A toi donc, Sancho Pança, qui déshonores l’ordre de Chevalerie, je te déclare que j’emporte tes armes et ton cheval ; je ne te ferai point d’autre mal en faveur de ton bon maître, et je me contenterai de te regarder avec indifférence. […] Elles y seront gardées par un enchanteur d’un ordre inférieur au mien, contre qui tu auras à combattre. […] Seigneur chevalier Don Quichotte, au nom de l’illustre Dulcinée, ne nous abandonnez pas, dirent-ils, en feignant une terreur fort grande, et en s’approchant de lui comme pour se mettre à couvert sous son bras invincible ; mais en effet pour l’empêcher d’aller au secours de Sancho, s’il l’eût entrepris, et qu’il eût oublié les ordres de Parafara-garamus. […] Son maître ne cessait de l’animer de la voix, et la présence de tant de spectateurs lui remettant le cœur au ventre, et outre cela Parafaragaramus, qui avait ordre de se laisser vaincre, lui faisant beau jeu, Sancho se releva, et l’enchanteur lui donnant le temps de se jeter sur lui, il ne le perdit pas. […] Ce devait être là la fin du combat, et l’officier allait céder la victoire, n’ayant pas ordre d’en faire davantage ; mais Sancho ne lui donna pas le temps de parler, et comme il avait le dessus, il commença à travailler sur lui à coups de poing le mieux qu’il put, faute d’autres armes, son bâton lui étant échappé dès sa première chute.
Céberet, avec ordre d’entrer dans le détail des faits. […] Cela me lut accordé, et Guillaume, distributeur, ayant eu ordre de M. […] Mes sauvages y avaient mis bon ordre, aussi bien qu’au pain. […] Je dirai lundi au soir comme le tout se sera passé : je me contente de dire, à présent, que les ordres viennent d’être donnés pour que tout aille bien et dans l’ordre. […] J’ai ordre de garder l’original jusqu’à nouvel ordre, et d’en envoyer copie au commissaire.
J’ai dit ci-devant qu’il n’était point dans les ordres. […] J’ai vu ce mémoire, où tout était discuté avec un ordre et une clarté admirable. […] La voici mot pour mot : Ce n’est point à vous, Monsieur, à discuter les ordres du Roi. […] Il y alla par l’ordre de sa sœur et de la demoiselle. […] Les Anglais, qui l’ont à présent, mettent bon ordre à nous en boucher l’accès.
Pour lui, il se perdit entre les arbres, et notre héros tout honteux alla ponctuellement exécuter les ordres de son sage enchanteur. […] Le sage enchanteur renchérit sur les assurances de la comtesse, et ajouta qu’il n’avait prétendu donner à déjeuner qu’au seul chevalier Sancho, et encore le régaler seulement à la manière de l’Ordre ; mais puisque vous voilà si bonne compagnie, poursuivit-il, il faut dégarnir mon office. […] Ce que le spectre voyant, il en redoubla son ris effroyable, en leur disant qu’ils étaient des chevaliers de promenade, des chevaliers de bouteille, des chevaliers de franche-lippée, en un mot des bâtards de l’Ordre, et qu’assurément Pluton s’était moqué de lui de l’envoyer combattre contre des gens qui n’avaient pas seulement une épée à eux deux ; et après cela il leur tourna le dos, et regagna la forêt, en criant qu’il allait de ce pas redoubler la dose sur Dulcinée pour dissiper son chagrin. […] Elle poursuivit, en disant qu’elle avait appris de lui que c’était le lâche Freston lui-même qui avait enchanté l’épée du chevalier Sancho, parce qu’il n’était qu’un poltron qui n’aurait jamais osé se moquer de lui ni le braver s’il avait été en état de défense ; que Parafaragaramus lui avait promis de le combattre lui-même en sa présence, et se faisait fort de le renvoyer en enfer aussi vite qu’il en était venu ; cependant qu’il n’avait pas pu se dispenser de lui dire qu’en sortant d’avec lui, ce maudit enchanteur avait été dans la caverne de Montésinos, où il avait eu en effet la barbarie de donner vingt coups d’étrivières bien appliqués à la pauvre princesse Dulcinée, et que sans doute il aurait encore porté sa cruauté plus loin si Parafaragaramus lui-même ne l’en avait empêché, et ne l’avait obligé de prendre la fuite, et d’abandonner cette pauvre dame, après l’avoir traînée longtemps toute nue sur les ronces et les épines ; que cette pauvre désolée avait appelé plus de cent fois son fidèle et bien aimé chevalier Don Quichotte à son secours, et que c’était cela qui avait redoublé la fureur de son bourreau ; mais que Parafaragaramus l’avait un peu remise, en lui promettant qu’avant qu’il fût huit jours il la vengerait, et que l’invincible chevalier des Lions romprait son enchantement ; que c’était ce que Parafaragaramus lui avait donné ordre de lui dire, et qu’il dormît en repos sur cette assurance. — Ah ! […] La comtesse lui promit d’en parler à Parafaragaramus, et de faire ses efforts pour qu’il lui accordât sa demande, et lui ordonna de sa part de se désarmer jusqu’à nouvel ordre ; ce qu’il fit tout aussitôt.
