Il poursuit sa route, & nous la nôtre. […] Poursuivez votre route, a-t-il dit, je vais revirer de bord, & vous suivre. […] L’Écueil a obéi & suivi sa route, qui portait sur ces deux navires. […] Nous louvoyons, pour tâcher de ne nous point éloigner de la route de Mergui. […] Nous nous sommes remis en route.
Cependant Deshayes sut que son épouse était sortie de Paris ; mais suivant les apparences, il n’apprit pas sitôt quelle route elle avait tenue ; cela l’obligea d’avoir recours à l’autorité du Roi pour se la faire rendre, ou pour la reprendre partout où il la trouverait. […] Nous résolûmes de prendre la route de Madrid dès le lendemain ; et afin de faire plus de diligence, nous changeâmes les deux petits carrosses contre un grand, où nous pouvions tenir tous, afin de nous épargner le trop grand nombre de chevaux de relais ; cependant comme il nous en fallait tous les jours six, et quatre chevaux de main pour Sainville, son valet de chambre et deux hommes d’escorte, nous perdîmes bien du temps, qui donna à Deshayes celui de nous joindre. Nous ne savons point par quel moyen il a su la route que prenait son épouse, mais enfin il l’a su, puisqu’il l’a suivie et trouvée. […] Cependant Silvie ne voulant pas que Deshayes qui la suivait, la trouvât dans la compagnie de Sainville, la marquise et elle l’ont forcé de prendre une autre route pour aller nous attendre à Madrid, et ç’a été notre bonheur.
Qu’en rentrant en France, il a pris des certificats du jour de son débarquement à La Rochelle, et que sur la route depuis cette ville jusques à Paris, nous avons fait telles journées qu’il a voulu, parce que par tous les endroits où nous passions les nuits, il recevait des lettres. […] On la chercha partout ; et enfin comme on vit qu’elle n’était point à Paris, sans vous dire comment notre route fut découverte, on la sut, on nous suivit, et on nous surprit que nous étions encore au lit. […] À mon égard, je serais bien venu en poste, comme vous m’en pressiez ; mais les mesures que j’étais obligé de prendre pour avoir tous les jours de ses nouvelles, et pour concerter le lieu de notre entrevue, ne se seraient point accordées avec tant de diligence sur la route.
Nous étions à plus de six lieues de l’avant de l’armée : nous l’avons attendue, nous sommes remis en route. […] Tous les vaisseaux s’étant rejoints, et l’Amiral ayant fait signal de marche, nous avons vu tous les canots déborder et prendre la route d’ici. […] C’est là comme le cure-dent d’un messager en route : l’argent sert à acheter des rafraîchissements à la première terre ; et l’eau-de-vie à border l’artimon, après quelque rude travail. […] J’y étais, et m’informais sur la carte des routes des nations, et par quel chemin on avait abrégé le cours des voyages. […] Nous admirons l’habileté de cet homme qui, après soixante-dix jours de navigation sans voir aucune terre, tant de routes différentes, et de différents vents, se trouve juste à son point.
Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route.
Ceux des bandits qui n’avaient point été tués à cette charge, voyant bien qu’il leur était impossible de résister à tant de gens, quittèrent la partie, et se sauvèrent par de petites routes souterraines par lesquelles cette caverne avait des issues inconnues à ceux qui auraient entrepris de les y attaquer.
Nous allâmes au Plessis sur la route de Fontainebleau, parce qu’il était à propos que je parusse venir de ce côté-là. […] Je partis sans attendre sa réponse, et je pris la route d’Italie.
Nous prîmes sur notre route un petit bâtiment anglais qui n’avait que quatre pierriers pour toute défense. […] Cela augmenta le mécontentement du peuple, qui fut encore fomenté par le bruit qui courut qu’on avait jeté à Essonne et à Briaire, dans la Saône et le canal, quantité de blé qui prenait la route de Paris.