ussi de la névrose hystérique qui pourrait bien être là présente, à l'
état
d'isolement ou d'assooiation. IV. Pouvons-nou
uelques cas rares, révolution est rapide, fébrile et se termine par l'
état
comateux, il en est d'autres plus communs où la m
n à la région paracentrale, et se rapprochant de façon à déterminer l'
état
de mal. Par ce fait, le malade est en danger de m
utre part, les signes de phthisie pulmonaire ne sont pas très nets, l'
état
général est relativement bon; peut-être avons-nou
'asystolie menaçait, l'œdème apparaissait aux membres inférieurs et l'
état
général ne tardait pas à devenir désespéré, faisa
l aux questions que nous lui adressons, paraissant se trouver dans un
état
bizarre de demi-conscience et l'air préoccupé. Pr
s dans son imagination. A ce moment précis où elle se trouve dans cet
état
bizarre, les impressions sensorielles restent san
tures qui persistaient. La malade revient alors progressivement à son
état
habituel et la mémoire de tout ce qu'ellp a vu pr
ons beaucoup plus complexes et plus variées. Nous n'avons pu ni à l'
état
de veille, ni pendant la période somnambulique ob
, mais, dépitée, s'arrête. Nous avons appris, en le lui demandant à l'
état
de veille, qu'elle ne connaissait pas cette derni
re rouge. Le placement des divers verres devant lesyeux du malade à l'
état
normal ne produit pas l'attaque et ne provoque au
l'éther, le chloroforme, le verre bleu, l'eau de Cologne. Si ces deux
états
sont comparables à ce point de vue, ce qui n'est
alade réagit surtout suivant ses souvenirs, qui ne varient point d'un
état
à l'autre, puisqu'ils forment une partie de subst
somnambulisme est un mot vague sous lequel sont confondus une masse d'
états
distincts : le somnambulisme qui survient spontan
pirerons ici, de tenter la classification nosographique de ces divers
états
. Si les somnambulismes méritent d'être étudiés
), dit ce dernier auteur, lorsque les fonctions qui appartiennent à l'
état
de veille s'exécutent pendant un sommeil d'ailleu
n sommeil d'ailleurs normal. » Nos connaissances relativement à cet
état
sont très peu précises, car les observations ne p
ité neuropathique. (1) Gilles de la Tourette. — L'Hypnotisme et les
états
analogues, p. 171, Paris, 1887. C'est ordinaire
expression motrice d'un rêvo, qui, en raison de son intensité ou do l'
état
spécial du sujet, passerait de l'idée à l'acte.
es incertitudes qui régnent encore sur bien des particularités de cet
état
, il est relativement facile de le reconnaître et
e de le reconnaître et de le diagnostiquer, si l'on tient compte de l'
état
tout à fait normal du sujet dans l'intervalle des
senté antérieurement des accès de somnambulisme, pense que ce dernier
état
se rapproche à ce point de l'hystérie qu'il est a
6 jours. Dans la plus longue de ces fugues, le sujet, livreur de son
état
, se rappelle avoir fait la troisième de ses cours
xplications, et le trouvant porteur d'une somme importante, le met en
état
d'arrestation. Ce n'est qu'après avoir passé quel
que elle-même, de l'autre le somnambulisme hypnotique. Entre ces deux
états
prennent place tous les intermédiaires. Ce n'es
p-toïde) et la deuxième (convulsive) de l'attaque peuvent exister à l'
état
d'isolement, il arrive aussi que la troisième pér
héra peutique, 1889, p. 768. des attitudes passionnelles isolée à l'
état
de simplicité, et anormalement prolongée. » Exa
, pour ainsi dire, d'une double vie, passant alternativement par deux
états
que M. Azam a désignés sous les noms de « conditi
les noms de « condition première » et « condition seconde ». Dans son
état
normal ou condition première, la malade est grave
et, revenue à elle, on la trouve en condition seconde. Dans ce nouvel
état
, son caractère a changé : elle est devenue gaie e
isive. Elle se souvient de tout ce qui s'est passé pendant les autres
états
semblables qui ont précédé et pendant sa vie norm
torpeur la reprend, et elle revient à sa condition première. Dans cet
état
elle a oublié tout ce qui s'est passé dans sa con
atégorie est non moins intéressante; elle est dotée, elle aussi, d'un
état
n° 1 et d'un état n° 2. Tout ce qui se passe dans
oins intéressante; elle est dotée, elle aussi, d'un état n° 1 et d'un
état
n° 2. Tout ce qui se passe dans l'état n° 2, elle
aussi, d'un état n° 1 et d'un état n° 2. Tout ce qui se passe dans l'
état
n° 2, elle ne le sait que dans un nouvel état sem
ce qui se passe dans l'état n° 2, elle ne le sait que dans un nouvel
état
semblable, et il en est de même pour l'état n° 1.
e sait que dans un nouvel état semblable, et il en est de même pour l'
état
n° 1. Elle renferme donc, en réalité, deux pers
en réalité, deux personnalités qui s'ignorent l'une l'autre. Dans son
état
n° 2, elle offre les signes somatiques de la cont
somatiques de la contracture somnam-bulique qui n'existent pas dans l'
état
1 ; de même l'hémi-anesthésie et le rétrécissemen
esthésie et le rétrécissement double du champ visuel, observés dans l'
état
2, sont très exagérés dans l'état 1 : on note enf
le du champ visuel, observés dans l'état 2, sont très exagérés dans l'
état
1 : on note enfin chez elle, dans l'état 1, une v
2, sont très exagérés dans l'état 1 : on note enfin chez elle, dans l'
état
1, une véritable abasie, qu'on ne retrouve pas da
le, dans l'état 1, une véritable abasie, qu'on ne retrouve pas dans l'
état
n° 2. Du côté psychique, elle se conduit comme
tat n° 2. Du côté psychique, elle se conduit comme tout le monde en
état
2, mais elle y est éminemment sugges-tibie, dispo
est éminemment sugges-tibie, disposition qu'on ne constate pas dans l'
état
normal. Enfin, lorsqu'elle passe de l'un à l'autr
qui est également hystéro-épileptique, se trouve depuis 3 ans dans un
état
second tout à fait semblable; c'est-à-dire qu'ell
clef qui permet de se rendre compte de la place nosographique de ces
états
. M. Charcot fait remarquer, avec raison, qu'il ex
it remarquer, avec raison, qu'il existe une sorte de gradation de ces
états
, gradation qui va de l'attaque passionnelle norma
ut s'en rendre compte parla constatation des signes somatiques de cet
état
. Il existe une hyperexcitabilité musculaire qu'on
me ordre, exercées sur leurs antagonistes. On remarque aussi dans cet
état
une exaltation notable de la puissance musculaire
u'il plaît à l'expérimentateur de lui ordonner. De même que clans les
états
précédents, il oublie au réveil tout ce qui s'est
s contradictoires, à savoir qu'il existe des rapports étroits entre l'
état
hypnotique et l'état hystérique. Somme toute, s
savoir qu'il existe des rapports étroits entre l'état hypnotique et l'
état
hystérique. Somme toute, si l'on fait abstracti
ncore insuffisante aujourd'hui pour permettre de les classer (1), les
états
somnambuliques se réduiraient aux suivants : somn
ant aller, si les attaques deviennent subintrantes, jusqu'à simuler l'
état
de mal épileptique (état de mal hystérique épilep
s deviennent subintrantes, jusqu'à simuler l'état de mal épileptique (
état
de mal hystérique épileptiforme de Charcot) (3).
. totypes. M. Mesnet, initiateur dans la matière, caractérisait cet
état
délirant qu'il avait observé avec les plus grands
urt avec agilité et saute sur les bancs, alors qu'il lui fallait, à l'
état
de veille, un bras pour la soutenir pendant la ma
intermédiaire d'aucun élément convulsif, aussi bien que le retour à l'
état
normal qui marquait la fin de la crise. C'est dan
sser à côté de lui pendant une de ses crises sans se douter dans quel
état
il était, sauf qu'il avait alors une propension à
le délire peut être accompagné des autres phénomènes de l'attaque à l'
état
d'intégrité ou de simple ébauche, ou, dans d'autr
xamen médico-légal de M. Garnier. Laissant de côté ces trois derniers
états
qui ne nous occupent point ici, nous voyons que,
n particulier, sont remarquables par une sorte de ressemblance avec l'
état
de veille, et l'exécution d'actes coordonnés. Ent
délire. Il s'adressait à son père, effaré de voir son enfant dans cet
état
, et lui disait : « Allez-vous-en, Monsieur. Vous
êvait de gros chiens qui l'attaquaient. Les choses restèrent dans cet
état
pendant cinq mois. Un beau soir, au moment de se
en comptant rapidement : « Un, deux, trois, quatre. » Il sort de cet
état
soit sans transition bien accusée, soit par l'int
sme qui se prolongeait quelquefois jusqu'au lendemain matin. Dans cet
état
il mangeait, buvait, sortait dans la rue, se fais
i me raconta que quelques jours auparavant elle avait été frappée à l'
état
de veille par la physionomie d'un aveugle dont le
vant elle pour jouer avec, comme un chât qu'elle était, tandis qu'à l'
état
de veille elle n'y aurait même pas fait attention
anquille et ne donne pas au patient des allures bien différentes de l'
état
de veille. Il sera très facile à un observateur n
Eh bien, il n'en est rien. On n'a nullement chez ce malade produit l'
état
hypnotique, mais simplement développé une attaque
qui est tout à fait identique à l'écriture habituelle de l'enfant à l'
état
de veille. taient un pou plus tard, voilà tout,
anda sévèrement, le menaçant de la punition divine (il était dans son
état
normal à ce moment). Il rentra chez son patron to
is présente quelques poils naissants, en moins grande quantité qu'à l'
état
ordinaire à cet âge, La verge est assez volumineu
on, sinon la voix du malade, change pendant la période délirante. A l'
état
normal, il parle posément, doucement, avec une pa
rendre un développement beaucoup plus considérable et s'installer à l'
état
continu pendant des jours entiers, sans laisser p
des jours entiers, sans laisser place un seul instant au retour de l'
état
normal. Ce fait s'est produit à plusieurs reprise
e de mouvements choréiques analogues à ceux qu'elle présente dans son
état
normal, mais ces mouvements choréiques durent peu
régions spas-mogènes et spasmo-frénatrices qu'elle présente dans son
état
habituel restent insensibles dans son état de dél
qu'elle présente dans son état habituel restent insensibles dans son
état
de délire ; ainsi la pression du sommet de la têt
son état de délire ; ainsi la pression du sommet de la tête, qui, à l'
état
normal, provoque une attaque de chorée rhythmée,
e même pour la compression de la région ovarienne droite, qui, dans l'
état
ordinaire, arrête ses attaques d'hystéro-épilepsi
ans qu'elle est à la Salpêtrière. nous remettons la malade dans son
état
normal en lui comprimant la région ovarienne et e
on sensorielle sont très souvent identiques dans l'un et dans l'autre
état
. Signalons seulement le verre jaune donnant l'hal
est pas sans intérêt cependant de rapprocher l'un de l'autre ces deux
états
analogues d'activité mentale inférieure, qui, à u
sang. On lui mit un vésicatoire sous l'aisselle. Il était dans cet
état
, alité constamment, lorsque, le quatrième jour ap
l fit à la Salpêtrière un premier séjour (20 août au 30 octobre). Son
état
était alors exactement ce qu'il est maintenant.