Le hasard voulut que Ginès de Passamont, autrement Ginesille de Parapilla, ce fameux filou que Don Quichotte avait délivré des galères, avait été surpris en vol dans le château de Médoc, où on l’avait retenu, et on en avait averti le duc, qui avait envoyé ordre de le retenir jusqu’à son retour, étant bien persuadé qu’il lui serait utile dans ses desseins. […] Sitôt que tout fut résolu, le duc les fit partir pour son château, avec ordre de mettre tout en état de bien recevoir les aventuriers errants. […] Celui-ci, qui avait ses ordres, et qui n’avait été retenu que pour cela, fouilla Sancho, et lui prit son trésor avec tant de subtilité, que personne ne s’en aperçut, et qu’on crut qu’il avait manqué son coup. Il l’apporta au duc, qui le lui rendit, avec ordre d’aller les attendre de l’autre côté du même ruisseau, à un détour où il fallait encore passer, de se cacher derrière un arbre, d’attacher la bourse à une petite ficelle, et de la laisser en vue du côté où ils étaient, afin que Sancho la vît, et de la retirer lorsqu’il voudrait la reprendre. […] Tout le monde lui applaudit, et chacun le pria de donner les ordres pour l’accomplissement d’un hyménée si illustre.
Tel est l’ordre du destin que voilà écrit dans mon livre. […] Don Quichotte qui se souvenait de l’ordre qu’on lui avait donné accepta l’offre sur-le-champ, et excepta seulement une paire de flambeaux de vermeil qu’il voulait, disait-il, garder par des raisons qu’il lui dirait. […] Il voulut de plus obliger les officiers du duc de recevoir de lui quelques présents ; mais comme ils avaient des ordres contraires ils le remercièrent, et pour l’empêcher de les en presser davantage, le duc fut obligé de lui dire, que le premier qui prendrait de lui la moindre chose ne resterait pas une heure à son service. Pendant qu’on avait fait le troc, Don Quichotte avait été habillé par les officiers du duc qui leur en avait donné ordre, sans que notre héros s’y opposât, parce qu’espérant que Dulcinée viendrait lui rendre visite, et qu’il était naturel de vouloir plaire à ce qu’on aime, il s’était laissé accommoder plus magnifiquement qu’il n’avait jamais été.
Elles m’en parurent satisfaites, et je ne l’étais guère, n’ayant pas eu le temps de donner ordre à rien. […] Il fut surpris de ce qui avait été fait contre Garreau, contre les ordres précis qu’il avait donnés en partant. […] Madame Morin y a répondu par mon ordre ; c’est en vain que vous voulez la soupçonner, la maison où elle a toujours été, était le temple de la vertu. […] Elle s’est donnée à moi par l’ordre de cette dame, et respecte dans ma personne un sang qui lui a été toujours précieux. […] Elle le fit, et envoya son laquais la lui porter, avec ordre de l’attendre s’il n’était pas revenu.
L’ordre que je vais avoir sera celui de ma mort ; mais je vous verrai du moins avant que de mourir. […] Je donnai ordre qu’on le fît parler à moi quand il viendrait. […] Je la suivis de près, après avoir donné ordre pour un déjeuner dans les formes. […] Vous n’en serez morbieu pas pendant ma vie, c’est de quoi je vous réponds ; j’y mettrai bon ordre. […] Il sortit ensuite, et apparemment alla à Saint-Lazare donner ordre à ma réception.
