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2. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Plaise à sa bonté que nous rejoignions bientôt le Gaillard & l’Oiseau. […] Dieu veuille que nous y trouvions le Gaillard & l’Oiseau. […] Bien des gens qui sont venus ici disent que cela est extraordinaire pour la bécasse & la tourterelle, mais non pour les autres oiseaux. […] J’ai vu dans celle des Français un oiseau de ramage très mélodieux, & fort beau. […] Cela a donné le temps à l’Oiseau de nous rejoindre.

3. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

L’Oiseau est commandé par M. le chevalier d’Aire, fils de M. d’Aire, qui a été intendant à Rouen. […] L’Oiseau est monté comme le Gaillard de quatre cent cinquante hommes et de quarante-huit canons. […] Il était enseigne sur l’Oiseau avec M. de Vaudricourt, lorsque M. le chevalier de Chaumont alla ambassadeur à Siam et que M. l’abbé de Choisy l’accompagnait. […] Leur vol est si rapide qu’ils ne laissent dans l’air qu’une lueur blanche de leur passage, sans que l’œil puisse distinguer l’oiseau. […] Messieurs du Florissant et de l’Oiseau, conviés, sont venus aussi en bonne compagnie.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Elles sont toutes deux dans le couvent d’aussi bon cœur qu’un oiseau sauvage est en cage ; et quoiqu’elles ne veuillent pas être religieuses de leur bon gré, il faut qu’elles le soient par nécessité : car mon père et ma mère pour marier Madame d’Ornex, l’ont tellement avantagée par son contrat de mariage, qu’elle et moi, qui me suis fait faire justice presque le pistolet à la main, et par une force majeure, pour n’être pas sacrifié comme nos cadettes, emporterons tout le bien de la famille.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Il n’y a point d’apparence, Madame, lui dit-elle, votre chasse est inutile, les oiseaux ont pris une autre volée. 

6. (1721) Mémoires

Il répondit toujours en riant qu’il ne s’opposait point à sa charité, que c’en était une en effet d’ouvrir la cage à un oiseau qui y était renfermé depuis si longtemps, et dont le ramage pouvait se faire entendre avec plaisir ; qu’il la priait pourtant de ne se pas exposer mal à propos, et que le Roi n’aimait pas qu’on l’importunât. — Je ne lui ai jamais rien demandé, reprit-elle, et je ne lui demanderai rien de ma vie s’il me refuse cette grâce. — Demandez-la donc, lui dit Monseigneur, et de ma part j’ajouterai aux prières de la famille de M. 

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