aient ces bêtes qu'il écrasait ainsi. Nous lui avons demandé dans son
état
normal s'il ne rêvait jamais d'animaux quelconque
mpressionnabilité à la parole, le malade est cependant encore dans un
état
de concentration bien profonde. Il suffit, pour s
e d'apparence si singulière ? Il nous semble avoir sa solution dans l'
état
hallucinatoire qui crée l'idée-image et donne à l
la phase épileptoïde, on peut voir celle-ci, dans ce qu'on appelle l'
état
de mal hystérique épileptiforme, s'individualiser
grande crise complète, pas plus que des anomalies rares, telles que l'
état
de mal hystérique épileptiforme ou les attaques d
e la pression sur les globes oculaires. On verra plus loin quel est l'
état
dans lequel on met en réalité le malade à l'aide
avec une épingle le côté droit de la face, qui était anesthésique à l'
état
de veille; aussitôt le malade manifeste que la se
é gauche, au contraire, il y a une anesthésie, qui n'existait pas à l'
état
de veille. En même temps, il s'écrie : « Oh! les
propres du délire que présentait ensuite le malade, de distinguer cet
état
de somnambulisme hystérique de la véritable hypno
er des suggestions de ce genre, soit dans l'hypnotisme, soit dans les
états
ne relevant pas véritablement de l'hypnose, mais
endant à cette époque, apportait à l'écriture, nous l'avons prié, à l'
état
de veille, de nous tracer une page d'écriture, un
nons plus loin le fac-similé (Voyez planche II, Fig. 1). Etant dans l'
état
de veille, il a mis sept minutes à écrire avec di
fin du dernier vers du tercet précédent. Dans la pièce écrite dans l'
état
somnambulique, il n'a eu garde de laisser passer
s placées à dessein en regard de celles qu'il avait écrites pendant l'
état
de veille. L'écriture est toute différente, com
arbres, à l'avant-dernier, sein au Lieu de fond. Enfin, tandis qu'à l'
état
de veille il avait mis sept minutes à écrire ces
sogne. A ce moment nous lui mettons sous les yeux le manuscrit de l'
état
de veille et il commence aie relire, corrigeant t
rections et l'arrètons-nous avant qu'il en soit arrivé là. Revenu à l'
état
normal, il ne se rappelle pas avoir rien écrit, n
issons dans le nombre, parce qu'elle donne une idée assez exacte de l'
état
moral habituel de notre malade, plus riche d'espr
t qu'il « dormait », car il n'avait encore rien composé là-dessus à l'
état
de veille, et, d'autre part, dans cet état de vei
rien composé là-dessus à l'état de veille, et, d'autre part, dans cet
état
de veille, il lui eût fallu deux bonnes heures po
yperacuité de la mémoire bien remarquable. Il est peu probable qu'à l'
état
de veille il se fût ainsi souvenu, après vingt jo
tait du reste à peu près ainsi pour tous les faits accomplis dans son
état
somnambulique, du moins autant que nous pouvions
énomène montre qu'il existe évidemment une sorte de liaison entre les
états
somnambuliques successifs chez cet homme. Cela ne
ls se souviennent en général de tous les faits de la veille pendant l'
état
somnambulique, ainsi qu'il est toujours facile de
mpte. Leur personnalité n'est donc pas véritablement changée dans cet
état
. Le dédoublement de leur moi se manifeste seuleme
elles. L'élément convulsif y est toujours représenté, quelquefois à l'
état
d'ébauche, quelquefois dans son complet développe
jeune fille au grand délire hystérique de huit jours de durée, esta l'
état
normal une jeune personne un peu timide, légèreme
une simple réminiscence des pensées qui ont occupé les malades hors l'
état
d'attaque (1). » Une pareille affirmation, sous c
onduites au gré de l'expérimentateur. Il existe, en effet, dans cet
état
, une sorte de mono-idéisme très particulier, expl
pport avec son délire. » Et plus loin il définit en quelques mots cet
état
de monoidéisme en disant que « la véritable carac
nent ou renversent suivant leurs besoins. On rencontre un semblable
état
de monoidéisme dans la période cataleptique du gr
la catalepsie. Loin de nous l'idée de vouloir identifier en tout deux
états
aussi dissemblables dans leurs manifestations ext
s délirantes qui n'est pas un des côtés les moins remarquables de cet
état
. Mais si l'on suggère une idée au cataleptique,
ans le somnambulisme hystérique. De plus, dans l'un et dans l'autre
état
, c'est par les mêmes procédés que l'on peut arriv
cinations : c'est-a-di¡re par des excitations des organes des sens. L'
état
cataleptique correspond à cet égard au degré le p
d'entre elles étaient absolument identiques dans l'un et dans l'autre
état
. La seule différence essentielle a été que, dans
hystérique, toutes deux caractérisées au point de vue psychique par l'
état
de monoidéisme, aussi nettement appréciable dans
normal, ne conserve aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant l'
état
somnambulique, de ce qu'a pensé, exécuté la perso
ée de souvenir implique une comparaison latente et la conscience d'un
état
actuel dans lequel on évoque un fait antérieur. E
nos somnambules hystériques, il ne semble pas y avoir de notion de l'
état
présent, ou plutôt, c'est l'hallucination du mome
'hallucination du moment qui en réalité constitue à elle seule tout l'
état
présent. C'est ce que M. Gilles de la Tourette en
le que le malade corail) Gilles de la Tourette. — L'hypnotisme et les
états
analogues au point de vue médico- légal, lre édit
fait une preuve indéniable que la personne délirante peut exister à l'
état
d'unité, et persister toujours la même dans les d
ongtemps, été appliquée à ces sujets qui accomplissent, dans certains
états
seconds, des actes dont ils n'ont plus conscience
seconds, des actes dont ils n'ont plus conscience ni souvenir dans l'
état
normal. On ne saurait donc mieux faire, il nous s
le entité morbide. Nous connaissons le somnambulisme hypnotique. En l'
état
actuel de la science et jusqu'à plus ample inform
n connaissons des exemples, à la catégorie des épileptiqueset sont en
état
d'automatisme ambulatoire comitial. D'autres, au
vaincre, en l'observant à ce moment, qu'elle était tout simplement en
état
de somnambulisme hystérique, que ce somnambulisme
r en touchant un point hystérogène et en ramenant aussi la malade à l'
état
de veille, au milieu de quelques convulsions repr
senté antérieurement des accès de noctambulisme, pense que ce dernier
état
se rapproche à ce point de l'hystérie, qu'il est
i-là est actif, il parle de lui-même, va, vient, exécute, suivant son
état
de délire, des actes plus ou moins naturels ou bi
haise, sur laquelle nous l'avons placée pour la faire passer dans cet
état
. La seule manifestation d'activité qu'elle donne,
ns sensorielles simples donnant chez elles les mêmes résultats qu'à l'
état
de veille et ne produisant aucune hallucination.
et ne produisant aucune hallucination. Enfin elle est passée dans cet
état
d'hypnose sans la moindre convulsion. On pourra
re convulsion. On pourra même, dans certains cas, comparer ces deux
états
chez le même sujet et voir encore mieux, par là,
u somnambulisme hypnotique. Il paraîtra difficile de confondre deux
états
aussi dissemblables. Non pas sans doute qu'ils so
Salpêtriere depuis dix ans déjà ; il y a cinq ans, elle tomba dans un
état
très particulier, qu'à cette époque j'avais, sino
t psychiques que somatiques de l'hypnotisme peuvent se rencontrer à l'
état
de veille, sans qu'il soit nécessaire de faire in
e de faire intervenir les pratiques d'hypnotisa-tion. Il semble que l'
état
d'hypnotisme qui, pour d'autres, est un état arti
sa-tion. Il semble que l'état d'hypnotisme qui, pour d'autres, est un
état
artificiel, soit pour ces singulières créatures l
autres, est un état artificiel, soit pour ces singulières créatures l'
état
ordinaire, l'état normal, si tant est qu'en parei
t artificiel, soit pour ces singulières créatures l'état ordinaire, l'
état
normal, si tant est qu'en pareille circonstance i
al, si tant est qu'en pareille circonstance il puisse être question d'
état
normal. Ces gens-là, passez-moi le mot,dorment,al
lambulùme » a été proposé par MM. Eggeret Lereboullet pour désigner l'
état
second dans le cas de Felida observé par M. le pr
'on n'ait employé aucune manœuvre d'hypnotisation, par conséquent à l'
état
de veille, nous pouvons obtenir à la fois et la c
es et psychiques du grand hypnotisme existaient chez cette malade à l'
état
de veille d'une façon permanente. Or, ce n'est pa
que les choses se passent, et, en réalité, cette malade présente deux
états
; c'est là, en somme, un exemple de ce que l'on co
quée qui concerne les différentes modalités du sommeil morbide ou des
états
analogues, le mieux est de prendre chaque fait, e
ervice où elle est restée depuis. En 1884, après une longue période d'
état
de mal hystérique, — cet état de mal, que vous co
is. En 1884, après une longue période d'état de mal hystérique, — cet
état
de mal, que vous connaissez, est comparable à l'é
ystérique, — cet état de mal, que vous connaissez, est comparable à l'
état
de mal épileptique, avec cette différence qu'il n
ine jamais, autant qu'on sache, par la mort — elle est tombée dans un
état
particulier, que nous appellerons son état second
— elle est tombée dans un état particulier, que nous appellerons son
état
second ou son état B, lequel a persisté depuis, p
dans un état particulier, que nous appellerons son état second ou son
état
B, lequel a persisté depuis, presque sans discont
tantôt spontanés, tantôt provoqués, en tout cas de peu de durée, de l'
état
antérieur, état prime, état A. Il suit de là qu
, tantôt provoqués, en tout cas de peu de durée, de l'état antérieur,
état
prime, état A. Il suit de là que, dans l'état n
voqués, en tout cas de peu de durée, de l'état antérieur, état prime,
état
A. Il suit de là que, dans l'état n° 1, Hab...
de l'état antérieur, état prime, état A. Il suit de là que, dans l'
état
n° 1, Hab... connaît tous les événements de sa vi
et ignore ce qui lui est arrivé de 1885 à 1890, — tandis que, dans l'
état
n° 2, elle se souvient seulement des divers incid
vers incidents datant de cette dernière période. Cependant ces deux
états
, si nettement séparés l'un de l'autre, sont encor
tre, sont encore rattachés l'un à l'autre par un fonds commun. Dans l'
état
B, en effet, il reste de l'ancienne personnalité
tre personnalité de la malade. Dans sa seconde personnalité, dans l'
état
B, Hab... est anesthésique totale. La perte de la
t rares. Elles sont régulièrement conformes au grand type. Mais son
état
psychique est surtout particulier ; elle n'est re
larité bien intéressante, elle sait lire, écrire et calculer dans cet
état
B ; c'est qu'une malade du service (la nommée L..
ntaires. Je vous fais remarquer, en dernier lieu, que, dans ce même
état
B, Hab... présente tous les caractères du grand h
aty sont mélangés, au lieu d'y être groupés de façon à constituer des
états
distincts. Nous allons, à présent, examiner com
s. Nous allons, à présent, examiner comparativement Hab... dans son
état
A. L'injonction simple suffit, pour peu qu'elle s
s l'ordre, mais désormais nous allons reconnaître les caractères de l'
état
prime, état A. Dans cet état, où vous la voyez
ais désormais nous allons reconnaître les caractères de l'état prime,
état
A. Dans cet état, où vous la voyez maintenant,
allons reconnaître les caractères de l'état prime, état A. Dans cet
état
, où vous la voyez maintenant, la malade est très
est, en effet, entrée dans le service une quinzaine de jours avant l'
état
de mal qui a changé la personnalité d'Hab... : «
tracture, suggestibilité) qui se montraient à un si haut degré dans l'
état
B. Ces périodes d'état A sont, en général, asse
qui se montraient à un si haut degré dans l'état B. Ces périodes d'
état
A sont, en général, assez courtes. Elles ne duren
ttaque, moins accentués cependant, qui président à la transition de l'
état
A dans l'état B. Cette transition se fait soit sp
accentués cependant, qui président à la transition de l'état A dans l'
état
B. Cette transition se fait soit spontanément, so
opinion est qu'il s'agit là d'une attaque d'hystérie transformée. Ces
états
de vigilambulisme me paraissent tout à fait analo
développement prépondérant, ainsi que cela se voit par exemple dans l'
état
de mal hystérique épileptiforme, où la phase épil
ntes. La plupart des psychologues admettent qu'il existe en nous, à l'
état
normal, 180 - altérations de la personnalité,
rsonnalité complète. Cette division du moi est moins marquée dans l'
état
normal que dans l'état pathologique et, par consé
Cette division du moi est moins marquée dans l'état normal que dans l'
état
pathologique et, par conséquent, plus facile à ob
sonnalité, « le sentiment général du corps est complètement changé. L'
état
nouveau sert de base à une nou- (1) Griesinger.
