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2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

J’y retournai le lendemain, et me mis encore auprès d’elle. […] Dès le lendemain au matin elle vint me prier de lui faire avoir audience. […] Elle l’eut dès le lendemain ; il fallait me le faire savoir dans le moment. […] Je revins le lendemain avant elle ; je me cachai lorsque je l’entendis. […] Nous nous trouvâmes le lendemain à l’assignation.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il revint le lendemain que cette demoiselle était encore sortie. […] Il le fit, mais il ne put lui faire rendre sa lettre ce jour-là ni le lendemain. […] Contamine alla la voir le lendemain, et lui sut bon gré de ce changement ; il l’en remercia. […] Mesdemoiselles Dupuis et de Vougy y retournèrent dès le lendemain. […] Angélique lui répondit qu’elle irait le lendemain, et n’y manqua pas.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

La malicieuse Provençale, qui avait imaginé de concert avec le comte du Chirou le tour qui devait être joué le lendemain, avait à dessein tourné la conversation sur le défi de Sancho à tous les chevaliers errants, et afin que Don Quichotte en fût scandalisé, elle avait eu la malice de dire à son amant comme en secret, mais pourtant si haut que le héros de la Manche l’avait entendu : Le seigneur Sancho ne s’en dédit pas, et n’excepte pas même l’illustre princesse Dulcinée du Toboso. […] Enfin il se ressouvint qu’il avait vu dans l’écurie du noir à noircir dont les cochers se servaient pour lustrer leur train ; il alla le prendre, et en ayant fait une pâte avec de la cire des bougies qui étaient sur sa table, il en frotta ses armes ; et voyant que cela lui réussissait assez bien, il se détermina à s’en servir le lendemain, ne le pouvant pas faire dans le moment, parce que Sancho, après un sommeil de huit heures, venait de se réveiller, et qu’on vint les quérir l’un et l’autre pour aller joindre la compagnie qui allait se mettre à table ; et comme en pareille occasion le civil chevalier ne se faisait point prier, aussi ne les fit-il point attendre. […] Mort non de diable, dit Sancho en colère, ces moines se mêlent toujours de ce qui ne les regarde point ; s’ils disaient bien leur bréviaire le diable ne leur soufflerait pas tant aux oreilles, et j’ai toujours ouï dire, que pour faire une maison nette, il n’y faut souffrir ni moine ni pigeon, parce qu’ils fourrent leur nez partout, de sorte que rien n’est bien fait s’ils ne s’en mêlent ; et puis quand ils sont une fois ancrés quelque part, ce n’est plus que des ouï-dire, il a fait par-ci, il a dit par-là, et boute, et haïe, et tous les diables en un mot s’en mêlent. —  Cela ne te doit pas étonner, ami Sancho, lui dit Don Quichotte, ils sont seuls dans leur couvent nourris, comme dit le proverbe, comme des moines, sans affaires qui les embarrassent, et sans souci pour le lendemain. —  Ajoutez donc, Monsieur, interrompit Sancho, sans femmes qui les fassent enrager et sans enfants à nourrir. —  Comme tu voudras, reprit Don Quichotte, mais leur esprit voulant être occupé, ils sont presque forcés de l’employer au premier objet qui se présente à leur imagination. —  Et voilà justement ce qu’on ne devrait pas souffrir, dit Sancho, car ils ne doivent se mêler que de prier Dieu, et ne point tant s’embarrasser des affaires du monde, puisqu’ils y ont renoncé et qu’ils n’y sont nullement nécessaires, à ce que j’ai ouï dire par des docteurs de l’université d’Alcantara. […] La belle Mademoiselle de la Bastide le fit souvenir de son défi pour le lendemain à tous les chevaliers, pour l’honneur de la comtesse, qui fit semblant de le prier de n’y point aller, et lui dit qu’elle lui avait assez d’obligation sans y ajouter celle-là, et qu’elle ne méritait pas qu’il s’exposât pour elle à de nouveaux dangers ; mais elle l’en pria d’une manière à l’y engager encore plus fortement ; aussi répondit-il qu’il ne manquerait pas à l’assignation.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Don Quichotte qui ne demandait qu’à se signaler, dit qu’il fallait aller dès le lendemain dans la forêt, et qu’il se faisait fort d’en venir à bout lui seul, sa profession étant de purger le monde de brigands. […] Le duc ne manqua pas d’envoyer le lendemain chercher le lieutenant avec ordre d’amener main-forte ; il envoya encore quérir plusieurs gens de justice pour voir tout d’un coup la fin de l’aventure. […] Le duc qui avait amené beaucoup de gens avec lui, en attendait encore d’autres, qu’il ne doutait pas qu’ils n’arrivassent incessamment, et tous ces hommes étant joints à ceux que le lieutenant avait amenés, et aux autres que Valerio pouvait fournir, on résolut de parcourir la forêt dès le lendemain, et de commencer à la pointe du jour, ce qui mit notre héros dans la plus grande joie qu’il eût eu de sa vie.

6. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Nous partîmes le lendemain, Bernay et moi, reprit Terny. […] Je partis de Paris le lendemain de mon abjuration. […] Je la trouvai plus résolue que je ne l’espérais ; et le jour fut pris pour en sortir, et partir le lendemain. […] Il y vint le lendemain matin, et la recommanda de bonne sorte : il se servit de mon nom pour parler à elle. […] Je dois faire mes vœux le lendemain de la Trinité.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Ce déguisement lui étant suspect, il retourna dès le lendemain matin dans cette rue déguisé lui-même, et s’informa des gens qui demeuraient dans la maison où il avait vu entrer Silvie, et en apprit des choses qui redoublèrent ses soupçons. […] Il ne manqua pas dès le lendemain d’aller seul dans ce nouveau logis. […] Le lendemain étant à table tous trois avec encore d’autres gens de leur connaissance, elle demanda elle-même à Justin la permission d’aller passer quelque temps à une terre de son père, à plus de vingt lieues de là. […] Ils partirent en effet le lendemain dans une chaise de poste avec deux domestiques, que Cléon congédia avant son retour, afin que personne ne sût où elle était.

8. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

J’avais néanmoins résolu d’aller le lendemain chez elle, et d’envoyer quérir Rouvière. […] Je remis à écrire au lendemain aux gens qui devaient me faciliter la dispense des bans et des autres formalités. […] Ce que nous exécutâmes le lendemain, et j’ai encore l’un et l’autre. […] J’allai souper et coucher chez un gentilhomme à trois lieues de là : je n’en revins que le lendemain assez tard. […] La compagnie se sépara fort tard, et promit de se trouver le lendemain chez Des Ronais qui les pria tous à dîner.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

On partit le lendemain pour aller au château du duc de Médoc, et avant que de monter en carrosse et à cheval on dîna. […] Elle lui répondit qu’elle ne le pouvait pas cette nuit-là, parce qu’elle ne couchait pas seule ; mais que s’il voulait venir le lendemain dans une chambre qu’elle lui indiqua au bout du château, où elle irait coucher sans compagne, sous prétexte de maladie, elle le recevrait de son mieux, et qu’il lui ferait plaisir ; elle ajouta qu’elle pourrait y monter sitôt que tout le monde serait retiré ; ce qu’il connaîtrait lorsqu’elle ouvrirait sa jalousie, et lui recommanda surtout le secret, et de ne point faire de bruit. Le brutal qui brûlait dans son âme, la remercia, bien résolu de profiter de ses avances, et se mit le lendemain sur son propre, sans non plus songer aux aventures, que s’il n’avait point été chevalier errant. […] Le lendemain ils sortirent avec les autres pour aller à la chasse.

10. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Le lendemain matin Eugénie envoya prier le duc et la duchesse d’Albuquerque et Don Quichotte de passer dans le jardin du château où elle les attendait. […] Pour ne plus parler davantage de Deshayes, il fut enterré le lendemain matin avec peu de faste, mais pourtant le plus honnêtement qu’il se put.

11. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

La tête remua trois fois, fit trois tours, & trois bonds ou sauts ; & le lendemain, il plut avec abondance. […] Le Gaillard & l’Oiseau arrivèrent ensemble à Négrades, le mercredi 25 du mois passé, & le lendemain mouillèrent proche de nous. […] Dès la pointe du jour du lendemain, Monicault partit pour Versailles avec Rupli, bien instruit de ce qu’il devait faire. […] Cet arrêt fut signé & expédié le même jour, & dès le lendemain signifié aux fermiers généraux & au greffier de la Cour des Aides. […] Il me dit que lui & moi y étions conviés, & me demanda ma parole pour le lendemain midi, qui était l’heure prise.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Notre conversation finit par une prière qu’elle me fit de venir le lendemain manger des petits pâtés avec elle. […] J’y allai le lendemain à six heures du matin. […] J’allai chez elle le lendemain ; je lui dis que je venais conclure le marché. […] Comme je l’aimais de bonne foi, j’en fis faire dès le lendemain la proposition à sa mère devant elle. […] Ce fut le lendemain matin, sans attendre plus tard.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Je me trompai, je la vis le lendemain à la messe ; un regard qu’elle jeta sur moi, qui semblait me demander mon cœur, détruisit toutes mes résolutions. […] Cette femme accoucha le lendemain de cette conversation, son époux vint me trouver, et pour réponse à son compliment, je lui promis d’être chez lui l’après-midi. […] Dans ce dessein j’allai dès le lendemain matin voir Dupuis, pendant que sa fille était allée à la messe, je choisis ce temps-là exprès. […] Elle vint pour me voir dès le lendemain que je fus revenu. […] Des Ronais le remercia de ses offres, et ne les accepta que pour le lendemain qu’il sortit à l’issue du dîner.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Je retournai le lendemain chez elle, où je fus pleinement éclairci de sa résolution. […] Dès le lendemain je la trouvai dans l’endroit qu’elle m’avait indiqué. […] Ces deux amis acceptèrent la partie pour le lendemain matin.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »

Le lecteur est déjà dans l’impatience de savoir quelle était cette voix, il faut l’en retirer, et lui dire que le duc de Médoc avait questionné l’officier sur tout ce qui était arrivé à Don Quichotte et à Sancho ; celui-ci lui avait dit tout ce qu’il en savait, et là-dessus le duc avait imaginé, et en même temps résolu d’exécuter deux choses ; l’une, au sujet du désenchantement de Dulcinée, que nous verrons dans la suite ; et l’autre, au sujet du combat du lendemain.

16. (1721) Mémoires

Dès le lendemain de la consommation de ce mariage, M.  […] Elle renonça hautement à ce mauvais droit ; et ce qu’il y eut d’étonnant, c’est que le lendemain de sa renonciation les moules parurent plus épaisses et plus nombreuses qu’ells n’avaient jamais paru. […] Il fut sans doute surpris de ma réponse et de ma sortie, toutes deux également brusques : mais le lendemain il se tranquillisa. […] Après une conversation assez longue, il eut ordre de revenir le lendemain à dix heures. […] Cette femme, que le désespoir possédait, alla acheter de la corde, et rentra chez elle par l’autre bout de la rue ; et le lendemain, que n’étant point revenue on ouvrit sa chambre, on la trouva pendue et étranglée, et on trouva le billet dont j’ai parlé.

17. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

M.Hurtain, ne doutant point d’avoir le lendemain matin compagnie, fit préparer un déjeuner fort propre. […] Le lendemain, j’y allai avec M. de Combes et M. […] J’acceptai l’offre : ce commis vint dès le lendemain. […] On peut dire ici, à sotte demande, sotte réponse ; puisque la bande des matelots, qui fait le quart de minuit, fait le lendemain le quart de l’aube. […] Blondel viendrait le lendemain faire l’inventaire, et que lui qui me parlait l’accompagnerait.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

On se mit à table sitôt qu’on eut eu soin des blessés, et qu’on se fut assuré des prisonniers, et comme la journée avait été fatigante, on se coucha de bonne heure ; le lendemain on fit enterrer les morts fort honorablement, surtout le gentilhomme qui avait été assassiné dans le carrosse de la duchesse.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »

Le chirurgien qui l’avait pansé les pria de lui laisser quelque repos jusques au lendemain, n’étant point du tout en état de parler ni de voir qui que ce fût.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »

Il leur avait à tous refusé cette complaisance en leur faisant comprendre que l’entière exécution du dessein et sa réussite dépendaient uniquement de la diligence ; parce que si on donnait le temps à quelqu’un de ces scélérats de s’échapper ou de s’éloigner, il serait après leur fuite impossible de sauver la réputation de Don Pedre et celle d’Octavio, et par conséquent celle de Valerio ; ce qui était vrai ; ainsi il leur avait si résolument dit qu’il voulait que l’affaire fût terminée dès le lendemain par lui-même, qu’on avait été obligé de le laisser faire comme il voulut, et d’une manière dont il est sorti à son honneur, avec l’aide de nos deux chevaliers.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

