Elle lui promit de la suivre ; ensuite elle lui parla de son maudit procès. Il lui promit toute assistance, et lui tint parole le jour même. […] Je vous le promets encore, dit-elle : mais s’il n’y a que moi que ce mariage puisse satisfaire, je ne vous promets pas une grande ponctualité : et au contraire si ma mère en peut être satisfaite aussi, je vous la promets toute entière. […] Il nous promit de nous attendre dans sa chapelle, et s’en alla. […] Souviens-toi de ce que je te promets.
Elle le priait de l’aller voir, comme il le lui avait promis. […] Vous m’aviez promis de me tirer d’ici, vous partez et vous m’y laissez ! […] Je ne vous ressemble pas, je tiendrai mieux ce que je vous ai promis. […] Je lui promis d’être bientôt de retour avec tout l’argent comptant que je pourrais faire. […] Je lui promis une fidélité éternelle.
Elle ne put, ou plutôt elle ne voulut me rien dire, et me promit seulement de s’en expliquer avec elle. J’y retournai pour savoir ce qu’elle en aurait pu apprendre ; elle me dit que Silvie n’avait jamais voulu s’expliquer sur ce qui me regardait, et qu’elle lui avait fait promettre de ne lui jamais parler de moi. […] Nous nous étions promis de nous épouser ; mais comme il ne me cache rien de toutes ses affaires, et qu’il sait toutes les miennes, nous nous sommes rendus notre parole sans cesser notre commerce. […] Je redoublai son chagrin en la lui faisant voir, et il me promit dix mille écus si je pouvais venir à bout de rompre votre commerce, et de vous mettre entre ses bras. […] Cet homme de vertu n’envisagea là-dedans que la charité de secourir une dame innocente, et me promit d’aller la voir pour savoir d’elle-même ce qu’il pouvait faire pour son service.
On appelle cela, reprit-il, promettre tout pour ne rien tenir ; mais ne me promettez pas tant, et me tenez ce que vous me promettez. […] Vous me promettez donc d’être mon épouse, lui dit-il en l’embrassant ? […] Mademoiselle Dupuis le lui promit. […] Je vous promets le secret si vous me jugez digne de votre confidence. […] Pendant qu’il avait été en présence de sa maîtresse l’amour ne lui avait promis que des idées flatteuses.
Je lui promis de me taire, pourvu qu’elle m’en accordât autant. […] Elle me promit donc de cacher avec soin l’état où elle était. […] Je le lui promis avec plaisir, et lui ai tenu parole. […] Il me le promit et n’y manqua pas. […] Il me promit tout ce que je voulus.
Je ne demandais qu’à rester seul avec mon homme ; ainsi je promis à Querville que nous l’attendrions. […] Il désapprouva tout par écrit, et promit que sitôt qu’il serait à Paris, il ferait lui-même excuse à Garreau. […] Je m’étais promis de retourner à Paris. […] Enfin il me tourna de tant de côtés que je lui promis tout ce qu’il voulut me faire promettre, et je lui promis sincèrement. […] La compagnie se sépara fort tard, et promit de se trouver le lendemain chez Des Ronais qui les pria tous à dîner.
