Ils auraient plus longtemps parlé et mangé, car la station plaisait fort à Sancho, si le duc ne fût arrivé suivi de toute sa troupe au nombre de plus de cent hommes. […] Sancho le suivit, et comme ils étaient tous deux parfaitement bien montés, ils furent bientôt éloignés et hors de vue. Ils allèrent longtemps dans la forêt sans trouver personne ; mais enfin étant arrivés dans un fond où ils virent deux ou trois petits chemins frayés, ils en suivirent un qui les conduisit à l’entrée d’une caverne, qui servait de retraite aux bandits qu’ils cherchaient. […] On les y suivit à pied, l’épée d’une main et le pistolet de l’autre. […] Il remonta à cheval et suivit son maître qui était déjà assez éloigné.
Je le suivis. […] Elle le suivit, et moi je restai plus mort que vif. […] Elle lui promit de la suivre ; ensuite elle lui parla de son maudit procès. […] Je la suivis de près, après avoir donné ordre pour un déjeuner dans les formes. […] Mon épouse sortit la première, les autres la suivirent.
En s’en retournant au lieu de leur retraite, ils avaient trouvé un cavalier suivi d’un seul laquais et d’un postillon, qui tous trois piquaient à toutes jambes des mazettes de poste. […] Don Pedre qui avait le visage tourné vers leur chemin, ne vit pas plutôt sa belle-sœur, qu’il courut à elle, et tous ses gens le suivirent. […] Notre hardi chevalier n’en voulut point démordre, il prit le cheval de celui qui emportait Eugénie, qui était libre, et se saisissant de l’épée de ce scélérat, il se mit après les ravisseurs malgré le duc et Dorothée qui le firent suivre par quatre cavaliers de crainte d’accident ; mais comme il ne suivait que sa tête et ses visions, ceux-ci qui le perdirent bientôt de vue, revinrent sans autre fruit que d’être bien fatigués. […] Il fit prendre Eugénie et l’y fit mettre la première, Gabrielle la suivit, et le mouvement du carrosse agitant la comtesse qui était couchée en travers, la fit revenir à elle ; les signes de vie qu’elle donna calmèrent la douleur de Gabrielle, et ce fut dans ce moment qu’ils arrivèrent à l’hôtellerie où ils criaient tous à pleine tête pour avoir une chambre, et par leur bruit interrompirent la narration de la Française.
Quoiqu’il sût où était son champ de bataille, il ne laissa pas de le suivre pour en être certain. […] Leurs spectateurs ne pouvaient respirer à force de rire à la vue du plus ridicule combat qu’on puisse se figurer, de deux hommes à cheval armés de toutes pièces, et l’épée au côté, qui se battaient comme des crocheteurs, et dont les trois quarts des coups ne frappaient que l’air par le mouvement de leurs chevaux qui étaient toujours dans l’agitation, parce qu’ils suivaient l’inclination de la bride, qui suivait celle de la main, que nos chevaliers ne pouvaient pas tenir ferme, à cause du mouvement de leurs corps. […] Il s’approcha au petit pas suivi des quatre satyres, entre lesquels Sancho reconnut Rebarbaran, qui lui fut d’un bon augure. […] Sancho suivit sans répondre le satyre Rebarbaran, qui le mena dans un coin du bois où il vit sur une table les apprêts d’un déjeuner, cette fois-là bien frugal, n’y ayant que du pain et de l’eau, sans assiette ni serviette, et personne pour le servir.
Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. […] Elle poussa la porte, et la première chose qu’elle vit fut le chevalier Sancho dans l’état où l’enchanteur l’avait mis ; malgré toute sa modestie elle ne put s’empêcher d’en rire ; le duc qui lui donnait la main, Dorothée et Gabrielle qui les suivaient, et qui eurent la même vision, en rirent aussi à gorge déployée ; l’officier était sur les épines dans la crainte que le scandale ne lui fît des affaires, mais voyant que tout le monde en riait, il en rit aussi et courut détacher le patient qui suait à grosses gouttes. […] Et ayant appris que ces dames et le gentillhomme dont il était question, avaient été attaqués le matin dans la forêt par des voleurs, Eugénie qui ne douta point que ce ne fût encore un coup de son beau-frère, comme en effet c’en était un, se crut obligée de lui offrir un asile dans son château, tant pour elle que pour sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames, qui étaient la marquise, Silvie, et sa tante, et le blessé qui était Sainville ; et tous quatre s’étant mis dans le carrosse qui les avait amenés, et la damoiselle qui avait parlé, et deux filles de chambre étant montées en croupe derrière des cavaliers, ils suivirent le duc d’Albuquerque qui prenait le chemin du château de Valerio. […] Dans ce dessein il avait suivi Deshayes, à qui il s’était fait présenter comme un valet fidèle, brave et bon postillon : il avait défendu sa vie non pas par amitié pour lui, mais parce qu’il s’était figuré que c’était Sainville qui lui avait fait dresser cette partie, et qui avait voulu le faire assassiner pour posséder ensuite sa veuve sans crainte et sans traverse. […] Il revint au même endroit où il avait laissé Deshayes qu’il trouva nageant dans son sang ; il l’étancha le mieux qu’il put, et à force d’appeler au secours, il fut entendu de l’hôtellerie, et ceux qui y allèrent l’y portèrent, lorsqu’il fut reconnu par Silvie qui en sortait et qui suivait le duc d’Albuquerque pour aller au château du comte Valerio.
On lui persuada de suivre les ordres de Parafaragaramus et de quitter les exercices de la Chevalerie errante. […] En leur disant cet adieu il ouvrit la porte de leur chambre et sortit en leur défendant de le suivre et de faire aucun bruit. […] Il avait volontiers suivi le curé son oncle chez le duc de Médoc pour ne le point quitter, dans l’espérance que se faisant connaître à lui et au duc d’Albu-querque, ils lui faciliteraient l’obtention de ce qu’il sollicitait à la Cour, surtout étant appuyé d’abondant du comte Valerio sous lequel il avait servi. […] Mais ne sautons point de la messe au sermon, suivons notre pointe. […] Les hommes suivirent Sancho en lui parlant toujours sans qu’il pût répondre à personne, tant il était outré.
Ce coup étant fait, il alla avec les Espagnols et les Français, qui le suivirent au même endroit où il avait déjà fait le personnage de Parafaragaramus, et où il le contrefit encore de la même manière. […] Sainville et du Chirou qui les suivaient dirent qu’ils ne voyaient rien, et voulant avancer, ils s’arrêtèrent aussi tout court en s’écriant qu’on les retenait. […] Les gens qui les suivaient firent la même chose environ quinze pas des armes, et le firent si naturellement, que Don Quichotte crut qu’ils étaient enchantés, ou du moins retenus par la force de quelque enchantement : on le pria de tenter l’aventure, puisque ses armes le délivraient des enchantements. […] Sancho moulu de coups ne laissa pas de se lever et de le suivre la massue sur l’épaule ; mais à son grand étonnement il le vit tout d’un coup abîmé dans la terre et disparaître à ses yeux, ne laissant après lui qu’une grande flamme qui s’évanouit dans le moment, et qui fut suivie d’une noire et épaisse fumée qui sentait bien fort le soufre.
Retournons à notre village, pierre remuée n’amasse point de mousse ; je ne mériterai rien que le bât du plus grand âne de la Manche, si je ne me fais suivre comme un barbet, à présent que j’ai le vent en poupe. […] Le duc qui ne voulait plus donner à notre héros aucun sujet de se fâcher, ne fit pas semblant de prendre garde à ce que Sancho disait, et l’ayant pris par la main, il l’emmena dîner où tout le reste de la compagnie les attendait, et Sancho les suivit. […] Don Quichotte qui avait l’idée remplie de sa Dulcinée ne douta pas un moment que ce ne fût elle, et suivit le duc et les autres qui l’emmenaient comme en triomphe, en publiant la beauté de cette dame inconnue. […] Le duc de Médoc lui présenta la main et la conduisit jusqu’à son carrosse, d’où elle regarda encore le désolé chevalier et lui défendit de la suivre. Il la vit partir dans son carrosse traîné par six chevaux, et plus de vingt cavaliers la suivaient.
