Il s’était flatté que ce rival pourrait succomber à ses blessures, et apprit contre son espérance, que non seulement il était en sûreté de sa vie, mais encore qu’en peu de temps il serait parfaitement guéri. […] Comme Silvie et elle ne se quittaient point, Sainville et le comte du Chirou qui étaient toujours avec elles, et qui avaient l’un pour l’autre une estime toute particulière, devinrent bientôt parfaitement bons amis. […] Elle avait en effet écrit au vice-roi, dont elle était sœur ; et comme ils s’étaient toujours parfaitement aimés, elle ne doutait pas qu’il ne fît en sa faveur tout ce qu’il pourrait faire pour le marquis, puisque outre la tendresse de frère, il était de son intérêt de ménager une sœur qui était extrêmement riche, et qui n’avait point d’enfants ; aussi fit-il tout ce qui dépendait de lui, et à la réception de cette lettre le marquis eut tout lieu de se louer de sa générosité, et n’eut plus besoin du crédit du prince de Melphe.
Il en trouva une de son goût, d’une beauté achevée, parfaitement bien faite, d’un esprit et d’une douceur d’ange, d’une famille égale à la sienne, et qui avait toujours été élevée sous les yeux d’une mère, qui passait dans la province pour un exemple de vertu et de sagesse ; en un mot c’était une femme capable de le rendre heureux lui-même, s’il avait su jouir de son bonheur. […] Je vis parfaitement bien d’où provenait votre brusquerie, et par l’ordre de qui vous agissiez ; mais je veux absolument savoir ce qui a pu y donner sujet. […] Comme je vous ai déjà dit que c’était une parfaitement honnête femme, vous pouvez juger de là quelle horreur elle eut des sentiments d’un tel gendre, qui soupçonnait le père et la fille d’un crime si exécrable. […] Il sut que Sotain, qui avait fort longtemps servi en Italie, entendait parfaitement l’italien, et il ne douta point que sa jalousie ne fût une maladie contractée dans le pays, et comme il avait dupé quelques Italiens, il se flatta de duper aussi un Français attaqué du même mal. […] Je ne vous dirais pas ce que je vous dis si mon malheur ne vous était parfaitement connu.
Le chevalier Sancho parfaitement rétabli, continuait à divertir les dames par ses saillies et ses proverbes. […] A l’égard de Sancho, son instinct le porta d’abord à demander du vin, et il ne voulut jamais souffrir qu’on le saignât ; il but en arrivant deux ou trois pintes de vin presque tout d’une haleine, il se coucha et s’endormit, il continua le même remède, et se trouva parfaitement guéri au bout de trois jours, au lieu que Don Quichotte en suivant fort religieusement tous les avis du barbier, après huit saignées et grand nombre de bouteilles de tisanes, mourut entre les bras de son curé avec tous les sentiments d’un bon chrétien.
Véritablement, elle nous faisait pitié : elle était aimable, parfaitement bien faite, & toute jeune, n’ayant au plus que dix-sept à dix-huit ans. […] Ces œufs sont parfaitement ronds & comme une bille à jouer au billard & de la même grosseur. […] Ces princes en ont fait des souverains & n’en ont fait que des ingrats, & des ennemis d’autant plus nécessaires qu’ils connaissent parfaitement leurs véritables intérêts. […] Il est parfaitement honnête homme, fort bien fait, ayant de la science & du bien ; &, pourtant, plus cocu que Vulcain. […] Ils connaissent parfaitement l’un & l’autre, & mettent leur science à profit.
Elle était fille, jeune, parfaitement bien faite et assez belle. […] J’allai le visiter à mon tour ; il me reçut parfaitement bien. […] Il s’en acquitta parfaitement bien, et mieux que je ne l’avais espéré. […] En un mot c’eût été parfaitement mon fait. […] Jugez de son étonnement, de se voir arrêtée par ma femme, qu’elle connaissait parfaitement bien.
