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2. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

La duchesse de Médoc qui l’avait souvent été voir, était très fâchée de son indisposition, parce qu’elle n’en pouvait pas tirer tout le plaisir qu’elle en aurait voulu ; mais elle comptait bien de s’en dédommager sitôt qu’il serait en état d’agir et de sortir ; ce qui arriva dès qu’il put ouvrir les yeux ; c’est-à-dire environ huit jours après que son accident lui fut arrivé. […] Il ouvrit, et vit l’écuyer de la comtesse, qui lui demanda fort froidement, s’il avait déjà pris son cheval à l’écurie, et par où il l’avait fait sortir, puisque la porte avait toujours été fermée, et qu’on ne l’y trouvait point, ni dans aucun endroit du château, quoiqu’on l’eût cherché partout, et qu’il n’en avait pas pu sortir, le pont-levis n’étant pas encore baissé. […] Ruy Gomez croit, mais il ne l’assure pas, que la peur lui avait ouvert les conduits par où la nature se décharge, du moins il est bien certain, qu’au lieu de son air furibond, il devint tout pâle et tremblant.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il sortit aussitôt ; et elle alla ouvrir cette armoire. […] Dès le lendemain matin il lui fit porter un coffre fermé, et un quart d’heure après il en envoya la clef avec un billet, par lequel il la priait de l’ouvrir, sans que sa garde vît ce qui était dedans ; elle l’ouvrit donc seule, et trouva tout le reste d’un fort beau service d’argent, auquel rien ne manquait. […] Elle fut surprise de ce présent, et ayant aperçu un billet qui était au haut de ce coffre, elle l’ouvrit et lut. […] Elle ouvrit en même temps un cabinet, où nous ne vîmes que bijoux d’une valeur excessive. […] Des Frans se mit entre Madame de Contamine, et une autre dame qu’il n’avait point encore envisagée, et qui n’avait point encore ouvert la bouche.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Il alla promptement l’ouvrir, et trouvant ses deux bourses dedans, et tout son argent, qu’il compta pièce à pièce, l’esprit acheva de lui en tourner de joie qu’il en eut. […] cria-t-il en courant ouvrir les rideaux du lit à Don Quichotte, vivat, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ; je ne me changerais pas pour l’archidiacre de Tolède ; j’ai mon pain gagné, au pis aller je n’aurai qu’à me faire moi-même, la pitance est assurée. […] Nous n’avons dans ce monde qu’aujourd’hui et demain, et le reste de notre vie ; l’habit ne fait pas le moine, ni la soutane l’habile homme, trois pas sur le pavé en découvrent la sottise ; un âne chargé d’or est toujours un âne ; mais n’importe, chacun lui ouvre la porte, il est bien reçu partout, et trouve des parents où il n’en cherchait pas ; nul n’a honte de parents vicieux pourvu qu’ils soient riches.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Figurez-vous ce qu’elles purent me dire : la confusion où j’étais ne me permit pas d’ouvrir la bouche, et je n’expliquai mon désespoir que par mes larmes et mes soupirs. […] Il eut le privilège d’entrer malgré ma fièvre, et ce fut assez d’être autorisé de ma mère, pour s’en faire ouvrir la porte. […] Il la pria de souffrir qu’il se jetât une heure ou deux sur son lit, et cette fille qui n’y entendait aucune finesse lui ouvrit librement sa chambre, qui, comme vous savez, n’était séparée de votre cabinet que par une cloison fort mince ; il la pria de fermer la fenêtre et sa porte, mais en emportant la clef ne la point fermer à double tour, afin qu’il pût sortir quand il voudrait. […] Je lui dis tout ce que la colère me mit à la bouche, et mon emportement s’étant fait entendre par toute la prison, on vint m’ouvrir. Je sortis toute baignée de pleurs, sans ouvrir davantage la bouche, et je revins chez moi plus agitée que cette malheureuse ne l’était elle-même.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

