dînons donc, dit-il : et nous nous mîmes tous quatre à table. […] Hurtain ; nous étions tous à table. […] Si je réussis, toute la table s’en trouvera bien. […] Ils me les montraient sur la grande table de la dunette. […] Il y a eu trois tables à bord aujourd’hui.
Il revint chez lui où elle arriva peu après ; ils se mirent à table et soupèrent sans qu’il lui dît rien du tout qui pût lui donner matière de soupçon devant les domestiques ; mais après qu’ils furent retirés, il lui demanda où elle avait passé l’après-midi. […] Il ne parla pas même de l’aventure à son beau-père, et depuis ce temps-là il n’eut rien de commun avec Silvie que la table, et peu à peu, sans affectation et sur des sujets qu’il fit naître, il lui changea tout son domestique. […] Ce fut Verville qui entra le premier enveloppé dans un gros manteau gris, sous lequel il y avait un panier rempli de tout ce qu’il fallait pour faire collation ; il couvrit lui-même la table, et tout étant fait, il but un coup et se mit auprès du feu un livre à la main. […] Le lendemain étant à table tous trois avec encore d’autres gens de leur connaissance, elle demanda elle-même à Justin la permission d’aller passer quelque temps à une terre de son père, à plus de vingt lieues de là.
Don Quichotte qui n’avait jamais rien lu de pareil dans ses romans, ne savait où il en était ; mais enfin la vue de la table, qui parut tout d’un coup dressée, et leur avidité à se jeter sur ce qui était dessus leur ayant imposé silence, il les regarda avec plus de tranquillité. […] Parafaragaramus lui dit qu’il n’y avait rien là de surprenant, et que des gens qui avaient été huit cents ans sans rien prendre, devaient avoir besoin de se remplir, et le convia de se mettre à table. […] Après que chacun fut bien repu, le tonnerre se fit entendre plus fort que jamais, les nuages qui couvraient le haut de la salle offusquèrent la lumière, la table disparut, les éclairs éclatèrent, et deux démons fondirent des nuées sur Sancho, qui l’enlevèrent au haut, et se précipitèrent tout aussitôt avec lui dans le même fond où Merlin s’était abîmé, et où la table venait de se perdre.
On lui expliqua toutes choses papiers sur table. […] On servit, il fallut se mettre à table. […] Le petit de Jussy était à côté d’elle, et devait rester à table entre Du Val et son père, de sorte qu’entre cet enfant et sa mère il y avait un couvert qui était celui de Jussy. […] Il quitta la table brusquement, et sans répondre. […] Des Ronais en parut inquiété, et Madame de Contamine lui en fit la guerre fort spirituellement lorsqu’on fut à table.
Nous nous mîmes à table tous quatre. […] Je repris la belle par la main, que je ramenai proche de la table. […] Je la fis mettre à table malgré elle, et qui plus est, je la fis manger et boire sans faim ni soif. […] Nous trouvâmes le mari et la femme prêts à se mettre à table. […] Nous nous mîmes à table tous quatre.
Don Quichotte, qui ne fit que se désarmer et s’appuyer sur la table dans une profonde rêverie, lorsqu’il vit que Sancho dormait profondément, se releva, prit ses armes et les noircit avec de la suie de cheminée et de l’huile qu’il trouva dans une fiole, et dont on se servait pour frotter le visage roussi de son écuyer. […] Enfin il se ressouvint qu’il avait vu dans l’écurie du noir à noircir dont les cochers se servaient pour lustrer leur train ; il alla le prendre, et en ayant fait une pâte avec de la cire des bougies qui étaient sur sa table, il en frotta ses armes ; et voyant que cela lui réussissait assez bien, il se détermina à s’en servir le lendemain, ne le pouvant pas faire dans le moment, parce que Sancho, après un sommeil de huit heures, venait de se réveiller, et qu’on vint les quérir l’un et l’autre pour aller joindre la compagnie qui allait se mettre à table ; et comme en pareille occasion le civil chevalier ne se faisait point prier, aussi ne les fit-il point attendre.
On eut toute la joie possible de le voir, et après les premiers compliments, avant que de se mettre à table, le duc d’Albuquerque s’acquitta de la promesse qu’il avait faite à la marquise. […] Ils se mirent à table où ils soupèrent fort bien, et ne furent interrompus que par la prière qu’on vint leur faire de remonter dans la chambre de Deshayes qui demandait à voir Silvie pour la dernière fois.
Il n’en pouvait plus, et ne savait comment se tirer de leurs mains ; mais Merlin le tira d’embarras en venant les prier tous de venir se mettre à table. […] Ils virent à leurs yeux sortir de terre une table parfaitement bien couverte, et un buffet fort riche, dont les nappes traînaient plus bas que le plancher.