Je ne puis m’empêcher de rapporter ici quelques vers fort justes, et qui conviennent parfaitement au sujet. […] Il était parfaitement honnête homme, mais mol et facile, et fut la dupe des maltôtiers qui le tournaient comme ils voulaient. […] Il entra dans le château, et comme il y était parfaitement connu, le concierge le fit monter dans une chambre où il y avait du feu. […] Cet enfant qui n’avait rien du tout de défectueux et qui était parfaitement conformé fut baptisé et nourri sous un nom emprunté. […] Aucun de nous ne put s’empêcher de rire de ce discours, surtout venant d’un homme connu pour être parfaitement sobre.
Son inquiétude se remarquait par ses fréquents tournements de tête et son agitation continuelle ; mais le malheureux n’en était pas encore où il pensait : car un démon dameret, c’est-à-dire fort proprement vêtu, et nullement effroyable comme les autres, mais au contraire parfaitement bien mis avec de la broderie d’or et d’argent, de belles bagues et de beaux anneaux aux doigts, de beau linge et de belles dentelles, poudré, frisé, en un mot tiré à quatre épingles et d’un visage fort doux, fort mignon et fort beau, s’approcha du trône de Pluton, et ayant posé sur le premier degré deux petits paniers qu’il portait, l’un rempli de petites cornes de différentes couleurs, et l’autre de petites fioles d’essence, de pots de pommade, de tours de cheveux, de boîtes à mouches, de fard et d’autres ingrédients propres aux femmes, se mit à genoux et d’une voix fort douce et fort agréable se mit à le supplier de lui accorder audience. Un diable de si bonne mine attira l’attention de nos deux chevaliers, et Pluton lui ayant permis de parler, il commença par remontrer toutes les peines qu’il se donnait pour rendre les femmes belles et attirantes, qu’il inventait tous les jours quelque pommade et quelque essence pour conserver leur teint, ou bien pour en cacher les rides, qu’il avait depuis peu de temps travaillé à cela avec beaucoup de succès, puisqu’il y avait des femmes âgées de plus de soixante ans qui ne laissaient pas par son moyen de paraître avec des cheveux bruns, une peau unie et délicate, et enfin si jeunes qu’il faudrait avoir en main leur extrait baptistaire pour les croire plus vieilles que leurs enfants ; que cela faisait augmenter le nombre de leurs amants, et augmentait en même temps celui des sujets de l’enfer ; mais que malgré tous ses soins il courait risque de perdre son temps s’il y avait encore dans le monde deux hommes de l’humeur du chevalier Sancho, qui à tout moment disait pis que rage des femmes, et tâchait d’en dégoûter tout le monde ; que si cela était souffert, il n’avait qu’à laisser en enfer son panier plein de cornes, parce qu’il ne trouverait plus de femmes qui en pussent faire porter à leurs maris, n’y ayant plus aucun homme qui leur voulût aider à les attacher, qu’il avait employé un temps infini pour en faire qui fussent propres à tout le monde, qu’il y en avait de dorées pour les maris pauvres, et qui se changeaient sur leur tête en cornes d’abondance ; qu’il y en avait d’unies et simples pour ceux dont les femmes faisaient l’amour but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux qui épousaient des filles qui avaient déjà eu quelque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses dévotes ; de diaphanes et transparentes pour ceux dont les femmes savaient cacher leur infidélité ; de vertes pour ceux qui épousaient des filles élevées dans un couvent ou dans une grande retenue ; et de rouges pour ceux dont les femmes payaient leurs amants, à qui d’ordinaire elles ne se contentaient pas de sacrifier la bourse et l’honneur, mais le sang même de leur époux ; que chaque couleur convenait parfaitement à la qualité d’un chacun ; qu’il y avait dans le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes, sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter les femmes ; que c’était de quoi il demandait justice, et protestait en cas de déni de laisser toutes les femmes et les filles en garde à leur propre vertu, sans les tenter dorénavant par lui-même, et sans les faire tenter par d’autres, ni leur fournir les occasions d’être tentées.
