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2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Qu’il ne nous conseillait pas de lui en parler davantage. […] Nous nous y trouvâmes et nous parlâmes ensemble fort longtemps. […] On parla des articles du contrat. […] Je parlai à son confesseur en sa présence, il m’avoua de tout. […] Elle en parle comme d’un fourbe.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Je ne lui ai point du tout parlé depuis. […] Il lui parla devant ses deux filles. […] C’en est fait, lui dis-je, je ne vous en parlerai jamais, si vous-même ne m’en parlez la première. […] Je ne lui en parlai point encore. […] Je ne lui parlai point du tout de Londé : je ne lui parlai que de moi.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Mais sans parler de l’Ecriture, voici quel est mon raisonnement pour prouver que la femme est plus parfaite que l’homme. […] Monseigneur Don Quichotte prend leur parti, parce qu’il n’en a pas, s’il en avait une il parlerait autrement. — Et comment en parlerait-il ? […] Tout le monde se mit à rire de la réponse de Sancho ; mais Don Quichotte outré de son effronterie, lui dit qu’il ne devait pas parler des femmes comme il en parlait, surtout devant les dames qui l’écoutaient. — Pardi, Monsieur, répondit Sancho avec une pointe de colère, elles m’ont forcé de parler, et puis au fond je ne me plains pas de ces dames, et ne prétends point les offenser ; mais j’entends dire par tant de gens que leurs femmes ont des têtes de fer, et d’ailleurs la mienne en a une si forte, que je m’imagine qu’elles se ressemblent toutes, et que c’est queussi queusmi ; et de plus avec tout cela je ne me plains que de ma femme, parce que je n’en ai qu’une, et je crois que tous les autres aussi bien que moi ne se plaignent que de la leur, parce qu’ils n’en ont pas deux. […] Toute la compagnie se faisait un plaisir d’augmenter l’embarras de Sancho, qui les divertissait ; mais enfin ennuyé de répondre à tout le monde, et sans parler à personne en particulier, il dit tout résolument et en colère, qu’il n’avait parlé que de sa Thérèse, et au bout du compte, ajouta-t-il, qui se sent morveux se mouche. […] Si vous avez eu le malheur de trouver une mauvaise tête, cela ne mérite pas d’en faire une thèse générale. — Ce n’est pas à vous à parler des femmes.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Je ne vous en parlerai jamais : ce serait, comme vous l’avouez, redoubler votre confusion ; le sujet parle de soi-même. […] Obligez une fois le monde à parler de vous en bons termes. […] Prenez un siège, lui dit Silvie, je vous parlerai ensuite. […] Il fallut ensuite parler de se coucher. […] Vous m’avez fait un vrai plaisir, poursuivis-je, de parler comme vous avez parlé.

6. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il ne lui parla point cette fois-là, il se contenta de l’admirer. […] J’en tombe d’accord, reprit-il, mais en vous voyant je ne pourrai pas vous parler. […] Ne plaisantez point, reprit-il, je vous parle sérieusement, répondez-moi de même. […] Je voudrais bien vous parler un moment, lui dit votre commère toute étonnée. […] Ils pleurèrent tous deux sans parler.

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Ils ne me parlaient que des troubles de la vie. […] Votre lettre, votre déguisement me parlent en votre faveur. […] L’air froid et tranquille dont je parlais fit rire les gens qui écoutaient. […] Parlez haut, lui dis-je, que personne n’en doute. […] Parlez, Monsieur, ajoutai-je, n’hésitez pas.

8. (1721) Mémoires

Je parlerai de ce roi sans flatterie. […] Je parlerai de lui dans la suite. […] Il en parla à M.  […] J’en parlerai dans son temps. […] J’en parlerai amplement dans la suite, lorsque je parlerai des ministres qui ont succédé à M. 

9. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Nous lui avons parlé ce soir. […] Enfin, il a arrivé & nous lui avons parlé. […] J’en ai parlé t. […] Ce monarque en parla à M.  […] J’en ai déjà parlé.

10. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Je parle à M. […] Il parle des druides. […] J’en ai parlé ci-dessus. […] Blondel lui en avait parlé. […] vous avez parlé !

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Sainville a dû vous parler d’elle comme d’une femme qu’on croyait en intrigue avec Deshayes. […] La baronne me fit assurer par mes tantes qu’elle ne savait pas qu’elles fussent en ma chambre lorsqu’elle m’avait parlé, et je le crus d’autant plus que je ne me figurais pas que cette femme eût eu le front de parler d’elles comme elle en avait parlé si elle avait cru en être entendue. […] Je fus à la Conciergerie pour parler à la baronne, mais on refusa de me la faire voir. […] J’admirais la hardiesse, ou plutôt l’effronterie de cette femme qui sur le point de souffrir une mort infâme parlait avec tant d’audace et d’assurance. […] Je continuai pendant plus de quinze jours à le chercher partout pour lui parler, et sauver en même temps les apparences ; mais il m’évitait avec soin, quoique sans affectation.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Cet homme qui ne savait point le dessein de sa femme, et qui ne croyait pas qu’elle en eût d’autre que de faire solliciter leurs intérêts avec plus de vigueur, lui en parla, et il consentit de l’y accompagner. […] Cette femme en déchirant son maître, parlait de sa maîtresse avec toute la vénération et l’admiration possible, et comme de la plus belle et de la plus malheureuse personne du monde. […] Il lui parla de cette ceinture comme du plus vif affront que son mari lui pouvait faire ; et enfin lui peignit son indigne époux avec des couleurs si naturelles, qu’elle cessa de l’aimer. […] Il n’en avait point du tout parlé à sa femme, et ne lui en parla que dans le moment qu’il allait monter à cheval. […] Quoi qu’il en soit, il fit lui-même apporter un lit pour Julia dans la chambre de Célénie, et sans vouloir ni lui parler, ni qu’elle ouvrît la bouche, il emmena avec lui la fausse Julia, à qui il fit encore de nouvelles leçons de vigilance, et partit.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

La Française parlait français, et Sancho ne le savait pas : il douta quelque temps s’il était effectivement chevalier, parce qu’il n’entendait pas ce que disait la Française, et qu’il avait ouï dire à son maître que les chevaliers errants entendaient toutes sortes de langues. […] Ce rapport donna occasion de parler des bandits, et Valerio qui ignorait la vie que ses frères avaient menée, regrettait sa santé qui ne lui permettait pas de nettoyer son voisinage de tant de brigands qui y faisaient de si grands désordres. Le duc et la comtesse pour ne rien dire qui donnât matière aux soupçons, parlèrent de Sancho Pança, et dirent enfin au comte ce qui lui était arrivé dans l’hôtellerie : il en rit autant que ses blessures le lui purent permettre. […] Elle ignorait la part que le frère du comte avait dans ce qui était arrivé : c’est ce qui fit qu’elle s’emporta un peu contre la mauvaise police d’Espagne pour la sûreté publique ; à cela près elle plut à tout le monde ; on parla des gens avec qui elle était ; on la pria de dire par quelle aventure tant de Français se trouvaient en Espagne en même temps. […] Ainsi elle recommença l’histoire de Silvie et de Sainville comme elle l’avait déjà racontée dans l’hôtellerie ; et lorsqu’elle fut dans l’endroit où elle avait été interrompue, elle poursuivit en ces termes, en faisant parler Sainville en personne.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Enfin je résolus de parler si intelligiblement, qu’il n’y eût pas moyen de ne me point entendre. […] Je lui parlai des compagnies et du jeu, comme un jaloux jusques à la brutalité. […] Je commence à le faire parler. […] Je la quittai fort embarrassé, et fort en peine de ce nouveau moyen dont elle m’avait parlé comme en me menaçant. […] Nous sommes seuls, parlez sans contrainte ; qu’avez-vous enfin résolu ?

15. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Je ne parle point de linge, il n’y en a pas. […] On parle à ses amis, on parle à ses parents. […] Il tomba dans mon sens quand je lui eus parlé et me promit d’en parler à Monsieur de Porrières. […] Mais parlons de tout séparément. […] Nous lui avons parlé ce soir.

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

. —  Oui, Monseigneur, répondit Sancho, il y a temps de parler et temps de se taire ; trop parler nuit, et trop gratter cuit. —  Si cela est ainsi, leur dit le duc, je ne m’en informerai pas davantage, mais du moins avant que de sortir venez avec moi pour décider des moyens de l’attaque et des marques que nous prendrons pour nous reconnaître. […] Il parla encore pendant le repas de la pesanteur de ses armes. […] Ils auraient plus longtemps parlé et mangé, car la station plaisait fort à Sancho, si le duc ne fût arrivé suivi de toute sa troupe au nombre de plus de cent hommes. […] Us burent donc seulement un coup à cheval, et Sancho qui avait le cœur gai, ne put s’empêcher de parler selon son naturel glouton. […] Le duc parla à l’autre avec tant de douceur, qu’il se laissa gagner aux promesses qu’il lui fit, et étant descendu, conduisit la troupe dans tous les endroits de la forêt où ils se retiraient ; on y en trouva huit dont il n’y en eut que deux qui se défendirent et qui se firent tuer, les six autres étant hors de combat par les blessures qu’ils avaient reçues, tant à l’assaut de la caverne, que par les actions où ils s’étaient trouvés contre Sainville et Deshayes.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

. —  Mardi, Mademoiselle, lui répondit Sancho, vous parlez comme on dit que parlent les gens de votre pays, sans savoir ce qu’ils veulent dire ; si vous aviez été ici il y a un quart d’heure, vous auriez vu si je n’ai pas bien gagné le pain et l’eau que Monseigneur Parafaragaramus me fait donner. —  Quoi ! […] Le feu qu’il jetait par la poitrine et par les cornes continuait et augmentait à mesure qu’il parlait, et quoique cet objet fût épouvantable, notre héros n’en fut point épouvanté ; il eut même besoin de toute la patience que Parafaragaramus-lui avait recommandée, pour l’écouter jusques au bout. Si tu n’es pas plus brave que tu es savant, lui dit Don Quichotte, tu n’es toi-même qu’un veillaque et un marrane, puisque celui à qui tu parles est le chevalier des Lions lui-même. —  Toi, reprit le magicien en riant d’une manière effroyable, tu es le chevalier des Lions, et te voilà paré comme une poupée ! […] Eugénie promit encore de lui en donner des nouvelles le lendemain, après avoir parlé à son bon ami Parafaragaramus. —  Je voudrais bien, dit notre héros en parlant au duc, que Monsieur le bachelier que j’ai vu chez vous, et les autres incrédules, fussent ici pour voir s’il y a des enchanteurs ou non. […] La comtesse lui promit d’en parler à Parafaragaramus, et de faire ses efforts pour qu’il lui accordât sa demande, et lui ordonna de sa part de se désarmer jusqu’à nouvel ordre ; ce qu’il fit tout aussitôt.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

