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2. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »

Durandar et Balerme, qui étaient des Bohémiens, dansèrent une sarabande ancienne au son de toutes sortes d’instruments, comme aussi Montésinos et les filles de Balerme, qui obligèrent Don Quichotte d’en faire autant. […] La suite de l’entretien les poussa toujours de plus en plus, et de telle sorte qu’ils firent presque un parallèle des mœurs des anciens et des modernes. […] Les femmes n’étaient servies que par des femmes ; le grand monde leur était inconnu ; leur domestique faisait toute leur occupation, et leur propre jardin bornait leur promenade ; assez parées de la seule nature, elles faisaient consister leur beauté dans leur vertu, et leur mérite dans leur attachement pour leurs époux, sans témoigner aucun empressement pour ces sortes de parures que la mode invente tous les jours ; leur honneur ne courait aucun risque ; armées de leur seule modestie et de leur pudeur, elles retenaient tout le monde dans le respect, et ôtaient la hardiesse de leur rien dire de malhonnête.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Que Dieu faisait voir qu’il avait ces sortes d’alliances en horreur par le peu de bénédiction qu’il y répandait, quelque dispense qu’on pût obtenir, et que l’Église pût accorder pour aller au-devant du scandale, et le plus souvent pour le couvrir du manteau de sa charité. […] Je lui rendis toutes sortes de grâces, et lui avouai sincèrement, qu’il me tirait d’un très grand embarras. […] Enfin après avoir vécu longtemps de cette sorte, Dupuis tomba tout d’un coup dans une très grande faiblesse. […] Je ne vous donne rien, poursuivit-il, en vous donnant ma fille, elle est à vous par toutes sortes de raisons. […] Je vous prie, quand vous la verrez, si la conversation tombe sur moi, comme je n’en doute pas, faites en sorte d’en savoir la vérité.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

C’est la beauté et la vertu même, et le parangon de toutes sortes de bonnes qualités. […] Ils se battirent quelque temps avec beaucoup de valeur, et ne furent séparés que parce que le jour leur manqua, c’est-à-dire que toutes les bougies furent éteintes, et dans l’instant un bruit effroyable de cris de victoire se fit entendre et fut suivi d’un concert de quelque sorte d’instruments. […] Et vous esprits infernaux, continua-t-il, noirs habitants du séjour ténébreux, sortez du fond de vos abîmes, et venez y précipiter ce perfide, qui n’est hardi qu’à maltraiter une jeune princesse sans défense, redoublez ses chaînes dont il ne sorte jamais, et qu’il languisse éternellement sous leur poids. […] Minos et Rhadamanthe, qui étaient à ses pieds, n’avaient pas meilleure mine que lui, et leur trône à tous était entouré de plus de trente démons plus épouvantables l’un que l’autre, armés de fouets, d’escourgées, de pincettes, de tenailles, de fourches, de crocs, et de toutes sortes d’autres instruments propres à des supplices.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Il ne buvait jamais qu’il ne s’échauffât, et n’était jamais échauffé qu’il n’en dît de toute sorte. […] Toute la compagnie l’anima de telle sorte à son entreprise, que le pauvre homme n’aurait pu s’en dispenser quand il l’aurait voulu. […] Que maudit soit de Dieu et de ses saints, ajouta-t-il, celui qui a inventé cette arme d’enfer. —  Ce n’est pas d’aujourd’hui, reprit Don Quichotte, que cette sorte d’arme a paru sur terre ; et il me souvient d’avoir entendu dire, qu’un malheureux magicien ou enchanteur du genre humain, ayant apporté des enfers les premières qu’on ait jamais vues, le brave chevalier Roland les jeta dans la mer, d’où elles ont été depuis retirées par un moine allemand.

6. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

On ne m’a point trompé, Monsieur le commandeur de Porrières est un fort honnête homme avec lequel on a toutes sortes de libertés honnêtes. […] Ces sortes d’attelage sont communs dam cette côte et celle de Malbare, et je crois que cela pare un carrosse beaucoup plus que des chevaux. […] Il nous a incommodés beaucoup et de telle sorte que nous lui avons crié de ne plus tirer. […] Ce n’est pas le simple peuple qui fait ces sortes de mariage, ce sont aussi les plus considérables du Royaume. […] Il a fait une Relation de tout et j’ai fait en sorte de l’avoir : vous la trouverez à la fin de ce Journal-ci.

