r Ilippocrate pour désigner une espèce de folie caractérisée par un
délire
. triste. Ce mot a été aliéné (altéré) dans son
nes de vivre (humilité) ; d'autres, par l'idée qu'ils sont malades (
délire
hypochondriaque, noso- manie), leur estomac est
avaler, ils arrivent à ne plus manger (sitio- phobie) : ce dernier
délire
est quelque fois dû au fait qu'ils se croient i
ale et spéciale. Ces hallucinations et illusions entretien- nent le
délire
, lequel à son tour contribue aL soutenir et à r
ent à fixer l'idée mélancolique; elles entretiennent la marche du
délire
ou l'état d'angoisse. Les organes des sens para
ingue trois degrés dans la mélancolie : 10 mélanco- lie simple sans
délire
proprement dit, sans hallucinations ni illusion
uteurs, il existe une activité mentale intense, consti- tuée par un
délire
interne caché. Les malades sont minés par des i
n- sable et souvent impossible dans les familles. Les sensations,
délires
et hallucinations des malades peu- vent être is
, comme par exemple dans la mélancolie religieuse ou nrédomine le
délire
religieux ; les malades, et ce sont surtout les d
ations se con- centrent autour de ces idées. Donc, selon les idées,
délires
, sensations qui prédominent, nous aurons des fo
on intercurrente ne vient hâter la fin du malade. L'apparition d'un
délire
spécial, ainsi nommé délire de négations, délir
r la fin du malade. L'apparition d'un délire spécial, ainsi nommé
délire
de négations, délire d'immortalité, dénote l'in
L'apparition d'un délire spécial, ainsi nommé délire de négations,
délire
d'immortalité, dénote l'incurabilité. Tout manq
nt plus, n'ont plus d'organes ; ils ne mourront plus jamais , ces
délires
apparaissant tardivement dans la mélancolie sont
une terminaison fréquente des mélancoliques. La sitiophobie et le
délire
qui la produit doivent être combattus à toute f
de la concentration, de l'immobilité (stupeur), se cache souvent un
délire
des plus actifs, et ce tableau extérieur des pl
jours inutile en voulant persuader les malades de l'inanité de leur
délire
, qui occasionne la sitiophobie, c'est-à-dire qu
t du raisonne- ment de notre malade, ainsi que de ses sentiments ou
délires
. . La malade se plaint et soupire continuelleme
penchée, incli- née en ha*, en faisant des gestes curieux ; il a un
délire
d'auto- accusation, il s'incrimine d'avoir comm
e séjour à l'hospice, un beau jour très agité et sous l'empire d'un
délire
, en état de raptus melancolicus, le malade vole
ciation des idées et l'idéation sont altérées. Il ne présente aucun
délire
mélancolique, ni un délire bien systématisé que
tion sont altérées. Il ne présente aucun délire mélancolique, ni un
délire
bien systématisé quelconque : de per- sécution,
ce, croissant progressivement du début à la fin de la maladie, sans
délire
, ou au moins avec pâles concep- tions délirante
oubles trophiques ni viscéraux, affai. blissement des facultés sans
délire
. 2° Frère du précédent malade, plus jeune, même
0, octobre 1898, p. cxlv.) REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. I. Du
délire
psychique post-opératoire ; par le Dr Picqué. E
esponsabilité de l'acte opératoire, dans la pro- duction des divers
délires
; d'autre part, les gynécologistes admet- tent
itale; enfin on voit les chirurgiens généraux borner leur élude aux
délires
qui suivent de près l'intervention chirurgicale
int de psychoses post-opératoires. Sous la dénomination générale de
délire
post-opératoire, on doit désigner tout trouble
lle de ce trouble psychique. Lorsqu'après une opération un malade
délire
, il faut, pour rechercher la cause de ce délire
opération un malade délire, il faut, pour rechercher la cause de ce
délire
, envisager : 1° Les délires d'origine médicale,
l faut, pour rechercher la cause de ce délire, envisager : 1° Les
délires
d'origine médicale, dépendant d'une affection a
fection antérieure du malade (les centres nerveux exceptés) : 2° le
délire
toxique, dont le type est fourni par le délire
ux exceptés) : 2° le délire toxique, dont le type est fourni par le
délire
alcoolique ; 3° les dé- lires par intoxication
s par intoxication médicamenteuse(chloroforme et iodoforme); 4° les
délires
dus à une intoxication septicémique; 5° le délire
doforme); 4° les délires dus à une intoxication septicémique; 5° le
délire
psychique proprement dit, ou mieux psychose pos
e sont ni des malades ni des intoxiqués. Les diverses variétés du
délire
d'intoxication ou faux délires post- opératoire
intoxiqués. Les diverses variétés du délire d'intoxication ou faux
délires
post- opératoires sont faciles à reconnaître ;
ession; tantôt le dé- lire qui en est l'expression est systématisé (
délire
alcoolique), tantôt il est incohérent et confus
ion sont caractérisés surtout par des formes maniaques avec ou sans
délire
, pouvant être engendrées par toutes les opéra-
tats d'excitation et de dépression, il existe une forme spéciale de
délire
qui ne s'observe que dans une catégorie toute p
de folie morale, et qui ne sont pas internés par ce fait que leur
délire
parait logique et qu'ils raisonnentfortbien. Ce s
abord, leur opération ensuite, deviennent un aliment nouveau à leur
délire
; ils y concentrent toutes leurs pensées ; la mo
la moindre sensibilité de cicatrice devient pour eux l'occasion de
délires
graves qui les amènent à l'asile. L'opération n
lgré qu'il ne répond pas aux questions. On ne peut pas découvrir un
délire
, ni rien savoir sur l'état de ses facultés iutell
ns tous ses actes ! Il est indécis et anxieux et' ne présente aucun
délire
, bien systématisé. Il dort sans hypnotiques. Le s
e aux questions, ainsi il nous est impossible d'apprendre s'il a un
délire
systématisé, au contraire il ferme obstinément la
congestion veineuse. Peut-être que cet acte est en rapport avec son
délire
mélancolique. ' La perception est conservée. L'
s idées et l'idéation semblent altérées, mqis on ne découvre pas de
délire
bien systé- matisé, il accuse pourtant un de se
e de mélancoliques (femmes). 111) PATHOLOGIE MENTALE. Elle a un
délire
hypocondriaque; elle dit qu'elle est collée à la
rès ce que raconte la mère de la malade qui nous dit qu'il avait le
délire
des grandeurs (il disait qu'il avait beaucoup d
commis. Nous n'avons pas pu découvrir un LES MÉLANCOLIQUES. 115
délire
quelconque; elle ne présente pas d'auto-accusatio
encore l'humilité, le regard est fixe et immobile. En cherchant un
délire
quelconque, nous trouvons de l'auto-accusation.
et). On pourrait aussi bien le placer dans le cadre des dégénérés à
délire
mystique. Observation XXV. La nommée Maria V. M
mente de temps en temps en serrant les poings. On ne constate aucun
délire
. Elle n'a pas de zoopsies, nie les abus alcooli
ospice] sont tout de suite interprétés par elle dans le sens de son
délire
, c'est-à-dire que les malades lui crient qu'ell
nous dit continuellement qu'elle exhale une odeur putride. De son
délire
d'auto-accusation nous déduisons les observations
outes les malades crachent quand elles la voient ? Elle n'a aucun
délire
systématisé quelconque, de persécution, de gran
Il est bien difficile déjuger sur son état psychique, et s'il a un
délire
d'auto-accusation caractéristique de son état mél
délire d'auto-accusation caractéristique de son état mélancolique,
délire
qui parait exister, mais que le malade refuse à n
de morbide. Après cette phase qui présenta tous les caractères d'un
délire
de persécution et qui dura pendant cinq ans, le
lesquelles il a passé il y a six à huit ans, pendant sa phase de
délire
de persécution. Cette dernière observation est
intéressante pour nous montrer une mélancolie qui a fait suite à un
délire
de persécution chez un alcoolique. Anatomie p
cations des cellules nerveuses de l'écorce cérébrale dans un cas de
délire
aigu et dans un cas de delirium tremens ; par l
patholo- gique ayant donné naissance à la psychose. Dans le cas de
délire
aigu se rencontre, dans les cellules nerveuses
Est-ce à dire que les altérations cellu- laires constatées dans le
délire
aigu et le delirium tremens soient caractéristi
ie ; par le Dr Tomlinson. En 1896, le D1' Babcock, dans un cas de
délire
aigu, trouva des streptocoques et des pneumocoq
s pour le liquide cérébro-spinal et l'écorce ont porté sur 2 cas de
délire
aigu, 1 cas de stupeur aiguë, 4 cas de paralysi
de folie séuile et 31 cas de démence terminale. Dans un des cas de
délire
aigu on trouva des streptocoques; dans l'autre
cas de délire aigu on trouva des streptocoques; dans l'autre cas de
délire
aigu et dans la stu- peur aiguë, il y avait des
elques jours après l'opération du sympathique gauche et un accès de
délire
mystique après l'opération droite. Pendant les
mais plutôt parce que le malade n'a jamais présenté aucune trace de
délire
. On sait, en effet, que les rémissions se montren
n possible de certaines interprétations délirantes surajoutées à un
délire
primitif et survenues à l'occasion de souffranc
Aujourd'hui notre observation a une importance considérable car le
délire
en entier a disparu, grâce à une grave interventi
e d'aucune complication, malgré la persistance de l'agitation et du
délire
. L'amélioration dans l'état mental est survenue
ète de la plaie abdominale. « Le terme de folie sympathique ou de
délire
sympathique a été, ajoute M. Febvré, abandonné
cre en revanche l'importance des causes physiques dans la genèse du
délire
. » S'il en est ainsi, les femmes aliénées doive
endra : 1° questions mises à l'ordre du jour : Pathologie mentale :
Délires
systématisés secondaires. Ray- porteur le D1' A
ntré exclusivement de l'exa- gération du tact 14 fois, avec un vrai
délire
de cette person- nalité, 14 fois aussi quand il
-salis faction. De même si 8 fois nous avons eu l'abolition avec un
délire
hypochon- driaque dépressif, 8 fois également n
8 fois également nous avons eu l'exagéra- tion du tact avec ce-même
délire
. Il serait bien difficile dans ces conditions d
malité du sens tactile, nous l'avons retrouvée même dans les cas de
délire
génital, par exemple chez un sujet qui pré- ten
s : Le tact était un peu exagéré chez un paralytique qui avait un
délire
très accusé des forces physiques : il se vantait
ystème nerveux ébranlé des malades. A. FENAYRori. V. Note sur les
délires
d'auto-intoxication et d'infection ; par M. E.
é lui-même ce travail dans ses conclusions ainsi formulées : 1° les
délires
toxi-infeclieux ou auto-toxiques sont analogues
1° les délires toxi-infeclieux ou auto-toxiques sont analogues aux
délires
exo-toxiques, dont le délire alcoolique est le
x ou auto-toxiques sont analogues aux délires exo-toxiques, dont le
délire
alcoolique est le type; 2° ces délires ont tous
délires exo-toxiques, dont le délire alcoolique est le type; 2° ces
délires
ont tous pour formule clinique la confusion men
la confusion mentale, sous l'une quelconque de ses variétés ; 3° le
délire
toxi- infectieux, au moins dans sa forme habitu
sa forme habituelle de confusion men- tale subaiguë, est, comme le
délire
alcoolique, un délire de réoe ou onirique; 10 c
e confusion men- tale subaiguë, est, comme le délire alcoolique, un
délire
de réoe ou onirique; 10 ce rêve délirant n'appa
'hypnose, lorsqu'elle est pos- sible chez les individus atteints de
délire
Loxi-infectieux, permet de leur rendre le souve
e leur crise, et, parfois même, les replonge spontanément dans leur
délire
; 6° la suggestion peut également être employée
d'hystériques, dans le subconscient du rêve somnambulique ; î° le
délire
onirique correspond très probablement, dans tous
état vertigineux du sujet. Le troisième cas présente un exemple des
délires
surajoutés chez un même malade : il existe en e
n neuve d'injections intra-cramennes anti-toxiques. A. Marie. XI.
Délire
aigu ; par le D1' H.-R. CosTON. (Médical ivews,
octobre 1898.) L'auteur rapporte trois observations personnelles de
délire
aigu. Deux de ses malades moururent : l'une au
e, céphalalgie intense, dimi- nution de la vue avec hallucinations,
délire
violent : vision de rats, de scorpions, grande
a de la constipation et de la rétention d'urine. Le diagnostic du
délire
aigu est à faire avec la fièvre typhoïde qui s'
é des symptômes, à l'absence de fièvre, au caractère conscient du
délire
, à ses prodromes, à sa marche, etc. L'anatomie
focation par la pression du goitre; 5° par épuisement à la suite de
délire
ou d'excitation maniaque 220 REVUE DE PATHOLO
gitation, avec ses caractères particuliers est examinée au cours du
délire
aigu, de la manie, du délire hal- lucinatoire a
particuliers est examinée au cours du délire aigu, de la manie, du
délire
hal- lucinatoire aigu, de la mélancolie, de la
t l'influence des opérations gyné- cologiques sur la production des
délires
sont bien exceptionnelles, si tant est qu'il en
nt. La plupart des faits publiés- sont incomplets ou ont traita des
délires
fébriles ou relèvent d'une cause étrangère à l'
logique. Si on ne peut contester d'une façon absolue l'existence du
délire
post-opératoire après les opérations gynécologi
lésions de l'utérus ou des annexes : à celles-là correspondent les
délires
toxiques. Fréquentes autrefois, elles tendent à
IE, Médecin en chef de la Colonie de Dun. Sous la dénomination de
délires
mystiques on ne saurait tenter une réhabilitati
religieuse. Elle a vécu comme les monomanies qui ont fait place aux
délires
systématisés. Nous pensons donc qu'il y a lieu
de nature religieuse à des types cliniques mieux définis, dont les
délires
mystiques ne sont que des modalités ; aussi avons
de lieu, d'éducation et d'héré- dité, qui favorisent l'éclosion des
délires
mystiques. En ce qui concerne les psychoses rel
été magistralement faite ' La mise à l'étude pour le Congrès de des
délires
syslé- matisés secondaires, nous a engagé à écr
'est l'étude des milieux particuliers, où se développent encore des
délires
mystiques, elle pourrait permettre d'in- duire
ond l'amoindrissement de la foi. Ces paroles peuvent s'appliquer au
délire
religieux qui sévit encore de nos jours dans le
de Coc7ziaclaiae, Calmeil, II, 417, LC.) « On a vu, dit Calmeil, le
délire
éclater à la suite de con- fessions mal dirigée
es au delà des limites de la prudence. » « Une cause fréquente de
délire
religieux, dit M. le D, Ballarger, ce sont les
s couleurs les calamités de l'Église... En Irlande, une épidémie de
délire
mystique se manifesta ainsi il y a quelques ann
res similaires neuro-psychopathiques et autres, elles préparent les
délires
endémiques. Plusieurs de nos observations perso
adone. Encore de nos jours on trouve trace de ces pratiques '. 1°
Délires
systématisés. Au point de vue séméiologique, un
deux sous-groupes distincts les affections mentales où s'observe un
délire
systématisé de teinte mystique. D'une part les
ces psychoses religieuses systématisées à évolution chronique. Aux
délires
mystiques répondant à peu près au type établi p
tiques répondant à peu près au type établi par M. Ma- gnan dans son
délire
chronique, on peut opposer des espèces morbides
1882. mysticisme ET folie. 261 En ce qui concerne les formes de
délires
systématisés pri- mitifs, nous rappellerons que
ystématisés pri- mitifs, nous rappellerons que M. Magnan rejette le
délire
mystique comme entité distincte, mais l'admet c
re mystique comme entité distincte, mais l'admet comme variété du
délire
chronique, puisqu'il en trace l'évolution compara
ique, puisqu'il en trace l'évolution compara- tive parallèlement au
délire
chronique type'. D'autre part si nous passons e
omenclatures étrangères en psychiatrie, nous y voyons également des
délires
religieux figurer comme variété d'autres grands
sion, décrivait des « Scon- dare Verrucktheit » à teinte 'mystique (
délires
systéma- tisés secondaires démono-mélancoliques
"Wahnsinn4 primitives et secondaires. Samt en particulier place les
délires
religieux comme sous-variété de la forme origin
INIQUE mentale. Kroepelin distinguant aussi des formes primaires de
délires
systématisés et d'autres secondaires, surtout a
d'autres secondaires, surtout aux états mélan- coliques décrit les
délires
religieux du premier groupe'. Witkowski insiste
s, pourris, damnés, immortels 2 ». Schüele enfin divise en deux ces
délires
systématisés 3 : 1° idées délirantes nuisant au
la mégalomanie. En Amérique, Spitska (1883) décrit deux sortes de
délires
systématisés : a) expansifs, 3° sous-variété, d
eux sortes de délires systématisés : a) expansifs, 3° sous-variété,
délire
systématisé de caractère expansif religieux b)
1883), distinguent aussi plusieurs formes de paranoïa; et à côté du
délire
des persé- cutions proprement dit(Querulenti e
tre à ces paranoïa dégénéra- tives des formes psychoneurotiques; le
délire
religieux figure dans leur classification dans
rangent la folie religieuse en troi- sième lieu après les formes à
délire
de persécution ou ambi- tieux, et avant les for
exister dans l'un et l'autre cas ? En Belgique, Guislain oppose au
délire
religieux combiné à la mélancolie (p. 129 et 18
s devoir préciser à quoi correspondent, suivant nous, les termes de
délires
systématisés primitifs ou secondaires souvent e
secondaires souvent employés. Chez le mélancolique, on l'a dit, le
délire
est secondaire et consécutif à l'état affectif
re et consécutif à l'état affectif ; chez le délirant chronique, le
délire
est essentiel et primordial 4. La mélancolie, p
ntiel et primordial 4. La mélancolie, proprement dite, n'est pas un
délire
systé- matique. Lorsque cette vésanie passe à l
matique. Lorsque cette vésanie passe à l'état chronique et qu'un
délire
systématisé vient se greffer sur l'état primitif,
qu'un délire systématisé vient se greffer sur l'état primitif, ce
délire
est secondaire. La mélancolie type, religieuse
eures. Il y a déjà chan- gement du ton de la personnalité, d'où, le
délire
à marche divergente; tandis que le persécuté re
vergente; tandis que le persécuté reste toujours le même, lorsqu'il
délire
et présente un délire convergent sur lui-même ;
e persécuté reste toujours le même, lorsqu'il délire et présente un
délire
convergent sur lui-même ; par suite de l'origin
tant en France qu'à l'étranger les uns considèrent l'expression de
délire
pri- maire comme synonyme de systématisation d'
mélancolique primitif des psychoses secondaires, décrivent tous les
délires
systématisés comme secondaires. 'Cependant, l
tous les délires systématisés comme secondaires. 'Cependant, les
délires
de persécution systématisés (à teinte mystique'
res de persécution systématisés (à teinte mystique'ou non) sont des
délires
primitifs, car ce sont des troubles primitifs d
et premières de l'individu. On pourrait distinguer encore parmi les
délires
dits secon- daires, aux états mélancoliques, se
la confusion précitée ; on a parfois décrit comme consécutives aux
délires
de persécution des formes en réalité secondaire
x catégories ordinaires, c'est- à-dire, aux mélancolies chroniques (
délires
systématisés dits secondaires, Cotard) et aux d
s chroniques (délires systématisés dits secondaires, Cotard) et aux
délires
de persécution (délire dit chronique, Magnan) (
stématisés dits secondaires, Cotard) et aux délires de persécution (
délire
dit chronique, Magnan) (à systématisation primi
ial identique en apparence. Donc dans un groupe, on peut ranger les
délires
religieux à formes dépressive (systématisation
tion de la personnalité d'emblée. Dans l'autre groupe, viennent les
délires
religieux à systé- matisation (sans états mélan
rsonnalité). Notre premier groupe comprend les formes complètes des
délires
de négation, le deuxième, les formes religieuse
tes des délires de négation, le deuxième, les formes religieuses du
délire
chronique de M. Magan. Les hallucina- tions mot
cliniquement à la distinction psychologique de Morel. Pour lui, le
délire
religieux peut 266 " CLINIQUE MENTALE. résu
Dieu lui- même qui parle, qui ordonne par cette bouche * ! » » 2°
Délires
mystiques non systématisés. D'une façon général
énérescence héréditaire offrent un terrain propice à l'éclosion des
délires
religieux, on peut observer une transition inse
ieux, on peut observer une transition insensible entre ces derniers
délires
mystiques et ceux des délirants systématisés ty
vu les idées religieuses, dans les états mélancoliques, et dans les
délires
systématisés primitifs. Pour en finir avec les
tout. Il vit dans un miracle perpétuel. De là, l'absurdité de son
délire
secondaire mais non systématisé au sens propre
manie chronique, si elle peut conserver quelque teinte mystique, le
délire
n'en tire le plus souvent aucun caractère digne
éréotype, le malade, par suite de complication progressive de son
délire
, arrivée à un état de pseudo-démence, comme dit
ingt-cinq années une traduction invariable et compréhensible de son
délire
. Mais ce sont parfois là des confidences délica
délicates à obtenir du malade qui s'isole de plus en plus dans son
délire
; absorbé par son système, il en arrive à perdr
s de temps et de lieu. Si on peut le replacer sur le terrain de son
délire
, on est parfois étonné de la persistance et de
tend alors à s'effa- cer dans leur mentalité dissociée par un long
délire
préa- lable. Ils sont bien alors les automate
lysie générale. Chez les paralytiques généraux un des caractères du
délire
paraît fourni, dit Cotard, « par la prépondéran
surde ne l'arrête pas, il est tout-puis- sant. « Il semble que ce
délire
soit développé sur un état mala- dif des centre
a vaso-dilatation généralisée. Ce caractère propre hyperboulie du
délire
des paralytiques engendrera facilement, on le c
s intellectuelles. D'après M. Magnan', dans la folie épileptique le
délire
est souvent de nature mystique. Kraft-Ebing r
ponsable. M. Dupain en a rapporté un bel exemple -1. Hystérie. Le
délire
religieux est fréquent dans l'hystérie. Un cert
anciens auteurs appartiennent à l'hystéromanie épidémique. Avec les
délires
systématisés, l'hystérie est, en effet, l'affec
6. Briquet, p. 23.) Si l'on compare à ce point de vue les malades à
délire
mystique systématisé avec les hystériques, on r
, ne présentent pas un caractère assez actif pour mériter le nom de
délire
reli- gieux. MYSTICISME ET FOLIE. 210 Le
un bouc sur une peau d'outre. La terminaison de cette épidémie de
délire
religieux, est intéressante. Les deux soeurs, h
lade représentait le chronique qui marque l'épidémie au coin de son
délire
. La prédisposition héréditaire commune se manif
urs mêmes qui opposent aux psychoses des héréditaires des formes de
délire
pathognono- miques d'un état non dégénératif. C
taires, et d'autres non dégénératives. M. Magnan. décrit de même le
délire
chronique comme pouvant se développer chez les
-ci sont nombreuses, moins le malade résiste en quelque sorte à son
délire
; et s'attarde à systéma- tiser ses conceptions;
lles; ils les transforment plus vite en phéno- mènes moteurs ; leur
délire
est d'emblée ambitieux, et l'on observe par exe
rtains cas que ce sont ses paroxysmes mêmes qui paraissent créer le
délire
et en tout cas le précédent immédiatement. C'
ésente avec des caractères bien nets au début ou dans le cours d'un
délire
, doit éveiller 282 PATHOLOGIE MENTALE. l'at
péripéties de la crise. Il est rare au contraire, qu'au sortir d'un
délire
d'auto-intoxication, le sujet en ait la notion
z une malade que je suis actuellement et qui est convalescente d'un
délire
post-éclamptique, une amnésie des mots absolume
mobiles, changeantes, professionnelles ou terrifiantes, excitation,
délire
. C'est un premier degré, dans lequel les phénom
dans ces conditions, on ne rencontre guère, dans ces psychoses, de
délire
caractérisé. Les concep- tions sont celles que
hème suivi, stéréotypé, il y a nécessairement, comme conséquence,
délire
systématisé, circonscrit, limité dans certains ca
pidité aiguë; 4° une confusion mentale suraiguë, méningitique, ou
délire
aigu, typhomanie; 5° enfin, si l'on veut, une con
o-intoxication. Il semble néanmoins, que les confusions mentales du
délire
aigu se rencontrent plus souvent dans les auto-
années après on en ferait une psy- chose toxique, la rapprochait du
délire
alcoolique. Nous nous bornerons à rappeler que
, le rêve, le cauchemar, l'hallucination visuelle terri- fiante, le
délire
professionnel, jusqu'aux psychoses subai- guës,
nel, jusqu'aux psychoses subai- guës, stupides, démentes, jusqu'au,
délire
aigu et à la pseudo-paralysie générale. C'est a
inique. Nous arrivons donc déjà à cette première conclusion que les
délires
d'intoxication interne et les délires d'intoxica-
e première conclusion que les délires d'intoxication interne et les
délires
d'intoxica- tion externe sont similaires et que
res et que, par suite, la confusion mentale est le type de tous les
délires
toxiques, quels qu'ils soient. Il nous reste
..... P1. Ballet aurait peut-être pu insister non seulement sur le
délire
des hystériques, sorte de rêve, mais aussi sur
ine communication. « Mais l'hystérique n'a pas la spécialité de ces
délires
et de ces hallucinations. On les retrouve dans
s l'alcoolisme, dont Lasègue a pu dire depuis déjà longtemps : « Le
délire
alcoolique n'est pas un délire, mais un rêve »
pu dire depuis déjà longtemps : « Le délire alcoolique n'est pas un
délire
, mais un rêve » on les retrouve également dans
s. Je poursuis actuellement et depuis longtemps l'étude clinique du
délire
dit fébrile ou infectieux, dont l'observation a
évolue et, ce qui m'a frappé le plus, jusqu'à ce jour, c'est que ce
délire
est une sorte de rêve allant, suivant LES psy
e simplement parlé. Ecoutez et regardez attentivement un malade qui
délire
sous l'influence de la fièvre typhoïde, du typh
t comme le rêveur qu'on arrache à son sommeil ou l'alcoolique à son
délire
, « Or, tous ces états, remarquons-le, sont des
. Il semblerait donc et j'appelle l'attention sur ce point que le
délire
de rêve ou délire onirique soit comme la caract
donc et j'appelle l'attention sur ce point que le délire de rêve ou
délire
onirique soit comme la caractéristique des into
out à fait en détail dans nos leçons cliniques de 1893-1896 sur les
délires
toxiques et infec- tieux et aussi dans la thèse
de l'un de nos élèves, le Dr A. Pichon. (Contribution à l'élude des
délires
oniriques ou délires de rêve. Délires infectieu
le Dr A. Pichon. (Contribution à l'élude des délires oniriques ou
délires
de rêve. Délires infectieux et toxiques. Thèse de
. (Contribution à l'élude des délires oniriques ou délires de rêve.
Délires
infectieux et toxiques. Thèse de Bordeaux 1896.
l qui résu. ment notre pensée : « 1° Les symptômes psychiques des
délires
infectieux et des délires toxiques sont identiq
sée : « 1° Les symptômes psychiques des délires infectieux et des
délires
toxiques sont identiques; ils présentent les cara
dentiques; ils présentent les caractères de l'état de rêve. a) Le
délire
est d'abord et surtout nocturne; il se mani- fe
anté- rieurs. Il y a intervention de la réalité ambiante dans le
délire
. c) Il présente des hallucinations surtout visu
ade est acteur, il est comme dans un rêve sont- nambulique. f) Le
délire
peut être suspendu par une intervention exté- r
quemment suivie d'amnésie, portant sur la totalité ou une partie du
délire
. Ces délires sont donc des délires oniriques ou
e d'amnésie, portant sur la totalité ou une partie du délire. Ces
délires
sont donc des délires oniriques ou délires de r
sur la totalité ou une partie du délire. Ces délires sont donc des
délires
oniriques ou délires de rêve. 2° L'identité d
ne partie du délire. Ces délires sont donc des délires oniriques ou
délires
de rêve. 2° L'identité des délires infecteux
donc des délires oniriques ou délires de rêve. 2° L'identité des
délires
infecteux et des délires toxiques est un argume
es ou délires de rêve. 2° L'identité des délires infecteux et des
délires
toxiques est un argument de plus et un argument
t de plus et un argument puissant en faveur de l'origine toxique du
délire
infectieux. Il est donc permis de supposer que
e du délire infectieux. Il est donc permis de supposer que tous les
délires
oniriques sont dus à une intoxication. » - Ai
s oniriques sont dus à une intoxication. » - Ainsi, pour nous, le
délire
des infections et des auto- intoxications est u
ur nous, le délire des infections et des auto- intoxications est un
délire
de rêve. Les simples conclusions précédentes, q
reraient pas, dans le sommeil artificiel, le souvenir perdu de leur
délire
. Mettant cette idée à exécution, nous avons été
ormi. C'est là une preuve en faveur de la nature somnambulique du
délire
auto-toxique et de sa similitude avec le somnam-
lades, atteints de fièvre typhoïde et de typhus exanthématique avec
délire
, car pendant long- temps nous nous sommes astre
ment de Pellegrin, nous avons pu faire cesser ou faire revenir le
délire
à volonté en leur ouvrant les yeux ou en les ferm
ou éveillée à la vie suhsconscicnle ou oni- rique, de la raison au
délire
, absolument comme on le fait chez les hystériqu
chez les hystériques hypnotisés. Je crois donc pouvoir dire que le
délire
toxi-infectieux n'est autre qu'un état second,
ire que le délire toxi-infectieux n'est autre qu'un état second, un
délire
somnambulique, analogue aux autres états de som
ises, j'ai traité et guéri de la sorte certains malades atteints de
délire
toxi-infectiew. Il va sans dire que c'est surto
i ceux surtout qui sont atteints de confusion mentale subaiguë avec
délire
d'action, peuvent être endormis et que chez ceu
d'action, peuvent être endormis et que chez ceux-là l'amnésie du
délire
, .qui existe habituellement, disparaît dans l'hyp
quand ceux-ci sont trop aigus pour le laisser apparaître, comme le
délire
aigu et la stupeur et que, par conséquent, le d
ître, comme le délire aigu et la stupeur et que, par conséquent, le
délire
de rêve somnambulique ou onirique constitue la
et par suite de la con- fusion mentale. ' Cette idée de faire du
délire
des intoxications un délire de rêve, qui au pre
usion mentale. ' Cette idée de faire du délire des intoxications un
délire
de rêve, qui au premier abord peut paraître étr
et la confusion mentale. Déjà Gcorget disait en 1820, à propos du
Délire
.aigu : .' « Le malade presque toujours assoupi
és admises par lui des psychoses asthéniques : confu- sion mentale,
délire
de collapsus, démence aiguë. Le délire de colla
iques : confu- sion mentale, délire de collapsus, démence aiguë. Le
délire
de collapsus est un état de confusion profond à
son article du 17 mars 1897 de la Presse Médicale il dit que « son
délire
ressemble à un rêve ». Le professeur Francotte,
rticle tout récent, s'exprime ainsi au sujet de ce qu'il appelle le
délire
gé2lé- ralisé, affection qui correspond jusqu'à
de tous, avec le rêve. Le D1' Marro, dans une récente étude sur les
délires
d'oi,i- gine hypnagogique, diurnes aussi bien q
PATHOLOGIE MENTALE. avoir montré par quelques cas frappants que ces
délires
sont souvent dus au surmenage psychique, au cho
Dans cet article, qui a pour exergue ces mots de Pitcains : « Le
délire
est le songe de ceux qui veillent », notre confrè
illent », notre confrère raconte la très intéressante histoire d'un
délire
de quatre jours qu'il a eu lui-même, durant un
t les choses de l'entourage. A 1 Jlarro. Contribution à l'élude des
délires
d'origine hpnzaogique, Annalli cli /)enictlriu,
s, l'auteur arrive à cette conclusion, but de son travail, que « le
délire
fébrile peut, dans certains cas, être assimilé
trouver un argu- ment plus probant. Nous venons d'établir -que le
délire
des auto-intoxications est un délire de rêve. M
Nous venons d'établir -que le délire des auto-intoxications est un
délire
de rêve. Mais nous avions déjà montré aupara- v
n délire de rêve. Mais nous avions déjà montré aupara- vant, que le
délire
des auto-intoxications est analogue au délire a
upara- vant, que le délire des auto-intoxications est analogue au
délire
alcoolique. Il faut donc nécessairement, si ces d
e. Il faut donc nécessairement, si ces données sont exactes, que le
délire
alcoolique soit, lui aussi, un délire de rêve.
onnées sont exactes, que le délire alcoolique soit, lui aussi, un
délire
de rêve. Nous insisterons peu sur ce point pour
r un maître illustre, par Lasègue, dans son article si connu : Le
délire
alcoolique n'est pas un délire, mais un rêve. Dan
ègue, dans son article si connu : Le délire alcoolique n'est pas un
délire
, mais un rêve. Dans cet article, dont le titre
itre seul est d'une signification si précise, Lasègue prouve que le
délire
alcoolique est, chronologique- ment et symploma
tres, regarde le type de « rêve prolongé » comme caractéristique du
délire
alcoolique. Les exemples cliniques abondent ici
c ictère et qui nous fit le récit détaillé et curieux d'un accès de
délire
alcoo- lique pour lequel il avait été interné l
ce de son père, qu'il croyait mort. Point important à signaler : le
délire
proprement dit ne dura qu'une semaine ou deux ;
es. Cela prouve que, si, comme l'a montré Lasègue, on entre dans le
délire
alcoolique par le rêve, on en sort aussi par le
le délire alcoolique par le rêve, on en sort aussi par le rêve, le
délire
n'étant entre les deux qu'une sorte de maximum,
'intermédiaire diurne. Cela prouve aussi que si ce qu'on appelle le
délire
alcoolique est essentiellement transitoire et n
ces longs dévelop- pements sur le caractère onirique ou de rêve des
délires
auto- toxiques et toxiques. Nous les avons cons
te que possible de la façon dont nous comprenons, cliniquement, ces
délires
. Nous pouvons maintenant, pour finir, être très
délires. Nous pouvons maintenant, pour finir, être très bref. Le
délire
auto-loxil2ce et, par suite, la confusion mentale
to-intoxication ont des rapports avec les vésanies. Sans parler des
délires
d'auto-intoxication qui peuvent survenir dans l
t, on peut avoir affaire encore à deux ordres de cas : ceux où le
délire
onirique, caractéristique de l'auto-intoxication,
e d'emblée de symptômes vésaniques ; et ceux, plus fréquents, où le
délire
d'auto-intoxication au lieu de dispa- raître ap
atique et il est très malaisé de déterminer à quel moment précis un
délire
auto-toxique cesse d'être lui- même, pour deven
position vésanique joue le rôle capital dans cette association, au
délire
auto-toxique, de la folie. Diagnostic. Lorsque
e d'habitude), se transformant en chorée vul- gaire avec poussée de
délire
mélancolique et suicide, puis aryth- mie, spasm
e DE M. Jules Voisin. Hypnotisme et sommeil prolongé dans un cas de
délire
alcoolique. M.Paul Fanez rapporte le cas d'un d
dans un cas de délire alcoolique. M.Paul Fanez rapporte le cas d'un
délire
alcoolique polymorphe avec hallucinations de l'
DÉGÉNÉRESCENCE MENTALE. ÉTAT 1VÉYROPA1'IIIQUE. APPOINT ALCOOLIQUE.
DÉLIRE
HALLUCINATOIRE'; Par M. le IJr 'l'LiUI : LL1;,
uption, très- violent, identique à lui-même. um° H... présente un
délire
particulièrement incohérent, activé- par une sé
qu'une exaltation cérébrale, considérable encore, il est vrai; le
délire
offre un caractère moins pénible; le regard est v
ellectuels, confu- sion mentale qui peut être accompagnée ou non de
délire
, d'hallucinations, d'agitation, ou, au contrair
el 3, contrairement à l'opinion de Meynert, se refuse à faire de ce
délire
hallucinatoire une affection dégénérative. Kraf
hausen, le premier groupe de la folie aiguë partielle de Kretz, les
délires
d'épuisement de Voigt, certains cas de folie sy
où nous nous trouvons n'est qu'une preuve de plus que« la teneur du
délire
ne fournit au diagnostic que de bien vagues ind
p, la perte de deux amies dévouées ; rien d'étonnant dès lors qu'un
délire
éclate; et ce délire revêt précisément, dès l'e
mies dévouées ; rien d'étonnant dès lors qu'un délire éclate; et ce
délire
revêt précisément, dès l'emblée, l'aspect du dé
e éclate; et ce délire revêt précisément, dès l'emblée, l'aspect du
délire
chez les dégé- nérés : ce n'est pas un état man
décrit sous le nom de folie hystérique ; ce n'est pas non plus un
délire
alcoolique pur, mais bien un mélange de ces tro
ue cette persistance, avec souvent même, une aggravation marquée du
délire
chez les dégénérés alcoolisés, sous forme d'hal
ou plus fréquemment d'illusions, d'interprétations délirantes, de
délire
plus ou moins imparfaitement systématisé, ordinai
et peut, dès lors, partir de là pour échafauder tout un système de
délire
. Nous avons actuellement, dans le service, deux
est une femme de trente-deux ans, entrée le 14 mars 1898, en plein
délire
alcoolique, avec hallucinations de la vue mobil
s mois après le début de l'affection, la malade est encore en plein
délire
; elle s'éloigne des autres, se tient assise da
, d'ab- sinthe ; elle en est, d'ailleurs, à sa troisième attaque de
délire
subaigu : les deux premières n'ont duré que for
m tremens. Ainsi, nous sommes amenés à considérer ce soi-disant
délire
hallucinatoire que présente M"10 II... non plus c
érale : la dégénérescence mentale, et à en faire une variété de ces
délires
que l'on observe secon- dairement chez les dégé
taines causes prédispo- santes viennent agir sur la malade ; car le
délire
actuel dis- paru, nous resterons évidemment en
du fond dégé- néralif, terrain toujours favorable à l'éclosion d'un
délire
. Quant au traitement, on devra, bien entendu, p
olence subits et non motivés. Peu à peu ces dernières lueurs d'un
délire
qui s'éteint vont elles- mêmes disparaître; et
érale confirmée et surtout des paralysies progressives avec ou sans
délire
qu'on observe de préférence dans la clientèle d
son rapport avec une grande clarté et beaucoup de précision. DES
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS SECONDAIRES 111 : Anglade, rapport
oivent servir de base aux discus- sions du Congrès. il existe des
délires
systématisés, développés sur des états secon- d
es aliénistes de tous les pays. Dans notre psychiatrie même, où les
délires
systématisés secon- daires ne sont pas en honne
res ne sont pas en honneur, ils y sont cependant représentés par le
délire
des négations, de conception essentiellement fran
a vérité se trouve peut-être entre ces deux opinions extrêmes. 1°
Délires
systématisés secondaires à la manie. Ils se manif
st qu'après être demeurés longtemps dans un état stationnaire. 2°
Délires
systématisés secondaires ci la mélancolie. Ils so
es systématisés secondaires ci la mélancolie. Ils sont, de tous les
délires
systématisés, les plus importants et les plus nom
sous toutes ses formes et à ses diverses périodes, se complique de
délires
systématisés dont la systémati- sation est quel
la paranoïa, présente des difficultés. En ne tenant compte que des
délires
qui apparaissent secondairement à l'accès psycho-
psycho- névrotique, on peut les diviser en trois groupes : A. Les
délires
systématisés post-mélancoliques représentant un
tion entre les mélancolies franches et celles qui aboutissent à des
délires
systé- matisés secondaires plus parfaits et plu
mes s'observe, chez le même malade, après plusieurs accès. B. Les
délires
systématisés secondaires à la mélancolie et qui
prennent les allures des psychoses systématisées progressives. Ces
délires
, dont l'existence ne saurait être mise en doute,
'une ni dans l'autre de ces maladies mentales. En fait, ce sont des
délires
mixtes parce qu'ils résultent de l'association,
e d'abord sur la valeur du terme paranoïa. Il n'est pas synonyme de
délire
systématisé. Paranoïa veut dire : une constitut
une constitution spéciale éminemment favorable à l'éclosion d'un
délire
systématisé qui en est le symptôme le plus fréque
réditaire sur laquelle germe, sans môme une cause occasionnelle, un
délire
systématisé primitif. La psychonévrose mélancol
deux ordres de dégénérescence rendent compte de tous les faits de
délires
systématisés secondaires post-mélancoliques. Si l
de ces deux éléments, découlent le diagnostic et le pronostic d'un
délire
systématisé post-mélancolique. C. Un troisième
systématisé post-mélancolique. C. Un troisième groupe comprend les
délires
post-mélancoliques caractère exclusivement dépr
es délires post-mélancoliques caractère exclusivement dépressif. Le
délire
des négations en est le prototype. Ces délires
ivement dépressif. Le délire des négations en est le prototype. Ces
délires
offrent des caractères communs. Ils se manifest
tions anatomiques du système nerveux périphérique et central. Le
délire
interprète des sensations réelles. Ces altération
créant des sensations péni- bles dont l'interprétation constitue le
délire
. En sorte que la psycho- névrose serait à la fo
rveuses. Jl faudrait alors faire intervenir, dans la production des
délires
mélancoliques, un troisième élément : l'élément
ranoïen ne fait jamais défaut. Il explique la systéma- tisation du.
délire
et : son évolution vers la transformation de la
t : son évolution vers la transformation de la personnalité. · 3°
Délires
systématisés secondaires à 1(t folie à double for
3° Délires systématisés secondaires à 1(t folie à double forme. Les
délires
systématisés affectionnent particuhèrementles for
ela est vrai aussi pour la folie à double forme. On y a observé des
délires
de négation. Nous avons nous- même rapporté l'o
mélancolie et de manie, est devenu un délirant systéma- tisé. Et le
délire
empruntait ses caractères aux formes post-mania-
aux formes post-mania- ques et aux formes post-mélancoliques. 4°
Délires
systématisés secondaires aux névroses et aux il2t
ons, chez un sujet prédisposé, peuvent être le point de départ d'un
délire
qui se systématisera d'autant mieux que l'éléme
que l'élément paranoïen sera plus accentué. Cela veut dire qu'un
délire
systématisé, lié à une névrose, se reconnaîtra to
sensa- tions pénibles dont l'interprétation pourra donner lieu à un
délire
systématisé. Mais, encore ici, le trouble senso
que lui prête le rap- porteur, de la pensée de Cotard au sujet du.
délire
des.négations. Au contraire, il pense que Cotar
des.négations. Au contraire, il pense que Cotard ne considérait le
délire
des,néga- tions que comme une phase de l'évolut
ait le délire des,néga- tions que comme une phase de l'évolution du
délire
mélancolique, il n'a pas dit que Cotard considé
on du délire mélancolique, il n'a pas dit que Cotard considérait ce
délire
comme une entité morbide. De reste Cotard n'adm
morbide. De reste Cotard n'admettait pas un seul mais plusieurs-
délires
chroniques. La. différence radicale quiisépare le
usieurs- délires chroniques. La. différence radicale quiisépare les
délires
systématisés secondaires à à la manie et ceux c
SOCIÉTÉS' SAVANTES. 379 mélancolie, c'est que dans les premiers le.
délire
se réduit à quelques idées,qui restent seules d
remiers le. délire se réduit à quelques idées,qui restent seules du
délire
primitif. Tandis que chez les mélancoliques.il
s son-rapport, M. Anglade avance que l'École française admet que le
délire
chronique évolue sur un terrain normal ; ceci e
d'accord avec leur maître. Ainsi M. le Dr Legrain a établi que des
délires
systématisés progressifs pouvaient évoluer sur
u D1' Anglade. Son attention a été attirée depuis longtemps sur les
délires
systé- matisés secondaires par l'examen des vie
nt dans son Traité des maladies mentales (2° édi- tion, 1892), l'es
délires
systématisés secondaires post-maniaques et post
M. Anglade dans son historique, qu'a aucun moment, la question des
délires
secon- daires n'a été envisagée en France jusqu
ile de reconnaitre par des signes précis avant la manifestation. du
délire
. Cette théorie même, .malgré son élasticité,. n
ur et d'accord en,cela.avec certains étrangers, Régis croit que les
délires
systé- matisés post-maniaques sont plus fréquen
es délires systé- matisés post-maniaques sont plus fréquents que.le
délire
systéma- tisé post-mélancolique. Il est importa
-mélancolique. Il est important à ce point de vue de distinguer les
délires
secondaires en précoces et tardifs. Les pre- mi
rait le démontrer. Il existe pourtant des mélancoliques qui font du
délire
systé- 380 SOCIÉTÉS SAVANTES. matisé second
e cas montre, ainsi que l'ont dit 111\I. Séglas et Anglade, que les
délires
systématisés post-mélancoliques sont en rapport a
éments, carie sujet en question, à 60 ans d'ape, et après 30 ans de
délire
, a pu, entre autres choses, apprendre et retenir
apprendre et retenir une langue étrangère. En ce qui concerne le
délire
des négations, on ne saurait le considérer comm
s, on ne saurait le considérer comme constituant essentiellement un
délire
systématisé secondaire, il est souvent, en effe
des lésions du système nerveux. Ici, il est incontestable que le
délire
des négations est primitif et qu'il a pour cause
constitution paranoïenne supposée nécessaire pour produire de tels
délires
? Il existe également un délire systématisé sec
nécessaire pour produire de tels délires ? Il existe également un
délire
systématisé secondaire à la confu- sion mentale
para- noïa le plus souvent à forme aiguë. Mais on observe aussi des
délires
systématisés à la suite d'une confusion mentale
és à la suite d'une confusion mentale vraie : les uns sont de vrais
délires
vésaniques secondaires, tandis que les autres, le
tiques des hystériques. La preuve en est, que, comme celles-ci, ces
délires
peuvent disparaître par la psychothérapie et la
égis croit qu'il serait prématuré d'adopter, en ce qui concerne les
délires
systématisés secondaires, une théorie pathogéni
rie pathogénique définitive. Contenions-nous de constater que ces
délires
existent bien, qu'ils peuvent survenir sous des f
le D'' Lalanne (de Bordeaux) apporte une observation sur un cas de
délire
systématisé secondaire consécutif à un état neura
rédomine, de l'autre c'est l'hypo- condrie morale. Il croit que des
délires
systématisés peuvent être consécutifs à des obs
ces formes délirantes mono- iliéiqnes, que M. Régis classe dans les
délires
systématisés secon- daires, consécutivement à l
la psychose polynévritique peuvent se ramener à trois groupes : Il
Délires
systématisés, idées fixes consécutives à des rê
s, idées fixes consécutives à des rêves rappelant la physionomie du
délire
oni- rique. Ils consistent en subdélire le soir
délire oni- rique. Ils consistent en subdélire le soir, analogue au
délire
exo- toxique (alcoolisme), en rêvasserie la nui
e la cellule cérébrale. C'est dans cette forme que l'on observe les
délires
systématisés dont nous a parlé 111. Iégis. Ils
ve dans un rêve. Exemple : un homme, après une fièvre typhoïde avec
délire
pendant la convalescence, a conservé de son rêv
est la forme amnésique : altération mentale, accompagnée ou non de
délire
, amnésie singulière, différente des autres amné
a bonne fortune de trouver trois cas de polynévrites présentant des
délires
oriniques et dont il a pu exa- miner histologiq
e genre se rencontrent dans l'alcoolisme subaigu. Alors que tout le
délire
a disparu, seule une idée délirante persiste. C
re M. Ballet adopter sans res- triction les caractères cliniques du
délire
onirique, caractères qui se reproduisent dans l
iniques du délire onirique, caractères qui se reproduisent dans les
délires
hystériques et post-hypno- tiques. 11 s'agit bi
les délires hystériques et post-hypno- tiques. 11 s'agit bien là de
délire
post-infeclieux et non de délire hystérique. C'
ypno- tiques. 11 s'agit bien là de délire post-infeclieux et non de
délire
hystérique. C'est la meilleure réponse à faire
tématisées : l'hystérie ne doit pas envahir toute la pathogénie des
délires
infectieux et toxiques. Il serait peut-être plus
is accepte complètement la distinction que fait M. Ballet entre les
délires
toxiques et les délires vésaniques, accidentels e
la distinction que fait M. Ballet entre les délires toxiques et les
délires
vésaniques, accidentels et constitutionnels. Il
'il y ait une différence fonda- mentale entre les trois variétés de
délires
qu'il indique dans la psychose polynévritique,
de délires qu'il indique dans la psychose polynévritique, ces trois
délires
ne sont que les variétés d'une même espèce clin
plusieurs mois avant les symptômes de pol névrite. Polyné- vrite et
délire
sont deux symptômes non fatalement associés d'une
es psychoses infectieuses, elles ont les mêmes symptômes que les-
délires
de la lièvre typhoïde, etc. A Moscou, M. Joly (
'honneur du docteur Anglade, qui, à l'occasion d'un rapport sur les
délires
systématisés secondaires a fait un travail de l
d'histologiste à nous initier à la réalité et à la multiplicité des
délires
systématisés secondaires. A votre santé, cher m
cas où l'ac- tivité des facultés est conservée mais opprimée par un
délire
terri- fiant. La confusion mentale a un domaine
a stupidité complète. C'est un état morbide de l'esprit mais non un
délire
. Il y a 3 formes, légère, moyenne et accentuée.
us qu'un syndrome, faisant partie d'un état plus complexe comme les
délires
associés. La confusion men- tale pouvant se ret
elle est sou- vent d'origine toxique (de lfontyel). Associée aux
délires
, elle est souvent accompagnée de troubles troph
e certaines psychopathies, telles que la monomanie, l'obsession, le
délire
systématisé, l'extase, etc., ne relèvent pas de
exuelles; l'âge mûr, la manie; la vieillesse, la mélan- colie et le
délire
systématisé. La femme présente moins d'énergie
hystérique et épileptique, la mélan- colie, la démence précoce, le
délire
mystique, l'alcoolisme, la dipsomanie, etc., et
par les boissons spiritueuses. Ce travail a le mérite d'étudier le
délire
de persécution alcoolique en cherchant à le dé-
ution alcoolique en cherchant à le dé- gager des autres variétés du
délire
de persécution avec lesquelles il a pu être con
aires. Chez les premiers la dégérescence est la cause originelle du
délire
de persécution et l'alcool ne four- nit qu'un n
que, l'équilibre se rompt définitivement, la raison s'obscurcit, le
délire
s'installe. » Or l'alcool, mieux que toute autr
que toute autre cause, précipite chez les dégéné- rés l'invasion du
délire
. Chez les non héréditaires, le terrain favorabl
symptomatologie est à peu près la même dans tous les cas lorsque le
délire
est constitué et l'auteur assigne à l'évolution
que le délire est constitué et l'auteur assigne à l'évolution de ce
délire
trois périodes distinctes (trop distinctes peut ê
e sont : 1° l'incubation ou invasion pendant laquelle on observe le
délire
de jalousie, la dépression mélancolique, les idéo
itre desapp)icationsmédico-Iéga)es auxquelles donne lieu l'étude du
délire
de persécution alcoolique : le rôle du médecin
Juin 1899. No 42 ARCHIVES DE NEUROLOGIE PATHOLOGIE MENTALE. LE
DÉLIRE
SYSTÉMATIQUE PRIMITIF D'AUTO-ACCUSATION ; Par l
; Par le D' J. SÉGLAS, i)lédecin de 1'liosl,ice de Bie(ltre. Le
délire
d'auto-accusation a été longtemps considéré com
e caractéristique de la mélancolie. Aujourd'hui encore, le terme de
délire
mélancolique est bien souvent employé, par un v
ouvent employé, par un véritable abus de langage, comme synonyme de
délire
d'auto-accusation; et pour peu que ce délire s'
age, comme synonyme de délire d'auto-accusation; et pour peu que ce
délire
s'accompagne d'un état de dépression ou d'anxié
rmination de leur mode d'apparition et d'enchaî- nement. Puis, le
délire
d'auto-accusation n'est nullement caractéris- t
ns bien des circonstances différentes, au même titre que tout autre
délire
. Si l'on considère, en particulier, les formes
Si l'on considère, en particulier, les formes systématiques de ce
délire
d'auto-accusation, nous savons d'une part qu'il
cusation, nous savons d'une part qu'il peut se présenter à titre de
délire
systématisé secondaire, consécutif à une phase
u'ici, un des éléments de diagnostic a été le polymor- pibisîiîe du
délire
; les idées d'auto-accusation se manifestant ave
ie, suicide) à titre d'épisode aigu et tran- sitoire, au cours d'un
délire
systématique préexistant, de formule différente
défaut, les idées d'auto-accusa- tion constituant à elles seules le
délire
. Ce sont des faits de ce genre, désignés quelqu
colie des dégénérés et représentant en quelque sorte le type pur du
délire
systématisé primitif d'auto-accu- sation, que n
cas à évolution chro- nique; 2° des cas aigus revêtant la forme de
délires
d'emblée plus ou moins prolongés ou de simples
assez caractéristique. Il rappelle exactement celui de formes de
délires
systématisés primitifs qui nous sont plus familie
lires systématisés primitifs qui nous sont plus familiers, tels les
délires
de persécution. Tantôt, en effet, les conceptio
rée sur l'existence d'une affection mentale avant l'appa- rition du
délire
. L'explication de ce mode de début se trouve to
ragement, en un mot présentant déjà en germe des tendances que leur
délire
ne semble que traduire plus tard d'une façon ex
ées d'indignité, d'inca- pacité, de culpabilité, etc., en un mot du
délire
d'auto-accu- sation. Mais ce délire se présente
culpabilité, etc., en un mot du délire d'auto-accu- sation. Mais ce
délire
se présente sous un aspect, avec des caractères
aspect, avec des caractères intrinsèques très différents de ceux du
délire
d'auto- accusation de la mélancolie. Il se mani
n'a-t-il pas non plus ce caractère pénible, de peine morale, que le
délire
du mélancolique puise dans l'un des élé- ments
ait-on presque dire que l'humilité du 436 PATHOLOGIE MENTALE. '
délire
n'est qu'une étiquette trompeuse, qu'elle n'est p
orgueil, de vanité blessée. D'autre part, il est à remarquer que ce
délire
d'auto-accu- sation ne présente pas cette espèc
sation ne présente pas cette espèce de rayonnement centri- fuge du
délire
du mélancolique. Le malade n'envisage pas les c
spérante de son moi. Loin d'avoir cette fixité monotone qui fait du
délire
mélan- colique une sorte de litanie, les concep
pas de nouvelles preuves de son indi- gnité et de ses fautes. Ce
délire
d'auto-accusation repose essentiellement sur des
xistence. Lorsque l'on examine l'état mental sur lequel repose ce
délire
, on n'y retrouve aucune de ces modifications si c
cune de ces modifications si carac- téristiques qui accompagnent le
délire
d'auto-accusation chez le mélancolique. Ici les
de cet arrêt psychique habituel à la mélancolie. En dehors de leur
délire
partiel, les malades conservent toute leur luci
at passager, un peu de dépression ou d'agitation anxieuse. Mais
DÉLIRE
SYSTÉMATIQUE PRIMITIF D'AUTO-ACCUSATION. 437 il
re, pour montrer combien, par le mode de début, les caractères du
délire
, l'absence de tout symptôme, somatique ou psy-
morale profonde, qui marque d'une empreinte si caractéristique le
délire
du mélancolique. Le malade se sent simplement hum
d'humilité vraie du mélancolique qui transparaît dans la formule du
délire
, mais un sentiment d'humi- liation, et par suit
d'humi- liation, et par suite d'orgueil. D'ailleurs, bien que ce
délire
soit un délire d'auto-accusation, il n'a point
ion, et par suite d'orgueil. D'ailleurs, bien que ce délire soit un
délire
d'auto-accusation, il n'a point le rayonnement
ntes revêtent toutes la même formule uniforme d'auto-accusation, le
délire
ne se présente pas avec le caractère de fixité,
ire ne se présente pas avec le caractère de fixité, de monotonie du
délire
mélancolique. Il est empreint au contraire d'un
r la vie, sur les hommes, en particulier sur lui. Que ses chefs
DÉLIRE
SYSTÉMATIQUE PRIMITIF D'AUTO-ACCUSATION. 439 so
olère. D'après ce qui précède, le caractère de systématisation du
délire
semble déjà évident. Il apparaîtra encore plus ne
'un avancement. Les considérations précédentes nous montrent que le
délire
de ce malade, soigneusement analysé, ne présent
soigneusement analysé, ne présente pas les caractères habituels du
délire
d'auto-accusation mélanco- lique, mais se rappr
nco- lique, mais se rapproche au contraire, par bien des côtés du
délire
de la folie systématique (paranoïa) primitive.
matique (paranoïa) primitive. Parmi les caractères différentiels du
délire
de la mélan- colie et de la paranoïa primilive,
u- velle et tombant de même tout aussi vite dans la désillusion
DÉLIRE
SYSTÉMATIQUE PRIMITIF D'AUTO-ACCUSATION. 444 et
u malade, il y a neuf mois déjà. Au point de vue de son origine, le
délire
d'auto-accusation nous parait bien, d'après ce
rt considérer comme une humiliation. En même temps que la genèse du
délire
d'auto-accusation, ,cela nous fait très bien sa
s fait très bien saisir certaines des nuances particu- lières de ce
délire
que nous avons tout à l'heure cherché à mettre
t à l'heure cherché à mettre en relief. Les caractères actuels du
délire
, son mode de développe- ment nous portent déjà
dérés en eux-mêmes et dans leur filiation, leurs rapports réci-
DÉLIRE
SYSTÉMATIQUE PRIMITIF D'AUTO-ACCUSATION. 443 pr
ique primitive. Seule, la formule d'auto-accusation particulière du
délire
eût pu éveiller au pre- mier abord l'idée d'un
cas de mélancolie. Mais nous savons aujourd'hui que la formule d'un
délire
, quelle qu'elle soit, ne suffit pas à caractéri
qu'elle soit, ne suffit pas à caractériser un état morbide, que le
délire
d'auto- accusation, en particulier, n'est nulle
r dans bien d'autres formes vésaniques au même titre que les autres
délires
de persécution, de grandeur, mystique, érotique
onque ne doit pas reposer seule- ment sur l'existence de tel ou tel
délire
, mais sur l'ensemble total des symptômes, leur
as la teneur des idées, mais leur genèse qui permet de rapporter un
délire
à la mélancolie ou la folie systématique. C'e
ou la folie systématique. C'est ainsi que, dans le cas actuel, le
délire
d'auto-accusa- tion ne peut être rapporté à la
ante aiguë. Il ne peut même pas être considéré comme une forme de
délire
systématisé secondaire, consécutif à la mélancoli
ir des malades ? Dans la forme chronique que nous, avons en vue, le
délire
se systématise progressivement, puis persiste s
confirmer le diagnostic. Quelques malades au contraire pas- sent du
délire
d'auto-accusation à un délire de négation sté-
ues malades au contraire pas- sent du délire d'auto-accusation à un
délire
de négation sté- réotypé. Cette forme délirante
que, parfois subit, toujours très rapide et c'est toujours aussi le
délire
d'auto-accusation sous ses diverses teintes qui
physique, morale, intellectuelle, ni d'anxiété simples. Une fois le
délire
installé, le malade peut se montrer déprimé ou
de simples épisodes réactionnels en rapport avec l'exacerbation du
délire
. Cette mobilité, cette variabilité du ton émoti
que, même dans les cas aigus, on s'aperçoit 'encore souvent que
DÉLIRE
SYSTÉMATIQUE PRIMITIF D'AUTO-ACCUSATION. 44b l'
ÉLIRE SYSTÉMATIQUE PRIMITIF D'AUTO-ACCUSATION. 44b l'humilité de ce
délire
peut n'être qu'apparente. Mais le fait capital,
délire peut n'être qu'apparente. Mais le fait capital, c'est que le
délire
d'auto-accusation n'a jamais la fixité monotone
itives et se présentent toujours comme la traduction sensorielle du
délire
. Tout en s'obstinant dans ses convictions erron
ement dit et qui, dans la mélancolie vraie, servent de fondement au
délire
. Pas de troubles physiques, pas de désordres coen
oncordaient absolument avec celle de l'examen direct. Bien que le
délire
fut toujours à ce moment aussi actit qu au débu
Rien dans l'extérieur du malade ne révèle l'aliéné. Son attitude,
DÉLIRE
systématique primitif d'auto-accusation. 447 sa
dans une litanie monotone et ne se tient jamais pour battu. Tout le
délire
d'ailleurs se borne aux idées d'auto-accusation,
e conception délirante de teinte différente. Le mode de début de ce
délire
, ses caractères particuliers, l'absence des sig
à porter par élimination le diagnostic de folie systématique avec
délire
, de teinte particulière, d'auto-accusation. L'o
son indignité, de son manque de coeur. Au point de vue mental, le
délire
ne s'est nullement modifié ; les idées d'auto-a
ur état des remarques très fines et très spirituelles. Bien que son
délire
soit resté aussi actif, il lit, fait de la musi
ns se sont écoulés depuis lors sans nouvel incident. p. Parmi ces
délires
d'emblée d'auto-accusation, les uns durent un t
ct de simples bouffées délirantes ne durant que quelques jours.
DÉLIRE
SYSTÉMATIQUE PRIMITIF D'AUTO-ACCUSATION. 449 9
ableau symptomatique est un peu différent et ressemble à celui d'un
délire
systématisé aigu hallucinatoire. Le début est
craindre. Par le mode de début brusque, le caractère primitif du
délire
, la fréquence des hallucinations, l'anxiété réact
de la mélancolie et se rapprochent au contraire très nettement îles
délires
systéma- tisés aigus forme de bouffées délirant
à titre d'épisodes transitoires dans le cours d'autres variétés de
délires
systé- matiques chroniques tels que ceux de per
de quelques jours. Mais il est à remarquer que ces formes aiguës du
délire
systématisé d'auto-accusation, qu'il s'agisse d
s aiguës du délire systématisé d'auto-accusation, qu'il s'agisse de
délires
d'em- hlée prolongés, ou de simples bouffées dé
ans auparavant la malade avait eu un accès tout à fait semblable de
délire
, ayant débuté subite- ment sans cause connue, e
to-accusation, les mêmes hallucinations apparues postérieurement au
délire
. Nous n'avons pu avoir de renseignements précis
rolongée, de nature hystérique, le somnambulisme étant un véritable
délire
. Notre observation vient donc à l'appui de la m
mmettre des infractions sous l'influence nette de ces tares ou d'un
délire
surajouté, mais aussi d'en commettre d'autres à c
ertain nombre de cas analogues. (li.) 484 SOCIÉTÉS SAVANTES. de
délire
de persécution que M. Régis a appelée « délire de
OCIÉTÉS SAVANTES. de délire de persécution que M. Régis a appelée «
délire
de dépos- session ». La plupart de mes « aliéné
époques les délirants ont emprunté les éléments surajoutés de leur
délire
aux préjugés régnants et aux préoccupations du
t à disparaître complètement, le malade entre de plain-pied dans le
délire
. Nous avons observé des malades répondant à ces
ns les formes aiguës et sub-aiguës de l'alcoolisme. M. Magnan. Le
délire
alcoolique est la forme mentale à laquelle conv
orte s'ouvre, pris ' Magnan. De l'alcoolisme, des divers formes du.
délire
alcoolique et de leur traitement. Paris, 1874,
hallucinations venant s'y ajouter, elle se transforme en véritable
délire
. Au milieu de la nuit tout étant calme, il se m
oumis'a quelque autre cause d'excitation, il est pris d'un accès de
délire
alcoolique. Les phénomènes intellectuels consis
98, sur 1.062 malades soumis à l'alitement, 392 étaient atteints de
délire
alcoolique. Pour tous ces alcoolisés j'ai eu ra
où la surveillance est continue. Pour résumer nous dirons : 1° Le
délire
alcoolique, fait presque entièrement d'illusions,
ntes; 3° L'alitement en permettant de placer le sujet dès que son
délire
se réveille dans la réalité des faits devient dan
uccessivement de 110 à 120, 106 : 9G; au réveil il remonte à 140.
Délire
systématisé des grandeurs dans la convalescence d
alescence de la ' fièvre typhoïde. M. DuFOUR. Parmi les formes de
délire
posl-typhique, on note surtout la monomanie amb
e. Marcé et More ! la regardent presque comme caractéristique de ce
délire
. Ilanot et Bucquoy l'ont aussi signalée comme t
cette monomanie ambitieuse, sur sa mobilité et sa transformation en
délire
lypémaniaque. D'après Régis, notamment, les con
t net- tement systématisée et le malade raisonne parfaitement son
délire
. Trois particularités à retenir : En premier lieu
des conséquences logiques. On est donc loin de la superficialite du
délire
post-typhique signalée par Hanot et Bucquoy. Il
Claudication hystérique; par Bidon. · SOCIÉTÉS SAVANTES. 498
Délires
systématisés secondaires ci un état neurasthéniqu
s. L'atrophie des membres inférieurs a encore aug- menté. Hébétude,
délire
. Le sang puisé avec toutes les précautions d'us
ultures vertes de bacille pyocyanique mélangé à du coli-bacille. Le
délire
et les phé- nomènes infectieux s'accroissent, e
nérale (Dawson et Rambaud). Assistance familiale (Hogben et Marie).
Délire
alcoolique et médecine légale (Sutherland). A.
mo, 360. Suri ? locomotrice, par Trevelyaii, 235. Aulo-ACCusATMN.
Délire
systémati- que primiuf d ? par Séglas, ·'f33.
Truelle, 337. Di'générescencc et neurasthénie, par Bidon, 399.
Délire
aigu, par Coston, 213. Modi- liuatiun Hescrllul
s un cas de et dans un cas de delirmn tremens, par Ilocll, 141.
Délire
alcoolique. Hypnotisme et sommeil prolongé dans
I : LUU; psychique. Du -- post-opé- t'atoii,e, par Ilie(ILie, 71.
Délires
. Des - systématisés selon dailrs, par Anglade,
HraoTISvE. Ahus de l' - 430, et sommeil prolonge dans un cas de
délire
alcoolique, par l'ai-ez, 334. HvsTémE. L' chez
logie, par Duprat, 19. I.N'10\ICITIO,l et infection. Note sur les
délires
<l'auto - et d'infection, par Régis, 213.
anholm, 68. Neurasthénique. Syndrome urinaire - par Sépet, 486.
Délire
systéma- tisé secondaire dans un état . J)a !
langue et des muscles de la face; dépression entrecoupée d'accès de
délire
furieux avec hall uciiiatio 'n's-iloldbi([6u"es
retour dans un état de calme avec légère dépression men- tale sans
délire
appréciable, et je le renvoie le 31 octobre après
moitié. Le reste du temps il urine par regorgement. Sûbâgitatitin ;
délire
bizarre,' s'imagine que son bain est plein de m
décémbhre. - Hiéï solr, vJOlent accès de fiè'vrè. T. 40°,7 : Pas de
délire
. Ce matin,T ! J 370,8 De -m'a-ide à"1 manger ? La
csrcs' · ,9 ! ,i<=,6[u ? ? rr. Depuis, troj^s semaines ilg vâ au
délire
^ reste néanmoins chez hjijun certain degré de p
trer l'existence de l'urémie elle-même. epremier . el acces 1, Id e
délire
"1 avant" été incomplètement'observé, n "-lui' '
réellement en cause,' le malade'étaht en outre alcoolique,' et le
délire
" 'alcoolique' étant' précisément tiej type des dé
lique,' et le délire" 'alcoolique' étant' précisément tiej type des
délires
toxi- qu'es ? Mais" Id pliysionimie duadélire n
veuille dénier tout rôle j à l'alcoolisme dans la; pathogénie de ce
délire
, bien,au contraire^ L'urémie n'apparaît d pas -
lleurs;sile délire'alcoolique n'était pastoul siiii ? i plement un-
délire
urémique)1- ? ! en neii j8 Icirigm auv gb rnrioq
isme a pu concurremment avec l'urémie contribuera à faire éclore le
délire
..On.serait.ainsi en présence d'un cas mixte, d'
lies trouble5'jmentauxJa"Jo-fij rigine,urémique. Iljeiste,,qs as de
délire
Itirémiquee des,as de folieilla tout gAe,elq,ql
t j\ voirruneofolié urémique 'de forme £ banate,,se.compliq9F.e,,
délire
toxique3 on j un. délire urémique ? pur3 se trans
mique 'de forme £ banate,,se.compliq9F.e,, délire toxique3 on j un.
délire
urémique ? pur3 se transformer peuy à peu-en vé
ur homicide, infanticide et délits moindres commis sous l'empire du
délire
alcoo- lique, et où les-juges anglais acquittèr
uges anglais acquittèrent'l'auteur comme ayant agi sous l'empire du
délire
alcoolique. Dans ces cas, on sait que le préven
rtre., Folie systématique chro- . nique. C'est bien actuellement du
délire
de persécution (paranoïa chronique) c'est-à-dir
ulsion, morbide des imbéciles et des idiots est bien- différente du
délire
partiel'monomaniaque. La pyromânie est une 'for
yromânie est une 'forme de' la' folie impulsive." L'existence de ce
délire
'instinctif, de'cette attraction unique et°irrési
l'incendiaire ait agi sous l'influence de conceptions fausses, d'un
délire
plus ou moins systématisé..Mais à côté des ince
sé..Mais à côté des incendiaires qui agissent sous l'influence d'un
délire
défini ou'de ceux qui,, obéissant' à une' impul
appeler de ce nom que les cas dans lesquels il y a forma- tion d'un
délire
systématique chronique, incurable, stable, implan
utionnelle. On en exclura par conséquent le SOCIÉTÉS SAVANTES. 61
délire
systématique que beaucoup d'auteurs qualifient de
urable. On en exclura aussi les observations dans lesquelles il y'a
délire
plus ou moins cohérent, à début aigu ou'subaigu
lles il y'a délire plus ou moins cohérent, à début aigu ou'subaigu,
délire
qui témoigne simplement d'une profonde débilité
l'âge moyen de la vie. Dans la mélancolie,' la'manie périodique, le
délire
sÿsténiâtiqilê'aiâüyôïicôïîstate;`à la pério'de
aît pas le mode de'contamination. le -- v ., ... "M. G : ILDERG. Le
délire
systématique hallucinatoire d'origine toxique (
élire systématique hallucinatoire d'origine toxique (Kroepelin). Le
délire
systématique hallucinatoire (%Vahnsinn) est une
ils ont conscience de leur maladie et en conservent le souvenir. Le
délire
systématique hallucinatoire aigu se distingue du
ouvenir. Le délire systématique hallucinatoire aigu se distingue du
délire
sys- lématique chronique (paranoïa) par la diff
e 1886). " ' 11 en existe des formes dues à des intoxications. Le
délire
systématique hallucinatoire alcoolique est la pri
ir des halluci- nations multiples, des idées de culpabilité. - Le
délire
systématique hallucinatoire morphiaococaïniq21c a
'déli- rantes sont plus fréquentes et plus pernicieuses que dans le
délire
alcoolique génital et obscène. Les malades ont
r du moment où il a éprouvé la première halluci- nation. L'accès de
délire
est du reste curable. Mais le pronostic de la.m
ez profondément entre deux côtes pour amener la mort. Alcoolisme et
délire
de persécution avec auto-accusation. M. Rou- bi
cution avec auto-accusation. M. Rou- binovitch rapporte deux cas de
délire
de persécution avec auto- accusation. La premiè
d'un chagrin de famille, ,il se mit à boire et bientôt un accès de
délire
se déclara avec le cortège ,habituel d'hallucin
nt un peu plus calme et en l'interrogeant on constata un, véritable
délire
de persécution avec auto-accusation. Au bout de
c auto-accusation. Au bout de six semaines il est sorti guéri ; son
délire
a totalement disparu en même temps que les diff
excès alcooliques. Il y a trois ans, elle a eu un premier accès de
délire
alcoolique et, peu de temps après, un second. On
M. Charpentier. , Dans ma communication de 1886 sur les variétés du
délire
, de persécution, j'ai décrit le groupe des auto-
De même de nouveaux chapitres sont consacrés à la des- cription des
délires
systématisés chroniques, de la dégénérescence e
itieuse, sensorielle, transitoire; la manie subaiguë, chronique, le
délire
aigu, les états maniaques symptomatiques. Puis
es états maniaques symptomatiques. Puis la mélancolie typique, sans
délire
, nostalgique, anxieuse, avec agitation, avec st
et les états de stupidité sympto- matiques. Enfin sont étudiés les
délires
systématisés chroniques, tels que le délire des
Enfin sont étudiés les délires systématisés chroniques, tels que le
délire
des persécutions dans ses formes typique, méga-
sme, etc., la mégalomanie simple, religieuse, érotomaniaque, et les
délires
systématisés secondaires. Un dernier groupe com
archer et à se tenir sur ses jambes. Affaiblissement psychique sans
délire
.- 26 avril 1893. Troubles de la marche. Station
e fausse couche. D'abord état maniaque, ensuite état dépressif avec
délire
. Puis les deux états d'expansion et de dépres-
tale (amentia), qui joue le rôle de symptôme soi t dans la forme de
délire
systématique connu sous le nom de Wahn- sinn, s
our cachet, sa terminaison extraordinai- rement favorable. C'est un
délire
chronique systématique, progres- sif, incurable
vivent avec elle et qui connaissaient par le menu son système de
délire
, n'en ont pas vu reparaître la moindre trace. Ell
peuvent pré- senter simultanément ou presque simultanément un même
délire
, les mêmes troubles, alors que cependant ils ne
de la monomanie telle que la concevait Esquirol, c'est-à-dire comme
délire
partiel exclusivement limité à un seul sujet; i
crit, le premier, les trois périodes successives de l'évolution des
délires
partiels jusqu'au délire stéréo- typé, descript
s périodes successives de l'évolution des délires partiels jusqu'au
délire
stéréo- typé, description appliquée depuis lors
u'au délire stéréo- typé, description appliquée depuis lors au seul
délire
de persécu- tion ; enfin il a proclamé la néces
, les hallucinations hypnagogiques deviennent le point de départ du
délire
, mettant en évidence l'une des modalités les plus
Saint-Yon de s'être emparé de ses affaires. l Comme on le voit, son
délire
se réduit à quelques idées fausses, au nombre d
ule chimique propre aux différents nerveux. L'un montre combien les
délires
actifs modifient la constitution des urines, ta
endu ou res- treint. On l'a considéré quelquefois comme synonyme du
délire
(vésanique) et plus spécialement de délire inte
uefois comme synonyme du délire (vésanique) et plus spécialement de
délire
intellectuel. L'expression pour Georget devait
. Qu'on ait affaire à un spasme, à une idée fixe, à l'attaque ou au
délire
, tous ces troubles paraissent résulter ,non d'u
bides, aux impulsions, enfin par une tendance à certaines formes de
délire
transitoires ou durables. ' Or, c'est chose com
de. Il y a perte de connais- sance et absence au moins apparente de
délire
. Il n'en est plus de même dans la période des c
uvements. A la phase des attitudes passionnelles, on est en r plein
délire
. La malade est en proie à des hallucinations qui
atrième et dernière période de l'attaque porte le nom de période de
délire
. C'est assez indiquer que les conceptions déli-
épondérante. C'est dans ces formes frustes que l'on rencontrera des
délires
simulant des délires d'autre nature. Le délir
ns ces formes frustes que l'on rencontrera des délires simulant des
délires
d'autre nature. Le délire de l'attaque d'hyst
n rencontrera des délires simulant des délires d'autre nature. Le
délire
de l'attaque d'hystérie est généralement passager
la conscience ne s'observe que dans les formes vraiment accusées de
délire
. On a expliqué le délire de l'attaque en l'envi
que dans les formes vraiment accusées de délire. On a expliqué le
délire
de l'attaque en l'envisageant comme un rêve qui s
les tics, pour l'ano- rexie hystérique, a lieu aussi pour certains
délires
plus ou moins complexes, plus ou moins bien sys
ématisés, plus souvent passa- sagers que durables. L'étude de ces
délires
hystériques est à peine ébauchée. M. Janet en a
ne ébauchée. M. Janet en a étudié quelques-uns; il a montré que ces
délires
se rattachent à des idées fixes subconscientes,
été précisément observés dans tous les accidents hys- tériques. Ces
délires
sont produits par le même mécanisme qui amène c
hystérie, il convient de dire quelques mots du somnambulisme et des
délires
somnambuliques. Les somnambulismes peuvent être
juxtaposer aux troubles qu'elles présentent d'habitude, les divers
délires
que l'hérédité 228 sociétés savantes. névropa
cence peuvent faire éclore. Aussi bien, lorsqu'on fait le bilan des
délires
qui ont été plus ou moins arbitrairement confon
ft-Ebing, des psycho-névroses (première crise ou mélancolie) et des
délires
qui portent l'empreinte de la dégénérescence. C
iée ? c'est ce qu'il s'agit d'examiner. Il n'est pas douteux que le
délire
hystérique puisse, dans quelques cas, revêtir u
as, la prédominance des hallucinations visuelles, les caractères du
délire
qui est surtout un délire de mémoire, sa courte d
llucinations visuelles, les caractères du délire qui est surtout un
délire
de mémoire, sa courte durée, la constatation de
meubles, à faire toutes les niches possibles à leur entourage. Leur
délire
est surtout un délire d'acte. Quant aux discours,
s les niches possibles à leur entourage. Leur délire est surtout un
délire
d'acte. Quant aux discours, ils ne sont que rar
u caractère de certaines de ces malades, on constate chez elles des
délires
lypé- maniaques transitoires qui se relient étr
e la sensation de constriction pharyngée, la permanence par delà le
délire
du tempérament hystérique tel qu'on le concevai
bides, aux impulsions, enfin par une tendance à certaines formes de
délire
transitoires ou durables ». J'avoue que je ne v
générescence et le sujet qui a * une tendance à certaines formes de
délires
transitoires ou durables*'me semble pouvoir êtr
ut une grande attaque d'hystérie convul- sive suivie d'une scène de
délire
bruyant dans laquelle elle revécut les principa
Cr... étant entrée à l'hôpital, j'assistai à diverses reprises à ce
délire
de reviviscence. A l'état de veille aussi 232 S
r de la scène déterminait une grande attaque d'hystérie suivie d'un
délire
tou- jours identique dans lequel la malade voya
omènes mentaux. Mais les hystériques n'ont pas la spécialité de ces
délires
qui paraissent dépendre de rêves. Le délire des
la spécialité de ces délires qui paraissent dépendre de rêves. Le
délire
des alcooliques, comme le disait Lasègue, n'est p
Le délire des alcooliques, comme le disait Lasègue, n'est pas un
délire
, mais un rêve. On trouve des délires analogues
disait Lasègue, n'est pas un délire, mais un rêve. On trouve des
délires
analogues dans les auto-intoxications. Je pours
uto-intoxications. Je poursuis depuis longtemps l'étude clinique du
délire
dit fébrile ou infectieux et j'ai été frappé de
lire dit fébrile ou infectieux et j'ai été frappé de ce fait que ce
délire
est une sorte de rêve allant depuis le rêve imm
t comme le rêveur qu'on arrache à son sommeil ou l'alcoolique à son
délire
. Tous ces états sont des empoisonnements par de
nements par des voies dîne- rentes de l'organisme; il semble que le
délire
du rêve soit comme la caractéristique des intox
e des troubles psycho-sensoriels, ainsi que cela s'observe dans les
délires
toxiques; 20 sur l'état de semi-conscience des su
lique sont très rapide- ment guéris. Au bout de quelques jours leur
délire
a disparu; ils n'en ont même plus, le plus souv
és. Pourquoi ne pas les renvoyer, dira-t-on, une fois leur accès de
délire
passé ? La raison est bien simple. Il m'est arr
(car actuellement aucune loi n'autorise à le séquestrer une fois le
délire
passé). Un asile spécial pour alcooliques s'imp
'un quartier de cellules pour les ivrognes qui auraient un accès de
délire
. Il y aurait des quar- tiers de plus en plus gr
oliques sur- ajoutés, par exemple, avec les prédisposés qui font un
délire
relevant manifestement de l'intoxication par l'
déterminer l'appa- rition, chez les vieux tabétiques, de véritables
délires
à forme lypémaniaque ou à forme de délire de pe
abétiques, de véritables délires à forme lypémaniaque ou à forme de
délire
de persécution. J'en ai rapporté plusieurs exem
ver également dans les mêmes conditions les différentes variétés de
délire
qui caractérisent la para- lysie générale progr
ore chez le malade un certain degré de dépression mélancolique sans
délire
, conscient, presque logi- que, qui lui fait dés
CLINIQUE MENTALE ASILE CLINIQUE (SAINTE-ANI4F). - M. MAGNAN. DES
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES DIVERSES PSYCHOSES. PRE
. Sommaire. De la méthode en pathologie mentale. - 9onoma- nie et
délire
partiel. La teneur du délire ne fournit au diag
n pathologie mentale. - 9onoma- nie et délire partiel. La teneur du
délire
ne fournit au diagnostic aucune indication préc
raduation de l'influence héréditaire dans les diverses psy- choses.
Délires
systématisés dans les états maniaques et . méla
états maniaques et . mélancoliques, dans la folie intermittente, le
délire
chronique . et la dégénérescence mentale. Dif
ue . et la dégénérescence mentale. Différences dans la genèse des
délires
. Différences dans leur évolution.-La prédisposi
ts mixtes tenant a à la fois de la pathologie et de la psychiatrie.
Délires
dans l'alcoolisme, les névroses, la paralysie g
dignité d'entités pathologiques. Ainsi sont nées les monoma- nies :
délire
des persécutions, démonopathie, agoraphobie, fo
ous ses chaînons, depuis la cause jusqu'au pronostic. L'étude des
délires
systématisés ne peut être faite qu'à la lueur d
al, réformer l'Église. Il paraît bien, en effet, le représentant du
délire
partiel; il a pu en être donné comme le type pa
ent étant sain sur tout autre objet, c'est ainsi que l'on entend le
délire
partiel. Vous pourrez voir, dis-je, que ce mala
dents nerveux ou psychiques, que ses ascendants étaient des désé-
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 275 quilibrés,
des alcooliques, des névropathes, des psychopathes. Si bien que ce
délire
partiel ne vous semblera plus que l'effet d'un
lera plus que l'effet d'un état général. - En somme, la teneur du
délire
ne fournit au diagnostic que de bien vagues ind
tres éléments, et voyons par exemple si la genèse et l'évolution du
délire
ne nous donneront pas la solu- tion du problème
ien sous les yeux un tuberculeux, un syphilitique, un cancéreux qui
délire
, mais ils négligent de se demander pourquoi ce
i- tion, dans les antécédents héréditaires, la véritable cause du
délire
. Ils ont la folie en puissance et les manifestati
de son accès maniaque. Elle s'occupait d'une façon régulière, se
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 277 tenait con
nce relative et l'ordre hiérarchique des différents syndromes. Un
délire
ne se développe donc pas au hasard. Il faut, pour
'action des causes les plus futiles, ils peuvent courir du calme au
délire
et retomber les jours d'après dans une relative
re mental reste intact jusqu'au jour où se développe la maladie, le
délire
marche sans trêve ni arrêt, suivant systématiqu
aires, la plénitude de leurs facultés. Manie et mélancolie simples,
délire
chronique, folie inter- mittente, dégénérescenc
logiques. C'est donc dans ces groupes que nous devons étudier les
délires
systématisés. Ce sont les caractères nettement dé
es types morbides qui nous donneront les caractères évo- lutifs des
délires
. On a décrit des délires systématisés consécuti
donneront les caractères évo- lutifs des délires. On a décrit des
délires
systématisés consécutifs à des accès de manie o
rés. Les accès de folie intermittente se traduisent ordinairement
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 279 i) par des
SYCHOSES. 279 i) par des phases mélancoliques ou maniaques, par des
délires
le plus souvent diffus. Dans des cas plus rares
ans des cas plus rares, ces accès sont constitués par de véritables
délires
systématisés (ambitieux, mystique, de persécuti
ui écarte les mélancoliques et les maniaques simples). Restent le
délire
chronique et la dégénérescence mentale, c'est-à
les déséqui- librés du cerveau. Le fond sur lequel va s'élever le
délire
diffère donc essentiel- lement dans ces deux ty
ment dans ces deux types opposés. La genèse et l'évolution de leurs
délires
, ces deux éléments significatifs que nous cherc
égularités morales et affectives en étaient sorties. A son tour, le
délire
jaillit violemment, avec l'instantanéité d'une
, CLINIQUE MENTALE. folie ? Quoiqu'il soit, au moment précis où le
délire
se formule, il y a déjà longtemps que la fermen
st qu'après un siège de plusieurs années qu'il fait sa reddition au
délire
. Ainsi, la genèse du délire est très différente
ieurs années qu'il fait sa reddition au délire. Ainsi, la genèse du
délire
est très différente dans ces deux ordres de psy
pas moins. . Chez les dégénérés tout est aventure et désordre : ces
délires
que nous avons vu s'installer avec tant de rapi
a- raît souvent comme il est né. Ce n'est pas à dire que certains
délires
des dégénérés ne se limitent, ne se cantonnent da
ée. Mais, dans ce cas, je vous l'ai dit, il n'y a pas de préface au
délire
: complet dès le 'début, il n'évolue pas davant
ser ni s'accroître, tour- nant dans un cercle fermé. D'ailleurs ces
délires
qui se pro- longent dans le temps, mais restent
raître, reparaître, cesser pour toujours ou durer indéfiniment. Le
délire
du dégénéré peut donc guérir ; il ne devient incu
sonne. Mais il est inébranlable, il évolue malgré lui, et lorsque
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 281 sa résista
dégénéré, être originelle- ment taré, peut entrer d'emblée dans le
délire
ambitieux; cette manifestion des cerveaux affai
chit : alors, sous la violente poussée du travail syllogistique, le
délire
ambitieux affleure à la surface. En somme, dé
llogistique, le délire ambitieux affleure à la surface. En somme,
délire
chronique et dégénérescence s'opposent l'un à l
ue et dégénérescence s'opposent l'un à l'autre en totalité. Qui dit
délire
chronique exclut par ce fait même la dégénéresc
ubaigu d'alcoolisme éclate chez un sujet pour la première fois; son
délire
actif, souvent violent, est fait d'hallucinatio
es. Ce malade est l'alcoolique simple, non prédisposé; chez lui, le
délire
est comme un rêve qui ne résiste pas aux réalit
ce malade soit au contraire un prédisposé, et il peut projeter son
délire
au delà du temps d'action du toxique. L'excitat
chez lui, les troubles sensoriels se limitent au sens de l'ouïe, le
délire
se circonscrit en une série de con- ceptions pé
ions auditives, quelquefois des idées de grandeur, c'est-à-dire des
délires
systématisés. Comme les intoxications, les névr
lires systématisés. Comme les intoxications, les névroses ont leurs
délires
. L'épilepsie, cette grande névrose à paroxysmes
ès maniaques ou mélancoliques qui lui sont habituels, de véritables
délires
systématisés, plus rares, courts en général, ma
inconscient, du fait de ses antécédents épileptiques, et dégénéré à
délire
systé- matisé, s'il se rattache à des ascendant
saniques moins graves, et rien ne s'oppose à ce qu'il construise un
délire
chro- nique. On comprend enfin que, s'il s'alco
encore sous cette influence nouvelle. De telle sorte, qu'avec le
délire
systématisé épileptique pourront coexister chez l
le délire systématisé épileptique pourront coexister chez lui des
délires
systématisés d'un tout autre ordre et d'un pronos
ronostic différent. Des considérations analogues s'appliquent aux
délires
systé- matisés de l'hystérie, délires en généra
ns analogues s'appliquent aux délires systé- matisés de l'hystérie,
délires
en général assez courts et de dia- gnostic faci
e, délires en général assez courts et de dia- gnostic facile. Des
délires
systématisés peuvent aussi surgir à l'occasion
eau. Je dis à l'occasion, car ce serait une erreur de croire que le
délire
en dépend. On sait combien de malades à lésions
es d'hôpitaux, et cependant on n'en remarque qu'un petit nombre qui
délire
. Tout se réduit, chez la plupart, à l'affaiblis
l'affaiblissement de la mémoire, à la dissociation des idées; si le
délire
se surajoute à cette déchéance de la fonction,
u cer- veau » (1890), M. Lwoff a publié plusieurs observations de
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES.. 283 délire sy
urs observations de DÉLIRES SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES.. 283
délire
systématisé chez des sujets atteints de lésions c
(1893), M. Pécharman a relevé plusieurs cas fort intéressants de
délire
systématisé chez les vieillards, c'est-à-dire che
ortant ; la lésion cérébrale n'a été que la cause détermi- nante du
délire
. L'activité des délires dans les lésions circon
ale n'a été que la cause détermi- nante du délire. L'activité des
délires
dans les lésions circonscrites du cerveau est e
n raison inverse de l'intensité de la lésion. Que dire alors de ces
délires
, dont je me propose de faire avec vous l'étude et
ude et dont l'énoncé constitue presque un paradoxe clinique : les
délires
systématisés dans la paralysie générale ? Ces deu
de ces associations d'idées qui créent la systématisation dans les
délires
? Certes, cela est impossible chez le paralytique
que des faux pas dans le fonctionnement intel- lectuel, pourquoi le
délire
systématisé ne serait-il pas possible ? Pourquo
escorté des troubles somatiques classiques, ce malade n'avait qu'un
délire
confus, : incohérent, un vrai délire de dément.
iques, ce malade n'avait qu'un délire confus, : incohérent, un vrai
délire
de dément. Puis des modifications heureuses son
émis- sion. Et, à mesure que s'effectuaient ces modifications, le
délire
incohérent du début faisait place à des idées de
upillaire, de quelques lacunes du souve- nir, on eût pu croire à un
délire
systématisé pur de tout mélange. Mais voici q
emblable accident est venu couper la rémission, et, chaque fois, le
délire
systématisé s'est effacé pour se montrer de nou-
'amélioration s'affirmait. Ici encore, dans le développement, de ce
délire
systématisé, la prédisposition a presque tout f
i expliquent les différences dans la genèse et dans l'évolution des
délires
. C'est eux que nous aurons toujours en vue dans
nous aurons toujours en vue dans l'étude que nous allons faire des
délires
systématisés dans les diverses psychoses. ASI
rtementaux. Mais ce qui est à noter, c'est la proportion minime des
délires
partiels. Les vésauies essen- tielles sont dans
e. Ainsi, sur 391 cas de folies simples, nous n'avons que 53 cas de
délires
partiels. Ce n'est pas dans cette courte notice
à l'asile des malades atteints de folie alcoolique typique avec son
délire
et ses hallucinations carac- téristiques. En di
étant courbé la plupart du temps en arrière. A ce moment aussi, le
délire
hallucinatoire qui en résultait, puisant ses él
, et com- pliqué d'hallucinations du sens génital (l'association du
délire
religieux et érotique est très fréquente), fit
ne pouvaient manquer de tenir docilement pour vraies, comme dans le
délire
à deux, les interprétations délirantes et les h
de cris et de hurlements, précédaient ordinairement une période de
délire
proprement dit, où les possédées entraient très
quand elle affirmait voir des lions, des bêtes affreuses, etc. Le
délire
zoopsique se compliqua chez d'autres de visions
ie. - La raison de la physionomie spéciale que prit chez elles le
délire
érotique, dont nous avons vu l'étendue et la fixi
e les idées érotiques occupent une place aussi impor- tante dans le
délire
hystérique, puisqu'elles peuvent même faire com
Elles peuvent, en effet, se rencontrer chez tous les alié- - nés à
délire
mystique,' notamment chez ceux qui sont atteints
upent pour ainsi dire l'arrière-plan, dominées qu'elles sont par le
délire
et les halluci- nations diurnes habituelles. On
les psychoses infectieuses et, d'une façon générale, dans tous les
délires
toxiques. ' M. S. Garnier lui objecte que des i
fs. , Démences vésaniques avec personnalité dissociée au COURS DE
délires
systématisés anciens. 11111. IIrIMEL et Marie.
de démentes vésa- niques avec personnalité dissociée au cours d'un
délire
systématisé ancien. Dans l'une de ces observati
erversion morale, cinq cas d'accès délirants passagers, deux cas de
délire
avec tendance à la chronicité. Le troisième gro
e sensations fausses associées (au- dition colorée) et combinées au
délire
; il signale des cas d'audi- tion colorée pure c
vements peu accentués, attitudes pas- sionnelles, hallucinations et
délire
, sur lesquels nous reviendrons. La malade ne ga
men direct à l'état de veille, on ne peut retrouver chez elle aucun
délire
, aucune idée fixe, et l'on ne cons- tate qu'un
veille l'inter- rogatoire de la malade ne met sur la piste d'aucun
délire
, d'au- cune idée fixe, dans le sommeil hypnotiq
l'hallucination visuelle du gendarme qui forme le pivot de tout le
délire
dans lequel elle cause avec des personnages ima
on d'entrer et de rester absolument dans le cercle restreint de son
délire
. Encore ne peut-on pas le diriger et le modifie
les autres expériences. En outre, lorsqu'elle vient à parler de son
délire
, de son idée fixe du gendarme, elle ne la juge
'état mental, jusqu'à ce qu'une nou- velle attaque, en rappelant le
délire
, vint tout remettre en question. Ces variations
tout aiguë et passagère, soit par les accès de Charcot, soit par un
délire
transitoire, mélanco- lique ou maniaque, stupid
r SCHULE. (Allg. Zeitsch. f. Psychiat., L. 1 et 2.) Le type de ce
délire
syslématique dont les synonymes sont en réalité
dont les synonymes sont en réalité Wahnsinn et Ven'McAMt, c'est le
délire
systématique de persécutions et de grandeurs ca
ire systématique de persécutions et de grandeurs caractérisé par un
délire
fixe, dépres- sif ou expansif, coordonné, succe
ou expansif, coordonné, successif ou concomitant quant au texte du
délire
, et produisant des modifications de l'humeur en r
t la faculté de conclure sont exacts mais se déterminent d'après le
délire
dont ils dépen- REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. li
uvelles lésions cérébrales interviennent (sénilité, athérome). Le
délire
syslématique aigu a les caractères cliniques du d
thérome). Le délire syslématique aigu a les caractères cliniques du
délire
chronique, mais c'est une paranoïa abrégée dura
lui fait par- tie de la paranoïa aiguë et les hallucinations, Le
délire
systématique hallucinatoire aigu est une folie ai
moi persécuté ou grandi (expansif) impliquent la nature réelle du
délire
, c'est-à-dire de la perversion intellectuelle. Da
rofondément émotif pour les assistants ; de l'autre, se rangent les
délires
en apparence partiels, que rien ne trahit au pr
iauve et Lunier que les faits de folie à deux n'appartenaient qu'au
délire
partiel systématisé, et c'est à Narre que revie
la contagion mentale fait sentir son influence. Ce sont surtout les
délires
généraux qui semblent les plus propres à se pro
semblent les plus propres à se propager dans le jeune âge et les
délires
partiels sont plutôt imposés que communiqués. 2
t généralement pour la contagion de la folie surtout s'il s'agit de
délires
généraux qui agissent en impressionnant vivement
ent et se transmettent par un choc émotif. 4° La vraisemblance du
délire
ne peut avoir d'influence que s'il s'agit de fo
muscles masticateurs et devinrent le point de départ d'un véritable
délire
de persécution, mais sans systématisation. Plus
), les autres provo- qués par les hallucinations motrices verbales (
délire
de persécu- tion), ou par l'ensemble confus d'h
de tous les sens (état de confusion ayant quelque analogie avec le
délire
hallucina- toire aigu). G. DENY. XXXV. LE cza
er, Reich, Krafft- Hifing, Kirn, Schuele, Brenner. On y traita : le
délire
aigu (rappor- teur : Schuele), et l'assistance
ut naturellement son plein quand on a affaire aux épisodes aigus du
délire
systéma- tique chronique; 4° la stupeur contre-
ons, car il n'est pas rare de voir une visite opportune corriger le
délire
. Mais il n'en faut tenter l'essai que lorsque les
CLINIQUE MENTALE ASILE CLINIQUE (SAINTE-ANNE). M. AIAGNAN. DES
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES DIVERSES PSYCHOSES '. D
SYSTÉMATISÉS DANS LES DIVERSES PSYCHOSES '. DEUXIÈME LEÇON. LE
DÉLIRE
CHRONIQUE A ÉVOLUTION SYSTÉMATIQUE*. Sommaire.
E LEÇON. LE DÉLIRE CHRONIQUE A ÉVOLUTION SYSTÉMATIQUE*. Sommaire.
Délire
chronique, type achevé de systématisation délir
chronique, type achevé de systématisation délirante. Conception du
délire
chronique basée : 1° sur l'état mental primordi
ntière. Etat mental antérieur des délirants chroni- ques. Genèse du
délire
: première période ou période d'in- quiétude :
de la vue. Troubles de la sensibilité générale. Systématisation du
délire
plus étroite et modes de réaction. Observation
isation du délire plus étroite et modes de réaction. Observation I.
Délire
chronique à la deuxième période : Hallucination
nagements, tentative de suicide, menaces de mort. Observation IL -
Délire
chronique à la deuxième période : Développement
ogue, dialogue, écho de la pensée. Systématisation pro- gressive du
délire
: on, ils, comité des ouvriers de la Belle- Jar
: Période des grandeurs. Mécanisme des transformations. Couleur du
délire
suivant le milieu social. Détire non surajouté,
e milieu social. Détire non surajouté, mais effaçant peu à peu le
délire
des persécutions. Observation III. Délire chron
s effaçant peu à peu le délire des persécutions. Observation III.
Délire
chronique au début de la troi- sième période :
tions dans l'attitude, allusions à des richesses. Observation IV.
Délire
chronique à la troisième pé- riode : Hallucinat
sieurs, Dans la précédente leçon, nous avons posé la question des
délires
systématisés dans les psychoses; nous avons indiq
ues, à des espèces nosologiques différentes bien définies. Or, le
délire
chronique est formé d'une succession de délires p
ien définies. Or, le délire chronique est formé d'une succession de
délires
parfaite- ment systématisés ; il rapproche, en
ci comme des maladies distinctes, des monomanies (démonopa- thie,
délire
des persécutions, mégalomanie, théomanie, etc.),
ladie plus profonde. Type achevé de systématisation vésa- nique, le
délire
chronique doit comme tel, occuper la première p
comme tel, occuper la première place dans une étude d'ensemble des
délires
systématisés. Entrevu déjà par Kant, Pinel, Esq
systématisés. Entrevu déjà par Kant, Pinel, Esquirol, Guislain, le
délire
des persécutions fut dégagé par Lasègue, en 185
des autres formes mentales. Mais, je vous l'ai dit, le caractère du
délire
ne saurait à lui seul servir de base à la créat
amen- taux, délaissés par Lasègue, sont précisément ceux qui nous
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 438 ont condui
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 438 ont conduit à la conception du
délire
chronique à évolution systématique. Lorsque l
nception du délire chronique à évolution systématique. Lorsque le
délire
chronique apparaît, à l'âge mûr, de trente- cin
emblée dans la folie : une assez longue période les y prépare. Le
délire
chronique débute, en effet, d'une manière insi-
l'ouïe; et avec celle-ci, il est entré dans la deuxième période du
délire
chronique, celle des hallucinations multiples d
es de nature pénible, des troubles de la sensibilité générale et du
délire
de persécution. . Le trouble sensoriel auditif
t les rejette aussitôt à l'état d'images tonales, qui empruntent au
délire
naissant leur carac- tère injurieux. Les bruits
ientifique, janvier 1881. - lllaânan. Leçons cli- niques, p. 241.
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 437 centre aud
'on pourrait appeler persécutée, tendent à diminuer à mesure que le
délire
se transformeet que se développent dans l'oreil
t). Si les hallucinations auditives ne font jamais défaut dans le
délire
chronique, si elles en sont un des éléments sympt
s'allient, surtout chez les femmes, des hallucinations génitales.
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 439 Les malade
en effet, le doute a cessé pour lui; plus il a souffert et plus le
délire
de persécu- tion s'est coordonné, s'est profond
Les modes de réaction varient, en effet, avec les périodes de son
délire
de persécution. Au début, il ne paraît songer qu'
rès eux, les frappe ou les tue... Telle est cette deuxième phase du
délire
chronique, pendant laquelle l'agitation intérie
us y trouverez tous les détails de ses deux premières périodes. -
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 441 1 Observat
logues, dialogue, écho de la pensée. Systématisation progressive du
délire
; on; ils; Comité DÉLIRES SYSTÉMATISÉS DANS LES
la pensée. Systématisation progressive du délire; on; ils; Comité
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 443 des ouvrie
enêtres ouvertes. L'électricité part de la tour Eiffel, et, grâce à
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 445 des fils c
avec les appa- rences de la raison. Et cependant, à mesure que son
délire
s'est coordonné et stéréotypé (période de crist
st persuadée qu'une autre femme habite en elle, et se substitue à
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 447 elle dans
rome) et de la longue concentration délirante. A ce moment même, le
délire
des grandeurs va succéder au délire des persécu
délirante. A ce moment même, le délire des grandeurs va succéder au
délire
des persécutions. Pinel, Spielmann, Renaudin, M
se pro- clame de « race infaillible et triplement royale », etc. Ce
délire
ambitieux, comme le délire des persécutions qui
aillible et triplement royale », etc. Ce délire ambitieux, comme le
délire
des persécutions qui l'a précédé, emprunte ses
ux milieux différents. Mais sous quelque couleur que se présente le
délire
, il n'y a là qu'un fait acces- soire qui ne doi
grandeur; et ce qu'il faut considérer, c'est, non pas la couleur du
délire
, mais son évolution. Et dans ce délire des gran
c'est, non pas la couleur du délire, mais son évolution. Et dans ce
délire
des grandeurs qui vient donner à la ma- ladie u
nner à la ma- ladie une caractéristique nouvelle, il y a plus qu'un
délire
surajouté (Falret). Une personnalité toute diff
ourte durée. Deux heures après, en effet, le malade était pris d'un
délire
qui aurait duré trois à quatre jours, accompagné
inations visuelles en rapport avec son agression nocturne. Sorti du
délire
, il n'a pas tardé à s'apercevoir qu'il avait un
en chef des asiles de la Seine. Les nombreux travaux écrits sur les
délires
dans lesquels il existe des idées de grandeur e
rocéder par citations. Cet historique montre aussi d'emblée que les
délires
en question ont été appelés paranoïa, Wahnsinn,
t été appelés paranoïa, Wahnsinn, VerrMC/te, Veruurrtheit, amentia,
délire
asthénique, et qu'ils n'ont rien à voir, ce que
tout aussi important que l'élément hallucinatoire. Cette idée du
délire
organisé primitif (/) ? ' : Mïoe ? 'e Ve ? ' ? 'M
ormes aux idées qui lui sont imposées par l'idéo"énèse vicieuse. Ce
délire
organisé (Verrùck- theil) pourrait, d'après Wes
opathie aussi fré- quentes que dans celle-ci, viennent alimenter le
délire
; elles 478 PATHOLOGIE MENTALE. ne font d'ord
l'expression Wahnsinn qui se compose des deux mots allemands Wahn (
délire
) et Sinn (sens). Mais Schoefer en admet : une f
al, décrit la Ve2,2,iiektheit chronique simple avec son sous-groupe
délire
de chicane ou des persécutés persécuteurs (Quoe
iques et doctrinaux. Nous voyons jusqu'ici qu'en ce qui concerne le
délire
cohérent, systématique, organisé, cristallisé,
si l'on veut faire la part extrêmement importante et juxtaposée du
délire
(Wahn) et des hallucinations sensorielles (Sinn
es que les successeurs d'Hoffmann ont minutieusement décrite, et de
délires
plus ou moins cohérents rangés au gré des obser
lirante , folie instinctive, mélancolie avec idées de persécutions,
délire
général hallucinatoire avec idées de gran- deur
tions de la folie systématique chronique (paranoïa chronica.) 3° Le
délire
organisé primitif de Griesinger désigné sous le n
observations qu'il donne. 4° Avec Westphal, apparaît la netteté du
délire
systématisé chronique; le rôle des hallucinatio
grandeur et de persécutions ressort des plus caractérisés dans le
délire
systématique chronique primitif et primitif origi
aladie qu'il couvre. Qu'il y ait 480 PATHOLOGIE MENTALE. aussi un
délire
systématique avec désordre dans les idées et les
ons qui se préciseront ultérieure- ment. On peut encore admettre un
délire
systématique mélanco- lique et hypochondriaque.
tique aiguë. Folie aiguë ne ren- drait pas le sens de Verrûchlheit;
délire
aigu à tendances systéma- tiques, encore peu co
ématique chronique rentrent dès maintenant, d'après les auteurs, le
délire
de chicane ou des persé- cutés persécuteurs pro
storique nous sommes en droit de tirer un premier argument. - Les
délires
, ayant pour éléments la conception délirante de g
tend caractériser, car au fond ces trois mots sont l'équivalent du
délire
systématique, chronique, coordonné, cristallisé,
atique, je reconnais, comme psychoses fonctionnelles distinctes, le
délire
hallucinatoire et la démence aiguë. Sous le nom
ayant pour symptôme essentiel les hallucinations qui provoquent le
délire
. Il est indubitable que ces symptômes-là se mon
: mais elles n'en constituent pas le principal, tandis que dans le
délire
hallucinatoire ce sont des symptômes fondamenta
,toutes les fonctions psychiques que nous observons, de même que le
délire
hallucinatoire, à la suite notamment de maladie
langue allemande n'a guère assigné d'expressions convenables aux
délires
, au désordre dans les idées (confusion des Latins
lt;) hypocondriaque qui passe par les périodes de l'hypocondrie, du
délire
des persécutions et du délire des grandeurs pou
par les périodes de l'hypocondrie, du délire des persécutions et du
délire
des grandeurs pour aboutir à la démence. Dans ces
nations sensorielles, de l'ouïe notamment, qui donnent naissance au
délire
; enfin il en existe une forme originelle dans l
au délire; enfin il en existe une forme originelle dans laquelle le
délire
, latent dans la première en- fance, se constitu
la folio systématique, générale- ment du texte des conceptions, du
délire
sensoriel. Pour lui aussi, l'affaiblissement in
paranoïa chronica) a pour carac- tère : l'existence d'un système de
délire
fixe qui s'édifie lentement sans que la conscie
, la sensibilité morale prenant une allure expansive; ce système de
délire
modifie, transforme la personnalité et en chang
s la paranoïa chronique n'existe que lorsque apparaît le système de
délire
précis et fixe. Ce délire évidemment ne préexis
existe que lorsque apparaît le système de délire précis et fixe. Ce
délire
évidemment ne préexiste pas à l'origine même de l
t ne préexiste pas à l'origine même de l'individu. Souvent aussi le
délire
de persécution ou de grandeur avec ses cou- leu
l'inconséquence en est le caractère et cette inconséquence entre le
délire
partiel ou fixe et les actes est remarquable. C
ui présentent une netteté intellectuelle complète en dehors de leur
délire
. , En réalité ce sont les signes de la démence
ctimes des aliénistes et des tribunaux. Ils masquent avec soin leur
délire
et le système qu'ils ont échafaudé, ainsi que l
ent à la réalité de leurs hallucinations et c'est alors que naît le
délire
fixe des persé- cutions. On pourrait faire rent
e prédominent des hallucinations d'un sens, elles donnent le ton au
délire
et peu- vent rester ainsi isolées et uniformes,
oïa chronique abrégée et concise. Il s'agirait donc d'un système de
délire
faisant brusquement explo- sion ou se développa
chez les héréditaires névropathes. Une première poussée brusque de
délire
paranoïque ou délire d'emblée qui évolue rapide
s névropathes. Une première poussée brusque de délire paranoïque ou
délire
d'emblée qui évolue rapidement et disparaît san
la démence enfin il se peut faire qu'il y ait plusieurs bouffées de
délire
systématique aigu curable. Ces exemples nous
niaque progressive ; en même temps hallucinations accompagnées de
délire
suraigu dans lequel on distingue déjà un noyau d'
nn (Allg. Zeitsch. f. Psychiat., 1862, t. XIX, p.' 384), effacer le
délire
en changeant les sollicitations des impressions
lles subsistent et se développent. Enfin ils peuvent aussi faire un
délire
chronique sys- tématique (paranoïa chronica). L
fusion men- tale, désigné sous le nom d'amentia. Examinons donc les
délires
qui constituent les limites les plus extrêmes d
s extrêmes des mêmes formes aiguës. Quelle idée faut-il se faire du
délire
de collapsus ou toxique ou encore d'épuisement
systématique (paranoïa) ? Examinons l'ensemble de la marche de ces
délires
; quelle en est l'analogie avec la folie systéma
ie avec la folie systématique chronique (paranoïa chro- nica) ? Ces
délires
, ou amentioe délirantes acM<MStmoe, sont des
t pas les seules coupables, il y a lieu de formuler l'expression de
délire
hallucinatoire (delir. hallucinatorium). Mais i
sima qui, dans la plupart des cas peut être désignée sous le nom de
délire
hallucinatoire; on y cons- tate : les formes ra
chronique (paranoia chronica alcoolica). Entre ces deux groupes de
délires
alcooliques, il y a aussi des formes mixtes dan
s les idées hallucinatoire aigu), par Meynert Amentia, par 111endel
délire
hallucitaatoire,présente fréquemment une marche
états, la règle ; ja- mais en tout cas, il n'y a organisation d'un
délire
suivi, systéma- tiquement coordonné, c'est le d
de confusion mentale (Verwirrtlaeit). Vis-à-vis de ces exemples de
délire
simple susceptible parfois de se transformer en
exemples de délire simple susceptible parfois de se transformer en
délire
systématique, mais qui le plus fréquem- ment du
qui le plus fréquem- ment du commencement jusqu'à la fin restent du
délire
simple ou delà confusion mentale, il y en a d'a
hologiques affectent une direction déterminée; dès le début, il y a
délires
de persécution ou de grandeur qui ne tardent pa
rver une plus longue durée de la maladie; pendant plusieurs mois le
délire
sub- · siste et subit des transformations ; tan
y a les mêmes formes de transition que celles qui existent]entre le
délire
alcoolique aigu simple et le délire alcoolique
ue celles qui existent]entre le délire alcoolique aigu simple et le
délire
alcoolique aigu systématique. Dans la folie sys
le hantent proviennent justement de la question qui se rattache au
délire
hallucinatoire ou confusion men- tale, dont nou
nsidérable. Il en est d'autres caractérisés par l'organisation d'un
délire
systématique avec con- servation de la pleine l
Il en est enfin d'intermédiaires. La construction systématique d'un
délire
cohérent dont le texte est exactement délimité, s
le un état mélancolique pouvait servir de base à l'édification d'un
délire
fixe. Dans un mémoire ultérieur, Snell indiqua co
ndu comptede l'intimité des relations qui existe entre les idées du
délire
de persécution et celles du délire de grandeur,
ns qui existe entre les idées du délire de persécution et celles du
délire
de grandeur, mais il n'a pas développé ce point
nature de l'ensemble des phénomènes qui président à la formation du
délire
. Il s'est contenté d'esquisser à grands traits
fournir un arsenal d'observations capable de permettre de tenir le
délire
chronique de Magnan pour artificiel. Comme l'
er veut bien lui reconnaître un rôle important dans la formation du
délire
systématique; il prétend que ce symptôme a une
uoi qu'il en soit, l'autophilie exa- gérée indique qu'un système de
délire
est en voie d'organisation. M. MENDEL appuie l'
s gens préalablement sains d'esprit. Si M. Jolly n'attache pas au
délire
hallucinatoire un pronostic aussi favorable que
rable que moi ; la raison en est que je ne range pas sous le nom de
délire
hallucinatoire les cas qu'il a cités. Ceci mont
rds les plus âgés. L'affaiblissement intellectuel et phy- sique, un
délire
léger avec tendance à l'hypocondrie, quelques hat
Magnan et Sérieux. (Encyclo- pédie des aide-mémoire Léazité.) Au
délire
chronique déjà publié, par les mêmes auteurs dans
ges.-WasUinnton,1891.-Government Printing office. Séchas (J.). Le
Délire
des négations. Volume in-18 de 234 pages. Paris
de la législation relatives aux -, par Ladame, 216. Alcoolisme et
délire
de persécution avec auto-accusation, par ltoubi
s à la section transversale du corps calleux, par Muratow, 313.
Délire
, le systématique hallu- cinatoire d'origine tox
s son histoire d'une idée fixe'. 1 Revue philosoplz., févr. 1894.
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 47 De même qu'
CLINIQUE MENTALE. ASILE CLINIQUE (s AINTE- ANNE) . M. MAGNAN. DES
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES DIVERSES PSYCHOSES'. DE
S SYSTÉMATISÉS DANS LES DIVERSES PSYCHOSES'. DEUXIÈME LEÇON. LE
DÉLIRE
CHRONIQUE A ÉVOLUTION SYSTÉMATIQUES Messieurs,
OBs. III. P... Marie, 54 ans. État normal jusqu'à 42 ans. Genèse du
délire
en deux ans. Deuxième période à 44 ans. Hallucina
pas, mais encore les persécutions grandissaient de plus en plus.
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. En 1884, en ef
maladie, de l'absence d'antécédents hérédi- taires, le diagnostic «
délire
chronique » put être porté. Aujourd'hui ce diag
iode 12 ans ; hallucinations auditives. Troisième période à 52 ans.
Délire
ambitieux systématisé. Augustine D..., femme Ch
nté quelques irrégularités de conduite, abandonnant par deux fois
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 21 son ménage
tons seulement à quinze ans une fièvre typhoïde, non accompagnée de
délire
, et qui ne laisse aucune trace après elle. Ju
e vaquer, comme par le passé, aux soins du ménage; elle se plaint
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS DANS LES PSYCHOSES. 23 de la promi
me proclamera République fran- çaise. » A partir de ce moment, le
délire
ambitieux d'Augustine s'étend, englobant en que
llectuels en voie de déclin. Cette évolution fatalement tracée du
délire
chronique, telle que nous venons de la suivre,
, peut mettre vingt, trente ans à atteindre son terme. Tel est ce
délire
chronique et évolution systématique, apparu à l
écution, d'ambition, de démence. Nous allons étudier maintenant les
délires
systématisés des > DE LA PARANOÏA. 25 dégé
abord, et pour comprendre plus tard la genèse et l'évolution de ces
délires
, nous devons connaître le fond sur lequel ils s
osant dans les leçons prochaines l'état mental des dégénérés. LES
DÉLIRES
PLUS OU MOINS COHÉRENTS DÉSIGNÉS SOUS LE- NOM D
, de lésions cérébrales en foyer, de la mélancolie, de la manie, du
délire
, de la Verrück theil pi'imoere, ce n'est pas de
lement, sous le contrôle de la conscience, par l'intermédiaire d'un
délire
d'inquisition (Beaclalungszualan) soupçonneuse,
remière ne proviendrait pas aussi nettement de l'hypochondrie ou du
délire
d'inquisition soup- çonneuse. La seconde, ouver
, tandis que, dans la Verrùcktheit hallucinatoire aiguë, c'est un
délire
décousu. Les changements d'humeur de cette derniè
rs temps. L'école de Vienne admet par conséquent qu'il n'y a pas de
délire
systématique aigu, que l'incoordination des idé
confusion mentale hallu- cinatoire aiguë, tout à fait distincte du
délire
systématique organisé primitif, qui est un Wahn
laire. La confusion mentale en question est un DE LA PARANOÏA. 27
délire
général hallucinatoire incohérent, dans lequel on
èdent plutôtpar bouffées épisodiques, et alors se développe quelque
délire
plus stable et plus cohérent, mais non systémat
plus cohérent, mais non systématisé ci proprement parler. Tantôt ce
délire
émane d'hallucinations sensorielles, tantôt il
lade juge et conclut d'après des prémisses fausses, et construit un
délire
à l'aide de fondations qui sont des fictions. L
des créations de toutes pièces du cerveau malade; contrairement aux
délires
diiwahsinn de Krafft-Ebing, d'emblée méthodique
chaînent en formant un- édifice délirant. Au début, ces éléments du
délire
sont engendrés par des chimères et des conclusi
ui acquièrent d'autant plus de puissance, qui mettent à for- mer le
délire
une activité d'autant plus grande, que la fonctio
: des troubles dans le domaine de la conception, représentés par le
délire
et L'absence de critique. De Krafft-Ebing ajout
heit aiguë primitive sans le passage à la systématisation; c'est un
délire
peu cohérent; c'est l'analogue de la confusion
variétés témoignent aussi de la chronicité et de l'organisation du
délire
sinon de sa systématisation vraie. Le mot paranoi
onique une forme stupide (identique à la catatonie de Kahlbaum). Le
délire
systématique originel (originoere Verrücktheit)
délire systématique originel (originoere Verrücktheit) est, avec le
délire
des persé- cutés persécuteurs chicaniers (Quoer
ques producteurs d'idées passagères comme eux : de même que dans le
délire
systématique chronique, il s'effec- 30 CLINIQUE
souvent des rémissions et des exacerbations. Les exacerba- tions du
délire
systématique chronique sont tout simplement des
fication spéciale parce qu'il est composé des mêmes éléments que le
délire
systématique chronique, qu'il peut en être le p
e cours de ce dernier, ou, ce qui est la même chose, parce que le
délire
systématique chronique peut s'exaspérer et prendr
rrücktheit, dont la forme origi- nelle est une espèce, ainsi que le
délire
des persécutés persécu- teurs. Tout se réduit à
la Verrücletlceit. Il distingue la première et la sépare des divers
délires
, parce qu'elle se rattache à l'épuisement aigu
la confusion mentale hallucinatoire, et dans certaines formes du
délire
hallucinatoire (hallucinatorischer Wahnsinn) nous
guérison ou affaiblissement intellectuel. Kroepelin admet encore un
délire
dépressif (depressiver Wahnsinn) caractérisé pa
es, que le malade rapporte à l'enfer, et correspondant souvent au
délire
d'autoculpabilité. Il se rapprocherait de la méla
ectuel. Kroepelin admet encore, pour faire pendant à celui-ci, un
délire
expansif (expansiver Wahnsinn) caractérisé par de
ectuel plus ou moins prononcé. Les variétés sont les suivantes : 1°
Délire
des persécutions hallucinatoire; 2° Délire des pe
sont les suivantes : 1° Délire des persécutions hallucinatoire; 2°
Délire
des per- sécutions combiné; 3° Folie systématiq
ombiné; 3° Folie systématique(Ver°üclctheit) hypo- chondriaque ; 4°
Délire
de chicane; persécutés persécuteurs (PMoerM/aMK
4° Délire de chicane; persécutés persécuteurs (PMoerM/aMKMaA) ; 5°
Délire
des grandeurs hallucinatoire ; 6° Délire des gr
urs (PMoerM/aMKMaA) ; 5° Délire des grandeurs hallucinatoire ; 6°
Délire
des grandeurs combiné ; 7° Folie systématique ori
egré dans l'agitation intellectuelle); ce sont les divers genres de
délires
mélancoliques avec hallucinations, idées de per
enfin la consécration particulière de la mélancolie délirante et du
délire
des grandeurs épisodique contrastant avec les v
é le mot de folie systématique (Verrüclctheit) avec prédominance de
délire
sexuel ; il est évident que, sur ce terrain, on
at d'agitation permanent, c'est pourquoi il en faut rapprocher le
délire
aigu. Les difficultés du diagnostic sont grandes.
ans nier l'influence de la qualité de l'alcool sur la production du
délire
alcoolique, remarque qu'il faut tenir un plus g
M. CHRISTIAN. Il n'est pas étonnant que les mêmes retombent dans le
délire
, quand on les voit boire les alcools frelatés du
M. Wer- nicke émet l'opinion que sans doute aucun il y a des cas de
délire
de chicane caractérisés par un délire tout à fa
doute aucun il y a des cas de délire de chicane caractérisés par un
délire
tout à fait circonscrit tournant autour d'une i
'elle fatigue de ses récla- mations. Dans cet exemple, en dehors du
délire
des persécutions coordonné dans sa logique, d'a
ient donc à l'appui de l'assertion de Wernicke, d'après laquelle le
délire
de chicane et tout un groupe de folies partielles
enté un langage qui lui était propre, etc... » Or, un beau jour, ce
délire
chronique se transforma en paralysie générale d
n Europe jusqu'au xixe siècle. Description des grandes épidémies de
délire
simple ou compliqué qui ont atteint la populati
ogie. (B. 1 CALMEIL. 65 logique des congestions encéphaliques, du
délire
aigu, de la para- lysie générale ou péri-encéph
ue sa femme le trompe. Ils concluent qu'en raison de cette forme du
délire
des persécutions, ce persécuteur n'est plus en
sous l'in- fluence d'un refroidissement. CLINIQUE MENTALE. LES
DÉLIRES
PLUS OU MOINS COHÉRENTS DÉSIGNÉS SOUS LE NOM DE
incohérence verbale hachée, et un excessif désordre des actes ; le
délire
aigu représente cette extrême acuité de la Verw
amentia de Meynert. On reconnaît aussi dans l'SMenM des lambeaux de
délire
de grandeur et de persécution. Mais elle se dis
iguë (paranoïa aczcta), caractérisée par ceci que, dans le cours de
délires
avec confusion mentale (verzuorrene .Ce/M'e) ou
le cours de délires avec confusion mentale (verzuorrene .Ce/M'e) ou
délires
diffus, il existe des idées délirantes systé- m
a folie systématique aiguë (acute paranoïa), ad libitu2n, le nom de
délire
asthénique, il y joindrait le délire consécutif
anoïa), ad libitu2n, le nom de délire asthénique, il y joindrait le
délire
consécutif à la morphine, au chloral, àl'oxyde
dit qu'au point de vue psychologique, le deli- rium tremens est un
délire
systématique hallucinatoire primi- tif (primoer
surtout dans sa forme prolongée, doit être tenu pour le type de ce
délire
. » A côté de cette folie systématique primi- ti
la folie systématique primitive (p ? )Koe ? 'e Ve2,rücktheit), avec
délire
des persécutions et des variétés telles que le dé
ktheit), avec délire des persécutions et des variétés telles que le
délire
de chicane ou des persécutés persécuteurs (Quoe
sés. Elle résulte d'un méca- nisme pathologique des conceptions. Le
délire
s'installe sans préparation morale, ni sans rél
ou ne leur permettent pas de se condenser, de se concen- trer en un
délire
organisé. Ceci est la confirmation et l'explica
en conflit avec la conception délirante dominante. Le texte même du
délire
modifie et dirige ses sentiments. Ses actes mor
entiments. Ses actes morbides sont aussi la conséquence du sujet du
délire
, qu'il y ait ou non des hallucinations senso- r
- matique originelle (originccre Verrüclctlaeit) de Sander, et le
délire
des persécutés persécuteurs, ou de chicane (yuccr
e symptômes indéterminés de toutes sortes, après quoi s'installe un
délire
général, avec trouble considérable de la consci
e un délire général, avec trouble considérable de la conscience. Ce
délire
s'accompagne d'hallucinations en masse, le plus
érence, mais déjà l'on y peut parfois reconnaître les deux types de
délire
(délire des grandeurs et délire des persé- cuti
mais déjà l'on y peut parfois reconnaître les deux types de délire (
délire
des grandeurs et délire des persé- cutions).
rfois reconnaître les deux types de délire (délire des grandeurs et
délire
des persé- cutions). Quand les idées commence
scarlatine, et surtout aux maladies puer- pérales. L'histoire des
délires
plus ou moins cohérents désignés sous le nom de
fiance du sujet et du mal auquel il se croit en butte, en un mot du
délire
d'inquisition (l3eaclatungswalan) de Meynert. »
re, une confusion mentale pour les uns, indépendante de ce genre de
délires
, pour les autres, apparaissant dans le cours de
nisent parfois vite, mais d'ordi- naire lentement, en un système de
délire
progressif ; elles n'exercent sur le patient qu
exergue du coup de balancier décisif. Paranoïa comprend tous les
délires
à éléments susceptibles de germer jusqu'à l'éta
asionnelle- ment de conceptions délirantes primitives. Même dans le
délire
de chicane ou des persécutés persécuteurs proce
ue dans la verwirrtheit les idées délirantes, polychromes, n'ont du
délire
que la forme, elles ne sont pas agencées, cons-
de son mari, cette femme a eu de violentes convulsions suivies d'un
délire
ner- veux. Les doigts ont repris momentanément
teinte cya- nosée qui, du reste, ne s'est pas maintenue depuis. Le
délire
a été guéri en trois jours. On note de l'analgé
ine en apparence, s'al- tère et se pervertit, à un moment donné, en
délire
des concep- tions, des sentiments, des actes ;
re de deux observations d'alcooliquesayant présenté, au milieu d'un
délire
religieux, des hallucinations, psy- cho-motrice
grave. Que penser de la confusion mentale (Ver- wirrtheit- amentia
délire
hallucinatoire de Mendel) ? M. Jolly croit que
le complexus morbide de la confusion mentale (amentia Verwirrtheit
délire
hallu- cinatoire) se sépare parfaitement de la
oliques, etc. Le second groupe se relie, par les formes aiguës, aux
délires
fébriles et aux délires toxiques. M. BOEDEKER.
groupe se relie, par les formes aiguës, aux délires fébriles et aux
délires
toxiques. M. BOEDEKER. Avant de diviser la para
nosographes. Voici venir, pour en terminer, l'amentia de Meynert ou
délire
hallucinatoire (manie hallucinatoire) de Mendel
a lieu d'adopter la pleine signification donnée par M. Jolly au mot
délire
et d'ad- mettre qu'il y a une paranoïa aiguë dé
servent de preuves à l'appui des termes de manie hallucinatoire ou
délire
hallucinatoire ne sont nullement probatoires en
ns la majorité des cas" ? "" mais, se prononcer sur certains cas de
délire
partiel, lutter contre la dissimulation de cert
ns propos de l'inculpé pourraient faire penser qu'il est atteint de
délire
des persécutions, mais un vrai persécuté a une at
assiné sa femme. Ce n'est pas là la conduite d'un homme en proie au
délire
. La veille, d'ailleurs, il n'avait pas bu, le f
l'affec- tion et de procurer la guérison. CLINIQUE MENTALE. LES
DÉLIRES
PLUS OU MOINS COHÉRENTS DÉSIGNÉS S SOUS LE NOM
ses de ses compatriotes. Et il en est ressorti pleinement que - les
délires
plus ou moins cohérents décrits alternativement,
on mentale complète quoique elle-même imprégnée de bribes des mêmes
délires
? C'est ce que montre avec plus de vigueur enco
a chronique est née en France avec Lasègue, qui en 1852 a décrit le
délire
des persécutions, et que les formes chro- nique
que toutes les formes qui plus tard ont été décrites sous le nom de
délires
systématisés primitifs. - A la même catégorie a
gorie appartiennent encore les formes de folie avec prédominance du
délire
des grandeurs de Foville (1871), l'étude de Leg
es grandeurs de Foville (1871), l'étude de Legrand du Saulle sur le
délire
des persécu- tions (1877), les aliénés persécut
égénérés, propose de diviser les aliénés de la façon suivante : les
délires
liés aux intoxications ; les délires dus aux né
nés de la façon suivante : les délires liés aux intoxications ; les
délires
dus aux névroses ; les délires par lésions orga
délires liés aux intoxications ; les délires dus aux névroses ; les
délires
par lésions organiques de l'encéphale; les form
s chroniques. La classe des dégénérés héréditaires comprendrait les
délires
systématisés plus ou moins cohérents qui ont ét
classer. Celle des délirants chroniques aurait pour représentant le
délire
des persécutions de Lasègue augmenté d'une péri
lire des persécutions de Lasègue augmenté d'une période, celle du
délire
des grandeurs, et terminé par la démence, folie s
Les uns (Paul Garnier, Briand, Lwoif) soutiennent l'exis- tence du
délire
chronique tel qu'il est formulé par Magnan. Pou
lire chronique tel qu'il est formulé par Magnan. Pour distinguer un
délire
systématisé dégénératif d'un délire chronique p
par Magnan. Pour distinguer un délire systématisé dégénératif d'un
délire
chronique pur il faut envisager : < l'état m
l'évolution, l'allure particulière et les caractères spéciaux des
délires
multiples qui se produisent chez le même individu
sent chez le même individu. » La dégénérescence, productrice de ces
délires
multiples, résulte non seulement de la notion d
ant la conception, la vie foetale et la première jeunesse. Quant au
délire
chronique, il peut germer sur des héréditaires
que le malade soit tombé en démence. M. Falret n'admet pas que le
délire
des grandeurs que l'on rencontre dans le délire
n'admet pas que le délire des grandeurs que l'on rencontre dans le
délire
des persécutions se substitue à celui-ci; il s'
MENTALE. C'est aussi l'avis de M. Bail qui critique l'expression de
délire
chronique et préfère le nom de maladie de Lasèg
chronique et préfère le nom de maladie de Lasègue pour désigner le
délire
des persécutions. M. Dagonet pense que celui- c
e pas nécessairement par la-démence. M. Camuset est d'avis que le
délire
chronique englobe un grand nombre de psychoses
eux grandes classes : il, celle des folies chroniques régulières ou
délires
chroniques; 2° les folies irrégulières ou délir
ues régulières ou délires chroniques; 2° les folies irrégulières ou
délires
des dégénérés. La tare héréditaire, qui peut du
r la notion de la dégénérescence que pour formuler le diagnostic de
délire
chronique. Et encore n'est-on pas bien sûr de n
pendant leur existence, des idées de grandeur, et n'a jamais vu de
délire
systématisé aboutissant à la démence sans une p
nner le nom de Lasègue à la seconde période (des persé- cutions) du
délire
chronique, et celui de Foville à sa troisième p
troisième période (mégalomaniaque). Mais, en réalité, pour lui, le
délire
chronique englobe toutes les espèces de délires
éalité, pour lui, le délire chronique englobe toutes les espèces de
délires
systématisés. Telle est la doctrine unitaire fo
ée par Gérente en 1883, et par Régis en 1885. Les diversités de ces
délires
tiennent à la différence d'explications des sen
e de leurs expli- cations mécaniques, les mots Wahnsinn (composé de
délire
et sens) Verriicktheit (déplacement de l'esprit
offre, de plus, cette particularité qu'il peut servir à désigner un
délire
plutôt systématisé ou un délire à éléments peut
ité qu'il peut servir à désigner un délire plutôt systématisé ou un
délire
à éléments peut-être systématiques mais plutôt
le retourne et on a, comme l'a fait Herz, Sinnenwahn, c'est-à-dire
délire
sensoriel synonyme d'hallucinatorischer Wahnsin
ution de Charpentier en idées de persécution pouvant aller jusqu'au
délire
d'origine trauma- tique ou chirurgicale idées d
les maladies aiguës persécutés à idées délirantes empruntées aux
délires
idées délirantes de persécution simulant celles d
e française, reconnue par les Alle- mands, des formes chroniques du
délire
systématisé ou paranoïa chronique. Ils considèr
ne sont ni des manies, ni des mélancolies, ni ce qu'on appelle des
délires
des dégénérés » méritent en effet, d'après lui,
des variations brusques. Elle a la plus grande analogie avec les
délires
par intoxication chronique. Elle me paraît mérite
auve, Dagonet); Confusion, confusion hallucinatoire (Delasiauve);
Délire
de dépression (Lasègue) ; Délire d'inanition (B
ion hallucinatoire (Delasiauve); Délire de dépression (Lasègue) ;
Délire
d'inanition (Becquet); Torpeur cérébrale (Bail)
atorische Verwirrtheit (Meynert, Fritsch) ; Verwirrtheit (Wille);
Délire
asthénique aiguë (Mayser) ; Acuter Wahnsinn (Sc
DE LA PARANOÏA. 193 Dysnoia, psychose polynévritique (Korsakow) ;
Délire
sensoriel (Scherschetsky); Folie générale (Rose
iaques plus ou moins accentués. La littérature anglaise désigne les
délires
de la paranoïa sous les noms de delusional insa
atisée (pazzia sistemalizzata) , distingué deux catégories : 1° les
délires
systé- matisés ayant pris naissance sur un terr
ystématique originelle origincere Vei-21lektheil) de Sander; 2° les
délires
systématisés survenant sur un terrain parfaitem
) hystériques, épileptiques et périodiques, -ledelirium tremens, le
délire
(bredd) aigu, l'imbécillité, l'idiotie et le cr
donc alors d'une paranoïa aiguë ou subaiguë ; il y a dans l'espèce
délire
primitif rapide dans son apparition et sa dispa
e qui sépare cette dernière maladie (appelée par beaucoup d'auteurs
délire
hallucinatoire aigu) de la paranoïa aiguë, c'es
e transition entre la paranoïa chronique et l'amentia. De même le
délire
asthénique est précisément à la limite des état
aranoïa secondaire est constituée, suivant lui, par les éléments du
délire
existant à la période aiguë des maladies et sur
à cette période aiguë ; on en a un exemple dans la mélancolie avec
délire
et hallucinations; la période aiguë dis- paraît
iode aiguë dis- paraît emportant l'état dépressif et l'angoisse, le
délire
de- meure et s'organise. Les formes mixtes so
édomine, on la constate dès l'enfance, elle les conduit à former un
délire
systématique (sistenaalizi rovanni) durable. C'
développe une paranoïa innée. Cette paranoïa, par la teneur de son
délire
, ressemble au type commun de la paranoïa chro-
as en mesure de réfuter l'opinion des psychia- tres qui tiennent le
délire
aigu pour un état particulier pou- vant se join
un homme de soixante et un ans, atteint de lypémanie anxieuse avec
délire
de culpabilité imagi- 202 12 REVUE DE PATHOLOGI
énement n'eut aucune influence sur l'état mental du malade, dont le
délire
mélancolique et anxieux persista avec la même a
lle était agitée, sujette à des accès d'anxiété avec cris, rêves ou
délire
pendant lequel revenaient constamment les image
E DE PATHOLOGIE MENTALE' I. Observation POUR SERVIR A l'histoire DU
DÉLIRE
DES négations; par le Dr X. FRINCOTTE. (Bull. d
conteste à l'atavisme. E. B. X. DE L'ORIGINE hépatique DE certains
DÉLIRES
DES alcooliques ; par le Dr KLIPPEL. (Annales m
uent, sourdement et brusquement l'insuffisance éclate sous forme de
délire
. L'observation relatée dans le présent travail
ns les formes légères, et chez laquelle, brusquement, est apparu un
délire
d'une autre forme, faisant songer à un délire f
uement, est apparu un délire d'une autre forme, faisant songer à un
délire
fébrile. Ce délire aigu avec confusion mentale,
un délire d'une autre forme, faisant songer à un délire fébrile. Ce
délire
aigu avec confusion mentale, c'est la brusque i
n foie un peu diminué de volume, il était permis de supposer que ce
délire
à début brusque, apyrétique, à forme 12 REVUE D
ndrait peut-être mieux le nom de confu- sion mentale, n'était qu'un
délire
toxique secondaire à une lésion hépatique, ce q
lution entière de la maladie complète identité, quant au système du
délire
; 5° la prédisposition psychopathique constitue le
ée au coin du plus haut intérêt, l'auteur décrit certains cas où-le
délire
des persécutions, s'accom- pagnant d'un groupem
arence différente des cas ordinaires et se présente plutôt comme un
délire
de possession. Il est nécessaire, pour différen
toires qu'on observe habituellement dans la folie systématique avec
délire
des persécutions. Au point de vue de leurs hall
écédente à laquelle on peut donner le nom de variété sensorielle du
délire
des persécutions systématique, il est une autre
cas que l'auteur a rangés sous le nom de variété psycho-motrice du
délire
des persécutions. 10 Hallucinations motrices. C
otionnels fondamentaux de la mélancolie, les caractères généraux du
délire
, qui serviront de base au diagnostic différentiel
élire, qui serviront de base au diagnostic différentiel; c. avec le
délire
des négations mélancolique qui s'accompagne sou
élancolique qui s'accompagne souvent de symptômes de possession. Le
délire
des négations des possédés systématiques n'est
uer qu'entre la variété sensorielle et la variété psycho-motrice du
délire
des persécutions, il existe des cas intermédiai
er l'asile, on fut obligé de l'ex- pulser. Une fois en liberté, son
délire
devint très actif, il fit une tentative de suic
t données supprime tout contrôle. Le préjugé stupide, qu'il y a des
délires
par suppres- sion des spiritueux chez ceux qui
cifs extrinsèques; on lui trouve un stade prodro- nique évident. Le
délire
du collapsus est caractérisé par l'acuité de so
parentes. (Voyez Archiv f. Psychiatrie.) M. ASCIJAFFEN13OURG. Des
délires
initiaux de la fièvre typhoïde. Une observation
cuse de plus en plus. La fièvre typhoïde une fois hors de doute, le
délire
cesse ; la stupeur typhique progresse alors et av
ènes surtout cérébraux. En conséquence, le SOCIÉTÉS SAVANTES. 233
délire
qui a précédé la maladie et qui a cessé quand cel
die et qui a cessé quand celle-ci a été en pleine évolution, est un
délire
dit initial. La bibliographie en contient 17 ex
al. La bibliographie en contient 17 exemples. Dans 7 d'entre eux le
délire
a précédé le début de la fièvre ; l'époque la p
quelques cas, il fut immédiate- ment ou peu de temps après suivi de
délire
fébrile vrai. Il ne mourut que 6 malades sur le
nt une moyenne gravité, parfois elle a été tout à fait légère. Le
délire
initial de la fièvre typhoïde parait se présenter
met de se guider sûrement, il n'est pas une machine comme dans le
délire
initial qui nous occupe, il ne présente pas cette
rend difficile dans l'obnubilation épileptique, mais l'épileptique
délire
d'une certaine façon, il est -^expansif et nour
on, il est -^expansif et nourrit des conceptions religieuses. Les
délires
toxiques cocaïnique, haschischique, atropinique,
nous nous occupons ici : cela se conçoit, puisqu'ils sont tous des
délires
d'intoxication. La pathogénie a tour à tour inv
urs pathogénétiques à démon- trer. La fièvre a été accusée, mais le
délire
initial en question apparaît à une période où l
de, les coupes les plus complexes du cerveau. P. SOLDER. XIII. Le
délire
des négations; par J. Séglas. i. vol. Encyclopédi
G. Masson, Paris, 1894. M. Séglas précise d'abord le terme même de
délire
des négations. Ce terme très général ne doit s'
nt que ces idées délirantes seront ou non systématisées, on aura le
délire
des négations ou au contraire simplement des id
égation. M. Séglas étudie dans la première partie de son ouvrage le
délire
des négations dans la mélancolie où, rendant ho
grâce aux lumières de la clinique, le mécanisme psycho- logique des
délires
. C'est en effet la voie dans laquelle la psychia-
c et son . pronostic. Dans la Seconde partie, M. Séglas étudie le
délire
de négation en dehors de la mélancolie : dans c
s cérébrales circonscrites, dans la confusion mentale primitive, le
délire
fébrile, l'alcoolisme, la manie, l'hystérie. Le
rimitive, le délire fébrile, l'alcoolisme, la manie, l'hystérie. Le
délire
des négations apparaît donc non comme une maladie
e comme une variété de la mélancolie et ne peut's'ap- pliquer qu'au
délire
des négations mélancoliques, envisagé dans son
chologique progressive et seulement pour le dis- tinguer des autres
délires
de négation systématisés, lesquels peuvent se r
blique. PAUL Sérieux. XVI. Essai de classification pathogénique des
délires
liés à lapuerpé- ralité (grossesse, accouchemen
rapeutique, surprend peut- être. On s'étonne, en effet, que pour un
délire
, un mal de tête, de asiles d'aliénés. 245 L'i
NTOXICATION DANS L'ÉPILEPSIE. 261 l'état normal et parallèlement le
délire
épileptique s'amende, la raison reparaît. Lorsq
1 t ? i-ia I.. i i - 1 , 1 h » ..., , ,i . - - -» , ·1 l , LES.
DÉLIRES
PLUS OU MOINS COHÉRENTS DÉSIGNÉS '' ''l ' ' SOU
sfait, a cause de' la coor- dination permanente et progressive des'
délires
. Paranoïa, Wanlisinn, Verrùcktheit désignent vr
veut dire et désigne' une entité patho- logique/C'est eh vérité le
délire
des persécutions de Lasè-ue, avec ou sans les i
iser une forme en- core plus tenace, successivement appelée par lui
délire
chro- nique et délire chronique progressif a'év
e plus tenace, successivement appelée par lui délire chro- nique et
délire
chronique progressif a'évolution'systématique.
ons pas ainsi, car nous remplaçons cette notion d'une folie ou d'un
délire
systématique aigu par les expressions de mélanc
ou période d'attention exagérée, des persécutés, constituée par du
délire
dépourvu d'hallucinations; tels ces délires dans
cutés, constituée par du délire dépourvu d'hallucinations; tels ces
délires
dans lesquels dominent les hallucinations et qu
: La"paranoïa chronique ? (folie. systématique cbronique),, c'est,le
délire
, chronique ? Les .gformesjsi changeantes, dans
bies, la folie morale, , la manie raisonnante ou, selon les cas, le
délire
, systématisé , d'emblée avec ses caractères inv
iquée, . au besoin, de confusion mentale aiguë hallucinatoire. Le
délire
chronique,, au contraire, (eAroMC/M Vei,2,iielith
, gressif, finalement démentiol, avec constante suraddition d'un ,
délire
, des grandeurs, .coordonné, coorganisé, comachiné
m- Modité. On, obtiendrait ce' qui, suit ? Voici un malade ,qui (
délire
, mais qui n'est ni un maniaque, ni un mélancoliqu
es dans [,une,autre classe de,,psychoses fonctionnelles);. dans son
délire
0, existent des idées délirantes ou des fragmen
matique progressive,' et^vous' les' faites - 'suivre'des'variétés :
délire
chronique de' Magnan où paranoïa complète de ''
que quelques mois plus ' -tard1,'1 nous voyons se,- manifester 'un
délire
chronique 'bien '" systématisé qui aboutit à la
a cristallisation. N'avons-nous pas '"vu disparaître de"'la scènelé
délire
aigu que l'on paraît vou- loir aujourd'hui ratt
voici comment 's'exprime. M.' Cramer pour éli- '"miner'la notion du
délire
chronique de Magnan ? " " ' ' 280 CLINIQUE MENT
.L'étude de la bibliographie démontre que les quatre périodes du
délire
chronique n'ont jamais été, observées en Allemagn
nt occupés de ce genre de malades; il y est dit que généralement le
délire
des gran- deu7,s'7,écèe le délire des persécuti
il y est dit que généralement le délire des gran- deu7,s'7,écèe le
délire
des persécutions^ mais non que la marche soit a
classification, quant à l'importance de la dégénérescence, décritun
délire
hallucinatoire (halluciztatonisclver Wahnsi71n)
(hatlucinatorische Ve7-ivi ? ,i,- theit), et est caractérisé par un
délire
à texte très varié et très mo- bile, absolument
t l'inverse de ce que fait Magnan. Scliuele décrit, il est vrai, un
délire
systématique chronique (c/troHMe/tM' Wahnsinn)
règle. Ce n'est donc pas là l'évolution invariable et méthodique du
délire
chronique de Magnan. C'est aussi ce que nous pour
n parcourant les traités d'autres auteurs pour chercher un appui au
délire
chronique de' Magnan, et en étudiant les travaux
Or l'évolution chronique type est un des signes caractéristiques du
délire
chronique qui ne survient que chez les non dégé
t à la théorie de Magnan, ne rattache pas la confusion mentale au
délire
des héréditaires dégénérés, et suit en cela* la p
a* la plupart des Alle- mands et des Italiens. Il s'ensuit que le
délire
chronique de Magnan doit être extrême- ment rar
ique chronique (chronische u' ? 'Mce ! <) et dans le Wahnsinn ou
délire
systématique moins cohérent, plutôt hallu- cina
ns les idées (VerzLor- 2,eiihei*l) ». Jolly dit d'autre part que le
délire
aigu, c'est de la veî,2,iiektheit primcere avec
ercurrente. Il en, résulte que toute exacerbation survenant dans le
délire
systématique plus ou moins cohérent désigné sou
allisation ou l'incertitude, la chronicité ou la non- chronicité du
délire
, ou bien encore, si l'on préfère, par l'in- flu
es de la démence paralytique. DE LA PARANOÏA. 283 L'histoire du
délire
plus ou moins systématisé dans les névroses n'e
dmirablement traité cette ques- tion de la coexistence de plusieurs
délires
d'origine différente, qui ne détruit point d'ai
e assez vite quand il s'agit d'une. paranoïa chronique telle que le
délire
de jalousie ou le délire des persécutions, mais
git d'une. paranoïa chronique telle que le délire de jalousie ou le
délire
des persécutions, mais elle est sujette à contest
période serait aussi considéré par certains observateurs comme le
délire
aigu; ils disent alors que ce dernier s'observe d
toute affection cérébrale en général, il peut survenir des accès de
délire
aigu (Ziehen, Schuele) ou que le délire aigu, exp
peut survenir des accès de délire aigu (Ziehen, Schuele) ou que le
délire
aigu, expres- sion la plus aiguë de la confusio
i vieillards, représentées d'une certaine manière, ! de même les'
délires
plus ,ou moins cohérents de la paranoïa revêtent,
ypocondriaque dépourvue d'arêtes vives. Le. vieillard, en un . mot,
délire
à sa. façon ? parce que ses tissus sont raréfiés
aréfiés et net fonctionnent,plus 'activement. , . 1 . - t 'il Les
délires
paranoïques des, gens quiontété atteints de vésa-
niques'* rentrent lest délires' que tout le monde y range, avec les
délires
névropathiques, les délires toxiques, les délir
es' que tout le monde y range, avec les délires névropathiques, les
délires
toxiques, les délires liés aux mala- dies aiguë
y range, avec les délires névropathiques, les délires toxiques, les
délires
liés aux mala- dies aiguës fébriles. '' " ' lf'
ar défense. crainte. Telle est la distinction classique entre les
délires
à idées de persécutions et de grandeurs et la m
montrée dans le sein de la Société médico-psychologique à propos du
délire
des 'persécutions. Cependant la Société psychia
s, 1860. Fo1'ILLE. Elude clinique sur la folie avec prédominance de
délire
des grandeurs, 1871. LEGRIND du SAULLE. Le dé
prédominance de délire des grandeurs, 1871. LEGRIND du SAULLE. Le
délire
des persécutions, 1873. Garnier. Des idées de g
ire des persécutions, 1873. Garnier. Des idées de grandeurs dans le
délire
des persécutions, Thèse de Paris, 1877. Jaque
(Annales médico-psychologiques, III, 1851, p. 380.) BECQUET. - Du
délire
d'inanition dans les maladies. (Archives géné-
psychologiq., 1872, t. VII, p. 151, 359, 364.) Séglas. La Paranoia,
délires
systématisés et dégénérescence arcen- tale. (Ar
de symptômes qui peuvent reconnaître un grand nombre de causes ; le
délire
fébrile et le délire d'inanition, par exemple,
ent reconnaître un grand nombre de causes ; le délire fébrile et le
délire
d'inanition, par exemple, présentent parfois le
aque accès (atteinte du nerf sus-orbitaire droit), il se produit un
délire
plus ou moins long avec hallucinations lui rapp
s ou moins long avec hallucinations lui rappelant sa profession, et
délire
mégalomaniaque incohérent. Voilà quatorze jours
graine. La prosopalgie a duré qua- torze jours en s'accompagnant de
délire
à la suite des accès. Chez un homme de vingt-hu
symptomatique de la folie systématique hallucinatoire1 aiguë, sans
délire
.religieux apparent ni extase. (.Illy. Zcitscla
rême et ne vivre qu'en buvant. Dimanche dernier, dans un accès de
délire
, Raulier crut qu'il avait perdu la vie et alla
celle du choléra, et cette idée l'avait mise dans un'tel'état de
délire
que l'on venait pour l'enfermer dans le service»
jeune dégénéré, fils et polit-fils d'alcooliques qui au cours d'un
délire
mégatomaniaque et hypochondriaque a présenté un
urs. . Comment expliquer l'apparition de la stupeur au cours d'un
délire
systématisé ? A la place de M. Popoff, nous nous
s répréhensibles. Arrêté pour délit de grivellerie et en proie à un
délire
de forme ambitieuse, il fut séquestré en 1893.
u moins durable des manifestations intellectuelles, et un véritable
délire
cahotiqite dans lequel on retrouve des symptômes
res cérébrales ataxiques. Cette affection était caractérisée par un
délire
tranquille, taciturne, triste, avec idées incohér
asiauve, ne voulurent pas accepter cette forme comme une variété du
délire
mélancolique. Ce dernier auteur fai- sait en ef
nous avons émise d'admettre deux sortes de stupidité, l'une avec
délire
, l'autre sans délire. Nous devons mentionner en
'admettre deux sortes de stupidité, l'une avec délire, l'autre sans
délire
. Nous devons mentionner enfin les recherches ré
refus prolongé d'ali- ments, la forme symptomatique étant celle des
délires
toxiques, fébriles, de certaines névroses (hyst
n excellent livre tous les renseignements désirables ; tels sont le
délire
de collapsus (collaps delirium de Kraepelin), l
sont consécutives à la fièvre typhoïde, l'éry- sipèle cérébral, les
délires
aigus, l'urémie, quelques affections diathésiqu
ment intellectuel et ceux de Cotard sur l'origine psycho-motrice du
délire
et donne à ce sujet des explications que l'on c
n seule- ment il faudra distinguer, dans les cas très intenses, les
délires
de collapsus, ceux surtout qui caractérisent la
collapsus, ceux surtout qui caractérisent la manie suraiguë et le
délire
aigu, les mélancolies avec stupeur, mais surtout
urtout sur ce que l'on appelle la paranoïa aiguë, autrement dit les
délires
hallucinatoires ou systé- matisés aigus. Les
donc, pendant toute la durée des accès convulsifs, comme pendant le
délire
consécutif et l'agitation l'état saburral ne di
ner une action réflexe, les vertiges, les accès paraissent, puis le
délire
, et la folie épileptique. Tant que durent ces a
pouvons encore pousser plus loin l'analogie. Etudions, en effet, le
délire
, qu'y voyons-nous ? Chez les uns, l'ivresse est
des idées fixes qu'il ressasse tou- jours. D'autres sont pris d'un
délire
furieux, violent, avec des impulsions dangereus
tc. Dans d'autres circonstances, ces alcooliques sont atteints d'un
délire
furieux, hallucinatoire; ils sont terrifiés par
inouï de coups mortels. Un sommeil profond peut survenir après ce
délire
furieux et meurtrier, mais le réveil est différen
cès épileptique, et alors le malade ne se rap- pelle aucunement son
délire
. Ces faits ne sont pas aussi rares qu'on pourra
e : « n'est pas alcoolique qui veut, » a dit Lasègue. Pour que le
délire
se manifeste sous l'influence de doses immodérées
dus en boivent des quantités considérables sans jamais présenter de
délire
, d'autres, au contraire, présentent du trouble
ques surtout dans les régions insensibles et chez celles qui ont du
délire
; chez les épileptiques surtout quand ils sont e
isparaître. P. KERAVAL. BIBLIOGRAPHIE. XX. Ueber den Wahn (sur le
délire
); par le Dr Friedmann. (Wiesbaden, chez J.-F. B
baden, chez J.-F. Bergman, 1894.) . Le livre de M. Friedmann sur le
délire
, présente en réalité une théorie générale de la
int principal qui doit attirer l'attention est celui-ci touchant le
délire
du paranoïque : les véritables idées déli- rant
senté et à la condition que l'idée délirante devienne véritablement
délire
, c'est- à-dire un système. Dans les autres psyc
dans la paralysie générale; dans les psychoses à base affective, le
délire
est toujours conditionné par des facteurs qui l
bilité des -, 1);ir N. Kerr, 115; origine hépati- que de certains
délires
-, par Klippel, 24 ; assistance des-, par Sér
s,218. Dégénérescence, valeur des signes de - par 1\ceche, 310.