On a dit ci-dessus que comme le duc de Médoc était parti de chez lui sans dire à la duchesse ni où il allait ni pourquoi il sortait, ne le voyant point revenir le soir, elle s’en enquit ; et quelqu’un de ses domestiques lui ayant dit qu’il était allé chez le comte Valerio, où étaient Don Quichotte et Sancho, elle ne s’en mit pas plus en peine ; mais la journée du lendemain étant passée sans le voir revenir, et sachant d’ailleurs qu’il avait encore envoyé chercher du monde, elle crut que c’était quelque nouveau divertissement qu’il se donnait aux dépens de nos aventuriers, et voulut en avoir sa part.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Le héros de la Manche et son écuyer après avoir pris congé des dames, et avoir remercié la duchesse, prirent le chemin du Toboso, et couchèrent le premier jour dans une hôtellerie que Don Quichotte prit alors pour ce qu’elle était, et il ne leur arriva rien de particulier ; mais le lendemain s’étant remis en marche, et se trouvant sur le midi fatigués de la chaleur et du chemin qu’ils avaient fait, ils gagnèrent un bois fort épais qui pouvait être à trois cents pas du grand chemin.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »

Valerio et Sainville avaient tout à fait recouvré leur santé aussi bien que le comte du Chirou, et le départ de tous ensemble du château de la Ribeyra pour aller à Madrid avait été Fixé au lendemain.

24. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Au retour de Lorient j’ai passé au Port-Louis, où j’ ai trouvé de mes amis qui m’ont obligé de souper avec eux pour prendre congé l’un de l’autre, espérant tous nous embarquer le lendemain, qui est aujourd’hui. […] J’ai demandé à un matelot pourquoi il n’en gardait pas pour le lendemain que peut-être il n’en pourrait point prendre, j’ai eu pour réponse que ce n’était pas la mode. […] Je leur fis dire que s’ils m’amenaient des bœufs le soir même je n’irais point à leur ville, mais que s’ils ne m’en amenaient pas, j’irais le lendemain si bien accompagné que j’emmènerais malgré eux ce qu’ils me refuseraient de bon gré. […] Le Gaillard et l’Oiseau arrivèrent à Négrades le mercredi 25e du passé, et vinrent le lendemain mouiller proche de nous. […] Je ne fais point de difficulté de le croire, mais je crois aussi que ce sont les gens du bâtiment anglais que nous prîmes le lendemain de notre combat, dans lequel il ne s’était trouvé personne.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

Valerio et Sainville qui commençaient à se mieux porter, et qui étaient en état de prendre l’air, étaient montés dans sa chambre avec le reste de la compagnie, et firent partie en sa présence pour aller le lendemain tous ensemble à l’entrée de la forêt, et se promener au même endroit où Eugénie avait été délivrée.

26. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Il se fit prendre la mesure, et lui laissa de l’argent pour lui faire un habit à la mode et riche pour le lendemain, et un autre à son valet, après quoi il sortit en disant au conseiller qu’il était au désespoir de le quitter si tôt ; car, ajouta-t-il, outre le plaisir que j’ai d’être avec vous, ce que vous m’avez dit de Gallouin me donne une envie de m’instruire de tout ce qui le regarde, que vous ne pouvez pas comprendre, parce que vous en ignorez le sujet, que je vous apprendrai moi-même.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Eugénie promit encore de lui en donner des nouvelles le lendemain, après avoir parlé à son bon ami Parafaragaramus. —  Je voudrais bien, dit notre héros en parlant au duc, que Monsieur le bachelier que j’ai vu chez vous, et les autres incrédules, fussent ici pour voir s’il y a des enchanteurs ou non.

28. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Le lendemain le courrier revint, et rapporta que ceux qu’il était allé quérir allaient arriver, excepté la fille et la femme de Sancho qui ne viendraient que deux jours après, parce qu’elles étaient obligées d’aller auparavant à trois lieues de là.

29. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Quand sa colère fut passée, il reconnut l’injustice de son procédé, et alla le lendemain chez le beau-père, à qui il demanda pardon ; il fit à sa belle-mère mille satisfactions, jusqu’à se jeter à ses pieds, et autant à sa femme, qui avait passé toute la nuit à pleurer, et qui lui sauta au col sitôt qu’elle le vit.

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