Il monta dans sa chambre, où il trouva Angélique seule, comme il la voulait. […] Vous n’approuveriez pas vous-même que je me déclarasse publiquement l’amant d’une fille de chambre. […] Angélique avait une chambre magnifique et un cabinet très beau. Sa mère avait une grande chambre et une antichambre proprement meublées ; une autre chambre pour la fille de chambre et la cuisinière, et une cuisine fort grande, fort commode et bien garnie, où couchait le laquais. […] Son laquais la suivait, et sa fille de chambre était derrière elle.
Le faux enchanteur trouva en sortant de cette chambre ce qu’il ne cherchait pas ; ce fut Gabrielle de Monsalve qui le reconnut, parce qu’elle savait le déguisement. […] Il jeta au plus vite son masque, ses armes et sa mandille, et entra dans la chambre où était sa maîtresse, bien fâché de la voir dans un lieu si indigne d’elle, et du sujet qui l’y avait fait venir. […] Il ajouta que s’il était en état de sortir de sa chambre il irait les voir et les assurer qu’ils étaient absolument les maîtres chez lui, et en même temps pria la comtesse d’aller donner ses ordres pour que rien ne leur manquât. Cette dame y avait pourvu en entrant chez elle : elle avait ordonné à son officier de donner des chambres propres aux dames et aux hommes, et avait envoyé chercher le chirurgien qui avait soin de son époux pour visiter les blessures de Deshayes et de Sainville ; si bien que lorsqu’elle y retourna le chirurgien était à travailler. On les avait mis dans des chambres différentes, et Deshayes ne sut point que Sainville fut dans le même château que lui.
Enfin ayant trouvé à redire qu’elle allât se promener dans le jardin, et lui ayant dit deux ou trois paroles ironiques sur le jardinier, elle se détermina à ne sortir plus du tout de sa chambre. […] Elle perdit toute patience, entra brusquement dans la chambre, et prit à son tour le parti de sa fille. […] Une des femmes qui avait été témoin de ce qui s’était passé dans la chambre entre sa mère, elle et son mari, sortit de leur service quelque temps après. […] Venez, continua-t-il en la reconduisant dans la chambre de Célénie, voilà Julia que je ramène, Madame, lui dit-il, nous sommes étonnés de votre empressement à la faire sortir ; vous la haïssez, et c’est assez pour qu’elle reste malgré vous, puisque je le veux ; et si par vos airs rebutants vous l’obligez à se retirer, comme elle en a dessein, comptez qu’une chambre bien fermée me vengera de vous comme d’une bête féroce. […] Après ces paroles brutales il sortit de la chambre de Célénie et y laissa la fausse Italienne qui se jeta à ses pieds sitôt qu’il fut dehors.
Sitôt qu’il fut arrivé, il chercha le moyen de voir ce qui se passerait dans la chambre qui était sous la sienne, et n’en trouva point d’autre que de lever un carreau le plus proprement qu’il put. […] Il ne lui parla nullement de la chambre, ayant ses raisons pour se taire sur cet article ; mais du reste il la mit dans l’impossibilité de rien nier. […] Sitôt qu’ils eurent dîné ils allèrent ensemble dans cette chambre ; où ils ne furent pas longtemps sans entendre ouvrir celle de dessous. […] Cléon vit les caresses qu’ils se firent en s’abordant, et enfin voyant qu’ils se joignaient de fort près, il descendit promptement en tirant son gendre après lui ; ils entrèrent tous deux dans la chambre en même temps, et surprirent les deux amants. […] Ils descendirent, et allèrent au-devant d’elle, pour toujours sauver les apparences, et défendirent à leurs gens de remonter qu’on ne les appelât ; de sorte qu’ils n’entrèrent qu’eux trois dans la chambre.
Je la pris par la main, elle y monta avec sa fille de chambre, qui ne l’avait point quittée. […] Je me levai, et j’allai dans la chambre de ma mère. […] Je fis remeubler sa chambre ; je dînai avec elle toujours occupé[s] de nos protestations. […] Elle s’en impatienta, et vint elle-même au logis, et monta dans ma chambre. […] Je la fis monter dans une chambre sans qu’elle vît qui que ce fût que moi.