Délire
, les systématises dans les diverses psychoses,
iformes et épileptiformes de la - , par Guérm, 480. Paranoïa, les
délires
plus ou moins- cohérents désignés sous le nom
Neff, 300. 506 TABLE DES AUTEURS ET DES COLLABORATEURS. Typhoïde,
délires
initiaux de la fièvre ; par Aschaffenburg, 232.
bu un peu. En 1878, il avait eu une fièvre typhoïde très grave avec
délire
: le médecin qui le soigna a déposé que déjà pe
es régions antérieures du cerveau. REVUE CRITIQUE LA PARANOÏA
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS ET DÉGÉNÉRESCENCES' MENTALES ' His
nt se rapprochant plus du mot Paranoia par le sens qu'on lui donne (
délire
systématique enté sur une intelligence incomplè
e traduire en français par l'expression de folie systématisée ou de
délire
systématisé, qui englobe toutes les formes de Par
formes de Para- nota décrites par les auteurs ; qu'il y ait avec le
délire
coïnci- l dence ou absence d'un fond mental fai
nt intellectuel expliquant ainsi la formation et la perma- nence du
délire
. A côté de cette forme secondaire nous trouvons
dans la description de la folie systématisée par son étude sur le
délire
des persécutions 2 (1853). Nous retrouvons la f
près tout le cadre de ce qui a été décrit plus tard sous le nom de
délires
systématisés primitifs. Il décrit les idées tix
ssi la fusion des deux formes, expansive et dépressive, de certains
délires
systé- matisés comparables aux états héréditair
mparables aux états héréditaires, le passage de l'hy- pochondrie au
délire
de persécution (hypocondrie transformée) et de
drie au délire de persécution (hypocondrie transformée) et de là au
délire
des grandeurs, et l'incurabilité de cette forme
endance à la généralisation. Le symptôme le plus saillant serait un
délire
de persécution avec exagération du sentiment de
ité, différant en cela de la mélancolie. On peut observer aussi des
délires
de grandeurs également primitifs, contempo- rai
de grandeurs également primitifs, contempo- rains ou consécutifs au
délire
de persécution, et amenant une transformation d
, admet maintenant avec Snell l'origine primitive des états mixtes (
délires
de persécution et de grandeur) et les décrit so
ions et le peu de tendance à la démence. Quant à l'étiologie de ces
délires
originels, il faut la chercher le plus souvent
IQUE. hallucinations des autres sens, mais rarement de la vue; le
délire
dans lequel il n'y a pas de signes d'affaiblissem
erbations et des rémissions : il n'aboutit qu'exceptionnellement au
délire
des grandeurs. La seconde sous-variété, halluci
On observe aussi des hallucinations auditives, mais très vagues. Ce
délire
à marche irrégulière, ne s'accompagne pas non p
gnes d'affaiblissement intellectuel. Comme exemple, nous avons le
délire
religieux et le vrai délire des grandeurs. West
ellectuel. Comme exemple, nous avons le délire religieux et le vrai
délire
des grandeurs. Westphal le premier, eu 1878, dé
es troubles de la sensibilité générale constituent le substratum du
délire
de persécution s'accompagnant d'illu- sions et
chronique àdébutlent, à marche rémittente. Les hallucinations et le
délire
de persé- cution apparaissent les premiers, tan
l'acmé de la maladie, l'inco- hérence est telle qu'on croirait à un
délire
fébrile. Dans cer- tains cas il y a des impulsi
s de mélancolie avec stupeur et les catatoniques de Kahlbaum 1. Ces
délires
aboutissent brusque- ment ou graduellement à la
aum (1878) frappé des différences d'intensité qui dis- tinguent les
délires
systématisés secondaires des primitifs, propose
la' constitution psychique de ces malades et montre qu'en somme le
délire
qui éclate plus tard n'est que l'exagération de
fft-Ebing distingue deux sortes de Paranoïa, primitive : l'une avec
délire
des persé- cutions, qu'il décrit complètement a
s tares dégénératives sont des plus évidentes, La seconde forme, le
délire
des grandeurs, est étudié aussi dans ses variét
rie, décrit, comme sous-variété de la Paranoia hypochondriaque avec
délire
de persécution (forme secondaire), la Paranoia
Té- lectro-magnétisme, des hallucinations olfactives'. Quant aux
délires
systématisés que l'on rencontre parfois chez les
particulier, Krafft-Ebing range parmi les folies alcooliques, le
délire
de persécution des buveurs aliénés décrit par Cal
blissement psychique ; d'où la nature pâle, monotone, invariable du
délire
, différant en cela de celui des formes pri- mit
noïa aiguë primitive de Westphal la forme aiguë hallucinatoire de
délire
sensoriel de Meynert', la manie hallucinatoire de
, il n'y aurait jamais, d'après lui, une systémati- sation nette du
délire
qui ne serait pas aussi' stable, et ne s'accomp
ici le résumé de sa théo- rie3 : On ne peut expliquer l'origine des
délires
systématisés sans tenir compte de la vie psychi
transformer en fausses perceptions l'excitation première. Aussi le
délire
hal- lucinatoire se développe-t-il le plus souv
fections fébriles. A la suite des hallucinations, apparaît alors le
délire
. 1-(eynert' (1881) décrit également la forme ai
nert' (1881) décrit également la forme aiguë (halluci- natoire) des
délires
systématisés (Wahnsinn). Max Buch2 (1881) rappo
bus alcooliques. Junn$(188-2) donne le diagnostic différentiel des
délires
systématisés et des formes affectives primitive
rimâre herrüclcllzeit sans état de débilité mental et comprenant le
délire
des persécu- tions, le délire des grandeurs, le
t de débilité mental et comprenant le délire des persécu- tions, le
délire
des grandeurs, les délires erotique et religieux;
mprenant le délire des persécu- tions, le délire des grandeurs, les
délires
erotique et religieux; puis, 2° la Secundài-e V
nt en quelques semaines ou quelques mois. Il décrit complètement le
délire
des processifs et le regarde comme une manifest
à cause du manque des hallucinations qui sont or- dinaires dans les
délires
systématisés, et à cause aussi de l'ab- sence d
a partielle (rudimentaire ou idées fixes qu'il décrit le premier et
délire
des persécutions), y la Paranoia universelle qu
imple débute généralement sans pro- dromes et se caractérise par un
délire
de persécutions vagues sans persécuteurs. Ces m
ndances hypochondriaques. Puis, dans la seconde période apparaît un
délire
de persécutions à développement lent qui s'acco
ersécutions à développement lent qui s'accompagne par la suite d'un
délire
de grandeurs; c'est surtout ce délire qui carac
'accompagne par la suite d'un délire de grandeurs; c'est surtout ce
délire
qui caractérise la troisième période, laquelle
VUE D'ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE. héréditaire et dégénérative et le
délire
de la chicane, forme atténuée du délire de pers
taire et dégénérative et le délire de la chicane, forme atténuée du
délire
de persécution, et dans lequel le fond dégé nér
lundi 25 octobre 18886. Présidence de M. Semelaigne. La question du
délire
chronique mise à l'ordre du jour de la Société,
ns aucun doute, assigner une nou- velle place à certaines formes du
délire
chronique dans le cadre nosologique des maladie
m- munication très étudiée que nous allons essayer de résumer. Du
délire
chronique.-111. P. Gan,cn. En clinique mentale, c
on peut prédire la série des phases successives que'va parcourir le
délire
depuis le stade initial, jusqu'à une terminaiso
é. Sur ce fond d'instabilité psychique, sur ce terrain de choix, le
délire
éclate soudainement; c'est un véri- table accès
ves générales de médecine, un mémoire du professeur Lasègue, sur le
délire
de persécution, vé- ritable chef-d'oeuvre d'ana
cheràlabase. En suivant pendant des années, les malades atteints de
délire
de persécution, on remarque que le fond morbide
Peu à peu les idées de persécution sont abandonnées sur la route du
délire
et si quelques-unes s'attardent et l'accompagne
ntervalle plus ou moins long, il se manifeste dans l'échafaudage du
délire
des signes de décrépitude. Bientôt les concepti
rvention d'idées de grandeur, marquant la systématisation ultime du
délire
et la transformation du moi maladif; 4° La qu
te espèce nosologique est bien connue, le ' SOCIÉTÉS SAVANTES. 93
délire
des persécutions et le délire des grandeurs, ou m
connue, le ' SOCIÉTÉS SAVANTES. 93 délire des persécutions et le
délire
des grandeurs, ou mégaloman- nie, ne sauraient
uccessifs, mais j'avoue qu'elle est d'un emploi moins commode que «
délire
chronique », vocable usité par M. Magnan et ses
iscerner, d'après les caractères généraux ci-dessus exposés, si tel
délire
ambitieux, par exemple, s'est déve- loppé suiva
, par exemple, s'est déve- loppé suivant l'ordre évolutif propre au
délire
chronique ou bien, au contraire, s'il est né, d
Bourru et Burol ne re- présentent pas plutôt la dernière phase d'un
délire
hallucina- toire. , Ces changements de person
épétition) et en particulier, aces modalités dans lesquelles, si le
délire
est court, le regret est long, à raison de la t
l y a danger pour eux, dès que la sitiophobie, produit véritable du
délire
, met leur existence en dan- ger. Du reste, il n
sent brusquement, sans cause occasionnelle, surtout dans les cas de
délire
de persécution. Mais il existe aussi une modali
erté; elle est évidemment formée parla succession de dépres- sions,
délires
hallucinatoires, affaiblissement psychique, se pr
es- 116 s BIBLIOGRAPHIE. sentiel de la maladie, et sur lequel les
délires
et les troubles de la sensibilité morale appara
n la plus ordinaire est la démence. Cri. F. V. Du suicide dans le
délire
ou folie des persécutions, par M. AIEILHOU. (Th
) Personne n'a jamais affirmé que le suicide fût fréquent dans le
délire
de persécution, et il était au moins inutile d'ap
n témoignage. M. Cotard dit même dans un remarquable mémoire sur Je
délire
des négations qu'il est rare, et pour M. Ritti
vera faire de l'idée de sui- cide un caractère capable d'exclure le
délire
des persécutions. Il fait une critique en règle
à savoir que la présence des idées de suicide doit faire exclure le
délire
des persécutions. D'ailleurs, après avoir dédui
teur conclut modestement que « le suicide est une exception dans le
délire
des persécutions. » Toutle monde reste d'accord
une observation à l'appui de celles de M. Cullerre montrant que le
délire
de persécution peut être combiné avec le délire
rre montrant que le délire de persécution peut être combiné avec le
délire
alcoolique et que, dans ces conditions, les idé
ces conditions, les idées du suicide peuvent être indépendantes du
délire
de per- sécution. M. M... laisse sans critique
ique deux observations de M. Le- grand du Saulle dans lesquelles le
délire
des persécutions avec idées de suicide n'était
âtant nous le sentîmes régulier. Elle avait bien plus rarement le
délire
. La couleur de son visage était plus vive. Quant
s chaleurs de l'été que pendant l'hiver, qu'elle avait de fréquents
délires
et que des sueurs' froides lui couvraient le vi
ppression; les pleurs abondants, les syncopes, les suffocations, le
délire
, les convulsions, l'ischurie, l'absence de sell
de la rareté des faits analogues. REVUE CRITIQUE LA PARANOÏA
DÉLIRES
SYSTÉMATISÉS ET DÉGÉNÉRESCENCES MENTALES Histor
(ouïe, ' Voir le 11- 37, p. 62. 222 REVUE CRITIQUE. goût) et un
délire
subit d'idées de grandeur et de persécution mêl
es troubles sensoriels, illusions ou hallucinations, entretenant un
délire
de persécution. La variété la plus importante e
'un autre côté, il limite beau- coup l'élément dégénératif dans les
délires
systématisés, car il ne reconnaît comme forme d
tion d'un LA PARANOÏA. 223 Mavser' ()885) revenant sur l'étude du
délire
hallucinatoire ( Wahnsinn) de Krafft-Ebiii dont
ntique, d'après eux-mêmes, à la 1%rnüclctheit aiguë de Westphal, le
délire
systématique aigu (Acuieî- Wahnsinn), de Schaef
aefer, le premier groupe de la folie aiguë partielle de Rretz', les
délires
d'épuisement de Voigt, le cas de folie systémat
atorischer (AU. Zeitsch f. Psych., Bd. XLII, il 1885). Ce serait un
délire
général d'ordre asthénique comme les psychoses
llucinations ou d'illusions, tandis que dans le 2e groupe, c'est le
délire
qui ouvre la scène, les hallucinations venant ens
Wahnsinn dépressive chronique, comprenant deux sous-chapitres : (a,
délire
des persécutions ; -b, forme expausive). La var
suraiguë et aiguë avec exaltation (maladies menstruelles) ; -b, le
délire
des grandeurs maniaque subaigu ; c, le délire d
enstruelles) ; -b, le délire des grandeurs maniaque subaigu ; c, le
délire
des persécutions aigu et subaigu hallucinatoire;
actérisé par des caprices bizarres; d, un type carac- térisé par un
délire
vague des persécutions sans grande systématisat
les troubles sensoriels peuvent être inter- prétés dans le sens du
délire
qui surgit d'ailleurs spontané- ment et dont il
qu'il se serve du mot de mono- manie 1. Il admet que cette forme de
délire
primitif est l'expres- sion d'un véritable affa
mités sont formées l'une par l'idiotie et l'autre par la folie avec
délire
systématisé primitif. Au milieu se classent l'i
n autre ouvrage 6, le même auteur nous donne une classification des
délires
qu'il divise en systématisés et non systématisé
n des délires qu'il divise en systématisés et non systématisés. Les
délires
systématisés sont de deux formes : 1° les délir
systématisés. Les délires systématisés sont de deux formes : 1° les
délires
systématisés expansifs (mégalomanie) subdivisés
° les délires systématisés expansifs (mégalomanie) subdivisés en a,
délire
systématisé d'ambition sociale; b, délire systéma
lomanie) subdivisés en a, délire systématisé d'ambition sociale; b,
délire
systéma- tisé de caractère expansif érotique, c
sociale; b, délire systéma- tisé de caractère expansif érotique, c
délire
systématisé de caractère expansif religieux. La
de caractère expansif religieux. La deuxième forme est celle des
délires
systématisés dépressifs subdivisés en : a, délire
me est celle des délires systématisés dépressifs subdivisés en : a,
délire
systé- matisé d'ambition sociale dépressif; b d
ivisés en : a, délire systé- matisé d'ambition sociale dépressif; b
délire
systématisé de caractère dépressif érotique ord
de caractère dépressif érotique ordinairement de persécution; c,
délire
systématisé de caractère dépressif religieux. Qua
épressif religieux. Quant aux détires non systématisés, ce sont les
délires
d'incohérence dérivant de la destruction du pou
rence dérivant de la destruction du pouvoir d'association, et les
délires
émotifs dépendant de l'exaltation de la sphère me
oia. Dans un premier mémoire, Buccolal (1882) reprend l'étude des
délires
systématisés primitifs et parait se ranger à l'op
isés primitifs et parait se ranger à l'opinion de Krafft-Ebing. Ces
délires
sont pour lui l'expression d'un état mental fai
sentiments, les actes. Dans ce travail Buccola étudie la genèse du
délire
, et reste indécis à ce sujet, se demandant si l
cient. Il étudie la marche de la systé- matisation, surtout dans le
délire
des persécutions dont il rapporte deux observat
orselliet Buccola 1 (1883) montrent le développement spécial de ces
délires
, leur marche chronique sans démence proprement
ence proprement dite, leur curabilité limitée. Au point de vue du
délire
, on peut distinguer deux formes : 1° le délire de
. Au point de vue du délire, on peut distinguer deux formes : 1° le
délire
des persécutions à contenu variable suivant l'â
cation. Dans cette forme rentrerait la folie de la chicane, vrai
délire
de persécution actif. La seconde forme serait le
ane, vrai délire de persécution actif. La seconde forme serait le
délire
des grandeurs associé au premier ou existant seul
doivent être regardées seulement comme une forme abortive de ces
délires
, en étant différenciées par ce fait que le malade
ade a conscience de son état '. Quant à la nature clinique de ces
délires
, Morselli et Buccola les placent parmi les psycho
les psychoses dégé- nératives et les divisent en deux classes : il
délires
systéma- tisés primitifs par anomalies de dével
ement de l'indivi- dualité psychique (P. originaire de Sander) ; 2°
délires
systé- matisés primitifs se montrant dans une i
elle des centres perceptifs. 3° Les prétendus cas de lypémanie avec
délire
des persé- cutions dans lesquels l'état mélanco
pivot des conceptions déli- rantes et où l'on rencontre souvent un
délire
de persécution caché sous les idées hypocondria
ondriaques. 5° Certains cas de folie hystérique qui présentent un
délire
érotique sans rémission. (Meridin et Schaefer.)
e claustrophilie ou de claustrophobie mal interprètes et cachant un
délire
de persécution. Un certain nombre de formes ana
une description très complète de la Paranoia, nous montrant que le
délire
n'est qu'une phase, le point culminant de la ma
la marche, les transformations ou associations, les terminaisons du
délire
sont nettement étu- diées. Mais le point le plu
ses occupations. En août 1884, tout à coup symptômes céré- braux (
délire
, coma, céphalalgie, parésie du facial gauche, sto
rait chez ces malades des accès d'angoisse, voire de l'hébétude, du
délire
avec hallucinations ; il n'est pas rare de voir
GIQUE Séance du 29 novembre 1886. Présidence de M. Sémelaigne. Du
délire
chronique (suite de la discussion). M. FALRET con
uite de la discussion). M. FALRET con- firme les quatre périodes du
délire
chronique telles que les a exposées M. Garnier
. Magnan et de ses élèves. On les trouve souvent, en effet, dans le
délire
des persécu- tions. La qualification de chroniq
tale, mais il faudrait bien se garder de con- fondre sous ce nom de
délire
chronique la mélancolie anxieuse, comme tendrai
é- lancolie ne,présente pas les phases successives constituant un
délire
chronique. Comme l'a fait remarquer M. Cotard, c'
un délire chronique. Comme l'a fait remarquer M. Cotard, c'est le
délire
des négations qui serait plutôt la période termin
et caractérisée par plusieurs périodes nettement définies. Aussi le
délire
des persécutions n'existe pas plus que la mégalom
les faits concor- dent peu avec les affirmations de M. Garnier. Le
délire
des persé- cutions, si bien décrit par Lasègue,
entité, dans l'état actuel de la science ; en effet, nous voyons le
délire
des persécutions persister pendant de longues ann
xistence de l'individu, sans donner lieu à aucune transformation en
délire
ambitieux. M. Garnier nous montre lui-même, en
e ambitieux. M. Garnier nous montre lui-même, en ce qui concerne le
délire
des persécutions, comme tout ce système du déli
e qui concerne le délire des persécutions, comme tout ce système du
délire
chronique est 2 4 ! e SOCIÉTÉS SAVANTES. peu
quence, que nous devons rejeter cette innova- tion mal justifiée de
délire
chronique. Le délire des persécutions, restera
ns rejeter cette innova- tion mal justifiée de délire chronique. Le
délire
des persécutions, restera un type nosologique e
ntales. La description et l'évolution en sont nettement tracées. Ce
délire
, qui aboutit ordinairement à la démence, persis
i vu guérir; il ne suit donc pas une évolution fatale. Admettant le
délire
des persécutions tel qu'il est, je ne vois pas
n type nosologique; on a tort de vouloir lui substituer le nom de
délire
chronique. Je n'ai jamais considéré la mégalomani
ppelé par leurs suffrages à diriger les travaux de la société. Du
délire
chronique (suite de la discussion). 111. Ganwn. V
econnu comme légitime l'existence d'une vésanie spéciale dénommée :
délire
chronique. Mais il craint de voir englober dans
énommée : délire chronique. Mais il craint de voir englober dans le
délire
chronique une forme d'aliénation mentale à laqu
ieuse. Je puis dire qu'il n'est nulle- ment question d'attribuer au
délire
chronique ce qui ne saurait lui appartenir. Que
en eux-mêmes, ne suffiraient pas à faire méconnaître l'évolution du
délire
chro- nique observée dans des milliers de cas.
seul a pu leur manquer encore. Comme j'ai eu soin de noter que le
délire
des grandeurs n'apparaît parfois chez le persécut
é, par là même de démontrer le peu de fondement de la doctrine du
délire
chronique. Où M. Dagonet voit-il une contradictio
on speiales. Mais quand cette évolution est réalisée, c'est bien au
délire
des persécutions que l'on a affaire. Quant au t
chronique impli- quant nécessairement comme période antécédente le
délire
des persécutions. Dénommer par un terme uniqu
nt les mêmes. M. Dagonet n'a pas manqué de critiquer l'expression «
délire
chronique » employée par M. Magnan et ses élève
ite est assez rare chez ces malades. qui, malgré l'intensté de leur
délire
, conservent longtemps une assez grande activité
intellectuelle. M. Dagonet ne veut faire qu'une courte réponse : Le
délire
des persécutions constitue à lui seul une entit
ue à elle-même, qui ne passe jamais par les phases décrites dans le
délire
chronique. Plusieurs persécutés guérissent, d'a
d'autresrestentpersécutés pendant toute leur vie sans arriver au
délire
ambitieux; en outre, la mélagamonie peut se manif
s ou moins un jour ou l'autre. 11. GARNIR. Assurément la démence ou
délire
chronique n'est pas ce qu'elle est dans certain
feste surtout par un état d'incohérence. M. Dagonet nous dit que le
délire
des persécutions peut guérir quelquefois ; cela e
que les aliénés .vivent en quelque sorte seuls et isolés dans leur
délire
, qu'ils ne conspirent pas, les épileptiques, au
épidémiques de l'esprit. - Sorcellerie, magné- tisme, morphinisme,
délire
des grandeurs; par le Dr Paul REGNARD. Paris 18
ée de nos jours par outes les aberrations de la morphinomanie et du
délire
des gran- 308 bibliographie. deurs. L'histoir
re triste. Quoique le malade nenousaitjamais dévoilé l'objet de son
délire
, son aspect, sa physionomie, son regard intelli
diarrhée. L'esprit est affaibli, mais il est ordinairement libre de
délire
et l'in- dividu a parfaitement conscience des h
de légères causes. Les pouvoirs vitaux sont à la fin épuisés et le
délire
arrive quelquefois, en dernier lieu, comme préc
rechute, serait resté près de quatre mois malade, a eu beaucoup de
délire
. A l'âge de quinze ans s'étant trouvé àl'improv
e l'hospice de BiMU'e. Ajoutons enfin que pour Amadei et Tonnini le
délire
sen- soriel ( kvahiisiîiîz de Ira(ft-Ebinn)vrai
i le délire sen- soriel ( kvahiisiîiîz de Ira(ft-Ebinn)vrai type de
délire
asysté- matique,' peut passer à la Paranoïa à t
mme l'a fait Krafft-Ebing) distinguer la Paranoïa vraie de certains
délires
plus ou moins systématiques de l'épilepsie, de
hallucinations comme pri- mitives, les autres comme secondaires au
délire
qui serait de persécution pour certains, de gra
autres. Quant à la marche, quelques auteurs n'admettent-ils pas des
délires
à marche aiguë, chose incompatible avec une idé
psychique des Paranoïaques ne peut être mise en évidence que par le
délire
systématisé qui surgit sur le fond mental et en
trente-deux ans en moyenne). C'est alors que surgit généralement le
délire
, mais quelquefois il manque (excentriques, orig
l est insuffisant pour troubler l'équilibre psychique; le malade ne
délire
pas à pro- prement parler, il raisonne à faux,
En somme, la Paranoia est une forme morbide constitutionnelle et le
délire
n'est là qu'un symptôme. Il n'est d'ailleurs pa
générale), toxique (alcoo- lisme), etc... Quant à la genèse de ce
délire
, il survient sans état morbide émotif antérieur
ibilité générale, les hallucinations visuelles étant très rares. Ce
délire
peut subir des transformations, ou bien être mu
eut-on diviser la Paranoia en : 396 REVUE CR1T1QUF. (même type de
délire
) et variable, et pour le mode 'de i suc- cessio
teur la range à côté des folies morale, impulsive, sensorielle, des
délires
émotifs. Angelo-Zuccarelli 2 (1885) rapporte un
relli 2 (1885) rapporte une observation^ de Paranoia primitive avec
délire
des persécutions à forme chro- nique qu'il dit
lité paranoiaque. B. Battaglia (1886) cite- un cas de Paranoïa avec
délire
ambitieux, qui est passible de plus d'une criti
avec actions simultanées (azioni coatte) (Ex. : folie du doute avec
délire
du toucher), c'est-à-dire avec tendance à l'ext
s le travail de M. Ach. Foville ' sur la folie avec prédominance du
délire
des grandeurs (1871); puis le délire des perséc
la folie avec prédominance du délire des grandeurs (1871); puis le
délire
des persécutions de Legrand du Saulle ' (1873),
' (1873), amplification du mémoire de Lasègue sur le même sujet. Ce
délire
, nous l'avons vu, est un type de Para- noia dan
''Ach. Foville. - Elude clinique sur la folie avec prédominance du
délire
des grandeurs, 1871. 2 Legrand du Saulle. - Le
ominance du délire des grandeurs, 1871. 2 Legrand du Saulle. - Le
délire
des persécutions, 1873. 3 P. E. Garnier. Des id
persécutions, 1873. 3 P. E. Garnier. Des idées de grandeur dans le
délire
des persécu- tions (Thèse dé Paris, 1877). *
s, le De Pottier' (1886). En 1882, M. Cotarct décrit sous le nom de
délire
des néga- tions une forme psychopathique qu'il
délire des néga- tions une forme psychopathique qu'il distingue du
délire
des persécutions avec lequel on pourrait la con
vent faire distinguer la nature de ces idées, il faut dire que ce
délire
systématisé de négation est toujours secondaire à
liques, le plus souvent anxieux, au lieu d'être pri- mitif comme le
délire
de persécution. Ce serait un exemple des formes
sur les aliénés persécuteurs (Th. de Paris, 1886).' - - Cotard. Le
délire
des négations (Archia. de neûrolog.,1889). ' J.
ûrolog.,1889). ' J. Séglas. Note sur un cas de mélancolie anxieuse (
délire
des négations). (Arckia. de nei41,olog., 1884.)
VUE CRITIQUE. de Paranoia dite indifférente ou indéterminée ou sans
délire
. Et en tout cas, c'est là le terrain favorable
ant que les formes dégénératives, regardent comme indispensable, le
délire
n'étant que l'exagération du caractère particul
ndromiques peuvent délirer et cela de plu- sieurs façons. Outre les
délires
d'emblée déjà signalés par Morel, on peut renco
s d'emblée déjà signalés par Morel, on peut rencontrer chez eux des
délires
systématisés à évolution chronique; les uns son
ère en préciser le début ; d'autres peuvent être con- sécutifs à un
délire
d'emblée, qui se prolonge indéfiniment ; d'autr
l'exagération. Qui ne reconnaîtrait pas dans ce tableau rapide des
délires
à évolution chronique chez les dégénérés les fo
e que le persécuté vulgaire pris dans les différentes étapes de son
délire
entrevues déjà par Morel, Snell, etc. (pé- 1 Ma
rie, démonomanie, mégalomanie, théomanie, etc.). C'est alors que le
délire
présente une systématisation des plus marquées.
tisation des plus marquées.- Or, la comparaison des observations de
délire
chro- nique avec celles de Paranoia délirante n
ent des symptômes semblables, et une évolution analogue à celle des
délires
des dégénérés à évolution chronique (état menta
hronique (état mental particulier, début insidieux et progressif du
délire
ou apparition rapide, hallucinations multiples ou
uccession des idées analogues à celles . que l'on rencontre dans le
délire
chronique, tandis que les autres variétés corre
lire chronique, tandis que les autres variétés correspondraient aux
délires
des dégénérés. Enfin, au point de vue de la ter
de grandes analogies entre les formes de Paranoia délirante, les
délires
des dégénérés et le délire chronique. Leur marche
e les formes de Paranoia délirante, les délires des dégénérés et le
délire
chronique. Leur marche, très longue, aboutit ra
la dissociation des facultés intellectuelles une trace de l'ancien
délire
systématisé. Cette pé- riode de démence est plu
ne semble pas être celle de M. Gérente qui, dans sa monographie du
délire
chronique dit que cette vésanie ne se rencontre
L'auteur va même plus loin, lorsqu'il dit à propos de l'éclosion du
délire
, que s'il sur- vient quelque accident, le malad
Il nous parait encore réunir les délirants chroniques avec certains
délires
des dégénérés de M. Magnan, lorsqu'il dit quede
l'influence héréditaire directe vésanique se montreront dans leur
délire
essentiellement intermittents, guériront ou pourr
are nette- ment admettre que les,dégénérés peuvent être atteints de
délire
chronique. Cette opinion, que nous serions, pou
il adopte et rend, par suite, inutile la distinction qu'il fait des
délires
des dégénérés avecle délire chronique qui n'en se
inutile la distinction qu'il fait des délires des dégénérés avecle
délire
chronique qui n'en serait plus qu'une modalité,
me, quelque soit le fonds sur lequel on admette que se développe le
délire
chronique, son diagnostic avec certains délires
ue se développe le délire chronique, son diagnostic avec certains
délires
des dégénérés qui le simulent à s'y méprendre, es
ccupe dans le travail de M. Legrain qui étudie toutes les formes de
délire
que l'on rencontre chez les dégénérés, leur éta
hez les dégénérés, leur état mental, les syndromes épisodiques, les
délires
d'emblée ou à évolution chronique. Nous lui adr
dégénérés, les syndromes épiso- diques, mais n'avait décrit que les
délires
d'emblée. - Gérente. Le délire chronique, son é
diques, mais n'avait décrit que les délires d'emblée. - Gérente. Le
délire
chronique, son évolution (Thèse de Pans, 1 883) .
(Thèse de Pans, 1 883) . Quelques considérations sur l'évolution du
délire
dans la vésanie. (Arch. de neurolog., t. VI, 18
vésanie. (Arch. de neurolog., t. VI, 1883, p. 16.) « Legrain. -Du
délire
chez les dégénères (Thèse de Paris, L886), p. 272
le nom de folie partielle il reproduit les idées de Magnan sur le
délire
chronique; et une leçon de M. Bail 2 (1885) sur u
que; et une leçon de M. Bail 2 (1885) sur une forme particulière de
délire
ambitieux distinct des idées de même nature des
tiques généraux et qu'il assimile à la folie avec prédominance du
délire
des grandeurs de M. Ach. Foville. On voit qu'en
férents pays. Nous voyons aussi que, née en France, la doctrine des
délires
systématisés primitifs s'est surtout développée
1 Hégis. jMaMMc/praf/Me de médecine mentale. Pans, 1885. 1 Bail. Du
délire
ambitieux. (Encéphale, Ih83.) 406 REVUE CRITIQU
ne forme de Paranoia proprement dite, ce n'est plus qu'une forme de
délire
systématisé simple- ment secondaire à des états
aranoia et que l'on peut rencontrer chez eux la coexistence de deux
délires
, que seule une observation attentive pourra fai
P. Garnier, J. Falret, Dagonet Briand et Cotard. Discussion sur le
délire
chronique (Ann. ! i<'6<. psych. et Archiv
et des idées de persécu- tions ; très excité sous l'influence de ce
délire
, il avait été amené le 28 février 1885, à l'asi
eur société, et il vivait avec une maîtresse quand il a été pris de
délire
. Les seins, comme on le voit sur un plâtre obte
le Sainte-Anne le 20 octobre 1886, dans un accès d'agitation avec
délire
mélancolique et mystique. Son père, adonné à l'iv
masculin. Vers le 47 octobre 1886, il est pris assez rapidement de
délire
, après quelques excès, d'ailleurs très modérés,
parable aux malades qu'il a présentés dans la dernière séance. Du
délire
chronique (suite de la discussion.) M. M. Briand
hronique (suite de la discussion.) M. M. Briand ne croit pas que le
délire
des persécutions, tel qu'il a été décrit par La
s longue et la plus apparente de l'état vésanique désigné du nom de
délire
chro- nique. Les mêmes malades dont l'observati
tion a été prise en vue de fournir des arguments aux adversaires du
délire
chronique ne peuvent que servir à démontrer son
ans quelques années. Alors seulement nous pourrons affirmer que son
délire
n'aura pas évolué. Il ne faut pas cependant cro
tribuons, c'est que la mort les a surpris avant la maturité de leur
délire
, ou bien qu'ils ont guéri avant sa complète évo
e secondaire et par une nouvelle évolution dans l'épanouissement du
délire
que se sont produits les idées de grandeur ». O
de grandeur ». Or, c'est là précisément ce que les défenseurs du
délire
chronique veulent démontrer. Notre phase de persé
é des héréditaires dégénérés. M. décrit dans ses cours cliniques le
délire
des persécu- tions comme une espèce nosologique
s correspondant à peu de chose près à celles que nous attribuons au
délire
chronique, mais, tout en recounaisant que dans
que, mais, tout en recounaisant que dans un grand nombre] de cas le
délire
des grandeurs vient s'ajouter aux idées de pers
ue qui nous divise. Elle s'explique par cette circons- tance que le
délire
chronique peut, comme nous l'avons dit plus hau
ériode s'all'ai- blissait, toutefois la manifestation ultérieure du
délire
chronique ne devait pas être assimilée à une vé
le voyez, messieurs, malgré les critiques dont il a été l'objet, le
délire
chronique est encore debout. N'est-il pas d'ail-
at plus ou moins accusé de démence. On peut encore ajouter que le
délire
chronique n'est pas la seule forme délirante à
rappelez encore l'intéressante com- munication de M. Cotard sur le
Délire
des négations '. N'êtes-vous pas frappés de la
retentis- sement sur le fond même de la discussion. L'expression de
délire
chronique n'est pas claire, dit-on. M. Garnier
l propose le terme de psychose systéma- tique progressive, celle de
délire
chronique ambitieux ou mieux expansif que je vo
t ils sont l'objet dans leur famille. Si l'aliéné est en proie à un
délire
violent, il devient un objet de craintes contin
la 1'ou- le70 TABLE DES MATIÈRES. rette, 305 ; Suicide dans le
délire
de persécution, par Meithou, 449. Magnétisme
gée et le pédoncule céré- belleux inférieur, par Edin- ger, 76.
Délire
chronique, par Garnier, 89-250; par Falret, 243
e. Pinel, on le sait, admettait quatre genres principaux : manie ou
délire
général, mélan- colie ou délire partiel, démenc
atre genres principaux : manie ou délire général, mélan- colie ou
délire
partiel, démence ou dégradation des facultés, i
Il a mentionné, en outre, une folie raison- nante et une manie sans
délire
, dont la délimitation est restée indécise. Au
peu de celle de Pinel, si ce n'est qu'il forme deux catégories du
délire
partiel, la monomanie ettatypémanie. L'idio- ti
ispa- rates que son prédécesseur comprenait parmi les manies sans
délire
, et Prichard, parmi ses folies morales. D'UNE p
l est vrai, les illusions et les hallucinations, l'hypochondrie, le
délire
épileptique, la démonomanie, etc.; mais, ce que
t de sa classification étiologique. Il s'en réfère à l'hérédité, au
délire
épileptique, hystérique, ébrieux, saturnin, etc
nières années, notre regretté collègue de Saint-Yon, sous le nom de
délire
émotif, qui n'en indique exactement ni la sourc
manie et, si nous ne nous trompons, le sous-titre scientifique de
délire
partiel diffus qui l'exprime, lui serait beauco
re en dehors de leurs actions. C'est ce qui a lieu, en effet. Les
délires
particuliers ont, sous ce rapport, un cachet si
colie de Pinel ? A quels signes précis reconnaître sa manie sans
délire
et sa folie raisonnante ? Les genres d'Esquirol
roverses. Pour les trois quarts, ses typémanies appartiennent aux
délires
généraux. Dans ses faits disparates de mono- ma
mpuse généralement, à travers ces diver- gences, c'est que, dans le
délire
partiel, les malades, dominés par des impulsion
sabilité, les experts hési- taient dans l'attribution du cas, ou au
délire
général, ou à la monomanie. Raimbaud n'avait ni
ssitôt sa lucidité, même avait conscience des phéno- mènes. Dans le
délire
partiel, auquel ce cas apparte- nait évidemment
e la plupart de ces cas nuageux, diversement qualifiés : manie sans
délire
, manie ou folie raisonnante, folie morale, mono
e, manie ou folie raisonnante, folie morale, monomanie raisonnante,
délires
impulsifs, mono- manie homicide, suicide, etc.
ie, souligné, à dessein, par cet autre titre, plus scientifique, ou
délire
partiel diffus. Partiel, n'étant point général,
ATHOLOGIE MENTALE. More), aussi peu précis, voit, dans l'espèce, un
délire
religieux, compliqué d'anéantissement catalepti
'extase et la catalepsie ? Quelle ~ idée, d'autre part, implique le
délire
mouomaniaque ? Cela ne ressort guère de l'obser
nise les organes externes, l'idée d'en faire une dépen- dance du
délire
mouomaniaque est au moins singulière. Entre ce
ie ? Justine a des hallucinations de la vue; cela présage plutôt un
délire
général qu'un délire particu- lier. Elle rentre
llucinations de la vue; cela présage plutôt un délire général qu'un
délire
particu- lier. Elle rentre dans sa famille, et
égard à la longue léthargie qui leur suc- cède, à les rattacher au
délire
général. Il y eut des remittences, mais qu'elle
ranger dans notre cadre ? Tout d'abord, nous désintéresserons le
délire
partiel. Nul indice de la conservation du fonc-
Justine. Son affection rentre nécessairement dans la catégorie des
délires
généraux. Serait-ce une excitation maniaque ou
out obscurcie; le lien n'en est pas absolument brisé, comme dans le
délire
maniaque. Par suite d'une association syllogist
se tournant de côté et d'autre, répondre à des voix imaginaires. Ce
délire
s'affaiblit et disparut, en moins de quinze jou
extravagances qui motivent son placement à l'asile de Fains. Son
délire
a l'empreinte religieuse. Sa conversa- tion sur
n plus. Rien de diffus, de mobile, ni de sus- pect à la malade. Son
délire
se renferme exclusivement dans le cercle circon
. Ce fait, sans contredit, est un des types les plus accu- sés du
délire
partiel systématisé. Chez la malade, pas le moi
N, AYANT POUR OBJET : 4- DE DÉTERMINER LES CARACTÈRES SPÉCIAUX DU
DÉLIRE
CHEZ UN MÉLANCOLIQUE, QUI DANS UN - ACCÈS D'AGI
,e- mier accès d'épilepsie consécutif à une peur ci dix-huit ai2s ;
délire
consécutif ; deuxième accès à quarante-sept ans
pendant 7 à 10 minutes, puis il reprit connaissance, eut un peu de
délire
pendant environ une heure et s'endormit (c'était
s jambes. Ce deuxième accès fut semblable au premier, et suivi d'un
délire
de deux jours. Le troisième accès urvint en 187
état, et fut suivi d'un 4c quelques heures après. Celle fois pas de
délire
con- sécutif. Il tut obligé de quittera place e
hébété, d'interpréter les sensations anormales dont il estl'objet (
délire
) : ces sensations anormales seraient l'équivale
t, de concert avec le genre de caractère du malade, les éléments du
délire
. Selon que domine- ront en lui la préoccupation
igieux, il sera en proie aux conceptions délirantes dépressives, au
délire
des persécutions, à l'angoisse accompagnée d'im
out ; on con- sultera cependant avec fruit les cinq observations de
délire
expansif. Il importe également de faire remarqu
psie est invétérée, l'intrication, la fusion est si étroite, que le
délire
perd sa cou- leur ; de cette nuit obnubilatoire
chopathiquesfugitifs durantdesminutes, des heures au plus. Seul, le
délire
expansif conserve en toute circonstance son aut
e est irrégulière. Au pa- roxysme de la fièvre, survient souvent du
délire
. Parfois on n'observe aucune intermittence, et
ine. Au lieu de ce collapsus redoutable, on peut voir apparaître un
délire
, sur lequel Levinstein a le premier attiré l'at
attiré l'attention, et qui est très analogue au delirium tremens :
délire
, tremblement, in- REVUE DE P.1TIIOLOGIr MENTALE
de plus de 40°, par une agitation nocturne dégénérant bientôt en un
délire
confus, calme, entre- coupé parfois d'accès de
lesse du coeur (hypérémie stasique des centres nerveux); ou bien du
délire
avec agitation, soit mélancolique (angoisses, p
urs alors que les REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 111 I modalités du
délire
dépendent de la diversité des stades de l'exant
la guérison. Le diagnostic ne peut avoir à s'exercer que lorsque le
délire
précède l'invasion vario- lique ; le thermomètr
autres pendant la desquamation. Les premières, caractérisées par un
délire
hallucinatoire (ouïe et vue) calme, à part les
où cette conclusion d'avoir à réserver pareille pathogénie pour les
délires
du début, et d'admettre plutôt dans l'espèce un
nnent assez sou- vent à une variole très grave ayant déjà fourni un
délire
fébrile. 2° Scarlatine. Cette fièvre éruptive s
Les vésanies de la convalescence groupées par Thomas sous le nom de
délire
nerveux, résultat de l'épuisement, concer- nent
délire nerveux, résultat de l'épuisement, concer- nent également un
délire
lypémaniaque confus à idées chan- geantes, rare
nt de l'acmé thermique, à de l'agitation, de l'insomnie, un léger
délire
. Quand l'hyperthermie reste médiocre, c'est que l
tre cas concernent l'asthénie, ayant tous guéri; ils ont trait à un
délire
furieux avec hallucinations delà vue et de l'ou
le si ère de cette malade âgé de six ans (folie à deux); enfin à un
délire
hallucinatoire chez un homme de vingt-sept ans. -
inte à l'action zymotique en certaines épidémies, qui engendrent un
délire
furieux, une agitation extrêmement violente, pe
convalescence. La même cause, du reste, paraît donner la raison du
délire
asthénique qui peut se montrer à celte seule pé
nce à forme d'imbé- cillité succédant pendant la convalescence à un
délire
gai de la période fébrile. Durée habituelle : u
son. E. Fièvre typhoïde. C'est la maladie aiguë par excellence du
délire
et des troubles psychiques. La division comporte
stade prodromique et des premiers jours rassemblées sous le nom de
délires
initiaux : comme ils se mon- trent avant l'hype
de psychoses fébriles, il convien- drait de rassembler d'abord les
délires
de lapreniière semaine, plus ou moins semblable
rd les délires de lapreniière semaine, plus ou moins semblables aux
délires
initiaux (formes de pas- sage) ; puis ceux de l
nostic des psychoses fébriles est bien plus favorable que celui des
délires
initiaux. La mor- talité de ceux-ci étant de 62
ité de ceux-ci étant de 62, 5 p. 100 (infection intense), celle des
délires
delà première sema"te n'atteint que 41 p. 100,
ion des premières manifestations somatiques se développe soudain un
délire
aigu avec agitation violente, loquacité, insomn
iterait la demande de divorce introduite par l'autre conjoint. Le
délire
chronique a été également repoussé par la commiss
poids de l'intelligence et de la volonté dans l'autorépres- sion du
délire
, la nature alcoolique des phénomènes, l'état des
ologiques : on se représentera le danger des hallucinés en proie au
délire
des persécutions, des états impulsifs, des phén
ute, et la qua- trième concernait une mélancolie récente teintée de
délire
des persécutions. Les sulfates doubles avaient
ersés, en trois électrisations successives. CLINIQUE MENTALE DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS; - . Par M. COTARD. L'important
Lasègue, en 1852, a détaché des diverses formes de mélancolie le
délire
des persécutions, a été le point de départ de tra
ution de cette maladie. En ce qui concerne les autres variétés de
délire
mélancolique, nos connaissances sont bien loin
t à la chronicité, mais les caractères et les phases successives du
délire
qui aboutit à cette chronicité n'ont pas, que j
té l'objet d'un tra- vail équivalent à celui qui a été fait pour le
délire
des persécutions. DU DÉLIRE DES NÉGATIONS. 15
valent à celui qui a été fait pour le délire des persécutions. DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 153 Je me propose, dans ce mémoi
lieu duquel il est tourmenté de se trouver. » Je hasarde le nom de
délire
de négations pour dési- gner l'état des malades
tenir leurs urines et leurs excréments. Mais il ne signale pas le
délire
de négation dont la folie d'opposition n'est po
est simplement signalé, sont rares. La forme hypochon- driaque du
délire
des négations seule est devenue d'ob- servation
sa voix à la mienne. , La malade de Leuret présentait, en outre du
délire
de négation le mieux caractérisé, des hallucina
la métaphysique, en un mot, on observait chez elle des symptômes de
délire
de persé- cution. Les cas complexes où, comme d
ersé- cution. Les cas complexes où, comme dans celui-ci, les deux
délires
coexistent, ne sont pas rares, j'en cite- rai p
rai plus loin des exemples. Mais le plus souvent ces deux formes de
délire
s'observent isolément chez des malades différen
s différents. Le vrai persécuté parcourt toutes les phases de son
délire
, depuis l'hypochondrie du début jusqu'à la méga-
t pas rare, toutefois, dans les états de chronicité avancée, que le
délire
de négation survive en quelque sorte aux troubl
n anxieuse manifestes. Je viens d'assigner, comme double origine du
délire
des négations, la mélancolie avec dépression ou
ieuse se succèdent ou allernent chez les mêmes malades, sans que le
délire
soit sensiblement modifié. Dans ces formes préd
t le malheur et la honte de leurs familles ; on va les arrêter DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 157 les condamner à mort : on va
vent fait remarquer M. J. Falret, être confondues avec le véritable
délire
de persécution qui est relative- ment rare chez
tent souvent pendant bien des années avant l'apparition évidente du
délire
; à un degré très atténué on les rencontre chez
eux- mêmes que pour les autres. J'insiste sur cette division des
délires
mélancoliques, confondus par la plupart des aut
ancolie, que les idées de ruine, de culpabi- lité, etc., indique le
délire
hypochondriaque consécutif et relègue dans la m
éli- rante les mélancoliques qui s'accusent eux-mêmes arrivent au
délire
des négations; résumons d'abord les DU DÉLIRE D
x-mêmes arrivent au délire des négations; résumons d'abord les DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 159 principaux caractères de leu
de mélancolie désignée sous les noms de mélan- colie simple ou sans
délire
et plus exactement sous le nom d'hyl)ochoj2(iri
écrite avec une exactitude minutieuse. Les mélancoliques, dits sans
délire
, sont eu effet atteints d'un délire triste port
Les mélancoliques, dits sans délire, sont eu effet atteints d'un
délire
triste portant sur l'état de leurs facultés mor
.» » Les idées de ruine apparaissent souvent, et semblent être un
délire
négatif de même nature : en même temps que ses
e , ni intelli z gence, ni énergie, ni fortune. C'est l'envers du
délire
des grandeurs où les malades s'attribuent d'imm
ces dernières formes de mélancolie. Le dégoût de soi-même arrive au
délire
de culpabi- lité et de damnation, les craintes
qu'on doive, dit M. Baillarger, admettre des cas de mélancolie sans
délire
, néanmoins il importe de se défier de certains
qui ont eu apparence beaucoup de ressemblance avec les mélan- DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 161 coliques dont il est ici que
nt parle ici M. Baillarger se rapproche par plusieurs caractères du
délire
des persécutions, dont elle n'est souvent que l
peut dire d'une manière générale que l'hypochon- drie morale est au
délire
de ruine, de culpabilité, de perdition et de né
perdition et de négation, ce que l'hypochondrie ordi- naire est au
délire
des persécutions. Lorsque le délire de négation
pochondrie ordi- naire est au délire des persécutions. Lorsque le
délire
de négation est constitué, il porte soit sur la
Dans le premier cas, il prend une forme hypochondriaque analogue au
délire
spécial signalé par M. Baillarger chez les para
ats alternatifs d'agitation anxieuse ou de dépression stupide. Le
délire
hypochondriaque, surtout moral au début, devien
rs souffrances. Ils finissent par accuser le médecin et arrivent au
délire
de persécution DU DÉLIRE DES NÉGATIONS. 163 c
nt par accuser le médecin et arrivent au délire de persécution DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 163 confirmé. (Legrand du Saulle
menant dans le jardin, il fait périr les arbres et les fleurs. Le
délire
hypochondriaque de négation est souvent lié à d
altérations de la sensibilité concourent-elles au développement du
délire
hypochon- driaque de négation, c'est là une que
teurs, elles sont tout à fait rares chez les persécutés. Lorsque le
délire
porte sur le monde extérieur, les malades s'ima
t de prière. ' Ce ne serait pas assez d'une rapide description du
délire
des négations' et de ses diverses formes, pour
délire des négations' et de ses diverses formes, pour faire dé ce
délire
une espèce particulière de mélancolie. Je voudr
iculière de mélancolie. Je voudrais montrer que, conjointement à ce
délire
, il existe' de nombreux symptômes étroitement a
able ma- ladie, distincte par ses caractères et son évolution. Le
délire
des persécutions peut nous servir de type. C'es
s'ajoute aux symptômes ébauchés dans l'hypochondrie' morale et au
délire
vulgaire de ruine et de culpabilité, des phéno- ?
ler, ils voient les murs chanceler et croient t . 1 1 , la , 1 DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 165 que la maison est minée; ils
tion ordinaire. Je ne veux pas m.'arrêter sur les tremblements DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 167 signalés chez quelques anxie
ls n'ont pas de quoi payer. Quelques- uns cependant, dominés par un
délire
de culpabilité où de ruine moins intense, chois
our terminer ce parallèle, à l'étude de la marche de la maladie. Le
délire
des persécutions est essentiellement rémittent
de le dire, sont aussi les plus curables. La mélancolie dite sans
délire
, l'hypochondrie morale, les états anxieux avec
e manifeste quelquefois, même dans des cas incurables, par des DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 169 réveils de courte durée et o
e la stupeur, la guérison s'observe souvent malgré l'intensité du
délire
et son absurdité. Mais il n'est pas rare qu'après
une agitation anxieuse intense et prolongée, avec hallu- cinations,
délire
panophobique, etc., les malades tom- bent dans
t les négations per- sistent au même degré. Les malades arrivent au
délire
négatif systématisé qui est rarement curable; i
it- tentes et à la folie circulaire. Si même on réserve le nom de
délire
des négations aux cas où ce délire est arrivé a
re. Si même on réserve le nom de délire des négations aux cas où ce
délire
est arrivé au degré que j'ai indiqué au commenc
que j'ai indiqué au commencement de ce travail, ou peut dire que le
délire
des négations est' I 70 CLINIQUE MENTALE. DU DE
des qualités morales les plus distin- gués. Leur état maladif, leur
délire
d'humilité ne con- trastent pas d'une manière a
érie avec aliénation mentale, onze; paralysie gêné- rale, quatorze;
délire
chronique, trente-un; alcoolisme DES MALADIES S
chronique, deux; démence secondaire, dix; mélan- colie, vingt-cinq;
délire
mélancolique, d'origine puer- puérale, cinq; ma
consécutive, vingt-huit; paralysie générale, dix; mélancolie, dix;
délire
chronique, neuf; alcoo- lisme chronique, trois.
col de l'utérus, avec ou sans anomalies de menstruation). Dans le
délire
chronique, sur quarante cas, trente- quatre son
interroge, se demande s'il n'est pas le jouet de son imagination en
délire
. Au début, les états d'excitation et de dépress
es, à celles surtout improprement nommées para- lysie générale sans
délire
et qui psychiquement se caractérisent par les s
n nombre et en durée. Plus 196 PATHOLOGIE MENTALE. rares dans les
délires
dépressifs aigus, quoiqu'eucore possibles, ils
uoiqu'eucore possibles, ils ne paraissent pas se montrer dans les
délires
partiels, du moins je n'ai pas eu occasion de l
t quelques heures des troubles physiques et psychiques y compris le
délire
des grandeurs. M. X..., quarante-huit ans, ingé
les et morales, mais, particularité curieuse, il juge sainement son
délire
expansif des grandeurs. Il dit avoir la tète re
iret, l'agora- phobie ou peur des espaces, la folie du doute avec
délire
du toucher et les folies impulsives. La caracté-
e 29 mai). Le lendemain miction involontaire, vomissements de sang,
délire
. Le il, juin, le malade est plus tranquille. Du
vant varier depuis la confusion des idées et la somnolence jusqu'au
délire
, à la stupeur, au collapsus, à la perte de tout
6' ? 'K&e/sM<;At (manie des subtilités), folie du doute avec
délire
du toucher, pseudomonomanie, délire partiel, fo
ubtilités), folie du doute avec délire du toucher, pseudomonomanie,
délire
partiel, folie avec conscience, délire émotif,
du toucher, pseudomonomanie, délire partiel, folie avec conscience,
délire
émotif, folie lucide, expressions auxquelles so
descriptions de Legrand du Saulle, NI. Wille fait remarquer que le
délire
du toucher n'est que l'extension de cette anxiété
e aiguë primaire dans lesquels l'aliéné comprend l'absurdité de son
délire
, tandis qu'il n'est pas rare d'observer des con
alors de décharges motrices commençant aux actes et aboutissant au
délire
, aux convulsions, suivant la résistance apporté
érer la connaissance et déterminer graduellement de la lypémanie (
délire
d'antoaccusation, plaintes, etc.). Le tableau cli
es du crâne ; Briand pour une Etude des altérations du sang dans le
Délire
aigu; Régis pour un travail sur l'Eliolorlie de
me en outre que les familles et même certains malades atteints d'un
délire
partiel, leur laissant assez d'intégrité intellec
fs quoique criminels au point de vue de la lui, et d'autres dont le
délire
a subi une transformation qui ne peut plus les la
es que la forme particulière et heureusement exceptionnelle de leur
délire
rend véritablement dangereux. Un quartier de sû
que les alcooliques des hallucinations de la vue et de l'ouïe. Le
délire
absinthique ne diffère pas du délire alcoolique.
ons de la vue et de l'ouïe. Le délire absinthique ne diffère pas du
délire
alcoolique. Les symp- tômes les plus caractéris
zetité; par LEScn. Thèse de Paris, 1881. Contribution à l'étzided21
délire
ambitieux; par Bvchelot. Thèse de Paris, 1881.
e et de la platine de l'étrier. (A suivre.) CLINIQUE MENTALE DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS (Suite)1; ParM.COTARD. Si le dé
UE MENTALE DU DÉLIRE DES NÉGATIONS (Suite)1; ParM.COTARD. Si le
délire
des négations paraît se rattacher, dans bien de
nies intermittentes, je dois ajouter 1 Voir le nez 11, p. 132. DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 83- qu'il n'est pas rare de le v
de le rencontrer comme symptôme de la périencéphalite diffuse. Le
délire
des petitesses signalé dans cette maladie par l
ignalé dans cette maladie par le D' Materne paraît fort voisin du
délire
des négations et peut coexister avec lui; on en
tions en trois catégories : dans la première je range les cas où le
délire
des négations se présente à l'état de simplicit
ue de paralysie générale; dans la troisième, les cas où, associé au
délire
des persécutions, il constitue ces formes d'ali
presque tous les auteurs ont confondu dans la même description du
délire
mélancolique les idées de ruine, de culpabilité,
de ce genre au chapitre de la Démono- manie; Fodéré distinguait du
délire
de culpabilité et de damnation ou danznomanie,
e dernière forme me semble établir une sorte de transition entre le
délire
de culpa- bilité et le délire des persécutions.
blir une sorte de transition entre le délire de culpa- bilité et le
délire
des persécutions. Première ' catégorie. Obser
dans un état d'agitation anxieuse avec des idées de culpabilité et
délire
hypochondriaque ; elle s'imagine qu'elle a la g
eut plus rien faire, elle est perdue, elle est damnée. - 1864. Même
délire
, mêmes paroxysmes anxieux avec répétition conti
rre. Les années se passent sans apporter aucune modification à ce
délire
. M-0 E... en est arrivée à un état de démence ave
tion. Elle succombe en 1878 dans un état de cachexie générale. DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 285 Observation II.MË... âgée de
ger qu'à la table des domestiques. Elle meurt en 1876 sans que le
délire
ait subi la moindre modification. - OBSERVATI
ressive et qui n'a pas nécessité son placement. Elle est reprise de
délire
mélan- colique et est amenée à Vanves, à la fin
1881, 1\Z ? 1... est frappée subitement d'hé- miplégie gauche ; le
délire
n'est nullement modifié. Le membre inférieur re
et résiste opiniâtrement à tout ce qu'on veut lui faire faire. DU
DÉLIRE
DES NÉGATIONS. 287 Actuellement (mai 1882) la s
ent (mai 1882), la situation de M"10 J... est toujours la même, son
délire
ne s'est nullement modifié. Observation VI. M
. M-1 C... s'accuse et se croit coupable. Au bout de quelques mois,
délire
hypochondriaque. M ? C... croit qu'elle n'a plu
Actuellement, en mai 1882, la situation est toujours la même, le
délire
n'est nullement modifié. DU DÉLIRE DES vliGA'1'
ation est toujours la même, le délire n'est nullement modifié. DU
DÉLIRE
DES vliGA'1'10\a. 289 Observation VIII. M. A...
olet. Je demanderais bien à Dieu de me faire mourir, mais Dieu DU
DÉLIRE
DES NEGATIONS. 291 n'existe pas ». Une nuit il
ves, à la fin de l'année 18riz, elle est à cette époque atteinte de
délire
mélancolique avec idées de culpabilité, idées m
our elle; mais de nouvelles idées délirantes viennent compliquer ce
délire
de culpabilité. Mm, G... se croit magnétisée, s
grand nombre d'observations éparses ça et là et dans lesquelles le
délire
de négation est signalé, au moins dans sa forme
ntes ]< ? 3QUIROL. Dt'M ! 0 ! : oma ! : i'C. Fodéré. Traité du
délire
, t. I, p. 345. LRUBFT. Fli-(ignie71ts psycholog
théorie de l'automatisme ianîi. znéd.-psycle., ')8oC). Note sur le
délire
hypochondriaque {Académie des sciences, -18G0).
, t. IV, p. 1 46. ' Petit. Archives cliniques, p. 59. Miciiéa. Du
délire
/t ? /poc/t07td<' ! nMe(A ? m. rné(I.-psych.),
.rx-);mNa. Lelerbzccle der Psychiatrie, 0))S. II et VII. COTARD. Du
délire
hypochondriaque dans une forme grave de la mé-
ravail par un tableau synoptique ré- sumalit·'le parallèle entre le
délire
des négations et le délire des persécutions.
que ré- sumalit·'le parallèle entre le délire des négations et le
délire
des persécutions. DU DELIRE DES NEGATIONS. 29
les facultés morales, les malades disent qu'on les rend idiots.
DÉLIRE
DE NÉGATIONS. Anxiété, gémissements, an- ,-oi
tentd'eux-memesaiatroisieme personne. 296 a PATHOLOGIE MENTALE.
DÉLIRE
DE PERSÉCUTIONS. Délire des grandeurs. Refus
e personne. 296 a PATHOLOGIE MENTALE. DÉLIRE DE PERSÉCUTIONS.
Délire
des grandeurs. Refus des aliments partiel, par
rche de la maladie, rémit- lente ou continue avec pa- roxysmes.
DÉLIRE
DE LÉGATIONS. Délire de négation et d'anéan-
it- lente ou continue avec pa- roxysmes. DÉLIRE DE LÉGATIONS.
Délire
de négation et d'anéan- tissement. Les malades
ersion de l'instinct génital sont suffisants pour/démontrer que ces
délires
multiples ne sont que des épisodes variés de la
iu. ? {< n\l11 division des aliénés."A ce moment apparut un vrai
délire
furieux. Le patient courait à travers \éà corri
evint rouge et moite, couverte de sueur, le pouls-atteignit 120, le
délire
continua sans ordre, les pupilles se dilatèrent
,Oieit de liouen, M. Leudet cite un diabétique, qui, au milieu d'un
délire
calme, accuse des four- millements, plus un aff
ent les mots, ainsi qu'on put s'en rendre compte, soit pendant le
délire
, soit à un autre moment. Mais cette période passé
d'intensité moyenne. Parole indistincte à force d'être sac- cadée ;
délire
tranquille ; incohérence dans les idées. Cette
inations de la sensibilité; par H. AnNAL. Thèse de Lyon, 1882. Du
délire
ambitieux; par Paris. Thèse de Nancy, 1882. De
èpre; par Iianv. Thèse de Nancy, 1882. Essai sur la lypémanie et le
délire
de persécution chez les tabétiques ; par ROUGIE
avoir les plus tristes con- séquences. Un malade, B..., atteint du
délire
de persécution, l'a saisi par derrière et a ess
des; au point vue physiologique et pathologique, par Estorc, 145.
Délire
mélancolique (rapport mé- dico-légal sur un cas
colique (rapport mé- dico-légal sur un cas de), par Magnan, 47.
Délire
des négations, par Cotard, 152, 282. Dessicca
ite (deux cas de ), 382. Nécrologie : Lagardelle, 143. Négations (
délire
des), 152, 282. Nerveux. 372. Nerveux (troubl
ns impression » a répliqué Vallon. Elle est à la base de tous les
délires
, elle en est le facteur prédominant, un des signe
combinent entre elles, s'associent et servent ainsi de charpente au
délire
. Suivant Séglas, « les malades atteints d'hallu
à l'analyse psychologique des phénomènes psycho-moteurs dans les
délires
systématisés ; mais les hallucinations se combine
s observées dans les divers états vésaniques. Elles influent sur le
délire
des malades suivant des modalités diverses et p
licitant niaisement de voyages multiples faits ensemble auparavant (
délire
rétrogade). 12 CLINIQUE MENTALE. Cet état n'a
rmalité, d'exaltation, d'affaiblissement et d'abolition sans que le
délire
du malade en soit modifié, le sujet continuant
econdes, des altérations en moins. Sept de nos 108 sujets ont eu un
délire
génital intense. Certes si on demande à un para
convient surtout de porter les recherches sur ceux- là, qui ont un
délire
spécial relatif aux organes génitaux et spontan
s vénériens, forme surtout démentielle avec agitation. Le malade ne
délire
que sur les organes génitaux. Il est complèteme
rbation réitérée; le malade abandonne alors complètement son ancien
délire
génital; quand on lui en parle, il parait ne pl
sant et cette fois l'impuissance est définitive jusqu'à la mort; le
délire
génital ne reparait pas. II. -Jules Mail..., qu
ce physique. Il en est ainsi jusqu'en mars 189. A A cette époque le
délire
expansif de richesses avec agitation persiste e
ne la sphère génitale aucune modification ni de l'impuissance ni du
délire
expansif décrit ci-dessus, tandis que le malade
nvier 1893 passage à la seconde période; Mail... devient gâteux, le
délire
hypocondriaque disparaît, seul persiste le délire
evient gâteux, le délire hypocondriaque disparaît, seul persiste le
délire
expansif des richesses et des grandeurs, et alo
êcher de se blesser. Or on constate à ce moment la dis- parition du
délire
génital. Quand son attention est appelée du côt
u gros chat. Cette excitation génésique intense sans éjaculation ni
délire
génital dure jusqu'en mai; à cette date retour
LE. et mars 189, il eut durant deux mois des hallucinations et un
délire
génitaux très intenses; il se plaignait vivement
l éclata une ci i,e de vio- lente agitation et dans la tourmente le
délire
génito-anal disparut pour ne plus se montrer.
it contrainte de le ramener au bout de quarante-huit heures. Pas de
délire
génital. En mars, de nouveau impuis-ance absolue
et passage à la seconde périorle; le malade gâte. Alors s'ajoute au
délire
expansif un délire hvpo- condriaque relatif aux
onde périorle; le malade gâte. Alors s'ajoute au délire expansif un
délire
hvpo- condriaque relatif aux organes génitaux.
i donne et l'application du système Raspail pour se restaurer. Ce
délire
génital persiste durant seulement une vingtaine d
n définies : ni syphilis, ni alcool. Première période, forme mixte.
Délire
d'inventions et de richesses, mais en même temp
orme mixte. Délire d'inventions et de richesses, mais en même temps
délire
d'empoisonnement par les Juifs pour s'emparer d
e que par le poison juif, ses urines puent et son sang est bouilli.
Délire
génital expansif très accusé : depuis plusieurs
ARALYSIE GÉNÉRALE. 21 1 la fin il a conservé son impuissance et son
délire
génital d'exagération. V1.-LéonardMill).... t
ou de conceptions déli- rantes bypocondi iaques avec impuissance et
délire
-génital. Le malade se sent rapetisser; il est
ition totale. En décembre, ou ne constate plus aucune trace de ce
délire
hypocondriaque et génital ; la forme mentale est
nital ; la forme mentale est redevenue exclusivement expansive avec
délire
de richesses gagnées au jeu de bouchon et à la
mixte. Le ma- lade a des conceptions délirantes de grandeurs et un
délire
physique dépressif; il est roi et empereur, ric
lit ces sept observations avec impartialité sera con- vaincu que le
délire
génital des paralytiques n'est pas à base physi
mile Turb... dans la première observation est impuissant et il a un
délire
génital expansif qui disparaît quand il a réell
il... dans la seconde observation est impuissant et il a d'abord un
délire
génital dépressif puis expansif. A ces 22 CLINI
ndriaques et il reste impuis- sant, néanmoins il a toujours le même
délire
génital expansif dont la disparition coïncide p
aucun changement se soit produit du côté des orga- nes génitaux, un
délire
génital aussi étrange qu'intense, qui disparaît
la quatrième observation nous voyons Louis Raff... avoir sans aucun
délire
génital de l'altération en moins et de l'altéra
rt et seulement durant une ving- taine de jours ce paralytique a un
délire
génital dépressif. Dans la cinquième observatio
cinquième observation, c'est avec de l'impuissance que se montre un
délire
génital des plus expansifs tandis 'qu'au contra
s expansifs tandis 'qu'au contraire dans la septième observation le
délire
géni- tal est très dépressif alors que le sens
te exaltation n'avait amené aucune conception délirante et quand le
délire
hypocon- driaque ainsi généralisé à tout le cor
e de la Russie. Etude complète et rapport de M. Bechterew. C'est un
délire
systématique chronique originel. P : 11ERAV.aL.
ngendrer de toutes pièces des troubles mentaux et non seulement des
délires
aigus, mais de véritables psychoses; les liens
sition est appuyée sur un nombre trop restreint de faits.- C'est un
délire
de persécution à allures particu- fièrement dép
pparition des troubles psychiques est tardive; la deuxième quand le
délire
précède les manifestations diathésiques. DEVAY.
ts d'honneur : Discussion de la première question du programme : le
Délire
aigu, rapport de M. Carrier. Jeudi «soir, punch
nce l'influence des lésions physiques sur la production de certains
délires
et où l'on en arrive à établir sur des bases so
blir même dans un certain nombre de cas une des causes de certains
délires
. Mais si le défaut de réglementation présente d
constate chez Il... aucun autre trouble intellectuel ; pas trace de
délire
, aucune illusion ou hallucination sensorielle, pa
ades de 11Z..Ianet : phénomènes d'aboulie, idées fixes, attaques de
délire
, etc. ; il n'y a pas eu chez lui ces « variatio
cérébrale chez qui à la suite d'une attaque épileptiforme suivie de
délire
hallucinatoire passager s'est déclarée une amné
évite la société de ses collègues. En avril, il fait connaître son
délire
. En juillet, subitement, il tombe dans la stupi
es autres prophètes met en évidence la partie mégaloma- niaque d'un
délire
auquel n'ont pas manqué les persécutions mys- t
juz. Les épileptiques militaires méconnus et condamnés. Vallon. Les
délires
consécutifs ci l'empoisonnement. Noguès. Un cas
s crises convulsives. Ces crises étaient presque toujours suivie de
délire
. G... prétendait voir des fleurs, des oiseaux,
impressions, c'est lorsque celles-ci rentrent dans le cadre de son
délire
et viennent s'incorporer à ses'hallucinations.
nds et des assassins attachés'à sa perte : nous ren- trons dans son
délire
, nous y sommes complètement incor- porés, tous
s hallucinatoires. d'abord parles phrases qu'elle prononce dans son
délire
, et par certains renseigne- ments sun ce qu'ell
principale- ment causé par des hallucinations très intenses, et le
délire
consécutif, qui se manifeste par du désordre da
anioa aiguë hallucinatoire) et une certaine systématisation dans le
délire
ou plutôt une simple RECHERCHES SUR LES TROUBLE
émotives, paragnéiales peut-être, d'un dégénéré supérieur, jusqu'au
délire
aigu du maniaque, jusqu'aux halluci- nations de
nfections dans la genèse de la plupart des myélites, de beaucoup de
délires
ou d'états de confusion mentale, n'ignorons-nou
du jeudi ICI' août 1901 (soir). -PRÉSIDENCE DE 1\1. E. BRISSAUD. Du
délire
aigu au point de vue clinique, azatonzo-patizolog
inspirée en mettant à l'ordre du jour cette question si complexe du
délire
aigu-LA. ,Carriera- su réunir en un faisceau co
ion que les faits cliniques ont fait émettre au rapporteur : que le
délire
aigu est un syndrome de 1 nature toxi-infectieu
me la plus grave de l'exaltation maniaque; Baillarger rattachait le
délire
aigu à la manie vésanique, à la manie congestiv
1881, la thèse de Briand owre une ère nouvelle dans l'his- toire du
délire
àigu. S'appuyant sur l'aspect clinique de cette
ui permirent d'isoler des micro organismes, cet auteur rapprocha le
délire
aigu Ides affections microbiennes ou toxi-infec
ure infectieuse comme confirmée. Krafft- 1'îbing, en 1888, place le
délire
aigu dans les maladies avec lé-ions * à côté de
à côté des intoxications. Kraepelin, en 1889, le place à côté du \
délire
toxique et fébrile, et en 1898 dans les états tox
à des phénomènes toxi-infectieux. Clinique. - Tableau filmique. Le
délire
aigu peut être primi- tif, il se manifeste alor
de ..clique aiguë. Lasègue en a fixé le caractère en l'appelanl un
délire
de rêve, Régis, un délire onirique. On peut exp
e en a fixé le caractère en l'appelanl un délire de rêve, Régis, un
délire
onirique. On peut expliquer cette forme SOCIÉTÉ
onirique. On peut expliquer cette forme SOCIÉTÉS SAVANTES. 249 de
délire
et l'excitation qui l'accompagne par l'action dir
nier degré de l'épuisement et de la consomption. Le diagnostic du
délire
aigu, en général facile grâce à s 1 sionomie ca
re de voir, Schiile 250 SOCIÉTÉS SAVANTES. décrit trois formes du
délire
aigu suivant qu'il y a oedème, con- gestion ou
centuée intéressant tous les sens. Le trouble mental consiste en un
délire
général dont l'incohérence est absolue. C'est u
rbides ne s'atténuent' pas, le collapsus succède à l'excitation. Le
délire
et l'agitation cessent; les malades tombent dan
xcitation. La terminaison peus.ejaire parla guérison complète ou le
délire
aigu n'est que le prélude de l'ijasio7d'une-vésan
D'après le tableau clinique, M. Carrier reconnaît deux formes au
délire
aigu : l'une relativement bénigne et curable, rar
ct elimquele"délire-aigu est une maladie générale, dans laquelle le
délire
, s'il en est le symptôme le plus bruyant, n'est
maladie doive parti- culièrement sa gravité. 1 Séméiologie. - Le
délire
offre le type maniaque ; ses caractères saillan
erches de Cristiani en 1898. Cet auteur a examiné dans trois cas de
délire
aigu l'écorce cérébrale des lobes préfrontaux,
érations ont les caractères des dégénérescences systématiques. Le
délire
aigu, dit Cristiani, apparait comme une maladie g
res est en pleine harmonie avec l'origine infectieuse et toxique du
délire
aigu, d'après les recherches anatomiques et exp
a présence de bactéries. Rezzonico en 1884, décrivit dans un cas de
délire
aigu des embolië"s*"de ? microcoques dans les v
*"de ? microcoques dans les vaisseaux du cer- veau. Pour pilzka, le
délire
aigu est une auto-intoxication produite par les
t;iLt ? CC ! n i n o examinèrent le sang de deux ma- lades morts de
délire
aigu. Les ensemencements de ce sang don- nèrent
mêmes auteurs admet- tent qu'on ne trouve pas dans tous les cas de
délire
aigu le bacille qu'ils ont décrit. Dans sept ob
concrSnt'qu'0[i*doit différencier de toutes les autres Informe . de
délire
aigu (delirio acuto bacillare), dans laquelle o
cille particulier qu'ils ont décrit. Rasori en 1893, dans un cas de
délire
ailu trouve dans le liquide céphato-ractndien un
cllm muns. Ceni, en 1897, trouva constamment dans plusieurs cas de
délire
aiim le staphylocoque pyogène blanc et jamais le
ccinino. Il conclut de ses recherches que, si l'on duit admettre le
délire
aigu bacillaire de Bianchi, l'etiologie n'est p
t pas unique, que les différents microorganismes rencoutiés dans le
délire
aigu ne ree8ènt1'11r : qu'une ilJreclionSëcoudair
la forme morbide en question. Kolzowsky (1898) signala deux cas de
délire
aigu d'origine sta- 254 SOCIÉTÉS SAVANTES. ph
quatre observations, sous la rubrique de cérébro-typhus à forme de
délire
aigu, et qui seraient des délires [aigus d'origin
rique de cérébro-typhus à forme de délire aigu, et qui seraient des
délires
[aigus d'origine' éber- thienne. - Les recher
, viennent confirmer celles de Ceni et Kotzowsky. Dans trois cas de
délire
aigu, il ne put trou- ver le bacille de Bianchi
miers mémoires. Ils en déduisent qu'il existe une forme cocciquc du
délire
aigu outre Informe bacillaire. De ces différent
giques, il résulte ce fait d'une importance capitale : c'est que le
délire
aigu est une manifestation clinique toxi-infect
ne prouvent qu'une chose : c'est que les symp- tônJes complexes du
délire
aigu peuvent^être provoqués par diffé- rente ge
Le mécanisme de l'infection et de l'intoxication qrü'pèôdûisent le
délire
aiu peut s'expliquer ainsi : les causes effective
s toxines qui jouent le principal rôle dans la genèse du syndrome
délire
aigu. D'autre part, la diminution des sécrétions
patique ét rénale. La conception de la nature toxi-infec- tieuse du
délire
aigu entraîne à elle seule des indications spécia
ser l'élimination des toxines nocives. L'auteur conclut que : 1° le
délire
aigu est un syndrome de nature toxi-infectieuse
e pathologique, la bactériologie, sont d'accord pour établir que le
délire
aigu est un état de nature toxique. Il me sembl
ue psychique : la confusion mentale avec torpeur ou agitation, le
délire
onirique ou de rêve, les idées fixes post-oniriqu
de rêve, les idées fixes post-oniriques, enfin l'amnésie. Dans le
délire
aigu, on rencontre précisément tous ces symp- t
ie, les troubles des fonctions organiques, la confusion mentale, le
délire
onirique, l'amnésie (céphalée). Il est exceptionn
céphalalgie chez les vésaniques, or, elle ne manque jamais dans les
délires
toxiques. C'est un symptôme constant de la 256
qui persiste encore dans la période d'état. Elle s'observe dans le
délire
aigu, comme en témoigne la première observation
as personnels. On peut voir de même dans la période prémonitoire du
délire
aigu des attaques hystéri formes ou épilp.ptifo
Les troubles des fonctions organiques sont très importants dans les
délires
toxiques et particulièrement dans le délire aigu.
ès importants dans les délires toxiques et particulièrement dans le
délire
aigu. Ils peuvent s'accompagner, comme l'a fort
règle, parfois elle peut être marquée par l'agitation extrême et le
délire
que présentent les malades. Ce délire a tous le
r l'agitation extrême et le délire que présentent les malades. Ce
délire
a tous les caractères du délire onirique, du rêve
lire que présentent les malades. Ce délire a tous les caractères du
délire
onirique, du rêve. Il est fréquent de constater
ont fait, quelquefois avec des détails remar- quables. Or, dans le
délire
aigu, on observe une amnésie totale ou partiell
térograde. En somme, la clinique nous permet bien d'affirmer que le
délire
aigu est un délire toxique. Mais il ne semble p
, la clinique nous permet bien d'affirmer que le délire aigu est un
délire
toxique. Mais il ne semble pas que le délire ai
le délire aigu est un délire toxique. Mais il ne semble pas que le
délire
aigu soit, comme l'ont sou- tenu Biancchi et Pi
en effet, sauf par le degré d'in- tensité et d'acuité, des autres -
délires
toxic[ues : ,anat61-ni-ùêïÎïênt, il offre ièS1
je n'ai jamais -, retrouvé le bacille de Biancchi et Piccinino. Le
délire
aigu nous apparaît donc comme un délire d'origi
e Biancchi et Piccinino. Le délire aigu nous apparaît donc comme un
délire
d'origine toxique susceptible de ' survenir, da
érences nosologiques appréciables. Je dois signaler spécialement le
délire
aigu qui, par le fait d'une toxi-infection, sur
e préexistante. L'intérêt du fait réside non dans la physionomie du
délire
aigu, qui reste la même, mais dans son influenc
ar Wagner, von Jauregg, par Boeck, Ernst. Au sujet du traitement du
délire
aigu, je dirai d'abord, afin de s'abstenir de p
je dirai d'abord, afin de s'abstenir de placer dans les asiles des
délires
aigus masquant une lièvre typhoïde ou une pneum
s injections de sérum artifi- ciel, pratiquer dans le traitement du
délire
aigu, la ponction lombaire qui permettrait de p
et dont M. S. Maleit a montré, en 1882, l'efficacité dans un cas de
délire
aigu. M. BRIAND. Les temps sont changés depuis
fois, j'ai établi et cherché à démontrer l'origine infec- tieuse du
délire
aigu, dit sans lésion. En effet, s'il y a vingt a
usieurs années. Est-ce à dire, pour cela, qu'on doive considérer le
délire
aigu comme une affection spécifique caractérisé
apporter la preuve expérimentale que le bacille inoculé produit le
délire
aigu. Or, dans aucune des expériences que j'ai
te- nir un état maladif qu'on puisse scientifiquement comparer au
délire
aigu. J'ai aussi suivi avec le plus grand intér
r le savant professeur de Naples. La .question de la spécifité du
délire
aigu doit donc rester posée, car il serait d'un
Il est un point que j'admets sans réserve : c'est que le syndrome
délire
aigu peut être provoqué par des bacilles pathogèn
très divers et même par des auto-infections non bacillaires. . Le
délire
aigu vrai est difficile à caractériser par ce tra
n permettent seuls de donner une idée de ce qu'on toit entendre par
délire
aigu. Si l'on tient un compte rigoureux, Ne la
aladie et de son aspect cliniqne, on s'expose à considérer comme du
délire
aigu vrai toute manifestation fébrile survenue
e idéation trop rapide, n'exprime pas assez vite la pensée. Dans le
délire
aigu, véritable chaos sensoriel, rappelant un p
Dans le délire aigu, véritable chaos sensoriel, rappelant un peu le
délire
vigile des fébricitants, la parole sollicitée de
tres. Dans la manie, le cinématographe tourne trop vite ; dans le
délire
aigu, la pellicule a été impressionnée par des ob
des objets dispa- rates. L'agitation, qui est plus violente dans le
délire
aigu, est tou- jours accompagnée de frayeurs. '
eut être produite par d'autres agents pathogènes que le peumocoque.
Délire
aigu et V pneumonie ne sont que le mode de réac
les les unes aux autres. C'est ce qui explique qu'on ait comparé le
délire
aigu au délire fébrile, à l'urémie, au delirium
x autres. C'est ce qui explique qu'on ait comparé le délire aigu au
délire
fébrile, à l'urémie, au delirium tremens, la rage
SOCIÉTÉS SAVANTES. En ce qui concerne la place que doit occuper le-
délire
aigu dans le cadre neurologique des maladies me
er aux auteurs français la découverte, les remières descriptions du
délire
aigu et la conception de sa patho- génie infect
s du délire aigu et la conception de sa patho- génie infectieuse.
Délire
aigu à début paranoïaque. M. HOUIJIXOWITCH (Par
ntéressant de signaler la possibilité assez rare de voir débuter le
délire
aigu pccr une phase à forme paranoïaque. J'ai eu
initiaux ont consisté, après une insomnie de plusieurs nuits, en un
délire
à apparence systéma- tisée.-La malade se croyai
visuelles, auditives et tactiles qui se rattachaient nettement à ce
délire
de persécution, auquel sont venues se joindre d
, sous le nom de paranoïa aiguë. Mais au bout du troisième jour, le
délire
aigu prit sa forme ordinaire de confusion, et s
ceux indiqués par les honorables rapporteurs. Il semble donc que le
délire
aigu peut débuter parfois par un syndrome d'asp
liquent-ils, jusqu'à un certain point, la raison de l'apparition du
délire
systématisé comme prélude au délire aigu. SOC
t, la raison de l'apparition du délire systématisé comme prélude au
délire
aigu. SOCIÉTÉS SAVANTES. 261 1 M. Marchand. O
SAVANTES. 261 1 M. Marchand. On ne trouva dans les observations du
délire
aigu aucun symptôme constant. L'agitation, la d
tiologie, sont également différentes suivant les cas. En outre, les
délires
décrits dans les maladies toxi-infectieuses, da
es ressemblent aux divers tableaux que l'on a donnés sous le nom de
délire
aigu. Si on considère maintenant les lésions qu
s que l'on rencontre dans le système nerveux des malades morts de
délire
aigu, on est encore frappé de la ressemblance des
ant du système nerveux d'une malade morte de broncho-pneumonie avec
délire
. On ne peut pas trouver dans l'examen des coupe
tre les lésions du système nerveux d'un malade mort à la suite d'un
délire
apparu dans le cours d'une maladie aiguë toxi-i
guë toxi-infectieuse et celle du système nerveux d'un sujet mort de
délire
aigu proprement dit. M. Crocq. - Le délire aigu
eux d'un sujet mort de délire aigu proprement dit. M. Crocq. - Le
délire
aigu 'est très variable, non seulement dans ses
é- nomènes délirants, de même que l'on a pu voir cliniquement des
délires
sans pouvoir constater aucune lésion des cellules
sition névropathique que l'on rencontre chez les sujets atteints de
délire
aigu. Cette prédisposition dans le' cas de délire
ujets atteints de délire aigu. Cette prédisposition dans le' cas de
délire
aigu est d'après lui actionnée surtout par le s
que réelle. De plus, il est évident que souvent on a pris pour des
délires
aigus des cas qui n'étaient pas justiciables de
l faut, en effet, bien préciser ce que l'on entend cliniquement par
délire
aigu, et ne pas le confondre avec les délires t
ntend cliniquement par délire aigu, et ne pas le confondre avec les
délires
toxiques, toxi-infectieux, ou septicémiques qui s
opposer les lésions inflammatoires, aux lésions toxiques, dans le
délire
aigu, car qu'il survienne ou non une poussée infl
st toujours de l'infection. Evidemment, il peut y avoir beaucoup de
délire
et peu de lésions de chromatolyse cellulaire, et
re, et inverse- 262 SOCIÉTÉS SAVANTES. ment des lésions et peu de
délire
. On peut avoir un délire intense sans lésions c
IÉTÉS SAVANTES. ment des lésions et peu de délire. On peut avoir un
délire
intense sans lésions chromatolytiques, mais à c
lire intense sans lésions chromatolytiques, mais à condition que ce
délire
soit transitoire. Il ne peut croire qu'avec des
son rapport, la cellule nerveuse est lésée primitivement dans le
délire
aigu, par le processus toxique, mais il s'étonne
choses post-opératoires qui rentrent absolument dans le cadre des
délires
toxiques. 1 11 a expliqué par cette pathogénie
dre des délires toxiques. 1 11 a expliqué par cette pathogénie le
délire
qui suit très fré- quemment l'opération de la c
38 ans, après avoir présenté une série d'accès convulsifs suivis de
délire
violent. A l'autopsie, on trouve une tumeur céréb
RTIN (de Lyon). Le premier cas est relatif à un dégénéré atteint de
délire
mélancolique avec idées hypochon- driaques. 3 m
plus facile à entreprendre que chez des délirants absorbés par leur
délire
. Une autre difficulté se présente lorsque l'éta
t sur cet, état mental bien particulier que viennent se greffer des
délires
quels qu'ils soient, mais ce sont très souvent de
es faits récents, une diminution marquée de l'intel- ligence, et du
délire
de persécution intermittent, il croit qu'on le
xes rotuliens. Affaiblissement intellectuel, trouble de la mémoire,
délire
de satis- - faction. Accès impulsifs fréquents
t autrefois. Il insiste sur ce que ces malades ne présentent pas de
délire
, mais le plus souvent s'effondrent lentement da
athogénétique et non plus empirique. ' 6. Contribution à l'Étude du
délire
des Inventions; par le Dr Albert DELARRAS. En
est plus reconnue par le malade comme fausse et pathologique; 3° le
délire
des inventions est l'ensemble des conceptions dél
nsemble des conceptions délirantes ayant pour objet l'invention. Ce
délire
qui forme un tout bien net, bien complet, se re
omplet, se rencontre presque exclusivement chez les dégé- nérés. Le
délire
envahit toutes les idées du malade et se traduit
incipale cause occasionnelle. M. Delarras s'arrête au diagnostic du
délire
des inventions qui peut souvent être assez diff
l'auteur aborde la délicate question médico-légale soulevée par le
délire
des inventions. 7. Le pavillon de l'oreille : v
ogues aux névrites viscérales, d'ordre sympathique du tabes. 12. Le
délire
d'auto-accusation (étude médico-légale); par le
médico-légale); par le Dr Pierre OUDARD, médecin de la Marine. Le
délire
d'auto-accusation, consistant à s'accuser soi-mêm
élire d'auto-accusation, consistant à s'accuser soi-même diffère du
délire
de culpabilité en ce que le malade, dans ce cas,
oit coupable, sans pour cela s'accuser toujours, tandis que dans le
délire
d'auto-accusation, le malade s'accuse sans se cro
accusation, le malade s'accuse sans se croire toujours coupable. Ce
délire
d'auto-accusation s'observe surtout dans la mél
dangereux ; non, si son méfait a été purement imaginaire et si son
délire
n'a été que de courte durée. 13. La paralysie g
cette opinion. 14. De la paralysie générale simple, démente ou sans
délire
; par le Dr Dorrou, médecin de la Marine. , I
Il existe réellement une paralysie générale simple, démente ou sans
délire
. Du grand nombre d'observations rapportées par l'
ut en dehors des asiles. Pour M. Duffou, la paralysie générale sans
délire
constitue la forme type de la maladie. Quant à
qué, sans être cependant globale et absolue dès le début. lo. Les
délires
systématisés secondaires. Etude psychologique,
ouis PROUST, ex-interne de l'asile des aliénés du Gers. Entre les
délires
systématisés primitifs et les délires systématisé
es aliénés du Gers. Entre les délires systématisés primitifs et les
délires
systématisés secondaires, il existe des différe
nt de la conscience, conséquence même de la psycho-névrose. . Les
délires
systématisés secondaires se rapprocheront d'autan
délires systématisés secondaires se rapprocheront d'autant plus des
délires
primitifs que l'altération de la conscience aura
e à un degré suffisant, cette altération abou- tira logiquement aux
délires
systématisés secondaires de négation et d'énorm
te l'apparition des troubles men- taux dans les maladies générales (
délire
fébrile, confusion men- iale, hallucinations, e
qui varient peu malgré la variété des maladies qui les engendrent (
délire
de fièvr z typhoïde, de pneumonie, d'infection
les mentaux toxi-infectieux. Revue neurologique, décembre 1899.- Le
délire
dans les maladies aiguës (en collaboration avec G
uef, éd., Paris). Importance des lésions hépatiques dans les cas de
délire
au cours des maladies infectieuses (Communicati
ube digestif, faciès hagard, perte des notions de temps et de lieu,
délire
avec hallucinations et refus d'alimentation. A l'
hypnotisation indirecte. M. Hamel. XI. Contribution à l'élude des
délires
transitoires séniles ; par le Dr L. MICHAUD, an
11. le professeur Pierret, a pour but l'étude de la pathogénie des
délires
transitoires chez les vieillards. Il se termine
On voit apparaître fréquemment chez les vieillards athéromateux des
délires
transitoires revêtant de préférence les types : c
ation de la vue, idées de ruine, d'indignité, de persécution. Ces
délires
sont souvent consécutifs à un état infectieux (gr
était atteint d'aliénation mentale et qu'il a agi sous l'empire du
délire
de la persécution : (Le Temps, du 20 juin 1901.
lcooliques, sans autre manifestation vésanique préalable et dont le
délire
avait présenté les caractères spé- ciaux du dél
lable et dont le délire avait présenté les caractères spé- ciaux du
délire
éthylique ; sous celle de dégénérés ils ont eng
sion. Il était gâteux. Jamais nous n'avons constaté chez lui aucun
délire
ambitieux ni ancun autre délire. Il nous faisait
ous n'avons constaté chez lui aucun délire ambitieux ni ancun autre
délire
. Il nous faisait souvent les réponses que nous
448 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Carrier (G.) et'M.4,BTIN (E.).. Du
délire
aigu au point de vue clinique, anatomo-patholog
Décembre 1901. N° 72`. ARCHIVES DE NEUROLOGIE CLINIQUE MENTALE.
Délire
aigu et urémie ; Par le D' A. CULLERRE. Le dé
IQUE MENTALE. Délire aigu et urémie ; Par le D' A. CULLERRE. Le
délire
aigu est un syndrome d'origine variable ; la to
des reins ou même d'une néphrite méconnue et dans certains cas le
délire
aigu n'est, à la lettre, qu'une folie urémique su
at mental, caractérisé, d'après le certificat d'admission, « par du
délire
avec hallucinations de la vue et agitation inco
e est nourrie à la sonde : l'obtusion mentale est très profonde, le
délire
confus, les paroles insaisissables, les halluci
ertificat de quinzaine est ainsi conçu : « Mélancolie compliquée de
délire
ai,r¡u; adynamie profonde, fièvre, diarrhée, ét
irs très courts. Le 4 mai, les symptômes s'aggravent de nouveau, le
délire
et la fièvre redoublent ainsi qne la diarrhée;
ment abondant de liquide sous-arachnoïdien. Ici; le diagnostic de
délire
aigu- d'origine urémique ne saurait même être d
uës avec auto-intoxication. (Progrès médical, 30 septembre 1899.)
DÉLIRE
AIGU ET UREMIE. 4SI colique, suicidé. Mère alié
mbreuses années l'asile d'aliénés ; un frère atteint d'une crise de
délire
passagère, sous l'influence d'excès alcooliques
. La mort survient le 17, trois jours après le début de la crise de
délire
aigu. L'autopsie n'a pu être laite. Chez ce m
ure et qui s'est terminée au point de vue mental par le syndrome du
délire
aigu, et au point de vue - somatique par le syn
i nous z asiles d'aliénés. paraît justifié ou si l'on préfère, de
délire
aigu d'origine uré- mique. , Bien plus, si on
icales de Dechambre. 1 A. Marie. Etude sur quelques symptômes des
délires
systématisés et sur leur valeur, 0. Doin. Paris
s en trouvons d'abord un certain nombre qui sont en rapport avec le
délire
. Tel est le cas d'un malade du service de M. Sé
ntoine est entré à Bicêtre en novembre 1894 avec le dia- gnostic de
délire
de persécution. Depuis cette époque, son délire a
le dia- gnostic de délire de persécution. Depuis cette époque, son
délire
a peu changé. Les idées de persécution prédomin
er ici. III. La forme typique des stéréotypies se trouve dans les
délires
systématiques. Aussi les prendrons-nous comme '
es délirantes peuvent en être la cause provo- catrice. Or, dans les
délires
systématiques, on trouve des idées délirantes d
téréotypies causées par des idées hypochondriaques, accompagnant un
délire
systéma- tisé. A titre d'exemple, on peut pourt
'accompagnent d'orgasme véné- rien spontané. - Un autre (obs. 9) (
délire
de persécution durant depuis huit ans) tient co
,immo- ' J. Séglas. Sociélé médico-psychologique (Discussion sur le
délire
chronique). Séances des 30 janvier et 27 févrie
Cela tient sans doute à ce que les premières se voient au début des
délires
systématisés, alors que la conscience est encore
nérale, on peut dire que les stéréotypies évoluent parallèlement au
délire
. Les diverses phases de l'évolution du délire o
uent parallèlement au délire. Les diverses phases de l'évolution du
délire
ont été bien tracées par J.-P. I'alret 1. , D'a
ont été bien tracées par J.-P. I'alret 1. , D'après cet auteur, le
délire
après avoir passé par une phase d'incubation se
.. il arrive petit à petit à une véritable systé- matisation de son
délire
... Aussitôt que l'idée prédominante est arrivé
cte- ment sous la même forme, et avec les mêmes expressions... le
délire
est stéréotypé. » Les stéréotypies passent par
é. » Les stéréotypies passent par des phases semblables. Quand le
délire
se systématise, les actes se systématisent égale-
la finalité de ses actes. Mais cet état ne dure pas. A la phase de
délire
systématisé succède la phase de délire stéréoty
t ne dure pas. A la phase de délire systématisé succède la phase de
délire
stéréotypé. A cette phase, dit toujours Falret
acte familier une explication quelconque. ' ' En résumé quand le
délire
est systématisé, les actes sont volontaires et
ous la même forme, c'est-à-dire déjà fixes, stéréo- typés. Quand le
délire
s'est stéréotypé, les actes conservent d'autant
s et subconscients. - Nous voyons donc que l'acte contracte avec le
délire
les rapports les plus étroits. Né d'une idée dé
Né d'une idée délirante, il suit une évolution parallèle à celle du
délire
. Il semble donc bien que c'est le délire qui ca
ution parallèle à celle du délire. Il semble donc bien que c'est le
délire
qui cause l'acte, qui fait la stéréotypie. Toute-
tendu que les actes et les stéréotypies étaient primitifs et que le
délire
ne venait qu'ensuite pour expliquer l'acte. Cet
sante ; d'autre part, le simple examen des faits nous montre que le
délire
est en général primitif, et que les actes et le
ilà comment se produisent les stéréotypies dans les cas typiques de
délires
systématiques 2. 1 F. Iiayrnond et P. Janet. Né
u'on peut les rencontrer dans des états vésaniques autres que les
délires
systématiques. Si l'étude de ces derniers est plu
x, il se trouvait mieux que tout le monde. Depuis trente ans, son
délire
a conservé à peu près,ces mêmes caractères. Sa
formes d'affaiblissement intellectuel désignées sou- vent du nom de
délires
systématisés secondaires, indiquant le passage
UTION A L'ÉTUDE DES STÉRÉOTYPIES. 493 Tel est le cas par exemple du
délire
des négations systé- matique. Une malade de ce
ne seule phrase absolument stéréotypée, résumant presque tout son
délire
en quelques mots. Certains de ces malades, ains
peuvent être .compris que de ceux [qui ont assisté à l'évolution du
délire
». Tel est le cas d'un malade du service, qui r
ou cela. En réalité, c'est seulement pendant l'été de 1898 que le
délire
s'est quelque peu précisé. D'abord, il ne s'int
core quelques mots d'explication, se rapportant plus ou moins à son
délire
et particulièrement à une histoire de filière qui
s généraux 1. En fait elles y sont t assez rares. Les caractères du
délire
, sa variabilité, sa diffu- sion, ses contradict
précède, il résulte que les stéréotypies se voient surtout dans les
délires
systématiques, évoluant dans ces cas parallèlem
s les délires systématiques, évoluant dans ces cas parallèlement au
délire
. Mais on peut les rencontrer encore chaque fois
epa- raitre dès qu'on suspend le traitement. Considération sur le
délire
des actes dans la paralysie générale. M. Truell
dans la paralysie générale. M. Truelle communique une étude sur le
délire
des actes dans la paralysie générale, d'où il r
ponto-cérébelleuse. par Déjerine et Thomas, 528. Auto-accusation.
Délire
d ? par Oudard, 280. Automatisme alcoolique e
tion. Forme particulière du trouble de la -, par Rossolimo, 62.
Délire
. Du aigu au point de vue clinique, anatomo-path
et Geier, 529. Lésions du cor- tex dans la -. par Marchand, 538.
Délire
des actes dans la -, par Truelle, 540. Imbécill
ngation trophique à l' - de la jambe, par Chipault, 56. Urémie.
Délire
aigu et -, par Cullerre, 449. UUÉTIIRE Rétréc
dans cette méningite particulière, la céphalée, les vomissements, le
délire
, la fièvre, font habituellement défaut. Et, si, d
vers appareils fonctionnaient régulièrement. Rien, ni céphalalgie, ni
délire
, ni vomissements..., ne trahissait la présence d'
es sur l'influence des impressions sensitives et sensorielles dans le
délire
de la troisième période de l'attaque hystérique (
ent, nous réservant d'y revenir dans un travail en préparation sur le
délire
hystérique (voir plus loin, n° XXVIII). Disons
qu'elle n'a jamais vues. Elle semble à ce moment dans cette sorte de
délire
halluci natoire avec conservation de la connais
issance et de la perception des objets extérieurs, qui caractérise le
délire
post-hystéro-épileptique, et se voit quelquefois
une multitude d'accidents hystériques : chorée rhythmée, attaques de
délire
durant jusqu'à dix jours, paralysies, contracture
et même quelquefois s'isoler presque complètement pour constituer le
délire
hystérique ou le somnambulisme hystérique. Diff
Différents auteurs avaient déjà signalé la possibilité de modifier ce
délire
à l'aide de certaines suggestions. Le premier, M.
mnambulisme, avait remarqué ce fait. Bien qu'il n'ait pas rattaché le
délire
de ses malades à l'hystérie elle-même, attendu qu
me comme une névrose à part, il a noté avec soin les caractères de ce
délire
, qui devaient être dans la suite vérifiés par d'a
chez le second on pouvait jusqu'à un certain point, sinon diriger le
délire
, du moins en modifier la marche par des procédés
M. Mesnet avait bien noté à quel point le malade dans cette sorte de
délire
est concentré en lui-même. Il s'était aperçu qu'o
détails des recherches que nous avons entreprises à ce sujet dans le
délire
de la phase passionnelle de l'attaque hystérique.
sionnelles et s'aperçut que, par ce procédé, il pouvait influencer le
délire
du sujet, le diriger jusqu'à un certain point et
'à la fin do chaque crise survenait une période d'hallucinations avec
délire
. Le sujet de ce délire est toujours l'histoire de
se survenait une période d'hallucinations avec délire. Le sujet de ce
délire
est toujours l'histoire de sa vie pendant son ser
des impressions sensorielles est évidente, elle modifie la marche du
délire
et ajoute des tableaux nouveaux à ceux que le mal
leau de longue durée. Quoi qu'il en soit, la modification apportée au
délire
par les excitations sensorielles était évidente,
it évidente, ainsi que l'impossibilité dûment constatée de diriger ce
délire
suivant la volonté de l'opérateur, le malade inte
de chorée rhythmée hystérique et à plusieurs reprises des attaques de
délire
dont l'une en particulier a duré dix jours. Elle
temps livrée à elle-même pour nous rendre compte de la nature de son
délire
. Elle parle beaucoup, mais ses jeux de physionomi
oup, mais ses jeux de physionomie sont peu expressifs. Le fond de son
délire
n'est pas gai, il est plutôt sombre et triste ou
mme ci-dessus. Ici, une reprise des mouvements convulsifs arrête le
délire
, qui reprend ensuite spontané : rats, etc.. Cam
s à toi, ici j'aurais peur d'être malade... » (Après la lecture de ce
délire
il est à peine besoin d'ajouter que l'on se sert
trière pour arrêter les attaques d'hystérie.) Ici, nous arrêtons le
délire
en appliquant à la malade un compresseur de l'ova
aire. Une heure et demie après, nous enlevons l'appareil, aussitôt le
délire
spontané reprend: Charles!... les rats..., etc.
malade, il est absolument impossible, même en s'incorporant dans son
délire
, de donner par la parole une suggestion quelconqu
et des grands mouvements, nous abandonnons un instant le malade à son
délire
et constatons que celui-ci consiste surtout en vi
n discours extrêmement animés. Après la relation presque littérale du
délire
de notre précédente malade, nous nous contenteron
donner quelques suggestions à ce malade, mais en se conformant à son
délire
habituel, c'est-à-dire en essayant de lui rappele
érieurs. On sait que c'est là une caractéristique d'une des formes du
délire
hystérique. Il présente, lui aussi, une grande fi
pouvons conclure des faits que nous avons rapportés : 1° Que dans le
délire
de la phase passionnelle de l'attaque hystérique
res fois, d'actes criminels, les malades sont en proie à un véritable
délire
: un cordonnier, le jour de son mariage, tue son
isième phase de l'attaque hystéro-épileptique est caractérisée par un
délire
dans lequel le malade, par ses paroles et par ses
on arrive par la parole, ou par certains bruits, à intervenir dans ce
délire
, mais seulement pour modifier l'ordre de successi
ère est déjà plus efficace ; non seulement on modifie les tableaux du
délire
, sans y rien ajouter de neuf toutefois, mais enco
mbulisme provoqué. Le même auteur ajoute que le passage est aisé d'un
délire
naturel à un (1) Pierre Janet. — L'Automatisme
le livre de M. Richer que déjà Bernutz avait considéré une période de
délire
comme inhérente à la constitution de l'attaque d'
M. Charcot avait fait remarquer maintes fois combien cette attaque de
délire
se rencontre souvent dans l'hystérie. On voit alo
ence, au point de constituer une période plus ou moins prolongée d'un
délire
généralement actif et bruyant, quelquefois furieu
montrerons dans le cours de ce travail, rentrer dans la catégorie du
délire
de la phase passionnelle de l'attaque auquel M. C
lus connu. Il est facile de se rendre compte de la nature réelle du
délire
chez la première malade de M. Mesnet(l). Il s'agi
rde) ou d'avaler une macération de vieux sous. Elle écrit pendant son
délire
des lettres fort correctes pour annoncer à sa fam
la malade, M. Mesnet s'était aperçu qu'elle était renfermée dans son
délire
, qu'elle ne semblait pas se douter de la présence
n quand ces personnes ou les objets ambiants s'incorporaient dans son
délire
. Alors elle répondait même aux questions qu'on lu
e mieux les caractères qui distinguent le somnambulisme hystérique ou
délire
de la phase passionnelle de l'attaque. L'interpré
r de l'idée que nous soutenons, si nous nous reportons aux détails du
délire
de cet homme, absolument analogue à celui de tous
oit faire rentrer dans la catégorie des somnambules hystériques. Le
délire
auquel il était en proie n'était point violent et
eux, mais sans s'en occuper, sans les incorporer en général dans son
délire
. En s'adressant au sens du toucher M. Mesnet s'
'est aperçu que l'on pouvait jusqu'à un certain point entrer dans son
délire
et le diriger partiellement. Mais il arrangeait à
nsi au-devant de ses désirs. Ce sont bien là tous les caractères du
délire
hystérique. Une de nos observations serait absolu
observer avec raison, à propos des divers cas qu'il rapporte, que le
délire
peut être accompagné des autres phénomènes de l'a
le monde extérieur que par un côté exclusif, le mobile actuel de son
délire
. Une question sans corrélation avec l'idée qui ét
e plus particulièrement chez les garçons. Chez eux on voit souvent un
délire
actif, quelquefois furieux, tenir une place prépo
t. I, p. 199. ¦ nant pour une corde à nœuds du gymnase où dans son
délire
il croyait se trouver. Sous l'empire d'une halluc
titre d'hystérie maniaque infantile par M. Blocq (1). Dans ce cas le
délire
dura plusieurs jours et fut suivi par deux attaqu
de, qui duraient quelques secondes. Alors commençait tout de suite le
délire
. Il s'adressait à son père, effaré de voir son en
lément convulsif se bornant à quelques légers spasmes des membres, le
délire
atteignait au contraire une intensité considérabl
e temps après l'accident arrivé à l'enfant. Chez ce petit malade le
délire
était assez actif et bruyant. Il court à droite e
ourage (1). Comme on le voit par les quelques cas qui précèdent, le
délire
de la phase passionnelle de l'attaque hystérique
s. Il y a cependant un trait commun à tous ces cas, c'est que dans le
délire
l'initiative est laissée presque totalement au ma
ura classique, avec grands mouvements, arc de cercle, etc., mais sans
délire
accompagnant l'attaque. Le seizième jour elle fut
t terminée. C'est alors que pour la première fois elle fut prise de
délire
galéanthropique. Elle se mit donc, au grand étonn
hase délirante dans laquelle elle imitait le chat. 2° Des attaques de
délire
, non précédées de convulsions, constituées unique
non précédées de convulsions, constituées uniquement par la phase de
délire
galéanthropique qui terminait les grandes attaque
3 au matin, dans le cabinet d'ophtalmologie, elle eut une attaque de
délire
primitif dont voici la description : Délire; ga
elle eut une attaque de délire primitif dont voici la description :
Délire
; galéanthropie hystérique. —La malade était debou
orbites. Le lendemain une attaque se produisit, suivie d'une phase de
délire
pendant laquelle la malade imitait son aveugle. L
ne phase de délire pendant laquelle la malade imitait son aveugle. Le
délire
galéanthropique ne s'était pas reproduit. Chez
ine pas d'une façon absolue, existe cependant. Puis, un beau jour, le
délire
zôanthropique seul éclate par crises en apparence
nt en être considérées comme la reproduction. Nous retrouvons dans ce
délire
, au suprême degré, cette sorte de concentration d
rre spectacle qu'elle avait donné. * * Nous avons vu jusqu'ici le
délire
ou somnambulisme hystérique soit seul, soit assoc
r. Cette idée devait tout de suite se présentera l'esprit, lorsque le
délire
fait partie intégrante d'une attaque classique re
es diverses devaient, en développant l'attaque, faire éclore aussi le
délire
qui en fait partie. C'est, en effet, ce qui se pr
ue tout le temps qui suivit, ce fut la politique qui fit les frais du
délire
, au moins en grande partie. L'enfant avait été en
son faible cerveau. Lors de la fuite de Boulanger, l'enfant, dans son
délire
, l'interpellait, tâchait de le convaincre de rent
et naturel, tout différent de celui qu'il emploie en général dans son
délire
. Du reste, son patron le regrette, il travaillait
ifestations hypnotiques, mais provoqua tout simplement une attaque de
délire
. Au bout de 45 secondes environ de fixation de
e période de contorsion des bras et des mains précédant l'invasion du
délire
lui-même, pendant une demi-minute environ. Puis t
e d'épingle brillante. Même période de contorsions des membres ; même
délire
: la bête, le poteau vert où est écrit « chasse g
ura une heure et vingt minutes. Dans ces longues attaques, le fond du
délire
restait toujours le même, mais de nouvelles scène
e à son oreille quelques coups légers sur un lam-tam. Il poursuit son
délire
habituel sans avoir l'air d'entendre. « En voilà
ttitudes passionnelles qui prédomine de beaucoup. 2° Une période de
délire
, caractérisée par la présence d'hallucinations et
depuis longtemps (1) les analogies remarquables qui existent entre le
délire
alcoolique, où cette zoopsie constitue un caractè
alcoolique, où cette zoopsie constitue un caractère important, et le
délire
hystérique. (1) Richer. — Loc. cit. Charcot, t.
cimonie de gestes qui saute d'autant plus aux yeux que, pendant qu'il
délire
, il est, au contraire, à ce point de vue, d'une e
s mouvements précipités de respiration. Une des caractéristiques du
délire
du somnambulisme hystérique est une certaine mobi
ions visuelles qui en forment le fond. Mais tout mobile qu'il est, ce
délire
présente cependant une certaine fixité, en ce sen
guère, en général, que dans les limites plus ou moins étroites de son
délire
, quand on entre avec lui dans ses conceptions dél
de nouveau par ce moyen. Il est cependant possible d'influencer le
délire
des somnambules hystériques. Déjà M. Mesnet, chez
ns sensorielles simples seulement, que l'on peut arriver à changer le
délire
des hystériques et à lui imprimer une direction d
ssionnelles, et s'aperçut que par ce procédé il pouvait influencer le
délire
du sujet, le diriger jusqu'à un certain point et
e parlant pas quand il était sous l'empire de ses hallucinations, son
délire
, qui se passait au dedans de lui-même, n'était sa
'hallucination qu'elle développait dans son cerveau. En dehors de son
délire
il était absolument insensible à ce qui se passai
'appliqua à ses malades, au cours de l'étude approfondie qu'il fit du
délire
hystérique et de ses diverses modalités pendant l
e à propos de quelques-uns de nos malades, nous avons vu jusqu'ici le
délire
hystérique de la phase passionnelle se manifester
heure après (vers 10 heures du soir) elle fut prise d'une attaque de
délire
qui dura toute la nuit. Elle avait des hallucinat
corps et durèrent toute la journée. La nuit, elle fut reprise de son
délire
, puis le lendemain la chcrée reparut. Au bout de
s : en juin, en août 1888 et en janvier 1889 elle eut des attaques de
délire
qui se prolongèrent plusieurs jours. Le mercred
3 juin, à la suite d'une attaque de chorée, Sch...er a été prise d'un
délire
qui s'est prolongé jusqu'au jeudi de la semaine s
ent l'hébétude ou la tristesse. Pendant tout le temps qu'a duré son
délire
, elle n'a pris aucun repas régulier ; par moments
vent elle les repousse, et on doit profiter des instants où, dans son
délire
, elle demande du poison, pour lui faire absorber
présente dans son état habituel restent insensibles dans son état de
délire
; ainsi la pression du sommet de la tête, qui, à
provoque une attaque de chorée rhythmée, ne produit rien pendant son
délire
; il en est de même pour la compression de la rég
sie, ou ses attaques de chorée. Pendant tout le temps qu'a duré son
délire
, nous avons chargé une des personnes qui la garda
se passionnelle de ces attaques, dans laquelle elle est en proie à un
délire
hallucinatoire qui rappelle beaucoup celui dont o
chez cette jeune fille le procédé de Motchoutkowsky et modifier son
délire
à l'aide de l'excitation des organes des sens. Ce
moment une reprise des mouvements convulsifs interrompt un instant le
délire
, qui reprend ensuite spontanément : les rats, etc
à l'aide du bandage compresseur. Puis nous enlevons l'appareil et le
délire
reprend spontanément. Nous plaçons sous le nez
aucune hallucination. Donc son anesthésie cutanée persiste pendant ce
délire
. Puis nous faisons quelques pincements de la peau
à la main, nous essayons do la faire écrire. Elle ne modifie pas son
délire
qui se déroule soit spontanément, soit suivant le
peu plus compliquée ne provoque chez cette malade de modification du
délire
ni d'hallucination en rapport avec l'objet de cet
le bruit des paroles. Elle est donc totalement concentrée dans son
délire
, dont rien ne peut la faire sortir, sinon les exc
ples à diverses reprises. En outre, les attitudes s'accompagnent d'un
délire
actif, bruyant. On lira plus loin la description
nt d'un délire actif, bruyant. On lira plus loin la description de ce
délire
. L'attaque est souvent spontanée et on peut la
es plaques hystérogènes dont nous parlions plus haut (v. p. 85). Le
délire
de la phase passionnelle, qui se prolongeait dans
c probablement des cafards qu'il poursuit ainsi et écrase pendant son
délire
. A cette scène succède ensuite un autre tableau
r le souffle sur la peau. Dans ces cas, il entre de lui-même dans son
délire
, jouant avec une merveilleuse mimique toutes les
hanger en quelque sorte l'épisode, mais non pas diriger réellement le
délire
, ni modifier à notre gré le mode de réaction du m
l'hallucination cesse et il reprend une quelconque des scènes de son
délire
spontané. En frappant de légers coups sur un go
ouleur (sans doute l'ouvrière en couronnes avec qui il cause dans son
délire
spontané, v. plus haut). « Ça déteint... ne te f.
on, bien longue, quoique résumée, ne peut donner une idée parfaite du
délire
tant provoqué que spontané de ce malade. Il faut
re précédente malade qu'il était absolument impossible de modifier le
délire
par la parole. Elle restait indifférente à toutes
semble, à ce point de vue, qu'il soit un peu moins concentré dans son
délire
que certains autres et sensible à des excitations
par un mot une scène à laquelle on l'a déjà vu prendre part dans son
délire
spontané, on peut arriver à faire reparaître cett
pirituelles. Nous avons vu que la réunion publique fait partie de son
délire
spontané (v. p. 121). On peut aussi lui faire jou
e normale, décrite par M. Charcot ? Joignons à cela les caractères du
délire
lui-même, si parfaitement identique à celui des a
négligés, il était encore facile, à l'aide des caractères propres du
délire
que présentait ensuite le malade, de distinguer c
: « Pourquoi ? ce n'est pas votre belle-« mère!... » Entrant dans son
délire
, nous lui demandons alors, faisant allusion au se
pendant tout ce temps. Nous nous arrêtons là dans la description du
délire
. Nous n'en finirions pas si nous voulions reprodu
ir observé choses et gens autour de lui, il parlait souvent, dans son
délire
, de l'hôpital, des malades, des médecins, toujour
e sceptique et désillusionnée. En ce qui concerne les caractères du
délire
lui-même, abstraction faite de l'individu déliran
constaté également que le fait était possible. Le malade, pendant son
délire
, est susceptible d'accepter des suggestions quelc
à la mode. Le malade la récitait volontiers spontanément pendant son
délire
. la fin d'un journaliste. J'avais rêvé parfoi
de se rendre compte que le degré de concentration du malade dans son
délire
, s'il est bien net, n'est du moins pas à beaucoup
que chez le nommé Poig... S'il ne compose guère de vers pendant son
délire
, en re-vanche, en ce qui concerne la prose, il a
uche, quelquefois dans son complet développement. Les caractères du
délire
lui-même sont assez nets pour fournir à eux seuls
re. Qu'il s'agisse, suivant la division adoptée par M. Pitres (1), de
délire
maniaque, ou hallucinatoire ou ecmnésique, ce qui
e qui domine, c'est ceci, à savoir que les malades sont en proie à un
délire
plus ou moins actif, toujours commandé par des ha
us ou moins élevé de concentration du sujet. La caractéristique de ce
délire
consiste également dans le cachet individuel que
es et qui dépend de circonstances multiples. La plupart du temps le
délire
varie suivant la profession, l'éducation, l'instr
s des courses pendant son soi-disant sommeil, prend, au milieu de son
délire
zoopsique, des airs de petit prophète dans son so
es qu'il lui faudra prendre, etc. Schey..., la jeune fille au grand
délire
hystérique de huit jours de durée, esta l'état no
ersonne un peu timide, légèrement « geignarde » et plutôt triste. Son
délire
se ressent de ces dispositions spéciales. Poign
ique et désillusionné. Combien tout cela se décèle nettement dans son
délire
! Rien qu'à le voir et à l'entendre délirer, on di
scène. Cette note individuelle apportée par chaque malade dans son
délire
, loin de constituer une différence qui sépare cha
s énonçons là. Briquet avait déjà écrit il y a bien des années : « Le
délire
hystérique est une simple réminiscence des pensée
par le récit d'un incendie, eut pendant de longs mois des attaques de
délire
, pendant lesquelles elle se voyait entourée de fl
chagrin ressenti à la suite du départ et du mariage de son amant, son
délire
roulait constamment et exclusivement sur ce sujet
t, son délire roulait constamment et exclusivement sur ce sujet. Le
délire
ecmnésique deMM.PitresetBlanc-Fontenille(2), dans
diction avec notre façon d'interpréter les choses. Evidente dans le
délire
spontané des malades, cette note individuelle, du
du moins des idées qui ne s'étaient pas produites jusqu'alors dans le
délire
spontané, nous ne créons pas cependant à notre gu
p. 286. (2) Blanc-Fontenille. — Etude sur une forme particulière de
délire
hystérique (délire avec ecrnnésie). Th. Bordeaux,
-Fontenille. — Etude sur une forme particulière de délire hystérique (
délire
avec ecrnnésie). Th. Bordeaux, 1887. Ces halluc
la nommée Schey..., qui était au plus haut point concentrée dans son
délire
, tellement que la parole était pour elle une exci
mpressions sensorielles faisaient assez rapidement place au retour du
délire
spontané. Chez le jeune Poign..., au contraire, e
es idées délirantes. C'est là une autre caractéristique bien nette du
délire
des somnambules hystériques-M. Mesnet l'avait déj
n elle qu'autant que la cause qui la provoque est en rapport avec son
délire
. » Et plus loin il définit en quelques mots cet é
parfaitement appropriée et facile à interpréter, tandis que, dans le
délire
hystérique, elle se sert de la parole et du geste
nte est-elle une et toujours la même? Autrement dit, le souvenir d'un
délire
antérieur est-il conservé dans une période ultéri
nements de cette nature. C'est dans les diverses circonstances de son
délire
qu'il faudra, si faire se peut, les aller puiser.
fluence de la pression sur les points hystérogènes, les caractères du
délire
, tels que nous les avons longuement décrits, l'in
actif, il parle de lui-même, va, vient, exécute, suivant son état de
délire
, des actes plus ou moins naturels ou bizarres. Ma
suffira de signaler le mode de début de l'attaque, les caractères du
délire
qui rapprochent ce cas de celui de notre jeune ga
pour constituer le Somnambulisme hystérique. Celui-ci consiste en un
délire
hallucinatoire, présentant comme caractères génér
En 1880, à la suite sans doute de crises plus intenses ou suivies de
délire
, elle est transportée à la Salpêtrière, dans le s
à présent, que ces deux manifestations, si différentes en apparence,
délire
et vigilambulisme, ont cependant pour trait commu
nd, ne se ressemblent pas tous quant à la forme. L'attaque à forme de
délire
se voit de préférence chez l'enfant. L'élément co
if est réduit à peu de chose, mais cependant encore fort accentué. Le
délire
est surtout de nature hallucinatoire, souvent vio
sont plus tranquilles. Ils sont toujours, bien entendu, en proie à un
délire
actif, provenant principalement d'hallucinations,
es cas ! Les uns, complètement et profondément concentrés dans leur
délire
, sont incapables de communiquer avec l'extérieur
out ce qui les entoure ou le transformant pour l'incorporer dans leur
délire
, peuvent entrer jusqu'à un certain point en commu
ie ordinaire, sans la moindre apparence d'automatisme véritable ni de
délire
. Au reste, cela n'est peut-être qu'une question
ontré que le degré de concentration du somnambule hystérique dans son
délire
peut varier considérablement d'un sujet à l'autre
ue, qu'il y avait entre le somnambule profondément concentré dans son
délire
que les excitations les plus simples parviennent
'il y a entre les deux une différence fondamentale, à savoir que l'un
délire
et est en proie à des hallucinations variées, tan
tion de la période passionnelle de l'attaque. On connaît des cas de
délire
hystérique ayant duré plusieurs semaines et qui c
ablement l'un de l'autre. En effet, toujours le somnambule hystérique
délire
, sous l'influence des hallucinations auxquelles i
e de M. Mesnet... et d'autres) dans lesquels les hallucinations et le
délire
sont relégués un peu au second plan. La concentra
ns Tétat second. Celui-ci, en effet, agissant fous l'influence de son
délire
, n'accomplit généralement que des actions plus ou
amena le mari, elle tomba dans un état nerveux, marqué surtout par un
délire
dont j'aurai à vous faire connaître tous les déta
, je veux me borner à ceci : lorsque, le 31 août, cette femme sort du
délire
, elle a perdu le souvenir de tout ce qui s'est pa
r... Cette pauvre Jeanne qui n'a pas de vêtements de deuil... » Et ce
délire
dura ainsi quatorze heures, roulant sans cesse su
atorze heures, roulant sans cesse sur ces scènes funèbres. Puis, à ce
délire
avec hallucinations visuelles, succède un état lé
ce retour à la raison fut tout à fait éphémère; dix minutes après, le
délire
hallucinatoire reparaissait avec un changement de
ond en reconnaissant l'erreur de ses sens, mais, presque aussitôt, le
délire
revenait avec les mêmes caractères. Et ces hall
ire revenait avec les mêmes caractères. Et ces hallucinations et ce
délire
persistent ainsi durant deux jours, entremêlés d'
s. Nous voici, Messieurs, au 31 août au soir : la crise est finie, le
délire
a disparu et la raison est revenue. C'est à ce mo
s par une perte absolue de connaissance avec mouvements convulsifs et
délire
de parole. Dans ce délire, elle parlait de son ma
connaissance avec mouvements convulsifs et délire de parole. Dans ce
délire
, elle parlait de son mari qu'elle voyait mort et
rtains diabétiques des idées de ruine, une impulsion au suicide et du
délire
hypoohoudria-que. Il se demande si ces diabétique
ie, mais l'intelligence est restée intacte. Jamais on n'a constaté ni
délire
ni pertes de connaissance. L'urine est normale
ent variables, revêtent toutes sortes de formes, quelquefois celle du
délire
. Ils paraissent beaucoup moins fréquents que l'au
ements et tortillements des bras et mouvements de la tête. Accès de
délire
post-épileptique de date récente, n'ayant pas lai
convulsi f. Récemment, à la suite d'une mauvaise nouvelle, crise de
délire
hallucinatoire avec impulsions, ayant duré trois
e prodromes éloignés (congestion de la face) une heure avant l'accès.
Délire
post-épileptique à chaque accès. Récemment état d
cinq semaines. Aujourd'hui accès typiques, diurnes et nocturnes, avec
délire
postépi-leptique. Aura : Précède tous les accès
elativement peu fréquents, vertiges très fréquents, souvent suivis de
délire
. L'aura précède particulièrement les accès de p
ance. De 18 à 20 ans, à huit ou dix mois d'intervalle, trois accès de
délire
hallucinatoire. Début tardif des accès, qui son
al qui l'a renversée et piétinée. A noter encore de petits accès de
délire
et de nombreuses crises de petit mal, revêtant qu
ents de salutation, arc de cercle, enfin attitudes passionnelles avec
délire
et hallucinations (toujours relatives à divers ép
igilambulisme) ; — dans le somnambulisme hystérique, 158, 179, 182.
Délire
: — provoqué dans l'attaque d'hystérie, 50 ; — po
ué dans l'attaque d'hystérie, 50 ; — post-hys-téro-épileptique, 25.
Délire
du somnambulisme hystérique, 71, 104,138; Fixité
avec la maladie de Friedreich, 342. E Echolalie, 445. Ecmnésie (
délire
hystérique avec -), 155. Eckiture : :— dans le
l'attaque d'hystérie, 36 ; (Voir Somnambulisme hystéri- :'g que et
Délire
du somnambulisme hystérique.) Hémianesthésies t
s Y —, 457. Hystérie : excitation des sens dans l'attaque d' —, 36;
Délire
provoqué dans l'attaque d' —, 51) ; Phase des att
erlitz, 15 décembre 189t. L'idée prévalente et ses rapports avec le
délire
des persécuteurs processifs. " Contribution à l
rocessifs. " Contribution à la connaissance et à l'intelligeuce des
délires
bénins et à courte évolution. Neurologisches Ce
Généralités. Le mécanisme des idées délirantes et, par suite, du
délire
, n'est point facile à élucider. Peut-être n'en
considérée comme une utopie. Ce qui montre l'absurdité, voisine du
délire
, de ceux qui jadis ont préconisé la poursuite d
on. Le meilleur exemple de ce fait est fourni par l'installation du
délire
systématisé. Une transformation intellectuelle
rmanente dans la conscience du malade de l'idée fixe génératrice du
délire
, pas plus qu'une conception juste n'est toujour
tre dissimulée, longtemps au moins, car le malade ne peutcacher son
délire
que s'il reconnaît le caractère choquant, bizar
e là des déterminations erronées, de là la folie intellectuelle, le
délire
. Une foule de pensées délirantes suivent ces mo
leur intermédiaire, s'orga- nise une conception délirante, puis un
délire
qui transforme radicalement la personnalité : l
le système délirant. Tout ce que fait le ma- lade a pour mobile son
délire
. Il dépense une activité souvent prodigieuse po
sées et aux actes qui n'avaient avec elle qu'un rapport éloigné. Le
délire
systématisé absorbe l'être entier. La stabili
sa circonscription relative, avait inspiré aux savants les noms de
délire
partiel, de délire circonscrit, d'auto-psychose
relative, avait inspiré aux savants les noms de délire partiel, de
délire
circonscrit, d'auto-psychose circonscrite, n'ap
ause originelle relativement simple et insignifiante, voilée par le
délire
. C'est pourquoi dans les cas anciens, on arrive
. C'est pourquoi dans les cas anciens, on arrive à débrouiller le
délire
sans pouvoir dépasser le champ des hypothèses q
tématisation vraie; il convient de les ranger simplement à côté des
délires
systématisés. M. Kocu divise à cet égard les dé
ent à côté des délires systématisés. M. Kocu divise à cet égard les
délires
des persécutés persécuteurs processifs en trois
és ayant subi la dé- chéance psychopathique ; 3° les psychotiques à
délire
cir- conscrit. Nous ne pouvons entrer, sous p
upeur, des obsessions, des impulsions, des idées fixes, et aussi du
délire
. Ces troubles, transitoires, disparaissent quan
isme de l'épuisement du système nerveux. Voici une observation de
délire
de persécutés persécuteurs; cette observation e
LCS. Il faut arriver au xvltte siècle, pour voir les épidémies de
délires
religieux à forme dépressive, faire définitivemen
dans les conceptions déraisonnables de l'homme et la singularité du
délire
des cloîtres, du délire de la sorcellerie prouv
aisonnables de l'homme et la singularité du délire des cloîtres, du
délire
de la sorcellerie prouve que l'imagination des
e pro- fesse le sujet aurait une grande influence sur la forme du
délire
; voici comment s'exprime cet auteur : « Le délir
sur la forme du délire ; voici comment s'exprime cet auteur : « Le
délire
, dit-il, fanatique ou religieux du catholique e
scrupules de conscience sont les idées qui prédominent au milieu du
délire
religieux '. Il en résulte que la mélancolie re
antes de possession démoniaque ou théomaniaque, aussi bien dans les
délires
religieux anciens que dans les psychoses spiril
idiomes particuliers qui pullulent dans la paranoïa, en colorent le
délire
d'une façon si vive et si grotesque, qu'ils nou
mâle-nuit, au chevillage et aux envoûtements se rencontrent dans le
délire
des aliénés superstitieux actuels. La démonolât
ge, confiant dans son gri-gri protecteur. On peut ainsi définir ces
délires
, la réapparition d'une superstition, subconscie
rêt qu'il suppose avoir été prononcé par les juges, aggravent son
délire
et lui font dès lors penser qu'il est revêtu de l
e parti en idées véritablement déli- rantes. -- C'est pourquoi le
délire
des régicides est un délire essen- tiellement m
nt déli- rantes. -- C'est pourquoi le délire des régicides est un
délire
essen- tiellement mystique, soit religieux, soi
t leur caractère et le milieu ambiant. Dans sa forme habituelle, ce
délire
se traduit par la croyance à une mission à remp
tre monde. C'est une sorte de suicide indirect caractéristique du
délire
mystique; aux époques de propagande religieuse le
n'était mortelle : Lorat guérit de ses blessures, mais non de son
délire
. On remarqua que pendant l'exaspération de son
non de son délire. On remarqua que pendant l'exaspération de son
délire
, il ne se plaignait pas, tandis qu'il souffrait
98. Un prêtre irlandais, que nous avons observe, était atteint de
délire
mélancolique à teinte mystique; il se livrait pub
, en quelque sorte surhumaine, pour emprunter une expression à leur
délire
même. Les précau- tions actuelles les plus minu
'internement n'est pas moins indi- qué pour éviter la contagion, le
délire
religieux étant le type du délire communiqué le
qué pour éviter la contagion, le délire religieux étant le type du
délire
communiqué le plus fréquent. Ce sera le moyen t
rnes à l'Asile clinique. En 1901, les candidats auront à traiter Du
délire
chez les idiots ci les imbéciles ci l'exclusion
elles présentées par les aliénés, suivant leur âge, leur sexe, leur
délire
, leurs aptitudes, etc. Néanmoins, il faut bien
sympathique. ' L'importance des causes physiques dans la genèse du
délire
ne saurait être niée ; elle a été mise en évide
. L'irritabilité constitue dès lors l'élément le plus redoutable du
délire
, surtout dans les formes de la folie dont les p
uses physiques au point de vue de l'éclosion et du développement du
délire
. Dans le deuxième groupe nous avons rangé des d
veloppement du délire. Dans le deuxième groupe nous avons rangé des
délires
sura- joutés à un délire primitif et développés
s le deuxième groupe nous avons rangé des délires sura- joutés à un
délire
primitif et développés à la suite d'obsessions
sous l'influence d'une cause irritante quel- conque, sinon un vrai
délire
, du moins des interprétations déli- rantes vari
rai délire, du moins des interprétations déli- rantes variées ou un
délire
secondaire surajouté au délire primitif. Chez l
rétations déli- rantes variées ou un délire secondaire surajouté au
délire
primitif. Chez la femme douée d'une impressionn
opératoire met l'organisme en état de lutter efficacement contre le
délire
et contre ses manifestations dangereuses ; en m
es exagérés ou mal interprétés par des imaginations en puissance du
délire
. Aucun accident de chloroforme n'est survenu da
se désintéresser de la situation de malheureuses aliénées, dont le
délire
n'est souvent que l'expres- sion de la douleur,
auses capables d'entretenir, d'activer, d'étendre ou d'augmenter le
délire
. Les vaginites si nombreuses, dont nous avons p
t de vue des formes mentales et des différentes manifestations du
délire
qu'au point de vue anthropologique. Sur près de 8
a une marche chronique ; ou enfin, elle se montre il l'origine du
délire
systématisé des dégénérés. , Observation YI (LE
lement le lecteur sur l'état mental de P... et sur la nature de son
délire
. Nous lui laissons son style et son orthographe :
es, car il est sans ressources. Il suffit de deux jours pour que le
délire
disparaisse. Dès le 4 décembre, P... est tout c
.. est tout confus et essaie, par divers artifices, d'expliquer son
délire
. « C'est une bêtise que j'ai faite, dit-il, je
é. Observation VII (LEGnAin). Débile. Idée fixe à forme mystique.
Délire
religieux. Evolution chronique. S..., Elie, tre
vation IX (Laurent). Dégénérée. Idée fixe constituant seule tout le
délire
pour aboutir, après de longues années, au délire
uant seule tout le délire pour aboutir, après de longues années, au
délire
des dégénérés. 11°« X..., âgée de quarante-si
figure que son mari, à qui elle n'a pourtant jamais osé avouer son
délire
, devine sa pensée secrète et va lui faire des r
asthénique si l'on veut, mais rappelant aussi par bien des côtés le
délire
des dégé- nérés : sensation de vide cérébral, f
lade est observée, on assiste certainement à une évolution dans son
délire
. Il semble que l'idée fixe perde un peu de sa p
dive de la guérison. D'autres signes, moins précis, montrent que le
délire
s'étend, perdant en intensité ce qu'il gagne en
isparaître au milieu d'un chaos d'autres idées délirantes, et qu'un
délire
, d'abord très coordonné, et plus tard moins sys
sonnelle). Dégénéré. Idée fixe ci forme omGi- tieuse aboutissant au
délire
des dégénérés. Th.... Georges, vingt-neuf ans,
us en plus accusées. Histoire de la maladie. C'est vers 1895 que le
délire
fit sa pre- mière apparition sous forme d'une i
ges 1 ? de Bourbon. » Comme on peut en juger par ce qui précède, le
délire
sem- ble se développer de plus en plus par exte
de l'idée fixe première, et elles n'ont modifié en aucune façon le
délire
. Voici maintenant un groupe d'observations anal
essé à la tête; il est phtisique. Observation (SELLE, loco cilalo).
Délire
de chicane tournant autour d'une idée fixe. P
et les médecins soient cachés sous le toit. 4" Idée fixe dans le
délire
chronique. Elle naît par voie conceptuelle. On
car nul n'ignore qu'il existe toujours des hallucinations dans le
délire
chronique à une période avancée. Le plus habitu
e, on le connaît. C'est, quoi qu'il arrive, toujours à l'origine un
délire
. circonscrit, roulant sur la même idée ou sur u
même série d'idées pour le même individu. Puis, l'or- ganisation du
délire
le développe, en introduisant parfois quelques
sensoriel (hallucinations apparues postérieurement) pour aboutir au
délire
chronique systématique. B... André, quarante an
tes interprétations délirantes. Telle est la base initiale de son
délire
: une idée fixe, installée dès l'enfance dans s
tait un simple B..., on ne l'aurait pas persécuté de la sorte. Le
délire
s'étend, sous l'influence des hallucinations, les
es où il se trouve depuis trois ans. Son état actuel est celui du
délire
chronique à son complet déve- loppement ; il po
et à se plaindre à la police. - On constata alors l'existence d'un
délire
des rapports du Moi. exclusivement dirigé contr
te ayant entraîné une ap- préciation délirante qui mérite le nom de
délire
de relations du Moi, de la personnalité. Ce dél
mérite le nom de délire de relations du Moi, de la personnalité. Ce
délire
s'est ensuite étendu, puis est demeuré stationn
nnelle). Idée fixe développée sans trouble sensoriel aboutissant au
délire
systématique. Hallucinations tardives et rares.
suivant : Bien que l'idée fixe primitive existe encore à la base du
délire
. l'idée fixe. 103 celui-ci b'est considérable
Alphonse Capet de Bourbon, ou bien, Emile Buonaparle. Etendant son
délire
dubitatif à tous ceux qui l'entourent, il se po
, ou tout au moins elle peut être considérée comme intermédiaire au
délire
chro- nique pur et au délire systématisé des dé
être considérée comme intermédiaire au délire chro- nique pur et au
délire
systématisé des dégénérés, M. WER- NICKE auquel
te sexuelle aboutissant à la systéma- lisalion. Observation XVII.
Délire
des persécutés persécuteurs discret. (WEHN1ChE
rec- teur de la maison de santé qu'elle fréquente constate alors un
délire
de grandeur et de persécution et la croit incur
développée avec des troubles hallucinatoires, servant de base à un
délire
systématisé chronique. D.... Pierre, quarante
uatorze ans. De plus une de ses filles est idiote. L'origine de son
délire
doit être cherchée dans une idée fixe qui s'est d
ée fixe avec ses caractères érotique et jaloux se retrouve dans son
délire
, mais les idées de persécution dominent la scèn
e l'atelier pour le maintenir enfermé et se débarrasser de lui. Son
délire
, on le voit, s'est étendu en même temps que les t
hent pas avec mes lettres. a Pierre D... Coucou. 'J C'est Lien un
délire
de persécution avec son cortège d'hal- lucinati
fixe par interprétations . délirantes. Hallucinations consécutives.
Délire
chronique. M.... Georges, quarante ans, comptab
es affaires. 110 CLINIQUE MENTALE. Son état actuel est celui du
délire
de persécution à son complet développement. I
le, on le peigne, on lui provoque des fistules et des hernies. Le
délire
ambitieux occupe le second plan et est encore bie
les téguments. Depuis quelques jours, ses crises s'accompagnent de
délire
mystique; -il fait le mort, croit qu'il a été c
accord, ils se pré- sentaient tous deux au tribunal pour divorcer.
Délire
systématisé dejalousie. Irresponsabilité; quelq
chologiques, avril ld9g.) E. R. VI. Hallucinations religieuses et
délire
religieux transitoire dans l'épilepsie ; par le
compte. Ces troubles de la sensibilité sont pour lui l'origine d'un
délire
mystique transitoire qui dure parfois plusieurs j
délire mystique transitoire qui dure parfois plusieurs jours. Le
délire
religieux tend à disparaître en même temps que le
sions distinctes ? Le problème est très probablement inso- luble.
Délire
toxique avec crises épileplil'om1Cs causées par l
ut une crise épileptiforme, suivie d'hallucina- tions visuelles. Ce
délire
si manifestement hallucinatoire ne pou- vait êt
. Ce délire si manifestement hallucinatoire ne pou- vait être qu'un
délire
toxique. 11 restait un second cachet ; on en fit
chonidine. D'où il suit que l'ingestion de ce sel a été la cause du
délire
observé. Considérations cliniques sur l'avenir
et durable. Communications diverses : M. Jules Voisin. Un cas de
délire
de persécution avec hallucina- tions religieuse
gou- reuses, en particulier la relation intéressante et inédite des
délires
d'inanition observés par le D' Maire sur lui-mê
: mauvais sommeil, rêves, cauchemars, illu- sions, hallucinations,
délire
et impulsions; 4° Des troubles psychiques diurn
quent le maximum de gravité : rêvasseries, illusions, impulsions et
délire
quelquefois aigu; 5° enfin sous l'influence de
troubles, et en particulier des impulsions, des hallucinations, du
délire
, il peut se produire des actes graves, surtout
mentale secondaire chez une hystérique, ensuite une confusion avec
délire
, enfin une confusion mentale ]70 O BIBLIOGRAPHI
fin les aboulies pério- diques qu'il ne faut pas confondre avec les
délires
circulaires dont elles ne présentent pas la pha
la phase d'excitation. Après- les aboulies les auteurs étudient les
délires
coenesthé- siques, ces troubles subjectifs de l
es altérations du moi sont éprouvées par le malade lui-même, et les
délires
émotifs systématiques dont la tendance à la gén
tiques dont la tendance à la généralisation arrive à constituer des
délires
émotifs généralisés, évolution que permet de su
nécessairement admettre qu'elles sont aussi capables de produire le
délire
, qui- est la manière de réagir de l'organe céré
existe-t-il pas une forme spéciale de folie des tuberculeux. Chacun
délire
avec son idiosyncrasie propre comme le prouvent
nt alter- nativement le cerveau où elles favorisent la naissance du
délire
, 172 VARIA. et le poumon où elles préparent l
nd, 12-20 juillet.) On nous mande de Lyon qu'hier, dans un accès de
délire
alcoolique, le nommé Bazus, âgé de quarante-tro
l'égard des spiritueux. L'hypnotisme peut être pratiqué en plein
délire
alcoolique à moins que l'excitation du malade l
é des impulsions irrésistibles au chant, des crises convulsives, du
délire
, etc., et qu'il a guérie en deux séances de sug
eur appoint à l'obsession (dégé- nérescence, alcoolisme). 12. Des
délires
dans l'ienpalittlisine, par le Dr CIIABAL. Les
udisme. Ils ont toujours considéré ces troubles jusqu'ici comme des
délires
d'aliénation commune, rentrant dans le cadre de
Quelques auteurs même sont allés jusqu'à nier l'exis- tence de ces
délires
qu'ils faisaient dépendre de l'alcoolisme, con-
, car dans ces cas, l'on a affaire à. des troubles similaires. Le
délire
palustre est un délire toxique et comme tous les
n a affaire à. des troubles similaires. Le délire palustre est un
délire
toxique et comme tous les délires toxiques un d
ilaires. Le délire palustre est un délire toxique et comme tous les
délires
toxiques un délire de rêve. Ce délire en effet
alustre est un délire toxique et comme tous les délires toxiques un
délire
de rêve. Ce délire en effet est en tous points
re toxique et comme tous les délires toxiques un délire de rêve. Ce
délire
en effet est en tous points comparable aux trou
avec perte complète de la connaissance et de la sensibilité. Les
délires
de la convalescence peuvent présenter tous les de
IBLIOGRAPHIE. l, Il b mentale hallucinatoire aiguë. On distingue le
délire
palustre sub- aigu qui, comme le délire alcooli
oire aiguë. On distingue le délire palustre sub- aigu qui, comme le
délire
alcoolique, est un rêve éveillé ou de jour, fai
ons ; les visuelles sont plus fréquentes que celles de l'ouïe. Le
délire
palustre aigu, qui n'est que l'exagération du sub
lique les fugues des malades. Parfois, à cet état, se joint un vrai
délire
avec idées hypochondriaques et de persécution, d'
forme agitée n'est autre chose qu'une sorte de delirium tremens. Le
délire
palustre aigu est celui qui constitue la fièvre
aux : il faut noter la fréquence des hallucinations de l'ouïe et du
délire
de persécution. On a signalé aussi des pseudo-
e façon les lésions matérielles propres à cette affection. 13. Le
délire
dmac la jalousie affective ; par le D1' hmEnr.
- tisée progressive. Qu'il soit idiopathiquc ou symptomatique, le
délire
jaloux est presque toujours en rapport avec l'un
ôt associés pour le produire. 246 6 BIBLIOGRAPHIE. L'éliologie du
délire
de la jalousie affective est celle de toutes les
jalousie-maladie ; 2° dans la jalousie maladie, la distinction des
délires
idiopathiques et des délires symptomatiques ; 3
jalousie maladie, la distinction des délires idiopathiques et des
délires
symptomatiques ; 3° la distinction dans chacun de
maladie, et dans celle-ci l'obsession consciente et l'idée fixe du
délire
circonscrit des persécutés- persécuteurs raison
t grave ; il varie, non pas tant suivant la forme et l'intensité du
délire
que suivant le l'acteur qui le com- mande. C'es
et cette respon- sabilité varient donc suivant la forme clinique du
délire
et son intensité et aussi, dans chaque forme, s
nt de vue de la prophylaxie et du traitement. Beigbédcr (Félix). Du
délire
dans l'érysipèle. Bélianine (MllG Catherine). T
(Maurice). Contribution ci l'étude des idées de jalou- sie dans le
délire
alcoolique. Jaisson (Félix). Les psychoses pucr
elle de la volonté. Son emploi thérapeutique. Liautaud (Julien). Du
délire
des actes dans la' paralysie générale. Lorrain
me des contrac- tures. Penot (Alexandre). Contribution à l'étude du
délire
dans la paralysie générale. - Perrée (Albert).
post-opcrct- luires. Verger (Martial). Contribution a l'élude du
délire
de persécution à évolution systématique. - Vico
et des asiles d'aliénés du département de la Seine ', éliminant les
délires
d'origine médicale, les délires toxiques (délir
tement de la Seine ', éliminant les délires d'origine médicale, les
délires
toxiques (délire alcoolique), les délires par i
', éliminant les délires d'origine médicale, les délires toxiques (
délire
alcoolique), les délires par intoxication mé- d
s d'origine médicale, les délires toxiques (délire alcoolique), les
délires
par intoxication mé- dicamenteuse, et les délir
alcoolique), les délires par intoxication mé- dicamenteuse, et les
délires
dus à une intoxication septicé- mique, survenus
te d'opérations chirurgicales, et qu'il désigne sous le nom de faux
délires
post-opératoires, n'admet, comme psychoses post
, comme psychoses post-opératoires véritables, que De L. Picqué. Du
délire
psychique post-opératoire. (Communication à la
rie, t. V111. 17 ï 258 CLINIQUE MENTALE. les cas dans lesquels le
délire
ne relève d'aucune des causes déjà citées, et «
se présente avec tous les caractères de ce que M. Régis appelle le
délire
onirique, et qu'il croit caractéris- tique d'un
raison ne per- met-elle pas de « prévoir quelle serait la nature du
délire
, la forme et la durée des accidents ». En out
oubles mentaux huit jours après l'opération. Confusion mentale avec
délire
onirique et alternatives irrégulières d'excitat
oursuivent... J'ai tout perdu » ; seuls indices de l'existence d'un
délire
mélancolique et d'hallucinations terrifiantes.
uelles et auditives plus ou moins actives, entretenant un véritable
délire
onirique. C... a, du reste, après sa guérison, co
it beaucoup de jeux de mots, comme avant sa maladie. Toute trace de
délire
s'est évanouie; aucun symptôme n'indique plus l
la vie réelle. Cette particularité lient à ce que, par suite de son
délire
et de la désorientation de son esprit, C... resta
e sur ses hallucinations et ses illusions sen- sorielles, et sur le
délire
entretenu par ces derniers symptômes. 270 CLINI
toxi-infectieux : nous voulons parler de la confusion mentale avec
délire
onirique. « Les délires toxi-infectieux ou auto-
voulons parler de la confusion mentale avec délire onirique. « Les
délires
toxi-infectieux ou auto- toxiques, dit M. Régis
M. Régis ', ont tous pour formule clinique la confusion mentale. Le
délire
toxi-infectieux, au moins dans sa forme habitue
ns dans sa forme habituelle de confusion mentale subaiguë, est un
délire
de rêve ou onirique... Le délire onirique corresp
confusion mentale subaiguë, est un délire de rêve ou onirique... Le
délire
onirique correspond très probablement, dans tou
es désordres cérébraux, d'autre part, mais 1 D' Hégis. Sole sur les
délires
d'auto-intoxication et d'infection. (Presse méd
ifiés suivant les cas et suivant les auteurs, de vrais ou de faux
délires
post-opératoires, ou simplement de troubles psych
s constatés chez noire sujet, rentrent dans la catégorie des faux
délires
post-opératoires de M. Picqué. Pour les mômes r
els M. Picqué attribue les troubles mentaux qu'il appelle les vrais
délires
post-opératoires. L'insuffisance de ces facteur
ion, détermine « l'éclosion d'une bouffée délirante, le réveil d'un
délire
éteint, ou l'exaspéra- tion d'une psychose actu
rte raison ne permet elle pas de prévoir quelle serait la nature du
délire
, la forme et la durée des accidents ». Nous n
certaine mesure, pendant une assez longue période de temps, par un
délire
hallucinatoire (délire oni- rique de M. Régis).
nt une assez longue période de temps, par un délire hallucinatoire (
délire
oni- rique de M. Régis). De plus les conception
ues. Il est à noter que les hallucinations qui ont été la base du
délire
onirique constaté chez notre malade, n'ont pas re
qu'on peut s'en rendre compte par la lecture de l'observation. Le
délire
onirique a eu une évolution indépendante, jus-
ntale..En effet, celle-ci existait antérieurement à l'apparition du
délire
, et a persisté assez longtemps après sa dispari
r et s'écrie en le laissant retomber : « Mais, c'est le mien ! » Ce
délire
qui est surtout nocturne s'accompagne de pleurs e
cturne s'accompagne de pleurs et de lamentations sans fin. 19. Le
délire
a cessé en même temps que s'est produit l'abais
Au bout de quinze jours, la malade est très calme, se rappelle son
délire
, raisonne, travaille. Elle prend un peu d'embonpo
avoir ses règles lorsque la congestion cérébrale n'existe plus ? Le
délire
a duré quinze .jours ; mais deux mois après, la
)M<« de medicina y cirugia, na 572). F. Boissier. XI.\'111. Le
délire
dans les fractures du crâne ; par ARE1LZ \. (Re
indépendante de toute infection ou phlegmasie du contenu crânien ;
délire
aigu. Après cette étape d'acuité survient peu à
r ruine est la matière réunie pour l'édifice futur. D. M. XVI. Du
délire
dans l'intoxication par l'atropine; par E. DevEn
taire aboutit à une paranoïa indubitable ( ? ) P. KERAVAL. XVIII.
Délires
menstruels périodiques; par le Dr TRÉNEL. (Annale
intéressante, à plus d'un titre, le Dr 'l'rénel décrit une forme de
délire
assez rare et dont la plupart des traités de pa
logie mentale ne parlent qu'incidemment. Il étudie spécialement ces
délires
qui se reproduisent d'une façon périodique au m
la menstruation exagère-t-clle sim- plement l'aptitude générale au
délire
ou bien peut-elle créer ce délire de toutes piè
plement l'aptitude générale au délire ou bien peut-elle créer ce
délire
de toutes pièces ? Krafft-Ebing adopte très nette
avail, bien que l'observation très complète présentée comme type de
délire
menstruel ne soit pas tout à fait démonstrative.
démonstrative. Il mentionne dans cette observation quatre accès de
délire
menstruel et convient d'ailleurs qu'il existe e
iode intervallaire de mélancolie continue. Quoi qu'il en soit, le
délire
menstruel peut revêtir la forme maniaque, mélan
grandeur, de richesse et leur démence n'offrait pas le caractère du
délire
mul- tiple, non motivé et contradictoire de la
par M. Magnan qui veut que dans la paralysie générale la vigueur du
délire
soit conditionnée par l'état de la lésion alors
llucinations, parésies passa- gères des membres supérieurs, parfois
délire
de possession. Sur- dité. A l'examen, fait à l'
que est rarement remplacé par des hallucinations avec excitation et
délire
de possession. L... fait remarquer que la paral
mort a dû être presque immé- diate. (Petit Parisien, 27 août.) -
Délire
'alcoolique 'et suicide. - Un soldat du 115° de l
it d'avoir une discus- sion avec un caporal, s'est dans un accès de
délire
alcoolique, pré- cipité d'une fenêtre du deuxiè
le seule, comme phénomène transitoire, ne suffit pas à provoquer du
délire
; les cas sont nombreux d'individus ayant des h
ations psycho-motrices verbales existent et sont fréquentes dans le
délire
chronique (Magnan), dans les délires de persécu
nt et sont fréquentes dans le délire chronique (Magnan), dans les
délires
de persécution (Legrand du Saulle, Jotfi-o3-).
s généraux ayant des hallucinations motrices verbales. - Dans les
délires
toxiques, surtout dans l'alcoolisme, les cas d'
r ici quatre observations d'alcooliques, ayant eu au moment de leur
délire
, avec des hallucinations multiples de l'ouïe et
Troubles hallucinatoires nocturnes et diurnes vers la fin de 1896;
délire
alcoolique avec hallucinations multiples et pén
C'est bien une hallucination motrice verbale apparue au mo- ment du
délire
alcoolique, et qui disparait avec la suppression
ue depuis peu de temps, mais abus depuis le com- mencement de 1897.
Délire
alcoolique quelque temps après, avec hallucinat
Hallucinations de l'ouïe. - Elles jouent un rôle secondaire dans le
délire
de notre malade. Elles ont dû apparaitre, d'après
'après nos renseignements, trois ou quatre mois avant l'éclosion du
délire
alcoolique. Elles ne présentent aucune particul
Idées de persécution. - Il a eu en outre pendant le cours de son
délire
, des idées de persécution. Il croyait que ceux qu
ement et physiquement, il se rend parfaitement compte qu'il a eu du
délire
alcoolique et nous promet de ne plus boire. - E
it pas pieux auparavant, il prie Dieu et tous les saints dans son
délire
et durant son intoxication alcoolique. Est-ce l
dans son délire et durant son intoxication alcoolique. Est-ce le
délire
mystique qui a provoqué l'hallucination psycho-
ent produit son action morbide sur tout le système nerveux. Dans le
délire
alcoolique, l'encéphale, sursaturé d'alcool, es
vant la gravité du cas, jusqu'à cessalion complète et définitive du
délire
et de l'hyperthermie. En agissant ainsi, il sup
ations les plus contradictoires. Baillarger signale quelques cas de
délire
ambitieux, pré- cédé d'accès d'agitation courte
céphalite. Calmeil affirme que ces lésions sont toujours suivies de
délire
mélancolique. Cotard et Prévost, dans leurs Elu
ysiques «.peuvent s'ajouter des troubles intellectuels, tels que du
délire
, qu'on peut, avant l'attaque, rattacher, comme
'étourdissement, à l'is- chémie cérébrale » ; mais qu'en résumé, le
délire
est un symptôme rare, qui n'a été mentionné que
sif et, quelques ""lignes plus haut, il déclare qu'il n'a trouvé du
délire
nettement accusé que dans un cas (obs. XIX). Or
tense, troubles gastriques, mouvements désordonnés et incoercibles,
délire
chaotique, troubles hallucina- toires terrifian
étroitement à des troubles soma- tiques : tels sont par exemple les
délires
toxiques, les psy- 1 Constans, Limier et Dumesn
Natio- uale, 1 suis. 448 THÉRAPEUTIQUE. choses puerpérales, les
délires
post-convulsifs (hystérique, épileptique), les
lancoliques, les psy- choses périodiques, la confusion mentale, les
délires
halluci- natoires aigus; il faut y ajouter auss
nent au cours des états chroniques (paralysie géné- rale, démences,
délires
systématisés, ètc). Les sujets atteints de ces
états d'excitation, ou de dépression, ou de confusion, ou encore de
délires
hallucinatoires aigus, peu importe. Toutes ces
s'agit d'états mélancoliques ou neuras- théniques, plus rarement de
délires
maniaques subfébriles. Dans la seconde période,
aire le malade aux influences extérieures qui peuvent alimenter son
délire
. Leur tentative, spécialisée d'ailleurs à une l
ses publications sur le traitement par le lit dans l'épilepsie, les
délires
toxiques, la mélancolie, les psychoses aiguës 3
les. Traitement de la folie intermittente, P. Chashn. Traitement du
délire
hallucinatoire. - Traitement de la confusion men-
nts involontaires de mastication ou de grincements des dents, et un
délire
des per- sécutions entretenu par ces troubles p
en 1807. Sous l'influence d'excès alcooliques, il fait un véritable
délire
hallucinatoire (hallucinations visuelles, audit
aux conceptions les plus incohérentes. Au bout de quelques mois ce
délire
cesse et est remplacé par une période de rémiss
riode de rémission, sans nouvel appoint alcoolique, se manifeste un
délire
mélancolique avec idées de persécution, délire
que, se manifeste un délire mélancolique avec idées de persécution,
délire
accompagné denombreuses hallucinations de l'ouï
re. Syphilis. Accès maniaque avec idées incohérentes de grandeur et
délire
hallucinatoire très intense, sous l'influence d
oire très intense, sous l'influence d'excès alcooliques. Rémission.
Délire
mélancolique avec idées de persécution. Tentati
habits, ses draps, casse les carreaux, gâte sous lui et présente un
délire
hallucinatoire très intense dont voici un aperç
tembre 1897, Eugène X... devient propre, recouvre le sommeil, ne
délire
plus et n'accuse aucune hallucination de la vue e
t bien physiquement et ayant beaucoup engraissé. Il est calme, ne
délire
pas, raconte en riant les hallucinations fantasti
it maintenue que cinq à six jours et avait été in- terrompue par un
délire
franchement mélancolique avec idées de culpabil
sycho-motrices ont toujours un caractère pénible en rapport avec le
délire
mélancolique du malade, délire qu'elles contrib
caractère pénible en rapport avec le délire mélancolique du malade,
délire
qu'elles contribuent à entretenir : on lui fait
s des deux poumons, les taches cyanotiques faciales se multiplient.
Délire
nocturne, euphorie; tendance de la malade à pla
est difficile à concentrer. Gâtisme : 40°,G ; P = 140, puis 1f ! r
Délire
nocturne; légère parésie du facial droit ; pas
tés. P= 150, et plus. La fillette parle peu et parait hébétée; elle
délire
et le nystagmus progresse. Dysphagie. Tête reje
la tumeur cérébrale peuvent produire : céphalalgies, vomissements,
délire
, convulsions, épilepsie jacksonienne, hémiplégi
nons à la fois les psychoses à évolution rapide et de date récente (
délire
toxique, délire hallucinatoire, états maniaque et
es psychoses à évolution rapide et de date récente (délire toxique,
délire
hallucinatoire, états maniaque et mélancolique)
tions chroniques (paralysie générale, lésions cérébrales en foyers,
délires
systéma- tisés chroniques). Comme résultat, s
lirantes. Quels sont les rapports qui unissent la tuber- culose aux
délires
? Y a-t-il coïncidence fortuite ou relation de
coïncidence fortuite ou relation de cause à effet, dans les cas de
délire
chez les tuberculeux ? Il est difficile de tran
aperçue pourrait donc jouer un rôle important dans la genèse de ces
délires
. M. IiLIPPEL. Abcès cérébral et méningite aiguë
s impulsifs ont, pour un esprit non averti, toutes les allures d'un
délire
maniaque. C'est ce qui explique son séjour d'un
sionnels pour apprendre la façon de traiter les malades atteints de
délire
. « Ce jeune homme était très intelligent, n'ava
génie et âgée de trois mois, était depuis quelque temps en proie au
délire
de la persécution. Elle se croyait en butte à t
s et multiples, par Sabrazès et l\1ar- sy, 310. .\ 1 ROP¡I,. Du
délire
dans l'intoxica- tien par l' -, par Bey er, 325
toderme; myoclonie éptsodiclue, par Feindel et Froussard, 1 13.
Délire
. Le dans les fractures du crâne, par AI eilza,
folie de 1' - devant la loi, par Ilughes. 330. ]%[P.tLUDISlF. Des
délires
dans l' -, par Chabal, ait. 'J. Impulsions. T
ation, par la suggestion, par de Beeh- terew, 231. Jalousie. Le
délire
dans la affec- tive, par Imbert, 215. Labyrin
ciable que pour les spécialistes. ' En dépit de l'évidence de son
délire
, le malheureux Mistral fut considéré comme une
phénomènes des deux der- nières : attitudes passionnelles, rêve et
délire
; de même que les diverses variétés d'aura peuve
folie systématique et dans le désordre des idées hallucinatoire (
délire
asthénique), mais, outre qu'ils y sont rares, ils
uvent se produire après que les malades en ont cessé l'usage. Dit
délire
chronique (suite de la discussion). M. Charpentie
torpide. Septième groupe : Idées de persécutions simples dans le
délire
des persécutions ordinaires. Huitième groupe : Id
ape, à l'Empereur, aux Rois et aux Princes, mais toutes remplies du
délire
mélancolique. Ces lettres traitaient des moyens
e; Idiotie; Imbécillité; Folie; Folie instinctive; Folie des actes;
Délire
; Dé- mense; Dyhsomatie; Convulsions; Convulsion
de l'enfance; Manie congestive (1880) : Manie avec prédominance du
délire
des grandeurs chez un ancien hémiplégique (1880
ncien hémiplégique (1880); Mégalomanie terminée par ta démence avec
délire
généralisé (1880); - Délire aigu paralytique (1
égalomanie terminée par ta démence avec délire généralisé (1880); -
Délire
aigu paralytique (1882); - Contribution à l'étu
tre et classification des maladies mcntales (1872); - Historique du
délire
des grandeurs (1870); - Aliénés : Elude pratiqu
rois ans. Aura. Etat de mal. Déchéance intellectuelle. - Violences.
Délire
qostépileptique. Iileplonzanic, automa- - Etat
ette forme serait un pen- dant à la paralysie générale avec ou sans
délire
des grandeurs; analogue à celle-ci par la succe
lancolie agitée ou bien l'excita- tion la plus violente, ou bien un
délire
systématisé (Wahnsinn) plus fixe. On rencontre
es extrêmement sérieuses bien au-dessus de leur profession, et sans
délire
de grandeur bien caractérisé ils en arrivent à
mau;;kl'ampf), même dès le début ou pendant les rémissions quand le
délire
n'est plus apparent. , Quant aux symptômes soma
s venons de citer. Pour lui, la Catatonie est une forme spéciale du
délire
systématisé aigu hallucina- r toire (A culel' '
hnsinn peut se di- viser en Catatonie expansive ou dépressive (avec
délire
reli- gieux ou démoniaque) et enfin en Catatoni
lbaum et rejette la description de Schtile qui en fait une forme de
délire
systématisé (Wahn- sin). Car, pour lui, les tro
entuée, lorsqu'il ajoute « ..Chez les autres, il y avait eu soit du
délire
, soit du trouble dans les idées, soit de la pes
l'attaque de sommeil. Dans ce cas aussi il se produit un véritable
délire
de parole. » M. Landouzy a publié une observa
traire, l'épanchement avait toujours lieu sous le périchondre. Du
délire
chronique (suite delà discussion). M. SAuRy expos
suite delà discussion). M. SAuRy expose que l'évolution spéciale du
délire
chronique suffit à le distinguer des autres for
syndromes épisodiques (obses- sions et impulsions conscientes). Le
délire
greffé sur ce fonds de dégénérescence n'est pas
m- prévue. La plupart des arguments que l'on a invoqués contre le
délire
chronique reposent sur des observations analogues
t de la terminaison. M. CAMUSE communique plusieurs observations de
délire
am- bitieux survenu après une longue période de
ervations de délire am- bitieux survenu après une longue période de
délire
des persécu- tions, ce qui constitue des cas tr
de délire des persécu- tions, ce qui constitue des cas très nets de
délire
chronique. M. DOUTn6BENTE. - Dans l'observation
de l'ouïe. Ai. Doutrebente ne fait pas d'objection à la doctrine du
délire
chronique qu'il accepte très volontiers. M. F
spontané d'assez longue durée pour constituer une double vie. Du
délire
chronique (suite de la discussion). M. J. Séglas,
rappelle que dans les communications antérieures les partisans du
délire
chronique font de cette vésanie une espèce nosolo
ssi absolue et à ce propos, M. Séglas rapporte huit observations de
délire
chronique diagnostiqué par MAI. Magnan, Garnier
lument semblables. C'est ainsi que M. Gérente, dans sa thèse sur le
délire
chronique (1883), reconnaît qu'au début de l'af
irants chroniques des dégénérés et réunit d'ailleurs sous le nom de
délire
chronique les faits les plus dissemblables (per
rapporte d'ailleurs (Arch. de Neurologie, 1884) une observation de
délire
chronique reconnue par AI. Magnan, chez un mala
la Revue de Médecine et de Chirurgie 1883 où l'on voit aussi que le
délire
chronique peut s'accompagner ou non d'hallucina
é, qu'il n'est pas rare de rencontrer chez des débiles le véritable
délire
chronique et il en rapporte trois exemples. Cette
que et il en rapporte trois exemples. Cette coexistence possible du
délire
chronique avec les états dégénéra- tifs est enc
àl. Respaut(1883) qui rapporte deux observations de coexistence du
délire
chronique avec des manifestations épileptiques
unies chez un même sujet ces formes morbides d'ordre si différent,
délire
chronique, débilité mentale, épilepsie ; surtou
lepsie est une maladie essentiellement héré- ditaire, tandis que le
délire
chronique serait distinct des états de dégénére
'évolution, ce qui, pour AI. Séglas, serait caractéristique dans le
délire
chronique ce ne serait pas tant la succession d
sion des périodes qu'on peut aussi rencontrer chez les dégé- nérés (
délire
chronique galopant de M. Briand) que leur lon-
- gueur. M. Séglas rappelle que, dans une de ses observations, le
délire
chronique est arrivé en moins d'un an à la troisi
ins d'un an à la troisième pé- riode. Mais, inversement, il est des
délires
chez des dégénérés qui évoluent aussi lentement
des délires chez des dégénérés qui évoluent aussi lentement que le
délire
chronique (délire à évolution chronique des dég
des dégénérés qui évoluent aussi lentement que le délire chronique (
délire
à évolution chronique des dégénérés de AI. Legr
érés de AI. Legrain) et qui peuvent se présenter sous l'aspect d'un
délire
chronique vrai. Si l'on admet avec M. Legrain q
ct d'un délire chronique vrai. Si l'on admet avec M. Legrain que ce
délire
chronique vrai peut aussi se trouver chez les d
on pourrait le croire d'après les communica- tions des partisans du
délire
chronique qui ne l'opposent qu'aux - bouffées d
rites par Morel. D'un autre côté, au point de vue du pronostic, les
délires
à évolution chronique des dégénérés peuvent abo
des dégénérés peuvent aboutir à la démence, tout comme le véritable
délire
chronique. En résumé, pour AI. Séglas, les obse
t es opinions des auteurs qu'il cite, tous cependant partisans du
délire
chronique, sont en opposition formelle avec les t
héories émises devant la Société, et, en tout cas, montrent dans le
délire
chronique la même confusion que ses partisans r
Et puis, il y a tant de catégories de maladies mentales : il y a le
délire
de la persécution, le délire des grandeurs, etc
ories de maladies mentales : il y a le délire de la persécution, le
délire
des grandeurs, etc... Mon Dieu ! on n'a pas bes
le ministre de l'intérieur, ont voulu donner leur démission, ont le
délire
des grandeurs. Eh bien, messieurs, tout cela n'
tres soeurs sont mortes l'une de ' Début par un tremblement, pas de
délire
. DE L'ÉPILEPSIE PROCURSIVE. 381 la coqueluche
t quelquefois dans la « Verrùcktheit » (folie systématisée) avec le
délire
des grandeurs le mieux caractérisé, mais la cat
riques. L'hystérique aliénée n'en reste pas moins hystérique et le
délire
ne suspend pas ou ne remplace pas fatalement ch
omènes peuvent aussi se rencontrer dans les états dégénératifs avec
délire
surtout du contenu mystique (Morell) ou érotiqu
Ces phénomènes particuliers peuvent aussi se rencontrer dans les
délires
hypochondriaques (Cullerre), où More] les avait
dans les formes plus graves d'excitation, et en particulier dans le
délire
aigu, les troubles du système nerveux moteur pe
mêmes cas d'affaiblissement mental 2 avec ou sans coexistence d'un
délire
qui, lorsqu'il existe, les explique souvent san
t absents dans la seconde. Les troubles psychiques (hallucinations,
délire
mélan- colique, etc.), l'affaiblissement des fa
phé- nomène secondaire et exceptionnel, des formes de manie et de
délire
qu'on a pu ranger sous le nom de folie cardiaque.
sposant, comme le veut de Krafft-Ebing), ou bien on constate que le
délire
lui-même imprègne la personne contaminée, l'inf
on depuis longtemps, et qui se présenta au Dr Kier- nan, atteint de
délire
des grandeurs avec idées de persécution. Bientô
sur l'origine des idées délirantes dans la paralysie générale. Du
délire
chronique. (Suite de la discussion.) - l\I, 11f.\
: "I ne veut pas aborder aujourd'hui la discussion générale sur le
délire
chronique; il se réserve de le faire dans la pr
sile, en l'absence de tout ren- seignement. Dans ces conditions, un
délire
chronique pouvait être facilement confondu avec
tions, un délire chronique pouvait être facilement confondu avec un
délire
systématisé de toute autre espèce. Sur les hu
n l'évolution, l'allure particulière et les caractères spéciaux des
délires
multiples qui se produisent. Je ne reviendrai d
it M. Séglas, nous paraissent ressembler assez àce qui a été dit du
délire
chronique. Nous n'insisterons donc pas sur les
erait supposer des dispositions à l'inversion du sens 'Magnan. - Du
délire
des persécutions. (Gaz. med., nov. et dée. 1877
, à son entrée à l'asile Sainte-Anne, était à la seconde période du
délire
chronique ; elle avait des halluci- nations et
résenter quelques idées ambitieuses. C'était là la marche prévue du
délire
, je n'y insiste pas. 111me S... a été réglée à
de vue psychique, on lui attribue à tort un syndrome épisodique, le
délire
du toucher. « Elle a toujours eu, dit M. Sé- '
mptômes et de l'évolution de la maladie, le type le plus parfait du
délire
chronique tel qu'il nous a été décrit ici. »
nous a été décrit ici. » Les trois périodes, en effet (inquiétude,
délire
de persécutions et délire ambitieux) se sont su
Les trois périodes, en effet (inquiétude, délire de persécutions et
délire
ambitieux) se sont succédées de la façon la plus
nt succédées de la façon la plus régulière. C'est un bel exemple de
délire
chronique, et si, dans son enfance, Mm0 B... a
bonne ménagère, bienveillante pour son mari jusqu'à l'apparition du
délire
; elle n'a présenté, en un mot, aucune tare psy
igence est intacte. La cinquième malade est un exemple assez net de
délire
chro- nique. Cette malade, qui jusqu'ici n'aura
on du nombre. La sixième malade présente les symptômes habituels du
délire
chronique, des hallucinations surtout auditives
t indifférent puisqu'elle n'ont pas d'odeur. Vraiment, est-ce là le
délire
du toucher ? Assurément personne ne le reconnaîtr
ersécution chez cette femme datent du mois d'avril 1884 et comme le
délire
ambitieux apparaît en juin 1883 pendant le séjo
ice en novembre 1884, quelques notes d'après lesquelles le début du
délire
remontait non pas à 1884, mais à 1881. A cette
phénomènes observés chez cette malade ? Voilà une femme atteinte de
délire
de persécution qui au mois d'avril 1884, présen
ainte au commissaire. Est-ce qu'en présence de tels accidents, d'un
délire
aussi nettement systématisé, de cette affirmation
ient pas à l'esprit de vous tous que c'est là une grave maladie, un
délire
vigoureux dont les racines sont déjà très profo
inique et conséquemment l'observation VIII ainsi complétée reste un
délire
chronique à évolution systématique tel que nous l
, de M. Gérente. Je n'admets nulle- ment et je n'ai jamais admis un
délire
chronique à base hypo- chondriaque; l'hypochond
o- chondriaque; l'hypochondrie n'est point la première période du
délire
chronique. J'ai déjà eu l'occasion, l'année derni
te-rendu d'une de mes leçons, auquel je ne puis souscrire, « que le
délire
chro- nique peut être accompagné ou non d'hallu
rreur, l'hallucination auditive est un des élé- ments essentiels du
délire
chronique; lors du passage de la pre- mière à l
rd. C'est là, sans doute, ce qui a fait supposer que j'admettais un
délire
chronique sans hal- lucinations. J'ajouterai qu
conde période (période de persé- cution) je n'ai pas uu seul cas de
délire
chronique sans hallucina- tions. SOCIÉTÉS SAV
zizi M. Séglas rappelle, enfin, une observation que j'ai citée de
délire
chronique chez un épileptique'. Cette coexistence
chez un épileptique'. Cette coexistence ne prouve nullement que le
délire
chronique soit l'oeuvre d'un débile. Il est des
r des faits complexes et exceptionnels que nous désirons établir le
délire
chronique; j'en parle ici simplement pour répon-
. L'argumentation de l\I. Sérias porte ensuite sur l'évolution du
délire
chronique et il donne comme exemple contradictoir
ation VIII sur laquelle je me suis déjà arrêté et où nous voyons le
délire
ambi- tieux se développer cinq ans et non deux
Séglas, fouillant dans l'excellente thèse de M. Le- grain sur « le
délire
chez les dégénérés , relève quelques points fai
és , relève quelques points faibles et s'en fait une arme contre le
délire
chronique. Maisje dirai à M. Séglas que je n'ai
ndu son argumentation pour critiquer chez M. Legram l'expression de
délire
à évolution chro- nique des dégénérés, d'autant
'empare avec empressement de cette idée émise par M. Legrain que le
délire
chronique peut se mon- ' Magnan. Leçons cliniqu
qu'ils ne peuvent en rien modifier les grandes lignes assignées au
délire
chronique. Cette espèce pathologique se développe
rés qui sont intelligents, pourraient sous ce rapport, prétendre au
délire
chronique, mais ils y sont rendus réfractaires
e de leur intelli- gence. C'est ainsi que je m'explique pourquoi le
délire
chronique est une rare exception même chez le s
de son discours M. Séglas nous dit qu'il ne com- prend plus rien au
délire
chronique. Ce n'est pas étonnant, car dans son
i s'étaient présentées à cette époque avec des hallucinations et un
délire
de persécution d'une nature particulière, délir
llucinations et un délire de persécution d'une nature particulière,
délire
qui nous avait permis de prévoir que ces malade
- ment à la dissolution mentale ; c'est parce que dès le début du
délire
, nous pouvons prévoir cette longue et méthodique
désigner cette espèce pa- thologique sous un nom particulier, « le
délire
chronique », auquel nous ajoutons, à évolution
e; elle marchait au centre des pavés : elle a en. core une sorte ce
délire
du toucher, qu'une de ses amies a vu se produir
ar malice, mais par négligence », nous ne voyons pas là le début du
délire
, mais un délire rétrograde, la malade d'ailleur
r négligence », nous ne voyons pas là le début du délire, mais un
délire
rétrograde, la malade d'ailleurs, ambitieuse aujo
même point de vue que lui. Et, tout en recon- naissant que dans les
délires
émotifs on rencontre le plus souvent l'hérédité
récédemment, rapporté dans sa thèse trois cas dedébititémentateavoc
délire
chronique. M. Magnan critique aussi les délires
edébititémentateavoc délire chronique. M. Magnan critique aussi les
délires
à évolution chronique des dégénérés de M. Legrain
à nier leur existence. Enfin il déclare ne pas admettre du tout le
délire
chronique tel que l'a décrit 11. Ué- rente. Il
tel que l'a décrit 11. Ué- rente. Il y a donc plusieurs théories du
délire
chronique. C'est en somme ce que je tenais à fa
it, qu'il y a bien de la confusion parmi les partisans eux-mêmes du
délire
chronique au sujet de cette forme psychopalhiqu
une question d'interprétation, car personne ne conteste que dans le
délire
des persécutions il y a quelquefois des signes
SAVANTES. Séance du 26 mars 1888. - Présidence de 11. Falret. Du
délire
chronique (suite de la discussion). M. CoTAm croi
e (suite de la discussion). M. CoTAm croit à l'existence d'un faux'
délire
des grandeurs qu'on ne doit pas con- fondre ave
ndre avec la mégalomanie. A une période plus ou moins an- cienne du
délire
anxieux il se produit souvent une mégalomanie c
etc., pseu- do-mégalomanie qu'il propose de désigner sous le nom de
délire
d'énormités pour la distinguer du vrai délire d
signer sous le nom de délire d'énormités pour la distinguer du vrai
délire
des grandeurs. Ce délire d'énormité peut abouti
e d'énormités pour la distinguer du vrai délire des grandeurs. Ce
délire
d'énormité peut aboutir dans des cas très cliniqu
andeur; l'apposition d'idées de grandeur à une période avancée d'un
délire
chronique n'est pas spéciale au délire des pers
à une période avancée d'un délire chronique n'est pas spéciale au
délire
des persécutions. M. Magnan. Les adversaires du
péciale au délire des persécutions. M. Magnan. Les adversaires du
délire
chronique lui ont fait les honneurs d'une longu
oi ce. qui parait si clair et presque indiscutable aux partisans du
délire
chronique est-il considéré, au contraire, comme
nt décrit. SOCIÉTÉS SAVANTES. 463 Lasègue dans sa monographie (Du
délire
de persécution, Arch. génér. deméd., février, 1
squirol sons le nom de lypémanie un groupe de malades présentant un
délire
partiel dont il fait une espèce pathologique no
partiel dont il fait une espèce pathologique nouvelle qu'il appelle
délire
de persécution. Pour bien établir le type, il s'e
ique, il en est d'autres chez les- quels ce travail de formation du
délire
est si rapide qu'on saisit avec peine le premie
diffèrent totalement par leurs antécédents, par le mode de début du
délire
et surtout par son évolution ultérieure. Ils n'
re. Ils n'offrent jamais la marche systématique- ment méthodique du
délire
chronique. Une seconde assertion que nous devon
relever puisqu'elle a été cause de fréquentes erreurs, c'estque le
délire
de perséculion pour- rait s'accompagner ou non
ouïe n'est ni la conséquence obligée, ni l'antécédent nécessaire du
délire
de persécution, mais elle est la seule qui soit
ec lui, p. 140. » En admettant ainsi dans le même groupe des cas de
délire
de persécution sans hallucinations, on ouvre la
part, d'accord en cela avec M. Falret, nous repoussons du cadre du
délire
chronique. Lasègue ayant compris dans le délire
ssons du cadre du délire chronique. Lasègue ayant compris dans le
délire
des perséculions, des persécutés sans période p
uvé naturellement porté à admettre une période de dé- croissance du
délire
de persécution, comme il ressort du passage sui
e persécution, comme il ressort du passage suivant : «J'ai suivi le
délire
de persécution depuis son début jus- qu'à sa pé
rès la statistique de Lasèue, la proportion des femmes atteintes de
délire
de persécution s'élèverait à ;i p. 100, au quar
nce, entrevoyait lui-même les imperfections dé son et à propos du
délire
alcoolique subaigu, insistait particulièrement su
lique subaigu, insistait particulièrement sur le diagnostic avec le
délire
de persécution. Plus tard encore ayant eu à s'o
ressentait un groupe spécial de persécutés persécuteurs distinct du
délire
de persécution. Le mémoire se termine par quinz
uns des autres des faits dénature très différente. En résumé, le
délire
de persécution de Lasègue a marqué un pas en av
60 (Traité des maladies mentales, p. -103 et suivantes) à propos du
délire
et des actes consécutifs à l'hypochondrie né- S
tifs à l'hypochondrie né- SOCIÉTÉS SAVANTES. 465 vrose, décrit le
délire
hypochondriaque et, dans un chapitre spé- cial,
es qui est la conséquence de l'hypochondrie, folie hypochondriaque,
délire
de persécution, p. 703. Transformation du délir
e hypochondriaque, délire de persécution, p. 703. Transformation du
délire
des persécution ? stymatisation des conceptions d
us souvent une manifestation des héréditaires dégénérés et comme le
délire
chronique est très rare chez ces derniers, il ne
t présenter des caractères assez fixes pour entrer dans Je cadre du
délire
chronique. M. Magnan donne lecture de deux obse
érés. Ni l'un ni l'autre des cas ne rentre donc ni dans le cadre du
délire
des persécutions tel que le comprend M. Falret,
persécutions tel que le comprend M. Falret, ni dans celui de notre
délire
chronique et cependant la grande autorité de Mo
tinue111.n1agnan, dans ce consciencieux travail la contre-partie du
délire
de persécution de Lasègue. Foville s'approprie qu
ées ambitieuses et pas d'hallucinations; d'autres chez lesquels les
délires
de grandeur et de persécution sont contemporains,
persécution sont contemporains, et enfin, des cas dans lesquels le
délire
des grandeurs se montre le premier et est suivi
squels le délire des grandeurs se montre le premier et est suivi de
délire
de persécution. Si bien que nous nous trouvons
ès différents, non seulement au point de vue des caractères même du
délire
, mais aussi au point de vue du début et de l'évo-
avant collègue indique tout d'abord en quelques mois l'évolution du
délire
de persécution tel qu'il le comprend. A une pér
érale et des idées stéréotypées de persécution, enfin sur- vient le
délire
ambitieux. Que notre excellent collègue nous pe
heure des hallucinations du goût et de l'odorat'. D'autre part, le
délire
stéréotypé est un phénomène habituellement très
la personnalité. Aussi nous parait-il plus simple de comprendre le
délire
de persécution dans la deuxième période et le d
comprendre le délire de persécution dans la deuxième période et le
délire
ambitieux dans la troisième période; c'est à ce m
étape, celle de la déchéance intellectuelle ou de démence. Quant au
délire
ambitieux, M. Falret ne partage nullement l'opi
mbitieux, M. Falret ne partage nullement l'opinion des partisans du
délire
chronique. Ce délire ambitieux s'observe à pein
e partage nullement l'opinion des partisans du délire chronique. Ce
délire
ambitieux s'observe à peine, dit notre savant c
otre savant contradicteur, dans le tiers des cas et c'est un simple
délire
surajouté qui ne change rien au fond de la mala
e ces observations, dans le service même de M. Falret. ' Magnan, Du
délire
des persécutions. Leçons faites' l'asile Sainte-
ÉS SAVANTES. 467 Que voyons-nous chez ces sept malades ? six ont du
délire
am- bitieux et sur les six, quatre n'avaient, i
de leur entrée au bureau d'admission, que des hallucinations et du
délire
de persécution et pour ces quatre, il faut bien
ersécution et pour ces quatre, il faut bien le remarquer, en disant
délire
chronique, nous comprenions implicitement le dé
nique, nous comprenions implicitement le développement ultérieur du
délire
ambitieux. Il est probable que si M. Falret se
de faire une nou- velle statistique en ne comprenant que les vrais
délires
chroni- ques, le désaccord sur ce point cessera
oni- ques, le désaccord sur ce point cessera entre nous. Quant au
délire
ambitieux, il ne peut rien changer au fond même
tieux, il ne peut rien changer au fond même de la maladie. Comme le
délire
de persécution, il se dé- veloppe le plus souve
t déduit logiquement suivant le méca- nisme indiqué par Foville, du
délire
de persécution, mais quelquefois aussi, il se d
tieuses, le patient comme l'a fait observer M. Christian, subit son
délire
et le subit passivement. Le délire ambitieux
server M. Christian, subit son délire et le subit passivement. Le
délire
ambitieux ne change pas assurément la nature de l
lire ambitieux ne change pas assurément la nature de la maladie; le
délire
de persécution persiste, mais les idées ambi- t
dans l'oreille ambitieuse 1. Cette période fait donc corps avec le
délire
chronique au même titre que la suppuration dans
de causer raisonnablement t sur beaucoup de sujets étrangers à leur
délire
, il en est d'autres chez lesquels le niveau men
tats intellectuels en voie de déclin. M. Falret craint aussi que le
délire
chronique ne comprenne des faits plus nombreux
nombreux et plus complexes que ceux que l'on admet dans le cadre du
délire
de persécution. Il peut se rassurer sous ce rap
délire de persécution. Il peut se rassurer sous ce rapport, car le
délire
chronique tel que nous le compre- nons laisse e
ons laisse en dehors de lui des faits qu'embrasse, au contraire, le
délire
des persécutions beaucoup moins limité et beaucou
et beaucoup plus compréhensif. Enfin faut-il conserver le nom de
délire
de persécution sous lequel Lasègue comprend cet
ois devoir désigner ce groupe bien limité de malades sous le nom de
délire
chronique à évolution systématique. Ce que j'ai
pourront aisément contrôler de nouveau les assertions émises sur le
délire
chronique. Un mot seulement sur la communicatio
honorable collègue a rapporté deux observations intéressantes de
délire
ambitieux systématisé chez des dégénérés; dans l'
ux systématisé chez des dégénérés; dans l'une d'elles notamment, le
délire
ambitieux remonte à l'âge de huit ans. Ces fait
us combien il était néces- saire de tracer nettement les limites du
délire
chronique pour ne pas confondre avec lui des ca
ce genre très différents aussi bien par les caractères spéciaux du
délire
que par leur origine et leur évolution. Quant
se principalement sur une nouvelle manière d'envisager l'origine du
délire
. Suivant notre érudit contradicteur, le délire
visager l'origine du délire. Suivant notre érudit contradicteur, le
délire
ambitieux par exemple, est tout autre, selon qu
ions psycho-sensorielles, lésions de la sensibilité. Analysant le
délire
ambitieux du paralytique général, du circu- lai
n dehors des caractères généraux signalés par il. Falret, ce que ce
délire
ambitieux a de spécial, il le doit à son origin
t à sa manière : une femme paralytique qui entendait des injures (
délire
à origine psycho-sensorielle) raconte qu'on l'emb
. Assurément, il ne faut rien négliger dans l'étude pathogénique du
délire
, mais pour le clinicien, il y a d'autres élémen
t subir mille tortures. » Notre cher président semble croire que ce
délire
ambitieux 470 O SOCIÉTÉS SAVANTES. systématis
s que le second peut guérir. , Par conséquent, le contenu même du
délire
, la formule, pour me servir de l'expression de
i les idées de persécution se sont développées longtemps après un
délire
ambitieux systématisé, il s'agit d'un dégénéré do
e dirai volontiers, comme M. Cotard, il n'a pas une mégalomanie, un
délire
des gran- deurs et nous pourrions ajouter un dé
mégalomanie, un délire des gran- deurs et nous pourrions ajouter un
délire
de persécution, mais la clinique nous enseigne,
eigne, et c'est par là que je termine, qu'il y a bien réellement un
délire
chronique a évolution systématique. M. CHIiISTI
s cru comprendre que la forme nosologique dési- gnée par Lasègue de
délire
des persécutions devait toujours pré- senter le
'affaiblissement intellec- tuel consécutif et la cristallisation du
délire
. Il existe aussi des idées de persécution chez
ns vieillards et je voudrais qu'on séparât encore plus nettement le
délire
des persécutions de la lypémanie, car dans la l
e délire des persécutions de la lypémanie, car dans la lypémanie le
délire
vient du dedans, tandis que chez les persécutés
c'est pour le même motif que j'ai proposé de le désigner du nom de
délire
chronique. M. RITTI. Mais, en face d'un persécu
ant il ne présentait aucun trouble intellectuel, j'écarte l'idée du
délire
chronique ; mais si, au contraire, on me racont
e plaint d'être tracassé par des ennemis ima- ginaires, je pense au
délire
chronique, lequel devient évident pour tous le
i adviendra pour nous prononcer avec certitude; de même, en face du
délire
chro- nique dont les étapes successives se mani
asse le diagnostic de cette affection à telle ou telle période ? Le
délire
chronique est ou n'est pas. Si on peut le diagn
lopie. Alité le 3 février 1886 : parésie des jambes, bras pendants,
délire
. Le 26, désordre très prononcé dans les idées,
ras pendants, délire. Le 26, désordre très prononcé dans les idées,
délire
. Intégrité physique des viscères de la vie végé
e, attaque de contorsion ou dé-moniaque, attaque d'extase, attaque de
délire
; — b.) variétés ré-sultant de l'immixtion de phén
ued'un court exposé des ana-logies remarquables qui existent entre le
délire
hystérique et les troubles cérébraux occasionnés
a parfois un aspect effrayant, mais elle n'offre jamais le danger du
délire
des épilep-tiques. L'impulsion à laquelle la mala
Au milieu de cette agitation qui, par les dehors, peut ressembler au
délire
furieux des épileptiques, ou à l'excitation mania
ements cloniques, enfin stertor peu accusé. Mais aussitôt survient le
délire
avec les hallucinations. Elle court de côté et d'
er sortir. Survient de nouveau un petit accès épileptoïde, et le même
délire
violent continue. Elle voit des corbeaux, des vip
pas-sionnelles de la troisième période, avec les hallucinations et le
délire
. Je pourrais multiplier les observations de ce
uxième et la pre-mière. Il y a rarement un intervalle de repos, et le
délire
semble commencer dans l'attitude de la contorsion
lles ou des poses plastiques. Et en effet, ce n'est pas ici un simple
délire
de mémoire ou d'imagination; la malade est en pro
uit violent aux oreilles, etc., rien ne peut troubler le cours de son
délire
. Nous ne connaissons que deux procédés qui, sur-l
'est pas ma faute, à moi, si c'était son amant!... » Là commence un
délire
sans attitudes spéciales ; il se prolonge pendant
e passé de Marc..., et leur souvenir occupe une grande place dans son
délire
et dans ses attitudes. C'est sur ce thème, tour
venants et les attitudes passionnées reparaissent. Yient ensuite un
délire
de mémoire interrompu de temps à autre par des vi
res, et pendant lequel elle raconte tous les événements de sa vie. Ce
délire
dure souvent fort longtemps, mais il fait partie
nnu. Elle voit le cercueil descendre dans la fosse. Pendant tout ce
délire
, ses gestes sont en rapport avec la na-ture de so
Tu ne m'aimes pas !... Mais je t'aime encore... », etc. Wit... a un
délire
et des hallucinations qui rappellent aussi les pr
bec rouge qui lui causent une frayeur extrême. Ler... nous offre un
délire
épouvantable, où la lubricité n'est pour rien, et
-sionné sa maladie. Pour donner une juste idée de la violence de ce
délire
, je ne puis mieux faire que de consigner ici quel
..., montre qu'en 1863, les atta-ques de Ler... étaient marquées d'un
délire
pareil à celui que nous avons nous-meme observé.
ns la voix, qui rappellent la décla-mation du théâtre. Un semblable
délire
doit paraître étrange, et l'on peut se de-mander
constance malheureuse est venue en 1875 ajouter au côté triste de son
délire
. Elle est ainsi rapportée dans Y Iconogra-phie :
24 juin nous sommes témoin d'attaques dans lesquelles se manifeste un
délire
tout différent, et que nous n'avions pas observe
e en reconnaissant les assistants. Questionnée sur la nature de son
délire
, elle se cache le visage de ses mains et ne répon
s elle avoue qu'elle est bien heureuse. C'est la première fois que le
délire
de ses attaques revêt ce caractère. Plus de feu,
de ses hallucinations. CHAPITRE V QUATRIÈME PÉRIODE. — PÉRIODE DE
DÉLIRE
Après la période des attitudes passionnelles ou
eulement, et pendant un certain temps la malade demeure en proie à un
délire
dont le caractère varie ; il est entrecoupé d'hal
inations et ac-compagné parfois de quelques troubles du mouvement. Ce
délire
constitue une quatrième période par laquelle pass
ue et lui servent en quelque sorte de prélude. § 1. — DÉ LI RE Le
délire
est le plus souvent un délire de mémoire, il port
orte de prélude. § 1. — DÉ LI RE Le délire est le plus souvent un
délire
de mémoire, il porte sur les événements qui ont m
Camille, Camille! ...je veux mourir dans ma dou-leur! » Parfois ce
délire
triste revêt un caractère effrayant. Je l'ai vue
je parvins à lui comprimer l'ovaire. Fig. 79. — Quatrième période :
Délire
triste. Habituellement ce délire est plus calme
. Fig. 79. — Quatrième période : Délire triste. Habituellement ce
délire
est plus calme et Gen... commence la longue histo
sous la dépendance de l'affection hystérique. Mais aussitôt après, le
délire
reprend, et sur un sujet différent; ce qui prouve
volume, lirait au hasard les premières lignes de quelques pages. Ce
délire
de la quatrième période porte sur les sujets les
les différentes phases se dévelop-pent comme d'habitude, mais dans le
délire
de la fin on reconnaît la préoccupation de son es
ête... pas comme les autres femmes... » Marc... n'a pas toujours un
délire
aussi lugubre. Parfois les scènes du passé revien
l'école chez lui... il m'apprenait à lire et à écrire..., etc. » Ce
délire
de la quatrième période, bien que souvent accom-p
prenant toutes deux leur origine dans des troubles de l'intelligence (
délire
) et de la sensibilité (hallucina-tions, illusions
Si dans les deux cas il y a conception délirante, dans l'un c'est le
délire
de mémoire, dans l'autre c'est le délire d'action
élirante, dans l'un c'est le délire de mémoire, dans l'autre c'est le
délire
d'action. Dans la quatrième période, la malade co
ues par des gestes, des attitudes, des paroles qui ne varient pas. Le
délire
de la quatrième période n'est pas ainsi stéréotyp
comme cela a lieu dans la troisième période. Mais le plus souvent ce
délire
de la fin puise son sujet dans les im-pressions j
projets les mieux cachés. En outre de ces caractères différents de
délire
, l'état de l'in-telligence et des divers sens per
n. Rien de ce qui se passe en dehors d'elle ne saurait influencer son
délire
. Dans la quatrième période, sans avoir complèteme
e celui qui, arrêtant son attaque par la pression ovarienne, amène ce
délire
de la qua-trième période» Chez une même malade
de ces deux périodes peut faire défaut. . Ce que nous avons dit du
délire
de Marc... à la quatrième période de l'attaque, m
de. Gl... nous offre un nouvel exemple non moins frappant. Fig. 80.
