On a dit du premier qu’i[l] n’aimait que le bruit des armes... […] Le premier s’est passé du temps du premier gouvernement de Monsieur de Frontenac. […] Ceci pour première annonce. […] Il était premier commis de M. […] La place de premier président au parlement de Bretagne resta vacante.
C’est dommage des premiers. […] La hure des premiers est bonne, fraîche à la broche ; mais elle vaut infiniment mieux au pot, lorsqu’elle a passé douze heures dans le sel. […] J’y dis qu’il était premier enseigne de M. du Quesne, & je dis ici qu’il est mort lieutenant de M. d’Aire. […] Lieutenant, sous-lieutenant, aumônier, missionnaire, maître-canonnier, premier pilote, tout est malade : nous n’avons pas la moitié de nos gens en bonne santé. […] La Compagnie a préféré le dernier parti au premier, mais ce n’a pas été sans peine qu’elle a réussi.
Ce n’est point là votre premier système, lui ai-je dit : reprenons-le. […] Ce premier puits ne valait rien pour nous. […] J’ai rempli les devoirs de la civilité, en parlant en premier item du gouverneur et de la magnificence de sa masure. […] Notre premier pilote, qui la lui montrait, est au désespoir de sa mort. […] Voici celle que nos missionnaires et notre premier pilote m’ont donnée.
Ils avaient déjà tous deux les yeux fermés lorsqu’ils furent réveillés par une voix de tonnerre, qui par ces paroles les retira tous deux des premières douceurs du sommeil. […] Fie-toi sur ma parole, tu délivreras dans peu la princesse Dulcinée du Toboso, et tu la reverras dans sa première beauté, l’aventure t’en est réservée, et je t’en ouvrirai les chemins, mais le moment n’est pas encore venu.
Il avait pendant plus de dix ans porté les armes, et acquis la réputation d’un fort brave homme ; il était d’une des premières Maisons de la province, bien fait de sa personne, d’une conversation fort aisée et agréable, et n’avait pas plus de trente ans lorsqu’il se retira chez lui et quitta le service. […] Les deux premières années de leur mariage passèrent comme un songe tant elles leur durèrent peu, et deux enfants aussi beaux que la mère qui leur vinrent en si peu de temps, furent les témoins convaincants de leurs ardeurs réciproques. […] Peu après que sa santé fut rétablie, sa première humeur sombre le reprit, et elle croyant que leur union réciproque lui donnait le privilège d’entrer dans ses secrets, le supplia mille et mille fois de lui dire d’où pouvaient lui provenir ces distractions d’esprit et cet assoupissement dans lequel il paraissait toujours plongé. […] Celui-ci fut assez fourbe pour prendre contre sa femme le parti de son beau-père ; et cette pauvre créature qui avait ses ordres précis de jouer ce personnage, fut obligée de soutenir ses premières duretés par d’autres plus fortes, jusques à dire à son mari, qu’elle le suppliait de n’avoir plus aucun entretien particulier avec son père, et ajouta en parlant à lui-même, qu’il n’était capable que de mettre le divorce et la discorde dans leur ménage. […] Le mari furieux et troublé avait conté aux premiers qui étaient entrés dans sa chambre les choses telles qu’il se les était figurées, et avait produit la clef pour témoin irréprochable.
Si ce premier effort de ma plume est bien reçu du public ; j’en pourrai donner un autre, où on verra quelque chose qui ne déplaira peut-être pas. […] Et qu’outre cela le récit qu’elle entend faire à Des Frans, lui donne sujet d’en faire un autre, qui sera compris dans la suite de cet ouvrage, si je le continue ; car quoique dans les deux premiers tomes, je donne à cette dame toute l’austérité et tout le sérieux qu’une femme puisse avoir ; il faut observer que ce n’est qu’un caractère contraint, que son second mariage avec Dupuis remit dans son naturel ; qu’il n’était point ennemi de la joie.
Sancho fut rapporté plus mort que vif ; et après avoir demeuré quelque temps sur le fourgon, il revint à lui, et son premier soin fut de chercher son argent. […] Les Français et les autres passèrent cette première journée à visiter le château du duc de Médoc, et à se promener dans son jardin. […] Ah, Seigneur chevalier, dit-elle au héros de la Manche, nous avons besoin de vous pour la pauvre Altisidore ; elle a été emportée cette nuit de son lit jusque dans l’étang du château où elle a pensé mourir de frayeur et de froid : les enchanteurs qui l’ont persécutée sans doute à cause qu’elle vous aime, l’ont traitée avec la dernière rigueur, elle est toute déchirée de coups de fouet, et on vient de la remettre dans sa première chambre plus morte que vive.
