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2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Je priai mon ami d’y aller ou d’y envoyer. […] Nous envoyâmes donc ce laquais, qui fut un des miens que je connaissais pour habile. […] N’envoyez ici que des laquais bien instruits, et toujours une lettre dévote, parce que je suis obligée de les faire voir à la Supérieure. […] Je me sers de cet argent pour vous envoyer un exprès qui je suis sûre vous donnera celle-ci en main propre. […] J’envoyai mon courrier que j’avais amené avec moi avertir sa sœur que j’étais arrivé.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

J’envoyai encore quérir à déjeuner, et je la fis manger avec moi, quelque difficulté qu’elle en fît. […] J’envoyai chercher à déjeuner, et surtout de bon vin, parce que je voulais mettre cet ecclésiastique de bonne humeur ; après cela je l’envoyai quérir. […] Je la prierai de m’envoyer quérir le jour même au soir pour quelque partie de promenade hors de Paris. […] Il faut, dit-elle, que nous y soyons vous et moi avant qu’elle y vienne, puisqu’il faut que nous l’envoyions quérir. […] Elle me pria de l’envoyer quérir.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

Les dix-sept bandits qui avaient été tués dedans et dehors la forêt, furent par provision envoyés sur les roues en attendant que le reste leur fût envoyé pour compagnie. […] Pour ne plus parler d’objets si affreux, justice fut faite d’eux tous, et ils furent envoyés border les grands chemins, excepté celui à qui le duc de Médoc avait promis la vie, et à qui non seulement il donna la liberté, mais encore une somme d’argent suffisante pour le conduire hors d’Espagne, et mener ailleurs un train de vie plus honnête ; on l’avait mis exprès dans un endroit d’où il lui fut facile de se sauver, et on dressa un procès-verbal de son évasion pour la décharge du geôlier et des autres qui pouvaient en être inquiétés. […] Les informations furent envoyées en Cour, où les sentences furent depuis confirmées.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Je les priai même d’envoyer un certificat de mort, et un extrait de sépulture. […] Je lui envoyai le paquet qui était pour mon frère, afin qu’elle en usât comme elle le jugerait à propos. […] Mes parents cessèrent de m’envoyer de l’argent, mais je n’en avais pas besoin ; au contraire, j’en avais plus qu’il ne m’en fallait. […] Elle leur promit de leur envoyer un laquais pour les conduire chez elle s’ils voulaient venir, et les laissa ensuite faire tant de réflexions qu’ils en voulurent faire. […] Ils trouvèrent bonne compagnie parce que Jussy avait envoyé quérir ses deux frères et deux de ses amis, et que sa femme avait envoyé quérir de son côté quelques-unes de ses bonnes amies ; de sorte que nous étions déjà quatorze conviés, lorsque d’Ivonne et sa femme entrèrent avec deux de leurs enfants, un garçon et une fille.

6. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

J’ai un paquet de lettres : je vous les envoie, et vous supplie de les faire tenir. […] Le commandeur n’avait pas voulu que j’y allasse, et l’avait envoyé porter par son valet de chambre. […] Bergier, qui m’y envoyait, et le sieur de La Vallière, qui en était cause. […] J’ai ordre de garder l’original jusqu’à nouvel ordre, et d’en envoyer copie au commissaire. […] Elle y envoya huit vaisseaux bien armés, et deux mille hommes de débarquement.

7. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Ce n’est point à moi à trouver à redire aux navires que la Compagnie envoie aux Indes mais il me semble qu’il eût été de son honneur et de son intérêt de n’y envoyer que des vaisseaux bons voiliers. […] Nous lui criâmes d’envoyer à bord sa chaloupe, il répondit qu’il allait l’envoyer, mais n’en faisant rien nous lui tirâmes notre bordée de canon. […] Les boulets de 18 livres de balle[s] qu’il nous a envoyés nous ont percé de part en part. […] Dieu nous envoie quelque Anglais qui nous charge, de bons ballots j’entends, non pas de coups. […] Le Mogol pour le remettre dans le devoir y envoya un général avec une fort belle armée.

8. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

On a envoyé les chaloupes armées pour le prendre. […] M.du Quesne y a envoyé trois chaloupes. […] Et, en effet, c’est de là qu’on envoie les marchandises à Pondichéry. […] Ils la prièrent d’envoyer chercher ses enfants. […] J’ai encore envoyé un mémoire exact & étendu sur ce sujet.

9. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Je ne sais pas où Dupuis l’apprit, puisque je n’en avais rien dit à sa fille, et qu’elle ne le sut que lorsqu’il l’envoya chez moi. […] En effet, il envoya chercher un sergent, qu’il connaissait pour être des bons amis de cette fille. […] Je lui renvoyai ses lettres sans avoir vu que celle de ce Gauthier, et lui envoyai aussi ce que je venais d’écrire. […] Elle ne m’a rien envoyé, je ne lui redemande rien, si ce n’est qu’elle me laisse en repos. […] J’enverrai demain quérir le mari et la femme pour dîner ici.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

L’élu était trop en colère pour venir lui-même, il envoya un laquais chercher ses papiers. […] On m’envoya ses commissions que je lui donnai moi-même. […] Elle envoya prier Monsieur de Villeblain de venir chez elle. […] Il ne faut, dit-elle, que l’envoyer chercher, vous l’entendrez parler lui-même. […] Je vous envoie de quoi vous y remettre.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Le duc de Médoc étant instruit de tout rêva quelque temps, après quoi prenant la parole il leur dit qu’on ne voyait pas qu’on dût faire aucun mystère de l’aventure à Valerio ; qu’il convenait que le comte étant honnête homme, l’infâme personnage que ses frères y avaient joué lui ferait beaucoup de peine ; mais aussi qu’il en serait bientôt consolé, surtout lorsqu’on lui ferait comprendre que c’était un bonheur pour lui que tous deux y fussent restés, et qu’ils eussent péri par la main de la justice divine qui laissait le champ libre à mettre leur réputation à couvert devant les hommes, que pour cela il fallait absolument nettoyer la forêt des bandits qui désolaient le pays, et les faire tous périr de quelque manière que ce fût, et que cet article regardant ses devoirs, il s’en chargeait ; ajoutant que si on pouvait en prendre quelqu’un en vie, il fallait les remettre entre les mains du lieutenant, qu’il les enverrait avec Pedraria sécher sur les grands chemins, et qu’il se chargeait encore de faire supprimer des informations tout ce qui chargeait Octavio et Don Pedre pour sauver leur mémoire d’infamie, et de faire substituer à la place de ce qui serait supprimé un aveu des criminels qui les auraient assassinés eux-mêmes sans les connaître, ce qui ne tournerait nullement à la honte de Valerio, qui jouirait tranquillement de leurs biens sans appréhender que le fisc y mît la main. […] Le duc ne manqua pas d’envoyer le lendemain chercher le lieutenant avec ordre d’amener main-forte ; il envoya encore quérir plusieurs gens de justice pour voir tout d’un coup la fin de l’aventure.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Lorsqu’ils y arrivèrent ils le trouvèrent éveillé, fort en peine de son épouse qu’il avait envoyé chercher de tous côtés : comme elle s’en était doutée, elle avait concerté sur le chemin avec le duc d’Albuquerque et Dorothée ce qu’ils lui diraient pour ne point le chagriner en lui racontant la mauvaise action de son frère, ce qui aurait encore nui à sa santé, et c’était pour tenir ce petit conseil qu’elle avait empêché le duc d’offrir une place dans son carrosse à la demoiselle française qui lui avait demandé sa protection, comme la civilité semblait le demander ; ainsi étant prêts à répondre, ils lui dirent qu’ils s’étaient amusés à voir le chevalier Sancho en sentinelle, et prêt d’en venir aux coups avec le faux Parafaragaramus. […] Cette dame y avait pourvu en entrant chez elle : elle avait ordonné à son officier de donner des chambres propres aux dames et aux hommes, et avait envoyé chercher le chirurgien qui avait soin de son époux pour visiter les blessures de Deshayes et de Sainville ; si bien que lorsqu’elle y retourna le chirurgien était à travailler. […] Valerio l’envoya chercher, et on le ramena fort tard sans qu’il eût rien trouvé de ce qu’il avait cherché.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il envoya la garde en ville sous quelque prétexte, et parla à la mère d’Angélique. […] À peine fut-il jour qu’elle envoya son laquais lui chercher un carrosse propre, et écrivit ce billet à votre commère. […] Elles eurent encore après le dîner une fort longue conversation, où elle apprit qu’Angélique était née bien demoiselle : elle envoya chez Monsieur Dupuis s’en informer. […] Elle le laissa achever sans l’interrompre : l’état où il était lui faisait pitié ; elle le consola elle-même, et l’envoya reposer. […] Elle avait envoyé savoir en s’habillant, dans quel état il se trouvait.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Dans ce dessein le duc avait envoyé quérir le curé du village de Don Quichotte, le bachelier Samson Carasco, le barbier, la nièce et la gouvernante ; ils étaient tous venus, et avaient amené avec eux ce jeune officier neveu du curé, qui était chez son oncle lorsque nos aventuriers étaient partis de leur village, et qui s’y trouva encore quand on alla les prier de venir à la Ribeyra. […] Le hasard voulut que Ginès de Passamont, autrement Ginesille de Parapilla, ce fameux filou que Don Quichotte avait délivré des galères, avait été surpris en vol dans le château de Médoc, où on l’avait retenu, et on en avait averti le duc, qui avait envoyé ordre de le retenir jusqu’à son retour, étant bien persuadé qu’il lui serait utile dans ses desseins. Par le moyen du curé et de Samson Carasco, le duc avait découvert l’endroit où demeurait pour lors Alonza Lorenço, que Don Quichotte, sans lui avoir jamais parlé, avait fait dame de ses pensées, et maîtresse de son cœur, et qu’il avait rendue fameuse sous le nom de Dulcinée du Toboso, qu’il lui avait donné ; on l’avait envoyé quérir, et elle était venue avec son mari, qui, quoique assez fâcheux, n’était pas néanmoins fâché de trouver occasion de rire. […] Le duc et les autres voyant bien que la morale ne regardait qu’eux, avouèrent qu’au commencement ils l’avaient regardé comme un fou sans espérance de retour, mais qu’ensuite ayant eu de l’estime pour son esprit, et de l’admiration pour sa bravoure, cela avait attiré leur pitié, et que c’était pour lui faire prendre tout un autre train de vie qu’ils avaient imaginé ce qu’ils allaient exécuter, et que ce n’était qu’à ce dessein qu’ils l’avaient envoyé quérir lui, sa nièce, sa gouvernante et les autres ; et leur donnèrent parole à tous de ne se plus divertir de lui sitôt que ce qu’ils avaient concerté aurait été exécuté ; mais qu’il n’en était pas ainsi de Sancho, à qui bien loin de faire aucun quartier, on était au contraire fortement résolu de faire payer tant l’argent qu’il avait, que celui qu’on lui destinait encore.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