Délire
de la quatrième période. On se souvient des scè
uvré en partie connaissance, et nous devons considérer cette phase de
délire
comme appar-tenant à la quatrième période de l'at
a quatrième période de l'attaque est représentée pour le moins par le
délire
triste que nous venons d'indiquer. Mais il est de
uivantes sont destinées à mettre en relief les caractères spéciaux du
délire
de la quatrième période sur lesquels nous avons i
lit avec l'intention évidente de se reposer. Mais elle est reprise de
délire
au bout de quelques minutes : « Oh! je te jure qu
s'assied sur son lit, la tète dans ses mains et semble réfléchir. Le
délire
revient plus calme. « Non, je ne peux pas me sauv
suite d'une nouvelle attaque, la quatrième période est marquée par un
délire
analogue. Elle converse avec des personnages invi
e rire.)... Ah! maman, maman, j'ai vu je ne sais quoi, etc. » Si le
délire
de la quatrième période n'esf pas toujours aussi
iodes se succèdent comme d'habitude. — La 4e période est marquée d'un
délire
dont voici quelques exemples : « Ah ! il est là
ai jamais aimé personne!... Laf... est le père de ma fille, etc. » Le
délire
continue sur sa fille. Ensuite elle se couche: «
is... Tu m'as dit que je te ferais mourir, etc.. » D'autres fois le
délire
est remplacé par un mutisme obstiné. La malade es
te des" vertiges du petit mal. §2. — HALLUCINATIONS, ZOO.PSIE. Le
délire
est mêlé d'hallucinations, des voix se font enten
. Iconographie phot., par Rourneville et Regnard, t. II, p. 129. du
délire
dont nous avons parlé, elle s'arrête soudain, l'e
Gen... 26 février 1878.— Après une série de 14 attaques, survient le
délire
de la 4e période. — « Chameau, C..., va c'est fin
, oh ! laisse-moi lever... » La compression ovarienne interrompt le
délire
et amène une nouvelle attaque, à la suite de laqu
principaux caractères que nous assignons à la quatrième période. — Le
délire
si violent, si terrible, dont nous avons donné un
(p. 418) et qui fait partie de la troisième période, fait place à un
délire
plus calme. L'agitation cesse, la ma-lade n'assis
a surveillante ; cette question s'explique, parce que pendant tout ce
délire
ses yeux sont convulsés en haut, et elle ne voit
êtres. Survient un accès épileptoïde qui dure cinq minutes, puis le
délire
recom-mence. «Oh! Jean-Louis-Philippe! il a tué
Ler..., comme on le voit, n'a pas toujours beaucoup de suite dans son
délire
. Mais elle présente ce fait singulier de voir se
tations, agitation des jambes, etc.), d'une troisième période avec un
délire
très agité, mêlé de grands mouvements, et d'une q
servés par M. Bourneville en 1875. «Ces scènes (les contorsions, le
délire
des bourreaux, etc.), qui sont effrayantes, font
périodes dont il a été question et se termint ainsi : Après le grand
délire
des brigands, des voleurs, des assassins, le calm
r un intervalle dereposet les attitudes passionnelles sont suivies du
délire
de la quatrième période, qui prend une importance
uatrième période, qui prend une importance de plus en plus giande. Ce
délire
s'accompagne parfois d'une demi-connaissance, et
peu, cédant la place aux accidents variés de la quatrième période. Le
délire
se prolonge, les contractures générales ou partie
ériodes : a) période épileptoïde; b) période des hallucinations et de
délire
. 1° — Période épileptoïde......................
.. 30" Reproches............................................. 40'
Délire
indifférent......................................
2° — Période épileptoïde..................................... 30"
Délire
triste, plaintes...................,.............
70 — Période épileptoïde..................................... 40"
Délire
se prolonge... ..................................
riode. c) Hallucinations terribles de la troisième période. d) Le
délire
de la quatrième période apparaît. 3e Attaque. D
e pré-sente les mêmes caractères que le numéro 1. On n'observe pas le
délire
de la quatrième période. 4e Attaque. Durée de q
hallucinations terribles de la troisième période n'existent pas. d)
Délire
de la quatrième période. 5e Attaque. Durée de t
ucinations de la troisième période se supprimer pour faire place au
délire
de la quatrième période. 18 mars 1878. —Marc...
on ». Trois cris perçants et prolongés.— arc de cercle. 3e période.
Délire
lubrique avec attitudes passionnelles en rapport
titudes passionnelles font également défaut et sont rem-lacées par un
délire
triste accompagné de plaintes et de contrac-tures
e n'existe pas. 3" période fait défaut. 4e période marquée par un
délire
triste, accom-pagné de plaintes et de contracture
........ 80" 2e et 3e période manquent. 4e période marquée par un
délire
plus calme. Elle pleure abondamment. La contractu
onnelles. Par contre surviennent les contractures généralisées, et le
délire
triste de la 4e période. 22e attaque. — 1° Péri
.......... 2'30" 4° Contracture généralisée.................... V
Délire
triste, demande pardon............... / 25e att
26e attaque. — 1° Période épileptoïde............. •......... ) 4°
Délire
triste............................. ) 27° attaq
ode épileptoïde incomplète. 2° Plaintes et contracture généralisée.
Délire
. Enfin, l'attaque se trouve réduite à un état d
minant que joue l'ima-gination dans les scènes d'hallucinations et de
délire
des deux dernières périodes, comme on pourra le v
iolent coup de gong frappé près de son oreille demeure sans effet. Le
délire
qui continue est arrêté par la compression ovarie
lent toutes et ne varient que par la période des hallucinations et du
délire
, dont la variété paraît inépuisable. En voici un
anger; c'est un ours, voyez sa gueule. » 1. Ge côté terrible de son
délire
lui représente un boucher qui veut lui couper la
qui me mangent les pieds, oh! ces queues!... » 10 h. 25 m. 30 s. Le
délire
cesse, la malade paraît calme dans le décu-bitus
contorsions, cris et grands mouvements de la deuxième période, et au
délire
avec zoopsie de la quatrième période. Nous avon
st pour leur demander secours contre le fantôme qui la poursuit. Le
délire
persiste avec le même caractère jusqu'à 9 h. 40 m
es contorsions, pendant laquelle nous avons vu quelquefois exister du
délire
et des hallucinations. La deuxième phase n'est au
e atrophie des muscles. Anémie. Anorexie. Aménorrhée. Hallucinations.
Délire
. Attaques convulsives. Mademoiselle X..., âgée
nue par d'éminents pra-ticiens et l'hémianesthésie gauche, jointes au
délire
avec halluci-nations et à la forme spéciale des a
es contorsions de la deuxième période, suivis d'une agitation et d'un
délire
qui paraissent ren-trer dans les troubles intelle
our; anorexie; douleurs cardiaques très violentes; visions d'animaux,
délire
vers la fin des crises; somnambulisme. Les crises
t demie à deux heures. Les attaques sont suivies ordinairement d'un
délire
non incohérent. La malade retrace avec une grande
tiques et qui ont fait une profonde im-pression sur elle. Pendant son
délire
, elle voit les assistants; mais elle ne les recon
un frappement énergique des pieds sur le sol. Dans cette phase, le
délire
est généralement commencé, mais il arrive ce-pend
t, ce sont des hallucinations qui se présentent, c'est la pé-riode de
délire
post-hystérique, la période des hallucinations; l
tronc et des membres inférieurs. 3° Ces mouvements, accompagnés de
délire
, sont suivis d'attitudes passion-nelles; il y a d
esquisse de cette période, et même elle manque assez souvent. 4° Le
délire
post-hystérique se traduit par des hallucinations
st celle d'un prédicateur; mais elles durent à peine et la période de
délire
et des hallucinations commence. ¦4° Le petit ma
. D'autres fois ce sont les tam-bours qui battent aux champs. Mais le
délire
s'accentue, le jeune X... se met à prêcher, à pér
croisés, elle semble révéler une tristesse réfléchie. D. Période de
délire
. La malade a repris ses sens, mais incomplètement
ement en présentant des marques rappelant celles du début. C'est un
délire
calme accompagné d'hallucinations; délire religie
celles du début. C'est un délire calme accompagné d'hallucinations;
délire
religieuxpendant lequel des voix d'anges se font
la malade paraît en extase et chante des cantiques. Puis apparaît le
délire
triste et mé-lancolique. Elles se plaint de ses p
bassin se dessine tout d'un coup immédiatement après cette période de
délire
; c'est l'annonce, le début d'une attaque semblabl
ME OBSERVATION. Hystéro-épilepsie avec prédominance de l'attaque de
délire
. Mademoiselle X..., âgée de quinze ans, sans mo
, pure création d'une imagination ardente et exaltée. D. Période de
délire
. — C'est la dominante chez cette jeune malade qui
ssance revenue, mais seulement partiellement, reste sous le coup d'un
délire
entremêlé d'hallucinations. Ce sont des accès de
s inconvenants aux passants (hommes et surtout jeunes gens). C'est un
délire
relativement calme avec tendance marquée à l'obsc
s les phénomènes épileptoïdes jusqu'aux attitudes passionnelles et au
délire
, s'y trouvent consignées fort clairement, parfois
e la respiration, mouvements convulsifs de temps en temps, agitation,
délire
. Quelques gouttes d'eau fraîche, lancées sur la f
uatre fois les premières donnèrent lieu à des accès hystériques, avec
délire
, qui se prolongeaient cinq heures entières. Le
mouvements convulsifs, agitation, coups sur la poitrine, etc. Enfin
délire
. DEUXIÈME OBSERVATION1. Mademoiselle N..., âg
vec force à poings fer-més, veut s'en aller, et est dans une sorte de
délire
, elle demande sa mère, se plaint, soupire; dès ce
e. Puis l'agitation devient plus grande (2e période) et survient un
délire
pendant lequel la malade appelle sa mère, etc. (3
on : spasme tétanique, écume, violence des grands mouvements, extase,
délire
, etc. A l'appui de son dire il rapporte june obse
bserva-tion fort intéressante, dans laquelle les hallucinations et le
délire
qui succédaient aux convulsions présentaient les
Vaccès, dans un état voisin de V extase et du magnétisme, ou dans un
délire
tout particulier, que Vonpeut appeler hystérique.
u dans un délire tout particulier, que Vonpeut appeler hystérique. Ce
délire
consiste dans l'exaltation et l'aberration des fa
s crises convulsives d'un caractère in-solite, des hallucinations, du
délire
, des phénomènes d'extase, et de somnambulisme spo
fficile de méconnaître les ana-logies qui résultent des phénomènes de
délire
ou d'extase par les-quels l'attaque se terminait.
huit, quinze ou vingt jours, et sont suivies quelquefois d'un peu de
délire
pendant lequel la malade déraisonne légèrement, s
otion vive, la mort de sa mère. Et c'est cette pensée qui, pendant le
délire
des grandes attaques, revient sans cesse à son es
l'agitation de la deuxième période sont également indiqués. Enfin le
délire
avec hallucination: «Maman, réponds-moi! etc., »
n arrivée à Paris en visitant la Morgue. 7 mai. — La malade a eu du
délire
plusieurs fois; ce matin ce sont des contractions
isme provoque le sommeil, la cessation des grimaces et fait naître le
délire
. L'éther en inhalations procure un sommeil paisib
xième période. Enfin le chloro-forme suscite des hallucinations et un
délire
qui présentent quel-ques caractères de la troisiè
que, tandis que la malade de M. Baillif ne garde la mémoire ni de son
délire
ni de ses visions. .Ce qui est un point de ressem
ouvements in-coordonnés. Pendant ces attaques on observe une sorte de
délire
de paroles et d'action, sans que cependant il sem
prenait l'attitude du crucifie- ment. Jamais il n'y avait extase ou
délire
, et cette attitude ne paraissait dé-terminée ni p
rande dans les accidents convulsifs et dans Vexaltation mentale ou le
délire
des sens, qui avoisine la nympho-manie, avec cett
nde dans les mouvements convulsifs et dans Y exaltation mentale ou le
délire
des sens. Les doctrines de Louyer-Villermay, qu
nt les pa-roxysmes d'extase ou de manie. » Landouzy1 insiste sur le
délire
, l'exaltation, les hallucinations... qui peuvent
ions... qui peuvent se rencontrer pendant l'attaque d'hystérie. «Le
délire
n'est pas rare... pendant les accès d'hystérie. Q
qu'on croyait avoir intérêt à lui cacher. » D'autres fois, c'est un
délire
furieux, avec envie de battre, de mordre, de se s
s ces influences cérébrales de l'hystérie qu'on a vu quelque-fois des
délires
plus ou moins graves, des exaltations singulières
endant la durée des convulsions, il n'est pas rare devoir survenir un
délire
assez semblable à celui de l'ivresse alcoolique o
ns. » Pendant les convulsions, les malades sont souvent prises d'un
délire
plus ou moins vif et qui a généralement une maniè
s, pendant lesquelles elles se débattent beaucoup et sont prises d'un
délire
avec visions de choses effrayantes. Une jeune fil
les à ceux qu'elle avait faits pour se défendre de lui. » Enfin, le
délire
de la quatrième période n'a pas plus échappé à la
fs... » Enfin, chez un petit nombre de malades, il reste un-état de
délire
et de rêvasserie, pendant lequel les malades font
que les signes épileptoïdes, aussi bien que les hallucinations et le
délire
, étaient contenus au moins en germe dans les mani
que d'hystérie vulgaire. La présence d'hallucinations variées et de
délire
parmi les symp-tômes de l'attaque d'hystérie n'en
gita-tions » (Mathieu loc. cit. pag. 531). Michéa dans son livre Du
délire
des sensations rapporte plusieurs exemples d'hall
ire, pour arriver aux accès plus ou moins prolongés soit de véritable
délire
, soit de somnambulisme, soit d'extase, soit enfin
'attaque est on peut dire, uniquement constituée par un accès sôit de
délire
de paroles, ou d'action, qui est plus particulièr
nutes. En se réveillant elle appelle : « Bot! Bot !'» comme dans le
délire
qui suit ses grandes attaques. d. Enfin les accès
enl plus qu'une heure ou deux, sont suivis de rêves et d'une phase de
délire
... Mademoiselle de Serrière, de Sarre-louis, âg
roit sur sa lète, comme u:i p3til!on fai-sant chiquer son fouet. Elle
délire
, et, si elle a mangé de[)uis |teu, il lui sur-vie
tions de la face, les mêmes modifications de la phy-sionomie, le même
délire
erotique (jui succèdent d'oi'dinaire au délire mé
phy-sionomie, le même délire erotique (jui succèdent d'oi'dinaire au
délire
mé-lancolique. Seulement le contrasie, alors, est
L'observation suivante, rapportée par M. Duboisay sous le titre de
délire
extatique éclatant tout à coup dans le cours d'un
de ses lèvres on pouvait reconnaître qu'elle parlait seule; mais son
délire
, de-venu intermittent, n'était plus que passager.
réduit, du vin de (|uinquina et des affusions froides. Cet accès de
délire
extatique est remarquable par son mode d'invasion
engendrées par l'extase. Ce n'est que dans des cas assez rares que le
délire
apparaît aussi iustardanément, et surtout qu'il c
aucun renseigne-ment sur son compte, ou pressentait que derrière son
délire
il y avait quelque événement grave. En observant
E IV VARIÉTÉ PAR MODIFICATION DE LA QUATRIÈME TÉRiODE. ATTAQUE DE
DÉLIRE
. Le délire de la quatrième période, avec les ca
ÉTÉ PAR MODIFICATION DE LA QUATRIÈME TÉRiODE. ATTAQUE DE DÉLIRE. Le
délire
de la quatrième période, avec les caractères vari
(( Dans la première forme (forme aiguë), ce sont des accès aigus de
délire
et d'agitation allant quelquefois jusqu'à la mani
t leurs com-pagnes, leur disent des injures; quelquefois elles ont un
délire
fu-rieux, elles font des tentatives de suicide, e
de, elles ont une surexcita-tion nymphomaniaque, ou bien elles ont un
délire
religieux ou démoniaque, ou enfin elles se livren
aire ressortir la nature vraiment hystérique de certaines attaques de
délire
qui, par l'absence de tout phénomène 1. Griesin
tions recueillies à ce sujet : a. Duns la première, les attaques de
délire
s'accompngnent de phénomènes hystériques qui appa
le sceau de la grande névrose. h. Dans la seconde, les attaques de
délire
se montrent indépen-dmument de tout autre phénomè
e les autres à la piété et à la pénitence. Elle entre souvent dans un
délire
de mémoire qui n'en finit pas. Ce délire n'a pas
. Elle entre souvent dans un délire de mémoire qui n'en finit pas. Ce
délire
n'a pas la même fixité que les attitudes passionn
e ; c'est le début de son attaque. On s'em|resse de lacouchcr. Elle
délire
: «Midemoiselle Dut... je souffre, soignez-moi...
avec volubilité des internes, des médecins, etc. De temps à autre le
délire
est interrompu par une petite attaque épileploïde
res et un court tétanisiue. Le tout ne dure que quelques instants. Le
délire
au contraire se prolonge, il porte sur soii passé
,, » L'attaque continue ainsi offrant un mélange de contracture, de
délire
de paroles, de chansons, et de retours momentanés
ions de chloroforme. Gl... à la suite de ses attaques entre dans un
délire
de paroles qui se prolonge quelquefois. M. Bouime
osition primitive : (c Et tu continues? » Nouvelle attaque; puis le
délire
reparaît, L..., croise les bras, semble ré-fléchi
iode épileptoïdc ni période clonique, elle retombe dans la période du
délire
; il s'agit donc là d'attaques constituées uniquem
oir d'attaques, et son bavardage continue encore : c'est un véritable
délire
de paroles. « Quand cette chose-là est arrivée,
je te confie des secrets. » (Écoute) Durant celte longue attaque de
délire
, la température a suivi les oscilla-tions ci-aprè
dit, de rap-porter à sa véritable cause les phénomènes singuliers de
délire
qu'a présentés le jeune malade dont je dois l'obs
'homme pouvait rendre le diagnostic difficile. Mais les caractères du
délire
furent si tranchés que ce cas ne donna lieu à auc
lire furent si tranchés que ce cas ne donna lieu à aucune méprise. Le
délire
en outre s'accompagnait de phé-nomènes appartenan
, qu'il n'était pas à Paris, mais à V... dans le café d'Antonia. Ce
délire
, qui dura trois jours entiers, fut interrompu par
ues. Il ressemblait en tout aux hystériques femmes en état de mal :
délire
in-terrompu par des crises. La remarque nous en f
M. Fcrréol voulut bien venir voir notre malade qu'il trouva dans le
délire
, et nous délivra un certificat portant comme diag
le délire, et nous délivra un certificat portant comme diagnostic : «
délire
avec at-taques hystériforraes ». M..., entra à
iTection fort exceptionnelle, c'est une vé-ritable folie ou plutôt un
délire
hystérique. Il a été pris d'attaques hystériques
e demi-heure. Les observations d'attaque d'hystérie accompagnées de
délire
ne sont pas rares dans les auteurs. J'en choisis
amé les soins de notre collègue, M. le docteur Baillarger, et dont le
délire
franchement névrosique offrait un intérêt particu
d'intensité on peut, jusqu'à un certain point, prévoir la violence du
délire
qui leur succédera. Mademoiselle X..., est rest
qui existent entre la nature des hallucinations, la forme spéciale du
délire
, qui ont été observées chez ces deux ma-lades, et
longer assez longtemps, on trouvera, entre ces accès d'épilepsie avec
délire
et quelques variétés de l'attaque de délire hysté
es accès d'épilepsie avec délire et quelques variétés de l'attaque de
délire
hystérique dont nous venons de parler, une analog
es a été déjà indiquée, et qui le plus souvent enrayent aussi bien le
délire
que les mouvements convulsifs. ji 2. — ATTAQUES
i bien le délire que les mouvements convulsifs. ji 2. — ATTAQUES DE
DÉLIRE
n'AYANT AVEC LES ATTAQUES CONVULSIVES AUCUN RAPPO
T AVEC LES ATTAQUES CONVULSIVES AUCUN RAPPORT IMMÉDIAT L'attaque de
délire
n'est pas nécessairement accompagnée de phénomène
s attaques (page 232) présentait, en outre de celles-ci, des accès de
délire
qui ont de grandes analogies avec ce que nous avo
Au mois de juin de l'année 18G6, elle fut prise pendant la nuit d'un
délire
furieux, frappant tout le monde, s'arrachant les
. Elle fut envoyée à Suresnes chez des parents. Là elle eul encore le
délire
. Pendant l'un, elle partit comme un folle, vers q
a visite, grand fut notre étonnement de trouver notre ma-lade dans un
délire
furieux, ouvrant ses deux grands yeux noirs, vous
mme tel. Elle déliroait ainsi depuis la veille au soir; la nuit, le
délire
avait été telle-ment violent qu'on avait dû lui m
oir, pendant que nous étions dans la salle, elle fut prise de ce même
délire
. Nous voulûmes produire I3 sommeil provoqué; elle
inq ans après les attaques de convul-sions que survient un accès d'un
délire
manifestement hystérique et qui dure trois jours.
dure trois jours. Enfin, dans la dernière observation, les accès de
délire
se mon-trent tout d'un coup à la suite d'une fray
s hystériques, la nature des causes occasionnelles, les caractères du
délire
, la guérison subite et instantanée, les réci-dive
urs. Il n'en restait plus trace lorsque la jeune ma-lade fut prise de
délire
: loquacité, vives inquiétudes paraissant occasio
après : disparition presque instantanée de ces accidents et retour du
délire
, cette fois avec excitation maniaque, cris, pleur
s... La malade resta dans le même état, alternativement atteinte de
délire
et de troubles nerveux, jusqu'au 22 avril, époque
aractères particuliers des désordres cérébraux qui méritent le nom de
délire
hystérique. Nous en avons déjà longuement parlé a
ns déjà dit, j'exposerai ici succinctement les caractères spéciaux du
délire
qui relève directement de la grande hystérie. C
délire qui relève directement de la grande hystérie. Conscience du
délire
. — Ce caractère a été signalé par M. Moreau 1-
stance l'état de demi-connais-sance qui accompagne le plus souvent le
délire
de la quatrième période. Les accès délirants de l
tère. La malade n'est point complè-tement absorbée par l'objet de son
délire
. Tantôt elle reconnaît parfaitement celui qui lui
ent n'est susceptible d'arrêter ses divaga-tions. Analogie avec les
délires
toxiques. — Je me réserve d'étudier plus loin dan
un chapitre spécial les analogies remarquables qui existent entre le
délire
hystérique et les délires variés provoqués par l'
analogies remarquables qui existent entre le délire hystérique et les
délires
variés provoqués par l'absorption de l'alcool, de
hystérie au somnambulisme sont si étroits, que l'on voit les accès de
délire
hystérique revêtir quelques traits de l'état som-
une jeune fdle du meilleur monde et fort bien élevée, qui pendant son
délire
se mettait à son balcon et adressait aux passants
l s'agit. L'impulsion au suicide se retrouve dans quelques accès de
délire
hystérique. Elle est rarement suivie d'effet; les
es visions cïanimaux qui sont un des caractères les plus saillants du
délire
hystérique, le rôle important que joue la couleur
isme. — Les idées erotiques ont souvent une place impor-tante dans le
délire
hystérique. Mais elles sont loin d'y jouer le rôl
hérence des idées. — Au milieu de la violence que présente parfois le
délire
hystérique on observe de l'incohérence dans les i
ts qui, en se combinant diverse-ment, peuvent constituer les accès de
délire
hystérique. Tous n'ont pas une égale valeur au po
décenribre, elle a des attaques composées d'accès épileptoïdes et de
délire
avec agitation. Quand on comprime la région ovari
térique qui, pendant les attaques de sommeil, était tourmentée par un
délire
dont elle conservait le souvenir. « La malade e
ne variété épileptoïde avec tétanisme prédominant et persistance d'un
délire
? Mais les manifestations épileptiques sont habitu
phénomènes épileptoïdes? L'oubli complet au réveil, la présence d'un
délire
ou d'une rêvasserie, l'existence de l'hyperexcita
ie bien singulier dans lequel l'attaque composée de convulsions et de
délire
était arrêtée par la production du sommeil hystér
à laquelle on voyait souvent succéder de violentes convulsions, et un
délire
bien plus spirituel que l'état sain. Il arrivait
elle crut être poursuivie par des voleurs, des bêtes féroces etc. Le
délire
continua jusqu'au dimanche, jour où elle eut un a
runtée à Rosenthal, la cata-lepsie précédait les hallucinations et le
délire
caractéristiques des deux dernières périodes de l
très marquée). Ces attaques aboutissaient (mais pas chaque fois) à un
délire
tout particulier, pendant lequel la malade, les y
motions et les tortures morales de la malade, fut suivi d'un accès de
délire
qui présenta tous les caractères du délire hystér
e, fut suivi d'un accès de délire qui présenta tous les caractères du
délire
hystérique. On y retrouve les vives préoccupation
point de vue plus spécial qui nous occupe ici, par les phénomènes de
délire
et les hallucinations qui parfois les terminaient
attaques de grands mouvements, des attaques d'extase, des attaques de
délire
, de somnambulisme, etc. Dans ces cas, la nature d
rfaitement à nos deux premières périodes. Dans la seconde apparaît le
délire
somnambulique qui tient la place de la période de
re une heure et qui est suivie de pleurs, puis d'hilarité et enfin de
délire
somnam-bulique. Un contentement extrême est peint
'éther lui font reprendre connaissance très rapidement en arrêtant le
délire
. La malade croit alo3*s avoir dormi et veut dormi
février. — La malade a passé ces sept derniers jours dans un état de
délire
léger entrecoupé de temps en temps par des attaqu
ervant seulement de la gastralgie..... 9 mai. — Hier est survenu du
délire
somnambulique. La malade raisonne, mais d'une faç
'autre, on peut observer différents troubles du système nerveux et du
délire
spécial : c'est la forme complexe. Nous décrirons
istance de son lit. 2° Accès complexes. — Phénomènes hystériformes.
Délire
somnambu-lique. L'accès dont nous venons de ret
es divers qui pouvaient se manifester spontanément sous la forme d'un
délire
spécial dont nous devons maintenant nous occuper
uvait mettre en lumière. Nous ne saurions mieux donner une idée de ce
délire
et de la manière d'en provoquer les manifestation
d'une frayeur persévérante : elle croit toujours voir sa nour-rice en
délire
au chevet de son lit, s'endort difticilement, et
ques se compliquèrent d'hystérie. On observa également l'a-phonie, le
délire
, le tremblement, les convulsions violentes, et mê
cité par Favrot, loc. cit. p. 58. CHAPITRE IX analogies entre le
délire
de la grande hystérie et les TROUBLES cérébraux o
eaucoup de celle de l'opium. § 1. — action de l'alcool L'accès de
délire
alcoolique offre de grandes analogies avec le dél
ool L'accès de délire alcoolique offre de grandes analogies avec le
délire
qui termine la grande attaque d'hystérie. En voic
pénible, quelquefois cependant de nature gaie. Nous avons vu dans le
délire
hystéri-que les scènes terribles alterner avec le
ui avait passé plusieurs années en Algérie, voyait, dans son accès de
délire
alcoolique des forêts magnifiques, avec des arbre
motions du passé. 1. Magnan, de VAlcoolisme, des diverses formes du
délire
alcoolique, et de leur traitement. Paris, 1874, p
. » ^ Il est inutile de faire ressortir ici les ressemblances de ce
délire
avec ce que nous avons observé chez les hystériqu
e la grande attaque hystérique sont nombreux et faciles à établir. Au
délire
avec hallucinations, assez semblable à celui de l
les animaux : vertiges, se-cousses musculaires, accès épileptiformes,
délire
, hallucinations... Mais l'action est moins brusqu
ibles et les apparitions les plus efîrayantes. Ce double caractère du
délire
est parfaitement indiqué dans le livre d'un mange
iale de la grande attaque hystérique décrite sous le nom d'attaque de
délire
. Il semble que dans les accès délirants du hach
ent plus fréquentes dans les rêves du mangeur de hachisch que dans le
délire
hystérique, sans que pour cela les hallucinations
ction de l'i-magination du sujet sur la variété et la richesse de son
délire
, la même influence des occupations et des préoccu
visité l'Orient m'en avait dit, et j'attendais, tranquille, l'heureux
délire
qui devait s'em-parer de moi. Je me mis à table,
aient là. Qu'éprouvais-je donc? Mais ce fut un bonheur enivrant, un
délire
que le cœur d'une mère peut seul comprendre, lors
nsisté, de l'in-fluence de l'imagination du sujet sur la forme de son
délire
. Pour le hachisch, comme pour l'hystérie, il est
ques. (( Sur 339 épileptiques, dit Esquirol, 12 sont monomaniaques {
délire
partiel), 30 sont maniaques; parmi elles quelques
ou moins fréquentes, ou bien des idées exaltées; quelques-unes ont un
délire
fugace; toutes ont de la tendance vers la démence
résolution, et plongent la malade dans un sommeil suivi souvent d'un
délire
spécial . Les inhalations de nitrite d'amyle, d
ns, le courant de 10 à 15 éléments, on voyait l'attaque s'arrêter; le
délire
loquace, qui caractérise quelquefois la 4" périod
fférentes reprises. La compression réussit également bien contre le
délire
qui succède chez elle à l'attaque et on peut grad
ent pour avoir négligé les précautions dont il nous reste à parler.
Délire
hystérique (démence). — Nous l'avons vu chez deux
de l'Allemagne des troupes d'hommes et de femmes, qui, réunis par un
délire
commun, offraient au peuple, dans les rues et dan
néanti-rait le clergé. L'érotomanie avait également sa part dans ce
délire
. A Metz où l'on rapporte que 1000 danseurs remp
on mauvais désir l'ayant déjà fourré sous sa juppe à cet effet » Le
délire
provoqué par les exorcisraes ne manquait pas de s
de hystérie avec quelques-unes de ses variétés, comme les attaques de
délire
, de léthargie, de catalepsie même et de somnambu-
ar G. Lègue, loc. cit. p. 211). qui présente tous les caractères du
délire
semi-lucide de la grande hystérie, que l'on inter
le père Tranquille, deux autres exorcistes qui moururent en proie au
délire
de la démonopathie ; le père Lucas fut atteint de
t montré une dureté de cœur peu commune, mourut en proie à un violent
délire
pendant lequel il était poursuivi par le spectre
us haut les principales circonstances qui influaient sur la nature du
délire
hystérique. Nous avons vu qu'il empruntait, ses p
lle répondit que non^. » 1. Histoire des Diables, p. 293. Mais le
délire
n'avait pas toujours cette apparence de calme et
que nous avons signalées plus haut comme des caractères fréquents du
délire
hystérique, faisaient la stupéfaction des contemp
e entrevue avec les religieuses. On y trouve une scène remarquable de
délire
hystérique. A son arrivée au monastère, M. le G
le coup d'une excitation cérébrale présentant tous les caractères du
délire
hystérique, l'une offre un bel exemple d'attaque
vé K » A côté des attaques de convulsion on observe des attaques de
délire
, soit que celles-ci succèdent à celles-là, soit q
ce que tu dois faire pour cette maison ^ » En outre des attaques de
délire
, nous trouvons signalés en divers passages les ac
période de la grande tttaque, auxquels venait parfois s'adjoindre le
délire
de la quatrième pé-riode. Contrairement à ce qu
étaient plus particulièrement délirantes; mais, dans les deux cas, le
délire
était absolu-ment de même nature. A Verzegnis l
ent de véritables crises démoniaques avec rage, fureur, blasphèmes et
délire
spécial. Alors le son des cloches provoqua surt
chement à établir entre ces deux épidémies consiste dans l'absence de
délire
erotique. L'épidémie de Verzegnis fut attaquée
quatrième période, c'est-à-dire les phénomènes d'halluci-nation et de
délire
. convulsionnaires be saint-médard, 1731 Les é
impulsions aux actes extravagants, enfin les différents phénomènes du
délire
hystérique et de l'extase, joints aux manifestati
e la grande attaque? Mais les attitudes passionnelles, ainsi que le
délire
qui caractérise la qua-trième période de la grand
naturelles des sentiments mêmes que les pa-roles annoncent 'K » Ce
délire
revêtait parfois les caractères de l'état d'enfan
ux cruautés que les Fakirs de l'Inde, aveuglés par les suggestions du
délire
religieux, exercent sur leur propre personne. C
n y trouve signalés les convulsions, les cris, l'écume aux lèvres, le
délire
, et la part qui, au milieu de tout ce désordre, r
ment le narrateur ne voit rien d'utile; mais, à côté de ces traits de
délire
, il découvre l'immoralité des sœurs régénérées, p
moins intéressant. Mêmes scènes de terreur, convulsions, contorsions,
délire
, cris, etc., tout ce qu'il faut pour caractériser
nnaires entraient dans une phase d'hallucination avec exclamations,
délire
et poses expressives, qui se rapproche en tous po
on trouve signalé le tremblement de tout le corps, la suffocation, le
délire
avec déses-poir et prostration; les accès laissai
es aiguilles, des morceaux de verre qu'elle avalait dans les accès de
délire
, et à son insu, lui sortaient ensuite par diverse
itudes passionnelles.. 94 CiiAi. V. — Quatrième période. Période de
délire
................... 125 J. — Délire.............
— Quatrième période. Période de délire................... 125 J. —
Délire
..................................................
-.......................................... 333 ^ \ . — Attaque de
délire
s'accompagnant de quelques phénomènes appar-tenan
des de la grande attaque..................... 334 § 2. — Attaque de
délire
n'ayant avec les attaques convulsives aucun rap-p
ambulisme et de catalepsie....... 507 Chap. IX. — Analogie entre le
délire
de la grande hystérie et les troubles cérébraux o
l et deux autres de Plaxton. Bien que dans plusieurs de ces cas, le
délire
des grandeurs se fût prolongé très longtemps, l
une adhérence des membranes à la couche corticale et l'explosion du
délire
datait de quarante jours 2. » 1 Dans aucun de c
égation prédominèrent un certain temps dans le tableau morbide d'un
délire
poly- morphe '. Observation I. Sommaire : Mél
u bout de peu de ' Depuis l'apparition du livre de M. Séglas sur le
Délire
des négations, nous trouvons les travaux suivan
a question : Francotte. Obser- vation pour servir il. l'histoire du
délire
des négations. (l3zcll, de la Soc. de méd. ment
s. (l3zcll, de la Soc. de méd. mentale de Jlelgi'lue, 18\H.) Henry.
Délire
des néga- tions dans la paralysie générale. (Th
tions dans la paralysie générale. (Thèse Paris 1890.) De Sauctts.
Délire
des négations el hallucinations antagonistes. (Ri
ations antagonistes. (Rifornza medica., 12 mai 189G.)- S. Spoto. Le
délire
des négations (Il Pisani, 1896, f.'4). Gianelli
. Le délire des négations (Il Pisani, 1896, f.'4). Gianelli. Sur le
délire
systématisé de négation (Revis ta di psicologia,
able que, si la malade n'avait été placée à ce moment à l'asile, le
délire
se serait peut-être développé avec plus d'ample
ns caractéristiques; il n'est nul besoin d'y insister. A côté de ce
délire
d'énormité, on voit la malade expri- mer, dans
aitement compte de leur nature morbide. Il faut noter encore que le
délire
d'énormité était non secondaire et tardif, mais
La psychose elle-même paraît s'aggraver, mais indépendam- ment du
délire
des négations et passer à la mélancolie chroniq
s délirantes. Hallucinations et illusions de l'ouie et de l'odorat;
délire
des négations hypochondriaque, le délire porte
e l'ouie et de l'odorat; délire des négations hypochondriaque, le
délire
porte sur la personnalité physique de la malade,
e de la malade, sur celle de ses parents et sur le monde extérieur.
Délire
hallucinatoire poly- morphe avec état anxieux e
7z- deur et de possession. Guérison ( ? ) par disparition subite du
délire
. Pas de troubles sensitifs ( ? ) Hérédité niée.
ivre chez elle à toutes sortes d'actes insensés en rapport avec son
délire
. Ses enfants ne sont pas ses enfants, mais des
ique, dont elle admet et encourage les idées délirantes. Malgré sou
délire
très actif, elle est calme et s'occupe avec la pl
e cas un aspect un peu spécial. C'est d'abord lagrande précocité du
délire
des négations; dans les cas à évolution la plus
- rale et les illusions de la vue dès le début de l'affection. Le
délire
a pris ainsi dès l'origine un aspect polymorphe q
Séglas pour les hypochondriaques négateurs en particulier (Séglas.
Délire
des négations, p. 180). Il est enfin un point à
ne sont pas exceptionnelles et ont été notées çà et là au milieu du
délire
le mieux systématisé en apparence (telle l'obse
en raison des réticences avec lesquelles elle s'expliquait sur son
délire
antérieur, paraîtra un peu suspect ; malheureuse-
aura de la sensibilité musculaire de la jambe gauche et suivies de
délire
hy- pochondriaque, se reportant à cette même ja
s lésions très limitées du cortex sont capables de faire éclater un
délire
et de lui communiquer une couleur en rapport av
. M. TOULOUSE demande si M. Arnaud met la paralysie générale sans
délire
au même plan que les paralysies générales arthrit
lus qu'hypothétiques. M. ARNAUD admet l'existence de paralysie sans
délire
, mais ne la croit pas très fréquente. M. Char
IAN pense que ce qui est surtout caractéristique, c'est la forme du
délire
. Quelle que soit la condition sociale du para-
délire. Quelle que soit la condition sociale du para- lytique, son
délire
est le même et ne peut être confondu avec celui
étonné d'entendre dire par M. Arnaud que la paralysie générale sans
délire
est rare. Sans pouvoir apporter de chiffres pré
il estime que le tiers des paralytiques généraux de son service ne
délire
pas. M. ARNAUD a observé comme M. Charpentier q
ence de leur bredouille- ment. Il croit, comme M. Christian, que le
délire
paralytique est toujours identique à lui-même ;
llon en ce qui concerne la fréquence de la méningo-encéphalile sans
délire
. M. BRIAND. On pourrait mettre facilement d'acc
différents. Dans les familles riches on garde le paralytique qui ne
délire
pas, parce que rien ne s'oppose à ce qu'il soit
que peu rencontré. Dans la classe nécessiteuse au contraire, qu'il
délire
ou ne délire pas, on est obligé de s'en débarra
ontré. Dans la classe nécessiteuse au contraire, qu'il délire ou ne
délire
pas, on est obligé de s'en débarrasser, parce q
asile public où il n'est pas douteux que la paralysie générale sans
délire
est très commune. J'ajouterai que la forme et la
e paralysie générale diathésique, c'est la rareté et la fugacité du
délire
des grandeurs, c'est la précocité et l'inten- s
sulter un traitement efficace ? RECUEIL DE FAITS. GUÉRISON D'UN
DÉLIRE
CHRONIQUE SYSTÉMATISÉ, NON LIÉ A DE LA DÉGÉNÉRE
y. Voici d'abord le fait sur lequel repose cette note : Sommaire.
Délire
systématisé de persécution et de grandeur. Pas
, âgée de quarante-quatre ans, dont les antécédents GUÉRISON D'UN
DÉLIRE
CHRONIQUE SYSTÉMATISÉ. 10 1 héréditaires seraie
Maréville, en février 1894, est atteinte depuis quelques années de
délire
systématisé, parfois atténué ou dissi- mulé au
vaient appris qu'elle était la fille d'un roi, etc. C'est avec ce
délire
absolument fixe de persécution et de gran- deur
lte malade, commençait ainsi son certificat : a.... est atteinte de
délire
systé- matisé chronique caractérisé par des idé
ques relativement à la réalité de la guérison. Voilà donc un cas de
délire
systématisé, dont le début re- ' Délire profess
son. Voilà donc un cas de délire systématisé, dont le début re- '
Délire
professionnel chez cette malade autrefois bonne m
échéance intel- lectuelle annonçant la démence. J'en conclus que le
délire
systématisé chronique, non associé à de la dégé
e fixer l'attention de la malade : éclats de rire et vociférations;
délire
obscène et penchants érotiques. Elle crie souve
nd peu, absence d'initiative. Sentiments affectifs peu prononcés.
Délire
mystique avec hallucinations de la vue et de l'ou
lade, après quelques heures de sommeil, ne présentait plus trace de
délire
mais avait perdu complètement le souvenir de ce
ours de l'in- fluenza. Au cinquième jour d'une attaque d'influenza,
délire
, sopor, convulsions toniques répétées et prolon
grès. Mercredi 3 août. - Matin, 9 heures. Troisième question : te
délires
transitoires au point de vue médico-légal. Rappor
cqué, de Paris. - Observation de paranoïaque p1'OceS- sive, type du
délire
raisonnant de dépossession de Régis par le \J1'
sonnant de dépossession de Régis par le \J1' Ladame, de Genève. Les
délires
transitoires (discussion) ; par le D'' Garnier,
le Dr LafforLie, médecin aide- major à Touggourt (Constantine). Le
délire
de revendication en dehors de la folie raisonna
rison. L'alcoolisme en Vendée; par le Dl Terrier. - Mémoire sur les
délires
transitoires au point de vue médico-légal. Mémoir
a femme accourut au bruit. Elle vit son mari, qui, dans un accès de
délire
alcoolique, se portait dans la tête de violents c
a responsabilité de l'acte opératoire dans la production des divers
délires
. D'autres admettent une relation étroite entre
ement l'attention sur la question en décrivant ce qu'il appelait le
délire
nerveux traumatique. Il en faisait une entité m
us en plus grave dans la pathologie, on s'habitue à ne voir que des
délires
alcooliques dans les délires des opérés. C'est
ologie, on s'habitue à ne voir que des délires alcooliques dans les
délires
des opérés. C'est du moins l'opinion de Billroth
l (1883), dans ses Mémoires de chirurgie, portentle dernier coup au
délire
nerveux en déclarant qu'il se confond avec le d
s faits analogues. Brun (1886), Savages (1887), publient des cas de
délires
post- opératoires, qu'ils attribuent à l'iodofo
ne différence clinique très précise entre le delirium tremens et le
délire
post-opératoire. Il inspire la thèse de Vène où
cobs de Bruxelles, Martin de Bordeaux, publient des observations de
délires
consécutifs à des opérations gynécologiques ou
de Marlior, en France, l'article de Luzzati sur une observation de
délire
transitoire à la suite d'une opération ando-vas
rent que si on ne peut contester d'une façon absolue l'existence du
délire
post-opératoire, on peut affirmer qu'il est excep
ératoire, on peut affirmer qu'il est exceptionnel, qu'en dehors des
délires
toxiques (iodoforme, septicémie, etc.), les tro
à leurs désirs, l'opération devient un aliment nouveau à leur leur
délire
; ils y concentrent toutes leurs pensées; la moind
la moindre sensibilité de cicatrice devient pour eux l'occasion de
délires
graves qui lès amènent à l'asile. Presque tou
colie anxieuse avec refus d'aliments et suicide, confusion mentale,
délire
halluci- natoire, délire aigu, délire de perséc
d'aliments et suicide, confusion mentale, délire halluci- natoire,
délire
aigu, délire de persécution, démence, paralysie
t suicide, confusion mentale, délire halluci- natoire, délire aigu,
délire
de persécution, démence, paralysie générale, pu
suites opératoires sont excellentes, est prise le 'sixième jour de
délire
aigu auquel elle succombe le onzième. Une femme
tu, en s'appuyant sur 68 cas, admet deux formes bien différentes de
délires
traumatiques : 1° la forme agitée 2° la forme c
difficulté de dégager un type bien défini que l'on puisse étiqueter
délire
post-opératoire, délire traumatique pur. C'est du
type bien défini que l'on puisse étiqueter délire post-opératoire,
délire
traumatique pur. C'est du reste l'opi- nion de
tion déter- mine l'éclosion d'une bouffée délirante, le réveil d'un
délire
éteint ou l'exaspération d'une psychose actuell
troubles psychiques post-opé- 1'/Jtoil'es. - Il ne suffit pas qu'un
délire
survienne à la suite d'une opération pour rendr
rne une dégénérée héréditaire, ayant manifesté après l'opération un
délire
bien spécial caractérisé par la recherche obséd
e que le traumatisme opératoire suffit à lui seul pour engendrer le
délire
. Ce serait plutôt le cas de dire que là encore
nées, on voit que relativement à ce chiffre colossal, le nombre des
délires
consécutifs est plutôt restreint. Il ressort de
ore la psychose. Les causes qui ont été invoquées pour expliquer le
délire
post- opératoire sont en très grand nombre. : l
quelles les anesthésiques paraissent avoir contribué à produire des
délires
post-opératoires, mais on est obligé de reconna
s, chez lesquels le moindre appoint peut déterminer l'éclosion du
délire
. Les antiseptiques et principalement l'iodoform
vations démonstratives. Des opérés sont pansés à l'iodoforme, le
délire
apparaît : on abandonne le médicament, tout rentr
ez lesquels le pansement n'avait joué aucun rôle dans l'éclosion du
délire
. La preuve, c'est que quelques- uns d'entre eux
délirer lorsqu'on a cessé le médi- cament et que, chez d'autres, le
délire
a disparu, bien qu'on ait continué le pansement
chexie du sujet ne jouent qu'un rôle très effacé dans l'éclosion du
délire
. Ne voit-on pas quantité de gens arrivés au der
erveux, créent au cerveau des malades atteints une prédisposition à
délire
, que la moindre occasion peut faire naître. C
e la moindre occasion peut faire naître. C'est ainsi que certains
délires
post-opératoires doivent être con- sidérés comm
Régis pense qu'il doit être considéré comme prépondérant et que le
délire
post-opératoire serait le plus souvent provoqué
ovaires par exemple, et faut-il rapporter à l'auto-intoxication les
délires
consécutifs à l'extirpation des annexes ? Curat
à celle émise par M. Picqué à la Société de Chirurgie, il admet le
délire
post-opéra- toire. Si on l'a mal vu jusqu'à pré
-opéra- toire. Si on l'a mal vu jusqu'à présent, c'est que c'est un
délire
hospitalier et non un délire d'asile. Ce délire
vu jusqu'à présent, c'est que c'est un délire hospitalier et non un
délire
d'asile. Ce délire, d'abord nocturne exclusivem
c'est que c'est un délire hospitalier et non un délire d'asile. Ce
délire
, d'abord nocturne exclusivement, devient diurne
la dépression; mais toujours et c'est là, sa caractéris- tique, ce
délire
est un rêve vécu, un état second, un état somnam-
ais avec possibilité de retour par suggestion. «En somme,c'est un
délire
onirique; son mode d'apparition est variable, t
ur près de 3.000 opérés, il n'aurait observé que 5 cas bien nets de
délires
post-opératoires. - M. Gl\AN,1UX. - Tous les
ion primordiale est celle du terrain. M. GARNIER se demande si le
délire
décrit par M. Régis n'est pas seulement le déli
se demande si le délire décrit par M. Régis n'est pas seulement le
délire
toxique déjà connu ; il cite l'observation d'une
fois et plus encore la troisième. M. JoprnoY fait entrer dans le
délire
post-opératoire les troubles psychiques provoqu
rme, SOCIÉTÉS SAVANTES. 221 1 infection, etc.). Il rapproche le
délire
post-opératoire de l'hystéro- traumatisme. Il i
l'auto-suggestion n'agit qu'après le trauma, dans la production du
délire
post-opératoire, elle a agi avant l'opé- ration
ion qu'ils ont à supporter ou qu'ils supportent, il n'y a jamais de
délire
post-opératoire. En dehors du rôle joué par l'opé
SIDENCE de M. Motet. Observation de paranoïaque processive. Type du
délire
raisonnant de dépossession de Régis; par le D1'
du même genre, qu'il classa sous le nom, fort bien approprié, de *
délire
raisonnant de dépossession >. Un travail d'e
ette thèse le résumé de six observations de cette forme spéciale du
délire
processif. L'auteur en a observé récemment uu s
de la faire sortir de sa maison par les gendarmes, el dès lors, le
délire
de dépossession s'accentue à tel point que le con
rme spéciale d'aliénation mentale qui s'appelle en psychiatrie « le
délire
raisonnant de dé- SOCIÉTÉS SAVANTES. 223 «p
» ou paranoïa qllOE1'ltlens, qui appartient à la grande classe des
délires
de persécution; 2° toutes réserves faites quant
a parole. Passé dans le service du P Joffroy, le malade présente un
délire
particulière- ment intéressant. Son délire est
y, le malade présente un délire particulière- ment intéressant. Son
délire
est tout à fait féminin, il parle de son mariag
côté droit. Elle il des hallucinations de la vue et de l'ouïe et du
délire
d'auto-accusa- tion. A son entrée à la Salpêtri
sur les troubles mentaux et sur la topogra- phie de la lésion. Le
délire
(l'auto-accusation systématique. M. SÉGL.1S (de
de Paris). Il existe des cas de folie systématique dans lesquels le
délire
est uniquement constitué par des idées d'auto-a
dont ledélire d'auto-accusation ne représente que l'exagération. Ce
délire
, qui se manifeste tantôt d'emblée ou s'installe d
t un égoïsme profond. Il n'a pas le caractère de fixité monotone du
délire
mélanco- lique, mais se présente sous la forme
. L'exercice des facultés intellectuelles reste normal en dehors du
délire
; il n'y a pas de douleur morale permanente, mai
fonctions organiques intactes. Tantôt l'évolution est chronique, le
délire
systématisé persisle sous une forme stéréotypée
ive à la néga- tion systématisée. Tantôt l'évolution est celle d'un
délire
d'emblée plus ou moins prolongé, mais curable.
n délire d'emblée plus ou moins prolongé, mais curable. Enfin, le
délire
d'auto-accusation peut se présenter sous la forme
e présenter sous la forme de simples bouffées délirantes, à type de
délire
systématisé aigu hallucinatoire. Dans ces cas a
s. Par leurs caractères symptomatiques et évolutifs, ces faits de
délire
d'auto-accusation se différencient ainsi très net
olie pour se rapprocher, au contraire, des autres formes connues du
délire
systématisé primitif. Mélanodermie chez les épi
t surtout connue des aliénistes : c'est la paralysie .générale sans
délire
. Au point de vue anatomique, elle réalise merve
plutôt vaguement déments, inconscients de leur situation, mais sans
délire
bien net. En revanche, les troubles moteurs son
u 2 août (soir). -- Présidence DE M. Motet. Deuxième question : Les
délires
transitoires au point de vue- médico-légal. -
tiennent à la catégorie des folies intermittentes, périodiques, des
délires
par accès; leur étude nous- entraînerait beauco
par une névrose ou une maladie céré- brale, décrit une manie ou un
délire
transitoire c qui survient chez des individus s
Kraeplin n'admettent pas la prédisposition héréditaire; pour eux le
délire
transitoire survient brusquement chez les indiv
e de tous leurs malheurs. M. LALANNE apporte deux observations de
délire
transitoire, dont un concernait un vieillard co
jusqu'à présent, on a toujours trouvé la raison pathogénique de ces
délires
transitoires, , il pourrait cependant se rencon
résume son opinion dans les propositions suivantes : 1° A côté des
délires
transitoires admis par M. Vallon, il y a lieu
, il y a lieu 234 SOCIÉTÉS SAVANTES. d'admettre l'existence des
délires
transitoires sans cause connue ce qui ne veut p
ires transitoires sans cause connue ce qui ne veut pas dire que ces
délires
sont sans cause ; , 2° Toute émotion, toute pas
ont sans cause ; , 2° Toute émotion, toute passion peut produire un
délire
transi- toire même en dehors de la dégénérescen
cations et de tout traumatisme ou maladie appréciable; - - 3° Les
délires
transitoires, quels qu'ils soient, n'ont pas de c
leur nom; 4° Si un individu a commis un délit sous l'influence d'un
délire
transitoire, quelle que soit la cause de ce dél
l'influence d'un délire transitoire, quelle que soit la cause de ce
délire
et alors même qu'il n'y a pas de cause pour exp
ce délire et alors même qu'il n'y a pas de cause pour expliquer ce
délire
, il échappe à l'application de la loi qui nous
1. M. Vallon. -- Cette discussion a montré combien sont rares les
délires
transitoires puisque M. Motet, M. Ballet, pas plu
lusion qui se dégage des com- munications précédentes, c'est que le
délire
transitoire existe, mais qu'il- est toujours li
dits criminels qui ont commis un délit ou un crime sous l'action du
délire
, ce sont indiscuta- blement des malades et ils
e charmante. Séance du jeudi 4 août. - PRÉSIDENCE DE M. BRUNET.
Délire
de revendication. M. CULLERRE a décrit, en 1897
ire de revendication. M. CULLERRE a décrit, en 1897, sous le nom de
délire
de l'evendi- cation, une forme particulière de
ous le nom de délire de l'evendi- cation, une forme particulière de
délire
systématisé des persécutés persécuteurs, variét
tielle terminale. 3° Elles peuvent se présenter sous la forme du
délire
systématisé ambitieux primitif et constituer une
eux primitif et constituer une variété de mégalomanie. 4° Enfin, le
délire
de revendication peut être symp- tomatique de l
mé, dans les quatre observations présentées, cette forme tardive du
délire
de revendication se rencontre chez des hérédi-
rès rarement de l'alcoolisme et tout à fait exception- nellement du
délire
alcoolique. Il cite quatre cas seulement en dix
même à des doses quotidiennes exagérées (6 à 8 litres), ne fait de
délire
alcoo- lique. lI. CULLERRE, médecin directeur
il sur l'assistance familiale directe des aliénés. Sur 19 aliénés à
délire
actif, rencontrés dans sa clientèle en dix ans,
s rapports choisis, ainsi que les rapporteurs adoptés sont : 1° Des
délires
systématisés secondaires : M. Anglade (de Toulous
tion qu'a pu avoir cette opération sur la genèse et l'évolution du
délire
. Une de ces malades a présenté des idées de persé
'être à la tête de ses per- sécuteurs. Aujourd'hui elle présente un
délire
très intense assez bien systématisé, avec tenda
croire à l'existence d'une relation étroite entre l'opération et le
délire
; mais l'examen clinique de la malade, son obse
la paralysie; peu après, se sont produits des troubles cérébraux :
délire
tranquille avec hallu- cinations visuelles et a
retard mis à opérer, en raison de l'opposition de la famille et du
délire
du malade; il se demande si l'intérêt du malade n
, il y a un an et demi environ, pour un cancer du sein gauche, d'un
délire
mélancolique qui a cédé la place à un état mani
l n'y a pas eu de fièvre. Cinq jours après l'opération, a apparu un
délire
mélancolique avec anxiété, auto-accusations, id
ération détermine réclusion d'une bouffée délirante, le réveil d'un
délire
éteint ou l'exaspéra- tion d'une psychose actue
s forte raison ne pourrait- on savoir quelles seraient la nature du
délire
, la forme et la durée des accidents. Il est cep
citation maniaque, soit la religiosité excessive, la dépression, le
délire
mélancolique, soit parfois encore la tendance m
avec elle ses manifestations symptomatiques et sous le rapport du
délire
(souvent ambitieux ou hypochondriaque, etc), et s
is (obs. 1, 2, 3, i, 5, 6. SOCIÉTÉS SAVANTES. 335 7, 9, 10); le
délire
mélancolique 3 fois (obs. 2, 5 et 11) ; les idées
rine indique le fonctionnement imparfait du foie. Dans ce cas, le
délire
est-il lié au trouble hépatique ? C'est là une qu
ilinurie, d'autre part, ne pourrait-elle être mise sur le compte du
délire
? Enfin, hypothèse plus vraisemblable, les trou
cause générale ? On peut aller plus loin : chez des hépatiques, le
délire
survenant dépend parfois d'une cause banale inf
folie hépatique (Archives gén. de Méd., août et septembre 1892). Du
délire
des alcooliques (Mercredi médical, octobre 1893 e
logistes, la Rochelle 1893). - De l'origine hépati- que de certains
délires
des alcooliques (Ann. met. psych., 1891). - Dél
que de certains délires des alcooliques (Ann. met. psych., 1891). -
Délire
et auto-intoxication hépatique (Revue de psychiat
sance hépatique est tantôt exclusif, le foie à lui seul créant le
délire
: on se trouve alors en présence de la folie hépa
athogénie des troubles mentaux, pouvant entretenir et développer le
délire
, ou encore corroborer l'action d'autres agents
ociété de biologie, 30 juil- let 1892). 356 CLINIQUE MENTALE.
délires
des alcooliques surtout que l'on est appelé à con
auto-intoxication d'origine rénale. La folie brightique comprend le
délire
, fébrile ou non, si commun chez les vieux urémi
sion mentale, des pseudo-paralysies générales, des mélancolies, des
délires
systématisés, etc., qui peuvent ne différer en
x troubles cardiaques ou pulmonaires concomitants, quel- quefois du
délire
génital et chez les déments une verbigéra- tion
bute par le syndrome de la manie ambitieuse pour se terminer par ce
délire
confus, accompagné ou non de fièvre, qui s'obse
24. - T. m. 38°4 ; t. s. 37° 6. Céphalée persistante, le malade ne
délire
pas et ne s'intéresse à rien. Il est dans une dem
ce sur lui, car pen- dant toute la période fébrile, ce n'est pas le
délire
mais l'obtusion qui a dominé. HÉPATISME ET
s avant la mort, que l'affection mentale prit nettement l'aspect du
délire
confus terminal. Il en est donc de l'auto-intox
réunies ? M. Klippel semble refuser tout caractère spécifique au
délire
alcoolique. Il est rationnel, d'après lui, d'adme
ionnel, d'après lui, d'admettre qu'en dehors de tout alcoolisme, le
délire
, dans le cas d'auto- intoxication hépatique, pu
puisse revêtir la forme clinique qu'il a chez l'alcoolique, et les
délires
des névropathes, si souvent déterminés par auto
toires qu'un sommeil troublé par des rêves pénibles, est pris de ce
délire
hallucinatoire et panophobique d'une durée en g
iter que les principaux, la propriété de provoquer direc- tement un
délire
à caractères propres : cette propriété serait-
i soudain, au cours d'une vie forcément abstinente, est repris d'un
délire
panophobique absolument semblable à celui qu'av
it l'alcool. Exami- nez le foie, nous dirait M. Klippel, car : « le
délire
alcoolique se montre en certains cas en relatio
lus souvent que d'exciter le sys- tème nerveux. La spécificité du
délire
alcoolique est tellement réelle que nousn'hésit
- ment ce qui revient à l'alcoolisme dans une mélancolie, dans nn
délire
systématisé ? Qui oserait nier l'action propre de
tiques ? Et pour tout résumer d'un mot, la coïncidence de plusieurs
délires
d'origine 'différente chez un même malade n'est
méconnu ces différences. Il fait précisément cette remarque, que le
délire
qui survient après abstinence chez un alcooliqu
chez un alcoolique en état de maladie aiguë diffère du véri- table
délire
alcoolique et il écrit cette phrase significative
ble délire alcoolique et il écrit cette phrase significative : « Ce
délire
calme, moins inventif, se ressent de l'engourdis-
Elle était très sujette aux angines et à la moindre fièvre avait du
délire
. Il y a douze ans environ elle commença à éprouve
usion mentale primitive. Nous avons bien de la stupeur, mais pas de
délire
de rêve, pas même de conceptions délirantes à u
tervient-il, par l'intermédiaire de la sensibilité, pour colorer le
délire
d'une teinte spéciale. Observation III. - Virgi
ngtemps à vivre. Admise à l'établissement, on constate chez elle un
délire
systé- matisé avec hallucinations de l'ouïe, di
on entrée, elle a une crise de coliques hépati- ques qui attise son
délire
: elle attribue ces dernières à des en- nemis q
aucune complication délirante n'est survenue de son fait ; pas- de
délire
fébrile, pas d'hallucinations de la vue ni de c
ouillie rouge, lie de vin. S'il est un antécédent qui prédispose au
délire
, c'est bien le traumatisme du crâne. Or, malgré
re conséquence de ce trauma- tisme, le cerveau se refuse à faire du
délire
toxi-infectieux et seule la somnolence de la pé
tte hypothèse une fois admise, il resterait à expliquer pourquoi le
délire
n'a pas été en augmentant parallèlement à la lé
pain et de végétaux.» En somme il s'agit de démence secondaire avec
délire
de persécution. ' Le 20 février 1875, la malade
euve D..., née en 1805, admise le 20 novembre 1846, est atteinte de
délire
systématisé avec idées de persécution. Elle pré
d de cette malade ne date que de 1873. A ce moment j'ai constaté le
délire
susénoncé accompa- gné d'hallucinations de l'ou
Ici encore, le développement du cancer hépatique n'a rien ajouté au
délire
systématisé préexistant. Ces faits, je le répèt
ssiper l'obscurité dont est enveloppée l'origine de la folie et des
délires
la psy- chose préexistante disparaître et guéri
ette hypothèse, que devient le rôle des toxines sur le cerveau ? Le
délire
des intoxications et des infections ne semble d
lé dans ses fonctions, peut intervenir pour hâter l'ap- parition du
délire
et de la folie, mais son action n'ôte rien de s
dans certains cas, sans l'appoint de l'intoxication hépatique, le
délire
alcoolique pourrait ne pas se produire, ou encore
re alcoolique pourrait ne pas se produire, ou encore que lorsque le
délire
éclate après une période d'abstinence alcooliqu
e. Chez les individus porteurs d'une lésion organique du foie, le
délire
peut survenir : il rappelle en général le délire
anique du foie, le délire peut survenir : il rappelle en général le
délire
fébrile par ses hallucinations de la vue et ses
et démentielles ; il n'a rien de spécifique et se confond avec les
délires
consécutifs aux maladies infectieuses et aux au
lle devienne l'origine d'illusions fantastiques qui accompagnent le
délire
ambitieux (le corps est couvert de plumes, le m
s certains cas ces troubles impriment une direction particulière au
délire
; quels rapports existent entre ceux-ci, les dé
les phases initiales, c'est la violente agitation et l'intensité du
délire
qui empêchent de fixer leur attention et d'obte
est donc 91 fois que nous avons noté le sens tactile normal avec du
délire
hypochondriaque. Une quatrième particularité de
dans l'Aveyron, les idées mystiques sont très fré- quentes dans le
délire
des malades et peuvent être le point de départ
decin en chef de l'asile d'aliénés de Bordeaux, lorsque la, maladie
délire
de persécution le força de quitter le service.
ne héréditaire de 30 ans, sujette à des accès mélan- coliques, sans
délire
, dont deux pendant les suites de couches (accou
ités d'un simple persécuté, entre dans la période mégatomaniaque du
délire
chronique en se baptisant Antonio Conselheiro,
on maniaque à type convulsif. Al"° Y..., au contiaire, n'a pas de
délire
actif d'une certaine durée. On ne peut lui reproc
son affection men- tale sur tout ce qui n'a pas de rapport avec son
délire
, affirme ce- pendant qu'un être invisible ayant
anisme s'est établi dans son oreille gauche ou près de celle-ci. Le
délire
restellnllté à cette allégalion : hallucinations
CHEZ LLS ALCOOLIQUES ATTEINTS DIS MODALITÉS 111LLUCI\.aTOInES DU
délire
; par DE BCUrruEw. (Centrulbl. f. NC1'vcnheil, XX
ilement et invariablement, non seulement pendant la période même du
délire
alcoolique, mais encore un long temps après qu'
des objets et des physionomies quel- conques. A fortiori, quand le
délire
a laissé après lui quelques hallucinations perp
llité des centres psychiques. Toutes spé- ciales qu'elles soient au
délire
hallucinatoire d'origine alcoolique, elles peuv
, chez lesquels un mysticisme exa- géré donne une forme spéciale au
délire
ambulatoire dont ils sont possédés. J. SÉGLAS.
ue du cerveau. J. Séglas. LUI. Recherches bactériologiques sur LE
délire
aigu ; i pal' CENI. (Riv. sp. di (l'en., fasc.
pal' CENI. (Riv. sp. di (l'en., fasc. IV, 1897.) Dans la forme de
délire
aigu, qui correspond cliniquement à celle que B
correspond cliniquement à celle que Bianchi et Plccinino appellent
délire
aigu bacillaire, on ne rencontre pas toujours d
uns. Cela peut faire croire que si l'on doit admettre réellement un
délire
aigu infec- tieux, l'étiologie n'en est pas uni
able, que ces divers micro-organismes pathogènes rencontrés dans le
délire
aigu, ne représentent qu'une infection secondaire
re. Chez un syphilitique secon- daire mort après plusieurs jours de
délire
avec convulsions, les cellules montrent une dis
écutives aux lésions en foyer de l'encéphale, par Durante, 489.
Délire
. Guérison du - chronique systématisé non lié à
nous relèverons plus tard, elles n'étaient pas d'ordinaire suivies de
délire
: toutefois nous devons dire que, à la fin de que
de ses attaques, le ventre se ballonne démesurément (1). Période de
délire
. — Aux convulsions succèdent des phénomènes délir
es enfin par le contact incessant des prêtres et des moines et par le
délire
de leurs compagnes! Assurément des scènes aussi e
de. —La malade est d'ailleurs douce, affectueuse, et n'a jamais eu de
délire
. Etat actuel (septembre 1875). — Embonpoint ass
875, les attaques d'hystérie avec crucifiement, se terminaient par du
délire
: la malade ehan-taitdes chansons allemandes. En
r du délire : la malade ehan-taitdes chansons allemandes. En 1876, ce
délire
ainsi que le crucifiement n'ont pas été constatés
V. 38°. Quelquefois, à la suite de ses accès d'épilepsie, elle a du
délire
. C'est ainsi qu'unjour, après un accès, elle est
ion ovarienne arrête l'attaque. Retour rapide de la connaissance.
Délire
, chants. Attaques par séries durant k à 5 heure
n sur les accès. Sommeil profond et prolongé , stupeur consécutive.
Délire
violent. Accès isolés. Quoiqu'il s'agisse, dans
u côté gauche. — Caractères et périodes des attaques : température. —
Délire
hystérique. — Action de la compression ovarienne.
sorte que la tète vient battre violemment l'oreiller. 3° Période de
délire
. — Les i convulsions cloniques ont j cessé et son
— Les i convulsions cloniques ont j cessé et sont remplacées par I du
délire
. La malade avait été prise dans la salle et pla
temps: elle jette la tète alternativement en avant et en arrière. Ce
délire
moteur, dù à des hallucinations sur lesquelles no
ilepli-for mes. 30 mars. — G., assez calme ce matin, a été prise de
délire
dans l'après-midi : on pense qu'elle est parvenue
attaques survenues au commencement du moi de mai, Geneviève, dans son
délire
, s'est saignée au bras droit : le sang a coulé en
ès d'un degré. 26 octobre. — Elle a des attaques quotidiennes et le
délire
est presque continuel. Ce matin, G... s'est échap
taque hystéro- épileptique avec ses caractères ordinaires. Dans son
délire
, Geneviève déclare qu'elle veut s'en aller, imagi
une espèce à'état de mal hystéro-épilep-tique. 1873. 15 janvier. —
Délire
consécutif aux attaques. Geneviève casse tous les
rrête par la compression. Elle revient à elle, mais est en proie à un
délire
hallucinatoire : elle voit des corbeaux et des se
s sont bientôt suivis d'une attaque qui se termine par une période de
délire
où l'érotisme prédomine. Les règles ont paru la n
e; — à droite, il y a simplement de Y analgésie. 1874. 5 janvier. —
Délire
consécutif à une série d'attaques : G... casse qu
1 avril. — A la suite d'une attaque épileptiforme, G... est prise du
délire
saltatoire auquel nous avons déjà fait allusion.
ccèdent d'autres qui constituent la dernière période. d) Période de
délire
. — G... est immobile, couchée sur le dos, les che
nce. Enfin ses traits se détirent, elle se réveille, s'asseoit, et le
délire
mélancolique est remplacé par un délire erotique.
se réveille, s'asseoit, et le délire mélancolique est remplacé par un
délire
erotique. Nous laisserons de côté les manifesta
on d'autres phénomènes très-curieux qui.se rattachent à la période de
délire
. Toutefois, nous croyons utile de mentionner aupa
riode clonique avec mouvements de balancement ; — 3° d'une période de
délire
, qui, tout en offrant encore aujourd'hui le carac
E TERMINALE : DELIRE MÉLANCOLIQUE Planche XX. PÉRIODE TERMINALE :
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE Planche XXI PÉRIODE TERMINALE :
E TERMINALE : DÉLIRE MÉLANCOLIQUE Planche XXI PÉRIODE TERMINALE :
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE la mort.... Pour toi, je travaille
is de m'ôter la vie... Je n'ai un sourire amical de personne...» Ce
délire
dure un temps variable, roulant toujours sur les
lacée par une expression de lubricité cynique.'Alors, se manifeste le
délire
erotique... L'attitude de la malade pendant la
le délire erotique... L'attitude de la malade pendant la période de
délire
mélancolique n'est pas constante. Outre celles do
bien inclinée sur l'un des côtés du corps (Pl. XXL. Mais, le fond du
délire
est le même : ses discours roulent sans cesse sur
agnes, soit avec les personnes du service, médecin ou employées. Ce
délire
prend quelquefois un caractère religieux. Ainsi,
ans le cours de l'année, nous avons été témoin d'une autre variété de
délire
où le cachet religieux était encore plus marqué.
délire où le cachet religieux était encore plus marqué. Au lieu d'un
délire
purement mélancolique, accompagné de discours et
ctions de la face, les mêmes modifications de la physionomie, le même
délire
erotique qui succèdent d'ordinaire au délire méla
la physionomie, le même délire erotique qui succèdent d'ordinaire au
délire
mélancolique. Seulement le contraste, alors, est
s attaques, avec ballonnement du ventre, contractures intermittentes,
délire
raisonnant, hallucinations, etc. J'écartai bientô
secousses à 11 heures 15. Elles ont débuté par les jam- (l) Dans le
délire
consécutif aux attaques, elle fait parfois allusi
varienne, la malade étant couchée par terre ; elle revient à elle :
délire
erotique, puis délire hallucinatoire. Tandis qu
ant couchée par terre ; elle revient à elle : délire erotique, puis
délire
hallucinatoire. Tandis que les infirmières la c
me temps, elle profère des cris différant de ceux qui accompagnent le
délire
des corbeaux : ils rappellent ceux d'une femme qu
les hystériques faisaient fréquemment allusion, pendant la période de
délire
, aux événements qui avaient frappé leur imaginati
nous l'observons, à quatre heures, elle est à la fin de la période de
délire
. Elle se lamente, parle de l'ancienne surveillant
uis en terre. • passé plusieurs fois à côté de son lit — durant son
délire
erotique — elle ne leur a pas adressé la parole.
ontraste frappant avec ce qu'on observe lorsque G... présente ce même
délire
pendantlavisite: quelle que soit, alors, la perso
e est pratiquée. Presque aussitôt, l'état tétanique disparait et G...
délire
: « M. X... ne croyez pas ce que disent les infir
n des bras et des jambes. Compression ovarienne : Détente générale,
délire
: G... appelle l'amant, père de sa fille, regarde
ulant l'intromission et tortille le bassin. Compression ovarienne ;
délire
: « Tout le monde disait quand j'ai fait ma premi
ronflement, sifflant à l'origine, devient ensuite plus fort. Dans son
délire
, qui ne diffère pas de celui que nous avons noté,
à lui faire lâcher prise qu'en lui serrant vigoureusement le nez. Le
délire
reparait : « Dans les hôpitaux, les religieuses m
demandé à être mise en cellule. Pendant plusieurs heures elle a eu du
délire
, causait sans cesse. Ce matin, au contraire, el
A 5 heures et demie, la (l) Ceci semblerait indiquer que, dans son
délire
sexuel, elle s'imagine que la sensibilité génésiq
er dans la section des aliénées : c'est à cela qu'elle pense dans son
délire
. onze heures. De onze heures à une heure du mat
d'une attaque qui cessa promptement grâce au nitrite d'ample. Dans ce
délire
consécutif, son idée fixe d'aller retrouver M. X.
aussi, pour nous, une occasion nouvelle d'appeler l'attention sur le
délire
hystérique. Survenant, en général, à la fin des
délire hystérique. Survenant, en général, à la fin des attaques, le
délire
chez Geneviève, de même que chez beaucoup d'hysté
rotiques avec hallucinations de l'ouïe et cle la vue. Tantôt c'est un
délire
calme, passif en quelque sorte, extatique ; tantô
un délire calme, passif en quelque sorte, extatique ; tantôt c'est un
délire
d'action. Les hallucinations de la vue varient,
ela, car elle conserve un fond de religiosité (2) qui déteint sur son
délire
et qu'explique (1) Un jour, la sœur supérieure
c les religieuses pendant son enfance et son adolescence. Dans leur
délire
, les hystériques ont des réminiscences des événem
ssenties dans son enfance qu'éprouve Rosalie Ler... lorsque, dans son
délire
, elle se plaint de douleurs dans la jambe qui a é
ont fait ou dit. Quand l'excitation cessait, les possédées,, dont le
délire
se traduisait par des paroles impies, des malédic
leurs blasphèmes. On observe fréquemment, chez les hystériques, un
délire
de paroles qui, comme l'a fait remarquer avec jus
mes répétés auxquels on les assujettissait aient toujours augmenté le
délire
démoniaque, puisque dans quelques cas les exorcis
vices de MM. Charcot et Delasiauve. Presque constamment, le fond du
délire
est le même. Geneviève, Rosalie L..., Mar..., Gl.
aité clinique et thérapeutique de l'hystérie, p. 429. longtemps, le
délire
peut s'étendre, se modifier. Il suffit, pour cela
n en est préoccupée et bientôt on voit ces événements figurer dans le
délire
dont le champ s'est agrandi. Chez Geneviève, pa
a place des idées pour ainsi dire fixes qu'embrasse ordinairement son
délire
, viennent s'en substituer d'autres relatives à de
M. X... ? Marc..., Ernest? Angèle, Alphonse ? etc. En opposition au
délire
de paroles dans lequel les hystériques décèlent l
ompression ovarienne. Aux symptômes que nous avons déjà assignés au
délire
hystérique, nous devons en ajouter un autre qui e
us fourniront encore des éléments pour compléter cette description du
délire
hystérique. Nous terminerons ces commentaires p
arque que déjà le lecteur a dû faire : c'est que, sous l'influence du
délire
, tantôt les malades offrent une dépression plus o
épi gastrique arrêtait et qui se terminaient par des extases, par un
délire
où se retrouvent ces deux phases : dépression, ex
ue qu'elle fit connaissance d'« Ernest » dont ie nom revient dans son
délire
: c'était l'ami de l'amant de cœur de la blanchis
but de cette série, composée d'attaques dans lesquelles la période de
délire
a fait défaut, M... revient à elle et pleure. 1
t, à 4 heures, la vision était revenue. Aujourd'hui, M... est capable
délire
, mais bientôt les lettres deviennent troubles. El
e la position des deux membres Planche XXXVI. HYSTÉRO-ÉPILEPSIE :
DÉLIRE
LUBRICITÉ. Planche XXXVII. HYSTÉR0-ÉPILEPS1
es ont présenté les caractères du type ancien, régulier. Période de
délire
. — Elle est heureuse, se tortille légèrement: « V
rois, quatre minutes ou même davantage. L'éther occasionne aussi un
délire
qui offre beaucoup d'analogie avec celui qui succ
esoins les plus intimes.Ce qui domine chez M..., de même que dans son
délire
hystérique, ce sont les sensations génitales. Ce
pas de même des intervalles qui séparent les diverses périodes, ni du
délire
. Entre la période épileptoïde et la période clo
t sur lesquels nous n'avons pas à insister (1). Reste la période de
délire
. — L'un des symptômes qui frappent le plus viveme
ideux, mais chacun faisant sa difformité différente (1). » Dans son
délire
, M... parle peu. Ses hallucinations d'ailleurs, s
mmes qu'elle désire; - des hommes"et des femmes qui s'amusent. Et son
délire
lui retrace des paysages ou des épisodes qui se r
bals cle barrière qu'elle a fréquentés. Tels sont les caractères du
délire
qui termine les attaques (2) ; ce qui domine, ce
9. (2) Nous reviendrons, dans le second volume, sur les attaques de
délire
, rares d'ailleurs, qui se montrent indépendamment
ée, 44, — chez les mystiques. 47. — chez les lypémaniaques, 47. D
Délire
épilcplique, 38. — hystérique, 13, 19, 23, 59,
E MENTALE. Note sur l'évolution des obsessions et leur passage au
délire
' ; Par le D'J. SÉGLAS, Médecin de l'hospice
l'obsession n'évolue pas, ne se transforme pas, n'aboutit jamais au
délire
proprement dit. Cette proposition me paraît t
sions pouvaient déterminer à leur suite l'apparition d'un véritable
délire
. A plusieurs reprises, dans mes leçons clinique
r lever tous les doutes sur le pas- sage possible de l'obsession au
délire
confirmé. C'est cette évolution qui fera le suj
uvent, il ne s'agit que d'une simple coexistence. L'obsession et le
délire
ne sont pas directement reliés l'un à l'autre.
doute plus rares, mais beaucoup plus curieux, dans les- quels le
délire
se manifeste comme une émanation directe, une t
ces. Ce sont, en général, la mélancolie, la confusion mentale et le
délire
onirique, les délires systématisés. (a) Mélan
ral, la mélancolie, la confusion mentale et le délire onirique, les
délires
systématisés. (a) Mélancolie. Plusieurs cas son
anales, un accès mélan- ÉVOLUTION DES OBSESSIONS ET LEUR PASSAGE AU
DÉLIRE
. 35 colique s'accompagnant d'idées délirantes d
out doute, scrupules religieux entraînant des confessions répétées,
délire
du toucher, craintes de toucher aux objets malp
et l'on assiste à une évolution progressive de l'obsession vers un
délire
mélancolique caractérisé (délire systématisé se
progressive de l'obsession vers un délire mélancolique caractérisé (
délire
systématisé secondaire). Le malade, comme le di
es pensées ; la séparation disparait et l'idée obsédante devient un
délire
véritable. C'est ainsi qu'on voit certains mala
ersistèrent, revêtant la forme d'une sorte de maladie du doute avec
délire
du toucher : craintes de toucher la literie, le
fons cliniytces, p. 8f, ÉVOLUTION DES OBSESSIONS ET LEUR PASSAGE AU
DÉLIRE
. 37 même à la peur de rencontrer des chiens, qu
rappelle celui des gémis- seurs de Morel. (b) Confusion mentale;
délire
onirique. Il n'est pas exceptionnel de voir l'o
l'autre, auto- matisme des idées aboutissant parfois à un véritable
délire
à forme de rêve. Il n'y a là, en fait, que l'ex
ue les choses viennent à s'accentuer et l'on assiste à un véritable
délire
à forme de rêve, qui peut durer plusieurs jours
lement dans son journal ÉVOLUTION DES OBSESSIONS ET LEUR PASSAGE AU
DÉLIRE
. 39 et une telle précision qu'il semblait évoqu
vécues. Aucun argument ne pouvait le con- vaincre de son erreur. Ce
délire
particulier, à forme de rêve, dura chez lui pre
e que Schuele a signalé en pareille circonstance sous le nom de «
délire
systématisé aigu ». Mais il en est d'autres dans
els les mêmes phénomènes se répètent et finissent par constituer un
délire
qui, tout en gardant les mêmes carac- tères, es
plus prolongé encore. Il arrive même souvent, en pareil cas, que ce
délire
s'alimente dans un rêve nocturne, précisant en
i, se renou- velant ou se développant les nuits suivantes, donne au
délire
qui en résulte une sorte de stabilité, favorisé
thésie... Par leur origine et leurs caractères intrinsèques, ces
délires
méritent bien le qualificatif d'oniriques. Leur
tal avec celui des malades chez lesquels on observe d'ordinaire les
délires
oniriques. 11-11 L..., cinquante-un ans, a eu,
pas réellement fait. Je ne rêve pas, allez, je me souviens. » (c)
Délires
systématisés. L'analogie qui existe entre les o
tisés. L'analogie qui existe entre les obsessions en général et les
délires
systématisés paranoïa- ques a, depuis longtemps
oluer et passer par des transitions insensibles à l'idée fixe et au
délire
systématisé. Petit à petit, le malade perd vis-
is accepté comme réel. C'est la voie ouverte aux interprétations du
délire
systématisé. Un jeune homme est atteint, depuis
la forme de maladie du ÉVOLUTION DES OBSESSIONS ET LEUR PASSAGE AU
DÉLIRE
. 4[ 1 doute avec préoccupations d'ordre génital
.. », etc. Les conceptions délirantes qui forment le thème de ces
délires
systématisés peuvent être en pareil cas de nature
, la suggestion... Souvent même, ces caractères s'accentuent et les
délires
revêtent la forme que nous avons 42 CLINIQUE ME
INIQUE MENTALE. - décrite sous le nom de variété psycho-motrice des
délires
de persécution, avec tout ce cortège de symptôm
ut psycho-motrices. 11 y a deux points particuliers à noter dans ce
délire
de persé- cution. C'est d'abord qu'il a son ali
ent de la personnalité. ÉVOLUTION DES OBSESSIONS ET LEUR PASSAGE AU
DÉLIRE
. 43 A côté de ces faits dans lesquels l'évoluti
3 A côté de ces faits dans lesquels l'évolution de l'obsession au
délire
systématisé est nettement caractérisée, on rencon
e décrire. D'après Pitres et Régis, les formes qui aboutissent au
délire
systématisé sont les états obsédants à symptômes
médiaire aux obsessions et aux formes vésaniques caractérisées, les
délires
systématisés en particulier. Ce serait surtout
e 44 Il CLINIQUE MENTALE. de l'obsession et son évolution vers le
délire
, on peut se demander s'il n'existe pas, dans te
psclc" février 1001. 1. ÉVOLUTION DES OBSESSIONS ET LEUR PASSAGE AU
DÉLIRE
. l5 Lions kinesthétiques, de pseudo-hallucinati
transformation de certaines obsessions, de leur évolution vers le
délire
. Toutes aboutissent, en dernier terme, à l'exis-
é du mécanisme qui pourra déter- miner le passage de l'obsession au
délire
. Que les différents troubles psychiques examiné
vant les cas, à ces états de stu- peur, de confusion mentale, à ces
délires
de rêve que nous avons signalés, ou bien à des
i est désormais accepté. C'est ainsi qu'il s'engage sur la voie des
délires
systématisés. Ces considérations nous expliquen
ations nous expliquent encore la forme que revêtent quelquefois ces
délires
, les idées de persécution par l'hypnotisme, la
s, les idées de persécution par l'hypnotisme, la suggestion, ou les
délires
plus accentués de LA RÉÉDUCATION MOTRICE. 47
de médecine, 1902.) REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. 99 VII. Traitement du
délire
épileptique par l'alitement; par MARaN- DON DE
a été essayé par l'auteur, sur de nombreux épilep- tiques ayant des
délires
à répétition. L'expérimentation avait d'autant
des voies de fait ou des viols exécutés par des mélancoliques avec
délire
de possession, des persécutés, des dé- ments, d
Bény-Bocage. Le malheureux était, depuis quelque temps, atteint du
délire
de la -persécution. Il laisse une veuve et deux
dans le cadre nosologique de la folie sous le nom de folie à deux,
délire
à deux, etc., expression qui ne nous semble pas
t de tant de façons diverses dans la vie psychique normale. I. Le
délire
à deux fut décrit pour la première fois par 13a
ours) et Dagron2 publièrent de leur côté quelques rares exemples de
délire
similaire chez deux individus, sans attacher d'
tirer aucune déduction. En 1868, M. Maret3, dans sa thèse sur le
Délire
ces e ? 'e- cutions, signale en passant le « dé
sa thèse sur le Délire ces e ? 'e- cutions, signale en passant le «
délire
en partie double, délire de persécution qu'on r
e ? 'e- cutions, signale en passant le « délire en partie double,
délire
de persécution qu'on rencontre chez des époux aya
l'esprit ». Legrand du Saulle ? en 1871, dans son ouvrage sur le
délire
des persécutions, signale les idées de persécutio
des persécutions, signale les idées de persécution communiquées ou
délire
à deux et à trois personnes. Dans ce genre de d
ommuniquées ou délire à deux et à trois personnes. Dans ce genre de
délire
communiqué, il y a un malade qui domine l'autre
son apparition : 10 intelligence plus grande de l'individu qui a le
délire
et qui l'impose progressivement au second, plus
dehors de toute autre influence extérieure ; 3° vrai- semblance du
délire
, qui doit reposer sur des faits survenus dans l
nomme folie simultanée, caractérisé par réclusion simul- tanée d'un
délire
chez deux prédisposés en contact et subis- sant
ves cliniques des maladies mentales el nerveuses, 1863. 8 Maret. Du
délire
des persécutions, th., Paris, 1SG8. * Legrand d
en outre, que la folie à deux ne peut apparaître que dans le cas de
délire
de persécution. En 1882 ? dans un deuxième ar
indi- vidu contaminé le serait en deux temps : simple croyance au
délire
dans le premier temps, incorporation du délire da
: simple croyance au délire dans le premier temps, incorporation du
délire
dans le deuxième. ' Marandon de Montyel. Cont
asègue, Falret et Marandon la même étiologie et la vraisemblance du
délire
. Comme ce dernier, il reconnaît les trois forme
gion morbide ; revient sur son opinion première d'après laquelle le
délire
de persé- cution seul serait contagieux et mont
peuvent se communiquer, depuis les formes maniaques pures jusqu'aux
délires
systématisés. Il s'élève contre la conception d
t ce qui se communique, c'est la partie la moins invraisemblable du
délire
, de telle sorte que l'individu qui la reçoit n'
et et surtout de Brunet ? qui met en évidence la commu- nication du
délire
de persécution avec hallucinations de l'ouïe. L
l'ouïe. La contagion mentale fut alors acceptée, mais pour ce seul
délire
. Plus tard, les travaux de Legrand du Saulle, N
peut agir sur un autre. ' illacoy. De la folie communiquée ou du
délire
à deux ou plusieurs personnes, th., Paris, 1S74
. ; la persua- sion sera le facteur principal au contraire dans les
délires
systématisés. Dans les folies simultanées, l'ac
ns délirantes et ses troubles senso- riels ; 4° la vraisemblance du
délire
dans les cas de folies sys- tématisées ; 5° l'a
de nos jours. Dans les lypémanies, ce sont les états anxieux et le
délire
démonomaniaque qui sont les plus contagieux. Le
maniaques le sont plus rarement. Les folies convaincantes sont les
délires
systématisés, qui sont d'autant plus contagieux
era, les développera et les transformera pour édifier à son tour un
délire
qui prendra un cachet tout personnel. Dans ce
du sujet actif; c'est ainsi que sous cette influence, dans certains
délires
systématisés, on voit arriver très rapide- ment
même. Pour M. Arnaud, ce qui la différencie, c'est l'évolution du
délire
chez le sujet passif, une fois qu'il n'est plus s
a Rodriguès pense que dans cette forme, on peut avoir de véritables
délires
transitoires de peu,de durée chez les sujets pa
posée débile qui, sous l'empire d'habitudes alcooliques, réalisa un
délire
alcoolique typique, « idées de persécution et d
rbide du sujet actif qui réveille sa puissance vésanique, édifie un
délire
dans lequel certaines idées déli- rantes lui so
jouter aux premiers. Il y a donc deux éléments à considérer dans le
délire
du sujet passif : les idées délirantes qui dépe
ns délirantes qui se complètent pour ne for- mer qu'un seul et même
délire
qui évolue; Enfin, les phéno- mènes morbides su
f atteint de folie multiple ne transmet au conta- miné que l'unique
délire
auquel ce dernier est prédisposé. Comme la préd
continuité de la suggestion agira non seulement sur les éléments du
délire
qui ont été communiqués, mais aussi et surtout
s grande des phénomènes déli- rants et une évolution plus rapide du
délire
, surtout dans les cas de délires systématisés.
nts et une évolution plus rapide du délire, surtout dans les cas de
délires
systématisés. Ce qui prouve cette action, c'est
te dans l'acuité des manifestations délirantes du sujet passif; son
délire
continue à évoluer il est vrai, mais sous l'imp
les du goût, de l'odorat, de la sensibilité générale, l'activité du
délire
est à son apogée. Il lui semble qu'on lui met d
veille. Le certificat du médecin delà Préfecture de police porte :
Délire
mélancolique avec prédominance d'idées de persé
ins. La malade qui fait le sujet de cette observation présente un
délire
de dégénéré banal. Un point sur lequel nous appe-
ute folie communiquée. Elle nous montre aussi l'évolution rapide du
délire
sous l'in- fluence de la résistance du sujet pa
s de l'ouïe et de la vue et idées de persécution. Agent passif d'un
délire
communiqué par sa fille. Mme G..., cuisinière e
trée en scène et viennent donner corps à ses pré- occupations. Le
délire
de Mm0 G. est copié sur celui du sujet actif; ce
persécutions, mais tandis que celles de la fille s'incorporent au
délire
delà mère, la fille reste indifférente à celles d
e elles ait produit le même effet que la résistance de la mère au
délire
de la fille pendant les premiers mois. En effet,
remiers mois. En effet, c'est à partir du mois d'août, moment où le
délire
du sujet passif est entré dans lu ' CLINIQUE ME
rsécution. Elle met toujours sa fille eu avant dans le récit de son
délire
. Séjour à la colonie. Pendant les premiers jour
en et tout le monde sera tranquille. > Elle raconte son ancien
délire
comme par le passé en y mélan- geant l'histoire
, qui par sa résistance augmente et fait évoluer plus rapidement le
délire
du sujet actif. Influence du sujet actif sur
élabore, comme peut le faire un alcoolique chronique, un véritable
délire
qui évolue avec ses éléments principaux puisés
ait à faire à des sujets passifs véritablement aliénés, et dont le
délire
évolue même après la séparation, celle-ci fait
codélirants n'a pas une action sur l'acuité et l'évolution de leur
délire
. Il semble donc bien que l'indication important
mptôme intellectuel de la pathologie générale, au même titre que le
délire
(Pitres), d'autres encore, et en plus grand nom
acte impulsif. La première, qui se trouve ailleurs, à l'origine des
délires
proprements dits, n'est pas plus l'obsession qu
chronique, chez lesquels les actes délictueux sont adéquats à leur
délire
ou à leurs troubles sensoriels. L'idée obsédant
eux soeurs nerveuses excentriques. Son frère faisant une bouffée de
délire
avec des idées de persécu- tion ; il disait qu'
ions et impulsions. La folie du doute est associée non seulement au
délire
du toucher, mais aussi à une foule d'autres phé
- venant à différentes époques de sa vie : syndromes épisodiques,
délire
mélancolique, délire mystique. Zoé-Constantine
tes époques de sa vie : syndromes épisodiques, délire mélancolique,
délire
mystique. Zoé-Constantine M... entre pour la tr
s, idées de culpabilité et de persécution ; enfin pour le dernier :
délire
mystique avec préoccupations hypo- condriaques
ncu- rabilité. Legrand du Saule dans sa monographie, l'associe au
délire
du toucher; pour lui, ce rapport intime existe
r lui, ce rapport intime existe nécessaire- ment et l'apparition du
délire
du toucher marque le début d'une seconde périod
peut exister en clinique, soit isolément, soit parfois associée au
délire
du toucher, et cela de préférence seulement, ca
e à diagnostiquer : dans le premier on pou- vait penser à un simple
délire
alcoolique, niais la présence de lymphocytes fi
six ans à revêtir le type com- plet de l'épileptique vulgaire avec
délire
, ce qui nécessite son internement. Il meurt enf
mort, eut une psy- chose érotomaniaque, un quatrième malade eut un
délire
religieux, il s'est pendu. Nous observons actue
d'un certain nombre de psychoses post-opératoires ; mais si le vrai
délire
peut naître dans certains cas, comme nous avons
au Congrès d'Angers qu'il fallaitranger sous cette dénomination les
délires
d'intoxication que nous nous étions appliqués à
'intoxication que nous nous étions appliqués à distinguer des vrais
délires
sous le nom de faux délires post-opératoires.
étions appliqués à distinguer des vrais délires sous le nom de faux
délires
post-opératoires. ' Picqué et Dagonet. r\eurasl
uveau, sur la nécessité de séparer avec soin les deux catégories de
délire
, en nous servant d'arguments qui nous paraissen
ellement à les éliminer puis- qu'il ne s'agissait en réalité que de
délires
transitoires (véri- tables délires d'hôpital),
ne s'agissait en réalité que de délires transitoires (véri- tables
délires
d'hôpital), se terminant rapidement par la guér
uvions nous résoudre à ranger dans le même groupe, deux variétés de
délire
qui diffèrent tant, au point de vue de l'étiolo
ptômes et du traitement. Si rationnellement il s'agissait bien de
délires
survenant après une opération, ils différaient
vions évidemment songer qu'a établir deux groupes bien distincts de
délires
post- opératoires. M. Marandon de Monthyel, d
ou pour y rester ; tandis qu'il en est d'autres qui présentent des
délires
transitoires dus surtout à la septi- cémie, rar
- péraux transitoires dus à la septicémie. Les unes sont bien des
délires
d'asile, et arrivent seuls aux aliénistes ; les a
res d'asile, et arrivent seuls aux aliénistes ; les autres sont des
délires
d'hôpital. Ne voit-on pas l'intérêt considé- ra
é de Chirurgie (le mars 1898) l'exemple d'un malade envoyé en plein
délire
fébrile d'un service parisien, chez lequel il a
fin de ce travail (obs. IX), il est probable qu'il s'agissait d'un
délire
infectieux, sans qu'il soit possible de l'affirme
Enfin, on observe souvent, ainsi que l'a démontré M. Ma- gnan, des
délires
fébriles ou d'intoxications superposés à de vér
ère, qu'on peut découvrir la coexistence d'une folie durable. Les
délires
d'asiles, les vraies psychoses post-opératoires
ement sous le nom de folie post-opératoires pour les distinguer des
délires
transitoires précédemment étudiés ne sont pas p
nt. A la question posée : l'opération a-t-elle chez eux engendré le
délire
? Chirurgiens et aliénistes ont répondu. Les
l'histoire de la malade. En tout cas, il s'agit d'une débile et le
délire
post-opératoire s'explique aisément. Ces obse
ervait son premier groupe aux idées morbides pouvant aller jusqu'au
délire
chez les traumatisés ou les opérés ; et, dès ce
cerveau et produire, comme nous le verrons plus loin, une forme de
délire
différente selon les cas. L'importance de la
En attendant, il suffira au chirurgien ' Les idées morbides et les
délires
de persécution. 216 CLINIQUE MENTALE. de savo
ynécologiques prédisposent-elles plus que d'autres, à l'éclosion du
délire
post-opératoire ? C'est un point qui,;à diverse
hose, tout comme la variété de l'agent toxique crée les variétés du
délire
d'intoxication. Chez telle malade hystérique qu
hystérique. Chez telle autre, la psychose prendra les allures d'un
délire
de persécution dans lequel ne manqueront pas d'
NTALE. ner de la dépression mélancolique ou un véritable accès de
délire
mélancolique. La nature même de l'opération pou
pur, dépendant d'une affection anté- rieure du sujet, ainsi que des
délires
toxiques et médica- menteux. L'expérience nou
e la sorte, on se trouve amené à n'avoir plus à considérer que deux
délires
post-opératoires : le délire septicémique et le
à n'avoir plus à considérer que deux délires post-opératoires : le
délire
septicémique et le vrai délire vésanique (délir
e deux délires post-opératoires : le délire septicémique et le vrai
délire
vésanique (délire d'Asile, proprement dit). Cet
t-opératoires : le délire septicémique et le vrai délire vésanique (
délire
d'Asile, proprement dit). Cette distinction éta
rmédiaires et l'on doit se demander si dans ce cas la forme même du
délire
ne pourrait pas fournir une indication utile. L
que l'on tend à con- sidérer aujourd'hui comme caractéristique d'un
délire
infec- tieux pourrait dès lors constituer un él
raitement. Le pronostic diffère naturellement selon la variété du
délire
. Dans le mémoire déjà cité (1 ? mars 1898) l'un
l'un de nous citait le cas d'un malade envoyé dans un asile pour un
délire
post-opératoire et qui guérit par l'amputation
psychoses. 2° Dans ce groupe ainsi délimité, on doit écarter les
délires
d'intoxication ou en former un chapitre à part. S
laxie de la sympto- matologie, du pronostic et du traitement. Les
délires
infectieux sont des délires transitoires qui do
gie, du pronostic et du traitement. Les délires infectieux sont des
délires
transitoires qui doivent guérir à l'hôpital spo
les éloigner du milieu chirurgical où ils peuvent guérir. Les vrais
délires
post-opératoires, au contraire, sont des délire
guérir. Les vrais délires post-opératoires, au contraire, sont des
délires
permanents qui ne peuvent être traités qu'à l'a
ts qui ne peuvent être traités qu'à l'asile. La pathogénie de ces
délires
varie dans les deux groupes. Dans le premier, l
nie de ces délires varie dans les deux groupes. Dans le premier, le
délire
est, ainsi que nous venons de le dire, exclusiv
exaltée non délirante. Elle présenta aussitôt après l'opération un
délire
mélancolique avec des idées de 224 CLINIQUE MEN
ants, qu'il faudra encore l'opérer ». Le 17 juillet, on note que le
délire
a disparu, mais l'intelligence est restée quelq
la malade doit res- ter couchée, elle dormait peu, et fut prise de
délire
mélancolique avec idées de persécution. Elle se
iorée, passée dans un quartier de tranquilles (2° quartier) elle ne
délire
plus en paroles, et se défend d'avoir, actuelle
i sur des bases plus solides. Il s'agit plus vraisemblablement d'un
délire
mélancolique avec une petite pointe d'alcool. I
le traumatisme a été, plutôt que l'opération, le point de départ du
délire
. ÉTUDE DES PSYCHOSES POST-OPÉRATOIRES. 227 Ob
te, les idées mélancoliques primitives reparaissent peu à peu et le
délire
reprend avec une intensité qu'il n'avait jamais
strychnine. Il y a plus de spontanéité, il ne semble plus avoir de
délire
mélan- colique ; mais il reste déprimé. Le gâti
ues n'ont pas été signalés. Après l'opération il a présenté le même
délire
, un peu plus accusé (idées typiques de négation
narchistes. L'émotion qu'elle en a ressenti a provoqué chez elle un
délire
mélancolique arec craintes. Hallucinations. Ell
arents ni moi-même, pour qui elle avait de l'affection, et dans son
délire
, le thème dominant est qu'elle est damnée, voit
événement où je reste étranger et, fait bizarre à noter, depuis son
délire
, les époques menstruelles reviennent sans que sa
jeune fille atteinte de dégénérescence mentale et chez laquelle un
délire
maniaque s'est déclaré consécutivement à l'opér
apparaissent. - La malade qui a conservé le souvenir complet de son
délire
, nous raconte que, en même temps qu'elle pensai
es menaces et des pré- dictions effrayantes. Sous l'influence de ce
délire
, elle ne pouvait parler, toujours dans l'attent
la délibité de son état mental sur laquelle parait avoir évolué un
délire
polymorphe survenu à l'oc- casion d'une longue
e infection et d'une opération. Réflexions. L'observation dénote un
délire
mélanco- lique avec idées de culpabilité et de
eût été intéressant de savoir si la malade avait présenté d'autres
délires
avant l'opération. On saitcombien les débiles d
t l'opération. On saitcombien les débiles délirent facilement. Le
délire
post-opératoire s'explique aisément. L'observat
de mai. Réflexions. Il semble possible d'admettre dans ce cas un
délire
d'origine toxique ou infectieuse ; ce qui donne d
; ce qui donne de la valeur à cette hypothèse, c'est la brièveté du
délire
. Il n'y a malheureusement que peu de détails su
me cliniquement parles acci- dents de la strychnine, du tétanos, du
délire
aigu, du tabes, de la paralysie générale, Nous
hose. L'accès passé, le malade ne se rappelle que partiellement son
délire
de perquisition ; une grande partie des autres
incurables. Il est à noter que, sur 11 cas d'épilepsie et 11 cas de
délire
alcoolique prolongé, elle n'a manqué dans aucun
t aussi produire chez les sujets prédisposés des hallucinations, du
délire
, ou bien des troubles du sentiment apparaissant
up injectées dans les veines de dégénérés, toujours en puissance de
délire
et entraînerait ainsi une mélancolie dont la gr
UEUER communiquent trois observations de malades, ayant présenté un
délire
hallucinatoire ressemblant à s'y méprendre à un
présenté un délire hallucinatoire ressemblant à s'y méprendre à un
délire
alcoolique et dû à une auto-intoxication par in
la lenteur de l'élimination du bleu de méthylène. La disparition'du
délire
coïncida avec la reprise de l'éli- mination uri
erre, etc., qui ont noté l'analogie étroite, unis- sant le syndrome
délire
alcoolique au syndrome délire toxique. M. Dupré
logie étroite, unis- sant le syndrome délire alcoolique au syndrome
délire
toxique. M. Dupré. Ces observations rappellent
e délire toxique. M. Dupré. Ces observations rappellent beaucoup le
délire
par insuffisance hépatique. Je désirerais savoi
M. TRÉNEL a observé une femme, atteinte pendant trois semaines d'un
délire
très actif de persécution survenu au cours d'une
blié des cas analogues d'hépato-uéphrite graisseuse, accompagnée de
délire
toxique. Ils ressemblent beaucoup à ce qu'on ob
rénaux des symptômes polynévritiques, M. Dupain a observé un cas de
délire
pseudo-alcoolique, chez une femme à l'autopsie
ns. M. PACTET croit qu'on porte très fréquemment le diagnostic de
délire
alcoolique, alors qu'il s'agit de délire toxi-inf
équemment le diagnostic de délire alcoolique, alors qu'il s'agit de
délire
toxi-infectieux, par insuffisance hépato-rénale
. On subit trop l'influence de Lasègue, en portant le diagnostic de
délire
alcoolique, d'après la description erronée qu'i
ée. Il est temps de revenir sur cette erreur, qui fait confondre le
délire
alcoolique avec tout autre délire toxique. Elle a
tte erreur, qui fait confondre le délire alcoolique avec tout autre
délire
toxique. Elle a pour conséquence de donner dans
u'on n'a pas encore trouvé de caractères permettant d'identifier le
délire
alcoolique. M.Baianncroit que la demi-conscienc
on alcoolique. Il cite l'exemple d'un brightique, qui fut pris d'un
délire
toxi-infectieux, à la suite d'une ingestion de
observe presque toujours dans les cas ana- logues, est rare dans le
délire
alcoolique vrai. Ce sont là deux caractères imp
ons les plus importants de ses mémoires : Contribution à l'étude du
délire
d'origine sympa- ihique (avec le Dr Picqué), An
rte totale de la mémoire, impulsions automatiques au suicide, vague
délire
de satisfaction et de richesses, symptômes de név
pparaissent des accès d'angoisse, compliquée d'agitation vive et de
délire
en rapport avec des illu- sions, qui reviennent
ment à un phlegmon diffus de l'avant-bras. . Si la disparition du
délire
et de l'agitation par l'installation d'un état
imum d'intensité, le simple état suggestif se transforme en un vrai
délire
plus ou moins transitoire, il est clair que les
ridique des foules s'évanouit com- plètement dans le cas ou le vrai
délire
collectif est indiscutable et. dans les étals d
des dessins exécutés par un aliéné et tellement en rapport avec son
délire
que, d'après le présentateur, ils portent avec
ses col- lègues, une série de dessins émanant d'une aliénée dont le
délire
, systématisé se reflète aussi dans des détails
systématisé se reflète aussi dans des détails qui caractérisent son
délire
. Les idées érotigaces dans l'épilepsie. M. Ma
, fut tout à fait sépa- rée de la manie et inclue dans le groupe du
délire
hallucina- toire. Goitinikoff rapporté au group
guerre se dissipai. » il renonça donc à la carrière des armes. Ce
délire
d'action systématisé avec hallucinations et idées
es). Les auteurs donnent des observations de phobies de la rage, de
délire
du toucher, de polypbobies se succè- dent chez
ce naturelle est dans les asiles d'aliénés. Une fois guéris de leur
délire
, on ne peut les y maintenir, même momentanément
s troubles neurasthéniques, les phobies, la maladie du doute, les
délires
conscients... qui précisément ne sont pas, ainsi
ses manifes- tations pathologiques (ictus de la paralysie générale,
délires
épilep- tiques), qui ne peuvent qu'exceptionnel
on). Si l'affection somatique chronique passe à l'état aigu, il y a
délire
ou perte de la connaissance, c'est-à-dire aboliti
sombrer à tout jamais, vaincue par la vie végétative. Sur un cas de
délire
de Dlcdiumnité. MM. Ballet et DIIEUA. Cette obs
UA. Cette observation est celle d'un malade qui a été en proie à un
délire
des plus intenses, mais qui reposait SOCIÉTÉS S
293. Les stigmates obstétricaux delà.parU. et il. Larger, 443.
Délire
éitleptique. Traitement du par l'alitement, par
bsessions. Note sur l'évolution des obsessions et leur passage au
délire
, par Séglas. 33. Des et impulsions, par Soutzo,
la compression ovarienne. — Attaques ne comprenant que la période de
délire
. — Contracture partielle du sterno-mas-toïdien dr
lle du sterno-mas-toïdien droit. — Attaques sans période apparente de
délire
. — Refus de manger. — Modifications de la tempéra
iques complètes, A. avec prédominance du clonisme (clow-nisme), A. de
délire
. Arrêt des attaques : compression ovarienne, co
iodure d'é-thyle, chloroforme, éther. — Action de ces divers agents;
délire
. Périodes d'excitation maniaque. — Contractures
, se soulève et bat l'oreiller durant quelques secondes. Période de
délire
. — Respiration plus fréquente ; pupilles dilatées
ents que M. Charcot a décrits sous le nom de clownisme). Période de
délire
. — Mêmes caractères. Pendant cette série qui a
série qui a duré une demi-heure, nous avons vu survenir la période de
délire
à l'état isolé. Ainsi, la malade étant en rigidit
de suite. Puis, elle retombe dans sa rigidité sans paraître avoir de
délire
. En un mot, les attaques se composeraient uniquem
est arrêtée à la période tonique ; l'inhalation étant continuée, W...
délire
, parle de son amie Cri... : « Je connais bien ton
né, grands mouvements eloniques, puis cri modulé, repos. Période de
délire
. — Elle parle d'un Emile, qu'elle voit dans le la
ses qui l'énervent, nous lui administrons de Yéther. Hilarité, puis
délire
: « Donne-moi encore de l'éther... » Elle rit, se
es. 15 mai. — H y a deux jours, à la suite d'attaques, W... a eu du
délire
. Elle a été calme le 13, a bien dormi dans la nui
dormi dans la nuit du 13 au 14 : au réveil, sans attaques, retour du
délire
. Elle prend diverses attitudes, parle bas et pous
rase citée plus haut. Elle ne commet pas de violences. Ce matin, le
délire
continue; la face est un peu amaigrie, les yeux e
. 37°,8. — Soir : T. R. 37°,8. 16 mai. — W... a été électrisée : le
délire
n'en a pas moins continué. Alimentation par la so
voqué une attaque, on lui a donné de l'éther et du chloroforme, et le
délire
a disparu. 4, 11, 12, 20 juin. — Agitation dura
voit se produire les grands mouvements (clownisme). C. — Période de
délire
. — W... remonte dans son lit, s'asseoit, ouvre le
LEPTIQUE ARC DE CERCLE Planche IV ATTAQUE HYSTÉRO-ÉPILEPTIQUE
DÉLIRE
Planche V. ATTAQUE HYSTÉRO-ÉPILEPTIQUE déli
ÉRO-ÉPILEPTIQUE DÉLIRE Planche V. ATTAQUE HYSTÉRO-ÉPILEPTIQUE
délire
erotique gauche ;laphysionomie exprime la terre
tuels, dont le nombre varie de cinq à dix; pas d'arc. c) Période de
délire
. — W... se couche à droite, se tortille; sa physi
lonique. — Grands mouvements, durant quatre secondes. c) Période de
délire
. — Attitude de la sirène, corps tendu, jambes flé
secondes. — b) Période clonique. — Dix secondes. 3 c) Période de
délire
.— Quarante secondes. Effroi « Maman! ôtez cette t
de épileptoïde. — b) Période clo-nique. — Bat le lit. c) Période de
délire
. — W... se met en sirène, couchée sur le côté gau
secondes. — b) Période clonique. —Durée six secondes. — c) Période de
délire
. —- Soixante-quatre secondes. W... est en arc, à
a, b) Périodes épileptoïde et clonique. — Les mêmes. c) Période de
délire
. — W... soupire : « Maman! on frappe ! Oh ! on fr
)Périodes épileptoïde et clonique. —Mêmes caractères. c) Période de
délire
. — Immobile sur le dos ; figure calme, congestion
Périodes épileptoïde et clonique. — Mêmes caractères. c) Période de
délire
. — Peur, regard fixe ; pupilles dilatées : « Mama
é des modifications des pupilles, particulièrement dans la période de
délire
; dans d'autres séries, il nous a semblé qu'elles
, il nous a semblé qu'elles conservaient les mêmes dimensions, que le
délire
fût gai ou triste. citabilité musculaire.—M.X..
tent, offrant quelques modifications en ce qui concerne la période de
délire
, qui roule sur les incidents de son escapade du 3
ie, nous avons pratiqué plusieurs fois la compression à la période du
délire
: la malade, réveillée, n'a jamais voulu raconter
été poursuivie durant vingt-cinq minutes, la malade a peu parlé ; son
délire
est discret. Le plus souvent, on est obligé d'avo
s bras. Elle s'endort définitivement avec lenteur. Mais la période de
délire
est courte. 12 septembre. — W... est comprimée
est comprimée depuis une heure. —• Chloroforme : elle s'endort sans
délire
et plus rapidement que de coutume. Renâclement, s
malade et on lui administre de nouveau le chloroforme et bientôt elle
délire
: « Ils ont été obligés de passer par-dessus la
que, il y a des réminiscences des événements comme dans la période de
délire
des attaques ou le sommeil lui-même. Etat actue
tdide l'emportait de beaucoup sur lapériode clonique et la période de
délire
, qui n'existaient pour ainsi dire qu'à l'état d'é
hui, nous observons les grands mouvements cloniques et une période de
délire
bien plus longue et bien plus variée. Dans le c
et c'est là un point très curieux, W... nous a offert une attaque de
délire
, à l'état isolé, indépendamment des périodes épil
épileptoïde est la même ; seules la période clonique et la période de
délire
subissent des modifications. Après la période é
des renseignements précis sur les scènes qui se déroulaient dans son
délire
, mais nous n'avons pas obtenu de réponses satisfa
res périodes. Supposons, par exemple, que W... soit à la période de
délire
de la première attaque de l'attaque composée, c'e
ième attaque; si, alors, on comprime encore, on empêche la période de
délire
, caractérisée par la scène d'amour, de se manifes
s relevé des modifications plus ou moins temporaires de la période de
délire
et reconnaissant pour cause l'intervention d'évén
'ajouter à la série ancienne, deux attaques nouvelles : la période de
délire
, dans l'une, était silencieuse, — la malade, couc
cette tête ! Otez la tête ! » Nous ignorons ce qui se passe dans le
délire
de la première attaque surajoutée; en ce qui conc
pto'ide très brève, ébauchée ; —p. clonique; arc de cercle; — p. de
délire
, avec hallucinations (P... voit des rats, etc.) P
et demie, P... est revenue à elle sans avoir eu de convulsions ni de
délire
. On voit que ces sortes d'attaques sont limitées
dès qu'on approche de mon lit, je me réveille. » Dans la période de
délire
des attaques hystéro-épileptiques, elle assiste à
plètes avec les trois périodes : p. épileptoïde, p. clonique et p. de
délire
. Catalepsie.—Après les attaques complètes, M...
ogènes ; leur rôle dans l'aura. — Sommeil ; influence des attaques. —
Délire
de l'éthcr. Dr... Aug..., était âgée de trente
se de sa première attaque en descendant l'escalier, (Souvent dans son
délire
, elle revoit cet homme). Bientôt la police s'em
heures à 11 heures, 25 attaques. Inhalation prolongée à'éther; pas de
délire
de parole. On essaie en vain de faire causer ou c
s par le chloroforme. 7 juin. —Attaques : inhalations à'éther, sans
délire
particulier. P... déclare spontanément qu'il lui
plusieurs variétés; d'ordinaire elles sont complètes et la période de
délire
se compose d'une phase gaie et d'une phase triste
ragons de Villars, sa romance favorite. Le chloroforme détermine un
délire
plus court dans lequel les idées gaies tiennent m
moins souvent à son esprit durant son sommeil que dans la période^ de
délire
des attaques. Le sommeil est interrompu : « C'e
... (Obs. III, p. 50.) Si l'on compare les rêves des hystériques au
délire
qu'elles ont après leurs attaques, on constate de
on constate de suite une grande analogie : les rêves, de même que le
délire
, se présentent sous deux formes, l'une gaie, l'au
ception, on retrouve, durant le sommeil, les mêmes phases que dans le
délire
qui accompagne l'inhalation, autrement dit les rê
e idée, sa maladie aurait redoublé d'intensité et, dans la période de
délire
des crises convulsives, elle voyait le diable. «
empérature, etc. — Attaques hystériques. — Troubles vaso-moteurs. —
Délire
. — Hypercsthésie ovarienne droite. —G jnservation
: P. 84; T. Y. 37°,8. La sécrétion vaginale est assez abondante. Le
délire
continue : « Oh! elles vont me mordre!... on me p
qui annoncent la fin des attaques de sommeil : mouvements cloniques,
délire
. Description de l'att;ique de sommeil de 1876 :
eures, après avoir mangé, H... a été prise d'un rire bruyant, puis de
délire
: elle voyait son beau-père qui lui « faisait des
sont éloignées vers 9 heures, et, de là jusqu'à minuit, H... a eu du
délire
: cris, chants, appels au secours, rires. Elle di
rit aux éclats. 12 avril. — Le sommeil est court ; pas de rêves. Le
délire
reparaît par instants. H... frappe le mur, rit ni
eptant la vue. Elles sont jalouses l'une de l'autre. 1er juin. — Le
délire
persiste, ce qui ne l'empêche pas de se peigner a
gé; en dehors des attaques de sommeil, des crises de rire nerveux, du
délire
de parole, H... est actuellement ' Ces recherch
e l'attaque de sommeil. Dans ce cas aussi, il se produit un véritable
délire
de parole^. La durée des attaques de sommeil es
rt apparente : 1 Nous avons longuement insisté sur cette variété du
délire
hystérique, t. I et II, passim. « Une fois Y ét
me lorsqu'on sort du sommeil ; chez les autres, il y avait eu soit du
délire
, soit du trouble dans les idées, soit de la pesan
n'est-ce pas aux rêves qu'il faut attribuer, pour une bonne part, le
délire
de ces malheureux qui, entretenus sans cesse du d
sensations voluptueuses éprouvées par les hystériques, soit dans leur
délire
, soit sous l'influence de l'éther, soit enfin dur
I Sommaire. — Renseignements complémentaires sur les antécédents. —
Délire
par l'éther ; effets consécutifs. — Action du nit
ions, permettent de se faire une idée du caractère des hystériques.
Délire
provoqué par l'éther. — Bien que nous ayons déjà
où elle se trouve durant une partie de la phase gaie de la période de
délire
des attaques. Effets consécutifs aux inhalation
regard, d'une lumière vive ; —d'un bruit soudain, du diapason, etc. —
Délire
hystérique ; ses caractères. — Phénomènes vaso-mo
. — Antécédents. — Métrorrhagie, hématemese. — Attaques syncopales. —
Délire
de paroles. — Caractère, habitudes, physionomie.
nouveau ». Du 21 au 23, elle a eu de fréquents éclats de rires. — Le
délire
de parole persistait après les attaques pendant 2
. Brusquement, S... N... reprend le décubitus dorsal. 3° Période de
délire
.— Après un court repos, éclate le délire, S... a
itus dorsal. 3° Période de délire.— Après un court repos, éclate le
délire
, S... a peur : « Oh! le grand singe ! 11 amène to
usse des cris de rage et quelquefois mord l'oreiller. 3° Période de
délire
.— Après quelques instants d'immobilité, de réflex
es instants d'immobilité, de réflexion, S... entre dans la période de
délire
: « Ah! que c'est joli..., quel beau bateau qui a
squelles les trois périodes se succèdent régulièrement. La période de
délire
présente en général deux phases qui, assez souven
e de gestes et de modifications de la physionomie en harmonie avec le
délire
. S... revoit souvent les scènes, décrites plus
fera religieuse; d'autres fois, elle veut se faire actrice. Dans son
délire
, se décèle son caractère orgueilleux et la haute
fiement, sirène, arc de cercle, etc.) et la longueur de la période de
délire
. Les attaques se montraient en général par séries
ensations analogues à celles qu'elles ressentaient dans la période de
délire
. Suzanne, à la sortie du sommeil artificiel, of
de jusquiame et de belladone. Et, de même que nos hystériques dans le
délire
de leurs attaques ou le délire occasionné par l'é
t, de même que nos hystériques dans le délire de leurs attaques ou le
délire
occasionné par l'éther, revoient les scènes princ
amyle.j — Composées, 29; 32, 33. — De contracture, 12, 14, 41. — De
délire
, 9, 14, 29, etc. —Épileptiformes, 15, 51, 67, 75,
du sein, 69. Crucifiement, 224. D Deleuze (méthode de), 458.
Délire
de paroles, 439, 210, 215, 217, passim. Dermalg
n'entravait pas la vision. La classification 1 NOTE SUR UN CAS DE
DÉLIRE
ÉPILEPTIQUE. 121 que nous proposons n'est proba
la science médi- cale. 1 RECUEIL DE .FAITS. Note sur un cas de
délire
épileptique; Par le D' A. PETIT. On sait depu
n sait depuis les travaux de Magnan et de son élève Respault que le
délire
épileptique est le produit de deux fac- teurs :
sie; si la névrose entre pour une grande part dans la production du
délire
épileptique, elle ne le constitue pas tout enti
une « violente attaque de nerfs ». Le 16 mai 1895, à la suite d'un
délire
qui aurait éclaté subite- ment deux jours aupar
ciale du dépôt, où le D1' Garnier constate qu'il est atteint de : «
délire
maniaque avec inconscience absolue; répétition
iet de sa santé, il redoute pour lui la venue de NOTE SUR UN CAS DE
DÉLIRE
ÉPILEPTIQUE. 1'23 nouveaux accidents cérébraux
t à son aide et le trouvent, à la suite de l'attaque, en proie à un
délire
' maniaque très violent. D'après les renseignem
ue dont l'aboutissant a été l'internement, et cela à la faveur d'un
délire
automatique, non créé de toutes pièces, mais pu
lirantes et des autres troubles psychopathiques ; 3° spontanéité du
délire
chez chacune des deux malades. L'accès de mélan
anence et d'une intensité comparables à ce que l'on ' voit dans les
délires
systématisés ordinaires. Il ne s'agit pas là de
ouïe. Les troubles aphasiques durent une huitaine de jours, puis le
délire
hallucinatoire reprend son activité. ` ' En a
ois, les troubles apha- siques durent une semaine, et à la suite le
délire
et les hallucina- tions reprennent leur cours.
téressante au point de vue du diagnostic. En effet l'existence d'un
délire
à base d'hallucinations et la constatation de s
e quelque trente ans avant. Mais c'est la discussion célèbre sur le
délire
chronique de Magnan qui porta le plus de lumièr
à Jules Falret. La séance est ensuite levée en signe de deuil.
Délire
et insuffisance hépatique. MM. VIGOUROUX et JUQ
he quand dis- paraissaient les troubles mentaux (confusion mentale,
délire
oni-. rique. hallucinations provoquant le délir
confusion mentale, délire oni-. rique. hallucinations provoquant le
délire
, excitation, etc.) Si cette auto-intoxication h
; 2° Celles où des accès intermittents de confusion mentale avec
délire
hallucinatoire ou agitation ont évolué parallèlem
façon générale, les auteurs retrouvent chez eux les caractères des
délires
toxiques et infectieux (confusion mentale, cauc
articulier un problème de la plus haute importance : « Les accès de
délire
se produisant chez des individus dont l'épilepsie
Folies idiopathiques (manie mélancolique, folie intermit- tente et
délires
systématisés progressifs); 2° confusions men- t
e et délires systématisés progressifs); 2° confusions men- tales et
délires
toxiques d'origine externe ou interne (la paralys
générés (types Magnan) ; 4° folie en rapport avec les névroses ; 5°
délires
secondaires aux lésions organiques cérébrales (
des éclats de rire,des pleurs ou de rares paroles empreintes de son
délire
mobile (elle est morte, martyre, ne veut pas fair
n certificat d'admission à l'asile du Bon-Sauveur d'Albi, porte : «
Délire
confus caractérisé Fig. 21 à 24. DÉPRESSION K
notable affaiblissement des facultés men- tales ayant succédé à un
délire
lypémaniaque confus. Actuelle- DÉPRESSION YÉRAT
Depuis lors l'état du malade n'a guère subi de modification et son
délire
parait toujours orienté dans le sens de la perséc
tobre 1901 pour une démence sénile accom- .pagnée d'agitation, d'un
délire
continuel, incohérent, insaisis- sable, de refu
29 dans la- nuit, a pu se lever momentanément, sous l'action de son
délire
, ne sachant où il se dirigeait. Le 30, expressi
parti- culièrement sur la cornée de certains aliénés atteints du
délire
aigu. Ces constatations, non renouvelées depuis,
même passées sous silence dans les plus récentes monogra- phies du
délire
aigu, m'ont semblé assimilables à celles qu'à p
e quatrième obser- vation,-malade chez lequel la symptomatologie du
délire
aigu est venue, en même temps que la dépression
i ce qu'écrit, en effet, Brière de Boismont dans son travail sur le
Délire
aigu observé dans les établissements d'aliénés
d. Enfin, il arrive quel- quefois que les yeux, pendant le cours du
délire
, ne sont ni dilatés ni resserrés. -.Lorsque le
t le cours du délire, ne sont ni dilatés ni resserrés. -.Lorsque le
délire
a duré quelque temps, les yeux perdent de leur
rasme dénouant une affection encéphalique, les états stupides, le
délire
aigu. Même, avec cette interprétation pathogéni
uellement qu'à la période des grandes dépressions des psychoses, du
délire
aigu, des encéphalites. - 3° Il y a lieu de d
au point de vue du danger de mort dans les états d'encéphalite, de
délire
aigu ou de traumatisme crânien, soit au point d
nd à aucune des questions qu'on lui adresse; ne parait pas avoir de
délire
ni d'hallucinations; excitation motrice simple
hallucinations ayant pour base le démon ; cette forme que prend son
délire
lui est suggérée par les personnes qui l'entour
d'angoisse. Le terme de transition entre la mélancolie simple, sans
délire
, et la mélancolie anxieuse, nous est fourni par
présente une évolution systémati- que, qui rappelle l'évolution du
délire
des persécutions de Lasègue. On y remarque les
rite par Lasègue sous le nom de mélancolie perplexe (Ritti) ; 3° un
délire
mélanco- lique avec idées de négation, de damna
on l'expression de M. Régis, et à laquelle Cotard a donné le nom de
délire
d'énormité. Bien que le délire des négations co
laquelle Cotard a donné le nom de délire d'énormité. Bien que le
délire
des négations comporte un pronostic grave, la mal
athiques sont la mélancolie anxieuse et la paranoïa rudimentaire ou
délire
systé- matisé raisonnant. 1 A côté des états
iée pour la première fois par Legrand du Saulle, dans son traité du
Délire
des persécutions1, sous ce titre : « Idées de p
sécutions1, sous ce titre : « Idées de persécution .communiquées ou
délire
à deux et à trois personnes. » « Dans tous le
e à deux et à trois personnes. » « Dans tous les cas de véritable
délire
communiqué, dit Legrand du Saulle, et alors que
à un individu sain d'esprit, de même que la ' Legrand du Saulle. Du
délire
des persécutions, ch. vi, 1871. s Lesègue et Fa
idus est l'élément actif; plus intelligent que l'autre,' il crée le
délire
et l'impose progressivement au second qui const
dans une certaine mesure, pour rectifier, amender et coordonner le
délire
, qui leur devient alors commun et qu'ils répète
ence extérieure. c. La troisième condition pour que la contagion du
délire
soit possible c'est que ce délire ait un caract
ondition pour que la contagion du délire soit possible c'est que ce
délire
ait un caractère de vraisemblance; qu'il se mai
uand il est privé du point d'appui de celui qui lui a communiqué le
délire
. 8° Dans la plupart des cas, le second malade e
ir aliénés eux-mêmes, c'est-à-dire sans présenter aucun symptôme de
délire
et sans commettre aucun acte imputable à l'alié
; c. Que l'organe actif devenu aliéné communique une partie de son
délire
à l'organe pas- sif. Ce délire, pour être trans
aliéné communique une partie de son délire à l'organe pas- sif. Ce
délire
, pour être transmis, doit avoir un caractère de
ange les cas où il y a non pas communication mais simultanéité du
délire
chez les deux sujets, sans que l'un soit actif, l
nt ordinairement atteints au même degré. Ils ont exactement le même
délire
, les mêmes hallucinations, le même langage path
s de transition. Quand, par exemple, il s'agit bien réellement d'un
délire
communiqué, le sujet passif peut ne pas rester
on propre fonds. Enlevons l'agent provocateur (l'élément actif), le
délire
reste, et peut-on dire que ce n'est pas un déli
lément actif), le délire reste, et peut-on dire que ce n'est pas un
délire
parce qu'il "a été communiqué ? La vraisemblanc
t pas un délire parce qu'il "a été communiqué ? La vraisemblance du
délire
, condition importante pour sa transmission, ne
condition importante pour sa transmission, ne prouve point que ce
délire
n'ait des racines profondes, d'autant plus profon
plus vraisemblable. Le véritable critérium est dans l'évolution du
délire
, et- dans la constitution névropathique 2, dans
Dans le second groupe, celui de la folie simultanée, alors que le
délire
est éclos en même temps chez des individus héré
ntellectuelle et morale, primiti- vement délirant, qui transmet son
délire
dans les conditions que nous avons étudiées plu
ommuniquée a été de vouloir découvrir, malgré tout, un promoteur du
délire
et de voir un rapport de succession là où il n'
thèse, p. 22. 294 CLINIQUE MENTALE.. quelque sorte et soutientle
délire
, jouant, dans l'association, le rôle de conduct
s, et c'est là peut-être ce qui explique que, dans certains cas, le
délire
, étant malgré tout le même ? et étant survenu s
deux observations que nous publions ici et dont l'une concerne un
délire
simultané chez les trois soeurs, ayant entraîné l
soeurs, ayant entraîné les réactions les plus bizarres, l'autre un
délire
communiqué par la mère à son fils. Observatio
ois sccuns avec prédomi- nance de l'une d'elles dans ta conduite du
délire
. Idées de persé- cution. biterprétations délira
seules un indice d'une longue idéation commune, et sans doute d'un
délire
commun. C'était le cas; mais comme leur délire
, et sans doute d'un délire commun. C'était le cas; mais comme leur
délire
faisait suite à des pensées justes qu'elles dev
la production du ÉTUDE DE LA FOLIE COMMUNIQUÉE ET SIMULTANEE 297
délire
semble avoir été en rapport avec sa force intelle
l'aveu de ses soeurs, c'est elle qui a provoqué et qui a conduit le
délire
. D'ailleurs, Anuette nous dit elle-même : « J'a
nt au règlement. Tandis que la plus jeune soeur apporte au commun
délire
le secours intermittent de son imagination et t
-Louise. Dis-le ; à quoi bon t'en cacher ! » - Son apport dans le
délire
commun semble avoir consisté en des éclairs d'i
Admission Asile clinique) aété arrêté sur la voie publique en plein
délire
alcoolique cherchant ses chevaux et sa voiture.
pour lequel il resta quatre-vingt-quinze jours à l'hôpital. Pas de
délire
signalé à cette occasion. Depuis le mois d'avri
êté dans la rue et conduit dans le service de M. Magnan. Malgré son
délire
hallucinatoire, G... répond d'une façon suffi-
renseignements suivants : « G... est encore sous l'empire de son
délire
alcoolique; il a par intermittences des exacerb
son délire alcoolique; il a par intermittences des exacerbations de
délire
avec rêvasseries profes- sionnelles, de l'insom
incohé- rente avec sueurs profuses qui font craindre l'invasion du
délire
aigu. Couché sur le dos, les yeux habituellemen
milieu de laquelle il est possible de percevoir les éléments d'un
délire
hallucinatoire professionnel (voitures, chevaux).
nir. L'état mental est le même : période de lucidité avec phases de
délire
hallucina- toire. Aux hallucinations visuelles
uis son attaque du 4 février, G... grince fréquemment des dents. Le
délire
ambi- tieux s'accentue et devient de plus en pl
ntes. Pouls « lent (60 par minute). Le surlendemain, atténuation du
délire
, « avec persistance de l'aphasie, intoxication
remière chose attira l'attention chez ce malade : la persistance du
délire
hallucinatoire, tel qu'il existe en pleine cris
la première entrée, M. Legrain signalait une durée inaccoutumée du
délire
toxique. Mais cette particularité fut bien plus
par exemple le 29 avril et le 6 juin des poussées très intenses de
délire
hallucinatoire. Or voici les températures recta
recommence ses excès de boissons et le 29 janvier 1900, un accès de
délire
alcoolique motive un nouvel internement. Cette
ernances d'embarras prononcé et de liberté rela- tive de la parole,
délire
hallucinatoire, dégénérescence graisseuse de ce
s la période des contorsions toujours bizarres et effrayantes, avec
délire
con- comitant ; les yeux sont convulsés sous la
est déchirée et ses mains contracturées assez longtemps ; elle a le
délire
transitoire sous forme d'hallucinations diverse
les auteurs se sont trouvés en face de malades présentant, avec un
délire
plus on moins analogue au délire alcoolique, de
e de malades présentant, avec un délire plus on moins analogue au
délire
alcoolique, de la confusion, de l'amnésie, des tr
m- pire d'une souffrance morale indiquée, mais non accompagnée de
délire
, une explosion subite a heu, sorte de convulsion
11 importe donc que le médecin sache que dans la mélancolie sans
délire
, alors que la maladie est beaucoup plus morale qu
d'angoisse. Note sur l'évolution des obsessions et leur passage au
délire
. M. Séglas expose le résultat de ses observatio
- tible, à l'occasion, d'évoluer, de se transformer, d'aboutir au
délire
proprement dit. 11 convient tout d'abord d'élim
aboutir l'obsession sont la mélancolie, la confusion mentale et le
délire
onirique, les délires systématisés. Le passage
sont la mélancolie, la confusion mentale et le délire onirique, les
délires
systématisés. Le passage à la mélancolie peut se
édés. Parfois, ils peuvent aller jusqu'à la stupeur complète. Les
délires
oniriques représentent l'exagération de l'autre f
uée par l'automatisme de l'idéation, le mentisme. Non seulement ces
délires
ont les carac- tères du rêve, mais ils peuvent
jet peut devenir l'origine d'interprétations variables et passer au
délire
systématisé. Le thème délirant est très variabl
xpliquant en général une idée de contrainte qui peut aller jusqu'au
délire
de possession avec dédoublement de la personnal
t sans tare héréditaire ni passé pathologique, qui font un accès de
délire
sous l'influence d'une cause occasion- nelle et
re, d'ordre clinique, est consacrée à la définition de l'idée et du
délire
d'auto-accusation ; à la conception et au classem
c de l'auto-accusation, comprend en effet toutes les modalilés du
délire
de culpabilité des mélancoliques, toutes les vari
rmi tous ces différents types, ceux qui franchissant les limites du
délire
platonique de culpabilité, ou même n'ayant SOCI
e la dou- leur morale qui constituent le substratum pathogénique du
délire
mélancolique. Ce délire, qui affecte d'abord la
i constituent le substratum pathogénique du délire mélancolique. Ce
délire
, qui affecte d'abord la forme d'idées de culpab
e, d'inférence logique et de déduction raisonnante, évoluer vers un
délire
de culpabilité précise, qui s'affirme nettement d
auprès des autorités, de plain pied dans le domaine médico-légal du
délire
mélancolique d'auto- accusation. Cette évolutio
passage de l'aliéné du domaine clinique au domaine médico-légal du
délire
, est marqué par l'acte social, qui apparaît com
e le produit logique de la croyance du malade. Cette évolution du
délire
mélancolique d'auto-accusation vers sa phase mé
s de la filiation chronologique suivante : 1 État alcoolique ; 2°
délire
de culpabilité diffuse ; 3° auto-accu- sation p
nverse des mélancoliques qui ont tous, dans l'unifor-' mité de leur
délire
, un air de famille, les dégénérés sont tous dif-
s surtoutpar Ballet, Séglas, Lalanne, chez qui s'associent les deux
délires
de persécution et d'auto-accusation : en pareil
ouvoir-d'inhibition et en intervenant aussi, par l'intermédiaire du
délire
onirique, dans un procès morbide dont on entrevoi
tifs (P. Garnier). D'origine hallucinatoire, de nature onirique, le
délire
évolue au- tour d'une idée fixe qui survit au r
e l'idée fixe de culpabilité est presque toujours éphé- mère, et le
délire
d'auto-accusation d'origine toxique s'efface en
érie, de débilité mentale et des diverses formes démonopathiques du
délire
de possession, repré- sentent une innombrable t
tifier le crime qu'il vient de commettre dans l'inconscience de son
délire
. L'autoaccusation épisodique chez certains dément
d'une importance extrême, pour les magistrats, de bien connaître ce
délire
d'auto-accusation. Ils doivent, en présence d'un
s'agit d'un débile mélancolique qui, au cours d'un premier accès de
délire
avec phénomènes aigus et confusion mentale, s'a
proteste alors de son -innocence. Plus tard, dans un autre accès de
délire
, la même auto- accusation réapparaît ; de nouve
x premiers et que la même auto-accusation réapparaîtra chaque fois (
délire
à éclipse). L'intérêt de cette observation réside
M. de Penm (de Bordeaux). Des signes somatiques peu accu- sés, un
délire
faiblement expansif, l'évolution plus longue de l
ste. Le diagnostic n'est délicat qu'avec la période d'incubation du
délire
clinique à évolution sys- tématique, tel que l'
. On sait que chez les paralytiques généraux (hommes ou femmes) les
délires
de grossesse ne sont pas rares; on sait égaleme
nc une combinaison intéressante de fausse grossesse somatique et de
délire
démentiel de grossesse au cours de la paralysie
- deux côtés. Les obsessions et la psychaslénie, par P. Janet. Le
délire
des négations de Cola2-(l it'esi-il syi ? cll,olî
de Montdevergues), dans une communication, tend à .démontrer que le
délire
des négations de Cotard n'est pas seule- ment u
nt fréquents. Les signes somatiques sont moins accusés au début. Le
délire
cxpansif est plus pâle parce qu'il évolue sur u
une femme qui, au cours d'une paraylisie générale, cultiva dans son
délire
une fausse grossesse, au point d'en imposer à t
es idées directrices, et des obsessions; de leurs rapports dans les
délires
' vésaniques ; Par ALFx. AtIS S Médecin de
genèse de l'idée de culpabilité, l'influence de l'obsession dans le
délire
vésanique. Elle montre aussi clairement que pos
ogénie de l'idée de culpabilité et des idées fondamentales dans les
délires
vésaniques avec obsessions, cette observation m
Archives, 2' série, t. XIV.. 2U 402 CLINIQUE MENTALE. Début de
délire
en janvier 1902. : J... R... est devenue maussade
vre sans dormir. Elle traduit ses craintes avec plus de calme ; son
délire
reste, en somme, assez borné, mais son niveau i
il n'influe que sur la forme que revêtira l'idée de culpabilité, le
délire
de culpabilité. Comme l'a déjà dit M. Séglas, s
n. C'est évidemment la tare originelle qui donne l'orientation du
délire
, l'obsession, conséquence elle-même de cette tare
à l'état latent, joue le rôle d'auxi- liaire dans l'affirmation du
délire
, le raisonnement déductif ayant une influence p
secondaire, pour caractériser, par exemple, la note individuelle du
délire
, le brio du délire, suivant l'instruction, l'éd
ractériser, par exemple, la note individuelle du délire, le brio du
délire
, suivant l'instruction, l'éducation, le fond in
u n'est, elle aussi, qu'accessoire dans l 'orientation générale du'
délire
, dans la détermination de ses caractères types
ent communiquées par une voisine de dortoir, vieille mélancolique à
délire
de négation souvent exprimé à haute voix ; je s
l'aliénation mentale. De sorte que, même dans la mélancolie dite à
délire
de persécution, l'idée de culpabilité serait en
plupart des ouvrages classiques, à considérer la mélancolie dite à
délire
de persécution comme une variété de la dégénére
l'accalmie constatée lors de nos visites fasse suite une reprise du
délire
. Dans ce cas, la rémission serait due à la mala
: autant de dérivatifs psychiques. Mais nous croyons plutôt que le
délire
a été attaqué dans ses sources, d'abord par le
s. Psy- chose d'ancienne date chez la mère. Transmission au fils du
délire
maternel. Eclosion chez le fils d'une deuxième
de ses idées, de ses rai- sonnements, de ses preuves indiquaient un
délire
d'ancienne date. Elle l'exposait devant nous sa
posait devant nous sans réticence et avec une absolue con- viction.
Délire
ancien, puisque nous le verrons remonter à 1893,
conduite à des réactions dangereuses. Malgré la longue durée de son
délire
, elle n'a jamais désigné nominativement ses per
dans sa symptomatologie que dans le fait de la transmission de ce
délire
de la mère à son fils qui fut amené en même temps
stions qu'on lui pose. Il partage les convictions de sa mère et son
délire
est celui de NI-0 J..., stéréo- typé. Il le déb
sa mère qu'il n'a jamais quittée. 11 était son seul confident et le
délire
de la mère, inces- samment répété, s'est imprim
pas. » Elle a donc pu communiquer sans peine à son fils tout son
délire
: ici, l'élément actif, la mère, n'a rencontré au
e, n'a rencontré aucune résis- tance et non seulement le contenu du
délire
, mais son expression verbale se sont transmis i
e feu et on dut employer la force pour les emmener. ' En résumé :
délire
communiqué par la mère à son fils, avec cette p
oduction complète et absolument passive de celui de la mère, puis
délire
propre du fils, divergent, évoluant pour son prop
sur un terrain tout préparé. III. Dans la première observation, le
délire
est survenu simultanément chez trois soeurs, so
est toujours tendu et méfiant et il est visible qu'elle conduit le
délire
; les deux autres jouent un rôle plus effacé.
autres jouent un rôle plus effacé. Dans la deuxième observation, le
délire
est communiqué par une mère à son fils, être dé
que les idées de persécution jouent le principal rôle dans ces deux
délires
: c'est en effet la règle. L'idée de persécutio
nditions exceptionnellement favorables pour échafauder en commun un
délire
de persécution, ou pour considérer comme vrai u
n commun un délire de persécution, ou pour considérer comme vrai un
délire
de ce genre, enfanté isolé- ment par l'un d'eux
accusés. Les observations faites d'autre part par l'auteur dans le
délire
au cours des maladies aiguës, tendent à faire c
es raisons, les accidents cliniques qui consti- tuent le tableau du
délire
des maladies aiguës et la confusion mentale.
mais constituée. » Historique. Décrite sous différents noms comme :
délire
émotif, par Morel, qui le premier en 1866 en do
marquable étude, désignée avant par Pinel sous le nom de manie sans
délire
, de monomanie par Esquirol, Marc et Georget, dé
le- propre- ment intellectuel. Meynert la comprend sous le nom de
délire
avorté, Morselli sous celui de paranoïa 1'udime
avant tout un état cérébral. L'ouuluatonomie, la folie du doute, le
délire
du toucher, l'écholalie, sont sans aucun doute
sentiellement, en effet, au point de vue de l'idée, l'obsession, du
délire
, c'est que, dans l'obsession la conscience se r
hir et fait appel à la volonté pour la refouler; tandis que dans le
délire
, l'idée peut être pénible, mais elle n'est pas
écution, de culpabi- lité...) Chez notre malade, en raison de son
délire
essentiellement polymorphe, et en l'absence de
quante an, de santé générale assez bonne, aliénée depuis deux ans ;
délire
de persécution avec liallti- cinations de l'ouï
ion aortique; elles participent alors de la manie et ressemblent au
délire
de la pneumonie des alcooliques. Toute- fois, i
dre à trouver entre la nature de la lésion cardiaque et la forme du
délire
une relation qui soit invariable. Après avoir r
é. Puis, de cet état, la conscience disparaît à son tour, le malade
délire
, restant en tête à tête avec l'esprit imposé et
énomènes d'automatisme spirite. Dans ce der- nier cas, il n'y a pas
délire
. L'hypothèse spirite, bien qu'en contra- dictio
1YROU. 516 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. XVML Auto-intoxication et
délire
; par M. J. Séglas (Presse Médi- cale, 31 décem
portante, souvent faite par les observateurs, il rappelle celui des
délires
exo-toxiques. Ces délires auto-toxiques, plus g
r les observateurs, il rappelle celui des délires exo-toxiques. Ces
délires
auto-toxiques, plus généralement étudiés et rel
e suicide impulsif conscient. E. B. XXI. Essai sur la pathogénie du
délire
de la paralysie générale ; par le 1),, LALANDE.
LANDE. (Annales 12étliCO-,PS ! ICI1010gi(IIICS, février 1900.) Le
délire
de la paralysie générale, quelle que soit sa form
et enfin l'auto-psychisme. Quelle est la cause psychologique de ce
délire
? De son étude l'auteur fait ressortir les deux
ons sui- vantes *. 1° Le phénomène de l'hallucinalion excepté, le
délire
de la paralysie générale est expliqué par la pe
mble donc que l'on doive rapporter à cette cause la pathogénie du
délire
. 3" Si cette première conclusion est vraie, il
une première période de fatigue, d'énervement, de neurasthénie, le
délire
éclate varia- ble, mobile, fugace ; il peut y a
il peut y avoir des idées de persécution, des idées de grandeur, du
délire
mystique, il n'y a pas de délire systématisé. T
écution, des idées de grandeur, du délire mystique, il n'y a pas de
délire
systématisé. Toutes les manifestations délirant
ment troublé dans son fonctionnement. Quelle que soit la forme du
délire
, il se produit, au bout d'un certain temps, une
nt de vue médico-légal, par Dupré, 345. Auto-intoxication. Voir
Délire
. Automatisme postparoxystique pas- 548 table
mo- tiices du, par Scherriiigton et Giunbaum, 505. Coranu. Voir
Délire
. Couleurs. Voit Sens. Crime. Le - d'une folle
1. Nécessité de l'hospitalisation des épilepliques, 75. Un cas de
délire
épileptique. par Petit, 121. - Voir Tumeur I
dées direc- trices et des obsessions ; de leurs rapports dans les
délires
vésa- niques, par A. Paris, 401. Idiots. Hosp
490.. Infantilisme. Voir Gigantisme. Insuffisance hépatique. Voir
Délire
. Juif aliéné, Le -, lettre ouverte au 1)' Bea
zliles. Obsessions. Note sur l'évolution des - et leur passage au
délire
; parSeg)as,336.Leset)ansy- cltastéuie. par Ja
chotillomanie dans la - générale; par Féi é, 514. -;é nérale Voir
Délire
. 517. Voit Troubles de la se7asibililé.- géné-
(échocinésie), et dans des troubles psychiques tels qu'idées fixes,
délire
du doute. Or, ces divers caractères, à l'exce
tervalles, l'apparition après une ou plusieurs séries d'attaques du
délire
, la présence des zones hystérogènes, donnent à
huit attaques dans un jour et pas en notre présence. Une ébauche de
délire
a été observée dans deux de nos cas (deuxième e
aques. Ils comprennent l'aura hystérique (deuxième cas), ébauche du
délire
(deuxième cas), aura psychi- que (troisième cas
ns ébauchés de la crise hystéro-épileptique (mouvements convulsifs,
délire
, attitude passionnelle), et surtout sur l'exist
é persiste aussi quand après les accès convulsifs se développent le
délire
ou l'excitation maniaque. 4° Certains malades
male. Les expériences que nous avons faites pendant la période du
délire
nous montrent aussi qu'un malade sujet au délire
dant la période du délire nous montrent aussi qu'un malade sujet au
délire
doit être surveillé aussitôt que ses urines ne
er leurs recherches que sur les urines d'un seul aliéné, atteint de
délire
mélancolique ethypochondriaque; ils ont constat
aire doivent être rattachées à la maladie mentale. G. D. VIII. LE
délire
chronique ÉVOLUTION systématique et les PSYCHOSES
s différentiels qui d'après l'enseignement de M. Magnan séparent le
délire
chronique des autres psychoses, notamment de ce
en a succédé une seconde, caractérisée par un cinquième accès avec
délire
systématisé de négation et dissociation de la p
maginaires avec terreur des peines futures ou immé- diates, etc. Le
délire
thanatophobique provient, chez les dégénérés, d
Conclusions. Dans quelques cas de chorée simple ou de chorée avec
délire
, on trouve dans le noyau lenticulaire ou plutôt d
conversations de séques- tration arbitraire; - 12° leur absence de
délire
contrastant avec leurs propos déraisonnables. C
récier les rapports de ces individus avec les asiles spéciaux. Du
délire
des persécutions. M. FALRET. La discussion qui s'
ussion qui s'est t ouverte ici, il y a quelques années, à propos du
délire
des persécu- tions, a engendré plusieurs travau
s du délire des persécu- tions, a engendré plusieurs travaux sur le
délire
chronique. Je crois assez volontiers que les pe
persé- cution. Ce point mériterait qu'on revint sur la question du
délire
chronique. D'autres aperçus n'ont pas été suffi
éfiance. Parfois, il faut l'avouer, les premières manifestations du
délire
n'éclatant que dans l'âge mûr, quelques malades p
coïncide souvent avec la ménopause. Le rôle de l'hérédité dans le
délire
des persécutions devrait aussi être précisé par
ontraire. Quelques auteurs alle- mands vont même presque à faire du
délire
chronique une classe à part de la dégénérescenc
ion de la vue, on admet généra- lement qu'elle n'existe pas dans le
délire
chronique. On pense gé- néralement que les aute
s plus tard persécutés, les troubles de la sensibilité précèdent le
délire
de persécution proprement dit. D'autres fois, c
Il serait fort utile de reprendre la discussion pour délimiter le
délire
des persécutions, ou délire chronique proprement
prendre la discussion pour délimiter le délire des persécutions, ou
délire
chronique proprement dit, le dé- lire des persé
te de nouveau sur la mise à l'ordre du jour de la discussion sur le
délire
des persécutions. Patronage des aliénés. M. FAL
t Ballet 2 où ces hallucinations occupaient une large place dans un
délire
de persécution à évolution chronique. Il rappelle
ents mentaux très fugaces, a d'abord présenté un véritable accès de
délire
mélancolique avec idées de culpabilité et plusi
ées de culpabilité et plusieurs tentatives de suicide. Plus tard un
délire
de persécution à évolution systématisée et progre
ux et de renseignements aussi complets que possible que pendant son
délire
mélancolique, la malade n'a pas présenté d'hall
bales psycho-motrices, et ce n'est qu'à une certaine période de son
délire
de persécution (période mégalomaniaque) qu'on l
uel de cette malade est faible et combien la systématisation de son
délire
porte le cachet de sa débilité mentale; c'est,
uvre, souvent niaise, incohérente; et cependant, l'évolution de son
délire
de persécution commençant par la période d'inqu
sa forme primitive ou de ce qui en France est connu sous le nom de
délire
de persécution systématisé des dégénérés. M.
21 1 Ces hallucinations étaient totalement absentes au cours d'un
délire
mélancolique que la même malade a eu auparavant,
'au- teur demande si leur apparition, à une certaine phase de son
délire
de persécution, est une simple coïncidence ou si
oïncidence ou si elles sont plus intimement liées à la genèse de ce
délire
. M. FALRET fait remarquer que la communication
serait opportun de discuter les questions relatives aux différents
délires
de persé- cution. M. GARNIER ne voit pas sur
fait seul de l'existence de plusieurs accès délirants antérieurs au
délire
de persécution est contraire à la possibilité de
chose. M. Arnaud demande si l'accès de mélancolie a été séparé du
délire
de persécution par un intervalle de santé et quel
utôt la dénomination de paranoïa secondaire. M. Vallon pense que le
délire
de persécution était, dans ce cas, secondaire à
as, secondaire à la mélancolie. M. J. Séglas. Envisagées dans les
délires
de persécution, les hallucinations verbales psy
ations verbales psycho-motrices ont, suivant la forme cli- nique du
délire
une valeur séméiologique différente. Dans le déli
e cli- nique du délire une valeur séméiologique différente. Dans le
délire
des persécutions à évolution systématique, elle
te portée à leur personnalité individuelle, arrivent à un véritable
délire
de négation différant du type de Cotard. Dans c
t donc et de la mélancolie et des diverses for- mes habituelles des
délires
de persécution. Ils constituent peut-être entre
ch, ne se trouve bien nulle part. De plus, il est admis que dans le
délire
chronique, les hallucinations de la vue n'exist
chez sa malade. Je rangerais donc plutôt cette observation dans les
délires
mystiques avec accidents hystériques. M. Charpe
hystériques. M. Charpentier. Je ne pense pas qu'il s'agisse ici du
délire
de persécution vrai. Si les illusions sensoriel
es d'in- terprétations délirantes ont précédé la systématisation du
délire
, les hallucinations psycho-motrices verbales l'
ycho-motrices verbales l'ont suivie. Je ne pense pas davantage à un
délire
de persécution chez une dégénérée. Si les terre
de persécution chez une dégénérée. Si les terreurs nocturnes et le
délire
d'emblée devien- SOCIÉTÉS SAVANTES. 123 nent
ant ensuite les différentes objections, il cherche à établir que le
délire
de persécution de sa malade pré- sente une syst
que c'est justement à cause de ce terrain que la physionomie, de ce
délire
à évolution systématique et progressive, est to
est toute autre que celle de la psy- chose connue sous le nom de «
délire
chronique ». S'il fait de sa malade une « dégén
cause de l'intervalle de santé qui sépare l'accès de mélancolie du
délire
de persécution. Il se range plutôt du côté de l
téocopes, accès de' goutte, asthme spasmodique, accès épileptiques,
délire
alcoolique, hallucinations, anxiété mélancoliqu
fluencée dans le même sens, et peut arriver à créer de véri- tables
délires
à forme de rêve. D'ailleurs, l'analogie qui exi
dence dans la catégorie des faits groupés par More ! sous le nom de
délire
émotif et dont M. Féré passe très rapidement en r
on, 1892. Imprimerie Carré. Garxieh (S.). Elude sur la fréquence du
délire
de.grandeur dans le délire de persécution. Broc
Garxieh (S.). Elude sur la fréquence du délire de.grandeur dans le
délire
de persécution. Brochure in-8» de 73 pages. Paris
es avec fièvre qui s'accompagnèrent de phénomènes cérébraux graves (
délire
, perte de la connaissance durant vingt-quatre h
parfois chez des délirants. Ainsi Carti..., épi- leptique, pris de
délire
après une série de crises, répétait tout ce qu'on
la loi Roussel et du rapport, an Sénat, sur le Régime des aliénés.
