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2. (1721) Mémoires

Il me conta les choses comme je viens de les dire ; je lui trouvai de l’esprit, et même bien tourné. […] Qu’il le suppliait de faire attention à ce qu’il venait de lui dire. […] Il voulut faire assembler ce même conseil pour lui communiquer la lettre qu’il venait de recevoir. […] Je lui répétai les choses telles que je viens de les écrire. […] Il faut leur rendre justice, tout leur bien ne vient pas de la maltôte.

3. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Il vient de mourir un matelot à qui j’ai parlé il n’y a pas une heure. […] On vient de prendre un marsouin, je vous dirai une autre fois ce que c’est. […] Hurtain venait de rendre l’âme. […] Le vent vient de calmer ce soir. […] Voilà le combat que nous venons de rendre.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Il était dans cette disposition lorsqu’un matin Sancho à la sortie de l’office où le maître d’hôtel l’avait bien régalé, vint le trouver dans sa chambre avec sa gaie humeur, et lui dit en entrant : Bonjour, Seigneur Don Quichotte, je viens de mettre à fin une aventure qui m’a bien fait du plaisir, et ce qui m’en plaît davantage, c’est que je n’ai pas besoin de charpie. Le chevalier de la Manche à ces paroles sortit de la profonde rêverie où il était, pour demander ce que c’était que cette aventure. — Pardi, Monsieur, lui répondit Sancho, c’est un lapin que je viens de déchirer à belles dents dans les offices ; le maître d’hôtel qui est un bon vivant m’a fait manger tout mon saoul, et je n’ai pas fait un repas de chèvre, non ; car il m’a fait boire des rasades à la santé de toutes les dames qui sont ici et du seigneur Parafaragaramus, que le ciel veuille confondre plutôt que de souffrir qu’il m’arrive aucun des malheurs dont il m’a menacé. […] Les deux chevaliers, après avoir d’autant plus bu qu’ils s’imaginaient que chaque goutte ajoutait un nouveau degré de haine à leurs sentiments, se reposèrent sur l’herbe, et commencèrent à s’entretenir de la tranquillité qu’ils venaient de se procurer.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Ce fut sur Angélique que vous venez de voir, et que vous avez connue dès le temps qu’elle demeurait chez Mademoiselle Dupuis la mère. […] Je n’ai que faire de vous en faire le portrait, vous venez de la voir. […] Elle se retira enfin toute honteuse, et confuse de ce qu’elle venait de faire. […] lui répliqua-t-il en lui serrant les mains, mais achevez, acceptez-vous les propositions que je viens de vous faire ? […] Elle lui donna le miroir qu’elle avait acheté : elle en fut remerciée : tout ce qui lui venait de cette fille lui était cher.

6. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Non Monsieur, dit-elle en riant, mes sentiments ne paraissent point dans l’air que je viens de chanter. […] Il ne se porte pas trop bien lui répondis-je, vous venez de lui porter des coups qui l’affaiblissent, et il aurait besoin de quelque chose pour se soutenir. […] Nous allâmes au Plessis sur la route de Fontainebleau, parce qu’il était à propos que je parusse venir de ce côté-là. […] J’emportai tout ce qu’elle avait apporté sur son corps, je l’obligeai de se couvrir des hardes que je venais de lui donner, et ne lui laissai ni bas ni souliers. […] Le récit que je venais de faire avança l’accès, et redoubla le transport.

7. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

J’ignore ce qui en est : je sais seulement que c’est un des plus scélérats fripons qui soient jamais venus de Gascogne infecter le reste du royaume. […] Je m’aperçois que Bouchetière ne vient pas de bon cœur ; tant pis pour lui : il a fait la faute, et la boira ; ou bien MM. […] Hurtain, M. de La Chassée et moi venons de boire à la santé de l’âme du défunt mandarin. […] Après qu’ils ont eu dit qu’ils avaient reçu du magasin de l’Orient ce que je venais de leur lire, je leur ai demandé leur consommation. […] Le même soldat qui nous a fait rire le jour de la cérémonie de la Ligne, et qui sert M. de La Chassée, venait de faire son lit.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Les auditeurs, et surtout les Français, en riaient comme des fous, particulièrement Sainville et Silvie, qui étaient les inventeurs du tour qu’on venait de lui jouer. […] Vous venez de nous dire que vous vous êtes engagé à soutenir que la beauté de Madame la comtesse surpasse celle de toutes les dames de tous les chevaliers errants qu’il y a dans le monde, Mores, Indiens, Grecs et tout ce qu’il y a dans l’Andalousie et dans les Alpuchares. […] Enfin il se ressouvint qu’il avait vu dans l’écurie du noir à noircir dont les cochers se servaient pour lustrer leur train ; il alla le prendre, et en ayant fait une pâte avec de la cire des bougies qui étaient sur sa table, il en frotta ses armes ; et voyant que cela lui réussissait assez bien, il se détermina à s’en servir le lendemain, ne le pouvant pas faire dans le moment, parce que Sancho, après un sommeil de huit heures, venait de se réveiller, et qu’on vint les quérir l’un et l’autre pour aller joindre la compagnie qui allait se mettre à table ; et comme en pareille occasion le civil chevalier ne se faisait point prier, aussi ne les fit-il point attendre.

9. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Nous en avons deux à bord, qui nous viennent de la flûte. […] Ces deux dernières étaient bonnes ; j’en viens de manger ma petite part. […] Il prit la place que le mari venait de quitter : le reste est facile à s’imaginer. […] Que le lecteur se ressouvienne de ce qu’il vient de lire dans les pages 172 et suivantes. […] Qu’il avait plusieurs fois écrit et prouvé ce qu’il venait de me dire.

10. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Fais réflexion à ce que je viens de te dire, et rends-toi sage à l’avenir. […] Il en resta tout à fait confus, et ne savait que dire lorsque Parafaragaramus qui venait de relancer Don Quichotte, parut. […] Il ordonna aux satyres de servir et de rester ; et sans que Sancho occupé à déjeuner, songeât davantage à lui, il se perdit entre les arbres, où les Français crièrent qu’ils venaient de le voir tout d’un coup fondre en terre.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »

Il ne se souvenait plus des mauvais traitements qu’il venait de recevoir ; il mangeait et buvait mieux que jamais. et le trésor qu’il possédait lui mettant le cœur en joie, il en dit des meilleures ; mais Don Quichotte ne lui permit pas de s’étendre. […] Dans la paix, chacun faisait son travail, et personne ne restait armé comme dans un temps de guerre ; les mêmes mains qui venaient de manier une lance et une épée, retournaient manier la charrue et la serpette, sans en être déshonorées.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Quoique la nuit approchât, Sancho ne se rebutait pas, et aurait passé toute sa vie dans cette recherche s’il n’avait pas été retiré de son embarras par la voix du sage Parafaragaramus, qui vint de l’autre côté du ruisseau lui faire une belle remontrance sur le peu d’attache qu’un honnête homme doit avoir pour les biens de ce monde, et surtout un chevalier errant. […] Je l’ai prié, continua Parafaragaramus, de me la prêter uniquement pour te la faire voir, afin que tu ne soupçonnes plus qui que ce soit de la compagnie de te l’avoir volée ; mais comme il ne me l’avait confiée qu’à la condition de la lui rendre, je viens de la lui renvoyer. […] Ah, Seigneur chevalier, dit-elle au héros de la Manche, nous avons besoin de vous pour la pauvre Altisidore ; elle a été emportée cette nuit de son lit jusque dans l’étang du château où elle a pensé mourir de frayeur et de froid : les enchanteurs qui l’ont persécutée sans doute à cause qu’elle vous aime, l’ont traitée avec la dernière rigueur, elle est toute déchirée de coups de fouet, et on vient de la remettre dans sa première chambre plus morte que vive.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Je viens de la part de Pluton te dire qu’il est fort satisfait que tu aies reçu son présent, et que tu en aies déjà fait le troc. […] Il emmena Sancho dans la chambre de notre héros, à qui le bon écuyer fit le récit de ce qui venait de lui arriver. […] Tenez, Monsieur le curé, poursuivit-il, nous sommes riches Monseigneur Don Quichotte et moi, avec cette différence que ses richesses viennent de l’enfer et ne lui ont presque rien coûté, et que les miennes me coûtent bonne… Dieu vous sauve de la main des diables, Monsieur le curé ; je sais ce qu’en vaut l’aune ; mais n’importe, le mal passé réjouit quand on en a tiré du profit.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Il ne trouva pas bon que je fusse venu de si bon matin interrompre son sommeil. […] Nous venions de faire la débauche, et nous avions besoin de quelque chose pour apaiser les fumées du vin. […] Je demandai à un laquais, qui étaient ces deux dames que je venais de voir, il me le dit, et me nomma la veuve. […] Il prit l’habit à son retour, et fit ses vœux, après lesquels il me dit ce que je viens de vous dire de son voyage. […] Ce que vous venez de me dire est-il bien vrai, demanda-t-elle ?

