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2. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Monsieur Hurtain est bien mal ; on ne lui a pas parlé de cette mort crainte de lui donner de mauvais pressentiments sur sa fièvre. […] C’est peut-être l’amitié particulière que j’ai pour lui qui me donne cette crainte ; ainsi soit-il ! […] Ajoutez à cela que nous nous conformons à nos bons missionnaires, et n’osons rien manger de gras les jours maigres crainte de scandale. […] Nous nous éloignâmes de son vaisseau le plus vite qu’il nous fut possible crainte de quelque éclat qui aurait pu mettre le feu au nôtre. […] S’il y a eu de la crainte de côté ou d’autre j’en ai été exempt car comme je vous ai dit je dormais fort tranquillement.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »

Elles crurent que le bruit qu’elles entendaient était le combat du chevalier et de l’enchanteur, et c’était celui que faisait Don Quichotte et Deshayes, qui étaient aux mains avec Don Pedre et ses bandits ; ainsi sans aucune crainte elles s’avancèrent dans la forêt. […] Notre hardi chevalier n’en voulut point démordre, il prit le cheval de celui qui emportait Eugénie, qui était libre, et se saisissant de l’épée de ce scélérat, il se mit après les ravisseurs malgré le duc et Dorothée qui le firent suivre par quatre cavaliers de crainte d’accident ; mais comme il ne suivait que sa tête et ses visions, ceux-ci qui le perdirent bientôt de vue, revinrent sans autre fruit que d’être bien fatigués.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Elle poussa la porte, et la première chose qu’elle vit fut le chevalier Sancho dans l’état où l’enchanteur l’avait mis ; malgré toute sa modestie elle ne put s’empêcher d’en rire ; le duc qui lui donnait la main, Dorothée et Gabrielle qui les suivaient, et qui eurent la même vision, en rirent aussi à gorge déployée ; l’officier était sur les épines dans la crainte que le scandale ne lui fît des affaires, mais voyant que tout le monde en riait, il en rit aussi et courut détacher le patient qui suait à grosses gouttes. […] Dans ce dessein il avait suivi Deshayes, à qui il s’était fait présenter comme un valet fidèle, brave et bon postillon : il avait défendu sa vie non pas par amitié pour lui, mais parce qu’il s’était figuré que c’était Sainville qui lui avait fait dresser cette partie, et qui avait voulu le faire assassiner pour posséder ensuite sa veuve sans crainte et sans traverse.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Votre mari vient tous les jours au logis, il nous montre toujours un visage égal, et nous à lui, cependant il y a là-dessous quelque chose de caché, vous avez le choix de me le déclarer ou non ; si c’est la crainte de découvrir un mystère que vous vouliez tenir secret qui vous empêche de me le déclarer, je vous jure là-dessus un perpétuel silence ; mais si vous ne me le dites pas et que je le devine, outre que j’en ferai part à d’autres, vous pouvez compter qu’assurément je ne vous regarderai de ma vie. […] Elle l’entendit qui s’emportait à des jurements horribles en lui demandant si sa mère l’avait bien instruite à boucher les yeux d’un mari, à quelle heure elle lui avait fait prendre rendez-vous, avec qui, et en quel endroit, afin qu’il ne s’y trouvât pas, crainte de troubler la fête. […] Il eut le plaisir de voir la dame du logis, et fut charmé de sa beauté ; il ne put que l’admirer, sans tenter autre chose, crainte d’être connu, et s’en alla avec ce prêtre, fortement résolu d’employer, comme on dit, le vert et le sec pour s’introduire dans le château. […] Cessez de me faire de pareilles propositions, ou ne me voyez jamais ; je ne vous souffre auprès de moi que parce que les précautions que mon mari a prises me mettent moi-même à couvert des faiblesses que je pourrais avoir, et s’il ne dépendait que de moi et qu’il me fût facile d’y succomber je me serais mise en garde contre moi-même ; et au hasard de tout ce qu’il en aurait pu arriver, je vous aurais sacrifié à mes craintes et je ne vous verrais jamais.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Don Quichotte et Sancho le suivirent, et pendant ce temps-là on fit sortir leurs chevaux et leurs armes, qu’on alla attacher à des arbres au même endroit où Eugénie avait été sauvée, et des gens montèrent sur des arbres prochains pour les garder, crainte d’accident, jusqu’à l’arrivée de nos braves. […] Il le mit promptement dans sa poche sans le montrer à personne, crainte d’être obligé de partager son butin.