Peu après que je fus revenu de ma faiblesse ma mère entra dans ma chambre. […] J’entrai dans sa chambre ; elle était levée, mais non pas encore habillée. […] Cette femme me conduisit jusque dans la chambre de sa maîtresse et m’y laissa. […] Je me glissai un soir dans un cabinet à côté de sa chambre et qui y répondait. […] Elle était à genoux devant un prie-Dieu, lorsque j’entrai dans sa chambre.
A peine y furent-ils retournés qu’on vint les prier de monter promptement dans la chambre d’un des Français, qui se mourait. […] Il l’avait demandée avec tant d’instance, qu’elle n’avait pu se dispenser d’y aller ; et afin que ce qu’il allait dire fût public, il pria qu’on fît entrer dans sa chambre tous ceux qui pouvaient rendre témoignage de ses dernières volontés, et surtout les gens de distinction. […] La maîtresse de l’hôtellerie, qui avait été charmée du récit que Mademoiselle de la Bastide avait commencé à faire devant elle, était venue pour s’informer de sa santé, et lui offrir ses services ; et comme elle apprit qu’elle était dans la chambre d’un Français qui se mourait, elle y monta, et fut présente au récit que fit Deshayes devant plus de vingt personnes. […] On alla dans la chambre de Sainville, auprès de qui on se mit, et où les civilités qui recommencèrent, ne furent interrompues que par l’arrivée du duc de Médoc. […] Ils se mirent à table où ils soupèrent fort bien, et ne furent interrompus que par la prière qu’on vint leur faire de remonter dans la chambre de Deshayes qui demandait à voir Silvie pour la dernière fois.
Il eut le front de lui demander la permission d’aller la trouver seule dans sa chambre. […] Chacun s’étant retiré, Sancho qui avait la puce à l’oreille, laissa coucher son maître, et sortit de la chambre sitôt qu’il le vit endormi. Il alla se promener dans le parc jusqu’à l’heure du rendez-vous ; il voyait toujours de la lumière dans la chambre d’Altisidore, et comme il en vit enfin ouvrir la jalousie, il courut à ce signal ; mais il ne put le faire si doucement qu’il ne fût entendu de deux gros chiens qu’on avait lâchés exprès pour lui faire les premières civilités. […] Il la suivit dans sa chambre, où il trouva qu’elle lui avait préparé une collation fort propre. […] Don Quichotte alla lui quérir du linge et son habit qui avait été rapporté dans sa chambre par art de nécromancie, et le ramena avec lui plus honteux qu’il n’avait été de sa vie.
Il mit sa cave dans sa chambre. […] Va m’attendre dans la chambre, lui ai-je dit, tu verras que non. […] Il a été le regarder dans la chambre du Conseil. […] Fais les honneurs de ta chambre, a-t-il continué parlant à moi. […] Il m’a dit d’ouvrir ma chambre, et qu’il m’y voulait parler.
J’étais à ses pieds, et ne me relevai qu’au bruit que j’entendis dans la chambre ; elle m’embrassa, et m’ordonna de rester, ne voulant pas que l’on me vît sortir de son cabinet avec elle, après y avoir été si longtemps seul à seul. […] Dès le lendemain que Sainville avait dû recevoir cette lettre, la baronne entra dans ma chambre, où je feignais d’être malade, pour m’épargner la honte de paraître si tôt devant lui, après lui en avoir tant écrit. […] La baronne me fit assurer par mes tantes qu’elle ne savait pas qu’elles fussent en ma chambre lorsqu’elle m’avait parlé, et je le crus d’autant plus que je ne me figurais pas que cette femme eût eu le front de parler d’elles comme elle en avait parlé si elle avait cru en être entendue. […] Lorsque cette fille fut sortie, il entra dans votre cabinet par la porte de communication, fit joindre votre tapisserie à la cloison, et y fit un trou par où il pouvait de la chambre de cette fille voir tout ce que vous feriez et entendre tout ce que vous diriez. […] Vous promîtes de lui écrire, et lui dîtes l’endroit où vous mettriez votre lettre, et vous le fîtes sortir par la même chambre où était Deshayes, que vous n’aperçûtes point tant à cause de l’obscurité, que parce qu’il s’était caché sous le rideau du lit.