Notre chevalier regarda du côté de tous les spectateurs s’il ne verrait pas une épée qu’il pût ravir ; mais tous étaient désarmés, et lui dans la plus grande colère où il eût jamais été, voulait suivre le spectre, mais il en fut empêché par Eugénie, qui lui promit de savoir de Parafaragaramus où il pourrait trouver cet insolent enchanteur. […] Eugénie promit encore de lui en donner des nouvelles le lendemain, après avoir parlé à son bon ami Parafaragaramus. — Je voudrais bien, dit notre héros en parlant au duc, que Monsieur le bachelier que j’ai vu chez vous, et les autres incrédules, fussent ici pour voir s’il y a des enchanteurs ou non. […] Cependant il ne pouvait s’imaginer que le magicien Freston fût assez barbare, pour faire ce qu’il disait ; mais il était bien résolu de rompre le charme, sitôt que le sage Parafaragaramus lui en aurait ouvert les chemins, comme il le lui avait promis. […] Elle poursuivit, en disant qu’elle avait appris de lui que c’était le lâche Freston lui-même qui avait enchanté l’épée du chevalier Sancho, parce qu’il n’était qu’un poltron qui n’aurait jamais osé se moquer de lui ni le braver s’il avait été en état de défense ; que Parafaragaramus lui avait promis de le combattre lui-même en sa présence, et se faisait fort de le renvoyer en enfer aussi vite qu’il en était venu ; cependant qu’il n’avait pas pu se dispenser de lui dire qu’en sortant d’avec lui, ce maudit enchanteur avait été dans la caverne de Montésinos, où il avait eu en effet la barbarie de donner vingt coups d’étrivières bien appliqués à la pauvre princesse Dulcinée, et que sans doute il aurait encore porté sa cruauté plus loin si Parafaragaramus lui-même ne l’en avait empêché, et ne l’avait obligé de prendre la fuite, et d’abandonner cette pauvre dame, après l’avoir traînée longtemps toute nue sur les ronces et les épines ; que cette pauvre désolée avait appelé plus de cent fois son fidèle et bien aimé chevalier Don Quichotte à son secours, et que c’était cela qui avait redoublé la fureur de son bourreau ; mais que Parafaragaramus l’avait un peu remise, en lui promettant qu’avant qu’il fût huit jours il la vengerait, et que l’invincible chevalier des Lions romprait son enchantement ; que c’était ce que Parafaragaramus lui avait donné ordre de lui dire, et qu’il dormît en repos sur cette assurance. — Ah ! […] La comtesse lui promit d’en parler à Parafaragaramus, et de faire ses efforts pour qu’il lui accordât sa demande, et lui ordonna de sa part de se désarmer jusqu’à nouvel ordre ; ce qu’il fit tout aussitôt.
Ce prêtre lui demanda s’il voulait venir servir sa messe qu’il allait dire à un château qu’il lui montra, et lui promit qu’au retour il lui donnerait à déjeuner, et quelque chose pour se conduire. […] Il donna libéralement l’aumône à cette fausse Italienne, lui en promit encore davantage à l’issue de la messe, et lui fit promettre de l’attendre. […] Il la récompensa au-delà de ce qu’elle en avait attendu, et de ce qu’il lui avait promis ; et celle-ci faisant semblant de se laisser tout à fait gagner à cette libéralité excessive, consentit à sa prière, de rester chez lui pour servir d’Argus à sa femme. […] Elle en avait ri au commencement, mais la suite l’importuna, et quoique Sotain fût enfin revenu chez lui, Julia qui avait promis à Célénie de changer de conduite, n’en devint pas plus sage, au contraire il devenait plus hardi et plus entreprenant de jour en jour, de sorte que cette femme craignant qu’il ne manquât enfin de respect pour elle, et que la trouvant seule, comme il en avait à tout moment le privilège, il ne se portât aux dernières violences, elle voulut le prévenir et lui dit plusieurs fois qu’elle se plaindrait à Sotain de sa conduite. […] Pour ce que j’ai à craindre de lui, Dieu en est le maître, j’espère qu’il ne m’abandonnera pas ; il faut attendre un de ces revers qu’il sait faire naître lorsqu’on les espère le moins. — Je ne vous promets rien, Madame, répliqua-t-il, l’état où je suis est trop douloureux pour ne pas m’engager à chercher les moyens d’en sortir.
Elle le promit, et n’en fit rien. […] Vous avez raison de croire que le vôtre y était intéressé ; mais que ce soit à lui que je doive le mien, je vous promets de n’être point ingrat de votre discrétion. […] Promettez-moi cela, Monsieur, et nous irons la requérir ensemble. Justin le lui ayant promis, ils montèrent tous deux en carrosse pour aller au couvent où elle était.
Que d’abord Don Pedre avait voulu le tuer, mais que peu après il avait changé de sentiment, et lui avait fait promettre, que sitôt qu’il serait guéri des blessures qu’il avait reçues à la cuisse et au bras, il retournerait chez Valerio, et faciliterait l’entrée du château à lui et aux siens pour poignarder le comte, la comtesse et tous leurs gens, et piller toutes les richesses qui étaient chez eux. Qu’il lui avait tout promis pour éviter la mort présente ; mais que quatre jours après, plusieurs de ces bandits, qui étaient allés chercher des vivres, étaient revenus bien blessés, et qu’il avait appris d’eux, qu’ayant voulu attaquer un carrosse plein de femmes et l’amener, pour avoir les chevaux dont ils manquaient, ils s’étaient battus à deux reprises contre des Français, et un démon sous la figure d’un homme qui leur avait repris le carrosse, ôté Eugénie qu’ils tenaient encore, et tué huit de leurs camarades, et entre autres Don Pedre. […] Don Quichotte lui promit de lui répondre là-dessus une autre fois, ce que le temps présent ne lui permettait pas de faire ; ensuite ayant assez repu, ils continuèrent leur quête.