Celui-ci le fit, et trouva tant d’esprit et d’honnêteté dans ce Français, qu’il conçut pour lui une très grande affection, et croyant lui rendre service en le remettant à celui de Sainville, dont le valet de chambre avait été tué par les bandits, il avait parlé de lui à celui-ci avec tous les éloges possibles. […] Le chirurgien avait avancé les choses sans en parler ni à l’hôtesse ni à ce prétendu valet de chambre, dans la prévention où il était, que n’ayant plus de maître, il ne ferait aucune difficulté d’en prendre un de sa nation, que son bonheur semblait lui présenter dans un pays où vraisemblablement il ne devait pas espérer d’en trouver. […] La belle La Bastide commençant, sans savoir pourquoi, à s’intéresser pour ce Français, eut envie de le voir, et le plaignit dans son cœur de s’être adressé à une femme préoccupée pour un autre ; elle en parla à Silvie, qui tout d’un coup devina que c’était le comte du Chirou, et ne se trompa pas. […] La belle veuve lui dit qu’ils ne s’étaient jamais parlé, et que tout ce qu’elle en pouvait savoir elle-même, n’était fondé que sur des conjectures de l’assiduité et de l’attachement qu’il avait eu de la suivre partout où elle allait, et de se trouver partout où ses affaires la conduisaient ; qu’en un mot ç’avait été son ombre pendant tout le dernier mois qu’elle était restée à Paris ; mais que ses chagrins et ses affaires l’éloignant de toutes sortes de compagnies, elle n’avait jamais fait semblant de s’apercevoir de ses assiduités ; qu’il était pourtant vrai qu’elle l’avait remarqué et distingué comme l’homme le mieux fait qu’elle eût jamais vu, et qu’elle n’avait pu s’empêcher de demander qui il était, et qu’ainsi n’ayant jamais vu autre que lui s’obstiner à la suivre, elle ne doutait pas que ce ne fût lui qui eût accompagné Deshayes. […] Valerio lui donna une chambre à côté de celle de Sainville, à qui on donna des défaites en paiement ; et comme Silvie venait le voir fort souvent, et que tous les Espagnols et Français mangeaient ensemble, du Chirou eut tout le loisir de voir cette belle veuve ; mais il ne lui parla pas plus de son amour qu’il lui en avait parlé à Paris.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Il demanda au maître d’hôtel de Valerio, qui parlait bon français, s’il écrivait, et ayant appris que oui, il le pria d’écrire ce qu’il allait lui dicter. […] Il parla fort longtemps pour un homme aussi bas qu’il paraissait être ; il avoua toutes les fourberies qu’il avait faites à Silvie et à Sainville, et leur en demanda pardon, aussi bien qu’à la tante de Silvie, qu’il pria d’obtenir son pardon de ses deux autres soeurs, qu’il avait trompées les premières ; il confessa que la baronne n’avait rien dit contre elles en leur présence dont il ne fût l’inventeur, et non pas Sainville, qui n’avait jamais parlé qu’avec vénération de Silvie et de sa famille ; il avoua son commerce criminel avec cette femme, et fit entendre en termes obscurs qu’il l’avait empoisonnée. […] Sa tante lui avoua que croyant bien faire, et ignorant les sujets qu’elle avait de fuir Deshayes, c’était elle qui l’avait averti du chemin qu’elle prenait, et qu’elle lui avait écrit pendant qu’elle parlait à l’abbesse du couvent où elle avait voulu entrer, qu’enfin elle lui avait écrit de Toulouse même qu’elles partaient pour Madrid ; mais qu’elle ne s’en repentait point, puisqu’en cela elle n’avait fait que lui procurer le moyen de faire une fin plus belle que celle que ses actions pouvaient lui attirer. Pour ne plus parler davantage de Deshayes, il fut enterré le lendemain matin avec peu de faste, mais pourtant le plus honnêtement qu’il se put.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Nous parlerons de cela une autre fois, lui dit le duc en riant ; Parafaragaramus n’en a point parlé, commençons par exécuter ses ordres et ne songeons qu’à nous divertir. […] Le duc d’Albuquerque et Dorothée son épouse en parlèrent les premiers à table en soupant, et toute la compagnie y ayant applaudi, la duchesse de Médoc en prit occasion de faire connaître à la compagnie l’empressement où elle était de voir sa bonne amie Thérèse. […] Toute la compagnie, et surtout la duchesse, était fort aise de parler à elle avant que Sancho la vît, et qu’il eût un peu de vin dans la tête. […] reprit aussitôt la fille, me voilà comtesse ; n’allez rien dire du moins qui me fasse tort. — Tais-toi, sotte, encore une fois, lui dit sa mère ; ne sais-je pas bien qu’il ne faut parler de rien ? […] Tiens, Sanchette, je te tordrais le col si je te voyais de même. — Eh ma mère, reprit la fille, laissez-la parler ; ne savez-vous pas bien que les envieux meurent et non l’envie ; mais tenez que si je trouve un Monsieur qui me fasse Madame, vous verrez si je ne plante pas là Nicolas comme une borne, et si je me soucie plus de lui que des neiges de l’année passée.