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2. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

Sainville attendait donc la guérison de ce valet de chambre, et pour qu’il fût mieux soigné qu’il n’était, il pria Valerio de souffrir qu’on l’apportât aussi au château. […] Elle ne savait quel parti prendre pour se défaire de lui, et ne point donner sujet de jalousie à Sainville, et elle était encore incertaine de ce qu’elle devait faire lorsqu’elle apprit que ce prétendu valet de chambre était aussi bien qu’elle dans le château de Valerio, où il venait d’être apporté de l’hôtellerie ; elle apprit aussi que sa santé se rétablissait d’heure en heure, et qu’avant deux ou trois jours il serait en état de se rendre à ses devoirs auprès de Sainville. […] Du Chirou lui répondit qu’il n’avait point su que ce fût dans son château qu’on eût apporté Deshayes et les autres, et qu’il n’avait pas même entendu prononcer son nom. 

3. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Ils ont apporté des fruits, & apportent le poisson qu’ils prennent, & les matelots paient l’un & l’autre. […] Elles vont quérir cette eau à deux puits, qui sont à cent pas, ou environ, du bord de la mer, & l’apportent sur leurs têtes, dans des cruches de terre, à peu près comme les laitières apportent leur lait à Paris. […] On avait depuis peu de jours apporté au fort un insecte, dont on n’avait jamais vu de pareil. […] Le chasseur les apporta à bord l’une & l’autre : cette bête se laissa emporter sans faire ni mal ni difficulté. […] Que personne [ne] les envoyera ici, ou ne les y apportera pas ?

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »

demanda Thérèse, car quand une femme apporte de quoi dîner, il est juste que le mari apporte de quoi souper.

5. (1721) Mémoires

M.Le Camus ne jugea pas à propos de les en croire à leur parole, et se fit apporter une bougie. […] Mais ceux qui y avaient apporté le plus en furent très tristement récompensés. […] Celui-ci est pour le public, car à leur égard, ils savent bien s’en faire apporter d’excellent tant pour eux que pour leurs amis. […] Colbert ; voyez si ce n’est pas la même chose que vous m’avez apportée l’autre jour, et s’il y a aucune différence. […] Levez-vous, et envoyez un laquais quérir mon notaire ; qu’il vienne, et qu’il apporte avec lui mon testament, j’ai à y changer.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Il alla trouver cette femme, et s’informa d’elle si elle avait quelque chambre vide ; et comme elle lui dit que la seconde était à louer, le marché en fut bientôt fait ; il pria cette femme de lui dire quels étaient les autres gens qui logeaient chez elle, parce que, poursuivit-il, comme j’ai beaucoup de nippes et d’argent que j’ai apportés de la campagne, je suis fort aise de savoir avec qui je demeurerai ; et si ce sont d’honnêtes gens. — Vous n’avez rien à craindre, lui dit cette femme, je loge dans la salle en bas, la porte ferme toujours, et personne ne sort ni ne monte que je ne le voie ; outre cela, il n’y a pas grand monde ici. […] Je viendrai ici le matin et en ressortirai le soir, parce que j’ai quelques affaires qui ne me permettent pas de paraître pendant le jour, ni de rester chez un parent où je couche ; ainsi, dit-il, je ne vous incommoderai pas beaucoup, que pour aller me faire apporter à manger, et dès demain matin je viendrai prendre possession de votre chambre ; et en même temps il lui donna de l’argent pour arrhes. […] Elle ne répondit que par ses larmes, et son père qui n’en attendit pas d’autre réponse, la tira de l’embarras où elle était en s’adressant à Justin : C’est une nouvelle femme que vous prenez, lui dit-il, il est juste qu’elle vous apporte une nouvelle dot ; et puisque vous n’avez point voulu accepter le don de tout mon bien pendant ma vie, il sera à vous après ma mort ; cependant en voici des arrhes que je vous donne, vous m’offenseriez de les rebuter, je vous supplie de les accepter comme le gage d’une réconciliation sincère.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Comme ils sortaient de l’hôtellerie, on y apportait un homme mourant que Silvie n’eut pas plutôt regardé qu’elle fit un grand cri qui obligea le duc d’Albuquerque à faire arrêter. Cet homme qu’on apportait tendait faiblement les bras à Silvie : Je ne suis plus votre ennemi, Madame, lui dit-il d’une voix mourante, et en même temps tomba en faiblesse.

8. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Ils nous apportent du poisson qu’on leur paye. […] Elles vont quérir cette eau à deux puits qui sont à cent pas ou environ de la mer, et l’apportent sur leur tête dans des pots de terre de même que les laitières apportent leur lait à Paris. […] Lorsque nous étions au fort on y avait apporté une espèce d’insecte dont on n’avait jamais vu de pareil. […] On lui apporte alors deux pots de terre, l’un plein de riz cru et l’autre d’eau. […] On apporte ensuite du feu allumé : ce sont trois petits bâtons qui brûlent comme des chandelles.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

J’étais, Madame, dans un désordre et dans une confusion épouvantable, mais je n’étais pas au bout : l’état de compassion où j’étais ne fit qu’animer cette perfide, qui poursuivit en me disant qu’elle avait soutenu à Sainville que tout ce qu’il lui avait dit de moi était faux, mais que pour la convaincre qu’il ne lui avait rien dit que de vrai, il lui avait promis de lui apporter la lettre que je devais lui écrire, et qu’en effet il la lui avait apportée la veille. […] Vous savez, Monsieur, continua-t-elle en parlant toujours au duc d’Albuquerque, que j’ai été assez hardie pour vous demander votre protection contre les bandits dont nous pouvons encore être insultés, mais Silvie en a encore bien plus de besoin contre les persécutions de son époux qui est celui qu’on apportait lorsque nous sortions de l’hôtellerie, et qui est à présent dans ce château aussi bien que nous.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Apportez, Monsieur, le papier que Mademoiselle de Vougy vous demande, donnez-le lui à l’hôtel, elle vous tiendra compte de votre civilité, et ne refusera pas vos visites, si vous lui demandez la permission de lui en rendre. […] Il serait honteux, ma charmante cousine, que votre table ne fût pas garnie, faute de vaisselle, et afin que votre garde ne puisse s’apercevoir qu’elle ait été apportée exprès pour le souper, retirez-la de ce coffre, et la mettez dans le vôtre, ou dans votre armoire, il sera temps ce soir de lui faire prendre l’air. […] Il ne manqua pas de venir souper : il apporta lui-même ce qu’il avait acheté ; et comme il vint de bonne heure, il vint à pied, enveloppé dans un gros manteau, crainte d’être connu. […] Il est même de votre honneur qu’une fille que vous destinez à votre lit, soit d’une vertu qui ne soit point soupçonnée ; puisque c’est tout le bien qu’elle peut vous apporter. […] L’accueil que la princesse me fit hier, est un coup qui me perce le cœur, je n’y puis survivre, et il dépend de vous d’y apporter le remède.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Non, tout ce que vous pouvez dire, c’est de la pluie de la Saint-Jean qui n’apporte pas un denier de profit. — Que je suis malheureuse, dit Altisidore en feignant de pleurer, j’ai sauté du maître au valet, j’ai bien changé mon cheval borgne dans un aveugle. […] Eh bien, Madame, me voilà venue, dit-elle à la duchesse ; je vous aurais apporté un présent si le gland avait été mûr, mais la saison n’est pas assez avancée : car à tous seigneurs tous honneurs. — Je vous en rends grâces, répondit la duchesse en riant ; Monsieur le duc vous a envoyé chercher, poursuivit-elle, pour participer à la fortune du seigneur Sancho qui est à présent fort riche.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Figurez-vous une taille admirable et un port de princesse ; un air de jeunesse soutenu par une peau d’une blancheur à éblouir, et de la délicatesse de celle d’un enfant, telle qu’on peut l’apporter d’un convent, où ordinairement on ne se hâle point tant que dans le monde. […] Qu’elle ne pouvait lui demander que celui de sa mère, qui comme elle savait elle-même, ne lui avait jamais apporté de quoi faire chanter un aveugle. […] Comme excepté l’empêchement que Dupuis avait toujours apporté à son mariage, jamais père n’en avait usé mieux que lui, il est certain qu’elle en eut un regret très sensible. […] Le facteur des mains de qui je l’avais reçue était le même qui m’en apportait chez moi.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Il dit qu’il mourrait content s’il pouvait embrasser Sainville, et le demanda avec tant d’empressement, qu’on fut obligé de le faire apporter.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Pendant qu’ils y travaillaient il entra dans la chambre de Valerio dont il fit sortir tout le monde, et étant resté seul avec lui, après l’avoir préparé à ce qu’il avait à lui dire par un discours fort moral sur les accidents de la vie, que l’Espagnol rapporte, et que je passe sous silence, il lui lut le papier qu’il avait apporté, et lui expliqua tout le reste de vive voix.

15. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Je les ai apportées toutes sur moi, elles sont longues ; mais les religieuses n’épargnent ni le temps ni le papier, donnent carrière à leur passion, qui seule les occupe faute de dissipation. […] Adressez toujours vos lettres à Mademoiselle Dupuis, tâchez pourtant de m’apporter la réponse de celle-ci. […] Je parus en courrier, c’est-à-dire avec le même habit que j’avais apporté de Londres, plus crotté que si je m’étais vautré dans un bourbier, botté, éperonné, une perruque nouée, une barbe de huit jours, et un fouet de postillon à la main.