Elle fut extrêmement surprise de la folie du pauvre gentilhomme, et ne voulait point se résoudre à faire ce qu’on voulait qu’elle fît ; mais tout le monde lui ayant représenté que c’était le seul moyen de lui rendre son bon sens, et son mari lui-même s’en mêlant, elle promit de faire ce qu’on voudrait, pourvu qu’elle le pût, et que ce fût selon les règles de la bienséance ; ce qu’on lui promit, et ce qu’elle fit aussi, comme on le verra par la suite. […] Celui-ci lui rendit enfin sa joie en lui disant que la rivière où il avait perdu sa bourse, répondait aussi bien que le ruisseau où il était, à la caverne de Montésinos ; que c’était Freston qui la lui avait volée, et qu’il l’avait portée à Merlin, pour se payer de tout ce que la princesse Dulcinée lui devait ; que ce sage enchanteur n’avait point voulu se satisfaire de l’argent d’autrui, et qu’il avait promis de la rendre lorsque cette princesse serait désenchantée. […] Sancho tout remis et tout réjoui du gain qu’on lui promettait, ne se le fit pas répéter, et reprit son équipage, puis rejoignit la troupe.
Le curé et son neveu, la nièce de Don Quichotte et les autres, furent reçus comme s’ils n’eussent fait que d’arriver, et ne trouvèrent rien d’extraordinaire dans la personne de notre héros qu’un grand fond de tristesse, dont on se promit de le retirer avec le temps. […] La duchesse lui promit, et chacun s’en alla en éclatant de rire. […] Non, non, ajouta-t-il en fureur, je n’ai que faire d’elle, et elle me paiera ma fraise, ou bien nous serons deux. — Madame la duchesse a promis de vous la faire payer, lui dit le curé, vous pouvez vous fier à sa parole. — Je le sais bien, dit Sancho, mais on ne court pas après son éteuf quand on le tient à la main. — Elle exécutera sa promesse, lui repartit le curé. — Dieu le veuille, répliqua Sancho. […] Il lui disait que s’il était à sa place, il exécuterait au plus tôt les ordres de Pluton, qu’il remettrait tout l’argent entre les mains du curé, comme il l’avait promis, et qu’au lieu de six coups de bâton à sa mauricaude, il lui en donnerait plus de vingt, afin de n’avoir rien à se reprocher sur cet article, et de peur que les démons ne le fissent encore payer pour elle. — J’y suis bien résolu, disait Sancho, et si je ne me trompe au compte, ce ne sera que sur le plus, car pour le moins, j’y mettrai bon ordre.
Après quoi Dulcinée lui promit d’aller le remercier sur terre partout où il serait, et notre héros lui promit de la conduire dans tel endroit qu’elle voudrait se retirer. […] Elle n’a point voulu dire qui elle est, mais elle a promis qu’on le saurait en votre présence, et elle vous demande avec beaucoup d’impatience.
Après cela le lieutenant partit, et emmena son gibier, ayant reçu de bons ordres sur la manière dont il devait tourner les informations, et sauver celui qui avait indiqué les retraites des autres, comme le duc le lui avait promis. […] Pour ne plus parler d’objets si affreux, justice fut faite d’eux tous, et ils furent envoyés border les grands chemins, excepté celui à qui le duc de Médoc avait promis la vie, et à qui non seulement il donna la liberté, mais encore une somme d’argent suffisante pour le conduire hors d’Espagne, et mener ailleurs un train de vie plus honnête ; on l’avait mis exprès dans un endroit d’où il lui fut facile de se sauver, et on dressa un procès-verbal de son évasion pour la décharge du geôlier et des autres qui pouvaient en être inquiétés.