roche beaucoup plus en ce sens de la deuxième personne étudiée dans l'
état
normal et l'état pathologique par quelques auteur
us en ce sens de la deuxième personne étudiée dans l'état normal et l'
état
pathologique par quelques auteurs et en particuli
art, j'ai montré l'analogie frappante qui existe au point de vue de l'
état
psychique et de la nature de la suggestibilité en
ent de la personnalité. C'est qu'en effet cette ressemblance avec l'
état
normal est singulièrementaccentuéechez les malade
ffet, au point de vue psychique, le phénomène le plus saillant de cet
état
de dédoublement. Ainsi que le dit M. Gilles de la
d., juillet 1874). (2) Gilles de la Tourette. — L'hypnotisme et les
états
analogues au point de vue médico-légal.— lre édit
t place à l'autre, ou plus proprement lorsque pour la première fois l'
état
second (condition seconde, état B) se substitue à
ement lorsque pour la première fois l'état second (condition seconde,
état
B) se substitue à l'état prime (état normal, cond
mière fois l'état second (condition seconde, état B) se substitue à l'
état
prime (état normal, condition première, état A),
'état second (condition seconde, état B) se substitue à l'état prime (
état
normal, condition première, état A), le sujet gar
état B) se substitue à l'état prime (état normal, condition première,
état
A), le sujet garde toujours quelques notions d'un
D'autres notions aussi subsistent la plupart du temps dans le second
état
. Mais je reviendrai plus loin sur ces particulari
oncer autres parollcs, que, Père Jean, et belle Marie... » Dans cet
état
elle se rendit à la chapelle pour y entendre la m
vec langue espesse, et fort difficilement, à la guise d'enfant. » Cet
état
dura du 10 au 19 novembre de l'année 1584 et disp
peu à peu elle arriva à se familiariser avec eux. Elle était dans cet
état
depuis plusieurs mois, lorsqu'un beau jour elle f
hénomènes. Cette deuxième crise de sommeil fut suivie du retour à l'
état
normal ; mais elle n'avait conservé aucun souveni
pendant l'intervalle. « En un mot, dans Vétat ancien, elle ignorait l'
état
nouveau. C'est ainsi qu'elle nommait ses deux vie
uisent ainsi pendant quatre ans, à peu près périodiquement. « Dans un
état
ou (1) Mac Nish. — Philosophy of sleep, 183!, d
en ont de leurs natures respectives; par exemple, dans les périodes d'
état
ancien, elle possède toutes les connaissances qu'
ssances qu'elle a acquises dans son enfance et sa jeunesse ; dans son
état
nouveau, ellene saitquece qu'elle a appris depuis
son premier sommeil. Si une personne lui est présentée dans un de ses
états
, elle est obligée de l'étudier et de la connaître
ître dans les deux pour en avoir la notion complète... ... Dans son
état
ancien, elle a une très belle écriture, celle qu'
rès belle écriture, celle qu'elle a toujours eue, tandis que dans son
état
nouveau son écriture est mauvaise, gauche, comme
ni les moyens de la perfectionner. » Ces phénomènes d'amnésie d'un
état
dans l'autre, d'oubli dans Yétat nouveau, de conn
leurs chez la religieuse Jeanne Féry, qui était aussi entrée dans son
état
second à la faveur d'une attaque hystérique non p
que nécessitait habituellement une myopie assez prononcée. Dans cet
état
nouveau, elle paraît beaucoup plus active et ses
d je ne suis pas en somnambulisme. » C'est qu'en effet, pendant son
état
second, la malade a conservé la notion très exact
é la notion très exacte des faits accomplis non seulement pendant cet
état
de crise, mais aussi pendant l'état normal, c'est
complis non seulement pendant cet état de crise, mais aussi pendant l'
état
normal, c'est-à-dire pendant toute sa vie antérie
t l'état normal, c'est-à-dire pendant toute sa vie antérieure. Dans l'
état
normal, au contraire, elle a perdu tout souvenir
somnambulisme. Elle est donc forcément gauche, empruntée, pendant cet
état
normal, où il lui manque des morceaux tout entier
lui manque des morceaux tout entiers de sa vie. Elle a notion de cet
état
de gêne de la condition normale lorsqu'elle se tr
re en disant : « Quand moi est bête. » Elle est plus communicative en
état
second et elle connaît si bien son état prime qu'
lle est plus communicative en état second et elle connaît si bien son
état
prime qu'elle prie les personnes à qui elle vient
i nous permet sans contredit d'assimiler véritablement les périodes d'
état
second à des attaques vulgaires d'hystérie. M. Du
quelconque à l'intérieur, provoque le réveil subit, ou le retour à l'
état
normal, avec sensation douloureuse, aggravée pa
avec sensation douloureuse, aggravée par le dépit d'être ramenée à l'
état
bête », accompagnée d'un violent «ébranlement ner
auprès de qui un individu non prévenu passerait sans se douter de son
état
, toutes les transitions possibles. Eh bien, nous
onnalité, avec persistance du souvenir de la première personne dans l'
état
second ; possibilité de faire cesser les accès en
avons point si l'auteur a constaté de visu ce passage insensible d'un
état
à l'autre. Les mots «sommeil agité » permettraien
les accès précédents et en outre de tout ce qui s'est passé pendant l'
état
de veille... Il a donc une double mémoire, l'une
tre qui s'étend à toutes les périodes du somnambulisme... Mais dans l'
état
de veille il necon-serve aucun souvenir de l'état
isme... Mais dans l'état de veille il necon-serve aucun souvenir de l'
état
somnambulique.La durée de cette phase est, si l'o
ouvrant les paupières et en lui soufflant sur les yeux. » Pendant cet
état
, il est éminemment suggestible. Il y a là un dé
e qu'on ne lui connaissait pas. C'était la première constatation de l'
état
second, du dédoublement de la personnalité. A que
tinguaient chacune des deux personnalités de sa malade. « Pendant l'
état
second, Mlle X... change complètement de caractèr
. change complètement de caractère. Douce, aimable et un peu molleà l'
état
normal, elle devient impatiente, méchante, impétu
. Elle mange avec un meilleur appétit et digère beaucoup mieux qu'à l'
état
normal. Elle n'a plus de maux d'estomac. Elle cha
ier tout de suite, pour que je puisse te faire marcher. » Revenue à l'
état
normal, elle ne se rappelle absolument rien de ce
ne se rappelle absolument rien de ce qu'elle a dit ou fait pendant l'
état
second, et elle n'a jamais voulu croire qu'elle s
me nous venons de le (1) Voir la note, p. 190. rapporter... Dès l'
état
second elle résiste vigoureusement lorsqu'on essa
déploie alors une grande force musculaire... Quand elle est dans son
état
normal, elle perd toujours au jeu de dames, mais
rmal, elle perd toujours au jeu de dames, mais lorsqu'elle est dans l'
état
second elle gagne, au contraire, toujours. » II
cun autre stigmate d'hystérie. Bien que cette jeune fille, dans son
état
second, se souvînt des faits de sa vie normale, i
faits de sa vie normale, il lui arrivait cependant souvent, « dans l'
état
second, de ne pas reconnaître les personnes de sa
second, de ne pas reconnaître les personnes de sa connaissance dans l'
état
prime. » Elle parle à M. Ladame, qu'elle connaît
tat prime. » Elle parle à M. Ladame, qu'elle connaît fort bien dans l'
état
normal, comme si elle s'adressait à quelqu'un d'é
qu'il essayait de la réveiller, c'est-à-dire de la faire revenir à l'
état
prime, elle lui répondit : « Je dirai à M. Ladame
le fiancé de MUe X..., qui pouvait l'hypnotiser lorsqu'elle était à l'
état
de veille, n'avait aucun pouvoir sur elle quand e
tat de veille, n'avait aucun pouvoir sur elle quand elle était dans l'
état
second. M. Ladame fut plus heureux dans la suite.