Notre chevalier qui était à table, mangeait et buvait si vite et si dru, si j’ose me servir de ce terme, qu’un morceau n’attendait pas l’autre. […] Toute la compagnie riait de la colère et des proverbes de Sancho, et le curé qui ne s’attendait pas à tirer d’un fou une pareille réponse, ne jugea pas à propos de lui répliquer, crainte de lui faire dire encore d’autres sottises, et sitôt qu’on fut sorti de table, il prit congé de la compagnie, qui se disposait à partir. […] Il se mit donc à table, où il dit à Altisidore mille effronteries, et fit mille railleries de la sagesse de son maître qu’il traitait de ridicule et de bêtise.
Lorsque j’entrai dans sa chambre, il était appuyé sur une table, sa tête était soutenue par ses deux mains. […] Notre repas se fit avec assez de joie ; l’hôtesse, dont le mari était à la ville, nous servit à table. […] Je trouvai sur la table un billet qu’elle avait laissé. […] Notre hôtesse lui dit que j’étais sorti la veille en colère, après avoir écrit le billet qui était sur la table. […] On se mit à table pour dîner.
Martin, dont la table devrait être préférée. […] Il y avait table ouverte à la maison de M. […] Après que Malroi & moi eûmes dit ce que nous avions à nous dire, nous nous mîmes à table, & y restâmes fort longtemps. […] Un morceau de planche sur des roches leur sert de table ; & deux bottes de paille à terre, avec un méchant morceau de grosse toile de coton dessus, leur servent de lit. […] Cet officier en se retirant avait laissé son portefeuille sur la table de la dunette.
Pour résoudre ce doute il consulta la bouteille dont le glouglou mit fin à son inquiétude ; il était assis sur une chaise fort haute ; il s’endormit la tête et les bras appuyés sur la table. […] Il perça la table, et avec des cordes qu’il passa dans les trous il attacha les bras et le corps de Sancho ; en un mot il le mit comme dans un travail où il ne pouvait se donner le moindre mouvement ; il lui attacha aussi les pieds ; et ne croyant pas qu’il y eût personne dans l’hôtellerie à qui il dût du respect, ni avec qui il fût obligé de garder des mesures, il retira le siège sur lequel Sancho était assis, et lui mit à l’air le même endroit où il avait reçu les dragées ; et il faut observer que le chevalier tournait directement le dos à la porte de la chambre : il ne s’était point encore éveillé ; mais la posture contrainte où il était, ne portant que sur ses cordes, dissipa bientôt son sommeil.
Là-dessus il se mit le premier à table, et convia tous les autres d’en faire autant ; en sorte que Sancho n’eut plus besoin que d’un lit. […] La princesse Dulcinée fut conduite dans la chambre qui lui était destinée ; et Balerme, Durandar, Montésinos, Merlin et Parafaragaramus conduisirent nos aventuriers dans celle qu’on leur avait préparée, et qui était d’une magnificence achevée : l’or et l’argent y brillant partout ; les glaces, qui en faisaient la tenture, rendaient la lumière qu’elles recevaient de deux lustres d’argent, chargés de vingt-quatre bougies, dont la réflexion était si vive qu’il était impossible d’y jeter les yeux sans être ébloui ; deux lits de brocard d’or avec leurs housses traînantes jusqu’à terre, garnies d’une grosse frange d’or à campanes, en faisaient l’ornement, et étaient accompagnés de deux fauteuils dorés, garnis comme les lits, et d’une table qui paraissait d’argent massif, qui tout ensemble faisaient à la vue un effet tout agréable.
Il logea à Saint-Germain dans la même auberge où mon père logeait ; ils mangèrent à la même table, et eurent bientôt fait connaissance ensemble. […] Il corrigea les abus qui s’étaient introduits dans la maison du Roi jusque sur son train et sa table. […] Il avait vu Hubert avec des papiers sur une table, ce fut encore un nouveau sujet d’inquiétude pour lui. […] Il reçut cette réponse le lundi 25 mai au sortir de table à dîner chez M. […] Rien n’est si beau que leurs meubles, rien de plus magnifique que leurs maisons et leur train, et rien de plus somptueux que leur table.
Lorsqu’elle se faisait peigner, elle montait sur une table, et sa tante dont je vous parlerai bientôt, et sa fille de chambre y étaient occupées. […] De tous les gens qui étaient dans l’hôtel, il n’y avait que moi qu’elle admît à sa table. […] Monsieur de Villeblain y était resté à dîner, et nous n’étions que nous trois à table. […] Elle me fit appeler, et me demanda si je trouverais bon qu’elle offrît sa table à Monsieur de Villeblain. […] Nous nous mîmes à table où Madame Morin prit place à son ordinaire.