Celui-ci fut assez fourbe pour prendre contre sa femme le parti de son beau-père ; et cette pauvre créature qui avait ses ordres précis de jouer ce personnage, fut obligée de soutenir ses premières duretés par d’autres plus fortes, jusques à dire à son mari, qu’elle le suppliait de n’avoir plus aucun entretien particulier avec son père, et ajouta en parlant à lui-même, qu’il n’était capable que de mettre le divorce et la discorde dans leur ménage. […] Je vis parfaitement bien d’où provenait votre brusquerie, et par l’ordre de qui vous agissiez ; mais je veux absolument savoir ce qui a pu y donner sujet. […] Elles eurent ordre pourtant de n’en rien dire, et en effet elles n’en dirent mot tant qu’elles restèrent au logis, mais lorsqu’elles en furent dehors ce ne fut plus la même chose. […] Après avoir employé deux jours tant à cela, qu’à donner quelques ordres jusqu’à son retour, qu’elle jugeait bien ne devoir pas être fort prompt, elle revint chez Sotain, qui la reçut avec une joie qui ne se peut pas comprendre. […] Songez-y, Julia, poursuivit-il en parlant au cavalier, passez pour l’amour de moi sur toutes ses duretés, mais pourtant avertissez-m’en, je vous assure que j’y mettrai bon ordre.
Perfide, lui dit Parafaragaramus après qu’il fut descendu, est-ce ainsi que tu exécutes les ordres de Pluton ton maître ? […] Le succès heureux n’en est réservé qu’au plus fidèle et au plus brave chevalier qui jamais ceignit épée, sans en excepter les Amadis, les Roger et les autres illustres de l’Ordre, vivants et morts. […] Le lâche Freston n’a point exécuté tes ordres, et s’étant rendu indigne de jouir de la liberté, je l’ai renvoyé dans ses chaînes. […] A peine cet ordre fut donné que Merlin parut en vieillard vénérable, et non plus en géant, et il était suivi de quatre diables qui tenaient au milieu d’eux Sancho Pança désarmé, lié et garrotté, et qui le mirent sur une petite selle aux pieds du trône de Pluton.
Leurs femmes sont communes à tous les gentils & Mores ; & c’est dans leur ordre que se prennent les filles de mauvaise vie. […] Un de nos chasseurs avait tiré sur une guenon d’un ordre ou d’un genre de singe qui se nomme sapajoux. […] Heureux les animaux de n’avoir ni médecins, ni chirurgiens de leur ordre ! […] Depuis que cet ordre s’exécute, le pays se repeuple, & insensiblement le crime contre nature s’abolit. […] Il prit la poste, & laissa ordre à sa femme d’aller l’attendre à dîner à trois lieues par-delà ; ce quelle fit.
Je passai chez mon père pour lui dire ce que je faisais, et lui demander s’il n’avait point d’autre ordre à me donner. […] Il la combla de civilités, et lui dit comme les gens avaient ordre de le dire, que nous avions été attaqués par des voleurs. […] Je renvoyai mon laquais chez Célénie, avec ordre de prendre garde à tout ce qui se ferait. […] Non, Madame, dit-il, j’ai ordre de prendre la vôtre, et je vous supplie de me la donner : il me blâmerait, si je n’exécutais pas ses ordres. […] J’y mis ordre par un coup de scélérat que voici.
Le duc d’Albuquerque lui dit qu’il y avait pourvu ; que l’histoire que la Française leur avait racontée le soir, lui avait donné l’idée de ce qu’il avait à faire ; c’est-à-dire de mander au duc de Médoc qui était son parent, l’état de toutes choses, et le prier de venir lui-même sur les lieux mettre ordre à tout par son autorité ; ce qu’il pouvait facilement, étant gouverneur de la province ; qu’il ne doutait pas qu’il ne lui accordât sa demande, et que quand il y serait, on prendrait avec lui des mesures pour faire en même temps tout savoir à Valerio, et ne rendre public que ce qu’on voudrait bien qui fût su pour mettre l’honneur d’Octavio et de Don Pedre à couvert, et que jusqu’à son arrivée, on ne devait faire autre chose que tâcher de divertir le comte Valerio, et avoir soin des Français qui étaient dans le château. […] Il alla le voir aussi bien que les autres, et fut aussi témoin des pardons qu’il demanda derechef à Sainville et à son épouse, de l’ordre qu’il leur donna de s’épouser, et du don de son bien qu’il leur réitéra ; après quoi ayant prié sa femme qu’elle l’embrassât pour la dernière fois, il mourut entre ses bras avec toutes les dispositions d’un bon chrétien, et un repentir sincère.
