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2. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Don Quichotte voulut voir à quel endroit le faux enchanteur était disparu, mais un homme vêtu en satyre se présenta à lui, et lui défendit de la part de Parafaragaramus d’avancer davantage. […] Comme ils sortaient de la forêt, le même satyre qui avait arrêté Don Quichotte, vint se présenter dans le chemin où il fit deux ou trois gambades et autant de fois la roue. […] Mort non de diable, dit Sancho en colère, ces moines se mêlent toujours de ce qui ne les regarde point ; s’ils disaient bien leur bréviaire le diable ne leur soufflerait pas tant aux oreilles, et j’ai toujours ouï dire, que pour faire une maison nette, il n’y faut souffrir ni moine ni pigeon, parce qu’ils fourrent leur nez partout, de sorte que rien n’est bien fait s’ils ne s’en mêlent ; et puis quand ils sont une fois ancrés quelque part, ce n’est plus que des ouï-dire, il a fait par-ci, il a dit par-là, et boute, et haïe, et tous les diables en un mot s’en mêlent. —  Cela ne te doit pas étonner, ami Sancho, lui dit Don Quichotte, ils sont seuls dans leur couvent nourris, comme dit le proverbe, comme des moines, sans affaires qui les embarrassent, et sans souci pour le lendemain. —  Ajoutez donc, Monsieur, interrompit Sancho, sans femmes qui les fassent enrager et sans enfants à nourrir. —  Comme tu voudras, reprit Don Quichotte, mais leur esprit voulant être occupé, ils sont presque forcés de l’employer au premier objet qui se présente à leur imagination. —  Et voilà justement ce qu’on ne devrait pas souffrir, dit Sancho, car ils ne doivent se mêler que de prier Dieu, et ne point tant s’embarrasser des affaires du monde, puisqu’ils y ont renoncé et qu’ils n’y sont nullement nécessaires, à ce que j’ai ouï dire par des docteurs de l’université d’Alcantara.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Les souverains juges des enfers sont charmés de ce qu’il ne s’est présenté aucune accusation contre toi. […] Et en même temps elle lui présenta un fort beau diamant. […] Le duc de Médoc lui présenta la main et la conduisit jusqu’à son carrosse, d’où elle regarda encore le désolé chevalier et lui défendit de la suivre.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Je ne vous dirai rien de ma personne ni de mon esprit, l’une est présente à vos yeux, et le long temps qu’il y a que nous sommes ensemble, peut vous faire juger de l’autre. […] Il se présente un parti pour vous, préférable à celui qu’on vous propose, venez me voir incessamment. […] Il s’est présenté plusieurs partis qui n’ont pas demandé mieux que de l’épouser. […] Il est vrai que pour son honneur elle a dû soutenir son engagement ; mais il est vrai aussi qu’il est très rare que le sexe soit si sensible, surtout étant attaqué par autant de partis qu’il s’en est présenté pour elle. […] Cela étant, dit Du Val, il n’y a point d’autre parti à prendre que de présenter une requête à Monsieur l’archevêque de Paris, où tout cela sera énoncé, et le prier, pour éviter de nouveaux embarras et les caquets, de vous permettre de vous épouser le plus tôt que vous pourrez, dès aujourd’hui même, si faire se peut.

5. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

Il fallait, dit-on, que cette veuve n’eût pas été présente au récit de Des Frans ; et Dupuis, qui n’aurait pas eu besoin de taire la vérité, aurait rendu justice à son frère. […] Ce paragraphe annonce une histoire apocryphe que nous ne reproduisons pas ici mais qui est présente dans le tome III de l’édition de 1725 (voir Jacques Cormier éd., Les Illustres Françaises apocryphes, Louvain-Paris-Walpole, MA, Peeters, 2012.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Dans ce dessein il avait suivi Deshayes, à qui il s’était fait présenter comme un valet fidèle, brave et bon postillon : il avait défendu sa vie non pas par amitié pour lui, mais parce qu’il s’était figuré que c’était Sainville qui lui avait fait dresser cette partie, et qui avait voulu le faire assassiner pour posséder ensuite sa veuve sans crainte et sans traverse. […] Comme les différents sentiments ne permettaient pas que les esprits fussent portés à la joie, on ne fit point prier Sancho de venir souper, et il resta avec l’officier dont les civilités bachiques lui plaisaient plus que la meilleure compagnie, outre que n’ayant pas tout à fait tenu parole à la comtesse, et se souvenant bien de l’état où elle l’avait vu dans l’hôtellerie, il ne cherchait pas à se présenter à ses yeux.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Ils furent présentés au duc de Médoc, qui arriva dans le moment, attiré aussi par le bruit de la mousqueterie. […] Qu’il lui avait tout promis pour éviter la mort présente ; mais que quatre jours après, plusieurs de ces bandits, qui étaient allés chercher des vivres, étaient revenus bien blessés, et qu’il avait appris d’eux, qu’ayant voulu attaquer un carrosse plein de femmes et l’amener, pour avoir les chevaux dont ils manquaient, ils s’étaient battus à deux reprises contre des Français, et un démon sous la figure d’un homme qui leur avait repris le carrosse, ôté Eugénie qu’ils tenaient encore, et tué huit de leurs camarades, et entre autres Don Pedre.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Là-dessus Minos présenta aux démons une grande mandille d’un beau brocard blanc, dont ils vêtirent le chevalier qui se laissa faire de son bon gré, et qui fut rendu à son maître. […] Parafaragaramus leur dit de le suivre, et pour cet effet ils le prirent par la main, et étant dans la même salle où ils avaient vu Dulcinée en paysanne, il parut tout d’un coup de la lumière, et au lieu du spectacle affreux du tribunal de Pluton, il ne se présenta rien à leurs yeux que d’agréable à la vue.

9. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Ce commis avait raison de profiter de l’aventure : elle est rare, & je trouve que c’est pure sottise de la laisser échapper lorsqu’elle se présente de si bonne grâce, & sans risque, avec une jeune Persane telle qu’était celle-ci. […] Il paraît par mes longues-vues qu’ils nous présentent le cap : ce sont des matelots qui les ont regardés de la hune. […] Monicault, accompagné de Rupli, revint chez lui, où il dressa un placet pour être présenté au roi, & le joindre au mémoire qu’il avait dressé. […] Rupli se jeta aux pieds du roi & lui présenta le placet. […] Donnez-lui-en même un mémoire, & l’appuyez de vive voix : je m’en repose sur vos soins ; mais, je vous prie, avant que de le présenter, de le communiquer à MM. de Lagny, Soullet, & Gouault.

10. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Hurtain entra en matière, et présenta à M. […] Le vent est toujours Est-Nord-Est, et bon frais : nous présentons au Sud ; ainsi vent large, qui nous pousse plus de cinq lieues par heure. […] Je crois que M. le commandeur de Porrières, que le roi vous donne et que je vous présente pour remplir sa place, s’en acquittera de même. […] En même temps, M. de Porrières nous a tous salués, et présenté la main. […] La hauteur était à midi par quatorze degrés dix minutes Sud : nous présentons toujours au Sud-Ouest.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Je suis au désespoir, Monsieur, dit-il à Cléon, de vous faire voir un objet aussi désagréable et pour vous et pour moi que celui que je vous présente ; mais ayez la bonté de vous souvenir que vous m’avez dit que vous ne croiriez jamais rien au désavantage de la vertu de votre fille que vous ne le vissiez de vos propres yeux ; il a fallu vous convaincre, et je n’ai pu me dispenser de le faire. […] Justin qui connaissait le génie de Cléon, accepta ce qu’il lui présentait ; et enfin ils revinrent de compagnie dans leur demeure ordinaire.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Si Madame de Londé était présente, je ne parlerais pas aussi sincèrement que je vais faire : mais étant sortie, et vous croyant trop honnêtes gens pour lui rien dire de huit jours qui pût lui donner quelque répugnance, je dirai les choses comme je les pense. […] Il ne lui en parla point : il se contenta de le rassurer contre la crainte qu’il avait de se présenter devant sa femme. […] Je parle selon la nature, ma chère sœur, et seulement par rapport à la vie présente. […] J’aperçus la veuve qui m’écoutait attentivement, et qui avalait à longs traits le poison que je lui présentais. […] Ce sera où je pourrai, lui dis-je, et chez vous comme ailleurs, si les occasions s’en présentent ; je les rechercherai même.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

