
malade
présente des ankyloses sinon complètes, du moin
silion et en outre l'affection ne paraît pas congénitale chez notre
malade
. Je ne vois pas non plus qu'une lésion acquise
écutives à ces ankyloses n'étaient pas identiques à celles de notre
malade
. Néanmoins, au point de vue du processus morbide,
encore à cette observation que notre cas ressemble le plus. Bref ce
malade
ne me parait pas rentrer dans un cadre nosologiqu
tographies. AUTOPSIE Notre travail était à l'impression, quand le
malade
a succombé le 6 dé- cembre aux progrès de sa tu
il faut admirer le réalisme de la scène, l'expression de visage du
malade
, si expressive de douleur, le geste de la main ga
main gauche, il soulève le talon du membre blessé. De son côté, le
malade
soutient le mollet qui re- pose dans sa main la
est sans doute pénible à supporter, car ici encore, nous voyons le
malade
, essayer d'un geste de lui retenir la main. (
toute une série d'opérations chirurgicales. (1) Voy. Difformes et
malades
dans l'art, p. 113. (2) Chez Bocca, édit. Turin
tuel de toute saignée orthodoxe. « Le baston qu'on met à la main du
malade
(tant pour luy soustenir le bras que pour aider
e, ou le lancet- tier du médecin. Ou bien on se contenta de dire au
malade
de serrer son pouce entre ses autres doigts. Le
iquement, tous les re- ligieux passaient par la lancette, aux jours
malades
on jours de la muni- tion de sang. . « Ce n'é
e Dionis : « Il faut qu'il soit bien fait pour ne point déplaire au
malade
, qu'il ait de l'esprit pour persuader ce qu'il
n mentale, par VASCIIIDE et Vurpas, 238. Démoniaques (Les) et les
malades
dans l'art byzantin, par Jean IIEITI, (5 pi. en
ité des membres (A. APERT), LXX et LXXI. Démoniaques (Les) et les
malades
dans l'art byzantin (J. IIEITZ),V,V1,VII et XXI
illie parle Dur J.-B. CHARCOT Chef de Clinique. , Messieurs. La
malade
, qui va faire l'objet de cette leçon et que je vo
il n'est pas sans offrir des difficultés. C'est que le cas de cette
malade
s'écarte, en certains points, du type classique s
x mots d'abord sur les antécédents familiaux et personnels de notre
malade
. Son père est tombé en état de démence vers l'âge
ur a succombé à l'âge de 6 mois, em- portée par une méningite. La
malade
, âgée de 38 ans,' est mariée, sans profession. El
uloureux et a évolué d'une façon classique. A l'âge de 21 ans, la
malade
s'est mariée. Elle a mis au monde 5 en- fants.
l est figé de cinq ans et il se porle bien. - Il y a huit ans, la
malade
a eu une laryngite chronique qui a duré six moi
une inlluence sur le diagnostic porter. Il y a sept ou huit ans, la
malade
a éprouvé des douleurs sourdes dans l'épaule et
ent une journée ; elles n'étaient pas assez violentes pour gêner la
malade
dans ses occupations habituelles. Déjà, à cette é
s-ci ; le tout persistait environ 24 heures. Ces douleurs, que la
malade
met sur le compte du rhumatisme ont, il mon idé
t à ce qui avait eu lieu pour le précédent, n'a pas occasionné à la
malade
la moindre douleur, pas même au moment où il a
cette manifestation presque pathognomonique de la syringomyélie, la
malade
a été prise d'une faiblesse considérable des me
ie ont évolué avec une très grande rapidité; au mois de février, la
malade
était complètement impotente. Je note, en passa
eurs ; il en est résulté des chutes fréquentes. Au mois de juin, la
malade
a éprouvé pour la première fois, de la diffi- c
ême époque, la marche était devenue impossible. Le mois suivant, la
malade
n'avait plus conscience de ses évacuations d'ur
plus conscience de ses évacuations d'urine et de matière fécale. La
malade
est entrée dans notre service au mois d'octobre 1
ête et du cou. C'est ainsi que sur l'ordre qu'on lui en donnait, la
malade
parvenait à sou- lever légèrement ses bras, grâ
symptomatique qui donne à l'expression clini-. que du cas de notre'
malade
un aspect particulier. Mais il me reste d'au- t
e. 1 - . Au moment de son entrée dans le service, en octobre, notre
malade
pré- sentait déjà et elle présente encore une a
cas de syringomyélie présumée. Or, ce signe fait défaut chez notre
malade
. Chez elle, l'abolition de la sensibilité porte s
sumé, au mois d'octobre- 1895 nous nous trouvions en présence d'une
malade
dont l'état général était satisfaisant, mais qui
e de 13 jours, c'est-à-dire du 9 novembre dernier. A cette date, la
malade
a eu le matin une série de frissons ; la fièvre
l général, l'aspect de l'eschare indiquaient suffisamment que notre
malade
était sous le coup d'une infection qui devait avo
l, étaient abolis ; la trépidation spinale avait disparu; enfin, la
malade
se plaignait de crampes dans les cuisses et dans
tera principalement sur les phénomènes morbides observés chez notre
malade
au mois d'octobre dernier, et qui ressortissenl
tion des accidents, la gravité de certains troubles présentés parla
malade
, et en particulier les troubles sphinctériens, le
t de citer l'anesthésie. A mon avis, ce n'est pas le cas chez notre
malade
; t'anesthésie, chez elle, ne se présente pas ave
e respectent pas certains territoires, comme cela a lieu chez notre
malade
pour la face et pour une partie de la poitrine. D
e hystérique est essentiellement mobile ; elle ne gêne pas le ou la
malade
, qui ne la soupçonne même pas la plupart du temps
fait remarquer l'insensibilité de sa peau. Notez en outre que notre
malade
ne présente aucun des stigmates de l'hystérie ;
mble symptomatique semblable à celui que nous constatons chez notre
malade
, ensemble symptomatique dominé par la paralysie m
élie ; j'y pour- rais ajouter une quatorzième, dont le cas de notre
malade
est un exemple. Je viens de vous dire que pour
opsie démontra qu'il s'agissait d'une syringo- myélie. Du vivant du
malade
, on avait constaté une anesthésie totale à la j
lle je crois devoir insister d'une façon spéciale. Elle concerne un
malade
qui, à la suite d'une fièvre typhoïde, avait pr
conservée que dans des ilots bien circonscrits, au tronc. Quand le
malade
fermait les yeux, il n'avait plus conscience de
processus nous rendraient compte des symptômes observés chez notre
malade
. Je n'ai pas l'intention d'insister sur la phys
es ca- ractères de l'anesthésie, il y a lieu de supposer chez notre
malade
, l'exis- tence d'une énorme cavité qui embroche
e de cette paralysie motrice absolue que nous constatons chez notre
malade
, et qui a précédé l'atrophie musculaire; la parti
ure à expliquer l'a- neslhésie du côté droit constatée du vivant du
malade
, car de ce côté une partie seulement du cordon
- rait facile à trancher. Depuis tantôt, quinze jours, l'état de la
malade
s'est aggravé par suite d'une infection intercu
ques n'autorisent pas un essai de traitement spécifique (1). (1) La
malade
a succomhé quelques jours après cette leçon. Voic
es sortes de crises gastriques. Elle a eu dix frères et soeurs : la
malade
est la 9e. Une seule soeur âgée de 19 ans est e
OUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTR1ÈRE Lui-même n'aurait jamais été
malade
. Peut-être aurait-il eu la rougeole et la coque
remonte à 3 ans. Les troubles de la ne apparurent les premiers : la
malade
voyait trouble et ne pouvait se diriger dans la
ng du bord cubital du bras et de l'avant-bras. De temps en temps la
malade
avait la sensation d'une ceinture lui comprimant
e globe de l'oeil. Les deux yeux se ferment également bien, mais la
malade
ne peut que difficilement et très incomplètemen
ibilité au chaud. Il faut noter cependant qu'à un premier examen la
malade
ne paraissait plus avoir la notion du froid. A
formes signalées plus haut existent à l'état de repos et lorsque la
malade
regarde devant elle. Il n'y a pas de dyschromat
Elle n'a jamais eu de crises laryngées. Troubles de la motilité. La
malade
marche sans jeter les pieds folle- ment et sans
Pas de troubles trophiques articulaires. Etat de l'intelligence. La
malade
est intelligente, raconte facilement son histoi
es régions ganglionnaires ne sont pas atteintes. Décembre 1895.-La.
malade
a légèrement augmenté de poids : elle pèse 93 l
s en bas âge d'affections indéterminées. Deux seuls restent : notre
malade
et une soeur sur l'histoire pathologique de laque
tieuse des signes de spécificité sans aucun résultat. Sans doute la
malade
a perdu ses cheveux à un moment donné : mais il
voisi- nes, et ne roulent pas sous le doigt comme des billes. Celte
malade
, soi- gneuse d'elle-même, n'a jamais observé su
ébrale se manifeste par les paralysies partielles du genre de notre
malade
. Il n'en est plus ainsi lorsque l'on songe à at
tous les caractères de la méningo-myélite syphilitique alors que le
malade
avait nié absolument toute spécificité antérieu
nce d'un tabes confirmé, puisque « au- cun espoir ne luie » pour le
malade
on doit considérer un pareil cas comme relative
y a un an de cardiopathie, ayant eu de son mariage deux enfants, le
malade
et une soeur qui vit et a toujours été bien porta
malade et une soeur qui vit et a toujours été bien portante. Notre
malade
est veuf, sa femme est morte il y a un an de gran
nt mort il 11 mois de la variole. - Antécédents personnels. - Notre
malade
ne se rappelle pas et n'a jamais en- tendu dire
re malade ne se rappelle pas et n'a jamais en- tendu dire avoir été
malade
dans sa première enfance. Il fut souffrant pour l
e que la première. Pendant son service militaire, il Versailles, le
malade
eut un accès de fièvre qui dura 15 jours. Aupar
traces, n'ayant duré que trois semaines. Il y a 4 ans à 34 ans, le
malade
eut un rhumatisme articulaire aigu et fut alors s
ées en même temps, transpirations avec odeur aigre particulière, le
malade
était très anémié, blanc comme un linge, nous d
E ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE A ce moment (il y a 6 mois), notre
malade
contracta une 2° blennorrhagie, cuisson en urin
air et jaune ensuite, ayant apparu 6 jours après un coït unique, le
malade
se trouvant : '1 ce mo- ment dans un léger état
Examen des organes. Voies respiratoires. Comme nous l'avons vu le
malade
a eu dans sa jeunesse deux pneumonies, en outre,
udierons en détail. Pas de syphilis. Léger alcoolisme. Mais chez ce
malade
l'attention est principalement attirée vers des
n ; la douleur n'a jamais été très violente, presque nulle quand le
malade
tenait son doigt tranquille, mais exagérée, deve-
omplètement au bout de quinze jours. En examinant les articulations
malades
, on constate que la peau est légère- ment épais
, ce sont les déformations banales que l'on rencontre chez tous les
malades
atteints de rhumatisme noueux, celle de l'articul
de se faire, c'est un doigt en massue. Dès les premiers jours le
malade
a remarqué qu'il se servait difficilement de se
ur suffit largement. Mais alors que toute douleur avait disparu, le
malade
n'a pas pu davantage se servir facilement de se
du côté droit, eu examinant les muscles et les avant-bras do notre
malade
et, on constate que le bras droit est atteint d
de et, on constate que le bras droit est atteint d'mnyot/'ophie. Le
malade
n'a jamais été, dit-il, très musclé, mais il l'
un peu plus de deux mois après le début de la blennorrhagie, que le
malade
ne soignait pas du reste. Quinze jours après le d
ue l'apparition de l'artllropathic du médius gauche. Un matin notre
malade
en se levant et en posant ses pieds par terre r
s points comme nous allons le voir tout à l'heure. En même temps le
malade
remarqua une légère enflure de la cheville et a
heville et au niveau du métatarse il la face supérieure du pied. Le
malade
crut avoir all'aire il un nouvel accès de rhumati
depuis, quand môme la douleur a persisté, elle gêne sensiblement le
malade
obligé de marcher sur la pointe RHUMATISME DES
31 des pieds. Après avoir retravaillé quelques jours, de nouveau le
malade
fut encore un matin dans l'impossibilité de res
nt, une douleur lancinante, s'irradiant jusque dans le mollet. Le
malade
est obligé de marcher sur la partie antérieure du
trophique, et nous trouvons en effet des troubles trophiques. Le
malade
se plaint en effet d'un froid aux pieds persistan
sont exagérés. Examen du système nerveux. En examinant les yeux du
malade
on est frappé d'une inégalité pupillaire assez
r son rhumatisme articulaire aigu, pour ses blennorrhagies, chez un
malade
ne présentant pas les signes ordinaires de l'al
ONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE qu'il pourrait bien y avoir chez notre
malade
quelque chose de plus ; on pense à une névrite
l n'y a pas eu à proprement parler de paralysie des muscles ; si le
malade
n'a pu se servir aisément de ses mains, s'il n'a
on nouvelle qui est venue s'ajouter à la douleur pour empê- cher le
malade
de se servir aisément de ses membres. Il y a de
le courant des deux dernières années, pour l'examen clinique de nos
malades
, nous nous sommes servi du Clonographe (I ib. 3)
Marey. Pour démontrer qu'il en est ainsi, admettons que la main du
malade
soit placée dans l'anneau central et produise u
t, à côté de ces sujets natu- ralistes, des scènes représentant des
malades
ou des médecins. A vrai dire, on n'a découvert
s et les occupations viriles. Le plus sou- (1) Les Difformes et les
Malades
dans l'art, p. 33 et sq. (2) Nos 9090, 9098 et
e. Gelui-là aussi est une femme à la- (1) Voir les Difformes et les
Malades
dans l'arl, p. 31 et sq. (2) Voy. PAUL Richer,
le mécanisme du syndrome physiologique complexe, constaté au lit du
malade
(1). Résumé clinique : Début aJ1oJ1lectifo1'1ne
anvier 1895. Pendant les premiers jours de son -hospitalisation, le
malade
répond clairement à l'interrogatoire et fournit
u mois de juillet dernier survinrent des gommes cu- tanées, dont le
malade
porte aujourd'hui encore des traces profondes; il
tspé- cifique pendant trois semaines. Guéri de ses syphilides, le
malade
reprit son métier et sa santé générale ne cessa
as d'être satisfaisante. Il y a trois semaines (le 16 décembre), le
malade
prit froid pendant son service dans les couliss
ra- .plégie. Mercredi dernier, 2 janvier, pendant son travail, le
malade
fut pris gomme syphilitique DOUBLE DE la moelle
tourdissement passager, et d'une pâleur cadavérique, du visage : le
malade
ne perdit point con- naissance ; il est très af
apporté à l'hôpital, le 2 jan- vier. Etat actuel : 3 janvier. Le
malade
est d'assez grande taille, peu musclé, plutôt m
ournis pas l'examen du sys- tème nerveux. Depuis son accident, le
malade
a perdu l'appétit : sa langue est sèche, couver
pouls est fort, à 88. L'abdomen est distendu par du météorisme; le
malade
s'en plaint et déclare n'avoir pas été selle-cl
gauche, au con- traire, ses mouvements sont plus maladroits et le
malade
n'esquisse guère que les mouvements qui dépen
. ' ' ' IV. Réservoirs. Les. troubles de la miction observés par le
malade
pendant les derniers jours qui ont précédé son
lles. Pi- lule de cynoglosse). , , z Le 8 janvier ? Même état. Le
malade
se plaint surtout des douleurs in- tolérables q
BLE DE LA MOELLE ÉPINIÈRE 55 Le 9.- L'intell igence s'obscurcit; le
malade
est somnolent, indifférent, et ne répond aux qu
mmation périartéritique. 1 Les artères spinales postérieures, moins
malades
que la précédente, ont subi cependant des altér
e. Le diagnostic de syphilis n'était solidement établi que pour les
malades
de Mac Dowel, Wagner. L. Ilales, Savard et Mourek
positives, n'en ont pas moins une va- leur importante. ' " Notre
malade
n'était porteur d'aucune autre lésion tuberculeus
nique, basé sur l'analyse des symptômes nerveux présentés par notre
malade
, nous avait permis dès le premier jour d'af- fi
de l'accident subit, de l'apoplexie, qui a brusquement arrêté notre
malade
dans ses occupations quotidiennes : la véracité
certains muscles du bras et nous avons vu qu'il existait chez notre
malade
des phénomènes parétiques dans le bras gauche ;
n répond, selon nous, à la pé- riode de prodromes, dans laquelle le
malade
n'éprouvait que de la lour- deur des jambes, de
mécanisme est celui auquel nous nous étions rattachés du vivant du
malade
: nous avions supposé la formation .d'une hémat
ans l'ombre un détail intéressant, qui nous avait frappés au lit du
malade
et dont nous allons chercher à élucider la path
préter : c'est la dissociation syringo- oéliqucconstatée chez notre
malade
au niveau des membres inférieurs. Ici encore le
à l'encéphale : nous ne devons pas être étonnés dès lors que notre
malade
ait conservé, en dépit de sa paraplégie, une tacl
e certains- autres faits fournis par la photographie. L'histoire du
malade
démontre péremptoirement que les os ont été attei
t pratique est réellement considérable (Pl. XI). C'est la main d'un
malade
qui a reçu une balle de revolver, il y a enviro
une balle de revolver, il y a environ douze ans. Chose curieuse, le
malade
n'a reçu qu'une balle et la photographie montre
l'ont été les chevilles d'ivoire dans des expériences célèbres : le
malade
ne sait pas d'ailleurs le calibre exact du projec
sie ou une contracture hys- térique, Fixant ses yeux sur ceux de la
malade
, il évoque l'idée d'une scène' d'hypnotisme. '
nes de guérison ou d'exorcisme. Dans le n° 2, St Rombaut guérit des
malades
; dans le n° 3, le Saint gué- rit sur le rivage
les récits du temps sur les cruels traitements qu'on réservait aux
malades
de son espèce. DOCUMENTS INÉDITS SUR LES DÉMONI
élivre une femme de sept démons. St Dominique prêchant ;i Bome, les
malades
venaient de toutes parts pour obtenir l'interve
e guérissant un enfant du démon. . LE Sueur, St Paul guérissant les
malades
(collection privée). Le prin- 108 ' NOUVELLE IC
ée). Le prin- 108 ' NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE cipal
malade
est un homme possédé, tombant à genoux, le haut d
it atteint d'uue maladie de la moelle épinière analogue il celle du
malade
, laquelle aurait débuté dans l'âge d'adulte.
it débuté dans l'âge d'adulte. Les 4 frères et soeurs (y compris le
malade
) auraient tous eu des convulsions pendant l'enf
ent vite, les longues promenades étaient impossibles. D'ailleurs le
malade
n'a jamais pu courir à aucun moment de son existe
rizontal, les membres inférieurs sont accolés l'un il l'au- tre, le
malade
les soulève difficilement. Les muscles des memb
diminuée. Les réllexes du poignet et olécrâniens sont exagérés. Le
malade
peut écrire : il n'existe pas de tremblement. L
ition de la paralysie des membres infé- rieurs, un an après, dit la
malade
. Toutefois il est probable qu'elle existait déjà
rons. Rien du côté des membres supérieurs. Il arrive parfois à la
malade
de laisser échapper involontairement ses urines.
e. Jamais d'abcès par congestion. État actuel. 3 juillet 1895. La
malade
entre à l'infirmerie de l'hospice parce qu'elle
arce qu'elle a des ulcérations de la gorge et de la voûte palatine.
Malade
de taille très petite. Couchée, elle mesure I m.
le. Les deux membres inférieurs sont presque absolument inertes, la
malade
ne peut leur imprimer aucun mouvement spontaném
tanément, à il la suite d'ulcérations sur l'évolution desquelles la
malade
n'a pas conservé de souvenirs. Lésions de la
la malade n'a pas conservé de souvenirs. Lésions de la bouche. La
malade
entre à l'infirmerie pour des ulcérations du pa
s très exagérés, trépidation épileptoïde des membres inférieurs. La
malade
est soumise immédiatement aux frictions mercuriel
es déforma- tions caractéristiques de la syphilis héréditaire. Le
malade
ne peut se tenir, ni debout ni assis, sur son lit
rait rapporter peut-être à des accès d'épilepsie dont souffrait le
malade
, cette « marche incertaine et vacillante », bie
mités inférieures puis les extrémités supérieures ; de sorte que la
malade
fut forcée de rester couchée sans faire au- cun
re des observations qu'elle nous inspira lors de la présentation du
malade
à la Société de der- matologie et de syphiligra
ssez bien développé. " . ' Père bien portant, n'aurait jamais été
malade
; sa mère a fait 4 fausses cou- ches dont la pr
après les premiers enfants quLsont au nombre de 7 bien portants. Le
malade
qui est le troisième enfant et que nous avons s
auriculaires ou oculaires ; pas de maladie vénérienne acquise. Le
malade
n'a eu qu'un seul rapport sexuel. Bonne santé o
Cet état reste stationnaire jus- qu'au 10 octobre. Jusqu'alors le
malade
avait été soigné par les douches froides, le valé
notre maître 111. le professeur Fournier auquel nous présentâmes ce
malade
et qui voulut bien nous aider de ses conseils,
a lésion a dû intéresser les méninges, car lorsque nous avons vu le
malade
pour la première fois la flexion forcée de la t
droit normal. Il existe encore d'impérieux besoins d'uriner. Si le
malade
ne les satisfaisait pas immédiate- ment il cour
26 ans, bien portant qui aurait eu une fistule à l'anus ; 3° notre
malade
actuellement âgé de 23 ans 1/2, étant né en~oct
nvier et février 1896,son oeil est actuellement en parfait état. Le
malade
est porteur de cicatrices cutanées datant de l'en
région cervi- cale de la moelle épinière. ' On remarquera que la
malade
qui en fait l'objet et que nous observons encor
pour affirmer le dia- gnostic' étiologique. De plus, le frère de la
malade
que nous avons vu et qui est avec elle le seul
( ? ). f Ses parents eurent 19 enfants ; il n'en reste que deux, la
malade
qui était la seizième ( ? ) et un frère, l'avan
ombèrent en bas-âge à des maladies cérébrales, méningite, etc. La
malade
fut élevée au sein. Elle u'a marché qu'à 8 ans et
qui furent tardives, elle fut saisie d'une peur ( ? ) qui la rendit
malade
( ? )' pendant 18 mois avec suppression du flux m
prin- temps ; elle dure généralement cinq jours pendant lesquels la
malade
souffre beaucoup de l'estomac avec vomissements
1895 et a duré cinq jours. Pendant l'année 1889,à trois reprises,la
malade
éprouva une grande difficulté pour uriner duran
DE LA SALPÊTRIÈRE Pendant les mois de novembre et décembre 1893, la
malade
se sentit fati- guée, mal à l'aise, sans maux d
94. Nous l'y trouvons en prenant le service en janvier 1896. ' La
malade
reste constamment couchée ri cause des vertiges q
t plus marqué que le droit ; ces phénomènes s'accentuent lorsque la
malade
parle ou rit. Les sillons de la moitié droite d
ale. Chute permanente de la paupière de l'oeil droit. Toutefois, la
malade
peut la relever spontanément en faisant un effo
e pas de diplopie lorsque la paupière est relevée, il semble que la
malade
neutralise un oeil et que la vi- sion soit pure
ace dorsale des mains où la sensibi- lité générale est diminuée. La
malade
localise bien ses sensations mais celles-ci .so
région mammaire droite. Pas de troubles sensoriels. Toutefois la
malade
perçoit constamment dans les 2 oreilles un bour
nt. 28 février 1896.- Depuis les premiers jours de février 1896, la
malade
se plaint de douleurs dans le bras gauche. Ces
mum au niveau de l'avant-bras et du pli du coude. Le 28 février, la
malade
se plaint de douleurs dans la nuque et aussi da
s, l'a- vant-dernier des 19 enfants dont il ne reste plus que 2, la
malade
et lui. Il dit n'avoir jamais été souffrant ; t
Mère morte à 42 ans de la variole qu'elle contracta en soignant la
malade
de cette affection. Celle-ci était alors âgée
ment sont vivants, deux garçons et deux filles. Un des frères de la
malade
aurait perdu plusieurs enfants en bas- .. âge
voir produit aucune amélioration de la lésion spinale. Examen de la
malade
. Taille au-dessous de la moyenne : 1 m. 34. Sem
pieds étant lourds et traînant sur le sol il la moindre fatigue. La
malade
ne peut courir. Les réflexes rotuliens sont trè
5' t vue des phénomènes paralytiques. En résumé, il s agit (l'une
malade
qui, a I âge de 49 ans, est prise de phénomènes
spasmodique avec incontinence d'urine et constipation opiniâtre. La
malade
ayant présenté des signes indéniables de syphilis
bservés. On pourrait penser qu'il s'agit là de syphilis acquise. La
malade
, en effet, dit avoir été soignée vers l'âge de
vantage. Aussi M. le professeur Fournier, dans le service duquel la
malade
était entrée, considérant sa petite taille ('1
faut dire que celle-ci existait depuis plus d'un an au moment où la
malade
a été soumise à noire observation et qu'il en est
jour, d'iodure de potassium il continuer pen- dant 1 mois 1/2. La
malade
est revue fin juin 1895. Sous l'influence du tr
éliorés. Non' seulement la marche est redeve- nue possible, mais la
malade
peut même courir après un omnibus. La sensation
après un omnibus. La sensation pénible d'anesthésie comparée par la
malade
la gêne détermi- née par la garniture d'une fem
exe rotulien est normal à droite, toujours un peu fort à gauche. La
malade
se considère presque comme guérie : d'impotente q
vaire s'atténue de plus en plus. L'é- tat général est excellent, la
malade
prend de l'embonpoint, l'appétit et le som- mei
rne du service de M. Fournier où nous avons pu nous-même étudier la
malade
. Obs. VI. - Louise D..., 32 ans, lleuriste, ent
boite et la luxa- tion se reproduit. On la réduit en décembre et la
malade
garde le lit pendant deux mois. Au bout de ce t
elle sort de l'hôpital, sa luxation persistant. De 1882 à 1885, la
malade
continue en boitant son métier de fleuriste. En
. Lefort, on cherche en vain à réduire cette nouvelle luxation : la
malade
sort non gué- rie, ayant par conséquent une lux
ux que nous constatons aujourd'hui. Depuis 1888, chaque hiver, la
malade
se plaint de douleurs articulaires, mais ce n'e
minales, et enfin des vomissements. . Etat actuel (novembre 1895).
Malade
de petite taille. Asymétrie fa- ciale assez pro
r le corps, aucune cicatrice ancienne ou récente. La démarche de la
malade
est celle d'une femme atteinte de luxation congé-
la sensibilité profonde. Au point de vue moteur proprement dit, la
malade
ne présente que fort peu de signes; il est vrai
dé au régime et il un traitement anodin. Depuis l'âge de Sans, la
malade
se plaint de palpitations ; elle présente d'ail-
uvements de latéralité qui nuisent à la marche. , La même année, la
malade
, nous l'avons dit, se fit une luxation de l'artic
que temps, en effet, les dents tombent sans cause, sans douleur, la
malade
les cueille pour ainsi dire ; celles qui restent
ressortir, c'est le début extrêmement précoce du tabes qui, chez la
malade
, a fait son apparition à 19 ans. Cette particul
des hérédo-syphilitiques. M. le professeur Fournier (1) a observé 3
malades
atteints de tabes et entachés d'hérédo-syphilis
e d'une manière accessoire, je fus frappé, dès le premier examen du
malade
, par l'existence d'une déformation de la main sur
ut à fait su- perficielles, non adhérentes aux tissus profonds : le
malade
assure en effet que les plaies de sa main n'ont
ons à son amabilité, on voit que la déformation présentée par notre
malade
est due essentielle- ment à une diminution cons
du doigt correspondant. En somme la déformation de la main de mon
malade
est due à une diminution de longueur du deuxièm
ar le traitement spécifique : six moisplus tard, le doigt autrefois
malade
était de 1 centimètre plus long que celui du côté
véritablement identique, à tous les points de vue, à celle de notre
malade
, sur laquelle il nous semble inutile de revenir
visoire des Hôpitaux. , L'observation suivante est celle d'un petit
malade
présenté à la consul- tation externe de la Clin
, de méningite probablement. Antécédents personnels. Né à terme, le
malade
s'est toujours bien porté jusqu'à l'âge de 5 an
ON 159 sistante et prescrivit un traitement reconstituant. Le petit
malade
était alors âgé de 7 ans. La gibbosité était de
gresser jusqu'à présent. ' Etat actuel le 16 janvier 1896. Le petit
malade
, d'aspect très chétif très amaigri, présente de
e et on arrive à fléchir légèrementja jambe sur la cuisse. Le petit
malade
peut lui-même fléchir assez aisément la cuisse
u pied, inépuisable à gauche et presque aussi marqué à droite. Le
malade
n'accuse aucun trouble de sensibilité subjective.
hanches. Les différents muscles paraissent à peu près conservés. Le
malade
se redresse assez aisément sur son lit et se re
pitre du livre de Charcolret Paul Richer sur Les Dillor- mes et les
Malades
dans l'Art est consacré à l'étude des monuments a
n faire la remarque (1) Charcot et Pal RICHER, Les Difformes et les
Malades
dans l'Irt, Paris, Lecros- nier, 1889. , LES
ans - LES NAINS ET LES BOSSUS DANS L'ART 171 les Difformes et les
Malades
dans l'Art (p. 25). Le second, que j'ai trouvé
onuments figurés reproduisent le plus fréquemment. (1) Difformes et
Malades
dans l'Art, p. 24. (2) Henry Meioe, Les Amyolro
- rent-ils rarement dans les cohortes d'infirmes, d'estropiés et de
malades
. Leur Iconographie est cependant assez riche et
les (1) Comparez ces déformations avec celles que présente le petit
malade
dont l'obser- vation est rapportée par M. Weil
re du corps. Cette attitude n'est pas sans analogie avec celle d'un
malade
présenté par MM. Brissaud et Souques-à la Socié
sa vivacité et son proverbial entrain, le distin- guent encore des
malades
de M. Pierre Marie, somnolents, attristés, par-
sans distinction de sexe, d'âge, de profession, quelques-uns de ces
malades
, sans tenir compte du degré, ni de l'ancien- ne
et de les ac- cepter tous. Voici ce que nous avons observé : les
malades
portent spontanément, sur l'ordre qu'on leur do
ois au delà. Si alors l'opérateur saisit dans ses mains la jambe du
malade
, il peut continuer le mouvement beaucoup plus l
attitudes. Nous avons fait les mômes essais chez un grand nombre de
malades
atteints de toute sorte d'affections nerveuses
la normale. Une recherche particulière a été faite, concernant les
malades
atteints d'atrophies musculaires, quelle qu'en
l'action de la pesanteur le fait constamment tomber vers la face du
malade
étendu. Lorsque, chez un sujet sain, l'opérateu
es aussi élevés que ceux que nous avons rencontrés souvent chez nos
malades
. Il y a donc d'autres causes encore au phénomèn
r, par d'autres faits, l'exactitude de notre conception; il est des
malades
, les hystériques, qui sont plus ou moins anesth
s cas variés (2). Le résultat a été en somme peu favorable. Les 122
malades
qui avaient été soumis au traitement pouvaient
Elle ne com- prend que 9,01 0/0 des cas observés. La plupart des
malades
de la dernière catégorie sont restés stationnaire
tout d'abord le plus d'espoir, je signalerai particulièrement deux
malades
dont l'obser- vation figure dans mon mémoire de
guère qu'une action éphémère, et que si on ne peut pas refuser aux
malades
la chance de cette action quand les bromures on
alytique. J'ai observé d'ailleurs dans ces derniers temps plusieurs
malades
qui au cours du traitement borique avaient le p
n oedème léger des deux pieds remontant au-dessus des malléoles. La
malade
continua à prendre (1) Le borisme ou les accide
de l'oedème et des bémorrhagios .cutanées. Depuis cette époque, la
malade
a été revue chaque mois, et ni l'oedème, ni le
t guère supporté au-dessus de 10 grammes, et restait sans effet. Le
malade
fut soumis au borax à partir du 25 avril 189j, ;i
n'a eu que 6 accès en juillet. Le médicament est bien supporté ; le
malade
ne se plaint d'aucun trouble gastrique, ni même d
r une apparition plus ancienne que ne le comporte la déclaration du
malade
. Cette éruption coïncide avecuu oedem&'assex
BRERO, Médecin de l'Hôpital des aliénés de Buitenzorg (Java). La
malade
, dont nous allons relater l'observation était une
octobre, la température est un peu élevée (38° C.) vers le soir; la
malade
a maigri très rapidement et'ses forces diminuent
L'alimentation, qui'est liquide, doit être forcée. Le 3 octobre, la
malade
meurt d'une paralysie du coeur, malgré les exci
ait un peu le fagot. Le bruit qu'on faisait autour de cette étrange
malade
vint aux oreilles de l'évêque de Langres, messi
nseiller l'extraction : une' crise tumultueuse fut la réponse de la
malade
, et le pra- ticien dut se retirer humblement.
fut parti, la crainte de l'opération reparut - et fut telle que la
malade
rendit spontanément par en bas une pierre de la
l'extraction fut si laborieuse que « le chirurgien entraîna avec la
malade
quatre femmes qui la tenaient ». Ce tour de for
t revint les mains vides. Le digne prélat songea alors à envoyer la
malade
à Paris, pour que la Faculté se prononçât sur son
ment à la volonté de Dieu ». Les autres, abusés par les dires de la
malade
, ou sincèrement convaincus de la réalité de ses a
OSMES 229 diplomate, commença par conquérir les bonnes gràces de la
malade
, évi- tant de l'importuner, écoutant patiemment
pierres recueillies par moi dans le voisi- nage de la maison de la
malade
, et façonnées d'après la forme des précé- dente
rgiens de Langres de signer « une défense apologétique de la pauvre
malade
». Mais les chirurgiens, lassés de tout ce brui
ceux qui oppriment les pauvres » « Pour seconder les désirs de la
malade
, que la nouvelle du résultat de l'examen de la
tte liémorrlia-ic n'était accompagnée d'aucune forte douleur, et la
malade
qui était souvent obligée de remuer et de lever d
eu des symptômes qui avaient accompagné la première hémorrhagie, la
malade
ressentit de vives douleurs dans les reins et «
de reins et de la vessie, étaient si aiguës, qu'elles jettaient la
malade
dans des convulsions ; tout ce qui la soulageait
uite si fréquente et si abondante, que quelquefois en deux jours la
malade
perdait jusqu'à quatre pintes de sang, malgré l
on en voit encore les cicatrices comme des restes de brûlures ; la
malade
dit elle-même, qu'alors son corps n'était qu'un
la journée, ne pouvait uriner sans jeter de grands cris. En 1746 la
malade
âgée d'environ 30 ans a commencé à rendre' beauco
rrassée par des pierres, on aperçut du gravier dans les urines que la
malade
vomissait par intervalle, à chaque dernier quar
ns effort. \ Un curé des environs, conseilla de faire prendre il la
malade
à jeun, les 3 derniers jours de la lune, un ver
l s'en est présenté de trop gros- ses pour pouvoir passer et que la
malade
a été obligée de ravaler. La carrière qui donna
n détacher que des échantillons sans tarir la minière; et tant que la
malade
n'en a point fait usage, elle n'a pas rendu de
i précédés de plaintes et de cris, qui duraient à proportion que la
malade
avait pris plus ou moins de boisson, sur- tout
on venait à troubler ces rêves par quelque bruit, ou à effrayer la
malade
de quelque manière que ce fut, les urines venai
seule- ment des interruptions réglées et momentanées ; après que la
malade
s'était beaucoup débattue et avait même vomi qu
royables, dans le col, les bras, et les jambes. Cet accès passé, la
malade
restait attachée sans mouvement sur son lit plu
cette crampe ne la prenait pas, ou au moins ne durait pas tant.. La
malade
la prévenait même fort souvent, en se levant su
es appa- rents de la pierre, déterminèrent ceux qui suivaient cette
malade
il la faire son- der. On reconnut la présence d
n- der. On reconnut la présence d'une pierre dans la vessie mais la
malade
ayant un très grand éloignement pour s'en laiss
ortie d'une petite pierre n'était pas suffisante pour soustraire la
malade
à l'épreuve qu'elle s'était couragensement déterm
nt le conseil que lui donna la nommée Nicole, quatrième soeur de la
malade
, d'introduire le doigt dans le vagin, ce qui indi
iques, ces tumeurs abscèdent et viennent il suppuration. * . ' La
malade
dit s'être aussi quelquefois aperçue dans les par
le-ci se trouva plus grosse que la première. Deux- mois après, la
malade
en rejeta une de la grosseur de la première et
rrégulière. Dans l'intervalle de ces deux dernières extractions, la
malade
a jeté quatre autres pierres d'une grosseur méd
bas. Environ 15 jours après, c'est-à-dire à la fin de novembre, la
malade
se plai- gnit de nouvelles douleurs dans les re
; l'urèthre se trouva bouchée par une pierre assez grosse, mais la
malade
n'ayant pu se résoudre il se la laisser tirer, et
les extrémités-qu'on les aurait plutôt rompues que de les plier. La
malade
déclarait de plus des douleurs très vives le long
les deux qui avaient été extraites la veille. Dans cette année la
malade
a été incommodée de l'éruption dartreuse qu'elle
ue les épaules et les reins, qui en furent exempts cette fois. La
malade
, depuis le 6 septembre, ne fut plus huit jours sa
n une pierre de la grosseur d'un oeuf. On ne conçoit pas comment la
malade
a pu résistera celte opération, qui fut faite c
ussi elle fut si laborieuse, que le chirur- gien entraînait avec la
malade
quatre femmes qui la tenaient. Depuis ce moment
temps après, l'opération se trouva également indispensable, mais la
malade
rebutée par la dernière qui avait été réitérée da
mois et demi et a cessé vers le 4 janvier 1753 : depuis ce temps la
malade
n'a pu mar- cher. Au milieu du mois de novemb
ses. L'anasarque fut surtout considérable il la région lombaire, la
malade
parut menacée de devenir hydropique : cet état ét
e décembre, ou du moins le danger s'éloigna quoiqu'elle restât bien
malade
. Un mois après qui était vers la fin de janvier
et en se jetant principalement sur les bras et sur les mains de la
malade
, elle lui avait ôté l'usage de ces parties. Au
e de ces parties. Au mois de mai il était question de transférer la
malade
à Paris ; on se pro- posait d'y suivre les gran
re. < Depuis ce temps, une grande faiblesse de jambes empêche la
malade
de sortir de son lit, les difficultés d'uriner
remède dont j'ai déjà parlé, et qu'on a administré cette fois il la
malade
. III Le 26 septembre, ayant été introduit aup
la malade. III Le 26 septembre, ayant été introduit auprès de la
malade
, qui avait été pré- venue de mon arrivée, je m'
able à celle qui m'avait frappé au premier abord. Le visage de la
malade
n'était altéré en aucune manière : elle avait des
et ses paupières étaient très rouges, et très enflammés comme si la
malade
eût pleuré, ou comme s'ils eussent été fatigués.
si la malade eût pleuré, ou comme s'ils eussent été fatigués. La
malade
n'a presque plus de dents à la mâchoire supérieur
à deux reprises différentes. Le premier octobre, je questionnai la
malade
sur son état depuis la dernière extraction fait
ses douleurs varie beaucoup, on observe cependant qu'en général la
malade
souffre moins dans le jour, et que vers les qua
ou onze heures, quelquefois jusqu'au matin.. M'étant rendu chez la
malade
, le'3 octobre pour l'interroger en détail sur s
mina après quelques minutes par beaucoup de vents et de rots que la
malade
rendit par la bouche avec effort et avec bruit.
êmes accidents ; lorsqu'ils furent cessés je touchai le pouls de la
malade
, qui me parut seulement plus fréquent, . mais p
s l'instant que les agitations et les raidissements furent passés, la
malade
reprit sur le champ de la gaieté, elle fut même
pouvaient - m'être nécessaires. Avant d'introduire la sonde il la
malade
, je lui demandai si elle croyait avoir une pier
qui m'a fait juger qu'il était engagé dans le col de la vessie. La
malade
fut très soulagée par cette opération, elle rendi
où j'ai eu peine il loucher la pierre, à la quantité d'urine que la
malade
rendit sur le champ, j'ai jugé que la vessie av
vessie, je voulus être témoin de l'ef- fet du remède familier à la
malade
, et qui n'a jamais manqué de lui faire jeter de
le temps qu'elle en rendait par cette voie). -, " , Pour cela la
malade
consentit, non sans peine, être transférée de St-
en prend que deux. Le 15 à sept heures du matin, je fis avaler à la
malade
le potion- huileuse, et à huit heures l'infusio
it heures l'infusion d'oignon. . Vers les deux heures après midi la
malade
commença à se plaindre. Sur les six heures, les
ans la vessie. Désirant qu'il restât une personne sûre auprès de la
malade
, M. Viard prêtre et professeur de théologie au
es celles qui m'avaient été envoyées a Paris. Dans le moment que la
malade
jeta cette pierre et qu'on la tira du bassin; il
erre que je fis porter chez moi pour en faire l'examen. Ce que la
malade
avait vomi parut être du vin .qu'on lui avait don
e depuis un mois envi- ron elle n'en avait pas vomi. L'état de la
malade
consistait dans un affaissement considérable, sen
e lui réitérai le soir : le calme qu'elle procura dans la nuit à la
malade
, lui fit concevoir de grandes espérances pour l
jugerais à propos. Le 17 au matin, je ne pus juger des urines de la
malade
, ses règles ayant paru. Sur les 11 heures, j'
r d'accompagner M. l'évêque de Langres qui fut exhorter lui-même la
malade
; nous la trouvâmes dans la plus grande déso- l
ndre deux gobelets d'une tein- ture de safran. Le 18 au matin, la
malade
me déclara avoir de grandes douleurs au talon,
uis deux ou trois jours me paraissait plus supportable. Le 19, la
malade
a été dans des agitations et dans des convulsions
nt de St-Géosmes, M. Viard son prédéces- seur, et deux soeurs de la
malade
, qui sont parfaitement instruites de toutes les
es qui y sont énoncés. Le 20 octobre, les douleurs que souffrait la
malade
étaient excessives en ap- parence, cependant le
le 16, avec un dépôt' semblable il une bouillie. Dans la nuit la
malade
jeta par les voies urinaires une pierre de la môm
tion, Morand fait connaître les analyses qu'il fit des urines de la
malade
avec MM, Charles et Diez. « Il ne s'y trouva au
Geneviève la regardaient comme « le produit des con- torsions de la
malade
». Il fut démontre que c'étaient des filaments de
ui accompagnent les affections calcu- leuses. Il est avéré que la
malade
n'a jamais eu de véritables coliques néphré- ti
flammatoire ne soit survenu dans les voies uri- naires. Enfin, « la
malade
n'a jamais uriné de sang ». Pour qu'elle ait ré
OGR11'L11G DE ' LA SALPÊTRIÈRE levant de dessus le lit ». Enfin, la
malade
reste « sans mouvement » sur son lit pendant pl
e hystérique : « une grande fai- blesse des jambes qui empêchait la
malade
de sortir de son lit ». C'est par une des plus
va plusieurs fois que l'hémorrhagie par la bouche fut telle que la'
malade
rendit jusqu'à « quatre pintes de sang, malgré le
gré d'embonpoint ». Morand fut surpris de cette bonne apparence, la
malade
prenant très peu, de nourriture, jamais de vian
ve souvent dans les antécédents des hystériques. On fit manger à.la
malade
« des souris accommodées en nourriture», remède s
s tard, les phénomènes d'isclnlnie remplacèrent l'incontinence.' La
malade
, pendant plusieurs heures, faisait de vains effor
LE DE SAINT-GÉOSMES 249 A cet égard, Geneviève reste inférieure aux
malades
cités par Charcot qui, pendant plusieurs jours,
passage indique nettement qu'il avait eu l'occasion d'observer des
malades
présentant les mêmes symptômes que la Fille de
' - On serait surpris de ne pas voir signaler l'hématurie chez une
malade
aussi féconde que la Fille de St-Géosmes en tro
qu'aux uretères, qu'il n'y a que l'examen de la dis- position de la
malade
Ù l'une ou à l'autre de ces affections, qui puiss
artenir à la névrose. La saignée, par l'émotion qu'elle, cause à la
malade
peut très bien avoir joué le rôle d'agent provo
tout au moins, lorsque l'évêque de Langres, ayant rendu visite à la
malade
, la décida à se faire opérer. De même, « la car
Paris, furent appelés à cette occasion. Dans les commencements, la
malade
ne déclarait pour toute incommodité que des col
n'est pas moins significative : Au mois de décembre 1742, une femme
malade
à l'hôpital de la Salpêtrière, se plaignant de
es ordinaires et taillées à loisir, se mit en devoir de son- der la
malade
; elle s'y opposa, par la seule crainte des doule
cite encore un certain nombre d'observations curieuses d'individus
malades
, pervertis ou jongleurs, qui avalaient les objets
eté, Ils déter- minent en particulier l'étrange manie qui pousse la
malade
à introduire en cachette dans sa vessie ou son
ors de l'hôpital et dans le service de M. le professeur Raymond, un
malade
tabétique, qui réunissait trois symptômes assez r
E loppée, dit le père, à la suite d'une peur. Quant, il la femme du
malade
, elle n'a rien présenté d'anormal et n'a jamais
e de 23 ans, sous forme de sciatique droite puis gauche, donnant au
malade
la sensation de déchirements aigus, comme si on
s et de moins de durée que les fois précédentes, mais surprenant le
malade
par la brusquerie de leur début. Un jour B...
e début. Quand ces paralysies mêlent, comme c'est le cas chez notre
malade
, les caractères suivants (1) : de siéger sur un
haut, a-t-elle une véritable importance, puisqu'à l'autopsie de son
malade
tabé- tique, on a trouvé un foyer de ramollisse
ésirons également attirer l'attention sur le fait relevé chez notre
malade
et dans les observations citées plus haut de Mart
e générale venant compliquer le tabes. Qu'ad- vieJlclra-t-il cle ce
malade
? Versera-t-il dans la paralysie générale ? La
ù le tremblement pouvait être déclaré normal ou fibrillaire. Onze
malades
examinés ne présentaient pas ce symptôme, quelque
t pas ce symptôme, quelques- uns même ne tremblaient pas du tout; 4
malades
, en 'comptant celui qui fait le sujet de l'obse
tre fois, d'une femme âgée de 60 ans, tabétique depuis 8 ans. La 3°
malade
, jeune encore, était en traitement depuis 4 ans.
