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2. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Elles semblent n’être qu’au pied de la montagne. […] Il me semblait voir quatre figures pareilles à celle du More du Marché-Neuf, à qui on aurait mis des chemises blanches. […] Il me semblait voir dom Quichotte profondément enseveli dans ses imaginations. […] Il semble que tu ne le lâches qu’à contrecœur, m’a dit M. du Quesne. […] Il peut le faire juger, si bon lui semble.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Je ne sais si c’est la seule curiosité qui m’occupe, ou si c’est l’intérêt que je prends dans votre commun malheur, mais il me semble que vous auriez dû vous instruire avec elle des impostures qu’elle dit vous avoir été faites, quand ce ne serait qu’afin de prendre des mesures pour l’avenir : car je suis fort trompée si l’aventure n’est poussée plus avant, et elle ne me paraît pas aux termes d’en demeurer où elle en est. —  Je le crains comme vous, lui répondit tristement Sainville. […] Je ne me suis point empressée de le retenir, parce que sa présence m’aurait gênée dans ce que j’ai dessein de vous dire, et qu’il m’a semblé qu’en n’avouant mes faiblesses qu’à une personne de mon sexe, elle aura plus d’indulgence pour tous mes égarements, et moi plus de liberté et moins de confusion à les expliquer. […] Il me semble que sur ce pied il doit être plus à moi, parce qu’outre le droit de tendresse que j’ai sur lui, j’ai encore celui de conquête. […] L’amour que j’avais pour Sainville voulait prendre son parti dans mon cœur, parce qu’il me semblait que je voyais de la contrariété dans ce qu’il avait fait et dans ce qu’on m’avait dit, et que je n’y reconnaissais point ce caractère de droiture et de sincérité que j’avais toujours entendu louer dans lui ; mais je regardai ces apparences de retour vers lui comme une nouvelle trahison de ma tendresse, le sacrifice me paraissait certain, et c’est à quoi je m’arrêtais. […] Deshayes Tant d’incidents coup sur coup, reprit Silvie, et qui semblaient avoir quelque rapport ensemble, redoublèrent mon étonnement et mes soupçons, et je n’en fus retirée que trois jours après par d’autres sujets d’inquiétude et de chagrin.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

. — Ils en seraient plus heureux aussi devant Dieu et devant les hommes, reprit Don Quichotte ; devant Dieu, puisqu’ils lui tiendraient la promesse qu’ils lui ont faite à la face de ses autels de garder la fidélité à leurs épouses, comme ils veulent que leurs épouses la leur gardent ; et devant les hommes, parce qu’on ne verrait point parmi eux ces harpies invétérées qui passent de père en fils, et qui semblent être éternelles, contre les exprès commandements de Dieu. […] Il me semble que toutes les parties de mon argument se suivent, et que la conséquence que j’en tire est juste et naturelle, et par conséquent convaincante. […] Mais quand le oui est dit, et qu’elle voit bien qu’un mari ne peut plus s’en dédire, c’est pour lors qu’elle ne se contraint plus, et qu’elle met le diable à la maison. — Mais, Sancho, lui dit la duchesse, il semble que vous vouliez faire entendre que toutes les femmes fassent désespérer leurs maris. — Non pas toutes, Madame, répondit-il ; il y en a qui sont bien douces ; mais en récompense il y en a aussi qui ne le sont guère, et d’autres qui ne le sont point du tout.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Mademoiselle Fenouil était grande et bien faite, la taille aisée, la peau délicate et fort blanche, aussi bien que le teint ; elle avait les yeux, les sourcils et les cheveux noirs : les yeux grands et bien fendus, naturellement vifs, mais le moindre chagrin les rendait languissants, pour lors ils semblaient demander le cœur de tous ceux qu’elle regardait. […] Elle semblait avoir mille rossignols dans la gorge. […] Je puis dans peu de temps me faire émanciper, en toucher le revenu, et en disposer comme bon me semblera. […] Il nous semblait que nous n’aurions rien à craindre que de l’éclat que ferait sa grossesse, et du ressentiment de son oncle, et du reste de sa famille. […] Ce fut là que Jussy fit entrer dans le presbytère tous ses nouveaux domestiques, à qui il dit son nom et tout ce qu’il jugea à propos qu’ils sussent de son aventure, et conclut par dire qu’ils allaient être mariés, et qu’à leur retour à Paris ils pourraient en informer qui bon leur semblerait.

6. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Elle paraît élevée trois fois plus que les nues, qui semblent n’être qu’à son pied. […] Jamais voyage ne m’a semblé si heureux. […] Il me semblait voir quatre figures comme le Maure de l’horloge du Marché-Neuf, à qui on aurait mis des chemises blanches. […] Il semble que ces noirs n’ont que la figure humaine qui les distingue de la bête, une férocité dans leurs actions qu’on ne peut exprimer. […] Ce navire fut plus de trois heures qu’il semblait un charbon ardent, le fer qui sort de la fournaise n’est pas plus éclatant.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Je sais bien que Madame la duchesse n’épargne rien pour m’en rendre le séjour agréable ; mais dans la situation où se trouve mon cœur et mon esprit, il me semble que le Toboso me convient mieux que tous les autres lieux du monde. […] Enfin elle lui sembla telle qu’Angélique parut à Renaud de Montauban, après que ce paladin eut bu dans les Ardennes de l’eau de la fontaine de Merlin.

8. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Il me semble que oui : je ne sais, mais enfin, Je me trouve le dos plus dur que ce matin. […] Ce gouverneur de Bengale est toujours fort bien accompagné, & peut mettre sous les armes autant d’hommes que bon lui semble ou qu’il y a de sujets du Mogol capables de les porter. […] Il me semble que ce ne serait pas un argent perdu pour la Compagnie que les appointements qu’elle donnerait à un légiste, quand ce ne serait que pour mettre les jugements en forme. […] Leur style est simple & naturel, & semble avoir tout à lait renoncé aux embellissements de la rhétorique. […] Il semble que, dans leurs sermons & leurs exhortations, ils bornent toute leur science à prêcher avec saint Paul un Jésus-Christ, à icelui crucifié.

9. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Je ne la vis que rarement en public ; au contraire il semblait que j’étais attaché ailleurs. […] Je dis qu’elle était mariée et qu’elle voulait être libre de sortir quand bon lui semblerait. […] Il me semble que l’aveuglement où je me suis précipitée est un rêve. […] Il me semblait que Gallouin venait me l’arracher, et que ne pouvant me l’ôter, il la poignardait entre mes bras. […] Qu’il n’y avait que la corruption des hommes et la force qui semblaient les absoudre, en condamnant les femmes.

10. (1721) Mémoires

Il me semble que ce pouvoir sans bornes approche le plus de celui de Dieu. […] Depuis la suppression de l’édit de Nantes, il semble que la main de Dieu se soit appesantie sur le royaume. […] Qu’il semblait qu’on voulût insinuer au Roi que l’idée de ces peuples était de se soustraire à sa puissance. […] Il semble qu’ils soient nés marchands. […] Que pour que cela fût fallait leur permettre le commerce de lettres avec qui bon leur semblerait, mais non pas de parler à personne.

11. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Il semblait que ce fût de l’eau de roche, tant elle était claire et belle. […] J’en viens chercher un en ville, dit-elle : ils me semblent plus beaux et plus polis.  […] Il est certain qu’il semblait que tous les chats de Paris eussent essayé leurs griffes sur mon visage. […] Voilà mon ami beaucoup plus honnête homme que moi, qui peut vous instruire si bon vous semble. […] Qu’elle s’était réveillée en sursaut, et qu’il lui avait semblé qu’elle était entre les griffes d’un dragon.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Les uns disaient que vous étiez retourné dans les troupes ; les autres disaient que vos parents appréhendant que vous fissiez à Gallouin une querelle plus funeste que la première, vous avaient fait mettre en lieu de sûreté ; les autres, qui apparemment visaient plus juste, disaient que vous étiez allé avec Silvie, qui disparut au même temps que vous, ou peu après : enfin chacun en disait ce qui lui en semblait, et faisait passer ces conjectures pour des faits certains ; vos seuls parents ne s’expliquaient pas. […] Tout cela était soutenu par une gorge qui semblait faite au tour, potelée et charnue, la main très belle, le bras comme le col, la jambe bien faite, la démarche ferme et fière, et toutes ses actions et ses paroles animées ; mais remplies d’une certaine modestie naturelle qui m’enlevait : en un mot, c’est une beauté achevée. […] Je me trompai, je la vis le lendemain à la messe ; un regard qu’elle jeta sur moi, qui semblait me demander mon cœur, détruisit toutes mes résolutions. […] Qu’il semblait qu’on voulût lui faire appréhender quelque libertinage de sa part, et l’en rendre responsable devant Dieu, faute de l’avoir mariée. […] Il semblait qu’il prévît ce qui devait arriver après sa mort ; mais le voyant dans une si bonne disposition, j’en voulus profiter.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Puisque Madame et ces Messieurs, reprit le duc de Médoc après que la marquise eut cessé de parler, nous ont avoué avec sincérité le génie de leur nation, il est juste de leur rendre le change, et d’avouer qu’il est bien plus chrétien de pardonner que de se venger, et qu’ainsi leurs maximes sont préférables aux nôtres ; cependant nous ne sommes pas les seuls qui nous servions du poignard lorsque nous surprenons nos femmes en flagrant délit, les Français aussi bien que nous s’en servent assez souvent, et quoique cela soit absolument condamnable, il semble qu’il soit permis de le faire, parce qu’on suppose qu’un homme n’a pas pu résister aux mouvements impétueux de la nature, ni à la rage qu’un pareil objet lui a inspiré. […] Cependant l’usage s’en est introduit parmi nous, et s’est rendu non seulement tolérable, mais encore familier, et cette vengeance odieuse semble être autorisée par l’impunité.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Vous ne pouvez point répondre de votre cœur, si je suis assez malheureux pour que vous ne puissiez-vous donner à moi qu’avec répugnance, je vous rends à vous-même, vous pouvez disposer de vous, ce que je vous donne peut vous faire trouver un bon parti : pourvu que je vous sache heureuse et contente, il me semble que je le serai aussi ; et qu’au contraire je mourrais de chagrin et de désespoir, si en vous épousant, je ne faisais pas tout votre bonheur, comme j’espère que vous ferez tout le mien. […] Quand vous m’auriez fait part de votre bonne fortune, comme il me semble que vous le deviez, nous ne l’aurions pas détruite, au contraire Mademoiselle de Vougy, tout l’hôtel et moi en aurions eu la dernière joie ; mais quel est votre mari pour vous le faire prendre si haut ? […] Mademoiselle de Vougy ajouta que cette princesse avait été surprise de l’état où Angélique lui avait paru, qu’elle l’avait cru mariée ; mais qu’elle ne lui avait pas semblé excusable étant fille. […] Elle se fit conter par elle-même jusqu’à la moindre circonstance de son histoire, qu’Angélique poursuivit par lui faire comprendre qu’elle n’avait pu en user autrement, à moins que de vouloir rester toujours malheureuse, et renoncer sans retour au bonheur qui semblait la venir chercher ; car Madame, ajouta-t-elle, pouvais-je refuser les présents qu’il me faisait, et qu’il m’avait destinés de longue main, à moins que de vouloir rompre avec lui ?

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »

Il semble que vous ayez perdu père et mère et toute votre postérité jusqu’à la vingtième génération.

