/ 26
2. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Un diable de si bonne mine attira l’attention de nos deux chevaliers, et Pluton lui ayant permis de parler, il commença par remontrer toutes les peines qu’il se donnait pour rendre les femmes belles et attirantes, qu’il inventait tous les jours quelque pommade et quelque essence pour conserver leur teint, ou bien pour en cacher les rides, qu’il avait depuis peu de temps travaillé à cela avec beaucoup de succès, puisqu’il y avait des femmes âgées de plus de soixante ans qui ne laissaient pas par son moyen de paraître avec des cheveux bruns, une peau unie et délicate, et enfin si jeunes qu’il faudrait avoir en main leur extrait baptistaire pour les croire plus vieilles que leurs enfants ; que cela faisait augmenter le nombre de leurs amants, et augmentait en même temps celui des sujets de l’enfer ; mais que malgré tous ses soins il courait risque de perdre son temps s’il y avait encore dans le monde deux hommes de l’humeur du chevalier Sancho, qui à tout moment disait pis que rage des femmes, et tâchait d’en dégoûter tout le monde ; que si cela était souffert, il n’avait qu’à laisser en enfer son panier plein de cornes, parce qu’il ne trouverait plus de femmes qui en pussent faire porter à leurs maris, n’y ayant plus aucun homme qui leur voulût aider à les attacher, qu’il avait employé un temps infini pour en faire qui fussent propres à tout le monde, qu’il y en avait de dorées pour les maris pauvres, et qui se changeaient sur leur tête en cornes d’abondance ; qu’il y en avait d’unies et simples pour ceux dont les femmes faisaient l’amour but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux qui épousaient des filles qui avaient déjà eu quelque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses dévotes ; de diaphanes et transparentes pour ceux dont les femmes savaient cacher leur infidélité ; de vertes pour ceux qui épousaient des filles élevées dans un couvent ou dans une grande retenue ; et de rouges pour ceux dont les femmes payaient leurs amants, à qui d’ordinaire elles ne se contentaient pas de sacrifier la bourse et l’honneur, mais le sang même de leur époux ; que chaque couleur convenait parfaitement à la qualité d’un chacun ; qu’il y avait dans le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes, sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter les femmes ; que c’était de quoi il demandait justice, et protestait en cas de déni de laisser toutes les femmes et les filles en garde à leur propre vertu, sans les tenter dorénavant par lui-même, et sans les faire tenter par d’autres, ni leur fournir les occasions d’être tentées. […] C’est d’avoir voulu violer les droits de l’hospitalité en voulant d’un lieu d’honneur où il était bien reçu en faire le théâtre de ses débauches, dont il mérite des reproches et des châtiments ; c’est d’avoir eu plus d’indulgence pour soi-même que pour autrui, c’est d’avoir été hypocrite, d’avoir voulu priver les autres des plaisirs infâmes où il tâchait de se souiller lui-même, d’avoir voulu sous les dehors d’une vie honnête et d’un mépris affecté des femmes cacher le penchant vicieux qu’il a pour elles ; c’est là vouloir imposer à Dieu et aux hommes, avoir deux mesures, l’une pour soi, l’autre pour autrui, c’est cela encore un coup dont on devait l’accuser ; il devait se souvenir de son proverbe ordinaire, Médecin guéris-toi toi-même. […] Souverains juges, continua-t-il en s’adressant à Pluton et aux autres, je vous en demande justice suivant votre équité et votre prudence ordinaire. On demanda à Sancho s’il avait quelque chose à dire, et son silence ayant fait connaître qu’on ne lui imputait rien dont il ne s’accusât lui-même, on alla aux opinions, et Minos prononça qu’étant l’ordinaire de punir les parties coupables, et le mensonge qui lui était reproché étant fait à une fille, la Cour ordonnait que la bouche de Sancho serait frappée de douze coups de poing appliqués par elle-même.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Le bon curé lui dit que ce n’était point jeûner que de se remplir comme il faisait ; qu’on ne devait jamais manger et boire que pour vivre ; mais qu’on devait les jours de jeûne se priver d’une partie de sa subsistance ordinaire, et non pas manger et boire dans un seul repas autant qu’on buvait et mangeait dans deux ; qu’en un mot, pour bien jeûner il fallait dérober quelque chose à la nature. […] Pour moi, si je fais quelquefois bonne chère, il ne faut pas me le reprocher, cela ne m’est pas aussi ordinaire qu’aux gens d’Eglise, qui se nourrissent comme des poulets de grain, moi, qui le plus souvent couche et dors à la belle étoile, le ventre creux comme un tambour, après avoir mangé un morceau de pain bien dur, et bu de l’eau telle que je l’ai trouvée. […] Le malheureux pécheur y demeura jusqu’à ce que son maître réveillé par ses imaginations sortit pour prendre l’air à son ordinaire, et alla par hasard du côté où était son malheureux écuyer tout transi de froid. […] Sancho qui n’en pouvait plus, et qui se repentait d’avoir voulu faire une mauvaise action, convenait par son silence que son maître avait raison, et contre son ordinaire n’osait ouvrir la bouche.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Je ne parlai qu’à mon père : il me donna de l’argent, et me retint à dîner ; il fit même servir plus tôt qu’à l’ordinaire. […] J’allai chez elle le soir à mon ordinaire ; je la trouvai en robe de chambre. […] J’en fus persuadé deux jours après que j’y allai à mon ordinaire sur les trois à quatre heures après midi. […] Je ne me souvenais donc plus du tout d’elle, reprit-il, de son ton ordinaire. […] Je m’émancipai à des libertés qui ne m’étaient point ordinaires avec elle.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Les Français et les Espagnols qui s’étaient levés de meilleure heure qu’à leur ordinaire, ou plutôt qui n’avaient point du tout dormi la nuit, tant hommes que femmes, allèrent se reposer. […] Sancho passa encore toute la journée dans son lit où il but et mangea à son ordinaire, c’est-à-dire qu’il pensa se crever, en faisant raison le verre à la main à tous les gens du duc et du comte qui étaient venus le voir pendant la journée, si bien qu’il avait terriblement les dents mêlées le soir que toute la société vint le voir pour apprendre des nouvelles de sa santé.

