Je ne sais si elle est cause du mauvais temps que nous avons eu. […] Le vent n’est ni bon ni mauvais, mais il est bien faible. […] Très mauvais commencement d’année. […] Ce navire est le plus mauvais voilier de l’escadre. […] Martin, qui ne m’en a point su mauvais gré.
Je ne crois pas en avoir jamais passé une si mauvaise pour le corps, mais le vent qui est bon me console de tout. […] Ce n’était pas effectivement des querelles, mais des semences qui dans la suite auraient pu produire quelque mauvais fruit. […] Je ne sais si cette éclipse nous a amené le mauvais temps que nous avons eu toute la journée et qui dure encore. […] Le vent est venu ce soir, pas mauvais mais bien faible. […] C’est le seul endroit qui nous reste à craindre pour le mauvais temps.
Dieu veuille que je sois mauvais prophète, mais je prévois que Québec et le Canada seront bientôt anglicanisés. […] Mais après avoir dit ses bonnes qualités, il est juste de dire les mauvaises. […] Cependant il est vrai qu’il avait de mauvaises qualités. […] En effet nous épousons toutes les mauvaises coutumes des nations étrangères, mais nous ne savons point imiter ni leurs vertus, ni leurs exemples ; en un mot nous en rebutons le bon, et prenons le mauvais. […] Dieu veuille que je sois mauvais prophète !
Cela commence à sentir mauvais. […] Je tonde là-dessus le bon ou le mauvais usage que nous faisons, ou que nous pouvons faire, de la grâce. […] Je n’ai point dit le reste par aucun mauvais principe, puisque je ne le crois pas. […] Nos matelots disent que c’est mauvais signe. […] Hurtain, crainte de lui donner de mauvais pressentiments sur sa maladie.
Je dis encore plus, c’est que certainement le crime est plus grand devant Dieu pour eux que pour elles, et je me fonde en cela sur ce que tout au moins une femme ne fait que peu ou point de scandale par le secret qu’elle tâche de garder dans ses intrigues, et qu’eux y vont tête levée, et qu’ainsi outre le scandale public qu’ils causent, ils donnent à la jeunesse un mauvais exemple. C’est peu à mon sens pour leur justification, que de dire que la mauvaise conduite d’une femme attire après elle plus de désordres que celle d’un homme, parce que, disent-ils, une femme qui reçoit entre ses bras un autre que son mari, met dans sa famille des héritiers qui ne lui sont de rien, et qu’ainsi outre le crime d’infidélité, elle fait encore un vol. […] Si vous avez eu le malheur de trouver une mauvaise tête, cela ne mérite pas d’en faire une thèse générale. — Ce n’est pas à vous à parler des femmes. […] — Vous faites là une mauvaise application de l’Ecriture Sainte, lui dit encore le curé. — Oh pardi, lui dit le chevalier en se levant, c’est dommage que vous ne soyez pas femme, vous contestez toujours sans pouvoir vous taire ; et en même temps il sortit de la salle avec un air de dépit et de colère, qui fit rire tout le monde autant et plus que ce qu’il avait dit.
Sancho qui n’en pouvait plus, et qui se repentait d’avoir voulu faire une mauvaise action, convenait par son silence que son maître avait raison, et contre son ordinaire n’osait ouvrir la bouche. […] — Madame, répondit Don Quichotte avec un air froid à glacer, et d’un ton tout magistral, si Altisidore avait été bien sage dans son cœur, les enchanteurs qui l’ont maltraitée auraient été ses défenseurs, et non pas ses bourreaux ; elle n’a que ce qu’elle mérite, et elle a tort de me demander vengeance d’eux, puisque j’aurais fait moi-même ce qu’ils ont fait ; Dieu bénit les bonnes intentions et punit toujours les mauvaises ; permettez-moi de ne vous en pas dire davantage ; elle peut s’expliquer elle-même. Notre chevalier passa outre après ce discours avec son triste écuyer, qui crut tout de bon qu’Altisidore avait eu le même sort que lui, dans la pensée qu’elle avait eu la même mauvaise intention. […] Son maître le laissa ; et comme il avait passé une fort mauvaise nuit après avoir bien mangé et bien bu, il se mit dans son lit et s’endormit aussi tranquillement que s’il ne lui fut rien arrivé.