Rompez l’engagement où vous êtes avec Mademoiselle Grandet, mais rompez-le d’une manière qui m’ôte toute crainte de retour, j’en serai informée, et je vous promets de vous en tenir compte. […] Je montrai toutes ses lettres, je dis la vérité telle qu’elle était ; malgré cela les voix n’étaient point en ma faveur : et vraisemblablement mes ennemis l’auraient emporté sur moi, si elle-même n’avait travaillé à ma justification, comme elle me l’avait promis. […] Je ne vous dis point où je retournais, parce que vous auriez peut-être voulu me suivre, et que dans la crainte où j’étais que les choses ne se passassent pas aussi tranquillement qu’elles se sont passées, je ne voulais pas vous commettre, outre que j’avais promis le secret. […] Elle leur promit de leur envoyer un laquais pour les conduire chez elle s’ils voulaient venir, et les laissa ensuite faire tant de réflexions qu’ils en voulurent faire. […] Ce garçon qui est de bon sens, tomba d’accord de tout, et promit de faire son possible pour une réconciliation sincère de part et d’autre.
Il le lui promit ; et afin qu’elle n’eût plus aucun soupçon sur Silvie, il la lui sacrifia en présence de tout le monde ; mais il le fit d’une manière que cette belle veuve aurait eu tort de s’en scandaliser, puisqu’en même temps qu’il la sacrifiait, et lui disait qu’il ne l’aimait plus, il lui faisait réparation des sentiments injurieux qu’il avait eu de sa vertu. […] Que pour le comte du Chirou, ils n’avaient pas toujours été si bons amis qu’ils étaient parce qu’ils avaient aimé la même maîtresse à Gironne, que pourtant malgré sa concurrence, du Chirou n’avait jamais voulu le faire arrêter comme il le pouvait lorsqu’il allait dans cette place dont les Français étaient maîtres, pour voir incognito leur commune maîtresse ; mais qu’enfin tous deux ayant reconnu que non contente de les sacrifier l’un à l’autre, elle les sacrifiait encore tous les deux à un troisième, ils s’étaient joints d’intérêt pour avérer sa perfidie, et la prendre sur le fait ; qu’ils y avaient réussi, et que cette conformité d’aventures les ayant rendus fort bons amis, qu’ils s’étaient promis amitié et secours partout où ils se trouveraient, sauf le service de leur souverain et l’intérêt de leur honneur ; que même sitôt que la paix avait été faite entre la France et l’Espagne, du Chirou l’était venu voir à Barcelone, où il s’était fait porter blessé, et lui avait offert sa bourse, et tout ce qui pouvait dépendre de lui, pour lui rendre tous les services qui auraient pu lui être nécessaires dans l’état où il se trouvait.
Je n’ai plus d’intérêt à rien cacher, et j’ai même promis à Monsieur Des Ronais de l’instruire de tout ; ainsi vous pouvez tout dire. […] Je ne puis me dispenser de me rendre aujourd’hui près d’elle, dit Dupuis ; mais je vous promets de me rendre auprès de vous demain matin, et de ne vous point quitter ; pour à présent je vous prie d’excuser.
Nous avons dit peu après les prières des agonisants ; il n’y a point d’apparence qu’il en revienne, les chaleurs et sa fièvre ne promettent rien que de funeste. […] Ne promettez-vous pas à Monsieur, a-t-il ajouté, la même obéissance que vous aviez pour le défunt ? […] Il tomba dans mon sens quand je lui eus parlé et me promit d’en parler à Monsieur de Porrières. […] Il m’avait promis un présent ; il ne l’a pas fait, bien au contraire il m’a retenu avec lui et m’a fait travailler gratis. […] Je vous promis hier de vous dire ce que c’est que la justice des navires et comme elle s’y exécute.
On m’a promis de me faire, au retour de notre hiverne-ment, une relation de la guerre qui dure encore entre le Mogol & Remraja : celui-ci, pour conserver les conquêtes de son père ; & l ’autre, pour l’en chasser. […] Nous resterons à la mer deux mois plus que messieurs de la Compagnie n’ont compté : du moins, par ordre de M. du Quesne, le commissaire a donné un état des vivres nécessaires à toute l’escadre pendant ce temps-là ; & le sieur Pelé a promis de les fournir. […] Comme c’était la vérité, j’ai juré sans difficulté : il a promis de s’acquitter après la messe ; &, ne pouvant démentir le fait, il s’est attaché à le critiquer & à me tourner en ridicule. […] Enfin, je montai à cheval, & Malroi me conduisit avec deux gardes, comme il me l’avait promis. […] M.de Lédiguières le promit, & encore plus, puisqu’il promit de faire en sorte que M. de La Feuillade se joignît à lui.
