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2. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Dans la bonne volonté où ils se trouvaient tous pour notre héros, ils s’étaient préparés d’éloigner Sancho de lui, sitôt qu’ils auraient vu la réception que celui-ci aurait faite à sa femme. […] Les ducs, les comtes et les dames arrivèrent en ce moment, et la duchesse d’Albuquerque remontrant à Sancho qu’il était indigne d’un chevalier de battre sa femme, que cela était infâme à un honnête homme, et qu’à peine le pardonnait-on à un crocheteur, et que Monsieur le duc était en droit de s’en offenser, cela s’étant passé dans son château et à ses yeux, celui-ci lui répondit qu’il n’avait fait que ce qui lui avait été commandé par les juges d’enfer, et par le sage Parafaragaramus, et de plus, qu’entre le bois et l’écorce il n’y faut pas mettre le doigt. […] Celui-ci lui rendit son change le mieux qu’il put, et elle offensée et piquée au vif, voulut lui donner par la tête d’un pot qu’elle tenait ; mais lui se reculant, tomba à la renverse, et sa femme se servit de ce temps-là pour se venger. […] Comme il est naturel à tout animal de vouloir se retenir à quelque chose, et surtout à un chat, celui-ci étendit ses griffes, et les appliqua sur le visage de Sancho d’une manière qu’il le mit tout en sang.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Celui-ci qui était un des plus honnêtes hommes du monde tomba de son haut, et en bon père, pour éviter le bruit tourna tout ce qu’elle lui dit en plaisanterie, si bien que cette pauvre femme malgré sa répugnance fut obligée de redoubler ses duretés, et terminer ce qu’elle lui dit de choquant par le supplier de ne plus revenir chez elle. […] Celui-ci fut assez fourbe pour prendre contre sa femme le parti de son beau-père ; et cette pauvre créature qui avait ses ordres précis de jouer ce personnage, fut obligée de soutenir ses premières duretés par d’autres plus fortes, jusques à dire à son mari, qu’elle le suppliait de n’avoir plus aucun entretien particulier avec son père, et ajouta en parlant à lui-même, qu’il n’était capable que de mettre le divorce et la discorde dans leur ménage. […] Il roula mille inventions dans sa tête, et tenta trois ou quatre moyens qui manquèrent ; mais enfin celui-ci lui réussit. […] Celui-ci, qui se serait donné à Satan que c’était une femme telle qu’il lui fallait pour son dessein, le présenta à la sienne comme une nouvelle domestique, et Célénie à qui il était indifférent par qui elle fût servie, la reçut sans répugnance. […] Celui-ci crut que c’était un Argus que sa femme voulait éloigner d’elle, et cette pensée qui le frappa vivement, lui fit regarder cette femme comme une personne plus nécessaire à son repos qu’elle ne lui avait jamais paru.

4. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Celui-ci est de bois, & rien dessus. […] Il a dit à La Fargue ce qu’il avait vu & celui-ci a encore pensé le battre. […] C’est moi qui affirme celui-ci, & non M. de La Héronne, qui n’en savait rien. […] Celui-ci craignit que ces bons pères lui refusassent cette grâce. […] Celui-ci lui conta son aventure avec autant de gémissements, que s’il y avait eu matière à Inquisition.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

Celui-ci était adroit comme un filou, et outre cela il avait mis lui-même ses armes à l’épreuve du coup. […] Celui-ci allait bravement venger son écuyer, quand il en fut empêché par une nouvelle vision. […] lui demanda l’horrible figure. — Tu auras mon nom après ma victoire, lui repartit Don Quichotte, qui avait déjà l’épée haute pour le frapper lorsqu’il fut retenu par Parafaragaramus. — Il est juste de dire qui vous êtes, lui dit celui-ci, parce que le savant Merlin que vous voyez sait par qui les princesses enchantées doivent être mises en liberté ; et si c’est à vous que cette glorieuse aventure est destinée, je suis certain qu’il est trop honnête enchanteur pour vouloir éprouver un combat dont il ne remporterait que de la honte. — Si cela est, reprit notre héros, je lui apprendrai avec joie que je suis Don Quichotte de la Manche, ci-devant nommé le chevalier de la triste figure, et maintenant le chevalier des Lions, et toujours l’esclave de l’illustre princesse Dulcinée du Toboso que je viens délivrer, ou perdre la vie.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »

La duchesse de Médoc était indisposée, et avait envoyé prier le duc d’Albuquerque de passer chez elle ; et celui-ci qui était son parent fort proche, y allait, et y menait son épouse, que cette dame n’avait point encore vue. […] Celui-ci surpris de cette attaque brusque et imprévue, n’eut que le temps de mettre la main à ses pistolets ; ce que fit aussi son valet ; pour le postillon il retourna généreusement sur ses pas aussi vite qu’il était venu.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »

Celui-ci qui le vit venir s’affermit sur les étriers. […] Celui-ci qui était avec quatre valets de pied déguisés en satyres, auprès de l’arbre où le duc était monté, partit au premier signal, et marcha à nos aventuriers, qui à sa vue interrompirent leur ridicule combat.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Celui-ci n’en avait point été surpris, parce qu’il le connaissait pour un homme intrépide et tout à fait infatué de ses Chevaleries. […] Celui-ci, qui avait ses ordres, et qui n’avait été retenu que pour cela, fouilla Sancho, et lui prit son trésor avec tant de subtilité, que personne ne s’en aperçut, et qu’on crut qu’il avait manqué son coup. […] Celui-ci lui rendit enfin sa joie en lui disant que la rivière où il avait perdu sa bourse, répondait aussi bien que le ruisseau où il était, à la caverne de Montésinos ; que c’était Freston qui la lui avait volée, et qu’il l’avait portée à Merlin, pour se payer de tout ce que la princesse Dulcinée lui devait ; que ce sage enchanteur n’avait point voulu se satisfaire de l’argent d’autrui, et qu’il avait promis de la rendre lorsque cette princesse serait désenchantée.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

Celui-ci le fit, et trouva tant d’esprit et d’honnêteté dans ce Français, qu’il conçut pour lui une très grande affection, et croyant lui rendre service en le remettant à celui de Sainville, dont le valet de chambre avait été tué par les bandits, il avait parlé de lui à celui-ci avec tous les éloges possibles.

10. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Celui-ci, monsieur, lui répondis-je, est d’une telle nature qu’il doit vous être connu. […] Pour remplacer celui-ci, il m’a aujourd’hui ôté le sieur du Hamel qui était mon second. […] que non, a répondu l’autre ; il ne m’a jamais fait pleurer comme celui-ci. […] Celui-ci, qui connaît M. de Porrières pour homme à le faire comme il le dit, s’est tu. […] m’a demandé celui-ci.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »

Mais un valet, qui avait lu une partie de l’histoire, les ramassa ; et de celui-ci ils sont passés à un autre, qui vint avec son maître au-devant de Philippe V ci-devant duc d’Anjou, et à présent roi d’Espagne.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »

Le lecteur est déjà dans l’impatience de savoir quelle était cette voix, il faut l’en retirer, et lui dire que le duc de Médoc avait questionné l’officier sur tout ce qui était arrivé à Don Quichotte et à Sancho ; celui-ci lui avait dit tout ce qu’il en savait, et là-dessus le duc avait imaginé, et en même temps résolu d’exécuter deux choses ; l’une, au sujet du désenchantement de Dulcinée, que nous verrons dans la suite ; et l’autre, au sujet du combat du lendemain.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Cependant comme celui-ci avait de l’esprit, et que sa mésintelligence avec sa femme était connue, il craignit qu’on ne lui fît quelque affaire, d’autant plus qu’il commençait à courir des bruits de poison. […] Le père plus modéré remercia Dupuis d’aussi bonne foi, que si celui-ci en avait eu dans la proposition qu’on lui faisait ; et comme elle lui était très avantageuse, il l’accepta sur le champ. […] Je vous rends votre parole, reprit celui-ci, que cela ne vous empêche point de conclure avec Monsieur. […] Pour mon malheur un banquier qui avait plus de vingt mille écus à moi, mourut dans cet intervalle de temps ; et comme ces sortes de gens font souvent belle figure aux dépens d’autrui, et que les affaires de celui-ci étaient hors d’état de pouvoir me rembourser si promptement, je comptais mon argent perdu, ou du moins fort aventuré.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Celui-ci y vint de bon cœur, et lui pardonna de même ; et enfin Deshayes s’étant réconcilié avec tout le monde, et après avoir fait signer son testament par tous les assistants comme témoins, et l’avoir mis entre les mains de Silvie, qui fondait en larmes, pria tout le monde de sortir, et de le laisser seul avec un confesseur qui ne l’avait point quitté depuis le soir du jour précédent.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »

Merlin, qui parut être le maître des cérémonies, fit mettre Don Quichotte et Dulcinée à côté l’un de l’autre dans des fauteuils si bien dorés, qu’ils paraissaient être d’or effectivement ; Durandar et Balerme furent mis vis-à-vis d’eux dans des sièges moins magnifiques, et Sancho et Montésinos furent mis, celui-ci entre Durandar et Don Quichotte, et Sancho entre Dulcinée et Balerme, et cela, parce que Dulcinée avait absolument voulu se placer entre nos deux aventuriers, et donner la droite à son chevalier.

16. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

Quoi qu’il en soit, le destin de celui-ci réglera le destin de l’autre ; je le donne au public de bonne volonté, sans y être forcé par personne.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Cependant comme le Français était plus adroit que Don Pedre, celui-ci vit bientôt son sang couler, ce qui ayant achevé de le mettre en fureur il se lança à corps perdu sur le Français, mais si malheureusement pour lui, qu’il s’enferra de lui-même, et tomba roide mort ; le Français le démasqua, et voyant que ce n’était pas Sainville, il crut pour lors que ce n’était qu’un voleur, et le laissa là.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Celui-ci ne lui reprocha point sa lâcheté, d’avoir abandonné sa maîtresse, et il se contenta de lui demander ce qu’il faisait là.

19. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Celui-ci dont je ne sais point le nom peut être âgé de 22 à 23 ans au plus, assez bien fait de sa personne, et fort civil. […] J’oubliais à vous dire que par un vent fort comme celui-ci la vue de la terre fait craindre quelque roche au large, ainsi cette nuit nous avons fait route au Nord-Nord-Ouest, et que nous avons perdu la terre de vue. […] Celui-ci venait de Trinquemalé à dix lieues d’ici et venait à Capello qui est justement l’endroit où nous l’avons pris à une lieue de terre ou environ. […] Je n’ai point vu celui-ci, mais l’ayant oui dire par plusieurs Français qui l’ont vu, je ne fais point de difficulté de vous le donner pour vrai, et voici la manière dont cela se pratique. […] L’éclipse de lune qui arriva le 18e septembre de l’année passée nous amena un très mauvais temps, celui-ci commence à lui damer le pion.

20. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Elle a tout refusé, et celui-ci moins civilement que les autres. […] Celui-ci, à qui je demandais tout, et que vous allez voir venir avec elle, le lui donna en main propre.

21. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Il vint à cette nouvelle, et ne le trouva pas, non plus que trois autres fois qu’il revint, parce que celui-ci ne retourna que le troisième jour.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Don Quichotte commençait à s’échauffer, et allait assurément faire un défi dans les formes à son écuyer, si celui-ci lui en eût donné le temps. —  Mais, Monsieur, poursuivit-il en parlant de Parafaragaramus, d’oû vient qu’il est si fâché quand un chevalier touche un fusil ou une autre de ces maudites armes ?

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Sancho se jeta à corps perdu sur le démon ; mais celui-ci lui fichant ses griffes dans le bras lui fit jeter les hauts cris.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Sancho aurait assurément répondu et accepté le défi si le héros de la Manche lui en eût donné le temps ; mais celui-ci outré des railleries de l’enchanteur était sauté à l’épée de Sancho, et faisait d’inutiles efforts pour la tirer ; parce que comme on l’a dit, c’était l’épée enchantée qu’on lui avait remise.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Celui-ci lui ôta ses maisons, ses troupeaux, ses enfants ; en un mot tout ce qu’il aimait et lui donnait de la satisfaction ; mais il avait trop d’esprit pour lui ôter sa femme ; il savait bien qu’elle seule ferait plus enrager le bonhomme Job par son babil et ses reproches, que toutes les pertes qu’il avait faites.

26. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Mon père voulait les marier toutes deux en même temps, son aînée se rendit, mais elle qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa sœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci ; mais que du moins elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. […] Bernay lui parla de moi comme d’un enfant à donner le fouet ; celui-ci le crut.

27. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Silvie chanta seule un couplet d’Aréthuse dans Proserpine Lully, Proserpine Aréthuse…, qui est celui-ci : CHANSON. […] J’allai le jour suivant voir Silvie, à qui je dis ce que j’avais dit à Rouvière de Valeran ; et que celui-ci avait été trouver l’autre la veille, à qui il avait dit, qu’il s’était confié à un traître qui avait tout dit à Silvie qui l’avait envoyé quérir lui-même, et lui avait persuadé de se défaire de ce traître, qui était moi. […] Oui, lui dit celui-ci ; parlez ouvertement et sans contrainte. […] Celui-ci répondit qu’il n’y avait aucune part.

28. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Je ne sais ce qui en sera, dit celui-ci, en riant ; mais votre cousine veut que cela soit. […] Dans un coupe-gorge, répondit celui-ci.

29. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Il fit sortir son laquais ; mais celui-ci curieux et surpris de la surprise de son maître, écouta à la porte. […] Je ne comptais pas d’avoir le plaisir de vous voir dans un lieu aussi honnête que celui-ci, Mademoiselle, lui dis-je ; mais nous n’y sommes pas venus ni vous ni moi pour pleurer ; c’est l’envie de nous divertir qui nous y a amenés, et j’espère bien ne m’y point ennuyer. […] Celui-ci qui aurait été un des plus saints prêtres de Paris, s’il n’avait pas été si délicat à la bouche, si fleuri dans ses habits, et si curieux dans ses meubles, et si attaché à l’argent, tous vices attachés à la profession, aurait juré un mois après que nous le fréquentions, que nous étions tous deux des modèles de vertu.

30. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Celui-ci lui dit que oui, ce qui était vrai : parce que Gallouin votre ami et le mien qui s’était mis dans cet ordre, avait resté du temps dans ce couvent, et que j’avais été fort souvent le voir.

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