Valerio et Sainville qui commençaient à se mieux porter, et qui étaient en état de prendre l’air, étaient montés dans sa chambre avec le reste de la compagnie, et firent partie en sa présence pour aller le lendemain tous ensemble à l’entrée de la forêt, et se promener au même endroit où Eugénie avait été délivrée. […] Comme il se portait bien, il sortit de sa chambre et descendit pour aller se promener dans le parc, ou plutôt pour aller boire à l’office, comme il faisait avant son accident. L’officier le laissa avec des gens capables de lui tenir tête à boire, et lui par un trou qui répondait du grenier à la chambre de nos aventuriers, ou plutôt par une planche du grenier qu’il enleva, il y descendit ; il attacha toutes les armes de Sancho pièce par pièce avec de la ficelle qui répondait au haut du plancher, qu’on pouvait ôter et remettre sans bruit, et afin que les armes n’en fissent point en les enlevant, il mit du coton où il en fallait pour les soutenir. […] Nos chevaliers fermaient toujours la porte de la chambre sur eux, en ôtaient la clef, et après cela se couchaient et dormaient, si les visions de Don Quichotte le leur permettaient. […] Cid Ruy Gomez assure, que ce fut plutôt le désespoir de Sancho, qui le détermina à se faire assommer, que les exhortations de son maître, et qu’il voulait jouer à quitte ou à double ; et comme le temps s’avançait, il enfonça son chapeau dans sa tête, et sans dire une seule parole, sortit de la chambre dans une fureur que son maître ne lui avait point encore vue, et dont il tira un bon augure.
Je la trouvai dans sa chambre seule, fort pensive. […] Elle n’avait pour tout train que sa seule fille de chambre, à qui elle s’était confiée. […] Elle a fait semblant d’être mécontente de sa fille de chambre. […] Il l’apporta dans la chambre où il me le donna, et retourna vers la porte où la mère entrait. […] Ils montèrent donc en carrosse, c’est-à-dire Jussy et sa maîtresse, leur enfant et la fille de chambre.
Il avait été impossible de le satisfaire, parce que l’occasion ne s’en était pas présentée, et qu’on n’avait voulu rien dire en présence de Valerio : mais ce comte se trouvant beaucoup mieux, et s’étant fait porter dans la chambre de Sainville, le duc d’Albuquerque profita de ce temps-là pour emmener le duc de Médoc dans l’appartement qui lui avait été préparé, et fit avertir la comtesse et Don Quichotte de venir les y trouver. […] Pendant qu’ils y travaillaient il entra dans la chambre de Valerio dont il fit sortir tout le monde, et étant resté seul avec lui, après l’avoir préparé à ce qu’il avait à lui dire par un discours fort moral sur les accidents de la vie, que l’Espagnol rapporte, et que je passe sous silence, il lui lut le papier qu’il avait apporté, et lui expliqua tout le reste de vive voix. […] Il l’obligea à regarder cet accident comme lui étant très favorable, et le fit même consentir qu’on allât enlever le corps de Don Pedre qui avait été tué par le valet de Deshayes, et qu’on le fît enterrer honorablement comme celui de son frère tué par des voleurs, ce qui fut fait le matin même, et Dorothée, Eugénie, le duc d’Albuquerque et Don Quichotte étant entrés dans la chambre en ce moment, n’eurent pas beaucoup de peine à le consoler, et ressortirent pour aller faire conduire les corps de Deshayes et de Don Pedre à leur dernière demeure. […] Don Quichotte et Sancho Pança ne furent pas plutôt seuls dans leur chambre, que notre chevalier visita ses armes de tous côtés, et examina une nouvelle épée que Valerio lui avait donnée à la place de la sienne, qui s’était cassée, comme on a vu, en délivrant Eugénie.
Adieu, je vais aussi prendre congé d’Eugénie dans la chambre de qui je veux entrer par la porte crainte d’épouvanter Valerio qui n’est point accoutumé à mes apparitions. En leur disant cet adieu il ouvrit la porte de leur chambre et sortit en leur défendant de le suivre et de faire aucun bruit. […] Il emmena Sancho dans la chambre de notre héros, à qui le bon écuyer fit le récit de ce qui venait de lui arriver. […] Il était entré chez nous sans que nous le sussions, et dans le fond, bonne conscience se moque de la médisance, s’il n’y a de la rime il y a de la raison. — Je le crois, dit la duchesse, vous me paraissez trop sage pour faire entrer votre amant dans votre chambre, mais vous ne sauriez empêcher le monde de parler. — Tenez, Madame, lui dit Sanchia, Nicolas est un animal qui y va tout à la bonne foi comme un âne qui pète ; il est maigre comme un pic et court comme un daiM. […] En disant cela il se retira promptement dans sa chambre, où s’étant armé, il descendit à l’écurie, accommoda lui-même son cheval, et sortit dans la résolution de prendre le premier écuyer qu’il trouverait, et de revenir quérir Flanquine, son bagage et de l’argent.