Don Quichotte qui vit cet empêchement les remercia de leur bonne volonté, et leur dit que c’était une aventure qui lui était réservée, et qu’en peu de temps il leur promettait de leur faire savoir de ses nouvelles ; après cela il se recommanda tout haut à Dulcinée et entra brusquement dans la caverne. […] Je t’ai promis, dit Parafaragaramus à Don Quichotte, de t’ouvrir le chemin au désenchantement de la princesse Dulcinée, et je vais te tenir parole, et t’aider à en tenter l’aventure, si tu te sens assez de force et de courage pour cela ; en ce cas tu n’as qu’à me suivre et ton écuyer aussi, pour retrouver son argent, car l’un et l’autre sont en la puissance du sage Merlin qui doit commencer aujourd’hui à goûter un vrai repos en ne se mêlant plus des affaires du monde, pourvu que tu mettes à fin les aventures qui t’attendent, sinon il gardera les trésors dont il est en possession, jusqu’à ce qu’il se rencontre quelque chevalier plus heureux que toi.
Colbert lui fit ou plutôt lui voulut faire, il lui ferma la bouche par un Je l’ai promis, et je le veux. […] J’ai promis quelques fragments de la harangue que l’Iroquois fit à M. de La Barre au Montréal. […] Colbert, dont Monseigneur se promettait la perte. […] La fruitière lui promit de garder sa fille et lui prêta ces trois sols. […] Il lui promet un cul d’argent.
Comme l’idiome espagnol est devenu à la mode en France, et que tout le monde en veut savoir un peu, un de mes amis, qui l’apprend, m’a fait voir quelques endroits qu’il a traduits de la suite de Don Quichotte ; ce que j’en ai lu m’est resté dans la tête, et ne m’a pas déplu ; et, sans doute aussi fou que le Français qui l’a achetée, j’ai fait en sorte de l’avoir de ses mains, et comme je le lui ai promis, je l’ai traduite.
Ils promirent le secret sur le pain, et promirent de soutenir la gageure. […] Charmot a promis, au nom de M. […] Ils m’ont promis d’y venir ; j’ai fait l’honneur à M. […] Je lui ai promis à demain de quoi se bien nourrir, puisqu’il a de quoi se bien battre. […] C’est ici le lieu d’en parler comme j’ai promis ci-dessus.
. — Comment donc, ajouta Eugénie en riant et en s’adressant à notre héros, vous m’avez promis de ne nous point abandonner que je ne vous donnasse congé, et vous êtes tout prêt à partir !
Dorothée, Valerio et Eugénie se joignirent à lui, et le duc qui avait l’âme toute généreuse, et qui se faisait un plaisir de rendre service aux gens de qualité, fit non seulement ce que le duc avait promis qu’il ferait en écrivant à son beau-frère, mais il écrivit encore aux premiers du Conseil de Madrid.
On arrêta sa fougue, et le duc, après l’avoir assuré qu’on ne ferait rien sans lui, lui fit promettre qu’il ne sortirait point du château ; ce qu’il jura foi de loyal chevalier.
Elle parut toute rêveuse, et pria notre chevalier de réserver leur conversation jusqu’après le souper, où il promit de lui dire bien des choses en présence de Durandar et de Montésinos.
Comme, excepté ses visions sur la Chevalerie errante, il n’y avait guère d’homme au monde de meilleur sens, ni plus discret que lui, Eugénie lui fit confidence de tout ce qui regardait Don Pedre et elle, et le pria de n’en pas plus parler à son époux qu’il avait parlé d’Octavio, parce que cela augmenterait sa maladie par le chagrin qu’il en aurait ; Don Quichotte le promit, et l’heure de souper étant venue, Eugénie fit mettre la table auprès du lit de son époux, et alla quérir les belles Françaises ses hôtesses ; mais Silvie qui fondait en larmes la pria de l’excuser, lui disant que ses malheurs ne lui laissaient que la mort à souhaiter ; la marquise pria Eugénie de souffrir qu’elle tînt compagnie à Sainville, et la tante de Silvie lui fit trouver bon qu’elle tînt compagnie à sa nièce ; de sorte qu’il ne vint avec la comtesse, que la même demoiselle française qui avait demandé au duc d’Albuquerque sa protection.
Vous aviez promis tout cela, Seigneur chevalier, vous en convenez vous-même, et pourtant vous n’en avez rien fait.