Le duc ne manqua pas d’envoyer le lendemain chercher le lieutenant avec ordre d’amener main-forte ; il envoya encore quérir plusieurs gens de justice pour voir tout d’un coup la fin de l’aventure. […] Ami Sancho, lui dit-il, ce sera demain le plus glorieux jour de notre vie, car nous y allons accomplir les ordres de la Chevalerie errante, en purgeant le monde de brigands et de voleurs. — Ah pardi, Monsieur, répliqua Sancho, à qui ces préparatifs ne plaisaient guère, vous me la donnez bonne, et nous ne tombons pas mal de la poêle au feu.
Nous aurions bien voulu y rester quelque temps ; mais le Roi ne nous consulta pas ; nous eûmes ordre de partir dès la fin de janvier, temps mal propre pour faire la guerre ; mais le Roi qui ne se ménageait pas plus que le moindre volontaire, avait insensiblement désaccoutumé les troupes d’attendre la saison ; il fallut donc se résoudre à partir. […] J’exécuterai vos ordres, je me conformerai à la nécessité où je suis de ne me plus faire d’ennemis. […] Il eut ordre d’aller partout où on lui dirait que je serais, si je n’étais point à Londres. […] Il s’était si bien déguisé que le diable l’aurait pris pour un autre, et outre cela il était vêtu en pauvre ; pour être sûr de tout, j’avais envoyé huit hommes de résolution et bien armés dans cette église avec ordre d’empêcher que Clémence ne rentrât dans le cloître, quand elle en serait une fois sortie, bien sûr que le reste de la troupe leur prêterait main forte au moindre bruit. […] Si ce n’est que cela qui puisse vous y faire retourner de bonne heure, reprit Dupuis, j’y ai donné ordre.
Elle descendit enfin à ses cris, et trouva un équipage assez grand, composé d’un carrosse fort magnifique, à quatre chevaux, et dans lequel il y avait un homme fort bien vêtu, une femme parfaitement bien mise, fort jeune et fort belle, deux autres femmes assez propres, mais en mauvais ordre, et cinq ou six cavaliers bien montés, et le tout fort étonné et en confusion. […] Aussitôt qu’il fut parti, notre héros avait été se promener, et du parc de Valerio était entré dans la forêt, dans l’intention d’observer si le nouveau chevalier exécuterait bien toutes les cérémonies de l’Ordre : il l’avait cherché fort longtemps, et n’avait garde de trouver en faction un homme qui était au cabaret.
Il ajouta que s’il était en état de sortir de sa chambre il irait les voir et les assurer qu’ils étaient absolument les maîtres chez lui, et en même temps pria la comtesse d’aller donner ses ordres pour que rien ne leur manquât. […] Il fut visité le premier comme le plus malade, et le chirurgien ayant eu ordre de venir rapporter au comte et à la comtesse l’état de la santé de leurs hôtes, il vint leur dire que Sainville était, comme Valerio, sans aucun danger pour la vie, et uniquement épuisé par la perte du sang ; mais que pour Deshayes il avait plus besoin d’un confesseur que de tout autre secours, et que c’était sûrement un homme mort dans vingt-quatre heures au plus tard ; ce fut aussi le sentiment du vieillard qui avait le premier pansé Valerio chez les chevriers.
Il avait appris sans chagrin la mort de Deshayes ; mais il n’avait pas pu apprendre sans douleur la confession qu’il avait faite avant sa mort, et l’ordre qu’il avait donné à sa veuve d’épouser Sainville. […] Elles étaient si pleines d’honnêtetés pour lui, et d’assu- j rance de service pour le marquis qu’il protégeait, que la marquise, à qui il les communiqua, n’eut plus d’inquiétude de ce qui pouvait arriver à son époux, et ne craignit plus que les mauvais traitements que le vice-roi de Naples pouvait lui faire ; mais elle en fut délivrée par des lettres qu’elle reçut de lui, et d’autres que la duchesse reçut de son frère, qui leur apprit que le marquis était libre sur sa parole, et s’embarquerait à la première occasion commode pour se rendre à Madrid, où les ordres du Conseil l’appelaient, et où il achèverait de se justifier de ce dont on l’accusait.