6. (1721) Mémoires

La France, le refuge ordinaire et toujours la dupe des pontifes, lui donna asile. […] Quelque chose trouble la tranquillité ordinaire de votre âme, sans cela vous ne seriez pas dans l’état où vous êtes. […] Qui que ce soit ne savait quelle était cette grâce que la Dauphine demandait avec tant de mystère, et chacun, à l’ordinaire, s’en formait des idées chimériques. […] Cependant, le temps ordinaire que la nature accorde à ces bêtes pour mettre bas étant passé, on crut que cette levrette était malade. […] Aussi son proverbe ordinaire était : Moins d’honneur et plus de profit.

7. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

M.de Seignelay, suivant sa prudence ordinaire, renvoya ma lettre à M. […] M.Céberet le lut avec son froid ordinaire, mais il ne le garda pas longtemps. […] Hurtain, qui est un des meilleurs humains du monde, n’a pas paru dans sa gaieté ordinaire : la perte du matelot d’hier lui tient au cœur. […] Il a dîné avec nous, et a été régalé sans apprêt : il a cependant trouvé notre ordinaire propre et honnête. […] Il a sué naturellement, et copieusement : il a fort bien dormi, s’est tiré d’intrigue en huit jours, et me sert à son ordinaire.

8. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Il devint soupçonneux, et contre l’ordinaire, il prétendit voir plus clair que personne dans la conduite de sa femme, et ne véquit pas avec elle dans une union fort grande. […] Je lui avais écrit tous les ordinaires, et tous les ordinaires aussi j’avais de ses lettres : je lui envoyais même de petits présents tels que je les trouvais. […] C’était la fin ordinaire de nos conversations, et c’était à quoi il ne répondait qu’en changeant de propos, ou en disant qu’il n’y avait rien de pressé. […] Qu’il nous marierait très volontiers, si Monsieur Dupuis était encore en état d’en être le témoin et de le voir ; mais que son dernier soupir avait changé le tout, et que notre mariage ne regardant plus que nous, et nullement le mort, à qui il était désormais indifférent, nous n’étions pas dans la situation de nous dispenser des cérémonies ordinaires de l’Église.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