Après son premier feu elle revint aux prières, et moi à mes articles. […] Voilà de quelle manière finit ma première intrigue qui suivit ma réforme : voyez si je n’étais pas bien converti. […] Cette fenêtre était fort basse au premier étage. […] Ce fut un garçon qu’elle mit au monde à sa première couche. […] Je sais bon gré, ajouta-t-elle, à votre parent de vous avoir détourné de votre première résolution.
Sitôt que notre héros fut rentré dans le château, son premier soin fut d’aller visiter ses armes, qu’il trouva blanches et bien polies, avec une autre lance en bon état, et deux lions peints au naturel sur son écu ; aussi n’était-ce pas le même écu qu’il avait porté dans la forêt, la peinture n’en aurait pas été sèche ; c’en était un autre que le duc avait fait peindre depuis quelque temps, et qu’il fit mettre à la place du premier, pour toujours faire trouver à notre héros du merveilleux dans tout ce qui lui arrivait.
Le mari prudent Histoire Cléon fut un des premiers d’une des plus riches provinces de France ; son bien égalait sa naissance, et ses emplois étaient dignes de l’un et de l’autre. […] La maxime des Français me paraît bien plus sage que la nôtre ; elle pardonne le meurtre dans le moment en faveur des premiers mouvements de colère ; mais elle punit le poison et le poignard comme un assassinat, puisque c’en est un en effet.
Que n’ayant pas voulu la quitter sans saluer sa santé, je m’étais servi du premier expédient qui m’était venu dans l’esprit. […] Non Mademoiselle, dit-il, vous n’avez rien à craindre ; j’ai eu trop de confusion de ma première audace pour m’exposer à une seconde. […] J’allai avec lui à son auberge où je vis Monsieur son père un des premiers du Parlement de Rouen. […] Ma première sortie fut pour aller à la cathédrale, qui est Notre-Dame ; je jetai la vue dans la boutique d’un marchand par-devant qui nous passions, j’y vis le portrait de Silvie, le même que les bandits m’avaient pris en traversant les Alpes. […] Ce que vous dites est vrai, reprit Des Frans ; je devais les sacrifier à mon premier transport : cependant je ne me repens pas d’avoir suivi une maxime plus douce et plus humaine.
Mon premier soin fut d’aller d’abord le remercier. […] Restez chez moi, continua-t-il, on ne viendra pas vous y chercher, et les choses pourront s’accommoder ; mais il est bon de savoir, si, lorsque vous avez fait avec elle votre première sottise, vous avez promis de l’épouser, ou si vous avez fait quelque présent. […] Nos adieux furent encore plus tendres qu’à mon premier voyage. […] La belle Dupuis lui fit mille questions, à quoi il répondit, et finit par dire, qu’étant arrivé comme étranger dans sa patrie, il avait été fort heureux de rencontrer Monsieur Des Ronais, qui par ses honnêtetés, et la retraite qu’il lui avait donnée chez lui, lui avait fait connaître, qu’il avait toujours pour lui la même amitié qu’ils avaient contractée dès leur première jeunesse.
Il était, comme vous voyez, soit par ses biens, par sa personne, et par son esprit, en état de rendre une femme très heureuse, soit pour l’abondance, ou pour la tranquillité de la vie, et pouvait lever les yeux aux premiers partis. […] Sa fille de chambre n’était pas pour tenir contre les présents d’un homme aussi libéral que Contamine, et ne la pas laisser tête-à-tête avec lui au premier signe qu’il lui en ferait. […] Il n’importe, reprit-elle, j’y suis résolue, et quand je devrais être toute ma vie la plus malheureuse des créatures, et retourner à ma première fortune, je ne souffrirai pas qu’on fasse de moi des jugements qui me sont si injurieux. […] Il est nécessaire que vous la voyiez, je n’ai que faire de vous dire que ce doit être votre première visite dès que vous pourrez sortir ; je serai votre introductrice.
