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2. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Nous espérons qu’il changera : le ciel est couvert depuis les deux heures. […] Le ciel a encore été couvert toute la journée ; ainsi, on n’a point pris de hauteur. […] Toujours calme et temps couvert. […] Le temps a toujours été fort couvert, et la mer fort haute. […] Point de hauteur, le soleil n’étant pas clair à midi, étant couvert.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

La voûte parut illuminée d’une lumière vive et pure, et représenter un ciel couvert de nuages ; en même temps il entendit distinctement ces paroles proférées d’une voix forte : Arrête, invincible Chevalier des Lions, c’est contre l’enchanteur Freston que tu veux combattre, et tu dois te souvenir que je me suis réservé l’honneur de la victoire. […] Il avait la tête couverte d’un casque plus gros qu’un tambour, ses épaules étaient chargées de deux grandes peaux de lion par-dessus ses armes ; il avait sur l’estomac une figure de diable en relief dont les yeux éclataient comme des chandelles ; en un mot c’était une figure capable de faire peur à tout autre qu’au chevalier de la Manche. […] Après que chacun fut bien repu, le tonnerre se fit entendre plus fort que jamais, les nuages qui couvraient le haut de la salle offusquèrent la lumière, la table disparut, les éclairs éclatèrent, et deux démons fondirent des nuées sur Sancho, qui l’enlevèrent au haut, et se précipitèrent tout aussitôt avec lui dans le même fond où Merlin s’était abîmé, et où la table venait de se perdre. […] Elle prit la parole et accusa Sancho de la laideur qui couvrait sa beauté, et de la métamorphose de ses habits dans les haillons qui la couvraient ; elle en demanda réparation, et parut toute réjouie lorsqu’elle sut qu’on la lui allait faire. […] Il y avait un petit Bohème caché entre Pluton et elle, qui à chaque coup qu’on déchargeait sur Sancho, détachait une des épingles qui soutenaient les guenilles dont elle était couverte, et elle sous prétexte de pudeur baissait de temps en temps la tête, et essuyait les vilaines couleurs dont on lui avait barbouillé le visage ; de sorte que Don Quichotte qui avait toujours les yeux sur elle, s’aperçut de ce changement, et le fit remarquer à Sancho, qui tout aussi bien que lui se serait donné au diable que ce désenchantement était une vérité constante ; il commença à reconnaître effectivement les traits d’Alonza Lorenço vers le douzième coup, et en reprit courage pour souffrir le reste de la flagellation qui fut appliquée avec une grande vivacité et reçue avec une égale patience.

4. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

La mer est couverte de nègres, qui pèchent sur des radeaux. […] Nous sommes accablés de chaleur : pas un souffle de vent ; & le ciel toujours couvert. […] Le ciel est toujours couvert, & il pleut de temps en temps. […] Le temps était embrumé & couvert : heureusement il a éclairci. […] Ils couvrent le tout de bousées sèches de vaches.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

