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2. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Leur religion est tellement confuse qu’ils ne peuvent ni la débrouiller, ni l’expliquer. […] Il croit que leur religion a été insensiblement confondue avec la mahométane & l’idolâtre. […] Leur religion est pleine de pareilles sottises & ils donnent à leurs idoles des histoires toutes différentes. […] Leur religion est généralement parlant idolâtre : c’est la dominante. […] Je le répète encore, la religion n’y entrait en rien.

3. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Cela reviendrait au Fatum des Latins ; mais cela ne convient nullement à notre religion. […] Au reste, si le respect que j’ai pour ma religion ne m’en avait empêché, je me serais éclaté de rire deux ou trois fois. […] Chacun est resté dans son opinion ; et ceci n’étant pas un point de religion, je suis resté dans la mienne, que voici. […] Nous avons un autre passager qui a de l’esprit comme un démon, mais qui ne paraît pas avoir beaucoup de religion. […] Tant de gens de toutes nations et de religions différentes ne se sont pas concertés pour inventer les mêmes impostures.

4. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Voilà tout ce que je sais de leur religion, n’ayant pu en apprendre davantage. […] Leur religion est pleine de pareilles sottises, et ils donnent à tous leurs idoles des histoires différentes. […] Leur religion est mahométane et idolâtre. […] Qu’une nation attachée à la superstition est contraire à toute religion. […] Mais sur leur religion et leur coutume j’ai appris le comble de l’impureté et de l’idolâtrie que j’ai horreur d’écrire.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Nous nous étions attendus à cette réponse qui ne nous surprit pas, et nous prîmes tout de bon le parti de l’enlèvement, et d’aller nous épouser hors de France, ce que nous ne pouvions pas faire à Paris incognito pour plusieurs raisons très considérables, dont la religion n’était pas la moindre ; car en ce temps-là j’étais encore du troupeau égaré, comme vous l’appelez, et que nous appelions nous le troupeau réformé. […] Je ne doutais pas qu’elle ne m’appuyât fortement, je lui écrivais dans ce sentiment, et pour l’engager à tout faire, je lui mandais que la fille en question, qui était la même dont je lui avais déjà écrit, était prête de passer avec moi en Angleterre, et d’y embrasser la religion réformée. Je la piquais de l’honneur de sauver une âme à Dieu en la retirant de la religion du pape ; en un mot, ma lettre était d’un véritable huguenot. […] Mes parents furent étonnés de trouver dans moi un bon catholique au lieu d’un zélé huguenot ; mon changement de religion fit diligenter mes affaires.

6. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Que le monde n’était rempli que de vieillards qui s’étaient rendus malheureux eux-mêmes par la sotte bonté qu’ils avaient eue pour leurs enfants, qui au grand scandale de la piété et de la religion, ne les regardaient plus, et les méprisaient, après en avoir tout tiré ; qu’il ne voulait pas leur ressembler.

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Je sais que ce n’est que pure vanité, et outre cela ma religion s’y oppose, et je suis d’un sang qui est à couvert de la corde.

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