On partit le lendemain pour aller au château du duc de Médoc, et avant que de monter en carrosse et à cheval on dîna. […] Toute la compagnie riait de la colère et des proverbes de Sancho, et le curé qui ne s’attendait pas à tirer d’un fou une pareille réponse, ne jugea pas à propos de lui répliquer, crainte de lui faire dire encore d’autres sottises, et sitôt qu’on fut sorti de table, il prit congé de la compagnie, qui se disposait à partir. […] Dans ce dessein le duc avait envoyé quérir le curé du village de Don Quichotte, le bachelier Samson Carasco, le barbier, la nièce et la gouvernante ; ils étaient tous venus, et avaient amené avec eux ce jeune officier neveu du curé, qui était chez son oncle lorsque nos aventuriers étaient partis de leur village, et qui s’y trouva encore quand on alla les prier de venir à la Ribeyra. […] Sitôt que tout fut résolu, le duc les fit partir pour son château, avec ordre de mettre tout en état de bien recevoir les aventuriers errants. […] Tout étant disposé pour partir, Sancho chargea Rossinante et Flanquine de tout le bagage de son maître et du sien, et se chargeant lui de l’argent qu’il avait pris aux bandits, il attacha les deux chevaux de voiture au derrière d’un fourgon.
On fit partir un exprès le soir même pour la famille de Sancho, car pour les autres ils étaient à Médoc depuis longtemps. […] Tous les honnêtes gens de l’enfer sont réjouis que tu aies consenti à laisser partir Dulcinée, et disent que c’est la plus glorieuse victoire que tu aies jamais remportée sur toi ; persiste donc dans la résolution de te vaincre en cela, en ne songeant plus du tout à elle, ressouviens-toi des ordres du destin d’abandonner pour toujours la Chevalerie errante, et que c’est pour cela qu’au lieu de te rendre tes armes, on les a retenues dans le palais de Merlin ; demeure où tu es jusqu’à ce que tu t’y ennuies, et pour lors retire-toi dans ton domestique auprès de ta famille et de tes amis sans changer dorénavant ton train de vie ; observe la tranquillité que je t’ai recommandée, et le reste de ta vie tu seras heureux ; mais si tu en agis autrement, prépare-toi à mourir avec infamie et à succomber au malheur qui te suivra partout. […] Cependant le duc de Médoc avait reçu des nouvelles de Naples, qui lui apprirent que le marquis en était parti pour se rendre à Madrid suivant les ordres de la Cour. […] Elle se disposa donc à partir avec les deux ducs espagnols et Valerio qui y étaient appelés, et avec le comte du Chirou qui ne voulait point quitter la belle Provençale sa parente. […] Ils cherchaient les moyens de le faire partir de son bon gré, afin d’ôter de devant les yeux du pauvre gentilhomme tout ce qui pouvait entretenir ou réveiller ses visions sur le fait de la Chevalerie errante ; ils étaient même résolus d’emmener avec eux son écuyer à Madrid, tant pour s’en divertir que pour ne pas le laisser auprès de son maître, à la santé de qui chacun tâchait de contribuer ; mais le destin en ordonna autrement ; comme on le verra bientôt.
Le duc d’Albuquerque assura la marquise qu’elle n’avait rien à craindre pour la vie de son époux, le Conseil d’Espagne ayant trop de lenteur pour décider rien sur une première lettre, et sans avoir fait des informations exactes, surtout s’agissant d’un homme de qualité, avoué de son roi ; et qu’avant qu’on pût en rien résoudre, il se faisait fort que le duc de Médoc écrirait en sa faveur au marquis de Pécaire, vice-roi de Naples, son beau-frère ; qu’il l’attendait le jour même, et que ce serait par là qu’il l’obligerait de commencer aussitôt qu’il serait arrivé, et que dans le moment on ferait partir un courrier pour Naples. […] Il montra ses lettres avant que de les cacheter, qui étaient écrites avec tant de zèle, qu’il n’aurait pas pu se servir de termes plus pressants quand il aurait été question de la vie de son propre fils ; et enfin il acheva de mettre en repos l’esprit de la marquise, qui fit partir deux courriers dans le moment même, pour les porter à leur adresse. […] Sa tante lui avoua que croyant bien faire, et ignorant les sujets qu’elle avait de fuir Deshayes, c’était elle qui l’avait averti du chemin qu’elle prenait, et qu’elle lui avait écrit pendant qu’elle parlait à l’abbesse du couvent où elle avait voulu entrer, qu’enfin elle lui avait écrit de Toulouse même qu’elles partaient pour Madrid ; mais qu’elle ne s’en repentait point, puisqu’en cela elle n’avait fait que lui procurer le moyen de faire une fin plus belle que celle que ses actions pouvaient lui attirer.