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Cela est assurément divertissant, et cette sorte de plaisir ne me ferait point encore d’horreur, n’y ayant rien de plus risible. […] Ah Monsieur Dupuis, me dit-il, ces sortes de discours-là ne se font point, qu’on ne soit en état de prouver la vérité. […] Je connaissais Poitiers pour hardi et capable de se tirer de toutes sortes d’intrigues, et c’était pour cela que je l’aimais. […] Ce n’est pas là ce qui m’épouvante, reprit-il tranquillement : je n’ajoute aucune foi à ces sortes de prédictions. […] Les gens de ville et du grand air sont souvent plus mal venus auprès de ces sortes de filles que des paltoquets de leur volée.

8. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Cette conversation fut poussée fort loin, et de telle sorte que je crus n’avoir pas fait ma cour à cette dame, et que j’avais dérangé une bonne partie des résolutions de Clémence. […] Je puis dire, sans ostentation, que par toutes sortes d’endroits Clémence ne pouvait pas mieux trouver que moi. […] Il y vint le lendemain matin, et la recommanda de bonne sorte : il se servit de mon nom pour parler à elle. […] Celle-ci charmée de l’éclat de cent louis, et de l’espérance d’un mari, qui sont deux grands points pour une fille que la seule nécessité retient dans un couvent, se rendit et lui promit toute sorte d’assistance. […] Je lui donnai un billet pour Clémence, par lequel je la priais de faire en sorte auprès de cette tourière que je pusse lui parler le soir même ; et je recommandai la même chose à mon agent auprès de sa sœur.

9. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Elles ne sont pas gagnées, à ce qu’on dit, fort innocemment ; mais donnant toute sorte de crédit et de pouvoir dans le monde, leur faste fait pardonner leur acquêt. […] N’est-il pas étonnant qu’un homme de votre âge songe encore à ces sortes de choses ? […] Si vous voulez bien venir jusque chez moi, je vous attends avec toute sorte d’impatience. […] Sinon vous avez toute sorte de liberté ; vous pouvez vous retirer où il vous plaira, prenez une résolution. […] Ils furent fort bien reçus, et la compagnie étant complète, on dîna avec toutes sortes de plaisirs ; l’humeur agréable de Terny ne contribua pas peu au divertissement.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

De quelle sorte, repris-je ? […] Si notre mariage n’est pas bon, dit-elle, je n’y consentirai pas non plus : ne m’avez-vous pas dit, ajouta-t-elle, que l’ecclésiastique qui s’en mêle, prend toutes sortes de précautions ? […] Elle ne pouvait faire ces sortes de réflexions sans être toute baignée de larmes ; et quoique je fisse mon possible pour les dissiper, j’en étais moi-même attendri. […] Je la trouvai, et lui dis que j’admirais sa présence d’esprit, mais qu’il fallait agir avec circonspection dans ces sortes de coups, et ne les pas hasarder souvent. […] Je les plains aussi, dit Madame de Contamine, mais je ne puis m’empêcher de dire, que presque toutes ces sortes de mariages faits à l’insu ou malgré les parents, ne sont jamais heureux.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Nous nous dîmes cependant tout ce qu’on se peut dire pour s’assurer l’un et l’autre d’un amour réciproque et éternel, et nous nous fîmes toutes les caresses innocentes qui peuvent accompagner ces sortes d’assurances. […] j’en fus au désespoir ; je me figurai qu’on l’avait ensorcelée ; je la plaignis de son aveuglement ; je me persuadai qu’on la trompait ; l’amour que j’avais pour elle la justifiait encore dans mon cœur ; je redoublai tous mes efforts pour la désabuser, et pour avoir un éclaircissement avec elle j’épuisai inutilement mon imagination ; je tentai toute sorte de moyens, mais son obstination fut plus forte que mes soins ; elle ne voulut jamais entendre parler de moi, ni lire mes lettres. […] Je vis bien qu’elle était faite à ces sortes d’aventures, mais je ne lui en dis mot, et outre cela j’avais trop d’impatience d’en être dehors pour lui faire des compliments. […] Elle en frémit, mais en même temps elle me fit comprendre que je n’étais point en état de perdre inutilement le temps à pleurer et à me plaindre, qu’il fallait payer de force d’esprit, et agir, et surtout ne me fier pas à toute sorte de gens, et ne prendre conseil que de personnes extrêmement secrètes, et absolument dans mes intérêts.

12. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Ces sortes d’attelages sont communs dans les Indes : & quand le directeur, ou le général des Français (M.  […] C’est un point des plus essentiels de leur religion de ne point s’opposer à son autorité : ils en parlent pourtant avec toute sorte de liberté, mais n’en obéissent pas moins. […] Il entendit parler du procès, & fit en sorte de joindre Rupli au Palais. […] Ce n’est pas le simple peuple qui fait de ces sortes de mariages & qui vend ses filles ; ce sont aussi les plus considérables du royaume. […] Il avait de la complaisance sans bassesse, de la science sans orgueil : en un mot, il possède toutes sortes de bonnes qualités personnelles.

13. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Elle m’entra vivement dans l’esprit, et de telle sorte que je l’ai habillée à la française le mieux que j’ai pu. […] Est-ce à un homme de son caractère de lire ces sortes de livres ? […] J’ai bien peur que nous ne fassions jamais le premier signal, et que le dernier une fois à l’air n’en sorte plus. […] C’est une manne, à la mer, que ces sortes d’animaux. […] Je fis en sorte de le trouver seul à seul en Canada.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Pour revenir à ce souper, jamais homme ne parut plus gai et plus content, et Angélique nous a dit que ce qu’elle lui avait vu faire, avait achevé de la persuader qu’il agissait avec elle avec toute sorte de sincérité. […] Elle avait, comme je vous ai dit, toutes les manières nobles, et l’air d’une fille de qualité ; il est vrai qu’elle avait été élevée dans des maisons qu’on pouvait appeler des écoles de civilité ; mais il n’en était pas de même de sa mère, qui ne changea pas comme elle : et comme Angélique appréhendait avec raison, que cette femme ne lâchât dans sa colère quelque parole qui n’eût pas été à propos, elle avait pour elle toutes sortes de complaisances, et ne la chagrinait en rien, quoiqu’elle en fût fort chagrinée, surtout lorsqu’elle voulait entrer ou sortir de sa chambre, parce qu’il fallait absolument passer par celle de sa mère, qui se couchait de meilleure heure qu’elle, qui passait dans son jardin une partie de la soirée avec les filles du logis, et d’autres du voisinage. […] Au bout de ce temps elle mourut d’une rechute, et tout ce qu’elle fit de remarquable, et de bon sens au lit de la mort, ce fut de remercier Contamine de toutes les bontés qu’il avait pour elle, de lui recommander Angélique qu’elle lui laissait, et de lui recommander à elle d’être toujours sage, de se gouverner de telle sorte avec lui, qu’il eût toujours pour elle la même tendresse, et le même respect. […] Elle envoya ce billet et le carrosse qu’il n’était pas plus de sept heures du matin ; mais comme elle savait que Mademoiselle Dupuis vivait avec toute sorte de liberté, elle ne douta pas qu’il ne lui fût rendu dans le moment. […] Je ne demande pas que vous me justifiiez, si vous ne le pouvez pas faire ; faites en sorte seulement que la princesse et elle suspendent leur jugement pour aujourd’hui.

15. (1721) Mémoires

Il est facile de voir par ces deux endroits que ces sortes de gens n’étaient pas encore sur le trône comme ils y ont été depuis. […] Ces sortes d’écarts très fréquents ne plaisaient point au Roi, et encore moins à la dauphine qui avait le malheur d’être aussi laide que jalouse, ou aussi jalouse que laide. […] J’allai l’y joindre, et je vis dans une espèce de cour devant la porte de l’église beaucoup de gens assemblés de toute sorte, et qui riaient tous. […] Louis XIV sur toutes sortes de jeux aimait celui du billard. […] Chacun se déchaînait contre ces sortes de gens.

