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2. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

La ville s’étend du Sud au Nord, mais bien plus habitée du côté du Sud et plus belle qu’au Nord. […] Le vent est Sud et bon frais. […] Nous avons viré de bord pour la première fois depuis notre départ, nous allons au Sud. […] Nous sommes à dix-sept degrés et demi[e] au sud de la Ligne. […] Nous étions à midi à dix-neuf degrés justes au sud de la Ligne et nous faisons le Sud-Ouest.

3. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Nous avons remis à la voile sur le midi, par un petit vent de Sud, qui est bon. […] Du jeudi 5 octobre 1690 Nous avons eu calme tout plat presque toute la journée ; & ce soir, il s’est levé un petit vent de Sud qui est bien faible. […] Cette île de Négrades est la plus orientale, & à la pointe du sud du royaume de Pégu : nous reprenons la route de Mergui. […] Ce sont les dernières terres du Pégu, du côté de la bande du Sud. […] Il y a une rivière, dont l’eau est douce à un quart de lieue de son embouchure, qui se nomme Balaçor, ou Balassor : c’est elle qui donne son nom à la ville, qui est à deux bonnes lieues sur ses bords Nord & Sud.

4. (1721) Mémoires

Nous l’avions commencé avec un vent assez frais, mais la quantité de coups de canon l’avaient tout à fait calmé, et la mer était sans aucune agitation ; si bien que les vaisseaux ne gouvernaient plus et étaient entraînés par les courants les uns au Nord, d’autres au Sud, d’autres à l’Est et d’autres à l’Ouest, ainsi du reste. […] Vous voyez bien que le navire porte le cap au Sud ; dans une bonne heure les courants nous porteron[t] au Sud-Est, et pour lors nous lèverons les ancres ; ordonnez seulement qu’on dépasse les cables et qu’un ne laisse qu’un [sic] ancre à pic. […] Du moins nous trouvons qu’il était séparé en trois : la ville dans le Nord et l’Est de la rivière de Seine, l’université dans le Sud et Sud-Ouest de la même rivière, et la cité dans l’île qui est entre les deux. […] J’ignore qui sont ceux qui ont soin de cet établissement, mais je sais bien que s’ils sont bien intentionnés pour l’ancienne France leur patrie, ils ne peuvent rien faire pour elle de plus avantageux que d’en faciliter l’entreprise, et faire si bien fortifier les deux bords du Mississipi, que ce fleuve serve sous leurs auspices de communication des terres françaises du Nord aux îles de l’Amérique, et même à la mer du Sud.

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