A ce mot le satyre alla à trois pas faire des gambades, et Sancho voyant tout d’un coup sortir à côté de lui une flamme subtile et bleue avec beaucoup de fumée, recula en tremblant, et la terre s’ouvrit sous les pieds du satyre, qui fondit, et la fumée se dissipant, le chevalier vit une table paraître couverte de belles serviettes, d’une belle nappe, d’assiettes et de plats d’argent, d’un poulet d’Inde en compote, d’un autre à la daube, de pâtés, de jambons, et de quantité d’autres viandes froides ; en un mot un service complet où rien ne manquait ; et pour la boisson, il vit retirer de dessous la table douze grosses bouteilles de vin, et des sièges. […] Cependant il ne pouvait s’imaginer que le magicien Freston fût assez barbare, pour faire ce qu’il disait ; mais il était bien résolu de rompre le charme, sitôt que le sage Parafaragaramus lui en aurait ouvert les chemins, comme il le lui avait promis. […] Il lui restait cependant un scrupule au sujet de cet enchanteur, dont il s’en ouvrit à la comtesse, qui lui en donna la solution ; mais il ne regardait point Dulcinée.

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Ce fut à elle que je résolus de m’ouvrir. […] On ouvrit ensuite la porte, et ce prêtre dit la messe publiquement. […] Je détournai les chaises, j’ouvris la porte de l’autre chambre, et je la pris par la main. […] À la vue du caractère qui lui était inconnu, il l’ouvrit, et y trouva ces paroles. […] A peine ouvrit-elle ses yeux mourants, on la porta dans cet état dans la chambre dont je vous ai parlé en présence de sa mère.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »

Il crachait plus de sang qu’il ne disait de paroles, et ne pouvait pas ouvrir les yeux. […] Outre sa brûlure il avait encore l’estomac tout noir de la contusion, joint à cela qu’il ne voyait goutte du tout ; mais son mal le plus sensible pour lui, était celui de la mâchoire, parce qu’il ne lui permettait pas d’ouvrir la bouche ni pour mâcher ni pour parler.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Elle lui répondit qu’elle ne le pouvait pas cette nuit-là, parce qu’elle ne couchait pas seule ; mais que s’il voulait venir le lendemain dans une chambre qu’elle lui indiqua au bout du château, où elle irait coucher sans compagne, sous prétexte de maladie, elle le recevrait de son mieux, et qu’il lui ferait plaisir ; elle ajouta qu’elle pourrait y monter sitôt que tout le monde serait retiré ; ce qu’il connaîtrait lorsqu’elle ouvrirait sa jalousie, et lui recommanda surtout le secret, et de ne point faire de bruit. […] Il alla se promener dans le parc jusqu’à l’heure du rendez-vous ; il voyait toujours de la lumière dans la chambre d’Altisidore, et comme il en vit enfin ouvrir la jalousie, il courut à ce signal ; mais il ne put le faire si doucement qu’il ne fût entendu de deux gros chiens qu’on avait lâchés exprès pour lui faire les premières civilités. […] Sancho qui n’en pouvait plus, et qui se repentait d’avoir voulu faire une mauvaise action, convenait par son silence que son maître avait raison, et contre son ordinaire n’osait ouvrir la bouche.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Il envoya donc quérir des médecins et des chirurgiens, fit ouvrir le corps de sa femme ; et la mort s’étant trouvée naturelle, il prit leurs certificats, et la fit porter en terre. […] Après cela il se tut, et lui a tenu parole, car depuis ce temps-là, il ne lui en a jamais ouvert la bouche. […] En achevant ces mots, il prit un petit coffre où il y avait plusieurs lettres, il en ouvrit une, et lut ces paroles. […] Contre tous ces malheurs la mort m’ouvre un asile, Je m’y jette l’esprit tranquille. […] Elle lui mit une lettre entre les mains, il l’ouvrit et lut.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Les ducs et le reste de la compagnie crièrent tous en même temps, que le charme avait cessé, qu’ils voyaient le cheval et les armes, et crièrent victoire au brave chevalier Sancho, qu’ils joignirent tout épouvanté d’avoir vu l’enfer ouvert, et bien persuadé qu’il s’était battu contre un démon. […] Je ne croyais pas offenser votre bon ami Parafaragaramus, lorsque j’ai porté la main à l’arme infernale qui m’a attiré tant d’affaires ; et pour ma langue, qui diable pourrait s’en choquer, puisque je ressemble à notre curé, qui ne sait pas lui-même ce qu’il veut dire quand il ouvre la bouche, et que je ne le sais pas non plus ?

