De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. […] Ils en étaient là, lorsque la compagnie, qui n’avait pas jugé à propos que la première scène d’entre Sancho et sa femme se passât dans le château, obligèrent insensiblement Thérèse à l’aller chercher, et le firent avertir lui qu’elle était arrivée. […] Tout en parlant ils étaient entrés au château, et pour faire leur paix, on les fit entrer dans la salle, où le couvert était mis. […] Mardi, poursuivit-il, votre château m’a toujours porté guignon ; j’y ai reçu plus de taloches et d’horions en un jour, que je n’en ai reçu ailleurs en un an. […] Il semble que tous les diables soient déguisés en femmes pour me faire enrager dans ce maudit château-là.
Et ayant appris que ces dames et le gentillhomme dont il était question, avaient été attaqués le matin dans la forêt par des voleurs, Eugénie qui ne douta point que ce ne fût encore un coup de son beau-frère, comme en effet c’en était un, se crut obligée de lui offrir un asile dans son château, tant pour elle que pour sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames, qui étaient la marquise, Silvie, et sa tante, et le blessé qui était Sainville ; et tous quatre s’étant mis dans le carrosse qui les avait amenés, et la damoiselle qui avait parlé, et deux filles de chambre étant montées en croupe derrière des cavaliers, ils suivirent le duc d’Albuquerque qui prenait le chemin du château de Valerio. […] La comtesse Eugénie ayant appris que ce blessé était l’époux de cette dame française, lui fit aussi prendre le chemin du château, où nous les laisserons aller pour retourner à Don Pedre que nous avons laissé aux mains avec le valet de Deshayes. […] Il revint au même endroit où il avait laissé Deshayes qu’il trouva nageant dans son sang ; il l’étancha le mieux qu’il put, et à force d’appeler au secours, il fut entendu de l’hôtellerie, et ceux qui y allèrent l’y portèrent, lorsqu’il fut reconnu par Silvie qui en sortait et qui suivait le duc d’Albuquerque pour aller au château du comte Valerio. […] On l’informa ensuite des désordres que des voleurs faisaient autour de chez lui ; à quoi Eugénie ajouta qu’elle avait donné retraite dans son château à des gens qui avaient été fort maltraités. […] On les avait mis dans des chambres différentes, et Deshayes ne sut point que Sainville fut dans le même château que lui.
Sancho à cause de l’infection des médicaments qu’on lui avait répandus sur le visage, et qui avaient coulé tout le long de son corps, ne fut point mis dans le carrosse, quoiqu’il en eût bien besoin, mais on le mit sur une espèce de brancard, et tous ensemble prirent le chemin du château de Valerio. […] La belle Dorothée son épouse n’avait pu souffrir qu’il s’éloignât, et Eugénie avec les Françaises qui s’étaient jointes à elle, l’avaient prié avec tant d’instance de rester dans le château pour mettre ordre à tout en la place de Valerio, qui n’était point en état d’agir, qu’il n’avait pu se dispenser de demeurer, outre que d’ailleurs il n’était point véritablement homme de guerre, joint à cela que le duc de Médoc lui-même l’en ayant prié, il avait été obligé de céder à tant d’importunités. […] Tout le monde entra dans le château, et chacun alla se désarmer. Le chirurgien ne manqua pas d’occupation, surtout à panser les bandits qui avaient été blessés, et qui ne voulaient pas qu’on cherchât à prolonger leur vie qu’ils devaient perdre sur un échafaud ; on les avait amenés au château, parce qu’il était trop tard pour les conduire où leurs camarades avaient été envoyés. […] Nous dirons ce qu’ils firent après ce temps, quand nous aurons vu ce qui se passa dans le château.
Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. La maîtresse de l’hôtellerie voisine du château de la Ribeyra, où Sainville et Silvie avaient été premièrement portés, ne manquait pas de venir les voir tous les jours, et de s’informer de leur santé, surtout de celle de Silvie et de Sainville, mais avec tant d’empressement et d’assiduité, qu’on en soupçonna une autre cause que la civilité ; aussi y en avait-il une. […] Sainville attendait donc la guérison de ce valet de chambre, et pour qu’il fût mieux soigné qu’il n’était, il pria Valerio de souffrir qu’on l’apportât aussi au château. […] Elle ne savait quel parti prendre pour se défaire de lui, et ne point donner sujet de jalousie à Sainville, et elle était encore incertaine de ce qu’elle devait faire lorsqu’elle apprit que ce prétendu valet de chambre était aussi bien qu’elle dans le château de Valerio, où il venait d’être apporté de l’hôtellerie ; elle apprit aussi que sa santé se rétablissait d’heure en heure, et qu’avant deux ou trois jours il serait en état de se rendre à ses devoirs auprès de Sainville. […] Du Chirou lui répondit qu’il n’avait point su que ce fût dans son château qu’on eût apporté Deshayes et les autres, et qu’il n’avait pas même entendu prononcer son nom.
Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. […] Pour Don Quichotte, quelques égards que tout le monde eût pour lui dans le château, il ne pouvait sortir de la profonde mélancolie que lui causait la perte de sa princesse. […] Mais au reste je t’avouerai que je commence à m’ennuyer dans ce château. […] Sancho, qui se plaisait fort dans le château, fut très fâché d’entendre parler ainsi son maître.
Ils le délièrent, et l’amenèrent à un plus grand jour, où il fut reconnu par des gens du château de Valerio qui étaient de la troupe pour ce même gentilhomme qui s’en était fui, lorsque Don Pedre et Octavio avaient voulu la première fois emmener Eugénie. […] Que d’abord Don Pedre avait voulu le tuer, mais que peu après il avait changé de sentiment, et lui avait fait promettre, que sitôt qu’il serait guéri des blessures qu’il avait reçues à la cuisse et au bras, il retournerait chez Valerio, et faciliterait l’entrée du château à lui et aux siens pour poignarder le comte, la comtesse et tous leurs gens, et piller toutes les richesses qui étaient chez eux. […] Que n’ayant plus de chef, et se doutant bien qu’ils seraient bientôt attaqués, ils avaient résolu d’aller chez Valerio, tuer tout ce qu’ils y trouveraient, piller le château, et après cela se retirer en France, ou se joindre aux bandits et miquelets des Pyrénées. […] Ils avaient reconnu les couleurs et les bandolières du duc de Médoc, sur le corps de ceux qui étaient venus au secours de notre héros qui les avait attaqués le premier dans leur caverne ; et ils ne doutaient pas que ce ne fût lui qui leur avait dressé cette partie ; et comme ils ne croyaient pas qu’il eût osé entrer dans la forêt, ni se commettre avec des gens comme eux, ils avaient résolu de venger leur mort par la sienne ; ainsi au lieu de se cacher dans leurs retraites ordinaires, ils avaient quitté le bois, et s’étaient jetés du côté du chemin du château de Valerio, et en tournant le dos à ceux qui les cherchaient, ils croyaient trouver le duc seul, ou du moins peu accompagné et hors d’état de leur résister ; mais au lieu de lui, ils trouvèrent la duchesse son épouse.
Valerio et Sainville avaient tout à fait recouvré leur santé aussi bien que le comte du Chirou, et le départ de tous ensemble du château de la Ribeyra pour aller à Madrid avait été Fixé au lendemain. […] Il s’était figuré que ce château lui portait malheur, et il ne se trompait pas tout à fait comme on l’a vu, aussi aurait-il bien mieux aimé aller ailleurs ; mais il n’en était pas le maître, et il fallait suivre la compagnie. […] Avant que de sortir tout à fait du château de Valerio, et finir les aventures de Don Quichotte et de Sancho, qui se terminèrent chez le duc de Médoc, il paraît à Ruy Gomez, qu’après avoir rendu compte des actions et des paroles de deux fous, il doit dire aussi ce que d’honnêtes gens qui avaient de l’esprit, avaient fait lorsque la santé des uns et la douleur des autres leur avait permis de se rejoindre ensemble, et de former une espèce de société.