ous évidemment d'ataxiese manifestant par l'impossibi- lité qu'a le
malade
de maintenir sa langue en position fixe..C'est pr
très difficilement. Or, ce n'est pas un mouvement qu'on réclame du
malade
, c'est simplement une position qu'il lui faut g
après ce léger accident,la jambe devient impolenle,ce qui oblige le
malade
à prendre le lit,et nécessite son transport à l
de la fosse iliaque. Quelques jours plus tard, sur les instances du
malade
, une tentalive de réduction remet momentanément e
soit un raccourcissement de 0 m. 0.'i. (1) La ligure représente le
malade
debout après son opération. On peut voir par so
première évacuation. Plus récemment, M. Brissaud (6) montrait deux
malades
de son service ; l'un, où l'hémarthrose était s
er la tendance hémorrhagique" ? Faut-il incriminer comme chez notre
malade
un état général qui explique à la fois et l'hémor
de culture, l'état cachectique dans lequel se trouvent souvent les
malades
, la nécessité d'une intervention chirurgicale s
e de ces staphylocoques nous avait fait espérer la guérison chez ce
malade
, qui durant son séjour à la Salpêtrière supportai
ous citerons avec détails les lésions qu'il dé- crit chez la petite
malade
qu'il a observée et qui mourut à l'âge de 12 ans
acts. ' J'ai vu une foule d'artères dont la tunique adventice était
malade
sans qu'en même temps l'interne le soit, jamais
toute la substance blanche quelques fibres nerveuses plus ou moins
malades
. Les parties les plus altérées sont les cordons
s cornes postérieures. Le cordon postérieur droit est beaucoup plus
malade
que le gauche. C'est la partie inférieure de la m
éline. Sur des coupes longitudinales on voit fréquemment des libres
malades
sur une courte étendue, le cylindre-axe se gonf
ONS SPINALES DE LA SYPHILIS -HÉRÉDITAIRE 311 Les vaisseaux sont peu
malades
, leurs parois sont bien infiltrées de cellules
es rustiques de Teniers. Peut-être avait-il entrevu un jour quelque
malade
dont la physionomie disproportionnée lui avait pa
vec une surprenante vérité. Le facies est bien le même que celui du
malade
de Teniers, mais l'altitude du corps, plus mouv
ent énergique ou un fait de coïncidence ? en cinq jours de temps la
malade
était débarrassée de sa cho- rée, qui n'a plus
e vous allez le voir. Dès le dixième jour du traitement, la jeune
malade
se mit à vomir, et il en fut encore ainsi les j
nt. La paralysie motrice était complète aux membres inférieurs ; la
malade
ne pouvait ni marcher, ni se tenir debout. Les
a- tique. Je vous ferai remarquer, en passant, que chez notre jeune
malade
le signe de Lasègue est plus accusé à gauche qu
es accidents. Pour ce qui concerne en particulier le cas delà jeune
malade
placée devant vous, M. Comby, dans sa commu- ni
lègues eussent pu ajouter que l'eschare au siège, constatée chez la
malade
, parlait dans le même sens. Mais il y a d'autre
baigu, d'origine médicamenteuse, comme c'était le cas chez la jeune
malade
que je viens de vous présenter, ou d'origine al
almer dès le deuxième ou le troisième jour. Dès ce moment aussi les
malades
ressentent une très grande faiblesse dans les m
ux sont douloureux à la pression, mais cela n'est pas constant. Les
malades
se plaignent de picotements, de four- millement
ité. Plus tard l'anesthésie peut faire place à Fhyperesthésie ; les
malades
se plaignent de ce que le contact des couver- t
sur les extrémités des membres, doigts, orteils. Chez l'un des deux
malades
dont les observations figurent dans le mémoire
ha- langes étaient en flexion modérée (fig. 30 et 31). Chez l'autre
malade
les trois derniers doigts avaient leur deuxième
présence d'une paralysie arsenicale de ce premier groupe. L'un des
malades
dont les observations figurent dans le mémoire d'
ions anormales se répandirent dans tout le corps, occasionnant à la
malade
des souffrances intolérables. Aux membres, la s
Aux membres, la sensibilité objective était fortement émoussée. La
malade
était tourmentée par une soif très vive; elle n
peu à peu la paralysie et l'atrophie s'emparèrent des membres de la
malade
; en même temps l'insensibilité s'accentua. Les
abolis. Les pupilles, dilatées au maximum, ne réagissaient plus. La
malade
était dans l'impossibilité de clore les paupièr
llectuel croissant. Une personne qui habitait la même maison que la
malade
, et qui était quelquefois son commensal, présen
que fit découvrir l'enquête instituée à propos de ces deux cas ? La
malade
faisait entrer dans son alimentation, des pom-
origine médicamenteuse. Ce genre d'empoisonnement, dont notre jeune
malade
réalise un bel exemple, n'est pas absolument ra
Haillon (1), qui offre maintes analogies avec le cas de notre jeune
malade
. Il s'agissait égale- ment d'une fillette, âgée
se et par la précocité avec laquelle se montre la fatigue ; puis le
malade
steppe en marchant ; finalement il ne peut plus
t le faire qu'en se traînant et en s'appuyant aux meubles. Quant le
malade
est assis, ses pieds sont ballants* quelquefois
muscles du tronc ; je viens de vous en citer des preuves, et notre
malade
en est un exemple. Ce que l'on peut dire de plus
t dans les jambes. Mais bientôt la parésie envahit les membres ; le
malade
perdit l'usage complet de ses mains et de ses p
des cas où, à la période aiguë d'un em- poisonnement arsenical, le
malade
a eu des accidents convulsifs et jusqu'à des at
mnésie. Cette manifestation a été constatée nommément chez les deux
malades
dont les observations ont été publiées par Erli
ts aux extrémités des membres, douleurs violentes qui empêchent les
malades
de dormir, anesthésie douloureuse c'est-à-dire
alement au pourtour des malléoles et à la face dorsale du tarse.Les
malades
se plaignent de douleurs dans les chairs, compa
l'amaurose. Au bout d'un délai très variable, et à condition que le
malade
se trouve placé dans de bonnes conditions d'hyg
phie musculaire est géné- ralement moins prononcée (le cas de notre
malade
prouve qu'elle peut manquer) ; sauf que les acc
tremblement peut occuper une place prépondérante. On a vu aussi des
malades
, victimes de l'arsenicisme, tomber dans des attaq
eur de l'orteil sont frappés les pre- miers ; il en résulte que les
malades
ne peuvent plus opérer ('écartement et le rappr
des quatre membres et d'une partie du tronc, sans que pour cela le
malade
coure un nouveau danger de mort. Mais il faut a
ie. Il vous, faut prévoir qu'une infirmité incurable peut échoir ce
malade
qui est une victime, et une victime ayant à faire
errons ultérieurement l'intérêt de ces faits. D'autre part, cette
malade
présente une anestliésie complète (tact, douleur,
oignet, atteint l'épi trochlée. Le réflexe pharyngien est aboli. La
malade
ne présente pas d'autres troubles. Antécédents
e (crises de nerfs, etc.). Antécédents personnels. Etant enfant, la
malade
a eu des convulsions au cours desquelles elle a
nement grenu, il adhère intimement au derme sous-unguéal. , Cette
malade
se plaint d'éprouver dans le bout des doigts des
aynaud, au seul doigt qui ait présenté une plaque de gangrène. Ce
malade
, la vérité, ne présente pas de troubles sensitifs
t de l'Asie Mineure (Voir CIIAIICOT ET Richer, Les Difformes et les
Malades
dans l'Art, p.9 et suivantes) et Henry Meige, L
son variable de l'épaule saine, tantôt du côté sain, tantôt du côté
malade
. Lorsque la déformation est très accentuée, on
si on avait pris l'habitude de faire déshabiller complè- ment les
malades
qui se plaignent d'une sciatique. On ne prend p
pousser plus loin son examen. Puis; il est assez ordinaire que les
malades
atteints de sciatique restent couchés. Dans la
ion verticale, et surtout pendant la marche. Alors, on' voit que le
malade
fait porter tout le poids de son corps sur la j
rachis (fiv. 1 et. 2). La courbure en question est convexe du côté
malade
, concave du côté sain. .- - - - -' , \ Nous a
l'intervalle costo-iliaque, à le mesurer du côté sain et du côté
malade
, et comme nous avons pu' nous en rendre ' Riche
ou même que l'épaule du côté sain est plus élevée que celle du côté
malade
. Cette dernière attitude est assez commune; ell
seconds, il n'est possible de dire pourquoi elles existent chez tel
malade
, et manquent chez tel autre. C'est pourtant de
urs sur le môme plan horizontal. - Nous ajouterons que chez le même
malade
, l'épaule du côté sain peut être située tantôt
être située tantôt plus haut, tantôt plus bas que l'épaule du côté
malade
. Cela résulte de ce que la courbure de compensa
uffit quel- quefois, pour la voir apparaître, de faire marcher le
malade
. La marche, il est vrai, est souvent impos- sib
gnostique consiste dans l'atti- tude de la jambe et du pied du côté
malade
chez les sujets atteints de déviation rachidien
entre la névralgie et le vice d'attitude. Il est admis- sible qu'un
malade
affligé d'une sciatique ait en même temps et pa
rmer l'exis- tence d'une sciatique commençante, à un moment où le
malade
n'éprouvrait de douleur qu'au niveau du point f
scles rachidiens du côté sain l'em- portent sur les muscles du côté
malade
chez l'indi- vidu qui souffre d'une sciatique,
de causes. Ou bien il s'agit d'une paralysie des muscles du côté
malade
, ou bien les muscles sains sont dans un état de
st inadmissible. Il est facile de s'assurer que les muscles du côté
malade
ne sont pas paralysés. C'est plutôt le contrair
précé- dent, les deux surfaces plantaires reposant sur le sol, le
malade
n'a qu'un moyen de faire passer la verticale de
que cherchent toujours à fléchir les articu- lations de leur membre
malade
. C'est Lasègue qui a le premier insisté sur ce
n articulaire élève le pied au-dessus du sol. On peut donc voir des
malades
dont la jambe endolorie ne touche au sol que pa
Fig. 12. 16 CLINIQUE NERVEUSE. le sol la plante du pied du côté
malade
; et ainsi se trouve réalisée la loi, formulée p
trouve réalisée la loi, formulée par M. Babinski : la jambe du cûlé
malade
est légèrement fléchie ; sa plante repose sur l
supporte tout le poids du corps, et si la plante du pied du côté
malade
est appliquée à terre, cela ne veut pas dire qu
e de gravité passerait, en effet, par la plante du pied de la jambe
malade
, ce qui ne se peut pas (lig. 13). Le rachis s'i
in est beaucoup plus court que l'in- tervalle costo-iliaque du côté
malade
Jfig. 14). Les dernières côtes peuvent même dan
rs le côté sain. Ce qui a fait supposer à M. Babinski que le membre
malade
, légèrement fléchi, .reposait toujours sur la t
du pli de la fesse du côté du membre fléchi, c'est-à-dire du côté
malade
; cet abaissement, dans l'attitude han- . chée,
dure la station verticale, lorsque la moindre pression du membre
malade
sur le sol est douloureuse. Les exemples de cet
gravité vers la verticale passant par la jambe saine. Forcément, le
malade
tend à fléchir la jambe endolorie, pour qu'elle
re de méthyle, lorsque la douleur a été instantanément abolie, le
malade
se refuse à appuyer sur le sol la jambe dont il
u côté sain, agissant àl'exclu- sion des muscles homologues du côté
malade
, arrivent rapidement à cet état de spasme perma
o- phie musculaire arthropathique. Tandis que les muscles du côté
malade
s'atrophient, ceux du côté sain, dont l'activit
ouïe tronc s'était, contrairement à la règle, incliné vers le côté
malade
. Le premier cas concerne un homme d'une quaran-
fection qui fut très in- tense et qui dura six semaines environ, le
malade
pen- dant la station debout se tenait incliné d
en arrière et du même côté que la névralgie. Enfin, le troisième
malade
avait une sciatique aussi complète et aussi car
bre inférieur.- Déformation du tronc. Inclinaison du rachis du côté
malade
. Louis Tr..., âgé de dix-neuf ans, garçon de ma
ccupait l'espace pelvi-trochantérien. Lorsque, après une course, le
malade
reprenait ses fonctions de garçon de magasin, i
qua une nouvelle rechute. Dans la crainte de perdre sa place, le
malade
ne voulut pas prendre de repos. Les douleurs redo
uleur et les phénomènes concomitants avaient totalement disparu. Le
malade
sortit le 8 mai, à midi, se croyant guéri ; mai
a pas d'amélioration. Le médecin renvoya, au bout de ce délai, le
malade
dans l'état où il l'avait reçu. Le jour suivant,
tation très accentuée du membre inférieur tout entier en dedans. Le
malade
accuse une vive dou- leur sur tout le trajet du
be et de la cuisse sont à peu près impossibles. Cependant, quand le
malade
s'abandonne complètement, en évi- tant toute co
sellure rachidienne. Passé ce point l'ensellure se manifeste, et le
malade
demande grâce. La flexion de la cuisse, lorsque
, peut être poussée plus loin (signe de Lasègue). -- v. Le membre
malade
et le membre sain sont le siège d'une con- trac
grande intensité des douleurs, on renonce à examiner l'attitude du
malade
debout. Les traitements précédemment employés a
is- paru pendant le repos. Elles ne réapparaissent que lorsque le
malade
remue ses jambes dans son lit. Les mouvements pas
0 CLINIQUE NERVEUSE. Le 16 juin, l'amélioration s'est confirmée. Le
malade
est par- venu à descendre seul de son lit. Il l
e l'autre; elles ont encore besoin de parallélisme. Vu de dos, le
malade
présente une attitude très caractéristique. Ce
se fait sentir au niveau de l'articulation sacro-iliaque gauche. Le
malade
renonce à se lever. Le 19, il accuse une nouvel
iminuent progressivement. Le 25, elles ont complètement disparu. Le
malade
se déclare guéri. Il recommence à se lever, mar
dans ces points les anciennes douleurs. Il est incontestable que le
malade
dont on vient de lire l'observation était attei
spasmodique douloureux, il n'était pas interdit d'admettre que le
malade
fût atteint d'une paraplégie spasmodique de cau
rter cette hy- pothèse. - Un instant, nous avions pensé que notre
malade
commençait une coxalgie. La sciatique n'est pas
qu'à gauche. Il aurait donc fallu admettre une coxalgie double. Le
malade
ayant quitté l'hôpital presque complètement gué
de l'observation, puisqu'il s'agit surtout de l'attitude de notre
malade
. L'hypothèse d'une coxalgie hystérique soulève
estée in- fructueuse. . Vers la fin de son séjour à l'hôpital, le
malade
présenta des symptômes indubitables d'hydarthro
ture, et en particulier ceux qui donnent lieu à l'attitude de notre
malade
, sont beaucoup plus importants. Peu d'auteurs o
soin, comme l'a fait quelquefois Valleix, de décrire l'attitude du
malade
déshabillé. En revanche, ils ont étudié avec so
que, des régions indépendantes de la distribution du nerf sciatique
malade
. Evidemment, il ne s'agit pas, dans ces cas, de
facile de comprendre, et même de deviner à l'avance l'attitude des
malades
qui en seront atteints, lorsqu'elle affectera l
tracture doulou- reuse d'origine traumatique '. Il s'agissait d'une
malade
hémiplégique, chez laquelle un traumatisme avai
ue chose d'analogue à ce que nous avons observé sur notre troisième
malade
dans la plupart des cas de contracture hémiplég
plupart des cas de contracture hémiplégique n'empê- chant pas les
malades
de marcher. Un sujet atteint d'hémiplégie spasm
omme il ne souffre pas, comme il peut s'appuyer même sur sa jambe
malade
, il n'a pas besoin de prendre l'attitude hanché
e est différente, malgré les analogies, par la simple raison que le
malade
souffre du côté contrac- turé. Comme il évite d
ontrac- turé. Comme il évite de poser à terre le pied de la jambe
malade
, il est contraint de faire porter tout le poids
n, puisque tous les muscles de l'intervalle costo- illiaque du côté
malade
sont contractures et s'oppo- sent, à ce mouveme
ent. Pour marcher et même pour se tenir simplement en équilibre, le
malade
en ques- tion est donc obligé de porter vers le
aucun phénomène morbide dans les muscles innervés par le sciatique
malade
. Mais dans les deux cas on peut observer aussi
posé à la névralgie; mais elle se produit quelquefois aussi du côté
malade
. On pourrait donc appeler la première scoliose
ns un rac- courcissement de ce membre \ Or, dans la sciatique, le
malade
fléchit presque toujours sa jambe; donc, il dim
ain est située sur un plan .inférieur à celui de l'épaule du côté
malade
. il Une conséquence nécessaire de la scoliose e
tude normale du hanchement) d'une flaccidité rela- tive du membre
malade
, c'est-à-dire du membre sur 38 CLINIQUE NERVEUS
on, voulue ou instinctive des muscles fessiers et lombaires du côté
malade
. En effet, à l'état normal, l'action de ces mus
e cependant que les muscles lom- baires soient contracturés du côté
malade
sans qu'il en résulte une déviation rachidienne
e leur côté. 8° La persistance de la scoliose croisée, quand le
malade
est guéri, doit être rapportée à une contraction
e homologue est produite par la contracture des mus- cles du côté
malade
. La contracture, dans les cas de ce genre, n'es
pprochent l'un de l'autre : la colonne vertébrale s'incline du côté
malade
, le rebord costal du même côté s'abaisse vers l
ble la sta- tion debout et, à plus forte raison, la marche. Si le
malade
veut marcher, il prend l'attitude han- chée. Do
baires diminue encore davantage l'intervalle costo- iliaque du côté
malade
. Le sujet penche du côté malade, il ne peut s'a
intervalle costo- iliaque du côté malade. Le sujet penche du côté
malade
, il ne peut s'appuyer sur ce côté. L'équilibre
re rétabli cependant, à la 40 CLINIQUE NERVEUSE. condition que le
malade
porte la plus grande partie de son poids sur le
i a été désignée par le Dr Blocq 2 sous le nom d'astasie-abasie. Le
malade
, qui fut présenté par M. Charcot dans une de se
mouvements parfaitement normaux. Les réflexes rotuliens de même. Le
malade
saute à pieds joints, court à « quatre pattes »
ps après mon retour à Genève j'avais l'occasion d'observer aussi un
malade
astasique-abasique, qui diffère par quelques pa
as dont on a publié jusqu'ici les observations ? L'histoire de ce
malade
, qui me consulta en mars 1889, est toute une od
froids. Alimentation le plus souvent tout à fait insuffisante : le
malade
couchait généralement à la belle étoile. Il a f
réduit à la dernière extrémité. Il y a vingt-cinq ans, en 1864, le
malade
ressentit pour la première fois, en faisant de
rée de l'accès. Mais revenons à la description du premier accès. Le
malade
ne resta cependant pas longtemps couché sur l'h
ellement psychique de l'affection dont souffre actuelle- ment notre
malade
. On peut dire que depuis ce premier accès il a
on de l'impossibilité de la marche, comme nous allons le voir. Le
malade
attribue lui-même l'origine des troubles dont il
tes. Elles durèrent toutefois pendant plusieurs années. Dès lors le
malade
perdit de plus en plus l'aptitude de marcher.
rs, chaque fois qu'il tente de faire quelques pas. Aujour- d'hui le
malade
ne peut pas faire une cinquantaine de pas sans
soudainement de nouveau sans cause appa- rente. Je questionnai le
malade
sur les circonstances qui accom- pagnèrent cett
N CAS d'abasie-astasie. 45 ristiques pour juger de l'état mental du
malade
. Ce n'estpas lui qui s'attend à une amélioratio
ui compte sur cette amélioration. 11 va sans dire que tant que le
malade
sera sous l'empire de cette suggestion il ne pour
ù elle reparut dans une circonstance qui nous échappe, parce que le
malade
n'y a prêté aucune attention. Etat actuel le 21
beaucoup plus âgé que ses cinquante-quatre ans. Vue excellente, le
malade
est un tireur habile. Aucun trouble quelconque
nt des syllabes. -Pas de phénomène de Romberg. -Les yeux fermés, le
malade
marche dans sa chambre et va directement au but
dipeux sous-cutané, il n'y en a pas des muscles. - Au contraire, le
malade
est très fortement musclé, surtout des bras et
agérés. Nulle part des zones d'hypéresthésies. Je fais marcher le
malade
devant moi. Il va et vient quelques tours dans
er encore, les pieds trépident sans se détacher du sol, comme si le
malade
était atteint de paraplégie spasmo- dique. - M.
organique des centres nerveux, car nous n'avons pu déceler chez le
malade
aucun des signes objectifs permanents qui accom
Nous rappellerons seulement cette circonstance cu- rieuse que le
malade
a été subitement guéri et a pu mar- cher normal
répidante, on ne peut pas la ranger parmi les ataxiques, puisque le
malade
n'offre aucune trace d'in- coordination dans se
s sa marche. C'est une abasie sous forme d'attaques. Bien que notre
malade
ne possède aucun des stig- mates habituels de l
es d'un accident spinal que je reproduis textuellement ici : « Le
malade
dont il s'agit était occupé, le 11 juin 1878, pou
s la pression même de trois atmosphères. Au cours de ce travail, le
malade
robuste, toujours bien portant et jamais syphil
rs disparais- saient habituellement après deux ou trois jours si le
malade
ne continuait pas le travail dans l'air comprim
ait de une à trois et deux dixièmes d'atmosphère , une fois même le
malade
a travaillé pendant dix-huit heures, avec de tr
bles. Son état ne s'étant pas du tout amélioré jusqu'au 24 août, le
malade
a été transporté à l'hôpital civil de Darmstadt.
gnons lui ont- fait des frictions et lui ont cautérisé le pénis. Ce
malade
avant son entrée à l'hôpital avait été soumis a
ers supérieur de la cuisse qui était un peu sensible ; néanmoins le
malade
avait parfois spontané- ment une sensation de b
n peu à la partie su- périeure.de la cuisse. Mais bientôt l'état du
malade
s'empire, la cystite et le décubitus à formatio
eurs. Les deux membres inférieurs sont complètement paralysés; le
malade
, même quand il est couché,' n'est pas en état de
paralysés se contractenl vivement au courant faradique sans que le
malade
en ait la moindre sensation. for août. Le mem
nt un peu d'albumine. L'état général est essen- tiellement pire; le
malade
paraît affaissé; il se sent faible; l'appétit e
articulation, la cécité verbale et la surdité verbale incomplète du
malade
de t'OBSERVA- TION XXXVI. L'oblitération simult
erte de l'image mo- trice graphique, en un mot l'agraphie du même
malade
. Donc l'embolie multiple et simultanée des DES
i seul peut donner lieu au fait si original qui s'est passé chez le
malade
de l'OBSERVATION XXXI qui a été atteint d'une v
de la para- lysie du facial inférieur' et du membre supérieur du
malade
qui fait le sujet de ]'ÜnsEuvATION XLVIIL Archi
DES ACCIDENTS PAR L'EMPLOI DES SCAPHANDRES. 67 -1 rieur gauche du
malade
de l'OBSERVATION XLVIII n'a pas été fugitive. L
ème jour seulement après l'invasion des phénomènes paralytiques, le
malade
a commencé à pouvoir exécuter quelques petits m
moins l'endroit où se passent les phéno- mènes convulsifs de notre
malade
. Cet endroit c'est la zone motrice et par analo
étrogressive, disparition si rapide). Quant à expliquer pourquoi le
malade
qui fait le sujet de l'OBSERVATION LI ne pouvai
mpressions, et de cette manière empirer l'état vertigineux de notre
malade
. Forme mentale. - La pathogénie des accidents e
de gaz aux différentes zones cérébrales avait déterminé chez notre
malade
l'excitation intellectuelle intense, et l'exagé
s l'air comprimé, à preuve l'efficacité de ce traitement chez les
malades
des Observations I, III, IV, XXVII, LIX, etc. F
t de ces données, j'ai ordonné le traitement par l'air comprimé aux
malades
des Observations XIII, XIV, XXI, XXII, XXIII, X
primé qu'est due la grande amélioration du syndrome tabétoïde du
malade
de ]'OBSERVATION XXI, l'amende- ment considérab
l'amende- ment considérable qui équivaut presque à la guérison du
malade
de l'OBSERVATiON XXII. Enfin le malade de l'OBS
aut presque à la guérison du malade de l'OBSERVATiON XXII. Enfin le
malade
de l'OBSERVATION XXV est complètement guéri grâ
urvécu six mois, on notait tous les troubles caractéristiques des
malades
atteints de tabes dorsal ou d'ataxie loco- motr
à la doctrine reçue. La simulation lui paraît impossible, « car la
malade
ne connaissait évidemment pas la théorie des lo
ILLE D'HYSTÉRIQUES ' 1 Nous devons compléter l'observation de notre
malade
Lav... (Eugène) jusqu'à ce jour. . . 1888. Ja
ure de police. Au bout de deux jours, ayant déclaré qu'il avait été
malade
à on l'a envoyé à l'infirmerie de la pré- i Voi
. 27. Une attaque les 10, 11 et 18 janvier. Rien depuis le 19. La
malade
a pâli; elle perd beaucoup de ses forces. Les muq
l, et qu'il l'avait mordue. C'est la première fois qu'il aurait été
malade
. Il n'a jamais eu aucune affection dans son enf
s de possession démoniaque. Revenons main- tenant à notre principal
malade
. II. Dans ses antécédents personnels, nous rele
se manifesta la première attaque d'hys- téro-épilepsie. III. - Ce
malade
présentait une hémianesthésie'incomplète à gauc
ement le cercle, l'attitude du crucifiement et les tentative que le
malade
faisait pour se déchirer avec ses dents. Les es
ment que nous avons employé chez lui a consisté, ainsi que chez les
malades
dont nous avons rapporté l'histoire antérieurem
-W. IAC-DONALL, (The Journal of Mental Science, janvier 188G.) Le
malade
auquel appartenait ce cerveau n'avait présenté d'
confusion des personnes en question avec des individus réels que le
malade
connaissait vraiment jadis. Dans le premier cas
cas, la personne, correctement dénommée, nettement conçue par le
malade
et qui a en effet jadis été connue de lui telle q
s de cinquante observations classées. Sur 1,900 cas, on a trouvé 56
malades
atteints d'immobilité pupil- laire qui, après a
tiques qui devinrent ultérieurement paraly- tiques généraux, et les
malades
atteints de lésions cérébrales gros- ses, il re
voisinage, serait d'autant moins fondé que M. Moeli a observé un
malade
dont il donne l'observation suivie d'autopsie, ch
pour que nous puissions les reproduire ici, l'observation de deux
malades
dont l'un était sous-constable de la police irlan
fait justement remarquer en terminant que si l'un ou l'autre de ces
malades
avait commis un crime, - hypothèse que la forme
par l'emploi de ce moyen il a prolongé la vie de plu- sieurs de ses
malades
; et il pense que si cette méthode était t emplo
The Journal of Mental Science, janvier 1886.) L'observation de ce
malade
, rapportée en détail dans ce mé- moire, a suggé
utre moment. Il se pouvait que le sang fût venu du rein gauche ; le
malade
, avant son entrée, s'était plaint fréquemment d
all Willl'r. (The Journal of Mental Science, avril 1886.) Chez le
malade
dont il s'agit, on observe des convulsions épilap
l'auteur sur ce sujet : Dans la paralysie générale, la voracité des
malades
est bien connue; toutefois elle ne les conduit
tit tend à devenir vorace; ici encore il est utile de rationner les
malades
, car l'auteur croit que l'excès d'alimentation
s cas où l'agitation est si intense et offre si peu de répit que le
malade
n'a littéralement pas le temps de manger : on [
C'est ce qui expliquerait comment les aliments que prennent t les
malades
de cette catégorie ne paraissent être d'aucune ut
ucune utilité à leur nutrition générale, et comment aussi ces mêmes
malades
tolèrent parfois, sans inconvénient, l'ingestio
sse; par le Dr CROTHERS. L'auteur a rencontré. un certain nombre de
malades
, pré- sentant des troubles analogues à ceux de
sont affectés de diffor- mités corporelles de tout genre. Enfin ces
malades
sont le plus souvent excitables, colères, et à
signes, accom- pagnés de nausées, de vomissements, de délire. Ces
malades
ont hérité de leurs parents d'une extrême sensi-
Le D'' Crothers cite plusieurs faits se rattachant à ce genre de
malades
; entre autres celui d'un officier observé pendant
atent, et reparaît à la moindre excita- tion. Près de ce genre de
malades
, on en trouve d'autres, ayant des antécédents a
sur la mélancolie avec conscience, qui lui sont suggérées par deux
malades
dont il rapporte les observations. La maladie s
lémentaires. M. Rouillard insiste pour que l'entou- rage traite ces
malades
avec une certaine rigueur et leur tienne tôle l
ues à délire expaasif n'en avaient jamais. M. CHR1STIAN. -Quand mes
malades
ont succombé malgré l'injec- tion, la températu
M. Liss : UER. Un cas de cécité psychique. - L'orateur présente le
malade
âgé de 80 ans, dément sémile ayant eu plusieurs a
suelle de 1/4 à 1/5 (constatée à l'aide des tableaux de Bocl1at, le
malade
ne sachant pas lire); il lui est impossible de no
iations d'idées correspondantes. Ou plutôt, dans le cas présent, le
malade
perçoit les impressions optiques de la forme de
réflexion revient, et, avec elle, l'attention, le discernement; le
malade
reconnaît les per- sonnes qui l'entourent et se
il a même ainsi relevé l'état général et la nn- rition de certains
malades
. Voici un fait qui montre comment les aliénés r
aliénés réagissent autrement que les individus sains d'esprit. Une
malade
qui absorbait plus de 150 gouttes de la teinture
r des aliénés. M. FUERSTVER. Comment peut-on envoyer travailler des
malades
sans surveillance ? Quelle est la proportion de
ale se fasse à la colonie avant la journée ? Quant à intéresser les
malades
à leur tâche, c'est incontestablement le vrai d
culaire; 1'encé- phale était demeuré intact. La moelle de l'une des
malades
était affectée de leptoméningile avec myélite m
'hyoscine à la clinique psychiatrique de Strasbourg. 1° Vingt-trois
malades
ont été soumis à l'injection hypodermique de ce
ient bien plus fré- quemment atteints de lésions cardiaques que nos
malades
des hô- pitaux, Le milieu dans lequel observe M
endue plus ou moins grande des- troubles mentaux, ont rapproché les
malades
par des analogies factices et n'ont abouti qu'à
es signes d'a- liénation mentale. Hier soir, il prévient sa femme
malade
et ses sept filles qu'il voulait se faire cuire
e femme dormait encore. Ses membres étaient dans la rigidité, et la
malade
, dont la ligure exprimait la douleur, poussait
ance, dans la Drôme. Il est dû à la charité privée. Il contient 237
malades
divisés en quatre catégories. C'est une sorte d
sés en quatre catégories. C'est une sorte de colonie ouverte où les
malades
vivent de la vie de famille). Ligue patriotiq
- Dand Scott. Charcot (J.-\1.)et Richer (P.).- Les difformes et les
malades
dans fart. Volume in-r° de 162 pages, avec nomb
d'un effort implique toujours une contraction musculaire : si ces
malades
ne peuvent pas contracter leurs muscles paralys
emaladie mentale, ce que Amadei attribuaitau degré de culture des
malades
. Il a noté aussi la capacité considérable du cr
hes qui ont porté sur 13 épileptiques non déments \ que, chez ces
malades
, les impressions de l'ouïe sont perçues avec un
orte tuberculeuse- Renseignements incomplets sur les antécédents du
malade
. - Marche à dix-huit mois. - Propre de bonne he
ent, bouffissure et épaississement à partir de trois ans. - État du
malade
au 1e'' février 1890. - Lésions scrofuleuses et r
tobre 1865, est entré le 23 février dans mon service, à Bicêtre. Ce
malade
nous a été envoyé par M. le D'' \Ioizard, médec
lieu de janvier IDIOTIE MYXOEDÉMATEUSE. 219 1890, elle est tombée
malade
, est entrée à Tenon à la fin de ce mois pour un
oi- dissement. Elle était grande, forte et intelligente. 5° Notre
malade
. Les renseignements que nous possédons s'ont tr
tat actuel (février 1890). L'aspect général et la physionomie de ce
malade
rappellent de la façon la plus complète ceux de t
ade rappellent de la façon la plus complète ceux de tous les autres
malades
dont nous avons publié l'histoire (Fig.22, 23, `
e. Des deux côtés Il a été impossible, par smte de la résistance du
malade
, d'exa- miner la disposition des tubercules de
t très volumineux et le parait encore davantage quand on regarde le
malade
de profil. L'ombilic présente une pointe de her
, aussi la miction se fait-elle lentement et par intermittences; le
malade
ne se livre pas à l'onanisme. D'une façon génér
ous possédons sur la famille et sur les antécédents person- nels du
malade
, ne nous éclairent nullement sur l'étiôlogie, R
culière, l'existence chez B..., comme chez la plupart de nos autres
malades
, de lésions scrofuleuses et de déformations rac
raitement àexpérimenter, mais de préférence, suivant nous, chez des
malades
encore jeunes. (Voir page 235.) REVUE PHARMAC
aitées avec succès par la transplantation du tissu thryoïde dans le
malade
. En premier lieu, ces maladies n'ont pas chance
r le fonctionnement du rein, il a fait examiner l'urine de tous les
malades
soumis à ce traitement ; pas une seule fois la
s dans du sirop de framboises font dormir les quatre cinquièmes des
malades
quelconques en cinq à ' quinze minutes. Si on l
l entend par séclusion ; la séclusion est peur lui l'isolement d'un
malade
contrairement à sa volonté et malgré ses réclam
ans l'emploi de la séclusion sont les suivantes : 1° L'intérêt du
malade
, au point de vue de sa guérison ; 2° La sécurit
térêt du malade, au point de vue de sa guérison ; 2° La sécurité du
malade
, qu'il soit ou non curable; 3° La sécurité des
ité du malade, qu'il soit ou non curable; 3° La sécurité des autres
malades
et du personnel pendant les paroxysmes d'agitat
nterdit d'employer la séclusion comme mesure disciplinaire chez les
malades
dont la folie s'accompagne de méchanceté native
de l'accès de manie aiguë, alors qu'il est impossible de soigner le
malade
pendant douze heures consécutives en plein air
r en vertu d'un système, quel qu'il soit, mais bien examiner chaque
malade
et faire pour le mieux dans le cas particulier.
i viennent d'être énoncées et si l'on agit dans l'unique intérêt du
malade
, on est assuré de ne pas tomber dans l'abus; on y
érique datant de plusieurs mois, la paraplégie a disparu lorsque la
malade
est devenue folle (excitation maniaque) pour re
quence de l'asthme de foin chez les névropathes, et il a observé un
malade
qui fut pris d'un accès de folie aiguë la premièr
ents diabétiques ont souvent des enfants névropathes,; chez le même
malade
, en outre, les accidents diabétiques peuvent al
e; par L. 13ouvFRi.T. (Lyon méd., 1887, t. LVI.) Observation d'un
malade
chez lequel Je principal symptôme observé penda
n, de la négation absolue de tout élément étiologique, soit chez la
malade
, soit dans les anamnestiques, de la lenteur de
PSIE; par A. RICHTER. (A1'ch. f. Psyc3l., XVIII, 1.) Il s'agit du
malade
présenté en 1884 à la Société psychiatrique de
ssion se fait ainsi de la périphérie au centre, de sorte que, si le
malade
survit, la cellule de la corne antérieure peut êt
MITII. (The Journal of'Mental Science, avril 1888.) Il s'agit d'une
malade
âgée de quarante ans ; l'auteur a pris soin de
phénomènes, dès les premiers temps qui ont suivi l'admission de la
malade
, ont absolument fait défaut; la névrite optique à
fin de la maladie (diminution si marquée que le jour de sa mort la
malade
était lucide, se rendait compte de sa situation
lucide, se rendait compte de sa situation, et disait à sa garde-
malade
qu'elle serait récompensée dans le ciel) constitu
nt toute la durée de la maladie est un fait anormal; les yeux de la
malade
furent encore examinés la veille de sa mort san
are héréditaire fait subir au ta- bleau connu de la mélancolie. Son
malade
âgé de 17 ans a éprouvé dans l'espace de 18 moi
rants, brusques et de courte durée. Dans l'intervalle des accès, le
malade
restait déprimé, soucieux, mais sans idées déli
et, à propos d'un événement public qui n'avait rien de personnel au
malade
, mais dont, grâce à son émotivité foncière, cel
e, celui-ci a centuplé la valeur. M. Charpentieu croit voir dans ce
malade
un persécuté simple ; la forme anormale de la m
de l'hérédité de son sujet. M. IIIARANDON DE Montyel demande si le
malade
portait des signes physiques de dégénérescence.
tades de l'hypnotisme, mais ils se sont surtout manifestés quand la
malade
se trouvait sur le point d'avoir ses attaques ,
bonne humeur. Nous essayâmes d'abord de bains de sable de 45° C. Le
malade
est placé dans une boite mobile, une sorte de v
e exagérée et tendance aux contractures. Pronostic défavorable; les
malades
observés par M. Fuerstner ont succombé à des affe
phale. L'auteur a examiné les artères basilaires et carotides de 31
malades
y compris les branches collatérales de ces gros
és diagnostiques, parce que la tête n'était pas atteinte, et que le
malade
, d'un certain âge, avait été affecté d'arthrite
fficile même, de trouver le rétrécissement du champ visuel chez des
malades
illettrés et inattentifs, et il n'est pas prouvé
ce du cabinet en présence de un, tout au plus de deux témoins : les
malades
sur lesquels on agira ne seront pas présentés a
ce pas d'ostéomalacie à la forme du bassin. L'examen de deux autres
malades
atteintes d'ostéoma- lacie au début a révélé le
ison eut lieu brusquement; il suffit pour la produire d'annoncer au
malade
qu'on allait lui faire une opération (élongatio
urtout de tabes récents, à marche relative- ment rapide, et que les
malades
considérés étaient d'un poids au- dessus de la
ets dans le silence du laboratoire clinique et ne pas la confier au
malade
, de crainte d'accidents. Discussion. M. IüTZi
n apparence moins dangereux, que lui a fait connaître Rappeler. Les
malades
étant étendus tout du long sur un lit de re- po
diaire ci la paralysie générale et ci la catatonie. Présentation du
malade
. ils z.1 SOCIÉTÉS SAVANTES. M. Neisser discut
es s'imposant à l'esprit avec une énergie d'autant plus vive que le
malade
a recours à des prières ou à des pratiques de pié
tes. La conclusion qu'en tire la patiente c'est qu'elle est non pas
malade
, mais véritablement coupable. La réalité, c'est
le premier et, de même que la première fois, c'est au rntment où le
malade
semble entrer en convalescence, qu'un troisième
our caractère d'absorber la personnalité tout entière de l'individu
malade
; il est impossible de l'englober dans les troubl
s nouvelles ont un caractère comminatoire qui lèse les intérêts des
malades
et des familles; rabaisse dans l'opinion publiq
en du droit de signer un certificat valable pour faire admettre ses
malades
dans un asile privé; on lèse sans raison ses inté
rivé; on lèse sans raison ses intérêts et l'on crée aux parents des
malades
des obligations difficiles à remplir, qui nuise
nergie revint; un mois après le début de l'aliéna- tion mentale, le
malade
se sentait en état de reprendre son ser- vice.
de dis- trict ; malgré cela, deux des prédécesseurs de notre ancien
malade
n'avaient pu tenir. Il y réussit, lui, pleineme
omalie n'est qu'unilatérale, c'est alors que l'on s'aperçoit que la
malade
voit double des deux yeux; elle voit aussi double
r que 2 centigrammes. Malgré cette rapidité de la suppres- sion, la
malade
éprouve simplement quelque insomnie, un peu d'i
rudimentaires; on est obligé de lui accorder 6 centi- grammes ; la
malade
se remet, et l'on revient graduellement au comp
chique. L'état général se reconstitue à son tour : les forces de la
malade
se réparent; elle s'en va après huit mois de trai
plications du magnétisme humain au soulagement ET A la guérison DES
malades
. Le Congrès qui s'est organisé par opposition à
d'une moralité impeccable afin d'être utilisés au soulagement des
malades
, D1' Blanche Edwards. Une fête a l asile DE vil
moins surpre- nante que le chiffre dérisoire qu'il a coûté. Un seul
malade
, je ne me trompe pas. un seul malade, a constru
risoire qu'il a coûté. Un seul malade, je ne me trompe pas. un seul
malade
, a construit tout, depuis le bâtis jusqu'aux de
bâtis jusqu'aux derniers accessoires : il est vrai de dire que ce
malade
est un malheureux garçon d'une intelligence réell
non seulement pendant plus d'une année, mais durant toute la vie du
malade
. Ce certificat eut en première conséquence l'em
substance que le docteur, se trouvant dans le quartier auprès d'un
malade
qu'il ne pouvait quitter, avait un besoin urgent
heures de travail, l'économe et ses aides cherchent à agir sur les
malades
et à refaire leur éducation morale. Deux médeci
t. Le directeur, croyant qu'un double crime avait été commis par la
malade
accroupie dans un coin et 300 FAITS DIVERS. q
Progrès médical. Cn\)tCOT(J.-M.)etR)CHER(P.). Les difformes et les
malades
dans l'art Volume in-4° de 162 pages, avec nomb
survenue chez un diabétique. Mais avant d'en venir à l'examen du
malade
lui-même, j'entrerai, si vous le voulez bien, d
e trouve souvent en quantités considérables dans l'urine chez les
malades
atteints de ces complications, ou bien par un d
rappelle ici en passant que j'ai depuis longtemps reconnu chez ces
malades
l'existence 310 CLINIQUE NERVEUSE. de la clau
. 311 drais développer devant vous à propos de l'observa- tion du
malade
que j'ai fait placer sous vos yeux. Mais avant
abes. Th. Paris, 1885. SUR UN CAS DE PARAPLÉGIE DIABÉTIQUE. 317 i
malade
marche encore, on trouve le signe de Rom- berg
mène d'auto- intoxication. Voici tout d'abord l'observation de ce
malade
: Il s'agit d'un nommé B... (Ferdinand), âgé de
s nerveuse. frères et saurs, dont le premier n'a pas été connu du
malade
; le deuxième est fou; la troisième bien por- ta
i- nimum. Etat actuel. Homme petit, maigre (poids accusé par le
malade
, 50 kilos) à facies ridé, vieillot, bien qu'il n'
it pour précipiter 2 centimètres cubes de liqueur de Feeling). Le
malade
se plaint en outre, depuis zips mois, de douleurs
douleurs dans les jambes, mais il se produit facilement dès que le
malade
reste quelque temps assis, des fourmillements q
mais tout cela pas très accentué et il faut attirer l'attention du
malade
sur ces phénomènes qu'il a à peine remarqués lu
pillaire absolument normal pour la lumière et l'ac- commodation. Le
malade
dit que sa vue a beaucoup baissé depuis le débu
ésitante, mal assurée, cependant pas réellement titubante. Quand le
malade
se lève de son siège, il a une cer- taine diffi
table paralysie des extenseurs du pied, principalement à droite. Le
malade
étant assis et les jambes élevées, si on veut l
violentes dans l'oreille. Puis celles-ci cessèrent le jour où le
malade
remarqua qu'il coulait du pus par le conduit audi
litre d'urine et par jour pendant les premiers jours du séjour du
malade
à l'hôpital. On voit que le glycose excrété a att
es que développées par le frôlement ou la pression profonde. Ici le
malade
n'ac- cuse aucune de ces sensations douloureuse
degré de parésie. Mais les pieds sont tombants. Non seulement le
malade
ne peut pas résister aux mouvements passifs de
l'exclusion de ce dernier diagnostic. Eh bien ! 1 Messieurs, notre
malade
n'est pas un alcoolique et ne l'a jamais été. C
s sont nés, dont le deuxième et le cinquième sont aliénés, et notre
malade
diabétique. Cela vous montre une fois de plus q
raître à une époque en général assez tardive, dans les urines des
malades
. M. Oppenheim et d'autres auteurs ont cité des
u 18 mars 1890.) IL Messieurs, 3 Vous vous rappelez sans doute un
malade
fort inté- 326 CLINIQUE NERVEUSE. ressant que
plégie diabétique ou de cause diabé- tique. Depuis cette époque, le
malade
est resté dans le service de la clinique pour y
ssez grave que celui-ci avait entraînée. Je remets aujourd'hui ce
malade
sous vos yeux, parce qu'il est survenu chez lui
pas, nous a donné des résultats favorables. Quiconque a vu notre
malade
il y a trois mois et le revoit aujourd'hui ne p
fie. 3 et 4.) Il en est de même de l'azoturie. Autrefois notre
malade
rendait jusqu'à 180 grammes d'urée par jour. 32
guérie. Tant qu'elle ne sera pas disparue totalement, tant que le
malade
aura les avant-pieds tombants, il sera obligé d
extenseurs de la jambe droite, qui était et qui est encore la plus
malade
, une réac- tion de dégénérescence complète, et
parfaitement caractérisé, n'existe plus du tout aujour- d'hui. Le
malade
se tient debout les yeux fermés sans perdre le
s l'aspect si caractéristique des douleurs fulgurantes du tabes, le
malade
continue à souffrir de certaines sensations dys
ersiste encore aujourd'hui. Vous le voyez, Messieurs, bien que ce
malade
ne soit certes pas encore complètement guéri, i
à M. Ladame, ni à nous. 332 ANATOMIE PATHOLOGIQUE. rapportent aux
malades
de Friedreich; l'un est due à Everet Smitt, un
nce ici, a été pratiquée par l'un de nous ; elle se rapporte à un
malade
dont l'observation fut publiée dans cette revue
le sujet d'une de ses leçons cliniques. Les pièces provenant de ce
malade
qui, après avoir séjourné longtemps à la Salpêt
Salpêtrière, 1888.) DE LA MALADIE DE FRIEDREICH. 333 De plus, la
malade
, dont il s'agissait avait été at- teinte pendan
elation de notre autopsie de la reproduction de l'observation de la
malade
, telle qu'elle a été publiée, il y a deux ans.
du côté du grand-père et de la grand'mère maternels. Un frère de la
malade
, âgé de 23 ans, est bien portant; une soeur de
ement ne parait pas avoir augmenté. " Etat actuel (août 1885). - La
malade
est intelligente, elle a appris facilement à li
té des yeux, léger nystagmus dans le sens transversal. - Lorsque la
malade
est assise, léger tremblement de la tête. Dans
s yeux, les oscillations deviennent beaucoup plus prononcées, et la
malade
est obligée de se retenir aux objets environnan
la co- lonne vertébrale, scoliose assez prononcée. Addendum. - La
malade
entre à la clinique en 1887, et à cette époque,
dent pas à être agités de mouvement cloniques en même temps que la
malade
se portant sur le côté gauche fait des esquisses
ATHOLOGIQUE. moyenne plus d'une heure. Puis, tout se dissipe, et la
malade
qui i ne perd jamais connaissance, peut se leve
eraient dans la substance gélatineuse. Autopsie I (personnelle). La
malade
a succombé à la tuber- culose pulmonaire dont o
igées longiludinalemenl de bas en haut. Les capillaires des parties
malades
présentent des amas de graisse; l'altération di
une substance presque nor- male qui semble englobée dans les tissus
malades
de sorte que l'on ne peut croire que le process
du sillon ou de la périphérie médullaire pos- térieure. Les parties
malades
sont atteintes de dégénérescence fibrillaire te
l est un sujet trop délicat et trop complexe. Par contre, l'homme
malade
présente, dans certains cas, de telles dissocia-
hique de l'anesthésie hysté- rique. , Si l'ou ferme les yeux d'un
malade
atteint d'une hémianesthésie superficielle et p
complète du sens musculaire, et si on lui dit de déplacer son bras
malade
, il peut arriver qu'il le fasse ou qu'il ne le
iver qu'il le fasse ou qu'il ne le fasse pas. Dans les deux cas, le
malade
ne sait pas s'il a, ou n'a pas, déplacé son mem
ar exemple. On exerce de légères pressions successives (sans que le
malade
le voie) sur le doigt que l'on tient, en compta
d'une façon décisive. On était obligé de s'en rapporter au dire des
malades
. Mais quiconque a eu l'occasion d'étudier longu
croyaient autorisés à nier l'anesthésie psychique et à traiter les
malades
, 'qui en étaient atteints, comme simulateurs.
, tangible, qui écarte toute idée de dissimu- lation de la part des
malades
. Les expériences ne diffèrent pas beaucoup de c
ter. Voici les résultats nu- mériques de ces expériences : Quand le
malade
pen- sait : 372 PSYCHOLOGIE. accomplissemen
on l'explique 376 6 PSYCHOLOGIE. par l'autosuggestion. Un jour le
malade
se trouve guéri subitement et tout est dit pour
la joue du côté du spasme glosso-labial. Par quel raisonnement le
malade
est-il arrivé à créer le spasme glosso-labial et
nte d'où l'aurait-il tirée ? Nous avons eu l'occasion d'étudier les
malades
de la consultation externe; nous avons pu revoi
s de l'hystérie, aussi bien chez l'homme que chez la femme, sur les
malades
qui ve- naient chercher le secours de l'art pou
consciente. Cette anesthésie grave influe sur la manière d'être des
malades
(démarche ataxique, signe de Romberg, etc.) et
ose pulmonaire, dans le service de \l. le Professeur Alasilis. Le
malade
était entré à l'hôpital de Bavière pour une pa-
ment et après quelque temps, la marche est devenue impos- sible. Le
malade
a accusé des douleurs en ceinture et des douleu
cette propagation est inad- missible, attendu qu'entre les parties
malades
des cordons postérieurs et celles des cordons l
1850 et de 1873, constitue une sauvegarde pré- cleuse tant pour les
malades
que pour les médecins des asiles d'a- liénés.