fut plus heureux dans la suite. Il put parvenir à l'hypnotiser dans l'
état
second et par la suggestion faire disparaître les
ortée. C'est donc surtout une différence de caractère qui distingue l'
état
second. En ce qui concerne le souvenir, il est bi
r, il est bizarre de voir que la malade, bien que se souvenant dans l'
état
II de tous les faits de l'état I, oublie cependan
a malade, bien que se souvenant dans l'état II de tous les faits de l'
état
I, oublie cependant certaines figures. Elle con
on (1). Chez sa malade les facultés paraissaient plus affinées dans l'
état
second que dans l'état normal. C'est une jeune
les facultés paraissaient plus affinées dans l'état second que dans l'
état
normal. C'est une jeune fille de 22 ans chez qu
s mois consécutifs avec des retours d'une ou deux heures par jour à l'
état
normal, interrompue, comme l'état normal lui-même
s d'une ou deux heures par jour à l'état normal, interrompue, comme l'
état
normal lui-même, par des attaques convulsives ou
our calmer ses diverses douleurs, de chloral pour pouvoir dormir. L'
état
second peut se produire à la suite d'une attaque
arque le début, la malade, par une inspiration profonde, entre dans l'
état
second. « Elle jette alors autour d'elle un regar
plus vive ; elle cause et rit avec plus d'animation. Très docile à l'
état
normal, elle devient, en état second, volontaire
avec plus d'animation. Très docile à l'état normal, elle devient, en
état
second, volontaire et capricieuse. Elle s'occupe
ond, volontaire et capricieuse. Elle s'occupe de préférence, dans cet
état
, à des ouvrages de broderie ou de couture minutie
nière faculté est surtout manifeste. Le souvenir de faits oubliés à l'
état
normal se réveille et se présente à son esprit av
nfance et dont elle ne sait plus le premier mot, une fois revenue à l'
état
normal. « Pendant l'attaque de somnambulisme, l
e, la malade a gardé le souvenir de tout ce qui s'est passé pendant l'
état
normal et les attaques de somnambulisme précédent
s. « Quelquefois cependant la malade paraît avoir oublié, pendant l'
état
second, les faits qui ont immédiatement précédé l
'état second, les faits qui ont immédiatement précédé le début de cet
état
. C'est ainsi, qu'étant entrée un jour en somnambu
souvenant plus qu'on avait auparavant servi le dîner. « Revenue à l'
état
normal, la malade a complètement oublié tout ce q
ériode de somnambulisme précédente et qu'elle avait oubliés pendant l'
état
normal. « Comme nous l'avons dit plus haut, la
somnambulisme chaque soir entre six et sept heures et reste dans cet
état
toute la soirée. C'est en état second qu'elle se
e six et sept heures et reste dans cet état toute la soirée. C'est en
état
second qu'elle se couche et s'endort... Dans cet
oirée. C'est en état second qu'elle se couche et s'endort... Dans cet
état
indéterminé qui sépare la veille du sommeil, elle
nature hystérique. Les phénomènes qui marquent le début des crises d'
état
second sont trop franchement hystériques (attaque
ne attaque vulgaire d'hystérie. Remarquons déjà que, dans ce cas, l'
état
second né d'une attaque de sommeil se prolonge au
fois, pendant trois mois consécutifs avec de courtes interruptions d'
état
normal de une ou deux heures par jour. Comme da
ou deux heures par jour. Comme dans les cas de Dufay, de Ladame, l'
état
II est relativement plus agréable à la malade que
Ladame, l'état II est relativement plus agréable à la malade que son
état
normal après les premières crises. Dans l'état se
le à la malade que son état normal après les premières crises. Dans l'
état
second, en effet, elle est plus vive, plus adroit
s troublée par la présence de ces lacunes de mémoire qui existent à l'
état
normal, et portent alors sur toutes les périodes
existent à l'état normal, et portent alors sur toutes les périodes d'
état
second. Si cette malade entre dans son vigilamb
nts qui se produisent pendant la nuit, alors qu'elle s'est couchée en
état
second, pourraient bien n'êire aussi que des phén
s phénomènes convulsifs par l'intermédiaire desquels elle revient à l'
état
normal. Avant d'arriver à l'histoire deb deux m
opie hystérique. Tous les soirs à une certaine heure, elle entrait en
état
second. Ordinairement triste, renfermée, dans l'é
elle entrait en état second. Ordinairement triste, renfermée, dans l'
état
normal, elle devenait subitement alors vive, gaie
itement alors vive, gaie, expansive.Un soir, pendant qu'elle était en
état
second son frère arriva à la maison. Elle manifes
1890, t. 16, f. III, p. 146). fête. Le lendemain matin, revenue à l'
état
normal, elle fut fort étonnée de le trouver là et
èrement intéressant en ce sens que sa malade présentait dans les deux
états
des phénomènes morbides différents, en même temps
mènes morbides différents, en même temps qu'une amnésie complète d'un
état
dans l'autre et réciproquement, et qu'on pouvait
que continuellement dans son existence seconde ; mais comme, dans cet
état
, il lui est impossible de boire, le médecin est o
e désaltérer, puis elle s'assoupit et se réveille de nouveau dans son
état
second. « ..... M. Verriest peut facilement pro
état second. « ..... M. Verriest peut facilement provoquer les deux
états
. Il la place dans l'existence première par l'hy
, quelles sont les personnes qui l'entourent, et profite de ce nouvel
état
pour boire avidement plusieurs verres d'eau. Pour
uffit de l'hypnotiser et de la réveiller comme précédemment. Dans cet
état
la malade est gaie, sa figure est souriante, elle
nous avons vu dans la plupart des observations précédentes, les deux
états
sont complètement séparés et dans aucun d'entre e
estations morbides qui n'existent point dans l'autre : mutisme dans l'
état
I, impossibilité d'avaler les liquides dans l'éta
e : mutisme dans l'état I, impossibilité d'avaler les liquides dans l'
état
II. Nous retrouverons un phénomène analogue dans
Là, on lui apprend le métier de tailleur, qui était compatible avec l'
état
de paralysie de ses membres inférieurs et, au bou
e de ses membres inférieurs et, au bout de quelques mois, il était en
état
de coudre convenablement. Un beau jour, il est pr
our, il est pris d'une violente crise hystérique d'où il sort dans un
état
tout à fait singulier. A son réveil, la paraplé
ingulier. A son réveil, la paraplégie a complètement disparu et son
état
psychique est totalement modifié. Il ne reconnaît
lui en parle, il demande si « on se moque de lui. » De plus, dans cet
état
, il est méchant, querelleur et voleur. Au bout de
a suite d'une attaque, la contracture a disparu et il se croit dans l'
état
antérieur au 26 janvier ; il n'a aucune notion de
il pendant vingt-quatre heures. Mais, le lendemain, il retombe dans l'
état
primitif, à la faveur d'une autre crise qui remet
se modifie et devient plus doux, bien qu'encore irritable. Dans cet
état
, il ne connaît que la deuxième partie de son séjo
n élevé. Il n'a aucune paralysie, ni anesthé-sie. On voit combien cet
état
contraste avec l'état de Roche-fort, caractérisé
paralysie, ni anesthé-sie. On voit combien cet état contraste avec l'
état
de Roche-fort, caractérisé physiquement par l'hém
re que, entre chaque expérience rappelant artificiellement tel ou tel
état
de personnalité, il retombait spontanément dans l
s la situation où il se trouvait en entrant à l'hôpital de Rochefort (
état
de Rochefort, avril 1885). Après cette expérience
érience il revint, par l'intermédiaire d'une crise convulsive, de cet
état
de Saint-Urbain avant la vipère, à l'état de Roch
ne crise convulsive, de cet état de Saint-Urbain avant la vipère, à l'
état
de Rochefort. En plaçant un aimant au niveau de
rine, en garnison à Rochefort, avant son entrée à l'hôpital. Dans cet
état
, que l'on pourrait à la rigueur considérer comme
tal. Dans cet état, que l'on pourrait à la rigueur considérer comme l'
état
le plus rappro- ché de l'état normal, dont la v
rrait à la rigueur considérer comme l'état le plus rappro- ché de l'
état
normal, dont la véritable notion se perd au milie
nt la véritable notion se perd au milieu de la succession de tous ces
états
variés de personnalité, le malade se souvient de
plégique. Nous n'irons pas plus loin dans la description des divers
états
de personnalité de Louis V... Qu'il nous suffise
pnotisable), MM. Bourru et Burotont pu produire l'apparition d'autres
états
. C'est même en partie par ce moyen qu'ils sont ar
soins de M. Mabille (1), il présenta des attaques de déroulement des
états
successifs de personnalité. Dans ces crises, on l
de phénomènes pathologiques ayant caractérisé l'un quelconque de ses
états
(suggestion de la paraplégie de Bonneval, par exe
e véritables crises de somnambulisme hystérique relatives tantôt à un
état
, tantôt à un autre. En résumé, nous retrouvons
un autre. En résumé, nous retrouvons chez ce jeune homme plusieurs
états
bien distincts de personnalité : En premier lie
plusieurs états bien distincts de personnalité : En premier lieu, l'
état
dans lequel il se trouvait dans (1) Mabille et
Saint-Urbain, âgé de dix ans, doux et docile de caractère ; puis l'
état
dans lequel il était pendant la seconde partie du
é de 17 ans, paraplégique, arrogant, méchant et voleur ; les divers
états
de Bicêtre (1er séjour, 1883 à 1885) ; l'état d
oleur ; les divers états de Bicêtre (1er séjour, 1883 à 1885) ; l'
état
de Rochefort, avant d'entrer à l'hôpital, où i es
e, et le début de son séjour à Bonneval, quand il était tailleur. Cet
état
peut être jusqu'à un certain point considéré, si
t peut être jusqu'à un certain point considéré, si l'on veut, comme l'
état
normal ; l'état à son entrée à l'hôpital de Roc
à un certain point considéré, si l'on veut, comme l'état normal ; l'
état
à son entrée à l'hôpital de Rochefort, avec hémip
miplégie droite sensitivo-sensorielle et motrice, l'oubli de tous les
états
de sa vie autres que la deuxième partie de son sé
val (non paralysé) et son premier séjour à Bicêtre (1884). Tous ces
états
, et j'en passe, et non des moins intéressants, te
ne fois de plus sur la manière dont le malade entrait dans ses divers
états
de personnalité ou en sortait, c'est-à-dire par l
pas le cas de M. Tissié (1) pour cette raison que le malade, dans son
état
second, était sous le coup d'une impulsion morbid
. Il n'agissait donc pas, à proprement parler, comme une personne à l'
état
de veille, dans ses fugues dont les unes étaient
e qu'elle appelle « sa crise ». En fait, elle entre dans son deuxième
état
. Voici comment : elle est assise, un ouvrage de c
e, et elle ne souffre pas des nombreuses douleurs névralgiques de son
état
ordinaire. Dans cet état, que M. Azam a nommé sa
des nombreuses douleurs névralgiques de son état ordinaire. Dans cet
état
, que M. Azam a nommé sa condition seconde, Félida
vie, se souvenant non seulement de son existence ordinaire, mais des
états
semblables à celui dans lequel elle se trouve. El
celui dans lequel elle se trouve. Elle a conservé également, dans cet
état
, toutes les notions acquises dans l'état I et dev
conservé également, dans cet état, toutes les notions acquises dans l'
état
I et devenues plus ou moins automatiques, lire, é
it marqué l'entrée en condition seconde) et Félida s'éveille dans son
état
ordinaire. Mais elle est sombre, morose, et elle
nnée à un jeune homme qui devait être son mari, et, un jour, dans son
état
normal, elle m'a consulté sur les phénomènes sing
on seconde se sont accrues et elles ont égalé en durée les périodes d'
état
normal. Alors Félida présentait ce phénomène sing
ulier que pendant une semaine, par exemple, bien qu'elle fût dans son
état
normal, elle ignorait absolument tout ce qu'elle
rmale, il s'est trouvé que, pendant nombre d'années, les périodes d'
état
normal ne duraient que trois à quatre jours, souv
que grosse bêtise causée par le manque de souvenir. De plus, dans cet
état
, ses manifestations hystériques s'aggravaient et
qu'elle fit plusieurs tentatives de suicide. En même temps que les
états
de condition seconde empiétaient de plus en plus
