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2. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Du vendredi 3 mars 1690 Oh ! […] Du lundi 6 mars 1690 Toujours même vent, et beau temps. […] Du jeudi 30 mars 1690 Toujours calme. […] Ce n’est autre chose que ce qu’on appelle à Paris guilées de mars, et giboulées ailleurs. […] Nous avons passé le tropique du Cancer la nuit du neuf au dix mars ; et nous n’avons passé la Ligne que le 17 avril : ainsi, nous avons été trente-neuf jours à venir de ce tropique à la Ligne.

3. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Août 1690 [suite] Du samedi 12 août 1690 J’écris, sur les dix heures du matin, pour dire qu’après avoir bien chanté Noël, Noël est enfin venu ; c’est-à-dire que nous sommes à l’ancre devant Pondichéry. L’endroit me paraît beau ; mais je n’y vois point de fort. On dit pourtant qu’il y en a un. Quand j’aurai été à terre, je dirai comme il est fait. Car si j’ai quelque temps à moi, de quoi je ne doute point, j’en lèverai le plan, j’irai voir les pagodes, & j’obéirai à ma curiosité le plus qu’il me sera possible.

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