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Les griffes effroyables dont le lutin était armé, et dont il avait déjà ressenti la pointe, lui causèrent un frisson depuis les pieds jusqu’à la tête, et la peur qu’il en eut fut telle qu’il ne put ouvrir la bouche. […] Son étonnement ne lui permet pas d’ouvrir la bouche pour défendre son innocence, qui éclate dans son silence ; mais souffrez que je vous la représente en son entier.

13. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Il a prétendu s’en excuser sur sa pauvreté religieuse : mais M. de La Chassée ne s’est pas contenté de cette raison & lui a dit sans façon que les gens de sa robe n’allaient jamais les mains vides ; & l’a menacé d’ouvrir son coffre & d’en faire l’inventaire, si lui-même ne l’ouvrait pas de bonne grâce. […] Il pria le commandeur de souffrir qu’il l’ouvrît. […] Toutes les haches ni les couteaux du monde n’auraient pas ouvert ces huîtres : on fit du feu, & elles s’ouvrirent d’elles-mêmes. […] Les banians lui ouvraient leurs coffres & leurs magasins. […] Le Portugais, moins scrupuleux, ouvrit le talon, & y trouva six gros diamants bruts : il ouvrit les autres ; &, y ayant trouvé la même chose, il emporta toutes ces pierreries, & empêcha le More de les jeter comme il voulait le faire, croyant que ce n’était que des cailloux que le mauvais esprit y avait mis.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Son petit laquais m’ouvrit. […] Ma mère était dans une telle colère, qu’elle n’osait ouvrir la bouche, ni pour manger, ni pour parler. […] J’en eus une telle honte, que je ne pus ouvrir la bouche pour dire un mot. […] La Delorme de l’autre côté faisait un bruit de diable pour se faire ouvrir. […] J’ ai fait inutilement cette démarche, elle ne m’a jamais voulu faire ouvrir sa porte, ni me voir.

15. (1721) Mémoires

Le médecin en entendit parler, et s’ouvrit à mon père en le priant de lui faire avoir de l’urine de cette princesse. […] M.de Mesmes voulut ouvrir la bouche. […] Il en profita pour vendre à un prix excessif les grains qui lui restaient ; et ses greniers étant vides, il y eut ordre aux autres d’ouvrir les leurs. […] La mort de M. de Boucherai qui arriva ouvrit à la marquise une voie de se défaire avec honneur de M. de Pontchartrain et d’élever son nouveau favori. […] Le champ que vous ouvrez est couvert d’épis d’or.

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Le jaloux lui en ouvrit lui-même les moyens. […] Quoi qu’il en soit, il fit lui-même apporter un lit pour Julia dans la chambre de Célénie, et sans vouloir ni lui parler, ni qu’elle ouvrît la bouche, il emmena avec lui la fausse Julia, à qui il fit encore de nouvelles leçons de vigilance, et partit. […] Elle lui ouvrit là son cœur, et le supplia de s’éloigner d’elle et d’en trouver lui-même le prétexte pour ne la point brouiller avec son mari.

17. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Mes parents m’en ouvrent une voie, je l’accepte, dans l’espérance que les devoirs que je serai obligé de rendre à une femme, les dissipations d’un ménage, les occupations de ma profession ; et outre cela la nécessité où je me serai mis, d’étouffer dans mon cœur des sentiments qui n’y doivent point être pour mon repos, m’arracheront à ma première passion. […] Le voilà, me dit-elle, en me donnant un autre petit paquet de papier, que je jetai devant elle dans le feu sans l’ouvrir. […] Ils avaient tous deux les larmes aux yeux, et la joie les saisissait tellement, qu’ils n’avaient pas la force d’ouvrir la bouche ; en effet quel plaisir de se retrouver fidèles après tant de traverses, et une absence si longue !

18. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Il ne faut absolument point songer à ce que vous lui demandez ; elle n’y consentira jamais, tout dût-il rester là : elle aime mieux vous ouvrir encore sa bourse. […] Ce fut tout ce que je lui répondis, après quoi il me fut impossible d’ouvrir la bouche. […] Après cela il m’ouvrit son cœur, et je ne vis personne en état de le servir que Rouvière. […] La charge que Des Frans veut acheter m’ouvre les yeux ; c’est de là qu’il a de l’argent. […] À peine eut-il ouvert la bouche, que je connus ce qu’il avait à me dire.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »

Fie-toi sur ma parole, tu délivreras dans peu la princesse Dulcinée du Toboso, et tu la reverras dans sa première beauté, l’aventure t’en est réservée, et je t’en ouvrirai les chemins, mais le moment n’est pas encore venu.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

Comme Sancho en confiant son butin à son bon maître de peur qu’on ne lui prît pendant son sommeil, l’avait prié de le compter ; Don Quichotte l’avait déjà fait, et lorsque Sancho commença d’ouvrir les yeux il le lui rendit, et lui dit qu’il y avait dedans plus de huit cents pistoles.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Le cocher était étendu par terre, le postillon et trois valets de pied fuyaient à travers champ, en criant de toute leur force : celui qui n’était que blessé était à terre, où étant plus mort que vif, il n’osait branler ni ouvrir la bouche.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Dès ce temps-là la saignée était en usage pour les pleurésies, et maître Nicolas, malgré l’expérience, qui devait lui avoir appris que les fréquentes saignées emportent plus de pleurétiques qu’elles n’en sauvent, ouvrit la veine à Don Quichotte, et lui tira dès la première fois quatre bonnes palettes de sang.

23. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Quand ce billet aurait été le plus honnête du monde, il m’aurait été impossible d’y déférer ; mais sa teneur ouvrit le chemin à ce que je méditais. […] Dans cette maison est une manière de hangar ouvert de tous côtés, pour se mettre à couvert du soleil. […] Il a ensuite voulu ouvrir la porte pour sortir : doucement, lui a dit M. de La Chassée en le retenant, on ne sort pas d’ici comme d’une église. […] Ce soldat nous a regardés compasser la carte, et n’a certainement point ouvert la bouche. […] Il m’a dit d’ouvrir ma chambre, et qu’il m’y voulait parler.

24. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Enfin il ne lui écrivit rien que d’un pédagogue, parce que ne doutant pas que cette lettre ne fût vue de son père, il n’était pas fâché de lui faire sa cour, et qu’outre cela, cette manière lui ouvrait mille moyens de nous servir. […] Clémence ne tarda pas à venir ; elle fut une demi-heure entre mes bras sans pouvoir ouvrir la bouche : enfin elle parla, et je vous laisse à penser ce que nous pûmes nous dire.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Sitôt qu’ils eurent dîné ils allèrent ensemble dans cette chambre ; où ils ne furent pas longtemps sans entendre ouvrir celle de dessous.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

En leur disant cet adieu il ouvrit la porte de leur chambre et sortit en leur défendant de le suivre et de faire aucun bruit.

27. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Il y a là une espèce de hangar ouvert de tous côtés, seulement pour se mettre à couvert du soleil ; il ressemble à nos remises de carrosse excepté qu’il est élevé de deux marches, et qu’il y a des bancs de terre et de pierre. […] C’est qu’un roi du Pégu, voyant que son royaume se dépeuplait par le peu de commerce que les hommes avaient avec les femmes qu’ils méprisaient pour s’adonner au crime qui attira le feu du ciel sur Sodome et Gomorrhe, ordonna que les femmes pour les inciter à la lubricité iraient désormais nues, excepté une écharpe qui leur prendrait de l’épaule gauche sous l’épaule droite, et qu’elles ne porteraient pour tout autre vêtement qu’un linge qui les couvrirait depuis le dessous du nombril jusques à la moitié de la cuisse, lequel s’ouvrirait sur le devant au mouvement que ces femmes feraient en marchant, afin que la vue de l’objet pût réveiller, dans ces hommes infâmes, les sentiments que la nature seule inspire.

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