La maîtresse de l’hôtellerie, qui avait été charmée du récit que Mademoiselle de la Bastide avait commencé à faire devant elle, était venue pour s’informer de sa santé, et lui offrir ses services ; et comme elle apprit qu’elle était dans la chambre d’un Français qui se mourait, elle y monta, et fut présente au récit que fit Deshayes devant plus de vingt personnes.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Il avait été impossible de le satisfaire, parce que l’occasion ne s’en était pas présentée, et qu’on n’avait voulu rien dire en présence de Valerio : mais ce comte se trouvant beaucoup mieux, et s’étant fait porter dans la chambre de Sainville, le duc d’Albuquerque profita de ce temps-là pour emmener le duc de Médoc dans l’appartement qui lui avait été préparé, et fit avertir la comtesse et Don Quichotte de venir les y trouver.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Il n’en voulut pas dire davantage, de crainte d’être entendu de son maître, qui présenta la main à la duchesse, pour la faire descendre de carrosse, pour en ôter le corps de son écuyer.

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Le père choqué pour lors, comme il le devait être, le prit sur un ton fier, et après lui avoir dit qu’elle était trop heureuse d’avoir pour mari un aussi honnête homme que le sien et aussi endurant, il ajouta qu’elle abusait de l’amour qu’il avait pour elle ; et si, poursuivit-il, ma femme que voilà présente en avait dit à son père en ma présence la centième partie de ce que vous venez de me dire, je l’aurais fort bien remise dans son devoir malgré toute la tendresse que j’ai pour elle. […] Celui-ci, qui se serait donné à Satan que c’était une femme telle qu’il lui fallait pour son dessein, le présenta à la sienne comme une nouvelle domestique, et Célénie à qui il était indifférent par qui elle fût servie, la reçut sans répugnance.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

Le chirurgien avait avancé les choses sans en parler ni à l’hôtesse ni à ce prétendu valet de chambre, dans la prévention où il était, que n’ayant plus de maître, il ne ferait aucune difficulté d’en prendre un de sa nation, que son bonheur semblait lui présenter dans un pays où vraisemblablement il ne devait pas espérer d’en trouver.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

Le seigneur Don Quichotte peut t’assister de ses conseils ; il peut même te favoriser de sa présence, mais je lui défends de te secourir, et même d’approcher de quinze pas de ses armes sous peine de perdre les siennes et d’acquérir ma haine pour toujours : vois, indigne Sancho, quel malheur ton imprudence t’attire ; souviens-toi que l’enchanteur qui garde ta dépouille, n’a point de temps à perdre, parce qu’il faut qu’il aille et revienne du Cathay avant le coucher du soleil ; il est levé, ainsi ton épée ne te servira de rien contre lui ; cours donc dès la pointe du jour à la conquête de tes armes, ou ne te présente jamais devant les braves gens, et renonce à la profession et aux espérances de devenir roi ou empereur de la Chine.

19. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Je n’y ai pris au commencement que le seul intérêt de la curiosité, et ensuite un dessein effectif de rendre service à un fort honnête homme, si l’occasion s’en fût présentée.

20. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Dupuis fort proprement masqué entra dans la salle, où il était avec belle compagnie, et lui présenta un momon de cinquante louis d’or, le marquis topa et perdit masse et paroli, et ne voulut pas jouer davantage. […] Que les exemples qui se présentaient tous les jours, devaient lui faire craindre que sa fille ne les suivît. […] J’avais résolu de vous quereller en commençant ma lettre, mais votre idée qui s’est présentée à mon esprit, a fait évanouir ma colère.

21. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Elle était encore en âge de se remarier lorsqu’elle est restée veuve, n’ayant au plus que vingt-neuf ou trente ans, dont elle avait passé près de quinze avec son mari ; mais elle a préféré le veuvage et le plaisir d’élever un enfant de six ans, qui lui restait d’un homme qu’elle avait tendrement aimé à tous les partis qui lui ont été offerts, quoiqu’il s’en soit présenté, qui à juste titre, portaient la couronne sur leurs armoiries. […] À un signe que Contamine fit à Angélique, elle la pria d’accepter un diamant qu’elle lui présenta ; et ils l’en pressèrent tous deux avec tant d’instance, qu’elle ne put s’en dispenser. […] Il lui avoua qu’il n’avait pu d’abord se refuser aux plaisirs qui s’étaient présentés à son esprit.

22. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Cette confusion a fait qu’il s’est mépris et que nous avons été jusques à une portée de fusil de terre, dans une anse qui est dans le Sud-Sud-Est de l’île, quoiqu’il soutînt fortement que le véritable mouillage présentait un îlot dans l’ouest. […] Vous marchez sur ce sablon environ 80 pas du côté du soleil levant, ayant à main droite la mer, et à gauche un parc de cocotiers plantés dans un juste alignement en échiquier, si bien que cette vue vous présente une assez agréable perspective. […] Je ne sais ce qu’ils y font cuire n’y ayant rien vu, ni feu ni bête morte ou vivante, mais oui bien des négresses, qui m’ont présenté aux yeux Tisiphone, Alecto et Erennis. […] Les courants sont extraordinaires ou les cartes sont fausses, car il est certain que suivant la roule où nous avons présenté cette nuit, nous ne devions point en trouver de si proche sur le chemin. […] Ils restent ainsi environ un quart d’heure après lequel temps ils se lèvent tous, présentent à manger au corps et ensuite le conduisent à son bûcher, ce qui se fait ainsi.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Parafaragaramus pria Eugénie de faire les honneurs du modique déjeuner qu’il lui présentait.

24. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Ma femme et moi ne l’avons pas vu depuis que nous sommes mari et femme ; si pourtant il voulait se réconcilier de bonne foi, nous y prêterions volontiers la main, nous irions même au-devant ; mais suivant toutes les apparences, nous n’aurons justice que de sa succession, ou il ne nous la rendra lui-même, que lorsqu’il sera prêt d’aller se présenter à celle de l’autre monde ; et encore serions-nous bienheureux, parce qu’il éviterait une source inépuisable de procès ; mais nous ne nous y attendons pas, lui qui se plaît dans la désunion, en laissera des semences après sa mort. […] Vous avez même souhaité que Madame de Mongey fût présente ; la voilà, nous serions fort aises de la savoir.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

Pluton dit qu’il était nécessaire de faire venir Dulcinée, afin qu’elle fût présente elle-même à la satisfaction qu’on allait lui donner.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Après que nos aventuriers furent couchés, et lorsque Sancho allait éteindre la bougie, Parafaragaramus qui s’était caché derrière le rideau du lit, se présenta tout d’un coup à ses yeux.

27. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Voilà Monsieur, dis-je à mon père, la mère et la fille que je vous présente. […] Mademoiselle de l’Épine était présente à ce discours, elle se mit de la partie et acheva de me persuader. […] L’exempt avec qui je restai, me pria de changer d’habit, et m’en présenta un autre des miens, qui était plus magnifique, et tout neuf.

28. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Une pointe de vin que j’avais, me présenta une comédie en allant voir ma perfide, pour jouir de son embarras, de sa confusion, et de celle de la Morin. […] Je me relevai enfin, et sans lui rien dire, je lui présentai sa bague que j’avais ôtée de mon doigt ; mais elle ne voulut pas la reprendre. […] Cette même Silvie qui m’avait fait tant d’horreur se présenta à mes yeux et à mon esprit non plus comme une fourbe, mais comme une fille toute divine, à plaindre dans sa naissance, innocente dans ses mœurs, amoureuse et passionnée dans son artifice. […] Comme elle vivait d’une manière fort retirée ; que personne ne fréquentait chez elle ; qu’outre cela elle avait tout l’air de qualité ; et que son train, quoique petit, avait un dehors très honnête ; qu’elle était toujours parfaitement bien mise, surtout en linge, en point et en bijoux qu’elle aimait ; que ces bijoux en assez grande quantité étaient fins et beaux, et qu’enfin tout présentait dans sa personne une fille de très bonne maison et fort riche, les galants à louer la jugèrent digne de leurs soins.

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