Mais si je les accepte, j’appréhende de me faire auprès de vous une mauvaise réputation. […] Il admira l’invention, et s’en servit le même jour, pour aller dire adieu à sa maîtresse, dont le mari jaloux avait découvert une partie de l’intrigue, et pensé faire un mauvais parti, depuis peu de temps, à l’un et à l’autre. […] Le beau-père cita tous les mauvais traitements du gendre à sa femme, il les peignait de toutes les couleurs les plus touchantes. […] Je vous avais promis de souffrir jusqu’à votre retour tous les mauvais traitements de mon père ; depuis plus de deux mois qu’il sait que vous n’êtes point à Paris, il les a redoublés. […] Il s’est réservé la connaissance du secret des cœurs, et c’est à vous à voir ce qui se passe dans le vôtre, et à faire pénitence de votre mauvaise intention.
Il fut en un moment tout couvert de son sang, et le chirurgien qui fut appelé pour le panser eut une très mauvaise opinion de sa blessure ; on le mit au lit toujours gardé à vue, et lui toujours prévenu de la mort de sa femme, fit en sorte en se tourmentant de défaire les ligatures de sa tête, et ne voulut jamais qu’on y remît la main qu’après qu’on lui eut dit que sa femme se portait mieux. […] La fille qui avait supporté sans murmurer tous les mauvais traitements de son mari, n’eut pas tant de patience sur le chapitre de sa mère, et ne put se passer de la défendre, et ce brutal se voyant contredit en vint jusques à la frapper. […] Sa femme, dont la patience était épuisée, lui ayant répondu contre sa coutume avec assez de liberté, il la frappa, et sans Julia il aurait poussé plus loin ses mauvais traitements. […] Le cavalier n’en demanda pas davantage pour cette fois-là, espérant que le temps ferait le reste ; mais il se trompa, il avait à faire à une femme à qui la mauvaise conduite de son mari ne donnait aucun privilège ; elle pouvait bien être rebutée de ses manières, et ne le regarder qu’avec indifférence, et même avec horreur ; mais elle avait trop de vertu pour se venger de ses soupçons autrement qu’en les méprisant. […] La fausse Italienne avait résolu de faire une querelle en l’air à un domestique ancien que Sotain aimait, afin de se faire un prétexte de sortir de chez lui sans lui dire adieu et sans qu’il en put savoir mauvais gré à sa femme.
Point d’imprécations contre cet enchanteur, répondit Don Quichotte, ne te déferas-tu jamais de la mauvaise habitude où tu es de maudire les personnes dont tu n’as pas sujet de te plaindre ? […] S’ils se persuadèrent follement que l’eau avait changé leurs cœurs, elle ne laissa pas de produire réellement un fort mauvais effet, en leur causant une pleurésie dont ils ne tardèrent guère à sentir les atteintes ; car à peine se furent-ils remis en chemin, que Sancho se plaignit d’un grand mal de côté. — Tu n’en dois pas être surpris, ami Sancho, lui dit Don Quichotte, il est impossible que cette eau merveilleuse change la disposition du cœur sans que le corps s’en ressente ; j’ai comme toi des douleurs au côté, et de plus un très grand mal de tête, qui ne fait qu’augmenter de moment en moment. — Pour moi, répondit Sancho, je crois que l’eau ne me vaut rien, et que si j’avais bu autant de vin, je serais à présent plus gai qu’un pinson.
Ils convenaient encore qu’il y en avait plusieurs en France qui faisaient un mauvais usage de cette confiance, que même le nombre n’en était pas petit ; mais ils ajoutèrent que généralement parlant il n’était pas plus grand qu’en Espagne, parce que l’infidélité des femmes provenait plutôt du dépit et des chagrins, que des soupçons mal fondés de leurs époux leur donnaient, que d’aucun penchant à l’infidélité. […] Ils dirent qu’il était vrai qu’on ne voyait point de Français s’empoisonner, se poignarder, ou se pendre, pour avoir eu le malheur de n’avoir pas épousé une vestale, et que sauf le respect de tous les Espagnols en général, et des Portugais en particulier, ils regardaient comme des fous ceux qui étaient assez sots et assez malheureux pour en venir à ces extrémités ; que la manière de France sur un pareil sujet était sans doute plus raisonnable, puisque c’est être en effet extravagant, que de se punir des péchés d’autrui, et qu’à le bien prendre la mauvaise conduite d’une femme ne devait être imputée au mari qu’autant qu’il la souffrait sans y mettre ordre lorsqu’il le devait et autant qu’il le pouvait ; que du reste un homme n’en devait pas être regardé comme moins honnête, quoiqu’il eût une femme libertine, pourvu qu’il eût fait en homme d’honneur ce qu’il devait pour la ranger à la raison, pour sauver les apparences, et pour éviter l’éclat et le scandale, dont tout ce contrecoup et la honte retombait sur lui, lorsqu’il faisait le moindre faux pas.