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Tais-toi, lui dit Pluton d’une voix épouvantable, on fait ici justice à tout le monde, laisse-le parler, on t’écoutera après dans tes défenses. […] Les juges imposèrent silence à Parafaragaramus et à Sancho qui voulaient parler, et Minos ayant été aux opinions prononça l’arrêt en ces termes : La Cour a ordonné que Plutus rendra au chevalier Sancho la bourse et l’argent qu’elle renferme, et que préalablement avant la restitution d’icelle, icelui Sancho pour punition de sa mauvaise intention recevra vingt coups de bâton sur ses épaules, si mieux n’aime renoncer à toute propriété sur la bourse, ce que la Cour laisse à son choix et option sans déplacer, dépens compensés. […] Un diable de si bonne mine attira l’attention de nos deux chevaliers, et Pluton lui ayant permis de parler, il commença par remontrer toutes les peines qu’il se donnait pour rendre les femmes belles et attirantes, qu’il inventait tous les jours quelque pommade et quelque essence pour conserver leur teint, ou bien pour en cacher les rides, qu’il avait depuis peu de temps travaillé à cela avec beaucoup de succès, puisqu’il y avait des femmes âgées de plus de soixante ans qui ne laissaient pas par son moyen de paraître avec des cheveux bruns, une peau unie et délicate, et enfin si jeunes qu’il faudrait avoir en main leur extrait baptistaire pour les croire plus vieilles que leurs enfants ; que cela faisait augmenter le nombre de leurs amants, et augmentait en même temps celui des sujets de l’enfer ; mais que malgré tous ses soins il courait risque de perdre son temps s’il y avait encore dans le monde deux hommes de l’humeur du chevalier Sancho, qui à tout moment disait pis que rage des femmes, et tâchait d’en dégoûter tout le monde ; que si cela était souffert, il n’avait qu’à laisser en enfer son panier plein de cornes, parce qu’il ne trouverait plus de femmes qui en pussent faire porter à leurs maris, n’y ayant plus aucun homme qui leur voulût aider à les attacher, qu’il avait employé un temps infini pour en faire qui fussent propres à tout le monde, qu’il y en avait de dorées pour les maris pauvres, et qui se changeaient sur leur tête en cornes d’abondance ; qu’il y en avait d’unies et simples pour ceux dont les femmes faisaient l’amour but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux qui épousaient des filles qui avaient déjà eu quelque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses dévotes ; de diaphanes et transparentes pour ceux dont les femmes savaient cacher leur infidélité ; de vertes pour ceux qui épousaient des filles élevées dans un couvent ou dans une grande retenue ; et de rouges pour ceux dont les femmes payaient leurs amants, à qui d’ordinaire elles ne se contentaient pas de sacrifier la bourse et l’honneur, mais le sang même de leur époux ; que chaque couleur convenait parfaitement à la qualité d’un chacun ; qu’il y avait dans le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes, sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter les femmes ; que c’était de quoi il demandait justice, et protestait en cas de déni de laisser toutes les femmes et les filles en garde à leur propre vertu, sans les tenter dorénavant par lui-même, et sans les faire tenter par d’autres, ni leur fournir les occasions d’être tentées. […] Outre cela, poursuivit un démon qui n’avait pas encore parlé, le chevalier Sancho ne parle point contre les femmes par malice ; le bon seigneur les aime autant et plus que les autres. […] Parle, perfide, est-ce ainsi que tu devais reconnaître les générosités du grand Don Quichotte, qui t’avait fait présent de deux ânons à la place de Rossinante que tu t’étais sottement laissé prendre ?

22. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

Les vers de Dupuis mourant ; les lettres de sa fille ; celles de Madame de Terny, et celles de Silvie, ces deux dernières dans un couvent, ne sont point de ma façon, et sont en effet des gens dont je veux parler. […] J’ai écrit comme j’aurais parlé à mes amis dans un style purement naturel et familier ; néanmoins j’espère qu’il n’écorchera pas les oreilles délicates, et qu’il n’ennuiera pas le lecteur. […] La corruption du siècle n’avait point été portée jusques à défigurer tellement les noms, qu’on ne sait à présent quel est le frère d’une fille, lorsqu’on parle d’elle. […] Les gens dont je parle vivaient dans un temps, où on observait un niveau plus juste.

23. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Je vous dirai une autre fois ce que c’est ; pour le présent, poursuivit-il, parlons d’autres affaires. […] Je n’aurais pas le temps de vous en instruire, dit Des Ronais, parce que Dupuis arrivera bientôt, et je ne veux pas parler devant lui de ma rupture avec sa cousine. […] Il ne peut plus vous donner d’ombrage, et la lettre dont je vous parle, est ce qui l’a tout à fait déterminé à la retraite. […] Vous avez raison, interrompit Des Ronais tout étonné, de dire que le mystère dont vous me parlez me passe.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Silvie s’en aperçut, en ce que Verville ne parla plus de partir, et qu’au contraire il voulut rester pour jouir de sa conquête. […] Il se rendit ou plutôt feignit de se rendre à ses raisons ; il eut même la prudence de le prier de ne point parler à Silvie de ce qu’il lui avait dit, et cependant continua d’examiner et de faire examiner ses actions, et le hasard lui en fit connaître plus que ses soins n’auraient découvert. […] Il ne lui parla nullement de la chambre, ayant ses raisons pour se taire sur cet article ; mais du reste il la mit dans l’impossibilité de rien nier. […] Il ne parla pas même de l’aventure à son beau-père, et depuis ce temps-là il n’eut rien de commun avec Silvie que la table, et peu à peu, sans affectation et sur des sujets qu’il fit naître, il lui changea tout son domestique. […] Puisque Madame et ces Messieurs, reprit le duc de Médoc après que la marquise eut cessé de parler, nous ont avoué avec sincérité le génie de leur nation, il est juste de leur rendre le change, et d’avouer qu’il est bien plus chrétien de pardonner que de se venger, et qu’ainsi leurs maximes sont préférables aux nôtres ; cependant nous ne sommes pas les seuls qui nous servions du poignard lorsque nous surprenons nos femmes en flagrant délit, les Français aussi bien que nous s’en servent assez souvent, et quoique cela soit absolument condamnable, il semble qu’il soit permis de le faire, parce qu’on suppose qu’un homme n’a pas pu résister aux mouvements impétueux de la nature, ni à la rage qu’un pareil objet lui a inspiré.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Par le moyen du curé et de Samson Carasco, le duc avait découvert l’endroit où demeurait pour lors Alonza Lorenço, que Don Quichotte, sans lui avoir jamais parlé, avait fait dame de ses pensées, et maîtresse de son cœur, et qu’il avait rendue fameuse sous le nom de Dulcinée du Toboso, qu’il lui avait donné ; on l’avait envoyé quérir, et elle était venue avec son mari, qui, quoique assez fâcheux, n’était pas néanmoins fâché de trouver occasion de rire. […] Il était beau et vaste, et ils n’eurent pas plus de temps qu’il ne leur en fallait pour le parcourir jusqu’au souper, pendant lequel on parla d’Alti-sidore, et après l’avoir plainte d’une passion si mal reconnue, la duchesse de Médoc ajouta, que cette pauvre fille s’était séparée de toute compagnie, et l’avait priée de souffrir qu’elle se retirât seule dans une chambre, pour y pleurer en repos son malheur, et qu’elle n’avait pas cru lui devoir refuser cette grâce. […] Ceci fut encore une nouvelle matière de sermon, que le triste et fustigé Sancho écoutait avec plus de docilité qu’il n’avait fait de sa vie ; mais enfin son maître ayant cessé de parler, parce qu’il n’en pouvait plus de la gorge, Sancho reprit la parole et avoua qu’il avait tort d’avoir tenté Altisidore, qu’il savait bien qu’il suffisait pour perdre une fille de lui dire une fois qu’on l’aime, parce qu’après cela le diable le lui répète sans cesse ; et ma foi, Monsieur, poursuivit-il, toutes les filles et les femmes en sont là logées ; elles font toutes là-dessus les saintes mitouches ; mais les brebis du bon Dieu ont beau être gardées et comptées, le diable trouve toujours le secret d’en tondre quelqu’une s’il ne l’emporte pas tout à fait ; en un mot une étincelle fait un grand brasier, et fille qui jase avec un amant enfile la mère Gaudichon, comme un aveugle son oraison ; mais le jeu n’en vaut pas la chandelle, et s’il ne faut qu’un petit caillou pour faire verser une charrette, un fromage n’est pas longtemps entier quand on le laisse guigner au chat, et de nuit tous chats sont gris. — Tu seras toujours farci de proverbes, lui dit son maître. — Oh bien, reprit Sancho, je consens d’aller rôtir des châtaignes en enfer si j’ai jamais rien de commun avec aucune fille ni femme que la mienne, et je recevrai Altisidore en fille de bonne maison, si elle me vient davantage rompre la tête. […] Sancho se leva le soir et vint souper avec toute la compagnie qui le questionna sur son absence ; mais il n’eut garde de rien dire, et on ne parla pas plus d’Altisidore que si elle n’avait jamais été au monde.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