Délire
des négations. M. 1'ouLOUZS communique l'observat
ions. M. 1'ouLOUZS communique l'observation d'une femme atteinte du
délire
des négations et dont la mère, ainsi qu'a pu le
la mère, ainsi qu'a pu le constater Morel, présentait déjà le même
délire
. Après quelques accès de délire mélancolique, l
ater Morel, présentait déjà le même délire. Après quelques accès de
délire
mélancolique, la malade de M. Tou- louze a été
; son corps est vide; elle n'a plus ni nerfs, ni muscles, ni os. Ce
délire
, actuellement stable, est véritablement systémati
plus complètes, est exposée avec beaucoup de clarté par l'auteur.
Délire
polymorphe. M. ARNAUD rapporte en son nom per-
a preuve qu'il est néces- saire d'étudier les variétés cliniques du
délire
de la persécution dont plusieurs sont encore ob
ressuscités. Ils ressemblent à des délirants chroniques; mais leur
délire
n'a suivi aucune évolution régulière. A certain
lus tard in extenso. M. G. Aschaffenburg. Contribution à l'étude du
délire
du col- lapsus. Ce délire est la conséquence de
Aschaffenburg. Contribution à l'étude du délire du col- lapsus. Ce
délire
est la conséquence de lésions profondes de l'or-
son reste complète sans laisser de traces. La maladie à laquelle le
délire
de collapsus ressemble le plus, c'est le deliri
mais le tremblement de l'alcoolique est plus ordonné, il obéit à un
délire
qui rappelle la nature de ses occupations ordin
ilité que nous avons décrite, cette volubilité manque aussi dans le
délire
raisonnant post-épileptique. L'accès de manie a
culation; excellence des bains chauds prolongés. · L'évolution du
délire
de collapsus étant courte, ces malades ne sont
volver de 7 millimètres. Ni fracture, ni phénomène local ; le soir,
délire
. Puis plus aucun accident. Le cinquième jour br
les idées, la fréquence d'épisodes plus aigus venant compliquer le
délire
chro- nique, et, finalement la démence prompte,
ettre de lady Abdy, qui semble prouver que celle-ci est possédée du
délire
de la persécu- tion. Lady Abdy lui reproche en
SIONS 1NTERROGATIVES ET TROUBLE DES MOUVEMENTS (FOLIE DU DOUTE AVEC
DÉLIRE
DU TOUCHER) ; par MM. Raymond et Arnaud. A pr
dénommée par le plus grand nombre des auteurs : folie du doute avec
délire
du toucher. Cette appellation claire sans doute
bout d'un certain temps au même trouble des actes correspondant au
délire
du toucher (lavage REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE.
périodes de l'affection, les troubles' moteurs qui correspondent au
délire
du, toucher sont beaucoup plus, fixes. Quant au
résumé, les altérations réunies sous le nom de folie du doute et de
délire
dzc.touclcer ou crainte des contacts seraientles
ules médico- psychologiques, octobre 1892.) E. BLIN. XXII. SUR LE
délire
DES NÉGATlO1';S; par le D'ARNAUD, L'histoire du
XXII. SUR LE délire DES NÉGATlO1';S; par le D'ARNAUD, L'histoire du
délire
des négations est de date récente : c'est eu ef
négatives qui se retrouvent fréquemment dans toutes les variétés de
délires
dépressifs par leur cohésion logique, leur syst
ons délirantes habituelles de ces malades et pouvant aller jusqu'au
délire
d'énormité. Cette mégalomanie triste, morose, a
lésion profonde. Comme le disait M. Faire ! au Congrès de Blois, ce
délire
de né- gation est peu connu mais on le constate
e par M. Séglas. De la comparaison des observations publiées sur le
délire
des négations, M. Arnaud dégage provisoirement,
servir de jalons d'étude, les propositions générales suivantes : le
délire
des négations systématisé, à évolution progress
l et le malade entre d'emblée dans un état qui ressemble à celui du
délire
alcoolique subaigu. Il peut y avoir aussi un ét
ronique, le plus souvent par pneumonie, phtisie, marasme ou état de
délire
aigu. Au point de vue de l'aaa- tomie pathologi
atiques plus prononcés et présente une marche spé- ciale. Dans le
délire
des dégénérés, il n'y a pas un trouble aussi prof
nd de la conscience ni de perturbation dans l'état somatique ; le
délire
d'emblée est le plus souvent l'exagération du dés
du déséquilibre mental plus ou moins latent ; le diagnostic avec le
délire
alcoolique sera fondé sur les antécédents, la d
ellement mélancoliques serviront à établir le diagnostic. Pour le
délire
aigu, le moment de son apparition, l'état grave,
jours fait disparaître temporairement l'état maniaque ainsi que les
délires
non systématisés variables et peu profonds de cet
les idées délirantes habituelles persistaient jusqu'à la fin. 3°
Délire
de persécution. Tous les aliénés à délire partiel
taient jusqu'à la fin. 3° Délire de persécution. Tous les aliénés à
délire
partiel n'éprouvèrent aucune modification psych
psychique. L'excitation, quand il y en avait, se dissipait, mais le
délire
systématisé persistait. 4° Démence organique, p
iaques, modifie peu les états mélanco- liques, fait disparaître les
délires
vagues non systématisés, peu profonds, mais n'a
gues non systématisés, peu profonds, mais n'a aucune action sur les
délires
systématisés. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 381
co- psychologiques, déc. 1892.) E. B. XXXVI. Un cas DE folie sans
DÉLIRE
; par le Dr Marandon DE MONTYEL. L'existence d
LIRE; par le Dr Marandon DE MONTYEL. L'existence de la folie sans
délire
est aujourd'hui démontrée, mais de tels malades
que temps, les conceptions délirantes cessent. Mais la cessation du
délire
et l'excellent état de ses facultés intellectuell
locale symétrique intermittente des extrémités. Un homme atteint de
délire
mélancolique avec préoccupations hypochondriaqu
ortante est la para- noia persecuteria qui correspond assez bien au
délire
chronique de Magnan et des auteurs français. C'
use presque toujours insignifiante et négligeable à l'apparition du
délire
, d'abord caractérisé par des illusions et des h
se rapportent presque REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 387 jamais au
délire
) et se systématisent : le délire de persécution e
PATHOLOGIE MENTALE. 387 jamais au délire) et se systématisent : le
délire
de persécution est établi. Après avoir' attribu
servations recueillies avec soin et intéressantes. R.-M.-C. LIV. LE
DÉLIRE
SENSORIEL dans SES rapports avec LES DIFFÉRENTES
ir les différences qui existent entre la mélancolie, la manie et le
délire
sensoriel, puis examiner ce dernier dans ses ra
en faisant l'analyse d'une série de formes intermédiaires entre le
délire
sensoriel typique et la para- noia chronique.
entre le délire sensoriel typique et la para- noia chronique. Le
délire
sensoriel typique, bien que ressemblant par certa
ntoxica- tions, etc....) L'opinion soutenue par quelques-uns que le
délire
sensoriel peut se développer à la suite d'intox
psychopathique comme on en voit chez les prédisposés vésaniques. Le
délire
sensoriel ne résulte pas seule- ment d'un désor
, mais comporte aussi d'autres symptômes. , La symptomatologie du
délire
sensoriel comporte un rétrécisse- REVUE DE PATH
. Ces faits sont mis en lumière par les cas intermédiaires entre le
délire
sensoriel le plus chao- tique, le plus asystéma
s idées délirantes. Bien qu'on puisse rencontrer dans le cadre du
délire
senso- riel, les conditions essentielles des mé
e dépression, de stu- peur, d'impulsion etc... et n'est autre qu'un
délire
sensoriel ou paranoia aiguë. Entre le délire
et n'est autre qu'un délire sensoriel ou paranoia aiguë. Entre le
délire
sensoriel vrai et la paranoia chronique, il y a u
algré la grande variété de formes cliniques intermédiaires entre le
délire
sensoriel et la paranoia chronique, elles ont des
e l'examen nécroscopique. J. Séglas. LVI. Contribution A l'étude du
délire
chronique; par R. Fronda. (Il manicomio, fasc.
ut de la ma- ladie à l'âge adulte; période d'inquiétude; période du
délire
de persécution systématisé ; délire mixte de pe
ériode d'inquiétude; période du délire de persécution systématisé ;
délire
mixte de persécution et de gran- deur ; affaibl
s fixes; début de la maladie à l'âge adulte; période d'inquiétude ;
délire
de persécution systématisé, idées de grandeur;
Hérédité légère, début à l'âge adulte; longue période d'incubation;
délire
de persécution systématisé de plus - en plus ac
y a cinq ans, à l'âge de trente-six ans; première période inconnue;
délire
de persécution systématisé; depuis un an mélang
deur. - V : Hérédité inconnue, époque et mode de début incon- nus ;
délire
intense de persécution systématisé auquel s'adjoi
ervations, l'auteur tire les conclusions suivantes : I. La forme du
délire
chronique décrit par M. Magnan existe bien clin
eut aussi d'ailleurs faire totalement défaut. - III. L'évolution du
délire
chronique n'est pas constamment identique ; mai
, laissant de coté le mode de début et la période terminale, est le
délire
de persécution, qui même dans la phase des idée
lus souvent. V. Etant donné certains des caractères essentiels du
délire
chronique, il n'est pas difficile de le différenc
s du délire chronique, il n'est pas difficile de le différencier du
délire
des dégénérés héréditaires. VI. Ce diagnostic d
ement les doctrines suc- cessives plus récentes de M. Magnan sur le
délire
chronique; bien qu'il trouve que ce ne soit pas
ien qu'il trouve que ce ne soit pas difficile de le différencier du
délire
des dégénérés héréditaires, il nous parait parf
ons pas théoriquement un grave inconvénient; mais les défenseurs du
délire
chrunique seront sans doute plus difficiles, ou
apelle, en attendant qu'il figure dans l'allée des bustes projetée.
Délire
des persécutions. Variété psycho-motrice. Démonop
icide. -- M. J. Voisin communique l'observation d'une femme dont le
délire
s'est systématisé très rapidement. Elle se croit
le mouvement est accompli qu'elle en déduit des conséquences. Son
délire
est bien différent du délire de Lasègue ou du dél
u'elle en déduit des conséquences. Son délire est bien différent du
délire
de Lasègue ou du délire chronique de Magnan. Il
séquences. Son délire est bien différent du délire de Lasègue ou du
délire
chronique de Magnan. Il diffère aussi du délire
re de Lasègue ou du délire chronique de Magnan. Il diffère aussi du
délire
des dégénérés de ce même auteur, aussi bien que
aussi du délire des dégénérés de ce même auteur, aussi bien que du
délire
des persécutés-persécu- teurs de Falret malgré
ÉGLAS. M. Régis a rapporté une observation semblable sous le nom de
délire
systématisé religieux. M. DupAlK a observé à l'
coup de celle de M. Voisin qu'il considère comme une dégénérée. Son
délire
n'est qu'un des syndromes épisodiques décrits p
utés ordi- 396 sociétés savantes. naires par l'invasion rapide du
délire
et sa systématisation d'em- blée. Ces cas ne so
liés dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences médi- cales :
Délire
(en collaboration avec M. RITTI); Délire aigu, Dé
des sciences médi- cales : Délire (en collaboration avec M. RITTI);
Délire
aigu, Démence, Delirium tremens, Dlélanémie, So
Délire aigu, Démence, Delirium tremens, Dlélanémie, Somnambulisme,
Délire
des persécu- tions (en collaboration avec M. CH
sur la dipsomanie, sur la folie des héréditaires dégénérés, sur le
délire
chronique, sur la folie in- termiltente, conten
jours à une complication, soit affection organique quelconque, soit
délire
aigu, chez les malades profondément débilités.
epsie dans ses rapports avec les fonctions visuelles (thèse) ;. Des
délires
multiples (Prix Esquirol) ; Des maladies de l'esp
es modifications mentales ne se manifestent pas seule- ment par des
délires
et des altérations des caractères, elles se man
mouvements de l'aliéné ne sont qu'indirectement en rapport avec son
délire
; c'est le malade lui-même qui remue et qui veut
oduise. 3° Considérons des accidents plus précisément moraux, des
délires
, des somnambulismes qui appartiennent incontesta-
sujet ne sait pas ce qui se passe pendant son somnambulisme ou son
délire
et il n'y pense pas. Quand l'accident arrive, i
paritions plus ou moins complètes de la seconde existence. Certains
délires
même dans lesquels le sujet crie, injurie, semb
sprit, provoquer les oublis les plus étranges et même des sortes de
délires
. Nous avons analysé il y a quelques années un c
S. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE LXI. UN cas DE folie DU doute avec
délire
DU toucher ; par MASS.\UT. (Bull. de la Soc. de
e « nombreux points de contact. C'est ainsi que la fréquence du «
délire
, les nombreux signes de dégénérescence, la fréque
le- juif, et intitulé : Dissimulation des idées de grandeur dans le
délire
chronique des persécutions. Une mention honorab
ix, qui sera dis- tribué, en 1895 : Etude des variétés cliniques du
délire
des persé- cutions. Marcel BRIAND. SOCIÉTÉS S
rapport médical sur lui. Il y a donc dans l'espèce idée fixe, puis
délire
des persécutions, et con- curremment, mégaloman
ire des persécutions, et con- curremment, mégalomanie sous forme de
délire
orgueilleux, tous symptômes qui caractérisent l
asile d'aliénés, que sa tête est depuis plusieurs années aliénée (
délire
de chicane), nous sommes obligés de reconnaître q
(obsession présomptueuse). De cette obsession, le malade a tiré un
délire
logique auquel il a conformé ses sentiments et
l'intégrité du mécanisme de l'intelligence sur tout autre point un
délire
logique, par exemple un délire de persécu- tion
intelligence sur tout autre point un délire logique, par exemple un
délire
de persécu- tion. Puis quand les choses durent
478 sociétés savantes. finalement, il n'engendre pas un système de
délire
à enchaînement logique. Au surplus, on remarque
e son diagnostic en le tirant du ^mécanisme même de la formation du
délire
et de la façon dont il évolue, et que l'on anal
nsée en travail, qu'on en saisisse les éléments aptes à procréer un
délire
organisé, cohérent, solide. Certes ce ne seront
décideront du genre de trouble intellectuel qui forge et ajuste ce
délire
, ce ne peut être que l'expérience cli- nique. J
symptôme spécial que je tiens pour un des rouages générateurs du
délire
, je veux parler de l'exagération pathologique des
du moi. Les symptômes secondaires varient. Le plus fréquent est le
délire
de suspicion et de persécution. Assez souvent,
rcy-Smith, 462. Coeur, rupture du -, Par Bruce, î63. Collapsus,
délire
du -, par Aschaf- fenburg, 282. Commotion cér
ncéphale après l'ablation des zones motrices, par Jlouratof, 136.
Délire
chronique, par Sérieux, 92 : par l'rondor, 390;
odding, `35;- diathésique, par Mabille et Lallemant, 140 ; - sans
délire
, par Marandon de Montyel, 381 z du doute avec
140 ; - sans délire, par Marandon de Montyel, 381 z du doute avec
délire
du toucher, par Massant, 457; dans la pra- ti
acaz, 3 : G. Nécrologie : Bail, 399; - Piclion, 41F. Négations,
délire
des -, par Tou- louse, 272; Arnaud, 370. Néph
aum, 474; etidélire sensoriel, par del Greco, 388. Persécution (
délire
de) par Falret, 118; J. Voisin, 395. Plexus b
ouvent un affaiblis- sement progressif de toutes les facultés, sans
délire
actif. La mémoire diminue progressivement. le t
s muscles de la face, compliquée de folie circulaire entée sur un
délire
systématisé chronique. Il y a alternance continue
rmité qui finit par être un véritable élément de systématisation du
délire
et un agent de chronicilé. Comment la cellule e
st réduite au minimum, l'excitation de l'intelligence diminue, le
délire
devient pauvre et monotone. De plus, grâce à la m
GIQUE Séance du 25 octobre l 897. Présidence DE M. P. GARNIE) ! .
Délire
chronique des persécutions à évolution exceptionn
surtout par la prédominance des signes soma- tiques et la rareté du
délire
. M. Vallon. Quant à l'autopsie d'un jeune sujet
ense, empêchant tout sommeil, conduisant quelquefois le malade au
délire
, au suicide, à l'homicide, même. Elle est alors d
souvent la source d'abord d'illusions, puis d'hallucinations et de
délire
. Les troubles sensoriels sont fréquents. La vue
mplète, mais plus permanente, que dans la syphilis artérielle. Le
délire
est fréquent, et il s'agit alors d'un délire acti
hilis artérielle. Le délire est fréquent, et il s'agit alors d'un
délire
actif. L'agitation peut être extrême et donner
des idées de persécution, mais elles sont passagères. En résumé,
délire
actif avec idéation normale et quelque- fois hy
eint surtout la convexité, les phéno- mènes d'excitation dominent :
délire
bruyant, convulsions répétées, hallucinations.
Agitation. Hallucinations de la vue et de la sensibilité -générale.
Délire
violent. Cécité complète. Aucun trouble objectif
e de la sensibilité objective. Il n'y a plus d'hallucinations ni de
délire
, mais une grande dépression intellectuelle et u
re. La malade ne se souvient plus de ce qui s'est passé pendant son
délire
et il est impossible d'en faire une étude rétros-
r.1897.) L. R. 138 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. V. UNE forme DE
délire
systématisé DES persécutés persécuteurs. LE dél
V. UNE forme DE délire systématisé DES persécutés persécuteurs. LE
délire
DE revendication ; par le 1)r Cullerre. A côté
t de pivot à leurs conceptions délirantes, l'auteur donne le nom de
délire
de revendication au trouble mental de ces malad
sion cède au bon sens qui reprend ses droits. 11 n'appartient qu'au
délire
de ne céder devant aucune considération de raison
: les fous moraux sont, comme tous les dégénérés, prédisposés à des
délires
variés; ils ont cependant plus spécialement une
endant plus spécialement une tendance aux idées de persécutiun. Ces
délires
revêtent des caractères spéciaux, dépen- dant d
tion dans l'insuffisance des sentiments moraux plutôt que dans le
délire
, dans le caractère impulsif et la prompte réactio
re impulsif et la prompte réaction motrice an moindre stimulus : le
délire
paranoiaque n'est qu'une occasion favorable à l
criminelles innées chez les malades. J. Séglas. XVI. Coupahlep^r
délire
paranoïaque, rapport IfÎ : DICO-LI3GAL; par le
ans, mais l'élément religieux ne se mêle jamais en aucune façon au
délire
du Latah. Il faut noter, en outre, que les mala
persécution, et même des troubles de la sensibilité allant jusqu'au
délire
; mais de paralysie générale, nul symptôme. L'au
rticulièrement net chez les alcooliques qui semblent calmés de leur
délire
, qui ont oublié leurs hallucinations senso- rie
, confusion mentale (primitive), qui peut être accompagné ou non de
délire
, d'hallucination, d'agitation ou au contraire d
ses, et son tableau clinique ressemble assez exactement à celui des
délires
produits par un toxique exté- rieur. Mais il es
ématisées vraies. Prenant pour exemple, comme l'a fait Wernicke, le
délire
des persécutés persécuteurs processifs , M. Koc
t subi une déchéance psychopa- thique. 3° celle des psychotiques, à
délire
circonscrit. Or ces derniers méritent, dit-il,
e préoccupation'de tout ramener à leur personne qui sert de base au
délire
systématisé. P. KERAVAL. XXXVI. Deux exemples D
tématisé. P. KERAVAL. XXXVI. Deux exemples DE la forme affective DU
délire
généralisé ; par le D1' X. FRANCOTTE. (Bull. de
eptembre 1897.) L'affection que M. Francotte désigne sous le nom de
délire
géné- ralisé (verwirrtheitf confusion mentale)
erte de notion du temps, du lieu, des personnes, etc. Les formes du
délire
généralisé sont très nombreuses; on pourra nota
généralisé sont très nombreuses; on pourra notamment distinguer le
délire
géné- ralisé hallucinatoire et le délire généra
ra notamment distinguer le délire géné- ralisé hallucinatoire et le
délire
généralisé affectif (mélancolique ou maniaque).
uit, à titre de docu- ments, deux exemples de la forme affective du
délire
généralisé : le premier appartient à la variété
es : Prix Civrieux. 1.000 fr. Question : Valeur séméiologique des
délires
systématisés. A M. Pécharman, Clermont (Oise). Me
a famille s'aperçut que la mémoire du malade diminuait beaucoup. Le
délire
commença les premiers jours de décembre. G... J
n homme de taille moyenne. Figure apathique et indifférente. Pas de
délire
: quelques idées vagues et contradic- toires de
se tuer en 1885, est déclaré incurable en 1886 avec le diagnostic :
délire
chro- nique de persécution, hallucination, au s
lalgie, des vomissements, de la constipation, de l'abat- tement, du
délire
, des paralysies des nerfs crâniens, des attaques
lades, l'intoxication a engendré des troubles cérébraux simulant un
délire
vésanique (forme délirante) ; une ouvrière a pr
(forme délirante) ; une ouvrière a présenté pendant cinq jours un
délire
professionnel tranquille avec hallucinations de l
e s'évade pas à volonté ? C'est ainsi que conclut l'auteur. 2. Du
délire
raisonnant de dépossession au point de vue cliniq
oint de vue clinique ' ' et médico-légal ; par Charles CncuoN. Le
délire
de dépossession a sa source dans le sentiment nat
rudimentaire par l'exagé- ration de ce sentiment chez le paysan. Le
délire
de dépossession est, suivant la définition de M
délire de dépossession est, suivant la définition de M. Régis, a le
délire
des individus qui, expropriés de leurs biens, r
mes caractères et ne diffère que par l'intelligence du malade. Le
délire
de dépossession est un délire de dégénérés à form
ue par l'intelligence du malade. Le délire de dépossession est un
délire
de dégénérés à forme rai- sonnante. Il constitu
s Allemands, c'est-à-dire la manie des chicanes ou des procès. Le «
délire
de revendication », dans lequel le sujet revendiq
un bien qui ne lui appartient plus, est tout à fait simi- laire au
délire
de dépossession. Dans certains cas même la distin
ins cas même la distinc- tion n'est pas facile entre les deux. Le
délire
de dépossession, intéressant au point de vue clin
amment à des conteslalionsjudiciaires, comme toutes les variétés du
délire
des chicanes ; ensuite, parce qu'il est très so
es conceptions délirantes des malades, c'est- à-dire secondaires au
délire
; elles peuvent aussi être primitives et orient
ires au délire ; elles peuvent aussi être primitives et orienter le
délire
. Rares dans la mélancolie franche et le délire
tives et orienter le délire. Rares dans la mélancolie franche et le
délire
systématisé progressif, on ne les rencontre jam
e les rencontre jamais dans la manie. Elles sont fréquentes dans le
délire
mystique et chez les dégénérés, où elles peuven
teur étudie suc- cessivement, dans des chapitres distincts : 1° les
délires
de persé- cution et de mélancolie se succédant
liques et devenant ultérieurement persécutés-mélancoliques ; 40 les
délires
mixtes d'emblée ; 5° les délires mixtes avec pr
persécutés-mélancoliques ; 40 les délires mixtes d'emblée ; 5° les
délires
mixtes avec prédominance d'idées hypocondriaques
délires mixtes avec prédominance d'idées hypocondriaques ; 6° les
délires
mixtes chez les persécutés-persécuteurs. - Les
catégorie de malades qui se rencontrent fréquemment, présentant des
délires
associés ou combinés de persécution ou de mélan
ez des héréditaires souvent dégéné- rés. Ces malades manifestent un
délire
obsédant d'indignité, de culpabilité, d'auto-ac
ouvent, mais parait dépendre de la nature bibliographie. 267 Î du
délire
prédominant. S'il y a prédominance du délire méla
ibliographie. 267 Î du délire prédominant. S'il y a prédominance du
délire
mélanco- lique, la guérison est plus probable q
forme psycliopalique peut trouver sa situa- tion exacte à côté des
délires
polymorphes des dégénérés et des délires.à syst
- tion exacte à côté des délires polymorphes des dégénérés et des
délires
.à systématisation limitée. 12. Etude sur le tic
lisme provoqué et fascination ; Hf;mo9o ! U)'Mpn ? ''M;ys : <e ;
Délire
aigu hydro- p/t0& ! 'ç ! <e ; p/taste au
e position. Après son arrestation, il continua d'abord à simuler le
délire
des grandeurs, avec des symptômes de confusion
grégé de la faculté de médecine de Bordeaux. Médecine légale. Les
délires
transitoires au point de vue médico-légal. Rappor
iculier. Emotion violente au sixième mois de la grossesse suivie de
délire
et de photophobie. -,Accou- chement normal. Pas
des bains à la moutarde. Elle fut un mois malade avec des accès de
délire
et une photophobie intense. Ni paralysies, ni con
o-psychologiques, oct. 9-j.) E. B. XXXII. DES variétés CLINIQUES du
délire
de persécution ; parles D's TATY et Toy. D'un
nts observations, les auteurs tirent les conclusions suivantes : Le
délire
des persécutions se présente en clinique avec une
régulière sont au nombre de quatre : 10 Dans 45 p. 100 des cas, le
délire
comprend une phase de per- sécution, suivie d'u
Enfin, dans 32 p. 100 des cas, la phase mégalomaniaque manque et le
délire
est susceptible de se terminer, et se termine en
es mégalomaniaques lorsque celles-ci se sont montrées. Du reste, le
délire
mégaloma- niaque ne parait pas être de l'essenc
le délire mégaloma- niaque ne parait pas être de l'essence même du
délire
de persécu- tion à évolution systématique progr
, et plus souvent primitive du sujet chez lequel s'est développé un
délire
de persécution. 4° Le délire de persécution sem
sujet chez lequel s'est développé un délire de persécution. 4° Le
délire
de persécution semble parfois borner son évolutio
es transitoires ou inverties. Tout d'abord celles qui concernent le
délire
de persécution des héréditaires; elles éclosent s
volutives possibles. Quant aux formes inverties, dans lesquelles le
délire
de persécu- tion est consécutif à un délire még
ies, dans lesquelles le délire de persécu- tion est consécutif à un
délire
mégalomaniaque, elles sont rares et ne s'observ
n, il n'y en a pas d'autres essentielles. Toutes les fois qu'il y a
délire
de persécution, le tableau clinique reste sensi
ans tous les cas. S'ils manquent, c'est qu'on n'a pas affaire à des
délires
de persécution, mais bien à ces formes retirées
ats mélancoliques qu'elles relient par toute une série de degrés au
délire
de persécution-type. (Annales médico-psychologi
cole de la Salpêtrière et à celle de Nancy. F. BOISSIER. .XXXVII.
Délire
grave; par le D'' Rowley. Le terme ancien de ph
le D'' Rowley. Le terme ancien de phrénilis, ceux plus modernes de
délire
aigu, de manie grave, de typhomanie, de maladie
de typhomanie, de maladie de Bell, de manie délirante aigué, et de
délire
grave sont employés pour dési- gner, d'une faço
e groupe de symptômes. Ce n'est que récemment que l'on a accordé au
délire
grave une place définie comme entité clinique,
ation des maladies mentales. L'auteur cite une liste de 15 cas de
délire
grave traités au cours des onze dernières année
THOLOGIE MENTALE. 337 XXXIX. Carcinome DU PYLORE avec mélancolie ET
délire
HYPOCHON- DRIAQUE; par le Dr ŸALHER. Contribu
iscérales. Il s'agit d'un malade admis à l'asile en juin 1890, pour
délire
mélancolique avec idées hypochondriaques, vomis
affectives (manie et mélancolie) ; 2° la folie pério- dique; 3° le
délire
généralisé, affection qui correspond jusqu'à un
u système nerveux; par P.-L. MUL. 16. Contribution et l'étude des
délires
oniriques ou de rêve. Délires infectieux et tox
MUL. 16. Contribution et l'étude des délires oniriques ou de rêve.
Délires
infectieux et toxiques; par A.-G. PICIION. In
l'opinion sou- tenue dans ces dernières années par M. Régis, que le
délire
auto- loxique et infectieux, différent des déli
M. Régis, que le délire auto- loxique et infectieux, différent des
délires
vésaniques, appartient à la catégorie des délir
ux, différent des délires vésaniques, appartient à la catégorie des
délires
oniriques ou de rêve et que le délire oni- riqu
ppartient à la catégorie des délires oniriques ou de rêve et que le
délire
oni- rique ou de rêve est, d'une façon générale
ons de l'auteur sont les suivantes : Les symptômes psychiques des
délires
infectieux et des délires toxiques sont identiq
suivantes : Les symptômes psychiques des délires infectieux et des
délires
toxiques sont identiques : ils présentent les c
identiques : ils présentent les caractères de l'étal de rêve. Le
délire
est d'abord et surtout nocturne ; il se manifeste
nirs antérieurs. Il y a intervention de la réalité ambiante dans le
délire
. Il présente des hallucinations surtoutvisuelles
. Le malade est acteur, il est comme dans un rêve somnambulique. Le
délire
peut être suspendu par une intervention extérie
mment suivie d'amné- sie, portant. sur la totalité ou une partie du
délire
. Ces délires sont donc des délires oniriques ou
d'amné- sie, portant. sur la totalité ou une partie du délire. Ces
délires
sont donc des délires oniriques ou délires de r
sur la totalité ou une partie du délire. Ces délires sont donc des
délires
oniriques ou délires de rêve. L'identitédes dél
ne partie du délire. Ces délires sont donc des délires oniriques ou
délires
de rêve. L'identitédes délires infectieux etdes
sont donc des délires oniriques ou délires de rêve. L'identitédes
délires
infectieux etdes délires toxiques est un argu-
niriques ou délires de rêve. L'identitédes délires infectieux etdes
délires
toxiques est un argu- ment déplus et un argumen
nt déplus et un argument puissant en faveur de l'origine toxique du
délire
infectieux. Il est donc permis de supposer que to
du délire infectieux. Il est donc permis de supposer que tous les
délires
oniriques sont dus à une intoxication. 17. Le d
ue tous les délires oniriques sont dus à une intoxication. 17. Le
délire
prophétique. Elude historique et clinique; par
re prophétique. Elude historique et clinique; par M. paouvosr. Le
délire
prophétique, tel que l'auteur l'a envisagé, est u
e délire prophétique, tel que l'auteur l'a envisagé, est un état de
délire
hallucinatoire caractérisé par la croyance à une
traduisant plus spécialement par l'annonce d'événements futurs. Le
délire
prophétique a existé de tout temps; il existe e
superstition et de recherche de l'avenir. A toutes les époques, le
délire
prophétique a été considéré par la grande masse
nvisagé à la lueur de nos connaissances scientifiques actuelles, le
délire
prophétique nous apparaît non comme une entité mo
comme un syndrome délirant, comprenant deux types distincts : 1° le
délire
prophétique vésanique ou des aliénés, suscep- t
la dégénérescence mentale où il revêt les caractères habituels des
délires
mystiques, avec hallucinations oniriques spé- c
élires mystiques, avec hallucinations oniriques spé- ciales ; 2° le
délire
prophétique hystérique ou des névropathes, le p
le plus fréquent comme aussi le plus typique. Ce dernier type de
délire
peut se manifester soit épicléntiquernertl par de
une forme plus ou moine atténuée. Il faut distinguer les cas où le
délire
s'accompagne de phéno- mènes convulsifs et où i
es paroles, sans que sa personnalité propre en ait conscience. Le
délire
prophétique s'aggrave surtout par l'attention don
et des allures particulières, marche rémittente, durée plus longue,
délire
hysté- rique venant par bouffées se montrer sur
' Mai 1898. ? 29 ARCHIVES DE NEUROLOGIE PATHOLOGIE MENTALE. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE; PAR si CH. VALLON, Médecin en
de ces conceptions morbides, simples perversions du sensorium sans
délire
caractérisé, on voit qu'elles peuvent se ramene
ce qui reste de sa personnalité primitive, il ne peut plus pen- LE
DÉLIRE
mélancolique. 355 ser ou agir comme il le voudr
714 et 738, 1841. " Rapports, du physique el du moral, p. 108. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 3S7 I lyse des altérations si net
d, p. 31-2. -Biiiet et Fe. Sensation el mouvement, ch. \v. ' ' LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 359 sonne et se désespèrent en so
arcliaque, p. 75. ' Ribot. Maladies de la personnalité, p. 63. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 361 toutes mes impressions se son
. Des maladies de la personnalité, p. 105. ' 2 Cotarr], p. 325. 3
Délire
des négations, p. 17. LE DÉLIRE MÉLANCOLIQUE. 3
p. 105. ' 2 Cotarr], p. 325. 3 Délire des négations, p. 17. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 363 d'eux et de leur participatio
réac- ' Cotard, p. 420. = Cotard. De l'origine psycho-mol rice du
délire
, p. 422. 3 Séglas. Les idées de négation (Annal
tations délirantes de l'affection mélancolique proprement dite, le
délire
et les impulsions étant, selon lui, secondaires
e des maladies mentales, 1881, p. 239. ' Séglas. Loc. cit. - LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 365 L'homme, comme dit Leuret, y
re les formes aiguës simples et les cas chroniques complets dont le
délire
systé- matisé secondaire de possession paraît l
enchée, nous transmettre ce qu'ils pensent. Or, ces poissons ont un
délire
mélancolique des plus caractérisés : ils pleurent
us loin, à propos des cas où elles sont de règle (possession). LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 367 « L'excitation 1 motrice qui
sions verbales, dites hallucinations psychiques, sur cette forme de
délire
. Les autres phénomènes impulsifs se com- porten
rsistantes pour se fixer au moins pendant quelque temps. Aussi le
délire
a-t-il le caractère des tentatives que fait le
e du pourquoi. Bien que cliniquement secondaires, ces éléments du
délire
ont leur origine dans le développement même de
a- nifestations extérieures de la religion suffit à alimenter son
délire
, et en arrive à découvrir ainsi dans son passé le
jet- tissement du moi entraîne des idées de domination par une LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 369 puissance supérieure, des idé
ion. Comme le dit M. Cotard 3, « il n'y a qu'une nuance entre les
délires
de culpabilité et de possession ; dans la confusi
Loc. cil, 1). 55. ! Ribot. Maladies de la personnalité. costard. Le
délire
d'énormilé, S. M. P., z6 mars 1880, et Olruvres
bandonnés de Dieu et damnés. Dès cette époque ils se livrent à un
délire
palaingnostic qui atteint bientôtjusqu'à la not
OW et Dr W. \VEIOE ! <HAMEB.Con< ? 't6tt<tO)t à l'élude du
délire
aigu. Après un aperçu général des récents trava
rès un aperçu général des récents travaux concernant la question du
délire
aigu, les auteurs communiquent leurs deux ob- s
ombinaison des symptômes physiques et psychiques qui caractérise le
délire
aigu et font la délimitation de cette forme nos
ue d'avec les formes graves de l'amnésie. Pour bien différencier le
délire
aigu de la forme galopante de la démence progre
ent, et où, à côté du symptôme SOCIÉTÉS SAVANTES. 417 complexe du
délire
aigu, on pouvait nettement distinguer les sympt
ssant à l'évolution de la maladie, les auteurs admettent des cas de
délire
aigu à évolution plus longue, chronique, comme
o-encéphalite) aiguë hémorrhagique comme substratum ana- tomique du
délire
aigu. Il est donc très probable que l'encéphalite
nsidérer comme bien définie et bien autonome, et qui s'ap- pelle le
délire
aigu. Le délire aigu serait de cette façon, d'apr
ien définie et bien autonome, et qui s'ap- pelle le délire aigu. Le
délire
aigu serait de cette façon, d'après les auteurs
ormes de Strumpell, Wernicke, etc., et vice versa. L'évolution du
délire
aigu peut être aiguë ou subaiguë ; sous ce rapp
des autres formes d'encéphalite hémorrhagique aiguë. L'étiologie du
délire
aigu est peut-être variable ; mais il s'agit Ar
l'avis de Semidalow et Weidenhamer. 11 rappelle un cas personnel de
délire
aigu, où l'autopsie a révélé l'existence d'un f
ERBSKY ne croit pas possible de différencier d'une façon absolue le
délire
aigu de 1'ttineiiiitt. Dr N. Solovtzow. Les dif
; pas de glycosurie, ni d'albuminurie. Ni vertiges, ni céphalée, ni
délire
. L'insomnie est due aux phénomènes douloureux.
état faible les idées de ' Voir Archives de Neurologie, n° °9. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 457 I culpabilité et de damnation
malades conforment leur attitude à la personnalité nouvelle née du
délire
et à la puis- sance malfaisante qui s'impose.
olents envers les personnes qui les entourent; il semble ' Dans les
délires
religieux à systématisation primitive le dédouble
ico-psychologiques, janvier et juillet 1889, loc. cil.) = Cotard.
Délire
de négation, p. 326. (Archives de neurologie, t88
ion totale et le triomphe complet de la personnalité nouvelle. Le
délire
de négation confirmé a donc son origine soit dans
'ils n'ont pas de parents, qu'il n'y a plus d'hommes', etc.. « Ce
délire
hypochondriaque, dit Cotard (p. 322), surtout m
ations partielles précèdent la négation complète. ' Camuset. - Ou
délire
des négations, p. 17. Congrès de Blois. Séglas.
gations, p. 17. Congrès de Blois. Séglas. Des négations, p. 2. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 459e Une fois celle-ci réalisée,
ve de la synthèse mentale implique donc un processus rétrograde, un
délire
rétrospectif spécial. A mesure que les phénomèn
se de toutes ces influences nuisibles ; lorsque, plus tard, il LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 4CI devient immortel, c'est loin
d'articulation mentale paraissent même le substratum essentiel des
délires
de possession ; nous verrons, dans les faits, q
me qui reste dans l'obscurité pour le moi ; ' Alosso. La Peur. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 463 elles sont étrangères à l'ind
isme psychologique, p. ii0. - Calmeil. Loc. cil., t. I, p. 85. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 465 « Comme tous les lyhémaniatlu
1582. ' Plaleri l'loaxeos médias, t. I, in-1», Basilie, 1736. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 467 Dans cet état, elle priait, f
écart, humblement accroupie ; elle passe son temps à monologuer son
délire
; elle a par intervalles des accès d'agitation
r exemple, se pro- duisent commc à travers les voiles du rêve. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 469 Une démoniaque, voulant faire
t et qu'il semblait qu'il n'y avait rien à toucher'. Une malade à
délire
de négation et de possession que nous avons obs
t nous paraissent le démontrer. Une de nos malades, en proie à un
délire
anxieux datant de plusieurs mois, se croit damn
soeur de la malade est morte à l'asile après plusieurs années d'un
délire
absolu- ment semblable, disent les certificats
89, p. 24.) ' Esctuirol. Uémoao»7anie, ch. ix, t. I, loc. cil. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 471 plus de corps, le diable l'a
2, qui rappelle d'ailleurs les observations précé- dentes dans son
délire
des négations, insiste inversement sur ce fait
fait que tous les malades chez lesquels il a trouvé men- tionné le
délire
hypocondriaque avec idée d'immortalité étaient
8 D' Legrain. Thèse, Paris, 1886, p. 1b, Observation LXXVIII. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 473 as très fois : « Vous avez be
peu à peu qu'elles sont filles de sorciers, sorcières elles-mêmes (
délire
rétrograde). Elles se reconnaissent dès lors le
quefois d'avance. Richet. - L'homme et l'intelligence, p. 5a0. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. 475 l'heure où surviendront de no
histoire des Diables, l71(i ; Calmeil, t. 11, p. 2(i et suiv. LE
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE. li -17 « On m'a ôté la mémoire et
moindres actions déréglées auxquelles je m'étais laissée aller'. » (
Délire
palaingnostic mélancolique.) Les diverses épidé
pant dans l'en- semble symptomatique une place accessoire. Quand le
délire
mélancolique vrai passe à l'état chronique il s
se systématise, se cristallise, si l'on peut parler ainsi, comme le
délire
des persécutions. Nous attribuons précisément
re des persécutions. Nous attribuons précisément à ces deux mots (
délire
, par opposition à idées) le même sens qu'on att
a des malades à idées de persécution symptomatique et des malades à
délire
de persécution idiopathique, de même il y a des
e, de même il y a des malades à idées mélancoliques et d'autres à
délire
mélancolique systématisé. C'est ce dernier que ce
adie de Lasègue, ainsi qu'avait commencé à le faire Cotard dans son
délire
chronique des négations. REVUE D'ANATOMIE ET DE
u relative dans la mélancolie avec conscience, l'hypo- chondrie, le
délire
des persécutions, l'érolomanie,le mysticisme, la
-l'instinct sexuel. Elle est complète dans les hallucinations sans
délire
, et les im- pulsions irrésistibles. Elle peut l
impossible de graduer cette responsabilité et que, lors même que le
délire
n'est pas général, la volonté reste impuis- san
Baderot (Albert). De l'influence du milieu sur le développement du
délire
religieux en Bretagne. Batailler (Auguste). Les p
es signes évidents de dérangement d'esprit ; elle était atteinte du
délire
de la persécu- tion ; elle se figurait que tout
de la -.par Pehu,4UO. Carcinome du pylore avec mélanco- lie et
délire
hypochoudri`ttlue; par Walker, 337. Cécité co
cecl : e, 155. - Croto-chorénlue, par llet,stiiail, 333. - Fou.
Délire
paranoïaque chez un - moral , par Causer et Ang
ins. Devoirs civiques des , par Punton, 340. Mélancolique. Sur le
délire
-, par Vallon et A. Marie, 353. Méningite. Po
te et un ans, à la suite de la mort de son père elle a été prise de
délire
mé- lancolique avec hallucinations et idées de
atomanie, ses rires et ses pleurs involontaires, le vaginisme, le
délire
hallucinatoire d'emblée se présentent, en DE L'
alade, dès son enfance, a été en proie à des hallucinations et à du
délire
et ce n'est qu'après plusieurs bouffées déliran
ons de l'axe cérébro-spizaal. Coexis tence de folie héréditaire, de
délire
alcoolique et de délire épileptique (Ann. 7 ? ?
zaal. Coexis tence de folie héréditaire, de délire alcoolique et de
délire
épileptique (Ann. 7 ? ? co-Mye/M ? 7° série, t.
à la préfecture, il a été envoyé à l'asile. Chez ce dégénéré les
délires
ambitieux et de persé- cution se sont développé
eprésentation olfactive. Observation XIII.- Dégénérescence mentale.
Délire
polymorphe très actif à la suite d'abus de bois
fait, de bonne heure, des excès de boissons qui ont provoqué non le
délire
toxique 14 pathologie mentale. habituel, mais
tournaient les clients de son café. Au bout de quel- ques jours, le
délire
perd de son activité, mais quelques idées de pe
s questions. DE L'ONOMATOMANIE. 15 Ce cas est intéressant par son
délire
polymorphe qu'éveillent les excès de boissons,
mo- rale et accès mélancoliques. Son intempérance a été suivie de
délire
alcoolique; mais elle n'a présenté qu'un seul s
mentale. Perversions morales. Accès mélancoliques alternant avec du
délire
alcoolique. Copro- lalie. M..., femme H..., â
rvait des objets volés. Elle a été prise, à di- verses reprises, de
délire
alcoolique avec hallucinations effrayantes, ell
Dans la dernière observation de ce groupe, nous trouvons réunis, le
délire
hypochondriaque, la folie du doute et l'onomato
' 29 janvier. L'état du malade s'agârave. L'ataxo-adynamie et le
délire
augmentent. 11 à pâli beaucoup. L'es urines' sont
s de toutes sortes, à l'astasie-abasie, au mutisme, aux crises, aux
délires
et surtout aux somnambulismes, si vous n'avez p
ndant lesquels la malade s'est agitée et a parlé beaucoup, certains
délires
qui accompagnent la crise, certains états anorm
ans les autres. Mais leur trouble donne lieu à des illusions, à des
délires
plutôt qu'à de véritables amnésies et nous n'av
, obtenue par les procédés précédents, le souve- nir des rêves, des
délires
, des somnambulismes, etc., dont elles semblent
vous ai dit que cette jeune fille, Marguerite, avait des sortes de
délires
consécutifs à ses attaques d'hystérie. Avec plu
ervation de folie induite chez des jumeaux ayant revêtu la forme de
délire
systématique (para- noï(t. P. K. VIII. UN cas
la catatonie) -la folie systématique ou paranoïa aiguë (ou plutôt
délire
systématique dépressif) la mélancolie avec stupeu
roubles psychiques se reproduisent soit pendant le stade pyrétique (
délires
fébriles), soit, 74 REVUE DE THÉRAPEUTIQUE. m
spose : « Seront mis en tutelle... les majeurs qui sont atteints de
délire
ou de démence. » Le § 273 : « Peut seul être te
fois délibéré. · ' Sans doute, il faut remplacer les vieux mots de
délire
et démence (Wahnsinn-Bloedsinn) par celui de ma
us devons demander et recommander t. Supprimer les expressions de
délire
et démence, rien de plus juste, rien de plus ur
n question, obéissant, à son insu, SOCIÉTÉS savantes. , 121 à son
délire
pathologique, croit que certaines parties de son
s; des idées délirantes d'origine autosuggestive et non point des
délires
primordiaux ni des idées fausses, d'ordre mélanco
r- bides acquises. En d'autres termes, c'est : la mélancolie sans
délire
le groupe de neuropsychoses telles que' l'hystéri
en vaste ouvert à la psychiatrie 1 On a traité : la mélancolie sans
délire
le délire général des alcooliques et des hystér
uvert à la psychiatrie 1 On a traité : la mélancolie sans délire le
délire
général des alcooliques et des hystériques - le
usse dans les troubles de l'idéation et de la volition. Quant aux
délires
et aux hallucinations, on voudra bien nous acco
ux ans atteint d'hydro- céphalie aiguë fébrile depuis quatre jours.
Délire
, strabisme, con- tracture de la nuque, inégalit
tion du bureau, discussion de la première question du programme (du
délire
des négations). Mardi 2. - A. A 9 heures du mat
observations réunies dans son mémoire sur la folie du doute avec
délire
du toucher, signale des malades qui s'affranchis-
bservation XIX. - Dégénérescence mentale : dès l'âge de quinze ans,
délire
du toucher; puis crainte du mot compromettant ; p
se livre à de nombreux lavages de tout le corps. . Plus tard, au
délire
du toucher s'ajoute une autre préoccupation, c'
e du toucher ; onomalomanie ; mots pouvant porter malheur; accès de
délire
mélancolique ; accidents hystériques. P...(Adèl
hez cette dégénérée se sont développés non seule- ment des accès de
délire
mélancolique, mais aussi de nombreux syndromes
vant, pendant et après le petit mal ; 5° Avant, pendant et après le
délire
épileptique et la démence ; 6° Enfin nous nous
plu- sieurs années. Elle a des accès quotidiens en série, suivis de
délire
avec agitation maniaque pendant plusieurs jours
recueillir la totalité des vingt-quatre heures. Urines pendant le
délire
. Le 11 avril, l'excitation des premiers jours c
il, l'excitation des premiers jours commence à tomber. Hug... a son
délire
habituel sans grande agitation : « Dans le bo
le. Coefficient urotoxique : 0,155. Urines pendant et à la fin du
délire
. 19 avril. Hug... ne délire plus depuis hier so
0,155. Urines pendant et à la fin du délire. 19 avril. Hug... ne
délire
plus depuis hier soir; on a pu l'envoyer à l'atel
être considerée comme étant'dans sa période calme. Elle n'a pas de
délire
depuis la dernière injection... " . - - Urines
ètes de jour. - 5 Une attaque complète de nuit. Du 6 avril au 28.
Délire
. 30 avril. Une attaque complète de jour. le'
aya alors de s'endormir, mais il ne put y arriver et même il eut du
délire
, voulant se lever, criant fort, etc. Le lendema
uleurs gastriques et vomissements. En février 1890, psychose aiguë (
délire
). Actuellement atrophie des muscles des deux bras
la sensibilité; pas de spasme; exagération des réflexes tendineux.
Délire
intense; désordre excessif dans les idées. Mort
ts délirants qui sont ramenés à plusieurs types : le type maniaque (
délire
fébrile), le type alcoolique (alcool, datura, a
uatre semaines de durée), sans encéphalite interstitielle. Forme du
délire
aigu. Inflammation diffuse de la pie-mère, adhé
di lor août. - Présidence de M. Tu. ROUSSEL, Première question : Du
délire
des négations ; sa valeur diagnostique et prono
pronostique. M. Camuset (de Bonneval), rapporteur. L'historique du
délire
des négations est des plus restreints et, depui
la question ne semble pas avoir progressé beaucoup. Pour Cotard, le
délire
de ? négations est une psychopathie compa- rabl
tard, le délire de ? négations est une psychopathie compa- rable au
délire
des persécutions de Lasègue. Dans un premier tra-
sécutions de Lasègue. Dans un premier tra- vail,.il ne considère ce
délire
hypochondriaque spécial que comme un symptôme d
dément cette espèce de lypéma- nie, qu'il décrit comparativement au
délire
des persécutions. Le rapporteur rappelle les pr
Le rapporteur rappelle les principaux symptômes et l'évolution du
délire
des négations, d'après Cotard. Au début, on obser
, ou des alternatives d'anxiété et de stupeur. Les malades ont un
délire
franchement mélancolique avec idées d'indignité,
quemment de la folie d'opposition, manifestation extérieure de leur
délire
. Ils refusent fréquemment les aliments; et ce ref
rtiel chez le persécuté à idées d'empoi- sonnement. La marche de ce
délire
est d'abord franchement inter- mittente, puis c
'arrivée de la démence. Dans les périodes avancées, on rencontre un
délire
pseu- do-mégalomaniaque qui n'est, en réalité,
ntre un délire pseu- do-mégalomaniaque qui n'est, en réalité, qu'un
délire
mélancolique à rapprocher des idées d'immortali
approcher des idées d'immortalité et que Cotard a désigné du nom de
délire
d'énormité. Il faut noter cependant qu'il existe
noter cependant qu'il existe des cas très rares; il est vrai, où le
délire
d'énormité se transforme lui-même en véritable
t vrai, où le délire d'énormité se transforme lui-même en véritable
délire
des grandeurs. Dès le début, les négateurs sont
caractère timide, taciturne, scrupuleux ; chez ces prédisposés, le
délire
des négations peut se déclarer de plusieurs man
luer et guérir rapidement, mais les rechutes sont probables, car ce
délire
se rattache aux vésanies d'accès ou intermitten
dont l'avortement, chez d'autres, explique la vie désordonnée. Le
délire
des négations, d'après Cotard, se présente à l'ét
symptomatique de paralysie générale; il peut aussi s'as- socier au
délire
de persécution. Enfin, il évolue parfois sur un
rches de Cotard. Quel est le processus physiologique aboutissant au
délire
des négations ? M. Séglas regarde ces idées com
sions sont, dit M. Camuset, trop absolues. 11 a trop généralisé, le
délire
des néga- tions n'est pas une entité. Les idées
joutée aux deux propositions qui pré- cèdent semble indiquer que le
délire
des négations est l'apanage des cerveaux invali
'immortalité ni de possession. On les rencontre enfin dans certains
délires
hypochondriaques sans anxiété ni angoisse des d
nalé leur manifestation dans la folie sénile et démentielle; 10° le
délire
hypochondriaque de la paralysie générale, quand
arche de cette affec- tion. M. Régis (de Bordeaux). L'histoire du
délire
des négations tient tout entière dans quatre tr
ermittente ou par accès. Cet état psychopathique, appelé par Cotard
délire
des négations, du nom d'un de ses éléments prin
ente sous une forme simple, concrète et pour ainsi dire typique, le
délire
des négations peut, comme l'a fait remarquer Co
l'hystérie et certaines aliénations complexes, tenant à la fois du
délire
de persécution et de la mélan- colie. Mais, ici
e moins qu'il ne nous parait, la mélancolie anxieuse chronique avec
délire
des négations n'en existe pas moins d'une façon
ique ici une observation de mélancolie anxieuse intermittente, avec
délire
des négations, qui réalise de la façon la plus
dente qu'a observée M. Camuset dans son rapport, car la question du
délire
des négations est toujours à l'étude et ne peut
eproche fait à Cotard est de s'être montré trop généralisateur ; le
délire
des négations n'est pas une entité et, à côté d
-ils pas seulement de simples variations du type décrit par lui. Le
délire
des négations représente aujourd'hui ce qu'était
lui. Le délire des négations représente aujourd'hui ce qu'était le
délire
des persécutions du temps de Lasègue, et des rech
hes ultérieures nous ont permis de distinguer des variétés parm les
délires
de persécution qu'il avait décrits en bloc; et la
. Tout d'abord, il peut s'agir de simples idées de négation ou d'un
délire
négatif plus ou moins systématisé. 1° Idées d
matisé. 1° Idées de négation. -Elles se rencontrent surtout sous le
délire
hypochondriaque de la 'paralysie générale, sign
surdité, de mobilité, de diffusion, de contradiction propres aux
délires
paralytiques. De plus, ce délire spécial débute a
ion, de contradiction propres aux délires paralytiques. De plus, ce
délire
spécial débute alors soudaine- ment et l'indiff
ussi s'appliquer aux idées de négations que l'on rencontre dans les
délires
polymorphes des faibles d'esprit, ainsi que le
s idées de négation ont été signalées aussi dans l'alcoolisme. 2°
Délires
des négations systématisés. Il ne s'agit plus ici
malades ne les présentaient pas. Dans son principal travail sur le
délire
des négations, il s'attache avant tout à montrer
nt tout à montrer la gradation qui mène de l'hypochondrie morale au
délire
des négations en pas- saut par tous les délires
pochondrie morale au délire des négations en pas- saut par tous les
délires
mélancoliques; il insiste sur le grand caractèr
oliques; il insiste sur le grand caractère d'auto-accusation de ces
délires
, mais ne met nullement en relief les idées de d
ires » de certains malades : et de même entre certains symptômes du
délire
de possession tels que l'impulsion verbale et d
'immortalité de son côté n'est pas plus nécessaire au diagnostic de
délire
des négations que l'idée de grandeur à celle de
iagnostic de délire des négations que l'idée de grandeur à celle de
délire
des persécutions. Elle semble n'être qu'une idé
e les autres idées délirantes, 288 SOCIÉTÉS SAVANTES. et comme le
délire
d'énormité, elle représentait pour Cotard une p
énormité, elle représentait pour Cotard une période très avancée du
délire
typique. D'un autre côté, M. Camuset semble con
rtaines différences d'évolution, telles que l'apparition précoce du
délire
de négation, sa guérison pos- sible, la venue p
Il existe des cas qui, sans rentrer dans ce cadre, nous montrent le
délire
des négations systématisé se développant en dehor
ter l'absence de ses organes, etc. Les caractères cliniques de ce
délire
sont tout à fait différents de ceux du délire d
tères cliniques de ce délire sont tout à fait différents de ceux du
délire
des négations mélancolique. Il n'est plus seconda
; elle n'est ni passive, ni résignée, mais proteste et résiste; son
délire
, de plus, n'envisage jamais, l'avenir, mais le
délire, de plus, n'envisage jamais, l'avenir, mais le passé. Son
délire
se rapproche plutôt des délires des persécutés; e
mais, l'avenir, mais le passé. Son délire se rapproche plutôt des
délires
des persécutés; elle n'a pas cependant des idée
ce de ces symptômes montre qu'ici, comme chez le mélan- colique, le
délire
des négations est, comme l'avait dit Cotard, d'or
fications de la base organique, première, de la personnalité. Le
délire
des négations, dans son ensemble, paraît entraine
aralytiques généraux, les faibles d'esprit, les séniles, il y a des
délires
de négation systématisés. 2° Il existe dans la sc
ans la science un nombre suffisant d'exemples de mélancoliques avec
délire
de négation systématisé, correspondant au type
mmortalité même, n'est pas indis- pensable pour le diagnostic de ce
délire
de négation, lorsque l'on peut constater, soit
nterprétation. 40 Il existe certainement des cas de mélancolie avec
délire
des négations dont l'aspect clinique et l'évolu
plus ou Archives, t. XXIV. 19 9 290 SOCIÉTÉS SAVANTES. moins du
délire
typique de Colard. Mais ces cas n'infirment pas l
tômes, leur marche, leur étiologie, ainsi qu'il a été fait pour-les
délires
de persécution. 5° Le délire des négations syst
ogie, ainsi qu'il a été fait pour-les délires de persécution. 5° Le
délire
des négations systématisé peut se rencontrer en
tituer des formes de passage entre les états mélan- coliques et les
délires
de persécution. 6° Le pronostic du délire de' n
s mélan- coliques et les délires de persécution. 6° Le pronostic du
délire
de' négations ne peut être fixé d'une manière a
les conclusions de M. Séglas. Je crois que Cotard, en signalant le
délire
des néga- tions, a fait faire un très grand pro
ogrès dans l'étude des mélan- colies, comme Lasègue en décrivant le
délire
de persécution. Le délire des négations existe
- colies, comme Lasègue en décrivant le délire de persécution. Le
délire
des négations existe avec une évolution progressi
délire des négations existe avec une évolution progressive comme le
délire
de persécution. Il commence par l'hypocondrie mor
Plus tard apparaissent des idées de négation absurdes, et enfin un
délire
d'énormité, sorte de délire des grandeurs mélan-
idées de négation absurdes, et enfin un délire d'énormité, sorte de
délire
des grandeurs mélan- colique. Bien que peu comm
rte de délire des grandeurs mélan- colique. Bien que peu commun, ce
délire
des négations devient d'autant plus fréquent qu
aturelle. On doit lui appliquer, les mêmes distinctions que pour le
délire
des persécutions ; car, il côté du délire des n
distinctions que pour le délire des persécutions ; car, il côté du
délire
des négations essentiel, il existe des idées déli
tte distinction et n'a nullement voulu faire une entité de tous les
délires
de négation. Pour le pronostic, le délire de né
une entité de tous les délires de négation. Pour le pronostic, le
délire
de négation est un signe de chronicité, mais no
erre) rapporte une observation d'un cas de mélancolie anxieuse avec
délire
des négations et altérations de la personnalité
u'il s'agit là de deux maladies distinctes ? Je crois plutôt que le
délire
des néga- tions constitue une phase plus avancé
auteur a surtout été séduit par le mot et qu'il a voulu opposer le
délire
des négations au délire des persé- cutions. P
duit par le mot et qu'il a voulu opposer le délire des négations au
délire
des persé- cutions. Pour moi, les faits décri
otard relèvent de l'hypochon- drie, de la mélancolie anxieuse et du
délire
des persécutions, c'est-à-dire de maladies depu
Camuset, je ne crois pas que Cotard ait eu l'intention d'ériger le
délire
de-5 négations en entité morbide distincte, le re
riode qui n'a pas été assez mise en lumière, période de doute ou de
délire
d'interrogation, pendant laquelle, avant de nie
ter jadis l'existence de cette forme systématique et progressive du
délire
des persécutions dont M. Garnier se montrait le d
'est ainsi que l'une de mes malades fut prise, en décembre 1891, de
délire
mélancolique vulgaire avec idées de ruine, craint
out de deux mois au plus de maladie. Si donc il y a des faits où le
délire
des négations succède à une longue période de m
(de Dôle). Mes observations personnelles me portent à considérer le
délire
des négations comme le résultat de troubles hal
ien, ce persécuté, qui ressemble par la physionomie générale de son
délire
à tous les persécutés, s'en distingue cependant p
gère considérablement l'importance. Il s'agit là, on le voit, d'un
délire
de persécution ayant pour point de départ une i
es de persécution. A partir de ce moment, les cas évoluent comme un
délire
de persécution vulgaire. ' M. Ballet répond qu'
es malades. On ne les rencontre guère sous cette forme que dans les
délires
liés à la mélancolie et c'est là un point signalé
par son indignité, et cette étiquette de per- sécution que revêt le
délire
ne l'empêche pas d'être toujours et avant tout
troubles émo- tionnels et abouliques du début, qui sont la base du
délire
, ont ici complètement fait défaut. Au contraire
lle qu'on observe chez les persécutés par l'apparition primitive du
délire
, sans troubles émotionnels ou volontaires préal
e de la maladie, l'évolution fait ces cas beaucoup plus voisins des
délires
ordinaires de persécution. J'ai observé un ca
e, l'eussent fait considérer comme atteinte d'une des variétés de
délires
de persécution que nous rencontrons habituellemen
hénie, à l'hystérie, à l'épilepsie, à la manie, à la mélancolie, au
délire
hallucinatoire, au délire alcoo- lique, etc...
pilepsie, à la manie, à la mélancolie, au délire hallucinatoire, au
délire
alcoo- lique, etc... Un groupe important est ét
nte. La diathèse psychopathique peut se révéler par l'éclosion d'un
délire
, soit au cours du goitre exophtalmique, soit bi
fluence ; mais son rôle se borne là, elle ne crée pas les formes du
délire
qui sont celles habituelles aux aliénés, dégéné
l avait signalé que les paraly- tiques généraux pouvaient avoir des
délires
qui pussentabsolument disparaitre. D'autre part
encéphalite scléreuse) sur le cortex de tabétiques«qui n'ont pas de
délire
, lésion qui a été retrouvée depuis Jendrassik.
rassik. La forme délirante vraiment caractéristique du tabès est un
délire
de persécution avec agitation maniaque fondée s
s. De plus, de temps en temps, les malades prennent des poussées de
délire
mégalomoniaque accompagné de phénomènes SOCIÉTÉ
ments et l'on retrouve encore alors chez eux des traces de l'ancien
délire
. D'autre part, la forme de trouble mental qui a
teur, c'est la démence paralytique pure, la paralysie générale sans
délire
. Les malades qui en sont atteints ne sont, à vrai
- toïde très accentuée, arc de cercle, grands mouvements, parfois
délire
. Elle s'accompagne toujours d'une perte totale de
des variations brusques. Elle a la plus grande analogie avec les
délires
par intoxication chronique. Elle parait bien méri
ans un tel éréthisme qu'elle ne peut goûter un instant de repos. Le
délire
du toucher acquiert chez elle tout ce que l'on
re, sinon que depuis quelques mois il s'y est ajouté une ébauche de
délire
. En résumé, dans la première jeunesse, caractèr
t vers la fenêtre ; cet acte pourrait bien être interprété comme un
délire
d'ac- tion, et sa manifestation pendant l'attaq
e s'il appelait au secours; or, il nous paraît que cette ébauche de
délire
, en union avec l'aura indiquée ci-dessus, nous
s signes les plus caractéris- tiques de la fulguration, à savoir le
délire
et les troubles de la sensibilité, de la motili
et conclure que la suggestion n'est rien, que l'hallucination ou le
délire
n'existent pas, c'est vouloir, sous prétexte de
te, celle de son petit chien. Et quand elle sort de cette espèce de
délire
, vous remarquez qu'elle n'en a aucun souvenir.
ais l'action continue et la malade ne peut plus s'arrêter. C'est un
délire
, c'est une anorexie, c'est une attaque. « Quand
ies, ses amnésies, ses attaques et sa suggestibilité; de l'autre le
délire
des dégénérés avec sa distraction, ses doutes,
. On le transporte à l'hôpital de Tonnerre où il aurait présenté du
délire
des persécutions pendant quarante jours. Il s'e
. Relevons dans notre observation la coexistence du mutisme et du
délire
des persécutions, coexistence signalée par M. Tro
ciété médicale des hôpitaux (séance du 8 avril). S'agis- sait-il de
délire
hystérique ou de délire alcoolique ? La ques- t
aux (séance du 8 avril). S'agis- sait-il de délire hystérique ou de
délire
alcoolique ? La ques- tion nous paraît difficil
onsable sans restriction, lorsqu'il le sera devenu dans le cours du
délire
de persécution classique. Mais pour les autre
t que le persécuteur persécuté étant, avant tout, un chronique, son
délire
stéréotypé peut se prolonger pendant de longues
tage à les transporter très loin des lieux où s'est orga- nisé leur
délire
. (Annales médico-psychologiques, 1891.) E. BLIN,
e les formes les plus diverses; on observe quelquefois un véritable
délire
hallucinatoire, avec conservation de la conscie
XIV. 31 482 REVUE DE MÉDECINE LÉGALE. morale. Dans cette forme de
délire
rentrent les obsessions et les impulsions dange
inants tantôt du côté moral, tantôt du côté de l'intelligence. Le
délire
présente une manière d'être anormale : ainsi on o
s premiers signes d'idées - ambitieuses. En somme, un cas type de
délire
chronique. E. B. , VII. Crime ET responsabilité
son mari était, depuis deux ans, atteinte d'hystéro- épilepsie avec
délire
extatique. Un beau jour, elle se croit ensor- c
acquis. Obs. II. Aspect delà démence, probablement consécutive à un
délire
de grandeurs et de persécutions se manifestant
. Folie systématique, aiguë, pri- mitive. Hallucinations de l'ouïe.
Délire
passif des persécutions. Actes de défense. Déme
de Montyel appelle peut-être ivresse délirante ce que nous appelons
délire
alcoolique. L'homme qui dé- lire à besoin de so
saurait s'appli- quer qu'à l'ivresse délirante que je distingue du
délire
alcoollique. M. GaisNtea se défend d'avoir jama
vée dans son service ces malades n'ont pas un seul des symptômes du
délire
alcoo- lique classique et semblent plutôt sorti
rante qui n'est pas une maladie mentale. M. Garnies. Peut-être le
délire
a-t-il cessé quand ces malades arrivenl;a'yille
ur séjour plus ou moins prolongé à Sainte-Anne, mais ils avaient un
délire
actif au moment de leur passage à l'infirmerie
CIÉTÉS SAVANTES. est caractérisée par la rapidité et la fugacité du
délire
. Les hallu- cinations se dissipent avec les fum
s fumées de l'alcool. M. S1URY. Vous avouez que -votre ivrogne a du
délire
et des hallucinations; donc il est momentanémen
vin gai et jamais d'hallu- cinations, d'impulsions violentes, ni de
délire
. Il mourait par le rein ou par le foie. Que les
moins quinze jours en observation et ne transférer que ceux dont le
délire
persisterait apiès ce temps écoulé. Les autres
o- nique, par Leyden, 508. NÉCROLOGIE, Meynert, 158. Négations (
délire
des), par Camuset, 280; Régis, 284; Séglas, 286
êt de faire remarquer que ce serait, en fin de compte. admettre des
Délires
émotifs, très étroitement liés aux variations v
ie fran- çaise qui a décrit en 1866 les obsessions sous le nom de
délire
émotif et les à rattachées à une névrose du systè
actualité d'en extraire ces lignes après le Congrès de Nancy où les
délires
hallucinatoires ont été étudiés et, à leur prop
par un être surnaturel qu'elle appelait Ispéritisme. On le voit, ce
délire
offre beaucoup d'analogie avec celui des mélanc
ue mystérieuse des esprits) émaillent son récit. Un médecin dont le
délire
remonte à plus de dix années, se croit le messa
E MENTALE. Une autre malade de M. Magnan, rapportée sous le titre
délire
chronique à systématisation religieuse ambitieuse
Un malade de M. le D Briand 2 (cité par le même auteur au chapitre
délire
chronique à évolution systématique) offre avec
in. Obs. VIII, p. 56. 1 Legrain. Débilité mentale, idées mystiques,
délire
religieux à évolution chronique, etc., obs. XXX
ronique, etc., obs. XXXIII, p. 190 et suiv. 5 Excitation cérébrale,
délire
ambitieux et mystique à forme rémil- lente, évo
art de ces faits consiste dans leur ressemblance au début, avec des
délires
hypocondriaques vrais ou mélancoliques chroniqu
des tentatives de suicide ou de mutilation, réactions rares dans le
délire
de persécution ordinaire, sans idées mystiques.
ls peuvent, cependant, être atténués par la combinaison possible du
délire
mystique, avec le délire moderne de persécution
re atténués par la combinaison possible du délire mystique, avec le
délire
moderne de persécution, comme MM. Magnan et Sér
- signalé (p. 100). Nous nous reporterons donc, en terminant, aux
délires
religieux purs du moyen âge rapportés dans les
rit, que je t'ai destiné pour ma gloire, dès le ventre de ta mère »
Délire
palaingnostic 3. 1 DagoneL. - Mégalomanie relig
en hallucinations multiples, perte de la mémoire, obnubilations et
délire
incohérent. Les symptômes de névrite périphériq
ou tels événements des erreurs qui plus tard se tranformeront en
délire
prédominant. Mais celui-ci ne dépasse pas la sphè
l qui est en cause. P. 11ER : 1VAL. VU. Contribution A L'ÍÚUDE du
délire
DE chicane; par G. Â.SCHAFFEN- BURG. (Ceatt·cal
onnalité domine toujours le débat. Et c'est ainsi que se déroule le
délire
de chicane qui est une folie systématisée (para
l'Arabe devient maniaque, le Kabyle devient mélan- colique ; la° le
délire
chronique s'observe aussi quelquefois; il attei
e s'observe aussi quelquefois; il atteint surtout l'Arabe. Quant au
délire
mystique proprement dit, l'auteur n'en a rencon
e de la « paranoïa inventoria » ; par le Dr Serge SOU¡¡HANOFF, Le
délire
chronique présente une forme où les idées absurde
ésente une forme où les idées absurdes s'expriment sous l'aspect du
délire
d'invention et de découverte le contenu des idé
u domaine des sciences pratiques et théoriques. Sans doute, plus le
délire
du malade est absurde. plus se remarque son éta
de est absurde. plus se remarque son état morbide ; mais parfois le
délire
du malade prend une forme particulière, de sort
nt la mala- REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 43 die psychique avec le
délire
défini et systématisé de grandeurs, exis- tent
(Annales médico-psychologiques, oct. 1596.) 1. B. XII. UN cas DE
délire
raisonnant DE dépossession. : ,; par le Dr Régi
luence des circonstances, ont pris une forme particulière, celle du
délire
processif ou de chicane, « paranoia querelans ».
« paranoia querelans ». comme l'appellent les Allemands, variété du
délire
raisonnant de persécution. 0... est donc titi
se croient l'objet d'injustices imaginaires et, sous l'empire de ce
délire
systématisé, cherchent par tous les moyens 44 I
faction à leurs droits soi-disant lésés. Etant donné le mélange de
délire
et de raison qui existe chez les sujets, il est
responsable, au moins pour les choses afférentes à la sphère de son
délire
. Conformément aux conclusions du rapport, 0...
faits de ce genre, la dénomination plus exacte et plus simple de «
délire
raisonnant de dépossession ». (Annales rnédico-
automne 1895.) Homme vingt-huit ans. En 1891, malaise fébrile avec
délire
; peu après chute de bicycle suivie de raideur d
et la démence. La paranoïa des auteurs allemands comprend tous les
délires
systématisés de la pathologie mentale française
systématisés de la pathologie mentale française, entre autres le
délire
chronique à évolution systématique de Magnan. P
. Il y a encore peu de divergences dans les deux pays au sujet du
délire
aigu, de le paralysie générale, de la démence sén
olie, quelques impulsions homicides, des paralytiques généraux sans
délire
au début, quelques folies par- tielles dégénéra
énés, ils ne sont placés en ce lieu qu'après la disparition de leur
délire
toxique éphé- mère. Depuis que ces malades ont
ques, dont les hallucinations revêtirent les caractères habituelsdu
délire
éthylique. Ces femmes ne présentaient aucun sig
évolue d'ordinaire l'ataxie locomotrice. On sait, qu'en dehors des
délires
toxiques, de l'hystérie et de la paralysie géné
uite de causes peut-être insuffisantes, pour provoquer un semblable
délire
hallucinatoire chez un tabétique non prédisposé
l'on trouve dans les rêves des sujets normaux. Certains états, les
délires
des intoxications entre autres, peuvent présen-
t leurs rêves présentent certaines analogies avec le sommeil et les
délires
hypno- tiques, ces divers états ne sont cependa
i l'accompagnent. XI. Contribution A L'ÉTUDE DES PSYCHOSES SÉNILES.
DÉLIRE
DES ' persécutions CHEZ LES vieillards ; par An
ordonnent et les malades, malgré leur âge avancé sont atteints d'un
délire
de persécution systématisé, progressif, REVUE D
e à celui de l'adulte ; 4° la forme raisonnante, qu'on a appelée le
délire
des dégénérés ou des persécutés persécuteurs n'
servation des caractères particuliers, une modalité différente : le
délire
est mobile, diffus et offre une sorte de systém
en effet chez les déments persécutés. Ainsi, chez ces derniers, le
délire
au lieu d'être vague et diffus, est puéril et i
depuis les simples hallucinations nocturnes terrifiantes jus- qu'au
délire
aigu, montre qu'ils sont identiques à ceux des in
u, montre qu'ils sont identiques à ceux des intoxi- cations dont le
délire
alcoolique est le type. Comme lui, ils consti-
pe. Comme lui, ils consti- tuent, ainsi que le montre M. Régis, des
délires
de réve ou oniriques. Il résulte de l'identité
éve ou oniriques. Il résulte de l'identité de ces caractères que le
délire
choréique est un délire toxique, ce qui est un
ulte de l'identité de ces caractères que le délire choréique est un
délire
toxique, ce qui est un argument de plus à l'appui
ser las aliénés en liberté, c'est les livrer aux impulsions de leur
délire
, dangereuses pour eux, le cas actuel en est la
boissons alcooli- ques, il avait été atteint déjà de deux accès de
délire
toxique dont on sait uniquement qu'il manifesta
agressif. Notre observation du malade date du troisième accès de
délire
qui revêtit la forme de manie aiguë. La surexcita
s correspondant à ce symptôme lorsqu'elle fait partie du cadre d'un
délire
alcoolique. De cecôté elle n'offre rien de part
'unique classe de symboles qu'il pos- sédait. Chez les premiers, le
délire
alcoolique est un rêve, comme le dit l'inoublia
n'est pas rare que les hallucinations verbales apparaissent dans le
délire
alcoolique, quelle que soit la forme sous laquell
sous laquelle il se présente. Tous nous avons vu fréquemment des
délires
alcooliques dans lesquels les hallucinations ve
rices se trouvent extériorisés sous formes d'hallucinations dans le
délire
alcoolique, mais ils sont tou- jours dominés pa
formes de l'aliénation; seulement en ceci il pourra ressembler au «
délire
chronique à évolution systématique » de Magnan
plus de ressemblance avec d'autres formes mentales, telles que le «
délire
hallucinatoire » de Mendel 4, confondu indubita
primitive ». Mais où la ressemblance est plus exacte, c'est dans le
délire
alcoolique subaigu, où, comme tout le monde le
oolique subaigu, où, comme tout le monde le sait depuis Lasègue, le
délire
diurne n'est autre chose que la continua- tion
es, des hallu- cinations psycho-motrices mimiques. ' Lasègue. -Le
délire
alcoolique n'est pas un délire mais un rêve. El
ho-motrices mimiques. ' Lasègue. -Le délire alcoolique n'est pas un
délire
mais un rêve. Eludes. Paris 1881. = Moreau (d
, 1845, p. 14. 3 Ph. Chasiin. Du râle du rêve dans l'évolution du
délire
, p. 30. Paris, 1887. * Mendel. Le délire hall
rêve dans l'évolution du délire, p. 30. Paris, 1887. * Mendel. Le
délire
hallucinatoire (Médecine scientifique, n° 21).
ef de la colonie de Villejuif. de Dun-sur-Auron. Comme les autres
délires
chroniques, le délire des persé- d Ferrand.-Le
illejuif. de Dun-sur-Auron. Comme les autres délires chroniques, le
délire
des persé- d Ferrand.-Le langage, la parole et
actualité d'en extraire ces lignes après le Congrès de Nancy où les
délires
hallucinatoires ont été étudiés et, à leur prop
ogie, nOl 12, 13. DES PSYCHOSES RELIGIEUSES. ,[ tri cutions et le
délire
ambitieux de teinte religieuse peuvent aboutir
qui rend l'examen du malade d'autant plus épineux. Une démente à
délire
mystique ancien, citée par M. Hamel, est perséc
tie par sa propre bouche. Le malade, de plus en plus isolé dans son
délire
, en arrive à perdre progressivement les notions
t cependant, si l'on parvient à le replacer sur le terrain de son
délire
, ce qui est parfois délicat, on est étonné de la
es dans ce même hémisphère. ' On le voit, la phase terminale de nos
délires
religieux systé- - matisés, peut affecter des f
umer nous croyons pouvoir conclure de ce qui précède que, à côté du
délire
de persécution moderne il y a des persécutés my
é du délire de persécution moderne il y a des persécutés mystiques (
délires
chroniques du moyen âge (Ma- gnan) : Obsédés pa
un bouc sur une peau d'outre. » La terminaison de cette épidémie de
délire
religieux est intéressante ; les deux soeurs, p
ils cadet changea de pays également ; notre malade, isolé dès lors,
délire
seul périodiquement; ses accès, où la phase dép
lade représentait le chronique qui marque l'épidémie au coin de son
délire
. La prédisposition héréditaire commune se manif
ister. Elle explique l'absence d'évolution et de systématisation du
délire
et de ses autres caractères. Dans le cas préc
est d'autant plus élevé que le niveau mental est moins faible. Ces
délires
mystiques systématisés chez les dégénérés forme
rs même qui opposent aux psychoses des héréditaires des formes de
délires
pathognomoniques d'un état dégénératif (délire
aires des formes de délires pathognomoniques d'un état dégénératif (
délire
chronique de M. Magnan). C'est ainsi que Grei
es. Il n'y a donc pas lieu au point de vue spécial qui nous occupe (
délire
religieux), pas plus qu'au point de vue général
nombreuses, moins le malade offre en quelque sorte de résistance au
délire
et plus l'évolution de celui-ci est rapide. C
les mais les transforment rapidement en phé- nomènes moteurs ; leur
délire
devient presque d'emblée ambitieux, de là le po
re jusqu'à ce que le malade ait trouvé la formule définitive de son
délire
; elle correspond à une lutte qui est d'autant
sécutif). La ma- lade a systématisé sur ces impulsions un véritable
délire
de pos- session qui les explique à ses yeux. 4
postat, Lucifer, etc.), c'est l'obsession combinée à un véri- table
délire
à évolution, car la malade a suivi toutes les éta
le ; c'est en quelque sorte l'onomato- manie permanente associée au
délire
'. On le voit, la constatation des syndromes ps
en entier par un de nous A. Marie (Elude sur quelques symptômes des
délires
systématisés et sur leur valeur, 1802, p. 105).
i d'une dame qui croyait avoir communié en état de péché mortel. Le
délire
religieux était incessant ; il était le princip
ver à 184 . CLINIQUE MENTALE. l'état permanent et incorporés à un
délire
mystique chronique. Lés autres congénitaux, qu'
armi les para- noïas dégénératives, décrit une forme onanistique du
délire
religieux et que Krafft-Ebing signale aussi le
ncienne religieuse, croit avoir avec le Christ des rapports ab ore (
Délires
systématisés, p. 30). « Plus d'une religieuse,
comme aussi la forme d'obsession avec impulsions irrésistibles, de
délire
aigu, de délire chronique, de paralysie général
forme d'obsession avec impulsions irrésistibles, de délire aigu, de
délire
chronique, de paralysie générale, etc. Bien que
N. F., VI, 1895.) Ces résultats s'obtiennent non seulement dans le
délire
alcoo- lique (Liepmann), mais encore dans la fo
quente ; toutefois la forme la plus ^répandue est une folie avec
délire
accentué de persécution, s'accompagnant souvent d
iter est la suivante : Des rapports des anto-iiitoxications avec le
délire
. - Prix Esquirol : Deux mémoires ont été déposé
garde le souvenir précis de tout ce qui s'est passé. Dia- gnostic :
délire
hallucinatoire aigu. Séance du 25 avril 1894.
e conduit d'une façon correcte pour tout ce qui n'a pas trait à son
délire
. Doit être considérée comme irrespon- sable. Di
on délire. Doit être considérée comme irrespon- sable. Diagnostic :
délire
systématisé hallucinatoire : (hallucinato- risc
quée, il est nécessaire qu'un aliéné impose à un autre individu son
délire
et non pas seulement que des idées délirantes écl
malades du caractère psychique et des réactions déterminées par le
délire
. Dans la seconde observation, il s'agit de suje
. C'est le frère aîné qui est l'élément actif dans l'élaboration du
délire
et qui a commu- niqué ses idées de grandeur à s
térise la folie. Il était incontestablement sujet à des attaques de
délire
, qui, lorsqu'elles étaient terminées, le laissaie
ermis à Manso d'affirmer qu'il n'avait jamais dépassé les bornes du
délire
mélancolique. Ce même Manso qui le consi- dérai
. Hallucinations olfactives comme base de conceptions délirantes (
délire
de persécution des tabétiques.) B. Sensibilité
oût. Diminution uni ou bilatérale du goût. Perversions du goût.
Délire
de persécution tabétique à point de départ dans l
qui les soignent et leur apportent leurs aliments à l'hôpital. Ce
délire
à point de départ périphérique s'organise surtout
Et ainsi apparaissent chez le tabétique les principaux symptômes du
délire
de persécutions et cela à l'occasion des fausse
rat. Il importe donc de mettre ici en relief la présence d'un tel
délire
, étant donné son point de départ. Le rôle que peu
dorat et le goût dans le tabes, prend ainsi plus d'importance. Le
délire
en question comporte un autre enseignement pra-
ion comporte un autre enseignement pra- tique pour le diagnostic du
délire
de persécutions en dehors du tabes lui-même. A
pas rare, ne soit pas reconnue, on peut se croire en présence du
délire
de persécution dans sa forme habituelle. Le tabes
tabes peut être fruste, caché aux yeux du médecin, tandis que le
délire
qui en est la conséquence, se développe et devien
st la conséquence, se développe et devient symptôme prédominant. Ce
délire
d'origine tabétique ne sau- rait cependant être
bétique ne sau- rait cependant être confondu, en nosologie, avec le
délire
de persécutions dont il diffère au fond et dont
lement pourvu qu'on songe à la possibilité d'un tabes masqué par le
délire
et qu'on recherche l'abolition des réflexes, le
sure pour la genèse et le développement. J. Séglas. XL VI. SUR le
délire
DE possession; par ANGIOLELLA. (Il J11anicomio,
ossession; par ANGIOLELLA. (Il J11anicomio, \Il, fasc. 1.) Cas de
délire
sensoriel avec idées de démonopathie prédomi- n
ativement à d'autres cas assez fréquents encore aujourd'hui, que le
délire
de possession doit être considéré comme pouvant
ons dans lesquelles on le rencontre. Les conditions de la genèse du
délire
de possession nous sont encore inconnues au fon
isme qui se retrouve dans l'observation. Cela explique pourquoi les
délires
de possession sont plus fréquents chez les femm
accidents de règle en pareille circontance. J. SÉGLAS. XLVIII. LE
DÉLIRE
ET LES FORMFS paranoïaques dans LEURS rapports
LIRE ET LES FORMFS paranoïaques dans LEURS rapports avec LES autres
DÉLIRES
ET LEURS conditions PATIIOGÉRÇIQUES; par DEL GR
PATIIOGÉRÇIQUES; par DEL GRECO. (Il Manicomio, XII, fasc. 1.) Les
délires
systématisés qui s'observent quelquefois dans les
ssi le point de départ, avec le concours d'autres circonstances, de
délires
systématisés et paranoïaques. Des délirés du même
s des conditions psychologiques indispensables à leur genèse. Si le
délire
paranoïaque est ainsi nommé parce qu'il se REVU
litives et hypertrophie de la conscience personnelle. En un mot, le
délire
systématisé est le premier signe, l'indice de l
on paranoïaque de toute une individualité. Le fait de constater des
délires
paranoïaques transitoires, incomplets, dans le
de para- lysie générale, ni physiques, ni psychiques. Diagnostic :
délire
hypocondriaque. Amélioration rapide. Sortie en
délirant avec idées hypocondriaques et de persécution. Diagnostic :
délire
hy- pocondriaque. Il sort amélioré après quinze
entant de la façon la plus nette l'aspect clinique de la paranoïa :
délire
de persécution systématisé sans affaiblissement i
ait. Peut-on diagnostiquer la folie épileptique d'après la forme du
délire
? - Wildermuth le croit, en se basant sur les p
rofonde à une légère obnubilation ; hallucinations fan- tastiques ;
délire
mystique ; actes absurdes ou violents coïncidant
-légal, il faut savoir que l'épilepsie peut débuter par un accès de
délire
(9 cas sur 193) avant toute autre ma- nifestati
taires servent de transition entre les phénomènes précédents et les
délires
épilepti- ques caractéristiques. Ils précèdent
ui sont développées sur le terrain de la névrose épileptique : Tout
délire
survenu chez un épi- leptique n'est pas forcéme
: Tout délire survenu chez un épi- leptique n'est pas forcément un
délire
épileptique ; il faut qu'il présente certains c
oint de vue clinique, on observe surtout des états de stupeur ou de
délire
hallucinatoire aigu ; les états de confusion, d
r des produits toxiques résultant du.dé- doublement de l'alcool. Le
délire
et l'épilepsie alcooliques sont plus rares chez
u moins atteints, le système nerveux ne fait pas excep- tion : « le
délire
, le coma, les convulsions indiquent l'intoxica-
types principaux des phénomènes psychiques sont l'automatisme et le
délire
hallucinatoire, mais il en existe d'innombrables
trouble de la nutrition plus profond est plus gé- néralisé. Pour le
délire
il faut en outre faire intervenir l'hyperhé- mi
urtout les rap- ports des signes physiques avec l'état mental et le
délire
, et il conclut aussi à l'existence de variétés
hypnotiques (attaques de sommeil, de catalepsie, de léthargie, de
délire
etc.), la conscience et la mémoire se comportent
e que, sauf dans quelques variétés assez rares (léthargie profonde,
délire
maniaque aigu, etc.) la conscience est conservé
es ordinaires de celles des aliénés. Dr DEVAY. RIl Leçons sur les
délires
systématisés dans les diverses psychoses, faite
x jalons directeurs de l'étude des psychoses », M. Magnan décrit le
délire
chronique à évolution systématique. Le diagnostic
t le délire chronique à évolution systématique. Le diagnostic de ce
délire
est basé sur l'état mental primordial et sur l'év
dial et sur l'évolution de la maladie. Jusqu'au moment où éclate le
délire
, le malade n'a généralement présenté aucun trou
maladie qui se termine toujours par la démence. C'est là le type du
délire
systématisé. La systématisation du délire exist
ce. C'est là le type du délire systématisé. La systématisation du
délire
existe aussi dans la dégénérescence mentale, ma
perversions sexuelles : inversion, fétichisme, zoophilie, etc. Les
délires
systématisés des dégénérés seront toujours mobile
l'étude de l'état m'entai antérieur de faire le diagnostic avec le
délire
chronique. La manie raisonnante et la folie mor
és persécuteurs empruntent à ces deux derniers types morbides. Leur
délire
est obsédant, sans troubles sensoriels, sans év
ls peuvent être processifs, homicides, filiaux, amoureux, etc. Le
délire
de persécution des dégénérés emprunte sa couleur
ducation, au milieu et à l'époque ou vit le malade. Il peut être un
délire
mystique qui s'il se complique d'idées ambi- ti
stique qui s'il se complique d'idées ambi- tieuses, peut simuler le
délire
chronique, mais son début rapide, son manque d'
ution, sa disparition fréquente permettent de l'en distinguer. Le
délire
ambitieux du dégénéré a toujours les mêmes caract
a toujours pas de troubles sensoriels, ni d'évolution régulière. Le
délire
hypocondriaque est encore fréquent dans la dégéné
tisation uuique mais fixe et toujours sans évolution. Jusque-là les
délires
simples des dégénérés ont été seuls examinés ma
euls examinés mais dans cette classe d'aliénés on observe aussi des
délires
multi- ples à conceptions, différentes contempo
à conceptions, différentes contemporaines ou successives. Dans ces
délires
les idées de persécution et de grandeur peuvent s
ant chronique. Après avoir dans un rigoureux parallèle distingué le
délire
chronique, psychose progressive et régulière, d
stingué le délire chronique, psychose progressive et régulière, des
délires
des dégé- nérés, psychoses irrégulières, sans é
érés, psychoses irrégulières, sans évolution, M. Magnan examine les
délires
dans l'épilepsie et l'hystérie. - Le délire épi
. Magnan examine les délires dans l'épilepsie et l'hystérie. - Le
délire
épileptique a pour caractères l'automatisme et l'
l'association de formes diverses de l'aliénation à l'épilepsie. Le
délire
hystérique constitue la quatrième phase de l'atta
core, il peut y avoir association de psy- choses à la névrose. Le
délire
alcoolique est caractérisé par des hallucinations
enfin de plus en plus. Mais souvent dans l'alcoolisme éclatent des
délires
étrangers liés à la dégénérescence mentale ou s
la dégénérescence mentale ou symptômes d'une autre psychose. Les
délires
systématisés de la paralysie générale semblent êt
s idées - au point de vue du diagnostic, par Aschall'enburg, 382.
Délire
de la chicane, par fenburg, 137. - raisonnant d
ss, 380. Paranoïa inventoria, par Shouka- 11 oit. Paranoïaques.
Délire
et formes -, par del Greco, 372. PARAPHASIE e
rce doit être réduite pour ainsi dire à zéro. » Dans la manie et le
délire
, où les courants nerveux sont trop rapides et t
loin d'être assise. Néanmoins, toutes les fois que l'illusion ou le
délire
n'interviennent pas, il y a lieu de le rat- tac
hallucinations (Meynert) ; les illusions (Schuele), les éléments du
délire
plus ou moins organisé (verruektheit; wahnsinn)
de sens. Observation IL Simulation de désordre dans les idées avec
délire
. Les allures du sujet changent quand il ne se c
t les preuves que les aliénés pendant la stupeur sont en proie à un
délire
intérieur triste, accompagné d'hallucinations n
utes les apparences de l'état normal, tandis que d'autres, outre le
délire
triste, sont plus ou moins complè- tement dépri
s chez les premiers, lésion générale qui sépare la mélan- colie des
délires
partiels pour la rapprocher de la manie, d'où'
procher de la manie, d'où' 144 BIBLIOGRAPHIE. l'existence de deux
délires
généraux, le délire maniaque et le délire mélan
d'où' 144 BIBLIOGRAPHIE. l'existence de deux délires généraux, le
délire
maniaque et le délire mélancolique. L'autre pro
E. l'existence de deux délires généraux, le délire maniaque et le
délire
mélancolique. L'autre progrès encore réalisé par
ience; et de la menstruation sur la trans- formation de la manie en
délire
aigu, ainsi que sur la folie des accouchées. Si
es. En tête, le travail de 1860 sur la relation qui existe entre le
délire
hypochondnaque d'obstruction ou de destruction
tions délirantes mégalo- maniaques. De ce jour, il y eut ainsi deux
délires
spéciaux de la périencéphahte chronique, le dél
eut ainsi deux délires spéciaux de la périencéphahte chronique, le
délire
spécial ambitieux de la forme expansive et le d
chronique, le délire spécial ambitieux de la forme expansive et le
délire
spécial hypochondriaque de la forme dépressive,
qu'il découvrait dans la succession ou la simultanéité de ces deux
délires
chez les mêmes paralytiques. Ensuite, le mémoir
cations cliniques qui enrichissent ce second volume, une a trait au
délire
ambitieux dans les affections orga- niques loca
ttent bien en relief l'existence : 1° d'une paralysie générale sans
délire
, caractérisée, seulement au point de vue men- t
'expliquant sans difficulté si on sépare complètement la manie avec
délire
des grandeurs, de la véritable paralysie généra
oque, sans compter les faits indéniables de paralysie générale sans
délire
où existe la seule abolition fonctionnelle, qua
dans les idées, des hallucinations, de l'agitation sous forme d'un
délire
général cédant à la médication antispasmo- diqu
nce de l'influenza; les deux observations de Krause témoignent d'un
délire
général avec insomnie, et d'oedèmes locaux par
ibataire, née en 1824, morte le 30 juin 1889, qui était atteinte de
délire
chro- nique des persécutions. La tumeur était p
e préexistante. Bien au contraire, chez un jeune homme affecté de
délire
des persécutions en voie d'amélioration, l'influe
e Brake) raconte un cas de guérison par l'influenza. 11 s'agit d'un
délire
chronique datant d'une année. M, ENGELKEN, Sur
es aliénés criminels sont des malades qui, sous l'influence de leur
délire
, ont commis un délit ou un crime ; ils ne sont
); quelques consi- dératisons sur monomanie (1847), en comparant le
délire
aigu vésanique au délire aigu paralytique (1861
sons sur monomanie (1847), en comparant le délire aigu vésanique au
délire
aigu paralytique (1861), en décrivant l'ossificat
l'influence de la menstruation sur la transformation de la manie en
délire
aigu (1861). Au talent d'observateur, il associ
ions psychiques. Appliquant cette notion exacte à la physiologie du
délire
, il montre l'importance de l'automatisme dans l
de l'ancien président de l'Académie de Médecine. Les modalités du
délire
des paralytiques, et, d'une manière générale, la
ation sous-cortical deMeynert. Qu'on en juge d'après les titres :
Délire
hypochondriaque comme symptôme et signe précurseu
sur la paralysie générale (1849). Démence paralytique et manie avec
délire
ambi- tieux (1858). Des rémissions de la forme
alysie générale et de la théorie des pseudo-folies paralytiques. Du
délire
ambitieux de ces affections organiques locales
es maladies de la moelle (1881). - De la folie avec prédominance du
délire
des grandeurs dans ses rapports avec la paralys
t même quelquefois s'isoler presque complètement pour constituer le
délire
hystérique ou le somnambulisme hystérique. Di
fférents auteurs avaient déjà signalé la possibilité de modifier ce
délire
à l'aide de certaines suggestions. Le premier,
bulisme, avait remarqué ce fait. Bien qu'il n'ait pas rattaché le
délire
de ses malades à l'hystérie elle-même, attendu
comme une névrose à part, il a noté avec soin les caractères de ce
délire
, qui devaient être dans la suite vérifiés par d
ez le second, on pouvait jusqu'à un certain point, sinon diriger le
délire
, du moins en modi- fier la marche par des procé
Mesnet avait bien noté à quel point le malade dans cette sorte de
délire
est concentré en lui-même. Il s'é- tait aperçu
e, 21 et 23 juillet 1874.) 348 PATHOLOGIE NERVEUSE. sujet dans le
délire
de la phase passionnelle de l'attaque hystériqu
nelles et s'aperçut que, par ce procédé, il pouvait influencer le
délire
du sujet, le diriger jusqu'à un certain point et
à la fin de chaque crise survient une période d'hallucinations avec
délire
. Le sujet de ce délire est toujours l'histoire
e survient une période d'hallucinations avec délire. Le sujet de ce
délire
est toujours l'histoire de sa vie pendant son ser
impressions sensorielles est évidente, elle modifie la marche du
délire
et ajoute des tableaux nouveaux à ceux que le m
de longue durée. Quoi qu'il en soit, la modification apportée au
délire
par les excitations sensorielles était évidente,
ERVEUSE. ainsi que l'impossibilité dûment constatée de diriger ce
délire
suivant la volonté de l'opérateur, le malade in
chorée rhythmée hystérique et à plusieurs reprises des attaques de
délire
dont l'une en particulier a duré dix jours. Ell
ES HALLUCINATIONS DE L'ATTAQUE HYSTÉRIQUE. 3151 de la nature de son
délire
. Elle parle beaucoup, mais ses jeux de physiono
p, mais ses jeux de physionomie sont peu expressifs. Le fond de son
délire
n'est pas gai, il est plutôt sombre et triste o
omme ci-dessus. Ici, une reprise de mouvements convulsifs arrête le
délire
, qui reprend ensuite spontané : rats, etc...
s à toi, ici j'aurais pour d'être malade... (Après la lecture de ce
délire
il est à peine besoin d'ajouter que l'on se ser
ière pour arrêter les attaques d'hystérie.) Ici, nous arrêtons le
délire
en appliquant à la malade un com- presseur de l
re. Une heure et demie après, nous enlevons l'appareil, aussitôt le
délire
spontané reprend : Charles ! ... etc. Chlorofor
alade, il est absolument impossible, même en s'incorporant dans son
délire
, de donner par la parole une suggestion quelcon
des grands mouvements, nous abandonnons un instant le malade à son
délire
et constatons que celui-ci consiste surtout en
scours extrêmement animés. Après la rela- tion presque littérale du
délire
denotre précédente malade, nous nous contentero
ner quelques sugges- tions à ce malade, mais en se conformant à son
délire
habituel, c'est-à-dire en essayant de lui rappe
urs. On sait que c'est là une carac- téristique d'une des formes du
délire
hystérique. Il présente, lui aussi, une grande
e d'autres, par l'un de nous, dans un travail en préparation sur le
délire
hystérique, d'après l'enseignement de M. le profe
lure des faits dési- gnés que nous avons rapportés : 1° que dans le
délire
de la phase passionnelle de l'attaque hystériqu
ce et reste au lit malade pendant vingt jours en proie à un violent
délire
. Lorsque sa santé est rétablie, il s'aperçoit q
suivante : A\N1LE5 MÉDICO-PSYCHOLOGIQUES. 427 maladies mentales.
Délire
des persécutions. - Persécutés géni- taux à idé
sécutions. - Persécutés géni- taux à idées de grandeur. Rapports du
délire
avec les hallucina- tions. Obsessions émotives
. Obsessions émotives avec conscience. Obsessions psycho-génitales.
Délires
du toucher et du doute. Epileptiques ai itlamom
tâche du médecin et du magis- trat est facile. Mais dans les cas de
délire
partiel, faut-il avec Delasiauve et Tardieu, ad
tre l'irresponsabilité pour les faits dé- lictueux se rattachant au
délire
et reconnaître une responsabilité partielle pon
e mental est la perte du libre arbitre. Dès lors, qu'importe que le
délire
soit partiel, si la liberté inorale n'est plus
anie, au contraire, l'électrothérapie donne peu de succès; dans les
délires
partiels, elle agit surtout sur cer- tains élém
lirantes comme l'hypocondrie, comme les folies impulsives, comme le
délire
de persécution, pour former un groupe sympto- I
momie. - C'est l'un des facteurs de ce groupe symptomatologique le
délire
de persécution que M. le D'Daniiet s'est proposé
lus opposées. L'idée fixe est, on le sait, le symptôme essentiel du
délire
de per- sécution. Elle est uue préoccupation in
hez les aliénés dans les conditions les plus diverses, ainsi que le
délire
ambitieux, le délire religieux. Pour peu quel
les conditions les plus diverses, ainsi que le délire ambitieux, le
délire
religieux. Pour peu quela force morale vienne à
z quelques aliénés se rapprochent de l'idée fixe qui caractérise le
délire
des persécutions : elles peuvent consister dans
raissent d'elles-mêmes. Elles peuvent être absolument étrangères au
délire
: un état an- goissant précède en général le re
e, ils n'en sont que le développement régulier. L'idée fixe dans le
délire
de persééution a, au début, un peu le caractère
oyance ne tarde pas à prendre corps et à donner lieu à un véritable
délire
systématisé. Les interprétations fausses, délir
dée fixe. Les hallucinations de l'ouïe sont prédominantes dans le
délire
de persécution vraie, lorsque celui-ci n'est pa
voyageurs, les autres de- ménageurs, d'autres enfin visiteurs. Le
délire
par lui-même n'a qu'une influence secondaire sur
celle que peuvent produire les actes déraisonnables du malade. Le
délire
de persécution constitue un état stationnaire ave
à cette catégorie de faits que certains auteurs ont donné le nom de
délire
chronique. Enfin, dans quelques cas rares, le d
onné le nom de délire chronique. Enfin, dans quelques cas rares, le
délire
existe sous forme in- termittente. Après ce r
orme in- termittente. Après ce résumé des principaux symptômes du
délire
de persé- cution, M. Dagonet, dans une seconde
ail, passe successivement en revue les formes que peut présenter ce
délire
. ANNALES MÉDICO-PSYCHOLOGIQUES. 439 1° Délire
e peut présenter ce délire. ANNALES MÉDICO-PSYCHOLOGIQUES. 439 1°
Délire
de persécution systématisé. Forme typique. .Mal
ins serrée : la plupart des malades finissent par personnifier leur
délire
. Lasègue a remarqué que cette personnification
ifier leur délire. Lasègue a remarqué que cette personnification du
délire
tient le plus souvent à une circons- tance acci
ctif qui est le résultat d'une rumination lente et successive. Le
délire
de persécution semble, dans quelques cas, reposer
elles ou n'observe pas d'autres symptômes prédomi- nants : c'est un
délire
hallucinatoire mais à forme de persécution. 2°
ts : c'est un délire hallucinatoire mais à forme de persécution. 2°
Délire
de persécution. Forme mégalomaniaque. Le délire
e persécution. 2° Délire de persécution. Forme mégalomaniaque. Le
délire
de persécution peut s'associer à des idées ambiti
apparaître des idées ambitieuses en même temps que se développe le
délire
de persécution et persister indéfi- niment avec
nt avec lui; mais, on observe plus souvent, comme modifi- cation du
délire
des persécutions, l'adjonction du délire ambitieu
t, comme modifi- cation du délire des persécutions, l'adjonction du
délire
ambitieux à la dépression : les sentiments dépr
des idées de grandeur. Ou bien, dit Scliûle, cité par l'auteur, le
délire
ambitieux succède à un délire de persécution pl
n, dit Scliûle, cité par l'auteur, le délire ambitieux succède à un
délire
de persécution plus ou moins prolongé, ce derni
mble; dans certains cas enfin les deux phases peuvent alterner : un
délire
de persécution périodique alterne alors avec un
lterner : un délire de persécution périodique alterne alors avec un
délire
de persécution également périodique. - Quoi qu'
ution également périodique. - Quoi qu'il en soit, l'adjonction d'un
délire
ambitieux est le signe d'une haute gravité, sin
générale, n'ont jamais été observées par Schüle dans la paranoia ou
délire
systématisé des Allemands. 3° Stupeur avec déli
ns la paranoia ou délire systématisé des Allemands. 3° Stupeur avec
délire
des persécutions. Baillarger a montré que dans
i- rantes. Une observation citée par M. Dagonet montre bien qu'un
délire
systématisé de persécution intense est quelquefoi
quefois au fond de celte disposition d'esprit. 4° Hypochondrie et
délire
de persécution. L'hypochondrie présente avec le
ochondrie et délire de persécution. L'hypochondrie présente avec le
délire
de persécution de uom- breux points de contact.
es malades d'idées hypochondriaques et de persécution. Si dans le
délire
de persécution l'individu se croit d'emblée la
r les symptômes qu'il éprouve; quelquefois alors il personnifie son
délire
et il accuse les machinations de ceux qu'il cro
emis. 5° Manie. Démence sénile. Paralysie générale. Alcoolisme Le
délire
des persécutions accompagne, dans quelques cas, d
rs une physionomie spéciale, soit dans le cours de la maladie. Le
délire
des persécutions présente dans l'alcoolisme diver
octeur Christian, certaines particularités dans l'évolution de leur
délire
: « Suivant moi, dit M. Christian, il existe un
rsécutés chez lesquels on peut affirmer que jamais ne surviendra le
délire
des grandeurs : ce sont ceux dont le délire s'a
jamais ne surviendra le délire des grandeurs : ce sont ceux dont le
délire
s'alimente exclusivement dans les troubles de la
pour eux, et on ne serait plus fondé à accepter l'unité de tous les
délires
systématisés. Les cinq observations personnelle
nt suffisamment que les persécutés génitaux, y compris ceux dont le
délire
s'ali- mente presque exclusivement d'hallucinat
ertion de M. Christian, les persécutés génitaux, ceux-mêmes dont le
délire
t42 -1 REVUE ANALYTIQUE. s'alimente presque e
l. M. Doutrebente profite de l'occasion pour refaire le procès du
délire
chronique de M. Magnan et reprendre amsi la discu
jours il le deviendra. » - Nous avons vu tout à l'heure à propos du
délire
de persécution, quels sont les rapports étroits
propos du délire de persécution, quels sont les rapports étroits du
délire
avec les hallucinations. M. le Dr Chaslin s'est
roposé de rechercher, à propos de ces rapports : Pourquoi dans le
délire
de persécution type Lasègue, il y a tou- jours
sonnants, il n'y a pas d'hallucination ; Pourquoi, enfin, dans le
délire
religieux idiopathique il y a tou- jours, entre
des choses. Il est bien vrai que l'aliéné qui est halluciné, ou qui
délire
, est un homme qui se trompe; mais cette erreur
ue. On pouvait, a priori, étant donné qu'il s'agit d'une forme de
délire
systématisé, penser que le sens qui présente des
ns certaines conditions. Ceci posé, comment s'expliquer que dans le
délire
des persécutions type Lasègue, il y ait des hal
de la seconde condition, la croyance, à constituer complètement son
délire
; 2° la croyance, qui fait que le malade porte
gestes ne font que réveiller les idées auditives, seul fondement du
délire
. Du reste, l'halluci- nation de la vue, pour se
conditions physiologiques spéciales comme dans l'état de rêve ou de
délire
alcoolique ou de délire religieux; et puis, l'h
s spéciales comme dans l'état de rêve ou de délire alcoolique ou de
délire
religieux; et puis, l'hallucination de la vue c
uisent dans ce nouveau langage. M. Cliaslin, considérant ensuite le
délire
du persécuté persécu- teur (forme mentale décri
France par Falrel), remarque avec de Krafft-Ebing que le fond de ce
délire
est un orgueil pathologique et une fausse idée
e montrer, après la savante analyse qu'a faite l'auteur du début du
délire
de persécution, que le monomaniaque religieux a
certainement analogue au rêve. A côté de l'idée fixe que l'aliéné à
délire
systématisé s'assimile pour en faire une idée d
° celles qui produisent certaines actions dans lesquelles rentre le
délire
du toucher, et 3° les obsessions im- pulsives q
are en deux variétés cli- niques distinctes la folie du doute et le
délire
du toucher qui s'asso- cient souvent, cela est
école d'Esquirol retran- chaient du cadre des maladies mentales lé
délire
qui accompagne ou suit les fièvres. Mais aujour
les fièvres. Mais aujourd'hui l'on sait que la distinction entre le
délire
fubiile et celui de la folie esL purement artific
e et celui de la folie esL purement artificielle : on considère les
délires
fébriles des maladies infectieuses pour ce 448
dire pour des aliénations aiguës, et l'on distingue deux groupes de
délires
fébriles, qu'il n'est pas, du reste, toujours f
nt la fièvre ou même avant l'accès, et les psychoses asthéniques ou
délires
de la conva- lescence. Tandis que les psychos
ues et hypocondriaques ont été plus actives, se sont compliquées de
délire
, et même on a signalé un cas de suicide. Dans
sion chez un alcoo- lique ; là un accès de manie aiguë, ailleurs un
délire
de persécu- tion ; dans d'autres cas enfin écla
es psychoses asthéniques simples, à l'exception de cet tains cas de
délire
de colapsus, sont générale- ment bénignes. Le
ymptôme essentiel de la paranoïa (Wahnsinn, Verruecldheil) c'est un
délire
organisé provoqué et entretenu par des hallucina-
un délire organisé provoqué et entretenu par des hallucina- tions,
délire
qui roule sur la crainte d'être persécuté, la con
il existe simultanément des idées de pré- somption. D'ailleurs, le
délire
de présomption sans délire de perse* Archives,
s idées de pré- somption. D'ailleurs, le délire de présomption sans
délire
de perse* Archives, t. XXI. 29 It1JO REVUE DE
este la vie. Il ne s'agit plus ici de la folie partielle, mais d'un
délire
portant sur les actes. 3° En outre des symptôme
nsidère la stupeur comme un état d'inhibition et n'admet pas que le
délire
triste soit sa condition nécessaire, mais qu'elle
nitale. J. S. XLIV. LES NÉOLOGISMES DES ALIÉNÉS EN RAPPORT AVEC LES
DÉLIRES
CHRO- NIQUES ; par le D1' Tanzi. (Riv. Sper. di
ser en un mot nouveau la partie essentielle et ca- ractéristique du
délire
. Partant de là pour étudier l'idée délirante, l
artant de là pour étudier l'idée délirante, l'auteur conclut que le
délire
est déterminé par l'apparition et l'hé- gémonie
OGIE MENTALE. 437 à l'avantage des dernières. La genèse clinique du
délire
, quel qu'il soit, consiste dans la victoire des
de sa vie dans un état de mélanco- lique auquel il a succombé. Son
délire
mélancolique avait été précéde d'impulsions hom
u sensitif. M. Magnan fait remarquer qu'il est très rare de voir un
délire
aussi net survenir chez un vieillard manifestem
sur les échafauds, sont atteints d'aliénation mentale avec ou sans
délire
. Depuis lors, l'abolition de la peine de mort a é
vons opéré que sur des malades qui avaient des accès en série ou du
délire
, nous avons suivi la méthode que voici et qui n
conscience plus ou moins parfait. E. B. IV. Observations SUR LES
délires
associés ET LES transformations du délire; par
IV. Observations SUR LES délires associés ET LES transformations du
délire
; par le Dr I. DAGONET. (Annales médico-psychologi
anvier 1895.) - On observe assez fréquemment la transformation d'un
délire
dans un autre ou l'association chez un même ind
'un délire dans un autre ou l'association chez un même individu des
délires
les plus différents et les plus contradictoires
fférents et les plus contradictoires par exemple l'asso- ciation du
délire
dépressif, d'idées ambitieuses et d'idées hypo-
s complexes de l'aliénation mentale. En tête des transformations du
délire
observées chez cer- tains aliénés se place la f
iénation donnent à l'auteur l'occasion de citer des observations de
délires
combinés : paralysie générale, alcoolisme, délire
observations de délires combinés : paralysie générale, alcoolisme,
délire
des négations, délire systématisé des persécuti
es combinés : paralysie générale, alcoolisme, délire des négations,
délire
systématisé des persécutions auquel vient se jo
ire systématisé des persécutions auquel vient se joindre parfois du
délire
ambitieux sans que l'on puisse, suivantl'au- te
re ambitieux sans que l'on puisse, suivantl'au- teur, considérer ce
délire
ambitieux comme une transformation du délire de
teur, considérer ce délire ambitieux comme une transformation du
délire
de persécution. A part les délires alcooliques
eux comme une transformation du délire de persécution. A part les
délires
alcooliques plus ou moins aigus, l'association
plus ou moins aigus, l'association la transformation de différents
délires
parait augmenter la gravité du pronostic du dél
n de différents délires parait augmenter la gravité du pronostic du
délire
primitif. E. B. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 39
mmotions moralesont engendré chez l'aînée, la plus intelligente, un
délire
des persécutions. Elle impo-a inconsciemment so
ligente, un délire des persécutions. Elle impo-a inconsciemment son
délire
aux deux autres. 3. Cas de catatonie alterne. F
sculaire, des troubles vasomoteurs. 4. Deux cas de parole double.
Délire
chronique hallucinatoire. Les deux malades ente
sonnalité. - 5. Observation de folie obsédante. 6. Observation de
délire
du toucher dans le cours d'une confu- sion ment
ORN13LUTII. (Allg. Zeitscisr. f. Psychiut., L, 3,4.) Rapport sur un
délire
de chicane. Il y a beaucoup de ces malades qui
l'auteur range les psychopathies sexuelles la folie raisonnante- le
délire
de chicane les con- ceptions délirantes non sys
rchiv. f. Psychiat., XXV, 3) Observation I. Hystérique, atteinte de
délire
systématique, n'ayant jamais été hypnotisée que
ée jadis dans un but thérapeutique, et c'est alors le thème que son
délire
, qui n'a rien à voir avec cet hypnotisme, a enf
l'aulorise à poser les conclusions sus énoncées. - CauUSET. XXI.
Délire
DE maigreur chez une hystérique; par MM. Brissaud
viscères sont normaux. Le poids égale 29 kilogrammes. Il existe un
délire
mélancolique avec dépression, idées de remords,
iate ou tardive. Wille, parmi les psychoses primaires, a observé le
délire
hallucinatoire aigu avec les hallucinations ter
e. S'occupant ensuite de l'attaque cataleptique, de l'attaque des
délires
et des étals délirants, l'auteur arrive aux forme
ne sont en somme que les maillons d'une même chaîne qui commence au
délire
hallucina- toire de l'attaque pour se terminer
e partie des hommes rangés dans cette catégorie étaient atteints de
délires
systématisés chroniques ou de confusion hallu-
équemment relevée; puis viennent la confusion hallucina- toire, les
délires
systématisés chroniques; enfin les folies inter-
n; ou encore qu'une épileptique ou une hystérique, dans un accès de
délire
, accom- plît le même crime sur son enfant nouve
rme ses aveux et refuse de manger. N'avait- elle pas eu un accès de
délire
? se demande le savant aliéniste. 1 Tardieu. Ét
iré bruyamment pendant quelques heures ou quel- ques jours, et d'un
délire
parfaitement distinct de la folie puer- pérale
ous l'influence d'une impulsion irrésistible, soit dans un excès de
délire
transitoire de nature hystérique. Cette observa
main de l'accident et les jours suivants, il y eut du trismus et du
délire
. Ce délire, tantôt calme, tantôt violent et dis
ccident et les jours suivants, il y eut du trismus et du délire. Ce
délire
, tantôt calme, tantôt violent et discontinu a p
ide et correcte à toutes nos questions, ce qui exclut toute idée de
délire
actuel. Elle fait preuve de présence d'esprit e
let dernier. C'est également à l'hys- térie qu'il faut rattacher le
délire
et le trismus des mâchoires con- sécutifs au tr
sécutifs au traumatisme, car pour le premier il ne peut s'agir de
délire
fébrile puisqu'il a débuté avant toute suppuratio
saisit maintenant la nature de cette excitation psychique et de ce
délire
observés chez Marie C... depuis sa détention. Ce
équents, ils ont lieu tous les mois, mais ils ne sont pas suivis de
délire
et d'agitation comme autrefois. Nous donnons à
de de la ménopause. Sauf Krafft-Ebing qui accorde la prééminence au
délire
de persécution, tous les auteurs sont d'ac- cor
res, la cause déterminante, la précocité du traitement, la forme du
délire
, l'état physique de la malade. Dans les cas hér
écisée et plus facile à écarter (par exemple dans l'alcoolisme sans
délire
systématisé). Le pronostic de la forme affectiv
nsibilité générale et chez la seconde, âgée de quarante-six ans, de
délire
alcoolique aigu. Chez les deux soeurs, les acci
(Anaerican joul·nal of insanity, janv.1895.) E. B. XXXVII. Sur LE
délire
aigu; par M. S. SOUCHANOFF. (Arhiv. Psychiatrii
te trois observations dans lesquelles le diagnostic porté a été : «
délire
aigu ». Le premier cas est très typique] pour l
uteur note chez elle une période pré- monitoire caractérisée par un
délire
de persécution avec halluci- nations ; vient en
méninges. C'est plutôt le troisième cas qui méri- terait le nom de
délire
aigu. Là, en effet, tout a évolué en trois ours
que les causes dites directes ne sont que des occasions banales des
délires
, qui ne se ressentent pas de la cause qui les a
me manière. Pour l'alcool, l'accord est una- nime et l'on donne aux
délires
qu'il provoque une dénomination étiologique. Et
tances; par exemple, à la suite d'un traumatisme; c'est en somme le
délire
nerveux des chirurgiens. L'étlquelle' étio- log
ou leurs combinaisons certains caractères spéciaux (polymorphisme,
délire
d'emblée, etc.) pour être valablement attribués
développer avec quelque ampleur. C'est en effet moins le détail du
délire
, sa forme clinique, qui offre ici de l'intérêt
-vingt-neuf ans, l'autre à quatre-vingt ans ; chez l'une c'est d'un
délire
polymorphe qu'il s'agit, chez l'autre d'un déli
'une c'est d'un délire polymorphe qu'il s'agit, chez l'autre d'un
délire
d'emblée des dégénérés. OSERVATION I. - Femme d
en antérieurement ne semblait pouvoir faire prévoir l'éclosion d'un
délire
quel- conque. La conservation des facultés inte
llectuelles et l'activité même, la cohérence relativement grande du
délire
doivent faire éliminer du premier coup la démen
LINIQUE MENTALE. Si nous ne nous attachons qu'à l'évolution même du
délire
, nous voyons que les premiers symptômes ont été
clinique. Si l'on synthétise tous ces faits, on obtient en somme un
délire
polymorphe qui rentre bien dans les formes se rat
un syndrome cli- nique différent mais non moins caractéristique, le
délire
d'em- blée. Observation II. - Femme de quatre
. Dépression mélancolique, suivie d'affaiblissement intellec- tuel.
Délire
hallucinatoire survenant subitement : hallucinati
première malade, et nous y trouvons des faits bien particuliers. Le
délire
a débuté subite- ment après une assez longue pé
suite à cet état dépressif a préparé le terrain pour l'éclosion du
délire
dans ce cerveau qui paraissait jusque-là solide.
progressivement dans l'affaiblissement sénile des facultés. Mais ce
délire
si actif qui survient subitement un beau 'jour ne
'jour ne peut pas être considéré comme dépendant de la démence. Les
délires
démentiels n'ont pas cette cohérence, cette per
cause), d'autre part à la dégéné- rescence mentale,c'est bien là le
délire
d'emblée dans sa forme hallucinatoire. Dans le
à le délire d'emblée dans sa forme hallucinatoire. Dans le cours du
délire
on rencontre de plus un incident qui donne la n
avons à attirer l'attention sur le caractère de systématisation du
délire
, systématisation qui se fait aussi d'em- blée e
aractère particulier de mysticisme et de religion, cette couleur du
délire
est due évidemment aux préoccupations ordi- nai
ribuer les accidents à la dégé- nérescence mentale, que la forme du
délire
, nous retrouvons d'autres caractères importants
ltés intellectuelles chez l'une et la systé- matisation d'emblée du
délire
chez l'autre, que leur histoire présente quelqu
ces histoires cliniques est la forme hallucinatoire qu'a revêtu le
délire
dans les deux cas. Si nous nous en rapportons a
hallucinations viennent au premier plan ; chez la seconde même, le
délire
est pure- ment hallucinatoire. Il y a là une gr
re- ment hallucinatoire. Il y a là une grande similitude avec les
délires
de ce genre chez l'adulte. C'est sur ce mot que n
de l'affection, leur intégrité persistante malgré l'existence d'un
délire
, surtout quand ce délire conserve certain carac
égrité persistante malgré l'existence d'un délire, surtout quand ce
délire
conserve certain caractère d'activité et de sys-
trace que chez les dégénérés jeunes. Il est cependant évident qu'à
délire
égal, si l'on peut s'expri- mer ainsi, le prono
lie anxieuse; la confusion mentale; la manie; la folie morale; le
délire
systématisé. La mélancolie anxieuse de la vieille
ux obscénités, l'insomnie, etc., cette forme est très curable. Le
délire
de persécution, qui débute à l'époque de la vieil
e de la maladie et entrent en quelque sorte dans la constitution du
délire
. Le délire systématisé, qu'il s'agisse du délir
adie et entrent en quelque sorte dans la constitution du délire. Le
délire
systématisé, qu'il s'agisse du délire de perséc
la constitution du délire. Le délire systématisé, qu'il s'agisse du
délire
de persécution ou du délire des grandeurs, peut s
e délire systématisé, qu'il s'agisse du délire de persécution ou du
délire
des grandeurs, peut se mani- fester dans la vie
se est l'érotisme. Qu'il s'agisse de la manie, de la mélancolie, du
délire
systématisé, on trouve chez tous les malades un
nter des chansons légères, enfin, l'une d'entre elles n'a eu que du
délire
de persécution. Ce délire alterne et se mêle à
enfin, l'une d'entre elles n'a eu que du délire de persécution. Ce
délire
alterne et se mêle à un état de pleine conscien
cide, avec ou sans croyance qu'on l'a volé, dépouillé, avec ou sans
délire
hypocondriaque absurde, avec ou sans idées de n
ndants. L'hérédité peut alors être homochrone et similaire. 4° Le
délire
des persécutions, pur de tous mélanges, est relat
rticulier des troubles de la sensibilité génitale. L'évolution du
délire
de persécution vers les idées de grandeur parai
idées de grandeur parait souvent très rapide, mais parfois aussi le
délire
des gran- deurs ne s'observe pas ou bien ne se
s de vol, de la défiance exa- gérée, de l'anxiété, de l'aboulie, du
délire
hypochondriaque absurde, des idées de négations
es chez les vieillards mélancoliques et de la marche irrégulière du
délire
sénile des persécutions, des caractères particu
n. M. CuLLKRBE(de la Roche-sur-Yon) communique une observation de
délire
ambitieux systématisé primitif chez un vieillard
passa plusieurs heures de la journée assise et tranquille. Mais le
délire
était resté le même. Pendant le traitement la mal
s épileptiques appartiennent au SOCIÉTÉS SAVANTES. 243 groupe des
délires
de courte durée; elles le constituent même en m
s ont voulu faire entrer, dans le cadre de l'épilepsie larvée, tout
délire
transitoire à forme impulsive. Aujourd'hui il e
qui tous deux offrent les mêmes symptômes, tous deux ont eu le même
délire
, tous deux ont accompli les mêmes actes inconscie
atténuantes. M. Jules Voisin (Paris) dit que la caractéristique du
délire
épi- leptique et des impulsions est l'instantan
r et l'absence de motif de l'acte exécuté. Quand le sou- venir d'un
délire
est très exact après un accès convulsif, il croit
inations, puis reste pendant un temps plus ou moins long en état de
délire
; dans ce dernier cas, le souvenir fait défaut.
C'est le sujet qui, à un moment donné, sans raison suffisante, sans
délire
, sans perte de connaissance, part et fait une f
archent au cours d'une crise hysté- rique, sous l'influence de leur
délire
. Les seconds malades sont plus intéressants, il
ssiNir (du Bouscat) fait allusion à un malade hystérique atteint de
délire
hypocondriaque qui put être hypnotisé dans un b
, le Congrès adopte les propositions de M. Hitzig. Gconc ILDERG. Le
délire
hallucinatoire. - L'auteur fait une étude du dé
conc ILDERG. Le délire hallucinatoire. - L'auteur fait une étude du
délire
hallucinatoire basée sur quarante observations de
amour malheureux), le smmenage, l'isolement (dans les prisons). Le
délire
hallucina- toire a un rôle important dans la fo
s la folie périodique et circulaire. Il ne se termine'jamais par un
délire
systématisé, mais parfois par un état de faible
s'accentuant rapidement; l'état mental tourne à l'hypocondrie avec
délire
triste et niais : estomac bouché, etc. La mort
vi que d'une obnu- 1»lation passagère : le soir même de l'accident,
délire
fugace qui s'efface ensuite en même temps que d
at mental consiste en apathie aboulique et dégoût de la vie, pas de
délire
proprement dit, ni de troubles neu- rasthénique
lades ont pré- senté de la mélancolie, soit avec stupeur, soit avec
délire
hypocon- driaque, ou de négation, ils n'ont pas
et sont caractérisés par de la mélancolie avec idées d'indignité et
délire
de négation. Elle prétend qu'elle n'a pas de bo
c douleurs abdominales. Elle prit des injections très chaudes et le
délire
commença, en même temps que le corps thyroïde s
'était un débauché, un alcoolique qui a été traité pour un accès de
délire
hypocondriaque. Ligne maternelle : la grand'- m
né à terme. A sept mois la mère a été émo- tionnée par un accès de
délire
de son mari, débauché et alcoolique comme nous
gressivement, sinon on peut avoir de l'excitation, de l'amnésie, du
délire
comme j'en ai eu notam- ment un cas ayant duré
atégorisés démence sénile : il étudie ainsi les pseudo-démences des
délires
chroniques systéma- tisés et termine en signala
s les dissimulateurs les plus dangereux sont lesaliénés atteints du
délire
chronique de persécution à forme systématique.
ielle (c'est-à- dire portant sur un ou quelques points seulement du
délire
), ou totale, dans ce cas, tout est nié : concep
t encore. Cette fois, il se présenta à Sainte-Anne comme atteint du
délire
des persécutions, puis à l'hôpital Broussais comm
. BOURGUI- gnon. Des crises gastriques dans le tabes. l\IOUNDIC, Du
délire
hypocondriaque chez les'épileptiques. GUERTIN.
les succubes, démons femelles, jouent un rôle prépondérant dans le
délire
de ces possédés. Vers la fin du xive siècle, da
logie mentale, qui a défini et décrit l'idiotie, le crétinisme, les
délires
toxiques, la manie, la mélancolie, Félix Plater
dant encore, en 1602, l'influence des démons dans certains états de
délire
. Sennert (1572-1637), dont la Pî,actica Medicin
n présente quelque utililé. Dans le cas de traumatisme récent, avec
délire
consécutif, elle peut être indiquée, toutes cir
uis le sommeil est agité, presque convulsif; il existe une sorte de
délire
musculaire se rapprochant plus ou moins d'une f
l n'agit que comme hypnotique, sans aucune action spécifique sur le
délire
. En résumé, le seul effet incontestable du chlo
s psychoses chroniques avec terminaison par la démence (mélancolie,
délire
de persécution). Jusqu'alors on avait mis les l
la folie. L'alcoolisme y détermine plus souvent l'épilepsie que le
délire
. 5° Dans les races noires psychoses et névroses
supériorité une conviction profonde. Tout entière possédée par son
délire
elle Archives, t. XXX. 27 418 SOCIÉTÉS SAVANT
de débilité mentale. - Enfin deux autres enfants partageaient le
délire
des parents. mais n'avaient point réagi, comme
es à toute la famille. Chez le mari il s'agit de folie imposée : le
délire
s'est évanoui dès qu'il a été éloigné de sa fem
grandeur. L'auteur croit devoir admettre trois formes spéciales du
délire
des persécutés-persécuteurs : 1° forme typique
tés-persécuteurs : 1° forme typique (chez la femme) : apparition du
délire
sur le terrain d'anomalies du caractère, sans f
s de grandeur et la démence. Immobilité. 2° Débilité mentale avec
délire
des perséculés-perséculeurs (le mari). L'appari
et borné. Amélioration possible par le changement d'entourage. 3°
Délire
des persécutés-persécuteurs comme symptôme se mon
hez tous les membres d'une famille. C'est la femme G... qui crée le
délire
, le systématise jusqu'au jour où la fille prend
des Français). La fille, une héréditaire, collabore active- ment au
délire
de la mère, le développe : chez elle se produisen
stances sont nécessaires pour qu'on puisse déclarer qu'il s'agit du
délire
des persécutés-persécu- teurs. Le diagnostic es
. Kroepelin, dans la première édition de son traité, avait placé le
délire
des quérulents à côté de la folie morale. Dans le
vec sa femme qui lui parle dans la langue universelle. Onanisme. Ce
délire
ne tarde pas à disparaître et en 1877 les halluci
sujet antérieurement condamné pour escroquerie. En 1869, début d'un
délire
de persécution : on le torture la nuit, ses par
nge-encéphalite - A. M. V. Contribution à l'étude des caractères du
délire
dans leurs 1'Up- ports avec l'intelligence du d
e mettait au concours la question suivante : De l'état mental et du
délire
chez les imbéciles et les idiots. 1\1. Legrain,
ppui ; mais il 426 BIBLIOGRAPHIE. limite son travail à l'étude du
délire
chez les faibles d'esprit. M. P. Sérieux a four
n directe de ses moyens intellectuels ; - pour faire les frais d'un
délire
aux idées larges et nombreuses, il faut un cerv
, au médecin légiste, de rechercher le substratum intellectuel d'un
délire
pour mieux en apprécier les dangers et Ja guéri
'aliénation mentale. Sa présence précède ou accompagne des accès de
délire
; d'autres fois, etc'estle cas le plus fréquent,
llement le pronostic de la mélancolie. Elle ne se transforme pas en
délire
vrai et n'amène à sa suite aucune des complicat
a conscience et de l'association des idées, parfois d'agitation, de
délire
. Dans une catégorie de cas le trouble de la mém
des troubles de la sensibilité, désordres de la mémoire, agitation,
délire
; l'apparition d'une paralysie 4G'l- REVUE DE PA
. Nouvelle contribution A la DOCTRINE DE l'origine INFEC- TIEUSE du
délire
aigu; par Bianchi et PICCINI\0. (annale di neu-
, fasc. VI, 1894.) Parmi les formes psychopathiques qui simulent le
délire
aigu et qui ont été jusqu'ici décrites comme dé
qui simulent le délire aigu et qui ont été jusqu'ici décrites comme
délire
aigu, il en est une à laquelle on pourrait donn
délire aigu, il en est une à laquelle on pourrait donner le nom de
délire
aigu bacillaire. Elle se distingue de toutes le
urs rencontré dans les cas observés jusqu'ici. Il y a des formes de
délire
sensoriel aigu qui peuvent s'accom- pagner de f
e, catarrhe intestinal...) que celle qui a déterminé l'explosion du
délire
aigu. En d'autres termes : la fièvre ne caracté
res termes : la fièvre ne caractérise pas la nature bacillaire d'un
délire
aigu. Le délire aigu bacillaire doit être consi
èvre ne caractérise pas la nature bacillaire d'un délire aigu. Le
délire
aigu bacillaire doit être considéré comme une mal
oyen de l'examen bactériologique du sang. Dans les autres formes de
délire
aigu et de manie grave, l'examen bactériologiqu
E MENTALE. tions du système nerveux, dont le trouble maximum est le
délire
hallucinatoire. Les résultats bactériologique
ésultats bactériologiques, trouvés dans toutes les autres formes de
délire
sensoriel qui ressemblent au véritable délire aig
les autres formes de délire sensoriel qui ressemblent au véritable
délire
aigu 'sans en être, justifient les critiques de
anchi, mais d'autres variétés de microorgauismes; car ces formes de
délire
aigu sensoriel et de manie grave sont beaucoup
el et de manie grave sont beaucoup plus fréquentes que le véritable
délire
aigu qui est très rare. La stupeur organique
doit être considérée presque toujours comme une phase secondaire du
délire
hallucinatoire, même quand il est de courte dur
aractérisent non seulement la folie mais aussi la forme spéciale du
délire
. C'est ainsi qu'à côté des folies mentales et i
côté des folies mentales et impulsives et de cer- taines formes de
délire
systématisé à caractère affectif, les troubles
s sujets adultes. La forme de folie observée a élé dans un cas un
délire
mélan- REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. j5 5 coli
mission à l'asile il est pris de maux de tête, de tremblement et de
délire
. Tout en se présentant avec les dehors d'un éta
TS. Anomalies des mains et des pieds chez les -, par Penta 466.
Délires
associés et transformation du -, par Il. Dagone
e faciale. A dix-sept ans, variole avec accidents cérébraux graves (
délire
, coma). Peu intel- ligente, très émotive, elle
n 27, de nouvelles attaques se produisent, suivies d'une période de
délire
; elle s'écrie : « Ce n'est pas moi qui ai tué
r été réduites à la troisième période (attitudes passionnelles). Le
délire
est essen- tiellement hallucinatoire : D... sem
sistance des hallucinations. 1er septembre. Disparition complète du
délire
. D... lit tranquil- lemenlle journal j elle n'a
tentative de suicide et issue de parents mal équilibrés. Quant au
délire
essentiellement hallucinatoire qui, durant troi
e des causes, nous rattacherions : à la ter- reur, les attaques, le
délire
, une prédisposition à la paraplégie; à l'immobi
la langue, émission d'un cri, suivis d'obtusions, de vertiges ou de
délires
postépileptiques avec hallucinations. L'excitat
accompagnées de perte de connaissance, sont suivies d'un véritable
délire
postépileptique; 3° elles sont de plus en plus
'un violent état d'agi- tation, de manie impulsive, de fureur et de
délire
, ils cou- raient sans repos comme poussés par u
lyopie, alcoolisme, nystagmus, paralysie de l'ocu- lomoteur commun,
délire
, tremblements, crampes musculaires. Intégrité d
rvation de M. Brignier-Corbeau sur un cas de paralysie compliqué de
délire
aigu. M. B. Séance solennelle du 27 avril. Pr
du prix Aubanel pourl892 est le suivant : Etudier la fré- quence du
délire
des grandeurs dans le délire des persécutions.
le suivant : Etudier la fré- quence du délire des grandeurs dans le
délire
des persécutions. Prix Belhomme. De la vision c
nant naissance à une série d'illusions qui, à leur tour, causent un
délire
hypocondriaque. Au bout de six mois, légère amé
é- sies et sur les illusions viscérales caractéristiques causant le
délire
hypocondriaque, comme sur des phénomènes appart
disposants : telles sur- tout la débilité mentale et la tendance au
délire
systématique. Les signes de dégénérescence phys
. Doin, éditeur.) La première partie de l'ouvrage est consacrée aux
délires
pro prement dits et principalement à l'étude de
t dits et principalement à l'étude de la coexistence de plu- sieurs
délires
d'origine différente chez le même individu. A cet
alytique et de démence paralytique dans la paralysie générale et le
délire
des dégénérés et le délire alcoolique chez les
lytique dans la paralysie générale et le délire des dégénérés et le
délire
alcoolique chez les persécutés; l'association c
cutés; l'association chez un même malade de la maladie de Lasè gue (
délire
des persé- cutions et de la dégénérescence ment
escence mentale héréditaire). A propos de l'épilepsie il étudie les
délires
soit liés à la dégénérescence, soit liés à l'al
ie de Lasègue, apparaissant chez des épileptiques en dehors de leur
délire
épileptique, et il cite une curieuse observatio
épileptique, et il cite une curieuse observation de coexistence de [
délires
d'origine et de nature différente, chez le même
chez le même individu; il cite aussi la pré- sence d'alternance de
délire
de persécution, de délire alcoolique et de déli
cite aussi la pré- sence d'alternance de délire de persécution, de
délire
alcoolique et de délire épileptique survenant c
e d'alternance de délire de persécution, de délire alcoolique et de
délire
épileptique survenant chez une dégénération héréd
nt chez une dégénération héréditaire. La seconde partie a trait aux
délires
et états toxiques considérés surtout dans leurs
rés surtout dans leurs rapports réciproques ; ici sont étudiés, les
délires
alcooliques et toxiques, la morphinomanie, l'ab
ol ingéré. Le dé- lire alcoolique des dégénérés ne ressemble pas au
délire
alcoolique stéréotypé, chez les dégénérés les f
dégénérés les formes délirantes étant celles plus haut décrites. Le
délire
alcoolique, une fois établi, revêt de VARIA. 15
ique. Magnan (V.). - Leçons cliniques sur les maladies mentales (Le
délire
chronique a évolution systématique). -Volume in
s délits mutiples (perte ou oblitération précoce du sens moral). 2°
Délire
chronique systématique. Histoire et rapport très
a vu guérir, dans les mêmes con- ditions, une psychopathie récente (
délire
des persécutions et folie systématique aiguë dé
eaux épuisés et surexcités, à la dose de 2 grammes (mélan- colie et
délire
général systématique aigu). M. Vorster compare so
de la difficulté dans l'articulation des mots, un accès passager de
délire
alcoolique, quelquefois avec idées ambitieuses
s. 236 SOCIÉTÉS SAVANTES. - alcooliques, après plusieurs accès de
délire
alcoolique, suivis de guérison et après la disp
olcoolismec . Chez ces malades, l'alcool a une action spéciale ; le
délire
très accusé s'accompagne à peine de troubles ap
ue fonctionne d'une façon normale, il y a un défaut d'équilibre. Un
délire
polymorphe, des idées ambitieuses, mys- tiques,
ues sont éminemment violents et d'un caractère difficile. Tantôt le
délire
est ambitieux non continu, tantôt mélancolique
sable, sans restriction, .lorsqu'il le sera devenu dans le cours du
délire
de persécution. Mais il se prononce pour la res
pourquoi ne les enverrait-on pas très loin du pays où a éclos leur
délire
, dans des sortes de colonies, en Nouvelle-Calé-
cutés faciles d'autres qui le sont moins, ce sont ceux qui ont un
délire
alcoolique avec idées de persécution et que M. Ch
re sur la folie de Ravaillac : « Ravaillac était aliéné, atteint du
délire
de persécution avec hallucinations. Ses interro
ec hallucinations. Ses interrogatoires confirment l'existence de ce
délire
. Le meurtre du roi lui fut directement commandé
te sur quatre observations : pe observation. - Une vieille femme,
délire
sénile, mais coor- donné, cicatrices au grand t
anter, fièvre typhoïde à l'âge de : 3 ans avec troubles nerveux, avec
délire
de convalescence (man- geait de tout, etc.). A
convalescence (man- geait de tout, etc.). A sa sortie, même état de
délire
. Antécédents héréditaires : père suicidé, délir
rtie, même état de délire. Antécédents héréditaires : père suicidé,
délire
guéri assez rapidement. Dia- gnostic : troubles
délirants à l'occasion d'une fièvre typhoïde, depuis, répétition du
délire
dans les attaques d'hystérie. 3° observation. S
es trophiques, circulatoires et secrétaires, au cours d'un accès de
délire
mélancolique à forme hypochondriaque. Hérédité
ystériformes, disparues au bout de six mois, mais remplacées par du
délire
hypocondriaque. Depuis cette époque, persistanc
émission relative. Depuis le mois de janvier 1890, recrudescence du
délire
: la malade est anxieuse et tourmentée ; elle g
à l'imbécillité avec obtusion extrême des facultés morales, sans
délire
. Elle a subi depuis quatre ans 15 condamnations p
te pour expliquer l'excitation. Il a observé lui-même deux cas de
délire
aigu au début de la scarlatine. Une saignée de 10
re cause que la scarlatine pourrait être invoquée pour expliquer le
délire
. La loi sur les aliénés. M. FALRET propose à la
lle ne peut quitter la chambre. On constate le 26 mars 1888 : léger
délire
, oedème de la face, de la région de l'épaule gauc
eint d'une mélancolie caractéris- tique, présenta ultérieurement un
délire
systématique, par une gra- dation progressive.
pendant le stade fébrile de l'influenza; ce. sont alors : soit des
délires
fébriles proprement dits; soit, bien plus rarem
tade d'épuisement. Puis, on observa les formes morbides que voici :
délire
systématique hallucinatoire - mélancolie avec a
- Les psychoses de l'influenza sont rien moins que démontrées. Les
délires
fébriles de l'influenza ne se différen- cient e
es fébriles de l'influenza ne se différen- cient en rien des autres
délires
fébriles. De même que dans les psychoses puerpé
té influencée par l'influenza; la fièvre intense ne provoque pas de
délire
chez les aliénés. M. EuMiKGHAUs. L'influenza
t un grand nombre d'aliénés par alcoo- lisme. Une fois isolés, leur
délire
se dissipe promptement, ils ga- gnentquelque ar
herché à éta- blir la genèse, la nature, la valeur séméiologique du
Délire
de persécution. Les problèmes soulevés n'ont
et par quoi ils diffèrent les uns des autres. I. - L'historique du
délire
de persécution se trouve au complet dans l'arti
ire de persécution se trouve au complet dans l'article Persécution (
délire
de) du Dictionnaire ' Ann. ? aéd. psychol" 1887
A. Ritti. Aussi ne 'reviendrai-je que sur quelques points. Le mot
Délire
de persécution est de Lasègue qui l'inventa en
nant que cela puisse paraitre à ses disciples, Morel considérait le
délire
de persécution comme une variété de la lypémani
p. 266) « les tendances mélancoliques qui con- tiennent en germe le
délire
de persécution p ; et qu'il dit tex tuellement
a part, que, si l'état désigné sous le nom de lypémanie, et dont le
délire
de persé- cution est une variété, se complique
e caté- gorie 2. En 1860, il formula son idée plus nettement : le
délire
de ' Dans son article sur les persécutés génita
aucune, qu'en 1870, dans mon Étude sur la mélancolie, j'appelle le
Délire
de Persécution « cette forme de lypémanie ». Me
autre de mes contradicteurs, 31. Marandon de montre), décrivait le
Délire
de Persécution sous le nom de Lypémanie ambitieus
EUR CHEZ LES PERSÉCUTÉS. 327 persécution n'est plus qu'un dérivé du
délire
hypochondriaque. Mais comme il multiplie les ré
rmation de cette névrose, et n'a pas été masqué complètement par un
délire
de seconde formation. » (Traité, p. 710.) Et
formation. » (Traité, p. 710.) Et il ajoute : « La transition au
délire
de persécution s'opère bien plus fréquemment ch
le, ou même qui ne le sont pas du tout. Ayant ainsi fait dériver le
délire
de persécution du délire hypochondriaque, Morel
pas du tout. Ayant ainsi fait dériver le délire de persécution du
délire
hypochondriaque, Morel a également signalé, et il
; elle n'arrive que lorsque la maladie tend à devenir incurable. Le
délire
des grandeurs n'est (pour Morel) qu'une des tro
pour Morel) qu'une des trois formes vers lesquelles peut évoluer le
délire
de persécution, et qui sont : 1° la stupeur (st
lire de persécution, et qui sont : 1° la stupeur (stupidité); 2° le
délire
de persécution avec complication d'un état spas
tion d'un état spasmodique et convulsif (aliénés gémisseurs); 3° le
délire
des grandeurs. Ces trois classes pourraient s
e Montyel, lypémanie ambitieuse. En résumé, Morel a montré que le
délire
de persécution ne survient pas d'emblée, qu'il
a été également le premier à signaler la transformation possible du
délire
de persécution 328 CLINIQUE MENTALE. en délir
mation possible du délire de persécution 328 CLINIQUE MENTALE. en
délire
des grandeurs. Mais il n'a jamais songé à séparer
E. en délire des grandeurs. Mais il n'a jamais songé à séparer le
délire
de persécution de la lypémanie, et de cela je ne
autre côté, si l'on range sous le titre générique de lypémanie les
délires
tristes, on est obligé de reconnaître que le dé
lypémanie les délires tristes, on est obligé de reconnaître que le
délire
de persécu- tion n'y est pas absolument déplacé
Sérieux, etc., a formulé une théorie autrement nette et précise. Le
délire
de persécution n'est plus une affection distinc
la seconde étape d'une maladie mentale à évolution continue appelée
délire
chronique ou psychose systé= matisée progressiv
inquiétude, pen- dant laquelle le malade est troublé, tourmenté, le
délire
se systématise : c'est alors le délire de persé
e est troublé, tourmenté, le délire se systématise : c'est alors le
délire
de persécution, auquel, après un temps plus ou
persécution, auquel, après un temps plus ou moins long, succède le
délire
ambitieux. La démence constitue la quatrième pé
ntrer dans ce cadre si régulier. Il ne m'a pas paru démontré que le
délire
de persé- cution aboutisse forcément, fatalemen
que le délire de persé- cution aboutisse forcément, fatalement, au
délire
ambitieux, ni que la démence vienne toujours te
ours terminer la maladie. La conclusion serait qu'il y a non pas un
délire
de persécu- tion, toujours le même, mais plusie
u- tion, toujours le même, mais plusieurs formes distinctes de ce
délire
, et il ne s'agirait plus que de les différencier.
dans ses cliniques de la Salpêtrière, il discute le diagnostic des
délires
de persécution systématisés, dont il décrit plu
. ' Leçons cliniques sur les maladies mentales, Paris, 1891. * Le
Délire
chronique, in BuGI. de la Soc. de méd. mentale de
1, M. Dagonet va môme plus loin. Il s'efforce de montrer que « le
délire
de persécution n'est pas une espèce particulière
st vrai qu'à la fin de son article, il reconnaît cependant que « le
délire
de persécution constitue, dans quelques cas, une
ucination de l'ouïe qui constitue le phéno- mène pathognomonique du
délire
de persécution; chez beau- coup de persécutés e
t ce qu'il ressent, tout ce qu'il voit, tout ce qu'il entend. Si le
délire
s'ajoute à cet état douloureux de la sensibilit
n si complète, si absolue, qui me parait être la caractéristique du
délire
de persécution; elle existe chez tous les persé
persécution; elle existe chez tous les persécutés et imprime à leur
délire
son cachet si particulier. C'est elle qui établ
r délire son cachet si particulier. C'est elle qui établit entre le
délire
de persécution et la lypémanie une différence r
variétés nombreuses dans la lypémanie, de même il en existe dans le
délire
de persécution. Cotard en admettait jusqu'à sep
II. C'est assurément l'une des particularités les plus curieuses du
délire
de persécution que son association avec le déli
us curieuses du délire de persécution que son association avec le
délire
ambitieux. Morel voyait dans l'apparition des idé
s idées de grandeur un signe d'incurabilité. Magnan professe que le
délire
ambitieux arrive fatalement comme troisième pér
ue le délire ambitieux arrive fatalement comme troisième période du
délire
chronique. Il me paraît important d'étudier ava
délire chronique. Il me paraît important d'étudier avant tout ce
délire
ambitieux en lui-même, car il a sa physionomie pr
eptée après lui, fait dériver, par raisonne- ment syllogistique, le
délire
des grandeurs du délire de persé- cutions. Le m
river, par raisonne- ment syllogistique, le délire des grandeurs du
délire
de persé- cutions. Le malade, après avoir longt
d'aliénés, plus je demeure convaincu qu'ils ne fabriquent pas leur
délire
; ils ne font que le subir passive- ment'. Ils n
es acceptent toutes et les affirment. Aussi, je ne crois pas que le
délire
ambitieux s'installe peu à peu, progressivement
ées au second plan. Aussi bien ce n'est pas une transformation du
délire
qui se produit, mais seulement une complication.
t les idées de grandeur, qui passent au premier plan; mais les deux
délires
restent en quelque sorte juxtaposés et continue
es deviennent prédominantes, constituant une véritable mégalomanie (
délire
chronique de Magnan); b). Tantôt elles n'appara
p de malades elles se montrent, non pas sous la forme concrète d'un
délire
mégalomaniaque, mais sous une forme vague d'org
e paraissent pas susceptibles d'en avoir jamais. a). - MÉGALOMANIE (
DÉLIRE
CHRONIQUE) Observation 1. - maris 0..., né en 1
une période de persécution, la maladie a rapidement évolué vers le
délire
ambitieux. 0... s'intitule comte de Montijo, il e
eu il secalma, et en 1879, je le trouvai en pleine efflorescence de
délire
ambitieux. Descendant des princes de Linange, p
châteaux, ses propriétés, surtout les tombes de ses ancêtres. Ce
délire
ambitieux est tout à fait épanoui dans une lettre
st de lui. Ce malade est, comme le précédent, un bel exemple de
délire
chronique ; les trois premières périodes ont été
B... n'a plus quitté mon service, et j'ai assisté à l'évolution du
délire
. Aux hallucinations de l'ouie se sont jointes c
pain, de l'arsenic dans son vin... Au bout d'un cer- tain temps, le
délire
ambitieux devint prédominant. B...,doué d'un ph
a sonde; depuis ce moment il prend régulièrement ses aliments. Le
délire
n'a pas changé : il est aujourd'hui ce qu'il étai
malade depuis son entrée jusqu'à aujourd'hui, j'ai pu juger que le
délire
ne s'est en rien modifié. Des récriminations cont
ide. Lorsqu'enfin (décembre 1889), L... fut amené à Charenton, le
délire
était fort étendu. Il affirme qu'il descend des p
s, et en quelque sorte s'appuyant les unes sur les autres. Quand le
délire
des grandeurs apparaît chez un persécuté, il es
e intellectuelle semblait disparue, je découvrais au con- traire un
délire
très compliqué et très cohérent ! L'étude du do
auraient pu suffire à son orgueil. A parcouru toutes les phases du
délire
de persécution classique; à même tiré un coup d
de Victor-Emmanuel et de la duchesse de Saxe-Cobourg-Gotha. Tout ce
délire
existe, bien coordonné, et cependant, depuis de
s là des faits typiques ? Ils autorisent cette con- clusion, que le
délire
de persécution (forme délire chronique systémat
autorisent cette con- clusion, que le délire de persécution (forme
délire
chronique systématisé) se termine habituellemen
fs à l'âge de quatorze ans, à la suite d'une peur. Sa mère ayant du
délire
pendant une variole voulut se jeter par la fenêtr
heures, épileptiformes seu- lement d'abord, puis hystériformes avec
délire
; paroles érotiques. A certains moments il décl
e, sans cause appréciable. Elle dura 15 minutes. Pas d'aura, pas de
délire
. Il s'est mordu la langue, mais n'a pas uriné s
è) ou désordre incohérent 'des IDÉES - (VelwÏ1'1'theit) synonymes :
DÉLIRE
SYSTÉMATIQ UE GI¡NÉRAL AIG (; (W ahn- sinn); ma
ion de l'idéogé- nèse ou Yerwirrtheit s'accompagne plus ou moins de
délire
, d'hallu- cinations, de dépression, d'agitation
acultés intellectuelles, slupidité, propos absurdes, comme dans les
délires
d'inanition, mais pronostic défavorable; en eff
rophie des fibres myé- liniques. Discussion. - M. Hertz. C'est un
délire
aigu. Le trou déchiré postérieur devait être ré
lysie générale (11 observ.) de vésanies avec hallucinations (3), de
délire
chronique systéma- tique (1), de désordre avec
rquez qu'on avait pris soin de choisir des malades indemnes de tout
délire
et présentant une allure uniformément calme. Su
e, non seulement les phénomènes soma- tiques rétrocédèrent, mais le
délire
et les hallucinations disparurent totalement. L
sédons de cette névrose montrent qu'elle a toujours été précédée de
délire
systématique cocainique dont les symptômes nous
e l'élévation des doses de cocaïne; ce sont elles qui produisent un
délire
systématique cocaïnique suivi ou non d'épilepsie
symptômes propres : l'affaiblissement intellectuel et physique; le
délire
peu intense et monotone, à tendances hypochondr
e « Le sens délirant » (2) commence par une définition fausse : le-
délire
sensoriel, c'est l'hallucinatiou. Mieux vaut ne
des idiots, les attitudes spéciales à certaines formes mentales, le
délire
du toucher, etc. Il y parle de tout excepté des
lletin méd., 11 nov.) - . UN alcoolique parricide. Dans un accès de
délire
alcoolique, poussé par une force étrange qui lu
enir aucune conversation. Il existe chez lui des frag- ments de son
délire
d'avant qui s'exprime dans les saluts à terre q
à un animal dressé. Existe-t-il encore chez lui quelques restes de
délire
, nous ne pûmes le constater. En 1898, le ur Pro
puis le début de la -maladie, on remarqua une confusion mentale, un
délire
, des illu- sions sensorielles et des symptômes
CATATONIQUE. 23 malade manifestait des symptômes de mélancolie, un
délire
d'auto-accusation, mais dans ce temps même il y
usation, mais dans ce temps même il y avait déjà un commencement de
délire
de persécution et des soupçons envers les perso
nséquent, contre la mélancolie parlent les faits sui- vants : 1° le
délire
pas tout à fait caractéristique ; 2° les symptô
nitiale de notre malade, s'exprimant par un état de mélancolie avec
délire
épisodique, parfois avec hallucinations et trou
1882, il fut atteint d'une psy- chose aiguë avec hallucinations et
délire
de la persécution ; quand commença le traitemen
ussi très affaiblie. Toute la conduite du malade ne démontre pas de
délire
ou d'il- lusions. La sensibilité est conservée.
en. En mars tout à coup devint tri-te et com- mença à manifester un
délire
d'autoaccusalion à savoir : une iufi- délité à
on à savoir : une iufi- délité à son mari. De certain motif pour ce
délire
a servi, peut- être, une tentative de viol de l
tal en mars, le Dr Doubensky nota une confusion mentale, parfois un
délire
d'auto-accusation et une grande allonité, qui s
peut rien dire de sûr, quant aux hallucinations. Elle n'a point de
délire
stable. Elle a seulement quelques réminis- cenc
compréhension de l'entourage sert de stimulus au développement d'un
délire
quoique non stable parfois. Les hallucinations
t de la maladie par une période mélancolique ne convient pas, et le
délire
dans l'amentia de Meynert est presque toujours
symptomocomplexe catatonique, à savoir : début de la maladie par un
délire
mélancolique, inhibition motrice, négativisme,
à la suite d'une hallucination, ou peut être exagéré par suite d'un
délire
quelconque ou d'une excita- tion, ou enfin, il
gressif et un cours rémittent. Assez souvent la première bouffée de
délire
épisodique passe sans suites, comme dans deux d
é ; ensuite apportait de nouveau une exacerbation de maladie avec
délire
épisodique, confusion mentale et catatonie, qui f
natomique. D'une part, en effet, l'affection a revêtu la forme d'un
délire
alcoolique sans troubles objectifs. D'autre par
s le coma, après un syndrome psychapothique de con- fusion mentale,
délire
onirique, optimisme, stupeur, qui traduisit la
plique de folie du doute. ou même à la fois de folie du doute et de
délire
du toucher. Toutefois certains malades, classés
rs observations d'aboulie essen- tielle sans folie du doute et sans
délire
du toucher. BIBLIOGRAPHIE. I. Mécanisme et éd
, de l'idée délirante de grossesse, l'auteur s'attache à l'étude du
délire
de grossesse et arrive, ayant analysé un certain
, sénilité psychique, folies chroniques, etc.). La description du
délire
de grossesse n'a pas, à mon avis, la valeur cli
s, à mon avis, la valeur clinique que l'on voudrait lui donner ; ce
délire
ne mérite de retenir l'attention que comme élém
LINIQUE NERVEUSE. ou bien des idées exaltées ; quelques-unes ont un
délire
fugace ; toutes ont de la tendance vers la déme
es incompréhensibles mais où dominent des expressions trahissant un
délire
ambitieux. Amai- grissement considérable, refus
. Son caractère était tantôt apathique, tantôt irritable, mais sans
délire
spécial. « Au milieu de ces divers symptômes le
xistent pas moins. Grasset soutiendra-t-il que dans les phobies les
délires
conscients, l'intelligence est absente. Nous ne l
sgrave-Clay. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 'l31 IV. L'évolution du
délire
dans quelques cas de mélancolie; par Lionel Ÿl°
t entière, surmonte la volonté, pervertit la raison et aboutit à un
délire
défini. Dans le traitement des cas de cet ordre
r celui qui les exprime comme un aliéné. La phase de for- mation du
délire
,, dont parle M. Head, est postérieure au stade
sente cette autophilie et son auto- philie, qui n'est pas encore du
délire
, est exactement semblable à celle de M. Head. L
semblable à celle de M. Head. Le paranoique au premier stade de son
délire
n'est pas constamment bien convaincu de la réal
a). Idée de grossesse liée à d'autres conceptions délirantes ; b).
Délire
de grossesse envisagé comme syndrome comparable
tes ; b). Délire de grossesse envisagé comme syndrome comparable au
délire
de e négation. L'auteur se base pour édifier
on trouve la simple idée de grossesse dans toutes les vésanies. Le
délire
de grossesse n'est pas chose commune, quant à l
ste un sensitif même quand il arrive a la démence. Ce fait donne au
délire
une fixité et une vraisem- blance qui permetten
la pre- mière. - Quant aux types morbides ainsi réalisés : in le
délire
du début est la forme la plus rare, mais la plu
de neurasthénie traumatique ayant évolué à longue échéance vers le
délire
systématique. M. Tissot rapporte l'histoire d'u
iaque ; à la faveur de cette psycho-névrose franchement établie, le
délire
SOCIÉTÉS SAVANTES. 'l6t)" survient un jour et
ne aptitude imminente à délirer. Au point de vue médico-légal, ce
délire
doit être considéré comme une application éloig
spoir de guérison augmenter à mesure que leurs forces déclinent, le
délire
terminal consiste surtout en une obnubilation p
IQUES GÉNÉRAUX. 199 Examen du 8 septembre 1903. Persistance du même
délire
; c'est maintenant une somme d'un million qui es
nte-trois ans,entrée le 24 avril 1903. Eléments symptomatiques d'un
délire
systématisé, hallucinations de l'ouïe ; la mala
Pet..., femme Leg..., cinquante-six anr,; i entrée le 6 avril 1903.
Délire
mélancolique avec préoccupations hypochondriaqu
signe de Romberg. Inégalité pupillaire. Examen du 9 septembre 1903.
Délire
d'énormité ; cette malade dit que la syphilis q
dans sa cinquante-deuxième année d'existence. ' .. ' " Deux cas de
délire
de médillmnilé. , MM. Sollier et BOISSIER. Il s
ue, légèrement éthyliquè, tombe. après une dyphtérie grave; dans un
délire
spirite plus fruste. Il voit et entend les espr
ritisme délirant' peut être toute la maladie en tant que - forme de
délire
mystique d'une couleur particulière comme dans
: on doit voir par là une pre- mière différence dans la couleur du
délire
. Comme presque tous les mystiques encore, les t
ques (Louis Pasteur). 3° Contribution à l'étude des névroses et des
délires
paroxysti- ques. Sans épigraphe. 4° Les incen
ent servir à différencier une modalité clinique, spéciale; dans les
délires
de persécution où elles confir- 268 - VARIA.
ntités cliniques. Dans l'un et l'autre cas, il s'agit, croit-il, de
délire
survenant seulement chez des prédis- posés céré
ar l'auteur les deux premières ont trait à deux alcooliques dont le
délire
a suivi l'évolution de la néphrite. Plus aigu c
ait pu le rapprocher de la folie brightique. Dans les deux cas, ces
délires
ont eu la physionomie du délire REVUE DE PATHOL
brightique. Dans les deux cas, ces délires ont eu la physionomie du
délire
REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. 329 9 alcooliqu
llard artério-sclé- reux qui a succombé à une attaque d'urémie avec
délire
. Reste à savoir si ce délire de la période term
a succombé à une attaque d'urémie avec délire. Reste à savoir si ce
délire
de la période terminale a eu une origine toxique.
ce rénale. L'une d'elles fit de la confu- sion mentale, l'autre, un
délire
à physionomie ancestrale bien typique. Enfin da
sie par un de ces phénomènes de rappel, étudiés par Pierret, fit du
délire
d'inanition et mourut d'urémie. L'auteur, se ba
ais été isolé dans les urines une substance capable de provoquer le
délire
. 2° Que si cette substance existait elle provoq
le délire. 2° Que si cette substance existait elle provoquerait un
délire
toujours le même, de physionomie constante. Or
uerait un délire toujours le même, de physionomie constante. Or les
délires
observés ont au contraire l'allure la plus vari
contraire l'allure la plus variable et la plus dissemblable. 3° Ces
délires
n'éclatent que chez des gens ayant une tare cér
ise, et leur caractère dépend de la nature de cet état du cerveau :
délire
alcoolique chez les alcooliques ; délire à phys
e de cet état du cerveau : délire alcoolique chez les alcooliques ;
délire
à physionomie ancestrale chez les héréditaires,
délire à physionomie ancestrale chez les héréditaires, etc. 4° Ces
délires
éclatent à une période quelconque du mal de Bri
tricules qui démontrent son existence. L'auteur ne croit pas que le
délire
soit jamais le signe d'une intoxication général
perd toute notion, a des visions et surtout des voix terrifiantes,
délire
, s'agite, est agressive pour se défendre, comme
tes, délire, s'agite, est agressive pour se défendre, comme dans le
délire
alcoolique aigu. Cela dure 6 jours et disparaît
l'autopsie, ayant présenté à l'ob- servation clinique, en plus d'un
délire
de persécution et de gran- deur, des phénomènes
paralysie générale, démence sénile, mélancolie, confusion mentale,
délires
auto et exataxiques : avec ses carac- tères les
Evrard avec des signes de paralysie générale ; elle y exprime un
délire
absurde d'énormité, de grossesse et d'accouchemen
itance, dans ce qu'il appelle les paralysies générales associées.
Délire
consécutif à des pratiques spirites. M. DUHEM r
des pratiques spirites. M. DUHEM rapporte l'observation d'un cas de
délire
consécutif à des pratiques spirites. Il s'agit
e. Il a ensuite plusieurs visions analogues aux hal- lucinations du
délire
onirique et se rapportant plus ou moins à ses i
uperposant), réflexes exagérés un jour, diminués le len- demain. Le
délire
systématisé mystique n'aboutit pas chez lui. Se
, on amplifie généralement les caractères. SOCIÉTÉS SAVANTES. 341
Délire
spirile. 11. Marie. - Les conceptions spiiites
er lieu à des troubles psycho-moteurs. On peut ainsi distinguer des
délires
épisodiques de médiumnité ~ou des délires systé
peut ainsi distinguer des délires épisodiques de médiumnité ~ou des
délires
systématisés progressifs. - '. , Les premiers f
ation de l'ivrogne qui obtient l'ivresse sans arriver fatalement au
délire
alcoolique. La répétition de l'un peut cependan
La répétition de l'un peut cependant conduire à l'autre. Dans les
délires
persistants et systématisés à teinte spirite, il
termédiaire (ou d'emblée en certains cas). ' D'autres réalisent des
délires
mélancoliques chroniques, à teinte spirite, cor
, à teinte spirite, correspondant aux démonopalhies internes et aux
délires
dénégation de Cotard. Enfin, les dissociations
e à un chevron de la toiture. Cette vieille fille était atteinte du
délire
de la persécution et on attribue sa mort à des
dépôt, examiné au microscope, mon- tre des crochets de taenia. Puis
délire
, cécité complète, rétention d'urine, coma et mo
évrier 1903.) E. 15. LXXXI. Contribution à l'étude médico-légale du
délire
de dépos- session ou dé revendication ; par le
ervations de sujets i 12 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. atteints du
délire
de dépossession et de revendication. L'auteur m
n. L'auteur montre, fait qui n'avait pas encore été signalé, que le
délire
de dépossession tend, à un moment donné, à se c
août t f 903). ' E. B. LXXXV. Sur deux cas de folie du doute avec
délire
du toucher ; par Cn. Azémar, interne de la mais
x intéressantes observations : chez l'un des malades prédo- mine le
délire
du toucher, chez l'autre la folie du doute. Ces d
des dégénérés et des héréditaires. M. Azémar signale l'évolution du
délire
du doute vers les idées de négation. 11 insiste
e son propre fonds; on y retrouve les manifestations d'un véritable
délire
des gran- deurs. Ce qu'il y a de caractéristiqu
hologique. Altérations histo- logiques des centres nerveux dans les
délires
taxi-infectieux des alcooliques, la delirium tr
délires taxi-infectieux des alcooliques, la delirium tremens et le
délire
aigu; par M. Henri Carrier, Un vol. 427 pages,
veux corticaux dans l'intoxication alcoolique chronique et dans les
délires
surve- nant chez les alcooliques au cours des t
qu'il a cherché à diagnostiquer des lésions trouvées, soit dans les
délires
urémiques, soit dans les méningites, soit dans le
l'ensemble des lésions du delirium tremens etdu BIBLIOGRAPHIE. 43
délire
aigu et montre comment les altérations histologiq
re une exposition nette et précise de l'histologie pathologique des
délires
alcooliques et du delirium tremens, il résulte
- tion graisseuse (dégénérescence granuleuse ou jaune globulaire (
délires
aigus), dégénérescence graisseuse (alcoolisme chr
s aigus), dégénérescence graisseuse (alcoolisme chronique). V. Tout
délire
, survenant au cours des maladies générales, rés
la même la pré- disposition cérébrale héréditaire. ? VII. Dans tout
délire
alcoolique, on peut distinguer dans le cortex d
ni des lésions de méningo-vasculurite, ni de la rièvi-e. Dans les
délires
alcooliques, elles sont proportionnelles à l'inte
ses en regard de la fréquence des hallu- cinations visuelles. Les
délires
alcooliques sont histologiquement des encéphalite
le corres- pondre à l'épuisement fonctionnel des cellules. IX. Le
délire
aigu est un syndrome de nature toxi-in/'ectieuse
e parenchymateuse et interstitielle. X. Le delirium tremens et le
délire
aigu sont des maladies générales du système ner
hospitaliser et de traiter les idiotes. Les aliénés en liberté.