kyste de l'ovaire. Voici, au point de vue intellectuel, quel est son
état
. « Depuis environ neuf à dix ans, les périodes
ue cela aurait lieu, c'est-à-clire par l'installation définitive de l'
état
second. Car, bien qu'aujourd'hui l'alternative de
urd'hui l'alternative des deux personnalités n'existe plus guère, cet
état
normal qui l'a remplacée doit être creusé de lacu
ère crise dure vingt jours. Puis tout cesse et l'enfant revient à son
état
antérieur. Quelques jours après, retour des acc
s jours après, retour des accidents convulsifs et, à leur suite, de l'
état
d'amnésie, comme précédemment. Cette fois cet éta
à leur suite, de l'état d'amnésie, comme précédemment. Cette fois cet
état
se prolonge pendant deux mois, puis guérit. Après
et état se prolonge pendant deux mois, puis guérit. Après huit mois d'
état
normal, les phénomènes convulsifs reparaissent, b
es phénomènes convulsifs reparaissent, bientôt suivis d'une période d'
état
second qui dure un peu plus d'un mois. Enfin une
bulisme se jugeait par une attaque et tout rentrait dans l'ordre. Cet
état
bizarre finit, au bout de quelque temps, par se p
entouraient et s'absorbait dans des lectures interminables. Quand cet
état
cessait, interrompu par quelque attaque convulsiv
z vu pour acquérir la certitude que cette jeune fille présentait deux
états
bien distincts : l'un, état A, état prime, état n
de que cette jeune fille présentait deux états bien distincts : l'un,
état
A, état prime, état normal, état de veille pendan
ette jeune fille présentait deux états bien distincts : l'un, état A,
état
prime, état normal, état de veille pendant lequel
ille présentait deux états bien distincts : l'un, état A, état prime,
état
normal, état de veille pendant lequel elle ne pou
it deux états bien distincts : l'un, état A, état prime, état normal,
état
de veille pendant lequel elle ne pouvait marcher
onservait le souvenir des faits de toute sa vie antérieure ; l'autre,
état
B, état second, coiidition seconde, état anormal,
t le souvenir des faits de toute sa vie antérieure ; l'autre, état B,
état
second, coiidition seconde, état anormal, état de
sa vie antérieure ; l'autre, état B, état second, coiidition seconde,
état
anormal, état de vigilambulisme, dans lequel elle
ure ; l'autre, état B, état second, coiidition seconde, état anormal,
état
de vigilambulisme, dans lequel elle avait le libr
d'emblée les principaux phénomènes qui caractérisent chacun des deux
états
. On comprend quelle importance ce fait doit acqué
udia plus minutieusement les phénomènes caractérisant chacun des deux
états
, et l'on arriva aux résultats suivants : 1° Eta
ux résultats suivants : 1° Etat B (État anormal, condition seconde,
état
de vigilambulisme). Je commence par décrire cet
ition seconde, état de vigilambulisme). Je commence par décrire cet
état
parce que c'est celui dans lequel la malade se tr
lade se trouve le plus ordinairement. En réalité, bien que ce soit un
état
anormal, c'est son état habituel. Elle y entre à
rdinairement. En réalité, bien que ce soit un état anormal, c'est son
état
habituel. Elle y entre à son lever et n'en sort q
ns la plus absolue obscurité. Parmi les notions conservées dans cet
état
B, et qui ne contribuent pas pour peu de chose à
et écrire et elle ne fait pas plus de fautes d'orthographe, dans cet
état
, qu'elle n'en ferait dans l'état normal. Elle con
us de fautes d'orthographe, dans cet état, qu'elle n'en ferait dans l'
état
normal. Elle continue à coudre, à faire du croche
eux tout d'abord et, je le répète encore, cette jeune fille; dans cet
état
, présente, pour tout observateur non prévenu, méd
appliquer régulièrement l'épithète de somnambule et caractériser son
état
par la dénomination de somnambulisme. Le mot « vi
vigilambulisme » proposé par MM. Egger et Lereboullet pour désigner l'
état
second de Félida (la malade de M. Azam dont l'obs
lus que le rouge. Fig. 4 — Champ visuel de Marguerite Dia... dans l'
état
vigilambulique. En ce qui concerne la motilité,
veille, d'en donner le sens. Si elle a presque tout perdu dans cet
état
B, en revanche elle a fait quelques acquisitions
de temps en temps avec sa famille, est emmenée par elle (toujours en
état
B, puisque cela se passait pendant le jour) à une
orter ici, que les notions nouvelles acquises accidentellement dans l'
état
B, sont peu profondes et n'ont par suite que peu
ans l'hypnotisme et qui en caractérisent ordinairement les différents
états
. J'ai déjà parlé de la diathèse de contracture qu
nes léthargiques. Mais en pressant sur un muscle on le fait entrer en
état
de contracture permanente, que l'on peut faire ce
que ses membres présentent la flexibilité, la mollesse spéciales à l'
état
cataleptique. On les meut sans rencontrer de rési
é. Jusqu'ici nous ne sommes pas encore, malgré tout, bien loin de l'
état
normal, ces phénomènes pouvant être à la rigueur
s en éloigne considérablement. La jeune Marguerite présente, dans cet
état
apparent de veille, quelques-uns des phénomènes s
ques, si l'on peut employer ici ce terme, et être transportées dans l'
état
A. Alors la malade, pendant une période d'état no
re transportées dans l'état A. Alors la malade, pendant une période d'
état
normal provoquée, voit et retrouve encore la phot
coiffé d'un casque à panache ou d'un bonnet de coton. Cette période d'
état
A passée, elle voit encore l'hallucination suggér
t A passée, elle voit encore l'hallucination suggérée dans la phase d'
état
B consécutive, ce qui prouve nettement la continu
cutive, ce qui prouve nettement la continuité des diverses périodes d'
état
second, même interrompues par des périodes interc
es d'état second, même interrompues par des périodes intercurrentes d'
état
normal. Disons tout de suite ici, bien que ce s
ien que ce soit empiéter sur la Charcot, t. ir. 15 description de l'
état
A, que la malade dans celui-ci ne prend pas de la
allucination grotesque de l'élève coiffé d'un casque à plumes. Dans l'
état
B, elle rit comme une folle ; dans l'état A, elle
'un casque à plumes. Dans l'état B, elle rit comme une folle ; dans l'
état
A, elle s'indigne, et s'adressant à moi, par exem
nte à noter et qui monlro bien cette indifférence de la malade dans l'
état
B, à laquelle je faisais allusion plus haut. Te
is allusion plus haut. Tels sont les phénomènes qui caractérisent l'
état
de vigilambulisme chez celte jeune fille. Voyons
ulisme chez celte jeune fille. Voyons maintenant quels sont ceux de l'
état
A ou état normal. 2° Etat A (état normal, état
z celte jeune fille. Voyons maintenant quels sont ceux de l'état A ou
état
normal. 2° Etat A (état normal, état prime, éta
s maintenant quels sont ceux de l'état A ou état normal. 2° Etat A (
état
normal, état prime, état de veille). Dans les c
quels sont ceux de l'état A ou état normal. 2° Etat A (état normal,
état
prime, état de veille). Dans les conditions ord
eux de l'état A ou état normal. 2° Etat A (état normal, état prime,
état
de veille). Dans les conditions ordinaires, l'é
mal, état prime, état de veille). Dans les conditions ordinaires, l'
état
A, l'état normal, l'état de veille, n'apparaît po
prime, état de veille). Dans les conditions ordinaires, l'état A, l'
état
normal, l'état de veille, n'apparaît point sponta
veille). Dans les conditions ordinaires, l'état A, l'état normal, l'
état
de veille, n'apparaît point spontanément aux yeux
e matin au moment du réveil, pour faire place au retour spontané de l'
état
B. Il dure donc seulement oendant la nuit, de sor
vie normale. Mais après quelques investigations, on s'aperçut que cet
état
de veille pouvait revenir accidentellement de tem
nous reviendrons plus loin. En tous cas, les périodes accidentelles d'
état
A, tant spontanées que provoquées, sont toujours
oyenne elles sont à peu près de dix minutes. J'ai étudié moi-même l'
état
A, non seulement dans ses manifestations accident
fférence entre les diverses périodes et qu'il s'agissait bien là d'un
état
unique, toujours comparable à lui-même dans toute
apparitions. Le phénomène le plus caractéristique qui distingue cet
état
et empêche dès l'abord toute confusion avec l'aut
ce trouble de la marche qui la gêne grandement, Marguerite a, dans l'
état
A, un air soucieux, ennuyé, q'ui fait un frappant
out à l'heure. Elle ne paraît d'ailleurs pas bien à son aise dans cet
état
. Elle se sent « toute drôle (1). » Elle est aga
ent alors à rechercher chez elle les phénomènes morbides notés dans l'
état
B, on constate un changement complet. En ce qui c
qui cite également (p. 108) quelques cas de malades paraplégiques à l'
état
de veille et parfaitement agiJes dans le somnambu
e cette dissociation de3 troubles de la motilité dans l'un et l'autre
état
. ne lui en avons jamais vu dans cet état, sauf
ilité dans l'un et l'autre état. ne lui en avons jamais vu dans cet
état
, sauf celles qui en marquent la fin, et à l'aide
e vigilambulisme. Pendant la nuit, où elle est, même éveillée, dans l'
état
A, on n'a jamais constaté d'attaques. Quant aux
urs (v. Fig. 5). Fig. S. — Champ visuel de Marguerite Din... dans l'
état
normal (on voit que le rétrécissement est moins p
e D...; ce qu'elle était incapable de faire, on s'en souvient, dans l'
état
B. De plus, elle donne sur sa famille et ses anté
absolument tous les faits accomplis et les événements survenus dans l'
état
B, c'est-à-dire depuis environ le mois d'octobre
chez ses parents, partageant avec elle son argent, ses repas. Dans l'
état
A, elle ne la connaît plus. Elle ne l'a jamais vu
e a vu, en effet, Marguerite F... pendant la nuit, lorsqu'elle est en
état
A, couchée dans le lit voisin du sien. Nous fîmes
ut se reporter, en ce qui concerne la description des phénomènes de l'
état
A chez cette malade, à la description ci-dessus d
omènes de l'état A chez cette malade, à la description ci-dessus de l'
état
B. J'ai suivi à dessein exactement le même plan d
upeur qu'elle ne peut plus marcher (elle était tombée spontanément en
état
A en plein jour). Elle s'approche d'elle pour lui
u grand étonnement de l'autre. Cette période accidentelle spontanée d'
état
A fut la plus longue qui ait été constatée ; elle
emps, Marguerite, à la faveur d'une nouvelle attaque, rentre dans son
état
habituel (état B), peut de nouveau marcher et red
e, à la faveur d'une nouvelle attaque, rentre dans son état habituel (
état
B), peut de nouveau marcher et redevient affectue
rais citer mille exemples analogues de cet oubli total des faits d'un
état
dans l'autre. Un dimanche matin (16 février 189
te. On provoque alors artificiellement (voir plus loin) le retour à l'
état
A. Voilà Marguerite devenue incapable de faire un
» Autre exemple ; Le lendemain du jour où elle avait assisté (en
état
B) à une matinée du théâtre de la Porte-Saint-Mar
ses impressions 'V. plus haut). Nous provoquons alors le retour de l'
état
A et elle ignore absolument qu'il existe une pièc
est d'ailleurs pas allée au théâtre la veille. Mais tandis que dans l'
état
B, bien que connaissant la pièce, elle ignorait à
e ignorait à peu près ce qu'étaient Clèopâtre et Marc-Antoine, dans l'
état
A, n'ayant aucune notion du drame, elle sait parf
romain et celle-là une reine d'Egypte. Au bout de quelques minutes, l'
état
B étant revenu spontanément, elle a perdu de nouv
ant la comparaison entre les phénomènes caractérisant chacun des deux
états
, nous constatons que, dans l'état A, la malade a
ènes caractérisant chacun des deux états, nous constatons que, dans l'
état
A, la malade a absolument perdu toutes les manife
musculaire, à peine un léger degré de diathèse de contracture. Plus d'
état
cataleptique : on peut frapper de grands coups su
rt gong, la malade manifeste de l'agacement, mais elle reste dans son
état
normal et il est impossible de produire ainsi la
ambulisme hypnotique qui étaient développés à un si haut degré dans l'
état
vigilambulique. Plus de contracture des muscles p
e? » J'ai parlé plus haut de la suggestion transportée par ordre de l'
état
B dans l'état A. C'est là, si l'on peut ainsi par
