Nous courons l’Ouest pur, étant justement par la hauteur de ses îles. […] Nous avons vu cette île sur le soir, et Dieu aidant nous y mouillerons demain. […] L’île appartient aux Portugais, qui y entretiennent deux gouverneurs, l’un à la ville qui porte le nom de l’île, et l’autre à cette anse. […] Aujourd’hui, Bouchetière a été nommé l’île aux Rats : cette île est dans l’est de Madagascar, proche Mascarey, où la Compagnie a un établissement. […] On a nommé plusieurs îles, et celle aux Rats comme les autres.
Cette île est pleine d’étangs, qui nourrissent quelque poisson, & beaucoup de canage sauvage. […] L’île est pleine de couleuvres, qui frayent avec les anguilles ; du moins j’en ai vu se jeter à l’eau dans les étangs. […] Il y a un marchand aux îles de l’Amérique, nommé M. […] Nous tâchons d’attraper cette île qu’on appelle Chadube, & qui sera pour nous l’île fortunée si nous y trouvons les rafraîchissements que nous espérons y trouver ; car, en vérité, nous sommes très mal. […] Les habitants de cette île ont été maltraités des Anglais, nation terrible lorsqu’elle est la plus forte.
Tenez, Monsieur, dit-il, j’aime mieux cet argent-là que tous les gouvernements du monde, et surtout ceux des îles Barataria ; car avec mon argent je trouverai de quoi vivre, à boire et à manger tout mon saoul, et dans mon gouvernement le docteur Pedro Rezio de Tirtafuera me voulait faire mourir de faiM.
Je ne puis oublier les îles de La Madeleine d’où les Anglais peuvent tirer plus d’huiles de loups marins et de vaches marines qu’il ne s’en peut consommer pour passer les peaux, et qui sont si belles, si pures et si bonnes, que la Compagnie Française de l’Acadie, dans laquelle pour mon malheur j’étais intéressé, les a vendues jusques à cinq cents livres la barrique de Bordeaux. […] Qu’outre la quildive qui leur tiendrait lieu d’eau de vie, ils pourraient apprendre des Anglais le moyen de faire de la bière, qui les empêcherait de se servir de vins ; qu’ils pourraient aussi par le moyen des Anglais avoir du sel de Portugal, ou en aller quérir eux-mêmes aux îles de Sel ; que ce seul objet était assez considérable pour y faire attention. […] Je sais celui-ci par moi-même, puisque j’ai été aux îles de l’Amérique, la Martinique, Saint-Christophle et Saint-Domingue, et aux Îles orientales, et que j’ai vu à Lisbonne de quelle manière celui qui achetait pour eux faisait ses envois, qui n’étaient presque tous que des tabacs en rouleaux qui étaient pourris sur le lest des vaisseaux. […] Du moins nous trouvons qu’il était séparé en trois : la ville dans le Nord et l’Est de la rivière de Seine, l’université dans le Sud et Sud-Ouest de la même rivière, et la cité dans l’île qui est entre les deux. […] J’ignore qui sont ceux qui ont soin de cet établissement, mais je sais bien que s’ils sont bien intentionnés pour l’ancienne France leur patrie, ils ne peuvent rien faire pour elle de plus avantageux que d’en faciliter l’entreprise, et faire si bien fortifier les deux bords du Mississipi, que ce fleuve serve sous leurs auspices de communication des terres françaises du Nord aux îles de l’Amérique, et même à la mer du Sud.
C’était une Maltaise, qui sans être mariée, avait quitté l’île pour suivre un homme de qualité qui l’avait amenée à Paris, et qui sans scandale lui fournissait de quoi vivre et le reste.