Délire
de la persécution. Un suicide a eu lieu dans celt
icilié à Clermont, rue de Beauvais, atteint depuis quelques mois du
délire
de la persécution et interné à ce sujet ces temps
de-létlecine, t'rix : dû francs. PRIVIT de Fortuné. - Etude sur les
délires
post-parlum envisagés spécialement au point de
ent que d'une façon extrêmement confuse des divers incidents de son
délire
. A l'infirmerie du dépôt, il éuit dans un état
it en un lieu où on va l'égorger. Il y reste sept ou huit mois, son
délire
dit-il, n'y dura que huit ou dix jours, il se sou
te, baissée contre une colonne pour se tuer. 11 est probable que le
délire
ou du moins la période de trou- UN CAS DE FORME
supposer, étant donnée la confusion des souvenirs lais- sés parles
délires
, qu'il fut marqué par des conceptions extrême-
ions fausses, désillusions, peut-être même des hallucinations. A ce
délire
semble avoir suc- cédé une phasede confusion me
ont familiers sans dilficulté. Les souvenirs touchant ses phases de
délire
sont beaucoup moins précis, il est incapable de
imprécision sur ces souvenirs, mais il ue faut pas oublier que son
délire
a été singulièrement confus et que le malade ne
miner le diagnostic de dégénérescence. On ne peut grouper parmi les
délires
des dégénérés que ceux qui sont l'expres- sion
ales. Or, ce n'est pas le cas ici; il n'y a rien de commun entre un
délire
à base de confusion hallucinatoire et l'état me
o- logie générale qui n'a rien à voir avec une classification des
délires
), mais chez lequel la prédisposition n'intervient
osition n'intervient que comme facteur secondaire dans la genèse du
délire
. Aussi, sans vouloir élargir outre mesure le ca
es combinaisons d'idées assez fixes qui forment les éléments d'un
délire
. Si le premier accès délirant semble avoir été
, 484 CLINIQUE MENTALE. le second en a été extrêmement pauvre, le
délire
s'est figé en quelques idées qui n'étaient aprè
et son inaction cérébrale se sont ma- nifestées par la pauvreté du
délire
et la très faible intensité des réactions à ce
a pauvreté du délire et la très faible intensité des réactions à ce
délire
. Notons enfin le caractère impulsif de l'acte q
COCE. 455 un amoindri intellectuel. On constate la disparition du
délire
, on croit observer que le malade n'est pas affaib
une certaine tenacité et peuvent même dans certains cas simuler un
délire
de persécution systématisé. » Telles sont les i
lect. Séauté, 189L ' PARALYTIQUES GÉNÉRAUX DANGEREUX. 457 dans le
délire
absurde et contradictoire du paralytique géné-
e. Mais quinze jours environ avant son internement à l'Asile, son
délire
est devenu si actif, qu'il se croyait à tout inst
par le cou. Le certificat d'admission le signale comme atteint du
délire
de persécution et comme dangereux. A son entr
ion signale F... comme atteint d'alcoolisme chronique avec accès de
délire
et de furie. A son entrée à l'Asile, l'examen n
e. 464 CLINIQUE MENTALE. Baillarger soutenait que quand il y a un
délire
, c'est une maladie nouvelle qui se surajoute à
nant alors comme une maladie surajoutée, aurait laissé persister le
délire
et l'aurait renforcé même. Mais on peut dire au
le délire et l'aurait renforcé même. Mais on peut dire aussi que ce
délire
de persécution et de jalousie joint d'ailleurs
alcooliques aiguës : 1° delirium tremens; 2° hallucinose auditive (
délire
hallucinatoire aigu alcoolique ou paranoïa alco
(délire hallucinatoire aigu alcoolique ou paranoïa alcoolique); 3°
délires
atypiques, et 4° délires atypiques par suite de
igu alcoolique ou paranoïa alcoolique); 3° délires atypiques, et 4°
délires
atypiques par suite de maladies graves concomit
er les deux premières comme types nettement déterminés. Le premier,
délire
alcoolique du type visuel (delirium tre- mens),
du sentiment de la personnalité, de l'amnésie pour la période du
délire
et une grande suggestibilité. Au point de vue é
), et quelques trou- bles cardiaques (tachycardie), etc. Le second,
délire
alcoo- lique du type auditif (hallucinose audit
t à l'entourage, la conservation de la mémoire pour la période du
délire
. Du côté émotif, par une angoisse très violente e
ettre que la désorganisation mentale est moins profonde au cours du
délire
auditif que dans le délire visuel (delirium tre
n mentale est moins profonde au cours du délire auditif que dans le
délire
visuel (delirium tremens) où la confusion et l'
minent. Nous comprendrions ainsi que la mémoire, pour la période de
délire
, doit faire défaut dans le délire tremens, tand
ue la mémoire, pour la période de délire, doit faire défaut dans le
délire
tremens, tandis qu'elle peut être intacte dans
ut dans le délire tremens, tandis qu'elle peut être intacte dans le
délire
auditif. Mais si les deux psychoses sus-menti
mens. Une autre hypothèse admet que le delirium tremens serait le
délire
des « peu cultivés », l'hallucinose, la forme des
rapportons ci-dessous l'observation in extenso, huit mois après un
délire
tremens, fut atteinte d'une hallucinose auditiv
te d'une hallucinose auditive, interrompue elle- même par un second
délire
tremens des plus typiques. Voici les faits :
onsomme d'une façon excessive toutes sortes de boissons. Prise d'un
délire
aigu dans la nuit du 20 mai, entre le 23 à l'as
anesthésie pro- fonde, symptôme faisant plutôt partie du tableau du
délire
tremens. Pendant son séjour à l'asile, soit l
asile, soit le 23, après une nuit plus ou moins agitée, commence le
délire
tremens. La déso- rientation, l'extrême agitati
t ensemble des symptômes cliniques du delirium tremens succède au
délire
systématisé. Son agitation est telle que, pour sa
contention indiqué par un but thérapeutique. Après trois jours de
délire
aigu, elle se réveille calme et orientée, avec
hallucinatoire auditive et considérant comme réel le contenu de son
délire
systématisé. Le 4 février, soit douze jours apr
et Mme C... UN CAS DE DELIRIUM TREMENS. q ï'1 taxe elle-même de «
délire
» l'état grave par lequel elle a passé. Comme
iquer cette apparition du delirium tremens sur le terrain même d'un
délire
auditif ? · Si nous admettons que le type visue
d'une part et la grande perte de sang de l'autre aient provoqué le
délire
tremens par épuisement. Mais il semble singulie
à vingt jours) à s'en débarrasser. Cette particularité inhérente au
délire
auditif nous amène par analogie à le comparer a
ire auditif nous amène par analogie à le comparer avec la paranoïa (
délire
systématisé chronique), où par contre le délire
r avec la paranoïa (délire systématisé chronique), où par contre le
délire
se développe tout à fait insidieusement. Aussi
t insidieusement. Aussi bien dans la paranoïa chronique que dans le
délire
alcoolique du type auditif, les idées délirante
on équi- libre reconnaît immédiatement les côtés pathologiques du
délire
. Il est bien aidé dans ce travail par le défaut d
DE PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUES. entre les deux types fondamentaux du
délire
alcoolique est plutôt quantitative que qualitat
ons normales, est écarté de la conscience. Dans l'insomnie, dans le
délire
de la fièvre, dans certaines intoxications, cel
mentaux ou intellectuels. se rencontrent dans la moitié de cas, le
délire
une fois sur douze, et la folie très rarement.
up de cas de paranoïa chronique, les hallucinations pâlissaient, le
délire
s'affaiblissait et l'hébétude psychique diminua
ranquille et commode pour la vie du patronage, excepté les cas avec
délire
hypochondriaque et avec la peur morbide ; pour
catalogués autrefois débiles ou déments secondaires ou dégénérés à
délire
polymorphe. ' Un ancien interne de Sérieux, not
attaquée de l'oeuvre de Kroepeliti. Celui-ci y fait entrer tous les
délires
systématisés accompagné : , d'af- /'czibliss me
liss ment intellectuel et évoluant vers la démence, et comme tel le
délire
chronique de Magnan. La majorité des aliénistes c
e d'une conception qui permet de nous guider à travers le chaos des
délires
polymorphes en nous montrant l'enchaînement de
hologique. Altération histologique des cen- tres nerveux dans les
délires
toxi- infectieux des alcooliques, le déli- ri
res toxi- infectieux des alcooliques, le déli- rium tremens et le
délire
aigu, par Carrier. 421. Sur la question du dé
, par Goodall, 24 ? Déglutition. Voir Troubles psychi- 'lues,
Délire
. L'évolution du - dans quelques cas de mélancol
iguë. Voir Sang. Médecin. et institutrice, 527. Médiummte. Voir
Délire
. Mélancolie. Voir Délire. La intermittente, p
n. et institutrice, 527. Médiummte. Voir Délire. Mélancolie. Voir
Délire
. La intermittente, par ' Gilbert-Ballet. 2. D
e- Un cas de trau- matique avant évolué à longue échéance vers le
délire
systema- tique, par Tissol, 164. Neurone. Iié
a pro-. jection. La brusquerie des mouvements des ataxiques n'a
DÉLIRES
MULTIPLES. 49 pas échappé aux auteurs ; tous l'
de ces muscles. CLINIQUE MENTALE DE LA COEXISTENCE DE PLUSIEURS
DÉLIRES
DE NATURE DIFFÉRENTE CHEZ LE MÊME ALIÉNÉ Par
es présente de nombreux exemples; la manie, la mélan- colie ou le
délire
chronique du père, l'épilepsie de la mère et vi
et individu se tra- duire par des attaques, des vertiges et par son
délire
spécial; d'autre part, le délire vésanique avec
attaques, des vertiges et par son délire spécial; d'autre part, le
délire
vésanique avec ses conceptions tristes ou expan
actères, si bien que l'on peut faire la part de l'épi- lepsie et du
délire
vésanique; cet individu, en effet, qui raconte
; cet individu, en effet, qui raconte dans les moindres détails son
délire
vésa- nique reste muet quant aux troubles intel
lui encore, si l'épilepsie vient à s'améliorer ou à disparaître, le
délire
vésanique n'en persistera pas moins avec ses sy
ns avec ses symptômes propres et, réciproquement, la disparition du
délire
vésanique peut laisser l'épilepsie dans son int
vésanique peut laisser l'épilepsie dans son intégrité. Des indi-
DÉLIRES
MULTIPLES. 51 vidus, en un mot, sont atteints à
S. 51 vidus, en un mot, sont atteints à la fois d'épilepsie et de
délire
partiel, ou de manie ou de mélancolie; ces deux
en effet, d'abus suffisamment répétés de boissons, il présentera un
délire
alcoolique, et, dans ces conditions nouvelles,
s, à pathogénie différente : la folie épileptique, la folie simple (
délire
de persécution ou autre), la folie alcoolique.
ois éléments dont les caractères restent parfaitement distincts. Le
délire
épileptique, par son évolution, son allure brus
nettement des deux autres modes de perturbations psychiques; et le
délire
chro- nique avec sa marche méthodique, lente et
, avec ses caractères de fixité, ne saurait être confondu avec le
délire
alcoolique dont les troubles hallucina- toires
familières, il faut rappeler en quelques mots les com- binaisons du
délire
alcoolique avec les diverses formes mentales'.
e, atteignant plus profondément l'or- ganisme, il impose son propre
délire
, lequel se greffant sur le trouble cérébral pré
ues hallucinations; enfin, à un degré plus élevé, il fait naître un
délire
alcoolique qui, masquant les symptômes de la pa
coup plus accusé domine les phéno- 1 Magnan. Des diverses formes du
délire
alcoolique et de son traite- ment, p. 255 et su
ternational des sciences médicales, p. 566 et suiv. Genève, 1878.
DÉLIRES
MULTIPLES. 53 mènes moteurs de la paralysie, et
vent, l'observation se résumera de la façon suivante : « accès de
délire
alcoolique; au bout de trois à six jours diminu
paralysie générale » ; c'est-à- dire qu'aux premiers jours, le seul
délire
alcoolique est apparent et que la cessation suc
rodromique de la paralysie générale ainsi traversée par un accès de
délire
toxique. B. - Pour la démence sénile, pour l'im
ment ses droits ; quelles que soient l'intensité et l'activité du
délire
alcoolique, si la grande névrose convulsive in-
mpagne, rien ne résiste à son action, elle s'impose à son tour au
délire
alcoolique, elle se place au premier rang et ses
IQUE MENTALE. coolise présente peu à peu les signes ordinaires du
délire
alcoolique, sans qu'aucun phénomène vienne indi
oolique épileptique ; mais que plusieurs attaques se produisent, le
délire
toxique disparaît et cède le pas au délire du m
taques se produisent, le délire toxique disparaît et cède le pas au
délire
du mal caduc, délire nouveau, à évolution brusq
le délire toxique disparaît et cède le pas au délire du mal caduc,
délire
nouveau, à évolution brusque, à durée courte, p
onte dans les moindres détails toutes les perceptions illusoires du
délire
alcooli- que, mais il ne sait absolument rien d
cca- sion de citer des cas analogues , des faits dans lesquels le
délire
alcoolique se trouvait brutalement interrompu p
; l'accès dure quelques heures, un jour ou même davantage, puis le
délire
alcoolique reprend son cours avec ses caractère
journée, il raconte avec grands détails, tout ce qui s'est passé la
DÉLIRES
MULTIPLES. 55 nuit ; quant à l'agression contre
celui qui dépend de l'épilepsie. D'autres fois, les caractères du
délire
accusent eux- mêmes la différence. Observatio
s, etc; mais, tandis qu'il conserve plus tard un entier souvenir du
délire
de l'Asile, il ignore complètement ce qui s'est
êves, des cauchemars ; puis par des halluci- nations pénibles et du
délire
. Ces accès de folie alcoolique durent parfois t
n souvenir de son passage ; l'année suivante, pen- dant un accès de
délire
alcoolique, notre liquoriste subit en une journ
la main. Au bout de quelques heures, l'agi- tation s'apaise mais le
délire
alcoolique réapparaît. Le malade, entré à Saint
aru, et le malade, calme et raisonnable, n'avait le souvenir que du
délire
alcoolique. Autour de ces trois observations de
lique. Autour de ces trois observations de folie épileptique avec
délire
de persécution, délire ambitieux, fureur maniaq
trois observations de folie épileptique avec délire de persécution,
délire
ambitieux, fureur maniaque, associée au délire
lire de persécution, délire ambitieux, fureur maniaque, associée au
délire
alcoolique, on pourrait en grouper beaucoup d'a
L'alcoolisme, intervenant dans le cours des déli- res partiels, des
délires
chroniques, agit tantôt comme simple excitant e
, agit tantôt comme simple excitant et aggrave particulièrement les
délires
tristes; d'autres fois, il s'installe de toutes
s fois, il s'installe de toutes pièces et recouvre passagèrement le
délire
préexistant. DÉLIRES MULTIPLES. ' 57 Observat
de toutes pièces et recouvre passagèrement le délire préexistant.
DÉLIRES
MULTIPLES. ' 57 Observation IV. Un mélancolique
, le poursuivent, et le mettent dans un état d'angoisse extrême. Ce
délire
, accom- pagné d'hallucinations multiples et de
l'ouïe, toujours les mêmes, sans variantes et marchant comme tout
délire
chronique vers la systématisation. Observation
rd l'habitude de boire et ne tarde pas à être pris d'une bouffée de
délire
alcoolique avec hallucinations multiples, mobil
rent quelques jours, puis disparaissent pour laisser à découvert le
délire
chro- nique des premières années. Avec la dip
les abus de boissons, s'ils se répètent, ne provoquent un accès de
délire
alcoolique très différent de l'accès dipsomania
ue le poison agit d'une façon plus continue, les hallucinations, le
délire
, ne tardent pas à se déve- lopper, et comme pou
ntales, après avoir joué le rôle d'excitant, l'alcool imprime son
délire
spécial, le dipsomane se présente sous les deho
our fréquent des impulsions à boire provoque à diverses reprises du
délire
alcoolique pendant lequel elle aperçoit des cha
assé, elle retombe dans son état mélancolique ordinaire; ollc est
DÉLIRES
MULTIPLES. 59 anxieuse, craintive, attendant to
lancolique, un état impulsif la dipsomanie, et un état acquis, le
délire
alcoolique. III. Les combinaisons du délire alc
et un état acquis, le délire alcoolique. III. Les combinaisons du
délire
alcoolique avec les diverses maladies mentales
stence de l'épilepsie, dont les caractères sont si tranchés avec un
délire
partiel ou chronique, se prête toutefois assez
s à Sainte-Anne, le 29 janvier 1880. Elle est atteinte à la fois de
délire
de persécution avec idées ambi- tieuses, et d'é
- tion. Elle rentre pour la quatrième fois le 29 janvier 1880. Le
délire
de persécution a fait un pas de plus vers la chro
is elle présente de plus des conceptions ambitieuses; elle se dit
DÉLIRES
MULTIPLES. 61 princesse de l'univers, elle règn
dication bromurée, L. ne présente presque plus de vertiges, mais le
délire
n'a pas varié, il se sys- tématise de plus en p
lever, l'épi- lepsie s'amende sous l'influence du traitement , le
délire
chronique n'est nullement modifié et poursuit s
u'on lui en veut, prétend qu'on l'électrise, qu'on la magnétise. Ce
délire
est continu, mais, par moments, il devient plus
ajoute-t-elle, et c'est par eux qu'elle se transforme. En 1877, le
délire
chronique continuant, elle est frappée de plusi
s jours sans laisser aucune trace dans le souvenir de la malade; le
délire
de persécution avec les idées ambitieuses, cont
et déclarant qu'elle avait empoisonné son mari. Depuis cinq mois le
délire
n'est pas modifié, avec les idées de persécutio
tion à intervalles irréguliers de vertiges épileptiques. Les deux
délires
vésanique et épileptique s'offrent dans ces obs
très différente des deux troubles psychiques : folie épileptique et
délire
de persécution. Cet individu, en effet, après u
Rdch s'était mis nu, criant qu'il allait monter au ciel. 1 Garnier.
Délire
épileptique. Coexistence chez un épileptique d'un
er. Délire épileptique. Coexistence chez un épileptique d'un double
délire
: l'un chronique, avec idées de persécution, l'au
contraste singulièrement avec sa prolixité dès qu'il s'agit de son
délire
de persécution; depuis longtemps on le vole, on
te de coups graves portés à sa maîtresse. C'est sous l'influence du
délire
de persécution qu'il a frappé cette fille, et i
lence; il s'est conduit ici absolument comme tout aliéné atteint de
délire
de persécution, de même que le scandale à Saint
en voitures, entre à l'asile Sainte-Anne, le 1er avril 1880 avec du
délire
mélancolique et des accidents alcooliques, après
rontière avec du tabac; vivement émue, elle est prise d'un accès de
délire
aigu et meurt quelques jours après. Son père, a
qui se pro- duisent, s'accompagnant parfois d'accès très courts de
délire
avec actes dont il ne conserve aucun souvenir.
alcoolisme aigu qui vient s'ajouter et cacher même passagèrement le
délire
mélan- colique habituel. Il voit alors des homm
pes dans les bras et les jambes. Ces hallucina- tions et ce nouveau
délire
ne tardent pas à disparaitre, les idées mélanco
e fois disparu au bout de quelques jours, contrastant ainsi avec le
délire
mélancolique et les impulsions qui se montrent
offre le même intérêt au ' point de vue de la coexistence de trois
délires
. Observation XII. M..., Julienne, âgée de 52 an
s, on a remarqué chez M... les premières atteintes du mal caduc ;
DÉLIRES
MULTIPLES. 67 elle avait des attaques la nuit,
oubles intellectuels, passagers et inconscients, très différents du
délire
mélancolique persistant. Enfin, depuis cinq à s
es par des hallucinations. Plus tard, elle a de véritables accès de
délire
alcoolique : elle voit des figures grimaçantes,
es tringles de fer, etc. Ces troubles sensoriels, l'agitation et le
délire
qu'ils provoquent, durent quelques jours, puis
e paternelle se traduisant par des attaques et des vertiges, par du
délire
et des actes inconscients, se trans- mettant en
e suicide, conserve ses caractères propres malgré l'intervention du
délire
alcoolique ou de l'épilepsie. Enfinl'alcoolisme
Ax. 38°,5. - Dansla journée, il y a de l'agitation et même un léger
délire
. Soir : T. Ax. 39°,4. - La céphalalgie augmente
rmomètre appliqué sur la tête d'un malade en état d'agitation et de
délire
, alors que la température cépha- lique avait ét
0 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. le 17 janvier 1880, dans un état de
délire
et d'hébétude, avec paralysie du côté gauche. U
entôt à tout le côté droit du front et de la tête. Le 15, il eut du
délire
et sa femme remarqua que sa main gauche était f
ions ; abandonnée à elle-même, elle présentait un état continuel de
délire
avec des hallucinations.-Il existait en outre u
s le début des idées ambitieuses, fugaces à la vérité, plus tard du
délire
mélanco- lique et enfin du délire hypochondriaq
fugaces à la vérité, plus tard du délire mélanco- lique et enfin du
délire
hypochondriaque. Il est possible que des manife
s habitu- des d'ivrognerie, que cette cause ait modifié l'aspect du
délire
. L'observation de M. Duterque n'en est pas moin
ne aspiration passionnelle vers un être adoré, réel ou mystique, un
délire
monomaniaque ou mieux systématisé. Le sentiment
ie infantile. Vertiges. Epilepsie. l3rîcluré etecàduedé la fctce. -
Délire
hypochondriaque. Affaiblissement progressif de
emment, dans l'intervalle des accès, une agitation extrême, avec un
délire
caractérisé par des idées politiques en faveur
sur le veilleur pour l'étrangler. Cette agitation, accom- pagnée du
délire
habituel, persiste pendant trois jours pleins.
liothèque. Cependant, dans le courant de 1877, la pré- dominance du
délire
devint telle qu'on dut le faire passer dans la
tes qu'on est obligé de laisser le malade constamment camisolé. Son
délire
est raisonné : il raconte avec un air de profon
malade, l'épilepsie s'est compliquée à P différentes reprises d'un
délire
maniaque, qui semble i avoir fait place à un dé
s reprises d'un délire maniaque, qui semble i avoir fait place à un
délire
circonscrit caractérisé par DE LA DÉMENCE ÉPILE
de,que,la similitude existe. En ! efFet,nous n;avons jamais noté Je
délire
,des gran- deurs ? lep 1 nI9difipati9ls,. de .ca
s médico psychologzques, mai 1880.) XVI. MÉLANCOLIE AVEC STUPEUR,
DÉLIRE
INTÉRIEUR DECRIT PAR LE MALADE LUI-MÊME ; par M
vent une fois de plus que la stupeur apparente dissimule souvent un
délire
très actif, quoique confus. C'est un exemple à
n-8", 1863, chez Delahaye. 326 REVUE DE pathologie mentale. XXII.
Délire
ÉPILEPTIQUE avec IDÉES DE PERSÉCUTION ET DÉLIRE
ie mentale. XXII. Délire ÉPILEPTIQUE avec IDÉES DE PERSÉCUTION ET
DÉLIRE
MYSTIQUE PASSAGER CHEZ UN ÉPILEPTIQUE; par le d
détail l'observation d'un homme de cinquante et un ans, atteint de
délire
de persécution avec hal- lucinations de l'ouïe.
épileptique, présente, à la suite de ces accès, une courte phase de
délire
mystique, dont il ne garde aucun souvenir; c'est
l, il a été arrêté et conduit à Sainte-Anne. 1 Les deux formes de
délire
, malgré leur enchevêtrement, deviennent faciles
prévenu. M. Gar- nier a observé des cas analogues d'association du
délire
épilep- tique avec le délire alcoolique. Il n'e
rvé des cas analogues d'association du délire épilep- tique avec le
délire
alcoolique. Il n'est pas besoin d'insister sur
nsister sur l'importance médico-légale de la distinction des deux
délires
, ainsi que le dit lui-même l'auteur : « Le degré
qu'un acte délictueux est accompli par un malade sous le coup du
délire
épileptique ou sous l'influence toxique. » ' 1 H.
de mal épileptique : dans les intervalles survenaient des accès de
délire
. Enfin, la mort arriva, durant un accès épilept
. Observation I. Rhumatisme articulaire antérieur. - Céphalalgie,
délire
, agi- tation, contracture des muscles de la nuq
t ces renseignements la malade retombe de temps en temps dans son
délire
; son agitation est assez forte pour nécessiter l'
r laquelle on n'avait aucun renseignement certain : elle avait du
délire
, une température élevée et était bien évidemmen
tat méningitique ; tout d'abord il fallait rejeter l'hypothèse d'un
délire
symptomatique d'une maladie aiguë, vu l'intégri
inci- paux viscères (l'endocardite aiguë ne donnant pas lieu à un
délire
accompagné d'une température aussi éle- vée) ;
evait éliminer par le fait seul de la tempéra- ture élevée tous les
délires
par intoxication, y compris le délire urémique
péra- ture élevée tous les délires par intoxication, y compris le
délire
urémique (pas d'albumine dans les urines) : ce
s des dents et commençait à éplucher ses couver- tures. Le soir, le
délire
la reprend. C'est un délire de paroles dans leq
éplucher ses couver- tures. Le soir, le délire la reprend. C'est un
délire
de paroles dans lequel la malade raconte ses di
. Elle retombe ensuite dans son incohérence. Le soir de ce jour, le
délire
prend un caractère plus actif, la ma- lade cher
lsions, ni hémiplégie. La malade a un peu repris sa raison; elle ne
délire
plus que par intervalles, sa figure reste anxie
st encore très vive ( 39°, matin et soir). 30. -Le malade a eu du
délire
la nuit, il a voulu se lever sans raison, à plu
ons régulières (T. 39°, 2 le matin, 40°, 3, ou 40°, 45. le soir.)Le
délire
assez vif, la nuit, ne varie pas de forme; il s
ita- tion pendant quelques instants, par intervalles. Le matin le
délire
disparaît, le malade n'a aucun souvenir de ce qui
on de la tête, -l'hyperesthésie des membres est très marquée.- Le
délire
d'action a presque complètement cessé; le malade
les jambes. La nuit suivante, il est pris d'une fièvre intense avec
délire
furieux pendant lequel il chante ou pousse des
lors l'épilepsie ne fit que progresser : albumi- nurie persistante,
délire
. Mort un mois plus tard après une journée de 45
- tion, de son affection convulsive. Il était également sujet aux
délires
paroxystiques si fréquents chez les épileptiques
ntensité. Aux époques de grande excitation mentale se montrait un
délire
fixe spécial, caractérisé par des conceptions d'e
la situation et les allures du moi dans l'espace, à l'état concret (
délire
des actes) ou à l'état abstrait (délire des idé
l'espace, à l'état concret (délire des actes) ou à l'état abstrait (
délire
des idées). 474 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE.
ntécédents mor- bides. Mégalomanie (octobre 1873) bientôt suivie de
délire
général. En mars 1871, fièvre typhoide grave (h
cord avec la théorie nerveuse de M. Angelucci. H. DE B. XXXIV. Du
DÉLIRE
HYPOCONDRIAQUE DANS UNE forme grave DE mélancol
ntéressante note de M. Cotard, d'une malade atteinte d'un singulier
délire
hypochondriaque, qui la pousse à nier son exist
ance. Cette malade présente de nombreuses plaques d'anesthésie. Son
délire
la rap- proche de quelques autres lypémaniaques
et deux de Krafft-Ebwig). Chez tous ces malades, dit M. Cotard, le
délire
hypochondriaque présente la plus grande analogi
de corps. Plusieurs de ces malades se croient infâmes ou damnés. Ce
délire
hypo- chondriaque diffère de celui des persécut
faut donc rapprocher ces malades des mélancoliques anxieux, et leur
délire
de négation est une inter- prétation des sensat
té que trois cas de guérison de cette forme de mélancolie, quand le
délire
hypo- chondriaque vient la compliquer. M. Cotar
pprochés des mélanco- liques anxieux dont il parle. En tous cas, le
délire
particulier que décrit M. Cotard se reconnaîtra
décrite par M. Legrand du Saulle sous le nom de folie du doute avec
délire
du toucher, puisque les malades de M. Boisson c
bie, étant une psychose dans laquelle le malade à conscience de son
délire
, peut rentrer jusqu'à preuve du contraire dans
les fait pas connaître. Ce qui permet de le supposer, c'est que le
délire
saturnin, moins actif que le délire paralytique
de le supposer, c'est que le délire saturnin, moins actif que le
délire
paralytique,ne lui ressemble pas. En tout cas, le
er n'a jamais rencontré dans ses expertises d'exemple partiel de ce
délire
désigné sous le nom de kleptomanie. En province
cès de mélancolie durant trois mois; à 45 ans; excitation maniaque,
délire
ambitieux, diffus, et in- cohérent, pas de trou
ées, par un extrême embarras de la parole, devenant maniaque avec
délire
de satisfaction ressemblant à celui des paralytiq
tes, le raisonnement logique et conforme aux prémisses. Si l'aliéné
délire
, ce n'est, au début du moins, que parce que ses
, outre les phénomènes ordinaires de l'hysteria major, des accès de
délire
maniaque se substituant aux attaques. Le bromur
gressivement portée à un gramme et demi, fit d'abord disparaître le
délire
et les grandes attaques, puis les convulsions,
anie aiguë sans altération de l'encéphale et de ses mem- branes. Le
délire
ressemblait à celui de la paralysie générale do
nges. 2° Observation de A. Foville : A propos d'un malade dont le
délire
primitif (mégalomanie), d'abord nettement systéma
ique. Il conclut à la démence simple, ayant conservé l'empreinte du
délire
antérieur. Son argumentation entraine facilemen
autopsie montra des adhérence très étendues de la pie-mère. Mais le
délire
, même après la congestion, n'eût jamais- le car
leur état normal. P. M. XXVI. Du traitement DE l'alcoolisme ET DU
DÉLIRE
aigu par LES BAINS FROIDS ET LE BROMURE DE POTA
de (/p/M'2'MM ! tremeits l'autre BIBLIOGRAPHIE. 497 à un accès de
délire
aigu. Dans les deux cas, le bromure de potassiu
impossibles. Quant au second, c'était bien plutôt un accès aigu de
délire
maniaque, peut-être de manie congestive comme l
e manie congestive comme le soupçonne M. Rousseau, qu'un accès de
délire
aigu dans lequel on n'eût pu n'être pas aussi h
Livi, l'une des illustrations de l'Italie. Une démente, atteinte de
délire
de persécution, s'était attachée, coeur et âme,
se, d'aucune entité psychopathique ; elle relève de l'agitation, du
délire
aigu, dans le sens symptoma- tique du mot, à ra
tentatives de suicide, d'homicide, d'infanticide (comme pendant le
délire
maniaque) ; la guérison n'en est que tardive, a
poser aux psy- choses de la grossesse, sans agir ni sur la forme du
délire
, ni sur le pronostic, ni sur l'étiologie ; peut
le lente, scandée, mono- tone ; et celles de la paralysie générale (
délire
des grandeurs, tremblements fibrillaires de la
coses centrales à courts accès de Kirn, distincte effectivement des
délires
épileptiques, mais se rapprochant des faits de
ue ou sujet à des accidents hystériformes. H. DE B. LVIII. SUR LE
délire
traumatique DES BUVEURS;. par JAMES PATON Bramw
ES BUVEURS;. par JAMES PATON Bramwell (de Pesth). Le pronostic du
délire
traumatique chez les alcooliques se- rait, d'ap
compliquées, dont la seconde a nécessité l'amputation immédiate, le
délire
aigu survenu au bout de 2, 3 et 4 jours fut pro
e femme entrée à l'hôpital pour un traumatisme du pied, atteinte de
délire
du 3e au 71 jour et guérie le 20°. Les divers a
le vol reproché à l'accusé ait été commis sous l'influence de son
délire
. Bien loin de là, M. Péon ne traite même pas cett
en raison de l'impossibilité de limiter avec rigueur le domaine du
délire
; mais le rapport de M. Péon est passible d'un r
ague. Seize était-il un simple aliéné ? Etait-ce un fou simulant un
délire
autre que son délire réel ? 2 Etait-ce un fôu e
un simple aliéné ? Etait-ce un fou simulant un délire autre que son
délire
réel ? 2 Etait-ce un fôu exagérant les symptôme
a maladie, tandis qu'il faisait cesser les céphal- algies, le léger
délire
, la congestion de la face et le malaise général
lusions et des hallucinations. 2° Nouvelles études cliniques sur le
délire
des grandeurs : alcoolisme expansif. Commission
ent, la phase tonique, des contorsions, du clownisme et la phase du
délire
et des attitudes passionnelles que l'on voit re
propos de l'observation de la célèbre Geneviève, on insiste sur le
délire
, ses phases triste et gaie, et sur les hallucin
lle d'Urbain Grandier, dans le procès deLoudun. Sous l'influence du
délire
, tantôt les malades offrent une dépression plus
stertor est assez^courte, peu prononcée et manque quelquefois, le,
délire
manque^J'hébétude consécutive disparait ordinaire
a paraplégie, à la contracture artificielle, au sein hystérique, au
délire
(succubes). Sur trente-quatre cas, l'hémianesthés
e en attaques épileptiques, attaques de contractures, attaques de
délire
. Vient ensuite une étude des régions hystérogènes
n F, y 14., q 1 1t)'1 ? 1 t ? 10) -m tltt Il' 11 y - .tendues et le
délire
qu elles ont après leurs attaques. Il n est pas
pé à la tempe par un de ses malades. 1. Cet homme était atteint de,
délire
de persécution ; il avait pu c,9115e.1 ? ver, g
aires des fais- ceaux cérébro-spinaux, par Mi- chael Léon, 441.
Délire
religieux et (épilepsie, dans un cas de scléros
epsie, dans un cas de sclérose cérébelleuse, par Meschede, 471.
Délires
(coexistence de plusieurs) de nature différente
eurs) de nature différente chez le même aliéné, par Magnan, 49.
Délires
(coïncidence de deux) par Garnier, 326. Délir
par Magnan, 49. Délires (coïncidence de deux) par Garnier, 326.
Délire
alcoolique, après le trauma- tisme, par P. Bram
(phénomènes d'), par Collins, Alills, Peiler, 313. Hypochondrie (
délire
d'), dans la mélancolie anxieuse, par Coatrd,
Mélancolie ( constipation obstinée dans la), par Angelucci, z (
délire
hypochondriaque dans la), anxieuse, par Cotard,
symptômes s'ajoutent enfin de l'incertitude dans les idées, un peu de
délire
, caractérisé surtout par de la loquacité et des d
lle est affectueuse, assez facile à conduire. — Jamais elle n'a eu de
délire
après les accès. Aura. — Les accès, chez Gr..,,
n des cas, il est malaisé de s'assurer de la différence. Période de
délire
. — Les malades reviennent promp-tement à la conna
nce et jamais aucune de celles que nous avons observées n'a offert de
délire
épilepti-que. L'hébétude consécutive disparaît co
lles prédominent dans le iras. — Jamais les accès n'ont été suivis de
délire
. Janvier \ 87S. — Tête petite; front médiocreme
. Elle revient tout de suite à elle et n'a jamais eu de stupeur ou de
délire
. Les accès sont diurnes et nocturnes; ils prédomi
evait fpour satisfaire ses besoins. — De temps à autre, elle avait du
délire
; elle marmottait des paroles incompréhensibles,
se marier avec un interne, se découvrait, levait sa chemise, eic. Son
délire
est niais et erotique. Ce matin, la main gauche é
e 9, un accès. — Le 10, trois accès. — Le 11, sept accès nocturnes.
Délire
; hallucinations : elle voit des rats, court après
contracture des membres. — La malade gâte toujours dans ses accès de
délire
. 28 novembre. — La flexion dorsale du pied
les garde-robes sont quotidiennes. P... ne gâte que lorsqu'elle a du
délire
, consécutivement aux accès d'épilepsie partielle.
des mouvements, comme si, effrayée, elle voulait s'enfuir (Période de
délire
). T. V. 38°,6. La vulve est humide ; l'hymen est
, sous un chêne... » A ce moment survient une crise qui avorte, et le
délire
reparait : « Je ne boirai pas... non ! non ! » El
émissent ; la respiration est très-fréquente (Pl. XIII). Période de
délire
: « C'est défendu de passer de l'autre côté, vous
ue complète. A la fin de celle-ci : T. V. 38°,1. Les attaques, avec
délire
consécutif, ont persisté pendant l'après-midi. Vo
Non, je ne boirai pas... » On voit par ce qui précède que, dans son
délire
, elle voit se dérouler des scènes de son existenc
qu'elle a des discussions, qu'on la menace, qu'elle résiste, etc. Ce
délire
de paroles a continué jusqu'à deux heures de l'ap
aissent. Nous n'avons à relever que les modifications delà période de
délire
. « C'est la planche!... Non, non... » Puis, ell
es séparent toujours la seconde période de la troisième. Période de
délire
. — « Maman ! maman !... Madame ne s'est pas encor
, afin de savoir au juste s'ils se reproduisaient réellement dans son
délire
. Une première tentative a échoué. Un autre jour,
les n'étaient composées que de la période tonique et de la période de
délire
, la période clonique faisait défaut. A la fin d'u
ancement du tronc avec soulèvement alternatif du ventre. Période de
délire
(administration de Véther) : Non... mon Dieu!...
e. La rigidité générale qui avait persisté durant toute la période de
délire
, disparait tout à coup. 30 oct. — Dans ses atta
riode épileptûïde ; 2° p clonique ou des grands mouvements ; 3° p. de
délire
. D'autres fois, les attaques sont uniquement cons
d"bul ; — périodes. — Attaques composées seulement de la période de
délire
: leurs caractères particuliers. Chorée hystéri
orges, ce qui amena des scènes que nous verrons se reproduire dans la
délire
. Cette conduite irrégulière amena des discussio
eoit et retombe brusquement sur le lit. Nouveau repos. Période de
délire
. — Regard effrayé: « Attrapez les rats! » — L...
attaques, sontaujourd'hui très-accusés. Deux fois, à la période de
délire
, L... a offert des phénomènes extatiques. Elle ri
la quatrième attaque et de la jambe après la cinquième. Période de
délire
. — X... crachotte, puis elle parle: « Cochon! Coc
es et les hallucinations tristes se succèdent. Après une période de
délire
, sans qu'il y ait eu de 'période épileptoïde, L..
pé-riode clonique, avec les grands mouvements ; — b) de la période de
délire
(1). Dans quelques attaques, mais non dans tout
. Arrêt par le nitrite d'amyle. 4 0 avril. — Attaques. — Période de
délire
: physionomie effrayée : « Oh la ! la ! (ter)...
ée, pendant quelques instants, les bras en croix (crucifiement). Puis
délire
: « Qu'est-ce que tu veux (Us).,. Rien? Rien?...
ts cloniques de flexion et d'extension. Nouveau repos. Période de
délire
. L... s'asseoit à demi, un peu de côté, les cheve
sition primitive : « Et tu continues " » Nouvelle attaque ; puis le
délire
réparait. L .. croise les bras, semble réfléchir;
iode épileptoïde ni période clonique, elle retombe dans la période du
délire
; il s'agit donc là d'attaques constituées unique
voir d'attaques et son bavardage continue encore : c'est un véritable
délire
de paroles. « Quand cette chose-là est arrivée,
en toi, c'est que tu ris toujours. » Durant cette longue attaque de
délire
, la température a suivi les oscillations ci-après
urs heures. Aujourd'hui, à la suite d'attaques, elle est prise de son
délire
de paroles dans lequel elle parle de son escapade
couchée, et elle s'est endormie. Ce matin ille est retombée dans son
délire
de paroles : ce sont les mêmes scènes qui se repr
siste. P. 108; T-R. 37°,9. Inhalation à'éther. Cet agent détermine un
délire
semblable à celui qu'on observe durant les séries
res, hallucinations, modifications variées de la physionomie, etc. Ce
délire
a persisté pendant deux heures environ; les mouve
s : physionomie immobile, puis mâchonnement, sueurs abondantes, enfin
délire
d'action. • Je ne veux pas vous sentir auprès
vénements de la vie réelle et les différentes phases de la période de
délire
des attaques. Les antécédents de X... nous font
ut, l'attaque comprend seulement la période clonique et la période de
délire
(p. 139). c) Enfin l'attaque peut n'être consti
9). c) Enfin l'attaque peut n'être constituée que par la période de
délire
: les détails que nous avons consignés plus haut
anière péremp-toire. Les analogies qui existent entre ces attaques de
délire
et la période de délire des attaques complètes so
analogies qui existent entre ces attaques de délire et la période de
délire
des attaques complètes sont de toute évidence.
ont de toute évidence. Nous avons également observé des attaques de
délire
, mais moins prolongées, chez Geneviève : le 17 dé
alpitations cardiaques, la-ryngisme, troubles céphaliques), suivie de
délire
, sans période épileptoï'de et sans période cloniq
s pleurs et par une copieuse éva~ citation d'urine. Les adtaques de
délire
, dont nous avons signalé déjà l'existence à l'éta
formes, survenant coup sur coup, également durant un long temps. — Le
délire
que nous avons décrit était lui-même constitué pa
itudes en harmonie avec les scènes qui se déroulent devant elle. Le
délire
hystérique, a trait, en définitive, aux différent
marqué la vie de X... La seule particularité à relever c'est que son
délire
est plus expansif que celui des autres malades ;
E : ATTAQUE stkrtok Planche XXXV. HYSTÉRO-ÉPILEPSIE : ATTAQUE
DÉLIRE
mie espèce de rictus. (Pl. XXXIII). b) Phas
arc, ne reposant plus que sur la nuque et les talons. 3° Période de
délire
: Durant les premiers temps du séjour de la malad
séjour de la malade dans le service, nous avions toujours observé un
délire
triste, occasionné par des hallucinations effraya
odes, une nouvelle crise éclatant avant l'apparition de la période de
délire
. Nous avons vu aussi des attaques dans lesquell
rtant de la période épileptoïde, la malade tombait dans la période de
délire
: cris, effroi, agitation, lutte, etc. — Enfin, u
r, nous avons assisté à des attaques constituées exclusivement par le
délire
; ces attaques de délire ne se sont pas produites
des attaques constituées exclusivement par le délire; ces attaques de
délire
ne se sont pas produites primitivement, mais à la
dinaires. Signalons encore diverses particularités de la période de
délire
, consistant en extases plus ou moins parfaites (P
chloroforme : les spasmes, le hoquet cessent et sont remplacés par du
délire
: « Gaston!.. Je suis moins bien... Vilaine fille
es qui ne changent pas le hoquet. Inhalation de chloroforme suivie de
délire
: A... chante, appelleGaston,le voit, etc. 28-29
que, au réveil, elle a offert une sorte de folie caractérisée par un
délire
maniaque, qui a persisté cinq ou six jours. Il s'
ours. Il s'agissait là d'une folie à part et non pas d'uue attaque de
délire
semblable à celle que nous avons décrite plus hau
discours de la malade et n'était nullement comparable à la période de
délire
de ses attaques. Pendant les quatre derniers mo
des hallucinations à peu près analogues à celles qui caractérisent le
délire
alcoolique, en ce sens qu'elles voient des animau
partie de l'hôpital, soit même à l'extérieur. Autre caractère ; le
délire
de Madeleine, ainsi que celui de nos hystériques,
s pendant que se » commettoit cette ordure. » (Loc. cit. p. 48.) Le
délire
de Geneviève, au fond, ressemble tout à fait à ce
l y avoit des enfans formés, » ainsi qu'elle a auotié (2). » II.—Le
délire
hystérique n'a pas toujours pour fondement l'amou
s toujours pour fondement l'amour charnel. Chez certaines malades, le
délire
est, à la variété précédente, ce que l'amour plat
que le milieu social, l'éducation, la vie antérieure, exercent sur le
délire
, sur les hallucinations une action profonde. Ma
ntôt gaies, tantôt;tristes, absorptions, extases, plaies imaginaires,
délire
erotique, — se retrouvent à des degrés divers che
ment, 140,163, 164, 194,222. D Déformations paralytiques, 29, 32.
Délire
produit par Véther, 107, 158, 166, 161, etc.; — h
01, etc. Extases, 74, 193, 220, 222. F Folie hystérique, 80 (V.
Délire
). g Grossesse imaginaire, 217. Guérison spont
ues, 97, 105, 132, etc ; — dans la chorée rhythmi-que, 158. — daas le
délire
hystérique, 153. Torticolis hystérique, 188. Tr
oie. ERRATA Page 148, col. 1, ligne 12, au lieu de : période du
délire
, lisez : période de délire. Page 150, col. 2, l
col. 1, ligne 12, au lieu de : période du délire, lisez : période de
délire
. Page 150, col. 2, ligne 5, au lieu de : puis,
'ils vivent,.et je parle de ceux qui atteignent un âge avancé, leur
délire
ne se modifie pas. Tel était notamment l'offici
i précèdent, les quinze premières sont certainement des exemples de
délire
chronique systématique : à la rigueur, on pourr
e d'eux-mêmes existaient chez ces malades, bien avant l'éclosion du
délire
: cela les différencierait en un point seulemen
ctéristique encore : . Observation XIX. Ce malade, dans un accès de
délire
, a tué sa maîtresse, avec laquelle il allait se
is jamais d'idées de grandeur concrètes, tandis qu'au contraire, le
délire
de persécutions est très nettement systématisé.
idées délirantes. Ici je ne veux parler que de la forme même de son
délire
: il présente en effet à un haut degré l'infatu
n'a encore que trente ans. Je ne voudrais donc pas affirmer que son
délire
ne changera pas, qu'il ne sortira pas du vague
randeur. Tous les persé- . cutés finissent-ils par être atteints de
délire
ambitieux ? Morel ne le pensait pas. Cependant,
le de . répondre à une objection de ce genre. Cependant, quand un
délire
a duré quinze, vingt ans et davantage, on peut su
cte encore que certains persécutés dissimulent soi- gneusement leur
délire
de grandeur : M. Falret, si je ne me trompe, en
doit exister des faits de ce genre; mais sont-ils fré- quents ? Le
délire
ambitieux est de sa nature expansif; les alié-
on peut affirmer que jamais, à aucun moment, il ne surviendra de
délire
des grandeurs ; ce sont ceux dont le délire s'ali
nt, il ne surviendra de délire des grandeurs ; ce sont ceux dont le
délire
s'alimente exclusivement dans les troubles de l
ne sont qu'accessoires, qu'elles ne constituent pas le véritable
délire
mégalomaniaque. Ce n'est qu'une question de hiéra
'agit d'un persécuté, qui a soixante-quatre ans maintenant, dont'le
délire
remonte certainement à plus de vingt-cinq ans,
écharges électriques. C'est alors qu'il fut placé à Charenton. Le
délire
de S... est parfaitement systématisé : il est pou
pitaine invalide, entré en 1882 et âgé de soixante-quatorze ans. Le
délire
de persécution doit être fort ancien chez lui;
ux qui m'ont fourni le plus grand nombre de malades réfractaires au
délire
des grandeurs '. C'est au moins une concordance
nt été publiées en 1876, à une époque où il n'était pas question de
délire
chronique. DES IDÉES DE GRANDEUR CHEZ LES PERSÉ
s'étonne tout le premier des manoeuvres qu'on pratique sur lui. Le
délire
reste cantonné dans ces limites. Observation XX
'aliénés, il convient d'établir des groupes distincts; chez tous le
délire
n'évolue pas de la même façon. Et notamment, le
pécial qui m'occupe. Il semble que la forme classique, complète, du
délire
de per- sécution soit la forme délire chronique
forme classique, complète, du délire de per- sécution soit la forme
délire
chronique systématisé (Magnan) '. Et, d'après m
(Magnan) '. Et, d'après mon observation personnelle, l'évolution du
délire
serait généralement rapide. Chez la plupart de
rs un certain nombre, qui, je le répète, paraissent réfractaires au
délire
ambitieux, et, parmi ceux-ci je trouve en major
rai pas à donner une explica- tion. Le terrain sur lequel évolue le
délire
a certainement une grande importance. Mais, dan
vrite se traduisent souvent par des hallucinations du souvenir avec
délire
basé sur cet élément morbide. Il s'agit d'espèc
: une période prodomique très longue; le développement latent du
délire
, puis la lucidité de la conscience et la conserva
lèves démontrèrent l'existence d'une forme d'aliénation mentale, le
délire
chronique, caractérisée justement par les mêmes s
atrie clinique de Schüle, nous retrouvons de nouveau deux formes de
délire
systématisé primitif ou paranoïa, la forme aigu
e de la forme chronique et dans lesquelles la maladie débute par le
délire
typique de persé- cution, suivi d'un état expan
délire typique de persé- cution, suivi d'un état expansif, avec un
délire
religieux, mystique ou érotique, et la conscien
stique ou érotique, et la conscience reste assez lucide pour que le
délire
puisse se systématiser. En outre, la paranoïa c
tombée dans l'erreur de confondre les foi mes aiguë et chronique du
délire
primitif dans une seule forme moi bide. Mais, d
. En dernier lieu, ces formes ont été bien connues sous le nom de
délire
d'emblée. Quant à ce dernier, il a été considéré
oïa pour une manifestation de dégénérescence mentale et qu'enfin le
délire
d'emblée de M. Magnan n'embrasse pas toutes les
e que sur le rapport des formes aiguës avec la forme chronique du
délire
chronique, du délire systématisé. - C'est pour re
t des formes aiguës avec la forme chronique du délire chronique, du
délire
systématisé. - C'est pour reprendre l'étude de
n. Dans les cas à durée pro- longée, il n'existe aucune tendance du
délire
à la fixation ou à la systématisation. ' Dans
de paranoïa aiguë, Verrucktheit, confusion hallucinatoire Wahnsinn,
délire
d'emblée, etc., et ils appar- tiennent bien à u
ifférence entre les formes aiguës étudiées dans ce travail, avec le
délire
chronique, elle ressort du précédent exposé sym
espectif des deux affections. 1 Rappelons que la caractéristique du
délire
chronique consiste dans la systématisation des
s un groupe à part, en dehors de la mélancolie, de la manie ou du
délire
chronique (paranoïa en Allemagne). On les désigne
e nom de « Wahnsinn » eu laissant le terme de « Ver- rucktheit * au
délire
chronique.- L'auteur préférerait l'appellation
élancolie et la manie. · Enfin, malgré là nécessité de séparer le
délire
primitif aigu de la paranoïa, on ne peut nier q
'évolution de cette dernière un complexus de symptômes rappelant le
délire
primitif aigu. Au lieu du délire par- tiel syst
omplexus de symptômes rappelant le délire primitif aigu. Au lieu du
délire
par- tiel systématisé, au lieu de la lucidité d
isé. Si cet épisode arrive quand la maladie est bien développée, le
délire
partiel qui existait avant subit des modification
rs des sens se calme, et, de leurs restes, se forme l'un ou l'autre
délire
stationnaire. Mais puisque les cas de délire pr
forme l'un ou l'autre délire stationnaire. Mais puisque les cas de
délire
primitif aigu, qui restent incurables, ne se tran
gu, qui restent incurables, ne se transforment pas en paranoïa avec
délire
systématisé et comme d'un autre côté les comple
ctérisés par la confusion, l'excitation, les erreurs des sens et le
délire
d'emblée sont propres encore à d'autres formes
telle marche de la paranoïa ne peut servir d'appui à l'idée que le
délire
primitif aigu et le délire primitif chronique a
a ne peut servir d'appui à l'idée que le délire primitif aigu et le
délire
primitif chronique appartiennent au même groupe.
noïa classique, même quand les phénomènes aigus ont passé, par un
délire
plus vaste et moins systématisé et par une plus g
ntoxication générale de l'organisme, ce qui permet de rapprocher le
délire
du rhumatisme du délire alcoolique : d'en faire
l'organisme, ce qui permet de rapprocher le délire du rhumatisme du
délire
alcoolique : d'en faire, en un mot, une folie t
.) D'après nos renseignements, il s'agit d'une malade atteinte du
délire
de persécution, désignant ses prétendus persécute
il s'est autrefois, adonné à la boisson ; il aurait eu un accès de
délire
al- coolique quelque temps après la naissance d
ychique : .' 1° Un affaiblissement intellectuel très prononcé, sans
délire
carac- térisé, et se traduisant par un état d'a
ille, sans conceptions déli- rantes, sans excitation maniaque, sans
délire
ambi- tieux. Les choses, à cet égard, semblent
uels la tendance à l'homicide figure comme élément. C'est dans le
Délire
de persécution qu'on rencontre le plus souvent
en France, sous ce nom, deux entités morbides diffé- rentes : le
délire
de persécution de Lasègue (délire chronique, ps
tités morbides diffé- rentes : le délire de persécution de Lasègue (
délire
chronique, psychose systématisée à évolution pr
chronique, psychose systématisée à évolution progres- sive), et le
délire
de persécution de Falret, qui, lui, ne s'accomp
ucinations. NOTE SUR UN ALIÉNÉ HOMICIDE. IS9 C'est du premier, du
délire
de persécution de La- sègue qu'il s'agit d'abor
et de ses idées étranges. - Il faut le bien noter, jamais dans le
délire
de persécution de Lasègue les ten- dances homic
e. Ce malade a autrefois tué sept personnes sous l'influence de son
délire
. Il en voulait spéciale- ment aux curés, qu'il
rsécuter. Encore maintenant, quand on le remet sur la voie de son
délire
et qu'on lui parle de prêtres, le délire assez
e remet sur la voie de son délire et qu'on lui parle de prêtres, le
délire
assez vague et effacé redevient pour un instant
e la colère et il profère des menaces de mort. Eu résumé, dans le
délire
de persécution, l'homi- cide est relativement f
l'affection, mais bien dans une période assez avancée et lorsque le
délire
est nette- ment systématisé. Enfin il est la co
erprètent tout ce qui leur arrive dans le sens des persécutions, le
délire
est alors établi. De persécutés ils ne tardent
'une erreur intellec- tuelle et sensorielle, ou pour mieux dire, du
délire
et de l'hallucination. ,>... ? 1.. ¡<n" c
pour 1, éteindre les=, flammes (qui l'entourent'. Quand l'accès de
délire
est dissipé, le souvenir du JI'l n 1,9Hfr)j(j "
me est, dans un nombre important de cas, le résultat, non d'un vrai
délire
, mais d'un état mental pathologique particulier
is en général, en France, on les englobe tous sous l'appellation de
délires
mélanco- liques. Ces délires mélancoliques se c
s englobe tous sous l'appellation de délires mélanco- liques. Ces
délires
mélancoliques se compliquent quel- quefois, à u
issent toujours avec les caractères impulsifs précités. Parmi ces
délires
mélancoliques, il convient de signa- ler partic
lires mélancoliques, il convient de signa- ler particulièrement les
délires
mystiques, dans les- quels le meurtre peut être
les vieux alcooliques quand ils tuent, non pas sous l'influence du
délire
, mais sous l'influence de la fureur. Ainsi enco
autres hallucinations et contraire- ment à ce qui se passe dans le
délire
des persécutions hal- lucinatoires à marche pro
e qui n'est que secondaire quand elle existe, que « confirmative du
délire
». Nous laissons de côté et à des- sein la méla
ourd'hui de plus en plus. : z Voici tout d'abord une observation de
délire
mélancolique déjà publiée par l'un de nous'. No
a- tions de l'ouïe, de la vue, troubles de la sensibilité générale,
délire
mélancolique, interprétations délirantes. Elle
ne vers la démence tout en conservant des traces très nettes de son
délire
. Elle dit très bien qu'autrefois elle avait des
alret. Entrée à la Salpêtrière le 20 mars 1888 avec le diagnostic :
Délire
mélancolique. - Voix intérieures. - Elle ente
ues, qui entra volontairement à l'asile en présentant les signes du
délire
de la persécution : on ne lui connaissait à son
les centres nerveux psychiques et moteurs l'analogue de l'accès de
délire
aigre pour les centres psychiques et sensoriels.
La mise à l'ordre du jour des VARIA. 265 questions suivantes : Du
Délire
des négations, sa valeur diagnostique et pronos
ade était atteinte tout à la fois d'hallucinations très vives et du
délire
de la persécution. Le rapport du Dr Legras parv
Dourches était déclarée toujours atteinte d'hallucina- tions et du
délire
de la persécution. En conséquence, la demande d
t, par exemple; la découverte d'un remède curatif de l'épilepsie.
Délire
alcoolique. -La nuit dernière, à minuit, les pass
dre somnambulique , sur les vingt-quatre heures de la journée. Le
délire
des crises prend lui aussi un autre caractère ;
s avec l'idée dominante qui captive la malade; Sur la pathogénie du
délire
de la crise somnam- bulique : soit qu'il vienne
de la Seine. HÉRÉDITAIRES dégénérés. H05 folie héréditaire. Les
délires
, à leur tour, ont leur physionomie particulière
onomie particulière et, de même que dans la paralysie générale, les
délires
empruntent au fonds de démence leur principal c
r principal caractère, de même chez les héréditaires dégénérés, les
délires
ont tantôt l'insta- bilité de la déséquilibrati
s pourrions rapporter encore plusieurs autres exemples et pour le
délire
du toucher en particulier, nous avons vu récemm
roupes : les stigmates phy- siques, les stigmates psychiques et les
délires
. Les caractères physiques sont quelquefois très
et avait des crises qui étaient suivies de 318 CLINIQUE MENTALE.
délire
et d'actes inconscients. Enfin, pendant une pér
nnée aux abus de bois- sons, elle a rapidement présenté un accès de
délire
alcoolique. - Cette femme, vous le voyez, éta
Puis la malade remuait de plus en plus et entrait dans une sorte de
délire
somnambulique fort curieux, pendant lequel elle
° Après l'attaque convul- sive isolée; 2° Après le petit mal; 3° Le
délire
; 4° Pen- dant et à la suite des accès en série;
cette question, de même que celle de l'albuminurie dans les cas de
délire
épileptique. Il est en outre, pour le vertige,
lus haut, Bazin donne plusieurs observations de malades atteints de
délire
ou même de fureur épileptique chez lesquels il
nous ferons remarquer que, dans la plupart de ses observations, le
délire
a été précédé d'attaques plus ou moins nombreus
ns, le délire a été précédé d'attaques plus ou moins nombreuses; ce
délire
était un délire fébrile qui, dans quelques cas
été précédé d'attaques plus ou moins nombreuses; ce délire était un
délire
fébrile qui, dans quelques cas même, s'est term
ès rares qu'après les accès en série. A la suite des vertiges et du
délire
, elle paraît exister également, mais nos observ
t . laquelle il fut en proie à l'angoisse, aux hallucinations et au
délire
. C'est ce qui ressort d'une façon évidente de l
ne prend en tout que quelques gorgées d'eau. Je crains un accès de
délire
aigu, et malgré la résolutions.prise au début d
tâcher de calmer cette agitation excessive qui menace d'aboutir au
délire
aigu. Je pratique donc quelques piqûres de morp
, a tout à coup, pendant la nuit du 9 au 10 septembre un accès de
délire
mélancolique, accès préparé depuis de longs moi
n équilibre relatif s'établit dans le fonctionnement du cerveau, le
délire
peut persister, mais l'impulsion a disparu de l
le supposer dû à la folie épileptique, à la folie alcoolique ou au
délire
de persécution. L'examen, même superficiel de A
ui existent entre ces différentes maladies mentales et l'accès de
délire
mélancolique dont notre malade a été atteint, q
ir démontré par tout ce qui précède, que A... atteint d'un accès de
délire
mélan- colique, dans la nuit du 9 au 10 septemb
, il se systématisera peut- être davantage et se transformera en un
délire
mélan- colique avec idées de sortilège et de pe
clusions de mon rapport : 1° A... est atteint d'aliénation mentale (
délire
mé- lancolique). Il était déjà aliéné quand, so
re 1889 avec le certificat suivant : niveau intellectuel peu élevé;
délire
mélancolique avec idées mystiques prédominantes
mystiques prédominantes ; depuis plusieurs mois aucune trace de son
délire
. 23 nov. 1891.- Aujourd'hui Julie Lamb... vit a
oir s'en empêcher. Il est évident qu'on a affaire ici à un accès de
délire
à forme mélancolique non pure, mais enté sur un
ans certains cas de typhus pellagreux, et spécialement dans ceux de
délire
aigu, on trouve, dans la pie-mère, des traces d
ou de grandeur. A l'asile, on ne peut constater leurs attaques, les
délires
sont simulés pour échapper à la culpabilité qui
e, folie inter- mittente, périodique, dipsomanie, épilepsie larvée,
délire
vertigi- neux, délire d'accès, folie raisonnant
te, périodique, dipsomanie, épilepsie larvée, délire vertigi- neux,
délire
d'accès, folie raisonnante, folie morale, folie h
. Vallon. Le cas est surtout difficile quand il s'agit de malades à
délire
partiel et limité. Us apprennent bien vite à diss
ile qu'après guérison confirmée. Pour les autres persécutés dont le
délire
est diffus, il ne saurait y avoir de règle fixe.
rsion du sens génital ou des sensations génitales. Il s'agit ici de
délire
, de conceptions déli- rantes dans la folie syst
sesse, qui dit avoir ses règles et autres allégations rappelant les
délires
viscéraux. 3° Hystérie chez un enfant. La névro
es et psychiatriques étendues). C'est, en somme, la caricature d'un
délire
chronique systématique. M. FIIEUND. Présentat
oniques dans les extrémités, hallucinations de l'ouie et de la vue,
délire
anxieux. Alternatives d'agitation gaie ou triste
e aussi un cas de désordre aigu dans les idées, qui est en somme un
délire
général avec agitation, désordre des actes. L'o
interruption, sans rémis- sion aucune, le malade englobant dans son
délire
les personnes, les objets et les événements qui
dame était en proie à d'ef- frayantes hallucinations et atteinte du
délire
de la persécution : elle se figurait n'être ent
aits communs aux aliénations héréditaires, tels que l'alternance du
délire
, avec la succession d'états exal- tés ou déprim
manière plus intime à l'histoire des folies épidémiques, à celle du
délire
religieux surtout et certains états névropathiq
onvulsive avec opistotho- nos à la suite d'une fièvre typhoïde avec
délire
intense et avant le début de la catatonie (ibid
ur cela sans résultat. Elle devient loquace, parle souvent dans son
délire
d'une lettre que dans ses pratiques de spiritisme
s d'états cataleptiques, commence à dormir. 16 août. La malade ne
délire
plus, dort, travaille, peut être considérée com
s fermement à la réa- lité delà voix de Dieu. 20 janvier. Elle ne
délire
plus du tout, elle est un peu exci- tée, insubo
fant. Pas de signes d'hystérie. Sortie guérie. 45 novembre 1886. Le
délire
n'a pas reparu, mais on peut constater chez la
furent ceux qui appartiennent au sevrage d'un excitant quelconque;
délire
d'inanition survenu soit par suite de la trop g
r, lipothymies, sensation de manque d'air) est devenue la source du
délire
. La torpeur s'est manifestée par l'impossibilité
es, le morphinique, en se demandantleur cause, a conçu une série de
délires
passagers, mobiles, pour les expliquer, de même
erturbation cérébrale persiste, la systématisation s'effectue et le
délire
demeure sous la forme de délire de persécution
la systématisation s'effectue et le délire demeure sous la forme de
délire
de persécution (OBs. III, IV), toujours comme d
journée. M. B. Séance du 28 mai 1888. Présidence DE M. CoTARD. Du
délire
chronique (suite). M. J. Séglas. Messieurs, ce n'
rtifice : et elle est assez naturelle chez une malade en proie à un
délire
de caractère mélancolique ; on la retrouve, bie
yer de la science le nom de Lasègue. Aujourd'hui les partisans du
délire
chronique se défendent de vouloir englober dans l
ue se défendent de vouloir englober dans leur des- cription tout le
délire
des persécutions et se contentent d'une provinc
est d'après aucune de ces données qu'on s'appuie pour constituer le
délire
chronique. Ne trouvez-vous pas que c'est s'étay
. M. Ball termine par la déclaration des principes suivants : 4° le
délire
des persécutions a été créé par Lasègue ; 2° il n
ar Lasègue ; 2° il n'y a pas lieu de créer de classe à part dans le
délire
des persécu- tions ; 3° on doit bannir de la sc
re des persécu- tions ; 3° on doit bannir de la science les mots de
délire
chro- nique. M. PICnoN croit que les divergen
croit que les divergences entre les partisans et les adversaires du
délire
chronique sont plus apparentes que réelles. Fai
ette transformation : « Ni ja- mais ni toujours. » M. FALITET. Le
délire
ambitieux corrélatif au délire des per- sécutio
mais ni toujours. » M. FALITET. Le délire ambitieux corrélatif au
délire
des per- sécutions apparaît de trois façons dif
a discussion que certains persécutés SOCIÉTÉS SAVANTES. 85 ont un
délire
ambitieux, qu'ils dissimulent ou plutôt qu'ils n'
s titres nobiliaires que lui attribuent des voix. Observations de
délire
chronique. M. LvoLF communique une observation
vations de délire chronique. M. LvoLF communique une observation de
délire
chronique chez une femme qu'il a observée à Vil
tieuses qui finissent au- jourd'hui par effacer en grande partie le
délire
des persécutions. Déjà même des signes non équi
nd en tous points au groupe morbide que M. Magnan désigne du nom de
délire
chronique à évolution progressive et en pré- se
l BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. l'icuov (G.). Les maladies de l'esprit;
délire
des persécutions, délire des grandeurs, paralys
E. l'icuov (G.). Les maladies de l'esprit; délire des persécutions,
délire
des grandeurs, paralysie générale, épilepsie, d
lire des grandeurs, paralysie générale, épilepsie, dégénérescence ;
délires
alcooliques et toxiques : .' o : 0)'/)/t : Koma
ec des hallucinations; l'accès est suivi de lacunes du souvenir. Le
délire
ne sépare pas complètement la malade du monde e
pense que toutes ses impulsions sont liées au morbus sacer, car le
délire
d'action de sa malade est toujours précédé de l
oi ! », qu'elle conserve ou non le souvenir de ses impulsions. Du
délire
chronique (suile de la discussion). M. R ? D 0,'Z
le caractère habitue] des malades, qui joue un grand rôle dans leur
délire
et aussi leur dissimulation, qui est très fréqu
peut exister, parce qu'elle serait basée sur la seule évolution du
délire
, base qui ne suffit pas tt créer une entité mor
répondre que la synthèse n'est pas basée sur la seule évolution du
délire
, mais sur J'apparition nécessaire de symptômes
d donner raison à Trousseau et à Du- chenne. 20 On peut observer le
délire
des grandeurs d'emblée sans qu'il ait jamais ét
e rencontrent, en effet, dans une foule d'états vésaniques, mais le
délire
systématisé de grandeur est toujours précédé d'
s, mais le délire systématisé de grandeur est toujours précédé d'un
délire
systématisé de persécu- tions. L'analyse critiq
ractère antérieur persiste et c'est lui qui, subissant l'action du
délire
des persécutions, tous les deux réagissant l'un s
voix n'est que l'écho d'une méta- morphose profonde de son être. Le
délire
chronique étant ainsi un développement d'un car
réditaires ayant des stigmates physiques de dégénérescence. 5° Le
délire
des persécutions pourrait se terminer par la déme
eligieuses. Ke serait-ce pas une mégalomanie mystique ? Le terme de
délire
chronique mérite toutes les critiques qui lui ont
atique progressive, ou mieux encore psychose systématique, car tout
délire
systématisé est forcément progressif. 11. h'.
. M. PALRET fait remarquer que son père avait déjà indiqué que le
délire
des persécutions, loin d'être immuable, pouvait s
, consistant en une somuiatiou,nuesurémotivité pas- sionnelle, avec
délire
hallucinatoire, flux de conceptions pressées et
tandis que le ma- lade commence déjà à rectifier les erreurs de son
délire
ou lorsque, dans la mélancolie prolongée avec s
asile plus d'un certain temps, car ce qu'ils y voient alimente leur
délire
; ils ont soif de douleurs, de médecins, d'assista
s donne un appoint plus fort à notre thèse que la manie. Prenons le
délire
des persécutions : un grand nombre de ces malad
ite et rend quin- teux ostensiblement ou non, cristallise dans leur
délire
et pousse à la démence. A cette période, il n'e
e plusieurs années sinon de toute la vie, le malade accommodant son
délire
à l'existence réelle. Les hallu- cinations, qui
té et récupère graduellement la conscience, quoique les débris du
délire
persistent, l'indien ne distinguant point encore
d'erreurs de faits, de temps, de lieux, vous verrez disparaître le
délire
de jalousie, les hallucinations, l'excitabilité
rpétue chez 292 SOCIETES SAVANTES. le malade le souvenir de son
délire
. àl. Hertz ; Les formes al- ternes rentrent dan
ogressive. Il y a six ans, traumatisme céphalique, syphilis : puis,
délire
des persécutions avec plaintes de douleurs de t
te étude ce qu'il faut en penser réelle- ment. Huit observations de
délire
communiqué que nous avons recueillies, nous per
nt dans une'grande intimité, plusieurs individus atteints du même
délire
: un père et son fils, une mère et sa fille, de
l n'a jamais cons; taté trace de folie chez sa femme, justifiant le
délire
de celle-ci par des interprétations de même nat
oduisent exacte- ment la même physionomie; en d'autres termes, le
délire
de l'un ressemble rarement en totalité au délire
'autres termes, le délire de l'un ressemble rarement en totalité au
délire
de. l'autre; s'il y a contagion, il n'y a pas c
la folie communiquée n'est considérée que comme une va- riété de
délire
à deux, à côté de laquelle on place : la folie
à deux le nombre de ses variétés cli- niques. Les observations de
délire
partagé se rangent, en effet, dans deux catégor
nombreuses, les deux- malades sont actifs ; ils écha- faudent leur
délire
en commun ; ils réagissent l'un sur l'autre, et
end des malades dont la part est très inégale dans la confection du
délire
. Ces malades sont tous sous le coup d'une influ
nombre restreint de cas. Que faut-il penser de la pathogénie de ces
délires
communiqués ? Par une sorte de suggestion insti
nnue pour que nous y insistions, ont été de véritables épidémies de
délire
. La conta- gion trouvait le terrain préparé, il
maladie des Tics co7autilsifs (Rév. de méd., 1886 et 1887). ' * Du
délire
chez les dégénérés. Paris, 1886. 326 PATHOLOGIE
grandes loteries, nombre de déséquili- brés sont séquestrés avec un
délire
ambitieux, dont le gros lot est la principale b
Ce fait est bien connu, d'ailleurs, qu'aux différentes époques, les
délires
reflètent les idées du moment. Si l'on examine
1885. 1 338 8 PATHOLOGIE MENTALE. cides, qni sont un syndrome du
délire
mélancolique, ni ceux qui sont l'effet d'une im
sa simplicité tous les cas rangés communé- ment sous la rubrique :
délires
communiqués. Il est impossible de faire rentrer
sible de faire rentrer le suicide de ces trois paysans soit dans le
délire
mélancolique, soit dans l'impulsion au suicide
état mental, jouant un rôle prépondérant, doit être étudié avant le
délire
. Cette étude nous conduit à reconnaître que, le
, l'autre joue un rôle passif. C'est le premier qui a fabriqué le
délire
, c'est le second qui l'a copié. Le premier peut
second est toujours un faible d'esprit. Il en est autrement dans le
délire
à deux, dont l'étiologie est tout autre. Deux m
pouvant fort bien être intelligents, s'associent pour échafauder un
délire
à l'édification duquel chacun ap- porte une par
in- telligence débile ? Donc, dans la folie communiquée, l'un des
délires
est l'oeuvre d'un malade actif qui l'a tiré de
te asser- tion est encore l'étude chronologique de ces différents
délires
. Ils ont rarement évolué simultanément, et leur
époque. Il en est un qui a, le premier, occupé la scène, c'est le
délire
le plus actif, le plus systématisé, celui qui s
, par conséquent le plus apte à dé- lirer. La grande majorité des
délires
qui trouvent un écho dans d'autres esprits est
s qui trouvent un écho dans d'autres esprits est constituée par des
délires
tristes avec idées de persécution, et parmi eux
es avec idées de persécution, et parmi eux, prin- cipalement par le
délire
chronique. Tout persécuté, tout mélancolique tr
lable, surtout au moment de leur apparition. Ce n'est que, quand au
délire
, se mélangent des idées véritablement étranges,
esprit. Aussi, ne faut-il pas s'étonner de les voir s'associer aux
délires
les plus invraisemblables, même les plus absurd
de semblables persécutions. Quand le délirant actif est atteint de
délire
chro- nique, la contagion se conçoit d'autant m
out le monde, sauf pour le médecin, de toutes ses facul- tés. Son
délire
est un type de systématisation; il est bien lié
mment à partager leur conceptions dé- lirantes. La contagion d'un
délire
ambitieux est un fait beau- coup plus rare ; il
té est un élément indispensable. C'est ce qui explique la rareté du
délire
ambitieux communiqué. Un délire qu'il n'est pas
'est ce qui explique la rareté du délire ambitieux communiqué. Un
délire
qu'il n'est pas rare d'observer, chez des faibl
qu'il n'est pas rare d'observer, chez des faibles d'esprit, est le
délire
des possédés. Renouvelé de celui des convulsion
tiques hypnotiques ne sortent jamais du domaine de la science. Le
délire
des possédés se communique avec une très grande
e qu'ont dû être les épi- démies de convulsions. Observation 1.
Délire
communiqué. Mère débile. Fils débile. : 11m P...
tuée, est-il possible encore de constater des différences, entre le
délire
du malade actif, du chef de file en quelque sor
différence capitale relative à l'époque de l'apparition de ces deux
délires
. Il est extrêmement rare d'observer un délire s
parition de ces deux délires. Il est extrêmement rare d'observer un
délire
subi, exactement semblable au délire qui lui a
trêmement rare d'observer un délire subi, exactement semblable au
délire
qui lui a servi de modèle ; le plus souvent, le
servi de modèle ; le plus souvent, le malade influencé ajoute à son
délire
sa note person- nelle, et celui-ci n'est qu'une
d'un individu convaincu, d'un malade qui est bien l'auteur de son
délire
, l'autre sera pris constamment en défaut, se co
era. C'est dans ces cas que la participation du malade influencé au
délire
primitif est forcément in- complète, en.raison
uel déjà instable a été ébranlé, le débile peut à son tour créer un
délire
pour son propre compte, au milieu duquel alors
us devons placer deux autres de nos observations. Observation II.
Délire
communiqué. - Mère délirante chronique. Fille déb
ion. La mère, M-e L... âgée de cin- quante-deux ans est atteinte de
délire
chronique; la fille Maria L... est une débile,
ébile, qui a subi les influences de sa mère, et qui participe à son
délire
. Quelques mots suffiront pour indiquer l'histoi
l'ère des persécutions touche à sa fin, et la troisième période du
délire
chronique est probablement en voie d'évolution.
ortant de noter parce qu'elle explique à elle seule la contagion du
délire
. « J'ai le caractère enfantin, dit- elle, je n'
conçue, elle accepte tout ce qui est susceptible de rentrer dans le
délire
de sa mère. Un jour celle-ci lui dit, en parlant
sont alors arrêtées et dirigées sur le Dépôt. Observation III.
Délire
communiqué. Soeur aînée, délirante chronique. S
els elle a été mélangée depuis quatorze ans, et elle a constitué un
délire
dont la systéma- tisation est rigoureuse. A c
nformé, qu'elle n'est qu'un écho. ' 340 PATHOLOGIE MENTALE. Son
délire
repose sur trois points principaux qu'elle défend
vons maintenant l'étude des différences cli- niques qui séparent le
délire
actif du délire subi. Ces différences concernen
l'étude des différences cli- niques qui séparent le délire actif du
délire
subi. Ces différences concernent les phénomènes
ux malades partager les mêmes hallucinations. Dans l'évolution du
délire
chronique, elles ont un cachet bien typique qu'
es phénomènes mor- bides de la maladie. Chez le débile qui copie le
délire
chronique, l'hallucination peut parfois exister
NIQUÉE.. 341, délirantes qui forment le cortège symptomatique des
délires
communiqués. Lorsque le malade actif est un fai
communiqués. Lorsque le malade actif est un faible d'esprit, son
délire
est beaucoup plus simple, beaucoup moins logiqu
des conceptions délirantes passagères, sans beaucoup de fond, qu'un
délire
bien coordonné et complexe. Aussi, un délire co
eaucoup de fond, qu'un délire bien coordonné et complexe. Aussi, un
délire
communi- qué par un débile à un autre débile, s
hilée. Dans ces conditions, les malades n'acceptent pas toujours un
délire
dont ils seraient peu capables de faire les fra
élire dont ils seraient peu capables de faire les frais, mais si ce
délire
s'ac- compagne d'actes, on les voit y prendre p
te qu'elle accomplit. 342 PATHOLOGIE MENTALE. Observation IV.
Délire
à trois. Père et mère mélancoliques. Fille imbéci
ans l'enfance et qu'elle est épileptique. La marche et la durée des
délires
établissent encore une différence entre les mal
t logiquement que, dans la plu- part des 'cas, chez les passifs, le
délire
n'a pas de solides attaches. Ce sont des malade
e passif, une fois ébranlé, n'écha- faude pour son propre compte un
délire
. La marche du délire communiqué sera donc des p
nlé, n'écha- faude pour son propre compte un délire. La marche du
délire
communiqué sera donc des plus irrégulières, et
malade plus faible d'esprit, car le degré de systématisation d'un
délire
croît en raison directe des moyens que possède
e possède l'aliéné. Il en est tout autrement du malade actif. Son
délire
aura la marche et la durée justement en rapport
aura la marche et la durée justement en rapport avec la forme du
délire
qu'il aura créée. Si le délire du ma- lade pass
ustement en rapport avec la forme du délire qu'il aura créée. Si le
délire
du ma- lade passif échappe à toute description
cadre noso- logique connu. Est-il besoin de soulever à propos du
délire
com- muniqué la question médico-légale ? Un réc
rit souvent de lui-même, quand il reste seul pour en- tretenir un
délire
dont il n'est pas l'auteur. Mais il est des cas
éditaire de quarante-quatre ans présente successivement en 1881, du
délire
des persécutions hypochondriaques, une attaque
e et dans les mêmes temps qu'au plus fort de son accès de manie; le
délire
di=parul en môme temps que l'action anesthésiqu
hyoscyamine; l'effet du médicament passé, il fut encore repris d'un
délire
et d'une agitation qui persistèrent plus longtemp
111. Lr secrétaire général lit un rapport de Ai. Lagrange sur le
Délire
ambitieux dans l'alcoolisme chronique. * Classi
er un projet de classifi- cation. Mais la discussion ouverte sur le
délire
chronique rendait impossible avant sa clôture l
utres dommages, par de la folie systématique chronique semblable au
délire
de persécution par hallucinations sensorielles.
semblée des préparations d'écorce céré- Loale d'une malade morte de
délire
aigu. Femme mariée, sans enfants, âgée de trent
des cellules rondes de l'écorce augmente consi- dérablement dans le
délire
aigu. Cela est tout simplement dû à des globule
Lefèvre : De la révulsion des troubles médullaires ci frigore. Du
délire
des grandeurs. Etude séméiologique. Texior : Du t
iniques de la paralysie saturnine. Dupain : Eludes cliniques sur le
délire
religieux. Essai de sémèiologie. Deszoi, : Dévi
De l'influence de l'alcool sur la santé des enfants. Journiac : Du
délire
hypocon- (1)iarliie (valeur séintiologique). La
ndaire à travers la substance blanche cérébrale, par Zacher, 9.
Délire
aigu (écoroe cérébrale d'nne malade morte de),
re aigu (écoroe cérébrale d'nne malade morte de), par Snell, 450.
Délire
chronique, par Séglas, S1 ; - par inlitraiidon
nses. Ce n'est que vers la fin de l'année scolaire passée qu'ils DU
DÉLIRE
DANS LA VÉSANIE. 17 ont commencé à troubler un
e.) PATHOLOGIE MENTALE QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR L'ÉVOLUTION DU
DÉLIRE
DANS LA VÉSANIE; Par le Dur PAUL GÉRENTE l,
sif de se- crétaire, de noter simplement les diverses saillies du
délire
, en un mot, le spectacle extérieur. Il faut re-
début, que ceci soit bien entendu : nous ne nous occuperons ni des
délires
toxiques, ni des dé- lires liés à quelque névro
)^ Notre térraimd'observatiomesl; exclusivement circons- crit aux
délires
chroniques chez les vésaniquesspurs, depuis les
sparaît; reste dès lors chez lui, sans contre-poids et suscitant le
délire
, Y hypochondrie mentale. Au moins, l'avons-nous
phy- sique; pew àvpeu, il y< organise tout un-' système "de 1
délire
, 'et alors;. affaibli 1 int'ellectuellement11 il"
. Ces sentiments sont peu ' r consistants/ ne gardent jamais dansée
délire
qu'un- rôle i accessoire, et inquiètent peu,le.
endront au contraire peu à peu le dessus, et modifieront le sens du
délire
, lui impri-' meront une évolution nouvelle. '1
elle. '1 . DU DÉLIRErDANS,LA1.VÉSANIE. 25 ,Il - Cétteiévolutiomdu
délire
passant de, la (forme hypo- ï) chondriaqueqà- !
comme : très, fréquent ce, fait'que, chez-un ma)ade,di-'tf vers;
délires
1 viennent succéderq aUI dél ireu hypochon- n d
e'1 ]a succession'1ldes" £ préoccupations hypocholl-' ¡ driaques du
délires
des''persécutions-ett des^ idées de ? inofnijl'
lle, fils ? Etude cliai 9 . tte de la folie avec, prédominance du ,
délire
'des grandeurs, p. 37 du mémoire; obsel'Yation VC
s sont, précisément les formes, par. lesquelles peut : évoluer ,le,
délire
. vésanique,11, u]térieu,rem,ent au début hypoch
ions chezluil la, jalousie, la, démonophobie, ]ai toxicoplioie, le,
délire
des persécutions, etc., .peu importe; nous n'av
2 Ach. Foville fils. - Op. citai., p. 13 du mémoire.' " " 1 c DU
DÉLIRE
DANS LA- VÉSANIE. 27 pui11ble 'sur 'soi-même, c
oute;' ils aident-'dans ! |une^plus'-ou --moins large- me- sure'au'
délire
par-îles' interprétations' erronées aux-; quell
' - ? , ' J' t 1 l ' ' -' Cette première) période'de l'évolution du
délire
vésa- nique, on pourrait donc l'appeler période
rences. Indifférent dès lors à tout ce qui ne se rattache pas à son
délire
, le malade voit peùt ài peu'lsès idées'sehci>
v% Itf h "nlJ ! <tr¡ .t1]jrnIJwi;" 111 ri 'Magnan. Leçons sur le
délire
des persécutions, faites il l'asile 5linte-Annë
'1877 ! '- ,J-p ! 'Falret,1 bp : 1 ciliüJ (fI'\ : ) ™\ ,1 )10 '/ DU
DÉLIRE
DANS,LAVÉSANIE. 29 anlysr,plus,loiu. nAinsi , L
. 29 anlysr,plus,loiu. nAinsi , Lces 0malades ,p durantbtout leur,
délire
,1 n'auront [ éprouvera jauoun ^moment { ce sent
'être mentalement déchu.. La mise eii oeuvre, la contexture.même du
délire
, plus ou moins puérile, est donc tout à fait se
, - Ainsi se découvre j peu à peu, cette loi générale : ,Dans le
délire
chronique, la période expansive 1 ne. fait jama
qu'à cette époque de transition coexistent- les deuxi tendances du
délire
vé- salique, dépression et e.2'lJaJ/sion, 's'al
? 'jI ;1w ,r, : r1 r 'LI'" ,1' "" '1 ? A, mesureque l'évolution^ du,
délire
s'avance,, on - voit, du- premier, plan, | les
ger jusqu'ici, et qui nous paraissent ca- ractériser d'évolution du
délire
dans la vésanie ! ' 0 j(IT .1 ' Nous'trouvons d
re l'individu; alors, mie érioderide 'concentration pénible pour le
délire
, enfin, une période d'expansion. Le'malade/d'ai
7 J , j i i , f "'.... , . 1". 4 1 r 1 1 -.... J ,| ruz Dans les
délires
généraux avec conscience' parfaite, les malades
iolent. La conscience avait coiiipètement disparu ? c'à la.it 1 le,
délire
de la fièvre.} Un traitement par le quinquina, le
"'11' `1lillin'II -9711ffi'Î1 h ' L'intérêt -augmente '"avec ! lest
délires
1 partiels.[ Deux genres de perturbations conco
rté un proiiostic fâcheux.- La double hérédité, l'âge, la 'forme du
délire
,1' tout assombrissait l'avenir. Je me suis oppo
'f ? Lot ') ? 1 ,cl r 'r`72U.,J : àu.lnf;'Ihr( .f1' - "I¡Dix cas,de,
délire
partiel, avec demi-conscience, Ovoilà lahetiteg
montraient de -.préférence, la nuit. La malade (systématisa tout un
délire
. : )La propriétaire,"avec qui elle avait des rela
s surTèétte guéï·ïsônFine'et`'intelligentè; çomines,le pr6u 4e sori
délire
mème : "à mon'avis,"cette* femme a"hieÍ1'])¡l'
? · 'ji ' 1 ? n 1 qenerate et du sens oeMe«7He, systématisation par
délire
des p'e1'secutlOns ? /ya ! u/<se)Men< int
j 'J.u v qne de la perle de conscience et de 'la transformation du
délire
., H du J'UllV .1.1 ! ) il' ! f- llil .\l'iJJ t
dp ! Ëu41,re.r,n ? ûJui ayit jaln ishtmoign grande affection. , Le.
délire
était parfaitement systématisé. Sa ? "c^^ UtTt,1-
pes`trois : l'hypochondrie môraledehalret, l'agora-' phobie, et le.
délire
du doute sont essentiellement carac1 terisés' p
flincq aadol «oh 4^L hallucination. est, de. tous les éléments.. du
délire
celui que la 9. ? nSc«ei, ? RRE,é,Çi8l.te plus
arfaite est, plus fréquente,, dans, le 'délire 'général que dansée)
délire
-partiel, en proportion de 57 p. 100 ? ctr;rn,v
.,ma]adie ? plJlJH[,c,t,rlnt t>J ? i1 [;" - )fi XV,»-' (Daiisile
délire
, .partiel,, la conscience se trouve --soit' ave
i ? CQ ! l9C ! pce ? 1l ! IJ pnajt - pas,conciliable a : ve4). ! e.[
délire
'général ,8auf peut : être dans : ;la formei ci
: ;la formei circula ire. iq ]Pl) reiirmfqmo uldrJrrob XX. Dans le
délire
partiel, -la demi-coin science c ne ésauait ! e
nlJn0`ni lu ? Íb1 ? H,çi\ ? i9n, e/ ? t, de tous tles-éléments du
délire
? celui que la conscience`apprécie lé plus diffic
ubles de la connaissance. Quatre jours <plus. tard, discussion ?
délire
,. aveci, aITa1L116sc111Cllkt des [facultés. .1
e l'hallucination de la vue : le sang coule, etc., et il résulte un
délire
systématisé plus ou moins persistant dans leque
t, comme conséquence de cette idée fausse, il va se développer un
délire
systématisé. D'autres délires du même genre peuve
te idée fausse, il va se développer un délire systématisé. D'autres
délires
du même genre peuvent être créés à volonté, dès
s dont nous venons de parler ; la sincé- rité de la sensation et du
délire
est démontrée indirectement par l'expérience su
onfidences échangées, il pourra en résulter une sorte d'épidémie de
délire
hystérique, dans lequel les hallucinations sero
rie ne joue aucun rôle; 2° qu'en conséquence, onpeut déterminer des
délires
expérimentaux d'un grand secours pour l'étude d
miner des délires expérimentaux d'un grand secours pour l'étude des
délires
spontanés ; 3° que la médecine mentale peut tro
e 2 et même 3 ceutig. Prodromes de l'intoxication : augmentation du
délire
, hallucinations spéciales (gros animaux), dilat
c- compagne, avec le mauvais état de la nutrition qui provient du
délire
morbide. En résumé, c'est un excellent médicament
s'; il présente3 à1 la société un malade de sa clinique' atteint du
délire
des buveurs.10' 1 M. IIolloender après des cons
cause des actes pervers est non dans cette faiblesse, mais dans le
délire
des grandeurs et les idées de persécution. M. M
51 s 01.- Hertz,. Sur la Constatation de : la, cause anatomique. du
délire
aigu idiopathique. Cette cause,réside : dans;la
s fonctions du cerveau. L'auteur a actuellement observé onze cas de
délire
aigu idiopathique. Le dernier concernait une fe
ancolie. 'b hl tu 'f i ? '1" » 'TI ' "l' < 3° Von VOIGT.'Sui* le
délire
d'épuisement. L'auteur 'appelle de ce nom un pr
s d'exci- tation et.de paralysie psycho-somatiques différencient le
délire
en question du délire aigu., 11 est plus intens
paralysie psycho-somatiques différencient le délire en question du
délire
aigu., 11 est plus intense, et de^ moins courte d
ire aigu., 11 est plus intense, et de^ moins courte du-1 rée que le
délire
alcoolique. .. p </ u > ? 'u* i'T» -* >
ité particulière. D'ailleurs, jusqu'ici on a désigné sous le nom de
délire
d'épuisement et d'inanition des troubles psy- c
1 . 1 1.1 jI'-j"1U'4 -UL ' J Il J 1" f" 1 ,1f,I'¡t, Il P Ii. Le
délire
chronique, son évolution (étude clinique) ; par,
eu, en conséquence, de s'arrêter un seul instant à l'hypothèse d'un
délire
fixe, permanent et systématisé des persécutions
est un épileptique vertigi- vieux, avec hallucinations temporaires,
délire
momen- tanépar accès et impulsions extrêmement
- PATHOLOGIE MENTALE QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR [.'ÉVOLUTION DU
DÉLIRE
DANS LA VESANIE'; Par le Dr PAUL GÉRENTE. Q
sifs, qui ne se retrouve chez les vésa- 1 V. le n" 1 G, p. 17. DU
DÉLIRE
DANS LA VÉSANIE. 171 1 niques ordinaires que da
'influence héréditaire se montreront, dans le développement de leur
délire
, ' essentiellement intermittents. Il ne faut po
, etc., t. I, p. 163 et sni"" 362 etsoiv. 3 Magnan. - Leçons sur le
délire
des persécutions, faites à l'asile Sainte- Anne
MENTALE. avons pu en recueillir une observation assez nette où un
délire
de persécution avec idées ambitieuses guérit au
ans l'impuissance d'indiquer quels désordres matériels répondent au
délire
présenté par le malade. Et les exemples, bien q
Magnan. -Leçons laites à l'asile Sainte-Anne, 1882. (Inédites.) DU
DÉLIRE
L.IRa L.1 VÉSANIE. Ii J diverses, peu à peu les
l peut être rendu à sa famille; dans son affaissement mental, il ne
délire
plus. Quelques auteurs appellent cela guérison;
té ayant il peu près cessé ne se trouvent plus là pour aider à leur
délire
, persiste l'altération du caractère et des sent
nt ou acariâtre ou dominatcur; c'est le dernier vestige d'un ancien
délire
ou pénible, ou expansif. Chez certains dément
sion relative que dans les débuts. Toutes les anciennes saillies du
délire
se sont l'une après l'autre affaissées; il ne s
ler ces deux formes hypochondriaques : l'une, du début, est un vrai
délire
; l'autre, vers la fin de l'évolution, n'est plu
'autre, vers la fin de l'évolution, n'est plus guère qu'un essai de
délire
. Ce retour d'hypochondrie s'explique, sans dout
mble-t-il, les étapes diverses d'une même évolution, l'évolution du
délire
vésaniques. Qu'on veuille bien prendre ces mala
dès lors, quand se présentera ce qu'on appelle une démonomanie, un
délire
des per- sécutions, une toxicophobie ou toute a
f avec concentration pénible, autrement dit de la première phase du
délire
vésanique. Qu'on parle ensuite de mégalomanie,
galomanie, de théomanie, etc., il s'agira d'une phase ultérieure du
délire
chronique au cours de son évolution, à savoir l
son évolution. La lypémanie suicide ou homicide, la démonomanie, le
délire
des persécu- tions, la manie ambulatoire ou ins
es ne sont pas tous ap- 1 Voyez Guislain. - Op. et loc. citât. DU
DÉLIRE
DANS LA VÉSANIE. 179 pelés à suivre du même pas
rants chroniques, on pourra toujours reconnaître une progression du
délire
, identique, lorsqu'elle s'effectue jusqu'au bou
ologique que ce travail avait pour objet d'étudier : l'évolution du
délire
dans la vésanie. PATHOLOGIE NERVEUSE CONTRIBU
énients à leur famille après de longues années de chronicité ? Leur
délire
persiste, mais reste latent, si on ne cherche p
nière au suprême degré et en constitue le signe principal, comme le
délire
dans la pathologie mentale : souvent aussi, dan
péralité, folie épileptique, paroxysmes mania- ques, folie suicide,
délire
aigu); une stupeur cataleptique ou tétanoïde (f
ts avec la philosophie de l'histoire, 1859, p. 331. J .Michéa. Du
délire
des sensations, p. 106. Archives, t. VI. 2*2
us verrons aussi que l'hallucination, en tant que manifestation des
délires
chroniques, suit une marche parallèle aux conce
tère ambitieux, qui se met en harmonie avec les idées expansives du
délire
. L'observation suivante est des plus caractéris
e nous fournira aussi un exemple remarquable de la coexistence d'un
délire
épileptique et d'un délire vésanique chez le mê
emple remarquable de la coexistence d'un délire épileptique et d'un
délire
vésanique chez le même sujet 1. Il s'agit d'u
re mieux caractérisée : hérédité directe, aura, vertiges, attaques,
délire
inconscient, action favorable de la médication
élire inconscient, action favorable de la médication biomurée. Le
délire
chronique est tout aussi bien dessiné chez .ce
amais eu de chance» . 31O ' CLINIQUE MENTALE. A vingt-six ans, le
délire
s'accuse; les camarades l'in- jurient, le menac
us en plus rares. De même que pour l'épilepsie, rien ne manque au
délire
chronique : influence héréditaire, périodes d'in-
Si l'épilepsie s'est améliorée sous l'influence du traitement, le
délire
chronique paraît devoir suivre sa marche progre
; très fré- quentes d'abord, elles marchent d'un pas égal avec le
délire
. Celui-ci se transforme peu à peu, change de co
s, a présenté, à la suite d'abus plus fréquents, plusieurs accès de
délire
toxique, s'accompagnant ' l3odin. Angevin. La d
et des picotements sur tout le corps. Au bout de quelques jours, le
délire
perd de son activité, le malade se calme, mais
ui-même, après de nombreux abus de boissons a été pris deux fois de
délire
alcoolique et conservait, après les accès, des
ite d'une contrariété, eut un jour une attaque convulsive suivie de
délire
avec paroles extravagantes et grossières. Il a
ement. Dans les cinq dernières années, il a eu plusieurs accès de
délire
alcoolique, accès très courts d'une durée de de
ns spiritueuses, ont présenté à diverses reprises des bouffées de
délire
alcoolique avec des hallucinations très actives
pant tous les sens apparaissant aussi bien à droite qu'à gauche. Ce
délire
très bruyant se superpose à l'état mental préex
disparition de ces acci- dents passagers, nous voyons persister le
délire
pri- mordial auquel cette secousse donne plus d
nt persécuté, et, 1 Magnan. De l'Alcoolisme, des diverses formes du
délire
alcoolique et de leur traitement. Paris, 1874,
ambitieuses. Pourquoi, dans l'alcoolisme, cette généralisation du
délire
? C'est que la cause, le poison, distribué dans
nations de tous les sens; mais, au début ou à la fin de l'accès de
délire
alcoolique, à mesure que les phéno- mènes s'att
de sa préé- minence serait frappé le premier dans l'évolution du
délire
? En soulevant cette question, nous ne cherche-
ionnels, et qu'en général, au contraire, les hallucinations dans le
délire
se montrent également des deux côtés avec leur
énible d'abord et ambitieux plus tard. Chez ces quatre malades le
délire
, remontant à une date déjà ancienne, commençait
es hallucinations suivent en général, sous ce rapport, la marche du
délire
, et c'est ainsi que nous avons vu surtout chez
éraux de caractère différent, qui sont relativement rares dans le
délire
chronique, se montrent plus fréquemment dans l'
cuper. Si les hallucinations unilatérales se montrent au début d'un
délire
chro- nique, elles sont de nature pénible; elle
la période de systématisation et de transformation ambitieuse du
délire
; en un mot elles suivent celui-ci dans sa marche
par leurs caractères généraux. Elles marchent parallèle- ment au
délire
lui-même; 3° Elles sont une nouvelle preuve du
rocède de la mégalomanie bien que, chez les malades en question, le
délire
des grandeurs n'affecte point une REVUE DE PATH
n du centre vaso-moteur de l'écorce. P. K. XXV. Idées délirantes ET
délires
; par Siemens. (Neurol. Centralbl. 1882.) Le d
délirantes ET délires; par Siemens. (Neurol. Centralbl. 1882.) Le
délire
(de la fièvre, des intoxications, des affections
ns la terminologie et de ne point em- ployer indistinctement le mot
délire
pour l'expression idée dé- lirante. P. K. XXV
tions symptomatiques des psychoses du jeune âge. Bubnoff. XXXVII.
DÉLIRE
AIGU AVEC DÉGÉNÉRESCENCE DIFFUSE DES ARTÈRES DU
e connaissance; mais presque toujours sans morsure de la langue, ni
délire
, jamais de paralysies, contractures ni troubles
s de démence, et en faisant remarquer néanmoins l'absence de tout
délire
, mais contradictoire, ambitieux ou autre, et l'ab
alytique général ? Celui-ci, même à la dernière période (à moins de
délire
hypochondriaque), dès que vous le placez en fac
M. B) ! RNtiAnn communique à la Société l'histoire de deux cas de
délire
aigu survenu à la suite d'une psychose préalable.
e, il faut ranger l'âge avancé ; mais, alors, la systématisation du
délire
se montre plus rare, l'individualité psychique du
initivement; 428 SOCIÉTÉS SAVANTES. 4° Troubles intellectuels. Le
délire
h3-oscyaminique consiste en l'apparition sous f
c la suspension de l'agent médicamenteux. C'est moins, en somme, un
délire
qu'un désordre complet dans les idées et les pa
agitation psychique très marquée; on constata même, en deux cas, du
délire
aigu suivi de mort. Deux antres observations té
spectateur des troubles psycho-sensoriels; aussi n'y a-t-il pas de
délire
des actes et l'im- pressiounabilité affective d
essiounabilité affective demeure-t-elleindemne. C'est, en somme, un
délire
par hallucinations. 11. Le second groupe renfer
ouvrent la scène et dominent le cadre symptomatique. Ici, c'est le
délire
qui cnlmine les httlluci- nations. Lesprodrômes
e montrent les hallucinations; elles viennent renforcer, colorer le
délire
sans l'altérer. La vigueur et l'intensité des h
eitschr. f. Pàych. XL, 4 et 2). P. KERAVAL. BIBLIOGRAPHIE VII. Du
délire
épileptique ou plutôt de l'influence de l'ictus é
er, tout en restant distinctes. Le 1 De la coexistence de plusieurs
délires
chez le même aliéné. (Archives de Neurologie, t
re et précédant l'attaque, cet état psychique détermine la forme du
délire
, auquel l'ictus épileptique imprime son cachet pa
. On peut retrouver dans l'état psychique autérieur les éléments du
délire
épileptique, comme on y retrouve les éléments d
rapportant à la profession par exemple, ou en idées de suicide, en
délire
alcoolique, en hallu- cinations sensorielles, e
ancienne iden- tique, ou bien l'exécution d'une idée antérieure. Le
délire
épilep- tique n'est, en somme, souvent que l'ex
un malade qui a agi avec une inconscience complète . La gravité du
délire
varie, on le comprend, suivant, que le sujet es
lle l'état mental du diabétique. Il cite ensuite la narcolepsie, le
délire
, les vertiges, syncopes, BIBLIOGRAPHIE. let 1
tion des), 99. Crimes commis dans l'état d'incons- cience, 419.
Délire
aigu idiopathique (cause ana- tomique du), 151,
e l'atropine sur l'), 267 j - (notes sur 1), 409. Epileptique (du
délire
ou plutôt de l'influence de l'ictus épilep- t
région), 103. Vésanie (quelques considérations sur l'évolution du
délire
dans la ), 17, 170. Vésicaux (Gliome l'extrém
èrement projeté en avant. Le troisième jour,il survenait un léger
délire
et la température s'élevait à 41°. Le 4° jour
un choc moral. F. TI s SOT. REVUE DE PATHOLOGiE MENTALE. 77 II. -
Délire
des préjudices préséniles, par Pascal et CouRBO
n durable. Considérant les difficultés qu'il y a de différencier ce
délire
des préjudices avec les phénomènes délirants init
roprement dite et la sénilité, les auteurs proposent de regarder le
délire
des préjudices, non comme une entité morbide spéc
r là se trouvent éliminées les fuites exécutées sous l'influence de
délire
ou d'hallucinations. La connaissance des fugues
temps et l'espace. Le confus s'imagine en effet sou- vent dans son
délire
assister aux scènes du commencement du christia
e son internement ensuite. N'ayant jamais eu d'hallucinations, leur
délire
s'est constitué uniquement à l'aide d'interprét
és par une commission spéciale et proposés au vote de la Société.
Délire
chronique par hallucinations psychiques. M. Mar
chiques dominent t les autres phénomènes mentaux et agissent sur le
délire
; comme une malade classique citée par l3aillar
communique en son nom, ainsi qu'au nom de M. VICOURO1JX, un cas de
délire
de persécution sans hallucina- tions et il insi
stic diffé- rentiel entre la psychose à base d'interprétation et le
délire
des présentés persécuteurs. M. DUPRÉ ne voit
inguer la psychose à base d'in- terprétation des autres variétés de
délire
systématisé chronique, car elle est basée, comm
la nourriture. Elle a eu ses règles. 2° Convulsions, somnambulisme,
délire
. A partir du second mois, l'accès délirant pren
ultiples. Le 18 octobre s'ouvre une nou- velle phase. Les crises de
délire
nocturne reparaissent, mais sous une nouvelle f
lus de tentatives de suicide, ni d'attitudes passionnelles, mais un
délire
calme, avec transformation de la personnalité.
t en revue les phases de son existence passée. C'est un véritable
délire
de mémoire à personnalités multiples. Cette phase
es, commencées il l'état normal, ont été conlinul'esdans 1 ? laL de
délire
somnambulique et tournent toutes autour de deux
xes : celle du suicide et de la vengeance..Mais alors qu'en état de
délire
parlé, elle est surtout hantée' par l'idée du sui
ÉRIQUE INCENDIAIRE PENDANT L'ÉTAT SOMNAMBULIQUE. 103 dans l'état de
délire
écrit, elle exprime de préférence avec une éner
ystériques consistant surtout, comme la première fois, en crises de
délire
avec oubli total au réveil. Deux jours après, l
gues compliquées et prolongées et enfin s'abandonner à un véritable
délire
de vengeance avec impulsion py·rcmaniaquc qu'el
s incessantes de sa personnalité, malgré ses crises continuelles de
délire
et de somnambulisme, par suite sans doute d'une
s marquée; dans l'activité psychique qui diminue ; puis apparaît du
délire
hallucinatoire, une tentative de suicide et Sch
s grande place. Ils étaient caractérisés par une agitation vive, un
délire
diffus dominé par des idées d'orgueil et de gra
té au stade del'enfance. Iln'apas été signalé jusqu'ici au cours du
délire
cardiaque. Ce syndrome n'appar- tientà aucune e
est, sans doute, la raison du caractère diffus et mo- bile de leur
délire
. Nous ne pensons pas qu'il soit possible de déc
on mentale de Rousseau était curable. Cette affection, mélancolie à
délire
de persécution, greffée sur une artério-scléros
éances des 3,4 et 5 août,de M. ARNAUD (de Van- nes) Psychasténie et
délire
: Dupré et Camus, les coenesthopa- ihies, Prof.
ynx. Mule ROUBINOWITCH : La genèse du génie. MM. RAYNEAU et Nouet :
Délire
chronique de grossesse chez une débile. M\1. ,I
ile. M\1. ,INrHDaar,cE et Roger-Mignot : Néphrite canttaridienne et
délire
toxi-alcooliquc tardif. 156 CONGRÈS DES MÉDECIN
fréquentes. A l'occasion d'excès alcooliques, Math...,a réalisé du
délire
épileptique, avec hallucinations auditives et v
n « l'attaque convulsive est le plus souvent suivie que précédée de
délire
». Et même les impulsions violentes ont lieu pl
'Alzheimer (1) sur les lésions anatomiques trouvées dans des cas de
délire
aigu. En ce qui concerne la catatonie, nos rech
jà acquises, avec des différences provenant sans doute de l'état de
délire
aigu dans lequel sont morts les malades d'Alzhe
sybilles, des prophétesses, des extatiques, des possédées. C'est le
délire
que la littérature même a consacré comme tout à f
ittérature même a consacré comme tout à fait carac- téristique ; le
délire
de lady MACBETH quand elle frotte sa main pour
aurait pu croire que le vieillard eut tant de sang... » Ce genre de
délire
n'a pas disparu, sur 600 observations d'hystéri
nière- ment au moins 120 cas très nets dans lesquels on retrouve ce
délire
tout particulier sous des formes diverses compl
ls ont assisté ou à mettre en action une idée fixe quelconque. Ce
délire
est à mon avis extrêmement original : il rentre b
te la pathologie mentale je ne crois pas que l'on puisse trouver un
délire
semblable qui ait les mê- mes caractères et qui
es caractères et qui puisse être confondu avec celui-ci. D'abord ce
délire
est extrême, il s'accompagne d'une conviction int
tions de tous les sens extrêmement intenses. Le développement de ce
délire
est étonnam- ment régulier : la scène de la cru
négatifs sont plus curieux encore : Pendant le développement de son
délire
, le sujet, non seule- lement ne croit rien, n'a
oit en opposition avec son idée dominante comme on le voit dans des
délires
systématiques, mais il ne voit même rien, n'ent
ne voient rien; disait déjà le médecin de lady MACBETH ». Quand le
délire
se ter- mine le sujet revient à la vie normale
remplie par le dé- lire mais encore sur l'idée même qui a rempli le
délire
et sur tous (1) Cf. l'Observation- remarquable
e su- jet qui a l'idée fixe de l'événement auquel il pense dans son
délire
, mais qui n'a aucunement l'idée de tous ces car
on délire, mais qui n'a aucunement l'idée de tous ces caractères du
délire
qui se reproduisent cependant depuis des siècle
t les uns des autres. Personne ne confondra ces phénomènes avec les
délires
systématiques où il n'y a pas anes- thésie, ni
lires systématiques où il n'y a pas anes- thésie, ni amnésie ,où le
délire
remplit la vie entière au lieu d'occu- per seul
ie anatomo-physiologique de l'hystérie de la maladie du doute ou du
délire
de persécution. Les théories qui s'affublent de
ciation, idée fixe, obsession, etc., qu'il faut distinguer dans les
délires
les idées fixes de telle ou telle espèce, les d
très localisé, sans atteinte cardiaque. Le début fut marqué par un
délire
d'abord nocturne et léger, puis rapidement violen
N° Il ARCHIVES DE NEUROLOGIE CLINIQUE MENTALE; , Sur un cas de
délire
à deux avec modes dëaébút f et de collaboration
compris qu'en 1903 toute l'importance de cette vision SUR UN cas DE
délire
A deux 323 survenue en 1888. Nombre de ses intu
ranquille ». Est- ce à dire que NI ? Granet fut cause principale du
délire
qui se déclarait chez sa servante ? Nous ne le
persécution. Les preuves de l'imminence morbide, nous SUR UN CAS DE
DÉLIRE
A DEUX 32G les trouvons dans les antécédents de
e la malade, dans son malaise moral, dans la rapide éclosion de son
délire
, enfin dans l'évolution ultérieure. Sans la ren
t ; il pouvait arriver aussi que, malgré cette imminence aiguë, nul
délire
ne se fût déclaré à cette époque : il n'en sera
l'im- minence existait, et que toute cause pouvait déclancher le
délire
, autrement dit, que pour la naissance de ce délir
it déclancher le délire, autrement dit, que pour la naissance de ce
délire
un processus de contagion n'était pas spécialem
gion n'était pas spécialement néces- saire. Ordinairement, dans les
délires
communiqués pro- prement dits, le sujet passif
il faut en outre remarquer que l'idée délirante n'est pas tout le
délire
. Notre sujet, à demi-passif, nanti d'une idée dél
ier, tout en gardant Marie Forel à son service. Chez celle-ci, le
délire
avait progressé plus rapidement que chez sa maî
l'lle Granet, active, méfiante, sans cesse occupée de SUR UN CAS DE
DÉLIRE
A DEUX 327 raisonnements, voit se multiplier se
lier sesennemis; mais elle n'a d'hal- lucinations qu'après un an de
délire
actif, et peu nombreuses, Marie Forel, au contr
déprimée ; elle raisonne peu, n'a pas de tendance à organiser son
délire
; en revanche elle a de riches hallucinations, et
occupations sans que rien dans ses allures ordinaires trahisse son
délire
; parfois seulement une plainte lui échappe, ou
recherche d'un docteur Mollenbecque, ancien médecin ' SUR UN CAS DE
DÉLIRE
A DEUX 329 9 de l'armée. En mars, lettre au min
ns du souvenir » (Krafft-Ebing). Malgré les troubles sensoriels, le
délire
reste à prédominance in- tellectuelle. La sensi
telles que celles-ci : « J'ai dû renvoyer mes deux 1 SUR UN CAS DE
DÉLIRE
A DEUX 331 filles ; le monde comprendra ma souf
ux causes, d'ailleurs connexes : La malade est mélancolique, et son
délire
n'est pas à base intellectuelle. L'hostilité am
errons en der- nier lieu s'accuser de fautes imaginaires. Son vague
délire
d'il y a douze ans (la crainte d'être accusée d
des obsessions impulsives, et par ces association s ' SUR UN CAS DE
DÉLIRE
A DEUX a33 psycho-sensorielles spéciales dont l
lui tient des discours. En dernier lieu, les dessous dépressifs du
délire
se font jour for- mellement dans des phrases ;
'infirmerie spéciale du Dépôt. Toute la portion mélancolique de son
délire
et une partie de -ses hallucinations apparaisse
et surtout faire comme moi, ne pas répondre aux voix ». ' Dans le
délire
de Marie Forel, il n'y a pas place pour la méga
Cette faible portion de ses convictions constitue un fragment de
délire
imposé, c'est-à-dire une idée délirante reçue d
t à s'as- similer l'idée de richesse, même après quatre années de
délire
, alors que dès avant la rencontre de M""1 Granet.
Granet. elle était mûre pour les idées de persécution. IV. Les
délires
des deux associées sont bien différents dans le
t bien différents dans leur base, leur composition, leur nature. Le
délire
de MUle Granet semble au premier abord répondre
rès, le degré avancé de dis- sociation intellectuelle sur lequel le
délire
s'est fondé, le rôle important des phénomènes d
bli facile des conceptions et leur facile renouvcl- . SUR UN CAS DE
DÉLIRE
A DEUX 335 lement, la systématisation trop faib
en dehors du cadre de la paranoïa. D'autre part ce n'est point un
délire
polymorphe. Le titre de délire de persécu- tion
noïa. D'autre part ce n'est point un délire polymorphe. Le titre de
délire
de persécu- tion chez un dégénéré lui convient
n chez un dégénéré lui convient indéniablement, mais il s'agit d'un
délire
de dégénéré avec des caractères spé- ciaux, don
des idées de grandeur, qui si elle a pu être ai- dée par le fait du
délire
à deux, n'en a pas moins son ori- gine dans le
tonus contraste avec la dysesthésie, qui se signale dès le début du
délire
chez Marie Forel. Nous ne saurions l'appeler ex
re, enfin probabilité de marche rémittente. Si nous examinons ces
délires
au point de vue de leur genèse, nous verrons, d
pour Marie Forel ? A la date de mai 1902,elle était en imminence de
délire
, l'imminence était à la limite, mais un appoint
à la limite, mais un appoint était encore nécessaire, pour que le
délire
se déclarât. Cet appoint pouvait être interne (
ssible. En effet, pour une contingence de plus ou de moins, tout le
délire
de Marie Forel se fût développé isolément, sans
oppé isolément, sans auxiliaire, sans témoins même. Le terme de «
délire
simultané» ne serait pas exact,lui non plus, (m
malgré l'isochronie notoire) parce qu'il désigne généra- lement des
délires
issus des mêmes causes au même mo ment. Or, ici
ent des délires issus des mêmes causes au même mo ment. Or, ici les
délires
sont bien contemporains, mais les préparations
les délires sont bien contemporains, mais les préparations des deux
délires
se sont faites, pour la plus grande part, sépar
éduit, dans notre cas, au mini- nimum imaginable. · SUR UN CIS DE
DÉLIRE
A DHU'X 337 Etudions maintenant leur évolution.
ant leur évolution. Marie Forel n'a pas contribué à la direction du
délire
, ce serait même plu- tôt malgré elle qu'il a pr
n'a jamais été qu'intermittent et parcel- laire. Elle a accéléré le
délire
par le contact de son émo- tion, par son adhési
e plus prolongés, mais par contre plus espacés). La communauté de
délire
entre maître et domes- tique (tous modes de con
agion mor- bide, A. M. P. 1894 1 p. 481). Les évolutions des deux
délires
étaient nettement préétablies. Les différences
culier, aucune n'a créé à l'autre d'aptitude. La commu- nication du
délire
est restée pour chacune limitée aux sé- ries d'
; même leur solidarité morale était encore peu accusée quand leur
délire
s'est révélé (preuve nouvelle d'une pré- parati
sont l'influence considérable de la misère soit dans l'éclosion du
délire
soit dans son accélération (recrudescences,hall
e a d'ailleurs agi différemment chez les deux de- ' z SUR UN CaS DE
DÉLIRE
A DEUX 339 lirantes ; Mille Granet, seulement i
plutôt rapide. Elle l'est d'ordinaire, semble-t-il, dans les cas de
délire
collectif. Dans tous les modes de délire, les d
mble-t-il, dans les cas de délire collectif. Dans tous les modes de
délire
, les délirants col- lectifs, suivant la remarqu
collaboration de nos deux délirantes. Un grand nom- bre des cas de
délire
collectif présente cette même diffi- culté, et
rs individualités connexes. Pour cette raison, nous croyons que les
délires
, en tant que collectifs, offrent une infinie va
tique des Connaissances Médicales, septembre 1906.) · SUR UN CAS DE
DÉLIRE
A DEUX 341 Il s'agit d'un adulte ayant pris en
la narcose brusque, en coup de massue, l'absence de motricité et de
délire
, et la névrite consécutive (analgésie, gan · gr
interrogatoire con- firma notre opinion touchant la genèse des deux
délires
; il ne nous apprit rien d'essentiel quant à la
avant, et ses propos nous révélèrent une curieuse variabilité du
délire
. ' 1. Le début des deux délires associés a été
lèrent une curieuse variabilité du délire. ' 1. Le début des deux
délires
associés a été bien celui que nous avons exposé
DEUX 343 nous retrouvons à quelque degré, bien plus tard, dans le
délire
lui-même. Ces suivages ont été particulièrement
n argent. N'en parlez pas, à cause de son mari. » · SUR UN CAS DE
DÉLIRE
A DEUX 345 5° Une accalmie remarquable s'est pr
uvait aussi se produire, par la seule tendance rémittente propre au
délire
. Enfin l'optimisme morbide, bien différent par
conceptions énoncées, cet état de doute. 8. Nous avons dit que le
délire
nous semble sujet à des rémittences spontanées,
ir subir des additions et suppressions telles, que*dans , UN CAS DE
DÉLIRE
D'INTERPRÉTATION 347 quelques années il pourrai
e parler que de per- sécution) méconnaissable., La variabilité du
délire
a pour cause non pas un travail de logique, mai
sme mental doit avoil joué un rôle primordial dans la production du
délire
, comme aujourd'hui dans son décours. Etudier
er, au point de vue de la patho- genèse, les différentes formes des
délires
de persécution ; travail d'analyse et de synthè
bitieux, en tout cas impossible ici. PATHOLOGIE MENTALE Un cas de
délire
d'interprétation ; Par le D' R. BENON. Médeci
édico-psycholoyique,ont attiré l'attention tout spécialement sur le
délire
d'interprétation, qu'ils considè- rent comme un
vait quatorze ans, quand son père vient à mourir ; elle . UN cas de
délire
d'interprétation 349 désire vivement partir à P
ficile de fixer très exactement le début de ces troubles à cause du
délire
rétrospectif actuel de Louise K... Mais déjà, a
ésente des idées délirantes de persécution et voici le thème de son
délire
. On lui fait toutes sortes de misères. On l'env
e trouve pas exactement le but poursuivi par ses persécu- UN cas DE
délire
d'interprétation 351 teurs, elle se rend bien c
d elle se rend à la Brasserie des 11 ? pour demander à M. UN CAS DE
DÉLIRE
D'INTERPRETATION 353 Paul A ? une place, elle l
des dernières places qu'elle occupe, chez une cocotte, ' UN cas DE
DÉLIRE
d'interprétation 355 rue V...-M..., n° 15, un s
pas continué ces gestes avec une exagération, une mal- ' UN CAS DE
DÉLIRE
D'INTERPRÉTATION 357 veillance évidentes.C'est
s, elle ne nous a communiqué qu'après de longues conversations; son
délire
et ses interprétations. On observe chez elle
ble bien constituer une forme spéciale des psychoses délirantes, le
délire
d'interprétation, forme diffé- rente des autres
t s'accompagner aussi d'interprétations délirantes, et notamment du
délire
des persécutés-persécuteurs. En dehors de la dé
sie générale, etc. Nous ne retien- drons ici que les premières, les
délires
chroniques halluci- natoires, parmi lesquels on
MM. Sérieux, Deny, admettent, du reste, qu'il peut y avoir dans le
délire
d'interprétation de très courts épisodes halluc
interprétation de très courts épisodes hallucinatoires. UN cas DE
DÉLIRE
d'interprétation 359 Les psychoses délirantes c
y a quel- 360 pathologie mentale. que chose de nouveau clans son
délire
. Il n'est pas possible de noter toutes ses inte
le en présente tou- jours de nouvelles. C'est qu'elle travaille son
délire
; infa- tigable, elle élabore, raisonne, réfléc
mptômes qui, d'après MM. Sérieux et Capgras (1), différencient le
délire
d'interprétation du délire des. persécutés-perséc
Sérieux et Capgras (1), différencient le délire d'interprétation du
délire
des. persécutés-persécu- teurs : Délire d'int
élire d'interprétation du délire des. persécutés-persécu- teurs :
Délire
d'interprétation. 1° Multiplicité des conceptio
ées délirantes (mégalomanie, etc.) ; : 3 Evolution progressive du
délire
; 4° Contingence des réactions pourtant mieux
gence des réactions pourtant mieux en rapport avec leur mobile.
Délire
des persécutés-persécuteurs. 1° Idée obsédant
affaire à une idée obsédante. à u'i trouble de la volonté. Dans le
délire
d'interprétation. c'est une perversion du jugem
- greuse se manifestant sous la forme confusionnelle avec ou sans
délire
hallucinatoire, comme c'est la règle dans les psy
le sommeil était troublé souven par des cauche- mars, il y avait du
délire
aussi. Le jour suivant, les douleurs au bas-ven
sa vie à cause de l'affaiblisssement cardiaque ; la nuit il a eu le
délire
. Troisième jour de la maladie. Température norm
s de la description qui suit accentuent encore le contraste avec le
délire
chronique de Lasègue et de Magnan : trouble int
au terme normal une situation même délicate et de ne manifester son
délire
que par quelques singularités auxquelles ne fon
es à idées imposées, pseudomonomanie, im- pulsions intellectuelles,
délire
émotif. ». L'auteur insiste particu- lièrement
est parfois très difficile de reconnaît ! e, car en dehors de leur
délire
, les sujets parais- sent normaux. Ce qui caract
eur délire, les sujets parais- sent normaux. Ce qui caractérise ces
délires
, c'est leur absur- dité jointe à une conservati
ystrophies de toutes natures. F. TISSOT. ` XVI ? Sur une forme de
délire
ambulatoire automatique cons- cient chez des ép
llons d'Afrique, par Jude, p. 310. Dégénérescence. Voir Moelle.
Délire
des préjudices prcscniles par Pascal et Courbon
chez l'une des codctirantcs, par Cléram- bault, p. 321. Un cas de
délire
- d'interprétation, par Bénon, p. 317. Sur un
uillet 1903. N° 91. ARCHIVES DE NEUROLOGIE CLINIQUE NERVEUSE. i
Délire
et petit brightisme ; FIR A. VIGOUROUX, ' et
Dans un premier mémoire nous avons cherché à montrer, qu'à côté des
délires
bruyants, accompagnant la grande insuffisance h
es délires bruyants, accompagnant la grande insuffisance hépatique,
délires
étudiés par MM. Klip- pel, Lévi et M. Faure, il
t l'urobilinurie. Aujourd'hui nous cherchons à montrer qu'à côté du
délire
urémique aigu, à grand fracas, il existe égalem
té médico psychologique, 30 juin 1902 : l'Insuffisance hépatique et
délire
{Revue de psychiatrie, septembre 1902). 2 Aclia
ctement la part qui revient à chaque or- gane dans la pathogénie du
délire
. Il s'agit là d'un syndrome mental hépato-rénal
te- fois parmi les troubles psychiques par auto-intoxication, les
délires
d'origine urémique sont de ceux qui ont été le pl
1891. '- Ce mémoire ne constituant pas une revue sur la question du
délire
dans l'urémie, nous n'avons pas cru devoir rapp
ville, Raymond, etc. ; nous renvoyons : 1° à la thèse de M. Florand
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 3 aussi grande que semblen
rustes, de petite urémie et non de grande insuffisance rénale, avec
délire
aigu et ter- minal, qui est le plus souvent obs
ux et de troubles délirants peut se rencontrer dans trois cas 1" Un
délire
aigu peut être le symptôme passager d'une néphr
l'in- suffisance de la fonction rénale est la cause efficiente du
délire
, quand, en l'absence de toute autre cause, nous v
délire, quand, en l'absence de toute autre cause, nous verrons le
délire
apparaître, évoluer et disparaître avec elle. Dan
me clinique. Il est des cas, dit M. le professeur Dieulafoy-, où le
délire
apparaît comme l'unique manifestation du bright
plus les apparences d'un brightique, il a l'air d'un aliéné. Or ce
délire
, seul témoin de la lésion rénale, est-il pathog
hôpitaux, 1885. ' Cullère. Archives de Neurologie, décembre 1901.
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 5 rénale peuvent rentrer d
BRIGHTISME. 5 rénale peuvent rentrer dans la classe plus vaste des
délires
toxiques. Qu'il s'agisse d'auto-intoxication
gine externe on retrouve toujours dans les grandes lignes le même
délire
hallucinatoire, délire onirique, état de rêve p
uve toujours dans les grandes lignes le même délire hallucinatoire,
délire
onirique, état de rêve prolongé avec confusion
re onirique, état de rêve prolongé avec confusion mentale profonde.
Délire
alcoolique, délire consécutif aux grandes infec
rêve prolongé avec confusion mentale profonde. Délire alcoolique,
délire
consécutif aux grandes infections, délires autoto
fonde. Délire alcoolique, délire consécutif aux grandes infections,
délires
autotoxiques, tous ces troubles psychiques d'or
i- rants, véritables rêves prolongés, que M. Klippel rapproche du
délire
du rêve de Lasègue dont ils ont la physionomie
ire du rêve de Lasègue dont ils ont la physionomie clinique. Or, le
délire
par insuffisance rénale rentre complè- tement d
ire par insuffisance rénale rentre complè- tement dans le cadre des
délires
de rêve et se confond avec eux : de telle sorte
r les antécédents du malade, et devant la confusion mentale ou le
délire
hallucinatoire que ce malade présente, le médecin
atoire que ce malade présente, le médecin con- clut volontiers à un
délire
toxique, et parmi les toxiques accuse le plus s
t de régime alimentaire, des accidents d'obstruction rénale et du
délire
très actif, qualifié d'alcoolique. Celle de R..
pas été soupçonné, qui était soigné pour de la bronchite et dont le
délire
, les cauchemars, les cram- pes avaient été cons
déjà avoir fait un grand pas que d'avoir établi le diagnostic de
délire
toxique ? Au point de vue thérapeutique, le trait
cause. De plus, il faut s'inquiéter de l'avenir d'un malade dont le
délire
paraît être passager et pouvoir le mettre en ga
absolu devra pourtant se soumettre à une ali- ' Cités par Klippel.
Délire
et aizlo-i)iloxicalio ? i hépatique [Revue de p
et aizlo-i)iloxicalio ? i hépatique [Revue de psychiatrie, 1897).
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 1 mentation sévère, et sav
moindre symptôme avant-coureur d'intoxication urinaire. Devant un
délire
onirique, hallucinatoire, confus, toxique en un
urines nous a montré souvent que l'auto-intoxication révélée parle
délire
est complexe et peut dépendre du mauvais foncti
cile dans ces conditions, de distinguer, au point de vue mental, le
délire
d'origine hépatique et d'origine intestinale du
e mental, le délire d'origine hépatique et d'origine intestinale du
délire
urémi- que ou des autres délires toxiques. Et
patique et d'origine intestinale du délire urémi- que ou des autres
délires
toxiques. Et si l'on pouvait admettre qu'un bri
s altérations durables, et dans ces cas la démence con- sécutive au
délire
n'a aucun caractère spécial. Or il est excep- t
t de rêve et de la folie (An- nales : ëico-/)c/t0<oues, 1853).
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 9 peut provoquer par lui-m
cations thérapeutiques fort utiles. III. Il semble donc que, si les
délires
urémiques bruyants se rencontrent à l'hôpital e
ntrent à l'hôpital et y sont soignés, on trouve dans les asiles des
délires
subaigus qui reconnaissent comme cause la même
dire ? N'est-ce pas, plutôt que l'internement, la prédisposition au
délire
qui constitue la tare ? Les descendants d'un ma
mai 1902, venant de l'Asile clinique; avec le diagnostic suivant :
Délire
mé- lancoliqave avec idées confuses de persécut
a même pas un demi-litre ; il présenta pendant la nuit un véritable
délire
de rêve; il vit sa fille et sa soeur mortes dep
à des cauchemars ses actes déraisonnables, et par crainte défaire
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 'Il des bêtises dans la ru
ueillies le 2 juin ont donné à l'analyse les résultats suivants :
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. '13 Observation IL R... Er
dans le ser- vice le 5 juillet 1902 avec les diagnostics suivants :
délire
alcooli- que, hallucinations, peurs imaginaires
jusqu'au le, juillet, mais dans la nuit du 2 au 3 il a présenté du
délire
hallucinatoire; il a appelé, pour qu'on pût le
ivée dans le service à un état de dépression très prononcé, mais le
délire
per- sistait toujours. Il faut, pour l'examin
ait conservé le souvenir, le ma- lade n'a pas présenté à l'asile de
délire
hallucinatoire. Il était sur- tout confus et av
suivants : CLINIQUE PSYCHIATRIQUE DE L'UNIVERSITE DE GIESSEN. 15
délire
. Mais d'autre part, il est impossible de ne pas ê
s modifications du rythme, les paroles et les cris d'un aliéné en
délire
. Non seulement on peut par ce moyen étudier en to
on peut par ce moyen étudier en tout temps les particularités d'un
délire
dont l'expression rapide et fugace, souvent con
e rencontrer associés la dégéné- rescence et le mysticisme. Mais le
délire
mystique des dégénérés diffère complètement de
énérés diffère complètement de la folie religieuse systématisée; ce
délire
au contraire se rapproche morphologiquement, pa
e rapproche morphologiquement, par ses hallucina- tions variées, du
délire
hystérique. L'auteur aborde enfin l'élude médic
ntielle, caractérisée par des hallucinations sensorielles et par un
délire
aboutissant en dernier lieu à la trans- formati
Il démontre que les aliénés sont d'autant plus dangereux que leur
délire
est plus ignoré. L'auteur conclut qu'il est souve
rt. (Le Progrès de Lyon, 10 juil- let 1903.) CLINIQUE NERVEUSE.
Délire
et petit brightisme; PU ! A. VIGOUROUX, méf
l'affaiblissement intellec- tuel, avec amnésie des faits récents et
délire
polymorphe : mé- lange d'idées de persécution e
ésultat positif, l'albuminurie persiste avec les autres signes déjà
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 139 signalés de petite uré
l- lucinatious et idées de persécution) qui ont les caractères du
délire
alcoolique. Ensuite ce malade présente des altern
e service le 9 février 1901. Il présente au moment de son entrée un
délire
hallucinatoire très intense. Il voit sa femme e
nt depuis trois ans et au régime lacté intégral depuis cinq mois.
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 141 Quelques jours avant s
gime, les urines diminuèrent, M... ressentit des maux de tête et un
délire
hallucinatoire surtout nocturne s'installa; ses
t enfoncé dans le sous-sol... On va l'empoisonner, le tuer, etc. Ce
délire
né- cessita son entrée à l'asile et continua to
et en quelques jours, les hallucinations disparurent ainsi que le
délire
secondaire. Il semble bien que ce délire a été
disparurent ainsi que le délire secondaire. Il semble bien que ce
délire
a été provoqué par insuffisance de la fonction
fisance de la fonction rénale chez un cardiopathe, et bien que ce
délire
ait eu les caractères du délire alcoolique, l'abs
chez un cardiopathe, et bien que ce délire ait eu les caractères du
délire
alcoolique, l'abstinence totale du malade depui
car à la soixante-douzième heure, elle n'est pas encore terminée.
DÉLIRE
ET FETIT BRIGHTISME. 1-13 Le 20 février, le mal
nt cependant bien ; un certain nombre de tubes sont en collapsus.
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 145 Dans son ensemble le r
raptus, les impulsions agres- sives, les attaques subintrantes, le
délire
postépileptique exigeant l'isolement. On leur d
t liées aux lésions cérébrales, et l'on a été jusqu'à considérer le
délire
cxpansil comme l'équivalent psychique de l'hype
turnine (Devouges, Régis); 3° Affections viscérales. On sait que le
délire
hypochondriaque est presque toujours lié à des
chez un débile, Interprétation hypocondriaque des symptômes par un
délire
de zoopalitie interne. MM. Ernest Dupré et Léop
ndromes observés : dans l'apparition, il y a plusieurs années, d'un
délire
hypocondriaque, localisé surtout à la sphère ab
peresthésie gastro-in- testinale. La forme zoopathique interne du
délire
s'explique par la débilité mentale. L'interprét
N° 93. ARCHIVES DE NEUROLOGIE ' CLINIQUE MENTALE. Obsession et
délire
' ; Par le D' E. MARANDON de 110 ? 1 YEL Méde
n, celle-ci n'évolue pas, ne se transforme pas, n'aboutit jamais au
délire
proprement dit. A plusieurs reprises et tout de
sions pouvaient déterminer à leur suite l'apparition d'un véritable
délire
. Cette opinion du si distingué clinicien de Bic
dé et un délirant, mais par simple coïncidence. L'obses- sion et le
délire
, dans ce cas, ne sont pas directement reliés l'
33 : Séglas, Note sur 1 évolution des obsessions et leur passage au
délire
. Archives, 2- série, t. XVI. ' 13 . 194 CLINI
ce est moins rare que la transformation directe.de l'obsession en
délire
qui est, elle, tout à fait exceptionnelle. M. Mag
lques exceptions et qu'il y a quelques cas curieux dans lesquels le
délire
se manifeste comme une émanation directe, une t
. Puis survinrent des hallucinations de l'ouïe en rapport avec le
délire
. Le malade entendit des voix du ciel qui lui repr
glas est dans le vrai et que si la transformation de l'obsession en
délire
et sa complication par une crise de manie ou de
ntôt c'est l'agoraphobie qui est le symptôme prédominant, tantôt le
délire
du toucher, tantôt les raisonnements obsédants,
fait raisonnable alors. Ce seul fait déjà exclut l'existence ici du
délire
de jalousie, comme l'une des formes de la paran
s de la paranoïa raisonnante ; la malade en question n'améme pas de
délire
de,jalousie proprement dite; elle n'a pas non p
r comme une forme psychopathologique autonome. CLINIQUE NERVEUSE.
Délire
et petit brightisme ' ; S A. VIGOUROUX, médec
s. Depuis quatre ans déjà, il avait quelques troubles cérébraux, du
délire
nocturne. Il avait de plus des envies fréquente
n'avons pu insérer la fin de ce travail dans le précédent numéro.
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 203 principaux événements
bouffis, les pupilles contractées et légèrement inégales. La langue
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 20S saburrale et tremblant
complet des urines donne a cette époque les résultats suivants :
DÉLIRE
ET PETIT BRIGHTISME. 207 -1 Alors qu'est-ce que
, excitation maniaque, dépression mélancolique, stupeur, catatonie,
délires
polymorphes des dégéné- rés, affaiblissement ps
n, de cette dépression, de cette stupeur, de cette confusion, de ce
délire
. Les méthodes nouvelles d'observation qui se mu
ant avec la dégéné- rescence hyaline, que Bischotr constate dans le
délire
aigu et que tant d'autres décrivent dans les in
e infectieuse est la possibilité de toutes les transitions entre le
délire
aigu et les formes les plus len- tes de la para
-intoxications aiguës ou subaiguës, qui entrai- nent les différents
délires
des alcooliques, delirium tremens, rêve prolong
l'encéphale et l'infection y a sans doute sa part; la fiè- vre, le
délire
, les attaques épileptiformes, le coma, en sont la
corce et de l'axe cérébro-spinal. Les premières sont à l'origine du
délire
; les secondes ont pour conséquence la démence.
estibilité trouve ses facteurs dans la sphère des nerfs sensoriaux (
délire
de rêve). Les autres symptômes ne sont pas moin
ticiables de la dou- ble lésion, irritative et destructive, dont le
délire
et la démence sont les résultats respectifs. Un
la virulence, on rencontre toutes les transi- tions entre certains
délires
aigus et les formes les plus chroniques de para
une même infection secondaire, mais atténuée par rapport à leurs
délires
aigus ou subaigus, pour y revenir encore. . En
lésions, ses modes de début sont par- fois assez divers. Ainsi, les
délires
, les troubles moteurs corticaux et bulbaires, l
mme expert à examiner des individus ayant, sous l'influence de leur
délire
, multiplié des dénonciations reconnues mal fond
es. Parmi celles-ci un certain nombre ont rapport à de véritables
délires
. Les maladies qui les ont causées, comme aussi la
ental, étaient diverses. Cependant, si on met à part celles dont lé
délire
n'a que la signification d'un accident psychi-
urèLlire, et le rectum, etc. Quelques mois plus tard il présente du
délire
de persécution et finalement des idées de gran-
supérieurs comme celle de tous les autres systèmes. Sur un cas de
délire
de lIé(littii2nilé. MM. Ballet ET DIIEUR commun
IEUR communiquent l'observation d'un malade qui a été en proie à un
délire
des plus intenses, reposant unique- 278 SOCIÉTÉ
amentale entre le trouble mental et celui des médiums ordinaires.
Délire
hallucinatoire, avec idées de pe''s<'c<t<
-dire essentiellement représentés par de la confusion mentale et du
délire
onirique. XVJ,11..Etude sur la cécité hystériqu
rovoque chez lui une surexcitation spéciale qui va parfois jusqu'au
délire
de la persécution avec illusions et hallu- cina
oliques en particulier, chez qui l'obscurité à elle seule ramène le
délire
hallucinatoire. Mais il est probable que, chez
aussi observé, au cours d'insomnies ayant duré six à neuf jours, un
délire
qui guérit par le repos et qu'il dénomme « déli
neuf jours, un délire qui guérit par le repos et qu'il dénomme «
délire
transitoire agrypnique », se traduisant par de la
, des hallucinations incohérentes, et s'accompagnant d'amnésie ; ce
délire
dure de quelques heures à quelques jours et le
u'elle cause, avoir une influence directe sur le dévelop- pement du
délire
et de l'agitation. On se trouve chez certains de
merveil- leux résultats. Son application serait désirable dans les
délires
SOCIÉTÉS SAVANTES. 329 9 aigus et les psychos
tion intercur- rente. Suit l'observation d'un individu atteint de
délire
systématisé, SOCIÉTÉS SAVANTES. 337 Î qui, sa
s mots dans la plupart des états de stupeur cérébrale (traumatisme,
délire
aigu, hystérie ( ? ), épilepsie, paralysie géné
parmi les démentes, les vieilles aux poupées, parfois atteintes du
délire
micro- maniaque par lequel elles se croient rap
ation de M. Meige, p. 9r) 1. Excitation et dépression périodique.
Délire
circulaire fruste dans un cas de syphilis héréd
ble régulièrement périodique, assez semblable à certaines formes de
délire
circulaire. Mais ce qui est singulier, c'est qu
nation mentale dégénérative. La première phase, mélancolie, parfois
délire
paranoïaque, de la psychose dont la catatonie m
de l'hystérie), une cause émotionnelle déter- minante, une phase de
délire
mélancolique, une période transitoire de confus
la santé physique ; des idées tristes ou du 416 CLINIQUE MENTALE.
délire
mélancolique ne tardent pas à apparaitre, accrois
stases carcinomateuses du cerveau, au ramollissement embo- lique du
délire
aigu, aux foyers de ramollissement syphilitique d
eurs profuses apparaissent; les contrac- tures cèdent la place à du
délire
. Le 34, le creux de l'estomac est douloureux, l
st de plus en plus difficile et inintelligible. Bientôt survient du
délire
avec hal-' lucinations visuelles. La connaissan
au réveil, d'un certain trouble des idées, quelquefois d'un peu de
délire
court et tranquille, qui semble la continuation
sans ordre est l'absence absolue de relation entre le caractère du
délire
et les phénomènes moteurs, M. Masoin insiste su
science de son état mor- bide et, si, sous l'influence des rêves du
délire
, il vague désorienté, ce n'est que passager, il
sée intime du malade, est un excel- lent moyen d'observation de son
délire
, de son état mental réel. On n'a plus à compter
monologuer ; ces cas sont rares mais méritent d'être signalés. Leur
délire
est calme, tranquille ; ils parlent à voix bass
ous a paru se montrer surtout dans les états de démence et dans les
délires
systé- matisés chroniques, mais tout particuliè
, mais tout particulièrement dans les états désignés sous le nom de
délires
systématisés secon- daires : fait qui n'a rien
le plus sûr de connaître le caractère, la forme et la couleur d'un
délire
; parce que le malade ne subit pas les suggesti
re, parce qu'il ne ' dissimule pas comme il le fait quelquefois son
délire
par suite de tous les motifs connus qui le rend
décousu des monologues. La logique est surtout en rapport avec les
délires
systématiques, le décousu avec les états d'exci
justifiées, Au bout d'un certain temps, il arrive à une période de
délire
systématique secondaire avec idées d'auto-accus
ont que des gémissements inarticulés : Ah, ali, ah, ma mère. » Le
délires
systématiques secondaires ne sont pas le* seuls
emarque cette évolution du monologue, on la retrouve aussi dans les
délires
systématiques primitifs, souvent chez les matad
lemps. A mesure que la maladie devient plus ancienne le cercle du
délire
se rétrécit et le monologue traduit cette modific
time, mais de temps en temps il émet une phrase qui résume tout son
délire
comme par exemple cette expression : v la tourm
invisible », ou « le tripotage», c'est le trait caractéristique du
délire
qui se tasse, qui s'éteint. Bientôt il ne restera
ment important pour le pronostic. Le logique est surtout le Git des
délires
systématisés, affection chronique. Pour le déco
. Comparons, par exemple le monologue de la manie aiguë et celui du
délire
chronique ÉTUDE CLINIQUE DES MONOLOGUES CHEZ LE
Celui du persécutéest logique et n'est que la manifestation de son
délire
, de ses souffrances il exprime une idée nette,
les traits tirés, la langue saburrale, l'haleine fétide. Dans son
délire
mélancolique les idées de négation tiennent la pr
Cet état anxieux, avec son éclosion peu après la méno- pause etson
délire
où prédominentles idées hypocondriaques et les
closion des (roubles sensoriels. Vient- elle à taire défaut dans un
délire
, une lésion de l'appareil auditif produira non
s signes de déchéance, et la forme démen- tielle de la maladie sans
délire
; 8° dans les vingt à vingt-cinq der- nières ann
n donnera l'histoite clinique complète dans une prochaine séance.
Délire
hallucinatoire chez un Lrigtique. M. ViGounoux
ViGounoux expose le cas d'un artério-scféreuxatbuminurique ayant un
délire
hallucinatoire assez actif, sur lequel le régime
es parties du système neveux, par Ailler, 429 BR@('1111 SIE. Voir
Délire
. Briquet. Voir Syndrome. BIIOWN-SIQU,l;D. Voi
)0. ti;;mates psychiques i.trils de - mentale, par \\'nhl, 524
Délire
et petit Lrlglmsme, par Virouioux et 1, 1, 137,
sité. Vou Narcolepsie. Obsession oculaire, par lienllon, 80. - et
délire
, par Marandon (le ,)Ioiii%el. 193. Sur la patho
11)-ol)hie musculaire E ? citdih-ii et néptvssion mélanco- Ilyne.
Délire
cuculdur Iruate Jdn. un cas - héréditaire, pai
un débile. Interprétation hypo- cundrlaque des symptômes par un
délire
dezoopathie interne, par 1)(ipi'é et Levi, 179.
il serait utile de rechercher les cas MÉDIUMNITÉ DÉLIRANTE. 3 de
délire
à forme médianimique et les cas d'aliénation sur-
mentaux se présentent sous trois modalités différentes : n 1° Le
délire
vésanique revêt la forme médianimique, il const
he cette maladie mentale, elle se renferme dans les limites de ce
délire
, débutant et finissant avec lui. Dans ce cas, le
le malade de MM. Ballet et Dheur et notre première malade. 2° Le
délire
médianimique n'est que le début, la première ét
confirmée ; ce dont notre second malade serait un exemple. 3° Un
délire
vésanique de forme quelconque peut venir compli
médiumnité ordinaire durant depuis un temps plus ou moins long. Ce
délire
marque alors un pro- grès nouveau accompli pour
ité du spiritisme 1.. Il est d'ailleurs curieux de constater que le
délire
de mé- diumnité peut naître spontanément, ou si
peut naître spontanément, ou si l'on préfère, que les éléments d'un
délire
peuvent revêtir d'eux-mêmes la forme médianimiq
mais pris part à aucune pratique spirite avant l'éclosion de son
délire
, elle n'en a pas moins. appliqué à tous ses phéno
vec une persévérance et un succès complets tout ce qui reste de sou
délire
et tout ce qui l'aconstituéjusqu'alors. Elle a de
souvent l'état nerveux grave pendant lequel elle disait avoir eu du
délire
et beaucoup souffert et qu'elle appelait sa fiè
phiques telles que celle-ci : « C'est toi, m'a dit Dieu pendant mon
délire
(conscient), qui « dictera aux hommes leur futu
une opinion préconçue ressemble psychologiquement au malade dont le
délire
est systématisé ; aucun fait, aucun argument, a
endant une mala- die fébrile, on observa chez lui des phénomènes de
délire
alcoolique, en septembre des accès de vertige ;
dans la foi religieuse sans connaître la religion; elle ébauche un
délire
d'abord discret bientôt développé, caractérisé
ulu de ses l'aculiés médiumniques qui la font retomber dans le même
délire
plus étendu encore et plus systématisé que la p
de ces faits à l'élément vésanique. Elle était à ce moment en plein
délire
, et le souvenir de ces conceptions ne l'a même
le du cas de Swedenhorg. Ce dernier comme elle, était tombé dans le
délire
hallucinatoire après une longue période de rêve
a vie extérieure normale dans laquelle ils ont en paix promené leur
délire
tant que la forme vésa- nique n'a pas entraîné
omanes. Le nombre de personnes présentant des prédispositions à ces
délires
est étonnant quand on y 144 Il CLINIQUE MENTALE
uter aussi : « pour que cette désorganisation atteigne le taux du
délire
et arrive presqu'à la vésanie caractérisée avec t
s de disciples qui continuent leur doctrine. En général ce genre de
délire
entraîne autour de lui la folie multiple. Cam..
fruste, nous fera mieux voir encore le danger du spiritisme et des
délires
consécutifs à ces exercices d'occultisme dans l
de et même l'homicide. OnSOERVATION II. - Hérédité névroputhique.
Délire
à forme spirite lions de métaphysique, de réfor
esure que son état se rapproche de la normale, il oublie son ancien
délire
et les actes qu'il a accomplis sous cette influ
iolent et avait tenté d'étrangler un Sarde-malade. ZD Chez lui le
délire
spirite n'a été qu'un épisode établissant la tr
caractérisé ho CLINIQUE MENTALE. par ses grandes phobies ' et son
délire
vésanique actuel qui le porte constamment à des
imples injonctions de leurs voix°. Quelle que soit leur marche, ces
délires
médianimiques sont toujours caractérisés par un
lement à cet é2ard. , Du rôle de l'imitation dans la formation d'un
délire
. r 11111. VuRpAs et DUPR.1T étudient la formati
d'un délire. r 11111. VuRpAs et DUPR.1T étudient la formation d'un
délire
de per- sécution, à : base religieuse : la mala
'idée d'une persécution diabolique, qui est le point de départ d'un
délire
vrai de persécution. Des excentricités com- mis
ment sa vie s'oriente dès lors autour de ce système, constituant le
délire
par imitation. Ce délire est bien différent du dé
lors autour de ce système, constituant le délire par imitation. Ce
délire
est bien différent du délire par con- tagion où
onstituant le délire par imitation. Ce délire est bien différent du
délire
par con- tagion où l'imitateur est passif; la m
ble évoluant simultanément chez la mère et la fille. Il s'agit d'un
délire
polymorphe avec prédominance d'idées SOCIÉTÉS S
et qu'elle présente des stigmates plus nets de dégénérescence, son
délire
est remarqua- blement empreint de débilité, con
laissent rien à désirer.' b) En ce qui concerne la préexistence du
délire
chez l'actif, le cas n'est pas davantage en fav
se développe le thème délirant commun. c. Quant à la prééminence du
délire
de l'actif sur celui du passif, elle est encore
stématisation des idées délirantes chez l'organe passif donne à son
délire
une intensité très marquée. En réalité, il ne
obsédant point de départ d'une déformation de l'épaule et suivi du
délire
des négations. M. Privât de FORTUNIÉ rapporte l
es des idées de suicide et progressivement la malade est arrivée au
délire
des négations. Dans cette observation plusieurs
dire que s'il ne s'agit pas de la transformation d'une obsession en
délire
, néanmoins l'obsession paraît avoir eu sur l'év
e cette forme serties confabulations, et c'est déjà un phénomène de
délire
avec coloration de démence. Par conséquent, on
x fausses réminiscences, elles ne peuvent pas être envisagées comme
délire
absurde. Un cas de carcomatose de la moelle é
RDAN (de Marseille) pour sa thèse : « De l'influence du rêve sur le
délire
(essai de psycho-physiologie). » , Liébeault et
auquel elle a été très facilement endormie et rapidement guérie.
Délire
hystérique traité par la suggestion hypnotique.
suite de cela, elle présente des séries d'attaques hystériques avec
délire
hallucinatoire en rapport avec la pièce qui l'a
simple), qui comprend les formes décrites en France sous le nom de
délire
polymorphe des dégénérés, de délire d'emblée, e
crites en France sous le nom de délire polymorphe des dégénérés, de
délire
d'emblée, etc., en Allemagne sous celui de para
ce paranoïde, forme dans laquelle Kroepeiin a fait rentrer tous les
délires
systématisés hallucinatoires, y compris le déli
rentrer tous les délires systématisés hallucinatoires, y compris le
délire
chronique de Magnan, ces idées délirantes sont
(manie, mélancolie, etc.) ; 2° aux psychoses dites des dégénérés (
délire
d'emblée, délire polymorphe, paranoïa aigus, etc.
lie, etc.) ; 2° aux psychoses dites des dégénérés (délire d'emblée,
délire
polymorphe, paranoïa aigus, etc.); 3° aux folie
ces consécutives aux états dits dégénératifs décrits sous le nom de
délires
d'emblée ou polymorphes, de paranoïa aiguë, etc
e laissent aucun doute sur son origine démentielle. - Réstent les
délires
systématisés chroniques. Beaucoup d'auteurs est
contrée M. Magnan pour faire accepter la période démentielle de son
délire
chronique à évolution systématique. L'effacemen
e de son délire chronique à évolution systématique. L'effacement du
délire
, sa cristallisation, l'indifférence des malades
la même façon : il est nombre de cas, dit M. Séglas, en parlant des
délires
systé- matisés, surtout des variétés dites hall
res parti- culiers. MM. Sérieux et Masselon admettent également les
délires
sysmatisés hallucinatoires aboutissent plus ou
re rentrer les états d'affaiblissement intellectuel consécutifs aux
délires
sys- tématisés hallucinatoires dans la variété
ue toutes les variétés hallucinatoires de la paranoïa, y compris le
délire
chronique de Magnan, doivent être considérés, a
roepelin. Pour juger du niveau intellectuel des malades atteints de
délires
systématisés chroniques, il faut étudier le con
délires systématisés chroniques, il faut étudier le contenu de ces
délires
qui, comme on le sait, est presque toujours à b
les paranoïaques, on invoque surtout la systématisa- tion de leurs
délires
; leurs conceptions fausses, dit-on, s'enchaî- n
st l'un et l'autre. En tout cas, M. Magnan a signalé l'existence de
délires
systématisés, en apparence purs de tout mélange
éraux. Son élève, M. Pécharman, a également relevé plusieurs cas de
délire
systé- matisé chez des vieillards, c'est-à-dire
s sujets dont le cer- veau est en voie de régression athéromateuse.
Délire
systématisé et démence ne peuvent donc pas être
'introduction dans le cadre de la démence précoce de la plupait des
délires
systématisés hallucinatoires chroniques. Ajouto
es chroniques. Ajoutons, enfin, que la terminaison constante de ces
délires
par démence totale, peut encore être invoquée e
urs il s'écoulerait un temps parfois considérable entre le début du
délire
systématisé et le moment où la démence fait son
s deux groupes d'états démen- tiels. D'après cette théorie, « les
délires
et les démences dites organi- ques auraient pou
ucocytes, endothéliums vascu- laires, cellules conjonctives). « Les
délires
et les démences vésa- AMtnvM, 2' série, t. XV11
s qui sont consécutives aux prétendues psychoses dégénératives, aux
délires
systématisés aigus ou chroniques (variétés hall
jusqu'ici manie, mélancolie, stupeur, confusion mentale, voire même
délire
systématisé chronique, etc., bien qu'elles puis
ces manifestations aboutissent souvent non à la démence, mais à des
délires
systéma- tisés chroniques, où l'affaiblissement
Or, si la démence ne 228 SOCIÉTÉS SAVANTES. survient qu'après un
délire
à longue évolution, ce n'est plus de la démence
la démence précoce dans le groupe des confu- sions mentales. Les
délires
systématisés chroniques hallucinatoires évoluant
ctères psychologiques différents de ceux des déments précoces : ces
délires
, y compris le délire chronique de Magnan, forme
différents de ceux des déments précoces : ces délires, y compris le
délire
chronique de Magnan, forment le groupe de la dé
a sphère sexuelle. Sur la démence organique secondaire à quelques
délires
chroniques hallucinatoires. MM. le Dr Marie (
firment très heureusement la conception de Kroepelin. Deux cas de
délire
aigu traités avec succès par les bains frais.
nd (de l'asile de Blois). Les mala- des ayant présenté, au cours du
délire
aigu pyrétique, des troubles gastro-intestinaux
t celui-là un actif. C'est donc ailleurs que dans les caractères du
délire
qu'il faut chercher la cause de ces différences r
nnel des infirmiers et des mé- decins. » (Adopté.) Traumatisme et
délire
alcoolique. M. MABILLR, rappelant les travaux a
. Motet, Peronne, Respaut et Gabriel, relate trois cas de réveil de
délire
alcoolique, deux dus à un choc traumatique phys
ique, l'autre attribué a un choc moral. Chez les trois malades le
délire
alcoolique ne s'est développé que plusieurs jou
n grouper ensemble toutes les variétés. Lorsqu'on en a distrait les
délires
tenant à des infections médicales concomitantes
les délires tenant à des infections médicales concomitantes et les
délires
par intoxication, on se trouve en présence de d
ires par intoxication, on se trouve en présence de deux variétés de
délire
post-partum vrai : le délire fébrile et le déli
trouve en présence de deux variétés de délire post-partum vrai : le
délire
fébrile et le délire apyrétique. Aujourd'hui la
deux variétés de délire post-partum vrai : le délire fébrile et le
délire
apyrétique. Aujourd'hui la nature infectieuse d
e et le délire apyrétique. Aujourd'hui la nature infectieuse de ces
délires
est parfaite- ment établie ; comme dans les psy
s fébriles, l'état infectieux grave constitue la vraie maladie ; le
délire
n'est qu'un élément secondaire et surajouté qui
gie prouve qu'elles peuvent y guérir à la fois de l'infection et du
délire
qui l'accompagne. Délire de possession par les
y guérir à la fois de l'infection et du délire qui l'accompagne.
Délire
de possession par les reptiles, délire de grosses
du délire qui l'accompagne. Délire de possession par les reptiles,
délire
de grossesse et entéro- colite muco-membraneuse
b. Mirallié (de Nantes). -L'auteur publie : 1° Une obser- vation de
délire
de grossesse. suivie de délire de zoopathie inter
eur publie : 1° Une obser- vation de délire de grossesse. suivie de
délire
de zoopathie interne. associée à l'entéro-colit
it une atténuation des idées délirantes ; - 2° Deux observations de
délire
de grossesse chez des malades pré- sentant de l
o-membraneuse. Rapprochant ses observations de celles de Bechterew (
délire
de possession par les reptiles), de Dupré et L.
terew (délire de possession par les reptiles), de Dupré et L. Léri (
délire
de zoopa- thie interne), M. Mirallié insiste su
rtance de l'entéro-colite muco-membraneuse comme point du départ du
délire
de posses- sion. Les sensations subjectives exa
s mêmes -SOCIÉTÉS SAVANTES. 273 sensations peuvent donner lieu au
délire
de grossesse. Enfin il existe une relation étio
sse. Enfin il existe une relation étiologique intime entre ces deux
délires
qui peuvent avoir la même origine et même se su
la même origine et même se succéder l'un l'autre. Bien entendu ces
délires
de possession et de grossesse n'appa- raissent
s, etc.) pourraient, chez des prédisposées, donner lieu aux mêmes
délires
. Séance du samedi 6 août. Dans la petite sall
obses- sion n'évolue pas, ne se transforme pas, n'aboutit jamais au
délire
proprement dit. En outre, je lui affirmai que j
ieurs accès de manie, parfois avec un haut degré d'excitation, avec
délire
et hallucina- tions ; les accès duraient tantôt
lt sur Ne1'venhei ? llnde, XXV, N. F. XIV, 1903.) Le négativisme ou
délire
d'opposition, est comme tous les au- tres sympt
du processus d'abêtissement ; le symptôme est la manifesta- tion du
délire
d'opposition (négativisme) de la catatonie. P.
convulsive et se terminant d'ordinaire brusquement. Sans hypnose ni
délire
, les malades passent sans transitions de l'état
ne fillette de quinze ans. Plusieurs jours d'agitation motrice avec
délire
terrifiant sont suivis de stupeur avec attitudes
de la conscience, mais sans hallucinations; ce n'était donc pas le
délire
hallucinatoire aigu des buveurs. Il ne s'est pa
at étonnant du trional dans la confusion mentale aiguë primitive ou
délire
général hallucinatoire. Il administre le premie
BIBLIOGRAPHIE. 361 3° Contribution à l'étude des névroses et des
délires
paroxys- tiques. 4° Les incendiaires. Le pr
initiale de la ma- ladie daus les formes dites des hôpitaux ou sans
délire
de Requin. Il peut, 'en effet, procéder tantôt
es horribles blessures. Il était, depuis quelques temps, atteint du
délire
^de la persécution. Cet officier jouissait de l
une seule mèche ? On l'ignore. P. KERAVAL. VI. De la pathogénie du
délire
spécifique du paralytique, contribu- tion aux r
e paralytique; par A. WizEL (Neurolog. Cenlral6l, l\II, 4903). Le
délire
du paralytique général est un monstre. Tandis que
lirant systématique, indemne de lacunes intellectuelles, adapte son
délire
à la provision d'idées et de notions enregistrées
re que les choses de l'esprit. Rien ne l'arrête. La monstruosité du
délire
de chaque paralytique dépend des lacunes de son
dans cet article l'influence de l'image mentale dans l'éclosion du
délire
des malades classés comme dégé- nérés. L'image
z les tiqueurs, les obsédés, les invertis sexuels et aussi dans les
délires
propres aux dégénérés. Cette image mentale do
tion et à l'autonomie propre qu'elle revêt ensuite dans le cours du
délire
. Quant à expliquer cette soudaineté d'apparition
as, si les hallucinations qu'elle engendre ne disparaissent pas, le
délire
se perpétue d'ordinaire pendant de longues anné
sujets obsédés. Il étudie les rapports de cet état morbide avec les
délires
et avec le syndrome neurasthénique. (Revue neur
rome neurasthénique. (Revue neurologique, juin 1903). E. B. XVII.
Délire
hypocondriaque de zoopathie interne chez un débil
les plus variées, détermine chez ce prédisposé l'appari- tion d'un
délire
hypocondriaque avec idées de possession et que,
on et que, par analogie avec les démonopathies, on peut dénommer un
délire
de zoopathie interne. (Revue neurologique, sept
ie sans lésion anatomique de Jacobson. ALZHEIMER (Munich). Sur le
délire
alcoolique fébrile ddlagnan.- L'auteur en a obs
res ou de cer- tains chants chez un malade qui a eu certainement du
délire
religieux. A propos du diagnostic, l'auteur f
eux de nombreuses analogies : chez tous la maladie a débuté par un
délire
mystique avec agitation motrice et psychique in
taire (folie intermittente, périodique, circulaire, à double forme,
délire
systématisé progressif, etc.). Quand à la prédi
avillons ouverts, environ à 2 gardiens. Lorsqu'un malade s'agite ou
délire
trop bruyamment on le traite par l'alitement d'
suit : 1° Psychoses aiguës : delirium tremens 34, hallucinoses il,
délires
atypiques G, délires atypiques avec maladies gr
aiguës : delirium tremens 34, hallucinoses il, délires atypiques G,
délires
atypiques avec maladies graves concomi- tantes
du delirium tremens ou de l'hallucinose. Sous la dénomination de
délires
atypiques il faut entendre les formes séparémen
ndre les formes séparément décrites de l'ivresse pathologique et du
délire
subaigu transitoire. Pour toutes ces psychose
intoxications et en particulier à l'alcoolisme chronique. XXXII.
Délire
alcoolique continu par SOU¡\11 \NorF et WËDEKSKY
Les auteurs cherchent à établir la symplomalologie particulière du
délire
alcoolique continu en vue de le différencier des
lquefois hallucinations olfac- tives, visuelles et tactiles. Pas de
délire
systématisé. Pas d'affai- blissement intellectu
ale à forme aiguë; 4° Paralysie générale compliquant un tabes, avec
délire
hallucinatoire, etc. ' L'observation et la desc
tacher à la partu- rition, et à la période immédiatement voisine un
délire
avec agita- tion, illusions, hallucinations et
ie générale. Le malade mourut après avoir présenté les symptômes du
délire
aigu. A l'autopsie, on constata, en outre des lés
érale. Comme au dehors, il se montra agité, violent, avec le même
délire
, il fallut le maintenir le jour et la nuit par le
al, en particulier chez le cheval, par Rudler et Cho- mel. 265.
Délire
. Voir Imitation. Etat obsé- dant point de dépar
berté, par Marie, 232. Sur la - organique secondaire à quelques
délires
chroniques hallucinatoi- res, par Marie, 232. U
par Ley, 285. Pour les ? 437. Epaule. Voir Syringomyélie. -Voir
Délire
. Epilepsie. L'- ne peut pas être causée par d
o Maugeret, 461. Imitation. Du rôle de l'- dans la formation d'un
délire
, par Vurpas et Duprat, 166. Impression consci
ille et - hypnotique, par Bourdon, 178. ; voir Hypnotisme. voir
Délire
. Suicide d'un fou, 95. Tentative de - d'un ad
n cas de -- chez un musi- cien. par Farez, 511. Traumatisme. Voir
Délire
. Tremblements. Contribution à l'o- rigine cor
physiologique fondamental, auquel on rattache tous les détails du
délire
de persécution et un autre par lequel on explique
celle de l'alcool principalement, se produisent des ivresses, des
délires
qui sont très souvent semblables à des états hyst
nt très net de la personnalité que l'on peut cons- tater pendant le
délire
alcoolique 2; depuis, M. Il., Colin et M. L. La
plus souvent, la distinction peut être faite soit par la nature du
délire
, soit mieux encore par le caractère passager ,
ire de la désagrégation mentale. Ce diagnostic de l'hystérie et des
délires
toxiques nous apprend donc qu'il faut, dans la
nce très variés, mais ayant entre eux d'incontestables rapports, le
délire
du doute, la folie dite consciente ou raisonnan
. Magnan, on désigne presque toujours ces affections sous le nom de
délire
des dégénérés; en Allemagne, on appelle ces mal
duction des phénomènes anciens sous la forme des idées fixes et du
délire
. L'aboulie est un caractère commun aux hysté- r
du mouvement volontaire qui ont été quelquefois confondues avec des
délires
du contact, aux contractures des idées fixes, aux
idées fixes ne sont pas exprimées, ni même connues par le sujet. Le
délire
existe dans la tête du sujet sans qu'il s'en re
al venu à déclarer qu'elle est folle. Cepen- dant elle est en plein
délire
, depuis sa dernière attaque elle rêve continuel
ande de mourir de faim le plus tôt possible, et c'est uniquement ce
délire
qui provoque le vomissement. Mais ce délire est
et c'est uniquement ce délire qui provoque le vomissement. Mais ce
délire
est séparé de la conscience normale, il est sub
hasthénique reste toujours indécis entre les différentes idées. Les
délires
, malheureusement pour le malade, ne restent pa
nous avons limité l'étude de cette maladie en la distin- guant des
délires
et des aliénations qui paraissent le plus s'en
agrégation mentale est plus permanente dans l'hystérie que dans les
délires
, elle est beaucoup plus complète dans cette mal
e se voir condamnées à la stérilité avait provoqué l'explosion d'un
délire
mélancolique très accusé. L'absence d'enfants t
revêtir le masque symptomatique de la folie simple, mais bientôt au
délire
s'ajou- tent des troubles révelant la nature or
tion est assez vague; début souvent brusque, parfois progressif; le
délire
peut exister seul ou associé à de la démence ou
lysie localisée, folie démentielle avec paralysie généralisée. Le
délire
n'a pas une forme unique ni de caractères spéciau
(p. 354, t. I, 1850); Fungus de la dure mère (p. 3t4, t. II, 1850);
Délire
de persécution (23 juillet 1880); Note sur les
t médical, lettre à M. J. Duval, 1868; D'une forme mal décrite de
délire
consécutif à l'épilepsie, 1832 ; Diagnostic diffé
oduit dans le larynx pendant un accès d'épilepsie, 1856, p. 239 ; -
Délire
consécutif à l'épilepsie, 1854, p. 56; - Folie au
omanie, 1858, p. 585; Empoisonnement par l'opium, 1858, p. 500; -
Délire
aigu; iodisme ( ? ); Démence paralytique; influen
t LE FOU ET LES gendarmes. hier, un individu, pris subitement du
délire
alcoolique, avait provoqué, rue Mot, à Fontenay-s
systématique chronique, pas d'hérédité; hypochondrie organisée en
délire
. Tout à coup, sans hyperthermie, sans accélératio
j 1- t'Il ? t , 1 1 .... < * , t 1., ' I 1 d, 1 \. . II. Sur LE
délire
dans, l'influenza ; par le Dr C.LUGER. JI t - ?
i83. j , , i 1 ? 4" ,- .' L'auteur rapporte 'quatre observations de
délire
dans l'influenza ; il note que là température a
,{T ? I ij 4 o 11 ? I'fAW ' ¡(1111 Il lep f, '.vtr.y Observation I.
