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2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Oui, ajouta-t-il, je vous le répète, vous me paraissez la fille du monde la plus aimable ; et vous êtes aussi la fille du monde que j’aime le plus. […] Son laquais la suivait, et sa fille de chambre était derrière elle. […] Vous êtes encore fille, reprit cette princesse d’un air dédaigneux ? […] Que voulez-vous que je fasse pour une fille perdue, répondit-elle ? […] Je ne connais guère de filles à Paris plus belles, ni mieux faites.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Il ne l’y laissait que parce qu’il ne voulait pas avoir de filles chez lui. […] Je sortis de sa chambre, et j’attendis sa fille à côté. […] La pauvre fille le croyait sincère. […] Ce fut à cette fille qu’elle se découvrit. […] La tourière qui est à présent sa fille de chambre, ne la quitta pas.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Elle me demanda une marraine ; je lui montrai une fille fort propre en petit deuil qui était avec une autre fille qui paraissait la servir. […] Je la pris par la main, elle y monta avec sa fille de chambre, qui ne l’avait point quittée. […] À signer au contrat de mariage de cette fille, reprit-il, en la faisant passer pour la mienne. […] Je saluerai l’un comme gendre, et Silvie comme ma fille. […] Madame de Cranves vint voir les filles à qui on commençait à montrer à travailler.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Voilà Monsieur, dis-je à mon père, la mère et la fille que je vous présente. […] Sa fille parut fort mélancolique et rêveuse. […] Mais comment boucher les yeux de la mère sur la conduite de sa fille ? […] Elle en convint en partie, et demanda encore à voir sa fille. […] Je crus que c’était pour voir le père d’une fille dont il m’avait parlé.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Il avait épousé une fille fort riche qui mourut trois ans après son mariage, et ne lui laissa qu’une petite fille que je nommerai Silvie. […] Cette petite fille se vit croître, et en même temps les honneurs de son père et son bien qui était déjà fort ample. […] Son esprit cultivé par tout ce qui peut former celui d’une fille de naissance, éclatait à se faire admirer et enchantait tous ceux qui l’écoutaient ; en un mot c’eût été une fille parfaite si elle eût été plus maîtresse de son cœur. […] Cléon trouva pour sa fille un parti qu’il crut mieux son fait. […] Le beau-père les obligea peu de temps après à venir demeurer avec lui, tant pour avoir la consolation de les voir, que pour être toujours à portée d’examiner les actions de sa fille.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

On s’y opposa, et on se contenta de l’obliger d’écrire à sa femme de venir et d’amener sa fille. […] Don Quichotte le loua de sa continence et l’exhorta à persévérer. — Je n’aurai pas grande peine, lui répliqua Sancho, filles et femmes qui s’offrent perdent tout leur prix ; mais, Monsieur, c’est une diable d’affaire que l’amour dans le cœur d’une fille, il n’est qu’en dira-t-on qui tienne. […] Sa fille voulut lui remontrer qu’elle ne s’y prenait pas bien. […] Cependant j’ai à vous dire qu’il veut marier sa fille. — Ah, ma mère ! […] Elle courut au plus vite avec sa fille du côté de la forêt, où on lui avait dit qu’il était.

8. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Elle était fille unique et très riche. […] Elle est savante plus qu’une fille ne doit l’être. […] Elle n’a jamais eu d’enfants, et est encore comme fille. […] Elle n’avait pour tout train que sa seule fille de chambre, à qui elle s’était confiée. […] Elle a fait semblant d’être mécontente de sa fille de chambre.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Il ne faut que savoir l’aventure qui lui est arrivée il n’y a pas si longtemps avec une fille nommée Altisidore. — Je la sais aussi bien que vous, repartit Molieros, c’était moi qui lui en avais inspiré la tentation, et je l’avais conduite jusques au point de réussir quand des esprits d’en haut gardiens de l’honneur de cette fille vinrent mal à propos les séparer tous deux et les châtièrent de leurs mauvais desseins sans leur avoir permis de l’accomplir. […] Ce qui me choque, c’est qu’il me rompt en visière témoin une fille de son village qui allait se laisser aller à son amant lorsqu’il vint mal à propos leur rompre les chiens par sa présence, et qu’il leur dit quelque chose que cette fille a toujours contre lui sur le cœur, ce qui fait que depuis ce temps-là elle lui a toujours fait la mine. […] Dulcinée qui était à côté de Don Quichotte, supplia Pluton et les autres de la dispenser d’être l’exécutrice de leur arrêt, et à sa prière l’exécution en fut commise aux douze filles de Balerme, qui voulurent aussi s’en défendre, mais on les y obligea sous peine de rester enchantées. […] Il ne fut nullement ménagé, parce que la nièce et la gouvernante, qui étaient au nombre de ces filles, y déployèrent toute la vigueur de leurs bras. […] Six des filles de Balerme lui demandèrent congé, et elle l’accorda à toutes celles qui le voulurent.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Elle n’était ni fille ni femme, et elle était toutes les deux. […] Elle était fille, jeune, parfaitement bien faite et assez belle. […] Il lui parla devant ses deux filles. […] Elle eut deux filles tout d’un coup, un an après ou environ ; et quinze mois encore après, elle eut une autre fille. […] Elle envoya une fille s’en informer.

11. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

Celle de Contamine fait voir qu’une fille sage et vertueuse peut prétendre à toutes sortes d’établissements, malgré la bassesse de sa fortune. […] J’ai suivi en cela l’usage qu’on suivait, lorsque les choses que je raconte se sont passées, où l’on voyait des filles de distinction et de qualité nommées comme je les nomme. La corruption du siècle n’avait point été portée jusques à défigurer tellement les noms, qu’on ne sait à présent quel est le frère d’une fille, lorsqu’on parle d’elle. […] Cet abus a infecté Paris, où nous voyons, à la honte de notre siècle, autant de différents noms qu’il y a d’enfants dans une famille, tant garçons que filles. […] Cette marchande ne veut-elle pas cacher que Mademoiselle telle est sa fille ?

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Elles plaignirent toutes cette pauvre fille, et blâmèrent la cruauté du chevalier. […] Sancho crut tout de bon que cette fille ne pouvant rien avancer auprès de son maître, se rabattait sur lui. […] Tu devais prendre exemple sur moi, ajouta-t-il, quand tu as vu avec quelle froideur j’ai rebuté les marques d’amour de cette fille. […] Est-il possible que vous ne vengerez pas une fille qui vous aime tant ? […] Ceci fut encore une nouvelle matière de sermon, que le triste et fustigé Sancho écoutait avec plus de docilité qu’il n’avait fait de sa vie ; mais enfin son maître ayant cessé de parler, parce qu’il n’en pouvait plus de la gorge, Sancho reprit la parole et avoua qu’il avait tort d’avoir tenté Altisidore, qu’il savait bien qu’il suffisait pour perdre une fille de lui dire une fois qu’on l’aime, parce qu’après cela le diable le lui répète sans cesse ; et ma foi, Monsieur, poursuivit-il, toutes les filles et les femmes en sont là logées ; elles font toutes là-dessus les saintes mitouches ; mais les brebis du bon Dieu ont beau être gardées et comptées, le diable trouve toujours le secret d’en tondre quelqu’une s’il ne l’emporte pas tout à fait ; en un mot une étincelle fait un grand brasier, et fille qui jase avec un amant enfile la mère Gaudichon, comme un aveugle son oraison ; mais le jeu n’en vaut pas la chandelle, et s’il ne faut qu’un petit caillou pour faire verser une charrette, un fromage n’est pas longtemps entier quand on le laisse guigner au chat, et de nuit tous chats sont gris. — Tu seras toujours farci de proverbes, lui dit son maître. — Oh bien, reprit Sancho, je consens d’aller rôtir des châtaignes en enfer si j’ai jamais rien de commun avec aucune fille ni femme que la mienne, et je recevrai Altisidore en fille de bonne maison, si elle me vient davantage rompre la tête.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Vous n’êtes qu’une insolente, continua-t-il, que je regarde à présent comme une folle indigne d’être ma fille. […] La mère qui n’avait rien dit, et qui connaissait le caractère de sa fille incapable d’une pareille action, y soupçonna quelque mystère. […] Après cela elle prit sa fille entre ses bras, et à force de caresses, elle lui arracha une partie de son secret et devina le reste. […] Comme il y avait longtemps que la mère n’avait vu sa fille, elle ne s’ennuya point avec elle, et elle y était encore lorsque Sotain arriva. […] Elle perdit toute patience, entra brusquement dans la chambre, et prit à son tour le parti de sa fille.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »

Durandar et Balerme, qui étaient des Bohémiens, dansèrent une sarabande ancienne au son de toutes sortes d’instruments, comme aussi Montésinos et les filles de Balerme, qui obligèrent Don Quichotte d’en faire autant. Ce devait être une belle figure qu’un homme armé de toutes pièces parmi des filles proprement mises, quoique à l’ancienne mode. […] Dans ce moment les filles de Balerme vinrent le désarmer, ce qu’il ne souffrit qu’à la prière de Dulcinée. […] Les filles de Balerme et les deux de Dulcinée, qui étaient venues avec Merlin la rejoindre, et qui étaient toutes six des filles fort jeunes et fort aimables, les servaient au buffet ; deux donnaient largement à boire ; une rinçait les verres ; deux servaient et desservaient en changeant les couverts et les serviettes, et l’autre avait soin d’entretenir du feu, et de brûler des parfums exquis ; en un mot, Don Quichotte n’avait jamais rien lu dans ses romans qu’il ne vît et ne trouvât effectivement dans ce repas enchanté. […] On n’était point accablé de tout ce fatras de lois qui se contredisent les unes les autres, et qu’on peut appliquer au pour et au contre ; elles sont filles de la corruption des mœurs, qui paraissant la vouloir réformer par la multiplicité, ne font que la fomenter.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »

Thérèse et sa fille y demeurèrent aussi, parce que les dames les voulurent retenir pour s’en divertir. […] Elle dit à Thérèse qu’elle voulait marier sa fille avec le fils de son défunt fermier. — Est-il riche, Madame ? […] La duchesse, après l’avoir assurée que le mari qu’on destinait à sa fille était tel qu’il le fallait, le lui fit voir, et elle en fut contente ; mais elle dit qu’il fallait que Sanchette le fût aussi, puisque c’était pour elle. On fit venir la petite fille.

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Vous avouerai-je tout mon faible pour cette fille ? […] Il vint me dire avec empressement avant-hier au soir qu’il sortait de votre cabinet, où vous lui aviez donné rendez-vous, et où vous lui aviez paru la plus emportée de toutes les filles. Là-dessus, Madame, cette fourbe me rapporta mot pour mot la conversation que nous avions eue, Sainville et moi ; mais elle m’y attribuait des paroles et me faisait faire des actions qui ne me convenaient point : elle en fit un prétexte pour le mystère de la sortie par la chambre de la fille qui me sert. […] Lorsque cette fille fut sortie, il entra dans votre cabinet par la porte de communication, fit joindre votre tapisserie à la cloison, et y fit un trou par où il pouvait de la chambre de cette fille voir tout ce que vous feriez et entendre tout ce que vous diriez. […] J’ai une parfaite confiance dans cette fille, et m’étant impossible de ne pas répandre mes douleurs dans le sein de quelque amie fidèle, je lui appris tout ce que je viens de vous dire.

17. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Jacob défendit les filles de Laban, qui y étaient occupées. […] Ils ne font pourtant point de difficulté de nous louer leurs femmes & leurs filles. […] Elle ne manqua ni à l’un ni à l’autre, & mena sa fille avec elle. […] J’ai dit qu’il y a plusieurs Français ici, qui ont épousé des filles de Portugais. […] M.de Porrières a acheté une petite fille de sept ans.

18. (1721) Mémoires

Les filles sauvages sont maîtresses de leurs corps et de leurs actions tant qu’elles sont filles. […] Il y a promesse de mariage entre… fils… et entre Marie N. , fille de N. […] Le dauphin aimait cette fille, qui n’était que simple fille d’un cabaret de Maisons. […] La fruitière lui promit de garder sa fille et lui prêta ces trois sols. […] Cette fille lui dit ce qu’elle en savait, et lui résolut de faire expliquer le cavalier.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

Je suis une des filles d’honneur de l’infortunée Balerme qui songe à pleurer Durandus son amant dont elle porte le cœur à la main, pendant que lui couché comme un veau, dort comme une toupie sans remuer non plus qu’un rocher. […] Après cela parut Balerme suivi[e] de douze filles, qui vinrent deux à deux se prosterner aux pieds de l’invincible chevalier, exaltant sa bravoure et son intrépidité au-dessus de tous les héros vrais et fabuleux, et surtout sa fidélité pour Dulcinée à laquelle était due leur liberté et la fin de leur enchantement. […] Don Quichotte voulut aller à ces filles ; mais elles se jetèrent promptement dans un cabinet dont elles tirèrent la porte après elles. — Hélas ! […] Il s’éleva une grille de fer autour de Parafaragaramus, de Don Quichotte, de Mon-tésinos, de Durandar, de Balerme et de ses filles ; le tonnerre gronda ; ils sentirent la terre trembler sous leurs pieds, et se baisser peu à peu jusqu’au niveau d’un tribunal, où ils virent à la lueur d’une sombre et triste lumière Pluton tout vêtu de rouge, d’un visage affreux, une couronne de fer sur la tête, une fourche d’une main, et un sceptre de fer de l’autre.

20. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Car bien loin qu’une fille y ait honte d’avoir eu des enfants avant son mariage, elle s’en glorifie, et la plus abandonnée est la plus estimée. […] C’est la jalousie qu’ils ont de leurs filles et de leurs femmes qui ne leur permet pas de souffrir qu’on les voie. […] Pour leurs filles ou femmes on ne les voit point. […] Par toute l’Europe, ce sont les femmes qui sont marchandes en gros de filles faciles ; ici ce sont les hommes qui font cet infâme commerce, et il n’y a aucun d’eux qui pour une roupie ne prostitue sa fille, sa femme ou sa sœur, qui de leur côté se donnent très volontiers aux blancs ou Européens. […] Il y a présentement plus de cinquante filles renfermées dans la pagode de Villenove et autant dans les autres à proportion.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Et ayant appris que ces dames et le gentillhomme dont il était question, avaient été attaqués le matin dans la forêt par des voleurs, Eugénie qui ne douta point que ce ne fût encore un coup de son beau-frère, comme en effet c’en était un, se crut obligée de lui offrir un asile dans son château, tant pour elle que pour sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames, qui étaient la marquise, Silvie, et sa tante, et le blessé qui était Sainville ; et tous quatre s’étant mis dans le carrosse qui les avait amenés, et la damoiselle qui avait parlé, et deux filles de chambre étant montées en croupe derrière des cavaliers, ils suivirent le duc d’Albuquerque qui prenait le chemin du château de Valerio. […] Don Quichotte, dont l’excès de fureur était tout à fait passé, y fit la figure d’un honnête homme ; et la Française s’y fit regarder non seulement comme une belle personne, mais comme une fille de qualité fort spirituelle et bien élevée.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

Mademoiselle de la Bastide qui avait la première fait connaissance avec l’hôtesse, était curieuse, comme le sont ordinairement les filles, de savoir quel était le sujet de ces visites si ponctuelles ; c’est pourquoi elle la sonda sur cet article, et n’eut pas beaucoup de peine à lui faire tout avouer. […] Cette spirituelle fille lui répondit qu’avant de la conseiller il fallait savoir en quels termes ils en étaient.

23. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

On ajoute à son nom celui de Guiton, pour le distinguer des autres MM. du Quesne, et parce que sa mère était fille du fameux Guiton, maire de La Rochelle, qui défendit si bien cette ville contre Louis XIII en 1628. […] Il a quatre enfants, deux garçons et deux filles, de six à dix ans. […] Il fut pris dans son lit, dormant entre des filles ou femmes sauvages, sans sentinelle, et sans tirer un seul coup de pistolet.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »

Les Espagnols prétendirent que ce peu de confiance, ou plutôt cette jalousie, était nécessairement fille de l’amour, et qu’il n’y avait qu’elle seule qui la fît naître ; qu’une preuve de cela est, que nous laissons faire avec indifférence tout ce que veulent faire des gens auxquels nous ne prenons nul intérêt, et qu’au contraire les gens que nous aimons ne font aucune action qui ne nous intéresse, et à laquelle nous ne prenions part en effet.

25. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Oui, c’est elle, reprit-il, Dupuis n’en a point d’autre : c’est la plus infidèle fille qui soit au monde.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

— Voilà parler en honnête homme, lui répliqua Parafaragaramus ; eh bien, remets tout entre les mains du curé de ton village, sans en parler à ta femme ; il est homme d’honneur, et aura soin de marier ta fille, et de t’empêcher de jamais tomber en nécessité. — Pardi, reprit Sancho tout réjoui en se frappant de la main droite dans la gauche, tenez, nous aurions fait un pape, car nous sommes tous deux de même avis.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

. — Eh oui, oui, lui dit Sancho, t’y voilà laisse-t’y choir ; une fille qui a envie d’être mariée ne se déguise pas ?

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