Venez me voir encore si vous pouvez, puisque vous partez demain, je ne m’y attends plus. […] Vous m’aviez promis de me tirer d’ici, vous partez et vous m’y laissez ! […] Nous partîmes le lendemain, Bernay et moi, reprit Terny. […] Je la trouvai plus résolue que je ne l’espérais ; et le jour fut pris pour en sortir, et partir le lendemain. […] Il jura de ne point perdre de temps et partit en effet le même jour.
Lorsque la lassitude allait séparer les combattants, et que les spectateurs en eurent pris tout le plaisir qu’ils en pouvaient prendre, le duc fit partir son maître d’hôtel. Celui-ci qui était avec quatre valets de pied déguisés en satyres, auprès de l’arbre où le duc était monté, partit au premier signal, et marcha à nos aventuriers, qui à sa vue interrompirent leur ridicule combat. […] Pour toi, Chevalier Sancho, poursuivit l’enchanteur après que le chevalier aux armes noires fut parti, tu n’as fait que ce que tu as dû faire, et je te pardonne avec plus de facilité qu’au chevalier qui s’en va ; assure-toi désormais de ma protection, et sois bien sûr qu’elle ne te manquera pas partout où mon pouvoir pourra s’étendre.
Blondel notre commissaire, qui est partie souffrante, plaignante, & à plaindre. […] Il est mort trente-deux hommes sur ce navire, tant à Négrades que depuis que nous en sommes partis. […] La mère & la fille partirent par les premiers vaisseaux, avec un train de princesses. […] Elle l’employa à avertir l’abbé de ne pas manquer de venir sitôt qu’il serait parti. […] Il me dit qu’il comptait de partir de Pondichéry avec le gendre de M.
Je suis prêt à partir. […] Partirai-je bientôt pour leur service, ou pour ma seule satisfaction ? […] Vous partirez dans quatre jours avec Monsieur le cardinal de Retz qui retourne à Rome. […] Je pars plus vivement pénétré de votre tendresse que je ne puis l’exprimer. […] Elle m’écrivit que la punition était trop rude, et qu’elle l’aurait empêchée de partir de Paris si elle l’eût prévue.
Pour savoir qui ce fut, il faut se souvenir que Don Quichotte avait vu avec chagrin partir Sancho, pour soutenir contre tout le genre humain la beauté d’Eugénie. Aussitôt qu’il fut parti, notre héros avait été se promener, et du parc de Valerio était entré dans la forêt, dans l’intention d’observer si le nouveau chevalier exécuterait bien toutes les cérémonies de l’Ordre : il l’avait cherché fort longtemps, et n’avait garde de trouver en faction un homme qui était au cabaret.
Silvie partit le lendemain à la pointe du jour, sans dire à personne qu’à sa mère l’endroit où elle allait, n’emmenant avec elle pour toute compagnie qu’une fille pour la servir, et Madame sa tante, que sa mère a prié de l’accompagner, qui en partant de Paris ne savait pas elle-même où sa nièce allait, ni où elle la laisserait. […] Cette nouvelle, continua-t-elle, obligea la marquise de partir la nuit même avec Sainville, pour aller à Saint-Germain où était la Cour. Elle y resta deux jours sans satisfaction, et enfin elle vit bien que le seul parti qu’elle avait à prendre, était de partir pour l’Espagne avec les recommandations qu’on lui offrait. […] Ils revinrent à Paris pour faire de l’argent et mettre ordre à leurs affaires ; et la marquise, dont j’ai l’honneur d’être parente de fort proche, m’ayant fait connaître qu’elle souhaitait que je fusse de la partie, et y ayant consenti, nous montâmes en carrosse quatre de compagnie, c’est-à-dire la marquise, Sainville, une femme de chambre et moi, et nous partîmes quatre jours après le départ de Silvie.