Il ne se souvenait plus des mauvais traitements qu’il venait de recevoir ; il mangeait et buvait mieux que jamais. et le trésor qu’il possédait lui mettant le cœur en joie, il en dit des meilleures ; mais Don Quichotte ne lui permit pas de s’étendre. […] On ne se ravissait point l’un à l’autre le fruit de son travail et de son industrie ; les maisons des particuliers étaient propres, mais modestes ; on n’y voyait rien qui choquât les bonnes mœurs ; les palais étaient magnifiques, et d’une architecture achevée ; mais on n’y voyait point de ces sculptures ou de ces peintures infâmes, qui par leur nudité bannissent la pudeur et soulèvent les sens ; leur magnificence n’approchait point de celle des églises et des temples ; Dieu était le mieux logé, contre la mauvaise coutume de notre siècle, où l’on place les hommes dans de vastes enceintes qui ont épuisé la nature et l’art, pendant que Dieu n’est placé que dans un simple petit réduit.
Comme je n’ai interrompu le récit d’aucune, n’ayant voulu laisser au lecteur aucune impatience de trouver la fin d’un récit, après en avoir vu le commencement, il y a eu des gens qui ont trouvé mauvais que j’aie reculé la justification de Silvie, jusques à ce que Dupuis racontât ses aventures. […] Ce mauvais usage est venu des provinces, où un simple bourgeois qui n’aura qu’une chaumière, en fera, à l’exemple de la pauvre noblesse, autant de noms différents qu’il aura d’enfants : et ces noms, qui dans leur enfance, ne sont que des sobriquets, par la suite des temps deviennent des noms usités, qui font oublier celui du père.
Si vous m’aimiez encore, ce ne serait plus qu’un amour de bienséance, qui ne tiendrait pas contre les mauvais traitements de votre père, et [contre] la beauté d’une autre épouse qui vous serait offerte. […] Je la quitte pourtant sans vous en savoir mauvais gré : je sais que vous y êtes contrainte. […] Bien loin de lui savoir mauvais gré de toutes ces précautions, je l’en remerciai. […] Votre fille est ici proche, lui dis-je, elle vous entend, et fait bien de ne pas venir chercher de mauvais traitements. […] Cela aurait continué jusques après ses couches, sans le malheur qui arriva, dont mon imprudence fut cause, qui lui a coûté la vie, qui cause le désespoir où je suis, et qui outre cela, donne de moi de si mauvaises impressions dans le monde.
Lorsqu’ils y arrivèrent ils le trouvèrent éveillé, fort en peine de son épouse qu’il avait envoyé chercher de tous côtés : comme elle s’en était doutée, elle avait concerté sur le chemin avec le duc d’Albuquerque et Dorothée ce qu’ils lui diraient pour ne point le chagriner en lui racontant la mauvaise action de son frère, ce qui aurait encore nui à sa santé, et c’était pour tenir ce petit conseil qu’elle avait empêché le duc d’offrir une place dans son carrosse à la demoiselle française qui lui avait demandé sa protection, comme la civilité semblait le demander ; ainsi étant prêts à répondre, ils lui dirent qu’ils s’étaient amusés à voir le chevalier Sancho en sentinelle, et prêt d’en venir aux coups avec le faux Parafaragaramus. […] Elle ignorait la part que le frère du comte avait dans ce qui était arrivé : c’est ce qui fit qu’elle s’emporta un peu contre la mauvaise police d’Espagne pour la sûreté publique ; à cela près elle plut à tout le monde ; on parla des gens avec qui elle était ; on la pria de dire par quelle aventure tant de Français se trouvaient en Espagne en même temps.
Elle nous mit dans la même chambre ; nous y allumâmes du feu pour nous sécher, et y passer la nuit et le mauvais temps. […] reprit l’affligée, une honnête femme peut-elle parler comme vous faites, et songer à faire une infidélité à son mari, et l’imiter dans sa mauvaise conduite ? […] Et que nous nous abaissons jusqu’à n’avoir point d’autre volonté que la sienne, et à souffrir même ses mauvaises humeurs ? […] Surtout ne lui faites aucun reproche, ne lui montrez ni mépris ni mauvais visage ; cela le dégoûterait encore, et l’éloignerait davantage de vous. […] Elle m’a rendu tout à fait honnête homme ; et je lui ai l’obligation de m’avoir absolument retiré des mauvaises compagnies.