é les représentations du médecin, le magistrat passe outre. Mais le
malade
, l'aliéné, guérit à tous points de vue. De là p
uteur laisse systématiquement de côtédans cette étude les cas où le
malade
sort de l'asile guéri, ou apparemment guéri, et p
1 se propose d'étudier les cas où un médecin d'asile, jugeant qu'un
malade
estdevenu inoffensif pour lui-même et pour les
noffensif pour lui-même et pour les autres, croit pouvoir rendre ce
malade
à la liberté : dans ces cas naturellement, le m
rcher : la les individus qui, à l'époque du crime ou délit, étaient
malades
, et sont ultérieurement restés malades ; 2° ceu
du crime ou délit, étaient malades, et sont ultérieurement restés
malades
; 2° ceux qui, malades à l'époque du crime, se so
aient malades, et sont ultérieurement restés malades ; 2° ceux qui,
malades
à l'époque du crime, se sont mon- trés sains d'
ins d'esprit à. l'époque de l'instruction judiciaire ; 3° ceux qui,
malades
, n'ont pas été reconnus comme tels ; 4° ceux qui,
prit à l'époque de l'acte délictueux, sont devenus ulté- rieurement
malades
; 5° ceux qui, sains d'esprit à l'époque de l'a
réhabiliter l'aliéné condamné comme criminel et le traiter comme un
malade
; 6° Un aliéné criminel est un malade justiciab
iminel et le traiter comme un malade ; 6° Un aliéné criminel est un
malade
justiciable des pratiques ordinaires pour le re
minel atteint d'aliénation mentale au cours de sa peine, devient un
malade
oïdinaire ; 8o Seulement, il peut être plus com-
ans un asile d'aliénés; - 11°, 12°, t3° 1;'nn,nense majorité de ces
malades
ne réclame aucune 111(,UI exceptionnelle il auc
liénés en question, construire trois asiles centraux de chacun cent
malades
, pour les pro- vinces de l'ouest, du milieu et
de l'Etat. Dans le premier cas, chaque pro- vince paierait pour ses
malades
les prix de journée respectifs à l'établis- sem
- 20" Dans les deux cas, la libération se ferait en transférant le
malade
guéri dans l'asile d'aliénés de la province cor
résume ainsi les points les plus saillants de l'observation : to le
malade
était un jumeau; 2° il y avait dans sa famille
normale. II. Observation du docteur Savage. Il s'agit du frère, du
malade
précédent; la maladie s'est manifestée à l'âge
écédent; la maladie s'est manifestée à l'âge de trente-sept ans; le
malade
est- devenu excitable, querelleur et oublieux; il
transferts. 6° Si l'on considère enfin le chiffre des admissions de
malades
entrant à l'asile pour la première fois (en exc
nt plus subvenir a leurs besoins, les vieillards, les infirmes, les
malades
, etc. OU y trouve par conséquent, bon nombre de
en raison d'une part des antécédents héréditaires et personnels du
malade
, et, d'autre part, de leurs caractères propres
lle-ci ne s'était manifestée que peu de temps avant la réception du
malade
et ne put, pour les raisons signalées plus haut
s du goitre exophtalmique avec la folie. M. GEOF- FROY présente une
malade
atteinte de goitre exophtalmique et de 1 V. Arc
M. Geoffroy pense que les troubles intellectuels présentés par sa
malade
sont l'exagération, par le goitre, de son état me
- 9 Du centre cortical qui préside ci la formation de la voix. - La
malade
dont il s'agit était atteinte de paralysie par
ssion s'est accentuée pendant les vingt-quatre années suivantes (le
malade
a aujourd'hui quarante-neuf ans), en empiétant
phénomènes d'arrêt psychiques sont pour ainsi dire permanents : le
malade
reste passif et impuissant; sa dépression est à
les asiles est un fléau parce qu'il empêche d'interner à temps des
malades
atteints d'affections mentales récentes. Il est
tive au village de Looswitz, près Bunzlau. J'y ai maintenant trente
malades
. Les paysans du village en question, très aimab
adoptées par 1\1. \Vahrendol'ff'. On confie il chaque famille deux
malades
; l'asile paie pour chaque malade 240 marks (300
On confie il chaque famille deux malades; l'asile paie pour chaque
malade
240 marks (300 francs) par an qui représentent la
e, qui demeurent la propriété de l'établissement. Si l'aliéné tombe
malade
ou qu'il entraîne un danger quelconque, on le r
chez les nourriciers ; en outre, deux fois par mois, on conduit les
malades
à l'établissement afin qu'on les baigne. Dans les
que ce mode de traitement. Je puis il ce sujet renseigner sur vingt
malades
confiés depuis deux ans aux soins des nourricie
es systématiques chroniques avec idées de persécution ; ce sont des
malades
qui ne sont pas exagérément soumis à l'empire d'h
'on doit de préférence confier aux nourriciers des imbéciles ou des
malades
atteints d'idiotie peu marquée, tandis qu'il fa
ient l'assistance par des familles artificielles ? Tant que sur 400
malades
hommes je n'ai eu chez des nourriciers que 20 m
t que sur 400 malades hommes je n'ai eu chez des nourriciers que 20
malades
du même sexe, il ne m'a pas été difficile de choi
ourriciers. Mais la tâche est devenue très difficile lorsque trente
malades
ont été confiés aux soins des nourriciers; les
amiliale, c'est un rêve; on ne trouvera pas plus de 5 p. 100 de nos
malades
que l'on soit en droit de placer chez les nourr
n sachant former et surveiller les nourriciers, et bien choisir les
malades
, et surtout en s'adaptant bien aux conditions S
re les pas du médecin traitant et lui apprend à mieux connaître ses
malades
et donne aux aliénés, qui nous accusent toujour
IOLZ (de Brême). - L'asile de Brème com- prend : a, un asile de 200
malades
qui sera bientôt complété par un établissement
plus vieille et la plus étendue qui existe a cent vingt années. 150
malades
sont locales des endroits où l'on est, la propo
envoie les travailleurs robustes. Les nourriciers sont chargés des
malades
tranquilles et inoffensifs. On prend toutes les
récautions néces- saires pour assurer les soins et la sélection des
malades
, ainsi que la compétence des nourriciers. Le vi
erg). - L'assistance par des familles arti- ficielles est utile aux
malades
et peut désencombrer les asiles. J'en ai fait u
pital. . M. SIOLI. J'ai sept cents aliénés à Bunzlau, et les trente
malades
que j'ai confiés aux nourriciers représentent u
ent élevée. Je crois qu'à Brême on soigne, par ce procédé, bien des
malades
qui devraient rester séquestrés. La preuve, c'e
ile situé à la campagne : dans une capitale, l'asile reçoit plus de
malades
, et par suite, on a affaire à des cas plus grav
sur la nécessité de maintenir le nom de Verrucktheit parce que ces
malades
sont de véritables délirants (verl'Îtcl¡te) dont
qu'alors soumis à maintes fluctuations, s'est fixé dans l'esprit du
malade
, s'est cristallisé, de sorte que le malheureux se
urveillance. Des semaines, des mois se passent, pendant lesquels la
malade
, plus ou moins agitée vivement hallucinée, mani
) les originaux, les gens mal équilibrés; en outre, quand devant un
malade
il vous échappe de prononcer ce ! lol,il vous c
table en raison des conditions fâcheuses d'hérédité où se trouve le
malade
. R. M. C. Sur LES moyens DE maintenir l'esprit
vement : 1° la nécessité d'un nouveau système de classification des
malades
, permettant de séparer les aliénés curables des
rettable à tous égards et qu'il est aussi nuisible aux intérêts des
malades
qu'à l'étude des questions scientifiques relative
curables et récents de folie, et dans lesquels on n'accumule pas de
malades
incurables; avec de légères modifications toute
ous les hôpitaux ou asiles d'aliénés. Lorsque la classification des
malades
est bien faite, et lorsque les aliénés sont mai
truits de leurs devoirs, on ne rencontre qu'un très petit nombre de
malades
qui soient réellement d'un maniement difficile.
ins cher que les gardiens, mais qui n'auront aucun rapport avec les
malades
. Dis-* pensés des gros ouvrages auxquels ils ne
alaire des employés du premier ordre. L'auteur s'occupe ensuite des
malades
agités, et, ici encore, ses observations sont f
quartier des agités ou des bruyants que l'on voit sortir le plus de
malades
guéris; il convient donc. d'entourer ces malade
sortir le plus de malades guéris; il convient donc. d'entourer ces
malades
d'une sollicitude particulière; or, voici ce qui
r pratiquer, soit le jour, soit la nuit, l'isolement effec- tif des
malades
agiles, turbulents ou bruyants, le médecin est so
u bruyants, le médecin est sou- vent amené à prescrire à tel ou tel
malade
des médicaments nar- cotiques; il sait que ce t
de sauvegarder l'intérêt du plus grand nombre, et en présence d'un
malade
dont l'insomnie va entraîner celle de tous ses
t hôpital est situé à 130 mètres de l'asile ; il peut recevoir sept
malades
hommes et sept malades femmes, c'est-a-dire envi-
30 mètres de l'asile ; il peut recevoir sept malades hommes et sept
malades
femmes, c'est-a-dire envi- ron 5 p. 100 du chif
dans les cas de ce genre c'est eu mo lifiant le milieu où évolue le
malade
qu'il faut intervenir, bien plus qu'eu faisant ap
'absorbe pas une goutte. Il y a quelques jours, Marie Bouriou était
malade
et très affaiblie ; mais elle s'est remise sans s
de l'aveu de ceux qui le préconisent, faire courir des dangers aux
malades
qui y sont soumis, j'ai accueilli les observati
lice. » Ce fait montre une fois de plus la nécessité d'interner les
malades
atteints d'aliénation mentale. La plupart des a
La plupart des accidents de ce genre pourraient être évités et les
malades
guérir si les parents et les médecins faisaient
ne certaine presse plus soucieuse de scandales que d'être utile aux
malades
. L'arrestation des fous dangereux. - Le Radical
e, avec aphasie. - Sa mère a 83 ans, clic est sobre, n'a jamais été
malade
. - Grands-parenls pater- tel morts; pas de rens
consanguinité; le père est de 11 ans plus âgé que la mère de notre
malade
. Onze enfants : 1° garçon, mort de méningite à
se, intelligent; 6° fille, 15 ans, bien portante; - 7° fille, notre
malade
, 14 ans; - 8" garçon. 12 ans, pas de convulsion
1° fille, 5 ans, bien portantes. - Pas de fausses- couches. Notre
malade
. Au moment de la conception, rien de particulie
décembre 1897; elle apprend assez bien. 4 CLINIQUE NERVEUSE. La
malade
n'a jamais fait de maladie grave; clic n'a pas eu
e vue du caractère, à sa mère au point vue physique. Telle était la
malade
jusqu'à l'âge de 12 ans. C'est vers la fin de l
C'est vers la fin de l'année 1897 que l'histoire pathologique de la
malade
se caractérise. Certains symptômes se précisent,
ulu nous CUANJECTOMIE. 5 transmettre les notes prises sur cette
malade
pendant son séjour dans son service, ainsi que
. Examen le 18 avril 1898 par M. le Dr Brissaud : On trouve cette
malade
abattue, la tête cachée dans les couvertures, con
fait des efforts pour articuler ; l'intelli- gence est normale. La
malade
se plaint de maux de tête et de douleurs dans l
E Dr PÉCHix : Vision : oeil droit- simple perception lumineuse ; la
malade
distingue le .our de la nuit; oeil gauche : dim
ilatée; fond de l'oeil, stase papillaire bilatérale. 2G avril. La
malade
a eu des vomissements à type cérébral, qui sont
aiblesse de la jambe droite augmente lors- que l'on fait marcher la
malade
, sa jambe droite se dérobe sous elle; elle tomb
st pas modifié ; toujours stase papillaire bilatérale. 20 mai. La
malade
est passée en chirurgie dans le ser- 6 CLINIQ
du membre inférieur droit persistent. u La mère et la tante de la
malade
sont également d'avis que l'opération n'a amené
. «Elle était tou- jours la même, disent-elles. » Août. La petite
malade
rentre en médecine dans le service du Dr Brissa
e, plutôt grasse. La physionomie est sans expression ; ÉTAT DE LA
MALADE
A 14 ANS. 7 l'enfant voyant à peine. Cheveux bl
t motricité normales. Pas d'onychophagie. Membres inférieurs : la
malade
ne peut demeurer plus de quelques secondes dans
notre service à la Fondation Vallée (juillet 1899). V. L'état de la
malade
restait alors le même. Le 111 aoÛ(, étant assis
e;- 3 a 2 enfants bien portants; 4c n'a pas d'enfants. La mère du
malade
est la deuxième des enfants. - Dans le reste de
s. (Père pi us âgé). Deux enfants (pas de fausse couche) : 1° notre
malade
; 2° un garçon âgé de 12 ans, né à terme, n'a p
é à terme, n'a pas de convulsions, expression intelligente. Notre
malade
. Conception : misère, discussions entre le père
ra- lysie et contracture, atrophie papillaire ». DESCRIPTION DU
MALADE
. 19 Face. Visage très allongé, arcades sourcili
ison de demander qu'un examen minutieux soit fait avant l'envoi des
malades
d'un hôpital au bureau d'admission de l'Asile c
, a bien voulu faire l'examen histologique du cerveau de ces deux
malades
. Voici les résultats de ses recherches. Examens
berculose. Les conclusions de M. Crouzon sont formelles. Nos deux
malades
étaient atteintes de méningo-encéphalite chroni
ur propre compte et dominer le tableau clinique chez de pa- reils
malades
. Ces manifestations sont des plus variées et ne
l- que attention qu'on puisse apporter à l'examen minu- tieux des
malades
. C'est dire que nous nous trouvons en présence
endant 10 ans (folie circulaire). j'i)t'Cf'e ? Dans son enfance, la
malade
était sujette à des terreurs nocturnes. Elle ur
%asi)-iiiol eu rs très intenses du côté de l'oeil correspondant. La
malade
n'a jamais eu de crises convulsives, elle a tou
n date et seraient survenus à l'oc- casion d'une peur. D'abord la
malade
devint sujette à un énervement mal délini. Elle
les mentaux, survinrent des manifestations canlio-vasculaires. La
malade
eut des crises de palpitations intermittentes au
r poussées suc- cessives. D'abord, elle fut si peu prononcée que la
malade
n'en eut pas connaissance ; puis petit à petit
ous l'avons dit un caractère inquiétant à dater de cette époque. La
malade
, depuis quelques semaines, chante, crie, insult
du dépôt. Examen. A) État mental. Excitation intellectuelle : la
malade
ne cesse de parler avec volubilité, en s'agitant
n constitue le fond de son état psychique. Idées de grandeur : la
malade
s'imagineî;lre riche; il doit lui revenir 30U.0
numérés, pour des raisons que nous empruntons aux antécédents de la
malade
, au mode de début de la mala- die, à son évolut
érescence, e) Les antécédents personnels nous révè- lent chez notre
malade
un tempérament paranoïaque re- montant à l'enfa
isons de cette assimilation ; elle est basée sur : 1° le chiffre de
malades
; 2° la centralisation du service admi- nistrat
lables, « nous voudrions, disent les promoteurs, dans l'intérêt des
malades
et de la science, voir appliquer aux asiles le
ou- louse, etc. (on l'a déjà dit et publié) et que le chiffre des
malades
n'est point extraordinaire, puisque dans les asil
reconnaître le haut intérêt qu'ils attachent à leur projet pour les
malades
et pour la science ? ; car, ainsi qu'ils le rap
up : 3.600 pour 5 asiles et 23 médecins, ce qui fait en moyenne 156
malades
par médecin ! Ils en font sortir beau- coup : 1
vérité, je vous le dis, il n'y a que les Pari'' siens qui sont des
malades
intéressants et difficiles. Eh ! ne savons-nous
et les crises convulsives. Il relate les observations de plusieurs
malades
chez lesquels la suppression de la cause de l'i
e. L'absence de dou- leur appelle la vigilance du praticien, car le
malade
, n'éprou- vant aucun malaise, peut ne pas prend
excès vénériens et l'hérédité nerveuse, seulement, 18 fois chez 112
malades
de la ville, tandis que la syphilis avait été i
ournal de Neurologie, 1 ! J03, Il'' 2.) Sur une population de 580
malades
l'asile du département de l'Orne ne compte que
les améliorations ne se maintiennent pas longtemps et l'état des
malades
reste stationnaire jusqu'à la mort, mais il faut
tion de la tête ne sont pas toujours d'ordre paralytique lorsque le
malade
regarde sa lésion et enfin que le centre cervic
pliquer les deux modes de déviation conjuguée. S'il est détruit, le
malade
tourne la tête et les yeux du côté de sa lésion
'il est excité ou si ses voies de communication sont tiraillées, le
malade
tourne la tête et les yeux du côté opposé. Quan
s, suggéré par le médecin, mais accepté et suivi aveuglément par le
malade
. En l'ésumée,[les deux vsyehothérapics ont l'un
e pour le tabac et même pour la fumée. M. Paul Fartez. Une de mes
malades
a soigné jadis une pa- rente atteinte d'un canc
poursuivre pendant un temps assez long. Il faut reconnaître que les
malades
qui appartiennent à cette seconde catégorie son
. L'hypersuggestibilité. 1111. P.lhtAftT etBÉRtLLOff présentent 3
malades
hypersugges- tibles, intéressants iL divers tit
eux particu- liers. Dès lors, les influences susceptibles de rendre
malade
participent aussi de l'essence divine, tels le
ar suggestion, car l'Hindou est éminemment sugges- tionnable. Si le
malade
meurt, on explique la mort par un arrêt du dest
ar un arrêt du destin ou, par l'impureté soit du médecin, soit du
malade
(ivrognerie ou vénération insuffisante pour le
particulièrement utiles les conseils sur la façon d'examiner les
malades
, les pages consacrées au traitement tant pré- v
e, de l'apophyse mastoïde) ou du labyrinthe. On retrouve chez ces
malades
des causes indispensables, telles que hérédité vé
isposition spéciale héréditaire ou acquise ; un grand nombre de ces
malades
étaient atteints de dégénérescence physique ou
du côté lésé : elles sont bilatérales quand les deux oreilles sont
malades
. Dans les cas où la maladie causale a été trait
le, fréquemment indépendants des idées ou des sentiments actuels du
malade
; elles surviennent de pré- férence, le soir, l
aux bruits pathologiques auriculaires ou d'alterner avec eux. Les
malades
peuvent aussi présenter des manifestations vésa
orme des troubles mentaux, la prédispo- sition cérébrale, l'âge des
malades
sont les principaux fac- teurs du pronostic. Le
5° Une épreuve clinique orale. Cette épreuve portera sur un seul
malade
. Il sera accordé au candidat quinze minutes pour
6- Une épreuve clinique écrite. Cette épreuve portera sur un seul
malade
,qui sera examiné au point de vue médical et au po
o-légal. Il sera accordé au candidat vingt minutes pour l'examen du
malade
et une heure pour la rédaction d'une consultati
rvices où seront subies les épreuves clini- ques, fixe le choix des
malades
et prend toutes dispositions utiles pour assure
e pour constater leur étal. Dès que l'alié- nation est reconnue, le
malade
doit être transféré dans un éta- blissement spé
on dans les quartiers d'aliénés de Bicêlre ct de la Salpêtrière des
malades
re- connus aliénés dans les hôpitaux de l'assis
Archives, 2. série, 100(3, t, XXI. li 82 CLINIQUE NERVEUSE. La
malade
, dont les antécédents tant héréditaires que perso
périeur, manoeuvré par quelqu'un d'itlexi- péri monté, a surpris la
malade
, l'a frappée dans la région lom- baire et l'apl
sans être avertie en rien du passage de l'urine et des fèces. La
malade
resta 3 semaines dans une gouttière de Bonnet pui
due. La motilité s'amé- liora également d'une façon progressive. La
malade
fut d'abord capable d'exécuter quelques mouveme
nt, à ses occupations. Les troubles sphincteriens persistèrent : la
malade
sentait le besoin, mais ne pouvait lui remisier
ps elle fut prise d'une lièvre violente surtout le soir. Etat de la
malade
le G juillet 1905. La malade est paie et amaigr
e violente surtout le soir. Etat de la malade le G juillet 1905. La
malade
est paie et amaigrie, son état général est des
- bes sont possibles et se font dans une étendue suffisante. , La
malade
ne peut remuer du fout les pieds elles orteils,
aux membres supérieure, la motilité est normale en tous points. La
malade
ne peut marcher qu'avec des béquilles, alors qu
lument nécessaires. Le pied est ballant et traîné sur le sol, et la
malade
est obli- gée de marcher uniquement avec les se
phie musculaire dif- fuse des membres inférieurs, qui, au dire delà
malade
, auraient beaucoup augmenté dans les derniers l
rofondes et suintantes datant d'environ 1 mois 1 ? . L'état de la
malade
au point du vue des troubles nerveux ne s'est p
alade au point du vue des troubles nerveux ne s'est pas modifié. La
malade
, minée par une lièvre hectique il S ! 1'alllles
tilité ensuite, s'améliorent au point qu'un an après l'accident, la
malade
peut vaquer, quoique difficilement, à ses occup
la motilité a commencé à s'améliorer et qu'assez rapi- dement la
malade
a pu marcher suffisamment pour s'oc- cuper de s
tout l'évolution en deux temps des accidents médullaires chez notre
malade
qui frappe : c'est-à-dire dès le traumatisme il
sans qu'il y eut le moindre déplacement vertébral, mais chez notre
malade
il ne semble pas y avoir eu de compression très
une paralysie sphinctérienne totale; au point de vue de la vie du
malade
, cette constatation n'a d'ailleurs qu'un in- té
ourir des progrès de laméningo -myélite, d'une escarre, comme notre
malade
, ou d'infection urinaire. Imbécillité et épil
éréditaires. - Nous manquons de renseignements sur la famille de la
malade
, nous savons seulement que le père, voyageur de
gés l'un de 45 ans, l'autre de 33 au moment de la conception delà
malade
. Antécédents personnels. - C ? Marie, est née à
a placer à l'asile (le llaréville le 4 mai 1885. A son entrée, la
malade
était chétive, d'une très petite taille (1 m. 4
sensibilité objective est très dimi- nuée, mais l'état mental de la
malade
ne permet pas de l'exami- neravec soin.- Les or
suffisamment dé- veloppés à l'exception des globes oculaires. La
malade
est clouée d'une bonne santé habituelle, et réglé
uel très faible ; le langage est cependant assez bien développé, la
malade
connait le nom des objets usuels, et. s'exprime
t réclamations formulées dans un langage enfantin et monotone. La
malade
semble être alors sous l'influence d'illusions se
iculté de l'examen. Après les accès, la céphalée estaugmentée, la
malade
se plaint, noue un mouchoir autour de sa tète,
éries de 4 à 5 crises quotidiennes. 91 CLINIQUE NERVEUSE. de la
malade
s'aggrave tous les jours, elle est dans un état d
s, masse caseeuse consistante, liquide citrin (histoire clinique du
malade
avant même certaine ressemblance avec la nôtre)
mmatoires, de kystes dermoïdes, de sarcomes et il est rare que le
malade
atteigne un âge aussi avancé (1). THÉRAPEUTIQUE
tre avec enthousiasme. Tous les médecins se mirent à hypnotiser les
malades
; néan- moins les idées saines ne reparurent pa
la suggestion verbale suffit : il ne faut pas, en effet, que les
malades
fassent des efforts pour s'endormir; le calme e
rifia totalement à l'hypnotisme. 11 parvint à gué- rir une foule de
malades
par l'hypnotisme, et ce génial observateur prou
pain ou de poudres insignifiantes, en insistant surtout auprès des
malades
pour qu'ils prissent ces pilules au moment du c
idées générales, je tiens à présenter l'observa- tion faite sur une
malade
: Cette femme, servante il tout faire, étaitpâl
nes ne donnait rien de particulier . Le 15 août 1902, on donne à la
malade
: Menthol 0.10 centigr. Teint, de valériane 20
0 gr. XX gouttes par jour. Le 16 août, la 108 RECUEIL DE FAITS.
malade
pleure toujours, l'anorexie dure encore, et elle
gestion. La durée de celle-ci est de 10 à la minutes, ensuite la
malade
sommeille une demi-heure. Je lui suggère qu'elle
une demi-heure. Je lui suggère qu'elle allait se sentir mieux : la
malade
se calme et promit du manger un pe- tit pain.
lade se calme et promit du manger un pe- tit pain. Le 18 août, la
malade
se sent mieux, elle a dormi, elle a mangé le po
arts d'heure, se calmant et ne se plaignant plus. Le 21 août : la
malade
mange et dort bien, elle s'intéresse il son ent
its s'ont reposés. Ce qui est particulier dans ce cas. c'est que la
malade
n'a jamais entendu parler de l'hypnotisme, ni d
de la colonie de Ghl'I'I. Jas eu l'occasion d'examiner récemment un
malade
atteint de la maladie de Thomsen : comme cette
ter ici l'histoire UN CAS DE f1'OTUN11 : CONGENITALE. 109 de ce
malade
qui était venu consulter le médecin, unique- me
ervice militaire. 1 Ilisloire rle lce F'mxilLe. Coté paternel. Le
malade
est un enfant naturel . Toutefois, tout fait pr
es fut atteinte de folie périodique. Une tante, soeur de la mère du
malade
, traversa deux crises de mélancolie, l'une il y
e à tous les points de vue. Ils ont eu quatre enfants : un fils, le
malade
en question, et trois filles dont l'une est mor
t ne fait aucun excès. Le mal dont il souffre est congénital : le
malade
affirme nette- ment avoir toujours été raide da
stationnaire depuis. 3° État actuel. D'après les renseignements du
malade
, il existe chez lui une raideur au début de tou
ois les mus - des bien misen mouvement, cette raideur disparaît. Le
malade
sent parfaitement cette raideur envahir ses mem
amille m'ont été fournis par le médecin de la commune où demeure le
malade
. 110 RECUEIL DE FAITS. - fort semble avoir
tombe si on ne le soutient. E.·anzen dumalade. -- La physionomie du
malade
est placide comme un masque, la bouche petite,
ts volontaires, la force est normale ; la pression exercée quand le
malade
nous serre la main se fait sans saccades. L'écr
us serre la main se fait sans saccades. L'écriture est courante. Le
malade
présente aux mouve- ments passifs une résistanc
N CAS DE MY0T0NIE CONGENITALE. 111 Intelligence : moyenne. Comme le
malade
a fréquenté jusque maintenant des cours de perf
brusquement qu'il n'a pas même le temps d'y songer. Au surplus, lu
malade
vit avez »on mal, ne s'en soucie guère, et si c
(l3PrhIPI'I'I\, I\.al'pink ? 1\'fr : iloll) n'a pu être l'aile, le
malade
n'étant venu qu'une fois en consultation. Dans
malade n'étant venu qu'une fois en consultation. Dans l'histoire du
malade
nous trouvons, en dehors des symptômes caractér
112 CLINIQUE MENTALE. mité gênante mais qui n'empêche pas notre
malade
de vaquer à sa besogne journalière. Quant il so
s plus formelles. (1). Il pourrait lui arriver ce qui arriva à un
malade
de Seeligmuller qui faisait, le désespoir de l'in
ied, des maux perforants symétriques. « Obs. I. Le premier de ces
malades
, Aub ? est entré à l'Asile le 1er décembre ly0'
. Troubles de la parole. Mal perforant du pied gauche. » C'est un
malade
de 43 ans, célibataire, ne présentant pas d'ant
rveux. Le père serait mQrt à 24 ans d'une affection cardiaque. Le
malade
nie la syphilis. Comme signes physiques, il pré-
est traînante avec des accrocs aux mots d'épreuve. A son entrée, le
malade
présentait des idées délirantes de grandeur car
sition des voitures, des domes- tiques, etc.. Depuis son entrée, le
malade
a présenté des pé- riodes alternatives d'amélio
des facultés intellectuelles est très net. Obs. II. Notre second
malade
, Cou ? est décédé. Chez luiégalement, on a pu c
. Malheureusement, l'amélioration a été de courtedurée ; bientôt le
malade
s'est excité à nouveau et il a été emporté très
reusées à nouveau et ont donné lieu à une suppuration abondante. Le
malade
a présenté des traces de sucre dans les urines
mes (incoordination motrice et abolition des réflexes). Obs. III.
Malade
B ? Jean, 48 ans.Entré dans le service le 15 se
de maladies. Pas d'idées délirantes de grandeur bien nettes : mais
malade
content de lui-même et des autres. Attention dif-
rforant, malgré le sé- jour au lit fréquent et le repos prolongé du
malade
a l'infirmerie. Voici, d'après la thèse de Ga
iques généraux semble également confirmé par l'observation de notre
malade
Bau ? Chez lui, en effet, le mal perforant sera
ie générale. Or, comme cette dernière se rencontre surtout chez les
malades
couchés, il est probable que la pression qui s'
an- sitoire et l'empoisonnement alimentaire relevé. @ L'un de nos
malades
, éthylique, a aussi des aboli- tions de réflexe
u également que l'amélioration des maux perforants apparus chez nos
malades
a coexisté avec des rémissions notables dans la
W. M. de BECHTEREW, (0&o : )'eMtt ! psichiatrii. 1'lll.) Les
malades
hémiparétiques à la suite d'ictus cérébraux n'exé
du côté parésié, les accidents paralytiques étaient peu accusés ; 5
malades
sur 7 avaient de l'épilepsie Iaclïsonienne,; l'ex
au niveau des muscles atteints, absolument rien quand on invite les
malades
à faire des mouvements. Dans les paralysies fla
phérique. P. Keraval. XXII. - Hypotonie et hypertonie chez un même,
malade
; parZ. Bychowski. (Neurolog. Centralbl., XXIII
REVUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUES. 135 peut chez un
malade
dans le coma dépister l'apoplexie et, en ce (l1
dans l'épilepsie, Féré, Catigne et, Ouvryont prouvé que 60 % de ces
malades
ont une diminution de l'odorat. 1'. KI.RAVAI,.
er consiste en une contraction des adducteurs de la cuisse quand le
malade
est couchésur le dos, les jambes fléchies ; une
e la jambesouvent accompa- gnée de la contraction fessière quand le
malade
est couché sur le côté ; l'extension de la cuis
luence d'une affection cardiaque parvenue il sa période ultime, une
malade
eut un rappel de crises épilepti- formes. L'épi
ensorielles et divers phénomènes psychiques sont capables, chez ces
malades
affectés d'une In perexcitabililé spéciale, des n
se ll'aduiL cn elrd par' une périodicité dans les symplo- mes. Ces
malades
ont leurs hons ut leurs mauvais jours, ce qui d
mie pathologique de cette lésion que l'on rencontre plutôt chez les
malades
aisés, on ne sait s'il y a raccourcissement des
nt plus ou moins la déglutition delà salive; ;)0 l'attitude même du
malade
qui favorise l'écoule- mcnlde la salive vers le
isation calme, tout en arrêtant l'atrophie musculaire, seulement le
malade
ne sup- porte pas plus d'un milliampère. P. Ker
GOLDFLAM, (Neurolog., Centralbl., XXII.) Il n'existe pas chez ces
malades
de pulsations artérielles au ni- veau des [duel
rastent avec le faible résultat qu'ils produisent; parfois aussi le
malade
ressent alors des douleurs dans les jambes, mai
émentiel aitpu être méconnu. M. I)ouraESENTE estime que si ses deux
malades
sont déments à des degrés divers, ce n'en sont
résoudre la ques- tion. Au dire de l'homme qui vit avec elle, la
malade
, poussée, à boni par ses persécuteurs imaginair
vicieux s'établir entre les idées délirantes et les réactions de la
malade
. Cette femme croit que ses enfants sont en bull
avec interprétations dé- lirantes, illusions ut hallucinations. Ce
malade
présentait des si- gnes physiques et de la glyc
ques. M. GRI1ND. -On pourrait objecter, celte observation, que le
malade
qui en fait l'objet est tout simplement alcooliqu
ps après son entrée en apprentissage. M. DupA)N a aussi observé une
malade
analogue au dernier cas signalé par"1. Briand.
gomyélie avec SC/C)'0tC<t'C. MM. Klippel et Maillard montrent un
malade
cher qui la pré- cocité de la sclérodacty lie r
? NMM)t. avec dystrophies . MM. Klippel et IAII.1,ARr) montrent un
malade
dont la neuru- fibromatose s'accompagne de dyst
rs aspects. Hémiplégie traumatique tardive. M. Souques montre une
malade
prise d'hémiplégie quinze jours ' après avoir r
ianestliesie d'origine centrale. JDL CLAUDE et Lejonne montrent une
malade
dontl'anesthé- sie unilatérale est tellement pr
de mal perforant coceggien. M. Déjerine et LEI : NH1RDT montrent un
malade
atteint de Tabès avec atrophie des muscles abdo
qui, d'un coup d'oeil, percevait toutes les caracté- ristiques d'un
malade
, et faisait un bon diagnostic. Tous les symptôm
de sa voix exprimaient toujours sa participation à l'état de ses
malades
. Tout l'arsenal médicamenteux ne contenait pas
un calmant comparable à la seule présence d'Oppolzer au lit d'un
malade
. » Le prof. Benedikt fait ensuite le récit des
il ne faut pas prendre comme argent comptant les explications des
malades
, et qu'il ne faut accepter qu'avec une extrême
u'avec une extrême prudence les explications rétrospectives que ces
malades
peuvent donner au sujet des manifestations de l
réduire son « devoir d'observateur au rôle passif de secrétaire des
malades
». De plus, il est une autre objection que la l
le refus d'aliments à l'un d'en- tre eux. Ce n'est pas parce qu'un
malade
a du négativis- me, ou de la stupeur, ou delà s
à Bicêtre en février 1899. Voici maintenu ! (1) L'observation de ce
malade
ayant déjà été publiée dans la Nouvelle Iconogr
lerons ici que brièvement les principaux symptômes présentés par le
malade
pendant ses périodes de refus d'aliments. REF
irrégulièrement et par lubies. Une semaine mange comme , les autres
malades
; la semaine suivante, ne mange que des légumes
soir, s'est levé, a demandé à se mettre il. table comme les autres
malades
, a mangé deux soupes, de la viande (première fo
cinq bols de soupe qu'il a demandés. A partir de cette époque, le
malade
s'alimenta d'une laçon REFUS D'ALIMENTATION D
xcitation catatonique, avec stéréotypies v erbales. Voilà donc un
malade
qui a présenté tous les symp- tômes les plus ne
difficile d'expliquer quel est le symp- tôme qui occasionne chez un
malade
le refus de certains aliments, à l'exclusion de
ion des autres. Nous allons maintenant donner l'observation d'une
malade
atteinte de démence catatonique, et chez laquelle
t du la sitiophobie fut progressif et dû à difTé- rentes causes. La
malade
était craintive, paraissant toujours avoir peur
ème fois ; cet accou- chement fut normal, mais deux jours après, le
malade
présenta du négativisme, de la raideur, delà ca
tion (surtout de négativisme il litre du réaction de défense). La
malade
restait continuellcmcnt couchée sur le côté gauch
pendant, au début, quand on passe la sonde par la narine droite, la
malade
contrarie fortement ses muscles constricteurs d
it jours après, on put recommencerle gavage parla narine droite. La
malade
était assez docile et s'habituait rapide- ment
ère phase du résistance, le gavage accepté se transforme chez celte
malade
en stéréolypie. , Cependant celle nouveauté par
é parut avoir lait sur Madame D ? une grande impression : car celle
malade
, qui n'avait pas dit un seul mot ni prononcé un
e jaune verdâtre. ' A ce moment et pourla commndilé(les gavages, la
malade
est, ramenée de la campagne à Paris, mais elle
reloue s'effectua le 30 janvier 1 \J05, et, à partir de ce jour, la
malade
prit de nouvelles habitudes ou stéréotypies. Elle
our en donner une idée, nous allons décrire un de ces gavages. La
malade
, continuellement couchée sur le côté gauche, dans
nger la forme delà sonde, ousi on oublie sciemment de la huiler, la
malade
se 16S CLINIQUE MENTALE débat et pousse des
jusqu'à ce qu'on ait réparé le désordre. D'ailleurs, de même que la
malade
exige que tout soit comme à l'ordinaire, de mêm
se raidir avec une force que l'on n'aurait jamais supposée chez une
malade
aussi peu musclée. Celte situation ne se modifi
iendra aucun résul- tat. C'est ainsi que, cherchant à solliciter la
malade
pour la faire manger, on la menace de la gaver
d'une autre manière que par le ga- vage. En dehors des gavages, la
malade
reste couchée dans la même attitude, indifféren
r à sa bouche. Dès que l'on a pu arriver à ce ré- sultat, et que la
malade
accepte volontiers de laire ce geste, on met un
ne de plus en plus, s'accomplit de plus en plus facilement, mais la
malade
ne fait aucun mouvement de dégluti- lion et lai
'alimenter, étaient apparus lentement et progressivement chez cette
malade
, de même ce ne fut que d'une façon progres- siv
nous paraît tout aussi nette : la sitiophobie s'installe chez cette
malade
d'une façon GROSSESSE ET PT'I;RPLRALITt, CHEZ
rétablit l'alimentation normale en utilisant la stéréotypie, et la
malade
recommence à manger. Mais ce résultat ne s'obti
le mieux nous ] tarait être de considérer la non-alimen- tation des
malades
commela conséquence du syndrome catatonique dan
clinique obstétricale de la Faculté de médecine de Toulouse : notre
malade
était atteinte depuis longtemps de chorée élect
e dans les moments de repos relatif de l'appareil moteur, que notre
malade
devint rapidement inapte à exécuter aucun trava
da- lité des crises convulsives. Notons que celles-ci, d'après la
malade
, ne s'accompagnaient pas nécessairement de pert
eur durée. L'interrogatoire ne fournit pas d'autres indications. La
malade
arrive à la Clinique avec le diagnostic d'épilc
les secousses choréiformes, impossibilité de l'aire comprendre à la
malade
ce que l'on attend d'elle). Pas d'hé- miplégie,
se, dont l'intensité se mesure il celle des troubles choréiques. La
malade
n'a jamais été atteinte d'au- cune psychose.
s). Pouls ré- gulier à 80 pulsations. Pas de lésions cardiaques. La
malade
ne présente ni stigmates, ni lésions de syphili
ques et semblables à des secousses électriques, généralisés. Si la
malade
cherche par un ellorl volontaire, énergique, à se
Les mouvements convulsifs apparaissent brusquement, saisis- sant la
malade
dans la position où elle se trouve et présentant
la chorée de Sydenham. Les mouve- ments sont généralisés. Quand la
malade
est allongée sur son lit, en résolution muscula
sont plus atteints dans leur ensemble par les mouve- ments : si la
malade
a les mains croisées sur l'abdomen au mo- ment
omi- naux, s'il y a durcissement du muscle utérin. Interrogée, la
malade
déclare que son ventre est douloureux pendant l
ù se produit une secousse convulsivu, la parole est inten ompue. La
malade
éprouve une sensation de boule au niveau du lar
se produit brusque- ment au moment de l'émission des sons. Si la
malade
est assise sur son lit, le buste et la tète sont
sur l'oreiller. - Quand le-, mouvements involontaires saisissent la
malade
, pen- liant son repas ou pendant l'accomplissem
oulue est. totalement modifiée par exagération du mouvement : si la
malade
portait la main sur sa tête. la main est projet
uand les mouvements choréiques sont trop intenses et rapprochés, la
malade
ne peut prendre ses repas sans cire aidée : il
sorte de tétanisa- lion musculaire généralisée très pénible pour la
malade
. La cause la plus (utile exagère ces phénomènes
mais seule- ment au point de vue de sa fréquence. Cet état rend la
malade
impropre à toute occupation suivie : dans sa fa
compagnée d'aucun des signes essentiels à cette affection. (le la
malade
dans le service, l'agitation motrice est extrêm
ées par de courts intervalles. Le 14 lévrier, dans l'après-midi, la
malade
éprouve un peu de contrariété, car ses compagne
lacent en extension, les globes oculaires se convulsent en haut; la
malade
bave. Cet état dure peu, et les convulsions cloni
gnalé des crises nocturnes, plus courtes. Une seule fois (' ! ), la
malade
a été atteinte d'un ver- tige. Eu somme, les cr
enté du nombre depuis le début de la grossesse. Le 24 lévrier, la
malade
est isolée dans une chambre, et l'on institue u
de de coma d'une durée de 10 minutes environ, pendant laquelle la
malade
reste immobile, les yeux fermés dans une inconsci
e absolue. Ensuite, les yeux s'ouvrent : mais, encore hébétée, la
malade
ne peut comprendre ce qu'on lui dit et ne sait ce
point jusqu'au soir vers Il 1 heures. Pen- dant ces deux jours, la
malade
présente un calme absolu, et n'est agitée par a
intes, tant par sa forme clinique que par son évolution. Chez notre
malade
, les mouvements sont du type choréique, semblab
de Sydenham, malgré le début de l'affection dans le jeune Age de la
malade
: c'est, d'une part, l'analogie du mouvement av
triques des mouvements choréiformes, rapides, instantanés, de notre
malade
, im- pose le diagnostic de chorée électrique. C
ps. La forme clinique affectée par l'affection choréique de notre
malade
diffère absolument de la chorée gravidi- que, q
ste et l'accou- cheur : D'après les renseignements fournis par la
malade
, les troubles moteurs auraient subi une certain
roblème pathogénique posé par le cas que nous avons observé ? Notre
malade
présentait, il est vrai, des symptômes d'auto-i
xication était légère : le syndrome convulsif habi- tuel chez notre
malade
\épilepsie) n'a pas subi une exa- gération très
i-infection : aucune maladie infectieuse n'a été relevée chez notre
malade
avant le début de la chorée. Si, d'autre part,
f. C'est ce dernier qui a prévalu. De là, l'association, chez notre
malade
, de deux affections essentiellement convulsives
les psychiques, - on déduit forcément de cette conception que notre
malade
, minus habens, dégénérée inférieure, ne pouvait
gnes certains o'auto-intoxica- tion gravidique que présentait notre
malade
. Enfin, les troubles nerveux n'ont exercé chez
notre malade. Enfin, les troubles nerveux n'ont exercé chez notre
malade
aucune influence sur la grossesse et le travail,
llons rapporter servira de preuve à cette dernière assertion : Le
malade
M ? est entré dans le service du Dr Marie, à l'as
la veille des élections municipales du Rodez, le 2 mai 1900. noire
malade
recul la visite de l'abbé IL ? prêtre de Saint-Su
. L'époque de Rodez lui-même se dérangea pour venir détourner noire
malade
de son projet ; y donner suite, constituerait,
ces tiraillements s ajoutaient des querelles de ménage. La femme du
malade
lui reprochait de conduire la famille à sa ruin
brer les prédisposés, il faut bien moins que ce qui est arrivé à ce
malade
. , Il est vrai, d'ailleurs, que la capacité de
tiples de carrière et de famille. Un homme mieux trempé que notre
malade
aurait ré- sisté et vaincu : au besoin il serai
là prendre toujours dans le sens qui est le plus avantageux pour le
malade
. Mais combien de fois la pers- picacité des dir
s opèrent un choix; il ne faut pas oublier,que no- tre personnel de
malades
est très spécial, qu'il exige du tact, de la pa
? Dans certains asiles comme ceux de là Bretagne, la majorité des
malades
ne parle pas français'; aussi le re- 196 asil
alors des auxiliaires précieux qui,vivant constamment au milieu des
malades
, sont seuls capables de tenir le praticien exac
ien exactement au cou- rant des pensées et de la manière d'être des
malades
. Les anciens soldats venant de n'importe où ne
teurs d'asiles, elles seront très préjudiciables à nos pau- vres
malades
et c'est là uniquement ce qui importe. REVUE D'
, la syphilis a pu être re- trouvée 87 fois dans les antécédents du
malade
: sur ces 87 fois, il y en eut 70 où elle fut c
oubles circulatoires, et réveil des fonctions psyclil- flues, Culte
malade
présente la « main en trident » que M. Marie co
de crises fréquentes de crampes douloureuses depuis dix ans chez le
malade
; ces crampes localisées aux avant-bras et aux
trécissement mi- tral peut rappeler des crises d'épilepsie chez des
malades
porteurs de lésions cérébrales plus ou moins dé
iques ; par M. L. ! )oR. (Soc. de med. de Lyon, 4 décembre 1905.)
Malade
âgé de : 30 ans présentant une névrite inflammato
es manifesta- lions gangreneuses symétriques. L'examen des mains du
malade
montre : . droite : Index tuméfié, rouge, trè
G ans recueillie dans le ser- vice de M. le prof. Poncet. La petite
malade
, qui a toujours été arriérée, présentait des si
t parfois si profond qu'il élail souvent impossible du réveiller la
malade
. Croître diffus. Pas du lIlxll'lli'me ni de : -
du lIlxll'lli'me ni de : -igrlt's de bat'(ln\\'i : -lI1e, ' Celle
malade
, d'après l'auteur, est un type d'infantile dysthy
Brissaud et Hertoghe. Comme traitement, on a eu recours chez cette
malade
à une méthode préconisée par jM. Poncet, qui co
spasme organique. il veut une amélioration suf- fisante pour que le
malade
puisse reprendre son travail abandonné depuis p
doit s'enquérir de la question de 1 âge, de la condition sociale du
malade
, de son mé- tier 011 (le sa' profession. Laques
durée doit être variablu suivant ,1'àgu et le degré d'attention du
malade
. On doit éviter le surmenage et intercaler des
y pour une névralgie trifaciale. Depuis l'opération (deux mois), la
malade
n'a plus eu une seule crise quoiqu'elle n'ait p
tion de M. Jaboulay. Cette inter- vention n'aurait eu que chez deux
malades
, après amélioration transitoire, un résultat nu
mentale. Florence. Février 1\J03, Vol X. Fasc. 2). Il s'agit d'un
malade
ne présentant rien de particulier à noter dans
ne présentant rien de particulier à noter dans ses antécédents. Ce
malade
eul dans son enfance des acci- dents tuberculeu
parole hachée, lente, exigeant tout un travail cérébral quoique le
malade
possède tout son vocabulaire et l'entière motil
sme facial gauche. MM. ABADIE et 1)UPUS'-I)UTriJll'S présentent une
malade
guérie par la méthode de Schlosser, injection d
lztalrnoplcyies systématisées. M. Rallet démontre, à l'aide de deux
malades
, la fausseté du critérium autrefois admis pour
un aide altenlifel attentionné, une sollicitude constante pour les
malades
ou pour le personnel du surveillance. ((Succe
n de ses collègues, du ses collaborateurs de tous grades et. de ses
malades
. " Ses travaux, publiés ou manuscrits, notammen
il vient du mourir. C'était un médecin habile ut très dévoué à sus
malades
, cher- chant, même après luur nrlio, v lurron(I
n scrvic. \u· ml avons eu la preuve r iL propos d'un du nos anciens
malades
11;1n : 1 ? ail .'lans, qui, sc)('Li et soldai,
d'un siècle, les médecins se sont de plus en plus intéressés à ces
malades
: h'A 1\ u, 13L11Owur., Esquirol, 1'lJRnUS, FAL
plement arriérés, confinant il l'enfant normal moyen. Pour les plus
malades
, nous TRAITEMENT MEDICO-PEDAGOGIQUE DES IDIOT
éambule était nécessaire. Arrivons maintenant aux faits. Sur chaque
malade
une courte notice le mon- trant tel qu'il était
ait jamais, restait immobile dans un coin. Actuellement, le petit
malade
mange seul, marche et court librement. Il exécu
simples, l'instabilité men- tale est encore très prononcée et notre
malade
est toujours tiès indocile et dissipé en classe
niteux sub, siste encore quoique atténué, mais 1 intellect de notre
malade
s'est beaucoup développé au prix de grands effo
ique amoin- drie, existe encore. Pour la vaincre, il faut que notre
malade
sente peser sur lui une volonté et un regard qu
re un grand nombre de mots ainsi que les chiffres jusqu'à 100. Ce
malade
qui à son entrée portait le diagnostic « d'idioti
ant les couleurs. La parole est moins défectueuse. 1904. -- Notre
malade
s'habille.et se déshabille seul, i ! sait lacer
e courante. En voyant la phy- sionomie, encore si minable, de notre
malade
, on peut se rendre compte des difficultés que n
grâce au traitement persévérant des douches en pluie sur ses mains
malades
et toujours gonflées (1), elles ne se sont pas
me lenteur, nous avons vu l'en- gourdissement qui enveloppait notre
malade
se dissiper; la vie végétative a fait place à u
s. Il a beaucoup de goût pour le calcul. 1. 1903 et 1904. - Notre
malade
continue à progresser pour tous les exercices s
seul l'addition. La parole est encore défectueuse. Néanmoins notre
malade
a réalisé de sensibles progrès; il a acquis pen
terrompue, malgré un esprit lourd et s'ouvrant difficilement, notre
malade
fait des progrès notables pour l'orthographe et
ettres et les chiffres et ébauche même l'addi- tion. z ' -v Notre
malade
apporte de l'attention et ferait des progrès be
er à balayer, à essuyer, etc., comme font beaucoup de nos petites
malades
. Elle se donnait les soins de toilette nécessaire
mplois concernant le travail corporel sur- tout; de sorte que notre
malade
a moins songé à dire de ces paroles plus ou moi
les connaître. Elle commence à faire quelques ourlets. Avec cette
malade
, mus n'avons pu réaliser, hélas ! les progrès q
, essuie, lave par terre, essaie même de frottr; enfin notre petite
malade
peut devenir une ménagère soigneuse si elle con
ent; ce (lui démontre nettement la nature méchante de noire jeune
malade
. Elle avait en outre le tic de tourner sa tête de
ruit, étendu, aménagé, avec le luxe d'un roi et les recherches d'un
malade
, le vaste hôtel Saint-Paul. La magnificence de
euvent être très variées. Observation I. C'est ainsi qu'un de nos
malades
a reçu une lame de Om.40 perpendiculairement à
ie confirmative des lésions pré- citées. Observation 11. Un autre
malade
, dont l'observation nous a été communiquée parl
teurs, à la différence de l'observation précédente. D'autres de nos
malades
ont reçu des ohjets lourds (registres à coin de
nt venues compliquer encore les dégâts du trauma- tisme initial. Ce
malade
est en etret mort dément. Les conditions de l'o
fréquence des crises, sans empê- cher la démence commençante, et le
malade
mourut dans le coma qui suivit une série de cri
livre à coins de cuivre). Renseignements personnels : jeune, jamais
malade
,- sobre. Etait nerveux, soubresauts dans les te
xcitation générale diminue rapide- ment ; on constate alors chez le
malade
de l'embarras manifeste de la parole, un air de
ultiples de côtes, à droite et à gauche. Il n'a, dit-il, jamais été
malade
. 11 est marié depuis deux ans. Sa femme s'est a
osition. Mais elle n'a aucun renseignement sur la vie antérieure du
malade
, hormis ce qu'il lui en a dit. Le début de la
ux, paralysé, avec une escharre. L'autopsie n'a pu être faite. Ce
malade
, assuré, toucha cependant des indemnités d'une
efois pour l'incapacité mentale ultime. Observation X. - Un autre
malade
, toucheur de bestiaux, a subi, durant son exist
de situation. Toutefois les idées délirantes disparais- sent et le
malade
est rendu à sa famille en 1901. En juin de la m
par rapport à l'étio- logie de la folie, il se peut que, depuis, le
malade
ait bu. De par son accident même, depar l'affai
laboratoire du professeur Déje- rine, à la. Salpêtrière). Chez la
malade
dont l'auteur publie l'observation est survenue
de Romberg, signe de Babinski, réflexes patellaires exa- gérés. La
malade
meurt de bronchite chronique en juillet 1903. A
de tout effet de dégénérescence. M. Bard publie l'observation d'un
malade
qui peut apporter une contribution d'une certai
ipent à la rotation en dedans attirent le globe occulaire, quand le
malade
essaie de l'adduction, non en dedans mais en ar
ASSE-LA- font. (Nouv. Icon. de la Salpêtrière, 1'.)f), n° 3.) Les
malades
dont il s'agit, le père et ses deux fils, étaient
les cas publiés en France l4 ? ), les au- teurs trouvent que sur 31
malades
dont le métier est indiqué, il yen a 16 qui son
n'existait pas d'hérédité directe ou familiale ; la profession des
malades
était tout à fait variable. Une fois on a relev
e Lhalamique irritatif associé à l'hémiplégie motrice chez tous les
malades
présentant le phéno- mène de la « ltamliculaLio
i l'incurvation latérale a lieu tantôt du côté sain, tantôt du côté
malade
. Ces déformations constatées dans la sciatique so
ralysie générale, apparaissant simultanément ou suc- (-liez un même
malade
, ne soient que deux mo- 336 REVUE DE PATHOLOG
'origine nucléaire, par conséquent à une paralysie congénitale. La.
malade
est intéressante par ce fait que les réactions pu
s'agit bien ici d'un J21ppuspatholocique. L'accommodation de l'oeil
malade
est affaibli. Au point de vue de la pathogénie
endant 48 heures ; encore fal- lait-il, dans ce dernier cas, que la
malade
s'endormit quelques instants au bout des premiè
sité mon inter- vention pendant 22 mois. Au bout de ce temps, cette
malade
vomit un jour un Ilot d'hydatides accompagnées
on dans les quartiers d'aliénés de Bicètre et de la Salpètrière des
malades
re- connus aliénés dans les hôpitaux de l'assis
bien que d'une interprétation médico-légale délicate. Chez ces deux
malades
les suites de l'accident et les ap- préhensions
service depuis plus d'un mois, trouble actuel- lement le repos des
malades
, dangereux pour lui-même et pour les' autres, d
éfinitive ; dilatation pupil- laire el tremblement des muscles. (Le
malade
nie l'alcoo- lisme.) A maintenir, hors d'état
r nais- santes.) Conclusions d'expertise : Intellectuellement, le
malade
Rous ? a toujours été un débile, ainsi qu'en té
ns révolution du trouble intellec- tuel dont est atteint [tous ? Ce
malade
exagère ses troubles intellectuels en ce qui co
cembre 1903 à la Société médico-psychologique l'observation d'une
malade
qui, à la suite d'un traumatisme léger, fit de la
ennes, audience du 20 no- vembre 1905.) L'histoire clinique de la
malade
montre chez elle une prédisposition aux trouble
forcément sur l'état mental morbide dû à l'ac- cident. Celui de nos
malades
qui reçut une lame péné- nétrante dans l'occipi
à un accident sur lequel nous ne possédons aucun renseignement (le
malade
nese souvient de rien de ce qui se serait passé
et de l'agitation confuses observées à l'entrée à l'asile, mais le
malade
était un débile congénital et sort de cette épreu
e ; cela s'explique par la rareté des cas où une demi-conscience du
malade
pourrait lui permettre d'exagérer certains trou
tion au cas où aucun phénomène psychopathique n'existerait. Si le
malade
seul peut difficilement user de ruse, la fa- mi
ce importante pour entamer un procès ; le certificat ,fut refusé.Le
malade
, d'ailleurs, pendant la courte période d'observ
lque modification dans l'état 362 CLINIQUE MENTALE. \ mental du
malade
, ou tout au moins un sympôme phy- sique, tel qu
fier. Sans compter les perturbations psychiques possibles dont le
malade
peut être inconscient et qui exigent une compét
jet à passer de la catégorie non indemnisée dans la catégorie des
malades
de plus de quatre jours, durée de temps né- ces
altération lente mais ultérieurement progressive de la mentalité du
malade
frappé de trauma- tisme grave du crâne, et par
service (gymnastique, tra- vail manuel, écoles, et présentation de
malades
) le samedi à 10 h. très précises. Consultations
se sont modifiées comme suit : la conscience était intacte, mais le
malade
voyait des éclats de lumière et il avait des vo
accès abortif. Il arrive que le symptôme complexe d'un seul et même
malade
se termine tantôt par un accès de migraine, tan
soeurs du père n'ont rien de particulier. A l'exception de notre
malade
, sa mère a eu trois avortements et, six enfants v
sont aussi morts en bas âge ; ceux qui sont restés en vie sont tous
malades
nerveux ou bien ont des attaques. A l'épo- que
rveux ou bien ont des attaques. A l'épo- que de la dentition, notre
malade
fut prise de convulsions (éclampsie). Celles-ci
ux menstruel détermina des rêves érotiques pendant lesquelles notre
malade
éprouvait une vive jouissance, mais à l'état de
hise était loin d'être complète. A la lin de notre entretien, notre
malade
fut très étonnée de nous en avoir tant dit et d'a
pect, à se déclarer 4 à 6 fois par an. Depuis l'âge de 30 ans, la
malade
fut affectée d'accès de colère non motivée. Ce n'
ondes. Parfois la fureur allaitjusqu'à obscurcir sa conscience ; la
malade
frappait alors une pierre, un mur ou d'autres o
ir à le combattre. Voici ce qui eut lieu pendant un coït lorsque la
malade
attei- gnit l'âge de 32 ans : à l'approche de l
épilepsie convulsive. Ce n'est que 20 à 25 minutes plus tard que la
malade
se réveilla et se sentit terrifiée de cette sen
de lueur rouge et d'amnésie de l'attaque, sauf celle de l'aura. La
malade
se rend compte de ce fait que, toutes les deux
mplaçait. Depuis cette époque,et pendant les 5 dernières années, la
malade
a eu encore 5 fois des rapports sexuels qui se so
omplet accès d'épilepsie. Au moment où cette lueur se répandait, la
malade
pouvait se mouvoir, parler, raisonner même. Dan
e convulsive. La volonté joue un rôle considérable dans l'accès; la
malade
fait un grandeffort, l'attaque ne se produit pa
lade fait un grandeffort, l'attaque ne se produit pas (toutefois la
malade
ne saurait expliquer en quoi cet effort consist
'examen de l'organe visuel fait par un spécialiste. Bon sommeil. La
malade
se nourrit surtout de viandes. En sa qualité de
Etat d'esprit pénible, voisin du désespoir. Les derniers temps, la
malade
s'aperçoit que son intelligence s'émousse : elle
it et elle y croit. Placée à Piatigorsk sous notre surveillance, la
malade
y est restée deux mois; elle y prit des bains s
ce laps de temps elle maigrit, l'urine devint presque normale. La
malade
reprit de la vigueur physique et devint plus calm
en doute. Il en est de même naturellement du lien génésique - La
malade
a une hérédité nerveuse très accusée. Elle avai
ême des attaques épileptiques. Nous avons vu que les accès de notre
malade
comprenaient aussi tantôt l'aura et l'attaque,
toute notre at- tention. Bernhardt (2) vient d'exposer le cas d'un
malade
atteint de phénomènes spectraux qui constituaie
signale un cas de dégénérescence épileptique. Il s'agit d'un soldat
malade
, fils d'un père alcoolique, dont les hallucinat
la migraine. 379 même hallucination se répéta dans une église : le
malade
crut voir un moine vêtu de rouge s'élancer sur
Ul- rich (1) ont beaucoup de ressemblance avec celui-ci. 4. Notre
malade
manifestait des accès de colère, de fu- reur et
se manifester quelquefoispar l'aura seule, habituelle aux accès du
malade
donné. 5° Les accès de colère, de fureur et de
de 15 ans; atteinte d'idiotie myxcedémateuse : La physionomie de la
malade
était repoussante, le teint cireux, les yeux bo
uittait que pour aller se coucher. Tel était en résumé l'état de la
malade
à son entrée à la Fondation. 1901-1905. - Augus
qu'on pouvait espérer. zip ça 1905. - Nous constatons chez notre
malade
des progrès toujours croissants. De cette enfan
it aucun reproche ni sur sa con- duite, ni sur son travail. Cette
malade
qui était gravement atteinte à son entrée est r
le métier de blan- chisseuse. 1905. - Aujourd'hui, notre ancienne
malade
travaille comme blanchisseuse, rtië Lacépèile,
abite avec sa soeur, Mme Leclair, 2 bis, rue des Ecoles. Encore une
malade
qui a appris un métier et qui aujour- 1'Icrri s
après avoir fait dès progrès sous tous les rapports. Notre ancienne
malade
tra- vaille dans là couture. Elle commence gagn
est obligée de séjourner à l'infirmerie, ayant des abcès à Si jambe
malade
. C'est grand dommage, car l'en- fant est désire
USSE ? les D" Grasset et Gaussel communiquent l'observation d'une
malade
, chez qui ils ont relevé, en plus des signes d'un
3e Griinet- et l3ertolotti ont rapporté les observations de deux .