J’étais à table dans ce moment avec Deshayes, à qui cette nouvelle causa une prodigieuse inquiétude. Comme il me parut dans une appréhension terrible, je fis tous mes efforts pour le rassurer ; mais il quitta brusquement la table, et sans dire un seul mot il monta à cheval sur-le-champ, quelques efforts que je fisse pour l’en empêcher. […] Il alla chez vous le lendemain et prit pour cela l’heure que vous étiez à table avec Madame votre mère.
Il serait honteux, ma charmante cousine, que votre table ne fût pas garnie, faute de vaisselle, et afin que votre garde ne puisse s’apercevoir qu’elle ait été apportée exprès pour le souper, retirez-la de ce coffre, et la mettez dans le vôtre, ou dans votre armoire, il sera temps ce soir de lui faire prendre l’air. […] Outre cela Contamine, ou plutôt elle, fit faire dans ce jardin deux salons couverts et peints, dans lesquels il y avait des tables et des sièges, et deux berceaux de verdure aux deux autres côtés. […] Cette princesse les retint toutes à dîner, où votre commère qui arrivait, se trouva ; et depuis ce jour-là, jusques à son mariage, Angélique n’eut point d’autre table ; honneur que cette princesse n’accordait qu’à des gens d’une vertu reconnue, et d’un mérite distingué. […] On se mit donc à table, les deux amants proche l’un de l’autre.
On se mit à table sitôt qu’on eut eu soin des blessés, et qu’on se fut assuré des prisonniers, et comme la journée avait été fatigante, on se coucha de bonne heure ; le lendemain on fit enterrer les morts fort honorablement, surtout le gentilhomme qui avait été assassiné dans le carrosse de la duchesse.
Tu vois par là, Sancho, que les hommes ne s’arrêtent qu’à l’apparence qui les frappe ; ainsi il faut, mon pauvre enfant, te résoudre à bien faire, et tu seras bien traité ; mais avoue tout, il y a quelqu’autre chose qui te chagrine, tu n’es pas ordinairement si sensible aux honneurs de la table, et pourvu que ton ventre soit bien garni, je ne me suis pas encore aperçu que tu te misses en peine du reste. — Mardi, Monsieur, vous l’avez deviné, répondit Sancho, aussi n’ai-je pas sujet de me plaindre du traitement, puisqu’il n’a tenu qu’à moi de manger autant et plus que vous ; mais ce dont je me plains, est de ce qu’on m’a dit en soupant.
Sancho suivit sans répondre le satyre Rebarbaran, qui le mena dans un coin du bois où il vit sur une table les apprêts d’un déjeuner, cette fois-là bien frugal, n’y ayant que du pain et de l’eau, sans assiette ni serviette, et personne pour le servir.
En effet, y a-t-il rien de plus plaisant, que de voir une marchande prête à se mettre à table, dire d’un ton plaignant à une servante : eh mon Dieu, où est donc Mademoiselle une telle ?
Pour éviter les querelles qui viennent dans le vin il y a toujours un sergent de la garnison qui vous observe à table. […] Il y avait sur le coffre qui nous servait de table un pouce de crasse d’épaisseur, mais ventre affamé n’a ni yeux ni oreilles. […] Nous sommes lui et moi les deux antagonistes, et le champ de bataille est ordinairement la table à dîner et à souper. […] Il y avait table ouverte à la loge ou maison du Directeur : j’y ai mangé plusieurs fois. […] Que le roi de Golconde leur avait donné à manger à sa table, où le Français qui m’a conté ceci fut aussi convié.
Des Ronais fit les honneurs de chez lui, ils se mirent à table, et s’entretinrent de leurs anciennes connaissances, et se rendirent compte en gros de tout ce qui leur était arrivé depuis leur séparation, attendant qu’un plus long loisir leur permît d’entrer dans un plus ample détail.
Le duc d’Albuquerque et Dorothée son épouse en parlèrent les premiers à table en soupant, et toute la compagnie y ayant applaudi, la duchesse de Médoc en prit occasion de faire connaître à la compagnie l’empressement où elle était de voir sa bonne amie Thérèse.
Elle sortit de table après ce bel exploit, autant pour cacher les larmes qu’elle répandait du regret d’avoir manqué pour la première fois de respect à son père, que pour s’épargner la honte d’avoir eu une obéissance si aveugle pour son indigne mari.
Elle fit de son côté les choses de fort bonne grâce, et me donna à table en présence de mes amis et de la tourière, un poignard qu’elle avait effectivement sur elle, et que je n’avais point aperçu, quoique je l’eusse approchée de fort près, et que sans faire semblant de rien je l’eusse cherché partout sur elle, où je croyais qu’elle pouvait l’avoir mis.
Sa fille sortait lorsqu’elle voyait qu’il commençait, mais il avait le secret de la faire rester malgré elle, en la faisant mettre à table dans un coin.