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2. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

On me répond là-dessus que c’est l’impulsion des vents qui pousse ces vapeurs tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. […] La ville s’étend du Sud au Nord, mais bien plus habitée du côté du Sud et plus belle qu’au Nord. […] Nous voyons des éclairs de tous côtés, le ciel est tout en feu. […] On ne voit de tous côtés que des pagodes ou temples d’idoles. […] La confession d’un côté, l’extrême-onction de l’autre, l’ont employé tout le jour et l’occupent encore.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Les chevaliers tournèrent la tête du côté qu’ils entendaient le murmure de l’eau, et eurent d’autant plus de joie d’apercevoir une fontaine, qu’ils se sentaient extraordinairement altérés. […] Sancho, qui de son côté n’était guère plus sage que son maître, s’imagina aussi qu’il en haïssait davantage sa Thérèse. […] S’ils se persuadèrent follement que l’eau avait changé leurs cœurs, elle ne laissa pas de produire réellement un fort mauvais effet, en leur causant une pleurésie dont ils ne tardèrent guère à sentir les atteintes ; car à peine se furent-ils remis en chemin, que Sancho se plaignit d’un grand mal de côté. — Tu n’en dois pas être surpris, ami Sancho, lui dit Don Quichotte, il est impossible que cette eau merveilleuse change la disposition du cœur sans que le corps s’en ressente ; j’ai comme toi des douleurs au côté, et de plus un très grand mal de tête, qui ne fait qu’augmenter de moment en moment. — Pour moi, répondit Sancho, je crois que l’eau ne me vaut rien, et que si j’avais bu autant de vin, je serais à présent plus gai qu’un pinson.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »

Sitôt qu’il y fut, ils l’entendirent faire son défi de tous les quatre côtés du monde à tous les chevaliers errants, Maures, Arabes, Castillans et autres, et puis après se recommander à la bonne grâce de sa mauricaude et à celle de la comtesse Eugénie, qu’il suppliait de l’aider, puisqu’il ne s’exposait que pour son honneur. […] C’était un spectacle risible de voir les efforts que faisaient nos deux champions chacun de son côté, sans se rien dire, et tous deux si proches, qu’ils se touchaient, pour mettre à l’air leurs invincibles et formidables épées. […] Leurs spectateurs ne pouvaient respirer à force de rire à la vue du plus ridicule combat qu’on puisse se figurer, de deux hommes à cheval armés de toutes pièces, et l’épée au côté, qui se battaient comme des crocheteurs, et dont les trois quarts des coups ne frappaient que l’air par le mouvement de leurs chevaux qui étaient toujours dans l’agitation, parce qu’ils suivaient l’inclination de la bride, qui suivait celle de la main, que nos chevaliers ne pouvaient pas tenir ferme, à cause du mouvement de leurs corps. […] Le chevalier que tu vois, n’a aucun dessein d’offenser ni toi ni personne à qui tu puisses prendre intérêt, il te servira dans les occasions où tu ne pourras pas te passer de lui ; je ne t’en dirai pas davantage ; éloigne-toi, je te l’ordonne par tout le pouvoir que j’ai sur toi, et va m’attendre un moment à l’entrée du bois du côté que tu m’as vu venir.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Il l’apporta au duc, qui le lui rendit, avec ordre d’aller les attendre de l’autre côté du même ruisseau, à un détour où il fallait encore passer, de se cacher derrière un arbre, d’attacher la bourse à une petite ficelle, et de la laisser en vue du côté où ils étaient, afin que Sancho la vît, et de la retirer lorsqu’il voudrait la reprendre. […] Comme il s’était déshabillé pour faire sécher ses hardes, il les tourna et retourna de tous côtés, avec des cris et des regrets si perçants, qu’il en aurait attendri tout autre que ceux qui s’en divertissaient. […] Il aurait toujours continué si on ne fût venu dans un vallon où le même ruisseau faisait un coude bordé d’arbres des deux côtés. […] Quoique la nuit approchât, Sancho ne se rebutait pas, et aurait passé toute sa vie dans cette recherche s’il n’avait pas été retiré de son embarras par la voix du sage Parafaragaramus, qui vint de l’autre côté du ruisseau lui faire une belle remontrance sur le peu d’attache qu’un honnête homme doit avoir pour les biens de ce monde, et surtout un chevalier errant. […] Le malheureux pécheur y demeura jusqu’à ce que son maître réveillé par ses imaginations sortit pour prendre l’air à son ordinaire, et alla par hasard du côté où était son malheureux écuyer tout transi de froid.

6. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Que pour lui il répondait devant Dieu que sa fille ne lui manquerait jamais de parole de ce côté-là, étant bien résolu de n’en point courir les risques. […] Qu’il se tenait pour justifié de ce côté-là, son inclination n’étant pas de la marier de sa vie, et qu’après sa mort elle choisirait elle-même. […] Vous ne sauriez concevoir la tendresse des embrassements qu’elle et moi nous donnâmes à ce retour, si ardemment attendu des deux côtés. […] Il n’en sera rien autre chose, reprit Dupuis avec colère, et en se tournant de l’autre côté de son lit ; et en effet il nous fut impossible d’en tirer davantage. […] Je tiendrai ma parole de quelque côté que ce soit, c’est à vous à choisir.

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

J’allai le lire dans une chambre à côté. […] S’il est de l’autre côté, ne vous y attendez pas. […] Nous entrâmes lui et moi dans une chambre vuide à côté, dont cette femme avait la clef. […] Je me contentai de lui jurer que je ne disposerais pas de moi de ce côté-là sans son consentement. […] Ma femme fit un grand cri, et se déroba d’où elle était, à quoi je lui aidai en me jetant à côté.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Pendant cette manière de conseil de guerre, Sancho avait plié bagage, et avait mis le pâté et le pain d’un côté à l’arçon de la selle de son cheval, et la bouteille de l’autre. […] Patience, nous les reconnaîtrons ; laissez-nous seulement aller, et vous verrez beau jeu. —  Allez à la bonne heure, dit le duc qui avait divisé sa troupe en quatre, afin d’entrer de quatre côtés. […] Cependant les autres troupes étaient toutes rassemblées, après avoir chacune de son côté traversé une partie de la forêt sans rien trouver ; et comme le jour était déjà fort avancé, le duc avait fait résoudre qu’on arrêterait le premier bandit qu’on trouverait sans lui faire aucun mal, et qu’on l’assurerait même de lui sauver la vie, pourvu qu’il découvrît les retraites des autres, et en facilitât la prise. […] Ils avaient reconnu les couleurs et les bandolières du duc de Médoc, sur le corps de ceux qui étaient venus au secours de notre héros qui les avait attaqués le premier dans leur caverne ; et ils ne doutaient pas que ce ne fût lui qui leur avait dressé cette partie ; et comme ils ne croyaient pas qu’il eût osé entrer dans la forêt, ni se commettre avec des gens comme eux, ils avaient résolu de venger leur mort par la sienne ; ainsi au lieu de se cacher dans leurs retraites ordinaires, ils avaient quitté le bois, et s’étaient jetés du côté du chemin du château de Valerio, et en tournant le dos à ceux qui les cherchaient, ils croyaient trouver le duc seul, ou du moins peu accompagné et hors d’état de leur résister ; mais au lieu de lui, ils trouvèrent la duchesse son épouse.

9. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Dans cette maison est une manière de hangar ouvert de tous côtés, pour se mettre à couvert du soleil. […] C’est là que j’ai été tenté de lui arracher un côté de moustache. […] Mon cheval, sur le côté, eut bien de la peine à se relever. […] Guisain, ont dit leur office en psalmodie à côté du corps. […] Ils l’ont planté dans la baille, où ils l’ont, comme ils disent, tourné et retourné et dessus, et dessous, et de travers, et de côté : le tout à la merci des seilleaux d’eau qui leur tombaient sur le corps de tous côtés, aussi bien que sur lui.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Le beau-père chicanait le gendre, qui de son côté ne l’épargnait pas, chacun ayant trouvé un homme capable de lui tenir tête, ce fut un plaisir de les voir plaider. […] Je sortis de sa chambre, et j’attendis sa fille à côté. […] Comme sa vengeance manquait de ce côté-là, il voulut se venger autrement par le moyen de son prétendu gendre, à quoi il réussit très mal. […] J’étais obsédée de tous côtés par toutes les religieuses, qui s’intéressaient à ma perte. […] Elle triomphe toujours des obstacles qu’on lui oppose, quand elle a la vertu et la raison de son côté.

11. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Ce bramène se retire promptement, & promptement aussi les autres bramènes mettent le feu au bûcher de tous côtés. […] Elle a à côté d’elle quatre-vingts figures semblables, de la hauteur d’un homme chacune ; & ce sont comme ses garde-corps. […] Le sang & la cervelle se sont répandus de tous côtés : le visage de M. de Porrières en a été couvert. […] S’il y a eu de la crainte de côté ou d’autre, elle n’est pas parvenue jusqu’à moi, qui dormais fort tranquillement. […] C’est encore là le caractère de tous les Européens, surtout du côté du Nord.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Elle de son côté, qui avait remarqué dans ses yeux tout l’amour qu’il avait pour elle, résolut de pousser sa fortune aussi loin qu’elle pourrait aller. […] Je vais parler à la princesse, et je me promets de la mettre de votre côté ; ayez l’esprit en repos de ce côté-là. […] Contamine de son côté n’était pas plus tranquille. […] Je ne trouverais pas Mademoiselle Dupuis fort blâmable, Monsieur, reprit Des Ronais, je me mettrais volontiers de son côté. […] Il remarqua qu’elle ne tournait point la tête de son côté ; il la regarda et la reconnut pour une de ses anciennes connaissances, à laquelle même il avait autrefois fait semblant d’en vouloir.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Nous nous séparâmes mal à propos, chacun prit de son côté. […] Nous nous rhabillâmes, et j’obligeai le batelier de me passer du côté du quai de Conti, où on avait porté le maraud. […] J’en cherchai l’occasion de tous côtés, et j’eus recours à mes anciennes connaissances. […] La Delorme de l’autre côté faisait un bruit de diable pour se faire ouvrir. […] J’ai donc perdu mes pas de ce côté-là, dit Madame de Londé.

14. (1721) Mémoires

Colbert de son côté tâchait de lui rendre le change. […] Si bien qu’en faisant un calcul du blé d’un côté, et de sa valeur de l’autre, on voyait tout d’un coup d’oeil combien il devait être revendu. […] M.Colbert de son côté alla trouver Louis auquel il dit la demande du fils, et le refus qu’il lui avait fait. […] Nous faisions eau de tous côtés, et nos pompes étaient dans un perpétuel mouvement. […] Je me jetai à côté, et portant la main sur mon épée, je le regardai : Et de quoi te mêles-tu ?

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »

Merlin, qui parut être le maître des cérémonies, fit mettre Don Quichotte et Dulcinée à côté l’un de l’autre dans des fauteuils si bien dorés, qu’ils paraissaient être d’or effectivement ; Durandar et Balerme furent mis vis-à-vis d’eux dans des sièges moins magnifiques, et Sancho et Montésinos furent mis, celui-ci entre Durandar et Don Quichotte, et Sancho entre Dulcinée et Balerme, et cela, parce que Dulcinée avait absolument voulu se placer entre nos deux aventuriers, et donner la droite à son chevalier. […] Les lois simples et intelligibles étaient interprétées par des chevaliers l’épée au côté, qui suivaient toujours les voies que la raison et l’équité leur suggéraient.