Le bonheur voulut qu’un charretier de son fermier, ayant laissé sous cette fenêtre une charrette pleine de gerbes qu’il conduisait à la grange, et étant entré dans la cour du château, Sotain tomba sur ces gerbes, qui sans cela se serait brisé sur le pavé. […] Il se déguisa en abbé, et alla le dimanche dès la pointe du jour se mettre sur le chemin qui conduit de la paroisse au château de Sotain. […] Ce prêtre lui demanda s’il voulait venir servir sa messe qu’il allait dire à un château qu’il lui montra, et lui promit qu’au retour il lui donnerait à déjeuner, et quelque chose pour se conduire. […] Il eut le plaisir de voir la dame du logis, et fut charmé de sa beauté ; il ne put que l’admirer, sans tenter autre chose, crainte d’être connu, et s’en alla avec ce prêtre, fortement résolu d’employer, comme on dit, le vert et le sec pour s’introduire dans le château. […] Pour le cavalier, il suivit les pas de Célénie qui fuyait hors du château sans savoir où ; il la conduisit dans un couvent où il la laissa en sûreté, et se retira à sa garnison.
Vous ne vous êtes pas même mis en état de les vaincre, puisque vous êtes toujours resté dans le château à vous délicater et à vous faire nourrir comme un poulet de grain. […] Nous verrons ce qui en sera dans son temps ; il faut reconduire toute la bande au château, où tout le monde arriva fort content de la matinée, excepté Don Quichotte qui ne disait pas ce qu’il en pensait. […] Il sortit et alla seul se promener dans les jardins pour rêver aux moyens de tirer ses armes du château, sans que personne s’en aperçût, du moins ce qu’on lui entendit dire fit juger que c’était son intention.
Je ferai reporter tes armes au château d’Eugénie, et j’y ferai conduire ton cheval sans que personne le voie rentrer. […] Avec de semblables discours ils reprirent le chemin du château, où nous les laisserons se reposer pour dire quel était ce nouvel enchanteur, et d’où provenait le déjeuner qu’ils avaient fait, et la disparution de la table ; il faut commencer par ce dernier article, puisque c’est le premier en date. […] Sitôt que notre héros fut rentré dans le château, son premier soin fut d’aller visiter ses armes, qu’il trouva blanches et bien polies, avec une autre lance en bon état, et deux lions peints au naturel sur son écu ; aussi n’était-ce pas le même écu qu’il avait porté dans la forêt, la peinture n’en aurait pas été sèche ; c’en était un autre que le duc avait fait peindre depuis quelque temps, et qu’il fit mettre à la place du premier, pour toujours faire trouver à notre héros du merveilleux dans tout ce qui lui arrivait.
Ils le portèrent au château si moulu de coups, qu’il ne pouvait remuer ni pieds ni pattes ; il jetait le sang de tous côtés, et avait la tête fracassée en plusieurs endroits ; de sorte que les chirurgiens qui le visitèrent dirent d’abord que sa vie était en danger. […] Il ne resta au château que les duchesses de Médoc et d’Albuquerque, la comtesse Eugénie et les deux chevaliers.
Le lendemain matin Eugénie envoya prier le duc et la duchesse d’Albuquerque et Don Quichotte de passer dans le jardin du château où elle les attendait. […] Le duc d’Albuquerque lui dit qu’il y avait pourvu ; que l’histoire que la Française leur avait racontée le soir, lui avait donné l’idée de ce qu’il avait à faire ; c’est-à-dire de mander au duc de Médoc qui était son parent, l’état de toutes choses, et le prier de venir lui-même sur les lieux mettre ordre à tout par son autorité ; ce qu’il pouvait facilement, étant gouverneur de la province ; qu’il ne doutait pas qu’il ne lui accordât sa demande, et que quand il y serait, on prendrait avec lui des mesures pour faire en même temps tout savoir à Valerio, et ne rendre public que ce qu’on voudrait bien qui fût su pour mettre l’honneur d’Octavio et de Don Pedre à couvert, et que jusqu’à son arrivée, on ne devait faire autre chose que tâcher de divertir le comte Valerio, et avoir soin des Français qui étaient dans le château.
