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2. (1721) Mémoires

Je reviens aux ministres. […] J’en reviens à M.  […] J’en reviens à M.  […] J’en reviens à M.  […] Revenons à Crozat.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Pour les autres, ce sont des gens qui sortent dès le matin, et qui ne reviennent que le soir. — Je ferai tout au contraire, reprit Justin, lorsque je serai dans cette ville. […] Il avait dit chez lui qu’il ne reviendrait que le soir, qu’on ne l’attendît pas à dîner. […] Après plus de six mois d’absence Verville revint, et Justin qui le sut, observa de si près sa femme, qu’il apprit qu’elle allait dans la maison en question. […] Il fit partir un homme exprès avec ordre d’aller plus loin, afin qu’il ne se doutât de rien, et ne les rencontrât pas comme il aurait fait s’il était revenu sur ses pas ; après quoi ils partirent. […] Justin qui connaissait le génie de Cléon, accepta ce qu’il lui présentait ; et enfin ils revinrent de compagnie dans leur demeure ordinaire.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Je recevrai ces lettres là-bas ; je les montrerai, j’y répondrai, et reviendrai à Paris. […] Enfin j’en revins, mais n’étant pas d’accord avec moi-même, je me contentai de lui dire que je reviendrais le lendemain, que mon esprit serait plus tranquille. […] Je revins chez ma mère plus pensif que je n’en étais sorti. […] J’en étais revenu, je ne la payai que d’un sourire dédaigneux. […] Je revins à moi, après une faiblesse qui avait succédé à cet accès.

5. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

J’en suis revenu, le Vendredi saint est passé. […] Il avait un peu calmé la nuit, mais ce matin il est revenu meilleur. […] Comme le vent est bon, nous en sommes revenus de bonne heure. […] Il a calmé tout ce matin et le vent est revenu cette après-midi. […] Le cangé est bon, il a emporté ma fièvre, Dieu veuille qu’elle ne revienne pas.

6. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

J’en suis sincèrement revenu, il y a même longtemps. […] Après son premier feu elle revint aux prières, et moi à mes articles. […] Je revins sur le quai de l’École, où je ne trouvai pas un charretier. […] Il revint à Paris, accablé de chagrin d’être revenu sans fruit. […] Elle revint sur ses pas de mon côté, les yeux toujours fixés sur moi.

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Je puis dans peu de temps me faire émanciper, en toucher le revenu, et en disposer comme bon me semblera. […] Je fus saisi au cœur, je tombai pâmé ; et je me vis sur un lit lorsque je revins de ma pâmoison. […] Elle en sortit, et revint chez son oncle sans faire semblant de prendre aucune part à ce qui me regardait. […] Je confiai le tout à un marchand français qui revenait de Cadix à Paris, et qui passait à Madrid. […] On la fit revenir, ils s’embrassèrent encore ; mais comme je craignais pour eux une nouvelle faiblesse, je ne leur donnai pas le temps de se défaire de nouveau.

8. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Ce petit navire est revenu sur nous. […] Je sors de mon thème : j’y reviens. […] Je consens d’y être pendu si j’y reviens. […] Je reviens aux gens de guerre du Mogol. […] Ils revinrent donc.

9. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Il n’était point à Paris lorsque j’y arrivai, et n’y revint qu’environ trois mois après. […] Allez faire un tour et revenez. Je sortis, et quand je revins, plus de trois heures après, je ne la trouvai plus. […] Je revins le lendemain avant elle ; je me cachai lorsque je l’entendis. […] Il dîna en ville, et ne revint que le soir, et donna ordre en entrant qu’on me fît parler à lui sitôt que je serais revenu : ce fut sur les onze heures.

10. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Il y en a un autre uni, mais plus long, et c’est celui par lequel je suis revenu. […] Je reviens à ma version, ou paraphrase. […] Elle a fait tout à fait calmer le vent : peut-être qu’il reviendra bon. […] Je reviens à ceux qui étaient sur le Coche. […] Je reviens à ce gouverneur du fort de Chedabouctou.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Je fis ce qu’elle voulut, et un moment après être sortie, elle revint, et m’ayant dit de revenir le lendemain prendre une lettre qu’elle laisserait pour moi sous la housse du dernier siège de la salle du côté du miroir, elle me fit sortir de son cabinet par l’entresol où couchait sa femme de chambre, qui répondait sur le grand escalier. […] Je ne sais si l’amour propre me fit voir les objets autrement qu’ils n’étaient, mais je crus m’apercevoir qu’elles auraient souhaité me parler ; je ne fis pas semblant de la voir, et je revins chez moi agité de mille différentes pensées. […] La marquise voulait le rappeler, mais Silvie ne fit voir aucun dessein de le retenir ; la marquise ne s’obstina pas à le faire revenir, voyant d’ailleurs que sa présence donnait de la confusion à Silvie, qui était toute défaite. […] Je fus plus de trois heures sans connaissance, et lorsqu’elle me revint, je me trouvai entre deux draps entourée de ma mère, de mes tantes, et de cette perfide qui était restée. […] Je sortis toute baignée de pleurs, sans ouvrir davantage la bouche, et je revins chez moi plus agitée que cette malheureuse ne l’était elle-même.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Il avait fait des voyages fort éloignés, dont il n’était pas revenu plus riche. […] Je partis, et malgré une assez longue absence, je revins plus amoureux encore que je n’étais allé. […] Quand reviendrez-vous ? […] Elle vint pour me voir dès le lendemain que je fus revenu. Je fis dire que je n’y étais pas, et défendis qu’on la laissât jamais entrer si elle revenait.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il revint le lendemain que cette demoiselle était encore sortie. […] Contamine revint le lendemain ; il croyait tout au moins qu’elle allait lui parler, ou lui donner un rendez-vous. […] Il ne fut en effet qu’une demi-heure à revenir. […] Je vous quitte, mais je reviendrai tous les jours apprendre de vos nouvelles, et de celles de votre mère. […] Angélique revenue de son chagrin, les pria de déjeuner chez elle.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

On alla au plus vite le retirer de cette charrette où il était tout étourdi de cette chute ; il en revint, et ce fut pour faire encore un autre coup de désespoir, en se frappant contre la muraille, où il se donna un si grand coup de la tête qu’on le crut mort. […] Quoiqu’il connût bien le ridicule de sa propre conduite, il ne pouvait la réformer, et quelque résolution qu’il fît de changer de manière, il revenait toujours à son penchant. […] Il y attendit le prêtre qui devait y aller, et sitôt qu’il le vit paraître il alla à lui, et lui demanda l’aumône, lui disant qu’il était un pauvre ecclésiastique qui revenait de Rome solliciter inutilement des bulles. […] Après avoir employé deux jours tant à cela, qu’à donner quelques ordres jusqu’à son retour, qu’elle jugeait bien ne devoir pas être fort prompt, elle revint chez Sotain, qui la reçut avec une joie qui ne se peut pas comprendre. […] Sotain revint donc à son naturel ordinaire, et recommença à persécuter sa femme de plus belle, sans rime ni raison.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Ce grand bruit acheva de faire revenir nos chevaliers de l’étourdissement où ils étaient. […] Don Quichotte et Sancho après l’avoir parcourue toute malgré l’obscurité qu’il y faisait, étaient prêts de revenir sur leurs pas lorsqu’ils entendirent une voix qui les appelait. […] Qu’il lui avait tout promis pour éviter la mort présente ; mais que quatre jours après, plusieurs de ces bandits, qui étaient allés chercher des vivres, étaient revenus bien blessés, et qu’il avait appris d’eux, qu’ayant voulu attaquer un carrosse plein de femmes et l’amener, pour avoir les chevaux dont ils manquaient, ils s’étaient battus à deux reprises contre des Français, et un démon sous la figure d’un homme qui leur avait repris le carrosse, ôté Eugénie qu’ils tenaient encore, et tué huit de leurs camarades, et entre autres Don Pedre. […] Et qu’ils auraient exécuté leur résolution dès la veille, s’ils n’avaient pas appris par ceux qui avaient été aux provisions, que le duc d’Albuquerque y était resté avec son monde, joint à cela qu’ayant su, que vous, Monseigneur, y étiez arrivé dès avant-hier avec un gros cortège, ils n’avaient différé leur dessein que jusques à votre départ de l’un ou de l’autre : qu’au reste ils étaient encore vingt-huit hommes, tous gens de sac et de corde, bien résolus, et tellement fermes dans leur résolution, qu’ils avaient envoyé un des leurs vers le fameux Roque, pour lui demander sa jonction, et lui offrir de partager le butin avec lui et ses gens ; mais qu’heureusement celui qui y était allé, était revenu la nuit même leur dire, que Roque avait été vendu et livré à la sainte Hermandad, et tous ses gens dissipés.

16. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Si vous voyez Monsieur Dupuis avant moi, je vous conjure de me recommander à lui, et de l’assurer que je suis revenu son ami autant et plus que je n’étais parti. Des Ronais lui demanda quand il reviendrait ; il répondit que ce serait le plus tôt qu’il pourrait, et sortit. […] Il vint à cette nouvelle, et ne le trouva pas, non plus que trois autres fois qu’il revint, parce que celui-ci ne retourna que le troisième jour. D’où revenez-vous donc depuis si longtemps, lui demanda Des Ronais, en l’embrassant sitôt qu’il le vit ?

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »

Il revint auprès de son écuyer qui criait toujours de toute sa force qu’il était mort. […] Le duc d’Albuquerque sachant que Monsieur de Médoc revenait, alla au-devant de lui. […] Il resta plus de huit jours aveugle, mais peu à peu sa vue lui revint, et sa mâchoire qui se remit lui fit faire une vie de son goût, puisqu’il ne faisait que boire, manger et dormir.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

On a dit ci-dessus que comme le duc de Médoc était parti de chez lui sans dire à la duchesse ni où il allait ni pourquoi il sortait, ne le voyant point revenir le soir, elle s’en enquit ; et quelqu’un de ses domestiques lui ayant dit qu’il était allé chez le comte Valerio, où étaient Don Quichotte et Sancho, elle ne s’en mit pas plus en peine ; mais la journée du lendemain étant passée sans le voir revenir, et sachant d’ailleurs qu’il avait encore envoyé chercher du monde, elle crut que c’était quelque nouveau divertissement qu’il se donnait aux dépens de nos aventuriers, et voulut en avoir sa part. […] Si ces scélérats n’avaient pas été aveuglés, et qu’ils eussent conservé un peu de bon sens, il est constant que nos braves étaient morts, parce qu’il n’y avait rien de si facile que de les égorger ; mais les criminels manquent toujours à quelque chose : ils s’amusèrent à recharger leurs mousquets, et à aider leur camarade, ce qui donna le temps à Don Quichotte de revenir à lui, et à la duchesse celui de reprendre assez ses sens, pour s’apercevoir qu’on était venu à son secours.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

Le seigneur Don Quichotte peut t’assister de ses conseils ; il peut même te favoriser de sa présence, mais je lui défends de te secourir, et même d’approcher de quinze pas de ses armes sous peine de perdre les siennes et d’acquérir ma haine pour toujours : vois, indigne Sancho, quel malheur ton imprudence t’attire ; souviens-toi que l’enchanteur qui garde ta dépouille, n’a point de temps à perdre, parce qu’il faut qu’il aille et revienne du Cathay avant le coucher du soleil ; il est levé, ainsi ton épée ne te servira de rien contre lui ; cours donc dès la pointe du jour à la conquête de tes armes, ou ne te présente jamais devant les braves gens, et renonce à la profession et aux espérances de devenir roi ou empereur de la Chine. […] Don Quichotte, qui avait honte que l’abattement de son écuyer parût à d’autres, se contenta de dire à cet écuyer, qu’ils savaient bien où il était, et qu’on le ramènerait en peu de temps ; et cet homme étant sorti, il revint à Sancho, et lui remit le cœur au ventre le mieux qu’il put, et le fit résoudre enfin à tenter l’aventure. […] L’enchanteur revint à lui, et le jeu lui plaisant, il lui donna de sa peau d’anguille un si grand coup au travers les reins, qu’il le rejeta encore une fois à terre, en frappant sur les fesses que Sancho découvrit pour se lever appuyé sur ses mains ; il lui fit plus de contusions sur cette partie, que le chevalier avait fort potelée et charnue, et en même temps plus de douleur que la dragée ne lui en avait jamais fait.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »

Notre hardi chevalier n’en voulut point démordre, il prit le cheval de celui qui emportait Eugénie, qui était libre, et se saisissant de l’épée de ce scélérat, il se mit après les ravisseurs malgré le duc et Dorothée qui le firent suivre par quatre cavaliers de crainte d’accident ; mais comme il ne suivait que sa tête et ses visions, ceux-ci qui le perdirent bientôt de vue, revinrent sans autre fruit que d’être bien fatigués. […] Il fit prendre Eugénie et l’y fit mettre la première, Gabrielle la suivit, et le mouvement du carrosse agitant la comtesse qui était couchée en travers, la fit revenir à elle ; les signes de vie qu’elle donna calmèrent la douleur de Gabrielle, et ce fut dans ce moment qu’ils arrivèrent à l’hôtellerie où ils criaient tous à pleine tête pour avoir une chambre, et par leur bruit interrompirent la narration de la Française.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Le lendemain le courrier revint, et rapporta que ceux qu’il était allé quérir allaient arriver, excepté la fille et la femme de Sancho qui ne viendraient que deux jours après, parce qu’elles étaient obligées d’aller auparavant à trois lieues de là. […] Oui, il aime à boire, et moi aussi un peu ; mais j’y suis forcée, car lorsqu’il revient au logis, le ventre bien plein et les dents mêlées, nous ne nous entendrions pas l’un l’autre si j’étais à jeun. — Mais ne vous bat-il pas quelquefois ? […] En disant cela il se retira promptement dans sa chambre, où s’étant armé, il descendit à l’écurie, accommoda lui-même son cheval, et sortit dans la résolution de prendre le premier écuyer qu’il trouverait, et de revenir quérir Flanquine, son bagage et de l’argent.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Il revint donc à son écuyer qu’il trouva tout réjoui, non seulement de la fuite de l’enchanteur, qui lui avait laissé l’honneur du combat, mais aussi du recouvrement de son bon cheval et de ses armes. […] Parafaragaramus est comme vous voyez intime ami de Madame la comtesse ; il n’a pu souffrir que vous ne vous acquittassiez pas d’une promesse dont l’honneur devait lui revenir, et c’est assurément pour la venger et vous punir qu’il vous a abandonné à tous les accidents qui vous sont arrivés.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Sancho fut rapporté plus mort que vif ; et après avoir demeuré quelque temps sur le fourgon, il revint à lui, et son premier soin fut de chercher son argent. […] Altisidore, qui parut revenir dans ce moment, regarda Don Quichotte avec fureur, et Sancho d’un air tout attendri ; elle lui tendit la main, et il la prit sans façon de la sienne et la baisa.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

Le lieutenant revint trois jours après, et fit voir au duc les informations et les interrogatoires des bandits ; le duc les trouva comme il l’avait souhaité, et les communiqua à Valerio, qui eut lieu d’en être satisfait.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »

Par exemple ; mon cher maître, étiez-vous sur votre cheval quand Parafaragaramus vous l’a pris, et vous l’a renvoyé dans la poche d’un nain chez Basile, où vous fûtes obligé de revenir à pied ?

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »

Ils revinrent tous deux l’un sur l’autre en portant la main sur la garde de leurs épées ; mais tous deux furent également surpris de ne pouvoir pas la tirer du fourreau.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Il revint au même endroit où il avait laissé Deshayes qu’il trouva nageant dans son sang ; il l’étancha le mieux qu’il put, et à force d’appeler au secours, il fut entendu de l’hôtellerie, et ceux qui y allèrent l’y portèrent, lorsqu’il fut reconnu par Silvie qui en sortait et qui suivait le duc d’Albuquerque pour aller au château du comte Valerio.

28. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

Du Chirou, après quelque temps d’incertitude, se mit à la raison, et se résolut à partir pour la France sitôt que ses forces seraient revenues.

29. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

S’il n’en fût pas revenu si promptement les peines de l’enfer auraient été bornées là ; mais ayant tout à fait repris ses sens et sa connaissance par un grand verre de vin qu’on lui fit boire, on acheva la cérémonie.

30. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Je t’aime trop pour rendre ton déshonneur public ; retourne-t’en te désarmer, et reviens sur tes pas, comme si tu te promenais, rejoindre la compagnie que j’ai rassemblée proche d’ici.

31. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Il était allé chercher l’officier, pour se désaltérer suivant sa coutume, et pour jaser avec lui ; mais ne l’ayant pas trouvé, il revint en peu de temps, et rentra tout doucement de peur d’interrompre son maître qui parlait, et que toute la compagnie écoutait avec beaucoup d’attention.

32. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

A une vision si agréable Sancho revint à lui, et dit qu’on n’avait qu’à travailler, puisque la boutique était ouverte ; qu’il ne branlerait pas puisqu’il ne pouvait pas branler, et qu’il tâcherait de se taire.

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