Ce trou où il s’était abîmé avait été tout aussitôt refermé, et rien ne paraissait qu’un plancher ordinaire. […] Don Quichotte se releva, et avec son intrépidité ordinaire il prit la parole : Je ne suis venu dans ton empire, dit-il, que pour tenter les aventures et pour délivrer Dulcinée.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Je remarquai qu’elle ne joua pas ce soir-là avec sa gaieté ordinaire. […] J’y allai le soir à mon ordinaire. […] Je lui donnai cette lettre sans que personne en vît rien, et je me mis proche d’elle à table à mon ordinaire. […] Elle se trouva plus mal qu’à l’ordinaire, et ne sachant pas la cause qui m’avait empêché d’aller chez elle, elle m’écrivit un billet qu’elle m’envoya par notre hôte. […] Il alla au Palais à son ordinaire.

11. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Je suis né à Paris d’une assez bonne famille dans la bourgeoisie ; mais la quantité de frères et de sœurs que nous étions, nous laissa après la mort de mon père et de ma mère hors d’état de pouvoir le porter sur un pied conforme à l’ambition ordinaire des jeunes gens. […] Elles est née railleuse ; mais si j’en crois ses lettres, les traverses de la fortune ont fait sur elle un effet contraire à celui qu’elles font d’ordinaire ; c’est-à-dire, qu’au lieu de l’aigrir, elles l’ont adoucie. […] Etant impossible que d’Ivonne pût découvrir ce qui se passait, et l’endroit où était sa nièce, [et comme] elle voulait que son mariage se fît dans les formes, on résolut d’aller à cette paroisse le soir, afin qu’ils pussent être épousés à minuit avec les solennités ordinaires.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Nous allâmes tenir cet enfant ; nous y fîmes les figures ordinaires, beaucoup de civilités pour le nom, et enfin comme c’était une fille, elle nomma. […] À ce nom de Rouvière et à ma manière outrageante contre mon ordinaire, Silvie et la Morin tombèrent de leur haut. […] Non certes, le peu de rapport que le tout a ensemble, vous persuade que le crime n’est pas ordinaire puisqu’il est si connaissable. […] Nous nous mîmes à table où Madame Morin prit place à son ordinaire. […] Je la fis revêtir à sa manière ordinaire, et la conduisis dans un appartement de la maison que j’avais fait achever, et proprement meubler.

13. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Il m’a paru bon, mais je n’en voudrais pas faire ma nourriture ordinaire. […] Leurs charges ordinaires n’excèdent pas seize livres pesant. […] Le vent s’est remis ce matin à son trou ordinaire, bien près. […] Les deux commis du comptoir qui étaient avec moi me dirent que le combat de ces deux furieuses bêtes était assez ordinaire, mais était curieux. […] On est si convaincu de l’usage ordinaire de ces voitures que de mon temps on les nommait des bordels ambulants.

14. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Ils se sont mis ensuite le long de bord, et après les prières et aspersions ordinaires ont fait trois décharges de mousqueterie à la dernière desquelles on a laissé tomber le corps à la mer. […] Le vent s’est remis ce matin à son trou ordinaire, c’est-à-dire contraire pour Négrades. […] Le capitaine de la flûte hollandaise qui est ici dit que c’est l’ordinaire, et que ceux même qui sont accoutumés à ce climat-ci évitent rarement les fièvres chaudes qui y sont fort communes dans la saison où nous sommes. […] Leur boisson ordinaire est de la raque, qu’ils font avec du tary ou vin de palmier ; elle a la force de l’eau-de-vie de France, mais de mauvais goût et pas si saine. […] Cependant comme ceci est éloigné de plus de trois cents lieues d’Agra demeure ordinaire du Mogol, les gouverneurs qu’il y envoie le regardent comme un lieu d’exil quoiqu’ils y fassent fort bien leurs affaires.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »

