L’intérêt qu’il prenait dans la santé de Silvie ne lui permettait pas de demeurer longtemps sans en apprendre des nouvelles, et c’était lui qui envoyait l’hôtesse s’en informer régulièrement deux fois par jour. Il avait appris sans chagrin la mort de Deshayes ; mais il n’avait pas pu apprendre sans douleur la confession qu’il avait faite avant sa mort, et l’ordre qu’il avait donné à sa veuve d’épouser Sainville. Il s’était flatté que ce rival pourrait succomber à ses blessures, et apprit contre son espérance, que non seulement il était en sûreté de sa vie, mais encore qu’en peu de temps il serait parfaitement guéri. […] Elle ne savait quel parti prendre pour se défaire de lui, et ne point donner sujet de jalousie à Sainville, et elle était encore incertaine de ce qu’elle devait faire lorsqu’elle apprit que ce prétendu valet de chambre était aussi bien qu’elle dans le château de Valerio, où il venait d’être apporté de l’hôtellerie ; elle apprit aussi que sa santé se rétablissait d’heure en heure, et qu’avant deux ou trois jours il serait en état de se rendre à ses devoirs auprès de Sainville. […] Elles étaient si pleines d’honnêtetés pour lui, et d’assu- j rance de service pour le marquis qu’il protégeait, que la marquise, à qui il les communiqua, n’eut plus d’inquiétude de ce qui pouvait arriver à son époux, et ne craignit plus que les mauvais traitements que le vice-roi de Naples pouvait lui faire ; mais elle en fut délivrée par des lettres qu’elle reçut de lui, et d’autres que la duchesse reçut de son frère, qui leur apprit que le marquis était libre sur sa parole, et s’embarquerait à la première occasion commode pour se rendre à Madrid, où les ordres du Conseil l’appelaient, et où il achèverait de se justifier de ce dont on l’accusait.
Il apprit que Dupuis était toujours de ses amis, et que Gallouin était mort. […] Commencez par me dire comment vous avez passé le temps de mon absence, et apprenez-moi tout ce que vous savez de Gallouin. […] J’aurais dû le prévenir, dit Des Frans ; mais cela étant, je l’attendrai, et j’apprendrai par lui ce que je veux savoir : mais je voudrais bien apprendre de vous-même, ce qui vous est arrivé en particulier. […] Elle a bien changé, reprit Des Ronais en soupirant, elle a soutenu son caractère de franchise si longtemps, que j’ai pensé en être la dupe ; mais enfin j’en ai été détrompé, dans le temps même que nous devions conclure ensemble, et c’est ce que je vous apprendrai sitôt que nous en aurons le loisir. […] Vous apprendrez tout d’elle, poursuivit Dupuis : si je pouvais rester, je vous en instruirais en présence même de Mr.
Je me mis de moi-même à apprendre à faire des armes, et à monter à cheval : c’était mon inclination. […] Je payai, et ne regrettai point le temps perdu, ce que j’avais appris ne pouvait pas moins valoir. […] Il apprit par elle que je n’avais rien dit à Madame sur son chapitre. […] Je le suivis un soir, et j’appris avec désespoir, que c’était Monsieur Des Frans. […] Il lui demanda d’où elle avait pu sitôt apprendre une conversation qui à peine était finie.
Notre bataillon resta en garnison à Amiens, où je n’appris que l’exercice. […] La première nouvelle que j’appris, fut que Célénie allait épouser Alaix que vous connaissez. […] Vous avez vu aussi que je n’ai point été surpris de ce que vous nous avez appris qui s’était passé entre vous et elle, ni d’apprendre par vous-même que vous l’aviez épousée. […] Ne le faites pas, poursuivis-je, vous n’apprendriez pas pour cela mon secret. […] Je regrettai de n’avoir pas voulu apprendre les secrets que son frère avait voulu me montrer.
Voilà tout ce que je sais de leur religion, n’ayant pu en apprendre davantage. […] C’est d’eux que nous avons appris qu’une partie de ce que le Sr. […] Voilà tout ce que je sais et que j’ai appris des Indes : à nouvelle connaissance, écriture nouvelle. […] On a encore appris qu’ils équipent quatorze navires pour venir nous trouver. […] On a aussi reçu des nouvelles de Siam par la voie des Portugais, et on a appris que le roi est devenu plus traitable envers les ecclésiastiques, et c’est tout ce que j’en ai appris.