é plus haut de la suggestion transportée par ordre de l'état B dans l'
état
A. C'est là, si l'on peut ainsi parler, une sorte
orte de suggestion post-hypnotique et nullement une suggestion dans l'
état
A. Tels sont les phénomènes qui caractérisent l
gestion dans l'état A. Tels sont les phénomènes qui caractérisent l'
état
A, état de veille, état normal. Il nous reste mai
dans l'état A. Tels sont les phénomènes qui caractérisent l'état A,
état
de veille, état normal. Il nous reste maintenant
Tels sont les phénomènes qui caractérisent l'état A, état de veille,
état
normal. Il nous reste maintenant à étudier commen
l. Il nous reste maintenant à étudier comment se fait le passage d'un
état
dans l'autre. 3° Passage d'un état dans l'autre
comment se fait le passage d'un état dans l'autre. 3° Passage d'un
état
dans l'autre. D'une façon générale, d'après ce
on verra plus loin l'importance de ce phénomène, que le passage d'un
état
dans l'autre se fait toujours par l'intermédiaire
rs circonstances à considérer : tout d'abord comment, dès le début, l'
état
B a remplacé l'état normal et ensuite comment, de
onsidérer : tout d'abord comment, dès le début, l'état B a remplacé l'
état
normal et ensuite comment, depuis l'établissement
at normal et ensuite comment, depuis l'établissement définitif de cet
état
second pendant la journée, le passage se fait de
ier avec celui de Félida, que ce passage n'a pas été brusque et que l'
état
B ne s'est pas installé définitivement en une foi
ne fois. Les attaques, fréquentes à cette époque, ramenaient tantôt l'
état
B, tantôt l'état A, suivant qu'elles avaient lieu
ques, fréquentes à cette époque, ramenaient tantôt l'état B, tantôt l'
état
A, suivant qu'elles avaient lieu dans l'un ou dan
un ou dans l'autre. Peu à peu, ces attaques diminuant de fréquence, l'
état
second a empiété de plus en plus pendant le jour
quence, l'état second a empiété de plus en plus pendant le jour sur l'
état
normal et a fini par se régler ainsi qu'on l'a vu
II y a donc eu au début des oscillations irrégulières entre les deux
états
, marquées par des attaques convulsives successive
anant des parents qui avaient au début noté l'enchevêtrement des deux
états
. Grâce à la présence de l'astasie-abasie dans l'é
rement des deux états. Grâce à la présence de l'astasie-abasie dans l'
état
A, ils avaient très bien remarqué que dans le cou
ement capable de marcher. Pour ce qui est du passage quotidien de l'
état
B à l'état A, le soir, et de l'état A à l'état B,
le de marcher. Pour ce qui est du passage quotidien de l'état B à l'
état
A, le soir, et de l'état A à l'état B, le matin a
qui est du passage quotidien de l'état B à l'état A, le soir, et de l'
état
A à l'état B, le matin au réveil, j'ai assisté
passage quotidien de l'état B à l'état A, le soir, et de l'état A à l'
état
B, le matin au réveil, j'ai assisté plusieurs f
s lors des passages accidentels diurnes, spontanés ou provoqués, d'un
état
dans l'autre. Il est donc vraisemblable qu'il e
ue. A la suite d'une contrariété, d'une émotion par exemple, étant en
état
B, Marguerite est prise d'une attaque hystérique
nts, arcs de cercle, etc.. Quand les convulsions cessent, elle est en
état
A, paraplégique, et ne connaissant plus ses compa
verse en arrière, ébauchant un arc de cercle. Puis elle rentre dans l'
état
B, d'où elle ne sortira plus que le soir spontané
ien est de même lorsque Ton provoque artificiellement le passage d'un
état
dans l'autre. La malade étant habituellement pend
t dans l'autre. La malade étant habituellement pendant le jour dans l'
état
second, c'est le plus souvent le retour à l'état
ndant le jour dans l'état second, c'est le plus souvent le retour à l'
état
normal que l'on provoque. Il suffit pour cela de
ela dure quelques secondes et, quand c'est fini, la malade est dans l'
état
A, astasique-abasique, non suggestible, en posses
érieure. Il est rare que l'on ait besoin de provoquer le retour à l'
état
B. L'état A provoqué est généralement très court
Il est rare que l'on ait besoin de provoquer le retour à l'état B. L'
état
A provoqué est généralement très court et ne dure
s le vigilambulisme, le prolonger au delà de ce délai. Le passage à l'
état
B se fait de lui-même, à la faveur d'une petite a
(1), car aussitôt les mêmes phénomènes convulsifs se produisent et l'
état
B est rétabli. Au mois d'avril 1891, la malade
mois d'avril 1891, la malade quitta le service toujours dans le même
état
, étant ainsi restée soumise à notre observation p
nous communiqua. Cette lettre nous montre qu'elle est toujours dans l'
état
B, du moins pendant le jour, et que l'état A se m
u'elle est toujours dans l'état B, du moins pendant le jour, et que l'
état
A se montre de plus en plus rarement. Elle fait t
at A se montre de plus en plus rarement. Elle fait tous les jours, en
état
second, des acquisitions de plus en plus considér
uérison se fera ainsi : elle s'instruira d'elle-même peu à peu dans l'
état
B, qui finira par prendre complètement la place d
peu dans l'état B, qui finira par prendre complètement la place de l'
état
normal. Quoi qu'il en soit, voici les passages
j'aime autant rester somnambule. D'abord, si je revenais dans l'autre
état
, tune serais plus ma sœur, et puis bien d'autres
savais pas que Louis (un de ses parents mort pendant qu'elle était en
état
D) était mort et que je ne connaissais pas le pet
roirait entendre parler Félida en lisant cette lettre, mais Félida en
état
prime, puisque sa mémoire était entière (1) La
es, dans ce qu'elle dit ; mais ses parents ont raison aussi. dans l'
état
second. En tous cas, c'est là un document bien in
à autre, soit spontanément, soit artificiellement, et interrompant l'
état
B par de courtes incursions (a, b, c, d) dans sa
e 1889, interrompu de temps en temps par des retours accidentels de l'
état
prime (a, b, c.) et par les retours nocturnes pér
l'état prime (a, b, c.) et par les retours nocturnes périodiques de l'
état
prime qui n'ont pu être figurés sur ce schéma.
transition, composée, ainsi que je l'ai dit plus haut, de périodes d'
états
A et B enchevêtrées les unes dans les autres. Enf
es apparitions accidentelles (a, b, c, d) et régulières (nocturnes) d'
état
A est la seule habituellement apparente. La perso
allure épileptiforme qui se reproduisent plusieurs fois sous forme d'
états
de mal pendant cette période. (1) Voir plus hau
arcot. — Du vigilam-bulisme hystérique. Je passe rapidement sur ces
états
de mal successifs dont a souffert Marie H... à ce
et nettement hystérique. De plus, à l'inverse de ce qui arrive dans l'
état
de mal comitial vrai, il n'y a point d'élévation
t, c'est-à-dire sans retour à la connaissance. Guérie de ces grands
états
de mal, Marie H... reste dans le service. A cette
expérimentation chez Marie H.., et on s'aperçut qu'elle était dans un
état
anormal que M. Charcot caractérisait en ces terme
'on n'ait employé aucune manœuvre d'hypnotisation, par conséquent à l'
état
de veille, nous pouvons obtenir à la fois et la c
is, au point de vue psychique, ce sont évidemment les caractères de l'
état
somnambulique qui dominent. Eh bien, si, opérant
remarqué chez elle les phénomènes somatiques qui caractérisaient son
état
et nous l'avaient fait ainsi dénommer, les troubl
ous connaissions depuis quelques mois, M. Charcot examina avec soin l'
état
mental de Marie H... et acquit bientôt la convict
eux personnalités distinctes l'une de l'autre : 1° la personnalité B (
état
B, état second, état de vigilambulisme), postérie
onnalités distinctes l'une de l'autre : 1° la personnalité B (état B,
état
second, état de vigilambulisme), postérieure à 18
tinctes l'une de l'autre : 1° la personnalité B (état B, état second,
état
de vigilambulisme), postérieure à 1884-1885 et in
mps par des retours brefs de la personnalité A; 2° la personnalité A (
état
prime, état de veille, état normal), antérieure à
retours brefs de la personnalité A; 2° la personnalité A (état prime,
état
de veille, état normal), antérieure à 1884-1885.
la personnalité A; 2° la personnalité A (état prime, état de veille,
état
normal), antérieure à 1884-1885. Suivant le pla
t le plan adopté pour notre première malade, commençons par étudier l'
état
B. 1° Etat B (état anormal, condition seconde,
notre première malade, commençons par étudier l'état B. 1° Etat B (
état
anormal, condition seconde, état de vigilambulism
s par étudier l'état B. 1° Etat B (état anormal, condition seconde,
état
de vigilambulisme). C'est l'état dans lequel, d
(état anormal, condition seconde, état de vigilambulisme). C'est l'
état
dans lequel, depuis 1884-1885, la malade vit habi
r de très courtes apparitions, soit spontanées, soit provoquées, de l'
état
A. Il est tenace à ce point que la maladie même n
ez grave, avec élévation considérable de la température, sans que son
état
fût le moins du monde modifié. Tous les jours à p
danse, parle comme tout le monde. Depuis six ans qu'elle est dans cet
état
, elle a pu acquérir un grand nombre de notions no
es qui, ajoutées à celles qui ont persisté dès le premier jour dans l'
état
second, lui permettent de passer dans la vie, san
ts et plus compliqués. On verra plus loin que l'interrogatoire dans l'
état
A nous réserve une singulière surprise à ce sujet
l'état A nous réserve une singulière surprise à ce sujet. Dans cet
état
second, elle est sujette à des attaques d'hystéri
en particulier au milieu de 1890, atteinte d'une nou» velle période d'
état
de mal hystérique épileptiforme, identique aux pé
ion ovarienne droite. Fig. 7. — Champ visuel de Marie Hab... dans l'
état
vigilambulique. Si l'on s'adresse à la mémoire,
ix ans, mais cela tient à la présence des oscillations entre les deux
états
qui ont probablement rempli la période mal délimi
st que celle-ci est venue souvent la voir depuis qu'elle est dans son
état
second. Elle ignore de même où elle a été élevé
ue conforme par les révélations obtenues d'elle ultérieurement dans l'
état
A, nous permettait de lui faire des questions abs
hénomènes. Il suffît on outre du moindre bruit pour la plonger dans l'
état
cataleptique avec respiration superficielle, rale
ce pour les faire servir à des expériences. 2° État A [État normal,
état
prime, état de veille). Lorsque, à l'aide d'un
faire servir à des expériences. 2° État A [État normal, état prime,
état
de veille). Lorsque, à l'aide d'un des procédés
s loin, on provoque artificiellement chez Marie II... un retour à cet
état
, ou lorsqu'il reparaît spontanément à la suite d'
on a vu que Marguerite D... préférait, comme toutes ces dernières, l'
état
second à l'état prime. Dans cette condition pre
guerite D... préférait, comme toutes ces dernières, l'état second à l'
état
prime. Dans cette condition première, elle ne s
e semblable en train. Elle est encore nettement hystérique dans cet
état
, mais les stigmates de la névrose sont beaucoup m
fermer les yeux. Le rétrécissement du champ visuel, qui était dans l'
état
B de 25° à gauche et de 30° à droite, n'est plus
'existe, d'autre part, aucun trouble de la motilité qui distingue cet
état
du précédent. Fig. 8. — Champ visuel de Marie H
et état du précédent. Fig. 8. — Champ visuel de Marie Hab... dans l'
état
normal (on voit que le rétrécissement est moins p
ans le travail déjà cité de MM. Marie et Souza-Leite, à propos de son
état
de mal hystéro-épileptique de 1884. Elle est né
on à laquelle assistait M. le Pr Proust. Marie II..., interrogée en
état
B sur les personnes qu'elle connaissait autour d'
igné M. Charcot, moi et les élèves du service. On la place ensuite en
état
A et on lui fait la même question, pensant qu'ell
nous lui citons les noms. (Voir plus haut les mêmes questions dans l'
état
B). On lui présente la jeune L..., celle qui lu
., celle qui lui a appris à lire, à écrire, à faire du crochet dans l'
état
B. « C'est une petite nouvelle, dit-elle, je ne l
lpêtrière au commencement de 1885. Elle la connaît donc dans ses deux
états
. Mais quelle différence entre l'un et l'autre !