Délire
fixe, le malade se croit Dieu; idées délirantes
serva tio;z'JII." L'i fiée idélirantelqu'il est Dieu varie, mais le
délire
principal varie en moins; de Dieu le père, ¡il
délirera ses,,frèi-es qui sont évêques et papes ? Observation III.
Délire
, ries grandeurs, formant un pivot autour, duque
'e,' 1 changerrié : Ilt complet' des allégations' qui varient.' Le'
délire
croit au maximum" et1 les' idées déli- rantes,
s problèmes de la-physique entrent alternativement dans le eadre du
délire
. 1 l' t .1....jjj, Lsa.lssW . \1\,\S 91 ? ! Il
eurs récrits leurs-hallucinations, tandis qu'ils s'étendent suHeurs
délires
? et en montrent,en même temps,,la mobilité.. Qua
UE ? DE : PATHOLOGIE -MENTALE. 88 leur. » : Puis, la variabilité du
délire
s'accroît en raison directe delà démence; cela
ITI9jJ.\- .IU'" p.6f1'Jd.. p<¡ur" l, ? 0 ? I e11Nosographia ! Le
délire
qui s'étend est celui qui s'amplifie, soit quan
oit quant aux personnes ou'aux choses qui tduchent'de malade;1 ? Un
délire
, premier en 'date, peut donner naissance à un ¡
premier en 'date, peut donner naissance à un ¡second; exemple, : le
délire
des "persécutions'qui donne naissance à> la
des "persécutions'qui donne naissance à> la mégalomanie..77- Un
délire
varie'dans le sens large du mot,' quand il se .
and, le fond restant le même 1 seuls les détails'se modifient .Un',
délire
s'accroît, quand '}..ne ! change-pas de.sujet ! :
ces situations délirantes varient comme de juste. L'oscillation du
délire
tient -généralement à1¡a'variation étroite (une
'are qu'oncle suppose;,il il y, des cas où la variation générale du
délire
est composée des diverses sortes de variabilité
plus particulièrement sur les organes conte- nus dans la tête. A ce
délire
dénégation étaient associées des idées d'immort
Il ressort encore de cette observation, d'après l'auteur, que le
délire
des négations n'est qu'un syndrome et non,une ent
me et non,une entité vésa- nique à marche progressive comparable au
délire
des persécutions .comme l'ont soutenu MM. Falre
ition, mais il peut se rencontrer ailleurs, notamment dans certains
délires
de persécutions. Il parait se ,p-retfer¡¡sut'.des
minant. .f.l ; l ,\-,j 1 t tf 'j' i i tt ` G; 1) ' .4111111 X. DU
délire
de jalousie chez l'homme; par R. Dz"KitkF"T'-E'DI
(Jcilerhâic%. f. Pschiat., X, 23. ) , " ', - tA., . u .. t J . Le
délire
de jalousie existe chez 80 p. 100 des alcooliques
la période tardive * de l'alcoolisme généralement sous la forme de
délire
isolée quasi mo-b a REVUE · DE r PATHOLOGIE MEN
malades bien que^celles-d'appartiennent en'propre à'l'ivresse.'Ce'
délire
émane en propre'des modlfications"subies par le
e se combinera des idées de persécution vagues ou coordonnées, à un
délire
chronique pur, à une folie systématique alcooli
un délire chronique pur, à une folie systématique alcoolique', à,un
délire
alcoolique chronique. 1 t" J " P,@li* , d ",...
es, la manie, la, mélancolie de la folie circulaire, l'hystérie, le
délire
chronique systématique. L'at-, titude et le ton
u; 3° Dégénérés psycho-sexuels fétichistes, par M. le D Garnier; 4°
Délire
des persécutions, par M. le Dr Séglas; 5° Sur l
- Sur les hallucinations verbales psycho-motrices . dans un cas de
délire
de persécution systématisé à évolution progressiv
Durant le stade fébrile, elles revêtent ordinairement la forme d'un
délire
aigu. Durant le stade post-fébrile ou la conval
est aiguë, la folie se manifeste habituellement sous la forme d'un
délire
aigu, toxique, semblable au délire alcoolique (
abituellement sous la forme d'un délire aigu, toxique, semblable au
délire
alcoolique (c'est le cas pour la folie urémique);
des aigus des diathèses ces psychoses revêtiraient aussi le type du
délire
aigu toxique; ces accès semblent correspondre a
ues, de ma- niaques, de malades affectés de confusion mentale et de
délire
dé- généra tif. . En prenant comme chiffre de
avec excitation maniaque, un maniaque simple, une dégénérée avec
délire
mystique, une femme atteinte de confusion mentale
: deux maniaques, deux mé- lancoliques simples, une dégénérée avec
délire
mélancolique, une jeune fille atteinte de confu
icité du liquide. Par contre, chez l'un des malades (dégénérée avec
délire
mélan- colique), dont les urines étaient égalem
la parole à M. A. Voisin (de Paris), qui rap- porte quelques cas de
délire
qu'il a observés chez des opérées d'ovariotomie
n accouchement normal. Guérison simul- tanée de l'albuminurie et du
délire
par un traitement (saignée, régime lacté, benzo
e brightiques amnésiques à dépression mélancolique, guéris aussi du
délire
en même temps que de l'albuminurie. M. Voisin t
réciable. M. BR1A1D (de Paris), après avoir rappelé sa thèse sur le
délire
aigu d'origine microbienne, rapproche les délir
lé sa thèse sur le délire aigu d'origine microbienne, rapproche les
délires
toxiques par in- fection des délires alcoolique
ine microbienne, rapproche les délires toxiques par in- fection des
délires
alcooliques qui supposent un terrain de pré- di
roites entre les trois états morbides dénommés : confusion mentale,
délire
hallucinatoire et délire aigu, et, d'autre part
ats morbides dénommés : confusion mentale, délire hallucinatoire et
délire
aigu, et, d'autre part, entre ces trois états e
i s'est présentée cliniquement sous la triple forme simul- tanée du
délire
aigu, du délire hallucinatoire et de la confusion
e cliniquement sous la triple forme simul- tanée du délire aigu, du
délire
hallucinatoire et de la confusion mentale. Le l
ées, l'une qui généralise sa première observation, à savoir que les
délires
toxiques, quels qu'ils soient affectent un type
u point de vue clinique, sous la forme de la confusion mentale avec
délire
hallucinatoire. Au point de vue somatique, on a
s dans leur cause. Ce fait prouve l'universalité des caractères des
délires
toxiques sur laquelle l'au- teur a insisté. .
es hystériques puisent aussi leur source dans l'hallucination et le
délire
du rêve. Cette dernière catégorie d'auto-accusa
lusieurs malades affirmant la même accusation fausse par suite d'un
délire
commun, M. Régis a d'ailleurs signalé ces cas. 1
ont la ma- ladie présente les symptômes habituels et l'évolution du
délire
des persécutions : le fait intéressant à releve
cutés possédés : dans l'une, on assiste d'abord à l'évolution d'un
délire
des persécutions n'offrant guère de phénomènes pa
le prouve une troi- sième observation, et parfois aboutissent à un
délire
des négations systématisé comme dans un cas rap
proposé de ranger ces cas sous le nom de variété psycho-motrice du
délire
des persé- cutions. Les idées de persécution
64 SOCIÉTÉS SAVANTES. contrer des cas où il en arrive à formuler un
délire
de négation systématisé. Ces malades, étudiés
éphalalgie violente avec crises épileptiformes démence rapide, sans
délire
, sans paralysies, ni contractures; titu- bation
ui viennent la voir. Il n'y a pas trace d'hallu- cinations, ni d'un
délire
quelconque. R... marche à peine, avec l'aide d'
res. Bientôt il survient une démence rapi- dement progressive, sans
délire
d'aucune sorte. Quelques stigmates d'hystérie n
nes cliniques de l'in- toxication aiguë ou chronique (tremblements,
délire
spécifique, etc.); 1° les individus devenus ali
c'est l'anomalie du mécanisme de la conception; qu'il y ait ou non
délires
sensoriels concomittants, ce mécanisme est faus
bides qui restent toujours les mêmes et ont le caractère général du
délire
des persécutions ou des grandeurs. » Il y a lie
quels, pendant des années, la seule manifestation morbide, c'est un
délire
systématisé de pe1'sécu- tion. Le processus est
tion. Le processus est d'ailleurs constitué non pas par le texte du
délire
, mais bien 'par la formation, la genèse, l'évolut
e, l'évolution du délire'; car, à côté d'idées réellement fixes, le
délire
, le système se transforme ou se perfectionne, s
mécanisme de la pensée. Le ma- lade est tout, rapporte tout à lui (
délire
d'attention de Meynert ou mieux de relations pe
rt ou mieux de relations personnelles). En réalité, le système du
délire
est un phénomène secondaire produit par un trav
agération de la personnalité entre- tenant en certains cas seule le
délire
, et ne faisant défaut dans aucune observation d
as seule le délire, et ne faisant défaut dans aucune observation de
délire
chronique. Elle émane évidemment de foyers circ
ns morbides (Meynert, Wernicke). Voici les deux types principaux de
délire
systématique chronique. A.-Cas qui comprennen
de délire systématique chronique. A.-Cas qui comprennent aussi le
délire
chronique de Magnan. D'abord le seul symptôme e
rogressive. Finalement démence. 1 Voir la tlièse de Dupain sur le
délire
religieux.. 320 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE.
e -de début, court, de quelques heures à quelques semaines ou mois;
délire
général très variable, très mobile, com- prenan
ultérieur mais à l'état passager. Graduellement arrive le stade de
délire
organisé, chro- nique, délire de persécutions a
ger. Graduellement arrive le stade de délire organisé, chro- nique,
délire
de persécutions avec exagération des fonctions co
aiguë. Trois observations à l'appui offrant : 1°, le stade initial (
délire
général) ; - 2° le symptôme particulier de l'ex
cé, une endocardite rhumatismale favorisa l'éclosion d'un véritable
délire
mélancolique, et elle mourut à Ville-Evrard. Un
mènes se transforment au mois de mars et prennent le caractère d'un
délire
polymorphe. Le malade entend la voix de sa mère
pports avec une ânesse et une chèvre, trois ans avant l'éclosion du
délire
mélancolique anxieux qui a nécessité son placem
P. K. XLIV. DE LA GENÈSE ET DU SUBSTRATUM ANATOMO-PATHOLOGIQUE DU
DÉLIRE
DE GRANDEURS DANS LA PARALYSIE PROGRESSIVE ; par
et G. BIKELES. (Allg. Zeitsch. f. Psychiat., XLIX, 3.) La cause du
délire
des grandeurs, c'est une lacune du jugement com
ible ; aussi tient-il des propos contradictoires; il amalgame à son
délire
des idées tout à fait différentes, parce qu'il
E croit bien portant parce qu'il est en démence), du mécanisme du
délire
de grandeurs (qui amène surtout de l'annihilation
mois, et accompagnée de nausées et de vomissements; par mo- ments,
délire
nocturne et obscurcissement de la vue, avec affai
, Chatalov, Rossolimo, Luntz et Eojevnikov. 3. M. SER13SKI - Sur le
délire
des négations . -Pour pronver l'exis- tence de
nce de la forme décrite par Cotard dans ses articles consacrés « au
délire
des négations b, articles que le D'' Serbsky résu
ir remarqué qu'ici, de même que dans la plupart des cas décrits, le
délire
des négations s'est développé chez une femme pr
pal intérêt de la forme décrite consiste moins dans le caractère du
délire
qui, en tant que symp- tôme, peut être observé
n progressive. M. Korsakov est d'avis que la description des cas de
délire
des négations a une grande importance pour l'éc
nde importance pour l'éclaircissement de la question d'évolution du
délire
en général. L'explication d'évolution du délire
tion d'évolution du délire en général. L'explication d'évolution du
délire
mélancolique, que beaucoup d'auteurs admettent, à
riesinger), semble peu suffisante. On observe beaucoup de cas où le
délire
mélancolique évolue par l'association des idées
mme une découverte, comme une vérité réelle. Il est possible que le
délire
des négations ne présente qu'un stade de l'évol
e le délire des négations ne présente qu'un stade de l'évolution du
délire
mélancolique sous l'influence de condi- tions f
it certainement jouer un rôle considérable dans le développement du
délire
. M. Butzke trouve que le cas cité par W. P. Ser
tout à fait typique, étant données l'absence de systématisation du
délire
, sa marche progressive et son intermittence. M.
ste néanmoins sur le caractère typique de ce cas et pense que si le
délire
semble ici moins systématisé que dans la parano
nfusion mentale avec ses différentes formes : état de rêve, état de
délire
général et état de stupeur; Y étal paranoïaque;
évropathique. Aussi voit-on figurer dans cette première classe : le
délire
fébrile, l'état psychopathique des maladies gén
brile, l'état psychopathique des maladies générales sans fièvre, le
délire
du collapsus, la confusion mentale asthénique,
fièvre, le délire du collapsus, la confusion mentale asthénique, le
délire
trauma- tique, l'état comateux, l'intoxication
er cette première division, car il parait aujourd'hui prouvé que le
délire
de la fièvre typhoïde, du col- lapsus, de la co
subaiguë et chronique avec les subdivisions de cette dernière en
délire
de persécution, type Lasègue, la folie processive
ginelles : instabilité générale, paranoïa originaire, folie à deux,
délires
des dégénérés, manie raisonnante, folie morale, i
ue avec la dégénérescence psychique des ivrognes, delirium tremens,
délire
alcoolique durable, etc. ; morphinisme, cocaïni
auto-intoxi- cations chroniques. Le troisième, groupe contient : le
délire
aigu, la paralysie générale, la démence sénile,
de vous présenter un mémoire détaillé sur les variétés cliniques du
délire
des persécutions. Notre but est plus mo- deste
d'intérêt. I C'est un fait clinique aujourd'hui bien connu que le
délire
des persécutions typique repose toujours sur un
s idées de persécution participent alors des caractères généraux du
délire
mélancolique dont le fonds est l'humilité. L'au
tion de leur affection, ces malades sont bien nettement atteints de
délire
des persécutions;- mais leurs idées de persé- c
nir ensuite. Après la première entrevue avec 1 J. Séglas. Diag. des
délires
de persécution systématisés. (Seni. méd., 15 no
actères sont reliés à une origine génitale comme point de départ du
délire
; c'est en effet la faute qu'elle a commise en
let nous montre donc que chez certains malades vraiment atteints du
délire
des per- sécutions, les idées peuvent revêtir l
ces malades constituent en quelque sorte un groupe mixte, tenant du
délire
des persécutions par le fond, de la mélancolie
uvent ces différents symp- ' J. Séglas.- Variété psycho-motrice des
délires
de pcrsgcK</oH.(4KK. médic. psych., n° janvi
, qui, au début, se présentait sous l'aspect le plus ordi- naire du
délire
des persécutions. M-0 P.... née L..., âgée de t
ans aucun doute de pareils symptômes ne sont pas rares au cours des
délires
habituels de persécutions. Toutefois, nous fero
v. 1889, p. 22 et suiv.) (A2 J. Séglas. Variété' psycho-motrice des
délires
de persécution. C4 ! Mt. médic. psch. janv. 189
de de maladie n'offrant guère de symptômes différents de ceux des
délires
de persécution habituels. C'est le cas de notre
a pu observer deux cas semblables dans lesquels on pouvait noter un
délire
de négation et sur lesquels nous ne reviendrons
proposé de ranger ces cas sous le nom de variété psycho-motrice du
délire
de persécutions. Les idées de persécution se mo
se. On peut même rencontrer des cas où il en arrive à formuler un
délire
de négation systématisé. ' Ces malades, étudiés
orés par la suggestion. L'aliéné, au contraire, ne verra jamais son
délire
tomber sous l'influence de l'hypnotisme. Observ
'ont prouvé également que jamais l'hypno- tisme n'a pu supprimer le
délire
a un délirant non hvstérique. Et je suis heureu
la suggestion à lui supprimer les hallucinations qui alimentent son
délire
. Je suis partisan autant que personne de l'hypn
liques agités, les catatoniques à impulsions d'origine passive et à
délire
des néga- tions, ceux surtout qui ont déjà eu d
s, g02 £ 1 BIBLIOGRAPHIE. · notamment dans la démence aiguë et le
délire
du collapsus, on constate de l'hyperexcitabilit
sensorielles,' par' Tli. Koelle, 1 151. - ? J ? l,; 't j" . ? 1 j
Délire
, dans l'influenza, par Hanter, ' 153 ; z des né
sions et d'- à forme continue, par Roubinovitch, 261. Influenza,
délire
dans l ? par Gan- ger, 153. Iwr.cTiovs, des -
rphine : ils n'ont ce- pendant jamais présenté qu'une seule fois du
délire
et des hallucinations, un jour que, privés de m
e ; le contenu de la conscience est, bien varié ; on ne constate ni
délire
, ni hallu- cinations. Le malade parle avec co
dant plusieurs années et qui créa un terrain propre à développer le
délire
de per- sécution ; il semblait au malade qu'on
18 ans, fils de buveur, buveur lui-même, successivement affecté de
délire
hallucinatoire avec idées de persécution, de tube
e remplacé par un nouveau venu dans l'asile, absolument ignorant du
délire
des malades, de leur individualité propre, de l
colie, dit Marcé (l),est une affection mentale, caractérisée par un
délire
de nature triste et une dépres- sion poussée pa
la mélancolie n'apparaît pas comme une psychose pure, telle que le
délire
de persécution, le délire chronique. C'est une
pas comme une psychose pure, telle que le délire de persécution, le
délire
chronique. C'est une perturbation mentale, ayan
s) est attribué à M. Privat de Fortu- né auteur d'une Etude sur les
délires
post-partum envisagés spé-- cialement au point
ont accordées à M. Jacquelier pour une Contribution à l'étu- de des
délires
par auto-intoxication, à lI. Damaye, auteur d'un
le siège de la lésion a eu une in- fluence sur le développement du
délire
, ou s'il ne s'agirait pas plutôt d'un délire si
ur le développement du délire, ou s'il ne s'agirait pas plutôt d'un
délire
simplementtoxi-infectieux, M. LEGRAIN estime qu
nxieuse ou avec stupeur, hallucinations de la sensibilité générale,
délires
systématisés) tend à pren- dre une place de plu
tains cas plus ou moins exceptionnels d'hypochondrie symptomatique (
délire
de zoopathie interne chez des cancéreux, tabéti
même, la paralysie générale tabétiforme s'accompagne souvent d'un
délire
hypochondriaque entretenu par les douleurs fulgu-
ritable tempé- rament hypochondriaque. Ceci ne veut pas dire que le
délire
hypochondriaque soit dû exclusivement à un trou
). Mais c'est surtout dansla démence paralytique qu'on observe le
délire
hypochondriaque avec, une fréquence presque éga
délire hypochondriaque avec, une fréquence presque égale à celle du
délire
ambitieux. On peut dire que tout hy- pochondria
erdus en même temps que lui. Il existe une forme hypochondriaque du
délire
de persécution qu i peut entraîner des réaction
teur, l'identité de nature entre la nosophobie neurasthénique et le
délire
des négations, états extrêmes reliés entre eux
n que M.Roy donne de l'hypochondrie : al'ly- pochondrie n'est qu'un
délire
par introspection somatique ; c'est l'inlerprél
rissaud, il n'en est pas moins vrai que l'origine somali- que de ce
délire
a été admise par eux dans certains cas, et je n
evons voir, mainte- nant, ce que doit faire le chirurgien devant un
délire
hypo- chondriaque d'origine somatique. S'il ne
échec, il doit, selon nous, envisager successivement la forme du
délire
, l'état mental du malade, et la nature de la lési
élire, l'état mental du malade, et la nature de la lésion. Forme du
délire
. - S'il s'agit d'un délire hypochondriaque syst
ade, et la nature de la lésion. Forme du délire. - S'il s'agit d'un
délire
hypochondriaque systématisé, surtout quand il r
réta- tion absurde des sensations éprouvées et qui caractérise ce
délire
s'observe souvent dans la débilité mentale : la c
ctible, et la suppression de la lésion n'ar- rive pas à modifier le
délire
. Je possède une observation de ce genre bien in
ail- leurs. Dans d'autres circonstances, il s'agit, non plus d'un
délire
systématisé, mais d'une simple préoccupation qu
rgie devient une arme à double tranchant que si elle peut guérir le
délire
, clic peut parfois l'aggraver. J'ai pour ma par
gien pour l'opérer d'un rein mobile ; elle finit pas pré- senter un
délire
hypochondriaque qui l'amena à l'asile et elle n
'évolution des idées qui se fait actuellement dans la pathogénie du
délire
hypochondriaque ouvre pour certaines formes d'e
. Au psychiatre revient la lâche délicate d'établir la variété du
délire
hypochondriaque. Au chirurgien colle de fixer la
nt d'appel chez les sujets prédisposés aux diverses modalités des
délires
hypochondriaques. En résumé, je crois avec M. C
reur de séméiologie clinique commise par -NI. Roy ; d'après lui, le
délire
des négations de Cotardne s'observerait que chez
rnières années, d'observer un certain nombre de malades atteints du
délire
de négation d'organes le mieux caractérisé, don
tose. - On n'est donc plus en droit actuellement de considérer le
délire
des négations, le délire de non-existence des org
lus en droit actuellement de considérer le délire des négations, le
délire
de non-existence des organes, comme l'apanage e
ie neurasthénique et le ÉVOLUTION DES ÉTATS HYPOCHONDRIAQUES. 183
délire
des négations de Cotard est bien en effet une not
erses. Séance du 2 août. Présidence DE 112. GIRAUD. Sur un cas de
délire
métabolique à base hypochondriaque ; par MM. DE
é des poussées de ménin- go-encéphalite diffuse, dont l'un avait du
délire
hypochon- driaque, tandis que chez l'autre les
je ; elles étaient inverses dans le second cas. Remarques sur les
délires
du « parasitiférisme », appuyées sur cinq obser
s de persécution. Cettemême conviction délirante peut compliquer un
délire
de persécution de forme classique : Cas d'une m
e souris dans le corps. Enfin, elle peut constituer le fonds d'un
délire
systématise évoluant d'une façon chronique : Ca
et d'intelligence, et de tels dé- lires rappellent bien plutôt les
délires
de possession ou même les délires de persécutio
lires rappellent bien plutôt les délires de possession ou même les
délires
de persécution que les délires hypocondriaques
es délires de possession ou même les délires de persécution que les
délires
hypocondriaques véritables. Préoccupations hy
ÉS DES DOIGTS. 201 directement ou indirectement la base de tous les
délires
. Il serait donc très désirable d'établir avec c
- seille, se réaliser avec succès jusqu'à la balnéation froide du
délire
alcoolique aigu (Traité des vapeurs, 11, p. 13).
Bonnefous, Kroepelin, etc. A propos de l'ob- servation d'un cas de
délire
maniaque agité qu'il a soumis à l'action prolon
au froide sur la tête et renouvelé à chaque instant, emportèrent le
délire
dans l'es- pace de deux mois. Les règles parure
s de son emploi. a) Etals maniaques. - Dans les manies graves et le
délire
aigu, l'excitation, si souvent en rapport inver
s préfé- rences sur les bains tièdes et des affusions légères. Au
délire
aigu devront être ordinairement appliqués les en.
uds, bien que considérés par Iroe- pelin comme le remèdehéroïque du
délire
aigu, ne sauraient être prescrits qu'avec une e
s, lorsque la manie aiguë se transforme ou tend à se transformer en
délire
aigu. D. Etats organiques. Dans les affections
folie caractérisés par une asthénie réelle etprofonde tels certains
délires
toxi-infectieux, comme la folie puerpérale, la
pluie à faible pres- sion, enveloppements humides. 7° De même, le
délire
alcoolique aigu trouve un rapide soulagement da
nécessaire la présence du médecin. 8° Aux états hyperthermiques (
délire
aigu) on opposera les enveloppements humides fr
- reux ; 3° celui des mégalomaniaques d'emblée ; 4° le groupe des
délires
systématisés plus ou moins hallucinatoires sans é
a démence précoce à forme paranoïde se distingue très facilement du
délire
des persécu- tés persécuteurs : chez ceux-ci, p
Le diagnostic mérite d'être fait d'une façon plus serrée pour les
délires
systématisés hallucinatoires sans évolution démen
et rénale, les règles chez les femmes. Il doit savoir traiter leur
délire
, rectifier leur juge- ment sans les surexciter.
" Nu 118 ARCHIVES DE NEUROLOGIE CLINIQUE MENTALE Sur un cas de
délire
métabolique de la personnalité lié à des troubl
s troubles de la coenesthésie ; Par G. DEXY et PAUL CAMUS « Les
délires
métaboliques de transformation ou de métamorpho
ordinairement, le qualificatif de « métaboli- que » s'applique aux
délires
dans lesquels tous les faits ou tous les objets
en accord avec les conceptions délirantes...... D'au- tres fois, le
délire
métabolique correspond à un change- ment dans l
spond à un change- ment dans la personnalité individuelle du sujet (
délire
métabolique de la personnalité) : il se croit a
manifestent des idées de possession démoniaque, de démonomanie. Le
délire
métabolique de la personnalité peut en intéress
nthropie), en loup (lycan- tlwopic (1) ». Ces diverses modalités du
délire
méla- pp. (1) 2G0 H.ct cL vs ? 70. In Traité de
ie prématurée. « Quand je suis entrée la première luis 't UN CAS DE
DÉLIRE
MÉTABOLIQUE DE LA PERSONNALITÉ. 259 la Salpêtri
rsonnes qui l'entourent, sait dire leur nom, mais prétend UN CAS DE
DÉLIRE
METABOLIQUE DE LA PERSONNALITE.. 2G1 qu'elles s
du genre humain ; aussi rcdoute-t-ello toujours les plus UN CAS DE
DÉLIRE
MÉTABOLIQUE DE LA PERSONNALITÉ. 263 grands supp
s semble difficile de ne pas admettre qu'il s'agisse là d'un cas de
délire
métabolique de la personnalité, ou, si l'on veu
nce du corps. In 7<f. de Ncnrolo- gie, 15 niai 1905. UN CAS DE
DÉLIRE
METABOLIQUE DE LA PERSONNALITÉ 265- procurent c
pal rôle aux troubles de la cénesthésie cérébrale dans la genèse du
délire
de notre malade et des états li·hocliomlriaducs
. L'aschématie, par P. Bonnier, in Revue neurologique, 30 UN CAS DE
DÉLIRE
MÉTABOLIQUE DE LA PERSONNALITÉ. 267 ( aux autre
des formes de la confusion mentale aiguë en particulier la forme de
délire
onirique halluci- natoire, ou celle de délire a
rticulier la forme de délire onirique halluci- natoire, ou celle de
délire
aigu méningitique, parfois mortel. - Le délir
toire, ou celle de délire aigu méningitique, parfois mortel. - Le
délire
onirique hallucinatoire se traduit par des rêve
l'obnubilation, de la stupidité, de la pseudo-démencc avec ou sans
délire
et agitation. L'amnésie de fixation y 270 PATHO
constipation opiniâtre, l'apparition de la fièvre, la brusquerie du
délire
, son caractère onirique, hallucina- toire, conf
rreur bien souvent commise, c'est celle qui consiste à voir dans le
délire
infectieux un délire alcoo- lique. Elle sera év
mmise, c'est celle qui consiste à voir dans le délire infectieux un
délire
alcoo- lique. Elle sera évitée si l'on a présen
lcoo- lique. Elle sera évitée si l'on a présent à l'esprit que le
délire
onirique à hallucinations professionnelles ou ter
de toute intoxication et de toute infection. La constatation de ce
délire
signifie donc non pas alcoolisme, mais simpleme
as, la psychose infectieuse de la méningite, delà démence vraie, du
délire
systématisé, de la paraly- sie générale progres
nfections aiguës aboutissent le plus souvent à la guérison, sauf le
délire
aigu méningitique, qui se termine parfois par l
utres maladies infectieuses aiguës, débute parfois par une crise de
délire
(Revilliod, W vald,Altbaus) qui, par cela même
période fébrile ou d'état, ont été distinguées par Kirn (1891) en
délires
fébriles ou psychoses transitoires aigués, caract
ion, idées mélancoliques, idées de grandeur, ressemblant parfois au
délire
alcooli- que et se terminant ordinairement au b
se traduisent par de la confusion mentale, en particulier par du
délire
hallucinatoire aigu ou du délire aigu. Comme to
ion mentale, en particulier par du délire hallucinatoire aigu ou du
délire
aigu. Comme toujours, ces manifestations délira
4 PATHOLOGIE MENTALE. longée et très intense. Rarement cependant le
délire
aigu grippal se termine par la mort. 2° Psych
uatre types dans les psychoses post-infectieuses en général : 1° le
délire
de collapsus ; 2° la démence ou délire hallucin
tieuses en général : 1° le délire de collapsus ; 2° la démence ou
délire
hallucinatoire avec stupeur (hallucinatorische Ve
avec stupeur (hallucinatorische Ver- ivirtheit) ; 3° la démence ou
délire
asthénique (asthenis- che Verwirtheit) ; 4° la
sorientés, avec, sur ce fond" de pseudo-démence, de l'agitation, du
délire
onirique, des hallucinations et un état physiqu
pilles, exagération des réflexes tendineux, affaiblissement mental,
délires
ab- surdes et incohérents, etc.. Mais, et c'est
syndrome paralytique, que les simples confusions asthéniques et les
délires
oniriques purement nocturnes, sont habituelleme
curables et ce n'est qu'ex- ceptionnellement, dans certains cas de
délire
aigu fébrile, qu'elles peuvent aboutira la mort
ications et des infections, par cela même qu'elles ressemblent au
délire
alcoolique, avaient été souvent confondues avec
; et encore aujour- d'hui, beaucoup admettent par tradition que le
délire
de la pneumonie, de la pneumonie du sommet surt
nie, de la pneumonie du sommet surtout, n'est pas autre chose qu'un
délire
alcoolique. Or, s'il est exact que les alcooliq
YCHOSES DES INFECTIONS AIGUËS. 277 7 que la pneumonie débute par du
délire
, délire habituelle- ment brusque, agité, halluc
DES INFECTIONS AIGUËS. 277 7 que la pneumonie débute par du délire,
délire
habituelle- ment brusque, agité, hallucinatoire
emple, où une, pneumonie s'est manifestée seulement par un accès de
délire
aigu et l'élévation de la température. Il faut
n de la température. Il faut donc se méfier tou- jours des accès de
délire
hallucinatoire aigu qui survien- nent brusqueme
intoxication ou quelque infection qui ne tarde pas à éclater. Le
délire
de la période d'état de la pneumonie est très f
serait même presque de règle (Calandruccio 1895, Brancati 1902). Ce
délire
revêt habituellement l'une des formes les plus
les plus aiguës de la confusion mentale, en particulier la forme du
délire
aigu méningitique. « Le soir, le malade commenc
rois jours et se termine ordinairement par la mort » (Potain). Le
délire
de la période d'état de la pneumonie peut affec
de la période d'état de la pneumonie peut affecter aussi le type de
délire
hallucinatoire aigu, très semblable au delirium
terne avec elle. 278 PATHOLOGIE MENTALE. On peut observer dans le
délire
onirique de la pneu- monie, comme dans celui de
qu'apparaissent les troubles psychiques. Aussi a-t-on vu dans ce
délire
un phénomène critique de la pneumonie. Cette ps
tout aliment, de toute boisson, de tout remède. Ces symptômes de
délire
hallucinatoire, nocturne ou nocturne et diurne,
à l'inanition qui en résulte que Mairet et Froenkel ont attribué le
délire
de la défervescence de la pneumonie. Calandrucc
sont à leur minimum de résistance. Fontaine observe aussi que ce
délire
se produit en même temps que la crise itninaire,
itninaire, si bien décrite par Roger et Gaume et par Charrin. Le
délire
précritique ou de la défervescence de la pneu-
tale asthénique avec dépression psychique et physique intense, sans
délire
et sans excitation bien marqués. Griesinger et
a marche et la symp- tomatologie n'étaient d'ailleurs pas celles du
délire
aigu. Signa- lons surtout la richesse en globul
les psychiques, tandis qu'un simple appoint pousse les dégénérés au
délire
. L'équilibre mental se maintenait en l'absence
ool intoxique les cellules, quelque mi- nime qu'en soit la dose. le
délire
apparaît. La résistance cérébrale a cédé et le
eu accusée. On voit que les rapports ne sont pas directs entre le
délire
et l'intensité delà cholémie. Observation. 111
. ' Le premier internement est de date récente (novembre), pour «
délire
mélancolique avec hallucinations, idées confuses
art des troubles névropa- thiques. Les préoccupations tournèrent au
délire
hypocondriaque, avec grand abattement. Cela rem
nce de son mari l'ont beaucoup attristée. La cause apparente de son
délire
vientdelà. Du moins tout le délire se concentre
istée. La cause apparente de son délire vientdelà. Du moins tout le
délire
se concentre sur son mari. « Il lui a passé des
oillaliqlll's Jlal'aIlOllle, il Il') l'aut point comprendre le vrai
délire
chronique. REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 387 Q
ésulta un ( ? aL(L'ai))ai- I ! l'i'I'lI1pnl extrême (d un véritable
délire
mélancolique. Sous lïn{1llpllel' dïlllmla.lion"
ffection. VARIA. 409 Les délirantes, c'est-à-dire débutant par un
délire
ne se distin- guant souvent en rien du délire a
-dire débutant par un délire ne se distin- guant souvent en rien du
délire
alcoolique aigu sont les plus fre- ilucntes.D'a
Marie et A'iollet. Sur la démence organique secondaire a quelques
délires
chroniques hallucinatoires. In-8'' de S pages. (m
alade a eu une grippe infectieuse il ya deux ans, ayant entraîné un
délire
fébrile hallucinatoire aigu avec anxiété, agile
du sang pratiqués sur 5 épileptiques ayant des accès en série ou du
délire
, un seul examen a paru posi- tir : « En quelque
s quand ils ,i86 asiles d'aliénés. font assez abstraction de leur
délire
. Chez les déments secondai- res, on constate un
ion). ' M. l'IC2uÉ. Si l'on constate, avec M. Roy, qu'un accès de
délire
puisse disparaître, au moment où le chirurgien vi
r de ' i la confusion mentale. C'est ainsi que s'expliqueraient les
délires
consécutifs aux accouchements. Je ne crois pas
admettra hien que,les suppurations n'étant pas les seules causes de
délire
, celui-ci a pu se manifester pour d'autres moti
- tion. De plus, le malade avait déjà guéri d'un premier accès de
délire
sans le secours du chirurgien. J'admets, cependan
n'y a donc pas une dé- mence précoce, mais des démences précoces.
Délire
de persécution systématisée curable chez un alcoo
ier rapporte l'histoire d'un persécuté alcoolique, ayant guéri d'un
délire
présentant les caractères de la chronicité. Dans
oxication alcoolique, le tableau classique de la deuxièmepériode du
délire
de persécution systématisé, sans hallucinations
333. Cirrhose latente. Voir Pocly- méningite. COEXETHÉSIE. Voir
Délire
. Coloration. Voir Sissl. -. Voir Fibres ne) ?
simulant la maladie de Paget, par Mocquot et Mon- tier, p. 401.
Délire
. Sur un cas de - méta- bolique à base hypochond
es de la famille, ainsi que les psychoses, les diverses formes du
délire
, l'épilepsie, les convulsions, le strabisme et la
lésions plus ou moins graves. Chez une femme à accès périodiques de
délire
systémalisé roulant sur les fonc- tions sexuell
ette jeune fille, mais bien qu'on va le soupçonner de meurtre. Le
délire
du doute persiste. X... nous remet un billet dans
; il est pâle, tremblant, couvert d'une sueur froide, haletant. Le
délire
a suivi, si nous pouvons nous exprimer ainsi, u
été est des plus vives. Un peu de calme survient; mais bientôt le
délire
reparait. X... reste persuadé que sa fosse est
ait digne d'attirer l'attention, c'est cette sorte d'objectivité du
délire
. ' Le malade craint d'être accusé, il ne cesse
n entre en jeu, et X..., entend des paroles qui se rapportent à son
délire
. Les voix viennent à l'appui de sa pensée. Comm
x heures après. Il a alors une hyperesthésie générale extrême et un
délire
qui dure deux jours. Après un séjour de six sem
tier. internes à Villejuif, pour leur mémoire ayant pour titre : Du
délire
de jalousie. Prix Aubanel. Une récompense de
s pour 1897 la question suivante : Des auto- intoxications dans les
délires
. Séance du 1 ? juin. Présidence DE M. Charpenti
nisie, au quartier d'hospice Saquiti, réservé aux aliénés, que le
délire
alcoolique y était inconnu. Le délire haschischiq
, réservé aux aliénés, que le délire alcoolique y était inconnu. Le
délire
haschischique y est, au contraire, très fréquen
cin traitant pour avoir des renseignements statistiques. Variété du
délire
des persécutions. M. raLner, revenant sur les f
s on observe de faits, ajoute-t-il, plus on trouve de cas mixtes de
délire
de persécution prêtant à la confu- sion ; Nombr
tant à la confu- sion ; Nombreuses sont les espèces qui tiennent du
délire
de la per- sécution et de la mélancolie. Il ser
ots oubliés. S... est considéré comme un paralyti- que général sans
délire
. Cet état se mainlint quelques semaines, une am
ire à une para- lysie générale pure et simple à marche rapide, sans
délire
et terminée en quelques mois par des ictus répé
hallucinations de toutes sortes, il est par leur fait en proie à un
délire
bizarre et incohérent. Tantôt sa physionomie 12
893. on a pu observer trois manifestations importantes de foules en
délire
pour ainsi dire. Ainsi, on vit à Bilonlo une fo
ntraîner la volonté de tous. Et c'est ainsi que pour cette foule en
délire
, l'incendie, le meurtre, le bûcher enflammé...
progressive. DERNY.- VI. Psychoses DE la vieillesse (observation de
délire
raisonnant de' persécution chez une femme âgée
hoses de la vieillesse, M. Ritti a mis en lumière les caractères du
délire
systématisé classique chez le vieillard, de la ps
esse en établissant la possibilité chez le vieillard d'une forme de
délire
de persécution, non encore signalée à cet âge.
persécution, non encore signalée à cet âge. Il s'agit d'un cas de
délire
systématisé de persécution raisonnant, des dégé
s caractères typiques (vraisemblance, logique et fixité d'emblée du
délire
, absence d'hallucinations, tendances persécutri
sion. (Ame- rican journvl of insaitity, octobre 1895.) . E. B. X.
Délire
CHRONIQUE ET alcoolisme aigu; par le Dr E.ST.\1AN
sont les suivantes : 1° l'alcoo- lisme aigu peut se greffer sur le
délire
chronique et la totalité des symptômes peut êtr
as, la guérison de l'alcoolisme aigu peut dimi- nuer l'intensité du
délire
chronique, mais ce dernier ne guérit pas; 3° un
pénétrant pour tirer parti du dia- gnostic du médecin et cacher son
délire
chronique. (American journal of insanily, octob
e cours des formes aiguës de la paranoïa (amentia, confusion aiguë,
délire
hallucinaloire aigu, folie aiguë, etc.) et dans
ur les médecins aliénistes à échanger leurs vues sur la question du
délire
des quérulanls et signale, parmi les travaux réce
es tribunaux, ainsi qu'on l'a déjà fait d'ailleurs. Tous les cas de
délire
des quérulants ne doivent pas être rangés dans la
à la sénilité, à l'alcoolisme. Il faut donc ranger certains cas de
délire
des persécuteurs dans la paranoïa, d'autres dan
ntes, de persécution ou de grandeur, passent presque inaperçues. Le
délire
dans la folie des persécuteurs ne se traduit pa
pporteur a plusieurs fois citée et qu'il a classée lui-même dans le
délire
des persécuteurs, il n'y avait, par exemple, aucu
du cas en question dans son entier. Le mot de « querulantenwahn » (
délire
des quérulentsj est évidem- ment mauvais, et je
ent mauvais, et je ne l'ai point employé puisqu'il n'y avait pas de
délire
. M. l'HOMSEN voudrait voir disparaître la dénom
galement, parmi les formes de la paranoïa, les cas dans lesquels le
délire
processif ne constitue qu'une phase dans toute
ifs, de conceptions déli- rantes. 1 M. Siemerling. Le fait que le
délire
des persécuteurs a des facteurs étiologiques di
uve rien contre l'unité de la forme clinique que ce mot désigne. Ce
délire
peut constituer une phase au cours de diverses
u 29 juin 1896. Présidence de M. Charpentier. Variétés cliniques de
délire
de persécution. M. Falret. Il existe un délire
ariétés cliniques de délire de persécution. M. Falret. Il existe un
délire
de persécution classique, à quatre périodes et, s
urd'hui les quatre périodes si bien décrites par M. Magnan. Mais ce
délire
de persécution classique, à quatre périodes, n'es
tion classique, à quatre périodes, n'est qu'une variété clinique du
délire
de persécution. Le délire de persécution se pré
iodes, n'est qu'une variété clinique du délire de persécution. Le
délire
de persécution se présente, en effet, sous plusie
se pose la question de l'hérédité. Dès qu'il y a de l'hérédité, le
délire
de perséculion devient, pourM. Magnan, le délir
de l'hérédité, le délire de perséculion devient, pourM. Magnan, le
délire
des dégénérés. Mais il faut admettre que tous les
dégénérés et qu'il n'y a, par conséquent, pas lieu de distinguer le
délire
de persécution du délire des dégénérés. Si nous
par conséquent, pas lieu de distinguer le délire de persécution du
délire
des dégénérés. Si nous envisageons les hallucin
Mais apparaissent- elles à la première ou à la deuxième période du
délire
chronique, l'absence d'hallucinations auditives
nt pas à leur réalité extérieure. Quel est le rôle séméiologique du
délire
de grandeur ? Est-il constant ? Il l'est, d'apr
honte. La dissimulation des idées de grandeur est fréquente, et ce
délire
apparaît souvent très tard. 11 n'est pas consta
rd. 11 n'est pas constant, ainsi que l'a dit M. Magnan, pour qui le
délire
de gran- deur et le délire de persécution ont l
ainsi que l'a dit M. Magnan, pour qui le délire de gran- deur et le
délire
de persécution ont la même valeur séméiologique.
eur séméiologique. Il faut donc atténuer la valeur séméiologique du
délire
de grandeur. Enfin la démence est loin de compo
re des déments. J'aborde maintenant la question de l'évolution du
délire
de per- sécution, et en particulier de son débu
de son début : On admet trois espèces de début : le plus souvent le
délire
s'annonce chez l'enfant, qui a un caractère inq
actère inquiet, méfiant, bizarre. Mais, pour M. Magnan, c'est là le
délire
des dégénérés. Le délire de persécution peut dé
bizarre. Mais, pour M. Magnan, c'est là le délire des dégénérés. Le
délire
de persécution peut débuter par l'hypocondrie.
eut débuter par l'hypocondrie. M. Magnan a nié ce début. Enfin le
délire
de persécution éclate à l'âge adulte, et d'emblée
qu'il est bien difficile de constater le moment exact où éclate le
délire
. J'admets pour ma part que le plus souvent le d
t où éclate le délire. J'admets pour ma part que le plus souvent le
délire
s'annonce, dès l'enfance, par une inquiétude, une
persécutés partout; aujourd'hui il faut distinguer les variétés du
délire
de persécution. Le délire de persécution chroni
rd'hui il faut distinguer les variétés du délire de persécution. Le
délire
de persécution chronique a pour caractère l'incur
dégénérés, s'il faut en croire M. Magnan : la trans- formation des
délires
chez les dégénérés, transformation si rapide qu
issent pas : le pronostic varie suivant les variétés cli- niques. «
Délire
de persécution » est un diagnostic insuffisant :
ujourd'hui, ce qu'il faut diagnostiquer, c'est la forme clinique du
délire
. Puisque l'anatomie pathologique nous manque, a
t précis, c'est risquer des erreurs, à moins qu'il ne s'agisse d'un
délire
de persécution d'origine toxique. On sait que c
écution d'origine toxique. On sait que chez les malades atteints de
délire
de persécution, sans forte ténacité, chez les m
yoclonie, produits de l'état de dégénérescence. Deux leçons sur les
délires
et fugues ambulatoires chez les épilep- tiques,
f. Janet a bien voulu nous renseigner sur ce point, des bouffées de
délire
mélancolique pendant lesquelles le gavage à la
n d'observer dans les asiles d'aliénés; tels sont, par exemple, les
délires
toxiques transitoires, les délires fébriles, les
nés; tels sont, par exemple, les délires toxiques transitoires, les
délires
fébriles, les obsessions psy- chiques conscient
s délirantes du malade. C'est ce qui se passe, par exemple, dans le
délire
SOCIÉTÉS SAVANTES. 211 des persécutions. Aprè
ue, qui dure souvent longtemps et revêt parfois les caractères d'un
délire
hypocondriaque, le malade est pris d'une halluc
dominent depuis longtemps; il y a un lien étroit entre elles et le
délire
: ce qui indique bien encore leur origine céréb
omatologie desquelles ces hallucinations tiennent une grande place (
délire
de persécution) ne donnent pas naissance à de l
dans tous les cas, accessoire. L'hallucination n'est pas un simple
délire
des sensations, « c'est un véritable délire dans
ion n'est pas un simple délire des sensations, « c'est un véritable
délire
dans le sens le plus général du mot ». M. Rég
et des interprétations délirantes, tandis que le malade atteint de
délire
chronique ou psychose systématique progressive
Garnier, Linon', Féré, etc.). MM. Vallon et Marie. - Sur un cas de
délire
chronique religieux à hallucinations auditives
nt de vue de laséméio- logie spéciale et du mécanisme psychique des
délires
chroniques mystiques. . M. Séglas termine en
psychoses non seulement mélancoliques mais maniaques, y compris le
délire
aigu dont le pronostic est loin d'être favorabl
e du possible, à l'aliéné l'image de la vie sociale, à laquelle son
délire
a contraint 234 SOCIÉTÉS SAVANTES. de l'arrac
autoriser la sortie de certains malades que la logique même de leur
délire
rend éminemment dangereux, les délirants perséc
n, mais ont commis un acte réputé criminel sous l'influence de leur
délire
, ce sont des ma- lades; il faut les placer dans
prenant les précautions que nécessite la forme particulière de leur
délire
. C'est là une ques- tion spéciale difficile à t
uites que doit avoir l'alimentation qu'il est habitué à redouter.
Délire
des persécutions à double forme. M. Vallon. On
uent la variété la plus commune. Chez les persécutés hallucinés, le
délire
a une évolution progres- sive, il passe par des
e, interprétations délirantes, hallucina- tions, systématisation du
délire
, choix du ou des persécuteurs, souvent migrélom
écuteurs, souvent migrélomanie. Chez les persécutés raisonnants, le
délire
peut varier d'intensité, présenter des rémissio
t conditionnés par l'événement qui a été le point de départ de leur
délire
et s'adres- sent aux personnes qui ont été mêlé
es de persécutés bien différents l'un de l'autre par l'évolution du
délire
, par l'absence ou la présence d'hallucinations,
observé un malade chez lequel on trouva réunies'ces deux formes du
délire
des persécutions, qui est à la fois un raisonnant
antôt comme halluciné. Ce cas me parait mériter la désignation de
délire
des persécutions à double forme. Les faits de ce
ent des caractères particuliers qui permettent de les distinguer du
délire
vésanique proprement dit; 3° un certain degré d
naire. 1° Dans les cas de démence sénile simple, c'est-à-dire sans
délire
, que nous avons observés, la toxicité urinaire a
entiel en ait été influencé; 2° dans nos cas de démence sénile avec
délire
vésa- nique (maniaque ou hypocondriaque), l'app
ec délire vésa- nique (maniaque ou hypocondriaque), l'apparition du
délire
a toujours été précédée d'un abaissement notabl
aquelle l'auteur insiste sur la fixité des hallu- cinations dans le
délire
mystique observé. ' MM. A. Pitres et E. Régis.
'observation relatée par l'auteur, il s'agit d'un malade atteint de
délire
mélancolique et qui reçut d'un autre malade un
es ayant des habitudes alcooliques, qui ont présenté tous deux un
délire
mégalo-maniaque, absurde, exagéré et changeant, a
maintient depuis trois ans. L'autre avait déjà présenté un accès de
délire
ambitieux quinze ans avant son entrée à l'asile,
hez des sujets alcooliques). Enfui le quatrième groupe comprend les
délires
d'inanition. Frankl-Hochwart fait jouer un rôle
re que les psychoses en question soient seule- ment un chapitre des
délires
séniles : Frankl-Hochwart les a observées chez
placé l'opération de la cataracte parmi les moments étiologiques du
délire
hallucinatoire, qui n'a rien à voir avec le dél
étiologiques du délire hallucinatoire, qui n'a rien à voir avec le
délire
des séniles. P. Sérieux. XXV. Observation DE pa
e méthodique des symptômes différentiels des principales classes de
délires
et affections mentales avec déduction aupoint d
idées de grandeur, troubles de la sensibilité générale, et dont le
délire
ne présente pas d'évolution systématique ; cet
ments à double tranchant bien délicats à mettre en oeuvre; s'il y a
délire
avec hallucination il faut se garder de le heur
ression présenté par la maladie il son arrivée, on put constater un
délire
mégalo- maniaque jusque-là ignoré. (The alielll
actualité d'en extraire ces lignes après le Congrès-de Nancy où les
délires
hallucinatoires ont été étudiés et, il leur propo
lucinés, qu'on les tourmente à l'aide de l'électricité. La forme du
délire
change donc avec les siècles, mais au fond les
délire change donc avec les siècles, mais au fond les éléments du
délire
restent les mêmes. Moreau (de Tours)' dit de mê
délire restent les mêmes. Moreau (de Tours)' dit de même : On ne
délire
générale- ment que dans le cercle de ses idées
. Magnan et Sérieux 2, sous lequel se présente le malade atteint de
délire
chronique varie, non seulement, suivant la péri
ns habituelles. Il emprunte à ces divers éléments, pour édifier son
délire
et lui donner lamarque de son individualité pro
e de son individualité propre. « Nous voyons ainsi. d'un côté, le
délire
du moyen lige, avec ses croyances superstitieus
e du moyen lige, avec ses croyances superstitieuses, de l'autre, le
délire
moderne uti- lisant les progrès de la science'e
au de Tours. Psychologie morbide, p. 221, 222. ' Magnan et Sérieux.
Délire
chronique, p. 98. v DES PSYCHOSES RELIGIEUSES.
er par les psychoses mystiques; les caractères différentiels que le
délire
emprunte aux temps, aux lieux et aux croyances
en apparence commun, réside dans la nature même des deux sortes de
délire
. Ce point a été développé par MM. Séglas et Bes
exagéré au contraire. Aussi, reste-t-il toujours le même lorsqu'il
délire
, et présente-t-il un délire convergent sur lui-
reste-t-il toujours le même lorsqu'il délire, et présente-t-il un
délire
convergent sur lui-même, par suite de l'origine p
il. xvi, p. 802, 803. 2 Cité par M. Doutrebante. Discussions sur le
Délire
chronique, S. M. P., octobre 1886. , 3 Séglas
ement dans la résistance. Comme le dit justement M. Cotard : « Le
délire
se greffe moins aisément sur les lésions de la
roubles auditifs prédominant au contraire dans les autres formes de
délires
systématisés primi- tifs. c Ces individus, éc
stam- ment, leurs idées se rapportent à l'objet principal de leur
délire
(à la différence des conceptions des mélancolique
ne voix intérieure qui n'est autre que l'inspiration immé- diate du
délire
. » Ils peuvent, par une sorte d'extériorisation
chroniques parvenus à la phase que Cotard a désignée sous le nom de
délire
d'énormités pour la distinguer du vrai délire d
signée sous le nom de délire d'énormités pour la distinguer du vrai
délire
des grandeurs. Les pseudo-mégalomanes ne sont p
n même temps; mais loin que cette énormité soit une compensation au
délire
mélancolique elle en marque au con- traire le d
este toujours empreinte de sa teinte caractéristique. La couleur du
délire
et l'histoire de l'affection rendent donc la co
le du langage normal. (Voir Marie. Etude sur quelques symptômes des
délires
systé- matisés, obs. l.) . ' , DES PSYCHOSES
orte de voix gutturale qui rend ' Cotard. Origine psycho-motrice du
délire
, Congrès de 1889, 6 août. DES PSYCHOSES RELIG
mpruntée à Morel en imposerait faci- lement à première vue, pour un
délire
religieux à systématisa- tion primitive et prog
z. janv. 1888, et Dericy, th. Paris, De la coexistence de plusieurs
délires
, obs. XIII, 1886. Archives, 2e série, t. II. 28
liâtre. 390. Dégénérescence. Signes de -, par A. vleyer, 130.
Délire
des persécutés, par Falret, 66, - chronique et
organes peut avoir provoqué des lésions mortelles. Ainsi, dans les
délires
fébriles, par exemple, qui sont des délires tox
telles. Ainsi, dans les délires fébriles, par exemple, qui sont des
délires
toxiques, il arrive souvent que l'on ne révèle
des poison" e"l infiniment plus considérable dansla pathogénie des
délires
et des psychoses, même infectieux, que l'action
ale, Il en ré- sulle une certaine indépendance entre l'évolution du
délire
qui peut être soudaine, bruyante, et celle de l
1861-1865); par3lARGAiN. (\'o2eu.Icox, de la IV. - Les symptômes du
délire
d'interprétation ; par Sérieux et CAPGRAS. (L'E
prétation ; par Sérieux et CAPGRAS. (L'Encéphale, 1900, n" 2.) Le
délire
d'interprétation est une psychose systématisée ch
r contingence, la persistance de l'intégrité mentale. Le contenu du
délire
est variable, pouvant s'adresser à toutes les i
ù elle est délirante jus- qu'à l'invraisemblable ou à l'absurde. Le
délire
d'interprétation n'est pas un état démentiel :
prise brusquement, au cours de (roubles gastriques habituels, d'un
délire
diffus, à caractère pa- nnphohiquo et onirique,
t été la suivante : affection gastro-intestinale, cirrhose du foie,
délire
secondaire à l'insuffisance hépatique, a laquel
hives of Neurol. and l'sclcopat)col., vol. 11, 1899.) - Un cas de
délire
systématisé avec artérite céré- brale .hypertro
. (L'Encéphale, 1900, n° 1.) Observation d'un homme qui présenta un
délire
systématique de persécution il évolution chroni
dégénérescence secondaire ; plus avant encore on doit voir dans le
délire
à évolution progressive l'expression de lésions
accès de délirium tremens (a potu 8l(81)('1180), coma de l'ivresse,
délire
hallucinatoire avec idées de persécution et de
e typhoïde, Marandon de 31ontyel insiste sur la différence entre le
délire
fébrile proprement dit, qui ne se caracté- rise
tuels, une confusion simple des idées sans autres phénomènes et les
délires
des prédisposés pen- dant ou après la dothiénen
ses formes aiguës : il n'y a d'ailleurs au- cune relation entre le
délire
et la gravité de l'infection palustre ; celte f
Ü ce phénomi) ! le dll'Z les délimnts et par- ticulièrement dans le
délire
aigu. Sans en donner une explication purement h
tre et <lui sol- licite des recherches nouvelles. Au sujet des
délires
puerpéraux semblables au cas présenté, il repre
ymptômes, les états mélancoliques sont réduits à deux formes : sans
délire
ou avec délire, l'anxiété se rattachant le plus
tats mélancoliques sont réduits à deux formes : sans délire ou avec
délire
, l'anxiété se rattachant le plus souvent à la p
utissant aux idées de négation, décrites par Cotard à tort comme un
délire
spécial ; les idées de négation portent sur le
lectuels ; 2° troubles volon- taires ; 3° réactions affectives : 4°
délire
. la Dans les troubles intellectuels, le phénomè
irantes ' ? Bien souvent,au contraire, la douleur est antérieure au
délire
; elle a pour origines les troubles de la coenebt
t naissent spontanément et échap- pent à cette explication. 4° Le
délire
mélancolique est toujours secondaire à la douleur
alyse, basée sur des observations, conduit à le considérer comme un
délire
affectif plutôt qu'idéatif ; c'est un délire d'at
le considérer comme un délire affectif plutôt qu'idéatif ; c'est un
délire
d'at- tente, a-t-on dit. 11 ne doit pas s'expli
délirent et d'autres non, c'est parce que BIBLIOGRAPHIE. b7 le
délire
croît d'autant plus que l'état affectif est plus
- prit relie ces conceptions secondairement, et secondairement le
délire
vient renforcer et justifier l'état affectif. L
s produisent « l'état coenesthésique pé- nihlo" ; la possibilité du
délire
oblige il penser à un nouvel en- semble de caus
nature : c'est grâce à elle que la dé- pression pourra engendrer un
délire
. La mélancolie apparaît comme le retentissement
vait lire et écrire. Quelques mois après l'entrée, il présenta du «
délire
inconscient », des « troubles in- tellectuels »
aralytiques généraux alcooliques, plus rares toutefois que dans les
délires
toxiques et n'ayant pas les mêmes caractères.
alysie générale, ces deux entités morbides se caractérisant par des
délires
va- riables conditionnés par la méta-toxi-infec
ara-toxi- infectieuses. La démence précoce n'englobe pas tous les
délires
halluci- natoires chroniques, comme pour la par
paralysie générale, c'est beaucoup plus les signes physiques que le
délire
qui donnent à cette affection sa valeur d'entit
de sang de malades, présen- tant des maladies aiguës diverses avec
délire
, une seule fois on mit en évidence un élément m
,au contraire,grave, s'accom- pagne-t-elle de crises nombreuses, de
délire
hallucinatoire, de somnambulisme,d'importants s
ilité totale.ll en est de même pour les actes accomplis pendant les
délires
transitoires, plus ou moins frustes, qui sont l
les délires transitoires, plus ou moins frustes, qui sont les seuls
délires
hystériques vrais et qui doivent être considéré
par J. l3;rhinsl : i. Thèse de Paris, 1889. CLINIQUE MENTALE
Délire
de persécution à base de fausse interprétation
MENTALE Délire de persécution à base de fausse interprétation et
délire
alcoolique; . par il IŒMOXU (de lle
ecin des asiles. Dans un récent article, le dur Simon (Epilepsie,
délire
alcoolique, mélancolie, etc., etc., Archives de
uement ac- ceptable. Ce chapitre est celui des dégénérescences.
DÉLIRE
DE PERSÉCUTION ET DÉLIRE ALCOOLIQUE. 1 ? 7 Alor
chapitre est celui des dégénérescences. DÉLIRE DE PERSÉCUTION ET
DÉLIRE
ALCOOLIQUE. 1 ? 7 Alors que l'accord est unanim
n de la Clinique des maladies mentales de Toulouse, se plaignant de
délire
et d'hallucinations. Ce malade, âgé de 35 ans,
on note une affection gastro-intestinale avec mouvement fébrile et
délire
, au cours duquel le malade dit avoir ressenti l
lution fut caractérisée parce fait que se posèrent successivement
DÉLIRE
DE PERSÉCUTION ET DÉLIRE ALCOOLIQUE. 181 (Mi so
arce fait que se posèrent successivement DÉLIRE DE PERSÉCUTION ET
DÉLIRE
ALCOOLIQUE. 181 (Mi son esprit les grands probl
t chez la comtesse V ? et c'est àcette époque que paraît débuter le
délire
plus net qui constitue le point cou- argent de
quelques jours chez lui ; son état semble s'améliorer. du moins, le
délire
est moins actif ; mais C ? cherche à coor- donn
utes ces manifestations ont été, après coordination, interné' 1
DÉLIRE
DE PERSÉCUTION ET DELIRE ALCOOLIQUE. 183 Par le
itule : Comment on prépare un « matricide ». «Voici un épisode du
délire
dont je vous ai parlé. On peut y voir comment u
ous voyait. » « 3° Quand le « feu est pris », c'est-à-dire quand le
délire
est bien commencé.je déjeune chez Mme G. 1 ? el
ction doit être d'autant plus grande sans doute queje suis en plein
délire
. a Un sentiment, encoro assez vague, confus, m'
lise l'action de ces conseils, » Le malade étant rentré à Paris,son
délire
reprend une marche plus active, grâce à des élé
e qui appartient aux hallucina- tions pures et ce qui appartient au
délire
de rêve. Nous penche- rions beaucoup plus vers
leçon pour les mères qui n'aiment pas leurs enfants ». Et j'étais
DÉLIRE
DE PERSÉCUTION UT DÉLIRE ALCOOLIQUE. 185 consci
n'aiment pas leurs enfants ». Et j'étais DÉLIRE DE PERSÉCUTION UT
DÉLIRE
ALCOOLIQUE. 185 conscient de la légitimité de m
1 CI' février 1400 qu'il a opéré la synthèse des élé- ments de son
délire
en coordonnant avec ces éléments tous les petit
egré de tristesse dans ma v ie et un fait remarquable c'est que mon
délire
ne tarda pas ensuite à décliner et d diminuer. Qu
délire ne tarda pas ensuite à décliner et d diminuer. Quand je dis
délire
, je ne sais si j'emploie ce mot à contre-sons : j
les mots organisés en parole intérieure ». « Bientôt, dis-je, le
délire
diminue, je n'ai plus envie de mar- cher, de me
lles n'offrent plus rien d'agréable et de sollicitant, les images
DÉLIRE
DE PERSÉCUTION ET DÉLIRE ALCOOLIQUE. 187 visuel
d'agréable et de sollicitant, les images DÉLIRE DE PERSÉCUTION ET
DÉLIRE
ALCOOLIQUE. 187 visuelles inférieures s'obscurc
eaux que je prononce affaiblit beaucoup les liaisons de mots que le
délire
avait amenées et, au bout de deux mois, je n'ai
is pas une grande vigueur et que j'appréhendais de retomber dans ce
délire
d'où je sortais peu à peu ». « Au fond, voyez
ix mois une période de mélancolie, une longue dépression suivant un
délire
de deux ans et faisant contraste avec lui. A ce
omplètement de vue. En résumé, chez un héréditaire, apparition d'un
délire
dont le point de départ et la trame sont consti
la sensibilité générale. Ces hallucinations appartiennent- elles au
délire
par LSS CLINIQUE MENTALE. fausses interprét
ndre nettement qu'en effet ces hallucinations ne font pas partie du
délire
par faus- ses interprétations et qu'elles sont
illeurs tous les sens entrent en jeu, cons- titue très nettement un
délire
de rêve,en admettant même, ce qui n'est pas trè
sont des hallucinations, n'apportent aucun élément nou- veau à son
délire
, elles n'aident en aucune manière à la DÉLIRE
t nou- veau à son délire, elles n'aident en aucune manière à la
DÉLIRE
DE PERSÉCUTION ET DÉLIRE ALCOOLIQUE. 1S9 syslém
e, elles n'aident en aucune manière à la DÉLIRE DE PERSÉCUTION ET
DÉLIRE
ALCOOLIQUE. 1S9 syslématisation ; elles survien
syslématisation ; elles surviennent, comme par hasard, lorsque le
délire
est déjà constitué et de même elles dis- parais
certains de ces malades trouvent des défenseurs, avocats de leur
délire
, dontle seul défaut est de s'être mal renseignés;
égénérés aptes à délirer, on voit combien facilement peut éclore le
délire
à deux. Il est probable que chez notre malade
s, après tant d'autres, qu'il est insuffisant de dire que, dans les
délires
systématisés de la dégénérescence, il peut y av
cinations, mais leur absence nous semble indiquer, lorsqu'il y a du
délire
, une prédisposition beaucoup plus grave ; parce
forme de confusion mentale sous l'une quelconque de ses variétés,
délire
onirique, délire hallucinatoire aigu, délire aigu
ion mentale sous l'une quelconque de ses variétés, délire onirique,
délire
hallucinatoire aigu, délire aigu, syndrome para
onque de ses variétés, délire onirique, délire hallucinatoire aigu,
délire
aigu, syndrome paralytique. Elles se présentent
éciaux, dont nous parlerons dans un instant,ne proviennent pas du
délire
. Si la folie gémellaire est absolument en dehor
trois conditions ? z Ces trois conditions sont : 1° spontanéité du
délire
chez les deux sujets qui deviennent aliénés tou
nte-Anne, et l'autre à Bicêtre. Tous les deux étaient atteints d'un
délire
de persécution avec hal- lucinations auditives
eur avis, d'expliquer l'identité et la simultanéité d'apparition du
délire
chez deux jumeaux. En dehors de la vie commune,
une marche absolument identique et sont caractérisés par le même
délire
et par les mêmes phases de ce délire. Archives,
sont caractérisés par le même délire et par les mêmes phases de ce
délire
. Archives, 2' série, 1906, t. XXII 17 258 P
e il distance de la folie chez les deux jumeaux et de l'identité du
délire
ainsi que de l'évolution de celui-ci juslluc da
aussi a une famille d'aliénés ; s'il n'avait jamais poussé jusqu'au
délire
, il lut toute sa vie un mélancolique hypochondr
le cerveau de ces malades est encore imprégné d'alcool alors que le
délire
a disparu. Si l'on met ces individus en liberté
u cours de l'an- née, un alcoolique chronique ne présentant plus de
délire
, mani- fester brusquement de nouveaux troubles
ceptions délirantes que l'ivresse éthylique et aussi rapidement. Le
délire
subsista plusieurs jours. Ce malade en est d'ai
coolique chronique chez qui l'anesthésie chloroformique réveilla le
délire
toxique. M. Bourdin consacre à l'exposé du trai
int alors, lui parla, mais il ne lui répondit point, continuant son
délire
« Perman a dit que je devais MUTISME, APHONIE
e fait qu'il considère seulement comme rentrant dans la paranoïa un
délire
systématique à début lent, il évolution chroniq
mettre la conception de Tanzi qui retire de la paranoïa beaucoup de
délires
systématisés, et qui admet l'exis- tence de la
élires systématisés, et qui admet l'exis- tence de la paranoïa sans
délire
systématique. Tanzi comprend la paranoïa comme
ant à une simple constitution psychique pa- ranoiquc (Paranoïa sans
délire
) ou se rapprochant d'un délire systématisé para
sychique pa- ranoiquc (Paranoïa sans délire) ou se rapprochant d'un
délire
systématisé parannique. Ce délire dépend donc d
ns délire) ou se rapprochant d'un délire systématisé parannique. Ce
délire
dépend donc de l'état mental plus ou moins élev
si l'on ne voyait encore aussi souvent des malheureux traîner leur
délire
, dans les familles, dans les hôpi- taux, dans l
phénomènes délirants. A la suite d'une de ses crises, elle eut un
délire
hallucinatoire à forme lycanLlhropique. Elledit ê
caractérisée et bien classique. Chez cette malade cette forme de
délire
ne se présenta qu'une s-,ule fois et fut motivé
s quatre membres, puis l'enfant était resté la proie d'un violent
délire
, délire de paroles et d'action, il ne reconnaissa
re membres, puis l'enfant était resté la proie d'un violent délire,
délire
de paroles et d'action, il ne reconnaissait perso
ent à plusieurs re- prises et alternaient avec d'autres variétés du
délire
xoanthropi- que. G. C. X LIlI. Une épingle ro
s inférieurs depuis deux ans ; pituites matinales, tremblement etc.
Délire
très net il y a huit ans, gros foie sans ascile
écente, tu- berculose pulmonaire. Albuminurie légère, état fébrile,
délire
. A l'autopsie ; on ne trouve rien aux vertèbres
gis a insisté sur l'importance de l'arthritisme dans la genèse du
délire
hypochondriaque de négation. Pour l'auteur enfin,
nsont remplacé les dieux dans ces conceptions et la singularité des
délires
dont cloîtres et sabbats furent le théâtre prou
iomes particuliers qui pullulent dans la Paranoïa et en colorent le
délire
d'une façon vive et imprévue, nous font ainsi r
s croyances à l'envoû- tement et aux charmes se rencontrent dans le
délire
des aliénés superstitieux contemporains; la dém
confiant dans son fétiche pro- tecteur. On peut ainsi définir ces
délires
, la réapparition d'une supers- tition subconsci
eux cette transformation que la pathologie (différentes périodes du
délire
chronique). On doit considérer la personnalité
ncore la réalité du sub-conscient par les dé- lires appelés par lui
délires
à éclipse « formations délirantes à réapparitio
t les démences maniaques, mélan- coliques, névrosiques et celles du
délire
chronique. Les démences paralytiques, les démen
à la suite d'une détention très courte. Suspicion de vio- lence.
Délire
aigu. Par Amante, Bignanni. Borri, lmpallomeni,
ec la méthode de Donaggio pour les - , par Lugiato, p. 141. 1 -
Délire
. Les symptômes du d'interprétation, par Sérieux
parents la soignèrent pendant un an, mais à la suite d'un accès de
délire
plus violent, ils la placèrent à l'asile. A son
lors à des pratiques religieuses. Une grande attaque convulsive, un
délire
extravagant ne comportaient qu'une sorte de méd
igure dans ce mémoire ; un autre appartient à une femme atteinte de
délire
paranoïde, et le dernier est celui d'une femme
atriques. Dans nos trois cas, il s'agit d'agitation catatonique, de
délire
paranoïde arrivé lentement à la désagrégation p
si bien que des tics, chez le cheval aussi bien que chez l'homme.
DÉLIRE
ALCOOLIQUE CONTINU PAR Serge SOUKHANOFF, Pr
an WEDENSKY, Médecin de la Clinique psychiatrique de Moscou. Le
délire
alcoolique continu diffère des autres psychoses a
élirantes tendant toujours à se développer et à se systématiser. Le
délire
alcoolique continu apparaît chez les personnes, a
l se manifeste dans la dipsomanie; presque toujours l'apparition du
délire
alcoolique continu est précédée d'un abus tempora
, presque toujours on peut s'assurer qu'avant la manifes- tation du
délire
alcoolique continu ces malades avaient eu des acc
avaient eu des accès de delirium tremens. Le tableau clinique du
délire
alcoolique continu au début se développe après
exact. Mais lorsque les accès aigus se sont dissipés, alors dans le
délire
alcoolique continu on distingue en premier lieu
eur quantité est variable et dépend de la profondeur et du degré du
délire
alcoolique continu. Dans les cas plus légers, l
mais il « n'entend » pas des paroles. Dans d'autres cas, lorsque le
délire
alcoolique continu est plus accusé, le nombre d
silence de la nuit. Le contenu des hallucinations auditives dans le
délire
alcoolique con- tinu est assez uniforme ; le ma
disent des choses que lui-même n'a jamais su. Dans certains cas de
délire
alcoolique continu le contenu des hallucinations
e malade prie ou se, trouve à l'église ; alors « ils » commencent à
DÉLIRE
ALCOOLIQUE CONTINU 393 injurier Dieu, les saint
tude plus ou moins entière. En.causant avec un malade, souffrant du
délire
alcoolique continu, souvent le fait suivant sau
enant de ce qu'il a abusé des boissons fortes. Dans certains cas de
délire
alcoolique continu, l'élément paranoïde est exp
tions auditives, qui sont l'une des manifestations fondamentales du
délire
alcoolique continu, peuvent encore se manifester
âtent l'air par de mauvaises odeurs. Le cours de la maladie dans le
délire
alcoolique continu se caractérise par les parti
uve sous l'influence du diable. Beaucoup de malades, souffrant de
délire
alcoolique, se remettent, après la période aigu
ent dans leurs occupations 394 SOUKHANOFF ET WEDENSKY Bien que le
délire
alcoolique continu dure parfois des années, il n'
utes les voix sont l'effet de la ma- ladie. Très souvent, dans le
délire
alcoolique continu, existent des lésions de l'a
en relation immédiate la lésion de l'appareil périphérique avec le
délire
alcoolique continu ; il y a des cas où il n'y a a
ation plus marquée des hallucinations auditives. Dans le cours du
délire
alcoolique continu, parfois il arrive que l'on
inaison de cette maladie, comme nous l'avons déjà dit plus haut, le
délire
alcoolique continu ordinairement ne porte pas de
durant ici déjà depuis dix ans. Mais bien des malades, souffrant de
délire
alcooli- que continu, peuvent se contenir de te
t ce fait que la plupart des malades cessent de boire, après que le
délire
alcoolique continu s'est manifesté chez eux. On
ns fortes. Dans des cas très rares, lorsque le malade, souffrant de
délire
alcoolique continu, ne cesse pas de boire, la m
é. Diagnostic différentiel. - Comme il a été déjà dit plus haut, le
délire
alcoolique continu se manifeste le plus souvent
déjà un ou plusieurs accès de deli1'inm tremens. Comme au début, le
délire
alcoolique continu s'exprime ordinairement par
it surgir l'idée qu'il ne s'agit pas du delirizcnt tremens 'mais du
délire
alcoolique continu. Il faut pourtant dire qu'il y
ve de pré- férence des hallucinations auditives. Le diagnostic du
délire
alcoolique continu devient plus facile là où les
avoir en vue que la plus grande majorité des individus souffrant de
délire
alcoolique continu, appartiennent à la classe non
lasse non intel- ligente. Sur le diagnostic différentiel entre le
délire
alcoolique continu et la psychose alcoolique ai
nous y reviendrons plus loin. Une fois que le malade, souffrant de
délire
alcoolique continu, s'est débarrassé des phénomèn
phénomènes différentiels. Avant tout, il faut remarquer que dans le
délire
alcoolique continu les idées erronées du malade s
très stables. Dans la paranoïa alcoolique existe chez le malade un
délire
de persécution plus ou moins systématisé, conce
uvent s'accompagnant d'actions aggressives. Tandis que le malade de
délire
alcoolique continu est d'assez bonne humeur et n'
somme, est bien plus raisonnable que le second. Ensuite, dans le
délire
alcoolique continu, la maladie ne lend pas à un
développement progressif de la maladie, l'état du malade empire, le
délire
se développe, sa personnalité psychique se modifi
démence très marquée et l'incapa- cité de toute occupation. Dans le
délire
alcoolique continu, comme nous l'avons dit plus
lles. Les hallucinations auditives semblent plus nombreuses dans le
délire
alcoolique continu que dans la paranoïa alcooli
ditives. La mélancolie alcoolique peut aussi être confondue avec le
délire
alcoolique chronique, car parfois au début elle
rieur d'hallucinations auditives : dans la mélancolie alcoolique, ,
DÉLIRE
ALCOOLIQUE CONTINU 397 l'état émotif possède, e
ve dans un état d'angoisse, de dépression et d'inquiétude ; dans le
délire
alcoolique continu on ne constate pas d'émotion p
le juge, qu'on le condamne à une pénitence et même à mort. Dans le
délire
alcoolique con- tinu, les hallucinations, en so
'une et l'autre maladie est différente : celui qui est at- teint de
délire
alcoolique continu parle ordinairement volontiers
; il est timide et n'aime pas à parler de sa maladie. Rapports du
délire
alcoolique continu avec les autres psychoses alco
oolique continu avec les autres psychoses alcooliques. - Puisque le
délire
alcoolique continu commence par des accès, ressem
ium tremens. D'un autre côté, on a des raisons pour présumer que le
délire
alcoolique continu est une maladie tout à fait
dans des conditions particulières; et même si l'on admettait que le
délire
alcoolique continu est une forme de la paranoïa
ires pas trop compliquées. De la paranoïa alcoolique, si voisine du
délire
alcoolique continu, ce dernier diffère, d'après K
iffère, d'après Korsakoff, par le manque de systématisation dans le
délire
, et par le manque de tendances aggressives vis-
rage. Pour les autres auteurs russes, il y a des indications sur le
délire
alcoolique continu dans le traité de IW.-P. Ser
(1.) : « La psychopathologie légale ». Cet auteur ne sépare pas le
délire
alcoolique continu de la paranoïa alcoolique et d
ïa alcoolique et décrit ces deux maladies sous la dénomination de «
délire
continu des buveurs ou paranoïa alcoolique ». A
es « Leçons cliniques sur les maladies mentales », sans examiner le
délire
alcoolique continu à part, indique néanmoins la
. (4) W.-M. Bechtéheff, Revue (russe) de Psychiatrie, 1903, n- 3.
DÉLIRE
ALCOOLIQUE CONTINU 399 paraît être tout autre c
DÉLIRE ALCOOLIQUE CONTINU 399 paraît être tout autre chose que le
délire
alcoolique continu, vu la diffé- rence dans l'é
au clinique (caractère différent des hallucinations, existence d'un
délire
complexe). Si nous nous adressons à la littérat
rrain de l'alcoo- lisme chronique, mais qui ne correspondent pas au
délire
alcoolique con- tinu ; le rapport de ces maladi
que où il se manifeste principalement par des idées délirantes ou du
délire
développé sur le terrain de nombreuses hallucin
d'une manière plus détaillée par Nasse (2) (1874) sous le nom de «
délire
de persécution des alcooliques ». D'après -Nasse,
ent pas de motif à l'apparition des idées délirantes à caractère de
délire
de persécution ; comme conséquence des hallucinat
délire de persécution ; comme conséquence des hallucinations et du
délire
, souvent, d'après Nasse, peuvent survenir des a
fférentes nominations. Ainsi Kraft-Ebing (3), dans le chapitre « du
délire
sensoriel des alcooliques » (Der hallucinatorisch
ar un cours plus prolongé et par une plus grande systématisation du
délire
. Comme ressemblant en ce qu'elles ont d'essentiel
tion du délire. Comme ressemblant en ce qu'elles ont d'essentiel au
délire
sensoriel des alcooliques de Krafft-Ebing, on d
c. ; sur le terrain de ces fausses sensations surgit ordinairement le
délire
de persécution, absurde et fantastique; la mala
e absolument indispensable pour cette maladie la systématisation du
délire
, et il propose de lui conserver la dénomination d
te affection ne peut pas néanmoins être reconnue comme identique au
délire
alcoolique continu, dans le sens que nous attri
ènes différentiels entre le « acute hallucinose » de Wernicke et le
délire
alcoolique continu apparaît l'existence dans le p
FFER, Die acuten Geisleskranklaeinlen der Gewohnheitstrinher, 1901.
DÉLIRE
ALCOOLIQUE CONTINU 401 sous l'influence de quel
ne succombe pas à la maladie somatique. Il nous semble que, ni le «
délire
alcoolique chronique » de. Wernicke, ni le « de
le « delirium tremens continu » ne peuvent être identifiés avec le
délire
alcoolique continu. Les indications sur le déli
ntifiés avec le délire alcoolique continu. Les indications sur le
délire
alcoolique continu ne sont pas plus nom- breuse
Legrand du Saule décrivent sous le nom « d'alcoolisme subaigu » le
délire
'de persé- cution se développant d'une manière
la dis- parition des accès aigus, persistent pour quelque temps le
délire
, les hallucinations, un état affectif ; parfois
ous l'influence, semble-t-il, d'une prédisposition indi\iduelle, le
délire
prend les caractères d'un délire partiel, très
ne prédisposition indi\iduelle, le délire prend les caractères d'un
délire
partiel, très stable, de persécution. Parmi l
se du matériel de la Clinique Psychiatrique de Moscou concernant le
délire
alcoolique continu, nous trouvons indispensable d
sommes servis seulement des cas qui correspondaient tout à fait au
délire
alcoolique continu, type tel que nous le compre
d'un autre genre, étaient éliminés. En déterminant la fréquence du
délire
alcoolique continu en général, nous trouvons que
atrique de Moscou, depuis 1887 jusqu'au 1er mai 1903, il revient au
délire
alcoolique continu 33 malades. La grande majori
ue Psychia- trique (4813), pour définir la fréquence comparative du
délire
alcoolique continu, nous voyons que le délire a
quence comparative du délire alcoolique continu, nous voyons que le
délire
alcoolique se renconlre dans 0,69 p. 100 de lou
t les femmes (1703) séparé- ment, nous verrons, que la fréquence du
délire
alcoolique continu, par rapport au nombre total
p. 100. En examinant le rapport du nombre des hommes, souffrant de
délire
alcoolique conlinu au nombre des femmes, et pre
es hommes approximativement pour 5,5 fois souffrent plus souvent du
délire
alcoolique continu que les femmes, ce qui doit êt
stion concernant la signification de l'hérédité dans l'évolution du
délire
alcoolique continu et en examinant dans ce sens
royons-nous, l'énorme signification de l'hérédité dans l'éliologie du
délire
alcoolique continu ; ce dernier surpasse même s
gie et de Psychiatrie de S. S. Korsakoff, 1902, liv. 111, p. 399.
DÉLIRE
ALCOOLIQUE CONTINU 403 Passant à l'examen de la
e la question de l'âge, dans lequel se développent ordinairement le
délire
alcoolique continu, et partageant nos malades par
a deux, appartenant aux femmes) à 51- 56 ans. Cela démonlre que le
délire
alcoolique continu se manifeste le plus souvent
continu se manifeste le plus souvent à l'âge de 26-35. Des 3 cas de
délire
alcoolique continu chez les femmes dans 2 cas l
restreint d'observations permet de conclure, on peut penser que le
délire
alcoolique continu se développe chez les femmes
iproques entre la hallucinose alcoolique aiguë de Bonhoeffel' et le
délire
alcoolique continu. Dans la grande majoritédes
et le délire alcoolique continu. Dans la grande majoritédes cas de
délire
alcoolique continu, nous avons pu constater les
cès (1,2, rarement 3) tantôt précèdent de longtemps l'apparition du
délire
alcoolique continu, tantôt ils en sont séparés
incomplètes, nous n'avons pas pu exprimer en chiffres le rapport du
délire
alcoolique continu aux accès du delirium tremen
SOUKHANOFF ET WEDENSKY siques, accompagnant le tableau psychique du
délire
alcool)que continu et qui sont, selon nous, dig
culaire dans les maladies mentales, notent que dans lous les cas de
délire
alcoo- lique continu examiné par eux, ce phénom
malades, il y a lieu de supposer, que presque dans tous les cas de
délire
alcoolique continu, où on a fait attention à ce
hénomène, il était présent. La lésion de l'appareil auditif dans le
délire
alcoolique continu se ren- contre souvent. Dans
orbides qui avaient eu lieu bien avant la première manifestation du
délire
alcoolique continu ; c'était l'affaiblissement ou
nification de la lésion de l'organe auditif dans la patho- génie du
délire
alcoolique continu, nous ne nous décidons pas à é
hérédo-syphililique (1 pl. stéréophotogr.), par Sabrazès, 118.
Délire
alcoolique continu, par Soukhanoff et Wedensky'
s et progres- sif (t pl. photocoll.), 30. SOUKHANOFF et Wedensky.
Délire
alcooli- que continu, 391. Spillmann et Ilocu
néopla- sique (3 pl. en photocoll.), 144. Wedensky* et Soukanoff.
Délire
alcoolique continu, 391. TABLE DES PLANCHES
de hystérie avec idées de suicide et la folie des persécutions avec
délire
des grandeurs, alors que la plupart des simulat
ng... est un dégénéré chez lequel nous trouvons de l'hystérie et un
délire
des persécutions. « Comme signes de dégénéres
us aurons la preuve que Cing... est en puissance d'hystérie. « Le
délire
de la persécution n'est pas moins évident. A la
aliéné héréditaire chez lequel se sont développés l'hystérie et le
délire
des persécu- tions ; il est irresponsable de se
ses idées bien arrêtées 8 MÉDECINE LÉGALE. de vengeance et à son
délire
de persécution, il pourra devenir à bref délai
s d'observation, déclaré aliéné dangereux, atteint d'hystérie et de
délire
des persécutions, comme on l'a vu et maintenu d
est alors que je le questionnai sur ses crises hys- tériques et son
délire
des persécutions dont le rapport médi- cal m'av
que son hystérie n'avait été qu'une supercherie adroite et que son
délire
des persécu- tions d'autrefois avait été simulé
aine, en un mot tout ce que je remarquais chez les fous atteints du
délire
de persécution. « J'avais trouvé en arrivant à
encore que Cing... ne présenta pendant son séjour aucune trace de
délire
, et que mis sur le terrain de son ancien pré- t
trace de délire, et que mis sur le terrain de son ancien pré- tendu
délire
de persécutions, il maintint toutes ses premières
t en aucune façon dans les données de son cas, et que de l'autre le
délire
des persécutions pouvait aussi être écarté du s
sure de pouvoir établir par surcroît, que l'hystéro-épilepsie et le
délire
des persécutions dont cet inculpé avait été gra
le seul signe objectif de la névrose prétendue. Le polymorphisme du
délire
observé chez Cing... aurait dû en outre éveille
ller l'attention la moins réfléchie sur son authen- ticité. Dans ce
délire
à manifestations certainement équi- voques, on
faite, à priori, pour surprendre et si la coexistence de plusieurs
délires
d'origine différente est démon- trée en patholo
it. D'ailleurs, l'odyssée d'un délinquant simulateur. 23 quand un
délire
aussi touffu prend naissance, sans pouvoir être
é objective. Dans la forme qu'avait prétendu lui donner Cing..., un
délire
de persécution concomitant de l'hystérie délira
iâtre et agressif, que comme un persécuté toujours immuable dans un
délire
qui ne fait que progresser, qui ne fût la démon
la menta- lité de Cing... et par suite la négation du diagnostic de
délire
des persécutions, dont il avait été revêtu. M
et des idées de persécution avec tendance à la violence, véritable
délire
de persécution, dit l'auteur, qui se sont attén
es de persécution, idées hypochondriaques. C'est le plus souvent un
délire
mélancolique aigu curable. Durée moyenne, deux
Dix observations : quatre seulement incu- rables ayant abouti à un
délire
hallucinatoire chronique, non sys- tématisé, à
bouti à un délire hallucinatoire chronique, non sys- tématisé, à un
délire
systématisé chronique provoqué et entretenu par
matisé chronique provoqué et entretenu par des hallucinations; à un
délire
systématisé chronique de persé- cution et de gr
ns à des excès de boisson, qui, après avoir offert les symptômes du
délire
alcoolique aigu, présenta une maladie mentale car
alcoolique aigu, présenta une maladie mentale caracté- risée par du
délire
de persécution avec hallucinations auditives et
u délire de persécution avec hallucinations auditives et visuelles,
délire
de persécution évoluant dans un cercle exclusive-
n d'une hystérique âgée de vingt ans, qui a présenté brusquement un
délire
mélancolique, auquel n'a pas tardé à succéder u
ante, comme les autres obsessions, telles que la folie du doute, le
délire
du toucher, etc.; il résiste, le plus souvent,
psychose consécutive à l'influenza et l'amélioration de 3 cas de
délire
systématisé, d'un cas d'insanité morale, de 2 cas
sonien typique se mit à avoir des attaques d'épilepsie suivies de
délire
et de coma. A l'autopsie : simple congestion des
lsif. C'est un immoral violent, qui a été temporairement atteint de
délire
mélancolique avec idées de persécution et de sui-
ourra éventuellements'accom- 1 SOCIÉTÉS SAVANTES. 167 ï pagner de
délire
à deux si les malades vivent en commun. Les cas
senter assez fréquemment sous la forme familiale. A citer encore le
délire
aigu chez deux soeurs. Enfin, il peut y avoir d
al fait place à un excès de religiosité, sans qu'elle tombe dans un
délire
mystique. J'examine Zoé A... le 16 mars 1899 :
es huit jours. Après chaque crise convulsive elle était atteinte de
délire
avec hallucinations de la vue durant plus ou mo
1 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. XIV. Sur l'origine infectieuse du
délire
aigu ; par BlANCHI et PICCININO. (.1nl1. di nev
BlANCHI et PICCININO. (.1nl1. di nevrol., l'asc. I-lI, 1899.) Le
délire
sensoriel aigu comprend un groupe de maladies inf
vité ordonnée, caractère bon, idéation régulière, mais limités.
Délires
paranoides, idées déli- Absence, rantes. Epis
Médical Journal, 8 octobre 1898.) On sait que la paranoïa est un
délire
systématisé dans la pro- duction duquel l'héréd
elle diffère radicalement dans la plupart de ses manifestations; le
délire
systématisé peut être expansif ou hypocondriaqu
re de la classification d'Arnaud qui décrit une forme démente (sans
délire
); une forme ambitieuse ou expansive; 250 REVUE
des membres inférieurs et de tuberculose qui présentait en outre un
délire
actif de persécu- tion, à l'autopsie duquel on
attos a entrepris le dur labeur de reprendre toute l'his- toire des
délires
systématisés suivant toutes leurs dénominations
rd'hui : 1° Phase initiale avec les mélancolies comprenant tous les
délires
fixes, avec plus tard les monomanies; 2° Phase
onnement d'un besoin d'explication de la part du malade, amenant le
délire
ambitieux. Celui-ci éclot spontanément. Les dél
lade, amenant le délire ambitieux. Celui-ci éclot spontanément. Les
délires
paranoiaques sont primitifs et d'origine idéati
n'admet nul- lement le rôle pathogénique des hallucinations sur le
délire
, rôle admis par l'Ecole française ; pour lui la
ssique de l'obsession qui, pour lui, n'est qu'une forme abortive de
délire
systématisé ; ce dernier à son tour est une obs
hier soir, à Charenton, par un fou. Le malheureux, dans un accès de
délire
, a d'abord essayé d'étrangler sa mère, puis, s'
MENTALE Les objets de piété comme instruments de meurtre dans le
délire
religieux; .. . Par le D'A. CULLERRE, Médecin
et une sûreté de main qui tient de l'automatisme sont le propre du
délire
religieux. Ce fait d'observation est trop connu
é par le malade, surtout si celui-ci appartient à la forme aiguë du
délire
religieux ou la conscience subit de si fréquent
e hâte auprès d'une malade qu'une de ses compagnes, atteinte d'un
délire
de couleur religieuse, venait d'asphyxier à moiti
i, tous les trois, appartiennent à la forme aiguë hallucinatoire du
délire
religieux. Observation I. Délire religieux avec
la forme aiguë hallucinatoire du délire religieux. Observation I.
Délire
religieux avec hallucinations. Démono- ' Vallon
âgés, non malades. Une nièce du père s'est pendue dans un accès de
délire
; une soeur de la mère est atteinte d'aliénatio
s, elle a eu, sous l'influence de contrariétés intimes, un accès de
délire
ayant duré une dizaine de jours et à la suite duq
ne balbutiait que des choses incompréhensibles. Dans la nuit, le
délire
éclate : elle a peur, elle entend autour d'elle d
JETS DE PIÉTÉ COMME INSTRUMENTS DE MEURTRE. 293 A son entrée, aucun
délire
, mais un grand affaissement physique et moral,
atigne ; on a de la peine à lui faire lâcher prise. Recouchée, elle
délire
, manifeste des idées de damnation et de désespo
grand gâtisme. Vers cinq heures, retour de l'activité mentale et du
délire
, composé d'idées tristes et de diva- gations ro
gations roulant sur sa vie passée, principalement sa jeunesse. Ce
délire
de mémoire a duré trois heures. Ensuite elle a re
t pas être vue. L'état saburral a disparu. Les jours suivants, le
délire
continue, tantôt de couleur démo- niaque, tantô
aussi un poteau avec une corde destinée à la pendre Au moment où le
délire
change de forme, on a remarqué que la malade fa
donc bien une arme dont le choix paraît déterminé par la nature du
délire
. Observation Il. Délire religieux de forme démo
e choix paraît déterminé par la nature du délire. Observation Il.
Délire
religieux de forme démonomaniaque. Hallucinatio
etit accès maniaque avec agitation violente, confusion des idées et
délire
de courte durée. Depuis deux ans, il se plaigna
ris et en appelant au secours. Aux idées de persécutiou se joint un
délire
religieux : il faut se confesser ; tout le mond
se poursuit sous l'in- fluence d'injections reconstituantes mais le
délire
, qui s'était calmé, 296 CLINIQUE MENTALE. s'e
CLINIQUE MENTALE. s'est réveillé. L'agitation est assez vive et le
délire
assez confus, roule invariablement sur les sorc
int, nous fournir des explications catégoriques. Observation III.
Délire
religieux de forme dépressive. Démono- manie, h
à peu ses idées se troublent et depuis huit jours elle est en plein
délire
religieux avec idées de damna- tion : le malin
à la condition que l'infirmière ne la quitte pas. Par moments, elle
délire
: « Je suis perdue, je suis damnée, les démons
jusqu'à sept heures. A ce moment, nouvelle crise panophobique avec
délire
démoniaque et impulsion au suicide ; crie qu'el
TION ACCIDENTELLE. 299 dans son imagination déréglée et en proie au
délire
, devait l'emporter de beaucoup en efficacité su
ériens. Fièvre typhoïde à l'dge de dix-huit ans, à forme grave avec
délire
, et qui dura quatre mois ; trois mois après app
ation aiguë, d'hyperplasie conjonctive, d'hyperhémie, comme dans le
délire
aigu, la folie épileptique alcoo- lique, la pér
que l'augmentation dans la folie épileptique et alcoolique et le
délire
aigu. Pour le cervelet, le poids spécifique ne
lmique à marche aiguë, c'est-à-dire tachycardie, tremblement léger,
délire
et diarrhée. L'exophtalmie, absente au début fu
. Au point de vue clinique il s'agit d'un paralytique général, sans
délire
, chez lequel la surdité verbale se montre à l'é
e, diminué leur résistance et provoqué chez elles l'apparition d'un
délire
mélancolique plus ou moins grave... « On sait
d'autres hallucinations chez les alcooliques ayant des tendances au
délire
de persécution, ou franche- ment persécutés. L'
s par les mêmes « sténographes » qui reviennent sans cesse dans son
délire
. S --nlême état. Transférée il l'Asile clinique
des alcooliques surtout depuis quelques années. Alcoolisme subaigu,
délire
, de teinte mystique, hallucinations multiples.
irmerie du Dépôt. Examiné douze heures après son arrivée, B... ne
délire
plus avec autant d'intensité qu'au moment de so
actuels qui doivent attirer notre attention. Parlons d'abord de son
délire
mystique, rare en général chez les alcooliques
rare en général chez les alcooliques chroniques, surtout quand ce
délire
prend, comme chez notre malade, une forme presque
lusieurs jours de suite. L'hyperes- thésie cutanée réveille le même
délire
: ce sont des coups de marteau, on va le crucif
cerveau a résisté long- temps à l'intoxication avant d'enfanter un
délire
. Le peu d'hyperesthésie que nous avons notée ch
ition est souvent le signal de recrudescence dans les phénomènes du
délire
. » Pour Calmeil il y a en somme réaction de l'e
ion mélan- colique simple, huit cas de mélancolie stupide, seize de
délire
mélancolique, trois de mélancolie anxieuse; tro
liba- tions trop renouvelées, fut pris à la fin de la journée d'un
délire
furieux au cours duquel il commit plusieurs act
idents qu'il a eu affaire à un cas d'ivresse pathologique et non de
délire
alcoolique aigu et il a conclu à l'irresponsabi
olique aigu et il a conclu à l'irresponsabilité. G. DENY. LXIII. Le
délire
de la jalousie ; par le D, Villers. (Bull. de la
injustifiée, qui peut s'amplifier au point de donner naissance à un
délire
, le délire de la jalousie. Cette affection débu
, qui peut s'amplifier au point de donner naissance à un délire, le
délire
de la jalousie. Cette affection débute par des
jusqu'au meurtre et au suicide. Dans la grande majorité des cas, ce
délire
est accompagné d'idées obscènes. Parmi les ca
eut appeler jalousie rétrospective. Au point de vue neurologique le
délire
de la jalousie doit être considéré comme une fo
xuelle. Le diagnostic entre la jalousie passionnelle exagérée et le
délire
de jalousie est parfois difficile : dans le pre
les interprétations délirantes permettent d'affirmer l'existence du
délire
et de la folie. Le délire de la jalousie est ai
ntes permettent d'affirmer l'existence du délire et de la folie. Le
délire
de la jalousie est aigu ou chronique. S'il est ai
naît et disparait ordinairement avec elle. Mais si les atteintes de
délire
aigu se répètent, elles peuvent pro- duire un d
s atteintes de délire aigu se répètent, elles peuvent pro- duire un
délire
chronique. Ce dernier évolue très lentement et pe
a médecine légale se ramène à une question de diagnostic. En cas de
délire
de la jalousie bien caractérisé, l'irresponsabili
ondément 1. G. Deny. ' M. le Dr Villers a réuni ses travaux sur les
délires
de la jalousie dans une brochure de 100 pages.
n'a guère d'autre rôle que de protéger les infir- mières, en cas de
délire
passager d'un des pensionnaires. Le nombre des
'. Bien des phénomènes post-convulsifs, tels que l'automatisme, le
délire
, et même les folies épileptiques, sont provoqué
ressive qui les provoque : elles ne com- portent pas d'ordinaire de
délire
systématisé. Il semblerait que les désordres mo
Après plusieurs heures de coma, le malade se réveille en proie à un
délire
hallu- cinatoire très violent et retombe dans l
hallucinations de l'ouie et de la vue, et que, sous l'influence du
délire
, elles pourraient causer de graves malheurs. En
fictif de la quinine. Observation VI. - Dénénér·escence mentale.
Délire
alcoolique avec hallucinations multiples. - Hyp
, parait inquiet, il ne dort plus aussi bien. Le 2 avril au soir le
délire
éclate : « il voit à chaque instant des personn
té, sous l'influence d'un ap- point alcoolique, a eu une bouffée de
délire
toxique. Ce délire n'a duré que deux jours, mai
e d'un ap- point alcoolique, a eu une bouffée de délire toxique. Ce
délire
n'a duré que deux jours, mais le troisième, le
at, du goût. Jusqu'ici, nos malades avaient été examinés en plein
délire
, dans les moments d'accalmie, quoique sous l'in
se des boissons sous l'influence de cet ennui. Ces excès amènent le
délire
alcoolique le 17 avril. Il reste deux jours au
héréditaires. Père mort tuberculeux, a eu pendant plusieurs mois du
délire
avec hallucinations multiples ; misan- thrope,
llucinatoires parsemées pêle-mêle, sans liaison, sans constituer un
délire
, dis- paraissent avec la cessation de l'excitan
rise s'est encore développé et a produit les hal- lucinations et le
délire
. C'est à ce moment qu'un choc, un souffle suffi
ajoute une certaine rigidité des jambes, de la constipation. Léger
délire
; douleur de tête ; raideur du cou peut devenir
état sans avoir débuté par du delirium. Au bout de quelques jours,
délire
doux, légère fièvre (101° ou 102° F) ; léger ma
s seules différences sont : céphalée moins grande, début plus lent,
délire
moins aigu, moins de fièvre, pas de névrite opt
égatif. Symptômes. - Symptômes d'irritation cérébrale : Céphalée,
délire
, suivis de stupeur et coma. Convulsions générales
38 BIBLIOGRAPHIE. suicide (idem) ; - Du diagnostic, différentiel du
délire
aigu (idem) ; Cas remarquable de fureurs passag
, par Clark, 241. Délinquance. Tempérament et -, par Marty, 89.
Délire
. Origine infectieuse du , aigu, par Branchi et
ijon. Je n'ai eu l'occasion de rencontrer ni l'agoraphobie, ni le
délire
du doute, deux cas d'hypochondrie morale, et pa
aiguë, la stupidité, la folie circulaire, la lypémanie anxieuse, le
délire
des persécu- tions, la lypémanie ambitieuse, l'
à approfondir dans ces recherches exclusive- ment cliniques. Les
délires
sont généralement divisés en délires généraux e
clusive- ment cliniques. Les délires sont généralement divisés en
délires
généraux et en délires partiels. Je suivrai cet
. Les délires sont généralement divisés en délires généraux et en
délires
partiels. Je suivrai cette classifica- tion, ca
recherches que la conscience parfaite serait plus fréquente dans le
délire
général que dans le délire partiel : 13 p. 10;
parfaite serait plus fréquente dans le délire général que dans le
délire
partiel : 13 p. 10; soit 57 p. 100. Ce résultat
doxal s'ex- plique peut-être par le sens que j'attache aux mots :
délire
général. J'ai, en effet, rangé sous cette dénomin
ndigents, dans mes observations, ne fournissent de contingent qu'au
délire
général. Ils y sont même en grande majorité, 8
dire que la conservation de cette faculté se concilie mieux avec le
délire
général qu'avec la monomanie, et que la conscie
st toutefois, en clinique, un fait avéré, c'est la prédominance des
délires
partiels sur les délires généraux névrosiques c
un fait avéré, c'est la prédominance des délires partiels sur les
délires
généraux névrosiques chez les intel- ligences c
-ea ! ». Ceci dure quelques minutes (cinq à dix) ; puis survient le
délire
post-hystérique. « Période de délire. Cette pér
cinq à dix) ; puis survient le délire post-hystérique. « Période de
délire
. Cette période est peu accentuée chez notre mal
sition qu'on leur imprime. A ce moment les malades sont prises d'un
délire
qui est parfois en rapport avec des visions. Pu
es d'un délire qui est parfois en rapport avec des visions. Puis le
délire
fait de nouveau place aux convulsions, à la tou
urs accès se succèdent à de courts intervalles. Puis la malade a du
délire
. Elle ouvre les yeux, se lève et commence à cau
r la mort. Cet état dure de une à trois heures. Des convulsions, du
délire
lui succèdent. Après quoi, la malade se réveill
e le 8 sep- tembre 1880 a l'hôpital. Elle était sous le coup d'un
délire
mélancolique, qui ne permit de recueillir que f
, et perte momenta- née de connaissance. Ensuite survint un état de
délire
avec illusions et hallucinations terrifiantes ,
ne. Puis une attaque de contracture généralisée pendant laquelle le
délire
continua et qui dura plus d'un jour. L'obser- v
est question également d'un accès de contrac- ture généralisée avec
délire
et hallucinations gaies, se rappro- chant de ce
ussi par les paroles qu'elle proférait. Enfin souvent la période de
délire
était représentée bien imparfaitement par les m
est en bonne voie de guérison. M. Cotard dépose un mémoire sur le
Délire
des négations, qui serait selon lui le couronne
articles des journaux; car je ne crois pas qu'il puisse exister un
délire
chez un enfant de cinq ans. N'est-ce pas plutôt
umatisme, dont l'influence est souvent mise enjeu pour expliquer le
délire
, doive être seul rendu responsable de la mort d
rtout de fièvres typhoïdes ou de pneumonies et qui étaient en plein
délire
alcoolique avec turbulence, excitation, surtout
on inflamma- toire a été la cause occasionnelle du développement du
délire
, je fais allusion à des individus sobres, par h
a déposé sur le bureau, à la dernière séance, un mémoire intitulé :
Délire
des négations. Je vous demande la permission d'
eur dont M. Baillarger a fait une espèce parti- culière et enfin le
délire
des persécutions. Cette dernière firme, avant d
s idées de grandeurs, comme l'a si bien indiqué M. Foville. Dans le
délire
des persécutions, les malades rapportent et att
ncoliques. Poursuivant plus loin la comparaison, il démontre que le
délire
des négations est, à la mélancolie anxieuse, ce
ue le délire des négations est, à la mélancolie anxieuse, ce que le
délire
des grandeurs est au délire des persécutions.
st, à la mélancolie anxieuse, ce que le délire des grandeurs est au
délire
des persécutions. On n'observe le délire des
ire des grandeurs est au délire des persécutions. On n'observe le
délire
des négations que lorsque les idées en sont à l
à la période de chronicité ; il se continue jusqu'à la démence. Le
délire
des négations n'est donc pas, comme on pourrait l
rcie M. Faire[ des explications si claires qu'il vient de donner du
délire
des négations. SOCIETES SAVANTES. 113 M. Boun
nement à le garder. On ne jette point par complaisance la livrée du
délire
sur les épaules de l'as- sassin. A notre époque
NTO-.\10 de Sous.v Mugaliiaes e Lemos, Porto 1882. De la marche du
Délire
chronique; par P. Castang. Thèse de Paris, 1882
ts inconnus ; affai- blissement de l'intelligence et de la mémoire,
délire
hypochon- (lî,2*aque, idées de persécution, éta
ntellectuelles et de la mémoire, de la confusion dans les idées, du
délire
hypochondriaque, de la faiblesse musculaire, et u
our recommencer ses attitudes, mais pour entrer dans une période de
délire
doux, avec hallucinations et discours monologué
-elle, je suis renseignée, je vais continuer mon traitement. » Le
délire
continue ainsi pendant plus d'une heure. Elleestt
e redevient nette, mais il persiste de l'anesthésie, et aussitôt le
délire
dissipé, les phénomènes de l'aura réapparaissen
is, dans la phase des attitudes passionnelles et dans la période de
délire
, que nous voyons appa- raitre et que nous n'avi
'avions jamais observée dans les premières attaques. Cette phase de
délire
a tantôt suivi les gesticulations, tantôt s'est
puis peu à peu survient sur celle idée de la musique, la période de
délire
. On la prie de chanter, elle sourit, est émotio
hommes noirs qui veulent piller et saccager le sanctuaire. Dans son
délire
, à la fin des attaques, ils apparaissent aussi
cours de la maladie, la forme et le motif des hallucinations et du
délire
. Mais elle n'imagine point le mode d'évolution de
point de vue du droitslricl, mais i iioffensifs, et n'offrant aucun
délire
qui leur constituât une individualité dangereuse,
rendront à la Société des aliénés d'autant plus dangereux, que leur
délire
sera moins apparent et plus dissimulé. L'autori
rotectrice une lettre, où se déroule le tableau patho- logique d'un
délire
de persécution des plus significatifs. A quatorze
médecin traitant, consulté par le préfet, affirme que l'individu ne
délire
plus, mais ne peut prendre sur lui de répondre qu
j'ai été délégué pour examiner le sujet. 11 n'offre aucune trace de
délire
, n'a plus d'hallucinations, se comporte très ré
ésomp- tions d'une rechute suivie de conséquences funestes; mais le
délire
ne visait qu'un seul individu, le père Michel.
visait qu'un seul individu, le père Michel. Celui-ci supprimé, le-
délire
, dira-t-on, ne reparaîtra peut-être plus et Marti
emit Sandon en liberté, malgré les rapports. Peu de temps après, le
délire
reparaissait et se tournait contre M. Boulier c
té complète, et qui trouvait toujours en lui-même les éléments d'un
délire
impulsif. M. BICOT. - Il me semble que Sandon e
me semble que Sandon et Martin ne se ressemblent pas absolument; le
délire
de l'un ne reposait sur rien; Martin, au contra
a mort de M. Billaut, il n'en a pas moins continué à poursuivre son
délire
des persécutions. J'ai vu bien fréquemment des
lence, continuelle] avec* T.' ? Tri d'.1, Il J, , i' à i i '<.
délire
'tranquille ? les pupilles se dilataient, le poul
'·r ? ., irp· f. lrestlu'alussitôt, les, convulsions font place au
délire
, a la suite duquel la malade, réouvre spontaném
as en question, personnels au professeur IIagen, sont relatifs à un
délire
aigu et à trois formes de mélancolie. Ces trois
se déve- lopper, selon la rapidité et l'intensité des processus, un
délire
aigu ou l'équivalent des convulsions urémiques,
ncertaine à pas écartés; affaiblisse- ment dynamométriquc, démence,
délire
des grandeurs. Use mani- feste ultérieurement d
t heures plus tard, le voilà en proie à de l'agitation avec fureur,
délire
des grandeurs, afilux exagéré d'idées, insomnie;
es mains et les jambes. La psychose débute soudain, la nuit, par un
délire
de persécutions, grotte sur des hallucinations
bilité générale; plus tard, accès de somnolence. Six mois après, le
délire
des persécutions qui s'est systématisé cesse br
. IIV-. 'I" '» ! ( il .T ,, n,. Il ? »ll ,, |. folie systématique :
délire
des persécutions avec, hallucinations. .. f .1»
ues depuis des 'années ? Dans' le 'premier fait,rrï6us'Voyôns' te),
délire
succéder.immediatcment'a uue'"séri'é'rd'âccès"côl
Neurologie, t. Il[, p. 9,1 ? i / REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 379
délire
aigu relevant de la paralysie générale. « Il est
st certain, ajoute-t-il, que bien des cas, décrits sous le titre de
délire
aigu, ressortissént comme celui-ci à la paralys
nt. Le gâtisme des folies systématiques procède pu de la réflexion (
délire
), ou des hallucina- tions, ou ne sensations pén
r un aliéné n'est que la résultante de l'évolution pro- gressive du
délire
, tandis que le criminel aliéné est, avant tout, u
r laquelle, de par des hallucinations de l'ouïe, «'était greffée un
délire
des persécutions. Il s'agit, comme le fait rema
la conscience, la route si grande de la démence, l'analogie avec le
délire
alcoolique, cause commune d'erreurs de diagnost
tier. Traité clinique de la folie à double forme (folie circulaire,
délire
ci formes alternes) ; par A. BITTI (ouvrage cou
folie ti double 2)hase (Billod), folie à formes alternes (Délaye),
délire
« formes altei,izes (Le-riiid du Sau])e),pc/tOs
e état de dépression mélancolique; 2° tantôt il existe un véritable
délire
mélancolique d'intensité variable; a, c'est que
stes, de la panophobie ; c, ou bien encore, le malade est attcintdu
délire
des persécutions, avec hallu- cinations de l'ou
on maniaque avec incohérence; 3° ou encore une véritable mania avec
délire
des grandeurs. L'exaltation mentale caractérisé
e ; 3° simple état mélancolique et manie aiguë ; 4° mélancolie avec
délire
ou avec stupeur et manie aiguë avec conceptions
ations cérébrales. Enfin les hallucinations (h. sensorielle), ou le
délire
précurseur de l'attaque (A. intellectuelle), pe
tement affirmé; par contre, iacoin- cidence du morbus sacer et d'un
délire
vésanique est de nouveau mise en lumière : ces
é médico-psychologique une Étude sur l'Altération du sang dans le
délire
aigu qui lui a valu une récompense. Nous ne sauri
ttement les trois courants qui se partagent encore l'opinion sur le
délire
aigu, envisagé soit comme une entité morbide nett
e vésanie. « SI. Briand, dans le deuxième chapitre sur la nature du
délire
420 VARIA. aigu, se rattache a la première de
e chapitre anatomie pathologique ne laisse rien à désirer. Certains
délires
aigus ne présentent aucune lésion à l'autopsie;
position particulière de cette hypérémie non encore décrite dans le
délire
aigu, consistant en ce qu'elle débute par la co
quecomme cause de l'injection de la substance grise, comme cause du
délire
; après avoir examiné l'étiologie, la marche, l
er aucun des déliressymptomatiques qu'il oppose très habillement au
délire
aigu, au point de vue de leur marche, de leurs
ne ainsi les diverses maladies qui offrent quelque analogie avec le
délire
aigu et arrive ainsi avec certitude au diagnostic
l ne néglige aucune des affections cérébrales ou mentales dont le
délire
, parfois très actif, peut causer des difficultés
suivies pour infirmer sa con- viction que la cause de la gravité du
délire
aigu réside dans des modifications du liquide s
ls sont puisés dans l'analyse des symptômes analogues et communs au
délire
aigu et aux états typhoïdes. « Cette analogie
de Trancher, résistance qui diminuerait considérablement dans le
délire
aigu, enfin au point de vue du pouvoir oxydant de
rencontrent dans le sang à l'état normal. L'auteur, sur sept cas de
délire
aigu, a constaté trois fois ces parasites; il n
pitre spécial. « Une observation complète et minutieuse d'un cas de
délire
aigu, avec autopsie et examen micrographique qu
tre autres n'ont rien éprouvé. « Quant au rôle des microbes dans le
délire
ai;u,11L l3riand observe 422 FAITS DIVERS. un
é constamment constatés, et il rapproche l'état de surexcitation du
délire
aigu, l'état du surmenage cérébral de l'état du
temps qu'il constatait .ces microbes sur les malades atteints de
délire
aigu, il ne pouvait constater leur présence dans
alepsies partielles et passagères, l'hydrothérapie, la migraine, le
délire
par accès avec impulsion homicide, les exhi- bi
sie, le vol aux étalages, la mélancolie perplexe, les cérébraux, le
délire
alcoolique n'est pas un délire mais un rêve, et
lancolie perplexe, les cérébraux, le délire alcoolique n'est pas un
délire
mais un rêve, etc., etc. SI. Lasègue avait été
aum, 417. Grailioinét'rie, 396. Dégénérescence secondaire, 260.
Délire
aigu (altérations du sang- daits le;, par Brian
Délire aigu (altérations du sang- daits le;, par Briand, .ii9.
Délire
des négations, 112. le8 TADLE DES MATIÈRES. D
moire. Tremblement intense des lèvres et de la langue. Démence sans
délire
. Pupilles punctiformes. Signe de Romberg. Aboli
vembre, à la visite, on le trouve en proie à un accès vio-- lent de
délire
mégalo-maniaque, le premier qu'il ait présenté. I
teur, rechercher jusqu'à quel. point et dansquelles conditions le
délire
d'un aliéné peut se transmettre à un sujet regard
u type Lasègue-Falret ; ici un seul aliéné, sujet actif, impose son
délire
à un être moralement plus faible, qui;l'accepte
3°iLa,, folic communiquée ^véritable : ;un aliéné communique son
délire
à ûn être qui partage sa vie, et qui; après une r
ultanée, la séparation Jieïnet,pasfin,;audélire; du sujet passif ce
délire
continue à se développer.suivant sa nature prop
istance, après la 44 REVUE' DE PATHOLOGIE MENTALE. séparation, du
délire
chez le second malade ; du reste, ces deux type
e échappant à toute influence extérieure ; 30 la vraisemblance du
délire
, au moins au début. , ( ? v ? , Cette dernière
it, que la plupart des cas publiés de folie à deux,appartiennent-au
délire
de persécution, car c'est celui qui' présente l
, ! "il . il.'fl'»^ * .1-.3 jU Observation d'une malade atteinte de
délire
des persécutions avec, lia 11 uci ii'ali o lis
J »''V trl4(yff(ilp ? t »"<» it ? XVII. MÉLANCOLIE ANXIEUSE AVEC
DÉLIRE
DES NÉGATIONS; '19'19.r >n. si ? , ., . ci,p
les'de la sensibilité. ~J ,"ôŸ ? A, Jr D'autre part; l'évolution du
délire
a très nettement montré. cette^ progression asc
tard' a' tant insisté, allant -Li de l'hypocondrie moraie'simple au,
délire
^le°plus,e'xcessif. ! ](,/>*0 zonez En effet,
athologie mentale. 47 Î 1891, sous forme de mélancolie simple, sans
délire
; puis le délire mélancolique ordinaire de culpa
e. 47 Î 1891, sous forme de mélancolie simple, sans délire; puis le
délire
mélancolique ordinaire de culpabilité, de ruine
pparues.les idées spéciales, constituant, à proprement- parler, le.
délire
de négation, i qui ne s'est' ainsi 'révélé qu'aun
: il i'+, Après avoir signalé, la terminaison., par de .véritables
délires
classés (deux paralysies générales et une. type
o-légal A l'occasion DE lacération d'un testa- ment ; LYPÉMAMM,AVEC
délire
DE ruine;, par, le professeur TAmi3A- R 1 N (Ri
dé"foiiè'impôsée : 'ici;` un seul`-aliéné, sujet actif, impose son
délire
à un être, moralement plus faible, qui l'accept
e un cas personnel des plus concluants. (Premier internement pour
délire
alcoolique avec symptômes de paralysie générale.
complète, M. Cham- bard rapporte l'histoire d'un malade atteint de
délire
des persécu- tions avec idées de satisfaction e
aire, atteint, sous l'influence de circonstances occasionnelles, de
délire
des per- sécutions ultérieurement compliqué d'i
'est ni un illettré, ni un imbé- 72 ' ASILES JDAUENÉS. ' cile, ce
délire
s'est bientôt rapproché, par. sa systématisation
e. Les leçons porteront plus particulièrement, cette année, sur les
délires
systématisés dans les diverses psychoses. Cou
de la paralysie gêné-)' ! ''raie des`aliénéselle='n'ar pas"1'1 de
délire
ambitieux, il est vrai; " 91n m,v'inr .·. W · o
il a les pleurs faciles, mais on ne trouve chez lui aucune trace de
délire
; il fait quelques faux pas en parlant et certai
dépassent 50 p. 100; elles concernent des formes qui rappellent le
délire
d'inanition et revêtent le masque de la mélanco
"'' ' ' [> " "'" ? .. 6. Agitation maniaque méritant le nom' de
délire
d'inanition;' 2' ? : 100 : Unë observ tiôn." ?
ondrie); un peu moins bon pour les formes rangées sous la/ rubrique
délire
d'inanition;' à cause de l'affaiblissement physiq
B. - ( j- , if - l . o'V i "i ' . XXXV. Contribution A L'ÉTUDE du
délire
d'origine sympathique ; » par les Drs Piqué et
t l'histoire d'uneimalade atteinte de dégé- nérescence mentale avec
délire
polymorphe et alcoolisme. Au cours de l'interne
. Cette inté- ressante observation permet néanmoins d'avancer qu'un
délire
sympathique peut éclater à l'occasion de certai
eut éclater à l'occasion de certaines lésions orga- niques ; que ce
délire
, alors même qu'il est postérieur à d'autres tro
- ' . , <h. XXXVIII. Contribution A la connaissance CLINIQUE DU
délire
de jalousie chez l'homme; par R. \VERNER. (Jalc
sychiat.,11, 3.) » -«" |->,u. <-((|1T- . ·, . ,-c., y Il Ce
délire
vient du sentiment de l'insuffisance sexuelle du
ui se passe, mais conservent un certain ordre de conduite dans leur
délire
. Ce délire est mégalomaniaque, il leur semble q
, mais conservent un certain ordre de conduite dans leur délire. Ce
délire
est mégalomaniaque, il leur semble qu'ils sont
ence de l'angoisse et des hallucinations sensorielles, échafaude un
délire
hypochondriaque. P. K. XLVII. CONTRIBUTION A
de son Archives, t. XXVII. 10 146 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE.
délire
, car « sa personnalité consciente n'est pas seule
qu'elle a fini par envahir l'intelligence même et à créer un franc
délire
. La note dominante de ce délire réside sans con
lligence même et à créer un franc délire. La note dominante de ce
délire
réside sans contredit dans les conceptions ambiti
es espérances, jus- qu'au jour où s'est révélée brutalement, par un
délire
mani- feste, la tare fonctionnelle de son cerve
tare fonctionnelle de son cerveau, dont les manifesta- Legrain. Du
délire
chez les dégénérés. Th. de Paris, 1886-1887. UN
tions de l'étude, et qui ne sont trop souvent que le prélude d'un
délire
mélancolique. C... est une de ces victimes du s
tion qu'il a reçue n'a servi qu'à fournir une ample ma- tière à son
délire
, et va nous expliquer la forme toute spéciale d
e surmenage intel- lectuel a bien été la cause occasionnelle de son
délire
,'c'est que tous ses discours démontrent l'impor
de cet orgueil démesuré d'un si grand nombre de dégénérés, dont le
délire
n'est fré- quemment que l'exagération. , De V
, qu'il ne parvenait point à chasser malgré tous ses efforts, et le
délire
ne tarda pas à envahir peut-être pour toujours
ns son observation, la poussée ambi- tieuse est le fond même de son
délire
. Les pensées érotiques, l'onanisme ne sont actu
ge immédiatement sur la voie de ses idées de grandeur. Mais dans ce
délire
, mégalomaniaque, l'incohérence domine; il entre
vé, nous le répétons; à. le constituer en un véritable système de
délire
, et on a une peine infinie à trouver un lien quel
que nous indiquerons bientôt, mais il reste si bien le fond de son
délire
, qu'on voit son visage s'animer en parlant de la
au laisse percer des menaces redoutables de démence précoce. , Le
délire
n'est pas uniquement constitué par les propos am-
éré, déséquililibré par essence, être bizarre, alors même quiltne
délire
pas, original -^dont^tous les, actes^surprennent
IP Iur ad- "iii,<t ? Les choses en étaient là quandiun accès de
délire
mélancolique se déclare brusquement pendant .un
nt et) avec une tendance prononcée' à la stupeur. Puis cet accès de
délire
mélancolique suivit une'marche peu régu- lière
ient^dans^son village," il en était la cause. Il voulait mourir; Ce
délire
franchement mélancolique dis- . O·4, sa r "fKi,
me guéri; pendantice laps detemps,pàsuneseule f61sl'les bouffées de
délire
mélancolique, ne s'étaient, manifestées. (Quaut
desFiiipulsions;licïmicides si puis- santes, n'était qu'un accès'de
délire
mélancolique simple. Il faut. bien, noter. que
uxLqui,viennent/d'êtrei,rapportés,)f. commis au début d'uniaccèside
délire
mélancolique simple, ne n peuvent qu'être le fa
oi, en présence de l'anxiété et des hallu- cinations,' construit un
délire
qui s'appelle'hypochondriaque. ' fï 1J'lfLt . ·
chargé de la percevoir; elle est trans- formée dans le sensimême du
délire
qui existe déjà. L'illusion est donc un,phénomè
ndait que l'hallucination de la vue ne se rencontre jamais dans le'
délire
dés persécutions C'est une exagération" Elle y
la vue-est très fréquente; je dirai même habituelle, c'est'dans' le
délire
religieux : Tous les malades atteints de ce qu'
a chambre. ili n ? . ' , 1 ll,,», Un jeune officier atteint de ce
délire
religieux,. se tire un coup de revolver dans la
,. ' 1 La présence habituelle des hallucinations de la vue dans le
délire
religieux, leur extrème-raret6 dans le délire d
ons de la vue dans le délire religieux, leur extrème-raret6 dans le
délire
de persécution, peuvent faire 256 6 PSYCHOLOGIE
'>- tqfi- "to.-)".1* 29 ? Tir' b ,tfMr..3' . '. douter ' que 'le
délire
religieux c,-tractérise 1'uiie,ties. phases du dé
outer ' que 'le délire religieux c,-tractérise 1'uiie,ties. phases du
délire
chronique de Magna'n'"au même'titrë'q'ue le dél
,ties. phases du délire chronique de Magna'n'"au même'titrë'q'ue le
délire
ambitiew. Il y aurait peut-être, là un motif de
, incapable gde.ssupporter l'impression de l'alcool, sans entrer en
délire
. nh 9^0»^^ n'i ' Par suite de cette* intoléranc
, ! imbécillité, paralysie générale), ensuite dans ? les vésanies à
délire
* diffus^manies/. mélancolies)- et enfin,' mais à
élancolies)- et enfin,' mais à '' un degré moins prononcé, dans les
délires
systématisés et les diffé- tentes variétés de f
nt, de'l'énergie psycho-motrice,9' ]a..dépressionnpsychique et les1
délires
trisles ? el comme condition '' d'augmentationt
'cette rmême, faculté, un« "légère, excitation. I' iiientale,-e le,
délire
igai-jet exubérant,' le caractère impulsif des
héréditaire- nient prédisposés ? c6ntractenten même temps le même'
délire
; 3° La folie communiquée ^dans laquelle un ali
1 - JVLifSITl'1 ? SFt `Ii7 T 9rj «;1 j : . Des diverses variétés du
délire
des persécutions. ? ,,M.. Falret. Beaucoup de m
ées de persécution avait, été exprimé dans la grande discussion, du
délire
chronique. Le, sujet e.s,t cepen- - datlt 10111
ciproques : les uns, . qui, paraissaient .vouloir englober dans, le
délire
chronique tous les persécutés, ont limité leurs
, ont limité leurs prétentions; les autres ont fini par admettre le
délire
chronique comme entité morbide à évolu- tion, s
es de persécution. Celles-ci s'effacent : elles dés l'apparition'du
délire
ambitieux ? Celle- là est-elle complète et fata
doute, ainsi que l'a dit M.' Briand, lors de la discus- sion'sur le
délire
chronique, à la tendance des persécutés à dissi-
e nous avons récompensé. Il reste néanmoins beau- coup de points du
délire
de persécution qui n'ont pas été étudiés à fond
sécutés ne se ressemblent' pas cliniquement parlant. Sans parler du
délire
chronique, aujourd'hui accepté et caractérisé par
Y.. A ces diverses variétés, faut ajouter les persécutés dont le
délire
s'àccusé auniôment dé l.ââeqcritiq°ue, et sûi·tut
s Vér- sécutés par des appréhensions s appliquant a 1 aven i ? Leur
délire
s'accompagne .toujours de synipt6yés' physiques
? 1 ."x ? t . Ségias a aussi signale une variété psycho-motrice du;
délire
de la persécution. Elle rappelle les possession
enté rien] d'anormal, chez, lesquels se, développe tout à. coup, un,
délire
de. persécution systématisé. ; Appartiennent-ils
'appelle ..votre attention.^. , ' · Une discussion. des Variétés du
délire
» de la' persécution serait pleine d'intérêt; et
s double emploi avec les'opinions émises'dans la- discussion sur le
délire
. chronique, an 7 .& -iuo f 9b =nmJjBii'3t M
à ? en effet," beaucoup de progrès'à'accomplir dans cette voie. Le
délire
de persécution'des'héréditaires'dégeriérés surg
.'L'a dégénérescence mentale constitue'-non'pas-un vaccin'4 pour le
délire
t chronique, mais un terrain spécial' sur leqne
ation ne sont. pas des^dégénérés; on. peut.cependant dire que leur,
délire
a brûlé les étapes et s'est organisé d'emblée ?
st organisé d'emblée ? ^, ? ( ^it"{l , M. Garnier. Les partisans du
délire
, chronique n'ont jamais limité^ rigoureusement
née, présentant des'alternativés-d'éxcitation ef'de dépression avec
délire
érotique et'mystique.'Dans les derniers temps'ehe
des muscles masticateurs, leur rôle important dans l'éclosion d'un
délire
de persécution, les résultats de l'autopsie qui
i : 14 E30ï"i CLINIQUE- MENTALE ? ^ È.A3 U'i £ 118 2 septembre ? Le
délire
reparaît.vP. : PS'imainé que 'nous vou- lonsJla
enus' ;>au^ cours de la maladie (accès maniaques, mélancoliques,
délire
"'de grandeur,1 idées de persécution avec tendan
es, idées, de. persécution avec.tendance à laasysté- matisation. Ce
délire
de persécution qui dura plusieurs mois, 1 Boix.
ait * ce. que tout cela voulait dire, » c ne compre- nait pas, » le
délire
tendit a s organiser, et avec le temps une ébau
? 1a71 f(y ., , vy ? 4 ? v"^.·GY 9u 1,p, F"1 ! .. 1 V. Magnan. Des
délires
systématisés. (Bulletin médical, 29 no- vembre
x reprises, un ictus étant venu aggraver la- paralysie générale, le
délire
systématique s'effaça pour reparaître avec l'am
es), les autres provoqués par les hallucinations motrices verbales (
délire
de persécution), ou par l'ensemble confus d'hal
de tous les sens (état de confusion ayant quelque analogie avec le
délire
hallucina- toire'aigu des Allemands (lallzscéna
émenceest tar- dive et ne survient qu'après de -longues années, de,
délire
.(délire REVUE'DE PATHOLOGIE MENTALE T 381 ch
tar- dive et ne survient qu'après de -longues années, de, délire .(
délire
REVUE'DE PATHOLOGIE MENTALE T 381 chronique)
u coïncider avec ' les* époques; en outre; elles=s'accompannent,de7
délire
. Un'jour, "'c'est contre son mari qui vient de
pes. ? ilp;.fr 1 1 4-" , 8, ' 1 , , wtv Au' point de vue mental, le
délire
qui un moment paraissait vou-J loir se systémat
ent sur des psychoses antérieures. Voici, trois femmes atteintes de
délire
systématique, une paralytique,)' une SOCIÉTÉS S
2° Cas classique de, folie à deux, chez deux, soeurs présentant du
délire
des persécutions et en,même temps du délire des
x, soeurs présentant du délire des persécutions et en,même temps du
délire
des grandeurs. Genèse habituelle. Forme chroniq
ychose par obsession. Crainte, d'être dissocié par la vermine, -160
Délire
du toucher dans le cours d'une confusion ..ment
la manie grave,* dont les ma- nifestations ressemblent à celles du
délire
aigu et'qui fréquemment a une évolution défavor
s principaux phénomènes intellec- tuels ; parfois il- se produit du
délire
et de véritables accès de manie; du côté de l'o
' Dégénérescence, neurasthénie et-, par Kovalewslcy, 295. '' '
Délire
, contribution à l'étude du- ? d'origine sympatlii
les destinés à guérir l'- en'Suisse, par Vilkowski, 71. Jalousie,
délire
de chez l'homme, par Weber, 141 f" n ? " ,.t
de,des -, ? -T par, Charcot et Pitres, 241. ufilne Lypémanie avec
délire
de ruine,, par, Tamburini,' 6O.jr.,ar,>Ea .
ar Brcen- " . tigam, 221 ? · ,( ? -. ? J Mélancolie anxieuse avec
délire
des 0 qnégations, par Séglas et Sourdille, -\
r Brotigli, 228. ' * - Sympathique, ' contribution à l'étude du
délire
d'origineparPiquéet Febvre; 140." ' ? 1, ,) S
semble-t-il, de considérer successivement : la pré- disposition, le
délire
, l'état mental après guérison tar- dive ; et de
e i controverse. Ces'considérations établissent qu'un cerveau qui
délire
n'est pas un cerveau accidentelle- ment malade,
à la solution cherchée. Nous serons peut-être plus heureux avec le
délire
. DE L'ALIÉNATION MENTALE. 25 De toutes les fo
ai-je, car parfois elles durent longtemps, aussi longtemps que le
délire
lui-même. En effet, elles relèvent souvent d'un
nce elle-mêmemeparaîtinsoluble2 Evidemmentrien. Ainsi pas plus le
délire
que la prédisposition ne fournissent des élémen
de recouvrer toute son intégrité après dix, douze et quinze ans de
délire
. Ici une distinction s'im- pose. Certes, il n'e
s. 30 CLINIQUE MENTALE. J'ai passé en revue la prédisposition, le
délire
, l'état mental après guérison tardive et, nulle
montre sombre, taciturne, incohérent dans ses actes, tandis que le
délire
se concentre à l'intérieur. Il possède toujours
pendant lesquels les actes incohérents révèlent la recrudescence du
délire
. Brug..., enfin, incapable desecon- 3 J CLINIQU
alors à s'exciter, et elle aurait eu, dit-on, un véritable accès de
délire
avec hallucinations de l'ouïe (elle entendait p
Neurologie, septembre 1882), le même médecin décrit, sous le nom de
délire
des négations, une forme de délire spécial qu'i
médecin décrit, sous le nom de délire des négations, une forme de
délire
spécial qu'il distingue du délire de persécution
élire des négations, une forme de délire spécial qu'il distingue du
délire
de persécution et ratta- che à la mélancolie an
ente-huit ans. Antécédents héréditaires. Pdre : a été en proie à un
délire
mélancolique profond qui a duré plus d'une anné
ut de cinq mois, elle rentra chez sa mère pendant deux mois. Là, le
délire
recommença avec une plus grande intensité : ell
ac, dans ventre; ellusentaitde l'électricité partout. D'ailleurs le
délire
depuis cette époque, malgré une nou- velle sort
Il nous semble qu'on ne peut guère hésiter qu'entre deux formes, le
délire
chronique et la mélancolie anxieuse, et encore
s, des idées de persécution, des idées de grandeur, ni la marche du
délire
, ni la nature des idées délirantes, ni les réac
rants chroniques, et qu'elles sont primitives dans l'évolution du
délire
. Ce n'est qu'un peu plus tard que sont apparues l
chez un délirant chronique, elle marque une période très avancée du
délire
, n'apparaît qu'après de longues années et souve
distinguent de celles que l'on observe chez les aliénés atteints de
délire
chronique. Comme le fait justement remarquer M.
rfs, elle n'est plus en chair de monde. Cette forme particulière de
délire
hypochon- driaque se rapproche beaucoup, au con
ntre obstrué... Mais, chez ces derniers malades , l'absurdité de ce
délire
, qui se contredit d'un moment à l'autre, suffit
e ! ces derniers en effet, une fois arrivés à cette période de leur
délire
, se consolent facilement des souffrances qu'ils
permettre quelques efforts de résigna- tion. Les réactions que le
délire
provoque chez ces malades ont aussi des caractè
ires qu'elles présentent chez les hérédi- taires dégénérés, dont le
délire
d'ailleurs, n'a pas la même coordination, la mê
survenir un état d'anxiété pareil, cela n'est que passa- ger et le
délire
ne tarde pas à reprendre sa forme caractéris- t
dans le cours de cet accès lui-même, après une certaine période de
délire
mélancolique ordinaire. Cet état spécial serait
'y a plus d'inter- mittences, les réniittences même sont rares ; le
délire
se stéréo- type et dure ainsi identique avec lu
t les idées hypochondriaques et de damnation, la systématisation du
délire
indiquée par le vocabulaire spécial du malade,
mes à la réa- lité des faits dans son étude sur ce qu'il appelle le
délire
des 68 REVUE CRITIQUE. négations, sorte de pé
à la suite d'une colique de plomb de moyenne intensité, fut pris de
délire
, de convulsions et de coma; il succomba en huit
e de l'écoulement prononcé d'un mucus clair. Enfin l'on conslate du
délire
des actes, de la stupidité, du gâtisme, et, REV
contre des conclusions formu- lées à la suite de recherches sur le
Délire
aigu, faisait des réserves au sujet des altérat
suis arrivé. Je n'ai jamais, en effet, essayé de dé- montrer que le
délire
aigu fût la seule affection présentant des cara
qui m'a conduit à rechercher si le sang n'était pas altéré dans le
délire
, aigu, comme de récents travaux nous ont démont
avaux nous ont démontré qu'il l'était dans la fièvre typhoïde. Le
délire
aigu essentiel, j'ai essayé, du moins, de l'établ
ult, interne de l'asile Sainte- Anne, pour un mémoire intitulé : Du
délire
hypochondriaque dans quelques formes d'aliénati
plus ou moins les symptômes des tumeurs cérébrales; tantôt c'est un
délire
aigu, sans paralysie, ni convulsions, donnant l
un délire aigu, sans paralysie, ni convulsions, donnant l'image du
délire
alcoo- lique ou de la manie. Tous ces phénomène
it tout à coup pour aboutir rapidement, après les convulsions ou le
délire
, au coma mortel; 2" la forme délirante qui prés
mer. que les troisièmes fron'ales président à la parole. Déjà, DU
DÉLIRE
CHRONIQUE. 173 depuis 1879, M. Magnan ' n'accor
s de la ligne médiane. RECUEIL DE FAITS CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DU
DÉLIRE
CHRONIQUE; Par le D''Louis BOUCHER. Si les no
t M. Magnan, notre maître, a pu, dans trois groupes principaux : le
délire
chro- nique, les héréditaires et les intermitte
sa clinique, nous avons cru devoir retracer les points saillants du
délire
chronique nettement caractérisé par quatre stad
elibra- tion. , - 't' " 1 ? ' , "" , -*«r ' t J -1 L étiologie du
délire
chronique. est^tout entière dans,l'1 ér- dité;
! '1 3sDélüëhclironiqiié,stlès 1883, résumé p. 11. -agi j-idoJiu DU
DÉLIRE
CHRONIQUE. 175 Aussi, ne saurait-on trop soigne
t chez ces prédisposés mal équilibrés, et les premiers symptômes du
délire
chronique apparaîtront, le chue moral les impre
es le plus souvent bien construites au point de vue grammatical. Le
délire
est alors définitivement systéma- tisé. Ils le
ude, de persécution, d'ambition et de démence. hesccomplications du
délire
chronique sont constituées par différents états
n empruntée à l'excellente thèse de M.' Respaut et dans laquelle le
délire
chronique se montre simultanément avec l'épilep
con- fondre avec la mélancolie simple : mais le mélancolique a un
délire
diffus généralisé, une dépression profonde prédom
de son état, tandis que le délirant chronique a tendance, dans son
délire
, à grouper les faits, à les systéma- tiser, à c
sie générale ; l'état de la pupille, l'absence de tremblement, le
délire
ambitieux inconscient, l'affaiblissement intellec
1 : ; février 1881, avec le coi tificat suivant, de M. llLcw;v : «
Délire
chronique (teec hallucina- tions, troubles de l
einte générale Uli systcme ïlcrvëûx.5, t ,sc ? a ? s ? "i ? v ." DU
DÉLIRE
CHRONIQUE. 179 Il semble inutile de multiplier
CHRONIQUE. 179 Il semble inutile de multiplier les observations de ^
délire
chronique à la période de persécution, elles so
ou moins toutes les mêmes, quand il ne vient pas se greffer sur le
délire
chronique un autre état morbide. Voici maintena
'fois'à la clinique; de l'admission, avec le certificat suivant : «-
Délire
chronique mystique, volubilité et excitation, h
se moquaient de lui, qui l'injuriaient. Plus tard, l'évolution du
délire
chronique continuant, V... se demandait si ce n'é
ont pas de vrais parents. » Les hallucinations qui se rattachent au
délire
chronique se montrent aussi plus ou moins vives
ientes. A trente ans,-V... est arrivé à la période expansive de son
délire
chronique. Il entend la voix de Dieu, il veut tra
r M. Respaut, on ne saurait établir d'une' façon plus nette' que le
délire
épileptique n'a pas d'existence spéciale : `Aux
tion lente sans dévier du type normal ; avec elle, if toujours'"s6n
délire
avec sa marche habituelle et l'automa- tisme en
liartient;guère qu elle, car l'a2olisme'iupeliéôlémén compliquer le
délire
chronique n ? »qv|i b-1 innfn',1 i ? « 1 ? an-l
t; ? »^(|.ilt* Ivc,1\W fC4lV ? lv9y'NW , «i'<»i "» En résumé, le
délire
chronique, quel qu'il soit, ou que DES CIRCONVO
es.propres à divers troubles mentaux, la'présence de deux formes de
délire
qui ne se rencontrent jamais simultanément chez
coutumées, et, inverse- uiçnt ? ertaiusinalades'savent'masquer leur
délire
. Malgré cela, il est' évident quel'éfoniiemenld
nt habitués à converser avec leur moi ou avec les créatures de leur
délire
. Les grimaces reflètent, les unes, l'acmé insol
on impétueuse des autres muscles du corps (état maniaque et surtout
délire
aigu); d'aucunes, la paralysie, l'incoor- dinat
s, émanent peut-être de l'habitude con- tractée pendant le cours du
délire
(ils peuvent disparaître sous l'in- llueucede l
sont suivies des attaques que nous avons décrites plus haut, avec
délire
et hallucinations. Aucun doute ne saurait s'éle
ondants pendant trois jours, accom- pagnés de fièvre et d'un peu de
délire
; le médecin aurait dit que « ça sentait la fièv
e la céphalalgie avec éblouissements, la face est congestionnée, il
délire
. Les accès sont toujours arrêtés par la flexion
ieures, en les remuant, on pro- voque des douleurs assez violentes.
Délire
; atrophie des segments externes des deux nerfs
, qui a été adoptée : « Delà coexistence, chez un même malade, de
délires
d'origine différente (alcoolique, épileptique,
réalisant le cas le plus vulgaire, consiste dans la produc- tion du
délire
alcoolique au cours d'une maladie mentale quel-
entale quel- 361. SOCIÉTÉS SAVANTES. conque ; paralysie générale,
délire
chronique, épilepsie, etc. Qui ne sait que, dan
cause adju- vante, y puise, d'autres fois, l'origine d'un véritable
délire
à ca- ractères définis et distincts ? Ici l'a
nfluencent que d'une façon purement accessoire et contingente. Le
délire
épileptique paroxystique éclate-t-il, il se révèl
re, s'empare transi- toirement de la scène morbide, sur laquelle le
délire
vésanique reviendra prendre son rôle, quand les
thologique dont il souffre un troisième élément; c'est-à-dire qu'un
délire
alcoolique peut survenir à son heure et constit
re selon les hasards de la clinique, leur étude à l'observation des
délires
com- plexes les plus variés; c'est ainsi, par e
de résultats chez les maniaques, il a mieux réussi, dans les cas de
délire
, quand on associait, sous forme de lavements, l'a
ici : 1, A la suite d'un accès d'épilepsie, lorsqu'il s'yadjoint un
délire
hallucinatoire; 2° A la suite des états d'obn
mment l'écorce, si non l'impulsion est irrésistible (opiniâtreté du
délire
). Les organes végétatifs étant soumis aux mêmes l
ois à quatre semaines au plus, se nomme légitime soeviens; c'est le
délire
aigu. Une vésanie typique incomplète, plus ou m
or- nes antérieures et des cordons latéraux, par Yierordt, 331.
Délire
aigu, 104. Délire chronique (contribution à l
s et des cordons latéraux, par Yierordt, 331. Délire aigu, 104.
Délire
chronique (contribution à l'étude du), par Bouc
de mélancolie ; l'intelligence est actuellement af- faiblie mais le
délire
, l'anxiété et l'insomnie persistent. Sans hvpno
l. M"" U., ? 1 ans, est soignée à Ville-Evrard depuis 11)00 pour un
délire
mélancolique très intense avec impulsions au su
lade ; dès la seconde nuit elle ne dormait plus et en même temps le
délire
prenait une acuité nouvelle, l'anxiété était ex
d'accoutumance. (Itts. VI. Mmo S., 3"2 ans, présente depuis 1003 un
délire
mé- lancolique avec idées obsédantes ; c'est un
'anxiété et de l'agitation mélanco- lique ; aucune influence sur le
délire
et sur l'état dépres- sif n'a été observée. D
. - M"1» E., 42 ans, a présenté en 1898 les premiers symptômes d'un
délire
incohérent de persécu- tion et de grandeur, acc
ion maniaque, a laquelle a fait suite une phase de dépression et de
délire
, la malade est devenue démente. Actuellement el
puis 1903, les symptô- mes de la démence paralytique. Il n'a pas de
délire
, c'est la dé- pression qui prédomine, elle s'ac
visions terrifiantes provoquent un état anxieux très pénible et un
délire
mélancolique. En même temps, les nuits sont san
gré cetraite- ment médicamenteux, auquel sont ajoutés des bains, le
délire
, les hallucinations, l'anxiété persistent, les
edevenue normale. Malgré la persistance des troubles physiques,, le
délire
et les hal- lucinations, tous les troubles ment
ur estime qu'il a eu affaire non aune paralysie générale, mais à un
délire
d'origine infec- tieuse ou toxique. Quant à la
DE PATHOLOGIE MENTALE. Gl -précoces, soit 15, 66 % (non compris les
délires
systématisés) dont l'J chez des hommes et 28 ch
olog. Centmlúl" XX, 1901.) Observation {l'infection musicale. Les
délires
se communiquent extrêmement rarement dans les a
onscients le malade présente les symptômes de la folie du doute, du
délire
du tou- ,- cher, de la misophobie, des scrupule
0111H'nl. des troubles psychiques. L'acide salicylique détermine du
délire
avec ou sans dépression préalable. Quelques autre
nie; intoxication al- ('o(Jli'lul' I ? i ? (' j lialincil1aLioll el
délire
toxique passager; crises dl' 11ll'UlÎSll1C j cd
délirantes et qui, non soignée, serait vraisemblablement passée au
délire
systé- matise d'hypocondrie. L'excitation sexue
d'un ébranlement émotionnel, accès de confusion mentale passagère ;
délire
mélancolique avec crises an- aieurt·a 1·L imlml
SEXUELLE BANS LES PSYCHOPATHIES wn : osrs 85 l'entoure; 2° Accès de
délire
loquace pendant lesquels elle esfiso- lée des c
ébuter par de véritables accès de satyriasis ; j'ai vu également un
délire
d'hypocondrie systématisé avec anxiété formidab
: il s'excite, des mouvements dé-ordonnés, chimie, iiiauifesle un
délire
religieux incnlnrnn(. - 26 juin. Excitation man
cinations terrifiantes; ces crises sont de courte durée. 20 juin.
Délire
religieux incohérent ; monologues ; chants ; mo
té, gâtisme volontaire, tantôt de forme anxieuse avec gémissements,
délire
de culpabilité, idées de suicide. L'ex- ritatio
. En. l'es- pace de près de cinq ans. nous observons une phase de
délire
mystico-melancolique avec excitation ; une phase
es délirantes à forme l(' 1 i ? i ('Lise, crises mélancoliques avec
délire
d'indignité et de clllpahililécl anxiété extrême
ent 1res mi- (leili du niveau mental. Aeluelleiiienl on conslale du
délire
de (le tien semble évoluer vers la démence.
ence, exeilalalion maniaque, puis dl"- 1" L ? ion mélancolique a\ec
délire
de négation; crise anxieuse avec excitation sex
ce- rébral. 1. En mars 1883, une phase mélancolique sunienl avcc
délire
d'Il) pOl'1J IId J'il' il est bouché, empoisonn
cela il mange -es alilllenb a\ec une extrême voracili. En mai, le
délire
se complique- d'agitation anxieuse, il ne se li
l' t'l'i1' dl' ...,tlI'ia ? i dUl'e dell\ joUI'S, .\l'l'i ? quoi le
délire
anxieux persiste avec de.- alternatives de rémi
ases les plus anxieuses des états mélancoli- ques que le contenu du
délire
est le plus pauvre, jusqu'à disparaître presque
hez les psychasthéniques, les agitations mentales, les rêveries, le
délire
en un mot sont non seulement indépen- dants de
articulièrement documenté au point de vue étiologique. Epilepsie,
délire
alcoolique, mélancolie, tentative de suicide. e
alade. Nous avons pu «avoir cependant qu'il n'avait I : PILT'PSII',
DÉLIRE
ALCOOLIQUE, MÉLANCOLIE, ETC. 103 jamais eu beau
s, restait aussi bienj'ail que par le passée ! ses jour- ÉPILEPSIE,
DÉLIRE
ALCOOLIQT'E, MELANCOLIE, ETC. 107 nées élaienL
ment de son père ; des accidents alcooliques, éga- ÉP1Ll : PSI1 : ¡
DÉLIRE
1LCOOLIQII ? MÉLANCOLIE, L'IC. 109 lement d'ori
é qui, pour se faire interner et fuir ses persécuteurs, a simulé un
délire
de persécution, autre que celui dont il était r
envoyé de la prison de la Santé. 11 m'a avoué qu'il avait simulé un
délire
alcoolique pour être envoyé dans un Asile, mais j
e ; 2° les aliénés ayant commis des crimes sous l'influence de leur
délire
; 3° les aliénés ayanL, au cours de leur interne-
rnissent des exemples très nets au cours et sur fout -il la fin des
délires
systématisés. Il est vrai que les partisans de
cL 27 février 1888. (6) : \1 \lUE. Etude sur quelques symptômes des
délires
systémati- sés et sur leur valeur. Paris, 1892.
art des observations de démences vésaniques dites secondaires et de
délires
systématisés il base hallucina- toire, d'où il
er dans la catégorie que nous envisageons. Ce malade fit en 1S93 un
délire
de persécution avec idées d'empoisonnement. A c
irent par s'éteindre, si bien qu'aujourd'hui il ne reste plus de ce
délire
qu'une phrase stéréotypée : « Je vous défends d
étendait sur le lit et se présentait de lui-même il la sonde. Ni le
délire
actif, ni la stupeur, ni le négativisme ne peuv
e ! ». Cette phrase est, à n'en pas douter. le rcliquat d'un ancien
délire
. Nous en trou- vons la preuve dans un écrit dat
et les mêmes mots reparaissent souvent. IL s'agit néanmoins d'un
délire
actif, et les réactions delà malade il cette épo-
d'activité délirante, qu'une phrase sté- réotypée clans laquelle le
délire
s'est petit à petit conden- sé et comme cristal
t en vain qu'on cherche- rait à réveiller scs souvenirs louchant un
délire
qui n'existe plus. STÉRÉOTYPIE DES DEMENTS PR
deux malades conservent aujour- d'hui, malgré l'extinction de leur
délire
, des habitudes qui nous y reportent, sans équiv
ansformé en stéréotypie. ' Si les actes primitivement adéquats à un
délire
quel- conque sont aptes entre tous à la transfo
cation dans des circonstances parfaitement dé- finies, telles qu'un
délire
ancien ou des habitudes ,rrofes- sionnelles ant
pie vraie, que si les facul- tés sont suffisamment affaiblies et le
délire
suffisamment éteint pour que l'acte, devenu hab
délirante, le paranoïquc la réalise mieux que l'hébéphrénique. Son
délire
est plus intense, plus profond, plus cohérent ;
'idée ne s'efface jamais d'une façon brusque et subite ; entre le
délire
actif et le reliquat stéréotypé d'un délire étein
ue et subite ; entre le délire actif et le reliquat stéréotypé d'un
délire
éteint il y a tous les intermédiaires,, et c'cs
pas dirc qu'il y a stéréotypie. L'expression mimique de certains
délires
prêtent aux mêmes considérations. Le geste du p
De même, les gestes bizarres dont certains malades soulignent leur
délire
avec persistance' consti- tuent de véritables p
été interné pour des phénomènes passagers dcconfusion mentale avec
délire
hallucinatoire, présenta ultérieurement des man
la rencontre dans les démences s vésani- ques secondaires, dans les
délires
systématisés chroniques et dans la paralysie gé
on vers la stéréotypie est encore un des caractères fondamentaux du
délire
chez le démentprécoce, tandis que ce caractère
tandis que ce caractère n'apparaît que très tardivement dans les
délires
systématises chroniques et n'appartient guère a
dans les délires systématises chroniques et n'appartient guère aux
délires
polymorphes des dégénérés. Le délire du paranoï
s et n'appartient guère aux délires polymorphes des dégénérés. Le
délire
du paranoïque est une eau stagnante ; il n'é- v
es de laisser prévoir qu'un état d'agi- tation, de dépression, onde
délire
, évoluera vers la dé- mence ou tout au moins ve
- Troisième entrée en avril-1893. Elle présente manifestement ~un
délire
alcoolique ; elle voit des gens qui la poursuiven
G Sr.NStT ! YO-snxSOR;EL[-r. 205 Sous l'in(lHerica'rle l'alcool, un
délire
s'est inslallé et des hal- lucinalions sont app
sthésie scnsitivo-senso- rielle. Cette hystérie intervient dans son
délire
alcoo- lique, en déterminant la localisation de
XIX, fasc. 111.) Observation très curieuse d'un individu alieelé de
délire
sen- soriel alcoolique, de persécution et de ja
lité et pense que l'altération de la mémoire est en rapport avec le
délire
alcoolique. 11 rapporte un casa peu près semblabl
ngoisse hallucinatoire ; au second, la mélancolie; au troisième, le
délire
li5loclmutlrialuu Izallucinaloire, 1L vraie pa-
suivi d'impuissance, de perte de la mémoire, de désorientation sans
délire
, ni compression proprement dite. Les pupilles i
, un rêve. Marandon de : \IollL)el insiste sur la couleur triste du
délire
de lousles confus ; cependant dans la lypemanie
du délire de lousles confus ; cependant dans la lypemanie vraie, le
délire
est uniforme, cyclique ; dans la confusion on o
ènes tetanifurmes que présenta le malade et qui s'accompagnèrent de
délire
. Après un échec complet du sérum antitétanique,
s degeneratives, périodiques, systématisées ; 3° des déséquilibrés,
délires
degene- ratirs permanents ou non ; a) accès man
e, misère psychologique, vicieux, buveurs, vagabonds ; enfin 4° les
délires
a) aigus, syndromes maniaques et hallucina- toi
ses, épilepsie, hystérie ou aux intoxications (alcool, lièvre) ; b)
délires
subaigus, confusion, onirisme, délires d'hôpita
ations (alcool, lièvre) ; b) délires subaigus, confusion, onirisme,
délires
d'hôpital (infection, intoxication, affections
ires d'hôpital (infection, intoxication, affections viscérales : c)
délires
chroniques, psychoses systématisées primitives
thénie, etc.) ou des psychoses par intoxication (confusion mentale,
délire
hallucina- toire, etc.) D'ailleurs, au point de
c.), l'infection puerpérale peut chez un sujet prédisposé, créer du
délire
. Les lésions infectieu- ses de l'appareil génit
et consiste essentiellement en une auto-intoxication ; or, tous les
délires
toxiques se ressemblent, quelle que soit leur o
° suivant l'intensité du processus auto toxique, des formes graves (
délire
septicél1lique avec agitation désordonnée et ha
élire septicél1lique avec agitation désordonnée et hallucinations ;
délire
éclampti- que ; délire de collapsus par épuisem
ec agitation désordonnée et hallucinations ; délire éclampti- que ;
délire
de collapsus par épuisement suraigu post-hémorrha
s par épuisement suraigu post-hémorrha- que) et des formes légères (
délire
polymorphe des dégénérés, ob- sessions, envies
etc.) ; 4" suivant l'origine du poison (la puerpéra- lilé engage le
délire
dans la voie de l'obcénité et delà génitalilé,
der- rière un rideau prenait des noies pour ses futurs livres. Le
délire
dépassa la limite purement interprétative. Des ha
ord un fond de suggoslibililé manifeste, comme point de départ d'un
délire
: puis nous voyous ce délire évoluant pour son
manifeste, comme point de départ d'un délire : puis nous voyous ce
délire
évoluant pour son propre compte il la faveur de
, 22 mars.) Drames de l'alcoolisme. Un forcené. -Dans un accès de
délire
alcoolique, le sieur An- toine Gravier, 19 ans,
des. corps étrangers sous l'influence directe de leur état mental (
délire
, hal- lucinations, folie morale, affaiblissemen
- B..., Joséphine, placée à l'asile Ville- Evrard, est atteinte de
délire
mélancolique avec haltucmations multiples ; ell
ans, amené à l'asile le 27 juillet. 11 présentait à son arrivée du
délire
fébrile : la température était 39°5 ; le pouls
omesses dans sa thèse de doctorat sur Les idées de grandeur dans le
délire
des persécutions. Depuis cette époque il publia
és par l'Académie de médecine et par l'Institut : Des vertiges avec
délire
(1883) ; - La folie Ii Paris : étude statistiqu
les périodiques rappelons encore : Hypnotisme et folie (1886) ; -
Délire
chronique, psychose systématique progressive (1
il soutint sa thèse si remarquée sur les idées de grandeur dans le
délire
de persécution, il n'a cessé d'apporter d'impor
cessaire de rappeler ici son savant mémoire sur les vertiges avec
délire
, qui fut couronné par l'Académie de médecine ;
démie de médecine ; ses recherches sur la coexistence d'un double
délire
chez le même sujet; son mémoire sur l'a- phasie
itées par la méthode de Marchi,par l'étren, 23-1. Voir Tumeurs.
DÉLIRE
. Voir Epilepsie. Démence. Voir Sclérose. Fré-
lle, 269. -- Arriérés et épileptiques.Voir Assistance. Epilepsie.
Délire
alcoolique, mélancolie, tentative de suicide
reillons doubles et de l'orchite; le deuxième jour, il 'est pris de
délire
et de folie furieuse et succombe le troisième.
s oreillons être suivie de symptômes de compression cérébrale et de
délire
chez un enfant qui succomba au bout de huit jou
NS. "3 fluxions parotidiennes peut être suivie de céphalalgie, de
délire
, et même de mort. Niemeyer' cite également un c
stoire d'un homme qui succomba rapidement après avoir présenté du
délire
et deux pertes de connaissance suc- cessives. N
illons dans lequel il survint des accidents cérébraux sous forme de
délire
avec illusions des sens et bourdon- nements d'o
. La face était pâle, le malade excité et nerveux; pendant la nuit,
délire
violent. Le lende- main, il est calme, le pouls
NGITIQUES DES OREILLONS. 5 puis il survient une fièvre ardente avec
délire
, carpho- logie, vomissements, selles séreuses e
nos, de la céphalalgie, de l'hyperesthésie, de la photophobie, du
délire
, et enfin du coma. Le malade qui fait l'objet d
GITIQUES DES OREILLONS. 7 Il paraissait guéri lorsque survinrent du
délire
, de la fièvre et, le lendemain, une orchite. A
dilatées et insensibles à la lumière; constipation opiniâtre. Le
délire
augmente et devient furieux les jours suivants, d
e pronostic sem- blait favorable, lorsqu'il fut pris tout à coup de
délire
furieux; la face est très pâle, la langue sèche
apogée (41°,ts) le 28 mai; l'apyrexie est complète le 2 juin. Le
délire
fait son apparition le 29 mai, alors que la tempé
ne cède que le 1 Pr juin au moment où la défervescence s'achève. Ce
délire
de moyenne intensité a les plus grandes analogi
esse momen- tanément quand on provoque l'attention du malade. "Au
délire
succède un abattement des plus marqués, avec an
rapide, bredouillée; l'excitation peut aller jusqu'à un véritable
délire
maniaque et chez l'enfant jusqu'aux convulsions.
- blissement psychique, modifications du caractère, excitabilité,
délire
de jalousie, hallucinations passagères, insomnie,
laires et péricellulaires de l'écorce du cerveau rencontrés dans le
délire
aigu. Conformément aux indications de Herz, il
VIENNE Séance du 26 mai 18811. M. 1 ntrsctt lit un mémoire sur le
délire
systématique des gens qui se plaignent sans ces
e l'existence de l'hystérie : deux fois seulement, M. Rey a noté un
délire
érotique. Quant à l'hystérie, ses manifestation
né lecture d'un tra- vail de M. Régis sur les différentes formes de
délire
émotif. Dans la séance de mardi, 111. VEnRIesT,
les surveillants, se jette même sur eux et cherche à les mordre. Le
délire
est généralisé sans prédominance d'au- cune sor
n. La ressemblance symptomatique qui existe entre l'expression du
délire
chez D. C. et l'expression de ce délire chez B.
ste entre l'expression du délire chez D. C. et l'expression de ce
délire
chez B..., me parait ressortir nettement de la le
es et l'aliénation mentale. Ces fièvres donnent lieu d'abord à un
délire
aigu, à la phrénésie; puis les symptômes aigus
re aigu, à la phrénésie; puis les symptômes aigus disparaissent, le
délire
continue et on se trouve en présence d'une véri
malade allait et venait, mais avec peine. Enfin, la fièvre et le
délire
étant moins équivoques, on la confia à mes soin
Je me chargeai donc de cette malade qui avait de la fièvre et un
délire
tranquille. Mais après deux saignées et l'usage
. Mais après deux saignées et l'usage prolongé de doux laxatifs, le
délire
devint furieux. La fièvre, qui d'abord n'était
ls occasionnaient. Jugeant donc la malade sans fièvre, et voyant un
délire
con- tinuel, furieux, durer plusieurs semaines,
fait usage inutilement des purgatifs et même ce fut alors que son
délire
devint furieux de doux qu'il était. Ainsi, je n'e
ignée abondante qui lui fut faite, M... fut pris d'excitation et de
délire
avec prédomi- nance d'idées de persécution (il
réfecture de police, d'où il fut dirigé sur Bicètre. On constate un
délire
avec excitation et agitation extrêmes, incohére
sans aucune rémission ; ce ne fut qu'à partir du 16 décembre que le
délire
et l'agitation commencèrent à se calmer, et apr
os qu'ils ne sont réellement, phénomène qu'on observe dans certains
délires
. Sa pupille gauche est plus rétrécie que la dro
ons articulaires. Une circonstance à signaler, c'est l'absence de
délire
ou d'autre accident cérébral observés chez des rh
s, compre- nant tous les degrés de la faiblesse intellectuelle, les
délires
émotifs, etc. Est-il cliniqne de faire une caté
pileptique n'a pas de grandes attaques; cependant, dans un accès de
délire
post-épileptique, il a écrit une lettre dont il
-Réponse. Rien d'anormal. M. Jastrowitz. Celui qui a vu évoluer un
délire
aigu véritable, correct, dans la plénitude de s
it de la peine à admettre comme telle la désignation précédente. Ce
délire
, bien modéré en somme, accompagné d'un faible t
iagnostic inscrit. Sinon il faudrait ranger sous la dénomination de
délire
aigu toute perturbation psychique, se traduisant
M. IDELER a observé, dans le vieil asile de la ville, deux cas de
délire
aigu chez la femme. dans le cas de Lévy, constaté
ulsions. Fiordispini et Solfanelli ont appelé l'attention dans- le-
délire
aigu sur les sueurs profuses visqueuses empesta
en observations de toutes nuances. Le cas de Lévy rappelle non un
délire
aigu, mais une maladie infectieuse. 11. lIasmt
résentaient des symptômes nerveux intenses : cépha- lalgie, parfois
délire
, parfois somnolence, apathie, petitesse d'un po
e ces' malades, on les agite. Quant aux vésanies proprement dites à
délire
orga- nisé, il y en a moitié moins que de manie
a vésanio serait bien plus fréquente. Il s'agit généralement ici de
délires
se développant très lentement, les malades se c
s malades. Ainsi s'explique que, si rare que soit la guérison de ce
délire
chronique, il est fréquent de le voir atteindre
l faut demander à l'asile un traitement de plusieurs années, et les
délires
à forme aiguë jettent le désarroi et devien- ne
on du temps, des lieux, des personnes qu'il voit tous les jours. Ce
délire
lypé- ruano-liallucinatoire dure à peu près sep
n prétend exister au cours de ces interruptions (manie transitoire,
délire
alcoolique) ont leur sanction dans cette vérifi
une manie classique mais à évolution rapide (à peine deux mois de
délire
). Mémoire publié in extenso dans la Ber·l. filin.
tuation sociale des hal- lucinations sensorielles dans le monde des
délires
alcooliques nous conduirait trop loin. M. Gra
éphale par fatigue nerveusement. M. WrrKowsKt (de Iloerdt). Sur les
délires
des alcooliques. A côté du delirium tremens ord
lirium tremens ordinaire, il existe deux autres types principaux de
délire
des buveurs. Tous deux sont des processus auton
précédé de peu l'invasion de la maladie. Mais entre les excès et le
délire
, il s'écoule toujours demi à trois jours; jamai
ès et le délire, il s'écoule toujours demi à trois jours; jamais le
délire
ne succède immédiatement aux excès. Avec les au
qui pourrait servir d'élé- ment au diagnostic différentiel entre le
délire
et les étals d'agi- tation aigus d'un autre gen
casionnelle particulière. C'est une modalité de transition entre le
délire
et une maladie mentale ordinaire. La forme et l
la séquestration, à un malaise, au défaut d'argent. A la suite d'un
délire
de persécu- tion consistant mais épisodique, co
complet ne démontre pareille continuité, pas plus qu'il n'existe de
délire
d'intoxication du même ordre directement conséc
ladie, à une blessure. Il est vrai qu'un buveur peut, de par son
délire
d'intoxication, se faire une blessure qui entraîn
la suite d'excès exceptionnellement intenses, des formes mixtes de
délire
. il convient aussi de séparer des phénomènes dû
ciale; ce ne sont pas de simples prodroines, ils sont l'occasion du
délire
;il est plus rare d'avoir à relever d'autres cause
donner naissance à deséléments, fugaces passagers, qui modifient le
délire
tremblant proprement dit, et le rapprochent momen
'intoxica- tion alcoolique. Ainsi Barkhausen, en 4828, distingue le
délire
asthénique, le plus fréquent, du délire stliéni
usen, en 4828, distingue le délire asthénique, le plus fréquent, du
délire
stliénique à évolution plus favorable, plus pro
pte, qui précède assez souvent l'autre. Mars- ton en 1860, parle du
délire
des gens ivres, et du délire de l'é- briété. Ca
t l'autre. Mars- ton en 1860, parle du délire des gens ivres, et du
délire
de l'é- briété. Casloldi, en 1871, admet une né
et une névrose proprement dite des buveurs (delirium tremens),et un
délire
aigu des buveurs qui survient de un à deux jour
e ressemblance entre le delirium tremens proprement dit et tous les
délires
d'épuisement, d'inanition, de sevrage d'un agen
ouvait peut-être assassiner quelque citoyen sous l'influence de son
délire
, ou se suicider, ou commettre des actes graves.