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Elle se les fit effectivement apporter. […] Je tranchai court sur son compliment, et la priai d’aller nous faire apporter à dîner, et cependant nous restâmes seuls Silvie et moi. […] Je pris d’elle de l’argent qu’elle avait apporté, afin de me faire passer pour bon ménager en le montrant à ma mère. […] J’emportai tout ce qu’elle avait apporté sur son corps, je l’obligeai de se couvrir des hardes que je venais de lui donner, et ne lui laissai ni bas ni souliers. […] Il se fit apporter une bouteille de vin, et un verre auprès de lui, afin, dit-il, de ne pas attendre qu’il eût soif pour boire.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »

C’était eux qui avaient attaqué et blessé Sainville, qu’on avait apporté dans l’hôtellerie, à la vue de Sancho et de Parafaragaramus.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »

L’on a dit plusieurs fois, qu’excepté les visions sur les chevaliers errants, le héros de la Manche n’avait rien que de raisonnable, ainsi il était appelé dans leurs conversations, ou du moins y était souffert, et sa présence n’y apportait point d’autre circonspection que celle de ne point parler du tout de lui que par les beaux endroits, et jamais sur rien qui fût propre à redoubler ses accès, à moins que cela ne fût nécessaire pour le divertissement que la société avait prémédité d’en tirer.

19. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

Presque tous les romans ne tendent qu’à faire voir par des fictions, que la vertu est toujours persécutée, mais qu’enfin elle triomphe de ses ennemis, en supposant néanmoins, comme eux, que la résistance que leurs héros ou leurs héroïnes apportent à la volonté de leurs parents, en faveur de leurs maîtresses ou de leurs amants, soit en effet une action de vertu.

20. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Du Val reprit ce paquet qui était pour mon frère ; il alla retrouver ce marchand qui le lui avait apporté, et le pria de le donner à son adresse, parce que, dit-il, c’est un paquet qui lui est de conséquence, et que je ne veux point lui faire de tort, quoique nous ne soyons pas assez bons amis pour le lui donner moi-même. […] Il l’apporta dans la chambre où il me le donna, et retourna vers la porte où la mère entrait.

21. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Des Ronais le laissa seul avec son valet, qui avait apporté une valise.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

. —  Ce n’est pas d’aujourd’hui, reprit Don Quichotte, que cette sorte d’arme a paru sur terre ; et il me souvient d’avoir entendu dire, qu’un malheureux magicien ou enchanteur du genre humain, ayant apporté des enfers les premières qu’on ait jamais vues, le brave chevalier Roland les jeta dans la mer, d’où elles ont été depuis retirées par un moine allemand.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Il en était occupé lorsque le duc de Médoc entra dans sa chambre, qui contrefaisant l’étonné d’y voir toute cette vaisselle étendue, et d’en admirer la fabrique et l’art, demanda à notre héros si c’était à lui, et qui la lui avait apportée.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Il l’apporta au duc, qui le lui rendit, avec ordre d’aller les attendre de l’autre côté du même ruisseau, à un détour où il fallait encore passer, de se cacher derrière un arbre, d’attacher la bourse à une petite ficelle, et de la laisser en vue du côté où ils étaient, afin que Sancho la vît, et de la retirer lorsqu’il voudrait la reprendre.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Quoi qu’il en soit, il fit lui-même apporter un lit pour Julia dans la chambre de Célénie, et sans vouloir ni lui parler, ni qu’elle ouvrît la bouche, il emmena avec lui la fausse Julia, à qui il fit encore de nouvelles leçons de vigilance, et partit.

26. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Elle avait renvoyé la chaise qui l’avait apportée, ne croyant pas en avoir affaire, puisqu’elle était chez sa mère ; et elle ne fut point avertie que mon père y était, parce qu’à son bruit, la fille de chambre, la cuisinière, et le laquais du logis étaient montés en haut. […] Ma pauvre femme se mourait : elle était revenue de son premier évanouissement, par le mouvement de la chaise dans quoi on l’avait apportée.

27. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Je l’apportai chez Mademoiselle Récard, et le mis à terre. […] Il s’en est ouvert à mon parent, et n’en a été empêché que par la forte remontrance qu’on lui a faite sur la vocation, et l’entier détachement du monde qu’on y doit apporter ; les précautions qu’on doit prendre pour se mettre à couvert des désirs de retourner au siècle, si ordinaires aux religieux qui ont embrassé trop jeunes la vie monastique, dans la première ferveur d’une illusion de dévotion, qu’ils croyaient devoir être éternelle, parce qu’elle leur paraissait toute sincère.

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