Nous sommes arrivés à cinq heures du soir d’où nous sommes partis ce matin. […] Ils étaient venus trop tard pour s’embarquer ; notre chaloupe était partie ; ils sont venus souper avec nous. […] Est-il possible qu’il fût parti sans chirurgien ? […] ma foi, pour le coup le voyage est en train, et nous sommes partis ; le vent de Nord-Est continue. […] Bouchetière a voulu lui parler : il lui a tourné le dos sans le regarder, et est parti.
C’est avec beaucoup de chagrin que je pars sans vous avoir écrit pour prendre congé de vous. […] Le vent est bon, nous allons partir, il est trois heures après midi. […] Il partit et alla bien monté. […] Nous avions mis ce matin à la voile, mais faute de vent nous sommes obligés de mouiller à trois lieues ou environ d’où nous sommes partis, crainte que les courants ne nous jouent quelque mauvais tour. […] Nous [nous] partîmes hier matin de Moali où nous avions remouillé.
Après cela le lieutenant partit, et emmena son gibier, ayant reçu de bons ordres sur la manière dont il devait tourner les informations, et sauver celui qui avait indiqué les retraites des autres, comme le duc le lui avait promis.
Sancho avait repris toutes ses forces lorsque les ducs de Médoc et d’Albuquerque, le comte de la Ribeyra, la marquise, la belle La Bastide, le comte du Chirou, Sainville et Silvie partirent pour Madrid.
. — Comment donc, ajouta Eugénie en riant et en s’adressant à notre héros, vous m’avez promis de ne nous point abandonner que je ne vous donnasse congé, et vous êtes tout prêt à partir !
On a dit ci-dessus que comme le duc de Médoc était parti de chez lui sans dire à la duchesse ni où il allait ni pourquoi il sortait, ne le voyant point revenir le soir, elle s’en enquit ; et quelqu’un de ses domestiques lui ayant dit qu’il était allé chez le comte Valerio, où étaient Don Quichotte et Sancho, elle ne s’en mit pas plus en peine ; mais la journée du lendemain étant passée sans le voir revenir, et sachant d’ailleurs qu’il avait encore envoyé chercher du monde, elle crut que c’était quelque nouveau divertissement qu’il se donnait aux dépens de nos aventuriers, et voulut en avoir sa part.
Nos chevaliers le savaient et se disposaient aussi à partir.
Ce valet était un officier déguisé qui aimait Silvie depuis longtemps, et qui croyant, comme beaucoup d’autres, que Sainville l’avait enlevée, s’était mis avec Deshayes pour courir après, dans la résolution de venger sur son rival son amour méprisé, et pourtant de sauver la vie de sa maîtresse en la dérobant à la rage de son mari qui était parti dans la résolution de la poignarder partout où il pourrait la trouver.
Quoi qu’il en soit, il fit lui-même apporter un lit pour Julia dans la chambre de Célénie, et sans vouloir ni lui parler, ni qu’elle ouvrît la bouche, il emmena avec lui la fausse Julia, à qui il fit encore de nouvelles leçons de vigilance, et partit. […] Julia ne lui dit rien que d’avantageux, et l’assura que depuis qu’il était parti elle ne l’avait point quittée de vue, qu’elle avait tous les soirs fermé leur porte en dedans aux verrous et à double tour, qu’elle en avait ôté la clef, qu’elle n’avait ni écrit, ni parlé à qui que ce fût de dehors, et en un mot, qu’elle ne s’était point aperçue qu’elle eût aucun commerce avec personne ; mais qu’elle ne savait point aussi par quel endroit elle avait pu mériter sa haine, d’autant moins qu’elle avait fait son possible pour s’en faire aimer ; que tout ce qu’elle en pouvait croire était que son assiduité commençait à lui déplaire.
Du Chirou, après quelque temps d’incertitude, se mit à la raison, et se résolut à partir pour la France sitôt que ses forces seraient revenues.