nt caractérisée par ce trouble de la mémoire, porte également, dans l'
état
A, sur les phénomènes hypnotiques que la malade p
, même assez intense, produit auprès d'elle, ne la plonge plus dans l'
état
cataleptique. Enfin l'absence de suggestibilité e
re d'une façon générale, considérant et l'établissement primitif de l'
état
second, le début de la maladie, et les passages
s d'aussi longs détails. Il paraît certain que l'établissement de l'
état
second s'est fait à l'occasion des états de mal s
tain que l'établissement de l'état second s'est fait à l'occasion des
états
de mal successifs auxquels la malade a été en pro
eu là une période traversée par des oscillations irrégulières entre l'
état
A et l'état B, ce qui explique les divergences ex
riode traversée par des oscillations irrégulières entre l'état A et l'
état
B, ce qui explique les divergences existant dans
emière, dit tantôt être en 1884 et tantôt en 1885. Puis, peu à peu, l'
état
B a de plus en plus empiété sur l'état normal et
ôt en 1885. Puis, peu à peu, l'état B a de plus en plus empiété sur l'
état
normal et a fini par le remplacer complètement. C
guerite D..., laquelle avait toujours conservé une période nocturne d'
état
normal, l'état B existe d'une façon permanente. L
aquelle avait toujours conservé une période nocturne d'état normal, l'
état
B existe d'une façon permanente. Le retour de l'é
d'état normal, l'état B existe d'une façon permanente. Le retour de l'
état
A est toujours accidentel, soit qu'il survienne s
on le provoque artificiellement. Dans ces deux cas, le passage de l'
état
B à l'état A est toujours marqué par une attaque
que artificiellement. Dans ces deux cas, le passage de l'état B à l'
état
A est toujours marqué par une attaque convulsive
s que le passage accidentel, à la suite d'une attaque survenue dans l'
état
B, pour une contrariété ou tout autre motif, prés
, je le veux, il le faut, » provoquer artificiellement le retour de l'
état
A. Mais, entre la suggestion et le retour se plac
s à autre soit spontanément, soit artificiellement, et interrompant l'
état
B par de courtes incursions (a, b, c, d) dans sa
. B. Etat second, interrompu de temps en temps par des retours de l'
état
prime (a, b, c.) ; habituel depuis 1885. X. Pha
; habituel depuis 1885. X. Phase de transition, période des grands
états
de mal hystériques de 1884-85. Quant au passage
s grands états de mal hystériques de 1884-85. Quant au passage de l'
état
A à l'état B, on n'a jamais besoin de le provoque
ats de mal hystériques de 1884-85. Quant au passage de l'état A à l'
état
B, on n'a jamais besoin de le provoquer. Il se pr
uvoir tenir une conversation quelque peu suivie avec la malade dans l'
état
A. Même par les suggestions les plus énergiques,
ques, nous n'avons jamais pu faire durer plus longtemps le retour à l'
état
A. Il se fait toujours de même avec une parfaite
e monde. En 1884-85 se place une phase de transition, marquée par les
états
de mal hystériques épileptiformes, à la faveur de
alité B, interrompue par des apparitions accidentelles (a, b, c, d) d'
état
A, est la seule habituellement apparente. La pers
nce de la première ou non. M. Pitres (de Bordeaux), qui considère l'
état
second comme une manifestation d'hypnose spontané
que le souvenir des actes accomplis ou des faits survenus pendant cet
état
, est absolument perdu au réveil, tandis que, au c
tat, est absolument perdu au réveil, tandis que, au contraire, dans l'
état
de somnambulisme, le malade conserve non seulemen
sa personnalité mais encore la mémoire de tout ce qui s'est passé à l'
état
de veille. Telle est la règle habituelle. Mais on
e somnambule ne conserve point le souvenir des faits accomplis dans l'
état
normal. « Quelquefois, dit M. Pitres (2), les cho
souvenir du passé aux impressions du présent est rompu ; le moi de l'
état
de sommeil ne reconnaît plus pour sien le moi de
; le moi de l'état de sommeil ne reconnaît plus pour sien le moi de l'
état
de veille ; la notion de l'identité morale est al
s malades comme dédoublés en deux personnes, c'est que, dans les deux
états
, il existe des modifications plus ou moins profon
is distinctes dans l'un et dans l'autre. D'une façon générale, dans l'
état
second le malade conserve la notion de son être,
cette conscience intime de son être, le malade conserve encore dans l'
état
second un certain nombre de notions acquises et d
une garçon avait tout oublié, lecture, écriture, calcul, etc., dans l'
état
second. Mais il continuait à monter à cheval et à
, avaient totalement disparu. En présence de la persistance, dans l'
état
second, de certaines notions acquises dans l'état
persistance, dans l'état second, de certaines notions acquises dans l'
état
prime, il n'est pas sans intérêt de faire remarqu
acquisitions faites dans le vigilambulisme ne se reportent pas dans l'
état
de veille. On a vu plus haut que Marie H... avait
avait appris à lire, à écrire, à compter et à faire du crochet dans l'
état
second. Elle ignorait tout cela, comme par devant
dans l'état second. Elle ignorait tout cela, comme par devant, dans l'
état
normal. Cela tient-il à ce que les notions acquis
ans l'état normal. Cela tient-il à ce que les notions acquises dans l'
état
second sont moins profondément implantées, ainsi
da entre autres, soit fort obtuse comme chez Marie H..., d'un autre
état
? On ne saurait, ce me semble, trancher définitive
née par qui que ce soit (1) ». Ceux-là sont toujours conservés dans l'
état
de vigilambulisme et l'on peut même y voir quelqu
Marguerite D..., la physionomie plus vive, plus expressive que dans l'
état
normal. Mais ce n'est pas tout : d'autres modif
'est pas tout : d'autres modifications peuvent encore survenir dans l'
état
second, qui le différencient nettement de l'état
core survenir dans l'état second, qui le différencient nettement de l'
état
normal. Ces modifications portent sur le caractèr
normal. Ces modifications portent sur le caractère, les habitudes, l'
état
physique du sujet, le fonctionnement de ses organ
es, l'état physique du sujet, le fonctionnement de ses organes et son
état
de santé, enfin sur sa condition psychique. Menti
ps sans nous apercevoir de l'amnésie qui achevait de caractériser son
état
second. Il est donc possible que, parmi les cas d
est donc possible que, parmi les cas de suggestibilité prononcée à l'
état
de veille, on trouve des exemples de vigilambulis
de même dans quelques cas connus de suggestibilité très accentuée à l'
état
de veille et désignés par M. Beaunis sous le nom
t possible. M. Liégeois, qui a étudié ces faits de suggestibilité à l'
état
de veille, les compare au cas de Félida de M. Aza
d'hui, examinons les autres modifications qui peuvent survenir dans l'
état
second et servir à les distinguer de l'état norma
i peuvent survenir dans l'état second et servir à les distinguer de l'
état
normal. Tout d'abord nous trouvons souvent un c
as le plus typique, à ce point de vue, est celui de Ca-muset. Dans un
état
donné son malade était méchant, emporté, voleur;
et ces modifications se reproduisaient, à coup sûr, chaque fois que l'
état
correspondant revenait, soit spontanément, soit a
artificiellement. La malade de Dufay était communicative, gaie dans l'
état
second et jouissait également dans cet état d'une
ommunicative, gaie dans l'état second et jouissait également dans cet
état
d'une hyperacuité sensorielle considérable, tandi
et état d'une hyperacuité sensorielle considérable, tandis que dans l'
état
normal elle était plus triste, plus renfermée. Ce
conde; celle de Ladame, au contraire, était mal élevée et donnait, en
état
second, des gifles à son fiancé, ce qu'elle n'eût
tat second, des gifles à son fiancé, ce qu'elle n'eût jamais fait à l'
état
normal. Chez les sujets de Verriest et d'Azam, on
alade est, si l'on peut ainsi parler, en meilleure situation dans son
état
second ; il s'y sent plus à l'aise et éprouve un
us à l'aise et éprouve un sentiment de bien-être qu'il n'a pas dans l'
état
normal. Cela peut provenir de deux causes qui n'e
Tout d'abord, dans les cas comme celui de Félida, où la mémoire de l'
état
prime persiste dans l'état second, le fait est tr
comme celui de Félida, où la mémoire de l'état prime persiste dans l'
état
second, le fait est très compréhensible. Dans la
on seconde, il n'y a point de lacunes de mémoire. Dans les périodes d'
état
normal, au contraire, il y a des lacunes plus ou
s, correspondant aux périodes de vigilambulisme antécédentes. D'où un
état
de malaise facile à imaginer et qui n'existe poin
état de malaise facile à imaginer et qui n'existe point dans l'autre
état
. Les quelques exemples empruntés à l'histoire de
ne peut être accentué. Cette malheureuse, se retrouvant subitement en
état
1 dans une voiture de deuil et ne sachant point l
es et des rubans, doit évidemment se sentir bien plus à l'aise dans l'
état
vigilambulique, dans lequel elle n'a point à crai
en effet, que, chez la plupart d'entre elles, on constate, pendant l'
état
second, un certain apaisement des phénomènes de l
tue le fond de leur maladie. Le sujet de Verriest était aphone dans l'
état
normal provoqué. Félida, vigilambule, ne souffrai
us des douleurs diverses qui la tourmentaient considérablement dans l'
état
normal. Il en est de même chez nos deux malades q
dérer les phénomènes d'ordre pathologique qui peuvent exister dans un
état
et être absents dans l'autre. Comme on a pu le vo
encore ici le plus caractéristique, libre de ses mouvements dans tel
état
, paraplégique clans tel autre, hémiplégique dans
.. Je ne reviens pas sur le sujet de Verriest qui était aphone dans l'
état
prime et avait un spasme de l'oesophage dans l'ét
ait aphone dans l'état prime et avait un spasme de l'oesophage dans l'
état
second. Notre deuxième malade, Marguerite D..., é
cations profondes de la sensibilité, différentes dans l'un et l'autre
état
. Ces modifications portaient, comme nous l'avons
. L'anesthésie cutanée, distribuée sous forme d'hémianesthésie dans l'
état
normal, était totale et s'étendait sur toute la s
rmal, était totale et s'étendait sur toute la surface du corps dans l'
état
vigilambulique. Le champ visuel, fortement rétréc
l'était beaucoup moins ou ne l'était plus que d'un seul côté dans l'
état
prime. Il en était de même en ce qui concerne la
ans le vigilambulisme, ils présentaient une plus grande acuité dans l'
état
normal. Ce sont là des phénomènes importants à
excessive rareté. Avant d'en linir avec cette comparaison des deux
états
entre eux, je crois utile de faire ressortir un f
de nos malades. Je veux parler de ce retour spontané périodique de l'
état
prime pendant la nuit, que nous avons constamment
e nous avons constamment observé chez Marguerite D... Ce passage de l'
état
B à l'état A pendant le sommeil naturel avait déj
s constamment observé chez Marguerite D... Ce passage de l'état B à l'
état
A pendant le sommeil naturel avait déjà été obser
élida, ainsi que par M. Dufay chez sa malade. Celle-ci se couchait en
état
de vigilambulisme et passait «insensiblement du s
heure réglementaire.» Mais la différence est toute dans ce fait que l'
état
second s'étaitprocluit accidentellement dans la s
a soirée, la malade étant restée pendant la journée précédente dans l'
état
normal, avant l'arrivée de la crise. Notons en pa
. Notons en passant que cette régularité dans le retour nocturne de l'
état
A chez Marguerite D... est encore un caractère pe
vrose. * M. le Pr Charcot, dans ses leçons, a émis l'idée que cet
état
vigilambulique chez des sujets hystériques n'est
ce sont de véritables accès de somnambulisme hystérique prolongé... L'
état
anormal dans lequel l'individu va être plongé sur
paisent, et, sans que le somnambulisme hystérique perde ses droits, l'
état
second se trouvera constitué (1). » C'était un pr
nt vers l'idée actuellement soutenue par notre maître, à savoir que l'
état
second n'est qu'une forme particulière de l'attaq
aragraphe spécial, sur les phénomènes qui marquent la transition d'un
état
dans l'autre. Chez Marguerite D..., le passage