malades
qui présentaient une paralysie des mouvements ass
cytose très accentuée du liquide céphalo-rachidien. En outre, le
malade
présente une fracture spontanée du calcanéum et d
une contre-indication pour l'inter- vention chirurgicale, dont les
malades
ne retirent aucun béné- lice. Il est vraisembla
ce. Il est vraisemblable, au contraire, qu'un certain nombre de ces
malades
voient les phénomènes névralgiques disparaître à
Otosclérose avec troubles labyrinthiques. M. BONN 1ER présente une
malade
otoscléreuse dont l'aflection s'accompagne, en
au et injection d'alcool. MM. LHVY et BAUDOIN montrent une série de
malades
atteints de névralgies faciales graves, dont qu
sion radiculaire par projectile. MM. RAYMOND et DREYFUS montrent un
malade
chez qui une SOCIÉTÉS SAVANTES. 423 balle d
ux premières sacrées puis les 3° et 4e ; la balle fut enlevée et le
malade
guérit. Tabès chez un hémiplégique. MM. Déjer
Tabès chez un hémiplégique. MM. Déjerine ET LEENHARDT présentent un
malade
syphiliti- que atteint il y a un an d'une hémip
e myasthénie bulbo-spinale. MM. Raymond, et LEJONNE présentent deux
malades
, dont l'un en voie de guérison,accusant la mobi
e amyotrophique anormale. MM. Lejonne et LuRRMiTTE ont noté chez un
malade
la limi- tation des symptômes il. un seul côté
ns la névralgie du trijumeau. Mil. B.1BINSICI ET DELHERI,tE chez un
malade
, que quatre traumatismes chirurgicaux extrêmes
s sur des sujets de psychiatrie et de neurologie. - Présentation de
malades
, de pièces anatomiques, de préparations microsc
du service (gymnastique, travail manuel, écoles, et présentation de
malades
) le samedi à joli. très précices. Consultations
on dans les quartiers d'aliénés de l31cLrc cL de la Salpêlrière des
malades
re- connus aliénés dans les hôpitaux de l'assis
verses, MM. Raymond et Cestan dé- clarent n'avoir trouvé chez leurs
malades
aucun trouble intellectuel, ni perte de la mémo
tôt passager, tan- tôt durable et ne prenant fin qu'avec la vie des
malades
. C'est donc, en quelque . sorte, un nouveau cha
on et crises d'agitation impulsive. » Nous avons recueilli sur le
malade
les renseignements sui- vants : Père mort épile
tinence. Un constate le rire et surtout le pleurer spasmodiques. Le
malade
ne peut essayer de parler sans se mettre aussit
vingt mille francs à qui guérirait sa maladie. Octobre 1903. - Le
malade
est tout à fait impotent, on cons- tate une rig
phénomènes bulbaires de la sclérose latérale amyotro- phique, ce
malade
présente un ensemble de troubles mentaux qui co
d'abord, une modification importante de la sensibilité morale; le
malade
devient irritable, égoïste, injuste, hargneux.
aroxysmes d'excitation, viennent concou- rir à la désorientation du
malade
, hallucinations favori- sées sans doute par les
sans doute par les lésions oculaires dont il est por- teur. Puis le
malade
est séquestré ; ses perversions affec- tives tr
ites dans les manifestations psycho-pathologiques observées chez ce
malade
: d'un côté les symptômes démentiels, troubles
e à 64 ans, d'une tumeur. Un frère, idiot, mort dans un asile. La
malade
n'a jamais eu de maladies graves, elle n'a jamais
la destruction et à l'incendie. Les antécédents héréditaires de la
malade
sont très remarquables : elle est fille d'un al
t fille d'un alcoolique aliéné et soeur d'un idiot. Comme chez le
malade
de l'observation précédente, nous trouvons, à l
la suite d'une émotion violente et perturbatrice que cette femme,
malade
depuis quatre ans déjà de sclérose laté- rale à
exige une surveillance de tous lesinstants. La véritable place dece
malade
est dans un asile d'aliénés ». 1)'' B ? Le ce
rinaire. La sensibilité tégumentaire est absolu- ment normale. Le
malade
, en dehors deson émotivité, qui contribue à luido
ements font complètement défaut sur les antécédents héréditaires du
malade
, mais, particularité curieuse, nous retrouvons,
alade, mais, particularité curieuse, nous retrouvons, comme chez le
malade
del'ob- servation première, la blennorrhagie pa
d'enregistrer ces coïncidences. Quant au traumatisme cranien que le
malade
a dit avoir subi un an avant sa maladie,il para
a genèse de la maladie. J'ai vu dans mon cabinet, en mai 1905, un
malade
qui m'a paru être atteint de sclérose latérale
aissance, Pas de renseignements sur ses antécédents héréditaires.
Malade
depuis quatre ans. Le mal aurait débuté par des n
ts fréquents dans les membres, fatigue constante. Ce qui amène le
malade
, ce ne sont pas tous ces symptômes médullaires,
passagère ». Les renseignements que nous avons pu recueillir sur le
malade
sont très incomplets. Le père est mort jeune, o
très atrophiée, animée de mouvements vermiculaires cons- tants ; le
malade
a la plus grande peine à la mouvoir. La déglu-
ent sa mimique quand il parle. Pas de pleurer spasmodique; c'est un
malade
gai et de bonne humeur, inconscient et indiffé-
ficile et il lui faut garder le lit. Au bout de quel- quesjours, le
malade
sort de son hébétude pour reprendre son aspect
éné- gation ou d'affirmation. L'humeur continue à être celle d'un
malade
gai et optimiste. Pas de gâtisme, pas de signes
later un peu plus que la droite dans la pénombre. Tel est l'état du
malade
en mars 1906, deux ans après son entrée, trois an
impulsive. Le soupçon qui 440 . CLINIQUE MENTALE a pesé sur le
malade
, d'avoir à deux reprises différentes mis le feu
intoxication où ;'t'une sim- ple rétention fécale, la démence de ce
malade
n'est pas tout à fait celle du vieillard, ni ce
Et l'origine de cette infériorité vi- tale du système nerveux de ce
malade
peut être soupçon- née, si la lésion cardiaquec
nsibilité sont intacts. Les sphincters fonctionnent normalement. Le
malade
, depuis qu'il est observé, s'est toujours levé
lysies générales de forme démentielle pure. Dans les périodes où le
malade
est excité, il est en proie à un véritable déli
paralytique. D'un autre côté, cet individu, à peu près im- potent,
malade
depuis plus de trois ans, arrivé à un de- gré a
- res ; de l'autre, nous avons constaté, chez nos deux pre- miers
malades
, les plus délirants, des antécédents héré- dita
et ses progrès sont notables. 1905. ? Les progrès de notre jeune
malade
méritent d'être de nouveau mentionnés. Elle va
ture, au repassage, fait tout ce qu'elle peut à la buanderie. Notre
malade
est très obéissante et tout plein gentillette.
c'est un des sentiments les plus impor- tants à conquérir chez nos
malades
, pour obtenir un réel résul- tat au point de vu
aime à être caressée. - Amélioration notable. 19°5. - Notre jeune
malade
continue à s'améliorer, la sensibilité tactile
affection est un sentiment qu'il faut chercher à conquérir chez nos
malades
pour obtenir un réel développement intellectuel
ltiplication, s'intéresse beaucoup aux leçons de choses. Encore une
malade
qui peut actuellement être classée dans la caté
ns de choses et à tout ce qui est enseigné. - Le caractère de notre
malade
serait peu patient, mais elle est gaie au possi
à ce qu'on lui demande. Elle marche bien, tout en traînant sa jambe
malade
, ce qui ne l'em- pêche pas de courir, de sauter
isi- ble, par conséquent, de vérifier l'exactitude (1 ). Tous les
malades
sortis, garçons et filles, qui auraient pu nous
commencer le traitement, est une faute grossière, préjudiciable aux
malades
, car on diminue les chances d'amélioration. O
x malades, car on diminue les chances d'amélioration. Occuper les
malades
du matin au soir, varier leurs occupations. S'a
uve, éclatante. Notons : 1° la guérison du gâtisme, qui relève le
malade
, rend moins dégoûtante la besogne du person- ne
ment est la base du traitement encore plus pour celle catégorie de
malades
que pour les aulres. 494 THÉRAPEUTIQUE PÉDAGO
ussi parce que nous ne pouvons pas revoir régulièrement nos anciens
malades
, nous as- surer que le mieux se maintient et au
médecins, doivent viser à établir la sympathie entre eux et leurs
malades
. Le degré de l'intelligence, les aptitudes prop
, les aptitudes propres, doivent servir de base au groupement des
malades
plutôt que l'âge. Il découle encore des faits q
dies nerveuses. L'auteur a eu l'occasion de faire l'autopsie d'un
malade
atteint de vitiligo qui ne présentait à l'examen
isseiiurette néoformalion aux an- giomes multiples présentés par la
malade
? Telles sont les ques- tions complexes qui se
ortance pronostique. Les mêmes auteurs, avec MM. Egger, montrent un
malade
atteint d'hémia nesthésie probablement due à un
le avec monoplégie radiculaire. 11JI. Déjerine et Camus montrent ce
malade
dont les cinq premières racines cervicales gauc
ingite pottique). Névrite hyperlrophique. JI. MARiM présente deux
malades
, l'ainéeL le cadet de 7 enfants atteints ainsi
rsonne ainsi placée par votre ordre, un rapport indiquant l'état du
malade
, la nature de sa maladie, les résultats du trai
ide qui paraît mieux désigner les dispositions habi- tuelles de ces
malades
. L'altruisme morbide se rencontre fré- quemment
retrouve dans l'es idées, dans les sentiments et dans les actes des
malades
atteints de cette affection. Plus souvent noté en
ttent des meurtres : ces faits n'infirment pas cette vérité que ces
malades
sont au nombre des aliénés les plus inoffensifs
et quelconque de neurologie ou de psychiatrie, avec présentation de
malades
, de pièces anatomiques et microscopiques. Les m
Marchand et Oli- vier, 52. Hypotonie et hypertonie chez un même
malade
, par Bychowslçi, 130. Hystérie et fièvre typh
actuellement, mais avec une bien moindre fréquence. jamais notre
malade
n'a présenté de strabisme, ni éprouvé de di- pl
atteinte d'une autre façon encore ; quelquefois il semblait à notre
malade
qu'un obstacle siégeant au niveau du larynx ven
face n'ont été atteints. Etat actuel. L'affection dont se plaint le
malade
présente les caractères suivants : Lorsqu'il
ui s'accompagne d'une sensation spéciale parfaitement perçue par le
malade
, et qui se traduit pour le médecin par une augm
on cesse de l'observer. C'est ainsi que pour monter un escalier, le
malade
éprouve de la raideur quand il veut soulever se
sse amener les plus bizarres situations; par exemple, lorsque notre
malade
veut monter à cheval, la jambe gauche, celle qu
S... peut se placer convenablement sur la selle. Ou bien encore le
malade
nous raconte le fait suivant : Étant en colère,
t de ses muscles, mais son adversaire ayant riposté aussitôt, notre
malade
ne put garder son équilibre et tomba lourdement
re serait diminuée pendant la période de la digestion et lorsque le
malade
a fait un copieux repas ; elle serait augmentée
rès affirmatif sur ce fait. Quand on procède à l'examen physique du
malade
, on constate qu'il a toutes les apparences de l
sensibles à la pression qu'à l'état normal et que cello-ci cause au
malade
une douleur assez vive pour qu'il demande à ce
xé au moyen de courroies inex- tensibles, et nous avons prié le
malade
de fléchir son bras et de l'étendre régulièreme
us du niveau A qui est celui du muscle à l'état de repos; puis le
malade
cessant ses efforts d'extension et fléchissant de
mesurément malgré les tentatives d'extension auxquelles se livre le
malade
; celles-ci n'aboutissent qu'à produire la dépres-
er de celui de cinq secondes observé par SccligmuDor chez un de ses
malades
. Nous avons recommencé la môme expérience après
Nous devons encore dire quelques mots de l'état psychique de notre
malade
, les faits observés dans des cas analogues ren-
gues. Benedikt en 1864 et en 1868 en a rapporté deux cas. Un de ses
malades
était pris d'une telle raideur des muscles au c
Manuel de Ziemssen (t. XT, 11° part., p. 817), dit avoir observé un
malade
atteint de sclérose en plaques qui, pendant sa
musculaire ne répond pas tout à fait aux apparences athlétiques du
malade
, mais elle est cependant très respectable. Sens
toujours dans l'enfance. Aussi loin que remontent les souvenirs du
malade
, il les a éprouvés; Thomsen les a même observés
ns, il ne semble pas qu'on doive ajouter une foi absolue au dire du
malade
, et l'auteur lui-même ne considère pas ce cas c
on médullaire acquise. Le symptôme capital, celui qui seul amène le
malade
près du médecin, c'est la raideur spasmodique d
ce phénomène est accompagné d'une sensation spéciale à laquelle le
malade
ne se trompe pas, sensa- tion de contraction sp
ment les crampes chez les indi- vidus sains. Ce qui gêne surtout le
malade
, ce n'est donc pas cette sensation, mais bien l
é sous l'influence des émotions morales, de l'attention exagérée du
malade
sur ses mouvements, du refroidissement, de la f
un repas copieux : c'est là du moins une re- marque faite par notre
malade
. Il est un autre signe que nous trouvons rappor
t dans celui de Bernhardt. Pétrone considère que les muscles de son
malade
étaient hypertrophiés (gar- çon de quinze ans,
RVEUSE. une des premières sinon la première complète, dit que son
malade
avait des muscles athlétiques; nous avouons pou
e l'hypertrophie. Peters n'a pas non plus trouvé les muscles de son
malade
hypertrophiés. Quoi qu'il en soit, ce sont les
traction nette et persistante; tantôt, comme sur le biceps de notre
malade
, on sent une aug- SPASME MUSCULAIRE. 21 menta
constituent l'état normal, et que, comme nous l'avons vu chez notre
malade
, les réflexes tendi- neux ne présentent rien de
où l'examen électrique analytique semble avoir été fait. Chez notre
malade
, il n'y avait pas non plus de renversement des
e la membrane de la fenêtre ronde. On comprend que si l'oreille est
malade
, les condi- tions sont changées, et l'épreuve n
rontal. Quand la trompe reste perméable au moins par moments, les
malades
s'aperçoivent que leurs malaises, leurs vertige
rois semaines en se mouchant ; dès qu'elle se mouche ou éternue, la
malade
est étourdie à tomber, et se retient aux meuble
observation suivante en est un type : « Le vertige n'arrive, dit la
malade
, que s'il est pro- voqué par le bruit. (Obs. X.
rès d'un mourant; impressionna- bilité excessive ; le bruit la rend
malade
; elle chancelle si une lourde voiture rase le
entripètes, il y a extinction nette du son pour l'observateur. Le
malade
de l'observation 5,905 du registre sentait auss
était de même de la dame de ^'observation 5,843 ter...; de même du
malade
de l'observation 5,941, et que je ne puis qu'in
en même temps que le bruissement d'oreilles, donnèrent l'éveil à la
malade
, et je fus consulté mal- gré l'excellence de so
équent, sécrétion abondante, souvent puriforme. Il y a cinq ans, la
malade
a déjà été prise de vertiges avec léger bruisse
est apparu ; parfois même il y a un léger tintement ; et alors la
malade
dit qu'elle souffre de la tête, au front, aux tem
cela à volonté. Ce fait est dès l'abord signalé par l'intelligente
malade
qui fait une grande différence à ce point de vu
lâchement du tympan prédisposait à l'exagération de sa voussure, la
malade
ayant eu déjà quel- ques troubles auriculaires
omettant avec un grand air de conviction une guérison prochaine. La
malade
s'améliorait t2 PATUOLOGJË MENTALE. quandle p
ntrée d'office à l'asile de Marseille le HO mai 1881. La mère de la
malade
était hystérique avec violentes convulsions. Ma
ari s'est suicidé par désespoir de l'incon- duite de son épouse. La
malade
est du premier lit. Mariée à vingt-trois ans av
t justifiait les douleurs de cette femme. Pourtant elle se reconnut
malade
, elle ne perdit pas conscience, elle comprit qu
antes pertes blanches. Observation VI. Pas d'hérédité au dire de la
malade
. -~ Ménopause. flpoc7aondie znorale sans idées
nscience que son état s'aggrave : l'attrait du suicide augmente; la
malade
prévoit le moment où sa résistance sera vaincue
l s'arrêta au sage parti d'écrire au mari et de faire reconduire la
malade
en voiture, avec ordre de la, déposer entre les m
; or ils ont le plus souvent la perception de ces variations. Ces
malades
savent fort bien vous dire qu'ils sont in- capa
ence, qui ont.leurs similaires dans la vie physiologique. Parmi nos
malades
cons- cients, nous en trouverons qui appréciaie
'hospice de Bicetrc, dans les salles de notre maître, M. Debove, un
malade
dont l'histoire est intéressante àplus d'un tit
es circonstances qui se ren- contrent fréquemment dans le passé des
malades
atteints d'affec- tions nerveuses. Son père, al
ide de béquilles. Cet état dura jusqu'en 1870, époque à laquelle le
malade
se décida à entrer à I'IlôLel-Dieu, oùil fit un
Examiné à cette époque, nous avons pu noter les faits suivants : le
malade
garde continuellement le lit ; il ne peut plus fa
AS DE SCLÉROSE EN PLAQUES FRUSTE. 53 y a une petite pause ; mais le
malade
arrive IL prononcer correcte- ment les mots.
haliques qu'il nous a été donné de constater le jour de l'entrée du
malade
à l'infirmerie. Pour ce qui est des membres,
st pas de même des inférieurs, qui sont profondément atteints. Le
malade
, réduit au séjour au lit, ne peut leur imprimer l
un volume qui était hors de proportion avec la taille géné- rale du
malade
. Par la pression on éprouvait une sensation spéci
n'a jamais pu déceler la présence ni du sucre, ni de l'albumine. Le
malade
nous dit avoir souvent des érections ; mais il n'
ensemble des phénomènes que nous avons notés le jour de l'entrée du
malade
à l'infirmerie. En deux mots, on peut dire que
sclérose en plaques était complète ; à aucun moment de sa vie le
malade
n'a éprouvé ni vertiges, ni accès apoplectiformes
question ressemblait tellement aux troubles de la parole d'un autre
malade
du service, atteint de sclérose en plaques à ty
ion médicale de 1866 se rapprochent beaucoup de l'histoire de notre
malade
. M. Pitres, après en avoir cité d'autres, donne
: c'est le plus frappant modèle de diagnostic posé du vivant de la
malade
, diagnostic qui a été confirmé un an plus tard
nostic qui a été confirmé un an plus tard par l'autopsie. C'est une
malade
qui a été présentée dans sa leçon clinique du 23
pidation des membres inférieurs, douleurs fulgurantes. Etat de la
malade
en 1877 : Parésie des membres inférieurs, con-
céphale, sclérose en plaques delà moelle épinière. A l'époque où la
malade
fut présentée comme offrant un exemple de sclér
e. (P)'o'M médical, -1879, n° 6.) La suite de l'histoire de notre
malade
jusqu'au dénouement fatal se résume de la façon
iare apparut à la région sacrée, et en dépit des soins prodigués au
malade
, elle fit des progrès, creusa en pro- fondeur,
près la mort, ne fit que con- firmer le jugement porté du vivant du
malade
. Les résultats de la nécropsie ont d'ailleurs é
ice de M. Millard, salle Saint-Louis, 110 '32, hôpital Iieaujon. Le
malade
ne connaît pas d'antécédents nerveux dans sa fa
colorées et brillantes, animées d'un mou- vement continuel, que le
malade
compare à un essaim de papil- lons. Le brouilla
aim de papil- lons. Le brouillard n'a pas envahi le côté gauche; le
malade
croit qu'il n'existait que dans l'oeil droit; m
érieur, la face était déjà dégagée et l'amblyopie avait disparu. Le
malade
n'a pas eu le sentiment d'une faiblesse muscula
Cinq jours après, nouvelle crise, en toutsemblabie a)a première. Le
malade
est resté un an sans éprouver d'accidents semblab
brale avec la criminalité. Nous pensons que les criminels sont des
malades
ou des maliennes ; mais il s'agit dans la plupart
la grande attaque hystérique et de leur mode de succession chez des
malades
de nationalité diffé- rente); Par le Dr P. R1
rises en dehors de l'hospice de la Salpêtrière, recueillies sur des
malades
venant de la province, ou de l'étranger, parfai
e des symptômes et quant à la succession des différentes phases. La
malade
est née à à Saint-Pétersbourg de parents polona
eur, des éblouissements, des bourdonne- ments dans les oreilles. La
malade
nous a raconté que cette période d'aura, qui se
Les muscles sont dans le relâchement [phase de résolution), mais la
malade
reste dans un état comateux ; la face est cyano
isse, qui de son côté est fléchie sur le bassin. « Tout à coup la
malade
se lève, reste quelques secondes dans la positi
sionnelles. On remarque des poses plastiques, pendant lesquelles la
malade
fait entendre des paroles entrecoupées. Elle fa
ne manque jamais, et cette phase de l'attaque est désignée par les
malades
de la salle sous le nom delà période «X... Ycc-
. « Période de délire. Cette période est peu accentuée chez notre
malade
. Elle consiste en un état de torpeur, pendant leq
e met pleurer. Cet état disparaît au bout d'une demi-heure, mais la
malade
reste encore pendant plu- sieurs heures, triste
ancolique. « Telle est la marche habituelle des attaques chez notre
malade
. Elles se succèdent ainsi pendant toute une jou
se précipitant. Après les grands mouvements et l'arc de cercle, la
malade
repassait sans transition parla phase tonique d
e, et l'épigastre sont en tout temps sensibles à la pression, et la
malade
en ressent un violent malaise. On n'a pas obser
x jours. Elles manquent quelquefois. Avant et après les règles la
malade
est toujours plus irritable, plus sujette à ses a
orée porte le nom de chicoîteha, ce qui veut dire : crieur, car les
malades
poussent de grands cris, surtout quand ils sont
Voici du reste la description de l'attaque. « Avant l'attaque, les
malades
se sentent mal, sont très irri- tables, éprouve
-quatre heures, puis fait place à l'attaque qui commence ainsi : la
malade
se couche ou s'appuie contre un objet quelconqu
t pendant longtemps la position qu'on leur imprime. A ce moment les
malades
sont prises d'un délire qui est parfois en rapp
une durée de une à quatre heures l'attaque cesse complètement. La
malade
se plaint alors pendant quelque temps de mal de
uvent plusieurs accès se succèdent à de courts intervalles. Puis la
malade
a du délire. Elle ouvre les yeux, se lève et co
période a le caractère d'une aliénation temporaire. « Ensuite la
malade
, après avoir repris connaissance pendant quelqu
faible, les battements cardiaques plus lents et plus faibles, et la
malade
se trouve dans une espèce d'état léthargique qu
heures. Des convulsions, du délire lui succèdent. Après quoi, la
malade
se réveille et se plaint le plus souvent de doule
aules, parfois aussi à la matrice. « Il arrive quelquefois que la
malade
se sente beaucoup mieux après l'attaque qu'avan
après l'attaque qu'avant. « Parfois l'attaque est incomplète, et la
malade
ne perd pas connaissance. » En outre des symp
tée au visage, suspendit pour un moment les convulsions. A peine la
malade
était-elle mise sur son lit, qu'une nouvelle cr
. « Une détente complète, dit le Dr Ayres, s'en suivit, bien que la
malade
ne reprît 74 REVUE CRITIQUE. pas immédiatemen
ion de la face pendant qu'on exerçait cette manoeuvre. D'abord la
malade
paraissait souffrir beaucoup, mais plus la pressi
phine et un emplâtre belladone fut appliqué sur l'ovaire gauche. La
malade
put se reposer alors plusieurs heures et n'eut
C'est ce que le médecin américain a pu également constater chez sa
malade
. « Une semaine environ, dit-il, après ce qui pr
« Une semaine environ, dit-il, après ce qui précède, alors que la
malade
semblait aussi bien qu'elle n'avait jamais été de
leinement réussi, si les choses avaient été poussées assez loin. La
malade
étant couchée, je com- primai légèrement la mêm
is en levant aussitôt le pouce avant l'éclosion des convulsions, la
malade
revint rapidement à elle et jeta de tous côtés
L'obser- vation est accompagnée d'un bon dessin qui représente la
malade
à cette période de la crise. Il suffit d'un simpl
éminemment hystérique de l'attitude de contracture dans laquelle la
malade
est figurée. Ce simple dessin vaut à lui seul t
aine, avec ceux de même espèce que nous avons ici sous les yeux. La
malade
est étendue rigide sur son lit, la tête renvers
devenue peu abondante, douloureuse et irrégulière. Au dire de la
malade
, elle eut à dix-huit ans environ des rela- tion
dans une circonstance où les crises furent très fortes. Une fois la
malade
couchée, le premier signe fut un clignement des
uste au moment où elle reprenait connaissance. .A propos de cette
malade
, le Dr Mills fait remarquer que les rapprocheme
airement représentée parla position, le geste, la physionomie de la
malade
vers la fin de la crise et aussi par les parole
était représentée bien imparfaitement par les marmottements de la
malade
qui se prolongeaient quelquefois longtemps après
e lit. L'observation est accompagnée d'une figure qui représente la
malade
agenouillée, les bras portés en avant. Cette at
loin delà Salpêtrière, en Amérique, aussi bien qu'en Russie, des
malades
hystériques ont présenté des crises parfaitement
sevrage, on s'aperçoit que la déglutition est difficile, la petite
malade
adoptant le même mode de manger que dans la par
rès rare : M. Althaus en décrit un cas aigu chez un tabétique; ce
malade
se plaignit d'être poursuivi en permanence par un
a première paire un fait est emprunté à Locliemann : il s'agit d'un
malade
qui après avoir accusé des odeurs abominables e
l- lement. Puis en cinq mois, l'amélioration devient telle que le
malade
peut reprendre son travail. Des phénomènes moteur
ce et capacité de travail suffisante jusqu'en 1879 : il ne reste au
malade
qu'une légère fatigue des jambes. Depuis le déb
entôt ces manifestations sont rem- placées par de la dysphagie ; le
malade
ne peut avaler que des liquides et penche toujo
x parmi les aliénés criminels ou dangereux qu'on y internera. Quels
malades
recevrez- vous ? quel sera votre critérium pour
. M. Motet. Évidemment oui. M. Billod voudrait savoir comment les
malades
sortiront de l'établissement. M. Motet. Toute
mpétente; si cette commission n'est pas d'avis de laisser sortir le
malade
, elle s'ajour- nera à six mois ; si, après ce d
nce fâcheuse à accepter comme paroles d'évangile les racontages des
malades
. Surtout quand il s'agit d'enfants, nous devons
ste M. Marcel Briand pourra vous donner des renseignements sur le
malade
qu'il a eu et a encore je crois dans son service.
e crois dans son service. M. Briand. J'ai en effet observé ce petit
malade
, qui est entré à Sainte-Anne alors que, pendant
dinaire pour être facile- ment remarquée, parmi celles des nombreux
malades
qui entrent quotidiennement à l'Admission. Les
ontre terre et une épistaxis assez abondante se produisit, le jeune
malade
se sentit poussé à aller ramasser le sang pour
n degré d'intelligence ; je crois néan- moins qu'on doit classer ce
malade
dans cette catégorie sinon d'im- béciles, du mo
quer le délire, doive être seul rendu responsable de la mort de ces
malades
. 1 M. Voisin a observé des faits analogues. M
reuses. J'ai bien des fois reçu dans mon service à Sainte-Anne, des
malades
atteints d'affections différentes, mais surtout
'a si bien indiqué M. Foville. Dans le délire des persécutions, les
malades
rapportent et attribuent au monde extérieur tou
la perversité et l'on rencontre bien peu la folie. Que Z... ait été
malade
il y a un an, le fait reste acquis et doit même
M. Christian. Savez-vous si, dans l'accès de folie traversé par le
malade
, celui-ci avait eu des impulsions ou avait commis
de Z..., et non pas une thèse générale ; aussi faudrait-il avoir le
malade
sous les yeux pour donner un avis motivé ; cepe
issies et la muqueuse du rectum présentait une large ulcération (la
malade
avait eu dans les derniers jours des symptômes
par AI. Seguin. Ce tra- vail est basé sur trois observations où les
malades
ayant pris du vert de Paris, on vit se manifest
lait à celui d'une myélite et ce fut même sous ce diagnostic que le
malade
fut admis à. l'hôpital. L'examen de l'urine a tou
joute-t-il, que. le plomb n'apparaît dans les urines que lorsque le
malade
prend de l'iodure de potassium. Mémoire sur l
ive a été faite parllorton, puis est venue celle de Hammond dont le
malade
est le sujet de l'observation publiée antérieur
Le résultat a été assez satisfaisant ; le J20 SOCIÉTÉS SAVANTES.
malade
peut maintenant ouvrir et fermer sa main, ôter so
(paralysie spinale), par M. GinEY.Après avoir fait l'historique du
malade
, l'auteur décrit les lésions trouvées i l'autop
ncontrer chez les anciens Scythes et chez les Tartares actuels, des
malades
atteints d'impuissance et finissant par acquéri
e la protubérance. Mort onze mois après l'attaque, par M. Miles. La
malade
, âgée de quarante ans, fut paralysée subitement
sme ; tout au plus son emploi pourrait-il agir sur l'imagination du
malade
. M. Hammond .cite cependant quelques cas d'atro
Observation de cancer vertébral avec paraplégie, par M. Seguin La
malade
avait eu un cancer du sein dont elle avait été op
Société il y deux ans. Ce genre de traitement regarderait ceux des
malades
pour lesquels la privation de la liberté, désorma
urveillance de l'établissement et dans le choix par l'aliéniste des
malades
qu'il compte soumettre au traitement dans la fa
tanément pour tenter l'expérience de l'idée à l'aide, de un ou deux
malades
installés dans chacune d'elles. De cette façon,
u'à ce jour il existe à Ilten sept familles qui s'occupent de douze
malades
, dix hommes et deux femmes; la répartition ne com
ne comporte pas plus de trois aliénés dans une même famille. Quatre
malades
vont être au premier jour transférés dans deux
istrer un bain au moins une fois par mois, à l'asile même, à chaque
malade
. Les curateurs sont soumis à un contrôle contin
s sont soumis à un contrôle continu de la part du direc- teur ; les
malades
leur sont immédiatement retirés, quand ils ne r
a famille. Une famille ne peut entreprendre la cure de plus de deux
malades
, et encore ceux-ci ne doivent-ils pas appartenir
s, les uns notablement (40), les autres légèrement. Dix-sept de ces
malades
améliorés n'avaient pas d'autre traitement, les
) suivaient un traitement mixte. Il y a eu 18 insuccès. Neuf autres
malades
étaient atteints d'épilepsie hémiplégique, cinq
atteints d'épilepsie hémiplégique, cinq ont été améliorés, chez un
malade
le résultat a été douteux, chez les trois autre
pileptiques de Bicêtre à la dose de un à dix centigrammes ; sur dix
malades
ainsi traités, deux seulement ont été améliorés
jarretière, etc.). Les aimants en fer ont été appliquée chez 16 G
malades
dont 15 épileptiques (7 enfants, 8 adultes). Chez
malades dont 15 épileptiques (7 enfants, 8 adultes). Chez tous les
malades
les applications ont été quotidiennes et duraient
en potions à la dose de cinq milligr. à cinq centigr. Sur quatorze
malades
, il y a eu sept cas favorables, deux cas dou- t
cendants ou l'un des collatéraux jusqu'au 4° degré inclusivement du
malade
n'ait son domicile dans la môme maison et ne pr
ls indiqueront notam- ment : la date de la dernière visite faite un
malade
par le signataire, lesymptOmes et les phases de
ainsi que les raisons d'où résulte la nécessité de faire traiter le
malade
dans un établis- sement d'aliénés et de l'y ten
ce registre les change- ments survenus dans l'état mental de chaque
malade
, au moins chaque semaine pendant le premier moi
s, si le médecin de l'établissement est d'avis que l'état mental du
malade
pourrait compromettre l'ordre ou la décence pub
connaître le nom et la résidence des personnes qui auront retiré le
malade
, son état mental au moment de la sortie, et, au
sque pendant le voyage de transport un arrêt sera indispensable, le
malade
sera déposé dansun hospice ou hôpital civil, ou
es établissements peuvent, à titre d'essai, autoriser la sortie des
malades
pour une durée d'un mois. Les sorties de plus d
plusieurs mois de cépha- lalgie s'exagérant par les mouvements, le
malade
est pris subi- tement, dans les derniers jours
utre symptôme céphalique. Le 25 mai je constate l'état suivant : Le
malade
éprouve toujours de la difficulté à regarder du
u-delà de la ligne mé- 'Une partie des renseignements relatifs i ce
malade
m'ont été fournis par son médecin M. le Dur Gir
sensibilité ou du mouve- ment dans les autres parties du corps. Le
malade
qui est très émotif, présente un peu de tremble
lexes tendineux sont conservés, sans exagération. Je n'ai revu le
malade
que deux mois après. Voici les ren- seignements
tion dans cet intervalle. Peu de jours après mon premier examen, le
malade
est pris de vomissements, d'abord nocturnes et
n de la sensibilité. Tendance marquée à tomber à droite, dès que le
malade
essaie de marcher. La paralysie de la face est
ue celle de M. Des- nos (Société médicale des hôpitaux, 1873). Le
malade
présentait habituellement, surtout dans les der
tent le plus facilement. Ils ne provoquent pas de nys- tagmus. La
malade
n'a jamais éprouvé de diplopie et l'on n'en cons-
état de repos il n'y a pas de déviation des yeux, ni de la face. La
malade
a seulement une tendance marquée à suppléer aux
ne n'a pas été fait. Parmi les autres symptômes présentés par cette
malade
, je signalerai la déviation de la langue à gauc
lètes; il est rare que la lésion soit aussi pro- noncée que chez la
malade
de l'observation précédente.. Elles passent d'a
en des mouvements, de tenir l'objet fixé à une certaine distance du
malade
, de manière à faire intervenir le moins possibl
se dévie brusquement en dedans, et la fixation se fait avec l'oeil
malade
. Ce signe différentiel rendra presque toujours
l cathétérisme et ne s'est pas reproduite. Depuis dix-huit mois, le
malade
éprouve de la polyurie qui revient par crises et
la vue est trouble. Ces accidents persistent les jours suivants. Le
malade
a de la ten- dance à tomber du côté gauche. Il
ble des mem- bres. La sensibilité cutanée est également normale. Le
malade
n'accuse pas de céphalalgie; à aucun moment il
is de céphalalgie plus spécialement localisée au côté gauche, cette
malade
éprouve subitement de la diplopie, sans autre t
élévation est à peu près nul dans les deux yeux. Quand on invite la
malade
à regarder dans cette direction, elle accuse un
l'cpil, ni d'amblyopie. M. le Dr Ballet, qui a examiné avec soin la
malade
au point de vue des symptômes nerveux généraux,
même temps que les accidents oculaires. Dans le mois de mars, le
malade
est pris subitement de tremblement du bras gauc
redressement très prononcé pour fixer l'objet. La diplopie que le
malade
a éprouvée pendant assez long- temps a progress
otables. Le 8 août, deux mois environ après le premier examen, le
malade
, admis dans le service de M. Charcot, est dans un
ble, avec stase des veines de la rétine. 1 Depuis six semaines le
malade
a des crises épileptiformes qui, actuellement,
où elle intéressait les noyaux d'origine de la troisième paire. Ce
malade
a offert au début de son affection un exemple d
tum remotum à soixante- quinze centimètres. Etant donné l'âge de la
malade
, l'ampli- tude d'accommodation n'est pas très r
malade, l'ampli- tude d'accommodation n'est pas très réduite. La
malade
qui a eu de la diplopie au début n'en éprouve pas
BSERVATION VIII. M. Tenth., cinquante-huit ans. Depuis deux ans, ce
malade
éprouve des vertiges qui s'accom- pagnent de na
fulgurantes, ni d'autres signes d'ataxie. Symptômes oculaires. Le
malade
a commencé à voir double il y a dix-huit mois.
exagère comme toute diplopie à mesure que l'on éloigne la bougie du
malade
. L'écartement augmente un peu quand le regard s
vec insuffisance des droits internes. Pendant que je soignais cette
malade
pour une affection des voies lacrymales (août 1
e), dépendant d'une forte myopie. Quand on approche la bougie de la
malade
, les images homonymes se fusionnent à trente ce
a vision rapprochée, qui semble être en rapport avec la myopie delà
malade
. M = 2,25 Diopt. avec staphy- lome postérieur.
uveaux cas, identiques à ceux que je viens de rapporter. L'un des
malades
a fait l'objet d'une leçon de M. le professeur
sait pas cesser, et des vomissements. Nous remarquons enfin que les
malades
des Observa- tions VIII et IX ont eu des vertig
s, ouvrier en ins- truments de chirurgie, grand, fort, n'est jamais
malade
, et parait affaissé. Le 16 février dernier, a
M. le Dl Rondeau, qui, frappé de l'état de l'audition, m'envoie le
malade
à examiner. Le malade fait répéter les question
frappé de l'état de l'audition, m'envoie le malade à examiner. Le
malade
fait répéter les questions, même voyant parler, p
on et d'accommodation de l'oreille, le médecin récolte les dires du
malade
et note les modifications des sensations auditi
'oreille droite est excellente. Ce sont les vertiges qui amènent le
malade
à l'hospice. DU VERTIGE DE 1%1NIÙRE. 179 In
ental récent, à ceux qu'on a obtenus au début de l'observation du
malade
, alors que la moindre poussée d'air par le méat
vingt-deux fois sur ces cinquante-trois 184 le CLINIQUE NERVEUSE.
malades
. Sur les trente et un cas, où le vertige n'a pas
non seulement chez des sujets vertigineux, mais aussi chez quelques
malades
qui n'avaient jamais éprouvé de vertige spontan
pine en instillations auriculaires m'ont paru aider au bien-être du
malade
. Le traitement local peut suffire à la guérison
e, ou des stations minérales. Mais, fait curieux, beaucoup de ces
malades
entendent moins leur bourdonnement au milieu du
o- DES NÉVRITES PÉRIPHÉRIQUES NON TRAUMATIQUES. 193 pique du nerf
malade
. Pour constater les lésions des tubes nerveux e
de faire connaître à la fois les symp- tômes observés du vivant des
malades
et les lésions rencontrées après la mort dans l
rouges, ni oedémateux. Rien à l'oeil nu n'indiquait qu'ils fussent
malades
. Le microscope seul pouvait révéler l'existence
re que le 22 mai dans la soirée, on a entendu dans la chambre de la
malade
le bruit de la chute d'un corps pesant, que le
pied de son lit. Quelques heures après son entrée à l'hôpital la
malade
pré- sente les symptômes suivants : elle est co
du côté opposé' ne présente rien d'anormal. 26 mai. L'état de la
malade
s'est aggravé. Il est impos- sible de la faire
ations peu- vent évoluer avec une extrêmerapidité. Bien que notre
malade
, en effet, n'ait survécu que six jours aux acci-
des lobes occipitaux, puisque ces lobes étaient intacts chez notre
malade
. Observation II. Hémiplégie gauche. Eschare fes
onde, mais assez large, occupant le milieu de la fesse gauche. Le
malade
entra à l'hôpital Saint-André, salle XVI, lit 16,
du lit ils retombent lourdement : pas de contracture primitive. Le
malade
ne peut exécuter aucun mou- vement volontaire a
ble de myéline après quatre ou cinq semaines, tandis que chez notre
malade
la grande majorité des fibres sont complètement
membres inférieurs, particulièrement du côté droit. 23 jiiiiî. Le
malade
est encore dans le coma. On constate nettement
t exagéré à droite. Relâchement des sphincters. 24. Même état. Le
malade
exécute cependant quelques mouvements volontair
38° et 39°; les phénomènes antérieurs ne se modifient en rien, le
malade
présente une légère contracture du côté droit et
renseignement sur les antécédents héréditaires et individuels de ce
malade
. Piga... présente tous les symptômes de la déme
font assez régulièrement. 2o avril. Les digestions se font mal, ce
malade
vomit quelque- fois, après les repas; il a de l
changement appréciable dans l'état général. J;i ! 'H. Stupeur. Le
malade
gémit, il pousse quelques cris plaintifs; il re
a grande attaque hystérique et de leur mode de succession chez, des
malades
de nationalité diffé- rente). (Suite)'; Par l
relater ici, grâce àl obligeance duDrLaurentFaucon, qui a soigné la
malade
et en a rédigé l'histoire avec tout le soin dés
contorsions ou des grands mouvements, a toujours fait dé- faut. La
malade
présentait en outre des attaques de catalepsie
e, et a consisté en une « crise d'estomac ». A cette époque déjà la
malade
se plai- gnait d'étouffements, de palpitations
de l'anesthésie généralisée. Des hallucinations se développent. La
malade
voit surtout de l'eau, beaucoup d'eau. Une demi
e font disparaître cet état qui a duré environ quinze mi- nutes. La
malade
revient à l'état cataleptique d'avant l'attaque :
visions sombres. ,18 aoùt. - La nuit s'est passée dans cet état, la
malade
n'a pu dormir. Elle a prononcé quelques paroles
que d'hystéro-épilepsie. C'est une des plus complètes qu'ait eue la
malade
. Phase de l'aura. Avec les douleurs épigastriqu
contorsions et des grands mouvements fait abso- lument défaut et la
malade
entre immédiatement dans la période des attitud
a physionomie exprime la terreur. Le tronc se soulève lentement, la
malade
se met sur son séant. En même temps les bras se s
se légèrement en arrière. La physio- nomie devient suppliante et la
malade
garde cette attitude environ trente à quarante
ainsi croisées vers la poitrine, où elles s'appuient fortement. La
malade
semble serrer contre elle un objet chéri et voulo
; ses mains se relèvent chargées de leur fardeau imaginaire, et la
malade
heureuse, gaie, souriante, contemple avec ravis
tes. La parole est revenue au bout d'environ cinq à six minutes. La
malade
n'en reste pas moins dans l'état semi-cataleptiqu
tes se trouve dans la présence d'hallucina- tions sur lesquelles la
malade
, en dehors des crises, a pu donner quelques dét
qui ont pu faire naître l'idée des hommes noirs, j'ai appris de la
malade
elle-même qu'elle avait lu un livre qui l'avait
plication. (Je passe sur les intéressants détails de l'examen de la
malade
dans l'intervalle des attaques, et qui ont trai
. -Apparition des règles de quatre heures du soir à sept heures, la
malade
entre en crise. Première attaque. Phase de l'au
édiatement suivi par la période des (ttl itudes passionnelles. La
malade
ouvre lentement les mains et commence une série
t d'ailleurs fort nets et très bien articulés. Après la crise, la
malade
se souvient parfaitement du rêve qu'elle a eu,
a, ainsi que l'anesthésie ont persisté, et à partir de ce moment la
malade
entre dans un état de mal absolument analogue à
squ'au 8 octobre à dix heures du matin. Pendant cette période, la
malade
a eu quatre séries d'attaques absolument analog
sionnelles. La veille, c'est-à-dire le 4 août, Alma ..., amie de la
malade
, est partie pour Lyon, où elle devait conduire
ique ; elle ne se prolonge pas au delà de vingt secondes. Puis la
malade
fixe les yeux vers une apparition située en haut
nnelles ont varié, les hallu- cinations religieuses ont disparu, la
malade
est au théâtre et assiste à la représentation d
peutsuivre, au travers de péripéties diverses, une même action. La
malade
commence son voyage imaginaire, par une visite à
ar une soirée au spectacle. Le 8 octobre, à dix heures du matin, la
malade
s'est réveillée comme en sursaut, elle a ressen
ande hystérie, la part de l'imagination du sujet est restreinte. La
malade
puise dans les impressions qui ont précédé le d
oit être cherché. Il rapporte que la pression n'a chez aucun de ces
malades
déterminé l'aura, tandis que la môme manoeuvre
lus mal, de crises doiloureuses dans le tronc et les extrémités, le
malade
, dépourvu de toute sensibilité aux membres infé
22 ans. Au dixième jour d'une fièvre typhoïde avec hyperthermie, la
malade
est prise à chaque mouvement qu'elle tente d'un
le de Charenton. Cette note comprend l'histoire détaillée de deux
malades
atteints de paralysie générale chez lesquels s'
nt tout le système cérébro-spinal; d'autant surtout que l'un de ses
malades
à présenté des symptômes pouvant être rapportés
locomo- trice. Insistant sur la rémission qu'ont présentée les deux
malades
, M. Christian fait ressortir, d'une part, que l
pparition tardive des symp- tômes ; à l'affaissement d'une vertèbre
malade
, malgré l'absence de gibbosité. L'hyperthermie,
rantes. ' Quelquefois on a noté de l'exophtlialmie. Chez quelques
malades
, à l'autopsie, le corps thyroïde a été trouve dim
Ord agora- phobie ; dans le cas de Semon, impulsions sollicitant la
malade
à se jeter par la fenêtre. Dans plusieurs obser
on mentale avec hallucinations de la vue et de l'ouïe ; tantôt la
malade
s'entend injurier, ou est maltraitée par des homm
les réactions électriques de l'hé- miplégie cérébrale. Aucun de ces
malades
n'eut d'attaque apoplec- tique et tous succombè
rapidement sous l'influence d'affections rénales et pulmonaires. Le
malade
atteint de ramollissement offrit à trois repris
yant jamais commis de crimes, mais dont la pré- sence au milieu des
malades
tranquilles constitue un danger permanent, qui
se règlent delà sorte, le département qui fera transférer un de ses
malades
n'aura rien à payer, et, comme il n'y a pas de
our les départe- ments qui auront tout intérêt à trouver, parmi les
malades
à leur charge, le plus grand nombre possible de
Reine », qui intervient chaque fois qu'il s'agit de faire entrer un
malade
à l3roadmoor ou de l'en laisser sortir. Si l'on
iminel, ou d'en faire sortir pour revenir dans son département tout
malade
qui n'est plus dangereux ? On placerait ainsi,
e, dans le nouvel asile, où le prix de journée sera plus élevé, les
malades
fussent traités d'après les prix do journée de le
ministrateurs. Je crois que, pour répondre aux réclamations de tout
malade
dangereux se croyant guéri et réclamant sa mise e
sés : le médecin traitant serait l'inter- médiaire naturel entre le
malade
et les membres de la commis- sion, dont il fera
s apparent et plus dissimulé. L'autorité judiciaire, s'il s'agit de
malades
, doit prendre conseil près de l'autorité médica
tenir compte ; mais le médecin en chef de l'asile, d'où dépendra le
malade
, sera toujours entendu et l'avis de l'homme qui
de ces individus, il serait préférable de ne pas avoir voix car les
malades
sauront très bien de quel poids sera sa déclara
nseil constitue un pouvoir occulte n'entrant pas en relation avecle
malade
. Il parait qu'à Paris les choses ne se passent
qu'à Paris les choses ne se passent pas comme en province, où le
malade
, à moins qu'il ne soit pas transportable, compara
crupules. Je m'en suis pour ma part toujours tiré en conseillant au
malade
d'écrire au procureur de la République. Le trib
oursuivre son délire des persécutions. J'ai vu bien fréquemment des
malades
dont les hallucinations cessaient aussitôt aprè
mation d'une durée de quinze à vingt minutes, pendant lesquelles le
malade
fournit des réponses correctes et se rappelle à
uls, pupilles, nor- maux, mais dépression morale, apathie; quand le
malade
fixe les objets, il lui semble qu'ils se meuven
ance. Les os du crâne ne conduisent plus les ondes sonores, mais le
malade
est tout à fait rétabli. De la dégénérescence s
accès. On voit que, le bras pendant un repos, l'omoplate du côté
malade
est un peu élevée; son angle inférieur s'écarte d
attribue la sortie qu'au droit de grâce de la reine et condamne ces
malades
à la détention perpétuelle dans l'asile, il fau
t plus se tenir sur ses gardes que, à son avis, la guérison de tels
malades
est rare. Il n'en a vu qu'un seul cas. Il s'agi
267 estlente, et c'est dessein, parce qu'il importe de choisir les
malades
qui se prêtent le mieux au succès, de choisir l
ultats obtenus jusqu'ici sont satisfaisants. Les rapports entre les
malades
et leurs familles d'adoption ne laissent rien à d
est totalement organisé'en Ecosse, à ce point que I 1,7 p. 100 des
malades
y reçoivent ses bienfaits. » Tels sont ses avanta
les familles. Il reste une exccttenff impression à qui a observé le
malade
identifié avec son milieu, s'occupant comme les
t intellectuel parfai- tement satisfaisant. Chez un grand nombre de
malades
, ayant des accès de manie pendant plusieurs ann
de Niort. ,Cet asile comprend, pour le quartier des alié- nés, 6;i4
malades
, dont 306 femmes. Il y a en outre six enfants,
nt dans la ca- misole de force et le système cellulaire. A certains
malades
, on \erse une arrosoir d'eau fraîche sur la têt
lades, on \erse une arrosoir d'eau fraîche sur la tête. Parmi ces
malades
, se trouvent deux cents travailleurs environ, q
ge, de menuiserie ou de charronnage. Il existe un quartier pour les
malades
payants (installation il part). L'asile d'alién
uve annexé à l'hôpital de la ville où sont soignés toutes sortes de
malades
. Il existe un quartier pour les militaires. Il
le quartier payant : leur installation ne laisse rien à désirer. Le
malade
est placé dans une salle suffisam- ment vaste.