Mon père voulut, qu’avant que de partir, j’allasse saluer Monsieur d’Alamogne, dans le régiment de qui j’allais servir, qu’il connaissait très particulièrement. […] Après le repas je demandai à Grandpré s’il voulait laisser partir la belle Récard comme elle était venue ? […] Comme ils étaient de province et qu’ils partirent huit jours après, cette affaire n’a point fait assez de bruit pour être venue jusqu’à vous ; et vous ne sauriez connaître par leurs noms celui de la veuve. […] Que vous étant parti pour aller à votre terre, dont la maison seigneuriale était brûlée, il avait profité de votre absence pour s’expliquer. […] Nous convînmes que je viendrais coucher à ma maison toutes les nuits des mardis aux mercredis, et des vendredis aux samedis, et qu’elle viendrait me trouver sitôt que son père et sa mère seraient partis, et que le reste de sa maisonnée composée de deux enfants serait endormi.
Tout beau, Chevalier, dit-il à son maître, prenons toujours, nous ne savons qui nous prendra ; un bon tien vaut mieux que deux tu l’auras ; ceci mérite bien que nous nous arrêtions un peu, notre bon ami Parafaragaramus est trop civil pour nous laisser partir à jeun, et si cela est aussi bon qu’il a bonne mine, nous ne ferons pas mal de boire un coup à sa santé.
Si vous voyez Monsieur Dupuis avant moi, je vous conjure de me recommander à lui, et de l’assurer que je suis revenu son ami autant et plus que je n’étais parti.
Vous m’avez dit mille fois que vous m’aimiez, je vous ai cru : vous m’aviez promis d’être de retour dans un mois, je vous ai laissé partir sur cette assurance : il s’en est déjà passé quatre depuis, et après une si longue absence vous êtes content, et vous vous portez bien. […] Je revins, comme je vous ai dit, plus amoureux que je n’étais parti, et dans le dessein de faire tout pour l’épouser. […] Elle m’en fit la mine pendant quelque temps, et n’eut point de repos que cette fille ne fût partie avec celui qui l’avait épousée.
Son fils et Angélique sa bru demeurent avec elle, et celle-ci a si bien su s’en faire aimer, que lorsqu’elle est partie pour aller à une terre proche d’ici, il n’y a pas longtemps, Contamine a été obligé de cacher sa femme, parce que la belle-mère ne peut plus s’en passer et qu’elle voudrait l’avoir toujours avec elle ; en un mot, elle a cinq ou six fois dit en riant que si sa bru était en danger, elle s’y jetterait pour la sauver ou le partager avec elle, et que si c’était son fils, elle se contenterait d’appeler du secours, et de crier sauve qui peut. […] Elle se coucha sitôt que Contamine fut parti, et rêva à ce qu’elle avait à faire. […] Elle ne voulut pas interrompre son repos, et partit avec défense de lui dire où elle était allée, crainte de redoubler son inquiétude et son agitation.
Il la vit partir dans son carrosse traîné par six chevaux, et plus de vingt cavaliers la suivaient.
Il lui en fit expédier les lettres, et deux jours après envoya le marquis les porter lui-même avec ordre de l’emmener à Versailles prêter le serment, et de le disposer à partir incessamment. […] Il lui offrit sa bourse, et lui mit le feu si vivement sous le ventre qu’il résolut la mère et le fils à partir incessamment. […] Et vous, rentrez quand le laquais sera parti. […] Il voulut redescendre de son carrosse, et son cocher, qui le croyait dedans, fit partir ses chevaux. […] Il était parti de Paris avant moi ; cela me donna le champ libre à mentir.
Monsieur et Madame de Contamine partirent ensemble ; Dupuis conduisit Madame de Londé chez elle. […] Allons-y donc présentement, dit Jussy, et là-dessus ils partirent. Des Frans et Jussy dans le même carrosse : Dupuis alla prendre Madame de Londé ; et Des Ronais ne partit qu’avec Madame de Jussy, qui fit accommoder quelque chose à ses ajustements, pour être tout à fait sous les armes.
Elle se jeta à genoux devant les juges ; elle les supplia de lui rendre son mari ; elle les assura que c’était elle qui m’avait jeté dans l’état où j’étais ; que je n’avais consenti à partir avec elle que lorsque je l’avais vue résolue à s’empoisonner ; que je lui avais même arraché le poison des mains.