Mon père n’était que simple garde de la Reine, mais pas assez autorisé pour lui parler, ni même entrer dans sa chambre. […] Il établit une chambre de Justice sur le modèle de laquelle celle qui subsiste aujourd’hui a été formée. […] Etant dans sa chambre, l’humeur noire dont elle était saisie la porta à dire mille pauvretés à sa nourrice. […] Ce n’a pas été sans sujet que j’ai rapporté tout au long l’arrêt de la Chambre de Justice contre Le Normand. […] Comme elle n’était point harengère, elle ne fit aucun bruit, et revint dans sa chambre garnie rue Joli.
La princesse Dulcinée fut conduite dans la chambre qui lui était destinée ; et Balerme, Durandar, Montésinos, Merlin et Parafaragaramus conduisirent nos aventuriers dans celle qu’on leur avait préparée, et qui était d’une magnificence achevée : l’or et l’argent y brillant partout ; les glaces, qui en faisaient la tenture, rendaient la lumière qu’elles recevaient de deux lustres d’argent, chargés de vingt-quatre bougies, dont la réflexion était si vive qu’il était impossible d’y jeter les yeux sans être ébloui ; deux lits de brocard d’or avec leurs housses traînantes jusqu’à terre, garnies d’une grosse frange d’or à campanes, en faisaient l’ornement, et étaient accompagnés de deux fauteuils dorés, garnis comme les lits, et d’une table qui paraissait d’argent massif, qui tout ensemble faisaient à la vue un effet tout agréable. […] Ils en admirèrent la beauté, et remettaient à leur réveil à l’examiner de plus près ; mais leur étonnement fut extrême lorsqu’à ce réveil ils se trouvèrent dans la même chambre où ils couchaient ordinairement. […] Il en était occupé lorsque le duc de Médoc entra dans sa chambre, qui contrefaisant l’étonné d’y voir toute cette vaisselle étendue, et d’en admirer la fabrique et l’art, demanda à notre héros si c’était à lui, et qui la lui avait apportée.
Je sortis de sa chambre, et j’attendis sa fille à côté. […] On avait découvert qui était la religieuse qui facilitait notre commerce, on l’avait mise dans une chambre particulière. […] On me fit entrer dans la cour, et de là dans la chambre de la tourière avec qui je commençai par un présent fort honnête, et une assurance d’avoir soin d’elle toute sa vie. […] La tourière qui est à présent sa fille de chambre, ne la quitta pas. […] Quoiqu’il ne fût que deux heures du matin, je me fis introduire dans sa chambre.
Ils se sont parlé dans la grande chambre pendant fort longtemps, & n’en sont sortis que lorsqu’on leur a été dire qu’on avait servi. […] Je suis ressorti tout aussitôt de ma chambre. […] La violence du coup la fit tomber de la hauteur d’une seconde chambre. […] Qu’il mette d’accord s’il peut Aristote, Pline, Descartes, Rohault, Gassendi, La Chambre, & tous les autres qui ont donné sur les animaux leurs visions pour des vérités. […] Il prit subtilement dans leur chambre deux paires de souliers, & s’éloigna, crainte d’être pris sur le fait.
Le comte Valerio était dans sa chambre auprès de lui, et sitôt qu’il eut jeté les yeux sur ce nouveau domestique qu’il reconnut malgré son changement d’habit et de teint : Quoi ! […] Valerio lui donna une chambre à côté de celle de Sainville, à qui on donna des défaites en paiement ; et comme Silvie venait le voir fort souvent, et que tous les Espagnols et Français mangeaient ensemble, du Chirou eut tout le loisir de voir cette belle veuve ; mais il ne lui parla pas plus de son amour qu’il lui en avait parlé à Paris.