Elle était donc fille de chambre de Mademoiselle de Vougy, sa maîtresse apprenait à danser, à chanter, et d’autres choses qu’on fait apprendre aux filles de qualité. […] Je vous quitte, mais je reviendrai tous les jours apprendre de vos nouvelles, et de celles de votre mère. […] Il la pria d’achever d’apprendre à chanter, à danser, à jouer des instruments, et d’autres choses propres à la perfectionner. […] Elle n’apprit rien qui ne cadrât à ce qu’elle lui avait dit. […] Donnez ordre qu’on nous laisse seuls, je vous apprendrai tous mes crimes, en vous en témoignant mon repentir.
Voilà tout ce que je sais, & que j’ai appris des Indes à Pondichéry. […] J’ai été souper à bord du Général : j’y ai appris que nous irons à Mergui. […] On a encore appris qu’ils vont équiper quatorze navires pour venir nous trouver. […] C’est tout ce que j en ai appris. […] J’y ai encore appris que M.
Sancho aurait plus longtemps continué ses extravagances, s’il n’eût été interrompu par une demoiselle qui était la même qui avait commencé l’histoire de Sainville, laquelle ayant appris la qualité du duc d’Albuquerque, son crédit et la figure qu’il faisait en Espagne, le vint aborder fort civilement, et lui demanda sa protection pour deux dames françaises, et pour un gentilhomme qui en avaient besoin. […] Et ayant appris que ces dames et le gentillhomme dont il était question, avaient été attaqués le matin dans la forêt par des voleurs, Eugénie qui ne douta point que ce ne fût encore un coup de son beau-frère, comme en effet c’en était un, se crut obligée de lui offrir un asile dans son château, tant pour elle que pour sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames, qui étaient la marquise, Silvie, et sa tante, et le blessé qui était Sainville ; et tous quatre s’étant mis dans le carrosse qui les avait amenés, et la damoiselle qui avait parlé, et deux filles de chambre étant montées en croupe derrière des cavaliers, ils suivirent le duc d’Albuquerque qui prenait le chemin du château de Valerio. […] La comtesse Eugénie ayant appris que ce blessé était l’époux de cette dame française, lui fit aussi prendre le chemin du château, où nous les laisserons aller pour retourner à Don Pedre que nous avons laissé aux mains avec le valet de Deshayes.
Je ne sais pas où Dupuis l’apprit, puisque je n’en avais rien dit à sa fille, et qu’elle ne le sut que lorsqu’il l’envoya chez moi. […] Vous savez bien que je lui en ai quelqu’une, mais les dernières que vous ignorez, et que vous apprendrez quand il vous plaira, sont celles à qui je dois tout ce que je suis. […] Je ne veux entendre ni vos si ni vos mais, je veux seulement que vous m’appreniez l’histoire de Madame de Contamine. Vous la savez d’elle-même, et elle et votre maîtresse vous chargent de me l’apprendre. […] Je l’ai reconduit à son carrosse, dans lequel j’ai vu son épouse, qui m’a paru une très belle personne, et qui m’a donné beaucoup d’envie d’apprendre leur histoire.
Silvie apprit sa maladie avec une douleur d’autant plus violente qu’elle fut obligée de la cacher. […] Cette lettre n’avait rien d’essentiel, n’étant pas achevée, ainsi il ne put faire dessus aucun fondement, mais il l’éclaira ensuite de si près, qu’il apprit qu’elle allait dans une maison empruntée où il se trouvait un homme parfaitement bien fait, qu’on ne connaissait pas. […] Ce déguisement lui étant suspect, il retourna dès le lendemain matin dans cette rue déguisé lui-même, et s’informa des gens qui demeuraient dans la maison où il avait vu entrer Silvie, et en apprit des choses qui redoublèrent ses soupçons. […] Après plus de six mois d’absence Verville revint, et Justin qui le sut, observa de si près sa femme, qu’il apprit qu’elle allait dans la maison en question.