Le duc les questionna sur leurs armes et leurs chevaux qui étaient en bon ordre, et leur dit qu’il soupçonnait là-dedans de la nécromancie. […] Nos deux chevaliers, qui, sans attendre ses ordres, avaient remonté à cheval, étaient déjà bien loin, et avaient trouvé quatre de ces bandits qui s’échappaient, lesquels se voyant poursuivis, firent volte-face, dans la résolution de se bien vendre.
Elle me dit que son père ayant su que j’avais besoin d’argent comptant, m’envoyait douze mille écus, et qu’elle avait ordre de lui de me dire, que si cela ne suffisait pas, je le lui fisse savoir, qu’il répondrait pour moi partout, et qu’il me trouverait tout ce qui me serait nécessaire. […] Elle se mit en possession de tout de plein droit, et lorsque tout fut net chez elle et en bon ordre, je l’y reconduisis si abattue, que je n’osai lui parler sitôt de notre mariage. […] Cet ordre a été exécuté : elle m’a écrit, je lui ai renvoyé ses lettres cachetées, avec son portrait et d’autres bijoux que j’avais eus d’elle. […] Je le regarde toujours comme devant être mon époux, non seulement par la volonté et l’ordre de mon père, mais parce que je n’aime que lui. […] Et pour témoigner que vous parlez par mon ordre, voilà avec sa belle lettre mon portrait que je lui renvoie.
Vos ordres seront exécutés, et le sacrifice que je vous fais ne coûte rien à mon cœur : mais belle Angélique, ajouta-t-il, en se jetant à ses genoux, et en lui mouillant les mains de ses larmes, je ne puis vivre sans vous voir, et sans vous parler. […] J’ai réussi, belle Angélique, lui dit-elle : la visite de Mademoiselle par l’ordre de Madame la princesse, en est une preuve certaine. […] Mademoiselle de Vougy a ordre de vous en assurer, et de vous répéter ce que cette princesse a fait pour vous, qui est assurément l’action d’une sainte, et qui mérite l’admiration de toute la terre. […] Donnez ordre qu’on nous laisse seuls, je vous apprendrai tous mes crimes, en vous en témoignant mon repentir. […] On l’avait, presque malgré elle, mise par l’ordre de cette princesse, dans l’état magnifique, où elle était venue la veille.
Il y a ordre d’une flamme au bâton d’enseigne en cas que Monsieur Hurtain empire et d’un pavillon au beaupré s’il se porte mieux. […] Il a mis un si bon ordre à tout que personne ne se mêle plus de la fonction d’autrui. […] Il s’est remis le mieux qu’il a pu, mais non pas dans son ordre de combat, car il ne l’a point observé du tout. […] Pour nous, grâce à Dieu, et au bon ordre établi par Monsieur de Porrières, nous vivons dans une paix profonde. […] En effet depuis l’exécution de cet ordre le pays se repeuple, et le crime contre nature s’abolit insensiblement.
. — Il n’y pouvait pas mettre autre chose, ami Sancho, reprit Don Quichotte, je voudrais que tu eusses lu le divin Arioste, tu verrais que l’archange Gabriel ayant besoin de la discorde pour aller répandre son venin dans l’armée du roi Agraman qui assiégeait Paris, il ne la put jamais trouver pour lui faire exécuter l’ordre de Dieu, que dans un chapitre de moines où elle présidait. — Eh ! […] Il le fit, et celui qui avait ordre de le suivre, sut où il les avait déposées.
Ils revinrent à Paris pour faire de l’argent et mettre ordre à leurs affaires ; et la marquise, dont j’ai l’honneur d’être parente de fort proche, m’ayant fait connaître qu’elle souhaitait que je fusse de la partie, et y ayant consenti, nous montâmes en carrosse quatre de compagnie, c’est-à-dire la marquise, Sainville, une femme de chambre et moi, et nous partîmes quatre jours après le départ de Silvie. […] Elle écrivit aussi à Silvie que Deshayes avait obtenu une lettre de cachet, qui lui donnant pouvoir de la suivre ou de la faire suivre partout, il pourrait arriver par quelque contretemps que toute la prudence humaine ne peut pas prévoir, qu’il découvrirait sa retraite, et qu’étant muni des ordres du Prince, le tort lui serait toujours donné à elle seule, à quelque violence que cet homme se portât contre elle ; et qu’ainsi elle n’avait qu’un seul conseil à lui donner, qui était de sortir du royaume, et que si elle voulait passer en Espagne avec elle, elle lui offrait une retraite certaine, auquel cas elle pouvait la venir joindre à Toulouse dans une hôtellerie qu’elle lui marqua. […] Nos conducteurs eurent ordre de se tenir sur leur garde, aussi bien que les laquais tous bien armés.