dans le corridor devant une fenêtre qui lui permet de surveiller le
malade
. A sa portée se trouve un véritable clavier com
thollet, MM. Hergeand, économe, Galland et Tacussel, internes. Cent
malades
environ des deux sexes assistaient au spectacle
pendant l'adolescence et la jeunesse. L'affection pour laquelle la
malade
vient à l'hôpital a débuté, il y a trois mois,
' Au membre inférieur, la paralysie est absolue. Tout au plus la
malade
peut-elle exécuter^ quelques légers mouvements de
1 Outre les -symptômes nerveux qui précèdent, on constate que la
malade
est pâle,' émaciée, qu'elle a' de la fièvre (T. v
cordon dur, roulant sous le doigt, peu douloureux. 13 3 ma·s.-La
malade
a mal passé la nuit. Légère céphalalgie sans lo
déjeté en dehors.')' ' Le membre supérieur est inerte. Cependant la
malade
exécute quelques mouvements peu étendus d'adduc
' champ lez, visuel n a point été mesure : On ne peut obtenir de la
malade
, qu'elle tienne ses bras dans le relâchement co
.4 " ' ., i , ". i. .if'1 " -w,.y '<n `Ir) intil'.n ' 7 a ? La
malade
se plaint d'avoir éprouve pendant toute, la nui
mais les mouve- 1 o T 1-i Je ai..) 1 ments du bras sont nuls, la
malade
ne peut pas porter la main wauche à la bouche.
le point du membre supérieur que l'on pique ou que 1 on touche, la
malade
rapporte 1 excitation a la face interne du bras
ère et la mère sont atteints d'une bronchite chronique/est lui-même
malade
delà même affection depuis trois ans; il a beau
s vingt'jours environ, la toux a considérablement aug- menté, et le
malade
, perdant de plus en plus ses .forces, re- marqu
hôpital quelques jours après -cet accident, nous constatons chez le
malade
une paralysie motrice complète, occupant tout l
vec sensation de, froid aux extrémité^ des doigts en'même temps, le
malade
était pris d'une. somnolence, continuelle] avec*
pupilles se dilataient, le pouls devenait irrégulier et'à peine le
malade
, ainsi frappé{Jd'lymipléjie -auclie,-Ià face ex
, avec une accentuation progressive; la fatigue et rabattement du
malade
deviennent plus grands, les douleurs' de tetc'ct'
· ? tI 1, 4c.1 Iv ·W. 'lt 1f'·Iï ? ft ? [.) ? Im , ' W 211,9;t=, Le
malade
est, toujours abattu et tourmente par les mêmes
mli(1J- vlrl -lui('11· ? 1, ,9t'r 1 .. Ru·l- ! y'Ir. .,·'1·' 30. Le
malade
,est dalisuii état,(1'affaissement et, de,.fai-
ouls est à 140 ; puis survient un, coma, absolu au milieu duquel le
malade
succombe dans la nuitsan avoir jamais présente
cas que nous venons de rapporter, s'est manifestée durant la vie du
malade
par dès symptômes assez caractéristiques pour e
^tion^Lcs 302 PATHOLOGIE NERVEUSE. urines sont normales ; mais la
malade
urine lentement, et quand la malade en éprouve
urines sont normales ; mais la malade urine lentement, et quand la
malade
en éprouve le besoin, il faut qu'elle le satis-
' décrits7'n2111rî j /'il- et ? lllv l'^il tup 11 u oncid ! HOU La,
malade
étant, dans, cet ctat,,nûus ! ui faispnS)i'esprer
it) ? th')) ? h par ce que nous avons vu partois chez ces sortes de
malades
une'snsceptifji ! itespucia ! c aux agents anes
tjtpute. trace, d'hvpereteitabilité.,disparalt de tout le corps. La
malade
, est. dans. la résolution la plus cor- plète, l
rands mouvementsidelagrandeattaque. Nousayons peine, à maintenir la
malade
et il. faut la coucher à terre sur des . ' , .
ssitôt, les, convulsions font place au délire, a la suite duquel la
malade
, réouvre spontanément connaissance. Pendant, ce
. Pendant, cette attaque,, nous nous sommes bornés a'maintenir la
malade
et iiotis n avons rien ait pour enrayer les convu
u'r[it ,t·'1111m' n" ? it.f r 1 Apres avoir repris connaissance la
malade
demeure dans un t ,n · f - 1, "' ·11 '1 -J ti I
é ütô;;IJYé ? îloyhll'e71tytya pe;9dePui,qûglqtFJl=.e.Pi tI4Je.J la
malade
fliliiPWSid,% miaJLx j40 ? iiifc-Xip.lÇiri.i ? -.
t,"i ? ? '' ? ? à ? B ? j ? n < ,s, restait eti,c t ét u b La
malade
, en dépit de toutes les médications, 1 restait en
1 1tn ,.mï ; u . de paralysie; la face restait, tirée à gauche, la
malade
, était, dans la , Il ) .4 -11 Il 1 -1 1 ai, 1 ,
ur apparition ne modifiant en rien les symptôme^ que. présentait la
malade
lors de son entrée dans le service, et tels que'
ns de les rapporter. il" r r - .i n Tr l' Lorsque nous éxamin'onsla
malade
,1 elle â ûli air peiné, souffreteux, ? j ? t"Q)'f
nts a la ïambe, qui reste dans 1 extension sur la cuisse ,enrin, la
malade
peut, dans une certaine, mesure, soulever le me
andis''qu'àu"gauche, il n'existe rien . pe Ira d is d'anormal' La
malade
contracte très bien les muscles ce ce côté lors-
iblie.,( ? ,· .,1·,J o 1 ? r· i 1· I ? ) ? ? Par la narine gauche, la
malade
distingue, très bien de l'assa foe- tida, du ca
ôté du l'ectum ? " ',iHiijl4liii,i'J L'intelli ence est intacte, la,
malade
répond nettement, aux ques- ," i , ? ? ) ? J ?
e, foie les reins sont, nous 1 avons dit delà, absolument sains; la
malade
ne porte sur aucun point^du .corps .trace de -t
de telle sorte que, dans la crainte.de réveiller sa souffrance, la
malade
refuse, toute alimentation,' ét;,luisse.sa salive
irr.vn,) * = ? 01 '= ï.ffr-T-1 sort clairement de l'étude (le notre
malade
: , que le processus · v,ym- y J1111'1 llf WJvl
évolution pourra être quelquefois d'un' grand secours., Chez notre
malade
,'c'est l'alternance, la varia- 0'. "à, .i Im 1.
endium des phé- nomènes mis en lumière par l'étude scientifique des
malades
que M. Rosenthal a examinés. Il résume les obse
de léthargie semblables à ceux qu'avait antérieurement éprouvés sa
malade
(hémianesthésie hystérique eti(ovarie gauclies)
Schûller), relève le tonus vasculaire et géné- ral, et aguerrit les
malades
contre les excitants extérieurs. , P. K. XXVI
- ' '; ? i'* j "f w , Il t v·t I· ? , ! L : t 1 . m· ,il 1, r Une
malade
, observée par lui a la clinique de nI. le profess
e la diplopie et'tin;lhlépltarospasme qui oblige à chloroformer la-
malade
pour constater l'intégrité. des membranes inter
ssent d'être sanglantes. Le blépliarospasnie persiste '. Chez une
malade
de Hasncr et Trautre, âgée de treize ans, et se
allait porter ce diagnostic quand, retournant la pau- pière de son
malade
, il découvrit dans le cul-de-sac conjonctival u
de ' médecine, 1882, nOm 3 et 4.) L'auteur avait observé sur deux
malades
les symptômes essentiels de cette affection don
nne. Ni syphilis, ni saturnisme. Au bout de deux ans pour l'un' des
malades
, de dix mois pour l'autre, une complète guériso
thérapeutique et pouvant souvent, par leur durée, mettre la vie du
malade
en danger. Chez le malade de M. Lapine, la moin
uvent, par leur durée, mettre la vie du malade en danger. Chez le
malade
de M. Lapine, la moindre goutte d'eau in- gérée
but, soit au cours, soit à la fin de la maladie (sopor). Tous les
malades
; manifestement auparavant brightiques, présentère
s une économie déjà urémiée), les progrès de la lésion, ou l'âge du
malade
, on verra se déve- lopper, selon la rapidité et
syphilis (Lancereaux et Parrot), éliminant l'hémophilie chez son
malade
, M. Thorcns se demande si (lu'il a observé ne r
use la diathèsi liéiiiorrliagiquo, symptôme de la syphilis, de, son
malade
, favorisée occasionnelle- ment par l'accident,
s à une incitation légère; les autres exigent, pour le réveil de la
malade
, des bruits violents et des excitations tactile
on des positions qu'on leur imprime. Les courants induits tirent le
malade
de cette apathie. En effleurant légèrement son
ions ne se rétablissent point dans l'intervalle des crises, mais le
malade
s'exprime parfaitement par écrit. On note égale
de malaise général souvent ac- compagné de battements de cceur. La
malade
sent l'approche de ses crises; pendant leur dur
d'une irradiation anatomo-patllolo- gique sur les racines. Or, les
malades
chez lesquels l'affection tabétique évolue para
ssclar. f. Psych. u. psyc)c., enichtl. Jledic., X\ ! V11, . G.) Les
malades
gâtent par inconscience, démence ou insuffisance
En thèse générale} nous ne devons dire la vérité toute entière à un
malade
, qu'autant que cette vérité ne peut exercer une
jamais on n'a agité semblable question à l'égard des descendants du
malade
. N '' - '. lit < « Mentir est toujours laid,
nom, ni celui de la per- sonne qui me demande un avis, ni celui du
malade
, et je prie ensuite qu'on se maintienne sur le
les parents d'un jeune homme sur le point d'épouser la fille de mon
malade
. Interrogé par les deux familles en présence, j
retiraient de mon cabinet, quand, tout à coup, le beau-frère de mon
malade
reprocha à l'autre groupe d'appartenir lui-même à
d'une saignée et lui mit des sangsues aux apophyses mastoïdes ; le
malade
eût encore quelques secousses dans les muscles
e semblables accidents se reproduisent, et, suivant l'expression du
malade
qui a pris lui- même sa propre observation, il
up de partisans, mais je ne crois pas qu'elle soit applicable à mon
malade
. M. 1 0 ILLI : . Je demanderai à M. Ball quels
ent dans plusieurs états diffé- rents de l'épilepsie; d'ailleurs le
malade
n'a ni aura, ni hallucina- tions, et conserve l
a pas, à raison et de la réaction excessive que déterminait chez le
malade
le contact de la cicatrice (accès d'angoisse mé
gane. Plusieurs séances avaient considérablement amélioré l'état du
malade
, et l'on avait résolu d'employer désormais la sol
comme le montre M. Siemens, tant au point de vue des intérêts du
malade
qu'à l'égard des dangers que courent les gardiens
dépenses SOCIÉTÉS SAVANTES. 399 delà réintégration : l'asile, le
malade
, la police ? La création d'une caisse spéciale
in L'asile a-t-il le droit d'user de moyens de violence envers ses
malades
en dehors du territoire de l'établissement ? 2°
iques, de l'ivrognerie ? la radiation des questions sur les enfants
malades
du patient, de la question 12 (conflit avec le
iminel (1800) ; la loi de 1816 ordon- nant le transfert du criminel
malade
dans un asile d'aliénés; l'adaptation à cet eff
Broadmoor était en effet destiné à recevoir ces deux catégories de
malades
(1803); mais on ne tarda pas à comprendre que le
Des salles communes peuvent être, dans l'infirmerie, affectées aux
malades
tranquilles. L'observation dure de trois à six
uilles. L'observation dure de trois à six mois, pendant lesquels le
malade
n'est généralement ni occupé, ni laissé libre (
s 1SS0, on comptait : 99 aliénés, insuffisants, épileptiques ; ')27
malades
par affections pulmonaires ; 81 cardiaques; 94
ardiaques; 94 impotents ; 84 affaiblis; 48 vieil- lards ; 96 autres
malades
; 79 valides. Le bâtiment réservé aux aliénés re
r particulièrement : l'usage de lits en bois pour les agités et les
malades
violents, de vases de nuit en caout- chouc, de
l'agitation ne revête ce caractère malin propre aux criminels. Les
malades
s'occupent qui à la ferme, qui à la buanderie,
nt explorées dès qu'ils en sortent. On dispose d'un gar- dien par 7
malades
. Parkhurst, également situé sur une hauteur, à
s, parmi lesquels, au début de 1879-80, on comptait 99 aliénés. Les
malades
y sont divisés en trois classes : 1 0 les alién
les occupations, les prome- nades, l'admission d'un petit nombre de
malades
, depuis qu'on a ouvert Woking et Parkhurst (sur
voies de fait enregistrées jadis. On dispose d'un gardien par cinq
malades
. A ces établissements destinés aux criminels al
es publics ; on envoie aussi dans ces derniers tous les délinquants
malades
, con- damnés à moins de cinq ans. On étudie, du
nels aliénés, et des aliénés criminels. La faible proportion de ces
malades
, accusée par la statistique alle- mande, provie
n un seul examen peut tromper un magistrat, quand il a affaire à un
malade
qui dissimule avec habileté. La communication s
it aucun débri d'entozoaire. L'autopsie révélait, en outre, chez la
malade
âgée de soixante-trois ans, la raréfaction du dip
avation de l'anxiété, allant jusqu'à des tentatives de suicide ; la
malade
prétend qu'elle a une bête dans le corps, etc..
gauche. En juin 1881, ictus passager sans phénomènes ultérieurs; la
malade
veut essayer de voler et dans ce but monte sur
it non plus aucune structure. M. L.v;un estime qu'il y a eu chez la
malade
en question des troubles vagues de la sensibili
observation de : Corps étranger dans l'intestin chez un aliéné. Le
malade
, entaché d'héré- dité, avait été en proie dès l
ecales pour irradier dans tout l'abdo- men. A la fin de juillet, le
malade
éprouve de la douleur en uri- SOCIÉTÉS SAVANTES
'au dessous de la symphyse ; la fièvre tombe. Malgré l'agitation du
malade
, qui, durant ce laps de temps, est arrivé à la
, courtes d'ailleurs, reposent sur la valvule. M. Goch pense que le
malade
avala ce corps étranger peu de temps avant le 2
d'avoir pris le délit commis et de l'avoir mis en rap- port avec la
malade
qui l'a commis, ne pouvait venir qu'a l'homme e
ptions délirantes tristes, de la panophobie ; c, ou bien encore, le
malade
est attcintdu délire des persécutions, avec hallu
ne généralement d'un amaigrissement notable, qui tient à ce que les
malades
mangent peu, ont des digestions pénibles, et qu
quefois de l'anesthésie, mais plus souvent de l'hyperesthésie : les
malades
se plaignent de sensations douloureuses internes;
s physiques aussi en opposition avec ceux de la première phase. Les
malades
éprouvent une sensation de bien-être général; i
logie avec ceux qu'on observe dans la paralysie générale : quelques
malades
présentent de l'em- barras de la parole, l'inég
ccès à courte période, l'agitation survient sou- vent d'emblée : un
malade
qui était mélancolique la veille, se ré- veille
n de l'accès présente toujours une grande ressemblance chez le même
malade
; mais elle offre des variétés considérables d'
ez le même malade ; mais elle offre des variétés considérables d'un
malade
à l'autre. Ordinairement il débute par le stade
quelque- fois une influence sur la succession des phases : certains
malades
sont mélancoliques l'hiver, excités au printemp
vent difficile, car suivant la phase pendant laquelle on examine le
malade
, on peut le prendre pour un mélan- colique ou u
puisqu'il se manifeste toujours d'une façon identique chez le même
malade
. Ce symptôme peut encore être la source d'indic
cas remarquable d'épilepsie consécutive à une blessure du talon. Le
malade
est prévenu de ses attaques par une aura sensi-
parait considérable chez les alcooliques. Il est bon de mettre les
malades
à un régime tonique, de les bien nourrir, et de
côté de l'index, mais sur un plan un peu antérieur. Pour écrire, le
malade
ne doit introduire que les quatre premiers doig
r maintenir solide- ment l'anneau sur lequel est fixé, la plume, le
malade
doive mettre en jeu tout justement les antagoni
et reprendront leurs forces. En quelques heures, dit Nussbaum, les
malades
apprennent à écrire avec les extenseurs. La cra
nnent à écrire avec les extenseurs. La crampe ne reparait plus. Les
malades
peuvent môme assez promptement revenir au mode
oplilhalniie, avec des troubles oculaires indéterminés, la première
malade
offre surtout des symptômes de compression : dy
rois ans avant l'apparition de la tumeur thyroi- diezze, la seconde
malade
est affectée de troubles de la vue, de con- ges
on ; mais la généralisation du néoplasme ne tarde pas à emporter la
malade
. De la troisième malade opérée par le caustique
ion du néoplasme ne tarde pas à emporter la malade. De la troisième
malade
opérée par le caustique, il est dit que la tume
sur ce fait qu'en même temps qu'il constatait .ces microbes sur les
malades
atteints de délire aigu, il ne pouvait constate
oit être abandonnée à elle-même, la propension à interner certaines
malades
, comme les hystériques qui ne devraient jamais
ue plutôt agrandie. Après quelques mois de séjour à l'Hôpital, le
malade
mourut, on fit l'autopsie qui confirma l'existe
anormal de cette glande comme cause du gigantisme infantile de leur
malade
. Il est noter pourtant qu'ils n'ont fail aucune
e me crois autorisé à faire quelques remarques au sujet de deux des
malades
, les soeurs Servi, sur lesquelles a porté spécial
cer dans un cadre déterminé : à cela rien d'étonnant, puisque cette
malade
car il s'agit là d'une vraie malade est atteinte
rien d'étonnant, puisque cette malade car il s'agit là d'une vraie
malade
est atteinte d'un syndrome cérébral qui semble
evi de l'examen psychologi- que, d'ailleurs fort intéressant, de sa
malade
, n'ont peut-être pas, au point de vue de la cla
infantiles, la valeur que l'auteur leur attribue. - Enfin, cette
malade
, « à voix rauque et dissonnante », dont les paren
utes 7 ; pour 7 5 il répond 5 et après deux miuutes il répond 2. Le
malade
est resté à l'hôpital seulement trois semaines, j
ription de ce cas tous les détails désirés. A notre grand regret le
malade
ne consentit à aucun prix d'être photographié nu.
ant pas les limites normales. Quant à la partie inférieure de notre
malade
(du pubis au sol), elle ne pouvait appartenir q
1 En ce qui concerne le degré de développement psychique de notre j
malade
, la réponse catégorique à ce sujet est embarrassa
st un des plus typiques ; on n'y trouvera de nouveau que la race du
malade
. SERVICE DES dl. LA D1ES .VEI JE USL`S (D E. FL
remière opération fut exécutée par le , D hraïewshi en 1899 chez le
malade
observé par le D' Dunin et moi (Voir ci-dessous
rale 49 PREMIÈRE PARTIE TUMEURS VERTÉBRALES Observation I. La
malade
A. K..., âgée de 54 ans, est entrée le 15 septemb
s de juillet, amputation du sein gauche ; depuis la mois de juin la
malade
seutant des douleurs le long du membre supérieur
les atteignent les plis de l'aine. Etat actuel (16 septembre 1906).
Malade
d'une bonne taille, état général médiocre. Dans
à la pression. Quand on appuie sur toute la colonne vertébrale, la
malade
sent la douleur dans ces mêmes vertèbres. La mala
vertébrale, la malade sent la douleur dans ces mêmes vertèbres. La
malade
ne peut pas se lever sans être aidée. Les réfle
avait des mouvements actifs dans le mem- t.bre inférieur gauche (la
malade
ne pouvait pas le lever tout entier, mais les m
ment (la hanche aussi bien que la jambe et le pied). Aujourd'hui la
malade
est sans connaissance, ronfle, sa figure est cy
oquent pas de réactions (perte de connaissance). Le ' même soir, la
malade
est morte. 1 , A l'autopsie, on a trouvé de nom
t toute la moelle épinière. On pouvait supposer qu'un petit segment
malade
était passé inaperçu, ma is ce second exa men, m
ouvait noter nulle part de foyer pathologique. OBSERVATION II. Le
malade
Zieutz., âgé de U3 ans. est entré à l'hôpital le
ieutz., âgé de U3 ans. est entré à l'hôpital le 21 mai 1908. Il est
malade
depuis 7 moi. Il a de fortes douleurs, surtout da
presque constantes, elles augmentent pendant la nuit de sorte que le
malade
ne dort pas depuis quelques mois. A côté de ces
malade ne dort pas depuis quelques mois. A côté de ces douleurs, le
malade
se plaint de douleurs symétriques du côté gauch
che, mais elles sont plus faibles. Les douleurs augmentent quand le
malade
bouge, quand il se lève du lit,ou quand il se c
il se courbe. Pendant l'accès de fortes douleurs du côté gauche, le
malade
sent parfois une étrange douleur. comme si l'on
tébrale. Dans ces derniers temps aussi cette partie se courba ; le
malade
sou- tient qu'auparavant, il se tenait tout il
jamais de troubles d'urines ; toujours constipé Jamais sérieusement
malade
. Il a eu de sa première femme deux enfants, qui
rio-sclérose). Pas d'antécédents tuberculeux. - Etat actuel. - Le
malade
est d'une haute taille ; état général médiocre.
réflexes abdominaux sont faibles. La sensibilité est conservée (le
malade
se trompe de temps en temps et donne de fausses r
petite tumeur dans le Xe espace inter- costal gauche. 29 mai. Le
malade
ne sent plus de douleurs du côté gauche, à droite
ouleurs du côté gauche, à droite elles persistent. kid 4Juin. -Le
malade
se plaint de très fortes douleurs en ceinture. El
colonne vertébrale (des deux côtés). 0 Il iyin. Pendant 4 jours, le
malade
souffrait de douleurs dans la région supérieure
ervée. La colonne vertébrale n'est pas douloureuse. 15 juin. - Le
malade
se plaint de douleurs en ceinture au-dessous de l
nt l'abdomen (elles sont plus fortes du côté droit). Le 17 juin, le
malade
est sorti de l'hôpital pour aller à Bousk (eaux s
des vertèbres dor- sales inférieures ou lombaires supérieures. Le
malade
retourne a Varsovie dans un état pire qu'il n'est
itte plus son lit. La marche est possible mais lente, difficile. Le
malade
éprouve de la difficulté à s'asseoir sur son lit.
es calment les douleurs, qui sont si fortes et si constantes que le
malade
reçoit tou- tes les 3-4 heures une injection de
ures. La pression de la XIIe vertèbre dorsale est douloureuse. Le
malade
immobilise sa colonne vertébrale. La pression des
Le réflexe du tendon d'Achille gauche est faible, le droit vif. Le
malade
se trompe de temps en temps quand on examine sa s
e sur la jambe et le pied droit. Pendant son séjour à l'hôpital, le
malade
a éprouvé de fortes douleurs des deux côtés, so
de la colonne vertébrale elles allaient en avant (en ceinture). Le
malade
est parti à l'étranger. On y a 54 FLATAU cons
ion dorsale et dans la partie supérieure de la ,région lombaire. Le
malade
retourne à Varsovie. Un mois avant sa mort il n
théliome), avec une métastase hypodermique. Observation III. La
malade
Sz., âgée de 43 ans, est entrée à l'hôpital le 5
A MOELLE ÉPINIÈRE ET DE LA COLONNE VERTÉBRALE 55 Il y a 15 mois, la
malade
ressentit une douleur dans la région lombaire et
our de courtes durées seulement sous l'influence de la morphine. La
malade
commence à avoir des paresthésies (sensations de
ause des douleurs qui augmentent-par le mouvement. Il y a 6 ans, la
malade
a subi une opération : on a extirpé une tumeur de
nt douloureux à la pression. La sensibilité intacte. Etat actuel.
Malade
d'une taille moyenne, bien conformée, pâle. Les
s l'hypochondre droit, où les sensations sout un peu con- fuses. La
malade
marche sans appui, tient raide sa colonne vertébr
(qui de là vont en ceinture vers les hypochondres et l'abdomen). La
malade
éprouve une sensation comme si ou « la coupait
U Réaction de Pirquet positive. Pendant le séjour à l'hôpital, la
malade
souffrait énormément à cause des douleurs qui n
ujours très douloureuse. Au mois de sep- tembre l'état persiste. La
malade
marche en se tenant raide. La force muscu- lair
toïde. Réflexe plantaire indéfini. La sensibilité est conservée. La
malade
gémit de douleurs. Elle tente de se suicider (en
emps les membres inférieurs se plient automatiquement même quand la
malade
reste tranquille. Parfois tout le tronc saute. La
lmer les douleurs doit monter à présent à 0,025 sans grand effet.La
malade
reste toujours sous la compresse électrique qui
ste toujours sous la compresse électrique qui la'soulage un peu. La
malade
quitte l'hôpital le 12 septembre 1908, sans cha
changements appréciables dans son état. Résumé. Il y a 15 mois, la
malade
âgée de 43 ans éprouve pour la première fois de
temps en temps, sensations fausses dans l'hypo- chondre droit). La
malade
immobilise sa colonne vertébrale. La douleur au
lade immobilise sa colonne vertébrale. La douleur augmente quand la
malade
s'abaisse. La malade se plaint de douleurs extr
lonne vertébrale. La douleur augmente quand la malade s'abaisse. La
malade
se plaint de douleurs extrêmement fortes dans t
toïde du côté droit. Tout le temps pendant son séjour l'hôpital la
malade
gémissait de douleurs. Une tentative de suicide
tronc. La dose de 0,025 de morphine ne calme plus lesdou- leurs. La
malade
quitte l'hôpital sans amélioration. Dans ce cas
on épileptoïde avec signe de Babinski léger. Observation IV. Le
malade
Su ? âgé de 54 ans, est entré à l'hôpital le 20 a
de 54 ans, est entré à l'hôpital le 20 août 1908. Il y a 5 ans, le
malade
a remarqué que son corps thyroïde était augmenté
AU douleurs et une certaine immobilité de la nuque. Depuis un an le
malade
ressent des douleurs dans la colonne vertébrale
ition assise, dans la position de- bout et dans la marche. Quand le
malade
se reposait couché elles se calmaient. Il y a u
lmaient. Il y a un an apparurent des crampes de la jambe gauche. Le
malade
se plaint encore d'une sensation de pesanteur d
Pas d'autres maladies. La famille est bien portante. Etat actuel. -
Malade
d'une haute taille, bien amaigri. Le corps thyroï
palpation. Les mouvements de la colonne vertébrale sont limités, le
malade
la ménage (douleurs 1). Mouvements de la tète exé
ne (douleurs 1). La douleur atteint le maximum d'intensité quand le
malade
fléchit la tête en avant ou de côté plus libremen
Les abdominaux et crémasté- riens très vifs. ' 1er octobre. - Le
malade
se plaint de douleurs le long de la face postérie
aire). La région de XIIe dorsale est douloureuse et empâtée. Quand le
malade
, reste un peu longtemps assis il éprouve des do
E LA MOELLE ÉPINIÈRE ET DE LA COLONNE VERTÉBRALE 59 Il novembre. Le
malade
quitte l'hôpital dans le même état. Pplaintes c
at. Pplaintes constantes contre les fortes douleurs de la nuque. Le
malade
reste toujours couché. Tout mouvement lui est p
pas de symptômes médullaires. Il nous faut surtout rappeler que le
malade
n'a pas eu de troubles urinaires ou de défécati
ais une telle localisation de la tumeur n'a pas été constatée et le
malade
n'a pas eu de douleurs dans cette région (l'exame
ait pas fait). Pas de symptômes de névrite. ' ' Observation V. Le
malade
Jed, âgé de 40 ans, s'adressa à moi au mois d'aoû
ituelle. Depuis le mois de mai, pas d'érection. A la fin d'avril le
malade
pesait 172 livres, il y a deux semaines, 140, mai
la moelle épinière ET DE la COLONNE vertébrale 61 Etat actuel.- Le
malade
est amaigri. Il marche lentement, boitant un peu
te ne présente rien de notable par rapport à ses mouvements mais le
malade
dit qu'il est devenu plus faible et lourd ces d
te, lent et normal). L'opération de la tumeur fut impossible ; le
malade
gravement atteint quitta Varsovie et mourut bie
ut pas fixer leur nature.) Lesdouleurs disparurent, à leur place le
malade
a eu des douleurs dupli de l'aine gauche, de la
ont de nouveau réappa- rues : au sacrum, à la cuisse etau genou. Le
malade
commença à maigrir. Les membres inférieurs deve
t abolie, les troubles urinaires se sont installés. A l'exa- men du
malade
,on constate que le membre inférieur gauche a la f
peuvent être mis sur le compte de la cachexie. Observation VI. La
malade
Sarok, âgée de 36 ans, est entrée le 28 décembre
hait », cela a duré 2 semaines. Pendant les dernières 5 semaines la
malade
reste couchée sur le ventre, cette position lui
La jambe droite lui fait mal mainte- nant au moindre mouvement. La
malade
ne la laisse pas toucher. Depuis une semaine, l
uvement. La malade ne la laisse pas toucher. Depuis une semaine, la
malade
souffre d'une rétention complète de l'urine. Depu
tion complète de l'urine. Depuis 3 semaines il y a constipation (la
malade
va à la selle uniquement après un lavement et a
ut le sacrum est douloureux surtout dans sa partie supé- rieure. La
malade
ne peut rester couchée sur le dos qu'un temps trè
s fesses (5 travers de doigt de l'anus) et des organes génitaux (la
malade
n'y sent pas le toucher, les piqûres, le froid
près un lavement et alors les matières aqueuses coulent sans que la
malade
puisse les retenir, la même chose pendant le touc
la peau sur l'étendue de tout le membre (1). Observation VII. Le
malade
J. R..., âgé de 65 ans, est entré à l'hôpital le
la fin du mois de mars est apparu l'affaiblissement des membres, le
malade
dut se servir d'une canne.Tout le mois d'avril
ement des membres croissait toujours et au bout de deux semaines le
malade
ne peut plus marcher. Depuis quelques semaines,
um pas de troubles. Pas de maladies dans l'anamnèse. Elat actuel. -
Malade
d'une taille moyenne, bien conformé. Les nerfs cr
lexes tendineux et périostaux sont normaux. Membres inférieurs : le
malade
ne peut pas marcher sans être aidé. Tenu sous l
paréto-spastique. La jambe est plus touchée, un peu ataxique. Le
malade
ne peut rester debout sans s'appuyer. Il chancell
éflexes du tendon d'Achille très vifs. Phénomène de Babinski (1) La
malade
est morte. L'autopsie a démontré l'existence d'un
inte à droite qu'à gauche. Il n'y a pas d'anesthésie com- plète. Le
malade
donne des réponses fausses : le toucher est resse
table. On administre le traite- ment spécifique. 10 septembre. Le
malade
affirme que dans les respirations profondes, la
rtèbres lombaires inférieures.La sensibilité reste en même état. Le
malade
refuse de se laisser opérer. Il quitte l'hôpital
un sarcome de la Vile vertèbre dorsale qui comprimait la moelle. Le
malade
est mort le 30 juin 1909. OBSERVATION VIII.
(1), homme de 75 ans, est entré à l'hôpital le 17 mars 1907. Il est
malade
depuis 10 ans. Il a ressenti alors des douleurs d
pouvaient bien exécuter tous les mouvements. Il y a 5-6 semaines et
malade
fut renversé avec la petite voiture dans laquelle
le degré. La main et les doigts sont absolument immobiles. Quand le
malade
fait des efforts, on voit apparaître des mouvem
ontractures aussi bien que le genou. Mouvements automatiques : le
malade
se plaint que le membre inférieur gauche se flé
ensibilité tactile et douloureuse s'est troublée davan- tage). Le
malade
est mort le 7 novembre 1907. L'autopsie a démon
ime qu'il a fallu que le médecin attirât sur elle l'attention de la
malade
. Charcot également a remarqué que le cancer de
un aplatissement latéral des vertèbres (Schlesin- ger). Parfois les
malades
diminuent de taille, il se produit du tassement
pérante, surtout à cause de sa longue durée. Dans un de nos cas, la
malade
quoi- que en pleine santé psychique voulait att
n- delius), mais leplus souvent les douleurs sont constantes. A ces
malades
on doit donner la morphine. Un de mes malades s
ont constantes. A ces malades on doit donner la morphine. Un de mes
malades
s'en injectait plusieurs fois par jour dès quel
és la névralgie peut frapper le nerf cubital. ' Il arrive que les
malades
se plaignent d'une hyperesthésie générale de la
res endroits que la colonne ver- tébrale. Il n'est pas rare que les
malades
ne ressentent pas de douleurs dans les vertèbre
ussi que malgré l'exis- tence incontestable du cancer vertébral, le
malade
pendant un temps assez long ne présente d'autre
fois la maladie débute brusquement. Dans le cas décrit par Bliss le
malade
res- sentait auparavant des douleurs de la colo
e myélite aiguë transverse. Ballet et Barbé ont décrit un cas où la
malade
s'est réveillée avec une paraplégie complète (a
es spastiques très prononcés et des contractures des membres. Notre
malade
faisait l'im- pression d'un individu auquel le
ion dans le canal rachidien. Les fortes douleurs en ceinture que le
malade
a éprouvées doivent être mises sur le compte d'un
vertè- bre cervicale. Les phénomènes de compression disparurent (le
malade
a survécu 2 ans). - - " Caller parle d'un cas
moelle était comprimée. Après l'opération, amélioration notable. La
malade
récupéra la possibilité de marcher au bout de 6
t une amélioration après l'opération, dix mois plus tard mort de la
malade
. Dans les cas de Gerster, Sonnenburget d'autres
- sagère se produisait, mais après un temps pi us ou moins long les
malades
succombaient (récidives, cachexies, complicatio
apparaissaient le lendemain de l'opération et la mort frappait les
malades
quelques jours après. En dehors du cancer et du
près l'opération) ; le myélome (Thomas, 6 mois après l'opération le
malade
est encore en bon état ; Wal- ton et Paul, un r
rtébrale) est parcourue par le courant élec- trique, s'échauffe, le
malade
reste couché dessus ou marche avec, la com- pre
de l'orteil et un ne pouvait pas, vu des conditions spéciales ( le
malade
étant dans le coma ) faire les recherches méthodi
ements du membre inférieur. Voici en quoi consiste le phénomène. Le
malade
étant debout les jambes écartées et les bras croi
rs ? Probablement la raison est double ; on voit bien chez certains
malades
} au moment de la flexion horizontale du tronc,
ne est due à l'hypertonie des fléchisseurs et voici pourquoi : Le
malade
étant dans le décubitus dorsal, si on lui soulève
Si on dépasse 70 degrés, la jambe fléchit sur la cuisse. ' Du côté
malade
, au contraire, la jambe fléchit entre 40 et 50 de
lw/2 à Mandalay sont particulièrement dé- monstratifs. Le premier
malade
se trouvait dans un groupe de cinq jeunes lépreux
er sur les lépreux des asiles que nous avons pu visiter et chez les
malades
que nous pouvions observer dans les rues, ou aux
artie inférieure des avant-bras, la sensibilité était nor- male. Le
malade
ne se plaignait d'aucune douleur ; il avait bonne
ompagnons il n'était nullement attristé par sa maladie. Sur l'autre
malade
, âgé de trente-cinq ans environ, les lésions étai
droite surtout, la paralysie radiale prédominait nette- ment et le
malade
ne pouvait contracter-les extenseurs alors que le
core, la paralysie radiale s'impo- sait dès le premier examen : les
malades
avaient les mains tombantes et ballantes, ils l
faculté de prédire l'issue des maladies. En effet pour savoir si un
malade
va guérir ou mourir, il suffit de lui présenter
ORNITHOMANCIE MÉDICALE : LE CHARADRIOS 93 tête ; si au contraire le
malade
doit guérir, l'oiseau le regarde en face, et as
bien i veut penser, C'est uns oisiaux c'on seut porter en cage Au
malade
, à le fois par usage Quant on n'i veut mort, u
e même salle. Sur chaque lit un oiseau : sur l'un, l'oiseau lixe le
malade
, sur l'autre il détourne la tête. Les miniature
llaume le Normand, représente l'oiseau non pas dans la chambre d'un
malade
, mais en plein air, au repos et tenant dans son
chose près à rassembler l'historique et l'état actuel de mes trois
malades
, vivant dans une pauvre chaumière de bergers da
ite en raison dés lacunes inévi- tables que l'histoire clinique des
malades
doit contenir. Il va sans dire que les circonst
xceptionnels. Avant de relater l'histoire clinique de chacun de mes
malades
, je don- nerai ici quelques renseignements comp
t leurs parents consanguins, furent le père et la mère de nos trois
malades
. La grand'mère du côté maternel est encore viva
eux affaiblis chez les vieillards. Son mari, le grand-père de nos
malades
, mourut en 1898 à l'âge de 70 ans d'une maladie
nel de Simplon lorsque après trois ans de la vie démineur, il tomba
malade
d'anthra- cose pulmonaire, revint chez lui et m
lsive. 1889. Aurélie (naissance à terme, pas de dystocie), vivante,
malade
de l'observation II. 1892. Marie (naissance à
rtant. 1898. Elisabeth (naissance à terme, sans dystocie), vivante,
malade
de l'observation III. 100 BERTOLOTTI 1902.
ements fibril- la ires. Les muscles masticateurs sont indemnes ; la
malade
peut serrer les mâ- choires avec force ; l'état
sseuse. L'examen otoscopique n'a pas été fait. En interrogeant la
malade
,à cause de la difficulté de se mettre en communi-
la difformité singulière de ses quatre extrémités. Si on examine la
malade
de par l'examen clinique et électrique, on peut t
ses soeurs. En effet, l'on doit remarquer que l'ouïe chez nos trois
malades
a été complètement épargnée. Il paraît de même
nous reviendrons,c'est la petitesse des extrémités chez toutes mes
malades
. Il y a là quelque chose de spécial qu'il faut di
illants de la forme Charcot-Marie sont très évidents chez nos trois
malades
: même localisation, même dé- but, même topogra
rme Charcot-Marie et les symptômes additionnels pré- sentés par mes
malades
, on ne pourrait truuver des analogies vraiment
tat de simple irrita- bilité cérébrale à l'état mental de nos trois
malades
, mais il faut d'autre part remarquer comment da
ver, c'est que déjà dans plusieurs cas, de même que chez mes trois
malades
, (1) P. SAINTON, loc. Ctl. (2) Lejonne et Ros
qui avait décelée l'exploration des réflexes profonds chez tous mes
malades
. J'ai démontré que, en réalité, il y avait un a
t la tendance à la rigidité spasmodique constatée chez l'une de mes
malades
(observation II), les troubles bulbo- protubéra
é constatées par nous dans toutes les trois observations ; chez mes
malades
, en effet, il existait seule- ment une simple d
nerfs optiques, avaient re- marqué en passant que les pieds de leur
malade
étaient restés petits et déformés. Nous avons
t articuler quelques mots ; t'agraphie commença à s'améliorer et le
malade
put écrire spontanément après plusieurs essais
roubles de la parole sont les mêmes que ceux observés à l'entrée du
malade
à l'asile. Les urines ne contiennent pas de suc
ments ; les secousses sont plus étendues et plus rapides dès que le
malade
cherche à mouvoir son membre. Les secousses mus
es mêmes que ceux que nous avons constatés au moment de l'entrée du
malade
à l'asile. Les troubles trophiques se sont acce
AU IIe PARTIE Les tumeurs extravertébrales. Observation IX La
malade
R. Lew. (1), âgée de 42 ans, est entrée le 1 e' s
loureuse surtout dans la région des IV et Ve vertèbres dorsales. La
malade
avait constamment la sensa- tion de froid aux j
eur du volume d'un oeuf de poule passait sur la cage thoracique. La
malade
meurt le 12 octobre 1903. L'autopsie (Dr Steinh
du cou. Les mouvements de la tête sont limités et doulou- reux. La
malade
pouvait quand même marcher, travailler ; elle se
ins de la gauche. Depuis deux jours la main gauche tremble. Hier la
malade
a ressenti une douleur et de la raideur de la mai
nférieurs conservaient encore leurs mouvements. Une heure après, la
malade
s'est endor- mie et elle dormit deux heures de
aibles ; les périostaux, abolis ; les mouvements du tronc, nuls. La
malade
se compare à « une pâte », elle reste sans aucun
sentent d'oedèmes. Les troubles sensitifs consistent en ce que la
malade
sent moins bien le toucher sur tout le corps de
tout le tronc. 9 septembre. - L'état général devient moins bon. La
malade
se plaint de sensation de brûlure dans les doig
Rétention d'urine. Dans l'urine pas de sucre, pas d'albumine. La
malade
est morte le 10 septembre dans la nuit. La moel
semaines plus tard tout le membre supérieur droit devient raide, la
malade
y ressent des douleurs et le membre s'affaiblit
ie complète des membres supérieurs. Après deux heures de sommeil la
malade
se ré- veille avec les membres inférieurs paral
ré- veille avec les membres inférieurs paralysés. A l'examen de la
malade
fait trois jours avant sa mort on constate une
carcinomatose, la néphrite chronique, etc. Observation XI. ' Le
malade
de 45 ans,est venu me consulter le 13 novembre'
elques jours. Elles croissaient pendant la marche et le travail. Le
malade
est allé Bousk, où il a été soumis au traitement
evenues plus fortes, plus fréquentes et duraient plus longtemps. Le
malade
est parti en Crimée, s'est mis au traitement ar
vie. On pensait qu'il s'agissait d'une tuberculose pulmonaire et le
malade
fut ins- tallé dans un sanatorium. Son état s'a
a pris 15 livres de poids dans le sanatorium. Les derniers temps le
malade
a maigri et s'est affaibli. - Elat actuel. Ma
rniers temps le malade a maigri et s'est affaibli. - Elat actuel.
Malade
de haute taille, d'une conformation médiocre, éta
icule droite et dans la région des IVe-Vle vertèbres dorsales. Le
malade
se plaignait constamment de douleurs très fortes
gauche. Les douleurs augmentaient dans la marche à tel point que le
malade
était obligé de rester couché. Dans la fosse
sse sus-claviculaire gauche on constate une côte supplémentaire. Le
malade
dans un état de jour en jour plus grave quitte Va
se pro- pagèrent vers le membre supérieur droit et tourmentèrent le
malade
jour et nuit. Pendant tout le temps de l'observ
n'est que plus tard que le membre inférieur gauche s'engourdit. Ee
malade
a quitté Varsovie et nous ne pouvions. plus en
gie qui ont fait changer le diagnostic. .. - Observation XII. Le
malade
M. Gas., âgé de 45 ans, est entré à l'hôpital le
e M. Gas., âgé de 45 ans, est entré à l'hôpital le 14 juin 1905. Le
malade
a eu il y a six ans des douleurs dans l'hypochond
rès fortes depuis une semaine, les membres inférieurs sont lourds, le
malade
a de la peine à marcher. Le jour suivant en qui
nce de l'urine. Jusqu'aujourd'hui l'urine s'élimine par gouttes. Le
malade
n'a pas eu d'autres maladies, pas de syphilis ;
ls 132. Les membres supérieurs ne pré- sentent rien d'anormal. Le
malade
ne peut même pas s'asseoir sur son lit. Les vertè
patellaire gauche est devenu plus faible. 27 juin. - Pouls 120. Le
malade
se plaint de douleurs dans la région lom- baire
t général. L'urine est un peu plus claire. Incontinence d'urine. Le
malade
parle à voix basse, enrouée. Pendant la visite du
malade parle à voix basse, enrouée. Pendant la visite du docteur le
malade
a émis quelques sons enroués et il expira. Auto
semaines après le début des symptômes alarmants, la mort frappa le
malade
brusquement. Ce n'est que tardivement que certa
ne pas donner de symptômes du tout et puis tout il coup alarmer le
malade
. Le cours de la maladie, la paralysie intervenu
provoque pas de dégénérescence secondaire. Observation XIII. La
malade
Paw., âgée de 18 ans, est entrée dans le service
auche ne peut pas être élevé jusqu'à la ligne horizontale. Quand la
malade
porte le membre supérieur gauche en avant, l'ép
bres inférieurs et le tronc sont devenus faibles à tel point que la
malade
ne pouvait ni marcher ni s'asseoir sans aide. M
. Les nerfs crâniens sont normaux. Les pupilles réagissent bien. La
malade
se plaint d'une difficulté d'avaler les solides,
rt du temps immobile. Les mouvements du tronc sont faibles, mais la
malade
peut quand même se redresser (avec de la peine)
osté- rieure), tuméfaction qui adhère à l'arc palato-pharyngien. La
malade
se plaint de la difficulté d'avaler et du mal à
le les sent. Analgésie sur le membre supérieur gauche, à droite, la
malade
sent les piqûres sur les bras, au-dessous, ne l
et les pieds.Incontinence de l'urine et des matières fécales. La
malade
est morte le 29 septembre. A l'autopsie on a tr
ffaiblissement des membres inférieurs a atteint un tel degré que la
malade
ne marchait plus. Douleurs du côté gauche du tr
lète des membres inférieurs et supérieurs. Sensibilité troublée. La
malade
est morte un an à peu près après le début de la
uer l'os. Le diagnostic de ces cas est quelquefois facile, pour les
malades
préci- sément chez lesquels la tumeur primitive
a la paralysie complète des membres. Dans un autre cas (obs. X), la
malade
après deux heures de sommeil se réveilla avec l
es de sommeil se réveilla avec les membres inférieurs paralysés. Le
malade
décrit parBehier se coucha tout à fait bien porta
enue rapidement sans phénomènes précurseurs. Elle rappela celle des
malades
atteints d'une affection du bulbe (par exemple
avers les trous de conjugaison, paraplégie spastique inférieure) le
malade
s'est rétabli et put marcher six semaines après l
et comprimait la dure-mère. On a éloigné à l'opération les parties
malades
et la guérison eut lieu. Dans le cas décrit par
u dos, huit semaines après le reste du kyste et les arcs vertébraux
malades
s'éliminèrent et la guérison s'installa. La mal
arcs vertébraux malades s'éliminèrent et la guérison s'installa. La
malade
décrite par Tyller-Williamson a eu un kyste hydat
stes hyda- tiques de la face interne de la dure-mère et pourtant la
malade
guérit complètement. On appliquait quelquefoi
iples, mais mal coordonnées, que l'on signalait dans le cerveau des
malades
atteints de folie, de démence précoce, par exem
est fort perplexe à l'autopsie de certaines formes de psychoses. Le
malade
présentait des symptômes très nets, qui permettai
er d'une façon quasi schématique, au point que celui qui a connu le
malade
pour- rait en dicter presque mot à mot les dive
çant sur le terrain biologique, car nombre de manifestations de ces
malades
ne sont autre chose qu'un retour ancestral ? s'il
que serrée et logique. On refait la mentalité dévoyée d'un individu
malade
, on redresse celui qui a une façon anormale de
t bien reconnaître en effet que dans l'immense majorité des cas, le
malade
vient trouver le médecin, de gré ou de force, lor
ent. La conduite du psycho-thérapeute sera la même à l'égard de son
malade
. Comme les décès de la plupart des aliénés n'on
i qu'on désigne un phénomène qui se produit sur la peau de certains
malades
sous l'influence d'irritations locales, d'ordre t
rougea été décrit par Dujal'din-Beaumelz en 1879, qui a observé une
malade
sur la peau de laquelle, à la suite d'irritations
eures (femme autographique). L'éminent Barthè- lem (1) a observé 70
malades
qui présentaient le phénomène du dermogra- phis
isme chez les aliénés » (Séglas et Darcanne) (3) ou trouvé, sur 204
malades
, soumis à leurs examens, le phénomène du dermogra
n de faire dans mon service de l'hôpital des aliénés d'Odessa d'une
malade
qui présentait un cas en apparence insolite des
accompagnées de raies blanches. De cequi précède on voit qu'un même
malade
peut présenter le phénomène du dermographisme sou
contraire, produit son abolition. Revenons à notre observation. Le
malade
que nous étudions présente le phénomène de derm
s conclusions que je vais exposer : I 1° Il existe une catégorie de
malades
chez lesquels on peut provoquer alternativement
r la provocation de ce phénomène, les dispositions individuelles du
malade
jouent d'ailleurs aussi leur rôle. Tout ceci no
sme rouge se change quelquefois en dermographisme blanc. . 9° Les
malades
chez lesquels on peut provoquer l'apparition des
édicale, 1909. (2) Revue Neurologique, 1908, p. 391. 204 ROUX
malade
de Balzer qui se cautérisait au fer rouge, la jeu
consciente et volontaire ? Personne ne saurait le dire, pas même la
malade
, car en vérité elle ne sait pas jusqu'à quel poin
res, un type particulier d'humanité. L'hystérique n'est pas plus un
malade
qu'Inaudi le calculateur prodige, que tels géni
e et involontaire ? ? voilà le point délicat à fixer. Plus tard, le
malade
perfectionne sa technique, stéréotype ses ma- n
toniques moins nettes, les mouvements plus désordonnés, comme si le
malade
voit- lait trop bien faire. En tout cas, il y a
out le membre d'un tremblement convulsif. Tout se passe comme si le
malade
voulait simuler une exagératian dllré- flexe, C
en particulier dans l'hystérie. La première sepro- duit lorsque le
malade
relâche ses muscles, elle est absolument régulièr
amplitude des secousses ; la seconde apparaît à condi- tion que le
malade
oppose une résistance (Babinski) à la main qui so
facile à faire, de- vient parfois extrêmement difficile, lorsque le
malade
s'y est longue- ment exercé ; il faut alors avo
du membre inférieur : placez celui-ci en demi-flexion, ordonnez au
malade
de l'étendre en vous opposant à ce mouvement; l
au malade de l'étendre en vous opposant à ce mouvement; lorsque le
malade
paraîtra donner tout son effort, lâchez brusque
relâchement d'un côté, moitié contraction de l'autre : ordonnez au
malade
de regarder le plafond, le front se plissera symé
se contractent très bien, dans les mouvements associés, ignorés du
malade
. Celui-ci se comporte absolu- ment comme un sim
uvements anormaux, - Ils sont extrêmement variables selon ce que le
malade
trouve à imiter ou imagine. On peut cependant les
directrice et cette caractéristique générale. Il faut examiner les
malades
avec celte idée préconçue que toute hystérie est
re vu par l'oeil sain et ce qui de- vrait ne pas être vu par l'oeil
malade
. C'est parfait pour éliminer l'hypo- thèse d'un
, les circonstances, l'expert s'attachera à endormir la défiance du
malade
, à porter son attention loin du symptôme en litig
, ni même de con- viction. L'expert a seulement l'impression que le
malade
exagère et c'est ce qu'il devra mettre dans son
irurgie pratiques, disent : « Au début,l'état moral est mauvais; le
malade
a des idées noires et se laisse volontiers abso
est une amnésie d'évocation (Ribot), non de conservation, car « les
malades
conservent le souvenir sans pouvoir le reprodui
ses. Il y a donc une indica- tion toute spéciale à relever chez ces
malades
le tonus musculaire. C'est lui qui donnera aux
'annulaire. Sa motilité et sa force permettraient le travail, si la
malade
, imbécile, n'était incapable de quoi que ce soit.