Qu’il avait appris là qu’Octavio avait été dévoré par un ours, Valerio tué, Eugénie sauvée, et Pedraria arrêté. […] Qu’il lui avait tout promis pour éviter la mort présente ; mais que quatre jours après, plusieurs de ces bandits, qui étaient allés chercher des vivres, étaient revenus bien blessés, et qu’il avait appris d’eux, qu’ayant voulu attaquer un carrosse plein de femmes et l’amener, pour avoir les chevaux dont ils manquaient, ils s’étaient battus à deux reprises contre des Français, et un démon sous la figure d’un homme qui leur avait repris le carrosse, ôté Eugénie qu’ils tenaient encore, et tué huit de leurs camarades, et entre autres Don Pedre. […] Et qu’ils auraient exécuté leur résolution dès la veille, s’ils n’avaient pas appris par ceux qui avaient été aux provisions, que le duc d’Albuquerque y était resté avec son monde, joint à cela qu’ayant su, que vous, Monseigneur, y étiez arrivé dès avant-hier avec un gros cortège, ils n’avaient différé leur dessein que jusques à votre départ de l’un ou de l’autre : qu’au reste ils étaient encore vingt-huit hommes, tous gens de sac et de corde, bien résolus, et tellement fermes dans leur résolution, qu’ils avaient envoyé un des leurs vers le fameux Roque, pour lui demander sa jonction, et lui offrir de partager le butin avec lui et ses gens ; mais qu’heureusement celui qui y était allé, était revenu la nuit même leur dire, que Roque avait été vendu et livré à la sainte Hermandad, et tous ses gens dissipés.
Sa nièce qui n’avait appris qu’avec confusion les présents qu’on lui avait faits, parce qu’ils ne regardaient qu’elle qui était son héritière, ne laissa pas d’en être bien aise, en ce qu’ils lui donnèrent lieu d’espérer que cela lui ferait trouver un bon parti, ou plutôt attacherait plus fortement à elle un homme qui l’aimait et qu’elle ne haïssait pas. […] Cependant le duc de Médoc avait reçu des nouvelles de Naples, qui lui apprirent que le marquis en était parti pour se rendre à Madrid suivant les ordres de la Cour. […] C’était Thérèse qui arrivait, à ce qu’on venait d’apprendre par celui qu’on avait mis en sentinelle sur le chemin. […] Sancho ayant appris qu’elle venait au-devant de lui, coupa une branche d’arbre, et s’en fit un bâton de grosseur raisonnable, et puis il alla au-devant d’elle ; et comme on compassait leurs démarches, ils se trouvèrent face à face en dehors du château à l’entrée du pont-levis, à la vue de tous les spectateurs.
Je t’ai laissé faire une faute pour t’apprendre à n’en plus faire dorénavant. […] Il y a quatre jours que je suis sorti de l’enfer et que je le cherche partout pour le rouer de coups : mais il faut qu’il se cache, puisque je ne puis le trouver ni en apprendre des nouvelles. […] Elle poursuivit, en disant qu’elle avait appris de lui que c’était le lâche Freston lui-même qui avait enchanté l’épée du chevalier Sancho, parce qu’il n’était qu’un poltron qui n’aurait jamais osé se moquer de lui ni le braver s’il avait été en état de défense ; que Parafaragaramus lui avait promis de le combattre lui-même en sa présence, et se faisait fort de le renvoyer en enfer aussi vite qu’il en était venu ; cependant qu’il n’avait pas pu se dispenser de lui dire qu’en sortant d’avec lui, ce maudit enchanteur avait été dans la caverne de Montésinos, où il avait eu en effet la barbarie de donner vingt coups d’étrivières bien appliqués à la pauvre princesse Dulcinée, et que sans doute il aurait encore porté sa cruauté plus loin si Parafaragaramus lui-même ne l’en avait empêché, et ne l’avait obligé de prendre la fuite, et d’abandonner cette pauvre dame, après l’avoir traînée longtemps toute nue sur les ronces et les épines ; que cette pauvre désolée avait appelé plus de cent fois son fidèle et bien aimé chevalier Don Quichotte à son secours, et que c’était cela qui avait redoublé la fureur de son bourreau ; mais que Parafaragaramus l’avait un peu remise, en lui promettant qu’avant qu’il fût huit jours il la vengerait, et que l’invincible chevalier des Lions romprait son enchantement ; que c’était ce que Parafaragaramus lui avait donné ordre de lui dire, et qu’il dormît en repos sur cette assurance. — Ah !