A ce mot le satyre alla à trois pas faire des gambades, et Sancho voyant tout d’un coup sortir à côté de lui une flamme subtile et bleue avec beaucoup de fumée, recula en tremblant, et la terre s’ouvrit sous les pieds du satyre, qui fondit, et la fumée se dissipant, le chevalier vit une table paraître couverte de belles serviettes, d’une belle nappe, d’assiettes et de plats d’argent, d’un poulet d’Inde en compote, d’un autre à la daube, de pâtés, de jambons, et de quantité d’autres viandes froides ; en un mot un service complet où rien ne manquait ; et pour la boisson, il vit retirer de dessous la table douze grosses bouteilles de vin, et des sièges. […] Il était vêtu d’un rouge très vif depuis les pieds jusqu’à la tête ; ses yeux ne paraissaient point, ou paraissaient si petits, qu’on ne pouvait pas les distinguer ; son casque était couvert de plumes rouges, d’où sortaient les deux plus grandes cornes de boeuf qu’on avait pu trouver, et qui jetaient aussi feu et flammes de temps en temps ; ses armes étaient de la couleur de son habit, et il portait une lance d’une grosseur prodigieuse ; le cimeterre qu’il avait à son côté était large de plus de quatre doigts. […] Tous les spectateurs paraissant trembler à sa vue, se mirent à couvert derrière nos deux aventuriers qui ne branlaient pas. […] Le comte du Chirou qui avait imaginé le tour, avait fait faire une fosse comme une manière de cave, dont la terre était soutenue par des poutres appuyées sur des pieux, au-dessus de quoi on avait mis des planches qu’on avait couvertes de gazon, et on y avait laissé une espèce de trappe, qui portait sur quatre cordes, ou plutôt sur deux cordes croisées, qui répondaient à quatre poulies, et on avait attaché aux extrémités de ces quatre cordes qui soutenaient cette trappe des poids d’égale pesanteur, en sorte qu’il n’y avait qu’à lâcher les poids pour faire tout d’un coup monter la trappe au niveau de la terre ; et afin que Don Quichotte et Sancho ne s’aperçussent pas de ce qui se faisait dans le fond de cette cave, en mettant dessous le gazon la table garnie, et l’ôtant lorsqu’on la faisait disparaître, on avait mis par tout le haut de la poudre à canon délayée avec des mixtions pour en faire un feu d’artifice qui parût en même temps un feu vif, et qu’il en restât pourtant une fumée épaisse.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Il fut obligé de se mettre sur le ventre, et en mangeant avec son visage tout ridé et roussi, il ne ressemblait pas mal à un chien couvert de la peau d’un singe ; ce qui faisait rire tout le monde, surtout lorsqu’il buvait, comme il lui arrivait fort souvent, malgré la posture contrainte où il était ; parce que les dames qui avaient voulu absolument avoir l’honneur de le servir, n’attendaient pas qu’il en demandât. […] c’est par là que plus notre ennemi est couvert de gloire, pour en avoir vaincu plusieurs autres, plus aussi nous acquérons de l’honneur lorsque nous en venons à bout ? […] Tu vois bien par là que le plus lâche coquin du monde, bien caché et à couvert, peut terrasser le plus vaillant et le plus brave de tous les chevaliers ; mais qu’il est indigne d’en être loué, et ne doit pas s’applaudir d’une victoire qui ne lui coûte ni sang ni péril.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »

Il gagna la forêt, où il alla se couvrir de ses armes noircies, croyant être si bien déguisé que le diable lui-même l’aurait pris pour un autre. […] Il était vêtu tout de blanc, et une grande simarre le prenait comme une aube depuis le col jusqu’aux pieds, qu’elle couvrait.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »

Il s’y résolut néanmoins, parce qu’il ne pouvait pas faire autrement, en se flattant du moins qu’étant couvert de ses bonnes armes on ne pourrait plus lui faire ni mal ni peur, puisqu’à leur faveur il était à l’abri des enchantements. […] Pour montrer la différence qu’il y a entre ces divers procédés de gens qui ont des épouses infidèles, dit Sainville, et qu’il y en a qui sont plaints par le public, ou dont on ne parle seulement pas, et d’autres moqués et raillés avec juste raison, pour faire voir en même temps que ce point d’honneur qu’on y attache dépend beaucoup plus de la conduite du mari que de celle de la femme, quoique ce soit elle qui fasse le crime, pour montrer que ce ne sont pas ceux qui examinent la conduite de leurs épouses avec le plus de vigilance qui sont le plus à couvert de leur infidélité, et que c’est cette conduite qui les y pousse, je crois qu’il est à propos que chacun de nous raconte quelque aventure qu’il sache certainement être arrivée de notre temps en France même, afin de ne point mêler d’histoires étrangères dans nos entretiens ; et pour cet effet, je vais, poursuivit-il, en conter une qui montrera que les précautions d’un jaloux donnent déjà de lui un sujet de risée, qui est encore augmenté lorsqu’il a affaire à des gens qui ont l’esprit de les rendre inutiles, et de les tourner contre lui-même, et qui prouvera en même temps, que la jalousie est en effet un poison mortel pour ceux qui s’y abandonnent.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »

Ils virent à leurs yeux sortir de terre une table parfaitement bien couverte, et un buffet fort riche, dont les nappes traînaient plus bas que le plancher. […] Les filles de Balerme et les deux de Dulcinée, qui étaient venues avec Merlin la rejoindre, et qui étaient toutes six des filles fort jeunes et fort aimables, les servaient au buffet ; deux donnaient largement à boire ; une rinçait les verres ; deux servaient et desservaient en changeant les couverts et les serviettes, et l’autre avait soin d’entretenir du feu, et de brûler des parfums exquis ; en un mot, Don Quichotte n’avait jamais rien lu dans ses romans qu’il ne vît et ne trouvât effectivement dans ce repas enchanté.

10. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Il fut en un moment tout couvert de son sang, et le chirurgien qui fut appelé pour le panser eut une très mauvaise opinion de sa blessure ; on le mit au lit toujours gardé à vue, et lui toujours prévenu de la mort de sa femme, fit en sorte en se tourmentant de défaire les ligatures de sa tête, et ne voulut jamais qu’on y remît la main qu’après qu’on lui eut dit que sa femme se portait mieux. […] Elle lui répondit qu’elle venait de Florence, et allait trouver une dame de qualité qu’elle lui nomma, au service de qui elle était, et qui s’était sauvée des mains des bandits qui couraient les Alpes, où elle qui parlait était demeurée avec le reste du train, parce qu’elle n’était pas si bien montée que sa maîtresse ; elle ajouta qu’elle espérait que cette dame aurait soin d’elle, parce que son mari était mort en la défendant ; ou que du moins les parents de son mari, qui étaient à Paris, ne la laisseraient manquer de rien, dans un pays où elle ne connaissait personne. —  Vous êtes donc veuve, lui dit Sotain. —  Oui, Seigneur, lui répondit-elle, et veuve d’un Français que j’aimais beaucoup, et dont la mémoire me sera toujours chère, parce que c’est à ses soins que je dois la conservation de mon honneur, que les bandits m’auraient ravi, si lui-même ne l’avait pas mis à couvert de leur violence. —  C’est donc en vous défendant qu’il a été tué ? repartit Sotain. —  Non, Seigneur, répondit-elle, il avait été tué avant que les bandits fussent victorieux. —  Et comment donc, reprit Sotain, a-t-il pu mettre votre honneur à couvert de leur violence ? […] Cessez de me faire de pareilles propositions, ou ne me voyez jamais ; je ne vous souffre auprès de moi que parce que les précautions que mon mari a prises me mettent moi-même à couvert des faiblesses que je pourrais avoir, et s’il ne dépendait que de moi et qu’il me fût facile d’y succomber je me serais mise en garde contre moi-même ; et au hasard de tout ce qu’il en aurait pu arriver, je vous aurais sacrifié à mes craintes et je ne vous verrais jamais.

11. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Elle était toute en pleurs : le sein qu’elle avait découvert, et que je voyais par l’ouverture d’une simple robe de chambre ; ses cheveux qu’elle avait détachés pour se coiffer de nuit, et qui n’étant point rattachés tombaient tout au long de son corps, et la couvraient toute. […] J’appréhendai de la couvrir de honte, si j’éclatais dans le moment. […] J’emportai tout ce qu’elle avait apporté sur son corps, je l’obligeai de se couvrir des hardes que je venais de lui donner, et ne lui laissai ni bas ni souliers. […] Je craignis en un mot de me couvrir de honte ; et plus que tout cela je craignis le succès de quelque transport de fureur, qui pouvait me reprendre, comme il m’avait déjà pris. […] Toute la compagnie se leva, et alla faire un tour dans le jardin, pour donner le temps aux domestiques de mettre le couvert : et pour mettre la joie dans la compagnie, Madame de Contamine chanta la première, et les autres en firent autant.