lgré une rougeole à trois ans, l'état commence à s'amélio- rer ; la
malade
remue ses membres à cinq ans et commence à marche
t moururent tuberculeux. Du deuxième lit naquirent le père de notre
malade
, un oncle dont le cinquième orteil gauche est bif
uite de convulsions infanti- les, a les « yeux retournés ». Notre
malade
est la deuxième de huit enfants. Vaine, porteur d
avortements de trois et cinq mois. En résumé, la famille de notre
malade
est remarquable par la présence de tares somati
ions, Fic. 1 LA BRACHYMltLIE iIITAPOD1ALE CONGÉNITALE 243 Notre
malade
est née la troisième de cette union malheureuse.
n de mine). Il était de haute taille, bien bâti et n'avait jamais été
malade
. La mère est morte, il y a 29 ans, après une lo
Elle a eu 13 enfants, dont 12 sont morts et le treizième est notre
malade
. Elle n'eut jamais de fausses couches. Deux des
qui résulte de l'examen objectif et de l'examen radiographique des
malades
, aucun doute ne subsiste sur la diagnosed'a- ch
; quelques auteurs ont même affirmé que les conditions mentales des
malades
varient selon la grosseur de la tète, de manièr
yeux et par l'examen radiographique). - Les radiographies de nos
malades
ont montré les altérations que l'on trouve ordi
ropos de l'achondroplasie. . En revenant à l'examen objectif de nos
malades
, on pourrait soupçon- ner qu'il ne s'agissait p
rme morbide. En premier lieu nous avons dit que la mentalité de nos
malades
est normale; la tête est grosse, hyperbrachycép
ure, sans en ressentir le moindre dérangement. Les histoires de nos
malades
sont démonstratives à cet égard ; aucun d'eux n
e SO ans en menant t toujours une vie très fatigante; notre premier
malade
avait voyagé des journées entières, à pied sous
lion présente des difficultés, particulièrement lorsqu'il s'agit de
malades
qu'on n'a pu étudier complètement et qu'il manque
sse attribuer l'origine de cette maladie. Mais des histoires de nos
malades
ressort un fait très important, et, à ce qu'il
ine n'élaient pas en train d'améliorer les conditions de vie de ces
malades
, c'est-à-dire de les éloigner de leur pays, de le
eurs. On sait qu'en général les individus nés de parents faibles ou
malades
sont faibles eux-mêmes; ainsi par exemple un pè
quer à cet égard que l'affection osseuse ne conduit pas toujours le
malade
chez le médecin de son fait même, notamment lorsq
de maladies ou de déformations osseuses. Antécédents personnels. La
malade
n'a jamais fait de maladies importan- tes. Elle
commença à s'apercevoir que la tête et la mâchoire inférieure de la
malade
grossissaient lentement et progressivement : sa n
affirment aussi que depuis le début de la déformation crânienne, la
malade
s'est toujours plainte de maux de tête plus ou mo
le encore résulter des informations fournies par les parents que la
malade
a toujours été un peu faible d'esprit. Etat act
e la malade a toujours été un peu faible d'esprit. Etat actuel. -La
malade
a le dos rond, légèrement voûté au niveau de la
mouvements de rotation et d'extension sont nettement limi- tés ; la
malade
n'arrive pas à écarter de plus de;10 centimètres
este. Face. Ainsi que nous l'avons dit plus haut, lorsqu'on voit la
malade
on reste aussitôt frappé de la remarquable augm
ur morphologie et leurs rapports réciproques absolument normaux. La
malade
étant debout, on constate non seulement que les m
it cependant simplement de faiblesse et non d'une vraie parésie. La
malade
mar- che à petits pas, pareille à une lacunaire
plus nous appuyer sur le diagnostic d'ostéo-tu- berculose, dont la
malade
ne présente aucun signe, ni sur celui d'ostéo-
réaction de Wassermann, en plein accord avec les antécédents de la
malade
et' la symptomatologie qu'elle nous offre, nous
cé, XXl1J 19 282 CATOLA comme il est précisément arrivé chez la
malade
qui nous occupe et qu'au contraire, l'acromégal
irmatif au sujet de cette dernière localisation, car, tandis que la
malade
insiste à nous dire qu'elle a toujours eu cette l
adie de Paget. Il est encore une autre remarque à faire. Chez notre
malade
l'affection osseuse a débuté il y a une quinzai
ques et le défaut de toute ten- dance se généraliser, font de noire
malade
une observation tout ci fait excep- tionnelle,
u sang et; dans certains cas, dans le liquide céphalo-rachidien des
malades
, la preuve, on peut dire péremptoire, d'une syp
mise en jeu, les lésions osseuses étant localisées à la tête. La
malade
,nous l'avons ditplus haut,est légèrement démente,
osseuses comparables à celles que nous venons d'observer chez notre
malade
. Nous n'aurions pas non plus de sérieux argumen
érivent principa- lement les ramuscules nourriciers des os crâniens
malades
. Si, de l'autre côté, l'on considère que l'os m
fection syphilitique des vaisseaux. Jolly fit connaître le cas d'un
malade
, qui déjà huit mois après la conta- gion fut fr
de l'ouïe, troubles de la vue). Malgré un traitement énergique, le
malade
fut frappé, au mois d'oc- tobre, de convulsions
ontagion, un traitement spécifique, deux ou trois mois plus tard la
malade
commença à se plaindre de céphalée et quelques jo
carie du processus mastoïdien. Un an environ après l'infection, le
malade
mourut. L. 2° (Obs. 145). Homme de 30 ans, pr
e sous l'ac- tion d'un traitement antisyphilitique intense. Mais le
malade
continua toujours à présenter des signes de syp
t soulevé à une hauteur un peu moindre que celui de droite, et que le
malade
l'abaisse avant ce dernier. Les mouvements pass
Pick, qui attribue la gravité de la forme qu'il a observée chez son
malade
, à l'âge mûr auquel l'infection fut contractée ;
es patients n'en avaient suivi aucun ; si bien que en tout, sur 100
malades
, 34 0/0 n'avaient suivi aucun traitement; 36 0/0
S SUR LA SYPHILIS CÉRÉBRALE 307 traitement et qui souvent mènent le
malade
à la mort. Cette malignité se retrouve par exem
es, les symptômes de parésie, s'aggravèrent de nouveau, bien que le
malade
continuât à pren- dre du iodure de potassium. L
ralysie pseudobulbaire rebelles à tout trai- tement, si bien que le
malade
mourut en peu de temps. Donc, la raison pour la
représentent souvent, surtout s'ils viennent se réunir chez le même
malade
, les moments étiologiques aux- quels on doit at
ques, avec gibbosité très accentuée, de deux types diffé- rents. La
malade
était, cliniquement, guérie depuis 39 ans, dans l
PARTIE LES TUMEURS INTRA VERTÉBRALES · ' Observation XIV. ' Le
malade
X. X., âgé de 50 ans environ, a toujours été bieu
t depuis ne le quittent plus. Les douleurs sont très intenses et le
malade
en souffre énormément. Depuis quelques.semaines
otable. Le membre inférieur droit est plus faible que le gauche. Le
malade
peut flé- chir un peu le membre inférieur droit
oitié de l'espace qui sépare l'ombilic et la symphyse pubienne). Le
malade
ressent d'une manière moins nette le toucher su
s faibles. Les abdominaux sont absents. Pas de contractures. Le
malade
souffre de douleurs dans les Ile et 1110 vertèbre
ouvements de la colonne vertébrale. Pas d'atrophies musculaires. Le
malade
se plaint de contractions involontaires des jam
Il n'y pas de zone d'hyperesthésie. Quant au sens des attitudes, le
malade
se rend compte que ses doigts sont déplacés, ma
n lombaire supé- rieure. L'état général est bon. - J'ai visité le
malade
tout le temps de sa maladie avec le Dr Dunin et n
La paralysie persista après l'opération, la fièvre prit place et le
malade
mourut quelques jours après l'opéralion. Dans l
OELLE ÉPINIÈRE ICT DE LA COLONNE VERTÉBRALE 319 Observation XV Le
malade
L., âgé de 30 ans, est entré à l'hôpital le 25 ao
de L., âgé de 30 ans, est entré à l'hôpital le 25 août 1903 (1). Le
malade
en pleine santé ressent des douleurs dans l'hypoc
ou par la toux. Elles ne sont pas très intenses. Assez longtemps le
malade
continue sa manière de vivre habituelle et marche
dorsale.En ce moment déjà l'affection était tellement avancée que le
malade
mar- chait avec peine en se servant d'une canne
peine en se servant d'une canne. On lui recommanda l'opération ; le
malade
n'y ayant pas consenti s'en est allé de l'hôpital
euve, est entrée à l'hôpital le 17 août 1905. Au printemps 1904, la
malade
est tombée d'un escalier sur le sacrum ; à peine
vivants. Pas de fausses couches. La-syphilis ne se retrouve pas. Le
malade
ne buvait pas. Dans la famille, pas de maladies
la famille, pas de maladies nerveuses ou psychiqucs. A pré- sent la
malade
se plaint des douleurs au sacrum et aux membres i
onc depuis les dernières côtes jus- qu'aux pieds. Etat actuel. La
malade
est de grande taille, bien conformée, d'un bon
eurs, la percussion de la tête est indolore. Membres supérieurs. La
malade
peut exécuter tous les mouvements avec facilité
es mouvements de se produire. Quant au mem- bre inférieur droit, la
malade
peut le lever, quoique avec difficulté et pas trè
pas très haut, mais elle ne peut le retenir dans cette position. La
malade
peut fléchir le genou droit jusqu'à l'angle dro
petite. Aux mouvements répétés, la force du pied droit s'épuise. La
malade
peut mouvoir tous les orteils en masse, mais ces
examen des pau- mons et du coeur ne décèle rien de pathologique. La
malade
urine avec diffi- culté, la constipation est pe
e même état; troubles sensitif$ 324 4 1 FLATAU comme au début. La
malade
renouvelle ses plaintes de sensation du froid aux
. - Pendant les mois de novembre, décembre et janvier, l'état de la
malade
reste le même. En général elle se sent bien. 1
r petites quan- tités, la constipation persiste. - 18 février. La
malade
quitte l'hôpital. Le 3 juin de la même année,el
.A l'examen on constate que son état du premier séjour persiste. La
malade
lève le membre inférieur droit avec difficulté,
peine visible. Le membre inférieur gauche est presque immobile : la
malade
le peut lever à la hauteur de quelques centimèt
membre inférieur gauche. Le sens musulaire est un peu troublé : la
malade
ne sait pas définir les petits mouvements des ort
sait pas définir les petits mouvements des orteils. ' , 7 juin. La
malade
est transportée dans le service chirurgical où le
TUMEURS DE LA MOELLE ÉPINIÈRE ET DE LA COLONNE VERTÉBRALE 325 la
malade
ne sent ni les mouvements de tous les doigts en m
urine. 25 juin. Etat fiévreux. Pouls petit, accéléré. 27 juin. La
malade
est morte. Autopsie. La dure-mère incisée à l'o
sur la face postérieure de la moelle (ou de la tumeur). Résumé. La
malade
, âgée de 58 ans, est tombée deux ans et trois moi
troubles urinaires et constipation. Neuf mois avant l'opération, la
malade
fut atteinte de la paralysie presque complète d
moin- dres données adéquates dans l'anamnèse et l'âge avancé de la
malade
. De même la tuberculose pouvait être éliminée.
culose pouvait être éliminée. Les douleurs très fortes, l'âge de la
malade
, l'absence de symptômes morbides du côté de la pa
xacerbaient, le développement progressif de la maladie, t'age de la
malade
. Pour le diagnostic de la tumeur parlait aussi,
erché la tumeur plus longtemps. Après l'opération, les jambes de la
malade
furent complètement paralysées et sont devenues
ade furent complètement paralysées et sont devenues insensibles. La
malade
est morte neuf jours après l'opération en prése
ait été réussie. Observation XVII. Le cas concerne une tumeur (le
malade
Bl.) de la moelle épinière à point de départ à
, il n'y a pas môme de ces faibles lésions. Observation XVIII. La
malade
S. Powe., âgée de 44 ans, est entrée il l'hôpital
est entrée il l'hôpital le 16 juillet 1907. Il y a 2 ans 1/2, la
malade
a ressenti une douleur dans la région inférieure
elques semaines et puis a disparu complètement. Mais à ce moment la
malade
com- mençait à souffrir de douleurs assez vives
tantôt disparaissaient. Le gonflement a atteint un tel degré que la
malade
ne pouvait mettre ni de souliers, ni de bas. La
it lourde et faible. Ce ne fut que l'automne, il y a deux ans, que la
malade
tout d'un coup a perdu la possibilité de marche
ement dans toutes les articulations des deux membres inférieurs. La
malade
affirme avec toute certitude que le jour précéden
dos. Cet état persista sans aucun changement presque neuf mois. La
malade
est entrée alors dans notre service où elle est
u traitement (bains, massage), une amélioration a eu lieu et que la
malade
soutenue pouvait marcher.La malade est partie à C
amélioration a eu lieu et que la malade soutenue pouvait marcher.La
malade
est partie à Ciechocinek où, après deux bains,
dernière grossesse eut lieu au début de la présente maladie. Jamais
malade
auparavant. Pas d'antécédents héréditaires ou f
marcher et souvent restait avec les pieds mouillés. Etat actuel. La
malade
est de petite taille, mal nourrie. Rien de no-
ombilicale) ; cette abolition n'est pas complète sur l'abdomen (la
malade
res- sent la piqûre comme le toucher, le froid
puis le 30 juillet jusqu'au 7 octobre, on injecte de l'arsenic à la
malade
.) Elle se plaint de la sensation de brûlure dans
des membres inférieurs et de la partie inférieure de l'abdomen. La
malade
urine difficilement. Constipation. 9 décembre
on lui a injecté du biiodure de mercure à 4 0/0 (8 fois). 11. La
malade
se plaint de douleurs dans la fesse gauche. Plus
inski. La sensibilité comme auparavant (on a constaté encore que la
malade
ressent quelquefois les fortes piqûres, le touc
ux pieds, presque aboli dans les articulations du cou-de- pied ; la
malade
se trompe souvent en ce qui concerne les mouvemen
mêmes. Le sens des attitudes dans les membres inférieurs aboli, la
malade
perçoit encore les mou- vements de la hanche ga
urs les jours et les nuits. Sensation.de crampes dans le ventre. La
malade
échange assez vite la position couchée ou assise,
mouvements actifs des membres inférieurs manquent complètement. La
malade
affirme que si elle se couche sur le côté droit
e même que la position étendue sur le dos provoque les douleurs. La
malade
peut être assise mettant les jambes pendantes e
s le IXe arc vertébral et alors la pulsation est revenue. On a mis la
malade
dans tapositiondeTrendetenburgeton incisé la du
n, la respiration et le pouls sont normaux : . Après l'opération la
malade
reste pres- que sans pulsation. On lui fait la
cles des jambes. Phénomènes spastiques. 26. T. 37°. Pouls 112. La
malade
est très pâle, amaigrie. Des vomisse- ments apr
LLE ÉPINIÈRE ET DE LA COLONNE VERTÉBRALE 347 Quelque temps après la
malade
, paraît-il, a perdu complètement et tout d'un c
ndant neuf mois. Après une cure de bains, amélioration notable.. La
malade
soutenue pouvait marcher. Ensuite aggravation et
x et les injections arsenicales ne donnent aucune, amélioration. La
malade
se plaint de douleurs brisantes dans le genou d
Les troubles sensitifs à droite dépassaient la ligne ombilicale. La
malade
est restée dans notre service pendant dix mois av
perte rapide de la faculté de marcher attirail noire attention. La
malade
affirme en toute certitude qu'à la fin de la pr
des dou- leurs : elles ont été extrêmement diverses et mobiles. La
malade
se plaignait t de la sensation de brûlure, de s
tractions spontanées dans les muscles lui étaient très pénibles. La
malade
soutenait toujours que la position couchée sur le
flasque des muscles. La plaie guérissait par première intention. La
malade
maigrissait tou- jours et devenait déplus en pl
e hislopalhologique la tumeur est une rareté. Observation XIX. Le
malade
A. G., âgé de 49 ans, est entré à l'hôpital de Jé
t le 8 janvier 1900 dans le service des maladies internes (1). Le
malade
se plaint de douleurs dans les membres supérieurs
vont jusqu'aux doigts des mains. Cet état dure depuis deux mois. Le
malade
attribue sa maladie à un coup de froid. Il fut
ions de la vessie et du rectum sont normales. e , Etat actuel. Le
malade
est bien conformé, assez bien nourri. Il se meut
tout le droit). Les muscles aux membres supérieurs sont flasques. Le
malade
ne peut pas étendre les doigts. L'abduction et
supérieure est douloureuse à la pression. Quand on fait asseoir le
malade
, les douleurs dans les bras apparaissent. Les m
ouleurs. Ventre ballonné. Hoquets. Pouls petit, rapide. Le soir, le
malade
est mort. A l'autopsie on a constaté des masses
a tumeur) légèrement dégénérées. Résumé. Il s'agit dans ce cas d'un
malade
de 49 ans qui a ressenti au début des douleurs
musculaire des mains diminua, en- suite celle des jambes. L'état du
malade
au moment de son entrée à l'hô- pital était le
la IVe côte. Escarre. Rétention d'urine et de matières fécales. Le
malade
est mort trois semaines après son entrée à l'hô
après la mort comme un processus syphili- tique ou néoplasique. Le
malade
a constaté il y a 19 ans une ulcéra- tion sur l
pu constater de signes inflammatoires ! OBSERVATION XX. ,. ' ' La
malade
H. L., âgée de 45 ans, est entrée à l'hôpital le
est entrée à l'hôpital le 6 septembre, 1906. il y a trois ans, la
malade
commençait à éprouver une vive douleur dans la
ns la jambe droite ; la douleur ne la quittait pas jour et nuit. La
malade
pouvait encore marcher en boitant. La douleur s
(ce symptôme dura cinq mois). Jamais de vomissements. A présent la
malade
se plaint de douleurs de la moitié-gauche de la
mort (convulsions), l'autre mort-né avant terme. Etat actuel. La
malade
, d'une taille moyenne, a un mauvais état général
, les périostaux de même, pas d'atrophies. Membres inférieurs. - La
malade
marche en boitant du côté droit, comme si elle
tré le traitement spécifique (injections d'iodure de potassium). La
malade
se plaignait toujours de maux de tête et de verti
et désarticulation de la hanche droite. Pendant un certain temps la
malade
éliminait beaucoup d'urine (normale). Le diag
ouleurs pendant un certain temps et l'amélioration de la marche, la
malade
ne boitait pas. Peu après l'état s'empira de no
la malade ne boitait pas. Peu après l'état s'empira de nouveau. La
malade
est tombée en voulant quitter le lit et ne put
ue, puis aussi la douleur sous le genou gauche. Depuis ce moment la
malade
en marchant devait se servir d'une canne. Ce n'
ts à droite sont plus faibles qu'à gauche.- Tous ces mouvements, la
malade
les exécute lentement, avec peine, en se plaign
droit plus vif), les achilléens faibles. Les plantaires normaux. La
malade
marche, mais avec des grandes précautions, lent
ctions mercurielles (45 à 3 0/0). L'amélioration fut considérable. La
malade
a commencé d'éprouver une sensation de froid da
temps, douleurs en ceinture dans la moitié inférieure du tronc (la
malade
ne peut ni dormir, ni manger, se nourrit d'un peu
gauche. Les achilléens sont faibles. Au membre inférieur gauche, la
malade
souvent ne reconnaît pas les piqûres. La sensibil
reux (le moindre contact est dou- loureux). La veille de sa mort la
malade
a eu des douleurs paroxystiques au ventre. Le l
membre supérieur droit levé passivement en haut retombe inerte. La
malade
ne réagit point ou faiblement quand on l'appelle.
ans ce cas de syphilis cérébrale. Pen- dant le dernier séjour de la
malade
à l'hôpital, quand elle avait con- naissance et
tsi minimes qu'on ne pensai même pas à une affection médullaire. La
malade
se plaignait de douleurs (les membres inférieur
périeurs se laissait déjà constater pendant le premier séjour de la
malade
à l'hôpital, mais il était mis sur le compte d'
l était mis sur le compte d'une hyperesthésie et hyperalgésie de la
malade
. La malade hésitait du côté droit, sa démarche
sur le compte d'une hyperesthésie et hyperalgésie de la malade. La
malade
hésitait du côté droit, sa démarche rappelait cel
. La malade hésitait du côté droit, sa démarche rappelait celle des
malades
coxalgiques. En effet, les mouvements de l'arti
a vessie et du rectum. Sous l'inlluence du traitement spécifique la
malade
éprouva toujours une amélioration, les douleurs
irons exposer les résultats de quel- ques expériences faites sur un
malade
atteint d'hystérie grave, chez qui les troubles
s il y a quelques années dans l'hypnose par quelques médecins. Le
malade
, -depuis dix ans, est sujet des crises nerveuses
pas apparus. ' Une fois on constata avec certitude la simulation du
malade
dans les conditions expérimentales suivantes :
le de la main été appliquée une pièce de monnaie et on a suggéré au
malade
hypnotisé qu'il se produira une bulle lejour su
n objet chaud. - Autres expériences (PI. XXXVII) : on a pu, chez le
malade
, provoquer l'accélération des battements cardia
uence pen- dant la séance; cette circonstance semble prouver que le
malade
exécute artificiellement la mimique de l'émotio
r ce point, comme sur d'autres les médecins ont été trompés par les
malades
, encli es l'exagération et à la simulation, dés
s supérieur des frontale et pariétale ascendantes (types t, z, ;, q) (
malade
Eft. A). Les cellules de Betz, ainsi que les gr
ires sont en réaction à distance. 7- Coupe du lobule paracentral du
malade
Mar. B. Réaction des cellules de Betz du type 4
a B... Notes cliniques.- 35 ans, hémiplégie droite sans aphasie. Le
malade
pouvait marcher. Durée de la maladie, 18 mois.
lexandre P... Notes cliniques. 45 ans ; il y a un an et demi que le
malade
a eu un premier ictus suivi d'une hémiplégie droi
cliniques. 60 ans, début avec ictus suivi d'hémiparésie droite. La
malade
qui pouvait marcher présentait des troubles intel
mencé six ans et demi avant la mort. Parésie aux quatre membres, la
malade
peut mar- cher à petits pas ; parole précipitée
e de Millard-Gübler). La paralysie des membres était incomplète, le
malade
pouvait marcher n'étant pas soutenu, mais diffici
éflexes rotuliens exagé- rés, avec absence du signe des orteils. Le
malade
peut marcher étant soutenu. Durée de la maladie
s cliniques. 41 ans, paraplégie spasmodique extrêmement accusée, le
malade
ne pouvait faire aucun mouvement avec ses membr
les mouvements volontaires ne sont pas revenus complètement chez le
malade
opéré par Horsley. Si on compare les figures qui
compare les figures qui illustrent les attitudes de la main de son
malade
avec les figures que j'ai données autrefois (1)
lytique à 86 ans. Deux soeurs mortes en bas-âge, de maladies que la
malade
ne sait préciser; deux frères, morts également :
de 32 ans, vivant, souffre, depuis quelque temps, de névralgies. La
malade
, née à terme, a été nourrie par sa mère. La den
VERTÉBRALE 417 Aucun enfant n'est né du mariage. Il y a 14 ans, la
malade
, qui jouissait d'une bonne santé jusque-là, a c
ut des plus réguliers, et, après 21 jours de séjour à l'hôpital, la
malade
retourna chez elle. Mais les douleurs lombaires
qu'ac- tuellement elles sont une cause de vives souffrances pour la
malade
. Elles sont continues, en ceinture, et s'exaspè
che dans l'obscurité. De temps en temps, dans ces derniers mois, la
malade
a éprouvé des crises de douleurs à l'estomac, c
ée vers la droite (PI. XLIII). Cette anomalie, selon le récit de la
malade
interrogée à ce sujet, daterait seulement de l'ép
n sur cette région, on perçoit de nom- breux râles demi-bulleux. La
malade
, questionnée sur ce point, dit souffrir de toux
La luette est déviée vers la gauche, et, si l'on fait prononcer à la
malade
la voyelle a, on remarque que les mouvements so
arche, les mouvements sont un peu incertains et incoor- donnés ; la
malade
frappe légèrement les talons, et a tendance à lan
à se tenir sur un seul pied. Romberg évident. Si l'on ordonne il la
malade
, reposant en décu- bitus horizontal, de se touc
s. De l'étude des phénomènes objectifs et subjectifs relevés sur la
malade
, ressort clairement le diagnostic du tabes. Je
à laquelle il est possible de mettre en évidence pendant la vie du
malade
quelques-unes, sinon la totalité, des altératio
nduit à inscrire la déformation relevée dans les vertèbres de notre
malade
parmi celle catégorie de lésions. Négligeant co
prit pour expliquer la nature de la déformation observée chez noire
malade
sont les suivantes : rachitisme; ostéo-ma- laci
exclure a priori la déformation sénile, à cause de 1'<1ge de la
malade
. De même, on peut facilement écarter l'hypothès
dés de cruelles douleurs dans la vertèbre lésée, douleurs que noire
malade
n'a jamais ressenties à cet endroit. l. On ne
ne peut non plus soutenir qu'il s'agit de mal de Poil, parce que la
malade
n'accuse aucune douleur à la pression, en aucun p
l'autre. Le contraire est précisément ce qui est arrivé chez notre
malade
. La radio- graphie nous montre que le corps de
thie tabétique les altérations relevées dans les vertèbres de notre
malade
. Je dois noter aussi que cette arthropathie occ
ement des racines spinales postérieures correspondant aux vertèbres
malades
? Car si, dans la majorité des cas rapportés pa
en fai- sant remarquer que les troubles se sont montrés, chez notre
malade
, brus- DES ARTHROPATHIES TABÉTIQUES DE LA COLON
but s'est fait au moment de la puberté. Nous verrons que chez notre
malade
, on ne peut trouver, à l'origine du syndrome, d
assent, et sont, alors seulement, quelque peu douloureux. Mais, et la
malade
est formelle sur ce point, ce n'est que bien ap
tion des poils, ni de la pig- mentation. Par instants, lorsque la
malade
s'expose à des refroidissements, ou lors- qu'el
devenant parfois violacés complè- tement. Mais à aucun moment la
malade
n'a présenté de phénomènes douloureux, ni spont
es troubles ont débuté au moment même de la ménopause : à 45 ans la
malade
commençait à n'être plus réglée que d'une façon i
ux. Un examen du sang ne révèle rien de particulier. A 20 ans, la
malade
eut, au niveau de la cheville gauche, une crise d
e, à une médication ovarienne (poudre d'ovaire) ; en même temps, la
malade
prenait réguliè- rement des bains et se faisait
t ne fut pas suivi d'une amélioration manifeste ; aussi, chez notre
malade
, la preuve réelle de la relation du trophoedème
5es orteils. Cette brachymélie partielle est surajoutée chez notre
malade
à un nanisme généralisé, mais les chiffres donn
ntrastent avec la gracilité visible et palpable des diaphyses. La
malade
immobilise ses deux cuisses en demi-flexion, mais
en légère rotation interne, on n'arrive pas à la rectitude, car la
malade
accuse un peu de douleur; il n'y a ni douleur p
ctériens. L'appétit est depuis un an environ devenu capricieux ; la
malade
mange sans entrain et certains jours même refuse
it 52 ans quand la surexcitation d'une ivresse causa la vie à notre
malade
. La mère n'avait que trente ans et souffrait t
t ruiné, puis tué d'une balle. Un cousin germain est bossu. Notre
malade
a eu neuf frères et soew's, Les quatre aînés étai
rent de convulsions ; les autres sont strabiques. Enceinte de notre
malade
, la mère était terrorisée par son mari ; elle fit
ALE DU QUATRIÈME MÉTATARSIEN. ANOMALIE SEMBLABLE CHEZ LA MÈRE. La
malade
, Emilie Laug., est âgée de dix-huit ans. Le pied
en s'atténuant progressivement. - Aujourd'hui, à dix-hnit ans, la
malade
est encore faiblement agitée de mou- vements ch
ui fut opérée, sans incidents, d'un kyste de l'ovaire gauche. Cette
malade
mesurait 1 m. 65, était forte et bien bâtie. La
urcissemnt de l'auriculaire droit n'avait jamais été remarqué de la
malade
. L'extrémité du doigt ne dépasse que très peu la
accroissement des os, et en particulier du radius. Chez les deux
malades
, les anomalies des surfaces articulaires : aplati
enfance et augmenté de nombre et de volume jusqu'à l'âge adulte. Le
malade
est mort de tu- berculose pulmonaire (thyroïde
'opération. Troubles sphinctéripns. Un mois après l'opéra- tion, la
malade
, soutenue de deux côtés, fait les premières tenta
s spontanées des bouts des membres. Deux mois après l'opération, la
malade
commence à marcher en s'aidant de la voiture d'Eu
INIÈRE ET DE LA COLONNE VERTEBRALE 459 OBSEC1VATIONS XXII (1). Le
malade
, W. F ..., âgé de 23 ans, est entré à l'hôpital l
ans, est entré à l'hôpital le 20 juin 1909. Il y a trois ans, le
malade
a pris froid, et a ressenti une forte douleur de
il yavaitde la difficulté d'uriner et de la constipation. Quand le
malade
éternuait il éprouvait la sen- sation d'un cour
r dans une station balnéaire. En automne 1907, l'état s'aggrave, le
malade
ne peut plus marcher sans s'aider d'une canne.
e l'état suivant : nerfs crâniens sans lésions. Pupilles égales. Le
malade
tient toujours la tête penchée un peu en avant
embres supérieurs présentent un affaiblisse- ment très prononcé. Le
malade
peut marcher, mais doit être soutenu d'un côté
inférieurs (à gauche il est presque aboli). Le tronc est faible. Le
malade
ne peut changer sa position couchée qu'en s'aid
couchée qu'en s'aidant de ses mains. Au printemps 1909, l'état du
malade
s'aggrave tout d'un coup. La paraplé- gie est c
blement avec caractère ataxique et intention- nel apparaît quand le
malade
porte son index gauche au bout du nez. L'avant-
uque). Le sens musculaire est aholi dans les membres inférieurs (le
malade
se trompe quand on met en mouve- TUMEURS DE LA
ent même les grandes articulations de hanches). Les derniers mois, le
malade
a de la fièvre, la température atteint 40°6 (38
tait le niveau ordinaire). En même temps survient de la cystite. Le
malade
maigrit et s'affaiblit de plus en plus ; il se
e escarre sacrée. Pouls accéléré (98-132). Le 29 juillet 1909, le
malade
présente des réflexes patellaires vifs (pendant
sthésie est complète dans les régions décri- tes plus haut. -" La
malade
affirme qu'il se rend compte du besoin de défécat
au cou, dans la gorge et dans le membre supérieur droit. L'état du
malade
un an et demi après le début de la maladie, prése
s fécales. Cet état s'aggrava de plus en plus. Au printemps 1909 le
malade
était complètement paralysé, de sorte qu'il ne
empira toujours. Il y avait des symptômes d'infection. Cystite. Le
malade
est mort 5 mois après l'opération. Ce cas éta
rs sont tellement pénibles qu'elles domi- nent au premier plan ; le
malade
en souffre jour et nuit. Au début elles ne frap
hésies changent souvent de place. Dans notre XVIIIe observation, la
malade
se plaignait de sensation de brûlures aux jambe
nflux nerveux de la moelle. C'est un symptôme bien pénible pour les
malades
, peut-être au même degré que les douleurs. Ces
A MOELLE ÉPINIÈRE ET UE LA COLONNE VERTÉBRALE 471 1 souvent que les
malades
localisent leur douleur dans une vertèbre pour
s. Dans le cas décrit il n'y a pas longtemps par Schultze (1908) la
malade
pouvait encore marcher, elle restait pendant un t
n du côté postérieur) après quoi l'aggravation s'est produite et la
malade
ne pouvait plus ni marcher ni rester debout I D
utres). Il est vrai que dans cer- tains cas de carie vertébrale les
malades
supportent assez mal l'exten- sion, mais alors
es avec les paralysies d'un côté seule- ment. Dans un de ces cas la
malade
se plaignait de fortes douleurs dans la zone br
s. Dans tous ces cas il n'y a autre chosè à faire que d'observer le
malade
pendant un temps assez long, même pendant quelq
hronique que nous avons pu observer les dernières années, l'état du
malade
pendant tout le temps de la maladie ne subissait
ouleurs considérables dans la sclérose en plaques. Les plaintes des
malades
au début font penser qu'il s'agit de douleurs p
alité. L'examen plus précis au cours de la maladie démontre que les
malades
souffrent bien plus de différentes paresthésies
nt des membres et des régions génitales, etc. De temps en temps les
malades
se plaignent de très fortes douleurs ressemblant
très fortes douleurs ressemblant à des tirail- lements. Une de ces
malades
(qui avait de la sclérose en plaques du type mé
ès fortes douleurs des bras, qui duraient des semaines entières. La
malade
comparait ces douleurs à des douleurs lan- cina
teurs de tumeurs restent au lit de leur propre gré, tandis que nos
malades
atteints de la sclérose en plaques marchent et
t diagnostique nous avons examiné le liquide céphalo-rachi- dien de
malades
atteints de sclérose en plaques, le résultat jusq
ale et l'abcès comprimallt la moelle épinière (jusqu'à ce moment le
malade
480 O FLATAU ne présentait aucun signe de tub
caractères d'une tumeur médullaire (syndrome de Brown- Séquard), le
malade
fut opéré à Berlin, et la mort survint aussitôt a
de Paris, en 1899. A chaque séance, il faisait présenter plusieurs
malades
de sa clinique et les meilleurs travaux de son la
ot ; il y est resté fidèle dans ses Leçons du mardi : le défilé des
malades
de la consultation de la Salpêtrière sera toujour
orps est com- plètement paralysée. Au bout de quelques instants, le
malade
revient à lui et commence à exécuter quelques m
Les mouvements du membre supérieur gauche restent très limités; le
malade
réussit à soulever un peu le membre entier au-des
oulever le talon. Tous les autres mouvements sont impossibles. Le
malade
ne réussit à articuler aucune parole; parfois seu
s dans le membre supérieur gauche sont presque tous impossibles. Le
malade
, pour le soulever, s'aide de la main droite. Il
e très limités ; forte résistance à tous les mouvements passifs. Le
malade
est capable de soulever un peu le membre inféri
ues et abdominaux. Le réflexe crémastérien est aboli à gauche. Le
malade
ne répond à aucune question et fait comprendre pa
e vicieuse et n'oppose aucune résistance aux mouvements passifs. Le
malade
est incapable d'accomplir un mouvement actif qu
dont se comporte la sensibilité, à cause des conditions mentales du
malade
. Miction et défécation normales. · Examen DU la
as-tu ? ) Sessantacinqve (65). Apri la bocca. (Ouvre la bouche.) Le
malade
grince des dents. Alza il braccio destro. (Lève
a fronte. (Touche-toi le front.) Il exécute l'ordre. Eu général, le
malade
comprend la plus grande partie des ordres élément
. Sur l'invitation qui' lui est faite de nommer quelques objets, la
malade
se comporte de la manière suivante : Objet pr
e la répétition' des paroles. Demandes Réponses Chiave (clef). Le
malade
répète : Cltiape. Soldo (sou). - Soldo. Argen
i de la dénomination des objets : On montre : un lapis (crayon). Le
malade
dit : Lapis. un soldo (sou). Soldo. une orolo
ulte que, dans le langage spontané et dans les paroles répétées, le
malade
commet beaucoup d'erreurs paraphasiques. Il n'y a
e qu'il lit. Aucun essai d'écriture ne peut être tenté parce que le
malade
a le membre supérieur gauche parésie, et qu'il
er). On ne note aucun désordre dyspraxique moteur ou d'agnosie ; le
malade
prend les aliments qu'il désire et les porte à sa
constituent les réseaux supra et infra- (1) L'insula antérieure du
malade
était divisée en trois circonvolutions, et seulem
pondant au gyrus front tales ascendens. Comme on le voit donc, ce
malade
gaucher, qui, intra vitam, avait présenté des s
la région de la surdité verbale (Ti T2, et insula). En général, les
malades
, dans ces circonstances, perdent la capacité de
n cas se trouve admirablement complété par celui de Pick (1 ). « Un
malade
, gaucher, avait présenté : une aphasie optique pa
et 3 restèrent extrêmement petits, sans que la mère fut aucunement
malade
ni à l'époque de la conception ni ultérieuremen
s sont rugueuses, mais cette rugosité est relative à l'âge de notre
malade
. La coloration de la peau est normale ; on observ
la IIIe paire et du trijumeau ainsi que du ganglion de Gasser. La
malade
est morte à l'âge de 55 ans, après avoir présenté
: elle avait également envahi la face. Dans les dernières années la
malade
était réduite à une impotence complète et resta
triques, les douleurs fulgurantes apparurent à t'age de 26 ans : la
malade
gardait le litdepuis 50.4 ANDRÉ-THOMAS t'age
e observation a été déjà partiellement publiée (1 ),elle concerne une
malade
âgée de 55 ans, atteinte de névrite ascendante,
is. De plus il existait un signe d'Argyll-Robertson bilatéral. La
malade
a succombé quelques semaines après son entrée dan
de précis. Les nerfs optiques sont normaux. Observation III. La
malade
, âgée de 69 ans, à son entrée dans le service du
es de déceler la raréfaction osseuse ? Wagner la nie. Chez certains
malades
(obs. I et IV) l'interprétation de l'image radi
les plalanes, comme nous l'avons noté chez Vib... : chez cette même
malade
, le troisième rayon, dont le métatarsien est inta
mations aiguës ou chroniques) ; l'atrophie ne se limite pas à l'os
malade
mais atteint encore l'extrémité adjacente des a
mélie l\IÉTAPODIALE SYA(ÉTRI- que aux quatre extrémités. Chez notre
malade
Ch... le raccourcissement affecte le quatrième
s de Rieder. Les trois derniers rayons sont également lésés chez le
malade
de Roughton; l'anomalie est plus complexe chez
uents même que l'on ne serait tenté de penser d'après les dires des
malades
. Une chute sur le doigt par exemple pourrait êt
as, dans 49 (c'est-à-dire 51 0/0) l'opération fut favorable pour le
malade
(dans 39 cas la guérison fut complète ou l'amélio
cas de tumeurs médullaires certaines ou supposées. De ces 21 cas, 3
malades
ont guéri après l'opération, 2 ont été bien amé
as assez convaincantes (hémorragie abondante ou affaiblissement des
malades
). Les hémorra- gies sont parfois abondantes, il
s un cas cl"Auer- bach et Brodnitz on a enlevé 5 arcs cervicaux, le
malade
pourtant pouvait bien tenir la tête, Dans un au
ertébrale. Chez nous, en l'olone,le Dl Czarkowski a enlevé chez une
malade
(dans la pachyméningite tuberculeuse) sept arcs
im- médiatement avant l'incision de la dure-mère il faut placer le
malade
dans laposition de 7"reHe/en&M ? < ! têt
iquide s'est écoulé en une quantité qui devenait dangereuse pour le
malade
.On a placé alors le malade dans la positiondeTren
quantité qui devenait dangereuse pour le malade.On a placé alors le
malade
dans la positiondeTrendetenlurg et l'opération
ion s'est terminée d'une façon satisfaisante. Il nous semble que le
malade
mis dans la position précitée se comporte mieux p
rveau est moin- dre, ce qui a une influence favorable sur l'état du
malade
après l'opéra- tion. De celte position donnée a
l'état du malade après l'opéra- tion. De celte position donnée aux
malades
pendant l'opération, parlent différents auteurs
moelle tellement aplatie qu'il était très inquiet sur le sort de la
malade
; l'amélioration quand même s'est produite et la
sort de la malade ; l'amélioration quand même s'est produite et la
malade
pouvait marcher deux mois plus tard. Dans des c
la jambe gauches et du pied droit. Deux jours après l'opération, la
malade
pouvait légèrement mouvoir le pied et le genou
ion, elle essayait de marcher. Onze semaines après l'opéia- tion la
malade
marchait toute seule, et cinq mois après l'opérat
e, et cinq mois après l'opération per- sonne n'aurait cru que celte
malade
avait été atteinte de paralysie. Dans le 11, ca
bien évidente ; deux mois plus tard, la marche était possible. Une
malade
de Schullze pouvait exécuter quelques mouvements
e, comme nous le prouvent les observations. Ainsi, par exemple, une
malade
d'Oppenheim était uneparfaite danseuse quatre ans
neparfaite danseuse quatre ans et demi après l'opération. Une autre
malade
de Schullze était tout à fait bien portante qua
e quatre ans après l'opération (fihrosarcome). Sterlz nota chez son
malade
un bon état de santé six ans après l'opération.
purulente ou d'escarres septiques. Quelquefois après l'opération le
malade
vomit, son ventre se ballonne, le pouls s'affai
le malade vomit, son ventre se ballonne, le pouls s'affaiblit et le
malade
meurt (Bregman). Dans notre 1VIIIe ob- servatio
(vomisse- ments, pouls à 420), la tumeur n'a pas été éloignée et la
malade
mourut, trois semaines après l'opération sans p
, trois semaines après l'opération sans phénomènes septiques. De 25
malades
opérés par F. Krause par suite d'affections méd
temps après l'opération. Ainsi dans le cas de Ward elle a frappé le
malade
un an après l'opération (décubitus), la moelle
m de ses souvenirs bibliques, crut devoir insti- tuer auprès de son
malade
: tentative inutile, car l'affection mélancolique
Il rattache le désespoir et la crainte de la justice divine chez le
malade
, au sentiment de sa culpabilité, et aux re- mor
t les lois de la psycholo- gie normale au fonctionnement du cerveau
malade
, s'efforce d'expli- quer l'apparition et la for
triculaire des plaques de sclérose. Il s'agissait cliniquement d'un
malade
qui mourut à t'age de 35 ans, la maladie ayant du
d'abord elles sont orientées autour d'un vaisseau, et d'un vaisseau
malade
. Les altérations vasculaires sont surtout caracté
nés à la périphérie des plaques. 618 ' MEULE ET PAST1NE Chez ce
malade
, atteint de sclérose en plaques, classique au poi
eur attribuait la production du rire spas- modique existant chez sa
malade
. Dans notre cas, il n'existe rien de sem- blabl
céplialo-rachidien, les agents toxiques ou irritants, Chez noire
malade
nous avons constaté deux sortes de plaques de scl
es de tenir compte de l'ensemble des renseignements [obtenus sur le
malade
, tant au point de vue clinique qu'au point de vue
physiologique. Syphilis antérieure remontant à quelques années. La
malade
fit deux séjours dans un hôpital, fut opérée pour
uvrier, 43 ans, abandonnée par son mari, buveur et noceur. Elle fut
malade
quelques mois avant l'admission, mourut à l'asile
ès diverse. fi26 LADAME Tout en précisant bien que chez le même
malade
on peut rencontrer tous les stades de ce proces
néraux. C est précisément ce que j'ai constaté chez la majorité des
malades
dont j'ai pu examiner l'aorte. Un seul cas, l
ytiques généraux. La moitié, si ce n'est pas les deux tiers, de ces
malades
sont porteurs d'altérations plus ou moins évoluée
n qui puisse rappeler le cadre clinique du nanisme (voir surtout le
malade
de l'observation X). A propos des sujets de cet
; le sujet de l'observation X, âgé de 17 ans, mesure 1 m. 53, et le
malade
de l'observation XI, âgé de 22 ans, mesure 1 m.
toujours chez les dysthyroïdiens du type Brissaud et qui chez notre
malade
devrait être d'autant plus prononcée qu'il s'agir
ctylie chez une épileptique. Même anomalie chez un des frères de la
malade
. Les mains de notre malade, Clotilde H..., sont
Même anomalie chez un des frères de la malade. Les mains de notre
malade
, Clotilde H..., sont petites ; les doigts sont fl
est turbulent et à l'école était toujours puni. La dernière est notre
malade
. L'aîné, âgé aujourd'hui de 22 ans, est un garç
l est venu au monde après une grossesse normale ; il n'a jamais été
malade
et ne présente pas trace de tuberculose ; sa face
cle est faible d'intelligence et de volonté ; il a des tics. -Notre
malade
a cinq frères et soeurs. L'aîné est chétif, sombr
telligent, mais turbulent. Ces quatre garçons, tous nés avant notre
malade
, présentent donc ce caractère ombrageux et cette
'avait que deux dents à 16 mois ; elle est impressionnable. Notre
malade
, portée par une mère fatiguée, sujette aux étourd
ù le médius était développé outre (1) Rapport avec démonstration de
malades
présenté ¡¡ la réunion des médecins de l'hôpita
, à l'observa- tion des anomalies des orteils (le nombre annuel des
malades
internés à l'hôpital atteint environ 400 : en 1
st moins visible sur la plan- che 9, tandis qu'en vérité ce dernier
malade
(fig. 9), présentait ce phéno- mène d'une façon
g. 3) et ne correspondent pas à la taille des personnes ; ainsi les
malades
, dont les photographies des pieds sont représen
démesurément grands et lar- ges, de sorte qu'il est impossible aux
malades
de trouver chaussures à leurs pieds ; ce phénom
omalies des orteils et surtout l'hallux valgus; quelques-uns de mes
malades
m'ont clairement démontré que leurs déformation
n DE la radiographie (PI. LXXXII). Photographie du pied gauche d'un
malade
(n° 1). Les phalangettes et les phalangines du
té de Genève. Dans leur remarquable ouvrage, « Les difformes et les
malades
dans l'art », : 11111. Charcotet P. Richer (1)
Du 21 mar s 1903 au 21 septembre 1903, c'est-à-dire en six mois, 387
malades
ont clé traités, dont 347 hommes et 40 femmes. D'
t 347 hommes et 40 femmes. D'après le genre de leurs occupations, les
malades
sont distribués de la manière suivante : 57 perso
environ 8 à 12 personnes par jour), mais, par la suite, le nombre des
malades
s'est accru, atteignant parfois 64 personnes par
ives, a cause des difficultés qui se rattachent à la surveillance des
malades
en dehors de l'infirmerie, lorsque le traitement
nseignements statistiques, il serait indispensable de (surveiller les
malades
pendant plusieurs années. Nous nous bornerons à d
n hypnotique agit très favorablement sur l'étal général psychique des
malades
. En général, les personnes qui ont été traitées s
isme, par contre il nous arrive d'échouer dans nos tentatives près de
malades
de cette classe. Et ces échecs sont encore plus n
, peut y .aider. Le fait suivant m'u paru en être la preuve. La
malade
dont je veux vous parler est, en effet, un de ces
pidement elle est prise de vertiges et de vomissements qui la rendent
malade
durant tout le voyage. « Si vous pouviez l'en d
ux concours. Quand nous cherchons à émotiver la suggeslibllité d'un
malade
, c'est à son imagination que nous nous adressons.
souvient de rien. Son hérédité est très lourde (I) Présentation de
malade
faite a la clinique des maladies du système nerve
n observe une confusion mentale secondaire, de nature hystérique : la
malade
n'entend rien et ne comprend rien. En second li
ure. Troisièmement, pendant que cette idée délirante se déroule, la
malade
bleuit ; elle respire si difficilement qu'il semb
l'inspiration, le ventre se gonfle, ainsi que le thorax : chez cette
malade
, le ventre se creuse ; il y a donc une contractur
uprême puissance. En dehors de ses huit jours d'inconscience, cette
malade
a, quelques jours avant ses règles, la tête lourd
s systèmes nerveux prédisposés. Pendant la durée do ses règles, cette
malade
présente une constipation opiniâtre, impossible à
ette jeune fille a été isolée de sa famille; car la famille plaint la
malade
; elle appelle et retient son attention sur les ph
e : ¦ Bacille de la tuberculose, petite bùlc dont meurent beaucoup de
malades
, mais qui fait vivre et surtout décorer quelques
médecins, était doué d'une mauvaise santé. Il était déjà gravement
malade
quand il composa le Malade imagi-naire. Il y mett
mauvaise santé. Il était déjà gravement malade quand il composa le
Malade
imagi-naire. Il y mettait en scène un timoré auqu
nnovation scientifique et de toute marche vers le progrès. Molière,
malade
réel, remplissait lui-même le rôle du malade imag
s le progrès. Molière, malade réel, remplissait lui-même le rôle du
malade
imaginaire; à la quatrième représentation, en pro
otothérapie — Traitement spécial de la Morphinomanie. Le nombre des
malade
admis au traitement devant être parfois limité, o
Henry Lemesle, a Loches, 00 a Parla, II, ??. des Gobellns (5e). Les
malades
atteints d'aliénation mentale ne sont ??? admis.