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Adieu, je ne vois pas que je suis trop longue ; mais pardonnez cela à l’inutilité où je suis dans un couvent, peut-être à présent plus occupée que je ne voudrais des troubles de mon cœur, des espérances et des craintes qui m’agitent. […] Je ne restai qu’un moment crainte de donner du soupçon ; j’affectai même toutes les manières d’un idiot. […] Elle dit qu’elle ne voulait pas nommer ses créanciers, à qui elle voulait envoyer cet argent par son confesseur, ou tel autre qu’elle croirait secret ; et que même, afin d’être maîtresse de cet argent, et qu’on ne s’informât pas à qui, ni par qui elle l’envoierait, elle ne voulait signer que trois jours après l’avoir reçu, et qu’elle en eût disposé, crainte qu’on ne le lui ôtât, et qu’après elle signerait tout ce qu’on voudrait ; mais que si on tardait encore deux jours à lui donner cet argent, elle ne signerait rien du tout. […] J’ai un poignard tout prêt que je porte toujours sur moi, crainte qu’il ne soit découvert ailleurs. […] Le vermillon de ses joues, et un certain air content qui se répandit en un moment sur toute sa personne, fut remarqué par Monsieur de Lutry, qui me dit à l’oreille en riant, qu’elle n’avait pas été toujours de même, et qu’il croyait qu’elle m’avait déjà accusé plus d’une fois entre cuir et chair de négligence et de crainte.

8. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

La crainte qu’ils eurent du danger qu’il courait, les obligea de lui offrir place. […] Je ne refuse point vos offres, reprit Des Frans : ce qui m’y aurait pu obliger eût été la crainte de vous incommoder ; mais puisque vous m’assurez qu’il n’en sera rien, je reprends volontiers les anciens errements de notre amitié, et j’agirai avec vous sans façon.

9. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Elle dit à Mademoiselle de Vougy qu’il était venu pour la voir, sans dire pourquoi, crainte de le commettre, ou qu’il n’eût voulu se dédire. […] Il ne voulut pas en faire porter plus, crainte qu’Angélique ne le refusât absolument. […] Il ne manqua pas de venir souper : il apporta lui-même ce qu’il avait acheté ; et comme il vint de bonne heure, il vint à pied, enveloppé dans un gros manteau, crainte d’être connu. […] Je le sacrifie lui-même à la crainte de le perdre, et pourtant je le conserve et plus amoureux, et plus persuadé de ma vertu, qui n’a pu souffrir ni l’ombre d’un crime, ni le moindre soupçon injurieux. […] Elle ne voulut pas interrompre son repos, et partit avec défense de lui dire où elle était allée, crainte de redoubler son inquiétude et son agitation.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Je la rassurai de ses craintes par tout ce qu’un homme aussi vivement touché que j’étais, pouvait dire. […] Je m’en donnerai bien de garde, interrompit-elle, c’est d’elle dont nous devons nous défier plus que de tout autre ; la crainte de perdre son procès l’obligerait à me sacrifier, et je serais bientôt dans un couvent. […] Je ne fus pas fâché de le voir dans cette crainte. […] Je blâmai ses craintes, et la rassurai le mieux qu’il me fut possible. […] J’y passai encore quelques autres nuits pendant quatre mois qu’elle y resta, mais rarement, crainte de donner matière à soupçon.

11. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Je le dis naturellement, ce n’a point été la crainte de Dieu qui m’a retenu ; ç’a été, comme en Espagne, celle des chirurgiens. […] S’il y a eu de la crainte de côté ou d’autre, elle n’est pas parvenue jusqu’à moi, qui dormais fort tranquillement. […] Aucun matelot n’a osé y monter, non plus que moi, crainte de se casser le cou. […] Il est vrai, me répliqua-t-il ; mais puis-je achever sans crainte ? […] Il prit subtilement dans leur chambre deux paires de souliers, & s’éloigna, crainte d’être pris sur le fait.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Les Espagnols ses auditeurs ne lui repartirent rien crainte de dispute ; et les Français et les dames qui avaient fort goûté et approuvé ce qu’il avait dit, se regardaient l’un l’autre, et ne savaient que penser d’un homme, qui ne passant dans leur esprit que pour un fou, parlait néanmoins si à propos, et mêlait dans ses discours une morale si pure et si chrétienne parmi tant d’impertinences. […] Voilà la morale que j’ai trouvée dans mon original espagnol, et que j’ai trouvé à propos de traduire en français, comme quantité d’autres, parce qu’elle m’a paru juste et naturelle et capable de faire impression sur l’esprit du lecteur, particulièrement s’il a la crainte de Dieu et son salut en recommandation, sans parler de son honneur, qui n’est jamais réel et véritable, s’il n’a pour fondement la probité.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Un homme de qualité entreprit de lui plaire, et y réussit ; mais comme il était d’une Maison que Cléon n’aimait pas, ou plutôt parce qu’il n’avait pas un bien égal à celui de Silvie, on ne lui conseilla pas d’en faire la demande de crainte d’être refusé, comme le fut un autre de sa famille et de son nom, quoiqu’il fût plus riche et plus établi qu’il n’était. […] Après cela Verville sortit, et dans la crainte où il était que Cléon et Justin ne changeassent de sentiment, il ne passa chez lui que pour prendre de l’argent et monter à cheval ; et depuis ce temps-là il n’a pas remis le pied dans la province, et n’a eu garde de l’y remettre tant qu’il a vécu.

14. (1721) Mémoires

) la crainte qu’il avait de leurs maximes et de leur politique. […] Elle était riche, triomphante, puissante, respectée et crainte de ses voisins, arbitre de presque toute l’Europe. […] La France était respectée et crainte de ses voisins. […] Qui peut douter qu’au lieu de respect et de crainte, cette conduite ne témoigne un injurieux mépris ? […] Cependant la couleur leur revint à la seconde bordée de canon, et le péril dissipa leur première crainte.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Toute la compagnie riait de la colère et des proverbes de Sancho, et le curé qui ne s’attendait pas à tirer d’un fou une pareille réponse, ne jugea pas à propos de lui répliquer, crainte de lui faire dire encore d’autres sottises, et sitôt qu’on fut sorti de table, il prit congé de la compagnie, qui se disposait à partir. […] Ceux-ci le saisirent aux fesses et aux jambes d’une cruelle manière : il commençait à se repentir de son incontinence, et allait crier au secours, si Altisidore, qui était descendue au-devant de lui, et qui était connue de ces chiens, ne leur avait fait lâcher prise, et ne l’eût prié de ne faire aucun bruit crainte d’exposer sa réputation.

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Rompez l’engagement où vous êtes avec Mademoiselle Grandet, mais rompez-le d’une manière qui m’ôte toute crainte de retour, j’en serai informée, et je vous promets de vous en tenir compte. […] Nous le goûtâmes six mois sans troubles, sans crainte d’être surpris lorsque nous passions les nuits ensemble, ce qui arrivait assez souvent ; et ce sont les seuls moments heureux que j’ai passés dans la vie, et qui furent aussi la cause des malheurs qui nous accablèrent. […] Je ne vous dis point où je retournais, parce que vous auriez peut-être voulu me suivre, et que dans la crainte où j’étais que les choses ne se passassent pas aussi tranquillement qu’elles se sont passées, je ne voulais pas vous commettre, outre que j’avais promis le secret.

17. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Vous parleriez plus commodément, et avec moins de crainte d’être interrompus. […] Adieu mes beaux enfants, leur dis-je ; je prie Dieu qu’il vous convertisse, crainte que Belzébuth, à qui vous appartenez de bon jeu, ne vous emporte. […] Je vous sacrifie à mon tour la crainte que j’en ai conçue. […] Nous soupâmes fort bien et proprement, quoique le souper eût été préparé avec secret, crainte qu’on ne vît dans le voisinage quelque extraordinaire. […] Je fus agréablement trompé, lorsque je lui déclarai ma crainte.

18. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Je lui ai dit que c’était un flacon de ma cave que j’avais apporté, crainte que lui-même n’éventât la mèche. […] Le mât d’hune du Gaillard est tombé sur les dix heures : cela nous en a fait perdre plus de six, et la nuit on ne va qu’à petites voiles ; crainte de trouver quelque rocher, dont les îles du Cap-Vert sont environnées. […] Il a même porté sa précaution jusqu’à faire remporter celles qui sont vides, crainte que je ne gagne sur la mesure. […] Hurtain, crainte de lui donner de mauvais pressentiments sur sa maladie. […] Il est de l’intérêt de la République que cette Compagnie jouisse de ce pouvoir partout où elle s’établit : elle y est plus crainte et respectée ; et la République s’en enrichit.

19. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Il fut marié dans son lit ; et lorsqu’il se porta bien, on fit courir le bruit qu’il avait été marié incognito il y avait plus d’un an, et qu’il n’avait pas voulu découvrir son mariage, crainte que cela ne lui fît quelque affaire avec Monsieur le prince de Lonne, de la main de qui il avait refusé un bon parti. […] Quoi qu’il en soit, Monsieur, et quel que soit le motif qui vous fasse agir, je suivrai l’exemple de Mademoiselle votre fille, et ne vous dirai rien, de crainte que la passion dont je suis animé, ne me fît sortir du respect que je dois au père d’une fille que j’aime jusqu’à la fureur et à l’idolâtrie. […] Elle me fit voir une crainte tendre, que je ne me rebutasse, dont je fus vivement pénétré, et contre laquelle je la rassurai par mes serments d’une fidélité éternelle. […] Que cependant il avouait n’avoir jamais pu vaincre dans son cœur la crainte du futur.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

On ne voulut pas défendre davantage la négative crainte d’irriter notre chevalier, qu’on ne contredisait en rien, et pour qui on avait toute sorte de complaisance sur les sujets qui avaient quelque rapport à la Chevalerie errante, et pour ne pas en avoir de sujet chacun prît le chemin de sa chambre.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »

Comme les chirurgiens le voyant hors d’affaire lui permirent l’usage du vin pour hâter son rétablissement, il demandait incessamment à boire, et trompant sa garde, qui n’osait en cela acquiescer à ses volontés, crainte d’une rechute plus dangereuse que la maladie, lorsqu’il pouvait s’emparer d’une bouteille de vin, il la suçait jusqu’à la dernière goutte.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »

Il avait eu la précaution de mettre son butin en sûreté entre son matelas et son lit de plume, et depuis crainte d’accident, il le fit toujours coucher avec lui.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Il n’en voulut pas dire davantage, de crainte d’être entendu de son maître, qui présenta la main à la duchesse, pour la faire descendre de carrosse, pour en ôter le corps de son écuyer.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Il y a dans la vie des héros un terme de bonheur et de gloire où ils doivent s’arrêter, sans vouloir passer outre, de crainte qu’en voulant forcer, pour ainsi dire, les destinées, ils ne tombent dans des malheurs qui leur attirent le mépris des mêmes hommes dont ils auraient acquis toute l’estime.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Le pauvre homme n’osait branler crainte de pis, et souffrit tout malgré lui, malgré ses dents.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Adieu, je vais aussi prendre congé d’Eugénie dans la chambre de qui je veux entrer par la porte crainte d’épouvanter Valerio qui n’est point accoutumé à mes apparitions.

27. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Il n’est plus temps de feindre, Madame, répliqua-t-elle ; il n’est pas nécessaire que vous sachiez ce qui me retient ici ; mais vous allez savoir autre chose que la crainte de la mort m’oblige de vous dire, et qu’il est de votre intérêt de savoir.

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