ènes cérébraux proprement dits (parole, intelligence, ver- tiges,
délire
, nerfs crâniens) dans 19 (Il°9 1, 2, 3, 4, 5, 7
de tirer un coup de fusil et poussait des cris. Elle eut ensuite du
délire
continu pendant près de six mois. Il lui était
à de véritables crises d'excitation, de vio- lence, souvent même de
délire
. Chez Annette G... arrêtée le 9 novembre et con
pt dans une nuit). Elle présente de l'agitation, de la fièvre et du
délire
. Quinze jours après, sa mère la retire de l'asi
Au moins de février 1883, elle prend, étant à table, un accès de
délire
pendant lequel elle s'écriait qu'elle voulait mou
guë; celle-ci, en pareil cas, se rapproche souvent par la nature du
délire
, de la période initiale de la paralysie générale.
TALE. 437 ciaire ; mais on peut se demander s'il s'agissait là d'un
délire
d'origine exclusivement alcoolique; plusieurs d
ve, le début se fait à la puberté; si l'aliénation doit aboutir aux
délires
systématisés et aux hallucinations, le début aura
ans laquelle deux sujets également prédisposés tombent dans le même
délire
: celui qui est pris le dernier ne devient fou
st pris le dernier ne devient fou que sous l'influence qu'exerce le
délire
de l'autre sur sa propre prédisposition héréditai
rale et la suggestion; par Alphandery. (Thèse de Paris, 1885.) Du
délire
toxique et du délire urémique en particulier ; pa
; par Alphandery. (Thèse de Paris, 1885.) Du délire toxique et du
délire
urémique en particulier ; par COTTON D'ENGLESQU
olie devant les tribunaux, couronné par l'Institut, Paris, 1884; Le
Délire
des persécutions, 1873; La Folie héréditaire, 1
), 435. Alcool dans le traitement de ma- nie, 119. Alcooliques (
délire
des) par Wit- kowski, 317. Aliénation mentale
), 442. Dégénérations secondaires de la moelle, par Ilublé, 19.
Délire
émotif, 119. Delirium tremens et folie, 434; -
Ravaillac, Poltrot, Damicns) : 2° les régicides mattoïdes, poussés au
délire
par une vanité sans bornes, par le désir de faire
sur-Seine le 20 aoôt 1826, executé le 20 janvier 1857 Régicide mixte'(
délire
de persécution, mysticisme réligieux) Assassinat
llet à Bombas (Moreille) interné à Bicêpetre en 1888 Régicide mixte (
délire
raisonnant de persécution-mysticisme politique) T
tie non guérie, qui. le 1er prairial an m, poussée uniquement par son
délire
, blesse le: député Féraud d'un coup de sabre, l'a
Paris, 1887 (4) Ann. méc. psych. janvier, 1886. délirant, et ce
délire
n'éclate guère que sur des terrains préparés, che
volonté, imperfections qui favorisent admira-rablement l'éclosion du
délire
sous l'influence d'une cause déterminante quelcon
plupart n'attendent (1) Dr A. Journire, Recherches cliniques sur le
délire
hypoconériaque, p. 19. Thèse. Paris,1889, le cros
état de déséquilibration a rapidement augmenté. Le voilà mûr pour le
délire
, et celui-ci va éclater à la première occa- 1 sio
nérés n'est qu'une obsession pathologique, un syndrôme épisodique. un
délire
partiel. DE LA DIPSOMANIE ET DE SON TRAITEMENT
cauchemars pénibles: puis il a eu quelques hallucinations et même du
délire
de la persécution, ainsi que des idées de suicide
augmentation des cas de maladies cérébrales, de folie héréditaire, de
délire
alcoolique, questions importantes, qu'on les envi
orale qui forment la base des états de dégénérescence héréditaire. Le
délire
ambitieux, l'état hypochondriaque lui fournissent
iste pas de responsabilité partielle à l'endroit d'individus que leur
délire
actuel désigne pour une maison d'aliénés. D'ail
uperflu de déclarer que de tels individus, si étroitement asservis au
délire
. sont totalement irresponsables des attentats qu'
e de véritables crises d'hystérie. La nuit, elle a des cauchemars, du
délire
hystérique. Dans son délire, elle parle de l'en
rie. La nuit, elle a des cauchemars, du délire hystérique. Dans son
délire
, elle parle de l'enfant mort, « Si le petit A...
étiologie et l'évolution de l'accès, sur son invasion, sa marche, ton
délire
, sur la forme et le contenu du délire, sur la nat
ur son invasion, sa marche, ton délire, sur la forme et le contenu du
délire
, sur la nature des intermittences qui séparent le
espèce pathologique, l'espace intercalaire ou d'inter- mittence. Du
délire
chronique a évolution systématique. M. Sérieux
ure, son début, son évolution et sa terminaison, doit être séparé des
délires
systématisés des dégénérés : M. Magnan lui a donn
délires systématisés des dégénérés : M. Magnan lui a donné le nom de
délire
chronique à évolution systématique. Cette psychos
des illusions et des interprétations délirantes ; pour la deuxième un
délire
systématisé de perse- - cution avec des hallucina
hiques ou psycho-motrices. La troisième étape est caractérisée par un
délire
ambitieux systématisé, avec hallucinations multip
tout cette psychose, c'est son évolution, c'est la transformation du
délire
, le persécuté devenant ambitieux. La marche de la
or- bides, ne sont que les étapes successives d'une même maladie : le
délire
chronique. Facile à distinguer du délire hypocond
ives d'une même maladie : le délire chronique. Facile à distinguer du
délire
hypocondriaque, des états mélancoliques et ces dé
à distinguer du délire hypocondriaque, des états mélancoliques et ces
délires
hallucinatoires aigus, le délire chronique doit ê
que, des états mélancoliques et ces délires hallucinatoires aigus, le
délire
chronique doit être nettement séparé des diverses
eurs. Dans cette forme, il n'y a ni évolution, ni hallucinations, b).
Délire
de persécution systématisé hallucinatoire, souven
e courte ou quelquefois de longue durée, sans tendance évolutive, e).
Délire
de persécution systématisé non hallucinatoire, à
teur Stemho (de Wilna). — (Voir plus haut). La Folie du doute et le
délire
du toucher par le docteur Ladame (de Genève). — (
minution de l'odorat de ce côté :rien à la vue. Du côté intellectuel,
délire
incohérent, mystique dans les premiers jours; hal
traitement parla suggestion à un grand nombre de malades atteints de
délire
partiel et d'obsessions. Parmi les cas où un
ecins, ce titre, un peu vieilli et démodé, de la folie du doute et du
délire
du toucher. Les recherches bibliographiques que
c crainte du contact des objets extérieurs. » Pour Morel c'était le «
délire
émotif. » Pour La sègne « la mélancolie perplexe.
tif. » Pour La sègne « la mélancolie perplexe. » Ball la rattache aux
délires
avec conscience. Dagone!. n'en parle nulle part.
e. Au commencement de notre siècle. Pinel a distingué la manie sans
délire
, en Maley. de Genève, la folie raisonnante. Mais
mière observation clinique détaillée qui rentre sans conteste dans le
délire
de toucher se trouve dans les œuvres d'Esquirol (
n se rapportent exclusivement a la folie systématisée par excellence.
délire
des persécutions ! 4 De la monomanie au point d
Annales méd-psych. 1853 T, IV p.363, 5 De l'état de facultés dans les
délires
partiels ou monomanie. Annales médico-psychologiq
des termes presque identiques. A partir de 1860 !es observations de
délire
du toucher deviennent de plus en plus nombreuses.
es héréditaires. Marcé (4) confond comme tous ces prédécesseurs, le
délire
de toucher, don il cite un exemple caractéristiqu
le délire de toucher, don il cite un exemple caractéristique, avec le
délire
des persécutions et la folie systématisée.Il décr
Constatons que la maladie appelée ainsi par Falret père répondait au
délire
du toucher et non pas â la forme de trouble menta
ses malades était sans cesse à faire des suppositions relatives â son
délire
. « Elle se perd, disait-il, dans les si et les pe
Pendant la même année Morel (1) publie son important travail sur le
délire
émotif"', dans lequel on trouve les descriptions
scriptions de plusieurs cas d'obsessions avec conscience relatives au
délire
du toucher. Dans l'étiologie, à côté de toutes
créateur du groupe des folies héréditaires a séparé de ce groupe son
délire
émotif ". Pour la première fois ces malades son
es. Les sept obser-vations qu'il rapporte concernent exclusivement le
délire
du toucher et d'autres obsessions panophobiques d
ations qui rappelle les symptômes une nous connaissons sous le nom de
délire
du toucher, bien qu'un de ses malades fut un onan
éralisé, et que sa tentative de former avec la folie du doute unie au
délire
du toucher une affection mentale tout à fait spéc
de plus. la complète indépendance clinique de la folie du doute et du
délire
du toucher. La monographie de Legrand du Saulle
travail qui fait époque dans l'histoire 1 La folie du doute ( avec
délire
du toucher) Paris 1875 2 Gazette hebdomadaire N
produisent certaines actions dans : lesquelles nous ferons rentrer le
délire
du toucher: et, 3° les obsessions impulsives qui
épare, en deux variétés cliniques distinctes, la folie du doute et le
délire
du toucher, qui s'associent souvent, cela est cer
s ses mauvaises habitudes de masturbation. Crainte de contaml-nation.
Délire
de toucher. Lavage fréquent des mains comme usage
au groupe des scrupuleux et qu'il est atteint de folie du doute avec
délire
du toucher Terreurs nocturnes dans son enfance. P
ues et religieuses. Jamais d'hallucinations d'aucune sorte. Jamais Je
délire
du toucher. Incapacité absolue de travail depuis
nourrit régulièrement et n'a jamais refusé la nourriture. — Jamais de
délire
du toucher. En terminant cette communication je
re, je n'ai eu en vue que les cas typiques de la forme congénitale du
délire
du toucher et de la folie du doute. Cette forme d
èrement utiles, dans certains cas accidentels de folie du doute et du
délire
du toucher qui se manifestent comme symptômes de
ies et toutes les heures de jouissances. Dans les rêves ou plutôt les
délires
atroces de la cinquième et de la sixième nuit, le
telligence suffisante pour coordonner logiquement les éléments de son
délire
. C'est un débile intellectuel: l'incohérence de s
réoccupe (1),» La même particularité s'observe quelquefois dans les
délires
fébriles. Un malade de M. Galicier, atteint d'acc
attendant la publication de mon travail sur la « folie du doute et le
délire
du touchet », qui montrera â quel point de vue je
i se terminaient habituellement par une phase délirante prolongée. Le
délire
, comme c'est la règle dans ks ca, de .e genre, se
ée de la malade. C'était, selon l'expression très juste de Briqet. un
délire
de réminiscence; mais je remarquai, en outre, u
autres historiographes de l'hystérie, c'est que, tait que durait son
délire
, la malade avait absolument perdu le souvenir de
ntérieurs à cet événement. Exemple : Un jour qu'Albertine avait son
délire
post-convulsif habi-tuel et qu'elle paraissait s'
eptions délirantes du moment. Il me tut très facile d'entrer dans son
délire
. Je causai longtemps avec elle comme si j'étais r
survenus depuis le jour où se passaient les faits reproduits dans son
délire
. Sa conversation avec M. X... avait lieu a. une d
ues convulsives de notre malade furent remplacées par des attaques de
délire
, durant lesquelles le phénomène de l'ecmnésie ave
moment où est survenue réellement la scène qu'elle reproduit dans son
délire
. Elle parle, pense, agi:, comme elle parlait, pen
depuis. Bien plus, les tram-iormarions psychiques caractéristiques du
délire
eemné-stque s'accompagnent de modifications organ
ues correspondantes. Î* Ainsi, quani la malade est reportée par son
délire
à l'époque où elle avait six ou sept ans, non seu
abilité. En 1886, je constatai qu'il était possible de provoquer le
délire
ecmné-sique par trois procédés différents : 1°
urons occasion d'y revenir quand nous nous occuperons des attaques de
délire
hystéro-hypnotique. Pendant queje poursuivais a
lée. (1) Henri Blanc-fontenille Étude sur une forme particulière de
délire
hystériqui (délir avec eemnesîe). Thèse de doctor
sonnes pour le tenir ; en même temps, pleurs, cris, alternant avec du
délire
et des divagations. Il n'a, d'ailleurs, aucun sou
es. Dégénérescence mentale. Emotivité excessive. Fièvre typhoïde avec
délire
. Impulsions diverses pendant la grossesse. Halluc
rfn peu braque • ; il est mort d'une maladie qui s'est accompagnée de
délire
. La fille d'un autre oncle est morte d'une « mala
bas âge; un autre est mort à quatorze ans d'une fièvre typhoïde avec
délire
: dans la première enfance il avait eu des accide
m. Schûle insiste, dans sa Description de la forme cérébro-spinale du
délire
des persécutions, sur les troubles génitaux de ce
nnent chez des aliénées hallucinées, fournir un nouvel aliment à leur
délire
et donner lieu anx interprétations les plus fauss
Pour ces auteurs, il y a chez la femme deux formes bien tranchées de
délire
erotique : d'une part, l'érotomanie, amour excess
ulte idéal, exagéré, où n'entre (1) Maosax. Leçon* clinique* sur le
délire
chronique à étolulion systématique, publiées par
comparée (la), par G. Tarde, 277. Crises d'hystérie (les), 26.
Délire
chronique à évolution systématique (du), 86. Dé
ie (les), 26. Délire chronique à évolution systématique (du), 86.
Délire
du loucher (le), par Ladame, 130. Démences préc
r, 52. Folie dans les prisons (sur la), 126. Folie du doute el le
délire
du toucher (la), par Ladame. 129. Polies interm
elle. Attaques convulsives hystéro-épileptiques. Vertiges suivis de
délire
et d'hallucinations. — Hypnotisme obtenu par le m
édemment médecin, avait trouve des rapports entre les tatouages et le
délire
des aliénés, j'ai cherché si le fait constaté par
on compatriote Alberto Severi qu'il n'existait aucun rapport entre le
délire
et tatouage dessiné, que de plus la proportion de
servations nous permettent de dire qu'il y a souvent rapport entre le
délire
de l'aliéné et le dessin tatoué. II importe ava
s malades au point de vue mental, nous avons constaté en comparant le
délire
du malade avec le dessin tatoué, que dans 16 cas
que dans 16 cas il parait y avoir eu un rapport entre ce dessin et ce
délire
. Les malades que nous avons observés appartenai
e de Paris. Parmi les plus intéressants, signalons encore un cas de
délire
hystérique amélioré par l'hypnotisation. Cette ob
idents nerveux qui durèrent deux mois et paraissent avoir consisté en
délire
et en coma. Un peu plus tard, à la suite d'un v
r a décrit de main de maître la Paralysie générale des aliénés, et le
Délire
hypocondrique des paralysés généraux. Les observa
intelligence, et qu'il nous montrait au contraire caractérisée par un
délire
très actif et par des hallucinations capables de
térie et des perversions instinctives, des syndromes épisodiques, des
délires
de la dégénérescence. Du reste, peut-être ces deu
s habitudes. A la phase des attitudes passionnelles on est en plein
délire
. Parmi les variétés et les formes dites incompl
tableau clinique la place exclusive ou au moins, prépondérante. Le
délire
des attaques où les hallucinations visuelles et
t un phénomène passager, ce qui permet de le différencier de certains
délires
maniaques ou partiels qui s'observent chez les hy
ques, bien qu'ils soient, par leur nature, étrangers à l'hystérie. Ce
délire
des attaques, au moins dans les formes typiques,
nambulisme. Les notions les plus récentes permettent d'envisager ce
délire
comme un rêve passager subordonné à une idée fixe
uppriment pas. On étiquette aujourd'hui trop aisément, sous le nom de
délire
de dégénérescence, tous ceux qui ne répondent pas
voyons que tous les troubles mentaux que nous avons passés en revue,
délire
de l'attaque, idées fixes pénétrant dans le champ
iquée pour rappeler l'activité consciente. Des psycho-névroses, des
délires
portant l'empreinte de la dégénérescence peuvent
formes de la folie qui ne puisse s'y associer : l'épilepsie avec ses
délires
propres, ceux des intoxications si communes dans
es accès de manie ou de mélancolie, outre l'habituelle tristesse, des
délires
lypémaniaques transitoires se reliant étroitement
de la sensation de constriction pharyngée, la permanence par delà le
délire
du tempérament hystérique tel qu'on le concevait
perversions instinctives des hystériques; leur criminalité ; 4° Les
délires
hystériques envisagés comme manifestations ou équ
et les idées subconscientes; leur rôle dans la pathogénie de certains
délires
; 6° Y a-t-il une manie hystérique ? Caractères
usion mentale hystérique? Ses caractères, sa durée possible; 9° Les
délires
associés. Préciser leur importance et leur fréque
ociés. Préciser leur importance et leur fréquence. Les distinguer des
délires
hystériques. Y a-t-il des caractères fixes sympto
r elle fit une route de soixante kilomètres pour chercher son enfant.
Délire
des persécutions avec hallucinations, qui passe à
tingue trois groupes : Dans le premier les malades sont atteints d'un
délire
dont l'ensemble est déterminé par des hallucinati
manifeste par la mimique et les mouvements des patients. La forme du
délire
varie d'un cas à l'autre. Elle dépend essentielle
ants. L'activité mentale des malades est complètement absorbée par le
délire
; le monde extérieur qui les entoure a disparu po
x ou n'est plus perçu que d'une façon fragmentaire et dans le sens du
délire
(et interprété d'une façon analogue). Dans beauco
un certain genre d'idées. Dans le deuxième groupe de cas, l'état de
délire
hallucinatoire est encore nettement marqué, cepen
extérieur, quoiqu'il rapporte surtout ce qu'il perçoit au sens de son
délire
. Il peut parfois être déterminé par les suggestio
les chez les prédisposés, comme des accès de sommeil, des spasmes, du
délire
. Ces symptômes caractérisent un état pathologique
de se délivrer de cet état. Beaucoup de cas de la forme aboulique du
délire
du doute appartiennent à cette catégorie. Dans l'
gues à celle de Lowenfeld, sur le dédoublement de la conscience. Le
délire
de cet état a lecaractère du monoxdèisme;\\ semeu
ique; le somnambule hypnotique est suggestible, l'hystérique suit son
délire
. Le somnambulisme hystérique présente la phase pa
rique présente la phase passionnelle du grand accès ; le caractère du
délire
dépend des conditions individuelles. Je ne puis
Kohnfeld et Bikeles 07 s'occupent du rôle de la suggestion dans le
délire
des grandeurs. La volonté de ces patients est fac
ggestion est au premier rang parmi les circonstances déterminantes du
délire
des grandeurs. On peut à volonté inspirer des idé
inspirer des idées délirantes à la plupart des paralytiques ayant du
délire
des grandeurs. Cela arrive souvent par des effets
ement le rêve et la suggestion ne suffisent pas, seuls, à produire le
délire
des grandeurs. Ribot 63 fournit un chapitre éte
ques, accès de tremblement de cause psychique, actions involontaires,
délire
du doute, hypochondrie, morphino-manie, alcoolism
la suggestion dans des hallucinations de la vue. de l'ouïe et dans le
délire
des persécutions, ses observations antérieures. B
rois mois, son mari nous Ta raconté : Louise G... était en proie à un
délire
aigu entrecoupé par de grandes crises convulsives
tre une émotion morale violente déterminant une forme particulière de
délire
aigu, distincte des délires vésaniques ordinaires
ente déterminant une forme particulière de délire aigu, distincte des
délires
vésaniques ordinaires, car les malades atteints d
tincte des délires vésaniques ordinaires, car les malades atteints de
délires
vésaniques purs, de manie aiguë classique, se sou
terre de 1887. L'amnésie est au contraire de règle dans les accès de
délire
hystérique aigu, et sa constatation nous permet d
nt cinq minutes environ, de grandes convulsions classiques. Enfin, le
délire
éclate. Il a toujours pour objet l'accident du 20
. le pauvre petit... Mon Dieu! il est mort... il est mort! » Puis, le
délire
cessant, elle revient à son état normal, ne se so
evient à son état normal, ne se souvient ni de son attaque, ni de son
délire
, et a parfaitement conscience que son enfant est
on enfant est vivant et bien portant. Il est évident que pendant ce
délire
, elle revit la scène de l'accident avec les senti
et les angoisses qui l'ont agitée à ce moment. Briquet disait que le
délire
des hystériques était un délire réminiscence, ce
ée à ce moment. Briquet disait que le délire des hystériques était un
délire
réminiscence, ce qui est parfaitement exact. Mais
ant de cette circonstance, je cherchai à modifier, par suggestion, le
délire
consécutif à ses attaques. « Vous savez, bien, lu
'intervention dépassa mes espérances. Dans les attaques suivantes, le
délire
post-convulsif changea complètement de caractère.
cident ne se présentait même plus du tout à la fin des attaques et le
délire
post-convulsif roulait sur les petits événement q
rôle de l'hystérie dans les religions grecque et romaine (ménades en
délire
, accès d'hystérie à l'occasion des mystères et de
te ile, et les plus estimés d'entre eux ont publiquement des accès de
délire
extatique, après lesquels ils rendent compte de l
'ils préparaient avec la même plante. Les Mexicains provoquaient du
délire
à l'aide d'une infusion de graines d'ololiuhqui.
inconscients sur la production de certains accidents hystériques. Le
délire
de l'attaque roulant sur un événement antérieur e
e, sinon identique, à celle que nous avons constatée dans le cours du
délire
des attaques de notre malade. M. Pierre Janet a
e à l'hypnotisme. Il y a longtemps elle a supporté le typhus; dans le
délire
elle se blessa la tête à la partie antérieure de
icace. J'ai eu l'occasion de voir des personnes devenir folles avec
délire
hypnotique ; mais ici l'hypnotisme jouait le rôle
le rôle que la police, la physique, et autres visions jouent dans le
délire
de persécution. Les applications thérapeutiques
mal une véritable phobie neurasthénique compliquée, vraisemblement de
délire
du toucher. Ou bien le D' Demosthène a contracté,
e de convulsions qui ont duré plusieurs jours. Elle eut à la suite du
délire
et une" hémiplégie droite qui intéressait la face
le malade reste dans l'obtusion ou bien il est pris de sommeil, d'un
délire
passager ou bien peut reprendre ses occupations i
monomanie, puis étudié longuement par les aliénistes sous les noms de
délire
émotif, ver-tige mental, obsession, impulsions, p
de cette idée ; ce sont, en premier lieu, des actes, des paroles, des
délires
et aussi de nouveaux troubles de la sensibilité,
ques peuvent avoir, somnambulismes spontanés, contractures, attaques,
délires
prolongés pendant plusieurs mois avec amnésie con
tat elle se souvient des attaques, des somnambulismes précédents, des
délires
et en particulier de certaines rêveries qu'elle f
connaissez bien ces formules, elles sont classiques. C'est bien là le
délire
du doute, ou mieux le délire de l'interrogation,
elles sont classiques. C'est bien là le délire du doute, ou mieux le
délire
de l'interrogation, le grübel-sucht. Mais il se p
vue rapide, voici donc une malade qui présente de la dipsomanie et du
délire
du doute d'une façon subconsciente et sous une fo
39. Attaques convulsives hystéro-épilep -tiques, vertiges suivis de
délire
et d'hallucinations, guérison, 23. Banquet annu
hystérique. Régis (Bordeaux): La suggestion dans le traitement des
délires
oniriques toxi-infectieux, analogie de ces délire
le traitement des délires oniriques toxi-infectieux, analogie de ces
délires
avec les états somnam-buliques. Tambüiuni (Regg
unications fort estimés, principalementsur l'alcoolisme chronique, le
délire
de persécution, la morphinomanie, le goitre exoph
lancolique imprégné d'idées bibliques et bouddhistes, et atteint d’un
délire
systématisé. 5" Que Mohammed était un halluciné
ourt le risque de susciter do nouvelles hallucinations et de nouveaux
délires
. » C’est donc en tant que constituant des phénomè
rêve effrayant qu’elle a eu. Elle avait ce que les auteurs nomment le
délire
du loucher; elle ne pouvait toucher certains obje
ient chez elle des accès d'oppression et d’angoisse. Elle a encore ce
délire
; elle a aussi de la claustrophobie, c’est-à-dirc
ontre bien que Legrand du Saulle et Westphal avaient tort d’ériger le
délire
du loucher en entité morbide. Ce délire et les au
phal avaient tort d’ériger le délire du loucher en entité morbide. Ce
délire
et les autres phobies sont des symptômes épisodiq
: * je n’aime pas à la regarder ». Vous verrez des gens atteints du
délire
du toucher avoir horreur du velours, et dans le m
ition de l'histoire de Ste Thérèse. 11 s'agit d'une femme en proie au
délire
religieux. Elle a des sensations de lévitation et
l'Université. De la suggestion hypnotique dans le traitement des
délires
toxiques et infectieux (1) Par le Dr E. Régis C
ontré que cette analogie se manifestait tout particulièrement dans le
délire
d'intoxication produit par le haschich. Lasègue,
aschich. Lasègue, enfin, dans une page admirable, avait établi que le
délire
alcoolique était un rêve et depuis, on tend en ef
alcoolique était un rêve et depuis, on tend en effet à considérer le
délire
alcoolique comme un rêve prolongé. Tous ces fai
e je leur ai attribué (3). D’autre part, l’éiude toute spéciale des
délires
d’auto-intoxication et d’infection que j'ai faite
es (‘) m’a conduit à cette importante constatation qu’il s'agit là de
délires
de rêve somnambulique, d’état second, de ce qu’on
élires de rêve somnambulique, d’état second, de ce qu’on péut appeler
délires
oniriques. (1) Ph. Chaslin : Du rôle du rcve da
es oniriques. (1) Ph. Chaslin : Du rôle du rcve dans ¡‘évolution du
délire
(Thèse de Paris, 1887). (2) Santé de Saxctis :
ensemble, de mes travaux et de ceux de mes élèves sur la question des
délires
toxi-infectieux : E. Régis :Des auto-intoxicati
on, 1891.) — A propos des Rapports de l'hystérie et de la folie. Le
délire
onirique de l’hystérie et des états toxi-infectie
lermont-Ferrand, 1894. Comptes rendus de la Tribune médicale.) — Le
délire
de rêve chez le vieillard, 6"" congrès.... Bordea
illet, octobre, 1898, et 9me congrès, Angers, 1898.) — Note sur les
délires
d’auto-intoxication et d’infection. (La Presse mé
is.) (Archives de neurologie, 1899, n° 40). — Auto-intoxications et
délires
. Délires d’intoxication gastro-intestinale. — (Tr
hives de neurologie, 1899, n° 40). — Auto-intoxications et délires.
Délires
d’intoxication gastro-intestinale. — (Troisième c
ologie, d'obstétrique et de pédiatrie de Bordeaux, mai 1899.) — Les
délires
systématisés secondaires. —Idées fixes post-oniri
ats toxi-infectieux. (10me congrès, Marseille, 1899). — Note sur le
délire
onirique consécutij aux brûlures graves. (Congrès
1900, section de psychiatrie). — Sur l'origine onirique de certains
délires
dans la paralysie générale, en collaboration avec
0, section de psychiatrie.) D' Piciion : Contribution à l'étude des
délires
oniriques ou de rive; délires infectieux et toxiq
D' Piciion : Contribution à l'étude des délires oniriques ou de rive;
délires
infectieux et toxiques. (Thèse de Bordeaux, 189G.
infectieux et toxiques. (Thèse de Bordeaux, 189G.) Dr Rousseau : Du
délire
choréique. (Thèse de Bordeaux, 1897.) Dr Lassig
dans l'abstinence. (Thèse de Bordeaux, 1897-1898.) Dr Cüadal : Les
délires
dans l'impaludisme. (Thèse de Bordeaux. 1807-1898
udisme. (Thèse de Bordeaux. 1807-1898.) D' Laubexti : Sur un cas de
délire
chez un brûlé. Contribution à fétude de la théori
chose éclamptique. (Thèse de Bordeaux, 1899-1900.) D' Desvaulx : Le
délire
dans les maladies infectieuses aiguës. (Thèse de
: Céphalée et Intoxications. (Thèse de Bordeaux, 1892-1900.) Ces
délires
ont en effet pour caractère d’étre constitués par
suivis d’amnésie plus ou moins complète. L’analogie évidente de ces
délires
avec les états somnambu-liques m’avait amené à pe
ychopat hiques. On voit alors, au fur et à mesure que se dissipent le
délire
et la confusion d'esprit, surnager et persister,
entamer. « Au sortir d’une fièvre typhoïde au cours de laquelle le
délire
onirique à été intense, dit Ballet, un malade res
s et tenaces, faits en général d’une des conceptions fondamentales du
délire
qui seule s’est maintenue intacte après la ruine
la convalescence des grandes fièvres, considérés autrefois comme des
délires
monomaniaques et aujourd'hui comme des délires sy
és autrefois comme des délires monomaniaques et aujourd'hui comme des
délires
systématisés, n'a jamais été sérieusement élucidé
’explique d'elle-même si l'on admet, ainsi queje le soutiens, que les
délires
toxiques, d'où qu’ils viennent et quels qu’ils
d'où qu’ils viennent et quels qu’ils (1) F. Dufour : Sur un cas de
délire
systématisé des grandeurs dans la convoies-cenee
û-* congrès, Marseilie, 1899.) J soient, sont essentiellement des
délires
oniriques, c’est-à-dire des états seconds. Les
élires oniriques, c’est-à-dire des états seconds. Les monomanies ou
délires
systématisés secondaires des infections ne sont p
o-intoxication gastrointestinale et rénale, fut subitement prise d’un
délire
onirique type. Ce délire, après avoir débuté par
stinale et rénale, fut subitement prise d’un délire onirique type. Ce
délire
, après avoir débuté par un cauchemar dans lequel
rtes, une maladie infectieuse peut, chez une hystérique, provoquer un
délire
onirique susceptible d'être heureusement influenc
leur tempérament, présentent exactement, dans ces conditions, le même
délire
. C’est donc bien l’intoxication qui crée ce dél
ditions, le même délire. C’est donc bien l’intoxication qui crée ce
délire
, à moins d’admettre, ce qui serait vraiment exces
plus grand nombre, il y a peu ou prou de l’hystérie. L’analogie des
délires
toxiques et des délires hystériques est susceptib
a peu ou prou de l’hystérie. L’analogie des délires toxiques et des
délires
hystériques est susceptible à mon sens d’une autr
nterprétation. Cette analogie proviendrait en effet non de ce que les
délires
toxiques sont des délires hystériques, mais tout
gie proviendrait en effet non de ce que les délires toxiques sont des
délires
hystériques, mais tout au contraire, de ce que le
s sont des délires hystériques, mais tout au contraire, de ce que les
délires
hystériques doivent être des délires toxiques.
tout au contraire, de ce que les délires hystériques doivent être des
délires
toxiques. Les rapports si étroits des névroses,
nt deux ans. — Réapparition brusque des accidents sans cause connue :
Délire
aigït suivi de l'abolition des principales foncti
e manger et dormit pendant plusieurs heures avec de l'agitation et du
délire
. A son réveil les accidents persistent. Insomnie
tent. Insomnie complète pendant trois jours, l'agitation continue, le
délire
d'idées se transforme en délire d’action. On est
trois jours, l'agitation continue, le délire d'idées se transforme en
délire
d’action. On est obligé de garder et de maintenir
il mordit les infirmiers qui ne parvenaient pas à le maintenir. Le
délire
furieux dura plusieurs jours pendant lesquels sa
connaissance, coma, respiration sterloreuse, refroidissement, puis le
délire
furieux du réveil. L’éthylisme chronique donner
met à boire : alors, de nouveau apparaissent les mêmes accidents avec
délire
furieux. Ce délire me parait d'origine alcoolique
, de nouveau apparaissent les mêmes accidents avec délire furieux. Ce
délire
me parait d'origine alcoolique et la perte de la
lles nous ont inspirées. COURS ET CONFÉRENCES Idées obsédantes et
délire
de persécution t). Par M. le Professeur Raymond
bjectivement. C’est, dans toute la force du terme, un rêve vécu. Le
délire
de persécution est, en général, peu connu dans sa
puleux ; toutefois, chez lui l’état d'obsession a précédé et amené le
délire
de persécution, lequel a souvent comme point de d
la réalité, et qu’il revit en détail des périodes entières de sa vie
délire
ecmnésique de Pitres.) Dans ces cas l'ébranleme
harges'engagentsur les voies centrifuges, le sujet pourra exprimer le
délire
ecmnésique circonscrit et accom-pagn ou non d’hal
peu après l’accident, ces petits blessés furent pris de fièvre et de
délire
avec ou sans convulsions, et la mort survint à br
e mentale (Stigmates de) et psychothérapie, par Paul Farez, p. 299.
Délires
toxiques et infectieux (De la suggestion hypnotiq
e 1’), par Binet-Sanglé, p. 257, 289, 321, 353. Idées obsédantes et
délire
de persécution, par Raymond, p. 278. Illusion v
es que l'on hésite à mettre sur le compte du salicylate. Ce sont du
délire
, de violents maux de tête, un embarras plus pro
ssement concentrique du champ p visuel) que quand il procède par du
délire
ou des hallucina- tions (sans trouble de la con
la paralysie générale, chez les délirants non épileptiques, dans le
délire
chronique, même quand il se montre des accès d'
Siemens. (Neurolog. Centralbl., 1884.) La mélancolie, la manie, le
délire
systématique sont, dit l'auteur, des complexus
lterner l'une avec l'autre, mais jamais elles ne passentà l'état de
délire
systèmatique ni inversement; elles se terminent
es donnent alors naissance à des combinaisons de manie, mélancolie,
délire
systématique, et à des tableaux de transition é
ts ; même association des éléments syndromiques (manie, mélancolie,
délire
systé- matique) dans les psychoses d'origine tr
ité localisée (excitation purement auto- matique) autonome. Dans le
délire
sensoriel des maladies aiguës (surtout dans la
caractéristiques de la folies ysté- matique chronique (exemple, le
délire
des persécutions) on peut dire de prime abord q
iation ne se traduit par aucun phénomène ner- veux ni psychique. Le
délire
, qui se montre chez l'homme, doit être imputé a
ndes catastrophes con- comitantes (naufrages, éboulements, etc.) Le
délire
d'inanition consécutif à des affections somatiq
es titres de folie avec conscience, folie raison- nante, manie sans
délire
, pseudo-monomanie, etc., ne sont que les stigma
motive. Dèséquilibration men- tale. Période 'dépressive et accès de
délire
alcoolique avant la recherche angoissante du no
mois. En 1881, il a éprouvé, pendant quelques jours, un accès de
délire
hallucinatoire : il voyait' des personnages défil
évelopper tout aussitôt un accès de dépression mélancolique et un
délire
hallucinatoire très actif, puis l'obsession des
s les accès et est toujours très hébété. Pas d'hallucinations ni de
délire
. Aucun traitement. Pas de maladies antérieure
s mouvements, contorsions, arc de cercle. Cl'ucificmcnt, Point de
délire
à la fin de cette première attaque. Sommeil. Hype
comme d'habitude. Mais, pour la première fois, il a une phase de
délire
avec hallucinations terrifiantes. Il voit devant
éritables accès de folie hystérique, avec hallucinations de la vue,
délire
partiel, etc. Il se croit enchaîné au lit par l
dormi artificiellement. Dans cet état, le malade avait un véritable
délire
de mémoire de la première enfance. 11 parlait e
ité d'eau. Le fait témoigne encore de l'inanitiation volontaire par
délire
jusqu'à danger pour la vie, c'est pourquoi M. S
dé l'évolution cérébrale. M. Riu communique deux observations, de
délire
postépilép- tique : la première est celle d'un
1875, après plusieurs crises convulsives, Michot t dans un accès de
délire
^ avait, en une heure et demie, tue sept personn
ictus paroxystique n'aurait fait) 'suivant M. Riu, qu'im- primer au
délire
ses caractères essentiels : la fureur et l'incons
é de prendre la température' pendant les profonds étals de coma, de
délire
incohérent, de congestion violente, d'accélérat
ord sur l'Hôlel-Dieu. Quelle que fût la forme VARIA. : 291 de son
délire
, il y était soumis à des saignées répétées, y pre
sujet, aprèsavoir parlé des aliénés conduits à des incendies par le
délire
ou des impulsions irrésistibles cite quelques e
grand' mère maternelle avaient été aliénés : l'un a été atteint de
délire
hypochondriaque, l'autre d'exaltation maniaque
qui était alcoolique donner naissance à un fils qui succombe à un
délire
mélancolique bien caractérisé. Quoique le père de
rant, un individu hystérique n'en reste pas moins hystérique, et le
délire
ne suspend pas fatalement chez lui les manifest
es premiers leur apparition et qui pourront servir de substratum au
délire
quand celui-ci viendra à se déclarer. Telle per
servation journalière dans d'autres formes vésaniques : mélancolie,
délire
de persécution, délire de néga- tison D'un au
ans d'autres formes vésaniques : mélancolie, délire de persécution,
délire
de néga- tison D'un autre côté, chez les suje
ors, chaque nouvelle attaque sera comme un coup de fouet donné au
délire
et pourra être l'occasion de périodes d'agitation
st pas irrationnel d'admettre qu'il peut modifier la physionomie du
délire
. On a cité nombre de faits dans lesquels on voi
admettre, et l'observationnous l'a prouvé, qu'une fois disparus, le
délire
n'étant plus surexcité peut diminuer chaque jou
rès fréquentes, parfois avec contracture, attaques convulsives avec
délire
loquace; puis, à l'occasion de chagrins de fami
l'insomnie, de l'exaltation mentale et l'accès délirant s'établit (
délire
lypé- maniaque, hallucinations, idées de suicid
e personnalité, perte de la mémoire de certains faits antérieurs au
délire
, perversion des senti- ments affectifs. - Insom
culier dans les attaques, c'est la période des hallucinations et du
délire
qui est très longue : hallucinations, zoopsique
ie antérieure, à l'accès délirant et qui ont dû le provoquer : le
délire
des attaques, en somme, par la couleur des idées
attaques, en somme, par la couleur des idées ressemble beaucoup au
délire
constituant l'affection mentale, lequel d'ail-
ovaire gauche et si on peut le faire avant la période délirante, le
délire
habituel reste ce qu'il était avant l'at- taque
lui fait si mal à la tête (clou). 4. - Attaque : dans la période de
délire
, on veut lui faire boire du poison, il y a du s
resthésie dans les zones citées. 9. = Deux attaques avec période de
délire
très longue et hallu- cinations (corbillard, éc
ques). DE LA THERAPEUTIQUE SUGGESTIVE. 381 10. Très excitée; même
délire
. il. Somnolence depuis deux jours; même délire;
. Très excitée; même délire. il. Somnolence depuis deux jours; même
délire
; erreurs de personnalité au sujet des gens qui
que de souffrir ainsi. Attaque à midi : hallucinations (serpents) :
délire
, se voit au bal, au théâtre; elle va souper et
re; elle va souper et boire du Champagne, absolument comme dans son
délire
continuel. 13. Moins somnolente, reçoit bien se
urs mal. (On continue l'application des aimants.) Figure meilleure,
délire
toujours identique mais moins expansif. Elle ga
es très violentes avec hallucinations zoopsi- ques et terrifiantes,
délire
. Après l'attaque, le soir elle crie, chante, ju
Plusieurs attaques convulsives suivies d'une période très longue de
délire
loquace. Même état maniaque. 30. -Ne veut pas s
e; elle est très violente et dangereuse pour elle et les autres. Le
délire
est toujours le même : les symptômes physiques
e. Ayant remarqué déjà l'influence des attaques, de leur période de
délire
, sur le retour des idées déli- rantes et de l'e
es; attaquer toujours d'abord les troubles somatiques exaspérant le
délire
, tel a été notre procédé et les faits nous ont
anière générale notre façon d'agir. Car, étant donné la mobilité du
délire
des hystériques, nous ne pouvons faire assister
pour prévenir une attaque imminente, soit dans des paroxys- mes du
délire
et d'agitation, l'hypnotisme agissant toujours de
, cause raisonnablement. 8. -Attaque convulsive avec une période de
délire
où elle voit des taureaux, du sang, des fleurs.
sparaissent après une séance d'hypnotisme. Elle est alors calme, ne
délire
pas, fait de la musique... Certains faits de mé
je ne puis lui faire prendre qu'un potage. 13. - Toujours calme, ne
délire
pas : je ne puis constater d'autres hallucinati
15. Epoque menstruelle. Hallucinations de l'ouïe : cloches; elle
délire
alors sur les enterrements, les catacombes. A 8
88 RECUEIL DE FAITS. 22. Réapparition du clou hystérique, mais sans
délire
consécutif. La malade reste calme, s'occupe, ne
is huit jours, gaie, ne souffre pas, n'a pas d'impulsions et, comme
délire
, n'a plus que ses erreurs de personnalité et de
et finalement en arrive à un état d'excitation assez accentué, elle
délire
même un peu, parle de fleurs, mais les idées dé
es suggestions ne reparais- sent pas. - 30. Cette excitation etce
délire
cèdent aux suggestions ensom- nambulisme. A la
n furonculeuse. 11. - La mémoire de tons les faits antérieurs à son
délire
est. revenue et est complète. Plus d'erreurs de
ent et donné de suite des modifications sensibles. La mobilité du
délire
hystérique, seule, en nous obligeant à poursuivre
malade et s'être assuré autant que possible du mode d'évolution du
délire
pour connaître (le suite la façon de faire les
te impulsion. Deux autres (OBS. XLIII, LXXVIII) furent atteintes de
délire
de persécution avec hallucinations. Chez la mal
nation, de cause non connue, remonte à quatrejours; pas d'hérédité;
délire
religieux (il prétend être l'apôtre saint Paul)
s DE méconnaissance pendant PLUSIEURS années D'UNE maladie mentale (
délire
des persécutions avec plaintes continuelles) CH
es alcooliques aboutissent à la dégénérescence et à la stérilité.
Délire
de persécution. Cette expression, inconnue autref
pour aboutir à la mégalomanie. On n'a pas suffisamment distingué le
délire
de persécution sans hallucina- tions des perséc
écutés hallucinés. Lasègue a dit que ceux. qui per- sonnifient leur
délire
sont plus dangereux que les autres parce qu'ils
ts et imbéciles, les autres tendent vers la folie raisonnante et le
délire
des actes. Ceux-ci s'engagent, changent de positi
és différents dans la folie héréditaire, la folie intermittente, le
délire
chronique. Les héréditaires, dès la naissance,
son Jit s'alimen ta de lui-même; dès que revint la connaissance, le
délire
reparut et avec lui, la sitiophobie, le désir d
re d'observations sousles dénominations de manie, de mélancolie, de
délire
des persécutions, d'érotomanie, de paralysie gé
ris, 1883.) Quelques considérations sur les terreurs morbides et le
délire
émotif en général ; par E. Doyen. FAITS DIVER
108. Epilepsie, 231. Epilepsie (bromuration), 108. Epileptique (
délire
post-), 213; (états), 257. Epileptiques dange
frères a les mêmes habitudes d'intempérance, un autre est mort -de
délire
alcoolique aigu et son fils épileptique est inter
ssement sur son cerveau prédisposé, et, en 1881, il eut un accès de
délire
aigu avec hallucinations de la vue et agitation
, mais c'est à coup sûr un alcoolique, qui a eu un premier accès de
délire
il y a treize ans, et qui présente actuellement
Mabille'. Cet auteur, - ayant à soigner une femme qui présentait un
délire
mélanco- lique avec troubles hallucinatoires de
les hallucinations disparurent et la malade guérit peu à peu de son
délire
mélancolique. Je crois que ces quelques exemple
angement accrue dans le somnambulisme et dans l'hypnotisme. Dans le
délire
causé par le haschisch, les hallucinations musi
terminant que l'école française désigne avec Magnan, sous le nom de
délire
polymorphe des dégénérés, l'ensemble de symptôm
(Amentia, Verworrenheit, Verwirtheit, etc.). Lwoff. XXIII. SUR LE
délire
DES alcooliques ET LES VISIONS qu'on provoque c
rien. On nota éga- lement à plusieurs reprises chez cette malade du
délire
du toucher et des phobies diverses. A la suite
versions sexuelles établies par M. Magnan. G. DENY, RAVI. SUR LES
DÉLIRES
du début DE la FIÈVRE typhoïde ; par ASCHU- FEN
ervés à l'hopital de Bâle de 1865 à 1868, il a observé 191 fois des
délires
peu accentués ou ne se montrant que la nuit ; 1
élires peu accentués ou ne se montrant que la nuit ; 158 fois des
délires
plus ou moins intenses, et 20 fois des délires fu
nuit ; 158 fois des délires plus ou moins intenses, et 20 fois des
délires
furieux. Il y a donc eu des troubles psychiques
e typhoïde. Baumler, sur 73 typhiques, a observé 43 cas p. 100 de
délires
; Louis a noté des troubles de ce genre dans les
les états délirants qui se montrent après l'infection typhique, (
délires
asthéniques), et les formes du début (initialdeli
(délires asthéniques), et les formes du début (initialdelirium) des
délires
fébriles. Marandon de montre) accepte la même cla
se propose d'étudier spécialement la question encore peu connue des
délires
initiaux ; il en a observé un cas ; il en rappo
t pas en général très grande. Dans un cas elles faisaient penser au
délire
alcoolique, bien que Je malade ne fût pas un buve
rrassée, la physionomie stupide. Fièvre. Dans les 17 cas connus, le
délire
a débuté dans la pre- mière semaine de la malad
de connaissance ; l'autopsie a montré l'absence de mé- ningite. Le
délire
initial peut, après un intervalle de lucidité com
délirant. Dans d'autres cas, le REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. loi
délire
du début se continue durant tout le cours de la m
incomplet ; il peut aussi faire totalement défaut. On ignore si les
délires
initiaux peuvent être suivis de troubles psychiqu
sychoses est plus considé- rable que dans les cas non compliqués de
délire
. Kraepelin a trouvé comme proportion des cas mo
es cas mortels 30,9 p. 100, et Bethe 39 p. 100. Pour ce qui est des
délires
initiaux la proportion des morts est, d'après K
ent légères. Anatomie pathologique et pathogénie. Thuet explique le
délire
de la fièvre typhoïde par l'intervention de fac
nt donc pas ces modifications qui peuvent expliquer l'apparition du
délire
; elles sont trop inconstantes. L'examen micro
faire examiner par Nissl les centres nerveux d'un sujet atteint de
délire
au début de la lièvre typhoïde. Les lésions con
in l'action directe du poison sur l'élément cellulaire détermine un
délire
incohérent et confus. Kirchhoff croit également
monie en effet les psychoses sont assez rares, si on met de côté le
délire
alcoolique). Kraepelin attribue le délire initi
res, si on met de côté le délire alcoolique). Kraepelin attribue le
délire
initial des typhiques au poison spécifique de l
s typhiques au poison spécifique de la fièvre typhoïde et décrit ce
délire
parmi les psychoses toxiques. Liebermeister éta
toxication plutôt que comme une infection. Le tableau clinique du
délire
initial des typhiques, présente de nombreuses r
ans bien des cas être attribuées à une intoxication. Diagnostic. Le
délire
initial est d'un diagnostic très difficile, tan
ultés. L'auteur insiste sur le diagnostic avec l'amen- tia, avec le
délire
de collapsus, la paralysie générale, la folie pér
alysie générale, la folie pério- dique, la folie hébéphrénique, les
délires
épileptiques, le délire aigu, les psychoses tox
pério- dique, la folie hébéphrénique, les délires épileptiques, le
délire
aigu, les psychoses toxiques. Le mémoire se t
; elle s'est arrêtée en route pour boire et tomber dans un accès de
délire
alcoolique aigu. C'est dans ces conditions qu'e
e que tout le monde parle et comprend. Un ivrogne dans- un accès de
délire
frappe sa maîtresse d'un coup de couteau; nous
t en revue les auras, les attaques, les vertiges, les absences, les
délires
. Comme les phénomènes convulsifs de l'épilepsie
citation des neurones d'exportation ou de décharge, tandis que le
délire
est sous la dépendance des neurones de perception
IQUES. quelque soit leur siège. Les troubles sensoriels tels que le
délire
ou l'irritabilité, ne sont pas des symptômes d'
dessus de la normale. Comme la perte primitive de cons-' cience, le
délire
primitif ou précoce doit être attribué uniquement
'hémorrhagie consécutive. La perte primitive de connaissance, et le
délire
variable qui pré- cède ou qui suit le retour de
nsiste ensuite sur la distinction qu'il convient d'établir entre le
délire
et l'aliénation mentale, distinction qui ne peu
s dans l'organisme, et que, si un agent toxique peut pro- voquer le
délire
d'une manière aiguë, son action réitérée peut d
accompagnée d'affaiblissement mental ou de mélancolie, avec ou sans
délire
; - si une génération échappe à l'hérédité, la
mains et des pieds). Quelques années plus tard elle était prise de
délire
de persécution, avec phases d'agitation et démenc
doué de facultés surnaturelles et divinatoires et à verser dans le
délire
des grandeurs. Aussi, avec la plus grande ingénui
. La température reste au-dessus de 40° pendant près d'une semaine.
Délire
tranquille, carpliologie. , Traitement : quinin
r groupe qui a été le mieux étudié ; il comprend cinq variétés : 1°
délire
de persécution systématique à évolution progres
: 1° délire de persécution systématique à évolution progressive; 2°
délire
de persécution des persécuteurs raisonnants; 3°
gressive; 2° délire de persécution des persécuteurs raisonnants; 3°
délire
de persécution des alcooliques; 4° délire de pe
sécuteurs raisonnants; 3° délire de persécution des alcooliques; 4°
délire
de persécution de la ménopause; 5° délire de pers
ution des alcooliques; 4° délire de persécution de la ménopause; 5°
délire
de persécution des vieillards. Le second groupe
des vieillards. Le second groupe comprend les malades atteints du
délire
de persécution avec idée de crime commis. Ces mal
s'ajouter celles de la sensibilité générale. A la période d'état le
délire
se systématise et il comporte trois échelons su
angereux. Enfin, aux idées de persécu- tion, à la période d'état du
délire
, peuvent s'ajouter des idées de grandeur, qui p
me antérieures à l'apparition des premiers troubles mentaux. , Le
délire
des persécuteurs raisonnants, ou persécutés persé
énés, parce qu'ils sont très réservés et très habiles à cacher leur
délire
; presque toujours à force de démarches t d'app
nt jamais d'idées absurdes de grandeur. Ils n'aboutissent jamais au
délire
chronique. Suivant leurs tendances, on pourrait
persécutés, mais quelques-uns présentent une forme particulière de
délire
; ils ont des ennemis, qui conspirent contre eux
ctérise sur- REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. 343 tout cette forme du
délire
de persécution, c'est sa curabilité (Bail). Il
ersécutés alcooliques ont souvent de la ten- dance au suicide. Le
délire
de persécution de la ménopause a une évolution
très intéressante obser- vation intercalée ici par l'auteur.) Le
délire
de persécution des vieillards débute d'ordinaire
lucinations et ces soupçons peuvent persister longtemps sans que le
délire
se modifie ; mais souvent on voit rapidement ap
t moins, et assez souvent, à une période variable de l'évolution du
délire
, on constate des hallucinations psyclio-iiiotti
les et même scandaleuses, comme la comparution d'un typhoïde avec
délire
ou d'une mélancolique puerpérale. Le comité réc
gauche, excepté) survient brusquement, chez un alcoolique. Vertige,
délire
. La paralysie persiste adroite; à gauche, parés
auteur, dans une étude clinique très documentée, passe en revue les
délires
toxiques, la manie et la mélancolie, la confusion
° 1, 1896.) LXXXVIII. SUR l'examen bactériologique DU sang .dans LE
délire
aigu; par le Dr Clemeute CADITTO. (RiV. di put.
es cas, correspondant cliniquement à la forme appelée par Bianchi «
délire
aigu bacillaire », les examens bacté- riologiqu
asc. 3, 896.) REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. LX. Sur l'évolution du
délire
paranoïaque ; par del GRGCO. (Il manicomio, fas
; par del GRGCO. (Il manicomio, fasc. 3, 4, 1894.) L'évolution du
délire
paranoïaque, au. point de vue descriptif, peut
on, de dissolution délirante avec idées de grandeur. L'évolution du
délire
paranoïaque peut être regardée comme un process
e dépression chez les mélancoliques, d'apathie chez les déments, de
délire
chez les paranoïaques, contrairement à ce que l
l s'agit d'individus ordi- nairement d'esprit faible ou atteints de
délires
chroniques ; il y a au contraire des individus
al. LXXII. Contribution A la connaissance ET A L'INTELLIGENCE des
délires
bénins ET A courte évolution ; par M. FRIEDUANN.
par M. FRIEDUANN. (NCU1'olog. CenlralLl., XIV, 1895.) 11 y a des
délires
qui ne sont que l'exagération d'idées normales
à rechutes qui s'appelle le délite par exagération de l'attention,
délire
d'inquisition, de suspect, forme de l'inquiétude
émontra que l'on avait eu affaire à une fièvre typhoïde anormale.
Délire
transitoire dans la pneumonie . - Le professeur i
lire transitoire dans la pneumonie . - Le professeur insiste sur le
délire
qui survient parfois dans la pneumonie à la fin d
la fin de la BIBLIOGRAPHIE. %tJ maladie au moment de la crise. Ce
délire
est caractérisé par les hallucinations et la co
r les cellules du cerveau, par Berckley, 39t. Alcooliques. Sur le
délire
des -, par Liepmann, 143. Sortie pré- maturée
ante. Ecchymoses accompa- nnées d'excitation-, par Dawson, 346.
Délire
. Evolution du paranoïaque par Greco, 480. - bén
par Bielscbowsky, 387. Trajet du , par Jakob, 388. Sang dans le
délire
aigu, par Cabitto, 479. Sarcomes multiples du
pération suivie de succès, par Dana et Con- way, 76. Tipiioïuc.
Délire
au début de la fièvre -, par Aschaflenburg, 149
EUROSE STERÉOGRAPHIQUE ET NRYTRHASMA. 9 ment au cours d'un accès de
délire
alcoolique subaigu avec idées de persécution, h
ait, pendant la nuit, son père et sa mère à table. C'est bien là le
délire
psycho-senso- riel avec idées de persécution et
n dévelop- pés et son anus est normal. L'excitation maniaque avec
délire
hallucinatoire dont R... était atteint, lors de
sous le contrôle de l'observation. Une hallucination, un rêve, un
délire
, un phénomène psychique quelconque, ce sont là de
; rareté des hémorrhagies intestinales, pas d'autres complications;
délire
chez une seule aliénée; délire assez fréquent c
tinales, pas d'autres complications; délire chez une seule aliénée;
délire
assez fréquent chez les typhiques sains d'espri
dant la convalescence de la fièvre typhoïde. 1 stupide, suite de
délire
aigu de 18 ans, .malade depuis 1S mois, qui gué
pensée. M. l\L1DL1'sR (d'llleuau). Observations et remarques sur le
délire
de jalousie. Depuis longtemps on est habitué à
es idées délirantes qu'on y rencontre, et, par suite, à regarder le
délire
de jalousie comme une modalité spéciale dont le
scepticisme cruel à l'endroit de sa femme; d'abord caché, calme, le
délire
finit par prendre corps, par éclater un beau jour
ennent utilisables dans l'asile et oublient en quel- que sorte leur
délire
. D'autres enfin arrivent au désordre avec iu- A
a forme secondaire (7 observations de M. radier) arrive au cours du
délire
des persécutions, comme épisode; il devient imp
sentiment d'une première séquestration, soit qu'il soit poussé à ce
délire
par des malaises somatiques, le mari jaloux et
accompagnent constamment la seconde forme. Conclusions : .' - 10 Le
délire
de jalousie primitif est une forme de folie systé
pre aux buveurs aliénés ; elle constitue une première étape dans le
délire
des persécutions; le délire de la jalousie seco
le constitue une première étape dans le délire des persécutions; le
délire
de la jalousie secondaire est un épisode ajouté
tions; le délire de la jalousie secondaire est un épisode ajouté au
délire
des persécutions et tient généralement à des an
tient généralement à des anomalies dans la sphère sexuelle ? 2° Le
délire
de jalousie primitif présente rarement au début d
lucinations; celles-ci ne s'installent qu'avec la généralisation du
délire
; le délire de jalousie secondaire est précédé et
; celles-ci ne s'installent qu'avec la généralisation du délire; le
délire
de jalousie secondaire est précédé et accompa-
ndaire est précédé et accompa- gné d'hallucinations en masse. 3° Le
délire
de jalousie primitif appartient à la verdeur de
Le délire de jalousie primitif appartient à la verdeur de l'âge; le
délire
de jalousie secondaire apparaît à un âge plus a
deux formes dans les deux sexes. Discussion : M. Fuerstner. Le
délire
de jalousie contient de prime abord en soi d'au
me abord en soi d'autres idées délirantes. 11 n'y a donc pas de pur
délire
systématique de ce genre. La forme dite origine
ractivé. Quanta la genèse, on peut en effet admettre deux formes de
délire
de jalousie. M. SCIIUELE rapporte un cas de dél
e deux formes de délire de jalousie. M. SCIIUELE rapporte un cas de
délire
de jalousie dans lequel il y avait anesthésie d
érit. SOCIÉTÉS SAVANTES. '131 M. ËMM)GH.\us. <1-t-on trouvé ce
délire
chez les femmes après la ménopause, et chez les
de l'appareil sexuel ne condui- sent pas forcément à cette forme de
délire
. Chez les veuves et les matrones on le rencontr
illaire, la fréquence des hyperesthésies, la nature terrifiante des
délires
qui succèdent aux attaques. Toujours héréditaire,
s et les hallucinations sensorielles présentées par sa malade. Le
délire
, auquel on attache une trop grande part dans la c
complexus. immédiatement après la saignée locale, rétrogradation du
délire
des grandeurs, retour de la connaissance et du
ectuel et physique, brutale- ment, au milieu de la nuit, manie avec
délire
anxieux bientôt rem- placé par de la mégalomani
ernent des épileptiques alcooliques qui, à la suite d'un épisode de
délire
, conservèrent un profond affaiblissement delà m
SAVANTES. 309 ques mois. La troisième observation est relative à un
délire
insi- dieux un peu prolongé, associé à des mani
vieille date. La première, âgée de 6b ans, est prise d'une sorte de
délire
qui se termine par un coma grave. Néanmoins les
sions de la mémoire à l'aide desquelles le malade brode de fabuleux
délires
(confabulation). (Publié in extenso dans les Arch
de Kirn et de Krafft-Ebing, méritant, selon nous, l'appellation de
délire
hallucinatoire périodique 1. Nous nous per- met
considérations sont décisives contre la manie, la mélancolie, le-
délire
hallucinatoire pur. La réapparition régulière d'a
férerions le terme générique de folie périodique ou sim- plement de
délire
périodique hallucinatoire. M. MENDEL. Il ne me
ant ce fait que tel malade continue ses occupations pen- dant qu'il
délire
et que sa folie systématique est véritablement
a folie systématique est véritablement périodique. M. Jastrowitz.
Délire
hallucinatoire périodique, manie ou mé- lancoli
ode de procédure civil allemand, une dame de haut rang, atteinte de
délire
de persécutions avec hallucinations, ayant inte
eurs bancs.) , (A suivre.) BIBLIOGRAPHIE V. Différents états de
délire
dans l'alcoolisme; par le Dr Crotiiers. La pl
si on suit l'histoire de ces individus, on trouve des périodes de
délire
portant -ur certaines choses, tandis qu'ils sembl
hénomènes. L'auteur relate plusieurs cas, où l'on pent observer des
délires
partiels, pour ainsi dire prémonitoires du deli
, et qui, à certains moments, peuvent présenter les mêmes signes du
délire
. La plupart de ces faits restent inaperçus ou n
jours ou sont pris de la manie des voyages; les autres sont pris de
délire
religieux ou de persécution, ou sont atteints d
savoir s'il fallait admettre avec M. Magnan une forme spéciale de
délire
chronique pour les dégénérés. L'auteur, en effet,
tat mental, l'état syndromique, l'état délirant. Pour lui aussi, ce
délire
est brusque, ou chronique à marche irrégulière,
bie, etc.), comme des stigmates psychiques, dont le rapport avec le
délire
est simplement contingent, et qui ne sont que des
olie. Prix Beluomme. 1,000 francs. Question : De Vêlai mental et du
délire
chez les idiots et les imbéciles. Prix EsouIROL
89. Vcrlag von A. Ilirs- chwald. Rouillaiid. La discussion sur le
délire
chronique à la Société ttzédico-psychologique.
eau brûlante; visage écarlate, forte douleur au front; par moments,
délire
; transpiration toujours très abon- dante; penda
avec des frissons et se terminait par des sueurs; il survenait des
délires
s'alternant avec le coma et les soubresauts des
expira immédiatement le bras tendu. (A suivre.) RECUEIL DE FAITS
DÉLIRE
RESTREINT AVEC EXACERBATIONS GÉNÉRALES , LESIONS
eux; elle eut, même, des idées de suicide. Lors de l'admission, le
délire
partiel est de toute évidence; se roule sur des
sur beaucoup de sujets, mais à l'exception de ce qui se rapporte au
délire
principal qui, néanmoins, subjugue les pensées ra
e qui Archives, t. XVII. 28 434 RECUEIL DE FAITS. n'est pas son
délire
, toutes les erreurs du passé et un refus obstiné
ité elle-même, vie végétative, gâtisme. Ces progrès incessants d'un
délire
qui était borné, il y a un an, à quelques scrup
Il y a de l'anesthésie jusqu'à un certain point qu'il est difficile
DÉLIRE
RESTREINT AVEC EXACERBATIONS GÉNÉRALES 435 d'ap
opose aux concurrents la question suivante : De l'état mental et du
délire
chez les idiots et les imbéciles . Du cocaïnism
Cependant pense M. Saury, il n'existe pas de description exacte du
délire
cocaïnique; et sur ce point il croit pouvoir étab
ons suivantes, les carac- tères qu'il conviendrait d'attribuer à ce
délire
spécial. A. - Le délire cocaïnique est essentie
tères qu'il conviendrait d'attribuer à ce délire spécial. A. - Le
délire
cocaïnique est essentiellement hallucinatoire.
nt particullièrement la cocaïnisme de l'alcolisme absinthique. Le
délire
cocaïnique occuperait donc une place très impar-
u entre les mains un manuscrit d'Erlenmayer qui ne considère pas le
délire
cocaïnique comme très dissemblable du délire mo
ne considère pas le délire cocaïnique comme très dissemblable du
délire
morphinique. Les troubles observés par M. Saury s
ol et de la cocaïne. M. Saury reste convaincu que les caractères du
délire
qu'il a indiqués sont imputables à la cocaïne s
l est contestable qu'il puisse provoquer des hallu- cinations et du
délire
. Les trois malades dont il a parlé ont pu s'inj
aire à l'influence du magnétiseur est devenue subitement folle. Son
délire
se manifestait par des hallucinations et des fr
ue deux formes mentales se juxtaposent chez un même individu, qu'un
délire
toxique même s'y surajoute, il n'y a pas là mot
en faisant mention d'une psychose Systématique progressive comme le
délire
des persécutions ou délire chronique, on fait m
ychose Systématique progressive comme le délire des persécutions ou
délire
chronique, on fait mention, parla même, de son sy
a transmission héré- ditaire dégénérative, grâce à la découverte du
délire
des persécu- tions, entité morbide poursuivie,
tension, parEulenberg, 302. Crâniométrie, par Beiiedilit, 308.
Délire
restreint, avec exacerbations cérébrales, troub
Interdiction (procédure pour l'), par Jastrowitz, 313. Jalousie (
délire
de), par Nadler, 129. Maladies mentales (clas
ix carreaux, par exemple. » On trouve aussi la folie du doute, avec
délire
du toucher. « Les malades (p. 571) évitent de t
faire inventer et décrire par le médecin aliéniste Souby- ranne le
délire
de l'ordre. « L'ordre poussé à l'extrême est po
s attaques, L... est assez tranquille, mais il conserve toujours un
délire
dans le sens des persécutions : on lui vole son
re. C'est pour lu prendre ce qu'il a qu'on fait courir ce bruit. Ce
délire
n'est pas très absorbant, mais avant les attaqu
actérisée par des hallucinations et de la fureur, notre malade a un
délire
per- sistant, à racines peu profondes, délire m
ur, notre malade a un délire per- sistant, à racines peu profondes,
délire
mélancolique avec idées de méfiance, de persécu
on évidente, que le même sujet peut pré- senter plusieurs sortes de
délire
en même temps. Exemple fréquent, le délire chro
nter plusieurs sortes de délire en même temps. Exemple fréquent, le
délire
chronique (délire à évolution progressive régul
tes de délire en même temps. Exemple fréquent, le délire chronique (
délire
à évolution progressive régulière ; délire de p
nt, le délire chronique (délire à évolution progressive régulière ;
délire
de persécution type Lasègue-Foville) et le déli
ive régulière ; délire de persécution type Lasègue-Foville) et le
délire
alcoolique. Exemple encore, le délire épileptique
n type Lasègue-Foville) et le délire alcoolique. Exemple encore, le
délire
épileptique avec un autre délire vésanique ayan
ire alcoolique. Exemple encore, le délire épileptique avec un autre
délire
vésanique ayant son origine réelle dans l'hé- r
ine réelle dans l'hé- rédité. Est-ce le cas de notre malade ? - Son
délire
extra- épileptique est-il la conséquence d'une
longue dans le cerveau par la répétition des attaques, et'que son
délire
est un délire greffé sur la démence, un délire
le cerveau par la répétition des attaques, et'que son délire est un
délire
greffé sur la démence, un délire démentiel. J
attaques, et'que son délire est un délire greffé sur la démence, un
délire
démentiel. J En somme, ce malade raisonne fau
. Il est dans le cas de ces déments apoplectiques qui arrivent au
délire
par l'exagération seule d'une disposition mentale
n démence, en méfiance patho- logique, c'est-à-dire en une sorte de
délire
mélancolique avec idées de persécution et sans
inations. - Je trouve que, chez beaucoup d'anciens épileptiques, le
délire
extra-épilep- tique peut s'expliquer de cette m
nt de vue ana- tomo-pathologique, il en est de l'épilepsie comme du
délire
, le substratum anatomique de la perversion morb
a vu la névrite multiloculaire des alcooliques se compliquer^ d'un
délire
général aigu qui, le plus souvent, guérit ou abou
morbides : dépression per- sistante avec production organisée d'un
délire
systématisé. REVUE d'anatomie ET DE PHYSIOLOGIE
rimitif; il apparaît dans les psychoses après une courte période de
délire
, et se manifeste souvent sous forme d'une lacun
marquer que, dans ce cas, l'excitation intense fut remplacée par le
délire
beaucoup plus calme de la fièvre typhoïde. Dans u
qu'une rémission passagère, et la fièvre ne fut pas accompagnée de
délire
. L'un des malades causa de fiés vives inquiétud
t, date, comme l'épilepsie, de la première enfance. Concomitance de
délire
religieux (extatique). P. K. 110 REVUE DE PAT
e à vin;t et un ans. A vingt-quatre ans, alternatives d'exaltation (
délire
des grandeurs) et de dépression (idées de persé
tale. - Il s'agit d'un cas de lypémanie hallucinaloire. Le texte du
délire
elles hallucinations étant de nature érotique ou
e- mières semaines qui suivent l'intervention chirurgicale que le
délire
a disparu. Mais, à peine le choc traumatique. l'i
ssion des forces; quatorze jours plus lard elle était en proie a un
délire
avec agitation qui persista si bien qu'on dut ram
la folie induite témoigne néanmoins de la transmission du texte du
délire
, en particulier chez les jumeaux persécutés. S'
sile pour une mélancolie agitée, ils présentaient les éléments d'un
délire
général avec gémissements, inquiétudes dans les
n'y en a donc jamais assez. (Rev. gén. de Clin, et de Thérap.) ,
Délire
ÉLECTRIQUE.- On signale aux Etats-Unis une singul
lique, et à l'occasion de délits dont il est l'auteur. Finale- ment
délire
des perscéutions; prophétise, cultive la cabale.
nsemble. A fortiori quand, ainsi que dans la folie systématique, le
délire
intervient et crée des personnages imaginaires,
lé : Considérations sur l'urine dans la paralysie générale. Dans le
délire
dépressif, il y a diminution des déchets élimin
essif, il y a diminution des déchets éliminés par l'urine ; dans le
délire
anxieux, il y a au contraire exagération malgré
ra de nou- veau. On supprima la cocaïne en laissant la morphine; le
délire
cessa. C'est donc bien la cocaïne qui était cau
u Archives, t. XX. 18 274 sociétés savantes. côté intellectuel,
délire
incohérent mystique dans les premiers jours, ha
ce et les troubles caractéristiques de la parole, alors même que le
délire
paraîtrait celui de la paralysie générale vraie
tées à la clientèle de M. G. Rosenbaum. L'influenza a été suivie de
délire
hallucinatoire aigu (Obs. I); - de désordre aig
iguë (Obs. IV et V); - de dépression mélancolique (Obs. VI); - de
délire
maniaque aigu (Obs. VII). -- Il y a eu complète g
ité mentale rappelait les psychoses par épuisement (démence aiguë -
délire
asthénique); les trois individus atteints prése
IER a vu chez un délirant systématique malade depuis dix-huit mois (
délire
des persécutions avec hallucinations et pa- rox
ecin de Vaucluse pour son mémoire intitulé : De l'état mental et du
délire
chez les idiots et les imbéciles. La récompense
élément hallucina- toirefait, presque à lui seul, tous les frais du
délire
, et il résume, à titre d'exemples, plusieurs ob
en effet, un rôle que l'on peut qualifier de patognomonique dans le
délire
essentiel des persécu- tions. 292 SOCIÉTÉS sa
... Les symptômes s'étaient très amendés par la courte rémission du
délire
, le pouls était tombé à 88; puis de nouveau l'e
ophtalmie, la tachycardie avaient réapparu avec l'exa- cerbation du
délire
. Ce parallélisme avec les troubles délirants et
ait, elle ne se rendait à aucun rai- sonnement. Deux jours après le
délire
était complet. Elle pronon- çait des paroles in
ais ces douleurs paraissent avoir augmenté car elle disait dans son
délire
que sa tête allait éclater, qu'elle FOLIE PUERP
çait des paroles un peu incohérentes, et à ce moment, sans avoir de
délire
bien caractérisé, elle avait une physionomie un
avait une physionomie un peu mystique. Nous avons pu reproduire ce
délire
à la période d'excitation du chloroforme, et le
ait : « Ne fais pas de bruit Henri, ne réveille pas les anges. » Ce
délire
se présente généralement dans la soirée, précédan
nce des idées de sou mari, elle n'a pas fait cependant de véritable
délire
. Elle trouvait ces doctrines qu'il lui exposait
iait maintenant sa barbarie passée. On voit donc qu'en résumé, le
délire
est peu accentué chez cette malade et les idées
r ce terrain prédisposé. Parmi ces ac- cidents nous avons vu que le
délire
proprement dit tenait une place très effacée. N
coup de cas (56 p. 100) en relation avec des maladies de l'oeil. Le
délire
en général et l'hallucination en particulier, q
ucinations sensorielles d'ailleurs fugaces, se transformèrent en un
délire
organisé permanent dont le fond était de l'exal
liques hypochon- driaques et anxieux, ne présentant aucune trace de
délire
ni d'hal- lucination. Voilà que tout à coup, so
III. -- Une observation de psychose réflexe avec remar- ques sur le
délire
traumatique ou nerveux, et sur le clonisme podali
de l'angoisse, de l'agitation, avec une sorte d'aura prémonitoire.
Délire
réflexe pur chez un névropathe. Il le compare a
émonitoire. Délire réflexe pur chez un névropathe. Il le compare au
délire
d'épuisement qui survient chez un individu affa
l'exagération des réflexes patellaires. Il le rapproche d'un cas de
délire
des négations chez un amputé dont la cicatrice
e : liyperexcitabilité mécanique des muscles et clonisme podalique;
délire
par cause périphérique. P. KERAVAL. 440 REVUE
tiques surtout céré- braux. Dans le premier, on constate : manie et
délires
hallucina- toires avec désordre dans les idées
ences faites en wagon. P. K. LIX. CONTRIBUTION A la connaissance DU
DÉLIRE
aigu. Deux observa- TIONS avec dégénérescence a
nurie propre aux formes suraiguës de psychopathies (notamment au
délire
aigu), albuminurie proportionnelle à -l'intensité
et de la racine du nez, et qu'il survient des hallucinations et du
délire
. Les phénomènes s'amendent vers le 16 mars, et
n- cule cérébral, par Vinkler, Jel- gersma, 431, parSioli, 434.
Délire
, électrique, 140; - de chi- cane, par Muhr, 252
sique : convulsions, arc de cercle, projection rythmée du bas- sin,
délire
passionnel, insensibilité absolue. La crise dure
cndne. In-4° de 122 pages. Michaud (L.). Contribution à l'élude des
délires
transitoires séniles. ln-4° de 91 pages. NODET (V
tous les préjugés du public ; les manifestations exté- rieures des
délires
accaparent toute son attention. Il faut lui ap-
d'états d'excitation, de dépression, ou de confusion, ou encore de
délires
hallucinatoires aigus, peu importe : toutes ces p
des modifications du rythme, les paroles et les cris d'un aliéné en
délire
. Non seule- ment on peut par ce moyen étudier e
n peut par ce moyen étudier en tous temps les particula- rités d'un
délire
dont l'expression rapide et fugace, souvent con-
ode primaire et secon- daire) : 1° folie toxique aiguë (analogue au
délire
ou à la manie alcoolique); 2° mélancolie, avec
aiguë; par M. KOEppEN. (Neurologisches Centralblat, XVIII, 1899.)
Délire
à idées systématisées passagères survenant le plu
es. Il peut même arriver que le tableau morbide en impose pour un
délire
systématisé chronique qui cesse tout à fait pour
surdes) à l'état fugitif et chez les dégénérés où elle constitue le
délire
d'emblée de Magnan. Elle émane alors d'idées fixe
plusieurs mois ; mais, deux ans après, ils récidivent sous forme de
délire
aigu et furieux, 90 SOCIÉTÉS SAVANTES. - suiv
claré qu'il voulait se ven- ,ger. Le malheureux qui est atteint, du
délire
de la -persécution, fut enfermé dans une chambr
stigmates. 70 B..., vingt-six ans, atteint pour la seconde fois de
délire
alcoolique subaigu; dégénéré nain à stigmates m
ÉMELLAIRE. 101 formes psychologiques s'élever en dignité ; c'est le
délire
systématisé, l'excentricité d'esprit, la folie
availlant au lavoir, s'excitant de temps en temps et manifestant le
délire
d'hypocon- drie et de persécution précédemment
IQUE mentale. ; : i de nature mélancolique et hypocondriaque, en un
délire
va- gue de possession et de persécution et en i
stine, la marche des accidents est plus précoce et plus rapide ; le
délire
est moins accentué, mais la démence est plus pr
s traits sont altérés, le visage décomposé. Les mois suivants, le
délire
se développe et se complique en même temps que
D'après le médecin certificateur, « il est atteint d'une variété de
délire
partiel qui consiste à vouloir faire tous les ouv
nt de leurs centres nerveux. Nous voyons en effet Constant faire du
délire
systématisé ambitieux, avec dédoublement de la
générale vulgaire, soit sous forme delypémanie, de mélancolie, de
délire
des persécutions, de démence progressive, et cela
raître. Et inversement. Hallucinations rectifiées au cours tl'zin
délire
des persécutions systématiques. M. Séglas rap
cultivée, mais aussi de caractère paranoïaque, arrivé à formuler un
délire
de persécution très systématisé. Au début, le d
à formuler un délire de persécution très systématisé. Au début, le
délire
reposait sur des interprétations délirantes nombr
it là d'hallucinations d'origine intellec- tuelle, confirmatives du
délire
; que seules, les hallucinations auditives les p
nt été rectifiées et non les autres; qu'après leur rectification le
délire
a persisté aussi irréductible. De plus, bien qu
a- toire, le malade n'en continua pas moins à les rattacher à son
délire
comme le résultat et la preuve de l'action exercé
même temps que s'expliquaient pour lui les hallucinations; mais le
délire
n'a pas rétrocédé : le malade établissait au cont
observés. - M. LEGRAIN a suivi un persécuté hypocondriaque dont le
délire
proprement dit a rétrocédé après une durée de d
édé après une durée de dix ans. Pendant la période de démolition du
délire
, l'aliéné expliquait raisonnable- ment ses hall
n reste im- muable chez le sujet, qui demeure irréductible dans son
délire
. Il voit en ce moment un autre aliéné, professe
ysiologiques pour chercher un point d'appui sur lequel il étaye son
délire
. M. blanlE. Leuret a déjà signalé deux observat
Présidence DE M. Magnan. Observations pour servir ci l'histoire du
délire
des négations. M. P. (.ARMER donne lecture, au,
Gheel, âgée de cinquante-neuf ans et - atteinte de mélancolie avec
délire
des négations; cette aliénée avait aussi des id
n trépas à de puissants ennemis. L'auteur en arrive à considérer le
délire
des négations, non point comme le stade ultime
ire des négations, non point comme le stade ultime d'évolution d'un
délire
spécial avec ses périodes suc- cessives (idée f
st produit dans ces temps derniers une nou- velle interprétation du
délire
des négations. Celui-ci ne serait, pour certain
ent, avec cette théorie, on peut interpréter les cas de guérison du
délire
des négations qui sont encore assez fréquemment
opinion et ajoute que si, au con- traire, un jeune sujet faisant en
délire
des négations ne guérit pas, il tombera dans la
SOCIÉTÉS SAVANTES. 181 M. Ségalas objecte que les malades dont le
délire
des négations guérit n'appartiennent pas au typ
sensation de chaleur, de soif, de sudation, et de temps en temps de
délire
. La para- lysie était flasque, avec perte de l'
ON DU PROFESSEUR KIUEPELIX ( 1. Les psychoses infectieuses : A. Les
délires
fébriles. B. Les délires j infectieux. C. Les é
X ( 1. Les psychoses infectieuses : A. Les délires fébriles. B. Les
délires
j infectieux. C. Les états d'affaiblissement in
aiblissement infectieux. ; Il. Les psychoses par épuisement : A. Le
délire
du collapsus. 1 1 ! . La confusion aiguë. C. L'
nie aiguë les résultats sont peu satisfaisants ; dans la manie avec
délire
, la duboisine est utile à la condition' d'être
a façon suivante : les cas d'agitation due aux hallucinations et au
délire
donnent de très bons résultats ; le médicament
mulation individuelle. J. BOYER. VIII. Contribution à l'étude des
délires
transitoires séniles; par L. Miciiaud. (Thèse d
souvent' consécutifs à un état infectieux (grippe) quelconque. Ces
délires
guérissent le plus souvent après la maladie qui
umontier, de Droisy, âgée de soixante-quinze ans, était atteinte du
délire
dit la persécution et parlait de se suicider, d
r la forme particulière du sui- cide qui en a été la conséquence du
délire
alcoolique : conduit lors de son entrée à l'asi
t où on les reconnaîtra .Mais sa peau est plus intéressante que son
délire
: elle est parsemée de vérues, les unes sessile
hensif, puisqu'il renfermait tous les troubles psychiques, tous les
délires
partiels accompagnés de dépression, est peu à peu
ou à une phase de la folie circulaire. Lasègue décrivit ensuite le
délire
de persécution. Enfin Magnan, avec la dégénéres
es; 4° La confusion mentale, la psychose hallucinataire aiguë, le
délire
à base d'interprétations s'accompagnent de réacti
ésis- tibilité des cas de phobie. Celle-ci ne doit-être enfin ni du
délire
émotif de More], ni la folie avec conscience de
e. Rapporteur, M. Crôcq (de Bruxelles) ; 2° Pathologie mentale : Du
délire
aigu au point de vue clinique, anotonio-patliol
sible. P. KERAVAL. LI. Altérations pathologiques du cerveau dans le
délire
aigu; par M. N. Joukowsky. (06ozrézcié psichiut
tuelles. Deux ans plus tard, apoplexie et chute sur le côté gauche,
délire
sans hallucinations, hémianalgésie à droite ave
menté parfois des instincts - sadiques. M. H. XXXVI. Etude sur le
délire
; par William Kirsch. (The Ne2o Yb ? '/t Médica
o Yb ? '/t Médical Journal, 22 juillet 1899.) L'auteur définit le
délire
« Un état psychique caractérisé par l'abolition
le et motrice, » et, comme résultat de son étude, il conclut que le
délire
, tel qu'il vient d'être défini, est un 'état ps
x, inoffensif, donnant le sommeil en quelques minutes, même dans le
délire
le plus violent, c'est l'apo- morphine, en rest
01. W. Weideniiammer et P. BROUEHANSKY. Contribution à l'élude du
délire
aigu. Observation I. Homme, âgé de trente-trois
antérieurement par MM. Weidenhammer et Sémidaloff, à savoir que le
délire
aigu a pour base anatomique une méningo-encépha
Grandmesnil, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, qui était atteint du
délire
de la persé- cution, s'est tiré dans la bouche
et l'exécute tant bien que mal, comme un enfant. Il ne présente de
délire
d'aucune sorte, mais il a la satisfaction, le v
notre observation, c'est la forme exclusivement démente, sans aucun
délire
, de la maladie chez le sujet. - Il en est ainsi
sie géné- rale juvénile qui, sauf de rares exceptions, où existe le
délire
mégalomaniaque habituel, se manifeste sous la f
les psychoses névralgiques d'origine encéphalique : rares sont les
délires
paranoïdes. Un état d'angoisse associé à de la
d'interprétations déli- iantes ; d'autres fois on a aft'aite à des
délires
hallucinatoires, à des impulsions épileptouies,
à des délires hallucinatoires, à des impulsions épileptouies, à des
délires
paranoïdcs. Mais ces états ne se distinguent pa
e, comme en témoignent de l'agitation, de la confusion mentale, un'
délire
interrompu, des hallucinations de la vue, les h
affections soma- tiques. Quelques maladies mentales, telles que le
délire
chronique primitif et la paralysie générale, -d
e repos. D'après les renseignements ! re- cueillis il semble que le
délire
de 11111, M... et de M"10 C... ait été le même,
oiiiiite (000 francs). La question à traiter était la suivante : Du
délire
chez l'idiot et l'imbécile à l'exclusion des ar
M. Séglas en ce qui concerne l'évolution de l'idée de doute vers un
délire
systématisé. Hallucinations psychomotrices et s
'une longue durée, avec idées de gran- deur et de persécution et du
délire
religieux et sexuel. Il regagna ensuite toute l
e toute la lucidité de son esprit, mais conserva le souvenir de son
délire
. L'année suivante, on note plusieurs poussées de
ir de son délire. L'année suivante, on note plusieurs poussées de
délire
religieux et sexuel. Le délire se développa et se
vante, on note plusieurs poussées de délire religieux et sexuel. Le
délire
se développa et se systématisa de plus en plus,
nations. A la fin du séjour du malade à l'hôpital Préobrajenski, le
délire
devient fixe et le malade perd la notion critiq
antes fixes (idées de grandeur), qui ne sont que la continuation du
délire
épileptique, dont il garde bien le souvenir. Le
s équivalents épileptiques, elle a évolué épisodique- ment, mais le
délire
a pris de la consistance et de la fixité à me-
psie. D'autre part l'évolution progressive et la systématisation du
délire
distinguent cette forme de l'équivalent chroniq
e, dit qu'il n'y avait pas chez lui de corrélation absolue entre le
délire
et les attaques. Le tableau clinique aurait dû
aiguës (ou amentia), l'aliénation catalouique, t'imbcci- hté et le
délire
aigu; 20 les psychoses dégénérées : la folie prim
énérescence mentale et psycho- thérapie, par Il. Farez, 189, 3î6.
Délire
des négations, par P. Gar- nier, 179 - transito
, par K.es- teven, 48. IIailucimtio.ns rectifiées au cours d'un
délire
des persécutions, par Séglas, 176. - olfactives
ne pure sans aucun mélange. Elle offre quelque ressemblance avec le
délire
alcoolique; l'ouvrier en question n'avait pu bo
ation, agitation maniaque, dyspnée, cyanose, irrégularité du pouls,
délire
et convulsions. Le lendemain, céphalalgie, vertig
ue; avec un fond de mysticisme qui donne un cachet particulier à ce
délire
. Depuis un an, cette malade est atteinte de tic
eine connaissance. On l'a transporté à l'hôpital. Il est atteint du
délire
de la persécution. (Le Bonhomme Normand du 23 a
onque, nous bornant à-constater que Morel faisait déjà en 1866 du «
délire
émotif », c'est-à-dire des obsessions, une névr
forme essentiellement chronique dans laquelle d'ordinaire le malade
délire
à froid avec toutes les apparences physiques et
es 218 REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. signes cliniques sont ceux du
délire
aigu pouvant s'amender bientôt ou conduire à un
t de la perte du pou- 'voir de contrôle ; chez d'autres malades, du
délire
; les déprimées, devenues folles ensuite, finiss
provocatrice d'une attaque d'hystérie grave limi- tée à la phase du
délire
. Cette interprétation est surtout à émettre qua
ient à Griesinger (1866) et l'analogie de ces cas avec l'aura et le
délire
épileptique ne lui avaient pas échappé. - 1°
délire épileptique ne lui avaient pas échappé. - 1° Les cas où le
délire
est causé par la sensation seule de la dou- 230
ares. Ils sup- posent une constitution névropathique. La liaison du
délire
et de la névralgie est nette : le délire allégo
vropathique. La liaison du délire et de la névralgie est nette : le
délire
allégorise la douleur ressentie : « C'est le di
t sera le noyau des illusions. , Un léger désordre ne causera qu'un
délire
simple. Mais irritation névralgique plus intens
tait paresseux, le professeur lui marque une note insuffisante : le
délire
reprend une nouvelle force. En avril 1898, le j
lques jours qui ont pré- cédé le rêve en question et la création du
délire
correspondant, il y avait une sorte d'éréthisme
t faible, agité, dépourvu de rêves vifs. Juste avant l'explosion du
délire
, le songe clair ! Le psûchè formait un mélange
en elle un caractère abortif, grâce auquel elle s'éteint, comme le
délire
d'emblée du dégénéré, par l'absence de réaction
s; par W. 111. Bechterew (Oboz- réniè SECIL2CtG)'L ! . V. 1900). Le
délire
de possession par des reptiles, par LE même (Cc
ux par- faits. Les patients entendent souvent leurs coassements. Le
délire
demeure fréquemment longtemps isolé. M. Becht
rale. Mais il s'agit d'un homme de soixante-cinq ans, chez qui le
délire
des grandeurs et de persécutions est trop durable
trop durable, quoique démentiel, pour être paralytique. En outre ce
délire
perd son lustre, ses dimensions, il se rétrécit
la conduite n'est pas en rapport avec les idées délirantes, dont le
délire
est puérile, et qui est d'une prodigalité absur
exclusivement propre à la paralysie générale : le plus enrelief, le
délire
des grandeurs d'une absurdité monumentale et d'un
u'il lui proposa d'en faire sa femme légale. 1'. hen.wnr.. XXXIV.
Délire
par introspection mentale ; par M. V.sciiii)F,
rôle de l'introspection dans la genèse et la structure psychique du
délire
, ont conduit les auteurs à reconnaître trois ca
auteurs à reconnaître trois catégories d'espèces pathologiques :
délires
par introspection somatique, délires par introspe
ries d'espèces pathologiques : délires par introspection somatique,
délires
par introspection pure- ment mentais, délires d
rospection somatique, délires par introspection pure- ment mentais,
délires
d'exlrospection (analyse du monde extérieur). L
s d'exlrospection (analyse du monde extérieur). L'étude d'un cas de
délire
systématisé chronique chez une dégé- nérée, déb
malade était seulement tombé de son lit. SnIO : >1. X1\'l II.
Délire
mélancolique chez une dégénérée à malformations
ons in lerrogalives et trouble des mouvements. (Folie du doute avec
délire
du toucher). Annal, méd. psych., sept., octobre
plus difficile encore de trouver l'origine et le développement d'un
délire
purement partiel quand le malade lui-même ne pe
ce monde ». Une heure plus tard, il perdit connaissance, entra en
délire
, eut quelques convulsions rapides et mourut six h
l'idée qu'il pourrait avoir été mordu par un chien enragé, avait un
délire
si actif qu'il refusait tout aliment et qu'on d
se manifesta par une fausse couche de sa femme non contaminée. Du
délire
de Grossesse. M. Toulouse donne lecture en son
re en son nom personnel et au nom de A). Marchand d'une note sur le
délire
de grossesse. Les auteurs désignent ainsi l'idé
n'entre pas dans leur -description, car ; elle ne constitue pas un
délire
. Pour qu'il y ait délire, il faut que l'obsessi
escription, car ; elle ne constitue pas un délire. Pour qu'il y ait
délire
, il faut que l'obsession repose sur des faits m
il faut que l'obsession repose sur des faits manifestement faux. Le
délire
du grossesse peut s'observer chez les hommes et
nérale. il mélite de constituer une variété nosologique analogue au
délire
de négation qui, s'il ne constitue pas une enti
st cependant un syndrome qu'il y a itté- rêt à détacher du bloc des
délires
. Ai. 5G\AX. Si l'idée de grossesse est rare che
ntes observations dans la science. Esquhrol le considérait comme un
délire
sensoriel ayant parfois un point de départ orga
. enfant aux infirmières. M. Arnaut. M. Toulouse semble ranger le
délire
de grossesse dans les formes dépressives de la
ralysie générale que dans les vésanies, ne saurait être comparée au
délire
de négation car il ne subit aucune évolution. C
érés, dans la mélancolie présé- nile, dans la folie périodique, les
délires
toxiques, la démence précoce. Il est sous la dé
nt dans certaines psychoses chroniques : période d'incuba- tion des
délires
de persécution, délire de perséculion de la séndi
ses chroniques : période d'incuba- tion des délires de persécution,
délire
de perséculion de la séndiié, folie des persécu
nterprétations délirantes constituent le symptôme prépondérant d'un
délire
systématisé chronique présentant dans sa sympto
, caractérisée par les signes'suivants : développement très lent de
délires
systématisés de couleur vanée (le plus souvent
très lent de délires systématisés de couleur vanée (le plus souvent
délire
de persécution-et de grandeur) ; absence presqu
par suite de la lenteur de l'incubation et de l'ancienneté qu'a le
délire
, lorsque le médecin est appelé à inter- venir.
adapter leur passé le plus lointain, à leurs conceptions maladives (
délire
rétrospectif). Sous le bénéfice de ces réserves
er qu'il est difficile de faire le départ entre les troubles dus au
délire
rétrospectif et ceux dont l'apparition doit être
sur la persistance de l'activité intellectuelle, sur la couleur du
délire
(le plus souvent, il s'agit . d'idées de perséc
, sans qu'on puisse, distinguer une évolution comparable à celle du
délire
chronique de Magnan). L'examen de la genèse du
le à celle du délire chronique de Magnan). L'examen de la genèse du
délire
montre que cette psychose repose presque exclus
aliénés. Observation de paralysie générale gémellaire homomorphe (
Délire
des négations) ; PAR Il · Le D P. KERAVAL ht
uni les cas de confusion mentale avec excitation, folie circulaire,
délire
de persécution avec dépression, folie hallucina
gnes de la paralysie générale progressive à forme lypémaniaque avec
délire
des néga- tions. Affection causée d'après l'ent
sile, son état est le suivant : Mélancolie présentant la forme de
délire
des négations; très déprimé, il répond ^. peine
ans de la paralysie géné- rale progresive à forme mélancolique avec
délire
des néga- tions. Chez le premier, la mort survi
loyées chez l'auteur en août 1900. L'une, Hannah Ilaiicox, avait du
délire
reli- gieux, mais paraissait raisonnable à tous
as, mais qu'on la trompait en lui disant qu'elle était victime d'un
délire
. La criminalité juvénile. Etiologie du meurtre.
ez un paralytique général, âgé de quarante et un ans. au cours d'un
délire
très actif à base d'hallu- cinations de l'ouïe
, mort. Il n'y eut jumais ni convulsion, ni phénomènes méningés, ni
délire
, ni hallucinations. L'évolution totale dura env
ints de repère et sans contrôle et arrrive dans ces conditions à un
délire
plus ou moins systématisé. Nous avons montré da
entations on pourrait pathologiquement voir éclore quatre sortes de
délire
plus ou moins isolés, plus ou moins fondus les
s avec les , autres. Puis séparément, nous aurions de la sorte le
délire
d'extros- pection, avec la variété le délire mé
aurions de la sorte le délire d'extros- pection, avec la variété le
délire
métaphysique et le délire d'introspection soit
ire d'extros- pection, avec la variété le délire métaphysique et le
délire
d'introspection soit somatique, soit mental. En
ilosophique, on pourrait ramener toutes ces variétés délirantes, au
délire
par introspection, car en toutes choses, qu'il
joue l'introspection, non seu- lement dans le mécanisme de certains
délires
, mais encore dans la genèse de certains phénomè
ivista sperimentale di Freniatria, 1901, vol. XXVII, p. 179-186). -
Délire
par introspection mentale (Nouvelle Iconographi
elle Iconographie de la Salpêlrière, 1901, mai-juin, p. 238-251). -
Délire
par introspection somatique (Centralblatt sur .
eillcuazcde und Psy- chiatrie, 1901, vol. XXIV, Juli et August.) Le
Délire
de métaphysique (Revue Scientifique, 1901, n- 6
d'entre elles. Ayant fait un examen complet et soigné d'un cas de
délire
par introspection mentale, particulièrement ins
l'observation qui a déjà fait l'objet d'un précédent travail sur le
délire
par introspection mentale 1. 1 III L... Mar
particulier, une introspection maladive excessive poussée jusqu'au
délire
, et provoquant par les découvertes qu'elle révè
disparates et l'empêche de se ressaisir. L'introspection, à côté du
délire
qu'elle a engendré, a donc donné naissance égal
s'il avait, ce que nous avons répété dans nos publi- cations sur le
délire
par introspection, le critérium néces- saire po
la pensée, lui avait fourni tous les éléments pour systématiser ce
délire
que nous avons appelé délire par introspection.
tous les éléments pour systématiser ce délire que nous avons appelé
délire
par introspection. L'activité mentale saisie par
le, son état, est le suivant : mélancolie, présen- tant la forme de
délire
des négations ; tout est perdu, la nourri- ture
icide, la confusion mentale hallucinatoire, exception- nellement le
délire
de persécution systématisé. Les idées de persé-
uste Gilles, quarante-un ans, demeurant rue de Caumont, atteinte du
délire
de la persécution, s'est pendue dans son grenie
Leçons sur les maladies du système nerveux. 1" série 1894-95. « Les
délires
ambulatoires et les fugues » p. 592. Grasset, L
vagabondage impulsif (Pitres), déterminisme impulsif (Du- ponchel),
délire
ambulatoire (Raymond), dromomanie (Régis), dé-
ntes, basées sur des observations, sur les formes et les causes des
délires
toxémlques. R. M. C. V. La dépression mentale e
primitivement intellec- tuel) ou même peuvent succéder à un état de
délire
ou de confu- sion mentale. 5° Sauf cette exce
nostic porté est celui de paralysie générale ; 6° la mélancolie, le
délire
, de persécution, les tendances au suicide sont
e extension que le mot fou, qui ne s'applique qu'aux psychoses, aux
délires
propre- ment dits. Le débile, l'arriéré, l'idio
, un mois et même plus, un aliéné très dangereux ne dissimule son
délire
, ses hallucinations pour obtenir sa sortie ? La c
perturbation passagère ou durable de ces facultés, cons- tituant un
délire
susceptible de s'accompagner d'une abolition pa
oup d'accidents somatiques, d'états confusion- nels qui masquent le
délire
futur qu'il présentera, si la guérison ne survi
pas. Au contraire, chez le chronique, ces signes qui masquaient le
délire
ont disparu, et celui-ci s'organise, se systéma
uve, qui est médecin, a rappelé que parfois des malades atteints de
délires
symptomatiques avaient été indûment placés dans
t été indûment placés dans un asile d'aliénés. Cette question des
délires
symptomatiques avait déjà bien des fois été tra
rable. En 1895, huit jours après son maria- ge, il a eu un accès de
délire
, a\ec agitation, qui a duré peu de temps et à l
mars, puis s'agite, ne dort plus, cherche querelle à sa femme, a du
délire
de paroles et d'actes, de l'excitation génitale,
maison de Ville-Evrard, en juillet 1901. Etat maniaque. Violences.
Délire
incohérent. 11 se calme rapidement, a nettement
lier à une règle. A,11 ans, il eut une fièvre ty- phoïde grave avec
délire
pendant dix jours et dix nuits. Après sa guéris
nes LES FUGUES DANS LES PSYCHOSES ET LES DEMENCES. 131 physiques,
délire
de grandeurs. Je n'y insiste pas davantage. Il
e particulier des faits analogues qui ont été publiés : la forme du
délire
était la paranoïa chronique. 1.11LC. XXXI.-Les
DENCE de M. Marcel BRIGAND. r, Etude nosologique et pathogénique du
délire
des négations. MM. DENY et P. CAMus/à propos d'
du délire des négations. MM. DENY et P. CAMus/à propos d'un cas de
délire
de négation corporelle et d'un autre cas de dél
opos d'un cas de délire de négation corporelle et d'un autre cas de
délire
de négation intellectuelle, font ressortir que
aques, approuve la distinction faite par les auteurs entre les deux
délires
hypochondriaques, intellec- tuel et corporel, p
. M. VIGOUIIOUX pense qu'une lésion périphérique peut orienter le
délire
, mais ne croit pas que MM. Deny et Camus soient a
cérébrale pour le déterminer. M. ARNAUD fait observer que, dans le
délire
de négation pure- ment intellectuel, la lésion
OCIÉTÉS SAVANTES. 149 devrait, d'ailleurs, être posée dans tous les
délires
, quels qu'ils soient. t, M. PACTET ne s'expli
gie étrangère du mot paranoïa, alors qu'en France nous avons le mot
délire
qui exprime la même idée. M. DENY répond qu'i
r d'estomac. M. Vallon considère qu'il s'agit plutôt là d'un cas de
délire
in- fectieux. Note sur l'emploi, du véronal d
llier et DUIlEM communiquent l'observation d'un ma- lade atteint de
délire
infectieux, puis de polynévrite avec amnésie cl
sie cl d'une psychose caractéristique de la maladie de Korsakoff.
Délire
hypochondriaque en rapport avec une ectasie aorti
te l'histoire d'un artério-scléreux, âgé de 67 ans, qui présenta un
délire
d'obstruction et de négation, en relation de ca
it remarquer que si le malade de M. Régis a orienté et localisé son
délire
, sous l'influence d'un processus scléreux, il éta
nt ? M. Régis. L'mtelligence n'avait pas baissé, après six ans de
délire
. M. Vallon fait remarquer, propos de l'aggravat
s de délire. M. Vallon fait remarquer, propos de l'aggravation du
délire
consécutivement à deux voyages, qu'il vaut mieu
aire voyager les aliénés délirants. M. VIGounoux se demande si le
délire
ne tient pas plutôt à l'in- loxication occasion
e observation de M. Régis un appui à la théorie d'après laquelle le
délire
hypochondriaque ne serait qu'une étape du délir
'après laquelle le délire hypochondriaque ne serait qu'une étape du
délire
systématisé, étape correspondant, dans le délir
it qu'une étape du délire systématisé, étape correspondant, dans le
délire
chronique de Magnan, à la période des idées de gr
déprimés (type Cotard) passent par l'hypocondrie pour aboutir au
délire
de négation ou au délire d'énormité, appelé aussi
passent par l'hypocondrie pour aboutir au délire de négation ou au
délire
d'énormité, appelé aussi mégalo- mélancolie par
ur. M. Briand félicite M. Thivet d'avoir échappé à son meurtrier.
Délire
mystique provoque par les pratiques d'un magnétis
avantes. .Séance du 2S mai 1906. Présidence de I. Marcel l1RJANO.
Délire
d'interprétation et paranoïa. )I\l. D> : NV
> : NV et Camus résument l'histoire d'un aliéné, présen- tant un
délire
systématisé chronique d'interprétation, compara-
pondérance de l'un ou l'au- tre de leurs éléments constitutifs, les
délires
paranoïaques peu- vent être divisés en trois gr
oïaques peu- vent être divisés en trois grandes catégories ; a) les
délires
à base de représentations mentales exagérées ou
ntales exagérées ou obsédantes (per- sécutés-persécuteurs) ; b) les
délires
à base d'interprétations erronées ; c) les déli
uteurs) ; b) les délires à base d'interprétations erronées ; c) les
délires
à troubles perceptifs ; ces derniers peuvent à
es derniers peuvent à leur four se subdiviser en deux groupes : les
délires
à base de troubles cynesthésiques (folie hypoch
à base de troubles cynesthésiques (folie hypochondriaque) et les
délires
à base de troubles sensitivo-sensoriels (délire c
hondriaque) et les délires à base de troubles sensitivo-sensoriels (
délire
chronique.) En présence de ces différences cons
es auteurs proposent, sinon de rattacher avec Kraepelin, tous ces
délires
à la démence précoce, du moins de les considérer
considérer comme une espèce psychopathique intermédiaire entre les
délires
para- noiaquesproprement dits et la variété par
té paranoide de la démence précoce. M. Vallon n'admet pas que les
délires
systématisés aboutis- sent à la démence. M. Den
ession état men- tal des dégénérés. M. ARNAUD ne croit pas que le
délire
chronique aboutisse à la démence ; les délirant
une phraséologie caractéristique de sa débilité mentale Un cas de
délire
chronique à forme nxégalomaniaque, avec autopsie.
auteurs considèrent com- comme étant en rapport avec l'évolution du
délire
. M.B. (l Le soir au Banquet annuel, auquel assi
- Présidence de )1. )larcel Briand. - - llalctdie rl'.trldisorz et
délire
. .\1.\1. ÙGOUROI1X el DEUIAS communiquent l'ohs
ondre à la question qu'ils se posent, relativement à l'éliologie du
délire
, les auteurs se demandent si l'insuffisance fon
Ce sont : les illusions et halluci- nations ; les obsessions ; les
délires
( ! ), idées de grandeurs, d'in- ventions, de r
des types établis par les psychiatres», dit,)I. Gi assel. Ainsi, le
délire
systématisé secondaire qui se mon- tre dans les
d'alcoolisme simple, quelle qu'en soit la forme (confusion mentale,
délire
hallu- cinatoire, épilepsié; allaiblissement de
s de toute espèce (manie, folie intermittente,paralysie générale,
délires
systématisés, etc.) qui, sans être des cas d'alco
s ; états mixtes (mélanco- lico-maniaques) : états conjllsiomzels :
délires
pseudo- systématisés, etc. M. Meeus,dans son
ues. 5 cas ! confusion mentale. 2 cas ! démence d'emblée. ! cas :
délire
hallucinatoire aigu. L'analyse des 20 observati
13 cas : états maniaques. 4 cas : états confusionnels. 2 cas :
délires
pseudo-systématisés iL base d'interprétation dé
nt que dans ce qu'ils pensent. C'estunvrai 2b0 CL1NIQL1; MENTALE.
délire
des actes riche en extravagance et puérilités. Qu
dans la neurasthénie, d'où un état cénesthésique plus pénible et un
délire
hypocondiaque plus riche. Les idées de transfor
me démentiel « automati- , que, universel, sans justification, sans
délire
, sans dou- leur (Séglas) pathognomonique de la
Les autres conceptions délirantes présentent toutes les nuances des
délires
tristes : idées de culpabilité, do ruine, etc.
rtout trait au passé, à l'ancienne personnalité du malade, c'est un
délire
rétrospectif. Dans la démence précoce, les idée
les para- lytiques généraux. Les déments précoces ne font pa, de
délire
d'altruisme. Ils gardent, au milieu de leurs ri-
es de persécution et les idées d'expiation renforcent le système du
délire
mélancolique. Che1 les déments précoces, elles
urement dans ces Archives. En 1902, meuler avait publié un cas de «
délire
unilatéral », dé- lire des actes de la moitié d
et que ces modifications de la personnalité étaient comparables au
délire
de la grande attaque. Et il ne voyait dans cet
nales : une véritableencéphalopathio addisonnienne (flip p pcl), du
délire
(Addison), des états neurasthéniques (Dufour et
la folie se manifestent dans le même ordre que ceux du sommeil, du
délire
, de l'intoxication, de l'anes- thésie et de la
de l'individu ou de la race et après la terminaison du sommeil, du
délire
, de l'intoxication ou de l'a- nesthésie ; 3° qu
exemple dans la mélancolie d'origine métabolique dans la folie avec
délire
systématisé, dans la folie par épuisement, par
icales que chez les su- jets délirants, que, par contre, souvent le
délire
existe sans lé- sions corticales appréciables.
Il y a dix ans, ayant perdu son mari et trois enfants, elle fit du
délire
avec tentative de suicide. Elle pré- sente actu
blessures. La mère a été dirigée sur l'hospice de Coulommiers. Le
délire
de la persécution - Charles Vignaud, lnocanteur i
il, près Corbeil, est un alcoolique et un déséquilibré. En proie au
délire
de la persécution, il importunait, depuis quel-
tement de 8,000 fr. dé- terminé par le décret du 19 octobre 1894.
DÉLIRE
MACABRE. - Un habitant de la rue Saint-Allian p
de l'- ; par Stéfani et Ugolotti; p. 248. Addison. Maladie d' et
délire
; par Vigouroux et Delmas, p. 155. Affection
Voir Phraséologie. Dégénérescence psychique. Voir Infantilisme.
Délire
. Etude nosologique et z pathogénique du des nég
p. 432. DYSTIIOPIIII-S. Voir Uccklin- ghausen. Ectasie. Voir
Délire
. Ecole de psychologie, p. 352. d'infirmières,
2 juillet 1904 ; par Percy Smith, p. 68. Voir Sorcellerie. Voir
Délire
. Paraplégie et paralysie infan- tile ; par Cr
tombait dans un coma final qu'après une longue période d'un violent
délire
d'action. Notre malade présentait nettement une
les, l'étiologie ou des malades, l'inlluence de ces troubles sur le
délire
, leurs rapports avec les sensations sub- jectiv
ronée, de la prédominance de l'excitation du sens génital avec le
délire
expansif et l'agitation. Il est curieux aussi de
, avaient un appétit sexuel plus souvent violent que dans l'état de
délire
expansif avec agitation, qui n'occupe même que
différences symptomatiques (parésies plus accusées après les ictus,
délire
moins fréquent, moins prononcé, démence plus ac
ctus, délire moins fréquent, moins prononcé, démence plus accusée ;
délire
auto-toxique, au lieu que dans la paralysie gén
suppression absolue de l'alcool, a amené une prompte atténuation du
délire
et de l'agitation. Une de ces observations conc
ion opiniâtre, crises diarrhéiques, hyper- thermie, hallucinations,
délire
. Ces accidents seraient sur- tout à craindre au
SIE. 85 bles psychiques graves, somnolence constante, hébétude,
délire
. En même temps, 3 de ces malades avaient des ac
. - Scarlatine à quatre ans et demi. - Fièvre muqueuse à neuf ans :
délire
, léger ' Filibiliu. Contribution iz l'étude de
tait placée. - Description de la malade à son entrée. En mars 1899,
délire
religieux, durée dix jours. Hallucinations. - F
ieux, durée dix jours. Hallucinations. - Fin mars : nouvel accès de
délire
, ré- mission au bout de quelques jouis. En av
u bout de quelques jouis. En avril 1899, nouvel accès de folie sans
délire
religieux, durée quelques jours. - Gité-iso72 q
neuf ans, durée trois mois; aurait eu, au cours de cette fièvre, du
délire
durant trois ou quatre jours; consécutivement, lé
nsomnie. Aucune idée mystique. L'obscénité a remplacé la pudeur. Ce
délire
maniaque a duré une semaine. Alors se produit u
éprouve un frisson avec tremblement violent, et perd connaissance.
Délire
grave. Deux jours plus tard, la fièvre cesse, l
moteurs. 158 REVUE DE PATHOLOGIE NERVEUSE. L'inconscience avec
délire
de plusieurs jours rapprochée de l'absence de p
e hérédité est exceptionnelle (7 fois seulement sur 237 malades).
Délire
hypochondriaquc à forme évolutive- - M. CASTIN co
forme évolutive- - M. CASTIN commu- nique l'observation d'un cas de
délire
hypochondriaque à forme évolutive ayant duré to
forme évolutive ayant duré toute la vie. Il s'agit d'une femme. Le
délire
a évolué, depuis l'adolescence jusqu'à la mort,
ois garçons et de deux filles entrés le même jour à l'asile avec un
délire
religieux identique. ' AI. Christian ne croit p
ntale familiale. Il fait exception pour la folie suicide et pour le
délire
religieux. Celui-ci étant souvent un délire commu
olie suicide et pour le délire religieux. Celui-ci étant souvent un
délire
commu- niqué, il ne saurait être envisagé comme
lors que deux aliénés étrangers l'un à l'autre peuvent présenter un
délire
identique, il n'en serait pas de même pour deux
ogressive chez un sujet ayant présenté, dix-huit ans auparavant, du
délire
de persé- cution. Analgésies cutanées et viscér
e Dion, 5, rue de Chabrol ; c'était la pauvre femme qui atteinte du
délire
de la persécution depuis la mort de son mari surv
âgé de quarante ans, qui était fréquemment en proie à des accès de
délire
alcoolique. Ce malheureux, qui était rentré che
8 planches. - Amsterdam, 1899. -J. buller. VILLERS (l : .). -- Le
délire
de la jalousie. Volume in-8° de 96 pages. Bruxe
accident fut suivi de perte decon- naissance, de vomissements et de
délires
aigus. La mort survint au bout de douze jours,
bution à l'étude de la valeur clinique et médico-légale de certains
délires
systématisés ; par K. Bonhoefeer. (Central- Lla
ALE. , pathologiques, qui cependant ne donnent point naissance à un
délire
actif de jalousie, sans qu'il y ait non plus af
its sont incapables par eux-mêmes d'engendrer une psychose pure, un
délire
systé- matisé, une manie, une mélancolie, une i
ces dermatoses ? Il faut pour le développement d'une psychose, d'un
délire
systématisé, tout d'abord un terrain préparé, u
d'observer, l'alcoolisme. Dans les cas simples que voyons-nous ? Un
délire
, toujours le même, fait tout entier d'hallucina
mobiles, professionnelles ou rappelant les événements d'un jour. Ce
délire
a une évolution constante ; il se manifeste d'a
semaine s'il ne survient pas une cause nouvelle d'exci- tation. Le
délire
passe comme un rêve qui ne résiste pas aux réa-
ntent les alcoolisés prédisposés ou dégénérés ! Le plus souvent, le
délire
SECTION DE PSYCHIATRIE. 239 pendant deux ou t
s les formes cliniques depuis la manie et la mélancolie, depuis les
délires
poly- morphes les plus touffus jusqu'aux délire
ncolie, depuis les délires poly- morphes les plus touffus jusqu'aux
délires
les plus étroitement systématisés, ambitieux, m
stiques, de persécution, etc. L'alcool n'a pas enfanté ces derniers
délires
mais il a agi comme cause excitante. Toutes c
hospitalisa- tion plus conforme aux besoins des alcoolisés dont le
délire
force la porte des asiles. Quoi qu'il en soit
nce épileptique spasmodique ; 8° La confusion mentale présente un
délire
de rêve ou délire onirique, qui a beaucoup d'an
spasmodique ; 8° La confusion mentale présente un délire de rêve ou
délire
onirique, qui a beaucoup d'analogie avec le dél
élire de rêve ou délire onirique, qui a beaucoup d'analogie avec le
délire
alcoolique. Ce délire onirique est la caractéri
onirique, qui a beaucoup d'analogie avec le délire alcoolique. Ce
délire
onirique est la caractéristique des psychoses d'a
les troubles de la nutrition de l'adolescence sont les causes de ce
délire
; , La guérison arrive dans la moitié des cas;
le progressive de l'adulte par l'absence d'idées de grandeurs et de
délire
ambitieux et par sa marche plus lente.' Un gran
es quatre étaient syphilitiques. Sur l'origine onirique de certains
délires
dans la paralysie générale. MM. Régis et LALA
ns délires dans la paralysie générale. MM. Régis et LALANNE. - Le
délire
onirique dans la paralysie générale, tel qu'il
progressive chez un sujet ayant présenté dix-huit ans auparavant du
délire
de persécution. Analgésies cutanées et viscéral
OW POST-TYPHOÏDIQUE. 289 lades maniaques, sur ceux qui souffrent du
délire
alcoolique, dans beaucoup des formes de confusi
maniaques, mélancoliques, des hal- lucinés, des malades atteints du
délire
systématisé, des épilep- tiques, des paralytiqu
de poids, céphalées, vertiges, ona- nisme, gâtisme, aggravation du
délire
) ; parmi ces dernières malades, 13 ont guéri ul
omparé au lever, n'a aucun effet utile ni sur la maladie, ni sur le
délire
, ni sur l'agita- tion ou la dépression ; b) dan
r les influences extérieures, leur éLat affectif est uniforme, leur
délire
pauvre. Il n'est pas sûr qu'il faille attribuer
mbécillité, idiotie, crétinisme); 88 cas (83 hommes et 5 femmes) de
délire
alcoolique, et 40 sujets (26 hommes et 14 femme
ve2. M. Hitzig considère la folie des quérulants comme une forme du
délire
systématisé chronique, caractérisée par une alt
ombre des malades (fin 1893) s'élevait à 35, non compris les cas de
délire
alcoolique. 392 li ENSEIGNEMENT. ferts. La pr
alcoolique. 392 li ENSEIGNEMENT. ferts. La proportion des cas de
délire
alcoolique ne s'élève qu'à 2,2 p. 100 des admis
allucination un phénomène psychologique très complexe, un véritable
délire
dans le sens le plus général du mot ; et les im
s, systématisés, de paroles articulées en rap- port avec tel ou tel
délire
, constituant l'hallucination motrice et les déc
ute l'apparition des troubles men- taux dans lesmaladies générales (
délires
fébrile, confusion mentale, hallucinations, etc
qui varient peu malgré la variété des maladies qui les engendrent (
délire
de fièvre typhoïde, de pneumonie, d'infection p
; 3° Les actes sexuels dans des états inconscients épisodiques de
délire
, commis par des alcooliques, des hystériques, des
otrice, à base émotive, vers un acte appétiti ? qui n'inspire aucun
délire
et que la conscience rejette, mais qui s'impose
ien occupé, qu'il ne puisse pas songer à ce qui fait l'objet de son
délire
; que le reste du temps soit donné au sommeil, et
met aussi un certain nombre de malades transférés de l'hôpital pour
délire
alcoolique ou pour troubles délirants survenus
ns de la vue qui viennent ainsi compléter le membre fantôme. Sur le
délire
consécutif aux brûlures graves. M. Régis (Borde
quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne, si elle donne lieu à du
délire
, doit produire'du délire onirique (réve en acti
où qu'elle vienne, si elle donne lieu à du délire, doit produire'du
délire
onirique (réve en action) et, comme corol- lair
re'du délire onirique (réve en action) et, comme corol- laire, tout
délire
onirique implique à son tour un substratum d'in
position est vraie, se traduire, elles aussi, cérébralement, par du
délire
onirique. J'ai eu l'occasion d'étudier récemmen
onirique. J'ai eu l'occasion d'étudier récemment un cas typique de
délire
de brûlure, d'où il suit : Que les brûlures gra
s psychiques se manifestant sous la forme de confusion mentale avec
délire
à type onirique ; que c'est là un argument de p
; que c'est là un argument de plus à l'appui de l'opinion que le
délire
onirique est le délire caractéristique des intoxi
gument de plus à l'appui de l'opinion que le délire onirique est le
délire
caractéristique des intoxications, quelles qu'e
mière observation, la confusion mentale typique était précédée d'un
délire
systématisé d'une durée de quarante-huit heures
te l'apparition des troubles men- taux dans les maladies générales (
délire
fébrile, confusion mentale, hallucinations, etc
ense majorité des cellules pyramidales. Trois aliénés atteints de
délire
aigu ou de démence secondaire avaient : de nomb
, il y a eu rétention homogène d'urine pendant la convalescence. Le
délire
a été fréquemment observé. Dans aucun cas, il n
ettbrd Smith, 47. Caf : Tl\IS11E. Cause du -, par .lllara, 127.
Délire
hypocondriaque, par Castin, 161. systématisé, p
aud, 250. chez un sujet ayaut présenté dix-huit ans auparavant du
délire
de persécu- tion, par Jotl'i-oy et Gombault,
rnelle morte à la suite d'une affection men- tale après avoir eu le
délire
de la persécution; père mort d'un congestion cé
'attaque n'excédait pas une minute et il n'y avait ni excitation ni
délire
. Cette seconde observation de M. Hammond est un
z les hystériques. SOCIÉTÉS SAVANTES. 117 Paralysie générale avec
délire
hypochondriaque et attaques hysté- riformes. M.
BARD lit ensuite un travail sur un cas de pa- ralysie générale avec
délire
hypochondriaque et attaques hystéri- formes che
L'individu était un héréditaire ; il entrait à Ville-Evrard avec le
délire
hypochondriaque que M. Baillarger croit propre
porté à l'appui des idées de M. Baillarger, sur la spé- cificité du
délire
hypochondriaque des paralytiques et comme un ex
iques et comme un exemple des difficultés du diagnostic, lorsque le
délire
existe seul et est assez restreint pour empêche
çonné jusqu'à une époque voisine de la mott, malgré le caractère du
délire
, l'histoire de l'affection et la coexistence de
son diagnostic repose n'a qu'une valeur relative. La spécificité du
délire
hypo- chondriaque de M. Baillarger a trouvé dep
nt , remercie M. Chambard de ses intéressantes communications. Du
délire
chronique (suite de la discussion). M. Christian.
ccéder dans nos séances, sur les folies héréditaires d'abord sur le
délire
chronique ensuite, je crois apercevoir une tend
n peut prédire lasérie des phases succes- sives que va parcourir le
délire
, depuis le stade initial jusqu'à une terminaiso
uccédant au bourgeon, et abou- tissant au fruit. De cette façon, le
délire
des persécutions, cette magistrale création de
iand et beaucoup de nos distingués collègues proposent d'appeler le
délire
chronique : théorie sédui- sante, mais que je n
vue les opinions précédem- ment émises, reconnaît volontiers que le
délire
des persécutions est toujours précédé d'une pér
conde soit nécessaire et fatal. De telle façon, qu'en disant que le
délire
des persécutions succède au délire hypochon- dr
telle façon, qu'en disant que le délire des persécutions succède au
délire
hypochon- driaque, on avance certainement un fa
ra jamais qu'un hypochondriaque ? Laproposition d'après laquelle le
délire
des persécutions ne serait qu'une étape devant
e le délire des persécutions ne serait qu'une étape devant mener au
délire
ambitieux, parait aussi beaucoup ¡trop absolue
dit-il, ne veulent admettre ces faits : pour eux, l'appa- rition du
délire
ambitieux est fatal; tôt ou tard il doit survenir
ls on peut affirmer que jamais, à aucun moment, il ne surviendra de
délire
des grandeurs : ce sont ceux dont le délire rep
nt, il ne surviendra de délire des grandeurs : ce sont ceux dont le
délire
repose exclusivement sur des troubles de la sen
autre point de vue : ce malade était absolument remarquable par son
délire
qui s'alimentait presque exclusivement dans de
deviendraient pas déments par le seul fait de l'évo lution de leur
délire
. M. Briand. Je voudrais avant la clôture de la
ituel, l'observation d'un certain nombre d'aliénés chez lesquels le
délire
des persécutions ne se transforme pas en idées
me pas en idées ambitieuses; il nous dit notamment que ceux dont le
délire
repose sur des troubles de la sensibilité géni-
savant contradicteur, la cause exclusive de la trans- formation du
délire
à chacune de ses étapes. J'ai simplement voulu
voulu dire, pour ma part, que ces malades échafaudent si bien. leur
délire
qu'il semblerait être, dans certains cas, la cons
fficier de marine très célèbre par différentes particularités, d'un
délire
reposant sur des troubles de la sensibilité génit
;il demande que la discussion soit continuée. M. LE Président. Le
délire
chronique continuera à figurer à l'ordre du jou
nes nommés arbitraire- ment psychiques, quoiqu'il puisse y avoir du
délire
ou de l'exci- tation impulsive, qui crée l'auom
guérison; sur le bateau même éclatèrent les premiers symptômes de
délire
, et, à peine arrivé en France, le malade dut êt
e, névralgies. Grand-père maternel, apoplectique. - Oncle maternel,
délire
aigu. Grand-oncle maternel, imbé- cile. Verti
t dans sa tète, il se sauvait de son lit, il avait le transport. » (
Délire
aigu.) Les trois autres sont bien portants; un
nt sans cesse); par J. FR1TSCH. (Jahrbicch. f. Psych., Vl, 1.) Le
délire
provient d'un excès de la sensibilité morale, qu'
de débilité mentale manifeste. La seconde té- moigne d'un véritable
délire
. La troisième consiste, pendant bien longtemps
cbopathique proprement dite. M. Fritsch donne trois observations de
délires
chroniques systématiques ayant affecté cette fo
lus tard reproches contre lui-même se transfor- mant tout à coup en
délire
des grandeurs. Syphilis. Observa- TION III. Eta
on de certains faits avancés par les premiers pré- sentateurs. Du
délire
chronique. (Suite de la discussion.) M. Canrsrrar
ière séance, e vous exposais que, selon moi, les persécutés dont le
délire
reposait sur des troubles de la sensi- bilité g
rtout à ce que, ne connaissant pas cette dernière transformation du
délire
chronique, on ne la recherchait pas. Affaire
le mental qui, progressivement, a passé de l'excitation maniaque au
délire
maniaque avec des idées de grandeur incohérente
s ces écrits, il n'y a plus seulement de l'excitation maniaque : le
délire
sous forme de délire des grandeurs y apparaît ave
a plus seulement de l'excitation maniaque : le délire sous forme de
délire
des grandeurs y apparaît avec les exagérations
en mettant en relief certains passages de ces écrits, montre que le
délire
a des racines profondes dans le passé et que si
s. M. Garnier a vu deux fois le baron. Entre ses deux visites, le
délire
s'est considérablement modifié. De soupçonneux et
rté. M. B. Séance du 25 juillet 1887. Présidence de M. Magnan. Du
délire
chronique. (Suite dela discussion.) -M. Bail rapp
ssion.) -M. Bail rapporte l'observation de deux malades atteints de
délire
ambitieux d'em- blée, sans avoir traversé les é
d'em- blée, sans avoir traversé les étapes successives assignées au
délire
chronique. Il en conclut que les exceptions à l
ès fréquentes et propose ensuite de donner à la maladie le nom de
délire
des persécutions de Lasègue en souvenir de l'homm
ouvenir de l'homme qui a décrit le premier lapériodeprédominante du
délire
, la période des persécutions. Affaire du baro
dans le laps de temps signalé. La disparition de l'excitation et du
délire
est, assurément, de date beaucoup trop récente
ttant cela sur le compte d'une angoisse, d'une agitation voisine du
délire
; il prétend avoir en même temps ressenti un ext
tement son em- bonpoint. Le mutisme est beaucoup plus rare dans les
délires
sys- 294 sociétés Savantes. tématiques de la
; - 7° folie épilep- tique ; - folie périodique ou circulaire; - 9°
délire
aigu des alcooliques (delirium tremens potatoru
9° délire aigu des alcooliques (delirium tremens potatoruu); - 10o
délire
aigu (delirium acutum); - 14° imbécillité; - 12
vulsives en particulier à l'épilepsie, et aux différentes formes de
délire
. Telles sont les principales données mises assez
attaque, les rattache à la quatrième période, comme les attaques de
délire
. Et en effet, dans cette quatrième période de l
n'y a aucune trace de clo- nisme, de clownisme, de contorsions, de
délire
: rien de cela. D'emblée, elle perd connaissanc
es de méningite tuberculeuse (céphalée, vomissements, constipation,
délire
, tache méningiti- que, ralentissement du pouls,
le médecin, de l'ai- der à mieux connaître dans tous ses recoins le
délire
des malades. Des agents expérimentés découvrent
symptôme distinctif de certaines formes d'aliénation mentale. Le
délire
alcoolique n'a pas souvent d'autre caractéristiqu
ABLE DES MATIÈRES. Crampe des pianistes, par Vivian Poore, 272.
Délire
chronique, par Christian, 117, 277. Déviation
, 1. Paralysie générale, par Bonnet, 79; par Meynert, 270, - avec
délire
hypochondriaque et attaques hys- tériformes)
en réalité que des causes déterminantes. Il n'est pas jus- qu'aux
délires
toxiques qui ne se développent que sur un terra
maladies (piln,ptic psyc1tical équivalent, Spitzka) : ce sont des
délires
aigus se présentant tantôt sous la forme expans
Neveu suicidé récemment. 1 Magnan. -De la coexistence de plusieurs
délires
chez le même aliéné. (A ? -eh. de Neurologie, t
ilepsie, telle que l'a décrite M. Charcot, et qui se traduit par un
délire
variable suivant les sujets, mais toujours iden
chronologique fixe dans l'attaque, dont il ne peut être séparé. Ce
délire
, qui fait partie de l'attaque, est le seul auqu
ù Bicêtre. Observation X. NI'ne J..., hystérique. - Père bizarre,
délire
passager. Grand-père paternel pendu. Mère hys-
e alcoo- lique. - Quatre frères : l'ainé a été à Bicètre atteint de
délire
de persécution; un autre a eu un accès de delir
qui peut aller jusqu'à la mélancolie anxieuse, et est accompagné de
délire
de persécution fondé sur des hallucinations sen
est en rapport direct avec les lésions anatomiques : pour lui, le
délire
du tabes est un délire de persécution uni à un
avec les lésions anatomiques : pour lui, le délire du tabes est un
délire
de persécution uni à un état lypémaniaque, appa
(Thèse de Paris, ils,2.) 4 Hougier. - Essai sur la lypémanie et le
délire
de persécution chez les tabétiques. (Thèse de L
hologie générale. dont l'intermittence explique la discontinuité du
délire
. La lecture de ces observations ne nous laisse
; pour nous, les troubles sensoriels n'influent que sur la forme du
délire
, ils ne le créent point. Quant à l'autopsie d'u
de l'oedème des membres inférieurs, un très grand abattement, sans
délire
. La peau est jaune, couleur de citron. Les conj
nous notons l'inflexion de la tète sur l'épaule droite. Période de
délire
. - L'atlaque dure depuis une minute environ, lo
se termine. - La troisième pé- riode de la grande attaque, celle de
délire
, a donc fait défaut. Le malade revient à lui et
ogies avec les attaques hystériques de la femme; 4° la période de
délire
était tout à fait passagère et avait un caractère
e sont montrés à partir du 19 octobre (hallucinations terrifiantes,
délire
, contorsions) sont venus con- firmer cette mani
es, tantôt c'est la phase des contorsions, tantôt c'est la phase du
délire
qui manque, tantôt c'est l'épileptoïde : nous a
rquer que toutes les formes du rhumatisme cérébral, la céphalée, le
délire
aigu, la folie enfin se trouvent à peu près exa
plus renouvelés, mais le malade a'été plusieurs fois'en proie à un
délire
pareil à celui re- laté'plus haut : De plus, du
nir violemment. Pas de nouveaux vomissements. Malgré les retours du
délire
passager que nous avons signalé, le malade comp
uillet. - Fauv... va sous lui. L'appétit est assez^bien con- servé.
Délire
très fréquent. « Voyez ces gens qui viennent m'at
ant ensuite cloniques. L'attaque est régulière et suivie souvent de
délire
et de perte de connaissance. Les périodes ne so
dans le thorax, l'abdomen, plus souvent douleur de tête; agitation,
délire
, angoisse extrême, manie, dyspnée avec ou sans cy
ur le premier groupe (troubles circulatoires graves, collapsus sans
délire
), il admet une paralysie du coeur dont la fibre
il, avait demandé l'interdiction de sa mère placée chez moi pour un
délire
de persécution; la fille s'y oppo- sant, il y e
elle, etc.1». Inutile de vous en dire plus long sur la forme de son
délire
, ni sur les con- clusions du procureur de la Ré
e l'alaxie, s'est montrée l'hypocondrie, la lypémanie, la manie, le
délire
des persécu- tions. Que prouvent ces coïncide
corps était pourri, qu'il allait mourir, qu'il était mort. Le même
délire
hypocondriaque persiste encore aujour- d'hui, e
i- ques anxieux, le premier évoluant vers ce que j'ai ap- pelé le
délire
des négations. Il m'a paru intéressant de noter
lement en- traîné à considérer la négation systématisée, comme un
délire
greffé sur le trouble psycho-sensoriel, comme u
iens de citer, où la perte de la vision mentale étant accomplie, le
délire
corrélatif ne s'est pas encore organisé. Il f
plusieurs des traits de la folie raison- nante ; d'autres, dont le
délire
est plus caractérisé, aboutissent aux négations
sinus falciforme su- périeur, accompagnée d'accès épiieptiques, de
délire
, de som- nolence et d'un état d'inconscience co
ses, de l'érythème facial passager, du strabisme interne gauche, du
délire
: conservation constante de la motilité des ext
la jette à la suite d'insomnies dans un nouvel accès de manie avec
délire
des actes et mutisme. On cons- tate à ce moment
mpagnées ou suivies d'agitation, de troubles de la connaissance, de
délire
, de pleurs ou de rires enfan- tins. Mort par tu
dividus atteints de maladies chroniques des voies digestives que le
délire
famélique de l'inanition ou des maladies où la
nt pris d'accidents comparables à ceux de l'alcoo- lisme aigu; leur
délire
était causé par l'inhalation du sulfure de carb
que, puisqu'on devra concentrer, sur un petit espace, des malades à
délires
multiples et dissemblables. L'isolement des mal
dans les différentes sections de l'asile, suivant la forme de leur
délire
. Il est également d'avis qu'on réduise d'un mois
raidisme, l'appétit et la soif, la soif de l'alcool, le sommeil, le
délire
des persécutions, les cérébraux, questions de t
thérapeutique mentale, de la responsabilité légale des aliénés, de=
délires
par accès, vol aux étalages, les exhibitionnistes
alcoolisme chronique, alcoolisme aigu, de l'alcoolisme subaigu, le
délire
alcoo- lique n'est pas un délire mais un rêiie,
aigu, de l'alcoolisme subaigu, le délire alcoo- lique n'est pas un
délire
mais un rêiie, des manifestations cérébrales de
endium des plus complets sur la matière. CH. F. VII. Du réveil du
délire
alcoolique chez les buveurs; par GABRIEL. Thèse
. M. Gabriel rapporte un certain nombre de faits dans lesquels le
délire
alcoolique éclate chez des buveurs à l'occasion d
ents cérébraux etchez lesquels il s'agit véritablement de réveil du
délire
; b) un second groupe comprenant les sujets qui
l'alcoolisme et chez lesquels il y a, à proprement parler, éveil du
délire
. Ce dernier groupe est le plus important au point
squer les habitudes antérieures, en se basant sur les caractères du
délire
. Ch. F. VIII. De l'hérédité morbide et de ses m
essaires de la maladie sont la dé- mence et la paralysie, et que le
délire
n'est qu'accessoire. Le dé- lire, qui devance q
rattache à cette manière de voir; mais il semble qu'il considère le
délire
non comme la manifestation caractéristique d'un
disposition relevant d'antécédents hérédi- taires ou personnels. Le
délire
qui peut précéder l'invasion de la paralysie gé
- Traité clinique de la folie à double forme. (Folie cir- culaire,
délire
à formes alternes). Un volume in-8" de 393 pages.
difformités remarquables, par Senger, 340. Buveurs (du réveil du
délire
alcoo- liqtic chez les), par Gabriel, 394. Ca
bilité du caractère, la tristesse, jusqu'à la manie agressive et au
délire
des grandeurs. Bien que ces troubles intellectu
sforment soudain en une agitation au fond de laquelle on perçoit le
délire
des per- sécutions ; en même temps la démarche
éralisé et continuel compliqué de troubles céré- braux graves, avec
délire
de persécutions, hallucinations de la vue et de
quel le moindre malaise se traduisait par'-1' ' une exaspération du
délire
. Ce malade'était en' outre cryptorchide;' * et
tconformationn'était.pas pour quelque chose dans la production ! du
délire
. Dans leicourside '. quelques affections, infla
inflammatoires dont cet individu fut;, atteint, il .1. présenta du,
délire
fébrile se substituant au,délire d'absence., Tout
fut;, atteint, il .1. présenta du, délire fébrile se substituant au,
délire
d'absence., Tout, du reste, devenait, pour .lui
emps ? ll : n"i''1 S Y.llïLl. M. Voisin estime, dans ce cas, que le
délire
fébrile pouvait tenir a un état congestif des'c
obse'rvè 'dés`' exemples dans les cours de certaines affections; le
délire
vésanique habituel reparaissant aussitôt après
ensuite à la Société ce quelle pense., déscrises{ qui .jugent jb un
délire
, par, une, affection jiiguë.j3 ^icja01r arn '.i ?
? 1. ,, M. Delasiauve insiste sur la distinction à établir entre le
délire
fébrile et le délire vésanique, et pense qu'une
insiste sur la distinction à établir entre le délire fébrile et le
délire
vésanique, et pense qu'une maladie peut, dans c
113 3 V Folie. Paraphrénie, anomalies de la volonté impulsive; 5°
Délire
. Idéophrénie, anomalies dans les idées ; 6° Dén
xic locomotrice. PrixFalret, I,;i00 fr. Question -.Dcsvertiges avec
délire
. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Apolinvrio Y Macus.
le. Les perversions sensorielles devinrent bientôt l'origine d'un
délire
continu avec prédominance des idées de persécutio
a tel point qu'il survient une véritable aliénation mentale avec
délire
des persécutions. Puis, on voit ces troubles ps
et inco- hérence du langage pendant la nuit, et même un véritable
délire
des persécutions. Tous les malades sont pâles,
llucinations et des troubles psychiques allaiitjusqu'à un véritable
délire
systématisé. La sclérodermie oedé- mateuse sera
s épileptoïde, des contorsions et des attitudes passionnelles ou de
délire
; nous rappellerons seulement que la deuxième pé
mois dans un service d'aliénées, bien qu'elle n'eût jamais eu qu'un
délire
inoffensif à la suite de ses attaques. Au bout de
ant cette phase de regard fixe, qui constitue chez C... la phase du
délire
ou des attitudes passionnelles, on remarque que
sur la tête, marcher par une pluie bat- tante à l'approche de leur
délire
ou do leurs accès convulsifs, pieds nus, les vê
ifs en silence, loin de tout regard indis- 1 Dally. De l'état et du
délire
malicieux (Ann. med. psych. 1877, p. 356. 192
onserver pour toujours à l'asile tout individu qui dans un accès de
délire
aurait commis un homicide, ou tout au moins d'e
rait-il pour conserver ces malades qui, pouvant être guéris de leur
délire
, exigent leur sortie et commettent ensuite de nou
iénés après leur entrée en prison, bien que dans plusieurs cas leur
délire
soit antérieur à l'acte qni a maintenu la condamn
ommis un meurtre ; après quelque temps, il ne présentait plus aucun
délire
et demandait sa sortie avec insis- tance'. Je l
es, jusqu'au moment de la mort survenue le quatorzième jour dans le
délire
: température 38°,6 6 à 39°. L'autopsie démontr
r exemple, se montrent dans les psychoses chroniques, ainsi que les
délires
proprement dits, avec leur cortège habituel (trou
hallucinés simples, le point de départ de déduc- tions logiques, de
délire
systématisé. Cu. F. X. Pseudo-paralysie général
umis au traitement de l'intoxication qu'ils sont pris d'un accès de
délire
: ils ont alors constamment des hallucinations
cons- cience de leurs actes, ils ont de l'insomnie, quelquefois un
délire
qui ressemble à s'y méprendre au delirium treme
stincte. L'in- telligence est toujours troublée ; mais au lieu d'un
délire
accom- pagné des accès violents de la période d
tômes, et surtout par sa marche et sa terminaison. Cil. F. XI. Le
délire
des grandeurs n'est pas un signe exclusif de la p
énérale progressive ; par E.-A. Lautar. Thèse de Paris, 4881. 1. Le
délire
des grandeurs peut se rencontrer à peu près dans
grands mouvements, mais, chez certains sujets qui, dans la phase du
délire
, regardent en face, ]'ceH largement ouvert, on
durée de la phase des grands mouvements. Quand arrive la phase du
délire
et des attitudes passionnelles, on voit des osc
stion. Dans l'exemple suivant l'hypnotisme est caractérisé par un
délire
spontané ou provoqué. Il s'y joint l'état muscu
eprendre connais- sance, la malade se met à divaguer, en proie à un
délire
qui ne tarde pas à être interrompu par une nouv
s convulsives. La phase délirante présente ceci de particulier : le
délire
sur- vient bien spontanément comme il arrive da
te avec les mêmes caractères pendant la phase de spasme ou celle de
délire
, et que la malade ait les yeux ouverts ou fermé
à faut-il distinguer et ne les considérer comme tels que lorsque le
délire
implique chez eux une tendance expresse aux agr
de paralysie générale. BERGERON Folie de la puberté. BRIAND : Du
délire
aigu et de quelques altérations du sang dans le d
BRIAND : Du délire aigu et de quelques altérations du sang dans le
délire
aigu. Pu cacheté : De l'hérédité dans le crime.
moires ont été déposés pour le prix Esquirol : Il De l'évolution du
délire
dans les vésanies. 2° Des conges- tions dans la
dans ces faits des éléments suffisants pour constituer un véritable
délire
. M. Blanche. Ne pensez-vous pas alors que ces i
t. Le retour incomplet de la sensibilité sensorielle, la variété du
délire
distinguent de la troisième période (des poses
nt de la troisième période (des poses plastiques), la'quatrième (de
délire
), tandis que les hallucinations, les soubresaut
core chez les individus surmenés, où elles constituent une sorte de
délire
d'inanition. D'autres fois, elles sont les symp
amphre mériterait d'être choisi dans l'épilepsie verti- gineuse, le
délire
postepitcptique, et l'état de mal. Au bromure de
u), chez un aliéné, guérison complète par Mackensie Bacon, 225.
Délire
chronique, 10'i. Délire des grandeurs (il n'est
ison complète par Mackensie Bacon, 225. Délire chronique, 10'i.
Délire
des grandeurs (il n'est pas un signe exclusif d
églée il l'âge de 12 ans. Fièvre typhoïde à 12 ans, bénigne, pas de
délire
, ni de perte de la mémoire à la suite. Pas de c
u moment où la vue s'affaiblissait, il aurait eu de la fièvre et du
délire
mais pas de vomissements, pas de grincements de
ue nerveuse. V.La sein ])le avoir débuté vers 11-12 ans : fièvre,
délire
passagers ; affaiblissement de la vue qui est p
n° 23.) . De l'étude histologique de cinq cas de psychose aiguë (
délire
aigu, paralysie générale, mélancolie anxieuse), l
psychose aiguë et celui de la psy- chose chronique. G. D. N'il. -
Délire
alcoolique continu ou hallucinose continue dans
en faveur de la présence d'un élé- ment somatique à la base de ces
délires
. Quant un examen attentif ne révèle pas de mala
lesquelles les troubles du psychisme existent seuls ou à peu près :
délire
de persécution, délire ambi- tieux, érotique, e
du psychisme existent seuls ou à peu près : délire de persécution,
délire
ambi- tieux, érotique, etc. Ces formes ne sont
tés psychiques d'évolution ou dégénérescences psychiques, avec les
délires
greffés sur ces états, et B. les infirmités psy
intéressants citons ceux consacrés à la confusion mentale typique (
délire
onirique), à la démence précoce que M. Régis en
ychoses délirantes des dégé- nérés avec leurs nombreuses variétés :
délire
d'auto-accusa- tion, délire hypocondriaque, dél
nérés avec leurs nombreuses variétés : délire d'auto-accusa- tion,
délire
hypocondriaque, délire systématisé d'interpré-
euses variétés : délire d'auto-accusa- tion, délire hypocondriaque,
délire
systématisé d'interpré- tation, etc. M. Régis
Nul mieux que l'auteur n'était préparé à écrire l'histoire de ces
délires
des hôpitaux dont l'étude est en général un peu
hôpitaux dont l'étude est en général un peu négligée au profit des
délires
plus graves observés dans les asiles. M. Régis
t avec les caractères de leurs hallucinations : ce sont surtout des
délires
mélancoliques analogues aux formes banales mais
inations restent unilatérales. Enfin on peut observer de véritables
délires
systématisés de persécution qui prennent leur p
moins des déments précoces. Enfants martyrs d'une mère atteinte dit
délire
des persécutions . MM. Dromard et LEVASSORT com
nrvuetr ; Secrétaires annuels : 1\DI. DUPAIN CLVIGOUROUS. Un cas de
délire
par intoxication sul/'o-carGonée. MM. 1'couttou
152 SOCIÉTÉS SAVANTES. bonisme chronique avec accès suh-aigu de
délire
. Il s'agit d'un homme de 34 ans. à hérédité cha
nie, des troubles dyspeptiques, de la constipation ; puis il eut un
délire
de couleur mélancolique avec interprétations dé-
Iln'était pas al. coolique et n'avait aucun stigmate hystérique. Ce
délire
guérit rapidement après avoir suivi le régime l
ès avoir suivi le régime lacté. Les auteurs concluent qu'à côLé des
délires
par intoxication ai- guë, des démences par into
intoxication chronique, y a, comme dans l'alcoolisme chronique, des
délires
subaigus vraisemblablement en rapport avec les
ble tellement à l'intoxication alcoolique, c'est parce que tous les
délires
toxiquesprésententbeaucoup de symptômes com- mu
t d'euphorie continue avec inconscience de sa silualion, et dans un
délire
onirique avec illusions utfahu- lations fantast
t qui eut lieu en septembre 1902. Six semai- nes après, elle eut du
délire
, des cauchemars zoopsiques, de la désorientatio
s l'évolution clinique delà méningite tuberculeuse de l'en- fant le
délire
n'occupe en général, dansla Iliérarchiedessymptû-
jours. Injection d'air au 21° jour. Retour de la connaissance, mais
délire
. Au 26o jour, hypo- thermie,-coma, résolution m
ncéphale. Observation [Il. Syndrome méningé chez enfant de 9 ans.
Délire
à type religieux et hallucinatoire très marqué. E
essivement rare dans la méningite tuberculeuse de l'enfant. Type de
délire
hallucinatoire dans le premier cas, de délire r
de l'enfant. Type de délire hallucinatoire dans le premier cas, de
délire
religieux dans le deuxième, de délire hallucina
toire dans le premier cas, de délire religieux dans le deuxième, de
délire
hallucinatoire dans le troisième. Ils consta- t
u-dessous de 15 ans. troubles décrits habituellement sous le nom du
délire
du ron\a- tescence, délire du cottapsus (\1't·l
es décrits habituellement sous le nom du délire du ron\a- tescence,
délire
du cottapsus (\1't·lur) délire d'inanition (Traub
le nom du délire du ron\a- tescence, délire du cottapsus (\1't·lur)
délire
d'inanition (Traube) etque hrn·1»lin englobait
uis les quatre membres. Ne se souvenait de rien. Mémoire affaiblie.
Délire
violent consécutif aux crises. (Dr Cestan). A
se à la région occipitale gauche. Ramené chez lui, il est pris d'un
délire
aigu,, furieux, extrava- gant, qui nécessite so
s seront délivrés; il en aura la gloire. Avant la fin de juin, tout
délire
a disparu, le calme est complet. B ? sort sans
stante très marquée. Au septième jour, disparition de ce phénomène,
délire
exubérant, cris, déclamations, rires et pleurs
nte, changement d'lm- meur, irritabilité, etc. Puis se développe un
délire
plus ou moins systématisé, de l'excitation mani
et travaillait, mais avait conservé la teinte mégalomaniaque de son
délire
, il meurt galeux, paralysé, avec une escharre.
son occasion, transparaître et éclore cli- niquementsous forme, de
délire
toxique plus ou moins vio- lent. Pour le cas pa
r. On ne saurait, en effet, imputer à M. Régis laconfu- sion d'un
délire
alcoolique avec des troubles mentaux autres, co
tres, consécutifs aux traumatismes. Or, il note la fré- quence d'un
délire
onirique très semblable à celui de l'é- thylism
derniers temps, réagi contre la ten- dance à voir l'alcool en tout
délire
onirique à hallucina- (1) 11 est juste d'ajoute
gis, l'influence de l'alcool est à peine intervenue pour colorer le
délire
dont la cause principale serait bien rénale ou
pertise en matière de responsabilité ac- cidentelle, même lors d'un
délire
consécutif semblable à celui de l'alcoolique cl
i dans le Caducée 1905 défend la nature constamment élbylique des
délires
lraumaliqucs de ce genre. 320 . CLINIQUE MENT
plégie du mal de Pott. Prix Civrietcx. 800 francs. Question : Des
délires
chez les épileptiques. Deux mémoires ont été pr
er, tourna à la chronicité et sept ans après il se com- pliqua d'un
délire
de persécution. Y a-t-il lieu de consi- dérer c
entré le 24 août 1903 avec le certificat suivant : « Est atteint de
délire
aigu caractérisé par une agitation continue et un
e à la plus vive frayeur, menace de se jeter dans un puits, etc. Ce
délire
est la complication d'une myélite chronique qui
OSE LATÉRALE AMYOTROPHIQUE. 435 amyotrophique) avec hallucinations,
délire
de persécution et crises d'agitation impulsive.
calme et de lucidité re- lative, puis des crises d'excitation avec
délire
et hallucinations probables de la vue. 11 veut
ble et violent. Crises de pleurs spasmodiques presque continuelles.
Délire
de persécution plus intense que jamais. Mars
s infirmiers chargés de le soigner. Alors s s'épanouit un véritable
délire
de persécution que nous serions tenté de qualif
us serions tenté de qualifier de sénile, n'était son âge, tant ce
délire
ressemble à celui que l'on observe couramment c
dura un peu plus de trois mois, on constata les signes habituels du
délire
de persé- cution sénile, des récriminations con
nt un syndrome parfaitement cohérent de forme mélanco- lique avec
délire
de persécution, impulsions persistantes au suic
à des ré- criminations puériles, ébauche très incomplète du vrai
délire
de persécution des sénilcs et des porteurs de le-
es périodes où le malade est excité, il est en proie à un véritable
délire
des actes de nature instinctive, commet des vol
u'aux formes complexes des psychoses,la mé- lancolie suicide et les
délires
systématisés. Dans les cas où elles existent, c
f. Alcool. L'- en thérapeutique, par Barr, 55. Alcoolisme. Voir
Délire
. L ? 160. 41G, 428. ' Alcoolique. Voir Ilémor
mentale et mala- die de Basedow, -par Dromard et Levassort, 26.
Délire
alcoolique continu ou hal- lucinose continue da
telligence chez les animaux, par Minette, 62. Intoxication. \'oir
Délire
. Journal. Nouveau : Education moderne, 319.
che, avec quelques hallucinations audi- tives vagues. Dépression et
délire
mélancolique, tentative de suicide. Etat actuel
s loin. Mais ces phénomènes ne paraissent avoir joué vis-à-vis du
délire
qu'un rôle effacé et n'en avoir été ni la cause n
nous y rattacher en ce qui concerne non seu- lement la genèse de ce
délire
mélancolique, mais encore celle des phénomènes
la vue. D'autre part Macabiau3 3 sur 60 observations n'a noté de
délire
que trois fois. Nothnagel ne cite guère que les h
on à traiter reste la même : Rapport des auto-intoxications avec le
délire
. -prix Fsquirol, Deux mémoires ont été reçus. C
ux mois, M. S. Garnier conclut à l'irres- ponsabilité, basée sur un
délire
de persécution caractérisé lui- même par des ha
lité générale, sur- tout de la sensibilité musculaire. Démence avec
délire
de gran- deur. Convulsions cloniques continuell
e (de Paris) : « La psychothérapie dans les différentes variétés du
délire
émotif. » VARIA. oc Communications annoncées
Thema vorbehalten. Professeur Xavier Francotte (de Liège) : « Le
délire
généralisé. Confusion mentale, Verwintheit), » dr
s'était faite dans les vingt- quatre heures antrainant avec elle le
délire
, le coma, puis la mort. Qui sait si en utilisan
diabétique à type distinct, caractérisée' par de la mélancolie ovec
délire
hypo- condriaque et idées de soupçon et de pers
élément le moins résistant qui joue le rôle actif et communique son
délire
à l'élément plus résistant après une cer- taine
élément plus résistant après une cer- taine lutte de ce dernier. Le
délire
de la femme peut s'expliquer ici par la prédisp
e grande dépression morale avec l'idée d'avoir commis du mal et des
délires
homicides et suicides. Ces symptômes ayant pers
comitants. Il faut éviter de se servir dans les expertises du mot
délire
processif (querulantenwahnsinn) qui ne s'applique
nsinn) qui ne s'applique pas à une entité clinique bien définie. Le
délire
processif se rencontre le plus souvent dans la
actéristique d'une époque et dominer chez un groupe d'individus. Le
délire
processif peut présenter des rémissions et deve
malade qu'il est possédé par des diables : d'autres fois, il y a un
délire
plus calme, moins agressif que celui que cause
vations si com- plètes, si suggestives, de folie à double forme, de
délire
de persé- cution avec idées de grandeur, de fol
ire de persé- cution avec idées de grandeur, de folie du doute avec
délire
du toucher, même d'inversion sexuelle, dont Pin
ANTES. mental, la démence généralisée et progressive à laquelle les
délires
empruntent leur physionomie spéciale ; dans l'o
ts considérés au début de leur maladie comme atteints d'un accès de
délire
mé- lancolique ou hypocondriaque, et qui ont ve
antécédents héréditaires de nervosisme. Nous avons relaté un cas de
délire
consécutif à une fièvre typhoïde qui, d'après Com
es maladies aiguës, en particulier l'in- sornmie, l'agilation et le
délire
nocturnes, l'incontinence d'urine et de matière
aucoup plus grand des facultés, dans certains cas même un véritable
délire
. M. LAMARQ(de Bordeaux) communique au nom de M.
ogie du système nerveux : rapporteur, M. SABRAzÈs, de Bordeaux. Des
délires
transitoires au point de vue médico- légal : ra
des contractures, de l'anesthésie, du coma, puis de l'agitation, du
délire
, fièvre dissociée, raie méningitique. Pourquoi
ystème nerveux : rap- porteur, M. Sabrazès (de Bordeaux) ; 3° Des
délires
transitoires au point de vue médico-légal : rappo
e des centres phrénateurs. Autre note de MM. Vallon et Marie sur le
délire
mélancolique. C'est contiibution à l'étude des
Marie sur le délire mélancolique. C'est contiibution à l'étude des
délires
mélancoliques systématisés à évolution progress
ressive (type Letard), en un mot un chapitre à ajouter à l'étude du
délire
des négations. M. HAMKL lit en son nom et au no
sposition née de cette hérédité ne fait que fournir des éléments au
délire
, ou associer il la démence paralytique une folie-
isme personnel mine le cerveau, atteignant la cellule sous forme de
délire
, de démence, et les vaisseaux sous forme d'attaqu
uë peut déterminer une vésanie, qui se présente tou- jours comme un
délire
mélancolique simple. Des hommes ainsi frappés,
bles passent à l'état chronique, ce sont alors des prédisposés; le
délire
change d'aspect. On observe des particularités re
arités remarquables chez les dégénérés qui, après avoir présenté le
délire
mélancolique paludéen, font parfois consécutive
té le délire mélancolique paludéen, font parfois consécutivement du
délire
spécial à cette catégorie de malades.. On peu
il s'agit d'alcoolisme. J'ai observé souvent le retour des accès de
délire
coïncidant avec les accès de fièvre intermitten
a démence sénile délirante; elles accompagnent plus spécialement le
délire
avec les idées de persécution. Elémentaires, co
l'ordre du jour du Congrès des médecins alié- nistes de 1892 sur le
délire
de négation, vice-président du Congrès 364 NÉCR
t de la mémoire surtout pour les faits récents. Hyperaffec- tivité.
Délire
des grandeurs et de satisfaction, etc. Evolution
nnement assez bien conservés. L'affectivité est exagérée. Il y a un
délire
des , grandeurs et de satisfaction : le malade
énéraux, des paranoïques, des mélancoliques, des sujets atteints de
délire
généralisé, etc., la paral- déhyde a toujours p
es phases d'agita- tion (épileptique ou hallucinatoire avec ou sans
délire
), alors qu'il est nécessaire et qu'on se propos
ssentiellement, en effet, au point de vue de l'idée, l'obsession du
délire
, c'est que, dans lèpre-, mier état, la conscien
qui par l'asso- ciation, non pas toujours par- faite, produit du
délire
à exten- sion variable, et plus ou moins rais
ièvre typhoïde qui a duré deux mois et demi et a été accompagnée de
délire
. A vingt-cinq ans, on note une névralgie interc
rtificat du docteur qui l'a traité est ainsi conçu : est atteint de
délire
de la persécution avec hallucinations de la sensi
entrée. Il nous avoue à ce moment ses idées de suicide, raconte son
délire
, ses illusions et ses hallucinations qui n'existe
us avons démontré que déjà la dilatation de l'estomac peut créer un
délire
à forme hypochondriaque par un mécanisme ' D'De
employés dans la cure des névral- gies périphériques. Note sur le
délire
mélancolique ; par les D's Ch. Vallon et A. Marie
as pouvant aboutir à une évolution en quelque sorte progressive, au
délire
mélancolique chronique systématisé. En le faisa
allisation si l'on peut dire ainsi, la forme stéréotypée en un mot (
délire
chronique des néga- tions de Cotard). Cette é
pour but de dégager d'abord du complexus symp- tomatique ce qui est
délire
mélancolique vrai, de ce qui n'est qu'idées mél
t qu'idées mélancoliques. Les auteurs attribuent à ces deux mots (
délire
par opposition à idées simples) le même sens qu'o
même il y aurait des malades à idées mélancoli- ques et d'autres à
délire
mélancolique. C'est ce dernier que cette' étude
ement la forme de manie aiguë; après l'intervention, la guérison du
délire
a été obtenue temporairement. Tôt ou tard, celu
ogique est un élément de dégénération ; il ne peut produire que des
délires
symptomatiques, mais pas de vésanies. La psychi
e fut complètemelltguérie. Note sur l'évolution et la pathogénie du
délire
de persécution ; par Tory et 1 ? TV (de Lyon).
délire de persécution ; par Tory et 1 ? TV (de Lyon). Résumé. Le
délire
chonique est une rareté clinique, en ce sens que
un ordre invariable. La mégalomanie n'est pas une phase obligée du
délire
de persécution ; d'après nos obser- vations ell
près nos obser- vations elle manque dans un tiers des cas. Certains
délires
de per- sécution paraissent s'arrêter, s'amélio
nq ans. L'hérédité psychopathique domine en haut la pathogénie du
délire
de persécution ; nous la relevons dans plus d'un
t fréquent chez 528 SOCIÉTÉS SAVANTES. les ascendants. L'étude du
délire
des persécutions chez les vieillards permet d'é
les vieillards permet d'éclairer de quelques lueurs la genèse de ce
délire
. Enfin quelques observations, rares il est vrai
berculose, cardiopa- thies, myélopathies, etc.), dans lesquelles le
délire
de persécution revêt l'allure d'un symqtôme cér
recherches, observe les changements qui ont lieu dans la marche du
délire
de chaque aliéné, tient note des maladies accid
bles de perception de la paralysie générale ont les carac- tères du
délire
dans cette même affection; ils sont multiples,
, 447. Dégénérescence mentale et Neuras- thénie, par Vial, 284.
Délire
. Le - processif, pal' Koep- pen, I.f3. Evolutio
les coups sur la tête, précèdent de plusieurs années l'explosion du
délire
(1, p. 35). » Cet ordre de causes n'avait pas n
revers de fortune. A qua- rante-six ans perte de connaissance, puis
délire
ambitieux. Observation VIII. L..., capitaine de
roviennent de coups de sabre qui entamèrent profondément les os. Le
délire
alcoolique guérit rapidement, mais il lui succéda
os. Le délire alcoolique guérit rapidement, mais il lui succéda un
délire
chronique avec tendance à la démence, et V... peu
te, d'après Pick, le cas d'un homme de vingt-huit ans, atteint de
délire
de persécution qui, le soir, avant de s'endormi
posée par la commission prête aux équivoques : les deux expressions
délire
aigu et délire chronique lui semblent faciliter
mmission prête aux équivoques : les deux expressions délire aigu et
délire
chronique lui semblent faciliter une confusion
insi résumer : La première est celle d'une malade ayant présenté un
délire
mélancolique au cours duquel on a vu surgir, to
ème observation est-celle d'une autre dégénérée ayant t présenté un
délire
polymorphe (idées mystiques, ambitieuses et de
si la capralalie ne serait pas, dans l'es- pèce, une conséquence du
délire
de la malade. ' M. Legrain croit qu'il n'y a au
. Legrain croit qu'il n'y a aucun rapport de cause à effet entre le
délire
mélancolique et le syndrome capralalie. L'un et l
el'lag \"011 A. Ilirs- chwald. fiOUILLARD. - La discussion sur le
délire
chronique ri la Société mcdico-jisychologique.
depuis plusieurs années et à in- tervalles variables, des accès de
délire
, qui durent de quelques semaines à [quelques mo
gner sa vie en gardant les troupeaux. Avec les progrès de l'âge, le
délire
s'accentuant, M... devint dangereux et il fallut
Depuis lors il se mit à boire ; il a eu déjà plusieurs atteintes de
délire
al- coolique. Observation XXIII. - B..., tren
pilep- tique, mais les attaques sont rares. A cinquante-deux ans,
délire
ambitieux, paralysie générale. A l'autopsie, va
ans chute sur la tête du haut d'une maison en construction : coma,
délire
; gravement malade pendant six semaines. Peu de
eut voir survenir l'une ou l'autre des maladies mentales : manie,
délire
de persécutions, folie circulaire, ou dé- mence
ire. Ces symptômes s'aggravent progressive- ment, se compliquent de
délire
, et il faut placer le malade dans un asile d'al
épressif avec symp- tômes de démence passa en fureur accompagnée du
délire
de grandeur. En z1881 parut le travail de Ham
des organes sensoriels; affaiblissement des facultés mentales avec
délire
de persécution et agitation qui prit des dimens
e. 27l 1 dont il s'agit, le trouble mental avait plutôt la forme du
délire
que celle de la folie véritable. Toutefois, il
Inversement, on voit des aliénés réels, amplifier, exagérer leur
délire
, avoir l'air de simuler; les symptômes observés n
nt jamais à la démence ; elles peuvent quelquefois se compliquer du
délire
de persécution ou mélancolique, mais tout en co
jet de statistique internationale DES maladies MENTALES : 1° manie (
délire
aigu) ; 2° mélancolie ; 3° fo- lie périodique (
I lit au nom de M. CoTARD une note sur l'ORIGINE PYCIIO- motrice du
délire
. D'après cet auteur, c'est de la suractivité motr
ait dit, de concordance entre les lésions cérébrales et la forme du
délire
observé pendant la vie. Quelque ingénieuse que
se. M. CHARPENTIER demande que dans toute théorie de l'origine du
délire
, on fasse toujours une grande part à l'affaibliss
s signes sur lesquels on peut se fonder pour les distinguer : 1° le
délire
hypo- condriaque de la paralysie générale a un
udaineté, d'incohérence et d'inconsistance qui n'existe pas dans le
délire
lypémaniaque qui est moins absurbe, beaucoup pl
ées ambitieuses n'appartiennent qu'à la para- lysie générale; 3° le
délire
lypémaniaque est heureusement modifié par la mo
des idées de suicide ou de mutilations volontaires et aboutit au
délire
des négations ou au dédoublement de la personnali
réquente chez la femme (à l'encontre de la paralysie générale) ; le
délire
hypocondriaque dans la lypémanie n'est pas soud
hypocondriaque dans la lypémanie n'est pas soudain, mais succède au
délire
ha- bituel de cette maladie, surtout celui de c
ritablement pathologiques. M. SAuRY rapporte l'histoire d'un cas de
délires
multiples. Un homme de quarante-huit ans, héréd
de deux grammes par jour. Alors pour la pre- mière fois apparaît un
délire
toxique avec hallucinations de la sensibilité g
des sens avec les autres manifestations du cocamisme. A côté de ce
délire
on note des idées ambitieuses, de persécution,
de dépression mélancolique. Il y a là évidem- ment deux espèces de
délires
bien distincts, coexistants, mais non confondus
able de celte poussée congestive sur la transformation que subit le
délire
de son malade. CONGRÈS INTERNATIONAL DE PSYCH
et se répète constamment avec les caractères propres à ceux de son
délire
(triste chez les mélan- coliques, etc.). III.
ion des attaques : Aura; - altitude du crucifiement; arc de cercle;
délire
, hallucinations. Contrac- ture consécutive des
y reviendrons plus loin. DE l'hystéro-épilepsie. 4·I3 Dans son
délire
, il voyait toujours des hommes avec des fusils qu
veille, il a eu une série d'attaques de 8 à heures du soir. Dans le
délire
terminal, il ne parlait que de bâtiments de gue
s complet. Rarement on voit apparaître dans des cas de myxoedème le
délire
ou l'état maniaque. Du côté delà motilité, nous
t les bas, quelle que soit la moda- lité morbide (delirium tremens,
délire
aigu, manie) dans laquelle on la constate. Elle
souvent totalement nouveau que se forgent les aliénés atteints de
délire
systématique depuis longtemps; il n'est pas rare
mier cas concerne une demoiselle de soixante-dix ans, at- teinte de
délire
systématique constitué par d'idées de grandeur et
emme, mais à une femme de trente-cinq ans, atteinte, elle aussi, de
délire
systématique mégalomaniaque). M. Bartels insist
ielle du cerveau (1866) et quelques communications importantes : Du
délire
hypocondriaque dans une forme grave de mélancol
ocondriaque dans une forme grave de mélancolie anxieuse (1880) ; du
délire
des négations (1882) ; de l'ab- solu et de l'in
Congrès de médecine mentale de 1889 sur l'Origine psycho-motrice du
délire
. CoTARD ne laisse derrière lui que des regrets
broso, 291 ; aug- mentation des- chez les enfants mineurs, 458.