Il ne me reste qu’un mot à dire, qui est que le commencement ou l’entrée de mon histoire est un peu embrouillé pendant quatre ou cinq feuillets : c’est que j’ai suivi, pour la liaison de mes histoires, la première idée qui m’est venue dans l’esprit, sans m’appliquer à inventer une économie de roman ; mais l’obscurité qui peut en provenir n’est pas essentielle, et ne se répand point sur les histoires qui n’ont rien d’obscur, ni d’embrouillé ; parce que tout s’y suit. […] J’ai suivi en cela l’usage qu’on suivait, lorsque les choses que je raconte se sont passées, où l’on voyait des filles de distinction et de qualité nommées comme je les nomme.
Non, Mademoiselle, lui dis-je, il est certain que si je ne suivais que mon cœur, je n’épouserais pas Mademoiselle Grandet. […] M’abandonnerez-vous, ou me suivrez-vous ? […] Mais nous n’avons rien de prêt, lui dis-je, pour notre fuite, ni pour nous conduire assez loin pour avoir du moins un jour d’avance sur ceux qui pourraient nous suivre. […] Je vis sortir de ce carrosse un homme, un enfant, et une femme magnifiquement vêtue, suivie d’une fille assez propre. […] Il sortit, sa femme et sa fille le suivirent, quelque chose qu’on pût leur dire pour les faire rester ; car on ne permit pas que Madame de Jussy allât après eux.
Ton conseil te fait suivre un si honteux modèle. […] Le dauphin prit prudemment son parti, et lui dit de le suivre. […] Il suivait un sanglier qu’il avait fait forcer. […] Colbert et qu’il les suivrait sans doute, bien persuadé que la moindre faute de sa part serait suivie d’un châtiment également sévère et prompt. […] Ils nous tracent le chemin, que ne le suivons-nous ?
Il la prit, et lut ce qui suit. […] Des Ronais la prit et lut ce qui suit. […] Il fut averti de mon retour et me fit suivre. […] On ferma la porte de l’église pour que nous ne fussions point si promptement suivis. […] Nous ne fûmes point suivis.
Vous n’aurez pas besoin de suivre les conseils violents qu’on vous donne. […] Au nom de Dieu, prenez une fois en votre vie le train que doit suivre un honnête homme. […] Je vous attends seule, suivez le porteur. […] Je le suivis un soir, et j’appris avec désespoir, que c’était Monsieur Des Frans. […] J’ai toujours ouï dire que le premier conseil d’une femme était bon ; suivons celui de la mienne.
Hurtain ne pouvait pas mieux faire que de le suivre. […] Tous les peuples idolâtres des Indes suivent encore cette opinion. […] Il s’est nourri, a eu soin de mon âne, et m’a suivi comme un barbet. […] Charmot et Guisain le suivaient, que le corps marchait après ; que dom Louis Querduff, qui officiait, suivait le corps, et était suivi par tout l’équipage, chacun selon son rang, réglé par le capitaine des matelots, et les soldats en haie. […] La Maligne alla devant, et il la suivit peu après.
Le démon de l’ambition suit partout sa même politique. […] M.d’Auberville & moi avons suivi l’odeur, qui sortait de la soute aux poudres. […] Poursuivez votre route, a-t-il dit, je vais revirer de bord, & vous suivre. […] L’Écueil a obéi & suivi sa route, qui portait sur ces deux navires. […] Nous lui servons d’escorte, & il ne pourrait pas nous suivre si nous forcions de voiles.
Elle était à pied, suivie de son cocher et de ses deux laquais. […] Voilà de quelle manière finit ma première intrigue qui suivit ma réforme : voyez si je n’étais pas bien converti. […] Un méchant exemple n’est point à suivre ; et je ne vous parle des femmes que par comparaison aux hommes. […] Je lui donnai la main et la conduisis à son carrosse dans lequel j’entrai avec elle, et le mien suivit. […] Elle ne faisait rien dont elle ne m’informât ; elle suivait mes conseils en tout, et partout.