Puisque c’est cette fatale lettre qui a causé tous mes malheurs, il faut, Madame, que vous sachiez ce qu’elle contenait, afin que vous connaissiez parfaitement le désespoir où je devais être lorsque je crus qu’elle avait été sacrifiée. […] La tristesse dans laquelle j’étais abîmée ne me permettait pas de voir d’autre compagnie ; je la regardais comme une parfaitement honnête femme, et sur ce pied-là je fus extrêmement surprise d’apprendre qu’elle venait d’être arrêtée à ma porte et conduite à la Conciergerie, sans qu’on en sût le sujet. […] Ce qu’elle me fit voir m’a parfaitement convaincue, que les gens à qui le crime ne fait point d’horreur, ont le secret de se faire un front incapable de rougir.
C’est un homme d’environ trente-trois à trente-quatre ans, parfaitement bien fait. […] Parfaitement bien fait de sa personne, très bel homme, et d’une physionomie prévenante et heureuse. […] Cette pensée me semble d’autant plus juste, qu’elle supprime absolument la prédestination et établit parfaitement le libre arbitre. […] J’ai vu des femmes noires ou mulâtres, parfaitement bien faites. […] On s’est parfaitement bien diverti.
Pour les femmes blanches on ne les voit point suivant la manière des Portugais ; à l’égard des femmes noires, j’en ai vu de parfaitement bien faites. […] Si j’en étais cru, la Compagnie ferait la dépense d’une trentaine d’aunes de toile cirée sur chacun de ses navires pour la recueillir, la cire ne contractant aucun mauvais goût et ainsi n’en donnant point, cette eau serait parfaitement bonne. […] Cette terre-ci me paraît parfaitement belle, unie et plate et pleine de verdure. […] Sur quoi il avait fait entrer une fille fort jeune et parfaitement belle, et leur avait déclaré que la marchandise dont il s’agissait était le pucelage de la personne qu’ils voyaient. […] Ces œufs sont parfaitement ronds et faits comme une bille à jouer au billard.
Chacun se retira donc : la marquise coucha avec sa parente qui avait raconté l’histoire de Silvie, et que nous nommerons désormais Mademoiselle de la Bastide, Silvie coucha avec sa tante, le duc et la duchesse d’Albuquerque eurent le plus bel appartement ; et comme le château de Valerio était vaste et parfaitement bien meublé, tout le monde fut logé commodément et sans embarrasser le maître ni la maîtresse.
Ce conseil du duc de Médoc fut trouvé parfaitement bon et généralement approuvé.
Si le canon n’en avait pas été parfaitement bon, il aurait infailliblement crevé entre ses mains, et l’aurait sans doute tué, ou du moins estropié pour toute sa vie ; outre cela il ne referma pas la gibecière où était la poudre à canon, et en mit dans le bassinet une si grande quantité, qu’il en répandit sur lui.
Elle descendit enfin à ses cris, et trouva un équipage assez grand, composé d’un carrosse fort magnifique, à quatre chevaux, et dans lequel il y avait un homme fort bien vêtu, une femme parfaitement bien mise, fort jeune et fort belle, deux autres femmes assez propres, mais en mauvais ordre, et cinq ou six cavaliers bien montés, et le tout fort étonné et en confusion.
Les Français en convinrent, et prétendirent que c’était un amour effectif qui leur inspirait cette pleine confiance, qu’ils se mettaient sur le pied de croire toute sorte de vertus dans leurs femmes et dans leurs maîtresses, et que d’ailleurs ils se flattaient d’avoir assez de mérite pour retenir un cœur qui s’était une fois donné à eux ; que dans cette persuasion, et surtout dans celle d’être parfaitement aimés comme ils aimaient, ils ne concevaient pas ces soupçons injurieux auxquels les Espagnols étaient sujets.
Ils virent à leurs yeux sortir de terre une table parfaitement bien couverte, et un buffet fort riche, dont les nappes traînaient plus bas que le plancher.
Sancho le suivit, et comme ils étaient tous deux parfaitement bien montés, ils furent bientôt éloignés et hors de vue.