Il demanda au maître d’hôtel de Valerio, qui parlait bon français, s’il écrivait, et ayant appris que oui, il le pria d’écrire ce qu’il allait lui dicter. La maîtresse de l’hôtellerie, qui avait été charmée du récit que Mademoiselle de la Bastide avait commencé à faire devant elle, était venue pour s’informer de sa santé, et lui offrir ses services ; et comme elle apprit qu’elle était dans la chambre d’un Français qui se mourait, elle y monta, et fut présente au récit que fit Deshayes devant plus de vingt personnes.
Il y est médecin, ayant appris parmi les sauvages où il est resté très longtemps des remèdes qui passent la connaissance des médecins d’Europe. […] Il m’appela et me dit qu’il voulait avoir sa revanche, et en buvant chopine m’apprendre quelque chose qui me ferait plaisir. […] Mais apprenez que vous n’êtes qu’une bête de vous être jeté dans d’autres intérêts que les miens. […] Il fut donc nommé lieutenant de Roi, et je ne l’appris qu’après qu’il en eut prêté le serment. […] Je ne puis songer à cet endroit sans sentir renouveler dans mon cœur la rage et la colère où je fus lorsque j’appris l’aventure.
J’étais fort jeune lorsque mon père m’envoya ici apprendre mes exercices, les fortifications, et tout ce qui peut servir à un jeune homme qu’on destine aux armes. […] J’avais appris en venant que son père la destinait à être religieuse, aussi bien que son autre sœur. […] Adieu Monsieur, votre départ m’apprend à ne plus compter sur vous, et tout le reste du monde ne m’est de rien. […] Nous repoussâmes les Allemands, nous les poursuivîmes, et lorsque je crus aller me rejoindre à Bernay, j’appris qu’il avait été tué trois jours auparavant dans une rencontre proche d’Offembourg. […] Je la voyais donc tous les jours, et tous les jours j’apprenais quelque nouvelle extravagance de son père.
Notre héros coupa chemin à un des fuyards, et ayant appris de lui qu’on venait d’assassiner la duchesse de Médoc, il tomba comme la foudre sur les bandits, qui n’avaient pas encore eu le temps de monter à cheval. […] Il avait mis pied à terre pour aider à la duchesse à descendre de carrosse, et Sancho n’était point encore remonté sur son cheval, lorsque la duchesse, qui s’informa du duc son époux, ayant appris qu’il était lui-même dans la forêt à la quête des bandits, en eut une vive douleur, craignant qu’il ne s’en trouvât quelqu’un assez déterminé pour aller à lui, comme il en était venu à elle, et cherchant dans sa tête le moyen de le retirer d’un lieu où il courait tant de péril, elle n’en trouva point de meilleur ni de plus facile, que celui de faire tirer plusieurs coups de mousquet, ne doutant pas qu’il ne vînt au feu, comme en effet elle ne se trompa pas.
M. du Quesne avait envie de le monter, mais il en a été dégoûté, ayant appris qu’il est lourd, et pas bon voilier. […] Champi était renfermée ; et par là il apprit que M. […] Ce fut lui qui m’apprit, peu de temps après, qu’Albus et quatorze autres commis des vivres étaient révoqués. […] Qu’il voudrait bien savoir où il avait appris que la Compagnie prêtât ses vaisseaux pour faire un commerce contraire au sien. […] C’est là qu’ils ont appris le compliment du civil Bouchetière, et mon honnête réplique.
Tu n’es qu’un serpent que j’ai réchauffé dans mon sein ; mais ta honte me vengera et t’apprendra à distinguer du commun la maîtresse de mon cœur et de mes pensées. […] Sancho passa encore toute la journée dans son lit où il but et mangea à son ordinaire, c’est-à-dire qu’il pensa se crever, en faisant raison le verre à la main à tous les gens du duc et du comte qui étaient venus le voir pendant la journée, si bien qu’il avait terriblement les dents mêlées le soir que toute la société vint le voir pour apprendre des nouvelles de sa santé.