it d'observation journalière, tout comme le bien-être qu'accusent les
malades
en cause, quand ils ont enfin retrouvé une nuit d
intoxication à l'auto intoxication dont l'organisme de la plupart des
malades
nerveux, excités ou déprimés, est déjà victime. I
meil.» Diodore de Sicile (Histoire, 1. I, ch. 25) mentionne que des
malades
retrouvèrent la santé, après avoir dormi dans le
es idoles... * Au iv siècle, enfin, au temps de saint Jérôme, les
malades
allaient dormir dans le temple d'Esculape, pour y
rer de «« l'hypnotisme employé seul, sans suggestion, chez certains «
malades
agités et irritables; il n'y a aucun inconvénient
896, alors que nous étions son élève, et qui concernent quarante-deux
malades
atteints d'aliénation mentale, ou de ce qu'il app
ininterrompue pendant des jours, « même pendant des semaines, plus le
malade
bénéficiera de « son efficacité. Il n'est pas néc
faire toutes les semaines, puis deux fois par semaine. Etant tombée
malade
, on la transporta à l'hôpital de Dresde, le 1? dé
temps survient un tremblement généralisé avec céphalalgie intense; le
malade
perd l'équilibre et tombe par terre. Puis il épro
la conserver. Cet accès dure parfois doux jours, pendant lesquels le
malade
est agité ; Il ne dort pas ou. s'il parvient à s'
es de sa mère qui habile Alexandrie. A mon grand étonnementje vois le
malade
me demander la permission de s'en aller pour une
ie du bras et de la jambe gauche d'origine syphilitique. Mon second
malade
est un homme âgé de 3ô ans. II y a dix ans, il a
mi-heure après, quand je l'ai réveillé,je suis très surpris de voirie
malade
faire le signe de la croix et remercier Dieu d'av
sifs. Les mouvements reviennent graduellement et, dix jours après, le
malade
peut facilement étendre les doigts, serrer ma mai
Voilà pourquoi, moi, naturaliste, je me suis trouvé près du lit de la
malade
, sur la demande du docteur Genischek. J'essaie
r de résultat. Pendant un quart d'heure, je tente alors d'endormir la
malade
, sans y réussir davantage. Je demande au docteur
u d'ouate réussissent en une minute à triompher de l'opposition te la
malade
et à la plonger dans un profond-assoupissement. M
actement ce plan, ainsi qu'on va le voir. Dans toutes ces séances, la
malade
est resiée endormie pendant 15 à 20 minutes. i"
profond, amnésie presque complète, suggestion générale. 2 juin. La
malade
s'est endormie dans l'espace d'une minute. La sug
n a eu pour résultat une amnésie complète. 3 juin. A son réveil, la
malade
accomplit un acte bizarre, lequel lui a été suggé
fenêtre, sur un signe que je lui fais, en battant des mains. Comme la
malade
se plaint d'un m.nlaise dans la gorge, derrière l
ent pour la gorge et un médicament interne. J'arrive a persuader à la
malade
que ces moyens seront très efficaces et apportero
oyens énergiques qui exigeront, le 6 juin, ma présence. fi juin. La
malade
est toute joyeuse; elle explique par des signes q
t à l'endroit où j'ai appliqué la pièce et persiste. A son réveil, la
malade
nous dit qu'il lui semble qu'un abcès est en trai
e la calmai par ces mots : « Ne crai- gnez rien, madame, c'est un
malade
, tout ce qu'il dit ne me touche pas, il n'est pas
ment suggestif à appliquer. Je m'efforçai de ne pas irriter mon jeune
malade
et de l'apprivoiser. « Voyons, mon petit —je le
fougueuses, je fis deux remarques : d'abord que les crachats du jeune
malade
, loin de m'attein- dre, tombaient près de lui
ncore mieux une chose vraie. Le traitement consiste A persuader notre
malade
jusqu'au momentoù il est convaincu de la véracité
à-dire par l'affirmation d'une chose vraie; la vérité reconnue par le
malade
le guérissant aussitôt qu'il a fait sienne cette
incre de la vérité II n'en coûtait que quelques légères douleurs à la
malade
, qu'elle ressentoit des qu'elle étoit revenue de
d'avril 1737, visitant l'hôpital à 10 heures du matin, je trouvai la
malade
au lit, la faiblesse et le ma! de téte l'y reteno
médecin suggestionne le sujet. C'est ce qui explique que, chez telle
malade
qui a présenté de l'hémianesthésie à une certaine
e.cellc-ci n'existe plus à un examen ultérieur ; tel est le cas de la
malade
que je vous présente, qui est une grande hystériq
n symbolique chez un dégénéré ('). par m. le Professeur Raymond. Ce
malade
est âgé de 29 ans. Son intelligence est peu troub
tes, elle hurle ; jusque là anorexique, elle se (1J Présentation de
malade
faite à la clinique des maladies du système nerve
nouvelle personnalité, qu'il y ait ou non des assistants. Chez notre
malade
, Il s'agit d'une hallucination symbolique. Dans c
allucination symbolique. Dans cet ordre d'idée, je vous rappelle deux
malades
que j'ai présentés dans cet amphithéâtre : une fe
avec des individus absents ; une série d'idées fixes tourmentent ces
malades
et les entrainent jusqu'à l'acte qui y correspond
a lionne a été très bien guérie par la suggestion hypnotique. Mais ce
malade
-ci n'est pas un hystérique. Si on laisse évoluer
otothérapie — Traitement spécial de la Korphiaominie. Le nombre des
malade
* admit au tralleœent devant être parfois limite,
Henry Lemesle, a Loches, on 1 Paris, 14, av. des Gobe!ins{5*). _Les
malades
atteints d'aliénation mentale ne sont ??? admis._
qui tiraient, jusqu'à complet épuisement, le sang des veines de leurs
malades
. Cela, joint à ses succès, ne larda ù provoquer c
es envieux que, pendant quelque temps, Bordeu n'aurait pu visiter ses
malades
sans danger pour sa vie, si le prince de i.'ji n
'une épidémie d'hôma-turie avait tout a coup séri dans notre pays. Le
malade
, désireux de bâter sa guériton, s'était successiv
prise dans un hôpital, mais les circonstances n'ent pas permis que la
malade
y fût envoyée. Je dois donc me contenter d'un exp
, le D' Gilles de la Tourette, accompagné du ! > Légué, examina la
malade
avec moi; reprenant l'observation publiée parle 1
avec s figures). (3) Agée de 22 ans. vingt-quatre heures, et la
malade
resta après la dernière dans l'état léthargique o
hui (7 avril 1887). Le lendemain et les jours suivants, l'étatdc la
malade
ne se modifiant pas, il fallut songer à pratiquer
valle de plusieurs jours ; elles devinrent de plus en plus rares ; la
malade
rendit involontairement des matières dures toutes
s attaques con-vulsives, survenant brusquement, pendant lesquelles la
malade
se déchirait la figure et la poitrine avec ses on
it agité par des secousses cloniques très énergiques. « Un jour, la
malade
perdit une certaine quantité de sang par la bouch
tte zone n'existe plus aujourd'hui et il y a plus de deux mois que la
malade
n'a pas eu de crises spontanées. « 7 avril 1887
• L'anesthésie de la surface cutanée et des muqueuses est totale ; la
malade
ne icagit sous l'influence d'aucune excitation. T
par suite de la contracture dont le¡ muscles du cou sont le siège. La
malade
est du reste éminemment contracturabie. Si on sou
l'action œsthé-siogène de l'atropine paraissant s'exercer chez notre
malade
par une influence directe sur les métamères de la
dans les circonstances spéciales où clic se produisait, donnait a la
malade
l'aspect d'une cachectique arrivée à l'extrêm
l'issue fatale, se produisit à la On de l'année 1902. La mère de la
malade
me fit appeler pour une légère saillie apparue su
tisme provenant des manoeuvres nécessitées pour arranger le lit de la
malade
, était de la dimension d'une pièce d'un franc et
du tissu osseux et de réveiller, par cet examen, la sensibilité de la
malade
qui opposait à mes investigations un mouvement de
ours suivants reproduisirent les mêmes symptômes de sensibilité. La
malade
, à partir de ce moment, parut s'affaiblir progres
du matin, c'est-à-dire peu de jours après l'apparilion de la toux, la
malade
est prise brusquement d'une grande crise d'hystér
'issue de celte crise, la mâchoire cesse d'être contracturée, mais la
malade
non encore éveillée peut cependant se mouvoir et
trouvait près d'elle, l'entretient des choses de la religion ; et la
malade
, autrefois pieuse et élevée dans des sentiments c
fonte rapide du tissu pulmonaire sur plusieurs points. Je quitte la
malade
pour ne pas trop la fatiguer et je la revois le s
ir pourquoi on fait tout cela. A ma question : « Avez-vous déjà été
malade
? ¦ elle répond d'un geste signifiant qu'elle ne s
rances qu'elle ressent. Le soir même, la situation ayant empiré, la
malade
entre en agonie et meurt le lendemain jeudi, 28 m
sidérations sur le réviil. Il est regrettable que l'entourage de la
malade
, obéissant à un sentiment d'humanité mat compris.
résence de cette altitude de la famille, je ne pouvais entrer avec la
malade
dans des détails précis sur son passé; et, d'un a
sait le contraire lorsque, il y a quelques années, il essayait sur la
malade
de la suggestion. Il y a environ deux ans, M. te
de psychologie, se montrait convaincu de la possibilité d'agir sur la
malade
à la fois par des manœuvres lesthéslogéniques et
angage correct, on peut conclure de ce fait que, si l'on admet que la
malade
a eu la perception de ce qui se disait près d'ell
ut remarquer que l'intelligence s'est retrouvée entière au réveil. La
malade
comprenait parfaitement les questions posées, y r
pas plus que du système nerveux périphérique. L'alimentation de la
malade
pendant son court retour à la vie normale se comp
Les observations faites au réveil ont permis de constater chez notre
malade
: 1° Une Intelligence nette du présent ; 2° L
u plusieurs grandes crises d'hystérie. On peut admettre que chez la
malade
qui nous occupe l'envahissement des organes par l
int de vue thérapeutique, con-sîstent dans la nécessité de placer les
malades
de cette catégorie dans les conditions hygiénique
vers desiderata. Il aurait en outre pour avantage, en soustrayant les
malades
à leur entourage, de les placer dans la meilleure
ient même le passage de la sonde avec laquelle j'alimentais la petite
malade
. Celle-ci ouvrait la bouche, chose bizarre, de
lume. Or, à peine le thermo-cautère eut-il été appliqué que la petite
malade
poussa un faible cri; et, quelques jours après, l
use de Thenelles. M. Paul Faus. — Il ne fallait pas y songer, caria
malade
présentait un trismus permanent : aucune force no
élait-on réduit à la nourrir parla voie rectale. Pour réveiller cette
malade
, il était indispensable de combiner à la suggesti
ous y appliquer en commun pendant les vacances de 1903; la mort de la
malade
, en mai, n réduit à néant notre projet. M. Vois
. Voisin. — Quoique anesthésique totale, au moins en apparence, celte
malade
entendait, au moins subconsciemment, ce qui se di
Thenelles. Déjà je pressentais que le milieu dans lequel vivait cette
malade
lui était physiquement et mentalement funeste. Je
expressément ceci : « L'état d'incapacité, d'inertie mentale de cette
malade
, les mauvaises conditions hygiéniques dans lesque
'initiative de ce transfert dans un asile ». On n'en a rien fait ; la
malade
est restée endormie vingt longues années et elle
me le premier phénomène de l'ensorcellement. Sortie de sa criso, la
malade
reste plongée dans une sorte de torpeur, avec mut
passés. Voici les renseignements que j'ai recueillis sur eu cas. La
malade
appartient à une famille névropathique; la mère,
contagion des crises hystériques ou des possessions démoniaques. Les
malades
de ce genre se rendent à 4 heures du matin vers l
s coups (d'une façon intermittente mais prolongée) l'avant-bras d'une
malade
hémianestbésique, à l'état de veille. Au bout d'u
se produire le phénomène du transfert. Même expérience sur d'autres
malades
, même résultat. Au bout d'un temps variable (de q
riable (de quelques secondes à dix, vingt minutes et plus suivant les
malades
) j'observais le retour de la sensibilité à la dou
et l'odorat, mes recherches ont porté sur Toute et la vue. Sur une
malade
hémianesthésique, par exemple, le tictac d'une mo
prolongé) ramenait la sensibilité avec ou sans transfert suivant les
malades
. Pour ce qui est de la vue, les expériences éta
ositifs employés avalent tous pour effet de projeter sur 1 • ci : des
malades
un rayon lumineux d'une seule couleur et cela d'u
s nécessaire au retour de la sensibilité spéciale a varié suivant les
malades
tout comme pour la sensibilité générale. Dans b
Pour ce qui est de la sensibilité générale et de l'ouie, les yeux des
malades
étaient tantôt méticuleusement occlus, tantôt pas
tats, bien que plus lents, n'en étaient pas moins les mêmes, quand le
malade
ignorait absolument ce dont il s'agissait. Il
dormez pas, ne dormez pas, etc. » Il y a quelques jours encore une
malade
tombait en état d'hypnose dans mon cabinet, penda
apparence, au moyen des excitations faibles et répétées endormir des
malades
hémianesthésiques en e'adressant à leur coté anes
l ne sent plus aucune douleur; il est enchanté du résultat. Je dis au
malade
de venir me voir à nouveau au bout de trois jours
ro résultat. En désespoir de cause, le 16 janvier 1903, on m'amène la
malade
. Par la fixation du regard, elle est légèrement a
Hôtel-Dieu, le Dr Tillaux pratiqua une opération de cystocèle sur une
malade
plongée dans le sommeil hypnotique et qui, à son
les par le traitement. Tantôt il s'agit d'une simple Inattention du
malade
qui cesse de prêter l'oreille aux bruits extérieu
st de faire le diagnostic, jamais ils ne s'occupent du traitement des
malades
. Généralement toutes maladies sont de deux sortes
otoUieraple — Traitement spécial de la Merphinomanie. Le nombre des
malades
admis su traitement devant être : - limiu», on es
enry Lemeile, a Loches, ou a Pans, 14. av. des UobeltM (5->. Les
malades
atteints d'aliénation mentale ne sont pat admis.
es phénomènes de catalepsie à une époque où Gésino n'était pas encore
malade
. En 1877, Gésine se rend à la ville, située à
ux. En somme, son alimentation est facile, régulière et variée. Les
malades
ainsi atteints do sommeil prolongé sont parfois,
la vue paraît, lui aussi endormi, pas complètement toutefois, car la
malade
détourne la tête dès qu'on approche une lumière d
uvements. Le goût est tout à fait conservé. Lorsqu'on présente À la
malade
un mets qu'elle n'aime pas, elle serre les dents
, par M. le D' Steubo. (do VHna). Je désire vous entretenir d'une
malade
qui, pendant plus de quatre ans, a souffert de ce
entrevu cette maladie. Il y a de quoi s'étonner, dit-il, de voir des
malades
mouvoir leurs membres Inférieurs avec assez do fa
dineux sont normaux. Les phénomènes morbides ne s'accusent que si les
malades
veulent se lever ou font des efforts pour marcher
es filles et lus femmes après des maladies aiguCs et chroniques. Ma
malade
d'aujourd'hui habite Skouroiany, petite ville du
première visite, faite le 29 mai courant, je constate ce qui suit. La
malade
est d'une conslitutlon faible; ses systèmes osseu
e pathologique. La force musculaire correspond à l'état général de la
malade
. Couchée, elle fait très librement usage des memb
té statique; elle ne me donno aucun succès. Je provoque alors chez ma
malade
un léger état hypnotique, puis je lui ordonne de
s cas les lésions ont existe, puis ont fini par disparaître, mais les
malades
ont oublié le mécanisme des mouvements et c'est p
és. Pendant l'hypnose tous les sens s'exaltent, la mémoire aussi, les
malades
se rappellent de nouveau le mécanisme du mouvemen
erne le diagnostic et l'autre en ce qui concerne le traitement. Une
malade
, âgée de 21 ans. se présente à ma consultation le
équentes attaques avec perte de connaissance. Il y n un an et demi la
malade
n perdu sa mère qu'elle chérissait; elle a beauco
. Chaque attaque est précédée d'une grande tristesse : tout irrite la
malade
, elle commence à pleurer, pleure de plus en plus
s, le caractère des attaques est un peu modifié. Durant une minute la
malade
souffre d'un violent mal de tète dans la région f
ps, les attaques reviennent régulièrement trois fois par jour. La
malade
so plaint d'une grande irrilabilité, elle n'a auc
ntimètre de large. Cet enfoncement résulte d'un coup de levier que la
malade
a reçu sur le crâne à l'âge do six ans. Cette sou
ment hystérique, c'est ce qu'il est difficile de préciser. Comme la
malade
a essayé toutes sortes de traitements sans aucun
ctes suggérés et des actes poslhypnotiques. A la troisième séance, la
malade
tombe en somnambulisme et, depuis lors, elle s'en
u réveil. Pendant les deux heures qui ont suivi la première séance la
malade
s'est sentie courageuse cl gaie. Mais le soir, la
s le soir, la tristesse et le mal de tète sont revenus. Cependant, la
malade
passe une nuit calme et dort mieux que d'ordinair
nt faites quotidiennement et amènent les améliorations suivantes : la
malade
s'intéresse à son entourage, fait des promenades
us rares et durent fort peu de temps. Deux jours avant son départ, la
malade
me dit qu'elle sera obligée de se faire arracher
a dent sans qu'elle éprouve la moindre douleur. Le jour suivant, la
malade
m'apprend avec joie qu'elle n'a eu aucune peur ch
ltérieur de la maladie présente plus d'intérêt. Je laisse partir ma
malade
le 22 août, & la condition qu'elle reviendra
un jour, afin que je lui fasse encore une séance de suggestion. Or la
malade
ne vient point au jour dit, mais seulement le 5 s
us peur de voir survenir aucun vertige au théâtre. Le lendemain, la
malade
me raconte qu'elle est allée au théâtre la veille
convulsions et n'a duré qu'une vingtaine de minutes. La mémoire de la
malade
s'améliore manifestement, elle lit et s'intéresse
vous en avais fait la suggestion formelle, d Au lieu d'un jour, la
malade
passe toute une quinzaine à Saratov ; elle me ren
fixé, et la tranquillité lui est revenue aussitôt. Je ne revois ma
malade
que le 3 mal, c'est-à-dire environ sept mois aprè
3 mal, c'est-à-dire environ sept mois après. Durant tout ce temps, la
malade
s'est très bien portée. Point d'angoisse, ni d'at
'avant son traitement. Trois ans après, je rencontre le frère de la
malade
, lequel me confirme que sa sœur est totalement gu
ystériques se prêtent à l'hypnose; je n'avais en effet qu'à dire à la
malade
: « Regardez-moi dans les yeux »,etaussîtot elle
faite au moyen d'une photographie, à la condition bien entendu que la
malade
en ait reçu à l'avance la suggestion formelle. D'
ambules pour que la photographie du médecin produise cet effet sur le
malade
. J'ai eu l'occasion d'employer utilement mon po
mbulisme, deux autres fois, d'asthmatiques et une cinquième fois d'un
malade
qui avait la phobie de la mort; ces trois dernier
a exercé et exerce encore aujourd'hui l'action voulue. Un seul de ces
malades
a placé ma photographie sur sa table de travail,
rder et la posent à l'envers. II va sans dire qu'à cette catégorie de
malades
je suggère que la fixation de ma photographie ne
ilement la catalepsie et des actions suggérées. Le surlendemain, la
malade
est encore hypnotisée; elle tombe en somnambulism
isite lo 9 octobre pour une nouvelle suggestion. Deux jours après, la
malade
a une attaque à 4 heures du matin; elle tombe du
nent mais à l'approche de l'attaque H prend un caractère accentué. La
malade
a peur de ses attaques, elle surveille continuell
onfirment tout à fait dans la suite. Le 19 octobre, je suggère à ma
malade
que ses maux d'épaule ont complètement disparu, q
néral s'ensuit, une légère angoisse apparaît encore aux moments où la
malade
se ressouvient de son mal. Au bout d'une semaine
e nouvelle attaque a lieu; un léger mal d'épaule l'avait précédée. La
malade
a encore mal à la tête, une fois l'attaque termin
s moins que par le passé. L'attaque elle-même est de courte durée, la
malade
n'a point mordu sa langue. Le 14 décembre, elle m
oire s'est améliorée, l'épaule ne fait plus mal. Je recommande à la
malade
de revenir au bout de trois semaines afin que Je
surveillé, on ne peut donc affirmer absolument que la guérlson de la
malade
est totale et que ses attaques ne sont plus reven
est totale et que ses attaques ne sont plus revenues. Toutefois cette
malade
réside à Saratow même, elle a toute facilité de v
de formuler la suggestion d'une manière tout à fuit appropriée à tel
malade
en particulier. Il arrive souvent dans la pratiqu
et attendu se réalise pleinement. Si l'individualité propre de chaque
malade
a son importance en thérapeutique générale, elle
d'observation constante que les animaux placés sur le pont sont plus
malades
que ceux que l'on tient renfermés. L'air leur fai
plus souvent, s'ajouter des influences psychiques : la crainte d'être
malade
, la persuasion qu'on le sera, l'appréhension qui
gré la lenteur connuedu navire en partance, prétextant qu'elle serait
malade
tout le temps si nous séjournions dans la ville,
mmodée ou fort peu. aura la conviction ferme qu'elle ne peut pas être
malade
et, en eiïet, ne le sera pas. Telle autre qui n
decins savent que dans une salle d'hôpital, de femmes surtout, si une
malade
vient à avoir tels accidents hystériformes bien c
e. C'est un fait analogue qui se produit en mer. Un passager est-Il
malade
, fait-il des efforts de vomissements, exhale-t-il
rois pas, non plus, que la suggestion puisse agir efficacement sur un
malade
en pleine crise, a moins qu'il ne soit doué d'une
ent embarquées avec l'idée bien arrêtée qu'elles ne devaient pas être
malades
et elles en ont retiré un avantage certain. La
consultations externes ont été envahies par un nombre considérable de
malades
. Il convient de rappeler que c'est en France qu
provoqué l'habitude de boire étant fort variées et la résistance des
malades
à l'impulsion étant très différente, la cure du b
nt. C'est pour faciliter te traitement a une nombreuse catégorie de
malades
, d'autant plus intéressants qu'ils ne présentent
e avec les divers procédés les plus capables de soutenir l'énergie du
malade
de reconstituer les forces physiques et d'amener
tothérapie — Traitement spécial de la ïïorphinomanie. Le nombre de»
malades
admis au traitement datant être parfois limil*. o
enry Lamette, a floches, ou a Parts, ?, av. des Gobelin* (5*). _L*t
malades
atteints d'aliénation mentale ne sont ??? admis.
e lui sourire depuis déjà longtemps; car cette année-là, étant tombée
malade
, elle dut solliciter son admission à l'Hôtel-Dieu
au régime que je lui prescrivis. Le mieux fut rapide, j'avais vu la
malade
trois ou quatre fois, je ne la revis plus qu'en 1
notisme seul sur cet état spécial, mais pour le plus grand bien de la
malade
, il valait mieux combiner le traitement pharmaceu
e, puisqu'en réalité l'ensemble des symptômes nerveux éprouvés par la
malade
, n'est qu'une de ces formes si nombreuses que rev
pris ce titre, parce qu'il m'a paru traduire exactement l'état de la
malade
dont je viens de vous parler. Quand nous sommes e
rmité psychique peu curable, et non un symptôme de maladie. Chez ma
malade
, il n'y avait ni somnolence, ni état de distracti
depuis trois ans, été éveillée à ce sujet par l'observation de cette
malade
. De même dans mes lectures, je n'ai pas rencont
e étant toujours produits par une pure auto-suggestion de la part des
malades
? Je ne le crois pas. La sensibilité, sous toute
mment que, par suite de la constatation d'un point hypno-gène chez la
malade
qui fait l'objet de cette communication, j'ai émi
rce que j'aurai prochainement l'occasion, à propos d'une autre de mes
malades
de revenir.sur cette question si intéressante et
aprosexlquc ; cependant l'intelligence n'est pas troublée. Elle est
malade
depuis six mois. A cette époque, elle a mal au cœ
s, le délire de gestes et de paroles, enfin la scène de larmes. Cette
malade
arrive, en droite ligne, de la campagne; elle est
rre et de le porter à la bouche ; par là, je le (1) Présentation de
malades
faite a la clinique des maladies du système nerve
vous avez vue. Il ne dort pas, il se répète qu'il aurait pu être très
malade
, avoir quelque fracture, etc. ; l'émotion, bien n
ait que beaucoup de médecins rangent dans lacatcgorie des aliénés des
malades
dont les facultés sont simplement diminuées ou al
otothérapie — Traitement spécial de la Horpainomanie. Le nombre dea
malades
admis an traitement devant être parfois limité, o
ry l*«meale, à Loches, ou à l'ani, li, av. de* (k>be!ln*t5"). _Les
malades
atteints Jaliénation mentale ne sont pa* admis. _
afale, qu'une bourrasque ou qu'une tourmente de neige survinssent, ma
malade
était prise de crises intolérables. C'était du re
bles. C'était du resle pendant un hiver abominable. Un beau jour ma
malade
me tint le langage suivant : — Docteur, pourq
on fut mise en éveil par ce préambule un peu étrange de ta part d'une
malade
qui m'avait fait demander comme médecin, et non c
? Elle se mit a rire. Ce n'était pas le^moment de discuter avec une
malade
qui voulait guérir. — Oui vous avez raison, m'é
mon cabinet. « Ah ! me diront certains, vous n'endormiez pas votre
malade
? — Non. — C'était donc de la suggestion à l'é
de la suggestion à l'état de veille. Je ne suis pas de cet avis. La
malade
que je soignais n'était pas une petite maîtresse
mes d'extrait thébaïque. La crise continue malgré ce traitement; la
malade
arrache la camisole, déchire et démolit tout; le
ngien. Malgré de fortes doses de bromure et d'extrait thébaïque, la
malade
ne dort pas, elle devient gâteuse. Le 15 avri
ril, commence le traitement par la suggestion à l'état de sommeil; la
malade
est endormie dès la première séance ; elle so sen
turo spontanée, chaleureuse, ardente, n'est pas forcément le lot d'un
malade
. Kant, ce maniaque d'hygiène et d'habitudes, qui
d'hygiène et d'habitudes, qui atteignit 80 ans sans jamais avoir été
malade
, était autrement catégorique lorsqu'il proclamait
s solidement bltis, la vie cérébrale! C'est positif, nous sommes tous
malades
, quasi fous, et tous préparés & le devenir co
ourut à 39 ans, paraplégique!?} depuisqufozeannéca; Spinoza, toujours
malade
, mourut pbtisique & 45 ans: tous les deux éta
énique doit commencer par se rendre indispensable; usera l'ami de son
malade
. Le neurasthénique s'entraîne par l'habitude du m
connaît aujourd'hui, contribuent pour plus de moitié à la guérison du
malade
. Sans doute, ils ne demandent pas la science et l
stématiques et la démence de la paralysie générale . {à suivre)
malades
. Le Gouvernement lui-même, sous forme de circulai
hototîérapie — Traitement spécial de la Morpbmomanie. Le nombre des
malades
admis au traitement dovaat être parfois limité, o
Henry Lemesfe, a Loehes, ou k Paris, h, av. des Gobelins (5*j. Les
malades
atteints d'aliénation mentale ne sont pas admis.
r soignant, nuit et jour, assidûment et fort convenablement, un grand
malade
, sans éprouver une seule fois le désir de se couc
e mois, assister à tous les instants, sans répit ni relâche, son mari
malade
et ne pas vouloir dormir autrement que allongée s
le à leur guérison. Ils sont talonnés par la jalousie, la peur d'être
malades
, une préoccupation quelconque, une idée fixe, et
nt et s'aggravent l'un par l'autre. L'auto-suggestion s'en mêle : les
malades
ont voulu surmonter leur peur et ne l'ont pas pu
vons-nous parler, autrement que pour mémoire, de l'internement de ces
malades
dans des asiles d'aliénés? Si l'idée peut en être
hototbérapie — Traitement spécial de la MorpUDomaoie. Le nombrn des
malade
* admis au traitement devant être parfois limité,
Henry Lcmeile, a Loches, ou a Pans, 14, av. des tiobellns ($•). Les
malades
atteints d'aliénation mentale ne sont pas admis._
r apprécier l'étendue du mal moral qui nous envahit. Presque tous les
malades
qu'ils ont à traiter présentent de l'aboulie, des
nt de rechercher comment se comportait cette force chez les personnes
malades
, ce qui nous permettrait de tirer des conclusions
ant les indications données par le sthénomètre, en même temps que les
malades
revenaient à l'état normal sous l'influence des b
pices du gouvernement, des dispensaires et curatelles où affluent les
malades
par centaines, où les soins sont gratuits et où l
ototbèrapie — Traitement spécial de la Morphinomanie. Le nombre des
malades
admis su trallemenl devant Aire parfois limite, o
cary Lemesle, a Loches, ou à Paris, 14, av. des Gebelina (5"). _Les
malades
atteints d'aliénation mentale ne sont pat admis._
mis en lumière l'hypereuggestlblllté particulière qui caraotérlse ces
malades
et qui explique ]'action, d'ailleurs passagère, d
à-vis d'elle un sentiment naissant. Dès lors, en bonne logique, les
malades
doivent èlre soignés par persuasion et non par su
ultat de la suggestion ou do l'imitation. Tour les jours, au lit du
malade
, le médecin fait et doit faire de la suggestion.
scriptions en apparence bizarres mais qui frappaient l'imagination du
malade
et agissaient par suggestion ! La suggestibilit
jours confirmées par les faits. Mais il est une autre catégorie de
malades
très intéressants à connaître. Ce sont ceux chez
t voisine de N — I et la résistance voisine de X -j- 1. Ce sont ces
malades
à caractère contrariant, ergoteurs, voulant tout
s'appellent hystériques, neurasthéniques, psychasténiques, etc., ces
malades
-là ne guériront que très difficilement, sinon mêm
les divers degrés du sommeil. Et cela se comprend d'ailleurs. Chaque
malade
, en effet, descend plus ou moins loin les degrés
lité. Et, d'ailleurs, c'est une erreur grave de vouloir plonger les
malades
dans un état de sommeil profond. Il suffit, en gé
Car j'insiste sur ce point, on s'adresse, dans ce cas, à la raison du
malade
. Le sujet discute souvent encore les Idées qu'on
que comme un moyen d'augmenter l'action exercée par le médecin sur le
malade
, un procédé pour restreindre les sensations et le
ndividu n'a, elle aussi, qu'une valeur plus apparente que réelle. Les
malades
qui s'adressent à nous ont été souvent soignés pa
ourra paraître indispensable, rien ne se fera sans le contrôle du
malade
puisque toujours seront arrêtées d'avance et de s
pendant le (acteur thérapeutique principal et grand est le nombre des
malades
qu'il est possible de guérir par des séances prol
ucune voie de fait, mais aucune scène de violence ; la femme de notre
malade
n'a jamais connu une aussi longue période de tran
epas. Au début de 1900, dans sa lettre de nouvel an, la femme de ce
malade
se déclare tout à fait tranquille et heureuse, le
ériques et des neurasthéniques. Il y soigne par l'hypnotisme ces âmes
malades
et les guérit d'angoisses et d'obsessions dont el
et anorexie pseudo-hystérique {') Par M. le Professeur Raymond. La
malade
que je vous présente nous offre, dans son évoluti
t à l'alimentation et mangeait avec ses doigts. (1) Présentation de
malade
faite a la Clinique des maladies du système nerve
Clinique des maladies du système nerveux de la Salpètrière. Notre
malade
, pendant son enfance, est douce et timide. Au mom
a sœur... Sa mère, allume un feu de bois pour faire sa cuisine. Notre
malade
s'y oppose : t on pourrait brûler le Christ, ce s
des sectaires pullule de faits de cette nature. Actuellement, notre
malade
a 26 ans. Arrivée à une dernière étapci elle a ho
ci. L'hystérique anorexique ne souffre pas de ne point manger ; notre
malade
au contraire, quand elle ne mange pas, souffre ho
re, moins l'hystérique mange, plus elle a besoin de remuer; or, noire
malade
ne remue pas. Ce serait donc une très grave e
t centraux sont déviés, sa force vitale est diminuée. Notez que cette
malade
, très intelligente, s tout à fait conscience de s
ociété ont lieu les troisièmes mardis de chaque (1) Présentation de
malade
faite a la Clioiquo des maladies du système nerve
s rien. Mais je connais Tullio Murri, son fils, c'est un impulsif, un
malade
; jamais il n'a pu s'arrêter en chemin dans aucune
totherapie — Traitement spécial de la MorphiDomanie. i*e nombre de»
malade
* admla au traitement devant être parfois limité,
enry Lcmeale, a Loche*, ou a Pan>. 14, av. des Gobciln*(a*). Les
malades
atteints d"aliénation mentale ne sont pat admis._
ypnose favorisant la saggeatiblltlé. Le fait important, c'est que des
malades
qui se montraient rélractalres anx infioenecs sug
rsuasion, c'est* i-dire de la suggestion s l'état de veille, dont les
malades
ne tardent d'ailleurs pas a reconnaître toute l'i
tendu. A ?????, on prétend quo le meilleur procédé pour traiter les
malades
, c'est de leur débiter dea lleax commuas Intermin
professeur de Berne répudie l'hypnotisme et se défend d'endormir ses
malades
avant de les suggérer. Pourquoi ne s'insplre-t-il
ent du système pileux. Tous les chirurgiens savent, en effet, que les
malades
immobilisés pendant plusieurs mois dans un appare
une croissance exagérée de poils. Le môme fait a été observé chez des
malades
atteints d'affections aiguës ou chroniques qui le
quels nous les avons soumis, nous ont proposé de les vérifier sur les
malades
de leur service. Un examen individuel portant sur
malades de leur service. Un examen individuel portant sur toutes les
malades
nous a permis de constater que la barbe était bea
'on l'avait prétendu. Il y ades services où, sur plus de quatre cents
malades
, nous n'avons constaté la présence d'aucune alién
ertificat donnait une description analogue, indiquant en outre que la
malade
s'imaginait que sa mère était toujours vivante.
isage. L'accès terminé, elle demandait à rentrer à l'atelier. Cette
malade
était parfaitement constituée au point de vue des
lle était essentiellement femme. Le Dr Mac Dowall au sujet des deux
malades
dont il a publié l'observation s'applique à réfut
ulines aussi bien au point de vue physique que moral. Chez ses deux
malades
; l'apparition de la barbe survenant immédiatemen
après la séance. Cette suggestion ne se réalise pas. Actuellement, le
malade
a été soumis à douze séances pendant lesquelles j
assez vite leur état, et alors la suggestion les Impressionne. A ces
malades
, on ordonne d'ordinaire de fortes doses de prépar
e toute suggestion. De môme, dans certaines formes de l'hystérie, les
malades
sont peu accessibles à l'hétérosuggestion ; mats,
dormir et lui donnait une grande agitation. Je n'hypnotisai pas ce
malade
, car mon instinct me disait qu'il devait être trè
aversée sur l'Atlantique. C'était une jeune femme qui était tellement
malade
qu'elle ne pouvait quitter sa cabine, étant const
r mer, son état était pitoyable. Elle en était presque dangereusement
malade
. La dernière fois qu'elle traversa et retraversa
lle passa son temps à bord comme tous les passagers qui n'étaient pas
malades
et mangeait à table sans être indisposée. 11 arri
s la plupart des cas clic n'a qu'une faible influence sur l'esprit du
malade
et la stimulation appropriée au moyen de la sugge
n accident, un naufrage ou le feu arrivent en mer, tous les passagers
malades
rede- SUPPLÉMENT A LA REVUE DE L'HYPNOTISME.
t à vomir. M. Le Menant des Chinais. — J'avais hypnotisé une de mes
malades
, afin de l'immuniser contre son vertige de locomo
uprès d'une jeune femme qui présente des vomissements gravidiques. La
malade
, âgée de 28 ans, est enceinte pour la seconde foi
terminés vers le septième mois. Pendant cette première grossesse, la
malade
s'était cependant nourrie tant bien que mal, en d
ppositoires opiacés. Malgré les lavements nutritifs, les forces de la
malade
diminuent de jour en jour. Quand je la vois pou
rossesse, les docteurs Almazov et Grassmuck, avec lesquels je vois la
malade
en consultation, partagent mon désir de recourir
aucun bon résultat, nous pratiquerons sans retard l'avjrtcment. La
malade
est très facile à endormir. En 5 minutes, je réus
qu'elle peut prendre sans crainte un demi-verre de lait. En effet, la
malade
boit, pendant son sommeil, un petit demi-verre de
sements ne reparaissent que 2 ou 3 heures après. La nuit suivante, la
malade
dort d'un sommeil calme pendant 3 heures, car pen
ncement de sa maladie. Le lendemain, nouvelle sœmnoformisation, et la
malade
mange un peu de caviar avec du pain, puis quelque
cessé ; le sommeil est calme et l'appétit revient. Voici l'état de la
malade
après la cinquième séance de narcose éthyl-méthyl
e séance de sœmnoformisation a lieu le 25 décembre et je ne revois la
malade
que le 28 février. La jeune femme a l'aspect flor
aucun soulagement Dans le cas présent, c'est grâce à l'hypnose que la
malade
a pu échapper à ravortement, lequel apparaît a be
utomatiques et des suggestions appropriées, n'avait pu débarrasser la
malade
de ses nausées. Mais, grâce à la narcose éthyl-mé
bain de 36 degrés, c'est chaud. Je vais donc pouvoir appliquer à mes
malades
sur un point déterminé du corps, une température
ntée encore de celle de la vapeur d'eau dégagée par la respiration du
malade
. De lui-même, ou sur mon ordre, le malade ferme l
gagée par la respiration du malade. De lui-même, ou sur mon ordre, le
malade
ferme les yeux. J'obtiens ainsi assez rapidement
00 degrés. Les applications chaudes m'aident puissamment à calmer mes
malades
et à leur procurer un bon sommeil. M. Paul Fabe
e la vaso-dilatation périphérique. Inversement, on n'hypnotise pas un
malade
au moment où il a froid aux pieds; c'est môme, en
aution élémentaire de faire mettre une boule chaude sous les pieds du
malade
que l'on veut hypnotiser et la lui laisser pendan
système nerveux central. Les confidences que nous avons reçues de nos
malades
prouvent que l'onanisme est toujours précédé de r
leur répétition fréquente le caractère d'irrésistibilité et certains
malades
s'y livrent pendant des heures consécutives. Tel
s s'y livrent pendant des heures consécutives. Tel était le cas de la
malade
dont je cite aujourd'hui l'observation et qui peu
qui est intéressant dans ce cas, c'est le point de départ mental. La
malade
commence à réaliser l'onanisme en évoquant des im
sme mental ; car pour éprouver les sensations qu'ils recherchent, les
malades
n'ont pas besoin de recourir à des manœuvres phys
me mental et il est prudent de ne pas les encourager. Lorsque cette
malade
vint nous consulter, elle présentait toutes les m
tervention de la suggestion hypnotique est toute-puissante. Plusieurs
malades
, de diverses conditions sociales, qui n'ont pas h
dans l'application du traitement, mais dans le fait de déterminer la
malade
à s'y soumettre. On peut considérer une malade qu
fait de déterminer la malade à s'y soumettre. On peut considérer une
malade
qui accepte l'idée du traitement et s'y soumet av
Les gardes-malades, interrogées par nous, nous affirmaient que les
malades
se livraient, pendant une partie de la nuit, à de
difficultés à aborder cette question délicate. En effet, si certaines
malades
apprennent avec satisfaction qu'il existe un moye
ication de certaines antipathies en apparences inexplicables, que les
malades
éprouvent à l'égard des gardes-malades très clair
équilibre des fonctions mentales ou même mettent en danger la vie des
malades
, le devoir du médecin est nettement tracé. 11 doi
enir la famille et lui demander l'autorisation de faire entendre à la
malade
les conseils quo nécessite la situation. Dans plu
naler un moyen simple de la dépister. Il consiste à faire exécuter au
malade
le mouvement de flexion de la colonne vertébrale
on s'agit-il? Paralysie des deux paupières avec (1) Présentation de
malade
faite a la Clinique du système nerveux de la Salp
ents héréditaires, une prédisposition du côté maternel ; en outre, la
malade
présente une endométrite au compte de laquelle, a
algré ce traitement bien suivi et l'amélioration de l'endométrite, la
malade
continuait toujours à souffrir des douleurs atroc
n qui le transporte déraille, sans occasionner d'accident; mais notre
malade
a éprouvé une très grande peur ; quinze jours enc
, parfaitement conscient, est provoqué par l'idée, au moment où notre
malade
y pense. Pendant que je viens d'exposer son cas
où notre malade y pense. Pendant que je viens d'exposer son cas, le
malade
était attentif à ce que je disais, il n'a pas eu
voir, un de ces cas où il est de bonne sagesse clinique d'observer la
malade
et de surseoir, avant de se prononcer. Ses pare
elle était, en effet paralysée du côté gauche ; (1) Présentation de
malade
laite a la dos maladies du système nerveux de l
s sont conservés, la sensibilité est diminuée à gauche ; en outre, la
malade
ferme les yeux et ne répond pas aux questions qu'
e de leur intoxication. Le but à poursuivre quand on a hypnotisé le
malade
est de restaurer sa volonté par une gymnastique p
très éprouvés par les effets de la commotion nerveuse subie. Mais ces
malades
spéciaux, que les services d'ambulance n'avaient
otothérapie — Traitement spécial de la MorphiDomanie. Le nombre des
malades
admis au traitement devant être parfois limité, o
Lemesle, & Loches, ou à Paris, 14, av. des Gobelios (£*). _Les
malades
atteints f aliénation mentale ne sont pjs admis._
à la suite d'une attaque de mélancolie ayant dégénéré en démence. La
malade
a encore ses règles bien qu'irrégulières. Elle a
hysionomie et la barbe. Celle-ci a trois pouces de long. Chez ces
malades
l'examen physiologique a démontré la réalité de l
dans la région lombaire, et elle mourut d'infection en 1901. Cette
malade
présentait toutes les dispositions du caractère f
ppement de l'alcoolisme accidentel. Les alcooliques ne se croient pas
malades
; c'est pourquoi ils ne se soignent presque jamais
lusieurs bouteilles d'eau-de-vie russe (40°). Voici comment un de mes
malades
avait déterminé sa dose d'eau-de-vie : « Je bois
rt. C'est ainsi qu'arrive la fin naturelle de la crise alcoolique. Le
malade
souffre cruellement de la sensation de brûlure qu
nifeste que par l'insomnie et les hallucinations. Au dire de tous les
malades
, il endure de terribles souffrances quand la cris
inspire du dégoût, et il ne peut plus y penser sans horreur. Quant le
malade
recouvre ses sens, il est envahi par un sentiment
a va en progressant et aboutit à la nouvelle crise alcoolique pour le
malade
, qui espère trouver dans le vin l'apaisement de s
ituels. Dans la majorité deseas, cette déclaration suffit pour que le
malade
suive ma prescription. Beaucoup d'entre eux affir
, bien entendu, la fréquence des séances. Dans la plupart des cas, le
malade
vient chez le médecin le lendemain de la première
i eu qu'un cas de cette espèce. Je renonce aussi au traitement, si le
malade
qui a cessé de boire après la première séance se
dernier ne réussit pas, à l'aide de la suggestion, à détruire chez le
malade
cette tendance à s'écouter, s'il n'arrive pas à s
toute la période du traitement, c'est-à-diro toute l'année. Pour les
malades
qui ont des affections du eccur et des palpitatio
lpitations, j'ordonne de la noix vomique associée au strophantus ; le
malade
prend ces dernières gouttes aussi pendant toute l
e cas, je crois y voir pourtant une certaine aide à la suggestion. Le
malade
qui prend le médicament durant toute l'année, 3 f
Dans les périodes qui séparent les séances successives, la pensée du
malade
travaille dans le sens voulu. Cela doit bien cert
ndant toute une année. Le fait est que, dans la majorité des cas, les
malades
qui se présentent pour suivre un traitement ont f
ace du traitement, tant que l'état psychique et le système nerveux du
malade
ne sont pas appropriés aux nouvelles conditions.
vue de l'efficacité du traitement en question, une classification des
malades
qui ne viennent que pour consulter et qui, par co
la surveillance du médecin, je liens à prévenir que ce contingent de
malades
, en principe, ne peut pas être 1res précieux. Si
eignements sur le sort de mes anciens patients, je les tiens d'autres
malades
venus à leur tour pour subir le traitement ; donc
résentent un caractère tout à fait accidentel. Ainsi ce contingent de
malades
ne peut, malgré notre désir, nous offrir un table
et 174 périodiques. A en juger d'après le registre d'inscription des
malades
consultants, sur 174 alcooliques périodiques, 14
ntage de 92 0/0 de guérisons d'après le registre des inscriptions des
malades
consultants. Ce pourcentage serait trop élevé pou
iode d'une semaine à un mois ; 3 d'entre eux sans résultat. Ainsi 197
malades
, c'est-à-dire 50 0/0, ont été traités pendant un
an. Xous passons maintenant aux deux derniers groupes formés de 38
malades
, ce qui fait 1/9*" de tous ceux qui se sont fait
it 1/9*" de tous ceux qui se sont fait traiter, ou bien 11,5 0/0. Ces
malades
ont subi un traitement prolongé, notamment : 11 d
est permis de baser une conclusion sur un nombre peu considérable de
malades
, il faudra fixer à 92 0/0 le nombre de guérisons
es, puisqu'il n'y a aucune possibilité de refaire l'état psychique du
malade
dans une très courte période de temps. Comme les
aiment sincère de renoncer aux boissons alcooliques. Sans ce désir du
malade
, le succès du traitement est douteux. Comme ta su
icielle, à la faveur de laquelle la suggestion s'impose avec force au
malade
, A ce litre, elle peut remplacer l'hypnose propre
ent dite. Toutefois, dans la pratique, il convient de la réserver aux
malades
qui se sont montrés réfractaires aux diverses man
nogéniques (1). Trois cas principaux peuvent se présenter : l6 Le
malade
, en état de narcose, reçoit la suggestion curativ
ment comme s'il était en état d'hypnose ; 2- Pendant la narcose, le
malade
reçoit la suggestion qu'à l'avenir il sera facile
t recommande de ne faire aucun bruit, ni de s'approcher d'elle. Notre
malade
passe une nuit calme, sans agitation, ni cris, ni
nocturne ? Ou bien, n'est-ce pas que l'agitation diurne fatigué notre
malade
et fait appel à un sommeil réparateur. Pour en av
. Je cesse d'intervenir personnellement dans le traitement de cette
malade
. Toutes les nuits suivantes, reparaissent l'agita
s une séance de narcose accompagnée de suggestion, plus d'une fois le
malade
, revenu à lui, me dit : * Oh ! que je suis bien,
ativement légère et j'attends en silence. Quand elle est dissipée, le
malade
éprouve le besoin de se reposer: je le prie de s'
une bonne séance de suggestion. D'autres fois, je laisse dormir le
malade
une demi-heure, une heure, plus même, sans lui fa
autres fois et (me promettant de voir le D' Farez, si elle est encore
malade
), rentre à Paris en avril, presque complètement g
éthyl-méthylique et devient ensuite si facile que le regard endort la
malade
en dix secondes. Elle reçoit, pendant le sommeil
'ils amenaient des syncopes et que la famille redoutait la mort de la
malade
dans une crise. Revue à la ûn de mal, six mois ap
voque la disparition des borborygmes. D' Feuillade (de Lyon). — Une
malade
du service de M. Launois présentait du mutism
ême. Obs. 1, littérateur, 38 ans, cause : frigidité de l'épouse. Le
malade
éprouvait en présence de sa femme une véritable i
érangé par l'arrivée inopinée du mari de sa maltresse, l'esprit de ce
malade
était partagé entre le désir que lui inspirait sa
ble à l'idéoplastie. Le lendemain, en arrivant de bonne heure chez ma
malade
, je la trouve assise sur son Ht, bien disposée et
e s'en suit. Tandis que les personnes présentes sont émerveillées, la
malade
sanglote de joie. Je lui dis que, ma mission n'ét
otothérapie — Traitement spécial de la Uorphisomanie. Le nombre des
malades
admis au traitement devant Être parfois limité, o
ry Lemesle, a Loches, ou & Paris, M, av. des Gobellns (5*). Les
malades
atteints d aliénation mentale ne sont pas admis.