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

L’amour que j’ai pour elle est parvenu à l’excès, et ma raison me fait voir que n’ayant aucun bonheur à espérer de ce côté-là, je dois tâcher de l’oublier par toutes sortes de moyens. […] Elle a été obligée, pour n’être plus importunée de ce côté-là, de déclarer tout haut, qu’elle ne se marierait jamais, et vivrait à son particulier. […] Ils trouvèrent bonne compagnie parce que Jussy avait envoyé quérir ses deux frères et deux de ses amis, et que sa femme avait envoyé quérir de son côté quelques-unes de ses bonnes amies ; de sorte que nous étions déjà quatorze conviés, lorsque d’Ivonne et sa femme entrèrent avec deux de leurs enfants, un garçon et une fille. […] Le petit de Jussy était à côté d’elle, et devait rester à table entre Du Val et son père, de sorte qu’entre cet enfant et sa mère il y avait un couvert qui était celui de Jussy.

17. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Que j’avais de l’honneur et assez d’esprit pour faire un bon choix : qu’on croyait que le vrai moyen de me révolter était de me prescrire des lois, et qu’on avait cru mieux réussir en me laissant tout à fait sur ma bonne foi de ce côté-là. […] Nous allâmes au Plessis sur la route de Fontainebleau, parce qu’il était à propos que je parusse venir de ce côté-là. […] Après avoir dit tout ce qu’il put du côté du monde, il poursuivit du côté de Dieu. […] Je sortis le jour même, et je cherchai Gallouin de tant de côtés, qu’à la fin je le trouvai. […] Enfin il me tourna de tant de côtés que je lui promis tout ce qu’il voulut me faire promettre, et je lui promis sincèrement.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Leur conversation fut interrompue par un bruit de clairons qu’on entendit dans la forêt, et qui attira les yeux de tout le monde du côté du bruit. […] Il était vêtu d’un rouge très vif depuis les pieds jusqu’à la tête ; ses yeux ne paraissaient point, ou paraissaient si petits, qu’on ne pouvait pas les distinguer ; son casque était couvert de plumes rouges, d’où sortaient les deux plus grandes cornes de boeuf qu’on avait pu trouver, et qui jetaient aussi feu et flammes de temps en temps ; ses armes étaient de la couleur de son habit, et il portait une lance d’une grosseur prodigieuse ; le cimeterre qu’il avait à son côté était large de plus de quatre doigts.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Je fis ce qu’elle voulut, et un moment après être sortie, elle revint, et m’ayant dit de revenir le lendemain prendre une lettre qu’elle laisserait pour moi sous la housse du dernier siège de la salle du côté du miroir, elle me fit sortir de son cabinet par l’entresol où couchait sa femme de chambre, qui répondait sur le grand escalier. […] J’appris de tous côtés que partout où elle se trouvait avec sa mère et ses tantes, elle me déchirait, et disait de moi tout ce qu’on peut dire d’un fourbe et d’un très malhonnête homme. […] Il est certain que le bon droit était de leur côté, puisque la Justice a été pour elles ; mais il m’a mille fois dit qu’il n’y avait eu que la faveur qui leur avait fait gagner leur procès.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

Ainsi le comte eut l’esprit en repos de tous côtés, et ne songea plus qu’à rétablir ses forces.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »

Ils le portèrent au château si moulu de coups, qu’il ne pouvait remuer ni pieds ni pattes ; il jetait le sang de tous côtés, et avait la tête fracassée en plusieurs endroits ; de sorte que les chirurgiens qui le visitèrent dirent d’abord que sa vie était en danger.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Don Quichotte et Sancho Pança ne furent pas plutôt seuls dans leur chambre, que notre chevalier visita ses armes de tous côtés, et examina une nouvelle épée que Valerio lui avait donnée à la place de la sienne, qui s’était cassée, comme on a vu, en délivrant Eugénie.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »

Valerio et Sainville de leur côté l’avaient supplié presque à mains jointes de remettre la partie à une autre fois, et d’attendre quelque temps qu’ils fussent en état de le seconder et de l’accompagner.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Heureusement pour elle Don Quichotte et Sancho étaient à l’entrée de la forêt de ce côté-là.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »

Leurs pistolets étant vides, Don Pedro et sa suite, qui ne craignirent plus le feu, fondirent sur eux l’épée à la main ; ils les reçurent en braves gens, et s’étant acculés, ils firent face de tous côtés ; cependant étant enveloppés de six hommes, ils auraient infailliblement succombé, si on ne fût venu à leur secours.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »

Voici pourquoi je lui conseille De dormir, s’il se peut, d’un et d’autre côté.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Lorsqu’ils y arrivèrent ils le trouvèrent éveillé, fort en peine de son épouse qu’il avait envoyé chercher de tous côtés : comme elle s’en était doutée, elle avait concerté sur le chemin avec le duc d’Albuquerque et Dorothée ce qu’ils lui diraient pour ne point le chagriner en lui racontant la mauvaise action de son frère, ce qui aurait encore nui à sa santé, et c’était pour tenir ce petit conseil qu’elle avait empêché le duc d’offrir une place dans son carrosse à la demoiselle française qui lui avait demandé sa protection, comme la civilité semblait le demander ; ainsi étant prêts à répondre, ils lui dirent qu’ils s’étaient amusés à voir le chevalier Sancho en sentinelle, et prêt d’en venir aux coups avec le faux Parafaragaramus.

28. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Il la tourna de tant de côtés qu’il en arracha des larmes, ce qui lui fit redoubler l’ardeur de ses caresses et de ses protestations, de manière qu’il la persuada, et la laissa convaincue de son amour, et outrée contre Sotain. […] On la chercha vainement de tous côtés pendant plus de trois mois, que son mari toujours idolâtre d’elle, furieux et jaloux, resta en vie : enfin ne pouvant plus résister au chagrin de sa perte, ni au désespoir d’être l’objet des railleries publiques, il mourut comme il avait vécu les dix-huit derniers mois de sa vie, dans les agitations d’une fièvre chaude qui l’emporta.

29. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

Pour lors il fit une démarche de son côté, et parut s’appuyer sur une massue effective armée de pointes de fer, telle qu’on peint celle d’Hercule.

30. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Paris n’avait point encore l’obligation à Monsieur Pelletier, depuis ministre d’État, d’avoir fait bâtir ce beau quai, qui va du pont Notre-Dame à la Grève, que sa modestie avait nommé le quai du NordPelletier Quai du Nord…, et que la reconnaissance publique continue à nommer de son nom, pour rendre immortel celui de cet illustre prévôt des marchands ; lorsqu’un cavalier fort bien vêtu, mais dont l’habit, les bottes et le cheval crottés, faisaient voir qu’il venait de loin, se trouva arrêté dans un de ces embarras, qui arrivaient tous les jours au bout de la rue de Gesvres ; et malheureusement pour lui les carrosses venant à la file de tous côtés, il ne pouvait se tourner d’aucun.

31. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Ce n’était que miroirs de tous côtés, lustres éclatants d’or et d’argent, et une musique charmante s’y faisait entendre ; enfin ils croyaient être effectivement dans un palais enchanté, et Sancho n’aurait pas cru sortir de l’enfer si son corps, sa barbe et ses joues n’en avaient porté des marques.

32. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Vous n’avez fait que me prévenir, Monsieur, lui dit-il, car j’allais parler à Madame avec la même sincérité que vous avez fait, et j’aurais ajouté que ce qui me surprend le plus, c’est que les maris espagnols veulent que toute la raison soit de leur côté, et tout le tort de celui des femmes ; cependant s’ils s’examinaient bien, ils verraient que ce n’est que leur amour propre qui les joue en leur persuadant une chose si fausse : je m’explique.

33. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

— Il se trouve ici un fort bon parti, continua la duchesse sans faire semblant d’avoir pris garde à ce que la mère et la fille s’étaient dit ; mais on dit que votre fille a une amourette et qu’un certain homme ou garçon nommé… — Non, non, Madame, interrompit la mère, jour de Dieu, Nicolas a sauté par la fenêtre avant jour sitôt qu’il m’a entendu(e], et personne n’en peut parler, puisque personne ne l’a vu, et que Sanchette couche à mes côtés. — On le sait pourtant, comme vous voyez, dit la duchesse d’Albuquerque. — Oh bien, Madame, répondit la fille en colère, qu’on le sache ou qu’on ne le sache pas, je n’y ai fait aucun mal ; honni soit qui mal y pense, bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.

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