Je fus ébloui de sa beauté, et croyant ne donner qu’à la civilité, ce que je donnais aux premiers mouvements de mon cœur, je m’offris de les faire parler à lui. […] Si elle avait suivi ses premiers mouvements, elle l’aurait brusqué ; mais elle avait besoin de lui, et cela l’obligea à prendre un ton plus bas. […] Ma pauvre femme se mourait : elle était revenue de son premier évanouissement, par le mouvement de la chaise dans quoi on l’avait apportée. […] Son premier soin fut de me demander ; on lui dit que je n’y étais pas. […] Gallouin qui y fait une des premières figures, était comme vous savez, mon intime ami.
Dorothée, Valerio et Eugénie se joignirent à lui, et le duc qui avait l’âme toute généreuse, et qui se faisait un plaisir de rendre service aux gens de qualité, fit non seulement ce que le duc avait promis qu’il ferait en écrivant à son beau-frère, mais il écrivit encore aux premiers du Conseil de Madrid.
Elle remercia aussi Sancho qui lui dit à l’oreille, qu’en peu de temps elle en verrait bien d’autres, puisque les enchanteurs ne les persécutaient plus tant qu’ils avaient fait ; et qu’ils en avaient un du premier ordre avec qui ils avaient contracté amitié.
On fit de superbes funérailles au héros de la Manche, et son écuyer reprit son premier métier, et passa commodément le reste de ses jours avec le bien qu’il avait mis en dépôt entre les mains du curé.
Celui-ci qui était avec quatre valets de pied déguisés en satyres, auprès de l’arbre où le duc était monté, partit au premier signal, et marcha à nos aventuriers, qui à sa vue interrompirent leur ridicule combat.
On ne savait ce que c’était que de banqueroute ni banqueroutiers, ou bien on les punissait plus sévèrement que les voleurs de grands chemins, contre qui tout le monde est en garde, par la raison que les voleurs ne violent point la bonne foi, puisqu’on se méfie d’eux, au lieu que les autres font servir ce puissant et premier lien de la société civile pour voler impunément des gens dont ils trahissent la confiance.
Il lui avait dit sa qualité et son nom, et par hasard il se trouva que cette femme avait été élevée dans la maison de son père, où elle avait servi, et où elle demeurait encore lorsqu’elle s’était mariée en premières noces à un Flamand qui l’avait emmenée à Valenciennes, où en secondes noces elle avait épousé l’Espagnol avec qui elle était venue en Castille, et où elle tenait hôtellerie.
Ce devait être là la fin du combat, et l’officier allait céder la victoire, n’ayant pas ordre d’en faire davantage ; mais Sancho ne lui donna pas le temps de parler, et comme il avait le dessus, il commença à travailler sur lui à coups de poing le mieux qu’il put, faute d’autres armes, son bâton lui étant échappé dès sa première chute.
Mes parents m’en ouvrent une voie, je l’accepte, dans l’espérance que les devoirs que je serai obligé de rendre à une femme, les dissipations d’un ménage, les occupations de ma profession ; et outre cela la nécessité où je me serai mis, d’étouffer dans mon cœur des sentiments qui n’y doivent point être pour mon repos, m’arracheront à ma première passion. […] qui est-elle cette première passion que vous voulez étouffer, reprit-elle, avec quelque confusion ?
. — Comme tu voudras, reprit Don Quichotte, mais leur esprit voulant être occupé, ils sont presque forcés de l’employer au premier objet qui se présente à leur imagination. — Et voilà justement ce qu’on ne devrait pas souffrir, dit Sancho, car ils ne doivent se mêler que de prier Dieu, et ne point tant s’embarrasser des affaires du monde, puisqu’ils y ont renoncé et qu’ils n’y sont nullement nécessaires, à ce que j’ai ouï dire par des docteurs de l’université d’Alcantara.
Ma première visite fut chez Mademoiselle Dupuis que je trouvai toute en pleurs, à cause de l’équivoque de ma lettre qu’elle me conta. […] Le reste de mes amis voltigeait autour de ce couvent, pour se saisir de la porte au premier signal, bien résolus de faire main basse sur quiconque ferait résistance, sans exception.
Thérèse voulut embrasser son mari, qui pour première honnêteté lui déchargea sur les épaules un coup de bâton, si furieux qu’il la jeta les quatre fers en l’air, et redoubla en comptant deux, trois, quatre… Thérèse qui n’avait pas accoutumé d’être si bien régalée, et qui ne s’était nullement attendue à ces caresses, se releva en fureur, et se jeta au visage de son mari, qu’elle égratigna de son mieux.