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Mais vous qui jugez si mal de moi, je veux vous désabuser, quoique votre peu d’estime pour moi semble me dispenser de le faire. […] Ses manières étaient toutes charmantes, et semblaient ne demander que de la tendresse, et ne respirer que l’amour. […] En effet, il semblait qu’elle prévît ce qui nous allait arriver. […] Que si elle en était si scandalisée, elle pouvait faire tout ce que bon lui semblerait. […] Et à présent que j’ai besoin de votre présence, pour m’aider et m’encourager dans les douleurs qu’on me présage, vous semblez m’avoir oubliée.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »

Je suis pourtant chevalier aussi bien que vous, et il me semble qu’on devrait bien faire à tous seigneurs tous honneurs. —  Il est vrai, répondit Don Quichotte, que j’ai été surpris que tu n’aies point soupé avec nous ; mais, Sancho, tu dois en avoir de la joie, puisque c’est signe qu’on respecte ici la vertu, et qu’on regarde les gens par leurs actions, et non pas par leur qualité.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Mais, ami Sancho, lui dit Don Quichotte, il me semble que tu n’y viennes qu’à contrecœur. —  Ma foi, Monsieur, répondit le sincère chevalier, je n’y vais pas de trop bon cœur ; si c’était des chevaliers, passe ; mais des gens que l’on veut faire pendre, cela me sent l’alguazil, et franchement c’est un vilain métier. —  Tu te trompes, ami Sancho, lui dit Don Quichotte, un chevalier et un sergent, ou un homme de justice, sont en tout différents ; l’un n’y va qu’attiré et poussé par la vue d’un gain sordide ; mais un chevalier errant n’y va qu’en vue de l’honneur, et pour délivrer les bons et les innocents des torts que ces bandits leur font. —  Eh bon, bon, reprit Sancho, dis-moi qui tu hantes, et je te dirai qui tu es.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Lorsqu’ils y arrivèrent ils le trouvèrent éveillé, fort en peine de son épouse qu’il avait envoyé chercher de tous côtés : comme elle s’en était doutée, elle avait concerté sur le chemin avec le duc d’Albuquerque et Dorothée ce qu’ils lui diraient pour ne point le chagriner en lui racontant la mauvaise action de son frère, ce qui aurait encore nui à sa santé, et c’était pour tenir ce petit conseil qu’elle avait empêché le duc d’offrir une place dans son carrosse à la demoiselle française qui lui avait demandé sa protection, comme la civilité semblait le demander ; ainsi étant prêts à répondre, ils lui dirent qu’ils s’étaient amusés à voir le chevalier Sancho en sentinelle, et prêt d’en venir aux coups avec le faux Parafaragaramus.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

Le chirurgien avait avancé les choses sans en parler ni à l’hôtesse ni à ce prétendu valet de chambre, dans la prévention où il était, que n’ayant plus de maître, il ne ferait aucune difficulté d’en prendre un de sa nation, que son bonheur semblait lui présenter dans un pays où vraisemblablement il ne devait pas espérer d’en trouver.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Personne n’a ici dessein de vous contraindre, mais avant que de vous en aller, il me semble que vous auriez dû prendre honnêtement congé. —  Monseigneur, lui répondit Don Quichotte, je serais au désespoir qu’un autre allât plus avant que moi contre les ennemis, et si vous voulez vous en reposer sur moi seul, je me charge de l’aventure, et de purger la forêt des brigands qui s’y cachent.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Quoique tes grandes actions et tes glorieuses entreprises semblent te la devoir acquérir, elle ne peut cependant être à toi, pour les raisons qu’elle pourra t’en dire elle-même, afin que tu y ajoutes plus de foi.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

A ce nom de Don Quichotte Merlin laissa tomber sa massue et rejeta l’épée à Sancho, les lions tombèrent sur le côté et vinrent un moment après en rampant baiser les pieds du brave chevalier de la Manche, le tonnerre se fit entendre avec un si grand bruit qu’il semblait que tout allait bouleverser, les démons qui tenaient Sancho le lâchèrent, ils allèrent se remettre avec les lions aux pieds de Merlin, et tous ensemble fondirent en terre, et la salle où ils étaient parut en un moment toute unie, et s’ouvrant aussitôt, en fit voir une autre fort magnifique.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Il semble que vous me gardiez votre sermon comme des œufs après Pâques.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Il semble que tous les diables soient déguisés en femmes pour me faire enrager dans ce maudit château-là.

26. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Elle pouvait, sans scandale, en dire tout ce que bon lui semblait.

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