On arrêta sa fougue, et le duc, après l’avoir assuré qu’on ne ferait rien sans lui, lui fit promettre qu’il ne sortirait point du château ; ce qu’il jura foi de loyal chevalier. […] Le reste de la journée se passa dans le château avec assez de joie, par rapport à la situation où tout le monde était.
La bravoure de ce Français avait sauvé de leurs mains six femmes, qui étaient dans un carrosse qu’il accompagnait, et les bandits n’avaient osé les poursuivre plus loin, de peur qu’on ne vînt à leur secours, ou de l’hôtellerie, qui n’était pas éloignée, ou du château de Valerio, qui en était tout proche. […] Le duc d’Albuquerque aurait bien été chez Valerio qu’il connaissait particulièrement, s’il avait su que c’était son épouse qu’il avait avec lui, mais n’en sachant encore rien, et l’hôtellerie étant plus proche que son château, il trouva plus à propos d’y aller tant pour le prompt secours dont cette comtesse pouvait avoir besoin, que pour ne point incommoder un de ses amis dont il savait déjà l’aventure.
N’y va pas, si tu ne te sens assez de cœur pour soutenir un rude combat, ou bien prépare-toi à être assommé de coups et accablé de honte en présence de tous les gens qui sont dans le château de la comtesse, et qui seront témoins de ta valeur ou de ta lâcheté. […] Il ouvrit, et vit l’écuyer de la comtesse, qui lui demanda fort froidement, s’il avait déjà pris son cheval à l’écurie, et par où il l’avait fait sortir, puisque la porte avait toujours été fermée, et qu’on ne l’y trouvait point, ni dans aucun endroit du château, quoiqu’on l’eût cherché partout, et qu’il n’en avait pas pu sortir, le pont-levis n’étant pas encore baissé.
Ils revinrent au bout de cinq ans avant que la moisson fût faite, surprirent encore Quebec, dont tous les habitants eurent bien de la peine à se retirer au château. […] Parmi ceux qui s’étaient réfugiés dans le château, toutes les religieuses ursulines hospitalières étaient du nombre, et les RR. […] Il entra dans le château, et comme il y était parfaitement connu, le concierge le fit monter dans une chambre où il y avait du feu. […] M[onsieu] r de Beuvron la remercia de ses offres, et lui demanda à qui appartenait un si beau château. […] Je ne me souviens plus du nom du château dont il s’agissait, quoique Mons[ieu] r de Brissac l’eût nommé une infinité de fois.
Ils allèrent après le dîner faire un tour dans les jardins du château, où après avoir continué longtemps la même conversation, tout le monde s’éloigna insensiblement de Don Quichotte, qui de sa part ne fut pas fâché d’aller seul entretenir ses rêveries environ une heure, après quoi les deux ducs, le comte Valerio et les deux Français allèrent le trouver avec beaucoup d’empressement en apparence. […] lui dit le duc de Médoc en l’abordant, il vient d’arriver au château une dame qui paraît d’une qualité éminente, tant par sa personne que par son train ; et qui est la plus belle créature que j’aie jamais vue.
Ce qui se passa dans le château après cette expédition.
Chacun se retira donc : la marquise coucha avec sa parente qui avait raconté l’histoire de Silvie, et que nous nommerons désormais Mademoiselle de la Bastide, Silvie coucha avec sa tante, le duc et la duchesse d’Albuquerque eurent le plus bel appartement ; et comme le château de Valerio était vaste et parfaitement bien meublé, tout le monde fut logé commodément et sans embarrasser le maître ni la maîtresse.