La terre me paraît fort montueuse et hachée ; comme notre pilote était seul qui y eût été, il pilotait Monsieur Du Quesne et nous le suivions. […] Lorsque le canot a été à bord de l’amiral, il a été commandé pour suivre Monsieur d’Auberville lieutenant de Monsieur Du Quesne. […] Le Florissant nous a suivis et s’est battu assez bien pendant quelque temps. […] C’est notre commandant, nous avons obéi et suivi notre route, qui nous portait sur ces deux navires. […] de Joyeux nous a suivis contre notre attente.
C’est par l’intérêt qu’il prend à ma gloire qu’il m’a conseillé de renoncer à la Chevalerie errante ; il sait ce qui m’arriverait si j’exerçais plus longtemps cette profession ; il veut me dérober au déshonneur que je ne pourrais sans doute éviter si je suivais le penchant que j’ai pour les aventures. […] Sancho suivit son exemple pour se désaltérer seulement, car il n’avait pas besoin, disait-il, de boire de cette eau pour haïr sa mauricaude. […] Cette saignée fut bientôt suivie de beaucoup d’autres, et accompagnées d’une tisane rafraîchissante, ce qui réduisit en peu de temps Don Quichotte à l’extrémité.
. — Quand il me haïrait, Madame, reprit tristement Silvie, sa haine m’est trop due pour m’en plaindre ; mais je puis dire qu’il y a dans mon procédé pour lui plus de faiblesse que d’inconstance et de malice ; on a surpris ma jeunesse ; on m’a inspiré une fierté hors de saison ; et de la plus heureuse de toutes les femmes que je serais à présent, si j’avais suivi les mouvements de mon cœur, on m’en a rendu la plus infortunée. […] Si on mourait de douleur je n’aurais pas assurément passé la nuit qui suivit cette malheureuse aventure sans expirer. […] Elle écrivit aussi à Silvie que Deshayes avait obtenu une lettre de cachet, qui lui donnant pouvoir de la suivre ou de la faire suivre partout, il pourrait arriver par quelque contretemps que toute la prudence humaine ne peut pas prévoir, qu’il découvrirait sa retraite, et qu’étant muni des ordres du Prince, le tort lui serait toujours donné à elle seule, à quelque violence que cet homme se portât contre elle ; et qu’ainsi elle n’avait qu’un seul conseil à lui donner, qui était de sortir du royaume, et que si elle voulait passer en Espagne avec elle, elle lui offrait une retraite certaine, auquel cas elle pouvait la venir joindre à Toulouse dans une hôtellerie qu’elle lui marqua. […] Nous ne savons point par quel moyen il a su la route que prenait son épouse, mais enfin il l’a su, puisqu’il l’a suivie et trouvée. […] Cependant Silvie ne voulant pas que Deshayes qui la suivait, la trouvât dans la compagnie de Sainville, la marquise et elle l’ont forcé de prendre une autre route pour aller nous attendre à Madrid, et ç’a été notre bonheur.
La belle veuve lui dit qu’ils ne s’étaient jamais parlé, et que tout ce qu’elle en pouvait savoir elle-même, n’était fondé que sur des conjectures de l’assiduité et de l’attachement qu’il avait eu de la suivre partout où elle allait, et de se trouver partout où ses affaires la conduisaient ; qu’en un mot ç’avait été son ombre pendant tout le dernier mois qu’elle était restée à Paris ; mais que ses chagrins et ses affaires l’éloignant de toutes sortes de compagnies, elle n’avait jamais fait semblant de s’apercevoir de ses assiduités ; qu’il était pourtant vrai qu’elle l’avait remarqué et distingué comme l’homme le mieux fait qu’elle eût jamais vu, et qu’elle n’avait pu s’empêcher de demander qui il était, et qu’ainsi n’ayant jamais vu autre que lui s’obstiner à la suivre, elle ne doutait pas que ce ne fût lui qui eût accompagné Deshayes. […] Ce conseil étant le seul à prendre et le meilleur à suivre, Silvie s’y arrêta, mais elle n’eut pas longtemps à garder le secret.
