Cela vaut fait, reprit Des Frans, et dès aujourd’hui vous en saurez des nouvelles. […] Il ne m’a rien paru dans lui que d’un homme fort sage, reprit Des Frans. […] Il m’a raconté, dit Des Frans, ce qui s’est passé entre vous deux. […] Des Frans voulut sortir, mais il en fut empêché par elle-même. […] Vous en saurez le sujet, reprit Des Frans.
Cela vous met-il martel en tête, lui demanda Des Frans en riant ? […] Elles ont voulu me le faire croire, répondit Des Frans. […] Il est vrai que je le lui ai dit, répondit Des Frans en soupirant [ !] […] Vous faites déjà lit à part, lui dit Des Frans en riant ? […] Des Frans parla quelque temps seul à Madame de Mongey.
Il n’y avait rien de plus beau que son corps, poursuivit Des Frans. […] Oui Madame, je l’ai été, reprit Des Frans, je ne m’étonne pas de vous en voir surprise. […] Tout était effectivement vrai, reprit Des Frans. […] Messieurs Des Frans n’y étaient pas, il avait fallu que ma mère en empruntât. […] Ce fut vous, poursuivit Des Frans parlant à Dupuis, qui m’en parlâtes le premier.
Je n’interrompis point Jussy en cet endroit de sa narration, poursuivit Des Frans, en s’interrompant soi-même, et parlant à Madame de Mongey. […] Voilà, Madame, continua Des Frans en parlant à Madame de Contamine, ce que je disais à Madame de Mongey, lorsque vous avez prétendu deviner notre conversation. […] Si j’étais bien persuadé de cela, reprit Des Frans en riant, je les amènerais demain ici, au moins la satisfaction serait publique. […] Cela étant, reprit Des Frans, il faut que vous preniez un même jour, afin que le plaisir des uns ne rende point les autres jaloux. […] Son fils donna la main à Madame de Londé, Des Frans à Madame de Contamine, et à Madame de Mongey, et Des Ronais à sa maîtresse.
Celle de Des Frans fait connaître, que quelque fonds qu’une femme puisse faire sur sa propre vertu, elle doit être toujours en garde, et cela avec d’autant plus de soin, qu’elle a de beauté et de mérite, parce que c’est ce qui est cause qu’on l’attaque plus opiniâtrement ; et que tôt ou tard, elle peut être la dupe de sa propre confiance : elle fait voir aussi à quelle extrémité un amour outragé peut se porter. […] Il faut remarquer là-dessus, que Des Frans raconte son histoire en présence de Madame de Londé, et que Dupuis aurait eu mauvaise grâce de dire en la présence de cette dame, que le frère se serait servi des secrets de la magie la plus noire, pour triompher de Silvie. Il fallait, dit-on, que cette veuve n’eût pas été présente au récit de Des Frans ; et Dupuis, qui n’aurait pas eu besoin de taire la vérité, aurait rendu justice à son frère. […] Et qu’outre cela le récit qu’elle entend faire à Des Frans, lui donne sujet d’en faire un autre, qui sera compris dans la suite de cet ouvrage, si je le continue ; car quoique dans les deux premiers tomes, je donne à cette dame toute l’austérité et tout le sérieux qu’une femme puisse avoir ; il faut observer que ce n’est qu’un caractère contraint, que son second mariage avec Dupuis remit dans son naturel ; qu’il n’était point ennemi de la joie.
Vous n’en savez rien, répliqua Des Frans en riant ? […] Vous l’avez deviné, répondit Des Frans. […] J’aime ce soin de votre part, lui dirent Des Frans et Dupuis en même temps, et en riant. […] Où vous ai-je amené, mon pauvre Monsieur Des Ronais, lui dit Des Frans, en haussant les épaules et en riant. […] Non, Madame, répondit Des Frans en rougissant, nous n’interromprons personne, je vous le jure.
Vous savez, poursuivit-il parlant à Des Frans et à Des Ronais, comment j’ai passé le temps de mes études, et de quel œil mes régents m’ont toujours regardé. […] Des Frans ne put s’empêcher de rire à ce ressouvenir. […] Non, Madame, reprit Des Frans, il n’y avait aucune fourbe : il jouait à jeu découvert. […] Dupuis fut ici interrompu par les sanglots redoublés de Des Frans, qui furent secondés de tous ceux de la compagnie. […] Il se passa quelques aventures avant ces deux mariages, et celui de Madame de Mongey et de Des Frans qui se fit peu de temps après.
Il en a, Madame, reprit Des Frans, son mariage avec Madame de Londé en est une preuve. […] En vérité, Madame, reprit Des Frans sur le même ton railleur, vous êtes une femme bien dangereuse. […] Puisque personne, reprit Des Frans, n’a aucune affaire pressée, je vais vous donner satisfaction : mais vous, notre ami, poursuivit-il en riant, parlant à Dupuis, n’en coûtera-t-il rien à votre amour pour faire les honneurs de chez vous ? […] Commencez donc, Monsieur, poursuivit-elle en s’adressant à Des Frans.