Nous ouvrîmes notre trésor à la Saint-Martin, et quoique nous eussions joué fort petit jeu, il ne laissa pas d’être assez riche pour nous divertir parfaitement bien, et la compagnie étant choisie, on passa une soirée la plus agréable que j’aie passée de ma vie : nous n’avions pourtant pas tout dépensé. […] Nous restâmes seuls avec lui plus d’une grosse heure ; et comme il vit une demoiselle qui était non seulement parfaitement belle, comme je lui avais dit, mais qui, contre son espérance était parfaitement bien mise, et dont la présence imposait du respect, il ne dit rien que de bon sens et de fort honnête. […] Et vous ont-elles dit, demanda Des Ronais, qu’elle vous a toujours parfaitement aimé ?
Elle me parut plus aimable que jamais, elle joua des instruments et en joua parfaitement bien : nous parlâmes de choses indifférentes ; et après une visite de plus de trois heures, il ne me parut pas y avoir resté un moment. […] J’eus de la joie de lui entendre citer un témoin tel que Monsieur le commandeur de Villeblain, qui était très proche parent de ma mère, parfaitement honnête homme, et tout à fait incapable de prêter la main à une imposture ; ainsi j’espérai que j’en découvrirais la vérité ou le mensonge. […] Mon mariage aurait couvert sa naissance, et ce bien en argent comptant seul, passait mes espérances, outre ses pierreries et ses meubles parfaitement beaux et très riches ; mais non, pour me témoigner qu’elle n’aimait que moi, qu’elle ne comptait que sur moi, et que sans moi tout lui était indifférent ; elle se dépouille de tout en ma faveur ; elle m’oblige de prendre tout malgré moi ; et se faisant marier séparée de biens, elle se met en ma faveur dans la nécessité absolue de passer dans un convent le reste de ses jours après ma mort. […] Je crus tenir Silvie dans mes bras dans des épanchements de cœur parfaitement unis, et dans des tendresses réciproques. […] Ce que vous dites là, est d’un parfaitement honnête homme, et d’un vrai chrétien, dit Des Ronais : mais vous me permettrez de vous dire, que je ne conçois pas comment vous avez eu la dureté ou la constance de ne pas la reprendre, après toutes les peines que vous vous faisiez à vous-même, en ne la reprenant pas ; surtout après avoir eu la modération de ne pas la punir sur le champ !
Après la naissance de cet enfant, elle véquit fort bien ; mais comme elle était jeune, parfaitement belle et bien faite, Dupuis âgé de plus de cinquante-huit ans, ruiné de ses fatigues et de ses blessures, prit la maladie des vieillards. […] Il était d’émail parfaitement bien travaillé, d’une miniature fine, et parfaitement ressemblant ; il y avait un rang de perles autour en dedans, et un autre autour du miroir.
Plût à Dieu, poursuivit-elle, que je vous eusse parfaitement connu comme je vous connais à présent, je n’aurais jamais fait le vœu que les cruels traitements du méchant Freston m’ont arraché.
Il la représentait comme une parfaitement belle personne couchée sur l’herbe, et empruntait pour la peindre tous les lieux communs qu’il avait lus dans les romans ; les roses des joues, les perles dans la bouche, le corail des lèvres, l’albâtre du front, et mille autres semblables impertinences y tinrent leur place ; en un mot, rien n’y fut oublié.
Il les caressa néanmoins tous avec beaucoup de tendresse, et les reconnut parfaitement bien, dont ils tirèrent bon augure.
Les sentiments que vous me témoignez, répondit-elle, sont d’un parfaitement honnête homme. […] Ce sera moi, Monsieur, dit un homme parfaitement bien fait, qui vous désabuserai.
C’était un homme de grande qualité, parfaitement bien fait, et fort bel homme, de réputation, d’esprit ; en un mot un amant accompli.
Je n’avais jamais rien aimé, je la vis, j’en fus charmé, et en effet elle était dans ce temps-là parfaitement belle.