Rupli le fit, & fut convaincu que c’était en effet un des siens Monicault ne demeurait qu’à un pas, puisque sa mai son est à côté de celle de M. de Charost, rue Montmartre.
Mai 1690 Du lundi 1er mai 1690 C’est aujourd’hui les Rogations, et sans la bonite nous ferions assurément mauvaise chère. […] Du jeudi 11 mai 1690 Le vent a continué. […] Du lundi 15 mai 1690 Bonne nouvelle ! […] Du samedi 20 mai 1690 Même temps qu’hier. […] Du dimanche 28 mai 1690 Toujours même chose.
Sans m’écarter de la disette de Paris et de toute la France, à laquelle je reviendrai, je crois devoir dire la cause de notre malheureux combat de La Hogue donné le jeudi 28. mai 1692, qui fut un coup de la cervelle bien mal timbrée de l’illustre M. de Pontchartrain, et qui a si bien mis à bas la marine qu’elle ne s’en relèvera jamais. […] Celui-ci, comme j’ai dit, avait le commandement de dix-huit vaisseaux jusques au dernier mai, et par un orgueil très vain voulut inutilement consommer à la mer tout le temps de son autorité ; et en effet n’arriva à Brest que le lundi premier juin, six jours après que nous en fûmes partis, et trois jours après notre défaite. […] Il reçut cette réponse le lundi 25 mai au sortir de table à dîner chez M. […] A mon égard, je le fis comme on me l’avait ordonné, et suivant mes états on croyait encore vivants dans le mois de septembre les mêmes hommes qui avaient été tués le 28 mai plus de trois mois auparavant. […] Qu’étant préposé pour le recouvrement des finances et droits imposés sur les corps et communautés des marchands et artisans de Paris, ayant même intérêt dans les traités, il a violemment sans autorité de justice et sous différents faux prétextes commis envers toutes les communautés de Paris des vols, concussions et exactions sans nombre mentionnés au procès, dont il se repent, en demande pardon à Dieu, au Roi, à Justice et aux dites communautés… Et seront lesdites copies dudit prétendu arrêt du Conseil du 15 mai 1703 déclarées fausses, et lacérées en présence dudit Le Normant audit pilori par l’exécuteur de la Haute Justice.
Son teint un peu brun, ses yeux noirs et vifs qui ne respirent que l’amour ; sa naissance du mois de mai, temps auquel la nature n’en produit point de cruelles, ou bien peu, me firent croire que je ne perdrais pas mon temps auprès d’elle : pour celle-là, je l’aimai d’assez bonne foi pour vouloir l’épouser ; mais mon dessein ne dura que jusqu’à la conclusion entre elle et moi, après cela je ne songeai plus au sacrement.