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Le peu d’apparence de réussir auprès de celle-ci, fit que j’y prêtai les mains ; en effet, le parti m’était très avantageux par toutes sortes d’endroits et passait même mes espérances. […] L’amour que j’ai pour elle est parvenu à l’excès, et ma raison me fait voir que n’ayant aucun bonheur à espérer de ce côté-là, je dois tâcher de l’oublier par toutes sortes de moyens. […] Que je ne doutais pas qu’elle ne fît toutes sortes de difficultés avant que de se rendre ; mais qu’elle pourrait se rendre enfin, soit par ambition, soit par intérêt, soit par complaisance pour ses parents, ou par tous ces motifs ensemble.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »

Comme l’idiome espagnol est devenu à la mode en France, et que tout le monde en veut savoir un peu, un de mes amis, qui l’apprend, m’a fait voir quelques endroits qu’il a traduits de la suite de Don Quichotte ; ce que j’en ai lu m’est resté dans la tête, et ne m’a pas déplu ; et, sans doute aussi fou que le Français qui l’a achetée, j’ai fait en sorte de l’avoir de ses mains, et comme je le lui ai promis, je l’ai traduite.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

On ne voulut pas défendre davantage la négative crainte d’irriter notre chevalier, qu’on ne contredisait en rien, et pour qui on avait toute sorte de complaisance sur les sujets qui avaient quelque rapport à la Chevalerie errante, et pour ne pas en avoir de sujet chacun prît le chemin de sa chambre.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Cela ayant été résolu de la sorte chacun se retira dans son appartement, où on passa la nuit avec assez de tranquillité.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

A peine étaient-ils assis, qu’ils entendirent à quelques pas d’eux le bruit que faisait une source d’eau qui tombait du haut d’un rocher, et formait au bas un ruisseau qui allait en serpentant arroser une prairie émaillée de mille sortes de fleurs.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »

Les Français en convinrent, et prétendirent que c’était un amour effectif qui leur inspirait cette pleine confiance, qu’ils se mettaient sur le pied de croire toute sorte de vertus dans leurs femmes et dans leurs maîtresses, et que d’ailleurs ils se flattaient d’avoir assez de mérite pour retenir un cœur qui s’était une fois donné à eux ; que dans cette persuasion, et surtout dans celle d’être parfaitement aimés comme ils aimaient, ils ne concevaient pas ces soupçons injurieux auxquels les Espagnols étaient sujets.

22. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

Celle de Contamine fait voir qu’une fille sage et vertueuse peut prétendre à toutes sortes d’établissements, malgré la bassesse de sa fortune.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

La Française parlait français, et Sancho ne le savait pas : il douta quelque temps s’il était effectivement chevalier, parce qu’il n’entendait pas ce que disait la Française, et qu’il avait ouï dire à son maître que les chevaliers errants entendaient toutes sortes de langues.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

La belle veuve lui dit qu’ils ne s’étaient jamais parlé, et que tout ce qu’elle en pouvait savoir elle-même, n’était fondé que sur des conjectures de l’assiduité et de l’attachement qu’il avait eu de la suivre partout où elle allait, et de se trouver partout où ses affaires la conduisaient ; qu’en un mot ç’avait été son ombre pendant tout le dernier mois qu’elle était restée à Paris ; mais que ses chagrins et ses affaires l’éloignant de toutes sortes de compagnies, elle n’avait jamais fait semblant de s’apercevoir de ses assiduités ; qu’il était pourtant vrai qu’elle l’avait remarqué et distingué comme l’homme le mieux fait qu’elle eût jamais vu, et qu’elle n’avait pu s’empêcher de demander qui il était, et qu’ainsi n’ayant jamais vu autre que lui s’obstiner à la suivre, elle ne doutait pas que ce ne fût lui qui eût accompagné Deshayes.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Voici un livre où toute ta destinée est écrite ; je viens de faire en sorte de l’avoir de Pluton, à qui le destin a bien voulu le prêter.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Et quoiqu’ils punissent leurs femmes avec tant de sévérité, ils se donnent à eux-mêmes toutes sortes de licences.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Ces sortes de gens cherchent leur profit, et il avait espéré en trouver à la Ribeyra, où il avait appris qu’il y avait beaucoup de gens de qualité.

28. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Il ajoute pourtant que le capitaine Bracamont qui avait conduit toutes les machines, avait été longtemps employé au service des théâtres de la comédie et de l’opéra à Venise et à Rome, et qu’ainsi il savait élever et abaisser perpendiculairement et obliquement toutes sortes de poids, conduire les vols de tout sens et contrefaire le tonnerre et les éclairs.

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