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Il eut de l’ombrage du propre père de sa femme, et eut le front de le lui découvrir, et de la prier de faire en sorte de lui interdire l’entrée de chez eux, sans qu’il parût que cela vînt de lui. […] Le père choqué pour lors, comme il le devait être, le prit sur un ton fier, et après lui avoir dit qu’elle était trop heureuse d’avoir pour mari un aussi honnête homme que le sien et aussi endurant, il ajouta qu’elle abusait de l’amour qu’il avait pour elle ; et si, poursuivit-il, ma femme que voilà présente en avait dit à son père en ma présence la centième partie de ce que vous venez de me dire, je l’aurais fort bien remise dans son devoir malgré toute la tendresse que j’ai pour elle. […] Ainsi elle ne douta plus que cela ne vînt de lui, et résolut de s’en éclaircir sans faire part de ses soupçons qu’après les avoir éclaircis. […] Elle lui répondit qu’elle venait de Florence, et allait trouver une dame de qualité qu’elle lui nomma, au service de qui elle était, et qui s’était sauvée des mains des bandits qui couraient les Alpes, où elle qui parlait était demeurée avec le reste du train, parce qu’elle n’était pas si bien montée que sa maîtresse ; elle ajouta qu’elle espérait que cette dame aurait soin d’elle, parce que son mari était mort en la défendant ; ou que du moins les parents de son mari, qui étaient à Paris, ne la laisseraient manquer de rien, dans un pays où elle ne connaissait personne. —  Vous êtes donc veuve, lui dit Sotain. —  Oui, Seigneur, lui répondit-elle, et veuve d’un Français que j’aimais beaucoup, et dont la mémoire me sera toujours chère, parce que c’est à ses soins que je dois la conservation de mon honneur, que les bandits m’auraient ravi, si lui-même ne l’avait pas mis à couvert de leur violence. —  C’est donc en vous défendant qu’il a été tué ?

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Qu’elle s’était jetée sur son lit en arrivant, ne croyant pas que je viendrais de la journée, ou du moins sitôt et qu’elle s’était endormie. […] Je tirai mon mouchoir pour cacher mon trouble ; et sans prendre garde à ce que je faisais, je laissai tomber la lettre de ma femme que je venais de recevoir. […] Il fut fâché de l’excès où il s’était porté, et sortit de cette maison plus confus de ce qu’il venait de voir, que cette mère dénaturée ne l’était elle-même. […] J’ai été chez elle ; elle me l’a donné, c’est celui que vous venez de lire. […] Monsieur Des Prez en est une preuve vivante par sa douleur éternelle, si ce que Monsieur Dupuis vient de dire est vrai.

17. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Elle était telle que je viens de vous la dépeindre âgée d’environ dix-sept ans, lorsque je la vis. […] Je la fis pleurer ; je la picotai et la brutalisai encore de nouveau, et lui en dis tant, qu’elle ne put s’empêcher de me dire qu’elle était au désespoir que les choses fussent si avant, et qu’après ce que je venais de lui dire, elle ne m’épouserait qu’avec répugnance. […] Demain, poursuivit-elle, vous me verrez dans le même état que je viens de mettre ma petite chienne. […] Le procureur du Roi lui-même, qui avait donné ses conclusions cachetées, dit avec une intégrité de véritable magistrat, que le devoir de sa charge l’avait obligé de pencher vers la sévérité, mais que les circonstances qu’il venait de voir, l’obligeaient à réformer ses conclusions trop rudes ; et il conclut plus favorablement pour moi.

18. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Paris n’avait point encore l’obligation à Monsieur Pelletier, depuis ministre d’État, d’avoir fait bâtir ce beau quai, qui va du pont Notre-Dame à la Grève, que sa modestie avait nommé le quai du NordPelletier Quai du Nord…, et que la reconnaissance publique continue à nommer de son nom, pour rendre immortel celui de cet illustre prévôt des marchands ; lorsqu’un cavalier fort bien vêtu, mais dont l’habit, les bottes et le cheval crottés, faisaient voir qu’il venait de loin, se trouva arrêté dans un de ces embarras, qui arrivaient tous les jours au bout de la rue de Gesvres ; et malheureusement pour lui les carrosses venant à la file de tous côtés, il ne pouvait se tourner d’aucun. […] Il est venu ici quatre fois pour vous voir ; je viens de l’envoyer avertir que vous êtes ici, et je ne doute pas qu’il ne vienne.

19. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Que l’expérience journalière faisait voir que les enfants qui naissaient d’un pareil mariage, aussi bien que ceux qui venaient de père et de mère, parents de sang, étaient toujours malheureux dans leur fortune, et souvent corrompus dans leurs mœurs. […] Je leur répondis que tout venait d’elle ; et pour les mieux convaincre, je leur montrai une lettre que je venais de recevoir il n’y avait pas une heure. […] La sagesse d’une fille n’est rien à moins qu’elle ne vienne de sa propre vertu, sans aucun secours étranger. […] Allez, poursuivit-il, s’adressant à moi, dites à mon confesseur ce que je viens de vous dire, et demandez-lui s’il n’y a pas moyen de vous épouser dans ma chambre même. […] Le hasard vient de me découvrir votre perfidie, je vous renvoie la lettre de votre cher amant, à qui j’en vais porter réponse pour ce qui me regarde.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »

Il fit prendre à l’officier de Valerio un entonnoir, qu’il fit attacher à une sarbacane, et par un trou de fenêtre qui répondait sur une jalousie, cet officier criant à pleine tête dans l’entonnoir, avait dit ce qu’on vient de lire.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »

Don Quichotte embarrassé de ce que le nouveau chevalier venait de lui dire, prit un ton plus bas que celui de pédagogue ; Eh bien, San-cho, lui dit-il, il faut t’en consoler, puisqu’il n’a pas tenu à toi de faire autrement. —  Je m’en console aussi, reprit Sancho ; mais… —  Quoi, mais… ?

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Celui-ci y vint de bon cœur, et lui pardonna de même ; et enfin Deshayes s’étant réconcilié avec tout le monde, et après avoir fait signer son testament par tous les assistants comme témoins, et l’avoir mis entre les mains de Silvie, qui fondait en larmes, pria tout le monde de sortir, et de le laisser seul avec un confesseur qui ne l’avait point quitté depuis le soir du jour précédent.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Don Quichotte qui venait de terrasser celui qui avait voulu tuer la duchesse. ne voyant plus qu’un homme en état de défense, et qu’il lui venait encore du secours d’un autre côté, se contenta de recommander de ne le pas tuer, et de le prendre vif, après quoi il se mit aux trousses du fuyard, qu’il eut bientôt atteint, et dont il eut aussi bientôt purgé le monde.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »

Le cavalier, qui était bien mis, leur parut français, et avoir la bourse bien garnie ; outre cela, ils le crurent de la compagnie de celui qui venait de se défendre si bien contre eux, et qui avait blessé deux des leurs.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »

. —  Nous ne sommes pas prêts à nous accorder, répondit le chevalier aux armes noires, puisque je prétends te faire avouer qu’une dame, que je ne veux pas te nommer, est non seulement plus belle que toutes les dames que tu viens de dire, mais aussi plus belle que la plus belle de toutes les belles dames du monde. —  Chevalier, reprit Sancho, j’ai eu la courtoisie de vous nommer la dame pour qui je suis en champ, nommez-moi aussi la vôtre, s’il vous plaît. —  Tu verras son portrait sur mon cœur, lui répondit le chevalier aux armes noires ; mais pour son nom tu ne mérites pas de le savoir de ma bouche, quoiqu’il ne te soit pas inconnu. —  Discourtois chevalier, lui dit Sancho, vous n’êtes qu’un incivil, et ne savez pas les règles de la Chevalerie. —  Je les sais mieux que toi, veillaque, lui repartit le furieux Don Quichotte. —  C’est ce que nous allons voir, lui répliqua Sancho ; faisons les conditions de notre combat. —  Je n’en veux point avec toi que celle de la mort, répondit-il.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Voici un livre où toute ta destinée est écrite ; je viens de faire en sorte de l’avoir de Pluton, à qui le destin a bien voulu le prêter.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Après cette digression je retourne à Don Quichotte qui releva encore ce que le curé venait de dire.

28. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Il arriva cependant, et me trouva chez mon parent, il me dit ce que je viens de vous dire en me donnant la lettre que je viens de vous mettre entre les mains, et que vous pouvez lire à présent.

29. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Ils n’y furent pas longtemps, que Silvie y arriva aussi dans un carrosse de voiture, comme si elle venait de plus loin, et ce carrosse fut renvoyé sitôt qu’elle eut mis pied à terre.

30. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

J’ai une parfaite confiance dans cette fille, et m’étant impossible de ne pas répandre mes douleurs dans le sein de quelque amie fidèle, je lui appris tout ce que je viens de vous dire.

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