Et les contorsions qu’il faisait pour se tenir droit, faisaient mourir de rire les ducs et les autres qui le suivaient à pied. […] On suivit le satyre, qui toujours en gambadant les mena environ quinze pas dans le bois, où ils virent un déjeuner fort propre sur l’herbe. […] Il le fit, et celui qui avait ordre de le suivre, sut où il les avait déposées.
De sorte qu’Henriquez étant mort dans son voyage des Indes, Ruy Gomez, qui n’avait suivi Don Quichotte que pour rendre compte à son ami, ne se trouva pas d’humeur à faire part à qui que ce fût des découvertes qu’il avait faites. […] Un des Français qui avait suivi ce prince, se trouva dans un festin avec des Espagnols ; on y parla des héros des deux nations.
De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. […] Parafaragaramus leur dit de le suivre, et pour cet effet ils le prirent par la main, et étant dans la même salle où ils avaient vu Dulcinée en paysanne, il parut tout d’un coup de la lumière, et au lieu du spectacle affreux du tribunal de Pluton, il ne se présenta rien à leurs yeux que d’agréable à la vue. […] Sancho voulait les suivre, mais le sage enchanteur lui ordonna de rester avec les autres, l’assurant qu’il n’avait plus rien du tout à craindre.
Le mari lui dit de le suivre, et l’Italienne l’ayant suivi, il la fit entrer chez lui ; et après l’avoir bien fait manger en sa présence même, il la mena dans son jardin tout au bout, afin de n’être entendu de personne, où lui ayant demandé si elle voulait rester chez lui, il lui répondit que son honneur y serait en sûreté, et qu’il lui procurerait un parti qui l’empêcherait de regretter la dame qu’elle allait chercher, et les parents de son mari. […] Je vous sacrifie tout, n’en croyez que mes actions et non pas mes paroles, dites-moi que vous voulez bien me suivre, et je vous mettrai entre les mains plus d’argent et de pierreries qu’il ne vous en faudra pour vous faire vivre ailleurs le reste de vos jours plus magnifiquement et plus heureusement que vous ne vivez ici. […] Si vous m’aimiez autant que vous voulez me le persuader, continua-t-elle, me proposeriez-vous un parti comme celui de vous suivre ? […] Pour le cavalier, il suivit les pas de Célénie qui fuyait hors du château sans savoir où ; il la conduisit dans un couvent où il la laissa en sûreté, et se retira à sa garnison.
Valerio qui n’avait d’autre mal que sa faiblesse, les ayant suivis, reconnut Sainville pour ce même officier français dont il avait été autrefois prisonnier, et de qui il avait été si bien traité. […] Tel qui est suivi d’un nombreux cortège de flatteurs, se verrait réduit à servir les autres, et tel qui sert serait servi.
Il vint seul, n’ayant pas voulu dire à son épouse où il allait, de peur de l’exposer, au cas qu’elle eût voulu le suivre dans un lieu qu’il se figurait plein de troubles et de confusion. Il était suivi de ses gardes et de plusieurs hommes de main en cas de besoin.
Il lui laissa la liberté d’aller à son rendez-vous, où il l’y suivit encore déguisé ; et comme les amants n’avaient aucune défiance de lui, ni de qui que ce soit, il lui fut facile de remarquer toutes leurs actions ; il entra même dans l’endroit où ils firent collation, et remarqua tout ce qui s’y passait, qui n’était qu’une suite de leur intelligence. […] Ce parti était trop juste et trop prudent pour n’être pas suivi. […] Pendant le chemin, le beau-père félicita son gendre d’avoir eu la prudence de ne point faire éclater ses chagrins domestiques, et blâma ceux qui le faisaient, parce qu’outre qu’ils se rendaient la risée du public, ils se mettaient hors d’état eux-mêmes de suivre des sentiments plus doux lorsque leur cœur était changé.
Les lois simples et intelligibles étaient interprétées par des chevaliers l’épée au côté, qui suivaient toujours les voies que la raison et l’équité leur suggéraient. […] On prenait une journée, chacun y amenait ses forces ; on combattait corps à corps, et la victoire finissant la guerre, était suivie de la paix.