Il n’y avait que deux petites lieues de son château à celui du comte ; ainsi elle résolut d’y venir à l’issue de son dîner.
Don Quichotte était retourné au château où le nouveau chevalier s’était fixé, et croyant, comme il n’entendait personne, quechacun était endormi, il prit sa lance sur son bon cheval après avoir mis dessus une grande housse rouge pour le déguiser, et sortit sans trouver personne.
Nous avons vu commencer leur combat, et notre postillon profitant du temps pour nous mettre en sûreté, a poussé ses chevaux à toute bride, et nous a menés proche de votre château où les coupe-jarrets nous ont laissés, n’ayant pas osé passer plus loin. […] Vous savez, Monsieur, continua-t-elle en parlant toujours au duc d’Albuquerque, que j’ai été assez hardie pour vous demander votre protection contre les bandits dont nous pouvons encore être insultés, mais Silvie en a encore bien plus de besoin contre les persécutions de son époux qui est celui qu’on apportait lorsque nous sortions de l’hôtellerie, et qui est à présent dans ce château aussi bien que nous.
C’était la veille du départ de toute la compagnie du château de la Ribeyra ; et comme le curé du village des chevriers où Valerio avait été porté, venait prendre congé de lui et de la comtesse Eugénie, et qu’il était présent à tout ce que Don Quichotte avait dit, il ne put s’empêcher de l’approuver, et convint que le péché devant Dieu était en effet plus grand pour les hommes que pour les femmes, et en donna une raison qui parut très juste, savoir que rarement les femmes font les premières démarches ou avances d’une aventure, et qu’il est bien plus difficile de se défendre que d’attaquer ; au lieu que les hommes, qui attaquent toujours et ne se rebutent point par les refus, marquent un esprit diabolique, non seulement en offensant Dieu dans le cœur par un dessein constant et persévérant de l’offenser, mais aussi en poussant et en obligeant les autres de l’offenser avec eux ; ce qui était un péché prémédité, un péché raisonné, un péché d’action et de volonté, et par conséquent tellement atroce qu’il n’y avait que la miséricorde de Dieu qui pût le pardonner.
Le lecteur doit se souvenir de la fosse où Sancho était tombé à son retour du gouvernement de l’île Barataria, et qu’elle n’était pas éloignée du château du duc de Médoc, puisqu’elle en faisait partie, et qu’elle était en effet un conduit souterrain.
Le château du gouverneur est bâti environ à cent pas de la porte par laquelle on entre et sur la même hauteur à droite ou dans le Nord. […] L’église cathédrale, qui est la paroisse, n’est pas éloignée du palais épiscopal, plus beau, plus magnifique, et sans comparaison mieux meublé que le château du gouverneur : on ne s’en doit pas étonner après ce que j’en viens de dire ci-dessus. […] Ayant envie de voir le château, j’y ai été, Landais a pris le pain, et j’ai payé le Juif. […] Dans ce grotesque équipage, ceux qui présidaient à la cérémonie ont trois fois fait le tour du pont ; et, ayant mis le marguillier en place, sont montés sur le château d’avant pour baptiser le vaisseau, qui n’est point encore venu dans ces mers. […] Il était environ trois heures, et c’était la bande de bâbord qui était de quart ; et ainsi, Bouchetière devait être dans sa chambre, ou à dormir, ou bâtir des châteaux en Espagne, et nous songions aussi peu à lui qu’à Jean de Wert.
Le château du Gouverneur est en haut environ à cent pas dans le nord de la porte par laquelle on entre ; il n’y a rien de beau que les quatre murs qui sont bien blanchis, mais il est logeable tant pour lui que la garnison.
Le boulet à deux têtes est par le travers des pompes, les deux autres sous le château d’avant, & tous trois dans les balestons, ou solives, pour plus d’intelligence.