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2. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Il n’y a que celui qui gagne de l’argent qui sache ce qu’il en coûte à gagner et qui l’épargne, et le sage enchanteur m’a conseillé de ne le pas donner à ma femme qui est une boute-tout-cuire ; vraiment si elle l’avait, elle en ferait passer la moitié par la vallée d’entonne, mais moi je prétends m’en servir à marier ma fille et à vivre paix et aise, et à ne rien faire, comme le seigneur de notre village. […] — Oh Madame, répondit Thérèse, nous avons toujours bien vécu quoique avec beaucoup de peine, car on ne gagne guère ; nous n’avons pourtant pas demandé l’aumône, mais vingt-quatre heures font un jour, trente jours font un mois, et douze mois font un an ; et depuis que nous sommes mariés, chaque saint a amené sa fête, c’est-à-dire que nous avons trouvé de quoi nous nourrir jour par jour, et que nous ne sommes morts ni de faim ni de soif. […] Cette créature qui aura sa part de l’argent, ne devrait-elle pas aussi prendre sa part de la peine que j’ai eu à le gagner ?

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Elle se plaignait de la misère du temps ; que son mari et elle ne gagnaient plus rien, et qu’ils avaient bien de la peine à vivre. C’est-à-dire, lui dis-je en riant, que si vous trouviez quelque moyen de gagner beaucoup sans risquer, vous ne le laisseriez pas échapper ? […] Son mari y était, elle l’avait instruit de tout, et il avait eu toutes les peines du monde à consentir à ce que sa femme voulait faire, et ce ne fut qu’après bien du temps que je le gagnai. […] Avez-vous peur de n’avoir pas de quoi vivre, ou de n’en pas gagner, que vous voulez jurer d’en gueuser ? […] J’ai craint de gagner votre mal ; et je ne veux pas vous exposer aux risques du mien.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

. —  Et plus de horions à gagner, interrompit Sancho à son tour. […] Tenez, Monsieur, ajouta-t-il, faites-en telle différence qu’il vous plaira, dans le fond c’est toujours le même métier, et les mêmes membres de justice qui y gagnent autant d’honneur que les chevaliers, ont encore du profit que les autres n’ont pas.

5. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Le commis ne fut pas scrupuleux, & la charmante gagna au change, étant un égrillard de vingt-trois à vingt-quatre ans, au lieu que le facteur en avait plus de cinquante. […] Cela me fit un plaisir d’autant plus grand que deux autres, dans le même poste que moi, ont été fort heureux de savoir nager pour gagner terre. […] Cela est faux : c’est un de ses généraux qui la commande, & qui n’y gagnera pas beaucoup d’honneur. […] Que la France batte les Hollandais dans les mers d’Europe, qu’elle leur coule à fond tant de vaisseaux qu’elle voudra : je suppose qu’elle le puisse, qu’y gagnera-t-elle ? […] La France y gagnera de l’honneur sans profit, & c’est tout.

6. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Il était l’année passée au combat que Monsieur de Châteauregnault gagna sur les Anglais en Irlande. […] Ils me dirent que si j’allais à leur ville tout le monde gagnerait le bois, qu’ils me priaient de n’y point aller et qu’ils me promettaient de m’amener tout ce que je voudrais. […] Monsieur de Porrières y a envoyé son canot, et un moment après sa chaloupe, tous deux pour en prendre possession et empêcher sa chaloupe de gagner terre. […] Les autres sont ouvriers qui nous serviront, et gagneront leur pain. […] Pour vos vivres, pourvu que nous en ayons assez pour gagner les Iles de l’Amérique, nous en trouverons là pour nous conduire en France.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »

Sancho qui se croyait invulnérable, et par conséquent invincible sous les armes que l’enchanteur lui avait données, et qu’il avait gagnées aux dépens des meurtrissures de son dos et des lieux circonvoisins, se leva promptement et s’arma avec beaucoup d’allégresse. […] Il gagna la forêt, où il alla se couvrir de ses armes noircies, croyant être si bien déguisé que le diable lui-même l’aurait pris pour un autre.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Il la récompensa au-delà de ce qu’elle en avait attendu, et de ce qu’il lui avait promis ; et celle-ci faisant semblant de se laisser tout à fait gagner à cette libéralité excessive, consentit à sa prière, de rester chez lui pour servir d’Argus à sa femme. […] La surprise de Célénie ne lui permit pas de l’interrompre, ainsi le cavalier eut le temps de lui dire qui il était, et tout ce qu’il avait fait pour avoir accès auprès d’elle, et pour gagner la confiance de son époux. […] Il expliqua sa volonté avec tant d’emportement, que la pauvre Célénie vit bien qu’il n’y avait rien à gagner pour elle, à moins que de lui dire la véritable raison qu’elle avait de la vouloir éloigner ; mais comme elle était toute étourdie de ses injures, et que la promptitude de son départ ne lui laissait pas le temps de se déterminer, elle ne lui découvrit point le mystère, et peut-être que quand elle l’aurait fait, la prévention de Sotain lui aurait bouché les yeux. […] C’est une folle, répondit Sotain, qui ne cherche qu’à éloigner d’elle tous ceux qui peuvent veiller sur ses actions ; mais elle n’y gagnera rien, et quand elle devrait mourir de chagrin, je veux que vous y restiez. —  Ah !

9. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Un des conviés prit sa revanche, et perdit aussi bien que plusieurs autres qui jouèrent contre Dupuis, qui gagna six cents louis ; et c’était à ce qu’il disait, la seule journée de bonheur qu’il eût eu en sa vie, mettant la mort de sa femme et son gain dans le même rang. […] Je perds une femme qui me chagrinait, et je gagne six cents louis. […] Qu’il fallait si elle voulait l’avoir après sa mort, qu’elle le gagnât pendant sa vie par son attache ; sinon qu’il savait bien à quoi s’en tenir. […] Il lui mit le décret en main, mais il ne lui donna point d’argent, de peur qu’il ne voulût le gagner : il lui promit seulement de le payer après la capture. […] Elle consentit la première à différer, et la perfide ne cherchant qu’à gagner du temps pour trouver un prétexte de rupture, me pria d’y consentir aussi.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il est fils d’un homme de robe extrêmement riche de lui-même, et qui outre cela, avait gagné des biens immenses dans des emplois très considérables qu’il avait eus pour l’État, non pas dans les partis, ses biens, quoique très grands, viennent par des voies légitimes, c’est-à-dire par succession. […] Contamine fit tout ce qu’il put pendant plus de deux heures qu’il resta avec elle pour lui faire changer de résolution, ou du moins pour l’obliger à différer d’un jour ; mais il ne gagna rien sur son esprit. […] Il n’y gagna rien, et il était écrit que le même coup, qui suivant toutes les apparences devait les séparer pour jamais, serait ce qui les unirait. […] Il le fit avec un air si passionné, qu’il acheva de gagner cette princesse. […] Elle y alla avec une certaine pudeur sur le visage qui acheva de gagner le cœur de Madame de Contamine.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Malgré la douleur que lui faisait le lutin, il criait que cette bourse était à lui, et qu’il l’avait gagnée de bonne guerre. […] Oui ma foi, elle a bonne gueule, autant de servi autant de mangé : bien gagné bien dépensé, il ne faut point de bourse pour le serrer, et cependant Sancho a bon dos, il est battu et paie l’amende ; ainsi va le monde, les bons paient pour les méchants ; mais si j’en étais le maître, bon gré mal gré je la ferais chanter. — Il a raison, interrompit Minos, nous avons eu tort d’imposer au seul Sancho une punition qui doit être commune à sa femme et à lui, puisqu’il n’a eu sa mauvaise intention que pour enrichir sa mauricaude : ainsi il faut réformer notre arrêt et trouver deux différentes pénitences qui conviennent à l’un et à l’autre.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