12. (1721) Mémoires

Ils résolurent de se mettre à couvert de leurs incursions, et pour cela ils firent bâtir un fort pour s’y retirer en cas d’alarmes mes. […] Lorsque M. d’Argenson les vit l’un et l’autre bien couverts, de bonne mine et jeunes, il ne les rudoya point, quoique ce fût sa coutume. […] Elle ne tenait de la race canine qu’un très petit poil follet blond qui la couvrait depuis les pieds jusques à la tête, qui portait des cheveux châtains clairs naturellement annelés et assez longs pour lui couvrir le corps jusques à la ceinture. […] Je désignais les endroits que je croyais devoir être les premiers peuplés et fortifiés pour mettre toute la côte à couvert des incursions de toutes autres nations. […] Le champ que vous ouvrez est couvert d’épis d’or.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Elle me piquait d’honneur en me faisant comprendre qu’il fallait qu’un grand garçon comme moi se mît par son application à couvert des réprimandes de ses régents. […] Nous ne savions où nous mettre à couvert à l’heure qu’il était, et il faisait si obscur qu’à peine on pouvait distinguer les rues. […] Tenez, dit-elle en se découvrant le sein, percez si vous n’êtes pas satisfait ; au moins quand je serai morte, je serai à couvert de vos persécutions.  […] Je sais que ce n’est que pure vanité, et outre cela ma religion s’y oppose, et je suis d’un sang qui est à couvert de la corde. […] Je vous jure de vous en tenir compte ; mais songez à mettre ma réputation à couvert, je vous en supplie, et je vous l’ordonne.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Vous êtes extrêmement jeune, votre famille s’opposera toujours à mes vœux et aux vôtres ; vous pouvez changer et me laisser le plus malheureux de tous les hommes, après avoir conçu des espérances si flatteuses : laissez-moi le soin de l’avenir, répondit-elle, le temps et les occasions vous fourniront des moyens pour ma famille, et pour moi il ne tiendra qu’à vous, ajouta-t-elle en rougissant, de m’engager si avant, que vous soyez à couvert de mon inconstance. […] Je la fis souvenir de ce qu’elle m’avait dit, qu’il ne tiendrait qu’à moi de l’engager si avant, que je fusse à couvert de son inconstance. […] Le petit de Jussy était à côté d’elle, et devait rester à table entre Du Val et son père, de sorte qu’entre cet enfant et sa mère il y avait un couvert qui était celui de Jussy.

15. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Quel est-il ce moyen, dit-elle, pourvu que ma vertu puisse être à couvert, et que je puisse me croire innocente moi-même, je hasarde tout le reste. […] Toute la campagne était couverte de grains près d’être coupés. […] Le soleil était couvert ; et un petit vent qu’il faisait, tempérait l’ardeur de la saison. […] Il était en effet tout couvert de larmes, et paraissait plus mort que vif. […] Il dit, en tournant la tête, qu’il allait par sa complaisance, se couvrir de honte et de confusion, après cela, il rêva quelque temps, et parla en ces termes.

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Le duc d’Albuquerque lui dit qu’il y avait pourvu ; que l’histoire que la Française leur avait racontée le soir, lui avait donné l’idée de ce qu’il avait à faire ; c’est-à-dire de mander au duc de Médoc qui était son parent, l’état de toutes choses, et le prier de venir lui-même sur les lieux mettre ordre à tout par son autorité ; ce qu’il pouvait facilement, étant gouverneur de la province ; qu’il ne doutait pas qu’il ne lui accordât sa demande, et que quand il y serait, on prendrait avec lui des mesures pour faire en même temps tout savoir à Valerio, et ne rendre public que ce qu’on voudrait bien qui fût su pour mettre l’honneur d’Octavio et de Don Pedre à couvert, et que jusqu’à son arrivée, on ne devait faire autre chose que tâcher de divertir le comte Valerio, et avoir soin des Français qui étaient dans le château.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Le duc de Médoc étant instruit de tout rêva quelque temps, après quoi prenant la parole il leur dit qu’on ne voyait pas qu’on dût faire aucun mystère de l’aventure à Valerio ; qu’il convenait que le comte étant honnête homme, l’infâme personnage que ses frères y avaient joué lui ferait beaucoup de peine ; mais aussi qu’il en serait bientôt consolé, surtout lorsqu’on lui ferait comprendre que c’était un bonheur pour lui que tous deux y fussent restés, et qu’ils eussent péri par la main de la justice divine qui laissait le champ libre à mettre leur réputation à couvert devant les hommes, que pour cela il fallait absolument nettoyer la forêt des bandits qui désolaient le pays, et les faire tous périr de quelque manière que ce fût, et que cet article regardant ses devoirs, il s’en chargeait ; ajoutant que si on pouvait en prendre quelqu’un en vie, il fallait les remettre entre les mains du lieutenant, qu’il les enverrait avec Pedraria sécher sur les grands chemins, et qu’il se chargeait encore de faire supprimer des informations tout ce qui chargeait Octavio et Don Pedre pour sauver leur mémoire d’infamie, et de faire substituer à la place de ce qui serait supprimé un aveu des criminels qui les auraient assassinés eux-mêmes sans les connaître, ce qui ne tournerait nullement à la honte de Valerio, qui jouirait tranquillement de leurs biens sans appréhender que le fisc y mît la main.

18. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Elle fit encore pis, car elle ne voulut jamais dire adieu à mon père quand il s’en alla, et pour ma mère elle lui dit, que si le joli monsieur qu’elle voulait lui faire épouser lui plaisait tant, elle pouvait le garder ; qu’on n’en soupçonnerait jamais du mal, étant bâti d’une manière à mettre la réputation d’une femme à couvert de la médisance. […] D’Ornex de son côté montrait la mauvaise foi de Bernay, et en déclarant qu’il avait épousé sa femme malgré elle, il se couvrait lui-même de confusion ; mais il voulait faire voir la dureté que son père avait eue pour elle, aussi bien que pour ses sœurs, dont le peu de vocation fut cité. […] La mort me mettra à couvert d’un orage de maux plus cruels qu’elle-même.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Don Quichotte qui conservait son sang-froid, le couvrit contre deux bandits qui voulaient le tuer.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

Seigneur chevalier Don Quichotte, au nom de l’illustre Dulcinée, ne nous abandonnez pas, dirent-ils, en feignant une terreur fort grande, et en s’approchant de lui comme pour se mettre à couvert sous son bras invincible ; mais en effet pour l’empêcher d’aller au secours de Sancho, s’il l’eût entrepris, et qu’il eût oublié les ordres de Parafara-garamus.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Après cela Dulcinée embrassa toutes les dames et se couvrit le visage en passant devant Don Quichotte comme pour lui cacher ses pleurs.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Les ulcères dont il était couvert, la vermine qui le mangeait, et le fumier sur lequel il était étendu, ne purent ébranler sa constance, mais sa femme pensa le désespérer.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Ce fut Verville qui entra le premier enveloppé dans un gros manteau gris, sous lequel il y avait un panier rempli de tout ce qu’il fallait pour faire collation ; il couvrit lui-même la table, et tout étant fait, il but un coup et se mit auprès du feu un livre à la main.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Tout en parlant ils étaient entrés au château, et pour faire leur paix, on les fit entrer dans la salle, où le couvert était mis.

25. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Que Dieu faisait voir qu’il avait ces sortes d’alliances en horreur par le peu de bénédiction qu’il y répandait, quelque dispense qu’on pût obtenir, et que l’Église pût accorder pour aller au-devant du scandale, et le plus souvent pour le couvrir du manteau de sa charité. […] La boîte était aussi d’émail, et représentait d’un côté, au dos du portrait, Didon sur un bûcher, le poignard à la main, une mer couverte de vaisseaux dans l’enfoncement, faisait voir la fuite d’Enée, et autour il y avait ces paroles : Je suivrais son exemple.

26. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Silvie en pensa mourir de frayeur ; mais on la remit, en lui faisant connaître que nous étions dans un pays à couvert de ses violences, et outre cela en état de nous défendre contre lui.

27. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Outre cela Contamine, ou plutôt elle, fit faire dans ce jardin deux salons couverts et peints, dans lesquels il y avait des tables et des sièges, et deux berceaux de verdure aux deux autres côtés.

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