Que les exemples qui se présentaient tous les jours, devaient lui faire craindre que sa fille ne les suivît. […] On veut m’obliger de quitter un bien dont je ne puis me passer, et de le donner à un homme qui peut-être ne m’en aura jamais d’obligation : car enfin ma fille n’est pas faite tout exprès pour trouver un mari d’autre matière que les autres, et qui suive une règle particulière. […] La boîte était aussi d’émail, et représentait d’un côté, au dos du portrait, Didon sur un bûcher, le poignard à la main, une mer couverte de vaisseaux dans l’enfoncement, faisait voir la fuite d’Enée, et autour il y avait ces paroles : Je suivrais son exemple. […] Quoi qu’il en soit, Monsieur, et quel que soit le motif qui vous fasse agir, je suivrai l’exemple de Mademoiselle votre fille, et ne vous dirai rien, de crainte que la passion dont je suis animé, ne me fît sortir du respect que je dois au père d’une fille que j’aime jusqu’à la fureur et à l’idolâtrie. […] Et moi je n’en crois rien, dit-il, du moins suis-je certain que vous ne lui auriez pas prêché la vertu, et j’aurais appréhendé qu’elle n’eût suivi vos conseils ; car quand une fille a de la confiance aux gens, elle s’abandonne à leur conduite ; et Dieu sait où vous l’auriez menée.
Un valet qui le suivait était dans la même peine, et tous deux en risque d’être écrasés entre les roues des carrosses, si ils avaient fait le moindre mouvement contraire. […] Le valet remonta sur le sien, conduisant celui de son maître par la bride, et suivit le carrosse dans lequel il était monté.
Elle le portait de cet air, parce que lui-même le voulait, et qu’il l’en avait mille fois priée ; car si elle avait suivi sa volonté, elle l’aurait porté bien moins leste ; et cette fois-là elle s’était mise le plus magnifiquement qu’elle avait pu, parce qu’il devait se trouver à la Foire avec de ses parents, à qui il était bien aise de la faire voir comme par rencontre, et qu’il l’avait priée d’y venir sous les armes. Son laquais la suivait, et sa fille de chambre était derrière elle. […] Elle voulut suivre sa pointe, au hasard de tout ce qui pourrait en arriver, et ne pas remettre plus loin qu’au lendemain. […] Ils demeurent toujours chez la belle-mère, à moins qu’il ne soit obligé de sortir de Paris pour plus de deux jours ; car pour lors il faut qu’elle le suive. […] On suivit ce conseil et on dîna fort bien.
L’enchanteur eut à peine achevé qu’il disparut, et ne donna pas le temps à notre héros de se jeter à ses pieds, parce qu’il lui défendit de descendre de cheval, de le remercier, et de le suivre. […] Notre chevalier regarda du côté de tous les spectateurs s’il ne verrait pas une épée qu’il pût ravir ; mais tous étaient désarmés, et lui dans la plus grande colère où il eût jamais été, voulait suivre le spectre, mais il en fut empêché par Eugénie, qui lui promit de savoir de Parafaragaramus où il pourrait trouver cet insolent enchanteur.
Les maris doivent donc montrer l’exemple qu’ils veulent que d’autres suivent ; et s’ils prétendent ne pouvoir pas résister à ces tentations, comme veulent-ils qu’une femme plus faible qu’eux y résiste ? […] Il me semble que toutes les parties de mon argument se suivent, et que la conséquence que j’en tire est juste et naturelle, et par conséquent convaincante.
Il la suivit dans sa chambre, où il trouva qu’elle lui avait préparé une collation fort propre. […] Enfin Altisidore se jeta sur son lit, et Sancho qui croyait de bonne foi y aller prendre sa place se mit en devoir de la suivre ; mais le lit fut tout d’un coup élevé au haut du plancher où il se perdit, et Sancho qui était à moitié dessus lorsqu’on l’avait enlevé avait été poussé à terre, où il avait fait une rude chute dont il fut relevé par quatre figures d’anges vêtus de blanc et de bleu, ayant des ailes de même couleur.
Il s’était figuré que ce château lui portait malheur, et il ne se trompait pas tout à fait comme on l’a vu, aussi aurait-il bien mieux aimé aller ailleurs ; mais il n’en était pas le maître, et il fallait suivre la compagnie.