On jugea à propos de laisser passer encore un jour ou deux avant que de prévenir Don Quichotte et Sancho sur l’arrivée de leur curé, du neveu, de la nièce et de la gouvernante de Don Quichotte, du bachelier Samson Carasco, et de Thomas Cecial le barbier, parce que tous voulaient se donner le plaisir de voir ensemble ce spectacle, et particulièrement la réception que Sancho ferait à sa femme, qu’on avait envoyé quérir avec sa fille. […] Je l’ai envoyée filer, et à cause de cela elle jette foudres à poignée et écume comme un lion. […] Eh bien, Madame, me voilà venue, dit-elle à la duchesse ; je vous aurais apporté un présent si le gland avait été mûr, mais la saison n’est pas assez avancée : car à tous seigneurs tous honneurs. — Je vous en rends grâces, répondit la duchesse en riant ; Monsieur le duc vous a envoyé chercher, poursuivit-elle, pour participer à la fortune du seigneur Sancho qui est à présent fort riche. […] Bien loin de se taire, la mère et la fille commencèrent à lui chanter goguette, et à lui reprocher tous ses péchés, et ramassant des pierres, lui en envoyèrent une grêle.

16. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Ce n’est qu’à cette condition-là qu’on m’a laissé venir ; et je ne veux rester ici qu’autant de temps qu’il m’en faut pour changer de linge et d’habit, et faire prendre ma mesure ; c’est pourquoi je vous supplie d’envoyer chercher votre tailleur. […] Il est venu ici quatre fois pour vous voir ; je viens de l’envoyer avertir que vous êtes ici, et je ne doute pas qu’il ne vienne. […] Le tailleur qu’on avait envoyé quérir, et qui arriva dans le moment, les empêcha de poursuivre.

17. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Pour l’entière réconciliation, Sophie envoya chercher à déjeuner. […] Envoyez chercher un notaire, je vais signer un contrat. […] Et ne peux-tu pas l’envoyer quérir, repris-je ? […] On l’envoya quérir. […] Elle envoya une fille s’en informer.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

L’intérêt qu’il prenait dans la santé de Silvie ne lui permettait pas de demeurer longtemps sans en apprendre des nouvelles, et c’était lui qui envoyait l’hôtesse s’en informer régulièrement deux fois par jour. […] Il avait, comme j’ai dit, envoyé deux fois par jour savoir de ses nouvelles, et l’assiduité de l’hôtesse avait comme j’ai encore dit, donné du soupçon.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Et qu’ils auraient exécuté leur résolution dès la veille, s’ils n’avaient pas appris par ceux qui avaient été aux provisions, que le duc d’Albuquerque y était resté avec son monde, joint à cela qu’ayant su, que vous, Monseigneur, y étiez arrivé dès avant-hier avec un gros cortège, ils n’avaient différé leur dessein que jusques à votre départ de l’un ou de l’autre : qu’au reste ils étaient encore vingt-huit hommes, tous gens de sac et de corde, bien résolus, et tellement fermes dans leur résolution, qu’ils avaient envoyé un des leurs vers le fameux Roque, pour lui demander sa jonction, et lui offrir de partager le butin avec lui et ses gens ; mais qu’heureusement celui qui y était allé, était revenu la nuit même leur dire, que Roque avait été vendu et livré à la sainte Hermandad, et tous ses gens dissipés. […] La longue traite qu’ils avaient faite pour se sauver, et le sang qu’ils avaient perdu ayant tout à fait épuisé leurs forces, ils furent pris vifs et remis entre les mains des gens du lieutenant, qui, avec du vin leur raffermirent le cœur, et après cela les firent porter dans une charrette, qu’on envoya quérir à la même prison où était Pedraria.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