— Voilà parler en honnête homme, lui répliqua Parafaragaramus ; eh bien, remets tout entre les mains du curé de ton village, sans en parler à ta femme ; il est homme d’honneur, et aura soin de marier ta fille, et de t’empêcher de jamais tomber en nécessité. — Pardi, reprit Sancho tout réjoui en se frappant de la main droite dans la gauche, tenez, nous aurions fait un pape, car nous sommes tous deux de même avis. […] Sitôt qu’on le vit bâiller on parla d’aller se reposer.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

Ce lieutenant et son greffier, après avoir été amplement récompensés de leur peine par le comte, eurent encore le butin des bandits qu’ils retournèrent chercher dans la caverne, où ils l’avaient laissé, sans parler de leurs chevaux, sur lesquels ces malheureux n’avaient pas eu le temps de monter. Pour ne plus parler d’objets si affreux, justice fut faite d’eux tous, et ils furent envoyés border les grands chemins, excepté celui à qui le duc de Médoc avait promis la vie, et à qui non seulement il donna la liberté, mais encore une somme d’argent suffisante pour le conduire hors d’Espagne, et mener ailleurs un train de vie plus honnête ; on l’avait mis exprès dans un endroit d’où il lui fut facile de se sauver, et on dressa un procès-verbal de son évasion pour la décharge du geôlier et des autres qui pouvaient en être inquiétés.

28. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Quelque lecteur a sans doute déjà trouvé à redire qu’on n’ait point parlé des civilités que notre chevalier avait faites à ce duc, et s’imagine peut-être qu’il ne lui en fit point. […] Ce lieutenant vint avec son greffier, et leur parla longtemps en particulier, après quoi il se fit rendre la déclaration qu’Eugénie avait faite, et leur ordonna d’en dresser une autre selon le sens qu’il leur prescrivit.

29. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »

Comme je n’ai point parlé du duc d’Albuquerque, il est à propos d’en dire un mot. […] Outre sa brûlure il avait encore l’estomac tout noir de la contusion, joint à cela qu’il ne voyait goutte du tout ; mais son mal le plus sensible pour lui, était celui de la mâchoire, parce qu’il ne lui permettait pas d’ouvrir la bouche ni pour mâcher ni pour parler.

30. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »

L’on a dit plusieurs fois, qu’excepté les visions sur les chevaliers errants, le héros de la Manche n’avait rien que de raisonnable, ainsi il était appelé dans leurs conversations, ou du moins y était souffert, et sa présence n’y apportait point d’autre circonspection que celle de ne point parler du tout de lui que par les beaux endroits, et jamais sur rien qui fût propre à redoubler ses accès, à moins que cela ne fût nécessaire pour le divertissement que la société avait prémédité d’en tirer. […] Pour montrer la différence qu’il y a entre ces divers procédés de gens qui ont des épouses infidèles, dit Sainville, et qu’il y en a qui sont plaints par le public, ou dont on ne parle seulement pas, et d’autres moqués et raillés avec juste raison, pour faire voir en même temps que ce point d’honneur qu’on y attache dépend beaucoup plus de la conduite du mari que de celle de la femme, quoique ce soit elle qui fasse le crime, pour montrer que ce ne sont pas ceux qui examinent la conduite de leurs épouses avec le plus de vigilance qui sont le plus à couvert de leur infidélité, et que c’est cette conduite qui les y pousse, je crois qu’il est à propos que chacun de nous raconte quelque aventure qu’il sache certainement être arrivée de notre temps en France même, afin de ne point mêler d’histoires étrangères dans nos entretiens ; et pour cet effet, je vais, poursuivit-il, en conter une qui montrera que les précautions d’un jaloux donnent déjà de lui un sujet de risée, qui est encore augmenté lorsqu’il a affaire à des gens qui ont l’esprit de les rendre inutiles, et de les tourner contre lui-même, et qui prouvera en même temps, que la jalousie est en effet un poison mortel pour ceux qui s’y abandonnent.

31. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

. —  Mardi, Monsieur, lui répondit Sancho, vous parlez toujours le mieux du monde, vous n’avez rien à craindre, et vous ne voulez pas me laisser démanger où il me cuit ; que diable ferai-je contre un enchanteur, sur qui une épée ne fera rien, et qui me va percer de la sienne comme un crible ? […] Ce devait être là la fin du combat, et l’officier allait céder la victoire, n’ayant pas ordre d’en faire davantage ; mais Sancho ne lui donna pas le temps de parler, et comme il avait le dessus, il commença à travailler sur lui à coups de poing le mieux qu’il put, faute d’autres armes, son bâton lui étant échappé dès sa première chute.

32. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Pardi, Monsieur, répondit Sancho, vous parlez comme un théologal, et mille fois mieux que l’université de Salamanque. […] Tenez, Monsieur, lui dit-il, bien du monde s’en plaint, et moi qui vous parle, je n’ai point de sujet de m’en louer, car une fois que j’avais grondé avec ma mauricaude, un moine se mêla de nous raccommoder ensemble, et puis après cela il venait nous voir tous les jours, afin de voir, disait-il, si nous vivions bien ensemble.

33. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

Il fallait passer par devant cette fosse pour aller à ce petit bois dont on vient de parler. […] Qu’il se lève et qu’il parle, répondit Pluton d’une voix effroyable.

34. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »

Un des Français qui avait suivi ce prince, se trouva dans un festin avec des Espagnols ; on y parla des héros des deux nations.

35. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »

Ainsi quand nos aventuriers cessèrent de parler, le duc se retira à son appartement.

36. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »

Il vaut mieux un gendre pauvre qui sache parler, qu’un riche qui ne sache qu’avaler.

37. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »

Le chirurgien qui l’avait pansé les pria de lui laisser quelque repos jusques au lendemain, n’étant point du tout en état de parler ni de voir qui que ce fût.

38. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Il entretint cette dame pendant qu’on raccommodait son train, avec tant de courtoisie et de sagesse, qu’elle ne savait que juger d’un homme qui était effectivement fou, et qui pourtant parlait de si bon sens et se battait avec tant de conduite et de valeur.

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