Celle-ci qui savait pour lors ce qu’il avait sur le cœur, voulut savoir ce qu’il pourrait dire à sa femme, et remonta après lui pour l’apprendre. […] Il ne disait jamais un mot de français devant lui, et n’avait pour elle que des airs assez froids et assez indifférents ; mais lorsqu’il était seul avec elle il en avait d’empressés, et faisant semblant d’apprendre peu à peu le français, il lui disait des choses qui la divertissaient, et par de petits soins prévenants il la disposait à lui vouloir du bien. […] Fort résolu de lui rendre justice, il avait voulu voir de quelle manière sa femme la traitait en particulier, et pour cet effet il s’était caché en un endroit où il les pouvait voir, et entendre tout ce qu’ils disaient ; de sorte qu’ayant appris par leurs paroles que Julia était un homme, et que sa femme l’aimait, il crut qu’elle ne l’avait prié de le congédier que pour le faire rester plus sûrement.
. — Si cela est, reprit notre héros, je lui apprendrai avec joie que je suis Don Quichotte de la Manche, ci-devant nommé le chevalier de la triste figure, et maintenant le chevalier des Lions, et toujours l’esclave de l’illustre princesse Dulcinée du Toboso que je viens délivrer, ou perdre la vie. […] Il remercia Montésinos de ses soins, et ayant appris qu’il voyait devant lui l’invincible chevalier qui avait rompu leur enchantement, il vint se jeter à ses genoux, le cœur si saisi en apparence qu’il ne put pas ouvrir la bouche.
En rentrant le soir dans le logis, j’appris qu’il était dans une terrible colère contre moi, et qu’il avait déjà deux ou trois fois demandé si je n’étais pas revenu, et n’avait pas voulu souper sans moi. […] Que tout le monde la prendrait en horreur, et qu’elle aurait autant d’ennemis, qu’il y aurait de gens d’honneur qui apprendraient son infamie. […] Il faut vous le dire ; mais donnez-moi le temps de respirer : les choses funestes qui me restent à vous apprendre m’accablent l’esprit. […] Apprenez de moi, et de l’expérience, poursuivit-il, si vous ne le savez pas, qu’il est bien plus avantageux pour un honnête homme d’épouser une honnête femme qu’il n’aime pas, mais dont il est aimé, que d’en épouser une qu’il aime, sans en être aimé. […] Cette dame rougit, et témoigna avoir envie d’apprendre cette histoire.
Comme l’idiome espagnol est devenu à la mode en France, et que tout le monde en veut savoir un peu, un de mes amis, qui l’apprend, m’a fait voir quelques endroits qu’il a traduits de la suite de Don Quichotte ; ce que j’en ai lu m’est resté dans la tête, et ne m’a pas déplu ; et, sans doute aussi fou que le Français qui l’a achetée, j’ai fait en sorte de l’avoir de ses mains, et comme je le lui ai promis, je l’ai traduite.
Dès ce temps-là la saignée était en usage pour les pleurésies, et maître Nicolas, malgré l’expérience, qui devait lui avoir appris que les fréquentes saignées emportent plus de pleurétiques qu’elles n’en sauvent, ouvrit la veine à Don Quichotte, et lui tira dès la première fois quatre bonnes palettes de sang.
Et moi, ajouta la marquise, je raconterai celle d’un fort honnête homme, qui, par sa prudence ayant en même temps sauvé sa réputation et celle de sa femme, s’est fait plaindre et louer par tous ceux qui ont appris son aventure, laquelle s’est enfin terminée à faire de son épouse une des femmes de France des plus sages et des plus retirées.
Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche.
Ces sortes de gens cherchent leur profit, et il avait espéré en trouver à la Ribeyra, où il avait appris qu’il y avait beaucoup de gens de qualité.
Je chantai ensuite, elle me parut satisfaite, et me pria de lier avec elle un commerce pour nous donner l’un à l’autre tous les airs nouveaux que nous pourrions apprendre.