Il fut ponctuel à exécuter cet ordre, et parut peu de temps après aux yeux de Silvie, qui voyant avec étonnement un si prodigieux changement dans sa personne pour une si courte maladie, ne put s’empêcher d’en avoir pitié. […] Il fit partir un homme exprès avec ordre d’aller plus loin, afin qu’il ne se doutât de rien, et ne les rencontrât pas comme il aurait fait s’il était revenu sur ses pas ; après quoi ils partirent.
Après cela le lieutenant partit, et emmena son gibier, ayant reçu de bons ordres sur la manière dont il devait tourner les informations, et sauver celui qui avait indiqué les retraites des autres, comme le duc le lui avait promis.
La belle Dorothée son épouse n’avait pu souffrir qu’il s’éloignât, et Eugénie avec les Françaises qui s’étaient jointes à elle, l’avaient prié avec tant d’instance de rester dans le château pour mettre ordre à tout en la place de Valerio, qui n’était point en état d’agir, qu’il n’avait pu se dispenser de demeurer, outre que d’ailleurs il n’était point véritablement homme de guerre, joint à cela que le duc de Médoc lui-même l’en ayant prié, il avait été obligé de céder à tant d’importunités.
Elle remercia aussi Sancho qui lui dit à l’oreille, qu’en peu de temps elle en verrait bien d’autres, puisque les enchanteurs ne les persécutaient plus tant qu’ils avaient fait ; et qu’ils en avaient un du premier ordre avec qui ils avaient contracté amitié.
Comme on ne voulait pas contraindre Don Quichotte, et que d’ailleurs on le connaissait pour un homme incapable d’aller contre les ordres de Parafaragaramus, on consentit à son départ.
Don Quichotte qui avait cru prévenir Sancho, fut fâché de ce qu’il en était arrivé autrement, et choqué de cette avance de son écuyer, qui pourtant était selon le cérémonial de l’Ordre. — Eh !
Ils dirent qu’il était vrai qu’on ne voyait point de Français s’empoisonner, se poignarder, ou se pendre, pour avoir eu le malheur de n’avoir pas épousé une vestale, et que sauf le respect de tous les Espagnols en général, et des Portugais en particulier, ils regardaient comme des fous ceux qui étaient assez sots et assez malheureux pour en venir à ces extrémités ; que la manière de France sur un pareil sujet était sans doute plus raisonnable, puisque c’est être en effet extravagant, que de se punir des péchés d’autrui, et qu’à le bien prendre la mauvaise conduite d’une femme ne devait être imputée au mari qu’autant qu’il la souffrait sans y mettre ordre lorsqu’il le devait et autant qu’il le pouvait ; que du reste un homme n’en devait pas être regardé comme moins honnête, quoiqu’il eût une femme libertine, pourvu qu’il eût fait en homme d’honneur ce qu’il devait pour la ranger à la raison, pour sauver les apparences, et pour éviter l’éclat et le scandale, dont tout ce contrecoup et la honte retombait sur lui, lorsqu’il faisait le moindre faux pas.
Je viens recevoir vos ordres Mademoiselle, dis-je en entrant, je viens savoir de vous ce qu’il vous plaît que je devienne, et quel est cet autre parti qui m’est offert ? […] Que je trouverai une maison fort proprement meublée, où rien ne manquera, par le bon ordre qu’elle et Du Val y ont donné, et qu’elle ne viendra au-devant de moi que dans mon carrosse.
Des Frans entendit cet ordre général, et remercia ces messieurs d’un air qui leur fit connaître qu’ils ne se trompaient pas dans la bonne opinion qu’ils avaient de lui.
Ils retournèrent aux opinions, après quoi Minos prononça ordre à Sancho de donner à sa femme douze coups de bâton bien appliqués tout aussitôt qu’il la verrait, et que pour lui il en serait quitte pour trente poils de barbe qui lui seraient arrachés sur l’heure.