Là-dessus il conta à son maître tout ce qui lui était arrivé, avec son ingénuité ordinaire, confessant qu’il avait éloigné le combat avec Parafaragaramus, parce qu’ils avaient fait la paix, mais que ce n’était assurément pas lui, mais que celui qui avait pris son nom lui avait joué ce vilain tour. —  Je n’ai jamais lu, reprit Don Quichotte, que pareille aventure soit arrivée à chevalier errant ; mais mon enfant, il arrive tous les jours des choses nouvelles et surprenantes, aussi ne devais-tu pas entrer dans l’hôtellerie, ni quitter le champ de bataille, non plus que ton cheval, parce qu’un bon chevalier doit toujours être en état. —  Ah pardi je vous tiens, interrompit Sancho, la pelle se moque du fourgon ; médecin guéris-toi toi-même ; t’y voilà, laisse-t’y choir ; à bon entendeur salut. —  Que veux-tu dire, lui demanda Don Quichotte, avec tes proverbes entassés l’un sur l’autre ?

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

La marquise tout à fait remise par des assurances si obligeantes, reprit sa gaieté ordinaire ; insensiblement la conversation tomba sur Silvie et Deshayes.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Elle se mit donc en chemin, et croyant le pouvoir faire en toute sûreté, elle n’avait que son train ordinaire, qui consistait en un écuyer, un cocher, un postillon et quatre valets de pied derrière son carrosse, tous désarmés, qui ne se doutant de rien, venaient tranquillement au-devant des six bandits qui allaient à eux.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »

Leurs entretiens ordinaires étaient de galanterie, et roulaient presque toujours sur l’amour et ses effets.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Ils avaient reconnu les couleurs et les bandolières du duc de Médoc, sur le corps de ceux qui étaient venus au secours de notre héros qui les avait attaqués le premier dans leur caverne ; et ils ne doutaient pas que ce ne fût lui qui leur avait dressé cette partie ; et comme ils ne croyaient pas qu’il eût osé entrer dans la forêt, ni se commettre avec des gens comme eux, ils avaient résolu de venger leur mort par la sienne ; ainsi au lieu de se cacher dans leurs retraites ordinaires, ils avaient quitté le bois, et s’étaient jetés du côté du chemin du château de Valerio, et en tournant le dos à ceux qui les cherchaient, ils croyaient trouver le duc seul, ou du moins peu accompagné et hors d’état de leur résister ; mais au lieu de lui, ils trouvèrent la duchesse son épouse.

20. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Il habilla Des Frans d’un air de propreté, qui le remit dans sa bonne mine ordinaire.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Il se leva tout en jurant ; mais il aurait bien voulu retenir ses paroles à la surprise agréable qu’il eut de voir aux pieds de son lit ses armes en bon état, ses habits ordinaires, deux autres habits fort propres, sa robe blanche, et par-dessus le tout, un petit coffre d’ébène garni de lames d’argent, et la clef à la serrure.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Il passait l’ordinaire grandeur des hommes, et montait un puissant cheval ; en un mot sa figure était affreuse, et le comte du Chirou qui avait été l’inventeur de l’artifice, était lui-même étonné de ce qu’elle avait si bien réussi.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Il n’y a qui que ce soit qui ne soit sujet à être tenté, cela est même assez ordinaire ; mais quoiqu’il soit difficile, il n’est pas impossible de résister à la tentation et aux appétits désordonnés que peuvent donner une belle fille ou une belle femme qui vient s’offrir ; il faut appeler à son secours toute sa raison et l’idée de la dame de son cœur, et sans doute on en sortira à son honneur.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Justin qui connaissait le génie de Cléon, accepta ce qu’il lui présentait ; et enfin ils revinrent de compagnie dans leur demeure ordinaire.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Depuis ce temps-là, c’est-à-dire depuis environ trois mois que Deshayes était allé à la campagne, ou qu’elle était maîtresse d’elle-même, elle est venue dans tous les lieux où elle sait que je vais d’ordinaire ; elle a toujours tâché de me parler, et je l’ai toujours évitée avec soin, sans affectation pourtant et sans incivilité.

26. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

J’allai descendre à mon auberge ordinaire.

/ 26