er. De taille moyenne, bien constitué, il n'a jamais été sérieusement
malade
. Contrairement à son apparence, il est timide,
nt déjà remarqué ces douleurs toutes particulières chez de semblables
malades
, je procède à un examen très détaillé. Les réflex
raordinaire de la sensibilité, hyperesthésie cutanée généralisée. Mon
malade
éprouve des sensations de brûlures par tout le co
tables comparables à celles que pourrait produire un fer chaud. Mon
malade
est un aboulique, psychasthénique, présentant des
e spiritisme qui, bien que peu suivies, ont cependant laissé chez mon
malade
ces troubles nerveux qu'on pourrait aisément fair
n cas très curieux et très rare d'hystérie. Voici l'histoire de cette
malade
que je vis pour la première fois vers lajfln déce
rappelait mémo pas qu'elle l'avait appelée. A partir de ce moment, la
malade
qui jusque là s'alimentait bien commence à ne plu
cauchemars effrayants qu'on ne peut faire cesser qu'en réveillant la
malade
, ce qui n'est pas facile. Dans cette période de d
ice succède un affaiblissement généra], un état d'asthénie tel que la
malade
ne peut plus faire un mouvement ; elle passe tout
. Jusque là très aimante, très travailleuse, s'intéressent à tout, la
malade
devient indifférente, ne s'intéresse plus à rien,
s posltfons assise et debout. Ce bruit excite la curiosité lorsque la
malade
se trouve dans un lieu public aussi ne veut-elle
rale, mais sans résultat. La famille, très inquiète sur le sort de sa
malade
, frappée surtout par l'anorexie, l'amaigrissement
soumet au repos au lit et à la suralimentation. Par ce traitement la
malade
engraisse rapidement; mais, fait important à note
t la malade engraisse rapidement; mais, fait important à noter, si la
malade
consent à s'alimenter ce n'est pas que l'appétit
ter à la sonde. Au bout d'un mois de séjour dans cet établissement la
malade
privée do sa famille s'ennuyait, écrivait qu'on v
rofonde et du sens stéréognostique. Il suffit de fermer les yeux à la
malade
pour qu'elle n'ait plus aucune perception tant ex
ximum au niveau des muscles abdominaux qui semblent avoir disparu. La
malade
ne peut pas contracter son abdomen qui n'obéit qu
graisseuse dans laquelle on no perçoit aucun élément contractile. La
malade
ne mange pas parce qu'elle n'a pas faim. L'estoma
De tous ces troubles morbides, un seul avait pour l'entourage de la
malade
une réelle importance, c'était le bruit gastrique
stérique!. essayés jusqu'alors n'avaient donné aucun résultat, la
malade
était persuadée qu'elle était incurable : « Vous
intense et finit même par disparaître (août 1903). A cette époque la
malade
parait très améliorée, Panesthésie est moins prof
ion est toute de surface car si la respiration se fait normalement la
malade
éprouve cependant une sensation de mal-être, d'ét
désir et même s'y oppose- Ce refus fut l'occasion d'une rechute : la
malade
recommence à no plus manger, le type respiratoire
tions sont très vives, se généralisent au point qu'à chaque séance la
malade
ébauche une vraie crise d'hystérie. Vers le milie
rand cri, elle se réveilla complètement. A ce moment l'aspect de la
malade
est tout autre de ce qu'il était jusqu'alors : le
e a un neveu qui avait deux ou trois ans au moment où elle est tombée
malade
et une nièce qui était encore en nourrice; et com
des souvenirs de rêve, puis se précisant de plus en plus donnant à la
malade
la conviction qu'elle avait réellement vécu ainsi
nue obèse et couverte de boutons. SI l'on n'a pas l'habitude de ces
malades
, on diagnostique Inévitablement une maladie d'est
es malades, on diagnostique Inévitablement une maladie d'estomac. Ces
malades
, en effet, se plaignent de l'estomac ; ils éprouv
pour point de départ le besoin de trouver un moyen d'excitation. Ces
malades
sont convaincus que les forces vont leur manquer,
r, puis, le léger degré d'excitation épuisé, recommencent. Certains
malades
sont sitiomanes ou boulimiques, d'emblée. D'autre
ai présentée il y a quelques mois ; elle éprou- (I) Présentation de
malade
laite à la Clinique des maladies du système nerve
onditions-là, seulement, elle se sentait bien portante. Mais tous ces
malades
en arrivent à se sentir épuisés ; ils s'adressent
a source de l'énergie, à l'alimentation et ils finissent par où cette
malade
a commencé. Cette boulimie, ou, si vous le préf
er, préparé par l'hérédité et par des circonstances antérieures ; ces
malades
se sentent inférieurs et faits autrement que tout
rix Liébeault. 5° Communications et lectures (1). — Présentation de
malades
. 6° Vote sur l'admission de nouveaux membres. 7°
é rigoureusement prouvés par des enquêtes de notoriété publique. Ce
malade
n'a pas d'antécédents héréditaires nerveux ou pat
ait m'a paru assez particulier pour être noté avec soin : le pouls du
malade
était ralenti d'une façon très nette ; il battait
envoi successif de chez divers patrons qui ne voulaient pas garder un
malade
do cette sort»-. L'inaptitude aux oMiçalionsduser
(d'Athènes.) J'ai l'honneur de vous présenter aujourd'hui un autre
malade
agora-phobique traité aussi par la suggestion hyp
s ne sommes pas arrivé à connaître sa maladie. De neuf enfants, notre
malade
seul et une lillc ont survécu; tous les autres so
petite Allé, morte de convulsions, et un fils, qui C3t précisément le
malade
Eugène h..., dont nous avons ici même rapporté le
ec des vomissements consécutifs et à peine était-il remis qu'il tomba
malade
d'une pleurésie, lt était en convalescence lorsqu
ice. Cependant il fut guéri complètement au bout de six mois et notre
malade
put sortir et marcher comme auparavant. C'est à
s vastes et désertes la peur et l'angoisso redoublaient. En outre, ce
malade
craignait de rester seul. Une fois, à l'église, i
lui fîmes une suggestion progressive cl ou bout de six séances notre
malade
put tout seul venir à la clinique et même se prom
premier ordre pour les praticiens réellement soucieux de guérir leurs
malades
. Déjà, des cas très caractéristiques ont été pu
ment, on rae raconte qu'une dame encore jeune est très dangereusement
malade
; depuis plusieurs jourd, elle délire, chante et
, etc. Au bout do quelques minutes, tout rentre dans l'ordre, mais la
malade
est bientôt en proie à une idée obsédante : ¦ Mon
telles crises se répètent un assez grand nombre do fois par jour. La
malade
est très exigeante; elle ramène tout à elle et se
nt rien à ce cas. Je m'informe alors auprès de mes confrères. Cette
malade
a été atteinte de broncho-pneumonie grippale laqu
e ne permet do penser sérieusement à une méningite. D'ailleurs, cette
malade
est une hystérique ; il y a une vingtaine d'année
itions dans lesquelles je me trouve sont bien un peu défavorables. La
malade
n'a aucune idée de ce mode de traitement et elle
persuasive, je produis un état passif pendant lequel je fais à cette
malade
les suggestions appropriées : clic ne deviendra p
nt et personne ne la veillera plus; bien plus, alors qu'elle se croît
malade
au point de garder la chambre et le lit, jo lui a
neuf heures, je reviendrai à nouveau. Pendant cet intervalle, notre
malade
me désire anxieusement ; elle a été convaincue pa
présence de la famille ou de mes confrères, mais seul ù seul avec la
malade
, dans tout le recueillement désirable : ¦ Vous êt
r à Paris. Une lettre m'apprit le plein succès de mes suggestions. La
malade
et sa famille étaient ébahies d'une si prompte ré
nt, une très violente discussion de famille survint en présence de la
malade
qui ne put s'empêcher d'y prendre part. Celte émo
, quoique avec une moindre intensité. Affolée par celle rechute, la
malade
voulait qu'on me rappelât auprès d'elle par dépêc
ment rassurée par mon affirmation, oette/page> page n="20">
malade
redevint 1res vite toui à fait bien portante. J
ser la portée de toutes leurs paroles et se garder de faire auprès du
malade
, même d'une façon indirecte. la moindre contre-su
uère possible que si les personnes do lo famille et de l'entourage du
malade
sont ß psychiquement aseptiques ». C'est souvent
res de suite à me faire des plaintes a l'eu après, Jacqueline tomba
malade
, à la suite, scmble-t-il, de l'affaiblissement dé
ndu que le D1 Gibert allègue qu'il prend soin d'examiner lui-même les
malades
pour contrôler le diagnostic de la femme Guertiau
ont toujours continué à être données chez la femme Guertiau ; que les
malades
s'adressent à elle ; qu'elle leur prend la main,
vue de la dame Guerliau s'exerçait, dit-il, très utilement lorsque le
malade
ne se présentant pas, quelqu'un apportait une mèc
pas, quelqu'un apportait une mèche de ses cheveux ou un objet que le
malade
avait porté. Attendu qu'il résulte de ce qui pr
ssent leur effet. On attend souvent fort longtemps, et la vie de la
malade
paraissant en danger, on recourt au moyen suprême
la sensibilité profonde n'a pu être faite comme par exemple chez les
malades
atteints d'hémiplégie cérébrale Infantile ou chez
publics, par une addition a la loi de 1838, s'occupent du sort de ces
malades
et déterminent s'il n'y aurait pas lieu d'admettr
dans telle forme judiciaire à arrêter et avec l'assentiment formel du
malade
et son engagement par écrit) un internement essen
temporaire qui serait maintenu légalement, dans le lieu choisi par te
malade
et pendant le temps nécessaire à la cure dont la
urée sera fixée par avance dans l'engagement écrit et signé par ledit
malade
. La dormeuse de Thenelles Un anniversaire don
Revue de l'Hypnotisme des détails circonstanciés sur l'état de cette
malade
. NOUVELLES Enseignement de 1 hypnotisme et de
moins fût faite pour s'assurer de l'état de la sensibilité chez cette
malade
, Brown-Séquard fit venir deux de ses élèves et le
enir deux de ses élèves et les ayant placés de manière à supporter la
malade
si elle tombait, lui appliqua deux ou trois chocs
s rien ne changea dans l'altitude des diverses parties du corps de la
malade
. L'articulation des sons fut un instant troublée
et reconnut qu'incontestablement il n'y avait pas simulation chez la
malade
. Cette jeune fille était obligée de garder le lit
a fallu que sous l'influence d'une cause morale, il y eût chez cette
malade
un développement vraiment prodigieux de puissance
le de la puissance du sens musculaire. De plus, il y avait chez cette
malade
, en même temps que de la dynamogénie dans nombre
des interprétations erronées. En somme, voici ce qui se passe : Un
malade
est atteint de paralysie ou de contracture d'un m
trouve reportée dans le membre primitivement sain, quittant le membre
malade
. Voilà ce qu'est le phénomène du transfert, et
anesthésie, hypéreslhésie ou de tout autre phénomène nerveux. Mais le
malade
n'est pas guéri, son infirmité a simplement chang
t du côté qui est devenu le côté sain, mais qui était J primitivement
malade
. L'on peut suivre alors facilement le mécanisme d
agir d'une façon tout à fait différente et appliquer l'aimant du côte
malade
. Il peut alors se présenter trois cas différents:
phénomène accompli n'a pu être ni compris ni prévu par le sujer. Un
malade
se f-.-ra très facilement une auto-suggeslion rel
i de certaines applications, i! pourra la réaliser. Tel fut le cas du
malade
île Davy, guéri par l'application du thermomètre
pourtant guérissent. Dans les cas de transfert, quand vous avez un
malade
atteint de paralysie ou de contracture du bras dr
ou de contracture du bras droit, par exemple, qu'arrîvera-t-il si le
malade
se fait une au to-suggestion ? 11 désire retrouve
Mais si c'est un véritable transfert qui se produit, au lieu que le
malade
soit guéri, comme il l'espère et comme il le pens
cune façon s'être produit d'auto-suggestion. Quel est, en effet, le
malade
qui peut supposer qu'au lieu de le guérir on va s
ntirait pas. Cela est encore prouvé par ce fait que, très souvent, le
malade
déçu dans son espérance de guérison n'est pas con
lications subséquentes de l'aimant il y a auto-suggestion, puisque le
malade
a vu dans une première séance le phénomène qui se
de l'aimant, au premier phénomène de transfert qui se produit chez un
malade
. Pour ce premier transfert, si l'opérateur n'a fa
r lui-même aucune suggestion, c'est-à-dire s'il a agi de façon que le
malade
ne puisse pas se douter de ce qui allait se passe
uisse pas se douter de ce qui allait se passer ; si, d'antre part, le
malade
n'a jamais été témoin de ce phénomène, s'il n'en
est prouvée, comme nous venons de le voir, par le transfert chez les
malades
, j'ai pu aussi le démontrer expérimentalement dan
statée, il était naturel de chercher à l'appliquer au soulagement des
malades
. Voici en résumé quelques-uns des cas les plus
il/page> page n="54"> s'étend dans son lit, de sorte que ce
malade
passe ses nuits à se promener dans toute sa maiso
ue ce malade passe ses nuits à se promener dans toute sa maison. Ce
malade
a consulté plusieurs médecins depuis six mois.
peu d'engourdissement dans le membre à la suite des applications. Le
malade
passe de bonnes nuits et peut se livrer à ses aff
grand nombre, des cas variés, afin de montrer plusieurs catégories de
malades
chez lesquels l'application thérapeutique de l'ai
ans des cas particuliers, comme ceux que j'ai cités, je crois que nos
malades
pourront obtenir de l'application thérapeutique d
emi. J'installe celui-ci dans le fauteuil où d'ordinaire j'endors mes
malades
, puis je cause avec les parents. Or, cet enfant
is n'avons-nous pas entendu, dans les consultations hospitalières, le
malade
expliquer son affec-fection par le croisement des
oleil et sans être vu de personne; puis appliquez-le sur le ventre du
malade
. Il est vrai que si ce dernier ne peut supporter
ernier vint donc à la Salpètriêre, où M. Dumontpallier lui montra uoe
malade
hystérique hémianesthésique, sur le bras de laque
l'expérience avec d'autres plaques. Au bout de quelques instants, la
malade
avait recouvré la sensibilité cutanée et sensorie
ères plaquettes appliquées étaient en or. et c'était au cuivre que la
malade
était sensible. Vulpian fut convaincu. F.n deho
ions ée l'hypnotisme choz les aliénés. Longtemps on t> cru que cet
malades
spéciaux n'étaient pas accessibles aux manifestat
dans la pratique des médecins, et cela pour le plus grand profit des
malades
, qui, à peu de frais et en peu de temps, en obtie
athie, paresse, tendance à la violence, tristesse habituelle, puis le
malade
émet ouvertement ses soupçons ; il est jaloux et
d'oeil, un couple se dissimulant le soir, dans les rues, sont pour le
malade
atîcintdu délire de la jalousie autant de preuves
lire un cachet qui lui est propre ; celui d'une grande obscénité : le
malade
croit assister ù des scènes de débauche, auxquell
ayiaxos, (d'Athènes). ¦lai l'honneur de vous rapporter le cas d'une
malade
atteinte de tic convulsif du cou et de la tète et
u bout desquels i) reparut comme la première fois. C'est alors que la
malade
vint k la clinique du D'Bérillon, le 8 juin. J'
moins dégénérés, plus ou moins hystériques. Le mouvement que notre
malade
faisait était celui de la négation ; elle faisait
ble de fois pendant la journée. Le tic s'exagérait chaque fois que la
malade
était émue. Gomme Charcot le disait, ces secousse
rouvons tous ces caractères dans notre cas, excepté le dernier; notre
malade
présente ce mouvement d'une manière continue.Les
et Wetterstrand en a publié plusieurs guéri-sons (3). Quant à notre
malade
nous l'avons endormie légèrement dès la première
de ses amies atteinte d'tm tic des yeux et des épaules. Cette seconde
malade
est aussi en voie d'amélioration. Je vous rappo
Charlotte, comme beaucoup de mystiques, ma! constituée et fréquemment
malade
, ne se mariât point. Un de ses enfants mourut en
avait laissé en elle un fond sectaire. En février 1733, étant tombée
malade
/page> page n="82"> de la complication d
ue d'erreurs n'ont-elles point fait naître, ces phrases d'un géomètre
malade
, tantôt ordonnées, tantôt incohérentes, toujours
t; par un coup dans l'estomac. * Puis je me sens m'en aller, dit la
malade
, et je m'assieds, » Elle ne tombe donc pas. Elle
la maison, alors qu'elle avait encore plusieurs courses à faire. La
malade
nous apprend que si on l'emmène tandis qu'elle es
toujours d'une correction absolue. Ainsi, un soir au théâtre, étant
malade
, elle voulait prendre la lorgnette de sa voisine.
uit au Dépôt où l'on reconnaît enfin son cas pathologique. D'autres
malades
sont pris d'une envie brusque de courir dix ou qu
un où il est stupéfait de se trouver sur le quai de la gare. Un autre
malade
étant sur un pont à Brest sort de son état second
tout ce qu'ils ont fait lorsqu'ils étaient dans leur état second. Les
malades
hypnotisés se souviennent des moindres incidents
tomatisme ont eu des crises comitiales n'est pas probant parce que le
malade
épileptique peut être un hystérique et que son au
s et chez des épilep-tiques. 71 importe maintenant à propos de chaque
malade
, de savoir, d'après le caractère intrinsèque de s
e durée^ quand pendant la crise la conduite du sujet est correcte, le
malade
n'est point un comitial. La femme de la Salpétrie
s actes criminels sont tous deux des épileptiques. Revenons à notre
malade
et voyons comment résoudre pour elle, cette quest
produites celles dont nous allons parler et nous ne trouvons chez la
malade
aucun stigmate d'hystérie. A l'âge de quarante-
isaient la nuit avec morsure de la langue et grincement des dents. La
malade
ne se réveillait pas. Le lendemain matin, elle se
aque nocturne d'hystérie n'est possible, ne se développe que quand le
malade
a sa connaissance. Donc, crise nocturne sans inte
vous l'ai dit dernièrement à propos d'un homme de quarante ans devenu
malade
deux ans plutôt, l'épilcpsie peut apparaître tard
remier caractère : "Ulles sont courtes. Pendant qu'elles évoluent, la
malade
n'est pas d'une correction absolue, puisqu'elle v
ses. La troisième, c'est que quand elles finissent, Ie3 idées de la
malade
n'ont point leur netteté normale, et la quatrième
e des actes accomplis par elle à l'état normal. A ce point de vue les
malades
soat supérieurs dans l'état de sommeil à ce point
de cas, même, il est d'autant mieux perçu et mieux latéralisé du côté
malade
qu'il est placé sur un point plus éloigné de l'or
riculaire. h'aulophonie ou tympanophonic consiste en ce fait que le
malade
entend sa propre voix résonner dans son oreille a
de Lyon, 3 juillet 181*9). D'ordinaire, au moment de la crise, ces
malades
ont une tendance h marcher ou à se précipiter en
dance h marcher ou à se précipiter en avant. Chez quelques-uns de ses
malades
. M. Launois a observé un mouvement inverse; l'un
e rencontre un obstacle ; alors elles'anelectee déshabille. Lo second
malade
est mort de tuberculose : le résultat de la nécro
es prévenus, usant de manœuvres frauduleuse, avaient fait croire à la
malade
, dont l'état s'était aggravé, à leur compétence m
s restant tombent tous à la fois et la diarrhée guérit subitement. Ce
malade
est aujourd'hui âgé de Di ans, c'est un vieillard
Un jour, à la clinique, le maître du jeune Liébeault provoqua chez un
malade
un saignement de nez par le magnétisme et en dit
uni./page> page n="101"> C'est là qu'il traita son premier
malade
, par l'hypnotisme, accidentellement: le mémoire d
ent suggestion. Le médecin suggère de faire tel acte : il persuade au
malade
qu'il a sommeil, que ses paupières sont lourdes d
intrépidité » comme s'il avait ß été dans l'intérieur du corps de ces
malades
». Qu'eût-il dit, si, comme nous, il avait vu l'e
période est symbolisée dans Broussais qui ne voulut plus voir chez le
malade
que la lésion; le cri de l'organe souffrant; puis
riables sous l'influence de l'attention, ne constituaient pas chez ce
malade
un état analogue à celui d'une personne qui médit
t que par simple contact, M. Lépine émit l'hypothèse que, lorsque son
malade
perdait- l'ouïe, cela résultait du défaut de l'ad
d'un enfant nouveau-nô qui avait perdu le sommeil sans être cependant
malade
. Une surveillance de la nourrice permit de découv
nt sous la protection de Dieu et, en conséquence, lorsqu'un d'eux est
malade
, estiment tout à fait inutile de faire venir le m
pénétré récemment 4 New-York, duns l'hôpital Bellevue. Il disait aux
malades
: a Les médecins de la maison sont vos pires enne
s si cette cure vraiment admirable réussit. Mais la surexcitation des
malades
fut si grande que les Infirmières mirent a la por
ssé presque toute son existence hospitalière à l'Hôpital des .Enfante
Malades
, où il se trouvait lorsqu'il a pris sa retraite,
toujours entre l'autosuggestion et la vérité. Il est reconnu que les
malades
cherchent toutes les causes possibles, même les p
s asthma! iques. Ceci est aussi compréhensible que pardonnable. Les
malades
se croient naturellement justifiés eux-mêmes à ex
s non plus tout à fait à l'abri de reproches, car ils exhortent leurs
malades
toujours à la prudence, au lieu de les encourager
les encourager à s'exposer davantage. Survient alors le désespoir des
malades
et aussi de l'entourage, de se trouver en face d'
e l'entourage, de se trouver en face d'une maladie inguérissable. Les
malades
sont presque toujours à la maison, ne se lavent o
, peut agir favorablement. Après un examen minutieux, on fait part au
malade
du diagnostic de sa maladie et, avant tout, du pr
sser que difficilement du contrôle perpétuel et de l'exemple d'autres
malades
. La douche tiède convenablement administrée app
onvenablement administrée apporte vraiment un grand soulagement à ces
malades
, et l'expérience nous apprend que même ceux qui l
siées des poumons ; 3° un effet psychique excellent, à savoir que les
malades
gagnent beaucoup de confiance par l'augmentation
ecommencer de nouveau. Réussit-on alors définitivement à persuader le
malade
que son accès diminue réellement, ou disparait to
le à surmonter et il est vraiment incroyable de constater combien les
malades
s'amollissent souvent. Non seulement d'octobre en
raffinées et les plus exagérées doivent être prises pour éloigner le
malade
de chaque changement de température. L'éducation
vérance et la plus grande sévérité. Il faut arriver à obtenir que les
malades
soient exposés au froid malgré leur résistance sa
r résistance sans que pour cela les accès d'asthme surviennent. Les
malades
doivent apprendre qu'ils peuvent supporter tranqu
édecin, dans la pratique, sait jusqu'où il peut réussir auprès de ses
malades
par la seule action de sa parole ou par sa présen
acquérir la confiance illimitée, et même si possible l'ami lié de ses
malades
, car c'est le principal agent du succès. Mais ce
c. Naturellement on doit individualiser, découvrir les faiblesses des
malades
, les utiliser. On commencera le traitement au mom
et enfin en parlant avec sévérité; tout en faisant toujours sentir au
malade
que, quoi qu'il arrive, son bien-être seul est la
ait que l'accès peut souvent être coupé si l'on attire l'attention du
malade
sur d'autres choses. C'est ce qui prouve que l'ac
e phénomènes associés, qui a trait à une affaire intéressante pour le
malade
, occupe le règne de la conscience générale, l'aut
rès remarquable. Les plus différentes auto-suggestions que se fait le
malade
seront également neutralisées parle même procédé.
clarté sur cette sombre maladie et aidera à préserver les malheureux
malades
des prescriptions si souvent inutiles, souvent mê
Naturellement il ne peut être question, dans ce cas, seulement que ce
malades
atteints d'accès asthmatiques réflexes et dont le
mes qui/page> page n="143"> constitue l'asthme et oblige le
malade
à chercher asile en un nouvel endroit. En résum
ec les mains la partie de la statue divine correspondante à la région
malade
, puis frictionnent cette région. Ces exemples n
s et des affections du ventre. Les Gdèles se font mesurer la partie
malade
avec de la cire jaune qui est ensuite brûlée aux
ose, en mangeant ou autrement, sans quoi II retomberait tout de suite
malade
, ce dont il avait grand'peur. J'ajoutai que, pl
t bonne, qu'elle se maintiendra bonne, qu'il ne retombera plus jamais
malade
en restant ih la campagne avec son parent, qui s'
ttireraient plus. D'ailleurs, son parent, buvant seul de l'eau, notre
malade
voit boire du cidre aux autres personnes et cela
réjudiciable comme à toute personne suggcstionnablc. Entourée de gens
malades
depuis des années, elle a cru elle-même être incu
avouée, mais j'ai dû lutter contre elle. Enfin il faut dire que si la
malade
était isolée, elle guérirait plus vite ; en effet
ment en quelques minutes. C'est par celte méthode que j'ai guéri la
malade
et ceci vous prouve, comme je désirais que vous l
le langage parlé. A des milliers de milles de distance je guéris des
malades
, je réponds à des lettres et conclus des affaires
inations. Dans ces cas. la suggestion s'applique d'abord à calmer les
malades
et à les faire dormir profondément. C'est ce que
moi-même (Cf. Revue de l'Hypnotisme, mai 1809, p. 336) à propos d'un
malade
atteint de délire alcoolique aigu; on voulait l'i
ne affection dégradante. Tout récemment, à l'hôpital, j'entendais une
malade
se plaindre amèrement d'une infirmière qui l'avai
appelée a hystérique. » « Je ne suis pas une hystérique, disait cette
malade
; une hystérique est une femme qui court après les
ffet néfaste ou que, s'il s'agissait d'un endroit ou d'un organe déjà
malade
, il en résultait une aggravation locale; mais au
nière rapide, à la suite d'une préoccupation constante de l'esprit du
malade
sur son mal et d'une attention perpétuelle à la p
prit du malade sur son mal et d'une attention perpétuelle à la partie
malade
. D'autre part, on a quelques exemples que des m
de la chloroformisation recommandent particulièrement de rassurer le
malade
, de causer avec lui, de dissiper toute appréhensi
t peut-être plus marquée, empêcher cette reconstitution et imposer au
malade
le sentiment bienfaisant qu'il n'a rien remarqué
actions reviennent régulièrement toutes les cinq minutes, mais que la
malade
souffre et se plaint alors beaucoup de ressentir
ontraction se produire, mais sans souffrance visible de la part de la
malade
qui, auparavant, criait et gémissait; quelques so
page n="182"> sans apparence d'aucune douleur de la part de la
malade
. La tête est descendue au détroit inférieur; comm
et, aucun désagrément n'est à craindre ni pour le médecin, ni pour la
malade
. Ne lui ayant pas promis d'avance de la faire acc
se située au au niveau de la zone rolandique droite? En présence du
malade
, le Dr Crocq annonce â ses élèves qu'il va le sou
s justifient, en outre, les tentatives de suggestion chez les pauvres
malades
atteints du mal comitial./page> page n="187"
e de sa déposition. Il faut encore noter ici que le sujet n'est pas
malade
, qu'il ne présente aucun signe d'un état mental a
Désireux de précipiter la guérison, nous mettons, le 29 août, la a
malade
sous le chloroforme et, alors méme^qu'elle n'est
iminué. Huit jours « après, nouvelle séance à la suite de laquelle la
malade
fut totalement « guérie. «.... En l'espèce, nou
sme a échoué. M. Le Menant des Cuesnais. — J'avais dernièrement une
malade
que j'ai essayé sept ou huit fois d'hypnotiser ;
e; il comporte une série de précautions parfois negligées ; ainsi, le
malade
dort mieux le soi:-, à jeun, etc. Lorsqu'une pers
M. Bérillon. — Il convient, en effet, de préparer tout d'abord les
malades
, de leur donner toutes sortes d'explications, d'a
ce prix. M. Jules Voisin.— Dans ma pratique, j'évite d'endormir mon
malade
dès la première visite ; je le prépare, je gagne
e à un accident arrivé à un membre très proche de la famille de notre
malade
. Aussitôt revenu de sa terreur, M. D..., âgé al
pothèse répondaient les traitements suivants qui furent suivis par le
malade
: bains de mains dans des solutions modificatrice
c blanc, atropine, ergotin ·). Tous ces. traitements échouèrent. Le
malade
ne transpirait pas une minute de moms pur jour, e
de la moelle, au-dessus de la neuvième vertèbre dorsale. L'examen du
malade
/page> page n="208"> n'avait en effet ré
raitement psychique : l'hypnotisme était tout indiqué; d'ailleurs, le
malade
lui-même, lasse de tous les autres traitements, l
emarquable. Dès les premières séances d'hypnotisme, alors même que le
malade
n'était pas en léthargie complète, l'amélioration
rons prochainement votre attention, nous sommes parvenus à plonger le
malade
dans le somnambulisme véritable, dans l'hypnose p
table, dans l'hypnose profonde, que la guérison a pu être obtenue. Le
malade
aujourd'hui, après A mois de traitement, n'a les
es derrnatologistes : à la consultation de l'hôpital Saint-Louis, les
malades
dénient tout nus devant Je personnel médical et t
ion d'employer la médication hypnotique pour guérir un de ses lézards
malade
d'une ophtalmie passée à l'élat chronique? L'an
e absolu, suivi d'une syncope. Au réveil, le mutisme persistait et la
malade
présentait une hémiplégie du côté droit. La parol
e développait aucune pression sensible au dynamomètre. A la jambe, la
malade
accusait une sensation d'engour dissementet de fo
ronc en avant et latéralement. En outre, dans l'appui sur l'extrémité
malade
, la jambe saine accomplit très rapidement la seco
equel la mémoire subit parfois une excitation pathologique. Ainsi, un
malade
que l'on vient de chloroformer en vue d'une opéra
; l'épigastre est comme tiré et s'enfonce à ehaqvu in^pbaiiun. Or, la
malade
présente ies stigmates suivants : anèsthésle dit
rapie : grâce à des suggestions verbales répétées, il communique à li
malade
une pleine confiance dans leF effets curatifs de
merveille. Cinq mois après, àia suite d'un courant d'air, celte même
malade
présente une névralgie de route la partie du corp
ésions de gangrène spontanée remontant a des époques variables. Cette
malade
, qui est actuellement au service d'un médecin, vi
La plupart des Conférences seront accompagnées de présentations de
malades
, de démonstrations cliniques de psychothérapie, d
requises pour témoigner dans une affaire criminelle, qui n'est pas un
malade
et ne présente aucune anomalie apparente, n'a pas
ous ai rapportée ïe mois dernier, je vous ai dit que, pour plonger le
malade
dans un état profond d'bypnose, je me suis servi
désire vous entretenir aujourd'hui. Supposons-nous en présence d'un
malade
nettement atteint d'une psychose, d'un malade che
s-nous en présence d'un malade nettement atteint d'une psychose, d'un
malade
chez lequel un examen attentif n'a révélé aucun s
a Civique de la rue Saint-André-dcs-Arts. On essaye d'hypnotiser le
malade
. Apivs une promière séance, dont la durée varie e
ngt minutes e' une demi-heure, on n'a pas obtenu de résultats. Le
malade
n'éprouve rien, si ce n'est une légère fatigue du
page n="239"> fois plus longs, chaque fois plus importants, le
malade
no peuc décidément pas être hypnotisé, nu sens qu
sens que l'école de la Salpétriùre attribuait à ce mot. Cependant, ce
malade
, placé dans un état intermédiaire entre l'état de
constatez que les progrès se sont arrêtés et vous vous demandez si ie
malade
, plus profondément endormi, à l'état de léthargie
l'hypnose profonde. C'est précisément ce qui m'est arrivé pour deux
malades
. Et voici ce que j'ai fait : Après avoir auscul
oir demandé leur assentimentj'ai pratiqué de la façon suivante : Le
malade
est couché sur le lit de sangle. Je commence par
Le malade est couché sur le lit de sangle. Je commence par plonger le
malade
, avec les moyens habituels de l'hypnotisme, dans
l'hypnotisme, dans le même élut où H avait coutume d'être. Lorsque le
malade
est en hypotaxie, dans ce premier degré d'hypnose
pires en deux minutes. Puis je relire le masque et je constate que le
malade
peut facilement entrer dans un état profond d'hyp
une heure. 11 aurait peut-être duré davantage, mais j'ai réveillé le
malade
. Pour réveiller lu malade, j'emploie l'un quelc
tre duré davantage, mais j'ai réveillé le malade. Pour réveiller lu
malade
, j'emploie l'un quelconque des procédés usités en
ui souille sur les yeux, ou bien je lui ordonne do se réveiller. Le
malade
ne présente, une fois réveillé, aucun symptôme an
e pratique, il va sans dire qu'il doit être exceptionnel, réservé aux
malades
atteints d'affections fonctionnelles gru- (1) J
eil hypnotique? 2e Y a-t-il dans les phases par lesquelles passe un
malade
endormi à l'éthcr une phase primordiale analogue
le mari d'observer ce qui se passerait. Or, il ne se passa rien. La
malade
dormit et se réveilla le matin à l'heure habituel
ication déjà longue. Je aous livre le procédé qui m'a servi chez deux
malades
avec succès,/page> page n="241"> Quant
rcotiques pour produire Un état suffisant de sug-gestibilité chez des
malades
réfractaircs à l'hypnotisme. On connaît les effor
on de la suggestion au traitement des aliénés; il avait affaire à des
malades
accaparés par des idées fixes, distraits, mobiles
somm* de temps et de fatigue considérable, s'occuper même d'une seule
malade
sans aucune trêve pendant plusieurs heures conséc
r supprimer les résistances volontaires ou involontaires. Donc, à des
malades
qui s'agitaient, se débuttaient, brisaient tout,
ne accalmie pendant laquelle, grâce à la suggestion, ii endormait ses
malades
. La quantité de chloroforme employée ayant été à
nué pendant trois et une amrc fois pendant quatre jours. Ainsi, une
malade
qui a respiré cinq à six gouttes de chloroforme p
flexe inhibiteur, produire une syncope mortelle. Et puis, lorsque les
malades
viennent duns une clinique ou duns le cabinet du
aussi de grands dangers d'asphyxie. Supposons que, par malheur, un
malade
chloroformé dans un but de suggestion vienne à mo
ons ' pas décourager. Exigeons des délais : il faut, eu effet, que le
malade
lui-même fasse l'apprentissage de ce traitement,
souvent ù des déboires quand on affiche lu prétention d'endormir des
malades
dès la premiere fois. Sans doute, Aug. Voisin, do
de recourir à l'éther pour soigner des hystériques, et memo, chez ces
malades
, il pousse systématiquement l'éthérisHlion jusqu'
M. lîranly, et je lui ai démandé de me rechercher, pour agir sur mes
malades
, un corps qui pût passer pour un onesthésiquo, to
cien sagace et psychologue, souvent constatés par l'entourage même du
malade
. C'est un fait d'observation courante que le tu
rt mal l'origine et l'explication scientifique. On dit : a Un tel est
malade
depuis plusieurs mois, il s'en va de la poitrine.
que rend excusable, après tout, son long martyre. » D'autres fois, le
malade
se signale par des bizarreries d'actes ou de dési
pporte encore à son mal, mais sans comprendre, exactement comme si le
malade
était atteint de lèpre, de syphilis maligne ou d'
Lariboîsièro a conseillé du bromure de potassium a hautes doses. La
malade
se présente à moi avec une face paie, l'œil hagar
bacilles de Koch. J'ai conseillé A la famille d'envoyer cette jeune
malade
à la campagne et de la suralimenter. Voilà plusie
ral a été, du reste, satisfaisant jusqu'en 1897, époque a laquelle le
malade
commença â maigrir. Il me déclare aussi être moin
hambre le maîtrise à peine. Les tubercules pulmonaires s'étendant, le
malade
est pris de lièvre continue et succombe dans lo m
ssesse fut bonne et l'accouchement normal quoique très lent. Comme la
malade
avait bon aspect, et qu'elle le demandait, oà l'a
gt; du repos absolu, les phénomènes cérébraux se modifièrent, et la
malade
put quitter bientôt l'asile d'aliénés. U n'en fut
ulose pulmonaire dont l'évolution continua lente mais progressive. Lo
malade
vint mourir dans une de ses propriétés aux enviro
lit. D'une nature assez calme et posée jusqu'au jour du mariage, mon
malade
devint biemôt irritable et emporté. Mais ce qui l
renferment de nombreux bacilics de Koch. Je conseille & mou
malade
la suralimentation et un séjour dans le midi, d'o
l inversement. Mil. Dufour et Ilabaud rapportent ;j observations de
malades
mélancoliques et tuberculeux. La première a trait
iste jusqu'à l'obsession. Dientot apparut le délire mélancolique : la
malade
interpréta les faits les plus insignifiants comme
le refus des aliments. Physiquement, on constata, dès l'entrée de la
malade
à Ste-Anne, un léger degré d'albuminurie et de l'
. D;i:our et Rabaud insistent sur les signes négatifs suivants: \" la
malade
n'a jamais toussé, s?uf 15 jours avant la mort, e
s?uf 15 jours avant la mort, et la toux a été très passagère ; 2° la
malade
n'a présenté de la dyspnée que les deux derniers
nté de la dyspnée que les deux derniers jours ds son existence; 30 la
malade
n'a jamais expectoré; 40 l'auscultation pratiquée
Rappelons le cas de ce phtisique soigné au Sanatorium do Ley sin. Co
malade
, dans un accès de colère morbide, tira plusieurs
iclite. Ce dépérissement prend souvent une marche rapide parce que le
malade
refuse tout aliment, parce qu'il se figure être e
llectuelles faiblissent. Il se produit dos accès d'excitation chez le
malade
qui se croit persécuté et exposé à dee démonstrat
culeux qu'ils sont très passionnés. M. Cullere a observé également un
malade
mort phtisique à l'asile d'aliénés et chez lequel
voqués par des manœuvres de spiritisme. Par M. le D' Bérillon. La
malade
que je vous présente a fréquenté, il y a quelques
e peine . à faire cesser cet état quand il a été provoqué. Lorsque la
malade
est dans l'état d'excitation, ses mouvements auto
de la suggestion. L'hypnotisme a déjà considérablement amélioré cette
malade
. laquelle va continuer à être soumise à la psycho
à la psychothérapie. M. Jules Voisin.— On peut se demander si cette
malade
est tout à fait inconsciente ou si elle ne se com
La plupart de* Conférences seront accompagnée:* cic présentations de
malades
, de démonstration? clinique* de psychothérapie, d
puissent trouver tout de suite l'aide dont ils ont besoin. Pour les
malades
, il y a les hôpitaux. Cependant, tous les malades
besoin. Pour les malades, il y a les hôpitaux. Cependant, tous les
malades
malheureux n'y trouvent pas leur place. En outr
pas leur place. En outre, il existe des malheureux qui ne sont pas
malades
et qui demandent du travail. La maison de secours
t 1653, adressée à Florin Périer, au sujet de Gilberte dangereusement
malade
, on lit encore : « Etouffons autant qu'il nous se
omporter il'ironio. Les dévots ont droit à notre respect, en tant que
malades
d'abord, et aussi parce qu'ils comptent dans leur
vocation; je vais néanmoins vous rapporter son cas. Il s'agit de la
malade
au sujet de laquelle j'ai publié, en 1880, mon mé
nte n. En effet, chaque fois qu'est apparue une velléité de fugue, ma
malade
a réalisé ponctuellement ma suggestion; ne conser
êves chez un hystéro-épileptique par 31. le D' Edgar Bérillos. Le
malade
que je présente à la Société est un cultivateur,
u pendant la nuit, ruve dans lequel il croit exécuter ces actes. Ce
malade
a été soumis au traitement hypnotique. Dès le len
e moyenne des circonvolutions centrales du côté droit. Mais le membre
malade
, bien qu'ayant conservé la sensibilité tactile, m
réussir la suggestion indirecte, celle que l'on fait en appliquant au
malade
une méthode thérapeutique nouvelle que l'on prati
ne méthode thérapeutique nouvelle que l'on pratique soigneusement. Le
malade
sent parfaitement toute l'importance que l'expéri
oute autre méthode par l'impression qu'elle peut faire naître chez le
malade
, je me demande si la guérison n'est pas tout simp
gestive, M. Lentz propose très judicieusement d'essayer de traiter le
malade
sans faire passer le courant. M. S wolfs recomman
les mentaux; ses frères et sœurs sont nerveux. Dans son enfance, le
malade
a eu obsessions et phobies ; il avait également t
in gauche ; parfois, tl s'amusait à lire à l'envers. L'aspect de ce
malade
est spécial ; il s'agite et gesticule sans cesse
inte du pied, il écrit de la même manière en écriture de miroir. Le
malade
étant Israélite et sachant écrire l'hébreu, on Ta
que cette écriture n'était pas intervertie mais si, au contraire, le
malade
écrivait de la même main gauche, mais do gauche à
ontré personne écrivant d'une manière irrésistible en miroir comme ce
malade
, aussi peut-on admettre que chez lui cette écritu
Cette fols le marteau retombant s'arrête net au dessus du ventre du
malade
, puis doucement il vient frôler l'épidermc. Aus
u pendant la nuit, rêve dans lequel il croit exécuter ces actes. Ce
malade
a été soumis au traitement hypnotique. Dès le len
La plupart des Conférences seront accompagnées de présentations de
malades
, de démonstrations cliniques de psychothérapie, d
l'a vu, leur- psychopathie spéciale mise à part, des maladifs ou des
malades
. Or la maladiveté et la maladie sont de puissan
queline Pascal priait aussi pour que sa sœur Gilberte, dangereusement
malade
, fit « un bon usage de sa maladie » ('). D'autr
J'en dirai autant de l'humilité, qui fut excessive chez seize de ces
malades
. L'humilité n'est souvent qu'un symptôme de faibl
lètement disparu. C'est à l'emploi de la suggestion hypnotique que la
malade
doit la guérison de la funeste habitude qui avait
squ'ils ne furent plus soumis à l'action de la fumée d'opium. Cette
malade
nous a révélé l'existence à Paris d'une fumerie d
tenable et, sur le conseil de notre médecin, j'ai pu amener la pauvre
malade
à Paris, afin de la faire entrer dans une maison
e de leurs parentes; je les y aurai précédés et l'on fera croire à la
malade
que je suis une personne venue, comme elle, en vi
auront, tout à l'heure, l'habileté de ramener à moi l'attention de la
malade
et me prêteront un concours aussi intelligent qu'
page n="300"> cabinet, je m'applique à inspirer confiance à la
malade
et je l'enveloppe avec toutes sortes de bonnes pa
moraux, etc. etc. ß Ainsi présenté, je triomphe des hésitations de la
malade
; elle m'avoue que, chez elle, en effet, la volont
ne des dosages donne 3 gr. 85 de sucre par litre ('}. Vu l'état de la
malade
, on n'avait pas osé espérer qu'elle consentirait
est que l'émission du sucre par les urines n'a pas été soupçonnée; la
malade
, en effet, n'a présenté ni polyphagic, ni polydip
r à la fois le dévouement et l'asepsie psychique nécessaires. Mais la
malade
, très contente de l'amélioration déjà obtenue, la
sucre émise dans les urines? Justement, ce jour-là, 27 novembre, ma
malade
doit m'apporter un flacon d'urine. Je fais aussit
nsformée; « si on ne le savait pas, on ne dirait jamais qu'elle a été
malade
. * Elle a "recouvré son appétit, aussi souffre-t-
end compte que les menaces de jadis étaient les illusions d'un esprit
malade
et des hallucinations sans objet. Vers le 4 déc
rnée à la Sulpclrière, dans le service de M. le D' Charpentier. Cel'c
malade
était albummurique depuis très longtemps; je l'ai
it encore à l'heure actuelle. Un mode de suggestion suggéré par une
malade
par M. le Dr Maurice Bloch. I! est indispensa
ait vaut mieux que tous les beaux discours, je vous ai amené ce jeune
malade
, guéri depuis un an d'une ostéite tuberculeuse du
stances imprévues nécessitèrent de nouveau l'usage de la morphine, la
malade
présentant de nombreuses syncopes très inquiétant
ntale de l'action exercée par ce médicament sur la personnalité de la
malade
. En effet, la morphine produisit encore une fois
morphine produisit encore une fois son effet accoutumé et replaça ia
malade
dans la personnalité à dispositions positives et
M. Jules Voisin. — A l'état habituel, d'après cette observation, la
malade
présente un certain nombre de manifestations ment
rphine; ils les ont, il est vrai, rendu morphinomanes; mais, chez ces
malades
, la morphine avait exercé une action plutôt favor
rable. M Bérillon. — C'est, en effet, ce qui se présente chez celle
malade
. En effet, on peut se demander si la personnalité
uit ou l'idée de l'eau réveillent déjà le spasme de déglutition et le
malade
n'étant pas du tout capable de retenir l'eau dans
ies à base suggestive, occasionnée par des accès fébriles, chez notre
malade
atteint de malaria, comme je l'ai vu. La craint"
oculation pour les patients de l'Institut. Le lendemain 10 août, le
malade
affirma qu'il respirait mieux et qu'il avalait l'
disparaît â peu près complètement quand on accapare l'attention de la
malade
, quand, "par exemple, on l'interroge. Or, il-y a
cunement atteint; il y a d'ailleurs des aliénés dans la famille et la
malade
a eu déjà des idées fixes. Elle est très difficil
nt au furet à mesure qu'ils absorbent. Trousseau rapporte le cas d'un
malade
qui, émettant chaque jour quarante-cinq litres d'
ès une longue odyssée à travers différents hôpitaux de Paris, ce même
malade
, chez qui la polyurie avait récidivé, est reçu à
gestion indirecte très pratique et très efficace consiste à donner au
malade
une pilule par jour pendant trois jours et de le
altération spéciale des sensations de poids et de volume. Lorsqu'un
malade
, atteint de cette affection, tient dans sa main u
a diminué de poids et de volume. J'ai eu l'occasion d'observer une
malade
, devenue hystérique à la suite d'un ébranlement m
montait à trois mois, alors que l'hystérie datait de trois ans. Cette
malade
, en se palpant, trouvait naturellement que ses me
tait rétrécie, que sa tête était devenue plus petite, etc. Tous les
malades
atteints de microsthésie sont-ils en môme temps a
là ce qu'il serait intéressant de rechercher. J'ai perdu de vue cette
malade
, mais j'ai appris récemment qu'elle était loin d'
tures, mises aux voix, sont adoptées à l'unanimité. PRÉSENTATION DE
MALADE
Tremblement à forme parkin s onlenne traité ave
la suggestion hypnotique, par M. le Dr Bérillon. M. Bérillon. — Le
malade
que je présente à la Société, offrait, il y ? tro
s le bras droit et la main droite. Ce tremblement était continu et le
malade
avait perdu complètement la faculté d'écrire et d
inq centigrammes de bleu de méthylène. Au bout d'un quart d'heure, la
malade
émet une potito quantité d'urine, mais le liquide
usieurs fois recours à cette pratique avec un plein succès chez trois
malades
qui présentaient des troubles hystériques variés.
injection d'un liquide bleu sous la peau pourrait mettre en éveil les
malades
dont l'esprit critique serait un peu développé et
bout d'allumette qui gît à terre, etc. A l'heure actuelle, le pauvre
malade
ne peut plus s'arracher à ses pensées méditatives
ndant une année, il l'y laisse, et pendant toute une année, le pauvre
malade
est, encore et toujours, tourmenté par la préoccu
end cet objet et le jette au fond d'un fleuve. Alors seulement, notre
malade
est délivré de son supplice. Cependant, bientôt
ène. Je pourrais citer des centaines d'objets à propos desquels notre
malade
fut harcelé sans relâche par le même état angoiss
, pendant 14 jours, je fais chaque jour deux séances. Je suggère au
malade
qu'il pourra, à l'avenir, jeter ou voir à terre c
sième jour, l'obsession irrésistible fait place à une hésitation ; le
malade
peut se dire : « Vais-je ou ne vais- ¦ pas jeter
uble but a été pleinement rempli, ainsi qu'en font foi les lettres du
malade
. Celui-ci s'est adonné à ses alfaires avec beauco
faire de la prophylaxie, grâce à une éducation adaptée aux besoins du
malade
. Discussion. M. Paul Farez. — j'ai observé pl
me, et, chose étonnante, passer inaperçue pour ceux qui approchent le
malade
ou lui parlent. Pour ces deux espèces de fugues,
fait consciente et dépend d'une idée obsédante. (1) Présentation de
malades
faite à la Clinique des maladies du système nerve
erveux, à lo Salpetrière./page> page n="336"> Notre premier
malade
est un homme qui, il y a plusieurs années, a déjà
il erre toute la nuit. Détail curieux, pendant ces trois jours, notre
malade
est allé chez son frère ; il y a couché, déjeuné,
qu'il s'agissait d'une fugue. Après quelques jours de repos, notre
malade
reprend son travail. Le 26 décembre, il arrive à
u bout de ce temps à la gare Saint-Lazare. Le père et la mère de ce
malade
ont présenté du somnambulisme naturel ; quand â l
durée de ces fugues ? D'ordinaire, grâce à l'hypnotisme, on amène les
malades
à le raconter en détail. Malheureusement, notre h
e a, d'ordinaire, assez facilement raison. ? défaut de ce dernier, ce
malade
se guérira en raisonnant son cas et surlout en él
asthmatique, sa mère est hystérique, ainsi que ses trois sœurs. La
malade
a eu des convulsions ù 4 ans, la rougeole a. 5 an
n="338"> doigts pris dans mi engrenage; quelque temps après, la
malade
éprouvait de la difficulté dans la marche. On c
ui évolue jusqu'à terme. La maladie s'aggrave encore, au point que la
malade
est obligée de garder le lit. C'était en 1890.
le entra à la Salpétricre, où on constata une démarche oscillante; la
malade
talonnait, elle écartait sa base de sustentation
ne lésion organique qui ne peut être que la sclérose en plaques. La
malade
marche très bien à genoux. On guérira l'hystéri
5 ans, couturière essayeuse. Père et mère atteints de rhumatismes. La
malade
a eu une vie très ora-/page> page n="339">
a transporte à l'hôpital Beaujon. L'émotion avait été très vive. La
malade
croit ne plus pouvoir se tenir debout, ni continu
tinuer sa profession d'essayeuse. Le gros orteil reste engourdi, la
malade
y ressent des fourmillements nets. Il y a insomni
, est extrêmement douloureux et a tout moindre essai de palpation, la
malade
repousc instinctivement la main qui la touche. Su
observation. Observation.—Antécédents héréditaires.— La mère de la
malade
est morte il y a 13 ans, après avoir souffert pen
ait continuellement en dispute. Ces détails nous sont donnés par la
malade
avec une volubilité vraiment extraordinaire. Elle
ait l'instant d'auparavant. Antécédents personnels. — Quant à notre
malade
, elle no peut renier ses ascendants et collatérau
t des larmes et la forçant à se faire aider dans son travail. Notre
malade
, dont le métier se trouvait en face de celui de s
ne se produisaient jamais la nuit. Puis brusquement tout disparut, la
malade
avait même oublié ses souffrances de la veille qu
nte, difficile, se termine souvent par une expiration très brève ; le
malade
avance les lèvres en les arrondissant, puis ouvre
ce s'établissent en bloc, sans suivre une progressivité continue ; le
malade
en arrive à garder complètement le lit et le faut
ponsabilité parce qu'il y a évidemment chez ces dégénérés et chez ces
malades
la moindre résistance au crime. Aussi ne saurai
in de la Salpêtrlère. Je vous ni entretenus, le mois dernier, d'une
malade
que j'avais guérie de spasmes rythmés du diaphrag
énomène dans l'état de veille parfaite. Je prends dans mon service un
malade
atteint, je suppose, de fièvre typhoïde : si je l
ace. .Si, dans la pratique civile, vous prétendez endormir tous les
malades
avant de leur faire des suggestions, vous courez
ouve en présence d'un individu atteint, par exemple de rhumatisme; ce
malade
s'abstient de marcher parce qu'il existe chez lui
aisse se développer, et alors, je l'arrête parla parole ; je dis à la
malade
: Je vous touche, vos membres se décontracturent,
une propriété normale, la suggestibilité. Grâce à elle, on apprend au
malade
à faire œuvre d'inhibition et de dynamogénie. D
des séances de sommeil à notre clinique est d'environ une heure. Les
malades
considèrent ce sommeil comme un état réparateur.
n à l'état de veille est un procédé qui ne donne pas satisfaction aux
malades
et qu'ils ne lui attribuent aucune efficacité. Si
l'état de veille, notre clinique serait bientôt désertée. Ce que les
malades
viennent nous demander, c'est l'hypnotisme, c'est
sme, c'est le sommeil provoqué. Nous l'obtenons presque chez tous nos
malades
après un nombre variable de séances. Dans certain
x qui limitent leur moyen d'action ? la suggestion vigile. Traiter un
malade
par la suggestion à l'état do veille, c'est ce qu
pnotisme quelque chose de plus que dans la suggestion. Chez un de mes
malades
, j'obtiens facilement pendant l'hypnose ce qu'il
olaires reflétés dans une glace. J'ai vu aussi chez Dumontpallier des
malades
présenter un sommeil pathologique, et une fois gu
sur les mots, même quand nous n'avons pas profondément endormi notre
malade
, nous l'avons plongé dans un état particulier, et
rage était constaté dans sa commune, el nous chargeait d'examiner te
malade
ie plus tôt possible et/page> page n="373"&g
. Trois personnes avaient été égratignées : le beau-père, un frère du
malade
et le curé. Les habitants étaient terrorisés; le
féré â l'autorité supérieure. A notre arrivée, un parent prépare lo
malade
â notre visite. Nous trouvons celui-ci couché sur
Ce n'est cependant pas sans appréhension qu'on nous voit approcher le
malade
, examiner sa langue légèrement chargée, tâter son
t l'impression suggestive ; en partant, dans la chambre voisine où le
malade
entend tout, devant leurs questions, nous réitéro
n'y avait pas eu contagion. A notre retour, en chemin, un frère du
malade
affirma devant le greffier que le patient avait d
raitant de la rage. Le surlendemain, le maire faisait savoir que le
malade
se trouvait toujours dans le même état, sans fièv
-préfecture. Vu la persistance de l'état relativement satisfaisant du
malade
, il y avait lieu d'attendre encore, afin de s'ass
que les hystériques, ayant un impérieux besoin {1} Présentation de
malade
faite à la Clinique ùc* mnladios du système nerve
e de persécution. Dès que M. Janet a commencé â l'hypnotiser, cette
malade
s'est trouvée mieux. Aujourd'hui, elle revient à
mentales. Dans sa leçon d'ouverture, M. Jules Voisin a présenté une
malade
fortcurieuse, chez laquelle, à la suite d'un choc
n par lettre, par Jules Voisin, p. 367. Suggestion suggérée par une
malade
(Un mode de), par Maurice Bloch, p. 307. Sourds
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