continuait-il en pleurant, pourquoi faut-il que je dise autant de gagné, autant de perdu ; il est entré par une porte et sorti par l’autre ; il n’était pas venu au son de la flûte, et pourtant il retourne au son du tambour. […] Courage, mon Maître, dit-il à Don Quichotte, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ; dans quatre jours vous aurez Dulcinée, et moi mon argent ; d’un échelon on vient à deux, et de deux au haut de l’arbre ; attendons seulement, et les alouettes nous tomberont toutes rôties dans la bouche ; nous n’aurons qu’à tirer, la vache est à nous ; le terme ne vaut pas l’argent ; quand j’y serai vous verrez de quel bois je me chauffe ; il ne faut pas jeter le manche après la cognée ; car quand on est mort on ne voit goutte ; n’est pas marchand qui toujours gagne ; mais le bon est qu’il n’y aura rien de perdu.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »

Pour la lui faire trouver meilleure, on lui en fit mille difficultés ; et enfin le Français ardent comme un Français, offrit un si beau présent, que le valet espagnol le prit au mot, et crut assez gagner au change, en lui donnant en même temps les mémoires de Ruy Gomez et ceux d’Henriquez.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »

Outre cela sait-il gagner sa vie ?

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Le héros de la Manche et son écuyer après avoir pris congé des dames, et avoir remercié la duchesse, prirent le chemin du Toboso, et couchèrent le premier jour dans une hôtellerie que Don Quichotte prit alors pour ce qu’elle était, et il ne leur arriva rien de particulier ; mais le lendemain s’étant remis en marche, et se trouvant sur le midi fatigués de la chaleur et du chemin qu’ils avaient fait, ils gagnèrent un bois fort épais qui pouvait être à trois cents pas du grand chemin.

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Elle ne leur en parla pourtant pas ; elle fut assez bonne pour me ménager : elle savait qu’on ne gagnerait rien sur mon esprit par la violence : elle me prit par la douceur, et ne gagna pas davantage ; au contraire, Silvie m’en parut plus belle. […] En un mot je gagnai trois fois la valeur de mes chevaux et de la dépense. […] Je me déterminai enfin : je crus avoir gagné sur moi que j’abandonnerais Silvie, et j’étais dans cette résolution lorsque j’allai chez elle. […] J’eus beaucoup de peine à gagner Grenoble avec le peu qu’ils m’avaient laissé par charité. […] Pour m’en consoler ils me menèrent à la comédie, ils me donnèrent à souper, et se laissèrent perdre plus de deux cents louis que je leur gagnai.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »

Les arts étaient en vogue et en honneur ; l’ouvrier s’occupait et vivait du travail de ses mains, et on n’était point obligé d’acheter à prix d’argent la liberté de gagner sa vie ; les meilleurs ouvriers travaillaient le plus, parce qu’ils étaient les plus recherchés ; mais les autres n’étaient point obligés de travailler en cachette, ou de mendier leur pain.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Il est certain que le bon droit était de leur côté, puisque la Justice a été pour elles ; mais il m’a mille fois dit qu’il n’y avait eu que la faveur qui leur avait fait gagner leur procès. […] Pendant huit jours que je restai au lit, et qu’il vint continuellement me voir, je tâchai d’oublier Sainville, et de m’accoutumer à voir et à aimer son rival : je crus avoir gagné ces deux points sur moi, et ma résolution étant prise, je n’eus plus d’autre impatience que celle d’être en état de sortir de ma chambre pour faire voir à Sainville tout le mépris que j’avais pour lui, et à Deshayes toute la complaisance qu’il pouvait exiger de moi dans les engagements où nous étions.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Ne voyez-vous pas bien que ce maudit Parafaragaramus jaloux de l’honneur que j’aurais gagné, et vous aussi, m’a lâché un démon qui m’a fait déjeuner par enchantement ; et de peur que je ne le battisse bien, pour sa récompense, il m’a emmené dans l’endroit où vous m’avez vu, où il m’a endormi et lié ; mais patience, tout vient à point à qui peut attendre.

20. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Et toute votre autorité a -t-elle pu rien gagner sur lui ? […] Ayant gagné, nous nous sommes elle et moi mis dans le coin du feu, et les avons laissés jouer en patience. […] Ce vin nous met tout à fait au large ; et notre équipage s’en trouvera infiniment mieux, parce que nous ne toucherons aux vins de Bourdeaux que plus d’un mois plus tard que nous ne devrions y toucher ; ainsi autant de gagné sur le voyage. […] Ni lui ni les cavaleros n’empêchent point de boire : au contraire, ils y animent, parce que le sergent y gagne doublement ; car, outre quelque coup de vin que lui et les autres attrapent de temps en temps, il lui revient le quart du gain que l’hôte fait sur le vin, le reste allant se quérir par les buveurs ou leurs gens. […] Il a même porté sa précaution jusqu’à faire remporter celles qui sont vides, crainte que je ne gagne sur la mesure.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Le duc parla à l’autre avec tant de douceur, qu’il se laissa gagner aux promesses qu’il lui fit, et étant descendu, conduisit la troupe dans tous les endroits de la forêt où ils se retiraient ; on y en trouva huit dont il n’y en eut que deux qui se défendirent et qui se firent tuer, les six autres étant hors de combat par les blessures qu’ils avaient reçues, tant à l’assaut de la caverne, que par les actions où ils s’étaient trouvés contre Sainville et Deshayes.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

cria-t-il en courant ouvrir les rideaux du lit à Don Quichotte, vivat, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ; je ne me changerais pas pour l’archidiacre de Tolède ; j’ai mon pain gagné, au pis aller je n’aurai qu’à me faire moi-même, la pitance est assurée.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

. —  Mardi, Mademoiselle, lui répondit Sancho, vous parlez comme on dit que parlent les gens de votre pays, sans savoir ce qu’ils veulent dire ; si vous aviez été ici il y a un quart d’heure, vous auriez vu si je n’ai pas bien gagné le pain et l’eau que Monseigneur Parafaragaramus me fait donner. —  Quoi !

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Verville, qui aurait voulu être bien loin, gagna la porte ; mais il ne sortit pas sitôt qu’il l’aurait voulu, parce qu’il fut arrêté par Cléon qui était resté immobile sur un siège les larmes aux yeux, tant l’état où il avait vu sa fille lui avait été sensible.

25. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Je crois, tout bien compté, que vous n’avez pas gagné au change, et que je vaux bien d’Épinai. […] C’est-à-dire uniquement retenues par la crainte de devenir grosse, ou de gagner des maux infâmes, ou du moins de perdre leur réputation, y ayant très peu de femmes qui soient effectivement vertueuses par le seul amour de la vertu, et par la seule crainte de Dieu. […] Elle était de bonne famille, veuve d’un financier de bonne famille aussi, dont le père et lui s’étaient damnés peut-être à lui gagner tout le bien dont elle jouissait ; et l’un et l’autre s’étaient anoblis par les charges qu’ils avaient possédées. […] Vous ne gagnez rien, lui dis-je, à ne le pas savoir. […] Je rendis grâce à cette femme de son zèle, et un présent que je l’obligeai de prendre, acheva de me la gagner.

26. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

C’est ce qui est cause que n’ayant rien à faire à Lisbonne, je me suis intéressé sur différents vaisseaux ; j’ai considérablement gagné, et je rapporte tout en lettres de change.

27. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Le seul point qu’on n’a pas pu gagner sur moi est de vous haïr, on m’a seulement dégoûtée du monde.

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