Délire
(origine psycho-motrice du), par Cotard, Gariii
es d'attaques hystériques, syncopale, épileptoïde, démoniaque, de
délire
, de contractures, de sommeil, de catalepsie, et
'aller lui chercher un singe et une tortue d'Amérique. La nature du
délire
est ordinairement triste (durée de quatre à cin
s seraient plus fortes. Dans ses attaques de décembre, elle a eu un
délire
de parole très prononcé. Elle parle tout le tem
té, les atta- ques syncopales, l'arc cercle, les hallucinations, le
délire
de parole, les tentatives pour mordre les perso
d'un à cinq mois ; à onze ans, une fièvre typhoïde compliquée de
délire
et le laissant plus nerveux qu'auparavant ; à dou
ales, il est à peu près impossible de lui arracher la preuve de son
délire
. M. Norman fait justement remarquer en terminan
e de ces malades avait commis un crime, - hypothèse que la forme du
délire
rendait vraisemblable,-on n'aurait pas même sou
tre point digne de re- marque, c'est la rapidité de la guérison (le
délire
n'a pas duré plus d'une semaine; il n'était pas
ffraient l'aspect d'alcooliques, avec hésitation dans la marche, et
délire
maniaques à certains moments. Il faut voir dans
araissent ces signes, accom- pagnés de nausées, de vomissements, de
délire
. Ces malades ont hérité de leurs parents d'une
les états mélancoliques liés aux névroses convulsives, ainsi que le
délire
des persécutions avec ses périodes caractéristiqu
lancolie : cl). La mélancolie avec conscience qui évolue sans aucun
délire
. b). La mélancolie anxieuse (gémisseurs de More
ment des attaques congestives. 11 a remarqué que les paralytiques à
délire
expaasif n'en avaient jamais. M. CHR1STIAN. -Qu
ations des muscles dans les psychoses. Il s'agit ici de deux cas de
délire
aigu développé à la suite de délire général hal
s. Il s'agit ici de deux cas de délire aigu développé à la suite de
délire
général hallucinatoire. L'autopsie se traduisit
s pathologiques anciennes, qui n'out d'ailleurs rien à voir avec le
délire
aigu mortel. Quant aux altérations musculaires el
le a, malgré ses variétés cli- niques, ses symptômes physiques, son
délire
spécial, enfin ses lésions propres; si on a soi
sont les alcooliques héréditaires qui' sont le plus souvent pris de
délire
alcoolique. Mais, ce n'est pas tout : comme a p
ton, 1889. - Médical and surgical reports. ;D DESCOURTIS (G.). Du
délire
récurrent. {Etude de psychologie patho- logique
es paralytiques. Les formes chroniques de démence consécutive et de
délires
systématisés offrent en général un poids spécif
confirme l'assertion du Dr Mielle, suivant laquelle ce n'est pas le
délire
expansif, mais bien la démence progressive de la
ancolie et de lypé- manie dans le sens indiqué par Baillarger, d'un
délire
général. On trouve tout d'abord, comme répondan
s'influencent ré- ciproquement, d'où naissent des modifications de
délire
et d'évo- lution constituant des espèces hybrid
se son diagnostic de dégénérescence mentale sur l'évolution même du
délire
, sans parler de l'hérédité de son sujet. M. III
adynamie extrême. La dégénérescence amyloïde de ces organes dans le
délire
aigu et les psychopathies de même origine est c
du cerveau, 4 cas de psychoses séniles, 3 observations de vésanies (
délire
général hallu- cinatoire-fol.syst. hypochondria
ober dans les troubles psychiques partiels; il faut le qualifier de
délire
des actes; 3o La sphère morale est atteinte, ma
s italiens, dans laquelle il s'agissait d'une psycho- pathie aiguë (
délire
général, hallucinatoire, avec désordre dans les
ence dans les idées, loquacité, exaltation, violences, malpropreté,
délire
confus des actes. Tout à coup, après une nuit c
constamment; insensibilité des pupilles à l'é- gard de la lumière.
Délire
des grandeurs, affaiblissement de la mémoire av
ysie générale de plus en plus accentués; satisfaction pathologique;
délire
des grandeurs. Pendant le quatrième mois, la dé
traité un homme atteint pendant les fatigues mêmes de la guerre de
délire
de grandeurs avec troubles de la parole caractéri
produisant en- suite par des phases intervallaires et passagère de
délire
mélan- colique, de délire hypochondriaque, d'ex
des phases intervallaires et passagère de délire mélan- colique, de
délire
hypochondriaque, d'exaltation maniaque, tous ép
aduit par des attaques convulsives du désordre dans les idées et du
délire
d'ordre hystérique; la jeune fille de trente-ci
er des accès d'agitation violents. On remarquera également que le
délire
chronique hallucina- toire à hallucination très
s de grandeur : il appelle cette entité une Verrucktheit partielle (
délire
partiel des auteurs français). Grie- singer adm
devrait lui attribuer. Les élèves de Griesinger restent attachés au
délire
partiel primitif du mailre (pl'imoel'e Yerrucic
nsécutive à la mélancolie, plus rarement à la manie ; le système de
délire
, jus- qu'alors soumis à maintes fluctuations, s
; il y faut comprendre un grand nombre de folies puerpérales et des
délires
de l'alcoolisme. Le pronostic, d'après ce savan
Autrement dit, il réprouve le terme de Verrucktheit dans le cas de
délire
hallucinatoire plus ou moins organisé, et sépar
ntes : 1° Folie systématique chronique, dépressive, qui comprend le
délire
des persécutions proprement dit, la folie systé
utions proprement dit, la folie systématique hypochondriaque, et le
délire
plus ou moins organisé des onanistes ; 2° Folie
tre langage quand Mayser a séparé du Wahnsinn de Krafft-Erbing le
délire
asthénique aigu. Prenons un exemple, un cas simpl
ie systématique aiguë primitive (Verrucktheit). De Krafft-Ebing, un
délire
systématique halluci- natoire (Wahnsinn). Wille
dre confus dans les idées (e ? 'tt)HT<6 ! <)enfin, Mayser, un
délire
asthénique-sans comp- ter les autres dénominati
que le premier geme e a pour élément la prédominance d'un corps de
délire
qui constitue le moteur de la sensibilité moral
, est loin d'exclure un trouble vésanique. La coexistence de deux
délires
, l'un épileptique, l'autre vésanique, chez le mêm
ème, il s'agissait d'un oncle et d'une nièce, atteints tous deux du
délire
de persécution avec craintes d'empoison- nement
. Luys. M. Delasiauve remet en question la pseudoi ? zonoinaizie ou
délire
partiel diffus et l'envisage au point de vue de
comparé à la folie à deux, où l'on voit l'organe actif inventer le
délire
, et l'organe passif le donner. Suivant que, che
ne qui seront appelés à observer ces mala- dies. Ch. Féré. Il. Du
délire
aigu; par le Dr MARTEL BRIAND. Thèse de Paris,
ence égarée, la plus intense quoique l'une des plus courtes, est le
délire
aigu. Ce n'est pas un écart, une fausse route, c'
l'opinion intime perce d'un bout du travail à l'autre, considère le
délire
aigu comme une entité morbide susceptible d'êtr
dans des modifications du liquide ! sanguin la cause de la gravité du
délire
aigu. L'aspect typhiquc de ces malades semble,
la folie puerpérale, l'état de mal épileptique achève de dégager le
délire
aigu de ses similaires, et d'en parfaire l'indi
é. En somme, on doit considérer ce travail comme une monographie du
délire
aigu à laquelle l'auteur a apporté le con- ,tin
, avril 1881.) .) BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE llnt ? ru (11.). - Du
délire
aigu. Vol. in-8" de 102 pages, prix : 3 fr. Par
uleurs excessivement vives avec vomissements ? sans convulsions, ni
délire
, ni perte de connaissance..Après deux ou trois
esse 1 le bilan de * l'ensemble'1 des' questions'se'rattachant aux'
délires
i qui, pré- cèdent, accompagnent ou suivent les
ériode prodromique'ou durant,la * phase,pyré- 2 tique ? le nom-Ide,
délires
fébriles, bien. que beaucoup,,d'entre 'elles'ém
iée,par,LégTând,du,,Sulë ' sous, le 1 nom de folie - ,du doute avec
délire
, du toucher, ^mais qui en, diffère, par ce fait
1J111 tytly ,1 , .<'I,IJJt i --viot (i-t[(.p 3J,, i-r b IX.1- Du
délire
aigu ;- par 1 le prof.1' FùRSTNER'(d'Heidelberg)
ie et de mélancolie à formé systématique, l'auteur a vu survenir du
délire
aigulcaractérisé par l'hyperthernie, de 'l'agit
lâ mârclïépernicieuse"le,professeur, Fürstner conclut à l'entité du
délire
aigu, mais, comme syndrome.- lui 11-i --Il tLi
e son affection en deux périodes : la première, caractérisée par du
délire
intel-'k lectuel'constituant une sorte de mélan
ement, c'est-à-dire de f"ééo"rëe du' cerveau ? 3 La" période"61 de1
délire
intellectuel" né"'coïncidé -, pas,, en Il effet
re d objectivité. )pUqtto3'ni I 3° Ce' souvenir et' la substance du
délire
intellectuel i n'exer ; 6entl qu'une très-faibl
s't 4n mmosmb si 'iuff) h mqnsïil yb insiv üIJ,YIX ? OBSERVATION DE
délire
'épileptique;1 coexistence CHEZ UNI,ÉPI- LEPTIQ
; tive. Sous ces influences, il est pris tout à coup d'un, accès de
délire
: que je caractériserai, tout à, l'heure, et .d
tervenu un» ( éléiient>j nouveau,] pour, hâter, l'éclosion de ce
délire
. J'ai retrouvé cet élément dans les' ahté-' céd
raumatisme,- quel ? conque, développa de toutes pièces un a,ççès de,
délire
alcoolique. 3, Quand, à la, suite de l'arrestat
interrompre son service,, il présentait tous les signes, de,, ce *
délire
,* voyait des .figures grimaçantes sur les murs,
pour rompre son équilibre intellectuel et'' le faire entrer dans un
délire
actif.' " '" ? 11, '' 1 '' ' "' ''J'ai cru devo
tet. Il faisait bien son service, mais il était sous l'imminence du
délire
dans lequel il est entré par ce que l'on pourrait
tous les jours un quart de litre de rhum ; il a présenté un jour du
délire
alcoolique sous l'influence d'une émotion morale.
ce la série des communi- cations par la lecture d'un mémoire sur le
Délire
aigu '. " M. Jolly présente un travail sur la P
concernant les altérations musculaires rencontrées par lui dans le
délire
aigu. M. SCHULE communique une Etude sur le tra
palement de la vue, se produisant surtout la nuit, d'autres fois un
délire
lypémaniaque ou maniaque, plus ou moins systémati
ou moins systématisé. Dans les derniers jours, survient souvent, un
délire
vulgaire, surtout nocturne. " Cii. FÉRÉ. , ,
Dégénérescence, des races humai- nes, 136. W<t i. - -A /"il
Délire
aigu, par llLaBriand,' 144;- par Furstnei,, 273
par Furstnei,, 273. 4 ? 1 ? Délire'de pésécution, 288.,1 il r'1
Délire
partiel diffus, 131. * ^ Diabétiques,' (contrib
ignei objectif de la ma- aalladie, pars Kowalewski,, 278. - ïjpi (
Délire
), par Garnier, 284 ; (Pré- voyance de l'état à,
. Certains sujets, qui ont fait une fièvre typhoïde prolongée, avec
délire
ou stupeur, à partir d'une certaine période, du h
convalescence, non seulement ce qui s'est passé pendant la période de
délire
ou de stupeur, mais encore ce qui s'est passé pen
science étaient conservées. Certains sujets, à la suite d'un accès de
délire
alcoolique, ne se rappellent pas qu'ils ont fait
e son mari provoquait chez elle des désordres mentaux allant jusqu'au
délire
. Il lui était arrivé fréquemment de poursuivre so
ont des pituites, des rêves caractéristiques, des hallucinations, du
délire
. » L'hystérie pourrait presque être affirmée, e
es. Elles constituent la base de ce que Morel a décrit sous le nom de
délire
émotif, de ce que d'autres auteurs ont étudié sou
nt étudié sous le nom de folie avec conscience, de folie du doute, de
délire
du toucher ou de folie instinctive oit impulsive,
rs une véritable maladie mentale et rentre dans la série des faits de
délire
émotif ou de folie avec conscience. Nous voulon
ns les asiles publics, et qui ont été décrits sous les noms variés de
délire
émotif, de folie avec conscience, de folie du dou
iés de délire émotif, de folie avec conscience, de folie du doute, de
délire
du toucher, et enfin sous les noms de syndromes é
émence ; 8° Dans quelques cas rares, elles peuvent se compliquer de
délire
de persécution ou de délire mélancolique anxieux,
cas rares, elles peuvent se compliquer de délire de persécution ou de
délire
mélancolique anxieux, à une période avancée de la
le père avait été longtemps aliéné. Cette femme est bientôt prise du
délire
des persécutions et se croît en butte à l'animosi
i montrer son erreur, mais finit par se trouver entraîné dans le même
délire
. C'est un de ces faits curieux de folie à deux, q
s notable d'excitation nerveuse, et dans les moments qui précèdent le
délire
tranquille ou loquace, que cet auteur compare ave
des idées, le sommeil agité, les veilles, l'imagination dépravée, le
délire
, la folie. La sécheresse, la rigidité, que contra
sse en s'y accrochant par les pieds, etc., etc. Pendant la période de
délire
qui suit, la malade voit des chats, (qui sont pou
-Annc. SOMMAIRE : Dégénérescence mentale avec troubles hystériques.
Délire
mélancolique survenu au deuxième mois de la gross
itude et dans la toilette on observe une négligence hors ligne. Son
délire
se résume en ceci : elle est très malheureuse ell
à la tristesse comme avant. Elle a quitté Paris débarrassée de son
délire
mélancolique et jusqu'à présent la guérison, cons
elle. Le père, â la suite d'une discussion, est mort dans un accès de
délire
qualifié « fièvre cérébrale ». La mére, quoique d
-il. â près de 500.000 francs. Par surcroit, il tomba malade (fièvre,
délire
) pendant une période d'instruction militai e. C
e partie de la nuit. Le lendemain, l'exaltation fut très grande; le
délire
continua ; c'était surtout un délire de sensation
l'exaltation fut très grande; le délire continua ; c'était surtout un
délire
de sensations. La pression que j'avais exercée su
es individus bien équilibrés vis-A-vis de l'alcovl, et qu'une fois le
délire
alcoolique constitué, il offre un tableau symptom
produit synthétique des diverses influences héréditaires». Aussi le
délire
alcoolique des prédisposés ne ressemble pas au dé
es». Aussi le délire alcoolique des prédisposés ne ressemble pas au
délire
alcoolique stéréotypé. Chaque malade y ajoute sa
l'affaiblissement précoce des facultés mentales, le polymorphisme du
délire
caractérisent 1 alcoolisme des dégénérés. Néanm
ombre des excès devient plus grand. Au début, l'alcool y engendre son
délire
spécial : peu à peu il ne joue plus que le rôle d
e probablement ; il étouffait, criait se plaignait, chantait comme en
délire
. Je ne sais quel diable le possédait. Il est al
éjà été hypnotisés. Un paralytique général, dont l'intelligence, sans
délire
, suffisament conservée, excluait toute idée de ma
nose ou de la suggestion mentale. Or, il est toute une catégorie de
délires
, observés surtout chez les dégénérés (ceux qui so
une dégénéré ayant puisé dans un événement vulgaire les éléments d'un
délire
à forme mélancolique. On verra le rôle prépondéra
uestre dans le courant de mars 1888. A la colonie, la marche de son
délire
tut assez irrégulière. Elle a affecté le type rém
tant l'attitude en rapport avee ces deux états bien différents. Son
délire
fut surtout remarquable par ses phénomènes halluc
dominance remar- quable sur les sens de la la cuz et de l'ouïe. Son
délire
, d'ailleurs, qui se mani-festat mieux alors au de
physionomie un aspect spécial. ?n pouvait lire, en quelque sorte, son
délire
sur son visage. En quelques jours, l'érèthisme
ur son visage. En quelques jours, l'érèthisme s'amende un peu et le
délire
se circonscrit. Pranzini reprend son rôle ; L...
i transformée, elles deviennent un aliment facile pour l'entretien du
délire
. Le malade éprouve-t-il une sensation quelconque,
ntes. Le 28 décembre, une nouvelle exacerbation se produit; le même
délire
hallucinatoire occupe la -cène: mêmes phénomènes
ne rémission d'un mois. En février 1889, troisième exacerbation; le
délire
est, cette fois, plus fran chement mélancolique
l'état émotif de notre malade réside ici la seule cause de l'accès de
délire
que nous avons décrit; nous avons assisté à une v
pparente que prennent parfois les idées de persécution. En somme, son
délire
ne repose comme base sur aucun fait matériel, sur
alade. Notons encore les particularités suivantes : la dominante du
délire
reste toujours la note mélancolique, mais l'analy
e notre malade avait des bouffées délirantes qui nous rappelaient les
délires
d'emblée; le voici maintenant mobile, protéiforme
onceptions délirantes. Bien que restant foncièrement mélancolique, le
délire
de notre malade présente pourtant à l'occasion le
la conscience est obscurcie, ces représentations s'incorporent à son
délire
, au lieu de rester à l'état de conceptions imagin
d'un caractère de mobilité et d'extériorisation rappelant celui dans
délires
toxiques. Loin de moi l'idée de généraliser et
é. A la vérité, le dégénéré pourrait bien présenter a l'occasion un
délire
mélancolique se rapprochant beaucoup du tableau c
d'Août 1888) a constaté des effets favorables dans l'hypocondrie. le
délire
de persécution avec mégalomanie et hallucinations
rcevoir dans notre rêcente publication (1). Rappelons ici un cas de
délire
de persécution sans hallucinations ni mégalomanie
tribunal dans cette nouvelle aflaire. CHRONIQUE ET CORRESPONDANCE
Délire
Electrique On signale aux Etats-Unis une singul
bizarres et des mots qui n'avaient aucun sens, mais tout cela sans
délire
, sans aucun trouble des facultés mentales. Des
roite du corps ; celles-ci se généralisèrent et s'accompagnèrent de
délire
; elles de- vinrent de plus en plus fréquentes
aniques. Pour lui, les psychoses fébriles sont caractérisées par un
délire
auquel le moi prend peu de paît, tandis que les
essant d'établir une échelle entre la mélancolie avec stupeur et le
délire
aigu, il est bien difficile d'en déterminer sci
même forme de trouble mental, ils diffèrent quant à l'évolution du
délire
, et chacun d'eux présente des particularités qu
plus de repos, il vit aux écoutes et interprète dans le sens de son
délire
les faits les plus insignifiants. Voici le fait q
der, il aura mon derrière x, et exaspéré de cette insulte, dont son
délire
a fait tous les frais, il décide qu'à la première
les détails que nous venons de donner la succession des faits. Son
délire
nous apparaît systématisé; si l'évolution semble
liéné irres- ponsable d'un acte tout entier sous la dépendance d'un
délire
de persécutions des plus nettement systématisée
1. llaânttn, qui l'a vu à son entrée, certifie qu'il est atteint du
délire
des persécutions : « On le regarde de travers, on
Cet homme, qui a passé successivement par les phases classiques du
délire
chronique, a été interné de nouveau a Sainte-Anne
ance des médp- cins ordinaires qui mettent dans leurs certificats «
délire
des persécutions», alors qu'il faudrait dire to
volontaire, l'intelligence des signes du langage écrit, la faculté
délire
à haute voix et de copier persistent intégralem
ente agitation, céphalalgie très intense, vomissements fré- quents,
délire
; il faut l'isoler. Mort soudaine quelques heures
ne manquent presque jamais dans la mélancolie et dans les formes de
délire
systématisé, sont plus rares et moins importantes
e les patients de marcher. Elles sont parfois l'origine réelle d'un
délire
systé- matique (observation à l'appui). En agis
nte-Anne. Le sujet tiré était : Estomac (anatomie et physiologie) ;
Délire
dans les maladies aiguës. Les deux questions re
ts entre la folie des héréditaires, les folies intermittentes et le
délire
chronique. Société d'anthropologie. -Le bureau
rand*père paternel mystique, violent. Grand-oncle paternel suicidé (
délire
de persécution) ; une flle de ce dernier hystériq
lade) s'est suicidé en se jetant dans un puits; il était atteint du
délire
de la persécution (ses enfants sont morts les uns
i, vers 12 ans, se sont ajoutés des accès d'épilepsie compliquée de
délire
(hallucinations, excitation maniaque, etc.). Le
ans est atteinte d'un rhumatisme articulaire subaigu accompagné de
délire
qui se term'ne par de la mélancolie agitée avec
ande du pouls); graduellement, la prostration devient ex- cessive ;
délire
; incontinence de l'urine et des matières; acciden
es maladies nerveuses et cérébrales d'un autre ordre, voire dans le
délire
de la fièvre traumatique (une observation à l'app
est fréquente et les troubles mentaux ont été souvent signalés. Le
délire
mélancolique, la folie soupçonneuse des phti- s
rs après le gauche fut pris également et la malade succomba avec un
délire
fébrile le douzième jour. En résumé, absence d'
l a été atteint de manie, et le frère de la malade a été atteint de
délire
alcoolique. Mme W..., dès sa plus tendre enfanc
manie), continuant à moins de guérison sous une forme déterminée de
délire
pour finir par la démence. Telles étaient, par
es dans son livre classique. En 1863, Swell émit l'opinion que le
délire
systématisé de persécution et de grandeur (délire
l'opinion que le délire systématisé de persécution et de grandeur (
délire
chronique de Magnan) peut se développer sans êt
ins auteurs, Westphal en particulier, n'admettent pas du tout qu'un
délire
systématisé puisse être un état secondaire. 392
392 .REVUE DE PATHOLOGIE MENTALE. , On admet généralement que le
délire
chronique 1, laisse intac l'appareil logique de
M. Rosenbach croit que c'est une erreur; il est même d'avis que le
délire
chronique ne peut évoluer que sur un fond de dé
. Ce ne sont pas les halluci- tions qui fournissent les éléments du
délire
, les idées délirantes les plus bizarres surgiss
nations peuvent être interprétées par le malade dans le sens de son
délire
prouve qu'il existe déjà une certaine débilité
même contre l'opinion généralement répandue que, dans le cours d'un
délire
chronique, les idées ambitieuses surgissent com
des idées délirantes, des illusions et des hallu- cinations dans le
délire
chronique prouvent le contraire, Qu'on peut enc
eurs observa- tions ; ils ont des obsessions, des impulsions et des
délires
variés à début rapide et à évolutions irréguliè
uestions il répond par un sourire d'idiot (démence progressive sans
délire
ni agitation). L'examen révèle de l'méga- lité
ncore que l'homicide ne fut commis par le père que dans un accès de
délire
. Toujours est-il que depuis cette époque des lé
affectives sans la folie. Signalons aussi les pages consacrées au
délire
politique et au délire religieux où l'on trouve
e. Signalons aussi les pages consacrées au délire politique et au
délire
religieux où l'on trouve d'intéressants exemples
lire religieux où l'on trouve d'intéressants exemples de ces divers
délires
. Sortant alors de l'asile, l'auteur nous fait f
l. Question proposée : « De la coexistence, chez un même malade, de
délires
d'origine différente (alcoolique, épilep- tique
ns plus tard, diverses paro- les qu'il prononce pendant la phase de
délire
, à la fin de[ses attaques. Ophthalmies chroniqu
- sieurs fois avec des intervalles de grands mouvements. 3° P. de
délire
. Enfin, le malade retombe définitivement sur le
minaison. Lorsqu'il s'agit de la del'l11ère attaque d'une série, le
délire
est suivi de quelques instants de calme, puis l
n fixe ; la durée totale de la série a été de 35 minutes. 3° Pas de
délire
. 27 janv. Début des attaques à une heure de l'a
d au dehors de la bouche, mais elle n'est pas mordue. 3e période (
Délire
). Après ces contorsions, l'enfant exé- cute une
condes dans cette position. - Dans d'autres attaques, la période de
délire
est très net- 42 2 HI STÉRO-IsPILEPSIP. ment
et tout se borne à une seule attaque. Il n'y a pas eu de période de
délire
. Une autre attaque produite dans les mômes cond
46 HYSTÉRO-ÉPILEPSIE : GUÉRISON. présenter isolément des phases de
délire
plus ou moins prolongées, ainsi que cela a été
ON SUR L'HYSTÉRIE ET L'ÉPILEPSIE. 53 passage rapide du clownisme au
délire
. Nous avons ob- servé plusieurs fois ce fait à
aides, qu'on voyait survenir la résolution et bientôt la période du
délire
; il y avait eu,en définitive, avortement des p
s sanglots, plus rarement par un rire inextinguible accompagnant le
délire
. Dix minutes ou un quart d'heure après, le mala
diminue très notablement la fréquence des accès. VI. Epilepsie,
délire
, idées de suicide; mort par érysipèle de la fac
respiration devient fréquente et stertorcusc et l'accès épilepsie;
délire
. 57 se termine au bout de 5 à 10 minutes, sans
emment, dans l'intervalle des accès, une agitation extrême, avec un
délire
caractérisé par des idées politiques en faveur
e sur le veilleur pour l'étrangler. Cette agitation, accompagnée du
délire
habi- tuel, persiste pendant trois jours pleins
bliothèque. Cependant dans le courant de 1877, la pré- dominance du
délire
devint telle qu'on dut le faire passer à la sec
tes qu'on est obligé de laisser le malade constamment camisolé. Son
délire
est raisonné : il raconte avec un air de profon
ion avec l'état symptomatique, dont le phénomène principal était le
délire
. Sans doute, l'intelli- gence avait progressive
MÉDICAL, 6, RUE DES ÉCOLES. MAGNAN. De la coexistence de plusieurs
délires
de nature différen- te chez le même aliéné. In-
igastre; deux demi-lavemens avec douze gouttes de laudanum.— Le soir,
délire
pour la première fois; agitation, force musculair
rnier symptôme fut le prélude d'une mort prochaine, qui eut lieu sans
délire
, sans convulsions, le 18 janvier à quatre heures
ue va toujours croissant jusqu'au 16. Il s'y joint de l'agitation, du
délire
, interrompus par un affaissement qui simule le ca
ent difficile, sifflante; la voix rauque. A ces symptômes se joint du
délire
. — Le cinquième jour, respiration très-difficile
écutive. Hémiplégie incomplète avec rigidité du côté gauche : léger
délire
: fièvre. Mort le vingt-cinquième jour par suite
és intellectuelles sont à peu près dans leur état d'intégrité ; léger
délire
gai; la malade répond parfaitement à toutes les q
resque impunément une compression très - considérable. Quant au léger
délire
, ceux qui admettent que le délire est exclusiveme
très - considérable. Quant au léger délire, ceux qui admettent que le
délire
est exclusivement propre aux affections de l'arac
ascite et anasarque. Ce n'est pas la première fois que j'observe le
délire
et la fièvre dans une attaque d'apoplexie pure et
e avec communication dans le ventricule latéral. Hémiplégie complète,
délire
et mouvemens convulsifs du coté sain. Mort le cin
t fusé dans le canal raehidien; d'où l'irritation de l'arachnoïde, le
délire
et les mouvemens convulsifs. Pronostic extrêmemen
x; le hoquet et les soubresauts ont cessé. Peu ou point de loquacité.
Délire
très-analogue à celui du delirium tremens. Le pou
plus profond; que la céphalalgie, l'exaltation de la sensibilité, le
délire
, les mouvemens convulsifs lui sont souvent complè
clinique dominant est tantôt la prostration et la stupeur, tantôt un
délire
symptomatique, avec absence de douleur, ou d'autr
stupeur, forme adynamique; 3° la forme d'excitation désordonnée ou de
délire
, forme ataxique. Ainsi il est des pneumonies, des
le malade succombe en quelques jours, et souvent inopinément avec le
délire
le plus violent, à la manière des arachnitis sous
la Maison royale de Santé; il jouissait de toute sa raison. La nuit,
délire
violent; il se croit assassin de tous les rois et
haine. La même nuit est mort un élève en pharmacie, qui présentait un
délire
taciturne relatif aux objets habituels de ses étu
méninges étaient moyennement injectées. Il n'est pas rare de voir le
délire
reparaître ou augmenter notablement à la même heu
ien qui n'ait pris le change dans quelques cas, et qui n'ait cru à un
délire
symptomatique alors qu'il avait à traiter un déli
ui n'ait cru à un délire symptomatique alors qu'il avait à traiter un
délire
idiopathique, et réciproquement? Ce serait un gra
ains à l'aide desquels ils puissent, dans tous les cas, distinguer le
délire
symptomatique du délire idiopathique. Au reste, c
ls puissent, dans tous les cas, distinguer le délire symptomatique du
délire
idiopathique. Au reste, cette difficulté se repro
la forme est mixte, il y a une sorte de combinaison de stupeur et de
délire
. Enfin il est des entérites folliculeuses qui se
système nerveux central au désordre par la torpeur, la stupeur et le
délire
. L'état du cœur, que je regarde en général comme
rain le soir), m'a paru, dans quelques cas particuliers, triompher du
délire
. J'ai été conduit à son emploi par l'identité du
triompher du délire. J'ai été conduit à son emploi par l'identité du
délire
de l'entérite folliculeuse et du délire appelé de
son emploi par l'identité du délire de l'entérite folliculeuse et du
délire
appelé delirium tremens; et je puis assurer qu'en
et d'une autre part l'efficacité non moins grande de l'opium dans les
délires
sympathiques, m'ont porté à essayer ce médicament
base du traitement : j'ai choisi des malades avec dévoiement et avec
délire
. Je n'ai fait que trois essais en ce genre : l'un
a Maison royale de Santé, le 27 septembre 1828, dans l'état suivant :
délire
tranquille et incomplet; réponses justes lorsqu'o
tête et un sentiment de chaleur dans les intestins, bientôt suivis de
délire
: que le malade a été saigné deux fois, qu'on lui
e aiguë sous sa forme la plus grave et la plus rapidement funeste. Le
délire
est évidemment sympathique.—Eau de veau tamarinée
ux pots, une once de tamarin dans chaque pot.—Le 28, stupeur mêlée de
délire
.—Vésicatoire à la nuque : glace sur la tête qu'on
t mieux ; il a recouvré toute sa raison. — Le 29, assoupissement sans
délire
; tranquillité ; plaintes. Le pouls est peu fréque
neux de la langue et des lèvres; une saignée au bras; sinapismes ; le
délire
augmente. Le cinquième jour, mêmes symptômes. Tra
très-fréquent, la chaleur très-âcre; il y a de l'agitation, un peu de
délire
; le malade change souvent de place dans son lit,
5. Il meurt pendant la nuit du 5 au 6 au milieu de l'agitation et du
délire
. Ouverture du cadavre. Péritonite circonscrite
, il présente l'état suivant : face naturelle ; les yeux vifs ; léger
délire
; il répond très-bien aux diverses questions qui l
monter à cheval; la personne qui le conduit ajoute qu'il a un peu de
délire
depuis la veille. —• Diagnostic : Entérite follic
lade dans son lit pour l'empêcher de se lever ; urines involontaires.
Délire
plus fort que la veille et roulant sur ses occupa
domen paraît douloureuse. ( Sinapismes ; potion calmante qui calme le
délire
.) —~ Le i5, délire plus considérable; le malade t
reuse. ( Sinapismes ; potion calmante qui calme le délire.) —~ Le i5,
délire
plus considérable; le malade tourne la tête à dro
ataplasmes émolliens ; diète.) — Le 20, même état. — Le 21, menace de
délire
; grincement de dents. (Dix sangsues à l'anus.) —
ce de délire ; grincement de dents. (Dix sangsues à l'anus.) — Le 22,
délire
. On est obligé de contenir le malade par la camis
r. iij ; sinapismes aux mollets.) — Les 23, 24? ^5, 26, fuliginosité,
délire
, diarrhée. ( Continuation des pilules camphrées.
alternativement à chaque jambe.) — Le 27, ventre ballonné, diarrhée,
délire
, respiration très-fréquente, pouls très-fréquent.
r ; car il n'y a point de douleur perçue toutes les fois qu'existe le
délire
. Bien loin d'être surpris de la fréquence de la p
apporté le 9 octobre 1828 à la Maison royale de Santé dans un état de
délire
violent avec fièvre. Point de renseignemens posit
vec la camisole. Je diagnostique une entérite folliculeuse aiguë : le
délire
me paraît sympathique. (Saignée.) Le délire tombe
e folliculeuse aiguë : le délire me paraît sympathique. (Saignée.) Le
délire
tombe, la fièvre persiste ; le malade se croit gu
est d'une gaîté , d'un contentement extraordinaires, autre espèce de
délire
; la face ne présente pas l'expression du bien-êtr
uel il fut soumis. Le 19 octobre, changement complet dans la forme du
délire
; le malade s'imagine qu'il est mort, il ne répond
nuit. (Potion avec le sulfate de quinine; pilules camphrées.) Le 25,
délire
; pouls grêle, lâche; il meurt pendant la nuit, vi
rface du cerveau et du cervelet. — Plexus choroïde infiltré de pus. —
Délire
les deux premiers jours ; coma et mort le troisiè
cerveau sous forme comateuse ; nous avons vu que la céphalalgie et le
délire
, symptômes pathognomoniques de l'arachnitis de la
hors de la bouche, mais il oublie toujours de la retirer. Je crois le
délire
imminent et je cherche à le prévenir. Un lavement
nuit, à 11 heures, frisson d'une demi-heure, suivi d'agitation et de
délire
. Moitié 14, à 8 heures du matin, cinquante heures
lleurs extrêmement fréquent ; abdomen insensible à la pression, léger
délire
. Potion avec sulfate de quinine, 12 grains. Deu
grains. Deux vésicatoires ci la partie interne des cuisses. Le 13,
délire
violent qui oblige de fixer la malade dans son li
Le 13, délire violent qui oblige de fixer la malade dans son lit; ce
délire
est diminué à l'aide d'une potion calmante; mort
s cet état adynamique, poussant des plaintes continuelles, et dans un
délire
sourd. A l'ouverture, on trouva l'estomac reven
lombaire. Erictions stimulantes aux extrémités et le long du dos. )
Délire
; mouvements désordonnés pendant la nuit du 21 au
lement qu'il n'avait présenté d'autres symptômes que la dyspnée et le
délire
, qu'on avait constaté le volume considérable du c
ès grave. Expectation. La journée du 9 se passe bien; mais la nuit,
délire
et agitation qui cessent le matin. Le 10 matin,
s sèche ; quelques selles involontaires. Le 11, pouls petit, à 110;
délire
léger. La malade répond très bien aux questions,
de quinine. Le 12, face altérée dans la coloration et l'expression¦
délire
vague; aucune conscience de son état. La malade d
t qu'à des intervalles éloignés. Dans la nuit du 30 au 51 décembre,
délire
violent ; cris aigus, auxquels succède un collaps
e que l'essor de nos idées est absolument déréglé, c'est une sorte de
délire
, le rêve devient une série d'hallucinations ou, c
un Israélite est atteint d'hallucinations de l'ouïe qui produisent le
délire
des persécutions et la manie homicide ; il entend
'Eusapia, en agitant les bras et les jambes comme sous l'influence du
délire
psychique, imprimait à la table un mouvement d'in
remière pièce de l'Orestie, Eschyle nous montre Cassandrc prise de ce
délire
d'inspiration poétique si fréquent dans l'antiqui
forme de personnages, agissant sur la scène, les passions et Jusqu'au
délire
même des humains, ceux-ci restant à l'arrière-pla
une comédie ou Kîyôghen, intitule : Kitzné-Tsouki, où il s'agit d'un
délire
de possession par le renard qui, chez les campagn
ter détail par détail, est une peinture très exacte d'un paroxysme de
délire
hallucinatoire terrifiant. Rien n'y manque : ni l
défense violents qu'elles provoquent; ni enfin l'incorporation à son
délire
, par le malade, des réalités ambiantes, comme lor
ague et de confusion où cependant il se rend tristement compte de son
délire
et de l'inanité de ses visions, demeure sans forc
mentée sur « les fous du théâtre grec » (2), une manie aiguë, mais un
délire
hallucinatoire terrifiant ou, ce qui revient au m
is un délire hallucinatoire terrifiant ou, ce qui revient au même, un
délire
toxique, car, ainsi que la psychiatrie moderne te
oxique, car, ainsi que la psychiatrie moderne tend à le démontrer, ce
délire
est caractéristique des intoxications. Euripide
ry, april, july 1873 ; january, april, 1874). transitoire aigu de
délire
, avec illusions sensorielles et réactions violent
se succèdent, plus ou moins liés l'un à l'autre : une crise aiguë de
délire
hallucinatoire nocturne, un accès de dépression m
es, très différents et très spéciaux, qu'il doit réellement avoir: au
délire
hallucinatoire, l'explosion nocturne, brusque, ai
d'Euripide. Nous nous trouvons encore là en présence d'un accès de
délire
provoqué par une divinité et qu'une autre divinit
éclarer que nulle part il n'existe une reproduction plus exacte de ce
délire
hallucinatoire passager qui ressemble à un rêve e
ve en action, à un rêve somnambulique et que j'ai nommé pour ce motif
délire
, onirique, que dans la crise en laquelle Hercule,
e on sort d'un état de somnambulisme ou, ce qui revient au même, d'un
délire
de rêve, sans se souvenir et sans se rendre compt
folie, n'isolent pas, dans une description bien nette, cette forme de
délire
toxique si fréquemment et si fidèlement mise à la
manger. L'inanition fait d'ordre général, est capable de produire le
délire
et la folie. La dyspepsie engendre des troubl
oulie, l'aphasie, le vertige, les hallucinations, les idées fixes, le
délire
aigu, la folie. D'après M. Pron, la théorie de
voyons qu'elles sont de même nature; la personne qui fait le sujet du
délire
seule varie; c'est Jésus dans un cas ; c'est un m
fe, ancien interne de Remond de Metz, a soutenu récemment (Du rêve au
délire
, Galette des hôpitaux, 190?, n' 16, p. 453) avec
6, p. 453) avec talent cette opinion qu'en somme, entre le rêve et le
délire
de rêve, entre le délire de rêve et le délire pro
tte opinion qu'en somme, entre le rêve et le délire de rêve, entre le
délire
de rêve et le délire proprement dit, il n'y a que
me, entre le rêve et le délire de rêve, entre le délire de rêve et le
délire
proprement dit, il n'y a que des différences de d
te psychique. Mais il y a une différence complète entre le rêve et le
délire
en ce que les centres nerveux enjeu dans les deux
rêve est un acte psychique purement polygonal; pour qu'il devienne du
délire
, il faut que O intervienne. Le polygone rête, O s
vienne du délire, il faut que O intervienne. Le polygone rête, O seul
délire
. ¦ 0 étant fortement absorbé par la pensée
e physiologique et le pathologique. Du rêve à l'hallucination et au
délire
on peut trouver tous les termes de transition ins
n'est-il pas indispensable de laisser à ces mots rêve, hallucination,
délire
, leur sens spécial, propre? Duprat (1) montre l
sponsable et le fou, il n'y a plus de ligne de démarcation nette : le
délire
irresponsable n'a plus rien d'« anormal en soi. »
ne songe à s'élever contre cette idée. Donc, l'hallucination et le
délire
sont de même nature que le rêve, ont de grandes a
se sent poussé à l'écrire; c'est pour lui une manière d'exprimer son
délire
. ïl s'est senti amoindri et comme obsédé ; de là
tervention de la tireuse de cartes. Sommes-nous en présence du vrai
délire
chronique de persécution, de la maladie de Lasègu
avec sa série de périodes bien marquées? Non, car, ici, le contenu du
délire
est constitué par des hallucinations ; le malade
llucinations se sont développées très rapidement. Pourquoi dans son
délire
joue-t-il le rôle-de médium ? C'est qu'à l'âge de
au spiritisme ; il prit une part active à des séances privées. Or, on
délire
toujours dans le sens de ses premières idées. C
se à début brusque avec signes d'irritation méningée, vomissements,
délire
, convulsions, coma : si l'enfant se rétablit, il
is répétée, la cortieatite excitée amènera le malade à répondre, le
délire
sera constitué. Celle, interven- tion sensoriel
e otite ou d'une mastoïdite fébriles, on peut voir se développer un
délire
passager ou de la confusion mentale : le mode p
rpeur et de lucidité, de dépression et d'excitation, de repos et de
délire
ou de convulsions se répètent et se mêlent ; c'es
ation du coma chez les saturnins. Celui-ci est donc rare d'emblée :
délire
ou accès épileptiformes annoncent l'imminence d
s solanées (belladone, atropine, jusquiame). De la congestion et du
délire
accompagnent ceux-ci, de l'hypothermie et de la
une exubé- rance, un débordement de l'individualité, comme dans le
délire
des grandeurs, par exemple. Dans l'autre se pla
ues occupent une place prééminente. 11 n'existe chez l'aphasique ni
délire
ni confusion mentale au sens des aliénistes; l'in
s. Avec d'autres, on ne peut avoir un entretien suivi (manie aiguë,
délires
hallucinatoires aigus). Certains ne répondent pas
isme absolu. Les aliénés partent souvent spontanément (manie aiguë,
délires
hallu- cinatoires, confusion mentale délirante,
nt modifiée. Dans la paralysie générale, l'excitation maniaque, les
délires
mégalonianiaques on observe la forme déclamatoi
ive peut être exagérée (hypermimie) dans l'excitation maniaque, les
délires
hallucinatoires ; elle peut être diminuée (hypoll
ssion fixe, on observe cette variété d'amimie dans la catatonie, le
délire
religieux, les délires hallucinatoires. Le la
cette variété d'amimie dans la catatonie, le délire religieux, les
délires
hallucinatoires. Le langage mimique proprement
ements. Les déments délirants se présentent sous divers aspects. Le
délire
peut être la continuation pendant l'état de vei
de veille d'un rêve commencé pendant le sommeil ; cette variété de
délire
s'observerait assez souvent, d'après Régis, dan
ence sénile. La démence, chez les paralytiques généraux, imprime au
délire
un type contradictoire, incohérent. Dans les dé
r à titre épisodique secondairement à d'autres troubles psychiques (
délires
hallucinatoires, états émotionnels profonds), o
irs existent dans le subconscient, ils peuvent réapparaître dans le
délire
, l'état somnambulique. ' LES HALLUCINATIONS E
des intoxications. Les hallucinations sont très fréquentes dans les
délires
toxiques et infectieux, le délire halluci- nato
ns sont très fréquentes dans les délires toxiques et infectieux, le
délire
halluci- natoire, la confusion mentale hallucin
ire halluci- natoire, la confusion mentale hallucinatoire, dans les
délires
mystiques, dans le délire de persécution. LES
nfusion mentale hallucinatoire, dans les délires mystiques, dans le
délire
de persécution. LES IDÉES DÉLIRANTES Le terme
s, dans le délire de persécution. LES IDÉES DÉLIRANTES Le terme
délire
possède en psychiatrie une signification plus res
infini; elles se réduisent à un certain nombre de types; le cerveau
délire
toujours sur les mêmes thèmes. Sans doute il y a
s de négation ; idées d'énormité; idées mystiques; idées erotiques;
délires
palingnosti- flue, métabolique, de transformati
me déli- mnte sont la résultante de l'automatisme psychologique, le
délire
est mobile il forme de rêve. Dans le délire alc
tisme psychologique, le délire est mobile il forme de rêve. Dans le
délire
alcoolique aigu, délire hallucina- toire avec c
délire est mobile il forme de rêve. Dans le délire alcoolique aigu,
délire
hallucina- toire avec confusion mentale, les id
profonde dumélan- colique vrai : ces idées se voient aussi dans le
délire
alcoolique chro- nique. Chez certains vieilla
Les idées de persécution sont très importantes dans la paranoïa, le
délire
de persécution de la folie systématique primitive
dre, ;'t lutter contre leurs ennemis quand ils ont systématisé leur
délire
; ils deviennent persécuteurs et sont ainsi des al
cuteurs et sont ainsi des aliénés extrêmement dangereux. Dans les
délires
toxiques, comme le délire alcoolique aigu, les id
liénés extrêmement dangereux. Dans les délires toxiques, comme le
délire
alcoolique aigu, les idées Plt.iTIQ114 : Sl.UII
cution sont en rapport avec les hallucinations, elles sont mobiles (
délire
il forme de rêve de Lasègue). Elles se rapportent
sent au moment même où le malade exprime ses idées; au cours de son
délire
il a de l'anxiété, réagit, lutte, est capable de
git, lutte, est capable de fuir, de tuer ou de se suicider. Dans le
délire
alcoolique chronique les idées de persécution o
les idées de persécution sont peu impor- tantes ; elles ont dans ce
délire
onirique un caractère de mobilité. Elles sont s
erie. Elles s'accompagnent souvent d'autres idées déli- rantes ; le
délire
est ainsi polymorphe. Les hystériques ont parfo
venir persécuteurs. Ainsi les paranoïaques qui ont systématisé leur
délire
poursuivent leurs ennemis imaginaires de leur h
aladie, l'idée de persécution passive; est très réduite. Tel est le
délire
des persécutés-persécuteurs ou raison- nants de
élire des persécutés-persécuteurs ou raison- nants de J. halret, le
délire
processif, le Querulanlenwahnsinn des Allemands
nse s'ohservent chez les persécutés alors qu'ils systématisent leur
délire
. Certains de ces malades ont la conviction prof
de se laver inces- samment les mains qu'ont les obsédés atteints de
délire
du toucher, telle l'habitude qu'ont les onomato
nt généreux, libéraux, distribuent leurs énormes richesses; mais ce
délire
des paralytiques a des caractères spéciaux dus il
ytiques a des caractères spéciaux dus il l'état démentiel, c'est un
délire
mobile, absurde, incohérent, contradic- toire.
idées de grandeur où les malades se croient pape, roi, empereur; le
délire
est très systématisé. Les idées orgueilleuses d
ées à des idées de persécution, à des idées hypochondria- (PICS, le
délire
est ici polymorphe. Elles existent aussi, mais ma
ci polymorphe. Elles existent aussi, mais mal coor- données dans le
délire
alcoolique chronique, elles sont vagues et impré-
néraux se plaignent d'avoir des viscères petits, rétrécis, c'est le
délire
niicromaniaquc que l'on peut voir également chez
nés sont dangereux, car souvent ils cherchent à s c venger. Dans le
délire
chronique à évolution progressive de Magna n, l
aractérisé par les idées de négation, les idées d'immor- talité, le
délire
d'énormité, le délire mélancolique, les idées de
es de négation, les idées d'immor- talité, le délire d'énormité, le
délire
mélancolique, les idées de damnation et de poss
carac- tère d'absurdité, d'incohérence qui est inhérent à tous les
délires
des paralytiques généraux. Chez les débiles ell
x les idées d'énormité ne présentent aucune systématisation. Tel le
délire
de ces malades qui se plaignent d'avoir des cen
igne nullement, connue on pour- rait le croire au premier abord, un
délire
concernant la religion, les croyances, les dogm
différentes. Certains malades atteints de folie systématique ont un
délire
mystique, tels les persécutés par le démon. Ces
uto-mutilations pour gagner le ciel. Les hystériques ont parfois du
délire
religieux coexistant ou non avec des crises con
des épidémies de démonopathie se virent chez des hystériques. Le
délire
mystique a été constaté chez les épileptiques. Il
gal omaniaques, se croient parfois Dieu, le fils de Dieu, etc. Leur
délire
religieux a, comme tous leurs délires, des cara
eu, le fils de Dieu, etc. Leur délire religieux a, comme tous leurs
délires
, des caractères de mobilité et d'incohérence to
ap- port avec l'affaiblissement des facultés intellectuelles. Les
délires
religieux que l'on constate dans certaines intoxi
, opium, alcool) ont les caractères hallucina- toires oniriques des
délires
toxiques. ' Les idées érotiques. - Un groupe sp
sont fréquents chez les épileptiques. Les hystériques, dans leurs
délires
, ont souvent des idées érotiques. Certains hyst
la démence sénile l'érotisme n'est pas rare. Durant l'évolution du'
délire
de persécution, certains malades ont des halluc
répondent nullement il leurs sollicitations. Certains malades ontnn
délire
erotique chaste, vouant un culte idéal il un êt
alades sont obsédés par des mots obscènes, des images lascives. Les
délires
métaboliques et palingnostiques. Ces idées déli
les débiles congénitaux et chez les déments. Les malades qui ont un
délire
métabolique interprètent la nature des personne
les médecins sont des ministres, les surveillants des sénateurs. Le
délire
peut s'adapter aux choses du passé, il est alor
changé en un animal (zoanthropie), en , loup (lycanthropie). " Le
délire
palingnoslique, ou délire de reconnaissance, est
hropie), en , loup (lycanthropie). " Le délire palingnoslique, ou
délire
de reconnaissance, est le délire de ces sujets
e). " Le délire palingnoslique, ou délire de reconnaissance, est le
délire
de ces sujets qui croient avoir vu jadis et rec
'alitement est indiqué dans les psychopathics aiguës, la manie, les
délires
infectieux et toxiques, la confusion mentale; il
ux et toxiques, la confusion mentale; il ne convient pas aux cas de
délires
systématisés chroniques. Les maniaques et les mél
convaincre de l'absur- dité de leurs idées. Aux malades atteints de
délires
infectieux et toxiques on expliquera qu'ils son
les encéphalites qui se tradui- sent par les convulsions ou par le
délire
peuvent être le point de départ des idioties, m
ocal. D'ordre général : ce sont des phénomènes psychiques, comme le
délire
et l'agitation; des vomissements -des syncopes,
A) Chez l'enfant, les convulsions tiennent la place appartenant au
délire
chez l'adulte. C'est dire qu'il y est particuli
de contorsions, période d'attitudes passionnelles, enfin période de
délire
. Mais c'est une crise souvent très incomplète.
ier). Un malade infecté présente des symptômes cérébraux, céphalée,
délire
, jactation. agitation des membres, convulsions lo
d'émotions tristes ou gaies. La quatrième période, dite période de
délire
, annonce la fin de la crise. C'est un délire su
riode, dite période de délire, annonce la fin de la crise. C'est un
délire
surtout parlé. La terminaison de toute cette sc
elles, et la crise se termine par une période post-convulsive ou de
délire
. Ici, comme dans l'épilepsie, il peut y avoir d
ombreuses, être, suivies d'un état maniaque et constituer alors. un
délire
hallucinatoire aigu souvent caractéristique de
rnier groupe des manifesta- tions non choréiques, il faut ranger le
délire
, qu'on a distingué sous le nom de délire choréi
réiques, il faut ranger le délire, qu'on a distingué sous le nom de
délire
choréique et qui se caractérise par l'excitation
caractérise par l'excitation maniaque, par la mélancolie ou par le
délire
de la persécution ; il dépend de la dégé- néres
culier l'embolie cérébrale, ou ce sont des complications nerveuses :
délire
, manie, apoplexie, coma; ce peuvent être des co
C'est tout d'abord l'état de. mal choréique qui est semblable à un
délire
d'intoxication et qui se présente sous là forme d
le à un délire d'intoxication et qui se présente sous là forme d'un
délire
halluci- natoire aigu, d'un état maniaque ou de
sions et d'incohérence dans les idées. D'autre part, il existe un
délire
choréique : c'est une véritable psychose de dég
e joignent des tares psychiques nombreuses (obsessions, impulsions,
délires
) pouvant aboutir à la démence. Les tics sont po
es tics, les impulsions et les obses- sions, la folie, du doute, le
délire
du loucher, les inversions génitales, etc., comme
996 TROUBLES NERVEUX DE L'APPAREIL DIGESTIF. malade sommeille ou
délire
; ses reins fonctionnent mal, il y a quelque- fo
res cas,, l'oubli des usages sociaux devient complet, et démence ou
délire
, son état fait négliger à l'aliéné le réglage v
entre autres causes d'intoxication, pour ra- mener ou accroître les
délires
, les accès dé manie ou de mélancolie, d'irascib
maladies aiguës les plus diverses; il coïncide généralement avec le
délire
. Diagnostic du syndrome « gâtisme ». Le gâtisme
st le plus souvent épisodique dans la confusion mentale et dans les
délires
. Il lient il des causes diverses, soit que le mal
raire, il sera conscient et volon- taire. C'est ainsi que dans le
délire
des négations, le gâtisme surviendra parce que
est le fond mental de l'individu : ce sont ces anomalies et non les
délires
évolutifs qui sont les stigmates il proprement
ence organique par ramollissement cérébral, dans la mélancolie avec
délire
, les résultats ont été nuls d'après les travaux
E CÎ;P(1 : 1T.0-R : 1CIIIDIE\. Vigouroux a observé la guérison d'un
délire
hallucinatoire brigblique par deux ponctions lo
ie du sommeil, n'est pas uniquement diurne et n'alterne pas avec un
délire
et une agitation exclusivement nocturnes. S'il
pas dans celle-ci, à côté de la somnolence diurne alternant avec le
délire
vespéral, une céphalée prolongée et assez viole
stase papillaire et les convulsions sont plus inconstantes, mais le
délire
et les troubles bulbaires sont plus fréquents,
ds, des lotions froides dans les maladies infectieuses avec lièvre,
délire
, troubles ataxo-adynann- ques, principalement,
érescence, Réactions élec- triques. Déglutition, troubles, 983.
Délires
, Voy. Idées délirantes. lllrila- bnliq7les ou p
ation, 244. - d'énormité, - religieuses, 245. - érotiques, 246. -
Délires
métaboliques, 247. Idiotie. Parole. - mémoire
s. La malade assure que pendant son cours, elle n'a jamais éprouvé de
délire
. Dix jours après le début, l'enfant, qui avait
r exemple (563-566); cependant les vomisse-ments, la constipation, le
délire
précoce et bruyant, la para-lysie et les convulsi
comme autant de présages sinistres, les symp-tômes que voici : \° le
délire
, s'il se montre au début, s'il s'accompagne d'agi
, Chôme], Grisolle). — Une céphalalgie vive, l'insomnie opiniâtre, le
délire
loquace avec voix brève, rougeur delà face, injec
s indications, particulièrement en cas de douleur abdominale vive, de
délire
bruyant, appliquer quel-ques sangsues surle ventr
emploi des toni-ques : 1° une chaleur excessive des téguments ; 2° le
délire
bruyant avec voix précipitée, rougeur de la face
aît convenir surtout aux cas de fièvre intense avec céphalalgie vive,
délire
, symptômes ataxiques de tout genre, principalemen
es phénomènes nerveux, tels que l'insomnie opiniâtre, l'agitation, le
délire
, les soubresauts des tendons sont avantageusement
220). L'opium est sans doute beaucoup moins indiqué si l'insomnie, le
délire
et le cortège des accidents nerveux viennent à pr
s pas revenir sur les indications relatives aux différentes formes du
délire
après ce qui en a été dit plus haut (G. D. E.). —
dernier cas est beaucoup plus rare), le sub-delirium fait place à un
délire
des plus violents. Surdité; on l'observe ici à pe
terruption pendant vingt-quatre heures et même plus. A son réveil, le
délire
a cessé, la teinte livide de la face et l'injecti
Street. Dublin, 1840, p. 6); 3° les évacuations involontaires ; 4° le
délire
violent, ou au contraire le coma pro-fond; 5° les
rière les oreilles) peuvent être utiles ici, quand il y a insomnie et
délire
actif; mais les saignées trouvent très rarement l
u'à 100 ou même 140 pulsations. Jactitation, in-somnie et quelquefois
délire
. Cet état dure sept jours en moyenne (quatre jour
ne prostration profonde, l'état hydrémique, l'hydropisie générale, le
délire
suivi de coma, tels sont les symptômes qui annonc
usées et vomisse-ments bilieux ; jaclilation, insomnie et quelquefois
délire
; absence habituelle de symptômes abdominaux, tel
t une fièvre aiguë, de la douleur, une » tension de tout le corps, du
délire
, et le développement de bubons volu-» mineux, dur
nt antérieurs. Les » détails dans lesquels entre Rufus, la fièvre, le
délire
, les bubons dans les » lieux ordinaires, c'est-à-
e son intelligence et il se sent frappé à mort, ou par moment déjà il
délire
; la respi-ration est courte, accélérée, inégale,
l'anxiété s'accroît encore, le pouls s'affaiblit de plus en plus, le
délire
fait place à la somnolence ou au coma, et le mala
ngue se dessèche et noircit, les bubons s'affaissent ; il survient un
délire
frénétique ou, au contraire, de la typhomanie, pu
face vultueuse; à l'insomnie, aux rêves fati-gants succède bientôt un
délire
habituellement tranquille, plus rarement rccompag
oin de là : tous les symptômes s'aggravent, l'anxiété est extrême, le
délire
, devenu continu, fait place au coma, et le malade
vements, sont en général molles, gri-sâtres, rarement bilieuses. — Le
délire
et le coma sont des symptômes qu'on observe rarem
de longs intervalles d'assoupissement, du coma, ou, au contraire, un
délire
violent. Des soubresauts des tendons, des contrac
usées et vomissements bilieux ; jactitalion, in-somnie et quelquefois
délire
. Absence habituelle de symp-tômes abdominaux, tel
dans les derniers temps de la vie. Surviennent la fièvre hectique, le
délire
fugace, la diarrhée colliquative, la leucophlegma
a mort arrive le 3 septembre 1851. Le marasme était consi-dérable; le
délire
ne s'était jamais montré. En raison de ces fait
riode, frissons, fièvre, coup de barre, 129; — ac-cidents gastriques,
délire
, coma, 130;— durée, 131 ; —deuxième période, 131;
r ordre de gravité croissante, les suivants. Tout d'abord, c'est un
délire
somnambulique, un état second. Le champ de la con
me un peu, on tâche de l'alimenter, de la faire uriner, etc. Quand le
délire
somnambulique est terminé, on observe une confusi
n'entend rien et ne comprend rien. En second lieu, au cours de son
délire
somnambulique, elle dessine tout une crise de gra
ient retirés. Et, en fait, devant ce débordement d'injures, devant ce
délire
ordurier, devant cette pornoIaJie, je comprenais
était change et à ce point que la mère y voyait l'état d'un enfant en
délire
et qui devait mourir bientôt. Porter le diagnos
ment des maladies mentales, par M. le Dr i i (de Pau). Traumatisme et
délire
alcoolique, par le Dr Mabllie (de la Rochelle). L
e. D' Félix Regnault : L'hypnotisme et les Rayons N. D' de Majewska :
Délire
hystérique traité avec succès par la suggestion
édecine de Montpellier, sous le titre : De l'influence du rêoe sur le
délire
(essai de psycho-physiologie). Ce travail débul
ment dites. Puis sont examinés avec soin les rapports du rêve avec le
délire
et la conclusion suivante qui en découle. « Le
en découle. « Le rêve ne peut suffire à lui seul à faire éclorc un
délire
; les analogies entre ces deux états sont de pure
ntre ces deux états sont de pure apparence; lorsque le réve et le
délire
apparaissent chez le même individu, ils ne sont,
ion d'un état pathologique du cerveau ; le rêve, lorsqu'il précède le
délire
, peut être la première manifestation de cet état,
ière manifestation de cet état, mais rien de plus; il fait prévoir le
délire
, il est un prodrome, un signe du trouble de l'élé
rouble de l'élément nerveux, mais il ne peut à lui seul déterminer le
délire
. Les caractères du rêve peuvent se retrouver dans
rminer le délire. Les caractères du rêve peuvent se retrouver dans le
délire
, sans qu'il y ait pour cela relation de cause à e
Aliénés de Marseille, pour sa thèse : De i'in-fluence du réve sur le
délire
[essai de Psycho-physiologie). 3aTout titulaire
état psychique qui, suivant l'expression de Bertin, est une sorte de
délire
physiologique. Les causes les plus fréquentes d
'explique la communauté des tares. Dégénérescence cérébrale, accès de
délire
aigu, accès de mélancolie avec idées de persécuti
uccessivement les convulsions toniques, les convulsions cloniques, le
délire
de gestes et de paroles, enfin la scène de larmes
. 3. Hypnose et sorcellerie, par M. lo D' L. Demonchy. p. 174. t.
Délire
hystérique traité par la suggestion hypnotique, p
de vengeance, rien ne saurait l'arrêter dans ses idées de meurtre, le
délire
atteint même les plus sages de la veille. Voyez
seurs, hypnotisés, hypnose, couronnés par l'ordre ou la suggestion.
Délire
hystérique traité par la suggestion hypnotique
la suite de ce spectacle, elle tombe dans une crise hystérique, avec
délire
et hallucinations. Elle se voit au théâtre, chant
raitement; la malade arrache la camisole, déchire et démolit tout; le
délire
hallucinatoire persiste. Aucun des stigmates ha
lle est agitée de nouveau, elle a entendu qu'on l'appelait folle : le
délire
dure une demi-journée ; elle refuse d'être hypnot
hes constituant l'hystérie, la neurasthénie et certains genres de
délires
assez fréquemment observés, tels que les phobies
ela aucun des grands accidents que sont les attaques convulsives, les
délires
, le dédoublement de la personnalité, nous retrouv
présentent plus ordinairement les formes, esquissées ou atténuées, du
délire
du doute, de la folie consciente ou raisonnante,
s, peur des endroits clos, terreur de la locomotion en chemin de fer,
délire
du toucher...., tous phénomènes angoissants qui r
normal sombrer irrémédiablement dans les accidents irrémissibles, les
délires
systématiques et la démence de la paralysie génér
l'imitation des Primitifs italiens, souffrait d'une forme spéciale du
délire
de la perse* cution : il entendait dans le chant
ment de toucher à un fusil, d'un accès de phobie alarmante, véritable
délire
, avec pâleur, tremblement et violent effroi : «Tu
de la pucrpéralité, curent comme résultat l'apparition d'un accès de
délire
aigu et d'une fièvre puerpérale d'une extrême int
stesse, de prostration profonde, etd'autres de joie, d'exaltation, de
délire
. Comparaison précieuse des effets d'états émotion
très tenaces et très pénibles, des phobies, des états d'anxiété, des
délires
passagers, des troubles du caractère se traduisan
, c'est surtout de négativisme qu'il s'agit, ou, si vousle voulez, de
délire
d'opposition; toute sa manière d'élre répond à so
voulez, de délire d'opposition; toute sa manière d'élre répond à son
délire
intérieur. A l'occasion des premières règles, e
dimensions normales et elle cessa d'y toucher. Un nouvel accès de
délire
extrêmement actif, se reproduisit en 1894. Elle r
se du ventre et spasmes rythmés du diaphragme, par Raymond, p. 285.
Délire
hystérique traité par la suggestion hypnotique,
-quatre heures sans connaissance et pendant quatre jours il a eu du
délire
; il est resté une quinzaine de jours à l'infir-
s'est passé. Parfois, après la phase épileptiforme, il est pris de
délire
, crie, gesticule, se figure qu'il est en présence
RE. 13 3 lade a dans la soirée, une attaque épileptiforme suivie de
délire
et, lorsqu'il revient à lui, la motilité persis
rhagies. Enfin, on peut se demander si la perte de connaissance, le
délire
et la chute de la paupière gauche qu'il a prése
s dépres- sives, soit qu'ils présentent une tournure d'esprit ou de
délire
pou- vant y donner lieu, soit qu'ils offrent le
stinguer l'un de l'autre. mais qui présentent en outre une forme de
délire
absolument identique et caractérisée par des id
s les cas de conceptions irrésistibles, de folies systématiques, de
délires
partiels; certes, alors, les idées déli- rantes
ronique fibreuse.' ' P. K. XXXIX. Contribution CE QU'ON appelle :
DÉLIRE
systématique HAL- LUCINATOInE; par P. MAYSER, (
vant les auteurs. L'épithète systématique dont nous décorons le mot
délire
pour rendre, conformément à l'ex- pression des
la clarté dans la question, applique le terme qui nous occupe à un
délire
général d'ordre asthénique, tantôt aigu, tonlôt
des idées de persécu- tion fugaces de l'alcoolisme aigu, et même du
délire
des persécu- lions incurables des buveurs, auta
des persécu- lions incurables des buveurs, autant de variétés de ce
délire
gé- néral, ce qui ramène sur le terrain l'éléme
composant en 367 hommes et 93 femmes; 120 hommes y sont entrés pour
délire
consécutif à l'usage du haschisch, 13 pour dé-
convulsive, mais aussi d'autres mauifestatioes de la même névrose
délire
, hallucinations, dyspnée. Cu. F. V. SUR l'actio
oordination extrême dans les extrémités inférieures. En même temps,
délire
alcoolique et donble paralysie de l'oculomoteur
ING. Observation d'une alcoolique de trente-quatre ans, atteinte de
délire
, de réaction paresseuse des pupilles, de parési
e : « De la FAITS DIVERS. 135 coexistence chez un même malade, de
délires
d'origine différente (alcoolique, épileptique,
uvent néanmoins quelques particularités, quant au contenu de leur
délire
, qui se trouve entrelacé avec divers événements d
qui fait intervenir ajuste litre, pour expliquer l'explosion d'un
délire
aussi prématuré, les maladies de la grossesse; ma
isputes des démons et sorciers, par Jean 1'iyerr. LFc.nAiN (M.). Du
délire
chez les dégénères. Observations prises à l'asi
VE DE SUICIDE PAR PENDAISON. - AMNÉSIE RÉTROACTIVE, MODIFICATION DU
DÉLIRE
; Par CH. FÉRÉ et P. BRÉDA. Nous avons observé
plexus brachial. - Amnésie rétroactive. Modification momentanée du
délire
. Antécédents héréditaires. -Père, bien portant;
e huit jours ; aujour- d'hui, B... semble être revenue à son ancien
délire
, et répète les mêmes propos qu'avant sa tentati
utre fait qui n'est pas moins remarquable, c'est la modification du
délire
, qui a été telle pendant quelques jours, qu'on
e la contre-partie des faits de dépression psy- chique avec ou sans
délire
, que l'on observe quelquefois à la suite de cho
qu'on a fait des distinctions à perte de vue, basées sur l'objet du
délire
, mais ce n'est pas une raison pour ne pas attri
à la folie avec conscience, la folie émotive, la folie du doute, le
délire
du toucher, etc., tou- jours si semblables à eu
é morbide d'un simple symptôme épisodique. Lorsque la question du
délire
chronique reviendra en discussion, je me réserve
chique de l'épilepsie grave et des paraly- tiques généraux, dans le
délire
fébrile. Le désordre dans les idées intellectue
t cas de folie systématique primitive dans lesquels le système du
délire
se développe au beau milieu de manifestations imp
ls ont du désordre dans les idées, mais parce que la nature de leur
délire
leur donne cette apparence. Des individus dont
ées, chez laquelle on retrouve les grandes attaques convulsives, le
délire
, les hallucinations multi- ples, l'anesthésie,
aleavecla), par Lombroso,90. Dégénérescence dans la folie, 244.
Délire
systématique hallucina- toire, parMayser, 85.
tative de suicide par) ; - (amnésie rétroactive, modifications du
délire
), 377. Pédoncules cérébelleux, 107. Persécuti
e cantonal de Genève le 31 janvier 1902, en état rl'asystolie et de
délire
, et morte le lendemain sans avoir pu être interro
cation symbolique et qui devraient être la conséquence d'un état de
délire
, sont bien plus fréquents dans la démence préco
la condition passée que faiblement elle fait revivre dans son pâle
délire
. Et le malade représenté le dernier, nous montre
persistance de la modalité même d'ornement. Dans les maniaques, le
délire
, rare, effleure à peine l'esprit, et il est suppl
es n'ont pas même le temps de préparer l'ex- pression symbolique du
délire
dans l'habillement, tandis que les seconds NOUV
éanmoins, la gaieté reparut bientôt en lui. S'agissait-il d'un vrai
délire
? Proba- blement, le malade était content de so
au bras, le croyant paralysé ? C'est pourquoi je veux croire que le
délire
, dans la psychose maniaque-dépressive, n'a ni l
blèmes de l'habit chez le maniaque ne sont pas en rap- port avec le
délire
, de quelles autres données devrons-nous déduire l
mouvement incohérent, la gaieté illo- gique du vrai maniaque et le
délire
du dément ne donnent plus d'oeuvres d'art. Eros
uoiqu'il y ait aussi beaucoup de symboles^même dans le paranoïde au
délire
napoléonien qui est repré- senté dans une figur
- lement à signification symbolique atteste de toutes façons que le
délire
est enraciné. Il résulte donc de tout ce que
n peut assurément défendre qu'il y a eu simple coïncidence entre le
délire
de persécution et la tumeur anévrysmale, mais o
er le procédé de mutation syllogislique de l'idée de persécution en
délire
mégalomaniaque, ainsi qu'il doit parfois arrive
arriver dans l'évolution des psychoses et tout spécialement dans le
délire
de persécution il évolution systématique ^type Da
du visage heureuse, mais inintelligente ; beaucoup d'exaltation, du
délire
. Le lendemain, 20 février, elle perdait ses fèc
e ; Alice elle-même eut une attaque aiguë de manie loquace, avec du
délire
; son frère, James, encore tout jeune, à déjà eu b
fixes, des hallucinations, comme l'a observé Pilez (de Vienne), du
délire
, des cris d'excitation, identiques aux troubles
e présenter sous forme agitée, violente, sous forme dé- primée avec
délire
exalté, exubérant, vaniteux ou, au contraire, du
tion ou par des alternatives d'agitation et de dépression et par du
délire
hal- lucinatoire à type onirique très caractéri
tation motrice, inquiétude. Les éléments les plus fréquents de ce
délire
hallucinatoire sont des idées mystiques, érotiq
as rares qu'ils se prolongent, susceptibles alors de verser dans un
délire
chronique, plus ou moins faus- sement systémati
volution du goitre exophtalmique. On est bien forcé de rapporter ce
délire
aigu à une poussée dans les symptômes basedowiens
iste, dit Renaut, une relation directe et de cause à effet entre le
délire
de persécution et la maladie de Basedow ». Deva
rofesseur Gilbert Ballet, cherchant la signification nosologique du
délire
de persécution chez une hystérique atteinte de go
lé- ment secondaire indispensable à l'hallucination pour aboutir au
délire
de persécution. Chez les basedowiens les impres
le goitre exophtalmique. Soc. méd. des hôp., 28 février 1890. Le
délire
de persécution à évolution systématique. Publicat
.t.tyl ? 8ettbaud, Part' HOSPICE DE BICÊTRE INVOLUTION PRÉSÉNILE.
DÉLIRE
RAISONNANT DE DÉPOSSESSION. - HOMICIDE. - RÉTIC
Dupré, le considé- rant comme un persécuté persécuteur, atteint de
délire
de déposses- sion. Le Dr Dupré a eu l'amabilité
chez P... comprend deux phases. La première est caractérisée par un
délire
de dépossession qui fait du malade un véritable
nous a paru intéressante à signaler. En effet il est admis que les
délires
du type raisonnant persistent d'ordinaire sous
aboutir à la démence. Et même pour les formes plus particulières du
délire
de dépossession, se rattachant au groupe dit des
culières du délire de dépossession, se rattachant au groupe dit des
délires
de préjudice préséniles, dans lequel notre malade
r prendre place, les auteurs s'accordent à con- sidérer, que si ces
délires
ne guérissent pas et même ne s'améliorent pas,
ge ; a peur de tomber quand elle est couchée ; se croit en voiture.
Délire
, prétend qu'on veut lui faire du mal ; crises d
riculaire est obstrué. C'est la période des céphalées violentes, du
délire
,. de la désorientation, de l'état démentiel. Ce
ela d'autant plus qu'après son admission le malade fil une sorte de
délire
avec hal- lucinations visuelles (personnes, ani
et ne donner à la tumeur que le rôle d'un adjuvant ? En tous cas le
délire
observé à l'hôpital cantonal peut fort bien avoir
bre 1908. 390 L. LEFÈVRE l'archidiacre Paris, etc.). Une foule en
délire
, gesticulante et contorsionnée fait sur son che
e. ' Elle n'a sans doute jamais présenté d'idées de grandeur, ni ne
délire
du moins depuis que nous l'avons observée. Le
(1 pl.). 295. SscLnsjJ.) et Sm'OEuLIN. Involution présé- nile.
Délire
raisonnant de dépossession Homicide, réticences
pl.), 108. 1'l'li(1.HL1\ et Séglas (J.). Involution présé- nile.
Délire
raisonnant de dépossession. Homicide, réticence
dans. la dysostose cleido-cranienne (2 pl.), par HULTKBANTZ, 95.
Délire
raisonnant (Involution présénile ; - de déposse
type Lorain (5 pl.), par , LEVI, 291, 421. Involution présénile ;
délire
raisonnant de dépossession ; homicide; réticenc
l.), par S,U1\To;'<. 295. Stéréotypies (Involution présénile :
délire
raisonnant de dépossession ; homicide ; réti
J'attends seulement la consécration du temps pour puldier un cas «le
délire
du «Imite et ilu toucher ii sa pins haute express
e. — Attaques convtilsivts. — Hallucinations de Ui vue et de Coule. —
Délire
de persécution. — Den.r ans plus tard, délire amo
e Ui vue et de Coule. — Délire de persécution. — Den.r ans plus tard,
délire
amoureux mystique. — Guèrison par ta méthode hypn
tte jeune fille m'est ramenée, sans avoir eu d'attaques, mais pour un
délire
amoureux. Elle prétend qu'un employé d'un bureau
ser. Mais 5 jours après, je réussis. Mes suggestions portèrent sur ce
délire
amoureux et sur la non-venue d'attaques. Six sé
n évidente et heureuse de la suggestion hypnotique dans ce cas de
délire
amoureux mystique produit par influencé sympathiq
ois des attaques convul-sives hystériques el des hallucinations cl un
délire
de persécution, et cl une deuxième fois un délire
allucinations cl un délire de persécution, et cl une deuxième fois un
délire
amoureux mvstique. Anesthesie chirurgicale pa
peu. Telle rst la légende merveilleuse des esprits frappeurs. Le
délire
cofeinique. Depuis trois ou quatre ans, M. Fais
provoquer une excitation cérébrale intense, de l'insomnie et même du
délire
. Dans l'un de ces cas. un délire violent, avec pr
le intense, de l'insomnie et même du délire. Dans l'un de ces cas. un
délire
violent, avec prédominance d'hallucinations visue
diffusible de la caféine devrait être recherchée. La fréquence du
délire
chez les pnenmonîques est bien connue ; mais il e
entre le commencement du traitement par la caféine et l'apparition du
délire
, entre la suppression de la caféine et la dispari
on du délire, entre la suppression de la caféine et la disparition du
délire
. M. Faisans est donc convaincu que la caféine p
lire. M. Faisans est donc convaincu que la caféine peut produire un
délire
violent à caractère hallucinatoire hallucinations
toire hallucinations visuelles surtout et susceptible, comme tous les
délires
de cet ordre, de conduire à des tentavives de sui
roduire certains effets d'intoxication, dont le plus important est un
délire
hallucinatoire et que par suite son action doit ê
cette observation, un doute est permis. En voyant ce passage subit du
délire
du malade qui veut tuer un coupable sous l'influe
ète : c'est son beau-frère qui devient l'objet de sa colère ou de son
délire
, un assassinat est commis. M. X... est arrêté et
e ville voisine; on espère que la vue de celui qui est l'objet de son
délire
des persécutions fera cesser les mauvaises pensée
us montre que le malade est loin d'être guéri complètement et que son
délire
des persécutions persiste. Il m'a demandé à aller
agnostic de la folie. Les leçons auront pour objet, cette année,« les
délires
systématisés dans les diverses psychoses ». Hôp
nelle. L'auteur de l'attentat est une malheureuse aliénée atteinte du
délire
de persécution systématisé. Admise à ! As:..- Sai
res. Les leçon» porteront plus particulièrement, cette année, sur les
délires
systématisés dans Us diverses psychoses. Asili
s d'épilepsie et d'hystérie, à la suite de convulsions diverses on de
délires
à manifestations bruyantes, dans la choree, etc.
d'eau, provoquent dos vomissements douloureux, sanguinolents. Pas de
délire
ni de coma. Du côté de l'utérus et des annexes je
r résisté peut-être, en définitive s'identifiera complètement avec le
délire
de l'autre. A partir de ce moment, les deux délir
mplètement avec le délire de l'autre. A partir de ce moment, les deux
délires
suivront une marche parallèle. La folie à trois,
t en littérature qui lui répondront : « ce livre, ce tableau sont des
délires
, soit. Mais affreux ? C'est ce que vous ne me fer
de l'estomac. Mère hystérique. Un oncle du côté paternel est mort de
délire
alcoolique. Stigmates physiques de dégénérescence
d au bout de quelques séances il a attrapé la fièvre typhoïde avec du
délire
. Cette maladie, d'une durée de deux mois environ,
par Henri Valentino, 336. Dégénérescence, par Max Nordau, 286.
Délire
caféinique, 93. Distinctions honorifiques, 92, 18
ent d'avoir été pendant dix-sept jours attaché dans son lit avec du
délire
. Au moment où il sortit de l'hôpital pour venir
ysté- rique résume à peu près toute la pathologie mentale depuis le
délire
aigu le plus franc jusqu'à la monomanie chroniq
sychiques ? Par la folie du doute, dit M. Magnan, les scrupules, le
délire
du toucher, l'agora- phobie, la dipsomanie, la
physique ni moral ne semblait avoir de prise sur elle. Pendant t le
délire
d'une crise d'hystérie je l'entends dire : « On
ure en voie de résolution, elle offrait le type le plus accompli du
délire
du toucher. Il lui était extrêmement difficile
e la maladie des tics convulsifs qu'il soit possible d'imaginer. Le
délire
du toucher n'en existait pas moins, mais la sug-
s de cercle, contorsions) accom- pagnés de cris ; 3° d'une phase de
délire
dans laquelle le malade rit, se 90 NOUVELLE I
de un quart d'heure à une ou deux heures. Elle présente souvent du
délire
, pendant quelques minutes, au moment où elle se r
assiques des quatre membres, demi-inconscience au réveil avec léger
délire
. Les mêmes stigmates que ceux qu'elle présentai
tatifs des attitudes passionnelles et de la quatrième période ou de
délire
. La prédominance des bâillements fixe seule la
t avec ce qui l'entoure, il est certain qu'elles se rapportent à un
délire
intérieur, peut-être à des hallucinations. Sauf c
t peigneur de lin). Ce dernier vient d'être atteint (avril 1890) de
délire
des persécutions; il a dû être interné. Une tan
es altérations du système nerveux, apoplexie (grand-père et tante),
délire
des persécutions (oncle) dans la ligne paternelle
coliques et de la diarrhée. Quatre jours après, elle était prise de
délire
et de convulsions et était transportée dans cet é
souvenir de ce qui s'était passé. Il paraît qu'elle eut beaucoup de
délire
et que l'emploi de la camisole de force fut jug
ajet à pied. A son entrée, elle fut comme la première fois prise de
délire
et on la crut en état d'ivresse. Son délire néc
première fois prise de délire et on la crut en état d'ivresse. Son
délire
nécessita encore l'emploi de la cami- sole de f
t de la malade « présente les caractères de l'ivresse » ; elle a un
délire
intense, qui nécessite l'em- ploi de la camisol
énomènes initiaux. De même qu'à la première atteinte il survient un
délire
violent. Enfin un état général grave - état cac
ors de leur valeur diagnostique. ' Ce sont l'état général grave, le
délire
, les oedèmes et les troubles vaso-moteurs. Cet
274 NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SAL1'L'l'ILI$RE. Il en est ainsi du
délire
intense nécessitant l'emploi de la camisole. Ce
t des troubles de la sensibilité, d'autre part de l'agitation et du
délire
, ou encore de la dépression mélan- colique, ou
VIII, IX, XII), vomissements, état adyna- mique, puis agitation et
délire
, en même temps que parésie amyotro- phique para
te en effet un stade de début sous forme d'état général fébrile, du
délire
, et des paralysies amyotro- phiques ; celles-ci
dans tous ces cas, où ils se sont montrés en général sous forme de
délire
intense plus ou moins prolongé, de paralysies e
ours de maladies aiguës, en particulier l'insomnie, l'agitation et le
délire
nocturnes et quelques troubles fonctionnels tels
êves nocturnes, exposés à toutes les extravagances d'imagination d'un
délire
fébrile? Les observations ci-dessus ne sont pas
Les attaques durent 5 à 6 minutes et elles sont souvent suivies de
délire
avec incohérence d'actes qui durent 5 minutes et
ar exemple, qui ù un moment donné, sans raison suffisante, sans aucun
délire
, sans perte de connaissance, part et fait quelque
ui marchent au cours d'une crise hystérique, sous l'influence de leur
délire
. Les seconds malades sont plus intéressants. Ils
elui qu'ont récemment rapporté MM. Brissaud et Souques sous le nom de
délire
de Maigreur . Sous l'influence d'une vive impress
elle (c'est-à-dire portant sur un ou sur quelques points seulement du
délire
), ou totale ; dans ce dernier cas tout est nié :
e, du dégoût de l'existence. Il n'existe ni idées hypocondriaques, ni
délire
. Pas de troubles neurasthéniques [céphalée, insom
e qui se passe dans la cellule nerveuse quand elle fait des idées, du
délire
, du mouvement, quand elle perçoit de la sensibili
aires à la suggestion. Aussi les maladie: mentales, la mélancolie, le
délire
de persécution, etc., sont-elle: le plus souvent
ie, elle perd le souvenir de ce qui se passe pendant ses fugues et le
délire
qui leur succède et ne le retrouve, chose bizarre
se répétaient en moyenne 3 fois par semaine avaient le caractère d'un
délire
épileptique intense. Toutefois, comme il ne s'agi
eurs caractères, les rêves des hystériques se rapprochent beaucoup du
délire
qu'on observe dans certaines intoxications. C'e
Les conditions dans lesquelles se produisent le rêve chez l'un, le
délire
chez l'autre, étant à peu près les mêmes, on conç
degrés (1) Thèse de Bordeaux. entre le rêve du sujet normal, le
délire
de l'intoxiqué et le songe de l'hystérique. Mai
obtient l'attitude cataleptiforme. Ce n'est pas non plus quand il y a
délire
, agitation, tremblement, carphologie, dans ï'axat
es deux à trois mois. Chaque attaque est suivie de stupeur, puis d'un
délire
qui dure de plusieurs heures à plusieurs jours, e
. Plus tard apparurent des périodes de mélancolie, des obsessions, du
délire
de persécution, surtout après la mort de sa femme
eil du cerveau, l'hypnose, qu'il faut éviter de les employer dans les
délires
symptoma-tiques d'altération cérébrale : chez un
eu-monique, le chloral, donné à hautes doses dans le but de calmer le
délire
, a pu quelquefois provoquer l'asphyxie. Les opi
des médicaments hypnotiques ; il en sera de même dans les cas de
délire
résultant de troubles circulatoires. Lorsque l'
fixe. Cette idée fixe pouvait facilement dégénérer chez la malade en
délire
hystérique. Il y avait donc urgence à la traiter
n. Etat de mal hystérique. Attaques coiivulsives. Hallucinations et
délire
. Troubles moraux. Début il y a 3 ans. Hypersensib
s qui lui reviennent très fréquemment, pour de la céphalée et pour du
délire
qui surviennent après les attaques. Cet état a dé
brusquement, durant des heures et même des jours, sont accompagnés de
délires
et d'illusions, trarispor- tent le malade dan
a coordination psychique est, dans la plupart des cas. conservée. Les
délires
ont pour la plupart un caractère expansîf. L'au
de ce genre que j'ai observé. La simulation de la folie, surtout du
délire
des persécutions, est fréquente et banale, et nos
nuit de l'attaque de nerfs qui éclata à la Charité, elle fut prise de
délire
et transférée à Sainte-Anne, et, de là, à la Salp
Non, non. ? Ainsi, chose importante à rechercher pour expliquer ce
délire
et le faire disparaître, c'est l'idée primitive,
élire et le faire disparaître, c'est l'idée primitive, la cause de ce
délire
, à savoir le sentiment de l'injuste mort de l'enf
tats psychasthéniques comme celui dont vous avez ici un exemple, sans
délire
bien systématisé, tout en relevant l'état général
jeune femme ne s'est pas démentie. GUÉRISON PAR L'HYPNOTISME D'UN
DÉLIRE
ALCOOLIQUE Par M. le Docteur BRÉMAUD M. D...,
riode qui correspond, quoique d'une façon vague, à la période dite de
délire
, que se produisent les déroulements de personnali
ployée par V... à des manifestations que nous résumons, la période du
délire
de l'attaque nous permettant de noter, en même te
nt surtout paru utiles dans les cas où il y avait de l'insomnie et du
délire
. Malheureusement, tous ces moyens, en enrayant la
somanes en traitement pendant un temps suffisant pour faire cesser le
délire
ébrieux : la guérison ne peut être obtenue que pa
de certaines plantes pour produire les inspirations prophétiques, le
délire
, les hallucinations, les métamorphoses. La questi
ète avec agitation, physionomie transformée, embarras de la parole et
délire
approprié (i). Un autre sujet, dont j'ai reprodui
. Il s'agit d'un homme de quarante ans, très robuste, qui fut pris de
délire
, de vertige et d'incertitude dans la marche. La p
ha, il calculait si mal sa distance qu'il tombait sur le parquet. Son
délire
était professionnel, et, sans la connaissance des
par la susceptibilité du malade à la belladone et aussi parce que le
délire
violent fut pris pour de la folie. Nous connais
de l'intelligence et de l'idéation. et provoque une hallucination, un
délire
. C'est, sur le système sensitif général, une acti
uvième, les deux poisons à la mode, la morphine et l'éther; enfin, le
délire
des grandeurs, qui est la forme actuelle de la fo
ion du désespoir. Les mêmes causes qui, de nos jours, font naitre les
délires
mélancoliques ont produit au moyen âge la folie d
à coup possédées. On exorcisa la supérieure, qui prétendit, dans son
délire
, que le curé Grandier l'avait enchantée en lui of
nfin l'alcoolisme. Le Dr Regnard cite plusieurs cas très curieux de
délire
vaniteux, il serait trop long de les rapporter.
eur se demande quelle forme cette folie prendra demain. Selon lui, le
délire
épidémique du vingtième siècle ne sera pas religi
aux malades. La maladie épidémique du vingtième siècle pourra être le
délire
du carnage, la folie du sang et de la destruction
moins graves qu'aux siècles précédents. On ne voit plus d'exemple de
délire
subit envahissant soudainement toute une classe d
a décidé de laisser jusqu'à nouvel ordre en discussion la question du
Délire
chronique. Société de psychologie physiologique
personnes à cerveau faible soudain frappées d'aliénation mentale, de
délire
ambitieux, de folie des persécutions... Nous croy
, de terreur chimérique, de défiance réciproque inexplicable. Puis le
délire
éclate avec les hallucinations, surtout quand la
mment près de leurs autres malades le rôle de répétiteurs. ACCÈS DE
DÉLIRE
MELANCOLIQUE AVEC EXCITATION CONSÉCUTIF A DES PRA
tion très étroite de cause à effet entre la séance d"hypnotisme et le
délire
consécutif. L'état puerpéral, joint au chagrin
sposante. mais il fallait quelque chose de plus pour faire éclater le
délire
: n'est-on pas en droit d'invoquer comme cause oc
est plus que suffisante pour rompre cet équilibre et faire éclater le
délire
? — M arrive souvent, en effet, dans ce genre de s
se, il vous parle des choses les plus extraordinaires ; bref, il a du
délire
, il est en plein somnambulisme. Administrons enco
ans le milieu de décembre et elle a été suivie d'hallucinations et de
délire
qui n'ont pas cessé depuis. Elle croit voir, de p
est devenu très changeant, maussade, sombre : elle a eu par moment du
délire
, parlant de tuer et d'incendier. A son entrée,
t, médecin en chef de l'asile de Viilejuif, l'observation d'un cas de
délire
mélancolique consécutif à des pratiques d'hypnoti
é, qui lui donnerait les apparences de la folie, le jetterait dans le
délire
, l'extase ou l'extravagance. Notre voyageur ne ga
itation, des paralysies ou des contractures, des hallucinations et du
délire
. Où sont les autorités qui supporteraient des exh
8, 3o6. Académie de médecine de Belgique, 3o9, 342. 368. Accès de
délire
mélancolique consécutif à des pratiques d'hypno
écrologie, 319. Dédoublement de la personnalité, par Ladame. 257.
Délire
alcoolique (guérison par l'hypnotisme d'un), par
jeune femme ne s'est pas démentie. GUÉRISON PAR L'HYPNOTISME D'UN
DÉLIRE
ALCOOLIQUE Par M. le Docteur BRÉMAUD M. D...,
riode qui correspond, quoique d'une façon vague, à la période dite de
délire
, que se produisent les déroulements de personnali
ployée par V... à des manifestations que nous résumons, la période du
délire
de l'attaque nous permettant de noter, en même te
nt surtout paru utiles dans les cas où il y avait de l'insomnie et du
délire
. Malheureusement, tous ces moyens, en enrayant la
somanes en traitement pendant un temps suffisant pour faire cesser le
délire
ébrieux : la guérison ne peut être obtenue que pa
de certaines plantes pour produire les inspirations prophétiques, le
délire
, les hallucinations, les métamorphoses. La questi
ète avec agitation, physionomie transformée, embarras de la parole et
délire
approprié (i). Un autre sujet, dont j'ai reprodui
. Il s'agit d'un homme de quarante ans, très robuste, qui fut pris de
délire
, de vertige et d'incertitude dans la marche. La p
ha, il calculait si mal sa distance qu'il tombait sur le parquet. Son
délire
était professionnel, et, sans la connaissance des
par la susceptibilité du malade à la belladone et aussi parce que le
délire
violent fut pris pour de la folie. Nous connais
de l'intelligence et de l'idéation. et provoque une hallucination, un
délire
. C'est, sur le système sensitif général, une acti
uvième, les deux poisons à la mode, la morphine et l'éther; enfin, le
délire
des grandeurs, qui est la forme actuelle de la fo
ion du désespoir. Les mêmes causes qui, de nos jours, font naitre les
délires
mélancoliques ont produit au moyen âge la folie d
à coup possédées. On exorcisa la supérieure, qui prétendit, dans son
délire
, que le curé Grandier l'avait enchantée en lui of
nfin l'alcoolisme. Le Dr Regnard cite plusieurs cas très curieux de
délire
vaniteux, il serait trop long de les rapporter.
eur se demande quelle forme cette folie prendra demain. Selon lui, le
délire
épidémique du vingtième siècle ne sera pas religi
aux malades. La maladie épidémique du vingtième siècle pourra être le
délire
du carnage, la folie du sang et de la destruction
moins graves qu'aux siècles précédents. On ne voit plus d'exemple de
délire
subit envahissant soudainement toute une classe d
a décidé de laisser jusqu'à nouvel ordre en discussion la question du
Délire
chronique. Société de psychologie physiologique
personnes à cerveau faible soudain frappées d'aliénation mentale, de
délire
ambitieux, de folie des persécutions... Nous croy
, de terreur chimérique, de défiance réciproque inexplicable. Puis le
délire
éclate avec les hallucinations, surtout quand la
mment près de leurs autres malades le rôle de répétiteurs. ACCÈS DE
DÉLIRE
MELANCOLIQUE AVEC EXCITATION CONSÉCUTIF A DES PRA
tion très étroite de cause à effet entre la séance d"hypnotisme et le
délire
consécutif. L'état puerpéral, joint au chagrin
sposante. mais il fallait quelque chose de plus pour faire éclater le
délire
: n'est-on pas en droit d'invoquer comme cause oc
est plus que suffisante pour rompre cet équilibre et faire éclater le
délire
? — M arrive souvent, en effet, dans ce genre de s
se, il vous parle des choses les plus extraordinaires ; bref, il a du
délire
, il est en plein somnambulisme. Administrons enco
ans le milieu de décembre et elle a été suivie d'hallucinations et de
délire
qui n'ont pas cessé depuis. Elle croit voir, de p
est devenu très changeant, maussade, sombre : elle a eu par moment du
délire
, parlant de tuer et d'incendier. A son entrée,
t, médecin en chef de l'asile de Viilejuif, l'observation d'un cas de
délire
mélancolique consécutif à des pratiques d'hypnoti
é, qui lui donnerait les apparences de la folie, le jetterait dans le
délire
, l'extase ou l'extravagance. Notre voyageur ne ga
itation, des paralysies ou des contractures, des hallucinations et du
délire
. Où sont les autorités qui supporteraient des exh
8, 3o6. Académie de médecine de Belgique, 3o9, 342. 368. Accès de
délire
mélancolique consécutif à des pratiques d'hypno
écrologie, 319. Dédoublement de la personnalité, par Ladame. 257.
Délire
alcoolique (guérison par l'hypnotisme d'un), par
mme une maladie spéciale idiopathique. C'est la c folie du doute avec
délire
du toucher » de Lcgrand du Saulle, que je propose
observations brèves et concises prouvant à l'évidence sa thèse que le
délire
du toucher peut exister sans être associé au dout
ster sans être associé au doute, et que la folie du doute existe sans
délire
du toucher. J'ai constaté quelquefois ce même éta
bsédé par la pensée d'être syphilitique. Le dernier état constitue un
délire
hypocondriaque, le premier est une obsession, une
cas, sans exception aucune, la folie du doute s'est évoluée après le
délire
du toucher et est une conséquence évidente de cel
inte de souillure, puis le doute et enfin la méfiance de soi-même. Le
délire
du toucher débutait par la crainte de souiller sa
ie des deux autres dames n'était pas aussi grave. Chez elles aussi le
délire
du toucher était primaire, le doute secondaire; e
d'appui à mon opinion, que parmi les formes variées d'obsessions, le
délire
du toucher occupe une place spéciale, et que la f
nter isolément, devient un symptôme secondaire; elle se greffe sur le
délire
du toucher dans un état avancé et dans ses formes
idées obsédantes, je dois dire que rarement celui-ci est nul. Dans le
délire
du toucher, môme dans les formes graves, ce trait
apitres suivants : ta Morphinomanie, F Hypocondrie, le Mal de mer, le
Délire
de la persécution, l'Obésité et la Maigreur, la D
sain d'esprit, dans un asile d'aliénés s'il a été prouvé son état de
délire
ou d'imbécilité. Congrès d'ethnologie. — En sep
erveux. (Union méd., Paris. Î4 janvier 1*01, p. 121). ?itres. — Des
délires
kystéro-hypnotiques provoqué!. (Gazette heb-l. mé
ntre, stertor, rougeur de la face, agitation, incohérence du langage,
délire
. Plusieurs inhalations de chloroforme à des doses
il. Convaincu par mes succès antérieurs avec le chloroforme dans le
délire
de maniaques épHcptiques et d'hystéro-épilepliquc
eur personnalité; tantôt par une voio détournée, en leur suggérant un
délire
de persécution à la faveur duquel ils commettront
état cérébral spécial. Il laul provoquer chez ces sujets une sorte de
délire
de persécution, et en s'appuyant sur ce délire, o
es sujets une sorte de délire de persécution, et en s'appuyant sur ce
délire
, on pourra alors faire des suggestions criminelle
e l'étal normal. En effet, en dehors de ses attaques eomitiales et du
délire
transitoire qui leur succédait, cette malade étai
ades : Tune hystérique et l'autre hystéro-épileptique, n'ayant pas de
délire
en dehors des attaques qui, plongées dans un somm
auront pour objet, cette année, la folie des héréditaires dégénérés (
délires
et syndromes épisodiques]. Faculté de Médecins.
consciencieuses observations. Pour M. Max-Simon, certaines formes de
délire
ne sont que des actes délirants se rattachant à d
attaque, ou bien elle survient sans attaque convulsive antérieure. Le
délire
se produit alors quelques heures •prés la vue d'u
actes les plus simples, n'existent pas pour elles. Lorsqu'il y a du
délire
, ses formes les plus ordinaires sont la manie, la
, à chercher querelle. On observe la nymphomanie, l'érotisme et ces
délires
lucides si bien décrits par Trélal, dans lesquels
résultats, en suspendant les attaques convulsives et en déracinant le
délire
ainsi que les hallucinations. Séance du lundi 8
e malade, qui fut prise pendant les dernières semaines de sa vie d'un
délire
tranquille, avec hallucinations de la vue et de l
La maladie empirait; il commençait i donner des signes de folie avec
délire
de persécution; il croyait voir trois individus q
-ci arriva, il se produisit une violente attaque de nerfs, suivi d'un
délire
qui dura quatre heures, puis d'une période de som
a quatre heures, puis d'une période de sommeil de quatorze heures; le
délire
reprit ensuite pendant trois jours. A la suite de
e s'observe dans plusieurs maladies menules, dan* l'hystérie, dans le
délire
de la fièvre et dans le somnambulisme. Les maniaq
uses avec pleurs, agitations, sueurs, convulsions, grands mouvements,
délire
, congestion de la face, salivation, grincements e
et de bizarreries insupportables. Un beau jour, il y a trois ans, le
délire
alcoolique survint et sur le conseil de notre exc
ccidents nerveux de divers ordres. Ces psychoses, ces névroses, ces
délires
variés sont assez souvent fort tenaces ; on insti
e jeune est très dangereusement malade ; depuis plusieurs jourd, elle
délire
, chante et gesticule ; son cas est si grave que c
, je vais devenir folle! Je ne veux pas qu'on m'enferme ! « Puis elle
délire
... De telles crises se répètent un assez grand
nes dès que le sommeil a atteint un certain degré de profondeur. Le
délire
de la jalousie D'après le D' ViLLEns,qui en a f
la jalousie D'après le D' ViLLEns,qui en a fait l'objet sa thèse.ce
délire
a une symp-tomatologie très nette; ce qui domine
t avec ce qu'il prend pour des preuves, il a trouvé la formule de son
délire
. Les illusions et les hallucinations jouent ici l
se dissimulant le soir, dans les rues, sont pour le malade atîcintdu
délire
de la jalousie autant de preuves de son malheur.
res?entsurtout la vuo et l'ouïe; lo3 premières contribuent adonner au
délire
un cachet qui lui est propre ; celui d'une grande
er, à savoir que l'hypnotisme peut rendre des services, même en plein
délire
alcoolique ; il n'est pas contre-indiqué par les
ue de l'Hypnotisme, mai 1809, p. 336) à propos d'un malade atteint de
délire
alcoolique aigu; on voulait l'interner d'office :
uis de famille, devint triste jusqu'à l'obsession. Dientot apparut le
délire
mélancolique : la malade interpréta les faits les
tes impulsifs ont, pour un esprit non averti, toutes les allures d'un
délire
maniaque. C'est ce qui explique son séjour de plu
estant de la nuit. Rien, en somme, ne vient redresser, ni réfréner ce
délire
qui s'alimente et s'entretient lui-môme, se dével
ons morbides. Sans doute, cet état est fort complexe. Par dessus le
délire
de persécution, consécutif au traumatisme psychiq
aire la chasse à toutes ces idées qui ont constitué la matière de son
délire
. Au bout de quelques jours, l'amélioration est
te, les pupilles inégales avec peu ou pas de réflexe à la lumière; le
délire
est multiple, mobile, non motivé, contradictoire.
actères d'un accès rabique; durant trois heures, il fut en proie à un
délire
furieux, avec violente surexcitation, yeux hagard
(Echo médical du Nord). COURS & CONFÉRENCES Aboulie et
délire
de persécution par Interruption de pratiques jour
des sensations bizarres, surtout dans la langue et le nez, etc. Ce
délire
de persécution, avec hallucinations de tous les s
la rapidité de son évolution, on se croirait en présence du véritable
délire
de persécution, proprement dit, tel qu'on le décr
aite, et c'est au moment où elle a cessé son mitier qu'est survenu ce
délire
de persécution. Pendant cesdix ans, elle a été
e à elle-même, elle est devenue aboulique. Telle est l'origine de son
délire
de persécution. Dès que M. Janet a commencé â l
aît qu'elle a été le jouet de ses sens abusés; en moins d'un mois, ce
délire
de persécution est en voie de disparition. Xote
voir modérateur chez un délinquant, par Bérillon, p. 14. Aboulie et
délire
de persécution, par Raymond, p. 374. Accoucheme
ce provoqués par des manœuvres de spiritisme, par Bérillon, p. 251.
Délire
de la jalousie (Le), par Villers, p. 64. Démenc
e l'hypnotisme, par Edgar Bérillon, p. 1, 39, 68, 109. Jalousie (Le
délire
de la) par Villers, p. 64. Jurisprudence médica
es actions. Parmi eux se trouvaient aussi les Galles qui, dans leur
délire
, en arrivaient à se mutiler. Si, comme certains
s Platon des réflexions bien intéressantes à ce sujet. Pour lui, le
délire
prophétique n'est qu'une forme de la révélation q
résentaient les Corybantes, ou les Ménades, et il montre combien ce
délire
était con- tagieux (2), Cette forme bruyante
bruyante, par des rondes et des gambades désordonnées. Et dans leur
délire
, ils commettent les actes les plus barbares.
Diitschke en ont donné l'interprétation. Il représente une scène de
délire
prophétique pendanl une orgie diony- siaque.
orgies dionysiaques étaient des manifesta- tions pathologiques d'un
délire
, vraisemblablement d'origine hystérique. (1) We
r sa singulière position, cette ménade exprime bien le caractère du
délire
dionysiaque : elle semble certainement possédée
z les adeptes, hommes ou femmes, que Ly- curgue entraînait dans son
délire
, des poses mouvementées et des gestes (1) Pittu
ccidents. En janvier 1894 il ont une bronchite aiguë avec fièvre et
délire
; 8 jours après le début de sa maladie, il s'es
s Balignolles, Paris. NOUVELLE ICONOGRAPHIE DE LA SALPÊTRIÈRE «
DÉLIRE
DE MAIGREUR » CHEZ UNE HYSTÉRIQUE I Jusqu'à
iro. Il va sans dire qu'il est indispensable de faire suivre le mot
délire
de qua- lificatifs tirés de la nature de l'idée
ement. DELIRE DE MAIGREUR CHEZ UNE HYSTERIQUE L BATTAILLE ET C"
DÉLIRE
DE MAIGREUR CHEZ UNE HYSTÉRIQUE 329 C'est dans
incoercibles ; l'estomac ne supporte pas le moindre atome de nour-
DÉLIRE
DE MAIGREUR CHEZ UNE HYSTÉRIQUE 331 riture ni d
st pas venue. Aussi, quand sa mère monte la voir, elle est prise de
délire
: « Maman, mais c'est affreux ! je grille ;...
occupée par des idées de remords, de culpabilité et de damnation.
DÉLIRE
DE MAIGREUR CHEZ UNE HYSTÉRIQUE 333 « Elle a, d
se les rappelle nettement, et en comprend l'inanité. Toute trace de
délire
reli- gieux s'est effacée. Son intelligence est
llible. Les vomissements cessent du premier coup. Ils n'out pas re-
DÉLIRE
DE MAIGREUR CHEZ UNE HYSTÉRIQUE 335 paru depuis
es de culpabilité et de damnation, s'enchaîne logi- quement dans ce
délire
. Quels sont les liens qui rattachent ce délire
i- quement dans ce délire. Quels sont les liens qui rattachent ce
délire
de maigreur à l'hyperalgé- sie de la hanche par
rieuse observa lion, à savoir sur la rapidité du relour il l'embon-
DÉLIRE
DE MAIGREUR CHEZ UN II1STÉItIQUE 337 point prim
apidité de l'amaigrissement. Sous l'influence d'une idée fixe, d'un
délire
d'inani- tion, on voit l'hystérique maigrir ave
; il a cependant été assez loin pour montrer jusqu'où peut aller le
délire
de maigreur. 1 E. Brissaud Professeur agrég
es intra - hypnotiques (De la morphologie des), par Schaffer, 22.
Délire
de maigreur chez une hystérique. par E. Brissau
et troubles de la sensibilité, 209, 273. BRISSAUD et A. Souques.
Délire
de maigreur chez une hystérique, 225. Bonnier
roite par amputation congénitale, 242. Souques (A.) et Btttssnuu.
Délire
de mai- greur chez une hystérique, 325. SOUQU
sous-optique (coupes transver- sales du cerveau), XIII, XIV, XV.
Délire
de maigreur chez une hystérique (avant et après
s phrases incompréhensibles et l'on pensa alors qu'il s'agissait de
délire
; peut-être n'y avait-il là qu'une apparence et
instant et que l'on a pu prendre, dans les pre- miers temps pour du
délire
à cause de l'allure incohérente que ce trouble
s épileptiques généralisées d'emblée. Phénomènes post-épileptiqtes.
Délire
. Autopsie : tubercule solitaire du lobule parié
u'il avait, depuis deux ans, des attaques épilep- tiques suivies de
délire
. Le développement physique et intellectuel était
une confusion dans les idées, tantôt il tombait tout à coup dans un
délire
post-épileptique vulgaire. Pour toute réponse a
sont passées pendant longtemps. Je ne veux pas m'appesantir sur ce
délire
épileptique, très connu, pour insister sur des
ait dans la poitrine ». Le 7 décembre, le malade se ré- veilla sans
délire
. Il ne gardait aucun souvenir de ce qui s'était p
ne attaque convulsive, qui a été immédiatement suivie d'un accès de
délire
hypochondriaque, absolument calqué sur le précé
u calme dans le moment de ma visite, mais restait dominé par l' son
délire
hypochondriaque. Après le dîner, il s'est endormi
à la longue. Outre l'attaque convulsive, notre malade a eu aussi un
délire
hypo- chondriaque, franchement épileptique, qu'
le évoquer là de fausses sensations, des hallucinations et créer le
délire
? Je l'admets. J'éprouve la tentation de voir d
OMATIQUE DES NÉOPLASIES CORTICALES 33 lésion la cause directe de ce
délire
, et à généraliser ainsi l'explication qui a été
l'avouer, qu'un néoplasme cortical ne saurait produire des accès de
délire
chez le premier venu, et je pense que dans le c
'envisage volon- tiers comme la cause grossière et occasionnelle du
délire
, une prédisposi- tion spéciale d'origine hérédi
ynamiques qui nous échappent. C'est cette prédisposition latente au
délire
que la lésion a mise en éveil en lui donnant en m
s lésions très limitées du cortex sont capables de faire éclater un
délire
, et de lui communiquer une couleur en rapport ave
est vite fatigué des questions qu'on lui pose, et présente parfois du
délire
. Les antécédents héréditaires sont peu importan
lade. Souvent le matin on le trouve endormi. La nuit surtout, il a un
délire
presque continuel, mais peu agité. Les réflex
de a passés dans le service, on ne note aucun phénomène nouveau. Le
délire
persiste la nuit. La cachexie va en augmentant.
t : « ma tête, ma tète o. Puis elle tomba dans un éritable accès de
délire
maniaque, pendant lequel elle proférait des parol
s, les crises nerveuses, les maux de tète si violents, les accès de
délire
mania- que, les attaques épileptiformes et sync
che, tout en se conciliant avec les épisodes accessoires, vertiges,
délire
, etc. On pourrait, à la rigueur, soupçonner l'u
a perte de la vue, une céphalée opiniâtre et violente, les accès de
délire
, etc. Mais d'abord, notre malade n'est pas en é
du cas; il y a lieu de tenir compte des manifestations accessoires,
délire
, excitation maniaque, maux de tête aussi tenace
ationnaires depuis quelques années. En 1864, pneumonie grave avec
délire
; dans sa convalescence perte de la vue du côté
1897). NOTE SUR UN CAS DE CIIORÉE VARIABLE 4.5() L'apparition du
délire
mélancolique avant la généralisation de la chorée
re extrême. Son état mental est parfait, sans le moindre soupçon de
délire
; elle répond avec une entière lucidité, mais d'
avec un pouls de 80 et 37° de température ; pas de torpeur, pas de
délire
, pas de cyanose, aucun symptôme d'asphyxie et c
et der- nière phase de l'attaque. Cette phase est constituée par un
délire
très particu- - lier qui dure jusqu'à l'heure d
isite. Le fond et, si l'on peut ainsi dire, la substance même de ce
délire
, sont faits par une chaîne sans fin d'hallucina-
, la troisième une attaque de dyspnée ; la quatrième une attaque de
délire
. Ce délire est entièrement fait d'illusions et
ème une attaque de dyspnée ; la quatrième une attaque de délire. Ce
délire
est entièrement fait d'illusions et hallucination
actes, tous les incidents delà vie réelle. Il est manifeste que ce
délire
qui sur sa fin se fait extrêmement mélancoli- q
s; la troisième une attaque de dyspnée, et la quatrième un accès de
délire
marqué au coin du sceau de la grande névrose.
ort était prochaine ; en effet, quinze mois de maladie, six mois d’un
délire
continuel accompagné de vomissements de sang, épu
déré comme source de l’électricité humaine, normale et morbide. «Le
délire
est le résultat d’une action toute nerveuse; quel
acile dès lors de comprendre comment la peau surexcitée occasionne le
délire
. C’est que tantôt elle produit trop d’électricité
nous, mesméristes, ces idées nous expliquent pourquoi nous calmons le
délire
par des passes à grand courant ; nous rétablisson
nte, oppressée, les dents serrées; il y avait congestion cérébrale et
délire
; elle croyait voir encore les objets qui l’a-
s’échappent avec peine. Au milieu de phrases désordonnées et dues au
délire
, quelques éclairs de raison jaillissent de temps
nt impuissants à le tenir. Il sort de ces crises avec la fièvre et le
délire
. On consulte des médecins en grand nombre, on cho
ez lui sans être accompagné de plusieurs gardiens, cet homme, pris de
délire
à chaque instant, jouit, au bout de quelque temps
ntales. De nombreuses guérisons ont été déjà obtenues dans des cas de
délire
, de subdélire, de monomanie, d’hallucination, que
ement avec tous les désolants phénomènes qui l’accompagnent : hoquet,
délire
, faciès cadavéreux, yeux cernés et enfoncés dans
. Nous la trouvons dans un sommeil comateux, interrompu par de légers
délires
. Elle nous dit que la céphalalgie a diminué, qu’e
la vérité qui la gêne, contre la loi divine qui la réprime ; le même
délire
le porte à s’isoler de Dieu, àse confier en lui-m
s douleurs se propagèrent jusque sous l’aisselle. « La fièvre et le
délire
survinrent pendant la nuit qui suivit l’accident.
et non objective. Tout se passe dans l’esprit de l’extatique ; il y a
délire
des sens, hallucination. Mille causes peuvent pro
e, mais bien d’hallucinations. Il a>ait eaucoup de fièvre, mais le
délire
avait commencé avant la fièvre. « On demandera
e l’ambre gris, de la belladone, de l’éther, etc., etc., même avec le
délire
de la fièvre ou les hallucinations de quelques fo
gie et perte d’appétit. « Le 17, deux jours après, il est pris d’un
délire
intense pendant lequel il exprime son effroi et p
différentes impressions qu’il a ressenties en présence du danger. Le
délire
cesse lorsqu’on éveille l’attention du malade, qu
u malade, qui ne conserve aucun souvenir de ce qu’il a dit pendant le
délire
. L’estomac est distendu par des gaz, et des mouve
affectée pendant les premiers jours, et on observa alors : « 1» Un
délire
intermittent, revenant un grand nombre de fois pe
irement calmes, et ce n’était que le matin que l’assoupissement et le
délire
reparaissaient. « Des phénomènes nouveaux ne ta
se à laquelle il désirait lui-même vivement prendre part. Pendant son
délire
, il paraît suivre avec anxiété toutes les phases
fois à la belladone; mais je dus y renoncer à cause de l’intensité du
délire
qu’elle peut produire et de l’accroissement de la
H. CORDIEB, doctcur-médccin. Accès hystériques très- fréquents avec
délire
nerveux, observés et guéris à Caide du magnétisme
a nubilité, apparurent les premiers accès hystériques, accompagnés de
délire
nerveux, lesquels accès devaient d’autant plus s’
e près de l’intensité et de la durée. Toutes ces crises, avec ou sans
délire
, se ressemblaient presque. Au moment de la crise,
les cris, la lutte qu’elle semblait soutenir avec un animal dans son
délire
nerveux. Mais auparavant, cette même enfant avait
; quoi qu’il en soit de ces dires et de ces faits, l’enfant dans son
délire
accusait un homme lui ayant fait peur vers le mil
s tout cela, je le dis et le répète, il faut se défier de l’erreur du
délire
. L’abbé X... aurait pu lui aussi par des discours
ui commandait de monter l’escalier conduisant chez lui. De là, crise,
délire
; telle est l’histoire toute simple de la fameuse
ran-. géant à l’opinion de feu l’illustre Dupuytren, je considère le
délire
hystérique comme purement nerveux. Délire qu’il n
Dupuytren, je considère le délire hystérique comme purement nerveux.
Délire
qu’il ne faut pas confondre avec celui des fébric
' premiers jours de février, la malade est prise pendant la nuit de
délire
avec,. r hallucinations visuelles qui se prolon
à la suite d'une crise épileptiforme analogue aux pré- cédentes, le
délire
éclate, plus bruyant que jamais, mais en outre, a
mes, rappelons qu'à la suite de ses crises, le malade présentait un
délire
hallucinatoire (sur- tout d'origine auditive) a
tout d'origine auditive) avec excitation maniaque, assez analogue au
délire
post-paroxystique des épileptiques ou des paral
s senso- rielles : il n'a jamais eu, en effet, ni hallucinations ni
délire
. Pour avoir ainsi rapidement descendu tous les
que. Aucun autre trouble psychique : notamment ni hallucination, ni
délire
, et aucun signe de cette moria, signalée avec t
availler (maçon). En juin 1900, dothiénentérie grave. Durée 2 mois.
Délire
. Aurait eu jusqu'à 41° et 42°. Convalescence :
lles, rougeole, oreillons, dothiénentérie avec haute température et
délire
). Il présente de ces signes physiques de ^dégén
le de l'intro- spection dans la genèse et la structure psychique du
délire
. A ce propos nous avons pu différencier trois c
rois catégories d'espèces pathologiques dis- tinctes ; la genèse du
délire
est caractérisée dans les unes par une intro- s
ne intro- spection somatique que nous avons indiquée sous le nom de
délire
par introspection somatique, dans les autres pa
nseils de clinicien éclairé, dont nous lui sommes reconnaissants.
DÉLIRE
par introspection mentale 239 Observation. L.
ndaient quelque service et qu'elle ne leur obéissait pas immédiate-
DÉLIRE
PAR INTROSPECTION MENTALE 241 ment, elle regret
r la pensée de cette dette. Elle se figure également qu'elle a pris
DÉLIRE
PAR INTROSPECTION MENTALE 243 500 francs à sa s
bilité n'ayant qu'un rapport très éloigné avec l'objet actuel de la
DÉLIRE
PAR INTROSPECTION MENTALE 243 pensée s'y attach
ser que les hallucinations avaient joué un rôle im- portant dans le
délire
de la malade. - C'est parce que L... entend des
ruit de la sorte sur ce thème et avec cette idée directrice tout un
délire
. L'examen minutieux des faits nous conduit à un
-hallucinations ne jouent qu'un rôle se- condaire dans la genèse du
délire
de notre sujet. Elles ne sont pas la cause du d
s la genèse du délire de notre sujet. Elles ne sont pas la cause du
délire
, elles lui sont simplement consécutives. Telle es
s idées intérieures- qui semblent commander les actions du sujet et
DÉLIRE
PAR INTROSPECTION MENTALE 247 que L... rapporte
riorisées pour la plupart. En résumé, il semble que la genèse de ce
délire
doive s'expliquer de la façon suivante : L... s
ées l'occupe particulièrement dans ses incursions inlrospectives et
DÉLIRE
PAR INTROSPECTION MENTALE 249 constitue à vrai
r elle l'alimente sans cesse, lui fournit des thèmes pour broder un
délire
. Ignorante du sens de ces associations d'idées,
plus elle s'acharne à la poursuite d'un système d'images, plus elle
délire
activement. N'ayant aucune idée directrice, et to
phénomènes pathologiques spéciaux dont notre cas est un exemple. Un
délire
par introspection peut, il est vrai, survenir c
ittérateurs et des artistes nous fournil des exemples de semblables
délires
systématisés. Mais ici, comme nous l'avons déjà
ne conscience bien nette du point de départ et de la fin. Dans un
délire
par introspection mentale morbide le sujet, bien
t de sa pensée constitue ainsi une source importante et continue du
délire
introspectif. Il y a là dans cette question de
s, pouls incomptable en raison de sa fai- blesse et de sa rapidité,
délire
, carphologie, évacuations involontaires, vomissem
s af- fections nerveuses professionnelles, par TH. SAVILL, 149.
Délire
par introspection mentale, par VASCIIIDE et Vur
ux et hystérie (2 pl. en photocollogr.), 213. Vaschide et Vurpas.
Délire
par introspec- tion mentale, 238. Vaschide N.
ale (6 fig., 2 pl. en photocol- logr.), 388. Vuaras et VAsciiiDE.
Délire
par introspec- tion mentale, 238. VURPAS et V
ènera la Préfecture où M. Garnier délivra le certificat suivant : «
Délire
mélan- colique. Hallucinations de la vue. Idées
t y resta vingt jours; M. Pichon la considéra comme atteinte de «
Délire
mélancolique; idées de culpabilité imaginaire, de
nxieuse, ou bien l'excitation maniaque la plus violente, on bien un
délire
systématisé (Wahnsinn) plus fixe. On rencontre al
pouls se serait élevé u 1 U°. fendant deux mois, hallucinations et
délire
, chute des cheveux. Elle se remet peu il peu, l
sl troublée, la sensibilité obtuse. Pendant 12 jours le malade a le
délire
, il déraisonne complètement, ne reconnaît perso
à son réveil il a repris ses idées de grandeur. 8 septembre. - Le
délire
persisle toujours, il prétend que sa mère des-
12 septembre. - Un accès de jour. 13 septembre. - Pas d'accès, le
délire
continue toujours avec la même forme. ANOMALI
déclare qu'il se seul devenir tout à fait « toqué ». 18 octobre. Le
délire
a cessé complètement, le malade est rentré dans
eil qu'il manifeste en toutes circonstances fait place un véritable
délire
des grandeurs, et son état mental s'aggravant d
maladie paraît rester stationnaire. 1,t mai 1887. Le malade a du
délire
mélancolique et est triste, anxieux, « il a per
tune, sa santé ne va pas, il a la névrose il la tète ». 11 juin. Le
délire
mélancolique continue toujours; l'état de sa sant
faction; la malade est dans un état de tristesse assez marquée sans
délire
ni hallucination. Depuis trois semaines la mala
u d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, etc... C'est la première phase du
délire
mystique qui désormais ne le quittera plus. I
endemain. Antécédents personnels. - A douze ans, maladie aiguë avec
délire
, durée 5 mois, de nature indéterminée. A treize
5 mois, de nature indéterminée. A treize ans, fièvre typhoïde avec
délire
. Bien portant ullérieurementjusqu'en 1887. Le
embres souples. Cet état de calme dure une minute au plus. Phase de
délire
. - Puis sans altitudes passionnelles, avec quelqu
ue. Le malade qui est dans le décubitus dorsal en est à la phase de
délire
. Ses veux sont fermés, le visage est très congest
me attaque. Phase épileptoïde; grands mouvements, arc de cercle, le
délire
continue. « Alors donc une... une paralysie a fri
oires, les membres se raidissent, mais l'attaque s'arrête là, et le
délire
reprend.) « Ouvre la fenêtre... la porte... il
i la Seine n'a pas changé de courant... » Ebauche d'attaque. - Le
délire
change d'objet, ce qui suit a été débité vile,
.. on aurait dû lui brûler la paillasse ! » Cinquième attaque. - Le
délire
recommençait, nous avons réveillé le malade en
te; cet écoulement dura trois semaines. Il aurait eu à ce moment du
délire
(« il était comme fou »), qui aurait nécessité
attaque avec perte de connaissance suivie d'hémiplégie droite et de
délire
qui disparut rapidement. Il fut alors observé par
arition du tremblement et de la dysarthrie (accès inter- current de
délire
). En octobre 1878, amélioration importante de tou
lysie des quatre extrémités qui dure une demi-heure. Le 8 novembre,
délire
nocturne. Le 13, parole presque inintelligible.
soigné à Beaujon chez le Dr Guyot, il a eu pendant quatre jours du
délire
qui a nécessité l'emploi de la camisole de force.
sur l'influence des impressions sensitives et sensorielles dans le
délire
de la troisième période de l'attaque hysté- riq
turellement, nous réservant d'y revenir dans notre tra- vail sur le
délire
hystérique dont nous parlions plus haut. Disons
u'elle n'a jamais vues. Elle semble à ce moment dans cette sorte de
délire
hallucinatoire avec con- servation de la connai
sance et de la perception des objets extérieurs, qui caractérise le
délire
post-hystéro-épileptique, et se voit quelquefois
ne multitude d'accidents hystériques : chorée rhythmée, attaques de
délire
durant jusqu'à dix jours, paralysies, contractu
bre, céphalalgie, fièvre : entre à Bichat : séjour de quinze jours;
délire
; fièvre typhoïde ( ? ) Deuxième accès avec pert
A la suite de cette dernière atlaque, il a été pris d'une sorle de
délire
de persé- cution avec hypocondrie. Au moment
tteint de graves symptômes cérébraux ; connaissance très obscurcie,
délire
, faiblesse parétique des extrémités et troubles p
de lourdeur de tôle; de temps en temps on put remarquer chez lui du
délire
et, semble- \t-il, des hallucinations visuelles
lade dut rester constamment couché; la faiblesse gagna les bras; le
délire
et les hallucinations devinrent plus violents;
quacité et par une tendance à gesticuler. Le plus souvent le malade
délire
; il a indubitable- ment des hallucinations, car
malade est tout à fait privé de connaissance ; de temps en temps il
délire
doucement. L'état cyanolique est très marqué ; le
mamelles et en dehors des tumeurs qui peuvent servir à alimenter un
délire
, de noter leur déve- loppement (développement r
et la mutilation de la chevelure chez les femmes en rapport avec le
délire
(hypocondrie, grandeur, mysticisme, mélancolie).
Turquie, etc. Il a été interné à plusieurs reprises. Il présente un
délire
systématisé ambitieux non hallucinatoire, pré-
leuse de l'affection. Au coma fit place une agitation excessive, du
délire
permanent, de la raideur dans la nuque. Le déli
ion excessive, du délire permanent, de la raideur dans la nuque. Le
délire
dura deux mois environ. Durant celle période dé
atin presque à la normale (Voir courbe ci-jointe). En septembre, le
délire
cessa mais la température persista avec ses car
: C llléllllll(Ol'117C avec céphalalgie, vomis- sements, fièvre et
délire
durant trois jours. - 2 octobre. Vives douleurs d
e ques- tion ici de supercherie, la malade étant dans le coma et le
délire
, du moins pendant quelque temps. Le diagnostic
de phéno- mènes apoplectiformes qui ont duré quelques heures et de
délire
avec vision d'animaux effrayants durant toute l
csiliésie sensitivo-sensorielle, les « accès d'angoisse » suivis de
délire
, etc., suffisent pour lever les doutes. De ce cas
ière, dit-elle, elle fut brusquement prise d'hallucina- lions et de
délire
: elle accostait les passants pour leur demander
mise au Dépôt et de là dirigée sur la Charité. Là, pour calmer son
délire
, ses attaques et ses spasmes laryngés, elle s'h
plusieurs certificats constatant qu'il est atteint d'épilepsie avec
délire
consécutif aux attaques ; un autre. porte le di
ié à 25 ans; a eu, à 27 ans, une fièvre typhoïde « avec beaucoup de
délire
, » affection qui fut sui- vie d'une diminution
xcès de boissons.- Premier accès consécu- tif aune peur, a 18 ans ;
délire
consécutif, deuxième accès à 47 a,s.Trots'ème à
pendant 7 à 10 minutes, puis il reprit connaissance, eut un peu de
délire
pendant envi- ron une heure et s'endormit (c'ét
s jambes. Ce deuxième accès fut semblable au premier, et suivi d'un
délire
de deux jours. Le troisième accès survint en 18
tat, et fut suivi d'un 4e quelques heures après. Cette fois, pas de
délire
consécutif. Il fut obligé de quitter sa place et
t un couteau pour s'ouvrir la poitrine ; comme on le voit, dans son
délire
, il a souvent des idées de suicide. Tout le res
; il n'entend rien de ce qu'on lui dit. Puis,il se met à rire et
délire
.-Nouveaux grands mouve- ments cloniques; rires.
'ordinaire deux ou trois personnes pour le maintenir. La période de
délire
comprend deux phases : tantôt il se met en colè
gité; le malade se tourne contamment dans son lit, mais il n'y a ni
délire
, ni secousses convulsives. 16 mars. Pas d'att
et variées, ainsi que les attitu- des passionnelles. La période de
délire
était, elle aussi, parfaitement caractérisée.
endant les derniers temps de son séjour chez sa mère, elle avait du
délire
consécutivement aux «crises. Durant longtemps,
tificats médicaux (Berthier), il était atteint d'alcoolisme avec
délire
de persécution et affaiblissement des facultés
au troisième mois, frayeur vive de la mère, causée par un accès de
délire
im- pulsif chez un idiot qui s'était jeté sur e
nctement la dualité dont je viens de vous parler. Ainsi soumis à ce
délire
de son imagination, l'homme, ou le sujet, est-il
15 décembre 1891.) Marandon de Mostheyel. — . In cas do folie sans
délire
Annales médico-psychologiques. mal-Juin 1894.)
décidèrent la suppression brusque de la morphine; elle tomba dans un
délire
qui dura quinze a dix-huit Jours. Elle fut en pro
uue grande excitation, chantant jour et nuit des cantiques. Quand le
délire
fut Uni, elle se réveilla guérie radicalement de
et la simulation. Quoique l'imitation, dans les névropathies et les
délires
, puisse se porter sur toutes sortes d'objets, ce
dans les Annales médico-psychologiques, un travail intéressant sur un
délire
particulier avec dédoublement de la personnalité.
e seules, et surtout celles de ta basse classe, sont atteintes, de ce
délire
; les conditions prédisposantes sont : une intelli
malade agit, travaille, va et vient, tout en délirant; mai» comme le
délire
, dan» cet état, est très cohérent, sans hallucina
de condition, seconde, ayant des attaques eon-vulsives. les accés de
délire
hallucinatoire, et le reste du temps délirant d'u
moléon cal le nom que se donne l'individu que la malade volt dans son
délire
. R. — Pourquoi ne vas-tu pas le coucher? Comme
les gens d'humeur paisible à leur ordinaire se laissent gagner par ce
délire
contagieux qui les transforme subitement en mouto
pas plus que les déments, nentraJoent les masses. C'est une sorte de
délire
brutal, presque inexplicable. Dans une émeute, il
t pour la nature humaine; le vertige vient, l'homme voit rouge el son
délire
s'achève par la férocité... » est inspiré autan
un religieux bénissant la foule et dont on baise les mains. C'est du
délire
. On ne voudrait point le laisser partir; mais lui
s Falret, on décrit chez l'homme sous le nom de folie communiquée, un
délire
identique chez deux ou plusieurs personnes, vivan
signalé (3) chez le cheval, longtemps avant que Morel eût décrit son
délire
émotif, des émotivités systématiques bien caracté
cipaux de la folie communiquée dans laquelle un individu atteint d'un
délire
qu'il a inventé, le communique à un autre, généra
ie ; l'écume lui vint à la bouche. Cet accès fut suivi d'un état de
délire
qui dura quatorze jours. Pendant son délire, elle
ès fut suivi d'un état de délire qui dura quatorze jours. Pendant son
délire
, elle parlait d'événements passés, chantait et ri
x malades. Hystérie. — Attaques cataleptiques datant de sept ans. —
Délire
lypema-àaque. — liées et tentative de suicide. —
février 1893 et suivants.) Massaut. — « Un cas de folie du doute avec
délire
du toucti't ». (Bulletin de la Societé de médec
l'hypnotiseur; l'état paraphrenique est caractérisé par une sorte de
délire
accompagné de mouvements d'attitudes, de paroles
lirantes du sujet; l'état onéirique diffère du précédent parce que le
délire
est purement et simplement un délire de paroles;
iffère du précédent parce que le délire est purement et simplement un
délire
de paroles; enfin l'état de veille somnambulique
schare s'est un peu agrandie et la malade est morte après avoir eu du
délire
pendant les deux derniers jours. Autopsie le 25
es) dans les membres supérieurs. — Pepuis deux heures, le malade a du
délire
. Relevons, en passant, que les pan-sements n'ont
ation de la malade est toujours grave. Sub-delirium. — Soir : muguet;
délire
; voix plus faible; se plaint sans cesse d'avoir t
inconscientes. Peau chaude, ni sèche, ni sudorale. Le muguet s'étend.
Délire
plus intense. Les autres symptômes n'ont pas chan
symptômes s'ajoutent enfin de l'incertitude dans les idées, un peu de
délire
caractérisé surtout par de la loquacité et des
at peut augmenter, l'enfant ne peut dormir, quelquefois il a un léger
délire
, il est agité. En même temps, l'état local se pro
ndiquer le siège net de la souffrance1. » Bien plus fréquent est le
délire
, délire très-mobile, du reste, sou-vent calme, qu
le siège net de la souffrance1. » Bien plus fréquent est le délire,
délire
très-mobile, du reste, sou-vent calme, quelquefoi
t.) La prostra-tion, l'adynamie, le coma succèdent, alternent avec le
délire
, et fi-nissent par prédominer. 1 Dans un cas de
dure, ses dents fuligineuses ; il marmotte des mots inin-telligibles,
délire
, a de la fièvre, etc. A un examen superficiel, l'
turie ; —Pour le cerveau,\\ y aura affaiblissement intellectuel,coma,
délire
, quelquefois paralysie,trou-bles, que d'ailleurs
e se ballonne ; la diarrhée se déclare, puis vient de l'agitation, du
délire
, et enfin la mort qui arrive 5, G, 8 ou 10 jour
u poison, et la réalité aidant, il se trouvait plongé dans une mer de
délires
; revenu à lui, lorsqu'il était sorti de ces lieu
théorie de l'excitation, fait primordial, condi-tion initiale de tout
délire
. Nous n'essayerons pas de faire ici une analyse
admettre d'une façon absolue sa manière de voir lorsqu'il assimile le
délire
du haehisché avec le délire du maniaque, dont le
sa manière de voir lorsqu'il assimile le délire du haehisché avec le
délire
du maniaque, dont le langage est toujours incohér
s'appuyant sur ce dernier fait, M. Delasiauve croit devoir placer le
délire
pro-duit par le Hachisch, à côté de celui qui rés
heureuse confiance dans les secours de la médecine. Il fit cesser le
délire
, la terreur et la fureur convulsive qui s'emparen
femme, un mari, un soldat, peu importe, est très malade. Il a même du
délire
et semble ne connaître personne de son entourage
: ils en font, tantôt une variété d'obsession irrésistible, tantôt un
délire
émotif, tantôt une folie raisonnante ; et, pour l
premier stade d'une monomanie future : folie du doute ou du scrupule,
délire
des contacts ou du toucher. D'autres confondent
e de Paris), sur la psychothérapie cUi7i$ les différentes variétés du
délire
émotif; par M. Galli (de Binasco, Italie), sur L'
urs des maladies aiguës, en particulier l'insomnie, l'agitation et le
délire
nocturnes, l'incontinence d'urine et de matières
la démence sénile délirante ; elles accompagnent plus spécialement le
délire
avec idées de persécution. (1) Congrès d'alieni
s images conscientes. Ainsi s'évanouit la théorie d'après laquelle le
délire
ne serait jamais qu'un rêve. S'il est des cas dan
délire ne serait jamais qu'un rêve. S'il est des cas dans lesquels le
délire
est débité comme est débitée la pensée normale, d
somniation, de rêvasserie persistante; exemples: certaines formes du
délire
hystérique, du délire épileptique (obnubilation c
erie persistante; exemples: certaines formes du délire hystérique, du
délire
épileptique (obnubilation crépusculaire des Allem
s minutes au réveil, et, pour quelques instants, donne naissance à du
délire
qui n'est réellement que la continuation du rêve
ts électriques, est fréquente dans les folies toxiques, la manie, les
délires
systématisés. Cette hyperesthésie forme le pendan
es rayons X. — Illustration, 20 avril 1897: le néo-occultisme. le
délire
systématisé et l'épilepsie. Nous avons, en ce qui
ertie, détermine des sensations étranges qui bientôt feront naître un
délire
communément répandu du reste chez les peuples don
s disent changés en bois, en métal ; de là leur état de stupeur, leur
délire
intense, simultanément entretenu par de véritable
erté, et son premier soin avait été de tuer sa femme dans un accès de
délire
causé par la jalousie. Considéré comme irresponsa
à Un de sortie : « Admis comme atteint d'alcoolisme chronique ou de
délire
de persé-« cution, II... n'a présenté aucun signe
fixes, conceptions délirantes, illusions, hallucinations, obsessions;
délire
erotique, mystique, furieux ; idées de persécutio
as d'obsession, d'autres cas de lypémanie, de mélancolie anxieuse, de
délire
partiel. 1 cas de refus complet de nourriture dat
'abord, de nombreux faits établissent que, chez certains aliénés, les
délires
, impulsions, obsessions, etc., n'ont d'autre orig
prend pour des réalités les (1) Ciuslin, Du rûle dos rêves dans les
délires
. Thèse de Paris, 1887. (2) Taise, De Cintelîige
it son entou âge: excitation manUque, perversion de l'amour maternel,
délire
mystique, hallucinations religieuses, obsessions,
On crut qu'il s'agissait là d'une fièvre typhoïde. — Pendant la nuit,
délire
bruyant. — Le lendemain 29, on constata l'existen
tiner, habituellement mélancolique, était de temps à autre atteint du
délire
des grandeurs. Un homme, dont l'histoire a été ra
s la malade prononcedesparoles bizarres, et paraît être en proie à un
délire
sombre ; — e) pleurs, rires, annonçant la fin de
mouvements des membres et de tout le corps; — 3° enfin, période de
délire
, pendant laquelle elle raconte tous les événement
sin fait par M. P. iticher, d'après un croquis de M. Charcot). à un
délire
qui roule évidemment sur les événements qui pa-ra
pinale tonique), 8 octobre. A la suite d'une attaque accompagnée de
délire
pendant 12 heures environ, contracture du membre
plus variées, l'effroi, la haine, etc. (1 ) ;en même temps éclate le
délire
de l'accès. e) La fin de l'attaque est marquée
ar lui-même déjà, donne beaucoup à penser ; ainsi, tantôtil existe un
délire
plus ou inoins accusé, —que M. Delasiauve rapport
nelles ou, si vous l'aimez mieux, des poses plastiques. La période du
délire
consécutif à la crise si prononcée chez quelques
précède. 12 novembre. — Inhalation iïéther. Cet agent détermine un
délire
semblable àcelui qu'onobserve durant les sériés d
res, hallucinations, modifications variées de la physionomie, etc. Ce
délire
a persisté pendant deux heures environ, et alors,
s variées de la vue sont un accompagnement pour ainsi dire nor-mal du
délire
des hystériques. Or, des hallucinations de ce gen
es qui l'entourent, mais elle demeure plus ou moins longtemps dans un
délire
, le plus sou-vent mélancolique, troublé par des h
Enfin, chez ces même convulsionnaires, on trouve le récit d'accès de
délire
religieux et prophétique qui se rattachent clai
de délire religieux et prophétique qui se rattachent clairement au
délire
de la période terminale de l'attaque. Un point
ns. » Pendant les convulsions, les malades sont souvent prises d'un
délire
plus ou moins vif et qui a généralement une maniè
ndant l'attaque... des hallucinations.., des extases... » Enfin, le
délire
de la 4e période n'a pas non plus échappé à la sa
motifs... Enfin, chez un petit nombre de malades, il reste un état de
délire
et de rêvasserie, pendant lequet les malades font
oïde; b) l'attaquedémoniaque ; c) l'attaque d'ex-tase; d) Vattaque de
délire
; 2°par immixtion d'éléments étran-gers à la const
ins; ainsi se produit l'attitudeextatique. 4e Variété. — Attaque de
délire
. C'est le délire de la 4e pé-riode qui représente
duit l'attitudeextatique. 4e Variété. — Attaque de délire. C'est le
délire
de la 4e pé-riode qui représente alors toute l'at
s sur le —, 109. Dégénération cireuse des muscles, note, 42 ; 55.
Délire
des grandeurs dans la sclé-rose en plaques, 238.
ers cette Dame si « douce et si belle, » (3) Il n'est pas difficile
délire
entre les lignes et de comprendre que, si (1} H
toute la durée de la fièvre des phénomènes d'intoxication cérébrale :
délire
polymorphe avec excitation et, à leur suite, un é
avec les états psychiques décrits sous le nom de rêves prolongés, de
délires
oniriques. De cette analogie, il ne faudrait cepe
à l'identité de nature des processus étiologi-ques. A notre avis les
délires
oniriques sont l'expression même de l'intoxicatio
aufrage, une panique plus ou moins justifiée au milieu d'une foule en
délire
, etc. L'effroi, la commotion, l'ictus mental on
ies du système nerveux de la Salpétrière. Vous le voyez, c'est un
délire
assez bien coordonné, systématisé jusqu'à un cert
s de persécution. La première pensée est qu'on se trouve en face du
délire
chronique avec ses quatre grandes périodes que vo
le à provoquer, deviendra pour elle un moyen de guérison. Or, dans le
délire
chronique de persécution, les malades sont logiqu
délire chronique de persécution, les malades sont logiques avec leur
délire
systématisé ; ils y conforment leurs manières d'ê
uggestibilité. Dans ces conditions, la voie est largement ouverte aux
délires
de possession par les esprits, par les démons,...
, ainsi, échappe à la réalité ; elle a eu des hallucinations, même du
délire
qui a duré deux mois, et c'est seulement après to
siîs impérieux, les impulsions automatiques. cours et conférences
Délire
hystérique par M. le Professeur Raymond (•) *
Voici une femme âgée de 64 ans, qui présente des hallucinations, du
délire
, des crises d'excitation presque maniaque, en app
animaux courir autour d'elle, etc. Sur ces hallucinations s'édifie un
délire
systématisé logique. Ces voix qu'elle entendait é
st très bon. Au premier abord, on pourrait croire qu'il s'agit d'un
délire
de persécution, avec hallucinations multiples et
en 1870, est bonne comme du bon pain, et celles qui sont atteintes du
délire
chronique de persécution ne présentent pas cette
d'interrogation, d'hypochondrie, décrites par les aliénistes dans le
délire
chronique de persécution : l'individu commence pa
al et du toucher, depuis une quarantaine d'années ; or, si c'était un
délire
chronique, la maladie aurait dû évoluer. Pour l
rès tard pour se coucher. C'est lorsqu'elle commence à dormir que son
délire
se manifeste, c'est-à-dire dans un état d'automat
te femme a été présentée par LàSèGUE comme une hystérique, en état de
délire
hystérique. C'est un cas extrêmement intéressant.
Critique du livre de Dubois (de Berne), par Bonjour, p. 320, ?57.
Délire
hystérique, par Raymond, ?.?77. Discours du Dr Ju
noeud d'attache de sa chemise. Ne peut plus gagner sa vie. Pas de
délire
. Affaiblissement de la mémoire. Ne sait ni li
céphalée, abattement, anorexie complète, pas de vomissement, pas de
délire
; il ne se rappelle plus s'il a eu la diarrhée
ant les méthodes indiquées pour les psychoses aiguës, les formes de
délire
hallucinatoire alcoolique, de delirium treteas,
e travail ces cas de psychose alcoolique qui se manifestent par les
délires
de jalousie transitoires. Cela explique le chif
1903, les lift., p. III.-187. 148 BIANCHINI suggestionnâmes. Leur
délire
, pour absurde qu'il soit, coexiste avec une sér
euvent être réduits au travail, soit à cause de la prépondérance du
délire
, soit,par un sens d'orgueil et de négativisme i
que cas de grave psychose hystérique avec états d'agita- tion et de
délire
, toutes nos malades d'hystérie sont sorties dans
is le troisième survinrent des symptômes d'intoxication phéniquée :
délire
, vomissements, soif intense, langue sèche, urines
u'on lui adresse, Les hallucinations de l'ouïe prédominent dans son
délire
. Les voix lui annon- cent qu'elle restera à l'a
nés qu'on réussit à lui tirer des rensei- gnements qui indiquent le
délire
des grandeurs dont elle est affligée ; ainsi elle
croit même que l'Empereur viendra spécialement pour elle àKazan. Ce
délire
sem- ble manifestement alimenté par des trouble
elle tous les empereurs russes. Par moments la malade manifeste son
délire
de persécution par un refus obstiné de 318 TOPO
et d'allusions rendent incon- testable l'existence d'un système de
délire
stable de persécution et de grandeurs en permet
ypiques de cette forme de trouble mental viennent d'être indiqués :
délire
de la persécution et celui des grandeurs. En rapp
des manuscrits auxquels des malades qui cachent soigneusement leur
délire
confient leur âme pour la première fois. L'expé
le- quel elle manifeste l'existence de troubles sensoriels et d'un
délire
incohérent, sans suite de persécution, de vol,
son entourage, puis sous l'influence de troubles senso- riels et du
délire
elle confond tout ce qui l'entoure et lui donne u
ait de trouver un sens prophétique aux paroles incohérentes de leur
délire
. Cependant,déjà cette époque, un médecin quelqu
s d'une même inspiration surnaturelle, la Mania. Selon Platon, le
délire
prophétique n'est qu'une forme de la révélation
- sentaient les Corybantes, ou les Ménades, et il montre combien ce
délire
était contagieux (2). Cette forme bruyante et
it la ronde insensée des Ménades, des Thyiades et des Bacchantes en
délire
. Les cheveux au vent, les vête- ments en désord
indiquent bien qu'on n'hésitait pas à les rattacher à une sorte de
délire
(1). - Et Euripide, pour disculper ces cérémoni
ctions. A côté d'eux se trouvaient aussi les Galles, qui, dans leur
délire
, en arrivaient à se mutiler. L'analogie de ces
ques généraux, quelle que soit leur éducation, ou la teneur de leur
délire
; les mégalomanes eux-mêmes n'y échappent pas. I
ncohérentes que les infirmiers prenaient pour la manifestation d'un
délire
subit, alors qu'il s'agissait (nous le savons bie
neurologie est appelée à éclairer singulièrement la pathogénie des
délires
. Dans cet ordre d'idées, la recherche des troub
e répit, comme des entr'actes, pendant lesquels les convulsions et le
délire
s'interrompent momentanément. Mais je ne saurais
e Todd. Dimanche 25 novembre. —Sommeil très agité lanuit ; il crie,
délire
, appelle sa mère. Toujours grincements de dents,
u malade, la teinte cyanosée des téguments, la cessation brusque d'un
délire
plus ou moins bruyant remplacé désormais par de l
les autres symptômes, à savoir la cessation des gesticulations, . le
délire
, l'amaigrissement, le faciès cyanose, etc., etc.
très bonne heure. La nuit du 19 au 20 a été fort agitée, il y a eu du
délire
, une fièvre vive et le lendemain matin lors d'une
e sait, et cela est pour ainsi dire dans la règle lorsqu'il s'agit du
délire
épileptique post-convulsif, les malheureux malade
re de personnes normales (Semaine Médicales, 10 août 1889, p. 291).
délire
post-épileptique vulgaire. Ainsi, dans une observ
ée de son domicile à l'hôpital Bichat, où bientôt elle fut prise d'un
délire
violent. Ce délire — remarquez bien tous les déta
à l'hôpital Bichat, où bientôt elle fut prise d'un délire violent. Ce
délire
— remarquez bien tous les détails qui vont suivre
es détails qui vont suivre, ils ne sont pas étrangers à la cause — ce
délire
, dis-je, a motivé son évacuation sur Sainte-Anne
Elle ne resta à Sainte-Anne que quelques jours pendant lesquels le
délire
initial s'était calmé. On la fit alors passer à V
5 ou 6 janvier. C'est là, ainsi que nous l'avons dit, qu'a éclaté le
délire
bruyant vraisemblablement sous l'influence de l'a
orgies de boisson. C'est à cette époque que commencent à paraître les
délires
surtout nocturnes où il voit des animaux féroces,
tantôt l'asile Sainte-Anne ou encore Bicêtre lorsqu'il était pris de
délire
bruyant. Cependant,dans les intervalles de ces
à des actes de violence si on ne lui cédait point. C'est un véritable
délire
. Parfois il est pris de vomissements et tombe en
naissance,la perte de la mémoire, l'incohérence dans les discours, le
délire
quelquefois furieux (2). « Une jeune femme blessé
oyés se livrent souvent à des actes bizarres constituant un véritable
délire
. «Quatre hommes s'étaient réfugiés sous un appent
orbeille à blé » (Linsley). C'est là ce qu'on a quelquefois appelé le
délire
des foudroyés. Il prend parfois un caractère furi
t que le plus grand nombre des observations qui signalent ce genre de
délire
, se rapportent a des soldats, ou à des marins. No
sychique mérite véritablement d'être spécifié sous la dénomination de
délire
des foudroyés, et s'il ne faut pas voir là tout s
ir là tout simplement, comme le suggère du reste Sestier lui-même, un
délire
de terreur ou d'épouvante comme vous voudrez l'ap
ptoïde, l'arc de cercle, les grands mouvements, et enfin une phase de
délire
avec hallucinations. — Les attaques de même carac
. de Sydenham) (Voy. aussi Chorée chronique, Tic), 7, 14, 37, 130. — (
Délire
dans la), 106. — Diagnostic avec Abasie, 366. —
, 144, 145,414, 416, 488,501. Delasiauve, 64, 313. Deleau, 22 .
Délire
dans la Chorée, 106. — des foudroyés, 449. Delp
309. Epileptique.—Automatisme ambulatoire. — et traumatisme,323.—
Délire
post convulsif, 320. — Etat de mal, 113, 239. — V
érie, 458, 543, sq. — en zig-zag, 444.— globulaire, 445. Foudroyés (
Délire
des), 449. Fournier, 333, 339, 340, Fraenkel,
épilopliques qui n'ont qu'un petit nombre d'accès, d'habitude sans
délire
, sans excitai ion avant ou après les crises, ou
ulier, de la mémoire, une excitation turbulente très grande avec un
délire
incohérent : il a beaucoup d'argent; il a rempl
il bicêtre, le 8 décembre 18.il, avec un certificat ainsi conçu : «
Délire
datant de deux ans. État de mélancolie après l'
1852 avec le certificat suivant : « Déjà traité -il Ilicé- tre pour
délire
mélancolique. - Renvoyé amélioré ; conduit dans s
decin aurait parle de méningite. Pas de grincements de dents, ni de
délire
, pas d'autres vomisse- ments que ceux du début.
le à 4 ans. - Scarlatine à 4 ans 1/2. Fièvre muqueuse il. 9 ans :
délire
, léger affaiblissement de la 7né1xx02x'B. -1're-
it placée. - Description de la malade à son entrée. - En mars 1899,
délire
religieux, durée 10 jours. - jHaucmattons. Fin
gieux, durée 10 jours. - jHaucmattons. Fin mars : nouvel accès de
délire
, rémission au bout de quelques jours. En avril
u bout de quelques jours. En avril 1899, nouvel accès de folie sans
délire
religieux, durée quelques jours. - Guérison qui
à 9 ans, durée trois mois; aurait eu au cours de cette lièvre, du
délire
durant trois ou quatre jours ; consécutivement, l
ée, est située au niveau du tiers supérieur de la crête tibiale 202
DÉLIRE
MÉLANCOLIQUE : IDÉES RELIGIEUSES. gauche : cica
s'affaiblit. Albertinc dit que de temps en temps sa mère divague.
DÉLIRE
MYSTIQUE, EXCITATION MANIAQUE. 207 convulsions
i d'être séparée de sa mère et des pratiques religieuses, éclata un
délire
mystique avec illusions, hallucinations de la v
, hallucinations de la vue, dépression mélancolique, etc. 111. Le
délire
mystique qui était aussi caractéris- tique que
nsomnie ? Aucune idée mystique. L'obcénité a remplacé la pudeur. Ce
délire
maniaque a duré une semaine. Alors se produit u
ntradictoires, illogiques); 3° attitudes passionnelles (logiques); 4°
délire
terminal. Mais l'attaque peut être incomplète; ch
'hui que l'on sait qu'il existe une forme de paralysie générale où le
délire
ambitieux ne figure pas, désignée sous le nom de
être ramenés à quatre types ou variétés. 1° Variété expansive, avec
délire
ambitieux, satisfaction de soi-même et de son ent
alades gagnent des millions, ont des prétentions à la poésie, etc. Ce
délire
ambi- \, 3. Falret. — Recherches sur la folie p
° Variété mélancolique en contraste frappant avec la précédente. a)
Délire
mélancolique, les malades se croient ruinés, désh
lent de larmes, et tout est fini ; pas de rire, pas de pleurs, pas de
délire
. Il est cependant intéressant d'examiner l'atti
d'une affection fébrile au début, et à la suite de laquelle il eut le
délire
pendant 6 mois. 1. Les possédés de Plédran, par
: « Je vais me tuer si tu pleures ! » Enfin, surviennent des accès de
délire
passager pendant lesquels il mâchonne, prononce d
aquelle il prononce des paroles et pousse des cris en rapport avec le
délire
sombre et les visions terrifiantes qui le poursui
sance, reconnaît les personnes qui l'entourent et les nomme ; mais le
délire
et les hallucinations persistent cependant pendan
a crise a été provoquée par l'excitation de la plaque hystérogène, le
délire
est toujours sombre, furieux, ac- compagne de p
titudes passionnelles pendant laquelle le malade paraît en proie à un
délire
sombre ou furieux. Ainsi, de même que dans les ca
coup de fusil..., tu vas voir. » Après cette période, marquée par le
délire
et les attitudes passionnelles correspondantes, l
attitudes passionnelles se développe ensuite; P. paraît en proie à un
délire
furieux : il injurie, provoque et excite au meurt
iment vient en France. A Vierzon, il resta huit jours dans un état de
délire
, causé, dit-il, par des accès de fièvre. Il rejoi
ent pas à le réveiller. Yers le matin, éclate une crise nerveuse avec
délire
terrible. Le médecin crut à une méningite aiguë ;
nerveuse encore plus terrible que la première, mais la fièvre et le
délire
disparaissaient au bout de deux jours. Jusqu'en
nt des cauchemars où les hallucinations qui se montraient pendant son
délire
reviennent fréquemment, tantôt terribles, tantôt
1882). — X..., atteint à diverses reprises de crises hystériques avec
délire
, contractions irrégulières de la face, etc.. ; à
dyspnée ; intelligence présente. 14. Pouls, 168 ; respiration, 60 ;
délire
pendant la nuit ; cyanose du visage ; dyspnée ext
eux fins. Réaction fébrile de moyenne intensité ; prostration, pas de
délire
; crachats rouilles caractéristiques. — Le Ier av
caractéristiques. — Le Ier avril, même état local : 100 pulsations ;
délire
la nuit. — Le 2 avril, état adynamique très prono
Purpura hémorrhagique. — Selles sanglantes. — Phti-sie pulmonaire. —
Délire
. — Paralysie de la paupière supérieure droite. —
ulep avec l'eau de Rabel, 4 grammes. 1er août. — H y a eu un peu de
délire
, hier, dans la soirée et pen-dant la nuit. Môme é
pas augmenté; cependant, la pâleur du malade est extrême. 3 août. —
Délire
et cris toute la nuit. Pouls à 80, très faible. L
s légers, de la céphalalgie, des vertiges, et dans les cas gra-ves du
délire
, du coma, quelquefois même, bien qu'assez rare-me
que soit d'ailleurs la forme qu'ils revêtent: céphalalgie, vertiges,
délire
, coma, accès épileptiformes existant isolément, o
re et sur les débuts de son affection actuelle, elle est déjà dans le
délire
. Cependant elle assure être sujette à des rhumati
ont normaux. 27. Sorte de rémission dans tous les symptômes. Pas de
délire
, mais sorte d'hébétude. 28. Il y a un redoublem
l y a des frissons erratiques, de la somnolence, du subdélirium ou un
délire
intense ; la langue est sèche ; la rate peut être
e. Le 8. Le malade a dormi un peu pendant la nuit, et n'a pas eu de
délire
. Ce matin, sueur sur toute la surface cutanée. Ex
u très gonflées. Un peu de sommeil pen-dant la nuit, ni agitation, ni
délire
. Le malade n'accuse encore ni palpitation, ni dys
ant une dizaine de garde-robes liquides très abondantes. Agitation et
délire
hier dans la soirée jusque vers minuit. A ce mome
die, l'affaiblis-sement fait des progrès, il y a de l'agitation et du
délire
pen-dant la nuit, mais les phénomènes de l'affect
complications, soit du côté de l'encéphale (vertige, apoplexie, coma,
délire
), soit du côté des reins (albuminurie) peuvent ai
cas où la vie s'est prolongée, on a noté des symptômes cérébraux, du
délire
, de la somnolence, et quel-quefois de l'hémiplégi
et de glaires striées de sang. Le 14t juin, le malade est pris d'un
délire
bruyant, il se plaint beaucoup de douleurs sponta
t plus irrégu-lier encore que par le passé. Il se manifeste un peu de
délire
et l'état adynamique se prononce. Le membre infér
malade paraît très vive, plus vive même que par le passé. Insomnie et
délire
continus. Le {^décembre, le dos du pied gauche
pousser des cris, surtout vers le soir, tant est vive la douleur. Le
délire
continue (potion, depuis le 5 de- cembre; de 1
n vitreuse, 268, 294 ; — caséeuse, 215 ; — caséeuse cen-trale, 276.
Délire
dans la mélanémie, 338; — dans les anévrismes de
s ; pas d'évacuations invo- lontaires ; sommeil consécutif ; pas de
délire
. Les accès, diur- nes et nocturnes, se montrent
est sujette à de fréquentes attaques d'hystérie, souvent suivies de
délire
avec propension au suicide. Hyperesthésie de l'
e dit : ton RECHERCHES THÉRAPEUTIQUES. Çà y est ! et. présente du
délire
. « Je voudrais, dit-elle, man- ger des fraises
s, est prise un accès e a il suivi, au bout de cinq minutes, d'un
délire
d'abord religieux, puis érotique. L'examen des
ne incontinence. 26 février. Depuis hier soir, L..... présente un
délire
spé- cial, offrant beaucoup d'analogie avec le
. présente un délire spé- cial, offrant beaucoup d'analogie avec le
délire
rfbrie'W1J : Elle a des hallucinations de la vu
re traité à part. z Nous avons encore à mentionner, chez Ler..., le
délire
(9) M. le Dl' Lefebvre a noté chez Louise Latea
e, sur les scènes émouvantes auxquelles elle a as- sisté. -Dans son
délire
, Ler... revoit tous les épisodes de son existen
eurs, aux exorcistes; en d'autres termes, durant leurs attaques, le
délire
portait sur les principaux sujets de leurs préocc
e ayant été grondée et punie, le 4 novembre, par le Di- recteur, le
délire
qui suivit une attaque, le lendemain, porta presq
elle aurait eu, après une attaque, une « congestion cérébrale et du
délire
, » pour lesquels on lui a mis des sangsues derr
nettement du côté droit de la tête. Il souffre de l'insomnie et il
délire
surtout pendant la nuit. Il a la sensation qu'on
ucinations ont augmenté en intensité et se sont accompa- gnées d'un
délire
de persécution. Il croit qu'une belle-soeur qui l
ont disparu presque complètement, le malade peut marcher, mais son
délire
a beaucoup augmenté, il est très agité, il veut
pporter ce qu'on lui fait chez lui. Il ne cache plus à personne son
délire
et ses doutes. Il nous raconte-qu'eu se réveillan
de l'insomnie malgré une potion de chloral et de bromure. 21. Son
délire
s'exagère encore de sorte qu'il devient menaçant
orter la vue des autres malades. Il a gardé le souvenir de son ancien
délire
et il reconnaît que ces idées et ces sensations
enserre la tête. » . En 1907 : Nouvelles crises névropathiques avec
délire
onirique à caractère terrifiant. Hallucinations
dans la détermination des formes frustes du syndrome de Paget. DU
DÉLIRE
CHEZ LES ENFANTS PAR R. BENON et P. FROGER
nsidérée comme un exemple chez les enfants de ce qu'on appelle le «
délire
onirique » ; les émotions dou- loureuses nous p
st pas ordinaire : elle est prête à s'ouvrir « toute seule ( » DU
DÉLIRE
CHEZ LES ENFANTS ' 345 Il regarde par la fenêtr
et ça me serrait la gorge. » Il narre le voyage qu'il fit dans son
délire
: « Je voyais les arènes de Nî- « mes... Il y a
L'abdomen est effectivement ballonné ; il y a de la défense mus- DU
DÉLIRE
CHEZ LES ENFANTS 347 7 culaire sans point doulo
tent, étiez-vous heureux ? R. Non. Le soir l'excitation grandit, il
délire
à nouveau, pousse des cris ; il est anxieux.
e, l'aimer, le servir.... Immaculée-Conception, viens, Reine des DU
DÉLIRE
CHtZ LES ENFANTS 349 « Reines... crucifiée pour
. Il était à ce mo- ment « en place », c'est-à-dire au début de son
délire
: « Une voix m'a parlé, « dans ma place de jard
sentiments religieux. « Un dimanche j'ai voulu me tuer, comme ma DU
DÉLIRE
CHEZ LES ENFANTS 351 « mère; mais Dieu me disai
et un Christ que l'enfant peut voir très bien de son lit. Dans son
délire
il voyait remuer ces statuettes : « Je voyais l
outes, pieds nus, allant souvent de Lorient à Ste-Anne d'Auray. Son
délire
augmente : on le fait interner à Lesvellec où i
int de vue psychique, on constate un certain degré d'euphorie, avec
délire
de grandeur absurde. Elle va acheter 400 bobines
t à remarquer que ces idées de persécution ont été précédées par un
délire
de grandeur absurde avec troubles psychiques be
taparalytique, termes qui indiquent l'absence de systématisation du
délire
qui rappelle celui des paranoiques sans le simu
tre a l'asile de Ville-Evrard le 28 août 1912 pour un accès aigu de
délire
alcoolique. Cet homme est atteint, depuis )'age
taux consécutifs a un traumatisme -) ) (I Pl.), par PETIT, 384.
Délire
chez les enfants, par BENON et FROGER, 343. D
t mélanique à type pie (2 pl.), 146. BENON (R.) et Fnocsrs (P.). Du
délire
chez les enfants, 343. BERITOLOTTI (M.) Etude
nnages sacrés, l'histoire des sectes religieuses permet d'étudier des
délires
de la douleur, augmentés par l'imitation et la co
a première n'a pas provoqué ces véritables tourmentes de la raison en
délire
, ces épidémies morales à grand fracas dont nous a
: (Recueillement.) Enfin, nous avons, pour noyer Le vertige dans le
délire
. Nous, prêtre orgueilleux de la Lyre, Dont la glo
bréger la durée du traitement. COURS ET CONFERENCES Spiritisme et
délire
de persécution par M. le professeur Raymond.
oit un fantôme blanc. Cette malade présente, en somme, un véritable
délire
de persécution systématisé; son cas rappelle celu
eiller. Chez Charcot et chez Dnmontpallier, nous avons vu que dans le
délire
de rêve qui suit la grande attaque hystérique, on
folie puerpérale, psychoses post-grippaales, folies post-opératoires,
délires
oniriques, etc. 7. — Les états mentaux spéciaux
procédés, il n'y a ni mouvements cadencés des membres inférieurs, ni
délire
musical. Bien plus ! si pendant que la malade est
e des Médiums, p. 195. 12) GiILBERT-Ballet et DHEUR : Sur un cas de
délire
de médiumnité. Annales médîco-psycholgiques, 1903
lgiques, 1903. T. XVIII, p. 264. Gilbert-Ballet et MosiEtc Vicaht :
Délire
hallucinatoire avec idées de persécution, consécu
M. Bérillon, Preda. Paul Magnin, Blech et Tarrius. 3° M. Tarrius. —
Délire
mélancolique systématisé à forme aiguë ; excitati
et de l'envisager comme un-précieux agentde thérapeutique générale.
Délire
mélancolique systématisé favorablement modifié pa
particulièrement angoissant, et même, chez quelques unes, un état de
délire
permanent, systématisé, qui ne laisse chez le mal
ite, il interprète tout ce qui se dit ou se fait, dans le sens de son
délire
syphiliphobique. Les dénégations des médecins con
ompte de son état, il se départ de son mutisme : il manifeste le môme
délire
. Ce n'est qu'envers nous qu'il est réticent et mu
nente, uniforme, est un des caractères de l'hypocondrie vésanique. Le
délire
conserve le caractère d'un délire partiel, avec l
ères de l'hypocondrie vésanique. Le délire conserve le caractère d'un
délire
partiel, avec l'intelligence intacte des délirant
M. Bérillon, Preda, Paul Magnin, Blech et Tarrius. 3° M. Tarrius. —
Délire
mélancolique systématisé à forme aiguë ; excitati
237. Danseurs de la Pentecôte (Le congrès des), par Witry, p. 15.
Délire
mélancolique systématisé, par Tarrius, p. 342.
77, 191. 224, 247, 254, 279, 287, 317, 320, 351, 380. Spiritisme et
délire
de persécution » p. 125. Suicides d'écoliers, p
, i. 7. 26 aoïvt. - Matin : T. R. 36°, 8. Pas de céphalée, pas de
délire
ni de stupeur. - Toux légère, sèche, peu fréquent
(8 septembre), le malade est pris pendant quatre ou cinq jours d'un
délire
tranquille, léger et de courte durée. Le conv
on, céphalée persistante; pas d'épis- taxis, pas d'abattement ni de
délire
. 5 septembre.. Diarrhée légère en même temps qu
lacté et bains froids. Etal général stationnaire; ni diarrhée, ni
délire
, ni stupeur. Vers le 5 septembre apparition de
ement du ventre, diarrhée peu abondante. Soir : T. R. 38°,9. Pas de
délire
ni de stupeur. - Traitement : Bains froids tout
de constipation. Pas d'albuminurie. Céphalée assez intense, pas de
délire
. Traitement : régime lacté et purgatifs ; bains
bruits, respiratoires. La langue est blanchâtre, non sèche, pas de
délire
ni de prostration. Le malade est continuellemen
t aggravé sensiblement : céphalée persistante avec insomnie; pas de
délire
ni de convulsions. Langue jaunâtre au centre, r
? ? ' ;. ? - - 6 septembre. Se plaint toujours de. mal : de : tête
délire
^ peu bruyante insomnie.. - Langue large, étalée
taches rosées multiples , diarrhée abondante et très fétide. Léger
délire
. - Les batte- ments du coeur se maintiennent as
0°. Le malade dort peu, mais ne présente cependant ni abattement ni
délire
, il répond bien aux questions qu'on lui pose, l
fièvre 4 Idiotie méningitique. typhoïde accompagnée d'un violent
délire
;- aucun trouble nerveux appréciable n'a succéd
de rhum par jour et fut bientôt frappée d'aliénation mentale avec
délire
furieux qui nécessita son internement à l'asile d
LLE et J. NOIR. SOMMAIRE. - Père, convulsions, fièvre typhoïde avec
délire
violent. - Alcoolisme ? Enfant naturel, ne conn
èvre typhoïde. Cette maladie aurait été grave et accompagnée : d'un
délire
violent ; néammoins la guérison se serait opéré
sion. Soir : T. R. 40°. Potion à l'acétate d'ammoniaque. 12 mars. -
Délire
assez violent pendant toute la soirée de la vei
ébété : mais il reconnaissait ses parents. Il n'aurait jamais eu de
délire
. Il n'urinait pas bous lui; il se levait quelqu
gestion de la face, de perte de connaissance, de divaga- tion et de
délire
peu violent. Après chacune de ces attaques, ell
plai- gnait de maux de tète. Sa maladie était caractérisée par un
délire
continuel avec quelques lueurs d'intelligence de
phale. Un autre frère de la mère enfermé à Bicêtre pour un accès de
délire
. Pas de consanguinité. Inégalité d'âge de 1G an
lysé et hydrocéphale, un autre frère a été enfermé pour un accès de
délire
. II. L'hérédité avait préparé le terrain pour l
e ; elle fut internée à l'asile de Chalons- sur-Marne, aurait eu du
délire
avec fièvre et se croyait persécu tée. Sa malad
vec fiè- vre qui s'accompagnèrent de phénomènes cérébraux graves (
délire
, perte de la connaissance, durant vingt-quatre he
fois chez les dNi1',1l1ls. Ainsi Carti..., épilel>tiyhe, pris de
délire
après une série de crises, répétait tout ce qu'on
ale. - Un autre frère de la mère enfermé à Bicêtre pour un accès de
délire
. - Pas de consanguinité. - Inégalité d'âge de 1
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