Après que cet ecclésiastique fut sorti, elle monta dans la chambre de son père, qui la faisait appeler. […] Elle venait assez souvent dans mon appartement et dans ma chambre, soit pour nettoyer, soit pour prendre mon linge et raccommoder ce qui en était déchiré. […] Après qu’il eut reçu tous ses sacrements, il nous fit venir dans sa chambre sa fille et moi. […] Allez, poursuivit-il, s’adressant à moi, dites à mon confesseur ce que je viens de vous dire, et demandez-lui s’il n’y a pas moyen de vous épouser dans ma chambre même. […] Demain vous saurez le reste et j’ai fort envie de savoir l’histoire de Madame de Contamine, et comment une fille que j’ai vu servir à la chambre de la mère de votre maîtresse, a pu s’élever à la fortune où elle est à présent, c’est ce que je ne comprends pas.
Il se perdait dans ses imaginations, et ne savait comment ses armoiries avaient été si bien faites et en si peu de temps, ni comment ses armes avaient été rapportées et remises où elles étaient, vu qu’il avait emporté la clef de la chambre ; ainsi tout ce qu’il y pouvait comprendre, c’est qu’il ne lui arrivait rien que par art de nécromancie ; et il en concluait que rien n’était impossible aux enchanteurs ; ce qui le touchait plus vivement, était le désenchantement de Dulcinée, et la compassion qu’il avait des tourments qu’elle endurait. […] Après cette conversation nos aventuriers se retirèrent dans leur chambre occupés de leurs visions, surtout le héros de la Manche, qui aurait voulu être déjà aux mains avec le méchant Freston, et désenchanter son imaginaire Dulcinée.
On ne voulut pas défendre davantage la négative crainte d’irriter notre chevalier, qu’on ne contredisait en rien, et pour qui on avait toute sorte de complaisance sur les sujets qui avaient quelque rapport à la Chevalerie errante, et pour ne pas en avoir de sujet chacun prît le chemin de sa chambre.
Dorothée, Eugénie, la marquise et Silvie se firent mille civilités, admirèrent la beauté l’une de l’autre, s’embrassèrent et lièrent une amitié étroite : ils allèrent tous dans la chambre de Deshayes où la tante de Silvie les avait devancés, et le trouvèrent très mal.
Il était dans cette disposition lorsqu’un matin Sancho à la sortie de l’office où le maître d’hôtel l’avait bien régalé, vint le trouver dans sa chambre avec sa gaie humeur, et lui dit en entrant : Bonjour, Seigneur Don Quichotte, je viens de mettre à fin une aventure qui m’a bien fait du plaisir, et ce qui m’en plaît davantage, c’est que je n’ai pas besoin de charpie.
Il fit prendre Eugénie et l’y fit mettre la première, Gabrielle la suivit, et le mouvement du carrosse agitant la comtesse qui était couchée en travers, la fit revenir à elle ; les signes de vie qu’elle donna calmèrent la douleur de Gabrielle, et ce fut dans ce moment qu’ils arrivèrent à l’hôtellerie où ils criaient tous à pleine tête pour avoir une chambre, et par leur bruit interrompirent la narration de la Française.
J’ai affecté la simple vérité ; si j’avais voulu, j’aurais embelli le tout par des aventures de commande ; mais je n’ai rien voulu dire qui ne fût vrai, et s’il y a quelque chose qui puisse paraître fabuleux, ce sera l’action de Dupuis qui se perce le corps dans la chambre de Madame de Londé ; cependant je n’ai pas dû la taire, puisqu’elle est vraie.
J’ai scellé ses coffres et armoires, la fenêtre et la porte de sa chambre, et Monsr. […] Après cela chacun s’est retiré ; je suis entré dans ma chambre où je vous écris dans une fort grande douleur et les larmes aux yeux. […] Elle n’a point été célébrée au lieu où elle se célèbre tous les jours qui est tout à découvert, mais dans la chambre de Monsieur Charmot un de nos missionnaires, lequel soutenait notre aumônier célébrant, à peu près je crois comme Aaron soutenait les mains de Moïse pendant que Josué combattait les Philistins. […] Notre grande chambre est toute crevée aussi bien que celle de Monsieur Charmot. […] La chambre du R.
Des Ronais le conduisit dans une chambre, et ordonna qu’on servît promptement.
Il retourna dans sa chambre où il visita ses armes, et voyant qu’elles n’étaient pas assez noires à son gré, il en fut dans une peine terrible.