J’ai métamorphosé en une vilaine et puante paysanne la princesse Dulcinée du Toboso, et l’ai mise à la garde du sage Merlin dans la caverne de Montésinos, où je vais deux fois la semaine lui donner régulièrement vingt coups d’étrivières, parce que ce n’est qu’une gredine qui n’a pas de quoi payer sa dépense, et que ce Don Quichotte son chevalier ne lui envoie pas un sol. […] Ce que le spectre voyant, il en redoubla son ris effroyable, en leur disant qu’ils étaient des chevaliers de promenade, des chevaliers de bouteille, des chevaliers de franche-lippée, en un mot des bâtards de l’Ordre, et qu’assurément Pluton s’était moqué de lui de l’envoyer combattre contre des gens qui n’avaient pas seulement une épée à eux deux ; et après cela il leur tourna le dos, et regagna la forêt, en criant qu’il allait de ce pas redoubler la dose sur Dulcinée pour dissiper son chagrin.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »

Alors les autres assistants s’armèrent de ce qu’ils purent trouver ; les uns se saisirent des chandeliers, les autres des flambeaux, les autres prirent les bâtons qui servaient à porter le cercueil, et tous tombant en même temps sur le misérable chevalier, lui firent bientôt vider les arçons, et se mirent à travailler sur lui comme à l’envi l’un de l’autre ; de manière qu’ils l’auraient bientôt expédié si les gens que le duc avait envoyés après lui ne fussent arrivés assez à temps pour lui sauver la vie.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Le lendemain matin Eugénie envoya prier le duc et la duchesse d’Albuquerque et Don Quichotte de passer dans le jardin du château où elle les attendait.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »

Le chirurgien ne manqua pas d’occupation, surtout à panser les bandits qui avaient été blessés, et qui ne voulaient pas qu’on cherchât à prolonger leur vie qu’ils devaient perdre sur un échafaud ; on les avait amenés au château, parce qu’il était trop tard pour les conduire où leurs camarades avaient été envoyés.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

On a dit ci-dessus que comme le duc de Médoc était parti de chez lui sans dire à la duchesse ni où il allait ni pourquoi il sortait, ne le voyant point revenir le soir, elle s’en enquit ; et quelqu’un de ses domestiques lui ayant dit qu’il était allé chez le comte Valerio, où étaient Don Quichotte et Sancho, elle ne s’en mit pas plus en peine ; mais la journée du lendemain étant passée sans le voir revenir, et sachant d’ailleurs qu’il avait encore envoyé chercher du monde, elle crut que c’était quelque nouveau divertissement qu’il se donnait aux dépens de nos aventuriers, et voulut en avoir sa part.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »

La duchesse de Médoc était indisposée, et avait envoyé prier le duc d’Albuquerque de passer chez elle ; et celui-ci qui était son parent fort proche, y allait, et y menait son épouse, que cette dame n’avait point encore vue.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

J’envoyai chercher Phénice, et lui demandai pardon d’avoir refusé son entremise pour m’éclaircir avec Sainville. […] J’envoyai prier ma mère de venir chez moi, où étant arrivée, elle fut toute étonnée de me trouver si malade ; et elle-même se trouva très mal lorsqu’elle en apprit le sujet.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Je le vis une fois un soir dans notre jardin… patience… je n’en dirai pas davantage ; mais si je n’avais pas eu peur de la sainte Inquisition, je l’aurais bien vite envoyé dire ses compliments ailleurs que chez moi.

28. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Mais, Messieurs les juges des enfers et des diables, ajouta-t-il, ne serait-il pas à propos d’envoyer chercher ma femme pour lui en faire recevoir sa part ?

29. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Elle lui envoya dire qu’elle prenait part à sa santé, et qu’elle le priait de faire ses efforts pour la rétablir.

30. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

. — Non sans doute elle n’est pas désenchantée, dit un démon qui parut sortir de terre, et elle ne le sera pas que l’écuyer Sancho n’ait accompli la pénitence qui lui avait été imposée, et pour en voir la fin je suis député de Pluton, qui vous envoie dire de vous rendre auprès de lui dans les enfers, où il vous attend sur son trône.

31. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

On envoya chercher le beau-père, et sa présence ayant tout calmé, il emmena sa femme et sa fille avec lui, quoique celle-ci voulût rester ; mais la mère ne voulut absolument pas la laisser à la discrétion d’un furieux.

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