Il avait eu assez de mauvaise gloire pour se vanter de m’avoir traité du haut en bas, sans que je lui eusse osé rien dire. […] On m’en parla ; je convins de tout, et dis que je n’avais pas cru devoir défendre une mauvaise cause, et que je ne m’en ferais jamais d’honneur. […] Mais poursuivis-je, une affaire comme celle-là, si elle était sue, pourrait avoir de mauvaises suites, et vous brouiller avec la Justice. […] Je me contentai de lui dire que je l’abandonnais à son mauvais sort, et que tôt ou tard un bourreau me ferait justice de ses perfidies, et je sortis. […] Tout ce que je puis vous recommander c’est de ne suivre point les mauvais conseils qu’elle pourra vous donner.
Il faut encore qu’il soit bon ménager ; celui qui dépense prudemment ne fait point de mauvaise emplette ; mais ceux qui achètent ce dont ils n’ont que faire sont souvent obligés de vendre celles dont ils ont besoin.
Le comte demeura comme frappé de la foudre à ce discours ; mais le duc sut si bien le tourner et le convaincre, qu’il lui rendit sa tranquillité d’esprit, à la confusion près, d’être d’un sang qui avait pu produire de si mauvais garnements.
Que maudit sois-tu de Dieu et de ses saints, malheureux instrument, dit-il en le cassant sur une roche de toute sa force, arme de l’invention du démon et de ses mauvais anges.
Elle descendit enfin à ses cris, et trouva un équipage assez grand, composé d’un carrosse fort magnifique, à quatre chevaux, et dans lequel il y avait un homme fort bien vêtu, une femme parfaitement bien mise, fort jeune et fort belle, deux autres femmes assez propres, mais en mauvais ordre, et cinq ou six cavaliers bien montés, et le tout fort étonné et en confusion.
Sitôt que nous fûmes seules, à ce que je croyais, elle commença par me plaindre du mauvais choix que je faisais des gens que j’honorais de ma confiance et de mon amour. […] Il n’en est pas de même de ceux qui comme Deshayes et moi ont franchi les bornes de l’honneur et de l’innocence ; un crime leur en fait faire un autre, et l’intérêt réciproque qu’ils ont à se ménager fait qu’ils épousent aveuglément leurs passions mutuelles, et que toutes leurs mauvaises actions leur deviennent communes.
Elles étaient si pleines d’honnêtetés pour lui, et d’assu- j rance de service pour le marquis qu’il protégeait, que la marquise, à qui il les communiqua, n’eut plus d’inquiétude de ce qui pouvait arriver à son époux, et ne craignit plus que les mauvais traitements que le vice-roi de Naples pouvait lui faire ; mais elle en fut délivrée par des lettres qu’elle reçut de lui, et d’autres que la duchesse reçut de son frère, qui leur apprit que le marquis était libre sur sa parole, et s’embarquerait à la première occasion commode pour se rendre à Madrid, où les ordres du Conseil l’appelaient, et où il achèverait de se justifier de ce dont on l’accusait.
Cela étant, ajouta Des Frans, ne trouvez pas mauvais que je ne sois point aujourd’hui des vôtres à dîner, ni peut-être encore à souper.
Qu’il avouait que les pères et mères étaient coupables de la mauvaise conduite de leurs enfants, lorsqu’ils forçaient leur inclination, soit pour le mariage, soit pour le convent. […] J’ai mille fois admiré la complaisance que vous aviez pour lui, et la vertu avec laquelle vous supportiez ses mauvaises humeurs. […] Je l’ai toujours regardé comme mon mari ; sur ce pied-là je pardonne à ses mauvaises humeurs, et veux en agir avec lui comme si j’étais en effet sa femme ; parce que je la serai quand il voudra.
Les chemins sont sûrs, et mon équipage est assez grand pour me garantir de toute mauvaise aventure ; gardez cette bague pour l’amour de moi, je vous la donne.
Il conta son combat, et l’enchantement de son épée, dont il n’avait pas pu jouir pour fendre le discourtois chevalier aux armes noires ; et comme on fit semblant de ne pas le croire, il montra son épée pour en convaincre ses auditeurs ; mais ce fut un mauvais témoin pour lui, parce qu’elle se tira du fourreau sans aucun effort.
Justin le crut, ou fit semblant de le croire, et sans se hausser ni se baisser, il n’en fit pas plus mauvais visage à sa femme, et se contenta de la prier de n’entretenir plus de commerce avec Verville, et de cesser de le voir.
Le sage Merlin qui a vu le mauvais usage que ce méchant faisait de mon argent le lui a ôté, et vient de me le rendre, et je vous le donne.
Elle la prit en tremblant, comme si elle avait fait une mauvaise action, et étant seule, elle la lut et y trouva ces paroles. […] Je suis déshonorée, je ne me consolerai jamais de la mauvaise opinion que Madame de Cologny a pour moi.
Les vers n’en valent rien, mais l’air n’est pas mauvais, et cadre assez aux paroles.