attaque convulsive parfaitement caractérisée, le retour inopiné de l'
état
normal. Donc passage à l'état second, retour à l'
nt caractérisée, le retour inopiné de l'état normal. Donc passage à l'
état
second, retour à l'état prime se font par l'inter
ur inopiné de l'état normal. Donc passage à l'état second, retour à l'
état
prime se font par l'intermédiaire de convulsions
r des convulsions, (1) Gilles de la Tourette. — L'hypnotisme et les
états
analogues au point de vue médico-légal. lre éditi
vient que j'ai observé chez elle pour la première fois le retour de l'
état
normal à la suite d'une attaque convulsive violen
attaques à forme épileptoïde marquent la fin et le commencement de l'
état
vigilambulique, en d'autres ternies le passage à
encement de l'état vigilambulique, en d'autres ternies le passage à l'
état
normal transitoire et le retour à l'état second d
utres ternies le passage à l'état normal transitoire et le retour à l'
état
second de durée plus prolongée. Le vigilambulisme
ésence d'une attaque de sommeil. Le malade de Bonamaison entre dans l'
état
B par une crise convulsive ou une attaque de somm
B par une crise convulsive ou une attaque de sommeil ; son retour à l'
état
normal est marqué par des aboiements qui ne sont
que de véritables convulsions. Le sujet de M. Vizioli tombe dans l'
état
vigilambulique à la faveur d'une grande attaque c
e de M. Ladame, c'est une attaque de sommeil qui marque le début de l'
état
second. Ce n'est pas moins caractéristique dans
de M. Ver-riest. Au début une attaque franche marquait le passage à l'
état
B et le retour à l'état A. Plus tard l'élément co
t une attaque franche marquait le passage à l'état B et le retour à l'
état
A. Plus tard l'élément convulsif s'efface peu à p
au point de vue qui nous occupe ici. Le premier entre dans ses divers
états
par des attaques plus ou moins franches et on en
côté, M. Azam note avec soin les phénomènes marquant le passage d'un
état
dans l'autre, et au début de l'état second il nou
énomènes marquant le passage d'un état dans l'autre, et au début de l'
état
second il nous décrit bien nettement l'aura cépha
un intérêt tout particulier. En effet, tout d'abord elle tombe dans l'
état
second par l'intermédiaire d'une petite perte de
tant à constater, parce que nous le trouvons seulement dans ce cas, l'
état
vigilambulique peut cesser à la volonté de l'obse
s (côtés du cou, pharynx) pour provoquer instantanément le retour à l'
état
normal. Ce sont là, en réalité, de vérilables zon
, une pareille hypothèse est bien difficile à accepter pour ceux où l'
état
second dure depuis des mois et des années, interr
nées, interrompu seulement de temps à autre par do courtes périodes d'
état
normal, A cette objection la réponse me paraît fa
elles. Mais au début de la maladie il s'était produit une période d'
état
second de trois mois de durée. Ce dgilambulisme d
omplet et presque permanent de la personnalité et la courte attaque d'
état
second. Les observations que j'ai relatées au cou
e aussi cette conséquence, à savoir que le vigilambulisme, ramené à l'
état
normal, souffre beaucoup plus que le somnambulism
ans mon précédent travail). Le vigilambulisme, au contraire, dans son
état
second, exécute des actes de la vie ordinaire, ve
chapeaux s'il est chapelier, du sucre s'il est épicier, comme dans l'
état
normal. Revenu à l'état normal, il trouve un chap
lier, du sucre s'il est épicier, comme dans l'état normal. Revenu à l'
état
normal, il trouve un chapeau, du sucre en moins d
les jours des vigilambules à oscillations plus ou moins périodiques d'
états
A et B, trouble qui n'existe point du fait des pé
nt laisser-aller, ce flegme, dont font preuve les vigilambules dont l'
état
second se prolonge très longtemps. La malade de M
de M. Dufay, par exemple, était concentrée lorsqu'elle se trouvait en
état
B, n'entendait pas ou ne paraissait pas entendre
l'existence des hallucinations caractéristiques du somnambulisme, cet
état
ressemble beaucoup à celui des somnambules les mo
dont nous parlions tout à l'heure. Y aurait-il donc entre ces deux
états
hystériques, le somnambulisme, d'une part, et le
le somnambulisme, d'une part, et le vigilambulisme, d'autre part, des
états
de transition participant à la fois des caractère
ypnotisme : Elle rêve tout haut de faits dont elle n'a pas notion à l'
état
de veille, et dans l'hypnotisme elle se souvient
orsque, quelques minutes après, on ramena le mari, elle tomba dans un
état
nerveux, marqué surtout par un délire dont j'aura
la rigueur du terme. Eh bien, Messieurs, voilà quatre mois que cet
état
dure sans modification d'aucune espèce. Il y a do
e, je n'ai pas dit amnésie progressive, car les choses restent dans l'
état
originel. Elles sont antérogrades par rapport au
sont trop absolus. En réalité, les faits qu'elle oublie si vite, à l'
état
de veille, et qu'elle ne peut plus faire apparaît
son sommeil des souvenirs qu'elle est incapable de faire revivre à l'
état
de veille. Mais la preuve en est surtout dans le
stion post-hypnotique comme méthode curatrice : la malade gardera à l'
état
de veille la trace des suggestions de l'hypnose;
ns la période rétrograde, rien d'anormal : aucune modification dans l'
état
de santé, aucun changement dans le caractère, auc
funèbres. Puis, à ce délire avec hallucinations visuelles, succède un
état
léthargique profond qui dure une journée et dont
ortir de cette attaque d'hystérie délirante, MmeD... se trouva dans l'
état
où vous la voyez aujourd'hui. Je viens de dire
t de ses enfants. Ces crises n'ont apporté aucune modification dans l'
état
de la malade (22 janvier 1892). tendues peu aup
e, à ce sujet, en mon absence. En réalité, elle ne connaît dans son
état
amnésique actuel que mon nom et mon portrait, acq
ste aujourd'hui parfaitement conscience — et les inconvénients de cet
état
. Elle eut alors l'idée de recourir à l'usage d'un
dépôt inconscient, dans sa mémoire, des événements qu'elle ignore à l'
état
de veille. Plus tard, des tentatives d'hypnotisme
Son sommeil hypnotique est réellement peuplé de faits enregistrés à l'
état
de veille. Le contraste est éclatant et mes rétic
nt été obtenus. Grâce à la suggestion hypnotique, la malade sait, à l'
état
de veille, le nom de la salle oU elle se trouve,
t oublier aujfur et à mesure de leur production. Ce n'est plus dans l'
état
de sommeil naturel, dans les rêves, ni dans l'hyp
Cette reproduction des souvenirs d'une manière subconsciente, dans l'
état
de veille, s'effectuait par l'intermédiaire, soit
ues de nerfs, des frayeurs maniaques, etc.. Niepce signale de même un
état
morbide nerveux chez le fils d'un diabétique. Zim
traitement approprié produit une amélioration portant à la fois sur l'
état
physique et sur l'état mental, il faut, pense-, t
oduit une amélioration portant à la fois sur l'état physique et sur l'
état
mental, il faut, pense-, t-il , admettre une rela
me frappée d'aliénation mentale quelques (1) Legrand du Saulle. — L'
état
mental de certains diabétiques (Gaz. des Hôp., 18
ingt-quatre heures (40 gr. 94 par litre). Homme obèse. Dents en bon
état
; pas de gingivite. Pas d'éruptions cutanées. La p
u accusée, le malade voit assez nettement, joue aux cartes, etc.. L'
état
général est satisfaisant. Lem... est obèse, plutô
s urinaires déjà signalés. Rien au foie ni dans les divers organes. L'
état
général est très satisfaisant, le caractère gai e
le pouls bat régulièrement à 80°. Les divers viscères sont normaux. L'
état
général est bon. L'intelligence remarquablement l
éral est bon. L'intelligence remarquablement lucide. Il n'a rien de l'
état
mental des diabétiques. L'examen des urines n'a
besoin pour interpréter la succession, chez un même individu, de deux
états
morbides, de ressusciter la théorie oubliée de Lo
scendants d'individus qui souvent n'ont offert à nos recherches que l'
état
rudimentaire, pour ainsi dire, d'une perturbation
e coexister. Ou, du moins, si elles coexistent, l'une d'elles est à l'
état
latent n'attendant peut-être qu'une occasion pour
En juin 1885, à la suite d'un traumatisme (chute dans l'escalier) l'
état
s'aggrave. Furonculose à Wiesbaden. Etat actuel
sucre égale ou supérieure à celle que le foie forme journellement à l'
état
normal, soit 200 grammes approximativement, d'apr
tous cas, on peut affirmer qu'il n'y avait point de tachycardie. L'
état
général est bon ; l'appétit conservé. Le sommeil
malade avait une certaine tendance à tenir la tête déviée à gauche. L'
état
des yeux était le suivant \ le droit externe de l
ière depuis l'année 1890. Toutes les modifications survenues dans son
état
depuis le travail de MM. Le Noir et Bezançon jses
s à l'observation de MM. Le Noir et Bezançon, il se présentait dans l'
état
suivant qui ne s'est guère modifié aujourd'hui, s
bras est beaucoup plus volumineux. MM. Le Noir et Bezançon ont noté l'
état
normal du deltoïde. Il n'en est plus de même aujo
la cuisse droite qui est proportionnellement à peu près dans le même
état
qu'en 1889. Quant aux jambes, on serait fort te
orges Guinon et Raïchline. (Inédit.) l'aura, se trouve déjà dans un
état
d'ahurissement tel que cela lui est devenu imposs
ormer, ne nous paraissait pas assez digne de confiance, étant donné l'
état
de débilité intellectuelle où ils se trouvent pou
eure avant l'accès. Délire post-épileptique à chaque accès. Récemment
état
de mal d'une nuit et un jour; 73 accès pendant la
ère difficile et violent. Début, à l'âge de 11 ans, par une sorte d'
état
de mal vertigineux qui dura près d'un an et la ma
rt on sait que le rétrécissement concentrique ne s'observe jamais à l'
état
permanent dans l'épilepsie pure. Il peut, il est
anent dans l'épilepsie pure. Il peut, il est vrai, s'y rencontrer à l'
état
de phénomène transitoire, dans la période plus ou
d'une violente émotion (mauvais traitements infligés par son père en
état
d'ivresse) suivie immédiatement du premier accès.
à dix-huit mois, par séries donnant lieu à de véritables périodes d'
état
de mal d'une durée de douze à quinze heures. La
st impossible de les provoquer et même simplement de les produire à l'
état
naissant par la pression sur les régions ovarienn
isuel du scotome scintillant que nous avions déjà rencontré, mais à l'
état
d'isolement (Obs. XV). Chez celle-ci, il est asso
de faire ce relevé. C'est l'aura hystéroïde. Elle existe 10 fois à l'
état
d'isolement et, nous l'avons indiqué chemin faisa
c., etc., en souvenir des bruits correspondants qui se produisent à l'
état
physiologique chez les chiens, chats, porcs, bœuf
tres termes, une tendance marquée aT* subsister chez l'hystérique à l'
état
d'isolement, sans accompagnement d'autre stigmate
ment endormie, présente les phénomènes du grand hypnotisme avec trois
états
classiques. Elle vient d'être placée dans l'état
pnotisme avec trois états classiques. Elle vient d'être placée dans l'
état
som-nambulique, je la fais asseoir face à face de
nommée Bill..., qui pousse son cri rhythmé comme de plus belle : à l'
état
de veille, remarquez-le bien, Gr...ard a entendu
in au soir, sans en être particulièrement impressionnée ; mais dans l'
état
somnambulique cela sera, vous allez le constater,
est obnubilée. Or justement ce cas se présente à un haut degré dans l'
état
somnambulique hypnotique où le jugement est affai
récit d'un événement propre à frapper fortement de jeunes esprits, un
état
psychique analogue à celui qui s'observe, sous un
a près d'une demi-heure immobile, comme endormi, et, au sortir de cet
état
, il eut la jambe gauche parésiée. A partir de c
é à avoir des convulsions, il y a de cela 18 mois, vit encore, et son
état
général est satisfaisant. D'autre part, quoiqu'
e eut cessé, tout rentra dans l'ordre et le malade se trouva dans l'
état
où il était un instant auparavant et où il se tro
hypnotisme: Elle rêve tout haut de faits dont elle n'a pas notion à l'
état
de veille et, dans l'hypnotisme, elle se souvient
222, 227, 246,258 ; Sugges-tibilité dans le —, 223, 244; Passage d'un
état
à l'autre dans le —, 232, 248 ; Durée du —, 262.